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I
1
QUÉRARD KT BARBIER
LES SUPERCHERIES LinÉRAIRES
ET
LES OUVRAGES ANONYMES
TOME II
LES
SUPERCHERIES LITTÉRAIRES
DÉVOILÉES
OALBRIB DBS ECBJYAINS FRANÇAIS DB TOUTE L BDROPB
QUI SB SONT DÉGUISAS àOUS DES ANAGRAMMES, DBS ASTBRONTMES, DES CRTPTOMYMBS
DBS INITIALISMES, DBS NOMS LITTERAIRES, DES PSEUDONYMES
FACÉTIBUr OU BIZARRES, ETC.
PAR J.-M. QUÉRARD
SECONDE ÉDITION, CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE
PAR
MM. Gustave BRUNET et Pierre JANNET
tom:e II
F.-O.
ÉDITION DAFFIS
PARIS
LIBRAIRIE DE FÉCHOZ ET LETOUZEY
5, RUB DBS SAINTS-PKRBS, 5
1882
LIBRARY OF THE
LELAND STANFORD JR UNIVERSITt
JUL 20 1900
Cy^i<y
)•'
LES
SUPERCHERIES LITTÉRAIRES
DÉVOILÉES
i
F.
F.
2
-h F. [Fuzelibh].
Arlequin défenseur d'Homère, comédie.
Paru, 1715, in-8.
-h F. [J.-H.-S. Formey].
Ducatiana , ou Remarques de Le Duchat
sur divers sujets d'histoire et de littéra-
ture, publiées par M. — . Amsterdam, Hum-
6erl, 1738, 2 vol. in-12.
4- F. et F. [Fagan et FavartJ.
La Servante justifiée, vaudeville. Paris,
174i,in-8.
-j- F. [Marin Filassier].
Sentiments chrétiens propres aux per-
iK)nnes malades et infirmes, pour se sancti-
fier dans les maux et se préparer à une
bonne mort, par M.—. Paris, Vatel, 1723 ;
sixième édiUon, Paris, Boudbt, 1749.
m- 11
-f F. [FRiREx].
Lettre de Thrasibule à Leucippe, ou-
vrage posthume de M. — . Londres, s. d.
'.vers 1768), in-12.
Cdte tettre, revue, corrigi^! et reftiile en plusieurs
«odflwu pir Naigeon. se trouve dans le Dictionnaire
*« '«yàUoiopMe ancienne et moderne, faisant partie
T. n.
de V Encyclopédie méthodique, diWdeFhéKEJ. Naigeon
a été forcé de corriger cet ouvrage, par la œinparatson
qu'il a faite de l'imprimé avec plus de vingt manus-
crits; tous lai ont présenté la même obscarité, les
mêmes lacunes, les mêmes transpositions, le même
désordre. Il a ajouté au texte de Fréret plusieurs notes
qui lui ont paru nécessaires poar éclaircir ou confirmer
certaines traditions historiques ou fabuleuses qu'il rap-
porte succinctement, on auxquelles il fait seulement
allusion.
De tous les ouvrages philosophiques qui ont été
attribués à Fréret, celui-ci, d'après l'aveu fait par
Fonceroagne au baron de Sainte-Croix, est le seul dont
il soit véritablement l'auteur. Les autres qui portent
son nom ne sont pas de lui. A. A. B— r.
4- F. (de) [FoRTiA de Piles].
Voyez B, I, col. 426 e.
F. (le chev. de), ps, [d'Artaize].
Nouvelles réllexions d'un jeune homme,
ou Suite à l'Essai sur la dégradation de
l'homme en société. Paris, Rom%, 1787,
in-iâ. *
Yoy. aussi Fbucher (le chev. de).
4- F. (M-»* Emma) [Ferrand].
Pierre, ou le fils aveugle, par—. Paris,
1828, in-12. ^
F.
-I- F. de Libourne [FonriN, de Li-
bourne].
Soldat malade, par—. 1829, in-8.
+ F. {M.)[Fayet].
Ecriture aussi prompte que la parole,
ou la Sténographie mise à. la portée de
tout le monde, par M. — et M. B. Du-
TERTRE. Troisième édition. Parisy 1831,
in-8.
-4- F. (M. de) [de Flassan].
La famille des Grignols-Talleyrand des-
cend-elle des anciens comtes de Périgord?
Son origine. Discussion historique et gé-
néalogique. Par — . Paris. 183G, in-8,
3 feuillets liminaires, ix et 101 pages, plus
un dernier feuillet sur lequel est l' Er-
rata.
-f-F. (Alphonse) [A. François].
Molière et son Tartuffe, étude en trois
actes et en vers. Paris. Ledoyen. 1839.
in-8.
Note de M. Beachot.
4- F. (le P. Ch.) rie p. Chrysostome Fau-
cher, religieux de Picpus].
Histoire de Photius, patriarche schis-
matique de Constantinople, suivie d'Ob-
servations sur le fanatisme, par — -. Paris,
1772, in-12.
4- F** (Alfred) [Fayot].
Relation d'un voyage de Paris à Gand,
en 1815, par M. Fontanes de Saint-Mar-
cellin, précédée d'une Notice de M. de
Chateaubriand , et suivie de quelques poé-
sies de M. Fontanes, publiée par—. Paris,
M^ Seignot, 1823, in-8, 114 pag.
F*** (de), conseiller au Parlement, ps.
[François Bertaut, sieur de Freauville].
Les Prérogatives de la robe. Paris. Jac-
ques Lefèvre, 1701, in-i2.
-h F*** (le sieur) [Frézier].
Traité des feux d artifice pour le spec-
tacle. Parw, 1706, in-12.
4- F*** [Ch. Sim. Favart].
Les Bateliers de Saint-Cloud, opéra co-
mique en un acte, par M. — . Paris, 17-41,
1766, in-8.
4- F*** [Frêron].
Opuscules de M. — , contenant des cri-
tiques de quelques ouvrages de littérature.
Amsterdam (Paris), 1733, 3 vol. in-12.
On trouve dans le second volume le Parallèle de la
Henriade et du Lutrin (par l'abbé Balteux). Le
troisième contient VEstrait de l'Etprit des lois, cha-
pitre par chapitre (par de Forbonnais). Voir aux
Anonymes, Extrait du Livre. A. A. B— r.
F*** (madame), ps, [le chevalier Du-
CLOS].
Histoire et Aventures de mvlord IVl.
La /fayc (Porw). 1735, in-12.
L'épîlre dédicatoire, A Ifll. les vidangears. est >ics't
« Jeanne Fesse »; probablement la lettre initiale i »
désigne que le second de ces mots. Cependant les i -
bliographes contemporains présentent madame Fa^ii-wn
comme auteur de cet ouvrage, à l'eiceptioa des ioUin
de la f France littéraire » de 47(39, qui le donnai u
chevalier Duclos. Leur opinion me paraît lr^Tru»<?-
blable. A. A. Il— r.
-|- L'histoire de mylord Pet occupe onze chapicrr?
sa naissance dans une ville des Pays-lias ; il est uui-
queur dans un duel ; il est reçu à la C4>ur; il do^-ii
militaire ; il est nommé tambour-m^jor ; il est sucera
sivement musicien et médecin.
4- F*** (de) [d'Arnaud de Baculard].
Le Cardinal de Lorraine, ou les Ma>Nî-
cres de la Saint-Barthélémy. Leipsic, 1758.
in-8, 88 pag.
C'est au fond la même pièce, mais avec des cfaaoî:'-
ments, que « Coligny, ou la Saint-Barthélémy •, In^rèJ.'
de d'Arnaud. Voir le Catalogue Soleinne. n« 1840.
4- F*** (le comte de) [de Forges].
L'Ami de l'État, ou Réflexions politiques
pour l'intérêt général et particulier de h
France, par M. —, ancien militaire. Tre-
votix. 1761, in-8.
4- F*** [Fleury, avocat].
Folies, ou Poésies diverses de M. — .
Paris. Duchesne. 1761, in-12.
4- F... (le chevalier de) [de Forbin].
Système d'imposition pour la libération
des dettes de l'Etat, par — . 1763, in-li.
4- F*** [Fréron].
Commentaire sur la Henriade, par de
La Beaumelle, revu et corrigé par — .
Berliîi et Paris. Le Jay, 1773, in-4, ou 2 v.
in-8.
H- F... [Feutry].
Les Commandements do l'Honnôte hom-
me, par M. — . Paris, d'Houry. 1776, in-8,
13 pag.
L'auteur a réimprimé cet opuscule dans une nouvells
édition qu'il a donnée, en 1781, du « Livre Ati
Enfants ».
Voyez Abbé de '**, coL 158 b.
-h F*** (l'abbé de) [de Bonnafois.
connu sous le nom de l'abbé de Fonte-
nay].
Dictionnaire des Artistes, ou Noiice
historique et raisonnée des architecU'S,
peintres, graveurs, sculpteurs... Ouvrage
rédigé par M. — . Paris, Knapen, 1777,
2 vol. in-8.
4- F... (M. de) [Fontalard].
Manuel grammatical, ou Abrégé des tMé-
ments de la langue allemande, par — .
MetTi. J.-B. Collignon, 1778, in-12.
4- F*** (M- de) [M"* Aglaé Dbslai.^
p***
D Arcambal, d'abord comtesse Claret de | a
Fleurieu, plus tard M"* Baconmèbe de
Salverte].
I. Le Siècle des Ballons, satire nouvelle.
L'An des Ballons le II* (178i), in-18.
II. Pauline, comédie en deux actes et en
vers. Paris, 1791, in-8, 72 pag.
III. Stella, histoire anglaise. Paris, Ma-
radan, 1800, 4 vol. in-12.
-h F*** [FourxelI.
Essai sur les probabilités du somnam-
bulisme magnétique, pour servir à l'his-
toire du magnétisme animal, par —, avo-
cat au Parlement. Amsterdam et Paris,
1785, in-8, 70 pag.
F*** (je cit.), ps. [le marquis D.-A.-F.
DE SaDEJ.
Aline et Valcour, ou le Roman philoso-
phique, écrit à la Bastille, un an avant la
révolution de France. Paris, Maradan,
1795, Spart, in-18, avec figures. ,
-hF*-*[FAUVEAU].
Réflexions sur les Finances et le Com-
merce, par M. — , négociant. Paris, Bail-
leul, 1814, in-8.
4- F... (M. de) [Fbenilly].
Considérations sur une année de l'His-
toire de France, conforme à l'édition ori-
(?inale de Londres. Paris, novembre 1815,
in4i.
U première édition a été publiée à Londres en oc-
tobre même anoée. A. A. B.
H-P** (marquis de) pe marquis de
FoNTEMLLEs, maréchal de camp].
Observations sur l'opinion de M. Fiévée,
relative au crédit public. Paris\, 1816,
in^, 24 p.
-I- F*** (Alfred) [Charles-Frédéric-AI-
fred Fayot].
Conspiration de (quatre-vingt-seize gen-
tilshommes polonais, écossais, suédois et
français contre le gouvernement russe, et
massacrés dans les ruines du château de
Macijowicke» ouvrage traduit de l'anglais
[composé) par—. Paris^ Gueffier, 1821,
m-8, 39 pag.
Tradaclioa siip])océe. Cet onvrage a été reproduit
i\ec k Dom de l'anteur aaas le titre suivant : « Con-
juration de Madjowicke > , outrage traduit de l'anglais
par Alfred Fajot, «econde édition, revue et augmentée.
Paris, Simonet, 1822. in-8. 52 p.
-f P** (M* de) [M"' DE Fracstein, d'a-
près de Manne].
Essai sur l'éducation des princes dans
une monarchie constitutionnelle, par — .
Paris, Goujon^ 1832, in-8.
-h F*** (Ch.) [Friry].
Recherches sur les origines et antiquités
do l'arrondissement de Remiremont. Re-
miremont, Dubiez, 1835, in-8.
Noël. « Collections lorraines », n<> 2689.
4- F*** (l'abbé) [Foisset].
Vie de saint Bernard, abbé de Clairvaux,
docteur de l'Eglise, par — Paris, Gaume
frères, 1839, in-8, 8 Aies.
H- F*** (Napoléon) [Fanjat],
Essai sur le système moderne de fortifi-
cation adopté pour la défense de la fron-
tière rhénane, par le lieutenantrcolonel J.-
H. Humfrey. Traduit de l'anglais par — .
Paris, Corréard, 1843, in-fol.
+ ¥*** [Félix Van Hulot].
Extrait d'un Manuel d'ornithologie, ou
Histoire naturelle des oiseaux de volière,
par—. Liège, Oudart, 1847. in-8.
-H F.... (le chev. de) [le chev. de For-
binJ.
Système d'imposition pour la libération
des dettes de l'État. Parts, 1763, in-12.
-+- F.... (M. de) [Forge, ancien écuyer
de main du roi]^.
Lettre de — a l'un de nos seigneurs les
députés à l'Assemblée nationale, sur quel-
ques-uns des droits féodaux, et particuliè-
rement sur la chasse. Deuxième lettre au
môme. 5./., 1789, in-8.
4- F.... (M. de) [deFerbière].
Saint-Flour et Justine, ou Histoire d'une
jeune Française du xviii' siècle, par — .
Paris, Huet, 179â, 2 vol. in-12.
H- F**** (M. de) [de Fortia d'UrbanI.
Histoire a'Aristarque de Samos, suivie
de la traduction de son ouvrage sur les
dislances du soleil et de la lune, par M. — .
Paris, V" Duménil-Lesueur, 1810, in-8,
465 p.
-+- F.... (M. de) [de Flassan].
Des Bourbons de Naples, par — . Paris,
H. Nicolle, 1814, in-8.
-f- F**** (Antoine) A. Nt. [Antoine Fai-
vre].
Justification du gouvernement des Bour-
bons, précédée d un coup-d'œil sur la Ré- •
volution française et sur le retour de Buo-
naparte, par — . Paris, Lenormant, 1815,
in-8.
-h F.... (Ch.-Aug. de) [Defauconpret].
Voyage du capitaine Maxwell sur la mer
Jaune, etc., par John Macleod, etc., tra-
duit de l'anglais par — . Paris, 1818, in-8.
-h F**** [Friry, substitut à Remire-
montj.
Peinture à la cire pure et au feu, ou
Nouveaux Procédés encaustiques que l'on
F. A. G.
8
croit semblables à ceux des anciens artistes
grecs et romains. Remiremont . Dubiez,
1832, in-8, 10 et 12 pag.
-h F..... (le chevalier de) [de Fon-
vielle].
Voyage en Espagne en 1798» par — .
Paris, Boucher, 1823, in-8.*
-f-F (A. Alexandre), simple particu-
lier [Faucheux].
I. Des Femmes et de leurs différents ca-
ractères, par — . Paris, Delaunay, 1817,
in.8.
II. Lettre aux critiques de mon ouvrage
intitulé : « Des Femmes et de leurs diffé-
rents caractères », par — . Paris j 1818,
in-8.
-h F. A. [le docteur Boisseau].
Robinson Crusoë, traduction de l'an-
glais, entièrement revue et corrigée par—.
Paris, Crévot, 1825, 4 vol. gr, in-8. Fig.
d'après Deveria.
4- FABER (Jean-Paul) [Charles A. Le-
FEBVRE, né à Cambrai en 1811].
I. Scènes de la vie privée des Belges.
Toumav^ 1861, in-16,
IL Récits historiques et légendaires de
la France. Toumay, 1861-63, 9 vol. in-16.
Voir rindication de quelques autres ouvrages dans
le « Catalogue de la librairie française », de M. Otto
Lorenz, t. II, p. 275.
FABERT (Abraham), aut. supp. [Flo-
rentin Thiriat, de Mirecourtl.
Coustumes générales du duché de Lor-
raine , es bailliages de Nancy, Vosges et
Allemagne, avec des remarques d' — .
Metz, 16o7, in-fol.
Plusieurs savants, entre autres dom Calmet, pensent
que le commentaire imprimé sous le nom d'Abrabam
Fabert n'est pas de lui. mais de Florent Tbiriat, avo-
cat, né à Mirecourt, loiuel Tut iiendu pour avoir fait
quelques satires contre un prince de la maison de Lor-
raine. Après «a mort, ses papiers furent dispersés, et
Abrabam Fabert acheta le manuscrit, qui fut imprimé
sous son nom.
Camus, dans sa « Bibliothèque choisie des livres «le
droit », tome II, page 406. l'attribue aussi & Canon ;
mais le commentaire de ce dernier a été imprimé sépa-
rément à Espinal en 1634, in-4. A. A. B— r.
FABIEN-PILLET, nom dég, [Fabien Pil-
let].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez les
t. m et XI de la « France littéraire » , à
PiLLET.
FABRE (le comte J.P.), de TAude. Voy.
PAIR DE FRANCE (Un).
-+- FABRE-TERRENEUVE FJean-Louis
Fabre dit Fabre-TerbeneuveJ.
I. La Nouvelle Agnodice, ou Précis de
Médecine. Paris, 1830, in-8.
U première édition est de 1885.
U. Essai sur la manière et les moyens
d'exercer la médecine honorablement.
Lyon, 1836, in-8.
■4- FABRICANTS DE LORRAINE ET
DE BAR (les) [l'abbé Morellet].
Mémoire dfes fabricants de Lorraine et
de Bar à monseigneur l'Intendant de la
province, concernant le projet d'un nou-
veau tarif, et servant de réponse à un ou-
vrage (de Coster) intitulé : « Lettres d'un
citoyen à un magistrat ». Nancy, 1762, in-8.
Voyez aux Anonymes, « Lettres d'un citoyen i sa
magistrat, sur les raisons »...
FABRICIUS (Jacob.-Cosm.), /». [lacobui
SiRMONDUS].
Notae stigmaticae ad magistrum triginU
paginarum (Edm. Richerium). Francufurd,
1712, in-4.
Le P. de la Baune n'a pas inséré cet écrit dans le
Recueil des Œuvres du P. Sinnond. Parit, 1696. 5 toI.
in-fol. A. A. B— r.
4- FAQO (Nicolas) H. AllittI.
V. aux Anonymes, « Eclair de lumière ».
-h F. A. D. L. B., chanoine de Péri-
gueux [Fr. Arnauld de la Boibie].
Histoire des Indes, de Jean-Pierre Maf-
fée, etc., traduitepar— .Lyon, 1604, 1653,
in-8.
F. A. D. L. V., trad, supp. [François-
André Dbslandes].
De la certitude des connaissances hu-
maines, ou Examen philosophique des di-
verses prérogatives de la raison et de la
foi ; trad. de l'angl. par — (ou plutôt com-
posé en français par F.-A. Deslandes).
Londres^ 1741,'in-12.
-4- F.-. A.-. D.-. T.-. (Le) (le frère archi-
viste des Trinosophes) [G. Mancel].
Essai historique sur la franc-maçon-
nerie à Caen.
Imprimé à la fin de la 5* édition des v Cantiques
maçonniques » de Jouenne (1859), in-i8.
4- F. A. E. M. [frère Ant. Estiennb,
mineur].
Remontrance charitable aux dames et
damoyselles de France sur leurs ornements
dissolus, pour les induire à laisser l'habit
du paganisme et prendre celuy de la
femme pudicque et chrestienne, avec une
Elégie de la France se complaignant de la
dissolution desdictes damoyselles. Paris,
Nivelle, 1571, petit in^.
F. A. G., trad. dég. [frère Antoine
Granjon, minime].
9
FAISANDIER
F. A. P. M...
10
Les Triomphes' de saint François de a
Paule, faits en la ville deNapIes. Première
^>ârtie, composée en italien par le cavalier
César Capaccio, et traduite en françois
par — . Paris, 1634, in-4.
Maron. t. XXXIV, p. 406. A. A. B— r.
FAISAM)IER (Un) des chasses de S. M,
le roi Charles X, aut. dég. [de Qcingery].
Des Faisanderies particulières, ou Nou-
velle Instruction pratique sur l'art d'élever
les faisans de la manière usitée en Bohême ;
trad. de Tallem., enrichi de notes, par — .
Paris, Huzard, 1837, in-8, 64 pages et
5 planches.
CaUl. de U btbIioUi. de i.-B. Haard.
+ FALAISE (Jean de) \\e marquis de
Chkn ne vières -PoinTELl .
+ Yoy. plus loin, à Jean de Falaise
-h FALAISE DE VERNEUIL, ps. [Jules-
Henr\' Vernoy, plus connu en littérature
sous le nom de Saint-Georges].
Le Jeune Frondeur, comédie en un acte
et en vers, suivie d'une épître à la criti-
que. Paris, AT^ Masson, 1811, in-8.
FALBAIRE. nom abrév. [Fenouillot de
Falbairb].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
(• France littéraire », à Fenouillot.
FALBERG, ps, [Faleenbebg] , auteur
dramatique.
Avec M. Davesnes (Ch.-Hipp. Dubois) :
VObtigcant Malade, comédie en un acte,
mêlée de couplets. Paris, Quoy, 18i7,
m-8.
4- FALEMPIN [Taxile DelordJ.
Des articles dans le u Charivari ».
-+- FALR [François- Servais- Auguste
GathitI.
V. le « Nécrologe liégeois », 1858. p. 55.
-f-FALUZE [Jean Motte, dit Fallize,
chirurgien liégeois].
Essai sur l'analyse de l'eau minérale de
la Grande-Flemalle et comparaison de cette
Kau avec celle de Spa, par M. — Liège,
Kinit, 1750, in-8. Nouvelle édition, Liège,
1754, in-12.
+ FALLOUX (de) [Du Coudray, vi-
comte de], né à Angers, le 7 mai J811.
Consulter le« Dictionnaire des Contem-
porains » de Vapereau et le o Catalogue
général » d'Otto Lorenz.
FALSA (F.), et F. de Falsa, ps. [Eu-
gène FauI, ancien directeur du journal le
<• Paris éf^nt ». et plus tard propriétaire-
directeur de la « Silhouette ».
-h FAMEUSE ILLUSTRATION DES
TEMPS MODERNES (Une) [le comte P. J.
M. d'Arschot-Sciioonhoven. grand maré-
chal de la cour du roi Léopold l*n.
Notice pour servir à la biographie d'une
—, (par Théodore Dotrenge, avocat, an-
cien conseiller d'Elàl).Borchloen( Bruxelles),
1838, in-8 de 15 pag.
4- FANTAN (Tony) [Antonio Watri-
pon].
Paris qui danse. Bal des Folies Robert.
Paris, 18»)i, in-16.
Des articles de journaux.
■^ FANTASIO [Alfred Delvau].
Des articles dans des journaux. Voir
F. Maillard, « Histoire anecdo tique de la
Presse », 1857, p. 105.
4- FANTASIO [Albert Glatigny].
Des pièces de vers dans des recueils.
PsendoD. d'ailleurs souvent employé dans la petite
presse.
-h FANTET DE LAGNY (Thomas). Voy.
Lagny.
FANTIN-DES-ODOARS (Ant.Et.-Nic).
atU.supp. [J.-P. André, des Vos{îes].
Supplément à l'Histoire philosoiihique
de la Révolution de France, par Fantin-
Des-Odoars (de ia 5* édit.), dixième vo-
lume, depuis le traité définitif d'Amiens
jusqu'à la paix de Presbourg avec l'Au-
tricne, et à celle de Paris avec la Russie.
Paris. Belin, 1807, in-8, 258 pag.
Ce Tolnme penl être considi^ré comme un abrégé da
règne de Napoléon, depuis son consulat jusqu'à la guerre
avec la Prusse et la Russie, c'estrà-dire jusqu'à la paix
de Tilsitt. '
La rédaction du k Supplément à l'Histoire philoso-
phique de la révolution de France, » par Fantin-Des»
Odoards, avait été proposée à M. Salaville, qui la re-
fusa. Ce fut lui qui indiqua André, des Vosges, comme
étant l'écrivain qui pourrait le mieux continuer Touvrage
et qui. surtout, consentirait le plus volontiers à toutes
les modificationt qu'on pourrait exiger.
Les éditeurs de la cinquième édition avaient proposé
à Fanlind'y coopérer, en continuant l'histoire jusqu'à
l'époque oji elle se trouve portée par ce supplément ;
mais il refusa, étant instruit qu'il faudrait faire des
changements aux faits concernant certains person-
nages existants et qui ont changé d'opinion avec les cir-
constances.
Les censeurs du gouvernement n'ont effectivement
permis la publication de celte cinquième édition
qu'aux conditions de changements qui ont été prescrits
et suivis. Note de feu Lerouge.
F. A. P. M..., ancien oflScier d'artillerie,
ps. [A.-P.-F. MÉNÉGAULT, deGentilly).
Palménor, ou la Magie naturelle. His-
toire orientale, contenant des détails nou-
veaux sur les mœurs, les usages et le gou-
vernement actuel de la Perse. Paris, Bè-
chet, 1814, 2 vol. in-12.
il
F. A. PR. DE BR.
FAULQUEMONT
\î
-h F. A. PR. DE BR. ET L. [François-
Auguste, duc de Brunswick-(MLs].
Discours sur les grands hommes, par—.
Berlin, Haude et Spener, 1768. in-8, 4ip.
Réimprimé à Weimar en 48-15, avec le nom de
l'auteur. A. A. B— r.
FARNÈSE (Paul), ps. [Laurence de
Blanry].
Avec M. Aug. Vitu : la Physiologie de la
Polka, d'après Gellanus. Illustrations pol-
kaïques. Paris, l'éditeur, rue des Prétres-
Saint-Germain-V Auxerrois , n, 11, 18i5,
in-24.
On doit aussi à ce jeune écrivain des articles d'art
dans le < Moniteur.parisien » et dans la « Pandore*.
-h FARNÈSE (Maurice) [Hennet du Vi-
GNEUX],
Un Marin philosophe. Part*. Amuot,
186J,in-12.
FARS-FAUSSE-LANDRY (madame la vi-
comtesse de), aut, supp, [le baron de La-
mothe-Langon].
Mémoires de — , ou Souvenirs d*une oc-
togénaire. Evénements, mœurs et anec-
dotes, depuis le règne de Louis XV (1708)
iusqu'au ministère La Bourdonnaye et Po-
lignac (1830) (1). Paris, Ledoyen, Leva-
vasseur, 1830, 3 vol. in-8.
Reproduits Tannée suivante avec de nouveaux fron-
tispices ainsi conçus : « Mémoires sur Charles X. sa
cour, ses ministres et ses maîtresses » , par M™* la vi-
comtesse de Fars. Deuxième édition. Parût Lecointe
ft Pougin.
11 existe pourtant de véritables « Mémoires « de cette
dame « sur les Journées de septembre 1792 », qui ont
été insérés dans un des volumes de la « Collection des
Mémoires relatifs à la révolution française » .
4- FATEMA (feu) [Voltaire],
Voir la « Bibliographie voltairienne ».
de Quérard, n** 136.
-hFATHER PROUT [Francis O'MahoniJ.
Correspondant du a Daily News», du
« Globe », du « Frazer Magazine » et du
a Bentley Miscellany » .
FATOUVILLE (N. de), nom abrév. [No-
la nt DE Fatou VILLE , Conseiller au Parle-
ment de Rouen , et auteur dramatique du
XVII* siècle] .
Pour la liste de ses pièces, voyez la
« France littéraire », à Fatouville.
FAUCllE-BOREL (Louis), ex-agent roya-
liste, au/, «ti;?/}. [Alphonse de Beauchamp's].
Ses Mémoires (2). Paris, Afoutardier,
1828, 4 vol. in-8, avec un portrait.
(i) Acceptés comme authentiques par MM. Louandre
et Bourquelol.
(2) Acceptés comme authentiques par MM. Louandre
et Bourquelot.
Le 4" vol., composé de 572 pag., est toujours brocié
en deux parties, dont la dernière est intitulée « Supplé-
ment au 4« volume, j»
On joignait à ces quatre volumes une collection de
gravures (17 }iorlr. et 19 fac-similé) au burin.
-\~ Le récit de la vie et des intrigues de cet af«l
royaliste est sorti d'une autre plume que la sienne; mus
on ne connaît pas exactement le nom du melleur n
œuvre des souvenirs et des récriminations de Tanna
imprimeur de Neuchâtel. Voir aussi la c Liltératare
française contemporaine «, t. IH, p. 467.
FAUCHET (Anna), de Quimperlé, ps.
[G. LE Brysoys des Noires-TerrbsJ.
Théodora, poëme. — Impr. dans le
tome P''de la « Revue de. la Province et
de Paris ».
On se rappelle qu'au commencement du xvim si^lc
le poôte Desforge»-Maillard, voulant se rendre la critiqve
favorable, envoyait ses vers sous le nom de U}^ Mai-
crais de la Vigne à « l'Almanach des Muses «. La pré-
tendue jeune muse bretonne fut plus d'une fois looée.
C'est à l'aide d'un nouveau nom de muse bretonne qot
l'auteur du poëme de * Théodora » est parvenu àmeun»
en défaut la perspicacité de quelques littérateurs. Iti
nunii^ros 5 et 6 de la i Revue », où se trouvait k
IK)eme en question, furent envoyés à lous les poï'tesde
Paris, avec une lettre autographe de l'auteur. Deai > fu-
rent pris : M"»» Valmore et M. Victor Hugo répomlireat
par des lettres charmantes de remercfments à M'^'Anoa
Fauchet et l'encouragèrent à continuer. « Je ne sais
« rien de plus charmant, lui écrivit Victor Hugo, qu'use
« femme-poële ; mais quand cette femme est une jeune
« fille, je ne sais rien de plus touchant. »
FAULQUEMONT (Paul), ps. (1) [Paul
Lamarle].
I. Avec M. Henry Marcaille : Aubry-Ie-
Boucher, drame en quatre actes (Th(!^âtre
Beaumarchais, le 2i octobre 1844). Paris,
Marchant, 18ii, in-8.
Faisant partie du « Magasin théâtral ».
IL Avec M. C4lairville : La grande Bourse
et les petites bourses, à-propos-vaudeville
en un acte. Pan*. Beck, Tresse, 18K),
in-8.
IIL Avec M. Paul Foucher : le Prison-
nier sur Parole , drame en trois actes
(Théâtre Beaumarchais, le 16 juin 18i6).
Paris. V* Jonas, 18i6, in-8.
Sous le même pseudonyme, M. P. Lamarle a com-
posé, en société avec M. Aug. Vitu, quelques antres
pièces de théâtre qui ont été représentées sur des scènes
bien infimes, mais qui n'ont pas été imprimées. Nous
• itérons entre autres : « Barbeau fils aîné » . joué sur le
théâtre Beaumarchais en février 1845; « Perlerinctle.
ou les Francs Jobards », vaudeville en un acte, sur le
l'iéâtre du Luxembourg, en avril 18*5; « les Sauvajres
pour rire », vaudeville en un acte, sur le même théâtre
en février 1846. Cette dernière avait un troisième au-
teur, M, Théodore Barrière.
(1) Que nous n'avions point encore donné, et qui,
par conséquent, est resté inconnu â MM. Louandre et
Bourquelol.
13
FAUST
F. B.
14
-f FAUST (A.-D.) [Deriey].
Recherches sur la Question proposée par
It" gouvernement : Si l'état de l'atmosphère
ne doit pas ôtre considéré comme étant la
cause du grand nombre do suicides obser-
vés depuis un an. Par — -. Déle, Pillot,
1838, in-8.
-h FAUST [Alfred Delvau]. ,
Des articles dans des journaux. Voir F.
Maillard, « Annuaire de la Presse », 1857, ! l
p. iOS. ^
+ FAUSTIN (Prosper-Charles-Alexan-
dre, baron de Haulleville].
Bourbotte. ou la Réforme électorale,
scènes populaires. Bruxelles, i8G0, in-8.
FAUX ARNAULD (le), au/, dég. [Honoré
Touhxélt].
Lettres du — à M. de Lignv, à Douay.
I6i«,in-li.
FAVEROLLE (M. de), capitaine de dra-
gons, ps. [Madame Giténard, baronne de
Méré, née de Faverolle].
Pour la liste des romans erotiques pu-
bliés par cette dame sous son nom de dc-
molîielle, voy. la « France littéraire », à
(jlKNARD.
-h F. A. V. H. [Felix-Alexandre van
\\vL<T, avocat et professeur agrégé à l'u- d
niversité de LiégeJ.
Notice hislori(jue sur la Vie et les Ou-
vrages de Servan, par — . Liège, 1819,
in-8, i6 pag.
Notice Urée à part de l'édition liégeoise des « Œuvres
fb^ksies • de Serran.
M. Van Holst a encore publié sons ces initiales de
-unBbreax articles dans plusieurs revues belges.
FAVORI DE S. A. R. M. LE DUC D'OR-
LÉANS (Un)., aut. dég, [de Bois d'AlmayI.
Mémoires d' — . Leyae, Jean Sambix 1e
jmne, 1667, très-petit in-1 2; — Sur l'édi-
tm de Leyde, 1668, in-li ; — Leyde, 1670,
10-12.
Vo)ei dans la « Bibliothèqae raisonnée », t. V,
p- 3S6, et t. M. p. 371, deux lettres on l'on justifie
Amanld d'Andilly de diverses accusations avancées
câBtre loi dans les Mémoires du favori de Bois d'Al-
may. ' A. A. B— r.
-|- Ces diverses éditions sous rubrique hollandaise,
d'oof eiécution inédiocr«, ont été imprimées chez
F. Foppens i Bruxelles. Ces Mémoires doivent être
juiBU aux < Mémoires de Montrésor «, qui en forment la
coDUnoation. On retroove à peu près ies mêmes ma-
titres, mais dans un autre ordre, dans les «Mémoires de
UnU. le doc d'Orléans ». U Haye, 4685. Voyez le
Catûlotue Uhtr, n» 4SiO.
FAVRAS (le marouis de), nom ahrév.
[Thomas Maht de Favrasj, plus connu
sous le dernier de ces noms, sous lequel I
ses écrits sont cités dans le tome III de la
M France littéraire».
-f- Consulter sur celte victime des troubles révolu-
tionnaires un article de M. Alexis de Vallon, dans la
ff Revue des Deux-Mondes x, 45 juin 1851.
-f FAX (A. M.), nom latinisé [Brandon,
mort à Paris, au mois de mars 18;>1, âgé
de 70 ans].
Des Nombres mystérieux, et en particu-
lierdu nombre trois. Paris, Ledoyen, 1850,
in-18 format anglais de là4 pag. P. L.
-h FAYIS (Pierre de) [Charles Baude-
laire].
A une Indienne, poésie.
Cette pièce, insérée dans l'fArtiste» du 13 déc. 1848,
a reparu dans les • Epaves », Anuterdam{BruxelU»),
1 860, in-lâ, dans la « Revue européenne », 1 5 novem-
bre 1857, dans la « Petite Revue », 28 octobre 18H5, et
dans le « Parnasse contemporain » , Paris, Lemerre,
1860, in-8.
F. B., aut. dég. [Fr. Beroalde de Ver-
ville].
4- 1. Appréhensions spirituelles, poëmes
et autres œuvres philosophiques, avec les
recherches de la pierre philosophale ,
par— .i^om. lo8i,in-8.
II. Les Soupirs amoureux de — . Paris.
158;{, in-16; /<owc»,1597 et 1606.
Voir sur ces deux ouvrages le « Manuel du libraire »,
et consulter à l'égard du premier une note insiTée dans
le f Bulletin du bibliophile », 1858, p. 907.
-+- F. B. [Olivier de Douzac].
Avertissement aux catholiques sur les
abus des hérétiques, par — . S. /., 1387,
in-8.
C'est le même ouvrage que « l'Abdelyrologie des
Abus de ce Temps, causez par les Hérélicques ». ParU^
J. Despre%, 15K7, in>8, publié avec le nom de l'au-
teur, Olivier de Donxac.
-h F. B. [François Boizard].
Nérelle, roman pastoral, par —, né à
Cormeilles, près Caen. Caen, Poisson, 1817.
2 vol. in-18.
-h F. B. [F. BoissARD, pasteur protes-
tant].
Abrégé de l'histoire de l'Eglise chré-
tienne. Paris, 1817, in-8.
4- F. B. [Bancarel].
Collection abrégée des voyages anciens
et modernes autour du monde, rédigée
par — . Paris, Fr, Dufart père, 1808-9,
i± vol. in-8, cartes et ligures.
-h F. B. [Félix Bernard, notaire].
L'empereur Conrad et l'enfant merveil-
leux. Traduction de l'allemand de von Am-
bach, par — . Liège, Dessain, 1855, in-18
de 234 p. et 1 planche.
-f-F. B. [Félix Bovet].
Sur « le Christ et ses témoins », etc., de
15
F. B.
F. C.
i6
M. Fréd. de Rougemont. Impr. dans la
u Revue suisse », 1856, p. 813-820.— Sur
a l'Armoriai historique du canton de
Vaud » et sura l'Armoriai ncuchâtelois».
Ibid., p. 821-824. — Sur la a Revue des
principaux écrivains littéraires de la Suisse
française », de M. Al.Daguet. Ibid.,\Sol,
p. 158-39. Religion et Philosophie. Compte
rendu de quelques publications récentes.
Ibid,, 309-327.
-h F. B. [François Bailleur, avocat,
conseiller provincial et secrétaire de la So-
ciété liégeoise de littérature wallonne^.
I. Le Patois de Liège, à propos de 1 élec-
tion du prince-évôque Charles d'Oui tre-
mont. Liége^ 1857, in-8 de 6 pages.
IL Deux Faves di m'veye grand'mère,
par — . Liège, Carmanne, 1852, in-lG de
11 pages.
-h F. B. [Félix Bodin].
Voy. Bazi.n, coL 474 a.
-f-F... B... [le frère Benazet).
Planche à tracer, contenant un discours
en réfutation de l'ouvrage de Bonne ville,
les Jésuites retrouvés. Philadelphie, 1788,
in-8.
-f-F... B*** [Félix BodinI.
Résumé de liiistoire générale, par Vol-
taire, précédé d'une Introduction par — .
Paris, Lecointe et Durey, 1826, in- 18.
-h F. B. D. [F. Baudoin].
L'Homme dans la Lune, ou le Voyage
chimérique fait au monde de la lune, nou-
vellement découvert par Dominique Gon
zalès, aventurier espagnol , autrement dit
le Courrier- Volant, mis en notre langue
par — . (Traduit de l'anglois de François
Godwin, par—.) Paris, F. Piot, 1648, in-8;
Cochart, 1666, pet. in-12.
L'édition ariginale du livre anglais est de i638 ;
c'est là qne Swifl a pois6 quelques idt^es développées
dans son « Gulliver ». 11 existe des réimpressions de
4657. 1768, etc.
•+- F. B. D. R. [Frédéric, baron de Reif-
penbrrg].
Histoire des troubles des Pays-Bas, par
L. Vander Vynckt, avec un discours préli-
minaire et des notes, par — . Bruxelles, A
Lacrossey 1822, 3 vol. in-8.
F. B. D. S. E. M. P. D. D. (M.), auL
dèg. [Fr. Bruys, de Serrières en Maçon-
nais, professeur de grammaire].
Réflexions en forme de Lettres adres-
sées au prochain Synode, qui doit s'assem-
bler à La Haye au mois de septembre 1 739,
sur l'affaire ae Saurin et sur celle de Maty
La Haye, 1730, in-12.
al -♦- F. B. M. [François-Bernard Mille].
De la nécessité d'un culte public, extrait
de Mably, publié par —, ministre du culte
catholique. Paris, Goujon, 1801, in-8, 63 p.
4- F. B. P , avocat [Pierrugues].
Dithvrambes, par—. Paris, 1819, in-8,
13pag:
4-F. C. [J.-F. Gaze].
Les Agraviados d'Kspagne, par — . Pa-
ris, Ponthieu, 1827, in-8.
4- F. C. [Félix Charpentier, de Da-
mery, ancien avocat à Paris, puis journa-
liste en Belgique, mort à Paris, le 21 août
18{il].
L'Anniversaire, ou le Barde deHradschin
aux fêtes de juillet, chant royaliste, par—.
Paris, Dentu, 183 i, in-8.
La publication de cet opuscule a fait condamner l'ao-
leur à 6 mois de prison et à 500 fr. d'amende. Voy.
le * Constitutionnel » du 28 octobre 1834.
Pendant son séjour à Liège. Charpentier a publié de
nombreux écrits sous le pseudonyme F. C. de Damery-
on en trouve la liste dans le f Nécrologe Liégeois « .IKCl.
page 16.
-h F. C. [l'abbé F. Esmonin].
Le Bonheur à la table sainte, ou F Union
de l'âme fidèle avec Dieu dans la commu-
nion fréquente, par — . Dijon, Popelain
et C*, 1846, in-32.
4- F. C. [François Cazin, longtemps ad-
joint du maire de Vire, sous-Louis-Philippel.
I. Notice sur Téglise Saint-Thomas (le
Vire. Vire, 1854, in-18 de 44 pages.
IL Notice sur la chapelle Saint-Bock, sise
dans les monts de Vaudry, près Vire. Vire,
V Barbot, 18Go, in-8 de 04 pages.
III. Notices sur les anciens monument^
de la ville de Vire. Vire, de l'impr. de la
même, 185(5, in-18 de 46 pages.
IV. Notice sur les hospices de Vire. Vire,
la même, 1857, in-8 de 151 p.
V. Notice sur l'ancienne norloge de la
Ville de Vire et sur la tour où elle était
placée. Vire, de limpr, de la méme^ 1858,
m- 18 de 46 pag.
VI. Notice sur le couvent des capucins
de Vire, suivie de l'Abrégé de la vie de
Jean Holbout, son fondateur, et précédée
d'un Précis historique sur l'Ordre des Ca-
/ pucins. Vire, in-18 de 134 pag.
-+- F. C. [Félix Capitaine, ancien prési-
dent de la Chambre et du Tribunal de com-
merce de Liège, vic<î-président du Conseil
supérieur d'industrie de Belgique].
1. Etude sur I^mbert Lombarn, peintre
liégeois (150()-156()). Lié/je, Carmanne,
1858, in-8 de 25 pag,
IL L'Arbre du non Dieu, à Cortessein.
Tongres, Collée, 1852, in-8.
1"
F. C*
F. D. A. P.
18
III. Quelques mots sur la Mission des
Commissaires de Vadministration provi-
soire du pavs de Liège dans le Limbourg.
Tmgres, Goïiée^ i8ti3, in-8 de lOpag.
-+- F. C*** [Félix Cartkaux].
Soirées Bermudiennes, ou Entreliens
sur les évéDements qui ont opéré la ruine
de la (tarde française de l'île de Saint-Do-
miniTue, par — , un de ses précédents co-
lon». Bardeaux, Pellier-Lawalle, imp.-lib.
rue du Ckapeau^Rouge, n, 14, 180i, in-8
-+- F.-. C.-. IColin].
Le Petit Répertoire maçonnique, tant au
rit français qu'au rit écossais, par — . Pa-
ris, i829, in-18.
-h F. C. D. L. P. R. C. [F. Charles de
U Présentation, religieux Carme].
Manière très-dévote d'honorer la sainte
iiiere Séraphique-Marie-Magdeleine de
Pazzi, cinq vendredis de suite, etc. Traduite
delitalien du S"^ Solazzi,par—. Lic^e, Ho
vius, 1671, in- 12.
+ F. C. G. [F.-C. Gérard].
Oncle et Neveu, suivi d'Un bon Nègre,
traduits de Vallemand par — . Rouen, imp.
deMégard, 1853, in-18.
-h F. C. G. P. [F.-C.-G. Patry, et non
Patris],
La Création d'Eve, conte moral et philo-
îiophiquc. Au Jardin d'Eden, l'an de la
Création, Paris, Didot, 1806, in-lî2, 22 p,
OpAScale en vers qui n'a point été terminé. Il n'en
iiié tiré qoe 50 eiempl.
-h F. C— L~P [COLINCAMP].
lies articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
F. C. L. R. D. L. (M.), aut, dég, [Fran-
çoi&<Iandide Le Roy oe Lozembrune].
Tableau des mœurs d'un siècle philo-
sophe; Histoire de Justine de Saint-Val.
Mannheim et Paris, V Duchesne, 1786,
i part, in-12.
4- F. D. [François Donneau].
La Cocue imaginaire, ou les Amours
d'Alcippe et de Céphise, comédie en un
acte et en vers, par — . Paris, Rihou, 1660,
imi, in-12.
+ F. D. [F. Dognon].
L'Italienne, ou Amour et Persévérance,
par —, auteur de Dunois, ou TElève de
Mars et de FAmour. Paris, 1803, in-12.
4- F. D. [Vigne].
LEspièglerie de collège, ou le Fauteuil
renversé, poëme héroï-comique en quatre
chants. Paris, an XII, in-8.
-f- F. D. [François Dabo].
Quarante-cinq nouvelles enfantines, en
français et en russe, suivies de compli-
ments pour les fôtt»s, publié par — ; 2" éd.
Moscou, 1850, gr. in-12, fig. col.
-♦- F. D. [Ferdinand Denis].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- F. D. {F. Dehèoue].
Anthologie grecque, traduite sur le texte
publié d'après le manuscrit palatin. Paris,
1803, 2 vol. gr. in-18.
Le traducteur a sifn^é de ses initiales l'avis qui
annonce que « cette traduction, qui n'a pas été faite
comme une tâche et qu'on n'a entreprise que pour le
plaisir de la faire, est publit'e sous les auspices de tous
les hommes d'érudition et de goût qui ont le mieux
mérité de l'Anthologie grecque. *
-h F. D. [François Driesen, secrétaire
de la Société scientifique et littéraire de
Tongres].
I. Biographie limbourgeoise. Le maré-
chal de camp Pierre Daremberg. Sans lieu
ni date, 1860, in-8.
II. Inauguration de la statue d'Ambiorix.
Chants patriotiques. Tongres, Co//ée, 1860,
in-8.
M. Driesen a encore publié sous ces initiales diffé-
rents articles dans le « Bulletin de la Société scienti-
fique et lilléraire de Tongres ».
-h F. D*** [François Delestre, prêtre,
mortenl798J.
Six Années de la Révolution française,
ou Précis des principaux événements cor-
respondants à la durée de ma déportation,
de 1792 à 1797, inclusivement, par — ;
mis en ordre et publié avec un avant-
propos, par M. Delestre-Boulage, ancien
élève de l'École normale. Paris, Dentu,
1819, in-8.
4- F. D*** [Dupont],
Le célèbre Rigaud , ou le Mariage im-
promptu, comédie. Périgueux, an XIII,
in-8.
-h F.... D ..., de Montpellier [Frédéric
Donnât].
Stances en Thonneur de la naissance et
du baptême de S. A. R. Mgr le duc do
Bordeaux, par — . Montpellier, 1821, in-8.
4- F. D. A. [Fblibien des Avaux].
Monuments antiques de la Galerie des
Antiques du Roi. par — . Paris, Delaulne,
1090. in-4.
•f F. D. A. P. [François d'Amboise, Pa-
risien].
Desesperades, ou Eclogues amoureuses,
esquelles sont au vif dépeintes les passions
19
F. D. B.
F. D. L. T.
âO
et le désespoir de l'amour, par — . Paris.
Chesnean, 1572, in-8.
-h F. D. B. [F. de Beaufort].
Formule pour administrer méthodique-
ment l'eau minérale anti-putride et anti-
scorbutique de Beaufort. Paris, Cailleau.
1783, in-8.
4- F. D. B. [F. DuRET, de Bordeaux].
Une Traversée, ou Sensations d'un pas-
sager. Paris, 1833, in-8.
+ F. D. B. C. [François de Belle fo-
REST, Comingeois].
Allégresses au peuple et citoyens de
Paris sur la réception et entrée d'Elisabeth
d'Autriche, reyne de France, en sa ville de
Paris, par ■— . Paris, Gervais Malot , 157J,
peti^ in-8.
Ouvrage en vers et en prose.
-h F. D. B. P. [Ferrand de Bez, Pari-
sien].
Deux Eclogues ou Bergeries (en vers),
l'une contenant l'institution, puissance et
office dû bon pastt^ur ; l'autre, les abus du
mauvais, et monstrant que bienheureux
est qui a creu sans avoir veu, par —.
Lyon, 15(53. petit in-8.
Ce sont des dialogues sur des sujets religieux écrits
par un protestant. Volume rare ; il s'en trouvait à la
vente Soleinne un bel exemplaire, qui passa dans la
collection de M. Cigongne, acquise en liloc par Mgr le
duc d'Aumale.
-h F. D. G. [François de Clary].
Philippiaues contre les bulles et autres
pratiques ae la faction d'Espagne, par — .
Tours, 1592, in-8; IGll, in-8.
Malgré l'opinion commune et appuyt^e sur des initiales
très-nettes, le libraire Nyon, rédacteur du Catalogne de
la seconde partie de la bibliothèque du duc de La Val-
lière, attribue (no2â4G7) ces < Plulippiques « à l'avocat
Antoine Arnauld, auteur de« l' Anti-Espagnol *. Voir le
<( Manuel du libraire », t. IV, col. 610.
-I- F. D. C, Lyonnais [François de
Calvi].
Histoire générale des Larrons. Rouen,
1630, 3 parties in-8.
La première partie de cet ouvrage curieux, publiée
en 4633, porte sur le titre : « Becueilly par le sieur
d'Aubrincourt »,mais on croit qu'il y a là un nom su|>-
posé.
Le <r Manuel du libraire », t. 111,' col. 204, indique
six réimpressions de cette* Histoire générale *; la der-
nière, liouen, 1709, 3 vol. in-8.
4- F. D. C. indigne [François Dorciie,
capucin].
La Lettre véritable écrite par un bon
religieux à un officier de la ville de Paris,
oij se voient la conversion d'un Mazarin et
la vérité reconnue des fourberies d'un Si-
cilien. Paris^ 1032, in-i.
ff Un des pamphlets les plus méchants contre llas-
rin et attS:»i des plus rares (Morean, « Bibliographie des
Mazariuades », II, SIS.
H- F. DE C. [Fabien de Galonné].
Des vers dans divers recueils.
-♦- F. DE H. (le comte) [François de
Hartig].
Lettres sur la France, l'Angleterre et II-
talie, par—, chambellan de Sa Majesté im-
périale et royale. Genève, 1783, in-8-
-4- F. DE LA C. . (M"*) [Faulques de la
CÊPKDE, OU M"" DE VaUCLUSE].
Mémoire de —, contre M. C. (Célesia.
ministre de la République de Gènes). Lan-
dres, 1758, in-8, tiré à un petit nombre
d'exemplaires.
-+- F. DE N. [François, de Neufchâ-
teau].
Epître du citoyen — au citoyen C...
député, sur son voyage de Paris à Neuf-
château. Paris, nivôse an IV (1796), in-8.
+ F. DE S. (dom) [dom François de
Silve],
Manifeste, ou Notable discours touchant
l'élection du souverain. 1G50, in-4.
Ce pamphlet est donné comme traduit de l'espagnol
et c^mnie l'œuvre d'un ci-devant ministre du roi catho-
lique. Il propose d'appeler Louis XIV au trône de l'Es-
pagne, après la mort du roi.
-f- F. D. F. [François Daven.ne, Fleu-
rançois].
I. lA^ttre d'un religieux de Compiègne.
Paris. 1G49, in-i.
II. Avis d'un religieux contre les faiseurs
de libelles diffamatoires touchant l'empri-
sonnement des princes, par— .Parw, 1650,
in4. V. T.
-f-F. D.G. [Gelone].
Manuel-Guide des voyageurs aux Etats-
Unis de l'Amérique du nord, etc., par—.
Paris. 1818, m-[±
4- F... D. L. G... et L. S... (MM.) [Ch.-
Sim. Favart de Lagarde et Laujon].
Le Bal de Strasbourg, divertiss(»ment
allemand, au sujet de la convalescence du
roi; opéra-comique ballet, par—. S. /.
n. d., in-8.
-f- F. D. L. P. [de la Pommerave].
Les Souvenirs poétitiues, ou Recueil de
poésies de M.—. Paris, 18î21, in-18. —
Nouv.édit., 18:25, avec le nom de l'auteur.
-h F. D. L. T. [François de la
Treille].
Discours des Villes, Châteaux, etc., pris
par la force d'artillerie, sous Henri II,
François H et Charles IX, par—. Paris,
1563, in-8. V. T.
âl
F. D. L. T.
F. D. R.
n
4- F. D. L. T., citoyen de Marseille [FÉ-
ciïs DE LA Tour].
Marseille sauvée, 1782, in-8.
-h F. D- M. rFrançl)is de Malthe, connu
plus tard sous le nom deMALTHus].
Traité des feux artificiels pour la guerre
et pour la récréation ; avec plusieurs bel-
les observations, abrégez de géométrie,
fortifications, horloges solaires et exemples
(l'arithmétique, en faveur des nouveaux
étudiants es mathématiques; par lesieur— .
Paris, Guillemot 10^9, in-8.
Il y en a deux autres éditions, même format, de 4632
et de itVIO, dans le second titre desquelles raalenr,
Fnorols de Ifalthe. est nommé, mais qui ont tontes
deux le frontispice anonyme intitulé : « Traité des feux
artificiels », par te sieur F. D. M. A Pari^, che%
Pierre CuUUmot, i6â9. (L'édition de 1640 est celle
de iti33, dont le libraire Cardin Besongne a changé
le titre.)
On en cite encore une édition de 4630 ; mais je
d.«te qu'eUe existe. Quant à celle de i6â8, indiquée
l<ar Conrad Walther, c'est une errenr. le privilège
riant da 24 décembre 1028.
i'ai dit que François de Mallhe n'était autre que le
Hàinrux Maltbtts, qui, au rapport de Blondel, est le pre-
mier qui ait tiré des bombes en France (au siège de la
Uuthe. en 1634). qui fut tué au siège de Gravelines
\cf ne peut être que celui de 1658), et qui a publié en
1»U6 le livre intitulé :
» Pratique de la Guerre », contenant l'usage de l'ar-
Ullerie. bombes et mortiers, feux artiflciels et pétards,
uppei et mines, ponts et pontons, tranchées et travaux,
a\ec l'ordre des assauts aux brèches, et à la tin un
Traité 4êt feux de joie, par le sieur Mallhus, gen-
uibomme anglois, commissaire général des feux et
artifices de l'artillerie de France, capitaine-général des
appes et mines d'icelle, et ingénieur des armées du
roy. In-4, /. Guillemot, Pari», 1646. et 1650. chez
Gnvttit Ciûuner, avec un frontispice de plus, conte-
lunt la dédicace adressée au maréchal de La Meilleraie,
txioà maître de l'arUUerie.
Ce livre a été encore publié sous le format in-12,
ea 16B8 et en 1672, par le même libraire, et in-8
petit formai) en 1681. par la veuve Gervais Clousier.
Dans plusieurs endroits de cet ouvrage, et noiam-
nb»Qt page 107 de l'édition de 1668. page 101 des
Mitions de 1646 et 1650. page 109 de celle de 1681,
et page 133 de la même édition, etc.. Malthus parle
4'oD < Traité des feux artiflciels » qu'il a donné au
p^Uic, il y a quelques années; et si l'on compare l'ou-
init publié sous le nom de Malthe avec le « Traité des
fi>iii de joie > qui se trouve à la fin de la «Pratique de
la ^aerre », de Malthus, on reconnaîtra que c'est exacte-
nent le même. Le style et les pensées des autres
Traiirs dont se composent les deux volumes concourent
3tu.<i i établir l'identité. Enfin Malthus portait le pré-
aam de François, comme le prouve la dédicace.
Les seules objections qu'on pourrait faire sont :
10 Qœ dans la préface de la « Pratique delà guerre »,
Ualihus demande qu'on excuse ses fautes de langage, à
nvst de sa qualité d'Anglais, tandis qu'on ne voit
Tira de semblable dans la préface de François de Malthe,
aat^rieare de 17 ans : mais, page 131 de son livre.
on trouve une phrase par laquelle l'anteur semble se
rectianallre étranger.
S* Dus œ premier onvrage, de 1629, il revient
souvent sur la promesse de publier un Traité de forti-
fication déUillé, et dans l'ouvrage de 1646 il n'en est
fait aucune mention. A la première époque, il n'avait
encore qu'une idée imparfaite de l'emploi des bombes,
qui. à la seconde, était devenu sa principale afl'aire;
peut-être aussi n'eut-il pas le temps d'écrire alors ce
qu'il savait de fortification, ou bien en fut-il détourné
par les changements importants qui s'introduisirent
dans cet art précisément vers cette époque.
Du reste, on voit, page 204 du * Traité des feux
artiflciels», publié en 1029. que Malthus. ou François
«le Malthe, avait fait avec les Français les guerres de
Piémont et de Savoie.
Article de M. Doisy, A. A. B— r.
-h F. D. N. E. L. {Feançois, de Neuf-
château, en Lorraine].
Voy. Amis (deux), I, 312 d,
4- F. D'O. [Fabre d'Olivet, trad. supp],
I. Azalaïset le gentil Aimer, histoire pro-
vençale, trad. d'un ancien manuscrit pro-
vençal, par—. Paris, Maradan^ an VII
(1799), 3 vol. in-12.
II. Le Troubadour, poésies occitaniques
du XIII* siècle, traduites et publiées par — .
Paris, 1803, 2 vol. in-8.
Ces deux ouvrages sont de la composition de Fabre.
F. D. P., aut, dég. [Fr. Davesnks, Pa-
risien].
Tragédie sainte, divisée en trois théâ-
tres, ou autrement les Evangiles de Jésus-
Christ mis en poëme. Paris, Boisset, 1652,
in-12.
4- Il existe deux éditions, 1652 et 1601. Voir sur
cette produrtion singulière le Catalogue Soleinne,
no 1254.
F. D. P. L., aut, dég. [François de Paul
DE LA Garde].
Traité historique de la souveraineté du
roi et des droits en dépendant. Paris^ Du-
rand, 1733,2 vol. in4.
La même édition a été reproduite quatorxe ans plus
lard, mais entièrement anonyme, sous le titre de
« Traité historique des droits des souverains en France,
et principalement des droits utiles et domaniaux. » Paris,
1767.
-f- F. D. R. [François de Rosset].
1. L'Aiguillon de la componction, et les
Discours solitaires entretissus de passages
(le la Sainte-Ecriture sur ce sujet, traduits
du latin du R. P. F. Jean de Jésus-Maria,
général des Carmes Déchaux, par — . Po-
ris, 1512, in-12.
IL Lettres amoureuses et morales des
beaux esprits de ce temps, deuxième édit.
revëue , corrigée et augmentée. Paris,
1G12, in-12.
Il y a une 3» édition de 1610; en trouve dans ce
volume des Lettres de Ménage et de Desportes, de Ber-
taut. etc. G. M.
-h Les HeureiS desrobées ,ou Méditations
23
F. D. R.
FEELING
24
historiques de Phil. Camérarius, mis en
françois par —, Paru, flosselin, 1668,
in-S.
C« n'est que le 3* vtfl. des « Méditations » de Ca-
nierarios. Les deux premiers, publiés sous ce litre,
ont été traduits par Simon Goalart. Voy. l'art. S. G. S.
-4- F. D. R. [de Rotbebg],
L'Ingénieur moderne, ou Essai de forti-
fication, par le baron—. La Haye, Scheur-
léer, i744, in-8.
4- F. D.R. [Frédéric de Reipfenberg].
Mémoire sur quelques historiens (belges)
inédits. Bruxelles, 1822, in-8.
-H F. D. T. D. L. R. D. [Frain du Trem-
blay, de la Roche-Dosseau],
Essais sur l'idée du parfait magistrat,
oîj l'on fait voir une partie des obligations
des juges, par le sieur— .Porw. P. Ey-
mery, 1701, in-12.
-fF. D. T. [Foisr de Tremont].
Instructions et Pouvoirs à donner par
les villes, bourgs, paroisses et commu-
nautés des pays d'élection, à leurs députés
aux assemblées des bailliages principaux,
par-. 1789, in-8, 16 p.
Note manuscrite. A. A. B— r.
4- F. DU B. (le comte) [du Bouchage].
Des effets de la poudre, par—. Parw.
Huxard. 1834, in-8.
4- Fd. V. H. [Ferdinand Van der Ha-
GHEN, conservateur de la Bibliothèque de
l'université de Gand].
Notice biogéographique sur F.-F. J. Le-
çon vet, professeur à l'Alliance de Gand,
par — . Gand, Hehhelynck, 1861, in-8.
FEBRONIUS (Justinus), p*. [le baron
Jean-Nicolas Hontheim, évoque suffragant
de Trêves, évoque [in partilms) de Myrio-
phite].
De Statu praesenti Ecclesiœ , et de légi-
tima potestate romani pontificis, liber sin-
gularis, etc., cum appendicibus et operis
vendiciis. Bullioni, 1763, 1765, 1774,
5 vol. in-4.
— Traité du gouvernement de l'Église
et de la puissance du Pape; traduit en
français. Venise, Remondi, 1766, in-4, et
3 vol. in-12.
— De l'État de l'Église et de la puissance
légitime du pontife romain (abrégé de
l'ouvrage de Hontheim, par J. Remacle
Lissoir, prémontré). Wurlsbourg (Bouil-
lon), 1766, 2 vol. in-12.
L'ouvrage de Hontheim fut l'objet de plasieurs cen-
sures, de réfuUtions et d'apologies. (Voy. l'art. Bes-
THEIM de la ff Biographie universelle >).
L'auteur parait s'être repenti de la publicratîon de m
ouvrage, dans la comiMSilion duquel il a 6lé aidé, dit-
on, par un chanoine de Trêves, nommé Neller. Yoy. les
« Lettres sur la profession d'avocat », par Cams».
3« éd.. 1. 1, ïfl 1336.
De deux des ouvrages principaux publiés contre l'os-
vrage de Hontheim, le premier est celui que le fM-
gueux jésuite Feller fit paraître, en 1770, sous le tiir?
de « Jugement d'un écrivain protestant loocliaxit le li^re
de Febronius, etc. >, Leipùg {Luxembourg), in-lf.
et réimprimé l'année tuivante à Liège, in-lâ. Le
second ouvrage est d'un jésuite romain et a paru sou
le titre suivant :
Theotimi Eupislini [Francisci Antonii Zaccaria. S. J.],
dorlis catholicis viris qui CI. Justino Febronio tn
scriptis suis retractandis ab anno 1580, UodalaU
exemplo prsivemnt, liber singularis.* ItoniA;, 1791.
in-8.
Ce (ut en 1778 que de Hontheim, levant le voile
dont il s'était couvert depuis 1765. se déclara l'auleBr
de l'ouvrage publié sous le nom de Fébronios, et r^
tracta les principes qui, sous ce masque, lui avaient ai-
tiré l'estime des savants. A la même époque, i 'ex-jé-
suite Zaccaria, qui avait conçu le plan de cette intrigua,
composa une « Histoire des rétractations ; » secoodé
par le cardinal Albani, il sollicita la permission de pu-
blier cet ouvrage. L'examen en fut confié ao R. P.
Schiarra, maître du sacré palais, qui écrivit en 4 779,
au cardinal Albani, qu'il trouvait dans cette Histoire
beaucoup de choses fausses et d'autres hasardées sans
fondement. Les examinateurs ne furent pas aussi diffi-
ciles en 1791.
L'ouvrage est précédé d'une dédicace au cardinal Al-
bani, quoique mort en 1779. On en voit la raison.
A. A. B— r.
Notes des n» 80800 et 21550 du «Dictionnaire. >
A. A. B— r.
netQ
FEDERMANN (P. J.) [Pierre Jan-
Quelques mots sur les oiseaux de basse-
cour, à pro|X)S du concours général et na-
tional d agriculture. Paris, 1860, in-8.
FEELING (lord), ps, [A. Fontaney, ré-
dacteur ordinaire de la « Revue des Deux
Mondes», mort en juin 1837, âgé de trente-
quatre ans].
Scènes de la vie castillane et andalouse.
Paris, Charpentier, 1835, in-8.
L'un des rédacteurs de la k Revue des Deux Mondes ».
Fontaney y a fourni, tant sous son pseudonyme de lord
Feeling que sous son véritable nom, une série d'articles
piquants. Dans les derniers temps de sa vie, il a donné
à ce recueil de bien fermes et spirituelles pages sur les
romans et les poésies du jour, signées V. Il y a aussi
inséré des « Esquisses sur le parlement anglais » , fort
remarquées, et signées Andrew O'Donnor. On trouve une
courte notice sur lui dans la « Revue des Deux Mondes *.
juin 1837.
-|- Voir an sujet de Fontaney, né en 1803, mort
en 1837, les Mélange* tiret d'une petite Hbliothèque
romantique, par Asselineau, p. 76.
Le nom de lord Peeling semble une réminiscence
du célèbre roman de Mackensie : The man of feeling
(l'Homme sensible).
25
FEILLARD
FÉLIX*
26
FEILLARD, ps. (i) [Pierre-Félix BBC-la
Le Livre d'honneur et de gloire. Biogra-
phie générale des membres de la Légion
d honneur, depuis son origine jusqu'à nos
jours. Première partie. Tome I". Première
livraison (et unique). Paris, rue Chaban-
nais, n. 12, 1835, in-S, 32 pag.
FÊLETZ (Ch.-Mar. D.), nom ahrév, [Do-
BDioNTOE FÉLCTz], mais plus connu sous
le dernier de ces noms.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez les
tomes met XI de la a France littéraire», à
Fëletz.
FELHEMÉSI, anagr, [Mehkb fils].
La Queue de Robespierre, ou les Dan-
gers de la liberté de la presse. Paris, 9 fruc-
tidor an II de la République française, une
et indivisible. Paris, de limpr. de Rougyff,
[Guffrùy), in-8, 7 pag.
Par nue Croie typographique, cet écrit est signé Fe-
IhesUti, aa liea de Felheméti, qae portent les opus-
coks saivanU.
II. Défends ta queue...
m. Rendez-moi ma queue, ou Lettre à
Sartine Thuriot, sur une violation de la li-
berté de la presse et des droits de l'homme.
S. L n. rf., in-8.
ÏV. Les Novades, ou Carrier au tribunal
révolutionnaire; par TaUteurde la «Queue
de Robespierre. * Paris, les march. de nouv.,
I. d., in-8, 11 pag.
Ces quatre bcochnres cl diverses autres ne manquaient
ai d'esprit ni d'originalité ; mais leur direction poliliqne
wmblait annoncer dans leur anleur un agent dn cabinet
bnunonnie cl de la faction des émigrés; cependant
Hâkée de la Toacbe n'éUît rien moins que royaliste,
s'il hm en croire les écriU publiés depuis par lui-
ratee pour sa justification. Ce qui est mieux prouvé,
r'esi que sa complicité dans l'affaire des journées de
&€pienbre lui pesait assez pour qu'il n'eût pas osé alla-
dxT MU nom à ceê divers écriU politiques ; en effet, ils
^eot signés Felhémési, anagramme de Méhée fils.
V. La Vérité tout entière sur les trois
acteurs de la journée du 2 septembre 179î2,
et sur plusieurs journées et nuits secrètes
des anciens comités du gouvememeitt. {De
fimpr. de la Vérité, rue du Puits qui parle,)
Paris au bureau de l'Ami des citoyens,
*. d. fi794), in-8, 69 pag.
-^ VL La Grande Queue de Laurent Le-
cointreS. l.n. d., in-8.
La r Queue de Robespierre » a été. à tort, allri-
boée & plusieurs écrivains, et entre autres à Dussaulx.
La dédiace « A mes concitoyens > de ce dernier opus-
cule ne laisse pins aucun doute sur le véritable auteur
delà • Queue •.
(i) Article omis par IM. Looandre et Bourquelol.
c Lorsque je commençai, mes chers frères, à m'en-
« tretenir avec vous de la < Quene de Robespierre >. je
ff croyais la tête du monstre coupée, et alors il était
« permis de rire. La découverte du nouveau complot de
ff Billaud-Varennes, de Barrëre, de Duhem, pour nous
« remettre aux fers, avertit assez que Robespierre vit
ff encore. Je quille donc la plaisanterie pour poursui-
ff vre sérieusement et tout de bon les oppresseurs de
fl mon pays ; je m'attache à leur existence, comme le
ff remords à la conscience coupable ; je demande comme
ff l'énergique Legendre < qu'ils ne meurent jamais ; *
( je dédie mes efforts à la journée du 9 Uiermidor.
ff source de révélation, toutes les vérités et jugement
( dernier de tous les crimes : heureux si ma plume
ff peut ranimer les idées de la justice, de l'humanité,
ff qui, pendant si longtemps, n'eurent pas de représeo-
ff tants chez le peuple français. »
-^ Méhée est mort en 4826, après avoir, à diverses
reprises, occupé le public de sa participation 'dans di-
verses affaires politiques ténébreuses.
-h FÉLICIE [Etienne-Léon La Mothe-
HouoANGOURT , conuu sous le nom de
Lamothe-Langon] .
Une pièce de vers insérée dans « l'Athé-
née des Dames i>.
hSLINUS (Aretius), ps, [Martinus Bo-
CERUSl.
I. Ëxpositio in Psalmos. Argentorati,
1329, in-4; 1530, in-fol.
II. Psalmorum libri V ad Ebraicam veri-
tatem genuinâ versione in latinam traducti,
cum explanatione. Basileœ, 1547. in-fol.
FÉLIX (1), auL dég. [Félix Davin].
Avec M. Irner (L.-H. Martin) : Wolf-
thurm, ou la Tour du Loup, histoire tyro-
lienne. Paris, J. Corréard jeune, 1830, 2 v.
in-i2.
FÉLIX, prénom sous lequel se sept ca-
chés quatre auteurs de pièces ou de parts
de pièces de théâtre : MM. Blanchara, de
Coizy, Ouvert et Scribe.
Pour la liste de leurs productions, voy.
ces derniers noms dans la u France lit-
téraire (2) ».
-h FELIX [PiNON, de Reims].
D'après « Reims, revue mensuelle »
(Reims, 1853, pag. 166), M. Pinon a pu-
blié plus de 500 chansons sous le nom de
FÉLIX.
4- FELIX ST [FÉLIX Slappaerts,
professeur à l'Académie de Bruxelles].
Compte rendu de Texposition nationale
des beaux-arts, par — . finixci/w, 1842,
in-8 de 60 pag.
+ FÉUX^
RANROl].
[Marie Caradeuc de Ka-
(i ) Article omis par MM. Louandre et Bourquelot.
(3) Renvois omis par MM. Louandre et Bourquelot.
27
FELLER
FEMME DE QUALITÉ
i8
Télémaque à Tyr, tragédie, par—. Ber-
lin, 1752, in-8. G. M.
4- FELLER (l'abbé) [Fikvée].
Relation véritable et remarquable du
grand voyage du Pape au paradis et en
enfer, par—, suivie de la Translation du
clergé aux enfers par le cardinal de Mont-
morency, ou la Révolution impériale. Pa-
ris. Fiévée s. d., in-32, 29 p.
Le « Manuel du Libraire » indique une autre édi-
tion, Parié, 1791, in-18; nous en avons vu une
antre, Orléans, Letoumeux, in-12, IC p.
FEMME (Cne), aut, deg, pp* la baronne
de StaelJ.
Réflexions sur le procès de la reine.
Août 1793, in-8, 37 pag.
Réimprimées en 1814, à la suite des « Réflexions
sur le suicide «, par la même dame.
FEMME (Une), auLdég. (M"'F. RaoultI.
Opinion d' — sur les femmes, par F.
R*** '(revue par Madame la princesse Con-
stance de Salm). Paris, Gi<7uc/, 1801, in-1 2,
72 pag.
FEMME (Une), aut. dég. [ ].
Quelques Réflexions sur d'importantes
vérités, dédiées aux hommes de bien, Pa-
ris^ Trouvé, Ponthieu, Adr, Le Clere^ 182G,
in-18, 180 pag.
Voy. sur ce livre d'une dévote, très- sagement écrit,
l'article de la < Revue encyclopédique », t. XXX,
p. 766, signé B. L.
-h FEMME (Une) pp* Marie Delbenne].
Poésies d'une — . Paris, 1829, in-8.
-h FEMME (Une) [M"* Janvier, femme
de M. Janvier, avocat d'Angers].
Poésies d'— . Paris, Gosseùtij 1830,
in-8.
-h FEMME (Une) [la princesse Kolzoff-
Massalsky, née Hélène Guika, connue
sous le pseudonyme de comtesse Dora
d'IstriaJ.
Des Femmes, par—. Bruxelles, Lacroix,
1864, 2 vol. in-8.
FEMME AVEUGLE (Une), aut, dég. [Ma-
dame de Stevens].
Fables et Contes de Gellert, traduits en
vers, par — . Breslau et Leiptig, 1777,
in^8.
FEMME CITOYENNE (Une), aut. dég.
[M™ Le Roi, baronne de Messey].
Proposition d*—, pour établir les moyens
de remédier à toutes les calamités qui en-
vironnent la France. 1789, in-8.
4- FEMME DE CHAMBRE (Une) [Henri
1)E PÈNEJ.
Mémoires d'une—. Paris, 1861, ih-12.
FEMME DE QUALITÉ (Une) (M"- O. D.
N. (1), aut. supp.) [M. le baron de Lajio-
tue-Langon et autres].
Ses Mémoires et ses Souvenirs sur ]e
Consulat et l'Empire. Paris, Mame-Delau-
wa|/-Va//ee, 1830, 4 vol.— Mémoires d'un**
femme de qualité sur Louis XVllI, sa cour
et son rèfjne. Paris, les mêmes, 183U, 4 v.
— Depuis la mort de Louis XVUI jusqu'à
la fin de 1829. Paris, les mêmes. 1830, ^ v.
— Révélations d'une dame de qualité, sur
les années 1830 et 1831. Paris, les mêmes,
1831, 2 vol. : en tout 12 vol. in-8.
Ainsi que des t Mémoires de M™* Da Barry >.
le maouscril de ces quatre ouvrages a été enUèremeiit
écrit par le trairoD de Lamothe-Langoa , mais avec tant
de précipitailioD et si peu de soin, que les libraire»
furent obligés, avant de mettre sous presse, d'eo con-
fier la révision i M. Amédée Pichot ; ce dernier parait
avoir écrit quelques chapitres dans les deux premiers
volumes des « Mémoires sur Loufs X\lll ». Ch. Nu-
dier, d'après la demande des libraires-éditeurs, rédi-
gea aussi quelques chapitres pour ces deux volumes. De
l'aveu de M. de Lamolhe-Langon, deux morceaux, dont
une « Conversation avec le duc de Reichstadt • . loi
sont étrangers, et ont été insérés contre son gré. La
tâche de refondre les Mémoires écrits par le baron de
Laroothe-Langon fut confiée plus lard à MM. Hinard.
Grimaud et Henri Ferrier, qui la remplirent. On cile
comme refaits par le dernier les chapitres qui concer-
nent le divorce de Napoléon et le séjour de H"** de
Staël à Coppet dans le premier de ces ouvrages.
M. Ferrier est aussi presque unjque auteur des Mé-
moires... depuis la mort de Louis XVni. M. AmiHJée
Pichot a revu le tout pour le style, qu'il a poli et semé
de piquant. En léle du troisième volume des Mé-
moires sur Louis XVIII. on a imprimé une Lettre da doc
de Rovigo, dans laquelle il se plaint de ce qu'on a in-
venté tout ce qui le concerne personnellement. Cette
LcUre nous apprend que le personnage de la ftmiM et
qualité n'est point idéal, et que les notes dont s'est
servi le rédacteur primitif ont été fournies, selon toute
vraisemblance, par une dame nommée G.... D. N....
ouO... D... N... (et non 0.... D.... C...., comme la
préfïic« est signée), laquelle dame « après avoir vécu
assez légèrement à Paris, imagina d'aller utiliser le>
restes de sa jeunesse en Angleterre. » En partant, elle
offrit ses services au duc de Rovigo, qui lui donna la
mission d'espionner la famille des Bourbons ; an rap-
port qu'elle adre«sa à ce ministre sur une visite à
Harlwell a été inséré Irés-fidèlement dans les < Mé>
moires d'une femme de qualité ». Cette dame rentra en
France après la Restauration, et, voulant exploiter les
événements à son profit, elle eut l'adresse de présenter
aux Bourbons sa mission comme très-honorable dans son
bot.
On peut se procurer chacune de ces quatre parties
séparément : prix, 7 fr. 50 c. le volume. La seconde
partie, contenant les ■ Mémoires sur Louis XMII «, et
la première dans l'ordre de la publication, a eu une
seconde édition en 1830.
On assure qu'il y a des. exemplaires des « Mémoires
sur Louis XVUI », sans les cartons exigés par M. de
Dreux-Brezé pour les pages où il était question de Ini.
(1) Voyt aussi 0» D. (la comtesse).
29
FEMME DE 48 ANS
FÉRANVILLE
30
+ FEMME DE QUARANTE-HUIT ANS
(Une),/w. FMarie C. L. Ros>Y»née en 1790,
ancienne élève de la Légion-d'Wonneur].
Réflexions d*— sur la République et sur
son impossibilité d'exister en France sans
UD chef monarchique. Paris, Divry, 1848,
11^8 de 20 pag.
Venda 1 fr. aa profit d'nne bonne œnvre.
Page 10 de cet écrit, l'autear fait connaître le cbef
qui a sa synpaUiies. « Je crois sincèrement que la
c Répabliqve ne peut pas s'éUbiir en France sans un
c cbeT monarrbiqoe. Il fant élire le jenne comte de
< Paris, avec une régence tonte maternelle, c'est-à-dire
« qoe Vexécation des lois républicaines, qne le gouver-
t Dément de la France, reste dans les mains d'hommes
« intègres, choisis et nommés par le peuple. »
FEMME DU XIV SIÈCLE (Une), aut.
iupp, [Paul de Stetten, maire d*Augs-
bourg, conseiller intime du roi de Bavière,
mort à Augsbourg, le 12 février 1808, à
là^edeîS ans].
Lettres d' —, traduites de Fallem. (par
un anonyme). Amsterdam et Paris, Ny
rainé et fus, 1788, in-18.
Voy. une Notice sur Stetten. dans le k Magasin en-
Odopédiqoe ». 1808, t. U, p. 167, mars. A. A. B— r.
L original est d'Augsbourg . 1777, in-12. avec
13 gravures. L'ouvrage a été réimprimé en 1790.
4- FEMME ÉCLABOUSSÉE (Une) [G. de
CuarnalI.
A bas les hommes. Paris, Marpon. 1860,
in-3i.
FEâlME IGNORANTE (Une), ps. [Ma-
dame de Verzore].
Réflexions hasardées d'— qui ne connaît
Ifô défauts des autres que par les siens, et
le monde que par relation et par ouï-dire.
AmUrdam et Paris, Vincent, 1706, 2 part,
io-ll
4- FEMME INCONNUE QUI NE DIT
PAS SON NOM (Une) [M"« Stéphanie
Bigot].
La Pille de Jephté, tragédie en trois ac-
tes et en vers. La Rochelle. 18i5, in-12.
4- FEMME QUI NE SE PIQUE POINT
DÈTRE FEMME DE LETTRES (Une)
[M"* Gacon-Dupour].
Contre le projet de loi de S. M. (Sylvain
Maréchal) nortant défense d'apprendre à
lire aux femmes, par—. Pans, an IX
(1801), in-8.
FEMME RETIRÉE A LA CAiMPAGNE
(Une), aut. dég. [M"* SuardI.
Soirt'es d'hiver, extrait des fouilles du
« Journal de Paris», des i, 8, il, H, 17,
20 et 24 novembre 1786. In-i, 10 p.; Or-
lèuns [Paris). 1789, in-12.
Réimprimées par les Mios de M>°* la duchesse de
Luynes, n<^e Luxembourg, dans le recueil intitulé :
Lettres de M»» Suard à son mari sur son voyage
de Ferney » ; suivies de quelques autres insérées dans
le « Journal de Paris ». Dampierre, an X (1802),
in-4. . A. A. B— r.
4- FEMMES PUBLIQUES (les) [J.-P.-H.
Quignon].
Lettres des— du Palais-Egalité à tous
les jeunes gens de Paris. In-8.
-h FEN. (M. de) [Fénelon].
Alexandre, tragédie. Paris. 1761, in-8.
Catalogue Soleinne, n« 1957.
FÉNELON (de), archevêque de Cambrai.
Ouvrages apocr.
I. Les Adieux du duc de Bourgogne et
de l'abbé de Fénelon , son précepteur, ou
Dialogues sur les différentes sortes de gou-
vernements. (Par Dieudonné Thiébault).
Douai (Berlin). Sam, Pitra. 1772, in-12.—
(Nouv. édit., augmentée.) Stockholm et
Paris. Pranlt, 1788. in-8, 332 pag.
Ouvrage demandé par Ulrique de Prusse, reine de
Suède, et qui influa beaucoup sur la révolution de ce
royaume, en 1772.
II. M. de Fénelon..., sur les libertés
gallicanes; ouvrage très-rare et très-es-
timé. Avignon, 4792, in-8, 70 pag.
Cette brochure n'est autie chose que le discours de
l'abbé FJeury « sur les libertés de l'Eglise gallicane » .
A. A. B— r.
FENESTELLA (L.), ps, [Andréas Floc-
cusj.
De Magistratibus sacerdotioque Roma-
norum. Lutetiœ, irii9, in-8.
Voir Fabricius, Biblioth. lat, mediœ œtatis.
4- FENIER (le P. Pierre) [Quentin et
De Vaux].
Relation des sièges mémorables de la
ville de Péronne, composée par — . Paris.
P. Muguet, 1682, in-12; Péronne, Quentin,
1848,in-16.
4- F. E. R. C. [le frère Pierre Etie.nne,
religieux cordelier de Nantes].
Le Bonheur rural, ou Lettres do M. de***
à M. le marquis de*** qui, déterminé à
quitter Paris et la cour pour vivre habi-
tuellement dans ses terres, lui demande
des conseils pour trouver le bonheur dans
f ce nouveau séjour, par M.—. Nantes, Ma-
lassis, et Paris, Buisson. 1788, 2 vol.
in-8.
Suivant une note manuâcrite d'A. A. Barbier, l'au-
teur est mort chanoine de la cathédrale de Nantes,
le 14 mars 1807, dans sa 72^ année.
FÉRANVILLE, nom abrév, [Le Rondelle
de FÉRANVILLE].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Le Rondelle de F«
31
FKRAPIED
FERNEY
32
FÉRAPIED. Voy. DUFIEU.
FERDINAND (Vempereur), aut. supp.
[Jean de Maumont].
Les graveset saintes Remontrances de—
à N. S. P. le pape Pie IV de ce nom, sur
le fait du Concile de Trente, etc., trad. du
latin en françois. Paris, Nicolas Chesneau,
1563, in-8.
Voy. Du Verdier, in-i, t. D, p. 468. A. A. B— r.
FERDINAND, ps, [E.-T.-Maurice Our-
RYJ.
Avec M. Auguste [Mario Coster] : Mon-
sieur Asinard,ou le Volcan de Montmartre,
folie en un acte, mêlée de couplets. Paris,
1809, in-8.
FERDINAND, prénom sous lequel il
existe des pièces ou seulement des parts de
pièces de tnéâtresde six différents auteurs :
MM. Groubental, Laloue, Langlé, Langlumé,
Polanchel, Vallou de Villeneuve. (Voy. ces
derniers noms dans la « France littéraire »,
au tome XI) (1).
FERDINAND-VICTOR, aut, dég.{^) [La-
cADORAis, angevin].
Opuscule poétique. Angers, Launay-Ga-
gnot, 1838, m-8.
FÉRÈAL (M. V. de),ps. (3) [Madame Su-
berwickI.
Les Mystères de Tlnquisition et autres
sociétés secrètes d'Esjwgne, par — ; avec
des notes historiques et une introduction
de M. Manuel de Cuendias, contenant les
extraits d*une lettre relative à cet ouvrage,
par M. Edgar Quinet. Paris. Boizard, 18 i5,
gr. in-8, illustré de âOO dessins et plan-
ches. •
Ce volrnne a été publié en cinquanle livraisons, cha-
cune de 16 pages.
Les < Mystères de Tlnquisition » ont été tradaits
trois fois en allemand : l» par le doctear A. Diez-
mann, et publiés à Leipzig, par le iibr. Deubner, en
1845, gr. in-16 ; î© par le docl. L. Meyer, et publ.
dans la même ville, par 0. Wigand, 1845, in-lG;
3<> enfin par un anonyme. Stuttgart, Hallberger, 1845,
pet. in-8 ; cette dernière fait partie d'une collection
intitulée < Anla der schœnen Lileratur » .
-f- II. Les voix de la République, Ne-
mesis de I8i8. Paris, 1848, ii>8.
Ouvrage annoncé en 50 livraisons. Il n'en a paru
qu'un fort petit nombre.
(1) Renvois omis par MM. Louandro cl Uourquelot.
(2) Article omis par MM. Louandre et Mourquelol.
(3) A l'article de M. M. G. de Cuendias, t. HI,
p. 110, de la « Littérature française contemporaine « ,
l'auteur des « Mystères de l'Inquisition » est nommé
M. de Toréai : ce n'est ni Toréai ni Féréal. comme
on le voit. Encore une révélation que plus tard
MM. Louandre et Bourquelol ne pourront pas nous accuser
de leur avoir empruntée.
•+- m. L'Espagne pittoresque, artistique
et monumentale. Paris, 1847-48, in-8.
Avec M. Manuel Galo de Cuendias, auteur de divers
écrits sur la grammaire espagnole. Cet ouvrage a été
publié en 50 livraisons.
4- IV. Chant du peuple, à M. de Lamar
tine. In-8.
Avec M. de Cuendias.
FÈRÈOL (A.), ps. [Louis Second, ar-
tiste dramatique lyrique].
Avec M.*** et Edouard [Mennechet] .
Une bonne fortune, opéra comique en un
acte. Paris, Barba, 1834, in-8.
FERMIER DE PENSYLVANIE (Un), auL
déa. [Dickinson].
Lettres d'— aux habitants de rAmérique
septentrionale, traduites de Tanglois (par
fiarbeu du Bourg). Amsterdam (Paru).
1769, in-8.
4- FERNANDl [Ferdinand Brogua, de
Bruxelles].
Les traîtres démasqués. Bruxelles, 1840,
in-8.
FERNEY (Jules), ps, [Etienne Arago,
auteur de romans-feuilletons imprimés
dans le a Siècle » sous ce pseudonyme].
FERNEY fPaul),fw. [Alexandre Mesmer.
ancien lib.-edit. a I^ris, né en 1811].
Joies et Pénitences. Paris, Coquebert,
1844, 2 vol. in-8.
Recueil de trois nouvelles qui avaient déjà paru dans
le « Siècle, * et autre part : lo « Rosalie de Vender-
miëre » ; 2« la « Chaîne d'argent » ; S» « Anna Val-
lée » , auxquelles l'auteur a ajouté : 4^ les « MeneiUef
sociales : I, la Femme qui aime son mari s.
II. Hélène Raynal.—Impr. dans le a Siè-
cle » à la fm de 1845.
III. Aimer à la folie. — Impr. dans le
feuilleton du a Siècle », à partir du 19 mai
18i7.
C'est, sous des noms déguisés, l'histoire d'un projet
de mariage entre la flUe de M. L. G. Michaod, imp.-
Iibr. de Paris, et M. Barthélémy, alors imprimeur de
la même ville. L'auteur sealement en a modifié le dé-
noûment. Tous les personnages sont autant de iior-
traits.
-h IV. Myrtille, nouvelle (insérée dans
le feuilleton du « Siècle», juillet et août
1818).
-+- V. Le Corps et l'Ame (même journal
1849).
-h VI. La brune Thérèse [Ihid., mai
1850).
-h VII. Hermine Sénéchal. (Ihid,, août
1850).
Ce dernier roman, accompagnée du vfi VI, a été réim*
j primé en 1853. Pari», Panard, 2 vol. in-S.
33
FERNDNFTSBERG
FEUQDIÈRES
34
4- VIII. Un Voyafje aérien, nouvelle (In-'
•ién-e dans le « Monde » en 1851).
-T- IX. Des articles dans des journaux.
4- X. Les Epreuves de ieunesse, dans
la « Ruche parisienne », juillet 1857.
FERNUNFTSBERG (le baron), Allemand
francisé, ps. |Ie chevalier de Meray].
La Raison du t«mps, ou la Folle raison-
m'-e. Amsterdam [Paris), 1781, in-12.
4- FERRAGUS [Louis UlbachJ.
La Cloche, journal hebdomadaire, 1868-
1809, in-3:2.
FERRARIUS (Jan.-Alex.), ps. [Joh.-Lud.
Fabricius, Heidelbergae theologiae profes-
Luolides catholicus.seu Demonstratio ro-
manae fidei, ex primis certis et evidenti-
bus principiis, mathematicâ modo et con-
no\is continua série proposilionibus de
ducta. Juxta exemplar impressum Parisiis
;l(>07). Londini, 1676, in4.
Satire contre l'Eglise romaine. Œavres de Bayle,
l. IV.p. 166. A. A. B— r.
-f FERRIER (S. ) [Caroline Ruchet,
dame Olivier].
Voy. 0 France littéraire ». t. XI, p. 368.
FERRIÈRE, nom ahrév. [Leblanc de
Ferrièrb, au t. dramatique].
Pour la liste de ses pièces, v. la « France
liltér. », à Leblanc de F.
4- FERRIÈRES (Raymond de) [BouÉ.de
Villiers].
Des articles de journaux.
FERRY [Eugène-Louis-Gabriel de Ferry
DE Belleuare].
Pour la liste de ses publications, voy.
le i Catalogue général » oe M. Otto Lorenz,
à Ferrt.
S(tas le m^n^ pseodonyme, M. L. de Belleni»re a
{••arDî de Dombreax articles à la < Revue des Deax-
V-mdes (1840 4 1853) >.
FÉRUSSAC(de), nom ahrév, Paudebard
l)E FÉRUSSAC].
Pour les ouvrages de deux savants de ce
nom, le père et le fils, voy. les tomes 111
et XI de la « France litt. », à Daudebard
DE F.
FESSE (Jeanne). Vov. F*** (madame),
II, col. 3/- ' - V
FESSI (le P.), nom modifié, [le P. Fesse,
ji'*suite de Lyon, que Voltaire, dans une
lettre à Borde, du 10 avril 1773, accuse
«1«» l'avoir volé trois ans de suite].
4- F. E. T. [F. E. Toulongeon].
Manuel du muséum français» contenant
une description analytique et raisonnée,
T. II.
avec une gravure au trait, de chaque ta-
bleau, tous classés par écoles et œuvres
des grands maîtres, par— . Paris, Treuttel
et Wurlz, an II (1807-1808), dix livraisons
in-8.
-|- la dernière livraison est signée L. B. F.; elle
coniient « la Galerie de S. Bruno ». par Lcsneur.
01. B-r.
FEU MON ONCLE, professeur émérite,
Ds. [Emile-Marc liiLAiRE,dit Marco Saint-
Hilaire].
L'Art de payer ses dettes et de satisfaire
ses créanciers' sans débourser un sou, en-
seigné en deux leçons. Précédé d'une no-
tice biographique sur Fauteur et orné de
son portrait. Le tout publié par son ne-
veu... Paris [Hon, de) Balzac, 1827, in-18.
-+- FEU ROI DE PRUSSE (le)[CERUTri].
Voy. plus loin à Fre. éric II, n° IV.
FEUCHER (le chev. de), ps. [d*Ar-
taize],
I. Réflexions d'un jeune homme. Paris,
1786, 2v. in-12.
II. Dv»gradation de l'homme en société,
ou Essai sur les sciences et les arts. Paris,
Hoyez, 1787, in-12.
III. Nouv. Réflexions d'un jeune homme,
ou suite à l'Essai sur la dégradation de
l'homme en société ; par M. le chev. do F.
Paris, Royez, 1787, in-12.
4- FEUILLETON (le révérend issime
père), dit Caffardini, capucin condigne et
concave, apocryphe [Vieilii de Boisjolin].
Correspondance, ou Lettres inédites
du—. Paris, Sabot, 1808, in-8, 6i p.
Sous le nom de père Feuilleton on a voulu dési-
gner Julien-Louis Geoffroy, journaliste célèbre à l'époque
du premier empire.
-+- FEUILLIDE (C. de) [J. G. Capo de
Feullide].
Ce UUéraleur et pobliciste. mort en 1864, laissa de
râlé le nom peu aristocratique de Capo. Il écrivit dans
de nombreux journaux; il publia divers ouvratres au-
jourd'hui oubliés : f Histoire du peuple de Paris »,
1844, in-8 ; « Histoire des Révolutions de Paris ».
liv. I et n. 1840, non achevé; voir d'autres indica-
tions dans le t CaUlogue général de la librairie Fran-
çaise jt.par M. Otto Lorenz. t. II, p. 300. Il prit les
pseudonymes de Desjardins et de Jean de Soissy.
FEUQUIÈRES (Ant. de Pas, marq. de),
aut. supp. [GiLLET de Moyvre],
Mémoires de M. —, contenant ses maxi-
mes sur la guerre, nouvelle édition, avec
la vie de l'auteur, donnée par le comte de
Feuquières, son frère (ou plutôt écrite sur
ses Mémoires, par Gillet de Moyvre, et un
avertissement rédigé par Le Fèvre de
Saint-Marc). Londres (Paris), 1736, in-4;
1740, 1775,4 vol. in-12.
35
FEU-TARDIF
F. G.
3$
FEU-TARDIF (H.), membre obscur de
plusieurs académies, collaborateur de etc.,
et de etc., auteur de divers ouvrages qui
n'ont jamais vu le jour, anagr. [Hippolyte
AuDiPFRET, employé de la Bioliothèquedu
roi, section des manuscrits][.
La Saint-Charles et la Samt-Louis. Dis-
sertation historique et critic]ue, qui peut-
être n'en est pas une; enrichie de notes, etc.
Paris, Delaforest, Pêlicier, Delaunay, nov.
1825, in-8, 3â p.
L'aatenr établit que saint Lonis étant le patron de la
France, les souverains qui ont gooTerné cette nation
auraient dft choisir pour leur Jour de fête celui du pa-
tron de la France, et ne pu effacer i chaque règne sa
fête pour y substituer des fêtes de rois, telles que la
saint Napoléon, la saint Charles, et plus tard la saint
Philippe. L'auteur y démontre aussi que le roi Charles X,
de 1825 à 1830. devait être surnommé Charles XI.
-h FEYRNET (X.) [A. Kaempffen,
avocat].
Il a longtemps signé le « Courrier de Paris » de
« rillustration » , dn pseudonyme que nous venons d'indi-
quer, pseudonyme dont il use encore au « Temps »;il a
Clément signé Henri Etie. Il a publié sous son véri-
table nom: c La Tasse à Thé «, 1 vol. in-8, illustré
par Worms (Paru, /. Htt%el, t. d.), qui a eu du
sucrés.
4- F. F. [F. FilholI-
L'Oracle poétique, par—. Tôt ose, Maffré,
1619, in-8.
4- F. F. [Ferdinand Fertiault].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
F. F..., aut. dég. [Falsan].
Quelques Vues sur l'économie politique
et commerciale, ou Moyens d'éteindre avec
facilité les dettes publiques et particulières.
Paris, Renouard, an VIII (1801), in-8.
4- F. F. C. [F. F. Cotterkl].
Précis historique de la vie et du procès
du maréchal Ney. Paris, Dentu, 1816,
in-8.
F. F. C. M. B.,auLdég. [frère François
CiiAPPÉ, moine bénédictin].
Second Eclaircissement du droit de Sa
Majesté sur les cinq abbayes de Chézal-
Benoît. 1603. in4. V. T.
-f- F. F. D. R. [François Fouet, de
Rouen].
Les Amours de Philindo, par—. Paris,
M. Guillemot, 1601, petit in-18.
Ce petit roman doit (tre fort rare : nous ne l'avons
pas trouvé dans le cataloj^ue La Vallière-Nyon, ni dans
celui de M"* de Pompadour. Lenglet-Dorresnoy, dans
la t Bibliothèque des Romans », le cite de manière à
nous prouver qu'il ne l'avait pas vu : « Amourt de
Philindre, in-8, Paris.... » C'est un roman amoureux,
^ I à grands sentiments et i grandes phrases, comme lit-
ceux qu'on voyait éciore à cette époque sous les nt.cà
de l'Aslrée. L'auteur, qui dédie son livre à monnnr
son oncle, se nommait probablement Frauiçois F«>âM
de Rouen : car le privilège du roi est accordé h Ifc-S-'i
Fouet, marchand liliraire juré en la ville lie R^i.'
avec défense à tous les libraires et imprimeurs t*.
royaume d'imprimer ou de faire imprimer les Antoun
de Philittdc et les Amotira de Dorit, * sans le n'^
et consentement dudit Fouet. « L'auteur raconte, ia-
l'épltre à son oncle, qo'il composa cet ouvraire. son pr*^
mier coup d'essai, dans un &ge bien faible et to'iîrt
toutei lei dé fiances de tes forces; il ajouter, -ht-
l'avis au lecteur, qu'après avoir produit c ce fruil $>£•
grâce et sans beauté. » il alla en Italie, et ne fat p>
peu étonné, à son retour, qu'un de ses amis avait pa-
blié. à son insn, les « Amours dePhilinde », àtyrts
un manuscrit incorrect. Il avait donc été forcé, ^m:
son honneur, de donner lui-même une nouvelle édituQ.
re\-ne et corrigée, dans laquelle il s'éuit contenta d^
r'accoutrer les bresches qu'mt y avoU fait, pour
redonner du lustre A ce* couleurs ternies. (P. L .
c Bulletin du Bibliophile », 13* série, p. 4233.)
F. F. D.R. C, aut. dég. [Frère François
Du Han, religieux cordelier].
Traité où il est prouvé que les an^es et
les saints connaissent nos nécessités, quils
prient pour nous , que nous avons des
anges gardiens et que nous devons hono-
rer et vénérer les reliques et les images
des saints. Paris, de la Caille, i6T.i.
in-lâ.
+ F. F. F. R. D. G. [François Forti>.
religieux deGrandmontJ.
Ruses innocentes,dans lesquelles on voit
comment on prend les oiseaux passafrers et
les non passagers ; et de plusieurs sortes
de bétes à quatre pieds, avec les plus
beaux secrets de la pèche, etc., par—, dit
le Solitaire inventif. Paris, P. Lamy, 166(1,
in-l.
Des exemplaires portent le nom de l'auteur. Réim-
primé en 1688 et 1700, in-4, et en 1G95. Amster-
dam, in-8. •
4- F.-F.R*** [Richard].
• Notice historique sur J.4.-P. Gay, ar-
chitecte, par—. S. /., juillet 1832, in-8.
11 pag.
Catalogue Coste, 15487.
H- F. G. [François Gacltran, de Grave-
lines, jésuite].
Abrégé de la vie spirituelle pour tout
estât, tirée de la Considération des Ecri-
tures, par — . Liège, Tournay, 1638, in-18
de 271 p.
-f- F. G. [Fr. Gacon].
Les Poésies d'Anacréon, traduites du
grec en vers français, par — (nouv. édil.,
suivie quelquefois du texte grec, publiée
par Jean Caperonnier et de Querlon) . Paris,
Grange, 1754, in-18.
37
F. G.
F. I. B.
38
-f- F. G. [Fred. ou Franc. Grasset].
Epitre à M. J.-J. Rousseau, sur sa « mu
velle Héloîse ».
Cilé puErsch.
-h F. G. [Jean-Frédéric Galerox, ma-
gistral, antiquaire, né à Laigle (Orne), vers
1794, mort a Falaise (Calvados), où il de-
meurait depuis longtemps, le 18 juillet
1838].
De noiDfareax artides signés de ces initiales dans les
jx^rnanx de TOnie. dans ceox de Caen et sartoat dans
le « Jounal de Falaise ». L. D. L. S.
-h F. G. (M.) [François Gouin].
Rome et ses Papes, histoire succincte du
?rand pontificat. Paris, Briere, 18i9,
in-8.
Obsenroos que dans la 3* édition da * Dictionnaire »
de M. E. de Haane, n» 3777, la table donne le nom
<it Govin, elle rarps de l'onvnge celui de Ganme. Une
Eoie ftil obserrer qu'une prétendue seconde édition
Nrat peu de mois après, mais les titres seuls étaient
danyés.
-1- F. G. [Fr. Guizot].
Des idées de Rabelais en fait d'éduca-
tion.
Deu articles imprimés dans les c Annales de l'édn-
aim», t letm, 1812.
+ F. G. B. [Frère Girard, barnabite].
Cajna, ou Tldolâtre convertie, tragi-co-
médie. L^on, 1636, in-8, 94 p.
Catalogue Sokinne, tfi 1283.
-fF. G. C. A. p. D. B. [François Gra-
VEROL, conseiller au parlement de Bor-
deaux].
La Vie du père Paul, de Tordre des ser-
\iteurs de la Vierge ; trad. de l'italien (de
frere Fulgence), par—. Amsterdam, 1663,
iD-il '^ ' •^ G. M.
4- F. G. L. [F. Guillaume, lévite].
Le Royaume de Dieu et le Vray chemin
pour y parvenir, par le R. T. Sanchez,
inid. par—. Pont-à-Mousson, 1609, â vol.
iD-8.
-h F. G. L. [François Gruget, Lion-
nois].
Les Dodechedron de Fortune, livre non
moing plaisant et récréatif que subtil et
ingénieux entre tous les jeux et passe-
temps de fortune, compose par Jean de
Mbun, et de nouveau mis en meilleur or-
dre par—. Paris, Gilles Robinot, 1615,
-f F. G. L. J. [F. G. La Jeiiannïèhe,
^ffier de justice de paix de Ryes (Cal-
vados]].
La Statue de Voltaire. Etude. Extrait du
journal « le Normand i>. Lisieux, Grenie et
Pid, 1867, in-18, 46 p.
-♦- F. G. P. A. L. I. [Franc. Goffaux,
professeur au lycée impérial].
Conseils pour faire une version, par—.
Parw, 1811. in-8.
4- F. G. T. C.
Antiquaire de la ville d*Alençon, ou
Lectures historiques pour l'église de Saintr
Léonard d'Alençon, par— .M.D.C.LXXXV,
36 pag. in-lâ.
L'auteur de ce curieux opuscule est Lorpbelin Chan-
freilly. clerc tonsuré, né à Aiençon, mort en celte ville
en 1694. M. de La Sicotière a réimprimé et annoté
« l'Antiquaire » en 1868, en y joignant nue notice
biographique et bibliographique. Alençon, de BroUe,
46 p. in-12.
•+- F. H. [François Habert].
Les quatre livres de Caton, pour la doc-
trine de la jeunesse, par — . Paris (1530),
Lyon, 1552,in.l2.
-(-F. H. [Frédéric Uillehacher].
L Catalogue des estampes qui composent
l'œuvre de Frédéric-Théodore Faber, pein-
tre flamand, graveur à l'eau-for^e. Mis en
ordre et dressé par—. Paris, H. Foumier,
18i3, in-8.
Tiré à 50 exemplaires.
U. Catalogue des estampes qui compo-
sent l'œuvre de Jean-Pierre Norblin, pein-
tre français, graveur à l'eau-forte. Mis en
ordre et dressé par—. Paris, impr. La-
crampe et Fertiaux, 1848, in-8.
Tiré i 50 exemplaires.
4- F. H., et H. [Ferdinand HoeférJ.
De nombreux articles dans la « Nouvelle
Biographie générale ». publiée sous sa di-
rection.
F. H. D. B., aut. dég. [François Habert,
d'Issoudun].
Les Satyres et l'Art poétique d'Horace,
en vers françois. Paris, 1383, in-12.
H- F. H. D. C. [frère Hilarion de
Coste].
Vie du R. P. Marin Mersenne, de l'ordre
des Minimes, par—, religieux du même
ordre. Paris, S. Cramoisy, 1649, in-12.
FIACRE (le vénérable frère), nom de re-
ligion [Denis Antheaume], dont il existe
plusieurs vies qui portent ce nom de reli-
gion, celle, entre autres, du P. Gabriel de
Sainte-Claire (Vieilh). (1722, in-12.)
FIACRES (les), ps, [Jean-Henri Mar-
chand, avocat].
Requête des — . 1768, in-8.
-h F. 1. B. [Jac(jues Berson].
La Saincte ettreschrestienne résolution
de monseigneur l'illustrissime cardinal de
Bourbon, pour maintenir l'Eglise catholi-
39
nCTOR
FIGARO
40
que et romaine. Paris, G. Julien, 1586,
in-8.
+ FICTOR (Gabriel) [Fabien PilletI.
Manuscrit de 1903, par—. Paris, 18:27,
2vol.in-12.
FIDÈLE (François), ps, [Mathieu de
Morgues].
Vrais et bons avis de —, sur les calom-
nies et blasphèmes du sieur des Montagnes
(Jean Sirmond). 1631, in-4.
Impr. aussi dans le Recueil de pièces de ranteor.
4- FIDÈLE (Un) [Ant. Madrolle].
Un Fidèle à tous les infidèles. Démon-
stration de l'Evangile et Explication du
mal et du siècle, par la seule nistoire uni-
verselle inouïe des nombres 13 et 666. Pa-
ris^ s, d.,in-8, 30 p.^
4- FIDÈLE OFFICIER ET SUBJECT (Un)
[Nie. Rolland].
Remontrances très-humbles au roy
Hçnry IIl, sur les désordres et misères de
ce royaume, par—. 1558, in-8.
-h FIDÈLE PATRIOTE LUXEMBOUR-
GEOIS (Un) [Guillaume de Waha, jésuite,
mort à Liège le 11 novembre 1690],
Le fidèle et vaillant Gouverneur, ou Ta-
bleau racourci de la vie et de la mort de
Jean d'AUamont, seigneur dudit lieu, gou-
verneur de Montmédy, etc., dédié à sa
mémoire, par — . Liége^ Bronckart, 1658,
in-4.
Une seconde édilioD. revue et augmentée par Thomas
des Hayons, parut é^lement à Li<^ge en i06R, petit
in-42. Bien que plus ample que la première, elle ne
renferme point certaines pièces intéressantes qui se
trouvent dans celle-ci.
FIDÈLE SUJET DU ROI (Un), aut. dég,
(François Charpentier, de l'Académie
rançaise].
Discours d' ~, touchant l'établissement
d'une compagnie françoise pour le com-
merce des Indes orientales. Paris, 166i,
in-i. — Le môme en françois et en alle-
mand (par le même, sous le nom de Jean-
Christophe Wagenseil), avec les articles
et conditions, et la déclaration du roi.
.1665, in-i.
FIDÈLES (Les)» jo*. [le P. Lambert].
Requêtes aes — à nos seigneurs les évo-
ques de l'assemblée générale du clergé de
France. 1780, in-12.
On trouve dans cette brochure la peinture la plus
frappante de l'.'tat de l'Eglise. L'auteur donne aux
évëques les conseils les plus sages, mais qui n'ont ét^
nullement suivis; il plaide aussi avec une nouvelle
énergie la cause des corps réguliers contre la commis-
sion établie en 1766 pour l'examen de ces corps.
A. A. B—r.
-|-Pour une rérutation de cette brochure,?, i J. J.
4- FIDÈLES DE FRANCE (les) [Le Fe-
VRE, masaue de Basnage de Bbauval].
Lettre (les fidèles de France à M. Ju-
rieu, sur sa vingt-deuxième « Lettre pas-
torale ». par—, in-12.
Voyez le ff Dictionnaire » de Gbaafepié. anids
JmiEU, p. 74. A. A. B—r,
FŒLDIXG (Henri), romancier anglai*.
Ouvrages apocryphes :
I. Le Véritable ami, ou la Vie de David
Simple ; trad. de l'anglais de — (de miss
Sara Fielding, sœur de Henri) (par de La
Place). Amst. (Paris), 1749 ; — Genèrt.
1782, 2 vol. in-12.
Réimpr. dans les Œuvres de H. Fielding et sous s&n
nom. (Paru, 4797. 23 vol. in-18).
IL Aventures de Roderic Random ; In-
duites de l'angl. de — (par Hernandès et
Puisieux). Londres, Nourse, 1761, 3 vol.
in-12.
C'est i tort que le nom de Fielding a &é mis sar le
frontispice de la traduclion française de ce roman, et
même sur celui de quelques éditions de rorigioal aa-
Klais. Il est reconnu aujourd'hui que cet ouTrage est de
l'historien Tobie SrooUett. A. A. B—r.
Ce roman n'en a pas moins été inséré dans les Œd>
vres de Fielding (Pom, 1797, 23 vol. in-18). L'édi-
tion originale est de Londres, 1744, 2 vol.
-|- La première édition du texte anglais est de
Londres, 1743, 2 vol. ln-12; il existe des réimpres-
sions nombreuses. Citons celles de 1836 avec des gra-
vures d'après G. Cruikshank, et celle de 1857, illui-
trée par Phix.
III. Mémoires du chevalier de Kilpar,
traduits ou imités de l'anglais de — (Com-
posés par de Monfagnac). Paris, 1768,
2i>art.m-12.
IV. Les Malheurs du Sentiment, trad.
de l'anglais, par L.-Séb. Morcier. Genhx
e(Parw. 1789, 2 vol. in-12.
V. La Roue de Fortune, ou l'Héritière
de Beauchamp, par — ; trad. de l'anglais,
par Ch. Def*** (Ch. Defauconpret), "trad.
de la a Prison d'Edimbourg », etc. Paris.
Corbet. Nicolle, 1819, 3 vol. in-12.
-+- FIENNES (Charles de) [Charles Ma-
THAREL DE FlEN.NEsl.
Des articles dans le « Siècle ».
4- FIGARO [Brack, médecin].
Lettre de — au comte Almaviva, sur la
crise du magnétisme animal, avec des dé-
tails propres à fixer enfin l'opinion sur
l'inutilité de celte découverte. Paris, 178i,
in-8, 38 pag. — Sec. édit., même année.
in-8, 43 pag.
FIGARO, ps, {Jér.-Charlemagne Fleu-
RiAU, dit le marquis de Langlej.
Voyage de — en Espagne. 1785, 2 part.
in-12; 1787, in-8. '
41
FIGARO
FILS DE LOUIS XVI
42
Uoe sixitme édition a été publiée, en 1803. sons ce
litre : • Voyage en Espagne, par L. M. de Langle.
seule édîlion avoaée parrautenr >. Pari», Perlet, in-8.
La première édition de ce Voyage Tôt condamni^ à
Mre brûlée, par arrêt dn Parlemenl da 26 février 1788.
iVoj. Peignot. « Diclionnaire des livres condamnés ».)
U existe une critiqne de cet ouvrage. Voy. l'artide sni-
«aat.
FIGARO (le véritable), ps. [le comte
dAranda].
Dénonciation au public du Voyage d'un
soi-disant Figaro en Espagne; par — .
1783, in-12.
Critique de l'oarrage de Jér.-Charl. Flenrian. U
^i^uelie qui en décore le frontispice se compose d'une
[«gtpée de verges, en croix avec un fouet.
FIGARO (Emmanuel), ps. [Lanteires,
professeur de belles-lettres à Lausanne].
Confessions d* — , écrites par lui-môme
et publiées par une religieuse. Paris (Laii-
tanne). 1787, in-8,
4- FIGARO [Mariano José de Larra].
Pseudonyme adopté pour des articles de jonmaax
par ce littérateur, né à Bladrid en 1 809 ; une traduc-
Ucfl française d'un de ces ouvrages : < le Damoiseau de
don Henfi le Dolent •. a été publiée à Paris en 1862.
io-lâ ; la f Biographie générale > le qualifie d'imita-
tiofl ponayeose de Walter Scott ; Larra se saicida le
13 KvTier 1837.
-h FIGARO [E.4.-T. Thoré].
Des articles sur la guerre dans la « Na-
tion 9, de Bruxelles, en 1854.
4- FIGARO A LA MAIN [Francisque
Sarcey].
Des articles dans le « Figaro ». Voir les
" Grands Journaux de France ». p. 465.
+ FILER\TLLE (M. de) [J.-H. Mar-
chand].
Le Yéridique, ou Mémoires de — -. Paris
et Amsterdam. 1769, 2 parties in-12.
+ FILHEUL [Chardin, masqué sous le
nom de sa femniej.
Catalogue des livres rares et singuliers
de M. — Paris, Dessain junior. 1779, in-8.
Oanages curieux, poètes français, romans de cheva-
line. Ou trouve dan& quelques exemplaires les titres
Banoscrits de 130 ouvrages que la ceusure ne permit
pu d'imprimer. Les prix de vente seraient bien dépas-
iH aajourd'hui. Voir une note an catalogue Soleinne,
t. V. D« 818.
FILINTO. Voy. ELVSIO.
+ FIUP BONAU [Philippe Bonnaud].
Les Vengeurs, roman-dframe, par — .
Ouvrage précédé d'une lettre à M. de La-
martine. Bruxelles, 1863, in-8.
< BaUetia duBiblioph. belge p, t. XX, p. 245
+FILLE D'ALLIANCE DE MONTAIGNE
(la)[M"'DEG0UBNAY].
Le Proumenoir de Monsieur de Montai-
gne, par — . Paris. Abel l'Anaelier. 1595,
in-12. — Edition troisième plus correcte
et plus ample que les précédentes. Paris.
Ahel l'Angelier. 1599, in-18.
FILLE D'UN ROI (la), ps. [Julien Va-
TOUT, député].
Les Aventures de —, racontées par elle-
même (premier chapitre). Paris, Delaunay,
Ponthieu. 1820, in-8, 40 pag. Troisième
édit. Ibid., 1821, in-8. ■— Second chapitre.
Ibid., 1821, in-8, 36 pag. — Troisième
chapitre. Ibid., 1821, in-8, 48 pag.
Le second chapitre a obtenu une seconde édition en
1821.
C'est, sous un voile allégorique, l'histoire de la
Charte donnée aux Français par Louis XVTII. -f-Il existe
aussi la t Nièce d'un roi i. Paris, 1820. Mais cet!e
dernière partie ne parait pas l'œuvre de Vatout.
FILLE REUGIEUSE (Une), ps. [dom
Olivier Echallard, bénéaictin].
L'Ecole du pur amour de Dieu dans la
vie d'une pauvre fille idiote, Armelle Nico-
las, décédée en Bretagne ; par — de sa
connaissance (Jeanne de la Nativité, ursu-
line de Vannes, ou plutôt dom Olivier
Echallard, bénédictin). Nouvelle édition
(publiée par Pierre Poiret). Cologne (//«•/-
/ande), 1704, in-12.
La première et la seconde édition ont paru en
France en 1676 et 1683. sous le titre de « Triomphe
de l'amour divin ». Ce livre va de pair avec celui de la
« Vie de la sœur de la Nativité, » dont on a publié
plusieurs éditions en 1818 et 1819. {Article de
M. Boulliot, dans le c Dictionnaire des Anonymes *.)
4- FILLEUL-PETIGNY (M"« C), voya-
geuse supposée.
La Palestine, ou une visita aux Lieux
Saints, par — . Rome. 1866, in-8.
M. Titus Tôlier (« Bibliographia geographica Palass-
tinsB >, 1867, n^ 1866) signale cette relation de
voyage comme étant évidemment une œuvre de fan-
taisie.
FILLON (la) , aut. supp. [Coustelier].
Lettres de — . Cologne (Paris), 1751,
in-12.
-|- La Fillon était une entremetteuse célèbre du temps
de la Régence. La Conspiration de Cellamare fit parler
d'elle, et son nom revient souvent dans les chansons dn
temps.
H- FILS (Un de ses) [le vicomte Victor
DE Ronald].
De la vie et des écrits de M. le vicomte
de Ronald, par — . Paris, 1844, in-8.
-h FILS DE LOUIS XVI (le), aut. supp.
Doctrine céleste, ou l'Evangile de N.-S.
Jésus-Christ dans toute sa pureté primi-
tive, tel qu'il l'a prêché lui-môme pendant
sa carrière terrestre. Publié par le fils de
Louis XVI, roi de France, Charles-Louis,
43
FILS DU DOCTEUR
FITZ-ADAM
duc de Normandie. Lyon, impr. de Deleuze,
•.a39, in-li.
Ce flls de Louis XVI n'est autre que le prélenda
Gomlede NaundorfT, qui, expulsé de France, se réfugia &
Camberwell. près de Londres. Voici comment M: A.
Gonoli. ancien rédacteur-gC'rant de l'ex-journal men-
suel c la Voix d'un proscrit > , parle de cet ouvrage dans
■ l'Aveu d'une erreur ■ (Boulogne-tur-Mer^ Birlé,
impr. i84i. in-8. 40 p.) :
« La « Doctrine céleste «était dictée par un ange, en
allemand, au messie de Camberwell; il traduisait
chaque dictée en un français incorrect , après quoi, il
' livrait son travail an sieur Modeste Gruau, spécialement
chargé par l'Ange de mettre la dernière main à l'oravre.
0. B.
+ FILS DU DOCTEUR MATHANASIUS
(le) [Louis MiDY du Chauvin, né à
RouenJ.
Le Cierge do la Chandeleur, pri^enté à
dom Mauger, chevalier de la vierge et
professeur de philosophie, par — . AuPuy,
chez Benoit Bonsens, 1785, in-8, 27 p.
Prose et vers. impr. à Caen. A. C— L.
-h FILS D'UN COxMMERÇANT (le) [Léo-
poldBoUGARRB].
La Noblesse et le Commerce. Paris^
1837, in-8.
FILTZ-MORITZ (M.), auU mpp, P'abb6
P. MargonI.
Lettres de M. — sur les affaires du
temps (écrites en 171G et 1717), traduites
de 1 anglois, par de Garnesay (Composées
par l'abbé P. Margon). Jouxte la copie im-
primée à Londres. Rotterdam, Leers [Rouen
et Paris), 1718, in-12.
C'est par ordre du duc d'Orléans, régent, que cet
ouvrage fut composé. On y suppose deox entretiens en-
tre Filtz-Moritz et difTi^rentes personnes sur la succes-
sion à la couronne de France, en cas que Louis XV
mourût. Le droit de Philippe V, roi d'Espagne, y est
défendu par un jésuite entre autres, mais sur de si
mauvais principes que tout l'avantage de la dispute est
pour le duc d'Orléans. A. A. B— r.
-f- FINDALE (lord) [M. de Belleval,
directeur de la « Revue contemporaine »].
Articles dans la « Presse littéraire ».
FIRMIANlUS(Petrus),p5. [le P. Zaciia-
RiE, de Lizieux, capucin].
I. Gyges Gallus. Parisiis, 1639, in-12.
— Nova editio, cui accessere ejusdem
auctoris somnia sapientis. Parisiis, 1607,
in-4.
Cette fiction, oii l'auteur suppose que, devenu pos-
sesseur du fameux anneau de Gygès, il en profile pour
pénétrer dans l'intérieur des maisons et décrire ce qu'il
y voit, prouve que l'idée du « Diable boiteux » de Le-
sage, qui vit le Jour pour la première fois en i 707, n'est
pas neuve j mais l'idée première n'en appartient pas
non plus au P. Zacharie : car dix-huit ans auparavant
Luis Vele2 de Guevara avait publié à Madrid son « Dia-
blo cojuelo, novela de la otra vida » (in-8), et le!
P. Zacharie a pa s'inspirer avant Lesai^e dn lim de
L. Velex de Guevara.
Pour connaître ce qu'en dit l'abbé Coupé, qui pi»
le t Gygues Gallus > au-dessus de l'ourra^e de Uia^.
voy. la « Bibliothèque des romans », décembre ITTi"
et février 4780; peu de personnes, an reste, Feroatd*
son avis.
Ce livre a été souvent réimprimé : 1660, in-4 ; Hi-
tithonne, 1736, in-8 ; et il a éti^ tradnit en fraoçau
par le père Antoine de Paris, en 4663, in-lS.
Edm. D. m — Il^
-|- Un religieux . du même ordre que l'auteoT. k
traduisit en (tançais {Parii, 1663, in-18. lit. p.i
Cette traduction offre cette particularité asseï piquasu
d'avoir été dédiée au comte d'Offemont, père é* b
célèbre marquise de Brinvilliers, et le bon reli{;ieai It
ftUirite de ce qu'on voit briller ses hautes vertus • sa;
le front de mademoiselle votre fille... par Us aetieat
de êaiainU vie. » Qui depuis
-{-Une note de c l'Icon authoris » de l'édition de 1730.
l'approbation de l'édition de 1659, et le priviléfe de
la traduction française révèlent le nom de l'auteur ; e.
cette donnée se trouve pleinement confirmée par k
portrait que celui-ci a tracé de lui-même A la tèl« i^
son livre : chose piquante à noter. 6. M.
-(-Voir surleP.ZarJiarie et ses ouvrages le « IUiibH
du liibliographe normand », par M. Ed. Frère, t. H.
p. Gâ2.
II. Sacculi genius. Parisiis, 1659^ in-11
-+- FIRMIN, auteur dramatique.
Voy. Saint-Firmin.
-h FIRMIN aîné [Athanase Becqi e-
relle].
Parallèle entre Talma et Lekain. Paris,
182G, in-8.
FISCHER, apocr. [Lindner. docteur de
l'Université d'Iéna].
Considérations politiques sur l'état ac-
tuel de TAIlemagne, ouvrage attribué au
professeur —, et saisi au-delà du Rhin;
traduction nouvelle, avec des notes et re-
marques de MM. Bignon, de Pradt, Re-
gnault-Warin, Scheffer, Theremin, etc.
Paris, Corrèard, 1821, in-8.
Le véritable auteur de cet ouTrage est M. Lindner.
docteur de l'Université d'Iéna.
V. sur ce publiciste l'ouvrage de M. Bignon, ioti-
lulé : c les Cabinets et les Peuples ». A. A. fi— r.
FITS PATRICH, ps. [le vicomte d'Alès
DE Corset].
Dissertation sur les antiquités d'Irlande.
1749, in-12.
FITZ-ADAM (Adam), ps. [Edw. Moore,
aidé du comte de Chesterfield, Hor. Wal-
pole, Rich. Owen et autres].
Le Monde, ou Feuille périodique sur les
mœurs du temps; trad. de l'anglais (par
Gaspard-Joel Monod). Leyde, 1757, 2 vol.
in-12.
L'introduction de cet ouvrage en France n'a été per-
mise qu'après qu'il y eût été fait un certain nombre
de cartons. A. A. B— r.
4o
FITZ-CLARENCE
FLACaUS ILLYRICUS
46
—Tableau critique des mœurs anglaises,
traduction de la feuille périodiaue intitu-
h^ tf le Monde » , par Adam nls d'Adam
(par de Saint-Sy-mphorien). La Haye et
Paris. Dufour, 1671, in-12.
FITZ-CLARENCE (Marie), p. FMadame
GiiADis, connue sous le nom d'Eugénie
Foa].
Auteur, sous ce nom d'emprunt, de pin-
ceurs articles de journaux.
4- Petites mosaïques historiques, con-
tes vrais dédiés au jeune âge. Pam, 1860,
in-ll
Frrz-JAMES (Mgr le duc François de),
é\êque de Soissons. aut. supp, [l'abbé
GûURLIx].
Œuvres posthumes de —, concernant
les jésuites, etc. -(publiées ou plutôt com-
posées par l'abbé Gourlin). Avignon, 1769,
i vol. in-12.
Yoy. ausi : EvÊQUE DB SoissoNS (Mgr T), t. I,
«rf. 1272 e.
4- FIZEN (Nie), iw. [Jean-Erard Foul-
Lo>\ jésuite hégeoisj.
Veritas et Ecclesiae Tungrensis brèves
vendidae adversus longam et super vacuam
diatribam R. P. Godef. Henschenii de
Eniscopatu Tungrensi et Trajectensi. Leo-
dii, 1(>53, in-l:à.
Hettscbeoios répondit aux < Vendicis » et Foollon
loi ripitqu qmlqna années pins tard dans son Coni-
■foUireur le premier livre des filachabées.' Hensche-
tiBs rennl nue troisième fois snr ce débat an com>
me&ttDent dn tome VU, mois de mai des « Acta SS. »
-f F. J.-B. V. [Viguier].
Description abrégée des animaux qua-
drupèdes de la ménagerie de Tipoo-Siaïb,
nouvellement achetés à Londres. Paris,
(/tfi/latt, an XI, in-8, 23 p. et une pi.
-h F. J. D. P. P. [Yves Prinsard, do-
minicainl.
De la délégation des religieux, c*est-à-
dire l'examen et rapport de la puissance
légitime qu*ont les religieux mendiants
d'entendre les confessi ons des sécul iers,etc. ,
par—. Paris, Guillemot, 1622, in-8. —
Nouvelle édition (retouchée par le P. Jean
Tarpon, autre dominicain). Paris, Sassier,
1648, in^.
4- F. J. DUF.... [Dufaure].
La Religion et les Politiques rappelées à
leur centre commun. Namur. Martin, 1804,
in-8.
« bibliophile belge i.
-f P****(de), j*******etB******** (MM.)
[FoRTiA, Jocrniac ct Boisgelin].
Correspondance de M. M. (Mesmer) sur
les noavâles découvertes du oaquet octo-
gone, de rhomme baquet et du baqiiet
moral, pouvant servir de suite aux Apho-
rismes, recueillis et publiés par — . Li-
hourne et Paris, 1783, in-18.
-f- F. J. G. [Gyselinck].
Coup d'œil sur la situation actuelle de
l'industrie, par—. Gand, 1840, in-8.
-f- F. J. L. [Lapuite].
I. Epoques de l'histoire universelle,par— .
Lille, Lefort, 1817, in-12.
II. Vie de Bossuet, par — . Lille, Lefort,
1826, in-12.
Une seconde édition a parn sons le Utre de < Histoire
de Bossuet » . Voyez ces mois.
4- F. J. P. [F. J. Podlet-Dblsalle].
L'Orthologie synoptique, mnémonique,
didactique, ou Petit Dictionnaire simpliflé
des principaux éléments de la langue fran-
çaise, par — . Anzin, 1858, in-fol.
Les éditions sni?antes sont intitulées : i L'orthologne
synoptique...».
4- F. J. R. [RiFFÉ, substitut du procu-
reur impérial a Versailles].
Traité de Tadoption. par — . Paris
Nève, 1813, in-8.
-4- F. J. R. (le) [Jules Roze, archi
tecte].
Etrennes maçonniques. Première année,
par —, Paris, Silvestre, 1827, in-18,
144 p.
- -4- F. J....T [Jouaivnbt].
Eloge d'Elie Vinet, professeur de belles-
lettres et principal du collège de Guyenne
dans le xvi* siècle; discours couronné le
21 décembre 1813 à l'Académie royale
des sciences, belles-lettrf^s et arts de Bor-
deaux, par —, associé correspondant de
la société et régent de rhétorique à Sariat.
Pèrigueux, F. Dupont, 1816, in-8, 87 p.
On doit au même antenr les Eloges de H. de
Tonmy et du cardinal de Sourdis. A. A. B— r.
-4- FL. [Jacques Fleury, avocat].
Les Fones, ou Poésies diverses de — .
Paris, ûuchesne, 1761, 1 vol. in-8.
-h FL. (Eléonore de) [de Flin\'ille].
Le Curé anglais, ou la Famille de Pri-
merose, traduit de l'anglais de Goldsmith,
par — . Paris, 1799, 2 vol. in-18.
+ F. L*** [Félix Lavallée].
Etudes historiques sur le Mexique au
point de vue politique et social, par — .
Paris, 1859, in-8.
FLACCIUS ILLYRICUS,;». [Math. Fran-
co wiTJf].
47 FLACHAT SAINT-SAUVEUR
FLACHAT SAINT-SAUVEUR 48
I. Contra papatum romanum à diabolo
inventum. 1545, in-8.
II. Brèves summcT religionis Jesu Christi
et Anti-Christi. Magdeburgi^ 15ri0, in-8,
14 feuill.
III. Catalogus teslium veritatis. qui antè
nostram aetatem pontifici romano reclama-
runt. Basiieœ^ io5(), in-4. — In postremâ
hâc edilione emendalior et duplô auctior
redditus, ordine dispositus, m libri XX
tributus atque ità renovatus, ut plané no-
vus videri possit à S. G. S. (Simone Gou-
lart). Lugduni. 1597. 2 vol. m-4; Genevœ,
1608, in-fol. — Nova editio, cum notis Jo.
Conr. Dieterici. Franco f,^ 1(572, 2 vol.
in-4.
IV. Missa latina, quœ olim antè roma-
nam circà annum Domini 700, in usu fuit,
ex vetusto authenticoque codice d(»scripla ;
édita verô à Flaccio Illvrico. Argenlinœ,
1557, in-8.
V. Ecclesiastica historia intej^ram ec-
clesiae Christi ideam, quantum ad locum,
propagationem, etc. , attinet , sccundùm
singulas centurias complectens, per ali-
quot viros in urbe Magdeburgicâ, etc.*
(Math. Francowitz. vulgô Flaccium lllyri-
cumetalios). BasiUœ, 1561-1509, 12 vol.
in-fol.
4-Voir dans le t Manuel da libraire • , t. II, col . i 276,
des détails sur ces ouvrages de Francowitz et sur plu-
sieurs antres. Un d'eux a été traduit eu français :ff Contre
la principauté de l'evesque romain ». Lyon, 1564,
in-8. Consulter aussi l'article que M. Michel Nicolas a
consacré à ce théologien dans la t Nouvelle Biographie
générale ». tome XVII.
FLACHAT SAINT-SAUVEUR, ps. [Fabbé
Anthelme Tricaud et Du Perrier].
Pièces fugitives d'Histoire et de Littéra-
ture anciennes et modernes, avec les Nou-
velles historiques de France et des pays
étrangers sur les ouvrages du temps, et
les nouvelles découvertes dans les arts et
les sciences; pour servir à l'histoire^nec-
dote des gens de lettres. Paris. 1704-1700,
5 parties in- là.
Les trois premières parties ont paru en 1704 chex
Jean Col, et les deux dernières en 1706 chez Pierre
Giffart. La dédicace en tète du premier volume est si-
gnée D. P., et le privilège des trois premières parties
est accordé an sieur Flachat de Saint-Sauveur, et celui
des quatrième et cinquième au sieur d'Aiglemont.
La quatrième partie, de 98 pages, est rarissime,
parce qu'elle fut supprimée dès qu'elle parut.
Elle renferme . 1» t Lettre du P. Fronleau sur
l'ancien usage de se saluer à table et de s'exciu>r à
boire, avec des remarques curieuses sur la sainte Eu-
charistie » ; 2^ du même, « de l'Origine des paroisses,
et de l'obligation d'y assister » ; 3» « Critique sur la
tie de saint Castor, évéque d'Apt (par de Saint-Quen-
tin) ■ ; 4« c Dissertation critique sur les Albic^h et \n
Albiciens . ancien peuple de Provence , pour K-n.r
dVclaircissemenl à plusieurs endroits de l'Hist^'ir^ ^
Pline, mal entendus jusqu'aujourd'hui par tes comm?a-
tateurs (par Saint-Quentin) ».
Cette quatrième partie n'est dans aucune de dûs U-
bliothèques publiques de Paris. M. Bouilliot l'a ^
dans le cabinet curieux de M. Pons de Verdun. Jr<.
possède un exemplaire.
Ikrnard, dans ses c Nouvelles de la république «lo
Lettres », juillet 1704, p. 109, dit de cet oasme
c On voit depuis peu une brochure in-12, en f>in^
« de journal, qui a pour titre : « Pièces fugitn<>s ».
« Cette brochure parle des ouvrages ancii^ns et muil^m' «
1 Quelques-uns ont attribué cet ouvrage à l'auteur en-
t Essais de littérature (l'abbé Anthelme de Trt(;iul.
« alors jeune bachelier de Sorbonne) ; mais ceux pi
t savent mieux la carte du pays littéraire ratlribu<rr'
« à un garçon libraire, qui a demeuré anlreroiâ rbez
c Anisson, et qui, faute de pratique dans sa pmfe^
V sion, s'occupe i écrire présentement. »
On lit dans « l'Histoire des ouvrages des savants »
par Basnage. mars 1705, p. 132. t que Tauleur yi\^
• pelle M. Du Perrier; que ce livre est assez curieui.
« et contient des choses assez particulières. •
On voit au surplus dans le tom. Xn. fol. 95. da
c Catalogue manuscrit de la bibliothèque de la Doctrine
chrétienne », rtnligé par le P. Baizé, mort en 17i>» ,
t que ce Du Perrier éloit garçon libraire chez .\oi>^m!.
c et il a eu réellement quel(|ue part à ce journal ; mai»
< le principal auteur éloit l'abbé Tricaud, ainsi qu'ici
« l'a su d un témoin très-sûr. C'est le même qui a
» donné les c Pièces fugitives » et les c Essaie ^
f littérature », dit expressément l'abbé Faydit, So|>-
« plément de ces Essais, p. 57 et ailleurs. »
Le P. Baizé ajoute qu'il n'a paru que quatre partira
de ce recueil. Il ne connaissait point la cinquième.
Du reste, le « Journal de Trévoux », octobre 170^.
p. 1818, dit que ces « Pièces fugitives recommençou^ot
à paroitre » . et qu'on se proposait d'en donner un nou-
veau tome de deux mois en deux mois ; ce qu'on ne
peut concilier avec ce que les mêmes journalistes aviu-
cent, février 1712, p. 224, que t l'an 1704 a vu
naître et finir ce Recueil, dont il n'a para que quatre
volumes ».
L'abbé Tricaud a avoué lui-même avoir coopéré aox
trois premières parties du recueil de < Pièces fu^ri-
tives ». dans une lettre datée de Paris le 27 mars
1705. Voici comment il s'exprime dans cette lettre.ini*
primée page 173 du « Journal littéraire • (du P. Ha:;o.
prémontré), Soleure, 1705, in-12 : t A l'égard d?s
V Pièces fugitives », j'y avois, je vous l'avoue, quelquf^
V part ; mais les méchantes pièces que l'on y iolro-
t dnisit à mon insçu, me firent perdre l'envie d'y don-
V ner désormais mes soins, avant qu'une lettre de ca-
c chet m'eût éloigné de Paris. >
De tous ces éclaircissements, on doit conclure que
le nom de Flachat Saint-Sauveur est un roas^iue soa$
lequel se sont cachés Du Perrier et l'abbé Tricaud, en
menant au jour bs trois premières parties des » Piècs
fugilives »; il est encore permis d'inférer que le i.oinile
d'Ai};lemont est peut-être un nom supposé sous lequel
Du Perrier a continué, après la retraite de l'abbé Tri-
caud, de publier les quatrième et cinquième partie» Je
ces mêmes « Pièces fugitives » .
Je dois à M. Bouilliot plusieurs parties de celle
note. A. A. B— r.
49
FLACON
FL. CH.
SO
4- FLACON [Joseph-Henri Rochelle].
Voîrlaa Biogr. des femmes-auteurs» do
Montrerrand, p. 11.
-j- FLAMEL (Jehan) [Robert Luzarciie].
Quelques pièces satiriques insérées dans
la < Gazette rimée », 1867.
M. R. L. e>t flU de M. Victor Luzarche, philologue
et bibliophile distiogoé.
FL.4NEUR(Ie),iw. [Eugène Briffa ultL
aut. d'une revue nebaomadaire, imprimée
dans ft l'Union monarchique » (18i7].
H- FLANEUR (Un) [F. J. L. Bernard,
notaire à Grâce-Montegnée].
Promenades d'un — au salon d'exposi-
tion de Liège. Liège, Redouté, 1850. in-8.
M. Bernard est l'aateur d'une série d'arlicles pa-
Mir's dans le joarnal « la Meuse » (juin el juillet
IbéO). S0O3 le litre de « Flânerie au Salon ».
-h FLANEUR (Un) [A. Aillaud].
Le Cicéron rouennais. Rouen, 1855,
in-16.
-h FLANTUR (Un) [E. Bellier de la
CuavigneribI.
Des lettres hebdomadaires à la Feuille de
Tournai (1862-63).
4- FLANEUR (Un) [Lord Clarendon].
Dix ans d'impérialisme en France. Im-
pre^ïiions d'— . Paris, E. Dentu. 1863, in-8.
• Cet ouvrage a d'abord paru en anglais; il a eu pour
• •TTKUur le aeciéUire de lord Clarendon, le général
>K>c^oi$ Eber, et pour traducteur M. Bemard-De-
to4ne t.
N>jle de M. 0. B., d'après le journal le « Nord b.
-h FLANELU PARISIEN (Un) [Jules
Coi;six, sous-bibliothécaire à 1 Arsenal].
La cour du Dragon, notice historique.
Bruxelit», 1865, in-8, 7 p. avec 3 eaux-
fortes.
FLAN-ELU PATENTÉ (Un), ps. [E.-F.
Biziyr].
Les Cafés de Paris, ou Revue politique,
critique et littéraire des mœurs du siècle.
Paris, Ltcrivain, 1819, in-18.
FL\SSAN (de), nom abrév. [Gaétan de
Raxis de Flassan], plus connu sous le
dernier de c^ noms. Pour la liste de ses
ouvrages, voyez la « France littéraire » à
Flassan.
FLASSAN (Maurice), ps. [Miss Rose
Stewabt, depuis femme de M. Henri
Blaze. baron de Burv], auteur du type de
la Cantatrice des salons, impr. dans le
tome 11 des « Français peints par eux-
mêmes B, d'articles dans la « Revue de Pa-
ris », etc.
FLWIEN (Amand)
D£l].
ps, [David Blon-
^ I I. Amandi Flaviani pacis Augustœ muni-
cipis, de fulmine nuper ex exquiliis vi-
brato ad reges, ordines, principes, popu-
los christianos commonitorium. Eleuthe-
ropoli, 1640, 1651, in-i.
Fait à l'occasion du bref du pape Innocent X, con-
tenant sa protestation contre le Traité de paix de West-
phalie. A. A. B— r.
ILExtraitde l'examen de la buUedupape
Innocent X, contre la paix d'Allemagne
conclue l'an 1648, où il est traité de la li-
berté de conscience, par Amand Flavicn.
Amsterdam, 1655, in-4, à la suite des
« Actes authentiques des églises réformées
en France »...
Quelques exemplaires de c l'Extrait i ont été publiés
séparémmt sans date. A. A. B— r.
FLA VIGNY (le sergent), aut, s^if/p.
[A.-Fr. CiiOMELj.
Histoire du —, ou Dix années de ma cap-
tivité sur les pontons anglais; avec les
not<^s de M. Louis Garnerey, qui a fait les
dessins de deux gravures représentant
Tint/ rieur de cette affreuse prison, où il
est resté lui-même pendant dix ans. Paris,
A. Nepveu, 1821, ^2 vol. in-lî2.
' Cet ouvrage a l'intérêt du roman le plus attachant, et
il ne contient cependant que des Taits malheureusement
trop vrais pour les pauvres prisonniers que le sort a
retenus dans ces pontons destructeurs.
-h FLAVIUS (le docteur) [le docteur
Joulin]..
Au feu les libres-penseurs !I! Trois let-
tres à M. Dupanloup; 2* éd. Paris, 1868,
in-8, 3:2 p.
-f- F. L. B. [Franc. Le Begue].
L Traité et advis sur les de.-^ordres des
monnoyes et diversité des moyens d'y remé-
dier, par —, conseiller et avocat général
de Sa Majesté en sa cour de monnoves. —
Paris. 1600, in-8.
II. Raisons et motifs de l'édit et règle-
ment général des monnoyes du mois de dé-
cembre 1614. A MM. dès cours souverai-
nes, juges et magistrats du royaume,
par — . Paris, veuve N, Roffet, 1615, in-8.
4- F. L. C. C. [François Lamy, aux ca-
pucins à Caudebécl.
Amélioration de la Seine sous le rapport
f militaire et commercial. Rouen (D.Brière),
1845, gr. in-8, 20 pages.
Ecrit publié dans le c Journal de Rouen i le 97 Jan-
vier 4845 ; il en fut fait ensuite un tirage à part à
lâOO exemplaires, à la demande de la Chambre de
commerce de Rouen.
-f- FL. CH. [Florent Chrestien].
Le Cordelier, ou le Saint-François, de
Georges Buchanan, fait On vers françois,
par — ; plus la Palinodie, qui est la louange
Ki
F. L. D.
FLEURY
52
(ou plutôt la satire) des Cordeliers et de
saint François. Genève, J. de l'Estang,
15G7, petit in-i.
-h F. L. D.rDARRAGON].
L'Amateur ou Théâtre-Français, ou Ob-
servations critiques sur les causes de la
ruine des théâtres, par — . Paris, Barba,
an IX, in-8, 3'à p.
FLÉCHIER, évoque de Nîmes, apocr,
[l'abbé GoussaultI.
Réflexions sur les différents caractères
des hommes.
Voy. ci-devanl E. F., 1/Col. 4212 /".
-+- Voy. aussi E. E. N. L. V. N. J.
-f-FLERON (M-"dej[M-« Pauline Janson,
née Dery, de Liège],
L La vieille Fille. Nouvelle, par — .
Liège, 18(50, in-8, 32 pajî.
H. Amélie Gruner. Nouvelle, par — .
Liège. 1862, in-8, 103 pag.
Cesdrax noovellcs, insérées dans les f Mémoires de
la Société d'Emolalion de Liège », ont obtenu des
distinctions anx concours ouverts par celle Compagnie.
. IIL Recueil de nouvelles et de comédies,
par — . Bnixelles, Lelong. 186^), in-8 de
160p.
+ FLEURICHAMP (Jules) [Paton].
Des articles de bourse au « Figaro »,
puis au a Gaulois ».
FLEURIEU (de), nomahrèv. [Claret de
Fleurieu]. Voyez ce dernier «om au
tome il de la « Franco littéraire ».
FLEURY (lemarq. do), ps. [le marq.
DE TrIVIÉ].
Anecdotes de l'abdication du roi de Sar-
daigno Victor-Amédée 11. 1753, in-8.
Voyez la préface du petit volnme intitnlé : « la Po-
litique des deux partis, ou Recueil de pièces traduites
de l'anglois > (de Bolingbroke et des frères Waliwle).
La Haye, 1734. in-18. On y a joint l'opuscule dont
il s'agit ici. sous le titre « d'Hisloire de l'abdicalioii
de Viclor-Amédéc ». K. K. B— r.
-h FLEURY (le cardinal de), auteur sup-
posé.
Lettres écrites par le cardinal de Fieurv
au conseil de Louis XVI.
Ces lettres sont attrilraées à l'abbé de la Reynie.
FLEURY (Joseph-Abraham Bénard, dit),
artiste du Théâtre-Français, aut. supp,
[J.-B.-P. Lafitte, auteur dramatique].
Ses Mémoires (1757-1820), préa>dés
d'une Introduction. Paris, Âmhr. Dupont,
1835-37, 6 vol. in-8.
Le frontispice du sixième volume seulement, puhlir
en 1837, nons apprend qne ces Mémoires ont été rédi-
gée sur des noUt authentiques (celles de Fleury) et
publiés par J.-B.-P. Lafitte.
C'est moins une vie de Fleury. disent MM. Lonandre
et Bourquelot, qu'un récit détaillé d'anecdotel galastei
et dramatiques de son époque.
+ Les Mémoires de Fleury ont été ébtncbés par
X. de Beaochamp et terminés par M. LaflUe, acl^ar
des Français.
-h FLEURY (M»»*) [C. S. Aubert].
Cette actrice, née en 1787, a publié quelques roinau
fort oubliés aujourd'hui : « Agiaure d'Almont », 1820.
8 vol.; fl Léontine et la Religieuse », 1822, 4 vol.;
c Zélisno », 1824. 4 vol.
FLEURY (Victor), p*. [Hippoly te Vallée,
ancien libraire, et beau-frère de l'aneien
libraire Vimontl.
L La Famille a un Condamné, ou la Peioe
de mort. Paris, M^ Ogé, Lecointe, Pigo-
reau, 1829, in-12.
il. La Nuit de sang, roman historique.
Paris, Lêcointe, Corbet, 1830, 4 vol. in-12.
lU. Le Faux Démétrius, ou Tlmposteur,
roman historique, par Thadée de Boulga-
rine, traduit qu russe. Paris, les marck.
de nouv., 1832, 4 vol. in-12.
Il est douteux que M. H. Vallée sache^ le russe ; par
conséquent, il y a ici à l'égard de cette traduction une
double supposition de nom de traducteur.
-|- D'après une note ms. de Quérard. le traducteur
de cet ouvrage s'appelle réellement V. Fleury.
IV. Avec M. L. Couailhac : Campagne
d'Austerlitz. Paris, 1832, in-18.
Faisant partie de <r la Bibliothèque populaire ».
V. Par ma faute, par l'auteur de la « Fa-
mille d*un condamné ». Paris, Vimont.
1833, 2 vol. in-8.
FLEURY (Hippoly te), ps. (1) [HippoUie
Vallée, anc. libraire, le môme que le
précédent!.
L Les Jésuites vengés, satire on vers
français. Paris, Ponthieu, 18i6, in-8,
32 p.
II. Encore une Jésuitique, ou mon Der-
nier Mot sur les révérends Pères, satire.
Paris, rue Vivienne, 1827, in-8, 32 p.
Ces deux opuscules ont été réunis, en 1827. sooi
le titre de f Deux Jésuitiques ■, in-8.
III. Epttre à un légitimiste. Catn, de
Nmpr, de Pagny, i 834, in-8, 8 p.
Cet écrit porte : par H. Fleury, de Lizieus.
IV. Epître à M. Guizot, sur ses derniers
ouvrages. Paris, de l'impr. de Moquet,
18i0, in-8, 8 p.
(1) MM. Lonandre et Bourquelot ont bien consaoé
une petite note à M. Hippolyte Fleury ; mais ils n'ont
pas parlé de M. Victor Fleury, auteur de cinq ouvrage.
Or, MM. Hippolyte et Victor Fleury ne sont qu'un «eal
et même écrivain, caché sous deux pseudonymes presque
semblables, et dont le véritable nom est Hippolyte Val-
lée. La petite note donnée par MM. Lonandre et Bour-
quelot n'est donc remarquable que par son entière nnl-
lité.
:;3
FLBURY
FLORIMOND DE RŒMOND 54
V. Talma et Rachel, suivi de Conseils à
un jeune ouvrier poêle. Paris, Ehrard,
18i0, in-8, 8 p.
VI. Â. M. Guizot, auteur de la Vie de
}\ashington. Paris, de l'itnpr. de Crapelet,
IHtô, in-8, 16 p.
La oooTertiire porte : < A un jeune Répablirain >,
r>ar M. H. Flenrf. C'est le litre d'une pièce de vers
adrpis^ à H. Gaiiot, et qui ne sertit alors qu'une dédi-
ncf.
4- FLEURY (Paul) [A. Michel, médecin
à C^liguy],
I. £ssai sur les caractères de la Vérité.
Paris, François. 1849, in-8, 522 p.
il. Nouvelle Introduction à TÉssai sur
les caractères de la Vérité. Bourg, 1850,
in-8, 41 p.
A. Sirand, c Bibliographie de l'Ain i, no« S505.
2679.
-h FLEURY (Edouard) [Edouard Hus-
sox-Fleury, frère aîné du littérateur connu
sous le nom de Champfleury].
On doit à cet écrivain, qui est imprimeur à Laon, an
tr«tail important sur les Manuscrits à miniatures de la
i>ibiiotI|èqne de Laon. 4863-65. in-4; des « Etudes
ri^^olaliouDaires » formant 10 volumes, publiées de
4Hi9 i i85i, et diverses antres productions énnmérées
dans le « Catalogue général de la librairie », par
M. Ollo Lorenz. t. II. p. 321 .
FLEXIER DE REVAL, anagr. Fie P.
François-Xavier de Feller]. Pour Pindi-
cation des ouvrages qu'il a publiés sous ce
nom déguisé, v. le tome 111 de la « France
littéraire ». à Fellkr.
+ FLINS DES OLIVIERS [Cl.-Mar. Car-
box DB Flins des Oliviers].
Voir dans la « Franre littéraire », t. m, p. 138,
la liste des productions fort oubliées aujourd'hui de ce
iiUt^ratair. né en 1757, mort en 180(5, et contre lequel
(.béaier décocha cette épigrxmme :
c Carbon de Flins des Oliviers
A plos de noms que de lauriers. »
F. L. J., au t. dég. [F.-L. Jourdan, alors
employé au télégraphe].
Voyage à Ermenonville, dédié à ma
femme; suivi de Poésies diverses. Paris,
Brasseur aine, 1813, in-18.
4- FLOœ (Toby) [Alexis-Victor Doi- j
>ET. rédacteur en chef du a Journal de
Bordeaux » (1869) ].
4- FLORA TRISTAN (M™), apocr.
[M. Alphonse-Louis Constant].
L'Emancipation de la femme, ou le Tes-
tament de la paria. Ouvrage posthume de
M"" Flora Tristan, complété d'après ses
noies, et publié par A. Constant. Paris,
\m, In-16.
OoTTife composé entièrement par M. A.-L. Cons-
taot.
al + FLORAN (Hippolyte), pseud. [N. Lu-
! chaire].
Les Amours (poésies). Paris, Baudouin,
1815, in.l8, lî20 pag.
FLORE [CORVÉE] (mademoiselle), ar-
tiste du théâtre des Variétés, aut. supp,
[MM. Mariox du Mersan et Gabriel].
Ses Mémoires. Paris, le Comptoir des
imprimeurs unis, 1815, 3 vol. in-8.
Reproduits l'année suivante par les frères Lé\y,
avec de nouveaux frontispices portant : Deuxième édi~
tion.
« Livre curieux et piquant, qui renfenneune foule
d'anecdotes intéressantes et de révélations indiscrètes
sur les héros et les héroïnes du monde dramatique, de-
puis le commencement du siècle jusqu'à nos jours. Il
est impossible d'avoir plus de franchise et plus d'aban»
don que cette femme de lettres racontant l'histoire de
son bon temps. On retrouve dans son livre des c Con-
fessions » de J.-J. Rousseau, et du * Roman co-
mique ■ de Scarron. Mademoiselle Flore s'est placée,
par ses Mémoires, au rang de nos bas-bleus les plus
excentriques. — Ainsi s'exprimait un journal qui sa-
vait bien à quoi s'en tenir sur le compte de mademoi-
selle Flore comme femme auteur.
FLORE DE SAINTE-FOY, ps. [dom
Gerberon].
Le Miroir de la piété chrétienne. Liège, •
Bonnard, 1677, in-12.
Il s'éleva de grandes rumeurs contre cet ouvrage dans
le corps épiscopal ; le P. Gerberon répondit à ses &d-
versaires par différentes lettres, qu'il lit imprimer sous
le titre : < le Combat des deux clefs, ou Défense du
Miroir de la piété chrétienne « (du P. Gerberon), re-
cueil d'ouvrages dans letiuel, opposant la clef de la
science à celle de la puissance, on fait voir l'abus des
prétendues censures de quelques évéques contre ce livre.
Durocortore, 1678, in-12. On y trouve une lettre de
Tabbé Le Noir, par laquelle il désavoue les lettres
qu^on lui attribuait touchant « le Miroir de la piété
chrétienne. «
FLORENTIN, ps. [MM. Dittmer et
Cave], au t., pour un tiers, d'un vaude-
ville représenté, en février 1830, sur le
théâtre des Variétés, et sous le titre de :
« le Mardi-Gras et le lendemain, ou Vivent
la joie et les pommes de terre »! imprimé.
FLORESTAN, ps. [P.-J. de Sales (1),
anc. avocat, anc. magistrat, beau-père de
M. Gérusezj.
Le Pèlerinage, ouvrage semi-historique
et politique, en douze tableaux (en vers).
Paris, Ab. Ledoux, 1841, in-8, î280 p.
FLORIAN, nom ahrèv. [J.-P. Claris de
Florian], connu en littérature sous le
dernier de ces noms. Pour la liste de ses
ouvrages, voyez la « France littéraire », à
FLORIAiN.
FLORIMOND DE ROKMOND, conseiller
(1) Nom inconnu i MM. Louandre et Bourqnelot.
55
FLORINDE
F** M*
S6
au parlement de Bordeaux, aut, iupp. [le
P. Louis RiciiEOME, jésuite].
L'Histoire de la naissance, progrès et
décadence de l'hérésie de ce siècle/conte-
nant l'histoire du Luthérianisme et du
Calvinisme ; par — (publiée par son fils, et
attribuée au père L. Richeome, jésuite).
Paris, 1(508, 1610; Rouen, L. Dumesnil,
1618, 1629. — Suite de l'ouvrage précé-
dent, par C. M. H. S. (Claude Malingre,
historiographe senonois) (et le P. L. Ri-
cheome). Paris. Chevalier, 1624 et 1629,
3 vol. in-4.
FLORINDE, habitant de la basse région
de la Lune, ps. [Charles Soeel de Souvi-
gny].
Ses Aventures. Sans lieu d'impression,
1625, in-8.
Très-rare; in:onnii à Bru net. Il ne faut pas confon-
dre ce roman avec les « Aventures de Floride i, par
Beroalde de Venîlle.
L'aulear, qui se cache sons le nom de son héros,
t Florinde », dit. dans sa préface : « La malice insup-
portable des esprits de ce siècle m'a forcé, sans égard,
d'en dire mon sentiment, excusable en mes défauts si
par un chemin jusques icy peu cognu des esprits fran-
çois. j'ayeu le courage démettre au jour ces aventures. »
Il termine par un panégyrique du roi Louis XIU, pané-
gyrique en strophes, qui sent son historiographe, et
qui me donne à penser que c Florinde » est un pseu-
donyme de Ch. Sorel. auteur de t Francion. »
P. Lacroix.
FLORUS (L.-A.) (1), apocr, [J.-F.-S.
Maizony de LauréalJ.
L'Héracléade. ou Herculanum enseveli
sous la lave du Vésuve. Poëme de —, tra-
duit en vers français, avec des notes, par
J.-F.-S. Maizony de Lauréal. Paris, De-
launay, Crozet, 1837, in-8.
Ouvrage composé par le prétendu traducteur.
FLOR VILLE BAUDOUIN, p«. [Gavlmès-
Bauduin].
L Essais poétiques. Lille, de l'impr, de
Blocquel, 1829, in-18.
IL Préludes. Poésies. Paris, Bohaire,
1835, in-18.
Sur le frontispice de ce volume, le nom de l'auteur
est imprimé B. Flortfil.
III. Au roi, au duc d'Orléans, au peuple,
T Florvil de W..., auteur des Préludes
en vers). Paris, de l'impr. d'Everat, 1837,
in-8, 16 p.
pai
(er
(1) Ouvrage accepté par MM. Louandre et Bourque-
lol comme ouvrage authentique, et donl la citation, par
conséquent, a été destinée à allonger l'article « Florus »
d'un livre consacré dans l'origine aux nouveaux écrivains
depuis i837 1 « Floms, hist. de lafln du premier siècle
de l'ère chrétienne », disent-ils pourtant, appartenait
à la c Littérature française contemporaine », d'après les
vues de Vhotinéte éditeur de ce livre.
Rêveries poétiques. Paris, Chame-
-MV.
rot, 1831, in-12.
-h F. L." P. [Théophile Fuss, Alphonse
Le Roy et Adolphe Picard].
Voir ft Bibliographie wallonne », par
M. U. Capitaine, p. 23.
H- F. M. [Federic Morel].
De la guerre continuelle et perpétuel
combat des chrétiens contre leurs plus
grands et principaux ennemis, traité fort
utile et propre jyour ce tempset toutautre,
nouvellement mis en françois, par—. Pa-
ris, F, Morel, 1564, in-8, 143 pages.
F. Morel ne nomme en aucun endroit Tautenr qtt'il
a traduit ; c'est ce qui me fait croire que la Caille a «
raison d'avancer, dans son ■ Histoire de l'imprimerif ».
que cet ouvrage avait été composé par Frédéric Morfl
Mailtaire, dans le tome IV de ses « Annales typoçra-
phici » , le cite aussi comme un ouvrage de la composi-
tion de F. Morel.
Un ouvrage du même titre à peu près se Itout? dans
l'appendice du tome \1 de saint Augustin, édilioD dfs
Bi'nédictins, quoiqu'il ne soit pas de ce pèrr de
l'Eglise; c'est le traité t De conflictu virtntom et vi-
tiorum », traduit en français sous le titre de « CoœN
des Chrétiens ». Pari», i676, in-i2.
Le traducteur anonyme attribue à tort l'ouTra^e j
Isidore, archevêque de Sévflle. Son vériUble auteur .*>î
Ambroise Autpert, abbé. A. A. B— r.
+ F. M. [Macé].
Méditations sur les évangiles de toute
l'année et sur d'autres sujets, parle P.Bu-
sée, jésuite; traduction nouvelle, par --.
Paris, André Pralard, 1684 et 1689,in-ll
avec le nom du traducteur.
F. M. (MXpseud. [Fr.-Mar. Mayeur de
Saint-Paul] .
Itinéraire de Bonaparte à l'île de Sainte-
Hélène, depuis son départ de l'Elysée-
Bourbon, avec des détails très-circons-
tanciés, et des anecdotes sur ses différents
séjours à la Malmaison, Rambouillet,
Tours, Niord [sic), Rochefort, l'île d'Aix, à
bord de la frégate française, du Bellero-
phonetdu Northumberland, dans les ports
de Plymouth et de Portsmouth ; suivi du
protêt de Bonaparte sur sa déportation, et
la liste des personnes qui se sont embar-
quées avec lui, rédigé par —, qui n'a
quitté Bonaparte qu'à son départ pour
Sainte-Hélène. Paris , Lerouqe , Dentu
1815, in-8, 84 p.
-h F. M. [Frédéric Monnier].
Notice sur F. Cabuchet, médecin. Bourq.
Bottier, 1823, in-8, 6 p.
-4- F** M*** [François Malaval].
Poésies spirituelles, où l'on apprend à
s'élever à Dieu par N.-S. Jésus-Cnrist
par— . Porw, 1671, in-iS. — Nouvelle
57
F. M. DE G.
FOB
58
édition, revue et augmentée. Cologne. J. de
la Pierre [Amsterdam). 1714, 1736, in-8.
-^F. M. DE G. [A. J. Becart, né à Mons
en 1808].
Célébrités littéraires de la Belgique. Bio-
^phie de A. J. Becart, docteur et profes-
seur en philosophie... Bruxelles, 1860,
iD-iàdell8 pag.
Voir sar ceUe prodoction excenlriqne des déUils
éfaeo'Siis dans le « BulleUn du Bibliophile belge >,
L XX. p. 248.
4 F. M. D. L. C. auvergn. [Jean Pas-
serai].
La Polimétrie, ou le moien contre tout,
quelque chose et rien, par — . Paris,
.V. GuUlemot. 1588, petit in-8.
Réimpr. dans le Recueil inlitulé : « Eslrennes.
nitiil, nemo ». Caen, 1^96, Paris, 1597 {Manuel du
libraire).
4- F. M. F. D. L. [François-Marie Fer
BIERO DE LaBRIANO^.
Histoire généalogique de la maison royale
de Savoie, commençant de Berold jusqu'à
Victor-Amédée II. Turin, in-fol.
4- F. M. G****** [Guillot].
Le Jacobinisme rériité, ou Considérations
criiiques sur le Mémoire de M. Carnot,
adressé au roi en 18i4, par M —, insti-
tuteur à Paris. Paris. 1815, in-8, 85 p.
-f F. M. H. P. [François-Marie Hervé,
prêtre]. »
Panégyrique de saint Augustin, mis en
contraste avec les philosophes du siècle,
et Oraison funèbre de Henri IV, par — .
Hruxtllts, de Boubers. 1770, in-12.
-hF. M. G....Z [Garda?, avocat à Lyon].
Essai sur la vie et les ouvrages de' Lin-
guet. Lyon. Kindelem, 1809, in-8, 143 fts.
4-F. M. H T[Haumont].
La Clef des sciences et des arts, ou la
lecture et l'écriture, épî très à Jules, par— .
Paru, Johanneau, 18il, in-12, 23 pag.
+ F.M.M***[Monier].
I. Des' bases, de la forme et de la poli-
tique du gouvernement de la Grande-Bre-
tagne, par — . Paris. Galland. an XIII
ll80l),m-8,47p.
II. Histoire de Pologne, depuis son ori-
gine jusqu'en 1795, par—. Paris, Fain,
1817, 2 voL in-8.
4-F. M. M [F.-M. Marchant de
Beaumont].
1. Le Conducteur de l'étranger à Paris.
Paris, Moronval, 1811, in-18.
n. Manuel du pétitionnaire et secrétaire
royal. Ibid.. id.. 1814, in-i8.
-h F.-. M.-. R.-. DE S.-, (le) [Reguel-
LiNi, de Schio].
I. Esprit du dogme de la franche-ma-
çonnerie, recherches sur son origine et
celle de ses différents rites, compris celui
du carbonarisme, par — . Bruxelles. Tar-
lier, 18i5, in-8. 12 pi.
II. La Maçonnerie considérée comme le
résultat des religions égyptienne, juive et
chrétienne, par — . Paris. 1842, 3 vol.
in-8 et atlas de 9 pi.
-f- F. N. [Félix Nogaret].
Voy. C. M., I, col. 759 6.
F. N. B. de Par., aut. dég, [frère Nico-
las Bernard, célestin, de Paris].
Traitez spirituels, du profit spirituel, de
la déûance de soy mesme, de la mortifica-
tion, de la présence de Dieu : composez
en esp. par le R. P. Franc. Arias, de la
C. de Jes., trad., revus et corrig. par — .
Paris. 1608, in-12; Lyon. 1609, 2 vol.
in-12.
Un jésuite de Douai a revu ces Œuvres. Douai,
16i6, in-16. On voit dans les • Mémoires de Trévoux »,
juin 1740. p. 1108, qu'elles ont élé de nouveau tra-
duites de l'espagnol {Lyon, 1740, 2 vol. in-12); et
dans le « Journal des Savants », avril précédent, que
le traducteur est le P. Belon. jésuite.
A. A. B-r.
F. N. M., aut. dég. [dom F.-N. Mongès,
bernardin].
Le Triomphe de Jésus-Christ et de son
Eglise, et la fin des impies très-proche ;
vérités démontrées par l'accomplissement
actuel des prophéties, extraites des livres
saints, et adressées à tous les hommes de
l'Univers, par. — Paris. V Auteur, 1818,
in-8.
Dom Mongès, dans le cours de la Révolution, prit
le nom de l'abbé Rose. A. A. B — r.
FOA (madame Eugénie), ps. [Eugénie
Rebecca Rodrigues, dame Gradis, israé-
lite, née à Bordeaux, en 1803J (1).
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome XI de la « France littéraire », à Foa.
FOE (Daniel de). Voy. de Foe.
(1) UecUrication pour l'article de M>\1. Louandre et
Boorqoelot. qui nous paraît un article communiqué par
l'intéressée.
La famille Gradis, dans laquelle entra mademoiselle
Rodrigues, était une famille distinga<^e de Bordeaux.
David Gradis, beau-père de madame Foa. était un ho-
norable négociant, qui a cultivé les lettres (Voy. le
c Bulletin de la Société pbilomatique de Bordeaux »,
ann. 1811. pag. 413); un de ses fils, par couséquent
beau-frère de madame Eugénie Foa. s'est fait connaître
sous le nom de Benjam, comme écrivain politique, et
sous ce nom d'emprunt nous avons cité (I, col. 509) dix-
sept ouvrages et opuscules de lui.
59
FOELIX
FONTAINES
Oi
-+- FOKLIX (le comte), ps. [Louis-Fran-
çots Raban].
I. Les parties Botanique et Horticulture
de l'ouvrage inlitulé « les Fleurs animées »
(1846).
IL Astronomie des dames.
IIL Histoire de la mode. 1850, in-lâ.
Il fat l'un des rcdacleari dajoiiniaU Parii, le soir »
(12 février 4856.)
Voir la * Fsance litléraire », t. XI. art. Raban.
FOiX (H.-C. dt^, apocr. [le P. J. Vi-
GNANCouR, jésuite].
Les Vies des grands capitaines de la
Grèce, de Cornélius Nepos, traduites en
françois avec le latin à côté; première
édition. Paris, Lambert, 1(554, in-12.
Ce o'est que la moitié de Cornélius Nepos ; car la
V Vie de TimoUiée » termioe ce volume, qui est très
rare. L'exemplaire que j'ai sous les yeux est le seul
que j'aie vu. L'Éptlre dédicaloire, signée H. -G. de
Foix. est adressée à la marquise de Senecey, dame
d'honneur de la reine. Le jeune écrivain y épuise toutes
les formules de la flatterie ; ce sont des prémices, dit-
il. qu'il porte & l'autel. Au reste. H.-€. de Foix n'est
qu'un piële-nom , la traduction dont il fait hommage à
madame de Senecey est celle du P. Vignancour, jésuite.
La seconde partie a paru sous ce titre : « les Vies des
grands capitaines de la Grèce, de Cornélius Nepos »,
traduites en françois, avec le latin à c^té; seconde par-
tie. Lambert, 1655, in-iS.
La seconde édition des deux parties réunies a été
donnée en i656, in-8, chez le même libraire, avec les
initiales J. V. (J. Vignancour), de la Compagnie de Je-
ans. Une troisième édition fut publiée la même année,
in-lS. avec le nom du traducteur.
Cette traduction a été souvent réimprimée, non-seu-
lement à Paris, mais en diverses villes de France, no-
tamment à Rouen en 1672; à Limoges en 1714; à Lyon
en 1753 et en 1759. etc. Elle a donc eu de la vogue
pendant plus de cent ans. A. A. B— r.
-I- FOLIE (la) [Mathieu Charbonnet].
Eloge prononcé par — devant les habi-
tants des Petites-Maisons. Avignon, 4761,
in-12.
C'est une critique ingénieuse des folies dumarqnisda
Bacqueville. A. A. B— r.
-f- Voy. 1. 1, col. 502, note.
+ FOLLICULUS [Paul Lacroix].
Des Suppléments a la Bibliographie de la
presse pèricdique de M. Hatin, insér(»s
dansie journal « l'Intermédiaire », tome IV
(1867), col. 63, 69, 128, etc.
-h FOLOMREY [Yermolof].
Une nouvelle dans « le Voleur >>.
Les deux premiers articles ont paru sous le nom
retourné de l'auteur ; le 3« est signé Vkrmolof. S. P.
FONCEMAGNE, nom ahrév. [Et. Lau-
RÉAULT DE FoNCËMAGNE , COUUU dUUS loS
lettres sous le dernier de ces noms^.
V. le tome III de la« France littéraire».
à FONCEHAGNE.
FONCTIONNAIRE DE L'EMPIRE (Cn
auL dég. [le comte RéalI.
Indiscrétions. 1798-1830. Souvenir^
anecdotiques et politiques, tirés du porte-
feuille d'-~. Mis en ordre par Musnier-
Desclozeaux. Paris, Dufey, 4835, 2 \ol.
in-8.
FONDET (P.|, ps, [P. Chanut].
Seconde Apologie de saint Justin pour
les Chrétiens, traduite du grec. Paris,
veuve Savreux, 1670, in- 12.
4- FONFRÈDE (Henri) [Henri Boye*-
FonfrèdeI.
Voyez la « France littéraire ». t. XII, à
BOYER-FONFBàOE.
FONGERAY (M. de), ps, [MM. Antoine-
Didace-Adolphe Dittmer et Hygin-Auguste
CavéI.
I. Les Soirées de Neuilly, esquisses dra-
matiques et historiques (en prose), publiées
par—, ornées du portrait de l'éditeur et
d'un fac-similé de son écriture. Paris,
Moutardier, 1827-28, 2 vol. in-8.
Chacun de ces volumes a été réimprimé plnsieors
fois : le premier a obtenu trois éditions en 1827.
On trouve dans ces deux volumes : !<> tes Alliés, w
rinvasion, scène; — 2o une Conspiration de pro^iocr.
en trois scènes ; — 3» les Français en Espagne, en »ii
scènes ; — 4^ Mallet, ou une Conspiration sons l'Em-
pire, en trois scènes ; — 5» Dieu et le Diable, trois
scèoes ; — 60 les Stationnai res, en deux scènes.
H- IL Le Coup d'Etat. Dialogues. « Revue
de Paris », tome X, 1830.
-f-III. L'Incendiaire. Ibid., t: Xffl, 1831.
FONTAINE (Fr. de),jM. [le P. Etienne
Binet].
I. Réponse aux demandes d'un grand
prélat, touchant la hiérarchie et la juste dé-
fense des privilégiés et des religieux. Pont-
à-Mousson, 1025, in- 12. '
-fLa ire édition. Nancy. 4625, in-8, porte :« Res-
ponses aux demandes d'un prélat... »
IL Francisci a Fonte (Stephani Bineti, je-
suitœ) è gallico latinae lactaî à Joanne
Campanus (Joanne Rousselet, S. J.), ven-
dicicB privilegiorum et gratiarum, quibus
in ecclesiasticâ hierarchiâ privilegiarii et
religiosi légitimé utuntur ; ex SS. Conciliis,
Patribus, etc., desumptœ. Herbipoli, 1625«
in-12.
FONTAINES (Umis), sieur de Saint-
capucin]'.
Marcel, ps, [le P. Zaguarib, de Lisieux,
Relation du pays de Jansenie, où il est
traité des singularités qui s'y trouvent, des
coutumes, mœurs et religion de ses habi-
tants. Paris, Bar6tfi,1000, in-8; — li.,
Thierry, 1004, in-12*
61
FONTAINES
FORGES
{i±
n } a m» aotre édition qui porte <r Description da
p»js.... ». Paris, 1688, iD-42.
4- V09. aux Anonymes. Anti-fhant&me.
+ FONTAINES (M-), apocryphe [Adrien
DE LA ViECVILLE d'OhVILLB, COHlte DE Vl-
gnacourtI.
L Histoire d'Amenophis, prince de Lybie
{attribuée à tort à M"* de FonUines), et la
comtesse de Vergy (par le comte de Vi-
gnacourt). La Haye, 1725. pet. in-12.
— Histoire d'Amenophis, prince de Ly-
bie. Paris, 1726, in-12.
— Histoire d'Amenopbis, roi de Cypre.
Londres, 174'>, iiï^.
A. A. Barbier dit que t l'Histoire d'Amenophis »,
Lonirts, il 45. in -8, a beaacoop de ressemblaoce poar
k style avec le rotnan de M»« de Fontaines : il doit
ni$ter ane ressemblaure dans le sujet, si, comme tont
pi^rt^àle croire, le livre delias, 1726 et 1745 est
sorti de La mhat plume.
M. Boissonade a tu un exemplaire de l'édition de
1745 avec ces moU manuscrite : par M. le comte de
Vipacoait
FOXTEIUS (Claudius), theologus, ps.
[Jac. BoiLEAU].
DeAntiquo^urepresbyterorumin regi-
mineecclesiastico. Taurini(Parisiis), 1670,
in-l2;1678, in-8.
FONTENAI, nom abrév. [Claude de Non-
NEY DE FoTTENAl].
Voy. la « France littéraire », t. HI, à
FONTBNAI.
FONTENAY (l'abbé de), ps. [L.-Abel
BoNAFous, connu sous le premier de ces
noms.]
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
InmelUde la a France littéraire », àPoN-
TENAY.
FONTENAY (M. de), ps. [Clément de
Boissr].
Pour les ouvrages qu'il a publiéssous ce
pseudonyme, voy. le tome 11 de la « France
littéraire », à Clément de Boissy.
+ FONTENAY (de) [Poey d'Avant,
numismatiste, à Fontenay-Vendée].
U Bateau à vapeur, nouvelle. Impr.
dansa l'Indicateur de Fontenay-Vendée »,
vers 18?J8.
R«^iaiprinié avec d'antres nouvelles de l'auteur en un
vol. iD-8. tiré seulement à doue exemplaires.
-f- FONTENAY (Marie) [M"" de Grand-
pobt]. . .
L'autre monde, par — . Paris, Librairie
nouvelle, 1853, in-12.
-h FONTENAY (Georges) [Paul Maiia-
unI.
Articles dans divers journaux.
FONTENELLEi de l'Académie française.
nom abrév. [Bernard Le Bouyer de Fon-
tenelle, connu sous le dernier de ces
noms].
Pour la liste de ses ouvrages, vovez le
t. UI de la « France littéraire ». à F^onte-
nblle. — Ouvrages apocryphes :
I. Histoire des révolutions de Suède.
(Par l'abbé de Vertot). Amsterdam, de
Larme. 1696, 2 vol. in-12.
II. Entretiens ou Amusements sérieux
et comiques. Suivant la copie imprimée à
Paris. Amsterdam, E. Roger, 1713, in-12.
Ce sont les « Amusements sérieux et comiques » , de
Dufresny. A. A. B— r.
FONTENILLE, nom abrév. [Ad\'ENIER-
FoNTENiLLE, aut. dram.].
Pour la liste de ses pièces, voy. le t. XI
de la « France littéraire », à Advenier.
FONTETTE, nom abrév. [Ch. -Marie Fe-
vret de Fo.ntette].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
t. III de la « France littéraire », à Fevret.
FORBACH (Henri de), ps. [Burat de
GuRGY jeune, aut. dram.J.
FORBIN (le comte de), chef d'escadron,
aut. supp. [Reboulet et le P. le Comte].
Ses Mémoires. Amst. (Rouen), 17z9,
1748, 2 vol. in-12.
4- FORBOIS (de), ancien magistrat [Sil-
VESTRE, ancien magistrat].
Almanach du commerce de Bruxelles et
des Pays-Bas. Bruxelles. 1824-1825, 7 vol.
in-12.
FORBONNAIS, nom abrév. [Fr. Véron
de Forbonnais].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Forbonnais.
FORÇAT (Un), aut. supp. [MM. Raban
etEm.-Marc Hilaire].
Mémoires d'un—, ou Vidocq dévoilé.
Paris, Langtois, 1828-29, 4 vol. in-8.
4- FORÇAT LIBÉRÉ (Un) [Servan de
Sugny].
I. Lettres d'un — au sujet de la réforme
pénitentiaire. Bourg, 18il, in-8.
Tiré à CO exemplaires, selon Sirand, « Bibliographie
de l'Ain » , 2390.
H. Une Résurrection. A.-J.-C. Roman,
forçat libéré réhabilité. Lyon, 1847, in-8,
21 p.
-F FORCEVILLE (le chevalier de) [de
LA ChassagneI.
Mémoires du comte de Baneston. La
Haye (Paris), 1755, 2 vol. in-12.
FORGES (de) voy. DEFORGES.
63
FORGUES
FORTSAS
64
4- FORGUES (Emile) [Paul Daurand].
La plupart de ses ouvrages et de ses ar-
ticles de journaux ont paru sous le pseu-
donyme ae Old Nick.
FORIS (de), Mm altéré (J.-Ennemond
DeforisI.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », àDspoms.
FORLIS (Isidore), ps, [Claude Breghot
DU Lut, aujourd'hui conseiller à la Cour
royale de Lyon], auteur d'imitations, en
vers, de Martial, imprimées dans les Alma-
uachs des Muses et ailleurs.
FORMOND (Denis de), théologien bour-
guignon, j»*r [lo P. Gratien. de Montfort,
capucin].
La Tarantule de Guenîird, de Genève,
ci-devant nommé Léandre, et à présent
('.onstance Guénard, hérétique, apostat dé-
vové de la vraie foi. S. Michel, François
du Roi, 1620, in-8.
FORTFISCIIER (M. de) aut. supp, [Ni-
colas Lasson , gentilhomme de Nor-
mandie].
Le Courrier de Traverse, ou le Trico-
mète observé à Oxford; trad.de Tangl.
de—. (Composé en français.) Paris, Jac^
ques Bouillerot, IGGo, in-4, 8 pag.
FORTSAS (Jean- Népomucène - Auguste
PicHAULD (1), comte de], ps. [Renier-
Hubert-Ghislain Chalon, (le Mons (2)J.
1. Catalogue â'une très-riche mais peu
nombreuse collection de livres prov. de la
bibl. de feu M. le G" J.-N.-A. de Fortsas,
dont la vente se fera a Binche, le 10 août
1840, à onze heures du matin, en I étude
et par le ministère de M" Mourlon, notaire,
rue de l'Eglise, n. 9. Mons, hjpogr, d'Em.
Hoyois. 1840, in-8, 12 pages, avec une
courte notice biographique.
Pages 62-63 dn CaUtogue dv M. Alphonse Polain.
libraire très -distingué de Liège, 18iâ. in-8, on trouve
une M Réclamation poslbume de M. de Villenfagne. au
sujet de l'imprinierie à Liège » , dans laquelle nous avons»
lu le passage suivant :
ff 11 y a aujourd'hui dans les environs de Bruxelles
« un facétieux Montois . grand lecteur de Rabelais ,
< homme d'esprit et de science , dépourvu, à la vérilé.
(i) Sous le pseudonyme d'Anatole Pichauld. l'ailroil
mystiflcateur dont nous nous occupons avait déji't pu-
blié, en 1842, dans le « Messager des sciences histo-
riques de la Belgique », un morceau intitulé : < L'iie
Exécution révolutionnaire à Mons », dont il y a eu des
exemplaires tirés à part.
(2) M. Chalon. de Mons. n'a point d'article dans le
livre de MM. Louandre et Bourquelot. et pourtant il a
beaucoup écrit : ces messieurs trouveront peut-être une
excuse en ce que jamais la Bibliographie de la France
ne l'a cité.
c de tontes les brillantes qualités qu'on se |>laJt â r^
fl connaître dans la plupart de mes collègues à l'Acadé-
fl mie. mais qui s'en venge en leur préparant de le^p»
c à autre quelque odieuse mystification. Tantôt c'est
« une médaille qu'il découvre sur la famille des Bou-
f colli (lisez Goelhals), et qui soulève les disca^iosi
« archéologiques les plus remarquables ; taotdt cVsi ms
■ charte authentique qu'il compose sur le même so)H,
f et que la section de paléographie déchiffrera lor» 4e
« sa prochaine séante; aujourd'hui c'est une éiii:ji.>s
t princep* et inconnue qu'il annonce avec un art \m-
c ment admirable. »
La < Réclamation » est datée dn 6 mat iSiO. ei»--
gnée de Villenfagne d'Ëngihoul, qui mourut le 23 jio-
vier 1820; c'est donc, comme on le voit, nne nouvelL-^
fac4^lie bibliophilique ; mais ce qui est réellemeot sé-
rieux dans celte « Réclamation », c'est l'accaïaUva
contre le spirituel et savant Montois.
De toutes les mystifications préparées par M. Chalos,
la plus habilement combinée et la plus trailrea>«ineQt
executive est celle dn Catalogue que nous venons de ciL?.
et sur lequel nous insisterons un peu à cause de la ra-
reté du fait.
Une courte notice biographique précède le GataloirBd
en question, et en voici la substance :
Jean-Népomuci^ne-Auguste Pichauld, comte de Fort-
sas, fut le bibliomane le plus exclusif et le plus fana-
tique, s'il est permis d'accoler cette épitbète i la pas-
sion des livres rares, ordinairement &\ innocente. <|i:e
les l^ys-Bas aient produit. Né le 24 octobre 1770, i
son château de Fortsas, près de Binche, en Hainaot, lî
est décédé, an lieu même de sa naissance, dans U
chambre oii il avait reçu le jour soixante-nenf ans aupa-
ravant, le l^r septembre 1839. Sa fin fut accélérée par
la publication des « Nouvelles Recherches ■ de Brunet,
qui lui fit perdre d'un coup le tiers de sa chère btblitH
thèque !
Qui n'eût cru à la véracité d'une telle biographie» rt
pourtant, le comte de Fortsas a été reconnu pour le fils
de l'imagina ion de M. Chalon, aussi bien que les livres
qui composaient la bibliothtNiue du prétendu dc^funt
n'étaient que le récit de visions fantastiques d'un biblio-
phile passionné.
Dans un jour de désœuvrement, l'adroit mystiflraU'or
avait créé le comte de Fortsas ii son image. Feu Voisin
fut dupe avec quantité d'honnêtes gens, et des plus ha-
biles . d'une plaisanterie prolongée avec un art in-
fini. 11 eut ensuite le tort de rougir de sa candeur, lui
que des personnes malicieuses appelaient Venfant dt
chœur de la bibliographie, tandis qu'an contraire ce:ie
ingénieuse tromperie réjouit fort Charles Nodier.
Quels sont ceux qui n'y furent pas pris ? M. le bi-
ron de ReifTenberg, ce savant si multiple, eut loi-
mème confiance dans cette annonce. Des amateurs de
raret«^s bibliologiques se rendirent à Binche avec em-
pressement ; des commissions arrivèrent de France,
d'Angleterre et d'Allemagne ; la princesse de Ligne
écrivit même à M. Voisin, bibliothécaire de l'univer-
sité de Gand : ■ Achetez, je vous en conjure, à Icot
prix, les sottises de notre jiolisson de grand-pfre. #
lu crédit fut demandé au gouvernement, dans la \w
d'enrichir la bibliothèque de l'Etat des articles les plos
singuliers. M. le président de Gerlacbe. consulté s^or
ce puint, prétendait que le catalogue indiquait à Ul
comme uuiques des ouvrages dont il possédait uo
exemplaire, et ces ouvrages, notez-le bien, étaient fa-
buleux. Bref, la mystification fut générale. M. de Reif-
fenberg, l'une des nombreuses victimes, en a raconta
l'histoire dans l'un des « Annuaires de la Bibliothèque
65
FORTUNAT
PORTUNAT
66
rojile de Bruxelles, » pour 1841 , pag. 869-76, ainsi que
daoi le • Balletindn bibliophile belge, b t. I.p. 166-69.
Fni Elienae Hénanx a^it élé le complice de
H. Chakm dans ceUe aystificatton. Dans son ■ Balletin
da bibliophile belge », ann. 1844. p. 96, H. de Reif-
r<>iiberg a poblié one lettre à lai adressée par Hénanx,
dans laquelle il aToae qu'il a nnnmis an délit de lèse-
[•ibtiographie en fabriquant ponr le Catalogne du comte
d« Fortsas les titres de trois ouvrages anciens, et il les
rappelle.
La lettre de Hénanx se termine ainsi :
fl J'en bals ma coalpe, Ifonsienr ; ces livres et les
■ iosidieox extraits qnl accompagnaient leur description
fl sont complétcmenl fanx. En les invenUnt, notre bat
< était aussi looable qa'innocent. Nous vontions ac-
< qoérir la ceititnde. en soulevant de savantes criti-
« qnes. que Liège n'a^-ait pas en d'imprimeor avant
• Morberins, on, comme voos le voyex , avant Henri
« Rochelbrt. qne Je n'ai pas cité dans mes « Recher-
ff ches sur l'imprimerie à Liège », ponr faire naître
f des récbmaiions. Je demande humblement pardon
f aox bibliophiles ponr les avoir tracassés pendant
• plas d'an an avec mes ixonvailles merveillenses. •
• Goame la vérité pourrait en souffrir, il serait bon,
< dans l'ialérèt de la probité bibliographique, de faire
c savoir que ces trois ouvrages sont supposés (i). »
Le Catalogne de la prétendue bibliothèque de ce fan-
tastique personnage a été vendu, en février 1847,
iQ fr., dans une vente publique.
-{- Ce CaUlogue a été réimprimé à Bruxelles, par Sa-
rre, en 1856; à L^on. par Perrin. en 1 863; dans VEisai
surit* kîHiothêques imaginairet, par U. G. Brunel;
placé à la snite de l'ouvrage de M. Paul Lacroix : Ca-
uUffue de ta hibliothèiiue de l'abbaye de Saint-
Vielor au nivUme siècle {Paris, Teehener, 1862,
io-8). et il avait déjà été inséré dans le Journal de
l'Amalair de livret, publié par M. Jannet. 1850.
p. 141-158.
II. Auteurs excentriaues. I. Messire
Adrien-Alexandre-Marie) Hoverlant de
beauwelaere. — Imp. dans le Bulletin du
bibliophile belge, t. lU, p. 433-455.
L'aatear, dans sa Notice , ne rappelle pas moins que
s'pi ouvrages et opuscules qui ne sont pas cités dans
U ( France litlératre * à l'article d'Hoverlant. Il faut
espérer qne les titres qu'il en donne ne sont pas,
ronine dans le catalogue précédent, de son invention.
FORTUNAT et FORTDNATUS, ps. (2)
[Fortuné Mesura. d'Orléans].
-|-{1) Ceci est inexact. Etienne Hénanx n'a élé absoln-
iKut pour rien dans la confection du catalogue de Fort-
su. La lettre du Bulletin du Bibliophile belge (1844)
M rapporte non A la mystification de M. R. Chalon.
mais à de prétendues impressions liégeoises du xvi« siè-
cle, annoncées par les journaux belges comme récem-
awit retrouvées.
(2) Dans la note de l'article Elgé (Marc), nous avons
dilqae « la Littérature française contemporaine > de
MM. Looaodre et Bourquelot ne serait, vraisemblable-
neut, jamais appelée à faire autorité. Pour la mille et
inième fois, nous allons, et toujours à l'occasion des
P»«Qdooymes, citer deux erreurs nouvelles qui donnent
BB Muvcan poids k notre prévision.
Noos avons signalé un article du livre de
MM. Loiaadre et Bourqoelot, celai de M. H. Flenry,
T. II.
I. Placide et Narcisse, ou Charité et
Egoïsme. Paris, Gaume frères, 1838,
in-18.
U. Michel et François, ou Ecoles chré-
tiennes et écoles mutuelles. Paris, les mé-
mes, 1838, in-i8.
m. Marie et Juliette, ou Simplicité et
Modestie, Coquetterie et Mondanité. Paris,
les mêmes, 1838, in-18.
IV. Les Deux apprentissages. Paris, les
mêmes, 1839, in-18.
V. Aventures d'une pièce de dix sous et
d'une pièce de vingt francs, racontées par
olles-mêmes dans une correspondance in-
time. Paris, les mêmes^ 1839, in-18.
Ces cinq petits ouvrages font partie de la « Biblio-
thèque instructive et amusante *, publiée par les mê-
mes éditeurs.
VI. Hic-haBc-hoc, cancans de Tan 40.
Paris, rue de Rohan, n* 26, 1840, 3 vol.
in-3â.
Ce petit recueil satirique , dans le genre des
« Gnèpes « de M. Alpb. Karr, a paru pour les mois de
mars, avril et juin.
qui décèle le manque complet de connaissance des écri-
vains de notre époque. Voici maintenant, à l'occasion de
deux notes qu'ils ont consacrées à MM. Fortunat et
Fortunatns, un reproche tout semblable à adresser aux
auteurs des deux dites notes.
Fortunat et ForUinatus ne font qu'un seul écri-
\2m, et MM. Louandre et Bourquelot en ont fait
deux, dont le nom du dernier serait, d'après eux. Gilles
Fortuné, de Saint <krmain. La source on ils ont puisé
ce renseignement, comme de coutume, n'étant pas in-
diquée, qne cette errenr pèse entièrement sur eux,
puisqu'ils ont voulu en taire la source. S'ils avaient
fait autre chose que décalquer une information trop
précipitée, destinée à une petite feuille bibliographique,
ils eussent pu éviter de reproduire une erreur; mais il
eût fallu savoir et vouloir rechercher. Copier est plus tôt
fait.
MM. Louandre et Bourquelot ignorent que le très-regret-
table savant Daunou, en rendant compte dans le « Journal
des Savants i, d'octobre 1834. d'une nouvelle livraison
de la « France littéraire, » ce livre qu'ils ont la pré-
tention de continuer, a dit que les articles de l'ouvrage
dont il rendait compte étaient de deux espèces : les uns
ayant une étendue proportionnée à celle des ouvrages, i
la fécondité et au renom des auteurs ; les autres fort
courts et relatifs à des écrits peu considérables et peu
connus, c Mais les petits articles qui, d'eux-mêmes,
t n'ont pas le même intérêt, se recommandent à un
fl autre titre : ils offrent un ensemble de notions moins
« communes, et qui n'avaient pas encore été; nous le
< croyons au moins, aussi laborieusement rassem-
# blées. >
Nous demanderons à MM. Louandre et Bourquelot si,
en conscience, ils pensent que l'honorable Daunou se
fàt déclaré satisfait de leur continuation, dans laquelle
la confusion et les doubles emplois sont à profusion ;
et tons les Mémoires fabriqués depuis vingt ans pré-
sentés comme des ouvrages authentiques, voire même
les « Mémoires de Cartouche » (L lit. 531)!
3
67
FORTUNATUS
FOUGEROT
68
VII Le Rivarol de 1842, dictionnaire
satirique des célébrités contemporaines.
Paris, r. Mèhul n. 1, 1842, in-18.
ImitaUon dn c Petit Almantch de nos grands
Vni. Lettres infernales. (Lettre pre-
mière et unique). Paris, même adresse;
Pilout, 1843, in-18.
Le frontispice porte poor nom d'antenr : Fortnnit,
utteor de Rioarol.
IX. Le Procuste parlementaire, portraits
satiriques de nos 359 députés. Session 1844.
Paris, Gamier, Martinon, 1844, in-18.
X. Pqrtrait en pied du conservateur.
Paris, de Vimpr. de Bautruehe, 1846, in-12,
36pag.
FORTUNATUS. Voy. Tarticle précé-
dent.
4- FORTUNÉ, pseudonyme.
ÏM nom de Fortuné, coiffeur à Moecon, accompagne
une brochure qui se retrouTe sous ce titre : i Eloge
du coiffeur de femmes >, avec la signature de Linguet,
dans VAlmanach 4ei protateun, rédigé par P. N.
(Noei) et P. B. Umare, t. !•'. an X (iSOi). p. 170-
76. I L'Art du coiffeur de dames » A la ToUetU
de Cythère, 1760, ne serait-il pas le mAme ouvrage?
-h FORTUNÉ [Fortuné Calmels].
Des articles dans la Vie parisienne,
-h FORTUNÏO [Paulin Fortunio Nr
BOTET, né en 1828].
Après (luelques essais littéraires, cet écrivain ftat
nommé consul de France dans une des régions de
rOcéanie.
-{- FORVILLE (Valois de) [Albert Du
Casse].
Le marquis de Pazaval. Paris, 1858,
in-12.
Avec M. Valois.
FOSSEUS (F. Fulgentius) Augustinianus,
ps. [Cardin. Noris].
Somnia quinquaginta F. Macedo in Iti-
nerario S. Âugustini post Baptismum Me-
dialano Romam ; excutiebatlevi brachio — .
Lugd, Batav. (Parisiis), 1681, in4.
Réimprimé à la fin de « l'Historia Pelagiana », de
Noris, 1702, in-fol. A. A. B— r.
-I- FOSSOYEUR (Un) et un Curé [Rast
DE MaUPAs}.
Réflexions d' — sur les cimetières de
Lyon. 1777, in-12, 41 pag.
Catalogue Coste. n» 8315.
FOU (Un), ps. [M. Varnet].
Mémoires d' - . Paris, an IX (1802),
2 V. in-12.
Réimprimé en 1818, sous le litre de c Folie et jeu-
nesse «, ou les t Aventures d'un jeune militaire »,
avec le nom de Tauteur, A. A. B— r.
-I- FOU (Un) [EsTiBNNE, ancien no-
taire].
Le parlement dTvetot, facétie trouvée
dans le panier d* — . Paris ^ 1841 , in-8.
Le nom de l'autenr est donné d'après la sîgaatarf
d'une lettre d'envoi jointe à un exemplaire. G. U.
-f- FOU DE QUALITÉ (Un) [Charles Do-
ris, de Bourges].
Mémoires historiques et politiques d*^.
Paru, Lemonnier, 1819, in-8.
FOUCHÉ. (Joseph), duc d'Otrante, aut.
supp. [Alphonse de Beauchamp].
Mémoires de —, ministre de k police
générale. (Composés par Alphonse de Beau-
champ). Paris, Lerouge, 1824, 2 vol.
in-8.
Le premier volume a en une seconde édition en
18^4. La famille de Foucfaé désavoua ces « Mémoires >,
et les fit saisir. On a su depuis qu'il ont été rédigés
par Alphonse de Beauchamp, sur des notes qui lu
avaient été fournies par M. Jnllian, ancien agent da
ministre de Napoléon.
Le général Samiin a publié vingt ans plus laid
contre cet ouvrage : « Examen des Mémoires de Foodié,
ancien ministre de la police de France depuis 1799
jusqu'à la baUille de Waterloo (1815), et antres arti-
cles complémentaires du philosophe, on Notes hîston-
ques et critiques, de 1789 à 1844 ». BruxeUes, Pa-
rent, 1844. in-18, dexiv et 415 pag.
-)- H. Vieillard, ancien député, puis sénateur, ei-
plique très-bien dans VEnqfclopédie dei gens du
monde que ces Mémoires, quoique jnridîqnemeul
déclarés apocryphes à la suite d'un procès entre l'édi-
teur et la Ikmille de l'ancien ministre, n'en ont pas
moins été composés d'après des notes autographes et
des documents authentiques fournis par Fonché lui-
-f- FOUCHER (Paul) [Victor Hugo].
Amy Robsart, joué à l'Odéon en 18:^.
Premier drame de Victor Hugo, qui le mit sons le ncm
de son beau-frère.
FOUCHY (J.-P.), nom abrév. [Jean-Paul
Grand-Jean de Foucht, secrétaire perpé-
tuel de l'Académie des Sciences, connu
sous le dernier de ces noms.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
France littéraire, à Fouciiy.
4- FOUDRAS (le marquis de), auteur
supposé [Constant Guéroult].
On lit dans les 305, Annuaire de la lUtérature,
p. 91 : I H. Constant Guéroult n'a pas encore ^té
f admis à l'honneur de signer de son seul nom divers
c ouvrages dont il est vraisemblablement le seul
« auteur. Ainsi le Capitaine Zamore (Paris, de
* Potier, 1855, 4 vol. in-8) a paru avec l'endos de
c M. le marquis de Fondras. On rend les libraires
v responsables de ces supercheries, mais en boooe
f conscience, le public, qui s'attache aux noms plutôt
v qu'an mérite des auteurs, n'est-il pas complice de
f ces petits méfaits? »
-h FOUGEROT (Claude) [Louis-André
Surret].
69
FOUQUIER
F. P.
70
Les Amours d'une ingénue, par — . Po-
ris, impr. de Vallée, 4862, in-12.
Condamné eomaie immoral en décembre 4862.
FOUQUIER et F.-S. RATIER, irad. supp.
[H. Ninmn].
A.-€. Celse. Traité de la Médecine, en
huit livres, traduction nouvelle, par
MM. Fouquier (neveu de Fouquier-Tin-
ville), professeur de la Faculté de médecine
de Paris, et F. S. Ratier, D. M. de la Fa-
culté de Paris. (Itnpr. de Didot, à Paris),
J.-B, BaUlière. 1824, in-18.
Cette liadoction, loi-disant nonrelle, n*e8t antre qne
celle de H. Minnin, imbliée pour la première fois, en
1753, 2 Tol. in-iS. revneetcorr. par H. L*** (Lepage
de LinKerrille). Paru, Delalain, 1821. % toI. in-13
bt. et franc.
4- Qnérard dit, dans nne note mannscrite^ qne le
docteur Ratîer est étranger à cette publication.
4- FOURNBER (Fr.) [Jardet].
Dictionnaire portatif de bibliographie,
par -. Paris. 4805; — 2» édit. ifctd.,
1809, in-8.
Le véritable anteor de cet oirrrage est Jardet
FOURNIER, aut. dég. [Jean-Antoine
MoxoBo (1), sous-cbef au ministère d
travaux publics; depuis 1838, sergent-
major d'une compagnie de la 11* légion de
la garde nationale parisienne; né a Paris,
le 15 décembre 17861.
Avec M. Alfred Ménissier ; Non! com.-
vaud. en un acte; représentée sur le théâ-
tre de la Gaîté, le 4 mars 1826. Paris,
QHoy. 1826, in-8.
V. Momoro-Foiimier est encore antenr pour moitié
de deux antres pièces de tbéitre qni ont obtenn du snccès
â la représentation, mais qne la modestie de l'antenr
pnoeipél n'a pas permis de laisser Imprimer : lo Avec
M. Alfred (Ménissier) : « la Pacotille >, Tandetille en
deax actes, représenté pour la première fols, snr le
théâtre dn Panthéon, le IS novembre 1835 ; — S» avec
Eof. Dtomr (LafBlard) : « le Mari d'nn jonr », co-
B^ie-vandeviUe en nn acte, représentt^e snr le même
Uié&tre en 1S36.
n a bit précédemment, en société, le prologue d'on-
(1) M. Momoro appartient à des parents célèbres dans
les fastes de notre Rérolntion. Son père ftit nn savant
imprimesr de Paris, à la fin dn siècle dernier, dîstingné
CQsune imprhneor et gravenr en caractères, et comme
écrivain tecfaniqne : il jona nn rôle actif pendant la Ré-
volvtien ; compris dans l'acte d'accusation lancé contre
Hébert et ses partisans, il fot condamné à mort le
4 germinal an H. Sa mère, madame Momoro, petite-
fiile de Foornier, gravenr en caractères, a partagé avec
aademoifelle Anliry, de l'Opéra, l'insigne honneur de
représenter dans les fêtes décadaires, la Liberté (ma-
âenoiielleAohfy), et la Raison (madame Momoro). Après
b Bort de Momore, sa femme ne fut plus connue qne
sou le nom de Foornier, et c'est ce nom qne son fils a
ieagteaips porté.
vertnre de ce théâtre, intitulé « l'Horoscope «, joué le
l*r septembre 1835, non imprimé.
FOURQUBVAUX, nom abrév. [l'abbé
J.-Baptiste-Raimond Pavie de Fourqub-
VAUXJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome m de la France littératre, à Four-
QUEVAUX.
4- FOIRAC [Le docteur Toirac].
Ce pseudonyme accompagne deux pièces de vera dn
genre scatologique ; il nous est révélé dans le Nouveau
Pamatêe tatirique du dix-^neuvUme tiède, p. 834.
FOX DE BRUGGS (Jean), ps. [P..
Bayle].
Commentaire philosophique sur ces pa-
roles de Jésus-Christ : « Contrains-les
d'entrer », trad. de l'anglais, par J. F.
(Composé en français). Cantorhery, 1686,
3 vol. in-12.
FOY(le général Maximilien-Sébastien),
aut. supp. [MM. TissoT, Etienne et au-
tres].
Histoire de la guerre de la Péninsule
sous Napoléon, précédée d'un Tableau po-
litique et militaire des puissances belligé-
rantes. Publiée par madame la comtesse
Foy. Paris, Baudouin frères, 1827, 4 vol.
in-8 avec un atlas, un portr. et six cartes
de diverses dimensions.
Cet ouvrage a en nne troisième édition en 4828.
— La môme, en espagnol, sous ce titre :
« Napoléon en Espana, o Historia de la
guerra de la Peninsula, por el gênerai Foy;
Srecedida de un Estado politico y militar
e la Frapcia, Inglaterra, Portugal y Es^
pana. Paris, Witècopp, 1827, 8 vol. in-18.
Le général n'avait laissé qn'une cinquantaine de
pages. Ce livre a été fait par MM. Tissot et comp.
-f- F. P. [le P. François Pomey, S. J.]
Indiculus universalis rerum fere om-
nium quae in mundo sunt, scientiarum
item, artiumoue nomina apte, breviterque
colligens. L'Univers en abrégé... par le
P. — . Lyon, 1667, in-12.
Souvent réimprimé.
-h F. P. (M.) [W Françoise Paschal].
Noëls nouveaux, françois et bourgui-
gnons« sur la naissance de Notre^igneur
Jésus-Christ, par — . Paris, 1670, in-8;
Dijon, Sirot, 1723, in-12.
Cette demoiselle, dont on a encore la Grande Bible
renouvelée (Troyee et Parit, 1723, in-8), n'est pas
mentionnée dans la Notice dee cantiques qui ont paru
depuit 1586 juiqu'en 1772, en tète de la troisième
partie des Opuscule* sacrés et lyriques,,.
A. A. R— r.
+ F. P. [Denis-Joseph- Claude Le-
pèvre].
71
F. P.
F. P. D. E. M.
7i
Nouveaux moyens de parvenir. Quel-
ques préceptes généraux suivis do queîaues
exemples particuliers. Paris, *mai 1819,
in-8, 30 p.
Conlre l'ouvrage de Bricospie inlilttlô : Situation des
' Unance* au vrai... 1818.
-+- F. P. [Claude-François-Nicolas Prat-
BBSNON, docteur en médecine à Vesouil.
Pelage, ou Léon et les Asturies sauves
du joug des Mahométans, par — . VesotU,
Robilliat, 1826, in-8.
-+- F. P. [F. C. H. Pariuaens].
Musée montois. Descriptions et por-
traits. Méry, 1829. in-18 de 37 pag.
En fers. Voir pour d'autres prodaclîons de cet écri-
vain la « Biographie montoise «, p. S39 el 310.
4- F. P. [Florimond Parent].
Manuel de la conversation, ou Recueil
des locutions vicieuses les plus usitées en
Belgique. Bruxelles, 1831, m-32 de 160 p.
* Cet article et le précédent sont empruntés an
« BnUetin du bibliophile belge >, t. XX, p. 252.
-hF. P [Frédéric Plitouet].
Contes populaires , traditions , pro-
verbes et dictons de Tarrondissement de
Bayeux ; suivis d'un vocabulaire des mots
rustiques et des noms do lieu les plus
remarquables de ce pays, recueillis et pu-
bliés par F. P —Caen, Chalopin fils,
1825, in-8.
Une seconde édition publiée en 1836 porte le nom
de l'auteur. Celte première édition n'a été tirée qu'à
AO exempUires.
•4- F P.... (le Comte de) [P. de
FORTIA DE PiLESl.
I. Un mot sur la charte et le gouverne-
ment représentatif, par — auteur du nou-
veau Dictionnaire français. [Paris,) impr.
Porthmann. 29 février 1820, m-8. Pièce.
II. Un mot sur les armées étrangères et
sur les troupes suisses, \)àr — , auteur du
nouveau Dictionnaire français. Paris,
Porthmann. 15 mars 1820, in-8.
lU. Un mot sur les mOBurs publiques,
par M. le comte de F P.... auteur du
nouveau Dictionnaire français. Paris, Mo-
reau, 2i mars 1820, in-8.
IV. Un mot sur quatre mots, par M. le
. comte de F P...., auteur du Nouveau
Dictionnaire français. (Paris.) imprimerie
Porthmann. 30 mars 1820, in-8.
-h F. P. A. M. C. [Clémence].
L'Impiété, ou les Philosophistes. Essai
poétique en huit chants, par — . Paris,
Domère, 1821, in-8.
-h F. P. C [le Frère Pierre Cbespet].
I. Discours sur la vie et passion de'
sainte Catherine ; plus un traicté eneo-
miastique de Testât et excellence de vir-
ginité et chasteté, par — . Sens, Savine.
1577. in-16.
II. Le Jardin de plaisir et récréation,
contenant divers discours, tant de la na-
ture, origine, conditions, effets et énor-
mités des péchés auxquels on doit fermer
rentrée ou les extirper du jardin de l'âme,
comme de la nature des enets admirables
des vertus qu'on doit y planter, par —,
célestin de Paris. Paris. Iu02, 2 vol. in-«.
-h F. P. D. K. M. [François Planole,
docteur en médecine].
La Génération de l'homme, ou Tableau
de l'Amour conjugal, par Nie. Venette.
nouvelle édition, augmentée de remarque?
importantes, par — .Londres (Paris), 1751,
2 vol. in-12. — Le môme ouvrage, sous
le même titre, mais sans les lettres initiales
de l'éditeur. Londres. 1751, 2 vol. in-ll
— Le même ouvrage, nouvelle édition,
augmentée d'observations curieuses et
historiques, et de remarques utiles et im-
portantes pour l'humanité. S, /., 1764,
2 vol. in-12.
Voyei le Dictionnaire de Médecine, parKIoy, édi-
tion de 1778. 4 vol. in-4. 1. 111, p. 583.
On sait que cet ouvrage parai dès 1686, à Amster-
dam, sons le nom de Salocini, Vénitien, nom rétro-
grade de Nicolas Venette, et sons le litre de Tableau
de 'ramour considéré dan* Vétai du mariofit.
Voyez ces mots. Les remarques du docteur Planque sar
cet ouvrage sont nombreuses et instructives.
Le premier volume de la première des éditions citéfi
ici a 472 pages, et le second en a 494. La seconde
édition a 420 et 406 pages ; la troisième en a 400 ci
448. Dans ces deui nouvelles éditions, les remarques
du docteur Planque ont été insérées en grande partie
dans le texte. Le tome II de 1764 contient quelques
additions du nouvel éditeur.
La seconde des éditions citées n'a dft paraître qu'en
1755 ou 1756. puisque, à la page 179 du premier
volume, on dit que le duc de Saint-Simon est actuelle-
ment mort. Or la mort du second duc de Saint-Simoa
arriva le ) mars 1755, dans sa qualre-vinglième
année ; ce qui doit faire rapporter au père de ce doc,
mort en 1693, l'anecdote racontée par Venette, savoir,
que le duc de Saint-Simon fit on enfknt à l'ige de
soixante-douze ans.
De Lignac, dans l'avertissement qui précède le pre-
mier volume de la nouvelle édition de l'Homme et de
la Femme, etc., 1773, assure que Vandermonde a éti^
éditeur de l'édition de 1764. dans laquelle il a inséré
de nouvelles observations. Celte édition est si mal im-
primée et si incorrecte, qu'il est difflcile de croire
qu'un homme aussi instruit que l'était Vandermonde t
ait donné des soins. Au reste, de Lignac n'a point
reproduit son assertion dans ravertissement qu'il a mil
en U>te de la réimpression de son ouvrage, faite eo
1778.
Le traité de Venette a reparu dans ces derniers temps,
sons le titre de Tableau de l'amour conjugal, etc.,
entièrement refondu et mis à la hauteur des connais-
sances modernes en physiologie el en médecine, etc..
73
F. P. F.
FRANC-MAÇON
74
E
(pv M. DnbnissoD. médecin). Paris ^ Duprat-Duver-
çtr, 1810. « Tol. iii-12.
-h F. P. F. docteur en théologie [le
Père Foret].
L'Arbre royal portant douze beaux
flearoDS, dédié au très - chrestien rov
Louys Xill. Rouen, 1618, in-8.
4- F. P. F. [François Paulinieb-Fon-
TENiixE, lieutenant-colonel au Corps royal
du génie].
Mes Adieux au Languedoc, par — . 1815,
in-8.
4- F. P. F. A. G. D. B. (le citoyen)
P. Foissac-Latoub, ancien général de
ngadel.
Le Cnantre de la liberté, poésies fugi-
tives et patriotiques, par — . Paris, Mi-
jiieref. an III, in-8.
4- F. P. G. [Pierre Goujon, cordelier].
UHistoire et la vie de sainte Reine,
par — . Châtillon-sur-Seine, 1651, in-12.
V. T.
+ F. PH. [Florian Pharaon].
Des Articles sur des personnages orien-
taux dans la Nouvelle Biographie générale,
4- F. P. L. [Favart, Parny et Laujon].
Thésée, parodie. Paris, 1745, in-8.
(Cablogne Soleinoe. vfi 3396).
F. P. T. (le comte de), ps. [que Ton croit
être celui de ChevrierJ.
L'AIbionide, ou l'Anglais démasqué,
poème héroï-comique, enrichi de notes.
Aix. J. WiUiam, 1759, in-8.
+ F. R. [Rebigiani].
Grammaire italienne, ou Recueil de
règles et observations grammaticales,
par -. Lyon, 18U, in-12.
-f F. R*** [M»"* F. Raoul].
Voy. Femme (une), II, col. 27 b.
F.-. R.\ [Laurent Renard].
Discours prononcé à la fête solsticale le
18"iourdulO*mois 5848, à la R.-. L.-.
de la Parfaite intelligence et de TEtoile
réunies, par le — . Liège, Collardinj 1839,
iiH8 de 165 p.
4- FR. A. D. [Frère Ambroise Drwe].
I. Abrégé. de la Vie de S. Hyacinthe, de
Tordre des Frères prêcheurs, par — .
Brtaelks, 1638, in-8. V. T.
II. Exercices spirituels des religieux con-
vere, par — . Bruxelles, 1638, in-8.
V. T.
FRADELLE (Eugène), ps. [Victor
CojîAiLHAc, art. et aut. dramatique).
Les Deux Grisettes, ou la Manon Lescaut
du Marais, roman de mœurs. Paris, Ch,
Lachapelle, 1840, 2 vol. in-8.
Avec M. L. Couailhac : Mariette, comé-
die-vaudeville en deux actes. Paris, 1841,
in-8.
Catalogne de M. de Solcinne, t. m, n» 3464.
FRAILLYONA (Samon), ps. [Janus Cœci-
lius Frey].
Recitus veritabilis super terribili es-
meuta païsanorum de Ruellio. ln-12.
Les aateurs de « la Bibliothèqae historiqne de la
France ». t. H, d» 19033, désignent cet antenr sons
le masqne de Simon Sanlyona. A. A. B— r.
-f- Naadé signale cette macaronée comme nne des
meilleures qni aient été écrites en France. Nodier, dans
sa notice tur le langage macaronique insérée an
Bulletin du bibliophile (1834), s'exprime ainsi, an
si^et dn Becitus veritabilit : t Plaisanterie char-
mante et dont il serait à regretter que le bonhomme
Balesdens nous eût fait tort dans l'édition posthume de
ce polygraphe pen connu, si cetle édition qu'on ne
recherche gnère n'était restée d'ailleurs aussi rare que
son cbef-d'œutre. Le Becitus a été réimprimé dans
l'ouvrage de MM. Jacquinet Ducsbcrg. r Rueil, le châ-
teau de Richelieu et la Malmaison, ji Poissy, 1846,
in-8, et dans un mémoire de M. 0. Delepierre, sur la
littérature imacaronique, qui fait partie d'un volume de
« Mélanges », publié en 1855 par la ■ Philobiblon
Society », de Londres.
FRANC (Ludovicus), ps. [P. Carolus-
Renatus Billuard].
Epistola expostulatoria et apologetica
Ludovici Franc, ad patrem Maugis, super
dissertationem ejus secundam de relatione
operum in Deum. Antverpiae, 1750, in-8,
66pag.
FRANC (le). Voy. Eostache le Franc et
JÉRÔME LE Franc
FRANC CHEVALIER (le), ou le Chevalier
franc, ps. [Geffrard, comte de Sanois].
Voy. Chevalier Franc, I, col. 714.
-+- FRANC LIEGEOIS (Un) [Louis, baron
DE Crassier].
Cri d'un — contre le projet de la déri-
vation de la Meuse et contre les travaux
que l'on a exécutés et gui s'exécutent dans
la vallée d'Angleur. L%e, Redouté, 1850,
in-8 de 28 p.
Voir sur le baron do^Crassier et ses écrits le c Né-
crologe liégeois », pour 1851, p. 20.
-h FRANC -MAC.-. DE TOUS LES
GRADES (Un) [Herrert].
Discours sur l'origine, les avantages et
l'excellence des Sociétés mystérieuses,
r — . Bordeaux, Moreau, 1806, in-8,
!2 p.
+ FRANC-MAÇON (Un) [EI-J. Chap-
pron].
Secrets de la Maçonnerie dévoilés,
par —, au très-saint Père le Pape Pie VU,
i'
75
FRANÇAIS
FRANÇAIS
76
ou Observations sur sa bulle portant excom-
munication des francs-maçons. Paris,
routeur, iSU, in-8, 32 p.
-h FRANÇOIS (Un) [F. Pithou].
Lettres d un François sur certain di&-
cours faict n'aguère pour la préséance du
roi d'Espagne; ensemble un Traicté de la •
grandeur, droits, prééminences et préro-
gatives des roys et du royaume de France,
par — . 1387, in-8.
n D*y a qu'une lettre, réimprimée cbei Mamert
Pâtisson ea 4594, io-8.
Le second ooTrage a été aussi réimprimé séparément
en 1594, et joint ensuite aux diflérentes éditions des
Reeueilg des LibeHés gallicanes. Le Père Lekmg
et Grosley lui-même, dans h Vie de* frères Pithau,
n'ont cité que l'édition de 4594 du second ouvrage;
Grosley a même considéré cette édition de 1594 romme
un extnUt d'nn ouvrage plus important. C'est une
Les continuateurs dn Père Leiong citent les Lettres
d*un François, t. D, n<> 86914. mais sans faire con-
naître le Traita de la grandeur, etc., qui est à la
suite. A. A. B— r.
FRANÇAIS (Un), oui. dég. [l'abbé le
Blanc].
Lettres d'—. la Haye (Paris), 1745, 3 v.
in-i2.
Réimprimé sous le titre de : c Lettres de M. l'abbé
Le Blanc, etc. »; cinquième édition. Lyon. 1758.
3 Tol. in-l«. A. A. B— r.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Coustb-
uer].
Lettre d'— à un Anglais. 1755, in-12.
+ FRANÇAIS (Un) [Butel-DumontI.
Conduite des Français par rapport a la
Nouvelle-Ecosse, traduit de l'anglais (de
JefTerys) avec des notes d'un — . Londres,
frères Vaillant. 1765, in-12.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [L.-T. Héris-
sant].
Obiservations historiques sur la Littéra-
ture allemande. Nouv. édit. Strasbourg,
1781, in-12.
imprimées d'abord atec les (EnTres choisies de Gess-
ner. {Paris, 1774, in-12). A. A. B— r.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [P.-L.-Q
Gin].
Les Vrais Principes du gouvernement
françois, démontrés par la raison et par
les faits. Genève (Paris), 1777, in-8. —
Nouv. édit., rev., corr. et augm. Genève
et Parw^l780, in-8 de xxiv et 427 p., avec
une grav.
Voy. c la France littéraire », t. m, p. 358.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Cerisier].
La Pierre de touche des écrits et des
afiEûres politiques, ou Lettres .'sur deux
brochures séditieuses. 1779, in-8, 25 p.
-h FRANÇAIS (Un) [C.-G. Toustaix m
RlCHEBOUBGj.
Lettre sur Thistoire de France, à Focca-
sion des 26 premiers volumes in-12 de
Vellv, Villaret et Gamier (vers 17811).
In-1'2.
FRANÇAIS (Un), ps. [le baron de Cbo-
negk].
Observations historiques sur la Littéra-
ture allemande, par—. Ratisbawne {Paris),
1782, in-12.
-|- La « France littéraire de 1784 », ton. n-
%• partie, psg. 117, attribue cet ouvrage à M. Fiafi-
cois, visible métamorpbose de ces mots dn titra : par u
François.
+ FRANÇAIS (Un) [Gabriel Beizabd].
Voy. ANGLAIS (Un), col. 353, c.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Fr. Ca-
cault].
Dramaturgie, ou Observations critiques
sur plusieurs pièces de théâtre, tant an-
ciennes aue modernes; ouvrage intéres-
sant, traauit de l'allemand de Lessing,
par—; revu, corrigé et publié par Junker.
Paris, Durand neveu, 1785, 2 vol. in-8.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [le comte Du
Buat].
Remarques d'— , ou Examen impartial
du livre de M. Necker sur les finances.
Genève, 1785, in-8.
C'est une réponse pleine de sel à nne critique des
n Remarques d'un Français », insérée dans la « Ga-
zette de Lcyde ■ A. A. B— r.
4- Voy. AirriPHiLOSOPHB db provwce, t. I,
col. 364 e.
FR.\NÇAIS (Un), aut. dég. [A,-R.J.
GUFFROYj.
La Sanction rovale examinée par—.
1789, in-8.
-h FRANÇAIS (Un) [Nicolas Pierquin de
Gbmbloux].
Un mot sur la campagne d'Amérique.
Paru, 1789, in-8.
-h FRANÇAIS (Un) FA.-E. Tocsard].
Oraison funèbre de S. A. Eminent. Mgr
Fr.-Emmanuel de Rohan, grand maître de
l'ordre de Malte, par un Français. Malte.
1797, in-8, 15 p.
H- FRANÇAIS (Un) [de là Tocnaye].
I. Promenade d'— dans Tlrlande.
Londres, 1797, in-8.
II. Promenades d' — dans la Grande-
77
FRANÇAIS
FRANÇAIS
78
Bretagne, en Irlande, en Suède, en Nor-
wége, etc. Brunswick^ 1801, 4 vol. in-8.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. fL.-A. Pi-
geon, alors aous-chef au ministère des re-
lations extérieures, depuis conseiller
d'Étal].
Lettre d'— à M. Pitt. Paris, Dupont,
an VI (1798), in-8.
L'aotmr publia une seeonde lettre dans U même
année. A. A. B— r.
FRANJÇAIS (Un), aut. dég. [le comte
F. Baabe-Ma&boisJ.
Voyage d' — aux salines de Bavière et
de Salzbourg, en 1776. Paris, Baudouin^
1803, in-18.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [le comte
FoRTU DE Piles] .
Six Lettres à S.-L. Mercier, de l'Institut
national de France, sur les six tomes de
son « Nouveau Paris ». Paris, les march. de
nouv., an IX (1801), in-12.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [l'abbé Jean-
Claude LocET, avocat du clergé de France,
né à Pont-de-Veyle en 1733, mort à Van-
veslell juin 18061.
Lettre d'— sur le rétablissement de la
religion catholique en France, comme
religion de l'État. Pam, an X (1801), in-8,
80pag.
+ FRANÇAIS (Un) [C. F. P. Masson]
Lettres d'un — à un Allemand, servant
de réponse à M. A. Kotzebue. Basle, 1802,
iD-8.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. \\e comte
FORTIA DE PlLES][. .
Coup d'œil rapide sur l'état des puissan-
ces européennes, considérées dans leurs
rapports entre elles et relativement à la
France, précédé d'Observations critiques
sur deux ouvrages politiques publiés en
Tan V (par MM. Pommerel et uinguené).
Pam, Lauren^Beaupré, r Auteur, 1805,
in-8.
FRANÇAIS (Un), secrétaire particulier
de l'Etat-major d'une des divisions de l'ar-
mée de Russie, aut. dég, [de la Poterie,
de Laval].
Détails abrégés sur la campagne de Mos-
cou en 1812, en réponse à toutes les bro-
chures qui ont paru sous ce titre jusqu'à
ce jour. Paris, Picard-Dubois, 1814, in-8,
6âp.
-f FRANÇAIS (Un) [le marquis F.-G.
ûs u Rocuefoucault-Liancourt].
. Pensées d'un — en 1814. Parts, 1814,
in-8.
-h FRANÇAIS (Un) [Pierre- François
Palloy].
Hommage d' — à son souverain.
Stances sur la paix générale avec les
Ç rinces alliés. S. L n. d, (1814), in-8,
FRANÇAIS (Un), aut. dég. Anas CHA7
zouRNE, avocat].
Sentiment d— sur le projet de consti-
tution. Lyon, Ballanche^ 1814, in-8, 26
Signé A. G., avocat
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Hippolyte
Mazier du HaumeJ.
Observations d — sur l'enlèvement des
chefs-d'œuvre du Muséum de Paris. Paris,
1814, in-8.
FRANÇAIS (Un) aut. dég. \\e comte N.
DE Salvandy, alors maître des requêtes,
depuis 1830 et à deux reprises ministre
de l'Instruction publique].
Opinion d'— sur 1 acte additionnel aux
constitutions de l'Empire. Paris, mai 181 5,
in-8, 56 pag.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [A.-J.-Q.
BeuchotJ.
Opinion sur l'acte additionnel aux con-
stitutions. Paris, Delaunay, Pillet, 1815,
in-8, 12 pag.
M. de Salvandy, alors mattre des requêtes, a pablié
un écrit anonyme, sous le même Utre, et à la même
époque; car, dans la c Bibliographie de la France »,
année 18i5, l'opuscule de M. Bouchot est annoncé sous
le n» 1125, et celui de H. Salvandy sons le nP 1U6.
Le 29 mai 1841, nous avons eu entre les mains un
exemplaire de l'opuscule de M. Beucbot, ayant appar-
tenu à un amateur , sur lequel celui-ci avait écrit :
Par M. de Salvandy. Voy. Barbier, n» 13368 »,
Mais l'amateur n'a pas remarqué que Barbier donnait
56 pages à l'écrit de M. de Salvandy, et que celui de
M. Beuchot n'en a que 12 ; qu'enfin, si l'opuscule de
M. de Salvandy est anonyme, celui de M. BÈieuchot est
signé.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Paul -A.
FayolleJ.
Lettre d' — au Roi ; par M. P.-A. F***.
Paris, de l'imp. de Charles (juillet) 1815,
in-8, 11 pag.
L'auteur et l'imprimeur furent arrêtés le mois sui-
vant, mis en jugement et tous les deux condamnés
pour cet écrit.
-h FRANÇAIS (Un) [A. Piebquix de
GbmblouxI.
De la Nécessité d'un changement de dy-
nastie, par — . Paris, 1815, rn-8.
-h FRANÇAIS (Un) [J.-B.-L.-Jos. Bil-
lecocqI.
Un Français à l'honorable lord Wel-
lington, sur sa lettre du 24 septembre der-
nier à lord Castlereagh. Paris, 1815, in-8,
79
FRANÇAIS
FRANÇAIS
80
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [Louis Si-
mond].
Voyage d* — en Angleterre, pendant les
années i8i0 et 1811. Paris, Treuttel et
Wurtx, 1816, 2 vol. in-8.
Réimprimé avec le nom de l'aateor. A. A. 0— T.
FRANÇAIS fUn), aut. dég. [de la Vau-
GUYON fils atne].
La Vérité sur TAngleterre: publiée et
dédiée à la nation anglaise, par J.-A. Vié-
vard. Londres^ Schulz, 1817, â part. in-8.
-4- FRANÇAIS (Un) rMiTRANj.
Voyages 'd'un — depuis 1771 jusqu'à
1807. Paris, Guillaume et C. 1817, 4 vol.
in-12.
H- FRANÇAIS (Un) [le général Auguste
Jubé, baron de la Perelle].
Lettre d' — - à lord Stanhope, et Ré-
flexions sur l'événement arrivé à lord
Wellington dans la nuit du 10 au 11 fé-
vrier 1818. Paris, 1818, in-8, 20 p.
-4- FRANÇAIS (Un) [F.-A. Heney].
Les Tombeaux, ou les Entretiens de la
nuit. Troyes, s. d., in-8, 16 p.
FRANÇAIS (Un), qui en mérite le nom,
aut. dég. [Mien.- V.. de Recours].
Cent quatre jours de voyage et séjours,
ou Relation très-fidèle et très-exacte d'une
traversée faite dans les mois de juin, juil-
let et août 1809, de Fiume à Falmouth. par
l'Adriatique, la Méditerranée et l'Océan
occidental. (De l'imp. de Villette, à Douai).
Paris, Delaunay, 1818, in-8.
FRANÇAIS (Un), aut, dég. [A. Roxesse].
Voy. A. R. A. C. D. D. L., I, col. 374 d.
4- FRANÇAIS (Un) [J. P. G. Viennet].
Lettro d' — à l'Empereur sur la situation
de la France) et de l'Europe, et sur la
constitution qu'on nous prépare. Paris,
impr. d'Egron, in-8, 32 p.
FRANÇAIS (Un), att/. dég. [Edme-Franç.-
Ant.-Mar. Miel].
Un Français sur l'Extrait des Mémoires
de M. Savary relatif à M. le duc d'En-
ghien. Paris, Ponlhieu, 1823, in-8, 52 p.
FRANÇAIS (Un), aut. dég, [le comte
Santo- Domingo].
Tablettes romaines, contenant des faits,
des anecdotes et des observations sur les
mœurs, les usages. les cérémonies, le gou-
vernement de Rome, par —, qui a récem-
ment séjourné dans cette ville. Paris, les
march. de nouv,^ 1821, in-8, avec 2 pi.
lith.
Le comte Sanio-Domingo est aassi anteor des « Ta-
hleltes parisiennes « dans le c Mercare du xix« siè-
cle ». A. A. B— r.
FRANÇAIS (Un),
risj.
aut. dég. [Marc-Ant.
JuLLiEN,'de ParisJ.
La France en 1825, ou mes Regrets et
mes Espérances, discours en vers, par —,
attaché aux véritables intérêts de la reli-
gion, de la morale publioue, de la liberté,
de la patrie et du Roi. Paris, A. -A. Re-
nouard, 1825, in-8, 24 pag.
Une seconde édition, Irès-angmentée. a été poMi^
dans la même année sons le véritable nom de l'anlcar.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [le vicomte
Nicolas-Charles de Ncgent, auditeur au
conseil d'État avant 1830, né en 18<):i].
Réclamation d* — . Paris, G.- A. Dentu,
1830, in-8, 12 pag.
Ot écrit fut saisi, et l'antenr traduit devant les tri-
tmnaox. Les assises de Paris, da 6 décembre 1830, 1«
condamnèrent à trois mois de prison et trois cenu
francs d'amende.
L'antenr publia presque anssitdl : c Encore on prt«-^$
de presse. Affaire de M. Nugcnl... * Piri». G -A.
Uentn. 183i, in-8 de 50 pag.
FRANÇAIS (Un), aut. dég. [db Fabrt,
ancien capitaine d'artillerie].
Des Allemands. Paris, Amyot, 1846,
in-8, 244 pag.
Ouvrage qui a été très-bien accueilli des Allemands,
qui l'ont traduit presque aussitAt son apparition : la tra-
duction allemande de cet ouvrage, due à M. Robert
Binder, a été imprimée dans la même année, à Leip-
zig, pour Thomas, in-8.
4- FRANÇAIS DE 1789 (Un) [Husson,
ancien banquier à Nancy].
Philippique contre les octroyeurs et les
brigueurs de places, par — . Î849, in-8,
portr.
-h FRANÇAIS A LONDRES (Un) [Ma-
^ rescot].
Lettres d'un François à Londres. 1759,
in-12. V. T.
-+- FRANÇAIS AMI DE LA UBERTÈ
(Un), aut. dég. [Marc-Antoine Jullibn].
Epître (en vers) à M. Van der Noot, an-
cien ministre de la République batave, re-
tiré dans une solitude philosophique au-
près d'Arnhem. Liége^ Desoer^ 1826, in-8,
8 pag.
Voy. aussi Eupbn (S.-E.-P. ^an.), I, 1265 a.
FRANÇAIS, AMI DE LA PATRIE ET DE
LA PAIX (Un), membre d'un collège élec-
toral, aut. dég. [Marc- Antoine Jullien].
Le Conciliateur, ou la septième époque ;
appel à tous les Français; Considérations
impartiales sur la situation politique et
sur les vrais intérêts de la France à l'é-
poque du 1**^ mai 1815. Paris^ L. Colas,
Delaunay, 1815, in-8, 100 pag.
FRANÇAIS ATTACHÉ A LA COUR DU
81 FRANÇAIS CATHOLIQUE
FRANÇAISE
VICE-ROI D'ITALIE (Un). Voy. CORAC-
CIXL
FRANÇAIS CATHOLIQUE (Un), aut. déa,
[Claude Lecoz. archevêque de Besançon].
Catéchisme sur le célibat ecclésiastique,
ou Préservatif contre un écrit qui a pour
titre : « Correspondance de deux ecclé-
jiiastiques catholiques sur cette question :
Est-il temps d'abroger la loi du célibat
des prêtres? » rédigée par M. Henri, prêtre
français, curé à léna. Paris , Gautier et
Breiin. 1808, ii^8, 68 pag.
FRANÇAIS D'EUROPE (Un), qui habite
les colonies depuis vingt ans, et ne pos-
sède pas d'esclaves, aut. dég. [Barba-
Roim, procureur général à Tlle-Bourbon].
Quelques Observations sur l'émancipa-
lion des esclaves, avec un Projet pour
rendre cette mesure plus facile et moins
désastreuse. Paris ^imp. J.-B, Gros, 1841,
in-8. Il pag.
FR\XÇAIS DE QUALITÉ (Un), aut, dég.
[le cardinal de Richelieu].
Remontrance à Monsieur. 1631, in-8.
V. T.
FRANÇAIS DU XVm* SIÈCLE (Un),
aut. dég. [ ].
Un Français du xviil* siècle aux Fran-
çais du XIX* siècle. Paris, 1843, in-8, 19 p.
FR.\NÇAIS EXILÉ (Un), au^de'if. [l'abbé
do LuBBRSAc , né au château de Polman-
t^au (Limousin), en 1730, mort' à Londres
en 1804].
Apologie de la Religion et de la Monar-
chie française réunies : grandeur, force et
majesté de ces deux puissances spirituelle
et temporelle. Londres, Dulau, 1802, in-8.
4- FRANÇOIS EXILÉ POUR LA RELI-
GION (Un) rbuRANS, du Dauphiné].
Voyage u— , avec une description de
la Virgine et Marilan dans l'Amérique. La
Haye, 1687, in-8, 140 p.
FRANÇOIS nOÈLE (le), aut. dég. [Jean
Sirmond].
A\isdu— aux mécontents nouvellement
retirez de la Cour. S. L n. d. (1637) in-8.
V.T.
FR.\NÇAIS FUGITIF (Un), aut. dég. [le
marquis de Messey].
Vovaged' — , dans les années 1791 et
suivantes. Paris, Egron, Ancelle, 1816,
3 vol. in-12.
FRANÇAIS IMPARTIAL (Un) , aiU. dég.
[J.-P.-G.ViENNET, alors officier d'artillerie
oe marine , plus tard pair de France et
académicien].
Profession de foi d' —, sur de grands
événements, avec cette épigraphe ; Vitam
impendere vero. S. /. n. d.. in-8, 40 pag.
Sijmô J.-P.-G. Viennet. Cet écrit n'est pas cité
dans < la France littéraire >.
FRANÇAIS UBRE (Un), aut. dég. [Jo-
seph La vallée].
Tableau philosophique du règne do
Louis XIV, ou Louis XIV jugé par - .
Strasbourg. Kœnig, 1791, in-8.
FRANÇAIS QUI FAIT SA CONFESSION
GÉNÉRALE (Un), et qui rentre dans sa
patrie, aut. deg. [le général Doppbt].
Le Commissionnaire de la ligue d Outre- •
Rhin, ou le Messager nocturne, contenant
l'histoire de l'émigration française, les
aventures galantes et politiques arrivées
aux chevaliers français et à leurs dames
dans les pays étrangers, des instructions
sur leurs projets contre-révolutionnels
[sic), et des notices sur tous les moyens
tentés ou à tenter contre la constitution.
Paris. Buisson, et Lyon. Bruyset frères,
1792, in-8, 240 pag.
FRANÇOIS RETENU DANS PARIS (Un),
aut. dég. [ ]. , ,.
La Fleur de lys, qui est le discours
d' — , sur les impiétez et desguisements
contenus au manifeste d'Espagne publié
au mois de janvier dernier 93, dans les
a Quatre excellents et libres discours, etc.»
1606, petit in-12.
Ce discoure a été altriboé à P. Dnfrcsne-Forget, se-
créUire-d'EUt : Araauld d'Andilly, dans sei c Mé-
moires P. Hambourg, 17 34,. 2 parties in-8, p. 15, le
revendique pour son père Ant. Arnaold.
A. A. B-r.
FRANÇAIS TOUJOURS HDÈLE AUX
LYS (Un), aut. dég. [l'abbé P. d'Hesmivy
d'AuribbauI.
Extraits de quelques écrits de l'auteur
des Mémoires pour servir à l'histoire de la
persécution française, par — de saint Louis
et de Henri IV. Pise, 181i, 2 vol. in-8.
Les « Mémoires » dn même aalenr ont para à Rome,
1794. 2 vol. in-4.(Voy. la < France littéraire »).
A. A. B— r.
4- FRANÇAIS VOYAGEUR (Un) ptfédé-
ric-Louis-Elie Moreau de Saiist-Mery].
Extrait d'un Voyage manuscrit intitulé :
Lettres d*un Français voyageur à un de
ses amis en France. 5. l. n. d , in-8,
fôp.
Voyez France littéraire, t. XI. p. 338.
FRANÇAISE (Une), aUt. dég. [Madame
de GoDEviLLE, née Marie -Magclelaine Le
Vassor de La Touche].
Voyages d' — à Londres, ou la Calomnie
détruite par la vérité des faits. Londres.
F. Mesplet. 1774, in-8.
83
FRANÇAISE
FRANCHEVILLB
84
M. de Manne, sons le u9 2975 de son nonvean Re-
cueil d'onvrages anonymes, donne à cette dame le nom
de : comtesse Latouche de GothevilU.
FRANÇAISE (Une), aut. dèg, [Madame
Gauthier, émigrée française].
Voyage d* — en Suisse et en Franche-
Comte, depuis la Révolution. Londres
(Suisse), 1790, 2 vol. in-8.
FRANÇAISE (Une), aut. dèg, [Madame
Le Noir La Roche].
La Grèce et la France, ou Réflexions sur
le tableau de Léonidas do M. David, adres-
sées aux défenseurs de la patrie, par — ;
suivies de la Correspondance d'un officier
d'artillerie pendant la campagne de 181 i,
et de différentes pièces relatives à cette
époque. Paris, Hougeron, 1815, in-8 de
8G pag.
. -h FRANÇAISE (Une) [Fanny Raoul].
I. Idées a — sur la Constitution faite
ou à faire. Paris, 1814, in-8.
H. Réflexions sur les brochures de
MM. Bergasse et Grégoire. Paris, 1814,
in-8, 8 p.
IIL Réponse à récrit de M. Barruel, in-
titulé : Du principe et de l'obstination des
Jacobins. Paris, 1814, in-8, 8 p.
FRANCALEU, ps. [Paul-François Bon-
cerf].
Fragments sur l'origine des droits féo-
daux et de l'examen de la règle : « Nulle terre
sans seigneur. »
Imprimés avec la se<!onde édition des « Inconvénients
des droits féodaux » du même Boncerf. tondra ^
1 776, in-12). Voy. le tome I de la « France littéraire » ,
art. Boncerf. ^
-j- Les Inconvéniens des droits féodaux
(par Boncerf). Londres et Paris, Valade,
1776, in-8, Gi p., et 8 p. pour l'arrêt de
la Cour du parlement, qui condamne cette
brochure à être lacérée et brûlée. — Nou-
velle édition, augmentée de fragments sur
l'origine des droits féodaux et de l'examen
do la règle : nulle terre sans seigneur, par
M. Francaleu (le môme Boncerf). Londres,
1776, \Ti-\±, — Autre édition, à laquelle
on a joint ce que Montesquieu a écrit sur
les fiefs. Paris, 1776, in-8, 155 p.
Boncerf publia en 4790 les « Moyens pour éteindre
et méthodes pour liquider les droits féodaux » (voyez
Y Esprit des journaux, 1790. t. I, p. 2G8). Son
caractère ferme et franc loi attira des ennemis pendant
la révolution : sous le règne de la Terreur, il fut tra-
duit au tribunal révolutionnaire, et n'échappa à la
mort qu'à la majorité d'une seule voix. Le chagrin que
lui causa cette affaire altéra sa santé, et le fit périr.
Dans une « Réponse à quelques calomnies » , publiée
en 1791, Boncerf assure que ses « Inconvénients des
droits féodanx » ont eu trente-deux éditions.
L'article de la Biographie univertelle relatif à
cet auteur présente quelques inexactitudes ; l'édition
des < Inconvénients, etc. » sons le nom de FYaaeaUm
y est indiquée comme la première de cet oarrage.
On remarque dans le même article quelques 0Eis>
sions qui méritent d'être relevées.
lo En parlant des travaux de Boncerf snr Ia éesté^
chement des marais, il fallait renvoyer à la brocbare
intitulée : c De l'influence des marais et des èksa^
sur la santé, et de la nécessité des desséchemeats ».
extraite des i Mémoires de la Société royale de Héd»-
rjne ». Parié, 1790, in-8, 58 p. ; troisième édiCia
en 1791. On y trouve nn rapport très-détaillé mt k
projet de Boncerf relatif an dessèchement des marvs.
So La brochure snr la ■ Nécessité d'occoper avanta-
geusement les gros ouvriers » a été réimprima poor ti
huitième fois en 1791, avec un avis important sur la
septième édition. Deux éditions ont été Cailes par
ordre de la municipalité de Paris.
30 On a omis le « Mémoire sur les moyens de msâire
en culture les terres incultes, arides et stériles de la
Champagne, en y employant quelque espèce que ce uni
de v^étaux, arbres, arbrisseaux on arbustes analogues
au sol des différentes contrées de cette province » ; oorrage
qui a remporté le prix de l'académie de Chikais.
en 1790. Paria, Corsas, sans date, in-8, 2^ p.
40 On a encore omis des « Observations snr le droit
de gruerie dans la forêt d'Orléans ». Paris, VaUide.
sans date, in-8, 8 p. Quant an « Mémoire sur te
dessèchement de la vallée d'Ange *, In à la séance
publique de la société d'agriculture, le 28 décembre
1791. Paris, Valade, 1791, in-8. la « Bio^apàie
universelle » a/firmc que ce «Mémoire » a été puMié en
1780, et qu'il mérita à l'auteur une place à la société
d'agriculture de Paris. Ces deux assertions paraissent
nn peu hasardées. Boncerf n'a été reçu qu'en iTn^
correspondant de la société d'agriculture, et son « Mr-
moire sur la vallée d'Auge « n'était pas imprimé lors-
qu'il en fit lecture à cette société. Voyei les « Mémoires
de la société ji pour 1791. A. A. B — r.
+ FRANCE (A. de) [Françoi&-Antoine
Albv. connu sous le nom d'Ernest Albt,
romancier et auteur dramatique, mort en
18G8].
FRANCHÈRE (le sieur Qaude), ps.
[Claude d'EsTERNon].
L'Espadon saty rique , composé en ryme
françoise. Lyon, Jean Lautret, 1619, in-12.
Voyez le Catalogue de La Vallière, en 2 vol., par de
Bure le Jeune, n» 2868. Paris, 1767 ; et la f Biogr.
nniv. », article curieux de M. Weiss.
Brossette, l'abbé Lenglet et l'abbé Gonjet se sont
donc trompés, les deux premiers,' lorsqu'ils ont avancé
dans leurs éditions des « Œuvres de Régnier », in-4.
et le troisième, lorsqu'il a répété dans sa c Bibliothèque
française », t. XIV, p. 217, que la première édition de
« l'Espadon satyrique > avait paru sous le nom de
c Forquevaus. » A. A. B— r.
-h FRANCHEUX. ancien contrôleur du
Waterstaat [Ferdinand Henaux].
Les vieux Ponts de la Cité de Liège, par
— . Liège, Redouté, 1854, in-8 de 11 pag.
FRANCUEVILLE , nom ahrév, [Joseph
Du Fresne de Francheville].
I Pour la liste de ses ouvrages , voyez la
I France littéraire, à Du Fresne de F.
»
FRANCHI
FRANCISQUE
86
4- FRANCHI (Ausonio) [Christophe
ftONAVINo].
Le Rationalisme, par —, avec une intro-
ioction par D. Bancel. Bruxelles, A.
SehKée, id60.
AuâtnUo FraneJù est un psendonyme qai annonce
les QliâUons nalnrelle et élective de l'aulear, dont le
irai D0m est Christophe Bonavino, né le 27 février
1«»1 àPegli, près de Gènes. Voyei dans le « Temps »
da 5 et dn 6 septionbre iSAl, l'intéressante étude
ccnucrée à cet aoleor par Daniel, Stem.
FRANCIS, nom commun a trois auteurs
dramatiques : MM. Balgary, Cornu, et Le-
rov, baron d'Allarde (i).
Pour la liste de leurs pièces, voyez la
France littéraire à ces derniers noms.
-h FRANCIS (miss Soph. L.) [Francis
Lvthom]. , .
L'Inconnu, ou la Galerie mystôrieuse,
trad. de l'anglais par M"* Viterne. Parts,
dttUu, 1810, 5 vol. in-i2.
FRANCISCAIN (Un),/w. [le P. Fruchet,
cordelîerl.
Réflexions d' — (le P. Fruchet, augmen-
U'-es et publiées par le P. Hervé, jésuite),
avec une Lettre a M***, auteur en partie
du Dictionnaire encyclopédique. 1752,
io-ii, 60 pag.
Une édition contrefaite, sous la même date, a 53 p.
A. A. B-r.
FRANCISCAIN* (Un), ps. [le P. Bon-
homme, cordelier].
Réflexions d* — sur les trois premiers
volumes de l'Encvclopédie, avec une Lettre
préliminaire aux "éditeurs. 4754, in-12.
Cet opnscole. de la même édition, a été reproduit
joai k Utre de « Eloge de l'Encyclopédie et des ency-
d,,f.yi5les ». La Haye, i759.in-12. Sous ce nouveau
Uw. l'opuscule fut attribué an P. Fruchet, cordelier.
lYoy. rarticle précédent.)
L'abbé Goujet regardait à tort ces dernières comme
BBe seconde édition des ■ Réflexions d'un Franciscain » ,
pgUi^ en 1752 par Tabbé Hervé, ex-jésuite. U
compuaison qne j'ai faite des deux brochures me porte
1 croire que celle de 1754 est un ouvrage tout différent
de celle de 1758. fauteur de la « France littéraire ■
de 1769 le croyait aussi, puisqu'il attribue les
I Réflexions » de 1754 an P. Fruchet, cordelier. Les
neoplaires dislribnés en 1759, sous le titre « d'Eloge
de lEocydopédie ». etc., ne contiennent pas la lettre
préliiniDaire aux éditeurs.
» L'Eloge de l'Encyclopédie » qui faisait partie de
b bibliothèque de Guidi, censeur royal, contenait une
laU conçue ea ces termes : Ex dono auctoriê, le P.
Baahoame. cordelier.
Le P. Fruchet n*a donc été qu'un prête-nom dans
cette affaire. A- A. B— r.
(!) Le baron d' Attarde n'ayant jamais écrit que sous
le nom de Fnifieis, nous n'avons pas cru devoir le
raenliwiner dans cette nomenclature sous le premier de
ces DOBS, ainsi qne l'a fait U. Golxet dans la sienne.
FRANCISCUS PRIMUS, aut. supp. [Pe-
trus Castellanus].
Francisci christianiss. Francorum régis
adversùs Caroli V calumnias, epistola apo-
loîîetica ad Paulum III scripta. Paristis,
Rob. Stephanus, 1543, in-8, à la suite de
Pauli tertii P. M. ad Carolum V. imp. epi-
stola hortatoria ad pacem.
— Translation de l'Epître de François
Premier de ce nom, à notre sainct Père
aul III, par laquelle est répondu aux ca-
lomnies contenues en deux Lettres en-
voyées audict sainct Père, par Charles V.
empereur. Paris, 1543, in-8.
Celte lettre parut la mt^rne année en latin, chez Ro-
bert Etienne, in-8. On l'attribue à Pelrus Castellanus
(Pierre Dn Ghastel. évéque de Mâcon). (Dictionnaire
de BayU.) A. A. B— r.
FRANCISQUE, ps. [Jean-Franç. Gail],
fils d'un savant helléniste (Jean-Baptiste
Gail) et d'une femme distinguée nar son
talent musical (madame Sophie Gail), avait
recueilli le douole héritage paternel et ma-
ternel, l'érudition du professeur et les in-
spirations de l'artiste. Longtemps il sup-
pléa son père au collège de France et publia
différents ouvrages de philologie, ce qui
ne l'empochait pas de composer une foule
de romances et de chansonnettes, parmi
lesquelles il s'en trouve de très-originales.
Dans l'année 4832, il fut nommé profes-
seur d'histoire à Toulouse, mais il ne tarda
pas à revenir à Paris, et s'occupa de la
direction du journal le Voleur, à laquelle
il joignit plus tard celle du Journal des En-
fants. L'helléniste s'effaçait alors sous le
nom de Francisque.
FRANCISQUE aîné, ps. [Jacques-Ani.-
François Huti?î, artiste dramatique, du
théâtre de l' Ambigu-Comique, né à Paris
en 1796, mort dans la môme ville le 27
juin 18i2].
Avec M. Hippolyte Gauné : Lord Piken-
grok, ou Encore une Revanche, comédie
en un acte, mêlée de couplets. Paris, Ma-
laisie, 1831, in-8 (1).
Ce nom de Francisque a été pris par deux frères,
non-seulement artistes distingués, mais encore tons
deux auteurs du < Lord Pikengrok » ; le jeune, Louis-
Auguste, a pris part, sous le pseudonyme de Palmir
(voy. ce nom), à un mélodrame en trois actes, intitulé
(1) Le véritable nom de l'antenr de cette pièce est
resté inconnu à MM. Lonandre et Bourquelot.
Nous ne trouvons pas mentionné, dans le livre de ces
Messieurs, un autre M. Francisque, auteur de la « Pe-
tite favorite, ou le Danger de courir deux lièvres à la
fois » , parodie en trois tableaux et en ver», de la * Fa-
vorite ». Représentée sur les théâtres de Reims. Ca-
lais, etc. Par M. Amédée Francisque. Paris, deTimpr.
de Guyot, 4845. in-i3 de 60 pag.
87
FBANCISQUE
FRANÇOIS
a
ff Hao d'kUnde « joué et imprimé eo 1832. Ce der- n
nier, bibliophile distingué, a formé nne bibliothèque
dramatique, qui a déjà une certaine étendue.
-|- Il y a ici nne efreur ; Francisque jeune n'a jamais
eu part à ■ Han d'Islande » , qui est bien de Francisque
aîné, mais anonyme pour sa part.
Voici du reste la liste des pièces de Francisque aîné :
Lord Pickengrock, etc.
Le Lion de Gisors, vaudeville en i acte, avec Ganné,
théâtre de l'Ambigu, 8 mai 1831, non imprimé.
Les Assises dramatiques, prologue vaudeville, en
1 acte, avec Antier et Nézel (Théâtre de l'Ambigu.
16 septembre 1831), non imprimé.
L'Arlequin et le Pape, vaudeville en 1 acte, par
MM. Néiel et Simonnin (et Francisque atné), théâtre
de l'Ambigu, 4 octobre 1831. imprimé.
Snxette, vaudeville en 1 acte, avec Isidore Courville,
théâtre de l'Ambigu, 10 janvier 1832, non im-
primé.
Han d'Islande, mélodrame en 3 actes, par MM. Octo
(Dnpais-Delcourt) ,* Palmir (SauUqnet) et Rameau
(et Francisque aine) théâtre de l'Ambigu, 25 janvier
1832, imprimé.
Lequel des trois, vaudeville en 1 acte, avec Fran-
cisque jeune, théâtre de l'Ambigu, 2 septembre
1833.
Bagnandais aux Champs-Elysées, vaudeville en
1 acte, avec Adolphe Lemoine. dit Montigny, théâtre de
l'Ambigu, 11 décembre 1833. non imprimé.
Lucile. mélodrame en 3 actes et 6 tableaux, avec
Francisque jeune, théâtre de la Galté, 19 mai 1834.
non imprimé.
-+- FRANCISQUE (Amédée) [Amédée-
Francisque Lemol-^e].
La petite Favorite, ou le Danger de cou- , '
rir deux lièvres à la fois, parodie en trois
tableaux, en vers, de la Favorite. Paris,
1845, in-i2, 59 p.
FRANCISSE. aut. dég. [Francisse M...1.
I. Le Grenadier aux Enfers, ode sur la
musique de M. F. Dubois. Paris, Us
march, de nouv., 1819, in-8, 24pag.
IL Ils reviendront, les jours heureux.
Chant national, àloccasionde la naissance
de S. A. R. Mgr le duc de Bordeaux. Pa-
ri*, imp. Setter, 18:20. in-8, 4 pag.
IlL Ode sur la mort de Napoléon...
IV. Épître à M. Auguste Saint-G***.
Paris, Corréard, Delaunay, 1822, in-8,
16 pag.
V. Satire. Paris, les march, de nouv.^
1822. in-8, 16 pag.
4- FRANCK (W.)
Traité des vms du département de la
Gironde. 5* édition. Bordeaux, 1867, in-8.
La première édition de cet ouvrage, publiée en 1824,
a été rédigée par l'auteur dont il porte le nom ; mais,
retiré en Allemagne, il n'a point eu de part à diverses
réimpressions fort modifiées et augmentées qui ont paru
successivement, et qui sont dues A divers Bordelais
agronomes ou commerçants, versés dans la connais-
sance de ce qui concerne la vigne et ses produits.
-h FRANCK-MARIE [Pedorlini, mort
en 1868].
Des articles de criliquo musicale à r b
Patrie ».
FRANCLIEU (le comte de), nom akrn.
[L.-H.-C. Pasquibr, comte de Fiulncliec].
Voy. la France littéraire, à Fbancliet.
FRANÇOIS r. Voy. FRANCISCUS PRl-
MUS.
FRANÇOIS (René), prédicateur du rc .
ps. [le P. Etienne Binkt, jésuite].
Essai des merveilles de nature et df>
plus nobles artifices, pièce très-nécessain>
a tous ceux qui font profession d'éloquena».
Rouen, 1621, in-4. — XIP édition. Pans
1646,in-.8.
FRANÇOIS (Claude), docteur en théo-
logie, ps. [MoREL et Le Moyne].
Les Véntables sentiments de saint Au-
gustin et de rÉglise touchant la grâce. Pe
ris, 1630, in-4.
Le docteur ^toine Amanld a réftité cet omnge pr
son < Apologie pour les sainU Pères de l'Eglise ».
Voyez ce titre aux Anonymes.
FRANÇOIS (le frère), nom de reUgi^
[Geittil, chartreux].
Le Jardinier solitaire, ou Dialogues con-
tenant la méthode de cultiver un jardin
fruitier et potager. Paiis, Rigaud, 1705.
in-12.
Réimpr. en 1770, in-8.
FRANÇOIS (frère), cuisinier, ps. [LouL-
Ant. DE CaraccioliJ.
Lettre du —, cuisinier du pape Ganga-
nelli, sur les Lettres de ce pontife à jin
Parisien de ses amis. Paris. Monory, 1770.
in-12.
FRANÇOIS, ps. [François-Marie Matetb
DE Saînt-PaulI.
Monsieur de Marlborough, ou FEnchan-
teur Rossignolet, pantomi-tragi-parade en
deux actes. Paris, Cailleau, 17»3, in-8;
Avignon^ Jacq. Garrignan, 1791, in-8.
FRANÇOIS (Alphonse-), aut. dég, [Al-
phonse-François DERcr, aut. dram.].
Pour la liste de ses pièces, voy. le t. Xï
de la France littéraire, à Dercy.
FRANÇOIS, ps. [le général A.-F. Melu
net].
La Muette de Sénez , mélodrame en
3 actes. 1803, in-8.
Représenté sur le Théfttre des jeunes artistes.
Dans le tome m du Catalogue de M. de Soleinne.
n« 3436, cette pièce est présentée comme étant aoo- |
nyme. tandis qu'à la Table du même catalogue eU« ^
indiquée comme portant le pseudonyme de Fronça-
-{- Dans une note manuscrite, Quérard la doaœ
comme étant de M°^* de Bawr.
FRANÇOIS, ps. [mademoiselle Alexan-
drine- Sophie Goury de Champgrand,
)
FRANÇOIS CHRÉTIEN
FRANGIDBLPHE
90
abord comtesse de Saint-Simon, depuis
ironne de Bawr].
Soas aToos troaYé qneUfoe jnrt que cette daine est
le«T de pièces qui ont été imprimées sous le pseu-
sjraedeAvnpois. -f- Voy. Tarticle précédent.
FRANÇOIS CHRÉTIEN. Voy. CHRES-
lEN [?\
FRANÇOIS DE VELLAY, ps. [Mathieu
E Mo&GUEâl.
Lettres, déclarations, manifestes de son
Itesse de Savoye, examinés, etc. Paris,
^\ in-1 et in-8, et dans le Recueil de Du
ihastelet.
Ntoéron/ U XXXV, p. 378. Baillet a cm que J. Sii^
maà s'éiûl cadié sous ce masque.
FRANÇOIS DE VÉRONE, ps. [JeanBou-
ùuer].
Apolode pour lehan Cbastel, parisien,
îxécuté a mort, et pour les pères et es-
diolUers de la société de lesus, bannis du
royaume de France... 1395, in-8.
-^ u existe me seconde édition datée de i 61 0, in-8.
Ceik Apologie a été insérée dans le t. VI des < Mé-
Bwirej <k Condé » . Voyez le « Manuel du libraire, « au
not VCroxb.
— Jesuita sicarius, hoc est, Apologiapro
Joanne Castello Parïsiensi, mortis supplî-
cio aiïecto, et pro patribus et scholasticis
Soc. Jesu, olim Galfias regno exterminatis.
LnQduni, 1611, in-8.
-h FRANÇOIS D'ORAISON (le P.) [Jean-
Baptiste DB BoYER, marquis o Argens].
Lettre d'un très-révérend père capucin
du couvent de Liège à M. Aubert de la
Chesnaye, au sujet de la Critique des
Songes philosophiques. Liège, 1747, in-12,
a p.
-f FRANÇOIS EDMOND [Fournibr ,
médecin?]
Les Elrennfô, ou Entretiens des morts
sur les nouveautés littéraires, l'Académie
françoise, etc. Paris, Dentu, 1813, in-8,
+ FRANÇOIS GUILLAUME*** [Qué-
WAC].
Semonce générale de paix et de réunion
à l'Eglise et à sa Chaire apostoliaue, adres-
i5« à toute la nation aes Juifs, par — .
^tngtm, 1765, in-8.
4- FRANÇOIS-LOUIS, jardinier maraî-
cuer [François JalheauJ.
Radicalisme. Pétition de— à la chambre
^représentants, ornée de notes et éditée
au profil des pauvres. Bruxelles, 1845,
•ii-8,47p.
»±,^-^ÇOISE DE LA CROIX et THÉ-
R^ DE JÉSUS [Pbusson].
^i^gé de la vie d'Anne d'Autriche en
forme d'épitaphe, dressé par — . Paris,
1666, in-4.
€ Bibliothèque historique de la France >, t. II,
10 25176. V. T.
FRANCS-MAÇONS (des), ps, [Laurens,
auteur des Essais historiques et critiques
sur la Franche-Maçonnerie],
Vocabulaire des Francs-Maçons, suivi
des Constitutions générales do l'ordre de
la franc-maçonnene, d'une Invocation ma-
çonnique à Dieu, et de quelques pièces de
poésie inédites. Ouvrage mdispensaLle,etc.,
recueilli et mis en ordre par des — . Paris,
1805, in-12.
La 3* édit. de ce livre parut en 1810 avec le nom
de M. Bazot. sous le titre de « Vocabulaire des francs-
macons » , suivi de règlements basés sur les constitu-
tions générales de l'ordre. M. Baiot a fait seulement
quelqutts corrections et additions à la première édition.
A. A. B— r.
FRANCUS (Theophilus), ps. [Sim. Vi-
gor].
Commentarius in responsionem syno-
dalem concilii Basil, ad Eugenium quar-
tum de auctoritate concilii suprà Papam.
Coloniœ, Theophilus Francus, 1613, in-8.
Cet ouvrage, de la même édition, existe soos deux
autres titres :
10 Ex responsione synodali.
2<> De auctoritate cujnslibet concilii.
Voy. ces titres aux Anonymes.
FRANCUS (Franc.), ps. [Oaudius Sal-
HASIUS].
I. Confutatio animadversorum Antonii
Cercoëtii Aremorici (D. Petavii] ad Cl.
Salmasii notas in Tertullianum ae Pallio.
Midelburgi (Parisiis), 1623, in-8.
U. Refulatio utriusque Elenchi Cerco-
Petaviani(Dionysii Petavii). Parisiis^ 1623,
in-8.
Voy. Kerkoetius (Ant.).
FRANGIDELPHE ESCORCHE-MESSES,
ps. [Théod. DE Bèze].
Histoire de la Map[)e-Monde papistique,
en laquelle est declairé tout ce qui est
contenu et pourtraict en la grande Table,
ou Carte de la Mappe-Monde. Imprimée en
la ville de Luce nouvelle, par Brifaud
Chasse-Diables, 1567, pet. in-4.
M. de Marolles dit, dans son « Manuel bibliogra-
phique >, avoir vu un exemplaire sur le frontispice
duquel se lisait le nom de F. Viret, écrit d'une main
contemporaine. Voy. le « Manuel du libraire », de
J.-C. Brunet, au mot Frangidelphk. A. A. B— r.
-f- Le « Bulletin du Bibliophile > (onzième série,
1854, p. 936) contient une longue note sur cet ou-
vrage, qu'on ne peut attribuer à Viret, qui était pasteur
à Lausanne en 1586, tandis que l'auteur de « l'His-
toire » avance, dès la première phrase, que le seigneur
lui donna en 1541 « cognoissance de son sainct Evan-
9i
FRANKAERT
FRÉDÉRIC n
92
gile. » Mais l'autenr de la note se trompe, car Virel,
né à Orbe en 1511. mourut à Orlhez en avril 1570.
-h FRANKAERT (Pierre) [Charles Ro-
mey].
Des articles dans « VAmi des Livres » de
R. Muffat. I
FRANKENTAL (Népomucène),/)*. [J.-B.-
Cl. IsoARD, connu sous le nom de Delisle
nE Sales].
Lettre d'un bâtard d'amour à un bâtard
de littérature, ou Examen ingénu d'une
parodie de la Philosophie de la Nature, tiré
de la seconde édition des Mémoires de Can-
dide» donnée à Moscou. Paris, 1805, broch.
in-8.
FRANKLIN (Benjamin), apoer. [l'abbé
André Morellët].
Avis aux faiseurs de constitutions. 1789,
in-8, là pag.
4- FRANTZ-VILLERS [Armand de Pont-
hartin].
Le Courrier musicale « l'Assemblée na-
tionale 9.
. -h FRA PAOLO [Paul Sarpi].
Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils po-
litiques adressés à la noblesse de Venise
par le P. Paul Sarpi, traduits de l'italien,
avec quelques éclaircissements (par l'abbé
de Marsy). Berlin, 1751, in-12.
-+- FRA-PAOLO [Paul Scudo, critique
musical, né à Venise en 1H06, mort en
18(54].
Des articles signés de ce pseudonyme
dans la « Philosophie politique » et aans
la « Revue de Caen », 1832. L. D. L. S.
-^ FRAPPA [Bredin, directeur de l'E-
cole vétérinaire de Lyon].
Lettre à M. Tessier sur les Ecoles vété-
rinaires (1788), pet. in-8, 15 p.
Extrait du « Journal Encyrlopédiqne ».
-f FRASCATI [Moïse Millaud].
Ma Nièce et mon Ours, vaud. en un acte
représ, au Palais-Royal en 1859.
-f. FRED. D. [Frédéric Digand].
Charlotte Coraay, drame historique en
trois actes et en vers, par—. Bruxelles,
1847, in-8, 116 p.
FRÉDÉRIC II, roi de Prusse. Ouvrages
apocryphes.
I. Pensées sur la Religion.
Imprimées dans plusieurs Suppléments aux Œuvres
posthumes du roi de Prusse, notamment dans le pre-
mier Tolnme de l'édition imprimée à Cologne (Berlin),
1789, 5 Tol. in-8.
Ces < Pensées sur la Religiou » sont, sous un antre
titre, Toutrage de La Serre, lieutenant de la compa-
gnie franche du chevalier de Vial, qui, lui-même,
existe sous les trois titres suivants :
i* Examen de la religion, dont on cherche récUir-
cissement de bonne foi, attribué à M. de Saiat-E\Te-
mont. Trévoux, aux dépens de la Société de Jésus,
1745. in-12:
2° La vraie Religion démontrée par rEcriîar?
Sainte, trad. de l'angl. de Gilbert Bnroet. Londres,
G. Cook, 1745;
Z^ Examen de la Religion, dont on cherche rérUir-
cissement de bonne foi. attribué à M. de Saînt-Evrt-
mont, traduit de l'anglais de Gilbert Bamet. Londra,
G. Cook, 1761.in.l2.
L'on voit seulement, dit A. A. Barbier, dans r««-
vrage attribué à Frédéric II, deux chapitres, l'on sai
les Miracles, l'autre sur les Sacrements, qni ne se
trouvent pas dans les différentes éditions da livre de
La Serre, que nous venons de citer.
Sur ce livre et ses transformations, ainsi que sur atm
auteur, voy. ci-devant, Burnet, I, 595 c.
II. Les Matinées du roi de Prusse, écrite
oar lui-même. Berlin, 1766, petit in-li.
90 pag. — Autre édition, sous ce titre .
les Matinées royales. Sans date, in- 18. —
Autre édition, sous ce titre : Soirées du roi
de Prusse, ou Entretiens sur Part de régner.
Londres. 1774, in-8, 63 pag. (i). —Autre
édition, sous ce titre : Les six Matinées du
roi de Prusse, à son neveu, en mil sept cent
soixante-et-huit (avec un avis de rAiiteur
signé Spiess). Paris, Dentu, an V (1797),
•'in-8, 3i p.— Autre édition, sous ce titre :
Les Matinées du roi de Prusse Frédéric IL
Paris, LeFèvre, rue de Lille, 1801, in-8.—
Autre édition sous le titre des Matinées du
roi de Prusse, dans le volume intitulé :
Conseils du trône, donnés par Frédé-
ric 11, etc. Paris, 1823, in-8.
Ce petit ouvrage est trèft^nnu ; s'il était de Frédé
rie n. on devrait le trouver dans la cellection des Œu-
vres de ce prince. Mais il n'a été inséré ni dans 1rs
Œuvres primitives, Berlin, 1787, 4 vol. in-8, ni
dans les Œuvres postbumes, Berlin, 1788. 15 vol.
in-8, ni dans le Supplément à ces Œuvres, Cologne,
1780. 5 vol. in-8. Si cet opuscule n'est pas de Fré-
déric n, il est an moins de quelque observateur malin,
qui a bien saisi sa physionomie, ses babiindes, son es-
prit et jusqu'à son style.
M. Jouyneau des Loges, dans une lettre adressée
aux auteurs de la c Décade philosophique « (neavièiDe
année de la république, 1801 , second trimestre, p. 537).
dit que l'on soupçonnait généralement, vers 1766, que
les « Matinées du roi de Prusse » étaient de Voltaire.
Quelques personnes pensaient que le manuscrit, en le
supposant du roi de Prusse, avait été confié par ce mo-
narque à Voltaire, qui l'avait rendu public après sa
brooillerie avec le héros dePostdam. Cette dernière opi-
nion me parait peu probable.
L'édition de M. Spiess a été faite d'après un manus-
rrit qui lui fut remis en 1784 par Samuel de I^,
conseiller d'Etat et maître de Neufch&lel pour le roi de
Prusse. La sixième matinée manquait à ce manuscrit;
la cinquième de l'ancienne édition contient un para-
graphe de plus que la nouvelle. Du reste, les deux édi-
(1) On trouve dans cette édition, après la cinquième
soirée, quelques opuscules de Voljaire.
93
FRÉDÉGC n
FRÉDÉRIC II
94
ciaoj préseotent de la même manière un passage qnil ^1
panait prooTer la snpposiUon de l'oavn^e, mais ca-
rinx poar l'bistoire de la philosophie pendant le
Kvm« siècle. Le nom d'nn anteor Csionn, M. de Loen.
:'j trouve également défignré par le mol Laon.
Void te passage : f Mon père avait on projet ex-
Edleat, mais qai ne lui réassit pas. II avait engagé le
président Lmq à loi faire nn petit traité de religion,
ponr tâcher de réonir les trois sectes et n'en faire
fa'Dne... m Les réflexions qni suivent, et que la pru-
iRice m'empêche de transcrire ici» offrent nne fidèle
imljse da traité de M. de Loen, qni a pour titre : La
Tériuble Religion, unique dans son espèce. (Voyez aux
Anon3fmes.)
Le premier volume de TouTrage est dédié à Fré-
déric n. Comment œ prince ne se serait-il pas rappelé
cette cirronatance? n'est-ce pas lui, plutôt que son
père, qui a engagé M. de Loen à écrire? Ce M. de Uen,
président de la régence de Tecklenbourg et Lingen
(Westphalie), avait publié son traité en allemand, l'an-
née précédente.
M. de Loen moamt en i776. Il a publié quelques
onna^s en français, entre autres nn « Système de la
rel^on nniverselle pour la réunion des chrétiens^ » ,
l'sa. în-8, 32 p.
L'aldïé Denina attribuait les < Matinées du roi de
Prusse « i M. le baron Patono, ancien officier piémon-
tui, qui, après avoir vécu longtemps à Berlin, passa
3D servioe de la Russie.
L'édition de Paris, an IX (1804), a 99 pages. On
troivc dans la septième matinée (iur la fiiuince) un
■césoire fût par le conseil du père de Frédéric II, au
àkès de son grand-père ; Frédéric y a joint des ré-
fiexions snr l'éUt de ses finances.
Bachanmont assnre dans ses c Mémoires secrets » ,
sooi la date du 7 février 1765, que les « Matinées »
^oot une extension d'nn petit impiimé qui parut plus
de dix ans auparavant, intitulé : « Idée de la personne
et de la manière de vivre du roi de Prusse. »
A. A. B— r.
m. Dernières Pensées du roi do Prusse,
écrites de sa main (Composées par Samuel
Constant de Rebecque). Berlin (Genève),
IT87, pet. in-12, 41 pages.
Voyez la CorFespoodance de Grimm.
Cet opuscule a été réimprimé à Paris, en 1806,
i»^. 30 pag., par les soins de M. Champelle, chirur-
gien. A- A. B— r.
IV. Bréviaire philosophique, cm Histoire
ilu Judaïsme, au Christianisme et du
Déïsme, en trente-trois vers, par feu le roi
de l^ruàse, et en trente-trois notes, par un
célèbre géomètre (Ouvrage composé et pu-
blié par Cérutti). Pam, 1791, in-8.
V. Les Conseils du trône, donnés par
Frédéric H, dit Je Grand, aux rois et aux
peuples de TEurope, pour servir de corn
mentaires à tous les congrès présents et
futurs, avec plusieurs lettres inédites de ce
prince, son testament, quelques particu-
larités de sa vie militaire, littéraire et pri-
vée, etc. Publiés par P.-R. Auguis. Paris
Béchet aine, 1823, in-8, lij et 551 p.
Si ce Tolame renferme des écrits de Frédéric n, ils
ne fonKBl pas la pins forte part, malgré la précaution
que le malin éditeur a prise en plaçant à la tdte une
Préface envoyée de Berlin (1). formant 50 pag. en ca-
ractères très-serrés, dans laquelle il blâme un grand
nombre d'éditeurs d'ouvrages attribués faussement et
publiés sous des noms de personnes qui n'en étaient
pas les auteurs. Rien ici de semblable, comme on le
pense bien, n'est à craindre. L'authenticité des pièces
que nous publions aujourd'huip dit l'éditeur, ne sau-
rait être révoquée en iluale.
V Cet ouvrage, qui a pour objet de compléter la col-
ff lection de tous les îcrils sortis de la plume de Fré-
« déric II, et qui peignent son esprit, son caractère et
ff son gouvernement, est divisé en cinq parties, dont
< les Œuvres forment les quatre premières parties.
« Ces cinq parties sont intitulées comme il suit : Pre-
f mière partie : « Matinées du roi de Prusse > , p. 1
a à 43. Elles se composent principalement de l'exposé
< fait par ce monarque pour l'instruction de Frédéric-
« Guillaume, son neveu, et l'héritier de sa couronne,
V des circonstances principales de son gouvernement
( depuis 1740 jusques et y compris 1769 ». Nous
avons démontré que cet ouvrage n'était pas de Fré-
déric II. — « Seconde partie : Quelques particnla-
fl rit^s snr la vie militaire, privée et littéraire de
t Frédéric II, pour servir de commentaire à Touvrage
« précédent, p. H à 389. C'est le récit de» faits
( qui ne sont qu'indiqués dans la première partie,
« ou d'autres faits qui expliquent les principes de la
« politique de Frédéric. » -— Ceci n'est point en-
core un ouvrage du roi de Prusse, et il a dû même n'être
composé qu'après sa mort. Auguis n'avait point l'habi-
tade de citer les sources on il faisait ses nombreux
emprunts; mais nous pouvons presque garantir que ce
dernier ouvrage est la réimpression >le celui qui parut
d'abord en 1789, sous le titre de Portrait de Frédéric
le Grand, tiré des anecdotes les plus intéressantes et
les plus certaines de sa vie militaire, philosophique et
privée; par S.-F. Bourdais, instituteur de la princesse
Wilhelmine de Prusse, sœur de Frédéric II, 1789,
in-12, et réimprimé à Paris, Fantin, 1807, in-12,
IV et 304 p. — Troisième partie : « Opuscules litté-
raires de Frédéric ^, p. 393-443. — Quatrième partie :
ff Lettres diverses », p. 444-509. — Cinquième partie :
ff Relation du siège d'Asoph par les Russes et du
< voyage de Pierre !«>* en Hollande, trouvée dans son
ff cabinet à Potsdam. »
Le nom du grand Frédéric ne sauva pas ce volume
de l'indifférence du public, et quelques années plus
tard, on dut le reproduire au moyen d'un nouveau fron-
tispice, qui porte :
ff Mémoires historiques de Frédéric II, dit le Grand»,
comprenant les Matinées du roi de Prusse; quelques
particularités sur sa vie militaire, privée et littéraire ;
ses opuscules lilléraires, son testament, la Relation du
siège d'Asoph par les Russes et du Voyage de Pierre V^
en Hollande, trouvée dans son cabinet à Potsdam, etc.
-|- (1) C'est dans relie Préface ou Introduction que
Quérard a puisé pour ses « Supercheries » les annota-
lions signées P. R. A— s, supercherie dont il a oublié
de donner la sigoiflcalion. et c'est toi]gours d'une ma-
nière énigmatique qu'il parle de là ff fameuse préface
de Berlin. » Voir les articles : Alberoni, Cathe^
rine II, Caylus, Chanoine pénitencier, Chivemy»
ChoisetU-Gouflier , Choiseul-Stainville , Grimm,
Hamilton, La Borde, Paulmy, Maréchal de Saxe.
II lui est môme arrivé d'oublier de signer P. R. A — s.
dans l'article Catherine U, len» 1, « Lettres de l'im-
pératrice », et le n« 2, « l'Antidote ».
95
FRÉDÉRIC
FRÈRE MINEUR
96
Précédés d'ane Préface Irës-carieuse envoyée de Berlin;
publiés par R.-P. Angnis. Parit, Béchet aîné, 1828,
in-8, lij et 552 pag.
Les 52 pages liminaires sont remplies par 4 pages
de faux-litre et titre, 46 de rintixxiactioii et 2 de la
table des matières.
FRÉDÉRIC, prénom sous lequel se sont
fait connaître deux auteurs dramatiques,
MM. de Courcy et Prieur.
Pour la liste de leurs pièces, voyez la
France littéraire^ à ces derniers noms.
-h FRÉDÉRIC [Du Petit Méré].
Voy. la a France littéraire », à du PErrr-
MÉRÉ.
4- FRÉDÉRIC-CHARLES, prince de
Prusse, auteur supposé,
L'Art de combattre Tarmée française.
Paris, 1860, in-i2.
Le nom do prince se lit sur cette tradaction, quoi-
qu'on démenti officiel ait été opposé à l'altributioa
donnée au livre allemand, publié en 1859 à Francfort,
sans nom d'auteur.
Le prince Frédéric-Charles, né en 4828, était, à la
bataille de Sadowa, à la tète de la première armée
prussienne.
FRÉDÉRIC-GAÉTAN, nom abrév. [le
marq. Fr. -Gaétan de la Rochefoucauld-
Liancourt].
Avec M. Geo. Duval : Midi, ou un Coup
d'œil sur l'an VII, vaudeville épisodique
en un acte. Pan*, an IX (1801), in-8.
4- FRÉDOL (Alfred) [Moquin-Tandon].
Le Monde de la Mer. Paris, 1803, gr.
in-8.
Cette publication posthume donna lien à on curieux
procès. Voir le « Monde illustré » de juillet 1863.
(M. T.)
FREEMAN (Nicolas), aut. supp. [Ant.
Jay],
Le Glaneur, ou Essais de —, recueillis
et publiés par M. A. Jay. Paris, Cériouz
jeune, etc., 1812, in 8.
-f- Freeman signiûe en anglais homme libre.
-H FREESPEAKER [Fumehon d'Ar-
deuil].
Galerie politique. Quelques tableaux de
^enre. Le Candidat et les électeurs. Paris,
impr. de Dondey-Dupré, 1841, in-8.
Signé Freespeaker, mot qui signifie, en anglais, f
franc-parleur.
-+- FREMDER (le docteur) [Auguste
Morel].
I. Les Vagabonds bohémiens, principa-
lement dans l'ancien pays de Liège, par — .
Liège. Ledoux, 1856. iri-8, iO p.
li. La Meuse belge. Histoire. Légendes,
Sites et Monuments. Industrie. Namur.
Dinantet Liège, par le—. Liège, Renard,
1855, in-12, XU et 318 p., orné de cartes
et plans.
FRÈRE (Un), aut. dég. [Charles Roiu-
gny].
Lettres d' — àsa sœur sur Filistoire an-
cienne (en prose, môlée de vers). Parti
Selli<jue. 18:^9, 2 vol. in-18.
-K FRÈRE (le) de l'abbé de LagardetU;
[de Lagardette-DesgirauxI.
Relation du martyre de Tabbé de Lagar-
dette, produite par son frère. CUrmoni,
1829, in-8, 40 p.
FRÈRE CAPUCIN (Un), aui. dég. [Basi-
lidès d'AthJ.
Histoire de la Vie de sainte Aldegonde,
fondatrice des dames chanoinesses dé Mau-
beuge. Arras, 1623, in-8.
-f- FRÈRE ERMITE DU MONT LIB\N
(le) P'abbé D. Raymond].
Entretiens du — avec un jeune ablx\
sur la philosophie moderne, le prêt k
usure et les plaisirs impurs du hberli-
nage. Avignon, 183G, in-8, 18 feuil. 1/1
-h FRÈRE JEAN [Vaucours].
Du Neuf et du Vieux, étrennes aux dé-
licats. Rouen^ 18GG, in-12.
+- FRÈRE JÉRÔME [Mercier db Com-
piègneJ.
Opuscules philosophiques et poétiques
du — . Paris, Mercier, 1798, in-18.
{- FRÈRE LAryUE EN FAIT DE
SCIENCE (un) [F.-F.-G. Rode].
Examen impartial du livre intitulé :
« Des Erreurs et de la Vérité. 1791, in-8.
FRÈRE MASSON (sic) (Un), membre de
l'Académie rovale des sciences et des belles-
lettres de Berlin, ps. [Jos. Du Fres.>b de
Franciieville],
La Consolation philosophique de Boinre ;
nouvelle traduction, avec la Vie de l'au-
teur, des 'Remarques historiques et crili-
2ues et une dédicace massoniqiie (sic).
a Haye, Pierre de Hondt, et Berlin, 1714,
2 vol. petit in-8.
FRÈRE MINEUR RÉCOLLET (Un), aui.
défi. [Valentin Marée].
Traicté des Conformités du disciple avec
son maître, c'est-à-dire de saint François
avec Jésus^hrist, etc. Le tout recueilli
par — . Liège, 1U58-G0, 4 parties en 3 vol.
m-4.
Ouvrage dont il est très-rare de rencontrer lc«
quatre parties réunies (Manuel du lib.). -|- C'est aae
traduction du célèbre Liber conformitattm , de BalL
Albizzi.
4- FRÈRE MINEUR DU COUVENT
I D'ABBEVILLE (Un) [Henri Caupin].
FRËRET
FRËRBT
98
Le Désert de dévotion, qui est un traicté
ilaisant utile et proffîtable à toutes ma-
tières de gens devotz ou curieulx (Paris,
rers1o30),pet. in-8.
U acrostiche qui termine ce volnme en prose mêlée
le Ter» iediqoe le nom de l'antenr.
FRÉRET (Nicolas), historien et philo-
»phe, secrétaire perpétuel de VAcadémie
ies Inscriptions et Belles-Lettres, mort en
17 W. Ouvrages apocryphes :
l. Examen critique des Apologistes de la
relision chrétienne (Composé par Levçsque
ie Burignv, revu et puolié par Naigeon).
S. /. d:impr„ 1766, gr. in-8; 1767, in-8.—
Nouv. éd. 1775, in-8.
bséré dans les (Eavres (philosophiques) de Fréret.
Pari*, 1792, 4 Tol. in-8. et dans les Œuvres com-
\'iHfi du mène. Paris, an Vil (17Q9). 20 toI. petit
m-!*.
Cet oQTTage est nn de ceox qni ont été fiinssement at-
tnbsri a nunstre Fréret depais sa mort. Des personnes
irr>-i€rsées dans l'histotre littéraire et philosophique
•h dernier siècle le regardent comme la production de
y. de Boriguy. Et en effet, l'érudition qu'on y trouve
r'>><«aibie beaucoup à celle qui a rendu célèbre cet esti-
«aUe acadt^iden.
Ojmparons en effet différents passages de la « Théo-
i'p^e ^ycDue », ouvnge qui porte le nom de Buri-
g&j, aiec quelques morceaux de < l'Eiamen critique. »
Je trouve ces réflexions à | On lit ces phrases dans
Up. 164 de cette dernière
f'r.4odiott, 1767. p. in-8;
< Rien n'est plus aisé
•<*< de trouver dans les
t^m^es des payens. et
MkfUiQt dans ceux des phi-
• «^pbes. des dogmes aussi
1 irt que ceux que le Chri-
^i-uisme enseigne. Il y a
<i > Imes entiers sur ce
M^t; on peut voir, entre
'lires. les < Quaetttones
aicetase a de H.
' l'Histoire de la philoso-
:>l>ie payenne ». et le don-
2 énae chapitre du quatrième
•i^re de Grotius sur la
• VéTiié de la Religion
rtrtUenae », et on trou-
^rra que Lactanœ a eu
rai.«i)Q d'avancer que. si
qivlqu'an vonloit recueillir
'•^in les véniés que les
Pliilosophes ont enseignées,
<s n feroit un corps de
^^•rine qui seroit conforme
3n principes de la religion
«hrRienoe ».
i']
la préface de la c Théologie
payenne », 1754, 2 vol.
în-12 :
c Lactance, celui de tous
les auteurs ecclésiastiques
qui avait le plus étudié la
philosophie humaine . et
qui a écrit avec tant d'a-
grément qu'on lui donne
le surnom de Cieéron chré-
tien, a réfuté les erreurs
des philosophes dans le
premier et dans le troisième
livres de ses « Institutions
divines ». Il se sert aussi
de leurs témoignages pour
appuyer la vraie doctrine ; et
il convient que presque
tontes les vérités essen-
tielles se trouvent chex eux,
et que, si l'on en faisoit un
recueil, il se trouverait
conforme à la créance des
chrétiens... Grotius, qui
éUit instruit plus qu'aucun
savant de ce que pensoit
l'antiquité probne, et qui a
rempli ses ouvrages de la plus
été approuvés par ce qu'il y a en de plus sage dans le
Paganisme... Les réflexions y sont en trop grande
abondance (dans les ouvrages du P. Thomassin); et ce
qu'il y a de plus foiiguant. c'est qu'elles sont trop com-
munes. On ne peut pas faire le même reproche au livre
de M. Huet. auquel il a donné le titre de « Qncstiones
alnetanc ».
Au milieu du passage de « l'Examen critique » se
trouve citée la ■ Philosophie payenne» , ouvrage anonyme
de Barigny. dont la e Théologie payenne » est une
seconde édition revue et corrigée.
Qu'on lise encore le chapitre IX de c l'Examen cri-
tique », intitulé : « Les hommes sont-ils plus éclairée
qu'ils ne l'étaient avant l'Evangile? » C'est le résumé
des chapitres XX à XXDC de la c Théologie payenne »
sur le culte de Dieu, l'amour du prochain et celui des
ennemis, snr le mensonge, le jurement, l'avarice, le
vol. la tempérance.
Examen critique, p. 161 ,
« llarc-Antonin rendoit
grâces aux dieux de ce
qu'il avait conservé la chas-
teté dans sa jeunesse...
Aristote (de Republ., Ub. 8,
c. 17. p. 448) veut qu'on
punisse les jeunes gens qui
s'accoutument à tenir des
discours propres à blesser la
pudeur, et qu'on traite avec
ignominie les gens âgés
lorsqu'ils ne seront pas
plus retenus. Sa raison est
que l'habitude de dire le
mal conduit à celle de le
fkire. »
^(•'-«anie érudition, a traité, dans quelques endroits de
^i oanages, des points qui ont rapport â la théologie
P>>eone. Il fait voir, dans son premier livre snr la < Vé-
fii- de la Religion chrétienne ». que les anciens ont
^ des idées coofomes â celles des Jaifs sur Dieu et
^■r ploiiears choses que l'on trouve dans les livres sa-
^i il finit son quatrième livre (ifi 12) par prouver
5« les prindpuK points de la morale chrétienne ont
T. II.
Théologie payenne, t. II,
p. 266 et 274.
I Marc-Antonin rendoit
grâces aux dieux de ce qu'il
avoit conservé la chasteté
dans sa jeunesse... Aristote
vent {de Republ,, lib. 8,
c. 17. p. 448) que l'on
punisse les jeunes gens
qui, dans la conversation,
offensent la pudeur , et
qu'on traite avec ignominie
les gens âgés lorsqu'ils s'en
écartent en parlant. Sa
raison est que l'habitude de
mal parler conduit â mal
agir. »
Cette ressemblance de style est-elle asseï frap-
pante?
Il est à remarquer que la citation d' Aristote est Amise
dans les deux ouvrages. C'est dans le livre VII que se
trouve le passage.
Je pourrais multiplier ces rapprochements ; mais ils
finiraient par ennuyer mes lecteun.
Lorsque l'abbé Bergier publia une réftitation de
« l'Examen critique », Burigny composa une réponse
qu'il remit en manuscrit au baron d'Holbach. Naigeon
l'a fait imprimer en 1770. dans le « Recueil philoso-
phique ». Voyes ma note sur ce recueil.
On a dit que l'auteur de < l'Examen critique » était
un prêtre; le savant secrétaire de l'Académie des
belles-lettres va répondre pour moi à cetteobjection :
I Lorsque M. de Burigny eut achevé le e Traité de
l'autorité du Pape ». dit M. Dacier dans l'Eloge de
Borigny, il partit poor la Hollande, oh il avoit promis
à son ami Saint-Hyacinthe, qui venoit de s'y retirer,
d'aller (aire imprimer son livre et de passer quelque
temps avec lui. Voyager, c'étoit pour Burigny, comme
pour les anciens philosophes, diercher de nouveaux
moyens de s'instruire. 11 visita partout avec empresse-
ment les bibliothèques et les savants ; il vit surtout
avec assiduité deux hommes de lettres qui jouissoient
alors d'une grande célébrité. Jean Le Clerc et Basnage.
dont les conseils lui furent très-uUles pour l'ouvrage
qu'il faisoit imprimer, et il entretint avec eux un com-
merce suivi plusieurs années encore après qu'il eut
quitté la Hollande.
c Comme il éUit fort versé dans la connoissance
des matières ecclésiastiqnei, des pères, des conciles et
4
99
FRÉRET
FRËRET
m
dei oavngei théologiqnes, et qu'il en ftisoit Toloatien
le sujet de tes cooTenatîons dans les sociétés qa'il fré-
qventoit pendant son séjonr à La Haye, on imagina qn'il
étoit on ecclétioêtique déguité, et on en oonclat qu'il
devoit être an émissaire da prétendant ; on alla même
bientôt Jnsqn^à l'assurer positivement, et ce brait Achenx
s'accrédita an point qne ce ne fat pas sans quelque
peine qne M. le comte de Morville, alors ambassadeur
de France auprès des Etats-Généraox. réussit à le
détraire dans l'esprit de milord Gadogan, ambassadeur
d'Angleterre, et à lui persuader que Burigny étoit on
simple laie, uniquement occupé de littérature, et bien
plus Jaloux de concilier les textes opposés de deux
écrivains de l'antiquité que les prétentions et les
intérêts des maisons de Stoart et de Handvre ».
c L'Examen critique », quoique imprimé seulement
en 1766, en un volume in-8, a été composé de 1724
à 1738 ou 1733. La première époque est celle où
Burigny publia sa « Philosophie payenne ». 11 dit lui-
même, dans la préface de sa seconde édition, que cet
ouvrage est le résultat d'une partie du remarquet
qu'il fit dans sa jeunesse, lorsqu'il s'occupait à lire les
auteurs grecs, les latins, les principaux voyageurs, enfin
les ouvrages qui avaient quelque célébrité. U nous a
laissé le catalogue de ceux de ces ouvrages qui ont eu
plusieurs éditions. Les mêmes ouvrages sont cités dans
t l'Examen critique », et on peut regarder cette der-
nière production comme le résultat du rette dei re-
marque» que fit dans sa jeunesse le savant Burigny. En
effet, l'écrivain qui a si bien développé la théologie
payenne, a dû examiner en même temps et avec le
même soin la théologie chrétienne, et il est beaucoup
plus facile de se persuader que les deux ouvrages sont
d'un même auteur qu'il ne l'est de croire que quarante
ans après la publication de la « Philosophie payenne »
il s'est trouvé un homme qui a eu la même manière de
voir et lu les mêmes ouvrages que Burigny.
Une des plus fiasses assertions de La Harpe dans sa
c Philosophie du xviii* siècle », a été de soutenir que
l'auteur de c l'Examen critique des apologistes > était
encore vivant au moment oh il écrivait, et l'on sait
qu'il a voulu désigner l'abbé Morellet. Beaucoup de
personnes, très-estimables d'aillears. ont partagé son
opinion ; il me parait facile de la réfuter.
Les partisans de cette opinion s'appuient sur la cor-
respondance de Voltaire, et ils allèguent trois passages
qui ne prouvent nullement qne Voltaire ait regardé et
indiqué l'abbé Morellet comme l'auteur de « l'Examen
critique *. Toutes les fois que Voltaire parie de Morellet
comme l'ayant tw à Ferney, ou comme d'un courageux
défenseur de la philosophie, on a bonnement cm qu'il
s'agissait de < l'Examen critique > : c'est prendre un
homme pour un livre ; le singe de La Fontaine ne se
trompe pas plus ridiculement lorsqu'il prend le nom
d'un port pour celui d'un homme.
Le voyage de Morellet à Ferney en 1766 est un fait
incontestable. Le 25 juin de cette année, après avoir
formé des conjectures assez plaisantes sur l'auteur de
c l'Examen critique », d'Alembert dit à Voltaire qn'il
doit avoir vu VaJbhé Morellet on Mordi-lee, Jiui sû-
rement ne l'aura point mordu. Il ajoute : c Vous
avez vu aussi le chevalier de Rochefort, qui est un
galant homme, et qui m'a paru aussi enchanté de la
réception que vous lui avez faite qn'il l'est peu du sé-
jour de Versailles et de la société des courtisans. »
Voltaire marque à d'Alembert, le 26 juin : « Je l'ai
vu, ce brave Jfords-/^, qui les a si bien mordus, etc. ».
VolUire ne fait ici allusion qu'à la fiimeuse « Vision »
•t au < Manuel des inquisiteurs », ouvrages dans les-
qoels Morellet s'est montré l'intrépide défmaear de h
philosophie et du dogme de la ioléranoe. (Test vam
le 26 juin que Voltaire écrit à Damilaville : « Je nU
enchanté de l'abbé Morellet, mon cher frère. En v^nu,
tous ces philosophes-là sont les plus aimables et ks
plus tertneox des hommes, et voilà ceux qn'Oner %m.
persécuter. » Il s'agit certainement ici d'vn hoanv
que l'on voit etavecquil'on cause. Voltaire parle essaiie
de c l'Examen critique », parce qu'il venait de paraître
alors, et il ajoute : c II n'y a qu'un homme instrvi:
dans la belle science de la théologie et des Père ^
puisse avoir lait cet ouvrage. » Existe-t-ll na npp>jâ
nécessaire entre le premier paragraphe de tette lettrt
et le s^nd? Le jagement de Voltaire, très-ioste a
luinnême, s'applique très-bien à Borigny, ^ui état a
vend dont la eonnaitêanee des matièreM eccUsiU'
tiques et de» Pires. La lettre précédente, adressée a
comte d'Argental, présente « l'Examen critiqae » soi»
le même aspect, sans parier de Morellet. Enfin Vol-
taire dit positivement, le 31 décembre de la même an-
née : c Je sais très-bien qui est Tautenr dn livre at-
tribué à Fréret, et je lui garde une fidélité inTîolable. >
Peut-on croire après cela que Voiture ait laissé entre-
voir clairement le nom de l'auteur de ce fameax ou-
vrage?
Quant à U lettre adressée par Voltaire 1 Mordiei
lui-même, sa date est du 22 janvier 1768. et elle b'j
rapport qu*à la réfuUtion de c l'Examen critiqae »,
publii^e par l'abbé Bergier. Toujours plein de l'id^
que Morellet est un habile défenseur de la philosophie.
Voltaire lui dit : « Il n'appartient qu'à toos , Moa-
sieur, de faire voir le foible de ces apologies qui se
trompent que les ignorants. » Qui a pa voir dûs ce
compliment une preuve que « l'Examen critique « est
de Morellet? Il prouve toat an plus le désir qo'aviit
Voltaire de voir Morellet entreprendre im ooTrage de
la même natore.
Je crois avoir prouvé clairement et par des raisonae-
ments capables de convaincre tout lecteur impartial, qte
l'opinion de mes adversaires est dénuée de toat fonde-
ment. Les ouvrages de Morellet sont en grand nombre;
pas un n'a de rapport, soit pour le style, aoit pour le
fond des choses, avec < l'Examen critique >.
D'ailleurs, le c Publiciste » , en date do Jeodi 6 no-
vembre 1806, a déclaré que l'aufeur vivant qui a po
être désigné par La Harpe, dans sa « Philosophie da
dix-huitième siècle », comme le père de t l'Ezamefi
critique », n'avait eu aucune part à cet ooTrage.
J'ai parlé de ce fkmeux ouvrage à Tabbé MorelK
quelques années avant sa mort , et il me dit qu'il ne
le désavouerait pas s*il l'avait réellement composé.
On ne veut point convenir que « l'Examen critique »
ait été composé vers 1732; eh bien l il l^nt nier celte
assenion de l'abbé Bergier. que je lis en tète de U
préface de la réfutation de « l'Examen critiqne, i ioti-
tulée : ff Certitude des preuves du Christianisme <■
Suivant lui, l'ouvrage duquel il donne la réfutatm
f était connu en manuscrit depuis très-longtemps ; ti en
s'exprimant ainsi, il a parié d'après le témoignage
d'une foule d'amateurs de livres.
Il faut répondre ensuite aux observations du profe^
senr de Genève, Jacob Vemet, qui a fait aussi une cri-
tique déUillée de « l'Examen critique » (Traité de U
vérité de la Religion chrétienne. Lausanne, 178f,
in-8, t. Vin, p. 208) : « Parmi les réflexions sur
l'Ancien et le Nouveau-Testament, qui composent le
chapitre xi du livre que nous examinons, dit ce jodi-
cieux écrivain, il en est une, p. 221 (de l'édiiion d<
1766, et p. 206 de l'édition de 1767). qoi tootient
iOl
FRÉRET
FRESNES
102
fK l'histoire d« U CbiDe eootredit ouvertement celle
in JaiCs, non-seolement pour les alcals immenses
^ I» Chinois adoptent, mais par des endroits qui ne
|e<nent être contestés, comme des éclipses très-sn-
ânmeacnt otisenrées. de quoi le P. Sonciet detaitbien-
tft rendre compte aa publie, d'après les lettres dn P.
Gaobil. missionnaire à la Chine, qui prooTeraient éga-
kn^Bl et rhabilelé des Chinois snr l'astronomie et la
knte antiqnité de leurs obsenrations. » Le premier
Bssge que je ferai de cet endroit, c'est d'obserrer qu'il
cHicoart avec on antre poor nous apprendre quand
c l'Examen critique > Ait composé ; oo voit qne ce Ait
9n avant que le P. Soadet publiât rçravrage dn P.
Caobil sur Tastronomte chinoise, lequel parut à Paris
es 1729, et (at snivi en 1739 de deux antres volu-
mes d'observations physiques et mathématiques faites à
U Chine.
Cette observation est sans réplique ; je puis encore
cependant lui donner un nouveau degré d'évidence.
Ecoutons snr ce sqjet (rhisloire de la Chine), dit
ranteoT de < l'Examen critique » , écoutons un Jésuite
qai écrivait U n'y a pas longtempt, et il' cite une
lettre du P. Fanqoe dans le vingt-neuvième recueil des
• Lettres édifiantes et curieuses », publié en i729.
h trouve ces réflexions i la page 80 (édition de 1767) :
f IVoïklonius, fameux médecin du iv* siècle, rapportait
à des maladies natorelles ce qu'on appelle jtoêtutionê ;
M. de Saint-André, qui a écrit depuis peu très-sensé-
iwnt nr ce snjet, n'est pas fort éloigné de ce senti-
■eut. * Or les Lettres de M. de Saint-André, au su-
jii dt la mofxe, etc., sont de l'année 1785, in-12.
Je lis ces mots à la page 91 : « i^epuii quelquti
inniet, un prélat, célèbre par son zèle pour la cause
et par sa crédulité, n'a pu s'empêcher de s'écrier
C*el est l'évèque qui ait gouverné avec soin pendant
piosieirs années, et qni n'ait plus confondu et rejeté de
bnises possessions, de miracles douteux, de visions
éqoifoqaes, que la malignité des hommes du siècle n'en
aaiiupié? > L'aatenr indique ici la c Vie de Marie à
lïCoqae > du bmeox Langoet; elle parut en 17S9,
Tout cela n'cst-il pas écrit avec simplicité, avec
booae foi? Quel motif eftt eu un philosophe de simuler
m i766 l'époque de 1730? Pour moi. je retrouve
Buii^dsns < l'Examen critique >, c'est-à-dire l'homme
kon et simple, le savant modeste, et dont on raconf«
tsat d'sneeâotes qui toutes' pHgnent la candeur
it im eaTaetère ; il était &gé de trente i quarante
Ks lorsqu'à le composa : c'est l'âge de b force et du
UJ'^ot. Pour ceux qui ont voulu voir dans Morellet l'au-
Uarde f l'Examen critique >. il faut qu'ils le supposent
ompé de cet ouvrage dans sa vingtième année \ cette
table est à pen près anssi absurde que celle qui fit
p<raîtie le grand Amanld dans une prétendue assemr
hife teane à Bourgfontaine, pour établir le Déisme sur
les raines du Catholicisme. Le célèbre docteur n'avait
qie Dcaf ans à l'époque indiquée par ses odieux dé-
traclesrs.
Us personnes que j'ai considérées jusqu'ici comme
opposées i mon opinion snr l'auteur de « l'Examen cri-
ûjne j lont vouées par état à l'étude de b théologie,
on ooieal avoir acquis de l'habileté dans celte science.
Us gens de lettres, les savants même, se sont rendus
à réTideoce de mes preuves ; l'un d'eux m'a fait l'hon-
aeorde m'écrire le 13 mars 1807 : « Je puis vous dire
^ Vabbi Morellet a donné publiquement, devant des
pcrioBnes qni me l'ont rapporté, sa parole d'honneur
1K « l'Eiamen criti4|ue > n'était pas de lui ; ma-
^aae tfBoidetoC a confirmé que Bnrigny en était l'an-
teor, et cela snr le témoignage même de Burigny, qui
le lui avait confié ».
Aussi un homme de lettres domicilié à Reims m*a-
t-il avoué que le manuscrit de < l'Examen critique *
existait encore dans la famille de M. de Burigny. On
ferait bien de l'envoyer à la Bibliothèque du Roi, pour
mettre les curieux en état d'examiner les changements
qu'il a subis à l'époque de l'impression. Si on en croit
le frère de Naigeon, le manuscrit était plein de
lacunes et d'incorreeiUms; l'éditeur y a fait seut
tout ce qu'il fallait pour le rendre lisible,
A. A. B— r.
II. Lettres à Eugénie, ou Préservatif
contre les préjugés (Composées par le ba-
ron d'Holbach, et publiées avec un Aver-
tissement et des notes par Naigeon). Lon-
dres (Amst,, M. M. Heyh 1768, 2 vol.
in-8.
Insérées dans les Œuvres (philosophiques) de Frérei
{Paris, 179S, k vol. in-8), dont eUea forment le
tomeL
III. Examen critique du Nouveau Tes-
tament (Nouv. édition). Londres, 1777,
in-8.
Inséré an tome H des Œuvres (philosophiques) de
Fréret. Paris, 1702, é vol. in-8.
Cet ouvrage, qui n'est point de Fréret. parut pour la
première fois, en 1769. sons le titre de < Réflexions
impartiales sur l'Evangile >, à la suite des « Opinions
des anciens sur les Juifs », par feu M. de Miraband,
in-8. Il en existe une édition sous le même titre, Lon-
dres, 1773, in-19, accompagnée de « l'Essai sur l'A-
pocalypse V , par Abauxit.
Il circulait des copies manuscrites de cet ouvrage
longtemps avant son impression ; c'est d'après nue de
ces copies que l'abbé Gantier en publia la critique sous
ceUtre : r RéfuUtion du Celse moderne ». LunéviUe,
1758, ou Paris, 1765, in-8. A. A. B—r.
IV. Recherches sur les Miracles (Par un
anon3rme).
Insérées dans le i» vol. des Œuvres philosophiques
déjà citées.
V. Réflexions sur l'argument de M. Pas-
cal et de M. Locke, concernant la pos-
sibilité d'une autre vie (Attribuées à Fon-
tenelle).
Imprimées dans le tome I du Recueil philosophique...
par divers auteurs (publié par Naigeon). Londres,
(Amst., M. M. Rey), 1770. 2 voL in-19.
FRESNE (madame la marq. de), aut.
supp. [Sandras de Courtilz].
Ses Mémoires. Amsterdam, 1701, 1734,
in-12.
FRESNES (le sieur de), aut dég. [Pierre
FoRGET, sieur de Fresnes, secrétaire
d'Etat, celui qui a dressé le fameux Edit
de Nantes].
-|- Dans le Catalogue de Fevret de Fontettes on lit,
v9 1119 : « par Philippe de Fresnes. sieur de Ganaye. »
V. T., dans le « Dictionnaire des Anonymes >i dit i
Peut-être Pierre Forget. . . Ot B— r<
103
FRÉTILLON
FROMENTHAL
104
Discours politiques et militaires du sieur
F. de La Noue, recueillis et mis au jour
par — . Basle, 1587, in-i. V. T.
FRÉTILLON (mademoiselle), aut. supp.
[Gaillard de la Bataille, comédien!.
L Ses Mémoires. Paris, 1740, in-ll
Première édition du line suivant. A. A. B— r.
IL Histoire de mademoiselle Cronel, dite
Frétillon (mademoiselle Clairon) (par Gail-
lard de la Bataille). La Haye (Parts), 1743,
4 part, in-12.
11 existe plusieurs éditions de cet ouvrage.
-|- 11 paraît que Gaillard de la Bataille, qui avait
d'abord été le très-intime ami de M'^ Clairon, furieux
de ce qu'elle lui avait donné son congé, voulut se venger
en écrivant ce libelle, qu'il amplifia à diverses reprises
et où il raconta les épisodes, vrais ou faux, de la
tanière de cette actrice célèbre. Elle garda dans un
certain mond« le nom qui lui avait été donné, et dans
un poëme attribué à Sénac de MeilbaA, imprimé long-
temps après, on lit ces vers :
Vit-on jamais sous la céleste voûte
Plus de débauche, un plus &cile ton.
Que n'en offrit l'illustre Frétillon ,
Cette catin qui, pour à fond connaître
Le cœur humain, la trempe de son ètre^
Dix ans entiers logea aux Pavillons? (à Metz).
FREYTAG (J.-D ), général, ancien com-
mandant de Sinnamary et de Conamama,
dans la Guyane française, aut. supp, [Cou-
VRAY DE Beauregard, RDC. conseur].
Mémoires du général —, contenant des
détails sur les déportés du 18 fructidor à
la Guyane française ; la relation des prin-
cipaux événements qui se sont passés dans
cette colonie pendant la révolution, et un
Précis de la retraite effectuée par l'arrière-
garde de Tarmée française en Russie ; ses
voyages dans les diverses parties de TAmé-
rique; l'Histoire de son séjour parmi les
Indiens de ce continent ; accompagnés de
notes historiques, topographiques et cri-
tiques, par M. C. de B. Paris, Nepveu,
1824, 2 vol. in-8.
M. Couvray de Beauregard n'est-il bien que l'annota-
teur de ces Mémoires?
FRIDOLIN (te major), ps. [de Valbe-
zene].
Auteur d'articles et de morceaux de lit-
térature insérés dans quelques-uns de nos
recueils périodiques et journaux. Un ro-
man-feuilleton de lui, intitulé : le Chien
d'Alcibiade^ imprimé dans le Journal des
Débats, a été contrefait à Bruxelles en 1844
en un vol. in-18.
-)- Citons encore divers articles sur l'Orient et snr
rinde. insérés dans la < Revue des Deux-Mondes » ,
qui a accueilli aussi un roman, « La Retraite des dix
mille > (lli Juillet. 1» et i5 août 185i).
FRIEDENSMANN (lecitoyen), ps. R'abbë
G.-A.-R. Bastcn]. ^ ' ^ l
Le Docteur romain, ou Entretien sur les
démissions (des évoques), recueilli par—.
Rouen^ 1802, broch. in-8.
FRIÉVILLE (le doct.), ps. [Frikswi^-
kel,' connu en littérature sous le premier
nom].
Pour la liste de ses ouvrages, vovez la
France littéraire^ à Friévillb.
+ FRIVOLITE (Un) [Taconet].
Voy. Auteur ameulant.
FRIZIUS (Joachimus). ps. [Robertus
Fludd].
Summum bonorum quod est verum ma-
giœ, etc.. subjectum, insignis calumniato-
ris Fr. Marini Mersenni dedecus Dublica-
tum per — . 1629, in-fol.
4- FR. L. [ F. LoviNFOSSE , impri-
meur].
Les deux Bassompierre, comédie en un
acte, par—. Tirée de Méry. Liège. 1860,
in-18, 6i p. ^
+ FR. M.... [François Martin].
Les Devoirs d'un guerrier, ou Instruc-
tions d'un père à son fils sur la profession
militaire, par — . Paris, Le Marchand.
1808, in-8.
4- FROBERVILLE (Eug. de) [Eugène
HUET DE FrOBERVILLE].
Des travaux imprimés dans divers re-
cueils ou séparément.
FROISMONT(tesieurde), w. [domGER.
beron].
Voy. des Bois-Franc, I, col. 909 a,
FROMENT, ex-chef de brigade du cabi-
net particulier de M. le préfet de police,
aut. supp. [Guvon],
I. La Police dévoilée depuis la Restaura-
tion et notamment sous MM. Franchet et
Delavau. Paris, Levavasseur, 1829, 3 vol.
in-8.
M. Froment n'a fourni que des notes et des rvnsei-
gnements k l'auteur.
IL Histoire de Vidocq, chef de la police
de sûreté, écrite d'après lui-môme (Com-
posée par M. Guyon). Ptfrw. Lerosey, 1829,
2 vol. in-18, avec un portr.
M. Guyon doit être aussi l'auteur d'une c Histoire de
Vidocq. chef de la brigade de sûreté à la préfectnrc de
police depuis 1812 jusqu'en 4827, ctr. », par G. Paru
Chiusaignon, 1829, în-12 de 18 feuilles.
FROMENTEAU. Voy. N. D. C.
FROMENTHAL, nom abrév. [Gabriel
Berthon de Fromeivthal].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
France littéraire au dernier de ces noms.
m
FRONDEUR
F. T. D.
106
FRONDEUR DÉSINTÉRESSÉ (Un), aut,
dê4f, [Fr. Davenne].
Yoy. ÂITfBS FRONDEUR.
FRONSÂC (M. le duc de), fils du duc de
Richelieu, apocr. [L.-R. Barbet].
Lettres de — , ou son Histoire de miel-
ques mois à la cour de Russie, publiées
rir L.-R. Barbet. Paris, Michelet, i8(fâ.
vol. in-12.
Ces Lettre» puaUsent être de la composition de l'é-
diievr. Voy. U « Décade philosophique > . i 801 , t. XXXI,
p. 353 et tnw, A. A. B— r.
FROTTEUR (Un), aut. supp, [G. Tou-
chaid-LafosseJ.
Mémoiresd'— sur la cour de Louis XVIII
et de Charies X, revus par son fils Tavo-
cat, et rédigés par G. Touchard-Lafosse
(Ouvrage de la composition de l'éditeur
prétendu). Paria, CL Lachapelle, 1829,
i vol. in-8.
Ces deax bornes ne sont antres, ions nn nouYeau
titre, que les t. V et YI des « Chroniques des Tuile-
ries et dn Luxembourg v. par le même M. 6. Ton-
cbrd4aiotte.
4- FROULAY (l'abbé) [E. Bouchery].
Après Vôpres, par — . Paris, 1837, in-8.
Ce vohnne, eootrefatt en Belgique sons le titre de
• M"* Isabelle * (in- 12). se tendit et se Tend encore
cemme étant de Pétms Borel. Voir la • Petite Revne >
(hi4DoieiDbrel865. (M. T.)
+ F.-. R... R.-. re.-Laurent Renard].
Discours prononce à la fête solsticale, le
18^ jour du W mois de 5838 à la R.-. L.-.
de la Parfaite intelligence et de l'Etoile
réunies, par le — . Vallée de Liège, 5839,
in-8, 16 p.
4- F. S. [François Solier].
Excellent traité de la mortification de
nos passions et de nos affections désor-
données. compcKsé par le R. P. Jules Facie
de la Compagnie de Jésus, et nouvellement
tourné en françois, par — . Douau, 1595,
in-i2; Paris, 1598, in-12; Ckambéry,
1598, in-16.
+ F. S. [Frédéric Spanheim].
Commentaire historique de la vie et de
la mort de messire Christophe, vicomte de
Dbona, par — . Genève, 1639. in4.
F.S., of. ne P. Jean Macs, de Rennes,
en religion Léon de Saint-Jean, carme
réformé des Rillettes].
Journal de tout ce qui s*est passé à la
maladie et à la mort du cardinal de Riche-
lieu. Pari*. 1642, in4.
-h Voy. inx Anonymes « Journal de ce qui s'est (kit
etpssié.. »
+ F. S. et S. [François Simon et Se-
basibr].
Ecclaircissements au sujet de la maladie
d'un officier d'artillerie, qui a donné occa-
sion à la Lettre raisonnèe de Louis **, etc.
Car—, médecin de la faculté de Perpignan
744,irf-4,39p.
-1-F. S.... [SouLÈs].
I. Droits de Thomme, ou Réponse à l'at-
taque de M. Burke sur la Révolution fran-
çaise, par Thomas Paine, traduit de l'anglais
par — . Paris, Buisson, 1791, in-8.
IL Voyages en France, pendant les an-
nées 1787, 1788, 1789 et 1790, par —,
avec des notes et des observations, par de
Casaux. Paris, an U (1794), 3 vol. in-8.
+ F. S. [F. ScHOLLAERT, Capitaine du
génie].
Notice historique sur la ville de Marien-
bourg, contenant une relation détaillée et
un plan des attaques faites en 1815 par les
Prussiens, par— .Lie^e. Oudart, 1843, in-8.
48pag.
Cette notice, insérée d*abord dans la « Refue mili-
taire belge ». a été publiée à part à la demande des
Marienbonrgeois, qui. fiers de la conduite tenue par
leurs pères en 1815, ouvrirent une souscription pour
couvrir les frais de cette réimpression.
4- F. S. A. D. L. [AvÈDE de Loyse-
ROLLES].
L'Art d'aimer d'Ovide, suivi du Remède
d'amour, traduction nouvelle, avec des
remarques mythologiques et littéraires,
par — . Paris, P.-N. Rougeron, 1803, mS.
-h F. S. C. [PiNHEiRo FereiraI.
Joseph liberato. de Freire de Carvalho,
traduit du portugais, avec des notes, etc.,
par M. — . Paris , Heideloff, 1830, in-8.
4- F. S. C. [CONSTANCÏO].
La Grande-Bretagne en 1840, ou An-
nuaire financier, commercial et statistique
du Royaume uni, par — . Paris, Charpen-
tier, 1840, in-18.
F. S. L., aut. dèg. [Fr. Soulier, Limou-
sin].
Traité de la Tribulation, écrit en espa-
gnol, par le P. Ribadeneira,misen françois
par — . Lyon, 1606, in-lâ.
-f- F. T. [Tissot].
Pancharis, ou les Baisers de J. Bonnefons
d'Auvergne, traduit en vers par — . Paris,
impr. Didot, 1818, in-18.
-h F. S. D. [Delpech].
Voy. I, 1258, e.
-h F. T. D. [F.-Th. Delbare].
L Le comte d'Artois justifié, et quelques
vues sur les guerres de la Révolution.
Paris, 1815, in-8, 15 p.
II. Les Crimes de Buonaparte et de ses
107
F. T. P.
F. V.
adhérents, ou lesEnnemis de l'autorité légi-
time en conspiration permanente, par — .&
conde édition considérablement augmentée
et accompagnée de notes, ainsi que du
récit des derniers troubles de Nimes. Paris,
Dentu, 1815, in-8. — 3* édit. 1816, in-8.
La première édition est aussi de 1815, son litre se
termine ajiris le mot adhérent». 0. B.
ni. Epître au Roi sur la révolte du mois
de mars 1815, par — . Part*. Egnm,
1815, in-8, 8 p.
+ F. T. P. [Florent Gastbl, moine ter-
tiaire, né en 1789, mort en 1856].
Instruction sur la nécessité, l'excellence
et les avantages des vertus chrétiennes.
Merchienne, s. d, (1855), in-18. D. R.
4- FUCHSIUS (Léonhart) [Jean Belon].
Histoire des plantes de M. Léonhart
Fuchsius, avec les noms grecs et françoys,
nouvellement traduit en françoys. Paris,
Pierre Haultin, 1549, in-8, 519 p. avec
figures.
Page 517. L'arbre du vray acacia
« CeUe figure du tray acacia montre le contraire de
la semence qni nous est levée à Paris, à Saint-Ger-
main-des-Prés, de la semence que iu>us avons cueillie
en Arabie déserte...
518. La vraie hysope qui a la fleur rouge.
Nous n'avions point de la vraye, sinon celle qui nous
est levée de la graine cueillie au pays d'Asie, que nous
avons desjà multipliée en plusieurs endroits, es jardins
de Paris...
519. CardamovMikm.
Ces gouces, ainsi en troches, ont été apportées du
Caire, là où les marchans le vendent tout entier. »
Ces passages ne peuvent convenir qu'à Jean Belon.
Il n'aura pas regardé cet ouvrage comme étant assez
considérable pour y mettre son nom; mais il a fallu
qu'il y travaillât sitôt le retour de son voyage, car c'est
en 1 549 qu'il est revenu.
Il paraît que les planches, excepté ces trois, avaient
été faites à Bftle, par les soins même de Fuchs. pour
une édition allemande. Transportées à Paris, elles ser-
virent à une traduction complète par Maignan ; elles
passèrent ensuite à Anvers, chei Loo, où elles servireot
à une édition flamande par Dodonée, en 1553; à uoe
traduction française par l'Ecluse, en 1557, avec beau-
coup de nouvelles planches. Elles passèrent ensuite chez
Plantin, qui en procura une traduction anglaise par
Lyre; elles servirent aussi à une traduction espagnole
par Jarava, où passèrent les plantes de Belon, et Jean
Bauhin ne les cite que d'après Jarava.
{Article de M, du PetU-Thouan, dans f
le Dictimnaire det Anonyme*). '
FULGENCE, nom ahrév. [Fulgence de
Bury], aut. dram.
Pour la liste de ses pièces, voy. la Fra»ce
littéraire, à Bury.
FULVY (le marq. de), nom aWt;. JPhi-
libert-Louis Orry, marquis de Fulvyj.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », à Fdlvy.
FDM-HO-HAM (le doct.), ps, [Julien
Ofproy de la Meîtrie].
Politique du médecin de Machiavel, ou
le Chemin de la fortune ouvert aux méde-
cins. Ouvrage réduit en forme de conseils.
par —, et traduit sur l'original chinois.
par un nouveau maître es arts de Saint-
Côme. Première partie, qui contient les
portraits des plus célèbres médecins de
Pékin. Amsterdam^ frères Bernard^ sans
date (1746), in-12, xxviii et 64 pages.
Les S8 pages préliminaires sont remplies par m
avant-propos et un discours de Fum-Ho-Ham i ren-
pereur Kien-Long.
Cet ouvrage fut condamné, par arrêt dn parlement do
9 juillet i746. â être lacéré et brûlé par l'exéciiinr
de la haute Justice. On rapporte, dans c l'Eloge de La
Mettrie «, que les matériaux lui en avisent été îoani*
par un homme qui aspirait k la place de premier méài-
cin du roi, et que La Mettrie ne fit que lui prêter b
volubilité de sa plume et la fécondité de son iisafi-
nation.
On trouve souvent relié à la suite de cet ouvrage ce^
lui intitulé : < Essai sur l'esprit et les beau espriu i.
du même auteur.
Les trois ouvrages de La Mettrie contre les méde-
cins sont rares et recherchés des curieux.
FURNESTERUS (Zacharias), ps, [Hueo
DONEAU].
Joannis Montlucii, episcopi Valentini,
defensio pro illustrissimo Ândium Duce
adversùs calumnias quorumdam ; alia ad-
versùs hujus ipsius defensionis calumnias,
Zachariaî Furnesteri defensio pro innocente
lot millium animarum sanguine in Galliam
effuso. 1573. in-8.
Ces deux pièces ont été traduites en flraDcais. On les
trouve dans le tome second des r Mémoires du règuede
Charles IX».
n a été publié contre cet ouvrage :
Praescriptio pro Montlucio episcopo Valentino (anctorf
Jac. Gujas), adverkùs libellura editnm snb Iklso nomioe
Furnesteri. Antverjnœ, 1574, et Luaduni. 1575.
in-8.
Un ami Je l'abbé ioly, de Dijon, possédait Ii
traduction française de cet ouvrage. C'est un iu-8, io-
connu au P. Le Long, à l'abbé Lenglet et an P. Niw-
ron. L'abbé Joly devait l'insérer, en 1758, dans une
nouvelle édition qu'il avait préparée du c Recueil dfs
Mémoires de Charles K ». (Lettre autographe de l'abbé
Joly.)
FUTUR TABELLION (Un) [C. Chab-
Un petit livre très-sérieux, par—. Cham
héry, 1857, in^.
Fantaisie humoristique, tirée à petit nombre.
-h F. V. [Vandertaelen].
Un Procès de Sorcellerie en Belcioue.
Bruxelles, 1863, in-8, 14 p.
Tiré à part de la « Revue d'histoire et d'archéologie • .
H- F. V. [CI.-Frédéric-Étienne Vaul-
TiEB. professeur de littérature française à
mot]
109
F. V.
F. Z.
110
la Faculté de Gaen et doyen de cette Fa-
callé, auteur de plusieurs publications
historioues et littéraires, où il a mis son
nom, né à Barbery (Calvados) le 22 février
1772, mort à Caen le 21 janvier 1843].
Divers articles signés de ces initiales
dans les journaux de Caen, et plus particu-
lièrement dans le Mémorial. L. D. L. S.
-+- F. V. [F. Va» den Zande].
Stances à M. Tollon, juge au tribunal de
première instance à Marseille. In-8. Im-
primé à 25 exempl.
Voy. RigoUenr (Jean).
-4- F. V. G. [Fr.-Vidal Comnène, docteur
en théologie].
L^Hannonie du monde, où il est traité de
Dieuetdela nature essence, en trois livres,
par — . Parit, Thiboust, 1672. in-12.
Catalogee Méaa, ifi 760. A. A. B—r.
-h F. X. [F. X. LabÊnsky].
Galerie do FHermitage, gravée an trait,
avec la description historique par Camille
de Genève, et publiée par—. Saint-Péters-
bourg, 180S-1809, gr. in-4.
6 livnîMiis de 15 planches chacone.
+ Fx. B. [Félix Bodin].
Voy.I, col. 474fl.
-f. F. X. D. F. n^abbé de Feller].
1. Dictionnaire nistorique, ou Histoire
abrégée de tous les hommes qui se sont
fait un nom par le génie... Imouv. édit.
rev., corr., abr. et augm., par — . Augs-
bourg, Mathieu Bieger, 1781-84, 6 vol.
in-8.
n fimt enlendre par les mots nouvelle édition, pabli-
otioD wmfeUe do < NoBTean Dictionnaire historique »
de QbaadoA. (Vof . ces moU.) U est earienx de voir
daas la Prt&ce des 5«. 6* et 7* édit. de son DicUon-
naire, ceouDent Chandon apprécie le travail de Feller.
Qwi qn'ii en soit, le Dictionnaire de Feller a été
Movent réimprimé depuis. L'édition de Paris, Méqui-
gnon, 1821-34, S vol. in-8. est dne à M. l'ahbé Ganil
et  H. Boceons.
n. Examen impartial des Epoques de la
Nature, de M. le comte de Buffon, par — .
Luxembourg, 1780, in-12.
Réimprimé plvsienrs fois. A. A. B— r.
m. Lettre de M. Tabbé —, touchant la
soumission exigée des ministres du culte,
datée du 15 juin 1797, adressée à un reli-
gieux du diocèse de Liège, ln-12, 12 p.
IV. Observations sur la juridiction at-
tribuée aux prêtres hérétiques, la commu-
nication en matière de culte avec les enne-
mis de l'Eglise, et quelques autres points
de théologie, par — . Dusseldorff, 1794,
in-12.
V. Observations sur les rapports physi-
ques de l'huile avec les flots de la mer,
par—. Liège, Bassompierre, 1778, in-8.
VI. Réflexions sur Tinstruction de Mgr
révèque de Boulogne (Asseline), touchant
la déclaration exigée des ministres du culte
catholique, par — . Liège, 1800, in-8.
Ce petit écrit est en faveur de la « Déclaration ».
A. A. B— r.
Des exemplaires portent le nom de l'auteur.
VII. La Vie de saint François-Xavier,
apôtre des Indes et du Japon, par le Père
Bouhours. Nouvelle édition, augmentée de
quelques opuscules de piété, par l'abbé — .
Paris, 1788, 2 v. in-12.
Très-souvent réimprimé.
-h F. X. T. |Tessier1.
Des articles dans la Nouvelle Biographie
générUle,
4- F. X. V. [Voormanbk].
La Loi de Dieu sur la chanté chrétienne.
Gand. 1858, in-8, 280 p.
4- F***y [Ferrary].
Milord Biftec, ou les Traités de Tilsit,
vaudeville impromptu. Gand, s. d, (1808),
in-8, 40 p.
4- FYX (Louis) [Francis Magnard].
Des articles dans a le Grand Journal ».
4- F. Z. [François Zutman, examinateur
synodal et chanoine de Saint-Barthélémy
à Liège].
La Princesse fugitive, ou la Vie de Ste-
Rolende, vierge royale, enrichie de belles
moralitez, par—, Liège, Ancion, 1667,
in-12, 85 p.
m
G.
\\t
4- G. (la (!•**• de) [de GournayI.
Adieu de l'Ame du roi, avec la défense
des Pères jésuites, par-*. Lyon, 1610, in-8.
V. T.
-+- G. (M"* de) [db GouRNAi].
Version de quelques pièces de Virgile,
par—. Paris, F. Bourrtquant. 1G19, in-8.
tais],
G. (M. de) [de Marcassus, Gimon-
L Argenis de Barclay, traduction nou-
velle, enrichie de figures par — . Paris,
Nicolas Buon, 1023, in-8. — Nouvelle édi-
tion sous ce titre : L'Argenis de J. Bar-
clay, de la traduction nouvelle de—. Paris,
Claude Grisei, 1633, in-8.
Le P. Niceron a cm fanssement qo'il y avait deux
traductions du roman de Barclay, sous les dates que
j'indique ; il ne faut que les ouvrir pour remarquer que
c'est la même Iraduaion : la première édition en gros
caractères, et l'antre en petits caractères. Mais le même
P. Niceron a en raison de craindre qu'il n'y ait eu
erreur de la part du P. le Long, lorsqu'il a attribué la
première édition à P. du Ryer. Le savant oratorien a
sans doute confondu deux pièces de théâtre composées
par du Ryer, sous le titre c d' Argenis » et < Pol)'ar-
que », avec la traduction du roman; les privilèges et
extraits de privilèges qui se trouvent à la fin d'un
exemplaire de l'édition de 16â3 renferment des indi-
cations dignes d'être citées. Nicolas Buon avait obtenu,
au mois de Juin lOSi, un privilège pour imprimer
« r Argenis », tant en latin qu'en français, pendant
l'espace de dix ans; P. Marcassus en avait obtenu nn
autre de dix ans au mois de novembre suivant, pour
faire imprimer la traduction du même ouvrage. Un arrêt
du conseil, du 7 mars 1022. confirma le privilège
obtenu ptr Bnon, et annula celui de Marcassos, qui ;
fut obligé de s'arranger avec Boon ponr rimpreoioo df
la traduction dont il était l'antear, A. A. B— r.
4-G. (leS^rGAcoN].
LePoëte sansfard, ou Discours satiriques,
par — . Cologne, 1696, in-12, 8 et 18i p.
Il en existe une autre édition fort augmentée, nia
ayant aussi subi des suppressions. Libreville, cha
Paul DUant vrai, in-iS, 12 et 212 p.. 1101.
H- G. [GourlinI.
Mémoire des cures de Sens, par — . 173i,
in-4. V. T.
-f- G. (Mylord) [Mylord Granvillb].
Nouvelle Histoire de messire François
de Salignac do la Mothe-Fénelon. arche-
vêque, duc de Cambrai, publiée par ordre
du marquis de Fénelon, son neveu, sur
l'édition procurée à Londres (en 1747.
chez Davies). par — (par Prosper Mar-
chand). La Haye, J, Néaulme, 17 i7, in-8.
-f-G. [Gabsvik].
Réflexions critiques sur ta comédie do
Nanine, par M.—. Nancy, 1749, in-8,
IG pages.
-4- G. (le vie. de) [le vicomte de Grave].
Varron, tragédie en cinq actes et en vers.
Paris, Duchesne, 175i, in-i2.
4- G. (M. de) [Maubbrt db Gouvest].
Esprit de la présente guerre, discours
de M.—, pour et contre les deux opmions
dominantes dans le parlement de la Grande-
Bretagne, par — . 1758, in-12 ; 1739, pet.
in-8.
-h G. [Goudot].
it3
G.
114
Le Prix de la beauté, ou les Couronnes,
rtorale avec des divertissements, par
— . Paris, Ddormel.iim, in-4.
-h G. [Gasîvïabd].
Histoire de M. de Vaubrun. écrite par
lui-même, recueillie et mise en ordre par
M. -. 1772, inrl2.
PcnnissioD todte n» 4i. 92 août 1770. Voyez le
stppiément de la * France lilténire ». Parié, 1778.
i»«. p. 876. A. A. B-r.
G. (M.), vicaire de VilIe-d'Avray, ps.
[Jacob-Nicolas Moreau, l'historiographe
ae France].
Essai sur les bornes des connaissances
humaines, par — ; nouvelle édition, à la-
quelle on a joint une Lettre du même au-
teur sur la tolérance. Lausanne et Paris,
Méfiât lejeune^ 1783. in-12.
Le faneox lloreao a vooln se cacher, dans le flron-
lisçHct de cet ooTrag e. sons la lettre initiale d'nn pré-
tenda Tîcaire de Vitle-d'Aviay, on il avait nne maison
de ompagne. A. A. B— r.
+ G. [Grimond, de Besançon].
Le Veuvage du cygne. Besançon, 1787,
in-4.
-I- G. [GiNGUENé].
De nombreux articles dans le journal la
f Décade philosophique » .
-h G. (Aimé) [l'abbé AiraéGuiLLON].
1. La Politique chrétienne, ouvrage pé-
riodique. Paris, Lamy, 1797, in-8.
IL Politique chrétienne et variétés mo-
rales et littéraires pour l'an 1800. Paris,
1800, in-8.
+ G. [Etienne Gosse].
I. Xxec B. V. (Fr. Bernard) : l'Epicière
bel esprit, comédie en un acte, en prose
Parii, an YIII (1800), in-8.
H. Avrc le môme : Pygmalion à Saint-
Maur, farce anecdotique en un acte et en
v'andev., trouvée à Charenton. Paris,
an Vm (1800), in-8.
+ G. [Guicuard].
Procès célèbres delà Révolution, ou Ta-
bleau historique de plusieurs procès fa-
meux, etc., par —, avocat. Paris, 1811,
2 vol. in-8.
+ G. [P. A. Garros, mort en 1823].
A MM. les députés. Lettres sur la liberté
<'<* la presse. Paru, 1814, in-8.
■f G. (rabbé) [Guichelet, né à Pontde-
vaux (Ain) le 20 décembre 1736, mort le
T octobre 18231.
Fables nouvelles suivies de pièces fugi-
tives en vers, par — . Paris. A. Bertrand,
18i6,in-12.
Il en a été tiré denx exemplaires snr grand papier
vélin Sttperfin. .
-h G. [P. J. F. J. GiRAUD, mort en
18211.
I. Beautés de Thistoire de l'empire ger-
manique. Parw,18i7, 2 vol. in-l2.
IL Beautés de Thistoire des Croisades,
par—, auteur des « Beautés de l'histoire
de Tempire germanique». Paris, 1820,
in-12;1824, in-12.
-H G., (M. de) ancien officier d'artillerie
S le comte J.-J.-B. de Gassendi, né en
7-i8, mort en 1828].
Mes Loisirs, par—. Dijon, 1820, in-18.
Volume tiré à iOO exempbires et non destiné an
commerce. Voir la « France littéraire », t. ID, p. 272.
-h G. [GosselinI.
Journaux des sièges entrepris par les al-
liés en Espagne pendant les années 1811 et
1812, suivis de deux discours sur l'orga-
nisation des armées anglaises et sur les
moyens de la perfectionner , avec notes;
par M. John-T. Jones; trad. de l'angl.
par —.Pari*, 1821, in-8.
-4- G. (Auguste) [Gombault].
Le Petit Clerc, comédie. 1823. in-8.
-4- G. (M.) [Etienne Garcin].
Nouveau cfictionnaire provençal-fran-
çais.., par —.Marseille, 1823, in-8 ; nouv.
édit. DrafjiHgnan, Fabre, 1812, 2 vol. in-8,
avec le nom de l'auteur.
4- G. [Gosselin].
Les Fiancés, histoire milanaise du dix-
septième siècle, par Alexandre Manzoni,
traduit de l'italien par M. — Paris, Dan-
thereau, 1828, 6 vol. in-32.
H- G. [Guyon?]
Voy. Froment, IL 104 f.
-h G. (Ad.) [Grase].
Un Français en Espagne sous Philippe V,
comédie en cinq actes. 18 i2, in-8.
-h G. [F. D. Girod, pasteur de l'Eglise
chrétienne de Liège].
L'Origine et la Chute de Rome papale,
par Robert Fleming. Traduit de 1 anglais
par M"" Girod (née E. C. Potillion), avec
une préface et des notes de M. — . Liège
Desoer, 1849, in-12, 150 p.
4- G. (Georges de) [Georges de Gastê,
né à Commère (Mayenne), mort vers 1855] .
Divers articles en prose et en vers dans
les journaux d'Alençon et autres.
L. D. L. S.
+ G. (M.) [Marc Giampetri].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale.»
il5
116
-j- G** (le marquis de) Qe marquis
Louis Reynibr de Guerchyj.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire, » à Guerchy.
+ G** (M. de) [Henri de Goyon de la
Plombagine]v
L'Unique moyen de soulager le peuple et
d'enrichir la nation françoise, par — . Pa-
ris, 1775, in-8.
+ G** (M.) rC. G. Th. Garnier. avo-
cat, mort en 1795]. ,»
Nouveaux ProveAes dramatiques. Paris,
1784, in-8. Liège, 1785, in-8.
Voir Raigner db Malfontaine.
4- G*** [de Grimarest père].
Commerce de Lettres curieuses et sa-
vantes, par le sieur — . Paris. A. Cra-
moisy, 1700, in-12.
-f- G*** [GaugerI.
L Résolution du Problème proposé dans
le journal de Trévoux, pour la construc-
tion de nouveaux thermomètres, par — .
Paris. Quillau, 1710, in-8.
V. anx Anonymes, Théorie de noateau thermomètres.
A. A. B-r.
IL La Méchanique du feu, ou TArt d'en
augmenter les effets et d'en diminuer la
dépense, par M. — . Paris, Jacq, Estienne.
1713; Amsterdam. Mortier, ilU, in-12.
-h G*** [Gueudeville] .
Le Censeur, ou les Caractères des mœurs
de La Haye, par — . La Haye, 1715,in-12.
-h G*** (l'abbé) [Girard].
L'Ortographe françoise sans équivooue
et dans ses principes naturels, par —.Pa-
ris. 1716, in-12.
Voyez la table du c Journal des Savants », par
l'abbé de Claustre. A. A. B— r.
-h G*** (M.) [Gabriel Gueret].
Les Auteurs en belle humeur, ouvrage
d'esprit et divertissant. Amst., 1723,
in-12.
Sons ce titre, ce volume aujourd'hui peu commun
contient deux opuscules intitulés : « le I^amasse ré-
formé V et « la Guerre des auteurs anciens et moder-
nes ». Les deux premières éditions, entièrement ano-
nymes, de 1697 et 1717, ont été publiées sons le titre
de c liO Parnasse réformé » et « la Guerre des auteurs a.
-h G*** (M.) [Thomas-Sim. Gueul-
letîe].
L'Amour précepteur, comédie en trois
actes, en prose. Paris, 1726, 1729, 1732,
in-12.
-f. G*** (M.) [J.-B.-L. Gresset].
Choix de poésies imprimées cette année.
S. Ln.d., in-12, 135 p.
Pour le eontenn de ce Tolmne, Toy. la « Pnace lit-
téraire ». t XI.
-f- G*** [Gibert].
Lettre de M. — à M. Fréret, sur rHis>
toire ancienne. Paris, Lederc et de NuU^.
1741, in-12.
4- G*** (M. de) [deGamaches].
Système du philosophe chrétien, par — .
Parts. Jombert, 1746, in-8.
4- G*** (M- de) [Gellert].
La Comtesse suédoise, ou Mémoires
de— (trad. de l'allemand de Gellert, par
Formey). Berlin, Schutze, 1754, 2 parties
in-12.
-h G*** (Ange) [Gocdar].
Nouveaux Motifs pour porter la France
à rendre libre le commerce du Levant,
par — . Avignon. Mérande, 1755, in-li.
-4- G*** (M.) [Ch.-Fr. Ragot de Gramh
val].
te Tempérament, tragédie-parade, trad.
de l'égyptien en vers françois et réduite
en un acte, par — Au grand Caire (ww
nom dimpr,)j 1756, in-8.
-f- G*** (le chev.) [Ange GoudarI.
La Paix de l'Europe ne peut s établir
qu'à la suite d'une longue guerre, ou Pro-
jet de pacification générale, combinée par
une suspension d'armes de vingt ans entre
toutes les puissances politiques. Amsi.,
1757. in-12.
-4- G*** [Graverelle].
Traité de l'éloquence dans tous les
genres, par M. — . Paris, Broeas, 1737,
in-12.
-f- On trouve dans cet ouvrage trois oo quatre col*
pages transcrites mot à mot du c Traité des étodes »,
de RoUin. A. A. B— r.
4- G*** (M. de) [Levéoue de Gra-
velle].
Le Futur jaloux, opéra bouffon. Mar-
seille, 1759, in-8.
Catalogue Soleinne. rfi 2979.
H- G*** (l'abbé) [l'abbé Louis-Gabriel
Gueret].
Droits qu'ont les curés de commettre
leurs vicaires et les confesseurs de leurs
paroisses. Avignon, 1759, in-12, 100 p.
-hG***(M.)[D.GouRDON].
Le Calendrier des Laboureurs et des Fer
miers , trad. de l'anglais sur la 6* édi-
tion de M. R. Bradléy,par—. Pam. 1762,
in-12.
-4- G*** (M"« de) [Hdbrne de u
Mothe].
417
118
Lettres et Mémoires de W^ de G*** (de a
GondreviUe) et du comte de Saint-FI***, '
par—. Parti, veuve Damùnneville, 1762,
i parties iii-12.
Ces f Mémoires > avaient para dans les premiers
c Mercures 9 de 1760. A. A. B— r.
4- G*** [Gauné db Caugy].
Traduction des Pseaumes et des trois,
Cantiques du Nouveau Testament. Paris,
1763, iii-12.
-fG***rGiRAUDj.
Vision de Sylvius Graphaiètes, ou le
Temple de Mémoire, suivie des poésies de
M. G—, médecin. Londres, 1767, 2 vol.
în-8.
4- G*** (de) [dbGbncy].
Calendrier des Héros, ou le Manuel des
militaires, par — . Paris . veuve Duchesne,
1772, in-8.
4- G... [Pierre-Jean Groslby].
Cest MQS ce pseudonyme qa'a para en 1774 la
BosTelIe édiUon des r Observations sar l'Italie ». Voy.
Icrx GK!rnLSBOiaœs suénou, I. ool. 9S9, a.
4- G... (Sara) [Goudar].
Remarques sur les Anecdotes de M^ la
comtesse du Barry. par — . Londres, 1117 ,
Mi.
Voy. aox anonymes, c Aneedotes snr madame la
(omiettedo Barry ».
4-G***[l*abbé de Gourcy].
Essai sur le bonheur, où 1 on recherche
si l'on peut aspirer à un vrai bonheur sur
ia terre, par — . Vienne et Paris, Mêrigot,
1777, in-8.
-f G*** (le comte de) [le comte de Girb-
cocrt].
Essai sur l'histoire de la maison d'Au-
triche. Paris, 177g«, 9 Vol. inrl2.
Voir anx anonymes, < Histoire des principaux é\é-
KBeats... I.
4- G*** (de Bonn) [Gustave-Frédéric-
Gttillaume Grossman.n].
Pas plus de six plats, tableau de famille
en cinq actes (et en prose), traduit de
J.H. E. (Eberts). Paris, L. Cellot, 1781,
in-8.
+ G*** [Gauné].
Anticénosophie, ou le Contraire de la
vraie sagesse, poëme didactique, p»ar M.—,
ancien curé de Saint-M*** (Maurice), ci-
devant chanoine de M** (Montereau-Faut-
Vonne), avec cette épigraphe : « Intelli-
gite insipientes in populo , et stulti ali-
quando sapite, » Psal. 93, v. 8. A Rome ,
^t u trouve à Paris, chez Leselapart, 1782
Itmprtmé à Sens chez Tarbe). in-12.
, Dans ce poème en nenf chants, il y a des vers extrê-
mement ridicules ; il sufllra de citer ces denx-ci :
Un pastenr doit à Dien compte de son tronpean ;
(Eil pour œil, corps ponr corps, dent pour dent,
[pean ponr pean.
L'anteor est mort an commencement de la Réroln-
tion. âgé de qnalre^vinfts ans; quand son prétendu
poème parai, il en avait soixante-dix. A. A. B—r.
4- G*** [Gabiot].
Les Jardms, poëme en quatre chants du
P. Rapin, traauction nouvelle, avec le
texte, par MM. V*** (Voyron, ancien pro-
fesseur à Saint-Cyr) et — . Amsterdam et
Paris, Cailleau, 1782, in-8.
-+- G***[Granié1.
L'Art d'aimer, d Ovide, traduction nou-
velle, par M. — Londres et Paris, Didot,
1785, in.8.
4- G*** [GuYsl,
Antonin, par M. — >, de Marseille. Paris,
Duchesne, 1787, in-J8, 36 pages.
Un sieur Moulon de la Chesnaye , se disant profes-
seur de belleS'IeUres, membre de la Société académi-
que de Paris, etc., a en la hardiesse de foire réimpri-
mer i Caen, en 1819. cet opuscule sous son nom; il
s'est contenté d*y ajouter une courte préface, oiï il dit
que cet ouvrage, inspiré par le sentiment, a cou/^ sant
peine de ta plume. Celte réimpression porte pour
titre : « Antonin », par M. Moulon de la Chesnaye.
professeur de belles-lettres, etc. Caeti, Poiêton, 1819,
in-8, de 17 pages. J'ai sous les yeux ces deux éditions.
(Note communiquée.) A. A. B— r.
4- G*** (l'abbé) [Fabbé Griel].
Plan de la ville et du nouveau port de
Cherbourg, avec les travaux des digues.
Paris (vers 1787), in-folio.
4- G*** (le marquis de) [de Gubrcht].
Calendrier du Fermier, ou Instruction,
mois par mois, sur toutes les opérations
d'agriculture qui doivent se faire dans une
ferme; ouvrage traduit de l'anglais, avec
des notes instructives du traducteur,
par — . Liège, Société typographique, 1789,
in-8.
Voyes aux anonymes, Agriculteur anglais.
-f- G*** [Garnier].
Œuvres complètes de Regnard, avec
des remarcjues sur chaaue pièce, par
M. — . Paris, imprim. de Monsieur, 1789,
6 vol. in-8.
4-G***(ï'al>bé)[GR0ul.
La Science pratique du Crucifix, dans
l'usage des sacremensde pénitence et d'eu-
charistie, pour servir de suite à lace Science
du Crucifix », par—. Paris, Onfroy, 1789.
in-12.
4- G*** (M.).
119 G***
Journal général de la cour et de la
ville.... 15 sept. 1789...
Voyn Gadtibr.
G*** (Madame), aut, dég, [Bl~ Gautibr-
Làcépède].
Sophie, ou Mémoires d*une jeune reli-
gieuse, écrits par elle-même; adressés à
la princesse de L***. et publiés par — .
Paru, Belinj 1790. — Deuxième édition,
1792, in-8.
+G*** (M^ la princesse de) [db Gon-
zagub].
Lettres écrites à ses amis pendant le
cours de ses voyages d'Italie, en 1779 et
années suivantes. Paris, P. J. Duplain,
1790, 2 vol. in.l2.
La pnaeesM de Gonxagne, né Rtngoni, est morte
en 1833. Il existe, à ee qa'il panlt, on second recneil
de ses lettres, non anonyme, et intitulé ; « Lettres sur
l'Italie, la France. l'Allemagne et les Beaux-Arts ».
Hambourg, i797, 2 part. in-8. Voyez < Bulletin
da bibliophile », Janvier. féTrier 1864. p. 746-147.
01. B-r.
-+- G*** [Guillaume GrivelJ.
Principes de politique, de finances, d'a-
griculture, de législation et autres bran-
ches d'administration. Paris, 1790, 2 vol.
in-8.
-H G*** [Gohier].
Réclamation du peuple breton contre'//
rinjustice des impositions. Paris, Gui/-'
laume, 1790, in-8.
Note nannscrite citée an cat. delà Bibl. imp., Hist.
de France. Lk— 536.
-4- G*** [GODINEAU].
I. La mort de Robespierre, ou la Journée
des 9 et 10 thermidor, drame en trois
actes. Paris, an lU, 1795, in-8.
II. La Révolution, ou le Triomphe delà
République française, opéra en cinq actes
(et en vers libres). Paris, 1799, in-8.
III. Le Valétudinaire de Paris à Nice,
comédie dramatique en trois actes et en
prose. Nice, an X, (1802), in-8.
IV. Catherine II, impératrice de Russie,
tragédie en cinq actes et en vers. Paris,
1807, in-8.
-I-G***[rabbé L. D. Louis, ministre des
finances sous Louis XVIII] . f
Lettres sur la situation des finances en
Angleterre, par — .
Imprimées en 1797, dans le « Spectateur du
Nord ».
-h G*** (le citoyen) [Graxdet].
Nouvelle méthode analytique pour étu-
dier la langue française suivant les prin-
cipes de Du Marsais, etc.^ par —, institu-
teur, répétiteur de latin, de géographie et
G...
m
de belles-lettres près Técole centrale dei
Quatre-Nations. Paris, Delanee , an lî
(1800). in-8.
-*-G***[J.F.GoFPAuxl. I
Les Malheurs de la famille d'Ortember^. I
trad. de l'anglais. Paris, 1801. 3 >ûI. I
in-12. I
-4-G*** (M- de) [de Guibert]. '
Fedaretta, traduit de l'anglais, par -, |
Paris, Le Normant. an XI (1803), 2 v. ia-1i
-h G**' (Justin) [Jean-Marie-Alexandrf-
Justin Gbnsoul].
Mon premier pas (poésies). Paris, Goi-
jon, an XI, (1803), in-8.
-h G*** (Madame de) [Madame Gitot].
I. Julie ou J'ai sauvé ma rose. Hambwr^
et Paris, Léop. Collin, 1807, 2 vol. in-li.
II. Amélie de Saint-Far, ou la FaUk*
erreur. Idib, 1808, 2 vol. in- 12.
Ces deux romans ont été revus et publiés par Balis-
son de Rougemont.
-h G*** [C. Guépratte].
Traité élémentaire et complet d'Arith-
métique, à l'usage des écoles secondaire:>,
contenant, etc., par — . Paris, i8U9,
in-lâ.
.+-G***(M.)[Gay].
Thionoé, tragédie en cinq actes et eo
vers, par — . Paris, 1815, in-8.
4- G*** (M-j [Goyet].
Le Bouquet au sentiment, ou allégorie
des plantes et des couleurs, par — . Ckd-
lons-sur-Saône, J.-B. Goyet, 1816, gr.
in-18.
•
-+- G*** (Le général-major, comte de) [Re-
VERONY SaLNT-Cyr].
Le Torrent des passions, ou Danger de la
galanterie , aventures du — dans les di-
verses contrées de l'Europe. Mémoires se-
crets d'un général allemand. Paris, Barba,
1818, 2 vol. in-12.
-+- G*** et *** [Gabriel Morbau et Cab-
mouche]. s
L'Innocente et le Mirliton, vaudeville.
Paris, 1818, in-8.
Caulogue Soleinne, tome ÏÏL, p. 202.
4-G***[LouisGuYONl.
Histoire du procès de Louis-Pierre Lou-
vel. Paris, 1820, 2 vol in-8.
G*** (René de),p*. [de la Garancière].
La Libérale et l'Ultra, histoire véritable,
publiée par — . Paris, Pillei aine, 18iO.
in-8.
H- Attribué par Barbier à M. de Leyris.
m
i22
G*** (le baron), p». [le baron Etienne-
Léon DE LAUOTBE-LilNGON][.
Le Spectre de la galène du château
dEstalens, ou le Sauveur mystérieux.
Trad. de Tangl. par — . Paris, Corbet,
18i0. 4 vol. in-12, avec grav.
Oanagedela oomposilion da prétendo traducteur.
-h G*** (Aug.) [Paul-Auguste Gom-
kault].
Le Petit clerc, com.- vaudeville en un
acte. Parig, 1823, in-8.
4- G... (Aug.) C. (Junien) et *** [Gom-
BAULT, Champeaux et Iafillard, dit DÉ-
coce].
Les petits Maraudeurs, vaudeville. 1823,
in-8.
CiUlogne Soleinae. n» 2588.
+ G*" [Godard].
Réflexions sur le projet de rembourse-
ment de la dette publique. Paris, 1824,
in-8, 44 p.
-fG*** et 01*** [GuiLLOUD et Ouvier].
L'Art de faire lesvins de fruits, par Ac-
cum, trad. de l'anglais, par— .Pari», 1825,
in-11- 1851,in-18.
4- G*** [Godard].
Réflexions sur le projet de rembourse-
ment de la dette publique, par —, auteur
de l'ouvrage intitulé : « Mémoire et pro-
positions sur la comptabilité générale des
finances du royaume » . Paris, 1824, in-8,
5i pages.
G*** (Marie de), ps. [M™ Zoé Gatti, née
DE Gamond), auteur oe plusieurs articles
signés de ce nom dans la a Revue encyclo-
pédique » de Paris, dans celle de Bruxelles,
dans « TExilé, revue italienne-française ».
et dans « l'Artiste », qui se publie à
Bruxelles.
G*** (madame), institutrice,/». [J.-P.-R.
CnsiJi].
Le jeune Navigateur, ou les Merveilles
de la Mer, ouvrage moral, instructif et
amusant. Paris^ Dabojeuney 1827, in-18,
avec gravures.
+ G*** [Gébert].
Récit historique du blocus de la ville' de
Besancon en 1814. Paris, routeur, Hôtel
des Invalides. 1810, in-8. 47 p.
-f G*** (Adolphe) [Adolphe Gondinet].
Une Provinciale, comédie en trois actes
et en prose. Paris, 1847, in-8.
-h G*** (Léon) [H.-E. Chevalier].
Vov.Chauchbfoin, I, 705.
+ G.... (M. de) [Thomas-François de
Grâce] .
Ecole d'agriculture pratique, suivant les
principes de M. Sarcey de Su ttières. Parw,
1770, an V. (1796), in-12.
-H G.... (M. de) [Gobzmann].
Histoire politique des grandes querelles
entre l'empereur Charles V et François I*'.
Paris, 1777,2 vol. in-8.
Ouvrage réimprimé ou reproduit sons le Ulre de
< Histoire des démêlés entre François !«' et Charles-
Quint. Parit, 1790, in-8. x
4- G**** (M. le vicomte de) [le vicomte
DE Gabrielly].
La France chevaleresque et chapitrale,
ou Précis de tous les ordres existants de
chevalerie, des chapitres nobles de l'un et
l'autre sexe..., par — . Paris, Leroy, 1785,
in-12.
-i- G.... [Gautier].
Les Caractères, ou mœurs de ce siècle,
par M.—, curé en Basse-Normandie. Caen,
! Roy, 1789, in-12.
-4- G. . . [Grouvellr] .
Adresse des habitants du ci-devant bail-
._ge de.... à M. de..., leur député à l'As-
semblée nationale, sur son duel et sur le
préjugé du point d'honneur, publiée et mise
au jour par M. — . Paris, Moutard, 1790,
in-8 de 60 pages.
Réimprimé sous ce litre : « Point de duel », Voyes
aux Anonymes.
-f- G**** (M.) [Gabiou, ancien notaire].
Mémoire et instruction sur les baux à
cheptel de troupeaux de mérinos, ou de
race pure, par — . Paris, 1810, in-8.
-+-G.... et S.... (MM.) [J.-J. GuizoT et
Sauvan].
Le Presbytère au bord de la mer, trad.
de l'allem. d'Aug. Lafontaine, par — .
Paris, il. Bertrand, 1816, 4 vol. in-12.—
Nouv. édit.. 1830, 4 vol. in-12.
4- G.... [GiLLET, notaire].
Du droit de cité, des droits d'élections
qui en dérivent, ou Recherches et propo-
sitions sur l'organisation locale.... Paris,
1826, in-8, 192 p.
f 4- G.... [Gossblin].
L Histoire de Rasselas, prince d'Abyssi-
nie, par Samuel Johnson, traduction nou-
velle, par M. —, traducteur des « Journaux
des sièges entrepris par les alliés en Espa-
gne ». Paris, François, 1820. 1822, 2 vol.
in-12. ^ ^
IL Lettres de Jacopo Ortis, trad. de
l'italien de Ugo Foscolo. Part», 1829,
3 voL in-32.
123
G..
GABRIEL
424
H- G.... (M.) [Gaisal, avocat à la cour
royale deParisJ.
Coromentaire sur le Code de procédure
civile, par M. Pigeau, revu et publié par
MM. Poncelet et Lucas -Championnière,
précédé d'une notice historique sur M.*Pi-
geau, par — . Part», 1827, 2 vol. in4.
4-6***** (François) [Girard].
La Nouvelle méthode, ou l'Art d'ensei-
gner, vaudevilie. Aix, 1832, in-8.
Caulogue Soleinne, 9865.
4- G (M"* la duchesse de) [de Gon-
taut].
Louise. Paris, Urbain Canel, 1832, in-18.
4- G.... [A. Gir4ud].
L'ambition de l'estime publique. Paris.
1856, in-12.
La préface est signée de cette ioitiale ; il n'y a pas
de nom snr le titre.
G (J.-J.-E.), avocat ps, [Gabriel
Pbignot].
Recherches sur les ouvrages de Voltaire,
contenant, 1** des réflexions générales sur
ses écrits; 2^ une notice raisonnée des
différentes éditions de ses œuvres choisies
ou complètes, depuis 1782 jusqu'à ce jour;
3" le détail des condamnations juridic^ues
au'ont encourues la plupart de ses écrits ;
-r l'indication raisonnée des principaux
ouvrages oi!i l'on a combattu ses principes
dangereux. Avec cette épigraphe : Sineira
et studio (Tacite.). Dijon, Frantin, et Paris,
les marcn. de nouv., 1817, in-8, viij et
68 pages.
4- G****** (M. F. M.) [E. M. Guillot].
Le Jacobinisme réfuté, ou Observations
critiques sur le Mémoire de M. Carnot
adressé au roi en 1814. Paris, 1815, in-8,
64 p.
Réimprimé la même année avec le nom de l'an*
teor.
4- G (M""J [Jeanne Gallikn, nièce
de Wyttenbach, de Leydel.
Theagène, par—. Paru. Schoëll, 1815,
in-12.
G******(Eusèbe).Voy. EUSÈBEG******
1, 1266 a.
4- G (le citoyen) [Aug.-Ch. Gui
chard].
L Gode et Mémorial du tribunal de cas-
sation. Paris. 1798, 2 vol. in-8,
IL Code des prises et des armements en
course; 1799,2 vol. in-12.
IIL Procès célèbres de la Révolution. Pa-
rt*. 1814, 2 vol. in-8.
IV. Dissertation historique sur les com-
munes de France. Paris. 1819, in-8, 84 p.
V. Défense des propriétaires attaques
comme détenteurs des biens domaniaui.
Paris. 1829, in-8, 188 p.
-H G******* (A.), sous-lieutenant de la
garnison de Lyon. [Guiboubc].
Budget d'un sous-lieutenant, poème en
un chant, par — . Lyon, impr, (k Barrtt,
1817, in-8. '^
4- G (M.)[Ch. A. GcfiLLAUMOT].
Remarques sur un livre intitulé : « Ob-
servations sur l'architecture, de M. Tabbe
Laugier «, par M. — . Paris, 1768, in-8.
GA (M. R.), ps, [Michel db Maeillac.
garde des sceaux de France].
L'Imitation de J.-C., divisée en quatre
livres, composés par Thomas à Rempis. et
nouvellement mis en françois par — .Paris,
André Soubron, 1642 ; /. Roger, 1646 ; Ai>.
/Vpin^, 1659, in-8.
Cette tradortion pamt pour la première fois à Pvi»
en i62i, sons le titre de « Qoatre livres de riraite-
tion... ». Elle a en plus de soixante édiUons;dm
sealemeDt portent le nom dn traducteur, l'one dans k
format in-12, et l'autre in-24. Tontes denx ont paru
en 1643. par les soins de D. Valgrave, bénédicUn.
A. A. B~r.
GABA (Raphaël), ps. [J.-B.^. Champa-
GNAC],
Auteur d'un poème héroïque couronné
par l'Académie a'Arras.
GABALIS (le comte de), ps. P'abbé de
MONTPAUCON DB ViLLARS].
Le comte de Gabalis, ou'-Entretiens sur
les sciences secrètes. Paris. Barbin. 1670
in-12.
+ Ce joignant ouvrage a passé poar on des mieux 6criu
dn temps. (Ainsi s'exprime Vîgnenl-Marvillc). BaUbt
demande si le nom de Gàbalit yient de cabale on de
gab. Tienx mot français qni signifie conte pour rire,
bourde. Le prétendu comte est un aimable et spiri-
tuel causeur, savant apdtre de la magie. Voir k
«r Biographie universelle > , tom XLVm. p. 554.
GABANON (Léonard), ps. [Louis Tra-
venol].
L Catéchisme des Francs-Maçons, dédié
au beau sexe. Jérusalemet Limoges. P. Mor-
tier, 1444 depuis le déluge (1744), pet. in-12.
II. La Désolation des entrepreneurs mo-
dernes du temple de Jérusalem, ou Nouveau
Catéchisme des Francs-Maçons, dédié au
beau sexe. Jérusalem. P. Mortier, 1440
depuis le déluge (1740), gr. in-12.
GABRIEL, comédien à Angers (sous le
Directoire), p*. [Clavel], depuis avocat.
Joseph, tragédie, représentée sur les
théâtres de Nantes et d'Angers, sous le
Directoire.
Clavel. ayant repris son nom. quilU le Uiéitre et se
fit avocat.
Son fils est artiste et professeur ao Conservatoire de
musique (violon). p. Gr.
m
GABRIEL
GAETAN
126
GABRIEL, prénom sous lequel se sont ca-
chés deux auteurs dramatiques : MM. G. de
Lurieu et Soiron. Pour l'indication de leurs
Sièces, voy. la « France littéraire », à ces
emiers noms.
-h GABRIEL (J.) [P. Gabriel Abry].
Essai biographique sur M"* Tascher
de la Pagerie, née Desverçers de Sanois,
mère de S- M. Timpératrice Joséphine,
aïeule de S. M. l'empereur Napoléon III,
par J. Gabriel. Paru. V Galpin, 1836,
ui-8.
n y a des oempUires atec le nom de l'aatenr.
-h GABRIEL et ARMAND [Darbois et
VanderbubcbI.
Le Baron allemand, vaudeville. Paris,
18i6. in-8.
GABRIEL DE SAINTE-CLAIRE (le P.),
nom de religion [Vieilh, de Toulon]. Pour
la liste de ses ouvrages, voy. le t. III de
la « France littéraire >>, à Gabriel nE S. Cl.
GABRIEL-HECTOR, aut. dèg. [Gabriel-
Hector de Jailly].
Le Pari royaliste, proverbe irnpromptu
àloccasion de la naissance de S. A. R.
Mgr le duc de Bordeaux. Melun, de Vimpr,
de Lefèvre-Compigny, 1820, in-12 de 24 p.
GABRŒLLE D'ESTRÉES. Voy. ES-
TRÉES (G. D.).
GACHEUX (Jérôme), cousin de Cadet
Buteux, ps. pris par plusieurs écrivains.
L Jérôme Gacheux... à la première re-
présentation du ballet de «ZemireetAzor.
ou la Belle et la Bête », pot-pourri, dédié
au machiniste deTOpéra. Paris, Martinet,
1826.
U. Jérôme Gacheux à la représentation
de* Robin des Bois », pot-pourri en trois
actes (par M. Savinien Pointe). Pari^. M""
Vergne 1825.
111. Analyse burlesque de Topera de
< h^oé », par —, pot-pourri en 3 actes.
Paris, de ïimpr, litk. deMontatix, 1826.
GACONDE (Ed.) anagr. [Edmond d'Oca-
OE, auteur de poésies légères, de contes
envers, de chansons, de charades, etc.,
imprimés dans les recueils poétiques et
Unques.
* Nous connaissons de cet écrivain, sous
ce nom d'emprunt» l'A. B. C. romantique »,
boutade (en vers et rébus), imprimé sépa-
rément. Paris, de Vimpr, de M^ Dtlacomhe^
1845, in-8, 24 pag.
4- G. A. D. V. [G. A. nE Villar].
Les Etats d'Espagne tenus à Tolède, Fan
1560, par le mandement du roi Philippe II
de œ nom. traduit de Tespagnol en rran-
cois, par — . Paris, Nie, Edouard ^ 1562, et
blois. Cl. deMontrœil. 1588, in4.
GADY (Auguste), aut supp. [A. Person
nE TeyssedreJ.
De la Religion dans Tinstruction publi-
que, ou Essai sur les développements
qu'exige l'éducation relieieuse, et sur les
limites où il convient de la renfermer;
publié par — , correspondant des sociétés
d'agriculture, sciences et arts d'Evreux,
etc. Paris, Dentu, 1822, in-8, 104 pag.
G. A. E. D< B., autdég. [Grégoire, anc.
évoque de Blois].
I. Des Catéchismes qui recommandent et
prescrivent le paiement de la dime, l'obéis-
sance et le respect aux seigneurs des pa-
roisses, etc., et de leur réimpression sous
l'empire de la Charte ; par — . Nouvelle
édition, augmentée. Paris, Baudouin, fé-
vrier 1822, in-8, 16 pages.
Cet écrit avait ûé^k inrn environ deax ans auparaTant
dans la « Chronique religiease », t. V, p. 1.
+ IL Des gardes-malades et de la néces-
sité d'établir pour elles des cours d'instruc-
tion. Paris, 1819, in-8, 11 pag.
-h m. Observations critiques sur l'ou-
vrage de M. de Maistre, « de l'Eglise galli-
cane », etc. Paris, 1821. in-8, 22 pag.
Extrait de la i Chronique religieuse, » t. VI.
GAETAN (Angélique-Rose), ps. [A.-P.-
F. MÉNÉGAULT, de Gentilly].
Le Mérite des hommes, poëme. Paris,
Maradan, an IX (1801), gr. in-18.
Ce poème est calqné snr celni de Legoaté ;
rimes et mfme nombre de ters. A. A.
Ménéganlt n'a pris que le titre d'éditeur, et
tel ne s'est encore fait connaître que par ses initiales.
Ce n'est pas la première fois que le charmant poème
du « Mérite des femmes x de Legouvé, dont la première
édition est de 1800, a été parodié, continué et imité.
Nous connaissons, outre Timitation deMénégault :
1» Un mot sur le « Mérite des femmes », poème de
G. Legouvé, membre de l'InsUtut national; parG.J....
(G. Jouard). Parit, l'auteur, an X (1801), in-l«.
137 pages.
20 Le c Démérite des femmes », poème, par F.-L.
Pelletier de Saint-Julien. Parti, Defrray, an IX (1801),
in-13. 52 pag.
30 Le « Mérite des femmes », fragment posthume
inédit et informe, trouvé dans les papiers de Legouvé,
le 20 décembre 1815. (Composé par M. Beucbot, au-
jourd'hui bibliothécaire de la chambre des députés.)
Pans,de Vimp. de d'Hautel, 1815. in-18 de 9 p.
C'est une allégorie à la condamnation de Lavalette,
L'évasion de cet excellent homme est du 20 décembre ;
cet opuscule fut composé le même jour, et imprimé pour
le 22.
Le prétendu éditeur prévient ses lecteurs, par une
note placée au haut de la page 5, que ce fragment vient
à la page 33 de l'édition in-18 de 1813. à la suite de
l'épisode sur M"<de Sombreuil,et immédiatement aprèf
ces vers :
B— r.
127
GAETAN
G. A. J. H.
128
FaaUil qn'io meurtre en vain son père ail échappé?
Des brigands l'ont absous -, des juges l'ont frappé.
Après avoir raconté saocinctement, et sous un voile
asses transparent néanmoins, la catastrophe de Lava-
lette, l'auteur termine par celle strophe, empreinte
d'une amère ironie .
Ah I si Louis alors eût possédé son trône.
11 se serait montré digne de sa couronne ;
Proflunt du plus doux, du plus beau de ws droits,
Son auguste clémence eût élevé la voix.
Un courage héroïque, un dévoftment sublime.
Aux yeux des bons esprits rachètent même un crime;
Et ce que n'ont pas fait les prières, les pleurs,
Une belle action l'obtient sur les grands cœurs.
L'auguste clémence ne trouva rien de plus clément
que de faire saisir, par sa police, l'opuscule d'un im-
pertinent écrivain susceptible de lui supposer une noble
générosité. Dix-huit exemplaires seulement échappèrent
à la saisie.
40 Le « Mérite des femmes travesti », poème bur-
lesque (en un chant et en vers, suivi de notes étendues
et d'un Traité du burlesque); par J.-B. Simonnin. Pa-
rit, F. Louii, 1825. in-18, xij et 2i4 pag., avec
8 gravures.
La dédicace, en vers, de ce volume est adressée h
la femme de l'auteur. Vient ensuite une préface dialo-
guée entre un avocat, un docleur et l'auteur. Le poème
remplit les 50 premières pages; les notes, les pages
51 à 168; pais vient le « Traité du burlesque », qui
termine le volume.
50 Enfin, un poëte hollandais, Spandaw, s'occupait
depuis longtemps d'un poëme sur le même sujet que
Lc^ouvé, et le premier chant était achevé lorsque pa-
rut, chex Immerxel, libraire à La Haye, une traduction
hollandaise du < Mérite des femmes » de Legouvé,
par M. B. Nieuwenhnizen (vraisemblablement le père du
littérateur connue Paris sous le nom de Gustave Vaez).
Spandaw fut découragé, et pendant deux ans il ne s'oc-
cupa plus de son poème. Cependant il le reprit à la
sollicitation de quelques littérateurs, et, non-seulement
il le publia, mais encore nous en avons une traduction
française, sous ce titre : « les Femmes «, poème en
IV chants, traduit de Spandaw (en vers), par Auguste
Clavareau. MatMtricht. F. Bury-Lefebvre, 183H,
in- l'a, 10 et 153 pag. Ce petit volume est terminé
par des t Notes biographiques sur les personnages cités
dans le poèm^ p.
Si les deux poètes, français et hollandais, se sont
rencontrés pou; le sujet, il n'en est pas ainsi pour le
plan de leurs poèmes. Dans celui de Spandaw, le pre-
mier chant est consacré à l'influence des femmes dans
le monde, sous le rapport de leurs charmes, de leurs
talents, de leurs vertus et de leur courage ; le deuxième
célèbre leur héroïsme ; le troisième, leurs succès dans
les beaux-arts ; et le quatrième nous déroule le déli-
cieux tabl«iu du bonheur domestique sous leur doux
empire.
-|- A la suite de cet article, Qnérard avait intercalé
dans son exempl. des « Supercheries » les détails sui-
vants :
Nous avons cru devoir rappeler, à l'occasion d'une
imitation du t Mérite des femmes b, poème de Legouvé,
publiée sous ce nom d'emprunt, les diverses imitations
et parodies qui existent du charmant poème de Legouvé,
mais notre liste a besoin d'être complétée, et c'est ce
que nous allons faire ici.
Le Mérite des femmes, par Charles Malo (en prose'
Parit, Janet, 1816. in-18, avec gravures.
Voy. sur l'introduction de ce petit oavrage l'artidt
des « Supercheries littéraires.... » inUtnlé : f l'Her-
mibe de Russie à celui de la Guyane ».
Le Démérite des femmes, par Auguste Imbert. Paru.
Terry, 1838, in-18 de 216 p., avec nn fronti>pia
gravé et une ftg. lithogr.
La gravure représente une infknticide près de mn-
ter les degrés de l'échafaud. Le fronlispice porte bm
vignette représentant un carcan où trois femmes mi
attachées ; au-dessus de leurs poteaux, on lit : astu-
tinat, infatuieide, vol.
Dès 1801, H. P.-L. Pelletier de Saint-Julien aliit
imprimer nn poème sous le même titre.
Le Mérite des femmes, par Apollon. 1849.
Imprimé à la fin d'un petit volume intitulé « Cathè-
chisme des Amants, on l'Art défaire l'amour ». rie..
par le même auteur. Parti, LebaUly, 1849, in-lS.
GAFFET, parfumeur-distillateur de Pa-
ris, ps. [Ch.-Yves Cousin, d'Avallon].
Le Parfumeur royal, contenant..., ter-
miné par diverses recettes et procédés
relatifs à la toilette. Paris, Moronval i8i8,
in-18.
-4- GAFFORI (François-Antoine) [André-
Jérôme AndreucciI.
Traité contre Tobservation des songes,
où Ton montre que les songes ne prédisent
rien, et qu*il est superstitieux, criminei et
dangereux d'en tirer des conséquences.
Rome, 1740, in-lâ.
GAILLARD, prêtre, secrétaire./?*. [Fran-
çois-Ant. Arbaud, mortévécjueae Gap].
Complément de la circulaire du 26 dé-
cembre 1826, relative aux conférences
ecclésiastiques de la ville de Gap. Gap,
J, Allier, 1828, in-4, 36 pages.
Cet opuscule, sig^é Gaillard, prêtre, secréUire. esi
réellement l'œuvre de M. Arbaud. 11 est divisé en iJm
parties. Dans la première, l'auteur réfute, en dix pro-
positions, la brochure de M. de Lamennais, iniiialée:
t Doctrine du sens commun ■ . La seconde partie a poar
titre : f Courtes observations sur l'écrit intitulé ; c De»
Progrès de la Révolution >. M. de Lamennais y a ré-
pondu, je crois dans < l'Ami de la Religion ».
(Note de feu M. Lerouge.)
-h G. A. J. H. [Gabricl-Antoine-Josepb
Hécart].
L La Vaccine, et autres pièces (en vers^
sur divers sujets, par —, Vaknciennes,
Prignet, 1813, in-16, 63 pag.
Tiré à 8 exempl. A. A. B— r.
IL Recherches historiques, biographi-
aues, bibliographiques et critiques sur le
théâtre de Valenciennes. Valertciennes et
Paris, 1816, in-8.
IIL Dictionnaire rouchi-français, précédé
de notions sur les altérations qu'éprouva
la langue française en passant par ce patois.
2" éd. Valenciennes, 1826. — 3" éd., ibid.,
1834.
1^9
GALILÉE
GALLUS
130
IV. Notice sur les traductions françaises
d'Epictète (suivi d'un fragment d'un Epio-
MaM).Valenciennes, 1836, in-18, 74pag.,
et Appendice de 12 pag.
Tiré à 50 ezempl. iii-48 et 12 iii-4.
V. Flornla hannoniensis. Valencenis,
1836, in-8.
4- GALILÉE, (utteur supposé.
U c Bcfoe de ParU » a commencé, en 1869, la
poblîation de LeUres inéditu de Lotài XIY, madame
de jrttnleaM, Galilée, Paeeal, le comte d'Hamil-
to», Marie de Médicia, Françm de SaUi. Tontes
ces pièca sont extraites d'une prétendue cassette ob
Uni! XIV urait cooserté les minâtes de ses lettres,
le» UUfe» qu'il recevait, et eellet dont U obtenait
des cvpiet. Ces docnmenU sont présentés an public par
M. M. dasks, qui, dans un a^nml-propos de quelques
page», raconte l'orifiDe et la destinée de ces autographes,
eo empruntant à la correspondance elle-même les don-
Bées dont il ne met point en doute l'exactitude. Voici ce
qa'il dit an soget des lettres de Galilée : « L'intérêt gé-
< ubû qu'inspiraient en France les grandes découtertes
( de Galilée et les persécutions jalouses qu'il éprouvait
c dans son pa|S expliquent jusqu'à un certain point le
« grand nombre de ses lettres que Louis XIV a pu
< léanir. DEUX MILLE peat-ètre. Mais on peut se de-
c oander comment il n'existe pas de traces dans les
< paWcatkms fûtes en Italie de toutes œs correspon-
■ dances, ni des lettrés de Galilée, ni de celles qu'il
« avait reçues. »
Les ff raisons de ce Ikit en apparence asses singu-
« lier » qu'allègue l'anteor ne sauraient être acceptées
vu ose critique rigoniense. La seule réponse à faire est
celle<i : S'il n'y a noUe trace de tontes ces correspon-
duces, c'est qu'elles n'ont jamais existé, comme le dé-
parait M. Goris. c'est qu'elles sont apocryphes . El, en
efet, il n'est pas besoin d'un examen approfondi pour
mcnaltre que toutes les lettres qu'on publie ici sont
fabriqaées, et que l'bonorable savant qui les a recueil-
lies a été dupe d'une firaude insigne. Gomment
Loois XIV aurait-il écrit à M»" de Maintenon : r Ma-
■ daiie. je me sens souffrant, et dans la crainte que la
t Ad de ma vie soit proche, je veux tous confier une
' cassette cw>i^n^nt des papiers... ce sont mes rela-
< tioDs arec ptnsienrs savants dans les lettres et dans
' les sdeoces. » — Gomment aurait-il écrit à Gassini :
' MoBsieur, j'avais autrefois remis à M. Gassini, votre
* illutre père, un bon nombre de documents de toutes
' aortes, ci en particulier touchant quelques particula-
< rîtes de la vie du très-illustre Galilée, pour qu'U en
( fasse l'histoiie?... » — Gomment Marie de Médicis
anait-elle écrit à saint François de Sales : f Monsei-
* KBatr, un de mes bons amis d'enfance (!) est en ce
■ aooeat entre les mains du tribunal Inquisitorial,
« pour avoir soutenu l'opinion de Gopemic qui traite
< du mouvement de la terre, elc.t » — Dana toutes ces
lettres. la fraude saute an yeux : en vérité, il font être
iMs l'empire d'étranges illusions pour attribuer quelque
valeur i de semblables documents I
GAUNDUS (Sanctius), è Societate Jesu,
ps. (Gaspard ScioppiusJ.
Anaiomia Societatis Jesu, unà cum aliis
opnsculis, ad salutem ejusdem Societatis
et ad exdtandam regum ac principum ca-
T. If.
tholicorum attentionem utilissimis. Lug-
duni, 1633, in-4.
-h GALITANI (Antonio] [Antonio Ga-
GLiABDidePadoueJ.
Rinaldo Pedranzano. In Accademia Ve-
neta, M. D. LVUI, in-8.
Cette nouvelle a élé imprimée à Venise en 1834.
après la mort de son véritable auteur. Joseph Pasquali,
qui en a été l'éditeur, et qui l'a dédiée à Tolomeo
Grusio (masque du savant Barthélémy Comba), a eu la
fantaisie de donner à cet opuscule l'apparence d'une
production des presses de l'Aecaden^ Yeneta ; il n'en
a fait tirer que 54 exempl. {Manuel du Librairet d'a-
près Gamba).
GALLAND (Antoine), apoer, [P.-L. Goul-
LiART, professeur de droit].
Nouvelle Suite des « Mille et une Nuits »,
contes arabes, traduits par Galland, trou-
vés dans les papiers de ce célèbre écrivain.
(Composée par P.-L. GouUiart). Paris,
1799, 2 vol. in-12.
GALLES (J.), ps. [de Gosse], aut. d'ar-
ticles sous ce nom dans le « Corsaire-
Satan ».
GALLIA (J.-M.-Aristide dX Voy. DE-
GALUA.
-f- GALLIMAFRÉ [GuÉam].
Né à Orléans, fut d'abord apprenti ches un mmuisier
du faubourg Saint- Antoine. On a publié quelques opus-
cules sous le nom de ce bateleur.
-f- GALLISTINES (Aug.), anagramm,
[Aug. Saint-Gilles].
Poésies erotiques et philosophiques. Ge-
nève (Paris). 1806, in-18.
GALLOIS, ps. [J.-Ant. Gauvin], ancien
tribun , correspondant de l'Institut, plus
connu sous le premier de ces noms. Pour
la liste de ses ouvrages, voy. le t. III de
«. la France littéraire », à Gallois.
GALLOPHILE, ps. P'abbé Gabriel Bri-
zard].
Lettre à un ami sur l'Assemblée des
Notables. 1787, in-8.
L'auteur a donné sons le même masque une seconde
lettre. A. A. B— r.
-h GÂLLUS (Caïus Cornélius], auteur
supposé.
Ge contemporain d'Auguste, qui prit part aux grandes
affaires de l'État, est mentionné avec les plus grands
éloges par Virgile, Properce. Ovide et Qnintilien. Il
avait composé des élégies qui sont perdues. Pomponius
Gaurios en publia six sous son nom à Venise en 1501 ;
elles ont été souvent réimprimées et traduites en flran-
Cais (notamment par M. J. Gcnonille), dans la c Bi-
bliothèque latine-nrançaise (Parit, Panckoucke, 1837),
jet par M. L. Pnget dsns la < Collection des auteurs
latins », publiée sous la direaion de M. Ni8ard);mais
il est bien reconnu aujourd'hui qu'elles sont d'une
époque bien plus récente ; on les attribue à un poète du
131
GAIXUS
GAMINVILLE
m
Yi* liècle. C'est également sans tocun motif cérieux
qu'on a mis son nom à quatre épigrammes insérées
dans « l'Anlhologia latina » et qu'on a prétendu qu'il
était ^'auteur du petit potme « Giris «, imprimé dans
les œuTres de Virgile.
6ÂLLUS(Joan.-Bapt.). J.-G., |». [Joan.
DE Machault, s. J.].
In Jac. Aug. Thuani historiarum libros
i^otationee. IngoUtadii, 1614, in-4.
Cette critique a été condamnée à être lacérée et
brûlée, par sentence du lieutenant ciTil de Paris. L'au-
teur est mort en 16i9. Une faut pas le confondre avec
on antre jésuite nommé Jean-Baptiste de Uachault, mort
en i640. A.A.B~r.
GAIXUS, in Monte acuto cogitaps, ps.
[Renatus Fedé].
Meditationes metaphysics de animae
origine, naturâ, beatitudine, officio, defeo-
tione, restitutione, et conservatione. —
Méditations métaphysiques de l'origine de
Tâme, de sa nature/ sa béatitude, son de-
voir, son désordre, son rétablissement et
sa conservation, Coloniœ Agrippinœ, 1693,
in-12, latin et français.
Suivant dom Liron (f Bibl. Ghartraine p. 279 »),.
on prétend que ce livre, qu'il date de 1683, fut im-
primé à Amsterdam, et il l'attribue, ainsi que Bayle, à
René Fedé de Ghàteandnn, médecin d'Angers ; mais il
a l'air de croire que c'est seulement dans la réimpres-
sion de 1686 que ce petit ouvrage, publié, selon Bayle,
à Paris dès 1678, a paru en latin et en français. Le
savant religieux a pris, comme on voit, 1693 pour
1683; ce n'est pas la seule méprise qu'on lui reproche
dans sa « Bibl. Ghartraine », que l'abbé de Saint-Lé-
ger n'a pas jugée digne de beaucoup de notes. Cette édit.
de 1693 est, au surplus. Joliment imprimée en carac-
tères qui ne ressemblent point à ceux des Imprimeries
de Cologne. A. A. B— r.
GALIUS,peu(2on.rHARMENSEN, Suédois,
ancien premier chamoellandu roi de Wur-
temberg].
Lettre de —à la reine d* Angleterre après
son acquittement prononcé par la chambre
des pairs en novembre 1820. ParU, de
l'imp. de Schmith, 1829, in-8, 104 pag.
Cette Lettre n'a pas été destinée an commerce.
H-G.A.M**nG.A.MANo].
Alexandre le Grand d'après les auteurs
orientaux. Extrait du cours de l'auteur,
iistit à Genève en 1828. Genève et Paris ^
1828, in~8, viii et 138 pag.
+ GAM5IER (Jules) [Edouard Simon,
plus conn^u sous lé pseudonyme d'Edouard
Des articles de journaux.
.GAUflNYILLE, ps, [Louis Guiixemaindk
SAINT- Victor].
Histoire critique des mystères de Tanti-
quité, avec des observations et des notes
sur la philosophie, la superstition et les
supercheries des mages, etc. Hispakan.
1788, pet. in-12. 234 pages.
Le libraire qui publia seulement vers 1797 cet <m-
Trage. resté sept années dans son magasin, noos appri^J
la raison de ce retard. Dans un avertissement assez mi
écrit, il se plaint amèrement de ranlenr. GniUeœis éf
GaminTille, et l'accuse d'avoir Tendu son manoscrit a
deux personnes; c action infime, dit-il, eoTers i&^.
qui, pendant plus d'un an. le combloU {sic) de tues-
faits, soit en lui prêtant de l'argent, soit en lai avaii^t
des impressions pour annoncer un vaisseau volant, qo'il a
fait voir rue Daupbine, à l'ancien hôtel du Musée de Paru,
an ci-devant Palais-Royal, etc., où il devait le laire en-
lever an moyen de l'air inflammable, et dont l'ejécu-
ti&n n'a pas eu lien, à cause de l'Ignorance de l'auteor».
c L'Histoire critique » est pleine de faotes de laufs^
et de mauvais raisonnements. Les règles les plus coa-
nnes delà critique y sont violées; on voit sur la met»
ligne, dans cette compilation, les auteurs anciens eilH
écrivains modernes, les fictions de l'abbé Terrassco i
côté des TéciU d'Hérodote, de Diodors de Sicile, dr.
Tel est le précis du compte qu'en a rendu le savant de
Sainte-Croix dans le « Magasin encyclopédique t. t.XlI.
p. 347.
Le libraire acquéreur de la première copie du na-
nuscrit du sieur Guillemain de GaminviUe puMu
l'ouvrage sous ce titre : t Origine de la maconnem
adonhiramite, on nouvelles Observations critiqua et
ralsonnées sur la philosophie, les hiéroglyphes, lei
mystères, la superstition et les vices des mages; dédiée
& monseigneur le duc de Gesvres, par l'antrar di
c Recueil précieux de la maçonnerie adonhiramite *.
Helyopolis, 1787, pet. in-49, 172 p. L'épltre dfâi-
catoire est signée Louis Guillemain de. Saint-Victor,
vrais noms de l'auteur : car on peut soupçonner qw
Gaminville est l'anagramme de Guillemain.
Feu Le Rouge, amateur de livres à Paris, possédait
ces deux ouvrages. Son exemplaire de « l'Histoire cri-
tique t poruit un titre conçu en ces termes : * Histoin
critique des mystères de l'Antiquité . et particulière-
ment chex les Egyptiens, avec des observations sur ce
qu'elle était, ce qu'elle devint, et oe qu'elle est ; et
des notes sur la philosophie, la superstition et les
supercheries des mages ». Parii, Moutardier, an VU de
la république (1799).
U nombre des pages est le même que dans les
exemplaires datés de 1788, à Hispaban.
Cette édition contient de plus que « l'Origine de ta
maçonnerie adonhiramite « : lo un tableau de la rtoep-
tion des initiés; 99 une digression sur le nomln
ternaire. Ces deux articles ne sont autre chose que la
réimpression d'une brochure intitulée : c Essai sor
l'ancienne initiation », par D. L. N., sans indiatioa
de lieu. 1785, in-8, S8 p. L'auteur de ce dernier ou-
vrage ne dit pas que, pour tracer la réception d'oa
initié, il n'a fait que traduire ce que Xénopheo
raconte d'Hercule ; 3» des recherches historiques sur les
initiations des premiers peuples du monde. C'est la pre-
mière moitié de la brochure publiée à Paria, en 1779.
par M. l'abbé Robin, sons le titre de t Rechercha
sur les initiations anciennes et modernes ».
L'on voit que tout est, pour ainsi dire, supercherie
dans la compilation du sieur Guillemain de Saint-
Victor.
Son « Recueil précieux de la maçonnerie adonhi-
ramite », publié en 1781, est composé de k vol.
in-^8- A. A. 3-r.
Voyei aussi : Grrvaubr di tous ubs ordres
MAÇoimiQDi» (Un).
133
GANGANELLI
GANNAL
134
GANGANPXI. Yoy. CLÉMENT XIV.
GANNAL (Jean-Nicolas), chimiste, phar-
macien inpartihis fnortuorumet prince de
la Carotide, ainsi que le qualifie le « Plu-
tarque drolatique (1). » ,
M. Gannal est dani la catégorie d'une grande partie |
de ses confrères les praticieni très-affairés, qui n'ont
point le temps d'écrire, et qni, qnand ils écrivent,
écrÎTent mal, psrceijn'ils n'en ont point l'habitade. On
i beaa»rap d'oposcntes sons le nom de M. Gannal,
nais très-pea sont de lui. Le Momifieur n'a ni le
temps, m l'Iiabitnde d'écrire, et de pins, il est Alsa-
cien! Poor eo ètie oonvaincn, il ne but que recourir à
iB numéro de la < Gazette médicale » on l'on a inséré
une réponse tute ab irato par M. Gannal i une attaque
dcBt il avait été l'ot^jet ; les malicieux rédacteurs de
la ( Gaxette > en queÂion ont respecté le style et l'or-
tfcop^pbe de M. Gannal, are*; line fidélité désespéiante ;
aussi partout où un fatal tie était nécessaire, ils ne
hn en ont pu bit grâte. et malheureusement la réponse
en fourmille. M. Gannal ordinairement remet ses notes,
ei on loi rédige ses ouvrages. Parmi les personnes qni
ont été chargées de ce soin, nous citerons entre antres
Ui. Alph. Sanson. le doet. Ganbert, chirurgien près
leDinistèrt de l'int^eor; Pétigars, médecin; Saint-
Edmt , qui i revu le tout pour le style.
L Du Chlore employé comme remède
contre la phthisie pulmonaire. (Kédigé
par M. Alph. Sanson.) Paris, Vautmr,
1833, in-8 ae 41 pag., avec une planche.
II. Charpie vierge. Paris, de limpr.de
Riçnimx, 1834, in-8 de 20 i)ag.
m. Géline, gelée et gélatine. Paris, de
l^imvr. dû même, 1834, in-8 de 20 pag. —
Gelée, géline et gélatine, beuxième partie.
Paris, Ferra, 1836, in-8 de 24 pag.
IV. J.-N. Gannal à W. le docteur £d-
\vards, membre de Flnstitut, Académie des
sciences morales et politiques (contre la
qualité nutritive de la gélatinej. Paru, de
timm. de Baudouin, 1^6, in-S de 8 pag.
y. Mémoire sur la conservation des ma-
tières animales, par — ; suivi des rapports
£aits à rinstitut et à TAcadémie de méde-
cine, par MM. Dumas, Breschet et Dizé.
PûriSy de timp, de Baudouin, 1836, in-8
de 36 pag.
VI. Histoire des embaumements et de la
préparation des pièces d^aiiatomie nor-
male, d'anatomie pathologioue et d'histoire
naturelle; suivie de procédés noqyeaux.
(Rédigée par le docteur Gaubert.) Paris,
(i) Le « Plutarque drolatique » est le biographe de
M. Gdnnal qui tient immédiatement après MM. 0. Sarmt
et 8aittt4^e, dont le dernier a été longtemps le révi-
lear faabitael du docteur. Plutarque a pris pour épi-
papbede sa biographie :
M partent benefieii mortm num^vit,
GicfooN.
^"û tndtit librement par.
U nofft lui met du beurre dans ses épinards.
Ferra, 1837, in-8.— Deuxième édition, re-
vue et corrigée. Paris, Fauteur, Desîoges,
1841, in-8.
Vn. Notice sur les embaumements.
Procédés de M. Gannal. Paris, de Fimpr,
de Terzuoîo, si d. (1839), in-8 de 32 pag..
plus 2 vignettes servant de couverture.
Cette notice a été distribuée à profusion.
Vm. Lettre adressée à MM. les mem-
bres du conseil de salubrité, au sujet de
la translation des cendres de Tempereur
Napoléon et de l'inhumation des victimes
de juillet. Paris, de fimpr, de Terzuolo,
1840, in-8 de 16 pag.
IX. Procédés Gannal mis à la portée de
tout le monde. Embaumement appliqué k
la conservation indéfinfe et sanà mutila-
tion des oiseaux, quadrupèiJes, etc.; suivi
de fart de mégir, de parcheminer, d'em-
pailler, de monter les peaux de tous les
animaux ; de prendre et de conserver les
papillons et autres insectes. (Bédigé par
M. Brunet, naturaliste à Paris.) Quatrième
édition. Paris, Desloges, 1846, in-18.
Les deu< premières éditions, beaucoup moins amples
que les deux suivantes, «nt été publiées en 1840.*
M. Brunet n'a rédigé ce petit livre qu'à partir de la
8* édition, publiée arnsl en 1840.
X. Lettre adressée à M. le baron Thé-
nard (sur la gélatine). (Bédigée par le
docteur Gaubert.) Parts, de Fimpr. àe Ter-
tuolo, 1841, in-8 de 32 pag.
XI. Quelc^ues Béflexions sur les embau-
mements, faits authentiques de conserva-
tion durable. Paris, de Itmpr. de Terzuolo,
1842, in-8 de 4 pag.
XU. M. Gannal à M. le docteur Pasquier,
embaumeur du duc d'Orléans. Parts, de
l'impr. de Terzuolo, 1842, in-8 de 16 pag.
XIII. Mémoire adressé à M. le préfet de
police pour l'application d'un nouveau
système d'inhumation dans les cimetières
de Paris. Paris, de fimpr, de Terztwlo,
1842, in-4 de 4 pag.
XIV. Mémoire descriptif d'un pouveau
procédé de fabrication dvi jjlànc de céruse,
où carponate de plomb, présenté à l'Aca-
démie des sciences. Paris, de timpr. de Le
Normant,iU3l în-8de 12 pag.
XV. Lettre adressée à' l'Institut (Acadé-
mie royale des sciences) sur la question
des embaumements. Paris, deVimpr, de Le
Normant, 1843, in-8 de 16 pag.
XVI. Lecture faite à l'Institut (Académie
royale des sciences) , séance au 7 août
1843, sur la question des embaumements.
Paris, de Vimpr. de Le Normant, 1843,
in-8 de 16 pages.
XVn.' Lettre aux médecins sur la ques-
13:»
G. A. P.
GARDE NATIONAL
130
tion des embaumements. Paris, de Vimpr,
du même, 1844 et 1845, in-8de 16pag.
XVIII. A M. Caventou, président de
l'Académie royale de médecine. Du 4 juil-
let 1845. Paris, de l'impr, du même, 1845,
in-8 de 16 pag.
XIX. Avis aux familles sur le mode
d'embaumement de M. Gannal. Paris, de
ïimjar, de Le Normant,s. d. (1840), in-8
de 16 pag.
XX. Troisième lettre au président de
l'Académie roj^ale de médecine (le docteur
Roche) , au sujet des embaumements. 10
août 1846. Paris, de l'impr, de LeNormant^
1846, in-8 de 4 pag.
XXI. A M. Orûla, doyen de la Faculté
de médecine de Paris, président de la com-
mission dite des embaumements, nommée
par l'Académie royale de médecine. Paris,
de l'impr. de Le Normant, s, d. (18i7), in-8
de 8 pag.
XXII. Cinq protestations adressées à
l'Académie royale de médecine par Gannal,
chimiste. In-8.
Ces diverses prolesUtions ont paru tacc^Wernent
en 1847 : la dernière n'a que deu pages.
H-G.A. P. [Pain?]'
Le Roi de pique, comédie. Paris, 1799,
in-8.
GaUlogœ Soleinne, t9 3436.
GARCIN DE TASSY, aut. qui s'est anobli
[Garcin-Tassy (1), professeur d'hindous*-
tani et membre de l'Institut.]
Pour la liste de ses ouvrages, voy. les
tom. III et XI de « la France littéraire, » à
Garcin, et le Catalogue 0. Lorenz.
H- Les auteurs hindous tanis et leurs ou-
vrages. Paris, Thorin, 1868, in-8.
GARÇON BARBIER (Un), ps, [Jacques
Barbeu du Bourg].
Lettre d'— à l'aobé Desfontaines, sur la
maîtrise ès-arts. Paris, 1743, in-12.
Le garçon barbier a signé Zoîlomastix.
GARÇON DE CAFÉ (Un), ps. [J.-D. Du-
mas d'Aiguebère].
Lettre d* — au souffleur de la comédie
de Rouen sur la pièce des « Trois-Specta-
clés » (de Dumas d'Aiguebère lui-môme).
Paris, 17^9, in-12.
-h GARD (Maxime du) [Fourcheut de
MoNTROND, connu sous le nom de Maxime
•de Montrond].
GARDE DE LA MARINE (Un), servant
(1) M. Garcin. né à Marseille en 1704, a épousé
MU« Tassy. fille d'un négociant de la même ville, ce
qoi, comme on le voit, ne légitime pas l'emploi de la
particale qualificative.
sur le bord de M. Duquesne, oui. déû.
[Claude-Michel Pouchot de CiiANTAssiif].
Relation du voyage et retour des Indes
Orientales pendant les années 1690 et 1()91.
Paris, Coignard, 1692; Bruxelles, de Ha-
cker, 1693, in-12.
GARDE DU CORPS (Un), ps. [François-
Marie Mayeur de Saint-Paul].
L'Autrichienne en goguette, gu l'Orgie
royale, opéra-proverbe ; composé par —
et publié depuis la liberté de la presse, et
mis en musique par la reine. Sans nom de
vt7/e, 1789, in-8 de 16 pag.
Pamphlet ordnrier dans lequel l'anteor a mis ea
scène Louis XVI , la reine, le comte d'Artois et la
duchesse de PoUgnac. -{-llendiélé fait i Bruelle*. en
1847. une réimpression in-8. qu'on a grossie d'aoe
anecdote tirée du < Parc anx Cerfs », et oomplélemeat
étrangère à la reine.
GARDE DU CORPS (Un), aut, dég, [le
chev. Jos.-Jacq. de Nayliès].
Relation fidèle du voyage du roi Char-
les X, depuis son départ de Saint-CJoud
jusqu'à son embarquement. Paris, Dentu,
1830, in-8 de 56 pag. — Seconde édition.
Paris, le même, 1830, in-8 de 44 pag.
-j-Dans le t XI de la « Fiance littéraire », Qtaénii
attribue cet ouvrage k Loois-François-Théodore Anks.
GARDE DU ROI (Un),/w. [P. Manuel].
Lettre d' — , pour servir ae suite aux
Mémoires sur Cagliostro. Londres, 1780,
in-12.
-f- GARDE DU 3~ BATAILLON DE lA
GARDE CIVIQUE DE UÉGE (Un) [G.
Clermont).
L'Armée constitutionnelle, par — . Liège,
Redouté, 1861, in-8, 24 p.
H- GARDE MOBILE (Un) rCAKPBNTiER,
ancien rédacteur en chef de « la Colonne »].
Causes des Journées de Juin. Paris, Le-
doyen, août 1848, in-8. 31 pag.
-h GARDE NATIONAL (Un) [M. Noub-
TiER, ancien notaire à Nonnancourt].
Lettre à M. le vicomte de Chateaubriand,
par —, qui ne l'estime guère et ne Taime
pas. Parts, 1831. in-8.
H- GARDE NATIONAL (Un) [F. Du-
pessel].
Ce que veut la France. Opinion d'un —
sur la situation présente. Paris, Plassan,
1833, in-8 de 15 pag.
GARDE NATIONAL A CHEVAL (Un),
ps, [G.-A.-J. HécartI. ^ ^
Louis-Philippe à Valenciennes, ou les
Trois séjours. Valenciennes, Prignet, 1833,
broch. in-8.
137
GARDE NATIONAL
GAUCHER
438
GARDE NATIONAL DE CAEN (Un), aut.
dég. fJoTAu].
CoDsidérations sur Tutilité des gardes
nationales, pour servir à combattre diver-
ses préventions de quelques personnes des
départements contre cette institution. (De
rimpr. de Leroy, à Caen). Paris, Le Nor-
mand Pillet, 48i5, in-8 de 40 pag.
-4- GARDETON (César), docteur méde-
cin.
Ed ttia d'an petit oarrage de drconstance, « RéTO-
intioo française, oa Journées sanglanles des 87, i8 et
29 joillet • {Paris, 4830. io-18). cet écrivain s'inti-
tok : < Aateor des lettres sar l'amoar de la patrie » ; il
n*eo est cependant que rMiteor. Ces « Lettres.» pu-
blia pour la première fois en 1177, sont roniTTe dn
rot de Prusse, Frédéric H.
GARDIEN DES CAPUCINS DE RAGUSE
(le), ps. [Yoltaihe].
Instruction du — à frère Pédiculoso
partant pour la Terre-Sainte. 1768, in-8.
Cette instmction est postérieure aux « Questions de
Zapita >, qui y sont citées. Les « Mémoires secrets »
en parlent i la date dn !•' février i769 ; cette ins>
trictioo peut donc être de décembre i768.
C'est nne cootinnation. on plniftt une répétition des
perpéuiels sarcasmes (1 ) de Voltaire contre la Bible. Cette
brodrare a été condamnée à Rome, le 3 décembre 1770.
On en a &it nne réfutation assez plaisante dans une
lirocbure intitulée : « Instructions du père gardien des
apacios de G... (Gex), à un ttète quêteur, partant
pour le château de F... (Femey) ; ouvrage traduit de
l'italien par le R. P. Adam ». Amsterdam {Avignon),
1772, in-lî.
GARENGEOT, wm abrév. [René-Jacq.
Croissant oe Garengeot, célèbre chirur-
gien, plus connu sous le dernier de ces
deux noms] .
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome III de « la France littéraire, » à Ga-
U.NGEOT.
+ GARGOUSSE (le capitaine) penri-
Alexis Bbialmo.yt, major d état-major dans
l'açmée belge].
Question des canons. Réponse à M. Fe-
réoi-Fourcault. Bruxelles, 1861. in-8.
GARIEL (P.), ecclesiae Monspessulanœ
decanus, ps. [le P. Benoit Ronnefoy, jé>
suite].
Séries, seu Historia episcoporum Maga-
+ (1) Quérard a pris un pen partout les apprécia-
tions li diverses que l'on rencontre dans^ ses écrits ;
cHle-<i, qui est ce que l'on appelle aujourd'hui un cli-
ché, est bien de son temps (18i7. extrême droite).
Quérard n'a pas eu le courage d'y laisser la qualifica-
tion de brochure impie. Cet alinéa provient de la
infe SI delalirochnre de Peignot : f Recherches sur les
«nmagesde VoUaire ». V. d^evant à G n. 423 c.
01. B— r.
lonensium. Tolosœ, 1652. — Nova editio,
aucta. 1665, in-fol.
Dictionnaire universel de Trévoux, au mot Mague-
lone. Sotwel assure que cet ouvrage est dn jésuite
B. Bonnefoy. A. A. B— r.
GARNESAY (de), trad. supp. Voy. HLTZ
MORITZ.
GARY (Alphonse), aut. supp, [Cornet].
Essai sur le nouvel équiliDre de l'Eu-
rope, par—. (Rédigé par M. Cornet.) Paris,
1806, in-8.
GASPARD UAVISÉ,;». [ ].
.. Ah 1 que c'est béte ! ou la Revue des
Î pamphlets. Paris, de l'impr. de Cellot, s. d.
1814). in-8 de 8 pag.
Opuscule dirigé en partie contre celui intitulé c La
Lanterne magique de la me impériale m , et trois de ses
suites (par Ant. Caillot), et contre un autre intitulé :
« Nicolas l'Avisé ».
GASTINE (Civique de), /w. [E.-L.-J.
TouLorrE].
Exposé d'une décision extraordinaire
rendue par la régie des droits réunis, qui
exile un citoyen français pour un écrit
prétendu séditieux, par—, auteur de l'His
toire de la république d'Haïti, etc. Paris,
de l'impr. de Hardy, 1822, in-8 de 59 pag.
■+- GASTRONOME LORRAIN (Un) [J. B.
NOELI.
Le Dîner, le Piquet. Nanq/, 1842, in-8.
Dans son « Catalogue des Collections Lorraines »,'
l'ancien notaire Noël, mort en 1856. attribue cet écrit
à M. Gastaldy. gastronome émérite de Nancy ; mais c'esl
bien Ini qui en était l'auteur, (c France littéraire *.
XI, 361).
GAUBERT (l'abbé), apocr, [Antoine SÉ-
RIEYS].
Eloge historique de Louis-François de
Paule Le Fèvre d'Ormesson de Noiseau.
Paris, 1789. in-8.
Voici ce que Sérieys raconte sur l'abbé Gaubert,
dans les c Anecdotes inédites de la fin du xvni* siècle. >
« n se faisait un revenu annuel de 10 à 19.000 fr.
en mettant à contribution la bourse des grands seigneurs,
des princes, dfs empereurs. Tous les ans il leur
envoyait un ouvrage de sa prétendue composition, dont
le sujet pouvait les flatter. Le dernier dont II les gratifia,
ce fut le panégyrique de Le Fèvre d'Ormesson, premier
président au parlement de Paris : cette oraison funèbre,
qu'il avait achetée 48 fr. à crédit, lui rapporta 6,000 fr.,
et lui valut, entre antres gratifications. 300 roubles de
la part de l'impératrice de Russie ; le prince Henri lui
envoya Juste de quoi payer le salaire de l'auteur ».
L'abbé Gaubert a été massacré 1 Paris, à l'abbaye
Saint-Germain, dans les premiers jonrs de septembre
1792. A. A. B-r.
-4- GAUCHER (Claude) pe baron Jérôme
j Pichon].
1 Recueil de disssertations sur différents
I sujets d'histoire et de littérature, par Tabbé
GAUD**
ttAVARNÎ
140
Ld Beuf, avec une introduction^ uneîiqtice
sur l'abbé Le Beuf, le catalogue de tous
ses écrits et des notes, par J. P. C. G.
Paris J, Techener, 1843, 1. 1., in-12, xxiii
et 244 p.
La notice sur l'abbé Le Beaf est signée du psendo-
nyme Glande Gaucher. CeUe signature accompagne
anssi des articles dans le c Bulletin du Bibliophile >.
H- GAUD** (M.) rGÀUDETj.
1. Les nouveaux Hommes, ou le Siècle
corrigé, par — . 1760, in 18.
IL Les nouvelles Femmes, ou suite du
Siècle corrigé, par—, Genève (Paris), 1765;
in-12.
-h GAUDAIS [PrançoisJoseph GrilLèI.
pes articles dans le Corsaire, vers 1830.
Gaudais était le nom d'un cousiii de Grille.
GAUDENGB, de Lacques, aut. àupp.
[Georges Berkeley].
Mémoires de Gaudehtio di Lucca. où il
rend compte aux pères de l'Inquisition de
Bologne, qui Font fait arrêter, de tout ce
qui lui est arrivé de remarquable dans sa
vie.... Traduits de l'italien sur une copie
du manuscrit original de la bibliothèque
de Venise (ou plutôt traduit de l'anglais de
G. Berkeley, par Miltz, Anglais lùi-môme,
et revus par^ le chevalier de Saint-Ger-
jnain, qui y ajouta beaucoup de choses de
son invention), avec des notes critiques et
historiques du savant M. Rhedi... Amster-
dam [Paris], 1746, 2 parties, in-l2.— Nou-
velle édition, sous le titre de Mémoires de
Gaudence, de Lucanes, prisonnier de l'in-
quisition, augmentes (par Dupuy-De^inor-
tes) des cahiers qui avaient été perdus a là
douane de Marseille. Amsterdam (Paris,
Duchesne), 1753, 4 parties în-8. — Nouv.
édition. Paris, Rousseau, 1797, 4 parties
in-8. ^
Voyex un extrait détaillé de ce . roman dans les
« Lettres de Fréron sur qael(pies écrits de ce temps »
^. vin. p. 313. C'est la c Biographie briUnnii[{ue j
qui apprend que cet ouvrage a été ^sez généralement
attribu/S à Berksley. A. A. B— r.
+ Un plan de gouvernement patriarcal se déroule
dans ces « Mémoires i, qui ne sont pas sans mérite.
Voir le « Rétrospective Review, t. IV, p. 316-333.
GÀULAt (David), ps, [le marq. Fréd.-
Gaétan deLaRochefoucauld-Liangourt].
Histoire du congrès de Vienne. Bruxel-
les, de l'impr, d'Ad, Stapleaux, 1815, in-8
de 47 pag.
Cet opnsciUe est présenté comme traduit de l'alle-
mand de David Gaulay, par l'auteur, et publié par
M. de La Rochefoucauld ; mais il est de ce dernier.
David Gaulay est le nom sous lequel M. de La Hoche-
foucauld a voyagé pendant k& proscriptions. |
4- GAULdlS (Un) pe comte
Blang-db-Royal Saharasin].
Le Pàndemohium français. Almanach
charivarique de l'Ante-Christ poiir Tan de
Satan 46. Calendrier à l'usage de tout le
monde et de plusieurs autres. Paris, 1846,
in-12.
-h GAULTERON (GuiUaume) [sieur de
Cenquoins, secrétaire d'ambassade de M. de
Montluc, ambassadeur à Venise].
• Commentaires d'aucunes choses des
Turcs et du seigneur Georges Scanderberg,
prince d'Epire et d'Albanie, contenant sa
vie et les victoires par lui obtenues ; tra-
duite du toscan par ~. Paris. Janot, 1544,
iii-8.
Xote manoscrite. A. A. B— r.
-I- GAULTIER GARGUILLB [Hugues
GUERU, dit FLéCHELLESl.
Chansons. Paris, Targa, 1636, pet.
inl2.
Renvoyons ponr des renseignements éie&das sur ce
farceur célèbre et sur les écrits qni portent son nom aa
« Manuel du Libraire » et surtout aux détails contenu
dans l'excellente édition des « Chansons » pnbliée en
4858 par M. Ed. Fonmier, et qui &it partie de la c Bi-
bliothèqne elsévirienne ».
-♦- GAUTIÈft [Meude-SIompas].
Journal général de la Cour et de la Ville
(connu sous le nom de Petit-Gauti&r, —
15 septembre 1789 au 10 août 1 792). .
Cette feuille royaliste se fit renum|ner par la vivacité
de ses attaques contre les partisans de la Révolution.
Voir t l'Histoire de la presse en France », par M. Euf.
Hatin, tome Vil. p. 78-92, et la « Bibliographie de la
presse », par le même, p. 434-136. Gantier, qui adonné
son nom à ce journal, est resté inconnu; son nom ne
8e trouve dans aucune biographie. Noos avouons ne pas
connaître davantage l'écrivain que noos avons indiqaé
d'après l'autorité de Marat; on lit dans « rAmi da
peuple V (2 décembre 1790) : « Le sieur Meode-
c Mompas. l'infltoe auteur du c ioumal général t, pu-
« blié sous le nom de Gautier, son vil prête-nom, cni-
<r gnant la correction des colporteurs patriotes, vient
« d'écrire à tous les journalistes pour les engager i
« annoncer qu'U a quitté le métier de folliculaire >.
GAVARNI , ps, [Sulpice-Paul Cheval-
lieb], l'un de nos artistes dessinateurs les
plus distingués, auteur d'un très-grand
nombre de dessins, et des meilleurs, du
« Charivari » depuis son origine. Né à Pa-
ris en 1804, mort en 1866.
H- Le nom de Gavami est celui au masculin de la
vallée de Gavamie, que l'artiste avait habitée et qu'il
aimait.
Voy. trois articles de M. Sainte-Beuve dans le
Constitutionnel » (octobre 1863). réimprimés dans
les f Nouveaux Lundis », tom. VI, p. 138-212,
L'éminent sritiqoe transcrit une jolie pièce de ven
(datée de juillet 1834, et intitulée : « Minuit dans!»
bois «); elle parut dans le « Journal des gens da
monde », repoeil hebdomadaire dirigé par Gavami, et
Ui
GAY
G. B.
ui
int U ne parot qu'use Tiogtaioe de Duméros ; il donne
>2Sâi àa eitraiU d'un roman non terminé.
U. P. GaTinii Tient de poblier les œuvres posthnnes
ée ion frère : c Manières de TOir et foçons de penser
Paris. 1869. iii-12. Préfue de Ch. Yriarte.
M. A. Mahénolt et M. Bocher préparent on Catalogne
de cet œme miiltiple. La première partie est sons
presse. (M. T.)
GAY, ps. pe P. Garasse, jésuite].
Nouveau jugement de ce qui été dit et
écrit pour et contre le livre de la Doctrine
curieuse des beaux-esprits de ce temps,
dialogue. Paris, i625, ui-12.
GAY-LUSSAC, chimiste, membre de
TAcadémie des sciences, nom modifié [Gay,
de Lussac].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. les
tomes m et XI de « la France littéraire, x>
à Gay-Lussac.
GAYA, on/. Mipp. (iiuBTAUT, maître de
Coup d'œil anglois sur les cérémonies
du mariage, avec des notes et des obser-
vations, auxquelles on a joint les aventures
de M. Uarrj^ et de ses sept femmes ; ou-
vrage traduit de Fanglois sur la seconde
édition de Londres. (Ouvrage composé en
français.) Genève {Paris) . 1730, in-i2 de
49 et 168 pag., et 6 pour la table alpha-
bétique.
Cette pitêtendoe tiadnction de l'anglais n'est, en
graode partie, que U copie an petit volume intitulé
( CéFémonies nuptiales de tontes les nations du monde » .
Cdogne, P. Marteau, I6d4, in-lî, 454 p., et 6
pourlataUc. A. A.B^r.'
GAZETIER CtJIRASSÉ (le), ps. [Gh.
Tbéveneau bb Moramde].
I. Le Ga/^tier cuirassé, ou Anecdotes
scandaleuses de la cour de France. Imprimé
à cent lieues de la Bastille (Londres), 1771,
in-12 (1).
Avec des c Recberdies sur la Bastille », etc., qui ont
ne r<V>nation particulière, -h Le t Gazelier » annonce
des anecdotes scandaleuses, et l'on peut s'en rap-
porter au titre. C'est peut^re la seule Térité qu'il y
ait dans loot l'ouTrage. (Leber.)
IL Le Philosophe cynique, pour servir
de suite aux « Anecdotes scandaleuses de
la cour de France. ii{lA)ndres), i771, â part.
in-8.
ni. Mélanges confus sur des matières
fort claires, par l'auteur du — . Imprimé
WM le soleil (Londres), 1771, in-8.
IV. Le Diable dans le bénitier et la Mé-
tamorphose du — en mouche, ou Tentative
do premier receveur-inspecteur de la po-
li) Barbier dogme i cet ouvrage U date de 1772,
M (pli est impossible, puisque les n<» H et m, publiés
n 1771, nppeUeot le < Gaxetier cuirassé •.
lice de Paris pour établir à Lohdres une
police à l'instar de celle de Paris. Londres,
s. d., in-8.
V. La Gazette noire^joar un homme qui
n'est pas blanc ^ ou CEuvres posthumes
du — . Imprime à cent lieues de la Bas-
tille, etc. Londres, 1784, in-8.
-\- C'est par une fiction dont il y a d'aùlres exem-
ples que Morande annonce la mort du Gazelier. Le fait
est qu'incarcéré après le 10 août comme rédacteur
d'un journal royaliste, il périt dans les massacres de
septembre. Ce pamphlet est généralement attribué k
Lafltte de Pelleport. U en existe qne antre édition. Pa-
ris, de l'Jmjnimerie royale. (S, d.).
GAZUL (Clara) j comédienne espagnole,
aut *upp., [Prosper MÉftiMÉB].
Son Théâtre, précédé d'une notice sur
Clara Gazul, par Joseph TEstrange» Pa-
ris, SatUelet et C. 1825, in-8; et Paris,
Foumier, 1830, in-8.
Ouvrage de la composition de M. Mérimée. Le nom
de Jos. l'Estrange, qu'on lit au bas de la Notice sur
la prétendue comédienne-auteur, est un nouTean pseu-
donyme sons lequel notre écrivain s'est caché. Ce to-
lume contient huit comédies en prose, chacune suivie
de notes, savoir : les f Espagnols en Danemarck », en
trois journées, précédés d'un prologue; ùae c Femme
est un diable, ou la TenlaUon de saint Antoine », eo qn
acte; ff l'Amour africain », en un acte; c Inès
Mendo, on le Pr^ngé vaincu t (en un acte) ; « Inès
Mendo, ou le Triomphe du préjugé », en trois Jour-
nées ; c le Ciel et l'Enfer », en un acte; « l'Occasion »,
en uu acte; « le Carrosse du Saint-Sacrement »,
saynète.
11. Uérimée a publié depuis plusieurs ouvrages qui
portent : par l'auteur du Théâtre de Clara Cazul.
(Voy. le t. VI de la « France littéraire ».)
-+- 6. B. [Bkaumoist].
Fôte pour la paix donnée par le Gr. 0.
de France. Parts, an IX, in-8.
+ G, B. [Gouchon-Beljlin]. ,
Les Journées de septembre 1830, drame
lyrique. Ypres, 1833, iri-S.
Catalogue Soleinne, n» 3059.
-h G. B. [Georges BânardJ.
Articles dans les journaux de Caen,
184M844.
-f- G. B. [Pierre-Gustave Brunet].
L Quelques détails sur l'Union des doua-
nes allemandes. Bordeaux, i 843, in-8.
II. De l'exportation des vins deBordeauxi
ce qu'elle a été en 1812 et ce qu'elle était
il y a un siècle. Bordeaux, 1843, in-8.
III. Aperçu statistique de la production
des vignobles en France et de son rapport
avec la consommation. Bordeaux, 1843,
in-8.
IV. Résultat des taxes exagérées. sur les
denrées de consommation générale. Bor-
deaux, 1844, in-8.
y. Résumé des tarifs douaniers des di-
443
G. B.
G. C. D. T.
\U
verses nations traduits d'après les docu-
ments originaux et coordonnés à l'usage du
commerce français. Bordeaux, 1856. m-8.
VI. Anciens proverbes basques et gascons,
recueillis par Yoltoire et remis au jour par
— . Paris, Techenery 1845, in-8.
Ces profites te troa^ent dans «in Yolame derennfort
nre. intitnlé : « lloterpreet on tndnctenr dn fnn-
çow, espagnol et basqno ». Lyon, A. Bouger (?ew
1620). in-12. oblong ; ils y sont, ainsi que le remar-
que le ff Mannel dn Libraire », meiés k beaneoap de
niaiseries.
VU. Notice bibliographique sur les cartes
à jouer. Paris, Techener, 1842, in-8. 12p.
Vm. Des articles dans la « Nouvelle Bio-
graphie générale » dans le « Bulletin du
Bibliophile b, dans le « Quérard », etc.
IX. La Légende dorée, par Jacques de
Yoragine, traduite du latm et précédée
d'une Notice historique et bibliographi-
que, par—, Paris, Gosselin, 1843, 2 vol.
in-12.
+ G. B. [Georges Boucuee, notaire à
Paris jusqu'en 1853].
Loisirs de Conférence (en vers), par — .
Paris, Guyot et Scribe, 1855, in-24,
116 pag.
H- G. B. D. B. [Guillaume Bouqubt db
Bbauval.]
Moyen infaillible pour apprendre en une
heure de temps, sans instructeur, à monter
à cheval dans tous les principes de l'art, et
de dresser les chevaux neufs, etc. ; traduit
de l'allemand, et revu de nouveau par — ,
officier d'artillerie de la g^e royale. Paris
le Febvre, 1816, in-8.
-I- G. B. D. B. ce. DE C. N. L.
OVBLI. rGilles Boileau, de Bouillon].
La Sphère des deux Mondes, composée
en françois, par Darinel, pasteur des Ama-
dis. Avec un epithalame que le mesme au-
theur ha faict, sur les nopces et mariage
de Don Philippe, roy d'Angleterre, etc.,
commenté, glosé et enrichy de plusieurs
fables poétiques, par — . En Anvers, Ri-
chart, 1555, in-4.
En 4555, dit M. H. Helbi^, dans Tintéressante
nolice qu'il a consacrée & l'auleur, Boileau fit une
nonrellc tenUtive pour se remettre dans les bonnes
grâces de la cour de Bruxelles. A cet effet, il fit im-
primer k AuTers la « Sohère des deux mondes ■, sons
le masque de Darinel Tarel, berger célèbre dans le
neuvième livre « d'Amadis de Gaule... ». Cet ouTrase
est entremêlé de prose et de vers.
Voy. Darinel, I, col. 862 c.
-f- G. C. [Gabriel Chappdis].
I. Des pièces de vers insérées dans un
volume publié à Rouen, chez Pierre Comier I
en 1553. in-16, intitulé :
« Traductions du latin en françois, imita-
tions et inventions nouvelles, tant de Qé-
ment Marot que d'autres des plus excellents
poètes de ce temps. »
n existe an moins Iroil antres éditions de ce petit
volume; elles sont indiquées an c Mannel da Libraire >.
5* Mit., tom. m. col. 1460. Nous aurons romstoa
de signaler quelques antres poètes qui n'y sont désifafs
que par des initiales.
n. Dix plaisants dialogues de Nicolo
Franco, traduits de l'italien par — . iMon.
Béraud, 15T9, in-16.
-4- G. C [Girard CoRUEud'Angouléme].
Bref instruction pour tous estats, en la-
quelle est une description des abus qui s)
commettent, avec bons et saincts enseigne-
ments... Pont^-Mousson, Mekhior Bernard,
1609 et 1613. pet. in-8.
On cite d'antres éditions : Paris, 1571 (on plut^
1561), Lyon, in-16. (Manuel dn Ubiaire.)
-h G. C. [Gilles CoeboiktI.
Le Trésor de l'Histoire de France, réduit
partiltres et lieux communs, divisé en deux
parties, la l** composée par ~, augmentée
et enrichie de plusieurs recherches par
L. C. (Louis Coulon). Paris, 1645, in-8.
V.T.
G. C. ps. [Marc-Antoine LEGiiA!<ro, aut.
et acteur de la Comédie-Française].
Le Chevalier errant (parodie de l'OEdipe
de La Motte), en un acte et en vers, joué
au Théâtre-Italien le 30 avril 1726.
G. C. D. C. E. T. ps. [Jacques-Félix Gi-
RAnDIN|.
Histoire de la ville et de l'église de Fré-
jus. Paris, Delarue, 1729, 2 vol. in-12.
G. C. DE M., aut. dég, [Gira&din, curé '
c de Mailleroncourt].
Réflexions physiques en forme de com-
mentaire sur le chapitre viii du livre des
Proverbes, depuis le verset 22 jusqu'au
verset 3!. Parts, Vautrin, 1758; — Besan-
çon, Chamet, 1759, in-12.
H- G C DE V (Georçes
Clermont, de Verviers].
De la réforme électorale, ou réponses au
a Courrier de la Meuse » publiées dans le
« Journal de Verviers », par — . Liéqe,
Desoer, 1837, in-8.
G.C. D. T., aut, dég. [Gabriel Chappcts,
de Tours!.
L Le Théâtre des divers cerveaux du
monde, auquel tiennent place toutes les
manières d'esprits et humeurs des hommes,
traduit de l'italien (de Thomas Garzoni).
Paris, Houzé, 1586. in-16.
145
G-CE
G. D. D. L. C. D. J. 146
-(-Gingvené a donné dans l'artide que la « Bio-
papbie nnîTenèlle > a consacré i Ganoni de longs
détails snr cet onvrage tnarre. Les cervelles humaines
y soDt divisées en einq espèces dont chacune est plus ou
aoîBS snbdivisée ; le tout forgienne snite de 55 discours
/ cervtUi sont les bonnes cervelles -, i eervellini, les
pciiles. sont vaines, inconstantes, légères, capricteases ;
t cervtlUaai sont paresseux, stupides. grossiers, niais;
i eervtlUUi valent encore moins, ils sont méchants,
Iwards. L'angmentaUf cervelloni est pris comme il doit
rèbe en bonne part ; les fortes cervelles sont expéri-
mentées, miles, fermes, hardies, ingénieuses, mais
i eentUuAM rassemblent an contraire tout ce qu'il y
a it pire au m«nde, deplns vicieux, déplus Til, et les
vices que l'anleur lenr attribue fournissent à eux seuls
k naUère de ses dix-4ienf demies discours.
+11. Les facétieuses Journées, contenant
cent certaines et agréables nouvelles, par
-.Pom. flbi«««, 1584, in-8.
+ m. Le Misaule, ou Haineux de cour,
lequel, par un dialoçisme et confabulation
fort agréable et plaisante, demônstre sé-
rieusement Testât des courtisans et autres
suivans la cour des princes ; avec la ma-
nière, coustumes et mœurs des courtisans
alemands, prinses de la cour d'UIrech
Utene, chevalier alemand, traduites à la
fin par l'autheur du Misaule, — . Paris,
Orry, 1S85, in-8.
-hIV. La Fiammette amoureuse de J. Bo-
cace, traduit en françois par — . Paris,
rAngelier, 1585, in-lS.
4-G-CB[Gence].
Des article dans la a Biographie des
hommes vivants ». Paris, 1818, 5 vol. in-8.
Ils ne concernent que des savants et des littérateurs ;
D'aotresdans la « Biographie universelle x. A. A. B — r.
H- G. C. T. [Gabriel Chappdis, Tou-
rangeau].
I. Figures de la Bible déclarées par stan-
ces, par —, augmentées de grand nombre
de figures aux Actes des Apôtres. Lyon,
Michel, 1582, pet. in-8.
II. Leçons catholiques sur les doctrines
de TEglise, etc., traduit de l'italien de
François Panigarole, par — . Lyon, Jean
StrtUius, 1583, in-8.
-I- G. D. piONTBLAUX d'EsPINAY].
La fausse Duègne, opéra-comique. Paris,
1802, in-8.
+ G. D. [Gin d'Ossery].
Abrégé chronologique de Vilistoire de la
Marine française, par M. — . Paris, 1804,
intl
G. D... (M.), ps, [madame GuéNARD,
baronne de MÉRÉ].
Albanaise, ou l'Orpheline de qualité,
pensionnaire de Tabbaye de Saint- Antoine.
Paris. Le Rouge. 1804, 4 vol. in-12.
4- G. D. [Gustave Delahaye].
San Pietro, ou la Nuit infernale, drame
historique. 1837, in-8.
-f. G. D. (l'abbé) [l'abbé G. Darboy,
actuellement archevêque de Paris].
Jérusalem et la Terre Sainte. Paris,
BelinrLeprieur, 1852, gr. in-8.
-h G. D. [Georges Gratet-Duplessis].
Des articles dans la Nouvelle Biographie
générale,
-h G. D*** [Georges Duckett].
Traité de l'amour de Dieu, par le comte
F. L. de Stolberg, traduit de l'allemand,
avec des notes, par MM. Waille et — .
Paris, Brieon, 1829, in-18.
-H G... D... [Goujet-Dbslandres].
Nouvelle Législation de l'impôt et du
crédit public, par M. — ^ ancien magistrat.
Paris, Delaunay, 18i6. in-8.
-f- G. D'A. [Gautier d'Arc].
VoyagedeNaplesàAmalfi, par— .Pam/
1827. in-8.
C'est un tirage à part (25 eiemp.) de la « Revue
encyclopédique ».
-f-G. D. Q. [Georges DE Bagker].
Histoire du Saint-Sacrement de miracle,
traduit du flamand de P. Cafmeyer, par
— . Bruxelles, 1720, in-8.
-h G. D. B. (M.) [Pierre Guedon de Ber-
chèreI.
Elégie composée dans un cimetière de
campagne, traduite de l'anglais, vers pour
vers, par—. Paris, 1788. in-8.
C'est la tradaaion d'une célèbre « Elegy » de Tho-
mas Gray ; elle a été également traduite par J. Chénier.
par FayoUe. par Charrin, et par plusieurs autres litté-
rateurs. Voir la « France littéraire » an mot Grat.
-}-G. D. C. [deCoste].
Histoire tragi-comique de notre temps,
sous le nom de Splendor et de Lucinde,
par — . Paris, 1524, in-8. V. T.
-+■ G. D. C' [GuiLLOT de Chassagne].
Le Chevalier des Essars et la comtesse
de Berci, par M. — . Amsterdam, l'Honoré,
1735, 2 vol. in-12.
Ce roman n'est autre chose que l'histoire des Amours
de Caliste et de Lisandre. par d'Andiguier. Parii,
16i5, in-8. dégagée de toute l'enflure qui était à la
mode du temps de d'Andiguier. A. A. B— r.
G. D. C. Voyez Bordeaux (de).
4- G. D. D. L. C. D. J. [Le P. Daniel,
de la Comp. de Jésus].
I. Dissertation théologique sur cet axiome
de saint Augustin : Quia amplius nos dé-
lectât, secutidumidoperemurnecesseest, par
le P. — . Paris, 1714, in-12.
IL Dissertation théologique sur la né-
147
G. D D. S
DE P.
lig
cessité morale et rimpuissance morale par
rapport aux bonnes mœurs, par le P. —.
Paru. 1714, m-12.
G. D. D. S. aut, dég. \\e général Desdo-
ftlDES].
Vestiges de l'homme et de la nature, ou
Essais philosophiques, tfe/x , Collignon
an 7^(1801), 2 vor.in-12.
-f- G. D. D. S. G. [M" DB Saint-Ger-
main].
Lettres d'Henriette et d'Emilie, traduites
deFanglois (et augmentées par — ). Londres^
1763, in-12.
-h G. D. E. (M.) [Gustave d'EichthalI.
I. Lettres à MM* les Députés composant la
commission du budget, sur la permanence
du système de crédit public, et sur la né-
cessité de renoncer à toute espèce de rem-
boursement des créances sur l'Etat, par
— .iParM, 1829, in-8.
II. La Turquie, ses ressources, son orga-
nisation municipale... par P. tlrquhart,
trad. de Tangi. par Xàv. Raymond.
Ouvrage précédé d un introduction, par
M.— .Parw, À. Bertrand, 1836, in-8.
Il y a eu des tilres particuliers pour quelques exemp.
de rintroductioo.
m. Les Deux Mondes, par —, servant
d'introduction à l'ouvrage de M. Urcjuhart :
La Turquie et ses ressources Paris,
A. Bertrand, 1836, in-8, viu et 472 p.
Il existe une édition publiée à Leipzig, chez Brock-
haus, en 4837, qui porte le nom de l'auteur et ces mots
sur le titre : Publié avec l'autoritatUm de l'auteur.
-+- G. DE B. FoE Beaumont].
L'Hercule gaulois, opéra. Paris, 1810,
in-8.
+ G. DE B. [Gacthier de Brécy].
Vingt-quatre Août 1793, 1"^ année du
règne de Louis XVII, par —, lecteur du
Roi. Paris, 1816, in-8.
4- G. DE C**** (le comte de) [de Cara-
man].
Guide du voyageur sur le canal du Midi
et ses embranchements, et sur les canaux
des Etangs et de Beaucaire, par — . Tou-
louse, J. M. Ûouladoure, 1836, in-8, 178 p.
et 2 cartes.
+ G. DE D. (Un) [Simon-Nicolas-Henri
Linguet].
Epître en vers d' — à lin de ses amis.
Supplément aux Méthoire$ d'uhe fameuse
Acaaémie. Liège, 1761, ih-8.
+ G. DE F. [Gabriel de Foigny].
Voy. plus loin, à Sadeùr.
a
-h G. DE F. [GuYOT DE PèreT,
Des articles oans la Nouvelle 'Biograpkit
générale.
-h G. DE L. Voy. A K.. I, col. «4 c.
G. DE L'A., ps. [HuBT, évoque d'Avran-
ches.]
Nouveaux Mémoires pour serrir à Thi^-
toire du cartésianisme, 1692. — NooveL'e
édition, augmentée. Amsterdam y 1698:
Part», Maiières, 1711, in-12.
Gilles de l'Annay, qui tenait des .oonlSreaees pa-
bliques de pbiloMphie à Pans, Tonlnt bien prèW $m
nom à l'éTèque d'Avnncbes pour la première édiUci
de cet ouvrage. A. A. B— r.
-f-G DE LAB (M.) [Jacques^
François Goubeau de la Billennerie, pré-
sident du tribunal de Marennes].
Dissertation sur les huîtres vertes de
Marennes, par — . Bochefort, imp. Goulart,
1821. in-8.
-h G** DE L. B*** [GUDIN DE LA Bm-
nellerie]'.
Supplément à la Manière d'écrii^ THis-
tbire, où Réponse à l'ouvrage de M. Tabb^
de Mably, par — . Impritnerie de la Sociék
littéraire typographique, 1784, in-12.
Le faux titre porte : « Seconde partie. »
-h G. DE L. V. (M.) [Claude-Madelaine
Grivaud de la Vincelle].
Notice sur le palais de la Chambre de>
pairs de France, anciennement appelé
palais de Luxembourg ou d'Orléans. Paris,
1818, in-12, 84 pag.
+ G. DE M. [le comte Gabriel de
Moyria].
Contes et nouvelles en vers, par ~.
Paru, 1808, in-8, 142 p.
-+- G. DE M. [Philibert Gueneau de
Mussy].
Editeur, en société avec M. A. Rendu,
du «Traité des Etudes», de Rollin. Paru,
1811,4 vol. in-12.
Édition stéréotype, souvent réimprimée.
G. DE M. (M.) [G. de Montignv].
Pragu
1833, in-8,' 72 p.
Quinze jours à Prague. Paris, Dentu,
-h G. DE M. [G. de Mounari].
Examen critique des prémisses philoso-
phiques de l'économie naturelle des socié-
tés, Dar Mathieu Wolkoff, imprimés dans
le « Journal des Economistes, »mars 1850.
S. P.
+ G DE P.... [Cath.-J.-Ferd. Gi-
rard DE PrOPIAC].
L'Année la plus remarquable de ma vie,
suivie d'une Réfutation des Mémoires se-
crets sur la Russie [de Masson). Trad. de
19
G. DE P.
G. D. S.
IMO
allem. de Kouebue, par — . Pari3. i802,
lYol.in-8.
+ G. DE P. [G. t>n PontécoulantL
Souvenir» militaires. Napoléon à Wa-
crioo, du Précis rectifié de la campagne
le 1815, par un officier de la garde mipé-
iale. Paris, 1866, in-8, 490 p.
Voir SOT oel onvràge la c Revue critique d'histoire
1 de btténtore », n* <hi é avril iSël.
H- G. DE V. fGAT DE Vernon].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale. »
4- G. DE W. (M. ie) p.e générai db
W'abxkrt].'
Anecdotes et Pensées historic[ues et ini-
litaires, par M. — . Halle, J.-J. Court,
1781, in-4.
G. DE W...Y (le), atU, dèg, [le géiiéral
DE WaHNBRY.]
I. Remarques sur plusieurs auteurs mi-
litaires et autres, par le G. de W— y. Lu-
blin, Staroludiki, in-8.
II. Remarques sur a l'Essai général de
tactique, js de Guibert; j>ar le G. de
W...y. Varsovie, 4782, ih-8.
Il eiûtait <m& des < RemaniDes sor qoelqaes articles
il« llàsai de tactique » (par de Siiva)« Turin, frères
Reiceni, 11*73, io-S.
-h G. D. F. [Goujis DU Î''avril1.
Le Digeste ou Pandectes de 1 empereur
Justioien, traduits en français, par — ,
revus par une Société de jurisconsultes.
Paru, Moreaù, 1804, S vol. iù-8.
OUe traduction devait avoir 10 vol. A. A. B— r.
+ G. D. F. [Henri-Joseph Le Cdurte}.
Mémoires d'un ancien capitaine Italien
sur ks guerres et les intrigues d'Italie, de
1^06 à 1821. Trad. de l'italien par l'auteur
lm-in^me( Fo/ence. imp, Mare-Autel) . Pa-
ru, fauteur, 4845. in-8.
+ G. D. G. [Groubeh de Groubental].
L Moyens assurés de parvenir à la for-
mation d'un système général de finance
dp France et d'amortir l'intégralité de la
detie publique, etc., par M. -^. Paris, De-
^ay. an VUl (1800), in-8.
il. Discours philosophique servàtit d'in-
Irodoction aux législations civile et cMmi-
nelle, par M. — . Paris, Fauvette, 1802,
m-8.
in. Principes élémentaires de gouverne-
ment, poiir parvenir à Rétablissement
d un« constitution générale. Constitution
rtHïieuse où morale, par M. -^^ Paris,
FauvelU. 1902, in-8.
4- G. D. L. B. [GailURd de la Ba-
taolb].
Mémoires ou Aventures du cortile de
Kermalec, par M. — . La Haye (Pans),
1740 et 1741, 2 vol. ih-12.
4- G. D. L. B** [GtJbiN de La Brenel-
leribI.
Eloge de Pierre Ck)meille, discours qni
a concouru pour le prix d'éloquence pro-
posé par la classe de la langue et de la lit-
térature françîiisesae l'Institut, par M. — .
Paris, C.-F. Patris, 1808, in-8.
-h G. D. L. T. [Guillaume de U Tayso«-
nièreI.
Dialogue non moins facétieux que de
subtile mvention (l'Homme et le Pou), mis
en françois par. — Sans date ni nom de
ville, in-16.
Il existe une autre édition. Lyon, J. Saugrain,
1559, in-16. C'est une traduction d'un livret italien
de Louis Pnlci.
4- G. D. L. T. [Gasteuer bfe la Tour].
Dictidiinaîi'e héraldique, cdnteriant tout
ce qiii a rapport S là science du blason ,
par — . Paris, Lacomhe, 1774, in-8.
4- G. D. BÎ. [G^riel de Miçllo].
Les Divines opérations de Jésus dans le
cœur d'une toe ndèle, par —, docteur en
théologie. Paris, Jacq. Van Merle^ 1673,
in-12.
G. D. M. p.TGlaiide La BomfeRfe].
La Vie et les Aventures de Zizimfe, fils
de Mahomet II, empereur des Turcs ; (NoUV.
édit.) Paris, 1722, 1724, in-12.
Cet ouvrage parut d'abord sous le titre de c Zizinii,
prince ottoman », amoureux de Phllil)pine-Héline de
S;^senage, histoire dauphinoise; par L. P. A. Gre-
nobU, 1673, in-12.
Sous le dernier de ces titres, A.-A. Barbier, sous
son no 19567. attribue l'ouvrage au président Allard,
de Grenoble, connu par d'autres ouvrages sur l'bistoire»
et que les initiales semblent effectivement indiquer ;
mais il ajoute que l'ouvrage a été réimprimé à Paris, en
172i et 1724, sons le titre de la c Vie et les Aven-
tures », et il donne alors l'ouvrage, dans ces réim-
pressions, à Claude La Bottière. Ou cet ouvrage est le
même sous deux titres différents, et La Bottière n'est
que le plagiaire du président Allard, oa si ce sont deux
ouvrages, ils sont de deux auteurs. Ces deux ouvrages
seraient à comparer si on le pouvait.
Le présidept Allard prétendait que son « Zlslmi à
.n'était pas un roman, et que ce qu'il rapportait était
appuyé sur de bonnes preuves. Lenglet Du Fresnoy ne
l'en a pas moins placé dans àa i Bibliothèque des
romans ».
-h de livre n'a quelque intérêt que parce ^u'il con-
serve des traditions répandues dahs le Dauphiné. Voir
une notice de M. Alfred de Bougy, sur Zitim, dans la
ir Revue contemporaine ». 3 juin 1862.
-h G. b. s. [Gautier de Sibert].
Considérations sur l'ancienneté de l'exis-
tence du Tiers-État et sur lés causes de la
suspension de ses droits pendant un temps,
iSl
G. D. T.
GENDRON
1S^
ntur rinstitution des communes et sur les
effets qu'elles ont produits, par M. — . Pa-
ris, Barrois l'ainé, 1789, in-8.
4- G. D. T. [Gastier du TronchoyI.
Journal de la campagne des fies de rAmé-
rique, par — . Troyes, 1709, in-12.
H- G. D. V. [Guillaume du Vair].
Remontrance faite aux habitants de Mar-
seille, par — . Paris, D, Sa/w, 1597, in-8.
Uoe aatre édition, ions lei iniUales d-dessoi.
Lyon, Soubron, 1597, tn-8.
-4- G— É. [GiNGUENÉ].
Des articles dans la a Biographie uni-
verselle » ; ils se rapportent surtout aux
écrivains de Tllalie.
-h G. E. [Ernest Grégoire].
Voy. E. G, I, col. 1215 a.
-hGÉBÉODÉ (les frères) [G. Brunbt bt
0. DelbpierreI.
Bibliothèque mbliophilo-facétieuse, édi-
tée par —. Le premier acte du synode
nocturne des Lemanes, Unelmanes, Pro-
petides, à la ruine des biens, vie et hon-
neur de Calianthe [attribué à G. Reboul).
— Deuxième publication, contenant les
extraits et analyses de divers livres rares
et pantagruéliques. Londres, 1854. —
Troisième publication, contenant les chan-
sons historiques et satyriques sur la cour
de France, (s. L) Londres. 1856 ; 3 vol.
petit in-8.
Cette collection n'a été tirée qu'à 60 exemplaires ;
elle a été imprimée anx frais de M. G. Gancia, alors
libraire à Brighlon.
-+- G. E. J. M. A. L. [G.-E.-J. Mopono-
RENCY- A LBERT-LUYNE.sî.
La vie de Marie de Hautefort, duchesse
de Schomberg, dame d'atours de la reine
Anne-Marie-Mauricette d'Autriche, par
une de ses amies; ouvrage imprimé pour
la première fois par — , sur un manuscrit
tire de la bibliotnèque de M. Beaucousin,
avec iine préface et des notes par J.-F. A. 0.
(Jean-Félicissime-Adrv, oratorien). Dam-
pierre, an VIII (1800); in-4, 77 p.
Réimprimé en^l807, in-lS, à la suite de l'Histoire
de Vittoria Accorambana. Voy. J. F. A— ;y.
G. E. J. M. L., aut. dég, [madame G.
E. J. DE Montmorenct-LavalJ.
La Vie et les très-surprenantes aventures
de Robinson Crusoë. en anglais (par Da-
niel Foé), avec la traduction française in-
terlinéaire. A Dampierre, 1797, 2 vol. in-8.
GBLASIRE, ps. [l'abbé de Pure] .
Voy. aux Anonymes, « la Prétieuse ».
GELGUIN (J.-P.), peintre, ps. J.-Bern.
MicHAULT, de Dijon].
Explication des dessins des tombeaux
des ducs de Bourgogne qui 'sont à la Char^
treuse de Dijon, présentés à S. A. >.
Mgr le Duc, le 1" 1736. Nuits, Mignr^i,
1736, in-4. — Seconde édition. Dijon. Mar-
teret. 1737, in-8. — 3» édit. Dijon. 175iJ
in-4. I
GELLER (J.-H.-B.),jM. [madame Git^
NARD, baronne de MéreJ.
I. Atala et Musacop, histoire péru\ieDik*.
suivie des Petits Orphelins des hameaux.
Paris, Locard et Davy. 1821, ± vol. in-li
Chacune de ces deux nooTelles a élé imprimée «isii
séparément dans la même année, en S vd. ia-i 8.
II. Le Capucin défroqué, ou la Puissancf
de la barbe. Paris, les mêmes, 1820. în-18.
III. Elma, ou la Morte vivante. Paris.
Locard et Dat^, 1820, in-18.
IV. Paul et Virginie, ou les Amants (ks
Bermudes; suivi de Victor, ou TEnfaiil
des bois. Paris, les mêmes, 1821, 2 vol.
in-12.
Ces denx noavelles ont été avui imprimées dbaciat
■éparénent dans la même année, en t vol. în*IS.
-+- V. Victor, ou FEnfant des bois. Pu-
ris, 1833, 4 vol. in-18.
■+- VI. Les petits Orphelins des ha-
meaux. Paris, 1833. 2 vol. in-18.
-|- Celte romancière infotigable adopta divers psnéo-
nymes poar des productions fort oubliées aigonrd'bni.
Voir la < France littéraire «.
-4-GELOZAN (de), anagramme [le baron
Herman de Trappe de Lozange].
Teudimer, ou la Monarchie espagnole
(nouvelle), suivi de Guillaume le Conqué-
rant, d'Angénor et Zélie, d'un Essai sur la
Fronde, etc., par — ,*du département des
Forêts. Bruxelles, Stapleaux, 1805, in-11
Réimprimé dans le second volame des « Essais lit-
téraires V de l'anteor. Bruxellet, 1806. sons le litre
de Pélagie on la Mwiarchie espoifnole.
M. le baron de Stassart a renda compte de cette
nouvelle en 1805, dans le « Jonmal de l'empire >.
GEMBERLACHIUS (Wilh.-Rodulphus).
apud Triboces consul, ps. [Antoine b:
Brun].
Spongia Franco - Gallicœ lituns. Œni-
ponti, 1646, in-4.
Matthieu de Morgues publia une violente réfcosi
non-seulement à cet écrit, mais encore à deux aatrh
dn même autenr. Cette réponse parut sous le titre ie
ff Bruni Spongia », etc. {Pariiiis, 1647, in-i.)
GENDRE (le). Voy. Le Gendre.
H- GENDRON [Claude Deshais-Gbv
DRON, mort en 1750].
Médecin célèbre à son époque ; il publia sous le w»
seul de Gendron des « Recherches sur la nature et k
traitement des cancers v, 1700. in-12.
S3
GÉNÉRAL
GENOUDE
154
+ GÉNÉRAL (Un) [le maréchal Bo-ja
mudI.
Maximes, Conseils et Instructions sur
art de la guerre. Paris, 1855, in-16.
Plosienrs fois réimprimé.
GÉNÉRAL DES JÉSUITES (le), ps. [le
aron A.-F.-F. db ReipfenbkrgL
Epîlre du— à un jeune Père. Bruxelles,
farlitr, i8i7, in-8.
Kéuapnmit k la saite de U brochure dn même to-
w, intitalée : « Lettre d'un membre dn càU gaache » .
-f GÉNÉRAL D'INFANTERIE (Un) [Bor-
m].
Des défauts et des qualités de Tordon-
lanœ sur l'exercice de rinfanterie, publiée
ie 4 mars 1830, par—. Paris, 1832, in-8.
Estnit du n» 77 da « Joamal des sciences mili-
;aires ».
GENEVOIS (Un), aul. dég, [César Malaj»,
docteur en théologie, ministre du saint
Evangile, pasteur de Téglise du Témoignage
à (jenève].
Question d' — sur les doctrines particu-
lières de l'Eglise de Rome : 1** Pourquoi la
messe est-elle rejetée par les protestants?
i* Pourquoi le culte cie Marie est-il rejeté
§ar les protestants? 3« Pourcjuoi la lecture
e la BiDle, en langue vulgaire, est-elle in-
terdite aux romanistes, mais prescrite aux
pmteslants? Genève^ 1844, 3 part, in-12.
On peol seimcorer diacune de ces trois païUessépt-
ftoeat
4- GExNEVRAY (M»- Janvier].
Louise, roman publié dans « le Journal
des Débats», en 1867.
GENLIS (Stéphanie-Félicité Ducrcst de
SaiDl-Aubin, comtesse de Genlis, et plus
tard marquise de Sillery, connue en litté
rature sous le nom de].
■ NqI écrivain, peal-èlre, n'a poussé pins loin le
hrifiQfdage liUéraire que M"* de Geolis. Elle eat, à ce
)«i<t, en 1830. on procès déplorable avec le libraire
lUet. éditeor de la coUecUoa des « Hanuels v. Elle
»'éuit cngafée. moyennant 400 fr., à composer pour
lu nn f Manuel encyclopédique d« l'enfance ». On
^l inprincr le manuscrit, qui avait été payé, lors-
<I«'on s'apeiçat qu'il était la copie exacte d'un livre du
'a^ score, publié en 1820. par M. Masselin. Il fallut
M jofOKBt pour que le libraire obtint la restitution
^ MO argent *. (LAd. Lalanne, « Cnrios. littér.,
p. 1*5.)
GÉNOIS (Un), ps. [le chevalier de
Moiuv].
Lettre d' — à son correspondant à Ams-
terdam, avec des remarques. Gènes [Paris),
17 i7, in-12.
GENOUDE (l'abbé Eugène de), proprié-
taire de la c 6azette de Franco » et de la |
« Nation, » et député [Antoine-Eugène Ge-
NOUDE, né à Montélimar (Drôme), fils d'un
limonadier de Grenoble, maître d'études
avant 1814, anobli parla Restauration,
non pour des services rendus à la France,
mais bien pour des services rendus aux
Bourbons , dans le Dauphiné , lors de la
deuxième invasion ; depuis maître des re-
quêtes, sous le nom de Genoude, puis de
ae Genoude, ensuite imprimeur].
OUVRAGES QUI PEUVENT LUI ÊTRE
COiriESTÉS.
I. De l'Imitation de Jésus-Christ, tra-
duction nouvelle, par E. Genoude; aug-
mentée d'une préface et de réflexions à la
fin de chaque chapitre, par l'abbé F. de
Lamennais, ornée de figures d'après les
dessins de P. Bouillon. Paris, 1820, in-3â
sur grand raisin vélin satiné.
Faisant partie de la « BiblioUièque des dames chré-
Dans la même année parut un écrit intitulé :
Sur deux traductions nouvelles de < l'Imitation de
Jésus-Christ t, et principalement sur celle de M. Ge-
noude. (Par l'abbé Aimé Guillon.) Parit, 1820. in-8.
20 p.
CeUe brochure est signée G. D. La seconde tradu&-
tion, examinée par M. l'abbé Guillon, est celle de
M. Genee, qu'il trouve bien supérieure à celle de
M. Genoode. laquelle est une espèce de contrefaçon de
la traduction du P. Lallemant. jésuite. On peut porter
le même jugement de la nouvelle traduction publiée en
1824 par M. l'abbé de Lamennais.
II. Sainte Bible, traduite d'après les tex-
tes sacrés, avec la Vul^ate, par M. Eugène
Genoude. Paris, Méquignon fils aine, 1821
et années suivantes, 16 volumes in-8.
On s'accorde à considérer M. de Genoude comme
l'auteur dn « Discours préliminaire de la Bible ». et le
traducteur des «c Prophéties d'isaïe » qu'il avait déjà
fait paraître dès 1815 ; « du Livre de «lob », qui avait
été aussi imprimé en 1818, des « Psaumes » et des
« Petits Prophètes » . Les antres livres de la Bible ont
été induits par diverses personnes.
Les « Discours préliminaires » de chacun des liTres
de la Bible ont été pris, en partie, dans les cahiers de
M. l'abbé Gamier, de Saint-Sulpice ; et les notes et les
commentaMcs sont Urés de tous les apologistes de la
Ueligion.
11 a été fut de eeUe traduction des éditions en divers
formats : une dans le format in-8 ordinaire, une
en dnq volumes grand in-8 à denx colonnes ; une en
trois volumes in-8 ; enfin une édition diamant en un
seul volume in-18.
Aux éditions in-8, il faut joindre des «Dissertations
>ur la sainte Bible », faisant suite à la traduction de
M. de Genoude.
III. La Raison du Christianisme, ou
Preuves de la vérité de la religion tiréB des
écrits des plus grands hommes de la Fran-
ce, de l'Angleterre et de l'Allemagne; ou-
155
GENTIL
GENTILHOMIKB ALLEMAND 1>
vrage publié sous la direction de M. de
Genoude. Paru, Sapia^ rue de Sèvres, 16,
1835, IS vol. in-8. — Deuxième édition.
Paru, Pourfat frères, Sûpia, 4836, 3 vol.
in-4, imp. à 2 colonnes.
G« qui, dans ce recoeil, appartient ft If. de Genonde,
86 réduit à i l'iotrodnclion v, et à deux « Lettres atu
élèves de l'Ecole polytccbnîqne et aux écoles savantes »,
qni sont placées i la tête de l'ouvrage.
C'est une compilation, bonne sans aucun doute, prise
tels tous les apologistes de la religion, et dont
chaque moroean est précédé d'une Notice sur son auteur.
Or, ces Notices, aussi bien que l'agencement des ma-
tières, ne sont pas de M. Genoude. mais de plusieurs
jeunes gens qu'il avait à ses ordres, soit à son château
du Plessis, soit dans les bureaux de « la Gazette de
France ».
Il but «Jouter i l'édition de iS35, in-8, l'oonage
suivant :
rV. Discours sur les rapports entre la
science et la reliepon révéfee, prononcés à
Rome, par Nicolas Wiseman (évèque de
Melipotamos, etc.); pour faire suite à « la
Raison du Christianisme, » publiée par M.
de Genoude. Parti, Sapia, 1837 ou 1841,
2 vol in-8, avec 4 planch. et une carte.
n n'est pas vraisemblable que ceUe traduction ait
été faite par M. de Genoude.
V. Les Pères de TÉglise, traduits en
français. (Première série, comprenant les
Pères des trois premiers siècles). Ouvrage
publié par M. de Genoude. Paris, Sapia,
1837 et années suivantes, 8 vol. in-8.
Sauf « rintroduction » & cette traduction, et un
« Tableau historique des trois premiers siècles de
l'Eglise » . qui sont de la composition de M. de Genoude, le
reste lui est étranger. Les traductions des Pères ont été
faites par diverses personnes, danS le nombre desquelles
on cite MIT. l'abbé Grabos et H. Denain.
Faisons remarquer, pour la Justiflcation de M. de
Genoude, qu'an moins sur les frontispices des trois
derniers ouvrages, il n'a pris que les titres de directeur
et d'éditeur.
Gn 1945. M. de Genoude a publié, comme éditeur,
on vol. in-12, portant pour titre : ir Défense dé
l'Eglise gallicane », par Bossuet (Paris, Perrodil).
Ce volume n'est ni de Bossuet. ni de M. de Genoude,
nais d'un prêtre gallican, l'abbé Cl.-Ant. Goolon,
mort en 1820, comme l'a fait voir naguère le « Hé>
morial catholique », dans son t. VI, p. 301 et suiv.
L'ouvrage de l'abbé Gonlon avait «té Imprimé en
i 81 3, sous ce litre « Abrégé du célèbre ouvrage de
M. Bossuet, inUtulé : « Défense de la Déclaration de
l'Assemblée générale de France de 1682, on Exposition
des principales preuves établies par re savant pontife,
avec la Réponse k toutes les plus importantes objections
de ses adversaires ». Londres et Paris, Héquigrum
iunUor, in-8.
H- GENTIL (Nicolas) [Tony Revillod].
Des articles de journaux.
GENTILHOMME (un)..., aut, âég. [de
BoubdonnA, Parisien, gouverneur de la
Bassée, et ensuite de Moyenvic].
flj Pensées d' — qui a passé la plus granà
partie de sa vie dans la cour et (kns fa
guerre. Paris, A Vitré, 1659, in-15. -
Jouxte la copie, àParis, chez Antoine Viir^
imprimeur du roi [peut-être Amsterdan
Elzevir), 1603, in-12.
Cet ouvrage avait déjà paru soos le litre du » Dwl
tisan désabusé, on Pensées ». eie., etc. Paru VîmI
1658. in-8 ; — Le Gras, 1685, 1688, t696.17W|
1705, 1711 et 1713, in-12. j
+ GENTILHOMME (Un) [Charles w
Nyau, comte de Châteaubourg, seignem
de Cangé, conseiller au parlement de Bre-
tagne],
Pénéalogieet alliances de MM. deSvsixi
comtes de Châteaubourg! Paris l&Ci
in-16.
GENTILHOMME (Un), ps. [labbé J.-B.
GiRARDiN, curé de Mailleroncourtj.
Lettre d'— à un docteur de ses amis, pour
savoir s'il est obligé de se confesser, au
temps de Pâques, à son curé, ou d'obtenir
de lui la permission dé s'adresser à un
autre confesseur, avec la réponse du dcx--
teur. Epinal, Claude-Anselme Dumoulin
17C2, in-12.
GENTILHOMME (Un), aut.dég. [de BEâr-
poil].
Observations d'— sur la soumission pro-
posée au clergé par la République. Londres,
bu/att, 1800, in^.
GENTILHOMME (Un), aui. dég. [h ba-
ron Auguste DE ScHONEN, alors conseiller
à la Cour royale de Paris].
De la Noblesse française selon la Charte,
et un mot sur les ordres de la chevalerie,
par —, qui avant tout est Français et ci-
toyen. Part>, Dondey-Dupré, Delaunav,
1817. in-8 de 112 pag.
On a toujours considéré M. de Schonm eoauce
appartenant aux anciens Pays-Bas autrichiens.
GENTILHOMME (Un), A. a, aut dég,
[le comte Adolphe de Galonné].
Analogies entre l'ancienne Constitutioo
et la Charte, et des Institutions qui en sont
les conséquences. Paris, C.-/. Trouré
1828. in-8 de 149 pag.
GENTU.HOMME ALLEMAND (Un) wU
sup, [Richard Simon, curédeBellevillèl.
Lettres critiques, où Ton voit les senti-
ments de M. Simon sur plusieurs ouvrât^
nouveaux, publiées par—. Basle [Rouen],
chez Wackermann, 1699, in-12:— Sur Vim-
Ç7^ ^ B(w/c,|»tir Christian Wackermann.
1699. m-12.
Même ouvrage que celui qni avait déjà para sous le
titre de » Lettres critiques sur rédition des (EuTtes d«
saint Jérôme, donnée par les Bénédiains » (par Rlchani
Simon), i669. in-12. ^'^
!57 GE^TILHOMME ALLEMAND
GENTILHOMME CATHOLIQUE 158
C>> UUre« sont très-rares ; on ne les trouve dans
atme édition des lettres de Simon. Il y a treize
tftres : trois sur Ib Irtre poblié khis te nmo c Biblio-
bèqne divine de saint Jérdme « , quatre sur le Tolome
leniièBie de l'édition des QSnTres du même. Les autres
^t coolre la Défense de la Bible de saint Jérôme,
«Mire par dom Uartianay contre Simon ; sqt le Canon
)£btm de saint Jérôme ; snr le Spéculum attribué à
tai&l Aufostin ; sur le commentaire d'Hesychins sur le
Lévitiqae, et une Défense d'Antoine Gallonius, prêtre
to runiioire de Rome, et de Gabriel Naudé. Il y a
koi ces lettres beaucoup d'érudition assaisonnée d'une
tnp grande Tivacité. Dom Uartianay a répondu à ces
Lcures. [Note exiraUe du Catalogue de Vabbé
Gwjtt.)
U réimpression oa la reproduction de ces Lettres,
am le wai d'un gentilhomme allemand, renferme tous
Ifi articles indiqués dans la note précédente.
11 s'agit donc d'un même ouvrage publié sous diffé-
itDLs titres ; mais il ne renferme que orne lettres et
wa trâu. comme le dit l'abbé Goiyet. La même faute
se tiMTe dans l'article Martunay de « l'Histoire litté-
raire de la congrégation de SaintrManr », parce que
<loB Tassin a rédigé cet article d'après le « Catalogue
namijcrit » de Goujet. A. A. B— r.
Les cinq lettres J. S. G. D. B., qui sont an bas de
qa^iques-ones de ces Lettres critiques, doivent désigner
Jaciioei Simon, cnré de Belleville. qui paraît écrire
pour son onde, d-derant prêtre de l'Oratoire. On peut
coasoltar, à ce sujet, le « Dictionnaire de Bayle, article
Galloatûs, note B, qui a rapport à ces <r Lettres cri-
Uqiâ ji, dont il est aussi question k l'article Fonte-
^iL^UD. i la fin de la note P.
Us antres lettres concernent le second volume des
Œorru de saint Jérôme, et elles ne se trouvent dans
aiame collection des autres écrits de Simon. Page i85.
iigoe IS, les mots à un tavarU homme, désignent le
P. HardoniB, jésuite. (Note de De Manne, n« 970.)
GENTILHOMME ALLEMAND (Un), aut.
àég, [Jean-Michel db Loen, président de
la régence de Tecklembourg et Lingen
(Westpbalîe), mort en 1776].
Lettres curieuses d'— pour Tannée 1 741 ,
touchant les mœurs et les affaires du temps.
Francfort' sur 'le^Mein, HeinschuU 1741,
2 vol. in-8.
+ GENTILHOMME AMATEUR DE LA
PATRIE ET DU REPOS PUBUC (Un).
Discours d' — sur le fait de la paix et de
la guerre en cee Pays-Bas, èscritTà un sien
amy par manière d âdvis. {AnvtTi.G.Vm
•ien /Jade. 1384?)
C'est probaUenent le teste original de l'oorrage de
Ifanix dedaiBle-Aldegoode. trad. en latin sons le titre
<le : lOrstio nobills belgs. » 0. B.
GENTILHOMME ANGLAIS (Un), m.
[GcT JolyI.
lettre d — à un ses amis (sur la remise
<ie Mardick et autres places entre les mains
deCromweU). UHaye, 1658, in-8.
+ GENTILHOMME BOURGUIGNON
(Cn) pe comte nb i/Aubéwn]. '
Letire d' --, écntd de Venise à Tmi de
ses amis à Besançon (^ février 1681). —
Seconde Lettre... (18 mars 1681). —(S./.)
1681, in-12.
Nous donnons cette indiation d'après une lettre an-
tograpbe de l'auteur en date du 29 'décembre 4683, &
M. le maréchal duc de Villeroy.
GENTILHOMME BOURGUIGNON (Un),
aut. d^g. [le vicomte de Chastenat-Saint-
George].
Lettre d' — à un gentilhomme breton.
Dyon. 1791. in-8.
4- GENTILHOMME BRESSAN (Un) [La
Baume de Montre vel].
Plan d'administration proposé à la pro-
vince de Bresse, par — . In-8, 12 p.
Indiqué comme probable dans la « Bibliographie de
l'Ain » de Sirand.
GENTILHOMME BRETON (Un), aut.dég.
[le comte Armand-Guy-Simon de Kbr-
saintI.
I. Le Bon Sens, avec cette épigraphe :
ALDAVONT.
Je ne suis qn'un soldat, un simple citoyen.
TAMCRÈDE.
Je le suis comme tous ; les citoyens sont frères.
(VolL. Tancrèie, trag.)
Sans lieu d impression, 1788, in4 de viij
et 135 pag., et in-8.
Presque aussitôt la publication de cet ouTrage, il
parut un écrit intitulé :
« Lettre à M. le comte de *** (Kersaint), auteur
d'un outrage intitulé * le Bon Sens ». (Par le comte
Alexandre de LameUi.) Sans lieu d'impression ni date,
in-8, 22 pag.
I Auquel le comte de Kersaint répliqua par le suivant :
n. Réponse de l'auteur de l'ouvrage in-
titulé a le Bon Sens, » à la lettre qu'il a
reçue à cette occasion. Avec cette épi-
graphe :
On en vaut mieux quand on est regardé :
t'oBil du public est aiguillon de gloire.
(Volt.. PueelU.)
Sans lieu d impression, 17^8, in-8 de
25 pag.
m. Le Rubicon, par Tauteur du « Bon
Senè. » 1789, in-8.
4- GENTILHOMME CATHOLIQUE (Un)
[Ph. Dctplessis-Morxay]. '
Lettre d' — , contenant brève response
aux calomnies d'un certain prétendu An-
glois.= (S. /.;; Imprimé nouvellement, 1586,
in-8. — 1587 (Sans indication de lieu),
Ïn-S.
+ GENT^HOMME CATHOLIQUE (Un)
Pe 8' DE VAllÂtNEJ.
Advis donné à Monseigneur le duc du
Mayne, après le retour de son armée à Pa-
159 GENTILHOMME œURLANDAIS
GENTILHOMME FRANÇOIS J60
ris, au conseil de rUnion, au prevost des
marchans et eschevins. Paris, P, Mer-
cier. 1587, in-8.
La seconde édition, qui porte le nom de raoteor, est
intitulée : « Harangue et remonstranee faicte à mon-
leignenr le doc de Mayenne... Jbid., id., 1589. in-8.
^GENTILHOMME COURLANDAIS (Un)
[le comte Henry Christian de Kkiser-
ung].
Remarques d' -- sur le Mémoire rela-
tif aux affaires de la Courlande. 1763,
in-8.
-f. GENTILHOMME DE BEAUCE (Un)
[La Place].
Lettre d un — à un sien amy bourgeois
de Paris sur la deffaicte des troupes de
Monsieur d'AumalIe du Jeudy 18 de may
1589. Tours, Jamei Métayer, 1589, petit
in-8. — Autre édit. Suivant la copie impri-
mée à Tours, 1589, in-8.
GENTILHOMME DE LA VÉNERIE DU
ROI (Un), aut. dég, [Antoine Gaffbt, sieur
de La BrifardièreJ.
Nouveau Traité de la Vénerie, contenant
la chasse du cerf, celle du chevreuil, etc.,
par— , publié par P. Clément de Chappe-
ville. Paris, Nyon, 1750, in-8.
GENTILHOMME DE PICARDIE (Un),
aut. dég. [de Binville] .
Les Vérités françoises opposées aux ca-
lomnies espagnoles. Beauvais, 1636-39,
3 vol. in-8; — Paris, 1613, in-4.
GENTILHOMME DE PROVENCE (Un),
fl». [le P. ViDiAN de La Borde, prêtre ae
rOratoirel.
Lettre d*— à M. L. M. D., du 26 janvier
1721. In-12 de 28 pages.
Cette Lettre est nne apologie de la condaile des
PP. de l'Oratoire durant la peste, contit les calomnies
de M. de Belsnnce de Gastelmoron, évèque de Mar-
seille. (Catalogue de l'abbé dmjet.) A. A. B— r.
GENTILHOMME DE PROVINCE (Un),
ps. [le P. Bouhours].
Doutes sur la langue françoise, propo;-
ses à l'Académie françoise. Paris, Cramoi-
sy. 1674, 1688, in-12.
GENTILHOMME DE PROVINCE (Un),
ps. [le P. Menestrier].
Lettre d' — à une dame de province» sur
le sujet de la comète. Paris, 1681 , in-4.
GENTILHOMME DE PROVINCE (Un),
ps. [Philippe Le Febvre, né à Rouen en
1705, mort vers 1784].
Lettre d' — au sujet de la tragédie d'Inès
de Castro. Paris, 1723. in-8.
Imprimée aussi dans le tome XI des « Amusements
du oœor et de l'esprit ». A. A. B — r.
GENTILHOMME DES ÉTATS DE LAN-
GUEDOC (Un), p*. [Vauvillisrs].
Lettres d'— à un membre du parlement
de Rouen, sur la cherté des grains. 17^.
in-12.
-h GENTILHOMME FRANÇOIS (Un)
[Gelée de Villemontee].
Les obsèques et funérailles de Sigismond
Auguste, roi de Pologne. Plus rentrée et
couronnement de Henrv, à présent rov de
Pologne, le tout faict a Cracovie et rèciu^
par deux lettres missives d'un — - Paris,
P. du Pré, 1574, in-8.
-h GENTILHOMME FRANÇOIS (Un) \k
sieur du Plessis].
Lettres particulières envoyez au to\,
S. L 1585, in-8.
Réimprimé arec le nom de l'antear som ce titre .
< Lettres escrites an roy sur la paciflration des pnr^o»
troubles de la France en l'an 1586. par — . 5. L.
1586. in-8.
Il existe une antre édition anonyme, publiée eo
1628. avec cette rubrique : Parit, faiet avant qut
mourir. P. L.
GENTILHOMME FRANÇOIS (Un), aul.
dég, [le maréchal de La ChastrbI.
Histoire contenant les plus memorabies
faits advenus en l'an 1587^ tant en Tannée
commandée par M. le duc de Guise qu'en
celle des huguenots, conduite par le duc de
Bouillon, etc.; le tout envoyé par un gen-
tilhomme françoys à la royne d'Angleterre.
Paris, MUlon, 1588, in-8.
Ce titre a été pris sur un exemplaire, et c'est le
même ouvrage que le f Discours ample et très-rentable
(Voy. ces mots aux Anonymes), tiré de la t BibtuH
tbèque historique de la France », t. n, n« 18S84.
A. A. B— r.
+ GENTILHOMME FRANÇOIS (Un)
[François de Sainte-Foy].
Lettre d' — étant en l'armée du roy de
Bohême, écrite à un sien ami et voisin de
Poictou, sur le sujet du voyage de Tam-
bassadeur de l'empereur Ferdinand, en-
voyé en France (S. /. n. d,). In-8.
GENTILHOMME FRANÇOIS (Un), jm.
[Samuel Sorbière].
Lettre d' — à un dé ses amis à Amster-
dam, sur les desseins de Cromwell. 1650,
in-8.
GENTILHOMME FRANÇOIS (Un), aut.
dég. [l'abbé Liverdys].
Journal d'un voyage de France et d'Ita-
lie fait par — , commencé le 14 septembre
1660 et achevé le 31 mai 1661 . Paris, Mi
chel Vaugon, 1667, in-8.
GENTILHOMME FRANÇOIS (Un), ps.
(Gédéon Floitrnois, ministre protestant]
^oy. E. E. N. L. V. N. J., I, 1212 e.
161 GENTILHOMME FRANÇOIS
GENTILHOMME FRANÇOIS [Un), ps.
[MicbdLBVASSOR].
Lettres d* — sur rétablissement d^une
capitation générale. Liège, J. Le Bon, 1695.
in-lî.
GENTILHOMME FRANÇAIS (Un), auL
dég, [le comte de Sanois] .
Lettre d' — sur la réforme de la justice
criminelle. 4788, in-8.
+ GENTILHOMME FRANÇAIS (Un)
[HUET DE FrOBEAVILLBJ.
Catéchisme des trois ordres, pour les
assemblées d'élection, par — . (S. L) jan-
vier 1789, in-8. -- Autre édition. Orléans^
Jacobson, 1789, in-8.
-h GENTILHOMME LANGUEDOCIEN
(un) [Macartht-LevignacI.
Rapports politiques de Tordre de Malte
avec la France et nécessité de maintenir
les traités respectifs entre ces deux puis-
sances, par—. (S. /.) 1790, in-4.
GENTILHOMME LORRAIN (Un), aut.
dfg. [Mort d'Elyange].
Etats, droits, usages en Lorraine. Lettre
d' — à un prince allemand. Nanci, veuve
Buckot. 1788, in-8.
GENTILHOMME NORMAND (Un), aut.
ièg, [le chevalier de Rbaumont].
L'Accord parfait de la nature, de la rai-
son, de la révélation et de la politique, ou
Traité dans lequel on établit que les voies
de rigueur en matière de religion blessent
les droits de Tbumanité. Cologne, Marteau
(.4i*t^n), 1753, 3 part, en 2 vol. in-12.
Vdliire, daos soa « Traité iiir la toléraDce «, pré-
MBic on idde abrégé de phuicors chapUres de v l'Ac-
eord parfait ». D y avait lien de s'étonner de Toir les
ééilenn de nos anciens dictionnaires historiques attri-
kser cet oonage à l'abbé de CaTejrac, qui n'a écrit
^ poor jnstifler l'intolérance. A. A. B— r.
n oiite nn oavrage en réponse à celui du cheralier
de BeauBont. lequel a été publié sous le titre suivant :
• Diiiertaiioo sur la tolérance des Protestants, ou
Répoaw i deux ouvrages » dont l'un est intitulé :
« PAccord parfait » . et l'autre : < Mémoire au sujet
ta nariages clandestins des Protîestants de France ».
HrU, 1757. in-li.
GENTILHOMME PÉRIGOURDIN (Un),
an/, dig, [Charles -Honoré Le Gallois,
sieurdeGaiMABEST].
Lettre d* — à un académicien de Paris,
sor la réfutation de la « Grammaire ita-
lienne » de rabl>é Antoninî, par M. de La
Lande, interprète du roi, etc. Paru, Claude
Mmiel. 17â0, in-12.
-h GENTILHOMME PICARD (Un) [le
comte René de Belleval].
I. Trésor eénéalogique de la Picardie et
Recueil de aocuments inédits sur la no-
T. II.
GENTILHOMME RETIRÉ 162
blesse de cette province, par — . Amiem,
typogr, de V Herment, 1860, 2 vol. in4.
II. Notice sur la maison de Boutery.
Amiens, 1860, in-8.
Voir dans le « Catalogue général « publié par
M. OttoLorens, l'indication de quelques antres ouTrages
généalogiques et historiques de cet écrivain.
4- GENTILHOMME POICTEVIN (Un)
[Francus-Valerius Publicola].
Advertissement en forme de response
de—. Langres, M.-J. Tahourot» (*. rf.), in-8.
Catalogue de la Bibliothèque* impériale, histoire d«
France.
Le nom indiqué est étidemment nn pseudonyme.
-f- GENTILHOMME POITEVIN (Un|, aut.
déguisé [le comte Charles-Louis-Marie
d'Orfbuille].
Observations d' — sur le cahier do la
noblesse de Poitou. [Sans nom de lieu, ni
d'impr,) 1789, in-4, 36 pages.
GENTILHOMME POLONAIS (Un), aut.
dég. [Przbendowski].
Mémoires sur les dernières révolutions
de la Pologne, où Ion justifie le retour du
roi Auguste. Amsterdam, Fritsch, 1710,
in-8.
4-GENTILHOMME POLONAIS (Un), ouf.
déguisé [Alexandre Wielopolski].
Lettre d' — sur les massacres de Galli-
cie, adressée au prince de Metternich, à
l'occasion de sa oepêche du 7 mars 1846.
Paris, Jul, Renouard, 1846, in-8.
Dans une brochure écrite par Louis Mieroslawaki, ce
dernier attribue foussement à Titus Dsialynski la
c Lettre d'un gentilhomme polonais ».
4- GENTILHOMME PRUSSIEN (Un) \\e
comte Henri-Christian de KeyserlingJ.
Remarques d* — sur celles d'un gentil-
homme polonais à l'occasion de la prise
de possession de la Prusse polonaise...
-hGENTlLHOMME RETIRÉ DU MONDE
(Un) [le comte de laTocraille].
Nouveau Recueil de gatté et de philoso-
phie. Londres et Paris, Belin, 1785, 2 t.
in- 12, VI et 236 eH 98 pages.
C'est une collection de poésies fugitives, de lettres,
de pensées, d'anecdotes. A la fin une désapprobation de
dom Jacques-Dominique-Ignace Ignares délia Saavedra,
datée de l'Université de Salamanque, qui condamne
c ce badinage sentant l'hérésie et mal sonnant i être
jeté aux flammes devant le tribunal de la sainte Inqui-
sition. » L'auteur, gentilhomme du prince de Gondé,
périt en 1794 sur l'échafaud révolutionnaire (1).
(1) J'ai sous les yeux la < seconde partie de la seconde
édition, considérablement augmentée, avec des notes in-
téressantes, et moins timides, depuis la liberté de la
presse, dont l'auteur a Cait usage sans en abuser. Par .
6
163 GENTILHOMME SUÉDOIS
(Nota manuscrite tncée tnr un ezempl. donné par
l'antearet acquis à la vente Foornerat (n» 1194), faite
en octobre 1868, par M. Bachelin-Deflorenoe, libraire
à Paris).
GENTILHOMME SUÉDOIS (Un), att/.*up.
[Borrelly].
Mémoires d' — {le comte de Hordt, ré-
digés par Borrelly et publiés sans sa parti-
cipation). Berlin, 1788, in-8.
Voies la nooTelle rédaction de ces Mémoires, pa-
Miéi par M. Borelly. Paris. Buisson, 4805. 9 vol.
îii-8. A. A. B— r.
4- GENTILLET (F.), plagiaire.
Discoursde la Court, avec le plaisant ré-
cit de ses diversitez. Paris, F. Danfrie et
R. Breton, 1558, petit in-8, 39 fte.
Ce livre rare, écrit en vers, est une copie presque
entière, une réimpression du < Discours de la Court,
présenté an roy. par Claude Chapuys, son libraire »
(son bibliothécaire). Paris, A. Hoffet, 1543. petit
in-8.
Gentillet n'a gnère changé dans le livre qu'il publia
sans y mettre son nom, que les noms des courtisans
qui. en 1558, n'étaient plus les mêmes qu'en 1543
(Cat. J. ?*•** (Pichon). Potier, 1869. n« 507 et
587).
GENTY, M. [le comte Joseph-Léopold-
Sigismond Huoo, lieutenant-général, père
de MM. Victor et Abel HugoL
Mémoire sur les moyens de suppléer à
la traite des nègres par des individus li-
bres, et d'une manière qui garantisse pour
l'avenir la sûreté des colons et la dépen-
dance des colonies. Blois^ de l'imp. de ver-
dier, 1818. in-8del6pag.
-h GENTY (Pierre), maréchal ferrant
[Achille GentyJ.
Les Œuvres poétiques en patois per-
cheron de — {1770-1821). précédées d'un
Essai sur la parenté des langues, par Ach.
Genty. Paris, Auhry, 1863, lxxii et 72 p.
in-32.
L'auteur de ces poésies est Achille Genty, né à
Tourouvre (Orne), et homme de lettres à Paris, qui les a
attribuées à son aïeul. L. D. L. S.
GENTY DE BUSSY, intendant militaire,
chargé de missions spéciales (13 octobre
1839], conseiller d'Etat extraordinaire,
membre du comité de la guerre et de la
marine, et député, superfétation nominale
[Pierre Gènty, de Cnoisy (1). neveu par
alliance de feii Royer-Collard, ancien dé-
nn gentilhomme (s'il en reste) retiré du monde ». Paris
(s. n.), 1790. in-12. 288 p. 01. B^-r.
(1) Pour que rien ne rappelât son père, gros mar-
chand de bois, à Choisy, devenu maire de sa commune,
ni un frère, qui n'a pas été aussi heureux que lui,
M. Genty a sjonté à son nom. comme superfétation,
celui de Bussy, du lieu ob U a été élevé.
GÉOGRAPHE BÏBUOPHILE IW
puté, et beau-frère de MM. Paul et Hippo-
lyte Royer-CoUard].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
t. XI de la « France littéraire » à Gbxt t.
GENULFE. ps, [l'abbé de Monrcfet].
Discussion au sujet des démarcbes con-
senties pendant la Révolution par une tre»-
grande partie du clergé français, depuis ft
non compris le serment constiUitionnel.
London(Toviouse), printed for the AiUh«r
in-8.
On lit la fin de la dernière page. 1817. GensiSt
C'est le faux nom sous lequel s'est dégvisé l'abbé ûè
Monrufet.
GEOFFROY (l'abbé Julien-Louis), ancien
professeur de l'Université de Paris.— Ou-
vrages apocryphes.
I. La Mort de Caton, tragédie en cinq
actes en vers , précédée d'un coup-d'œil
sur toutes les tragédies de Caton (par Cu-
bières-Palmézeaux]. Paris, 1804, in-8.
-f- Fort jeune encore, Geoffroy avait composé une tra-
gédie sur la mort de Galon. Il présenta sa pièce au
comédiens, qui la reçurent et lui donnèrent s«8 enlrtes;
c'était tout ce qu'il demandait; jamais il ne soUidîa
la représentation de sa tragédie ; Jamais il n'en rsppeb
aucune scène, aucun vers ; mais de maavais platsasU
ayant appris que celte tragédie existait, imaginèrent de»
vers bien ridicules et même une tragédie entière qu'ils
firent imprimer sous son nom. U ne tint qu'à GcôfiPi;;
de les lliire condamner à on désaveu hnn&Uiant; ce fat
par modération qu'il s'en abstint
{Biog- apMê ufiiverselle,)
n. Manuel dramatique, à l'usage dfô
auteurs et des acteurs, et nécessaire aux
gens du monde c^ui aiment les idées toute?
trouvées et les jugements to it faits (par
M. RenéPerrin). Paris, Painpirré, 1^.
in-18.
Extraits des feuilletons du « Journal des Débats f.
GEOFFROY (Louis),/». [GboffrotCha
TBAU, magistrat, neveu de Geoffroy-
Saint-Hilaire].
Napoléon apocryphe. Histoire de la con-
quête du monde et de la monarchie uni-
verselle, 1812-1832. Paris, Paulin. 18il.
in-8. — Nouv. édit., revue et augmentée.
Paris j U même, 1841, in-12, format angi.
L'édition in-8 n'est que la reprodnetioD. i l'aide de
fonx-titre et titre, du livre qui avait été publié es
4836. et alors intitulé t Napoléon et la conquête di
monde, 1848 à 4839. Histoire de la monarchie uni-
verselle • . Paris. Delloye. Anonyme.
GEOFFROY-CRAYON, ps. [Washington
Irvlng].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à IrvÎng, et ci-àessus
col. 801 a.
-4- GÉOGRAPHE RIBLIOPHILE (Un)
fD'ÂvBZAc, membre de Tlnstitut].
165
GE0R6EL
GÉRARD
166
Martin Hylacomylus WaltzinQlIer, ses
ouvrages et ses collaborateurs...) par-
Pan*. Challamel, 1867, in-8, vi et 176 p.
C'est m tinfe à put des c Annalei des voyages »
ac 1866.
-+- GEORGEL (Vabbé) [Ant. BAraud].
Mémoires pour servir à rhistoire des
événements de la fin du dix-huitième
siècle, depuis 1760 jusqu'en 1806. Paris.
Eymry, 1817, 6 vol. in-8.
II. AotoDy Bénnd a écrit en totalité le dernier vo-
laae, et il a en part aox antres. On prétend qne divers
liUératenrs ont traTsillé à ces Mémoires ; on dit qne
M. Giraod a écrit la préface, qne M. Desrenandes a re-
■anié l'article des Girondins, qne M. Bandoin le père
afonnii des notes et adonci l'article de Raynal.
GEORGES, fjseudon. commun à deux
auteurs tiramatiques : MM. A.-L.-Gervais
Gerdret et de âinl-Georges. Voyez ces
noms dans « la France littéraire. »
GEORGES.au/. déq. [Georges Ozaneaux,
inspecteur général aes études!.
I. Avec M. T. Sauvage : Kewgate , ou
les Voleurs de Londres, mélodrame en
quatre actes, représenté sur le théâtre de
hGaité, le 20 novembre 1829. Paris, Et-
lOH. 1829, in-8.
il. Avec le même : le Bigame, drame en
trois actes, représenté sur le théâtre de la
Porte-Saint^Martin le 17 mai 1830. Paris,
Beum, 1830, in-8.
m. Avec le même: le Gentilhomme de
la chambre, ou Dix jours après, à-propos
national en vaudevilles, représenté sur le
théâtre de TOdéon le 19 août 1830. Paris.
Barba, 1830, in-8.
IV. Avec le même : l'Ivrogne, drame
grivois, mêlé de couplets, en deux actes,
représenté sur le théâtre des Variétés, le
â6 août 1830. Paris, Barba. 1830, in-8.
+ GEORGES m, roi d'Angleterre, aut.
déa. [J. F. André].
Les Souvenirs de — pendant sa maladie,
trad. de l'anglais sur la 13" édition. Paris.
an IX, in-8.
L'oBvnfs anglais, le nonlire des éditions, tout est
GEORGIN (Jeannot) , ps. [Ant.-Urbain
CûUSTELIEl].
Lettres de Montmartre. Londres [Paris),
1730, in-lâ, 101 pag.
Siitat nne note déposée par Jamet le jenne sur nn
'leapUire de ees Lettres. Nicolas Jonin, antenr des
' Sinelades >. a en part à cette polissonnerie. Elle a le
«^te d'avoir (ait rire te famenx Voltaire. < J'ai va,
^JMe-t-il. le bon abbé Le Benf en rire anx larmes. »
^ lettres, an nombre de 21. sont écrites en style
nutique des environs de Paris. A. A. B— r.
GÉRANDO (le baron de), nom anohîi par
la particule [le baron Joseph-Marie Dége- *
IVANDO(l)].
Pour la liste pe ses ouvrages, voyez les
tom. Il et XI de « la France littéraire, » à
DÉGERAPtDO.
GÉRARD (l'abbé), apocr. [J.-Ch.-Vinc.
Bette-d'Etienville] .
Les Infortunes delà marquise de Ben^**,
ou la Vertu malheureuse, par l'auteur du
<( Comte de Valmont ». Spa. 1789, 2 vol.
in-12.
Ce titre est nne imposture littéraire. L'onrrage dont
il s'agit est intitulé c La marquise de Ben *** ». ^
et Parie, Buisson, 1188. i vol. in-12. A. A. B— r.
GÉRARD (le père François), laboureur
bas-breton, député à l'Assemblée natio-
nale, aut, supp.
1. Motion du —, député de Bretagne,
déposée sur le bureau , à l'assemblée des
Jacobins, le 27 avril 1790 (par un inconnu^.
Paris, les march, de nouv., 1790, in-8 ae
28 pag.
Ce pamphlet put senrir de Joujon anx aristocrates,
qui y trouvèrent leur parti soutenu ssses plaisamment
au nom du député dont on avait emprunté le nom. Ses
conclusions tendaient : lo à ce qu'on laissât le roi
libre; 2^ qu'on lui rendît toute l'aatorité due à sa
place, 3^ qu'on gardAt la religion de nos pères, vu
qu'elle en vaut bien une autre ; i^ qu'on acceptât les
400 millions que le clergé avait offerts â l'Etat;
50 qu'on restituât à la noblesse ses droits utiles et
honorifiques ; 6^ statuer sur tout ce que le Roi avait
proposé le 23 juin 1790, et enfin t s'en aller chacun
chez soi planter des fèves » . Note du tempi.
n. Almanach du — , pour l'année 1792,
3» de la liberté (par J.-M. Collot-d'Her-
bois). Paris. 1791, in-32, avec fig.
Réimprimé en divers formats, et aussi sons le titre
« d'Etrennes aux amis de la constitution française, ou
Entretiens du père Gérard avec ses concitoyens >.
Il en existe une Réfutation sous le titre c d' Alma-
nach de l'abbé Maury ».
Une Imitation a aussi paru sous le titre « d' Alma-
nach de la mère Gérard 1, 1792. L'auteur propose un
prix de 100,000 tt. à celui qui exterminesa la gent
Jacobine.
m. Discours prononcé par — (électeur
de Saint-Martin) devant les électeurs de
sa commune et un grand nombre d'assis-
tants jeunes et vieux. (Composé par M.
Joseph Bernard, après 1830 préfet du
Var, aujourd'hui l'un des conservateurs
de la bibliothèque de Sainte-Geneviève).
Paris, de Vimp, de Gœtschy, juin 1830, in-8
de 4 pag.
Ce Discours, qni fhit partie des publications de la So-
ciété c Aide-toi, le ciel t'aidera », rappelle et la verve et
(1) C'est ainsi qne sont signés les premiers écrits de
ce philaathrope.
167
GÉRARD
GÉRARD
I6X
le style de P.-L. Goorier > il a été réimprimé dus la
même année par Cardon, à Troyes.
Le père Fr. Gérard n'esl point nn nom imaginaire :
c'est celui d'nn honorable paysan 'breton qui fut député
à l'une des premières législatures de la Révolution.
Un anonyme lui dédia nn om-rage intitulé ; « l'Hor-
loge du laboureur, ou Méthode très-facile de connaître
l'heure de la nuit, à l'aspect des étoiles ». Paris, 1191,
in-4 de 15 pag. avec S pi.
GÉRARD, pg, [Charles-Yves Cousin,
d'Avalon].
Vies et Campagnes des plus célèbres ma-
rins français, depuis François I'^ jusqu'à nos
jours. Paris^ Corbet ainéy 1S25, in-12, fig.
GÉRARD (le P.), patriote de 1789. Voy.
le n^ XI. de l'article ci-après.
GÉRARD, nom ahrév. [Gérard Labrunie
DE Nerval, littérateur, l'ami et l'un des
collaborateurs ordinaires de M. Alexandre
Dumas].
I. Napoléon et la France guerrière, élé-
gies nationales^ Paru, Ladvocaty 18^6, in-
8, 32 pag..
II. La Mort de Talma, élégie nationale.
Paru, Tovquet, 1826, in-8, 4 pag.
III. Napoléon et Talma, élégies nationales
nouvelles (en vers libres). Paris, le même,
1826, in-12, 12 pag.
IV. L'Académie, ou les Membres introu-
vables, comédie satirique en vers. Paru,
Touquet, 1826, in-8, 52 pag.
Réimpr. dans la même année, in-8 de 44 pag.
V. La France guerrière, élégies nationales
(1" livraison). Sec. édit. corr. et augm. de
pièces nouvelles. Paris, Touquet, 1827,
m-8 de 32 pag.
VI. Élégies nationales et Satires politi-
ques. Paris, impr, de David^ 1827, in-8.
On trouve dans ce volume la comédie satirique que
nous avons citée t. I, col. 521 f, « M. Dentscourt, ou
le Cuisinier d'an grand homme »,
Il a été fait, dans la même année, nn nonveau fron-
tispice pour ce volume, portant êeeonde édition ; mais il
n'y en a eu qu'une seule.
VII. Faust, tragédie de Goethe, nouvelle
traduction complète en prose et en vers.
Paris, Dondey-Dupré fils, 1828, in-18,
avec une fig. — Deuxième édition. Paris,
le même, in-18.
— Le môme, suivi du second Faust.
Choix de ballades et de poésies de Goethe,
Schiller, Blirger, Klopstock, Schubert,
Kœrner, Uhland, etc. Paris, Ch, Gosselin,
1840, in-18 form. angl.
Voy. le n» IX ci-après.
Le second c Faust » n'avait pas encore été traduit.
M. Gérard n'a pas osé en donner une traduction com-
plète ; il a pensé qu'une analyse, accompagnée des trois
on quatre principales scènes, en ferait suffisamment
comprendre la marche logique. Dans cette seconde partie.
(>«the est tout à fait sorti des limites de la r^àhu
humaine ; il a voulu créer une sorte de vrûsemMasit
fantastique aux yeux même de l' imagination, et posr
ainsi dire personnifier et mettre en scène rimnortaljk
de l'Ame.
La traduction de M. Gérard est d*ane rare ëUpan
et d'une fidélité scrupuleuse. Il n'a pas cherché a in-
venter un sens nouveau aux phrases trop abstraites ^
l'original ; il ne s'est pas soucié, comme ceruims â;
ses confrères, de refaire GiSthe quand la pens^ es
céléhre écrivain lui semblait douteuse on inintelligible.
C'est ce louable motif qui l'a engagé à analyser \&
scènes du second v Faust », qu'une traduction lillénk
eût laissées obscures et qu'une traduction libre càt déna-
turées. M. Gérard, qni a une connaissance approfonti*
de la littérature tndesque et qui a fréquenté, dans se»
voyages, les meilleurs écrivains de l'Allemagne, n'a pu
oublié d'enrichir son ouvrage d'une excellente btri-
duction critique et d'un Choix des plus célèbres baOa-
des. odes, etc., de Schiller, Bûrger, Uhland. Koner
et SchuMert, bouquet de fieurs poétiques qui conrana? i
merveille ce vieux et sombre monument littéraire, k
« Faust « deGcethe.
Vni. Couronne poétique de Béranger.
Paris, Chaumerot jeune, 1828, in-32.
IX. Poésies allemandes. Klopstock, G^
the, Schiller, Burger. Morceaux choisis et
traduits par — . Paris, rue Ferott,28; Mé-
quignon-Havardy Bricon, 1830, in-18.
Réimprimées avec la troisième édition du • Fsba »
de GcBlhe, traduit par le même. Voy. le jfi Vn. <
X. Choix de poésies de Ronsard, Dubei-
lay, Baïf, Belleau, Dubartas, Chassignet.
Desportes, Régnier ; précédé d'une Intro- |
duction, par — . Paris, mêmes adresses,
1830, in-18.
Ces deux volumes font partie d'une c Biblîothèiae |
choisie >, publiée par M. Laurentie.
XI. Nos Adieux à la chambre des députée
de l'an 1830, ou Allez- vous-en, \ieiu
mandataires, par le père Gérard, patriote
de 1798, ancien décoré de la prise de la
Bastille. (Couplets.) Paris, les libr. du
Palais Royal, 1831, in-12, 24 pag.
XII. Avec M. Alex. Dumas : Piquillo,
opéra-comique en trois actes (en prose).
Paris, Marchant, 1837, in-8, 24 pag.
XIII. Avec le môme : TAlchimiste, drame
en cinq actes, en vers. Paris, IhmotU.
1839, in-12, 176 pag.
XIV . Avec le même : Léo Burckart (dra-
me en cinq actes, et en prose, précédé d un
prologue). Accompagné de Mémoires et de
Documents inédits sur les sociétés secrètes
d'Allemagne. Paris, Barba, Desessart, Broci-
hauset Avenarius, 1839, in-8, 340 pag.
XV. Avec le môme : Excursions sur le?
bords du Rhin. Paris, Dumont, 1841-4:^.
3 vol. in-8.
M. Labrunie, en outre, a fondé « le Monde draa»-
tique » (Paris, i835-4i, 7 ann. en 10 tomes sr.
in>8).
t
GÉRARD
GERMANOS
170
[ -f Génrd Lobninie. né i Pirisle 91 mai 1808, est
m le 34 jaDfîer 1855.
I ^0QS n'avons pas l'ioteation de donner ici la longue
jpieBcUiare des prodactions dramatiques, des romans,
|ii fiooTeiles de cet écrivain ingénieux et (knlaisiste.
M, après des accès d'aliénation mentale, mit fin ft sa
II d'une manière étrange. La liste de ses écrits se
■Dte. sans ^Ire complète cependant, dans la « Littéra-
m française contemporaine » , et dans le « Catalogne
Éiéral de la librairie française » publié par M. Otto
Uteui. Gérard de Nerval a d'ailleurs écrit dans une
haie de journaux. On annonce sur son compte i
Mti€« bibliographique complète, dans le genre de celle
pi a été rédigée avec beanroup de soin pour Ch. Ban-
Mair«.
CcossItcT un article de H. Louvet dans la c Nouvelle
Biographie générale >. t. XX, la notice insérée dans
les 1 Contemporains » d'Eugène de Xireconrt, etc.
-f- GÉRARD (J.-B.)i p9eudon. [George
Ma.'^cel, bibliotoécaire à Caen].
L'd grand nombre d'articles politiques dans les jour-
uoxde Caen. en 1838 et 1839. Voyes une lettre de
Pul Dtlasalle. adressée de Montargis à G. Mancel, dans
la prébte « d'Une Voie perdue » , p. 38.
-h GÉRARD (Jules) le. tueur de lions.
Voyages et chasses dans THimalaya. Pa-
ris. Mich. Lévy frères, 1862, gr. in-18,
3i2pag.
Ouvrage apocryphe dont l'auteur ne nous est pas en-
core connu.
Cet intrépide chasseur, né en 1817, s'est noyé dans
ue rivière de l'Afrique en 1864; on croit que les
fcnis publiés sous son nom ont été revus et rédigés par
des collaborateurs anonymes.
4- GERARD (Marc) [Théodore de
Grave].
Des articles de journaux.
-+- GÉRARD (Max) [Charlesde Coubcy].
Entre hommes, vaudeville joué aux
Folies-Dramatiques, en 1838.
GÉRAD (H.), anagr. [Hippolyte Augeb].
I. Avec M. Cb. Desnoyer : la Folle, drame
en trois actes ; représenté sur le théâtre
de rAmbigu-Comique, le 26 janvier 1836.
Pam. de ïimpr. de Dondey-Dupré, 1836,
in-8.
n. Avec le même : Pierre-le-Grand,
drame en cinq actes; représenté sur le
même théâtre, le 23 juillet 1836. Paris,
Barba. 1836, in-8.
IQ. Avec P. Toumemine : Treize à table,
ou un Pique-nique. Collation accompagna
<ic Goapletfi, en un acte ; représentée sur
le théâtre de la Porte-Saint-Antoine, le
U\ février 1837. Paris, Nohis. 1837, in-8.
GERBER (Anatole), anagr, [Anatole
Berger].
L Rosane. Désordre, crime et vertu.
Paru. Eug, Renduel, 1832, in-8.
U. Les Deux Commandeurs. Paris, La-
eàopeife, 1836, 2 vol. in^.
-f- GERBOOST (M. R.) [le comte de
Pommereux].
Compte rendu authentique des faits re-
latifs à Texpulsion de Madame de Solmsdu
territoire français. Bruxelles, J, H. Briard
1853, in-8.
Le comte de Pommereux était alors lié d'amitié avec
MB* de Solms, née Wyse-Bonaparte.
GÉRÉON (Léonard de), ps. [Eug. Ron-
TBIX].
La Rampe et les coulisses. Esquisses
biographiques de tous les directeurs, acteurs
et actrices de tous les théâtres. Paris,
Bréauté, 1832, in-8.
GERIMONT (de) ps. [l'abbé Bruslé de
MONTPLEINGH AMP] .
Les Jeux admirables de la Providence
(ou Vies de Josef, d'Eustache, de Boni-
race, d'Andronique, d'Adrien VI, d'Edmond
Auger, de Nicolas et de Queriolet). Colo-
În«, Corneille Egmont, et Bruxelles, F,
'o/»pen«, 1690, in-8.
Voyes la préface de la traduction française des Let-
tres du baron de Busbeek i l'empereur Rodolphe n
{Amtlerdam, 1718. pet. in-12). Le traducteur dit, à
la p. 5, que « Montpleinchamp a fait l'histoire d'Edmond
Auger ». etc. ; ce qui ne peut s'entendre que du volume
publié sous le nom de Gerimont. A. A. B— r.
GÉRIN, ps, [Joseph Desessarts d'Ah-
brevilleI.
Avec M. Laqueyrie : Blaisot, ou la Leçon
d'amour, tableau villageois, en un acte,
mêlé de couplets. Paris, Pollet, 1825, in-8.
GERMAIN, docteur en théologie, ps.
\\e P. Pasquier Quesnel, de l'Oratoire].
L Tradition de l'Église romaine sur la
prédestination des Saints. Cologtte, 1687-
90. 4 vol. in-12.
II. Défense de TËglise romaine et des
souverains pontifes contre Melchior Ley-
decker, théologien d'Utrecht. Liège, 1696,
in.l2.
C'est le quatrième tome de la « {Tradition de l'É-
glise romaine sur la grâce /. A. A. B— r.
+ GERMAN (P.-J.) [Pierre^jermain
Jannet. ou plus exactement Pierre Jannet,
né à Saint-Germain-de-Graves (Gironde),
S janvier 1820J.
Quelques pièces de vers dans le « Mi-
roir, » journal littéraire qui paraissait à
Bordeaux vers 1840.
GERMANOS, ps. [le docteur Qaude-
François Lallemand].
Sous ce pseudonyme, le docteur Lalle-
mand a dû fournir quelques articles aux
recueils de médecine.
+rEPMANOZ (6) [le môme doct. Lalle-
mand, prof, à la Faculté de méd. de Mont-
pellier].
171
GERBfIGNY
G. F.
17!
LeHachych. Paru, Paulin, 1843, in-12.
Tiré à petit nombre. Réimprimé en i847 et en 1846.
Dans cette dernière édition le nom de Tanteur eit en
français et non en grec. Une publication anglaise a paru
en i848 ; mais le libraire a jugé à propos d'attribuer
cet écrit à un homme alors dans tout l'éclat de la célé-
brité : France and England, a VUion of the Future,
by M. de Lamartine, member of the yrovUional
goveniment.
-hGERMIGNVfPaul)[Ch.-A. Grivot].
Une lyre à l'atelier. 1843, in-12; 1857.
in-18.
Ce poète avait été tonnelier; il est mort en 1850.
Le nom de Germigny est celui d'un petit village do
Loiret. Voir le « Dictionnaire des anonymes > de
M. de Manne. 3« édition, n« 4309.
GÉROFLE,|>«. [Voltaire].
I. Lettre de — a Cogé. 1767.
Cette pièce &it partie du recueil intitulé : v les
Choses utiles et agréables >, 1769-1770, 3 vol. in-8.
M. Clogenson, qui. l(> premier, l'a admise, en 1825,
dans les Œuvres de Voltaire, croit qu'elle est la « Dé-
fense > que Voltaire rite dans sa lettre i Marmontel,
du 14 octobre 1767. C'est par plaisanterie que Voltaire
nomme « Cogé » le personnage dont le véritable nom
est « Coger ».
IL Réponse catégorique au sieur Cocé.
1767. ^
-+- GÉROME [Garaby, avocat].
Articles dans « l'Univers illustré. »
-h GÉROME [Albéric Second, puis Al-
bert Wolff].
Articles dans « l'Univers illustré. »
CADET [Charles-Louis
4- GÉRONTE
Rey, de Nîmes].
L Épître. Giéronte cadet à M. Victor
Hugo (en vers alexandrins). Paris, LeNor-
manl, g. d. (1830), in-8, iSpag.
IL Epître. Géronte cadet à M. Viennet
sur les écoles (en vers alexandrins). Paris,
Ledoyen, 1831, in-8, 17 pag.
GÉRONVAL. nom ahrév. [Audoui.n de
Géronval].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à Audoin.
-f GERSIN [et Henri Simon].
Le Drapeau français, ou les Soldats de
Louis XlV, fait historique en un acte (en
prose), mêlé de vaudevilles. Paris, Faqe,
1819, in-8. ^
GERSON (Jehan), ps. [Jehan Charlier,
de Gerson, dépendance de Rarby, près
Rethel, savant théologien, chancelier de
1 Université de Paris, auquel on a attribué
dans ces derniers temps le beau livre do
« l'Imitation de Jésus-Christ ». Voy. la
Riographie des Champenois célèbres morts
et vivants, p. 169] .
Pour la liste de ses ouvrages voy. & la
France littéraire » à Gerson.
GERVAIS, mm ahrév, [A.-L.-Ger\^<
(jerdbt].
Il paraît qu'il existe d*une pièce dont il
l'St l'auteur, intitulée : u les Nouveaux Ta*
lets de Ferme », opéra-comique en un
acte et en prose (Lyon, 1823), des exem-
pkires sous trois noms différents : sous le
pseudonyme de Georges, et sous les nom.*
de Gerdret et Gervais. (Voy. la table du
Catalogue de la bibliotnèqne de M. de
Soleinne, par M. Goizet.)
4- GERVAIS (Félix) [Louis Jourwx.
rédacteur du « Siècle ». né en 1810J.
Psendonyme ptrfoii adopté par cet écrivain.
GERVILLE (C. de), nom ahrév. [Le Hê-
RiciER DE Gerville, de Valognes. corres-
{Kjndant de l'Académie de Caen et de l'Aca-
di'mie royale des Inscriptions et Belles-
Lettres, nomination du 8 mars 1839].
Pour la liste de ses ouvrages et mémoi-
res, voy. les tom. III et XI de « la France
littéraire », à Gerville.
GERY' (M.), bachelier en théologie, pi.
[le P. Pasquier Qites.xelI.
Apologie historique des deux censures
do Louvain et de Douai sur la matière de
la grâce. Cologne, 1688, in-12.
4- GERY (l'abbé André-Guillaume de'
[Degery, né en 1727, mort en 1786].
Sermons pour l'Avent, oraisons funèbres,
prônes, etc. Par», .1788, 6 vol. in-12.
L'abbé de Géry (Degéry). est un des prWicatears
distingués du xvm« siècle. Voir la c Biographie sni-
vcr^clle » et la « France liUéraîre t, t. W. p. 338.
GESSEN (Jean), religieux de l'ordre de
de Saint-Renoît, l'un de ceux en faveur
desquels on revendique « l'Imitation de
Jésus-Christ » . 11 existe une édition latinede
co livre, sous ce nom, Rome et Paris, 1616,
in-12 (Voy. le Dictionnaire des ouvragfts
anonymes, de Barbier, n" 21638).
-|- Ce personnage inconnn est aussi désigné sou le
nom de Gersen. Voir l'article que Gence lai a coQsa-
criî dans la t Biographie universelle », Km. XVfl,
p. 221, et surtout celui de M. Louvet. dans la c .Nou-
velle Biographie générale », tom. XX, col. 275-282.
-f- GETROZ (Pierre), marguillier de
l'église do Mont Boven [Rodolphe Toep-
FERJ.
Idée de — sur l'exposition des tableaux
à Genève. Genève, Bonnart, 4826, in-8.
Voir PEINTHE GENEVOIS (Un).
-^ G. F. (professeur d'allemand [G. Fa-
bry].
Premières leçons pratiques de kn^
173
G. F.
GIACOBBI
174
allemande, par ~. Bruxelles et Leipxiq,
aix],
G. F., initialùme [Gustave Frede-
Giacomo Meverbeer, à propos de «l'Etoile
du Nord. » Liège, Redouté, 1835, broch.
ui-8.
Tué à S5 exemplaires.
+ G. F. P. [Gilles Farct, prêtre].
Abr^é de la philosophie morale, par—.
Paru, 1662, în^, 20 p. —Et avec le nom
de l'auteur. Paris, 1653, in-8.
-f- G. F. P*** [Pardonne, maître de
pension à Reims].
La Liberté de renseignement,, et des
moyens de rendre l'éducation nationale,
par — . Paru, 1831, in-8.
-*-G. G. [Guillaume Gueroult].
Le Premier livre des narrations fabu-
leuses, avec les discours de la vérité et
1 histoire d'icelle, par Palaephatus, tr. du
jirec par — . Lyon, Rob, Granjon» 1558,
in-^, en caractères de civilité.
-h G. G. [Guillaume Gazet], '
Consolations très-utiles, brièves et mé-
thodiques, pour bien et fructueusement
consoler et avder les malades à l'article de
ïa mort, parle R. P. Jean Polanc, premiè-
rement mises de latin en françois, par
N- D. S., et depuis revues et corrigées
par—. Douay, 1399, in-12.
G. G.,;».[Zaghari£].
La Prostituée trompeuse trompée. Ams-
terdam, 1735, in-12.
-h G. G. [EnlartdeGrandval].
Traduction complète des psaumes en
vers français. Paris, 1819, in-8.
4- G. G. [Grangeret de Lagrange].
Observations sur la traduction de la a Jé-
rusalem délivrée, » par M. BaourLormian.
In-8, 8 p.
Ces OtMenations Airent insérées dans le « Mercure de
France *.
4- G... G... [GÉRARD DE Nerval et
Théophile GactierI.
La feuilleton théâtral de la « Presse »
a été longtemps signé de ces initiales.
G. G. D. W.y ps, [J. Bruslé de Mon-
PLEI\CHA1IP].
Vie de Philippe-Emmanuel de Lorraine,
duc de Mercœur. Cologne, Marteau, 1689.
-Deuxième édition. Z^nrfre«, 1737, 2 vol.
in-12.
U leeoBde édilioo a été retoachée. mais tronquée.
tiiTut «oenoie manuscrite de Beaucousin. La première
«ditioD est la mtee que c l'HUtoire do Philippe-Em-
manuel de Lorraine, doc de Mercosur >. Cologne, Ifar-
teau, 4689, in-12. Anonyme.
G. G. G. G. , aut. dég, [Grandgagnagb,
conseiller à la Cour supérieure de justice
de Liése, membre de l'Académie royale de
fi ruxelles, classe des lettres].
L Chaudfontaine. Bruxelles, A. Decq,
1833, in-8.
Extrait du tome I«r du < Bulletin de Tlnstitat arebéo-
logique liégeois ».
II. Pierre IHermite.
Imprimé dans le « Bulletin de l'Institut archéolo-
gique liégeois », t. 11(1854. in-8), p. 13-85.
IIL Beaucoup d'articles dans les jour-
naux belges, -j- Voir Justin***. Consulter
aussi le Catalogue Otto Lorenz, II, 489,
-^ G. H. [Gustave Héquet].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale. »
-f- G. H. [Gustave Magbmans, membre
de la chambre des représentants de Bel-
gique].
Origine de la famille Bonaparte. Liège,
Carmanne, 1858, in-8.
-H GHERAIOS LE BOUQUINISTE
[M. Laurent de Crozet].
Mélanges d'histoire naturelle. Recher-
ches sur les fossiles littéraires de la vieille
Provence, par — . Aix, 1861, in-8, 39 p.
Tiré à petit nombre.
C'est une dissertation cnrieusç, comme tontes les
productions du savant bibliophile marseillais, sur un
poêle provençal, Louis Pncli ou Pnecb, prieur de La
Tour. G. M.
-h GHERARDI [Eustache Le Noble-Tb-
neliëre].
I. Esope, comédie.
II. Les deux Arlequins, comédie.
Ces deux comédies de Le Noble, en vers, chacune en
trois actes, ont été imprimées dans le « Théâtre italien
deGherardi >, 1700.
-h G. H. F. L. (M.) [Lamartellière].
Les Francs Juges, ou les temps de bar-
barie, mélodrame historique du xiii* siè-
cle, en quatre actes, par—. Paris, Barba,
1807, in-8.
Réimprimé en 4811.
-h GHIST [Georges Detouches].
Des articles dans « Paris-Caprice ».
M. Georges d'Heilly, dans son c Dictionnaire des
Pseudonymes », seconde édition, donne d'intéressants
détails sur la fin malheureuse de ce jeune homme.
GIACOBBI (J.-M.), avocat, vréte-nom
[Charles-Antoine-Marie PEZzi;arcni-prôtre].
L Coup d'œil sur le gouvernement absolu,
suivi d'une déclaration solennelle des libé-
175
GIBLET
GIMONT
476
raux. Paris, Mongie aîné, 1827, in-8 de
16 pag.
II. Nécessité d'une nouvelle organisation
européenne en harmonie avec noire révo-
lution populaire, ou Coup d'oeil sur la
situation et les besoins de la France et de
l'Europe. Paris, Rouanet^ 1831, in-8 de
20 pag.
GIBLET (Henri), Cypriot, apocr. [J.-Fr.
LOREDANO].
Histoire des rois de Chypre de la maison
de Lusignan, traduit de Titalien de — .
Paris, Cailleau, 1732, 2 vol. in-12.
Henri Giblel n'a été que l'éditenr de cet ouvrage.
A. A. B— r.
GIBLOUS (Moussu de), ps. [Pierquin,
de Gemblouxj.
I. Fleurétas. (De rimftrimerie de la veuve
Ménaae, à Bourges,) Paris. Dumoulin, 1844,
in-8 ae 104 pag.
Poésies en patois de Montpellier, tirées à 400 exem-
plaires.
4- II. Pimparelas, Foaulié (Fablier). Sé-
gunda édicioun. Paris, 1846, gr. in-12 de
viij et 160 pag.
+ m. Louisa. 4* édicioun. Mounpié,
1850, gr. in-12. de vj et 368 pag.
GIGAULT (E.), nom abr, [Emile Gigault
dblaBedollière].
Vie politique de Marie-Paul-Jean-Roch-
Vves-Gilbert Moitié, marquis de Lafavette,
né à Chavagnac (Haute-Loire), le b sep^
tembre 1757. Paris, Delaunay, Bousquet,
1833, in-8 de 32 pag. —Deuxième édition,
Paris, les mêmes, 1833, in-8 de 84 pag.
La première édition a été rajeunie au moyen d'un
quart de feuille qui se composait d'un faux-titre, por-
tant S* édition, et d'un appendice.
GIGAULT(Louis)./>«. [ ].
Le Monde et ses travers, ou les Hommes
et les choses du temps au dix-neuvième
siècle; Bruxelles et Paris, Chamerot, 1839,
2 vol.
Ouvrage imprimé en Belgique.
D'après quelques journaux, le nom de Louis Gigault
est un masque sous lequel se cache un écrivain monar-
chique fort connu (i).
-f- (i) Le tome I^c commence par une « Lettre dédi-
catoireà M. le marquis deDellefont (Bernardin Gigault),
en soi\ château de Normandie, » signée Louis Gigault...
(iic) qui se qualiûe cousin de l'auteur. Une autre édi-
tion de celte lettre est signée : t Comte de La Bédol-
lierre (sic) (L. G. de Bellefout). Ces derniers noms
remplacent celui de Louis Gigault sur le titre des
exemplaires qualifiés : « seconde édition », Parit,
Lemoine, 184i. La lettre dédicatoire y est aussi rem-
placée par des Extraits des journaux qui avaient parlé de
la première édition. Suivant Otto Lorenz, l'auteur, né
à Tours en 1785, est mort en 1845. 01. B--r.
GIGUET (Antoine|, maire de Saint-
Côme, ps, [Edelestana du Mébil].
L*Art poétique, à l'usage du dix-neu-
vième siècle, poëme posthume en V chants
et en vers. Paris, Le formant, 1826, iii-18
de 108 pag.
L'auteur de ce poème, ne voulant point être codiib. le
publia comme posthume, et poussa la plaisanttsrie jus-
qu'à donner une Notice biographique sur le prcleaida
défunt, né en 1158, mort le 9 juin 1825 . ces (blés
ont été recueillies par la Bibliographie de la France, ei
de là sont passées dans notre « France littéraire • . oa
elles ont coustilué une note nécrologique sur nn pfvsos-
nage tout à fait idéal.
-f- GILBERT (Frédéric) [Yveling Ram-
baud].
Des articles de journaux.
4- GIL-BLAS rèrnest d'Hbrvilly].
Des articles oans le « Diogène », dans
« Paris-Caprice », et autres journaux.
-h GILL (André) [Louis-Alexandre Gos-
SET DE GUINES].
Outre les caricatures qui l'ont rendu célèbre, il a
publié dans la « Rue • et le t Peuple • de M. Vallé»
quelques articles très-remarques (1). H. T.
GILLES, de Pontoise, ps. [M.-N. Balis-
soN, de Rougemont].
La Femme innocente, malheureuse el
persécutée, ou l'Époux crédule et barbare,
pantomime en quatre actes et en prose,
tirée des meilleurs auteurs, jouée avec le
plus grand succès sur le théâtre de Pontoise,
le mardi-gras de l'année demière,et précédée
d'un prologue en prose ; par M. B. de R*'.
Paris, 1811, in-8.
C.ptle pièce a été reprise, en 1824, an second
Théâtre-Français, et affichée sous le pseudonyme qae
nous indiquons.
GILLES DE LAUNAY. Voy. G. DE LA.
GILLET (lo R. P.),p«. [Edm. Mbntelle].
Portefeuille du — , ou Petit Dictionnaire
dans lequel on n'a mis que des choses essen-
tielles, pour servir de supplément aux gros
qui renferment tant d'inutilités. Mairid
(Paris), Valade, 1767, in-12. —Nouvelle
édition, augmentée de la Descente du
P. G*** (Girard) aux enfersetdeson retour.
Paris, 1769, in-12.
GIMÉES (mademoiselle V.-C. des). Voy.
DES GlMÉES.
GIMONT (Paul de), sieur d'EsclavolIes,
ps, [Jean Boucher, chanoine de Toumay].
(1) Fournisseur habituel de la charge qui oroe
chaque numéro de < l'Éclipsé » . Voir le v9 du 5 jaillel
1868, p. 2. Il a donné quelques pièces de vers dam
< TAlmanach du Hanneton », 1867. Il vient de créer
c la Parodie », 1869, dont il est le directeur.
01. B-r.
177 GÏNTFACCIO SPIRONCINI
GIRAUDEAU
178
I.Avis contre l'appel interieté par Ed-ffl
mond Richer, de la censure de son livre
- Sur la puissance ecclésiastique et po-
litique ». i612, in-8.
11. Avis sur le plaidoyé [sic) de M* P. de
La Martelière contre les jésuites, fait en
parlement les 17 et 20décembre 1611, etc.
Pam, Fr. ThéophiU. à la Vérité, 1612,
in-8.
GINIFACaO SPIRONCINI, /w. [Ferrante
Pàuavicino].
Le Courrier dévalisé, tiré de l'italien
de~. VHU franche, Guibaud, 1644, in-lâ.
-f- C'est la tndncUon d'nn livre italien publié la
rèrae année tons la rubriqne de Villefranche. L'idée
d'oD« correspondance interceptée (et fabriquée) à plaisir
a été reprise depoii plusieurs fois, notamment par
Tbonis Uoore.
Nots aurons l'occasion de reparler de PallaTicino et
Je sa fin tragique.
-hGIOVANI (M-) [la vie. de Saint-
Mabs].
Impressions de voyages. Journal de Ma-
dame Giovani en Australie, aux lies Mar-
•juises, à Taïti, à la Nouvelle-Calédonie,
pn Californie et au Mexique, rédigé et pu-
blié par Alexandre Dumas.
Ifflprioé en feoiUetons dans le < Siède » , à partir du
1'' anil 1855.
+ GIRALDI GlRALDl [Gaetano Ciampi].
Novelle. Amsterdam (Firenze), 1796,
iD-8.
Ces Nouvelles sont an nombre de neuf. Ciampi se
plot i les meUre sons le nom d'un célèbre auteur du
wn* siècle, dont les récils ont passé dans la laDjpie
rnoçaiie.
GIRARDEL(Fr.), aut. supp.Ue P. Jac-
ques de Saint-Dominique, nom cfe religion].
Vie du P. Pierre Girardel, jacobin, avec
la Vie de sœur Anne de Sainte-Marie, reli-
trieuse de Saint-Dominique. Langres, 1682,
in-12.
Voy. « BiblioUièqne historique de la France », t. l«r,
tfi 13816. A. A. B— r.
+G1RARD1N (le comte Alexandre), lieu-
tenant général).
Il a publié sous son nom, dans le journal « la
ytiiM f, une snile d'articles sur les « Progrès de
U iiurin« en France * , qui ne sont que la réimpression
('lUielle d'nn ouvrage d'Ambr. -Marie Amoult, mort eu
1812.
Gra.4UDEAU DE S.4INT - GERVAIS ,
mptrfétation nominale [Jean Giraudeau,
^J<» Saint-Gervais (Vienne) (1), D. M. P.,
(i) Voj. la «Biographie des hommes du Jour », par
MM. Sarrut et Saint-Edm«. t. Il, I^* partie, p. 275.
O'aiUears le docteur lui-même a signé du nom de
i. Ginodeau. D. M. P., les ouvrages les plus impor-
l'bomme-argent, Tun des types les plus
caractéristiques de notre époque].
Le penchant le plus impérieux
du docteur Giraud... c'était l'am-
bition vénale...
M»« A. JuUemier, t. n, p. 48.
I. L'Art de se guérir soi-même, ou
Traitement des maladies vénériennes par
la méthode végétale, d'après un mémoire
présenté à la Faculté de médecine le r*" fé-
vrier 1825 sur la guérison de la syphilis
sans mercure. Septième édition. Paris.
l'Auteur, rue Boucher, 5 ; (Germer) Baillière,
Gtti/e/, 1828, in-8, 36 pag. avec un portr.
Cette édition, comme on le voit, porte le chiffre
sept; mais dans la Bibliographie de la France, nous
n'avons pas retrouvé d'éditions antérieures, soit qu'elles
aient paru sans nom d'auteur et sous un antre litre, ou
qu'il n'en existe pas d'antérieures. Du reste, cet opus-
cule a été réimprimé bien des fois depuis 1828, tou-
jours avec de nouvelles additions pour chaque édition, et
des modifications dans le titre. Ainsi, d'après la Biblio-
graphie de la France, cet opuscule a été réimprimé sons
les titres suivants :
1» « Conseils aux victimes de l'amour », Art de
guérir soi-même les maladies syphilitiques sans mer-
cure. X«édit. Parit, l'auteur, 1839. in-8, 48 p.
2o c Conseils sur l'Art de guérir soi-même les
maladies syphilitiques sans mercure, par la méthode
végétale de M. Giraudeau de Saint-Gerrais ». XI« édit.
Paru, l'atUeur, 1829. in-8, 48 p.— XHI* édit.
Parit, l'auteur, 1830, in-8, 84 pag. — XIV« édit.
Ibid., i834. in-8. 88 pag.— Antre édit, (XV«)./frùi..
1836. in- 8.
30 ( Maladies secrètes » : Description et traitement
de l'art de se guérir soi-même par la méthode végétale
de M. G. de S. G. (XV1« édit.). Parii, l'auteur,
1837, in-8, 48 pag.
Vm biographie du docteur Giraudean dit que < ses
« brochures furent traduites dans toutes les langues de
« l'Europe » ; il eût été plus exact de dire que le
docteur lui-même Ht faire à ses frais des versions alle-
mande, anglaise, espagnole et italienne de la Vil* on
première édition de l'opuscule publié en 1828, et qu'il
publia ces versions en même temps que l'original, et
la preuve, c'est que ces traductions se vendaient chex
le docteur. (Voyez la table des auteurs de la Bibliogra-
phie de la France, pour 1828.) Il ne s'agirait donc pas
ici d'admiration des étrangers pour le mérite dudit
opuscule, mais bien d'une spéculation delà part dudoc-
teur, qui tenait à ce que ses prospectus et ses annonces
de remèdes pussent être répandus et lus cbes cinq
nations.
U. Art de guérir les dartres en détruisant
leur principe par une méthode végétale,
prompte et facile à suivre. Paris, l'Auteur,
Royer, pharmacien, 1828, in-12, 24 pag.
Cet opuscule a aussi subi plusieurs modifications àans
les réimpressions suivantes .
10 « Manuel de santé » : le Médecin des valétudi-
naires : Traitement des dartres par le Rob regénéra-
tanis que nous rappelons dans cette notice : les n*» V.
VII. xm.
179
GIRAUDEAU
GIRAUDEAU
180
Uni du lanf , da docteur Girtod«»i de StiDl-Gerraii.
Parie, l'auteur. 4829. in-8, 16 pag.
2* c Le MMecin des valétudiaaires >, art de goérir
les dartres eo détraisaot leur priocipe par noe méthode
prompte et facile à saivre. suivi, etc. VI« édit Parit,
l'auteur. 4829, in-12, 48 pag. — Autre édit. (VU»).
Jbid,, i829. iD-8, 48 pag.
8« c Manuel de santé », ou l'Art de goérir 5oi-
même les dartres et les maladies organiques prove- '
nantde Tâcreté des humeurs, en détruisant leur priiw i
cipe par le traitement dépuratif du docteur G. de I
S. G. Parte, l'auteur, 1833. io-8. 68 pag. — Antre
éditon. sons le même titre. iMd.,1834, in-8. 72 pag. ! ^
avec 2 planches. I
40 « Le ll-'^decin sans médecine, t Conseils aux ,
gens dn monde pour guérir soi-même les dartres el
toutes les maladies provenant de Têrreté du sang et
des humeurs, en détruisant leur priocipe,5iar la méthode
végétale du docteur G. de 8. G. Parit, l'auteur, iSZl,
in-18, 86 pag.
III. L'Art de se cuérir soi-même, ou
Traitement des malaaies vénériennes sans
mercure. Parû^ l Auteur, Royer, pharma
cien, 1828, in-li, 24 pag.
Diffère peu do n» I.
IV. Choléra -Morbus : son origine, sa
marche, sa nature épidémique, dangerdes
cordons sanitaires, causes, description, dé-
vastation, mortalité, invasion en France et
à Paris, terreur, tourments, mort horrible,
nioyens préservatifs, traitement et gué-
rison, conseils au gouvernement, avis au
peuple, conclusion. Paris, l'Auteur, 1832,
m-8, 32 pag.
V. L'Italie, la Sicile, Malte, la Grèce,
l'Archipel, les îles Ioniennes et la Turquie.
Souvenirs de vovages historiques et anec-
dotiques. Paris] l'Auteur, rue Richer, G
1833, in-8, avec 14 grav. — Seconde édi-
tion.Pan*. l'Auteur, Delaunay, Jules Laisné,
Bohaire, 1833, in-8 avec des lithogr.
La seconde édition, publiée en 1839, sous la date
de 1835, n'est autre que la première.
Cette teconde édition aune demi-feuiile de plus que
la première, parce que les vignettes qui, dans la pre-
mière, étaient sous la couverture, sont, dans la seconde,
imprimées à la fin du texte.
Snr le frontispice de la première, l'auteur prenait le
titre de membre de plusieurs 80ci(''lés scientifiques ; sur
celui de la seconde, il a ajouté les initiales D. M. P.,
qui signifient Docteur Médecin Paritien,
Ce voyage est dit avoir été fait i bord du c Fran-
cesco I-r », armé en gnerre pour une expédition scien-
tifique, vaisseau que montait aussi la duchesse de Berri
lorsqu'elle quitta la France avec le marquis Lucfaesi-
Palli. son mari.
La rédaction de cet ouvrage a été attribuée à feu
Julia Fontenelle, qui faisait des livres pour tout le
monde, et sous les noms qu'on voulait, et qui en a fait
plusieurs pour M. Giraudeau (Voy. la note finale de cet
article). Le docteur aurait néanmoins donné ses idées à
Jtflia, a en juger par la note suivante d'une personne
qni parait bien savoir comment le livre a été fkit.
V II existe dans le monde littéraire un « Voyage à
« ConstanUnople », publié par M. de Choisenl-Goaffier.
• Tel est l'onvrage que M. Girand... reftit en 1835.
< Mais, s'il ressort de cette llrbe quelque excès d'a-
ir mo«tr-propre. il n'y a pas dn moins danger de ruine.
« M. de Saint-Gervais a juré qa'll ne compromettriit
« jamais sa fortune en émission de conscience, et je sais
« mieux que personne qu'il est homme à tenir loa
« .serment. Pour première preuve, je dirai, en mène-
K rialiste sincère, que de sa vie 4e nooTesitt voyageir
« aux Dardanelles ne visita la ville fondée parConsUo-
I lin sur les mines de Bjtance. Il est bien vrai qu'il
• a passé quelques jours à Smyme ; onis on n'a pas
« oiicore inventé une longue vue qui, de ce port dr
« i Orient, pnisse faire découvrir Constantinople. Da
« rosle, c'est d'nn peu plus loin que le nvil de Goufllcr
« a tracé ses descriptions : je possède encore le petit
« bureau où, du fond de mon boudoir, il se faisai.
« orientaliste, sans frais de poste, sans frais de tn-
« versée, el sans heurter ses habitudes gastronomique
« contre les fades rtpas des caravansérails ».
Mém. atuh. d'une sage-femme, t. II. p. 150 (1).
Ce livre fût pour le docteur ta caose d'une saîta d<
dicouvenues très-plaisantes.
A l'aide de ce volume il se fit présenter à la Société
royale des Antiquaires de Fnmce ; mais, dam la séance
de celle société où fut faite cette présentation, un men-
bro prit la parole et dit: « Jedédare atteint et convainca
de v tout membre qni voterait pour l'admission
de M. Giraudeau dans la société ». On rit beanooap,
et l'admisssion n'eut pas lieu.
M. Giraudeau. dans les nombreuses annonces, pros-
pectus et catalogues de ses drogues et de ses livres, dit
à l'ocrlsion de celui-ci : « Le ministre de l'instnicti.-L
publique, suivant sa lettre du 11 décembre 1838, afai*
parvenir i toutes les bibliothèques du royaume un exem-
plaire de ce Voyage eu Orient. » Celle note, pour Hr^
succincte, n'en est pas moins inexacte. Il esl très- vrai
que M. de Salvaudy avait accepté l'offre du docleor
d'envoyer un exemplaire de son livre à chacune de»
bibliothèques de la France, et que ces exemplaires furent
adressés au ministère ; mais, avant de £aire partir on
ouvrage, on eut la précaution de le parcourir, et dr
nombreux passages graveleux, une planche liûta d'après
le dessin de M. Giraudeau, représentant le pont du
Francesco W, sur lequel se passe une scène d'amour
entre la duchesse de Berri et le marquis Lacchesi. qui
est aux genoux de la princesse, firent trouver qne l'envoi
de ce livre ])ar le ministère de l'inslmclion publique
serait inconvenant, el l'on écrivit alors au docteur qui*
l'on tenait son ballot à sa disposition.
VI. A M. le président et à MM les con-
seillers à la Cour de cassation. Explications
de M. Giraudeau de Saint-Gervais. docteur
en m/'decine de la Faculté de Paris. Paria,
de l'impr.de Malteste, 1837, in-i, 42p.
Publié à propos du procès intenté au docteur pour Li
fabrication el la vente de remèdes secrets (le Rob anli-
sypbililique et la mixture anti-gonorrhéenne). prcr*^
qui se termina par une condamnation contre lui, en û»U
(1) Il existe de ces • Mémoires x. publiés en ISS.'*,
une deuxième édition, portant la même date. C est b
même édition, dans laquelle on a introduit de nombreui
carions. Le passage que nous venons de citer est jq
nombre de ceux qui ont été cartonnés. Partout on l'on
lisait primilivement M. Giroud... elM. de Saint-Ger-
vait, on lit dans la prétendue seconde édition :
M. Duroche, U docteur.
181
GIRAUDEAU
GIRAUDEÂU
182
do Si Jaitt 4837 (t^. le c Moniteiir aoïTerwl », dujg
i9jaiUeti837).
VII. L'Art de prolonger la vie et la santé.
Conseils aux gens du monde. Par un doc-
tenr-médecîn de la Faculté de Paris. Paris^
Bohairen vers 1837, broch. in-8, avec grav.
VUl. Traité des maladies syphilitiques,
ou Étude comparée de toutes les méthodes
qui ont été mises en usage pour guérir les
affections vénériennes, suivi de Réflexions
pratiques sur les dangers du mercure et
sur rinsufBsance des anti-phlogistiques;
terminé par des Considérations hygiéni-
ques et morales sur la prostitution, (bédigé
(^r le docteur Jean -Louis Michu). Parisj
Bohairty ïauttur^ 1838, in-8, xxxij et
(K)8 pag. , avec le portrai t de M Giraudeau ,
et 4 planches coloriées, représentant
20 sujets.
Cetoatn^e rappelle dans plus d'un endroit celai que
\t doclear Jonrdan a publié, en 4826, soos le tilre de
« Traité complet des maladies vénériennes... «. Paria,
1826. S part, in-8, an point que l'on a été Jusqu'à
M«PC«iDer ee docteur d'avoir fait paraître un abrégé
^e MU livre sous on préte-nom. ce qui n'était pas exact.
Us « Considérations... sur la prostitution > ne portent
poifit ce litre dans le volume, mais « Notice historique
sir la prostitolion et sur son état actuel dans Paris >
<iinsée en 29 chapitres, et remplissant les pag. 501 à
569 du vol. Cette notice est empruntée i l'ouvrage de
A. i. B. Pareot-Duchatelet, qui a paru, en 183B,
500» le litre < De la prostitution dans la ville de
Paris... t, 8 vol. in-8 avec 3 planches. Sur les vingt
£Qj?t5 que représentent les quatre planches, onze sont
œf its. quant an trait, dans « l'Atlas des Maladies de la
peu > . du docteur Rayer, 2* édition.
Suiiant une note de la « Bibliographie de la France » ,
uuiée 1838. n» S569, cet ouvrage n'est autre que celui
^i avait pan quelques mois auparavant sous un autre
ttire et avec un antre nom d'auteur.
Ce premier ouvrage est intitulé :
PM>sognpbie des maladies vénériennes, ou Élude
(«Qparée des divers agents thérapeutiques qui ont été
Bis en aage pour combattre ce genre d'affections ; par
le (k^teur J. G. Homan, de Strasbourg. Paris, Béchet
iotne.
On toi trés-intrigué, lorsque ce livre parut, pour
savoir quel était ce docteur Hnmao, de Strasbourg,
qai. pour foire connaître son livre, le faisait annoncer
pv tous les grands journaux, et le .'aisait afficher i tous
les carrefours de Paris. On fit des recherches, et ces
recherches conduisirent à apprendre :
Que cet ouvrage, composé par le docteur Michu.
2&»are-t-on. était prêt à paraître sous le nom de
H. Giraudeau. lorsqo*un procès pendant contre celui-ci
ht vidé à soo désavantage. Et la preuve, c'est que
>v la eoQvertnre d'une réimpression du n. i , en i837,
soii le titre du < Médecin sms médecine », in-8, et
B4)n i»-i8, comme nous l'avons dit par erreur, on le
trauTe déjà annoncé comme paraissant sous ce tilre :
« Traité des maladies syphilitiques, ou l'Art de les
gatrir par la méthode végétale, prompte et peu dispen-
^tam du docteur G. de Sainl-Gervais (aie)... » Paris,
i'anttur, B, M., rue Mcher, 6 hta; Delawiay.
terne il wfélàà pas prudent de Ihire paraître alors cet
Moyi soat te nom év M. Ginmdeau. on iaventa le
docteur Human, de Strasbourg, et on lui donna un
correspondant à Paris, lequel demeurait rue de la
Femme-sans-Tète, n. 8. Or, cette adresse était Juste-
ment celle de M. Baugrand, grand majordome et con-
servateur des archives secrètes du docteur Giraudeau,
et la vérité fut connue.
Le livre parut avec plusieurs cartons. Us sont au
nombre de neuf, et se trouvent aux pages suivantes :
17, 4i. 203, 205, 219. 223. 269. 293 et 349. On
avait vraisemblablement lait disparaître tout ce qui
pouvait raviver la question qui Venait d'être résolue par
les tribunaux.
Une détresse de laquelle M. Giraudeau avait refosé
de le tirer (il ne s'agissait pourtant que d'une somme
de 500 fr.), jeta M. Baugrand dans un profond déses-
poir, et un soir, après avoir tout brisé dans son appar-
tement, et brtlé les registres et papiers de M. Giraudeau,
le malheureux s'asphyxia. Peu de mois après sa mort, le
docteur crut le moment opporlnu de faire reparaître la
< Nosograpie des maladies vénériennes » sous son nom,
et avec le titre de « Traité des maladies syphilitiques > .
en sorte que les possesseurs de la Nosographie, voyant
annoncer un autre ouvrage sous un autre titre et avec
un nouveau nom d'auteur, ne pensèrent pas que ce
pouvait être un seul et même ouvrage, et sont devenus
une seconde fois les tributaires du docteur.
Ces faits sont en partie confirmés dans une Notice
sur le docteur Giraudeau, notice qui ne pouvait pourtant
que lui être favorable, puisqu'elle est écrite par un
homme qui loi était tout dévoué, et imprimée dans c la
Propagande, journal des sciences naturelles et médica-
les » , journal dans lequel on trouve des articles sous le
nom de M. Giraudeau.
Après avoir parlé de la conversion, en i8i9, de
Gasparone, le voleur do grand chemin des Marais Pon-
tins, l'auteur aborde la conversion de M. Giraudeau à la
science. « Le docteur Giraudeau de Sainl-Gervais, dit-il ,
veut aussi faire une fin. et pour cela, U a foil un livre ;
il a voulu une auréole scientifique et s'est écrié ;
Anch'io tonpUtore.
« Quand son livre a été foil. digéré, accouché enfin,
il l'a entoure de tous les soins possibles ; il a été même
jusqu'à lui trouver un père putatif, une bonne pâte de
père, et il a publié la première édition (l'unique, ainsi
que nous venons de l'établir) de son traité sons le pseu-
donyme du docteur Human, Alsacien pur sang et peu
jaloux de son rôle. Ce père débonnaire a fait sa présen-
tation à l'état civil de la science, puis quand l'enfant a
été nommé, reçu, choyé, applaudi, admiré, le bon-
homme Human a repris sa pipe, son bâton de voyage,
et la route de Strasbourg, oh il fume tranquillement
et boit sa canette sans penser à son enfant abandonné ;
mais il existe pour les enfants abandonnés une providence,
et cette providence a été propire à l'enfant du père
pseudonime : car elle a donné du cœur à M. de Saint-
Gervais (sic) ; il a senti des tressaillements dans ses
entrailles paternelles, il s'est redressé et s'est écrié :
Ego sum jtater. |
V Grande rumeur au camp de la rue de Poitiers et
dans quelques antres sociétés savantes I c M. Giraudeau
est le père du livre que nous avons trouvé bien fait,
bien écrit I . . . Ohl cet homme ne se convertira Jamais I . . .
je vous demande pardon, messieurs, il se convertira,
et c'est déjà un commencement de conversion que de
publier un livre scientifique in-8 de 800 pag. (lises de
640). »
Par ce que nous avons dit précédemment, on doit
juger de l'ulililé des amis parmi les journalistes.
Très^pen de journaux ooasacrés aux sciences raédi-
183
GIRAUDEAU
GIRAUDEAU
1^
ckles cnirent devoir rendre compta du livre du docteur
Hnman, que personne ne connaissait, et qui n'avait
rien de remarquable. Lorsque M. Giraudean se présenta
comme le véritable père de V enfant abandonné^ il rendit
les journaux plus fovorables à son livre : et pourtant ii
n'est pas épuisé.
Le Traité des maladies... a été reproduit sons le
titre suivant :
« Traités des maladies vénériennes, des affectious
de la peaueldfa maladies des organes génito-urinaires.»
2« édit. Paris. l'Auteur, (Germer) BaiUière, 1840.
in-8, avec 5 planches et un portr.
IX. Aux électeurs (1837). Paris, Bohaire,
1839. in-8, 24 pag.
X. Description de la rougeole, de la
scarlatine, et de leurs traitements. Paris,
Germer-Baillière, 1841, in-8, 28 pag.
XI. Description de la gale, et de son
traitement. Paris, Germer-Baillière, 1841,
in-8, 28 pag.
XII. Guide praticrue pour ]*étude et le
traitement des malaaies de la peau. Paris,
r auteur, 1841, in-8, avec un portr. et
Splanch., gravées sur acier, représentant
trente-deux sujets coloriés.
U existe des exemplaires de la même édition qui
portent pour titre :
4 Élude et Traitement des maladies de la peau » : il
n'y a que le frontispice de changé.
XIII. Précis historique et Observations
sur les effets du Rob anti-syphilitique de
Boy veau-Laffecteur. Paris, rue de Varennes,
n" 12; Trablit, pharmacien, 1843, in-8,
144 pag.
XIV. Précis historiaue du Poitou, pour
servir à l'histoire générale de cette pro-
vince ; suivi d'un Aperçu statistique des
départements de la Vienne, des Deux-Sè-
vres et de la Vendée. (Composé par M. Ca-
boche d'Estilly, D. M.). Paris, Dusillon.
1843, in-8, avec 5 cartes.
On sait que, parmi ses nombreuses industries. M. le
docteur Giraudeau a compté la librairie, sous le nom de
M. B. Dusillon, son gérant.
XV. Manuel hygiénique pour remploi
du rob Boyveau-Laffecteur pour guérir
les dartres, maladies de la peau et toutes
les affections provenant de l'âcreté du sang
et des humeurs. Paris, Martinon, 1847,
in-18.
XVI. Guide pratique pour çuérir soi-
même, sans mercure, les maladies syphili-
tiaues, les affections de la peau et les ma-
laaies provenant de l'âcreté du sang et des
humeurs, par l'emploi du rob Boyveau-
Laffecteur et d'après les conseils du diocteur
Giraudeau de Samt-Gervais. Paris, l'auteur,
s,d. (1847),in-18, 192 pag., avec un portr.
et 4 plancn.
M. Giraudeau est auteur, en outre, des notes d'un
poime en deux chants, intitnlé : « la Syphilis / , par
lequel lepo^te, auteur de la « Némésis, du Fils de ThoD-
me », et traducteur de Virgile, a souillé saplnne.à U
demande du docteur. Une nouvelle édition, ai9n>eDtée
d'un troisième chant, a été imprimée avec luxe, à la&n
de 1847, sous la date de 1848, en un vol. in-18, rij et
172 pag. {Paris, de l'impr. de Lacrampe fils et 0*i.
Dans le troisième chant, intitulé f le Remède.». lepG«t«,
i la demande du médecin, y a introduit l'éloge da n^df
Boyveau-Laffecteur ! Les trois chants du poinu, dub
cette dernière édition, ne remplissent que les 44 pre-
mières pages, et les noies, les pages 45 à 17il CeOe
dernière édition a été distribuée gratis, à domicile, a
tous les habitants de Paris. Les exemplaires adressé»
à tous les médecins de la capitale étaient relié*, couver-
ture noire, relevée par des ornements d'argent parai
lesquels figurent sur chaque plat sept tètes de mort et
un hibou. Ces exemplaires étaient accompagnés d'eue
lettre d'envoi, signée de l'auteur des notes de ce poiiae,
qui se terminait ainsi : t Quant aux notes que Barthé-
lémy a bien voulu confier à ma rédaaion, je lésai rédi-
gées au point de vue des gens du monde. Si j'ai dooni^
plus de développements aux notes du 3* chant, c'est qoe
j'ai pensé qu'il fallait éclairer les médecins sur ta fabri-
cation du rob de Boyveau-Laffecteur, indiqué dans le
poëme. J'ai relaté les pièces officielles qui, mieux qse
des paroles, répondent aux allégations mensongères
imprimées dans tous les journaux. » Des exemplaires
brochés de la nouvelle édition de ce poëme ont aussi été
distribués à tons les habitants de Paris.
Vers le même temps, on jetait aussi de porte ea
porte une Biographie du docteur, avec son portrait, qvi
a paru dans < l'Encyclopédie biographique ds
xix* siècle B, huitième catégorie : Médecins célèbre».
Grand in-8, 20 pag.. Notice signée : A. B.
On lit dans la Notice sur le docteur Giraodeao de
Saint-Gervais, de la c Biographie des hommes du
jour », par MM. Sarrut et Saint-Edme, t. n. l^* part.,
p. 275, un article auquel le docteur n'a pas dii être
étranger : car cet article n'est autre qu'une réclame soei
la forme biogniphiqne ; on lit :
« Depuis son retour d'Orient (1833), M. Girandeu
fl a donné de l'extension à ses relations industrielle»
« en s'associant avec l'inventeur des fûsiU-Robert.
« et en devenant le principal actionnaire commanditaire
« d'un grand nombre d'entreprises commerciales (dans
« lesquelles il faut comprendre la librairie, sou U
« raison B. Dusillon), i la direction desquelles il
« apporte son caractère actif et intelligent. » Il fol
aussi le commanditaire de M. Ancelot, lorsque celoi-ci
était directeur du VandeviUe.
Au milieu de ses nombreuses affaires d'industrie. U
docteur Giraudean a-t-il eu le temps d'écrire des Uttcs.
et ceux publiés sous son nom sont-ils bien de lui ? U
est la question,
On dit que l'abbé Roquette
Prêche les sermons d'aulrui ;
Mol, qui sais qu'il les achète.
Je prétends qu'ils sont à lui,
nous pourrait-on répondre. Mais en histoire littéraire,
ce n'est pas avec de l'argent que se fait un écrirais.
Les opuscules publiés par le docteur Giraudean, avast
ses voyages en Angleterre et en Orient, ont passé ponr
avoir été écrits par Jnlia-Kontenelle. Lors d'un procès
qu'eut à soutenir M. Giraudeau, en 1836. pour fabri-
cation et vente de remèdes secrets, M. Lascoux, avocat
du roi, rappela que dans une précédente poursuite, de
1829, contre ce médecin, il avait été prouvé qu'il arait
copié la recette de son rob dans une brochure publiée
185
GIRAULT
G. J. L****
186
dès mu par le pharmacien Mousselot. el nièiue g
iniDsplanté dans sa brochure (celle citée soi» le jfi i)
plusieurs pasuges de M. lloasselot. (Voyez le « Moniteur
universel > du 4 octobre 1836.) Depuis son prétendu
retour d'Orient, il a publié des ouvrages d'une plus
fraude importance ; tels sont les n<» V. Vni. XII et
XIV ; n'a-l-il pas eu des secréUires pour la eomposi-
tiom de ces oavrages ? On dit que feu Julia-Fonlenelle
est le Téritable auteur de « l'Italie, la Sicile, etc. »
{tfi V) ; qne le docteur Michu a fait quelques-uns de
fes li^Tes de médecine, et surtout le n» Vin ; quant an
« Prtds historique du Poitou > (n<> XIV). ce livre est
trop en dehors des études du docteur pour ne pas
penser qu'il n'en a été que le parrain magnifique;
«flecùTcment. on a su que ce livre a été composé par
H. Gabocbe d'Estilly, D. M., attaché au cabinet de
H. Ginndean : le manuscrit entièrement écrit de la
maîn de ce dernier a été vu chez l'imprimeur
Wittenheim. C'est un nouveau litre pour M. Giraudeau
pour se représenter & la Société royale des Anti-
quùies (1).
4- GIRAULT DE SAINT-FARGEAU [Eu
eèbe GiKAULT, de Saint-Fargeau].
Pour la liste de ses ouvrages, voir la
t France littéraire » et la « Littérature
française contemporaine », à Girault.
GIRAULT-DUVIVIER (Ch.-P.), plag.
[P.-Alex. Lemabe].
Traité complet d*ortbograpbe d*usage.
H. Ginntt-DnviTier ayant inséré, en 1817, dans la
troiâème édilum de sa « Grammaire des Grammaires »,
presque en entier et textnellement, un « Traité complet
d'orthographe d'usage », publié, en 1815. par P. A.
Lenare, celui-ci ne s'en vengea qu'en laisant sur lui
répigramne qne voici :
Combien sur moi vous aves d'avantage,
Girault! Sans ajouter, sans effacer.
Sans ancon souci de penser,
Vous entasses page sur page.
Par le seul art de déplacer
Vous produisez un grand ouvrage.
Et donnes à votre labeur
Le titre de Livre ors Livres.
(1) Dus tous les journaux scientifiques où moyen-
unt argent on peut Caire admettre des éloget-réclame*,
nui hiea que dans les biographies de nos jours, où l'on
Khète i beaux deniers la voix prématurée de la posté-
rité. H. Giraudeau. cet homme « qui résume en lui
Mtre tiède essentiellement industriel, » a des éloges et
^ biographies. Les deux seuls ouvrages où ce fameux
doctear ait été consciencieusement apprécié, ce sont
d'abord les * < Mémoires authentiques d'une sage-
touBe, par M"* Alexandrine JuUemier, sage-femme de
U Pacalté de Paris ». Paru, Dumont, 1835, 2 vol.
io>8. Ces Mémoires sont autant ceux de M. Giraudeau
Vtt ccox de M<"« A. JuUemier. avec laquelle il fut
ialimeneotlil pendant plusieurs années. Ces Mémoires
OBt été cartonnés dans la même année, parce que le
^Kicor n'y était pas toujours peint avec des couleurs
^i lui fussent favorables (Voyez l'article Jullemibr de
ce livre). Le second ouvrage, ce sont les « Médecins
^ Paris jugés par leurs œuvres, etc. », par C. Sachaile
(K. LacfaaiK). D. M. Parii, Vauteur, 1845, in-8. Le
e*«Ks0c a été étranger à ces deux oovragts.
Des ciseaux qui coûtent deux livres
Vous ont obtenu cet honneur (1).
GIRONCOURT (de), père et fils, nom
abrév. [Regnard de GironcourtJ.
Pour la liste de leurs ouvrages, voy. la
« France littéraire », à Gironcourt.
+ GIRONDIN (Un) [Gaétan Delmas].
Les Curiosités révolutionnaires. Les
journaux rouges. Histoire critique de tous
les journaux extra-républicains parus de-
puis le 24 février 1848, avec un article
spécimen emprunté à chacun de ces jour-
naux, et une préface. Paris, Girand^ 1848j
gr. in-18 dei62 pag.
4- GIRONDIN (Un) [Victor Bouton et
BéNARO].
Curiosités révolutionnaires. Les Affiches
rouges.
M. Bénard est l'anteor de la préhce de ce livre et
de deux pages servant d'historique à l'afflcbe en faveur
des Polonais.
4- GIRONDIN (Un) [Henri Gallais, de
Bordeaux].
Les Etincelles, le Départ des hirondelles.
Paris, 1864, in-12.
-h GIRONVILLE (le duc de) [L. M. Duf-
four-Dubergier] .
Chroniques du château deGironville. ex-
traites de la Chronique latine de Turpin,
de la Chronique arabe de Ben-Thamar, et
d'un poëme norwégien du ix' siècle. Illus-
trations de J.-H. Beaucé, gravures de Pi-
san. Paris, Pion frères, 1854, gr. in-8,
402 pag. et 2 fts.
Cette production badine raconte l'histoire fabuleuse
d'un domaine situé dans la commune de Macau et ap-
partenant à M. Duffour-Dubergier . riche négociant
établi à Bordeaux, maire de cette ville de 1843 à
1848, décédé en 1862. H eut quelques-uns de ses
amis pour collaborateurs, notamment M. Biamex, cour-
tier de vins, puis négociant à Bordeaux, auteur d'un
poème intitulé : c Les grands vins de Bordeaux »,
1849, in-8.
Les Chroniques forment un beau volume, imprimé
avec luxe et qui n'a point été mis dans le commerce.
GIROUX (César),;». [J.-T.-B. Clavel],
auteur d'articles dans la « Semaine » sous
ce nom d'emprunt.
-hG.J pOUARD].
f Un mot sur le Mérite des femmes, poëme
de G. Le^ouvé, membre de l'Institut na-
tional, par — . Paris, an X, (1801), in-12.
Voyex GAETAN, D, 126 e.
-+- G. J. L**** [Lange].
Quelques idées sur la nécessité et les
(1) Cours de langue française, par P.-A. Lemare.
2*édit., 1819, in-8, t. n. p. 1057, aux mots davantage
I et d'avantage.
187
G. K.
G. L. D. L.
188
moyens de relever et d'entretenir la ma-
rine en France, par — . Caen, Bouloy-Ma-
lauis, an IX, 76 pag. in-8.
+ G. K. [Kxock].
Réflexions militaires sur différents ob-
jets de la guerre, par — . Francfort^ Knock,
1762, in-8.
Cet OQTnge a été réimprimé en 1769, «mt le titre
de e DécoaTertesnooTelles». Voir le&« 3390.
A. A. B— r.
-h G. L. [Guillaume Lasne].
Dissertation de l'Asne contre frère An-
selme Turmeda... Lyo», s. d., p. in-8.
Imprimée vers 4544, cette facétie spirituelle a éti.^
reprodoite plusieurs fois ; une deraiëre édition est rap-
portée À l'artirJe Asne. (Voy. ce mol). On a public
vers le même temps une asses singulier opuscule :
La Revanche et contre-dispute de frère Anselme
Turmeda... par Malhurin Maurice. Parit, 1554.
in-lô.
Voyes dans le « BuU. du Biblioph. » , 1S56, «ne fort
curieuse note, p. 888. G. M.
-+- G. L. [Lallemant].
Chant eaulois du \'* siècle dédié aux
Français du xix*, et suivi d'un article sur
rinvasion d'Attila dans les Gaules, par — .
Paris, 1814. in-8.
-♦- G.... L. TGrivel].
Entretiens a' un jeune prince avec son
gouverneur (par le marquis de Mirabeau],
publiés par — . Paris, MotUard, 1785, 4 v.
in-12.
G... L.... aut. dég. [Gaudin db La
Grange].
Le Solitaire des Pyrénées, ou Mémoires
pour servir à la vie d'Armand, marquis de
Felcourt. Paris, Maradan, an IX (1801),
3 vol. 12.
G. L. A. C. [Germain Lafaille, ancien
CapitoulJ.
Recueil des plus beaux endroits de Mar-
tial, en latin et en françois, par P. Costar ;
avec un Traité de la beauté des ouvrages
d'esprit, et particulièrement de Tépi-
gramme; traduit du latin de P. Nicole.
Toulouse, Colomye», 1689, 2 vol. in-12.
On attribue ordinairement à Germain Laikille la tra-
duction dn « Traité de la beauté des ouvrages
d'esprit ». etc. L'abbé de Saint-Léger, dans ses notes
manuscrites sur la « Blbliotbèque des Romans », de
Lenglet-Duflresnoy, dit que c'est une erreur grossière ;
et sa raison est que l'ouvrage étant dédié à ce même
Germain Lafaille. celui-ci n'a pu insérer dans ce Recueil
une traduction dont il était l'auteur. Ce raisonnement
me parait manquer un peu de justesse ; le Recueil dont
il s'agit ici est composé de deux parties : la première ren-
ferme la traduction des plus beaux endroits de Martial ;
la seconde contient un Traité traduit du latin de Nicole.
N'est-il pas possible que l'éditeur ait dédié la première
partie à Germain Lafaille. et qu'il ait reçu du même
LafklUe un morceau de litténtore destiné à enoiplétir k
second volume T Je ne vois rien dans tout ceci de con-
traire aux principes de l'honnèCeté. El d'ailteus. lât
lettres initiales qui se trouvent an frontispice de Toa-
vrage, M. G. L. A. G., conviennent trèa-lnen à Ger-
main Lafuille. ancien capitonl. ainsi qae celles qui »
lisent au frontispice particulier dn « Traité de la beaak
des ouvrages d'esprit ». L. S. G. L. A. G., c'est-à-
dire, le aieur Germain Lafaille. ancia capItooL Ce
savant magistrat était connu dans le temps pour l'antRi
de cette traduction, puisque Basnage rappelait en ■»-
vembre 1693, dans son « Histoire des oamges des
savants », que Germain Lafoille n'avait publié depoi;
peu d'années que des • Notes sur Martial, de le ManièR
de jAger dans les ouvrages d'esprit » . etc.
A. A. B— r.
GLAUMAUS DE VEZELET , anagr.
[Guillaume Des Altels],
Traité touchant Fancienne écriture de ta
langue Françoise et de la poésie, contre
l'orthographe des Mevgretistes. Paris,
1518; Lyon, 1550, in-l£
Ce livre tend à réfuter un ouvrage de Louis Mevgiet.
qui voulait introduire une nouvelle ortbognpbe.
A. A. B— r.
4- Le t Manuel dn libraire > ne cite pas l'éditioe dr
1550 ; il en signale une de 1549, et ajoute que «
livre est très-rare.
+ G.L. B., écuyer [Guy Lb Borgne.
bailli de Laumeur].
Armoriai de Bretagne, contenant par or-
dre alphabétique et méthodique les noms,
qualités, armes et blasons des nobles, ano-
blis et tenant terres et fiefs nobles es évé-
chés de cette province, avec plusieurs au-
tres familles externes, tant a raison de
leurs parentéset alliances que pour les terres
et seigneuries qu'elles possèdent : ensem-
ble de plusieurs grande» et illustres mai-
sons du royaume, etc.. augmenté d'un
abrégé de la science du blazon, avec les
figures pour apprendre Tart héraldique.
Rennes, 1681, in-fol.
La première édition, Aennet. 1657. in-i, porte le
nom de l'auteur. P. L.
-h G. L. B. [G. Librï-Bagnano].
De FAutocratie de la presse et des
moyens d'organiser son action périodique
et commerciale, dans rintérôt de la stabi-
lité des Etats et de la prospérité des peu-
ples. La Haye, A.-J. Van Weelden, mai
1834, in-8, fx et 574 pages.
G. L. D. L., témoin oculaire, aut. dû.
PG. Legointbob Lavbad, secrétaire de la
société impériale des naturalistes de Mos-
cou 1.
Moscou avant et après Tincendie, ou No-
tice contenant une Description de cette
capitale, des mœurs de ses habitants, des
événements qui se passèrent pendant l'in-
cendie, et des malneurs qui accablèrent
l'armée française pendant la retraitt de
[89
G. L—J— N
G. N. P.
190
181i. Paris, Gide fUs, 1814, in^lS do
t76 pag.
H- G. L— J— N et G. L— N [G. Lejean].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- G. M. [le P. Guillaume Massbt, je-
^itel«
" La Garde du Lvs, à l'entrée du maré-
chal de Vitiy dans la ville d'Aix, avec
Teiplication des emblèmes et des écriteaux
apposés aux arcs de triomphe. Atx,
fTowe, 1631, in-4.
4- G. M. [le comte Gabriel de MotruI.
Hortense et Sophie, ou la Rivale d'elle-
même, comédie en un acte et en vers,
par—. Bourg, 1808, in-8, 70 p. .
-h G.-M. [Guillon-Mailly].
Des Administrations financières et de
leur organisation, par —, sous^irecteur.
Paris. Roux, 1831, in-8, 27 p.
-4- G. M. et S. T. [G. Mancbl et S. Tré-
bctibn]. ,
Almanach des trois départements du
Calvados, de l'Orne et de la Manche. Caen,
1842, in-18.
4- G. M. [le chevalier Da Gama Ma-
CHADO]. « . f
Théorie des ressemblances, ou Essai phi-
losophique sur les moyens de déterminer
les dispositions physiques et morales des
animaux, d'après les analogies de formes,
de Tohes et de couleurs, par—. Pans,
Treuttel et Wurt», etc., 1831-1844, 3 vol.
iD-4.
Cet oimage. Uré à peUt nombre, renfenne des idées
siBfiiIières.
4- G. M. [G. MaburbrI.
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- G*** M*** [Gabriel de Moyria].
Lettre sur la musique moderne, par — .
Bwrg, Dufour, 1797, in-8, 56 p.
-h G*** M*** [Gabriel Michel).
Les Légères Amours, comédie en un
acte , en vers (sans indication y mais
Marseiile, 1784, in-8).
4- G.... M.... [Gamon-Monval],
Coup d'œil rapide sur les causes qui
amènent le ravage des torrents et rivières,
et sur la manière simple et peu dispen-
dieuse de s'en garantir, par —, ancien ca-
pitaine dans l'arme du génie. Paris, Ma-
gimel, an X (1801), in-8 de 63 pages.
-h G. M. B. [Bougette].
Mission de Montpellier (en 1821). Sou-
venir de la Mission. Analyse des discours
qui ont été prononcés, et de toutes les cé-
rémonies religieuses oui ont eu heu à la
cathédrale de Saint-Pierre de cette ville,
depuis le 11 mars jusqu'au 30 avril inclus
de là présente année, par — . MontpeUter,
Séguin, 1821, in-8.
4- G. M. D. [Louis-Abel Beffboy de
ReignyI. . ..^^ . o
Arlequin général. Paru, 1792, m-8.
Pièce de théâtre contre U Fayette.
+ G. M. D. C, auteur déguisé [G., mar-
quis Du Chasteler].
Eloge historique de Suger, abbé de
Saint-Denis, régent du royaume sous le
règne de Louis VU, dit le Jeune, roi de
France, par — . Amsterdam, 1779, in-8.
+ G. M. D. 1. [Gérard-Marie Imbert].
Première partie des sonnets exotériques
de—. Bordeaux, S. Millanges, 1878. petit
in-8.
« Ces Sonnets «ont an nombre de cent. Plniienri
« renfennent des délails historiques fort curieux sur les
* guerres civiles qui agitaient alors le Midi de la
« France. On y voit aussi que l'auteur était un homme
c fort savant. < (Manuel du libraire) >.
-f. G. N. [G. Nizet]. . . . ^^
Réponse sommaire au livre intitule :
« Avis important aux Réfugiés », par —,
A. à M. (avocat à Mastricht). Mastricht.
1690, in-12, 75 pag., sans YAvis au Lec-
teur, et la préface (écrite par Saintr-Mau-
rice, professeur en théologie à Mastricht).
-^G. N [G. Nautet].
Notices historiques sur le pays de Liège
(extraites de la Feuille dominicale), recueil-
lies par — . Première série, comprenant
112 notices. Verviers, Nautet, 1853-59,
3 vol. in-8.
4- G. N. et D. M. [G. Nypbls, profes-
seur à l'Université de Liège, et Eug. oel
Marmol, président de la société archéolo-
gique de Namur].
Notice sur Hyacinthe Blondeau, pro-
fesseur à l'Ecole de droit de Paris. Namur,
1856, in-8, 18 p.
4- G. N. P. [Gabriel Naudé, Parisien],
I. Considérations politiques sur les coups
d'Etat. Rome (Paris), 1639, in4.
f Réimprimé avec le nom de Tauteur {Hollande),
' 1667, in-12.
Voir une notice dans les < Mélanges extraits d'nne
petite bibliothèque », par Ch. Nodier; l'ingénieux aca-
démicien suppose qu'il a existé une édition exécutée à
Rome et Urée à douze exemplaires seulement ; mais
cette hypothèse est combattue par l'auteur du t Manoel
da libraire ». .
Nodier croit qne les « Considérations », qui pro-
fessent les maximes du despotisme le plus acerbe, qni
font l*apologie de la Saint-BarUiélemy atec une con-
viction qni étonne- et qui révolte, ont été écrites dans
191
GOBE-MOUCHE
GODET DES MARAIS
192
nn bot secrètement ironique, œlni de paraître entrer
dans les vues des tyrans aûn d'acquérir le droit de les
faire connaître i tont le monde.
U. Avis à nos seigneurs du Parlement
sur la vente de la bibliothèque du cardinal
Mazarin. 1652. in-4, 4 pages.
Réimprimé dans le Irès-cnrieax volume de notes de
M. Léon de Laborde snr le Palais Maxarin.
GOBE-MOUCHE, /w. [Gra ville et Gui-
ghard].
I. Entendons-nous, ouvrage posthume
de M. — . Aux boulevarU, 1760, m-i2.
II. Lettre de M. — à tous ceux qui veu-
lent entendre. (Suite de la brochure précé-
dente). Amsterdam^ 1765, in-8.
-|- Il existe diverses brochures publiées sous le nom
de If. Gobe-mouches, et une société badine prit cette
dénomination. Voir l'ouvrage de M. A. Dinaux, publié
par M. G. Bmnet. t. I.
GOBET-MOUCHE (Léonard),/». [Wille-
MAIN d'AbANCOURT],
L K. L. Essai dramatique, ouvrage pos-
thume de —, publié par Marc-Roch-Luc
Pic-Loup, citoyen de Nanterre (autre mas-
que de Willemain d'Abancourt). Mont-
martre et Paris, Cellot^ 1776, in-8.
GOBERT, nom falsifié [MoirnsoBERT, ar-
tiste dramatique].
L Avec J.-B. Dubois : Tipoo Saïb, ou la
Prise de Seringapatam, mélodrame histo-
rique, en trois actes, en prose. Paris,
Bar6a,anXII (1804), in-8.
n. Avec le même : la Fausse marquise,
mélodrame en trois actes (en prose) , par
MM***. Parte, Barba, an XIII (1803), in-8.
Cette pièce a été reproduite, sans antre réimpression
qne les quatre premières pages, sous le litre de la
c Dame du chftteau. ou la Ressemblance » mélodrame-
comédie. Paria. Barba, 1816. in-8.
III. Avec M. Auçuste Jouhaud : le Sol-
dat de la Loire (épisode de 1828), drame-
vaudeville en un acte, représenté sur le
théâtre de la Porte Saint-Martin , le
20 décembre 1839. Paris, Tresse, 1839,
gr. in-8.
Faisant partie de U < France dramatique » . Voyez
K France littéraire ». t. XI. p. 329.
4- GODEAU (M.).
Abrégé des maximes de la vie spirituelle,
recueilli des sentences des pères et traduit
du latin de D. Barthélémy des Martyrs,
avec réloge du môme, par —, évoque de
Vence. Paris, Delaulne, 1699, in-12, 1. 1.
L*éloge de l'auteur est Uré sans doute des « Eloges
des Evëques » de M. Godean, évéque de Vence ; mais
la traduction de < l'Abrégé des Ma&imes » est très-
fkussement attribuée à ce prélat par Pélisson. dans son
histoire de < l'Académie française >. p. 407, édition
in-12 ; elle est de Michel Godeau, poète latin, ancien
professeur de rhétorique au collège de Navarre, et pour '
ors (en 1699) rare de Pont-sur-Yonne, depuis nntur
(le l'Université de Paris et curé de Saint -Côme. il ^r.
«•ncore en 1734 curé sans exercice de cette parois**
L'original manuscrit, en 1 vol. in -4. était dans la biLn* -
Ihëque des Doctrinaires de Paris, oii le tradacleor Var-
envoyé avec une lettre datée de Saint-Cdme, le 4 »(ii*
1722. Du reste, l'ouvrage n'est composé que de d«^a
parties, qui sont toutes deux dans le volume impritR'. ;
de sorte que ce n'est pas seulement le premUr tame.
mais l'nnique. Ce Godeau a mis en vers latins ud^
grande partie des Œuvres de Boileau. (Note tirée d^
« Catalogue de la Doctrine chrétienne >. U V. p. lU.
par H. Bonillot.) A. A. B— r.
-+-GODDE DE LIANCOURT, nom ano-
bli rCalixte-Auguste Goddb, de Liancourt.
méaecin].
Traité pratique des movens de sauve-
tage. Porw, 1842, in-8.
GODEFROY (Antoine), docteur en théo
logie, ps, [Antoine Arnauld et Godef^o^
Hermant].
La Conduite canonique de TEglise tou-
chant la réception des filles dans les mo-
nastères. Paris, Satreux, 1668, in-12.
4- GODESCARD.
Abrégé des Vies des Pères et des Martyrs,
traduit de l'anglais, par M. — (terminé
par Delpuis). Parisy 1802, 4 vol. in-11
— Réimprimé à Lyon. A. A. B— r.
GODET DES MARAIS, évéque de Char-
tres, préte-nom FM"" de Maintenon, femme
de Louis XIV, ae libertin devenu biçot].
L'Esprit de l'Institut des Filles de Saint-
Louis. Paris, Jean Anisson^ 1699, in-32.
Réimprimé dans le Recueil qui a pour bux-titre :
ff Règle. Esprit de l'Institut, Constitutions et Règle-
ments de la maison de Saint-Louis, établie i SaintrC|T • .
Pari». Jacques Colombat, 1711.
« C'est à M"** de Maintenon qu'on doit ce Traité
admirable, quoique, pour lui donner plus de poids, elle
ait voulu le faire passer sous le non de Godet des
Marais (évëque de Chartres, supérieur-né de la maisdfi
de Saint-Cyr). Tout ce qu'on peut dire de mieux sur la
grandeur de cet institut, snr l'éducation des demoi-
selles, sur la pauvreté, la simplicité, le travail. le
calt^cbisme, l'éloignement du monde, le silence, U réj^t*
larité, y est réuni en peu de mots. En recommandant le
désintéressement, on y remarque qu'un des grands
avantages de la riche fondation de Saint-Cyr. c'est qa'on
n'y a jamais besoin de rer«voir de dots, de legs pieox,
de présents, ce qui est le poison le plus dangereux
pour les communautés ; qu'on n'y est point exposé à
recevoir des mau^nis sujets pour avoir des dots qm
paient les dettes d'une maison, qui fournissent au
dépenses des bâtiments, qui donnent des ornements su-
perbes, on mettent en état d'étendre l'endos par
quelque nouvelle acquisition. Quel bonheur d'être i
l'abri de tous c«s pièges, de n'avoir aucun besoin do
siècle, de pouvoir tenir ferme pour les r^les. sus
craindre de rebuter des bienfaiteurs 1
ff Pour donner une juste idée de cet excellent onnsfe
< sur r l'Esprit de l'Institut b, il safllra de citer
l'approbation et le nom du censeur :
« J'ai lu ce Traité, qui explique parftitement les
193
GOGDELAT
GONNELIEU
194
« iDtenlioos que j*at eues dans la fondation de la
( maison de Saint-Loois { je prie Dieu de tout mon
r rcnir que les daines ne s'en départent jamais. »
Signé Louis.
t Les dames de Saint-G)T désirèrent que M*»" de
MaintenoQ y mit son nom; elle répondit : < H vaut
< bien mieux que celles qui suivront le croient d'nn
« (^Téque que d*nne fnnme. »
(■ Discours de la ftle séculaire de Saint-Cyr », par
l'sbbé du Scrre-Fîgon. Parit, Berton, 4786, in-8.)
M. Renouard, libraire, a publié une nouvelle édition
itcft ofmscule de M»* de Maintenon. Paris, 1808.
ift-12. . A. A. B— r.
GOGUELAT (le baron de), apocr. [Fr.
l'Héritier, (je rAin].
Mémoires de M. —, fragment sauvé du
feu , contenant une lettre inédite de
Louis XVI à ses frères.
Imprimés dans le tome m des c Mémoires de tous ».
Parii, Levavasseur, 4835, in-8.
U ia^ant M. do Monmerqué, après la lecture de ces
Mémoires, n'avait pas bésité à dire qu'au milieu de
toos les tiémoires apocryphes qui avaient été publiés,
mcL-à avaient un cachet qui ne permettait pas de
douter de knr aaUienticité. Et pourtant, sauf la lettre
4« Louis XVI que le baron de Goguelat avait été effec-
liTooent chax|^ de porter aux princes français en
teifratioQ, tout est de la composition de M. L'Héritier.
-h GOHIN DE LA BAUDONNIERK [Au-
guste Latouche, chanoine d* Angers, né en
1783].
Conciliation de la Cosmogonie mosaïque
avec les sciences naturelles. Paris , Lecof-
fn. i858, in-i2.
L'aatenr a pris pour signature son nom maternel.
G0LD3MITH (Olivier), apocT, FRichard
Phillips, pendant trente ans éditeur et
propriétaire du « Monthl y-Magazine ».]
Riri. Phillips est l'auteur des divers Abrégés, i
rasage des écoles, des Histoires grecque, romaine et
d'Angleterre d'Olivier Goldsmith, dont il a conservé le
Bom sur ces différents Abrégés. Ils ont été tous trois
indoits en français à diverses reprises. Voy. la c France
litléraire. i à Goldswth.
GOLENTH(W.),/w.
Le Petit couvent de Charenton. Park,
/m marth. de nouv,, an X (1802), pet. in-8
de 35 pag.
Satire en vers contre Geoffroy. La Harpe, Clétoent.
M^ de Genlis. etc. Il y a lieu de croire que le nom de
l'anleor est supposé.
4- GOMERIL (Ramon) [Emmanuel Gon-
luÈs].
4- GOMEZ (Melchior) [Emmanuel Gon-
ZALBS].
GOMICOURT (D. de), nom abrév. [Da-
M»?fà DE GoMICOURT].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
< France littéraire ». à Damiens.
4- GONœURT (Edmond et Jules de]
[Edmond-Louis-Antoine et Jules-Alfred
T. II.
HuoT DE GoNcouRT, littérateurs français,
nés le premier à Nancy, le 26 mai 1822,
et le second à Paris, le 17 décembre 1830,
fils de Marc-Pierre Huot de Goncourt, an-
cien chef d'escadron et oflicier de la Légion
d'honneur, et petits-fils de Jean-Antoine
Huot de Goncourt, député à l'Assemblée
nationale de 17891.
Pour la liste de leurs écrits, voy. le
« Catalogue général » d'Otto Lorenz, à
Goncourt.
+ GONCOURT (Edmond et Jules de) aut.
supp, [Ernest d'Hervilly];
Monsieur Zabulon, fragment inséré dans
« Paris-Caprice », du 20 mars 1869.
Pastiche spirituel du style de MM. de Concourt.
(M. T.)
4- GONDELIER (J. B., imprimeur à
Paris), aui. supp.
[. La Dilettante, ou le Siège de l'Opéra.
IL Paris et Bruxelles, ou le Chemin à la
mode.
IlL Le Courrier des théâtres, ou la Re-
vue à franc-étrier.
IV*. La Girafe, ou une Journée au Jardin
du roi.
Ces pièces sont de Théanlon, et Gondelier n'y a eu
aucune part, quoiqu'il ait été désigné comme collabo-
rateur. (Voir f l'Histoire anecdotique de la collabora -
lion au IhéAtre >, par J. Goixet, 1867, p. 458.)
4- GONDREN (de).
L'Idée du Sacerdoce et du Sacrifice de
Jésus-Christ donnée par le P. de Gondren,
avec quelques éclaircissements (la première
partie est du P. S. de Gondren, la seconde
du P. Toussaint-Desmares, la troisième et
la quatrième du P. Quesnel). Paris, 1677,
in-12.
Catalogne de la bibliothèque d'Orléans, 1777, in-4,
p. 16. A. A. B~r.
G0NL4 DE PALAJOS, ps. [Laurent An-
GLIVIEL DE La BeAUMELLE] .
Voy. aux Anonymes, « Mes Pensées ».
GONNELIEU (le P. Jérôme de), jésuite,
trad. supp, [Cusson, imprimeur et avocat
au Parlement],
De l'Imitation de Jésus-Christ, traduc-
tion nouvelle, par le sieur Ç. I. A, A. P. Pa-
ris, Cusson, 1673, pet. in-i2.
Première édition de cette traduction, qui a une grande
vogue depuis pins d'un siècle et demi, et se réimprime
encore tous les Jours sous le nom do P. Gonnelieu, qui
n'est auteur que des pratiques et prières à la fin de
chaque livre, sgoutées plus tard.
— La môme (de la môme traduction, dé-
diée à la duchesse de Lorraine et de Bar),
avec une prière à la fin de chaque cha-
pitre ; par le R. P. de Gonnelieu, de la com-
7
195
GONZAGA
GORDON DE PERCEL 196
pagnie de Jésus. Nanci, J.^B.Cuêson, 1712,
in-12.
Première édition de U triductioa de l'Imitation de
Jéfitts-Ghrist, par Cosson. retouchée par J.-B. Casson,
son flls, avec les pratiques et prières da P. de Gon-
neliea. très-sonvent réimprimée.
Le P. Gonnelien n'y a d'antre part que d'avoir fourni
les prières et pratiques. Cependant, dès 1713, le
« ioamal des savants • le présenta comme traducteur
de l'oanage. Les jésuites savaient bien à qDoi s'en
tenir ; mais, par une fraude pieuse, ils se sont bien
gardés de redresser Terreur du journaliste.
An commencement de l'année 1738, les jésuites
auteurs du « Journal de Trévoux • reprodièrent aux jan-
sénistes d'avoir altéré plusieurs ouvrages, entre antres
la traduction dn Nouveau-Tesument par le P. Amelotte,
et celle de « llmlUlion de Jésus-€brist « par le P.
Gonnelieu. Os s'exprimèrent ainsi au siget de ce dernier
ouvrage : c On ne se défie pas de « l'Imitation de
Jésus-Christ » par le P. Gonnelieu. Sons ce nom, qui
rassure les fidèles, la même cabale a fait passer des
réflexUrns infusées de ses sentiments et de ses
Il n'existeaucune traduction firancatsede c rimitation »
portant le nom de Gonnelieu, qui contienne d'autres
pratiques et prières que celles qui ont été composées
par ce jésuite. L'inculpation adressée ici aux jansénistes
est donc dénuée de tout fondement. Voici probal^lement
ce qu'a voulu dire le dénonciateur : L'abbé Le Duc,
vicaire de Saini4*anl, i Paris, attaché aux principes de
MM. de Port-Royal, avait publié en 1737 une traduc-
tion de « l'Imitation », accompagnée de réflexions,
pratiqués et prières dans le genre de celles du P.
Gonnelien. Le succès qu'obtint cette traduaion excita
sans doute la jalousie des jésuites rédacteurs du c Jour-
nal de Trévoux *, et leur fit écrire une dénonciation
mensongère, dénonciation néanmoins qui a été repro-
duite en 1752 par le P. Patouillet, dans son édition du
« Dictionnaire des livres jansénistes », Voyez la pré-
(kce. A. A. B — r.
-h GONZAGA (Lucretia DU GAZUOLO)
[Ortensio Lando].
Lettere. Venise, 1552, in-8.
Ces lettres, que Bayle a cnes authentiques, sont l'oni-
vra de Lando. lequel se plaisait i des supercheries de ce
genre. Voir les arUcles AN0N1M0 et PHILALETHES.
U a publié également des c Lettere di moite valerose
donne » (Venise, 1548), dont il est le seul auteur, et
des < Ragionamenti familiari di diversi autori ( Venise,
1550, in-8 ); ces soi-disants extraits sont tons sortis de
la plume de Lando. Quelques extraits de ces correspon-
dances apocryphes ayant paru dans d'anciens recueils
français, nous sommes autorisés à en faire mention.
GONZAGUE (Anne de), princesse pala-
tine, aut supp.[SKiiKC DE MeilhanJ.
Ses Mémoires. Londres et Parts, 1786,
in-8.
4- Ces Mémoires eurent à leur apparition un grand
succès de curiosité ; mais on reconnut bien vite qu'ils
étaient supposés. Ils furent d'abord attribués à
Ruihière. !
-f- Lire ce que dit à cet égard M. Sainte-Beuve {
(t Causeries du Lundi ». t. X. p. 80). « Cette ingé- |
niense supercherie, début de Senac de Meilhan dans |
les lettres, parut en 1786 ; c'est quelque chose en prose ,
comme la supercherie des poésies de Glotilde de Sur- )
ville en vers ; mais ici on met un ouvrage de labrv|iM
moderne sous un nom historique connu. Les gen^ dt
goût dn xvin* siècle ne s'y laissèrent point presdr«;
l'ouvrage leur parut trop bien écrit pour être de U prin-
cesse Palatine. Ce n'était pas si mal juger : car il fit
évident, par les lettres et le peu d'écrits qu'on adc!;;.
que la princesse n'avait tout son esprit qu'en c<>Gi<i-
sation et non point plume en main. Le style net. a«(». l
courant, dégagé, était donc le plus grand des anad:- I
nismes ; il y en avait d'autres encore. M. de }if\\Uî.
avait beaucoup lu le cardinal de Retx et tes auleorï ik \
wu» siècle ; il s'était amusé i tirer de là un pa>U!K
qu'il ne s'était point attaché à rendre trop fid^lf ; n I
aurait été bien fïché que la petite frande eût \f^
réussi et qu'on ne devinât point le i^ouvel auteur asi
le masque. On hésita quelque temps ; les soupçon» ^
portèrent entre autres sur Ruihière, sur l'abbé de ivr.-
gord (M. de Talle)Tand); tout le monde sot bientô: quH
était l'élégant coupable ».
GONZALES (Dominique), aventurière^
pagnol, autrement dit le Courrier, ps.
[François GrODWiNJ.
L'Homme dans la Lune, on le .Voya.Tf
chimérique fait au monde de la Lune, nou-
vellement découvert par—, mis CD noirv
langue par LB.D. (tradde l'angl. de Fran-
çois Godwin, par L Baudoin]. Paris, E.
Piot, lG48,in-8; Cochart, 1666, pet.inll
Voy. P. B. D.,n. col. 15 d (1).
GOODHEART (le docteur), ps. Vol-
taire].
De la Paix perpétuelle, proposée par -.
traduction de M . Chambon (autre masi^ui*
de Voltaire). S. d. (1769), in-8.
Ecrit composé par Voltaire. U a été condamiu^ [-u
décret de la cour de Rome, le 3 décembre 1770.
Cet écrit, dirigé contre celui de l'abbé de Saiot-
Pierre, doit aToir suivi de très-près on précédé dt irb-
peu l'opuscule : « Tout en Dien, commentaire sn
Malebranche ». Les < Mémoires secrets » en parlnt
pour la première fois à la date dn 17 septembre il6^ ;
mais d'Alembert en parle dans une lettre à Frédéric.
du 7 août, comme d'un ouvrage publié. Le nom àt
Goodheart est formé de deux mots anglais qui signifiait
c bon cœur » .
GORALLUS (Theodorus), édit, sup. [Joan.
Clericus], éditeur de C. Pedonis Albino-
vani elegiae III, et fragmenta, cum inter-
pretatione et notis Jos. Scaligeri, et va-
rior um. iiiiu^e/odami, 1703, in-8.
GORDON (Thomas), apocr. [le baron
d'HoLBACH].
Voy. aux Anonymes « Contagion sa-
crée ».
GORDON DE PERCEL (le C .),/». P'abbé
Lbnglet du Fresnoy].
De l'Usage des romans, où l'on fait voir
leur utilité et leurs différents caractères,
avec une Bibliothèque de romans, accom-
-|- (1) C'est par erreur que ce livre a été indiqué k
F. B. D. Il porte sur le titre les iniUales I. B. D.
197
GORGE
G0UAI3LT
198
pagnée de remarques critiques sur leur
choix et leurs éditions. Amsterdam ,
chez la veuve de Poilras, à la Vérité sans
fard (Paris), 173i, 2 vol. in-12.
L'exemplaire de ce ItTre que nous possédoiu porte la
Ddte mtiqae snÎTante :
c L'auteur y adopte on système qui ne parait pas
ronfome à la saine morale, par rapport à la lecture
des itmans. H y a glissé aussi beaacoap de traits
citr^ieaKiit libres. Aussi a-t-il jugé à propos de ne
se pas fiaire connaître sons son nom. Cet onvrage devient
rare, et peot avoir son utilité, snrtoat par le catalogue
qai compose le deuxième volume. • Un bigot ou un
sot. diveou possesseur de cet exemplaire, a ajouté à la
oote primittTe : ■ L'outrage est trop mauvais d'ailleurs,
rt fut houle à l'auteur » .
U existe dans te monde des exemplaires curieux de
ret ouvrage. Feu A.-A. Barbier possédait celui de
Vibbé Sépher. l'un des plus grands bibliophiles du
x\iii* siède.
Cet abbé, mort en 1785 à Paris, laissa une biblio-
thèque très-nombreuse ; il a écrit en tète des notes
plus ou moins étendues, et toujours instructives. Quant
à • rUs^ des Romans », le second volume, qui ren-
lerae la c Bibliothèque des Romans » . est chargé de
■ot£s et d'additions de la main de cet abbé.
La Bibliothèque du Roi possède un exemplaire de
f rUsBge des Romans >, diargé de notes manuscrites
par l'abbé Lenglet lui-même. L'abbé de Saint-Léger
ee a eu communication, et tt a (hit à ces dotes des
additions considérables.
Le savant oraUnien Adry avait copié sur un exem-
plaire du seeond volume du même ouvrage la plus
irrasde partie des additions manuscrites de l'abbé
Lenglet et des notes de l'abbé Saint-Léger, n y a ajouté
ses propres observations. Je possède aussi ce curieux
fohnu. A. A. B— r.
C'est aussi sous le pseudonyme du G. Gordon de
Percel que l'abbé Lenglet du Fresnoy avait publié
«{adques années auparavant : les Œuvres de Glément
Harot, avec celles de Jean Marot, son père, et de Michel
Uarot. son fils, accompagnées d'une préfhce historique
et d'observations critiques. La Haye, P. Goue et Jean
SésMlme, 1731, ♦ vol. in-4 ou 6 vol. in-U.
-+- GORGE (Albéric de) [BP* Louise
BrlltI.
Lfâ Violettes, par—. Paris. 1858, in-i2.
4-GORGIAS [Eugène PaignonI.
Eloquence et improvisation. Art de la
parole oratoire. Paris. 1867, in-8. Voir la
« France littéraire », XI, 383.
GORJU (Thomas), ps, [J.-T. B. Clavbl],
auteur d'articles oans le journal « la Se-
maine».
-hGORSSE (Henri), ps. [Henri Dambth].
Notions élémentaires sur la science so-
ciale de Fourier. 2" édition. Paris, 1846,
in-li.
u ptenièce édition est anonyme.
GOSFORT, ps. [l'abbé Lbnglet du Fres-
Voy. aux Anonymes « Calendrier histo-
rique a et « Métallurgie ».
4- GOSSE (Etienne), né en 1773.
Le Médisant, comédie en trois actes et
en vers. Paris, 1816, in-8.
Cette pièce a été entièrement refhite par Etienne.
-t- GOSSE (Isidore S. de) [Bertrand-Isi-
dore Salles, alors homme de lettres, de-
puis préfet].
Histoire naturelle drolatique et philoso-
phique des professeurs du Jarain des
Plantes, des aides-naturalistes, prépara-
teurs, etc., attachés à cet établissement,
accompagnée d'épisodes scientifiques et
pittoresques, avec des annotations. Paris,
Sandrié, 1846, in-12 de 12 fies et demie.
-+- GOSSEC (Fr.-Jos.), nom altéré [Fran-
çois-Joseph GossÉ].
Né à Vergnies (Belgique), le 17 janvier 1734, et
non 1733, comme l'ont écrit tous les biographes (1).
■+- GOTTHELF (Jeremias) [Albert Bn^
zius, écrivain surnommé l'historien des
Çaysans, né à Morat (canton de Berne) en
797, mort en 1854].
u écrivait en allemand. La collection de ses ouvrages
a été publiée à Berlin. 1856-58. M vol. in^. Plu-
sieurs ont été traduits en français. Voy. le c Catalogue
général » d'Olto Lorens.
GOTTIS (M"* Augustine) apocr. [J.-B.
Brès].
I. Le Jeune Loys, prince des Francs, ou
les malheurs d'une auguste famille. Paris,
A. Effmery. 181 T, 4 vol. in-12.
II. Marie de Clèves, princesse de Condé,
suivie de Valentine de Milan, anecdote du
XV* siècle. Paris, Lecointe et Durey, 1820,
3 vol. in-12.
Nous avons dit dans notre « France littéraire » :
Quoique ces deux romans aient été publiés sons le nom
de M»* Gottis, on prétend qu'ils ne sont pas d'elle.
Une personne digne de foi nous a assuré que cette
dame est devenue l'héritière des nombreux manuscrits
de J. B. Brès . mort à Paris an commencement de
1817, et que dans ces manuscrits se trouvaient plu-
sieurs romans ; « le Jeme Loys », et « Marie de
Clèves ». enUe autres, y ont été vus. Cette personne
digne de foi. était feu Joseph Delord, alors sons-chef à
la direction des belles-lettres, des sciences et des
beaux-arts, au ministère de riatérieur. U n'est pas
vraisemblable que ces deux romans soient les seuls de
J.-B. Brès que U^* Gottis ait publiés sous son nom i
elle.
-+- GOUATJLT, auteur «qopoie [Le Fèvhb,
chanoine replier de Sainte-Geneviève et
prieur de Saint-Nicolas de Troyes]
Réponse de M. Gouault à M. Baugier
Mercure, mai 1723.
Lettre de M. Gouault, du 16 février 1724,
(1) Ces renseignements, qui ont été communiqués è
l'Académie belge, le 8 novembre 1849, ont été pris
sur les lieux et sur un registre de baptême.
i99
GOUBAULT
GOURDON DE GENOUILLAC m
pour répondre à celle de M. Bau gier
Journal de Verdun, avril 1724.
Ces deux lettres font partie d'nne polémique engagée
entre plasienrs savanU de Ghâlons et de Troyes, pour
déterminer iaquelle de ces deux villes dcTail être la
capiUlede la province de Champagne. M. Gonaolt. maire
de Troyes. soutenait natorellement les droits de sa ville
utale contre If. Baugier, lieutenant du roi en la ville
de Ch&lons. P. L.
GOUBAULT (Ch.), anc. magistrat, aut,
9upp, [MM. P. C. comte de Lastbyrie,
Arth. CONDORCET O'CONNOR, ISAMBBRT, et
autres publicistesl.
Journal de la Imerté religieuse, parais-
sant le 15 de chaque mois à partir du
15 mai 1843... Parts, rue. du Drajon, 29,
l** mai 1843 — janv. et fév. 1844, dix nu-
méros in-8.
Ainsi que l'indique son titre, ce journal ne devait
commencer à paraître que le 15 mai ; mais le premier
numéro a para dès le premier du même mois.
Reproduit l'année suivante sons le titre de c Etat
religieux de la France et de l'Europe d'après les sources
les plus authentiques, avec les controverses sur la
séparation de l'Eglise et de l'EUt >, et avec les véri-
tables noms des principaux auteurs. Parii, Brockhaut
et Avenariut, 1844. S part. in-8.
La première partie a xxvj et 434 p.; la seconde,
viij et la pagination de 425 à 800 p.
GOUBEAU DE ROSPOEL (F.) (1). ps,
[Sylvain Van de Wever, ministre plénipo-
tentiaire beige à Londres, membre oe l'Aca-
démie royale de Bruxelles, classe des
lettres!.
La Hollande et la conférence, ou Examen
raisonné des actes de la conférence de
Londres, et de la conduite du cabinet de
La Haye. Londres, B. Fellowts, rue Lud-
gale, mars 1833, in-8 de 115 pag.
-h GOUGES (Marie-Olympe de) [Marie-
Olympe AuBRY, née à Montauban en
La t France littéraire v indique 26 ouvrages de cette
femme auteur ; une partie seulement Agure dans ses
« Œuvres ». ParU, CailUqu, 1788, 3 vol. in-8.
Voir Monselet, les « Originaux du siècle dernier »,
p. 99.
GCUGffiUS, ps. [J.-T. GouGY, artiste
pantomimique}.
1. Zelly, ou le Naufrage, pantomime en
un acte. Sans nom de ville ni d'impr. et
sans date. (Paris), 1795, in-8.
IL Mioco et Filoli, ou le Triomphe de
l'humanité, pantomime en deux acteç. Pa-
ris. Barba, an V (1797), in-8.
HL L'Homme d'airain, ou Rozabella et
Alberto, pantomime en trois actes. Paris.
Fages, an XU (1804), in-8.
(1) Noas avons trouvé ce pseudonyme écrit • Goubau
de Rotpoul.
a I GOUIN, amateur et membre de plusieurs
sociétés savantes, ps. [Ch.-Yves Cousi.%,
d'Avalon].
Le Nouveau Bon jardinier, ou Manuel
des jardiniers, contenant, etc. (Sec. édil.)
Paris, Corbet aîné, iHti, in-12 avec une
fîrav.
— Troisième édition. Paris, le même, 18Î6,
in-12.
La première édition, publiée en 1893, a para av^c
les initiales de C. d'Av., auteur du « Parfait agricoJ-
teur. »
GOUJU (Charles), ps. [Voltaibe].
Lettre de— à ses frères. 1761. in-8 de
12 pag. ; et in-12 de 1 1 pag.
C'est dans une lettre du 28 septembre, i d'Ar-
genUl, que Voltaire parle pour la première fois de a
c Lettre de Charles Gouju » , composée pour prouver qn
les prêtres ne croient pas à la religion chrétienne. -
Cette lettre fut condamnée à Rome, le 24 nui 116t.
GOULET (le baron Paul de), ps. [Almire
Gandonnière], auteur sous ce nom d'em-
prunt d'articles de blason, imprimés dani:
la « Chronique, revue mensuelle », dont
M.Gandonnière a été rédacteur en chef de-
puis octobre 1841.
GOULMY DE ROSOY. ps. [l'abbé Jo?.
Guill. Clémence].
Défense des livres de TAncien Testament
contre l'écrit (de Voltaire) intitulé : la
« Philosophie de l'Histoire ». Rouen, Dh-
mesnil, et Paris, Pillot, 1768, in-8.
-h GOUPIL, ps.
L'un des auteurs du recueil facétieux in-
titulé : a Annulaire agathopédique et sau-
cial. » Bruxelles, 1849, in-8.
Voir des déUils sur ce recueil an mot Rabors.
GOURDAN (M~), aut supp. [Charles
Théveneau de MoranoeI.
Le Portefeuille de — . 1783, in-8.
Réimprimé, en 1785, sous le titre de c Correspon-
*»»«»• A. A. B-r.
-f- Cette seconde édition. Spa {Londres), 1785. est
fort augmentée, puisqu'elle comprend 204 pag.. tandb
que la première n'en a que 96. A la suite des lettres
supposées de cette matrone célèbre i ri^f-oque de
Louis XVI. viennent des chansons, des pièces de vers,
commençant à la page 164. Il ym 82 lettres dans la
première édition et 162 dans la seconde, laquelle a élé
réimprimée à petit nombre, à Bnixelles, en 1866, sous
la mbriqne de Londres, che% le fameux Jean Nourse,
petit in-12. viii et 205 p.
-h GOURDON DE GENOUILLAC [Nico-
las-Jules-Henri GouRDON, né en 18io].
L Dictionnaire historique des ordres de
chevalerie. Paris, 1853, in-12; sec. édit..
revue et augmentée, 1860.
II. Grammaire héraldique. Paris, 1853
in-12; sec. édit., 1860, in-12: 3* édit!
1861, in-12.
ioi
GODROFF
GOUTTEUX
202
IQ. Recueil d'armoiries des maisons no-
bles de France. Paris, 1860, in-8.
IV. Nobiliaire du département des Bou-
che&du-Rhône. Paru, 1863. in-8.
Atcc m. de Piolenc.
M. Gonrdon a pnblié divers romans dont on trouvera
les titres dans le « Catalogne général > de M. Otto
l.oreu.
GOUROFF (de), nom rumsé [A. Jeudy
Dugocb].
H. Dogoor, né à Clennont-Ferrrand, en janvier
1766 (i), était avant la Révolution père de la doctrine
(krétienne (doctrinaire), et à ce titre avait été profes*
»«Qr dans les collèges dirigés par sa congrégation,
d'abord i la Flèche, ensuite à l'école centrale de la rae
Saiot-Afltoine. à Paris, comme professeur d'histoire.
Après la sappression des ordres religieux. M. Dugonr se
lit libraire à Paris, ainsi que l'ont été tant d'antres
• nidiu. tels que Ch. Pongens, Vatar-Jouannet, Col-
net, etc. Comme éditeur des derniers volumes du
• Coars complet d'agriculture de l'abbé Rozier » , il eut
eu 1800 i soutenir nn procès contre les contrefacteurs
de cet ouvrage, e) il rédigea à cette occasion un Mé-
BOire furieux, où il soutint que les contrefaçons étant
an délit contre la propriété, devaient faire traduire leurs
aatrnrs devant les tribunaux de police correctionnelle,
et le Directoire adopta cette jurisprudence qui est de-
venue générale dans tout le royaume. M. Dngour ne fut
P«! beareuxen librairie. Il sollicita une place dans l'in-
stmction publique en Russie, qu'il ne tarda pas à obte-
nir. Il y fui d'abord professeur et bibliothécaire à Kbar-
Uiof. Lors de la déclaration de guerre de la France
roalie la Russie, M. Dngour eut à opter entre son re-
lier dans sa patrie et sa naturalisation russe. Il se flt
naturaliser. Un ukase de l'empereur Alexandre donna en
i8!2 an nom de M. Dngour une orthographe et une
terniDaiion russe. Il s'est appelé depuis de Couroff,
Inen que la particule qualificative de n'existe pas en
Rasâie. II. Dugonr fut nommé, en 4835, recteur de
l'oDiTersité de Saint-Pétersbourg, et il est mort son
directeur.
Les titres de notre ancien compatriote étaient en i 829 :
coosetller d'Etat actuel, directeur de l'université de
Saint-Pétersbourg, professeur d'histoire et de littéra-
tare. membre du comité scientiûque près le ministère
des fioances. chevalier de l'ordre de Sainte-Anne,
i* classe, avec les insignes en diamants, et de l'ordre
rofil de la Légion-d'Honneur. Depuis son arrivée en
Russie, II. Dogonr a pnblié les divers ouvrages sui-
vuts (2) :
1. Critique et défense de l'Histoire. Dis-
cours prononcé à l'Université de Kharkhofi'
en 1807. Kharkhoff, 1807, in4.
U. Des Révolutions opérées dans Tétat
social au quinzième siècle. Kharkhoff, 1809,
JD-i.
m. De la Civilisation des Tartares No-
(1)11. p. G. Aigueperse, dans sa « Biographie, ou
Dictiimnaire historique des personnages de l'Auvergne »
^1836, 8 vol. in-8), n'a point consacré d'article à
M. A. Jeadj Dngour.
(2) Pour la liste de ses ouvrages antérieurs , voyez
• la France liltér. *, t. n. an nom DucouR.
gaïs dans le midi de la Russie européenne.
Kharkhof 1816, in-8.
IV. Mémoire sur l'état actuel do l'hôpi-
tal impérial des pauvres malades à Saint-
Pétersbourg, avec des détails sur la nou-
velle institution des veuves de la charité.
Saint'Pélershourg, Pluchart, 1817, in.8.
V. De la Direction donnée à renseigne-
ment dans les universités. Discours. Saint-
Pélersboura, 1823, in^J.
YI. De Tlntluence des lumières sur la
condition des peuples. Discours. Saint-Pé-
tenboura, 1826, in'8.
VU. Du Rapport des lettres avec la mo-
rale. Discours. Saint-Pétersbourg, 1828,
in-8.
VIII. Essai sur l'histoire des en.^ants
trouvés, depuis les temps les plus anciens
jusqu'à nos jours, servant d'introduction
aux Recherches sur les enfants trouvés et
les enfants illégitimes en Russie et dans le
reste de l'Europe. (De l'impr. de F. Didot,
à Paris). Paris, rue de Grenelle Saint-Ger-
main, 59, 1829, in-8, 180 pag.
Il n'a été tiré que cent exemplaires de cet v Essai » ,
divisé ej douze chapitres, qui sert d'introduction à l'ou-
vrage suivant.
IX. Recherches sur les enfants trouvés
et les enfants illégitimes en Russie, dans
le reste de l'Europe, en Asie et en Amé-
rique; «précédées a'un Essai sur l'histoire
des enfants trouvés, depuis les temps les
plus anciens Jusqu'à nos jours. Tome I*'
(et unique). Paris, F. Didot, 1839, in-8.
Le prospectus imprimé à Paris, par les frères F. Di-
dot. en 1829 (in-8, 46 p.), promettait cet ouvrage en
trois volumes avec 120 tableaux statistiques : le premier
seul a été pnblié.
Les recherches de l'auteur tendent à démontrer que
les établissements d'enfants trouvés sont contraires aux
mcenrs et i la prospérité des nations (1).
-t- GOUTTEUX (Un) [le marquis de
Mirabeau].
(1) Les auteurs de «la Liltératcre fk'ançaise contem-
poraine ». ont. t. m. p. 321. cité le nom de M. Dn-
gour, qui fait le sujet de cette noUce, mais sans aucun
renseignement sur la personne de cet écrivain, sans ren-
voi à la c France littéraire » dans laquelle il a nn article,
t. n. 651. Aucun des neuf ouvrages que nous venons de
citer n'est rappelé dans le leur. On s'est borné i citer de
ce savant un iMémoire justificatif pour Louis XVI. etc. »,
imprimé en 1793 1 ce qui donne à penser que M. Dugonr
n'a pas écrit autre chose, ni avant, ni après.
Allons, messieurs les rédacteurs, encore un plagiat,
à ajouter à tant d'autres, pour le nom de Gouroff, et
vous dissimulerez votre VnwUtenlteit, en bibliogra-
phie bien entendu. Seulement, vous vous trouferez
avoir consacré, non pour la première fois, deux articles
à la même personne ; mais on l'excusera à des auteurs
qui n'ont jamais voulu sérieusement faire un livre
sérieux, et partant se sont évité la peine de diercher
à rien apprendre.
203
G. P.
G. P. B. D. L. H. S.
204
Rôve d'un—, ou le Principal. (S. d.,
mais vers la fin de ^788), in-8.
Brodiiin relative aux travaDi de la prochaine Aiseu-
blte eonatitnaBte.
tI- g. p. [Gabriel PeignotJ.
I. Manuel bibliographique, ou Essai sur
les bibliothèques anciennes et modernes.
Paris, 1800, m-8.
II. Amusements philologiques, ou Va-
riétés en tous genres, etc. , |)ar — Philoro-
neste, B. À. Y. (bibliothécaire à Vesoul).
Paris, Renouard, 1808, in-8. — 2fi édit.
Dijon, 1824, in-8. — 3* édition, 1842,
in-8, plus complète.
III. Essai historique sur la lithographie,
renfermant : V l'Histoire de cette décou-
verte ; 2* une Notice bibliographique des
ouvrages qui ont paru sur la litno^raphie;
3^ une Notice chronologique des différents
genres de gravures qui ont plus ou moins
de rapport avec la lithographie, par — .
Paris. A.'A. Renouard, 1819, in-8.
IV. Essai chronologique sur les hivers les
plus rigoureux, depuis 396 avant Jésus-
Christ jusqu'en 1820 inclusivement. Paris
et Dijon, 1821, in-8, XV et 240 p.
V. Mémorial religieux et biblique, ou
Choix de Pensées sur la religion et l'Ecri-
ture sainte, par—. Dijon, 1824, in-18.
VI. Lettre à M. C. N. A******(Amanton),
sur un ouvrage intitulé : les Poëtes fran-
çais depuis le xii* siècle jusqu'à Malherbe,
avec une Notice historique et littéraire sur
chaque poëte (octobre 1824), et Notice
sur la nouvelle édition des Œuvres de
Louïse Labé, Lionnoize, par—. Paris,
A.-A, Renoiiard, octobre 1824, in-8.
VU. Notice sur la vie et les ouvrages de
dom Nicole Janin.
En tète de trois oatrages de ce bénédictin, réim-
primés par les soins de G. Peignot. Dijon, 18t5,
in-U. N^
Vin. Géographie statistiaue et spéciale
de la France. Dijon, V. Lagier, in-12,
110 pag.
IX. Virgile virai an Borguignon. Choix
des plus beaux livres de I Enéide, suivis
d'épisodes tirés des autres livres, avec
sommaires et notes, publiés par C.-N.
Amanton, et un discours préliminaire
par—. ÏHjon, imp, de Frantin, 1831,
in-18.
Pierre Dumay, né en 1626, mort en 1711. est le
traducteur du premier livre et d'une partie du second ;
Paul Petit, licencié de Sorbonne, né le 21 janvier
1671, mort le 3 septembre 1734, a traduit la suite du
second livre et les m, IV, V, VI. Vil; Philippe Joly.
dominicain, né en 1664, mort en 1734, a laissé les
VIII. IX et X ; François-Jacques Tatiinot, ancien con-
seiller au parlement de Mets, né à Dijon, le 2 février
1654, mort le 20 mai 1730. Ait tradneteor dat
XI et Xn« lims.
Le premier livre avait été imprimé es 1713. le w-
cond en 1^19; l'impression du troisième, commentic
en 1720, ne va pas an-deU de 564 vers.
Cette édition a été Urée à 244 eiemphires sur
papier fin grind-raisin, et six sur grand papier fort 4f
HoUande. 0. B.
Voir Nodier, c Mélanges tirés d*nne petite biUKv
Ibèque », p. 148, et l'ouvrage sur l'idioime bosrgiu-
gnon, par M. Mignard.
G*** P*** (le comte de), oui. dég. [Fr.
Darut, baron de GRANi>-Paii, lieutenant
général].
L'Aimable Petit-Maitre, ou Mémoire»
militaires et galants du — , capitaine au
régiment de Tou raine, écrits par lui-même
à M. de Té***. Cutkère, 1750, in-12.
-+- G. P*** [Louis-Germain Pbtitain].
1. Projet d'une pétition présentée à FAs-
semblée nationale par des hommes de
loi, avoués, etc. Parts, 1791, in-8, VII et
ILUn Mot pour deux individus auxquels
personne ne pense, et auxquels il faut
penser une fois (Louis XVII et sa sœur).
Paris, l'an III de rère française (1795), in-8,
23 p.
III. Des idées de Rousseau sur la richesse
et sur son prix réel...
Inséré dans la « Décade littéraire et philoeopbiqiie ».
12* année (1804). L'aatoor a traité le même sujet
dans on article intitnlé ! « De la richesse », inséré
dans le même volume.
IV. Quelques contes. In-8, 15 pages,
contenant 1 1 pièces.
■+- G.... P. (M.), avocat [L. Guichakd,
père].
Défense des propriétaires attaqués
comme détenteurs des biens prétendus
nationaux, par—. Paris, 1829, in-8.
-f-G. P. B. [Guy Patin].
Cabinet de cantiques spirituels, propres
pour élever Tâme à Dieu, recueillis de
plusieurs pièces religieuses, par—. Troi-
sième partie. A Paris, Ant. de Sommavilk,
1622, épîtres 7 à 10, 154 p., contenant
153 cantiques.
L'épistre a trè&41n8tre (He) et très-nobledame, D. Jac-
queline Do, est signée Guy Patin.
-h G. P. B. D. L. H. S. [Gabriel Peignot,
bibliothécaire de la Haute-Saône].
1. Opuscules en vers, renfermant quel-
ques pièces fugitives et un po^me burles-
que. La Petite Franciade. Paris, an IX,
in-8, 72 p.
H. Bagatelles poétiques et dramatiques.
Paris, an IX, in-8, 2, 48 et 51 p.
C'est' la seconde partie des opuscules; elle contient
c Robin et Cidalise, on les iDsrals punis » , comédie en
205
G. P. bflbL D. L. H. S.
6RAIND0RGE
206
2 actes et en pfwe; la « Cassette ». eomédie en
9 actes et en prose.
-h G. P. bibl. D. L. H. S. [Gabriel Pei-
GxoT, bibliothécaire de la Haute-Saônel.
Epitre au grand Turc pour lui rede-
mander mon ami B..., envoyé en Tan III
à Mascate.
losérée dans la c Décade philosophique », S* tri-
mestre, an IX. léimprimée dans les c Oposcolfs » de
G. PeifDot, extraits de divers Joamani, revues, recaeils
littrraires. etc., avee nno intiodoction par Ph. Mîlsand.
Farts, TeeJunsr, i863, in-8.
-hG. P. D. (le colonel)[G. P. Dandelin].
Réflexions sur le rachat par annuités des
prêta sur hypothèque foncière. Liège, De-
soer, 1843, in-8, 33 p.
-h G. P. D. L'. [Graindorge, de Caen,
prêtre de l'Oratoire].
Lettre sur la mort do P.-F. d'Arerez de
la Tour, supérieur général de la congre-
^tion de l'Oratoire de Caen. Caen, 1733,
in-4, 11 p.
G. P. L., ancien pâtissier retiré, ps,
E'abbé G. -P. Tarenne de Laval, prêtre
abitué de la paroisse Saint-Louis en l'Ile;
né à Lyon en 1763, mort à Paris le 7 juin
1847].
Le Pâtissier à tout feu, ou Nouveaux
Principes économiques de pâtisserie, à
Tusage des dames, etc. Deuxième édition,
considérablement augmentée. Paris, Aii-
dot, 1838, in-12, avec 6 grav.
La première édition, publiée dans la même année, ne
portait pour nom d'aatenr qne : Par un ancien Pdtiê-
tier retiré.
-h G. P... P. D. C. R. [Gabriel Peignot,
proviseur du collège roval].
Lettre au rédacteur au « Journal de la
Côte-d'Or », sur la vente de la bibliothè-
i|iie du duc de Roxhurghe.
U mime Joamal contient no article des « Noms et
^moms X , signé G. P. i un autre : « Des Pâques de
m^ >. signé Gab. P.... Une « Uttredn 21 février
l^ââ. sur une secousse de tremblement de terre res-
în'Àe à Dijon >, est signée P...; une autre « Sur le
ccomuire anglais Thomas Parr ». G. M.
GR., ps. [Antoine Garnier, de Langres,
mort en 1710].
Les Rudiments de la langue latine, avec
'jfs règles pour apprendre facilement et
en peu de temps à lire, décliner et conju-
jmer. Lances, vers 1710, in-8. — Nou-
velle édition, corrigée et augmentée de
trois degrés de comparaison. Sur l'imprimé
Q Lances. Metz, veuve de Jean Colhgnon,
1737. ïn-8. — Nouv. édit., considérable-
ment augmentée dans cette sixième édi-
tion (par François Bistac, son disciple et
son successeur, mort en ^752). Ldngres,
P^wime, 1745, in-8.
Ce Rudiment, ainsi augmenté, par Bistac, a été
réimprimé dans plusieurs villes de France, notamment
à Cbanmont. à Lyon, à Avignon, à Auxerre, etc., etc.
Bistac avait déji fait des corrections à l'édition de Lan-
gres, 1717. A. A. B— r.
-h GR. [Grimond].
Le Veuvage du Cigne, conte, par—.
Besançon, 1787, in-4.
Ce M. Grimond était de Besancon; il est mort en
Russie, ob il était passé au commencement de la révo-
lution, à la suite de nos princes. Il est auteur de
quelques autres pièces de vers qui ne dépareraient pas
nos recueils. A. A. B<— r.
-f- G. R. (d'Yvetot) [Gustave RouLANn,
plus tard ministre de 1 instruction publique,
puis gouverneur de la Banque].
Des articles dans la > Revue de Rouen »
(1833-1834), A. C-l.
Nous pouvons indiquer les suivants *
f Essai sur la Réforme philosophique et littéraire en
France. » « Revue de Rouen ». t. n (1833), p. 9 à
iB, 309-324; t. m (1834), p. 5-18. 133-143; -
M. de la Menuais. « Les Paroles d'un croyant »,
t. m (1834). p. 335-344. — « De l'Education
sociale en France ». t. IV, p. 65-75. 129-140.
4- G. R. [Gustave Rbvillod].
La Chapelle Saint-Ferdinand. — Impr.
dans la « Nouvelle Bibliothèque littéraire»,
de Genève, 1853.
-4- G. U. et G.R-T. [Gustave Ri-
gollot].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-f- G— R. [GrosierI.
E)es articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
-f-G... R...[G. Régnier].
Les Jeux de l'amour, contes en vers,
par — , (homme d'affaires à Averton , près
Alençon). Paphos (Aîençon), 1785, in-12.
GRACE (Félix de la). Voy. U Grâce.
GRACOBUD (mademoiselle de), trad.
supp, [mademoiselle de Lubert].
La Princesse Coque d'œuf et le Prince
Bonbon, trad. de l'arabe (composé enfran
çais). La Haye (Paris). 1745, in-12.
GRADUÉ DE CAMPAGNE (Un), auL dég.
[Bernard, conseiller au bailliage de Bourg
en Bresse].
La Suppression de tous les droits féo^
daux. 1790, in^J.
-4- GRAHAM (J.) [Arthur Stevens].
Des articles d'art dans le « Figaro »,
4- GRAINDORGE (Frédéric -Thomas)
[H.Taine].
Vie et opinions de M. —, recueillies et
publiées par H. Taine, son exécuteur tes-
tamentaire. Paris, 1867, in-12.
Î07
GRAINVILLE
GRANDS-VICAIRKS
208
Le titre do liTre Annooce l'antenr comme décédé ; de
son vivant il était principal associé commanditaire de
la maison Graindorge et C« (hailes et porc salé) à Cin-
cinnati (Etats-Unis d'Amérique), docteur fn philosophie
de rUniversilé de léna.
Cette critique est empreinte d'une ironie mordante.
GRAINMLLE, nom abrév. [Charles-Jo-
seph DE Lespinb de Grainville].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Ghàinville. *
GRAINVILLE (l'abbé), nom abrév, [Jean-
Baptistè-François-Xavier Cousin de GiiAm-
villb].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Grainville.
GRAMME (Philippe), imprimeur à L»»^ge,
jM. [dom Clemencet].
Lettre de — , à l'auteur (Denesie) de la
« Lettre sur le nouvel Abrégé de l'histoire
ecclésiastique ». 1759, in-12.
Denesie publia : Réponse à la lettre d'un Quaker
adressée sous le nom de — à rainenr des Obsenralions
sur le nouvel c Abrégé de i'bistoire ecclésiastique » .
Sant nom de lieu, 1759, in-12.
GRAN.... (de), anagr, [Génard].
y. aux Anonymes o École de l'homme ».
+ GRAN LOS OUÏ, anagramme [Louis
Garon].
Hymne du Saint-Esprit pour le jour de
la Pentecoste.
Cet hymne se trouve à la suite des c Stances sur
l'ancienne conf^irie du Saint-Esprit ». fondée en la
chapelle du Pont du Rosne à Lyon, par Louis Garon.
Lyon, Claude Larjot, 1609 , in-8, livret devenu
si rare, que M. Coste n'en possédait dans sa Biblio-
thèque lyonnaise qu'une copie manuscrite.
-f- GRAND (Un) [de Falkenskiold].
Mémoires authentiques et intéressants,
ou Histoire des comtes de Slruensée et de
Brandt, édition faite sur le manuscrit tiré
du portefeuille d'— . Londres, 1789, in-8,
253pag.
Cet ouvrage parut en allemand à Francfort en 1788 ;
il a été traduit en anglais.
H- GRAND AUTEUR (Un) [Cailleau].
Tragédie de Zulime, en 5 act. et en v.,
petite pièce nouvelle d'un — . A Satyrico-
manie, chex Sévère- Mordant, rue de Bon
Conseil, à la Franchise. Aux dépens de l'au-
teur, 1762, in-8, 32 p.
On trouve dans la « Correspondance de Voltaire » .
one lettre du 13 avril 1774, adressée i l'auteur de
cette parodie. 0. B.
4- GRAND HOMME TOMBÉ DE HAUT
(Un) [Georges-Marie Matuieu-Dairnvaell] .
La République ou la Monarchie à pile
ou face. Paris, G. Daimvaell, 1849, in-18
23 p.
+ GRANDE DAME (Une) et une petite
dame [Hippolyte Babou].
Vive le luxe I La comédie de M. Dupi-
gnac, réponse à M. Dupin, par—. Paris,
1865, in-8.
4- GRANDFORT (M"* Manoel de) [née
Marie Lasper].
M»* de Grandfort a publié, à la NonveU»Orl<sajis.
le c Coup d'œil », et en France. « V Antre monde »,
c Eva >, c Ryno >. On lui doit denomlvevx artid<^
dans les journaux et les revues de Paris.
-f- GRANDIN DE CHAMPIGNOLLES
[Edmond et Jules de Gongouht].
Ruelles et Alcôves, in-18.
Ce livre, annoncé par MM. de G. dans on article de
t Paris « (17 novembre 1852) oii ils en donnaîenide
prétendus extraits, est une mysliflcation qui valut i U
Librairie Nouvelle plus de cinquante demande» d'ana-
teurs surexcités ; le volume ne parut pas. et pov
cause : œuvre et Aiteur, tout était supposé. (M. T.)
! GRANDMENIL, anc. comédien françaL»,
nom abrév. [J.-B. Fauchard de Grandxe-
I NIL, mort en 1816, membre de l'Institut].
Le Savetier joyeux , opéra-comique en un
acte. Paris, Praîdt, 1759, in-8, 47 p.
GRAND-NEZ (le chev. du). Vovez
D. G. N, I, 935 fc.
H- GRAND-PÈRE (Un) [Salle].
Souvenirs d'un demi-siècle, racontés
par un— à son petit-ûls. Châlons, 1858,
in-8.
GRANDPRÉ, nom abrév, [Darut de
Grandprê].
Pour la liste des ouvrages de deux
frères portant le môme nom, voy. le 1. 111
de la « France littéraire », à Gra.ndpr£.
-hGRANDPRÉ (M'»«de) [M^-ChevauebI.
L Une Hérome. Parts, Dentu, i862,
in-lâ.
n. Le marquis de Val vert, comédie de
salon. 1863, in-lâ.
GR.4NDPRÊ (le comte de), nom ahrév.
[le comte Louis-Marie-Jos. O'Hier de
(jrandpre].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
t. III de la « France littéraire », à Grand-
pré.
f 4- GRANDPRÉ (deKPierre de Gastel-
lane, fils du maréchal j.
Il a participé, en 1857. à la rédaction du > Coa$*
titutionnel » sous ce pseudonyme.
+ GRANDS- VICAIRES (Un des) [l'abbé
Delanoë].
Eloge historique de feu monseigneur
Charles-Louis de Salmon-du-Chatellier,
évèqued'Evreux, par un de ses—. Evreux,
Canu, impr., 1842, in-12. Pièce.
209
GRANDVAL
GRANGE
210
GRANDVAL (le sieur), ps. [J. du Ver-
GiER DE Hauranne, abbé de Saint-Gyranl.
Vie de la Sainte Vierge. Paris, 1664;
Ibid., Jombert, 1688, in-12.
GRANDVAL, père et fils, nom abrév.
[Ragot dk Geandval].
Pour la liste de leurs ouvrages, voy. le
(. m de la a France littéraire », à Grand-
val.
-h GRAND-VICAIRE (Un) [Nic.-Jos.
Seus].
Lettre d*un— à un évêque, sur les curés
de Champagne. 1790, in-8.
-h GRÂND-VlCAIRt DU DIOCÈSE d'A.
lUn) [M. EmeeyI.
Lettre à un Curé du même Diocèse, sur
U translation de la solennité du Dimanche
au déicadi, datée du 29 floréal an VI (19 mai
1798). Sans nom de ville, ni (T imprimeur,
m-8, 8 p.
On lit à U pife 6 que Bacon, Descartes, LeibniU.
NVwtoo. eroyoient k la ReUg;ioa, et qu'ils étoient i la
irte de lOQte la liuératare et de toutes les hantes
ni^ofts. On leeonnoil à ce langage celai qui a écrit
MT Bacon. Descartes et Leibnitz.» et qui préparoit nn
(n^rag« sur Newton. M. Emery prend le titre de grand
tiraire d'A. (Auch, Angrrs, ou Alais). 11 ôtoil parti-
rnlièrement lié arec M. de La Tour Du Pio, archevêque
4'Aich. qui avoit recommandé dans son diocèse de
saitre en loat les avis de M. Emery. Tont le monde
ï<ait quelle étoit l'inlimité de M. de Bausset, évèque
(I'.\lai5. eC de M. Emery : ces deux prélats ponvoienl
btaa l'aToir nommé leur grand-vicaire. Enfin M. Emery,
ataot d'Cire supérieur général de Saint-Snlpice, avoit
rtë supérieur du séminaire d'Angers, et grand-vicaire
lin même diocèse ; il est probable qu'il en avoit con-
servé les pouvoirs.
-f GMNDVILLE [Jean-Ignace-Isidore
GÉiuRD, né à Nancy en 1803, mort en
I8i7l.
I. ^nes de la vie privée et publique
des animaux, vignettes par Grandville.
Parti, 1840-42, 2 vol. in-8. — 1852,
in-4.
II. Un autre monde. 1843, in-8.
iU. Cent proverbes, 1844, in-8, 50
planches.
IV Album Béranger, 1848, in-8, 84 gr.
sur bois.
V. Les Fleurs animées, texte par Àlph.
Karr, Taxile Delord et le comte Fœlix.
Paris. 1846, 52 grav.- 1857, 1859.
VI. Les Etoiles, texte par Méry. Der-
nière féerie, 1^49, in-8.
VU. Drôleries végétales. 1850, in-8.
VIII. Les Papillons, 1852, in-8, 20 pi.
IX. Les Métamorphoses du jour, texte
par H. deBeaulieu, avec une Notice sur
GraDdville, par Ch. Blanc. 1853, in-8,
70 planches.
X. Petites Misères de la vie humaine.
Grandville a illustré la t Vie de Napoléon »,
les c Fables i de La Fontaine, les « Fables » de
Florian. les c Voj-ages de Gulliver ». les « Caractères
de la Bruyère », « Don Quichotte ». < Jérôme ^atnrot »,
de L. Reybaud. Il travailla au journal la c Caricature » .
On loi doit encore : le « Convoi de la liberté », le
V Mat de cocagne ». la « Basse-cour » ; Suite de cro-
quis : les c Pipes », les « Parapluies », les « Cannes ».
les c Chapeaux », les « Cols ». etc.
Voir sa biographie dans « l'Athensum français » du
12 mars 1853; consulter aussi un article de M. Lon-
veldans la c Nouvelle Biographie générale », t. XXI,
roi. 663, et la I Littérature française contemporaine » ,
par Louandre et Bourquelot. Un critique distingué a dit
avec raison : c Grandville se distingue par la profon-
deur de l'observation et de la critique, par l'ingénieuse
tournure de l'idée, par la frappante vérité des portraits,
n a sondé les replis du cœur humain, il a étudié la vie
H il en reproduit avec esprit les diverses situations. Ra-
rement il fait rire ; il fait songer ; ses dessins sont de
la hante comédie. »
let].
GRANDVILLE (Nicolas) [Léon Pau-
La Balance. To-Hu-Bo-Hu, Grandville
dans les étoiles, publié par—, des acadé-
mies de Bléfuscu et de Bobdinp^nac, che-
valier de l'ordre des Papefîgues, grand-
cordon de l'ordre des Altérés, in-8.
-4- GRANDVOINET, marguillier [Hor-
nung].
La Création du monde. Le purgatoire,
l'enfer, le paradis et propos divers. Confé-
rence où Pessard, curé de Boëge, expose,
et Perravet, adjoint, répond. Recueillie
par — . Vuti-en-Sallaz, imp.J,~M.Renand,
(1854), in-8, i4pages. —T édit. {Genève),
imp. Fick (1864), in-8, IGpages).
La deuiième édition porte le nom de l'anteur.
GRANGE (la). Voy. LA GRANGE.
GRANGE (1) (Eugène), ps. [Eugène-
Pierre BastéJ, auteur dramatique.
I. Avec M. Dennery [Eugène Philippe) :
les Petits Souliers, ou la Prison de Saint-
Crépin, vaudeville en un acte; représenté
sur le théâtre du Panthéon, le 2 décembre
1836. Paris, Nabis, 1837, in-8, 22 p.
Formant la quinzième livraison du tome I*' du
< Musée dramatique » .
II. Avec Alex. Ferré : le Fils du portier,
vaudeville en un acte ; représenté sur le
théâtre de l'Ambigu-Comique, le 21 mai
1837. Paris, Morain, 1837, in-8.
III. Avec M. A. Dennery (Eugène Phi-
lippe) : le Tour de faction," drame- vaude-
ville en un acte ; représenté sur le théâtre
des Variétés, le 20 juillet 1837. Paris, de
l'impr. de Dondey-Dupré, 1837, in-8, 16 p.
(1) Sur le frontispice de la première des pièces
que nous citons, le pseudonyme de M. Basté est ortho-
Srraphié Oranger.
211
GRANGE
GlANGÊ
nr. Arec Thêod. Fein : Enc-ie-Fou.
dranie-T^u<V\-..ie «i d^ai act4>$: repré-
senté >ur le th'-âtre de la Porte S«int-A]i-
I»' ne. le io j'j ..el lfC37. Pmnê. Jf«r'4«U.
I9.M. iih-32. 54 p.
V- Avec Dwineo* Eo.-r-ne Ph'!irpe^ : un»'
Fefnme de ietny> fvl.»^\^a.>'\. e eo ur
aKte: repiv^seol»' >ur le ih^itre d»** Fi-^trî^-
Dramat -^ik*. le I i K-veml-re IKiT. Pmru
de ttmpr. ée bot^ff-Dm^, 1837. in-^.
lipa^.
M. Arec le iDéme . Gras et Maî^rrv.
lK»u'î«niiere en un a^te : rvjiiv>«^itrt» >Lr
le t. Vit ne do Palaii-Ro\ al. le ±5 ft-Mit-r
ÎKi». Pérù, M^rtUmi, l«CJ8. iii>l8.
VIL A^o MM. A. Disinen EujreoePh-
iiw»' et OjnDim P.-El. P.r^tne : lU-
ph^^. OQ les Mauvais o>n7«' :s. draiDe en
tnks actes: représenté sur îe th'^^ln? d^
lAiLb.jij-Oiim r^, le »» ju.D iKiS. Pt-
ris, 4* itmpr. ai ÙQmdfy-Dmprt, îiSSS. iiK<.
VIU. Avec MM. llou::efn-:«t ei Denn^n
E«i>«e Ph.«-f<»»' : la Reine des blancf/.s^
ï*^j<e!S, v3i.ie\..je en dt^x a':»*s: rv^«r^
M-nt»» rur ie LV .dtre des Varri^- îf i% ^f
Ihiprt, iJCiH, :n-J<. i4 pa£.
IX. Avec MM. IVna^n Eu-r-ne Phi-
lî.î* el Ernest" R.mrjt-t : IHéii. ou la
tnjfire des >a.;*.'ns. nr\ue-%i^ w. !^ «ro
un acte : ivr.iv?«^:é sur le tr"^in''V' la
G> V. le fî« .>».vïLl«n? I?s3&. f «ru. Mifiui,
iKk». in-^. iHpd^'.
r «mMî le ■• 31 éi « K^^fK^'iit erzBH»^ ».
X- Avec M. D«mer\ Euji:«e Pti...r<^ :
le Ik-ni>r ^«o-: > d Aîî>t r-jf . ^:aî;->\ ..^' ï-o
un *?te: re^»f»'SPtitp pir-tr ia f4t-:ri-^re f-:?
sur !«• ^^»^iï^f d-j Panî*^:»n. .e I" f»^vr.^r
l-iii. P«ru m^'fEiiHi^. n* IU:iri/î<ex.
IX ;i». ïr^-«. 16 pa^.
XI. Avec M. Ernest B'»ur:r^t : le Ret«>ur
d^ Sà.nî-Anî^'.ne. pr.«i .rj^^^: V-v...»- en
un y te: r^-pn-sr-nté sur le iVr^:rc fW h
Porv S»:nl-.\nt • ne. V* l?< a^ril lx*0.
V'^ri, G^àAift, |xk». ai-*t. Ifi f«a/.
nii*'r 4e f Ptr» érkaui-rie ».
actes: npHsenlé sur le thêtor :i^ ^i-
riM*^. le ii déct-mbre 1811. Pmru. 7--
XMt, ^. 10-8. 24 pa^. à 2 o:«:&.
Fa.fiiut fvtie 4e b « Fn
XIV. Avec le ratee : Afly^cr *< nr» •
rHte- drame eue ifcj *cw&- mé»^ >- i^f". -
nf.ivs#^ité sur le tf.-^itre <!» F • ^ts^^•^-
Ina:..:]<J€».lel2a\^u IH42.Pcru.lkmi£»>
lK4i. iih8. 16 pa^.
XV. Avec M. Corn>M P.-Ê:. P>-!^'
les Deu^ Fa-'-tions. \^-^-5e^ J>f e« n >• *
représenté sur le tJiéitre -ies Varr^'i—
-iu p%r.i I84i- Pcm. Bett, Trrtm î»a1
P«rM.
xn
[AVi
I
. .Avec MM. N-Ime l>a\enay et .\be'
Lahune. anrr.i>v*r-]: Je P>:é .vi
t-:.d rires. vau->\. > ♦iî un a î^ : r»-f -rvî^nî*- *
syr le tr:-i:iv •> la P'.-rîe S* n;-.Vnt:.ï>e.
2t'» ^.fre iHiij. Paru. Oi;.-?/. etc.. lî^éu.
in-». |M {.air.
XIII. Avec M. Dena^ [E-j^ene-Phi-
lipptf] : Feu IVleràCûli. vau-îevii.e eo deux ^
XVI. Avec M- Dennein ^Li>«» ?•: -
{•' : la D>»s d'Au\erinK, \a;»>i ^ -i ^
a >: nT^.iVïeoté sur ie i^j^i:np Ti r?.. —
R .-î. ie il a .:t I84±- P«ru, Ji«-i.ti
iKii, in-8. 12 piâ^'.
Fjtaaï poew *• « Maptut^denl ».
XMI. Avec )e nv^^^ne: Pa«vrp If^nr
dnàîT>^vau->v-..ie en tr .s «rtesu T!»*i '*
^- F< . •'«^Drama;: tj»^. ie ^J inars î v^-
P«^u. M^rfà^mt, It^i3, ift-^ d» pà£.
X\1II. Avec le m^tne ; les fr.ÎKCHih :■
Paris, drame en cinq act^ e* e« î i i-
i ^aax : représenté sur k' tb^irp- > ji-
t .ru-Ofli.ij^, ie 27 <*»ç»ieïnî*» î^*
. P^rû, MûrthjBMi, IH43. ia-^ 41 fiir.
Fuszx: fttnje 4i • ttapsa A*1»I. •
î XDL -Avec îe n>?cy» ; la Gri?**-: v > "îir
'..té. drame-vaine^...»' en r:iaînf »'--r
. r* : r^^ienîé sur les F'':ieîS-Dramar»r-T^ »-
2 rta» 1844. Pcru, M^rcUmi. I^i^. i-»
ï XX. Av^M. G>rnv^ P.-Ét. P-^
!^ PivîrJéres Arm^ du IV*4: >?. vu- v >♦
f>n:.*M'.îJf» en r ni acte*, rv^^v.-ir^-^ •.'
!e î^'^îrv dt* F'I rf=^s^)raîL.;»î'. t>^. >* î - t« •
\e:: r ne IK44. P«ru. M^rtUta, IrvU. J-*
. 44i.a5.
\ i^sai foriK 4e b mn» cueicikfaL
XX!. A viw* W» n>^-w : nn Mar r -*
S-rar.jT?. o:nje*:.*^vau-îr'i V-Q v-v^ '•'*
T't'itre ou G\Trrjie-r»r*Tr»ï': 7>. *^
2% rr-^îF*. |xi#; . pjru, Jfi/iiri Lfr^i î*>
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32
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- SfiAXVAL I> comte Adolphe Rn-
.4 t.^ioBKrps^ cnénhconùqiie en un
*..r^ Of^àKauxr? ^de* Goèbress;. ou la
-'TKïR. tn^?Nlie de VoJuirv à M. de
^..>. ~ iBf^ es Me de T^itioo de
•' rai?fiàie^. MMt lim d'mfrtakm fie-
^- i:«».»-^ ii6pi^.
hcMv as cUbk»
-*3s?éiXsHtt. Recwa] d^ cafenbow^
-:»-t^ieBxde mois, coq-è-lâfte../^
- G1USSOT K>ênHiit CàUfiCBL].
^^»àv:4 ea Itabe. lettres teiilières et
:>?.\11ES. fi. [fjdbbéGum. AMirMIené
1^ KÂrptê. o« Ws ii^Tmentés défendus
i jfastsùh^Smmt mm àeriUe H
'WVE wirl—p dp LâV Vov. L\
: UVE1a3T.^. |B«lKrt-n«iCois Bor»-
"~*.^« deâanievr. frère da c^iebi^
-^ »^.aoftc« ITT}.]
:• - îa fis^e de se? oavrapes. vov. le
~ > • k Fmœ uttênin? »« à &ra-
0 U. ElêTatioos. P«m. 1860. »-li.
f IMI» AiM le « I^ct*c«a*iR étt Aw«rws » ir
y. E. W MiBM. 3* «li-iKm. U « CMak«w pwral
^ ta }:lniinr *. fm M. Otto Linai, «• sépale mn£.
KAt» U se rftde f» le wa cttki mm le yiwii
^GREC Un' [CoDStaBUn>.Vg»UiophnMi
I NictiLoeortxi].
I Des ârtick^ dans le jounial le € Mentûr ».
^ I publie à Ruis en l^âlk
GRÉCOCRT Jabbê de\ »mi «kvr.
. [J.-Bapl.4o$. ViLLàMT DB G&BoocmT. cha*
. noîne de Sainl-Marlin de Tours^].
. Pour la lisie de «s OD\ra^es, voy. « la
I France litlêraîre » à GmscocmT.
. -f-GRKE^'ES vPwcin*. [Hildever U-
GAftDE. de Nanles].
Amour et poésie, par— .P«m. Gmnùer,
IS5i. in-ti.
' + GREFFIER DE UHOTEL DE VILLE
, DE PARIS .Un^ [Jean ds T^tb»].
\ Chnnique À^aiid.iiOUi«. ou Histoire des
e$lraii£:es ûiicts am\'ês sous le réunie île
Louis XI. de IM> à li^^i. c^hte par ~.
l6âlK iii4.
u y a ftesMwn <4iiMtt$ 4e MOe Owaift. V«u- le
mm è» ttt
»■» *■! le c Ttcmt 4e Tait « 4e U
4rV dvta; Miac. « «MMbfT «ks.
ir VL S. « J. 4r GMRMt, 4k» la • Ga-
i
r
d, + GRÉGOIRE ,A.' [Lanâu», de Lan-
Vov. E\Ecmrm dbs hacik oecmi^.
+ GRÉGOIRE ,d') [Adrien DBOOcm-
CEUJB^l.
Un DK'lionnaire humonstiqiie para d'à-
^ bord au « Fi^ro *. et mibîiè en Totume
i ohei HeUei. « Les Tablettes du doctew
JGnv^\ire ». Iii-!8. 1865»^
-t-GREGORK> i1v4i\ pffmdmtftmf {Vum
I <te Fellk<C!s aut. (i un arthrie sur T Inqui-
sition, impr. dans fun des tn>is volumes
de la « Re\ue historique >.]
GREMAUD ^Jean^as^\ de Vuippens.
m. [Louis BocnGBois, ancitMii chàleUîn
. k^ Oêes].
I La Pinte où Von va. ou le IV^ilo à Jean-
Pierre sic\ Ttiippens ^rtenfoii . !8l)l.
-^Tiiï^ vl^ [AdùlleUniÈmEs!^ 5^5. ii^;
^.ittBwsJ. . . _ -u GRENADIER DE LA GARDE XATTO-
'NALE ^Un\ [Le comte Alex, db u
BoaoE]
' cjqfse imiwnni de «la Pitrie >
, *\^^E1E LndoiTcUWov.LàGRA-
- lUVRlOX ^Arthur de [A,-A, Pe-
' ^: ;abQn en diemin de fer. on des
>^^^^ V k poésie dans ses rapports
m iHkKtiv. P^m. 182». in-12.
^hiarinte-huit heures de pinle au ch^
levau des Tuileries, pemiam les jv^urntVs
.les 11» et *> mars 1815. P«m. ^f ftmft,
4* Oirfw, 1816, pet, in-fv>!.
T.Tt k cwlMes cuMftaiKS smlaBMt^ «c an ■»
21»
GRENADIER
GRIMM
-+- GRENADIER DE LA GARDE NA-
TIONALE (Un) [M. Ardant du Picq].
Divagations politiques sur les affaires
du temps, par—. Paris, Tetot, 1831,
in-8.
GRENADIER DE LA VIELLE ARMÉE
(Un), aut, dég.
Adresse au Roi. Paris, Plassan, 1818.
in-8, 36 pag. |
-h GRENIER (Léon) [Noël Picard].
Les Leçons de province, par—. Abbe-
viUe, 1861, in-32.
-h GRENIER A SEL (le) [Voltaire].
Remontrances du—, ln-8, 14 p.
Pièce en favenr dn parlement Maupeou. Voltaire a
composé quelques antres écrits «ur le même sujet et
dans le même sens (Note de U. BeuctuU). A. A. B— r.
GRESSET, apocr. [Michel de Cubières-
PaliiézeauxJ.
Voy. 1, 654 b, article Castelvadra.
GREVÉ (Victor), trad, pseud, ,[Xni.
Fusi].
Le Mastigophore, ou k» Précurseur du
zodiaque, contre Juvain Solanicque (Nie,
Vivian) ; trad. du latin. 1609. in-8.
Voyei ce que dit de cet ouvrage le P. Niceron,
t. XXXIV, p. 310.
-|- Consulter snr cet écrit i l'Analecla Biblion ».
de M. DnRoure. t, II. p. 128.
Antoine Fusi, après avoir été curé à Pans, fut pour-
suivi comme magicien et déitauché ; après cinq ans de
prison, il parvint à s'enfuir à Genève, et s'y maria. Un
de ses (Ils passa en Turquie et se flt musulman. Le
« Mastigophore » est un libelle rabelaisien trop long,
mais rempli de verve et de gaité mordante, où toutes les
langues vivantes ou mortes, tous les patois français,
tons les argots populaires viennent servir la colère de
l'auteur contre son critique.
Après l'avoir qualillé ^e frelon, de punaise, de bé-
douin, après l'avoir appelé épi sans grain, chandelle
sans suif, potage sans sel, cervelle composée de tètes
de li(Wre et de mulet, Fusi termine ainsi sa longue
et furieuse diatribe : c Va donc, et regarde de tirer
mieux une autre fois, sous peine d'une rechute qui
te coûtera davantage ; pardonne à la hâlivité si lu n'es
servi si poliment; adieu, jusqu'au retour. »
GRIBEAUVAL, nom a6ret;. [Jean-Baptiste
Vaquette Fregiie.ncoitrt de GribeauvalÎ.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « Ta
France littéraire » à Gribeauval.
-h GRIGOU (Un), pseud. [Dlancv].
Système des divagations peu économi-
ques du citoyen Proudhon, par — . Paris
Vialat, 18i9, in-8, 24 pag. L. A. B
GRILLOT (le bedeau), pseud, [Fougère,
DE MOiNTBRON].
Discours (en vers) prononcé au Roi par
un paysan ae Ghaillot. 1744, in-4, 8 pag.
Catalogue manuscrit de l'abbi^ Goujet.
GRIMAREST, père et fils, uom abr$t^
[Le Gallois, sieurs de Ghimabet].
Pour la liste de leurs ouvrages, voy<
« la France littéraire », à Grimabkst.
4- G. R. I. M.... DE LA R. E. Y. N^
liseudonffme [Rivarol et Cmampcbnetx].
Le Songe d'Athalie. 1787, in-8, 20 p.
GRIMM (le baron Frédéric Melchior dei
envoyé du duc de Saxe-Gotha à la Cour di
France et ministre plénipotentiaire de l>a)-|
pératrice de Russie près des États du ceTtk
de la Basse-Saxe.
I. Correspondance littéraire, philoso-
phiaue et critique, adressée à un souverdii
d'Allemagne. Par le baron Grimm et Dide-
rot. Paris, 1813-14, 17 vol. in-8; Ibil,
1829, 16 vol, in-8.
Pour des détails snr les différentes éditions df «tte
Correspondance, voy. l'article Grimm de « la Fna»
littéraire ». t. m, 479.
c Grimm n'est pas l'auteur de la Correspondance hi\r-
raire qu'il a plu à quelques éditeurs ignoranU de lu
attribuer ; il n'avait ni le loisir ni le talent de la coa-
poser. C'est l'ouvrage de Diderot, de madame d'Envo
et de leurs faiseurs. Il ne faudrait pas sToir lu ce nw
Grimm a bien évidemment écrit, pour lui faire l'htmcair
d'une correspondance dans laquelle on trouve tost t*
qui manquait au baron : de vastes connaissance^ \i\u-
raires, un goût souvent très pur. un talent d'obàenâ-
lions, un tact qui n'a rien de germanique, et un ■^ix^
dont aucun de cecx d'outre-Rbin ne s'était jamais ivu'.
Toute la part que Grimm peut avoir eue à cet ouni«f.
a donc été de la faire faire pour des souverains et mrat
pour des princes subalternes, dont la protection lui éur.
d'autant plus précieuse que c'était à elle qu'il de^t u
fortune diplomatique. Rien ne contraste mieux iw
cette correspondance, que celle qn'il entretient am
Catberine et avec Frédéric : c'est là que Grima i'
montre ce qu'il est. un pauvre ooortisan qui se crearf
l'esprit pour trouver de nouvelles Hagomeries. Il ^pu»
la coupe de la flatterie à cbaqne phrase qu'il écrit; le>
formes les plus basses sont celles qn'il emploie de prr-
férence. Le nain, il croit agrandir ses héros en »
rapetissant encore I II semble qu'il ne po'sse en inesarfr
la hauteur qu'en se mettant sous leurs pieds. Ce >»-
verain littéraire qui aurait parlé avee tant de morfoede
Rou.»seaa. ne veut lias, comme ce philosophe, ^p^
l'homme redescendu i l'état de nature, marche à quatre
pattes; il trouve encore dans cette attitude qiiel(ia<f
chose de trop allier ; c'est sur le ventre qu'il ranpc a»
pied des trônes. Nous avons In de quelle manière il
recommandait il y a cinquante ans, à M. le prince àt
Nassau-Siegen, le jeune et depuis si infortuné conte àf
Sombreuil. On ne sait en lisant cette lettre si la bofra^
n'a pas encore plus do reproches k faire au baron àe
Grimm que le goût et les convenances. Quoi qu'il en
soit, il ne nous manque que de connaître rhi»toin^
secrète delà littérature du temps, pour dire positivemeni
de qui il avait acheté ses « Lettres » sur la littéralnre
allemande, et snr « Omphale », tragédie lyrique de La-
moUie-Houdard (1752). < le Petit Prophètede Basmiscb*
broda « (1753). et la dissertation i sur le poème lyri-
que », insérée dans l'Encyclopédie, et pour r^v^ler le
nom de celui qui lui écrivait ses lettres au grand Fré-
déric. Tandis que d'autres faisaient pour lui la iiitr-
i\l
GRIMM
GRISOLLES
218
itne de la dîplonuUe. il faisait, loi, la diplomatie de
âlFitrratare ». p. r. A— s.
II. Mémoires politiques et anecdotiques.
inédits, du — , agent secret à Paris de rim-
pératrice de Russie, de la reine de Suède,
du roi de Pologne, du duc des Deux-
PoDts, du prince de Saxe-Gotha et autres
souverains du Nord, depuis Tannée 1743
jusqu'en 1789 ; traduits de l'allemand par
M. Zinmann. Paris, Lerouge-Wolf, 1829,
t vol. în-8.
+ Ces c Mémoires » inédits sont, comme tant
d'sstres publiés à la même époque, apocryphes. Le
pféioàn tradnctedr, M. Zinmann, est tout simplement
U. Ihifey (de TYonne). connu par d'antres oarnf^es.
GRIMM, jw. [Amédée Achard].
I. Lettres parisiennes de — . Imprimées
dans le iournal « l'Époque », en 1846 et
1847.
II. Lettres sur les mariages espagnols.
— Ibid,
+ III. Chroniques parisiennes dans
« ruiustration ».' Des articles dans « le
Pamphlet ».
-h GRIMM (T.) [Oscar de Poli].
Des articles dans le journal « l'Etin-
celle ».
+GR1MM (Thomas) [Eugène Nyon].
Des Chroniques dans la « Revue pour
tous. 1»
+ GRIMM (Pierre) [Charles Cougw]. .
Des articles dans « F Artiste ».
+ GRIMM (Thomas).
Us articles de ce prétendu sncoessenr de Timothée
Trimm an « Petit Journal » (4869), sont rédigés en
(tmama par les collaboratenrs habituels de cette pnbli-
atioo.
GRIMOD DE LA RE^IÈRE, apocr.
[RivAROL et Champgenetï].
Voy. G. R. 1. M... DE LA R. E. Y. N.
4- GRIMOD DE LA REYNIÈRE (A.-B.
^'). plagiaire.
Voy. l. 680 6, Célibataire (Un).
GRINBERGHEN (le prince de), aut supp.
n abbé Pic, précepteur du prince de Grm-
Wghen].
Timandre instruit par son génie ; traduit
^u grec, parle P. D. G. Paris, 1702, in-12.
Voy. les essais critiques de prose et de poésie. Parit,
«i*«, 1703. in-U. p. 14.
GRINGOIRE (Pierre), nom qu'il a plu à
Paul Delasalle (1) d'inscrire en lôte d'un
(1) Néà URaye da Piy (Manche), en iSli. mort
'Asleoil, en 1845. Voir nne notice sur cet écrivain,
l« M. G. Hancel. de Caen. formant la 37" lîYraison
^ ( Nonaands illastres *.
n I volume de Vers qu'il a publié en 1836,
I (Paris, Charpentier, in-18).
-+- GRINGOIRE (Pierre) [Firmin Javel].
Des articles dans le « Hanneton ».
GRISBOURDON (le P.), ps, [de Jun^
QUIÈHES].
Épître du — à M. de V*** (de Voltaire),
sur le poëme de «la Pucelle». Sans date
(1756), in-12. xi pag.
GRISIER, maître d'armes à Paris, aut.
supp, [le comte Ludovic d'HoRBouRQ (1)].
Les Armes et le duel, par Grisier, pro-
fesseur de LL. AA. RR. les princes fils du
roi. à l'École royale polytechnique, au
collège royal Henri IV et au Conservatoire
de musique (î). Ouvrage agréé par S. M.
l'empereur de Russie ; précédé d'une Pré-
face anecdotique, par A. Dumas. Notice
sur l'auteur, piar Roger de Beauvoir; Épî-
tre en vers, de Méry; Lettre du comte
Ludovic d'Horbourg;' dessins par E. de
Beaumont. Paris, Garnier frères, 1847, gr.
in-8, 583 pag., avec dessins.
— Il n'y a donc rien d'original en ce moment à
Paris?
— Une seule chose.
— Apprenex-mui vite...
— La publication d'un maître d'armes, qui a beau-
coup d'esprit.
~ Vous l'appelez ?
— Grisier.
— Je l'ai beaucoup connu. Il a trop d'esprit pour sa
profession. Je me souviens d'avoir lu dans sa salle
d'armes cette inscription d'une étourdissante originalité :
Exterminez, grand Dieu, de la terre où nous sommes,
Quiconque avec plaisir répand le sang des hommes.
Ces deux vers de Mahomet chez un maître d'armes !
Je ne sais s'il n'y a pas autant de mérite À les avoir
placés sous forme d'inscription qu'à les avoir faits.
— Ce livre estdonc. comme je vous ledisais. illustre
mort, un recueil charmant et instructif d'anecdotes, de
préceptes, de règles, de réflexions. On le lit comme
on lisait autrefois «Adolphe ». 11 est moins mélancolique,
mais aussi paradoxal parfois. L'auteur veut, à force
d'esprit, et il y réussit souvent, faire croire que son art
doit marcher de pair avec la^Mésie, la politique, la
peinture et même la médecine. La médecine du duel !
c'est adorable.
Et comment s'appelle ce livre, me dit-il, pour que
j'en parle à Saint-Georges?
— » Les Armes et le Duel » .
Extrait d'un nouveau Dialogue des mortt,
tiré du « Charivari. »
-f- Dans la « France littéraire », t. XI, Quérarddit
que M. A.-L. Ravergie a eu part à la composition de cet
ouvrage.
GRISOLLES (mademoiselle de), aut. supp.
[de BealtclairJ.
(1 Futur auteur, nous assure-t-on, des Mémoires du
général Dumas, père du marquis de la Pailleterie, de ce
brave qui crut tout bonnement être le père d'un citoven
(V. t. i«r. col. 1028, r).
219 GMS^OS
0:^0^ iV —, écr/dP par eG^-a^w 'i
Ma-tr^ rUjtiBiA.vr m. bt%r«EiA£A£ . _.
^.^-^"^ ûesàartteciL ■>. /. ■. é.\ »-«. *>c-rja:Gr^::r_aa:r.bolidesSdoi)piai«
r4e brH'èttM et i«4c
G- S. [Gairei SccBwt].
— G. E. L V. [Giâv-c. RcT H u Tr» t- S* a „r^rtê. <le U «cime et oe
Ve^].
.^-Mr>. ... . -« V -it qiie tes personnes
j^mme. KJij, in-x, z^.
A =ja*:* r'^a-ra. "W Ejrç^ii, eU:.. -3 ir^xr. p ir «1 Atre pnvé«s, ne laissent
pr MM.—. P«nf . ^Jr^i* .r. I . .H. :ii-^. :^ 0 av r >* •î'iiltt-s qiu les en peovent
^ G. R. M. Il.^wrr]. -»*cin? part. - jocues. pu— , arétophiie.
V.^}. A.v:iD^G&A!%i^ MAirmE. I. S^.K : ^*'^ '^ '*- '^^ ^ **^- »-*-
GRr^> >.To..LEGR.6. . Z^JJ^^^f^l «
iw^ ar;:.^ iiijis ;a t BioCTanhie uiu-
OR«iS-JEANI»CNI«jN.=>rcJ:-fv.>fiAc».| ^-r>r^ .. ^ r-*-
LM>U:x^ \^:rf:nr. ira,-, eo .;jjtn» fw *r* -L •.^ » .^^ ^
-r^ • Jfa... P^rx.. i:,;x>;,^^. 1^, ii^il^l '^ F«r M. L. Lalanne,
IL «Lj>t o>^ \*it une fw>->, ùjTe eo T ^ * ^•'*' [^^***?«s IkrvALj.
' ■ ' ' Ca>fr±» ers .ie fabbê Geoflrov. fabant
>u ;e * c^H;a -ie J..cnàèe el de M*" Ansol.
P«n». Csf^.sf, an XI. ift-16.
-.- GRO^ 5* CDEMONETTSE Un [Ur- • Ijtie cvnêrû? ».
t«»-D LmiiUAT. de L..^]. : i /- c -r r.- • - . . ^
'ABjerratettr de U Bit ..ûtbeqiie publK[ue
-i-G. R-T. [RiOi^UijrT]. I > C*-o. Df à Câen Se 9 oct. 18001.
Von . G. R.. IL c^. à»», e. ; -^^ -^ ^^«^ «s iiutaies dans tes jour-
I Ritf- \» -.V,. -.. n u ' Miixei remues de Cjea. L.D, LS.
JOCE04:*]. '/ — G. T. [F. GciWT -
Lfttre diBS Urielle oo pnvive .lœ Se ' .«^-s*^^ "^"^ ^ * Biographie uai-
^w^.ar îes J:i::^ ^ poxf>?. S«u m d^ w^J^ ..
»•. ^, ÎTà*. ii^-li. I G... T., ftrjrf. i«^. pean-fiaiiliste Goc-
U £uai:.3e •w-* wlî tu le r-fc«r en Jcff 4 Vo^a^^es du cipiuine Cook. rfai>s la mer
r««iT4^, «««r.r.a. A. A. »-r. | in Siio. aux de«x pôles, et autour du
«KBMftK . iT*f- ^^ f H^ M. U...t. Paru, Lmm^, |8I1, 6 vol.
_ ' / i!>-l^ ornes d'une carte •*êiiêraip et de
-î- GBCAC DE LA BASSE [MoJeM.. | . A> .-«t. ?««»» « oe
*>S^ *^t: :^ 4e Lmx:» XVQ. d«- ' l^V"''' P***"^ P*" <^'*^- ««*"
■ier p>: .-rr.:;2>!' :e la France, di-éàe à' a^- ...„k.
Detft. ie IV *>i! iJsii. Qir-. »nc:«i wo- h^." '"^ f***. "*^ «••" •» «»»»'*'*
cwwr da rw. T.tr^ I. sLvraiT^r ^H^ t„.^' "^ "^ •'^^^- *^ ^ °»*^
iD^. cttsembie ^74 p.
UmméÊ r
m
G....T
GUILLAUME
222
-hG....T [Gbbbrt, ancien officier au
1^* régiment].
Récit historique du blocus de la ville de
Besançon en 1814. Part*, chez Vauteur,
HM des Invalidée, 1840, in-8.
-h G. T. D. [G. T. Dribude].
I. Dom Léo, ou le Pouvoir de l'amitié.
II. Edmour et Arthur.
m. Les Epreuves de la piété filiale.
lVIsala,2vol in-i8.
V. Lorenzo, ou TEmpire de la Reli-
Pon. . ^. .
VI. Rosario, histoire espagnole.
VU. Silva, ou l'Ascendant de la vertu,
i vol. in-i8.
Vin. Les Solitaires d'Isola-Doma, suite
de « Silva ».
Ce* diTCT» ouvrages, publiés à Lille, che» Uforl,
(onueat chaam i vol. in-« on 2 vol. io-lS La plu-
pan ont Hé réimprimés plusieurs fois.
G. T. \.,aut. déq. [Math.-Guill.-Thérèse
ViLLE5AVE, ex-rédacteur du « Journal des
curés»]. ,,. ^
Nouvel abrégé des Vies des Sainte, rédigé
d'après le grand ouvrage d'Alban Butler,
tire des actes originaux et des monumente
les plus authentiques, avec des additions
et oes corrections ; suivi d'une Instruction
sur les dimanches et les fêtes mobiles.
Pam. de Vimpr. de Bdin. 1812-13, 4 vol.
in-8, ou 5 vol. in-12.
Oornige non terminé ; il ne comprend, dans Tune
(zmmt dans l'autre édition, cpie les huit premiers mois
d« l'année.
GU.\LDI (rabbé), vs. [Gregorio Lénj.
Histoire de dona Olympia Maldachini ;
traduite de TiUlien (par Renoultj. Leyde.
1066, in-12.
-f- Il eiiste trois éditions sous cette date, et quoi-
•la'cUes aient été imprimées à Bruxelles , les biblio-
philes les joignent à la collection elaévirienne.
— Le même ouvrage, sous ce titre : la
Vie de dame Olympe Maldachini, traduite
en françois de Vitalien de — avec des notes
(parJourdan). GenèwetParis, veuve David,
1770, 2 part, in-12.
+ GUEBLANGE (Arthur db) [Arthur
.AinouldI.
Des articles de journaux.
-hGUÉNARDDEFAVEROLLES, ancien
capitaine de dragons [Madame Guénard,
baronne de MéréJ .
I. Les Forges mystérieuses, ou l'Amour
alchimiete. Paris, 1801, 4 vol. in-12.
II. Le Page de la reine Marguerite. Augs-
6ottra (Parts), 1806, 4 vol. in-12.
lu. Le Parc aux cerfs. Paris, 1809,
4 vol. in-12.
GUÉPAIN (Un), aui. dey. [Horace De-
MADIÈRESJ.
Almanach pour rire. Orléans, de rimpr.
de Durand, 1844, in-12, 144 pag.
-h GUERIN (Maître) [Frédéric Thomas].
Courrier du Palais dans « TUnivers
illustré ».
H- GUERIN DULION [Léon GuérïnJ, né
en 1807, historiographe honoraire ae la
marine].
Vieilles et nouvelles histoires. Paris.
1836, in-8.
Voir dans le « Catalogue général « de M. OUo
Urena, la liste des nombreux écrits de M. Léon
Guérin.
-h GUERMANTE (M~ Claire) [M** V
Grangeh].
I. Mathilde et Gabriel, ou les Bienfaite
d'une éducation chrétienne. Tours^ Marne,
1849, in-12, 6 grav.
II. Le Jeune marin. Tours, Marne, 1847,
in-12, 6 grav.
III. Robert, ou l'InQuence du souvenir
d'une mère. Tours, Marne, in-12, 6 grav.
IV. Cécile de Raincy, ou le Dévouement
filial. In-12.
V. Les Aventures d'Yvon Kervan, in-12.
Ces ouvrages font partie d'une « Bibliothèque de la
Jeunesse chrétienne » , approuvée par Ifgr l'archevêque
de Tours.
-{- GUÉRON [A. DE La Guéronnière].
Des articles au journal « la France. )>
Voy. le ff Dict. des Pseud. » de M. d'Heilly (2« éd.,
p. 140).
-+- GUERREIRO DE BULHOENS (Vic-
toriano) [Denis-Bernard de Moraes].
Anti-L^gista critico apologetico, emque
se critica, responde, convence, et réfuta
hum manifeste que a favor dos doutores
Legistas fez hum anonyme.... Paris.
Prault, 1733, in-fol.
Voyez « France littéraire ». XI, 337.
GUETHENOC (le comte), ps. \\e comte
Frédéric de Brug].
Les Blancs, les Bleus et la Cour de
Charles X. Paris, Dolin, 1844, 2 vol. in-8.
Ouvrage publié en vingt livraisons.
f GUEUX (Un), ps.
' Lettre à M. Ferdinand Dugué. Du 9 jan-
vier 1847. — Impr. dans la « Silhouette »
du 12 janv. 1847.
-4- GUILLAUME (Maître).
Ce bouffon de cour, qui eut méms l'honneur d'ftlre le
fou en titre de Henri IV, a été signalé comme l'auteur
supposé d'une foule de pamphlets politiques et satiriques,
depuis 1605 Jusqu'à l'époque de la Fronde. U n'existe
pas de liste complète de ces opuscules, qui présentent
souvent un intérêt réel.
!223
GUILLAUME
GUILMETH
m
-h GUILLAUME (Maître) [Claude d'Es-
ternod].
Le Tableau des ambitieux de la cour,
nouvellement tracé du pinceau de la Vé-
rité, par—, à son retour de l'autre monde.
MDCXXU, petit, in-8.
C'est une réimpression de la première salire de
«r l'Espadon satyrique » (Voirie « Manuel dn libraire »,
an mot Estkrnod) ; aûn de cacher sa fraude, l'édiieur
dn ff Tableau • a supprimé les quatre premiers et les
quatre derniers vers de la pièce qu'il reproduisait, et
que M. Edouard Ponroier a insérée dans ses c Variétés
historiques et littéraires » (faisant partie de la « Biblio-
thèque elzévirienne) », t. IV, p. 33, en l'accompagnant
de noies curieuses.
GUILLAUME, prêtre dans le diocèse de
Rouen, aut, dég. P'abbé Guill.-André-René
Baston].
Guillaume, prêtre dans le diocèse de
Rouen, à M. C. de la R. (Charrier de la
Roche), évoque constitutionnel delaS^.ine-
Inférieure, salutet retour à l'unité. (Rouen,
1791) in-8.
GUILLAUME, ps. sous lequel Cuvblier
DE Trie a fait imprimer l'une de ses nom-
breuses pièces. (Voy. « la France litté-
raire »).
GUILLAUME LE DISPUTEUR, ps. [T.-J.
Duvernet].
L'Intolérance religieuse. 1782, in-8.
Voy. ff Bastille dévoilée •, 4782, in-8, troisième
livraison, p. 43. v. T.
GUILLAUME LE FLANEUR, ps. [Amablo
ViLLAIN DE SaINT-HilAIRE],
Petite biographie dramatique, silhouette
des acteurs, actrices, chanteurs, cantatri-
ces, directeurs, directrices, régisseurs,
souffleurs, danseurs, danseuses, figurants,
figurantes, peintres, machinistes, etc., des
théâtres de la capitale. Étrennes aux oisifs.
Paris, Lemonnier, 1821, in-12.
GUILLEMARD (Robert), sergent en re-
traite, aut, suppose [MM. C.-O. Barbaroux
et Lardibr] .
Ses Mémoires ; suivis de documents his-
toriques, la plupart inédits, de 1805 à
1823. Pans. Delaforest, 1825, ou 1827,
2 vol. in-8 avec carte et portr.
GUILLERAGUES (le comte), nom abrév,
[le comte de LavergnedeGuillerauues]. f
Pour ses ouvrages, voy. h t. III de « la
France littéraire », à Guilleragues.
-t- GUILLOT GORJU [Bertrand Har-
duin].
I. Apologie adressée à tous les beaux
esprits. Paris, M, Blageari, 1634, in-8.
Il Les Débats et facétieuses rencontres
de Gringalet et de Guillot Gorgeu, son
maître. Paris, A. de Roffe, s. //., in-12;
V^Ourseis, rf., in-12.
III. Testament de feu Gaultier Garguille,
ouvert le ^our de la réception de son fll>
adoptif Guillot Gorgeu. Paris, Ifôi, ii^K.
Réimprimé dans la collection des c Joycoseiés > fi
dans le c Gaaltier Garguille « publié par H. Ed
Fovmter, Paris, i858, p. 149-166.
Ce fiircenr populaire vivait sons te règne ie
Louis Xm ; il avait étudié la médecine, cl tl charm Ir
public qui fréquentait le théâtre de l'HAtel de B<ar-
gogne. Son rôle préféré éUit celui d'un médecin tmIi-
cule. n mourut en 1648, à peine Agé de 50 ans. Sca
portrait a été gravé par Ronsselet et par Ublond. »>
dernier le représente en manteau court, grandes jaœbr>
maigres, couteau de bois à la ceinture, sur la tète su
chapeau noir i larges bords; le visage est r^harta-
ratif etU mousUche hérissée. (Voir V. Fonrnel. c Spw-
tarles populaires t, p. 362).
On trouve dans le « Dictionnaire de biographie et
d'histoire » de M. A. Jal, des déuUs jusqn'icî igwrés
au sujet de ce baladin.
-4-GUILMER(J.)[Pelagaud].
II a collaboré sous ce pseudonyme i la nocveUe édi-
tion du ff Dictionnaire historique » de Peller, publiée
à Lyon en 1851, en 8 vol. in-8, sous la direction 4<
l'abbé Simonin, (t France littéraire », XI, 403),
+ GUILMETH [Guillemetfe].
Diaprés une note adressée à M. Quéraid. cet écrivain
aurait modifié son nom, afin de se distinguer d'os
homonyme frappé d'une condamnation judiciaire.
On trouve la note suivante de M. Benchot dans le
ff Journal de la Librairie » :
En annonçant, sous le n« 4460 de 1842, plusieers
feuilles de * l'Histoire de la ville et des environs d'EI-
beuf ., venant jusqu'à U page 684, j'ai dit que I'ob-
vrage ne me paraissait pas terminé. Cependant c'est
aussi à la page 684 que s'arrête un exemplaire de l'oa-
vrage récemment acheté à Rouen.
^ M. Guilmeth est auteur de dix ouvrages relatifs à
l'Histoire de la Normandie, que je n*ai pas eu l'ocra-
sion de tous mentionner, et dont je crois devoir ici
donner la liste :
I. ff Histoire de la ville et des environs du Havre ».
comprenant les cantons dn Havre, d'Ingouville, deMoo-
tivillicrs. de Criquelot-l'Esneval , et de Fécamp.
2» édition, 1842, in-8.
Le faux-titre porte : Département de la Seuu-
Inférieure, 1. 1".
II. « Histoire de la ville et des environs d'Vvetot ».
2« édition. 1842.
Le faux-litre porte : Département de la Seine-
Inférieure, t. n.
m. ff Histoire de la ville et des environs de Lille-
donne ., suivie de Notices sur la viUe et les environs
d« Saint- Valery-en-Caux. 2» édition. 1842 in-«
figures.
Ce volume, orné dn portrait de Tantear, porte ai
faux-titre : Département de la Seine-Inférienre,
IV. «Histoire des environs de Dieppe », 2« édition.
1842, in-8.
Le faux-Utre porte : Département de la Seine-
Inférieure, t. IV.
V. « Histoire de la ville et de l'arrondissement dt
Neufchâlel i». 2« édition, 1842, in-8.
â5
GUIMENIUS
GUïTONlÈRE
Le fanx-titre porte : Département de la Seine-
hférieure, t. V.
YI. • Histoire commonale de l'arrondtsiement dt
IV«i-AiideiDer *. 1832.
VU. * Notices historiques sur la Yille d'Evreox et ses
«•mirons •, le boorg de GaiUon. le Ch&teait-Gaillard et
(•» b.>urgd'Ecoats, près Andelys. 1835.
Mil. t Histoire de la ville et des enTirons d'EIbenf t.
i« édition» ornée de pi.; 1843.
IX. « Histoire de la tille de Brioone », snivie de
Notices sur les endroits circonvoUins. 1831, in>8.
\. f Le Dnc roi, on les Insurgés brîonnais x ; his-
unre nonnande de 1124. Seconde édition, revue et
aojnoeiilie par l'auteur. 1835, in-8.
J'ai ces dix folnines sons les yeux. Ceint que j'an-
Donre a^joard'hui (les LeUres à MM. Edouard Delame
riMaUiiea Bourdon. 1843, in-S), est le XI*; il est
rrUtif ao tf> MB,
-f-Voîr le « Manuel du Bibliographe normand », par
M. E. Frère, t. H. p. 54-56. M. Guilmeth s'était
\^^rr de donner nne histoire cantonnale de la Nor-
mandie, mais ancnn déparlement n'est complet, et les
I Kues publiées, renfermant des documents utiles, ont
éb- M i^uTcst remaniées qu'il est très-difilcile d'en don-
iki' une description exacte et complète.
GCIMENIUS (Amadaeus), [Matth. de
MOYA, S. J.l
Amadaei Guimenii Lomarensis opuscu-
lum sing;iilaria univers» ferè theolosiae
moraliscomplectens, ad versus auorumdam
e\f)oslulationes contra nonnullas jesuita-
rum opiniones morales. Lugduni, 1064,
in-4,166o,in-12.
La Faculté de théologie de Paris a censuré cet ou-
\Tage le 3 fétner 1665. A. A. B— r.
(iUINANLAOUREINS,/». rJean-Baptiste
Reinolds (I), écrivain belge].
I. Projet d'une censure agraire à établir
fn France. Paris, Moussard, 1802, in-8,
ii pag.
II. Aura, ou Frag:ment de THistoire de
quelques illustres bannis de la Grèce et do
leur établissement dans les montagnes de
ribérie; avec des notions sur les côtes
méridionales de ce dernier pays, sur la
Sicile et les principales îles de lamer Eg(^e.
Ouvrage orné de gravures et suivi de notes.
Paris, au bureau du Classique des Dames,
«/rkilfottMar(/,anX(1802), in-8, 256 pag.,
lU. Le Classique des dames, ou Cahiers
élémentaires d'histoire, de mythologie, de
langues française, italienne et anglaise, et
rfp "morale universelle. Paris, madame
Plauioles, Firmin Didot, 1803, 3vol. in-8.
IV. Des dépôts de mendicité, et de Tin-
fluence qu'ils peuvent avoir sur la prospé-
riu» publique. Paris, Rosa, 181 4, br. in-8.
V. Tableau de Rome vers la fin de 1814.
(1) Nous derons ce renseignement à M. l'abbé comte
deRotnaDO.
T. n.
Bruxelles, Weissenbruck, 1816, in-8, ou
Paris, Rosa,iS^\, 3 vol. in-12.
La seconde édition porte pour titre c Tableau de
Rome en 1814 ».
VI. De l'Influence anglaise. Bruxelles,
Weissenbruck, 1817. in-8.
-h GUINOT (Jules) [Edouard Simon.
connu sous le nom d*Eaouard Lockroy] .
Des articles de journaux.
GUIRAUDET (Ch.-Ph.-Touss.), anc. pré-
fet de la Côte-d'Or, apocr. [Guiraudet, son
frère],
I. Anti-Machiavel, ou Examen du
« Prince » de Machiavel. Paris, Treuttel et
Wurtz, 1789, in-8.
Frédéric n a fait un Anti-Machiavel, mais c'est ici un
Ouvrage sous le même titre, et dont Guiraudet est
l'auteur.
II. Harmonie des cultes catholique, pro-
testant et mosaïque avec nos constitutions;
par l'auteur de a l'Anti-Machiavel n, Paris,
1809, in-8.
Il y a en deux Guiraudet, Gascons et frères.
Quérard cite le Guiraudet préfet, et il lui donna
plusieurs ouvrages auxquels il n'a mis que son nom.
Le véritable auteur de « l'Anti-Machiavel ». de
c l'Harmonie * et autres volumes (vraisemblablement
aussi de la traduction de Machiavel), est Guiraudet le
bossu, le jeune, le malingre, le bizarre personnage, qui
vivait à Paris retirée isolé, mais instruit, grand tra-
vailleur, peu amant de la renommée et laissant à son
frère tout le fruit et le prix de ses veilles. Fr. G.
4- GUISARD (Un) [Magnier, fils aîné].
Le Triomphe de la ville de Guise en
1658, poëme. Saint-Quentin, an II, in-16.
GUISE (Henri de Lorraine, duc de).
Mémoires de M. le duc Henri de Guise,
contenant son entreprise sur le royaume
de Naples, jusqu'à sa prison (publiés par de
Saint-Yon, son secrétaire, avec l'Éloge de
l'auteur par le duc de Saint-Aignan). Paris,
Martin, 1668, in-4; Hollande, Elzevier,
1668, 2 vol. in-12; Paris, veuve Martin,
1681, in-12.
On croit qu'ils ont été rédigés par Philippe Goibaud,
sieur Du Bois, de l'Académie française.
Voyez le c Diatonnaire social » de Le Fèvre de
Beauvray, p. 329. On sait que ces Mémoires ont été
publiés par les soins de Saint-Yon, secrétaire du duc
de Guise, à qui M. de Saint-Hélène en a attribué
faussement la rédaction. A. A. B— r.
Il existe une édition plus récente sous le titre de
I Mémoires de Henri de Lorraine, duc de Guise * .
AfMterdam, Lombrail, 1703, 2 vol. in-12.
-)- Ils ont été réimprimés dans la c Collection de
Mémoires relatifs à l'histoire de France », publiée par
MM. Petitot et Monmerqué, oà ils forment les vo-
lumes LV et LVI.
GUITONIÈRE (Léon de la). Voy. LA
GUITONIÈRE.
227
GUSTAVE
G. Z.
2â8
GUSTAVE, ps, commun à cinq auteurs
dramatiques : MAI. Uéquet, Robillard, de
Vieu, Vulpian et Wailly. Voy. ces noms
dans a la France littéraire » et ses Cor-
rections et Additions (ou t. XI).
GUYNÊE (mylord). ps. [Henri Pajon].
Les Aventures de la belle Grecque
(Iphigénie), traduites de Tanglois. (Ck)mpo-
sées en françois). Paris» Lesclapart, 174â,
in-i2.
GUYON DE ROCHECOTTE (le comte
Fortuné), aui.supp. [Alphonse db Bbau-
GUAMP].
Mémoires du comte Fortuné Guyon de
Rochecotte, ancien officier au régiment du
Roi, commandant en chef des royalistes du
Maine, du Perche et du pays Chartrain, en
1795-96-97 et 98, rédigés sur ses papiers et
sur les notes de ses principaux officiers,
avec des pièces justificatives. Paris, A, Ey-
mery, 1818, in-8.
GUYOT, ps. [Bernard-Joseph Saurin,
le fils].
Réplique à la réponse du P. Gastel (sur
la Lettre critique de Saurin, sur le Traité
de mathématiques du même P. Castel).
1730, in.4.
4- GUYOT, ABBÉ DESFONTAINES
[Meusmer de Querlon].
Testament littéraire de messire Pierre-
François Guyot, abbé Desfontaines, trouvé
après sa mort parmi ses papiers. La Haye
(Paris). 1746, in-lâ.
GUYOT DE MERVILLE, aut. supp.
[l'abbé Brute de Loirelle].
Voy. l'article Merville.
G... V... (madame], aut. dég. [madame
Grandmaison van ësbecq].
Synaïb et Zora. Paris, Ouvrier, 1800,
2 vol. in-12.
Roman allégorique. Il en existe des exemplaires qui
portent poor titre : c Syna!b et Zora, on l'Héritière de
Babylone » ; par U^* G... V..., aateor de « Adolphe,
on la Famille malheuraose ». Parit, 1801.
-f- G. V. [le général Frédéric Guil-
laume, dit Guillaume de Vaudoncourt].
Des articles dans le « Journal des sciences
militaires ».
G... VAN... (madame), aut. dég. [ma-
dame Grandmaison van Esbecq].
L Edwige de Milvar. Paris, Fréchet,
1807, 3 vol. in-12.
II. Les Époux philosophes au dix-hui-
tième siècle. Paris, Allais, 1808, 3 vol.
in-12.
+ 111. Adolphe, ou la Famille malheu-
reuse, par— .Paris. 1797, 3 vol. in-il
G. V. D. V. Voy. G., vicaire de Ville-
d*Avray.
+ G...WK.N[M~ la comtesse de Go-
lowkin].
Alphonse de Lodeve, par— Jlfo*cott, 1807:
Paris, Schodl, 1809, 2 vol. in-12.
4- G X (la comtesse de) [A. M. Dc-
BREUIL DE Sainte-Croix, comtesse de Gi-
rieux, chanoinesse, morte en 1825].
Recueil de poésies fugitives, par—.
Lyon, Bohaire, 1817, 2 vol. in-12.
G... Y, ps. [l'abbé Sabatier, de Castres].
Vie polémique de Voltaire, ou Histoire
de ses proscriptions. (Nouv. édit.). Pam,
Dentu, 180i, in-8.
NooTelle édition d'un livre qui a d'abord para ui^s
le titre de « Tableau philosophique de l'esprit de Vol-
taire ». Genève, Cramer, 1771, in-8 «lin-ii.
-|- En y mettant les initiales d-dessas, on Tonliii
le faire regarder comme l'œuvre de Geoffroy, alors fa-
meux par ses feuilletons insérés dans le c Joonal d?
l'Empire » ; quelques personnes donnèrent dans le
piège, mais la supercherie fut bientôt découverte.
GYGÈS, ps., auteur d'une Chronique de
Paris, imprimée dans les derniers mois
(janvier et février 1848) du « Consena-
teur », journal quotidien dont le premier
numéro est du 15 septembre 1847.
+ GWEPHILE P. X. [Auguste-Jean-
Marie Préaux-Locré],
I. Pétition présentée à la Chambre des
députés sur l'abolition de la loi sadique et
1 omnipotence des femmes.
II. Quelques autres opuscules du même
genre.
Voir la t France littéraire ». l. XI, p. 527. O
colonel d'artillerie de marine, mort en 1853 au cbâ-
tean de Compiègne, dont il était commandant supéneor,
avait épousé la fille du célèbre jurisconsulte Lorr^.
-4- GYPENDOLE (le docteur Evariste)
[l'abbé A. Martinet].
Onguent contre la morsure de la vipère
noire, composé par—-, ancien chirurgien-
major de la vieille garde, médecin con-
sultant du roi de Lahore, grand-croix de
la légion d'honneur, etc., etc. 111* édit.
Paris, Gaume frères, 1844, in-16, IV-2iO
pages.
Réfutation du philosophisme et des idées du jonr.
4- G. Z [G. ZENowms].
L'Amérique et l'Europe en 1826, ou le
Congrès de Panama, par—. Bruxelles,
Avransart, 1826, in-8, 84 pag.
H
2È9
H.
H*
230
4- H. [L. Théod. HérissantI.
Discours en vers, sur la Société, par
M. — . Paris. Eugène Onfroy, 17B5,
iii-i2.
-h H. (Alph.) [Huillahd].
Le Protecteur de soi-môme, comédie.
1804, m-8.
CaUlogve Soleinne, a« 3437.
-4- H. CTh^ ) [Théophile Haet].
Louis xIV vengé de ses détracteurs. Pa-
ru, Chaumtrot. li(20, in-8. 8 p.
+ H. (M.) [Michel Hennin].
Histoire numismatique de la Révolu-
lution française. Paris, 4826, in-4, 94 pi.
4- H. (Léon) [HAiivY].
Le Chevreuil, vaudeville. Paris, 183i,
in-8.
D a donné qaelqncs pièeei me le nom seul de Léon
et arec divers coUabontenn.
+ H. [Ferdinand HoeferI.
Voy. F. H., H, col. 38 d,
H- H** (Augustin) [pAPDÉ].
La Chassomanie, ouTOuverture du Jeune
Henri mise en action, tableaux comiques,
par— .Pcm, Barba. 1810, in-8.
4- H... (le R. P. V.) [le P. Vincent
HoudrtI.
Traité de la manière dlmiter les bons
prédicateurs. Paris, 1702, in-12.
-h H*** [Jean Hamon, médecin et soli-
taire de Port-Royal-des-Champs].
a
l. Les Gémissements d*un cœur chré-
tien, exprimés dans les paroles du psaume
118. (Trad. du latin par l'abbé de Pont-
Château. Nouv. édition, augmentée par
Tabbé Goujet). Paris, Lottin, 1731, 1734,
1740, 1750, in-12.
n. Traitez de pénitence, gui contien-
nent : les Maximes de la pénitence, tirées
des sept psaumes de David qu'on appelle
pénitentiaux ; la Pénitence des psaunies,ou
les Maximes de la Pénitence tirées des au-
tres psaumes; la Pénitence des faibles; la
Pénitence des forts; la Pénitence des pas-
teurs; la Pénitence abrégée; les Senti-
ments de pénitence; la Pénitence toute
comprise dans le sixième verset du psaume
six. Paris, Cl.-J.-B. Hérissant, 1734,
in-12.
UL Traité de la prière continuelle. Pa-
ris, Cl.-J.B. Hérissant, 1735, 1738, 1739,
2 vol. in-12.
-f-H***[HAVARD].
Les Délices de l'Italie, par le sieur de
Rogissart et—. Paris, 1707, 4 vol. in-12.
— Frontispice nouveau. Amsterdam, 1743.
Dans une nooTelle édition, Leyde, i709, 6 yoI.
in-12. Jean de la Paye a fait une critiqne sévère, mais
joste, de l'édition de Paris. Rogissart avait fait p»
raftre la première édition de cet ouvrage i Leyde,
1706, 3?ol. in-12. A. A. B— r.
H... Voy. Charp, I, 702 c.
4- H*** (le msyor) [Abraham Humbert,
23i
H*
H*
iii
major prussien, membre de l'Académie d<
Berlin}.
Abrégé historique de l'origine et des
Erogrès de la gravure et des estampes en
ois et en taille-douce, par M.— .Ber/tn,
1752, in-8.
-h H*** [Harny de Guebvillb, auteur
dramatique du xviii* siècle].
Avec S*** (Sabine) :
L Le Prix des talents, parodie du troi-
sième acte des « Fêtes de l'Hymen et de
r Amour » (en un acte, tout en vaudevilles).
Paris, Duchesne, 1735, in-8.
II. La Sibylle, parodie (en un acte, tout
en ariettes et en vaudevilles). Paris, De-
lormel, 1758, in-8.
_l_ jj*** [HuEx DE LA Marinière].
Nouv. Cfeuvres en prose et en vers. Aux
Dardanelles, 1760, in-12.
+ H*** [HmnN].
Réflexions à mon sujet, ou \'Esprit à la
mode, par M.—. Amsterdam et Paris,
1765, in-12, 23 p.
-4- H*** (M.) [Fr. HemsterhuysI.
Lettre sur les désirs. Paris (Harlem),
1775, in-12.
Réimprimée dans les Œnwes de ce philosophe.
Paru, 1792, in-S ; 1809. 2 vol. in-8. Louvain,
1825, 2 vol. iQ-18.
4- H*** (miss) [Helme].
Clara et Emmeline, ou la Bénédiction
maternelle, trad. de l'anglais par Dubois-
Fontanelle. Londres et Paris, 1788, in-12.
-h H*** (M- Barthélémy) [M™ Marie-
Adèle Barthélbmy-HadotJ.
Plusieurs pièces de théâtre citées dans
la « France littéraire », I, 202.
4- H*** [Houart].
Annuaire des ponts et chaussées, ports
maritimes, architecture civile, hydrauli-
que, etc., pour l'an 1807. Deuxième édit.,
par—. Paris. Gamier. in-12.
+ H*** (Madame d') [d'Hozter].
Les Grottes de Chartres, ou Clémentine.
Paris, 1810, 2 vol. in-12.
4- H*** (Augustin) [Hapdé].
Diverses pièces représentées sur le
théâtre de Franconi et autres : « Les Cen-
taures », Paris, 1808; « Barbe-Bleue »,
1811; « Les Vierges de la lune , ou Ar-
lequin avalé par la baleine », 1812, in-8.
Voir dans la « France littAraire *, la longue énn-
mération des pièces de cet éaivain très-fécond.
-f-H***[HAPnN].
Nouveaux Eléments de botanique, par
M.—, revus par M. C... D. M. Parts.
18i2, in-12.
Voyez aux Anonymes. « Voyage dans l'empire <!(
Flore » .
-h H... (le chev. d') Fd'Hozier, ancien
élève du manège royale des Tuileries].
De l'Aurigie, ou Méthode pour choisir,
dresser et conduire les chevaux de carrosse,
de cabriolet et de chaise, suivi d'un Nobi-
liaire équestre, ou Notice sur les races pn^
cieuses de chevaux étrangers, leur exté-
rieur, qualités, tempérament, régime, et
sur les diverssoins qu'ils reçoivent. Pari*.
Dandey-Dupré, 1819, in-8.
-h H*** (Ch.) [Charies HÉcaN-DE-
GUERLEJ.
Ouslad, ou le Bois de Marie, imité da
russe de B. Joukowsky. Paris, DalUm,
1824, in-12.
4* H... (Madame) [M~ Huet, née Mo-
nardI.
Réflexions diverses sur les mariages mat
assortis, la manière de connaître le carac-
tère des enfants avant leur naissance, les
préjugés des hommes envers les femmes,
etc., etc. Paris, Delaunay, Pèlicier, Ifâj.
in.l2.
-f- H*** (M. le comte d') [Alexandre-
Maurice Blanc d'HacteriveI.
I. Notions élémentaires a économie po-
litique. Paris, 1825, in-8.
II. Conseils à des surnuméraires. Paris,
impr. Roy., 1826, in-8.
lu. Méthode pour se former en peu de
temps à une prononciation facile et cor-
recte des langues étrangères. Paris, 1829,
in-8, 24 p.
H***, doyen des habitués du café de
Foy [Alexand. Martin].
Manuel de l'amateur de café, ou l'Art de
prendre toujours de bon café. Ouvrage
contenant plusieurs procédés nouveaux,
faciles et économiaues, pour préparer le
café et en rendre la boisson puis claire et
Elus agréable. Dédié aux amateurs, aux
onnes ménagères, etc. Paris, Audot, 1828,
in-18.
-f-H***(H.)[HERLUISON].
Les Artistes Orléanais, peintres, gra-
veurs, sculpteurs, architectes. Orléans,
1863, in-8.
Tiré à petit nombre.
4- H**** (M. Augustin) [Hapdé].
Les visions de Macbeth, ou les Sorciè-
res d'Ecosse, mélodrame en trois actes,
imité du théâtre et du genre anglais.
par—. Paris, Delaunay, 1817, in-8.
233
H.
HABITANT
234
+ H.... [A.-J.-W. HennetI.
Le Globe céleste, conte aastronomic
contemplative. Paris, 1820, in-8.
4- H**** (le comte de) [le comte d'HAu-
temve].
Considérations générales sur la théorie
de r impôt et des dettes, formant, dans une
nouvelle édition, Tintroduction d'un ou-
vrage intitulé : u Notions élémentaires
d économie politique », par—, Paris,
Thoisnier-Desplaces, 1825, m-8.
H- H.... (Adrien) [Hugot].
La Mort de Gilbert, drame. Paris, 1834,
in-8.
4- H.... (rabbé) Q'abbé T.-F.-X.
HuNCKLBR, chanoine à Vienne (Autri-
che)].
I. Loisirs d'un curé. Paru, 1833,
in-18.
II. Adélaïde de Lichtenberg. Paris,
1833, in-18.
Noos croyoos inatile d'indiquer en détail d'aalres
petiis ouvrages d'édncation on de piété imités de l'aile-
oand (et sartoat du chanoine Schmid), qui ont paru
»ec la signature ci-dessns.
-t- H (A.) [AlexandreJean-Joachim
HoLINSKl].
Coup d'oeil sur les Asturies. Paris, 1843,
in-8.
-^ H. A. (M"*) [Hortense Allart].
Conjuration dAmboise. Paris, Marc.
1821, in-12.
HABITANT DEBAR-5UR-0RNAIN(Un),
aut. déy. [Doublât]. Voy. 1, 1259 e.
ILABITANT DE BERLIN (Un), aut, dég.
[Guillaume db Mouunes] .
Lettre d'— à son ami a la Haye. Berlin,
1773, in-8.
Cette Lettre est relative an fameux passage de Fré-
déric II. roi de Prusse, inséré par l'abbé Raynal dans
la seooode édition de son < Histoire philosophique ».
A. A. B— r.
HABITANT DE BREST (Un), aut. dég.
[Michel, imprimeur].
La bonne cause et le bon parti . Brest,
Michel, 1814, in-8, 48 pag.
HABITANT DE CAMBRIDGE (Un), ps,
p'abbéCouLON, grand- vicaire de Neversl.
Lettres critiques et charitables d' — , à
M. le rédacteur du « Courrier de Londres a.
bmdm, 1803, in-8, 59 pag.
Dans la première de ces Lettres , l'auteur examine si
M. de Boitgelin, archevêque d'Aix. est le même per-
wnaase que If. de Bois^elin, nommé archevêque de
Toors par Bonaparte, et il a l'air d'en douter. Cette
l«Ure fat insérée an mois de mars i803. Dans la se-
(jode. da 20 mai 1803. l'abbé Goulon y plaisante
»ec beaucoup d'esprit et de finesse sur le compliment
adressé à Bonaparte par BOI. de Belloy. de Boisgelin.
Fesch et Cambacérès pour le remercier de les avoir fait
élever à la dignité de cardinal. A. A. B— r.
4- HABITANT DE CHATEAU-THIERRY
(Un) [Fernand GiraudbauI.
Mon Voyage au corps législatif. Paris,
1861, in-8.
HABITANT DE GENÈVE (Un), pseud.
[de Saint-Simon].
Lettred'— à ses contemporains. (1803).
in-12.
HABITANT DE LA CAMPAGNE (Un),
pseud, pe comte de Guibert].
Lettres d* — à son ami, sur un ouvrage
célèbre (a l'Administration des finances,
de Necker »). In-12.
L'édition de cet ouvrage a été brûlée en présence de
Necker et à sa soUiciUtion, à l'exception d'un très-
petit nombre d'exemplaires. A. A. B~r.
-f- HABITANT DE LA COMMUNE (Un)
[P.-Auguste Leprévost].
Histoire de Saint-Martin du Tilleul,
par—. Paris, 1848, gr. in-8.
4- HABITANT DE LA PROVINCE (Un)
[Mabru].
Essai sur la nature et la répartition de
l'impôt en Auvergne. (S, /.). 1787, in-8.
HABITANT DE LA VILLE DE CENA
(Un) (1), département du Salvocad, petid.
[G.-A.-J. Hecart, de Valenciennes].
La Goualana. Première et dernière édi-
tion. De Vimpr, de Carnaval aîné [Yalen-'
ciennes), in-18, 22 pag.
Hécart, dans une brochure tirée à 90 exemplaires :
« Manuscrits de l'auteur, Lettre à M. Lerouge »,
YaUneiennet, Prifjnet, 1828. in-18, 78 p., dit
pag. 9 : « La Goualana » n'est nullement de moi (il l'a
fait imprimer), j'en ignore absolument l'auteur ; je tiens
cet opuscule de M. Bouchot, qui vent garder le silence
ou qui ne peut le rompre. »
-^ HABITANT DE LA VU.LE DE REIMS
(Un) [N.-R. Camus-DarasI.
Essais historiques sur la ville de Reims,
par—. Reims, Frenau fUs, 1823, in-8.
Note manuscrite.
4- HABITANT DE L'EUROPE CONTI-
N'ENTALE (Un) [M. de Brunow, ancien
ambassadeur de Russie à Londres].
La Guerre d'Orient, ses causes et ses
conséquences, par—. Bruxelles, 1855.
4- HABITANT DE L'ILE DE PERRA-
CHE (Un) [P. Guïgoud-Pigale].
Adresse aux Lyonnais à l'occasion de
l'installation de leur municipalité. 1790,
in-8, 8 p.
(1) Cena et SalYOcad sont, ainii qu'on s'en aperce-
vra facilement, des anagrammes de Qien et Calvadoi.
Î35 HABITANT DE L'OUEST
HABITANT DE VEBSAILLES 236
HABITANT DE L'OUEST (Un), aut dég,
[Lbtoudal père, à Angers].
Lettre à une dame, en réponse à ses
questions sur quelques actes au gouverne-
ment, concernant la religiQn et les prô-
très, par —, ami de la monarchie constitu-
tionnelle et de l'ordre public. Pari*. De-
launay, 1832. in-8, 16 pag.
HABITANT DE LYON (Un), aut. dég.
[Lbspomàrèdr, né le 25 juin 1751, à La-
bouheyre, Landes].
Les Vœux d' — . Lecteurs, méditez-les
dans leur simplicité et leur butl Lyon,
Guyot frères, 1819, in-8, 58 pag.
Cet estimaMe uteor désirait qu'on établit ime fêle
anniveriaire de la Charte, à perpéloité. A. A. E— r.
HABITANT DE MONTPELLIER (Un),
ant, dég. [Auguste Seguin, libraire].
Considérations sur la mort de Louis XVI ,
pour servir à la béatification et canonisa-
tion de ce saint roi. Montpellier, Aug. Se-
guin, 1829, in-8, 32 pag.
La dédicace an Roi-Martyr est lignée : Augutte
Seguin,
HABITANT DE NANTES (Un), aut. dég.
[le P. Mathias de Saint-Jean, carme nan-
tais].
Le Conmierce honorable, ou Considéra-
tions politioues, contenant les motifs de
nécessité, d honneur et de profit, qui se
trouvent à former des compagnies de per-
sonnes de toutes conditions pour l'entretien
du négoce de mer en France. Nantes, Guil.
Le Monnier, 1646, in-4. — Seconde édi-
tion en 1651.
Voyex c Bibliotheea S**"*, lugduni, Duplain,
47*1. ln-8, no661.
On troave un bon extrait de cet ounage dan« le
« Conservateur » da mois d'août 1757, p. 67 etsuiv.
A. A. B~r.
-h HABITANT DE PARIS (Un) [Ch.
Drelincocrt].
Lettre d'— à un de ses amis de la cam-
pgne, sur la remontrance du clergé de
France, faite au roi par M. l'archevôque
de Paris, écrite en 1656, et signée Phila-
lèthe. In-4.
Cette lettre est de If. Ch. Drelinconrt. Voyez Bayle,
et Benoit, c Histoire de t'édit de Nantes », t. UI.
p. 208. A. A. B-r.
HABITANT DE PARIS (Un), aut. dég.
[le comte Fr,-L. d*EscuBRNY. SuisseJ.
Correspondance d' — avec ses amis de
la Suisse et d'Angleterre, sur les événe-
ments do 1789 Jusqu'au 4 avril 1791. Pa-
ris, Desenne, 1791, pet. in-8, 480 pag.
R*^imprimé sons le titre de c Tableau historique de
la Révolution jusqu'à la ttn de l'Assemblée constituante » .
Secoode édition, revue, corrigée et augmentée d'un
grand nonbre de morceau sor différents si^^. Paru,
TreuUelet WArto, Ddaunay, 4815, i vol. ia^.
Le c llonitenr » du 19 août 1791, disait, eo r?s-
dant compte de la première édition de cet oavrage :
ff Quoique l'auteur de cet ouvrage soit noble. déo.Tv
et lié avec tout le corps diplomatique, il n'en est pas
moins l'aident ami de l'humanité, de la liberté; U
chérit, il admire la nation française. U porte aux saet
la Révolution qui la place an premier rang des peapi's
libres ; il dépeint, il caractérise les divers» époque àe
cette Révolution mémorable avec pins de chalesr c.
d'éloquence qu'aucun Français qui en ait encore éciii
Loin de calomnier le peuple, il kme son énergie et
son courage. »
HABITANT DE PARIS (Un), r^ugié à
Blois. oui. dég, [Fabrt].
La Régenoe à Blois. où les Derniers
moments du gouvernement impérial, re-
cueillis par — . Paris, Le Normawt, Faniin,
1814, in-8, 24 pag.
Une sixième édition de cet opuscule a été publiée ea
mars 1815.
HABITANT DE POSTDAM (Un), ant.
dég. Re professeur Dantal, lecteur de
Frédéric il].
Hipparcbia et Cratès, conte philosophi-
que, renouvelé des Grecs. Sans indicatim
de lieu (Berlin), 1787, in-12. 62 pag.
J'étais fort curieux de connaître l'auteur de cei opus-
cule ; M. le baron Thiébault a eu la compUisance d'é-
crire à ce sujet, à un ami domicilié à Berlin. Un vimtx
libraire de Postdam a révélé à cet ami le nom de
M. DanUl.
Il ne fkut pu confondre cet opuscule avec le ro-
man satirique donné par l'abbé Richard sous le tilrf il?
c Aihcrappih c (anagramme d'Hipparchia) . et aa>>i
sous celui de < Hipparcbia, histoire galante i. cosd»
l'a fait le littérateur Mercier, de Compiègne. lorsqu'il
donna une nouvelle édition de ces mêmes corragf^.
Voyes ces titres aux Anonymes. A. A. B— r.
-4- HABITANT DE REIMS (Un) [Cajii s
Darras].
Essai historique sur la ville de Reims,
par un de ses habitants. Reims, \^,
in-8. G. M.
HABITANT DE VALENCIENNES (In).
aut. dég. [Gabr.-Jos.-Ant. Hécart].
Observa tiens sur un passage du troisième
rapport fait par M. Bottin à la Société
royale des Antiquaires de France. Valen-
ciennes, Henry, 1823, in-8, 8 pag.
Tiré à 25 exemplaires.
HABITANT DE VERSAILLES (Un),
[François Fournïer -Pescay].
Encore un mot sur « Conaxa, ou les
Deux Gendres », ou Lettre d*— à lauleur
de la Réponse à M. Hoffman, etc. Paris,
Barba, 1811, in-8.
+ Ailleurs, QuéranI attribua cette lettre à UStirt.
Voyes I, 1259 f.
237 HABITANT DE VINCENNES
HACHIS
Î38
HABITANT DE VINCENNES (Un), atU,
dég. fC.-J. La Folie].
1. Observations d' — sur une demande
adressée à M. le cardinal archevêque de
Paris, tendant à ce que la cure du canton
de Vincennes soit fixée àMontreuil. Paris.
1803, in-8.
U. Petite Leçon d* — à un grand docleui
de Montreuil. Paris. 1803, in-8.
4- HABITANT DES ENVIRONS DE VISÉ
(Un) [Henri Delvaux, dit Henri Delvaux
DE FoUBON].
LaViedesaintHadelin, confesseur, pa-
tron du ci-devant chapitré de Visé, par—.
Liège, Oudart, 1845, m-16.
HABITANT DES HAUTES-ALPES (Un),
aut. dég. [Rochas].
Nouveau pas sur les sentiers de la Na-
ture, etc. Gap, 1808, in-12.
-|- Voy» la « France littéraire », à Rochas.
HABITANT DES HAUTES-ALPES (Un),
aut. dég. [J. FaureI.
Stances sur les élections de 1820. Gap,
Genoux. 1820, in-8, 7 pag.
+ HABITANT DES LANDES (Un) [Pas-
serot].
Opinion d' — sur le concordat. Seconde
édiUon, corr. et augm. Paris, 1818,
in-8.
4- HABITANTS DU Q-DEVANT BAG-
UAGE DE.... (les) [Gbouvelle].
Voy. G.... (Grouvelle), U, 122 c.
HABITANT DU DÉPARTEMENT DE
L'EURE (Un), aut dég, [le duc de Cler-
MOVr-ToNNBRRE (i)].
Essai sur les chemins de fer en général
et sur le chemin de fer de Paris à Cher-
Iwurg en particulier. Paris, Delaunay,
18^46, in-8, 80 pag., plus une carte.
HABITANT DU JURA (Un), aut. dég.
[Emmanuel Jobez].
EpîtreàM. Palissot. Pam, Dehray, 1806,
in-8.
u « Ibgasin eocyclopédiqne » a rendu compte de
celtêEpître. aDDée i807. t. II. p. 230.
Birbier l'aUriboe à U. Jobez; nous, nous l'aTOus
timiTée attribuée à M. Cl.-Mar. Guyeland.
-+- HABITANT DU LUXEMBOURG (Un)
[Eléonore-Louis^odefroy Cavaignac].
Lettre sur les affaires belges.
Imprimée dans le < National » du 4 mars 1839.
HABITANT DU PAYS [DE LA VENDÉE]
(L'n).p«. [HullinI.
Mémoire pour la pacification de la
Ven-
(1) Aatoir ificoonn à MU. Lonandre et Boorquelot.
dée. Angers, Jahyer et Geslin. an IV (1796),
in-8.
Proposition d'uni commissaire cinl pour le gouverne-
ment de tout le pays de la guerre. F. Gr.
4- HABITANTDU QUARTIER LÉOPOLD
(Un) [Henri DandelinJ.
l. Aux habitants du quartier Léopold.
Saint Josse Teu-Noode, 1852, in^, 3 p.
IL Affaire du quartier Léopold. Ibid.,
eod, in-8, 12 p.
+ HABITANT DU VELAY (Un) [Gau-
DERT, de Montpellier], .
Idées d'— sur quelques-uns des articles
à insérer dans les cahiers d^ différents
districts du Languedoc. 1789, in-8.
HABITANT OBSCUR DE UANCIEN HÉ-
MISPHÈRE (Un). Voy, BOURGEOIS DE
NEW-HEAVEN (Un).
HABITANTS DE LA FERTÉ SOUS-
JOUARRE (Deux), ps. [Alfred de Mus-
set]. ,
Lettres au rédacteur de la « Revue des
Deux-Mondes ».
Ces Lettres, qui sont an nombre de quatre, ont été
Imprimées dans les t. vn à X de U *• série de la
« Revue des Deux -Mondes ». Ces Uttres sont inti-
tulées : la première « de l'Abus qu'on ftiit des adjectifs »
(t. vn) î la deuxième. » les Humanitaires » (t. Vffl) ;
la troisième, « les Journaux.» (t. K). et la quatrième
« les Exagérés » (t. X).
4- HABITANTS DE LA PROVINCE DE
LIÈGE (des) [Charles Digneffe],
Pétition pour la liberté du commerce des
grains, adressée au roi le 12 février 1847
par — . Liège, 1847, in-8, 14 p.
HABITANTS DES SEPT VHXES DE
BLEU (les), en Normandie, pseud. [Adrien
DE Lachoix].
Représentations par — au gouvernement.
Pan». Fain, an xii (1804), in-8, 60 pag.
HABITUÉ DE UORCHESTRE (Un),/w.
Le Ministre et la danseuse.
Feuilleton imprimé dans le « Siècle », n« da 20 dé-
cembre 1845.
HABITUÉ DU BOULEVART DE GAND
(Un), ps. [J.-B.-Auçuste d'Aldéguier].
Le Flâneur, galerie pittoresque, philoso-
phique et morale de tout ce que Paris offre
de curieux et de remarquable dans tous
les genres, etc. Première partie (et unique).
Paris, de Vimpr. de Boucher, 1826, in-12.
H- HACHIS (Léon) [H. J. Evrakd, in-
specteur au chemin de fer de lEtat, a
Bruxelles]. , ,
Un Duel, petit essai dramatico-moral ,
par -. Liège, Collardin, 1829, in-18,
126 p.
H. A. D'A.
HALT
240
4- H. A. D*A. [Hbdrun, abbé d'Aubi-
Anstandre, ou Histoire interrompue.
Paris, Dubreuil, 1664» in-12.
Cet écrit ayant été accaeilli avec une gnnde indiffé-
rence, le libraire s'avisa d'nne sapercherie dont les
exemples sont nombreux ; on enleva l'épltre dédicaloire,
et on «Jonta. pour rendre le livre méconnaissable, on
Hua- titre : « Histoire galante et eqjouée interrompue
par des entreliens de civilité, d'amitié et de passe-
temps ». Paria, J.^B. Loytùn.
HADECZUCA (Didaoue), trad, supp.
i Louis de CahusacI. Voy. Abbé de***, I.
58 a.
HADGI MEHEMMED EFENDY, aut. supp,
[Petis de la Croix].
Lettres critiques a madame la marquise
de G***, au suiet des « Mémoires de
M. le chevalier a'Arvieux », avec des
éclaircissements curieux sur les mœurs,
les usages, les religions et les différentes
formes de gouvernement des Orientaux ;
traduites du turc par Ahmed Franguv,
renégat flamand. Paris, Quillau, 173o,
in-i2.
L'auteor et le tradoctenr ne sont que le seul Petis de
la Croix.
-4- HJENSEL (H.) [Pierre JannetJ.
Des articles dans le « Journal de T Ama-
teur de livres s, dans « l'Intermédiaire »,
etc.
Hœruel est la traduction allemande de Jannet.
H. est l'initiale de Hermann, traduction de Gertnain,
prénom que M. Jannet a pria quelquefois.
HAKOHEN [Joshiah]. pseud. [le cheva-
lier Rivoirb Saint-Hippolyte].
L Les Israélites modernes, ou Aventures
des deux frères Daroca. Paris, Pigoreau,
etc., 1812,2 vol. in-12.
II. Adar el Melek, ou les Pirates barba-
resques, trad. de Tarabe de Joshiah Hako-
hen, par le chevalier de R..., officier de
marine, l'an de la création du monde 5809,
et de l'hégire 1187. (Ouvrage composé en
français oar le chevalier Rivoire Saint-
Hippolyte). Paris, Pigoreau, 1813, 4 vol
-h H. A. K. S. [Henri-Alexis Ca-
haissb].
Pour la liste des ouvrages qu'il a pu-
bliées sous les initiales H. A. K. S., H. A
K...S, H. A. K....S, voy. la « France lit-
téraire », t. XI, p. 76.
+ HALBEER [Albert de la Salle, né
en 1833, littérateur et compositeur].
Pseudonyme adopté par cet écrivain, qui est chargé au
c Monde illustré » de la chronique musicale. Il a pu-
blié divers ouvrages indiqués dans le « Catalogue géné-
ral n de M. 0. Lorenz, t. Ill, p. i64.
HALLER (le baron Albert de), apœr,
[Georges-Louis Sciimid|.
Traités sur divers sujets intéressants de
politique et de morale. 1760-61, 2 vol.
m-8.
c'est par erreur que ces Traités sont assez générale
ment indiqués comme des productions du savant Halkr.
qui les a désavoués en indiquant leur véritable waiew
Année littéraire At Fréron (1161).
4- HALLER [Baroud].
Sur l'arriéré et la dette non consolidée,
par—. 22 ventôse an IX, in-8.
Une note manuscrite porte que Baroad. ami <U
Haller. est le véritable auteur de cet écrit (01. Barbie).
+ HALLIDAY [Eugène Dezeimebis].
Considérations pratiques sur les névral-
gies de la face. Paris, 1832, in-8, 175 p.
Six exemplaires seulement ont été tirés avec le d^
de l'auteur.
HALLY PIFPOUF, pseudonyme.
L'Accoucheur par supercherie, dialogue
entre Bredouille et Latronaux. 1782, in-^^.
Mastricht, 1789, in-8.
-4- HALM (Frédéric) [le baron Munch
Bellinghause.n, poëte et auteur dramati-
que allemand, né à Cracovie en 1806].
Ses œuvres Jouissent d'une grande réputaiion en .\lle-
magne. Sa tragédie, le « Gladiateur de Ravenoe »,
offerte an public en 1856, sous le voile de l'anoujine.
a obtenu un éclatant succès. Quelques fragments de r«
poêle ont été traduits ou analysés dans des périodiqoies
français.
• « Griselidis », poëme dramatique, a été traduit par
Millenet. Paris, Ciimier, 1840. in-18.
HALMA GRAND (le doct.), superfétation
nominale [N. Grand, médecin, neveu du
chanoine Halma, dont il a pris le nom].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire » à Grand.
4- H. A. L. P*** [Henri-Augustin le
PiLEURJ.
Coup d'œil sur l'état des lumières et
de l'instruction publique en Hollande, de-
puis les temps les plus anciens jusqu'à nos
jours. Paris et Amst,, 1810, iu-8, H ol
o9p.
4- HALT (Robert) [Charles Vieu, né à
Montpellier en 1837J.
I. Une Cure du docteur Pontalais. Paris.
Faure, 1865, in-18, 3â4p.
Roman de controverse philosophique et religiease à
l'égard duquel on peut consulter « l'Année littéraire *
de M. Vapereau. 1866, p. 04.
n. Madame Frainex. Paris, lihr. intem.,
1868, in-18, 300 p.
Ce livre a fait du bruit au moment de sa naissaztce;
l'estampille du colporla(;e lui a été refusée avec iid cer-
tain éclat ; celle interdiction a soulevé des débats ora-
geux dans la Société des gens de lettres. Les préoccu-
2H
HAMBRELIN
HAMILTON
242
patioos pfailosophiqDes et religienses tiennent la plos
çrajkde part dans ce roman, à l'égard duqael nous ren-
Toycns à « T Année littéraire » de M. Vapereau, 1868,
p. 53 et San.
HAMBRELIN (maistre). serviteur de
maistre Aliborum, cousin -germain de Pac-
colet, pseudonyme.
La Navigation du compaignon à la bou-
teille, avec les Discours des arts et sciences
(le maistre Hambrelin... Rouen, Dugort,
VSil ; Paris, Micard, 4576, in-16 ; Troyes,
s.d., in-12.
Cet ooTrage a été faussement attribué à Rabelais.
VoTez Barbier, n» 19,38â.
n existe des réimpressions de ce litret, sous les di-
vers litres suivants :
1<^ ■ Le Voyage et navigation des isles inoongnûes ».
euoienant choses merveilleuses et difficiles à croire.
L9on, Bencit Bigaud, 1556, in-12.
âo Le même ouvrage, sons le titre de « Bringue-
iunilrs. cousin-germain de Fesse-Pinte », revu eX
Cc^rrigé par H. D. C.Rotien, l'Escuyer, 1578, in-16.
Ch. Nodier en possédait un exemplaire, intitulé :
• Briognenarilles, cousin-germain de Fesse-Pinte ».
Houen, 1544, in-12 (Voy. Catalogue de la vente
Nodier, ifi 869). Ce qui établit l'antériorité de ce vo-
lame sur celui intitulé « la Navigation du compaignon
àU bouteille ».
3« « Le Disciple de Pantagruel >. ou le Voyage et
luvigation de Pannrge aux isles incognûes, et de
l'ioiieors choses merveilleuses qu'il dict avoir veûes.
Pari*, Den. Janot, in-12.
4^ ( Rabelais ressuscité », récitant les faits admi-
rables de Grangosier, roi de la place vuide ; traduit du
^it en français par N. de Horvy. RoueUf J. Petit,
liïH. in-12, ei Parti, 1614, in-12.
Voyez U Notice bibliographique des éditions de Ra-
hi'iai», dans le 3* volume des Œuvres de Rabelais
'•^■li'toD dirigée par M. de l'Aulnaye). Parit, Desoer,
UiO, 3 vol. in-18. ^ Autre édition (dirigée par le
•H'-œe). Parit, Louit Janet, 1823, 3 vol. in-8.
A. A.B— r.
Nodier possédait l'édition de 1 644 du u9 4, et à sa
\tulf son exemplaire fut acheté 30 fr.
Dans son « Extrait des Tablettes d'un bibliophile » ,
Vent« Nodier (v Bulletin du bibliophile belge »,
1. i'tO}, U. GnsUve Bmnel. de Bordeaux, a donné une
ntilf. sur trois de ces volumes, qu'il ne considère point
(oenoe autant de réimpressions, mais bien comme des
oanages dilTérents. Voici la note du spirituel et érudit
UbUophile sur ces trois volumes.
I Rabelais ressuscité », oh l'on retrouve le genre
d'idées qui inspira, dans les vingt-cinq premières années
liu xvip siècle, tant d'écrits facétieux, aurait* mérité
d'être indiqué avec quelque détail par les éditeurs de
riffliBortelle épopée de l'Homère bouffon ; il est divisL^
^0 vingt-trois diapitres; nous transcrirons les som-
ittires de quelques-uns :
Chip. \. Comment Trousseviande, père de Gran-
f:<iikT, fat marié avec la 611e du roi Malengeance, et
'■'minent ils ne pouvaient avoir d'enfants.
Cbap. M. Comment Grangosier beut toute l'eau de
l3 mer et mangea tous les poissons de là qui y estoient.
Ciap. XIU. Comment Grangosier reçut nouvelles de
&<« père, comme sa mère estoit morte, dont il fut joyeu-
ioanl bsebé.
Chap. XV. Comment Grangosier avait pris l'église
1^ Xotie-Dnme de Sens en intention de la transporter
en son pays, et comme il ftat descoovert par un croche^
leur qui l'en empescha.
L'action se passe au pays de Veautueire, qui est situé
environ demi lieue au-^elà du bout du monde. Le palais
du père de Grangosier était assez spacieux pour y
loger deux mille mouches ; lorsque ce fils tant désiré
vint au monde, son père témoigna sa joie en rendant
un édit qui portait que tous les prisonniers seraient
élargis, soit pendant leur vie, soit après. — Gran-
gosier faisait disparaître, à chacun de ses repas, deux
mille bœufs, huit mille moutons, six mille veaux, dix
mille chapons, vingtrcinq mille perdrix, quarante-deux
mille alouettes et plusieurs autres choses ; il avait un
verre de bois qui tenait quatre cents muids de vin, qu'il
vuidail tousjours douze fois pour le moins à chacun de
ses repas. — Un jour, il ne fit qu'une bouchée de deux
baleines... — Sa mère s'étrangla en mangeant une
poire cuite ft-icassée dans du beurre vert. — Lorsqu'il
se maria, son beau-père lui donna en dot la somme
de trois cent mille livres, sauf à en rabattre cent mille
écus ; un beau chapeau tout neuf n'ayant été porté que
dix-huit ans ; une bonne cruche de terre qui n'esloit
qu'un peu cassée , deux torchons aussi lilancs que
l'encre, etc. A cette occasion furent promulguées des
lettres patentes ainsi conçues : • A tous aveugles que
ces présentes verront, et à tous muets qui d'icelles
parler vouldront, salut... »
N'oublions pas un autre volume indispensable à
toute collection rabelaisienne, « Bringuenarilles, cousin-
germain de Fesse-Pinle ». Rouen, 1544, in-12
(vendu 220 fr.) (Voy. le n» 2). Récit du voyage ima-
ginaire d'un géant. Exagérations démesurées et tout i
fait dépourvues de sel. Bringuenarilles rencontre un
navire chargé de douze cents tonneaux de vin ; il avale
le navire et la cargaison. Un autre jour, il engloutit
dans son estomac un moulin, le meunier et son chien.
Le vent de ses narines jelle par terre une tour aussi
grosse que celle de Notre-Dame. Il aborde dans un'
pays où croissent dans les champs, fromages, épées et
couteaux, où les arbres fruitiers sont chargés de florins
et de ducats. Il se fait servir des anguilles de mille
toises de long. Toutes ces inventions sont d'une plati-
tude désolante, dit M. G. Brunet. A la fin du livre se
trouve une liste de danses alors en vogue : la frisque ;
mal maridade; c'est à grand tort; touche luy l'antic-
qnaille; la marquise; curez, venez donc, etc. Et pour-
tant celte platitude a trouvé acquéreur à 220 fr.l Ah!
bibliophiles, où placez-vous vos afTeclions !
c La Navigation du compaignon à la bouteille », est,
à de légères différences près, le même ouvrage que
« Bringuenarilles ». Vendu, édition de Troyes, s. d.,
40 fr. à la vente de Ch. Nodier.
HAMILTON (Emma IIarte. depuis lady),
aut. supp. [ ].
Mémoires de [Emma Harte, depuis] lady
Halmiton, ambassadrice d'Angleterre à la
cour de Naplcs ; ou Choix d'Anecdotes cu-
rieuses sur cette femme célèbre, tirées des
relations anglaises les plus authentiques,
orné de son portrait, par le célèbre Rom-
ney (Trad. de l'angl, par Picot, de Mont-
pellier). Paris, Dentu, 1816, in-8.
Cette femme, qui a joué un rôle si magnifique en
Europe, qui avait soumis à l'empire de ses charmes le
vainqueur d'Aboukir et de Trafalgar, avait commencé sa
carrière par l'humble emploi de bonne d'enfants et de
servante d'auberge. Un jeune liliertin, le chevalier
Featherston, fut le premier qui découvrit ce trésor de
243
HAMILTON
HANNETÀHŒ
iU
beauté ; il conduisit U jeune Emma dam ics terres ;
mais an bout de quelques mois, il la délaissa sans pitié ;
et rinfortunî'e jeune fille, n'ayant d'autre asile que le
pavé de Londres, grossit bientôt le cortège de ces
beautés Taciles que l'on voit pulluler le soir sur les trot-
toirs des rues de la capitale de l'Angleterre. De cette
milice, Emma passa entre les mains d'un charlatan,
qui l'exposait aux yeux du public comme une preuve
vivante de l'efflracilé de ses préparations cosmétiques
pour entretenir la fraîcheur du teint. Le célèbre peintre
Romney l'aperçut un jour sur les tréteaux de l'opérateur,
et, Trappe de la beauté de ses formes et des grâces de
sa figure, il la fit poser comme modèle. La vue de tant
de charmes enflamma son cœur en même temps que son
esprit; mais Romney, amoureux septuagénaire, était
toujours en contemplation, et la vive Emma s'ennuya
bientôt de n'être heureuse qu'en peinture. Un jeune
homme. If. ftreville. vient à l'atelier de l'artiste et fait
des offres qui sont acceptées; il donne i Emma des
chevaux, des diamants, une maison; enfin, il se rui-
nait, quand lord William Hamillon (1). son oncle, am-
bassadeur à Naples, arrive subitent^nt pour rompre une
liaison qui l'indigne. Mais il voit Emma, et, semblable
an Gouvignac d'Andrieux. il devient épris de la btauté
qui avait excité son courroux, paie les dettes de son
neveu, qui, moyennant cette complaisance, lui cède ses
droits sur Emma, et après avoir terminé ce singulier
marché, repart pour Naples, où les soins et les artifices
d'Emma le décident à l'épouser. Les événements de la
guerre amènent Nelson à Naples; il était couvert de
gloire, il était puissant ; il n'eut qu'à se prt^senter pour
plaire, et le pauvre lord Hamilton fut peut-être le seul
homme de l'Europe qui l'ignora ou feignit de l'ignorer.
A son arrivée à Naples, la maltresse de lord Hamilton
n'était pas encore mariée, et la noblesse avait refusé
de la voir; elle jura de s'en venger, et elle tint parole
aux Napolitains qui l'avaient méprisée. A la suite d'une
révolution, lord Nelson rentre en vainqueur à Naples,
et lady Hamilton use de sa funeste influence sur l'es-
clave de ses charmes pour faire couler des flots de
aang : tous ses ennemis personnels tombent sous la
hache des bourreaux. Après de si doux passe-temps,
elle reconduit son amant en Sicile, et achève de l'en-
dormir au milieu des fêtes et des plaisirs. Mais tandis
qu'il s'enivre à longs traits dans la coupe de ses voluptt''s,
sa flotte est en proie à la famine et à la maladie. Le
ministère anglais, ne voulant pas rappeler son amiral,
rappelle son ambassadeur; Nelson, di^ses|>éré. quitte
sans ordre sa flotte et son armée, et après avoir pro-
mena sa maîtresse dans plusieurs capitales de l'Europe,
revient Hi Londres pour scandaliser par sa conduite le
pays qu'il avait illustré par ses victoires. Le vieux
Hamilton meurt, et se venge de sa femme par son tes-
tament, en laissant à son neveu une fortune immense
sur laquelle elle avait toujours compté. Les revenus de
Nelson lui restaient, et tant qu'il vécut, elle passa ses
jours dans le faste et l'opulence ; mais à sa mort, lady
Hamilton devint pour tout le monde un objet d'horreur ;
mi'prisée, avilie, minée de fond en comble, elle fut jetée
par ses créanciers dans une prison, où elle serait morte
sans la générosiU^ d'un échevin qui paya ses dettes et
qui lui donna des secours nécessaires pour passer sur
le continent. Arrivée dans les environs de Calais, elle y
fut atteinte d'une maladie grave ; et cette femme su-
(1) Savant auquel on doit plusieurs ouvrages dont
quelques-uns ont été traduits en français (Voyez notre i
> France littéraire », t. IV. p. 20). |
perbe, qui avait tu la population de Naples et d«-
Halerme à ses pieds, mourut dans la misère, l'ahandcL
et l'oubli.
Les Mémoires que nous citons, sons le nom de cetl;
courtisane fameuse, ne sont pas d'elle.
HAMILTON (lady Mary), apocryphe.
I. La Famille du âucde Popoli. MémoiiV'
de M. de Canteimo son frère. Paris, A.-A.
Henouard, 1811, 2 vol. in-12. — August-
et Jules de Popoli, suite des Mémoires df
M. de Canteimo. Paris, le même, 1811
2 vol. in-12.
IL Le Village de Munster, traduction libnp
de ranglais. Paris, A.-A, Renouard, 1811.
2 vol. in-12.
* Lady Hamilton a publié en français un rumâQ
intitulé : la « Famille du duc de Popoli *. doot \^>
journaux se sont accordés à fkire l'éloge. C'est. aVhi
eux, un ouvrage d'autant plus remarquable, qu'il t»:
écrit en français par un auteur anglais, et queretaamr
anglais est une femme. H y a même des jourraliâfi
qui ont trouvé le moyen de s'extasier sur l'éiégaoce ds
style, d'en admirer la facilité, le charme et l'iniér^
ie ne sais même pas si quelques-uns n'ont pas uala
le comparer au style incomparable de cet Hamiluiu. qoi.
tout Anglais qu'il était, a écrit dans notre langue ut >i
charmantes choses. Mais que penseront de tous le»
éloges qu'Us ont donnés à lady Hamilton les joanu-
listes si complaisants qui ne sortent de l'exagéntioa d^
la critique que pour s'enfoncer dans l'exagérai ion de
la louange, quand ils apprendront que celte femme qai
écrit avec tant de grftce, de facilité et même d'éUi^oce
la langue fran^'aise. ne la sait pas mieux que Figar.i^
savait la langue de son pays? Il n'y a rien d'e\a;rr-
dans ce que je dis : j'ai entre les mains un petit ImIIK
qu'elle écrivait à une personne qui avait fait U induc-
tion française de l'un de ses romans anglais : ce qiù
devait être au féminin était au masculin, et vice rend .
le pluriel était mis pour le singulier ; pas un in>L
n'était employé dans l'acception qui lui appartient ; ie
tout y était d'une i^^norance de la langue qui nVûi né.
que ridicule sous une autre plume, mais qui deveoiit
très-plaisante dans une femme qui n'avait pas rraisi
d'attacher son nom i des ouvrages écrits dans U'^r-
langue avec correction et facilité. Mais l'étouneroeot df
mes lecteurs cessera quand ils sauront que lady Hamil-
ton avait alors pour secréUire M. Charles Nodier, qoi
depuis... Mais alors il était malheureux. Je pourrai»
dire de feu M. Crofft. baron et Anglais, mort à Paris.
dans les premiers mois de i 810, et qui aussi poblu
quelques ouvrages de sa composition écrits en fran<;âi«.
ce que jrt viens de dire de lady Hamilton, avec laquelle
il demeurait. p. R. A s.
HANGAR VILLE (d'),|w. [P,-Fr. Hugue.^],
antiquaire, connu sous le premier de ce>
noms.
Pour la liste do ses ouvrages, voyez le
tom3 IV de a la France littéraire », k'ilKS-
CAR VILLE.
HANNETAmE(Jean-Nic. d'), nom ahrév.
[Jean-Nicolas Servandoni d'HannetaireI.
Pour la liste de ses ouvrages, vov. fa
« France littéraire ». tome iV, à Ha>>e-
TAIRE.
Î45
HANNIBAL
HAUTPOUL
246
+ HÂNI^OBAL pCavier Bougabd, de
Liège].
Cliaii£Oimage social, par^. Liège, 1863,
in-8.
HANS WERNER. Voy. WERNER [H.].
HARDENBERG (le prince de), ministre
de Prusse. Voy. HOMME D ÉTAT (Un).
HARDI (Félicité), pseud, [Amable Lemai-
tre], auteur d'un feuilleton imprimé dans
le a Journal des femmes » intitulé Jeanne
Hachette.
HARDI (Félix), ps. [Amable Lemaitre],
auteur de deux feuilletons imprimés dans
b la Lanterne magique ». intitulés : le
Flâneur et F Oisif, le Sabot rouge.
HARDY, maître de quartier au collège
des Grassins, ps. [l'abbé Pierre-Mathias
DE Goi7RNé].
Lettre de M. —, à Tabbé Guyot-Desfon-
taines, au sujet de la nouvelle traduction
de Virgile. Paris, 1743, in4, 16 pag.
HARMONffHHJB (Un|, a««/. dég. [An-
toineJacques Labbbt de Morambert].
Sentiment d' — sur différents ouvrages
de musique. 1756, in 12.
-h HARMONVILLE (Georges d') [Paul
LacroixI.
Les Œuvres de Tabarin, avec les aven-
tures du capitaine Rodomont. la Farce
des bossus et autres pièces tabariniaues,
préface et not^ par—. Paris, Delahays.
1858, in.l6.
VoJ« AvSNTUf, I. Aik f.
4- HARVILLE (Thomas d') [Gustave
Bourdin].
Des articles dans « le Figaro ».
HASE (Cbarles-Bénédict), Fun des con-
servateurs de la Bibliothèque nationale,
membre de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, etc., édit. supp. de deux
auteurs latins qui font partie de la Biblio-
thèque classique latine, publiée par Le-
maire. Ces deux autours latins sont Sué-
tone et Valère Maxime. (Voy. la
^ France littéraire » à ces deux noms.)
4- HADD'BERT (L.) [Henri-Auguste-
Louis Bbrthauld].
Quelques poésies sous ce pseudonyme.
HAUSSEZ (le baron d'), nom abrév. \}e
baron Lemercier d'Haussez, ancien mi-
nistre de Charles X].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
t France littéraire » à Haussez.
-h HAUSSONVILLE (le comte de) [Jo-
seph-Othenin Bernard db Cléron, comte
d Ide], né à Paris en 1809, élu membre de
' l'Académie française en 1869.
Voir poar les divers oonuges de cet ancien diplo-
mate, député sons Louis-Pbilippe. le « Catalogne gé-
néral » de M. Olto Lorenz. 11 a fourni de nombreux et
importants articles â la < Revue des Deux-Mondes » ,
dans laquelle il a inséré (i868-i869) nn travail fort
étendu snr les affaires ecclésiastiques et les rapports
avec U cour de Rome pendant le premier empire.
-f- HAUT FONCTIONNAIRE EN ACTI-
VITÉ (Un) [Gaétan Delmas].
Bulletins de la République, émanés du
ministère de l'intérieur, du 13 mars au
6 mai 1818. Collection complète, avec une
Préface. Paris, 1848, in-32.
HAUTÉCOURT (l'abbé d*), ps. [le R. P.
Dbsmarais, jésuite].
Amusement physique sur le système
newtonien, par le'R. P. D***. Paris, Hum-
blot, 1760, in-12.
. HAUTEFEUILLE,/wefMi. [Prosper-Parfait
GOUBAUX].
Avec M. de Planard : la Mantille, opéra-
comique en un acte, représenté sur le
théâtre de l'Opéra-Comique, le 31 octobre
1836. Paris, Barba, Bezou, 1839. gr. in-8,
16 pag. à â colon.
Faisant partie de la c France dramatique » au
xa* siècle.
HAUTERIVE (le comte d'), nom abrév.
[le comte Alex.-Maurice Blanc d'Hautk-
RiVE, conseiller d'État, garde des archives
au ministère des relations extérieures, ete.l.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », t. IV, p. 40, complé-
tée par les détails contenus dans la a Lit-
térature française contemporaine », t. IV,
{). 261. Voir aussi une notice fort déve-
oppée de M. Artaud de Monter dans la
«Biographie universelle ». (Supplément de
la première édition, reproduite dans la se-
conde.)
HAUTEROCHE (de), nom abrév. [Noël
Le Breton, sieur de Hauterocub, auteur
et artiste dramatique].
Pour la Uste de ses pièces, voy. « la
France littéraire », àHAUTBROCHE.
HAUTE-SERRE, nom abrév, [Antoine
Dadin DE Haute-Serre, jurisconsulte fran-
çais du dix-septième siècle].
Voy. le tome IX de la « France littéraire »,
à Haute-Serre.
HAUTEVILLE (de), pseud. [Gaspard de
Tende].
Relation historique de la Pologne. Paris.
1697. in-12.
HAUTPOUL (M~), nom abrév. [M-Beai-
FORT d'HAUTPOUL].
247
HAV.
H. C. D. S. O.
248
Pour la liste de ses ouvrages^ voy. « la
France littéraire », tomes II et XI, à* Beau-
fort d'Uautpoul.
4- HAV. (M.) [Arm.-Et.-Maur. Havet,
médecin et botaniste].
Avec M. Lancin : Le Dictionnaire des
ménages, ou Recueil de recettes et d'in-
structions pour Téconomie domestique. Pa-
ris, P. Blanchard, 1840, in-8.
Réimprimé depnis (en 1822 et 1826) arec des
aLugmenUlions par Stéph. Robinet et M°>e Gacon-
Dufour.
HAYE (de la). Voy. LA HAVE (de).
HAYMON d'Halberstadt, ps. [Rehi, bé-
nédictin d'Auxerre dans le neuvième sièclej.
Haymonis libri vu commentariorum m
Apocalypsim B. Johannis, nunc primùm
eaiti et ad multorum codicum fidem cas-
tigati. Paris, Amhr. Girault, 1540, 16il,
1640 ; Coloniœ, 1620, in-8.
U y a tant de manuscrits qui donnent ce Commen-
taire à Rémi, bénédictin d'Auxerre dans le ix* siècle,
qu'il faut espérer, dit l'abbé Le Beur, qu'on ne l'impri-
mera plus sous le nom d'Hayroon d'Halberstadl. (Mé-
moires concernant l'histoire ecclésiastique et civile
d'Auxerre, t. U. p. 483.) A. A. B—r.
-hHAZARD (Désiré) [Octave Feuillet,
Paul Bocage et Albert Aubert].
(( Le Grand Vieillard », roman publié
en feuilleton par « le National » (1845), et
non réimpr.
Parodie -des interminables romans d'Eugène Sue et
d'Alex. Dumas. (M. T.)
H-H. B. [Henri Bex, iésuite].
Prières en l'honneur des saintes et bien-
heureuses vierges madame sainte Ursule
et ses compagnes martvres. Par — . LiégCy
Danthez, 1680, in-8. Yâp.
-h II. B. [H. Beau, imprimeur à Saint-
Gerraain-en-Layp] .
Réponse à M. 'F. Grille (en vers). Saint-
Germain-en-Laye, 1853, in-8, 8 p.
4- H. B., de Caen [Bruxer, maître d'é-
criture, mort à Caen en 18501.
Le Dictateur, ou les Montagnards,
drame en 3 actes; Affaires des là el
13 juin 1849,dédié à MM. les propriétaires
de France, par—. Caen, de Laporte, 1850,
in-8, 79 p.
Rapsodie sans rime ni raison. L. D. L. S.
4- H. B.
On trouve dans la « Nouvelle biographie générale > ,
sous cette signature, des articles de MM. Honoré Bon-
homme, Henri Bordier, H. Bosselet, Hippolyte Boyer.
-h H. B. D. [A. BuRGAUD DES Maretz].
Compliman qu*at été adreussé à
S'n A. le prince L. Bounapare. (Sans Heu
ni date), in-4.
+ H. B. D. L. M. (M.) [Henri Boulât
DE LA MeURTHB].
De l'Instruction civioue et de rensei-
gnement industriel et bourgeois, par—.
Paris, 1836, in-4.
-f-H. B.G. [H.-B. Gibault].
La Guerre grammaticale, trad. du latin
d'André Guarna, de Salerne. Poitiers, C§-
tineau, 1811, in-lâ.
Le tradnctear a donné dans ta mAnie année ne
édition de l'original latin.
H. B. P., auteur déguisé [Hiérosme Bi-
GNO>, parisien].
I. Traité sommaire touchant Félection
des Papes. Paris, Le Clerc, 1603, in-8.
4- il. De Texcelience des rois et du
royaume de France, par — . Paris, 16iO,
in-8.
4- H. B—R. [Hippolyte Boyer].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-f- H. B. S. I. [Hug:ues Bessiat, sous-
intendant militaire].
Album militaire, ou Précis des disposi-
tions principales actuellement en viçueur,
sur la plus grande partie des branches de
l'état militaire; suivi des tarifs, devis, etc.
pour tous les traitements et fournitures
quelconques, par — . Grenoble, Baratier,
1825, in-8 oblong.
4- H. B— T. [rHÊRiTiER, de l'Ain].
Le Roi règne et peut gouverner, par—.
Paris, chez l'auteur, 1838, in-8.
4- H. C. [Henri Colas].
Eloge de Philippe Delamet, par — . Pa-
ris, 1737, in-12.
Cet éloge est en vers français. L*abbé Delamet n'est
mort qu'en 1747, Agé de pins de qnatre-vinglHiMzif
ans. A. A. B—r.
-+- U. C. et H. L. C. [le baron Henri-
Louis COIFPIER DE VeRSEUX].
Pour la liste de ses publications, voy.la
vt France littéraire », t. XI.
-f- H. C. A. H. [Jean-Baptiste Hennb-
dert, né à Hesdin en 1726, savant écri-
vain, chanoine de Saint-Omer].
Du Plaisir, ou Moyen de se rendre heu-
reux, par l'abbé—. Lille, 1764, 2 pari.
in-12.
L'auteur est nommé dans le privilège.
Le titre d'une nouvelle édition con. et augm. porte :
par H. l'abbé H. G. D. S. P. D'A.
-h H. C. D. S. 0. (M.)[Heisnebert, cha-
noine de Saint-OmerJ.
Eclaircissements historiques sur lecierçé
séculier et régulier, par — . S. lieu, juin
1790, in-8.
i49
H. C. M. D. S. E.
H. DE P.
2S0
-h H. C. M. D. S. E. [Henri Chrouet,
ministre du saint Evangilel.
Réponse charitable à 1 antidote catho-
lique de Barth. d'Astrov, par — . Maes-
tncht, Boficher, 1636, in-12.
C'est, comme le porte le titre, une réponse à « l'An-
li4ute catholique » du récollet d'Astroy. Dans une ré-
pii<iae publiée U même année, ce dernier s'exprime
aiD>i : « L'antenr, n'osant ou ne voulant mettre son
v)m k sadite « Réponse », sinon sous ces lettres ca-
pitales H. G. M. D. S. E., noas donne à penser que
c'eit-à-dire : Henri Chrmiet, malade, demandant
iauié entière. Ce qu'étant accordé par la grâce et mi-
»i^nronle de Dieu, nous dirons alors que ces lettres
H.C. M. D. S. E. signifient Heureux converti, mère
d% Saint^Beprit. »
-f H. D. (M.) [P,-Mar.-Fr. Huviek des
FoNTENELLES, Otage dc Louis XVI].
Les Remontrances du parterre, etc., par
M. Beilemare, ci-devant commissaire de
police à Anvers, réfutées par — . Paris,
Panckoucke, 1814, in-8, 39 p.
4-H.D. [Delmotte].
Mes pensées, ou Petites Idées d'un ces-
veau étroit. Mons, 1819, in-8, 164 pag.
Henri-Florent Delmotte, né à Mons le 20 juin 1798,
> estoKHi le 7 mars 1836. Voir une notice sor lui
dins le t. IV. p. 601. des c Archives historiques et
iiUéiaiies du nord de la France », in-8.
-h H. D. (M.). [Hyacinthe Dusevel].
Monuments anciens et modernes de la
ville d'.\miens, dessinés par Duthoit frères
pt décrits par — . Amiens, B. Mackart,
1831-43, in-4.
Avec 77 lithographies. Cet ourrage avait d'abord
inra dans le • Glaneur » . Les exemplaires complets
3ont rares. H en existe 12 exemplaires sur grand
papier.
4- H... D... [Hassouna Deriz ou de
Ghts],
Aperçu historique et statistique sur la
Régence d'AJger, intitulé en arabe « le
Miroir d, par Sidy Hamdan-fien-Othman,
fils de l'ancien secrétaire d'Etat (makatagi)
(le la Régence d'Alger, trad. de 1 arabe oar
—. Paris, imjar, de Goetschy fils, 18o3,
in-8, nr et 456 pag.
-h H. D. C. (le comte) [Hermann de
Callenberg].
Eloge du comte de Tessin, par le comte
de Hoepken, trad. du suédois, par — .
Dresde, 1774, in-12.
4- H. D. C. [Hennique de Chenilly],
Dictionnaire historique, critique et mo-
ral des Bénéfices, par M. — . Paris, Coutu-
rier père, 1778, in-8.
n D*a paru qu'on premier Tolume, contenant le dio-
cftt de Paris. A. A. B~r.
-h H. D. C. et H. D. C*** [le marquis
Hip. DE Chateaugiron].
I. Instruction générale donnée par le
P. Bourdaloue à M""" de Maintenon. publiée
par —.Parw, 1819, in-i8.
II. Zuléima, par Caroline Pichler, imité
de l'allemand par — . Paris, 18i5, in-18, ^
37 pag,
-h H. D. C. P. A. L. C. M. [Hierome de
Chatillon].
Bref et utile discours sur Timmodestie
et la superfluité d'habits. Avec une fidelle
traduction franc, de deux oraisons latines,
prises de Tite-Live ; l'une de M. Portius
Cato, Consul Romain ; l'autre de L. Vale-
rius, Tribun du peuple. A Lyon, Antoine
Gryphius, 1577, in-4, 7i pag.
H. D'E. [Honoré d*Esterno, mort en
1823].
Essais poétiques, par ^. Paris, 182S,
in-8.
-h H. De g*** [Héguin de Guerle].
Monsieur Daube, ou le Disputeur.
Catalogne Soleinne, t. m. p. 201.
+ H. DE J.Fde Janvry].
Recueil de Discours prononcés au Par-
lement d'Angleterre, par J. C. Fox et
W. Pitt, traduit de l'anglais et publié par
MM. — et de Jussieu. Pari*. 1819-1820,
12 vol. in-8.
4- H. DE. K. [H. DE Kerckhove].
Législation et culte delà bienfaisance en
Belgique. Louvain, 1832, in-8.
+ H. DE L4. B. [comte Huchet de la
Bédoyère].
Les souffrances du Jeune Werther, tra-
duites par le comte — . 2* édition. Paris,
1843, in-8.
+ H. DE LA. V. P. D. R. E. B. N. [Hé-
bert DE LA YicoHTERiE, procurcur du roi
en Basse-Normandie].
La Campagne du roy en 1743, poëme.
(S. /.). 1743, in-8, 23 pag.
Voir Plnquet, c Curiosités littéraires >, p. 30;
E. Frère, c Manuel dn bibliographe normand », t. n.
p. 599.
-h H. DE M*** (M.) [Heulhard de Mon-
tigny].
Considérations sur le pouvoir judiciaire
et sur le jury ; par —, conseiller à la cour
rovale de Bourges. Paris, Rondonneau,
mai 1819, in-8.
H. DE P. (le P.), aut dég. [le président
Henrion dbPansey].
Des Pairs de France, et de Tancienne
Constitution française. Paris, Th. Barrois
père, 1816, in-8, 184 pag.
251
H. DE SAINT D.
HËLB
iâi
Ta
-+- H. DE SAINT D. (M.) [Hubert de
Saint-Didier].
Itinéraire pittoresque du Bugey, par —
Bourg, BroitUr, 1837, in-8.
4- H. D. F. (M.) [ l*Hdissibr des Es-
SARDS].
Le Divorce de concert, comédie (en
rose), par —, (dédié au baron de Walef).
Hayt. 1706, in-12.
4-H. D. F. [H. DE Fourmont].
Annales universelles, liantes, 1848, in-
folio, 3 fts avec 38 tableaux.
Le nom de l'anteiir est Indiinié an prospeetu lenle-
meat.
-h H. D. L. [HiLLiARD d'Auberteuil,
assassiné aux lies avant la révolution de
1789.
Considérations sur l'état présent de la
colonie française de Saint-Domingue, ou-
vrage politique et législatif, présenté au
ministre de la marine. Paris, Grange, 1776,
2 vol. in-8 avec ûg.
L'Américain Da Bnisson réfata ce volnme par de
c Nouvelles Gonsidéralions ».
-h H. D. L. M. [F.Ch. HuernbdelaMo-
THE, avocat au parlement].
Essais de jurisprudence sur toutes sortes
de sujets. Paris, 1758, 5 vol. in-12.
-h H. D. M. [Honorât de Meynier, né à
Pertuis en Provence, en 1370].
La perfection des femmes, avec l'imper-
fection de ceux qui les méprisent, par — .
Paris, 1625, in-8.
C'est, dit le « Manael )>. t. IV, col. 497, une ré-
ponse & V l'Alphabet » de J. Olivier. — GoUetet, dans
ses « Vies » manoscrites, a consacri une notice à ce
poëte assez médiocre, qa'il fkit mourir en 4638. G. M.
4- H....É (M.) [Charles-Honoré Remy],
auteur et artiste dramatique.
Pour la liste de ses pièces, voy. « la
France littéraire », t. XI, p. 08.
-h HÉBRARD (J.) [Charles-Henri Bail-
leulI.
I. De la librairie, son ancienne prospé-
rité, son état actuel, causes de sa déca-
dence, moyens de régénération. Paris,
Hébrard, 1847, in-8, 64 pae.
II. De la nécessité de l'établissement d'un
Cercle de la librairie. Paris, leméme, 1847,
in-8, 20 pag.
-+- HEDELIN D'AUBIGNAC (l'abbé),p/a.
giaire.
Histoire du temps, ou Relation du
royaume de Coquetterie. Paris, 1654,
in-12.
Cet ouvrage a, malgré son peu de mérite, été réim-
primé en 1659, en 1665 et en 1793. On y trouva de
telles analogies avec la « Carte du Tendre », inaérée .
^ I dans le premier volnme de la « Clélie » . de M"« et
* Scodéry. que celle-ci se plaignit vivement. L'abbé éeti-
vit, pour se Justifier, une « Lettre d'Arijte à CléoBie*,
mais le public ne se rangea pas de son c6iié.
HÉDOUVILLE (le sieur de), ps. [Denis
DE Sallo], le fondateur et Tun des prin-
cipaux rédacteurs du a Journal des sa-
vants », en 1665.
-h H. E. D.... pi. E. Drécodb].
L'Amour au village, opéra-vaudeville en
un acte; par — et SaintrH. (Moucheron
Saint-Honorine). Paris, Allut, 1804. in-8.
4-HEUXY (Georges D') [Antoine-Edmond
PoiNSOT, né à Nogent-sur-Seine (Aube) en
1834J.
U, A.-E. Poinsot a débuté dans la littérature smts
le pseudonyme de Edmond de Saint-Point; il a nuare
signé Edmond de Freytag, nom de sa gnnd-n^
Pétert Hermann et même Edmond Poinsot au j«ar-
nal le c Théllre », et enfin Georges d'Heilly, depoij
1861. En mars 1869. sur la demande de la ftœilk
d'Heilly, il a été obligé de modifier l'orthograplie de
son pseudonyme, qu'il signe maintenant Georaet
d'Heylli.
Voici les divers ouvrages publiés par cet auteur :
Le « Scandale an théâtre » (in-8, Taride, 1861);
' Extraction des Cercueils royaux à Sainl-Denîj ea
1793 » (in-32, Rouquette, 1866 ; 2* édiUon. in-i8,
Haetiette, 1868) ; < Maladie et mort de Louis XV >
(in-38, Rouquette, 1866; c Morts royales $ <in-lf^.
Ach. Faure, 1867) ; « Cotillon Hl, M»* Du Bany >.
(in-18, Ach. Faure, 1867); « Dictionnaire des p<^-
donymes (pet. ïn-S, Rouquette, 1867; 2* édilioa,
refondue, gr. in-18. chez Dentu,- 1869) (1) ; f les Fils
de leurs oeuvres » (in-18, Rouquette, 1868); i Les
Procès du maréchal Ney , de Lavallette et de Labàloyère »
(in-18, LeCKevallier, 1869) ; t Réimpressions d'écri-
vains du xvin* siècle » avec annotations : « Ummu
Lescaut (gr. in-8, 1867); c Le Diable boiteux ■;
» Paul et Virginie » (gr. în-8. 1668) ; v Théâtre de
Beaumarchais (in-8, 1869).
M. Georges d'Heilly, en outre, a donné beaucoup d'ar*
licles âdes revues, â des journaux, etc., notamment au
« Figaro », on il a publié, sous l'initiale X, une série
de portraits contemporains : < Les Hommes du jour *
(de 1866 â 1869).
-h HETTER (Amélie) [Amélie, princesse
de Saxe, née en 1795]
Des pièces de théâtre jouées avec succès en Alle-
magne ; une partie d'entre elles a été traduite en fran-
çais par M. Pitre-Chevalier. 1842, 2 vol. in-lS.
HÈLE (d') et DHELL, nom angL fran-
cisé [Thomas Hales, auteur dramatique
français, né en Angleterre, mort le 27 dé-
cembre 1780].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome U delà « France littéraire » à Dhell.
-f Une notice curieuse de 74 pages, sur Thomas
Haies, se trouve comme n® 1 d'une série de t Lettres sur
les Anglais qui onf écrit en français » , dans le « Choix
(1 ) Nous avons puisé bien des renseignements dans
ce curieux ouvrage.
io3
HELENO GRANIR
HËLOISE
iS54
■'. iV'0*<T»'?* philosophiques, historiques, politiques «i
l.iuraires j» de M. Sylnin vaa de Weyer, t. I«>f,
LonircM, 1863). Cet Anglais, admis dans la société
t. plus spiritoelle de Paris, sat écrire dans notre langue
-j)i> irds-jolie comédie d'intrigne, < l'Amant jaloux »,
]>:fiw de mouvement, vivement dialognée et offrant un
•miqoe de bon aloi. Le < Roman de mon onde » est
oQ {viit conte que 11. Van de Weyer qoalifte de v perle
i-Iirale » et que divers journaux, voolant foire du
Lraf avec du vieux, ont reproduit (Voir, entre autres, le
• Jinrnal pour loas », n« du 19 mai 1855).
HELENO CRANIR, de Mnos, en Argo-
iilt», anagr. (1) [R.-H.-G. Chalon, de
Mons].
De la vitesse relative et aDacIastique
dp l'akinesie d'un corps solide en repos.
Mt'moire présenté à rAcadémie pétrélaio-
nique et bomboraxale [classe des sciences
exdctts], etc., etc. A Morlanwelt, imprimé
par ordre de ^Académie, 1840. (Mons,
I83i, in-8.)
Ficéiie tirée à 50 exemplaires numérotés & U
vresie.
-h HÉUODORE FM. de Montchanin,
ancien conseiller référendaire à la Cour des
comptes].
Letlres d' — adressées à Napoléon Bona-
parte, depuis le 1 3 ventôse an 8 (ou 4 mars
18()0),jusqu'aul7marsl814. — Lettre d'un
français à M. Le Comte d'Artois en messi-
dor an 12 (ou juillet 1804). Au Mans,
Fleuriot, 1833, 2 vol. in-8.
+ HELISABAD (el maestro), auteur
«upposé [Garcia Oraonez de Montalvo].
Las Sergas de Esplandian, hijo de Ama-
dis de Tolédo. 1521 , in-fol.
11 y a diverses éditions en espagnol de ce roman, qui
fut partie de la collection des Amadis ; il a été tradu/
tu rnmcais par Nicolas de Herberay, et il forme le V* livre
MjU, ïD-fol.) de c l'Amadis »; cette tradurtiou a
<b«DD plosienrs éditions. Consulter le f Manuel du
Ubnire>. t. 1. col. 209 et 214.
H-HELISEXNE (dame) [deCrenne].
Les Angoisses douloureuses qui procè-
dent d'Amour, contenant trois parties, par
— (demoiselle picarde). Paris, 1538. in-8.
Voja t CaUlo^e Bellanger », p. 308. A. A. B~r.
Le « Uannel du libraire * signale en détail les divers
•«vragts publiés sous ce nom. Une note insérée dans
l'étiiiion Yariorum de Rabelais (9 vol. in-8) donne,
t- m. p. 148, les motifs qui donnent lieu de croire
lo« c'est le poète Dorai, mort en 1588, qui s'est caché
*'>os re non. Voir une notice de J. M. Guichard dans
U < Revue du xix* siècle, numéro du 2 ao&t 4840.
HELLÉNOPHRON,|M. [Constantin-Aga-
thophron Nicolopoulo].
Sous ce pseudonyme, Nicolopoulo a
fourni, en 1818 et 1819, à a l'Hermès ho
(1) Dans lequel on trouve Renier Chalon, de lions
(Mbos).
Logios », journal rédij^o en grec et impri-
mé à Vienne en Autriche, plusieurs arti>
clés de littérature, des poésies, des fables,
des chants patriotiques, etc. La plupart
de ces morceaux ont été traduits en alle-
mand par M. Iken. et insérés dans sa
« Leucothea ». {Leipzig, 18â5, in-8.)
4- HELM fmistress), aut, supp.
Les Ténéaares, trad. de Fanglais de
— , auteur de la « Caverne de Sainte-Mar-
guerite ». Paris, Chamerot aîné, 2 vol.
in-18.
Cet ouvrage n'est autre que celui de Luden Bona-
])arte intitulé : c La Tribu indienne • .
-h HÉLOISE, morte en 1164.
La correspondance échangée entre celte femme célèbre
et Abailard a été publiée pour la première fois en 1616,
par les soins d'André Dnchesne ; il en existe des réim-
pressions et des traductions nombreuses à l'égard des-
quelles nous renverrons an c Manuel du libraire ».
L'authenticité de ces c Letlres » a été contestée par
un illustre philologue suisse, OrelU, et M. Ludovic
Lalannea émis des doutes semblables, ■ Correspondance
littéraire », t. Q. On ne possède pas de manuscrits an-
térieurs au xiv siècle , mais, selon H. B. Hauréau
'art. HéloUe, dans la « Nouvelle biographie générale b),
les nombreux faussaires du moyen Age qui forgeaient des
litres de propriété n'auraient pasélé capables de rédiger
un recueil de ce genre. Laissons donc la question indé-
cise.
Observons en passant que les malheurs d'Héloïse et
il'Abailard ont donné lieu À quelques publications sin-
^'uUères; il existe un drame de J.-B. Guis, en 5 actes
•>l envers, Londres {Paris), 1752, in-12; Abailard,
lussitôt après l'attentat dont il a été victime, reparaît
porté dans un fauteuil et vient dialoguer avec Héloïse la
fameuse héroïde de Colaidean, imitée de Pope. Dans
une antre tragédie toute différente, en cinq actes, et dont
l'auteur est resté inconnu, on montre également Abailard
victime du guetp«pens de Fulbert.
Malgré ses cris perçants et sa douleur extrême,
li se voit à l'instant séparé de lui-même.
Il revient pourt«at sur U scène et il s'adresse ainsi
à Héloïse :
Je plenre en voos offrant l'ombre de votre époux :
J'ai perdu.... sous l'effort d'une main sanguinaire.
Le doux titre d'amant et le droit d'être père.
Quelques curieux recherchent un volume imprimé &
Cologne, ehe% P. Marteau (c'est4-dire en Hollande,
1123, in-12) : « Histoire des amours et des infortunes
d' Abailard et d'Héloïse », mises en vers saUri-oomi-
burlesqnes, par M'** ; l'ouvrage n'a d'ailleurs aucun mé-
rite.
Ce qu'il y a de plus sérieux, ce sont les appréciations
de M. de Latonr (v Revue française m, t. VI, avril
1838) et de M. Uviron dans ir l'Artiste » (Seconde
série, t. I, p. 179) sur les lettres des deux amants.
N'oublions pas la notice de M. Creusé de Lesser : « Les
véritables letlres d'Héloïse » , dans la « Franre llltéraire » .
t. XVn (1835). Celte correspondance a été traduite par
un savant allemand, M. Carrière. Giesten, 1842, in-8.
La « Bibliothèque de l'Ecole des Chartes », t. ni,
;>. 172, a publié une lettre inédite d' Abailard à
Héloïse. Nous ne nous occupons pas des nombreux écrits
253
HELSEDAS
HENRY
256
" relatifs k Abailard ; mais il convient de citer le remar-
quable ouvrage de M. de Rémnsat, ■ Abailard », 4845.
i vol. iD-8 (Voir le jugement que porte sur ce livre
M. deSacy. > Variétés littéraires », 186i. t. Il, p. 497);
l'article de M. Pierre Leroux dans > l'Encyclopédie
nouvelle » , et une notice dans le t London and West-
minster Review », no 62, décembre 1838.
4- HELSEDAS [Alexandre -Antoine,
Delhasse].
Des articles dans les journaux belges.
HELVÉTUS. ps. [ le général Fréd.-César
DE La Harpe, ancien précepteur d'Alexan-
dre et de Nicolas, empereurs de Russie].
Lettre de — sur les questions qui agitent
la Suisse. [Lausanne), 1814, in-8.
-h HELVEY {Charles d') [Robert
Hyenne],
Des articles dans « le Charivari ».
HELVIDIUS (Stanislas), pseud. [Joachi-
mus CaherariusI.
Stanislai Helvidii responsio ad epistolam
ornatissimi viri (Pibracii). 1573, in-8.
Traduit en français dans les « Mémoires de l'état de
la France » (publiés par Simon Goulart), 1578, 3 vol.
in-8.
L'écrit de Du Faur de Pibrac est intitulé : « Orna-
tissimi cnjusdam viri de rébus gallicis ad Stanislaum
Elvidium epistola ». Lutetiœ, 1573, in-4.
A. A. R-r.
HELYON DE CHAMP-CHARLES, p.
SFr. Grille, bibliothécaire de la ville
l'Angers].
L Lettre à M. Paul Lacroix, sur le prêt
des livres et le Catalogue delà bibliothèqiie
du Roi, datée de Codexopolis, le 30 juillet
1847. (Paris, France, 1847), in-8. 8 pag.
U. Pièces inédites sur la guerre civile de
l'Ouest, publiées par — . Paris, Charavay.
1847, in-8, 64 pag.
Ul. Notes d'un représentant du peuple
Lettres d'un moine, d'un abbé, d'un mé-
decin, et Pièces authentiques sur la Révo-
lution, publiées par — Paris, Charavay,
1847, in-8, 44 pag.
Ces deux derniers opuscules n'ont pas que le seul
mérite de n'être tirés qu'à un très-petit nombre d'exem-
plaires; ils ont encore celui de renfermer des pièces peu
ou point connues, coordonnées avec le bon goût qu'on
connaît à l'éditeur, et assaisonnées de ses réflexions
non moins judicieuses que piquantes.
-H HEM (H. de) [Henri deMontaut],
A signé ainsi de nombreux bois et quelques articles
au c Journal illustré b , au « Monde illustré », et à la
f Vie parisienne ».
-h HEMANN [Louis-François RabanI.
Géographie récréative, ou Traité élé-
mentaire de géographie. Paris, Renault,
1835, in-12.
HENRI, nom commun à dix auteurs
dramatiques: MM. Alix, Boniface, dit
Saintine, Decourchamps, Dupin, Dupuis
(-Delcourt), Martin, A.-U. Monnier, Simon,
Tully, Vilmot.
Pour la liste de leurs pièces, voy. à
chacun de ces noms dans « la France' lit-
téraire » et ses Corrections et Additions.
HENRI (L.), aut. dég. [L.-N. Boitrral-
cHioN, choréographe, compositeur de bal-
lets].
Pour la liste des ballets de sa composi-
tion, voy. le tome XI de « la France
littéraire », à Bourralchion.
-h HENRI B. [H. DE Balzac].
Des articles dans « la Caricature» (1831 .
Voir sur les divers pseudonymes de Balzac à '*« Jciar-
nal une amusante particularité dans les « Grandies
figures d'hier et d'aujourd'hui », de Champfleury. p. 4i3.
(M. T.)
-h HENRI IV. [Jean-Henri Marchand].
Lettre de — à la nation françoise.i4w*f.
[Paris), 17G5, in^.
Cette lettre est datée de l'Olympe. 45 février 1765.
Elle a été réimprimée à Paris en 1790.
-h HENRI SIMON [Dautre ville].
Nicolas Flamel, nouvelle historique. Pu-
rM.18i6, in-12.
HENRIK [k.], pseud. rH.-A. Cahaisse].
I. Des jeux publics de hasard et de coni-
merce, considérés sous leur véritable point
de vue. Paris, Corhet, 1818. in-8, 30 pag.
II. Doit-on tolérer les jeux ? Doit-on !('>
prohiber ? Suivi d'un sommaire historique-
(?oncernant ceux qui les ont gérés, depuis
l'époque où ils ont été affermés jusqu'à ce
iour. Paris, les march. denouv,, 1818, in-8,
il pag.
Avant, et surtout depuis cette époque, Cahais<f a
publié sous le voile de l'anonyme une quainzaio''
d'écrits contre les jeux (Voyez le t. XI de la t FraDc*-
littéraire •, p. 78).
HENRY (P.), pseud. [le P. J.-B. Gues.>'av,
jésuite].
Auctuarium historicum de Magdalenâ
Massiliensi advenâ adversus Launoium,
operâ — [Lugduni), 1644, in-4.
Pour une traduction française de cet ouvrage, voycî
Denis dr la Sainte-Baume, I, 898 f.
HENRY, coutellier de la Chambre des
pairs, aut. sunp. [Alexandre Deviluers,
ancien officier].
Précis descriptif sur les instruments de
chirurgie anciens et modernes, etc. Paris,
Béchet jeune, Baillière. 1825, in-8, avecun
grand nombre de planches.
HENRY, ps, [Jean-Baptiste-AJphonse
Henriot, ancien administrateur du théâtre
des Variétés, mort à Paris le S octo-
bre 1846].
r»7
HENRY
HEBBIGNY
«">«
La Révolution française expliquée au
peuple. Paris, Bréauté, 1830, in-18.
Cet oavnge, dus lequel le parti Jacobin était réha-
l'iblé, flil poursaivi; mais la RéTOlntion de juillet
étant snrreirae iranédiatcment après, il n'en résulta
asain dommage pour Tanteor.
4- HENRY [de Tullv].
Voy. Alphonse, I, 278 6.
HER... (le chevalier d*), jm. [Bern. Li
BorrER DE FontenelleI.
Lettres diverses de M. — . Paris, Bla-
geart, et Lyon, Amaulry, i683, in-12.
Prenièie édilioD de ces fameuses Lettres. La seconde
partie parut en 1687.
Les antres éditions sont de Ly<m, 4683. in-12;
Parti et Lyon, 1683. in-12 ; AiMterdam^ Mortier,
1886. in-lS.
I>iiis la c Bibliothèque flrancoise » de Dn Sanzet, on
^ ces Lettres à Fontenelle pour les donner an sieur
(l'HpnnainTille. baron de la Tronssière : celui-ci a
pTbU^ le contraire dans une lettre datée de Pont-de-
Veyie. 16 novembre 1734. « Mercure suisse », avril
n35. p. 97. A. A.B-r.
-h HERACLITE, auteur supposé.
D BOUS est parvenu sous le nom de ce philosophe,
doDi la mélancolie contrastait avec la gaieté de Démo-
mte. ueuf lettres insérées dans d'anciens recueils;
file» sont Pœnvre d'un écrivain juif ou chrétien du pre-
mier siècle de notre ère. Un savant allemand, M. J. Ber-
■ajs, en a donné à Berlin (1869, in-8, 159 pages)
ane édition critique qu'il a accompagnée de oonsidéra-
tiom judicieuses. M. Charles Thurol a rendu un compte
détsillé de ce travail dans la « Be^-ue critique •, un>
m^o du 10 juillet 1869. p. 17-21.
+ HERALD rie baron de Pages].
Des articles aans a le Petit Journal ».
-4- HÉRAND [Jules Troubat, secrétairt
de M. Sainte-Beuve].
Des articles de journaux.
-f HÉRARD fJ. C.) [Grun].
La France. Paris, L. Curmer, ISSi,
in-18.
+ HÉRAULT, ROY D^ARMES DES OR-
DRES DE SA MAJESTÉ (le) [du PontI.
La liste générale de tous les chevauers
(le Tordre nommez par Sa Majesté, suivant
)a proclamation qui en a este faite à Fon-
tainebleau le troisième décembre iOGI.
Paris (s. d.), in-foL
HÉRAULT DE SÉCHELLES (feu), apocr.
[\nU DE La Salle].
Théorie de l'ambition, par — , avec des
notes par J.-B. S*** (Saignes). Paris, Bou-
quet, 1802, in-8.
H. Saignes, avant la Révolution, était professeur
if^oence an coUége de Sens, sa patrie.
On prétend que la c Théorie de l'ambition » est de
Aatoiae de U Salle, qui l'avait communiquée à
lUranll de SécbeUes. et qui. n'ayant pn ravoir son
BBBaicrit. le fit imprimer de mémoire, en 1789. dans
T. U.
sa c Mécanique morale b ,
charlatanisme »,
sons le titre de c Théorie da
A. A. B— r.
-h HERAULT DE SECHELLES (feu)
[G. Peignot].
Voyajîe à Montbard et ^u château de
Buffon, fait en 1785, contenant des détails
très-intéressants sur le caractère, la per-
sonne et les écrits de M. de Buffon, par
— .Nouvelle édition augmentée de quel-
ques opuscules inédits... par J. A. Noellat,
Ùijon, impr, de Noellat, 18â9, in-18.
Titre pris dans le t Journal de la librairie ». Le
véritable éditeur est Gabriel Peignot. Voyes c Lettres de
Peignot ». p. 145 et 146.
-f. HERBAUGES (Jules d) [W de
Saint-Aignan. de Nantes].
Des romans publiés dans le a Magasin de
librairie », la a Revue des Deux Mon-
des ». etc.
-h HERBELOT (d') [et A. Galland].
Bibliothèque onentale. ou Dictionnaire
universel, contenant généralement tout ce
qui regarde la connaissance des peuples de
rOrient, par—, auteur de la préface. Paris,
1097, in-fol. — Nouvelle édition, réduite
et augmentée (par Desessarts). Paris,
178i, 6 vol. in-8
Galland a travaillé conjointement avec d'Herbelot,
jusqu'à la moitié du volume ; mais d'Herbelot étant mort
dans le cours de l'impression. Galland resta seul chargé
du soin de l'ouvrage. A. A. B— r.
HERBERGHEN (Henri van), aut. supp.
{Charles Froment].
Coup d*œil sur le rovaume des Pays-
Bas en i8â9. Bruxelles, %ncé, 18!29, in-8,
79 pages (1).
M. Henri van Herberghen n'est pas précisément nn
pseudonyme. C'était un négociant de Tirlemont, dont
les affaires étaient fort dérangées sans que le public le
sût. Il voulut alors les rétablir en jouant un rôle poli-
tique, et en essayant de se faire nommer dans quelque
assemblée d'Etat ; mais il était sans talent, et ne savait
pas écrire une ligne de français correctement. 11 s'a-
dressa à M. Charles Froment, qui, moyennant salaire
et bonne table, s'installa chez lui pendant nn mois on
lieux, et rédigea cette spirituelle brochure, non sans se
mmpiertont haut de son amphitryon, qui n'osait pas s'en
lilaindre, et ne croyait pouvoir acheter trop cher la
réputation d'nn pnbliciste et d'un homme d'esprit.
Malheureusement personne ne se laissa prendre poar
dupe, et M. van Herberghen, ayant failli, ne trouva que
f moins de commisération dans ses créanciers. De R— o.
HERBIGNY (d*), nom ahrèv. [Pierre-
Franç.-Xavier Bourguignon d'Herbignt,
écrivain politique].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. nos
a Omissions et Bévues de la Littérature
française contemporaine », p. 6 et suiv.
(1) Ouvrage inoonnn à ml. Lonandre et Boorqoelot.
9
2^i9 HERCENDIÈRES (A. des)
HERMÈS
360
-H HERCENDIÈRES (A. des) [le mar-
quis L. P. F. DE CllESNRL DB LA ChAR-
BoucLAis, né en 1791, mort en 1862].
Des irticles dans des publications périodiques. Voir
NORB (Alfred de), et le « CaUtogue général » de
M. Otto Lorenz, 1. 1, p. 518. Voyez aussi des Hercen-
DiànEs.
HERIBERTUS (Jo.), pseud, [Theophilus
Renaudus, S.J.].
Eunucbi nati, facti, mystici, ex sacra el
humanâ litteraturâ illustrati. Zacharias
Pasqualigus puerorum emasculator, ob
musicam, quo loco habendus. Responsio
ad quœsitum per epistolam Jo. Heriberti
Cemeliensis. Divione, 1655, in-i.
Vide ejos ùpera, Lugduni, 1665-i669. t. XIV,
in-fol. a. a. B— r.
HÉRIN (Joseph), pseud. [Alexandre de
Saillet, maître de pension à l^ris, auteur,
sous ce nom d'emprunt, de plusieurs ou-
vrages d'éducationj.
Voy. le t. XI de « la France littér. » à
Saillet.
-f- HÉRITIER (Jon.) [Charles d'Odtre-
pont].
Notice trouvée dans les papiers de
M. le comte Lambrechts, publiés par — .
Paris, 1823, in-8.
-+-HERLAraEZ (Pablo de) [Paul Ver-
laine].
Les Amies, sonnets, par le licencié — .
Segovie (Bruxelles), 1867, in-8.
Tiré à 50 exemplaires.
-h HERMAN [H.-J. baron Herman de
Trappe de LozangeJ.
Notice littéraire sur quelques écrivains
de Liège. Liège, 1803, in-12.
HERMANN (le bar. de), nom abrév. [le
bar. Jacq.-Dom. Harmand de HermannJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », tomes IV et XI à Her-
MANN.
-h HERMANN [Madame CormetteI.
I. Un Bonheur sans nuage. Paris, 1856,
in-8.
II. Une femme qui a une jambe de bois.
Paris, 1^49, in-8.
Cette dernière pièce avec M. Lnbixe. Indications
fournies par M. de Manne.
-I-HERMANN (Peters) [Damase Jouaust].
Des articles dans le journal « le Théâ-
tre »•
HERMANNUS, pseud. [Joannes Grop-
PERUSl.
Encniridion ChristianaB institutionis in
concilie provinciali Coloniensi editum ;
a auctore Hermanno archiepiscopo Colo-
niensi (seu potiùs Joanne Groppero, archi-
diacono Coloniensi. posteà carainali)]. Pa-
risiis, 1558, in-8.
Voyez J. Boilean, c Hist. conf. aniioilaru ^, a^-
mon. ad lect., p. 2.
-h HERMAS [Constantin Simonidis].
Le faussaire Constantin Simonides. dont noas auroei
l'ocrasion de reparler à l'article Sancboniaton. présen-
tait aux émdits de l'Allemagne des mannscrits aniiqwi
de sa composition ; il leur prometUit des comédie de
Ménandre. U passa en Angleterre oà il n'est aacni
succès.
-h HERMÈS TRISMEGISTE. aut. supp.
. Une traduction complète de st% écrits a été publj^e
par L. Uénard. Parii, Didier, 4868, iii-12.
Le c Pymander », v l'AscIepius », et autres écnts
ont été imprirotîs pour la première fois en grec ea
1554. in-4, réimprimés en 1574 et en 1030; il ea
existe des traductions latines qui ont eu plusieurs édi-
tions. Consulter le « Manuel du libraire i, an lu^A
Mercurius. G. Parthey a donné à Berlin en 1854 um
édition nouvelle du « Pymander ».
Cet ouvrage parle de Dieu, de la création du raond^,
de la nature, en un langage platonique. Le dogme cfaré-
lien de la Trinité y est exposé clairement, mais d'oae
manière fort erronée. U y est question des épiires de
saint l*aul. et saint Jean est cité. C'est U prodociioa
d'un chrétien asseï peu instruit qui écrivait an second
siècle de notre ère. c L'AscIepius » n'existe qu'ea
latin, et selon M. Bavaisson (v Métaphysique d'Aris-
lote », t. n, p. 480). K ce livre imporUnt et pn
étudié présente de singuliers rapports avec les doctrinei
de Philon el des cabbalistes » .
Un Franciscain. Annibal Roselli, a attaché ssx
40 pages du « Pymander » un énorme ooramenlaire
qui remplit 0 tom. in-fol.. et qui. demeuré inacberé.
n'explique d'une façon fort obscure qae U moitié da
texte original.
Voir Creuzer, c Symbolique » (trad. Ihuç^ùse). le
livre III. et surtout les notes 0 et 1 1 ; Mœhler, • Pa-
trologie », t. II. p. 583; « le Diaionnaire des scitaca
philosophiques », iriicle HerméM, t. HI, p. 77-83 (cet
article est de H. Egger ; il a été reproduit dans la
« Mélanges de littérature ancienne » de cet écrivain).
On trouvera l'indication des diverses éditions et tra-
ductions des livres du pseudo-Hermès dans Hoffmann,
« Lexicon bibliographicnm », Lijttiœ, 1833, t U
p. 347-352.
L'Académie des Inscriptions avait mis an concours
pour 1864 la question suivante : Rechercher l'&ge et
les origines des ouvrages et des fragments qui nous
sont panenus sous le nom d'Hermès Trismégiste, doa-
ner une nouvelle traduction de ces textes en les éclai-
rant par les documents grecs. Trois mémoires ont été
envoyés; le prix a été partagé entre MM. Robionct
L. Mesnard. Voir les < Comptes rendus » des séances de
l'Académie des Inscriptions, t. Vni, p. 308.
-h HERMÈS [Camille FlamiurionI.
Des Forces naturelles inconnues. Paris,
18G5, in.l2.
4- HERMÈS (le docteur) pe docteur
Joulin].
Des articles dans « le Figaro ».
m
HERMIL
HERMITE DE RUSSIE 262
4- IIERMIL [MiLHER, auteur et artiste
dramatique].
Quelques vaudevilles signés de cet ana-
gramine.
HEKMILLY (d'), nom abrév. [Vaquesse
dHermilly, traducteur].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome IV de « la France littéraire », à Uer-
mu.lt].
HERMTTE (Un), pseud. [René de Bon-
îœ\al]. . ^
Lettre tf— à J.-J. Rousseau. 1753, m-8.
HERMITE (TJn), pseud. [Louis-Sébastien
MebcierI •
Songes d' —, à Thermitage de Saintr
.4mour. (Paris, Hardy), 1770, 2 vol. in-12.
-u HERMITE DE LA CHAUSSÉE-FAN-
TIN (1) pi. DE Jouy].
Voy. ci-après, coi. 273, f.
HERMITE DE LA CHAUSSÉE DU MAINE
(1 ;, pitud. [Ant. Sbrieys].
Epigrammes anecdotiques inédites, con-
cernant des hommes célèbres et des évé-
nements mémorables de nos jours, avec
des commentaires et des pièces justifica-
tives. Pam. M^ veuve Perronneau, Delau^
nay, 1814, in-12.
Réimprimé» en 1819, sons le Utre de « l'Ennite
de U Gbansaée da Usine, on Anecdotes inédites... i.
Hrit, Roux, in-19.
+ HERM1TEDE LADEULE (F) [Lbleux
père, de Lille]. ^ , , t n
Des articles dans un journal de Lille.
HERMITE DE LA GUYANE (Y), ps.
[Victor-Joseph Etienne, dit de Jouy].
Cat floitt le pseudonyme de « l'Bnnit* de la
Gatane » que Jouy a pnblié son • Ermite en pro-
Tifl« 1. dont le premier article sur Bordeaux a para
dus le < Meicnre de France > du 11 janvier 1817,
1. 1, p. 51. Voycs < Hermite en province ».
HKRMTTE DE LA SARTHE (1'). ps,
rruOKYDEMonCTl.
LUermite de la Sarthe, ou Mes Bouta-
des. Le Mans, Fkuriot, 1818, 2 n- in-8.
plus un supplément au l*', ensemble
48pag.
HERMITE DE RUSSIE (F), pseud, [Pierre
Roksakof] (1). , ^
L'Ermite de Russie à celui de la Guyane
(Jouy). — Lettre insérée dans le « Conser-
vateur impartial » (journal français de
Pélersbourg), en janvier 1817, in-4, et re-
(1) Cet article sor « TEnnite de Rnssie » (Korsàkof)
e&t atrait d'on recueil manuscrit ayant ponr titre :
f BildiotbèqDe Rnss^-Prançaise, on la Rnssie et la
PnsnhisbanqBCtetlitttrairesa; perS.->P., de Uosoon.
produite dans le « Mercure de France ».
Paris, du 26 avril 1817, in-8, t. U, p. 173-
176.
Celte Lettre (de 3 pages in-8) est suivie de la
réponse de Jouy. « Mercure ■, id., p. 176-178.
L'antenr de cette lettre est Pierre Korsàkof, qu'il ne
faut pas confondre avec le général rasse Korsàkof, dont
le nom se prononce autrement.
Pierre Korsàkof, mort il y a quelques années &
Pétcrsbourg, a rédigé en 1817 (avec M. Zagoskine.
auteur dramatique et romancier), un recueil m%ae heb-
domadaire, d'abord sous le titre de « l'Hermite rasse •
et ensuite sous celui c d'Observateur du Nord ». Il a
poblié dans ce recueil la traduction russe de sa lettre,
ainsi que de la réponse de Jouy.
La lettre de f l'Ermile de Russie » a pour objet de
relever ce que l'auteur du « Nouveau Mérite des femmes » ,
I vol. in-18, dit, dans sa préface, d'inexact, d'absurde
et de malveillant sur les femmes rasses.
U m'a été, Jusqu'à présent, impossible de trouver
une trace de ce petit volume, publié sous le titre de :
« Mérite des femmes », ou bien sous celui de :
< Nouveau Mérite des femmes ». et mentionné par
« l'Ermite de Russie «. Cet ouvrage, dont la publi-
cation, ainsi qu'on le voit, est antérieure à l'année
1817, n'est indiqué ni dans le « Dict. des ouvr. ano-
nymes » de Barbier, ni dans 'la « Bibliographie de la
France » de M. Beuchot (années 1811 à 1817 inclusi-
vement). Peut-être aura-t-il été publié hors de
France, en Belgique, par exemple. Mais dans ce cas
même il aurait pu être mentionné par les bibliographes ;
cependant il n'en est pas ainsi. M. Qnérard, dans sa
fl France littéraire » (t. V, 1833, p. 109, à l'article
Lbgouvé). et dans ses « Snperdieries littéraires dé-
voilées » (t. 0. 1847. p. 125), a en soin de faire
connaître plusieurs imitations, continuations et parodies,
qui ont été ûiites du « Mérite des femmes > de Legouvé.
II ,a même indiqué un poème hollandais intitulé « les
Femmes » de Spandaw. traduit en vers firancais par
Auguste Clavareau, et imprimé à Maettrleht en Hol-
lande (1835. 1 vol. in-18). Quant an « Nouveau
Mérite des femmes » , dont la prélkce est l'ol^et de la
juste critique de c l'Ermite de Russie », il a également
échappé jusqu'à présent aux recherches de M. Quérard,
comme à celles des autres bibliographes.
Voici la lettre de Korsàkof publiée dans le f Mercure
de France » du 26 avrU 1817 (U H, p. 173-176) :
« L'Ermite de Russie à celui de la Guyane »,
« Je ne m'attendais pas, cher et bon confrère, qne
les rêveries de nos ancêtres dussent se renouveler de
nos jours. J'en parlais même avec un frane-parleur
de mon pays, lorsqu'un Uers (grand frondeur d'opinions
qui ne sont pas les siennes) me présenta un joli petit
livre renfermé dans on étui couleur de rose. Je l'ouvris
an hasard et trouvai que le luxe typographique répon-
dait parllaitement au brillant extérieur : beau papier,
beaux caractères, belles gravures dans le genre de
celles qui ornent votre édition : restait à comparer le
contenu des deux ouvrages t— Le « Mérite des femmes »,
pour titre du livre, élevait déjà une prévention favorable
à l'auteur. Lisons pourtant avant de juger, écoutons
l'auteur avant de le condamner ou de l'absoudre.
c Après quelques lieux communs, tirés d'annales
obscures, l'auteur du « Nouveau Mérite des femmes »,
s'écrie (1) : < Les Russes et les Anglais sont aujour-
(1) Page 9, ligne 4 et suivantes, à l'article Intro- •
ction, « Petit Panorama ». (Note de c l'Ermite de
dnction,
263
HERMUE DE RUSSIE
HERMITB DE RUSSIE
2f>l
t d'hai les peuples d'Earope qui asservissent le plu$
* les femmes. — Tout le monde connaît la doncenr, la
<r simplicité des Anglaises ; aux cldtnres, aux gardions
* près, elles jonissent d'ane liberté aussi grande qu'en
« Turquie ; les femmes russes, presque aussi jolies.
« sont soumises, sédentaires et bonnes mères de la-
« mille. U est malheureux qu'une querelle de ménage,
c en Russie, finisse toqjours par des coups ; les dames
* se laissent battre avec une patience admirable! il
« leur semble qu'il est dans l'ordre de U nature que
« les choses se passent ainsi, et les maris» de leur
« côté, trouvent peut-être aussi naturel de les laisser
< dans les pleurs, couvertes de meurtrissures, de con-
< tusions. pour aller tranquillement boire ou dormir ;
« aussi l'on assure que les dames se vengent en Russie
fl comme les femmes des autres nations. Elles aiment,
* du reste, le jeu, le luxe, la parure, et sont très-
c superstitieuses. »
« Voilà certes, continue « l'Ermite de Russie » , une
description digne, à quelque chose près, de figurer dans
le voyage d'un nouveau Gulliver I... Si le petit auteur
du ■ Petit Panorama » discutait ainsi sur l'intérieur de
l'Alirique, dont nous n'avons (par parenthèse) que des
notions vagues, je lui pardonnerais volontiers sa crasse
ignorance ; mais parler ainsi d'un pays plus que jamais
en relation avec la patrie de l'écrivain, voilà ce qui ne
se conçoit pas. b
« n est assex singulier de voir un « Ermite hyper-
boréen * devenu l'avocat des dames de son pays, et
plaidant leur cause an tribunal de la raison et à celui
de K l'Ermite de la Guyane •.Contre qui encore? Contre
l'auteur du t Mérite des femmes »! ! ! l — Il en es'
pourtant ainsi : tout en plaidant la cause de mes com-
patriotes persifflées par l'ignorance et la prévention, jf
plaide la cause de la justice et celle de la vérité, i
« C'est par le témoignage des Français résidant à
Saint-Pétersbourg et en d'autres lieux de mon pays ;
c'est par l'aveu des Parisiens même qui ont reçu
l'hospitalité au sein de qaa pairie, que je prétends con-
fondre l'iniquité d'un auteur ignare ou malveillant. ^
On peut déraisonner dans le fond de son cabinet ; mais
imprimer des absurdités en les donnant pour des faits
ceruins, mais les publier avec le ton de la vérité et
sous le masque de la bienveillance, voilà de ces actions
basses îX d'autant plus honteuses pour l'humanité,
qu'elles outragent toute une nation civilisée, éclairée et
hospitalière. — Etranger à la langue dans laquelle je
suis obligé de m'énoncer, je pourrai peut-être me
tromper d'expression ; mais j'ose croire que mon chei
confrère m'entendra, parce qu'il voudra bien m'entendre,
et me pardonnera les fautes du style en faveur de la
vérité. Le petit auteur du ■ Petit Panorama > vante
d'&bord les vertus des femmes russes, et le momeni
d'après il les tourne en ridicule ; il en fait alternative-
ment de patientes odalisques et de galantes Européennes ;
il les nomme d'abord de c bonnes mères de famille «
pour nous dire ensuite qu'elles aiment, avant tout, le
jeu, le luxe, la parure, et tontes ces contradictions dans
l'espace d'une demi-page in-18! — Avoues, cher
Ermite, que ce n'est point la manière de raisonner de
vos deux prédécesseurs ni la vfttrel c'est pent-èlrc
celle qu'emploient les grands i faiseurs de Petits Al-
manachs » , si joliment décrits dans un de vos discours
hebdomadaires. »
« Que dit-il et que ne dit-il pas, ce cher auteur du
Russie », dans le « Mercure de France » du 26 avril
4847, t. n, p. 174).
c Nouveau (1) Mérita des femmei •, ao fqjei de nos
maris russes 1 Est-ce par ouï dire qu'il en pvle? Es^
re par sa propre expérience?... Dans les deux cas, je
voudrais bien lui faire une question : de qœls rsem
s'agit-il dans sa diatribe? forle-t^il du refrit/ U. U,
populace? il est à peu près le même partout : ivrogue.
brutal et mal élevé... Si l'auteur n'a oonira que les
maris battant leurs femme* et s'enivrant dans Les
cabarets, je lui en fais mon compliment, sa société a dâ
être bien choisie I Certainement il n'a pas vonlo parler
des classes supérieures de la natioa nine ; je rroiâ,
sans vanité, que les officiers de nos troupes oecupaat
une partie de la France, les seigneurs qui ont «ivi
notre auguste souverain lors d» son entrée à Paris, oui
dû vous donner une idée toute contraire. A quels antres
titres qu'à ceux de notre urbanité, de notre galantem
m^me, nous avez-vous donné le surnom de Françaig da
Mord?... S'il est ainsi, le libelle de Taoteur œ
s'adresse-t-il pas à vous comme à noos?... Wka&a
donc vos compatriotes tout en défendant les Bieas.
Vengez l'honneur de nos dames, en vengeant l'oatraie
à la vérité, et rendant hommage à qui il estdik. jostiâez
l'estime partiralière que vous avez inspirée toujours i
votre confrère et à votre admirateur.
c Saint-Pétersbourg, le 84 janvier 4817. •
Signé : « l'Ermite de Rossa. ■
J'ai transcrit en entier cette lettre si piquante de
< l'Ermite de Russie ». Les collections du c Meronre
de France » sont devenues très-rares, et il est bœ
que mes lecteurs sachent jusqu'oik vont les absurdités
et les calomnies de tout genre qu'on débite sur la
Russie, lorsque ses détracteurs ne se laissent inspirer,
en écrivant sur ce pays, que par leurs préventioas ei
leur bile.
Je donne également la Réponte que c l'Ermite 4«
la Guyane » a publiée dans le « Mercure de Fiance ■
(du 96 avril 1817, t. H. p. 177-178) à la lettre de
« l'Ermite de Russie ». Jouy a été alors (en 181"'
un des principaux rédacteurs du c Menàare ■ ; >a
Réponse ne se trouve point dans les S 7 volumes de
ses teuvret dites complètes, publiées en 1823-18^8.
n^NSE (DR JOUY).
c Mon très^imable confirère,
« Je n'ai reçu qu'au bout de trois mois la lettre qu'*
vous avez bien voulu m'écrire, et dans laquelle vous
attaques avec beaucoup d'avantage l'auteur d'un t Nou-
veau Mérite des femmes », où l'on punit méconnaître
celles de votre pays. Je n'ai point lu ce livret couleur
de rose (2) qui vous donne tant d'humeur, et j'ignore
conséquemment jusqu'à quel point vos plaintes sont
fondées; ce n'est donc qu'en thèse générale que j^
m'élève contre cette légèreté impertinente avec laquelle
certains écrivains prononcent sur .tout un peuple, d<mi
ils portent le plus souvent, sur la foi d'autmi. de»
(1) c J'sijoute toujours mon épithète poor distinguer
le * Nouveau Mérite des femmes j», de celui qne Le-
gouvé nous a décrit en si jolis vers. » (Note de l'Ermite
de Russie », dans le c Mercure de France », da
26 avril 1817, U H, p. 175).
(8) Et Jouy disait vrai, car tontes mes rechertht'<
snr le < Nouveau Mérite des femmes » n'ont pu ir:*
faire découvrir la moindre trace de son existence. Je
crains bien que ce petit ouvrage n'ait existé qne daoi
l'imagination de « l'Ermite de Russie ». J.4I. Q
265
HERMITB DE RUSSIE
HERMITE EN PROVINCE 266
jc^emenU anssi injustes qat ridicules. Quelle nation s
pins que U nôtre à se plaindre de ces bnrlesqnes anëls !
Qullê antre a tn payer de pins de calomnies, de plus
J'iojores. l'hospitalité qu'elle exerce avant Unt de gràrc
iOTers les étnmgers? N'a-t-on pas vu le dramaturge
Kotzlnê (1) dédarer. à la &ce de l'Enrope. que Paris
<'« il a passé qninae jours dans une mauvaise auberge)
èst la Tille do monde oh les femmes des hantes classes
(le la société (qu'il n'a pu voir que chez une actrice)
icot les pins futiU* et les plus galanUt (j'adoucis ses
eipressions an peu trop tudesqaes) ?»
• Xe poorrais-je pas vous citer vingt autres écrivait
leurs ambulants, d*outre-Rhin et d'outre-mer, qui, dans
l^r « Vojage en France », dans leur « Séjour â
l'arU ». dans leurs c Lettres écrites des bords de la
^mc. de la Loire, de la Dnrance », se sont plu à
tiacn- avec le même esprit, avec la même équité, des
portraits de femmes et de mœurs françaises, dont il est
aisé de voir oâ ils ont pns les modèles ? Ces observa-
lioDs de cabaret me font souvenir qu'il y a quelques
Bois je présentai chez une des femmes les plus aimables
lie Paris un docteur allemand, que la maltresse de la
nai$oQ invita à dîner pour le lendemain et plaça près
d'elle i table; le dîner fini, cette dame me prit à part
A ne signifia que mon docteur était un impertinent, et
(pi'i compter de ce jour, sa porte lui serait fermée.
J'insistai pour connaître la cause d'une pareille réso-
lation. c Gfoiries-vons, me ditr-elle. moitié en riant,
moitié en colère, que ce ridicule personnage s'est avisé,
pendant le repas, de me presser le pied, en jetant sur
moi. i la dérobée, les regards le plus comiquement lan-
gooreoi que j'aie rencontrés de ma vie : cet homme est
on (ou ou un fat imbécile ; ne me le ramenez plus. »
- Bb «fftant avec mon homme, je m'acquittai, le plus
iioBoèteraent qo'il me fut possible, de la commission
que j'atais reçoe pour lui. — t Que voulez^vous, me
r^poDdit-il, j'ai lu dans tous les écrits de nos voya-
geurs, qu'à moins de vouloir passer pour un sot, on ne
pntt rester un qoart-d'heure auprès d'une jolie femme
frincaise sans lui faire nue déclaration. » J'ai beaucoup
ri de la bonhomie de mon docteur allemand ; riez aussi,
B>«a confrère hyperboréen, de nos Csisenrs d'almanariis,
et. sans vous fidier, contentez-vous de ne pas prendre
deslew.
f Je n'ai point voyagé en Russie ; je n*ai connu
fos oompatrioles que dans la capitale de la France (ce
qii n'était point une recommandation k mes yeux, je
fMs l'avoue bien franchement), je n'en suis pas moins
prêt à convenir que leur présence a réformé en grande
pT\]e mes idées sur la nation russe, et que, s'il est
P«nois en pareil cas de raisonner par analogie, on doit
^ir« que les fils puînés de la civilisation européenne
o'ooi désormais rien à envier à leurs aînés. J'ai ren-
coatré plusieurs de vos compatriotes dans les cercles de
l'aris, où se trouvaient rassemblés les hommes les pins
<°>niQants de l'Europe, et je ne les ai vus inférieurs
^ persome ; il en est même quelques-uns, parmi les-
ivls je pourrais nommer les comtes W... (2), Oz... (3),
^Ptintt G... (4), MM. Th.... SUr... (5) qui m'ont
1^ r^nir an degré le plus éminent les qualités de
''<^pnl. la grice des manières, la noblesse du carac-
^ et l'élévation des sentiments.
' J'ai en moins d'occasion de rendre justice au
(1) Kotzebue.
(3) Les comtes Worontsof.
(3)0zarorski.
(4) Le prince Gagarine.
(&)StariBkévitdi.
mérite des femmes de votre pays ; mais dans le très-
petit nombre de celles que j'ai eu l'honneur de con-
naître, aucune ne m'a paru douée de cette admirable
patience à *t laieur battre par leun époux, dont
parle l'auteur du * Petit Panorama » ; quant à leur
fidélité, j'aime mieux en croire leurs maris qui s'en
louent, que les écrivains qui en doutent.
t Agréez, mon cher confrère des bords de la Néwa,
l'assurance, etc. >
HERMITE DE SAJNT-ÉLOI DES VEN-
TES (F), pseudonyme.
Amours et malheurs des fiancés nor-
mands. Paris, Ebrard, 1839, in 8.
Sur la frontispice de ce volume, le nom de l'autenr
est écrit l'iTermiffe..., et peut-être alors est^-ce un
véritable nom an lieu d'un pseudonyme.
HERMITE DE SEINE-ET-MARNE (1),
ps, [Michel Cubières de Palmezeaux].
I. Essai historique sur la vie et les écrits
de François (de Neufchâteau] entremêlé de
quelques conseils qu'on lui adresse sur son
ministère. Paris, J.-B, Chemin, an VU
(1799), in-8.
U. Essai sur Tart poétique en général,
et en particulier sur la versification fran-
çaise, divisé en quatre épftres aux Pisons
modernes. Paris, Froutîé, 1812, in-18,
180 pag.
HERMITE DU JURA (F), ps, [J.-B. Cres-
TiN, maire et depuis préfet à Saint-
Claude].
Contes en vers...
+ HERMITE DU MONT SAINTE-CA-
THERINE (r) [Charles-Victor-Louis Ri-
chard].
DesLettres en vers dans « la Normandie »
et dans « laGochette ».
HERMITE EN PROVINCE (F), .
[Victor-Joseph Etiekne, dit de Jouy].
L'Hermite en province, ou Observations
sur les mœurs et les usages français au
commencement du dix-neuvième siècle.
Paris, Pillet aîné, 1818 et ann. suivantes,
14 vol. in-12 , ornés de gravures et
vignettes.
C'est sons le pseudonjine de « l'I^rmite en province »
que parut le premier '.article de c<>s « Observations »,
et dans le « Mercure de France », du li janvier
1817, t. \"t pag 51. Jouy s'est servi à l'occasion de
celte publication de six pseudonymes ; le titre de ce
premier article porte : t l'Çrmite en province >, et la
signature « l'Ermite de la Guyane b.
Ce premier article de « l'Ermite en province » pu-
blié dans le « Mercure », a encore un troisième titre :
l'Ermite en voyage » .
On trouve dans le « Mercure » (du U janvier 1817,
I, p. 51-52) un morceau préliminaire d'environ
deux pages, servant d'introduction à t l'Ermite en pro-
vince ». Ce morceau a été omis dans les quatre édi-
tions de « l'Ermite en province » {Parie, 1818, t. I),
ainsi que dans les Œuvra dites compUtee de Jony,
«67 HERMITE EN PROVINCE
HERlflTE EN PROVINCE 268
t. vm ; il ne peat dQDC ètn troofé que dans le
c Mercare ».
Le Moond article de t rErmile en prorinee > (on
Dtner à Bordeaux) a para sons ce titre, et non plus
sons celai c d'Ermite en voya^ » dans le c Uercnre
de France » dn 85 janvier 4817. t. I. p. 184>142.
Ce second article est suiTi dans le c Mercare b
{p. 14S-143) d*nn pottscriptum et d'one lettre si^ée:
c le Bachelier de Salamanqoe ». Ce pseadonyme doit
aussi être de 4oay.
Ce morceau de f l'Ermite en province » : « an
Dtner à Bordeaux », publié dans le c Mercare de
France » du S 5 janvier 4817 (t. I. p. 134-149). se
trouve réimprime dans les quatre éditions de c l'Er-
mite en province > (Parts, 4818. in-4S. t. I, p. 9-22)
et dans le tome Vni (publié en 1825) des Œuvres de
Jouy, mais sans être suivi du posf-scriplum de « l'Er-
mite », ni de l'article du « Bachelier de SaUmanque ».
Ces deox morceaux ne peuvent donc être trouvés que
dans le « Mercare de France » .
Le « Mercure de France » ayant cessé de paraître
en janvier 1818 (t. V), a été remplacé par la c Minerve
française », en février 1818.
On trouve dans la < Minerve > (t. 1 à VI!. 1818-
1819) la suite des articles de mcMirs de Jouy, sous le
titre « d'Ermite en province ». Ces articles ont cessé
de paraître dans la c Minerve française ». et dans les
volumes vm (1819-1820) et IX (1820) de la r Mi
nerve ». U n'y a plus d'articles de « l'Ermite en pro-
vince ».
c L'Ermite en province > se compose aujourd'hui de
quatorze volumes, ainsi que nous l'avons dit plus
haut.
Chacun de ces qnatorae volumes renferme nne contrée
ditTérente, aussi a-t-on pu se les procurer séparément.
Voici la distribution de cet ouvrage :
Tome L . . . Béarn. Guienne. Gascogne.
— n. . . . Languedoc.
— m . . . Provence.
— IV . . . Dauphiné.
— V . . . Lyonnais.
— VI . . . BreUgne.
— VII. . . Haute-Normandie.
— vm . . Basse-Normandie.
— IX. . . Picardie. Artois. Flandre firtnfaise.
— X. . . Franche-Comté.
— XI . . . Alsace. Lorraine.
— Xn. . . Maine , Anjou . Touraine , Orléans .
Poitou.
— Xm . . Aunis. Saintonge. Angonmois, Berri,
Guienne, Limousin. Auvergne, Bour-
gogne.
— XIV.. . Bourgogne, Champagne. Isle-de-France.
On n'apprendra pas sans surprise que Jouy n'a écrit
pour ces quatorze volumes qu'on seul chapitre, qui est
imprimé dans le tome XIV : c'est la Conclusion.
Voici les noms des personnes qui ont le plus con-
tribué à cette publication, avec l'indication de la part
de chacune d'elles :
MM. Ajiouoru, ingénieur des ponts et chaussées,
auteur du tome XI. qui renferme VAUace et la Lor-
raine.
DuTHiLLOBDL, auteuT de la partie qui concerne le
département dn Nord.
La Mothe-Langon (le baron de), auteur de la partie
dn Languedoc.
Lefebvre-Durupl£ (J.-N.). auteur du tome Vn,
renfermant la Haute- Normandie. — Un exemplaire
unique de ce volume, sur papier couleur feuille morte.
format in-8. avec gravnres tirées sor papier de Chiae,
rompris dans la vente bite en 1830 des livres de la
liibiiothèque de M. Riaox, archiviste de la chambre da
commerce de Rouen, porte rannotation suivante, écnte
à la main : Offert à M. Rianx par raoleor. Lefebrre-
Duraflé.
L'HÉMTm (L.-F.), de l'Ain, antoir des chapitra
sur VAlHgeoii.
PiBRQUiM, médecin, et aprto 4830 inspecteur géné-
ral des universités d'aboid de Grenoble, ensaiie de
iioorges, a écrit pour le volume qni renferme le Laa-
guedoc les chapitres qni concernant MoutpeUier.
De Jony a ensnite appliqué «m coloris à la plupart
de ces parties.
On a publié, soit dans les jouraaox, soit dans des
brochures à part, un grand nombre de TéMatimu de
< l'Hermite en province ». Nous en citons cinq ici qsi
sont venues à notre connaissance :
1* f Le Capuchon soulevé », essai d'ohservaiioas
critiquée sur t l'Hermite en province », par M. S***
fJean-Raym.-Pascal Sarran). Première partie. — Hé-
rault. Paris. Dentu, 1818. in-8. 408 p.
2* c Réponse à l'Hermite en province », t. IX. ea
Lettre an rédacteur des c Petites Affiches de Valot-
ciennes », sur l'arrondissement d'Avesœs. (Extiaitdes
« Petites Afflehes de Valenciennes »). Voleneiciui^i,
novembre 1826. pet in-4. 20 p.
3* « Lettre d'un ei-^anonnier de U garde naiionala
de Strasbourg ». qui n'est ni jeune ni vicox. à n
vieux eanonnier de cette garde, qui, en avril 1827.
a écrit i M. de ^uy au sujet de l'article sur l'Alsace, qie
ce littérateur a mis dans son t Hermite en province «.
Strastfourg, ln-8, 20 p.
4« « Ermite toulonnais », faisant suite à f l'Her-
mite en province » de M. de Jooy, etc., par M. B.
(Bellue. libraire, à Toulon). TW/oa, BtUut.etParu,
noret, 1828. in-12.
50 c Cent Bévues de M. Jouy dans trente-quatre
pages de TErmile en province ». relevées par nn BlésoU
et par nn Solonais. Paris, et Bloiê, 4828. I0-8,
32pag.
Un article remarquable, ayant pour objet de reailler
les Erreurs et les Bévues de « l'Ermite en prennce >.
a paru dans le « Journal des Débats » du 30 mars
1825. — Il a rapport au chapitre de c l'Ermite ea
province ». intitulé Pemey-Yoltaire. avec la date
d'octobre 4819 et de 1822. dans l'édiUon in-i 2 de
« l'Ermite en province » (1825. t. V. p. 281-321»,
et avec la date dn 80 décembre 1819 et de 4822. dans
l'édition in-8 des « Œuvres complètes de Jouy > (t. X,
1823. publié en septembre 4825. p. 433-454). Nous
ignorons par quel motif Jouy a donné à son chapitre :
Femej/'VoUaire deux dates différentes, celle d'octobre
1819, et ensuite celle du 30 décembre 1819. Mais ce
qui est curieux et intéressant poor l'histoire littéraire,
c'est qu'il a rectifté dans ce chapitre deux passages
inexacts, d'après les observations du f Journal des
Débats » dn 30 mars 1825. et qu'il n'a point corrigé
les errenrs d'une autre note, ainsi qu'on va le voir :
V An Rédacteur du c Journal des Débats », feuille-
ton du 30 mars 1825.
c Monsieur,
« En lisant le cinquième volume (1) te c l'Hermite
(1) Ce cinquième volume de « l'Hermite en pro-
vince ». in-12, a été publié en décembre 1824, çt
annoncé dans la c Bibliographie de la France ». da
18 décembre 4824, sous la n» 6654.
269 HERMITB EN PROVINCE
HERBflTE EN PROVINCE 270
en province t par M. E. Jony, édition 1825, j'ai re-
Borqné an n» M, intilalé : c F«rney-Voltairc », deux
erreur» de fait offensantes poor la famille de M. le
mvqnis de Yilletle, avec lequel je suis lié depuis
T'iusienrs années. Je croîs devoir les redreseer.
i» Dans nne note an bas des pages 390 et 391 (1),
M. E. Jooy pose en lait que M'** de Variconrt, que
Voltaire avait surnommée belle et bonne, a été dotée
par loi de 50.000 écus lors de son mariage avec feu
M. le marquis de Villetle. Ce fait est inexact (2)
M'*» de Varieourt devait entrer dans un couvent; Vol>
taire njant en l'occasion d'apprécier le cœur, les grftces
et l'aimable caractère de cette jeune personne» obtint
de ses parenU la faveur de la confier aux soins et à
l'amitié de M"* Denis, sa nièce. C'est ainsi qu'il con-
serva à la société nne femme qui s'y est fait remarquer
I^r les dtarmes de sa personne, les grâces et l'éclat de
son esprit.
L'amitié la plos Tive unissait M. de Voltaire et M. le
maniais de Villette, qui Jouissait alors d'une immense
furtnne (3). Ce dernier vit à Femey M^*« de Varieourt,
l'aiina. en fil la demande & ses parents, qui la lui
accordèrent Mais Voltaire ne la doU point ; il avait le
tari trop exquis poor en bire même l'offre, sachant
combien, par une offre de cette nature, il aurait blessé
toat à la fois le noble désintéressement de son ami et
la délicatesse d'une Camille distinguée et honorable.
Voltaire n'a donc pas été le bienfaiteur de MU* de
Varicoart, mais son protecteur et son ami, mais
rhc»mme excellent auquel elle a dû le bonheur de son
oDion avee un époax qu'elle a tendrement aimé jusqu'à
la mort, et natnrellement Voltaire a dû entrer eu par-
tie de ce sentiment dans le cœur de M"* de Vari-
coart.
Déjà fen H. le marquis de Villette a réfuté dans le
temps cette assertion, et j'ai vu entre les mains de
monsieur son fils l'original de la lettre qu'il fit insérer
dans les journaux d'alors.
(1) Le ■ Journal des Débats » du 30 mars 1825
Cùt un renvoi aux pages 390 et 391. C'est une erreur ;
«est à la page 290 qu'il eût fallu faire le renvoi. 11
D'y a pas de pages 390-391 dans le cinquième volume
de • l'Ermite en province ». [Paria, 1825, in-12);
ce volume n'a que 323 pages, avec la table.
(â) La reêtiflcation du < Journal des Débats b est du
30 mars 1835. Eh bien, Jouy, qui a profité, comme
on va le voir, de deux observations du c Journal des
Débats », n'a point voulu rectifier ce qu'il avait dit de
la dot de cinquante mille écus. Ce fait, qualifié d'inexact
par le « Journal des Débals *, se trouve répété texlnel-
l^ment dans le tome X. p. 440, des « Œuvres de
Jonv I. Le titre de ce dixième volume porte la date de
1823; mais il a été publié en septembre 1825. c'est-
à-dire pottérieurement de cinq moii à la réclamation
da fl Journal des Débats », ainsi qu'on peut le voir
dam la « Bibliographie de la France », qui a annoncé
U tome X des « Œuvres de Jouy » dans son numéro
do 3 septembre 1825, sous le n» 4913.
(3) ■ Tonte la correspondance de Voltaire et de
M. le marquis de Villette prouve celte amilié, et pour-
Um M. le marquis de Villette n'est pas mis au nombre
de« amis de Voltaire dans la liste qu'en a faite M. E.
J(niy à la fin de son article. » (Note du feuilleton du
< Journal des DébaU ». du 30 mars 1825). Jouy a
profité de cette obsenation dans le tome X (1823.
(liUié en septembre 1825) de ses Œuvres complètes,
page 460, où se trouve le nom de YiUeUe,
fj ] La terre de Femey est tombée en héritage à
MiB* Denis, nièce et unique héritière de Voltaire. H. le
I marquis de Villette père en fit l'acquisition ; mais les
pertes énormes qu'il essuya ensuite par la faillite Rohan-
I (lUéménée et autres l'obligea à la revendre. On voit
dans sa correspondance combien de regrets lui coûta ce
sacrifice.
2« ;tens nne autre note, pages 301 et 302, on lit
ce qui suit '; c Depuis la mort de cette dame (M^^* la
marquise de Villette), on assure que le botte de vermeil
qui renferme le cœur du meilleur et du plus grand des
hommes est reléguée dans nne armoire avee quelquee
viHlUs jnèces d'argenterie deeliniu à être quelquee
jour» vendue» au poids. »
Cette dernière assertion (1), aussi aventurée et aussi
inexacte que les antres, doit blesser plus particulière-
ment M. le marquis de Villetle fils. Ce jeune homme
ne se permet pas de juger les doctrines philosophiques
de Voltaire, mais il l'admire dans les œuvres qui ont
assuré l'immortalité à ce rare et bnllant génie ; il le
vénère comme l'homme bon. comme l'ami de son père,
comme le protecteur délicat de sa mère et l'auteur de
leur bonheur commun. Peut-on supposer qu'avec de
semblables sentiments. M. le marquis de Villette fils
n'attacherait aucun prix à la possession de la boite de
vermeil ! ! ! Combien cette erreur est grande 1 1 La
preuve en repose sur des faits bien faciles à vérifier ;
les voici :
N'étant plus propriétaire de la terre de Femey, où
devaient naturellement reposer les restes de Voltaire,
M. le marquis de Villette fils les a tous religieusement
réunis dans sa belle terre du Plessis-Villette, située
i quinie lieues de la capitale, près Pont-Sainte-
Muence. La nouvelle bibliothèque du château est en
quelque sorte consacrée au chantre illustre de Henri IV :
là se voit la statue de ce grand homme, exécutée par
Desenne. et restaurée par M. Lesueur. Elle est posée
sur un pit^destal en bois des lies ; sur la face gauche
de ce piédestal est une couronne de lanriers ; sur la
face droite une couronne de myrte, l'une et l'autre sur-
montées de l'étoile de l'immortalité. Sur le devant est
une auréole étoilée, an centre de laquelle est écrit :
Son esprit est jtartout, et son cœur est ici.
Dans l'intérieur du piédestal est le cœur, renfermé
dans une botte de vermeil et déposé dans un petit coffret
d'acajou et d'ébène garni au dedans de salin violet
foncé et de parfums. Sur ce petit coffre est un coussin
qui supporte la couronne décernée à Voltaire an
Théâtre-Français, lors de la représentation de sa tra-
gédie « d'Irène ». Dans un compartiment supérieur,
sont placées des lettres manuscrites, dont plusieurs sont
inédites. Au-dessous du petit coffre et dans une espèce
de tiroir, on a conservé la robe de chambre en soie dont
Voltaire était revêtu la dernière année de sa vie, lors-
qu'il a reçu les hommages de toute la capitale (2). A
(1) Cette assertion se trouve, ainsi que l'a indiqué
le c Journal des Débats >, aux pages 301-302 de
v l'Hermite en province », t. X. 1825, in-12. Mais
Jouy l'a fait disparaître du dixième volume de ses
« Œuvres complètes. » {Pari», in-8, 1823, publié
comme je l'ai dit, en septembre 1825). On ne la trouve
]ias à la page 449. Pourquoi donc, dans l'édition de
ses Œuvre», Jouy n'a-t-il pas également rectifié le fait
inexact de la dot de cinquante mille érus?
(2) N Ce piédestal et ses ornements en bronze ont
été exécutés sur les dessins et sous la direction de
271 HBRMITE EN VOYAGE
HERMITES
27Î
côté da piédeiUl, est 1« Cmteail daai leqoel il a cou-
Umment trataillé dans tes dernières années, et qn'il
avait Ivi-mdme commandé tout exprès pour sa plas
grande commodité, en fkisant adapter i l'un des bras
de ce ftinteoil nn pupitre, et à l'antre nne petite table
à tiroir ; ces deox olqets, pivotant à volonté, lui ser-
vaient ensemble on séparément. En Cue de la statue et
sor VB rayon isolé de la bibliothèque, est rangée une
belle édition complète, in-folio, des c (Ënvres de Vol-
taire », parDidot.
Tons ces fiûu auraient pu bellement arriver à la
connaissance de M. E. Jony, s'il eftt voulu prendre la
peine de s'en informer ; car voilà plus de deux am (1)
que la bibliothèque du château du Plessis-Vilietto est
ouverte à tous les curieux. Celte circonstance offre de
plus anx amateurs de la belle nature l'oorasion de par-
courir un parc enchanteur et d'admirer l'une des plus
magnifiques terres qui avoisinenl la capitale.
Receves, M. le Rédacteur, etc.
Getie lettre relative à VolUire porte, dans le « Jour-
nal des Débats » du 30 mars 1895, la signature D. —
Elle m'a para avoir nn grand intérêt non moins pour
l'histoire que pour la bibliographie, et c'est par ce motif
que Je l'ai transcrite ici en entier. S. P.
HERMITE EN VOYAGE [Y), pseud. [Vic-
tor-Joseph Etiemne, dit de Jour].
C'est sons le titre c d'Ermite en voyage » que Jony
a publié son premier article de v l'Ermite en province ».
sur Bordeaux, dans le c Mercure de France », du
11 janvier 1817, t I, p. 51. Voyex « Hermile en
province ».
HERMITE QUI N^EST PAS MORT (Un).
pseud. [A.-P.-F. MÉNÉGAULT, de Gen-
tilly].
Martyrologe littéraire, ou Dictionnaire
critique de sept cents auteurs vivants.
Paris, G. Mathtot, 1816, in-8.
-|- Suivant une note de la « France littéraire », VI,
37, cet ouvrage serait de R. Piquenard. Mais dans le
tome XI du même ouvrage, Quérard dit que Piquenard
est encore un pseudonyme de Ménégault.
HERMITE SOUTAIRE (!'), pseud. [J.
Chesnel, sieur do la Cuapperonaye].
Les Révt^lations de— sur Tétat de la
France. Paris, Du Bray, 1617, in-«.
HERMITES (les).
Collection d'Observations sur les mœurs
et usages (des Algériens, des Anglais, des
Belges, des Écossais, des Espagnols, dos
Français, des Grecs, des Irlandais, des
Italiens, des Russes et des Suissos) au
commencement du dix-neuvième siècle.
Ouvrage orné de jolies gravures on taille-
douce, dessinées par Desenne, Deveria,
Tony Johannot, Adam, etc., et gravées
par Alexandre Johannot, Roger, Muller,
Dupont, Leroux, Coupé, Lefèvre aîné,
M. Ilédonin, nn de nos plus habiles architectes. >
(Note du fl Jonmal des Débats •, du 30 mars 182.').
(1) Ce feuilleton du « Journal des Débats » est du
30 mars 1825.
BmsoD, Burdett, etc., et d'un grand nom-
bre de cuisse-lampe etvig. sur bois,grav.
par MM. Thompson, Normand, Porrel,
etc. Part*. PUlet aîné, etc.; Bruxelln,
1812-30, 76 vol. in-12, ornés de joliej:
gravures, cartes géographiques, vues de
monuments, culs-de-iampe, etc.
Quoique ne portant pas HIrmite oomne wam d'aa*
teur, mais seulement comme titre, il nous a paru cœ-
tenable de placer à la suite des articles qui pciécAà«ai
la liste de trente ouvrages dont la plupart oot obt^aa
dans leur temps un grand succès, un succès de vogue.
Pour que notre aperçu des ouvrages de la mine ^
mille ftt à peu près complet, nous avons été jusqu'à
Joindre à la collection primitive des « Observations sa
les mceurs et usages... au commencement du xix*sièdf •,
publiée par M. Pillet aîné, plusieurs aoties livres qui
s'y rattachent, publiés par d'autres éditeurs, et nâne
quelques autres ouvrages étrangers qui, les uns et In
autres, complètent cette collection (1). Beaucoup d'eax
étant soit pseudonymes ou anonymes, nous avons Te^-
poir de donner des renseignements dont la nugeai«
partie n'a été que peu ou point connue.
■ŒURS ALGilUBNNBfl.
10 c L'Hermite & Alger »... (Par M. Alexandre
MarUn).
Tel était le titre d'un ouvrage qui devait voir le jeu
en 1832 ; mais le libraire-éditeur ayant bit de ma-
vaises alliiires, l'impression en ftil suspendue i la
troisième feuille. « L'Hermite à Alger » devait fonacc
2 vol. in-8 et 9 vol. in-12.
MŒURS ANGLAISES, ECOSSAISES ET IRLARDAISBS.
2<> « L'Hermite de Londres » , ou Observations sur
les mœurs et usages des Anglais, an commencement du
XIX* siècle; fkisant suile à la collection des manu
françaises. (Traduit de l'anglais de Thomas Skinoer
Snrr, par M. A.-J.-B. Defauconpret). PartM. PiUit
aîné, 181 9- SO, 3 vol. in-12 ornés de gravures et de
vignettes.
30 « L'Hermite rôdeur », 00 Observations sur les
mœurs et usages des Anglais et des Français au com-
mencement du XIX* siècle. Par l'auteur de c l'Hermile
à Londres » (Thomas Skinner Surr. Imité de l'anglais
\m MM. P.-J. Charrin et Malepeyre, libraire). Paris.
Malepeyre, 1823, 2 vol. in-12.
La même année, le même libraire a pablié une édi-
tion de l'original c The Wandering Hermit >. By the
author oflhe Hermit in Londoo, 3 vol. in-32. faisant
partie d'une collection intitulée : > The Brilish pri.itâ<'
Writers, wilh biographical and critical prelaces ■ ; b>
J.-W. Lakc, esq. Paria, printed hy F. Didot.
40 < L'Hermite en Ecosse », etc. (Traduit de
l'anglais de Thomas Skinner Surr, par M. A.-J.-B.
Defaucooprcl). Paris, PUUtainé, 1826, 2 vol. io-12.
ofDés de «^vures et de vignettes.
50 « L'Hermite en Irlande ■..etc. (Traduit de Tan-
glais de Thomas Skinner Surr, par M. A.-J.-B.
Defauconpret). Paris, le même, 1826, 2 vol. in-i2.
orn^ de cçravures et de vijniellcs.
(1 ) Il existe de tous les ouvrages publiés par M. Pillei
uDe<>dition dans le formai in-8. Chacun de ces volumes
coûtait dans l'origine : in-12, 3 fr. 75 c, et in-8,
6 fr. Ces prix sont bien tombés.
273
HERMITES
HERMITES
274
Ctit d'après M. Debaconpret hii-même (voyei la
< IJste complète de ses oavrages », en tète dn roman
latitalé : c Robert Fitxooth »), qne noas avons cité
dans notre f Fnnce littéraire », t. H. p. 419, c l'Her-
Biiie de Londres, l'Hennite en Ecosse et l'Hermite en
Irlande *, comme des productions originales * pourtant
Qoos mms lieu de douter qu'ils soient dans cette
rat^rie. Comme les Français ne connaissent guère de
la lîttfrataie anglaise que ce que les traducteurs veulent
bien leur bire connaître, il est bien facile d'abuser de
inir aédnlité. en leur présentant des traductions comme
des (Hmages originaux, et vice versd : c'est au biblio-
rraphe k signaler ces tromperies, autant que foire se
peut. Or. le « Dtctionnary of the liring authors or
Groi^ftitain ■ fait mention d'un M. Thomas Skinner
Sarr. employé à la banque d'Angleterre, neveo du
(Wnier AJderman Skinner. M. Surr est auteur de plu-
^irars oarrages. dont trois, à notre connaissance, ont
été depuis longtemps traduits en français (voyes l'article
Sorr de « la France littéraire •). C'est à ce etUbrated
eulAor que les journaux anglais attribuent : !« thc
Hennit in London ; 2* the Hermit in Gountry ; 3» the
Hennit abroad ; k« the Wandering Hermit (traduit en
français sous le titre de « THermite rôdeur ») ; 5» Her-
mit in Edinbnrgh, etc. Voilà une circonstance qui per-
met de dealer qne les trois Hermites publiés à Paris
sciant d'origine française... d'autant plus qu'ils ont
pun en anglais, presque tonjours deux ans avant ceux
d*> Ij. Defouoonpret.
MŒURS BKLGSS.
6* < L'Hennite en Belgique ■ . par une Société de
?fiu de lettres (MM. P.-Aug.-Flor. Gérard, avocat.
Cil. Froment et autres). Bruxelles, Galaud et C*,
1827, 2 vok in-12.
M. Gérard a écrit pour le premier volume de cet
wvrage, qne nous n'avons pas pu voir, les chapitres
qai concernent Liège, et en Société avec M. Ch. Fro-
mi^at ceint intitulé : « Voyage à la Grotte de Ham ». Le
5<«nod volume renfSerme Mons, les Hobereaux, &)urtray,
Nivelles, Namnr. Alost ; fragment d'un voyage, Binche.
GaDd. etc.
7<» ff L'Hermite belge en prison », on Réflexions
philosophiques d'nn détenu, par Adolphe Levae
Bruxellet, 1897. in-13 avec figures.
■ŒURS ESPAGMOL£S.
8« < Mftlrid », ou Observations sur les mœurs et
Dsages des Espagnols an commencement dn xix* siècle,
yù/ax faire suite à la collection des maurs françaises,
la^laises et italiennes (par M. Théodore Anne). Paris,
Pillet atné, 1825, 2 vol. in-12, avec gravures et
ûpieltes.
HOURS FRANÇAISES.
^ « La Morale appliquée à la Politique », pour
sentir d'introduction aux Observations sur les mœurf^
françaîâes an xix* siècle, par E. Jouy, membre de l'Ins-
titat (on plotdt par Antoine Année). Paris, Piilet aine,
i>$22. 2 vol. in-12, avec portr. de Jouy.
10* « L'Hermite de la Chaussée d'Antin », ou
Ofasenatioas sur les moeurs et les usages parisiens an
ufaneocement du xix* siècle (par de Jouy). Paria,
PHUt atné, 1812-14, 5 voL in-12 et 5 vol. in-8,
ntt gravures et vignettes.
M. Merle est auteur des « Observations détachées » ,
1«: fwt partie des deux on trois premiers volumes,
r
Chacun des volumes de cet ouvrage a eu plusieurs
éditions.
Il» * Guillaume le Franc-Parleur », suite de
■ l'Hermite de la Chaussée d'Antin », par le même
auteur. Paris, U même, 1814, 2 vol. in-12, et
2 vol. in-8 avec gravures at vignettes. — Septième
édition. Paria, leméme, 1817, 2 vol. in-12, flg.
Ces deux derniers Hermiles n'ont pas été plus exempts
de censures que ne l'a été plus tard « l'Hermite en pro-
vince ». Nous citerons une critique toute spéciale d'un
homme d'esprit qui a été publiée sons le tilre suivant:
c L'Ermite du faubourg Sainl-Honoré ». à c l'Er-
mite de la Chaussée d'Antin » (par le comte Portia de
Piles.) Paris, Delaunay, Laur. Beaupré, 1814, in-8,
96 p. — 0 L'Ermite dn faubourg Saint-Honoré » à
c l'Ermite de la Chaussée d'Antin », et à < Guillaume
le Franc-Parleur » (par le même). Pari», 1817, in-8,
HOpag.
Celte critique embrasse les cinq volumes de < l'Her-
mite de la Chaussée d'Antin », chapitre par chapitre,
et celle du c Franc-Parleur », qui termine avec la
quarante-neuvième note, dernier chiffre des chapitres
dn « Franc-Parleur ».
- En censurant Jony avec esprit, le censeur montre un
royaliste de vieille roche, peu Français ; mais il avait
tout avantage sur celui qui avait été constamment gi-
rouette, jusqu'à louer la ResUnration et le roi imposé
à la France par l'étranger envahisseur.
12« c L'Hermite de la Chaussée du Maine... » (par
Ant. Serieys). Seconde édition. Paris, Roux, 1819,
in-12.
La première édition a pam en 1814, sous le titre
« d'Epigrammes anecdotiques inédites », et sous le
nom de l'HBRiirrE de la Chaussék du haine.
130 « L'Hermite de la Guyane », ou Observations
sur les mœun et les usages français au commencement
du XIX* siècle, par M. de Jouy. Paria, le même,
1816, 3 vol. in-12 on 3 vol. in-8, avec gravures et
vignettes.
Ce sont les souvenirs de la jeunesse de Jouy, qui,
avant la Révolution, dut, en qualité de sous-lieutenant,
prendre rang dans l'état-major du baron de Besner,
qui f^it nommé gouverneur de la Guyane française, et
l'accompagna dans ce long voyage d'oulre-mer.
Il a paru, en 1816, chea le même libraire, une
traduction anglûse du premier volume de cet ouvrage.
Dans l'avant-propos de « l'Hermite de la Guyane »,
p. ij. note, l'auteur lui-même dit qu'il a traduit en
anglais ce premier volume.
14* « Le Rôdeur français », ou les Mœurs du jour,
par M. (Mich.-Nic. Balisson) de Rongemont. Paris,
Rosa, et Th. Grandin, 1816-22, 5 vol. in-12,
ornés de gravures.
Chaque volume ayant été publié isolément, et à des
époques assez éloignées, les premiers volumes de cette
collection ont été réimprimés plnsieura fois. Le tome !•'
a eu une cinquième édition, en 1821 ; le tome II, une
quatrième en 1822, etc. Les premières éditions des
deux premiers volumes sont anonymes.
150 « Le Bonhomme », ou Nouvelles Observations
sur les moeura parisiennes au commencement du
xix« siècle, par M. (Mich.-Nic. Balisson) de Rouge-
mont. Paris, Pillet aîné, 1818, in 12, onié de
2 gravures et vignettes, ou un vol. in-8.
Ce sont des feuilletons de la t Gaiette de France » .
L'auteur avait promis un second volume qui n'a jamais
pam.
160 , L'Hermlteen province... »,pardeJouy. Paria,
Î7S
HERMrras
HERMITES
276
le même, 1848 et années snivantes. 44 vol. in-ltet
14 vol. in-8, avec gravures et vignettes.
170 ff L'Hermite dn Uarais », on le Rentier obser-
vateur (par Jean-Edme Paccard). Paris, Laurent aine,
Pélicier, 1819, 2 vol. in-13.
« L'Hemite du Marais » vient de paraître ; il passe
en revne les théâtres, les journaux, les gens de lettres
et les libraires. les boulevards et le Palais-Royal, les
établissements publics et tous les monuments, depuis le
Lou\'re jusqu'à la Morgue. Cet Hermite, qui aime assez
i moraliser, adresse saccessivement à tous les acteurs
et actrices de la Comédie-Française des observations,
des conseils, et même des reproches assez vifs et assez
motivés. Ce n'est pas un bonhomme, ce n'est pas un
censeur, c'est une espèce de penseur qui a vu et qui se
donne carrière en se promenant de tous câtés dans Paris;
il est bon à connaître. » (Journal général dn 38 fé-
vrier 1819).
c L'Hermite du Marais », heureux avec ses 1 ,500 Dr.
de rente sur le grand-Uvre, se sent des impatiences dans
les jambes ; il embrasse sa femme, ses enfants, il prend
sa canne et son chapeau, sort de chez lui, quitte la
place Royale, et tout en descendant le long des boule-
vards, il regarde de côté et d'autre. réHéchit, observe,
esquisse un portrait, lorgne les marchands, les mar-
chandes, et. tout en s'avançant, en s'égarant. en s'od-
bliant, quelquefois très -heureusement, il garnit ses
tablettes d'bermite : on reconnaît en lui un homme
heureux, passablement inttmit, point jaloux de ce qui
brille et s'élève : l'auteur s'est peint dans son livre ; il
a de plus tu le remplir d'anecdotes, de faits, d'obser-
vations, et surtout de moralités qui doivent le foire
rechercher, et lui mériter un prix assez flatteur, celui
d'avoir été utile et amusant. > (Courrier des specucles,
du l«r juillet 1819).
180 c Le petit Hermite du faubourg Saint^ermain » ,
par le chevalier B"" D'**. Parie, Le febvre, Pélicier,
1820, 1 vol. en 2 parUes in-12.
19« « Les Hermiles en prison », ou Consolations de
Sainte-Pélagie, par MM. Jouy et Jay (ou plutôt par
MM. Magallon et Barginet). Parie, Ladvocat, 1823.
5 vol. in-12, et 2 vol. in-8 ornés de 2 portraits et de
6 vignettes.
Une notice relative aux frères Faucher de la Réole,
dans la « Nouvelle Biographie des contemporains »
avait fait condamner correctionnellement de Jouy à trois
mois de prison. Il mit à profit le tempf de sa captivité
et publia un nouvel « Hermite », production mé-
diocre qui ne dut son immense succès (14,000 exem-
plaires furent vendus en peu de mois) qu'à la réputation
des auteurs dont il portait le nom, et à l'intérêt qu'ils
inspiraient.
On a dit que cet ouvrage a été. composé par Magal-
lon et Barginet, alors détenus à Sainte-Pélagie.
Cet ou^Tage a eu trois éditions dans la même année,
et une autre en 1826.
Il a été réimprimé dans les « Œuvres » de Jouy
mais sans les articles signés de Jay.
20» ( Les Hennîtes en liberté » , par MM. Jouy et
Jay (?). Parie, le même, 1824, 4 vol. in-12, ou
2 vol. in-8. avec 4 gravures et 18 vignettes.
Réimprimé trois fois dans la même année, et de
nouveau en 1829, dans le format in-12, 3 vol. avec
3 gravures et 18 vignettes.
Cet ouvrage n'a pas été rtMmprimé dans les * Œuvres »
do Jouy.
21" « L'Hermite du faubourg Saint-Germain », ou
Observations sur les mcRurs et les usages parisiens au
ommencemenl du xix* siècle, faisant suite à la collec-
tion des mœurs françaises de M. de Joay. ptr M. Qt.
Colnet, auteur de c l'Art de dîner en ville» etc. *
Parie, Pillet aîné, 1825. 2 vol. in-42, avec m
plan de Paris, une gravure et des vignettes.
220 K L'Ecrivain public », ou Obscrvatioiis s«r les
mœurs et les usages du peuple au commeottnwit âa
XIX* siècle, recueillies par feu 'Le Ragois (mort vers
1683!). et publiées par M»* Sophie P*** (Panief).
auteur dn « Ih'ètre ». Paria. PiUet atné, 1823-26.
3 vol. in-12, ornés de gravures et de vignettes.
230 « Nouveaux Tableaux de Paris », 00 Ohsena-
tions sur les mœurs et usages des Parisiens au txm-
mencement du xix* siècle, faisant suite à la coUecùoo
des mœurs françaises, anglaises, italiennes et espa-
gnoles (par MM. Jos. Pain et C. de Beaaregard). Paris,
Pillet aine, 1828. 2 vol. in-12. ornés de gravures
et de vignettes.
Sous ce titre. le même libraire avait déjà pablii^.
dès 1822, un ouvrage qui n'a ancon rapport avec \s
collection de mœurs, in-4 oblong. orné de planches
avec texte.
240 c Le Frondeur » , ou Observations sur les mcnrs
de Paris et de la province au commencement da
XIX* siècle, faisant suite à la collection de mœurs
françaises, anglaises, italiennes, espagnoles, russes, etc.
(par le chevalier Gérard Jacob). Pillet atné, 1829,
in-12 avec une gravure.
25« « L'Hermite de Belleville », on Choix d'opoi-
cules politiques, littéraires et satiriques de Charles
Colnet. tirés de la c Gazette de France » et autres
recueils périodiques, précédés d'une Notice snr la ne
de l'auteur, et de deux fragments inédits de « l'Art de
dîner en ville » (de Ch. Colnet). Paris, rve eu
Doyentié, no 12; V* Le Lenormand, Dentn, 1833,
2 vol. in-8. — Seconde édition, augmentée de cib<[
articles sur le « Mémorial de Sainte-Hélène » . et d«
trois autres sur les « Mémoires de M»* de Genlis ».
Paris, V Le Normand, Dentu, 1834, 2 vol. in-8.
53 feuilles 3/4 ; plus un supplément de 5 feuilles 1 i.
Les cinq articles sgoutés & cette nouvelle édition
forment le Supplément, consistant en va cahier i
part.
MŒURS GRECQUES.
260 c i^ Nouvel Anacharsis dans la nouvelle Grèce ».
ou l'Hermite d'Epidaure. Ouvrage faisant suite i la
collection des mœurs françaises, anglaises, italiennes
et espagnoles (par P. Dupuy). Paria. Pillet a(né,
1828, 2 vol. in-12, ornés de gravures et de vignettes.
MŒURS ITALIENNES.
S7o « L'Hermite en Italie », on Observations sur les
mœurs et usages des Italiens au commencement du
xix« siècle, faisant suite & la collection des mors
françaises de M. de Jouy..., orné de gravures et de
vignettes. Paria, Pillet aîné, 1824. 4 vsl. in-12. et
4 vol. in-8. •
Une personne qui a longtemps habité l'Italie a^ait
remis à M. Pillet de nombreux manuscrits sur ce pays .
ils furent confiés à M. Max. de Villemarest avec la
mission d'en extraire les matériaux d'an livre que l'on
pût ajouter à la collection des momrs, publiée par le
même libraire. M. Max. de Villemarest a donc été l'édi-
teur de f l'Hermite en Italie » . mais le nom da
propriétaire des nombreux manuscrits dont il a ^té
extrait, est aujourd'hui oublié.
Le frontispice d'un ouvrage publié en 1840 soos le
titre de c Choix de physionomies anté et post-dila-
viennes du uxe siècle et de la fin da monde, nouvelles >
277
HERMITES
HERBflTES
278
Pûri», ChétmerU, iii-8). porte : par M. Looet,
principal aolear de c l'Hermite eo Italie, ete. ».
M. Louet M aenit-il pu Fauteur des maniucriu
remis à M. Pillet?
WEUIIS RUSSES.
38* « L'Hermite en Russie », ou Observations sur
les rodRirs et les usages russes au commencement du
XIX* sièrle, frisant suite à la collection des mœurs
fnuxaiies. anglaises, italiennes, espagnoles, etc., par
£. Dupréde Sainl-Maur. Paria, Pillet. 1829. 3 vol.
10-13, ornés de gravures et de vignettes.
3P« c Pétersbonrg, Moscou et les provinces », on
Obsenaiions sur les mœurs et les usages russes au
C(;Bneaoement du xix* stède, suite de « l'Hermite en
Resde ». par E. Dupré de Saint-Maur. Parit, PilUt
•ini, 1829, 3 vol. in-lS, avec une gravure et un
fac-similé.
MŒURS SUISSES.
30» « L'Hermite en Suisse », ou Observations sur
l» moeurs et les usages suisses au commencement du
XII* siéde. Cûsaot suite à la collection des mœurs
françaises, anglaises, etc. (par M. Alexandre Martin).
Paris, Pillet aîné, 1829-30, 4 vol. in-12. ornés
d'ane carte générale et exacte de la Suisse ; des vues
dei lieux et des monuments les plus remarquables de
cepa)s, etc., etc.
Uo doyen des lettres françaises en Suisse, le respec-
UbleM. Philippe Bridel, nous écrivait, à nousperson-
neUemcnt. en date du SO mars 1834 :
f Je pourrais réclamer pour ma part la moitié au
iBoins dâ ouvrages suivants, copiés mot pour mot des
miens : t Tatileau pittoresque de la Suisse », par
H. le marquis de Ungle. Paris, 1790. — < Diction-
uire d'anecdotes suisses. » Paris, 1823. — c L'Her-
mite eu Suisse ». Paris, 1829-30, 4 vol. in-12.
/îfDore les noms de ces deux derniers collègues, et je
ae ne plains point de leurs plagiats, puisque au fond, ils
ne font rboonear de me juger digne d'être reproduit
dans Irars compilations. Les Allemands, qui ont repro-
dait plusieurs de mes pièces, sont plus loyaux et ont
ifldiqoé leurs sources. La piraterie littéraire, au reste,
De D'affecté point ».
.^OBS tenions d'autant plus à faire bien connaître
tfiit collection et les auteurs des ouvrages qui la com-
pnifnt, que l'un des hommes qui tiennent à Paris le
•<^ptre de la critique a grandement erré sur plusieurs
d« ces ouvrages, dans une appréciation littéraire de
Jcay imprimée dans le « Journal des Débals /, trois
iwri après la mort de cet académicien (4 septembre
i^4t>), par conséquent trop précipitamment pour que
dias celte appréciation il ne se fbt pas glissé des
eneurs ; et même un peu fortes. Noos rappbrtons ici le
jo^eoDent que M. J. Janin a porté des « Essais » de
J-VT. et uo autre contradictoire de M. Patin, qui parut
auti dans le * Journal des Débats », le lendemain de
«loi de M. Jules Janin.
V. Jules Janin bit ainsi la critique de ces « Essais ^
daa« le feuilleton du « Journal des Débats », du 7 sep-
tembre 184G. p. 2, roi. 5 :
• 11 écrivit, pour les journaux, une suite nombreuse
de petits tableaux très-étroits, dans un cadre très-
r'tr^i, d'une touche pl^Uôt vraie que fine et gaie, et
r«> petits tableaux, dans leurs petits cadres, obtinrent
tuu les honneurs de la lecture. En ce temps-là on
lisait peu (1), on lisait vit», on aurait eu peur de ces
longues pages écrites avec tant de peine que chaque
matin nous livrons au lecteur, pour que le lecteur les
oublie le soir ; le public ne demandait à ses peintres
ordinaires que des esquisses ; il s'extasiait d'une po-
chade, il était heureux d'un croquis. Ainsi naquirent,
page par page, au jour le jour, ces livres que M. de
Jouy appelait c l'Ermite de la Chaussée d'Anlin » (2).
• l'Ermite en prison », « l'Ermite en province »,
f l'Ermite en Iulie », « l'Ermite de la Guyane ».
f l'Ermite en Suisse » (3). l'Ermite en liberté », et
autres Ermites. Paris éUit aux ermites comme il était
naguère aux mystères I Paris admirait beaucoup ces
divers chapitres d'une histoire qui n'a pas eu de com-
mencement, qui n'aura pas de fin : car cette histoire,
c'est l'histoire de Paris. A voir aujourd'hui amoncelés
devant soi les nombreux volumes remplis d'une seule et
même étude, on ne sait pas ce qu'il faut admirer le
plus, de la fécondité étroiu de l'auteur ou de la
patience obstinée du lecteur. Notre moraliste procède
par sauts et par bonds, ne s'inquiétant guère que de
cette vérité triviaU si facile è atteindre et d'un succès
si facile; il écrit comme parlerait un homme d'esprit.
sans chercher aucune des grâca de la parole, aucun
des effets du siyle; en trois ou quatre pages son cha-
pitre est complet; puis, sans tourner le feuillet, il com-
mence un antre chapitre ; que va-lril dire? il n'en sait
rien! 11 ne cdtaimence pas, il ne finit pas, il ne s'inquiète
pas de la conclusion (4) le moins du monde? Son livre
ressemble è ces pages d'album sur lesquelles l'artiste
jette au hasard cent mille images : une pipe, un chien,
une grisette. un espion, une duchesse, un gamin de la
rue, un sabot, un trône, une brique (5), un cheval,
une poupée; puis ces pages à'album deviennent ce
qu'elles peuvent devenir : le vent les emporte, les en-
fants les déchirent, quelques rares curieux les con-
servent; — l'album de M. de Jouy a été enflé outre
mesure. Gomme il ne donnait aucun développement à ses
(1) Un écrivain étranger, pins savant en histoire
littéraire de notre pays que M. Jules Janin, et peut-
être meilleur appréciateur de notre littérature que le
prince des critiques, M. de Reiffenberg, tout en ju-
geant de Jouy avec assez de sévérité, a dit : « Le
feuilleton du < Journal de l'Empire » était attendu
avec impatience par toute l'Europe ; mais la « Gazette
de France » d'alors, Jouy. c'est tout dire, faisait
oublier les malices et les méchancetés de Geoffroy. »
(2) Je respecte la manière d'orthographier de M. Jules
Janin ; mais de Jouy orthographiait hermile.
(3) Une preuve du peu de connaissances de M. Jules
Janin en histoire littéraire de son pays, c'est que
« l'Hermite en Italie ». « l'Hermite en Suisse », ne
sont pas de Jouy. Le premier est de M. Villemarcst ; le
second est de M. Alexandre Martin, beau-frère de
M. Audin, aujourd'hui biographe. Qu'eùt^e été s'il
avait nommé les autres Ermites qu'il lui donne?
' (4) C'est M. Jules Janin, n'est ce pas, qui am^
mence, qui finit, qui s'inquiète de la conclusion,
dans ses feuilletons bavards, prolixes, interminables,
qu'il publie sur les théâtres tous les lundis, dans le
c Journal des Débats » , sur quinze colonnes 1
(5) Allons. M. Jules Janin, tirez du vocabulaire
tous les substantifs possibles, et enflez-en les quinze
colonnes de votre feuilleton de commande I cela donnera
à votre feuilleton ces grdces de la parole, ces effets
de style dont vous venez, avec un si inconcevable
aveuglement, de refuser le mérite aux charmantes
esquisse* de Jouy.
279
HERMTTBS
HERMITES
280
mtUIeares idées, quand il sTail uiu idée, il Ait bien
vite an boot de ses textes ; les promenades, les salons,
le pays latin, les restanralenrs, c'est bientôt dit, quand
on ne Toit qu'on pitit eôU de la question; mais vienne
un observateur vraiment babile, vraiment ingénieux,
vraiment passionné, M. de Balxac. If. Gavami, par
exempte, vous verrez que la* peinture des mœurs d'une
nation comme la France, ce n'est pu sitôt fkit ni sitôt
dit qu'on le pensait du temps de M. de iwy. Rien
qu'avec la description d'une pension bourgunte, M. de
Balzac a écrit la moitié d'un très-beau livre ; sous le
titre de « Clichy a , U. Gavami a trouvé plus d'images,
plus de mots de comédie que M. de Jony n'en pouvait
mettre dans six tomes de ses c Ermitet ». Passe
encore pour le premier de tous les Ermiteê « l'Ermite
de la Chaussée d'Antin », mais les antres? Sauf
quelques épisodes qui sentent leur roman d'une lieue,
le premier f Ermite » est un livre qui peut se lire
encore ; on voit que l'auteur sait son Paris ; il raconte
ce qu'il a vu, il répète ce qu'il a entendu ; il n'invente
pas, il copie, il est dans sa profession tout & fait; et
puis ce sont les costumes parisiens, ce sont les habi-
tudes parisiennes, c*est la vraie physionomie de la ville
changeante an moment où le peintre l'a vue. Mais les
antres v Ermites » (i) I ce ne sont plus que des fan-
Uisies sans réalité I des pastels dessinés au hasard et
saos charme; les puériles inventions « d'un homme qui
manquait de souffle, d'imagination, de poésie » ! Dans
la Suisse (8), si notre Ermite y est allé, et j'en doute,
à Bordeaux, à Caeo, Je ne retrouve plus l'observateur.
Je ne trouve pas le voyageur; le paysage manque
d'horizon, le dialogue manque de naturel, nous n'avons
plus qu'une Suisse d'opéra-comique, une Guyenne de
vaudeville, une Normandie de comédie ; il faut rendre
justice aux modernes romanciers : ils entendent autre-
ment l'histoire pittoresque de leurs provinces favorites,
et si par hasard Frédéric Soulié relisait le chapitre de
M. de Jouy, intitulé « Béziers », M. Frédéric Soqliâ
serait bien étonné que l'on pût dire si peu sur une
contrée curieuse et rare (3) qu'il connaît si bien.
Nous nous rappelons fort bien d'avoir lu les « Ermites
en prison » au moment même où le livre paraissait, en
pleine colère de 1823; eh bienl même en ce temps-
li, on trouvait que ce livre n'était pas un livre, et on
commençait à le regarder avec étonnemenl (4). (Jules
(4) Ici, M. Jules Janin a raison. « L'Ermite de la
Chaussée d'Antin » est infiniment supérieur à tous les
nutres « Ermites » de Jouy, contre lesquels, en effet,
on aurait beaucoup à dire ; on a plus d'une fois, et
avec raison, réclamé contre les Inexactitudes, par trop
manifestes, de son « Ermite en province n. — Plus
haut , il a rté établi que ce dernier c Ermite • était
de toutes mains, et par conséquent Jouy n'est repro-
chable que de ne pas avoir mis sa responsabilité à cou-
vert en nommant les auteurs de cet « Ermite ».
(2) Nous avons dit plus haut que « l'Ermite en
Suisse » n'est pas de Jouy.
(3) Une contrée rare. M. Jules Janin, que voulez-
vous dire?
(4) Si M. Jules Janin était un peu plus versé qu'il
ne l'est dans l'histoire littéraire de son pays, il aurait
su que la publication des < Ermites en prison » fut
peut-être une bonne action de la part de Jouy« qui
couvrit de son nom la composition de deux écrivains
besoigneux, A. Barginet. de Grenoble, et Magallon,
alors détenus comme lui à Sainte^Pélagie pour crime de
libéralitme, ne pouvant venir en aide d'une autre
faron ^ ces deux malheureux.
Janin, feuilleton du « Journal des DébaU » du 7 se^
lembre 1846, p. 8 et 3.)
Telle est la critique sévère et injuste que le « ka-
nal des Débats > a faite, par l'organe de M. Jules Jaois,
des « Esquisses de Jouy sur les mœurs ».
Cependant, vingt-quatre heures plus tard, ce
même journal vous parlait des « Ermites » de Jcaj
sur un tout antre ton. Le < Journal des Débals • éa
8 septembre 4846 (p. 2, col. 3), cite le discours ée
M. Patin aux obsèques de Jouy, discours qu'il troore
^tre « d'une mesure ingénieuse et purfiûte ». Voici le
|)assage relatif aux « Ermites », qae le c Journal éa
Débats » venait de condamner si impitoyabien»Bl b
veille, i vingt-quatre heures d'intervalle. C'est uoé
instabilité d'opinions vraiment par trop saillante :
« N'oublions pas surtout les eharmanU écrits ras-
semblés en si grand nombre sons le titre collectif
d'Essai sur les moBurs ». Car ce poète, qui paarait,
sans s'effacer lui-même, fournir des thèmes si fkvoralites
au génie dramatique d'un compositeur inspiré (l),d'Ba
auteur sublime (2), était en même temps et avant \aA
un moraliste au regard pénétrant, fécond, varie,
plein de délicatesse, d'enjouement autant que de bon
sens. A l'exemple A'Addison, il fit, dans des feuilles
légères, devenues un livre durable, U chronique qoou-
dienne de nos humeurs, de nos travers, de nos mobiles
usages. Pendant les années de l'Empire et de la Res^
tauration, il tint tout le monde attentif à ces peintura
exquises qui lui venaient sans fin, ou bien d'os
ermitage imaginaire, placé, par une sapposition pi-
quante, dans le centre même du tumulte social ; oa
bien des relais de poste, égalem^t fictifs, d'un dé-
barqué des colonies, d'un voyagenr courant la proviBce,
on bien enfin d'une prison, mais d'une prison réelle,
où, dans la compagnie d'un antre ingénieux mora-
liste (3), l'observateur sous les verroux n'en observait
pas moins. » (c Discours de M. Patin ». cité dans le
f Journal des Débats » du 8 septembre 1846, p. 2,
col. 3).
Ainsi, dans le « Journal des Débals » du 7 s«p-t
tembre i840, Jouy est déclaré comme ayant, dans ses
« Essais sur les mœurs », f une touche plutôt vraie
que fine, une fécondité étroite, comme prooMant par
sauts et par bonds, ne cherchant aucune des grâces de
la parole, aucun des effets du style ; comme ne sachant
pas ce qu'il va dire ; ne commençant pas, ne Animant
[>as, ne s'inquiétant pas de la conclusion; nV-crivant
que des pages enflées outre mesure, que le vent em-
porte, que les enfants déchirent, et que quelques rar»
curieux conservent ; comme ne donnant aucun dévelop-
pement à ses meilleures idées, quand il avait une
idée ; ne voyant qu'un petit côté de la question ; enfin
comme un homme qui manque de souffle, d'imaginatiiNi,
de poésie? »
Et vingt-quatre heures après, ce même journal
(8 septembre 1846), oubliant ses arrêts littéraires de
la veille, proclame les t Essais sur les mœurs * de
Jouy des écrits charmants, un livre durable, offrant des
peintures exquises, et dit que Jouy est un moraliste an
regard pénétrant, fécond, varié, plein de délicateâse,
d'eigouement autant que de bon sens. »
Ensuite, après avoir rapporté dans ses deux numéros
(1) Spontini, auteur de la musique de la < Vestale ».
opéra de Jouy*
(2) Talma, qui Jouait le rôle principal dans « Sylla »,
trai^édie du même auteur.
(3) Nous avons dit précédemment quels étaient les
v.'ritables auteurs des « Ermites en prison i .
281
HERMOLAUS
HEURES
rjcc^ssifs. à un jour d'interralle (7 et 8 septembre
48 46). les deux jugement! tout à fait eontradiC'
toires de M. Jules Janin et de M. Paitin sar Jouy,
pQisqoe le premier de ces deax critiques condamne sans
pili«^ Tantenr des c Ermites > et le proclame un
écriTain fort mâdiocre, tandis qoe le second le loae
San» restriction, le c ioamal des Débats » prononce
9oa propre jugement, en se dispensant de contrôler et
d>xpliqaer ees contradictions si manifestes consignées
dans ses colonnes, c iony (dit-il), dans son noméro da
8 septembre 1846, p. %, col. 3), est l'an des etpriU
les plu* eilihre» et des bommes les plus briUanU de
son époque, m
Ck>noordea toat eela comme vous le pourres, et
aio«tez->y eiioire, pour plus d'édification, les lignes
suivantes, qui se trouvent dans le feuilleton de
M. Jnles Janin et dans les colonnes de ce même < Jour-
nal des Débats > du 7 septembre 1846. p. 3, col. 4
« Tel fut le courage de Jouy, qu'en pleine iifaite
littéraire il a publié à ses frais ses c Œuvres com-
plètes * en 27 vol. in-8 ! Ce fut là la fin de son
labeur. Désormais à l'abri de ce monument qu'il
éUvmt A ta propre gloire, II. de Jouy vécut en paix,
boooré, aimé, et content d'avoir échappé, même par la
défaite, i ces rudes batailles où il éUit k peu près
senl contre tous. m. S. P. Q. R.
H- HERMOLAUS (Jérôme) [Jules Cava-
lier].
Le nouveau Sceau enlevé, poème héroï>
comique. Pori*, 1841,in-12.
Une seconde édition, 1842, in-8. signée : par le
docteur Jules G.
HERPIN (René), pseudonyme [Jean Bo-
Apolode pour la Républioue de Jean
Bodm. Pans, Jacques du Pays, 1581,
in-S.
Voyez c Drandii Bibliotbeca exotica j». p. 83.
Cette Apologie se trouve dans plusieurs éditions de
la « République * de Bodin. A. A. B— r.
E
HERRGOTT (le P. Marguard), p^ctf don.
le P. Jean-Jacques, bénédictin, conseii-
;r et historiographe de la cour d'Autri-
che au dix-huitième siècle].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome lY de la a France littéraire » à
liEHRCOTT.
4- HERRY [Georges-Marie Mathieu-
Dair.xvaell].
Un article sur le oaupérisme, dans la
8* livraison du journal « Je casse les vitres » ,
1842.
4- HERSCHEL (sir John) [J.-N. Nicol-
let].
Eiécouvertes dans la lune, faites au Ca[)
de Bonne-Espérance. Strasbourg, G. SU-
htmann, 1836, in-8, 55 p.
HERTAL.j». [Ferdinand Geoubenthal.
aateur dramatique].
L Avec M. Aslin (Alph. Salin) : Un Cœur
et 30,000 livres do rentes, vaudeville en
un acte. Paris, Gallet, 1839, in-8.
II. Avec MM. Aslin (Salin) et Chabenat :
la Nièce du pasteur, comédie-vaudeville
en deux actes. Parw, Ga//e/, 1841, in-8,
12 pag.
Faisant partie de « Paris dramatique ».
m. Avec M. Chabenat : un Déjeuner
d'étudiant, tableau- vaudeville. Paris, de
rimpr, d' Appert, 1843, in-8, 12 p.
HERTZ WEISEL (le rabbin Naphtali),
ps, [Hartwig Wesskly].
Instruction salutaire adressée aux com-
munautés iuives qui habitent paisiblement
les villes oe la domination du grand em-
Çereur Joseph II, glorieusement rognant,
raduite de Thébreu du célèbre rabbin —
de Berlin. Berlin, 1782, in- 12, 80 p.
-I- HERVÉ [Florimond Romger, né en
1825].
Les Gardes françaises, opéra-comique.
1850, in-8.
Plusieurs autres opérettes, c Excentricités musi-
cales », etc. Voir le « Catalogue de la librairie fran-
çaise >, par II. Otto Lorenz, t. 11, p. 591.
HESMOGÈNE DU CARPENCRAS (le
R. P.), capucin indigne, pseudonyme.
Oraison funèbre et Testament de J.-G.
Bricotteau de Soissons, avec son émtaphe
faite par le fameux Thomas Brizon. Troyes,
Gamier, s. d. in-16, 36 p.
HÉTROPOLITAIN .(F) auteur dég, [Jean
Le Bon].
I. Adages et Proverbes de Selon de Voge,
par—. Paris, Bonfons, in-16.
Catalogue de Cangé, p. 135. A. A. B—r.
H- Ce petit volume est fort rare ; il n'a point de
date ; mais sur les quatre livres dont il se compose, le
second présente une épttre dédicatoire datée de 1576,
et le troisième une autre datée de 1577. U c Manuel
du libraire *. 5* édition, t. m, col. 906, indique
divers ouvrages de Jean Le Bon.
II. Etymologicon françois. Paris, 1571 ,
in-12.
Jean Le Bon s'appelait Hétropolitain ou Hétéro-
politain, parce qu'il était né à Autreville, près Ghau-
mont en Bassigny. Suivant La Croix du Maine, il
aimait i écrire sous noms déguité». En 1554 il avait
pris le nom de Jean Nobel, qui est son anagramme ; en
1 576 il fbt Solon de Voge pouip un livre d'adages et
proverbes français, et Jean Macer pour une philippique
contre les poétoitret de son temps. Le récit un peu
confus de La Croix du Maine, rapproché de l'énoncé
de du Verdier, ferait croire que ce dernier ouvrage n'a
pas vu le Jour. A. A. B—r.
HEURES (M~ Marie d'),ps. M~ Collln
DE PlANCY].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire » et ses « Corrections
et Additions », à Paban.
283
H. F.
HILDOAR
284
-f. H. F. rHlTTORFl.
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
-H H. F. [Henri Fisqubt, de Montpel-
lier].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-h H. F. D*****[DELAUNAY,deFontenay,
professeur au Lycée Napoléon].
Le cinquième Évangile de M. Renan , par
— . Paris, librairie moderne, 1863, in-8,
eOpag.
-h H. G. [H. GuiLLERY, ingénieur].
Notice biographique sur M. F.-J. Alvin,
ancien principal du collège de Nivelles,
par — . Liège, 1838, in-8.
Gailleiy a encore publié sons ces initiales diffl^rents
articles dans les « Annales des travaux publics de
Belgique. *
-I- H. G** [GiBAULT, juge au tribunal de
Saintes].
Qu'est-ce que le peuple? Etude sur son
droit de souveraineté et l'exercice de ce
droit, par M — . Poitiers et Paris, 1832,
in-8.
H-H. G***(M.)[H. GoMONTl.
Voyage à travers un livre de dépense,
par — . Paris, Amyot, 1858, in-18.
-4- H. G. A. [Hessel Gérabd, Amster-
damois].
Histoire du pays nommé Spitzberghe,
comme il a este descouvert, sa situation,
ses animaulx , escript par — . Atnsierd.,
1613, in-4.
Voy. le I Manuel, t. IH. col. 199. G. M.
-I- H. G. B. (M.) [Gauldrée de boileau,
marquis de La CazeI.
Fables de — . Pans, 1812, 2 vol. inl2.
+ H. H. nienri Helbig, secrétaire de la
Société des Bibliophiles liégeois, à Liège].
Racan et Breuché de la Croix. Liège,
Carmanne, 1865, in-8, 13 p.
II. Helbig a encore publié sous ces initiales un cer-
tain nombre d'articles littéraires dans le journal c la
Meuse. *
-I- H. H. Hnitiales de Hermann Hensel,
masque de Pieri^ Jannet].
D^ articles dans « le Journal de l'ama-
teur de livres ». « l'intermédiaire », etc.
-f- H. H, et H. H— N, et H— n [Henri
Harduin].
Des articles dans « la Nouvelle biogra-
phie générale ».
H- H*** H. [Henri Herluison].
Les Artistes Orléanais. Orléans, 1863,
in-8.
4- H. H. G*** [Gautier].
Nouveaux élémens de la grammaire
grecque, par — . Sec. édit. Paris, 1813,
in-8.
-f- H. Hg. [Henri Helbig].
L Henri de Valenciennes, précurseur de
Froissart. Liège, Carmanne, 1861, in-8,
i5p.
il. Jean-Baptiste de Glen et son Oecono-
mie chrestienne. Liège, Carmanne, 1858,
in.8, 12 p.
III. Jean-Baptiste de Glen. Son tableaa
de la ville d'Anvers, etc. Liège, Carmanne,
1862, in-8, 14 p.
Ces articles sont tirés k part de « l'Annuaire de b
Société libre d'émulation de Liège. *
-f-H. H— N [H. Harduix].
Voy. H. H., II, co/. 283, A
•+- HIERON [Eugène Chapus].
Epsom, Chantilly, Bade; vade-mecum
du turûste. Paris, Dentu, in-18.
M. Chapus. rédacteur en chef du journal c le Sport >.
a publié sur les courses et la chasse divers ocTragrs sr
{Toalés dans le « Catalogue général • de M. Otto Ureu;
il a aussi mis an jour quelques romani.
-h HIÉROPOLITAIN D'AMIENS [Oaude
DE MONS].
Voy.C.D. M.,I, 677 d.
-h HIERRO [Victor Hugo].
Pseudonyme adopté pour l.a première éditioB de
c Hernani j» et de « Marion Delorme ».
HILAmE LE GAI, pseudonyme [Gratet
DUPLESSIS].
I. Un million de bêtises et de traits
d'esprit, bons contes, bons mots, bouffon-
neries, calembourgs, facéties anciennes et
modernes, parades de Bobèche, etc., re-
cueillies par—. Paris, Passard, 1848,
in 32, 568 p.
II. Un million de plaisanteries, calem-
bourgs, naïvetés, jeux de mots, facétie:?,
reparties, saillies, etc., etc., recueillies
par—. Paris, le même, 18i8, in-32,
580 p.
Ces deux petits volumes ont été recueillis par na
homme d'esprit auquel on ne doit que des oamges
graTes.
-4- HILDEBRAND [Nicolas Bebts, ro-
mancier hollandais, né à Harlem en 1814].
Scènes de la vie hollandaise, trad. par
M. Léon Wocquier. Paris, 1856. in-12.
Quelques autres ouvrages de cet auteur ont également
passé dans la langue française. Voir le < Catalogne
général de la librairie française », par M. OUo Lorenx.
t. II. p. 597.
H- HILDOAR [Sésène d'AcQUiEEx].
Trait du caractère et des mœurs des
m
HELL
H. J. S.
286
anciens Normands, imité du danois de
SaiDSoê. Copenhague, 1845, in-8, 44 p.
HILL, pseudonyme [Griffet ue La
Baume].
I. Avec Notaris : la Victime de l'ima-
gination, ou FEnthousiaste de Werther;
trad. de l'anglais par Hill. Part*, 1794,
i \ol. in-18.
II. Avec David de Saînt^îeorges :
Poèmes d'Ossian et de quelques autres
Bardes, pour servir de suite à TOssian de
Le Tourneur. Paris, 1795, 3 vol. in-12.
Os dctn indactions ne portent f>as d'antre nom qne
celai de Hill, qni cache trois personnes, mais plus
partioilièrement La Banme.
4- HILL [Sir John], auteur supposé.
De nombreux ouvrages anxqnels d'autres mettaieni
\nx non et qu'il vendait aux libraires ; il convint un
joor qa'il menait de front sept productions différentes :
I'qdc était sur l'architecture, une antre sur la cuisine.
Il pis» nn traité avec nn libraire qni s'engagea à lui
pT«r 50 guinées pour une tradnetiom du livre de Swani-
Dn-dam sur les insectes. Se rappelant ensuite qu'il nr
KT2it pas un mot de l'idiome hollandais, il traita pour
cHte traduction avec un autre individu ponr 25 gninées.
tt celait, qui n'était guère plus instruit, s'arrang^^
irtc m troisième personnage ponr qne la version (ùl
bite moyennant un salaire de 19 gninées. (D'Israeli.
• Cnnosities of littérature »),
H- HIPPOCRATE.
Pami les ouvrages parvenus jusqu'à nous tous le
un de cet illustre médecin, il en est qni ne sont pas
d< lui. Quelques-uns sont des fragments d'ouvrages
T^ritablement anciens, dont les auteurs sont tout à fait
laccmoiis ; d'antres sont des centons faits avec des livres
hippooatiques ft ime époque relativement moderne.
M. Littré a abordé ces questions avec une hante cri-
liqse daos l'introduction qu'il a placée en tète de son
MiiioD d'Hippocrate, qui est ponr l'érudition française
va véritable litre de gloire, introduction qni n'occupe
pas motos de 554 pages. Il partage (voir p. S93) en
'*iue classes les écrits de la collection hippocratique ; la
prrniière classe seule renferme les ouvrages qui sont
v^tablemenl d'Hippocrate (an nombre de treixe; les
1^ et m* livres des « Epidémies » seuls sont anlhen-
^'pe») ; les antres classes contiennent les écrits anté-
'^nrs k Hippocrate, les livres qu'on peut attribuer &
£••& érolc, les traités composés vers le temps d'Aristole
H de Prau^ore. etc. Dans la onzième classe, M. Littré
'^»ir p. 426), range ce qu'il appelle les apocryphes.
c'^H-dire des lettres, le décret relatif i la peste qui
àh^t la Grèce pendant la guerre du Pélopqnèse, les
«Itironr* relatifs à la guerre faite par les Athéniens à
l'He de Cos. Ces diverses pièces sont fort anciennes,
■li» elles n'en sont pas moins supposées.
n existe des lettres de cet illosire médecin adress('e&
i [kteârios, à Démofhte. i Damagète, etc.; mais leur
Apposition est évidente, bien qu'au xv« et au xvi« siècle
elle» aient été regardées comme fort authentiques. Pu-
^i^fn pour la piemière fois dans la collection des c Epis-
v»l£ jrnera m mises an jour par Aide l'ancien en
H*.f9. in-4, ellM ont été réimprimées plusieurs fois.
Vuir Hofmann, « Lexicon bibliographicum >, 1833,
^ n. p. 425.
Puni les écriti mis sous le nom d'Hippocnte, mais
qne la critique regarde comm^^ supposés, nous signale-
rons les « Veterinaria » publiés en grec, en latin et en
italien, par P.-L. Valenlini. Romœ, 1814, in-8,
xvin et 238 p.
4- fflPPOCRATE [Claude Parfaict].
Lettre d'— sur la prétendue folie de
Démocrite, trad. du grec. 1730, in-li.
-h HIPPOCRATE, voy. Hypockatk.
HIPPOLYTE, nom sous lequel cinq au-
teurs dramatiques se sont cachés : MM.
Gauné, Uostein, Levesque, Magnien, Mes-
sant.
Voy. ces divers noms dans « la France
littéraire » pour les parts de pièces dont
ils sont les auteurs.
-h HIPPOLYTE [Hippolyte Leroux].
Le Renard et la Cigogne , comédie- vau-
deville en un acte. Paris, Gallet, 1841,
in-8.
HIPPOLYTE-LOUIS, aut. dég. [Hippo-
Ivte-Louis Messant, auteur dramatique],
^our la liste de ses pièces, voy. « la France
littéraire », à Messant.
HIPPOMANE BAS-NORMAND (Un) aut.
déa. [HouelJ.
Notes inutiles sur un sujet important.
(Rouen), 1819, in-8, 32 p.
Un exemplaire de cet opuscule se trouvait dans la
bibliothèque defeu J.-B. Huzard, auquel étaient annexées
plusieurs copies de lettres échangées entre l'auteur et
Huzard, en 19 pag. mss.
4- HISTORIEN DE LANGUEDOC (1)
[Dom Joseph Vaissbîte].
Réponse de — aux journalistes de Tré-
voux. (S. L n. d.), in-4.
HISTORIEN DES HOMMES (F), aut, dég.
[J.-B. -Cl. IsoARD, plus connu sous le nom
de Delisle de Sales].
Histoire générale et particulière de la
Grèce. Pcrii, 1783, 13 vol. in-8.
4- JUX (Auguste), ps. [Joseph Rouget
DE LiSLE, poëte lyriaue et musicien].
Macbeth, tragéictie lyrique en trois actes,
représentée sur le thi^tre de T Académie
royale de musique, le 29 juin 1827. Paris,
Barba, 1827, in-8, 52 p.
-h HIX (Charles) [GirinT.
I. Qu'en pensez- vous? Paris, libr. in-
temat., 1867, in-18.
II. Des articles dans la « Vie pari-
sienne ».
-h H.... J.... [H. dbJanvrt].
Voy. Américain, ancien membre... I,
300 c.
H. J. S., at^eur dég. [Héliodore-J. de
Skorzewsky].
287
H. K.
HOLFF.
58S
Du Mariage entre proches parents. Pa-
rit, Eherhart. 1824, in-8, 92 p.
Tiré à 76 exemplaires.
H- H. K. [Hyacinthe Kirsch, avocat].
Les peintres de Liège et de la province .
par — . Liège, Carmanne, 1858, in-8.
Depuis 4856. M. Kirsch rédige, sons ces iailiales.
U critiqne théâtrale do jonmal c la Meuse ».
-f- H. L. [Henri Lutteroth].
Notice sur Jean-Frédéric Oberlin, pasteur
à Waldbach, au Ban de La Rociie, mort le
1" juin 1826. Paris et Strasbourg, 1826.
in-8, vij et 79 pag.
-h H. L, [le marq. Hippolyte de La
Porte].
Notice sur Rivarol. Paris. 1829, in-8,
S6pag.
-h H. L. et H.L— R [Le Sueur, pseud, de
M. Alfred de Lacaze].
Des articles dans « la Nouvelle Biogra-
phie générale ». .
-f- H. L*** [Lepage de Lingerville] .
Voy. FouguiER, U, 69 o.
H- H. L. A. [Achaintrb].
Mélanges de poésie, par — (alors insti-
tuteur, depuis libraire). Porw. 1801, in-8.
+ H. L. P*** [H. L. Pelletier],
Campagne de trois mois, en vaudeville.
Paris. Bardet. 1806, in-12.
+ H. L— R [Alf. DE Lacaze],
Voy. H. L., II, coL 287, b.
H- H. M. [W] [Hiérome Mercier].
Remarauos du Droit françois sur les
Instituts ae l'empereur Justinien, etc., ou
la porte et Tabrégé de la iurisprudenœ
françoise, par—. Paris, 1655, in-4.
Réimprimées en i682, avec le nom de l'antenr,
A.A.B— r.
4- H. M. [H. MoUNEAUJ.
Des Droits et des devoirs de la cham-
bre des députés en 1831. Paris, juillet
1831, in-8, 31p.
-^ H. M. [Henri Monnier].
Cet écrifain spirituel a quelquefois signé ses écrits
de ses initiales.
-h H. M. [Hector Malot].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
H- H. M*** [H. Maubrrt, docteur en
droit].
Essais d'un byronien, par — . Salins.
G.-T. Considérant. 1831, in-12, Vm-108 p.
— Plus une pièce de vers de 3 p. inti-
tulée : Le treize septembre!!! et signée
G.-A. Toubin.
-h H, M. D. M. A. rpuBosc Mo!«T-A.««DfiK.
surnom du sieur du Bosg].
La Balance d'Estat, tragi-comédie allé^
gorique.
Vcir le i Catalogne Soleinne ■. rfi 3744 ; vne au-
lyse de cette pièce (réimprimée en 165â avec d<s sap-
pressions sons le titre de c l'Intrigne et Vtmptvia-
nement et de l'élargissement de* princes >), se tr9BT«
dans la c Bibliothèque du théâtre françois », L m.
p. 385-993.
4- H....N (M~) [Marie-Anne^dle Llv
GLois, dame Houdon, femme du célèbre
statuaire de ce nom].
Voy. DniMER, I, 1196, d.
-f- H— N. [H. Harduin].
Voy. H. HT., U, col. 283, f.
HODE (la). Voy. LA HODE.
H- HOEI-TCHING (le mandarin) [Si-
mon-Nicolas-Henri Linguet].
Lettre du— à son ami Hoei-Tchang, sur
les affaires des jésuites. 1762, in 8.
-h H...OFF [Henri Meilhac].
Des articles dans la « Vie parisienne ^.
HOFFMANS (de), îMr««fonyiii«rLoCTo>].
Des Réactions politiques et àes C4)ups
d'Etat. Bruxelles, 18i3, in-8.
HOLBACH (d'), nom abrév. [PaulTflrRT.
baron d'HoLRAcu, connu seulement sous
le dernier de ces noms].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome IV de la « France littéraire p, à
HOLRACH.
HOLDA (la sœur), nom de religion [Ma-
rie-Anne-Elisabeth Fro.nteau].
Recueil de Prédictions intéressantes
faites en 1733, par diverses personnes,
sur plusieurs événements importants (prin-
cipalement par Marie-Anne-Elisabeth rron-
teau, connue sous le nom de sœur Holda).
{Lyon probablement). 1792, 2 vol. in-8.
Ces volumes ne contiennent qne des extraits des
prédictions de la sœur Holda. Cinq Toloines io-lS.
tirés de ses manuscrits, ont été imprimés à Paris,
chez Doublet, en 1821, et publiés en 1822. U nou-
vel éditeur a mis à la fin da cinijnième volume nnt
introduction de 02 pages.
Depuis la page 65 jusqu'à la fin, on lU une notice
sur la viS de M»* Fronteau ; elle est né« à Paris as
mois de janvier 1730, et y mourut le 31 décembre
1786. Son père était marchand tapissier. L'éditeur (ks
deux volumes de 1792 parait avoir été II. DesToms àe
U Genetièrc. Voycx « l'Histoire des sectes religieuses ».
par M. Grégoire. Paris. 1810, in-8, t I, p. 389 et
suivantes.
+ HOLFF (Cornélius) [comte Charles
de ViLLEDEUILj.
Rédacteur en chef - propriétaire des journox
« L'Eclair » et r Paris p. s'est servi du pscndoDyne
de Coméliui Holff. avec lequel il a signé k « l'Edair •
ÎÎ89
HOLLANDAIS
HOMME GOMME IL FAUT 290
Unies ses critiques de théitre. qn'il a mibliées ensoite
en volame, en y joignant celles de MM. de Concourt.
6CS cousins et oollaborateors. Ce volnme : « 1852.
Mystères «les théâtres >, par Edmond de Concourt, Jules
de Goncoort et Cornélius Holff (Librairie nouvelle,
1863. gr. in- 8, prix 5 fr.), a bit attribuer aux deux
frères un pseudonyme qu'ils n*ont jamais pris.
HOLLANDAIS (Vn),ps. [François Bro-
DEi^ prêtre du diocèse de Turin].
Observations d' — sur le texte de
M. Bossuet, rapporté dans la réclamation
de l'assemblée du clergé de 1760. In-lâ.
HOLSTEIN (le vicomte d'),ps. [Charles-
Maiime de Yillbmarest].
SaintrQoud et Fontainebleau. Paris, Vi-
mont, 1832, gr. in-18.
4- HOMÈRE.
L'existence de ce poète célèbre a été contestée, et
Tanité de composition de « l'Iliade » et de « l'Odyssée >
a été fortement combattue. Vico, Hédelin d'Aubignac,
BenUcy. Wood, avaient émis quelques doutes, mais
sans provoquer grande attention ; ce fut un érudit alle-
mad, Wolf, qoi, dans ses c Prolegomena ad Homerura »
ittûlU, 1795. in-8). posa la question avec une vigueur.
QQ savoir, une portée d'arguments qui produisirent la
plus vive impression. Ce fut le signal d'une controverse
i|ii dure encore et à l'égard de laquelle les écrits se sont
nultipliés. Il ne saurait s'agir ici de l'aborder ; ren-
voyons seulement à l'article Homère, par M. Lfo Jon-
kert. dans la « Nouvelle biographie générale > , t. XXV
(foir roi. 31 et soiv.) Les critiques allemands les plus
aatorisés, William lloeller. Thiersch. Lachmann, etc..
Oit adopté les idées de Wolf; ils regardent les poèmes
boiDériques comme un assemblage de rbants exécuU^s
i'ibutû séparément et sans aucune vue d'ensemble.
H. Saîntfr-Beave a récemment esquissé les données de
ce problème. Voir les c Causeries du lundi », t. XIII.
S'il y a des contestations an sujet des deux grandes
cpopées homériques, il n'en existe point à l'égard de la
' Batradiomyomadiie » si souvent réimprimée et tra-
duite 90QS le nom d'Homère. Les anciens n'élevaient
pas de doutes sur cette attribution , mais la critique est
aajiwrd'hui unanime, et c'est à Pigrès. frère d'Artémise,
et coBieraporain des guerres médiques, qu'on assigne
celte parodie de « l'Iliade > .
L'n célâire antenr italien. Giacoroo Léopardi, a écrit
an ff Discoors sur la Batracbomyomachie », qui, après
2iotr ^té inséré en 1817 dans le c Speclatore » de Milan,
a reparu dans ses f Stndî filologici {Firenze, 1845,
10-13. p. 49-65), accompagné d'une traduction en
\ers. Le mtaw volume contient (p. 859-271), la
« Batracomiomachia rilatta », écrite en 1826.
Quant aux divers hymnes qui portent le nom
éHomère et qoi sont au nombre de trente-quatre, ils
■e lai appartiennent que pour avoir été liés à la réci-
UtioQ de ses poèmes.
On les attribue aux rapsodes qui les chantaient
romne préludes de leur récitation épique. Ces produc-
tKms offrent une telle diversité de ton et de langage
<|u'il fint y voir des débris d'hymnes composés dans un
laps de plusieurs siècles. Indiquons le travail de
U. H. Ilignard : > Des Hymnes homériques *. Paria,
1964. in-8. La « Revue archéologique » (1865,
p. 264) en rend un compte favorable, et constate que
iémdttiou aTeconnn dans ces épopées en miniature des
T. 11.
documents du premienordre pour l'étude comparée des
religions.
La « Batracbomyomachie *, ce poème badin qu'on ne
cesse de placer sous le grand nom d'Homère, est regardé
par les critiques modernes comme appartenant en effet
à la poésie bomérique ; mais il en marque l'extrême
décadence.
Il existe de nombreuses éditions séparées, parmi les-
quelles il s'en trouve de fort rares et précieuses. Voir
le « Manuel du libraire », t. m, col. 485.
Parmi les traductions françaises, on distingue celle
de M. Berger de Xivrey.
On a publié au xvi* siècle sous le nom c d'Homerus,
vales naturalissimus «, une c Galéomyomachia, de
murium felisque belle », qualifiée tantôt de tràgœdia,
tantdt de comœdia (voir le « Manuel » an mot Galéo^
myomaehia). Villoison a montré, par des raisons plau-
sibles, que l'auteur de cette épopée badine est Théodorus
Prodromns. Voir les c Mélanges > de Chardon de La
Rochette, t. I, p. 630.
HOMME (Un), auteur déottûé {Guy-Jean-
Bapt. Target].
lettre d'— à un autre homme, sur l'ex-
tinction de Tancien parlement et la création
du nouveau.— Réflexions sur la destitution
de l'universalité des offices du parlement
de Paris, par voie de suppression. (1771),
in-12. La première pièce de 16 pag., la
seconde de 32.
Cette lettre a été précédée de huit antres, qui pa-
rurent en une seule fois.
f Je ne sais si vous connaisses les c Lettres d'un
homme à un homme », écrivait Mirabeau à Chamfort,
le meilleur des écrits polémiques qui parurent an temps
de Maupeou ; cela est de lui (Target). » Voyez « Lettres
de Mirabeau à Chamfort ». p. 81. A. A. B— r,
-h HOMME (Un) [Simon-Pierre ErnstJ.
Trois lettres d' — a trois grands vicai-
res, pour les prêtres... nommés fidèles, re-
lativement au serment de haine, à la pro-
messe de fidélité et au schisme. Maestrieht,
an VUI (1800), in-8, 100 p.
-+- HOMME AUX GROS SOULIERS (Y)
[E. d'HervillyI.
Des Echos de Paris, au « Diogène»(1860).
Il a également signé c Gil-Blas ». Parfois aussi, il
signe simplement Emett d'H. M. d'Hervilly est an
descendant du héros de Quiberon.
HOMME CHRÉTIEN (Un) atU. dég, [Flo-
rent ChrestiepQ-
Apologie ou Défense d*— , pour imposer
silence aux répréhensions de Pierre Ron-
sard. 1564, in-8.
Niceron, t. XXXIV. p. 126. A. A. B— r.
HOMME CIVU. (F), pseudonyme [Fr.-
Louis-Cl. Marin].
Lettre de T— a l'homme sauvage (J.-J.
Rousseau). Amsterdam, 1763, in-li.
HOMME COMME IL FAUT (Un), ps.
[Jacques-Gilbert Ymbert].
L'Art de faire des dettes et de pro-
10
291
HOMME D'AFFAIRES
HOBfME DE LETTRES 292
mener ses créanciers, dédié aux gens
destitués, réformés, aux victimes des ré-
volutions et des changements de ministères
passés, présents et à venir. Première partie.
« L'Art défaire des dettes ». Porw, Péli-
eier, 18±2, in-«. 84 pag. — o UArt de
Sromener ses créanciers», ou Complément
e l'Art de faire des dettes. ParU, le même,
1821, in.8,il6p.
« L'Art de faire des dettes > a en, en \%91ï, one
seconde édition, angmentée d'une Lettre à l'éditear.
lB-8, 90 p.
HOMME D^AFFAIRES (Un), auteur dég.
[Den.-Jos.-Ci. Le Fèvre].
Délassements d'—. Paris, de Timp, roy.,
vers 18i0, in-8.
Tirés à 400 exemplaires.
HOMME DE BIEN (Un), auteur dég,
[Triau, ancien gendarme].
Le Rêve d'— , adressé aux illustres
représentants de la nation française ; par
Tri... 1789, in-8.
HOMME DE BON SENS (Un), aut. dèg,
[Jonas dbGblieu].
Réflexions d'— sur les comètes et sur
leur retour, ou Préservatif contre la peur.
Sam lieu a impression, août 1773, broch.
in-8.
-f- HOMME DE BON SENS (Un), an-
cien malade du docteur [Berçasse].
Dialogue entre un docteur de toutes les
universités et académies du monde connu,
notamment de la Faculté de médecine fon-
dée à Paris, dans la rue de la Bûcherie, l'an
de notre salut 1472, et-^. Paris, Gastel-
lier. 1784, in-8, 23 p.
Il existe une sec. édit. avec quelques petites aug-
mentations. Paria, Denlu, 1836, in-8, 24 p.
HOMME DE COUR (Un), pseudonyme
[de la GorsbI.
Souvenirs d*— . Porw, Dentu, an XIII
(1805), 2 vol. in-8.
HOMME DE GUERRE (Un), auL déguisé
[de Savornin].
Sentiments d' — sur le nouveau systè-
me du chevalier Folard. Paris, Briasson,
1733, in4.
-+- HOMME DE GOUT (Un) [Fabbé de
LA Porte].
Le Portefeuille d*un homme de goût, ou
l'Esprit de nos poètes. Paris, 1765, 2 vol.
in-12. — Nouvelle édition , augmentée.
Paris, Deldain, 1773, 3 vol. in-12;— 1780,
avec le nom de l'éditeur.
-h HOMME DE LA NATURE (!') [Jo-
seph Dejabr, deLiéçe].
Ma république. Adresse aux savants po-
litiques, par — . Liège, Oudart, 1848, in^,
40 p.
. HOMME DE LETTRES (Un), wt. dfg.
[Élio-Catherine FréronI.
Histoire do Louis IX du nom, vingt-
cinquième dauphin de France.
Imprimée avec c i'Histoire des Dauphins de Vioboiv
d'Auvergne et de France •, de Le Qaien de la Netl-
Tille. 1760. 9 vol. in-lS.
HOMME DE LETTRES (Un), aut. dè^.
[Cl.-Sixte Sautereaudk Marst].
Réflexions d* — à un de ses amis, sur la
tragédie de Warwich. 1763, in-8.
Permission ticite, registre 42. Y. T.
Il est probable que les Réflexions dont perte Yac
Thol n'onl ét^ imprimées qoe beanoonp pins tard. 544»
ce titre : 1 Eumen criliqne du Comte de VVaniKk.
tragédie de II de U Harpe ; par M.**', anlai'r de'",
tragédie reçue à la Comédie-Françoise. Amsterdam ei
Paris, /Hipuit. 1780, in-8, 86 p. A. A. B— R.
-f- HOMME DE LETTRES (Un). [Vol-
taire].
Anecdotes sur Fréron, écrites par— à un
magistrat qui voulait être instruit des
mœurs de cet homme. (S. L n. d.). in-8.
HOMME DE LETTRES (Un), aut, de^.
[P.-J.-B. Choudard-Dbsforgbs].
Le Poëlc, ou Mémoires d' — , écrits par
lui-même. Pari*, 1798, 4 vol. in-li; —
Hambourg (Paris), 1799, 8 vol. in-18; -
Nouv. édition, augmentée d'une Notice
biographique (sur l'auteur), et de la clef
des noms des principaux personnages.
Paris, 1819, 5 vol. in-li.
H- Voir snr Desforges une notice de Honselrt, i<^
f Oubliés et les Dédaignés >. t. O.
4- HOMME DE LETTRES (Un) [J.-F.
Guichard].
Poésies de J.-C. Rodolphe, jeune dessi-
natrice, recueillies par—. Paris, 1799.
in-12.
Volame tiré à petit nombre.
HOMME DE LETTRES (Un), aut, dég.
[Jacques-André Jacquelin].
Honorine, ou Mes vingt-deux ans, hi.-i-
toire véritable de M"* D***. Paris, Mar-
chant, 1803, 3 vol. in-12.
HOMME DE LETTRES fUn), aut. dég.
[Antoine Série ys], éditeur au « Delilliana ».
de Cousin, d'Availon (1813, in-18).
4- HOMME DE LETTRES (Un) [A.-F.-N.
Maquart].
Contes nouveaux, sans préface, sans
notes, et sans prétention, par — , auteur
de plusieurs ouvrages qui n'ont point eu
de succès. Paris, 1814, in-12*
HOMME DE LETTRES (Un), aut. deg,
[Jacques Lablbe].
293
HOMME DE LETTRES
HOMME DE RIEN
294
Mémoires d' — , ouvrage anecdotiqu^
faisant suite aux a Mémoires sur la Révo-
lutioQ française ». Paris, fauteur, iS±i,
iii-8.
n y a. des exemplaires sou la même date, qui por-
leDt, sar le frontispice, les adresses des libraires Tenon.
Efnery.Poothien, etc., et d'antres portant seconde édi-
tion. Parti, l'auteur, 18i5 : c'est tonjonrs la même*
édition, dont le frontispice a été denx fois rajeuni.
HOMME DE LETTRES (Un), aut. dég.
[Emmanuel âjstoine, fils du fécond compi-
lateur de ce nom].
Nouveau dictionnaire de poche de la
langue française, rédigé d'après le diction-
naire de l'Académie et ceux de Wailiy, de
Laveaux et de Boiste, par un homme de
lettres, et revu et corrigé par M. Jannet,
?rofcsseur de rhétorique dfe l'Université,
arw. Thériot, 1828, in-32.
SoQTeot réimprimé depuis celte époqne.
4- HOMME DE LETTRES DEVENU
HOMME DE BOURSE( Un) [J. Vallès].
Largent, rentiers, agioteurs, million-
naires, par — . Paris, Ledoyen, 1857, in-16.
HOMME DE LETTRES QUI ENTEND
SESLNTÉRÊTS (Un),otttet*r déguisé [Nic-
Edme Rétif de la Bretonne].
Contr'a\is aux gens de lettres. Paris,
Humblot, 1770, in-12, 56 pag.
C«tte brochare se troave aussi dans ta cinqnième
partie de l'ouTrage de l'auienr intitulé : t Lettres
d'osé fille à son père •, i772, in-13.
-f HOMME DE LOI (Un) [Raikem, avoué
près la cour de Liège].
Code des successions, ou Recueil des lois
relatives aux successions, testaments, etc.
On v a joint les réflexions d'un — . Liège,
Dtsier, an VU, in-8, 88 p.
L'année soiTanle, Raikem compléta ce IraTail par un
• Sopplément ao Code des successions, avec quelques
réflexions d'un citoyen ». In-8, 15 pages
-f HOMME DE LOI, CITOYEN AMI DE
SA PATRIE (Un) [Durieu, ancien avo-
cat].
Avis aux citoyens de Lyon. (Sans date),
iiK8, 16 p.
opuscule qui parut vers le commencement de 179i.
CaUlogne Coste. n« 7777.
HOMME DE L'UNIVERSITÉ <Un), aut,
àèg, [l'abbé Ant.-Au^. Lambert Gaybt de
Sansale, bibliothécaire de Sorbonne].
Un root à M. Pastoret, un rien à M. Gan-
din, sur le rapport qu'ils ont fait à l'As-
semblée nationale au mois de février 1 792,
concernant le Tribunal de l'Université de
Paris, la Faculté de Théologie et la Société
de Sorbonne. Paris, Crapart, 1792, in-8,
28 pag.
l'uioret s'éUit déjà exposé à la haine des Uiéologiens,
en composant la belle inscription qu'on lit sur la façade
du Panthéon ; Aux ifrands hrnnmei la patrie recon-
naittante. A. A. B— -R
-h HOMME DE MAUVAISE -HUMEUR
(Un) [Laus de Roissy].
Lettre critique sur notre danse théâtrale,
par—. Paris, (1771), in-8. V. T.
HOMME DE RIEN (Un), ps. [Joseph
Rernard, ancien député, ancien préfet,
plus tard l'un des conservateurs de la bi-
^ bliothèque Sainte-Geneviève].
Le bon sens d' — , ou la vraie Politique
à l'usage des simples. Parts, Moutardier,
1828, in^. — 2* édit. Paris, Perrotin,
1833,* in-8.
c Livre rempli d'excellentes vérités; les chapitres sur
les vires et les abus semblent écrits avec du vitriol, ils
brftlent ; c'est le langage d'un citoyen passionné pour
toutes les améliorations sociales ».
HOMME DE RIEN (Un), pseudonyme
[Louis DE Lomenie].
Né en 1818. professeur de littérature française an
Collège de France.
Galerie des contemporains illustres, avec
une lettre-préface de M. de Chateaubriand.
Paris, A, Renéet Comp., 1840-47, 10 vol.
in-18 avec portraits gravés sur acier.
Cette publication, dont les premiers volumes ont
obtenu l'honneur de plusieurs éditions et d'un aussi
grand nombre de contrefaçons étrangères, est un monu-
ment élevé à toutes les gloires contemporaines, à celles
de l'étranger, souvent trop peu connues, comme à celles
de la France, souvent défigurées. Conçu en dehors de
tout esprit de parti, résultat de recherches longues et
consciencieuses, œuvre d'un seul écrivain, jeune, plein
de verve et d'avenir, ce livre a obtenu la sympathie et
les éloges des hommes les plus distingués de notre
époque. MM. de Chateaubriand, Dnpin, de Cormenin,
qui représentent des opinions diamétralement opposées.
Se sont rencontrés au sujet de cet ouvrage dans la même
I appréciation.
I Le modeste anonyme sous lequel l'auteur a voulu se
cacher est un gage de son indépendance ; placé à la
source des meilleurs renseignements, nourri d'études
aussi fortes que variées, vivant au milieu des illustra-
|Uons dont il a tracé les portraits, l'Homme de
rien peut éviter les écueils contre lesquels se sont
brisés tant d'antres biographes avant lui : il a été plus
qu'un autre à l'abri de l'enthousiasme comme de la
haine, et de ces nombreux mensonges admis si aisément
par l'opinion publique quand il s'agit d'hommes sortis
de la classe commune.
Ces notices, dont chacune est contenue dans un Joli
cahier de 36 à 52 p. gr. in-i8, orné d'un portrait
gravé avec soin (1), sont écrites, de l'aveu des hommes
du plus haut mérite, avec un rare talent et une grande
impartialité.
On peut choisir entre toutes les livraisons qui suivent,
(1) Tous les portraits, d'abord llUiographiés, ont été
successivement refaits sur acier par un artiste distingué,
qui a obtenu plusieurs heures de pose de la plupart des
illustres biographies^
295
HOMME DE RIEN
HOMME D'ÉTAT
496
et qui te vendeot séparémeot 35 cent., <m en volumei à
raifon de 4 fr. ; dui|ne folmne coolient 4) liTnisons,
H^AIL DIS M0TICB8 PUBUâlft :
i» VOLUME. ~ MM. le marédial Soolt, Tbiers.
tfe Ghâteittbriand, laflltte. Gaiiot. de Lainarline. Ber-
ryer. de La Mennais, Dnpin (alué), Bénnfer, Odiloo
BaiTot, Victor Hngo.
S* VOL. — MM. Arago. George Sand. de Broglie.
de Cormenin, Wellington, Mole, Ingres. Hetternicfa,
Alfred de Vigny. Mohammed-Aly, Ibrahim-Pacba, Gar-
nier-Pagès.
3* VOL. — MM. O'Gonnel, Meyerbeer. Mauguin.
Scribe, Mickiewics, Espartero, BalUnche, Bemadolte,
de Balzac, lord Palmerston. Augnstin Thierry. Rossini.
4«voL. — MM. Robert Peel, Sylvie Pellico. Royer-
Collard, le raarérJial Moncey. Martinei de la Rou, lord
John Rttuel. Casimir Delavigne, Dnperré. Schlegel,
Horace Vemet, rarchidac Charles. Villemain.
S* VOL. — MM. de Lafayelte (3 livraisons), lord
Rrongbara.Larrey, le P. Lacordaire (9 livr.), Nolhomb,
Marmont. de Humboldt, Alexandre Dumas. Consin.
8* VOL. — MM. Cuimir Périer (9 livr.). Manioni.
maréchal Gérard. Cnrtorisky, Gay-Lnssac. de Villèle.
Lebean, Toréno. Bosio, Pasqoier, Engèoe Delacroix.
7* VOL. — MM. de Talleynnd (2 livr.). Berzélias.
général Bertrand, Reschid-Pacba, Cb. Nodier, Thomas
Moore, Oudinot, Panl Ddaroche, de Sismondi, Aober.
ColeUis.
8< VOL. — MM. Benjamin GonsUnt (8 livr.). Man-
rocordalos, David (d'Angers), Abd-el-Kader. Sébastian! ,
Tieck. Decaxes, Nesselrode, Dnpoylren, Armand Carrel,
Gooper.
9e VOL. — MM. G. Cnvier (i liv.). le général
lackson, le mart^:hal Bngeand, Tborwaldsen, Sainte-
Beuve. Chembini. de Martignac, de Baranle, Uhiand.
WalterScoU() liv.).
iOt VOL. — MM. Goethe (9 livr.), Spontini, Sal-
vandy. Schelling, Ampère (3 livr.). Gobden (2 livr.).
Montalembert, Saint-Simon et Fonrier.
+ HOMME DE RffiN (Un) [Eugène Au-
BHAY DbSHORTIBS].
A propos des massacres de Syrie. Paris,
1851, iQ-8.
-r HOMME DE TRAVAIL (Un) [A. D.
Bing].
Le Commerce français et Tlndustrie pa-
risienne, par—. Paris, s. d, (1810), in-8.
HOMME DÉGAGÉ DE TOUT INTÉRÊT
PERSONNEL (Un), aut. déguisé [Albert
Fritot, avocat à la Cour royale de Paris] .
Constitution réformée et proposée à
Tacceptation du peuple français et du sou-
verain, ou Nécessite et principes élémen-
taires d'une organisation nationale, démon-
tra et mis à la portée de tous les citoyens.
Paris, 1815, in-8. 34 pag.
HOMME DEPUIS VINGT ANS COSMO-
POLITE (Un), aut. déguisé [La Rogque].
I. Multiplions les Hôpitaux et les secours.
Londres, 1813-16, 2 br. in-8.
IL Lettre à sa seigneurie le lord comte
de Moira, etc. Londres, Schultz et Dean.
1813. in-8.
VhOMME DÉSLNTÉRBSSÊ (Un) [Sm-
YAN et Guilbert].
Correspondance entre queloues hommes
honnêtes, ou Lettres philosophiques, poli-
tiques et critiques sur les événements el
les ouvrages au temps, publiées par un
homme desintéressé, a Tusage de tous les
amis de la raison et de la vérité, par—.
Lausanne el Paris, Pougens, 1794 et 179o.
3 vol. in-8.
Le premier volume, publié en novembre 1794. an-
tient 399 pages.
Le second, imprimé i Latuanne la même année, en
contient 202, et offre au titre cette différence : ^liéa
par une toeiité de gent de lettrée.
Toutes les pièces du premier volume ne sont pas de
M. Serran, et on croit qa il n'a en aucune part i
celles du second. Celles-ci sont probaUeroenl de M . Pb.-
Jaoq.-El.-V. Guilbert de Rouen, qui déclare Ini-méiBf
avoir publié avec II. Servan c la Correspondance eoUf
quelques bommes bonnétes t. Voyei la « Bio^raphn^
du département de la Seine-lnférieore », 18i2, in-8,
t. n.
Un troisième volume parut en mars 1195, sons k
même titre que le second. Il renferme 384 pages, et
est terminé par l'essai de M. Servan tur U eonciliâ-
tion de l'intérêt et delà juitice. A. A. B— r.
HOMME D'ÉTAT (Un) [Jean-Nicolas-
Marcelin Gubrlnbau, chevalier de Saint-
Pkravi, poëte].
Principes du commerce opposé aulraGc,
développés par—. 1787, 2 vol. in-8.
HOMME D'ÉTAT (Un), pseud. [Maugard.
généalogiste].
Correspondance d' — avec un publicisto,
sur la question de savoir si le roi peut
affranchir les serfs des seigneurs, à charge
d'indemnité. Paris, Cailleau, 1789, in-8.
HOMME D'ÉTAT (Un), ps. [Bapt.-Ho-
noré-Raymond Capefigue].
I. Histoire de la Restauration et de>
causes qui ont amené la chute de la bran-
che aînée des Bourbons. Paris, Dufry et
Vezard, 1831-33, 10 vol. in-8.
Cette Histoire a été écrite sous l'inllnenoe et d'après
des notes des ministres de la Reslauration : de MM. de
Talleyrand, de Dalberg, Mole, etc. On assure m^me
que M. Decases en a revn les épreuves.
Une troisième édition de cette Histoire, publiée par
le libraire Charpentier, 1842, 4 vol. in-i2, fornut
anglais, porte le nom de M. Capefigue.
II. Le gouvernement de Juillet, les partis
et les hommes poUtiques, par Fauteur de
« l'Histoire delà Restauration ». Parti,
Dufey, 1835, 2 vol. in-8.
m. Le Ministère de M. Thiers, les Cham-
bres et l'opposition de M. Guizot. par
l'auteur de u THistoire de la Restauration >.
Paris, Dufey, 1836, in-8 (1).
(i) MM. Lonandre et Bonrqoelot n'ont point cobs»
297
HOMME DtTAT
HOMBŒ D^TÀT
'298
lY. La Présidence du conseil de M. Gui-
zot et la majorité de 1847 ; par un homme
dtUt. Pans, Amyot, sans date (1847),
in-8, 384 p.
Cet écrit a en troU tirages daiu le mois de son
ipparitioD.
+ V. Tablettes d'une révolution. Bru-
xelles, 1850, in- 18.
C*est la réimpression d'une série d'articles qni avaient
para dans le joomal f l'Assemblée nationale ». de
jaiTier à la fin de mai 1849. Ce jonmal inséra avec la
même signatare. en novembre et décembre i849, des
arlides sur les conps d'Etat.
HOMME D'ÉTAT (Un), ps. \\e comte
Armand-François d'Allonville, ancien
colonel d'infanterie (1)].
Mémoires tirés des papiers d'un homme
d'État, sur les causes qui ont déterminé la
politique secrète des cabinets dans les
^'uerres de la Révolution. Paris, Michaud.
1831.37, 13 vol. in-8.
Les deox premiers volâmes avaient déjà en nne pre-
mière édition, publiée en 4828 par le libraire Pon-
ibiea.
Les denx premiers volâmes, sans contredit les pins
ïDl^ressanls. réimprimés en i 831 avec des corrections
fl des additions essentielles , et accompagnés d'nne
carte pour la campagne de i792, révèlent les causes
secrètes de la coalition contre la France, ainsi que les
résBluts des trois premières campagnes jusqu'au pré-
Indes de la pacification de Bile. La seconde livraison,
qui se compose des troisième et quatrième volumes,
rfoferme toute l'histoire occulte de la politique de l'Eu-
rope, k partir de la paix de Bâle jusqu'à celle de
CÛipo-Formio. Cette époque de l'histoire conlempo-
nioe est aussi variée que fertile en opérations mili-
Uires, en révolutions politiques et en négociations du
premier ordre. Les cinquième et sixième volumes, non
moins importants, arrivent jusqu'à l'évacoation de Rome
par les Français, et à l'occupation de Livoume par les
flottes anglaise et napolitaine (novembre 1798). Le
septième volnase offre les secrets mobiles de la grande
eoaliiton de 1799. ceux du congrès de Rastadt et de
b catastrophe qui le termina, en6n les causes, les
noyeas plus importants encore de l'avènement de Bo-
oaparie an pouvoir, jusqu'à l'espèce de trêve qui suivit
la halaille de Marengo. Le huitième volume présente
Iras les événements postérieurs à cette bataille jusqu'à
celle d'Ansterlitz, intervalle de cinq années qui com-
prend les deox paix de Lunéville et d'Amiens, ainsi
qoe la dernière lutte de PiU avec Napoléon. On trouve
les bm Q et m pour être de II. Capefigue. aussi ne
Mat-ils pas à son article.
(1) Noos donnons ici à II. le comte d'AUonville,
d'après une note, le titre d'ancien colonel ; mais nous
cnigdOBs qoe ce ne soit une erreur. Avant la révo-
IstioD. on ne pouvait être colonel avant l'&ge de vingt-
boit ans, et après avoir été denx ans major ; or, le
ttm\t d'AUonville n'avait pas l'âge requis lorsque la
Rérolation éclata. Pendant l'émigration, le comte d'Aï-
ioeville fut secrétaire du duc de Serra-Gaprïolo, am-
luwdenr du roi des Deux-Siciles près la cour de
^nt-Pétershoorg ; nais il rentra de bonne heure en
France.
dans le neuvième volume les immenses résultats de la
bataille d'AusterliU. U» t. XI et XII renferment le
précis des grands événements de 1807 à 1815. Le
tome Xin est composé de « Notes et éclaircissements
complémentaires » et d'une « Table générale, métho-
dique et analytique », laquelle remplit les pag. 341
à .484, c'est-à-dire le reste du volume.
Le nom de l'auteur de ces Mémoires a été longtemps
un mystère.
Un an auparavant qu'on ne les publiât, on avait an-
noncé des f Mémoires d'un homme d'État prussien » ,
qui ne devaient former que trois volumes. Des personnes
qui eurent connaissance des dix premières feuilles de
cet ouvrage crurent qu'on avait l'intention de l'offrir
comme les Mémoires du prince de Hardenberg, ministre
de Prusse : elles en avertirent Pr. Schœll, Slrabour-
geois, devenu conseiller intime de Prusse ; celui-ci se
hâta de réclamer, avant même que les denx premiers
volumes de ces Mémoires ne parussent, contre la fausse
attribution qui pourrait être faite. Sa réclamation est
imprimée dans le f Journal de la librairie », année
1827, p. 5*3.
Aujourd'hui un nom d'auteur des c Mémoires tirés
des papiers d'un homme d'État * est connu de tout le
monde, depuis que sur l'ouvrage publié en 1838, par
le comte d'AUonville. cet écrivain s'en est avoué le
père ; mais il n'est pas le seul qui ait travaillé à la
composition de ce livre. La première idée appartient à
Alphonse de Beauchamp, qui avait recueilli des maté-
riaux pour la valeur de trois volumes in-8, qu'il pro-
posa à la maison Ponthieu, comme des Mémoires du
prince de Hardenberg. Alex. Schubart, l'un des suc-
cesseurs de Ponthieu, homme de gofit et écrivain, exa-
mina le manuscrit de Beauchamp, et ne trouva rien qui
pftt justifier le Utre que le compilateur voulait donnei
à son livre. Nonobstant cela, les Mémoires offrant de
l'intérêt, et ce genre de publication étant de mode,
l'impression en fut arrêtée. A. Schubert s'engagea à
augmenter le travail d'un nombre de pièces Urées dei
archives du ministère des affaires étrangères, engage-
ment qu'il remplit. Pendant qu'on imprimait à Paris la
première livraison des c Mémoires d'un homme d'État
prussien », un libraite de Berlin, qui avait traité avec
les successeurs de Ponthieu, faisait imprimer simulta-
nément une version allemande. SchoBll eut connaissance
de cette version, c'est alors qu'il signala l'abus qu'on
voulait Caire du nom du prince de Hardenberg. et c'est
par suite de sa réclamation, dont nous avons parlé plus
haut, que les auteurs et libraires se déterminèrent à
modifier le Utre de leurs Mémoires en publiant les denx
premiers volumes, en 1828. Ces deux volumes sont de
Beauchamp et de Schubert. Ces deux messieurs, quel- ^
que temps après, ne s'étant plus entendus, Beauchamp
labonra seul ; mais survint sa mort, et le libraire Mi-
chaud ayant acquis ses manuscrits, chargea Schubert de
la publication des volumes m à V. A Schubert succéda
M. le comte d'AUonville, qui utilisa encore les matériaux
laissés par Beauchamp, et en compila de nouveaux pour
la publication des t. VI à X, dont il est par conséquent
le rédacteur. Alph. de Beauchamp est auteur du dixième
volume. Une personne trèl-bien informée (M. Beochot.
bibliothécaire de la chambre des députés), nous a assuré
que le manuscrit de ce vohime a été trouvé parmi les
papiers laissés par cet historien, et acheté de son héri-
tière au prix de 1,000 fr. par le libraire-éditeur. Les
XI à Xin volumes sont encore du comte d'AUonville.
Quant à la valeur historique que présente ceUe pu-
blication, il nous sufiira de dire que ces Mémoires,
compilés dans les ouvrages que les émigrés et les
2d9
HOMME D'ÉTAT
HOMME DU MONDE
doo
Chouaneun ont écrits sur la Rôvolatlon françaiw.
onvrages remplis de bourdes, reprodaisenl les mêmes
mensoDi^es.
Ud honorable écrivain , digne à pins d'oo titre d'ap-
précier le mérite des c Mémoires tirés des papiers d'un
homme d'État •, qu'il a lus avec beaucoup d'attention,
M. de llontvéran. devait publier uq ouvrage en k vol.
in-8 sous le titre de c Souvenirs de mon temps *, dans
lequel il se proposait de faire connaître toutes les
sources ou les deux principaux rédacteurs des * Mé-
moires tirés des papiers d'un homme d'État » ont puisé,
et le peu de confiance que les rédacteurs de ces Mémoi-
res auraient dii mettre dans le récit de laits par tel ou
tel écrivain royaliste, qu'on ne pouvait admettre sans
une scrupuleuse vérification, parce qu'ils n'étaient pré-
sentés que par des hommes éloignés, la plupart, du
théâtre des événements, et qui n'écrivaient que d'après
des gazettes, organes de leur parti. Le livre que nous
promettait M. de Montvérao eiit été un bon correctif aux
c Mémoires tirés des papiers d'un homme d'Etat »,
parce que l'auteur ne parlait que de ce qu'il avait vu ;
il avait un avantage immense sur les auteurs de bien
des Mémoires : c'est d*avoir beaucoup vu, et surtout
bien tu. Malheureusement, jusqu'à ce jour le livre de
M. de Montvéran n'a point paru.
HOMME D'ÉTAT (Un), pseudonyme
[Léon ChanlaireI (1).
Le Marty^re et la Mort du Bizet, poëme
héroï -comique, par un homme d'État.
Dédié, sans permission, àS.E. Monseipeur
le baron Thiers. président du conseil des
ministres, grand d Espag[nede par le « Cha-
rivari », et grand-officier de la Légion-
d'Honneur de par lui-même, attendu sa
maxime cjue le roi règne et ne gouverne
pas. Paris, les march. de nom,, 1840, in-8,
^6 pag. avec un portrait.
En vers. Des calculs statistiques, en prose, remplis-
sent les pages 28 à 36. Signé à la fin. Diogëne.
Le portrait en tète de cette brochure est celui de
l'antenr : il ressemble beaucoup à Charles X ; et on
pourrait se ressembler de plus loin, car on dit que
l'Homme d'État, et depuis Diogène (voyes ce nom), est
flis de Louis XVI.
HOMME D'ÉTAT (Un), pseudonyme
[Ferdinand Segoffin].
Du Système conservateur. Examen de
• la politique de M. Guizot et du ministère
du 29 octobre 1840. Paris, Amyot. 1843,
in-8.
HOMME D'ÉTAT (Un), ps, [Saint-Ché-
RON, ancien saint-simonien et gendre de
M. Bazard, depuis écrivain ultramontain].
L'Église, son autorité, ses institutions et
Tordre des jésuites défendus contre les
attaques et les calomnies de leurs ennemis ;
instruction pastorale, par Mgr l'arche-
vêque de Paris, Christophe de Beaumont ;
suivie des témoignages et jugements ren-
(1). Le nom de M. L. Chanlaire est an nombre de
tons cenx omis par MM. Louandre etBonrqnetot dans
leur « Littérature française contemporaine ».
diis en faveur des jésuites par les papes,
les évoques, le clergé, les rois, les peuple?,
les plus célèbres écrivains catholiques,
philosophes et protestants des trois der-
niers siècles. Documents recueillis, anno-
tés, augmentés d'une introduction et d'une
conclusion. Par — . Paris, Debecour, 1843,
in-8, 320 pag.
-h HOMME D'ÉTAT (Un) [EwebbeckJ.
/, ' La Russie et l'équilibre européen, par—.
Paris, Ledoyen, 1834, in-8, 168 p.
-h HOMME D'ÉTAT BELGE (UnJ [Jo-
seph Lbbeau, de Huy, ministre d*£t;it et
membre de la C*hambre des représentantîJ,
mort en 1865].
La Belgique et le roi Léopold en 18^)1
Réponse à M. Guizot, par — . Bruxeiles.
1837,in.l2.
HOMME D'ÉTAT RUSSE (Un), aui. dég.
[Peltciiinsky, conseiller d'État et cham-
bellan de l'empereur de Russie].
La Russie en 1844, système de législa-
tion, d'administration et de politique de
la Russie en 1844. Leipzig, MicheUen.
1845, in-8, 142 pag.
La Russie est encore pour TEurope nn pays plein de
mystères ; son organisation sociale et politique ne peit
être bien appréciée par un étranger. Quelque soio q«'ii
apporte k ses recherches, beaucoup de points e&sent)eU
lui échappent, quand même il posséderait la langue du
pays. D'ailleurs, le gouvernement russe connaît i mer-
veille le moyen de déguiser la vérité à ceux qui ne
peuvent la saisir an passage, et A'enguirlandfr les
observateurs de manière à leur dérober le speebck
odieux des fruits inévitables que portent le despoUsiDf
et la servitude.
Un ouvrage du plus haut mérite, « la Russie et les
Russes *, écrit par un Russe, homme de cœur etd'm-
telligenre, M. Tourgueneff. qni, depuis plus de vii^ri
ans, habite la France, jette un joar tont nouveau sar
la situation morale et sur les institutions do vute em-
pire des cxars. L'auteur de t la Russie en 1844 » a
reproduit, avec le coup d'œil ferme et sftr de rhomme
d'Élat, les questions les plus importantes qni se ratta-
chent an passé et à l'avenir de cette puissance colos-
sale, dont il faut savoir mesurer les ressources et coa-
naltre les côtés vulnérables.
HOMME D'ÉTAT SANS PÉRUQUE [sic]
(Un), pseudonyme [Joseph de Rossi].
Considérations sur les principes politi-
ques de mon siècle et sur la nécessité
indispensable d'une morale politique. Lon-
dres, A. Grant, 1775, in-8.
HOMME DU MONDE (Un), pseudonyme
[l'abbé Bon!.
Lettres a -— au sujet des billets de
confession et de la Bulle UnigeniluSy 1753,
in-12.
Voy. aux Anonymes. « Lettre d'nn homme du moode
à un théologien ».
m
HOMME DU MONDE
HOMME FRANC
302
HOMME DD MONDE (Un), auteur dé-
guisé [P.-L.-Cl. Gin].
De ta Religion. Paris. Moutard, 1778-80,
5 vol. in-8.
HOMME DU MONDE (Un), pseudonyme
[l'abbé Fangousse].
La Religion prouvée aux incrédules,
avec une lettre à Fauteur du a Système de
la nature ». Paris, Debure Vaine, 1780,
in-12.
HOMME DU MONDE (Un), auteur déguisé
[le comte FoanA de Piles].
I. Quelque Réflexions d' — sur les spec-
tacles, la musique, le jeu et le duel. Paris,
Porthmafm, 1812, in-8.
•f Dus te t. XI de la « Franro littéraire », Que-
nri attritme cet ouTiage à J.-L.-M. Porthmann.
IL A bas les masques ! ou Réolique ami-
cale à quelques journalistes, déguisés en
lettre de Falphabet. Suite de Quelques
reflexions d' — , sur les spectacles, la mu-
sique, le jeu et le duel. Paris, 1813, in-8.
HOMME DU MONDE (Un), auteur dé-
^iiê[FuSTIER].
Le Mv-stère des magnétiseurs et des
somoamBules dévoilé aux âmes droites
et vertueuses. Paris, Legrand, 1815,
in-8, 56 pag.
Attribué fimsieiiient à l'abbé Fiard par qaelqaes biblio-
+ HOMME DU MONDE (Un) [le comte
Ch.-Ignace de Peyronnet].
Lettre à Mgr Farchevêque de Bordeaux.
bordeaux, 1815, in-8.
-+- HOMME DU MONDE (Un) [Fabbé
J.-B. Flottes].
Introduction aux ouvrages de Voltaire,
par—, qui a lu avec fruit ses immortels
ouvrages. Montpellier, 1816, in-12.
HOMME DU MONDE (Un), auteur dé-
jvûe [Giova^elli, anc. directeur des
uouanesj.
Dieu et THomme. Lyon et Paris, Pe-
Tùu. 1846. in-12.
-f- Poar OD antre oomge du même aatenr auquel
M. OUo Lorenz. diDi ton < Gatalogoe- général, » donne
b qulifialion de R. P., Toy. aux Anonymes : f Le
iJbénWvunoncé... >
+HOMME DU PAYS (Un) [J.-A. Hedouin
DEPpNSLUDONl.
Essai sur les grands hommes d'une
partie de la Champagne. Paris, 1768, in-8.
-Sédition, revue, 1770, in-8.
HOMME DU PEUPLE (Un), pseud. [Ben-
jamin-Edme-Charles Guérard, membre
<ie rAcadémie des Inscriptions et Belles-
Letlr®, né en 1797, mort en 185*].
a I Conseils au pouvoir. Paris, de Timpr.
de Guiraudet, 1830, in-8, 24 pag.
-f- HOMME DU PEUPLE (Un) [Singer,
ex-ingénieur-manufacturier].
Miroir politique de la France, par—.
Paris, Raymond'Bocquet, déc. 1841, in-8.
- Une 3* édition porte le nom de l'antenr.
HOMME EN DÉMENCE (Un), ps, [Gabr.
Ant.-Jos. Hécart].
Stultitiana, ou petite Biographie des fous
de la ville de Valenciennes. Yalenciennes
1823, in-8, 24 pag.
Tiré à 45 exemplaires.
HOMME EN PLEINE CAMPAGNE (Un).
aut, dég. [Jos.-Michel.-Ant. Sbrvan].
Apologie de la Bastille. Pour servir de
réponse aux Mémoires de M. Linguet sur
la Bastille, avec des notes politiques, philo-
sophiques et littéraires, lesquelles n'auront,
avec le texte, que le moindre rapport pos-
sible. Philadelphie {Lausanne), 1784, in-8,
xvj et 231 pag.
+ HOMME ÉTRANGER A L'ART (Un)
[Perrault].
Le Tôte-à-Tôte de Lucine, c*est^-dire
circonstances remarquables d'un accou-
chement tel qu'il n'en fut jamais, par—.
Francfort, 1819, in-12.
Cf. le tome H des f Singularités physiologiques »,
publiées par M. J. Asséxat : « Lncina sine concubitn »,
-4- HOMME EXPERT ET A CE BIEN
ENTENDU [Laurent Joubert].
L'histoire entière des poissons, compo-
sée premièrement en latin par Guillaume
Rondelet, maintenant traduite en françois,
par — . Lyon, Macé-Bonhomme , 1538,
in-fol.
Du Verdier, dans sa c Bibliothèque », aux articles
Rondelet et Joubert, et plusieurs bibliographes d'a-
près lui, présentent Laurent Joubert comme le traducteur
de l'ouTTage de G. Rondelet. Cependant M. P. J. Amo-
reux ne trouve pas celte assertion assez bien prouvée,
et il conjecture que cette traduction pourrait être de Du
Moulin, traducteur de c l'Histoire des Plantes » de Da-
lechamp. Voy. la Notice historique et bibliographique
sur la vie et les ouvrages de L. Joubert. par M. Amo-
reux. Montpellier, 1814, in-8, 142 pages.
A. A. B— r.
4- HOiMME HDÈLE (Un) [Jean Cal-
vin].
Exhortation au martyre, par laquelle
les fidèles sont admonestez à constamment
mourir pour le tesmoignage de la vérité de
rÉvangile, avec une briefve confession
d'un homme fidèle. Genève, Jean de l/ion,
1560, in-16.
-f HOMME FRANC ET SINCÈRE (Un)
[le chev. de Barolet de PulignyI.
La Voix de Tinlpartialité, ou t'ÂIliance
393
HOMAŒ GRAVE
HOMBIE QUI SAIT COMPTER m
du plus pur rovalisme avec le vrai patrio-
tisme. Paris, hauteur, 1831, in-8.
Od lit tor le flux-titre : Par fuelqWun d'inconnu
qui va u faire connaître.
+ HOMME GRAVE (Un) [C. Lbbkk].
Voy. C. L., I, 747, b.
HOMME GRAVE (Un), membre de l'A-
cadémie des sciences morales.... de Châ-
teau-Chinon, pseudowffme [Jules Viàrd].
Almanach des cocus. Première année.
1847. Paris. LabiUe. 1847. in-8. 36 pag.
PnUicetioB aattonale et bamaiiitaire, dit le titre de
cette flMétie.
HOMME IMPARTIAL (Un), aut. dég.
[Julien-Jacques Moutonnbt-Clair pons] .
Lettre à M. Clément, dans lacruelle on
examine wn Épttre de Boileau a M. de
Voltaire, avec cette épigraphe :
Je mai dans la laUre nn esprit de eandeor.
Boileau, Art foét.
Genève a Paris, Valade, 1772, in-8.
HOMME LIBRE (Unj, aut. déguisé [P.4.-
B. Chaussàrd].
Lettre d' — à l'esclave Raynal. Paris,
1791. in-8.
Cette lettre est nssi bien écrite <iae vigonreaseme&t
pensée ;• on pourrait dire de son auteur qu'il a terrassé
le géant Goliath. Note du tempe.
HOMME LIBRE (Un) et un ami des hom-
mes, aut. dég. [J. Marie Cuassaignon, de
Lyon].
Offrande à Chalier, ou Idées vraies et
philosophiques tracées à la hâte et offertes
a son défenseur officieux (Onuphre Mou-
lin). 1793, in-8. 3<) pag.
Réimprimée parmi les éclaircissements historiques et
pièces oflBdelles, à la suite du tome l*>r des c Mémoires
pou senrir à l'histoire de Lyon » par l'abbé A. Goiiloa.
HOMME UBRE (Un), aut. dég. [Jean-
Franç. de La Harpe].
Le Salut public, ou la Vérité dite à la
Convention. Paris, Migntrtt, an m (1795),
in-8, 58 pag.
HOMME POTENCE (1'),/». [Cl.-Théoph.
DucHAPT, conseiller à la Cour royale de
Bourges].
Lettre à M. de La Mennais. (En vers).
Pari*, 1831, in-8. 30 pag.
-(-Réimprimé par Qoérard dans Tarticle La Mennais.
4- HOMME QUI A PEU DE MÉMOIRE
(Un| [Jacques-Charles Bailleul].
Almanach des bizarreries humaines, ou
Recueil d'anecdotes sur la Révolution....
dédié par— à ceux qui n'en ont pas du
tout. [Paris), 1797, in-13, 144 p.
HOMME QUI A VOYAGÉ DANS L\
LUNE (Un), foeud. [G.-J. Rougemaitu,
de Dieuze].
La Lune, ou le Pays des coqs, histoire
merveilleuse, incroyable et véridique,
contenant les principaux traits de la vie
de Pélican XxXI, papa des coqs, et du
casoar, son mignon. Paris, G. Mathiot,
1819, in-12.
L -h HOMME QUI ÉTAIT DEDANS (Un)
[Marin Lebergb, docteur es droits].
Amples discours de ce qui s'est fait et
passé au siège de Poitiers, écrit devant
icelui par—. Rouen, 1369, in-8. — Paris,
1569, in-8.
Ce livre paraît le même qne celoi qui est citf dam
le catalogue de La Vallière. par Nyon. n« 22337. et
dans U Long, n» 18065. V. T.
HOMME QUI JUSQU'A PRÉSENT yA
RIEN JURÉ (Un), aut. dég. [A.-J.-Q-
Beuchot, bibliothécaire de la Chambre de<
députés].
Dictionnaire des immobiles; par— , et
n'ose jurer de rien. Par», Delaunag, Pèli-
cier, (sept.) 1815, )n-8, 48 pag.
Sur cet écrit Toy. ce que noua ayons dit à rartkk
BsucHOT dans le tome l«r de la c Littérainre française
contempociine >,
-4- HOMME QUI N'A PAS PERDU L'ES-
PRIT (Un) [A. MorinJ.
Psychologie expérimentale. Comment
l'esprit vient aux tables, par — . Paris, Li
hratrie nouvelle, 1854, in-12, 176 p.
H- HOMME QUI N'A PLUS RIEN (Un!
[Louis-Germain Petitain].
Traité complet d'économie domestique,
à l'usage de ceux qui ont encore quelque
chose, par—. Paris, an VUI (ISÛO), in-8,
14 pag.
HOMME QUI N'EST PAS BLANC (Un\
Voy. GAZETTIER CUIRASSÉ (le).
HOMME QUI N'EST PAS SOT (Un), aut.
dég. [François-Antoine Chbvrier].
Almanach des cens d'esprit, pour l'année
1762 et le reste de la vie. 1762, in-lâ.
H- HOMME QUI N'EST RIEN (Un) [Ma-
retJ.
Lettre à M* Godem...(Godemar), boucher
émérite de la ville de Lyon. Lyon, 1810,
in-8, 7 pag.
Catalogne Goste. tfi 12369.
HOMME QUI N'EST RIEN (Un). Vov.
JÉRÔME LE FRANC.
HOBOffE QUI SAIT COMPTER (Un), aut.
dég. [A.-J.-C. Saint-PhosperT.
Almanach descumulards,oul)ictionDaire
305 HOMME QUI S'EST MARIÉ
HONNÊTE HOMME
306
historique desdits individus cumulards,
elc. Paris. N. Piehard, 1820, in-18.
HOMME QUI STST MARIÉ SEPT FOIS
(Un], ps. [P. Cuisln].
Le Guide des épouseurs pour 1825, ou
le Coniugalisme : Etrennes aux futures.
Paris, ou Palais-Royal. 1825, in-18, fig.
Cet oomge est la reprodntlioB de cdni publié en
i%i2 soss le titre de : « le Gonjiigalisme... par le
Ticoole de S*^.
HOMME RAISONNABLE (Un), auL dég,
[M.-P.-J. Gallimard],
Ce qu'on dit des femmes et ce que j*en
pense. Paris, 1805, in-8.
HOMME RETmÉ DU MONDE (Un),/w.
[Jean-Pierre-Louis de la Roche-du-Maine,
Diarquis de Luchet, né a Saintes le 13
janvier 1740, mort à Paris en 1792].
Les Folies philosophiques. 1784, 2 vol.
in-8.
4- HOMME SCA VANT ET BIEN EXPERT
EN LA MATIÈRE (Un) [Eloi MagnanI.
Commentaires très-excellents de 1 hys-
toire des plantes, composez premièrement
en latin par Leonarth Fousch, et depuis
nouvellem. trad. en lang. franc., par—
Parw. J. Gazeau. 1549, in-fol.
4- HOMME SEUL (Un) [Gallais].
Extrait d'un Dictionnaire inutile, com-
posé par une société en commandite, et ré-
digé par — . i4 500 lieues de V Assemblée
nationale. 1790, in-8.
HOMME VOLANT (Un), ps. [Nic.-Edme
Rétif de la Bretonne].
La Découverte australe, ou le Dédale
français ; nouvelle très - philosophique,
suivie de la lettre d'un singe. Leipzig et
Paris (1781J, 4 vol. in-12.
-f- Le box titra porte : « Œuvres posthumes de
S^ (Nicolas?). ŒoTre Sde ».
-|- Voir sur cet ouvrage le travail de Monselet sur
Rétif, p. 434. Ce n'est qu'une imitation du « Voyage
ik> Gulliver » et de « l'Ue inronoue » (par Swift et
Orfrel). Le livre n'eut aucun succès ; l'auteur s'en plai-
pait sans se décourager : c J'ai entendu dire à quel-
^«es-ans que dans ce siècle esprilé personne ne l'avait
compris à Paris, ei^replé deux médecins, MM. Guibert
de Préval et Ubègue de Presles. *
La base du système physique développé dans cette
^nsge production est qu'originairement il n'y eut qu'un
m\ animal et qu'un seul végéUl sur notre globe. Ce
SQBt les différences de sol et de température qui ont
loeoé la variété des êtres et produit des animanx
Billes.
-f HONGROIS (Un) pe D' Maurice
HerczeghtI.
La Question austro-hongroise, esquisse
historique et critique dédiée à l'unité ita-
lienne, par—. Tunn. C, Schiapatti. 1863,
iD-8.
-h HONNÊTE FEMME (Une) [Nicolas-
Edme Rétif de la Bretonne ou Res-
TIF...]. ,, j, 1
Le Mimographe, ou Idées d — pour la
réformation du théâtre national. Amst, et
La Haye (Paris). 1780, in-8.
Vuir l'ouvrage de M. MonseleL p. H*.
-f. HONNÊTE FILLE (Une) [Alfred Del-
vau]. . . „
Mémoires d*— , avec le portrait de 1 au-
teur, gr. sur acier par Staal. Paris. A.
Faure. 1863. in- 12.
+ HONNÊTE HOMME (Un) [l'abbé
Prévost].
Mémoiresd'— . Amsterdam (Paris). 1745,
in-12.— Nouvelle édition, aug. d'un second
vêlume, par M. de M... (de Mauvillon).
Dresde. 1753, 2 vol. in-12.
HONNÊTE HOMME (Un), auteur déguisé
[Nic.-Edme Rétif de la Bretonne].
1. Le Pornographe, ou Idées d'— sur un
projet de règlement pour les prostituées.
Londres. Nourse. 1769, in-8.
-h 11 existe d'autres éditions. Londres {La Haye).
mO, m*, 1776. in-8. Voir l'ouvrage de M. Mon-
selet. p. 112. L'édition de 1776 est la plus complète
et la meilleure. Il existe des contrefaçons faites en pro-*
vince. On a d'ailleurs avancé que le « Pornographe »
n'était pas de Rétif. Le nom de Linguet a été prononcé,
et, d'après M. Paul Lacroix, Ginguené serait le véritable
auteur des divers t Graphes », Rétif s'étant borné à y
faire des interpolations qui tranchent d'une manière
marquée.
-I- Voir I Enigmes et Découvertes bibliographiques ».
par P. L, Jacob, bibliophile, 1866. in-12. p. 50.
-f. Suivant la note manuscrite d'un amateur, M. de
N., la première édition, Londres et La Haye, (Paris),
1769, serait moins complète et plus intéressante que
les autres. Elle avait une épttre dédicaloire qui a été
supprimée, et tous les exemplaires commencent à la
p. 7, après le faux titre et le titre.
■+■ L'exemplaire de la Bibliothèque Impér.. an lien de
l'adresse : Paris, Delalain.., donnée par M. Monselet.
porte : La Haie. Gosse junior et Petit. 01. B— r.
4- IL Le Thesmographe, ou Idées d* —
sur un projet de règlement proposé à toutes
les nations de l'Europe, pour opérer une
réforme générale des lois ; avec des notes
historiques. la Haye et Parw, 1789, 2 part,
en 1 vol. in-8. 59U pag.
HONNÊTE HOMME (Un), auteur déguisé
f [\e marq. de Lally-Tollendal].
Essai sur quelques changements qu'on
pourrait faire dès à présent dans les lois
criminelles de la France, par—, qui, depuis
qu'il connaît ces lois, n est pas bien sûr
qu'il ne sera pas pendu un jour. 1787,
in-8.
HONNÊTE HOMME (Un), auteur déguisé
[Nic.-Jos. SÉLisl.
Lettre à un père do famille, sur les pe-
307 HONORABLE MEMBRE
HORATIAOTS
308
tits spectacle de Paris. Paris, Gamery,
1789, in-8.
+ HONORABLE MEMBRE DE LA
CHAMBRE (Un) [H.^. Dolez].
RéDonse a —, sur un fait particulier re-
latif a renseignement religieux dans les
collèges, par Mgr l'évoque de Liège (van
Bommel). Liège, 1841, in-8.
HONORAIRE (Un) des académies des
sciences d'Amiens, Arras, etc.
Le Produit et le droit des communes et
autres biens, ou TEncyclopédie rurale,
économique et civile. Paris, 1782, in-8.
HONORE, auteur dramatique, ps, [Do-
minique Boutard].
Bour la liste de ses pièces, voy. le t. II
de la « France littéraire », à Boutard.
-h HONORÉ (Charles-Honoré Remy, au-
teur dramatique, né en 1793. mort en
1858].
Pour la liste de ses pièces, voyez la
«France littéraire», t. XII. p. 98, et le
«Catalogue général » de M. Otto Lorenz,
t. U, p. 611.
HONORÉ DE SAINTE-MARIE, nom de
reliaion [Biaise Vanzelle, religieux carme
déchausse, connu sous le nom de].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome IV de la « France littéraire », à
Honoré de Sainte-Marie.
■+■ HONORIUS (le pape), auteur supposé.
Le Grémoire {sic) au Pape Honorius^avec
un recueil de secrets magiques. Borne,
1670,in-12, 136 pag.
Il existe plusieure éditions qui offrent entre elles des
différences.
C'est on recueil de conjurations magiques et de
recettes de la force de celle-ci : f Pour marcher sans se
lasser, écrives sur trois billets, Gaspard, Melchior,
Baltbazar ».
HOOKER (R.), ps, [William Webster].
Voy. aux Anonymes, « Essai snr l'honneur ».
-4- HORACE.
Des critiques modernes regardent comme supposées
et interpolées quelques-unes des compositions publiées
sous le nom de ce poète célèbre. Un érudit hollandais,
M. P. Hofoann Peerlliampf, a rejeté comme non au-
Uientiques ou interpolées des odes et des strophes
entières du poëte. Dans l'édition qu'il a donnée des
Odes {HarUmii, V. Loojes, 1834, in-8). les vers
indiqués comme intercalalions sont imprimés en ita-
liques; ils montent à plus de 600, soit au sixième
environ de la totalité de ceux dont se compose cette
partie des œuvres d'Horace.
Voir un article de M. Berger de Xivrey dans le
< Journal des Débats ». 9 août 1838. et la « Biblio-
thèque universelle » de Genève, t. LVIII.
Les hypothèses du philologue hollandais ont été prises
en sérieuse tonsidération par des érudits tels que
g I Meineke et Linker ; DenUey avait déjà émis des :dAt»
I dans le même sens.
-h HORACE [La Harpe].
Ri^ponse d'— à M. de V** (de Voltaire).
1772, in-8, 29 p.
L'Epttre de Voltaire avait été Imprimée U mèmt
HORACE, auteur déguisé [Horace Rais-
son].
La Salle nouvelle, vaudeville improvisé
pour le théâtre de Sens. Sens, de fimp, et
Tarbé (décembre 1833), in-8.
4- HORAPOLLE, auteur supposé.
Les Hiéroglyphes, dits de—, traduits du
grec par Régnier. Paris, 1779, ou avec un
nouveau titre daté de 1782, in-12.
u existait déjà deux traductions fraocsises. Paru.
1543 et 1553. in-8.
Le texte grec fut imprimé pour la première fois à
Venise, en 1505. à la suite de TËsope publié par
Aide Manuce ; la plus ancienne Milioa séparée est d^
Paris, 1531, in-î. Voir au « Manuel du libraire ^
pour ce qui concerne les éditions suivantes.
Hoffmann a enregistré dans son « Lexicoo biblia$:n>
pbicum », Liptiœ. 1833, t. n, p. 525, les éditioc»
et traductions d'Horapollon. Voir aussi Fabricio».
I Bibliotheca greca », t. I, p. 100. édition àe
Harles.
L'ouvrage se présente comme écrit en égyptien par
Horus Apollon on Horapollo Niliaque et traduit en grec
par un certain Philippe, resté inconnu ; la critique mo-
derne pense qu'il y a là réellement le travail d'un éf^
tien qui vivait vers le commencement du cinquien^
siècle, et, quant au traducteur grec, il faut la rt>portfr
au quinzième siècle. Le second livre des « Hiérù-
glyphes », bien inférieur au premier, a subi des re-
maniements et des additions. On remarque bien d«
idées qui semblent étrangères à l'antiquité égyptienne.
Observons toutefois que Cbampollion a reconnu que »
livre fournit quelques indications précieuses (voir l^
« Précis du système hiéroglyphique des anciens Egyp-
tiens », p. 347 et sttiv.). Citons aussi les écrits àe
M. de Goulianof : Essais sur les hiéroglyphes d'Hora-
pollon. Paris, 1827, in-4. et de Cb. Lenomunt :
« Recherches sur l'origine et l'utilité actuelle des hié-
roglyphes d'Horapollon ». Pari», 1838. in-8, et ren-
voyons pour les détails qui ne sauraient trouver place
ici à l'article de M. W. Brunet de Presles, inséré dans
« l'Encyclopédie des gens du monde » et rcprodait
avec des additions dans la • Nouvelle Biographie géoé-
nérale », t.XXV.col. 166-169.
HORATIAN (Quintil), pseudon, [Charles
FontainbI.
Sur la défense et illustration de la lan-
gue françoise de Joachim du Bellav. Paris,
1333, in-16. .
Réimprimé dans « l'Art poétique flrançois. *
-|- Voy. ce titre aux Anonymes.
HORATIANUS (Octavius), p*et«i. [Theo-
dorus Priscianus],
Octavii Horatiahi rerum medicarum
libri IV. Albucasis de Cauterio, de Phle-
309
HORATroS
HOUSSAYE
310
botomiâ, etc., libri (Ed. Hermanno Nue-
nario). ArgentoToii, 1532, in-fol.
HORATIUS GENTIUS PERUSINUS, p*.
[Nicolaus Bourbon].
Horatii Gentilis Perusini de Mamuno
dictatore epigrammata.
Iinpr. dans te tome H. p. 280 de t l'Hisloire de
Pierre de Montmaar », professeur royal ea langue
pwqne dans rUniversilê de Paris, par Albert-Henri de
Sallengre. la Haye, 1715, 4 wl. m-8. C'est un re-
cueil de tontes les piéees (jui ont été Wles contre ce
fameux parasite dn dix-aeptième siècle, ou à son occa-
sica, avec une pTéfacc de rédileur. qui en explique
tonîes les parlicnlarités.
Ea niî. "Époque où parurent les « Jugements des
sâia&U » de Baillel, awc les notes de U Monnoye, on
Bê cdonaissait pas encore l'auteur dont on trouve dans
u recueil des Hendécasyllabcs et des Scazons, sous le
a.iiD d'Horatius Gentilis , le même U Monnoye nous
apprend, dans de nooTelles notes manuscrites, que M. de
La Croie, bibliolhécaire dn roi de Prusse, lui a mandé
avoir vu le nom de Nicolas Bourbon à la marge des Hen-
dérasTllabes et des Scaxons dn faux Uoratius Gentilis.
A. A. B-r.
HORDT (le comte de), auteur supposé
[J.-Alex. Bobrelly].
Mémoires du - (rédigés par Borre ly,
mais publiés sans son concours). Berlin,
Samuel Pitra, et Paris, Buisson, 1788,
i vol. in-8.
Voyez la préface de la nouvelle rédaction de ces Mé-
« >ir». publiés par Botrelly. à Paris, chei Buisson, en
1805, 2 toi. in-«. A- ^- ®— ^•
HOREL (Jacob de), ministre de la parole
de Dieu, m. [le P. Isnard, jésuite].
Le Mercure réformé, apportant conso-
lation à messieurs et révérends pères les
ministres du Diois et Valentinois. A la
Rffrkeîle, par Guillaume du Coing. 1620,
in-ii.
Voveiles Mémoires de Tabbé d'Artigny, t. VI. p. 172.
A. A. B-r.
4- Cet ouvrage de controverse fut composé à l'occa-
Jica de la conversion de M"»« Du Port. On en trouve le
liT^ qui n'occupe pas moins de 20 Jignes, dans la t Bio-
graphi* du Danphiné ». par Ad. Rochas (Paris, 1856),
L n. art, Xaretl'Blain,
HORLOGER ANGLOIS (Un), ps. [P.-L.
Maureau de Maupertuis]. .
Lettre d'— à un astronome de Pekm,
traduite par M.***. Année 1740, in-12.
Cest une saUre assex plaisante composée par déMan-
^tois contre Mil. Cassini, au sujet de la mesure de
la Terre. On n'en a tiré que quatre exemplaires, dont
■3 a été donné à M. d'Argenson. qui engagea M. de
Maupertuis i faire imprimer ce badinsge. lequel n'est
qB« le résnlut d*nne conversation qu'il avait eue chei
tt BiQtstrc. M. Goérin, qui l'avait imprimé, avait con-
itni an «eœplaire d'épreuves : c'est celui que j'ai lu.
iArtUU du P. Broticr, jétuUe). A. A. B— r.
HORMISDAS-PEATH (sir), »*. [Jacq.-
Ang.-Simon Colllx, de Plancy).
Voyage au centre de la Terre, ou Aven-
tures diverses de Clairency et de ses com-
pagnons, danftleSpitzberg,au Pôle-Nord,
et dans les pays inconnus; trad. deTangl.
par Jacq. Saint-Albin (autre masque de
M. Collin). Paris, Caillot et fils, 1821,
3 vol. in-12.
4- HORN [EiNHORN, économiste et pu-
bliciste], .
Pour la liste de ses publications, voy. le
« Catalogue général» de M. Otto Lorenz.
4- HORNE (W. 0.) [Guillaume Obrtel,
mort en 1868]. ^ ^, ^
Diamantina, trad. de l'allemand. Neuf-
chatel, 1862; in-18
Plusieurs romans de cet écrivain ont passé dans la
langue française. Voir le t Catalogue général de la
librairie française », par M. Otto Lorenz, t. U, p. 61*.
-h HORNEVILLE (la comtesse d') [Si-
mon]. ^^ ...^
Mémoires— .Pari*, fauteur, 1739, 1740,
vol. in-12.
HORSTIUS, pseud. [Jacques Merlo,
docte curé de Cologne, mort en 1644,
auteur du « Paradisus animae Chris-
tianae. »].
Voyez le tome IV de la « France litté-
raire », à HORSTIUS.
HOTTINGA (Dominique de), Frison, vo-
leur littéraire [Collange]. ,
Polygraphie de Tritheme, traduite en
françois, par—. Embden, 1620, in4.
CeUe traduction n'est autre qu'une nouvelle édition de
celle donnée par ColUnge, en 1540, dans le même for-
mat Dom. de Hottinga y mit son nom. et osa parler,
dans la préface, des longues veilles que ce travail lui
avait coûtées, sans faire la moindre mention de l'anteur
ou du traducteur.
Lud. Lalanne. Curios. littér. p. 144.
HOUSSAYE (1) (Arsène), p^a«/iaire. [Ar-
sène HoussET, né le 28 mars 1815].
Histoire de la peinture flamande et
hollandaise. Paris, Helxel, 1846, in-fol.
de 100 planches, avec texte.— 2* édition.
Paris. Sartorius, 1847, 2 vol. in-8, avec
2 portr.
c Le Charivari » dans son numéro du 8 août 1847 ,
contient la réclamation suivante :
A M. le rédacteur du « Charivari » .
Monsieur,
Dans votre numéro du 30 juillet dernier, vous dites
que l'histoire de la peinture flamande et holllandaise
était un ouvrage à faire, et. que M. Houssaye vient de
combfer cette lacune. Vous aves pu être induit en
erreur à cet égard, mais vous aves trop de loyauté pour
ne pas me permettre de répondre. Lorsque le livre de
(1) D'aucuns veulent que la véritable orthographe du
nom de cet écrivain soit noutiet.
3ii
HOUSSAYE
HROSVITHK
31S
M. HootMye parnt, k la lin de décembre 1846. j'amii
déjà poblié trois Toiames sur celte matière. L'auteur
des « Onze maîtresses délaissées » le savait si bien
qu'il s'est emparé non seulement de mon titre, mais
d'une partie de mes idées, du résultat de mes recher-
ches, de faits que j'avais découverts, et a même copié
textuellement plusieurs passages. Voilà ce que je le
défie de nier ; s'il l'essaie, je mettrai sous les yeux du
public toutes les preuves de ce que j'avance.
Agrées, je vous prie, le témoignage de ma parfaite
considération, Alfred Michiels.
Peu de temps après parut une brochure intitulée :
f Un Entrepreneur de littérature » ; par Jules Per-
rier. Sceaux, de l'impr. de E, Dépée, 1847, in-8.
44 pag.
Dans cette brochure, l'auteur, après avoir signalé un
bon nombre de bévues et de contre-sens de M. A. Hous-
saye, démontre que le volume publié par lui ne ren-
ferme rien de neuf ; que les planches sont celles de la
« Galerie des peintres flamands, hollandais et alle-
mands » de Lebrun, commrnciV; A 1717, et terminée
en 1706, collection de 212 planches, et dont les beaux
exemplaires, c'est-à-dire de bonnes épreuves, s'achètent,
à l'heure qu'il est, cent francs. Celles du volume de
M. Honssaye ont été faites avec des planches usées,
hors de service t cent d'entre ces planclie.4 ont été retou-
chées tant bien que mal : elles ont fourni des épreuves
grossières, très-inférieures à celles de Lebrun. Quant
au texte, il est emprunté, partie à la « Vie des peintres
flamands, allemands et hollandais >. de Descamps. 4 vol.
in-8, et partie aux trois premiers volumes de l'ouvrage
que II. Alfred Michiels avait publié auparavant sous le
même titre que celui de M. A. Hoossaye.
M. A. Houssaye répondit à celte brochure par une
autre intitulée :
« Un Martyr littéraire, touchantes révélations. Paria.
typogr. d'A. /{en^(1847). in-8. 16 pag.
Des personnaliu^s contre M. A. Michiels. voilà ce
que l'on trouvjB dans cet écrit, mais de la justification
de M. Houssaye pas un root.
Celte polémique violente se termina par une réponse
de M. Alfred Michiels. intitulée :
f Les Nouvelles Fourberies de Scapin > . Parii, Mo-
reau, 1847, in-IS, 36 pag., en caractères compactes.
H- HOUSSAYE (Edouard) [Aristide
HoussET, frère du précédent.]
4- HOUSSAra (Henri) [Henri Hou.sset,
fils d'Arsène, né en 1843].
Histoire d' Appelles. Paris, 1867, in-8.
Quelques antres travaux sur la Grèce antique et sur
l'archéologie.
-+- HOUX-MARC (E.) [Eugène Mar-
cuoux, mort en 1857J.
Les Cris de Paris avec leur intonation et
leur musique. Paris. 1831, in-18.
Plusieurs antres ouvrages indiqués dans le f Catalogne
de la librairie française », de M. Otto Lorenx. t. Il,
p. 619.
HOZIER (L.-Pierre d'), apocr, [Louis
DE CoRHis, sieur de Beaurëcueil, prési-
dent à mortier au parlement d'AixI.
Tables contenant les noms des Proven-
çaux illustres par leurs actions et faits
militaires, par leur élévation aux grandes
dignités de TÉglise, colligées de quantité
d'histoires chrétiennes et militaires, im-
primées ou manuscrites, Chartres d'église,
grefs et autres monuments publics. Aii,
1677, in-fol.
4- H. P. [H. Pikkert]
Le Nouveau secrétaire, contenant di-
verses lettres choisies et familières, par-.
Paris. 4688, in-i2. V.T.
-h H. P. D. L. D. E. D. [Henri-Philippe
de Limiers].
Histoire du règne de Louis XIV. Anui.,
4717, 7 vol. in-42. — Ibid., 1719, M v
in-12. (Rouen), 1720, 2 vol. in-4.
4- H. R. [Heribert Rosweyde].
L La Forêt des Hermites et des Henni l^
tesses d'Egypte et de la Palestine, repré-
sentée en figures en taille-douce de l'inven-
tion d'Abraham Blommaert ; tiré de la vie
r des Pères, par — . Anvers, Jérôme lerdy*-
sen, 1619, m-4.
I II. Imitation de Jésus-Christ, divisée eo
i quatre livres^ par Thomas A. Kempis, cha-
noine régulier. Traduction nouvelle par-,
' de la Compagnie de Jésus. Cœn, P. Ckali^
>in. 1730, in-21. j
I L'éditenr a sans doute Tonlo désigner par les kOrti
initiales H. R. le P. Heribert Rosweyde; mais ta ira-
dnction qu il présente est celle de Jean Casson, pcblHt
'/ pour la première fois en 1673 , c'esi-i-dire quanatis
, quatre ans après la mort du jésoite A. A. F~r.
+ H. R. [Hyacinthe Renard].
L'Ange des Belges. Liège (Bruxelks\
1831, gr. in-8, 110 pag., portraits.
4- H. R. ne D' H. RodriguesI.
lies articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
I 4- HROSVITHE (ou RHOTS\TrHA),
^ aut, supp. [Conrad Celtes et autres].
' Théâtre de — , religieuse allemande du
X* siècle, traduit pour la première fois en
français avec le texte latin, revu sur le
manuscrit de Munich, précédé d'une intro-
duction et suivi de notes, par Ch. Magnin.
Paris. B, Duprat, 1845, in-8 (1).
M. Magnin avait consacré k HrosTithe on loof v-
ticle dans la c Biographie universelle > (au suppir-
ment) : il en avait parlé dans la * Revue de» Deox
f Mondes », 1839, t. IV. et il avait inséré àm i^
(1) M. Patin a rendu compte du travail de 11. Ni-
gnin dans le « Journal des Savants », ortotm iMiî.
Voir aussi la c Bibliothèque universelle de Genèie ».
4« série, t. IV. iB47, et un arUcle de M. Ed. àa
Méril, dans le « Journal des Savants de NormaBdie, >
i8U. p. 049-958. Consulter également la « Rrn» et
Philologie n, t. I, p. 466. et la « Revue de bibliogra-
phie analytique x , 1845, p. 718, ainsi que les «EUides
de critique », de M. Meyer, 1850, p. 78.
H. S
HUBERT
3U
Itéitxi européen » , la tradacUoil de trois pièces.
■ir aassi Bruce Whyte « Histoire des langues ro>
kes ». t. I, p. 395. t. H. p. 396; Cyprien Robert
bs« rioiTersité atboliqoe >. t. VI. p. 419; Vil-
■liD, c Litlémtnre du moyen ige «; Ph. Chasles
HroàviUie et ses cuniemporains » dans la Çevne des
m Mdodes ». iS août 4845; l'arUdede U. Rosen-
■Id dans la c NooYelle Biographie générale, t. XXV,
i, 327.
La première édition latine des œvvres de c Hro*-
îtka illistris virgo et monialis » fol publiée à Nnrem-
Hg. par Conrad Celtes, en 1502, in-folio; une
êRii(^?5ioa, augmentée de quelques éclaircissements, a
ié publiée en 1707; les six pitees de théÂlres ont été
Bïsei de nouTean au jour à Lubeck en 1857, (Voir le
I Maoael du Libraire > .) et M. Vignon Rétif de la
jrpioone a traduit librement en vers français (Paria.
I8S4, in-8) la portion qne M. llagnin avait laissée de
Mi.
Ifi divers littéralenrs qui s'étaient pendant quel-
}Kà années fort occupés de Hroswithe. n'avaient pas
'ik\^ le moindre doote sur l'autbenticité de ces écrits,
Mis reite illusion est aujourd'hui dissipée. Un énidit
utrirjiien. M. J. Ascbbach ( « Hroswilfaa und Conrad
(Vîtes >. Vienne, 1867. in-8. et dans les « Procès-
(fftao des séances de la classe de philosophie et
d'bbloire de l'Académie de Vienne *. t. LVI. p. 3
^i ail.) a prouvé que les poésies attribuées à la reli-
ptaa de Gandersheim ont été forgées par Conrad Celtes
(t par divers membres de la Société Rhénane fondée
» 149i ; la « Légende de Saint-Gungolf » et les co-
médies ff Abraham. Calpbomins », ainsi qne le drame
< Sapientia ■ appartiennent à Celtes; les comédies
t (^allKanus. Dulcidius et Callimachns, à Reuchlin >;
U suqiiiu a pour auteurs Hartmann d'Eslingen. i. Ton-
<el de Silberberg. Jodocus Stnrlinus Stumus de Smal-
caUe, Théodore Ulsenius et Janus Tolophus de Ratis-
boue.
«
+ H. S. [Horace Sa y].
Dos articles dans la « Décade philoso>
pbique ».
n nHiigea ee qui concernait la politique intérieure
di>pai» le mois de nivôse an IV (décembre 1790), jus-
qi'ea floréal an V (avril 1797).
+ H. S. THenri Simon].
Avec C. Hubert : Les Enseignes parlan-
tes, vaudeville. Paris, 1817, in-8.
H- H. S. M. A. [Henri Sauvé , mission-
naire apostolique].
Pie IX dans la voie du Calvaire, ou les
MAf' stations du Chemin de la Croix a|3pli-
2u6es k N. T. S. P. le Pape, par—. Liège,
ardinois, 18(>0. in-lâ.
-^ H. T. [Toussenel].
Fables de Lessing. Traduction interli-
nêaire, par—* Paris, J, Duplessis, 1825,
io-Ji, li7 p.
-T- H. T. [Hippolyle Topin, professeur
de rUniversitéJ.
I. Essai de traduction du Messie, poème
(Je F. G. Klopstock, fragments des deux
et troisième cnants, trad. do Fallemand en
français, avec le texte en regard, par — .
Paris, Eymery; Niort, Morisset, 1825,
in-8, 140 p.
II. Fables de Lessing, traduction inter-
linéaire, par — . Metz, Hadamar, 1825,
in-12.
Une autre éditioa, avec le texte en regard en carac-
tères allemands et la traduction française, a été publiée
par le même Iraduclenr la même année.
4- H. T. [H. Tiiiers].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- H— T. [M"* la comtesse 'd^Harcourt,
née Elanie de Choiseul-Praslin],
Madame la duchesse d'Orléans Hélène de
Mecklembourg.
Cet ouTraçe. dont la première édition est de 1858, a
été plusieurs fois réimprimé.
4- H....T [Hubert, ex-chirurgien en
chef des hôpitaux civils, docteur en méde-
cine de la Faculté de Paris].
Réponses aux calomnies aussi grossières
qii'absurdes contenues dans les quatre pre-
mières pages du second volume d'un pré-
tendu roman intitulé : Barthèlo (roman
par Duronceray). (V. LuciusDubitator, où
il avait mis en scène quelques personnes
de sa famille), j>ar-. 14 p. in-8. (Sans
nom d'imprimeur, s. /. n. d,). L. D. L. S.
-4- H T (M"*) [Madame Hecquet].
Histoire d'une ieune fille sauvage, trou
vée dans les bois a l'âge de dix ans, publiée
par—. Paris, 1755, in-12.
Suivant une lettre manuscrite de M. Abeille, LaCon-
damine serait l'auteur de cette histoire.
A. A. B— r.
H T DEVANTEUIL, aut. déguisé
[Herquet DevanteuilI.
Le Poëte désabusé, ëpître. Paris, 1819,
in-8, 14 pag.
HUART rFélix], ps. [Alfred LetellierI.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome XI de la « France littéraire », à
Letellier.
4-HUBAINE (Em.) [le prince Napoléon
Bonaparte].
Le Gouvernement temporel des papes
jugé par la diplomatie française. Paris,
1862, in-8; 2» e^dit;, 1863.
4-HUBER [etTuRGOT].
La Mort d'Aoel, poëme en cinq chants,
trad. de l'allemand de Gessner, par Huber
(en société avec Turgot, auquel il ensei-
gnait alors la langue allemande). Paris,
Nyon aine, 1775, in-12.
HUBERT, ps. [Philippe-Jacques de La-
roche, aut. dramat.].
315
HUDAULT
HUET
316
Pour la liste de ses pièces de théâtre,
voy. la « France littéraire », à Labociie.
HUDAULT (Armand), M. [Armand Over-
NAY, auteur et plus tard censeur dramati-
NAY.
X)y. la « France littéraire », à Over-
HUDE, échevin d'Amsterdam, pseudon,
[Voltaire],
Lettre de M.—, écrite en 1620.
Impr. dans les Œavres de Voltaire, édition de
M. Beachot. t. L.. pag. 593.
HUDSON LOWE (sir), aut. supp. [MM.
Léon Vidal et Alphonse Signol].
Mémorial de sir— relatif à la captivité
de Napoléon (composé par MM. Léon Vidal
et Alphonse Signol), avec le portrait de
l'auteur et une vue de Long-Wood. Paris,
Dubreuil. 1830, in-8.
4- HUE [Louis xviii].
Les Dernières années du règne et de la
vie de Louis XVI, par—. Paris, Imprim.
royale, 1814, in-8.
Cet ouvrage a été revu par le roi Loais XVm (Bar~
hier, L IV, p. 377).
HUEN-DUBOURG (J.), pseud. [Hamon,
supérieur du séminaire de Bordeaux].
Vie du cardinal de Cheverus, arcnevô-
?ue de Bordeaux. Paris, Périsse frères,
837, in-8. Deuxième édition. Parts, Pé-
risse frères, 184J, in-8, avec un portrait;
et in-12, avec un portr.
Une troisième édition, revue, corrigée et augmentée,
a été publiée en 1842, simplement sous le voile de
l'anonyme. Parié, de l'impr. de F. Didot. Péritse
frire*, i9i%, in-8. et in-12.
L'Académie française a décerné à cet ouvrage un des
prix Monlhyon ; deux traductions anglaises ont été pu-
bliées, l'une à Philadelphie, l'autre à Boston.
HUET, évêque d'Avranches , apocr,
[P.-J.-B. Publicola Ciiaussard].
Les Anténors modernes, ou Voyages de
Christine et de Casimir en France, pendant
le règne de Louis XIV; esquisses des
mœurs générales du dix-septième siècle,
d'âpre les Mémoires des deux ex-souve-
rains, continués par Huet. Paris, 1807,
3 vol. in-8, fig.
HUET, membre du parlement d'Angle-
terre, twcwd. [Voltaire].
L Saijl, drame (en cinq act^s et en
prose); trad. de l'angl. de M. Hut. Sans
nom de ville, ni dimpr,, 1758, in-8. — Ge-
nève, 1763, in-8, 48 p.
M. Huet, membre du parlement d'Angleterre, était
petit-neveu de M. Huet, évèque d*Avranches. Les An-
glais, an lien de Huet, avec un e ouvert, prononcent
Hut. Ce fbt lui qui, en 1728, composa le petit livre
très-cnrienx : c The Uan after the heart of VM >
(l'Homme selon le cffnr de Dieu).
Indigné d'avoir entendu un prédicateor comparer à
David le roi George II, qui n'avait ni assassiné pn-
sonne. ni fait brûler ses prisonniers français dan; ^
fours à briques, il fit une justice éclatante de ce roitcifî
juif. {Ut édit. de Kehl).
-{- Oliservons qu'en réalité c'est i P. Amiett qae )sf
bibliographes anglais atlrilnent le livre ca qaesUoo ; k
docteur Chandler le réfuta.
S'il fallait s'en rapporter à la date f|iie porte la
première édition qne nous citons de f Saâl ». optte p<-
péce de tragédie serait de 4758 ; mais il est arrtv
fréquemmment à Vollaire d'antidater ses écnts , et re
n'est pas, dit M. Benrhot. nhe des moindres dilBealka i
pour nn éditeur de rétablir les dates.
« Saûl » circulait en manuscrit dès jaoTÎer iT63.
et tai imprimé la même année. D'Hemery. inspec^rar
de police, en saisit, au mois d'août, chez diven paa-
vres diables, une centaine d'exemplaires d'one éditjc::
qu'il croyait faite à Liège. Voltaire envoya à Parail*-
ville. pour être insérée dans les papiers publics, ci^
petite note qui contenait le désaveu de celte pièce.
Cette prétendue traduction fut jugée comme ose pri»-
duction impie contre David etl'Écritnre sainte. Hpn^-
critfl en France. Elle a également été condamnée i
Rome, le 8 juillet 1765.
Le désaveu envoyé par Voltaire à Damilaville n'fs-
pècha pas les frères Cramer d'admettre. c Saùl i f>08< I
le titre de : c Drame traduit de l'anglais de H. Hat >' i
daus la cinquième partie des « Nouveaux M^biife»
philosophiques ■ publiés en 1768. c Sanl b 2vik
déjà été réimprimé plusieurs fois dans « l'Évangik A:
la raison », 1765, in-8; 1768, in-24.
Dans les premières éditions de c Saûl ». des uefji
an bas des pages renvoyaient aux passages de h Bi-
ble. Dans « l'Évangile de la raison », on sopprim
quelques unes de ces notes, mais on en ajouta qiKl-
ques autres qui renvoyaient au prétendu original aa-
glais. La plupart des unes et des autres avaient disfan
depuis longtemps. M. Beuchot, dans son édition, ks
a tontes rétablies.
IL L'A, B , G, dialogue curieux entre
A, B, C. Londres. ./?. Freemann, 1701
(1768), in-8. — Neufchâiel, 1772, in-8.
Ouvrage présenté comme traduit de l'anghi» d«
Huet, mais composé par Voltaire ; il oonlienl dix-âe^H
entretiens sur différents sujets.
Ces dix-sept entretiens sont intitulés : 1« sur Hob-
bes. Grotins et Montesquieu ; — 2« sur l'Ame ; — 3* Si
l'homme est né méchant et enfant du diable; — 4* d<
la loi naturelle, et de la cnrioailé ; 5<* des manières ^
perdre et de garder sa liberté, et de la théorralie; -
6o ûes trois gouvernements, et mille erreurs ancicB-
nes ; — 7® l'Europe moderne vaut mieux que l'Eari^
ancieçne ; — 8» des serfs de corps ; — O* des e>pnt>
serfs; — IQo sur la religion; — llo du droit de ia
guerre; — 12» du code de la perfidie;^ _ i3« drt
lois fondamentales; — 14o que tout État doit être
indépendant; — 15<> de la meilleure It'gislatioa ; -
16(* des abus; — 17® sur ûes choses sérieuses.
Condamné avec « la Raison par alphabet >. par
décret de la cour de Rome du 11 juillet 1776.
Cet ouvrage a été placé par les éditeurs des ^nei
de Tauleur parmi les > Dialogue et Entretiens philoso-
phiques >; mais M. Beuchot l'a inséré an tome XLV.
on neuvième volume des c Mélanges », de soo
édition.
M7
HDGOT
HUME
318
J'ii (te cet <m?nge. dit M. Beochot, trois éditions (1 ) a
lyaBt le même tîU» : « L'A, B, C. dialogue curieux,
tndait de l'anglais de M. Huet », à Londres, chez
Mbai Freeman, mais sous trois millésimes différents :
17t52. in-8, ▼ij cl 160 pages; 1768, in-8. iv et
435 pases; 1769, in-8, 120 pages. — L'édition
pofjnt la date de 1162 meparatt être l'original, ajoute
riaielligent éditeur; mais ceUe date est supposée,
fl L'Homme aux quarante écus >, qui est cité dans le
seiiièDie entretien, ne parut qu'en fétrier 4708. « L*A.
B, C >. ne Tit le jour que plusieurs mois après. La
première leUre oii Voltaire en parle est celle à Christin,
du 13 novembre 1768. C'est cet ouvrage qu'il désigne
du& sa lettre à M» Du Deffant. du même mois de
■membre , quand il lui dit : t Vous avea demandé
r^ttf. je ¥oas envoie cela. Si votre ami avait lu cela ».
Plosiears lettres de Voltaire, du mois de décembre, à
<hTrrses personnes, contiennent aussi mention de « L'A,
B, C 1. Cestaa 12 décembre 4768 qu'en parlent
ks • Mémoires secrets >. — Les trois éditions de
1762, 4768. 1769. désignées plus haut, ne conte-
aaient que seixe enlretiens. Celui qui est aujourd'hui le
treuièrae (« des Lois fondamentales ») fat ajouté dans
l'édiiion qui est à la suite de « la Raison par Alpha-
bel », sixième édition. 4769, 2 volumes in-8. L'au-
iear j fit en même temps d'autres additions, et l'inti-
tula : ■ L'A, B, G. dix-sept dialogues traduiU de
l'uflais de M. Hnet. » Le titre actuel est dans l'édition
ia4, tome XIU. daté de 1771.
HUGOT, maître savetier, pseud. [de
MoxTROGEB, ingénieur à Troves).
Lettre critique de M. —, a l'auteur des
« Ephémérides troyennes ». Troyes, le 13
mars 1762, in-12, 72 pag.
Cette lettre, pleine de sel et de solidité, est revêtue,
à la fin, delà signature * d'Hugot, chevalier de la Lon-
gue-Alêne, commandeur de l'ordre du Tire-Pié ». On
U croit de M. de Hontroger, ingénieur à Troyes. On
lui attribue encore : « Observations sur la Critique des
Ephémérides troyennes*, par M. N. Troyes, 28 avril
l'îOî, in-12, 7 pages. C'est une apologie de la lettre
précitée. L'auteur avait fait précéder ces deux écrits de
< la Ramponide, on Critique des Ephémérides troyen-
nes f , 1702. in-12. A. A. B-r.
-|-Datts « la France littéraire », V. 394, Quérard
attriboe cette brochure à J.-B. Ludot.
HULDlGER,jw.[Léger-Marie-Phil. Tran-
CHANT DE Lavbrne , aiicieD officier de
draçons, rédacteur d'histoire au Dépôt
général de la Guerre, mort à Paris en
1815, âgé d'environ 43 ans].
Théorie de la pure religion morale, con-
«dérée dans ses rapports avec le pur
Christianisme, par Ph.-M. Kant, ouvrage
traduit de l'allem., et augmenté d'éclair-
cissements, de coosidérations générales
sur la philosophie critique.
bnprimée dans le « Conservateur > , de François de
Keafchiieaa. tomeU. png. 226.
(1) L'A. B. C. se retrouve aussi dans lé t. H, dé
f l'Évangile du jour • Voy. ce titre aux anonymes. Il y
mupe les psfes 17 à 192, et il n'a que seize cha-
pitres. OL B— r. .
-4- HULDRICH ELLOPOSCLERON REZ-
NEM [Jean Fischart, dit Menzer].
Affenteurliche.... 1575, in-8.
C'est sous ce pseudonyme que Fischart a fait pa-
raître une imitation paraphrasée du Gargantua de Ra-
belais, laquelle a été réimprimée il diverses reprises
(voir le < Manuel du libraire >. art. Rabelais).
HULLIN (le comte P.-Aug.), aut. mpp,
[DopiN aîné].
Explications offertes aux hommes impar-
tiaux, par M.—, au sujet de la commission
militaire instituée en fan XII, pour juger
le duc d'Enghien. (Rédig. par Dupin aîné).
Paris, Baudouin frères, 1820, in-8, 20 p.
Réimprimées dans le même mois.
Voyez dans le n» 165 des « Annales de la littéra-
ture et des arts », une lettre au sujet de ces explica-
tions, par le baron de Marguerit, ancien officier de la
maison militaire du roi (Louis XVI).
-f-HUM (le cit. d') [L.-Jos. P. d*Hu-
MiàRES, delà Société centrale d'agriculture
du département de la Seine].
Recueil de proverbes français, latins, es-
pagnols, italiens, allemands, hollandais,
juifs, arméniens, russes, etc.» à l'usage des
écoles publiques et des maisons d'éduca-
tion. Paris, 1801, in-8, 72 pag.
Livre peu important et présenté comme un simple
essai. L'auteur est mort vers 1829, archevêque d'Avi-
gnon.
HUMAN (le docteur J.-G.), de Stras-
bourg, j9«. [le docteur Jean-Louis Michu].
Nosographie des maladies vénériennes,
ou Etude comparée des divers agents thé-
rapeutiques, qui ont été mis en usage pour
combattre ce genre d'affection. Paris,
Béchet jeune, 1838, in-8.
Ouvrage reproduit quelques mois plus tard sons un
nouveau titre, et avec le nom de M. J. Giraadean, de
Saint-Gervais, comme auteur. V. ci-dessus, n, 181 d.
HUMBLE ÉVÊQUE D'ALETOPOUS (F),
pseud. [Voltaire].
Instructions pastorale, à l'occasion de
Jean-Georges (Le Franc de Pompignan),
humble évêque du Puy (1763).
Imprimée dans les Œuvres de Voltaire, édition de
M. Bouchot, t. XLI, p. 196.
HUME, ministre anglican, apocryphe
[Voltaire].
Le Café, ou l'Écossaise, comédie en cinq
actes et en prose. Londres (Genève), 1760,
in-12, xij et 204 pag. — Amsterdam (Pa-
ris), 1760, in-12, xij et 108 pag.
Cette pièce fameuse est présentée comme traduite de
l'anglais, de Hume (ministre anglican, frère de David
Hume, l'historien) , par Jérôme Carrée
VolUire la composa pour se venger de Fréron, qui,
depuis la fin de 17&8|nese lassait de le harceler. Vol-
319
HUMORIST
H. V. P.
3!0l
taire mit en scène le personnage de Fréron, sons le
nom de Watp, qni, en anglais, lignilie guêpe. Il y
avait pris de denx mois qae f l'Ecossaise * était im-
primée, lorsqu'on la représenta sar le ThéAtre-Frao-
cais, le 96 Juillet. A la représenUtion. on substitua au
nom de Frelon celui de Wasp. Le 85 juillet avait été
distribuée U< Requête de Jérdme Carré aux Parisiens. »
• L'Ecossaise « eut seiie représentations, mais, pendant
qu'on cessait de la jouer sur le TbéAtre-Français. on
se disposait à la faire paraître sur le théâtre des Italiens,
où, le 90 septembre, on donna • l'Ecossaise mise en
vers » paru. de'Lagrange.
La substitution de Wasp & Frelon ne fut pas le seul
changement que Voltaire At à sa pièce ponr la représen-
tation. Les additions et corrections se retrouvent dans
l'édition d'Amsterdam (Paris). M. Beuchot ne sait com-
meni il se fait qu'un aussi grand nombre de ces cor-
rectious n'est pas dans les éditions suivantes, malgré
l'importance et la justesse de la plupart. Mais il les a
toutes introduites et rétablies dans son édition.
Les éditions de 1760, ainsi que leurs réimpressions,
on contrefaçons, n'ont d'autres préliminaires que la
préface. Dans la réimpression de« l'Ecossaise »,qui fait
partie du volume publié en 1761, sous le titre de
f Seconde Suite des Mélanges de littérature, etc. »,
Voltaire a rétabli le nom de Frelon, et a mis en tète
de cette comédie : 1<> Une Epltre dédicatoire du traduc-
teur (soi-disant) il M. le comte Loois-Léon-Félicité de
Laurairoais, (né le 3 juillet 1733, depuis duc de Bran-
cas, mort le 9 octobre 1 824); S» la Requête de Jérôme
Carré a messieurs les Parisiens ; S» un Avertissement;
4* laPréfacedel760.
Il a été lait de cette pièce une contrefaçon qui porto
pour titre * l'Ecossaise », Vienne {en Autriche), de
l'impr. de J.-Th. TnUtnem, 1708. in-8.
-h HUMORIST (James) [Pierre^l. Fr.
Daunou].
Projet d'inscription en l'honneur de
Pilatre du Rozier et Romain (aéronautes).
Imprimé dans le f ioumal encyclopédique » du
mois d'octobre 1788.
4- HUMOUR (C. L. B.) [Cl. L. Bergerv,
professeur à l'école d'artillerie, à Metzl.
Les Volants, théorie mécanique du Don-
heur, par — , membre d'un nombre in-
croyable de sociétés plus ou moins savantes
et littéraires. Seconde édition excessive-
ment améliorée. Metz, impr. de Verronais,
1843, in-8. 68 pag.
4- HURA (L. d') [C. L. Huard].
I. Premières armes. Angers, i86i,
in-lâ.
II. Aventures des quatre Gis Àymon.
Paru, 4863, in-12.
III. Les Apparences. Angers, 1861,
in-12.
4- HURTADO DE MENDOZA, [Jean dk
Ortega, religieux hiéronymite].
Plusieurs écrivains espagnols prétendent que D. Diego
Hurtado de Mcndoza n'est point l'auteur des « Aven-
tures et espiègleries de Lazarille de Tormes j», écrites
par lui-même, dont nous avons une traduction française
remontant à 1678, et ils donnent cet ingénieux roman
à Jean de Ortegi. (Qnénrd. < France littéraire, • t M.
p. 370).
HUS (Eugène), fseud. [P.-L. Staple-
TON, auteur dramatique, plus connu sous
le premier de ces noms, mort le 24 fé^Tier
18i3].
Pour la liste de ses pièces, vov. le t. XI
de la « France littéraire », à StÂpleto:«.
HUSSON (madame], plagiaire [madame
Le Marchand].
Boca, ou la Vertu récompensée. Paru,
Duchesne, 1756, in-12.
Madame Husson, jeune et très jolie femne, è:
l'abbé de La Porte dans < rHistoire litiénire dei
Femmes françoises », t. IV, p. 182, lit imprimer «cui
son nom le roman de madame Le Marchand, qui âiiaii
partie des Nouveaux Contes de fées allégoriques, ps-
bliés par cette dernière en 1735, sons le voile de Ci-
nonyme. Ce larcin, qu'elle ne s'était pu même dos»
la peine de déguiser, fut découvert par une lettre ud-
nyme écrite h un Journaliste, qni révéla le pla^ut.
Madame Husson prit alors le seul parti qu'il y «kl i
prendre, qni fut de convenir de son vol. et d'en f^ire
une sorte d'excuse au public, par une lettre qai fit
insérée dans le même Journal où l'avait été la âé»ia-
ciation du larcin. L'abbé dp La Porte cite en entier cette
lettre, qni est très-spirituelle. A. A. B-k.
4- HLT, voy. Huet.
+ HUYDE^fS [Louis Hymans].
Histoire du marqitisat d'Anvers. Bruxel-
les, 1840, in-lâ.
-h H. V. [rabbé H. Vidal].
Essai sur l'origine de Toulon. Toulon.
1817, in-8, 73 pag.
-h H. V. niipoolyte Vernier, avocat,
magistrat; ne à Laen, mort à Alençonen
septembre 18G8].
Beaucoup d'articles signés de ses ini-
tiales dans les journaux d'Argentan, de
Bayeux et surtout d'Alençon, depuis 1818.
-h H. V , manufacturier à L\on,
[Horace YerzierJ.
Tissage semi-automatioue pour rempla-
cer le tissage à la main aans la pluralité
des tissus de soie, coton et laine, par—.
Lyon, impr. (TAimé Vingtrinier, 1859,
in-8.
-+- H. V...N [VlLLEMAI>].
Le Fermier de la forêt d'Inglewood,
trad. de l'anglais (de miss Helme], par—.
Paris, 1818. 4 vol. in-12.
+ M. V. P. [Hadrien Van PaatoI.
Lettre de— à M. B*** (Bayle), sur les
derniers troubles d'Angleterre, où il est
parlé de la tolérance de ceux qui ne sui-
vent point la religion dominante (trad. du
latin par Bayle). Hotterdam, ReinierLeen.
lj^86, in-8.
321
H. VV. BT H. W-s
HYPO CBATE
oz2
-4- H. W. et H. W— s [H. Wilmès].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
HYACINTHE, nom commun à quatre
auteurs dramatiques : MM. Albertin, De-
eomberousse, le marquis de Fiers et
Pernet.
Pour la liste de leurs pièces, voyez la
« France littéraire », à ces divers noms.
4- HYACINTHE {le père) [le P. Charles
Loisox, de Tordre des Carmes, né à Or •
lêans en 1827].
U plupart des sennoos on discours prononcés par
re pTrdicaUor en renom n'ont pas été recueil lis; citons
>«ab>neDt : Éducation des clasies ouvrières. Discours
proBoocé au congrès de Malines. i8G7, in-8. Matéria-
lisme et Spiritualisme. Discours prononcé à la distri-
kiHm des prix de l'école Albert le Grand, à Arcneil,
IKtH. tD-8.
HYACINTHE DE L'ASSOMPTION (le P.),
nom de religion [Robert-François de Mon-
ta RGON,augus lin des Petits-Pères].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
t. VI de la « France littéraire », à Mok-
TABGO.N*.
-h HYAC. K [Hyacinthe KubornJ.
Le Prince de Ligne, ou un Ecrivain
jrand seigneur, par N. Peetermans. Ana-
]\si» crilique par — . Liège, 1857, in-12.
-f- HYDASPE (le sieur) [le P. Garasse,
jésuite].
Réponse du^ au sieur de Balzac sous
le nom de Sacrator, touchant l'Anti-Théo-
phile et ses écrits. 1624, in-8, 31 p.
Cet opuscule a été réimprimé dans l'Appendice qui
accompagne la notice sur Théophile (Vian), édition
donnée par M. Alleaume dans la < CiblioUiéque elié-
virienne >, 4855-56, 9 vol. in-i6.
iniËVAL (Noël), anagramme [Léon Ha-
LÉVV].
Emma, ou la Nuit des noces. Paris,
G.'C. £ffi6erM821,in-12.
-+• H.. .Y G....T (le chevalier Henry
Guillot].
1. Notice topographique, historique, sta-
tistique et militaire sur Tile Sainte-Hélène,
par le chevalier... Paris, Delaunay, 1815,
m-12, avec 2 cartes et un plan.
H. L'Indiscret conteur des Aventures de
la carde nationale de Paris, par—. Paris,
Delaunay, 181C, in-12.
HYPOCRATE (sic) apocr. [le comte de
BOULAINVILLIERSJ.
Lettre d'Hypocrate à Damagète, traduite
du grec (composée en français et attribuée
nu comte de Boulainvilliers). Cologne, le
Safje,\100, iii-li.
Réimprimée dans la i Bibliothèque volante ». Amt'
terdam, 1700, in-12, première partie. A. A. D—r.
(1)
I.
r
-h I. (Aug.) [Jean-Baptiste-Auguste hi-
bert].
La Sœur Anne, ou le Billet à payer,
-f-(i) Jusque vers le milieu du xvii* siècle. l'I fut
prf XIU4! Unijoars employé à la place du J. Plus brd. on
^npMe tti deux lettres concurremment, selon le ca-
î>rKe de» imprimears. Le lecteur \oodra bien chercher
M i. W articles qu'il ne trouvera pas à l'I, et vice
irna.
T. lî.
intermède en un acte. Paris, 1821, in-8,
20 p.
4- 1... (Auguste) [Imburt].
.\vec J.-B. Fléché : Le Petit Bcrquin en
miniature. Pflrw, 1823, in-18.
-H I*** (M. leC. d') [Jules Gav, libraire-
éditeur à Paris, puis à Bruxelles et à Ge-
nève, aujourd'hui à Turin (août 1809).].
11
323
r
I. B.
m
I. Bibliographie des ouvrages relatifs à
J'amour,aux femmes, au mariage. Seconde
édit. Paris, J. Gay. 4864, in-8 à 2 col.,
Vm p. et 810 colonnes.
Cet ouvrage carieax, quoiqu'il y ait bien des la-
cunes et qu'il s'y rencontre plus d'une erreur, a été
rédigé par l'éditeur J. Gay, lequel a utilisé des notes
qui lui ont é\é, remises par divers bibliophiles. Une
première édition, beaucoup moins complète, avait vu le
Jour en 486S.
II. Iconographie des estampes à sujets
galants et despîortraits de femmes célèbres
par leur beauté, Indiauant les sujets, les
peintres, les ffraveurs de ces estampes, etc. ,
Car M. — . Genève, 1868, in-8, 8 pae. et
92 col.
-f- !**♦*♦ (A.), libraire [J.-B.-A. Im-
bert].
Biographie des imprimeurs et des li-
braires, précédée d'un Coup d*œil sur la li-
brairie. Paris, r Auteur, 1826, in-32.
Pamphlet dont la destruction fut ordonnée par arrêt
de la Cour royale de Paris, du 88 avril 4827.
-hl (E.-F.) [E.-F. IMBART, profes-
seur de topographie à l'Ecole militaire].
Description des pompes à incendie, pour
le service du corps des sapeurs-pompiers
du génie de la garde impériale , exécutées
par M. Gaudelet, fondeur-pompier, chargé
de la confection des pompes à incendie pour
le service de S. M. 1 Empereur..., décrites,
dessinées, gravées et publiées par — . Pa-
ris, Potey, 1812, in-8, 16pag.
-f- 1. A. D. B. [Jean-Antoine de BaÏfI.
Traité de l'Imagination, tiré du latin de
I. Fr. Pic de la Mirandolo, par — . Paris,
Wechel, 1577, in-8.
-h I. A. D. D. S. [Jean Arnoul, doyen
de Sens].
Traduction en vers latins de la Médita-
tion sur le psaume 79, extraite des « Œu-
vres chrestiennes » de Nicolas Le Digne.
Sens, G Nivard, i6I4, in-8. (« Manuel
du Libraire », III, 920).
Jean Arnoul était le neveu de Claude Arnoul , natif de
Chanmont en Bassigny, et qui tiit docteur de Sorbonoe,
professeur en tbéologie. chanoine théologal, trésorier et
enfin doyen de l'église de Sens. Jean Arnoul succéda à
son oncle dans les places d'archidiacre d'Etaropes et de
doyen de l'église de Sens; il obtint cette dernière di-
gnité le 31 a^Til 1600, mourut à Paris le 12 février
1C23, et fut enterré à Saint-Etienne-du-Mont. Jean
Arnoul fut intimement lié avec Nicolas Ledigne , prieur
de l'Enfourchure, à trois lieues de Sens. Dans un ou-
vrage de ce dernier, intitulé : « La Couronne de la
vierge Marie > , dédiée à la Reine régente, Paris, Eut-
tache Foucault, in-13, on trouve plusieurs vers de J.
Arnoul, adressés i Nie. Ledigne; cet ouvrage parut
Vers 1610. Jean Arnoul s'occupait beaucoup de po^'sie;
il eut vers la fin de ses jours quantité de différends avec
le chapitre de Sens, et il était occupé & la poursoite d^
ces procès à Paris lorsqu'il y moumt.
Voyei sur J. Arnoul le troisième volume du t Re-
cueil de pièces d'histoire et de liUératnre i. Hris
Chaubert, 1731. 4 toI. in-12, où l'on tnwve des re-
cherches historiques sur le t Doyenné et les Doyenî d?
l'église de Sens *. a. A. B-r.
4-1. A. M. D. M. [Isaac-Ami March,
de Mezières].
Diogèneà la campagne, comédie en trois
actes, en prose, par—. Genève. Gosst,
1758, in^.
4-L B. [JeanBoDiN].
Le Fléau des Démons et des Sorciers,
par—, Nyort, D, du Terroir, 1616, in-8.
-' Je suis porté à croire que c'est une nouvelle éditioa
du traité de la i Démonomanie. ■ A. A. B-r.
4- I. B. [Jean Bedé, sieur de la Gor-
mandibre].
Discours d*un fidèle sujet sur la majoriU'
des rois, par — . Paiw, 1614, in-8. V. T.
■+- 1. B. [Jean Baudouin],
I. Les Advantures de la cour de Perse,
divisées en sept journées, où, sous des
noms étrangers, sont racontées plusieurs
histoires d'amour et de guerre arrivées de
notre temps, par—. Paris, 1629, in^.
•Tant que ce roman a passé pour être de Jean Bm-
douin, écrivain médiocre, qui a signé en toutes Irttrw
Tépltre dédicaloire, on l'a entièrement négligé ; ma
depuis que, sur une indication de TalIemantdesRcîia,
et d'après son propre examen, M. Paulin Paris a
démontré, dans le a Bulletin du bibliophile » (X« sénf,
juin 1858, p. ,31 2 et sniv.), qne c'était l'cBuvre d'en?
illustre princesse, M"« de Guise, ensuite princesse «fe
Conli, l'attention des bibliophiles s'est portée sor (t
livre jusqu'alors fort peu recherché, mais oïl l'oo peai
reconnaître, sous des noms déguisés, les rois Henri ID
et Henri IV, et plusieurs personnages qui ont figuv â
leurs cours dans des intrigues amoureuses. {Branet,
Manuel, I, 704).
II. Iconologie, ou la science des om-
blômes, tirés la plupart de Cézar Ri[w.
par — . Amsterdam, Braakman, 1698, i \.
in-12.
m. Les Amours de Clitophon et de Leu-
cippe, traduction nouvelle du grec d'A-
chille Tatius, par—. Paris, Février, 1635.
m-8.
I II parut en 1734 une traduction liinre du inêiBe w-
vrage, avec des remarques du S. D"*" D"*. Elle est
j attribuée, dans le c Catalogue de la Bibliothèqoe do
jRoi », à l'abbé Desfontoines. d'après une note mano?-
I crite de l'abbé Lenglet; mais l'exemplaire de M. Char-
don de la Rochette prouve qu'elle est de II. de Mootc-
I nault d'Egly.
La même année il en parut une moins estimée, qui
I est de Duperron de Castéra. a. A. B— r,
+ I. B. et ISID. B. [le D' Isidore Bour-
don].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
325
B. B.
I. D. B. A.
+ 1. B. B. [Isaïe Beer-BingI.
Lettre du sieur—, juif de Metz, à l'au-
teur anonyme (Aubert-Dubayet) d'un écrit
intitulé : le Cri du Citoyen contre les Juifs.
MeU, 1788, in-8.
CAoamjgt a été réimprimé en 4805, par les soins
de Michel Berr. gendre da sieor Beer-Bing.
On lit sur ce dernier nne note intéressante dans la
< Revne philosophiqne et littéraire >, numéro du
8 acftt 1805. A. A. B— r.
4- 1. B. D. [Jean BÀUDOum].
L'Homme dans la lune...
Nous indiquons ces initiales d'après le « Manuel du
libraire » (II. 4640); mais Barbier donne : F. B. D.
Voy. F. B. D., n. 15, d.
4- L B. D. [J. Bernard, dijonnois?]
Avis aux François, de la résolution prise
aux Etats de Blois, par—. Lyon, 1589,
in.8. V. T.
+ L B. D. [Jean-Baptiste Dupont].
Le Miroir des Dames, où les Effets d'une
saincte amitié sont au vif représentés,
par — . Lyon, Ancelin, 1603, in-12.
-4- IBRAHIM EFFENDI [le comte Re-
WICSKl].
Traité de tactique, ou Méthode artiû-
cieDe pour l'ordonnance des troupes, ou-
vrage publié et imprimé à Constantinople,
par—, officier mutteferrika de la Porte
Ottomane, Fan de l'égyre 1144, qui est la
première année après la dernière rébellion
et la déposition du Sultan Ichmet, arrivée
Tan 1730 de Tère chrétienne, traduit du
turc (par le comte Rewicski). Vienne»
TrtUtnem, 1769, in-8.
Réimprimé en France sons la même date, in-12.
A. A. B— r.
IBBAHIM-MANZOUR-EFFENDI, auteur
supp. [Alphonse Cerfberr].
Mémoires sur la Grèce et l'Albanie pen-
dant le gouvernement d'Ali-Pacha, par—,
commandant du génie au service de ce
vizir; ouvrage pouvant servir de complé-
ment à celui de M. de Pouqueville. (Com-
posé en français par M. Cerfberr). Paris.
Paul Ledoux, Ponthieu, 1827, in-8.
4- IBRANCET DELEUZE.
H. Laarent de r Ardèche a si^pné de ce pseudonyme
une c Réfnlalion de l'histoire de France ■ de Mont-
gïillaid.
ICILïDS, psevd. [Cyprien Anot, connu
aassi sous le nom d'ANor de Mezières,
professeur d'éloquence au Collège royal
(aujourd'hui Lycée) de Versailles].
Lettres d' — sur l'état actuel des choses.
VersaUles, 1828-47, 16 broch. in-8.
Cju « LeUies » sont an nombre de seize : la der-
Bière, qui a para en jnillet 1847, a pour olqet l'eiamen
de rUniversilé. Elles ont paru snccessïTement par
cahiers de 16. 20. 24. 32 et 36 pag.
-|- L'auteur, qui avait été professeur d'histoire à Ver-
sailles, fut autorisé par un décret impérial, en 1860,
à joindre à son nom celui de de Mezières. U est mort en
1861. Divers ouvrages qui lui sont dus sont indiqués
dans la « Littérature française contemporaine » et dans
le « CaUlogue général > de M. Otto Lorenz; on y re-
marque une tragédie de « Gronrwell {Paris, Hachette,
1860, in-8), qui n'a pas été représentée.
4- ICONOPHILE (Un) [Herman Ham-
man].
Voyage en Suisse, par—, ouvrage publié
par la Classe des Beaux-Arts (Société des
Arts de Genève), Genève, 1860, gr. in4.
4- L D. [Jacques Dorat].
Ces initiales accompagnent un « Sonnet an roy et à
la reyne » qui précède U « Nymphe rémoise an Roy » ,
Beinu, Simon de Foigny, 1609, pet. in-8. 3 feuillets
et 29 pages.
On peut attribuer cet opuscule en vers, composé à
l'occasion du sacre de Louis Xm, à Jacques Dorat, cha-
noine de Reims, et qui avait pour oncle le poète Jean
Dorat, plus connu que lui. (« Man. du libr. >).
On trouve sept pièces de vers, signées de ces mêmes
initiales, et du même auteur, dans le * Recueil de plusieurs
inscriptions pour les statues du roi Charles VH et de
la Pucelle d'Orléans » publié par Ch. Du Lys. Pari»,
1628, in-4.
-h L.. D... [I. Dhaute ville].
Le Français alsacien. Fautes de pronon-
ciation et germanismes. Essai par—. Stras-
bourg, Derivaux, 1852, in-12, 247 p.
IDA SAINT-ELME (madame). Voy. CON-
TEMPORAINE (la).
+ L D. B. [Jean de Boessières].
L'Arioste français (en vers), par — .
Lyon, Thibaud Ancelin, 1580, in<-8.
-h I. D. B. [Bonay].
Abrégé de l'Astronomie inférieure, avec
un Essai de l'Astronomie naturelle, contre
les systèmes de Ptolémée, Copernic, etc.,
par — . Paris, 1644, in4.
-4- L D. B. [Jean de Bussières, jésuite].
Les Descriptions poétiques de — . Lyon,
1649, in-4. V. T.
-h I. D. B. A. [Joachim du Bellay, an-
gevin],
I. Traduction du quatrième Livre de
«l'Enéide », la Complainte de Didon à
Enée et quelques autres poésies. Paris,
V. Sertenas, 1552, petit in-8.
n. Recueil de poésie, présenté à Madame
Marguerite, sœur du roy, revu et aug-
menté par —, angevin. Paris, GuilL Ca-
velat, 1553, in-8.
La première édition est de 15i9. A. A. B— r.
III. La Défense et Illustration de la lan-
gue françoise, avec l'Olive augmentée,
l'Antérotique de la vieille et de la jeune
327
1. D. H.
L D. S.
Amie, vers lyriques; le tout par — . Paris,
Arnoul L'Angelier, 1553, in-8.
Voir inr cet ouvnffe le compte rendo de M. Sainte-
Beave de l'édition des « (Eayres Ituçùtt» » de Du
Bellay, pabliéee par M. Marty Laveanx ( « Jonnal des
Savants », anil, juin et août 4867); voir aassi iin«
notice de U. Tnrqnety, dans le < Bulletin dn Biblio-
phile >, 1864. 16* série, p. 1135-1159.
H- I. D. H. [DuhàmelJ.
Lucelle, tragi-comédie, par — . Rouen,
1607, in-lâ.
Beanchampt. dans ses c Recherches sor les ThéAtrei
de France >. Paris, 1735. in-4 et 3 vol. in-8. i la
Uhte alphabéticpie des pièces, laisse celle-ci anonyme;
dans le catalogue de Méon. on la troave sons le nom
qne Je Tiens d'indiquer. V. T.
-H I. D. B. P. et le P. G. D. C. C.pean
DE BRETiGNr, prêtre, et le père Guillaume
DE Chèvre, Chartreux].
La Vie- de la mère Thérèse de Jésus,
fondatrice des Carmes deschaussés. Com-
posée par le R. P. François de Ribera,
docteur de la compagnie de Jésus, et di-
visée en cinq livres. Nouvellement traduit
d'espagnol en françois, par—. A Paris,
1602, in-8.
4- 1. D. C. [Jacques Du Castbl].
Relation des voyages de Fr. Savari en
1605 et 1606, le tout recueilli par—. Paris,
1630, in-4.
-h I. DE F. [Jacques de Fontent],
Personne, par—. Paris, P,Hury, 1587,
in-12.
+ 1. DE S. et I. DE SECH. [Is. de
Sechervillb].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
IDIOT (r), le visionnaire, pseud. [Cham-
BET père].
Bonaparte à Lyon, ou mon Rôve de la
nuit du 9 au 10 mars dernier, en cinq
actes, et en prose; scènes burlesques,
grélude d'une grande tragédie. Lyon,
hamhet. 1815, in-8.
-h L D. L. [Jean de Léry].
Discours du siège tenu devant la Charité,
Tan 1577, par—. Orléans, même année,
in-8. V. T.
4- L D. L. [Jean de la Taille].
Histoire abrégée des singeries de la Li-t
gue, par — , dit le comte Olivier, excellen
peintre. Sans nom de ville, 1595, in-8.
Il existe deux antres éditions avec cette date et une
avec celle de 154G.
Voir de longs détails an « Mannel dn libraire >.
4- L D. L. T. D. B. [Jean de la Taille
DE Bondaroy].
Remontrance pour le roy à tous ses
sujets qui ont pris les armes, par—, Pa-
ris, F. Morel, 1563, in-8.
Pièce en vers ; elle a été réimprimée en 15*2 i U
snite de c Sanl fnrienx », tragédie dn même aalesr.
4- L D. M. [J.-D. Mathieu].
Des Etats de France et de leur puis-
sance, traduit de l'italien de Matthieu Zam-
pini, par — . Paris, 1588, in-8.
Catalogne de Boissier, n« 10997. A. A. B-f.
H- L D. M. [Jean de Montltard].
Mythologie, c'est-à-dire Explication des
Fables, extraite du latin de Noël Le Comte,
par — . Lyon, Frellon, 1597, 1607, i vol.
in-4. — Nouvelle édition revue par J.Bau
doin. Paris, Chevalier, 1627, in-fbl.
-h L D. ORG. [Jean Daniel, orga-
niste].
Chantions sainctes ponr toos esbattre,
Elégantement expoeées.
Par nng prisonnier exposées,
Cest an mil cinq cent vingt et quatre.
5. /. fi. d„ 1524, petit in-8.
Ce petit volume, d'une excessive rareté, disait pvtic
d'un recueil porté au c Catalogue La Vallière i.
n« 3081 ; il a depuis figuré au catalogue de M. k
baron J. P"*" (Jérôme Pichon). Paris, Polter.1869.
n* 658.
On a du même auteur, avec son nom. de auiesi
Noeit dont le rare recueil est décrit dans les caUlogœs
Méon. n« 1896, etU Vallière, n« 3081. G. M.
1. D. P. M., avteur déguisé [l.-D.-P.
Monmbr].
Discours sur les comètes, sui^'ant les
principes de Descartes, composé par—.
Paris, Guignard. 1665, pet. in-12.
Le Catalogue de la biblioUièqne de Le Tellier. ardi^
vèqne de Reims, attribue cet ouvrage à J. Denis.
A. A. B-r.
-h 1. D, P. M. 0. D. R. rJean Duret,
Parisien, médecin ordinaire du roi].
Discours de l'origine des mœurs, frauda
et impostures des Charlatans, avec leur dé-
couverte. Dédié à Tabarin et Desiderio de
Combes. Par — . Paris, 1622, pet. in-8,
51 pag.
Ce curieux manifeste contre les cbarlatans si nom-
breux au temps de Louis XIII a été réimprimé dans le
<r Tabarin » de M. Veinant (1858, in-16, t. H.
p. 231-88). Je ne sacbe pas qu'on eftt connu jesqn'à
ce jour le nom de l'auteur de cet opuscule; sa date, l'es-
prit dans lequel il a été dicté, tout indique Vœarrt de
Duret, cet original et rigoriste docteur, dont Talleniul
des Réaux (3« édit., t. 1. p. 426) a esquissé quelqaei
traits dans ses « Historiettes. » G. M.
-4- ï. D. S. [Jean de Sansicquet. poite-
vin].
La Vénerie et Fauconnerie de J. du
Fouilloux, J Mil de Franchières et autres
divers auteurs, revue, corrigée et aug-
329
I. D. S. F. P,
IGNORANT
330
mentée par — , gentilhomme poitevin. Pa-
ris, 1585, in^. fig. G. M.
1. D. S. F. ¥.,pseud. [le P. Jean-Joseph
SuKiN, iésuite].
Catbéchisme spirituel, contenant les
principaux moyens d'arriver à la perfec-
tion. Paris, CL Cramoisy, 1661, 1663,
± vol. iii-iâ. — Nouv. édit., revue et
rorrigée volt le P. T. B. F. (le P. Thomas
liemard Fellon, de la même compagnie).
Ufon, i730, 2 vol. in-12.
P»r les initiales I. F. P. des éditions de 1661 et
1663 00 a Tooln désigner Jean de Sainte-Foi, prê-
tre.
Ce Catéchisme a été réimprimé à ETreox, chet An-
rHle. 1801. i yoI. in-13.
4-1. F. L. P. G. D. B. [Jean-François
LE PBTrr, greffier de Béthune],
Sonnets des grands exploicts victorieux
fie hault et puissant seigneur Maurice,
prince d'Orange, comte de Nassau, etc...,
par—. S. /.. 1598, in4.
Ud Bibliophile belge. H. Lekène. a le premier ex-
pliqué les leUres initiales dn frontispice, au moyen de
l'anagnmne PaUr à la fin et repot. Plnsieors des
f>ièces contenves dans ee rare Yolnme se rapportent aux
trembles de la Ligne et à l'assassinat des Guises (« Ma-
Dttcl dn Libraire >, V. 444).
+1. G.fJeanGuYART].
Traité de l'origine, venté et usage de la
loi salique. Tours, 1590, in-4. V. T.
+ 1. G. fJean Galle].
Nouveau Epitome d'Arithmétique. Liège,
Strttl, 1616, iii-12.
4- 1. G. [Isaac Gablon].
Traité de thérapeutique, ou la Méthode
()c guérir, pour Vinstruction des élèves
en chirurgie, par — . Bordeaux, 1755;
Tott/oKte, 1757,in-12.
Cet ouvrage fat supprimé par arrêt du parlement de
Bordeaux, du 27 mars 1756. comme étant une infi-
dèle traduction de la Thérapeutique d*Astmc.
A. A. B— r.
-h I. G*** [Garlon].
Essais physico-pathologiques sur la na-
ture, la qualité et les effets des bains des
boues deBarbotan, par—. Bordeaux, 1756,
in-lî.
H- I. G. DE L. [Jean Gahnier, de
U^-al].
Histoire de Lazare de Termes, traduite
de l'espagnol, par—. Lyon, Saugrain,
\rm, in-8.
Indication fournie par B. de La Monnoye, dans ses
noies sur la f Oibliotbiqne françoise > de Lacroix du
Haine.
-f l. G. D. M. D. p. Guenedault, doc-
leur-médecin dijonnolsl.
Le Réveil de Chyndonax, prince des
Vacies druides celtiques dijonnois. . .Par—.
Dijon, GtiyoM 621, in-4.
Cet outrage a reparu, ayec le nom de l'auteur, sons
oe titre : c Le Réveil de l'antique Chyndonax... >
Paria, Dautnalle, 1693. in-4.
+ ]GNA£E (Saint), auteur supposé,
LesEpistres de saint Ignace, évesque
d'Antiocne, translatées en françois. Paris,
chez Simon Vostre. 1500, in-8.
, Il existe d'antres éditions, par F. Uord. Parit,
1562. 161 a. in-8; par Eudemair. Rouen, 1615.
in-8.
La critique moderne rejette comme apocryphe une
partie de ces épttres et regarde comme interpolées
plusieurs de celles qu'elle conserve. L'édition de 1557,
io-4, en contient dix-neuf, dont douze sont regardées
comme supposées, ainsi que trois autres publiées à
part, et qu'on possède en latin seulement. Une liste
des diverses éditions ou traductions et des écrits
mis au Jour à ce snjet se trouve dans le f Lexi-
cou bibliographicnm » d'Hoflteann, t. U, p. 533-
538. Un aperçu de cette controverse se rencontre dans
I l'article consacré à saint Ignace dans la c Nouvelle
I Biographie générale », t. XXV. col. 791. La décou-
verte d'une ancienne traduction syriaque de quelqnes-
I unes de ces épitres. dans un couvent de l'Egypte, a
réveillé la discussion sur l'authenticité de ces écriU ;
un mldistre anglican, M. Cureton, a discuté celte ques- .
tion dans ses ■ Vindicis Ignatianm », Londres,
1846, et dans le < Corpus Ignatianum *, /hid., 1849.
in-8 ; malgré leurs titres latins, ces ouvrages sont en
langue anglaise ; la version syriaque est plus courte
que le texte grec, qui, Jusqu'ici, a été regardé comme
le plus pur.
IGNACE DE LOYOLA (S.), fondateur de
la compagnie de Jésus, imposteur littéraire,
Exercitia spiritualia S. P. Ignatii Loyo-
\m, directorium in exercitia, industriae ad
curandos animœ morbos.
Livre dont il a été fait et plusieurs éditions et plu-
sieurs traductions en France (Voy. la t Franre littté-
raire », t. IV, p. 177. article Ignacb db Loyou^).
Le bénédictin Constantin Cajetan a prétendu que ces
c Exercices spirituels » existaient cent cinquante ans
avant S. Ignace, dans la bibliothèque du Mont^Gassin.
n a même soutenu que cet ouvrage était de Garciu
Cisneros, abbé de Montferrat. Le Jésuite Feller a
réfteté cette assertion dans le ■ Journal historique et
littéraire du Luxembourg », en 1783. Hais que n'eût
réfuté ce jésuite pour l'honneur de son ordre I
IGNARE, pseudonyme^ [J. Du Hamel.
professeur derUniversilè].
Panégyrique de l'ignorance (traduit du
latin).
Inséré page 123 ii 178 d'nn petit in-32 intitulé
« Encyclopédie liliputienne ■ (1780). C'est la traduc-
tion de l'ouvrage cité t. I, col. S16 «, à Agnostus.
IGNORANT (Un) oui frissonne au seul
nom de bémol, pseud, [Henri-Barth. Aigre}.
Réforme à faire dans la manière d'écrire
la musique, au moyen de laquelle les
commençants n'éprouveront plus de dif-
ficultés, soit dans la lecture, soit môme
331
IGNORAOTE
I. M.
33â
dans Texécution. Paris, Ladvocat, 1830,
in-8, 15 pages et une planche de mu-
sique.
L'auteur propose d'employer dans la manière d'é>
crire la masiqne, aa lien de notes, des lettres, comme
en Allemagne.
IGNORANTE (Une), pseud. [M^ Bois-
siER, depuis M"' Agénor de Gasparin].
Voyage d*— dans le midi de la France et
de l'Italie. Recherches et observations cu-
rieuses, historiques et anecdotiques. Ou-
vrage écrit jour par jour et sur les lieux.
Paris, Paulin, 1835, 2 vol. in-8.
IGNORANTIN SIMPLINET,/?«é?ud. [Jean-
Laurent Rbuacle, professeur de langues,
né à Verviers, mort à Liège en 1849].
Voyaçe de Verviers à Liège, tant à pied
qu'en diligence, par —, avec des notes
critiques, jiistoriçjueset philosophiques piir
Dominique Mirlifique (autre masque de
J. L. Remacle). Verviers, Charles, 18:21,
in-12.
-{- Ignorantin SimpUnel et Dominiqae Mirlifique
cachent le même nom. J.-L. Massau, dans la note qu'il
a fonmie h Qnérard, relativement à cet ouvrage, con-
fond le € Voyage de Verviers » en prose, avec un petit
poème publié en 1828 sous le titre de « Le Quiproquo
on le Ghar-à-bancs, autrement Voyage de Verviers à
Liège », parT.-J. Angenot. Yerviert, ln-8.
+ L G. [Jean Guyart].
Traité de Torigine, ancienne noblesse et
droits de Hugues Capet, extrait des para-
doxes de l'histoire francoise, de — . tours,
1590. in^. V. T.
-t- L G. P. [Jacques Gohorry, pari-
sien].
I. Instruction sur l'herbe Pétum,4iite en
France l'herbe de la Royne, ou médi-
cée, par — . Paris, Galiot du Pré, 1572,
in-iS.
II. Le Livre de la Fontaine périlleuse,
avec la Chartre d'Amour, autrement inti-
tulé le Songe du Verger, œuvre très^xcel-
lente de poésie antique, contenant la stéga-
nographie.... avec commentaire de —.
dédié a l'illustre seigneur J. de Ferrières.
vidame de Chartres. Paris, 1572, in-8.
Une édition qu'on pourrait indiquer comme l'édition
originale de cet ouvrage a été donnée sous ce titre :
t La Fontaine périlleuse avec la cfaartre d'amours. S, l. f
n. d., in-8. golh. G. M.
III. Les occultes Merveilles et secrets de
nature, par Le\rin Lemne, trad. par — .
Orléans, P. Trepperel. 1568, in-16: Paris,
QaliotduPré. 1574, in-8.
IV. Brief Traité de la racine Mechoa-
chan, blasonnée en mainte région la Rhu-
barbe des Indes, par —. Rouen, Mallard,
{588, petit in-8.
, V. Description de l'herbe nicotiane et
Traité de la racine Mechoacan, blasonoée
la Rhubarbe des Indes, traduit de l'espa-
gnol en français par — . Rouen, Mallard,
1588, in-8.
H- 1. H. [Jean Hellin].
La Vie de Monsieur Saint-Senrais. Eves-
que et Patron de Maestricht, recueillie de
plusieurs autheurs, par — . Liège, Stred.
1609 et 1612, in4.
-h I.H. [IthierHoBiBR].
L Tacite, de la vie d'Agricola son beau-
père, traduit en françois par — . Part*,
Camusat, 1639, in-12.
Balzac, dans ses lettres, dit beaucoup de bie& de
celte traduction. A. A. B— r.
II. Quatre Livres de limitation de J.-("..
traduits en françois, par — , trésorier gé-
néral de la marine du Levant, avec iine
épître dédicatoire à Henri de Mesmes. pré-
sident de la cour de Parlem^t, compostV
par Patru. Paris, veuve Camusat, 1641,
in-16.
L'édition de Sanmur. chez F. Emon. 4661, in-34.
renferme une épttre dédicatoire à nne abbesse de Fqd-
^«vrault. A.A.B— r.
4-IK MARVEL [Donald Mefcbell].
Les Rêveries d'un célibataire, roman pu-
blié dans « le Moniteur ».
4- I. L. [Jacques Lambert].
Le bon pauvre, oui apprend àconnoistre,
aymer et servir Dieu, et par ce moven
estre un jour riche dans le Ciel. Composé
en faveur des Pauvres du cathéchisme de
l'Eglise Royale de Saint-Louvs, par le Père
— de la C. de J. Paris, 16S3, in-lâ.
4- 1. L. D. B. [Le Déist de Botioodx].
Satyres d'Horace, traduites en vers fran-
çais par—. Moulins et Paris, Lebour, an XU
(180i), in-8.
4- L M. [Jean Mouqué] .
L'Amour desplumé, ou la Victoire de
l'amour divin, pastorale chrétienne en
5 actes et en vers. Paris, 1612, in-8.
On trouve dans la « Bibliothèque du théâtre français ».
t. I, p. 443-446. une analyse de celte pièce; elle se
termine par une exhortatiou aux belles de ne plat
craindre oi le brandon, ni les flèches de l'Amonr :
« Il est plumé comme un oyson. »
-+- 1. M. [Jean Maurisse ou Meurissb].
Introduction familière en la science
d'astronomie, contre Copernic, avecunsuu-
plément touchant une nouvelle méthode io
mesurer la hauteur du soleil par-dessus
la terre, par le sieur — . Porw, Louis Ven-
dôme, 1672, in-4.
333
IMBERT
IMPRIME UR DE PARIS 334
BiMîûsnphie astienomique de La Lande, sous cette
iiXe. A. A. B— r.
-f IMBERT (Barthélémy), auL supp.
Œuvres choisies. Paris, Volland, an V,
4 sol. in-8.
Edition tort mal eiécatée; en outre, c'est nne super-
tkfrie, car let tomes ïll et IV ne sont antre chose qne
ki detu ' RecadU de Contes » par dilTérenU an-
tairs, publié* ches la Ten^e Duchesne, par U. Saute-
reaa de Marsy. (Barbier, t Examen critique des Dic-
lioanaires ».)
+ IMBERT auteur supposé.
Liberté ou la Mort. République Haïtienne.
Prodamation, Au nom du peuple souve-
rain. Le gouvernement provisoire au peu-
ple et à l'armée (10 sept. 1843. — Signé :
J. C Inibert, Guerrier, N. Segretier, C. Hé-
rard aîné). — Port-Républicain, de l tmp.
nationale^ in-fol. piano,
Uoe note manuscrite de M. Saint- Remy, qui a cédé
rrtie pièce à la Bibliotbèqne impériale, porte qne c'est
loi qoi l'a rédigée.
4- IMBERT DE BOURDILLON (le mar-
quis d') [Imbert. conseiller à la Cour de
Bordeaux].
Des Discours et des Vers insérés dans
les « Actes » de T Académie de Bordeaux,
dont il était membre. Un volume de poé-
sies publiées après sa mort, en 1867, in-8.
Bordeaux, impr, GounouUhou,
IMBERT DE LAPHALÈQUE (G.), auL
supp. [L.-Fr. L'HÉBiTiER, de l'Ain] .
I. De la musique en France. De Rossini.
- De Guillaume-Tell.
Imprimé en trois articles dans la « Revue de Paris > ,
1829. t. V.
Il Notice sur le célèbre violoniste Ni-
cole Paganinl. Pari*. Guyot, 1830, in-8,
&) pag. avec un portr.
IMBERT DES B.j apocryphe [Grikfet de
U Baume].
Les Épanchements de l'imagination et
(le l'amilié ; Lettres du docteur Langhome,
traduites de l'angl. parM.— . Paris.impr.
de Monsieur. 1787, in-8, 173 pag.
G. Imbert est connu par qnelqnes traductions de
l'iaghis. Cependant La Banme a revendiqué lui-même
cette traduction dans la notice sur sa vie et ses ou-
wajes. qn'il a adressée à Desessarls. Voyea les « Siè
firt liUénires de la France ». t. W.
Ed lisant cet article des « Siècles littéraires .,on
M peut douter qne l'antcur ne l'ait rédigé lui-même.
Il y «i a un cerUin nombre de la même espèce dans
IwitTage de Desessarts. Ces articles, joints aux qua-
rante on cinquante fournis à Tédileur par de Sainte-
Croii, donneront toujours quelque prix à la compilation
<lej ' Siècles liUéraires », d'ailleurs très inexacte et
trè$-faulWc.
Uoe prenve qu'en effet la tradoction de Langhome
est de La Baume, c'est que plusieurs morceaux de ce
volume sont tirés du « Censeur universel anglais »,
auquel travaillait alors La Baume. Voyez, par exemple,
la lettre douzième des < Epancbements ». On la trouve
aussi dans le « Journal encyclopédique » de décembre
1785. A. A. B-R.
I. M. D. L. D. V. (M.), auteur déguisé
[M. Jacquelot, ministre de l'église de
Vassy].
Réflexions sur les « Mémoires de M. l'é-
voque de Tournay (Du Plessis-Praslin),
touchant la religion ». Cologne [La Haye),
1684, in-12.
Ces lettres initiales, suivant Bayle, « République
des lettres », juin 1G85, p. 690, s'expliquent ainsi :
M. Jaquelot, ministre de l'église de Vassy. Us « Ré-
nexions » se trouvent dans la « Réponse de M. l'évêque
de Tournay » aux Réflexions deU. L M. D. L. D. V.
Parit, 4685, in-12. La Réponse forme le troisième
volume des Mémoires de l'auteur. A. A. B— r.
IMEOF, pseudonyme [Voltaire].
• Les Adorateurs, ou les Louanges de
Dieu, ouvrage unique de M. Imhof, trad.
du latin. 1769, in-8, 42 pag.
Ce fut la même composition dont on se servit pour
l'impression du tome II des • Choses utiles et agréa-
bles. »
Une partie de cet opuscule a été reproduite par Vol-
Uire dans ses c Questions sur l'Encyclopédie ». au
mot Eternité.
-f IMITATEUR DE JUVÉNAL(Un) [Ber-
trand YfiRLAc].
Le Règne de Bonaparte; quatorze satires
en vers français, par — . Paris, Laurens
aine, Juin-Août 1814, in-8.
11 n'a pam que sept satires ; les trois dernières ont
été publiées dans le même cahier. 0. B.
-f- MMERSTEIF [Ludwig].
Recherches sur les cîTuses de l'inflam-
mation du bomborax chez les femmes
adultes.... par — ,... trad. del'allem. par
Kleingorloffenbach de***. . . Bruxelles, J.A .
Lelong, 1834, in-8, 16 pag. et un pi.
MystiflcatioD composée par G. M. A. Gensse.
IMPARTIAL, S'IL EN EST (Un) auteur
déguisé [J.-M. Pascal Buhan].
Revue des auteurs vivants, grands et
/ petits. Coup d'œil sur la République des
lettres en France. 6' année de la Répu-
blique française. Lausanne et Paris, «. d.,
in-8. 86 pag.
IMPRIMEUR DE PARIS DU XVffl* SIÈ-
CLE (Un), auteur déguisé [Aug.-Martm
LoTTiN l'aîné].
Plainte de la Typographie cdfltre cer-
tains imprimeurs ignorants qui lui ont
attiré le mépris où elle est tomoée, poëme
335
INARCO CELENIO
INDÉPENDANT
336
lalin, par Henri Estienne, 2* du nom. im-
primeur de Paris, du seizième siècle, tra-
duite en françois par un imprimeur de
Paris du dix-huilième. Paris, iMtin, 1785,
in-4.
INARCO CELENIO. Voy. CELENIO.
INCHOFFER (MelchiorN Voy. CORNE-
LIUS (Lucius).
INCONNU (Un), pseudonyme [Abraliam-
JOS. DE CllAUMEIx].
Sentiment d' — sur « l'Oracle des nou-
veaux philosophes » pour servir d'éclair-
cissements et d'errata à cet ouvrage, dédié
à M. de Voltaire. Paris, Hérissant, 1760,
in-12.
INCONNU (Un), auteur déguisé, [Charles
GOLDO.Nl].
Théâtre d' — (ou plutôt trois comédies
do Goldoni, traduites en françois par Sa-
blier). Pom, Duchesne, i765, in-12.
C'est le même ouTiaf^e que Ut Œavres de H'**, ron<
tenant te Suivante généreuie, la Domestiqae généreuse
et les Mécontents (comédies traduites de l'italien de Gol-
doni). Londres (Paritl 1761. in-li. A. A. B— r.
INCONNU (Un).pseud. [le baron Ebrrs-
TEINet CUION DU VEnGIBR].
Remarques critiques sur le « Tableau
historique et politique de la colonie de Su-
rinam, ou Lettre a — à Ph. Fermin ».
Londres (Amsterdam) y 1779, in-8.
INCONNU (Un), pseudonyme |Nic.-J.
HUGON DE BaSSEVILLE].
Mélanges erotiques et historiaues. ou
les Œuvres posthumes d' — , publiées par
un chapelain de Paphos. Salamineet Paris,
Laurent, 1781, in-8.
A. -A. Barbier, dans son Dictionnaire des ouvrages
anpnymes. donne A cet ouvrage le titre de f Mélangei
critiques », etc. Noo^ne savons fos jusqu'à quel point
il peut avoir raison ; toutefois avons-nous extrait fidè-
lement du Catalogue hebdomadaire de 1784 le titre q ne
nous indiquons. Si ce Journal avait été rédigé avec le
soin que de nos jours M. Beuehot apporte à sa « Bi-
bliographie de la France >. nous n'hésiterions pas à
prononcer qu'il y a au moins erreur de typographie dans
le titre donné par A. -A. Barbier.
-{- Ce volume est ordinairement Indiqué par les
bibliographes comme ne portant pas le nom de l'auteur ;
pourtant nous avons vu ce nom sur un exempUire. k U
vérité imprimé sur vilin. G. M.
4- INCONNU (Un) [Louis Damin].
Mes Loisirs, ou Poésies d* — . Paris,
1807, in-i2.
INCONNU \Vn], pseudonyme [F. Grille,
plus tard bibliothécaire de la ville d'An-
gers, mort en 1855].
Les Folies d'un homme sérieux, ou pe-
tits Vers d' — . Paris, L. Colas, Delaunay,
1820,in.l8.
f\
INCONNU (Un), auteur déguisé [de
Faillv].
De la Prusse et de sa domination sou>
les rapports politiques et religieux, spé-
cialement dans les nouvelles provinces.
Paris. Guilbert, 1842, in-8.
INCONNU (Un), pseudonyme [Eujrène
Pellbtan], auteur âe feuilletons dans ie
journal « la Presse ».
-4- INCONNU (Un) [Théodore de Bax-
ville].
-h INCONNU (Un) [M* Gctbt-Dbspo-
TAINESI.
M. X et MC Trois-Étoiles, par—. Paris,
M, L€»y, 1861,gr.in-18.
-h INCON'NU (r) (Ernest Dbéolls].
Des articles dans divers journaux, no-
tamment dans a la Patrie ».
^- INCONNU rr) [Louis Ulb\cii].
Des articles aans « rÉvénoment o et
dans le a Grand Journal ».
4- INCONNU (1) [Aug. ViTu].
Des articles dans le « Figaro » (I8G9\
-h INCRÉDULE (Un) [M- T.-V.B. de
Manne].
Réflexions sur un article du « Moniteur ^
du 26 février, relatif à M**" la duchesse d»*
Berry. S. L, ntD., in-8, 4 p.
INDÉPENDANT (Un), auieur déguise
[J.-P. BrissotI.
Un indépenaant, à Tordre des avocats,
sur la cause de la décadence du barreau
en France. Berlin, 1781, in-8, 51 pages.
L'entrée de cet écrit fat sévèrement interdite en
France. Il a été réimprimé dans le t. VI de U « Bi-
bliothèqne philosophique da k'^islalenr », par le mcvro
auteur.
-+• INDÉPENDANT (Un) [J.-F.-A.
Bavard].
Louis XVI au salut ; les trois ministêns :
par M. — . Paris, Dupont, impr,, 181*.».
in^,â4p.
-h INDÉPENDANT (!') [Michel Piciiat.
mort le 26 janvier 1828, et M. Avenel].
L'Indépendant à M. le comte Decazes.
Paris, 1819, in-8, 80 pag.
Se compose de deax lettres.
Voir la « France littéraire », t. XI. p. 432. Pichat
est surtout connu par sa tragédie de « Léonidas *.
représentée avec succès en i825.
-h INDÉPENDANT (Un) [Louis Louaet,
né en 1817].
Etudes biographiques. Paris, M. Miche»
Jet, 1847. in-16.
337
INDES
INGÉNIEUR
338
INDÈt? (N.), théologien de Salamanque,
fifud, [Denis Nolin, avocatl.
1. Lettre d*un théologien oe Salamanque
sur le rétablissement du texte de la Bible
des Septante. (1708), in-J2.
Mjlios avance à tort, page iS87, que cet opuscule
^<t ii« R. Simoo.
Oo trooTe dans les < Mémoires de Trévoux ». juin
i'M. p. 997, une aiatyse de cette lettre, suivie de
Miniau An P. Toaroemine. et d'une Lettre du P.
Smiet sur le même objet. A. A. B— r.
n. Deux Dissertations, Tune sur les Bi-
bl« françaises, et Tautre sur l'^laircisse-
ment ou phénomène littéraire et lettre
cnlique de la « Dissertation anonyme » (de
labbe de Longuerue) et des o Lettres
choisies « de* M. Simon touchant les anti-
quit<^ desChaldécns et des Égyptiens ; par
-. Paris, Mergé, 1710, in-8, 106 pages.
INDIEN A PARIS (Un), pseud. [le mar-
q\iis DE Caraccioli].
Lettres d* — ; par l'auteur des « Lettres
mréatives et morales ». Paris, 1788,
^ vol. in-12.
INDIFFÉRENT (Un), autmr déguisé
[Louis DE Potter].
Ni pour, ni contre lesji'»suites, à propos
du « Juif errant »■ Réflexions soumises
aux souscripteurs belges pour offrir une
mtklaîlle à M. E. Sue; par un indifférent.
Bruxelles, Périchon, 184i, in-8.
C'est au moins le troisième écrit publié par nos voi-
»Q» de Bei^qne à l'occasion du roman de M. Eug.
Sq#. car nous avons c«lni de 11. F. Bogaerls et celui de
M Victor Joly.
INDIGÈNE DE L'AMÉRIQUE DU SUD
Vn .auteur déguisé [D. S. Jonama, consul
<1 Espagne à Amsterdam].
Lettre à M. Tabbé de Pradt. Paris, Ro-
driguez, 1818, in-8, vij et ±23 pag.
o volume est précédé du court avertissement suivant,
lai laffira pour foire connaître dans quel esprit est écrit
l'oeTtafe.
( Dans un noment on l'Europe entière a les yeux
hH sur l'Amérique, où les gonvememenls. les peuples
\*i hoames de tons les partis, de toutes les opinions
portent des jugements, on plot6t hasardent des prédic-
tions sur le sort futor do ces vastes contrées, j'ai cru
^v la voix d'un homme tout h Tait étranger aux intérêts
«t an passions qui divisent le vieux continent, pouvait
if f^ire entendre avec quelque utilité » .
( Par une suite de la destim^e qui s'attache a tout
(c qui tient i l'Efpagne, la partie de l'Amérique qui
b I appartient n'est guère plus connue que lorsque les
F'iurro et les Corlès venaient de la soumettre à ses
'roKs. L'esprit de parti, les opinions innovatrices, les
"nbiikns défues profitent de cette ignorance pour y
fr>r uo monde en quelque sorte fantastique, qui justifie
^ VMsé et autorise pour eux les espérances de l'avenir.
0«ind ou réfléchit aux torrenU de sang et de larmes
V» qoelques erreors. faciles à détruire avant qu'elles ne
fioMnl accréditées, ont coàté an genre humain , on se
demande si celni qui connaît la vérité a le droit de la
taire, et ne doit pas toujours avoir le courage de la
dire. »
« Ayant parcouru tout le vaste continent de l'Amé-
rique, étudié les mœurs, les institutioos, les lois qui
régissent mes compatriotes, j'ai plus de droits aussi à
inspirer la confiance que les auteurs passionnés de quel-
ques livres, faits sur des livres qui ne contiennent eux-
nii^mes que des données fausses on exagérées. Heureux
si je puis venger la noble nation espagnole des outrages,
des blasplicmes qu'on ose se permettre contre elle. Pins
heureux encore si. détruisant les calomnies qui, comme
des nuages amoncelés , dérobent .'i l'Europe ce qui se
passe en Amérique, je puis faire voir mes compatriotes
tels qu'ils sont, toqjours fidèles, toujours dévoués à la
mère-patrie, et gémissant sous le joug de quelques am-
bitieux, de quelques perturbateurs, qui ne sont pas plus
le peuple américain que Robespierre et quelques bandes
révolutionnaires n'étaient la nation française. »
Nota, t Tous ceux qui connaissent non-seulement le
manque d'égards, le^ inconvenances, mais même les in-
jures grossières que se permet M. Tabbé de Pradt,
toutes les fois qu'il parle de l'Espagne, me sauront
quelque gré (je l'espère) de la modémlion que je suis
parvenu à girder dans tout le cours de cet ouvrai,'e. •
INDIGENT DE SAPIENCE (1). pseudo-
nyme [François Sagon].
Le T2hant de la paix de France et de
l'Angleterre, chante par les trois États,
composé par — . Paris, Nie, Buffet, 1549,
in-8.
4- INDIGENT DE SAPIENCE (Un)
[Gilles Corrozet].
Le Blazon du mois de mai (s. cf J, in-8.
4 feuillets.
Le nom de. l'auteur se lit dans un acrostiche de
huit vers qui précède la suscription. Cet opuscule est
réimprimé dans les t Anciennes poésies françaises *
(t. VI), éditées par M. A. de Hontaiglon.
INDINAU (Donatien), anagramme [le P.
Jean David].
Jeu pour tirer au sort la sagesse divine.
Anvers, 1G07. in-12.
Donaes Indinau est en flamand l'anagramme de
N. Joannes David. A. A. B— r.
+ INDUSTRIEL (Un) [Charles Marcel-
us, industriel à Liège, mort en 186i].
Du budget de la guerre et de la situa-
tion, par — . Bruxelles, 18(K), in-8, 31 p.
H- INDUSTRIEL DES MOxNTAGNES DES
VOSGES (Un) [Daniel Le Grand].
Nouvelle lettre d'.... à M. François
Delesscrt. Strasbourg, impr, de Levrault,
1839, in-8. 7 p.
INGÉNIEUR (Un), aut. déguisé [le gé-
nt5ral d'Arçon] .
Réflexions d' — , en réponse à un tacti-
cien. Amsterdam, 1773, in-12.
-h INGÉNIEUR (Un) [Rémi DupîivdtI.
Mémoire sur le canal de jonction de la
339 INGÉNEUR DE PROVINCE
INSPECTEUR GÉNÉRAL m
Meuse a la Moselle dans le Luxembourg,
par — . Mons, Hoyois, 1831, in-4.
INGÉNIEUR DE PROVINCE (Un), pseud,
[Claude Bourgelat, fondateur des écoles
vétérinaires on France].
Lettre d'un — à un inspecteur des ponts
et chaussées, pour servir à « rAmi des
hommes ». Avignon (Pam, Ihichesne),
1760, in-8, 460 pag.
INGÉNU, anagramme [Guénin, directeur
des aides à Amiens].
Voy. Curieux de province (un), 821 f,
INGÉNU (V), soldat dans le régiment de
Navarre, psmd. [La fixe, avocat].
Discours de Marius, plébéien et consul,
traduit en prose et en vers françois de
Sallustt; suivi du discoiy^ d'Etienne de
la Boétie, ami de Montaigne, sur la servi-
tude volontaire, traduit du françois de son
temps en françois d*aujourd'hui. Paris,
Gueffier jeune, 1790, in-8, 144 pages.
-4- INGOLDSB Y (Thomas) [Richard-Harris
Barhaii, né en 1788, mort en 1845].
Les c Ingoldtby legend« » . et c MirUi asd Marveli »
ont obtenu un véritable succès en Angleterre ; le second
titre : « Galté et Merveilles * . e^t de oature il piquer
la cnriosité. Quelques uns de ces récits, traduits en
français, ont passé dans nos f Revues ji; ils sont les
uns en prose, les antres en vers, et forment trois séries ;
la première t obtenu une 5« édit. en 4837, la 2* a
paru pour la troisième fois en i842 ^ la 3* a été ré-
imprimée en i 847. avec une notice biographique; ia
plupart de ces morceaux, fortement empreints de l'hu-
mour britannique, avaient d'abord paru dans un joar-
nal mensuel de Londres, le « Beniley's Miscellany >.
Barliam, tout à (ait inconnu, ce nous semble, aux bio-
graphes français, était ministre anglican dans une pa-
roisse de Londres.
ÏNISSAC, flfifl^. [le comte Dominique-
Jean DE Cassini, 4' du nom], auteur de di-
vers articles dans le « Journal dos curés »,
publié par M. Villenave |)ère, entre autres
d'une « Notice des savants et hommes de
lettres qui ont cru en Dieu », extraite des
« Éloges do l'Académie royale des scien-
ces».
INNOCENT (frère), ps. [dom Masson,
prieur de la grande Chartreuse].
Explication de Quelques endroits des
anciens statuts do Tordre des Chartreux,
avec des éclaircissements donnés sur le
sujet d'un libelle cjui a été composé contre
l'ordre fpar l'abbe do Rancé) et qui s'est
divulgue secrètement. A la Correrie [bâti-
ment dépendant de la grande Chartreuse).
par André Galle (1G83), in-4.
166 pages , les exemplaires qui flnL^ieiit à la p. 422
ne sont pas complets.
On trouve ordinairement à la suite de cet ouvrage
une autre pièce intitulée : «r Aux vénérables pères visi-
teurs de la province de N. (par le même do^i lla&M.«.i.
in-4. A. A. B-r.
-4- Ce volume, ayant été supprimé, est devena nn>.
mais il est moins recherché qu'autrefois.
+ INTSOCENT BONNEFOY DE GO-
NESSE [R. D. Bernard].
La Cranomanie, vaudeville. Paris, 1807.
in-8.
(Catalogue Soleiune, n^ 3207).
LNNOCENT ÉGARÉ (!'), pttiAmjw^
[Gilles D'AuRiGNr, dit leParophile].
I. La Généalogie des dieux poétiques.
composée par — ; la Description d'Her-
cule de Gaule, composée en grec par Lucien
et par ledit — , traduite en françois. Poitiers,
à l'enseigne du Pélican, 1545; in>iâ.
II. Les fictions poétiques, colligées des
bons et mei Heurs autheurs... avec la joyeux'
descriDtion d'Hercules de Gaule, trad. <iu
grec (ae Lucien) en françois par — . Lyon.
1557, in-i6. (Le Man. donne par erreur
la date 1577).
4- III. La Peinture de Cupido. Poictien.
1545, in-16.
Volome fort rare, indiqué par La Croix du Haine.
4- INQUISITEUR DE GOA {V) [Deusle
DE Sales].
Lettre de — à M. Dedelay d*Achères, in-
quisiteur au Chatelet de Paris, sur la sen-
tence qui condamne au feu la Philosophie
de la nature (par l'auteur de cet ouvraLv
—, caché sous la signature d* Alphonse
Torquemada, grand inquisiteur des colonies
portugaises), 1776, in-4. Autre édition,
in-8.
Il y a trois lettres dans cette brocbure; la sccoode
est adressée à M. CMrles Saillard. apprentif docUi:r
en médecine, et la troisième à l'auteur d'une brodicre
intitulée : « Le Délire de la nouvelle philosophie *.
A. A. B— r.
Voyea plus loin, père Picpus (nn).
-H INSPECTEUR DE L'ACADÉMIE (Un
[Jacques Matter].
Le Visiteur des Écoles, par —, Paris.
1831, in-8.
-h INSPECTEUR DES ÉCOLES PRIMAI-
BES (Un) [Bernard Mbrtens, de Galoppe.
mortenl851].
La Bible de Tenfance, lectures amusan-
tes sur l'Ancien et le Nouveau Testament,
par l'abbé de Noirlieu. Nouvelle édition
augmentée par —, Liège, Dessain, 1K40,
in-Iâ.
4- INSPECTEUR GÉNÉRAL DE L'IN-
FANTERIE DE L'ARMÉE DU RHIN
[Schauenburg].
Instruction concernant les manœuvres
de l'infanterie, donnée par V — . Stras-
bourg, Levrault, afl8 (1800), iû-12.
\\i
INSTITUTEUR
I. P. C.
3tô
VyTO MX Anonymes, le « Rapport tût an Mi-
iistre ».
INSTITUTEUR (Un), pseudonyme [Nic-
I. HuGou DE BassevilleJ.
Réflexions d' — sur un roman intitulé :
r Adèle et Théodore, ou Lettres sur rédu-
ction D (par madame de Genlis). Phila-
iilphie (Pcm. François-Ambroise Didot
ïaim), 178à, m-8, 21 pages.
+INSnTUTEUR (Un) [J.-Â. Amouroux].
Le Livre des Enfants, m-lâ.
-f INSTrrUTEUR DU KOCliERSBERG
[Un I [Edmond Ratiseonne] .
Causeries d' — sur la Caisse des retrai-
tes pour la vieillesse (Loi du 18 juin 1850),
traduites de Tallemand. Paris, 1852, in-8,
24 p.
+ INTENDANT DES MENUS EN EXER-
CICE (!') [Voltaire).
toversation de l — avecTabbé Gnsel.
ITGi, in-12, 24pag.
+ Voir Qjiéniû, « Bibliogr. TOltair. », p. 47 ,
r i&6, et p. 60.
^INTEXD.\NT MILITAIRE (Un) [Ros-
taing].
Vices de l'administration actuelle des
gubsistances militaires... Paris, 1818,
io-8.
-i-L\TÈRESSÉ (Un), ayant droit à une
pension sur la caisse de vétérance [Que-
ocet].
Aperçu rapide d'un rapport fait à la
chambre des Députés, le 12 avril 1833.
par M. Duséré, au nom de la commission
chargée d'examiner le projet de loi rela-
tif à la caisse de vétérance, par —. Paris,
Lottinde SairU-Germain, 1833, in-8.
LVTHIERI (Barthélémy), auteur supposé
[î abbé Ferdinand Galiani].
Voy.B.D.N.E.,I,coL482d.
LXTIMÉ (V). pseud. [Alfred Busquet],
auteur de l'article intitulé : a la Buvette
du Palais », imprimé dans le journal « la
Semaine ».
-r INVALIDE (Un) [par Delorier].
L Chansons d— . Paris, Baudry. 1831,
?r. in-i8.
11. Contes normands ; les deux orages,
bdeux châtelaines, par — . Rouen, Bau-
drij. I83i, in-12.
■flNX^ALIDE (Un) [M.-L.-G^. i>e Puy-
î^ouvenirs d'— . Paris, Dentu, 1841,
i \ol in-8.
INVALIDE RETIRÉ DU MONDE (Un),
p^ud. [J.-H. Marchand, avocat].
Mon Radotage et celui des autres, re-
cueilli par —, pendant son carnaval. Ba-
gaUUe, 1759, in-12.
-f INVENTEUR DE LA PASIGRAPHIE
(1') [J. de MaimieuxI.
Les trois Musées de l'enfance, contenant
le spectacle de la nature, le spectacle de
la société humaine, le spectacle des arts et
des sciences, par—. N» 1 (et unique). Paris,
an VI, in-4.
INVENTEUR DES MENUS PLAISIRS
HONNÊTES (V), pseudonyme.
Le triomphe de très haulte et puissante
dame Vérolle, Royne du Puy d'Amours ;
composé (en rithme françoise) par — .
Lyon, François Juste, 1539, in-8.
La Croix du Maine et Du Verdier donnent cet tnvrage
à Martin d'Orchesino. nom inconnu dans la république
des lettres. C'est sans vraisemblance que plusieurs bi-
bliographes, entre autres les rédacteurs du « Catalogue
de la bibliotbèque du roi, Belles-Lettres >. t. I, Y,
4464 A., et de Bure le jeune, dans sa « Bibliographie
instructive, Belles-Lettres », 1. 1, no 3030, l'attribuent
à Jehan Le Maire, mort vers 152i.
-{- On ne connaît que deux exemplaires de ce livre
singulier; l'un fait partie de la riche collection d'un
bibliophile anglais, M. Francis Douce, qui l'a légué à
la bibliothèque Bodleïenne, à Oxford ; l'antre, après
avoir été acquis en 1738 par la bibliothèque du roi,
y est retourné après avoir, par suite d'un vol commis
en 179i, circulé chez divers amateurs. — t Le
Triomphe > aété réimpnmé en 1540, à Paris, in-16,
44 feuillets, et cette seconde édition n'est guères moins
rare que la première ; mais l'ouvrage se trouve inséré
dans la collection « d'Anciennes poésies françoises » ,
publiée par M. A. de Montaiglon, t. IV. — M. Paul
Lacroix a émis la conjecture que Rabelais pouvait bien
être l'auteur de cette singulière facétie. Le « Manuel du
Libraire » art. Le Maire, entre dans de longs détails au
sujet des deux éditions.
4- INVENTEUR DU CLAVECIN ÉLEC-
TRIQUE (l') [Le P. J. DE LA Borde, S. J.J
Découvertes des plus fameux problèmes
de la géométrie sublime, la quaarature du
cercle et la section de l'angle, par — .
Mayence, 1768, in-4.
4- lOX [Auguste Husl.
Les Alpes illustrées à ïa fin du xvlii* siè-
cle et au commencement du xix* siècle,
ou trois penseurs nés au pieJ des Al-
pes et devenus célèbres à Paris, par — .
Paris, 1817, in-8, 8 p.
4- I. P. (Fr.) [docteur en théologie
Frère Jean 'PigenatJ .
Aveutîlement et grande inconsidération
des Politiques, dits Maheiitres, qui veulent
introduire Henry de Bourbon à la couronne
de France. Paris, Thierry, 1592. in-8.
P. L.
-h L P. C. (messire) [Jean-Pierre Camus,
évoque do Belley].
343 I. P. C. E. DE BELLEY
IREN^US
344
1. Panéf^^yrique de la mère de Dieu, par | a
— , nomme par Sa Majesté à l'év^ché de
B. (Belley). Paris, Chappelet, 1008, in-12.
C'est le premier ooTraire imprimé de ce fëcood écri-
▼ain. Il a été reproduit daos ses « Diversitex *, tom. X,
pof. 300.
IL Traité de la paiivrett» évanjîélique, par
— . Besançon, Jean Thomas, 1634, in-8.
-hl. P. C. E. DE BELLEY [Jean-Pierre
Camus, évoque de Belley].
L'Ecole de perfection , tirée de quelques
leçons spirituelles faites par—. Pans, 1640,
in-li.
4- L P. D. B. C. D. P. G. P. D. M. L.
M. D. F. E. X. [Jonathas Petit de Berti-
GNv, ci-dovant prévôt général de messieurs
les maréchaux de France en Xaintonge]. |
L'Anli-Hormaphroditc, ou le secret tant
désiré de l'avis pronosé au roi pour répa-
rer tous les désorares du royaume, tant c
par la disposition des jours divers en deux
semaines, par lesquelles on connoistra la
vérité de tout, par—. Paris, Berjon, 1606,
in-8.
Voy. le Dict. de Prosper Marchand, aa mol anti.
-h L P. D. M. [Jacques Peletier, du
Mans].
L'Art poétique de Quint-Horace Flacce,
mis en vers françois, par—. Paris, 1545,
in-12.
4- L P. T. [Jean Passerat, troyen].
L'Adieu à Phœbus et aux muses, avec
une rime à Bacchus. Paris, B. Prévost, 1559,
in-4.
Ce morceau a répara tons un antre titre : « Contre
Phcebns et les Mases ■ dans le « Recueil des œntres
poétiques de Passerat». Parit, 1606, in-8.
Sur Passerat on doit consulter f La Croix dn Maine»,
les travaux de M. Sainte-Beuve et un opuscule de
M. L. Lacour; f J. Passerat, chapitre inédit d'un de
ses ouvrages... pour servir de suite aux éditions les
pins complètes de la Satire Ménippée » ; Parii, 1856.
br. in-8, à 60 exempl. G. M.
4- IRBEL (J.-V.) [Liber].
Les Pantagruéliques, contes du pays ré-
mois (composés) sur la copie originale, par
— . Paris, Panckoucke, 1854, in-18, 1 vol.
129 p. et 1 ft pour la table; ce volume,
divise en six livres, contient 64 contes en
vers ; il a été tiré à 100 exemplaires et
n'est point entré dans le commerce.
Transcrivons un passage de Tavant-propos :
L'ouvrage que nous offrons & nos amis a été composé
en entier dans le courant de deux années comme délas-
sement et simple jeu iresprit, avec la collatwration de
joyeux compagnons aimant à passer ensemble leurs
soirées, et à la Tumée du cigare et de la tasse de thé
assez fréquemment renouvelés.
Nous avons fait en sorte que cette édition, donnée â
nos frais et dépens comme à nos périls et risques, soit
tirée à 100 exempl. sur beau papier vergé de HolUui^.
en caractères neufs ou à peu près et asses gros poBrqiv
les myopes paissent la lire sans liueUes p(>or kr
satisfaction et plus encore pour la nAtre. Quaat m
aveugles, après y avoir mûrement réfléchi, ils po«rT.«
se faire lire ces contes, qui par leorf éfmues. qai ptr
leurs sffurs, ou à défaut par leurs rbambrières. de («.««
enfin à les savoir par cœur et réciter cooranraeai a
Iwsoin. I. L.
Paris, i*^ août 1854.
-H L R. D. L. [Jean Ricaud].
Discours du massacre de ceux de la re-
ligion réformée fait à Lyon par les catl)0-
liques romains, le 28* du mois d'aoust eî
jours suivants, 1572-1574. Sans n^m dt
ville ni d'imprimeur, in-8.
Ce discours est précédé d'nne épitre dédicatdire iJ>'
iR pages datée de Montanhan. le premier jour do rie-
quième mois après les massacres, ayant en l^t^ retif
suscription : « A. M. Ant. Pane. CUo. domiotq. R.
ses biennymex frères 1. R. D. L. désire paix et bmir
bénédiction en Jésus-Christ » . Ricaad était Dialstre '3
Lyon ; il fut sauvé dn massacre par le seigneur d<> Li
Mante, gouverneur de Lyon, qui loi procura bd mk
dans la citadelle. Voir dans les « Lettres lyonnaise» •.
i 821-1 »!26. nne lettre de M. A. Péricnnd. 11 exista i»
autre édition de ce discours, publiée également en il'i,
et il en a été donné nne réimpression à Ltob ri
1847 (J. Nigon. in-19. 57 pages) mise an joar ^
P. -M. Gonon. Voir le « Manuel dn Libraire >. h'UiL
t. n. col. 748.
-^I. R. D. L. [Jacques Roussli , df
Lyon?].
'Guisiade, tragédie nouvelle, en laquelle
au vray et sans passion est représenté k^
massacre du duc de Guise (par Pierre
Mathieu). Lyon, 1589, in-8. — Troisùènk*
édition. Lyon, 1589, in-8 avec le nom de
l'auteur.
L^épltre dédicatoire de cette pièce, an dac àt
Mayenne, est signée des lettres I. R. D. L. Les coati-
nuateurs dn P. le Long, t. 9, n* 1884S. croient <f«
MaUiien s'est caché sous ces initiales. Mais il estbn
plus probable qu'elles désignent Jacques Roumm, it
Lyon, imprimeur de la pièce. Voyez la « Chasse »x
bibliographes, ■ par l'abbé Rive, p. 493.
Cette tragédie a été réimprimée avec beaucoop ^
notes dans le troisième vol. dn « Journal de Henri ni «.
Paris. i7U, 5 vol. in-8. A. A. B-r.
Le « Manuel dn Libraire ■ indique en détail quiiv
éditions différentes de cette tragédie.
Une réimpression de la troisième édition a é(^ fait^
en 1744. Elle est augmentée d'nne pièce de vers inti-
tulée la * Double Tragédie ». 0. R— r.
IREN^US (Philopater), pseud, [Ricliard
Beling].
Vindiciarium catholicorum Hibemiap,
authore Philopatro Irenaeo ad Alitophilum,
libri duo. Parisiis, 1650. in-8.
-|- Volume rare, intéressant pour l'htstoirede llrlandr.
et fort recherché en Angleterre. Lowndes imliqne Ans.
antres ouvrages de Beling sur le même sujet. Le der-
nier, publié après la mort de l'auteur, à Paris, en 165S.
renferme sa biographie.
145
IRKNiEUS
ISIDORUS MERÇATOR
346
IREN.EDS (Paulus), pseudonyme [Pierre
ùcolb].
Causa Janseniana, sive fictitia haeresis,
exdisquisilionibus à Paulo Iraeneo, theo-
Dgicè, nisloricè, explicata et explosa. Ad-
ancli sunl super eâdem materiâ alii trac-
atus et epistolae (edente Ant. Arnault).
jiloniœ, 1682, in-8.
IRÉNÉE (François), pseudonyme [Jean
ixd, de Rennes, en religion le P. Léon
)E Saint-Jean, carme].
S(»ntiments sincères et charitables sur
es Questions de la prédestination et de la
réquente communion. Paris, 1643, in-i
rtin-8.
Œavîti dtt dodeBr Arnanld. t. XXVI, Préface histor.
1 critique. A. A. B— r.
IREMCUS (Erasmus), pseud, [Antonius
feisl.
Bibiiotheca Gallo-Suecica. sive syllabus
)perura selectorum, quibus Gallorum Sue-
»rumque hâc tempestate belli profe-
rendi, pacis evertendse studia publico exhi-
Iwitur auctore Erasmo Irenico. Ulopiœ,
vpud udonem neminem , vico ubique . ad
'mîfjneveritatis, hoc anno (Parisiis, 1642).
id4.
L'imprimeK ftit condamné an fonel, par arrêt du par-
loBeat de Puis. Voy. la < BiblioUiéque histor. de la
fmtt, t. n. B» 28734. A. A. B - r.
■\- C'est BD catalo^e de livres imaginaires.
-f-Aatrc édition, nuper additit illustrior. Petit
i8-4 de 4 feniUeU non chiffrés et 24 pages, snr très-
laanjs papier. . 0* B — r.
IRNER, pseudonyme [Louis-Henri Mar-
ml.
En société avec M. Félix [Davin] : Wolf-
ihurra, ou la Tour du Loup, histoire tyro-
lienne. Paris, Corréard jeune, 1830, 2 vol.
in-ii.
-f ISAIE.
n s'est conaerré sous le nom de ce prophète un
• Liwedc lamioB dTsaïe » . dont le texte n'est parvenu
n'en éthiopien. Une traduction française a été insérée
toMie » DicUonnaire des apocryphes ». publié par
M. l'abliéUigne (lom. I, col. 647-704).
+ 1. S. D. D. [de Dampierre].
L'Ecole pour rîpe. ou la Manière d ap-
prendre le françois en riant, par le moien
de certaines histoires choisies, plaisantes
et récréatives, par — . Francfort, 4670,
pet. in-12.
+ ISID. B. [Bourdon].
Voy. l B., h, col. 324 f.
ISIDORE (saint), archevêque de Sévillc,
«pocr. [Arabroise Autpbrt, abbé].
Lp Combat des Chrétiens, trad. du latin.
P«rM. IG76, in-i2.
C'est b traluction du traité intitulé « De conflictu
Tirtutum et vitiorum » qui- se trouve dans l'appendice
du t. IV de saint Augustin, édition des Bénédictins,
quoiqu'il ne soit pas de ce père de l'Eglise.
Le traducteur anonyme l'a attribué à tort à Isidore
de Séùlle. A. A. B— r.
ISIDORE, prénom sous lequel il existe
des parts de pièces de théâtre imprimées
de cinq auteurs contemporains différents :
MM. Baron, Belle, Berny, Courville et Si-
mart. Pour l'indication de ces parts de
pièces, voy. la « France littéraire » à cha-
cun de ces cinq noms.
ISIDORUS MERÇATOR, vel Peccator
[S. Isidore, de Séville].
Tomus primus quatuor conciliorum çe-
neralium — cjuadraginta septem conciho-
rum provincialium authenticorum — de-
cretorum sexaginta novem pontificum ab
apostolis et eorumdem canonibus usque ad
Zachariam primum, Ysidoro (Hispalensi)
authore. (Seu potiùs, post Ysidorum, Ri-
cul fo episcopo Moguntino coUigente. in lu-
cem eoitus studio et labore Jacobi Merlini).
— Tomus secundus (curante eodem Jac.
Merlino). Patisiis, 1324. 2 vol. in-fol.
Je suis très-porté à croire, avec l'abbé de Feller
dans son « Dictionnaire historique >. que le fameux
Isidore Mercator ou Peccator est le même que celui dont
il est question ici ; par humilité il prenait le nom de
Peccator, dont par erreur les copistes auront bit Merca-
lor. En effet, on n'a jamais pu avoir aucune notice sur
ce prétendu Isidorus Peccator. On ne connaît que sa col-
lection des « Décrélales »; et comme cette collection est
originairement et fondamentalement celle de saint Isi-
dore de Séville, il n'est pas raisonnable de supposer
un Isidore différent de ce saint et savant évèque.
V. la dissertotion de La Sema SanUnder, qui a pour
titre : « Pnefalio historico-critica in veram et genui-
nam rollectionem veterum canonom Ecclesis Hispans.
à Divo Isidoro Hispalensi metropolilano . Hispaniarum
doctore primùm. ut traditur. adomaUm. cousequentibus
deindè seculis ab Hispanis Patribus auctam, è pluri-
bus ms. codd. erutam, studio et operâ Andréa; Burriel.
Soc. Jesu, quam accurantissimè exscriplam varianti-
bnsqne lectionibus ornatam possidet Carolus de la Serna
SanUnder, Bibliothecaî publicœ Bruxellensis cuslos.
liruxelliM, 1800, in-8. A.-A.-B.-r.
-|-Ce nom rappelle une des suppositions les plus con-
sidérables qui se soient jamais produites ; on attribué à
ce personnage, qui vivait, dit-on. an huitième siècle,
et dont l'existence n'est nullement prouvée, la forma-
tion d'un recueil de decretalia contenant des leUres
supposées de presque tous les papes, depuis saint Clé-
ment jusqu'à saint Grégoire le Grand. Quoique leur
fausseté soit évidente, la critique était si peu avancée
an moyen âge, qu'on n'hésita pas à regarder comme au-
thentiques toutes ces pièces forgées à plaisir, et conte-
nant les maximes les plus favorables aux prétentions
les plus exagérées de l'ultramontanisme.
Le protestant Blondel les combattu vivement dans son
» Psendo-lsidorus et Turrianus vapulantes ». Genève,
1628, in-40. , .
Voir Fleury, « 2« Discours sur l'histoire ecclésias-
tique. » . , ,
Après avoir été insérés pour la plupart dans le • De-
347
ISRANDER
I. W.
%»
creUim » de GratieD, ces docameDls ont é\A imprimés
à part en 1524, à Paris, et plusieurs fois depuis. On
en trouve une analyse étendue dans le tome VIII de
< l'Histoire des auteurs ecclésiastiques », par dom
Ceillier.
-4- ISKANDER [Alexandre Hertzbn ou
Hbrzen].
Écrivain politique rasse et romancier, né à Moscou
en 4812. Adversaire déclaré du ciar, il est éUbli A
Londres. Voir les titres de divers de ses ouvrages dans
le « Catalogue général de la librairie française », par
M. Otto Lorenx. tome H, p. 591 .
Voir sur cet écrivain la « Correspondance littéraire ».
tome IV, pagB 220. Iskander. en russe, signifie
Alexandre.
ISLE (de L) Voy. de l'isle.
ISLY pe maréchal Bugeaud, duc d'].
De la colonisation de l'Alçérie. fEcrit
rédigé par Petrus Borel.) Parts, A. Guyot,
i847,in-ade95pag.
-h ISMAEL BEN ABRAHAM (R.) [Etien-
ne Fourmont].
Lettre de — , juif converti, à M. l'abbé
Houteville, sur son livre intitulé : « la
Religion chrétienne prouvée par les faits».
Parts. Thibaust, 1722, in-12.
4- ISOLE (Louise d') [M"* Riom].
'Après l'amour, (poésies). Paris, A. Le-
merre, 1867, in-12.
-f- ISRAELI (le prince d') [Auguste Lan,
agréé].
Essais du — . Paris. 1846, in-12.
Voy. « France littéraire ». t. XI, p. 216.
ISRAÉLITE FRANÇAIS (Un), auteur dé-
guisé [Michel Berr].
Abrégé de la Bible et Choix de morceaux
de piété et de morale à l'usage des Israé-
lites de France. Paris, r- Auteur, Baudoin,
1820, in-12.
4- ISRAÉUTE FRANÇAIS (Un) [Jacob-
Samuel POLAC].
Lettre d' — à M. de Muller, conseiller
de S. M. Tempereur de Russie. (Paris,
1822), in-8, 31 p.
Critique de la « Notice sur l'état des Israélites de
France » (par Coquebert lie Mooibrel). 1821, in-8.
-f- L T. [Jean Tournet, avocat].
Notice des bénéfices de France, par — .
Paris, 1621, in-8. V. T.
-H ITALIEN (Un) pe marquis Trfvulzio,
de Milan].
Lettre d'— à M. de Chateaubriand, au-
teur de « Buonaparte et les Bourbons »
(en italien et en français). Pari*, 18ii,
in-8.
-4- ITURBIDE (don Augustin), empereur
du Mexique (fusillé le 19 juillet 1826).
L'illustre*Portugais, ou les Amants con-
spirateurs, par — , traduit de respa.inol
en français par Jarmini Almerle. Park
1825. 2 vol. in-12.
Ce roman, an-dessoas do médiocre, est dotoné tesa*
ayant élé composé par l'ex-cmperear pendant la tnfer«ct
qu'il fit, en 1823, du Mexique en Italie; laaii {><t
nne supercherie qui trompa peu de monde; Via\eo k-
ritable n'est pas connu.
Les « Mémoires antogr^ihes » d'Itnrbide. ^tH
en anglais par M. J. Quin, et tradaîts en trmùi pai
M. Parisot {Paris, 1834, in.8) sont d'une anih^i'^-
cité très-discutable.
H- L V. [Jacques Vbtras].
Traité du tabac, ou Nicotiane. etc., par
Jean Néander; traduit du latin, par-.
Lyon, Vincent, 1626. in-8.
4- 1. V. [le P. Jean de Vignancoubt].
Les vies des grands capitaines de la Gr«f .
de Cornélius Nepos, traduites en français
par le P. — , de la C. de J. Seconde édi-
tion. Paris, 1GS6, in-8.
Une troisième édition, de même data, porte le nm
de Tantenr. 0. B— r.
4- 1. V. CLERM. [Isaac Villevact].
Discours mémorable du siège mis par
César devant Gergovie... et de la mort de
Vercingétorix, recueilli de divers auteur.
Paris, P. Bamier, 1589, in^.
Line rare ; Toir le c Manuel du libraire >. V. iâ43.
-h I. V. E. [Juste Van Effex].
Les Petits Maîtres, comédie. La Haye,
1709, in-8.
Catalogne Soleinne, n« 1713.
-h IVEL, anagramme [David Leh Al-
VARÈS].
Des poésies publiées sous ce nom am-
grammatisé.
-f; L y. L. [Jean de la Taille].
Hi?toire des singeries de la Ligue, con-
tenant les folles propositions et frivoK's
actions usitées en laveur de Tautoriié
d'iceile, en la ville de Paris, depuis Tan
1590 jusqu'au 22 mars 1594, par — . iim.
petit m-8, flg.
Il existe deux antres éditions sous la date de i''''y
et une avec celle de 1596. Le c Manuel do librairt» •,
t. m. col. 179, entre ft cet égard dans de long» dé-
tails; cet écrit a été reproduit dans les r Mémoires if\
la Ligne ». t. V, et dans les édit. en 3 toI. de h
« Satyre Ménippée », t. 1».
-f- IVOI (Paul d') [Charles Dblectre].
Cet écrivain a publié snecessivemeni des cbrooiqiKS
parisiennes dans c l'Estafette «, le f Courrier de I*an< *,
le « Figaro i. la « Patrie » et c rindépen>ii^
Belge. »
4- L W. [J. Waesberghe].
Recueil et eslite de plusieurs belles
349
I. X.
I. Z.
350
ehansons joyeuses, honnestes et amou-
reuses. Anvers, 1576, petit in-12.
Le libraire VVaesberghe a signé l'épitre dédicatoire
ée Ci recaeil, dont la Uble a été rédigée par L. de
Waleoort. lequel a signé aa sonnet inséré an folio 3.
Voirie c Mannel du Libraire ». t. V, col. U02.
I. X., /w. [J.-P. Thbnot, auteur d'ar-
ticles de beaux-arts dans divers journaux].
IXIXIUS, ps., [S' Gravesande, auteur
de notes dans le « Chef-d'œuvre d'un in-
connu » de Saint Hyacinthe],
■+- I, Z. [Edelestand Pontas du Méril,
philologue erudit, né à Valognes].
Articles, sous ces initiales, dans le « Na-
tional du Calvados ». 1843-1844.
-hJ. (le s') [JoBÉ].
y. F. Horace , première partie. Houen,
la veuve d^ Antoine Maurry , 1686, in-12.
O Tohime. qni contient la traduction en vers alexan-
diias d«s dii-hnit premières odes d'Horace, est trës-
nr«. Il a échappé même anx rerherches de l'abbé Gon-
iet. Aussi est-ce probablement au silence qu'il a gardé
sor ee livre qu'il tant attribuer celui des auteurs qui.
s'iKxiipuit après loi de l'ami de Mécène, n'ont, pour la
plaport, puisé lenrs renseignements que dans sa « Bi •
Miotbèque françoise .». Catal. Duputel.
-h- J. [Jubé, curé d'Asnières].
Jansemuspour et contre, touchant les
matières de wi grâce, par — . Paris, 1703,
ia-12.
Ce livre fot supprimé. A. A. B— r.
-f J.[Jault].
Pneumatopathologie, ou Traité des ma-
ladies venteuses, traduit du latin de Com-
balusier, par — . Paris, Delmre l'aîné,
175i, ± vol. in-lâ.
4-J. [Jabineau].
Réponse de— a M. M*** (Maultrot), re-
lativement à l'opinion de M. Camus. 1*791,
iD-8,50p.
4- J. (M"") [MiLLON Journel].
Les Enfants du vieux château, par — .
Paris, 181(V1818, 40 vol. in-18.
Réimprimés avec le mom de l'auteur.
+ J. (M. Gustave) [Jal].
Mes visites au musée royal du Luxem-
bourg, ou Coup d'œil critique de la galerie
des peintres vivants. Par — . Paris, Lad-
vocat, 1818, in-8, 8 f .
-f- J. [Louis-François Jaufpret, né à La
Roque-Brussane].
Fables, contes et autres articles dans la
« Ruche provençale », recueil estimé dont
il a édité les quatre premiers volumes
(MarseilU, 1819-42, 6 vol. in-8).
Un jenne émdit vient ^e publier une notice, travail
intéressant et coDScitncienxi sur ce savant et ce littéra-
teur trop peu connu, qui fut l'ami des Jussieu et des
Cuvier et le rival heureux de Berqnin et de Florian.
V. « Notice sur J.-Fr. Jauffret »; Marseille, 4869,
in-8o, avec porlr. G. M.
4- J. (Henri), compositeur [Henri Ja-
dor].
Dialogue entre une presse mécanique et
une presse à bras, recueilli et raconté par
une vieille presse en bois, enrichi de notes,
par — . Paris, 1830, in-8.
4- J. (l'abbé).
Oraison contre le choléra, par — . Caen
Chalopin, 1832, 1 p.
Si nous mentionnons cette petite pièce, c'est que ses
auteurs, compositeurs d'imprimerie, avaient eu l'idée
de la faire passer sur le compte de l'abbé Jamet, fon>
351
J.
3!S
dalear do Bon Sanvenr pour les sourdi-moeis. à Caen.
ancien recleur de l'académie de Caen, et qai jouissait
dans cette ville d*nn grand cn-diL Elle eut ea effet un
certain débit, grâce à cette soperdierie assez innocente.
Une revue littéraire, qui s'imprimait à Caen. f l'Klu-
diant ». p. 50. fit allusion k l'iDcident dans des vers
anonymes dont Béloomé aurait pn réclamer sa part,
comme il en avait eu une dans la fabrication de
« rOraison ».
Le choléra!... j'ai cru ressentir des coliques!
Mais bah I n'a-t-on pas fait des prières publiques ?
El moi-même je puis vous octroyer encor
Une prière ad hoc qui vaut son peiint d'or.
Prenez ! Elle guérit, par sa vertu ditine.
Le choléra, la gale, et détruit la Termine!
C'est un présent. Messieurs, que Ton vous fait à tous.
Puisque nous le donnons... — Pour combien?... —
[pour deux sous !
L'abbé Jamet. né à Fresnes (Orne), en 17C9, mourut
à Caen en 1845. Il a laissé pluieors ouvrages.
L. D. L. S.
+ J. [J. JARaiN, ancien ingénieur du
cadastre du département de TAin, né en
Bourgogne].
Instruction populaire sur les nouvelles
mesures à l'usage du département do
TAin. Bour^, Bottier, 1839, broch. in-8.
« Sirand. Bibliogr. de TAin ».
J., auteur déguisé [l'abbé Jules MouelI.
Compte-rendu de l'ouvrage de il. de
Falloux sur le pape Pie V. — Article in-
séré dans le « Journal de Maine^t-Loire »,
du 10 mai 1844.
L'abbé insiste sur Marie Stoart et la déferd d'avuir
été aveugle dam tu patsUmt.
4- J. (D*^) [le docteur Joussbt, médecin
à Bellôme (Orne), auteur de beaucoup de
notices, principalement archéologiques,
sur cette ville et les environs, auxquelles
il a mis son nom].
De nombreux articles signés de ces initiales dans
divers journaux de l'Orne et d'Eure-et-Loir.
L. D. L. S.
H- y* [J.-B. JouRDAN, de Marseille].
I. Le Guerrier philosophe, ou Mémoires
de M. le duc de**, contenant, etc., par — .
La Haye (Paris), 1744, 4 parties en 2 vol.
in-i2.
II. Les Amours d'Abrocomeetd'Anthia,
histoire éphésienne, trad. de Xénophon
par M.—. S. /., 1748, pet. in-8, frontispice
gravé et fig.
Outre la trad. anonyme publiée avec le titre f U'Epbé-
siaques » , sous deux dates différentes qu'indique le r Ma-
nuel » (t. V, col. 1503), on a encore du joli roman
de Xénophon d'Ephise une traduction qai forme le
t. XI de la « Collection des Romans grecs « (Paru,
18Sâ. in-lG). G. M.
-h J*** (l'abbé) [l'abbé Armand P. Jac-
Qum, mort historiographe du comtxî d'Ar-
tois vers 1780].
Entretiens sur les romans, ouvrage jim-
ral et critique. Paris, Duckesne, \i^h
in-lâ.
Jaoïuin en aUribue l'invention aux Egyptiens.
-h J*** l'aîné [Jamet].
Lettre de — à M. le chevalier de P'"
(Pacaroni), auteur de a Bajazet 1 », sur la
métaphysique et la logique. Paris, 7 avril
I74i, i'n-J2, dans le « Conservateur :.
septembre 1737.
4- J*** [Jepferson].
Observations sur la Virginie, par M.—.
Paris, 1786, in-8, carte. G. M.
-f-J*** [Jardin].
Le Déjeuner des volontaires, scène p-
triotique (en prose), mêlée de musiquf.
Paris, an II (1794), in-18, avec musiqw.
4- J*** [JOLYCLBRC].
Cours complet et suivi de Botanique,
rédigé sous les formes et dans les termes
les plus clairs, par — .Li^o», an III (179:),
\n^. V. T.
-4- J*** [JOURGNIAC DE SaINT-MÊARD].
Voy. B., I, 426 c.
-h J... (M. de) [de Juluan].
Souvenirs de ma vie, par — . Pan*. A/«*-
son, 1813, in-8.
L'auteur publia à Bruxelles, en 4817, une suite t<
ces souvenirs, sous le titre de i Considérations poiitiqir>
sur les affaires de France et dMulie pendant lf$ trou
premières années du réublissenieut de la maiâoo àf
Bourbon sur le trône de France >. A. A. B— r.
H- J"* (M. l'abbé) [P. F. Jamet, mort
en 1845].
L'Homme heureux dans toutes les situa-
tions de la vie, ou les Aventures de Mis-
seno, poëme portugais du P. Th. de Ai-
me vda, trad. par — . Caen: 18±0, 2 vol.
in-12.
-f- 1' original portugais parut à Lisbonne en 17}<6; il
en existe plusieurs traductions espagnoles.
-4- J*** (le général) [Jomini].
Précis historique et militaire de la cam-
pagne de 18 13, pour servir de supplément
et de rectification à la « Vie politique et
militaire de Napoléon racontée ytar lui-
môme », par ^. Paris, Anselin et Laguio-
uie. 1827, in-8, :284 p.
Ce volume, qui forme le chapitre XXn de l'ouvraç?
auquel il fait suite, n'a été publié qu'en 4832.
-h J**** (le citoyen) [Jolvclerc].
Apologie des prêtres mariés, ou abus
du célibat prouvé aux prêtres catholiques,
par — . Paris, an VI (1798), in-S. V.T.
-♦- J [Jourdain, inspecteur des fo-
rêts et des chasses du roi].
Ensillage des grains, ou Mémoire sur
333
JACOB SAMUEL
354
leur conservation. Paris, Huzard, 1819,
in-8. 50 p.
4- J [db Joumont] .
De la nouvelle salle d'opéra, par — .
Pans, ISâl, in-8, fig. G. M.
+ J [Jacquin].
Fastes françois, par — . Paris, Héris-
ianU 1747, in-16.
+ J (M.) Jais'sen.
Voyages dans la Péninsule occidentale
de l'Inde et à Ceylan, traduits du hollan-
dais (de J. Haafner). Paris, 1811, in^.
4- J. A. [Jean Aama:»), dit Mustapha,
turc de nation].
Vo\'age8 d'Afrique faits en 16S9 etlG30,
sous la conduite du commandeur de Ra-
rillv. es côtes occidentales de Fés, Maroc,
Salle, avec des observations par — . Pa-
ris, 163i, in-8.
CaUl. mairascrit des Baniabites. V. T.
+- J. A. [Jean Aymon].
Tableau de la cour de Rome, dans lequel
sont représentés au naturel sa politique et
son gouvernement spirituel et temporel,
par le sieur — . La Haut, 1707, 17ï26,
1729, in-15.
4- J. A. [Jean Arnd],
Quatre livres du vray christianisme cJe
J. A., traduits en françois et dédiez à S. £.
M^rTarchev. de Paris. Paris, Montalant et
Cavelier, 1723, 3 vol. in-8.
L'mtenr est Jean Anul, Inlhérien, de Lanebourg,
rii)rt en ICSi, el c'est le comte de ZiniendorlT qui
d* i.t cette tradactioD ao cardinal de Noailles . La dé-
•tjcKe ne fat point agréée, el les libraires n'ont point
n la pennission de vendre rouTraçe, dont l'Mition est
tni^ère. Da Pin en marque plusieurs éditions alle-
aaodes, t. IV. de sa « Table générale ». A. A. B— r.
J, A****, M. [Abel Hugo].
Les Tombeaux de Saint-Denis, ou Des-
c ripiion historique de cette abbaye célèbre,
(Jt's monuments qui y sont renfermés et de
xjD riche trésor ; suivie du Récit de la vio-
lation des tombeaux en 1793, de détails
sur les restaurations de l'église en 1806 et
depuis 1814 ; de Notices sur les rois et les
grands hommes qui y ont été enterrés, et
sur les cérémonies funèbres qui y ont eu
lu*u; et précédée de la Description des
e>''rémonies usitées aux obsèques des rois
de France, et de la Relation des funérailles
de Louis XVIIL Paris, F. M. Maurice,
18i5. in-18, avec 6 gravures.
J. A , ps, [J.-A.-M. d'Auréville].
Voy. A , 1, col. Ii92.
4- J.AB'** [Jabineau, ex-doctrinaire).
Exposition des principes de la foi catho-
T. IF.
lique sur Téglise, recueillis des instructions
familières de — . Paris, Leclere, 1792,
in-8.
-4-J. A. C. [Clos].
Notice historiaue sur Sorèze et ses en-
virons, suivie d un voyage au dedans et
au dehors de la montagne de Causse;
par — , membre correspondant de la So-
ciété des Antiquaires de France. Toulouse,
Bonicket cadet, 18ââ, in-8.
JACOB, avocat en parlement, ps. [A. de
Montflbury].
Le Mariage de rien, comédie en un acte.
Paris, 1660. in-12.
JACOB, de l'Académie royale de musique,
ps. n'abbé Roussier].
Méthode de musique sur un nouveau
plan. Paris, 1769, in-8.
Note mss. d'un contemporaiD. A. A. B— r.
JACOB (le P. Thomas), prieur des Domi-
nicains de la rue du Bac, ps. [le P. Bern.
Lambert, dominicain].
Essai sur la jurisprudence universelle.
Paris, V DesairU, 1779, in-12.
On lit dus le privilège le nom du père Jacob, pricar
des Dominicains de la rue da Bac ; mais Tonvrage eât
certainement du père Lambert, qurle composa ponr servir
d'introduction aux Œuvres du chancelier d'Aguesscan.
Suivant de bons critiques, l'auteur découvre avec
plus de succès que la plupart des pnblicisles et des phi-
iisophes le fondement de la loi naturelle. Aucun ou-
vrage peut-être ne fait mieux connaître les méprises
des philosophes anciens et modernes sur cet important
objet. L'él<^gance du style s'y trouve unie à la force des
raisonnements. A. A. B — r.
JAœB (le bibliophile), ps. [Paul La-
croix, né à Paris en 18071.
Pour la liste des nombreux ouvrages
publiés sous ce pseudonyme, voyez les
tomes IV et XI de « la France littéraire »,
à Lacroix.
-\- Le caUl. de la librairie française. 1840 û 18G5.
publié par M. Ollo Lorenz, énumère, tom. III. p. i05.
65 réimpressions ou publications nouvelles de M. La-
croix.
JACOB, p«. [JolyI.
Le Juif-Ërrant. lilystiGcation fantastique
en trois tableaux , représentée sur le
théâtre des Folies-Dramatiques, le 25 oc-
tobre 1834. Paris, Marchant, 1834, in-8.
de 16 pag. •
! I.e M. Joly. auteur de cette parodie, doit être M. Vic^
tor- Vincent Joly, de Bruxelles, le même qui, en 1845,
I a publié une critique nllramontaine du roman célèbre
de M. Eugène Sue, sous ce litre ; « Des Jésuites, et
quelques engouements littéraires à propos du Juir-Er-
i rant «. Bruxelles, Landois, in-8. 180 p.
' -f- JACOB SAMUEL (Jacob-Samuel Po-
I lac).
12
3λ
JACOBINS
JACQUET
m
Un mot à M. Michel Berr. Paris, 1824,
in-8. SO p.
Voy. f FnaoeliUénire », t. XI. p. 479.
JACOBINS (des), aut. dég. [P. Chabot,
député à la Convention, et autres].
Journal populaire, ou le Cat(*chisiTie des
Sans4^u lottes, ouvrage sur Véducation et
l'instruction. Paris, 1792, 12 n" in-8.
4- JACOBY (André) [Symphorien Vau-
DORÉl.
I. De la liberté de TEglise, à propos de
renseignement. Lettres à MM. les députés.
1846, m-18.
II. Liberté d'enseignement. Les nou-
veaux Montanistes au collège de France.
1844, in-12.
L'utenr a été, en 1848, membre de l'ABSemblée
coniUtiunte.
-4-JACQUELIN (Jacq.-André) [de Bour-
BON-CoNTl].
I. Le sang des Bourbons, galerie histo-
rique des rois et princes ae cette famille
depuis Henri IV jusqu'à nos jours. Paris,
1820, 2 vol. in-4.
II. Les Bourbons martyrs, ou les au-
gustes victimes (pubi. par Jaoquelin). Pa-
ris, 1821, in-8.
Gei deux oavragei forent imprimée aux frais de la
cour.
JACQUES d'Autun (le R. P.), nom de
religion [Chevanbs, prédicateur capucin].
I^ Conduite des Illustres pour aspirer a
la gloire d'une vie héroïque ; par le R. P.
J. D. P. C. Paris, Soubron, 1639, in4. —
3*édit. 1664.
JACQUES (le Cousin). Voy. Cousin
Jacques (le).
+ JACQUES [Jacques Dbmogeot, né en
1808].
Contes et causeries en vers. Paris, 1862,
in-12.
JACQUES BONHOMME, jw. [AngeBLAiSE,
neveu de M. de La Mennais, aujourd'hui
directeur du Montrde-Piétél.
I. Jacques Bonhomme. Le bon sens du
FQupIe sur les absolutistes. Rennes, de
imp. de Marteville, 18^, in-8 de 8 pag
II. Jacques Bonhomme aux représen-
taïUs de la nation. Rennes, de hmp. de
Marievdle, 1832, in-8 de 8 pag.
III. Opinion de. Jacques Bonhomme sur
l'élection d'un député a Beaune. Dijon, de
Vimp, de Douillier, 1834, in-8 de 16 pag.
IV. La Civilisation, satire, suivie d'une
Notice critique sur la poésie moderne, par
Jacques Bonhomme. Paris, de ïimp, de
GratioU 1839, in-8 de 16 pag.
V. Du Recensement, fùir Jacques Bon-
homme. Paris, de Vimp, de Lange-Urif.
1841, in-16de64pag.
Cet opoicole fot saisi et Bt <
VI. Jacques Bonhomme à ses descen-
dants; manuscrit de l'autre monde décou-
vert au centre d'un aérolithe tombé da
ciel dans la plaine des Vertus, le 1" avril
1842. Paris, de ïimp, de Blondeau, 1811
in-8 de 24 pag.
4- JACQUES DE SAINT-DOMINIQUE
(le P.) [Charies Maison].
Voy. anx Anonymes, Dénonciation apolocttiqac (os-
chant...
-h JACQUES LE MINEUR (Saint), au-
teur supposé,
Protevangile de — .
Une tradnction française 4e eetle prodietMn soip^esk
, a para dans les f Evangiles apocrypiies ». tndaiis
C par G. Bninet, Paria, 1849. io-lS ; elle est uxoa-
pagaée de notes, et elle a été reprodnite dans te t. I*
I da f Diclionnaire des apocryphes •« publié par M. l'abbé
I Migne. Le texte grec a été pnblié par J.>Ch. nib
' d'après divers mannscrits; des traductions ktines existât
dans divers recueils.
-hJ ACQUES LE VRA Y [Charles Dcguea-
ROIS, né à Troyes en I8I7].
Au pied du grand escalier. 1854, in-i8.
+ JACQUES SINCÈRE [CamiUe De-
bans].
Des articles dans divers journaux.
Le 4 Catalogne général » de M. Otto Loreox, indi-
que deax ouvrages de ce littérateur, né en 1833. naii
cette liste succincte pourrait être angmenlée.
-h JACQUES SOUFFRANT [Louis Ul-
BACH, né à Troyes en 1822J.
Devenu en 4848 rédacteur en chef du c PropaKatev
de l'Aube *. cet écrivain s'adressait à Ini-mèiM d«i
lettres qui étaient censées émanées d'un ouvrier et qai
étaient signées du pseudonyme ci-dessus, n y répondait
dans son Jonmai. Mis en accuttUon pour une de c»
lettres. M. Ulbach fut défendu par M. Jules Fine et
acquitté. Cette correspondance a été réunie en un vola-
me pnblié en 1851.
JACQUET (François), religieux récollet,
et missionnaire apostolique, m. [Ant. An-
NAULD, docteur en théologie].
Les Bibles catholiques défendues contre
les accusations de Eiavid Mallebovin, mi-
nistrede l'église wallone de G roningue, etc.
Liège, Simon Bavât, 1679, in-8.
L'abbé Le Clerc, dans sa Bibliothèque du RIdidet,
s'est livré à bien des conjectures frivoles sur cet «n-
leur, puisque l'ouvrage dont il s'agit n'est antre da^ae
que la réimpression de la « Nouvelle Défense du Noo-
vean-TesUment de lions » contre M. Mallet, par l« dof •
teur Amauld. Le libraire y mit un nom inuginatre.
parce qu'il savait que l'ouvragn m pouvait entier a
France sous son vrai titre.
Voyez la « Préfoce historique et critique t qui se
357
JACQUOT
JALIN
am
iroQve ca tète da MpUdne Tolnme de la oollectiOD des
ŒavTes d« docCeor Amuld. IatiMiifi«, 4775 etum.
nif., 43 toi. iià-4. A. A. B — r.
JACQUOT y ouvrier forgeron et poète
naturel limousin, ps, [J.-B. Bonaventure
DE VlOLBT d'EpAGNt].
I. Complainte historique sur l6 procès
du Glanaier. Paris, Breteau et Ptchery,
18i0, in-18 de 14 paç. — L'Ombre de
M. Laiarge, avec le plaidoyer en faveur
de cet époux infortune, en 16 couplets.—
Œuvre dédiée aux hommes de marteau et
aux hommes de conscience, faisant suite à
la Complainte, etc. Paris, les mêmes, 1840,
ini8del5pag.
+ II. A propos (en vers) sur l'anniver-
saire de la naissance de Mohère. 1842, in-8.
+ i.Â. D. [Dblairb].
Voy. AjlATEDR KOJf DILETTAimS (Un), I,
me.
4- J. A. D*** [DULAtJRE].
l.Pogonologie, ou Histoire philosophique
de la barbe, par — . Consiantinople et Pa-
ru, Le Jay, 1786, in-12.
II. Lettre à M*** sur le cirque qui se
construit au milieu du Palais-Royal. Pa-
ri» Al^^inS, itiu^
m. Singularités nistoriques, ou tableau
critique des mœurs, des usages et des évé-
nements des différents siècles, contenant
cp que rhistoire do la capitale et des au très
lieux de FUe de France offre de plus sin-
gulier, par — • Londres et Paris, Lejay,
1788, in-12.
IV. Des divinités génératrice^, ou du
culte du Phallus chez les anciens et les
modernes, des cultes du Dieu de Lamp-
Mque, de Pan, de Vénus ; par — . Parts,
hentu, an XIV (1806), in-8, 437 p.
Cd ovTnge a répara en 1895, rem, angneaté et
jnst i m aolre Tolame de Dolanre : c Dee cultes qui
6it aawBé et niti l'idolalrie t.
4- J. A. D*** [Jean- Achille Dkville].
Les Bucoliques do Virgije, traduites en
vers français et accompagnées de notes
nr les beautés du texte, par — . Paris,
Cwac. 1813, in-8.
+ J. A. DE K. [Jules Aanoux-Ri-
Nouveau Manuel illustré du jeu des
échecs. Paris, 1861, in-12.
+ J, A. F. 0....M (le doct.) [Jean-Ant.-
Franç. Ozanam].
Origine de la soie et des étoffes fabri-
((u^ avec cette matière. Lyon (1837),
ifc-8, 23 p.
-hJ. A. 6. [Glbizbs].
I. Les Nuits élyséennes, par —, Paris,
Mot FaiiU, an IX (1801), in-8.
n. Les Agrestes. Paris, 1805, in-lB.
Cet éoiTain reoommâDdait la pratique de ralimeota-
lioQ excluiTemaittégétale; il en est fail mentioa dans
rontragedell. Champflearj, f lesEioentriques». 1856,
p. 193.
H- J. A. G. D. M. [OontardI.
Cours de chimie de Montpellier (tiré des
discours de Fixes), par —. 1749, in-12,
200 pages.
JAILLOT, ps, [J.-B. Mich. Rfiifou db
CHEviONé, plus connu sous le nom de].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le t. ïV
de « la France littéraire », à Jauxot.
4- JAINIER (L.) [L. BkaufilsJ.
Une destinée, par A. Roche et—. Paris,
Lecointe et Pougtn, 1833, 4 vol. in-12.
-f- J, A. J. [Jacquelin].
Histoire des Templiers, ouvrage im-
Îartial, par — . Paris, Piltot, 1805, in-12,
32 p.
-f-.J. A. J. [Jouvb, Juge à Trêves]*
De la morale universelle ramenée à un
-seul principe, par — . Paris, Mignêret,
1806, in-8.
-f- J. A. J. D. [Jean-Augustin Juind' Al-
las].
tes absurdités sociales, ou les Aventures
de Jean-Augustin. Paris, 1845, in-8.
Le l» Tolame seul a par«; ee roniBn dirait eft airoir
<Ioatre.
Voir, sur Tanteiir, la « Utléraian Ctintaise eonten-
poraine», t. IV, p. 436.
-f- J. A. L. [Leleux].
Dictionnaire historique, topographique
et étymologiçiue des rues et monuments
de Paris, guide indispensable du prome-
neur dans cette capitale, par—. Paris, Le-
leux, iSS3,in^.
-f- J. A. L. (M.) [LlTTHEREAU].
Opinion d'un bibliophile sur Testampe
de 1418 conservée à la bibliothèque royale
de Bruxelles, par — . Bruxelles, 1846, in-
fol., 2 pi. fac-similé.
-t- J. A. L*** [Lambert].
Les Parmentieres, stances dédiées à la
mémoire de leur immortel parrain, par— ,
ancien officier dans les armées françaises.
Lyon, 1823, in-18.
-4- JA. L. A. [Jean Laurent).
Passe-partout des curieux. Par— .Pan*,
A. RùffU, 1687, 2 vol. in-18.
-h JAUN (Alphonse de] [Alexandre Du-
mas Gis].
Le Filleul de Pompignac, comédie en
4 actes, représ, au Gymnase en mai 1869.
Cette pièce, primitivemeot appelée f Clément Dn-
qneanoy », est d'an amateur, M. François. Reçue par
JAUJN
JANIN
M. Montigny. elle fet. mr la priAre de cdoini. nnio
et bientôt entièrement refaite par M. Domas flif. Le
titre fvt aosti cbangé.
c M. Prançoii est on homme d'esprit. H ne Toalnt
point signer l'oMiTre nooTelle. M. Dumas fils, d'on antre
c6té, tient à ne mettre son nom que sor les lines et
les pièees qa*il a eonça^ et écôts sans Tombre d'an
ooUaboratenr. On tntenU ir/ Alphonse de Jalin. et le
public, mis an eonrut dn secret de la oomédie, applau-
dit de bon cœor le dâmtant inconnu qui lui donnait
à Juger l'oMine d'un maître i. (J. Glaietie. « Opinion
Nationale > du 16 mal 1869). M. T.
+ JALUN (Ollivier de) [Jules Clahb-
tieI.
Voy. Abnot, I, 466 c.
JALOUX (Un), M. [Félix Nogamt].
Lettre et Monologue d'— sur les opus-
cules de M. le chevalier de Parny. Anu-
terdam, et Paris, Nyon, 1782, iii-12.
J. Â. M , auteur déguûé [S. 'X. AIarc.
de Vesoul].
L Elite de quatrains moraux imités de
Pibrac, Du Faur et Mathieu, suivie de
maximes et adages. Paris, ViUier, an ix
(4801), in-8.
+ II. Essais sur la peinture, par — .
Paris, an IX (1800), in-8.
JAMES (Maxime), ps. [Maxime de Vil-
LBMABEST ot James Rousseau].
Mémoires de mes créanciers, mœurs pa-
risiennes , avec cette épigraphe : Paye ce
2ue dois, advienne que pourra. Paris,
^ufey et Vexard, 1832, 2 vol. in-8.
JAMES, ps. [Charles Letellirr, de
Saint-Malol.
Rose d'Albert. — Roman imprimé dans
le journal « le Commerce », en 1847.
Reproduit par le f Courrier de Nantes , l'Atenir na-
tional de Limoges, le Pilote du Calvados et le Journal
de Rouen I. (Voir < l'Epoque • dn 4 mars, chronique
des trilranaui,)
JAN, ps. [Jean Dubignon, de Redon].
Fables nouvelles, mises en vers. Rennes,
an IX (1801), in-18.
H- J. A. N. [J. A. Naudet].
Epître à Molière. Paris, 1818, in-8,
24 p.
H--DE JANaGNY (A. de) [A. Dubois de
Jangignt].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
JANE *** (lady), ps. sous lequel M"» Pitre
Chevalier a puohé cinq ou six nouvelles
dans les journaux et les recueils suivants : j
a la Paix, le Journal général de France,
Paris-Londres , Keepsake, et le Courrier
français ». L*unede ces nouvelles, le « Mau- 1
vais parti », a fourni le sujet de « Reine j
de France », comédie jouée sur le théâtre
de la Renaissance.
JANIN (Jules^jabriel). Ses conquêtes et
adoptions littéraires.
I. Bamave. Paris, Alex. Mesmer, 1831,
4 vol. in-12. — 2* édition. Paris, Lernvai-
seur, AÏex. Mesnier, 1831, 4 vol. in-lâ.
On lit dans l'un des recueils biofraphiques de noire
temps, l'un de ceux on, moyennant argent, <» ^gi
avoir sa poiutraicture au vrai parce qu'oa la bit set-
même (1), la note sninnte sur ce roman.
c Lorsqu'on 1830. Janin attaqua le premier, dai
Bamave, la maison d'Orléans, ce Ait par accès it
mauvaise humeur plutôt que par ooBTictkm. Ce lint.
dont les exemplaires ne sont plus dans le eonflieroe,
Alt réimprimé trois fois (lises denx fois) de suite. L'a-
leur, parfaitement aocueilli par le roi. depuis, est dé-
cidé A n'en pas fkire de nonveUe édition, parce qi'iet
nouvelle édition le placerait entre une Udielé et ra
procédé de mauvaise compagnie. »
Mais le biographe oflldeux se garde bien de v^ai
dire eomment a été composé Bamave. Un érrivain ^
y a eu plus de part qu'il n'a voulu en avouer, H. F^:x
Pyat , dans c Marie-ioseph Ghénier et le prince lies
critiques » (1844, in-8), supplée 4 ce silence pv b
terrible note qui suit :
M. Janin avait reproché à Ghénier d'avoir, poer sa
Tibère, emprunté A Voltaire.
Vous reproches A l'auteur (M.-i. Ghénier). dit M. Fé-
lix Pyat, de ressembler A Voltaire. Quel malheur i Ah '
pauvre critique, que vous séries heureux de ce eulfe^ir
lA ! Ah I si l'on voulait dépecer vos rapsodies A iai
tour, découdre un peu vœ guenilles, les obovtcs do tesp»
de votre jeuneue, analyser votre gros roman histonq»,
par exemple , que vous resteraitril de cet examea. i
vous qui trouves qne les autres oopientt Vous qui faite»
mieux que copier, qui empruntes, qui avex pris de im
le monde pour composer ce livre, les vers de BartMf. j
la prose de Quinet, votre fameuse fréfaca de Béqact.
que, par reconnaissance sans doute, vous aves reoda h* |
dicnleen le comparant A Mirabeau, Je ne sais oii (2i. â
tant d'antres morceaux de tant d'autres auteurs? Qm
vous resterait-il donc pour votre part de ces ftU de uat
de pères, de cette couvre A mille carreaux comme «otic
sonquenille et votre consdenoeY
Un passage d'une Notice sur M. Félix Pyal. in
mée dans « l'Annuaire dramatique de Bruxelles. •
1844, p. 156, est plus explicite encore. La pr^ac« ^|
Bamave est de Béqnet. C'est, dit M. Félix Pvit. m
soufflet sanglant donné A la monarchie, dont M. Juial
mendia ensuite le pardon dans un « Voyage à FoaUtac-|
bleau, » dans un « Almanach de Versailles *, radi
ainsi une préface d'injures par deux vohimes de liati»*|
ries; les pages tur Jrirakeau sont de M. Ang.
hier ; t les Filles de S^jan, » petit drame de FintéiA
le plus poignant et en même temps modèle de rérit. <à
épisode qui a été si singulièrement remarqué daas 11
I Bamave * de M. Janin, est de M. Félix P}at ; d'i
(1) La « Revue générale biographique et litlérairr. a
ann. 1841.
(2) Dans une longue Notice sur Etienne Béqoet. 4
douie colonnes de feuilleton, insérée an * Journal é|
Débats 1, le l*r octobre 1838, trois jours après 1
mort de Béqnet. -|-G«tte Notice est reproduite daui M
t Catacombes » de M. Janin, 6 vol. in-18.
961
JANIN
JANIN
362
tm paities ont été écrites par IQI. Théodose Burette et
Edftf QaineC.
Pea de joon après la publication de la deuxième édi-
tion . parut de l'oaiiage la critique saiTante : « la
Bruche royale d'Orléans, on le BarâaYe de M. i. Janin
réfoié par l'histoire ». Paria , de rimpr. de
|M y* Tknttu, i831. in-8 de 1S8 pages.
II. Rosette , histoire du dix-huitième
siècle.
Imprimée d'ahord dans la f Reme de Paris », i^* sé-
rie. L XXXVn (1838). ensuite insérée au tome lU des
Gîtes Cutastiqnes de M. J. Janin.
M. Dirthenay, rédacteur en chef du c Cabinet de
LMtnre », avait cité dans son journal un morceau de la
« Coafesiion *. roman de M. J. Janin, dont il donnait
ia rritiqoe. M. Jules Janin, ou ton libraite. le fit con-
ihaaer i 500 fr. et dommages-intérêts pour la repro-
•itction de ce morceau. M. Darthenay reçut alors la lettre
f MoBsiearle Rédacteur,
< H. Jules Janin a une grande horreur pour les em-
pninls littéraires, si j'en juge par certain l>rocès qu'il
19U fit pour des extraits que tous ariez donnés de son
ronaa t la Confession •. C'est de la délicatesse fort
icaUe assarément , mais dont il semble ne pas CaJre
«1^ pour son propre compte, à moins que, pénétré
ia idées Spartiates sur le toI. il n'admire le plagiaire
hri'i qui s'attribue le bien d'autrui et ne réserve ses
intboMS pour l'emprunteur ingénu qui nomme sa
mute. Parmi les « Contes &nustiques » qu'il vient
d< pibiter. le plus remarquable et le plus remar-
IBé eft one anecdote du dix-huitième siècle, inti-
iclée f RotetU », Inquelle avait paru dans la f Revue
4r Pahi B. Les critiques ont admiré la vérité des con-
l«v> qui règne dans ce petit tableau de moeurs . le pa-
piD^e du style tout musqué, tout parfimié d'ambre ;
f\ \t% niais de s'écrier : c Comme c'est boudoir, comme
f'est cAoiM longue/ comme c'est dix-huitième siècle 1 >
• C'est trop dix-huitième siècle. Monsieur, car cela est
pu, mot pour mof , dans un petit roman qui a paru
^m i750 sons ce titre : c Thémidore, on mon His-
toire et celle de ma maîtresse, » et avec cette épi-
paphe.
Togatos
Caffl Venere in molli gramine bella décent.
OVID.
« M. Janin n'a eo que là peine d'abréger et de sup-
prâier les traits les pins lestes. Vous voyez que son
'me n'est rien moins que < fantastique > , car il lui
s coèté peu de frais d'imagination *. Ce « Thémidore »,
IBi di reste ne porte pas de nom d'auteur et semble
Mippéi la verre libertine de quelque magistrat, a été
râapniBé plusieurs fois (i), notamment en 1781, dans
c^ petite collection de romans graveleux, faussement
(1) f Thémidore > est de Godard-d'Anconr, fermier-
t^^Mi, nort en 1795. (Voy. U « France littéraire »,
t m. p. 388.) Barbier, dans son « Dictionnaire des
Manges anonymes », cite trois éditions de cet ouvrage :
ia prenière de la Haye (Parts). 1745; une autre de
1h6. (Mîtes deux en trois parties in-12. enfin une
«Btre de Paris. 1797. in-12. Notre célèbre bibliographe
aj&ite qoe c Thémidore • est un roman licencieux, dans
kqvl M trouve l'histoire du président Dubois, non
cuAfoniiste. et que ce roman fit mettre à la Bastille le
hinire Méri^ot.
datée de Londres, qui comprend c le Sopha, Angola,
le Grelot, etc. ». et que je recommande A M. Jules
Janin quand il voudra faire du dix4niUiéme eiiele.
Agrées, M. le Rédacteur.
Un VIBUX BIBUOPBILB.
Pans, 3 novembre 1839.
COMPARAISON IKTRE LIA DgUX OOVRAOIS.
« Rosette », par M. Jules
Janin. — Imprimé dans la
« Revue de Paris », et dans
les « Contes nouveaux
183S.
c Contes nouveaux
t. m. p. 78 : Enfin , mar-
quis, j'ai possédé la belle
Rosette. Voici son portrait
Elle a de l'esprit, du ju-
gement, de l'imagination,
des talents. Extérieur éveil-
lé, démarche légère, bouche
petite, grands yeux , belles
dents, grâces sur tout le vi-
sage. Rosette entend au
premier coup d'œil ; elle
part A votre appel et vous
rend aussildt votre déclara-
tion. VoilA celle qui a &it
c Thémidore », etc. (par
Godanl-d'Aucour).X.a Haye,
1745.
Page 80 : n y a huit
Jours, en allant au Palais-
Royal, je vis arriver le
président Mondonville; il
était pimpant A son ordi-
naire, la tète élevée , l'air
content; il s'applaudissait
par distraction et se trou-
vait charmant par habitude;
il badinait avec une boîte
d'un nouveau goût et y pre-
nait quelques légères cou-
ches de tabac , dont, avec
certaines minauderies, il se
barbouillait le risage. Je
suis A vous, me dit-il. je
eoun au méridien.
Page 81 : Mon cher mar-
quis, dit le conseiller, vou-
lez-vous une prise d'Espa-
gne? C*est un marchand
arménien qui est lA-bas
sous les arbres qui me l'a
vendu.
Page 1 : Enfin, j'ai pos-
sédé la belle Rosette; voici
son portrait :
Elle a de l'esprit, du ju-
gement, de l'imagination et
se plaît dans l'exercice de
ses talents
Extérieur éveillé, démarche
légère, bouche petite, grands
yeux, belles dents, grAce
sur tout le visage. VoilA celle
qui a bit mon bonheur.
Rosette' entend au mieux le
coup d'œil, elle part A voire
appel et vous rend aussitôt
votre déclaration.
Page 8 : Je fus au Pa-
lais-RoyaUes communiquer
A nos amis et ensuite me
promener dans une allée un
peu écartée. Je vis arriver
le président de Mondon-
ville, il était pimpant A son
ordinaire, la tète élevée,
l'air content; il s'applaudis-
sait par distraction et se
tronrait charmant par ha-
bitude; il badinait avec une
botte d'or d'un nouveau
goût, et y prenait quelques
légères couches de tabac,
dont, avec certaines minan-
deries. il se barbouillait le
visage. Je suis A vous.
Page 4 : Mon cher con-
seiller, dit-il, une prise
d'espagnol. C'est ce mar-
chand arménien qui est lA-
bu sons ces arbres qui me
l'a vendu.
Vous voilA beau comme
l'amour I Ou vous prendrait
pour lui si vous étiez aussi
volage. Votre père est A la
campagne, divertissons-nous
à la ville. (îuel désert que
Paris ! il n'y a pas dix fem-
mes. Aussi celles qui veu-
lent se faire examiner ont
des yeux A choisir. — Tou-
chez-lA, ^oula le conseiller.
Je vous fais dîner avK trois
Vous voilA beau comme
l'amour. On vous prendrait
pour lui , si vous étiez vo-
lage ; mais on sait que la
jeune baronne vous tient
s ses chaînes. Votre
père est A la campagne,
divertissons-nous A la villel
Quel désert que Paris t il
n'y a pas dix femmes. Aus-
si, celles qui veulent se
faire examiner ont des yeux
363
JANIN
JANSÉNISTE JËROS(X.TMrrAIN 361
Jolief flllef;MM Mioof cinq,
la plaisir icrt le lixième ;
il len dfl U ptrtie puisque
Toas ea êtes. J'ai renvoyé
non éqnipage, et U Verdure
doit me ramener on remise.
à dioiiir. Je vont Cdf dt-
ner avec trois Jolies filles.
DMS sommes cinq, le plai-
sir sera le sixième ; il sera
de la partie puisque tous en
êtes. J'ai renvoyé mon é-
quipai^. et la Verdure doit
m'amener un remise.
Page & : Il a du génie et
de l'honneur, mais il tient
furieusement au plaisir, La
nuit au bal , 4 sept heures
du matin an Palais : il
n'est ni pédant en parties,
ni dissipé à la Chambre.
Charmant à une toilette,
intègre sur les fleurs de lys;
sa main joue avec les roses
de Vénas. et tient toujours
en ^ilibre la balance de
la justice.
Page 8i : D a du ^nie
et de l'honneur, mais il
tient Airiensement au plai-
alr. C'est une belle vie que
la sienne : la nuit au bal,
à sept heures du matin au
Palais; il n'est ni f
en parties fines, ni dissipé A
la Chambre : charmant à
une toilette, intègre sur les
fleurs de lys, sa main joue
avec les roees de Vénus, et
tient toujours en équilibre
la balance de Thémis.
M. Jules Janin ajoute : ~ « Je crois sans vanité
que j'attrape assez bien le style précieux ■ . — Puis il
croit s'excuser de ce plagiat en disant à la fin : « J'ai
acheté à une vente publique, au milieu de vieux meu-
bles et de vieux livres, le portrait de Rosette peint an
pastel par un élève de Latour ». C'est l'histoire et non
le portrait de Rosette qu'il avait achetée. L'ayant ache-
tée, il a cru pouvoir la revendre.
ni. Gaspard Hauser, roman.
Imprimé dans le tome VI du c Salmigondis » , 1833,
in-a.
. M. Jules Janin vient d'être condamné par la 6* cham-
bre de police correctionnelle à 95 fr. d'amende et à
500 fir. de dommages-intérêts envers c l'Echo Britan-
nique ». Un article publié par ce journal, sous le titre
de c Gaspard Hauser », a été prit si complètement
par raecusé qu'il l'a reproduit avec les mêmes fautes
d'impression, dans le c Journal des Enfants ». U
s'était contenté d'y i^outer quelques lignes d'introduc-
tion. « Quand on tà\t de la littérature un métier, on
finit toujours par s'avilir. »
« Le Causeur », S5 mal 1834.
Kons avons dit précédemment que « Gaspard Hau-
ser » a été aussi inséré dans le tome VI du « Salmi-
gondis ».
ÏV. Le Prince Royal. Part» , Bourdin,
(août) 1842, in-18, avec deux portraits.
Imprimé d'abord dans le « Journal des Enfants » ,
mois d'aoftt. Cet écrit fut annoncé dans le journal « le
Droit » du 14 août, sous le titre de c Panégyrique du
prince royal », puis dans le même journal du 17, sous
le titre de < Vie du prince royal » .
Voici en quels termes le « Journal des Débats » du
IS aoftt 1842 annonçait ce petit ouvrage de M. J. Janin.
f Le prince royal », par M. Jules Janin, tel est le
titre d'une histoire complète de S. A. R. le duc d'Or-
léans- Dans ces pages écrites avec la grâce, la vivacité
et l'éclat d'un nom populaire, nous retrouvons, en effet,
racontée tout entière cette biographie royale d'un prince
mort si Jeune, après s'être acquitté déjà de tant et de si
grands devoirs. On ne saurait croire l'effet que produit
sur l'Ame du lecteur œ récit tout rempli de fêtes, de
batailles, d'accidents heureux, et qui se terminent si
brusquement par une affreuse mort. Ici, les douces joies
du collège, les premiers triomphes de la révolatiee «k
juillet, les premières armes sons les murs d^AaTeri,
l'instant d'après, le paUis de Fontainebleau, tout rfeipli
par les fiançailles du prince royal, le Musée de Ver$aili»
inauguré pour ces fêtes, l'Arc-de-Trioni^ dans Umis
sa maijesté ; joun de joie unanime, inlerrampus par 1»
terribles accidents du Champ-de-llare ; plus loin, dts
combats, des dangers, des victoires ; le col de Mosm
et les Portes-de-Fer, et enfin la route de SabbaviGe,
Neuilly, Notre-Dame de Paris, l'église de Dreux tt )h
caveaux sombres dans lesquels la prineesse Marie ua'fiai
attendu son noble frère. .. Tel est le sujet de ce firr? :
il est écrit en toute admintion pour tant de qualiiéi
excellentes, en toute sympathie pour un malheur iiré-
parable. M. Charlet, à pnpot du livre ée M. Jula
Janin, a dessiné un charmant portrait de M. U dst
d'Orléans ».
Le lendemain de cette annonce dans le c Journal dn
Débats », par ronséquent le 13, paraissait dans If
même journal la réclame suivante :
c Le libraire Ernest B<mrdin vient de faire paraître,
sous le nom de M. Jules Janin, une brochure iaiitol't
c Le Prince royal », dans laquelle se trouvent textael-
lement reproduites près de cinquante pages empruBié«i
à la série d'artides que nous avons publiés en IRâT
sur le mariage, et récemment sur la mort et les (A-
sèques de M. le duc d'Orléans. Nous devons tous ces
articles ft la collaboration de M. Cuvillier-Fleury. qn
n'a autorisé personne à les débiter, et qui n'a pu t\é
consulté sur ces emprunts, auxquels nous somme» d'uK
leurs persuadés que M. Jules Janin. si riche de »oa
propre fonds, est complètement étranger ».
Deux jours après, le 15, M. Ernest Bourdia r^i>
mail à son tour, près du même journal, ainsi que le
prouve la note suivante qui a paru dans le n* du 15 :
« M. Ernest Bourdin, éditeur do livre intitalè i U
Prince royal », nous adresse une lettre pour nous ddo-
ner. sur les emprunts dont nous avions mi devoir wm
plaindre, des explications qu'il nous semble jaste de
faire connaître au public. Il résulte de ces expli£au<Hu
que Ernest Bourdin n'a eu recours à ces emprunts, da&s
le bot de compléter sa publication, que parce qu'il t
considéré nos articles, à tort, selon nous, mais à très-
bonne intention de sa part, comme des docomeots pa-
rement officiels, et qui éuient d'ailleurs précédés it
cet avertissement » :
t An reste, nous ne saurions mieux fkire que it
répéter dans sa nuindret détail» la relation d'sa
témoin oculaire, homme plein de coeur, qui a suivi, 1^
douleur dans l'âme, ces Imposantes ftinérailles ».
'y. La Bretagne historique, politique et
monumentale. Par M. Jules Janin (aidé
d abord de M. Keranbrun et ensuite de
M. Aurélien de Courson). Paris ^ Ernest
Bourdin, 1844, grand in-8 avec planches.
Sont-ce bien là tons les délits et tontes les pKca-
dilles littéraires que l'on a & reprocher & M. Joies U-
nin? nous ne le pensons pas. mais c'est au moins ce
qui a été signalé jusqu'à ce jour.
-+- JANOMA rJ.-A. Mano, compositeur
d'imprimerie à Paris, mort en i844J.
Une industrie parisienne.
Imprimé dans la « Roche populaire > , 5* ano^
(18U). p. 72-76 et 135-140.
JANSÉNISTE JÉROSOLYMITAIN (Un).
ps, [l'abbé Marc-Antoine Regnaud].
365 JANSÉNISTE SAMARITAIN
JAVOTTK
366
Réponse d*— à « TAvis aux fidèles » (par
un Janséniste samaritain). 1791, in-12 de
12 pages pour TAvis et la Réponse.
JANSÉNISTE SAMARITAIN (Un). Voy.
Tarticle précédent.
JANUARIUS FRONTO (Q.), ps, [Hadr.
Valesii7s]. annotateur de Pétri Monmauri
opéra. (LuUtiœ, 1643, in-4).
-f- J. A. P. [Pebread].
Lettres illinoises, par —, auteur de
« Clarisse >, drame. Paris, Merlin, 1772,
iji-8.
Poor d^ntrei oonagcf da même totenr. voy. c France
liUénire *, t. XI. p. 408.
JAQUELOT, oui. sumfosé [Jean Locke].
Que la Religion chrétienne est très-rai-
sonnable, telle qu'elle est représentée dans
TEcriture sainte. La Haye, roulque, 1710,
2 voL in-8.
CeA la reprodocUon de l'oaTtage (mblié sons le
ntee litre & Amsterdam, en 1696 et 1703. naii por-
tant alors sur les frontispices : tndoit de l'anglois de
Locfce (par Cosie). U libraire Fonlqne chercha i se dé-
barrasser de qnelqnes exemplaires en plaçant sur d<
Dovreanx titres le nom de Jaqnelot. A. A. B— r.
H-JARDINIER AGRONOME (Un) [Pierre
BorrAan].
Annuaire du jardinier et de Tagronome
pour 1825-1832. Paris, Roret, 1825-32.
6 vol. in-18.
JARNOWICK, j». [Jean-Marie Giorno-
viccHi, violoniste célèbre, mort le 21 no-
vembre 1804].
■4- J. A. S. C. [Catrupo].
Barème musical, ou Tart de composer la
musique sans en connaître les principes,
par— . Pam. 1811, in-8.
4- J. A. S*. C. [RÉvKRONi Saint-Cyr].
Le club des Sans-Souci, ou les Deux
Pupilles, comédie en un acte et en vers
libres, mêlée de vaudevilles. Par — . Sans
nom ée viUe ni (Timpr, (1793), in-8.
-+- JAUBERT (P. A. E. P.), mort le
28 janvier 1847, pair de France et membre
de rinstitut.
Géographie d'Edrisi. traduite de Tarabe
en français. Paris, 1840, 2 vol. in-4.
Oa prUend que V . Jaobert, cjni n'avait qu'une con-
Btiiaoce assec imparftite de l'arabe littéral, n'a bit
1M rcTOir cette tradnrUoo. dont le Tériuble antenr
al M. Kasimirski de Biberstein ( « LiUér. française
(«alMip. »).
JAUCOURT (le cbev. Louis de), plagiaire
[rabbé Du Resnel, de TAcadéroie des Ins-
criptions et Belles-Lettres].
Les Sorts des Saints. — Article imprimé
dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alem-
bert.
Cet article est copié presque mot à mot de la dis«
sertaUon de l'abbé Do Resnel. sar le même sujet, in-
sérée dans le recoeil de l'Académie des Inscriptions,
t. XXXI. p. 115 ; mais M. de Janconrt n'a pas même
daigné la citer.
JAUFFRET (Louis-François), apocr.
[l'abbé Gaspara-J.-André-Josepb Jauf-
fretI.
I. Paroles mémorables des grands hom-
mes de l'Antiquité et des temps modernes.
Paris, 1802, 2 vol. in-18.
+ n. L'Art épistolaire, ou Dialogues sur
la manière de bien écrire les lettres. Paris,
1798. 3 vol. in-18; 3«éd., 1825.
•f-Ces deux ouvrages, quoique ne portant que le nom
de Louis Fiïncois Jauffret. sont dus à la collaboration
de celui-ci et de son frère, G. i. A. J. Jauffret.
JAURE (de), père et fils, os. [BédenoI.
Pour la liste de leurs pièces, voy. le
tome n de la a France littéraire », à Db-
JACRE.
JAVOTTB (M"«), ps, [de Bareit].
Mademoiselle Javotte, ouvrage moral,
écrit par elle-même, et publié par une de
ses amies. Londres et Paris, 1762, in-8.
Réimprimé A la suite d'une édition de « rHistoire du
chevalier des Grieux et de Manon Lescaut » de l'abbé
Prévost). Lùndrei {Parit), 1782, 2 vol. in-18.
JAVOTTE (M"-), ravaudeuse, ps. [André-
Charles Cailleau].
Les Chiffons, ou Mélange de raison et de
folie ; dédié au Cousin Jacgues. Premier
et deuxième paquets. Pc^ris, Cailleau et
VEsclapart, 1787, 2 vol. in-12.
Barbier a attribué, à tort, cet ouvrage à Magne de
Saint-Aubin, artiste et auteur dramatique, car le pre-
mier paquet ou premier volume est annoncé dans le
f Journal de la librairie » dn 3 décembre 1786 avec
le nom de Cailleau, comme auteur ; le second, publié îXx
mois plus tard, ne porte au contraire que ceini de
mademoiselle Javotte.
-+- JAVOTTE (M»«) [L'Écluse?].
Les Citrons. 1756, in-12.
-|- Une réimpression de œ livret, tirée à 100
exemplaires seulement, a été mise au Jour à Genève en
1868 (6ay et flU, in-18. il et 94 p.). En tète une no-
tice signée P. L*. (Paul Lacroix?) qui signale ce petit
poème comme un cbef-d'œuvre dans le genre poissard,
t Gaieté, esprit, malice, délicatesse même, s'y trouvent
c réunis. » M. Ch. Nisard, qui s'est beaucoup occupé de
la littérature populaire, est tenté d'attribuer les « Ci-
trons » au comte de Caylus; nous serions porté A les
donner plutôt à FIcury, dit l'Écluse, l'ami et l'imita-
teur de Vadé.
« Cet opuscule parut en 1756. l'année qui précéda
c celle de la mort de Vadé. Si ce créateur du genre
c poissard avait été pour quelque chose dans la coupo-
K sition des f Citrons » ou les aurait certainement
c fait entrer dans ses « Œuvres ». Il fout remarquer
ff aussi que ce poème dialogué offre des négligences de
« rimes qu'on ne trouve pu dans les poésies poissardes
« de Vadé. »
367
J. 6.
J. B. 6.
4- J. B. [Jean BaciiouI.
Epttres familières de ticéron, traduites
en rrançois par — . Paris, Guillaume Bé-
nard, iG66,in-i2.
4- J. B. [BoNAMoua].
Traité aes maladies des femmes, par
J. Varandie, reveu, augmenté d'annota-
tions et trad. par — . Parts, 1066, in-8.
V. T.
J. B., abbé de Bolduc [le P. Ques-
nbl].
Le jour évangélique. ou 366 véritez ti-
rées du Nouv. Testam., pour servir de
sujet de méditation chaque jour de Tannée,
recueillies par — . Paru. 1700, in-12.
-j- Le titre des premières éditions porte : par nu
abbé régalier de l'ordre de Saint-Augustin. Liège.
4699. 4700, in-12. 01. B— r.
J. B., garçon apothicaire, ps. [Thomas
Carerrb].
Réponse à la question de médecine dans
laquelle on examine si la théorie de la bo-
tanique est nécessaire à un médecin. 1740,
in-4 de 28 pag.
•4- J. B. [Bonhomme].
Traité de la céphalotomie, ou Descrip-
tion anatomique des parties que la tôte
renferme, par —, Avignon. 1747, in-4,
V. T.
-t- J. B. [J. Bastin, avocat à Lïéç^e].
Stances à M. Aug. Renardy, abbé du
célèbre monastère de SaintJacques àLiége,
au sujet de son élection. Par — . Liene
1781. Placard in-folio. '
-4- J. B. [Unos].
Fables, contes et esquisses de caractères,
dialogues en vers, par — . Paris, an VU
(1799), in-12, 100 pages.
-f- J. B. [Joseph Boulmier].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale».
H- J— B [Jacob].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-f J. B. [J. Baltus].
Recouche-toi, Pologne ! Billault le veut! ! I
Par —. Liège, Redouté, 1863, in-8 do
8 pages.
-h J. B***, d'Arles [Brunel, ancien pro-
fesseur de belles lettres ; auteur de quelques
ouvrages pédagogiques].
Parnasse latin moderne. Lyon, Yvertiault
1808, 2 vol. in.l2. "^
Ce recueil renferme des pièces laUnes et françaises
de l'éditeur, signées de ses initiales. L. D. L. S.
4- J. B*** [J. Beau].
Toutes les épigrammes de Martial, en
latin et en français, distribuées dans un
nouvel ordre. Paris. 1842, 3 vol. in-8.
L'introduction et les notes de l'édîtenr offrent sn vif
intérêt. Les épigrammes libres sont classées sépartaol.
-+- J. B. A. [J.-B. AlHDRIESSENSl.
Instruction du commerce général, dont
, on n'a pas eu de pareille, pour secondaire
. ! dans le commerce aux quatre parties du
' monde. Par —, Liège. 1727, in-fol. de
119 pages.
-f-J. B. A. A. (l'abbé) [Augkb, mortra
i8r>4]. *-
L'Echelle catholique, ou Histoire delà
religion chrétienne par siècles; par — .
Paris, Vrayetde Surcy, 1847, in-lâ.
-h J. B. A***D* [Ambs-Dales].
Petite histoire d'un grand acteur. Par—.
Ornée d'un portrait. Jf^aris. au théâtre des
Funambules. 1832, in-18.
-hJ. B. A. EN P. [Baret, avocat en par-
lement].
Histoire sommaire des choses plus mé-
morables advenues aux derniers troubles
de Moldavie, composée par — , sur les mé-
moires de Charles de Joppecourt. Parii,
du Bray. 1620, in-8.
'/ -f-J. B. A. H. D. P. [J. B. A. HiiARD dl
Parc]. ^
Essai de fables, par —, juge de paix de
l'arrondissement de Sceaux. Part*, Théo-
phile Barrois père, 1805, in-i2.
J. B. A. S., initiales dont Jean-Baptiste-
Antoine SnARD signait ses articles cfe cri-
tique , d'oii ses amis s'amusaient à le
nommer Ibas.
Voy. « la France littéraire «, à Scard.
-h J. B.
zet].
iSscussion épistolaire sur la religion,
entre W. (George Walker, de Londres),
I protestant de l'église anglicane, et — , an-
I cien curé à Evreux, auteur des Soirées de
ll'Hermitage, catholique romain, né près
iBolbec en 1746. Paris, Cassot, an IX
! (1801), in-12.
/ H- J. B. B. [Blanchin, bachelier es let-
I très, ci-dev. membre de la congrégation de
l'Oratoire].
I Le Petit élève de Lhomond, ou le Petit
frère du disciple de Lhomond, par — .
Lyon, Maillet. 1813, in-8.
J. B.B., NÉGOCIANT DE TRO^S
B. (M.) [Martin J.-Bapt. Bi-
Examen des budgets de l'exercice 18U,
ipar— . Troyes, Gobelet. 1817, in-8.
369
J. B. B***
J. B. H. CV*
370
+ J. B. B*** [J.-B. BarbegoièreI.
La Maçonnene mesmérienne. Amster-
dam (Bordeaux), i784, in-^.
-i-J.B. C***[C0YE].
Lûu Novy para, coumedie prouvençalou,
en très actes, per — . Cracouviou, 174ii,
iD-8.
L» osants complètes de cetautenr ont été impnmées
1 ArUs, 1829. m-8.
+ J. B. D. [Jean-Baptiste Dubois].
De l'origine du monae et de la terre en
particulier; ouvrage dans leauel l'auteur
développe ses principes de cnimie et de
minéralogie, en donne en quelque manière
un abrégé de tous les ouvrages, par Wal-
lérius, traduit en François par — . Paru,
Bastien, 1781,in-12.
+ J. B. D. (Q.) ra. Jean-Baptiste Da-
tiXEAUx, ci-devant Dom. Devienne].
Histoire générale de la France, écrite
d'après les principes qui ont opéré la ré-
voluUon. Paris, Gueffier. 1791, 2 vol.
in-8.
OiTnge îaadieTé; le S* toI. s'arrête à Tan 4530.
n s'ea est trooTé on exempl. sar pean Télin à la S'
TCDie des Unes réunis par M. Bignon, vfi 2498.
-f- J. B. D. et p. N. R. C. [J.-B. de la
Porte et P.-N. Riffé-Caubray].
Les Pandectes françaises, ou Recueil
complet de toutes les lois en vigueur;
par -. Paru, Perlet, 1803-1806, 15 vol.
in-8.
Les noms se trcmtent an dernier volnme.
A. A. B— r.
J. B. D., aut. dég. [J.-B. Desmaulants],
Sur Saint-Domingue, et des Moyens dfe
le rétablir. Paris, Dentu, 1814, in-8, 104
pages.
+ J. B. D. [Jules Du BbrnI.
Le Tasse, épisode histor. du xvi* siècle,
par—. Pari*. Truchy, 1848, in-8.
+ J. B. D'A.
V. Babbey d'Aurevilly, I. 458 b.
4-J.B. DEM... [MuratI.
La Destinée d'une jolie lenune, poëmc
erotique en six chants. Par», ifofime, an XI
il«03), in-12.
-^ J. B. DE M. et W. (MM.) [Jaupfret,
bibliotBécaire de Marseille, et WEiss]. i
Supplément au théâtre choisi de feu i
M. de Kotzebue (trad. en prose). Jlfar*ct7/e, '
Guian, 1820, in-8.
Janffret afait déjà donné le « Théâtre de Kotxebue
Utcc Patral et Wetss). Paris, 1199, in-8. réimp. de
1822 à 4837. G. M.
+ J. B. D. M. [Banau].
Observations sur différents moyens pro-
pres à combattre les fièvres putrides et
malignes, et à préserver de leur contagion,
rar — . Sec. éait. Paris, Méquignon rainé,
779, in-8.
J. B. D. S., atU. dég. [J. Bouchetel de
Sassy].
Voy. aux Anonymes, « Discours politi-
que ae l'Etat de Rome. »
4- J. B. D... s [J.-B. Dubois].
L'année la plus remarquable de ma vie
(par Kotzebue), trad. de l'allemand par—.
Parw, 1802, 2 voL in-»8.
Dabois eut ponr collaboratenr G... de P,.. (Gérard
de Propiac).
-h J. B. E. [Espinasse].
Ode imitée de celle alsaïe, sur la des-
, truction du roi de Babylone, par — . Paris,
I Laurent Baupré, 1814, in-8.
' -h J. B. E*** pEYRiÈs].
Voyage de découvertes dans la partie
septentrionale de TOcéan pacifique, fait
par le capitaine Broughton, pendant les an-
nées 1795-1798, traduit de l'anglais par— .
Paris, Dentu, 1807, 2 vol. in-8.
Quelques articles de jonmanx et qoelqnes tradacllons
de cet écrivain inbtigable/qui a Ciit passer dans notre
langne nn bien gnnd nombre d'onvrages* anglais, et
SQrtoat de relaUons de voyages, sont signés des mêmes
initiales.
-h J. B. F. DE G. [J.-B. F. de Geradon].
Manuel du chasseur, ou simple exposé
des lois sur la chasse, avec modèles, etc..
par — .* Liège, Desoer, 1846 , in- 18 de
233 p.
-^ J. B. F. D. L. C. [Jean-Bénigne Fou-
lon DE LA Chaume, chanoine de Saint-
Etienne de Dijon, né en 1624, mort en
1665].
Lucifar pris au Baytan (noëls bourgui-
gnons), par — . Dijon, Ôrangier, 1660,
in-12.
-f- Ces noéls sont dépoorvns de mérite. M. Ferti-
canlt en a reproduit nn dans son édition de ceux de La
Monnoye, p. 83S.
B. G*** [J.-B. Gergerès. biblio-
de la ville de Bordeaux, mort au
H-J
thécaire
mois d'août 18691.
1. Le culte de Marie. Paris, 1849,
in-12.
Réimprimé, en 1857, avec le nom de l'auteur.
IL Jérusalem à Bordeaux. Curieux rap-
prochements entre Jérusalem au temps de
N.-S. Jésus-Christ et Bordeaux au xix* siè-
cle. Paris, 1859, in-18, 102 p., avec deux
plans.
-t- J. B. H. C*** [Cardon et Pesciiart].
Formulaire général, ou modèles d'acte
371
J. B. J.
J. B. R.
3-3
rir ~. 2* édit. Pari». Jtf»« Leloir. 18i7,
vol. in-a.
4- J. B. J. [JouDou].
Eugène de Montferrand, ou les Mœurs
du XIX» siècle, Paris, 1821, 3 vol. in-li.
4-J. B. J. B. [Breton].
Le Petit Mendiant, parThomas Bellamy,
roman faisant pendant à la fille mendiante,
traduit de l'anglais par — . Paris, Guet-
fier, anX(18o2),3vol,in-12.
4- J. B. J. I. PH. M. W* R* [J.-B.Jos..
Inn.-Phil, Recnault-Wahin].
Les Carbonari, ou le Livre de sang,
par —, Paris, Barba, 1820, 2 vol. in-12.
-f- J. B. L. [Jean-Baptiste Leglercq,
membre de la Convention, correspondant
de l'Institut de France, réfugié politique à
Liège].
Abrégé de l'histoire de Spa, ou Mémoire
historique et critique sur les eaux miné-
rales et thermales de la province de Liège,
par — . Liège, Collardin, 1818, in-18 de
229 p.
-f-J.B.L. [J.-B.Lascoux].
L Relations de deux sièges soutenus par
la ville de Sarlat.... publiées par—. Paris
Everat, 1832, in-8.
II. Documents historiques sur la ville de
Dôme (Dordogne). Recueillis et publiés
par —, avec notes et 2 pi. Port», mprim,
dA. Everat, 1836, in-8, 78 p.
-h J. B, L. [Baudet-Lafarge].
Essai sur l'entomologie du départemenl
du Puy-de-Dôme; monographie des la-
melli-antennes, par — . Clermont, 1838,
in-8.
-h J. B. L. (l'abbé) [Lourert].
Le Magnétisme et Je Somnambulisme
devant le corps des savants, la cour de
Rome et les théologiens, par — . Porw.
(lermer-Baillière, 1844, in-8.
La converture de cet oanage portait le nom que
noat veDOQS d'indiquer.
-f- J. B. L. G.... [J.B. L. Geruzet],
I. Géométrie pratmue à l'usage du peu-
ple, traduit du hollanaais. Bruxelles, iS^ii,
in-12.
n. Recueil de thèmes gradués, propres
à faire suite à la plupart des grammaires
hollandaises. Bruxelles, 1820, in-12.
-4- J. B. M. [Morel].
Dissertation sur le véritable auteur des
commentaires sur les épitres de saint Paul,
faussement attribués à saint Ambroise, et
sur l'auteur de deux autres ouvrages qui
0 1 sont dans Tappendice du 3* tome de saim
'Augustin, adressée à M***, par—. Auxem,
Foumier, et Paris. VilletU. 1762, in-ll
L'abbé Morel, conna par des Eléments de critiqu tiii-
esUmés. prooTe très-bien, dans cette dissertation, qie
le donatiste Tiehonins est ravleor des cammatUita
bassement attribués à saint Anbroise. et des qandm
qni sont dans l'appendice dn troisième tome de saint As-
gnstin. On l'appelle commnnément Ambrosîaster. L'ibké
Morel pronve aussi très-bien qne les dix-neuf bonâi«i
sur l'Apocalypse ont ponr aotenr liaint Gésaire d'Arles.
qni en a pris le fond dans Tiehonins.
Le rédacteor de la « France litiérain » de iW
annonce cette dissertation sons denx Utres diféreiu,
faute d'avoir remarqué que c'était pour abréfer qi'oa
l'avait indiquée sous le titre de DissertatioB sur I'Ab-
brosiaster dans le frontispice des Eléments de aiti^.
A. A. ft-r.
4- J. B. M. fMONPALGOIf].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale».
-f- J. B. M. G. [GenceJ.
Mélanges de philosophie, par Voltaire,
publiés par — . Paris, Treuttel et Wurti,
1837, 5 vol. in-8.
Un coortavanl-propos est signé des initiales que nov
venons de transcrire. Voir an sujet de cette pabiùa-
tion Quérard, > Bibliographie Voltairienne i. s» 46.
4-J.B.M.N. (M.) [NoLHAc].
Etudes sur le texte des Psaumes, od l«
Livre des psaumes expliqué à l'aide des do-
tioqs acquises sur les usages, les crovances.
les mœurs, les connaissances, l'histoire
des peuples anciens, par ^. Lyon, 183H.
1. 1", in-8.
-4-J. B. N**[Nougarbt].
I. Les Enfants célèbres chez toutes les
nations, seconde édition, par — . Paris,
18il,2vol. in-i2.
II. Instructions. morales et amusantes, à
l'usage des jeunes gens de l'un etdel autre
sexe, etc., rédigées par — . Paris, 18il3.
in-12.
+ J. B. N. CA*** [Cannet].
Voy.CA***,I,6133.
-4- J. B. PA. TPassebon].
Un siècle en nuit jours, ou Lyon pen-
dant l'inondation de 1840, par — . Lm.
Giraudier, 1840, in-8.
4- J. B. R. [J.-B. Renard, inspecteur
des contributions du département de
rOurte, et 0.'. de la a Parfaite égalité de
Liège »1.
Couplets maçoniques dédiés aux 0.*. de
la Meuse, et particulièrement tracés pour la
fête de l'inauguration du temple de la
R.*. L.'. des « Amis de la parfaite intelli-
gence », constituée à Huy. Par — . LUge,
Léonard, 1809, in-8.
373
J. B. R.
J. C. B.
374
■+- J. B. R. [RoGNiAT. frère du géné-
ral!.
Ode sur le mariage de rEropereur, par—.
Paru. Colas, 1810, in-4.
4- J B. S. [Jean-Baptiste Sat].
Des articles dans la « Décade philoso-
phique >, 1794-1807.
n prit uat part acttYe dans la direction de ce journal
ûepûis MB ori^ne jvsqa'ea 1800, époqne oh il la céda
à Amaary DsTal.
H- J. B. S. [Sirbt].
Lois civiles intermédiaires, ou Collée-
lions dds lois rendues sur Tétat des per-
sonnes et la transmission des biens depuis
le 4 août 1789 jusqu'au 30 ventôse an XII
(mars 180i) époque du Code civil, par—.
Paris, an XIV (^ 806), 4 vol. in-8.
1\ T a des exeosplairetqni portent cNooTelle éditions ;
nais il n'y â de nooTean qne le fronUipice.
A. A, B-r.
-H J. B. S., de Troyes [Simon fils, né-
gociant].
Réponse à M. le chev. de Vizien, aut.
de la brochure intit. : La rentrée de Buo-
Doparte à Troves, et la mort du chevalier
de Gouault. Par — . Genève, 1814, in-8,
35 p.
Note manascrite de M. Van Praet, commoniqnée par
M. 0. B.
4- J. B. S**** [Salgues].
Voy. ci-dessus, II, 257 f,
4- J. B. S. J. [SaintJust].
Description géographique de toute l'Eu-
rope, en françois et en latin, par —.Lyon,
MoHn, 1682, in-lS.
Voirie catalogue des frères Périsse, n« 4285.
A. A. B-r.
4- J. B. X. [Jules Berger, de Xivrey].
Traité de la prononciation grecque mo-
derne, à Tusage des Français. Paru, 1828,
inl2, 80 p.
+ J. B. H. C [J.-B.-U. Nelson
CoLWîf].
Appendice à la notice intitulée : « Une
exietoice d'artiste », par — . Paris, Saint-
iorre, 1845. in-8.
Cette notice eoncemait Knwasseg.
4- i. B. X. J. L. A. E. P. D. L. M. D.
D. D. T. [J.-B.-X. Joyeuse l'aîné, ancien
employé principal de la marine du dépar-
lement de Toulon].
Histoire des charençons, avec des moyens
pour les détruire et empêcher leurs dégâts
dans le bled, qui a remporté le prix pro-
posé par la Société royale d'agriculture de
umoges, par — . Avignon, louis Cham"
^tt. 1768, in-12.
4- J. C. [Jean Chenu].
Petit Barème décimal, ou Méthode simple
et facile pour convertir les mesures et poids
nouveaux en anciens et réciproquement,
par — . Paris, Le Prieur, an XI (1803),
in-12.
4-J. C. [J.-M. Chopin].
Coup d'œil sur Saint-Pétersbourg. Pa-
ris, Ponthieu, 1821, in-8, 218 p.
RepTodait avec le nom de l'anteur sons le titre
de : c De l'État de la Rnssie, on Observation sur ses
mœars, son inflnence politique et sa littérature, saivies
de poésies traduites da msse >, Paris. 4822, in-8.
8. P-y.
4- J. C. [J. Clermont].
Vie de saint Ànthelme, évèque deBelley.
Belley, 1839, in-12.
4- J. C. [Jean Cools. ancien membre da
la Chambre des représentants].
La Campine d'aujourd'hui. Culture et
défrichements, par — . Bruxelles, Sta-
pleaux, 1893, in-8, S5p.
4- J. C. [Jules ClaretieI,
Des notes de voyage sur Bade, Londres,
Bruxelles, publiées dans la a Vie pari-
sienne » , et réimprimées dans les « Voyages
d'un Parisien ».
Voyes ABNOT.
4- J. C. [J. Chanut].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale 0.
4-J.C*[J. CussAcl.
Pisciceptologie, ou r Art de la pêche à la
ligne. Discours sur les poissons, la manière
de les prendre et de les accommoder, la
Khe aux filets et autres instruments* etc.'
•w, Cussac, 1816, in-12, ou Paris, Cor-
bel. 1820, 1823, in-12.
J. C..., p. [Charles-Denis Collevillb,
ancien capitaine de cavalerie].
Un peu du temps présent, un peu du
temps passé.*Pam. Ûebray, 1804, in-18,
70pag.
J. C. A. G.,j>s. P'abbé Couture].
Abrégé de Thistoire de la monarchie des
Assyriens, des Perses, des Macédoniens et
des Romains, par — . Paris, 1699, in-12.
Ce ne fut pas l'abbé Goatnre qni mit cet ouvrage an
jour ; on le doit à quatre de ses écoliers, auxquels il
l'avait dicté.; ils le publièrent sans en faire l'bonnenr
an véritable auteur, et en le sonscrivant des premières
lettres de leurs noms, J. C. A. G. Voy. « Mémoire sur
le collège de France », par Tabbé Goujet, édit. in-i2.
t. n, p. 455. A. A. B— r.
4- J. C. B. [Berthibr, directeur des do-
maines].
Voyage de Lyon à Châlons par la Saône,
ouïes trois journées. Lyon, Kindelem, 1814.
2 Tol. in-8.
375
J. C. B.
D.
376
-h J. C. B. [Baudiot, bibliothécaire de
]a ville de Nevers].
Annuaire statistique , administratif et
commercial du département de la Nièvre,
par—, Nevert, Delavau, 1829, in-i2.
4-J.C. D***[J.-C.Docteub].
Vie du vénérable frère Pierre-Joseph
Formet, né en 1724 à Lomont (Haute-
Saône), mort en n84, en odeur de sain-
teté, à Ventron (Vosges); par — . Luxeuil,
imp, de Docteur, 1854, in-18.
-4- J. C. D. L. V. P. R. A. ;B. [Jean-
Charles DB LA Vaux, professeur royal, an-
cien bénédictin].
E^i philosophique sur les prêtres et la
Çrédication, par — . Rome, imprimerie du
'atican, 1785, in-8, 168 p. ,
On troDYe. à U saite de l'Euai, la tradncUoii de deax 1
sermons de Zollikofer. A. A. B— r.
J. C. D. N. (le sieur), atU. dég. [Joli,
curé de NantouJ.
Odes du sieur—. Châlons, Lamotte-TorL
1716, in-8.
J. C, F. L., aut. dég, [le baron Jean-
Charles-François de La Doucette].
I. Nouvelles, Contes, Apologues et Mé-
langes. Paris, FarUin, 1822, 3 vol. in-12.
II. Le Troubadour, ou Guillaume et
Mar^erite, histoire provençale, suivie de
Notices sur la ville de Mons-Séleucus et
sur le souterrain du Mont-Viso. Paris,
Masson, 1824, in-12 orné de 2 fig. et de
musique.
Cet oayrage présente une peinture anssi vive qu'a-
nimée des mœurs de U Provence an douzième siècle, et
la description des principales antiquités qui en couvrent
le sol. L'anteur y iliit preuve d'érudition.
-4- J. C. G. et J. C. P. (les abbés) [Ga-
NiER et Poussin].
Dictionnaire d'ascétisme. Umris, Migne,
2 vol. gr. in-8.
4- J. CH. B. [Jacques-Charles Bail-
leulI.
Théorie des institutions sociales. Paris,
1801, in-8, 150 p.
4- J. CH. P** [J.^harles Pbrrin].
Le Trésor du fidèle, ou Manuel de piété.
Paris, 1807, in-18.
Réimprimé avec le nom de l'auteur, VertaUUt, 181 i ,
in-i2.
4- J. C. L. M. [MussEAu].
Manuel des amateurs d'estampes, par — .
Paris, Foucault, 1821, in-12.
J. C. M. D. S. E., aut. dég, [J. Claude,
ministre du saint Evangile].
Traité en forme de lettre à un ami . sur
la lecture des Pères et sur la justificalton.
Amsterdoif^y 1685, in-12.
-f- J. C. M. P.
Les Catastrophes amoureuses, ou le Re-
tour à la vertu, histoire vraisemblable,
par — . Paris, PofUhieu, 1796, in-18.
L'anteur de ce roman est Jean-Oharles-UarUo Pi-
chenot, abbé, mort depuis peu d'années, dus aa âfc
très avancé. Il fit paraître, en 1786. un « Recueil de
poésies sacrées », dédié à Madame Adélaïde. C'était u
vieillard d'un esprit enjoué, mais nn pen malin. D bt
lié de bonne heure avec Panard, llannontel. Voisena.
Gallet, Vadé, Favart. etc. U était né 4 Parts, ooilesl
mort me du Harlay (article eommnniqaé par Le BaiilT)-
A. A. B-r.
-hJ... C... 0... [Navaro].
Les couvents de religieuses en Italie. Le
couvent de Baiano, chroniq. du xvi* s.,
extr. des archiv. de Naples et trad. litté-
ral, de l'italien, par M. —, précéd. de
rech. sur les couvents au xvi* siècle, par
le bibliophile Jacob (P. Lacroix). Paris.
1829, in-8.
Ce recueil, qui est devenu rare, oïïn une sorte d'ia-
thologie des conteurs du xvi* stède ; c'est le oonuMi-
taire des pages les plus gaies de Rabelais. Béroakle de
Verville, H. Estienne. 6. M.
-hJ. C.P***[PAG]k8l.
Examen historiaue ae la révolution fê-
papole. suivi d'observations sur l'esprit
public, la religion, les mœurs et la litté-
rature d'Espagne; trad. de l'anglais de
Edw. Blaquières, par— .Pan>.llow, 1823,
2 V. in-^.
J. C. S. D. V., aut, dég, [J. Clodohé, se-
crétaire de vaisseau].
Relation de ce qui s'est passé dans les
Isles et Terre-Ferme de rAmériqueen i666
et 1667. Paris, Clousier, 1671, 2 vol.
in-12.
-f- J. D. [Jean Doubdan].
Le Voyage de la Terre-Sainte, par — .
Paris, 1657, in-4.
Réimprimé en 4661, avec le nom de l'auteur.
A. A. B-r.
4-J.p. [Jean Doujat].
Mémoires de l'état ancien et moderne de
la Lorraine, etc., tir^ de la Géographie
historique et politique de — . 1673, in4.
J*** D., aut. dég. [Pierre Jouhacd»
avocat].
Paris dans le dix-neuvième siècle , pour
faire suite au « Tableau de Paris », de
M. Mercier, ou Réflexions d'un observateur
sur les nouvelles institutions, les embellis-
sements, l'esprit public, la société, les
ridicules, les femmes, les journaux, le
théâtre, la littérature, etc. Avec cette épi-
graphe : a Son siècle fut empreint du sceau
377
J. D.
J. D. S. F. P.
378
de son génie». Paris, J.-G. Dentu, 1810,
iD-8.
J. D., aui. dég. [J. Dbgrànd, avocat-
avoué et juge-suppléant au tribunal de
Carcassonne}.
L Las Matinados de J. D. Carcassonne,
vers 1822. in-8.
II. LeRepaïch campestré, ou TEmpoi-
sounement dal Barréou de Garcassouno,
pooémo comigué en 4 chants et en verses;
seguit d'Elegios et de Pouésios diversos.
Per J. D., aoutou de las Matinados. Carcas-
sonne, 1823, in-8.
-h J. D. [Dbsbnnb].
La Franche -Mac. considérée philoso-
phiquement. Paris, 1829, in-8, 20 pag. —
lywi. Perrin, 1829, in-8.
+ J. D. B. [l'abbé Dbsfontaines].
Le Médiateur (entre Voltaire et lliuteur
de la Voltairomanie), lettre à M. le marquis
de *•*, par —, et datée de Toulouse, le
10 ianvier 1739. In-12, 24 p.; et dans
quelques exemplaires des « Amusements
du cœur et de Fesprit », t. III.
-+■ Voj. ci-iprès, Jeumb atocat (un).
J. D. C, ps. [G. de Reboul].
I. La Cabale des Réformés , tirée nou-
vellement du puits de la Réformation.
Monifellier, chez le Libertin, imprimeur de
/a sainte Réfarmation, 1599, in-8.
< Le Motore français > (de Ricber), Paris, 161i el
année soiv., altriboe cet onvrage an fieor Reboni . Voy.
t D. p. 154. A. A. B— r.
II. Fortunes et Vertus du roi Henri IV,
comparées avec celtes d'Alexandre le
Grand. Paris, 1604, in-12.
J. D. C. (Fabbé). Voyez DOUSSEAU
(Jean).
-t- J. D. D. M. H. D. M. C. D. A. [J. D.
DuPLANiL, médecin honoraire de Mgr le
comte d'Artois].
Méthode nouvelle et facile de guérir la
maladie vénérienne..., par Gare; trad. de
l'angl. par — . Londres et Paris, Froullé,
1785, in-8.
-h J. DB M*** (M.) [Paul-Gédéon Joly
dbMaizbrot, lieutenant-colonel, membre
de l'Académie des Inscriptions].
Essais militaires où l'on traite des armes
défensives. Amsterdam, 1763, in-8.
H- J. DE M., ancien major d'infanterie
allemande fJ. ve MaimibuxJ.
Pasigrapnie, ou premiers éléments du
nouvel art-science d'écrire et d'imprimer
en une langue de manière à être lu et en-
tendu dans toute autre langue sans traduc-
tion, inventé et rédigé par— .Parw. 1797,
in-4.
J. DE S. F. Voyez JEAN DE SAINT-
FRANÇOIS.
-f- J. D, F., avocat [Jean-François-Au-
gustin Janvier db Flainville, avocat].
Relation des entrées des évoques de
Chartres et des cérémonies <]ui l'accompa-
gnent, avec des remarques historiques, par
M. — . Chartres, imp. de Deshayes, 1780,
in-8.
J. D. G., aut, dég, [A. Jeudy Dugour,
ancien doctrinaire].
Mémoire iustiûcatif pour Louis XVI. ci-
devant rpi des Français. Paris, 1793, in-8.
Ran.
-h J. D. M. [Jean Dbs Marbts de Saint-
SoRLiN, écrivain et homme d'esprit du
XVII* siècle].
Les Jeux des rois de France, des reines
renommées, de la géographie et des fables,
par — . Paris, 1664, pet. in-12, 5 fT., 60p.
de texte et fig.
On peut contnlter snr ee Yolnme, compoaé inrtont de
petites planches en cartes destinées d'abord à l'instmc-
tion du Jenne Unis XIV. le Man., t. U. col. 635.
G. M.
+ J. D. M., notaire de campagne [Mes-
tivierI.
Le Tableau de la nature, ou de l'univers
considéré dans ses rapports physique et
mécanique. 3* édit. Blois, Dezatrs, 1830,
in-8. — é* édition, 1831, in-8.
-h J. D. M. [baron Jules del Marmol,
avocat].
Du conseil des mines, par — . Liège, De-
soer, 1849, in-8, 11 p.
-h J. D M. D. S. E. [J. Durand, ministre
du Saint-Évangile].
Recueil historique, où Ton voit tout ce
qui s'est passé de plus mémorable, etc.,
avec des réOexions, par — . Gtn^ve. 1703,
in-8.
J. D. P. C. (le R. P.). Voyez JACQUES
d'Autun.
-h J. D. S. [Jean db Sourdier].
Relation du siège et de la prise de la
ville et citadelle de Fribourg, mise en par-
tition selon les règles de la critique, par— .
Paru. 1677. in4. V. T.
-f. J. D. S. F. P. [Jean de Sainte-Foï,
c'est-à-dire le P. J.-l . Surin, jésuite].
Les fondements de la vie spirituelle, ti-
rés du livre de l'Imitation de J.-C, par — .
Paris, A, Cramoisy. I6(J9, in-i2.
Onnage souvent réimprimé. U a été approolé par
379
S. D. W.
JEANœURT
Bottoet. 110» doyen de l'éf lise de MeU. Le P. Bri-
gBOB en a njeani le fljle en i703. A. A. B— r.
-4- J. D. W. [Jean db WaiptJ.
Adresse pour acquérir la facilité de per-
suader et ae parvenir à la vraie éloquence,
par—. Verdun, 17^0, in-i6.
Dom Galmet tUribue bmI 4 propoe cet ovTnge an
P. Vapy, Jéaeîte. A. A. B— r.
Le « Bnlletin dn Bibliophile ». de nov.-déc. 18Si,
tfi 441, cite nne édition de Verdun, t. d., dont le
le privilège, daté de 1695. eet accordé an S. de Vaipy.
01. B-r.
-f- JE NE SAIS QÎQI [Fabbé MaquinI,
Je ne sais quoi, par '— . Paris ^ 1783,
m-12, 124 p.
-f- JEAN (le frère), hermite deT la forêt
deCompiègne [Giiabrikr, avocat à Caen].
Essai sur la calomnie, par ^. Bruxelles,
1786, in-8.
Epltre en vert.
+ JEAN (te père) [Besson, employé au
ministère de la guerre].
Les conseils du —, ou un chiffonnier de
Paris à ses amis des faubourgs. Paris,
1828, infol., 2p.
JEAN BONHOMBIE , ns. [Henri Hébeitt,
se disant baron de Ricnemont et fils légi-
time de Louis XVII.
L Plaidoyer de M* Jean Bonhomme en
faveur du pouvoir absolu, dédié aux trè.s-
honorables milord Polignac, Ibrahim La.
Bourdonnave et Judas Bourmont. Paris,
de limpr, de Selligue, 1829, in-8, 16 pag.
— II. Lettre de Jean Bonhomme à MM. les
députés de la remontrance. Paris, 25 mai
1832. — A la France de juillet. Lis, juge
et agis si tu peux. Paris, 6 sept. 1832.
Autographié. — A la France de millet, et
à tous les généreux défenseurs de la liberté
des peuples. Paris, 30 sept. 1832. Auto-
grapnié.— A la France de juillet. Lis, juge
et agis. Paris, 5 octobre 1832. Autogra-
Îhié. — Une Pastorale. Paris, 21 février
833.
Tout ces écrits ont été poomÎTis et condamnés i la
destruction par Jugement de la Cour d'assises de la
Seioe, dn 4 novembre 1834. La lettre adressée aux
députés signataires dn compte- rendu a été poursuivie*
comme renfermant les délits d'offenses envers la per-
sonne do roi, et d'excitation à la haine et an mépris dn
gouvernement. Elle présente le roi comme n'étant que
le gérant de Charles X, et l'agent le plus attif de la
cotttre-révointion dont elle cherche 4 faire croire qne
nous sommes menacés.
Les délits que les trois autographies renferment sont
ceux d'offenses envers la personne dn foi. d'excitation A
la haine et an mépris de son gouvernement et de provo>
cation à la destmcUon dn gonvemementt Elles roulent
presque en entier sur la révélation d'un prétendu traité,
conclu entre le roi des Français et les minisires de la
Sainte-Alliance, pour nne troisième restauration, avec |
dénemhrcae&l etoceapttioB de In Pranee. Elles dmeat
le texte de neuf articles secreU de es tnilé. aaqad
elles assignent la date dn 31 mars 1831. Leur conds-
sion est nn appel au armes contre ranlorilé nvale :
t DehoQt, hommes de Juillet, si vous vnles éehsnitr
à la clémence du pacificateur de la Pologne ! Deboui l et
toi, France trop généreuse , sanras-tn enJUi punir t >
L'une de ces antographies a été envojéft an piéfei ée
police, avec ces mots à la main : A toi, Giê^mtt, léeki
s^de de l'infdme régiddê «ssossin. Cette loaik«
était bmilière an soi-disant haron de Ricbemout.
La ff Pastorale » renferme les mfmes délits d'offeasfi
envers la personne dn roi, et d'excitation 4 la faaiiK et
an mépris du gouvernement, et de pins reini de trotUe
4 la paix publique, en excitant le mépris et la haine coo>
tre nne classe de personnes : cette classe ert la piie
nationale parisienne. L'antenr' dit an roi, en partant
des 5 et 6 juin : c Vous aves fait 14 dn Tibire i plai-
sir, parce que vous éties appuyé sur la nasse compacte
des bontiqoiers, dont une partie est encore 4 vos gic«.
en Ini persuadant qu'elle serait pillée, si elle ne vm
prétait pas son héroïsme. La boutique s'est levée toet
d'une pièce 4 votre appel, elle est devenue tenrible. etc. •.
Une note qni se npporte4ea passage est ainsi eoupK :
f Personne n'ignore qu'il y a an moins qninae nilk
boutiquiers, gardes nationaux 4 Pans, qni sont salaria
par Louis-Philippe, pour espionner d'abord, et égoifcr
ensuite. On le prouvera an besoin» car Us sont en partit
connus. »
JEAN BOUCHE DOR, ps, [Pebticotz].
La Démagogie en voyage, poême eo
un seul chant, orné d'une lithographie, et
suivi d'une Epf tre à M. Michaud. académi-
cien. Paris, Levavasseur, Deniu, Delangle,
1830, in-8, 16 pag.
-t-Quérard avait d'abord attribué cet opuscule 1 Sl-
monot, mais il rectifia cette assertion d'après une lettre
de M. de Cayrol, datée de Compiègne, 30 aeftt 1848.
JEAN BOUCHE D'OR [Simonot, officier
d'administration des hôpitaux militaires].
Jeanbouchedor , ses Contes bi^rrés
et Discours en l'air. Tome I*' (et unique).
Paris, au comptoir des Imprimeurs-ÏMîs,
r 1843, in-12, 307 pag.
Ce premier volume renferme : 1» Une dédioce ta
peuple ; 3« A mes lecteurs la patte de lièvre ; 3" Pn-
fession de foi 4 vol d'oiseau ; A* les Joumsnx ; 5* Uo
petit livre philosophique 4 propos d'un antre petit litre
qni ne l'est pas (t le Livre dn peuple » de M. de La
Mennais) ; 6o la Petite littéiatnre et set canards ; 7* l'a
Petit roi dans son petit royaume (Yvetot), ronédie-
bouffonne en cinq actes (et en prose); 8* le Diable c»t
mon pamin ; 9« la Vieille fille.
Le second volume, d'après la table qui se trouve i ta
f fin dn premier, devait renfermer : Sermon sur l'obéis-
sance due aux princes. — Mémoire d'un honnse de
rien. Première partie. — Itinéraire de Paris i Ver-
sailles. — L'AIoyan 4 la sauoe piquante. — Créatioa
de la femme.
JEANCOURT (Auguste), ps.
Crac ! pchht ! i bouhnd ! ! ! ou le Man-
teau d'un sous-lieutenant. Réalités hyper-
drôlatiques et posthumes, écrites par
Pongo, Sapajou et Houhou, sous la dictée
de — . Paris, Renduel, 1832, 2 vol. in-«.
381
JEAN DB FALAISE
JEAN-LOUIS
382
Ob prétend que II. A. de G. ne fit que retoocher ce
roBiaa. compoeé psr M. Pirolle.
JEAN DB FALAISE, fft. [le marquis
Charles-Philippe de CflENNBViàRES-PoiN-
telJ.
I. Contes normands de —, avec des des-
sins de Tami Job. Caen, C. Rupalley, 181a,
in-18, 274 pag.
+ IL Les derniers contes de —, Part»,
PouUt'Malassû, 4860, in-i2, vi et 273 p.
-(- Ce YOlome est U réimpression i STec deux contes
^je^. des c Historiettes Bagnensudiëres >. par un
Nennand (le même). Aix, Aubin, 1845, i 50 et 4 p.
n4. L. D. L. s.
4- JEAN DE PARIS [Pierre Véron].
Articles dans a Tlndépendance belge ».
JEAN DE SALNT- FRANÇOIS (le P.))
Mm de religion [le P. Goulu, depuis géné-
ral des Feuillants].
Les Propos d'Ëpictète, recueillis par Ar-
rian, traduits du grec en françois par — .
Paris, 1609, in-8.
On traofe 4 It fin da Tolmne la traduction dn « Ma-
Bad I d'Épidète. Snifant lac Biographie nniverselle »,
l'utenr entreprit ce travail par ordre d'Henri IV. 11 bl-
kit donc en dter la première édition, et ne pas se
cealentcr de faire connaître celle de 1630. A. A. B— r.
JEAN DE SOISY, ps. [Capot de Feuil-
lidb], rédacteur de la « Boussole».
-h JEAN DE SOLOGNE (madame) [Ma-
rie-Louise LBFEBVRfi-DEUMiER, née à Ar-
gentan, tient à la fois, comme M"** Claude
Vignon, la plume et Tébauchoir].
Des articles dans le « Nouvel organe
philosophique, politique et littéraire »,
londé en 1859 par M. A. Ponroy.
+ JEAN DIABLE [Paul Féval].
Des articles de journaux.
Un iovnal fat pnblté en 186i, sons ce titre em-
prualé à nn roman de M. Féval. (M. T.)
JEAN-JACQUES, ps. [la marquise de
Saixt-ChamondI.
Jean-Jacques à M. S*** (Servan), sur des
réflexions contre ses derniers écrits ; lettre
posthume. Genève, 1784, in-12.
JEAN-JEAN , paysan de son endroit, ps,
[Léon Chamlaire].
Pasquinades françaises (ou Recueil d'o-
puscules moraux, politiques et administra-
tifs. Suivies d*un Fragment de l'bistoire
inédite d'un cheval de l'empereur Napo-
léon, mort à 63 ans dans les écuries de
l'auteur). Ouvrage en cinq cents volumes.
Pari*, Garnier, 1830, 2 Drochures in-8,
ensemble de li4 pages, avec un portrait et
une gravure.
La premitre liTiaison, composée de 16 pages, porte
lMMl*r. '
Cette plaisanterie a été reprodaite sons ce titre :
« Pasqninades françaises. Fanfan, on la Découverte dn
Nonveau-Monde », poème hérohcomique en six chants.
Deuième édition, Parié, Gamier, 1830,in-lS.
JEAN LE BRABANÇON, ps. [Sylvain
Van de Weyea, aujourd'hui ambassadeur
belge à Londres, auteur de petits pam-
£ blets politiques, ou plutôt de feuilles vo-
intes ayant trait à la révolution belge de
1830].
-h JEAN LE CHAMPENOIS, auteur sup-
posé.
Un paysan champenois à Timon, à l'oc-
casion de son « Petit pamphlet sur le pro-
jet de constitution », par — . Paris, Michel
Lévy frères, septembre 1848, in-32.
Attribué, en deux endroits différents, par Qnérard,
à M. de Colmont, ancien receveur général, et à
M. Alexandre Weill.
JEAN LE RIMEUR, ps. [Jean-Baptiste pB
Prez filAHAUDEN, pubïiciste et ancien pro-
fesseur, mort à Bruxelles en 1860J.
Petites Actualités littéraires, artistiaues,
gouvernementales et industrielles. Liège
et Bruxelles, 1842-1843, iQ-18.
L'nne des nombreuses imitations des « Gnèpes » de
M. Alph. Karr. Les « Petites actualités a ont pam de
Juillet 1842 4 décembre 1843.
-f- JEAN LE ROND [Chemin-Dupon-
TÈSJ.
Jean le Rond à ses amis les ouvriers, à
leurs patrons et aux gouvernants. Paris,
1838, in-18, 144 p.
-I- JEAN L'ÊVANGÉLISTE (saint), au-
teur supposé.
Le c Dictionnaire des apocryphes » , que nous avons
cilé plusieurs fois, a inséré, t. U, col. 326, la traduc-
tion de divers fragments mis au jour sous le nom de
saint Jean, notamment d'une prophétie sur la fin du
monde, que Fabricius a placée dans son c Codex apo-
cryphus Novi TestamenU », p. 726.
JEAN-LOUIS d'Amiens (le P.), nom de
religion [le sieur de La Motte].
L'Atlas des Temps, ou Chronologie, par
le sieur de La Motte (le P. Jean-Louis a'A-
miens, capucin). Paris, 1683, in-fol.
Voy. le Catalogue de Giraud, p. 30.
On trouve ce nom masqué dans la liste de Baillet :
je dois faire observer cependant que Texemplairo que
possédait la Doctrine chrétienne renfermait les noms de
l'auteur sans masque, soit dans le privilège, soit dans
les approbations. A. A. B— r.
JEAN-LOUIS, ps. [AuRuste Audibert].
Les Papillotes, scènes de tête, de cœur
et d'épi gastre. Paris, Hipp. Souverain,
1831, in^.
Assex courts, mais nombreux morceaux de littérature
qui avaient paru dans la c Caricatura » et peut-être
ailleurs. L'auteur tes a classés en nenf sections :
I. Iteurs de convention. U, Itonrs politiques* m. Bat»
383
JKAN-PAUL
JEHAN
38i
ttmenU de cœnr. IV. FaUlitét. V. Monin wdétias-
Uqnes. VI. Mœort d'artittei. — VU. McDors popalaires.
Vni. SilboaeUes. IX. Florenline.
JEAN-PAUL, ps, [Frédéric Richtbr, cé-
lèbre écrivain allemand du dix-neuvième
siècle].
Pour des ouvrages de lui qui ont été tra-
duits dans notre langue, ainsi que pour les
éditions de ses Œuvres faites de ce côté-ci
du Rhin, voyez la « France littéraire » à
RiGHTBR.
-h JEAN-PAUL [Alphonse Brot].
Des articles dans « l'Artiste », 1833-
«33.
M. Brot a signé (arec divers collaboratean) plnsienrs
pièces de thé&tre et il a poblié de nombreux romans.
Voir le « Catalofoe général > de M. Otto Lorens, t. 1.
p. 384.
JEAN-PIERRE, ps. [Marie Aycard],
L La Fille bleue, ou la Novice, l'Arche-
vêque et l'Ofl&cier municipal. Paris, Le-
cointe et Pougin, etc., 1832, 4 vol. in- 12.
IL Le Couvent de los Ayudos. Paris, De-
lange-Tafpn, Thoisnier'tksplaces, 1833,
4 vol. in-12.
JEAN-PIERRE-LOUIS P. P., ps. [Louis
HuGol.
Défense de la Lorraine contre les préten
tiens de la France. La Haye, 1697, in-12.
JEAN QUI PLEURE ET QUI RIT, ps.
[Darmàing].
La Nouvelle Tour d'Ugolin et les Cata-
combes, ou les Francs-Maçons vengés ; ro-
man dialogué, semi-historique, politico-
dramatique. Paris, DefHu, 1821, in-12.
Trois ans plus tard l'autenr a fait paraître, mais avec
son nom : « la Fin de la Tonr d'Ugolin », suivie de
Projets annoncés en 4821, et publiés ponr célébrer
l'avènement de Cbarles X an trône, etc. Parit, l'au-
teur, 4824. in-42.
-h JEAN RIGOLELU [Van dkn Zande].
I. Epître à M. Barbier, administrateur
et conservateur de la bibliothèque du Lou-
vre. 10 p.
II. Epttre à Madame Techener. 7 p.
m. Epître à Thémire. 8 p.
IV. Epttre à MM. de Chirac et Fabre,
juges de paix à Marseille. 9 p.
V. Epitreà M. Pons, docteur en méde-
cine à Aix (Bouches<lu-Rhône). 9 p.
VI. Epître à M. Duchapt, conseiller à la
cour d*appel de Bourges. 9 p.
VIL Epître à M. Boyer neveu, docteur
en médecine et adjoint à la mairie de Mar-
seille. 9 p.
VIII. Dialogue du jardinier, de la gouver-
nante et de Jean Rigoleur. 8 p.
IX. Epître à M. Grille, ancien bibliotht-
caire. 8 p.
Tons ces oposcnles n'ont été tirés qa'à 25 eien-
plaires non destinés an commerce.
Voj. i. R.
4- JEAN SANS PEUR [Hippolyte Ba-
Boul.
L'homme à la lanterne. Paris, Théiard,
1868, in^2.
JEAN SECOND, ps. FJ. Eybrts, oilèbre
poëte latin de la Hollande, au seizièmo
siècle, plus connu sous le premier de ces
noms].
Pour les diverses traductions et éditions
que nous possédons de ses ouvrages, vo^ .
la a France littéraire » à Jean Sbcoxo.
JEAN XXII, pape, apocr. Voy. JULIEN
DE S. ACHEUL.
-f- JEANNE (la reine), de Naples, autfjtr
supposé.
An nom de cette femme belle. saTinte et crimineUe.
se rattache nne imposture singulière et fort pea rae-
nne. On a dit et répété cent fois, on redira encore lutt;-
temps, qu'elle avait rédigé les règlements relatifs i &b
établissement situé à Avignon et destiné 4 recevoir le»
femmts foilei de leur corpt. En réalité, il n'y a U
qu'une mysliflcation faite an célèbre J. Aslnic. médecia
du roi et premier médecin du roi de Polofcne. Ce éx-
tenr. ayant entendu parler de règlements de ce genre,
écrivit à un de ses amis, 4 Avignon, afin de lui en <le-
mAnder communication ; son perfide correspondant dii :
« il faut les lui faire » ; on s'amusa 4 les composer,
et, après les avoir mis en vieux provençal, on les Im
envoya. Il les reçut sans méfiance, les impnma daos
son grand traité « De morbis venereis » (Parie, 1740,
« vol. in-40 ; lib. 1, c. VU. t. l«r. p. 58) ; de là ils
ont passé dans la « Cacomonade » (de Lingoet) et djm
bien d'antres ouvrages. Un grave jurisconsulte, llcftin
de Douay, les a cités, en doutant un peu. toutefois, de
leur authenticité. Quiconque est familiarisé avec le dia-
lecte provençal du quatonième siècle reoonnaltxa hc\-
lement une rédaction moderne. Les statuts sont, d'ailleurs,
datés du 8 août i347. tandis que la reine Jeanne n'en-
tra à Avignon que le 15 mars 1348.
Voir, d'ailleurs, dans la c Revue archéologique ■.
t. n (1845). p. 158-164. un article de M. Jules Goar-
tet sur cette mystification ; il se termine ainsi : * U
responsabilité historique de la malheureuse Jeanne e»l
déjà bien asses grande sans l'aggraver encore d'une pière
aosssi ridicule que barbare. »
JEAN-NE "DE LA NATIVITÉ. Voy. FULE
RELIGIEUSE (Une).
JEANNE FESSE. Voy. F*** (M~). IL
col. 3 f.
+ J. E. G. [Jean-Emmanuel Giubert].
Les chefs-d'œuvres de M. de Sau^-age.
ou Recueil de dissertations, etc.; le tout
commenté ou traduit du latin par—. Lyon
ei Paris, 1770, 2 vol. in-12.
JEHAN (D.), moine deTabbaye de Haute-
Sel ve, aut. supp. [SiNDEBAD, Indien!.
Les Sept Sages de Rome (tirés du latin
de D. Jehan). Genève, 1492, 1494, in-foi.
goth.
38o JEHAN DE SAINT-CLAVIEN
JÉRÔME
386
La avant bibliographe Panier n'a pas connu l'é-
diiioQ de i49i ; il en cite une de 1490, q«i est
irèà-iospecle. V. le « Maonel » de M. Brunct.
L'oQvrage a été composé dans l'oris^ine par Tlndien
SnocBAO, an siède a\anl l'ère chrétienne. II a élé suc-
c«s«iTeiD?nt tradnit en persan, en arabe, en hébreu, en
t3rriaqae. en grec. A. A. B^r.
-{- JEHAN DE SAINT^LAVIEN (M. L.
^.\ plaaiaire [Louis-François Jehan, né à
Saint-davien (Côtes-du-Nord) en 1803].
Dictionnaire de linguistique et de philo-
logie comparée. Paris, Migne, 1838, gr.'
in-8, li47col.
« La ■ Correspondance littéraire > (t. in, p. 463)
nppelle, k l'égard de ce livre, ce que disait G. Nodier
dans «es « Questions de littérature légale «. « Les die-
li^'Doaires sont en général des plagiats par ordre alpba-
bi^tique », et elle continue en ces termes :
« J'ouvre ce dictionnaire i l'article Sanscrit, et je
trcave que sur les 22 colonnes dont il se compose, il y en
a plus de 20 copiée* textuellement dans la Grammaire
sanicrile. publiée en i853 par M. F. Baudry, dont le
AùPi n'est pas prononcée une seule fois ; le reste est
empjuQté i un article de M. Léon Vaisse dans « l'En-
nrdopédie Didot », Ce dernier ouvrage a été, pour
M. Jehan, une mine qu'il a exploitée sans aucun scm-
pale. On trouve la trace des emprunts forcés qu'il a faits
au même U. Vaisse dans treixe articles, oii des passages
raliers sont reproduits intégralement, sans guillemets
rt «ans mention aucune de l'auteur ».
Et plus loin, p. 195 : « M. Jehan a appliqué son
proche si commode aux travaux de M. Renan. Ce qu'il
a ropmnté textuellement à « l'Histoire générale des
Unjve? sémitiqnes », et ce qu'il y a calqué, ne laisse
{05 d'être assez considérable (Voy. . entre autres,
p. i'>-€3, 309-311. 537-38. 1023-1024, 1128 et
utv. 1179-82, 1393-06 et suiv.), mais ici il y a cTes
ci:<v>Q<taoces aggravantes, car le jeune académicien a
tU: de sa part l'objet de vives attaques >.
II. Jehan a fourni un assex grand nombre de diction-
naires à la collection Mtgne. et il a publié d'autres
*nniç;n, dont on trouvera les titres dans le « Catalogue
iTikral t de M. Otto Lorenz, t. III. p. 29.
~ JENNA (Marie) [M"^ Céline Renard,
DtV à Bourbonne-Ies-Bains en 1834J.
Elévations politiques et religieuses. Pa-
ru, ,4. U Clére, 1864, in-12.
JEXNEVAL, ps. [Louis- Hippoly te -
Alexandre Dechez, artiste dramatique, né
Lyon, mort à Bruxelles en 1831 ou 1832].
Etudes poétiques. Bruxelles, 1831, in-K.
JEOFFROY (Clara), ps. [Charles Bal-
tard, auteur a articles qui, sous ce nom
d emprunt, ont paru dans un petit journal
inlituié le « Petit-Poucet» (1832 et ann.
î^uiv., gr. in-18)].
Voy. GOTTHELF, II, 198 c.
JÉRÔME, râpeur de tabac, p*. [Ch.-Nic.
Cocuin],
Réponse de M.— à M. Raphaël, etc. Pa-
ns. Jombert fils, 1769, in-8, 33 pag.
7. lî.
JÉRÔME (le frère), ps. [Gabriel Pei-
gnot].
I. Opuscules philosophiques et poétiques
du frère Jérôme, mises [sic] au jour par
son cousin Gabriel P. Paris, de l'impr, de
Mercier, an iv [1796], in-18 de vj et 143 p.,
avec une gravure.
Ce petit volume ayant été imprimé chez Mercier, de
Compiègne, A. A. Barbier a été conduit 1 l'attribuer à
son imprimeur; mais c'est une erreur (1) ; il est bien
de M. Gabr. Peignot, et c'est son premier ouvrage.
Les six pages préliminaires sont remplies par le titre
que nous venons de donner, et au verso des approbations,
un Avis au lecteur et la Profession de foi du frère Jé-
rôme. Après quoi vient un autre titre, ainsi conçu :
« Songe systéma-physi-comico-moral de M. Jérôme »,
rois au Jour par sa tante Barba-Catherine-Charlette
Amidon, des confréries du Sacré-Cœur de Jésus et du
Saint-Rosaire, avec cette épigraphe : Un vil atome re-
tourné dans son néant. Aretin, Réf. des églises. A
l'hdlel de la tolérance et de la liberté, 30 novembre i 790,
et amplifié le 25 mai 1792. A la suite, une épltre dé-
dicatoireàM. Thomas Bou.... maire d'un chef-lien de
canton, et un avis de Barba-Charlette Amidon, etc. Le
c Songe systéma-physi-eomico-moral » (en prose), est
une plaisanterie sur les systèmes des naturalistes : il
y a eu des exemplaires tirés à part. — « L'Histoire de
l'ftme d'Ivriel » (en prose). — Discours en vers sur la
Révolution française. — Deux Odes, dont l'une sur le
départ de Beanchaups, consul de Mascate. ode qui a été
réimprimée dans les Opuscules poétiques de l'auteur. —
t Poésies libres », par G. P.. à Arc, 1793 et 1794,—
Le c Bailly cabaleor », comédie en prose, en un acte,
le 3 février 1793. Représentée le 3 mars, même année.
Ces c Opuscules philosophiques et poétiques», aussi
bien que d'autres c Opuscules en vers > , publiés en
1801, in-8« de 72 p. (Voy. la t France littéraire »,
t. Vn. p. U). ne sont point compris dans la Notice
qu'a publiée M. Peignot de ses propres (ouvrages, d'où
il faudrait en conclure qu'ils sont du nombre de ceux
qu'on lui a attribués i tort ; mais ce serait une erreur.
Les c Opuscules en vers » portent des initiales qui dé-
signent bien clairement M. Peignot : ce livre porte pour
adresses de vendeurs les mêmes noms que les premiers
ouvrages bibliographiques de l'auteur ; au verso do titre
on trouve T indication de quelques livres qui se trouvent
chez les mêmes libraires, et ce sont des livres de M. Pei-
gnot : une autre circonstance plus concluante encore,
c'est que sur les dix épllres en vers, adressées à di-
verses personnes, qui font partie de ce volume, plu-
sieurs sont adressées à Jos. Beauchamps, célèbre astro-
nome, ami de M. Peignot. et. enU-e autres, une intitulée :
« Épltre an Grand-Turc, pour lui redemander mon ami
Beauchamps, envoyé, en 1795, consul à Mascate »,etc.,
pièce imprimée d'abord dans la Décade philosophique, en
1798, et que, page 20 de sa Notice. M. Peignot avoue
pour être de lui. Quant aux c Opuscules philosophiques
et poétiques du frère Jérôme », il n'y a pas plus de
doute que pour le premier ouvrage, que ces Opuscules
sont de M. Peignot : outre l'Ode k Jos. Beauchamps et
les Poésies libres, signées de : G. P., à Arc, n'y
tronve-tH)n pas c le Bailli amoureux », com. dont
M. Peignot parle dans une note de ses c Bagatelles
dramatiques > comme ayant été imprimée en 1796?
Note de la < France littéraire. VII, U ».
-h(*) Cette erreur se trouve aussi répétée ci-devant,
II. 90 d. 01. B— r.
13
387
JEROME
JÉSUITE
388
JEROME (feu M.), f». [le comte Antoine
Français de Nantes, pair de France].
I. Le Manuscrit de —, contenant son
CEuvro inédite, une Notice biographique
sur sa personne, un fac-similé de son <k;ri-
ture, et le portrait de cet illustre contem-
porain. Parit et Leipzig, Botsange frères,
18i5. in-8.
n. Recueil de fadaises, composé sur la
montagne, à Tusage des habitants de la
plaine. Par M. —, (en son vivant) littéra-
teur distingué, et consommateur accrédité
dans le faubourg Saint-Marceau.- Paris,
Bossange frères, 1826, 2 Vol. in-8.
III. Voyage sur les Aliy»s cotticnnes et
maritimes, ou Second Manuscrit de feu
M. Jérôme. Par le comte Français de Nan-
tes... Paris, Dttpont, 1833, in-8.
JÉRÔME (le chantre), M. [J. Meif-
FRED, artiste cor de TAcademie royale de
musique].
Commentaires du — sur la première re-
présentation des Huguenots , opéra. ( En
vers.) Paris, Delloye, 1836, in-8, 16 pag^
-i- JEROME [H.-Emile Chevalier].
Voy. CuAucHBPOiN, I, 703 c.
JÉRÔME D'ARRAS (le P.), nom de reli-
gion.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
t. IV de la « France littéraire », p. z2i, a
Jérôme, d*Arras.
JÉRÔME DE SAINTE-MARIE, nom de
rdipion [Qaude Geoffrin ou Joffrain.
feuillant].
Voy. la « France littéraire », t. III, p. 316,
à Geoffrin.
JÉRÔME LE FRANC, ps. [J.-Fr. de Rel-
lemare].
Les Remontrances du parterre, ou Lettre
d'un homme qui n'est rien, à tous a»ux
qui ne sont rien. Paris, 1814, in-8, 23 p.
Il existe une réftiUtion de cet écrit sons ce titre :
« Lei ReroontraDCcs du parterre, etc. » Voy. ci-devant.
H. D..n. S49».
JÉRÔME LE PACIFIQUE, ps, [Aug.
Pépin].
Grand combat du Combat des monta-
gnes, ou la Campagne des calicots, pot-
pourri. Paris, Jlf** Huet-Masson, 1817,
fn-8.
JÉRÔME LE ROND, ps. [Cl.-Théoph.
DociiAPT, conseiller à la cour royale de
Rourges].
. Lettre.
-h JÉRÔME L'ÉVEILLÉ [Desaugiers].
Le procès do la reine d'Angleterre, ra-
conté par — , fort de la Halle de Paris,
pot-pourri. 2* édit. Paris. 1820, in-18
JÉRÔME PATUROT. Vov. PATUROT
(Jér.)
-h JÉRÔME PICARD R'abbé L. J. C
Louis, ancien rédacteur du a Courrier de
la Meuffe, » etc.)
Lettres franco-wallonnes , publiées pour
la première fois* en attendant la secoade,
par—. Liège et Bruxelles, 18j0, in-iide
21 pag.
JÉRÔME PIMPURXIAUX. Voy. PDi-
PURNIAUX (Jér.)
-f- JERSEY [le marquis de Hennbt du
ViGNEUX].
Les maisons de jeu ruinées par les
joueurs. Solution pratique de la question
des jeux en Allemagne. Parts, Amyot, lO.
in-16.
JESSEN, conte (sic) de Malte, anagr.
[Esticnne de Malescot].
Morologic des Jésuites, morologie des
faux-prophètes et manticores jouîtes... ou
Description de plusieurs hernies, er-
reurs, etc., mises naguères en avant contre
M. Est. do Malescot, faite et composée par—.
Caen, 1593, in.l2.
JESTERMAN (W.), aui. supp, [Rabah
Saint-Etienne],
Triomphe de l'intolérance, ou Anecdotes
de la vie d'Ambroise Rorely, mort à Lon-
dres âgé de 103 ans. recueillies par — ;
ouvrage traduit do l'anglais et trouvé
parmi les papiers de M. Voltaire (compost*
par Rabaut Saint-Etienne), suivi de la To-
lérance au pied du trône, ou Réflexions
dun citoyen catholique sur les lois de
France relatives aux protestants (par Con-
dorcet). Londres, 1779, in-8.
Ouvrage réimprimé sons les deux Utres saîTaots :
ff Le vieux Cévenol, oo Anecdotes de la vie d'.Vn-
broise Borely »... 3« édition. Landret, 1788,10-8*.
c Justice et Nécessité d'assurer en France va étal
légal aux protestanU », Voy. aox Anonymes.
JÉSUITE (Un), auteur dégui^ [le P. de
La BabreI.
La Vie de la vénérable mère Marie-Agnès
Dauvaine, l'une des premières fondatrices
du monastère de TAnnonciade céleste de
Paris ; par—, ami de cet ordre. Paris, Mi-
chalUt. 1G75, in-4.
JÉSUITE (Un) , auteur déguisé [le P.
Chappuvs],
Eloge funèbre de Louis Boucherat, pro-
noncé à Die. Lyon, 1700, in4.
JÉSUITE (Un), auteur déguisé (le P. A.
Cahoub].
Des Jésuites. Première partie. Examen
389 JÉSUTTE DÉFROQUÉ
JEUNE BARBARE
390
des textes. Paris , Poussielfpie-Rusand ,
1843, in-12, avec un Appendice.— Deuxième
partie. Examen des faits historiques. Paris,
h même, 1844, in-12.
L'on et l'utre de cet deax volomet a en deux ou trois
éditkH».
L'oovnge a été tradait en allemand par J. Alan Am-
vaDD, et nnprimé à Augsbourg, pour Kollmann, en
4844. 2 part, iii-12.
H- JÉSUITE DÉFROQUÉ (Un) [Eugène
DE LahsbuèeieI.
Les Martyrs lyonnais, ou la ligue de
18i9, à-propos en vers, dédié aux Jésuites.
Lyon. Brunet, 1829, in-8, 60 p.
4- JÉSUITE DU COUVENT DE LILLE
(Un) [Joseph Bonières, deSouastre].
Lettres concernant la religion, écrites
par — à un capitaine du régiment do Lin-
deboom; avec les réponses dudit capi-
taine aux Jésuites. Liile, B. LeFrancq, etc.,
1710, in-12.
Le capitaine d*Abbadie publia ces lettres sans l'aven
da P. de Sonastre, qui en publia alors une édition sous
ce titre : « Lettres sur le culte et l' invocation de la
très-sainte Vierge et des saints, écrites à M. d'Abba-
die.... par le P. de Sonastre. ...avec les réponses de
cpi officier protestant *. Lille, J. Fiévet et L»Danel,
niO. io-i2.
JÉSUITES (Les), ps. [Godefroy Hbr-
mayt].
Requête présentée par—, contre l'Uni-
versité de Paris, et Observations impor-
portantes sur cette requête. Paris, 1043,
m.l2.
Catalogue mss. de l'abbé Goqjet. A. A. B— r.
JÉSUITES (Les), ps. [le P. Josseun des
Déserts, jésuite].
Dom Pacifique d'Avranches
Il existe une réplique à cette attaqne, qui a paru sous
ce titre :
Réponse au libelle intitulé f Don Pacifique d'Atran-
(kes. Voy. anx Anonymes.
JÉSUITES (Les RR. PP.), ps» [l'abbé de
ViLUERS].
Les Moines, comédie en musique, com-
posa et représentée par—, devant le P.
D.C. (deLaChaize). Berg-op-Zoom, 1709,
in-12.
4- Le rédaclenr du Catalogue Soleinne (n« 3764)
attribue cette pièce an Père Lallemand. La scène a lieu
clm des Cordeliers. Les personnages ont des noms ca-
JlfUristiques ; ce sont les PP. Sablart. Ventru, Vineux,
Tria<]Uart. L'ne Jovialité bouffonne règne dans celle corn-'
^isiUon. dont la « Revue de Paris m (t. II, de 1844.
P- tt8). donne d'assez longs extraits.
JÉSUS (Th. de). Voy. Thérèsb db
JEUNE (Le P. Le). Voy. Le Jeune.
H- JEUNE ABBÉ (Un) [Voltaire].
Lettre d'un — (S. /. s. d.), 1771, in-8.-
Qnérard entre dnns de longs détails au sujet de cet
écrit ; voir sa c Bibliographie Vollairiennc • . no 31 5.
4- JEUNE ALSACIEN (Un) [L, F. E.Ra-
mon].
Amours d' —, inséré dans le « Journal
des Dames ». 1778.
C'e«t la reproduction des « Élégies > publiées, sans
nom d'auteur, à Vverdun, en 1778, remaniées et ar-
rangées par Dorât.
JEUTSE AMÉRICAIN (Un), auteur de-
guisé.
Essais poétiques en vers français et ita-
liens. Paris, Peytieux, 1827, in-18 de
DOpag.
Contient, pages iO-34, une Imitation d'une scène
de la « Françoise de Rimini », de Silvio Pellico.
-f- JEUNE AVEUGLE (Un) [Alph. L»
Elaguais].
Poésies d'un — . Paris, Derache, 1839,
in-18.
JEUNE AVOCAT (Un), ps. [Fabbé Des-
fontaines].
La Yoltairomanie. ou Lettre d'un jeune
avocat, en forme de mémoire, en réponse
au libelle du sieur de Voltaire, intitulé :
« le Préservatif, etc. », 1738, in-12.
-{- Voy., aux Anonymes : f le Préservatif », et,
dans les c Mémoires sur Voltaire... >, par Longchamp
et Vaçnière. Paris, 1820, â vol. in-8, p. 417-447.
Écrits de M™" la marquise du ChAtelet et de Thiriot an
sujet des libelles de Tabbé Desfontaines. 01. B— r.
JEUNE AVOCAT (Un),;?*, [l'abbé Théod.
Perrin, du Mans].
Plaidoyer religieux, ou le Dogme de la
confession attaqué par un vieil oflicier et
défendu par—. Lille, Lefort, et Paris, Ad.
Leclère, 1829, 1830, in-18.
Faisant partie de la c Nouvelle Bibliothèque catho-
Uque ».
+ JEUNE AVOCAT (Un) [Léopold Bou-
garre].
Aux étudiants en droit, épître en vers.
r édit. Paris, 1837, 1810, in-8.
JEUNE BACHELIER ÈS-LETTRES (Un),
auteur déguisé [ChoiipréI.
Une Pichenette, ou les Fantômes, orien-
tales de M. Victor Hu^o, avec un com-
mentaire en faveur des Français qui n'en-
tendent que leur langue maternelle. Paris,
les tnarch. de nouv. (J. Cherbuliez), 1829,
in'"8 de 74 pag.
Contient le texte de la (renie-troisième orientale
(les Kanlômes), sujet du commenlairc.
-h JEUN'E BARBARE (Un) [François-
Au?:. -Toussaint Mouffle . mort vers
1851].
391
JEUNE BELGE
JEUNE LANGUEDOCIENNE 39i
Des poésies fugitives imprimées dans le
« Miroir », do février ÏHtl à juin 18:23.
JEUNE BELGE (Un), auteur déguisé.
De l'Alliance des partis modérés, ou
Considérations politiques, philosophiques
et religieuses sur les partis en Belgique,
Matines, Hanicq, 1841, broch. iri-8.
JEUNE BRETON (Un), auteur déguisé
[PÉRINÈS].
La Conquête d'Alger en 1830, poème en
trois chants. Paris, Dentu, 1832, in-8 de
96pag.
JEUNE CÉLIBATAIRE (Un), aut. dég,
[Honoré de Balzac].
Physiologie du mariage, ou Méditations
de philosopliie éclectique sur le bonheur
et le malheur conjugal; publiées par—.
Paris, Levavasseur , Urb. Cartel y 1830,
2 vol. in-8.
Imprimé depuis sous le nom de l'auteur et & diverses
reprises, notamment en 1853, in-lS.
JELTNE DAME (Une), ps. P'abbé HÉ-
laine].
Les Amants vertueux, ou Lettres d* — .
ouvrage traduit (ou supposé traduit) de
ranglais. Paris, 1774, 2 vol. in-12. V. T.
Permission tacite.
JEUNE DAME (Une) , auteur déguisé
[M"^ de MONTBARTJ.
Loisirs d'~. Berlin, 1776, in-8.
JEUNE DEMOISELLE (Une), aut. dég,
[M"* Mar.-Fran';. Loquet].
Entretiens d'Angélique, pour exciter
les jeunes personnes du sexe à l'amour et
à la pratique de la vertu. Paris . Morin,
1781,in-12.
JELT^E DIDACOPHILE (Un), aut. dég.
[Lambot fils].
Promenade d'— en Alsace, en Suisse,
en Allemagne , dans l'été de 1780. 1780,
in-18.
JEUNE FRANÇAIS (Un), auteur déguisé
[Jules Portmmann].
Eloge de Corneille. Paris, 1808, in-8.
+ JEUNE FRANÇAIS (Un) [l'abbé J.-B.
Boicjiiot].
Coup d'œil politique sur les doctrines
avancées récemment dans quelaues écrits.
Par —, LonS'U'Saulnier, Courbet, 1831,
in-8.
JEUNE GREC (Un), ps. [M»* Castel de
Cour val].
Mémoires d'— sur la prise de Tripo-
lizza et pour servir à l'histoire de la régé-
nération de la Grèce. Pa m. Bonnet, Ojrbet.
1825, in-8 de 208 pag.
JEUNE HABITANT D'ÉPONT (Un), /».
[Antoine de La Salle].
Codicille politique et pratique d'— .Enwt,
1788, in-12.
Même OttTrage qat la Théorie de Tambilion itr.).
HÉRAULT DE SÉcHRLLES, H. 257 f), et doDt il onUte
peut-être qu'un exemplaire. Voy. la note plac^ par
M. Solvet, sous le n® 73 du Catalogue des lin» <k
M. Thurot. Parii, 1825. in-8«.
4- JEL'NE HERMITE (Un) [Alex. Bau-
douin] ,
Dictionnaire des gens du monde, ou Pe-
tit cours de morale à l'usage de la cour
et de la ville. Par—. Paris, Eymery, 1817,
in-8.
+ JEUNE HOMME (le) [Aude].
Les J'ai vu du — à la mort du vieillard
(Voltaire). Paris, Moureau, 1779, in-8,
28 p. V. T.
-h JI-UN^ HOMME (Un) [le chevalierDB
FEUCliLlO.
Voy. Feuchbr, H, 34 c.
-+- JEUNE HOMME (Un) [J. A. Ros.m,
libraire à Paris].
Vingt-cina ans, ou Mémoires d*— , 6dè-
lement rédiges ou recueillis par lui-même.
Parw. an IV (1796), in-12.
JEUNE HOMME DE 17 ANS (Un), ps.
[P.-J.-B. Nougaret].
La Mort de l'Opéra-Comique, élégie (en
vers) pour rire et pour pleurer. Partout,
1763, in-8.
JEUNE HOMME DE VINGT-TROIS ANS
(Un), aut. dég. [le vicomte de Wall].
Recueil de Pièces trouvées dans le por-
tefeuille d'un—, avec un avertissement par
de Virieu, le tout publié par 1 abbé Piuquet.
Paris, Didot aîné, 1788, in-8.
-h JEUNE HOMME PAUVRE (Un) [Al-
fred d'Aunay (d'Escudie de la Faille)].
L'Amour, que qu'c'est qu'cà. Paris,
1859, in-12.
Va des nombreux écrits qu'à foU surgir le livre de
M. Uichelet : « l'Amoar ».
JEUNE INSULAIRE (Une), ps. [M'^Cor-
TIER, alors âgée de seize ans].
La Montagne de Saint-Lié, ou la Ferme
champenoise. Reims, Ledoyen, Brissart,
Carotet, et Paris, Pigoreau, 1830, 2 vol.
in.l2.
-f- JEUN^ LANGUEDOCIENTŒ ÂGÉE
DE SEIZE ANS (Une) [Bertille-Honorine
d'Aveze, dame de Ronald].
Ermitage du mont Cindre, près Lyon,
par — . Suivi de notes historiques, oar le
père de l'auteur (le marquis d'Avèzej.Pa-
ris, impr. de Guyot, 1827. in-18.
393
JEUNE LIBÉRAL
JEUNE PRÊTRE
394
Réimprimé, eo 1843 (Parit, Poussielgue, in-iS),
avec le nom de raoteor, B. H. de Booald). On dit que
c'csl one 4* édition. Je ne trouve daos le « Joanuil de
b Libnirie ■ qae eelle qve j'indique.
+ JEUNE LIBÉRAL (Un) [Osc^r Les-
SINES].
Lettre à M. Castiau, par —. Bruxelles,
I864jn-12,20p.
JEUNE LITTÉRATEUR (Un), auteur
déguisé [J.-B. Barjaud].
Poésies nouvelles, ou les premiers Es-
sais d'—. Paris, Laurens, 1803, in-8 de
54pag.
+ JEUNE LORD (Un) [Soard].
Lettres d* — à une religieuse italienne,
imitées de langloîs par M"* ... (Suard).Pc-
rw, 1788, in-12.
+ JEUNE LYONNAIS (Un) [Ballan-
cue].
Lettres d' — à un de ses amis, sur le
passage de N. S. P. le pape Pie VII à
Lyon, le 19 novembre 1804, et sur son sé-
jour dans la même ville, les 17, 18 et
49 avril 1805, à son retour de Paris ; sui-
vies des discours adressés à Sa Sainteté,
et d'une instruction sur les indulgences.
Lyon, imp, de Ballanche père et fils, an XIII
(1803), in-8.
(D'après une note manoscrite de M. F.-Z. CoUombet.
0. B.
JEUNE mUTAIRE (Un),/w. [B.-S. Fros-
sard].
Mes dernières folies, ou Opuscules d*— .
Vienne, 1790, 2 vol. in-8.
JEUNE MONTAGNARD (Un), aut. dég,
Sluguste Demesmay, plus tard membre
e l'Académie de Besançon, et représen-
tant du peuple pour le département du
DoubsJ.
Essais poétiques d'—. Besançon, de T imp,
de Déis, 1828, in-18 de 108 pag.
JEUNE NÊGOCLVNT (Un), auteur dég.
[DuDEVANT, de Bordeaux].
L'Apologie du Commerce, essai philoso-
phique et politique, avec des notes ins-
tructives, etc. Genève, 1777, in-12 de
71 pag.
-f JEUNE PAIR (Un) [le comte de Mon-
talivet].
Aperçus statistimies pour servir à la dis-
cussion du projet ae loi sur la presse, pré-
senté à la cnambre des pairs ; par — . Pa-
ri*. 1827, in-8, 7 p.
+ JEUNE PEINTRE (Un) [Paul-Emile
Betocchbs].
Epitre à Nicolas Poussin, 1819, in-8,
i6 pages.
JEUNE PENSEUR (Un), auL dég, [Mi-
chel DE CUBIËRES].
Réponse d'— à madame la comtesse de
Beaunarnais. Amsterdam, 1774, in-i2.
-h JEUNE PERSONNE (Une) [la prin-
cesse Zenéide Musigxano, fille aîneo de
Joseph Bonaparte] .
Album germanique, traductions, par — .
Florence, Chiari, 1830, in-12.
-f. JEUNE PERSONNE ÂGÉE DE DOUZE
ANS(Une)[M"''SuzAN].
Les Deux Mères, ou la Fierté punie, pro-
verbe. Valenciennes, 1794, in-8.
Cal. Soleinne, n« 3050.
JEUNE PERSONNE RAISONNABLE ET
SENSIBLE (Une), au/et/r«ttppo«e.
Les Loisirs d — . Paris, Gattey, 1786,
pet. in-18 de 214 pag.
Voici ce q« le « llercare > du 9 décembre 4786,
dit de ce petit volnmo :
f Sous ce titre, qui n'est pas fort clair, on donne un
recueil de divers morceaux de vers et de prose. Il en
est qu'on n'aurait pas dft recueillir ; il y en a de très-
piquants, mais trop connus ; on est surpris, en effet, d'y
trouver r Jean qui pleure et Jean qui rit », de Vol-
taire a ; nue « Ode I de La Molhe à Rousseau, etc. ;
enfin, il y en a qu'on voit avec d'autant plus de plaisir,
qu'ils n'avaient pas encore paru' au grand jour ».
JEUNE PHILOSOPHE (Un), aut, dég,
[J. Pierre Brissot].
Recherches philosophiques sur le droit
de propriété et sur le vol considéré dans la
nature, pour servir de premier chapitre
à la « Théorie des lois » de M. Linguet.
Avec l'épigraphe : Si ad naturam vires (sic
pour vives) nunquàm eris pauper; si ad
opinionem^ nunquam dives. Senecœ Epist.
16. (Chartres), 1780, in-12.
Tiré à un petit nombre d'exemplaires, mais réimprimé
dans l'ouvrage de l'auteur intitulé : « Bibliothèque phi-
losophique du Législateur », t. VI. L'abbé Morellet a
publié une très-bonne réfutation de cet ouvrage dans le
< Joamal de Paris », mars 1793, et dans le t. m de
ses « Mélanges de littérature ». A. A. B— r.
JEUNE POETE (Un), aut. déa, [André,
connu plus tard sous le nom dfe de Mur-
ville].
Épitre d' — à un jeune guerrier , pièce
qui a concouru pour le prix de l'Acaaémie
française en 17/3. Paris, 1773, in-8.
JEUNE POÈTE (Un), aut. dég. [Chaba-
NON, le cadet].
Réponse d' — qui veut abandonner les
Muses, à un ami qui lui écrit pour Ten dé-
tourner. Parler, Lacombe, 1774, in-8.
JEUNE PRÊTRE (Un), ps. [Paul Tiby,
du ministère de la marinej.
Mémoire d' — , recueillis et publiés par
un laïque. Paris, Boulland, 1834, in-12.
395
JEUNE PRETRE
J. R A. B.... DES E....
396
-4- JEUNE PRÊTRE ATHÉE ET MATÉ-
RIALISTE (Un) [Martinaud].
Lettre d* — a son évoque le lendemain
de son ordination. Paris, typogr. Tut fin et
TMt;eM8G8, in-8, IGp.
Cet ouvrage a été l'objet de poursuites judiciaires.
-f JEUNE PRINCE (Un) [Gustave III].
Commerce épistolaire entre — et son
gouverneur (C.-F. Schefper). Stockholm,
1771, in-8.
-h JEUNE PRISONNIER DE GUERRE
RENTRÉ (Un [N.-V. Royer].
L'Élan de l'âme et du cœur (sept im-
prom|)tus en vers libres). Paris, impr, Re-
naudière, 1815, in-8.
JEUNE PROVINCIAL (Un), ps. [M-Le-
tissier].
La Société parisienne, esquisse de
mœurs, par —. Paris, Amyol, 18i2, in-8.
JEUNE ROM.\IN (Un),p. [l'abbé Giaon,
l'un des rédacteurs du « Spectateur du
Nord ))].
Lettres d'— à une Vestale. Hambourg,
1797, in-12.
H- JEUNE SOLITAIRE (Un) [Baudard].
Alcandre, ou Essai sur le cloître, suivi
do quelques pièces fugitives. Au montAtkos
et à Paris. 1785, in- 18, 101 p.
JEUNE SOLITAIRE (Une), auL dég,
1M"* Angélique Gordon, de Pons (Char.-
nfér.)].
Essais poétiques d* —, Paris, au bureau
de la Bibliothèque catholique, rue Garan-
cière, n. 10, 182G, in-8, 88 pag. sur papier
vélin.
La ff Revue encyclopédique » a rendu compte de ce
petit volume, t. XXX. p. 821.
Cette t'dilion a été donnée sans le coasenlemenl et à
l'insu dt! l'auteur. Une seconde édition , avec le nom de
l'auteur, a pard. en 1835, sous le litre « d'Élégies
chrétiennes, seconde édition des Es&ais potUiques d'une
jeune solitaire ». Toulouse, Paya, et Paris, lielin-
Mandar, in-lâ.
JEUNE VEUVE (Une), aut.dég, [la mar-
quise de Belvo, née Ducrest, cousine-ger-
maine de M"" de Genlis].
Quelques Lettres écrites en 1713 et
174i. j>ar — , au chevalier de Luzeincour.
(Publiées par Gautier de Mon td orge.)
1761,in-12.
Il existe deux autres éditions de ces LeUres suus des
titres qui diffèrent un peu.
1« « Lettres écrites en 1743 et 1744, au cheva-
lier de Luzeincour »i par une jeune veuve. Amsterdam
et Paris, Dufour, 17G<1, in-8«».
2« « Lettres au chevalier de Luzeincour »; par une
jeune veuve, Londres {Paris), 17(»0, in-8<».
Grimm parle de ces Lettre* dans sa Correspou-
dance. première partie, t. VI, p. â00-2Uâ : mais tout
ce qu'il dit de madame de Belvo est ateoloiBeot Inx;
on pourrait l'appliquer i madame Dacrcsl de Saial-At-
bin, mère de madaoïo de Genlis. qui a téoi loocteflipi
avec M. le Normant. Grimm a été uns doate induit «i
erreur par les on dit de société. Comme & un très-boa
cœur madame de Belvo unissait un esprit très-épigno-
mique, il a dft se trouver des gens fort aises de lin
donner un ridicule ou quelque chose de pis.
(Note manuscrite tirée de l'exemplaire d^ Lettres
qui a appartenu au comte d'Escherny, dont l«s livres ont
été vendus i Paris en novembre 1815. Yofez le Cata-
logue de celle bibliothèque, p. 36).
C'est donc en vain que Mérard de Saint-Jnst s'est dosBé
pour l'auteur de ces Lettres dans le CUitalogue de sa bi-
bliothèque, imprimé en 1783. in -18, chez Didot ï'mt,
et tiré à vingt-cinq exemplaires. Â l'en croire, la jeuse
veuve se nommait la baronne de NoUertse. Qoelqies
années auparavant, le même Mérard de Sainl-Jaii
s'était attribué la jolie pièce de Ginguené inlitolée :
t la Conression deZulmé i. A. A. B— r.
H- JEUNE VOLONTAIRE (Un) [J.-F. De-
PREZ].
Le Cri de Thonneur, ou un — à ses
compagnons (du déparlement de FOurthe)
Liège, Desoer, 1801, in-8, 8 p.
^-JEUN^ VOYAGEUR (Un) [Charles
Malo].
L'Anacharsis français, ou Description
historique et géographique de toute la
France (en prose et en vers). Paris, L.h-
net, 18ii, 4 vol. in-i8.
4- JELT^ES RELIGIEUX (Jes) [Louis
PEnRIN],
Adresse des jeunes religieux domini-
cains du collège général de Saint-Jacques
de Paris à l'assemblée nationale. Paru,
1789, in-8. V. T.
4- J. iF. [Jeun FerrandI.
Le bonheur de la ville aAît, représenté
aux arcs de triomphe à Thonneur du ma-
réchal de Vitrv, par — . Aix, 1632, in4.
V. T.
J. F., p5. [Pierre Bayle].
Commentaire philosophique sur c^ pa-
roles de Jésus-Christ : « Côntrains-les d'en-
trer », traduit de l'anglais de Jean Fox de
Bruggs, par —. Cantorbery, 1686, 3 vol.
in-iî2.
H- J. F. [J. Fiévée].
Frédéric, par — . Paris, 4799. 3 vol.
in-18, 1800, 3 vol. in-18. V. T.
-f- J. F*. [J. Fricz, de Prague!. .
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
H- J. F. A. B.... DES E.... [Buyxand
DES Echelles].
Petit apparat impérial, ou Nouveau Dic-
tionnaire des commençants, français-latin,
par — . Lyon, 1811, in-8.
397
J. F. A. 0.
J. F. V, D. E. M.
398
-hJ. F.A.O. [AdryI.
Voy. G. E. J. S. A. t.. I!, 15! â.
-h J. F. A — ir [Jean-Felicissime AdryI.
I. Dictionnaire des jeux de renfance et
de la jeunesse chez tous les peuples,
par—. Paris, H. Barhou, 1807, in-lîi.
II. Histoire de Vîttorià Accorambona,
duchesse de Bracciano, par —, avec la vie
de madame de Hautefort, duchesse de
Schomberg, par une de ses amies ; seconde
édition. Paru. Ange Clo, 1807, in-lâ de
230 pag.
U premiète édition iviit été imprimé, en 1800,
iii-4«. à ]}anKfiaTe, par madame de Moatmorency-
U)TJ«. A. A. B— r.
-|- H. Beyle (eonnn loai le nom de Stendhal) a
ddBBé, dans la « Reme des Deux Mondes *, i*^ mars
1S37, vne « Histoire de Viltoria Accaromboni », qui a
été reproduite dans ses t Œnvres a .
+ J.F. B. et J. F. B*** [le P. Jean-Fr.
Barrelle, jésuite].
I. La vie et les miracles de sainte Philo-
mène ou Pilumena, surnommée la thau-
maturge du XIX* siècle. Ouvrage traduit
de ritaiien par le Père —, de la C. de J.,
suivi de deux neuvaines. Nouv. édit. Avi-
gnon, 1836, în-18.
n. Neuvaines à la vierge et martyre de
J.-C., sainte Philomène, surnommée la
thaumaturge du xix* siècle, tirées de l'ou-
vrage composé par M. —, de la C. de J.
(imprimé à Paris en 1835). Nice, 1861,
in^.
+ J. F. B***[BuNEL. typographe].
Le Nouvel Epiménide, ou Progrès de la
civilisation dans un siècle, par-. Seconde
édit. Grenoble, Prudhomme, 1838, in-8 dé
xivetie>3p.
La première édition est de 1831.
4- J. F. D. [Obstigny, de Caen],
Voy. D. de t., I, col. 87G «.
H- J. F. D*** [DoHBRGUfi].
Recueil de noêls provençaux.
+ J. K D. L. ftiE Lichtèrveldb].
Mémoire sur les fonds ruraux du dépaK
tementdô TEscailt, par •^. Gand. 181S,
in-8.
4-J.F.G.p. F.GadanI.
Essais historiaues sur la ville de Bar-
sur- Aube, publies aaprès un manuscrit
inédit portant la date de 1785; par — .
Troyes, Idoy, 1838, in-12, ^2 p.
Extrait de « l'Annoaire de l'Anbe ponr 1838 », tiré
H 00 ex«mpl.
Ces « Essais >, présentés comme publiés d'après un
nanaserit de 1785, ont été composés par ce prétendu
éditetr.
+ J. F. G*** [J.-F. GoFFAUx]. Voy.
G"% 1, 120, a.
-f- J. F, L. P. [Lepitre].
Le Renouvellement du bail, opéra vau-
deville. Paris, 1795, in-8.
-t- J. F. M. [Jean-François Mutel nfe
BouicnEviLLË].
L Poésies diverses de — . Paris, Gutfle-
minet, 1807, 2 vol. in-12.
On y trouve une tragédie en cinq actes et en vers :
< Gunide >.
II. Eloge do l'agriculture, poëme,par— .
1808, in-8.
4-J. F. M. [J.-F. Maire].
I. La princesse Borghèse. Paris, 1833,
2 vol. in-8.
Cet ouvrage, ayant eu peu de succès, reparut comme
réimpression avec un nouveau titre : « Une sceur de
l'Empereur, histoire contemporaine ».
II. Une maîtresse de Kléber. Paris. 1836,
2 vol. in-8 et 4 vol. in-12.
-h J. F. P. [Jean-François PayeN].
Ce savant médecin, établi à Paris, est très-honora-
blement connu dans le monde littéraire par ses travaux
aussi inratigables qu'intelligents , à l'égard de la vie et
des écrits de Michel Montaigne; il a signé de ses ini-
tiales quelques articles insérés dans le « Bulletin du
bibliophile »,
-+-J. F. R. [Ruphy].
De la Mélomanie et de son ihfluence sur
la littérature, par —, métrophile. Paris,
an X (1802), ih-8.
-f- J. F. R. [RoucHEfl].
Pièces de tnéâtre, par.—: Bordeaux,
Browicr, 1816, în-12.
-h J. FR. k. tJ.-Fr. MuTEL de Bouciie-
vaLEl.
L'Education, poëme eh quatre chants...;
la Conquête de la Sicile ; traduction
en vers des quatre premiek*s livres de
l'Enéide de Virgile, par — . 1807 et 1809,
2 vol. in-8.
Voyez la « Biographie universelle >. A. A. B— r.
-4-J. F. R. M.... [Mazo.n].
EVénemehts de Lyon, ou les trûisiour-
nées de novembre 1831, par — . lyott.
Gtiyo/, 1831, in-8.
-»- J. FR. N. D. L. R. [NÉE bE u Ro-
cnELLto].
Fredaines du diable, ou Recueil de mor-
ceaux épars, pour servir à l'histoire du
diable et de ses suppôts; tirés d'auteurs
dignes de foi par M. Sandrâs;.mis bn nou-
veau style et publiés par — . Paris, 1797,
in-12.
-+- J. F. V. D. E. M. [J.-F. Valladk,
docteur en médecine].
Discours philosophiques sur la création
et Tarrangement du monde. Amsterdam,
1700, in-8.
399
J. F. X. W.
J. G. R.
40Û
-h J. F. X. W. rJ.-F.-X. WunTii, pro-
fesseur émérite à 1 université de LiégeJ.
Les omnibus de Tarithinétique et de
l'algèbre. Liège, 1829, in-8.
Il exUle des exemplaires de ce livre avec le nom de
4- J. G. [Jean Guebrier, Parisien].
Recueil de diverses poésies et harangues
sur le couronnement du sérénissime
Alexandre Justinian en 1611. traduit en
François par —, Paris, 1630, in-4.
-4- J. G. [Jean Gillet].
I. Traité des tutelles et curatelles, avec
un commentaire sur Tédit des secondes
noces et celui des mariages clandestins,
par ~, Paris, 1656, in-l. V. T.
II. Nouveau Traité des tutelles et des
curatelles, par — . Paris, 1686, in4. V. T.
U- première éditition est de i623, iii-8. avec le
oom de Kaalenr. A. A. B— r.
-f- J. G. [Jean GodouinI.
Les Lettres familières de Cicéron, nou-
vellement trad. du latin en françois,
par—, Paris, veuve Claude Thiboust,iQ19,
in-8.
Suivant ce qu'indique le privilège, plusieurs auteurs
ont refkit cette traduction, qui avait paru en i66â. sous
le nom de Jean Godouin. L'auteur même en avait pu-
blié dès i66l un essai en quatre livres, sous le voile
de l'anonyme. A. A. B— r.
4- J. G. [Jean GrangolasI.
I. Traité de la messe et de l'office di-
vin, par — . Paris, Vincent, 1713, in-12.
IL La Critique abrégée des ouvrages des
auteurs ecclésiastiques, par —. Paris,
Laurent Le Conte. 1716, 2 vol, in-12.
-f- J. G. [Jean Guerre].
De l'octroi municipal de Lyon et de
quelques poinlsd'économie politique. Lyon,
Maillet, an XUI, in-8, 47 p..
-f- J. G. [Giraudeau].
Aux électeurs. Paris, imp, de M"^ Delà-
combe, 1837, in-8, 20 p.
Une seconde édition, publiée la même année, et si-
gnée du nom entier de l'auteur, a S3 p. 11. J. G. n'est
antre que le docteur Giraudeau (de Saint-Gervais). 0. B.
4- J. G. [Joseph Grandgagnage, pre-
mier président de la cour de Liège].
De la Belgique en cas de guerre, par — .
Bruxelles, 1840. in-8.
-h J. G. [GirardinI.
Biographie. M. Goube. «Rev. de Rouen»,
t. XVII (1841), p. 358^0.
-HJ.G. [J. Gerster].
Neuchâtel en 1848, esquisses poétiques.
Neuchâtel, 1848, in-8.
+ J. G [J. GiRAUD, pasteur].
Le Pèlerinage du bonhomme pensif. Pa-
ris, 1860, in-12.
4- J. G... [J. GuADinr].
L'état de l'Angleterre en 1822 (par le
marquis de Londonderr}'), traduit de l'an-
glais par — . Paris, 1822, in-8. Seconde
édit. augmentée. Paris, 1822, in-8.
4-J. G. C [CORANCEZI.
Précis d'une nouvelle méthode pour ré-
duire à de simples procédés analytiques U
démonstration des principaux théorèmes
de la géométrie et la dégager des figures
et constructions qu'on y a employées jus-
qu'à présent, par -. Pom, an Vl (I798i,
in-4.
-4- J. G. H. [lIiLLEMAKER, directeur de
la Compagnie des quatre canaux].
L'Enseigne, conte dicté à son ami Y.
D. Z. Paris, Foumier. 1839, 21 pag. petit
in-8.
Avec une vignette dessinée par le fils de rastest.
opuscule tiré à fort petit nombre.
Dans ce siècle des mœurs et des vertos aostères.
Les femmes, dites-vous, ne nous trompent plus pièr««,
Molière et La Fontaine, excellents dans lear temps.
Dans le nô'.re nous font rire du bout des dents.
Ils explorent pour nous des terres inconnues,
El nous traitons leurs vers de visions comnes.
-h J. G. J. D. M. [J.-G. JoLLi, docteur-
médecin ?J.
Bibliothèque volante, ou Télite des piè-
ces fugitives, par — . Amsterdam (Paris),
1700 et 1701, petit in-12.
Ce volume doit être composé de cinq parties. Vojex
mon Examen critique des Dictionnaires historiques, n
MOI Jolli. A. A. B— r.
+ J. G. P. [Jean Graverol, pasteur].
Instruction pour les Nicodémites, où,
après avoir convaincu ceux qui sont tom-
bes, de la grandeur de leur crime, on fait
voir qu'aucune violence ne peut dispenser
les hommes de Tobligation de professer la
vérité; par — . Amsterdam, Wolfgang,
1687, in-l2. — Le même ouvrage avec (x
nouveau frontispice : Instructions pour
les Nicodémites, ou pour ceux qui feignent
d'être d'une religion dont ils ne sont pas
et qui cachent leurs véritables sentiments,
par — . Amsterdam, H. et /. Boom, 1700,
in-12.
La ff Bio^rapliie universelle » a ftinssement attrilné
à Jean Gabier l'édition de 1700. A. A. B— r.
J. G. R. (M.), aut. dég, [P. Ascension
Garros].
Ponts en fer indestructibles et inamovi-
bles, jetés en deux minutes; découverte
du citoyen—. {Publiée par Garros.) 17»9.
in-8.
iOl
J. H.
J. H. S. D. L. P. R. A.
402
4- J. H. (le sieur) [Hindret].
UArt de oien prononcer et ae bien par-
ler la langue françoise, par—. Paris, 1687,
in-12.
+ J. H. [Jules Helbig, artiste peintre,
secrétaire général de la Société d'émula-
lion de Liège].
I. Etude sur les maîtres liégeois dans les
musées de V Allemagne, par — . Liège, De-
wer. 1854, in-8, ISp.
II. Correspondance artistique du jour-
nal « la Meuse », par—. Liège, Carmanne.
1859. in-8, 146 et S p.
m. Le Salon de Liège en 1858, par — .
Liège, 1838, in-8, 54 p.
IV.- Société libre d'émulation de Liège.
Salon de 1860. Liège, 1860, in-12, 79 p.
IV. Quelques mots sur l'exposition artis-
tique de Verviers, organisée en octobre
1856. au profit des pauvres honteux, par
la Société rovale de philanthropie. Liège,
Carmanne, 1856, in-8, 12 p.
-f- J. HA*** [Joseph Hacot].
Anecdotes galantes, ou le Moraliste à la
mode, par — . Amsterdam (Paris), Du-
ehesne. 1760, in-12.
-h J. H. D. B"* [Briel].
Les Voyages du lord Henri, histoire an-
doise, par — , auteur du a Nouveau petit
Pompée » et du « Danger d'une première
faute ». Londres et Paris, 1785, in-12.
4- J. H. E. [J.-H. EbertsI.
I. Les Juifs, comédie, par Lessin^, trad.
de l'allemand, par — . Paris, 1781, in-8.
IL Le Page, comédie en un acte, en
frose, trad. de l'allemand (de J. J. Engel).
•arw. 1781, in-8.
III. Pas plus de six plats, comédie de
M. G'** (Grossmann), traduite par—. Pa-
ris. 1781, in-8.
IV. Le comte de Waltron, pièce arran-
gée par Dalainval, d'après la traduction
de — . Paris, 1789, in-8.
H- J. H. F. L. [J.-Henri-Ferdinahd La
Martellièrb, mort en 18301.
L Les Francs-Juges, mélodrame en qua-
tre actes et en prose. Paris, 1807, in-8.
IL Le Testament, ou les Mvstères d'U-
dolphe, drame en cinq actes. Paris, an VI,
in-8.
m. Les trois Espiègles, comédie en trois
actes. Paris, an vl, in-8.
-h J. H. F. R. [J.-H. Flacon-Ro-
chelle J.
Code civil des Français mis en vers, avec
le tf'xte^en regard, liv. F, par — -. Paris,
Udert. 1805, in-18.
n existe vn exemplaire de cet ooTrage imprimé sur
ptti vélin et portant le nom de l'anteur. A. A. B— r.
.+- J. H. H. [J. H. HuBiN. de Huy].
I. Lucien et Victor, nouvelle, par —,
Bruxelles, Stapleaux, 1797, in-18.
II. Eléonoreet Monval, nouvelle, par—.
Bruxelles, Stapleaux, 1798, in-18.
J. H. J. S. H., officier de la garde natio-
nale de Paris, aut. dèg, [J.-H. Jaumb
Saint-Hilaire].
Observations sur l'état actuel de la
France et do l'Europe, relativement aux
Bourbons et à Bonaparte. Londres, de l'im-
primerie de Sckulxe et Dean, 1816, in-8,
55pag.
4- J'». M [Joseph Mandrillon].
Le Voyageur américam, ou Observations
sur l'état actuel... des colonies britanni-
ques en Amériçïue..., adressées, par un
négociant expérimenté, en forme de lettres,
au très-honorable comte de Traduit
de l'anglais. Augmenté d'un Précis sur
l'Amérique septentrionale et la Républi-
que des Treize-États-Unis. Par M.—. Am-
sterdam. Schuring, 1782, in-8, viii, 197
et 1G6 p. et une carte.
L'oavra^e anglais a para en 1769 sons ce titre :
c The american Traveller, or Observations... »
■+- Jh. M*********, négociant à Amster-
dam et membre de l'Académie de Bourg-
en-Bresse [Joseph Mandrillon].
Le Spectateur américain, ou Remarques
générales sur l'Amérique septentrionale....
suivi de Recherches philosophiques sur la
découverte du Nouveau-Monde. Par — .
Amsterdam, héritiers E. Van Harrevelt,
1784, in-8, xvi, 307 et 96 p. et une carte.
Les c Recherches » ont an Utre parlicalier avec les
mêmes initiales que ci-dessus. Une seconde édition da
V Specralenr », qni parut l'année suivante, porte le
nom de l'auteur ; elle est revue, corrigée et augmentée
de plusieurs articles et d'une table alphabétique des
auteurs. Amsterdam et Bruxelles, 1785, in-8.
01. B- r.
4- J. H. S. (M.) [Joseph SouquesJ.
Le chevalier de Canolle, ou un épisode
de la Fronde, comédie en cinq actes et en
prose, jouée sur le théâtre de l'Odéon le
§7 mai 1816, par— Paris, F, Didot, 1816,
in-8.
-h J. H. S. [SchmtzlerJ.
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale » .
J. H. S. D. L. P. R. A., aut. dèg. [Huet,
avocat].
Notables Arrêts des audiances (sic) du
parlement de Paris, depuis 1657 jusqu'à
présent: recueillis par—, Paris, 1664,
in-12.
Note manuscrite de la DiblioUièque de l'Arsenal.
• A. A. B— r.
403
.. J. J.
J. J. J. M. D.
404
-h ..... J. J.
Lociel ouvert à tout l'univers, par — .
i782, in-8, 8 et 168 p.
A. A. B-— r altriboe cet ouvrage à Dom Louis, ex>
bénédicUa du couvent de St-Denis, dont Manuel parle
dana la « Police de Paria dévoilée », i. II, p. 266.
Voy. ci-dev. Tari. « Lea Fidèles », II, 30 e.
4-J. J.B [Bazire].
Lettre à M"- D*** D*** sur la grammaire
de M. Blondin, ou un Mot à M. Lequien, ,
sur la critique qu'il a faite de cet ouvrage, ' ^
par — . Paris, 1810, in-8.
-h J. J. C. D. C. P. C. R. [Deschar-
RIÈHES].
Essai sur l'histoire littéraire de Belfort
et du voisinage (Haut-Rhin), avec un
grand nombre de notes, par—, professeur
à l'école secondaire do Belfort, et depuis
aumônier du lycée de Strasbourg. Belfort,
/. P. Clerc, i808, in-li, iv et 19i p.
-h J. J. D. [J. J. Dupom].
Double Flore parisienne, ou description
des plantes oui croissent naturellement
aux environs de Paris, distribuées suivant
la méthode naturelle, d'une part, et sui-
vant le système de Linné, de l'autre,
par — . Paris, Gabon, 180G, in-lâ.
+ J. J. D. C. [de Courtéte].
L Ramounct, ou lou paysan agenez tour-
nât de la guerre, pastoufalo en langatgo
d'Agen, par — . Agen, Gayan, 1084, pet.
in-8. Bordeaux, Séjourné, 1740, in-14.
ILLaMiramondo, pastouralo en îangalge
d'Agen, par — . Agen, Gayan, 1G85, petit
in-8.
Ces pièces ont été réimpr. k Agen, en 1701.
4- J. 1. D. E. M. [Jean Jourdain, doc-
teur en médecine].
La Vraye cognoîssance du cheval, ses
maladies et ses remèdes, par —, avec
l'Anatomie de Ruyni, contenant Ci tables
en taille-douce, par le moyen desquelles
on pourra facilement cognoistre toutes les
parties du cheval..., le' tout tiré des an-
ciens autheurs grecs, latins, allemands, ita-
liens, espagnols et autres modernes qui ont
écrit sur ce sujet. Paris, Thomas de A^m-
ville, 1647, in-fol.
Cet ouvrage a été reproduit deux fois au XVII* siècle,
sous deux titres difTcrcnls : la première fois sous celui
de t le Parfait cavalier, ou la Vraye Cognoissancc du
cheval... ». Paris, Robert de Nain, 165.5; et la se-
de f Le Grand Marcschal, oii il est traité de la par-
faite connoissanc« des chevaux... ». Paris, Ësticnne
Loyson, 1667 [Calai, lïuxard, 1. 111).
H- J. J. D. L [J.-J. d'Estingdel d'Ln-
GROFONT.
Voy. Cosmopolite, I, col. 791 c.
4- J. J. E. G [Gabriel Peig:^ot].
Voy. G (J.J.E.), H, 123 c.
4- J. J. E. R. (M.) [Just.Jean-Etienne
Roy].
Tableau de Paris dans les quinze pre-
miers jours de juin 18i0. Par — . Paris,
Brissot'Thivars, 18i0, in-8.
4-J J. F.DEB**[Barin1.
Essai de morale, ou Fables nouvelles,
morales, politiques et philosophiques,
par—. Paris, M^ Huzard, 18i6, in-12.
4- J. J. G. [J. J. Gheur, premier insti-
tuteur à l'Ecole communale pa)'ante de
Liège].
Exercices de style à Tusage des Ecoles
primaires. Ouvrage imité de lallemand
par — . Liège, Dessain, 1836, 2 vol. in-11
4-J. i. G****** [Gaotikr].
Essai sur les mœurs chamoétres, par—.
Londres (Alençon), 1787, in-8.
J.-J. L. B., aut. dèg. [J.-J. Lb Bceuf].
J.-J. L. B.. citoyen de Marseille, à sot
ami, sur Tatrocité des paradoxes du con-
temptible J.-J. Rousseau. 1760, in-li.
Ud amateur a écrit sur son exemplaire : Haaànt Bus.
tcriptit AsiNOS. A, A. B— r.
4- J. J. L. R. D. T. [JeanJacques Le-
roux].
Le Tactionnaire, 1790, în-8.
-+-J.J. M. [MarcelI.
Alphabet arabe, turk et persan, à Tusa^
de l'imprimerie orientale et française. Ex-
ercices de lecture d'arabe littéral, à Tusage
de ceux qui commencent Tétude de cette
langue, par— . Alexandrie, de timpr.oritn^
taie et française, an VI (1798), pet. in4,
10 p.
-+- J. J. Q. rQcES.>0T DE LA CiIENÉe].
Parallèle de Philippe It et de Louis XIV,
par — . Cologne (Hollande)^ Jacques le Sin-
cère, 1709, in-12.
J. J. l\.,ps, [Lansel, de Magny, méde-
cin].
La Fortune justifiée, ou Movens de vivre
content dans ^ous les états, 'de ne point
s*endetter et de s'enrichir dans la pau-
vreté. S. /. n. d. (Pans, 1772), in- Il
2i pag.
-h J. J. R. [J. J. RoxDiptl.
L Le Bonhomme Blondéi, ou les Trois
Sœurs et les Deux Victimes. Paris, 1816.
2 vol. in-12.
iï. La Pièce sans A, comédie. Paris,
1816, in-8.
-f- J. J. J. M. D. [DupercheL
Marie Menzikoff, ou la Fiancée de
405
J. J. L.
J. LE F.
406
Pierre U. traduit de l'allemand (d* Auguste
La Fontaine), par — . Paris, 1817, 2 vol.
in-ii.
Au diable le meilleur! conte. Paris,
1820, in-8, 2-4 pag.
+ J. J. R*** [Rolland].
Les Métamorphoses de Trévelin, comé^
die. Nantes, I7(>8, in-8.
4- J. K. [Jules Rergomard].
Dfô articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale».
-4- J. L. (Le P.) de la compagnie dé Jésus
[Lecrechon].
Discours sur les Observations de là
comète, présenté au duc de Lorraine
par—. Reifos, 1619. in-8.
4- y L. [Jacques Labbé] .
Le fidèle Domestique, à Mgr le duc d'Or-
léans, sur les affaires du temps. Paris,
Jacquard, 16i9, in4. P. L.
4-J. L. [Laurent].
Abrégé pour les arbres nains et autres,
p^r-. Paris, 1673, in-lS. V. T.
Nû(d nanoscrito tirée de U bibliothèque de l'Ecole de
UéàKiK de Paris. A. A. B— r.
+ J. L. [J. Lingay].
Eloge de M. J. de Cbértier, membre dé
l'Académie française et de la Légion d'hon-
neur; suivi d'un catalogue raisonné de
tous ses ouvrages, par — . Paris, Rosa,
18U, in^, IV et 99 pag.
+ J. L. P'abbé J. Labodderie].
I. Parabole de l'Efon proudigue, en pa-
Uiiâ de nahrte ouvergnat. Paris, Diaot,
I8i3, in-8, 8 pag.
II. Lettre de Saint Vincent de Paul au
cardinal de La Rochefoucauld, sur l'état de
dépravation de l'abbaye de LongchâmpS.
En latin , avec la traduction française et
des notes. Par — . Paris, Moutardier, 18^7,
in-8.
IIL Lettres à M. le curé de***, sur la lé-
^itimit^ de ce qui s'est passé en juillet
183(). Paris. 1830, in-8, 16 pag.
IV. Troisième Lettre à M. le curé de.
Paris, Plassan, 1830, in-8, 16 pag.
V. Des Rogations, par — . Paris, i830,
in-8.
-+- J. L. (rabbé) [J. Laffetay].
Préceptes de rhétorique, par—, profes-
^ni au petit séminaire de Villiers-le-Sec
diocèse ue Baveux). Bayeux, impr, de L.
Skolle, 18tô, în-8.
-f J.-L. [Le P. J.'L. DE Lbissègues de
Rozaven],
Auteur de divers articles sur le système
philosophique de l'abbé de Lamennais, im
primés dans « l'Ami de la Religion ».
-f- J. L. [Justin LamoureuxJ.
Des articles dans le « Bulletin du Biblio-
phile », publié par Techener, et dans la
a Nouvelle Biographie générale ».
4-J. L*** [Jean Lions].
L'Oracle des Dames et des Demoiselles.
Paris et Lyon, 1825, in-12.
-4- J. LA....T [J. Lacourt].
L'Éducation, poëme en quatre chants,
?ar — . Paris, marchands de nouveautés,
803, in-12.
4-J.L. B...[Brad].
La Mission à ôrenoble. par — . Urenoble,
1818, in-12, 12 pag.
J. L, B. R., aut, dég. [J. Le Boyer, pro-
fesseur de physique!.
Notices sur les villes et principales conj-
munes du département de la Loire-Infé-
rieure, et en particulier sur la ville de*
Nantes, etc. Nantes, 1823, in-12.
-f- J. L. C, prêtre, curé de S... [Jean
Le Clerc, prôtre, curé de Soisy],
Abrégé de la Bible, nouvelle édition aug-
mentée d'une explication morale par de-
mandes et par réponses, par — . Paris,
CoM^cro^, 1683, in-12.
La première édition est de *i678. A. A. B— r.
H- J. L. D****** [DopérierI.
Epître au Roi sur la prise de Gand et de
Bruges et sur la rapidité de ses conquêtes,
par — . 1745, in-8.
4- J. L. D. G, [Jean Lautens, de Gand].
Mémoires de messire Ohvier de la Mar-
che, premier maître d'hôtel de l'archiduc
Philippe d'Autriche, mis en lumière par
Denis Sauvage, avec les annotations tet cor-
rections de — . Gand. de Saleiison, 1566;
Bruxelles, Velpius, 1616; Louvain^ 1615,
in-4.
-f- J. L E [l'abbé Jean Labouderie].
Adresse aux Parisiens. Paris, décembre
1815, in-8, 8 pag.
+ J. Le C. C. De S. [Jean Le Clerc,
curé de Soisy],
I^ Livre de saint Grégoire le Grand, du
soin et dii devoir des pasteurs, traduit
par—. Paris, Pralard, 1070, in-8.
4- J. LE F. [J. Lekkvrb].
Essai d'une exposition succincte 'do fa
critique de la raison, par J. Kinker, Irad.
du hollandais par — . Amsterdam, 1801,
in-8.
407
J. L. F.
J. M.
408
4- J. L. F. [Friedkl].
Le petit Oracle des Dames... par — .
Marseille, V Friedel et /ils, 1807, in-12.
J. L. F**% du Gard, aut. dég. [J.-L.
Fesquet].
Voyage de Paris à Strasbourg, et prin-
cipalement dans tout le Bas-Rhm. Nanci,
an IX (1801), in-8.
J. L. G., aut. déa. [J.-L. Grenus].
I. Quelques Fables et Poi^sies diverses.
Paris, impr. de l'Auteur, an YII (1800),
in-8.
-f II. Imitations d*Horace et poésies di-
verses. Paris, 1800, in-18.
H- IH. Fables pour TEnfance et la Jeu-
nesse. Paris. 1800, 2 vol. in-12.
4- IV. Fables diverses. Paris, 1807,
in-18.
-h J. L. H. F*** [J. L. H. Peisse].
Les Médecins français contemporains.
Paris, 1827-28, in-8.
* Deui liTraitons contenant ensemble Tingtrdeux notices.
4- J. L. J. P. E. C. D. E. [Jean Le Jau,
pénitencier et chanoine d'Evreux].
Recueil de plusieurs cantiques spirituels,
propres à entretenir l'âme en Dieu, par—,
Evreux, Le Marié, 1613, in-12.
-+- J. L. L...X [Lacroix].
lanthe, ou la Rose du mont Snodoni,
et les cinq rivaux, trad. de l'anglais d'E-
milie Clarke, par—. Paris, Laurens jeune,
1801, 2 vol. in-12.
-h J. L. P. [Paulmier].
Traité de la nature et curation des plaies
de pistolle, harquebouze, et autres bastons
à fou, par — , et le Sclopetarius de Quer-
cctan, 1576, in-8.
Il existe deux éditions antérieures, toutes deux de
1569, in-8 et in-4. L'ÉpItre dédicatoire est probable-
ment signée. Voy. N. E. Petit, dans les « Mémoires de
la soe. d'agr. de Bayeux », lY, 1850. p. 205-S93.
01. B— r.
4- J. L. R. L. [Jean Rousset de Missr,
mort à Bruxelles en 1762].
Réponse à la Dissertation de M. de La
Monnoye, sur le livre des a Trois impos-
teurs». La Hatje, Henri Scheurleer, lil6,
in-12, 18 pag.
Cette réponse est signée des lettres J. L. R. L. et
l'on ajoute, dans un pott-icriptum, qu'elle est du sieur
Pierre-Frédéric Arpe. C'est une fausseté. Prosper Mar-
chand la croit de J. Roussel. Ferai-je remarquer, dit
Barbier, n» 46347 de ses Anonymes, qu'en ôtant deux
LL de la signature, les lettres qui restent sont les ini-
tiales de Jean Rousset T
Cette « Réponse s a été réimprimée dans l'édition dn
« Menagiana », Anuterdam, de Coup, 4747. à la fin
dta 4* volume, ainsi qn*à la suite du « Traité des trois
imposleors *. dans plnsiears éditions de ce àenvf
ouvrage. A. A. E— r. ,
-I- J. L...S [Jean Lio.ns]. I
La grande Semaine de Juillet, ou le Der- i
nier Acte de la Révolution française. I^s,
Lions, 1830, in-12. ,
4- J. L. V. R. D. L. D. P. [Jacques Li
Yassbur]
Devises des Rois de France, latines et
françoises. tirées de divers auteurs, par— .
Paris, 1609, in-4. V. T.
+ J. M. [Jean Mbstrezat].
Le Hibou des Jésuites opposé à la Cor-
neille de Charenton. Sans indication d^
lieu, 162i, in-8. 30 p. Ou sous ce titre:
« Véron, ou le Hibou des Jésuites opposé à
la Corneille de Charenton, par — . Ville-
franche, iV. Selon, S. d., in-12, 30 p.
Inséré dans nn « Recueil de plusieurs piècM rs-
ùeûsti» ,Villetranche, N. Selon, imprimeur cl Ubratir.
i l'enseigne de « la Bataille >, sans date (iri78). io-li.
Ce livre très-rare, dont Cbaufepié fait la descriptit-s.
article « Lucas Jansse » a été. sur la foi de Bnylr. p-b^
ralement attribué à Cb. Drelinconrt père, par les Uli.^>
graphes. Il est le fruit de la plume de 4ean lles'.irza*.
pasteur de Charenton. Ce ministre avait publié ; • Tnr>
de la communion à Jésns-Gbnst, au sacrement de l'Ea-
cbarislie », Sedan, 4G24. in-S». Véron. ex-jésuiu rt
curé de Charenton, l'attaqua par « La Corneille de Cha-
renton des)iouilk^ des plumes des oiseaux de Genêv; et
de Sedan » et « Défiy au sieur Mestreiat et à ses col-
lègues, ministres, sur son livre intitulé : De la coe -
munion i Jésus-Christ, etc. », Paris, Jean llestaii.
1024, in-8. Mesirezat lui opposa « Le Hibon de$i^
suites », auquel Véron répliqua par c Réponse m Hi-
bou de Charenton. ou Mestrent convainca d'estne Don»i
hérésiarque. larron des escrits dn spalatin de Doniats,
faulsaire et destitué de toute preuve, en son livre de la
communion & Jésus-Christ >. Paris, /. Mettais , sans
date, in-8, 24 p.
(.Note de M. Bonlliot.) A. A. B— r.
Voir aussi E. Frère, f Manuel dn biblîoçnphâ
normand >. t. II, p. 29G.
+ J. M. [J. Mosneron].
Vie du Législateur des Chrétiens, sans
lacunes et sans miracles, par — . Paris,
Dabin. an XI (1803), in-8.
n y a aussi des exemplaires inUtulés c Vie de
J. C. », avec le nom de l'autenr. 01. B~r.
. -4- J. M. [Joseph Mobonval].
Fables complètes do La Fontaine. Nou-
velle édition, avec le sens moral de l'apo*
lo^ue, par — . Paris, Moronval, 1833,
in-18.
-h J. M., et JOACHIM M. [Joachîin Me-
nant, magistrat, auteur do plusieurs ou-
vrages de philosophie et d'érudition].
Des articles publiés, sous ces initiales,
dans les journaux de Caen et imrticuiière-
ment dans le « National du Calvados».
1843 et 1814.
i09
J. M.
J. N. D. P.
410
-h J. M. et J. M-R-L[Jean MorelJ.
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- J*** M***, prof, à S********* [Jean de
Muller].
Essais historiques, par —, contenant :
f* Vue générale de rilistoiro politique
de l'Europe, pendant le moyen âge ;
^ Considération sur le gouvernement de
Berne;
3* Tableau des trgubles de la Répu-
blique de Genève, depuis leur origine jus-
«lu'a nos jours. Berlin, G.-J. Decker, i781,
in-li, 110 pag.
Ot (msTme est do célèbre hisUrien de la Saisse. Jean
à* Mnller. 11 le composa en français pour pouvoir mon-
trrr quelque choee de loi an roi de Prusse Frédéric H.
S>}o dessein étail de n'en faire imprimer qu'une vingtaine
dVi^oplaires à ses frais; la rarelé de ce volume prouve
<{«« l'anteor a tenu parole. Voyez les « LeUres de
J. de lloller à ses amis MM. de Bonstetten et Gleim
ftradottes en français par madame de Steck) », Paris,
Scko^n, 1819. in-S», p. 404 et 487.
Frédéric U ne fat pas trop content de l'ouvrage de
Maller ; on y trouve cependant quelques aperçus dignes
ifi {n^nds talents que l'auteur a développés depuis dans
U pore historique. Un exemplaire de ces « Essais » a
éii Tendu à Londres en 1813. Voy. le « GaUlogue p de
M. Gossett, Londres, 1813, in-8», p. 69, n» 1875.
A. A. B— r.
4- J. M. B. (M.), avocat. [Berton].
Observations critiques sur la procédure
criminelle, d'après le Code qui régit la
France. Par — Paris, Eymery, Delaunay,
1818, in-12, viij, 271 pag.
4-J. M.B.. [Bercy].
Quelques mots sur la traduction nou-
velle de la Bible, par S.Cahen, rabbin, etc.
I^ar-. Pam,1835,in8.
-h J. M- B. DE*** [Jacq.-Max.-Benj.
BiNs DE Saint- Victor].
Lettres sur les Etats-Unis d'Amérique,
écrites en 1832 et 1833, et adressées à
M. le comte O'Mahony. Lyon et Parié, Pe-
mtefrérei, 1835, 2 vol. in-8.
QKkpies ones de ces lettres ont paru dans « Tlnva-
risble t. La 17« a été imprimée à part, in-S», 52 p.,
sias changement de pagination,
-T- J. M. D. rDBSCHAHPs].
Le Prieuré ae Ruthingïenne, imité de
l'anglais, par — , traducteur de a Simple
Histoire i>.Parù, Maradan, 1818, 3 vol.
in-i2.
+ J. M. D. DE M. G. [de Mulein-Ca-
Z.iL].
S\llabaire classique, ou nouveau Traité
éléniontaire de lecture française... par — .
/'arif. Rapet, 1816, in-8.
a\ -h J. M. D. R. [Maugin de Riche-
bourg].
Voy. aux Anonymes : Bibliothèque des
Philosophes...
H- J. M. G. [Gassier].
L Le Sauveur de la France, ou Louis
XVIII le Désiré, par — . Paris, Vauquelin,
1815, in-I8.
II. Vie de Louis XV, roi de France et
^ ' de Navarre, surnommé le Bien-aimé, etc.,
publié par — . Paris, Monlaudon, 1815,
m-18.
III. Marie Caroline, duchesse do Berrv.
Paris, 1816, in-8. 64 pag.
4- J. M. L*** fJacq. Montaiin-LambikI.
Manuel des Nourrices. Paris, an Xl,
in-8.
-hJ. M L [L.-H.*JulesMARESCIIALl.
Considérations sur Tétat moral et pou-
tique de la France. Mai 1815. Paru, 1815,
in-iS, 56 pag.
4- J. M-R-L [Jean Morel].
Voy. J. M., U, col. -i09 a.
-h J. M— T. rJuLEs MiciieletI.
Des articles aans la «Biographie univer-
selle», seconde édition.
4- J. N. [Navarro].
Études législatives, par—. Paris, A.
Bertrand, 1836, in-8, 327 pag.
4- J— N. [Jourdain].
Des articles dans la « Biographie univer-
selle», consacrés à des personnages orien-
taux.
-f- J. N. D. [JohnN. DarbyI.
Pensées sur le chapitre XI de TÉpître
aux Romains et sur la responsabilité de
l'Eglise, par—. Lausanne, M, Ducloux,
1841, in-12.
J. N. D. B. C. DE L., aut, dég. [Jean-Ni-
colas de Brasby, comte de Lyon].
Mémoires politiques, amusants et saty-
riques de messire — . Véritopolisy Jean di-
sant vrai [Amsterdam, Roger, 1716), avec
fig. ; — seconde éd., 1735, 3 vol. in-8.
-f- Cet auteur se nommait originairement Moreau de
Brasey. Il prend sur le titre de ses mémoires la qua-
lification de : colonel du régiment de dragons de Ca-
sanski, et brigadier de S. M. czarienne. Ses « Mt-
raoires * donnèrent lieu à plusieurs réfutations, savoir :
1* c LeUre du sieur *** à M. de *** au sujet d'un livre
intitulé : —». Dresde (1816), in-4 de 18 p.; —
S« « Caiactères des historiens satyriques... » Voy. ce
titre aux Anonymes... 01. B— r.
J. N. D. P.. aut, dég. [J.-N. de Pari-
val].
I. Le vrai Intérêt de la Hollande, élevé
411
J. N. M.
JOANNY
Ht
sur les ruines de celui qui voit le jour sous
le nom de V. D. H. lOCi, in-8.
4- II. Histoires facétieuses et morales
assemblées et mises au jour par—. Lcyde,
1(563, in-12; /6irf , ICGil.
C«t écrîTain, assez en vogue dans la seconde moitié
dn dix-septième siècle, est si bien oublié anjoard'hui
que les « Dictionnaires biographiques > n'en parlent
]ns. Quelques-uns de ses ouvrages, ayant été imprim<^s
en Hollande, se joignent & la collection Elzévirienne ;
le « Manuel dn libraire » en a f^it mention.
4- J. N. M. [Marmère].
Essai sur le crédit commercial, suivi du
prospectus de la traduction de TEssai sur
les finances d'Angleterre de John Sinclair,
par — . Paris, Petit, 1801, in-8.
JOANNY, nom de théâtre [Jean-Bernard
BrisebarreM), né à Dijon, le â juillet 1775,
célèbre tragédien, ex-sociétaire du Théâtre-
Français].
La carrière théâtrale de Joanny est très-connue. On
sait qu'après avoir longtemps parcouru les provinces,
dans lesquelles il avait joué avec beaucoup de succès
« Venceslas », les « Templiers », < l'École des pères »,
« Dupuis et Desronais », etc., il fut engagé à l'Odéon,
ou il joua les principaux rôles dans le c Paria », c le
Comte Julien > et les « Machabées » ; il passa ensuite
au Théâtre-Français , dont il était sociétaire lorsqu'il
quitta la scène. Là. il créa encore plusieurs grands rôles.
Mais Joanny homme de lettres est peu connu , parce
que ce qu'il a écrit n'a été destiné qu'à un petit nombre
d'amis. Inutile de dire que tous les opuscules qu'on lui
doit sont anonymes : sa modestie se refusait à ce qu'il
se posât en poète. Du reste, il faut l'avouer, chez Joan-
ny, lepoëte n'est point à la hauteur du grand tragédien
que nous avons vu; il n'a jamais eu la prétention d'être
poote. C'est un écrivain de cœur et d'une charmante
naïveté, ce qui compense bien de l'absence de vers ron-
flants.
Sur trente-six pièces de poésie composées par Joan-
ny et dont ses amis le pressent de faire imprimer le re-
cueil, sept seulement ont vu le jour, encore fort incom-
plètement, car Tauteur a fait à chacune d'elles de nom-
breuses corrections et additions. Voici dans l'ordre de
dates l'indication de celles qui ont été imprimées.
I. Un Enterrement au village. (En vers.)
Paris, juillet 18 il, in-8, ^ pag.
II. L'Epouse modèle. (En vers.) Paris,
septembre 18ii, in-8, 4 pag.
(1) Et non Brisebanne comme on l'a souvent im-
primé.
Brisebarre nous apprend dans l'une des notes de son
opuscule intitulé : « Ma Confession » . comment il est
arrivé à ce changement de nom. « C'est comme devant
être peintre que j'épousai une femme veuve, ma-
dame N***. Mais lorsqu'un fol enthousiasme m'entraîna
au théâtre, tout se brouilla avec ma famiUe et surtout
avec la sienne; il fallut même quitter le nom de mes
pères. C'est alors que je pris l'un de mes prénoms la-
tinisé. Si je recommençais ma vie« je n'aurais là-dessus
aucune discussion avec personne »*
III. Les Conseils de rexpérience. ;En
vers.) Paris, novembre i84i, in-8, 3 pag.
IV. L'Apothicaire et son Curé. (En vers.)
Paris, novembre 1814, in-8, 4 pag.
V. Biographie véridique, ou Histoire d'un
pauvre acteur, écrite par lui-même. (En
vers.) Paris, typogr. Lacrampe et C©. 181.*»,
in-8, 24 pag.
Au verso du faux-titre d'un exemplaire, nous tn~ni'
vous écrit de la main même de l'anteur cet avis aa 1^-
teur :
Ne cherches point l'esprit dans cette baigatelle:
L'auteur, en l'écrivant avec simplicité.
Ne s'est proposé qu'un modèle.
Ce modèle est... la vérité.
Joanny partit, en i792 . comme volontaire, l'sjasi
point encore dix-sept ans accomplis. En 1793, il pa^Nt
dans le 7« régiment de hussards; il fit partie de? evj-
drons qu'on envoya de l'armée du Nord à celle de TOec^.
et qui revinrent ensuite à l'armée de la Moselle. Cefa'.U
que, dans une attaque nocturne, il re^t dans la maa
un coup de feu qui le mil hors de rombat. Il lut TrkA-
mé, et retourna dans sa famille. A^-ant son départ {«-.r
l'armée, Joanny avait commencé l'élude de la peintcc^
dans l'atelier de M. Vincent, de Dijon ; à son retosr. ii
reprit ses pinceaux ; mais là n'était pas sa vocitw.
L'artiste lui-même, dans la « Biographie vérîdiqe^ >.
p. iO, nous dit avec une naïveté charmante conuDe li
advint que d'étudiant peintre il est devenu artiste dra-
matique.
Me voilà donc dessinant le modèle,
Quand, tout à coup, un lumineux rayon
De son éclair traversa ma cervelle.
Qui le croirait? ce fut un vieux bouquin.
Que de notre atelier recouvrait la poussière.
Qui de notre illustre Lekain
Me fit embrasser la carrière.
Ce vieux bouquin, presque en lambeaux .
Etait pourtant grande merveille ;
Il renfermait les extraits les plus beaux
De Racine et dn grand Corneille.
Me consolant ainsi de mes tristes revers.
En les lisant, je me sentais renaître.
Quand d'autres déjeunaient, loin des r^pardsduBaitre,
J'en récitais les beaux vers.
Nous sommes assez heureux ponr posséder os nm-
plaire de cet opuscule qui, au ^^rso de son titre, t^rt^-
sente nue strophe Inédite faisant suite à la pfér^ai^.
écrite tout entière de la main de l'auteur; la voici :
Ahl... j'adorais la tragédie ,
Et j'en perdais l'appétit , le repos ;
Je sentais mon àme agrandie
Aux fiers accents de ses héros I...
Après ce don sublime et de plaire et d'Ioslraire,
Du poète attributs divins.
Sur la scène les reproduire
Aux yeux du spectateur qui, charmé, bat des œajbSi
Transmettre à la foule enivrée
Le feu des nobles passions.
On des douces émoUons
Dont l'àme se sent pénétrée ;
Des antiques vertus retracer le tableau...
Ah 1 cet art, parmi tous, me semblait le plos beau-
VL Epitre en vers à Amal ; par un ei*
413
JOB LE RÊVEUR
JODOIGNOIS
414
sociétaire du Théâtre-Français (suivie de
nolesV Paris, typogr. Lacrampeet C* (avril)
i8«>. in-8,±ipag.
Eloge de plusieurs actears comiqoes de ce siècle :
Beaalira. Baptiste cadet, mademoiselle CodUI. Brunet,
ThiCTCflm. Potbier. Vernct, Perlel, Samson, BoaflTé.
Bcnurd-Léon et Neuville. Us notes qui remplissent les
|\a?es 19 i 24 sont consacrées i des notices bioG^ra-
l^iqaei et à des parUcolahtés sur ces divers artistes.
VII. Ma confession (en trois parties et en
vers, suivie de notes). Paris, typogr, La-
crampe tt C, 1846, in-8, 86 pag.
U» notes remplissent les pa^es 49 à 86.
Si la c Biographie véridiqne » (n* V) est Tauto-bio-
gnpbie de l'artiste , c Ma Confession » est celle de
Tk^mme d'intérieur, vie remplie d'amertume ei de dé-
ses{>oir. ce qui influa beaucoup sur la retraite prématurée
do Théâtre-Français de cet honorable artiste.
En (Aie de cet écrit se trouve on court c Avant-pro-
pos ■, que nounous faisons un devoir de reproduire
ici, parce que d'abord il est plein de sens , et qu'en-
soite U prétention de Joanny comme poète y est bien
peinle :
« U poésie se juge moins par l'analyse que par le
featimeol : i) y a beaucoup de gens qui, lorsqu'ils enten-
d?Dt lire ou réciter des vers, ne s'appliquent pas à suivre
k 61 et la pensée, mais à y chercher quelques mots à
reprendre ; ils Cbnt ce qui s'appelle la guerre aux
nouchet, et oublient qne la lettre tue Vofnit ; mais
ils en tirent l'avantage de faire briller le leur, et c'est
tcat tf qu'ils y cherchent.
( Je ne suis pas liomme de lettre* ; ayant be-
«>iD. plus qu'un antre, de beaucoup d'indulgence , je
De m'adresse qu*aa oceor et n'écris point pour l'es-
prit. »
M. Joanny a été le sujet de quelques écrits ; nous
coaoai^sons entre autres : t i° ÉpUre à M. Joanny, ac-
teur trapqoe * (par M. Belraonlet), Toulouse, 1818,
io-8; 2« « Parallèle de Talma et de Joanny « (par
M. Edmond de Uanne). Paris, 1822, in-8.
JOB LE RÊVEUR, ps. [Edouard Plou-
\ier], auteur d'articles dans le « Corsaire-
Salan».
+ JOB, auL supp.
Livre do Job, nommé Jobab, sa vie et le
testament qu'il fît le jour où, étant malade,
il sentit que son âme allait se séparer de
son corps.
Cette traducUon d*nn livre grec qui remonte à une
utiqDité fort recalée est insérée dans le « Dictionnaire
def aporT}-pbè8 », publié par M. l'abbé Migne, t. Il,
col. 403 ; le texte original a été mis au jour par le
cardinal Angelo Ifaî dans son précieux recueil des
' Scriptomm vetemm nova coUeetio », t. Mil, p. 191,
l«»J9,iB-4.
4- JOB LE SCRIBOMANE [Marc-Ant.-
Amédée Michel, connu sous le nom de
Marc Michel, né à Marseille en 1812].
Des poésies élégiaoues insérées vers
1832 dans le « Sémaphore » de Marseille.
+ JOB LE SOCIALISTE [Hippolyte Cas-
tille].
i. Le dernier Banquet de la Bourgeoisie,
par — . Paris, à la Librairie, rue Saint-
Andrê-deS'Arts. n. 39. i8i9, in-8.
11. La Place publique, par —, Paris,
i8i9, in-8.
JOBIN (Claude), ganache du dix-hui-
tième siècle, ps, [le vicomte Emmanuel
d'Harcourt].
Les Supériorités modernes, ou le Baron
de Soussussous, comédie-proverbe en qua-
torze actes et en prose, destinée à servir
de document à l'histoire du dix-neuvième
siècle, depuis le 4*' janvier 18i0 jusqu'au
l**^ janvier 1830 exclusivement. Dédie à la
Jeune France par son très-humble admi-
rateur — . Paris, Dentu, 1832, 2 vol. in-8.
-+- JOCULAT (Frère Polycarpe) [Amau-
ry DuvAL-PiNÉux. de l'Académie des In-
scriptions, frère d'Alexandre Duval].
L évèque Gozlin , ou le Siège de Paris
par les Norminds, chronique du ix* siècle.
Paris. Du/ey et Vezard, 1832, 2 vol. in-8.
Dans un titre amplifié, placé à la suite de la préface,
l'auteur se présente comme un simple traducteur d'un
ouvrage imaginaire, imitant en cela l'auteur de Wa-
verley, cacbé sous le manteau de Jedediah GleisboUiam.
Voici ce titre singulier :
« L'éTèque Gozlin. ou le Siège de Paris par les Nor-
mands, chronique très-véridique, rédigée la dernière
année du IX* siècle, par frère Polycarpe Jocutat, cha-
pelain du château de Rollonville, translatée du latin en
français par Wandrille Lebernenr (Amaury Duval), con-
cierge du même château, annotée par W**, de l'aca-
démie des **', de dix autres académies et sociétés
d'antiquaires (le même).
C'est Abbon qui a fourni le fond et plusieurs détails
de ce roman historique assez intéressant. (G. M.)
-I- J. 0. D. (M.) [Joseph Odolant-Dks-
NOS].
I. Promenades autour du Monde, ou
Extraits des Voyages de MM. Caillé, Mol-
lien, Durville, etc., publiés par — . Paris,
1834, in-12.
II. Souvenirs d'un jeune Voyageur, re-
cueillis par — . Paris, 1834, in-12.
4- JODOCUS SINCERUS [Juste Zinsjbr-
ling, savant hollandais].
Voyage dans l'ancienne France, avec une
excursion en Angleter.ce, en Belgique, en
Hollande, en Suisse et en Savoie, par —,
Traduit par Thaïes Bernard .'Pom, 1859,
in-12.
L'ouvrage original a paru sous ce titre : c Jodocl
Sinceri Ilinerarium Galliae, cum appendice de Burdigala »,
Genève, 1G27 p. in-iâ.
JODOIGNOIS (Un), aut. dég. [Alex. Bou-
vier, .né à Jodoigne].
Notice historique sur la ville de Jo-
doigne. Bruxelles, Wouters, Raspoet et Ciéi
1843, in-18 de GO pag.
415
J0HANNEA13
JONAS PHILOLOGUS
416
4- JOHANNEAU (Eloy), éditeur supposé
[DlbnerJ.
Un Horace latin, publié chez Panckoucke.
JOHNSON (Abraham), ps. [sir John
Hill].
Lucina sine concuhitu. Lettre adrcsst»e à
la Société royale de Londres, dans laquelle
il est pleinement démontré, par des preuves
tirées de la théorie et de la pratique .
qu'une femme peut concevoir et enfanter
sans le commerce de l'homme ; trad. de
l'angl. (parMoet.) 17:iO, in-8etin-12.
Cette traduction , Ion de son apparition , fat brûU^e
par ordre du Parlement.
— Le môme ouvrage (de la mémo tra-
duction). — Concubitus sine Lucina, ou le
Plaisir sans peine; trad. de Tangl. de Ri-
chard Roe (par de Combes). Londres, 1752,
pet. in-8.
— La Femme comme on n'en connaît
point , ou Primauté de la femme sur
l'homme (par de Sainte-Colombe). Londres,
Gabriel Goldt, au Phénix, 1786, in-12 de
1(>5 pag.
Ce dernier onvrage, dit Grimm dans la troisième par-
tie di* sa correspondance, tome 4. page Mi, n'est. sous
un litre différent, qu'une nooTeUe édition de la « Lu-
cina sine connibitu » d'Abraham Johnson (John Hill).
Le nouvel éditeur a fait beaucoup de changements à
l'ancien ouvrage, et il y a Joint une dédicace au beau
sexe, une adresse génirale, un T^t'icriptum et des
observations particulières.
A.-A. Darbier dit que quelques exemplaires de cet
ouvrage ont reparu, en 1810, sous ce titre : « Pri-
mauté de la Femme sur l'Homme ». Ou y a joint l'opus-
cule de Richard Roë intitulé : « Concubitus sine Lucina,
ou le Plaisir sans peine. »
Nous pensons que ce n'ei^t point l'édition de 178C
qui a été reproduite en 1810, mais bien une autre pos-
térieure, qui avait paru sous ce titre : « Lucine affran-
chie des lois du concours, ou le Plaisir sans peine *,
ouvrage singulier. (Traduit du latin par Moet.) Nouvelle
édition, angmentil^c de plusieurs morceaux qui n'ont
pas été imprimés. 1799, in-18, 120 p.
-i-Une nouvelle édition du Lucina sine
conetibitu a été publiée par M. J. Assezat,
qui lui a donné te titre de « la Génération
solitaire ». Paris, 18G3, in-16, xxxi et
IGl pag.
Ce livret est nne des vives plaisanteries du xvni* siè-
cle, n vient d'Angleterre et une partie de ses qualités
sent le terroir, mais il a été remanié en France, et il a
pris à ce remaniement un vêlement nouveau qui ne lui
sied point mal et qui atti^nue k la fois et la cruauté de
la satire et le sérieux des raisons. Clément, dans ses
c Années littéraires » (30 août 1750), analyse agréa-
blement la traduction française; elle est attribuée à
Moët. par l'ancienne « France littéraire » , et cette as-
sertion est reproduite dans le « Manuel du libraire »,
mais est-elle exacte ? Le fait est qu'il parut, en 1750,
deux traductions : l'une, in-12, 48 pages, est peut-être
de Moët ; l'autre, bien meilleure, in*K. x, et 5^ p.,
est de Mainte-Colombe ; celle dernière fut imprimée à I
Paiii avec une permission tadte. L'édilioos'rptiJ&a.Dal-
gré quelques contrefaçons laites en Suisse et en Hol-
lande ; Sainle-Colombe voulut faire réimprimer son tn-
vail en 178G, il eut beaucoup de peine à obtenir ne
autorisation verbale. Mercier, de Compiègne. en (bm,
en 1709, une autre édition, dont il a reparu desnear-
plaircs en 1802 et en 1810, avec an frontispice pi\r.
L'édilion anglaise originale est datée de 1750. Lova-
des. dans son « Bibliograpbe's Mannal », te bone
à indiquer F. Coventry comme le Téritable anieur it
cet écrit, qui a été reproduit dans le t. V^ dr U re>-
lection des « Fugitive pièces » , pobliée par boiisla.
JOHN TELL TRUTH, auteur suppose
I [l'abbé Le Blanc].
Le Patriote anglois, ou Réflexions sur
les hostilités que la France reproche à I An-
{ïleterre ; par —, traduit en françois par
\ùi avocat. (Ouvrage composé par labbé
Le Blanc). Genève (Paris), 173G, in-li.
-h J. 0. L* (M"«) FM- Julie Lescot].
Léontine, ou le Départ et le Retour.
Paris et Lyon, 1820, 2 vol. in-12.
-+- JOLIES FEMMES DU PALAIS-ÉGA-
LITÉ (les) [J. P. IL Quig.>on].
Lettres des — au consul Bonaparte, sur
leur arrestation et leur déportation en
Eg)pte. Paris, an VIII, in-8.
-hJOLLY (Alphonse] [Alph. Leveai*\.
deuxième adjoint du maire de Compiègne].
L L'Ami acharné.
IL Italie et Sicile, journal d'un touriste.
Paris, Dagneau, 1854, in-12.
III. Des articles de critique dramatique
dans divers journaux.
JOLY (Timothée), de Lyon, w. [Nic-
Edme Rétif de la Bretonne, éditeur sup-
isé des « Contemporaines » de Rétif].
1780 et ann. suiv., 42 vol. in-12.)
JONAS (Justus), ps, [Josse CokJ.
Traité des Conciles et de la vraie Église,
traduit do l'allemand de Luther, en latin,
par — , et ensuite en françois. Genève ti
Paris, 1557, in-8.
Remarques de l'abbé Joly sur Bayle. an mot Wirt-
lins. A. A. B— r.
4- JONAS (M.) [dr Lamothb, médecin].
Lettre de— à M. I.e Dru, connu sous Te
nom de Camus. Paris, 1783, in-8, 16 pag.
C'est une seconde édition; la première a un titre
différent. 0. B.
-h JONAS (le cavalier) [Jules Janijv].
Des articles publiés dans « l'Universel b.
-hJONASfA.LovAu].
Aux Ninivites. Satires, vers et prose.
Paris, Garnier frères, 1851 , in-8.
JONAS PHILOLOGUS, ps. [J. Guntue-
nit'sj.
Epilome , sive compeodium institu-
ET-
417
JONAS PHILOLOGUS
JURASSE
418
lionum oraloriarum M. Fabîi Quintiliani.
Pflrî«w,1331, in-8.
J. Goothier d'Andernac conimeDca les traduclions qn'il
a doaaées de plnsicars outrages de Galien par « l'In-
UwhicUo. sea Medicus et de sertis >. Parisii», i528,
iD-8; et celte iradaclion. publiée d'abord en latin seule-
ocBt. ÎBt réimpriinée à Basle en 1537. in-8, avec le
leste grec, et c Definilionibos médicinal ibus, inter-
prète Joanne Philologo * . Joantu* n'est pas tout k
Eut Jotuâ-, mais le nom pris ici par Gontbier, et les
premières occupations de re célèbre médecin, qui s'était
d'abord adonné aux belles-lettres, qui a m^me fait im-
primer en 1527 une grammaire grecque, ne peuvent-
ils pas mettre snr la voie pour découvrir quel est le
Jofus Pbilologns qui a foit imprimer en 1531, chez
Coiioes. un abrégé Utin des InslituUons de Quintilien,
abrégé réimprimé en 1539 et en 1542 chez le même
Colioes, en 1547 chez Robert Etienne, et en 1550
dez llaihias David? Les rédacteurs de la Notice litté-
r^re des éditions de Quintilien, dans la collection des
nieors classiques donnée à Deux-Ponts, avouent, sous
rannée 1531 de leur Notice, qu'ils ne connaissent
poiBt le Jonas Philologos qui, disent-ils, eirca illa
tempon et ëub hoc tumine» »ive latere »ive inc/a-
reuere voluU. On trouve encore moins dans les « Ju-
genenU des Savants ». de Gilbert, la solution de celte
ént^e bibliographique ; ce livre, on lui a échappé, ou
il ne l'a pas jugé digne de ses remarques-, et lorsque mon
frère Louis- Anloine-Prosper composa l'éloge de Gon-
ibier. que la Faculté de Médecine honora de ses suf-
frages en 1765, j'étais bien loin de pouvoir lui indi-
<t«er la conjecture que son discours, page 76, me met
loi-méme à portée de proposer aux bibliographes, liais
plus je réfléchis à l'idée que l'incertitude de MM. de
Dtiix-PonU et le passage cité du discours de mon frère
m'ont inspirée tout à coup, il y a quelques jours, plus
je crois pouvoir y tenir jusqu'à ce qu'on découvre quel-
que chose de plus positif.
Le caUlogue de l'avocat Blnet, Parti, 1647, indi-
foe, page 188, le titre suivant « Jonac Philologi dia-
k*gi aliqoot. » Parisiis, 1540, in-8.
Ce serait encore un ouvrage à joindre à ceux que l'on
cMnalt de Gontbier d'Andernac, si ma conjecture n'est
pas une indiscrète aberration dn chemin de la vérité.
Pour fair« oublier cette phrase un peu pompeuse dans
sue note telle que celle-ci, je la finirai en disant fort
siDiplement que les rédacteurs de la notice des éditions
de Qointilien citent, sons les années 1539 et 1542,
If^ • Dissertationes epistolirae » de Maitlaire, p. 30.
Est-ce une source dans laquelle on poisse espérer de
puiser avec fruit sur cet objet? je l'ignore, n'ayant de
Maituire que sa collection des poètes latins , 2 vol.
tD-fol.
Une chose qui semble appuyer ma conjecture en fa-
veur de Gontbier, c'est que la première édition de
I l'Abrégé des Institutions de Quinlilien » est de Pa-
na, où Gontbier a demeuré depuis 1525 jusqu'en 1537.
(Note de L. T. Hérissant.)
rajouterai, dit A. -A. Barbier, pour confirmer les
GMJjectures de M. Hérissant, que » l'Epitome * de
Quiatilien est dédié à un Allemand nommé Sibert Lou-
venborch . avec Icqnel Gontbier a pu se lier d'amitié
lorsqu'il demeurait en Allemagne. D'ailleurs Jonas Phi-
lelogus dit. dans celte épitre dédicatoire, qu'il a cn-
cetgoé la rhétorique à des jeunes gens. On voit, dans
l'éloge de Gontbier , qn'il fut quelque temps professeur
i Louvain.
T. r.
JONAS PHILOMUSUS. ps. [J. Gunthe-
nius].
Comraentariorum linguœ Jatinae Ste-
phani Doleti epitome duplex, quarum al-
téra quidem vocum omnium in illis expli-
catarum , et in alphabeticum ordinem
redactarum significationes continet ; altéra
vero similia affiniaque verba et eorum
contraria, eodem, quo ipsi autori visum est
ordine compleclitur : ad haec, dictionum,
quae prseter alphabeti ordinem in expli-
candis aliis inseruntur, index ; per quen-
dam Doleti nominis studiosum (scilicet Jo-
nam Philomusum). Basileœy 1537 et 1339,
2 vol. in-8.
Les recherrJies «nr le pseudonyme Jonas Philologns
qui se trouvent à la suite du précédent article nous font
encore connaître le Jonas Philomusus dont il est ici
question.
M. Née de la Rochelle convient dans sa « Vie de
Dolet s. que Jonas Philologus et Jonas Philomosus
sont un seul et même personnage; d'ailleurs il y a un
rapport assez naturel entre « l'Epitome Quintiliani »
et fl l'Epitome Doleti »; un jeune professeur aussi zélé
que Gonthier a pu s'occuper de la rédaction de ces
deux abrégés. J'ajouterai encore que Gonthier a fait
imprimer à Bàle, en 1537, sons le masque de Jonas
Philologns, sa traduction latine de « l'Introduction » de
Galien. A. A. B— r.
-h JONATHAN [Henri Colson, profes-
seur à l'Athénée de Liège].
Borzacchino, nouvelle, par — . Liège,
18il. in-8.
Voir, sur Colson et ses écrits, l'article qne lui con-
sacre le c Nécrologe Liégeois », annéS 1851, p. 18.
-f. JONATHAN (Brother) [H.-K. Che-
valier].
Voy. Chauchefoin, 1, 706 a.
JONATHAN LE VISIONNAIRE, ps. Ra-
vier Bompace, connu en littérature sous
le nom de Saintine]. C'est sous ce nom
d'emprunt qu*ont paru, en tout ou en par-
tie, dans « le Mercure du dix-neuvième
siècle », les Contes philosophiques et mo-
raux de M. Xav. Boniface ; au moins y
avons-nous remarqué ceux intitulés les
Contradictions, et la Vengeance, histoire
africaine (aux tomes VI et VU, 1824).
Quand, en 18i5, l'auteur en publia le re-
cueil, il lui donna pour titre le nom du
signataire de chacun de ces contes.
-f- JONCHÈRES (Ernest) [Ernest Breul-
let].
Clovis Bourbon, excursion dans le xx*
siècle par — , pompier honoraire de Bou-
gival. Pan>. 1868, in-12.
-f-JORASSE (le capitaine) [Alexis Pier-
ron].
Hautecombe, chef-d'œuvre en douze
feuilletons. Paris, Dentu, 1861, in-12.
li
419
JORDAN
JOUFFROY
m
se
4- JORDAN (Camille). Voy. Robes-
pierre.
JORE. Voy. JAURE.
JOSEPH (P.), auteur déguiié [Pierre Jo-
jph DE Haitzb, mort en 17361.
I. Les Moines empruntes. Coloane
(Rouen), 1690. 2 vol. in-12.
-f- H. Les Moines travestis. Coloane,
1719, 2 vol. in-12.
-f- L'auteur cherche 4 faire connaître les personnages
qne les moines se sont enlevés mnluellement pour
accroître le nombre de lenrs grands hommes. De vives
réclamations surgirent à cet égard.
JOSEPH II, empereur d'Allemagne, apo-
cnwhe.
Testament politiquederempereur— .etc.
Vienne. 1791, 2 vol. in-12.
Sur le titre seul, on soupçonnera que c'est ici une de
ces suppositions si multipliées depuis le Testament, vrai
ou faux, du cardinal de Richelieu, et dès qu'on en aura
lu quelques lignes on n'en doutera plus.
« Annal, polit, de Linguet, 9 juin 1790. »
L'année précédente, on avait déjà publié k Bruxelles
un écrit qui n'a pas plus d'authenticité que celui que
nous venons de dler.
« Testament de Joseph II, empereur et roi des Ro-
mains, traduit de l'allemand par M . Linguet » . BruxelUi,
de l'imjnr. deM Etait, 1790, in-8.
JOSEPH, nom commun à deux auteurs
dramatiques : Dusaulchoy et B. de Rou-
gemont. Voy. leurs articles dans « la
France littéraire » et ses « Corrections et
Additions ».
JOSEPH, ancien corsaire, p. TMorénas].
Des Castes de l'Inde, ou Lettres sur les
Hmdous, à l'occasion de la tragédie du
« Paria », de M. Casimir Delavigne; sui-
vies de notes sur les mots et sur les usages
de l'Inde dont il est fait mention dans
cette tragédie ; terminées par des obser-
vations critiques sur les notes jointes à la
traduction du a Voyage de Tone chez les
Mahrattes », et publiées en forme de glos-
saire, par M. Langlès, professeur de per-
- san, etc. Paris, P. Corneille, 1822, in-8 de
148 pag.
-*- JOSEPH BEN JONATHAN (le lévite)
[l'abbé Ant. Guénéb],
Voy. Aaron Mathatai, 1, 150, f.
+ JOSEPH D'ARIMATHIE, auteur sup-
posé.
Narration de —, qui demanda le corps
de Jésus.
Ce récit a servi de base à des légendes qni ont été
fort répandues dans le moyen âge ; on en trouve une
traduction française dans le « Dictionnaire des apo-
cryphes ». publié par M. l'abbé Migne, t. U. col. 433 ;
le texte grec mis au jour pour la première fois par
Birch, dans son « Auctnarium {Copenhague, 1799),
a été revu sur plusieurs manuscrits, par U. Tischen-
dorf, qui l'a placé dans son édition des • Ena^dia
apocr)-pha », 1853, p. 436-447.
JOSEPH-LÉONARD, aut. dég. [Joseph-
Léonard Detchevery].
I. La Restauration des lettres et des
arts sous François l•^ envoyé à l'Académie
française. Paris, Delaunay, 1822, in-« de
10 pag.
U. Début poétique, ou Choix de poésie?
diverses. Paris, Ptqoreau fils, Corhet jeune.
18-23, in-18.
III. Avec M. Eug. Monglave : Histoire
abrégée de Paris , d'après Grégoire de
Tours, Sauvai, Saint-Foix, Mercier. Jou\,
Dulaure et plusieurs autres. Paris, au
Palais-Royal, 18ii, 2 vol. in-18.
ly. Avw M. Ader : les Deux Ecoles, ou
le Classique et le Romantique, comédie en
trois actes et en vers. Représentée sur le
théâtre de i'Odéon. Paris, A. Dupont, I8i5,
in-8.
V. Résumé de l'Histoire du Roussillon
, (Pyrénées-Orientales), du comté de Foix
' (Ariége), du Bigorre (Hautes-Pyrénées; et
autres provinces. Paris, Lecoinie et Dnm,
1825, in-18.
VI. L'Enthousiaste, comédie en trois
actes et en vers. Repr^ntée sur le théâtre
royal de I'Odéon, le 30 décembre \^.
Paris, Barba, 1827, in-8.
Cet écrivain a débuté dans la carrière des lettrï» à
l'âge de dix-sept ans. par un t Poëme de Lutiet *.
Paris, Delaunay, 1813. in-S de 4 pages.
JOSÉPHINE (l'impératrice), premiènî
femme de Napoléon, apocr, [J.-B.-J.-l -P.
Reg.nault-Warin].
Mémoires et Correspondance de— .Paris,
Plancher, 1819, in-8.
Le prince Eugène , par une lettre datée de Mnsifli.
le 15 avril 1820, et adressée aux joumalwies 4e
France, a remercié l'auteur de cet ouvrage de Uja>tic^
qu'il a rendue k sa mère en plaçant presque Uaisna
dans les paroles qu'il lui pféte, ou dans les lettres
qu'il lui attribue, les sentimenU français dont elle fsi
toujours animée; mais il déclare qu'il n*y a pas daas
ce livre une seule lettre qui soit réeUement de u
«««n. A. A. B— r.
JOUANNET (F.), nom abréinatif\F. Vv
TAR-JouANNET, de Rennesl, bibliothécaire
de Bordeaux, et membre de plusieurs Aca-
démies. Pour la liste de ses ouvrages, voy.
« la France littéraire » et ses « Corrections
et Additions », à Jouannet.
JOUBERT (le docteur), aut. mtpp. Vov.
Flor. DUBOIS, l 994 d.
JOUFFROY (Thomas), professeur de
philosophie, trad. apocr. [Adolphe Gab-
NiER, depuis professeur de philosophie à la
Faculté]. ^
Œuvres complètes de Thomas Raid,
m
JOUIN
JOURNALISTE
422
publit^es par — , avec des Fragments de
M. Royer-Collard, et une introduction de
Irtliteur. Paris, Sautelet, 1828 et années
suiv., 6 vol. in-8.
U traduction toat entière est de M. Garnier. Ce qu'a
fait Th. Jooffroy ponr cette étiilion se rédnit à l'Intro-
ttoction. Voy. la « France littéraire * à l'article Reid.
JOUIN (Nicolas), apocr, [les frères Ques-
.NEL, de Dieppe].
Le Véritable Almanach nouveau pour
l'année 1733. ou le nouveau Calendrier jé-
suitique, extrait de leur martyrologe, mé-
nologe et nécrologe. Trévoux, pour la plus
grande gloire de la Société^ in-2i.
La « France littéraire ■ de 1169 donne cet opus-
cnle i Nicolas Jouin; mais j'ai plus de confiance dans
one Qole toite h la main du médecin Falconet, qui l'at-
trtboe aux frères Quesnel , de Dieppe , sous le titre
de f Blrennes jansénistes v, son faux titre.
La même note attribue aux mêmes auteurs nn
« AbréfTé chronologique et Calendrier v. Falconet a
Tootn sans doute parler des ouvrages suivants , qni
SfiriMent sortis de la même imprimerie.
i« ( Abrégé historique et chronologique », dans le-
quel «n démontre par les faits , depuis le coromence-
nent da monde jusqu'en l'année 1733, que la vraie re-
h^'ioa a Loojotrs été et sera toujours combattue, etc.
Francfort, 1732, in-24.
2« c Elrennes jansénistes, > on « Journal des prin-
cipaux Eaits de l'hislotre du prétendu jansénisme , de-
pui> son origine, et des miracles opért^s par l'inter-
cession dn B. D. P&ris, en forme d'almanach pour
l'anaée 1733. 1733, in-24.
30 ff LeCalendrierecclésiastique pour l'année 17 3r>,»
avec le nécrologe des personnes qui, depuis un siècle.
s? sont le plus distinguées par leur piété, leur atta-
chement i PortrRoyal, etc. Vtrecht, 1736, in-24.
Un semblable calendrier parut en 1758.
La note mannscrite de Falconet, dont il est ici
question, m'a donné des détails neufs sur les deux
frères Quesnel, dont l'un, auteur de « l' Almanach du
Diable » (voyez l, 655 b), mourut à la Bastille vers
1739, tandis qne l'autre se relira en Hollande , oh il
termina sa vie en 1773. L'un de ces deux frères, sui-
vant Falconet, est anteur de « THistoire admirable de
d«>n Inigo de Gnipuscoa » (dont Charles Levier a été
seulement Téditeur). La Haye, 1736, 2 vol. in-12.
A. A. B— r.
-j- Voir aussi let Manneidu bibliographe Normand »,
î^rll. E. Frère, t. U, p. 429. Il se pourrait qu'il n'y
ait en qu'on seul éerivain Dieppois du nom de (Quesnel.
-h JÔUOT (E.) [Damase Jouaust, actuel-
lement imprimeur à Paris].
Des articles dans « le Théâtre ».
-+- JOURDAIN (Eliacin) [Séraphin Péli-
iiAN, romancier et auteur dramatique, né
en 1819, mort en 1863].
I>e 9 Catalogue général « de M. Otto Lorenz, t. m.
p. 145. indique trente ouvrages différents de ce littéra-
\nx. Le pins important de tous est la « Comédie nor-
nande (histoire terrible et merveilleuse de Robert le
Diable) >, mystère en 23 actes, en prose et envers. Au
Quauo^, Victor Préseau, 1858, in-12, vi, et 668p.
En 1854, M. Eliacin Jourdain rédigeait le « Mémorial
d'Evreux » . Voir le c Manuel du biblographe normand » ,
par M. E. Frère, L II, p. 111.
-f- JOURDAIN père et fils [Brechillet].
A.-L.-B. Jourdain, mort en 1816, a été un célèbre
dentiste à Paris ; son fils A.-M.-M. Jourdain, mort en
1818, s'est fait connaître d'une manière avantageuse
comme orientaliste. L'un et l'aulre ont laissé des écrits*
qu'indique la v France littéraire » ; leur véritable nom
de famille éUit Brechillet.
-f- JOURDAN (Louis), né en 1810, auL
supp,
L'Hermaphrodite. Paris, Dentu, 18C1,
in-12.
Des circonstances assez singulières existent au sujet
de cet ouvrage. Il n'est point de l'écrivain dont il porte
le nom, et il offre un plagiat continuel.
De longs détails se trouvent à cet égard dans les
«r Mémoires sur la chevalière d'Eon >,par M.Frédéric
Gaillardet {Paris), 1865. in-8.
c L'Hermaphrodite * offre la reproduction complète,
dans le fond et dans la forme, des « Mémoires * en
question ; la partie fictive est surtout transcrite textuel-
lement; sur 302 pages, qui composent c l'Hermaphro-
dite >, 222 sont une copie fidèle; le reste est un
abrégé.
Dans une lettre du 26 octobre 1866, M. Jourdan
dit que, pour rendre service h un jeune homme alors
inconnu, il revit un travail manuscrit qui lui fut présenté
comme une œuvre originale, basée sur des recherches
personnelles, le signa et le céda à l'éditeur Dentu.
Une lettre de M. E. D. (Debriges) confirme ces Hiits.
Divers journaux- rendirent compte de cet incident. Vn
article de M. Paul de Cassagnac, dans le « Pays » , fbt
au moment d'amener un duel entre ce jeune écrivain et
M. Debriges.
Transcrivons le passage suivant :
c Le fait que j'ai mis en lumière n'est malheuren-
sement pas isolé ; la voix publique a dénoncé plus
d'une œuvre auxquelles ceux qni les avaient signées
étaient restés complètement étrangers, et les noms qni,
par contrebande ou par cupidité, servent de patrons à
cette contrebande littéraire, sont toujours pris parmi les
plus élevés. Mais les dangers de c«tte fraude ont été
révélés par ce qui est arrivé à « l'Hermaphrodite »,
dont les aventures seront un exemple et une leçon ! »
4- JOURDAN (Louis) [Léopold Amail].
La note suivante a paru dans un numéro dn « Siè-
cle » : f Nous sommes priés d'insérer la note suivante :
f L'article intitulé la c Spéculation •, qui a paru
dans le « Journal des actionnaires » du 28 février,
devait porter la signature de M. Léopold Amail et non
celle de M. Louis Jourdan ».
Emile de la Bédollière. (Siècle, 3 mars 1857.)
-f JOURNALISTE (Un), etc., aui. dég.
[Fabien Pillet et autres].
La Lorgnette des Spectacles. Paris,
Hollier, an VII, in-18, 292 pag,
-f- JOURNALISTE (Un) [Vlncbns Saint-
Laurent] .
Epître d'un journaliste (Geoffroy) à TEm-
pereu/*, par—. 1805, in-8.
JOURNALISTE (Un), auteur déguisé [L.
COUAILUAC].
423
JOUSSOUF-CHEREBI
J. P.
m
Physiologie du théâtre, avec des vignettes
de MM. Emy et Birouste. Paris, J. Laisné^
1841, in-3â.
JOUSSOUF-CHEREBI, ps. [Voltaire].
De l'horrible danger de la lecture, 17(>5.
Mandement facélieax de Joassouf-Cherebi. Il a été im-
primé pour la première fois à la page 150 dn tome HI
des « Noaveaox mélanges », qni porte le millésime de
1705.
JOUY (VictorJoseph Etienne, dit do),
membre ae l'Académie française. Ouvrages
apocryphes :
I. L Hermite en province, ou Observa-
tions sur les mœurs et les usages français
au commencement du dix-neuvième siècle.
(Par MM. Amoudru, Duthillœul, La Mothe-
Langon, Lefebvre-Duruflé, J. F. L'Héritier
(de l'Ain), Pier^uin et plusieurs autres).
Paris, Pillet atnè, 1818 et années suiv.,
18 vol in-li et in-8 ornés de gravures et
de vignettes.
Voyes sur cet onvrage et les critiques aaqaelles il a
donné lien les col. S6U à i71 de ce volame. Jouy n'a
écrit pour ces quatorze volumes que le dernier chapitre,
intitulé : i Conclusion »
IL La Morale appliquée à la politique,
jwur servir d'Introduction aux Observa-
tions sur les mœurs françaises au dix-
neuvième siècle. ( Par Antoine Année ).
Paris, Pillet aîné, 1822, 2 vol. in-12, avec
le portrait de Jouy.
III. Avec Jay : les Hermites en prison,
ou Consolations de Sainte-Pélagie. (Par
MM. A. Barginot et Magallon). Paris, Lad-
vocal, 1823, 2 vol. in-12 et in-8, ornés de
deux portraits et de six vignettes.
Voyei n. 875 i.
IV. Cécile, ou les Passions. (Par M. Phi-
larète Chasles, alors secrétaire de Jouv).
Paris, r Editeur, rue Garanciére, 18^7,
5 vol. in.l2.
On voit que Jouy, avant H. Alex. Dumas, s'enten-
dait i exploiter la plume d*autrui. Et pourtant nous ne
citons pas tout. Qui dira le nombre des pages écrites
par M. Merle pour « l'Hermite de la Chaussée-d'Anlin »
et ff Guillaume le Franc- Parieur »? Quanta la « Bio-
graphie nouvelle des Contemporains », publiée sous les
noms de MM. Jay, Jouy. Arnault, etc.. la rédaction en
avait été abandonnée à des gâcheurs littéraires, qui
n'avaient pas toujours l'intelligence de changer l'esprit
d'une notice copiée textuellement dans une biographie
royaliste, quand celle à laquelle ils travaillaient était
libérale.
JOVIS, c*. fJoiGNY, auteur dramatique].
D'après M. Goizet, il existerait une pièce
de cet écrivain, jouée à TOdéon et im-
primée sous ce nom d'emprunt.
-h JOYEUSE (Léon) [Fortuné Calmkls].
Des articles dans « la Vie Parisienne ».
4- JOYEUX (M.), ex-professeur d'arith-
métique [Auguste-Alexandre Loisel. e\-
grofesseur au collège de l'Union belgiâ
ruxellesl.
L'Utilité publique, ou Pythagore rai-
sonné, par — . Paris, impr. de Henou et
Maulde, 1859, in-8.
JOYEUX (Le). Voy. Le Joyeux.
H- JOZON D'ERQUAR (Mar.) [Joseph-
Marie Quérard].
Quérard a signé de cet anagramme sr>o
autobiographie, insérée dans lé t. XI de U
« France littéraire ». pag. 588-598.
-f J. P. [J. Polman].
Le Chancre, ou Couvre-sein féminin:
ensemble le voile, ou le couvre-chef fémi-
nin. Douay, Ger. Patté^ 1635, pet. in-8.
-j- Ce volume n'a de remarquable que la singutahi^
du titre; il en a paru une édiliou nouTelle, Cenht.
J. Gay, 18G8, in-i8. vni et 134 pages. Cent exempl .
dont deux £ur peau-vélin.
-H J. P. [Jean Pic].
Maximes ou Réflexions sur rédacalinn
de la jeunesse, où sont renfermés les de-
voirs des parents et des précepteurs en-
vers les enfants, par — . Paris, V* Cm-
moisy, 1690, in-12.
4- J. P. [Jules Pety de Rosen].
Antiquités architecturales de la Nor-
mandie, par — . Tongres, Collée, 18r»8,
in-8.
M. Pety a également publié, sous les initiale*
J. P. de R. différents articles dans des recueils pà»-
diques belges.
-h J. P. rJules Périn].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-hJ. P***etA. G***.
Le Maire du Village, ou la Fête du
Sacre, vaudeville. Besançon, 18io, in-ii.
D'après le catalogue Soleinnc, n'' 8885, ces pre-
mières initiales doivent désigner M. Jean Petit.
4-J. P [P. Jos. BucHoz].
Traité de toutes les plantes, ou nouxellc
méthode de les employer utilement à la
teinture et à la peinture. Paris, Artaud.
an L\ (1801). in-8.
C'est le même ouvrage que celui qui avait para l'ann'V
précédente sous le titre de « Manuel tiactorial dei
plantes » , et avec le nom de l'auienr.
H-J. P , ancien élève deFécole poly-
technique [Fabré-Palaprat, grand-maître
des Templiers].
Recherches nistoriques sur les Templiers
et sur leurs croyances religieuses, par—.
Paris, DentUy 1835, in-8.
J..
J. p. N. DU C. dit V.
426
4-J.... P.... [JuUien Paillet, de Plom-
bières], ^ .
I. La République de 1830, par — . Pam,
Gamot, 1830, in-8.
II. De l'Hérédité politique, par— .Pam.
Garnot, 1830, in-8.
4-J. p. A. J., J. P. ABEL J., J. P. A.
J-Tet P. A. J. [Abel-Jeandbt].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4.J. P. B. [J. P. Bouillon].
La Ville de Lyon, en vers burlesques,
corrigés et augmentés par — . Lyon, 1683,
in-i2.
Réimprimé en 1750. à Lyon, et en 1826 dans le
• Recaeil de pièces. facétieuses >. publiées à 25 exem-
plaires senlement par des bibliophiles lyonnais.
Mao. dnlibr.. V. 1234.
+ J.P.B.[J.P.^.™j. , ^
Isabelle et Jean d'Armagnac, ou les Dan-
gers.de V intimité fraternelle, roman histo-
rique. Paris, Marchand, an XII (1804),
4 vol. in-12.
4-J.P. C. rCHARRLN].
Le Retour de Stanislas, vaudeville. Pa-
ris. 1826, in-8.
Caul. SoleiDne. 3145.
-f J. P. C. G. [Le baron Jérôme Pi-
CHOX].
Voy. Gaucher, H, 138 f,
J. P. C. P., auieur déguisé [Jean-Pierre-
Camus, Parisien, évoque de Belley].
Remarques amiables sur le pouvoir
qu'ont les religieux d'ouïr les confessions.
16«, in.8.
4- Voy. 1. p. c. n. 342-43.
-4- J. P. C. P. D. [Jean Poupin, curé,
prieur d'Auxon].
Uvmnes de Santeuil, trad. en vers fran-
çois,' par — . Paris, 1760, in-12. G. M.
-4- J. P. DE CR. P. E. P.
Voy.CH.(J.-P. de). 1,001.801,/:
J. P. D. E. M., aut. dég. [Jacques Pons,
docteur en médecine!.
Sommaire Traité des Melons. Lyon, de
Tournes, 1583, in-8; Paris. Rigaud, 1586,
iii-16.
J. P. de N***, auteur déguisé [Jean Pons.
de Nîmes]. ...
RéQexions philosophiques et politiques
sur la tolérance religieuse, etc. Parts,
Gautier et Bretin, 1808, in-8.
-h J. PER... DE PR... [Perrin de Pré-
cï. mort en 1812].
La Pipée, ou la Chasse des Dames,
poëmeen quatre chants, suivi de diverses
poésies; dédié à M. Dup... deD..., par— .
Paris. Giguet et Michaud, 1808, in-18.
4- J. P. G. V. [Vien?<et].
Epttre à M. le comte de S sur les
premiers jours de juillet, par—. Part*,
impr. de Fain, in-8, 15 pag.
Le faux titre porte : « ÉpUre sur les premiers
jours... ■ Celte pièce a Hé reproduite dans le recueil
des « ÉpUres et satires » de l'auteur. Paris, Gostelin, ■
1844, in-12. avec deux notes curieuses, datées, l'une
de 1827. l'autre de 1844. 0. B.
-4- J. PH. [Philibert].
Beautés de l'Histoire romaine, ou Traits
les plus remarquables de cette histoire,
par — . Paris, Blanchard, 1812, in-12.
J. P. J. A. D. L., aut. dég. [J.-P.4. Au-
guste de La Bouisse].
Pensées.Porw, C^.Pow^ew,anix(1801),
in-8.
4- J. P. L. N. D. L. E. F. [Joseph
Panckoucke, libraire, natif de Lille en
Flandre].
Dictionnaire des proverbes français,
par—. Paris, 1749, in-12.
Bmnet donne la date de 1740 ; c'est une erreur.
G. M.
n existe aussi une édition de Paris. 1758. et nne de
Francfort, 1750, in-8. Cet ouvrage n'est, d'ailleurs,
suivant Duplessis, qu'une édiUon augmentée du « Dic-
tionnaire des proverbes français, avec l'explication de
leur signification et une partie de leur origine.... psr
G. D. B. », Bruxelles, Henri de Bâcher, 1710, ou-
vrage qui est de Georges de Backer (Voy. ci-dev. H,
146, e). Le « Ducatiana », AvMterdam, 1738, t. II,
p. 449-545. contient, à son sujet, des Observations
critiques dignes d'être prises en grande considération,
dit encore Duplessis. 01. B— r.
J. P. N. DU C. dit V., aut. dég. [Jean-
Pierre-Nicolas Du Commun, dit Véron (1),
ministre protestant à Etupes, né au vil-
lage de Montécheroux, dans la seigneurie
de Clément, mort en 1745].
Les Yeux, le Nez et les Tétons, ouvrages
curieux, galants et badins, composés pour
le divertissement d'une certaine dame de
qualité ; par J.-P.-N. du C. dit V., avec les
Poésies diverses du sieur du Commun. Ams-
terdam , Etienne Boger, 1716, 1718 et
1720, 3 part, in-8.— Les mômes ouvrages.
Nouvelle édition. Amsterdam, Pauli, 1760,
in-8.
Chaque partie de cet ouvrage parut isolément et sons
une date particulière. Elles ont aussi une pagination
particulière dans la nouvelle édition.
Les « Yeux ■ . ouvrage curieux et galant, sont de
1715 ; « l'Eloge des T... » est de 1720. Les « Té-
tons « furent annoncés de la manière suivante en 1721
(1) Il se plaisait à faire remarquer que ses noms et
prénoms formaient un alexandrin parfait.
427
J. P. P**
J. R*
4i8
par le libraire de la Haye, Van Duren, dans un Cata-
logue qu'il plaça en U^te de la IraducUon française de
la c GharlaUnerie des Savants ».
c Les Tétons ». ouvrage curieux, galant et badin,
composé ponr le divertissement d'une dame de qualité
(par l'auteur du titre et d'une partie du « Dictionnaire
comique, satirique... et proverbial »; de l'Avertisse-
ment, des notes, des augtiientalioiis, et de quelques
vers qoi manquoient à la dernière édition du « Théâtre-
Italien » \ du titre et du titre-planclie du livre intitulé :
< Jean danse mieux que Pierre ». et de quantité d'au-
tres beaux ouvrages de même nature). Cet auteur a d< jà
donné le « Nez • et les « Yeux *, dans le même
goût ; et l'on s'attend à voir ainsi de suite toutes les
partiet du corpg humain » .
Dans l'article qui suit immtMîalemcnt cette note.
Van Duren cite le « Tlu'àtre-llalien » de Gherardi,
nouvelle édition, augmentée des « Amusements » (de
Durresny) et de quelques vers de la façon du sieur
Etienne Roger.
Van Duren nous apprend donc que le libraire Roger»
connu par une grande activité dans son commerce, est
l'auteur des trois opuscules intitulés c les Tétons » ,
c le Nez » et < les Yeux ». A. A. B— r.
A.-A. Barbier a été induit en erreur par la note du
libraire Van Duren, car. Du Commun n'est point un
écrivain imaginaire, et il est bien l'auleur des trois
éloges dont il vient d'être parlé. (Voyez les « Êpliémé-
rides du comté de Monlbéliard », par M. Duvernoy.
Betançon, 4832. in-8. p. 103). Du Commun n'est
pas auteur que de ces trois éloges. Il eut l'idée singu-
lière de mettre en prose les • Fables » de La Mothe,
et de les publier ainsi métamorphosées, en 1731. Plus
tard, il fit imprimer des < Quatrains ». Neuchdtel et
' Montbéliard, 1740.
Il y a une édition récente de l'un des trois éloges
cités, sous ce titre :
c Éloge du sein des femmes, ouvrage curieux ».
Nouvelle édition, entièrement refuudue et augmentée de
trois chapitres nouveaux. Paris, 1800, in-18. —
Réimprimé en 1803.
On a attribué cette réimpression à Cl.-Fr.-Xav.
Mercier, de Compiègne, qui y aurait fait quelques addi-
tions en changeant le titre, probablement à dessein de
le faire croire le sien propre. Mais Ersch ( « France
littéraire »), dans la nomenclature qu'il a donnée des
ouvrages de ce littérateur plus que médiocre, a passé
celui-ci sous silence.
-|- Du Commun a un article dans la « Biographie uni-
verselle », au supplément. Ses livres sur le nex, les
yeux, etc., n'offrent qu'une réunion de vers et de
fragments reliés tant bien que mal au moyen d'une
dissertation fort plate. Telle est l'appréciation de
M. VioUet le Duc.
4- J. P. P*** [J. P. Pages].
Nouveau Manuel des Notaires, ou Traité
th(^orique et pratique contenant les prin-
cipes généraux des contrats, etc., par —
et J. B. T. A., avocats. Paris, 184:J. in-8.
4- J. R. [Jacques Hestout, peintre et re-
ligieux Préinontré, mort vers 17()(Jj.
Réforme de la peinture. Caen^ 108 i,
pet. in-8.
La dédicace « aux vrays amateurs de la peinture » est
s ignée des deux initiales ci-dessus.
-h J. R. [Jean RoussetI.
Histoire ou cardinal Âlberoni et de s^iq
ministère, jusqu'à la fin de 1719, par—.
La Haye, Moètjens, 1719, m-12; 17iO,iv.
in-li.
-+- J. R. [Rozibr].
Les Délassements de rAdoIescence,
par—. Orléans, 1802, in-li. V. T.
-h J. R. [Lambert-FerdinandJost'pL
Vandenzande , ancien directeur des doua-
nes à Marseille, mort à Paris en 1860].
Ces initiales sont celles de Jean Rigoleur. |i>eod»-
nyme adopté par ce liilL^ratenr (voyez ce nom) ; il i
au<(si signé : Un Matagraboliseur.
I. Epîlre à M. Guichardot, marchand
de dessins et d'estampes anciennes, II jag.
II. E pitre à Thémire, 8 pag.
III. Dialogue de Jean Rigoleur et de Cor-
niculot, 10 pag.
IV. £ pitre au démonicule Comiculot,
8 pag.
V. Epître à M. Bouniol de Saint-Geniez.
8 pag.
VI. Epître au môme, par J. R., devenu
triste, 7 pag.
Ces opuscules, non destinés an commerce. oDt f-'r
imprimés à 25 exemplaires seulement.
-h J. R. [Jules Ravenel].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale».
-h J. R*** (M.) [Josué Rousseal].
Histoire abrégée du Portugal et des Al-
garves, par—. Amsterdam, V* Jaeçuw
Desbordes, 17:24, in-4.
La première édition, publiée en 1714, porte le lu»
de l'auteur.
-h J. R*** [Rosny].
Le Censeur, ou Voyage sentimental au-
tour du Palais-Royal, ouvrage critique.
historique et moraf, par — . Paris, an XI,
in-18.
-h J. R*** (M.) [Joseph-Philippe-Etienne
Rey].
De l'Etat de la France sous le rapport
des idées politiques, par — , de Grenoble.
Paris, 18H, in-8, 23 pag.
4- J. R*** [Roger, professeur au lycée
d'Orléans, mort en 1815].
Quelques Essiiis d'un Professeur, par—.
Orléans, 1813, in-8, 60 pag.
-h J. R*** [J. Rigollot].
Notice sur une feuille de diptyque repré-
sentant le baptôme de Clovis, par -.
Amiens, Boudon-Caron, 183â, in-8, Giî.
Cat. l'Ëscalopiec, 4020.
m
J. R. C. D.
J. T. C. D. S. B. R.
430
-h J. R. C. D. (M.) [Jacques Ribier,
conseiller d*État].
Discours de — •. S. /., 1641, in-4.
Note naBBserito eontemporaine.
4-J.R.J.D., médecin [Nicolas Venbtte,
ouvrage revu par Dubuisso^i].
Tableau de TAmour conjugal , ou His-
toire complète de la génération de l'homme,
entièrement refondu et mis à la hauteur;
des connaissances modernes, par —.Paris.
L Duprat'Duverger, i81i, 4 vol. in-16,
orné de dix-neuf gravures en taille-douce.
-I-J.R. R. [Ronden].
Velle\ille et Juliette, ou les Etourderies
d'une jolie femme. Paris. Chaumerot jeune,
4817, 3 vol. in-ii.
-4-J.R. R*** [Ruelle].
Opérations des changes des principales !
places de TEurope, par — . Lyon, 1765.
in-8.
J. S., aut. dég. [J.-B. Smadecki, ancien
professeur de mathématiques et d'astro-
nomie à r Université do Cracovie].
Réflexions sur les passages relatifs à
l'Histoire et aux affaires de Pologne, in-
sérés dans Fouvrage de M. Villers, qui a
remporté le. prix de Tlnstitut national de
France, le 2 germinal an xii (23 mars 180i),
Paris, 8 mai 1804, in-12 de 29 pag.
+ J. S. [Jules Schneider, né à Gacé
(Orne)].
L'Hiver à Biarritz, par — . Bayonne,
V^ Lamaignère, 1862, in-8, 16 pag.
H-J. S***[JulesSaladin].
Frankenstem, ou le Promethée moderne,
par M"* Shelley, traduit de l'anglais par—.
Versailles et Paris. Corréard. 1821 , 3 vol.
in-12.
-f- J. S. C. D. B. [Jacques Simon].
Voy. t. n, col. 157 c.
-+-J. S. D... [Dubay].
Quelques pensées sur les mœurs, par — .
Pflrw, 1808. iD-8, 16pag.
-f J. S. D. D. [J. sieur deDampiebre].
L'École pour nre, ou la manière d'ap-
prrndre le françois en riant. Francfort.
1670, petit in-12, 88 pag.
Voir le c llanoel du libraire », 5« édit., à l'article
Pabival.
-f J. S. D. E. D. [Joseph Seguin, doc-
teur en droit].
La Fontaine minérale d'Arles nouvelle-
ment découverte, par — . Arles, Mesnier,
1681, in-8.
-h J. S. DE G. [J. S. DE Gosse].
Des articles de critique littéraire dans
des journaux.
Voy. n. 498, a.
4- J. s. D. M. [Jacques Spon, docteur-
médecin].
De l'origine des Étrenncs, discours his-
torique et moral, par—. Lyon. 1673, in-12.
Ce traité curieux a été reproduit avec des additions
dans les « Recherches curieuses » du même auteur,
1683. Il a été réimprimé, eu 1781 . chez Di^ot, in-18,
et dans la collection de « Dissertations sur l'Histoire
de France >. publiée par M. Leber. Voir le < Manuel
du Libraire >,art. Spom.
-f J. s. P. [PasseroxJ.
L Souvenirs relatifs au siège de Lyon.
Lyon. 1832, in-8.
II. Notice sur Philibert Delorme. Lyon.
1835, in-8, 24 pag.
m. François Gacon et Jean -Baptiste
Rousseau. In-8, 37 pag.
Extrait de la « Rerue du Lyonnaii ». 5* liviaison,
mai 1835^ Lyon. Léon BoUel. in-8, 37 p.
-4- J. S. S., bibliophile anglais [John
Spencer Smith],
Notice bibliographique sur un manuscrit
du XV* siècle, jusqu'ici inédit, avec une
copie Ggurée de l'original, dans la collec-
tion de l'auteur, par—. Caen, 1840, in-8.
J. T., aut. dég. [Jean-Toussaint Merle,
auteur des comptes-rendus des théâtres de
la « Quotidienne »].
J. T., ps, [le marq. Max de Glixchahp,
au Mans, l'un des plus riches et plus dis-
tingués bibliophiles de notre époque].
Bibliothèques et collections de province
(suite aux Visites des bibliothèques de pro-
vince). Le Mans, — Impr. dans le «( Bull,
du bibl. », de J. Tecnener, va* série,
p. 983-1002 (oct. 1846).
Cet article étant laudatif pour M. le marquis de
CliDcbamp. l'auteur ne voulut point y mettre son nom ;
aussi est-il signé des initiales du libraire Tecbener.
-h J. T. [Charles Jouet, littérateur,
né en 18321.
Des articles signés de ces initiales dans
divers journaux.
J. T. A. P., aut. dég. [J. Tournet, avo-
cat, Parisien].
Sermons de saint Bernard, traduits par
— . Paris. Joly. 1620, 2 vol. in4.
4- J. T. C. D. S E. R. [Joseph Teleki
DE SzEK, comte du saint empire romain].
Essai sur la faiblesse des esprits forts,
^diT-— .Amsterdam, M. M. Rey, 1761, in-12;
Augsbourg. 1702, in-12.
431 J. T. DE SAINT-GERMAIN
JUI^S SIMON
m
4-J. T. DE SAINT-GERMAIN [Romain-
Jules Tardibu].
Voyez Saint-Germain.
+ J. T. L. [LefeburbI.
Exposition précise de la nouvelle doc-
trine médicale italienne, ou Considérations
pathologico-pratiques sur Tinflammation
et la fièvre continue, etc., par Tommasini,
professeur à l'Université de Bologne, tra-
duit de l'italien par — . Paris, Béchet
jeune, idfÈi, in-8.
-h J.' T. L. C. [Jacques-Théodore Lb
Clbrc].
Les Pseaumes traduits en françois sur
l'original hébreu, par —. Genève, P. Pelleta
i740, in-8 ; 176Î . in-8, avec le nom du tra-
ducteur,
+ J. T. M...B [Jean-Toussaipt Merle].
Mémoires historiques, littéraires et cri-
tiques de Bachaumont, depuis l'année 1762
jusqu'à 1786. Paru. 1808-1809, 3 vol.
m-8.
H- J. T...T [TissoT, avocat].
Influence comparée des dogmes du pa-
ganisme et du catholicisme sur la morale,
par—. Paris, Bricon, 1828, in-12.
4- J. T Y [Jacques Tolstoï, publi-
ciste russe].
Six mois suffisent-ils pour juger un pays ?
Paris, 1827, in-8, 32 pag.
+ JUD [Lbfort, auteur de « Mar-
kowski » ].
Mémoires de - . Paris^ 1861, in-18.
4- JUDEX [Auguste Gaumard], né le
25 mars 1813.
Examen du Salon de 1819. Paris, 1850,
in-18.
Publié dans U c Patrie ».
JUDICISDEMIRANDOL.Voy. Mirandol.
4- JUDITH (M"-) [Julie Bernât, socié-
taire de la Comédie-Française, née en 1827,
aujourd'hui M"^ Ch. Bernard -Derosne].
Des traductions de romans anglais.
JUDIVAR (P.-L.). ps. [Jules Viard, an-
cien rédacteur en chef de « l'Opéra », de-
puis rédacteur ordinaire du « Corsaire-
Satan » où il a fourni des articles sous ce'
nom d'emprunt],
JUGE DE PAIX DE LYON (Un), auteur
dég, [Camille Billion].
Observations sur les justices de paix de
Lyon. Lyon^ 1811, in-8 de 56 pag.
-f JUGE DE PAIX DU DÉPARTEMENT
DE L'OISE (Un) [le comte Jean-Dominique
Cassini, IV* du nom]. |
Obst}r valions sur quelques articles du
nouveau projet de code rural. Parh,
M^Huzard, 1818, in-8, 33 pag.
JUIF DE METZ (Un), aut. dég. [Isaie
Berr-Bing].
Vovez ci devant, I. B. B. (II, 3i5, a), el
A. D.; I, 181, c.
-f- JUIF ERRANT (le) [comte de Pa-
SERO].
Histoire du Juif errant, écrite par lui-
même. Paris, Renard, 18i0. in-8.
JUIFS ÉTABLIS EN FRANCE (Les), /4,
S Godard, avocat au Parlement et auteur
l'un Discours en faveur des Israélites, in-
séré dans le n** 33 du a Moniteur £ de
1790].
Pétition des— , adressée à l'Assemblée
nationale, le 28 janvier 1790, sur l'ajour-
nement du 21 décembre 1789. Paris, et
l'impr. de Pranlt, 1790, in-8 de 107 pag.
JUIFS RÉSIDANT A PARIS (Les), aut.
dég.
Adresse présentée à l'Assemblée natio-
nale, le 20 août 1789. Paris, de l'impr. de
Prault, 1789, in-8 de 9 pag.
Cette adresse est signée: J. Goldscbmil, président;
Abraham Lopes. Lugoana, vice-présidenLi ; M. Weil.
J. Benjamin, i. Fernandès. électeurs ; Mardoche L^.
Laxare Jacob, Trenelle père. Mardoche Ëlie. Jds^pè
Pereyra-Brandon, Delcampo fils, députés.
JULES, ps. [Pierre-Ange Vieillard, l'un
des conservateurs actuels de la bibliothèque
de l'Arsenal].
Avec M. Geo. Duval : le Retour au
comptoir, ou l'Education déplacée, comé-
die-vaudeville en un acte. Paris, M. Le-
couvreur, 1808, in-8.
JULES, prénom sous lequel il existe des
parts do pièces imprimées de sept auteurs
dramatiques : MM. Delahaye, Dulong, Ga-
briel, Leblanc, Merle, Saint-Georges et
Vernet. Voy. ces noms dans la « France
littéraire ».
4-JULES***[RiocREux].
De l'influence des représentations théâ-
trales sur les mœurs et l'état actuel de la
société à Saint-Etienne, par — . Saint-
Etienne, 18i2, in-8, 12 pag.
JULES-JOSEPH, ps. [M. Jules Aaxoux,
rédacteur des articles do théâtre dans « le
Globe »].
-h JULES ROBERT.
U. Augustin Challamel a signé de ce pseudonyme les
premières livraisons de > l'Histoire-Masée de la Répa-
blique »,Pari», 1841-43.
-h JULES SIMON [Jules-Simon Suisse.
433
JULIA DE CÂZÈRES
JULIEN DE SAINT-ACHEUL 43i
membre de Tlnstitut, député, né à Lorient
en mi].
Noos ne donnerons pas ici la liste des ouvrages de cet
éoinin renommé. Renvoyons au « Dictionnaire des
Cooteoporains » de M. Vapereaa.
-4- JULIA DE CAZÈRES [Julia, no à
Cazères (Haute-C^ronne), médecin adjoint
à l'hôpital militaire de Lyon].
Rapport sur Touvrage de MM. Monfal-
cm et de Polinière, intitulé : « Hygiène de
la ville de Lvon, ou Opinions et Rapports
(lu conseil de salubrité, fait à la Société
médicale d'Emulation de Lyon ». Lyon,
Sai-y jeune, 1^45, in-8, 40 pag.
JDUA DE FONTENELLE, chimiste qui
séUitanobh [J.-S.-E. Julia (1), né à Nar-
bonne, où il tenait boutique de pharmacie
avant de venir à Paris. Pour la uste de ses
ouvrages, voy. la « France littéraire » et
seà « Corrections et Additions » au nom
Julia.
-t- JULIEN (l'empereur).
Défense du paganisme (traduit par le
marquis d'Argens). Berlin, 176 i, in-8;
redit. 1767.
Ce loi-disant discours, tel qn'il a été tradnit par le
■arqnis d'Ai^ns et sous la forme qu'il lui a donnée,
est B&e fraude on une méprise. Ce n'est pas un dis-
ais soiti, nais une Bérie de fragments juxtaposés
d'ane manière telle quelle et appartenant k divers livres.
(Nûtice de M. J. Denis sur le « Discours de Celse contre
le» chrétiens »).
JDUEN et JULIEN DE M., avt. dèg.
[Julien de Mallian, auteur dramatique].
Pour la liste de ses pièces, voy . la « France
littéraire n et ses « Corrections et Addi-
tions A à BIallian.
-f JULIEN (la citoyenne) [M"" L. n'A-
taïde]
Une Famille du peuple, drame-vaude-
ville en trois actes, représenté le 8 'février
IHjO sur le théâtre Montparnasse.
-h JULIEN [Frederick de Coninck, né-
{îoeiant au Havre].
Lettres de— à sa mère. Le Havre, 1860,
iQ-8.
4- JULIEN (le bibliophile) [Baciielin,
libraire à Paris, connu sous le nom de Ba-
chelin-Deflorenne, par suite de son ma-
ria.;:e avec M"* veuve Deflorenne].
Des articles de bibliographie dans le
journal le « Bibliophile français», fondé par
ce libraire.
(1) Il a quelquefois sisrné ses ouvrages : De Fonte-
uile.
JULIEN DE SAINT-ACHEUL, aut. supp.
[Antoine Dupinbt (1)].
Taxes des parties casuelles de la bou-
tique du Pape, rédigées par Jean XXII, et
piibliées par Léon X, selon lesquelles on
absout, argent comptant, les assassins, les
parricides, les empoisonneurs, les héré-
tiques, les adultères, les incestueux, etc.;
avec la Fleur des cas de conscience décidés
par les jésuites, un Faisceau d'anecdotes y
relatives, des Commentaires aux taxes, des
Pièces antidotiques composées par les jé-
suites de Picardie, et le texte latin du Ta-
rif. Publié par—. (Recueilli par M. Jules
Garinet, avocat, publié par M. Collin de
Plancy). Paris, chez les libraires de théo-
logie, et chez Collin de Plancy, Ponlhieu,
1820, in^.
Reproduit dans la même année, comme une seconde
édition, atec un titre ainsi modifié :
c Taxes des parties casuelles... », rédigées par
Jean XXII et publiées par Léon X, pour l'absolution
(argent comptant) de toute espèce de crimes ; avec la
Fleur des cas de eonscience décidés par les Jésuites, un
grand nombre d'anecdotes et de pièces accessoires et le
texte latin des taxes. Parit, Briuot'Thivart, Aimé-
André.
L'avertissement n'est pas le même que celui des
exemplaires avec les précédentes adresses de vendeurs,
mais le feuillet 327-328. sur lequel est le nom de
l'imprimeur, est un onglet.
Cet ouvrage n'est antre que le livre publié an sei-
zième siècle, sous ce titre :
« Taxe des parties casuelles ^e la boutique du pape»
(ou de la Chancellerie et Pénilenccrie romaine), en
latin et en françois, avec annotations, par A. D. P.
(Antoine Du Pinet). Lyon, 1564. in-8, etc., et dont
une nouvelle édition, retouchée, avait paru dans la
première année du dix-huitième siècle, sous le titre
suivant :
« Taxe de la Chancellerie romaine », traduite de
l'ancienne édition latine, avec des remarques, et aug-
mentée d'une nouvelle préface (par Renout, ex-corde-
^ j lier, depuis minisire do S. E.). Londret, 1701,
in-8.
-{- La plus ancienne édition du texte latin de cet écrit
est intitulé : « Régule : Ordinationes : et Constituliones
cancellaris sanctissimi domini nostri Sixtf » . Romas,
M.CGCC.LXXI. in-4.9 f. Voir le « Manuel du libraire»
aux mots : Sixtus IV. et Taxe. Prosper Marrband a
donné à cet égard un article curieux dans son « Diaion-
naire historique », t. Il, p. 270.
-|- (1) Ce pseudonyme, de fabrique toute moderne,
n'a jamais caché le nom de A. Dupinet, l'auteur de la
publication qui est longuement décrite sous A. D. P.
(Voy. I, col. 496-199). mais bien les noms des édi-
teurs J. Garinet et Collin de Plancy.
Aux renseignements précédemment donnés, l'on peut
ajouter que l'article de M. Jung se trouve dans le « Bul-
letin de la Soc. de l'hist. du protest. fr. », de 1857,
pages 541-547. L'on peut consulter aussi la « France
prolestante » , et Gauthier. « Éludes sur la typographie
genev., 1855, in-8, p. 143.
01. B— r.
435
JULIUS in
JULLEMIER
436
+ JULIUS m. papa [P. P. Veugerius].
Bulla qua concilium rursus fuit convo-
catum Tridenti. Basileœy 1551; Tubingœ,
1554, in.8.
Cette prétendue bulle est accompagnée d'un commen-
taire allribué à 0. Vida, jurisconsalle, qui l'aurait tra-
duite eu latin d'après un texte italien dont Ver^eri us est
indiqué comme l'auteur dans la seconde édition. La
bnlle et la prétendue traduction du corommentaire sont
sans doute de Vergerius lui-même (Voy. Niceron,
t. 38, p. 37). A. A. B-r.
JULLEMÎER (M"* Alexandrine) , sage-
femme de la Faculté do Paris, apocryphe
[M. Touchard-La fosse].
Mémoires au thentiaues d'une sage-fomme
(rédif;és par M. Toucha rd-Lafosse). Paris,
Dumont, Bonnaire, 1835, 2 vol. in-8. —
Deuxième édition. ParU, les mêmes, 1835,
2 vol. in-8.
Cet ouvrage piquant a été rédigé sur les notes de
mademoiselle JuUemier.
Le premier volume, presque en entier, ne renferme
que des particularités peu connues sur l'origine obscure
et l'élévation de l'un des plus éhontés industriels de
l'époque, le fameux M. Giraudeau, sur sa famille, mère,
sœurs et frère, ainsi que sur sa femme. Voyez particu-
lièrement, sur tonte cette famille, le chapitre intitulé :
c Scènes d'intérieur. École d'intrigue et d'ingratitude»,
t. I*r, p. 135-221. Le second volume renferme des
anecdotes sur la pratique de mademoiselle Jullemier,
racontées avec esprit.
La seconde édition ne diffère de la première que par
de nombreux cartons exigés par le docteur, parce qu'il
n'y était pas toujours peint avec des couleurs qui lui
fussent favorables. Partout où l'on lisait primitivement
M. Giraud... et M. de Saint-Gervais. on lit dans la
prétendue seconde édition : M. le docteur Duroche. Des
cartons ont été aussi faits pour d'autres noms propres
appartenant à la famille de l'industriel. Il n'est pas
jusqu'aux noms géographiques qui n'aient été changés.
Mademoiselle Jullemier fut longtemps intimement
liée avec M. Giraudeau ; ce fut elle qui fut la cause
première de sa fortune actuelle. Le docteur des mala-
dies honteuses l'en remercia par la plus noire ingrati-
tude, et même par mieux que cela.
Pour donner une idée des mutilations qui ont été
Alites à ce livre, nous en transcrirons un passage quel-
conque, pris au hasard (1).
Mademoiselle Jullemier était très-atlachée au docteur,
dont elle partageait non-seulement les goûts d'industria-
lisme, mais encore les vues d'ambition vénale. Elle
apprend que le docteur la trahit, qu'il va se marier, et
elle se met à sa poursuite.
<r Le matin du cinquième Jour de mon attente, une
de mes connaissances vint me dire : « Vous attendez
ici M. Giraud... (M. Duroche. dans les exemplaires
cartonnés) : c'est une peine inutile, ses noces se font
à Bouiïemont (Argenlieu (Oise) dans les exemplaires
cartonnés).
« — Eh bien! j'y cours; je veux le voir, l'entrete-
nir devant tout le monde des motifs qui feront de cet
hymen une chaîne honteuse ; puis, j'ajouterai : <r Osez,
monsieur, osez me démentir ; c'estde vous que je tiens
(l)Tome !•', p. 193 à 197.
ces détails, c'est vous qui avez déchiré le r^i\t da
mystère, pour me découvrir les indignités sur les<ptf ilei.
pour un peu d*or que l'on vous promet, vous pasâci
aujourd'hui l'éponge, mais qui n'en saliront pasomas
votre vie... »
Une heure plus tard, j'étais sor la ronte de Boaff<^-
mond (Argenlieu, dans les exemplaires cartouh-si,
accompagnée d'un respectable ami, qui m'avait tm^T:é
son cabriolet. Nous nous arrêtâmes an bourg de M^ii-
selles. bourg situé à une demi-lieue environ, (à F&nt
Sainl-Maxenc«, bourg situé k une lieoe environ, daos
les exemplaires cartonnés) du tmt de notre voysfv.
L' hôtel où nons descendîmes est tenu par le père et U
mère d'une demoiselle dont les manières et le too suai
au-dessus de son état. Comme nons avions demanda
quel chemin nous devions suivre pour nous rendre à
Bonffemont (i Argenlieu, dans les exemplaires car-
tonnés), cette demoiselle, soupçonnant pent-ébe les œo-
tifs qui m'y conduisaieut, me parla sor-le -champ da
mariage entironné de mystères que l'on préparait (ha
les Val... (les Dup..., dans les exemplaires carUmnf»!.
Elle ajouta, avec une maligne expression de imu,
que, bien informés des antécédents de la mariée et de
sa mère, les habitants de Moisselles (de Pont Saiat-
Maxenc«, dans les exemplaires cartonnés), et An en-
virons s'éga)'aient tant soit peu du dévouement philo-
sophique de M. le docteur. « On assure, j^ootatajeBse
aubergiste, et c'est le plus plaisant de l'aventure, qœ
l'on a foii autour de la maison de H. VaJ... (Dup....
autre part), un déploiement de forces tout i fait implo-
sant; je ne sais qui l'on craint, mais la gendarmerie
est, dit-on, en permanence ; on garde miliiairemenl ii^
beau manoir des Val... (depuis Dup...). et peot-^e
n'approcherez-vous pas de Bouffemont (depuis Argenlieu) .
sans que l'on vous crie: qui vive! ». Ce qu'il j a de
certain, c'est que trois mouchards passèrent deux jour»
et deux nuits, à cette époque, dans rhAtellche de
Moisselles (toujours remplacé par Pont Saint-liuenrf).
Un peu de doute sur l'absence de M. Giraud..., et. je
crois, l'envie d'observer, les dispositions militaires dont
on me parlait, me déterminèrent à pousser josqu'i
Bouffemont (Argenlieu, dans les exemplaires cartonnrsi.
La jeune aubergiste nous montra, vis-à-vis de sa atai-
son, un sentier qui devait nous conduire tout droit à ce
hameau: mais, bon Dienl quel chemin... Vin^ fois
ndlre cabriolet faillit être brisé dans celte voie essen-
tiellement vicinale, et révélant, par les plus rudes oscil-
lations imprimées au léger équipage, rinsufiisaDoe
des C4?ntimes additionnels de la commune. Meurtrie par
les CAhots. nous dûmes descendre, et suivre i pied lei
côtés herbeux de la route. Malgré cet allégement. mAtt
voiture eut encore quelque peine à se tirer d'une suc-
cession non interrompue de fondrières et de lunvais
pas. « Certes, me dit mon compagnon de voyage, pour
essayer de faire diversion i ma tristesse, si jamais
M. Giraud... trouve le bonheur dans ces lieux, il n'ar-
rivera pas par un chemin semé de fleurs.
— Des fleurs, répondis-je, M. Girand..-. sait bien
qu'il n'en trouvera pas une dans tout ceci.
A notre arrivée, nous nons dirigeâmes vers h de-
meure du premier magistrat de la commune, autorité ea
sabots, qui nous rec4it avec une aliondante émission de
j'avioiiê et j'étions, dans une maison qui ne ressenMf
guère à l'hôtel du lord-maire de Londres; et pourtant
cette habitation, avec celle d'un acteur de province re-
tiré, sont les plus beaux édifices de l'endroit. Quant à
la masure renforcée qu'habitent les Val... (depuis les
Dup...). on peut, en l'honorant, la comparer à une pri-
son ou l'on est renfermé pour l'expiation de ses péchés.
137
JUMIÉGES
JUNIUS
438
1^1 c>»l sans «loate pour celte raison qae les Val... et
les Ginnd... (augoard'hai Duroche) songent à s*y con-
ûwf. Hais si l'aastériuî de la retraite doit être propor-
tionote aux méfiiits, ce doit être encore pour ces pé-
cbeors on lien de plaisance »
Slademoiselle Jallemier rentre à Paris ; elle a besoin
d'aller chez le doclear. qui demeare nie Richer ; mais
cmnme c'est effectivement la demeure de M. Giraudeau,
on a sobstitaé au nom de rue Ricber, la Chaossée-
d'.VnUa.
Toate U partie de ces Mémoires qni concerne le
ÊuBeox doctear est ainsi mutilée.
Il y a dans ces Mémoires des renseignements très-
carieox sor les industries pharmaceutiques du docteur,
et panicolièrenient sur le Rob laffecteur,
JUMIÉGES (Th.) , ps. [A. Rabuteaux,
auteur d^une « Biographie du duc de Dou-
deauviHe », imprimée dans un recueil in-
titulé « la Renommée. »
JUNGERMAN (Valentin) , trad. pseud.
[Brlzen de la Marti.nière].
Entretiens des ombres aux Champs-
Elvsées, sur divers sujets d'histoire, de
politique et de morale ; traduits de l'alle-
mand. Amsterdam, Uytwerf, 17:23, 2 vol.
in-Ji.
JUNGERMANUS (Hygenus-Thalassus),
pseud, [Petrus de Mercenne].
Experioienta nova anatomica , quibus
iocognitum hactenùs chyli receptaculum,
et ab eo per thoracem in ramos usque sub-
cldvios vasa lactea deteguntur, etc. Pa-
risiiê, 1()54, in4.
JUNIEX C, aut. dég. [Junien Cham-
peaux, aut. dram.].
I. Avec MM Auguste G. (Gombaut) et ***
(Hyac.-Eug-. Lamllard, dit Décour) : les
Petits Maraudeurs, ou les Tambours en
goguette, tableau en un acte, mêlé de
vaudevilles. Paris, Duvernois, 1823, in-8.
IJ. Avec MM. Armand L. (Legrand) et
Aug. G. (Gombault) : le Petit Chaperon
rouge, conte en action, mêlé de couplets.
Représenté sur le théâtre des petits ac-
teurs de M. Comte, le 13 octobre 1823.
Paris, Duvernois, 1823, in-8.
-h JUNIOR [Ch. Yriarte].
Chronique du a Monde illustré ».
JUNrUS, pseud, célèbre,
Junius'Letters. A new édition , with
N«>ti»s and gênerai Index. Paris, Baudry,
J8I9, 2 vol. in-8.
— The same, with a Dissertation. Paris,
Malepeyre, 1822, 2 vol. in-32 with a port.
Crite édition fait partie de la « Collection of ibe
Brilish prose Wrilers. »
Lettres de Junius , traduites de Tangl.
(ï«r Varnery). Avec cette épigraphe :
Bnitus était-il un lâche assassin ? Est-ce
un crime d'enfoncer le poignard dans le
cœur d*un tyran ? Paris, Guefjier et Vo/-
land, 1791, 2 parties en un vol. in-8.
11 avait déjà paru en Angleterre plusieurs éditions de
ces Lettres célèbres lorsque fut publié cette traduction :
elle est Taite sur l'édition la plus soignée et la plus
complète qui existât alors.
« Ces Lettres sont écrites avec hardiesse; l'auteur se
récrie contre les attentats portés à la constitution an-
glaise. Il est tout à la fois habile jurisconsulte, profond
politique et philosophe éclairé ; les amis de la liberté,
ies personnes à qui tous les genres de despotisme dé-
plaisent, les citoyens d'un patriotisme éclairé, les
hommes fiers et courageux qui préfèrent la mort aux
chaînes de la tyrannie et aux fers de l'esclavage, trou-
veront avec plaisir dans les lettres de Junius ce civis-
me pur qui ne plie point, ce caractère inflexible qui ne
peut être dompté quand les lois sont violées, la consti-
tution en danger, la liberté publique menacée et les lois
sacrées du peuple envahies i. (Chronique de Paris,
6 octobre 1794).
— Les mômes, trad. de l'anglais avec
des notes historiques et politiques, par J.-
T. Parisot. Paris, Béchet aine, 1823, 2 vol.
in-8.
Édition reproduite, en 1830, an moyen de faux-ti-
tres et de titres, comme une nouvelle édition. Paris,
Pichon et Didier.
Beaucoup de personnes, chez toutes les nations, ont
In ces célèbres Lettres, mais aucune d'elles n'a été sûre
d'en connaître le véritable auteur, bien que l'édition
originale ait bien près d'un siècle. Le secret de l'au-
teur a été bien gardé. Aussi a-t-on été réduit à faire
^^^des conjectures, et ces conjectures ont amené à attri-
buer les Lettres de Junius à huit auteurs différents.
En voici les noms :
BoYD (Hugues). — G. Bonnecarrère, ancien diplo-
mate, a inséré au « Moniteur », du l«r octobre 1816,
une lettre dans laquelle il considère H. Boyd comme
l'auteur des Lettres de Junius. Pour être l'opinion la
plus générale, elle n'est peut-être pas plus fondée qu'une
autre.
BURKE.
Delolme (J.-L.), auteur d'un excellent ouvrage sur
la constitution de l'Angleterre. — Ce qu'on peut affir-
mer sans crainte d'être démenti, c'est que Juuius savait
parfaitement le français, ainsi que le prouve la note qui
accompagne sa leUre du 30 janvier 1771. Or, s'il est
reconnu que la langue française n'était pas familière i
Boyd. le véritable nom de Junius ne serait pas celui-ci.
J.-L. Deloirae était Suisse, et membre du Conseil des
Deux-Cents de la République de Genève. La première
édition de sa Constitution de l'Angleterre parut, en
français, à Amsterdam, en 1771. Pourquoi Delolme,
auteur de ce bon livre, ne serait-il pas celui des Let-
tres de Junius?
Germainb (le lord vicomte Sackville, plus connu
sous le nom de lord). — M. G. Coventry, qui a pu-
blié à Londres, en 1825. « A critical Inquiry regar-
ding the real Author of thé Letters of Junius », con-
sidère le lord vicomte Sackville comme leur auteur.
Francis (^ir Philip), mort en 1819. — Byron veut
que ces Lettres soient de ce dernier. Voy. « Conversa-
tions of lord Byron ». Paris, 1824. 1. 11. p. 4.
Glower. Voy. la Biographie universelle à ce nom;
LÉE (le général) ;
PoRTLAND (le duc de) ;
On conçoit que par amour-propre les Anglais aient
439
JUNIUS
JUNIUS REDIVÏVUS
m
revcadtqné ce livre {tour leur pairie, mais enfin Delol-
me ne peut-il pas pourtant en Mre l'auteur?
-\- On trouvera dans le r BiMiogiapher's Manual » , de
lj)wude8, de longs détails au sujet des diverses éditions
de ces lettres célèbres ; les premières parurent en
morceaux détachés dans les derniers mois de 1769;
elles furent promptement réimprimées avec des addi-
tions. Les éditions plus on moins complètes, les contre-
&Cons, se succédèrent rapidement.
H- M. Austin Alibone, dans le tome I*^ (et unique) de
son très-important travail • r A critical Diclionary of
englisii literature » {Philadelphie» 1859. grand in-8),
a consacré à Jnnius et aux écrits qui le concernent huit
colonnes d'une impression compacte.
4- Parmi les éditions plus récentes, on peut citer
celles de Londret, 1797. 2 vol. in-8 avec portraits
(il en existe un exemplaire sur vélin qui fut, en 1804,
adjugé à 25 livr. stcrl. k sh.). 1801 et 1805. Celle de
1800, 10 vol. in-18. a dix portraits. L'édition de
1812, 3 vol. tn-8 avec introduaion (par le docieor
J. MasonGood), notes, foc-simile, etc., contient beau-
coup de pièces du temps; celle de 1850, 2 vol. in-8,
renferme des notes nouvelles, et un mémoire qui a ponr
bnt d'établir que le véritable auteur est sir Philip
Francis.
-\- Parmi les individus auxquels on a attribué ces
lettres célèbres, on peut citer le général américain
Charles Lee. le célèbre Edmond Bnrke. le philologue
Home Tooke. le docteur J. Wilmot, le littérateur Ri-
chard Glover, Gibbon, le comte de Ghesterfleld. lord
Sackville, Daniel Wray. le comte Temple, le général
Rich, l'Ecossais Laughlin Mac Lean (1), etc. Plus de
soixante écrits différents et de nombreux articles de
Journaux ont discuté cette question, qui reste toujours
indécise. En général, on se prononce pour sir Philip
Francis. On croit avoir établi que c'était une femme (ma-
dame Dayrolles)qui faisait les copies adressées à l'éditeur.
• 4- Joseph Parker avait entrepris une vie de sir
Francis, et il se flattait d'établir définitivement l'attri-
bution à ce personnage de ces lettres célèbres; mais une
mort imprévue l'empêcha d'achever son œuvre, qni est
restée inachevée et inédite.
4- Memoirs of sir Philip Francis, edited
by Herman Merivale. LomoUy 1867, 2 vol.
in-8.
L'éditeur traite h fond la question de « l'authorship >
des lettres, mais il ne peut faire plus que prononcer en
faveur de son héros un verdict de probabilité.
« Encore Junius >, tel est le titre d'un article que
M. Ch. de Rémusat a inséré dans la « Revue des Deux
Mondes (15 septembre 18G8), en rendant compte des
« Mémoires sur sir Philip Francis » (Londres, 1867,
2 vol. in-8.), dont la publication , commencée par
M. J. Parker, et interrompue par la mort de cet éditeur,
-(- (1 ) Le baronnet écossais sir David Brcwster vient
de trouver dans les papiers de son grand-père, le cé-
lèbre traducteur d'Ossian, J. Mac-Pherson, plusieurs
lettres écrites du style épigrammalique de l'illustre ano-
nyme. Un plus mur examen a fait reconnaître dans ces
lettres des phrases entières qui figurent dans celles de
Junitts. Enfin, en comparant l'écriture de ces lettres
avec celle du fac-*tmile qui parut en 1812, on recon-
nut l'identité, et il fut constaté que l'auteur des ■ Lettres
de Junius les avait adressées à Mac-Phcrson. Elles sont
signées Mac-Lean.
tt (Gazette d'Augsbourg », citée par • le Moniteur ».
1er mars 1837.)
a été achevée par M. J. Merivale. M. Parker. juriàCâii-
suite distingué, s'était livré aux recherches les plsi
minutieuses ; il n'avait pas voulu, comme il le dit, laisser
une pierre sans la retourner, et. malgré tous ses ff-
forts, il a laissé le problème tout aussi obscor qu'il l'a
tn uvé. Des inductions plus on moins îngénieusrs, d»
hypothèses, nulle certitude.
M. de Remusat s'éUit dt^jà occupé de Jnnias daai
la < Revue » que nous venons de nommer (veir les
livraisons des l*r et 15 décembre 1850), et pendast
le séjour qu'il fit en Angleterre il pot développer soa
travail ; il publia le résulut de ses éludes dan.< le t. Il
de l'ouvrage qu'il a intitulé : c TAngteterre au dix-
hnilième siècle ». Il est disposé à se prononcer poo
Francis, mais il reconnaît l'absence de toute preuve di-
recte et formelle. Voir aussi Graesse, « Trésor des
livres rares » . L RI. p. 499.
-)- Une « Étude > sur les lettres de Jnnius se trouve
dans les « Neue Sludien » de M. Karl Frenzel,^ Berfia,
1808, ln-8. Une traduction allemande, par' Kog?. a
obtenu une 4* édition à Leip»ig, en 1850.
4- JUNIUS [Gaétan Delmas].
Curiosités révolutionnaires. Le citoyen
Proudhon devant TAssemblée nationale.
Paris. 1848. in-i8.
4- JL'NIUS (H.) [F. Malapkrt].
I. Aux membres ae l'Assemblée nationale.
Première épître (en vers). Paris, 1848,
in-8, 8 pag.
II. La Satire sociale, ou la Question.so-
cialeen proverbes dramatiques, pamphlets,
etc. Paris, 18i8. in-8.
Devait avoir 1 53 livraisons. U n'en parut que quel-
ques unes.
III. La Ménippée nouvelle, satire sociale,
ou Vérités sur la civilisation. Paris, 1849.
in-12.
Annoncée en 200 livraisons. l\ n'en parut que dcu.
-h JUNIUS [Alfred Delvau et Alphonse
Duchesne] .
Onze lettres signées de ce nom parurent dans le
« Figaro » ; la première est datée du SO octobre 1861.
Jointes à une douiième. elles ont été réimprimées en os
volume publié ches l'éditeur Dentu (Voir le livre de
M. Lemercier de Neuville : c Soirées parisiennes ».
1 Pupazzi, 1866. p. 130).
11 n'a para que deux numéros d'un journal iniitslé
« Junius » et rédigés par les mêmes écrivains.
JUNIUS FRANÇAIS (Le), ps. [Jean-Paul
Marat].
Le Junius français, journal politique, du
2 au 24 juin 1790. Paris, Guilhemat tt
Arnuïphe, 1790, 13 numéros in-8.
A dater du quatrième, le nom de l'aulenr se tn«^
sur le frontispice de chaque numéro.
4- Ce journal est très-difficile à rencontrer complet.
n existe à la bibliothèque du Corps législatif. Voir Ha-
tin « Histoire de la presse, » t. 11, p. 70. et t Biblio-
graphie de la presse périodique >. p. 101.
-1- JUNIUS REDIVÏVUS [Edmond
Texier].
Physiologie du poëte. 1841, in 32.
iii
JURISCONSULTE
JUSTIN
U^
JURISCONSULTE (Un), aui. %.[Steek]. I
Réflexions d* — sur Tordre de la procé- i
dure et sur les décisions arbitraires et im-
médiates du souverain (traduites librement
de l'allemand d'— par de Moulines). Berlin,
1763, in-8. — Nouvelle édition (précédée
d'unÀ\-ant-Propo8, par Perrenot). La Haye,
De Tune, 4777, in-«.
JURISCONSULTE (Un), ps. [l'abbé Clé-
METf]. , ,
Lettres d*— sur les intérêts actuels du
Clergé. Paris. 1790, in-8. V. T.
-4- JURISCONSULTE (Un) [Martineau,
ancien avocat aux conseils, avocat en la
Cour de cassation].
I. Opinion d* — sur les lois relatives aux
ventes et paiements do domaines natio-
naux, sur ravis du Conseil d'Etat dy 12
brumaire et sur la folle enchère. Paris,
de^nne, 1801, in-8, 23 pag.
n. Encore une question hnportante en
matière de biens nationaux, et projet de loi
générale et définitive, revendiquée par la
justice et la politique en faveur des acqué-
reurs, par — . Pans, an IX, in-8.
JURISCONSULTE (Un), qui a concouru
à la confection du Code, atU. dég. [le baron
Fav\rd de LangladeI.
Conférence du Code civil, avec la dis-
cussion particulière du conseil d'Etat et du
Tribunat ; par un jurisconsulte qui a con-
couru à la confection du Code. Paris, Didot,
an XIII (1805), iO vol. in-I2.
Cet Qovnge est tout à fait distinct de rédition des
cioq Codes avec l'exposé des motifs et une table aaaly-
Uqae des matières, Parts, Didot , 1804, et années
minutes, 10 toi. in-12.
VoT. aax Anoa., Supplément an Code civil.
-f JURISCONSULTE ALLOBROGE (Un)
[Joseph-Michel-Antoine Servan, avocat-
général au Parlement de Grenoble].
Avis salutaire au Tiers - Etat sur ce
qu'il fut, ce qu'il est, ce qu'il peut ôtre,
par -. S. l. [Grenoble), 1788, in-8, 77 p.
Qoéraid donne, en 7 col., dans la • France liltér. »,
la liste des oovraçes de Servan.
-h JURISCONSULTE CÉLÈBRE (Un),
mort en 1791 [GinI.
Origine des malneurs de la France, et
Note politique pour servir au rétablisse-
ment de sa prospérité, manuscrit trouvé
dans les papiers a' — . Hambourg et Paris,
1797, in-8, 174 pag.
Ce TtAvme, de la composition de P. L. C. Gin, con-
tieal la réimpression de : t Nouvelle lettre d'an pa-
Uiole » (V. Barbier, ii« 12706). 01. B— r.
JURISCONSULTE DE CVTHÈRE (Un),
pteud. [Horace Raisson].
fl I Code des boudoirs, moyens adroits de
I faire des conquêtes, de devenir heureux en
I amour, et d'acquérir un certain aplomb
auprès des femmes. Par—-. Ouvrage indis-
pensable aux novices. Parw. Bréauté, 1829,
m- 18, sur papier rose.
JURISCONSULTE FRANÇAIS (Un), aut.
dég. [Goezmann].
Lettre d'— à un jurisconsulte allemand,
sur une question de droit public. Londres,
Parw, 1771, in-8.
Le Joamal historique de la révolution Haupeon.
2« édit., t. VU. cite une deuxième Lettre du même
auteur. A. A. B— r.
JURISCONSULTE RUSSE (Un), auL dég.
[nE Tins, conseiller d'Etat de S. M. l'em-
pereur de Russie, procureur-général au
sénat de Varsovie].
Notice historique et analytique sur le
Code pénal de la Russie.
Imprimée dans le t. m de la « Revue de droit fran-
çais et étranger *, pages 245-53 et 257 i 277
(1846).
L'auteur de cette Notice venait à peine d'en corriger
les épreuves, lorsqu'il est mort à Paris, le 7 avril 1846,
des suites d'une maladie de poitrine, qui. depuis long-
temps, ne laissait plus d'espoir à sa famille et à ses
amis.
JURISTE (Un), aut. dég. [Edme Pour-
CHOt].
(i Lettre d'— à l'auteur du Livre de la Vé-
ritable Eloquence. (B. Gibert). 1703, in-12.
4- JURY DE VRAIS LIBÉRAUX (Un)
[Jean- Antoine Lebrun-Tossa].
Les Consciences littéraires d'à présent,
avec un tableau de leurs valeurs compa-
rées, indiquant de plus les degrés de ta-
lent et desprit, Paris, Plancher, 1818,
in-8.
-f- JUSKI (père) [Auguste Robert].
Bouricade, ou les Prouesses d'un illustre
amateur, comédie en quarante actes, en
deux parties, avec des notes et un portrait,
par — . In-8.
+ JUSTE (Théodore).
H. Cb. Potvin i signalé de nombreux plagiats de
cet écri^'ain dans une lettre intitulée : « M. Th. Juste,
cbevalier de l'ordre de Lôopold >, Bruxellet, Iloxe»,
1852, in-8, publiée sans nom d'auteur. V. la « France
littéraire», t. XI, p. 517.
-h JUSTIN (saint), martyr, auteur sup-
posé.
Œuvres de saint Justin, mises de grec
en françois par Jean de Maumont. Paris,
Vascosan, 1551, in-fol.; 1358, in-fol.
Quelques-uns des ouvrages mis sous le nom de ce
père de l'Église sont regardés comme supposés par la
critique moderne ; C. G. Kock a attaqué l'authenticité
du ( Dialogue avec Tryphon »; Jortin, celle de « l'ÉpItre
à Diognète »,
443
JUSTIN
JUVÉNAL
4U
JUSTIN, aut, dég. [Jean-MarieAlexandre
Justin Gensoul, auteur dramatique!. Pour
la liste de ses pièces, voyez « la France
littéraire et ses Corrections' et Additions »
à Gensoul.
JUSTIN *** [F. J. Grandgagxage, con-
seiller à la Cour supérieure de Liège ,
membre de l'Académie royale de Bruxelles,
classe des lettres, élu le 7 mars 1835, ac-
tuellement premier président honoraire de
la cour d*appel de Liège].
I. Voyages et Aventures de M. Alfred
Nicolas au rovaume de Belgique. Bruxelles ^
Leroux, 183o, 2 vol. in-i8.
II. Alfred Nicolas, ou la Littérature
monstre. Liège, I83G, in-8.
Il existe des exemplaires tirés sur papier de cou-
leur.
IIL Wallonados; par l'auteur d'Alfred
Nicolas. Liège, Oudart, i8ii, in-8 de 150 p.
L'auteur a publié dans la mfine ann<^e « Deux Wal-
louades nouvelles », par l'auteur « d'Alfred Nicolas »,
qui ont paru dans le n® du 15 novembre 1844 de la
c Revue de Liège » , et voici ce que M. le baron de
Reiffenberp, dans son «Bulletin du bibliophile belge»,
t. n, p. 85, dit à l'occasion de r«s deux dernières :
« Quoiqu'elles n'appartiennent pas précist^roent à la
bibliographie, nous ne pouvons n^sister au plaisir de
les mentionner en deux ou trois lignes ».
« Airred Nicolas est un homme d'esprit et de savoir,
qui Tait bon marché des talents qu'il possède le mieux:
c'est leWallon dans son expression la plus perfectionnée,
avec sa loyauté, son bon sens, sa verve et sa malice.
Dans sa causerie facile et abondante, vive et naturelle,
il y a quelque chose de Montaigne et de Voltaire, et
pourtant il reste toujours lui-même; il est original
par tempt'rament, rien n'a gâté sa lionne et franche na-
ture belge. Dire de quels sujets se joue la plume de
H. Nicolas serait difllcile; guidé seulement par sa ca-
pricieuse fantaisie, il parle de tout et même de quelque
autre chose, et il en parle constamment d'une manière
amusante, car chez lui la philosophie est allègre et
rieuse, et lorsqu'il nous fait réfléchir nous croyons n'a-
Toir pris qu'une distraction agréable. Nous voulons
pourtant lui pousser une botte à la Matiianoiiut, et
lui montrer que nous ne sommes pas non plus tout à
fait ignorant en matière de wallonisme. H remarque
quelque part que si les éditeurs de vieux textes français
savaient le wallon, ils éviteraient bien des méprises, et
cela est vrai. Là dessus, toujours en badinant et avec
son ton aimable, ils s'en va reprocher à M. Buchon,
autre aimable érudil, qui sait à quoi s'en tenir sur les
grandes prétentions de la science, il s'en va, dis-je, le
gourmander d'avoir rendu le mot fel par crutl, attendu
qu'en wallon, le susdit mot signifie animé, ardent. Je
le veux bien, mais dans le patois dit rouchi, ou du
Hainaut, il est certain que fel n'a pas perdu le sens de
crtuL 11 n'est pas moins sûr que celte signification
existait dans l'ancienne langue romane : Tauteur du
« Roman de Mahomet • ne dit-il pas à propos de Néron
(p. 15 de l'édition de MM. F. Michel et Reynaud) :
Et de Noiron le fel homme.
Le « Roman de la Rose » ne contient-il pas ces
vers (2H8-i9) j
Villain est fel et sans pitié.
Sans service et sans unytié.
Enfin, la langue anglaise, qoi garde encore t£Dt<!s
vestiges du roman, n'a-t-elle pas le mot fell qu'oo In-
duit rigoureusement par crur/. farouche?
M. Nicolas doit nous remercier de nous abstenir de
lui citer le sanscrit, que nous ne savons pas. ei le ^m,
que nous savons peu. U nous suffit de lui avoir prosvé
que nous sommes presque digne d'être menobre de V Aca-
démie d'archéologie,,., wallone, Non£ o'en desao-
dons pas davantage. »
Les portes de l'Académie de Bruxelles ont été »-
vertes à M. Grandgagnage avant la poblicatioQ de es
trois ouvrages, par suite de deux lectures et pins s«^
rieuses et plus savantes. En 1830, il a obtenu ooffii
de l'Académie de Bruxelles pour sa réponse i la qaes-
tion : c IVe l'Influence de la législatioo francaiâe »ar
celle des Pays-Bas pendant les seixtème et dix-âepttif»i>
siècles », 1830 (vol. 8 des Mémoires couronnai. Il
a aussi donné une « Notice sur un ancien manuKrit
concernant Pierre THermite », lue à la séance da i"
mars 1834.
-h rV. Le Congrès de Spa. Nouveaux
voyages et aventures de M. Alfred Nicolas
au royaume de Belgique, par — . Liéoe.
1838-1 8G6, 3 vol. in-18.
-+- JUSTIN G....^ (le C.) [Justin Gex-
soul] .
Mon premier pas, par — . Paris, Gwjon
^/5, an XI (1803), in-8.
-+- JUSTINE [Jean-Baptiste Michel de
Magny, né à Pans].
Mémoires de— ,ou les Confessions d'une
fille du monde qui s'est retirée en pro-
vince. Londres [Paris), 1754, in-12-
H- JUVAIN SOLANIQUE [Nie. Vivian].
Voy. Grevé, II, 213 c.
JUVÉNAL(L.-C.), ps. [Léon Gcillkmin],
écrivain satirique.
I. La France à Barthélémy. Réponse à
Archiloque (M. Almire Gandonnière), gui-
zophile. Paris , Pilout , 1843 , in-8 de
16 pages.
En réponse & la première livraison du recueil de sa-
tires publié par Archiloque (M. Gandonnière). sous le
titre de « A toi, BarUiélemyl »
n. Lettre' d'un Anglais de Londres à
Guizot, Anglais de Paris. Réponse à l'An-
gleterre, de Barthélémy. (En vers.) Paris,
Pilout, 1844, in-8 de 16 pages.
La seconde liyraison de la c Nouvelle Némésis > e<i
sur l'Angleterre.
III. Vérité sur l'épée d'honneur du
contre-amiral Dupetit-Thouars. Réponse
à Archiloque, poète guizotin. (En vers.)
Paris, galeries de lOdéan^ 1843, in-8 de
16 pages.
iV. La Guerre des portefeuilles, ou le
Diable au bal du ministre^ intrigue en un
4lo
J. V.
J. W. C-T-SS. DE R-S-G. 446
acte (et en dix scènes, en prose). Paris,
galeries de VOdéon, iSfô, in>8 de 16 p.
V. Les Anti-Guizotines, satires politiques.
Réponse des escarpes à Barthélémy. Paris,
ga'eries de VOdéon, iSfô, in-8 de 16 pag.
VI. Ânti-Guizotines, satires politiques.
Paris, galeries de l'Odéon, 18io, in-8 de
KJO pag.
Réonioii &é pièces déjà iittprimées. Chaciine à sa
papnation particalière.
VIL M. Alexandre Dumas sur la sellette.
(En vers). Paris, rue Saint-Honoré, n** 70,
i^i.\ lïhS de 16 pag.
VIII. Ecoles et Faubourgs de Paris,
suivi de Napoléon en wagon, à propos sur
!fs chemins de fer. Paris, gâteries de
rOdéùn, 18fô, in-18 de 108 pag.
IX. Art de sauter, enseigné par le grand
éléphant de la pagode, à-propos de bêtes,
j>i)ur servir à tous les gens d'esprit. (Chan-
son fiarlée). Paris, galeries de rodéon, 1843,
in-8 de 8 pag.
4- J. V. [Joseph La Vallée].
Semaines critiques, ou Gestes de l'an V.
Ce joamal se compose de 33 numéros ; les n«* 25
et 32 soDl signée J. V.; les n<» 1-24, Naalivel. Voir
re mot.
-f- J. V. [Jos.-Victor Le Clerc].
Des articles littéraires dans le « Journal
des Débats ».
-h J. V. FLol-vet].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale».
4- J. V. L. [Jos.-Victor Le Clerc].
Une nouvelle édition de la Méthode (dite
de Port-Royal) pour apprendre la langue
latine. Paris, Delalain, 1819, in-8.
J. W. C-T-SS. DE R-S-G., aut. dég.
[Justine Wlnne, comtesse de RosembergJ.
L Pièces morales et sentimentales de
madame — , écrites à une campagne, etc.
Londres, J. Robson, 1785, in-18.
-h II. Les Morlaques. Venise, 1788,
in-8.
Consulter, sur cet ouvrage, Nodier, c Mélanges ti-
rés d'une petite bibliothèque », p. 187. lien est fait
mention pour la première fois dans c l'Esprit des jour-
nal x » de 4790. D'après la « Biographie des cootem-
porains », le téritable auteur serait le comte de Benin-
casa, ami ou sigisbé de madame de Wynne ; Nodier
n'est pas de cet atis : « Cette femme distinguée, dont
le souvenir n'est pas effacé au nord de l'Italie, a pro-
duit d'autres ouvrages sans le secours du comte, et elle
peut très-bien être l'auteur de celui-ci, qui porte par-
tout le sceau du talent et de l'imagination d'une
femme.... Ce livre est le tableau le plus piquant et le
plus vrai des mo'urs les plus originales de l'Europe ».
Voir aussi le « Manuel du libraire >, au mot Wynne.
Il en a été publié simultanément une édition en
anglais.
4- in. Alticchiero. Padoue, 1787, in-4.
C'est la description d'nne villa de ce nom appartenant
au sénateur Augelo Qoirini. Cette édition a 29 gra-
vures ; Huber, de Genève, en avait précédement fait im-
primer une sans gravures. Les ouvrages de madame de
Wynne, tirés à petit nombre, n'ont pas été mis dans le
commerce. Le frontispice > d' Alticchiero « offre l'image
d'un bas-relief antique qui n'est pas à sa place dans le
livre d'une femme.
Voir, sur madame de Wynne, une notice de M. le
baron Emouf, « Bulletin du bibliophile », 48.58,
p. 997-4042 et 422G. L'ne analyse des « Morlaques »
se trouve dans le même « Bulletin », 8* série, 4847,
p. 309-343.
Il y a un titre pour quelques exemplaires avec le
nom de l'auteur, et une dédicace à Catherine II.
K
À il
K.
KARL
ii8
-4- K. (M. le chev. de) [le chev. Ant.-
Xav. DE Kentzinger].
Les Pré<M3ptes, ou la Religion sous les
rapporte politiques. Strasbourg, 18i0, in-8,
5(5 pag.
+ K. (Gerard-Jacob) [Kolb].
Traité élémentaire de numismatique an-
cienne, grecque et romaine, composé d'a-
près celui d Eckhel, par —. Paris, 18i3,
i vol. in-8.
Pour d'aolres oavnges do même anleur, voy. la
t France lilléraire », t. IV, p. 191.
K* (M. de), ps, [Nicolas Le Dbist de Ke-
BI VALANT |.
La Vendée , poëme élégiaque. Nantes ,
Victor Mangin, et Paris, Foucault, 1814,
in-8 de 8 pages.
-4- K. [L. V. Raoul].
Droits du prince sur l'enseignement pu-
blie, ou Réfutation des doctrines du jour-
nal a Le Catholique des Pays-Bas n, par
M. — . Gatifi, impr, de Houdin, 18i7, in-8,
216 pag.
4- K. [Paul Poirbe-Louisy].
A signé de r«Ue iniliale plusieurs articles de h
«r Nouvelle biographie générale v, & la rédaction de
laquelle il a en une grande part. Voy. P.. P. L., '
P. L-y. X. I
K****, ps. [Tabbé Baston , curé de'
Rouen]. \d
Narrations d'Omaï, insulaire de la mer
du Sud, ami et compagnon de voyage du
capitaine Cook ; ouvrage traduit de l'o-
taïtien, par M. K*** et publié par le capi-
taine L. A. B. (composé en français par
l'abbé Baston). Rouen, Le Boucher, 1790,
I vol. in-8.
-h K... (René de) [Maximilien-Reoé Ra-
diguet].
Des articles dans a l'Illustration ».
4- K*** [J.-J. DELonME de Sai vt-Aignan].
L Le pauvre Aveugle et son Chien, avec
note inédite, feuilleton de 10 colonnes in-
séré dans le o Constitutionnel de Loir-et-
Cher » du â mars 1837.
IL Un Homme habile, épisode révolu-
tionnaire, feuilleton de 9 grandes colonne^
dans le même journal, du 3 septembre
1837.
4- K (M. Fabbé de), docleuren
droit, ancien secrétaire de légation [Kevt-
zi.xger].
Entretien philosophique sur la réunion
des différentes communions chrétiennes,
Far feu M. le baron deStarck; traduit de
allemand sur la cinquième édition, enri-
chi de suppléments, par—. Paris, 1818,
in-8.
KAISERLING (le major), au service du
roi de Prusse, ps. [Voltaihe].
Discours aux cx)nfédérés catholiques de
Kaminieck en Pologne.
L'édilioD originale porle la date de 1768. H e>i par)'-
de cet opuscule d^us les > Mémoires secrrls > il«
24 juillet de celte année. Le nmjor Kaiserling, âooi le
nom duqnel Voltaire donna cet fcrit, était mort en i'i^-
KAREL. Voy. Ligtdal et Revxaert.
KARIKOFF (le prince), ps. [A. Delplv].
Voy. A. D., L 181 e.
KARL, ps. [Clément Caraguel, auteur
de feuilletons, signés de ce nom. dans di-
vers |)etits journaux].
KARL, d'Orléans, ps. [Jules MonL.u;.
443
KARLES
KERGARADEG
4!$0
auteur d'articles sous ce nom d'emprunt,
dans des petits journaux].
KARLES (Angélina), ps. [M™ la com-
tesse A. d'ADHÉMAR, auteur d'articles de
modes dans le 3* vol. de la a Revue de la
Province et de Paris »].
-h KASTUS [Ch. Waddington].
KEARNEY,/». [Mbusnier de QuerlonI,
Lettre à M. le comte d'Estaing. 1763.
in-12.
La pennûsion Ucite à été donnée à de Qnerlon :
ainsi il eit probable que le nom de Kearney est psen-
dofljme. V. T.
-4- KEARNEY (le capitaine) [le baron
Barceiou de Penhoen].
Les Deux Frégates. Paris, De Polttr,
2 vol. in-8.
Réonion de denx ouvrages publiés antérieurement
sons le ncnn de l'auteur : « Guillaume d'Orange et
Louisrpbilippe (1688>1830) >. Paria, Charpentier,
1835, et « Un Automne au bord de la mer », Parie,
le même, 1836.
-H KELB [George Avenant].
Correspondance joviale à propos du ma-
riage. Paris, 4863, in-12.
KELEPH BEN NATHAN, ps, [Marc-
Philippe DcToiT Mambrini (1), ministre
protestant].
L Philosophie divine, appliquée aux lu-
mières naturelle, magique, astrale, sur-
naturelle, céleste et divine. (Nouv. édit.)
1793, 3 vol. in-8.
U première édition de cet ouvrage, publiée sous le
voile de ranonyme. portait pour titre : « Origine des
usages, des abus, des quantités et des mélanges de la
raison et de la foi », etc., Parie (Latteanne), 1790
S vol. in-8.
Deux années après l'émission de cette édition, les
exempbires non vendus furent rajeunis par un litre
substitué au premier, en carton, et porUnt : Nouvelle
6Jilion, avec le millésime de 1792.
La preuve de celte remarque est donnée par l'auteur
lui-même, dans Tavis qui suit la préface du même ou-
\Tagc reproduit sous un autre titre. Il dit effectivement
que celle noatelle production n'est que la deuxième édi-
tion, à la vérité très-augmentée, de celle qui avait para
sous un titre trop long.
Le titre de Védition de 1793 est. en effet, un peu
moins long que celui de la première, mais il est à re-
marquer que l'auteur, contrairement aux usages, a mo-
difié ce dernier litre au t. Ul, lequel porte : » La Phi-
losophie diTine appliquée à la liberté et à l'esclavage
de l'bomme; au certain, à l'infaillible, à la grâce, etc. *
Un extrait de la « Philosophie divine. » en allemand
a été publié par M. C. B. Schuelter, docteur en phi-
losophie, et imprimé à Uunster, en 1845. grand in-8
de xij et iiS pages.
(I) El non Dutore, comme le dit M. De Manne,
sous le n« 1474 de son « Nouveau Recueil d'ouvrages
anonymes et pseudonymes t.
T. II.
U. La Philosophie chrétienne, exposée,
éclaircie, démontrée et appuyée sur l'im-
muable base de la révélation, ou la Véri-
table religion pratique, expliquée et rendue
à sa pureté primitive, sermons, discours
et homélies ; par l'auteur de la « Philoso-
phie divine )^ 1810-18J9, 4 vol. in-8.
Ouvrage posUiume.
KELTEY (Miss), nom sous lequel sont
cités dans la u France littéraire » trois ro-
mans publiés sous le voile de l'anonyme,
môme en Angleterre, et qui paraissent' être
plus certainement de miss Mary Brunton.
Voyez les « Corrections et Additions de la
France littéraire » à Brunton.
KEMPIS. Voy. Thomas a Kempis.
KENTISCH (le docteur), ps. [Piet].
Lettres du—, neveu de Smellie, à M. Bau-
deloque, sur quelques passages de son
Traité des Accouchements. Paris, 1799,
in-8.
-h KERALAIS (René de) [Maximilien-
René RadiguetI.
Des articles dans a l'Illustration ».
-f.KÉRALIO(M"'de).
Collection des meilleurs ouvrages français
composés par des femmes, par — . Paris,
1786, 6 vol. in-8.
M"* de Kéralio n'a été que le prête-nom de ses
amis Mayer et Legrand d'Aussy,
Catalogue Dutacq, n» 284.
KERARDVEN (L.)., ps. [L. DuFiLHOL,
professeur de mathématiques].
Guionva'h. Etudes sur la Bretagne.
Paris, Ehrard, 1833, in-8.
KERCKHOVE DE LA VAREND (le vi-
comte), grand chancelier de l'ordre des
Quatre Empereurs et du Lion de Lim-
bourg, etc., usurpation nominale [le che-
valier Joseph-Louis-Romain Kirckoff, an-
cien officier de santéj. Pour la liste de ses
ouvrages, voyez la « France littéraire » et
ses a Corrections et Additions », à Kirckoff.
KERDALL (Gaston), ps. [Aug. Johanbt,
avocat], l'un des rédacteurs du journal
intitule d abord « le Drapeau de la Répu-
blique » et ensuite « le Drapeau national ».
-h KERDREL (de) [Vincent-Paul-Mau-
rice-Casimir AunREN nE Kerdrel].
Voyez la « France littéraire », t. XI,
pag. 13.
-h RERGALL (Marquis de) [Charles
AcLOGQUE, plus connu sous le pseudonyme
de comte d Amézeuil].
Des articles dans le a Sport ».
KERGARADEC (de), nom ahrév. [Leju-
MEAU nE KERGARAnEc, médecin]. Pour la
15
451
KÉRILIAN
KNICKERBOCKER
4o2
liste de ses ouvrages, voy. la « Franco lit-
téraire », à Kbrgaradbg.
-4- KÉRILIAN (René de) [René Radi-
guet].
Des articles de journaux.
-4- KERIVALANT (de) [Nie. Ledéistde
KÉRivAUNT, mort en 1815].
Epigrammes choisies d'Ovven, traduites
en vers français, publiées par M. La-
bouisse de Rochefort. Lyon, 1819, in-18.
M. Labooisse accorde à U. de Kérivalant l'entier
honneur de œUe traduction ; il est pourtant certain que
M. Laboniste lui-même. M. Breghot dn Loi et M. Jnlia
de FooteneUe ont traduit plusieurs de ces epigrammes.
-f-KERIVER (Jules de) [Frédéric Saul-
nier].
M. Sanlnier a publié sous ce pseudonyme, dans le
« Journal de Rennes » , une pièce de poésie : « Tes
▼ers », adressée à M. Edouard Tnrquely. à laquelle
M. Pitre Chevalier a fait allaslon dans le « Musée des
familles » du mois d'août 1851.
KERKOETIUS (Antonius), Aremoricus,
ps. [Dionysius Petau].
I. Animadvorsorum liber ad Cl. Salmasii
notas ad Tortullianum de Pallio. Rkedonis,
(ParisiU). 16G2, in-S. 1
C'est une critique dn commentaire de Saumaise sur
le traité de PaUio, de Tertnllien. Saumaise répliqua
an père Pétan. qui riposU par l'opuscule suivant :
n. Mastigophorus, sive Elenchus confu- .
tationis, subementito noraine, animadvcrsis
Kerkoetianis opposuit. Parisiis , 1623 , '
3 part. in-8.
Saumaise se vanUit. ditr-on, à tous propos, d'étriller
les antenrs ; le P. Pétau, pour lui rendre son expres-
sion, intitula ses répliques, au nombre de trois, « Idas-
ligophorus. » c'est-à-dire étnlleur. A. A. B— r.
KERKORKURK AYLADECK (M. dej ,
annotateur pseudonyme de Mariborough ,
poëme conuque en prose rimée du cousin
Jacques [Beffroi' de Rbigny].
KERMOR (Arthur), ps. [Aug. Johanet,
avocat], l'un des rédacteurs du journal in-
titulé d'abord « le Drapeau de la Répu-
blique » et ensuite « le Drapeau national ».
KERNOC (Augusta), ps, [Aug. Romieu,
préfet sous Louis-Phi lippel.
Le Mousse. Paris, J,-P. Roret, 1833,
in-8. '
4- KEROY (de) [Alexis Bouvier, né en
1836].
Sautez, marquis, opérette.
Diverses productions dramatiques de ce vaudevil-
liste sont indiquées au i Catalogue général a de U. Otto
Lorenz.
-h KERSENANT (Henry de) [Eugène de
KerdrecL
Bric-à-brac, par—. Paris, 1860, in-18.
-h KERTBENY [K.-M. Benkert, né en
Hongrie vers 1825J.
La Hongrie, son développement intellec-
tuel et politique. Notice sur le comte Szi'*-
chéngi, trad. de l'allem. par G. Revilliod.
Genève, Georg, 1860, in-8.
KERVÉLEGAN, nom abrév. [Aue.-Bem..
Franc. Legoarre de Kervélega:^. Voy.
« la France littéraire », à Kervélbgax.
4- KERVIGAN (Aurèle) {Jean Charpilv
tier].
I. L'Angleterre telle qu'elle est. Paris.
1860. 2 vol. in-12.
II. Histoire de rire , traduit de l'anelais
par — . Paris, 1863, in-12.
m. L'Anglais à Paris, histoire humoris-
tique. Paris. 1863, in-12,
-h KETTY (Aunt) [Miss Maria Mac-Ls-
TosH, romancière américaine].
Plusieurs de ses romans, qui ont en dn soccè» aax
Etats-Unis et en Angleterre, ont vu le jour sous «
pseudonyme» qui signifie la tante Ketty (diminutif de
CaUierine). Il a paru en 1857. in-12. tes « Histoires
de la bonne tante », trad. de l'anglais par E. P., Pa-
rit, Meyrueii, in-12. Plusieurs autres ouvrages in-
diqués dans le « Catalogue général » de II. Otto Lo-
rens . « Hélène et Isabelle ». Genève, 1855; < UFond «t
I la Forme », Genève, 1857 ; « Vaincre et se vaincre ».
I 1857 ; c Contes américains ». 1865. 2 vol. in-12.
KICK (Paul de), ps, [le vicomte Paul de
ChoulotJ.
Souvenirs et Impressions d'un sous-
lieutenant. Nice, ses environs et la rivière
de Gênes. Moulins, Desrosiers, et Paris
Chamerot, 1842, in-8 de 379 pages.
-h KIENNÉ (aîné) [Paul Maualin].
Des articles de journaux,
-J- KLEMMER [Paul Blaquière. auteur
de la « Femme à barbe » et de la « Déesse
du Bœuf gras », mort en 1868.
KLIMIUS (Nicolas), ps. Ue baron L. de
HOLBERGj.
Voyage de— dans le monde souterrain,
ouvrage traduit du latin pardeMauvillon.
Copeuhague, Selt, 1733, in-12 et in-8.
Imprimé aussi dans la collection des « Voyages ima-
ginaires ».
L'original latin est de 1741.
-f- U première édition de la traduction francaiee
est de Copenhague, Preutt, 1741. in-lî
Suivant M. de N.... Holberg se serait inspiré de
l'ouvrage anonyme publié sous ce Utre : « Relation d'un
voyage du pôle arctique au pdle anUrctique par k
centre du monde », Parit, D. liortemeU, 1723. in*8
01. B->r.
KNICKERBOCKER (Diedrich),»*. fW^as-
liington Irving]. ^
A History of New-York from tbe begin-
ning of the World to tbe end of tbe dulcb
453
KOFF
KRDŒLBOL
454
dMiastv. (A new édition). Paris, Galignani,
1824, 4 vol. in-12.
— Histoire de New-York , depuis le
commencement du Monde jusqu'à la 6n de
la domination hollandaise. Traduit de Tan-
glais. Paris, SauteUt, 1827, 2 vol. in-8.
-h KOFF (le major) [Albéric Second].
Des articles dans « l'Entracte » et le
e Grand Journal ».
Voir F. Madlterd, € Annuaire de la presse *, 4857,
p. 189.
KOKERBOURN, ps. [l'abbé J.-B. Bon-
!UUD, ex-jésuite].
Le Tartuffe épistolaire démasqué , ou
Epitre familière au marquis Carraccioli.
Liège, 1777, in-8.
ROUADÈS (Constantin), professeur dans
l'Université ioniende, ps. [Jean-Baptiste
Lechevauer, mort premier conservateur
de la Bibliothèque Sainte-Geneviève].
Uivsse-Homère, ou du Véritable auteur
de rHiade et de l'Odyssée. Paris, De Bure
frères, 1829, in-fol. avec 5 cartes et 13 pi.
D înt s'assurer si on supplément de 4 pages, pn-
Mié dans la même année par l'aotear, est joint aox
exemplaires. Ce supplément existe aussi in-8, mais il
est moins étendu.
Lecfaefalier est dn nombre des savants qui contestent
i HoBère les deux grands poèmes qui nous sont panre-
DOS sons son nom.
•f Cet oorrage, qui n'a pas obtenu l'assentiment
ia éradits, a paru aussi en anglais à Londres, 1829,
iB-8. Letronne lui a consacré deux articles dans le
« Ammal des savants •, 1829 et 1830. Selon M. Raoul
Bochette (Monuments inédits), p. 116 c ce livre n'a
pu rn^me le bible mérite d'un paradoxe soutenu avec
qulqne apparence de savoir et de raison ».
KONG-KIA (le lettré) , ps. [S.-N.-H.
Lwguet].
La Pierre philosophale, discours écono-
mique, prononcé dans l'Académie impér.
de Fong-Yang-Fou, par—. La Haye, 1768,
io-12 de 47 p.
4- KOSAK-LUGANSKI [Wladimir
Dahl, écrivain russe].
Quelques-uns de ses romans ont été tra-
duits en français.
KOTZEBUE, apocr. R'abbéGRANDiDiER].
Notice sur la Confrérie de la Corne.
Ihlte-Brun a inséré dans son piquant recueil intitulé :
> UéUnges scientifiques et littéraires » (1828, 3 vol.
in-8). t. m, p. 241-45, une « Notice sur la confrérie
de il Corne », traduite de Tallem. de KoUebne. Or,
Kotttboe t'est contenté de traduire lui-même un « Hé-
nn. e de Vabbé Grandidier », inséré dans le c Journal
de NuKi ■ et dans t l'Esprit des journaux », février
1181, p. 235-250. Cette particularité singulière nous
> ^ signalée par M. le baron de Reiffenberg.
+ U f Notice » de l'abbé Grandidier, imprimée à
Nucy. à petit nombre, en 1845, est reproduite dans
VoBmge de H. A. Dinanx, sur lest Sociétés badines»,
^ publié, après la mort de ce philologue, par les soins de
M. G. Brunet.
-f-KOUTLOUC-FOULADI [Senkowsky],
C'est sous ce pseudonyme qu'est indiquée la traduc-
tion de la c Lettre de Tutundju-Oglou-Uoustafa-Aga »,
traduite du russe et accompagnée d'un savant commen-
taire, Saint-Pétertb<mrg, 1828, in-8.
Un double pseudonyme couvre le prétendu tradu^
teur et le commentateur supposé ; le tout est sorU de
la même plume.
Cette lettre est une critique d'un ouvrage de M. J. de
Hammer sur les origines russes.
M. Chsinnoy, professeur, a pris, dans une lettre pu-
bliée en 1830, la défense dn livre de M. de Hammer.
KOUZNETZOFF (Alexandre), trad. supp.
[Vogel].
Examen de l'ouvrage de M. le marquis
de Custine : « la Russie en 1839 », tra-
duit du russe de M. N. Gretsch. Paris,
au comptoir des imprimeurs, 1844, in-8.
Le nom pris par le traducteur était celui dn valet de
chambre de M. Gretsch.
4- KRAKKNDORF DE BLAGUENHOF
(Bernardhus) [L. de Crozet].
Voy. Apicius a Vbndbmiis, 1, 370 e.
KRANTZOviuS (Irénée), pseud.
Traité mathématioue sur le bonheur,
ouvrage traduit de l'allemand en anglais
(composé en anglais), avec des remarques
par A. B. et traduit de l'anglais en français
avec une lettre préliminaire par le traduc-
teur français (M. de Silhouette). Londres ,
Barrés, 1741, in-12 de 66 pag.
Réimprimé à la suite dp la « Dissertation sur Élie
et Enoch », par Boulanger, xvm* siècle, in-8.
A. A. B— r.
KRASIOWNA (Marguerite), ps, [Rizzi-
Zannoni].
Carte de l'éclipsé de Lune du premier
avril 1764.
Cette carte donna lien dans son temps à une injuste
accusation de plagiat d'une carte de madame Lepaute. Il
a été publié à cette occasion une brochure intitulée :
« Éclaircissements historiques sur un fait littéraire » .
lltrecht, 1764, in-12 de 14 pages, dans laquelle
Rizzi-Zannoni est pleinement justifié.
4- KREYDER (Karl) [Charles Coligny].
Des articles de journaux.
KRINELBOL (le voyageur),/». [Laurent
Angliviel de la BbaumblleI.
Les Amours de Zeokinizul (Louis-Quinze),
roi des KoGrans. Ouvrage (supposé) tra-
duit de l'arabe du—. Amsterdam, 1746,
Sît. in-8 ; — Amsterdam, aux dépens de
ichel, 1747, in-16 de 306 (206) pages.
Cet ouvrage a été attribué à Crébillon fils, dont on
retrouve l'anagramme dans le nom dn prétendu voya-
geur ; mais ce fut encore sous re nom. retourné en celui
de Bekrinoll, que La Beanmelle publia, en 1748, son
« Asiatique tolérant». (Voy. Bkiuunoll, I. 408 b,)
455
KRINELBOL
KRUDNER
456
L'édition de 1747 des < Amours de Zeokinizul »|
qae nous avons sous les yeux, tilre rouge et noir, a
306 pages, mais la pagination sautant, par suite d'une
faute typographique, de la page 159 à 2C0, le volume
n'a par le fait que 206 pages.
Presque partout ou a commencé les alinéas avec de
VUalique. C'est le premier livre dans lequel nous
ayons trouvé cette singularité typographique. Comme,
dans l'ancienne typographie française et étrangère, on
commençait les alinéas par un mot en PETiTBa capi-
tales, tout porte à croire que c'est la disette de ce ca-
ncXèrt qui aura décidé l'imprimeur à se servir d'ita-
lique.
Sur les 306 (206) pages de ce petit volume, la jfré-
face en occupe six. et il est terminé par une cUf qui
forme quatre pages (les 303 à 306); celte clef ne nous
a pas paru contenir tous les noms cités dans l'ouvrage.
Clef des noms et anagrammes des Amourt de
Zenkini%ul.
Alniob (l'Ile d'), d'Albion ou l'Angleterre.
Alniobiens, Angluis.
Anterol (le kam d'). le duc d'Orléans.
Bapasis (les), les Pays-Bas.
Baata, doc.
Bileb, la Bible.
Dervis, prêtres et moines.
Dourtavan (le bassa). le duc de Ventadour.
Duesou (ips). Suédois.
Fofuirt, jésuites.
Chinoer (la reine de), la reine de Hongrie.
Ginarkan (la princesse de), la princesse dcCarignan.
Coilau» (les), les Gaulois.
Goplone, la Pologne.
Cuenioiiies (les), les Norvégiens .
Houris (les), les femmes.
Iguelean (!'). l'Évangile.
ItnatiM, prêtres et moines.
Jestur (le mollak). le cardinal de Fleury.
Jerebi (le roy de), le roy d'Ibérie, ou d'Espagne.
Junes (les provinces) , les Provinces-unies.
Kalontil, Chàlillon.
Kam, duc et comte.
Katenot (le grand kam de), le grand-duc de Toscane.
KeHlieu (le kam de), le duc de Richelieu.
Kertroê (le kam de), le duc de Chartres.
Kigenpi. Pe<juigiiy.
Kitmar, marquis.
Kismare, marquise.
Ko/lr. Paris.
Koflrans (le roy des), le roy de France.
Kofiraneê (les troupes), les troupes Trançaises.
Kranft (les), les Français.
Knnelbol, Crébillon.
lenertoulla, madame de la Toumelle.
Leosanil, Noailles.
Leutinimil, madame de Vintimille.
liamil, madame de Mailli.
lundamberk (le kam de), le duc de Cumberland.
Manorit (les), Ips Romains.
Marogint (les), les Germains, Ou Allemands.
Meani (le kam du), le duc do Maine.
Methers, gentilshommes.
Mollak, cardinal.
Natica, mademoiselle de Jansac.
Neitilane, Italienne.
Nhxr (le fleuve), le Rhin.
Nodaii (les), les Danois.
Omerilferiuft, wiu-fenniers.
Pemenralt (le), le Parlement.
Pepa (le), le pape.
Reinoral (la), la Lorraine.
Setems, messes.
Sicidem, grand kam de Katenos, Medicts. grand-dac
de Toscane.
Sokaiu (les), les Saxons.
Suesi, Jésus.
Teioulou (le kam de), le comte de TobIoosc.
VameriCt Maurice, comte de Saxe.
Vûtr, ministre.
Vorompdap, madame de Pompadonr.
Votais. Savoie.
Voiale (le kam de), le duc de Savoie.
Zeokinixul, Louis XV.
ZeotexH%uX, Louis XIII.
Zokitare%oul, Louis XIV.
Il exista des exemplaires auxquels sont Jointes d»
clefs manuscrites plus amples que la précédente.
-f- Il existe de nombreuses éditions de cet oimagt.
Amtterdam, il\0, 1745,1746. 1747.n48;C«-
ttantinople, 1770. 1779. Qaelqnes-nnes ont une ck(
imprimée.
-I- KRITIKO-PACinKOUNTAS [Adolphe
Mathieu, écrivain belge].
Voy. la « France littéraire », t. XI.
KRUDNER (M"* de), auteur supposé.
Valérie, ou Lettres de Gustave de Linar
à Ernest de G... Paris, Giguet et Michaud,
1803, 2 vol. in-12.
Première édition de ce joli roman, souvent réimpri^.
Un digne et respectable vieillard. M. TonmacJioo d<
Montvéran, qui fut l'amant de madame Knidner. l«o?-
temps avant qu'elle ne devint l'Égérie d'Alexandre de
Russie, nous a personnellement affirmé que « Valérie *
n'est point de cette dame. Parmi ses relations, madame
Krudner comptait un oratorien, de la maison de Montieo-
rency. irës-épris de ses charmes et de son esprit : il ne
fut point heureux ; néanmoins, son adrointion pour tlU
ne finit qu'avec s\ vie. Lorsque madame Krudner qnim
la France pour aller s'éublir en Suisse, l'oratorieo U
suivit. LA, pour charmer ses loisirs, il composa ce peiit
roman. Mais notre oratorien fit une maladie qui l'enleva.
Eu mourant, il laissa à madame de Krudner une SQvnmf
pour faire imprimer sou livre. U le fut bien, roaiss*iii$
le nom de l'exécutrice de sa dernière volonté.
M. de Montvéran, dont les souvenirs de son intiaitc
avec madame de Knidner sont encore très -vifs, n'a pa
se rappeler du nom de l'oratorien. le véritable anteur
de <r Valérie >.
M. de Montvéran se proposait, il y a quelques années,
de publier des « Souvenirs de mon temps >, dans le^
quels trois ou quatre feuilles d'impression eussent été
consacrées à madame Krudner. II est à regretter qne
ces « Mémoires » n'aient pas été publiés : ils renfer-
maient, dit-on. une foule de faits excessivement inté-
ressants et curieux.
H- Le 2 septembre 1848. M. S. Polloralïki adressait
à Quérard la lettre suivante :
« Eles-vous bien sûr de votre affaire?
V Si'l'oovrage est de 1803. n'est-il pas de madame
I Krudner f car elle a quitté U France pour la S^nssF
bien après 1803. et vous dites que c'est en Suisse que
V Oratorien composa le roman que madame Kmdner
s'appropria ensuite.
« Il faut consulter, pour s'assurer de tout cela :
1« t Biogr. oniv.. Michaud. inppL, à Krudner >;
457
KRU6ER
KYPSELER
458
s* € Bneyclop. det gens da monde *;
3<» « Dict. de la eooTersation » \
40 • ITd long article de Sainte-Beuve^ sur madame
Knidner dans la « Revue des Deux Mondes, » da
i^jaillet 4837;
5<> « Article : > Alexandre l*' », dans la <r Biogr.
Hichand •, sapplément.
Je n'ai rien de tout cela sous la main dans ce mo-
ment.
-»- Voir l'article consacré à M"»* de K. dans la « Nou-
velle Biographie générale ». t. XXVm. « Valérie » est
une des prodactions dn commencement de ce siècle qui
a le moins Tïeilli. Le plan du roman est faible, les per-
^nonages sont des esquisses assex p&les, mais les ïAC'e»
et les sentiments offrent, avec celte mélancolie vague
qu'Osâian et Werther avaient mise à la mode, nn char-
mant mélange d'élévation et de gr&ce ».
Le prince de Ligne s'amusa à écrire une continuation
de t Valérie a {Leipzig, 1807). et ce badinage a été
inséré dans le t. XXIX de ses Œuvret.
-|- Il existé une « Vie de M«"« de Krudner » , Paris.
i849, S vol. io-8. M. Sainte-Beuve, dans ses « Por-
traits de femmes », a apprécié cette personnalité remar-
quable avec sa finesse habituelle.
KRUGER, apocr. [Fr.-A. BoubeauDks-
LANDESJ.
Histoire des anciennes révolutions du
globe terrestre, avec l'histoire des trem-
blements de terre, depuis Jésus-Christ jus-
qu'à présent; traduit de l'allemand par
Sellius, revue et augmentée par l'abbé Sé-
pher. Paru, 1752, in-lâ.
Tne note manuscrite de Naigeon le jeune attribue cette
traduction À Deslandes. En lisant le « Journal des sa-
vanu >, édition de Hollande, janvier i 754, p. 182 et
suivantes, on voit effectivement que Deslandes est le vé-
ritable et seul auteur de cet ouvrage.
-h Cet article est pris du <r Dictionnaire des ano-
nyn»es », n» 7812. et L IV, Table, verho Krûger;
Qoérard lui a donné sa forme propre en en faisant une
sup^cherie. Il reste ici comme réimpression du
ii« 3460 des • Supercheries » mais il faut consulter
aux Anonymes le nouvel article c Histoire des anciennes
réfolutions da globe terrestre *. 01. B.— r.
K***S., jM. [Henri-Alexis Cahaisse].
I. Dix Titres pour un : les Eifets du
Fatalisme ; les Erreurs de la Justice, etc.
Paris, Jombert, an IX (IHOi), 2 vol. in-i2.
Recueil de dix Nouvelles.
II. II était temps, ou Mémoires du
marquis de Blinval; par l'auteur de a Dix
Titres pour un ». Paris, Léopold Collin,
1808,3 vol. in-i2.
m. Le Prisonnier de Spandaw; par
l'auteur de a Dix Titres pour un ». Pa-
ris, Librairie économique, 1809, 3 vol.
in-12.
IV. Mémoires de Joseph-Jean-Baptiste-
Albouy Dazincourt. comédien-sociétaire
du Théâtre-Français, directeur des specta-
cles de la Cour, et professeur de décla-
mation au Conservatoire. Paris, Favre,
1809, in-8. — Deuxième édition. Paris,
le même, 1810, in-8, avec un portrait.
V. Mémoires de Préville. Paris, Favre,
1812, in-8.
Ces deux derniers ouvrages ont été insérés dans la
« Golleclion des Mémoires sur l'art dramatique » , pa-
bliée par M. Ourry, et, réunis, ils en forment la
t. vn.
M. Cahaisse ne s'est donné que comme l'éditeur da
ces deux ouvrages ; mais l'opinion publique dit qu'il
en est l'auteur.
VI. Les Ministres anciens et ceux de
l'époque actuelle, jugés d'après leurs œu-
vres. Paris, Lebegue , 18iG, in-8 de
iS pages.
-h K— Tii [Klaprotii].
Des articles dans la t Biographie univer-
selle»; ils ont rapport à des personnages
de l'Asie.
KYPSELER (Gottlieb). ps, [Abraham
RuciiatJ.
Les Délices de la Suisse, où Ton peut
voir tout ce qu'il y a de plus remarquable.
Leiden, 4714. 4' vol. in- fi.
459
460
+ L. (Eusèbe de) [de Laurièhe].
L'Origine du droit d'amortissement,
par —. Paris, Bobin, 1692, in-li.
-4- L. [lUFNBU].
Lettre à M. B. (Bayle), sur Timpossibi-
lité des opérations sympathiques, par — .
Rotterdam, Acher, 1697, in-li.
L. (le chev. de), ps. [le baron db
Tschoudy].
Le Vatican vengé, apologie ironique
pour servir de pendant à TEtrenne au
Pape, ou Lettre d'un père à son ûls, à
l'occasion de la bulle de Benoit XIV, avec
les notes et commentaires. La Haye, Van
Cluf, 1752, in-8.
yioltiale L eit celle do nom Lu««y, loos lequel
TiehoDdy a aussi écrit.
4- L^ titre porte : par le chevalier D. L., et se
termine ainsi : Imprimé à Borne aux dépens dt l'/n-
qmeition et te vend à La Haye, che% Van Cleef',
175t. in-8 deS. VIU et i 10 p.
Les denx initiales venlékit dire de Lutty, nom sons
leqnel Tichondy a aussi écrit. Voy. aux Anonymes :
• Etreane au Pape ». 01. B.—r.
-♦- L. (W^) [de Lubert].
Léonille, nouvelle. iVancy. Thomas, 1735.
2voI. in-8.
L., ps. [Voltaire].
Notes sur la Lettre de M. de Voltaire à
M. Hume (au sujet de J.-J. Rousseau).
1760.
La Lettre sur laquelle sont ces notes fait partie d'un
oposaile publié en notembre i766, sons ce titre : « le
Docteur Pansopbe », contenant denx lettres: celle de
Voltaire, et nue autre de Bordes.
Ce fut peu de temps après qu'on publia les « Notes >
que nous venons de citer. Elles ne contredisent en rien
la Lettre. Elles en sont le complément, l'explicalion eJt
le développement. Ces notes n'éUnt pas pins Tavorabies
à Rousseau que le texte même, on fut autorisé à penser
qu'elles étaient de la même main, avec d'autant plus
de raî8ons,que l'annotateur avait reproduit textuellement
des opinions émises dans c le Sentiment des ci-
toyens*.
-4- L. [Lacoste, avocat].
Judith et David, tragédies, par M. — .
Amsterdam (Paris), Guillyn, 1763, in-12.
-I- L. (M. de) [de LussbJ.
Recueil de Romances historiques, ten-
dres et burlesques, par — . Paris, Barbon,
1767, 2 vol. in-8.
« Journal des Savants, • édit. de Hollande, myiat-
bre4766, p. 277. A. A. B— r.
L. , ps. [l'abbé Baudeau].
Lettres nistoriques sur l'état actuel de
la Pologne et sur l'origine de ses malheurs.
Paris, 1772, in-8.
4- L. [Lacoste, avocat].
Cléopâtre, tragédie en cinq actes, par
M. — . Dijon, Frantin, et Paris, Pissot,
1774, in-.12.
-H L. (M.j [Linguet].
Essai philosophique sur le monachisme.
par—. Paris, 1 775- J 777, in-8 et in-12.
Cet ouvrage n'est antre chose que les vingt-quatre
premiers chapitres de « l'Histoire impartiale des Jé-
suites, par le même antenr. A. A. B~r.
-hL. [Lebas].
Mémorial pittoresque de la France, ou
Recueil de toutes les belles actions, traits
de courage, de bienfaisance, de patrio-
tisme et d'humanité, arrivés depuis le
règne de Henri IV jusqu'à nos jours, par—.
Paris, 1787 et années suivantes, gr. in4,
11 livr. •
-h L. [L.-A. Liomin].
Les deux Solitaires des Alpes , ou His-
toire des malheurs du comte et du cheva-
lier de Malmore , par M. — . Lausanne,
1791, 2 vol. in-12.
M. Erscb, dans le premier supplément de la
c France littéraire. » page 291, dit que ce livre est
en grande partie l'histoire de l'auteur et de son frère,
tons les deux pasteurs & Péri en Erguel, près de
Brienne. A. A. B— r.
461
L.
462
+ L. [LanglèsI.
Description du Pégu et de Tîle de Cey-
las, renfermant des détails exacts et neufs
sur le climat, les productions, etc., de ces
contrées, par W. Hdnter, Chr. Wolff et
Eschbls-Kaoon, traduit de l'anglais et de
l'allemand par—. Paris, 1793, in-8.
Caul. Laoglès. nP 3401. A. A. B— r.
4- L. [LEPrrRB].
I. Arlequin imprimeur, vaudeville. Pa-
rti. 1794, in-8.
Catalogne Soleione, n» 3433.
n. L'Aveugle supposé, vaudeville. Paris,
1803, in-8.
Mem, ifi 3438.
+ L. [Larenaudiebe].
Des articles dans la « Décade philoso-
phique», 1794-1807.
4-L. (le citoyen) [Lacombe].
L'Opéra à Carthage, opéra, musique de
M. (Méreaux). Paris, an III, in-8.
+ L. [La Mabche, évoque de Saint-Pol
de Léon].
Le Gouvernement français justifié du
reproche d'inconséquence. Réponse de
M.— à M. le curé de P. Londres, 1804, in-8.
+ L. (Henri) [Henri LasalleI.
Voy. 1. 1260, 6.
-h L. (le comte de) [Bemard-Germain-
Etienne La Ville-sur-Illon, comte de La-
cépède].
Eilival et Caroline. Paris , Panekoucke,
1816, 2 vol. in-12.
L., ps. [A.-L.-J. Godin].
Vie et aventures de Joachim Murât,
depuis sa naissance jusqu'à sa mort. Paris,
Menard et Desenne, 1816, in-12, avec un
portrait.
Qnoiqae publié sons Tinitiale L., ce Tolnme a bien
l'air d'être sorti de la même plmne que « l'Htstoire
de Baonaparte >. etc.. publiée dans la même année, et
par les mêmes libraires.
-f-L. [Louisl.
L'Heureuse Rencontre, comédie en un
acte et en prose, mêlée de chants. Millau,
Carrère jeune, 1818, in-8.
-h L. [Legos].
Voy. Andbé, I, 346 f.
+ L. (M. de) [de Lisle].
Epitre à la Chambre des Députés sur la
liberté de la presse, par — . Paris, 1818,
in-8.
-h L. [Henri Lemaire].
Beaut&, victoires, batailles et combats
mémorables des armées françaises. Paris,
1819, 2 vol. in-i2.
4- L. [Jean-Baptiste Lautard].
Lettres archéoiogigues sur Marseille,
dans la « Ruche provençale », 1819-1822,
6 vol. in-8. G. M.
-h L. (Léon) [LaurierI.
La petite Valérie, vaudeville, 1823, in-8.
-h L. [Lacoste, théologal et vicaire gé-
néral du diocèse de DijonJ.
UArt de se connaître soi-même , ou la
Recherche des sources de la morale, par
J. Abbadie. Nouvelle édition, avec des
notes explicatives ou critiques, par M. — .
Dijon, V. Lagier, 1826, in-12.
4- L. (M. de) rie chevalier de UEspi-
NASSE DE LaNGEACJ.
ta Science de 'régner, discours en vers,
adressé au jeune roi de France François II,
à l'époaue de son sacre, par Michel de
THÔpitai, traduit du latm en vers français
par — . Paris, 1826. in-32.
Réimprimé en 1828, iii-8. avec le nom dn trtdnc-
teor.
4- L. [Leblanc].
Recherches historiques et statistiques
sur Auxerre, ses monuments et ses envi-
rons. Auxerre et Paris, 1830. 2 vol. in-12.
-h L. (Auguste) [Lecerf].
Les Troupiers en cotillons, vaudeville,
1836, in-8.
+ L; [Nicolas-Anthelme Lavigne].
Courte instruction populaire sur la cul^ *
ture du mûrier et sur Téducation des vers
à soie. Belley, 1836, in-8; 2" édit. 1837,
in-8.
-f- L. [Maurice de Longevialle].
Un chapitre de plu8 au a Mérite des
Femmes», souvenir de la Terreur, à
Lyon, en 1793, par — . Lyon, impr, de C,
Rey jeune, 1844, in-18; ^ édition, Lyon,
Dumoulin, 1852, in-12.
-h L. (Hector de) [La Ferrière-Perct].
Les Saints du Passais normand, par — .
In-8, 8 pag.
Extrait d'une c Histoire inédite de l'anondissement
de Domfront», publié dans < l'UniTersité calhelique »,
numéro de septembre 1848.
Cet auteur a publié de nombreux ouvrages histo-
riques.
-hL. [Lepebvbe-Caucry].
Des articles dans la a Biographie uni-
verselle».
4- L. (DO [le D' Lbmercier].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
L.., pi, risoARD, connu sous le nom de
Delisle de Sales].
La Bardinade, ou les Noces de la Stupi-
467
468
+ L... [Lb Clerc, avocat au bailliage de
Caen].
Lettre de M. — à M. D.... curé du dio-
cèse de Vannes. Amsterdam [Paris), i70G,
in-lâ.
-f-L***(M. de)[DELucnETl.
Histoire de MM. Paris (do Montmartel et
Duverney), par —, Sans indication de lieu y
1766, in-8.
H- L*** (M. de) [de Longciiajips].
Mémoires d'une Religieuse, écrits par
elle-môme. recueillis par — . Paris^ Lescla-
part, 1766, 2 parties in-12.
-f-L... (M^) [M"* Anel Le Rebours].
Avis aux mères qui veulent nourrir leurs
enfants. Utrecht, 1767, petit in-12. — Nou-
velle édition. Paris, 1772. petit in-12. —
Troisième édition, 1775, in- 12. — Qua-
trième édition. Paris, 1783, in-12. — Cin-
quième édition, revue et considérablement
augmentée. Par la citoyenne L. R. Paris,
an VII, petit in-12.
4- L*** (M. de) [de Launay].
Poésies diverses de société, par — .
Londres, Compagnie, 1767, in-12.
-t- L*** [Fabbé Du Laurens, ex-mathu-
rin, auteur du Compère Mathieu].
Les Abus dans les cérémonies et dans les
mœurs, par — . Genève, Pêllet (Hollande),
1767. in-12. Souvent réimprimé.
Réimprimé à Bloii. an U, in-8.
Dans répitre dédicaloire do ce volume assex curieux,
J.^. Rousseau est accusé d'avoir textuellement copié
son c Contrat Social » dans le c De Jure civiutis » de
H. Hnbert. G. M.
-f- U première édition est de 17G5 ; elle porte le
titre de : c La Vérité », Voy. aux Anonymes.
01. B.-r.
L*** (Alph.), ps. [de Serres de la
Tour].
Du Plaisir. Paris, Dufour, 1767, in-12.
-I-L*** [Etienne Lamontagne, médecin,
mort en 1769, âgé de 45 ans]
Traité de la prononciation de la langue
françoise, ou Essai d'observations sur les
vices de modulation reprochés aux pro-
vinces gasconnes..., par M. ~. Bordeaux,
1768, in.l2.
-h L*** (M. de) [Louis Lesrros de la
Vbrsane, de Marseille].
I. Traité de la Garance. Paris, 1768,
in-8.
n. Traité des Mûriers. Parw, 1769. in-8.
4- L*** [P.4acq. Lautour].
Récréations littéraires, ou Pensées choi-
sies sur différents sujets. Amsterdam et
Paris, 1759. in-12.
4- L*** (M.) [PierreOmille Lemoim].
La Nouvelle Méthode raisonnée du bla-
son, ou l'Art héraldique du P. Mexesthulr.
mise dans un meilleur ordre, et aufrmentée
de toutes les connaissances relatives à cell<f
science, par M. — . Lyon, Bruysei-Ponthug,
1770, in-8; 1780, in-12.
Voir Alint, c Recherches sur U Tîe et les ooTra^<^
du P. Ilenestrier.» p.SOO.
-h L*** (M. de) [de Lodvat, de Gre-
noble].
Almodis et Amicie, héroï-comédie en
vers et en cinq actes. S, /. n. d., 1771,
in-8.
Jonée en 1771 sur le thé&tre de Grenoble.
4- L*** (M. de) [de Lignac].
De rilomme et ae la Femme considiTés
phvsiquement dans l'état du mariage.
Lide et Paris, 1772, ou Paris. 1773, 2 vol.
in-12. — Nouv. édit. Paris. 1778, 3 vol.
in-12.
-4-L... (M.) [l'abbé Duval].
Poésies diverses de société, par — . 1777,
in-12.
L*** (l'abbé), ps. (le P. Lambert].
Lettre de M. — au R. P***, sur ce
âu'on devait espérer de Tépiscopat de
[. de Juigné. A CA..., ce 20 février 1782,
in-12.
On présume qne Ch... veut dire Chailly, villa^çe oi
s'était retiré le P. Lambert, chex mesdemoiselles de
Cbamperon. A. A. B— r.
-f- L*** (M.) [Laugier, docteur-méde-
cin].
La Médecine nouvelle, ou l'Art de con-
server la santé et de guérir les maladies
les plus rebelles par une voie douce, com-
mode et très-efficace, qui réunit tout à la
fois l'utile et l'agréable, par — . Paru,
1783, in-8, 91 pag.
L*** (Madame la comtesse de) ps.
[Mademoiselle Fontette de SohmeryI.
L(»ttres de — au comte de R***. Paris.
Barrois l'ainé, 1785. — Nouvelle édition,
corrigée et augmentée. 1786, in-12.
-f- L*** (l'abbé) [Nicolas Le Ror].
La Tobiade, ou Tobie secouru par l'ange,
poëme en dix chants, par M. —, prêtre li-
cencié, desservant l'hôpital de Sedan, de-
puis curé de Marville, près d'Yvoi&iari-
gnan. Sedan. Morin, 1781), in-12.
+ L*** [J.-B. Lacoste].
OKuvres de M. —, ancien bâtonnier de
l'ordre des avocats; nouvelle édition, re-
vue et augmentée par l'auteur. Dijon.
Frantin. 1789. 2 vol. in-12.
Lacoste est mort pendant la rétolution. A. A.B--r.
IB9
470
4- L***, de Versailles P-bmaitre].
Réflexions philosophiques sur le projet de
l'abbé de Saint-Pierre, par M. — . 1790,
0-8, 24 pag.
+ L*** (le comte de) [de Lamerville].
Système approfondi sur les moyens de
rétabhr les finances et de payer la dette
dD changeant la forme des impôts, par
M. -. Paru. Potier de LUle. 1790, in-4.
4-L,.. (le prince de) Qe prince Charles-
Joseph DE Ligne].
Mon Refuge, ou Satire sur les abus des
jardins modernes. Londres, 1801, in-12.
4- L'** [J.L. Lacroix].
Ladouski et Floriska. Paris, DetUu, an
R (1801), 4 vol. in-12.
-h L*** [Jacques Lablee].
Seligny, ou TÂccusé de rapt, suivi de
THomme à la mode, et du Tocsin. Paris,
an IX (1801). in-12.
-4- L***, Orléanais [Leber].
La Pucelle d'Orléans, poëme héroïque,
dédié aux habitants d'Orléans, par — . Or-
léans. Guyot et Beaufort, an 5ui (1804),
iD-12, 24 pag.
Ce poëme. ea trois chants, a été composé à Focca-
Boa de risangnration da la statae de la Pucelle, et
iDtrrimé coDtre le voea de l'antenr. A. A. B— r.
-4- L... (M.) [Liancourt].
Souvenirs de — . (En vers.) Paris, Di-
dot, 1806, inM2.
-f L*** (le marquis de) [de Langle].
Mon Voyage en Prusse, ou Mémoires se-
crets sur Frédéric le Grand et sur la cour
de Berlin, par — . Paris, Frtchet, 1^7,
in-8.
4-L*** (Adrien) [Adrien Leroux].
L'Ausomade, ou la Bataille de Marengo,
poème en dix chants, traduit de la langue
belvétienne et accompagné de notes. Pa-
ris, 1807, in-12.
4- L... (le prince de) [le prince Ch.-Jos.
DE Lig.<^b].
Valérie, ou Lettres de Gustave de Linar
ï Ernest de G*** (de M~ de Krudner),
wntinuées par — . Dresde, 1807, in-8,
fâpag.
4- L*** [Louis-Pierre-Prudent Legay]
I. Elisabeth Lange, ou le Jouet des évc-
aemenls, par M. — . Paris, 1808, 3 vol.
io-ll
n. Le Fils chéri et le Fils abandonné, ou
le Mentor moderne. Paris, 1809, 5 vol.
L*** (Madame de), aut, dég. [la com-
tesse La Ferté-Meun (1)].
Alexandre et Caroline. Paris, Renard,
1809, 2 vol. in-12.
L*** (le comte H. de), aut, dég. [le comte
Henri de Verdier de Lacoste]. Pour la
liste des ouvrages, voy. le tome IV de la
c France littéraire » i Lacoste.
4-L***[Ledhuy].
Loisirs de M.—. Paris, Didotatné, 1811,
in-18.
Ce recaeil, Joint anx SonTenirs de M. L***, Parit,
1806, Didot, in-18, complète les poésies de l'autev,
qni n'ont été tirées qu'à un petit nombre d'exemplaires.
A. A. B— r.
•
4- L*** [Lcce de Lancival].
Folliculus, poëme en quatre chants, par
M. — . Paris, J,-J. Laurens et Delaunay,
1812, in-8, 52 pag.
Cette satire contre le fomeox critiqoe Geollh)y a été
supprimée par l'autorité. On en trouve des fragments
dans one antre satire de M. Bonvetde Cressé, intitulée :
c Follicnli, on les Faiseurs de réputation, » 4813.
in-8. A. A. B— r.
Ch. Duroxoir, dans le c Dictionnaire de la conversa-
tion » . XXVn, 354, attrilme ce poème à Joseph Lingay,
ami de Lnce Lsncival. 01. B.— r.
4- L*** [Charles-Louis Lesur].
Du Progrès de la puissance russe, de-
puis son origine jusqu'au commencement
du XIX* siècle, par—. Paris, Fantin, 1812,
in-8.
4- L*** [Joseph-Victor Leclbrc].
Lysis et la veillée de Vénus, traduits
par—. Paris, 1813. in-8.
L*** (Auguste), ps. [Antoine-Jean Le-
tronne].
Nouveau Dictionnaire géographique por-
tatif, traduit de Tanglais de L. Echart par
Vosgien. Nouvelle &ition, augmentée et
entièrement refondue, par—. Paris, Sain-
tin, 1813, in-12.
4- L*** [M. Lingat].
Éloge de Delille, et Critique do son
genre et de son école, par — . Paris, Chafir
son, 1814, in-8.
4-L***(rabbé).
Tradition de l'Eglise sur l'institution des
Évoques, etc., par M. — . Paris, Le Clère,
1814, 3 vol. in-8.
La c Tradition », dit II.Sainte-BeuTe, avait été com-
posée à partir de iSil. au petit séminaire de Saint-
Malo, ob II. de La llennais était entré en prenant la
(i) Et non c Papillon de La Ferté », comme Bar-
bier lai
471 L***
tonsiire. II y enseitniail lef mathématiques, et c'est &
ses heures de loisir, sur les cahiers de soa frère, foDda-
teur et sopérieur du séminaire, qu'il rédij^ea cet ouvrage
de Théologie. (Portraits contemp. , I, 446).
01. B.— r.
L*** (Augustin), ancien contrôleur prin-
cipal des droits réunis, ps, [le comte
Jean-Gabriel-Maurice Rocqubs de Mokt-
gaillardI.
Esprit, Maximes et Principes de M. Fran-
çois-Auguste de Chateaubriand, membre
de l'Institut. Paris, Delaunay, 1815, in-8.
Ce volume a été reproduit, en 48i8, comme seconde
édition, au moyen d'un nouveau frontispice.
-♦-L... (le prince de) [le prince Ch.-
Jos. DE Ligne].
Philosophie du Catholicisme, par — ,
avec la Réponse, par M"^ la comtesse de
M... de B***. Berlin, 1816, in-8.
4- L... (Aline de) [M'** Verdier de La-
coste].
L Les Frères hongrois, roman traduit de
l'anglais de miss A. -M. Porter... par — .
Paru, 1818, 3 vol. in 12.
II. Antholin Mélincourt. ou les Enthou-
siastes, roman trad. de l'anglais. Paris,
1818, 2 vol. in-12.
-h L*** (M. F.) [F. Lenormand, avocat
à Caen].
Lettres à Jennie, ou Itinéraire de Paris à
Montmorency. Paris, 1818, in-8, 180 p.
C'est la seconde édition augmentée d'un ouvrage publié
sous e titre de « Lettres à Sophie, » par M***. Caen,
1812, in-8, 85 p. A. A. B— r.
-H L... [Lecos].
Théorie de la surface actuelle de la terre,
par M. André [le Père Chrysologue], pré-
cédée de la.vie de l'auteur, par M.— (vers
1818), in-8.
-h L*** p'abbé Jean Labouderie].
Le Christianisme de Montaigne, ou Pen-
sées de ce grand homme sur la religion,
par M. — . Pans, 1819, in-8.
-t- L*** [Lepage, docteur en médecine].
Traité de la médecine par Celse, latin-
français en regard, texte conforme à celui
de rédition de Léonard Targa, traduction
de Henri Ninnin, revue et corrigée par
M. — . Paris, 1821,2 vol. in-12.
-h L*** fM"« Julie) [M* Julie Lescot].
Adolphe lue Prald, ou l'Erreur singu-
lière. Paris, 1821, 3 vol. in-12.
L*** (de), aut. dég. [F. de La Rue,
médecin].'
Recherche de la vérité, ou Coup d'œil
sur la brochure de M. le duc de Rovigo.
Paris, 1823, in-8.
L...
472
4- L*** (M. de) [Lemarec] .
Analyse des origines gauloises, de La
Tour-d*"Auvergne, suivie d'un Tableau œm-
paré de la civilisation, par — . sous-officier
au 41* régiment de ligne; nouvelle édition,
revue et augmentée, avec cette épigraphe:
Antiquam exquirite matrem, — Paris.
Trouvé, 1824, in-8.
-f. L*** [Laporte].
Pèlermage en Italie. Paris, Boulknà,
1824, 2 vol. in-12.
-hL*** (M-Jenny)[M~JennyLECRA\D].
La Fille de l'Émigré, épisode de 1815.
Paris, 1824, 3 vol. m-12.
Réimprimée l'année suivante avec le nom de Fai-
taur.
+ L*** (M.) [Paul UcRoix].
L Œuvres de F. Rabelais, accompagDées
de notes explicatives du texte et précé-
dées d'une notice par—. Pons, 1825. 5v.
in-32.
IL Œuvres de MalGIâtre. nouvelle édi-
tion accompagnée de notes et précédée
d'une notice par M. — . Paris, 18-25, in-^,
portr.
-h L*** (M.) [Le Goupil].
Nouveau Guide des sous-oflBciers des
troupes à cheval de la garde et de la ligoe.
Parts, 1825, ou 1828, m-li.
4- L... (M.) [l'abbé Lacoste].
Traité de la vérité de la religion chré-
tienne « par J. Abbadie. Nouvelle êditioQ
avec des notes explicatives ou critiques,
par — . Lyon, V. Lagier, 1826. 4 vol.
m-12.
-J- L*** (Alphonse) [LbscotI .
De la saluorité de la ville de Paris,
par — . Paris, Huzard, 1826, in-8.
-♦- L*** (Adolphe de) [le comte Adolphe
RibbingI.
Vov. la « France littéraire», tome XIL,
pag. 292 et suiv.
-+-L*"[Silvy].
Relation concernant les événements qin
sont arrivés à Thomas Martin, laboureur à
Gaillardon, dans les premiers mois de i816.
Nouvelle édition, revue et augmentée de
plusieurs lettres du sieur Martin, par —,
ancien magistrat. Paris, 183i,in--8.
4- L*** (Auguste) [Lambert].
Système financier et colonial, ou Plan de
deux grands établissements industriels io-
dispensables au développement de la pros-
périté de la France, par —, Paris, Rémois-
senet, 1832, in-8.
473
L..
474
L..., conventionnel, apoc. [le baron de a
Lamotiib-Langon] .
Histoire pittoresque de la Convention
nationale et de ses principaux membres.
Paris, Ménard, 1833, 4 vol. in-8, avec
portrait.
-h L... (M. Fabbé Eug.) [Ladrent].
Notre-Dame de la Délivrance, notice
historique sur la chapelle, esprit et pra-
tique du pèlerinage, par — . Cacn, HardeL
ItiiO, in^.
L... (la duchesse de), ps. [le marquis
DE FOUDRASI.
Madame dfe Miremont. Première partie.
(Extrait de la Mode). Parût, 1846, in-8
% pages.
-f- L*** (Alexandre) [Alexandre Les-
GUILLEZ].
Notice historique, statistique < t topogra-
phique sur Valmont, sur Angerv)lle, par—.
Rouen, 1860, in-12. G. M.
-hL... (^Berthe de) [Charles Coligny].
Des articles dans « rillustrateur des
Dames • .
+ L**** (M*"* de) [Lubert].
Mourat et Turquia, histoire africaine.
Londres (Paris), dément, 1752, in-12. ^y
Voyez aux anonymes : Anecdolei africaines. »
-\- L.... (M.) [La MettrieI.
Vénus métaphysique, ou Essai sur Fori-
?ine de l'âme humaine, par — . Berlin,
Voss, 1732, in-12.
4-L.... [de Limairac].
Le Royalisme, ou Mémoires de Du Barri
dp Saint-Aunez et de Constance de Cezelli,
sa femme; anecdotes héroïques sous
Henri IV, par—. Paris, Vallade, 1770,
in-8.
Quelques exemplaires portent le nom de l'aulear sor
le froDlispice et an bas de l'épUre dédicatoire.
A. A. B-r.
L.... (le marquis de),ps, [Cbampcenets].
Lettre du marquis de L... (Louvois)
quinze jours avant sa mort, avec la ré-
ponse de M. de C. (Champcenets). 1788,
in-8.
-hL.... [LeCoz].
Voy. 1, 728 d.
4- L.... (le baron de) [Etienne-Léon La
UûTHE-HouDANcouRT , counu dIus tard
sous les titre et nom de baron delAMoTUE-
Laxgon]
Maître Etienne, ou les Fermiers et les
Châtelains. Paris, 1829, 4 vol. in-12. >
-h L.... (M. le comte) [le comte Alexan-
dre DE Laborde].
Institutions pour améliorer le caractère
moral du peuple, ou Adresse aux habitants
de New-Lanark, en Ecosse, traduit de
l'anglais de Robert Owen. Paris, 1819,
broch. in-8.
-f- L.... (M. de) [H. Lelarge de Louh«
DOUEIXl.
Le Fil d'Ariane, offert à l'intérêt public
et à l'histoire, pour sortir du labyrinthe li-
béral et doctrinaire. Paris, 1820, iv et
92pag.
-I-L.... (le chev.) [le chevalier James
Lawrence].
L'Empire des Nairs, ou le Paradis de
l'amour. Hambourg, 1814, 4 vol. in-12.
Cet ouvrage, imprimé en 1807, fat saisi à l'instant
et ne fut vendu que sous la condition qu'un exporterait
l'édition entière. Il fallut s'y soumettre. Le livre ne
circula pas en France. L'auteur n'obtint qu'en 1844 la
permission de l'y mettre en vente. Quoique imprimé
en 4807, la date de sa publication est donc de 4844.
Cet ouvrage a été reproduit sous ce titre . « Panorama
des boudoirs, on l'Empire des Naïrs, le vrai paradis
de l'amour. » Paris, Pigor eau, 1840. 4 vol. in-12,
flg. col.
-f- L**** [Lebel].
L'Observateur au Marais, sur diverses
combinaisons du Trente-et-Quarante. Pa-
ris, 1818, in-8, 32 pag. — 3« édit. Paris,
1818. in-8, 32 pag.
-f-L.... [Lhohond].
La Xiphonomanie, ou l'Art de l'escrime,
poëme didactique, par — . Angouléme,
1821, in-8.
4- L... (le colonel) [Lamare].
Relation des sièges et défenses d'Oli-
vença, de Badajoz et de Campo-Mayor, en
1811 et 1812, par les troupes françaises
de l'armée du Midi en Espagne, par — .
Paris, Anselin, 1826, in-8, pi.
4- L.... (M.| [Le Blanc].
Recherches historiques et statistiques
sur Auxerre, ses monuments et ses envi-
rons, par — . Auxerre, Gallot-Foumier,
1830, 2 vol. in-12.
-h L.... [Etienne de la Montagne].
Lettre de M. — à M. Castelberg. 1762,
in.l2.
-h L***** [Laujon].
Les A-propos de société, ou Chansons de
M. — . Paris, 1776, 3 vol. in-8.
4- L***** [Jacaues Lablée].
Campaspe, ou te Triomphe d'Alexandre,
scènes dramatiques (en prose). Amsterdam
» (Paris), 1779. in.8.
475
LA BARRE
m
+ L (M. de) [de Landine].
La Philosophie corpusculaire, ou des
Connoissanceset des Procédés magnétiques
chez les divers peuples, par — . Paris,
Cuchet, 1785, in-8.
+ L [Legay, auteur du « Marchand
forain », etc. «l.
LHermite delà vallée de Luz, et les Dé-
sespérés, par M. — . Paru, 1816, 3 vol.
in-12.
+ L (M. Alexandre) [Alexandre Les-
GUILLEZ].
Lettres sur la ville de Rouen, ou Précis
de son histoire topographiaue, civile, ec-
clésiastique et politique, depuis son ori-
gine jusqu'en 1826. Rouen, Frère, 1826,
in-8.
4-L****** (Wr) [Marie-Louise-Rose Lé-
YÔque, dame PÉTiGNT de Saint-Romain].
Aurélie, ou l'Intéressante Orpheline.
Nevers, 1806, 2 vol. in-18.
Reproduit avec de nouveaux titres portant le nom
de ranteur et l'adrease de Paria.
-4-L******{M.) [LEPriRE].
Quelques souvenirs, ou notes fidèles sur
mon service au Temple depuis le 8 dé-
cembre 1792 jusqu'au 26 mars 1793, et
sur quelques faits relatifs au procès de la
r»ine, et à celui des membres de la Com-
mune accusés de conspiration avec la fa-
mille royale. Paris, H. Nicolle, 1814, in-8.
Une antre édition porte le nom de l'anteur.
4-L (le c. Henri de) [de Lacoste].
L Le Templier, le Juif et FArabe, imité
librement de l'allemand, par—. Paris, Ar-
thus Bertrand, 1818, 3 vol. in-12.
IL La Fille de baigneur d'Augsbourg,
ou l'Honneur. l'Amour et la Féodalité,
imité librement de l'allemand. Paris, 1818,
in-8.
III. Chroniaues allemandes (imitées li-
brement de l'allemand). Paris, 1818, 6 vol.
in-12.
-I-L****** (de) [le c. Henri de Lacoste].
Quelques scènes de la vie des femmes,
ou les Aventures d'un chevalier français,
par—. Paris, Arlhus Bertrand, 1818, 3 v.
in-12.
-hL (l'abbé de) [Lauraguel].
Epttre à mon poële, dédiée à mes amis,
par—. Paris, 1787, in-8.
-f- L********* [Louis-François L'Héri-
tier].
Les Malheurs d'une libérée. Paris ,
Tenony 1829, in-12 de 154 pages.
Ce roman a été pins tard inséré tont entier dans les
c Mémoires de Vidocq. »
4-L****- A*** [Lazare AcGÉl.
Tableau dicho-synoptiçiue de Thistoire
ancienne, fondé sur les lois philosophiques
de l'histoire. Versailles, Kleffer, 1839, in-
fol. piano.
LA B*** (le chevalier de). p$, [de
Bastide].
I. Les Confessions d'un Fat. Paris, 1749;
Francfort, 1730, 2 part, in-12.
IL Le Tribunal de l'Amour, ou les
Causes célèbres de Cythère. Cythère,
1750, 2 part, in-12.
III. Le Tombeau philosophique, ou
Histoire du marquis de***. Amsterdam,
1751, 2 part, in-12.
-h LA B*** (M. de) [de la BeaumelleI.
Le Siècle de Louis XIV, par M. de Vol-
taire.— Nouv. édit., augmentée d'un très-
frand nombre de remarques , par — .
rancfort, F" Knoch et J. G. Eslinger. ou
Metz, Bouchard jeune, 1753, 3 vol. in-là.
La Beanmelle n'a fklt de remarques que poor le pre^
mier volame. Le chevalier de Ifainvilliers Ta rempiaoé
pour les deux antres.
Voir le n« 39i de la < Bibliographie TOltat-
rienne ».
+ LAB [le comte Henri de là
Les souffirances du jeune Werther, tra-
duit de Goethe. Paris, an XH, in-12, tiré
à fort petit nombre. Pam, 1809, in-8. —
3* édit. Pam. Crapelet, 1843, in-8, xii,
304 p.
La seconde édition renferme 3 gravures d'après les
dessins de llorean : la 3* en ùBte d'antres d'après
Tony Johannot. Un exemplaire unique mot TéUa
avec les dessins originaux s'est trouvé en 1862 à b
vente de la belle bibliothèque du traducteur, amateur
distingué et trës-xélé; c'est lui qui avait bit rafquisi-
tion de la collection révolutionnaire de TaToai Des-
chiens, laquelle est entrée à la Bibliothèque Impé-
riale.
LA BAISSE (de),/w. [le P. Sarrabat].
Dissertation sur la circulation de la sève
dans les plantes. Bordeaux, 1735, in-8.
Cette pièce a été insérée dans le Recueil de disser-
tations couronnées par l'Académie de Bonieaux, depuis
1715 jusqu'en 1739. 6 vol. in-i2. A. A. B— r.
LA BARONIE (François de), ps [Florent
Chrétien].
Seconde Réponse de — à M. Pierre de
Ronsard, prôtre, gentilhomme vendomois,
évoque futur ; plus le Temple de Ronsard,
où la Légende de sa vie est écrite. (Orlé-
ans), 1563, in-4.
La Croix du Maine, in-4, t. I, p. 204.
A. A. B-r.
LA BARRE, nom abrév, [François Pou-
lain DE La Barbe]. Pour la liste de ses
477
LA BARBE
LABORDE
478
ouvrages, voy. a la France littéraire » à
La Barke.
U BARRE (Eugène), ps. [F. Grille],
anieuT de « Petites Lettres sur la pro-
vince » , (au nombre de sept) , imprimées
dans « r Album x. . journal [1819],
LX BASSÉE, écuyer de M. l'électeur de
Bavière, auteur supposé [Jacques de Sol-
leyssel].
Deux oQTTages de SoUeyiael. son « Maréchal métbo-
diqoe >, et son « Dictionnaire des termes de Cavalerie»
ont été imprimés sons le nom de La Bassée dans la
première partie dn Une intilnlé : les « Arls de
l'homme d'épée ». Voy. aox Anonymes.
LA BASTIE (le baron de) , nom seign,
[Joseph BiMAiii), baron de La BastieI.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à La Bastie.
LX BASTIE (de), nom ahrév. [Jean-
Joseph Fougasse d'Evtrechaux de La
Bastie, évoque de Saint-Malo], Voy. « la
France littéraire » à La Bastie.
L\BAT (Eugène) , os, FCatazzi].
L Avec M. Charles Desnoyer: « Ri-
chard Savage a , drame en 5 act. (ot en
proses. Paris, Barba, Delloye, 1839, in-8
aicoL
Représenté ponr la première fois sur le Tbéâtre-
Francais, le 11 octobre 1838.
II. Avec M. Charles Desnoyer: la
• Vie d'un comédien » , comédie en guati
actes. Paris, Ch. Tresse, 1842. in-8
2 colon.
Représentée ponr la première fois snr le thé&tre de
rOdéoD. le 93 décembre 1841.
Ces denx pièces font partie de f la France dramati-
^t^e au dix-neotième siècle »,
LABAUME (rabbé de), nom ahrév.
IMoRiN DE Labaume]. Voy. « la France
ittéraire » à Labaume.
LABAUME (G. de), nom ahrév. [Grif-
FET DE Labaume]. Pour la liste de ses
ouvrages, vov. les Corrections et Addi-
tions de « laVrance littéraire » à Grik-
FBT DE Labaume.
LABÉ (Louise), ps, [Louise Charly,
dame Perrln, plus connue sous le nom f
de]. Voy. « la France littéraire » à Labé.I
L\ BEAUMELLE, nom ahrév. [Angli
vfBL DE La Beaumelle]. Pour deux écri-
vains de ce nom, le père et le fils, voy.
« la France littéraire » et ses Corrections
et Additions, à La Beaumelle.
H-LABEAL'MELLE.
Un empire se rend-il plus respectable
par les arts qu'il crée, que par ceux qu'il
adopte ? Discours prononcé par—. (Com-
pose par le chevalier de Méhégan). Copen-
hague. 17Si, in-i.
Mébégan a fait réimprimer ce discours sons son
nom. à Paris, chez Brocas, 1757, in-8. Voyez la
préface de cette nouvelle édition. A. A. B — r.
LA BÉDOLLIÈRE (Emile de) , nom ahrév.
[Emile Gigault de La BédollièreI. Pour
la liste de ses ouvrages, voy. les Correc-
tions et Additions de « la France litté-
raire » à La BÉDOLLIÈRE.
LA BÉDOYÈRE, nom ahrév, [le comte
Henri Huchet de La BédoyèreI. Pour la
liste de ses ouvrages, voy. « la France
littéraire » à La Bedoyèrb.
LA BERCHËRE, nom ahrév. [Le Goux
de La Berchère]. Pour la liste de ses ou-
vrages, Voy. « la France littéraire », à Le
Goux de La Berchère.
+ LA BERGE (Eugène de) [Raymond
Brugker]. '
Des articles de journaux.
LA BERGERIE, nom ahrév. [Rougier de
La Bergerie]. Pour la liste de ses ouvra-
ges, voy. « la France littéraire ï» et ses
Corrections et Additions, à Rougier de La
Bergerie.
-h LA BISSACIIERE (M. de).
Etat actuel de Tunkin, de la Cochinchine,
et des royauines de Camboge, Laos et Lac-
Tho, par—, missionnaire qui a résidé dix-
huit ans dans ces contrées; traduit d'après
les relations originales de ce voyageur (oii
*^ utôt rédigé par M. de Montyon). Paris,
lignani, 1812, 2 vol. in-8.
LA BOISSIERE, ps, [Hervieux, plus
connu sous le nom de], curé de Saint-
Jacques, à Corbeil.
On lui allribne, mais on l'attribne aussi & l'abbé de
La Molère. l'ouvrage intilnlé : c Préservatif contre les
faux principes et les maximes dangereuses établies par
M. de M**' (de Montgeron), ponr justifier les secours
violents qu'on donne aux convnisionnaires », 1750,
1787, in-12.
-f- LABONNE (Jean) [Emile Chevalet].
Des articles de journaux.
LABORDE (Jean-Beniamin de), fermier
général, mort sur Téchafaud révolution-
naire, le 28 avril i79i, apocr.
Tableaux topographiques, pittoresaues,
physiques, historiques, politiques et litté-
raires de la Suisse, avec la Table analyti-
que. Paris. Clousier, 1780-81, 4 vol. in-
fol. , ornés de 278 planches, ou 13 tomes
formant 8 vol. in-4, et 2 vol. gr. in-fol. de*
planches.
Les Tableaux on Voyages pittoresques de la Suisse,
entrepris dans la vne de bfen faire connaître toat on
479
LABOKDE
LA BORIE
480
qoe cet intéressant pays oflt'e de cnrienx dans tcmi les
genres, tant an physique qo'aa moral, onl^té moins exé<
cotés par de Laborde que par le concours de plusieurs
savants, littérateurs et artistes recoramandables. La des-
cription minéralogique est traitée avec beaucoup de soin
et d'exactitude, par Besson. Ce qui est relatif i l'histoire
et aux institutions des cantons de la Vifue est en grande
partie l'onvrage de 11. le général Zurlauben de Zong,
membre de l'ancienne Académie des Inscriptions, et
homme d'Etat profondément versé dans la connaissance
des annales civiles et militaires . de même que des an-
tiquités de sa patrie. La topographie est calquée sur
Foesi, le plus exact et le plus complet des géographes
indigènes de l'Helvétie. La table analytique a été rédigée
par QuéUnl.
LABORDE (le comte Alexandre-Louis-
Joseph de) , membre de l'Académie royale
des Inscriptions et belles-lettres, de la
Société des Antiquaires de Londres, etc. ;
mort à Paris, le ±0 octobre 18 fâ.
Il existe beaucoup d'ouvrages sous le nom du comte
Alexandre de Laborde (voy. la ■ France liltéraire » et ses
V Corrections et Additions »), mail beaucoup d'entre
eux lui sont contestés. Voici ce que nous lisons dans la Ul-
mease c Préface envoyée de Berlin » , page xxxviij et
xxxix. au sujet de diverses revendications.
« Quelqu'un qui entreprendrait de prouver an public
que M. Alexandre de Laborde n'est auteur d'aucun des
ouvrages qu'il a publiés sous son nom, ne lui appren-
drait peut-être rien de nouveau. Mais celui qui aurait
l'indiscrétion de faire connaître les noms des personnes
par qui ces ouvrages ont été composés, serait sûr que
la malignité lui saurait gré de cette révélation. Mais il
serait à craindre qu'en cherchant à divulguer des se-
crets qu'on est convenu de tenir cachés, il ne commit
quelques méprises. Nous ne pourrons nous dispenser de
blâmer les personnes qui s'obligent i se dire à l'oreille.
assez haut pour que tout le monde l'entende, qn»« l'Iti-
néraire descriptif de l'Espagne » (i). qui a fait la répu-
tation littéraire de M. de Laborde, n'est point son ou-
vrage, et qu'on n'est même pas certain qu'il ait lu les
cinq volumes qui le composent. Pourquoi soutenir que
ce livre soit l'ouvrage d'un humble médecin français qui
avait longtemps séjourné en Espagne? Il n'y a pas de
doute que si M. Carrêre eût elTectivement composé cet
ouvrage, il n'en aurait pas vendu le manuscrit 3.000 fr.
à M. de Laborde. et n'aurait pas pour cette somme per-
mis que M. de Laborde le fit imprimer sous son nom.
Il est bien vrai que le docteur Carrêre avait composé un
excellent Itinéraire, mais qui prouve que ce soit celui
que M. de Laborde nous a donné sous son nom? J'ai
(1) < Itinéraire descriptif de l'Espagne et Tableau
des différentes branches d'admini station et de Tindns'
trie de ce royaume ». Paris, 1808 ou 1809, 5 vol.
in-8, et Atlas pet. in-4 de 29 cartes. — 3* édition,
revue, corrigée et considérablement augmentée; pré-
cédée d'une « Notice sur la configuration de l'Espagne et
de son climat », par M. de Humboldt; d'un « Aperçu
sur la géographie physique >, par M. le colonel Bor} de
Saint-Vincent , et d'un f Abrégé historique de la mo<
narchie espagnole et des invasions de la Péninsule jus-
qu'à nos jours »; enrichie i® de vigneUes; 2« de deux
cartes de ce royaume (par le colonel Bory de Saint-Vin-
cent); 30 d'un Atlas. Paris, F. Diiot, 4827 et ann.
sutv.. 6 vol. in-8. et Atlas de 37 cartes et 4 plans,
eOflr.
entendu vingt personnes se vanter d'avoir en part à h
composition des ouvrages de M. de Laborde. A les ea
croire, M. de Labonle n'aurait fait qu'y mttln s<s
nom; ils poussent l'indiscrétion josqu'an point de £iiK
connaître la portion de chaque ouvrage dont cfcacie
d'eux est l'auteur. Tandis que d'un c6ié l'Espa^I
Marchena se vante d'avoir fait à lui seul U « DcscripiMa
de la mosaïque d'Italica (1) *. l'abbé Gtnid. MM. de
Ch&teaubriand, Boutard. Rabbe, Malmootet. Lenoir, d
je ne sais combien d'antres , comptent le mnnbre de li-
vraisons du gmnd c Voyage pittoresque de l'Es-
pagne (2) » , dont le texte est leur ouTrage. Pins tout.
j 'entends les dessinateurs se plaindre qoe M. de La-
borde a mis son nom an bas de plusieurs dessins qu'il
n'a jamais faits. M. Bourgeois apprend i qai vest le
savoir par qui a été faite la « Description des nouveau
jardins de la France et de ses anciens châteaux {3j t.
que M. de Uborde a entrepris de faire connaître. L'as-
teur de la c Collection de vases grecs de M. le coate
de Lamberg expliquée (4) » , n'est pas tenu plsi se-
cret. Je ne sais combien de personnes se sont vutées
d'avoir travaillé au c Voyage pittoresque d'Alloin-
gne I (5)? Combien d'autres soutiennent avoir tr^sii^
l'anglais les ouvrages que M. de Labonle a fait fesser
dans notre langue? Je ne finirais pas si je deiensU
l'écho des prétentions de ceux qui se donnent en tins
lieux, et sans crainte d'être démentis, pour les ailpen
des brochures politiques de H. de Laborde. C'est i ^
démembrera avec le plus d'effronterie la répntatioB Ul-
téraire de M. de Laborde. Les généraux d'Alexandre
attendirent la mort de ce conquérant pour se partager
ses conquêtes. Je conseille aux auteurs de M. de LabenU
d'imiter cette sage retenue. C'est bien quelque cJMise
que d'avoir du mérite ; mais tout celui qu'on a ne
tient pas lieu de c«lui qu'on croit avoir »
P.R. A— s.
LA BORIE (le chevalier de), plagiairt
(1) < Description d'nn pavé mosaïque découvert dani
l'ancienne ville d'ilalica, aujourd'hui le village de So-
tipona. près de Séville * ; suivie de c Recherches sir
la peinture en mosaïque chez les Anciens, et les racsu-
menu en ce genre qui n'ont point enr4>re été publiés >.
Paris, de l'irnpr. de P. Didot aîné, an X (1802).
très-grand in-fol. avec 22 pi.. 200 fr.
(2) f Voyage pittoresque et historique d'Espagne >.
Paris, NicoUe, 1807-18, 4 vol. grand in-fol.
(3) Paris, Bourgeois, 1808-15. in-foL de 130 pi.
avec texte.
(4) PaHs, Giard, 1824-28. 2 vol. gr. iu-fol.
(5) Non Voyage pittoresque à* Allemagne, mais biea
en Autriche. Paris, de l'impr. de P. Didot. 1821,
2 vol. grand in-fol. Il a été publié, deux années plis
tard, un c Précis historique de la guerre entre la
France et l'Autriche » , formant le troisième volume du
« Voyage pittoresque en Autriche > . Ce i Précis > a
été imprimé aussi en 1823, dans le format in-8. avec
un Atlas de cinq planches, comme publication com-
plète en elle-même. — La « Biographie universelle et
portative des contemporains « . dit que ce t Précis «
est généralement attribué à M. Alph. Rabbe. qui pour-
rait même revendiquer une partie considérable dâ
brillants discours du « Voyage pittoresque en Es-
pagne ». Or, Rabbe a été le principal rédacteur de la
Biographie en question .et il y a tout lieu de croire
qu'il est l'auteur de la Notice qui le concerne. Mieux
que personne, Rabbe connaissait le degit de vérité de
ces deux dernières assertions.
m
LÂBORIE
LA G.
482
[le chevalier Guillaume-Alexandre Méué-
ca.n].
Lettres sur Téducation des femmes et
sur leur caractère en général. SaitU-Omer,
4758, in-i2.
Ces Lettres , qo'on avait annoacées sons le nom du
ctenlier de La Borie. soot Urées mol à mot des « Gon-
sidéntioiis sur les rérolntions des arts. • de lléhégan
(1755, 1 TOI. in-12).
« Annales typogiaphiqnes », joillet i760 (1759),
p. 85«. LU. V. T.
LABORIE, nom abrév, [Roux de Labo-
me]. Pour la nomenclature des ouvrages
de deux écrivains de ce nom, le père et le
(ils, voy. « la France littéraire » et ses
Corrections et Additions, à Roux de La-
boue.
4-L\B0RlE (J. de) [J. J. Focbdrln, de
Pïiris, instituteur à Liége].
I. Mahomet, drame en trois actes et en
\ers, par—. Liége, Redouté, 4847, in-8de
II. Robespierre, ou le 9 thermidor, drame
en trois actes et en vers, par — . Liége,
Redouté, 1847, in-8 de vu, 78 pag.
LA BOURDONNAIS, nom abrév. [B.-F.
Maué de La Bourdonnais]. Pour la liste
de ses ouvrages, voy. « la France litté-
raire » à Maué de La Bourdonnais.
4- LABOUREUR (Un) [Pilastre de la
Braroière].
Doléances , vœux et pétitions pour les
habitants des paroisses de... aux assem-
blées de la nation pour les Etats-généraux,
rédigés par —, le syndic (La Révellière
Lépeaux), etc. 4789. in-8.
LABOUREUR DE PICARDIE (Un) ps. [le
marquis de CondorcetI.
Lettre d* — à M. N*^** (Necker) , auteur
prohibitif à Paris. Paris, 177S, in-8. .
LABOUREUR DU GATINAIS (Un), aut.
rfea. [deLa FageI.
t)es movens de s'enrichir par l'agri-
culture. Paris, (Haudebottd), 4803; etPo-
rw, Aubry, 1804, in-42.
+ LABOUREUR DU VEXIN (Un) [de
GONFRE ville].
Mémoire contenant le détail et le résultat
d'expériences faites par — , fermier de Si-
curey, près Vernon, pour parvenir à con-
naître ce qui produit le blé noir, etc. Paris,
1700, in4. V. T.
-h LA BOUSSARDIÈRE (François-Marie)
[le marquis de Chenneviëres PointelI.
Vers de— . Caen, Hardel, 4844, in-8 de
iGpag.
T. II.
I -4- LA BOVERIE (J. de) [J. J. Fourdrin
I aine, de Paris, homme de lettres et ancien
instituteur à Liège].
Les Fantaisies de J. de la Boverie. Liège,
Redouté, 1849, 3 livraisons in-8 formant
449 pag.
M. Fourdrin habita longtemps la Boverie, prte de
Liège. C'est probablement ce séjoar qni loi a inspiré
les pseudonymes disUncts La Boverie elde Laborie.
En 4847, il publia sons ce dernier masque deux
drames en vers c Mahomet » et c Robespierre. »
LA BRACTEOLE (M. de), ps. [J. de
MaimieuxI.
Éloge philosophique de l'impertinence,
ouvrage posthume de — . Abdère et Paris,
Maradan, 4788, in-8. — Nouvelle édition,
Paris, 4806, 2 vol. in-48.
LABROUSSE, nom abrév, [Clotilde-Su-
zanne Courcelles Labrousse, célèbre
visionnaire].
Voyez le tome IV de « la France litté-
raire » à Labrousse. Consulter aussi
Mahul, a Annuaire » 4822, et la a Nou-
velle Biographie générale », tome XXVIII,
col. 498.
LA BRUÈRE, nom abrév. [Leclerc de
Labruere].
Voy. « la France littéraire. » à Le-
clerc DE L.
-4- LA BRUYÈRE, aut. supp.
Deux lettres apocryphes ont été publiées sons le nom
de l'illustre auteur des c Caractères. »
La première est adressée à Fontenelle ; un fac simile
en a été inséré dans la c Galerie Française » {Parie,
Didot, i821). à la suite d'une notice de H. Boissy
d'Anglas; la fausseté de cette pièce ne peut être doo-
teuse ; écriture , signature , style , rien n'est de La
Bruyère.
La seconde lettre n'est connue que par une traduc-
tion insérée dans les c Lettere di Gregorio Leti »
Anuterdam, 1701. t. U. p. 392. M. G. Bninel fut le
premier qui en signala l'existence (Bulletin du bou-
quiniste 15 janvier 1865. p. 26) ; cette leUre. datée
de 1078, époque oii La Bruyère était un avocat obscur,
n'ayant pas encore publié une seule ligne.est évidemment
supposée. On sait d'ailleurs que Leti était assex coutu-
mier du fait, de livrer à l'impression des lettres qui
n'existaient que dans son imaginaUon. (Voir sur ces
deux pièces les Œuvres de La Bruyère, édit. de M. G.
Servois. Parie, HacheUe, t. U. p. 522-526.)
4- LA BRUYÈRE (M. de) [A. Fayard].
Histoire de France d'Anquetil, terminas
jusqu^en 1865, par—. Paru, 1865.
Édition illustrée.
-h LA C. (De) [Mathon de la Cour].
Lettres aux auteurs d'un journal sur
Texpérience du grand ballon de M. de
Montgolûer. Lyon, 45 janvier 4784, in-8
i de 45 pag,
j Catalogue Coste. 6175.
46
483
LAC*
LACENÂIRE
m
4- LA C*** (M. de) [La Créquinière].
Conformité des coutumes des Indiens
orientaux avec ailles des Juifs, par — .
Bruxelles, 1703, in-12.
LA CAILLE et CAILLE (l'abbé), ps.
[Voltaire],
I. Les Trois Empereurs en Sorbonne (à
Toccasion de la censure de « Bélisaire » ,
oar la Sorbonne), par M. l'abbé Caille.
Réimprimé! dans les c Contes en Ters, Satires et
Poésies » de l'anteor.
4- Réimprimé aussi dans le t. m de v l'EvaDgile
da jour >. Voy. ce titre anx Anonymes. 01. B.~r.
IL Histoire de Jenny, ou le Sage et TA-
thée, par M. Sherloc (masque de Voltaire),
traduite par M. de La Caille, suivie d'une
lettre de La Visclèdo (troisième masque de
Voltaire) au secrétaire de l'Académie de
Pau. Londres (Genève), 1775, in-8.
Les éditeurs de Kehl datent c THistoire de Jenny »
de 4769; mais M. Beuchol la croit de 1775. C'est sons
ces dates que les c M/-moires secrets » en parlent; et,
s'il ne faut pas toujours ajouter foi à ce piquant re-
oteil, on peut s'en rapporter à lui poor les dates, lors-
que rien ne les contredit.
4- Réimprimé dans le t. XH de c l'Evangile du
Jonr ». 01. B.— r.
LA CALPRENÈDE (Mme de) , aut. dég,
[Gauthier de Costes, seigneur de La Cal-
prenède].
Les Nouvelles, ou les Divertissements de
la princesse Alcidiane. Paris, 1661, in-8.
« Je crois, dit Nicéron, qu'on peut mettre au nombre
des ouvrages de La Calprenède ce petit romsik . qui a
paru sous le nom de sa femme ». (T. XXX VU. p. 243.)
-f- LA CALPRENÈDE (Henri de) [Ernest
Prarond].
Contes, par—, Paris, chez lotis les bou-
quinistes^ 1854, in-3â.
Quinze contes en vers.
LACAN (M"-), ps. [Charles Corru, an-
cien magistrat et publiciste légitimiste].
Sous ce nom d'emprunt il existe un
écrit de cet ancien magistrat, dont nous
n'avons pu retrouver le titre.
-h LA CAN*** (l'abbé M. de) [Méry
DE LA CaNORGUE].
Voy. Antoine de Palerhe, I, 366 h.
LACASE, ps. [Franc. Danton, auteur
d'articles dans quelques journaux et dans
« Paris pittoresque » (1837, 2 vol. in-8).]
LA CAUCHIE (le P. Antoine de) ,ps, [le
P. de La Chaussée, jésuite flamand],
La Pieuse Alouette avec son Tire-liro;
le petit cors et les plumes de notre A-
louette. sont chansons spirituelles, qui
toutes lui font prendre le vol et aspirer
aux choses célestes et étemelles. En vers.
Vaknciennes, Vervliet, 1619-21, 2 vol.
in-8.
Mémoires littéraires de Paqaot, t. 1». p. S88. édi-
tion in -fol.
-f-Voir le « Bulletin du Biblioph. helge. t. m. a. 3t7.
M. Delepterre (Macaroneana) p. 43, cita quelques vm
empruntés à oe volume singulier.
LA CAZE, ps. [ Russe, neveu du
comte Divofi], rédacteur principal de di-
vers journaux, et entre autres du < Foyer
dramatique », et de « la Vérité »:
LACENAIRE (Gaillard, dit) , chanson-
nier, voleur et assassin, apoc.
I. Procès complet de Lacenaire et de sos
complices, imprimé sur les épreuves corri-
gées de sa main ; avec le réquisitoire entier
du ministère public, le plaidoyer complf l
de l'avocat de Lacenaire, fac-similé de
l'écriture de Lacenaire ; traits nouveaux,
conversation et détails inédits, articles et
poésies de ce condamné ; extraits de ^es
Mémoires. Paris, rue du Faubourg-Mont-
martre, n. 10, 1835, in-8, de 168 pages.
Extrait de « l'Observateur des tribnnanx ».
II. Lacenaire après sa condamnation, ses
Conversations intimes, ses Poésies, sa
Correspondance, un Drame en trois actes.
Paris, Marchant, 1836, in-8.
Une note disait que les autqrraplies de tontes cf»
pièces étaient déposés chez l'éditeur. C'est une nx
employée assez IMqueniment pour induire le public es
erreur sur certaines authenticités, et rien de plus.
Ce volume a été recueilli par MM. Hippol. Boonetitr
et Refoy de Lusi^nan, instituteur, qui n'existe pest-r;rf
pas. Aussi assttre-t>on que ce masque est le non d«
M. Jacques Arago. — Nous croyons être certain q« k
drame intitulé * Aigle de la Selleîde » . qui lUi part» >k
ce volume, et qui est attribué à Lacenaire. n'est aore
qu'un opéra de « Botxaris » , composé par M. H. BonD«>l!i€r
et reçu à corrections i l'Académie royale de ma.vqur.
en 1823. (Bibliothèque dramat. de M. de SoitîDii.'.
t. n, n« 2818).
Pages 161 à 193 deoe volume, on trouve sixpië^x»
de poésie qui portent le nom de Lacenaire ; aunis<
d'elles ne fait partie d'un ouvrage dont nous »ik-is
parler. Peut-être ont-«lles aussi pour père cdiit ie
t l'Aigle de la Selleîde « . ou M. Jacques Arago. 1/
seul ouvrage qni soit anUientique est celui publié sois
ce titre :
t Mémoires, Révélatioas et Poésies de Larcnair?,
écrits par lui-même à la Conciergerie ». Paris, les idji-
chands de nouveautés. (L'éditeur, rue Sùnt-André-des-
Arcs, 33), 1836, 2 vol. in-8, avec portrait et fac-si-
milé, 15 fr.
c Les coureurs d'idées ne pouvaient manquer de
chercher à exploiler la célébrité de Lacenaire. I»^jà oa
a parlé de ses « Mémoires. »
« Lacemiire n'a contracté qu'un engageioent. n'a
écrit qu'un seul ouvrage, et c'est à la Cooc ierpene. ^i.^
puis sa condamnation; c'est celui que nous poblioDS et
I dont nous avons le manoscrit original dacs les
c Le manuscrit original n'ayant point été
485
LACÉPÈDE
LA CHARBOUGLÂIS
486
aiqoé, toat ouvrage sur lui antre qne c ses Mémoires » ,
serait apocryphe et de manvaise foi.
« Les Mémoires de Lacenaire n'étaient pas seulement
on ouvrage intéressant par les récits et l'existence ro-
manesque de cet homme ; il devait s'y trouver mieux
ipie des anecdotes.
« Lacenaire porte une lyre ^t un poignard.
« 11 est poète et il assassine. .
« n chante comme Cbénier, il vole comme Gar-
loodie.
« Lacenaire. publiant un livre, attire l'attention de
tontes les intelligences et satisfait à tontes les cuiosi-
tés; car la physiologie voudra se rendre compte de cette
supâ-ionté de talent, produite par l'imagination la plus
criminelle qui, depuis longtemps, ait été citée devant
nos tribananx.
c Les Mémoires de Lacenaire, commencés sons la
fê^le, continués même depuis la connaissance du rejet
ée ion pourvoi, portent l'empreinte d'une force morale
extraordinaire-, ils disent vrai, car Lacenaire a mis sa
gloire i ne pas mentir.
« Son impiété, son immoralité, nous ne voulons pas,
on le pense bien, en accepter la responsabililé ; mais
nous avons conservé, pour rester fidèles à notre publica-
tion, jusqu'aux incorrections qui résultent d'une compo-
sition aussi rapide, aussi spontanée.
* Ses poésies parlent tous les tons ; cet homme est
poète, penseur; il est érudit, il réfléchit ses meurtres;
ks pages tracées pendant son agonie, et que nous pu-
blions, ne peuvent manquer d'attacher à sa mémoire un
souvenir plus durable que celui de ses crimes. »
(Prospectus de l'ouvrage.)
Le second volume est terminé par des Mélanges qui
se composent des Poésies de Lacenaire et de son procès.
Les poésies du précédent ouvrage sont ou élégiaques ou
diibyrambiques ; celles-ci, au contraire, appartiennent
presque toates à la poésie lyrique ; ce sont des chan-
sons, pour la plupart, au nombre de vingt-deux, pré-
cédées d'une pièce de cent onze vers, sans titre, et
signée d'Auxi.
Lacenaire avait déjà composé antérieurement (en i 834)
one vingtaine de chansons politiques; il a>'ait aussi
fourni an journal < le Bon Sens » quelques articles sur
les prisons. -f-Voir aussi la c Littérature française con-
temporaine j) . Le procès criminel de Lacenaire se trouve
dans le recueil de M. A. Fouquier « Causes célèbres de
tous les peuples, b
-f- Consulter l'ouvrage de M. Victor Gochinat c La-
cenaire, ses crimes, son procès et sa mort, suivi de ses
poésies et chansons et de documents authentiques; »
Paris, /. Laine, 1857, in-12; 2* édit., 1864.
LACÉPÈDE (le comte de), nom seign.
[B«»rn.-Genn. -Etienne La Ville-sur-Illon,
comte de Jjicépëde].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire d à Lacepède.
-4- LA CER*** (M. le marquis de) [Cer-
velle, marquis au Désert et de la Barre,
en la ville d Alençon].
Le Théâtre de l'Univers , poëme. Ams-
terdam, atuc dépens de la Compagnie, \ 7i6,
IV et 155 pag. in-8.
Je lis sur mon exemplaire, avec l'indication ci-des-
sus : t Présent de l'auteur, homme très-honnète, mais
demi fou », ce qne le livre semble justifier. L. D. L. S.
-h LA CH*** (A. de) [de la Chataigne-
raye fils].
Le Turbot, satire de Juvénal, trad. en
vers franc., par — . Paris, 1812, in-8 de
46 pag.
LA CHABEAUSSIÈRE, nom ahrêv, [Pois-
son DE La Chareaussière, nom commun
à deux écrivains].
Pour la liste de leurs ouvrages, voyez le
tome IV. de « la France littéraire » à La
Chabeaussière.
LA CHABEAUSSIÈRE (le vicomte de),
ps. [Alexis Eymert, ancien libraire, à
Paris].
Titus, surnommé les Délices du genre
humain. — Article imprimé dans le tome
II des a Anges de la terre » (1835).
LA CHALOTAIS, nom ahrév, [Anne-
Raoul Caradeuc de La Chalotais].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à Caradeuc.
LA CHALOTAIS, apocr, [Jacques- Aug.-
Simon Collin, de Plancyj.
Résumé des Constitutions des Jésuites ;
par — . Paris, 1826, 1 vol. — Résumé de
la Doctrine des Jésuites ; par —, suivi do
l'Histoire des Jésuites du Paraguay. Paris,
1826, 1 vol. En tout 2 vol. in-32.
LA CHAMBRE (l'abbé de), nomabrév.
[Fr. Ilharat de La Chamrre].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome IV de la « France littéraire », à La
Chambre.
LA CHAMBRE (Etienne de), éditeur ps.
[Bruzen de La Martinière, éditeur des
réimpressions, de 1721 et 1732, de la tra-
duction de « l'Introduction à l'Histoire
universelle » , de Puffendorf.
Voyez la « France littéraire » à Puf-
fendorf.
LA CHAPELLE (Arm. de) , nom ahrév.
[Armand Boibeleap de La Chapelle].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
tome rv de la « France littéraire » ji La
Chapelle.
LA CHARBOUGLAIS (de), auteur dég.
[le marquis Louis-Pierre-François-Adol-
phe de Chesnel. Nom sous lequel ont été
imprimés quelques articles dans les jour^
naux (1)].
-f- Le Catalogue général de M. Otto Lorenx, t. I,
p. 518, indique divers ouvrages de cet écrivain, né en
4791, mort en 1862, et qui a pris parfois lepsendo'
nyme d'Alfred de Nore.
(i) Il parait que ce nom appartient i la ftmille de
M. le marquis de Chesnel.
487
LA CHATAIGNERAYE
LACROIX
488
LACHATAIGNERAY-B, nom seign, [J.-B..
F.-Aug. DE Pons, marquis de La Ciiatai-
oerateI. ,
Pour la liste do ses ouvrages, voyez la
« France littéraire et ses Corrections et
Additions » à La Chataigneraye.
LA CHAU (Fabbé de), nom abrév. [l'abbé
GÉRAUD DE La Cil au].
Voyez la a France littéraire » à La
Chau.
LA CHAUSSÉE (de), nom abrév. [P.-C.
Nivelle de La Chaussée, auteur dramati-
que, membre de l'Académie française].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à La Chaussée. '
LACHENAYE (nom abrév, [Ducuemin de
La Che.naye].
Voyez la « Franco littéraire » à La
CUENAYE.
LA CHENAYE DES BOIS, nom abrév.
[AuBERT DE La Chenaye des BoisJ.
Voyez la « France littéraire » à Li
CllENAYE DES BoiS.
LA CHETARDIE, nom abrév. rJoachim
Trotti de La Cuetardie, curé de Saint-
Sulpice].
Voyez, pour la liste de ses ouvrages, la
« France littéraire » au nom La Cue-
tardie.
LACLOS nom abrév. [Choderlos de
Laclos].
Voyez « la France littéraire » à Cho-
derlos.
LACOSTE (Henri de), aut. dég. [le
comte Henri Verdier de Lacoste].
L Washington , ou les Représailles, fait
Iiistoriaue en trois actes et en prose.
Paris, Laurent Beaupré, 1813, in -8.
IL Appel aux [)romeSvSes de l'Empereur.
Paris, Chaumerot jeune, 18 lu, in-8, 'Mi p.
LA COUR (le sieur de), ps. [François
Pinsomvat].
Régime de Santé, pour se procurer une
longue vie et une vieillesse heureuse.
Paris, 1690, in- 12.
C'est une critique da « Médecin de soi-même » de
i. Devaux. A. A. B— r.
-f- Pour la première édition voy. ci-devant, I, U54,
c, à D. L. g. 01. B.— r.
4- LACOUR (N.E.) [L.-M. LaRevel-
lière-Lepaux, ancien membre du Direc-
toire].
Au citoyen Texier Olivier, membre du
conseil des Cinq-Cents. S. l. n. d., in-8,
38pag.
Indiqué par II. de Uanoe, f Dictionnaire des Ano-
nymes > n» 275.
+ LACOUR (Paul de) [PauiRisiELHLBEB
de Strasbourg].
Bouquet de Lieder. Choix de balLde?.
chansons et légendes traduites des \kw\x^
(le l'Allemagne contemporaine. Strasbourg,
P Berger-Levrault, 1836, in-12
+ LACOUR (Pierre de) [le baron Albert
i)U Casse].
Des articles de journaux. Pour diverses
publications qui ont paru sous son nom uu
sous le pseudonyme de Valois de Flur-
viLLE, voy. le a Catalogue général ■ de
M. Otto Lorenz. Voy. aussi aux h. Ano-
nymes, a Souvenirs d'un officier... »
+ LACQUEYRIE [J.-B. Peussier).
L Le Moulin des Etangs, mélodrame.
Paris, 1826, in-8.
IL Nellv, ou la Fille bannie, mélodrame.
Paris, 18^7, in-8.
^ I IIL La Dame du Louvre, drame. Paris,
1832, in-8.
! LA CRESSONNIÈRE (la vicomtes^' ,
auteur dég. [la vicomtesse de Noir-
berne, née vicomtesse de La Cressonnien*].
L La Sainte du Vorariberg. Paris, Am-
broise Dupont, 1838, in-8.
II. Théodule. Paris, Labitte, !845, 2 vol.
in-8.
LACRETELLE le jeune, apoc. [Na[K)-
léon et Lucien Bonaparte].
Parrallèle entre César, Cromwell, Monck
et Napoléon. Paris, (décembre 18(K>!,
in-8.
Souslen^i 23473 de son Dictionnaire des oa\rai.r>
anonymes et pseudonymes, A. A. Barbier aurilme (ei
<^crit à Lacretelle jeune ; mais il a été reproduit dau» !^
t. VI, pas- SI à 96 des c Hémoires de BoorrieDoe *,
qui l'allriboe à Napoléon et à son Trère LncieD, el duu.>
sommes porté à croire que Bourrienne a raison.
4- LACRETIE (Arnold) [Jules Claretie].
Voy. Abnot, I, 160, c.
LACROIX, nom seign. [François Grud^,
sieur de Lacroix, connu aussi sous le
nom de Lacroix ou Maine].
Voyez « la France littéraire » à Lacroi>.
-4- LA CROIX (Françoise de).
Voy. II, col. 89 /■, Fra.nçoise.
LACROIX f Demetrius de), médecin irlan-
dais, auteur au « Connubia florum. »
Le véritable nom de cet écrivain est. suivant les au-
teurs de la Bio(^raphie universelle . Ûac-Encroé . que
l'on a traduit en français par De la Croix.
U poème Connutia florum a été imprimé pour la
première fois à la tète du * Holanicon PÙ-isiense > de
Vaillant, édit. de Leyde. 4727. in-fol., sons le tilre de
Fralrii ad Fratrem de Conuukiiê florum, ejiistolû
prima. Pour les éditions et traductions françaises de ce
poCme, voy. la « France littéraire » i Lackoix.
Vicomte Paul Colomb db Batine>.
489
LA CROIX
LADULFI
490
LA CROIX lie frère de). Voy. de La
(Iroix.
LA CROIX (de), jw. [Bailly, ancien
prote de la Maison Didot jeune, auteur
d'un « Choix d'anectodes anciennes et
modernes » ].
Dictionnaire poétique d'éducation. Paris,
IT75, 2 vol. in-8.
Noos De connaissons cet ouvrage que par la citatioa
qu'en bit A. A. Barbier sous le n^ 3846 de son Dic-
lioonaire des oonages anonymes et pseudonymes, car
00 ne le trouve pas annoncé dans le c Catalogne heb-
domadaire » de 1775, ni des années voisines.
LA CROZE. nom abrév. [Veyssièbe de
La Croze, orientaliste].
Voyez la a France littéraire » à Lacroze.
4- L. a. D*** [Louis-Augustin d'Alle-
man].
Journal historique de TEurope , pour
Tannée 1694, par — . Strasbourg (Paris),
1695. in-i2 de 600 pag.
Voyez 1« t Nouveaux Mémoires de l'abbé d'Artigny,
1. 1. p. 28« et suiv. A. A. B— r.
Voir aussi Hatin , « Bibliogr. de la presse , >•
p. 34. Alleman fut obligé de renoncer à cette publi-
cation.
4- L. A. D. F. (M.) [L. Aug. d'Hombres
FiRMAS].
Recueil de Proverbes météorologiques
et agronomiques des Cévennois, suivis des
Pronostics des paysans languedociens sur
les changements de temps, par—. Paris.
M" Hu%ard, 4822, in-8 de 56 pag.
LA DIXMERIE, nom aJtrév, [Bricaire
dbLaDixherie].
Voyez la « France littéraire d à La
Dixherie.
LADOUCETTE (le baron Jean-Charles-
François de), alors préfet des Hautes-Alpes,
apOC. [HÉRICARTDB ThURy].
Arcnéologie de Mons-Seleucus, ville
romaine dans le pays des Voconces, aujour-
d'hui Labatie-Mont-Saléon, préfecture des
Hautes-Alpes. Gap, de Vimpr. de J. Allier,
1806, in-8, 69 pages.
n arrive souvent que les bibliographes ne lisent pas
les ouvrages dont ils parlent.
On trouve à la page 7 de « l'Archéologie de Mons-
Selencns » que les fouilles faites avec succès par l'an-
rien pn^fet Bonnaire, etc., aj-ant attiré rallenlion de
H. Ladoncette, aujourd'hui préfet du département, il
voulol bien consacrer une somme de 4,000 fr. de ses
propres deniers pour diriger des recherches, etc. Assu-
ri^ent. si U. Ladoncette eût été l'auteur de cet écrit, il
eût parlé différenraient.
A la page 63 on lit : Nons annonçons avec plaisir
que M. le préfet, après avoir lait hommage à l'Impé-
ratrice, etc.. se propose, etc.
Vo|. encore à U page 64.
C'est donc & tort que M. Bégindans sa «Bibliogra-
phie de la Moselle », et M. Barbier attribuent cet ou-
vrage à M. Udoucetle ; voici comment s'exprime à ce
sujet l'Annuaire du départ, des Haules-Alpes pour 1807.
« Cet ouvrage, commencé par M..." H. ..de T.. .y
« (Héricart de Thury) a été achevé par M. H. (Hory)
auquel M. le préfet (M. Ladoucette) a bien voulu
communiquer les matériaux sur lesquels avait travaillé
l'aimable archéologue, et d'autres qui résultent des
fouilles ordonnées en 1806 par M. Ladoucette. »
Ce qui a pu faire croire à nombre de bibliographes
que cet ouvrage éUit de M. Ladoucette. et ce qui a pu
aussi engager celui-ci à accréditer cette erreur, c'est
peut-être le passage suivant, extrait de son Histoire des
Hautes-Alpes (Paris. 1820. in-8) pag. 103,
c L'auteur de cet écrit (Hist. des Haules-Alpes) lut
en février 1 805, à l'Institut, un rapport sur Mons-Se-
lencns, que feu M. Hillin a inséré dans son Magasin
Encyclopédique ».
J'ajouterai que ce rapport, bien différent de l'onvrage
de M. Héricart, a été réimprimé in-12 en 1825 on
1826, sous le titre de Notice sur la ville romaine de
Mons-Seleucus. Vie. Paul Colomb db Batines.
LA DOUCEUR (le philosophe), ps.
[Pierre Poivre].
De l'Amérique et des Américains (contre
Corn, de Pauw). 1770, in-8.
Onvrage que Barbier attribue à Bonneville et à Per-
netty. et que d'autres personnes attribuent à Pemettes.
ou à Rameville (nom fort inconnu dans les lettres).
LA DOUCEUR (Mademoiselle Amable),
élève de Jacotot, arrière-petite-fille de
Melis Stock, ps. [Edouard Smits].
Petite Biographie des grands hommes de
la Belgique, ou Chronique rimée. Bruxélies,
1828, in-8, 16 pages lithogr.
Satire qui fut jetée sous les portes de Bruxelles, et
que l'on envoya dans les provinces, par la poste. Celte
pièce fit un bruit épouvantable... sur le parnasse belge.
L'auUur « d'Ëlfrida » auquel on l'a imputée et auquel
on l'impute encore, n'avait jamais frappé un vers avec
tant de vigueur. Ce n'est pas que le pamphlet en ques-
tion brille d'un grand talent poétique, mais on y trouve
de la force et parfois de l'originalité. MM. Baron, Que-
telet, Froment, Gérard, Thonet, y sont surtout mal-
traités. . 1>K Bo.
LADULFI (maistre Léon), anagramme
[Noël Du Fail, sieur de La Hérissaye].
Propos rustiques de — Lyon, de Tournes,
1 ji7, petit in-8, 100 pages.
-f-Notons en passant qu'un exemplaire de cette édition
aux armes d'un illustre bibliophile, le président de Thou,
s'est élevé à 2,005 fr. à la vente des livres de M. J. Gh.
Brunet, en 1868.
4- Béimpriraés à Paris en 1548 avec quelques chan-
gements et des augmentations.
Autres éditions de cette facétie. Lyon, J. de Toumet,
1549, in-12, 187 pages. Orléans, Gibier, 1571,
in-16.
« Discours d'aucuns propos rustiques, facétieux et
de singulière récréation » ou les Buses et Finesses de
Bagot, capitaine des gueux. Parit, Estienne Groul-
Icau, 1554. in-12.
c Des Finesses, ruses ou tromperies de Bagot,
prince des gueux ». Lyon, 1576, in-16.
« Les Buses et finesses de Bagot , jadis capiUine
des gneox de l'Hoslière. et de ses successeurs », on
491
LAENSBERG
LAFFORB
m
Propos nifttiqoes de — . Lyon, de Toumet, i576,
m-i6.
4- La première édition, ■ Lyon. Jean de Toarncs, »
i 547. petit in-8, a été sif^nalée pour la première fois par
11. J. Gh. Bmnet, dans la 5« édition du « Manuel du
Libraire » (au mot Fail). Renvoyons à cet excellent
onvrage pour les diverses éditions de ces facéties. Les
c Propos nutiques » ont été réimprimés en 1842.
{Paritt gr. in-18), avec des notes et un essai sur la
▼ie et les écrita de Noël du Fail. par J. M. Guichanl.
-|- Cette facétie a été réimprimée avec d'autres écrits
du môme auteur, sous le nom d'EuTRAPEL. Voir ce
nom et les détails insérés au « Manuel du Libraire »,
à ce mot.
-[- Voy. Etttrapel, I, 1267, d.
LAENSBERG (Mathieu), ps. [l'abbé
Ransonnet, chanoine de Saint-Pierre de
Liège],
Anecdote prophétique de — , traduite
fidèlement du gaulois par un Liégeois,
pour résister aux fureurs posthumes du
« Journal encyclopédique » contre Liège.
Liègey tf Barnabe, 1759, in-12.
+ LAENSBERG (Mathieu), aut. qtie l'on
croit supp,
Almanach supputé sur le méridien de
Liège, par — . Liège, 1636 et années suiv.,
In-âi.
Consulter l'article inséré dans la f Nouvelle Biogra-
phie générale. » XXVm, 661; celui que M. de Reif-
iènberg a donné an « Dictionnaire de la Conversation ; »
la notice de M. F. Hénaux dans le c Bulletin du Bi-
bliophile belge, » t. Il, p. 32 ; les « Recherches de
M. Warxée sur les almanachs belges » (dans le même
Bullletin, t. YIII. p. 98). On a pn^tendu que Uens-
berg avait été. chanoine de IVgtise Saint-BarthiUemy. &
Liège, mais des recherches faites dans les registres du
diapilre n'ont fait découvrir aucun titulaire de ce nom.
Le plus ancien de ces almanachs, découvert jusqu'à
présent, porte la date de 1636. Jusqu'en 1645, le nom
du rédacteur était écrit Lansbert. La publication du vieil
astrologue continua chaque année, et elle a donné lieu à
de nombreuses contrefaçons.
-h LA FALLOISE (Frédéric de), ps, [Frô-
déric Mercey].
Articles dans la « Revue do Paris ».
-4- LAFARGE (Marie Capelle, veuve).
Mémoires de — . écrits par eUe-môme.
Paris, René, 1841-42, 4 vol. in-«.
Les tomes 111 et IV, ont été rédigés par M. Adolphe
René, alors hnprimeur.
LA FA VERGE (le sieur de), ps. Voyez
CAMPESE.
LA FAYETTE (la comtesse de), nom seig.
[Mar.-Mad. Pioche ob La Vergne, com-
tesse de La Fayette].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à La Fayette.
-f. LA FAYETTE (M™« de), aut. supp.
Observations inédites de — , sur les
Maximes de M. de La Rochefoucauld.
Elles furent communiquées par M. de Cayrol, aari»
député, à M. Aimé-Martin, pour qu'il en fit usage dass
son édition de La Rochefoucauld, publiée eo 18ââ. gr.
in-8; mais l'authenticité de ces observations n'étaol pas
admise, on se borna à en donner un choix dont il a'a
même été tiré que 50 exemplaires, et qoi Ion»
16 pages.
Ces observations ont été publiées en entier dans l'é-
dition des < Maximes • de la c Bibliothèque eliéfi-
I rienne «. 1853, ip-16.
I LA FAYETTE (de), nom seign. [Marie-
b Paul-Jean-Roch Gilbert, marquis de Li
I Fayette, général] .
Pour la liste de ses ouvrages, vovez les
Corrections et Additions de « la j^rance
littéraire » à La Fayette.
LA FAYETTE (le général), apoer. [L.-F.
L'HÉRITIER, de rXinJ.
Esquisse des Mémoires de —, tracée
par lui-même.
I Imprimée p. 1 à 109 du t. IV des c Mémoires de
^ tons >. Paris, Levawiueur, 1835, in-S.
I Le général vivait encore lorsqu'on imprimait les
I « Mémoires de tous » . On lui persuada que cette « Es-
quisse » avait été trouvée dans les archives de la police,
et un tiers obtint qu'il la reverrait. II y laissa sohsista
des passages peu louangeurs pour lui.
-f- Voy. Bailli. I. 452 d.
4- LA FER... [La Fbrandière].
Œuvres de la m&rquise de — . Paris.
,1810, 2 vol. in-i2.
I 4- LA FERTÉ (Louis L. de) [Louis Le-
LOUP].
I Nouvelle Méthode de dessin, ou le Des-
sin dit indélébile, appris seul, à tout âire,
i sans maître, en trois leçonsdedeux heures,
par M.—, professeur à Paris, augmentée
, de la manière de grandir ou amplifier un
dessin. Parw, 1838, in-8.
I LAFFICHARD (Joseph), de plusieurs
^ académies ; ps. [Voltaire].
I Le Temps présent. i77j.
I Réimprimé parmi les t Contes en vers. Satires et
Poésies mêlées » de l'auteur.
I LAFFITTE (Jacques-François), apoc,
[Ch. Marchal, auteur de THistoire oe la
famille d'Orléans].
{ Souvenirs de M. —, racontés par lui-
môme et puisés aux sources les plus au-
thentiques. Paris, au Comptoir des impri-
f meurs unis, 18ii, 3 vol. in-8.
Lors de la publication de cet ouvrage, M. le prince
de la Moskowa, ce bibliophile magnifique, écrivit aax
journaux pour mettre le public en garde contre an livre
portant le nom de son beau-père, et qui venait d'être
annoncé. M. de la Moskowa disait qu'on aui^it tort de
confondre cet ouvrage avec les Mémoires écrits par M. Uf-
fltle même, lesquels ont été trouvés dans ses papiers,
après sa mort, et qui étaient alors sons les scellés.
4- Ils n'ont point été publiés.
LAFFORE (B. de), nom abrév. [Bour-
493
LAFFORGUE
LA FONTAINE
494
RoussB DE Lafforb, chef de bataillon,
directeur d'artillerie à la Guadeloupe, rt
l'un des officiers les plus distingues de
c*Hte arme, naort à la Guadeloupe, en
juillet 1839].
Stratilégie, ou Méthode lafTorienne pour
apprendre à lire, depuis Tâge de cinq ans
justju'à soixante, en deux, quatre ou six
jours classiques de leçons Paris, l'Auteur,
18i8, in^.
Si^ de B. Laflbre, avocat.
-f- On tronve nne courte note sur cet outrage dans
le fl Joamal des SavanU », année i828, p. 753.
L\FFORGUE (Vital), secrétaire de la
mairie et maitre d'école de la commune
(le Barastruc Magnosc, ps. [César Pradier,
alors conseiller de préfecture du Mor-
bihan].
I. La Croisade en France, ou le Fana-
tisme, roman historique, extrait de la chro-
ni(]ue languedocienne intitulée : « La Ve-
rdia Ystoria de la crosoda contra los
fé-mentits de Langadoc et Provensa ».
Trad. par — (composé en français par
M. César Pradier). Paris, Pigoreau. 1828,
4 vol. in-12, fig.
II. Quiberon, nouvelle morbihannaise ;
par V"** L********. Vannes , de Vimpr.
de Galles, nov. 1829, in-8.
LAFFREY (Amoux) [Moufle d'Anger-
tille].
Le Siède de Louis XV, contenant les
événements qui ont eu lieu en France et
dans le reste de T Europe pendant les cin-
quante-neuf années du règne de ce mo-
narque, ouvrage posthume d'— . Paris,
Gueffier, 1776, 2 vol. in-8.
Cet oQTrage n'est antre chose que la c Vie privée de
LoQis XV I (V. ces mots) abrégée par Maton de la
Varenne. Cet inîposlenr n'a pas eu honte d'avancer
dus sa préface que Laffrey avait publié cette « Vie
privée » en 1781, tandis qu'il est de notoriété pu-
blique que l'ouvrage est de Moufle d'Angerville,
avocat A. A. B— r.
LA FON (de). Voy. De La Fon.
4- LAFON [Pierre Rapenouille].
La Mort d Hercule. Liboume , 1792 ,
in-8.
Pièce devenue très-rare, mais dépourvue de tout
iDcriie Htténire. Son auteur, très-jeune lorsqu'il la
ciiRiposa. s'est bit comme tragédien nne réputation
brillante.
LA FON, ps. [Rapenouille, médecin à
Paris, rue de Sèvres, n*" 54], auteur d'ar-
ticles dans les journaux de médecine.
-♦- LAFONT (Achille) [Honoré Achille
Etbaud].
L Brm d'amour, opérette. Paris, 1857,
in.l2.
IL Jean et Jeanne, opérette. Paris, 1855,
in-i2.
LA FONTAINE (Jean de). Ouvrages qui
ont été faussement imprimés sous son nom,
L Suite des Œuvres posthumes de — ,
publiées par M. Simien Despréaux, pré-
cédées d'une préface historique. Paris,
Boudin, 1798, in-8 de 52 pag.
Des vingt Fables que contient cette brochure,
onze appartiennent à Furetière. qui les publia en 1671,
sous le titre de « Fables morales « . Une douzième du
même auteur, mais qui ne fait pas partie de son reraeil,
est traduite de latin du P. Commire. jésuite. Elle est
intitulée : c le Soleil et les Grenouilles > . Une autre est
de Valinoour, une autre de Fieubet, V. le c Recueil
de vers choisis » du P. Bouhours, et la Lettre de
M. Grainville, insérée dans la « Décade philosophique»,
an VI (1798). 4« trimestre, p. 368 et suiv.
Qu'on ne croie pas, au reste, que M. Simien Despré-
anx se soit donné la peine de tirer ces vingt Fables de
différents recueils ; on les trouve toutes dans la cinquième
partie d'une édition des Fables de La Fontaine, ainsi
intitulée : « Nouvelles Fables choisies , mises en vers
par M. de La Fontaine et autres plus célèbres auteurs
françcis du temps. » Anuterdam, Daniel de la Feuille,
1698. pet. in-8. A. A. B— r,
-1- L'éditeur fut en butte à de vives critiques. M. Paul
Lacroix en parle en ces termes dans la préface des t Nou-
velles Œuvres inédites de La Fontaine, * {Pari», 1865,
in-8).
c Despréaux Simien ne se défendit pas et resta muet
< sous la sentence de ses juges; il n'était pourtant pas si
« coupable, et nous serions presque tenté de le justifier,
c car s'il avait péché par ignorance, il avait péché de
9 bonne foi. Une petite<fllle de La Fontaine lui avait
c communiqué vingt et une fables manuscrites et un
c conte. « le Florentin,» trouvés dans les papiers du fa-
( buliste et peut-être écrits de sa main. Suivant les
c apparences , fables et conte étaient de l'estoc de La
c Fontaine. Tout n'était pas de lui cependant, si quel-
« ques pièces devaient lui être attribuées. Le plus
c grand nombre de ces fables se retrouvaient déjà dans
c le recueil de Furetière, d'autres pouvaient être reven-
c diquées par des poètes contemporains, mais il y avait
c là quatre ou cinq pièces qui ne pouvaient appartenir
c qu'à La Fontaine et dont la revendication n'avait été
« faite par personne... Nous avons sans hésiter fait
« quelques emprunts fort intéressants à la < Suite des
« Œuvres posthumes » mise an jour par l'innoeent
c Simien Despréaux. •
Les fables que M. Lacroix a reproduites sont « Le
Pécheur et les Poissons, les Favoris, les Rats et le
Chat, le Cygne et les Canards » (traduction publiée
ailleurs . mais avec des variantes, d'un apologue du
P. Fraguier : Olor et Anseres.)
IL Deux Fables inédites (composées par
M. Niquevert, peintre, à Saint-Oermam).
— Imprimées n y a trois oji quatre ans
dans le journal de Saint-Germain-en-Laye.
+ m. Recueil de poésies chrétiennes et
diverses, dédiées au prince de Conty, par
— , (recueillies par Henri-Louis de Loménie
de Brienne , avec un avertissement du
même Loménie, et une préface de Qaude
Lancelot). Paris, Le Petit, 1671, Couterot,
1679, 1682, 3 vol. in-12.
49S
LA FONTAINE
LAGARDE
496
Il n'y a en qu'une édition de ee Reraeil. Le fron-
tispice leal a éité changé.
L. H. de Br enne fit ce Remeil à la sollicitation de
sa mère, et il pria La Fontaine, son ami, de tM'iger
nne épttre dédicatoire an prince de Conti. Le recueil
paml sous le privilège de Lucile Hélie de Brèves ; le
seal rapport qui existe entre ces noms et ceux de l'édi-
teur consiste dans l'identité des lettres initiales. Cette
explication rectifie et complète la note insérée dans la
« Biographie universelle, » article La Fontaine, t. 23,
p. 136. A. A. B— r.
-|- On a Inséré, dans la plupart des éditi6ns des
« Contes * du bonhomme divers contes dont il n*esl
pas l'auteur, notamment celui du « Rossignol *. Voir
ce que dit à cet égard M. Walckenaer. qui a fait im-
primer i part quelques unes de ces pièces apocryphes
pour les joindre à la belle édition qu'il a donnée en
1814 des fl Œuvres de la Fontaine ». Observons aussi
que Ch. Nodier (catalogue. 1844. n« 498) signale des
exemplaires de l'édition de Parii, Louyt Billaine, où
se trouvent à la suite du conte de la c Servante justi-
fiée », deux lignes fort mal rimées, qui ne sont pas
de La Fontaine, qui ne peuvent pas en être : « Je ne les
copierai point , » ajoute l'ingénieux académicien ,
« parce qu'on ne peut point les copier ».
LA FONTAINE (messire Jean-Baptiste
de), aut. dlipp, [Sandras db CourtilzJ.
Mémoires "de — , seigneur de Savoie et
de Fontenal, inspecteur des armées du roi.
Cologne, Marteau, 1699, in-8; — 4701,
2 vol. in-8.
LA FONTAINE (de). Voy. de La Fon-
taine.
LAFONTAINE (Auguste), romancier al-
lemand (1). Ouvrages apocryphes.
I. Deux années de souffrances, ou His-
toire de la famille Blancoff, roman histo-
rique ; traduit de l'allemand par Cangrosse
de Plantade. (Ouvrage de la composition
du prétendu traducteur, J.-Fr.-Jacq. Cor-
sange de la Plante). Paris, Laurens aîné,
1817. 4 vol. in-12.
IL Les Invisibles, ou les Ruines du châ-
teau des bois, traduit de l'allemand par
Léon A... (Astoin).ParM. 1820, 2 vol. in-12.
III. La Prison d'Etat, ou la Jeunesse de
Gustave, trad. de l'allemand par Léon A***
SAstoin). Paris, Lecointe et Durey, 1822,
ivoî. in-12.
IV. Les Enfants de deux lits, ou la
Belle-Sœur, traduit de l'allemand par Léon
+ (1) Né à Çmnswick en 4759. mort à Halle le 29
avril 1831; il descendait d'une famille protestante
forcée de quitter la France par suite de la révocation
de redit de Nantes. Ses romans en allemand forment
plus de 200 volumes oubliés aujourd'hui. Voir la
c France littéraire » pour l'énumération de ceux qui
ont été traduits en français ; consulter aussi c l'Essai
sur la vie et les ouvrages d'A. de lA Fontaine, » par
Mazier du Haume, en tête de la traduction du « Spec-
tre des ruines. I Paris, 1S26.
fllA... (Astoin). Paris, rue de fArbre-Sfc,
Pontkieu, 1822, 4 vol. in-12.
I Si ces trois derniers romans sont effedivemeDl Li-
duits de l'allemand, ils ne le sont pas de La FoouiK.
car ils ont une teinte de licence qui n'apparticot çt>
au monl Auguste La Fontaine.
V. La Victime persécutée, ou les Mal-
heurs de don Raphaël d'Aquillas , roman
historique du commencement du xvii* siè-
cle, traduit der l'allemand de F. -M. Klinger
par le baron ***. Paris, Corhet , 18i3,
3 vol. in-12.
LA FORCE (de), nom abrév. [Caumovt
DE La Force].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. . la
France littéraire » , à Caumont de Lt
Force.
-hLAFOREST (Théodule) [Ant.-Franç.
Bonvalot],
La Chapelle des bois. Paris, Ch, Lacka-
pelle, 1838,4 vol. in-12.
Publié d'abord sous le titre : * Les Vilains et ks
Contrebandiers, » 1836, 3 vol. in-8, avec lenoa «le
l'auteur. •
LA FORTELLE (de), ps, [Petracd de
BeaussolI.
Vie militaire, publique et privée de ma-
demoiselle d'Eon. Parts, 1779, in-8.
On sait qu'à sa mort ce personnage a été recaan
pour être bomme et non femme.
LA FRESNAY'E, nom nolnl, [Vauoiteus
DE LA FrBSNAYkI.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », à La Frênaie.
-|- Consulter le c Manuel du Libraire » an sujet i*
diverses éditions et réimpressions des écrits de ce po^t^
fort recherobé aujourd'hui. II. J. Pirbon lui a coosacrf
une notice insérée dans le <f BulieUn du biUiopfaile ».
1846, et tirée à part.
4- LA FRONDE (Pierre de) [BarcKER]
Voy. De la Fronde.
LAGÂBAYE (le comte de), nom nohil.
[Claude-Toussaint Marot, comte de L^ga-
raye] .
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lagaratb.
LAGARDE (l'abbé de), nomnobil. [1 abbé
Philippe Bridard de Lagarde].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Lagarde.
LAGARDE (le comte de) , nom nobiL,
[Auguste DE Messe>xe, comte de Lagarde].
Pour la liste de ses ouvrage, voyez la
« France littéraire » et ses « Corrections et
ses Additions »,à Lagarde.
497
LÂGARDIE
UGRANGE
-H LAGARDIE (Horace de) [AP* de Pev-
rotîet].
Causeries parisiennes, par — . Paris,
Charpentier. 1863, in-18.
+ L. A. G. D. [Louis- Aimé Martin].
Recueil de contes, historiettes morales
en vers et en prose. Paris, 1809, in-18.
UGENEVAIS (F. de), p*. commun à
neuf des rédacteurs de la « Revue des Deux
Mondes >» qui y ont fourni, sous ce nom
d'emprunt, les articles suivants :
I. Sur les « Notices politiques et litté-
raires sur r Allemagne », de M. Saint-
Marc Girardin. (Par M. Xavier Marmier.)
1- juillet 1835.
IL Statistique parlementaire. Session de
1837. (Par M. ***). 1" janvier 1837.
III. La Duchesse de Palliano, nouvelle.
(Par Henri Beyle). 15 août 1838.
IV. Revue littéraire de l'Allemagne. —
Mouvement politique et littéraire en 18i2.
(Par M. Saint-René Taillandier.) !•' février
1843.
V. Les Livres illustrés. (Par M. Eugène
Pelletan). 15 février 1843.
VI. Le Roman dans le monde. — Ar-
ticle servant à encadrer une charmante
nouvelle, intitulée : « le Médecin de vil-
lage », par un anonyme (M"* la con^tesse
Lôvré d^rbouville, sœur du baron de Ba-
zaïicourt). (Par M. Ch. Labitte.) 15 mai
1843. , ,
VU. Le Feuilleton. A propos des « Lettres
parisiennes », de M. le vie. de Launay
(M« E. de Girardin). (Par M. Ch. Labitte).
r octobre 1843. ^ „ ,
VUI. Les derniers Romans de M. de
Balzac et de M. F. Soulié. (Par M. G de
Molènes). 1*' décembre 1843.
IX. Histoire d'une déportée à Botany-
Bay. ( Par M. Philarète Chasles.) 13 août
X. Un Humoriste en Orient (Eothen),
(Par M. Ph.-Chasles, 1" décembre 1845.
XI. Peintres et Sculpteurs modernes. I.
Injures. (Par M. Frédéric Mercey). l*" août
1846.
XII. Le Salon de 18i8. (Par M. Frédéric
Mercey). 15 avril et 15 mai 1848.
H- Ce Pseod. a depuis serri fréquemment à MM. A.
de PoDtnarUn. Ch. de Mazade, Henri Blaze, etc., etc.
M. T.
LAGNY (Thomas Fantet de), aut. supp.
[l'abbé Claude Richer, chanoine de Pro-
vins, mathématicien distingué].
Analyse générale, qui contient des mé-
thodes nouvelles pour résoudre les pro-
blèmes de tous les genres et de tous les
degrés à rinfini. 1733, in-4.
Cet outrage forme le onxième volume des Mémoires
de l'Académie des sciences de 4066 à 1099. Parit,
1733. 11 vol. in-4.
Quoiqu'il ait paru sous le nom de M. de Lagny. on
estcerlain. dit l'abbé Goujet, qu'il. est de M. l'abbé
Richer, qui a seulement profité des matériaux informes
de M. de Lagny, son ami.
4- Voy. le Supplément de Moreri, article Lagxt.
^ A. A. B-r.
-4- LAGOULAFRIERE (le baron de)
[Boue DE ViLLIERS].
Des articles de journaux.
LA GRACE (Félix de), ps. [le P. Louis
RiciiEOMB, jésuite].
La Chasse du renard Pasquin, découvert
et pris en sa tanière, du libelle diffamatoire
faux marqué le « Catéchisme des jésuites ».
Villefranche, Le Pelletier, 1603, in-8.
4- L4 GRANDVILLE (la comtesse de).
Voy. le « Catalogue général » de M. Otto
Lorenz, III, 121.
LA GRANGE, apocr. [Boindin].
Le Port de mer, comédie en un acte et
en prose. Paris, Cailleau, 1769, in-8.
C'est la comédie du même titre publiée à Paris,
en 1704. chez Ribou, par Boindin, sous le voile de
l'anonyme. On la trouve dans ses Œuvres.
A. A. B-r.
LAGRANGE (Augustin),/)*. [Cardailhac
médecin à Paris].
I. Avec M. Benjamin Antier : Made-
moiselle de La Valliere et madame de Mon-
tespan, drame historique en trois actes,
suivi d'un épilogue, ou Dix-huit ans après.
Représenté sur le théâtre de l'Ambigu-
Comique, le 21 mai 1831. Paris, Riga.
Barba, 1831, in-8.
II. Avec MM. de Rougemont et Laflfitte :
Jeanne Vaubemier, ou la Cour de Louis XV,
comédie en trois actefe. Représentée sur le
théâtre de l'Odéon, le 17 janvier 1832.
Paris, Riga, 1832, in-8. — Autre édition.
Paris, Marchant, 1836, in-8 à deux co-
lonnes.
m. AvecM. Eug. Cormon (P.-Et. Piestre):
Les Honneurs sans profits, com.-vaud. en
2 actes. Paris, Blosse, 1832, in-8.
tV. Avec le môme : Un Aveu, comédie-
vaudeville en un acte, représentée sur le
théâtre du Panthéon, le 12 février 1833.
Paris, Marchant, 1833, in-8, ou 1837, in-8
à 2 colonnes.
V. Avec le môme : Flore et Zéphire,
folie-comédie en un acte, représentée sur
le théâtre de l'Ambigu-Comique, le 9 fé-
vrier 1834. Paris, Marchant, 1834, 1836,
gr. in-8.
VI. Avec le môme : le Gueux de mer,
ou la Belgique sous Philippe II, drame en
trois actes. Représenté sur le théâtre de
499
LAGRANGE
LAGUERIE
500
l'Ambigu-Comiquo, le ^C} soptembro 18:^).
Paris, Barba, Bezou, Quoy, I8X», in-8 à
deux colonnes, et de Oi pag. à lonj^ues
lignes.
VII. Avec le môme : le Prisonnier d'une
femme, comwJie-vaudeville en un acte.
Représentt'e sur le théâtre des Vari«»tés, le
7 mars 183G. Paris, Barba, 1836, in-8.
VIII. Avec le même : les Trois Jeannette,
vaudeville on un acte. Représenté sur le
théâtre de laGaité, le 13 août i83G. Paris,
Barba, 1830, in-8.
IX. Avec le môme : le Mariage en ca-
puchon, comédie- vaudeville en doux actes,
imitée de l'espagnol. Représentée sur le
théâtre des Variétés, le 4 mai 1838. Paris,
Marchant, 1838, in-8 à 2 colonnes.
LAGRANGE (Miix.),plag, [II. Zsciiokke]
Les Aventures guerrières d'un homme
pacifique, nouvelle. — Imp. dans la « Revue
de Paris », en août i8i6.
Noas lisons dans l'on des recueils littéraires de nos
voisins les Belges. le Bulletin du bibliophile belge, de
M. le baron F. de Reiffcnberg, t. VI, p. 347, la note
suivante snr ce plagiat :
t Petit plagiat paHiien. — La lituiralnre des feuil-
letons fait argent de tout. Obligé de produire beaucoup
et vite, elle prend sans façon dans la poche d'autrui. et
fait la nouvelle ou le roman comme un fliou fait le
mouchoir on la montre. Le célèbre Zschokke est auteur
d'nn conte trè9-amusant : les t Aventures guerrières
d'un homme pacifique », traduites en français dès l'année
1813, dans un recueil en trois volumes. Or. voilà que
dans < la Revue de Paris » du mois d'août dernier, un
M. Max. Lagrange trouve à propos de copier ce joli récit
sans nommer Zschokke pas plus que si c'était un écri-
vain inconnu qu'on pût voler impunément. Tout ce qu'il
y a de gai et de comique dans l'opéra du i Brasseur
de Preslon » est déjà pris, on le sait, de la nouvelle
de l'auteur allemand ».
+ LAGRANGERIE (de) [Dardenne].
Des articles de journaux.
LAGRAVE (M"»' de), apocr. [Vaidy].
Juliette Belcourt, ou les Talents recom-
pensés, nouvelle anglaise, traduite par —,
et dédiée aux jeunes demoiselles. Paris,
Barba, an XI (1803), in-12. V. T.
LA GRAVIÈRE (l'abbé Ludovic), pse^fd.
[l'abbé de La BourdonnayeJ.
Histoire abréçée de l'Eglise, etc., pour
servir de suite à l'Histoire de la Religion
avant J.-C; par M. Lbomond. Nouvelle
édition, augmentée d'une Notice sur la vie
de l'auteur, et continuée jusqu'au Concor-
dat de 4817; par M. — . Paris. 1819,
in-12.
Réimprimée, en 1824, par les éditeurs de la t Bi-
bliothèque catholique ».
Le respectable Lhomond est mort en 1795, après
avoir publié seulement deux éditions de son livre, celles
de 1787 et i 792. Après sa mort, les jésuites Feller et
Proyart se sont emparés de son livre, qu'ils ost i^-
venl réimprimé, en y faisant de coupables interpolaliotui.
peur inspirer à la jeunesse des principes d'inu>téncf^
(Voy. sur les changements faits au livre de Lboffiosl,
aux Anonymes. « Histoire abrégée de l'EpUse 1 1
Au retour de Louis XVIll, l'édition de l'abbé Provui.
qui était la plus répandue en France, ne pOQvsil rir-
culcr dans les maisons d'éducation sans de gra^'â ii;-
convénients. Ce ne fut ce}>endant qu'en 1819 que l-a
vit paraître une nouvelle édition de • l'Histoire ihr^-iir'
de rKglisct, avec um* continuation rédigée daos >!'«
principes applicables an t«mps présent. On la ()>!iU
M. l'abbé de La Rourdonnave. H a adopta treiie • tu-
pi très des précédents éditeurs, et il en a ajouté ki4
nouveaux, dans lesquels on remarque moins d« wn-
lencc que dans les autres. Son édition est €oroj)Osr* d-
deux-cent-un rJiapitres. comme celle de 4801. 11 a f:
la sagesse d'exclure le chapitre sur le mariage. f\ <ïf
rétablir celui qui concerne les investitures, qui atait r'j
supprimé dans l'édition de 1801. Ce nouvel èiitrsr
nous apprend que ce fut Tallien qui fit sortir M. Lk^
mond, son ancien maître, du séminaire Saint-FirtCii.
où il était enfermé avec beanconp d'autres prêtres, rt
ou il n'eût pas manqué de partager le sort affr^ox >{n
leur éUiil réservé.
Il n'y a donc que la première et la seconde él.iiôa
de « rilistoiro abrégée de l'Eglise ■ qui poisseal ^tre
considérées comme l'ouvrage de l'abbé tboraond.
A. A. B— r.
LAGRÉE (de), nom nobiliaire [Marr-
Octavien Doudart de Lagréb].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
0 France littéraire », à Lagrée.
LA GRELAIE (de), nom nobiliaire [Re-
naud DE LA GrELAJE].
Pour la liste de ses ouvrages, vo)ez la
« France littéraire)», àRE.NAUD delà G.
-4- LAGREVILLE [Le Poittevin Saim-
Alme].
Des articles de journaux.
-f- LA GRYE (Gui de) [François Ré?is
Chantelauze, né vers 1820].
I. Portraits d'auteurs Forésiens, piècvs
et documents, par—. Lyon, 1856, in-8.
II. Supplément aux œuvres du ck-
noine Loj s Papon, publiées p>our la pn*-
mière fois par les soins de M. Yemeniz,
précédé d'une notice par—. Lyon, L
Perrin, 18(50, in-8.
Us poésies de Papon, écrivain dn xvi* siècle, offrakct
un véritable intérêt au point de vue hi8toriqo<f;
M. Yemeniz, bibliophile lyonnais fort arantageosen^ttît
connu, possesseur de ses manuscrits, en a publié dm
édition très-élégante, tirée à petit nombre et qo'il a fj t
exécuter i ses frais. Ce bibliophile avait déjà d.-o-v
l'exemple d'une semblable générosité pour « l'His: ire
de la fabrication et du commerce des étoffes de >oie >
par M. Francisque-Michel, 185i, 2 vol. in-4. 11 scrdit
bien & désirer qu'il y eiït des imiuteurs pour des UiM
de ce genre.
LAGUERIE (de), nom nobiliaire [J.Te>-
SON DE LaGUERIeI.
Pour la liste de ses ouvrages, \o\ex la
« France littéraire », à Laguerib.
ÎSOi
LÀ GUERINIÈRB
LAINE
S02
LA GL^RINIÈRE (de), nom noh. [Fran-
çois ROBICHON DE LA GcERINIÈRE] .
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
* France littéraire», à La Guebimère.
LA GUESXERIE (M"* de), nom nobiliaire
[CiJERBONNIER DE LA GuëSNERIE].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire», à LaGuesnerie.
L\ GUETTE, nom nobiliaire [Broé, sei-
frneur de CrrRY et de La Guette],
Pour la liste do ses ouvrages, voyez la
- France littéraire » , à Citry de laGuette.
LA GUITONIÈRE (Léon de), ps. [Noël
AuBERT DE Versé].
I. Le Protestant pacifique, ou Traité de
là paix de TEglise, contre M. Jurieu. Ams-
terdam, I68i, in-12.
IL Traité de la liberté de conscience, ou
de l'Autorité des souverains sur la religion
des peuples, par L. D. L. G. Cologne, P.
Marlenu, 1687, in-16.
4- LA H*** (M. de) [Jean-François de
Li Harpb].
CEuvres de —, revues et corrigées par
raut4?ur. Yverdon, 1777, 3 vol. in-8.
Première édition, mais qui n'a pat été donnée par
La Harpe.
LA HAYE (l'abbé P. de), plag. [le P. An-
lonin Regnault, dominicain de Tou-
louse].
Catechismus ex décrète Concilii Trid.ad
parochos Pii V, Pont. Max. jussu editus ;
Dunc denuô sincenis et integer, men-
d.S(|ue ilerùm repurgatus. operâ P. D. L.
H. P. (P. de la Haye, presbyteri), à quo
additus est apparatus ad Catechismum in
ijuD ratio, auctores, auctoritas, approba-
t4>rt*s et usus declarantur. Parisiis, 1G50,
petit in-li.— Secunda editio. Ibid., 1656,
Je ne parlerai ici que dn nooTel éditear, P. de La
liare. doot le nom le lit dans le privilège dn roi an-
or\c ànx denx édiUons que je elle. Ce privilège n'ayant
pa> éu^ reproduit dans les nombreuses éditions qui ont
soni les deux premières, l'éditeur est anonyme aux yeux
de presque tous les lecteurs.
Des Tannée 1659. trois libraires de Lyon réimpri-
nèrenl le Catéchisme du Concile de Trente, avec la
prcfic^ de Tabbé de U Hay«, mais sans le privilège dn
roi. dette édition étant tombée entre les mains du
P. Antonin Regnanlt, dominicain de Toulouse, ce reli-
jDeux. qui avait publié en 1648 une édition du mfme
taii'cbiime, précédée d'une Dissertation sur ton auto-
rité, remarqua avee surprise que VédiUur anonyme
auit ci>pk^ plusieurs articles de sa Dissertation, en y
aj-uianl des détails absolument faux ; il dévoila ce pla-
rui tt ces bnssetés dans une nouvelle édition de sa
i)t>^Ution, imprimée en 1672. Le P. Regnanlt accuse
Véiliieur lyonnais d'avoir supprimé son nom à des-
seia. On voit qoe ce reproche ne doit tomber que snr
les imprimenrs lyonnais.
H I L'abbé de La Haye, en abrégeant la Dissertation du
P. Regnanlt, a estropié quelques noms propres, entre
autres relui de Jules Pogiani. qu'il appelle Jules Spo-
giani. Celte faute se trouve dans toutes les réimpres-
sions, qui sont encore défli^rées par des fautes encore
bien plus graves. Celle préface doit donc être lue avec
beaucoup de précaution.
On remarque tant de différences entre cet excellent
Catéchisme et ceux qui se publient en France depuis cent
ans. que l'on croirait que ceux-ci ont pour objet l'expli-
cation d'une nouvelle religion. V, dans la « Chronique
religieuse », Parti. 1820, in-8. t. V.p. 5, des i Ob-
senations critiques » snr les Catéchismes omciellement
réimprimés depuis 1817 A. A. B— r.
LAHCERÂM (P.), parisipolitain, anagr.
tP. Sylvain Maréchal]. Voy. ARLA-
lECH.
LA HODE (de), /w. [de La Mothe, ex-
jésuite] .
L Anecdotes historiques, galantes et' lit-
téraires. La Haye, 1737, 2 vol. pet. in-li.
On a eu tort d'attribuer ces * Anecdotes » au marquis
d'Argens ; c'est ce marquis lui-même qui, d'après l'abbé
! d'Artigny, les donnait à l'ex-jésuite de La Hode, dont
le vrai nom éUit ta Hothe. A. A. B— r.
-f- Voyex les « Nouveaux Mémoires de d'Artigny.
t. vn, p. 9.
II. Histoire des révolutions de France,
où l'on voit comment cette monarchie
s'est formée, et les divers changements
qui y sont arrivés, par rapport à son éten-
due et à son gouvernement. La Haye,
i738,4 vol. in-12.
LA HONTAN (le baron de), ps. [Gueu-
DE ville].
Suite du Voyage de l'Amérique (du ba-
ron de La Hontan), ou Dialogues de M. le
baroii'de La liontan et d'un sauvage dans
r Amérique. Amsterdam, 1701, in-8.
Leibnitz croyait ces Dialogues de La Hontan loi-
même. Voyez « l'Historia litteraria » de Jngler. /eno;,
1763, t. III, p. 1753. A. A. B— r.
laïc (Un), aut.dég, [deGand, d'Alost].
Observations d' — sur les Réflexions
manuscrites de M. de Sépouse, vicaire-
général d'Arras, relatives au serment; par
Tauteur de la a Question du serment » .
Liège, Bourguignon, an VII (1799), in-8,
48pag.
-h laïc (Un) [E.-Laurent Re.nard?].
Réponse a la lettre pastorale de Mgr R .
C. A. Van Bommel, évoque de Liège, par — .
(Liège, P. J, Collardin, 1830), in-8, ±1 p.
LAIDAES (F), ps. [Félix Delhasse, au-
teur de biographies et d'articles littéraires
dans les journaux belges].
LAINE (P.-Louis), apocr. [Vito.n], gé-
néalogiste, né en 1790, mort en 1849.
1. Dictionnaire véridique des origines des
maisons nobles ou anoblies du royaume de
S03
LAINIBR DE VERTON
L. A. J. T.
m
France, contenant aussi les vrais ducs,
marauis, comtes, vicomtes et barons. Pa-
ris, t Auteur, A. Bertrand, 1818 et 1819,
in-8.
Ol oorrage devait f tre composé de plasiears volâmes,
dont chaaiD eût été publié en cinq livraisons. Trois
cahiera formant le premier volume, et le second vo-
lume,, voilà tont ce qni a paru.
4- II. Archives généalogiques et histori-
ques de la noblesse de France, t. I à XI.
Paris, 1830-1850. in-8.
Cet ouvrage, interrompu par la mort de Tautenr, de- \
vait former 24 volâmes. j
LAINIER DE VERTON (Albert), pseud. •
[Adrien Baillrt].
Des Satyres personnelles, traité histo-
rique et critique de celles qui portent le
titre d'Anti. Paris, Dezallier. 1689, 2 vol.
in-12.
-+■ laïque (Un) [Franc, de Paule Ma-
riette].
Lettre d' — à un laïque, du 4 février
1763.
4- LA J. [La Jonchëre].
Théâtre lyrique de — . Paris, Barhou,
1772. 2 vol. in-8.
LAJARIETTE, ps, [Aristide Lbtorzec,
de Nantes], artiste et auteur dramatique
ancien directeur du théâtre des Délasse-
ments-Comiques.
I. Avec M. Maillard [Frédéric Prieur] :
Allons à la Chaumière , vaudeville en un
acte. Représenté sur le théâtre de la Porte
Saint-Martin, le 1"' décembre 1839. Paris,
Gallet, 1839, in-8.
Faisant parUe de la collection intitulée « Paris dra-
matique >.
n. Avec M. Lubize [Pierre-Henri Mar-
tini : Un mauvais Père, drame en trois a.,
môle de chant. Représenté sur le théâtre
de la Gaîté, le 17 avril 18i3. Paris, Mar-
chant, 1843, in-8, 24 pag. à 2 col.
Faisant partie dn « Magasin théâtral ».
m. La première Cause, drame en trois
actes. Représenté sur le théâtre du Pan-
théon, en novembre 1843.— iVon imprimé.
IV. Avec M . Boulé : Les Ruines de Vau-
demont, drame en quatre actes. Repré-
senté sur le théâtre de la Gaîté, le samedi
22 février 1845. Paris, Marchant, 1845,
in-8, 32 pag. à 2 col.
V. Avec M. Dennery FEugène Philippe] :
Parlez au Portier, vaudeville en un acte.
Représenté sur le théâtre du Palais-Royal,
le 2 mars 1845. Paris, Marchant, 1845,
in-8.
Cas deux dernières pièces font aussi partie dn c Ma-
gasin Ukéâtral ».
VI. Avec M. Lubize [Pierre-Henri Mar-
tin] : L'Homme et la Mode, comédie^vau-
deville en deux actes. Représenta sur k
théâtre du Vaudeville, le 22 juillet IKti.
Paris, Beck, Tresse, 1845, in-8 à 2 col.
« L'Homme et la mode » est une paraphrase ea dria
actes de l'épltre de Sedaine « A mon habit •. Il sait
d'un jeone étudiant doué de tontes les qualités da tmt
et de l'esprit, mais qni, par malhear ponr lai. » pré-
sente chez madame de Ferrières dans un costosf k.-
lement provincial, qu'il devient presque nssW&l Wb/i
de la risée générale ; mieux avisé, il se bit habilW par
Staob et par Hnman, coiffer par Giovanni, chausser (ar
Chantomme, et, transformé ainsi en lion, il bit Um-
ner la tète à toutes les femmes, et sorprend 1^ mr
de madame de Ferrières. qni Ini accorde sa mais. To<t
rela est bien connu et bien usé ; on a donné an PaU.s-
Royal, il y a un an. nne pièce sur le même saj^t. i^.
valait beaucoup mieux que celle du Vaudeville ; (t\t^
dant elle a réussi, gricei quelques mots spiriiQ'^iv
« L'Homme et la mode » n'a obtenu qu'an um\ !•' i:
snccès.
VH. Avec M. Boulé : Les Enfants du Fac-
teur, drame en trois actes. Représenta ^ur
le théâtre Beaumarchais , le 20 novembre
1845. Pans, Marchant, 18*5, in-8 à f a»!.
Faisant partie dn c Magasin Uiéltral ».
-4- LA JARRIE [Pierre Jannet].
Des articles dans « TEtincelle b, iS6(>:
dans « l'Armée illustrée ».*1866; dans s h
Chasse illustrée », 1869.
Le « Catalogne des livres de M. P. de La Jarrïe. <
i8S4, 2 vol. in-8, n'est autre chose que le CaUlop» i'S
livres que H. Jannet mit en vente à l'époque on il s'
retira du commerce de la librairie ancienne.
LAJARRY (E), plagiaire, [J.-G.J.-S.
Anurieux, de l'Institut].
Saint Thomas. Paris, de Vimpr. deMiK
1836, in-8. 16 p.
Cette pièce est précédée d'un envoi, dans lequel M L
^ , Liijarry la donne pour nne rêverie émanée de se» \^-
I sirs. Or. cette pièce est d'Andrienx. qui l'a imbn?!
chez Dabin. en 1802, après la mort de mademoiv;^
Chameroy. Des cent soixante-dix vers d'Andrievi. en
seul a été cbangé ; an lien de : Vestris. Millet. Dflillt.
et cetera, on lit : Taglioni. Vestris, et estera. (< JoamI
des SavanU », avril 1836, p. 251.)
-}- L'opuscule d'Andrienx ; « Saint Roch et S^r-t
Thomas, » n'a point été réimprimé dans les (eavr^ «
cet académicien. Paris, 1818-23. 4 vol. in-8,t<£
1823. 6 vol. in-18.
UJONCHÈRE (de). Voy. DEUTOCR.
-f- L. A. J. T. [Louis-Alfred JAConEH-
TerrebasseI.
Bayart à Lvon, 1490-91, par—. A to
sur le Rosne,'Barret, 1829, in-8.
C» morceau, inséré dans le t. XI des < Ardii^t^
historiques et statistiques du Rhône » n'est qu'on o*
trait revu et augmenté de quelques notes de « i'H>>t(^trt
de Pierre Terrail seigneur de Bayant, » poblitt à
Paris en 1828. în-8.
505
LAJ...TTK
LA M***
î$06
-4- LAJ...TTE aîné [Lajaribttb aine].
Paulina, ou TEnfant de la chapelle, mé-
lodrame en quatre actes, en prose. Paris,
anXII(i804], in-8.
+ L. A. L. [Lamarque].
Hariadan Barberousse, mélodrame, 1809,
m-8. Avec Saint-Victor et Corsse.
lA LANDE (de), ps. [Charles Sorel].
L' Anti-Roman, ou l'Histoire du berger
Lvsis, accompagnée de ses remarques.
Paris. 163£^^, 2 vol. in-8.
Ce roman est ane critique de « l'Aâtrée » de d'Urfé.
n eiiste aussi soos ce titre : le « Berger extravagant » .
uà. parmi les fantaisies amoureuses, on voit les im-
Iicrtinences des romans et de la poésie. Rouen , 0<-
mnt, 164G, 4 vol. in-S.
L\ LANDE (Jos.-Jérôme), nom abrév,
[Le Fra?içais de la Lande, célèbre astro-
nome]. I
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Lalande.
LA LANDELLE (G. de), ancien officier
de marine, né en 181â, auteur de plusieurs
romans maritimes (1), plagiaire [José de
Santa RitaDuRAo].
L*Hommedefeu..,..
Roman publié il y a quelques années dans le feuil-
leton d'un joarnal, que nous croyons être « la Quoti-
dienne » .
c L'Homme de feu « n'est autre que « Caramuru, ou
la Découverte de Bahia », roman-poëme héroïque bré-
silien» par José de Santa Rita Dnrao, dont M. Eugène
dr Uontglave nous avait donné, sous le voile de l'ano-
nyme, une traduction française, en 1829, 3 vol. in-12.
SÔd reprodoctenr n'a apporté d'autre changement i cette
Induction que de faire disparaître le dernier chant de
IVnginal. dans lequel l'auteur envoie son héros en
France faire à CaUterine de Médicis la description géo-
Snphiqne de Bahia. et celle des produits de son sol.
Otte traduction a été de nouveau réimprimée par un
autre auteur, et sous un nouveau titre, qui nous échappe;
maii de Dorao, pas plus que de M. Eug. de Mont-
fU^e, son unique traducteur, il n'est fait aucune men-
llOD.
i> renseignement nous a été donné verbalement par
ie traducteur anonyme du poëme de Santa Rita Durao.
-f- LALANNE (Léon) [Léon-Louis Curé-
TIEN-LALA.NNE, ingénieur, né à Paris en
1811.]
Pour la liste de ses publications, voy. le
B Catalogue général » de M. Otto Lorenz.
4- LALANNE (Ludovic) [Marie-Ludovic
CiiRÉnE.N-LALANNB, né â Paris, en 181f)].
Voy. le « Catalogue général » de M. Otto
Lorenz.
LALLEMANDUS, S. Th., édiL apocr.
[Jos. Marcuena] .
Fragmentum Petronii ex bibliothecœ S.
-)- (i) Le Catalogue général de H. Otto Lorenx in-
dique 48 ouvrages divers de M. de La Landelle.
Galli antiquissimo mss. excerptum, nunc
primùm in lucem editum ; gallicè vertit ac
notis perpetuis illustravit Lallemandus,
S. Th. D. (opusculum à D. Marchena con-
scriptum). Basileœ, 1808, in-8.
-|- Voir sur Marchena la < Biographie des Hommes
vivants. » la c Biographie générale » et une notice
jointe à la réimpression de ce « Fragmentum » exécutée
à Soleure (Bruxelles), 1865, avec un nouveau commen-
taire par un bibliophile contemporain. Cette réimpres-
sion n'a été imprimée qu'i 100 exemplaires in-12 et
20 in-8. .
LALLEMANT (le P.), jésuite.
Réflexions morales, avec des notes sur
le Nouveau-Testament, traduit en françois
(par le P. Lallemant, jésuite). Paris, Mon-
talant, 1713-25;— Liège, 1793, 12 vol.
in-12.
Cette construction du titre donne lieu à une erreur
que nous détruirons.
La traduction du Nouveau-Testament est celle du P. .
Bonheurs ; les notes du P. Languedoc i les réflexions du
P. Lallemant.
En 1740. Monlalant publia cet ouvrage en six vol.
in-12, sans les Réflexions du P. Lallemant, sous le
titre : « Nouveau-Testament ». traduit en françois avec
des notes, et la concorde des quatre Evangiles.
-H LALLERSTEDT (M ) [Élias^eorges
Soulange-Oliva Régna ult].
La Scandinavie, ses craintes et ses es-
pérances. Paris, E. Dentu, 1836, in.l2.
Écrit par M. Elias Regnault sur les notes fournies
par M. Lallerstedt.
LALLŒR DE VAINES, ps. [Selves, fils
de Jean-Baptiste Selves» ancien juge].
Sous ce pseudonyme, M. Selves fils est
auteur de quelques ouvrages dont nous
n'avons pu retrouver la trace, ce sont
«vrraisemblablement des atlas ou des cartes
géographiques, qui pourraient bien encore
n'ôtre pas de lui, car il a souvent favorisé
de sa bourse des publications qui lui étaient
étrangères, et qui ont paru sous son nom.
LA LOLTTIÈRE, nom nobiliaire [Jean-
Charles de Relongue de la LouptièreI;
ce dernier nom de celui de son lieu natal,
dans le diocèse de Sens.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
«France littéraire » à La Louptière.
4- L. A. M. [Louis- Aimé Martin].
Réponse à la lettre d*un Français au
Roi. Paris, JSicolle, 1815, in-8.
4- L. A. M. [ L.-A. Martin].
Vrais et faux catholiques, par—. Pa-
ris, Bestel et C, 1837. in-8.
4- LA M*** (M. de) [F. N. B. de la
Mothe].
L'Ami d'Erato. Angers, Marne, 1788
(Paris, chez Desenne et Gattey), in-12.
«07
LA MAIRIE
LÂMAZE
m
Ce recueil de poésies est de M. François-Nicolas-
Beoott de la Motbe. originaire de Sens et né à Paris,
mais élevé à Sens, où il a toale sa famille, et où il a
été quelque temps principal du collège, c Le Petit al-
manach des Grands Hommes, le Tribunal d'Apollon »,
Mil. Ersrh. Desessarts, etc., parlent de cet auteur,
qui a publié beaucoup de brochures depuis 1789.
A. A. B-r.
4- LA MAIRIE (P. de) [Potin de la
Mairie, de Gisors].
I. Topographie historique. Courcelles-
lès^isors. Impr. dans la « Revue de Rouen
et delà Normandie », aiin. 1850.
II. Gillebert le tenancier, nouvelle,
«même Revue D, août, sept, et oct. 185^2).
m. Poètes normands. Jean-Thomas Lan-
glois. /Wd., nov. 1852.
IV. Recherches historiques, archéolo-
giques et biographiques sur les posses-
sions des sires normands de Gournay, le
Bray normand et les communes de l'arron-
dissement de Neufchâtel, 1855, 2 vol. in-8.
LA MARCHE (l'abbé), ps. [l'abbé Maré-
chal, ex-jésuitej.
Le Temple de la Critique, par M***.
AfMterdamet Paris, 1772, in-12.
Sous les initiales de M... J.. le père Uarécbal a été
éditeur des tomes XXIX & XXXII des c Lettres édi-
fiantes et curieuses des missions étrangères, etc. >, édi-
tion de Paris, 1707-70. 34 vol. in-lS.
-h LAMARCHE [G.-A. Maréchal].
De la forme de la terre et de son in-
fluence sur la géographie et l'astronomie ;
mémoire présentée l'Académie des sciences
de Philadelphie, |)ar W.Smith, deSéraped,
trad. par—. Paris, Pélicier, 1828, in-8 de
58 pag. et 2 pi.
M. G. A. Marécbal a été employé de la Ferme des
jeux ; c'est à lui qu'on atiritme ce travail ; Lamarche es^
l'anagr. de Maréchal. 0. B.
LAMARCK, nom nobiliaire [J.-B.-P.-Ant.
DE Monnet, chevalier de Laharck, natura-
liste distingué].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lamarck.
LAMARDELLE, auL dég, [Jean-Baptiste
Mardelle, auteur dramatique et roman-
cier].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » et ses Corrections et
Additions, à Mardelle.
LAMARRE (Victor de). Voyez DE LA
MARRE.
LA MARTINE, nom nobiliaire [Alphonse
DE Prat, connu plus tard sous le nom de]
(1), l'un des plus grands poêles français du
xix* siècle.
(1) Cette adoption de nom nous fournissait un ex-
cellent prétexte, ainsi que nous le faisons plus loin pour
Pour la liste de ses ouvrages, vovez la
«France littéraire» à La Marti.Ve. !a
« Littérature française coDtemporaine^ et
le a Catalogue général » de M. Otto U^
renz.
Trois mois au pouvoir. Paris, Michel
Lévy frères, 1848, m-18, format anglaL>.
Plusieurs journaux de l'époque ont ïïnacé que m
ouvrage éUit apocryphe, c L'EstafeUe » do 42 se;>-
tembre 1848. page 3. colonne 3. s'est rendu im
écho. Voici ce que l'un de ces joamaox, le t Coraire ■
du 12 septembre 1848. disait à ce si^ei :
fl Voilà les inconTénients du métier de grand hmm:
on a constamment autour de soi une cour de flatt^'s
pareils à l'ours de la fable. — Il vient de panlin ie
livre intitulé : f Trois mois an pouvoir >. qu'oof af-
fiche collée sur tous ies mors de Paris attribue à M. ik
Lamartine. — Selon II. Alphonse Karr. U. de Umar-
tine est complètement étranger à celte pnblicalioa. M. k
Lamartine serait même asseï contrarié de cette Sféa-
lation de librairie pour réclamer publiquement ti&tit
l'éditeur. Nous remarquerons qu'en réalité les dor^-
ments contenus dans le volume sont du domaine fffùÂif
et que les libraires étalent en droit de les empreotn
au f Moniteur » oh ils ont paru tatnellemeol ; k
tort des libraires c'est d'avoir voulu &ire croire qve
leur compilation venait de M. de Lamartine. — H. (k
Ifontalembert aurait dit à cette occasion :
c Que voulex-vous I il en coûte pour jouer le rAle <k
paratonnerre ».
Le même journal, précédemment dté, disait dans 1^
même numéro :
« Il est beaucoup question deptais quelques jom. ,
dans le monde (wlitique, d'une farochure que va trè?-
prochainement publier M. François Arago. ~ Le bat
de cette publication serait de réfuter, on pour le ooiiii
de rectifier certaines parties de la brochure d« U. de La-
martine, relative aux efforts isolément tentés parce der-
nier pour combattre les menées du parti anarchiste. O
serait une sorte de déclaration de guerre à la partie
exaltée de l'ex-penlarchie ».
LA MATHE (P. de), aut. dég. [Bbaitde
LA MatUE].
Pour la liste de ses ouvrages « voyela
« France littéraire » à La Matue.
-h LAMAZE (M»' Albéric de) [M-Al-
béric DE Lahaze , depuis vicomtesse Le
Prévost d'Arlincourt].
Etudes sur trois femmes célèbres du
XVP siècle (la marq. de Pescara, Vittoria
Colonna et Tullia d'Aragone). Florence,
1847, in-8.
une autre illustration contemporaine, M. de La lIe&oâi>.
de compléter l'article de notre « France littéraire » , q«
a vieilli, et d'y faire une adjonction piquante, celle df
l'indication des critiques, apologistes et biograpb«*s Je
M. de Lamartine, tour à tour poêle, politique. bis'.>-
rlen et homme d'Etat ; mais de semblables articles de-
mandent et de trop longues pri^parations et de trip
longues investigations ; à notre grand déseipoir, D.<as
sommes forcé de rejeter au supplément de ce livr^
l'emploi de nos matériaux incomplets, quoique n«^in-
breux, pour en faire um article satisfaisant de biblio-
graphie moderne.
LAMB....
LA MENNAIS
510
Réimprimé à ParU en iS55, avec le nom de
UJ^ la Ticomlesse d'ArlÏDCoart.
L\MB.... (l'abbé), nom ahrév. Rlabbé
LA31BERT, dernier confesseur du duc de
Penthièvre].
Mémoires de famille, historiques, litté-
raires et religieux. Paris, Ch. Painparré,
18:fâ. in-8.
LAMB (Félix), ps. [la comtesse Jenny
d Héricourt].
Le Fils du Réprouvé. Paris, Pétion,
18ii, 2 vol. in-8.
Un noorean roman de cette dame était prêt i pa-
raître en feailleton dans c l'Assemblée constitnante »
(da i*)* an 15 mai 4848), lorsque ce journal a cessé
de paraître.
L\MBALLE [Marie-Thérèse-Louise de
Savoie-Carignan , princesse de], auteur
suppfisè.
Mémoires historiques de — , une des
premières victimes immolées dans les hor-
ribles journées des 2 et 3 septembre 1792.
(Composés par M"* Guénard , baronne de
Mère.) Pans, Lerouge, 1801,4 vol. in-12,
fig., et 4 vol. in-18, fîg.
-f LAl^IBER (Juliette) [Juliette La Mes-
sixk],
I. Mon villaf?e, par — . Collection Hetzel.
Paris, Michel Léi^y frères, 1800, in-18.
II. Idées anti-proudhonniennes sur Fa-
mour, la femme et le mariage, par — . Pa-
ri», 1858, in-12.
r&e seconde édition augmentée, 1862, in-19, est
sign^ Jaiiette Lamber. Cette dame a épousé M. Ed-
mond Adam. Le Catalogue général de M. Otto Lorenz,
iiMli<iiie d'elle divers ouvrages, au mot Lamber.
LVMBERT L., aut. dég. [Lambert Lal-
lemand].
Voyez PraON (Alex.)
LAMBERT (Emile), ps, [Anatole Saul-
meb], auteur d'articles dans le «Courrier
de la Montagne » et dans la « Revue natio-
nale».
Le Dom pris par II. Anatole Saulnier se trouvant (ire
ttlai d'un publiciste, il y eut rédamalion de la part
de celui-ci. M. Anatole Saulnier s'empressa de publier,
dans quelques journaux, la lettre suivante au véritable
M. Emile Lambert (1) :
' Ayant rédigé « le Courrier de la Montagne » sous
l€ pseudonyme d'Emile Lambert, j'ai cru pouvoir con-
Kner ce nom pour foire faire quelques insertions dans
Votre journal pendant mon séjour provisoire à Paris ;
nuis UD malheureux hasard a voulu qu'il existât une
persoDoe portant véritablement ce nom» et dont vous
liez inséré la réclamation dans votre journal do 1 5 août
M) M. Emile Lambert dont 11 est ici question est
fflai qui s'est présenté comme candidat à la représen-
tation pour Paris, en i848. Sa profession de foi, que
Boui avons sous les yeux porte la date du 2 avril.
dernier. Mon nom suffira, j'espère, pour repousser lef
insinuations que cette personne a cm devoir élever contre
les compagnies d'assurances en général, à l'occasion
d'une demande d'employés » .
c Je m'empresse donc de renoncer à ce nom, pour
des motifs particuliers, le restituant avec sa respon-
sabilité au véritable Emile Lambert, directeur de la
c Revue nationale », demeurant rue Lavoisier, 22.
« Agréez, etc. Anatole Saulnier.
4- LAMBERT (Francis), MARC-AURÈLE
ET JOSEPH D^ESTIENNE.
Causeries du « Tintamarre » du l*' sep-
tembre 1846 au mois de mai 18i7.
Ces causeries sont dues à la collaboration de trois
écrivains. A. Vitn, Ch. Baudelaire et Th. de Banville.'
+ LAMBERT [Pierre-Antoine-Auguste
Thiboust].
Cet auteur dramatique débnta sous le pseudonyme de
Lamdert, qu'il a depuis joint à son nom de fa->
mille.
LAMBIN DE SAINT-FÉLIX, ps. [Ant.-
ProsperLoTTiN].
Essai sur la mendicité. Amsterdam,
JH. M, Rey, 1779, in-8.
-4- LAMENAIRE [Makle aîné].
L Les Quinze Praslin, ou le Procès du
dernier, et toutes les Lettres do la du-
chesse. Paris, 1846. in-8, 128 p.
II Vie, aventures, combats, amours et
prise d'Abd-el-Kader. Paris, 1848, in-12,
48 pag.
LA MENNAIS (Uabbé F. de), nom seign,
P'abbé Félicité Robert (1)], dit de LaMen-
nais^ d'une propriété appartenant au chef
de la famille, négociant estimable de Saint-
Malo , auquel des revers firent néanmoins
faire banqueroute au commencement de ce
siècle. Après ces revers, le chef de la fa-
mille quitta Saint-Malo, fut s'établir à Ren-
nes, dans le môme département, et il se fit
alors connaître sous le nom de La Mennais,
gue portèrent aussi ses deux fils et une
fille. A notre épo(^ue, de tels changements
de noms ont été si fréquents qu'en vérité
on aurait mauvaise grâce à insister parti-
culièrement sur celui qu'a pris la famille
Robert, quand M. Prat a pris le nom de
La Martine, et M. Samson celui de Ponger-
t;t//e. Tenaille celui de Vaulabelle, etc., etc.;
tandis que le vaillant maréchal Juchault de
Lamoricière n'a voulu prendre qu'une par-
tie du sien , ce qui le rend plus commun,
mais que la propre gloire de celui qui le
porte a rendu si illustre. Nous ne sommes
surpris que d'une chose, c'est que les deux
frères Robert, tous deux prêtres, n'aient
pas suivi en cela rexeml!)le de deux ecclé-
(i) Né à St-Malo (llle-et- Vilaine), le 19 Juin i782.
ordonné prêtre en 1817.
511
LA MENNAIS
LA MENNAIS
5lî
siastiques célèbres du xviii* siècle, qui,
pour se distinguer, prirent Tun le nom de
Gondillac, l'autre celui de Mably, pour ne
point s'appeler MM. Bonnot, et que Fun
d'eux ne se fût pas nommé de La Mcnnais et
l'autre de La Chênaie. Nous n'avons qu'une
objection à faire '. c'est que tant que M. Fé-
licité Robert a rêvé la prélature, le nom de
La Mennais était plus convenable que le
véritable; mais depuis que le prélat s'est
évanoui pour faire place à un chef de dé-
magogues, M. Félicité Robert eût dû re-
noncer à un nom aristocratique, et arriver
à la Chambre des représentants, comme tel
autre qui a pris par vanité la profession
de portefaix, avec son véritable nom de
famille.
Mais, ainsi que nous l'avons dit, il ne faut
pas apporter plus d'importance qu'on ne le
doit à ces ridicules anoblissements , fai-
blesses qu'on regrette de trouver chez un
esprit supérieur, mais enûn ^ faiblesses ou
ridicules si fréquents depuis la suppres-
sion des titres nobiliaires. (Voy. 1 Intro-
duction de ce livre, I, colonnes 43-55.)
Disons-le de suite, nous n'avons inséré le
nom de M. de La Mennais dans nos « Su-
percheries littéraires dévoilées » bien
moins pour un reproche sur un fait futile,
que pour donner une liste de ses ouvrages
plus complète oue celle que nous avons
imprimée, en 1830, dans le tome IV de la
a France littéraire». Sans ce fait, l'occa-
sion nous échappait.
Si, en philosophie. M. de La Mennais n'a
pas, à proprement parler, fondé une école,
il ^t clu moins avec le comte de Maistre,
le vicomte de Donald et quelques autres
ultramontains, à la tête de ce qu'on ap-
pelle «l'Ecole catholique », école qui a pris
pour devise : Dieu et la Liberté!
Voici le jugement que porte sur M. de
La Mennais, comme philosophe, un homme
estimable qui s'est longtemps occupé de
matières philosophiques, le baron Massias,
dans son « Mouvement des idées dans les
quatre derniers siècles, ou Coups de pin-
ceau historiques » (Strasbourg. 1837, in-8,
49 pages) : « Prêtre paradoxal, dissem-
blable à lui-môme ; philosophe-théologien,
combattant la raison par la tradition, et
prouvant la tradition par la raison (1), ré-
(1) Il fait de la raison univertelle le critérium de
la cerlitode, ÔUnt à la raison individuelle le pou-
voir et le droit de ju^er de la vérité. En affirmant ceci,
il émet deux gT&nAs paralogismes : d'abord il compose
le vrai et le faux, puisque la raison universelle ne
peut être composée que des raisons iuditiduelles ; en
second lieu, il soumet son critérium à un tribunal que
lui-même a déclaré incapable de vérité ; dés lors, qui
publicain soumettant la souveraineté du
peuple à un pontife par son propre droit
souverain. Papiste, allant à Rome proposer
un duel mystique au Pape . traducteur de
« rimitation de Jésus -Christ», appelant b
peuples à la révolte,' et, pour en finir,
Rousseau en soutane, simple, naïf, dialec-
ticien, éloquent et sublime comme l'auteur
des «Confessions», de la « Lettre à Far-
chevêque de Paris », « d'Uéloïse » et s d'E-
mile».
Voici un autre jugement porté sur M. de
La Mennais, dès 18^^, par un écrivain ca-
tholique (1) :
« L'abbé de La Mennais... nous parait
avoir commis, de la meilleure et de la plus
pure foi du monde, des fautes et même de
très-grandes fautes.- Elles sont d'autant
plus dangereuses qu'elles portent : elles
ont à la fois le privilège du talent et sur-
tout celui de la vertu (nous pouvions alors
dire ce mot que nous ne pouvons plus dire
aujourd'hui). »
« Le fondement de toute sa doctrine,
l'autorité universelle, est faux. »
<( Le caractère de ses discussions politi-
3ues et religieuses ne l'est pas moins. C'est,
'une part, le désordre d'une imagination
ardente et d'un cœur flatté et superbe; et
d'autre part, l'ironie, le sarcasme, non en-
vers les choses, mais envers les personnes
sociales : armes funestes, propn s à la Phi-
losophie, que les Pères de l'Eglise n'em-
ployèrent pas sansse repentir, et jjue Jésus-
Christ et les apôtres n'employèrent ja-
mais. »
« M. de La Mennais ne peut guère
compter comme publiciste. »
« Comme théologien, cet écrivain n'a
fait aue suivre deux brillants modèles.
Pascal et le comte de Maistre. On pourrait,
nous croyons, porter le défi de citer dans
ses œuvres une seule pensée qu'on ne trou-
vât pas dans les œuvres des aeux autn's.s
« Il réunit à la fois les formes originaU's
d'un dissident, et l'allure franche d'un fi-
dèle. »
« En somme, il nous semble plus doué
d'imagination que de jugement. Son talent
saura que la raison est universelle^ si ce n*est la
raisofi individuelle ? qui saura si et anament cettf
raison universelle a raison, si ce n'est point la rai-
son que Dieu a donné i chacun de nous? Disons dote
que LE PRINCIPE DE LA CERTITUDE EST DANS LA RAISO!»
KT LA CONSCIENCE INDIVIDUELLES FORTIFIÉES ET CtlLU-
RKES PAR LA RAISON ET LA CONSCIENCE l'KIVE!)-
SELLES.
(1) M. MadroUe, dans sa c Défense de Tordre &ûciat.
attaqué dans ses fondements ». PariSf i8âS.
in-8.
513
LA MENNAIS
LA MENNAIS
514
est de hasard plutôt aue de système. II a
fiail d'assez beaux Mélanges, des articles
de journaux, des brochures, des pages,
dt'à Pensées décousues assez belles. Il n'a
pas, selon nous, fait un bel ouvrage (1).
« Labbé de La Mennais est une sorte
de Diderot catholique : s'il continuait, nous
tremblerions qu'il ne devînt l'autre (2). Sîi
rélt'brité est supérieure à son génie. S'il
n'y prend garde, elle se modifiera beau-
coup avec lé temps. L'illustre écrivain est
un enfant gâté de louanges irréfléchies et
prématurée : il y a tel journal encore au-
jourd'hui qui semble moins le Mémorial
•io la vérité catholique, que celui de l'a-
mour-propre de son idole. Si l'on trouvait
((ue nous sommes bien hardis à juger cet
homme avec autant do sévérité, nous ré-
pondrions qu*il Ta été bien davantage à
Ju.^'cr SOS propres mai très. En l'attaquant,
nous ne faisons que défendre l'autorité.
CVst là l'excuse de notre hardiesse, comme
ce>t la cause de notre puissance. Notre
jut^Tment, tout téméraire qu'il paraisse,
n t'st i^s de l'orgueil, mais de la soumis-
won, n
Les faits importants de la vie de M. de
La Mennais sont ses livres ; jamais homme
ne se montra plus complètement identique
avec les œuvres de sa i)enséc , et c'est au
point que presque tout ce qu'il a eu d'ac-
cidentel dans sa carrière se rattache à
l'histoire de la publication des siennes.
L'énonciation complète de tout ce qu'il a
produit est donc le moyen le plus direct et
le plus simple de le faire connaître.
Malheureusement, les convictions de
M. de La Mennais, comme prêtre et comme
écrivain, ont été tellement variables qu'on
aura, un jour, de la peine à croire que des
opinions si opposées aient appartenu au
même personnage, tour à tour gallican srn-
(1) Outre on certain nombre île réruUlions du livre
^11 a lait la répalation de M. de La Mennais, son
« E&«ai «or l'iDdifféreace en matière de religion »,
vingt propositions des t. 111 et IV de cet ourrage ont
rlé rensorées par treize évëqnesde France (voy. la 2*
partie de cette notice, parmi les réfutations générales
des outrages de M. de La Mennais).
ii) \jts craintes de M. MadroUe ne se sodI que trop
ratifiées. M. de La Mennais ne nous a-t-il pas soc-
ce«5tTfinenl donné ; les « Paroles d'un croyant »,
oanaye q«e Grégoire XVI. qui l'a condamné, a jngé
cuome • pco considérable par son volume, mais im-
« mense par sa penrersilé » ; le « Livre du peuple «,
et enfio celte fenilie démagogique, intitulée le ( Peuple
i44iitiiDant * ? La soriétt* peut, certes, avoir tout à re-
doQtrr des doarines, si hardiment insurrectionnelles,
que prêche, depuis 1834, l'ancien Rousseau en soutane
derfnn Babeuf en rabat, ainsi qn^ M. Madrolle qualifie
M. de La Mennais par rapport à tes uièmes doctrines.
T. II.
^ , cère, libéral catholique, c'est-à-dire ultra-
montain et révolutionnaire. •
I M. de La Mennais a écrit mielque part :
« Toute dissidence avec le chef visible de
l'Eglise catholique, le représentant, le vi-
caire de Jésus, le Pape, en un mot, est un
schisme coupable ; toute résistance à son
infaillible décision est une rébellion im-
pie. » Et M. de La Mennais n'a pas hésité
a soulever ce schisme par la publication
/, de « l'Avenir ». Plusieurs propositions de
ce journal furent non -seulement désa-
vouées, mais condamnées par le Saint-
Siège, et son rédacteur principal dut faire
amende honorable. Mais l'orgueilleux prêtre
ne voulait point s'humilier; et tandis que
d'un côté il sollicitait son pardon, de l'au-
tre il préparait la plus déplorable apostasie.
Le brancion d'anarchie uue lança M. de La
Mennais, les « Paroles aun croyant», est
presque de la même époque que le pardon
de Grégoire XVI.
11 y aurait un livre bien curieux à faire,
en opposant aux « Paroles d'un croyant »,
les doctrines professées par M. de Va Men-
nais dans les écrits qu il a publiés avant
1830.
Il est digne de remarque que, dans le
commencement du dix-neuvième siècle, les
savants ei érudits qui ont le plus fixé l'at-
tention, ceux dont la critique se soit le
plus occupée, étaient non-seulement trois
Bretons, mais encore trois hommes de la
même ville (Saint-Malo) : Broussais, Cha-
teaubriand et La Mennais. Combien de fois
le système de médecine physiologique du
premier n'a-^il pas été combattu et dé-
rendu ! Ce qu'on a écrit sur les flottantes
opinions de Chateaubriand est immense!
M. de La Mennais, par ses fréquentes va-
riations religieuses et politiques, devait
subir un grand nombre de critiques. Aussi
ne lui en a-t-il pas manqué ! Nous avons
donc pensé qu'en présentant ici la nomen-
clature complète aes ouvrages de cet écri-
vain, il serait piquant d'y joindre un aperçu
de leurs apologies et de leurs critiques, et
même des Biographies de l'écrivain.
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE
DES OUVRAGES DE M. DE LA
MENNAIS,
DE LEUHS RÉFUTATIONS, DE LEURS APOLOGIES,
ET DES BIOCnAPHIRS DE CET ECRIVAIN.
Vous saniea ce que c'est qu'un prMre !
M. de La Mennais devant les Uitmoaux, en 1826.
17
515
LA MENNAIS
LA MENKAIS
516
AiM promise au Christ, revieni à loi. crois-moi ;
Retiens et mootrç-ooas ce qae c'est qu'an bon prêtre :
Ce que c'est qu'un roauTsis, tu nous Ta (kit connaître
Quand tu jetu aux vents les trésors de U foi.
Un hommb-potkncb.
OUVRAGES
L
DE M. L'ABBÉ F.
MENNAIS.
I. ÉCRITS ASCériQUES.
DE LA
L Guide spirituel, ou le Miroir des âmes
religieuses, trad. du latin du B. Louis de
Blois (par M. F. de La Mennais). Paris, So-
ciété typo^aphique, 1809. petit in-li. —
Autre édition , avec une Préface du tra-
ducteur ; suivi de deux opuscules de sainte
Thérèse : le Chemin de ia perfection, trad.
par*** (de Saint -Victor); les Elévations
d'une âme à Dieu, traduites par E. de Ge-
noude, avec préface, avertissement et une
Vie abrégée de la sainte. Paris, de fimpr,
de Didoi aîné. — A la librairie grecque-
latine-allemande, 1820, in-32avec 6.grav.,
5fr.
La dernière édition Ikit partie de la c Bibliothèque
des Dames chrétiennes. >
Ce livre, si remarquable, et pourtant si peu connu
avant que M. de La Mennais en eût donné une traduc-
tion, est un des produits les plus purs de cette litté-
rature ascétique dont l'Imitation de Jésus-Christ est le
chef-d'œuvre.
II. L'Imitation de Jésus-Christ, traduc-
tion nouvelle, avec des Réflexions à chaque
chapitre. Paris, Margueritte, 1824, in- 18.
Antres éditions :
Paris, rue du Paon, n» 8, 1823. in-8 avec 5 pi.,
20 fr., et sur papier An, 30 fr.
Parii, Lasfiau, i825, in-8. sur papier vélin su-
periin, dit cavalier, et orné de 5 (gravures, 20 fr.;
grand-jésus vélin, épreuves avant la lettre (tiré k 100).
35 fr., et même papier, sur fornut in-4 (tiré à 50).
65 tr.
Édition précédée dé prières pendant la messe, par le
P. Sanadon. de la conipas^nie de Jésus. Parit, Lat-
neau, 1826, in-18. 3 fr., et sur pap. vélin, 4 fr.—
Deux éditions dans la même année, l'une de 13 feuilles
avec une gravure.
Avec les prières du P. Sanadon. Parit, Belin-Man-
dar et Devaux, 1827, in-18 de 14 feuilles 8/1) .4
3flr.
Paris, les mêmes, 1828, in-32 de 2 feuilles 7/H
avec une gravure.
vn« édition, Paris, Belin-Mandar, 1832, in-32,
flg.
Vin* édition. Parit, Daubrée, 183G. in-32.
Autre édition. Parit, Delloye, Lecou, 1837, in-lK,
2 fr. 60 c.
— Parit, Picard, 1839, 1841, 1842.
n-lS, 2fr. GO. c.
X« édition. Parit, Picard, 1843. in-32, 2 fr.
00 c.
XII* édition. Parit t Fume, 1844. gr. in-8 avir
6 grav. sur acier et des vignettes dans le talc. 12 fr.
50 e. — Édition publiée en 85 livraisons à 50 c.
XIV* édition. Parit, Pagnerre, PerreTiti, Fwu,
1845, ln-18. 9 tr. 60 c.
L'un des libraires déposilairas de M. de La Mcoans.
car il faut qu'on le sache bien, M. de La Menais eit )ë
propre éditeur de tous ses ouvrages, sauf de rbnitaiùa,
dont il a plusieurs fois aliéné la propriété p«r qael-
ques années, l'un des libraires déposiuires de H. de
La Mennais. disons-nous, a imprimé sor son catalogue,
i l'occasion de l'Imitation, la note soivanie :
c Ce livre, admiré i>ar les plus beaux génies, attea-
< dait encore un génie pour le traduire. M. de La Mca-
t nais a (kit disparaître la différence qui existait eain
« l'original et les traductions antérieures. B a piat i
c chaque chapitre des réflexioBs qui senhleal des
c pott-teriptum de l'auteur >.
Or, l'un des plus savants bibliographes de la Fiaace.
A.-A. Barbier, qui s'est occupé de recherches parties-
Hères sur les traductions de l'Imilation de Jésns-Qmi.
et qui a publié le résultat de les redierches sous le u-
tre de « Diuertation sur soixante traductions fraaçaiâfi
de rimiution de Jésus-Christ* (Paria. 1812. in-iiii
in-8), A.-A. Barbier nous apprend, dans son IHctiea-
naire des ouvrages anonymes et pseudonymes, 2* iàA.,
n« 21,803, que les traductions de ce livre c^èbn iw
MM. de Genoude et de La Mennais ne sont que des es-
pèces de contreflicons de celle du P. LaUemeot, jt-
suite.
Quant aux Réilexioni dont parle le libraire déposi-
taire des livres de M. de La Mennais. Prébee et hs-
flexions avaient déjà paru, en 1820, à la tète de h tra-
duction de rimitation de Jésus-Christ par M. de
Genoude, qui forme le premier volume de la « Biblu»-
thêqne des Dames chrétiennes ». (Voy. plus bis If
chapitre des éditiont duet à M. de La Mennaù).
Inédite ou rebadigeonnée, cette traduction de llat-
tation de Jésue-Ghrist renferme on passage traduit os
adopté alors par M. de La Mennais. qui. phis tard, a été
relevé pour être jeté à la face du prêtre devenu foagHsi
démagogue. Voici en quels termes est rappelé ce pas-
sage dans un Journal de septembre 1848 (le < Cml^
d'alarme *).
Note à l'adresse du citoyen La Mennais. — Ncœ
recommandons à l'ex-rédactenr du c Peuple cooât.-
tuant » l'extrait suivant, emprunté à une tradoctioa k
* l'Imitation * , publiée par un certain abbé de La Si«9-
nais, qui est, je crois, de sa très-intime conaaii-
sance.
« La paix, c'est l'ordre perihtl ; et le trouble, te
dissensions, la discorde, la guerre, ne sont entrés «1»$
le monde que par la violation de l'ordre ou par te
péché. Aussi point de paix oh règne le péché : pfisi
de paix dans l'homme dont les pensées, les affecUoaç.
les volontés, ' ne sont pas en tout conformes à l'ordre (>t
à la vérité et à la volonté de Dieu ; point de paix <biu
la société dont les doctrines et les lois s'écartent de U
loi et des doctrines révélées de Dieu *.
c El quiconque, homme ou peuple, brise cette i«
et ces doctrines, ne fhtrce qu'en un seul point, crt
homme, ce peuple rebelle à Dieu, subit à l'insuai k
châtiment de son crime ; un malaise inconnu s'eœpa»
de lui ; je ne sais quelle force désordonnée le pousse et
le repousse en tout sens, et nulle part il ne trouve de
repos. Gomme Gain après son meurtre, il a peur. Nea.
la paix n'est en effet que pour les enbnts de H^e^ ■
9 Us la godteut en eux-mêmes, et la répandent sar k»
autres »,
(IMIT. D. 3.)
317
LA MENNAIS
LA MENNAIS
318
III. Danger du monde dans le premier
â;:e. Nouvelle édition. Paris, W^ Carié de
ta Charte, 1827, in-18, 3G pa^;., 30 c, ou
in-Ui.
Noarelle édition d'an opnscvle qui a été imprima
d'abord daos le t. V. de la c Bibliothèque des Daroc5
chrêtiemies» (4820) aoos le titre de c Dialogue sur les
duigrrsdv BMiide dans le premier Ige ».
Cet opnscnle, augmenté de cinq chapitres nonveaux,
a enrore été réimprimé sons le titre snitant :
• Le Goide da premier ige »
Paris. Belin-Mandar, 1828, in-18. 2 fV.; in-24.
1 fr. 80 c.; et in-i6. 1 fr. 50 e.
Paris, Pagnerre, 1844. in^2. 4 tt.
On aime à lire ee petit ouvrage, ob le grand écrivain
«kâcenddes hautes sphères de l'intelligence pour pren-
dre le ton de la plus ravissante simplicité, et reproduire,
dans tonte leur vérité, les entretiens de l'âme d'un en-
fini avec le Dieu qui l'a créée.
IV. Le Guide du premier âge. Voyez le
n» précédent.
\. Journée du chrétien. Paris, Beliti"
Mandar el Devaux. 1828, in-lG, 3 fr. ; et
ï»ap. vélin, 4 fr.
f Cest un recueil précieux où M. de La Mennais a
r 'ooi les prières les plus toachantes que la piété chré-
li^Due ait formulées. On y trouve aussi quelques inspi-
ntiuos on respirent le génie et la piétr* de l'auteur. »
Nous étions avant 1834. Aujourd'hui on parle peu de
U piété de l'auteur.
M. de La Mennais est aussi l'éditeur de la ■ Nouvelle
Jcornée du Chrétien, on Uoyens de se sanctifier au mi-
lieu du monde >. par M. l'abbé Lctoumenr, prédicateur
ordinaire du roi, avec une Préface de l'éditeur.
Farii, rue des Marait Saint-Germain, n» 14. 1830,
1&-18 avec une flg. — Ce petit livre a été réimprimé,
à faris. en 1840. in-32, et publié par le libraire
Pirard, sous le nom de M. Tabbé P. de La Mennais.
qoi, ainsi qu'on vient de le voir, n'en est que l'édi-
lent.
VI. Recueil de piété. Paris, Belin-Man-
dar et Devaux, 18i8, in-16, 96 pag.
VU. Les Evangiles. Traduction nouvelle,
avec des notes et des réflexions à la fin de
rliaque chapitre. Paris, Pagnerre, 1840,
in-12, 3 fr. 50 c.
Autres éditions :
Deuxième édition, illustrée de dix magnifiques gra-
▼ures sur acier. Parit, Pagnerre, Perrotin, 1846,
in-R. 12 fr. -> Édition publiée en 20 livraisous.
Troisième édition. ParU, letmimet, 1846, in-12,
3 fr. 50 c.
M. de La Mennais a été l'éditeur de quelques antres
f-onTages ascétiques. (Voy. la dernière section de celte
partie).
II. SCIENCES EN GÉNÉRAL.
Vm. Sommaire d'un système des con-
naissances humaines. Paris (vers 1820),
hroch. in-8(Anon.).
Non annoncé dans la « Bibliographie de la France t.
Ce travail ne se trouve reproduit que dans l'édition i
de* Œuvres de l'auteur. Paria, Pagnerre, 184^, '
n vol. in-18, an t. VI, pag. 241-260. 1
III. RELIGION ET PHILOSOPHIE.
IX. Réflexions sur Tétat do FEglise en
France pendant le wiii* siècle , et sur sa
situation actuelle. Paris, Société typogra-
phique. 1808. in-8, viij et 151 pag. — Se-
conde édition. Pam, 1814, in-8.
Ce premier écrit de l'autenr, publié à l'époque dn
couronnement de Napoléon, et à l'occasion dn Ckmcor-
dat, révéla au monde littéraire un talent de premier or-
dre, et au Catholicisme un soutien de sa cause expi-
rante. En effet, depuis que la réforme luthérienne a
porté un coup mortel a l'autorité des papes, et pour
parler avec franchise, à l'édifice tout entier du Chris-
tianisme, il serait difficile de citer un homme, parmi
les athlètes descendus dans l'arène en laveur des
croyances de nos pères, qui fbt plus capable d'exercer
une grande influence sur ses contemporains que II. de
La Mennais. Mais, tant il est vrai que rien n'est plus
nécessaire que de naître à propos I ces mêmes eflorts
de talent, cette même ardeur de aèle, et cet éclat d'une
éloquence par lesquels un tel homme, s'il eût paru an
dix-huitième siècle, eût foudroyé l'hérésie naissante et
restauré l'Eglise, n'ont guère servi de nos Jours qu'à le
faire taxer d'ambition sans mesure et d'exagération in-
sensée par ceux-IA même qui étaient les plus intéres-
sés à marcher daos la ligne qu'il a suivie. Ce double
reproche, également iqjnste, devait pourtant lui être
adressé, car il faut bien qu'une multitude, qui ne croit
plus k la foi par la raison qu'elle en est privée, trouve
dans des passions purement humaines les motifs de
toute direction énergique de doctrine et de conduite.
La première édition est anonyme : elle fut saisie et
supprimée par la police impériale. La seconde, avec le
nom de l'auteur, est de 1814.
— Les mômes, (lU^ édit.). Suivies de
a Mélanges religieux et philosophiques », .
(et de « t^ensées diverses »). Paris, Tour-
nachof^MoHn et Seguin, 1819, in-8, 575 p.
6fr.
Selon l'abbé Manet (Biographie des Malonins célè-
bres, p. 245), M. Jean-Marie de La Mennais. le frère
de celui-ci, aurait eu quelque part à cet ouvrage.
Ce volume, ainsi composé, est considéré comme le
premier recueil des • Mélanges » de l'auteur.
On a mis k des exemplaires de 1819 des titres de
quatrième édition, lesquels portent pour adresse :
Letage et Méguignon-Havard, et la date de 1825.
A la tète de l'édition de 1819 de ces Réflexions,
on trouve la courte Préface suivante :
« Les Réflexions sur l'état de l'Église, publiées
en 1808, furent aussitôt saisies par la police de Buo-
naparte. On n'y a rien ajouté. Il y a trop à dire sur ce
qui s'est pass4 depuis cette époque, et sur ce qui se
passe encore aujourd'hui relativement à l'Eglise de
France».
fl Le reste dn recueil que l'on offre au pnblic se
compose d'articles qui ont paru dans les journaux, et de
quelques petits écrits du même genre, que la censure,
du temps de sa splendeur, ne permit pas d'y insérer.
On y a joint, sous le titre de Pensées diverses, de
courtes réflexions sur différents sujets de religion et de
philosophie ».
Dans une note de la 2* édition dn « Dictionnaire
des ouvrages anonymes et pseudonymes » de A. -A.
519
LA MENNAIS
LA MENNAIS
DàO
Barbier, et soas le nP 15,014, on lit ce qui suit à
roccasîon de ladile prérac« :
« Dans la Irèa rourte i'rrf.jce plndc eo liHe de VM\-
tioii de 1811 (lisex 1810), l'auteur d<'clare n'avoir
rien ajouté h ses lléflexion* mr l'étal de l'EgHse. Il
devait plulùl dire qu'il en a au moins retranrlié une
pafje etUiàre, Voy. la' page «Jj de l'édilion de 1808
et la page 01 de IVdili-jn d^ 1821 (1810). La page
retranchée est un élojje pompeux deNapoli'on ■.
D'un antre rdté. un t'ciivaiu religieux, M. A.-M. Ua-
droite, pages 4*7-48 de sou Histoire secrète du parti et
de l'apostasie de M. de l.a Mennais... {I*arit, 1831,
in-8), dit que M. de Li Monnnis a sucrcssivcment tMevé
et rabaissé les lioromes illustres cl les jioinls fonda-
mentaux de l'Histoire et de la Philosophie, c Bona-
Itarte est le seul dont il ait fait, en 1808, la plus
haute apologie, et qu'il persiste ;\ exalter encore. 11 fut
saiut Louis au fort de sa puissance ; et c'est encore
saint Louis après sa mort •. Mais l'écriiiTiin cité,
ajoute aussitôt en noie : f rependant, je trouve qu'il
r.ippelle (Bonaparte) Molocli, & la page 358 de ses
premiers Mélanges. »
Nous avons été curieux de connaître l'éloge pompeux
qu'en 1808 M. de La Mennais faisait de Napoléon, au
moment de son couronnement. Nous avons recueilli les
deux éditions ciu^es par A.-A. Barbier des Réflexions
sur Vélal de l'Église, et, h notre grand étonnement,
aux liages 95de celle de 18U8, etOl de celle de 1810.
nous n'avons trouvé ni aucune page supprimée, ni
éloge d'aucun genre de Napoléon, qui n'y est même pas
nommé. Et voilà comme on écrit l'histoire (1)1
Dans son écrit intitulé c Du Droit du gouvernement
sar l'éducation », publié en 1817, et réimprimé dans
le premier volume de ses Mélanges religieux et philo
sophiques, M. de La Mennais dit, en parlant de Napo-
léon : « H est inouï à quel point Buonaparte nous a fa-
miliarisés avec le désordre, à quel point il a corrompu I.i
raison, la conscience publique. C'est la plus gramic ca-
lamité de son règne, et le plus grand crime de cet
hontme si étrangement supérieur dans le crime. Il a
appris aux peuples à regarder le mal sans frayeur et
sans étonnement ». Si aux yeux de M. Madrolle ce pas-
sage est de l'exaltation, et tant d'autres que nous pour-
rions citer, quelle physionomie doit donc avoir l'injure?
11 est pourtant vrai qu'à la fin du court avertis.se-
mont de l'édition dclH18 de ces l\éflexions, lautnir
crut devoir dire : « Je me suis trouvé heureux, en dé-
fendant ma foi, d'avoir à établir les principes fonda-
mentaux du gouvernement qu'u» grand homme a rendu
A la France pour son bonheur ». La forme ne garantit
pas le fonds, puisque l'ouvrage fut saisi.
Voici deux aphorii^mes tirés de cet ouvrage qui
donneront une idée de l'extrême facilité avec laquelle
M. de La Mennais change d'opinions.
« Alors (cti 1703) se réalisèrent dtins toute leur
étendue les principes cl les espérances de la Philoso-
philc. \JL Société sans culte, sans Dieu, sans roi, fui
libre enfin, c'esl-à-dirc qu'au nom de la liborlé. vingt
cinq millions d'hommes gémirent dans le plus abject es-
clavage. Les richesses, la naissance, les talents, les
venus devinrent des litres de proscription. Tout é!ait
crime, excepté le crime même, et pendant deux années
(1) Celle dernière phrase est malheureuse, puisqiu>
depuis Quérard a reconnu son erreur. (Où et quand-* Je
n'en retrouve pas l'indication.) Mais il n'a ja[Tuais su,
je crois, d'où elle provenait. Voy. anx Anonymes le
Doov. art. « Réflexions sur l'état de l'Eglise... » Ol.B^r.
la terreur el le mcrt se promenèrent es silence dra
bout de la France & l'autre ».
« 11 y a dans l'Homme nne reclitnde d'espiit. n&r
logique naturelle qui ne lui permet pas de s'Karl^r a
demi de la vérité. Il faut qu'il avance dans ta rrate os
il est une fois entré; et l'errenr n*csl si dangerfa.*?
que parce qu'on en tire nécessaîremeot, qd peu plB> uH.
un peu plus tard, toutes les conséquences ».
Et l'auteur de ces aphorisœes a été ilepuis l'aBlem
des ( Paroles d*un croyant •, du < Livre da peuple, etc. • .
et le principal rédacteur du « Peuple conUiiuanl •:
Les écrits imprimés à la suite de rédtUondc iMW
et qui constituent les premiers Mélanges religieux d
philosophiques de l'auteur, sont :
10 Influence des doctrines philofopbiqses. 1815;
2® Observations sur la promesse d'e&sdguer Ws
quatre articles de la Déclaration de 1C83. 1818;
3» Sur une demande faite aux évèques par le Btci»-
tère de l'inlérieur. 1819;
40 Sur un ouvrage intitulé : De la noovelle Eglise '.*-
France. 1810,
50 DoUtiondu cleifé. 1814 ;
60 Du Clergé. 1810 ;
70 Sur un ouvrage intitulé : Réflexions sut quelqce»
parties de notre législation civile... par Ambr. Reada.
1814;
8<> Sur on ouvrage intitulé : Principes sur h dis-
tinction du contrat et du sacrement de mariaj;e...lSlù:
90 Sur l'Observation du dimanche. 1816 ;
10» Obsenrations sur un mémoire pour le siesr Jk-
qur-s Paul Roman. 1818 ;
11» Sur la prétention de l'autoriU^ civile de forcer i:
clergé à concourir ti l' inhumation... 1810 ;
lâo Des Missions. 1819 ;
130 Des SociéU-s bibliques. 1819;
14» Réponse à nne Lettre contre Particle prroétiri-
1810;
15» Sur les Vies des justes, par M. l'abbé C^rnc
1819;
16» De l'Université impériale. 1814;
17» De l'Éducation du peuple. 1818 ;
18» Sur les attaques dirigées contre les frères «k?
écoles chrétiennes. 181 8 ;
10» Du Droit du Gouvernement sur l'Éduation. 1817,
SO» De l'Éducation considérée dans ses rapiwrt» â>c(
la liberté. 1818;
21» Sur la Manifestation de l'esprit de vériié. 181 1=.
S2» Sur un ouvrage intitulé : Réponse aux Oaiirr
concordats de M . de Pradt. . . 1 8 1 9 ;
23» Sur un onvrage intitulé: Exposition deUè<-
Irine de Leibnitx sur la Religion.... parM.Enerr. 18n^
2 40 De la Réunion des différentes conuuuneb
chrêliennes. 1819 ;
25» Des ouvrages ascétiques ;
90» De la Vérité ;
27» Que le Christianisme rapproche l'homme de Diee, i
28» Qu'il y a une alliance natorelle entre le deâ- '■
polisme et les doctrines matérialistes ; j
29» De la Nécessité du cnlle. l
Ces cinq derniers morceaux paraissent avoir élè m- \
primés pour la première fuis dans ce volume. j
30» Pen:iée8 diverses. 1
Ces Petuées sont an nombre de cent. Nous rn cv- ;
trayons la qualre-viogl-douxième pour que l'on pBi>«e
juger quelle énorme distance il y a entre le M. dt- U '
Mennais de 1819 et celui d'après 1834.
I
« Quel changement dans le monde, si rhomue s'a-
vait |)a8 besoin d'aliments ponr subsister! Cette sai£c
m
LA MENNAIS
LA MENNAIS
Sâ2
t norme de mooveincnl et de Iravanx qui ont la \ie pour
5i^«t. Urariuiit an profit des passions, nalle iocidlé,
■al ordre n« serait possible. Ole: la peine, la misère,
b bim. la soif, les durs labeurs, je ne vois qae drs
crimes sur la terre ».
X. Avec M. l'abbé J.-M. de La Mcnnais,
son frère : Tradition do l'Église sur l'insli-
tulion des évêques. Par M. l'abbé L***.
Paris, Ad, Lecière. 1844, 3 vol. in-8, 18 fr.
Cet oavrage est pins de l'abbé J.-U. de U Mènnafs
qie celai de M. F. de La Mennais. aussi n'a-t-il point />
été réimprimé parmi les oenfres de ce dernier.
XI. Influence des doctrines philosophi-
ques sur la Société.
Rfimprimé dans le premier recueil des Mélanges re-
lig)«)ix et philosophiques de l'auteur, 1819, pages Ul
à 188.
XII. Essai sur l'indifférence en matière
de religion. Paris, Toumachon - Molin et
Seguin, Lesage, 1817-1823, 4 vol. in-8,
i8fr.
— Défense de l'Essai sur Tindifférencc,
elc. Paris, Mequigmn fils aine, 1821 ; ou
Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1827 et
18i9, in-H, 6 fr.
— Les mêmes (l'Essai et sa Défense).
Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1827,
5vol.in-12, 18fr.
Le t. 1*' de « l'Essai * a eu une huitième édition
^D 1825. (Les trois premières sont anonymes.) Le
t. II. poblié pour la première fois en 1820. a obtenu
ose cinquième édition en 1825.
Chacun de ces quatre Tolnmes a été l'objet d'un nombns
plas 00 owins grand de réfutations et de critiques. (Voy.
le chapitre des Réfutateurs. etc.).
Aotres édiUons :
IX» Mit. Paris, Daubrée et Cailleux, 1835. 4 vol.
ia-8.
Ot« édiL). Paris, Pagnerre, 1843-44, 4 vol.
i&-12, 14 tt.
~- Ensayo sobre la indifferencia en ma-
leria de religion... , traducido de la cuarta
edicion francesa por Fr.-José-Maria Faso
de la Vega, revisla, cotedaja, y continuada
sobre la octava edicion por don J. M.
Paris, Rosa, 1835, 6 vol. — Defensa del
Ensayo sobre la indifferencia en materia
de religion, trad. por don J. M. Con una
Biogratia de los filosofos mencionados en
esta Defensa. Paris, el mismo, 1835, 1 vol.
En tout 7 vol. in-12.
Le livre qni a fondé la réputation de M. de La
MfDoais d'nne manière durable, le fameux « Essai sur
l'inilifrérence en matière de religion » conUent le dé-
v«kf pement de tontes ses opinions, et c'est là qu'il
frjJrait en puiser l'exposé ; le premier volume de cet
«•BTrage parut en 1817, et prodoisit une sensation
onivereelle. C'est qu'effectivement le premier volume
nrtOBt est une production sublime que Bossuet n'eût
pas di'savooée ; roalbeureusement dans les volumes
ïBivants l'auteur a voulu établir des principes peu en
^itriBonie avec les idées presque généralement reçues.
Cet ouvrage prend la controverse chrétienne au point
où l'avaient laissée les apologistes du dernier siècle. Il
la représente sous un jour nouveau et brillant ; el par
l'exposition d'une doctrine sur la certitude . devenue
célèbre, il essaye d'arriver i une démonslralion radi-
cale du Christianisme.
La pensée dominante de ce livre a pour objet la
constatation d'uu fait assez dairoraenl indiqué |>ar le
titre, et que M. de La Mennais a lui-même exprimé
quelque part avec une concision siogulièremenl éner-
gique, lorsqu'il a dit : < La société n'est plus qu'un
donte immense ».
Le but secondaire de l'auteur a été la proscription
de ce doute et la restauration des croyances dans les-
quelles, selon lui, réside uniquement le principe de
vie des sociétés humaines.
« La société est athée, a dit M. La Mennais ; l'agrégat
politique des peuples de l'Europe moderne n'est plus
qu'un cadavre, rendons-lui la vio ». Or, comment
l^rendre la foi? M. de La Mennais veut y parvenir eu
Framenant les esprits au principe de l'autorité en ma-
I tière de croyance, en rétablissant dans toute son in-
flexibilité la rigueur du dogme, en nn mot en exigeant
que cette raison individuelle de l'Homme, aujourd'hui
; d'autant plus rebelle qu'elle est justement flère des
conquêtes d'une culture intellectuelle très-avancée, s'ab-
dique elle-même et se rejette humblement dans le sein
de l'unité catholique comme dans un port a.<suré. « Les
« sens, dit-il, le sentiment et le raisonnent en t, pris à
« part ou réunis, ne sont nullement infaillibles ; ainsi
V l'homme isolé ne saurait être ccrtain.de licn ».
Toute dissendence avec le chef visible de l'Eglise ca-
tholique, le représentant, le vicaire de Jésus-Christ, le
Pape, en un mot, est un schisme coupable ; toute
résistance i son infaillible décision est une rébellion
impie. Dès lors la tolérance accordée à tous les cultes
par notre loi politique constitutive est une complicité
d'hérésie; d^s lors encore l'Eglise gallicane est tout
aussi bien schismatique et hérétique quei'ont été celles
de Calvin et de Luther.
Nous avons dit que ce livre produisit à son appari-
tion une sensation universelle. La mérilait-il?
Non, si l'on doit s'en rapporter au jugement qu'un
écrivain catholique a émis après nn sévère examen do
livre de M. de La Mennais.
M. Madrolle. dans son r Histoire secrète du parti el
de l'apostasie de M. de La Mennais... » {rarit, 1834,
in-8. pages 40-48) nous apprend que, « eu somme,
fl l'Essai sur l'indifférence en matière de religion »,
« considéré comme œuvre littéraire seulement (car
« nous ne le considérons pas encore comme œuvre
c tbéologique), n'est autre chose qu'un « Traité de la
c vérité de la religion », renversé. »
« Qn'est-ce qu'un «lassai sur l'indifférence », avait
demandé M. Madrolle, à la page précédente (pag. 45),
lorsque Jamais on n'avait plus senti le besoin d'un
traité . d'une démonstration catholique , et lorsqn'an
lieu d'indifférence, on ne Uouve partout que violence
en maUère de religion (1)? An lien d'établir d'abord
nn système qui réfute la philosophie implicitement,
chassant pèle-mèle les philosophes devant lui, à me-
sure qu'ils se présentent, il commence par les réfuter
littéralement. Il devait les dominer, il se laisse au con-
traire dominer par eux. J.-4. Rousseau est devenu de
(1) Cette observation a été faite par M. de Mont-
losier lui-même, dans sa fameuse i Dénonciation »,
pag. 05.
523
LA MENNAIS
lA MENNAIS
5ii
eelte façon, le maître do premier volume de « l'Essni ».
L'aalenr était «i loin de connallre son sujet avant de le
traiter, qu'il pensait d'aliord à le renfermer en deux
volumes (1) ; et voilà qu'il se trouve forcé d'en publier
un troisième, et puis un quatrième et un cinquième, etc.;
la Philosophie, en elle-même si simple, s'étend sous
ta plume, et se complique sous son intelligence, —
Gomme il voit partout son sujet, il ne le trouve nulle
part. »
r Tout ce qu'il y a de vrai dans « l'E&sai sur Tin-
différence en matière de religicn », a\ait ùlé mille fuis
dit avant M. de La Mennais et mieux que par lui,
même par ses contemporains. Ses meilleures pensées
sont prises, quelquefois copiées et décolorées, de M. de
Maistre, de M. de Bonald, et même de M. deChâleau-
briaod (i). Il n'est pas jusqu'à son titre « d'indiffô-
reDce en matière de religion », qu'il n'ait emprunté,
et encore à des protestants (3).
■ Le désordre de l'esprit élant. plus qu'on ne le
pense, une erreur, appelle l'ignorance et ^'erreur avec
lui. Quand je parle d'ignorance, c'est la savante que
je veux dire ; et celle-là est peut-être la plus uuiver-
selle et la plus funeste. M. de La Mennais a plus t'iudié
les langues que l'Histoire, plus la Philosophie que la
Théologie (4), plus les livres et même les hommes
profanes, que les hommes et les livres saints ».
De là une slrrile manie de citer un long texte anglais,
allemand et même grec, plutôt qu'un latin uu un fran-
çais ; de copier île nombreuses pages de Rousseau et
de Pascal (5) ; de là des méprises sur les faits cL sur
le sens des auteurs par lui cités (6).
c De là l'histoire de ses contradictions, on, si l'on
veut, de ses variations sur les hommes et les points
fondamentaux de l'Histoire et de la Philosophie. Il a
successivement élevé et rabaissé, par exemple, Bos-
suet et Lonis XIV (7), M. de Bonald, H. Frayssi-
(i) Voyex l'Avertissement du premier volume.
(S) Il a pris à ce dernier le chapitre X de son pre-
mier volume sur « l'Importance de la religion par rap-
port à la sociiHé, etc.; » et il existe d'assez bonnes
preuves que le premier volume tout entier, en ce qu'il
a de bon, est autant de M. Tessière, trop tôt lavi aux
Sulpiciens. que de lui.
(3) Voyez \f c Traité contre rindifférenre des reli-
gions ». de Pictet, 1A12; et « l'Indifférence inexcu-
sable en fait de religion », de l'évêqoe anglais Squire,
1748.
(4) La « Tradition de l'Eglise snr l'institution des
évêques », 1814, 3 vol. in-8, est presque tout en-
tière de son frère.
(5) Dans le premier volume^l cite jusqu'à dix pages
consécutives des c Pensées de Pascal » , qui sont pour-
tant assez communes, ou dn moins assez connues.
(0) A cet égard , il a été relevé en partie par
M. l'abbé Flottes dans diverses brochures. Les derniers
efforts de l'érudition de l'écrivain ne sont pas plus heu-
reux que les premiers. Il cite à l'appui de son sys-
tème de la souveraineté du peuple, dans sa 0 Réponse >
au P. Ventura, des textes courts ou isolés de saint
Thomas, de Suarès, de Liguori, de Fénelon, et même
de Bossuet, qui ne disent pas même ce qu'il leur fait
dire, et qui, les deux derniers, ont foudroyé, ex pro-
feêto, son système tout entier, dans leurs écrits re-
cueillis par le ci-lèbrc Eniery, sous le lilro de t Prin-
cipes de Bossuet et de Fénelon sur la souveraineté ».
(7) « On fut redevable à deux prélats illustres, à
deux grands hommes, Bossuet et Fénelon, de l'inter-
valle de calme qui se prolongea jusqu'à la mort de
nous (1) les j»' suites et les jansénistes (2), et. comre
nous le verrous, les déclarations gallicanes, l'ind^<a-
dance de l'Eglise el ses concordats. >
fl De là enfin, pour tout dire dans nne <4i$CTT&tian
unique, ses détractations successives de la philosophie li-
bérale et de la philosophie religieuse, de la rêvolie et
de l'obéissance, du système individuel el da sy»iœ«
d'autorité, et, pour parler comme son école denuère.
de la liberté et de Dieu. »
fl Voulez-vous apprécier la logique de rrcrivaio dass
la conception même de son grand ouvrage? \<m< h
verrez plus vicieuse encore. Il divise, ainsi qu'on sait .
les indifférents qu'il veut attaquer en trois classes : W
indifférents (voyez la seole table des ehapitres) qui c€
croient la religion nécessaire que ponr le peuple; ki
indifférents qui ne reconnaissent de religion inroat^»-
tablement vraie que la religion naturelle où ils so^t
nés : et enfin les indiff/'renls qui admetleot une reli-
gion révélée , de manière néanmoins qu'il soit penris
d'en rejeter certaines vérités. El cependant ces iru^s
hypothèses, qui sont les trois fondements de roaTn|;i>,
sont trois chimères : car io nul homme n'a ^oiaiâ «lit
sérieusement que la religion était nécessaire an peuple
seulement, sans la regarder comme nécessaire à lai-
même ; 30 nul homme n'a jamais regardé comm« ia-
contestablement vraie une religion, par cela seul qu'il 5
est né ; 3<* et enfin nul homme non pins ne fut jasa;»
assez contradictoire, d'une part, pour admettre une re-
ligion révélée, et de l'autre pour rayer nne partie de ri*
qu'elle enseigne. A la seule vue du plan ^t t YEss&ï
sur l'indifférence > , il faut dire que l'éfrivain n'eniea-
dait rien à son sujet : il n'a pas même fait on essai. Xi
voulait élever un monument, et il n'a pas sa paut U
première pierre 1 II a fait comme je ne sais quel phi-
losophe indien, qui supi^osait le monde sur nne ktrtoe.
et la tortue sur le vide (3) » .
Nous placerons ici un quatrième aphorisme (voy. ie$
n<» Il et IX), oublié par M. de La Mennais. tiré da
livre en question, pour établir que les opinivos et
l'auteur des « Paroles d'un croyant » et du r^dactr^r
du « Peuple constituant > n'ont pas été con&taionfaîBt
celles d'un vrai sage.
fl Les peuiiles ont aussi leur volonté, leur intc-r^t.
leur orgueil plus terrible que celui d'aucun lyrau. De
là, une haine secrète contre le pouvoir qui les g<''u«- et
les humilie, haine qui s'étend du pouvoir à tontes le>
institutions, à toutes les lois, à tontes les distinctic4»
sociales ; et si on leur laisse un moment sentir lecr
force, ils en abuseront pour tout détruire, et ccurnie:
à l'anarchie en croyant marcher à la liberté ».
Louis XIV ». (fl RéHexions sur l'éUt de l'Eglise».
1819, pag. 15, et encore pag. 1S5.)
(1) Il avait appelé M. de Bonald. qu'il a depuis ra-
valé si fort. « te plus profond philosophe que la France
ait eu depuis Malebrancbe ». 11 a écrit de M. Frayî«i-
nous dans le « Conservateur ». qu'il rendait la \Mlê
vivante, et il le compare à Lntber dans des brochures.
(â) « L'ordre tout entier des jésuites, dit-il dao5 an
de ses ouvrages, ne fut qu'un ;rand dévouement à rila-
manité et à la Religion. Qui pourrait compter tous Ivc^s
bienfaits? Qui les a remplacés dans nos diaire^? Qsi
les remplacera dans nos collèges?.... Et plus de à^tg
pages employées à développer cet éloge I » — Et ensuite :
« Le jansénisme, enfant honteux de la réforme, en
vain désavoue sa mère, etc. »
(3) Nous avons dit précédemment que vingt propiv
sitions des t. IH et IV de « l'Essai » ont été c^ttsuryes
par les supérieurs de U. de La Mennais.
52o
LA MENNAIS
LAMENNAIS
526
XIII. De la vérité.
Réiminmé dau le piemier recueil des « MéUnges
idifieiix et phileaophiqaei * de l'witear. 1819. aox
piftt 5l9-i6.
XIV. Que le Christianisme rapproche
IHomme de Dieu, et que la Philosophie
1 eo sépare.
Réimprimé diaf le pranier reeneU des « MéUnges
nl«ienx et pbilosopliiqiies • de l'anteor, 1819, ux
pases 5t7-29.
XV. Qu'il V a une alliance naturelle en-
tre le despotisme et les doctrines matéria-
listes.
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et pliilosophi<|oes » de l'anlear, 1819, aax
pages 530-32.
XVI. Mélanges religieux et philosophi-
ques. (Premier recueil). 1819. Voyez le
n.IX.
X\1I. Pensées diverses, 1819.
Imprimées dana le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'anteor. 1819. anx
paires 538-75. et encore dans les « NouTeanx (seconds)
MéUnges i, 18«6.
XVni. Sur le suicide (1819).
Réimprimé dans les « NooTeaux (seconds) Mélanges i
de l'utevr. 1826.
XIX. Sur la prière (1820).
Imprimé d*abord à la tèle dn Paroissien complet fài-
ujtL putte de la ■ BiblioUièqve des Dames chrétiennes »
et réimprimé dans les « Monvesax (seconds) Mélanges »
de ranleor, 1886.
XX. De l'Orgueil dans notre siècle.
(ifâO).
Réimprimé dans les « Non? eaox (seconds) Mélanges »
de riutenr, 1826.
XXI. Sur les causes de la haine qu'ins-
pire à certains hommes la religion catho-
lique. (1820).
Réimprimé dans les « Noof eanx (seconds) Mélanges *
de l'aeievr, 1826.
XXII. Réponse à un protestant (sur une
oljection contre la présence réelle qui
rciti] léchait encore oe regarder l'Eglise
roniiiine comme dépositaire exclusive de
la vérité). (1821).
Réimprimée dans les « Non? esnx (seconds) Mélanges *
de raateor. 1886.
XXm. Défense de l'Essai sur l'indifTé-
rence en matière de religion, etc. Paris,
Méquignon fUs aine, 18:21 ; ou Pam, Belith
Mandar et Devaux, 18i7, et 18i9, in-8,
6fr.
Yoj. len»xn.
XXIV. Nouveaux Mélanges. Tome I.
Paris, Lastuau, 1826, in-8, 7 fr.
Réimprimés en 1835 sous le titre de « Seconds
Mélanges ». Deoxième édition. Paris, Daubrét et
Cailleux, in-8, 5 tt.
Les premiers Mélanges sont formés dn volume pu-
blié, en 1819, sous le titre de « RéAexions snr l'éUt
de l'Eglise en France... » (foy. le n» DC).
Ces « NoBfeenx Mélanges * renferment les morceaux
suivants (1) :
1» Sur la fol (morcean en partie traduit de l'alle-
mand) ;
80 Sur la ^ière ;
30 Sur les Pères de l'Église ;
40 Sur les Confessions de saint Augustin ;
50 Sur la Journée du chrétien ;
Ces quatre derniers morceaux sont extraits de la
« Bibliothèque des Dames chrétiennes » , oti ils servent
de préfaces au Paroissien complet, à la Doctrine tirée
des Pères, aux Confessions de saint Augustin, et à la
Journée du chrétien.
00 De la Réunion des différentes communions cfaré-
Uennes (1819);
10 Des ouvrages ascétiques ;
80 DelavériU;
9^ Que U Christianisme rapproche Vhomme de
Dieu, et iiuela Philosophie l'en iépare;
10« Qu'il y a une alliance naturelle entre le
despotisme et les doctrines matérialittes;
llo De U nécessité d'un culte;
18» Réponse à un prolestant (1881);
130 Sur l'arrangement conclu avec le Saint-Siége
(1880);
140 Sur l'état dn clergé de France (1880) ;
150 Snr UD ouvrage intilulé « du Pape *. par M. le
comte deMaislre(1880);
160 Sur un arrêt rendu par la Cour de cassation
(1819), sur l'appel réitéré d'un protestant (M. Roman),
condamné à six francs d'amende pour avoir refusé de
tendre le devant de sa maison snr le passage du Saint-
Sacrement ;
170 Lettre à M. l'éditeur dn « Conservateur 1 (sur
le même sujet. En réponse à H. Odilon Barrot) ;
180 Sur les causes de la haine qu'inspire à certains
hommes la religion catholique (1830);
190 Sur l'éducation des filles (1819) ;
80O Snr le suicide (1819) ;
810 Quelques Réflexions snr la censure et snr l'Uni-
versité (1880);
880 Réfiexions sur la natnre et l'étendue de la sou-
mission due aux lois de l'Église en matière de disci-
pline. A l'occasion d'un discours prononcé par le mi-
nistre de l'intérieur, le 81 novembre 1880, lors de la
pose de la première pierre du séminaire Saint-Siilpice ;
830 Snr un ouvrage intitulé : « Mémoires. Lettres et
Pièces authentiques touchant* la vie et la mort de
S. A. R monseigneur Charles-Ferdinand d'Artois, flis
de France, doc de Berry *; par M. le vicomte de
Chateaubriand (1880);
84o Snr une nouvelle traduction de la « Bible *,
par M. de Genoude ;
850 De la Liberté (1880);
360 Sur un caractère de la faction révolutionnaire ;
370 De l'orgueil de notre siècle (1880) ;
380 Association de Saint-Joseph (1888);
890 Vingtreirnn Janvier (1883) ;
(1) Nous ne pouvons indiquer où les opuscules cités
eu italiquu ont paru primitivement, ni les dates de
leurs premières publications.
5i7
LX MENNAIS
LA MENNÂIS
528
30* De la SaiDle-Anunoe(188«);
3I« Del'Etpajdie (i8d0);
3âo De rAver.ir(iH!23);
33« PoUUque de rAngleterre i réffsrd de la guerre
d'E«|Mgne (i823);
340 Conduite imbiguC du minUlre français dans les
affaires d'Espagne (i8<S3);
350 De l'Opposition (18S3);
30« Quelques réfleiions sur notre état présent (1^33);
37« De le Justice tu dix-neuvième siècle, par M. Lan-
renUe (4883)^
38« Sur l'obsenration du dimanche ;
39« De la tolérance (i 823);
40* Éducation publique;
41 « Sur la poursuite judiciaire dirigée contre le
« Drapeau blanc • au sujet de l'Université ;
42« Sur le même sujet;
43« Du devoir dans les Umps actuels (4823) ;
440 Histoire véritable des momiers de (*euève, suivie
d'une Notice sur les momiers du canton de Vaud ; par
nn témoin oculaire (1823);
450 Défense de la vénérable compagnie des pasteurs
de Genève, i l'occasion d'un écrit intitulé : c Histoire
véritable des momiers 1 ;
4Co (Sur la) ResUuration de la science politique,
parM. deHaller;
470 Du projet de loi sur le sncrilégc. présenté à la
Chambre des pairs le 4 janvier 1832 ;
48» Du projet de loi sur les congrégations reli
gieuses de femmes, présenté à la Chambre des pairs par
monseigneur l'éféque d'Hennopolis, le 4 janvier 1825;
49« Na»on;
50« Phytcon ;
510 Pensées diverses. — Les mêmes que celles do
premier volume de « Mélanges », de 1819.
•^ Niiova Mîscelanea, 0 sea Coleccion de
varios opusculos de M. F. de La Mennais,
traducida del fr.ance3 al castellano. Paris,
de la impr. de Everat, IHIU, in-12.
XXV. Sur une exposition des senti
ments des catholiques belges et sur deux
mandements épiscopaux.
Article imprimé d'abord dans la «Revne catholique »,
du 15 mars 1831, et reproduit ensuite dans les troi-
sièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
XXVL Paroles d'un croyant (I). 1833.
Paris, Renduei 1834, in-8, 6 fr. et iniS
(6*édit.;, 1 fr. 25 c. - VU" cdit., aug-
mentée do l'Absolutisme et de la Liberté.
Paris, le même, 1834, in-8, 6 fr.
Des IhkgmenU de cet ouvrage ont d'abord été publiés
dans la « Revue des Deux Mondes ». !U« série, t. II
(avril-juin 1834) et dans la « Revue de Paris •, nou-
velle série, t. V. 1834. Le fragment qui a paru dans
ce dernier recueil est intitulé « Une Vision » .
Ce livre a obtenu, dans la même année, huit édl-
Uons : six dans le format in-8. et deux in-18, les
sixième et huitième.
Autres éditions :
(1) Ce titre de r Paroles • a été pris de 1834 à
183» plusieurs fois par divers auteurs, mais aucun des
ouvrages qui le portent, sauf ceux que nous citons plus
bu aux « Réfutations «, n'ont rapport au livre de
M. de U Mennais.
Edition populaire. Paris, Dauhrée et CûiUiau,
1S35. in-lK de 5 feuilles H demie. 00 c — Il y a
eu de cette édition uois tirages faits dans la Dénc
année : les deuxième et troisième ont été fiuts au nom-
bre de 10.000 chacun. Un quatrième tirage a élé ^i
ru 1836, également au nombre de 10,000.
Nouvelle édition populaire. Parig, Dellû$€ et Ueou.
1837. in-32. -> Tirée à 15.000 exempl.
Antres édil. Parie, Pagnerre, 1838. in-32. 75 c.
— — — 184t.in-32. 7Sc.
— — — 1843. in-32. 73 c.
M. de La Mennais était depois quelques années ea
diiït'Tcnd avec la Cour de Rome, à cause de la ligne |>û-
liiique que lui et ses disciples suivaient dans • ^A1^-
nir ». Doi négociations, pour le faire rentrer daa» ie
giron de (Église romaine, avaient éfeé enUmées tant dr
la part des supérieurs eor4ésiastiquea que de edie da r^
daciear en chef de la feuille qui avait (Sait naître les di»-
8«niions. A peine rentré en grAce près du Sainl-Sir|:e.
par suite de la soumission qu'il avait promise à Gré-
goire XM, et de sa déclaration de respect aux doririn»;
enseignées par la lettre encyclique dn souverain ponUfe.
du 18 septembre 1832, et la preuve, c'est que la
lettre de féliciUlion du Pape à l'abbé de La Mennais e£t
du 28 décembre 1833. que d^ las « Paroles d'o
croyant a s'imprimaient. Ainsi, M. de La Mesnats.
d'un cAté, sollicitait son pardon à Rome. et. d'un auit^
côté, il préparait nn brandon de discorde pour toute h
chrétienté 1
Grégoire XVI fut vivement affligé de cette apostasie.
Une nouvelle Lettre encyclique ne tarda pas à are ré-
pandue : elle porte la date du 7 juillet 1834. Le los-
verain pontife y fulmine une condamnation longuemeii!
motivée de l'ouvrage intitulé, les « Paroles d'an
croyant », « peu considérable par son volume, mai»
considérable par sa perversité » . Cette condamnaitoo ta
en des termes si absolus, que nous ne pouvons résister i
la donner ici :
f ...Après avoir entendu qnelquesHans de nos i.^
nérables frères les cardinaux de la sainte Église i«-
maine. de notre propre mouvement, de notre sdecrr
certaine, et de toute la plénitude de notre puissance
apostolique, nous répronvona. condamnons et voalons
qu'à perpétuité on tienne pour réprouvé et condamné k
li>re ... qui a pour Ulre : « Paroles d'un croyant ».
où. par nn abus impie de la parole de Dien. les peuple»
sont criminellement poussés à rompre les liens de toet
ordre public, i renverser l'une et l'autre autorité, a
exciter, nourrir, étendre et fortifier les séditions dans les
empires, les troubles et les rébellions; livre renfer-
mant par conséquent des propositions resperlivemenl
fausses, calomnieuses, téméraires, conduisant à l'anar-
chie, contraires à la parole de Dien, imptet, scanda-
leuses, erronées, déjà condamnées par l'Église, spécia-
lement dans les Vandois, les Widéfites. les Hn&sites et
autres hérétiques de cette espèce ».
C'était en 1834 que Grégoire XVI signait cette tm-
damnation. Nous avons \u depuis l'abbé de La Mennais
à l'œuvre : il a justifié par ses derniers ouvrages le»
prévisions du souverain pontife. Tout n'est pas fini avec
l'agitateur La Mennais. Il s'est laissé nommer président
de banquets socialistes. Les journaux de la fin d'ocli»
bre nous apprennent que ce pasteur des âmes venait
d'accepter la présidence d'une monstrueuse société d- -
magogique. qui prenait le titre de c Société de la stn
lidarité républicaine », laquelle comptait avoir en quinze
jours 500.000 adhérents. Singulière assemblée ecelt^
siastique !
— Worte eines Glaubigeu, von F. von
m
LA HENNAIS
LÀ BfENNAIS
tm
La Hennais, nach der neuesten Ausgabe
aus dem franzœsischen ttbersetzt von
Ehrenfried Stoeber. Strasburg, gtdmckt
heySckuler, 183i, in-8, 88 pages.
— Worte des Glaubens, von abbé de La
Mennais, aus dem franzœsischen tibcr-
setzt von Ludwig Bœrne. Pari$, Aillaad^
i83i, in-8.
— The Words of a Believer, translated
bv the author of « Erin's Island » . Parit,
prinied by Belin, 1835, in- 12.
— Palabras de un Creyente, obra tra-
ducida del frances al espanoL Marseille,
delaimpr, de Barde, 1835, in-lâ.
— Palabras de un Creyente, obra escrita
en frances, traducida alcastellano sobre la
oclâva edicion, corregida v aumentada
i)or ci autor de un appendice sobre la
iiberlad y el absolutisme. Paris, Rosa,
mo, in-12.
— Harpes des peuples, ou Paroles d'un
Croyant, de M. F. de La Mennais, mises
on vers par M. Mercier; précédées d'une
lettre de M. F. de La Mennais à Fauteur.
Paris, Desrez, 1839, in-8, 7 fr. 50 c.
U. Dachapt. conseiUer de la conr d'appel de Bonr-
çti, i'til aii$f i atuché à mettre en vers un chapitre des
< l^aroles d'un croyant • . Cette Tersion a para dans le
journal de Bourges.
XXVII. Troisièmes Mélanges. Paris,
Uaubrée et CailUux, 1835, in-8, 7 fr. 50 c.
Ces « Troisièmes Mélanges * sont précédés d'nne
Pr^éCate très-étendue. Noos n*aTons pas en sons les
)«x l'édition de 1835 de ces « Mélanges», mais nous
ivoDS TU leor réimpression formant le t. X des c Œuvres
cûinplètes de l'aoteor. 1836-37. iO vol. in-8; elle
ioil être (oofonne à son aînée, car M. de La Mennais,
il laat l'aTooer. n'ajonte et ne supprime rien à aucun de
»c8 ouvrages publiés ; il a, on le courage de ses opi-
Btaas. ou l'entêtement 4n Breton. Or, dans la réim-
pressioD. cette Préface n'a pas moins de cxxij pages. A
la saite se trouvent les morceaux suivants, extraits de
divers joumaox auxquels M. l'abbé de La Mennais a
foofifrc :
1* Quelques réflexions sur le procès du « Consti-
tationoel « a do « Courrier « en 4825, et sur les ar-
rêts reodui à cette occasion par la Cour royale ;
S« Lettre aa rédacteur du « Mémorial catholique »
(sar OD article de la « Revue protestante ») ;
3» Lettre an rédacteur du f Mémorial catholique »,
a rrpoQse à la « Revue protestante »;
i" Sur une attaque dirigée contre M. l'abbé de La
MeoDais et le « Mémorial catholique * (contre les refo-
ulions de M. l'abbé Floues);
^ Traditions des sauvages de l'Amérique septen-
trionale ;
Ao I>ettre an rédacteur de la « Quotidienne »;
7« Lettre au rédacteur du « Mémorial catholique »
w W auaqaes dirigées contre M. de La Mennais à
l'tircasion de son ouvrage : « De la Religion considérée
<lsas ses rapports avec l'onlre |iolitique et civil «.Juillet
im;
^* Lettre an rédacteur du « Mémorial catholique »
sur le jugement du tribunal de police correctionnelle
dans le procès de M. de La Mennais. Juillet 4 8âC;
0» Lettre au rédacteur de la « Quotidienne * (contre
le mandement de l'archevêque de Paris). Datée de La
Chênaie. le 27 février i 829;
i 0<> Sur une exposition des senliments des catho-
liques belges et sur deux mandements épiscopaux. —
Réimpression d'un article de la c Replie calholiqne a ,
du 15 mars 1831 ;
Articles publiés dans « l'Avenir » :
11« Article sans titre.— Appel aux catholiques pour
la révolte ;
12o De la position du Gouvernement ;
13» De la séparation de l'Église et de l'état;
1 i« De la libre communication avec Rome ;
1 9^ Nécessité de s'unir pour le maintien de l'ordre
et la conservation des droits communs ;
160 D'une grave erreur des honnêtes gens ;
170 Oppression des catholiques;
1 80 Des doctrines (du journal) de « l'Avenir » ;
19» UPape;
20O De la position de l'Église de Fiance ;
210 Sur une pétition présentée à la chambre des
députés, et sur une ordonnance contre- signée Mérilhou ;
220 Fausse direction du Gouvernement ;
230 Réponse à la lettre du P. Ventura;
2io De la République ;
250 Intérêts et devoirs des catholiques ;
260 Sur la Profession de foi de l'Église catholique
française, précédée de l'Esprit de l'Églige romaine, ou
de l'éducation anti-nationale des séminaires ;
270 Du serment politique ;
28o De la liberté ;
290 De' la pairie ;
30O De l'avenir de la Société ;
31 o Ce que sera le Catholicisme dans b société
nouvelle ;
32o Du système suivi par les ministres depuis la
révolution de juillet;
330 De la loi de justice dans st$ rapports avec la
Société ;
340 De la liberté religieuse ;
350 Réponse à un article du « Moniteur * (A l'occa-
sion d'une circulaire de l'arrhevèque de Paris);
3Go Prise de Varsovie ;
370 Constitution du souverain pontife Grégoire XVI ;
380 Suspension de « l'Avenir ».
XXVIIL Affaires de Rome (suivi des
Maux de l'Eglise el de la Société). Pans,
Cailleux, 1837, in-8, 7 fr. 50 c. — Deu-
xième édition. Paris^ Pagnerre, 1838,
3 vol. in-32, 2 fr. 50 c.
Récit du voyageur. — Mémoire présenté au Pape par
les rédacteurs de c l'Avenir «.— Des maux de l'Eglise
et de la Société: État du Catholicisme en Italie, en
Espagne, en Portugal et en France.
— Angeiegenheiten Roms , Uberzetzt
von A. Hindemidt. Strasburg, gedrucU bey
Schuler, 1836, in-8.
XXIX Le Livre du peuple. Paris y
Delloye, Lecou, 1838 (1837), in-8, 7 fr.
50 C,
Autres éditions :
Deuxième édition. P^ria, Paffnerre, 1838. In>39.
1 fr. 25 c.
Troisième édition. Paria, U même, 1838, in-32,
,1 fr. 25 c.
S31
LÀ BfENNAlS
LÀ HENNAIS
532
Sixièmi*. édition, angmeatée. Paris, lem/nK. 1838,
iD-32. i fr. 25 c.
NoDvelle éditioa , aogmentée. Parit , Sdme et
Alexandre Picard, 1838, in-8, 3 fr. 75 c.
En faisant allnsion aux éditions populaires des pam-
plileU de M. de La Mennais. les « Paroles d'an
rroyant » et la « Line dn Peuple • en particalier, nn
poêle a dit :
S'il est nai qoe. oonrbé sons des lois hoviddeft.
Le paavre e»t là qoi meurt de faim,
Pour apaiser le cri de ses entrailles vides.
De f rands mois galopant sur des coursiers sans brides
Ne valent pu un peu de pain.
Et du pain, ce n'est pas des phrases factieuses.
Des dédamatiuns ftaribondrs et creuses.
Effets tirés sur lui par la mauvaise foi,
Tes pamphlets qu'il achète à l'étal de Pagnerre (1),
Sont un dernier impôt levé sur sa misère.
Et ne font quelque bien qu'à Pagnerre et qu'i toi.
Un homme-potence, Lettre i M. l'abbé de La
Mennais, 18i0« p. 8.
— El Libro del pueblo ; traducido de la
4* edicion francesa. Marteille, de la impr.
de Masty, 1838, in-32.
XXX. De l'Esclavage moderne. Paru^
Pagnerre, 1839, in-3i, 80 pages, 75 c.—
Deuxième édition. Paris, le même, 1840,
in-3â, 128 pag. . 75 c.
XXXI. Questions politiques et philoso-
phiques. Recueil des articles publiés dans
u TA venir » (du 16 octobre 1830 au 15
novembre 1831). Paris, Pagnerre, 1840,
2 vol. in-16.
C'est au moins la troisième fois que les articles de
« l'Avenir » de M. l'abbé de La Mennais sont coUigés
dans ces deux volumes in-16. Us l'avaient été d'abord
pour les « Mélanges catholiques ■ (1831, 2 vol. in-8}.
publiés par « l'Agence gén'rale pour la défense de la
liberté religieuse », agence dont M. de La Mennais
était le président ; et ensuite dans les « Troisièmes
Mélanges * de l'auteur (1835, 1 vol. in-8). M. de U
Mennais n'a point oublié qu'il a tenu autrefois une bon-
tique de librairie.
XXXII. Esquisse d'une Philosophie. T.
I à IV. Paris, Pagnerre, 1841-40, 4 vol.
in-8, 30 fr.
Les trois premiers volumes ont paru en 1 841 .
M. de La Mennais voit partout son sujet, il ne le
trouve nnlle part.
Q'ioi qu'il en soit, l'écrivain paraissait avoir reculé
les Uiroes de la science. Mais ne voi!à-t-il pas que
depuis quatre ou cinq ans. reconnaissant par là même
que tout ce qu'il avait écrit sur la Philosophie, pourtant
n'était pas la Philosophie . il se met à concevoir ce
qu'il appelait une Philosophie, qu'il faisait annoncer
partout, ces dernières années, prôner i l'avance, et
qu'il avait nommée en dernier lieu, après mille va-
(1) M. Pagnerre est, comme on sait, l'éditeur des
pamphlets politiques de M. l'abbé de La Mennais, du
ci-devant vicomte de Cormenin, de MM. Gabet. AIU-
roche, Louis Blanc et autres personnages dont la spé-
cialité consiste ^ aimer le peuple en paroles.
Note de Vhomme-potenee.
riantes, c Tliéorie caUiolique de Vt .
I (Voy. les « ÉlémenU de Philosophie » de l'abbé Go»-
balot). A la juger par les dernières « Paroles » de l'aa-
teur, ce devait être U théorie de la folie d'an espdi
humain.
Madrollb, « Hist. seer. du parti et it
l'aposUsie de M. de La Mennais ».
— Grundriss einer Philosophie, ans dem
franzoesischen. (I-III' Baende. U^rs. von
Àug. Kahlhorst, aus Strasboui^, u. Emich,
aus Pesth). Paris, Remm&rd, i841, 3 vol.
in-8, 2i fr. 50 c.
XXXIII. Discussions critiques et Pen-
sées diverses sur la Religion et la Philoso-
phie. Paris, Pagnerre, 1841, in-^5fr.
La Prébee de ce volume est datée de Sainte-Péla-
gie, le 10 avril 1841.
Ce volume intitulé « Discnssions aitiqnes et Pei-
sées diverses... ■ ne renferme que des RéfUxionâ ii-
vertes et des Pensées, qui ne sont pas celles impri-
mées à la suite des premiers Mélanges de l'auieur.
1819.
Voici le début de U préface de M. de U Mennais.
écrite à Sainte-Pélagie :
« Les fhigmenU qne nous publions ont été écrilâ.
pour la plupart, il y a longtemps, soos rinflueoce.
soit des idées qui nous frappaient à l'instant Dèoe,
soit des émotions que tant de causes diverses font naître
en chacun de nous dans le cours de notre tie si agitée.
Nous étions loin de prévoir alors qu'un jour nous dus-
sions rassembler, pour les offrir an public, ces feuilles
éparses, et on le verra bien par ce que U pensée soos-
entend quelquefois et par la forme naUve. spontanét
qu'elle revêt, sans travail et uns art. i
« Nous devons expliquer ^pendant qvels moliCi wm
ont décidé, après de longues hésitati<His, à commuoi-
quer, pour ainsi dire à tous, ce qui. uniquement des-
tiné d'abord i fixer nos propres idées, n'était qu'cae
sorte de secret entretien avec nons-mème. »
c 11 s'est opéré, on le sait, un changement dans
nos ronvictiOQS(l). et ce changement, déterminé par
des réflexions nouvelles, déterminées elles-mêmes par
un devoir rigoureux, plusieurs ont cm poavoir l'attri-
buer k des causes qui, si elles avaient quelque réalité,
porteraient une grave atteinte à notre conscience et à
notre honneur. Nous n'avons, durant des années, op-
posé que le dédain à ces indignes inculpations. UaiDte>
nant le dédain n'' suffit plus : il faut montrer avec quel
soin, avec quelle allenlion scrupuleuse nous eumi-
nAmes, k l'époque indiquée dans les Affaires de Rtme.
les importantes i^ueslions d*oh dépendaient notre fn
comme homme, et notre conduite parUculiëre dans la
position difDcile qu'on nous avait faite. •
Dans le reste de cette Préface, l'orgueilleux prêtre
cherche k justifier son apostasie, en essayant de jasti-
fler ses doctrines condamnées, et par les évèques de
France et confit niées par la Cour de Rome. Ne poa-
vant être pins papiste que le Pape, Il prêche au peuple
de son pays d'être plus anarchiste que le peuple de 93.
Ou chef ultramontain, ou chef démagogue, c'est toa-
jonn être chef, et l'orgueil de M. de La Mennais «eat
qu'il commande à un parti quel qu'il soit.
XXXJV. De la Religion. Paris, Pagnerre.
1841, in-32, 1 fr. 25 c.
(1) D'nltramontain, l'auteur est devenu agitateur ca-
Uiolique. puis démagogue.
333
LA MENNAIS
LA MENNAIS
£$34
XXXV. Amscliaspands et Darvands.
Pans, Pagnerre, 18i3, in-8. — lll' édit.
Paris, le même, 18i3, in-8, 6fr.
Le cadre de ce livre, qui présente nD tableau vif et
iDimé de la société aanelle. est empmaté à la cosmo-
(ODie persane; leâ Amsehatpatids sont les génies du
bien, et les DarvafuU les génies dn mal.
XXXVI. De rignorance, 18 il.
Noos ne savons oh ce morceaa a primitivement paru.
Nouf l'avons trouvé poar la première fois dans les Œn-
Trrfdc l'anteor, édiUon Pagnerre, t. VII, pag. 3H à
3^6.
XXXVII. De la Société première et de
SCS lois, ou de la Religion. Paris, Garnier
frères. 1848, in-i2 de viij et 2G0 pages,
i fr. 50 c.
C'est Qoe partie inédite de c TEiiquisse d'nne philo-
sophie», divisée en trois livres. Livre l*'.-c De la
Sonéié en général ». Livre n et UI : c De la société
spirituelle • .
IV. DU CATHOLICISME DANS SES RAPPORTS
AVEC LA SOCIÉTÉ POLITIQUE.
XXXVIII. Sur Inobservation du diman-
che. (I81G).
Réimprimé dans le premier recueil des c Mélanges
religieux et politiques » de l'antear, aux pages 299 et
saiiantes. et dans les Nouveaux (seconds) Mélanges,
lSâ6.
XX XK. Lettre sur les missions. Mont-
pellier, 1819, in-8, 8 pages.
Réimprimée dans le premier recueil des c Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, aux pages
327-33. soQS le litre « Des Missions »,
XL. Des Sociétés bibliques (1819).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
reiigieax el philosophiques » de l'auteur, aux pages
334 et suiv.
XU. Réponse à une Lettre (des Membres
de la Société biblique prolestante de Paris)
contre Tarticle précédent. (1819).
Mémevolnme, aux pages 343-63.
XLIL De la Réunion des différentes
communions chrétiennes. (1819).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, aux pages
406-S13. et aussi dans ses Nouveaux (seconds)
Mélangée, publiés en 1826.
XUIl. De la Nécessité du culte.
Réimprimé dans le premier recueil des < Mélanges re-
lijTienx et philosophiques * de l'auteur, aux page 533-
37 (1819). et aussi dans ses Nouveaux (seconds)
Mélanges publiés en 1826.
XLÏV. Du devoir dans les temps actuels
Paris, de limpr, de Le Normant, 18^3,
in-8, 20 pages.
RHmprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
de l'auteur. 1826.
XLV. De la religion considérée dans ses
rap[)orts avec l'ordre politique et civil.
PariSy au bureau du u Mémorial eatho- 1
ligue », 18i5-:2(), 2 i>art. in-8, 7 fr.
La première partie a eu une troisième édition en 1 825.
Cet ouvrage a été réimprimé dans les œuvres de
l'auteur, édition Paj^n^rr^. gr, in-18. dont il forme
le tome VU. sous le titre Du Catholicisme dans
se» rapports avec la société politique.
La première partie de ce livre parut en 1825; elle
est une élude de l'étal religieux et politique de la
France. La seconde, qui parut au commencement de
1826, attaque la doctrine de l'inadmissibilité du pou-
voir qu'avait inaugurée en France l'assemblée dn
clergé de 1G82, sous le nom de Libertés de l'Église
gallicane.
La Religion en France, a dit M. de La Mennais,
est entièrement hors de la société politique et civile,
et par conséquent, l'État est athée. Or, dans le sys-
tème de sa doctrine, cette mise hors la loi de la reli-
gion a été le coup le plus mortel porté non seulement
aux institutions monarchiques, mais encore aux éléments
de tout véritable ordre politique, «r La Révolution
française, dit-il, est née du Protestantisme; les pro-
testants avaient nié le pouvoir dans la société religieuse,
il fallait nécessairement le nier aussi dans la société
politique, et substituer dans l'une et dans l'autret U
raison et la volonté de chaque homme à la raison
et i la volonté de Dieu, base immuable, uni-
verselle, de tonte vérité, de toute loi, de tout devoir.
Tous les liens qui unissent les hommes el leur auteur
étant ainsi brisés, il ne resta plus de la religion que
l'athéisme, et que l'anarchie pour la Société. Le meurtre
s'arrêta, mais les doctrines restèrent ; elles n'ont pu
cessé un moment de régner ; leur autorité, loin de
s'affaiblir, se légitime de jour en jour ; elles deviennent
une espèce de symbole national, consarxé par les insti-
tutions publiques, el révéré de ceux même qui l'avaient
longtemps combattu. Si Buonaparte rendit aux callioli-
ques le libre exercice de leur culte, l'État, pendant son
; règne, n'en demeura pas moins athée, et rien depuis n'a
été changé à ce qui existait sous ce rapport »,
Les passages que nous venons de citer sont pris non
point dans le traité de « l'Indifférence, etc. », mais
dans l'un des traités subséquents de l'auteur où se trou-
vent déduits, comme corollaires de sa doctrine générale,
les principes d'après lesquels il veut qu'elle soit ap-
pliquée ; cet écrit a pour litre ; la Beligùm considérée
dans ses rapports avec l'ordre politique et civil.
On pense bien que le nombre des réfutateurs que
s'était attiré M. de La Mennais, par la publication de
son Essai sur l'indifférence, s'accrut considérable-
ment à la publication de ce dernier écrit. Ses réfuta-
leurs doivent être rangés dans deux cati^gories ; la pre-
mière comprend tous les philosophes rationalistes,
naturalistes el les déistes purs, et la seconde, tous
ceux qui pensent pouvoir admettre la suprématie de
, l'Eglise de Rome, el présener l'unité catholique,
j nonobstant une foule de restrictions. Los premiers
avaient dit à M. de La Mennais : < Vous voulez rejeter
le témoi;niage de la raison individuelle pour n'admettre
que le sentiment universel et l'autorité de la révélation;
mais ce sentiment universel et les preuves de cette révé-
lation, sur quel fondement assuré reposent-ils qvi ne se
résolve définitivement en raison individuelle, en témoi-
gnage d'hommes pris un à un, et rassemblés par la
faculté d'abstraire, propre à notre esprit? Vous dites :
On ne peut être certain d'aucune vérité, pas même de
535
LA BfENNAIS
LA MENNAIS
536
M propre existence, si aupanvaiit on ne s'est asinrâ s'il
y a OD Dieu * . Mais le premier fait de l'inteUigence
humaine est la conscience de son activité, et c'est celle
Ycrité fondamentale, cette base de toute certitude que
Descartes a si admirablement formnlt^ en ces termes :
Je pente, donc je tiiia. Le grand Leibnitz arail de
même posé la conscience de l'existence individuelle
comme le point de départ de toutes nos connaissance! .
et voici ses expressions : « On n'a point asseï observé
que nous avons en nous-mëme la conscience de l'àme
et de la substance, lorsque nous nous considérons nous-
mèroe et que l'idée de Dieu est comprise dans celle
qne nons avons de nous, en l'alTranchissant des limites
qui bornent nos facaliés -, de même qne l'idée de l'é-
tendue absolue est contenue dans l'idée d'nn globe en
supprimant les surfaces qui le terminent ». Dans ce
système de réfutation, on rétorquait contre U. de La
Mennais le£ autorités qu'il avait lui-même invoquées
pour appuyer son sentiment, en arguant de faux, on dn
moins d'altérations, les citations qu'il avait faites de
Descartes, de Maiebranche, Leibnits, Bacon, Dossuet,
Pascal et autres philosophes célèbres. Les adversaires
que nons avons rangés dans la seconde catégorie, et
parmi lesquels les gallicans se montraient les plus irri-
tés, repoussant d'abord avec indignation la qualiflca-
tlon de schismatiqoes, et professant leur respect rondi-
tionnel pour le chef de l'Eglise universelle, s'attachaient
ensuite à venger du reproche odieux d'alhi isme l'Etat
dont ils sont membres, et ils disaient à ce sujet : c Un
Eut peut, sans manquer aux devoirs que lui impose la
religion qu'il professe, souffrir et protéger d'autres
cultes, parce qu'il n'est aucun de ces cultes qui n'ait
pour base la religion naturelle ; qne tout gouvernement
doit protection à ses sujets; que la conscience est un
asile inviolable; qu'il sufBlpour être traité en citoyen
d'observer les lois dn pays. Le gouvernement, en adop-
tant une religion, ne s'est point imposé l'obligation
d'interdire les autres religions; s'il est assez heureux
pour professer la seule religion vraie, son unique de-
voir est d'éclairer ses sujets sans leur faire violence.
Mais en admettant les principes de M. l'abbé de La
Mennais, on allamerait tons les feux de la guerre parmi
les nations, car chaque religion se croyant la seule
vraie, il faudrait qu'elle proscrivit tontes les antres, et
la religion catholique ne serait pas plus é|Kirgnée que
toute autre; ce serait alors la force qui déciderait de
la croyance; l'univers entier tomberait dans la confu-
sion et l'anarchie ■ . Us ajoutaient : « Vous essayez
de flétrir nos Codes, parc« que, dites-vous, le nom de
Dieu n'y est pas prononcé une seule fois ; mais nos
Codes, nos lois, les plus simples ordonnances, ue sont-
ils pas publiés au nom d'un princ« régnant par la
grdee de Dieu f Les Codes ne contiennent-ils pas des
disposition pénales contre les outrages faits à la Reli-
gion, et cette loi contre le sacrilège, qui a excité tant
de débats dans les deux chambres, cette loi qui vous dé-
plaît, non & cause de ses rigueurs, mais parce qu'elle
ne s'applique pas exclusivement à la religion catholique,
et que pour celte raison, vous frappez du même re-
proche hyperbolique d'athéisme, n'est-elle pas un
hommage public et solennel rendu à la Divinité? Vous
prétendez que toute loi sur le sacrilège suppose la
croyance des dogmes, et qu'ainsi l'Etat, en rendant une
loi qni s'applique ft tous les cultes, déclare par cela
même qu'il croit à tous les cultes I C'est un misérable
sophisme. Il y a dans tout culte une idée première, c'est
un hommage rendu à Dieu, et quel que soit le rite sous
lequel s'accomplit cet hommage, quand les lois lui ont
assuré leur protection, il n'est permis à personne de
l'outrager. M. de La Mennais, Ini-mêmc. a rerone
cette vérité ; car il admet pour preuve de l'existeoce de
Dieu la croyance universelle des peuples. Il pense doue
que celle croyance est digne de respect; et si. a|ȏs
avoir admis cette preuve de rexlsleace de Dieu, il
s'est avisé depuis de déclarer athées tons ceux qni n é-
laienl pas catholiques, c'est une contradiction évidente*.
M. l'abbé de La Mennais. engagé dans cette polémique,
ne recula pas d'une ligne ; il poursuivit haidtmeot la
mission réformatrice qu'il s'était donnée, et ne cessa de
faire la guerre ft l'état moral de la Société et i l'ocp-
Hisalion civile du clergé, soit par les écrits qni forent
une suite de VStsai iur l'indifférence, oonnie celai
qni Tut publié sous le titre de Défense , soit par les
articles qu'il donna an Conicrvateur et au Défensatr,
Journaux périodiques qui se snccétlèrent.
En 1823, M. de La Mennais fut traduit devant li>$
tribunaux pour nu article qui avait para dans t le Drs-
peau blanc. * (Voyez plus bas la section des jvar-
naux.)
En 1826. le célèbre écrivain fut de nonven appelé
devant les tribnnanx, à raison de récrit qw bwu
avons cité plus haut, ayant pour litre « De laRdigioa
considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et
ri vil, I et dans lequel il attaquait la célèbre déclaialtm)
de ir>88, regardée en France comme une de no» UAî
politiques constitutives. M. de La Mimnais pré^eei^it
les quatre articles comme destruciifs des lases de b
religion chrétienne, et comme liases eux-mêmes d'oa
schisme que les gallicans répudiaient en vain. Le mî-
ni<itère public l'accusait formellement d'elfaoer les li-
mites dn pouvoir temporel et de la puissance spirituelle;
de proclamer la suprématie, l'infeillibilité dn Pape, et
de lui reconnaître le droit de déposer les princes et ée
délier les peuples du serment de fidélité. L'iliustre
accusé ftal défendu par M. Berryer, et ne prit la parole
que pour prononcer la profession de foi suivante. < Je
dois à ma conscience et au caractère sacré dont je sais
revêtu, de déclarer au tribunal que je demeure iuibraa-
lablemeat attaché an chef légal de l'Eglise : que sa foi
est ma foi. que sa doctrine est ma doctrine, etqae.
jusqu'à mon dernier soupir, je continuerai de les pn»-
fesser et de les défendre » . L'arrêt qni intervint con-
damna à 30 francs d'amende l'abbé de La Mennais. et
prononça la saisie je l'ouvrage : cette peine peu grave
était ainsi motivée par les considérants de l'arrêt *
En ce qui touche à la prévention d'attaques à la di-
gnité du roi. à l'ordre de snccessibilité au trône, an
droits qne le roi lient de sa naissance, etc.; attendu qae
le caractère de l'abbé de La Mennais. ses opinidos. ses
sentiments religieux et inonarchiques. ne permettent pa«
même de supposer l'intention d'un pareil délit; et (sor
le premier chef de la plainte) attendu que le livre de
M. de La Mennais ne pent être lu et apprécié que fiar
les personnes instruites et éclaicées; enfin, que le
caractère de M. de La Mennais doit être frit en grandi
co9itidération, etc. » Ainsi finit ce procès qai. dt
même qne le premier, n'eut ni tout rér4at ni toutes
j les suites sur lesquelles on avait compté.
! XLVL Des Progrès de la Révolution et
do la guerre contre l'Eglise. Paris, Brlin-
Mandat et Devaux, 18â9, in-S, G fr.
Réimprimé la même année.
M. de La Mennais fit ce livre à propos des ordcn-
nances du 28 juin i828, contre les établissements
ecclésiastiques' consacrés à l'éducation de la jeunesse.
Dans cet ouvrage, qui renferme en germe les doctrines
développées plus tard dans « l'Avenir •, et
537
LA MENNAIS
LA MENNAIS
538
comme inévilablc la crise de 1830, l'anlenr discute de
h manière la plus large les théories despotiques du
poQvoir, el se montre di^fenseur. également sincère, des
droits da prêtre et des droiU de l'hoinroe.
Il est des hommes et des questions qui ont la verlu
d« remuer paissammenl les intelligences. Aussi cetou-
m{;e de M. de La Mennais a<t-il 6té bien des fois
nfuié. (Voy. la seconile partie de cette Notice).
XLVII. Lettre {première) à monseigneur
l'archevêque de Paris. Paris, Belin-Man-
dar et Dcvaiix, 1829, in-8, ()i p. i fr. oOc— ^
Seconde Lettre au même. Paris, les mêmes
i8i9, in-8, 1 fr. 50 c.
M. de La Mennais. attaqué dans on mandement de
Mgr rarchevèque de Paris, à l'occasion du livre inti-
Ittli* : « Progrès de la Révolution », répondit à Sa
Grandeur dans deux Lettres passionnées, qui continuent
et coinplèteat la discussion commenc«^e dans son ou-
vrage.
XLVin. Déclaration présentée au Saint-
Siéiie par les rédacteurs de « l'Avenir »,
i fovner 1831. Paris, rue Jacoh, n, 20,
1831, in-8, 32 pages.
Une rrimpreasion de cet écrit faite h Clermont-Fer-
riod, in-8 de 24 pages, parut presque en m^mc temps
qiM l'édition originale.
Réimprimé aussi dans les i Mélanges catholiques »,
t. n, pag. 393-420.
Cette déclaration est signée : F. de La Mennais.
j»rèlrci P. Gerbet, prêtre ; Rohrbacher, prêtre ; U.La-
cordaire, prêtre ; C. de Coox ; A. Bartels ; d'Ault-Du-
mesnil; vicomte Ch. de Montalembert ; J. d'Ortigue,
X. de Salinis; Dagncrre; llarel de Tancrel. rédacteur
eu cher, et Waille, rédacteur-gérant.
XUX. Ce que sera le Catholicisme dans
la Sociélé nouvelle. 30 juin 1831 .
Article de « l' Avenir » , reproduit dans les Iroisië-
mes Mélangée de l'anteur, 1835.
V. POLITiQUE.
Lots ET INSTITUTIONS DB LA FRANCE AU POINT DE VUE
DBS IDÉES ULTRAIONT AINES, AGITATRICES ET REVO-
urrioNNAmES de m. de la vknnais.
L. Dotation du clergé. (1814).
Réimffrimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques • de l'aoteur, iSiO, aux
pages 230-38.
LL De rUniversité impériale. Avec cette
(épigraphe: Parcere personis, dicero de
vitiis. (181i).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et pbilosopliiques » de l'auteur, 18i6, aux
pages 37G"401.
LU. Du Clergé. (1810.)
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur. 1819, pages
239-57.
LDL Du Droit du Gouvernement sur
rÊducation. Paris, Tournachon-Molin et
H. Seguin, 1817, in-8, 10 pages. (Anon.).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux
pages 435-50.
LIV. Observations sur la promesse d'en-
seigner les quatre articles de la Déclara-
tion de 1082, exigée des professeurs de
théologie par le ministre do rintérieiir.
Paris, Adr. Leclère, 1818, in-8. 28 pages.
— Seconde édition. Paris, au bureau du
« Mémorial catholique n , 1821, in-8, 28 p.
La première édition est anonyme.
Cet écrit a été réimprimé dans le premier recueil des
ff Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur,
1819. aux pages 180 à 212.
LV. Nouvelles observations sur la pro-
messe d'enseigner les quatre articles de la
Déclaration de 1082, exigée des professeurs
de théologie par le ministre de l'intérieur;
par un rédacteur du « Mémorial catho-
lique Ji. Paris, au bureau du « Mémorial
catholique », 1821, in-8, 10 pages.
Nous n'avons retrouvé cet écrit dans aucun des trois
volumes des c Mélanges » de l'anteur.
LVL Observations sur un Mémoire pour
le sieur Jacques-Paul Roman, par M.
Odilon Barrot. (1818).
Réimprimées dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et politiques » de l'auteur. 181U. aux pages
308-17.
Le sujet du Mémoire était cette question : Un riloycn
peut-il être contraint à tapisser le devant de sa maison
lors du passage du Saint-Sacrement? L'auteur des Ob-
servations est pour l'affirmative. (Voy. les n^* LXIV
et LXV).
LVII. De rÉducalion du peuple (1818).
Réimprimé dans le premier recueil des c Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux
pages 402-23.
Aphorisme tiré de ce livre, opposé h l'auteur des
ff Paroles d'un croyant » et an rédacteur du « Peuple
constituant » .
Il y a en, il y aura à peu près la même proportion
entre le nombre de ceux qui possèdent et le nombre de
ceux qui ne subsistent que de leur travail. Est-ce a
troubler cette proportion que vous tendez? Alors, eu
parlant du bonheur des hommes, vous rôvez la destruc-
tion de la Sociélé.
LVUI. Sur les attaques dirigées contre
les frères des écoles chrétiennes. (1818.)
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, anx
pages 421-34.
LIX. De l'Éducation, considérée dans
ses rapports avec la liberté. (1818).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et politiques » de l'auteur, 1819, anx pages
451-67.
LX. Sur une demande faite aux évoques
par le ministre de l'intérieur. (1819.)
SS9
LA MENNAIS
LA MENNAIS
m
Imprimé dans le premier recueil des « Mélanges re-
ligieux et philosophiques « de l'aulcar, IHIC, aux
page» 213-47.
Le ministre de rintérieur demandait que les évoques
rendissent compte des aumônes faites à leurs sémi-
naires.
LXI. Sur la prétention de l'autorité
civile de forcer le clergé à concourir à
riahumation de ceux à qui les lois de
l'Eglise défendent d'accorder la sépulture.
(1819). ^
Réimprimé dans le premier recueil des c Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 18i9. aux
pages 318-96.
LXIL Sur l'arrangement conclu avec le
Saint-Siège. (1819).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds^ Mélanaes
de l'auteur, 1826.
LXIIL Sur l'éducation des fllles. (1819).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
de l'auteur, 1826. / ->
LXIV. Sur un arrêt rendu par la Cour
de cassation. (1819).
Sur l'appel réitéré d'un protestant. M. Roman, con-
damné i 6 francs d'amende pour avoir refusé de tendre
le devant de u maison sur le passage de la procession
du Saint-Sacrement. (Voy. le n^ LVI).
LXV. Lettre à M. l'éditeur « du Conser-
vateur », ISjanv. 18:20.
A l'occasion d'une lettre de M. Odilon Barrot i
M. deU Mennais sur le sujet précédent.
Ces deux écriu ont été réimprimés à la suite l'un de
l'antre dans les Nouveaux (seconds) Mélange» de l'au-
teur, 1826.
LXVE. Sur l'état du clergé de France.
(1820).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélangée
de l'auteur, 1826.
LXVn. De la Liberté. (1820).
Philippique violente contre la liberté. Voy. sur ce
morceau la dernière note du n^ GXLII.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélange»
de l'auteur, 1826.
LXVIiï. Quelques Réflexions sur la
censure et l'Université. Paris, de l'impr
de Cosson, 1820, in-8, 16pag.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélange»
•de l'auteur, 1826.
LXIX. Réflexions sur la nature et l'éten-
due de la soumission due aux lois de l'Eglise
en matière de discipline , à l'occasion d'un
discours prononcé par M. le ministre de
l'intérieur, le 21 novembre dernier, lors
de la pose de la première pierre du sémi-
naire de Saint-Sulpice. Paris, à la libr,
grecque-lat.-allem. , 1820, in-8 de lU p.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) MéUmae»
de l'auteur, 1826.
n
LXX. De FEspagne. (1820).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanm
de l'auteur. 1826.
LXXL De la Sainte-Alliance. (1822).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélaïua
de l'auteur, 1826.
LXXn. Association de SaintJosepIi.
(1822). ^
Réimprimé dans les Nouveaux (Mcoods) M&aaga
, de l'auteur. 1826.
LXXIII. Vingt-et-un janvier. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélaoâa
de l'auteur. 1826.
L'auteur, à cette occasion, a fait nnnugniltqse âoge
de U royauté. Voy. sur cet arlidc l'avanl dernière
note du n» CXm.
LXXIV. De TAvenir. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (secouls) MAaMcs
de l'auteur. 1826.
LXXV. Politique de TAngleterre à
l'égard de l'Espagne. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) MOangt»
de l'auteur, 1826.
LXXVI. (induite ambiguë du ministère
français dans les affaires d'Espagne. (182:^).
Réimprimé dans les Nowieaux (seconds) Mélanet
de l'auteur, 1826.
LXXVII. De l'Opposition: (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Miîanga
de l'auteur, 1826.
LXXVIIL Quelques Réflexions sur
notre état présent. (1823).
Réimprimés dans les Nouveaux (seconds) Mélanaa
de l'auteur, 1826.
LXXIX. De la Tolérance. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélattget
de l'auteur, 1826.
LXXX. Quelques Réflexions sur le
procès du « Constitutionnel » et du
« Courrier », en 1825, et sur les arrôls
rendus à cette occasion par la Cour ro\-ale.
Parts, au bureau du < Mémorial catholi-
que ». 1825, in^, i5 pag., 1 fr.
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'aateor
(1835).
Le 30 juillet 1825, M. le procureur-général BelUrd
déféra aux tribunaux le « Constitutionnel » et le
« Courrier français », et conclut à ce que ces deux joar-
naux fussent suspendus, le « Constitnlio&nel * peadasl
un mois, et le « Courrier firançais » pendant tms
I mois, c attendu que l'esprit desdiu journaux i^soltaot
de l'ensemble de leurs feuilles, et notamment d'oM
I succession d'articles cités en entier par l'exposant dans
un cahier sig:né de lui, est de nature à porter atteinte
I au respect dû à la religion de l'Eut. »
Le prétexte de M. de U Mennais était de défendre
les deux journaux incriminés, mais son but réel était
d'attaquer cette même religion de l'Eut, sa marotte
LAMENNAIS
LA MENNAIS
542
d'alors, et de préconiser l'aoité de VEglise, roltra-
raostaiiisine en un mol.
LXXXI. Du Projet de loi sur le sacri-
lège, pimenté à la Chambre des pairs, le
i janvier i825. Paris, au bureau du
s Mémorial c4Uholique » , 18i5, in-8, 19 p.
Réim|»riiii6 dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
de rnlcar. 1886.
Dus la réimpression, la date dn projet de loi porte,
parermr, celle dn 4 janvier 1832, qnand l'écrit ori-
ginal est de 18i5.
LXXXII. Du Projet de loi sur les con-
grégations religieuses de femmes, pré-
senté à la Chambre des pairs, par mon-
seigneur révoque d'Hermopolis, le 4 jan-
vier 1825. Parts, au bureau du « Mémorial
catholique d, 1825, in-8, 30 pages. 1 fr.
50 c.
Rétfflpriné dans les Nouveaux (seconds) Mélangée
de l'antenr, 1826.
LXXXHL In quatuor articules declara-
tionis anno 1682 editœ aphorismata, ad
juniores theologos. Auctore F. D. L. M
Parût», au bureau du a Mémorial catho-
lique »,182<>. in-8,8pag.
LXXXTV. Sur un caractère de la faction
révolutionnaire.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
del'suitear. 1826.
LXXXV. Lettre au rédacteur de « la
Quotidienne », 11 avril 1826.
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'an-
tear, 1835.
LXXXVL Sur la poursuite judiciaire
dirigée contre le « Drapeau blanc » au
sujet de TUniversité. — II. Sur le même
sujet.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
de l'anteor, 1826.
LXXXVII. Lettre au rédacteur du
V Mémorial catholique » sur le jugement
du tribunal de police correctionnelle dans
le procès de M. de La Mennais. Juillet
\m.
Réimpriiné dans les troisièmes Mélanges de Tan-
tear. 1835.
LXXXVm. Éducation publique.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
de l'antenr. 1826.
LXXXIX. Doctrines générales (du
journal «rAvenirn. Introduction]. Avenir,
16 octobre 1830.
Réimprimé dans les « Mélanges catholiques », 1. 1.
1831.
XC. Sur les libertés publiques. 16 octo-
bre 1830.
Article de c l'Avenir », réimprimé dans les troislè"
Des Mélanges de l'antenr, 1835.
d
XCL De la position du gouvernement.
17 octobre 1830.
Article de < l'Avenir », réimprimé et dans les < Mé-
langes catholiques » (1831, 2 vol. in-8) et dans les
troisièmes Mélanges de l'antenr, 1835.
XCII. De la Séparation de TÉglisé et do
l'Eut. 18 octobre 1830.
Article de '« l'Avenir », réimprimé d'abord dans les
« Mélanges catholiques » (1831. 2 vol. in-8), et en-
suite dans les troisièmes Mélanges de l'antenr, 1835.
XCIII. De la libre communication avec
Rome. 26 octobre 1830.
Article de < l'Avenir », reproduit dans les troisiè-
mes Mélanges de l'auteur, 1835.
Xav. Nécessité de s'unir pour le main-
tien de l'ordre et la conservation des
droits communs. 30 et 31 cet. 1830.
Denx articles de c l'Avenir », reproduits et dans les
« Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in-8) et dans
les troisièmes Mélanges et l'auteur. 1835.
XCV. D'une grave erreur des honnêtes
gens. 9 novembre 1830,
Article de « 1* Avenir ». reproduit dans les « Mé-
langes catholiques (1851, 2 vol. in-8), et dans les
troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
XCVI. Oppression des catholiques. 26
novembre 1830.
Article de « l'Avenir », reproduit dans les (Mélan-
ges catholiques » (1831, 2 vol. in-8), et dans les troi-
sièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
XCVII. Des Doctrines de « l'Avenir »
(journal). 7 décembre 1830.
Article de « l'Avenir », reproduit dans les « Mélan-
ges catholiques » (1831, 2 vol. in-8), et dans les
troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
Les doctrines de « l'Avenir » ne furent point approu-
vées par les autorités ecclésiastiques ; setxe propositions
, tirées de divers numéros furent censurées par elles et
I soumises à l'approhation de la cour de Rome. De là
' naquit entre le Saint-Siège et M. l'abbé de La Mennais
un différend qui dura près de deux ans.
XCVm. Le Pape. 22 décembre 1830.
Article de « l'Avenir » , reproduit dans le t. U. des
c Mélanges catholiques », 1831, et dans les troisiè-
mes Mélanges de l'auteur. 1835.
X(ZIX. Des Bases naturelles d'aune
réorganisation politique de la France.
Article de « TAvenir ». du 3 janvier 1831, réim-
primé sans nom d'auteur, dans le t. I des « Mélanges
catholiques », mais qui doit être de M. de La Mennais,
quoiqu'il n'ait pas été réimprimé dans le t. in des
Mélanges de l'auteur.
C. De la Position de TÉglise de France.
6 janvier 1831.
Article de « l'Avenir », reproduit d'abord dans les
« Mélanges catholiques » (1831, 2 vol. in-8), ensuite
dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
'GI. Sur une pétition présentée à la
Chambre des députés (sollicitant une
547
LA MKNNAIS
LA MENNAIS
548
CXXVIL Situation présente.
ImprimA dans la « Revue da progrès politîqQe. so-
cial et littéraire », de M. L. Blanc. ■« da 15 fé-
• vrierl839.
CXXVIU. De la Lutte entre la Cour et
le Pouvoir parlementaire. Paris, Pagnerre,
1839, in-32, 32pag., 50 c.
Réimprimé la mAme année comme prérace de la qua-
trième édition du n« CXXV.
GXXLX. Lettre de M. de la Mennais,
1840.
Imprimé dans on petit pamphlet inliiulé : « Tout
on rien. De la Réforme électorale * , par un homme du
peuple, A. Dottgeart. 2«édit. {Paris, 1840, in-3S).
CXXX. Le Pavs et le Gouvernement.
Paris, Paonerre, ' 1840, in-3î2, 128 pag.,
75 c.
OoTrage qvi fit traduira l'auteur devant les tribunaux,
et le fit condamner à quelques mois de prison.
CXXXI. Du Passé et de l'Avenir du
Peuple. Paris, Pagnerre, 1841, in-3â,
1 fr. 25.
CXXXn. Une Voix de prison. Sainte-
Pélagie, 1841. Paris, Pagrterre. 1846,
in-32, 128 pag., 75 c.
CXXXm. Avec (l'abbé) A. Constant : le
Deuil de la Pologne. Protestation de la
Démocratie française et du Socialisme uni-
versel. Paris, Bellay aîné, 1846, in-8,
16 pag., 50 c.
CXXXIV. Projet de Constitution do la
République française. Paris, au bureau du
Peuple constituatU, 18^48, petit in-18, 62 p.,
20 c.
CXXXV. Avec M. Aug. Barbet : Projet
de Constitution du crédit social. Paris, au
bureau du Peuple constituant, 1848, petit
in-18, 30pag., 15 c.
CXXXVl. Question du travail. Paris,
au bureau du Petiple constituant, 1848, pe-
tit in-18, 31 pag., 10 c.
CXXXVII. De la Famille et de la Pro-
priété. Paris, au bureau du Peuple consti-
tuant, ia48, petit in-18, 32 pag.. 10 c.
Ces quatre derniers opuscules sont des extraits du
t Peuple constituant », Journal dont M. de Lalfennais
était le principal rédacteur.
VI. CRrriQUË KT POLEMIQUE RELIGIEUSES.
CXXXVIII. Sur un ouvrage intitulé:
a Réflexions sur quelques parties de notre
législation civile, envisagée sous le rap-
port de la religion et de la morale, le ma-
riage, le divorce, les enfants naturels, l'a-
doption, la puissance paternelle, etc.; par
Ambroise Rendu, avocat à la Cour royale
de Paris, inspecteur-général et conseiller
ordinaire de l'Université royale de France
(1814).
Réimprimé dans le premier recueil des « MéUnges
religieux et philosophiques • de l'auleur. 1819, an
pages 230-38.
CXXXIX.. Sur un ouvrage intitulé :
« De la nouvelle Eglise de France » (par le
président Joly de Bévy). (1816).
Réimprimé dans le premier recueil des t U&tjçfi
religieux et philosophiques » de l'auteur . 1819, xoi
pages 218>29.
CXL. Sur un ouvrage intitulé : « Prin-
cipes sur la distinction du contrat et du
sacrement de mariage, sur le pouvoir d'op-
poser des empêchements dirîmants, et sur
le droit d*accorder des dispenses matrimo-
niales » (de M. Tabaraud). (1816).
Réimprimé dans le premier recueil des f HélaD^
religieux et philosophiques », de l'anteu. 1819.
pages 273-98.
CXLl. Sur les « Vies des justes », de
M. l'abbé Carron. (1818).
Réimprimé dans le premier recueil des c Mélange»
religieux et philosophiques » de l'antair, 1819, lax
pages 305-75.
CXLll. A l'occasion de l'ouvrage inti-
tulé : « La Manifestation de TEsprit de vé-
rité» (de M. Alexis Dumesnu). Paris,
Plancher, 1819, in-8. — Article imprimé
dans le t. II du « Conservateur », p. 2o8
et suiv.
Cet article, aujourd'hui si curieux, si dédsir. et dco :
la présence seule eût peut-être arrêté U plume et U
main de l'auteur, lorsqu'elles allai«Dt se salir dans W
ir Paroles d'un croyant » parut dans la seixiéme li-
vraison, et se trouve aux pages 358 et suivaotes da
tome deuxième, dans la collection dn c Consemleof *.
Nous anirmons, car noas le savons de science certâii».
qae l'article signé seulement de l'initiale F., est bta
de l'abbé de La Uennais ; nous le lui avons eoteodi
avouer à lui-même ; et M. Rives, aujooitl'hni conseiller
à la Cour de cassation, ^m était à celle époque le se-
crétaire du comité de rédaction du journal, est U p-iar
affirmer le fait, si Tabbé osait aujourd'hui ne pai It
reconnaître (1). A.-M. Madrollk.
Cet article est eifectivement assez curieux pour v,
pas nous borner à en donner simplement l'indicalioa.
Nous le reproduisons ici. afin qu'on puisse en c«n'
parer l'espril avec celui des « Paroles d'un ax>yant ».
« La Manifestation de l'Esprit de vérité ». Tel e<t
le titre d'un écrit publié récemment, sans nom de lieo,
ni d'imprimeur. Il se compose de différentes parties In-
titulées tf l'Esprit de vérité ; — le vrai Disciple ; -
le vrai Disciple à ses amis ; — les Ecriiores ; — l«
vrai Disciple aux nations chrétiennes ; -— l'accomplisse-
ment de l'Evangile ; — l'Esprit de vérité aux homœe»
frères; — l'Esprit de vérité aux politiques; la
Communauté ; — l'Esprit enseigue un nouveau temps :
chacun de ces discours est signé Alexis Dumesnil.
(1) Cet écrit a été réimprimé dans le premier re-
cueil des « Mélanges religieux et philosophiques > de
l'auteur, 1819< pag. 468-79.
549
LA MENNAIS
LA MENNAIS
550
ff M. Damesnil enseigne uDe doctrine si étrange,
qa'à moins d'une mission particulière, il serait difficile
d'excuser le tèle qu'il met à la répandre; aussi sedé-
dare-t^il inspiré, c Après m'avoir Ôté du ibonde, dit-
il, l'Esprit m'a conduit dans toute la vérité, afin que
je paisse appeler les hommes à leur enseigner ce que
j'ai appris moi-même. Je dis ce que l'Esprit me révèle,
et je ne dis pas autre cèose ».
c Or, l'Esprit lui a révélé que « les riches et les
grzodâ sont en abomination devant Dieu » i que le
Cbriât était pénétré d'une profonde horreur pour les
riches et les prêtres ; que la parole de Dieu, en abo-
lissant l'esclavage, a anéanti le principe même de la
propriété. Là où Ton peut se dire, ce champ est à
moi, la terre m'appartient, l'homme n' est-il pas tou-
jours l'ennemi de l'homme, son maître et son tyran?
L'iodépendance et l'égalité en sont bannies, et par
conséquent, la justice. 11 n'y a ni maître ni pontife, ni
enlonnances humaines, ni cérémonies pour le disciple
de la vérité. Ne vous étonnez donc point de la haine
que manifestent actuellement les peuples contre les
m«Qrs et les institoUons anciennes, puisque c'est l'efTet
même de la parole de vérité et l'accomplissement de
l'Evangile. Peuples l ne craignes pas d'entendre toute
la vérité ; la vérité n'est-ce pas Dieu même ? Ah ! re-
doBlez plutôt cet esprit d'erreur qui a fait les riches,
et les puissants, et les prêtres, et qui mène à la suite
le fkoatisme et la servitude. Que sert d'attaquer un
mensonge, quand tout est mensonge ; un vice, quand
tout est vice et corruption? Ce sont les riches et les
superbes, c'est le sacerdoce, c'est la justice du monde,
c'est le monde toot entier que l'étemelle vérité promet
d'anéantir. Dieu a condamné le monde, et moi, je vous
le montre on il est, dans vos lois, dans vos institutions.
Toute richesse, tonte puissance individuelle est con-
traire à la loi de Dieu. Gouverner, c'est détruire. Si
^oQS demandez que les riches et les grands soient dé~
tmiis, ils le seront.... '» Alexis Duvesnil.
< Je me lasse de transcrire ces abominables folies.
II est bon cependant de montrer jusqu'où les esprits
s'emportent, quand ils ont brisé leur frein, et qu'ils ne
connaissent plus de règles hors d'eux-mêmes. Renversez
l'antorilé, aussitôt la raison s'éteint ; 11 ne reste qu'un
aveugle et sombre fanatisme. Les uns, en rejetant l'au-
torité divine, détruisent la Société et l'Homme même :
les antres, soos prétexte de rejeter l'autorité humaine,
anéantissent la Religion, et finissent par nier tout,
même Dieu. I^s doctrines les plus opposées en appa-
rence se confondent dans leurs effets, elles s'allient
pour dévaster, et marchent ensemble contre la vérité
qui les repousse également. Ainsi la communauté des
biens, ou l'abolition de la propriété, que Diderot et Ba-
beuf prêchaient an nom de l'athéisme, M. Dnmesnil
les réclame an nom de l'Evangile et de Jésus-Christ ».
« Et parce que cet homme est un insensé, il ne faut
pas croire que ses maximes soient sans conséquences.
D'aatres insensés les répandent en Angleterre, on elles
font des progrès parmi le peuple. Madame Kmdner les
séné en Allemagne ; elles y germeront, qu'on n'en
doate pas, et porteront un jour des fruits sanglants.
Jamais on ne provoqua vainement les passions de la
noltitude ■.
« Des fanatiques d'un autre genre se nourrissent
d'idées semblables ; elles influent sur les gouvernements
nième, elles deviennent une partie de leur politique.
L'ittlifférence absolue des religions établie par les lois
tend à détruire tout culte. Les principes démocratiques,
introduits dans ces mêmes lois, tendent à détruire toute
gnndeiir sodtle. D'immenses confiscations ont ébranlé
le droit de propriété; et. en favorisant i l'excès la
division des terres, on prépare le moment oh, appar-
tenant à tout le monde, elles n'appartiendront à per-
sonne. Plus les propriétés sont divisées, plus elles
diangent de mains, et peut-être ne faudrait-il pas mor-
celer le sol beaucoup davantage, pour que, les droits
de mntation et l'impôt foncier absorbant tous les re-
venus, l'Eut fût par le fait seul propriétaire. »
I Les passions lés plus exaltées se joignant à tant
de causes de désordre, personne ne peut dire quels
destins Dieu réserve à la Société. Les doctrines reli-
gieuses, morales et politiques, les lois et les institutions
qu'elles avaient consacrées, formaient comme un vaste
édifice, demeure commune de la grande famille euro-
péenne. On a mis le feu à cet édifice. Les peuples
s'entre-regardent à la lueur de l'incendie, et, agités
d'un sentiment inconnu, attendent avec anxiété un ave-
nir plus inconnu encore ». * F. de La Menmais.
Ainsi s'exprimait M. de La Mennais, en 1819, à
l'occasion d'un livre de socialiste précoce ; mais l'année
1834 n'était pas encore venue, et avec elle les fa-
meuses « Paroles d'un croyant » , dans lesquelles l'au-
teur devait renier ses opinions de 1819, et renchérir
sur les abominables foliée de M. Alexis Dumesnil.
« On conçoit qu'après avoir ainsi parié, en i819,
l'abbé ait fait, six ans après, à l'occasion du 21 jan-
vier, un article dans le « Drapeau blanc » (sitôt devenu
le Drapeau rouge), que nous voudrions encore pouvoir
reproduire tout entier, et où il s'écrie : « Qu'elle est
haute la condition des rois 1 » Le souverain qui laisse
mettre son autorité en litige l'abandonne... Ce n'est
pas sous la Convention, mais soos les Etats-Généraux
(beau titre pour les élections de 1834 I) que la mo-
narchie périt en France.'.... Le Christianisme a créé
la Royauté, elle est un de ses bienfaits. Il a élevé le
pouvoir, il l'a divinité... Hors le Christianisme, il y a
des maîtres que l'on hait. (A ce train, vous êtes assez
hors le Christianisme aoiiourd'hui 1) — La Royauté est
le seul état durable, Itseul même qui soit possible
aujourd'hui. — La Société croule quand la Royauté est
abattue. — La Royauté et le sacerdoce sont divins
dans leur origine (c'est, ce me semble, le Droit divin,
aujourd'hui abhorré, ou il n'en fut jamais)... L'on est
roi. comme on est prêtre... Un roi est le ministre de
Dieu... Et voilà ce qui fit de la mort de Louis XVI
une calamité telle, qu'aucune nation n'en éprouva de
semblable... (sauf la nation anglaise, pourtant, qui
sacrifia Charles I<r). Les souverains, en abandonnant
une partie (vous voulez aujourd'hui qu'ils abondonnent
tout), ne réussissent qu'à irriter des désirs à demi sa-
tisfaits, et à légitimer les factions.... Le pouvoir est
tout ensemble la raison, la volonté, la force de la So-
ciété ; il est indivisible par son essence... Chefs de na-
tions,c'est à vous que la voix du sang de Louis XVI s'a-
dresse ; et que dit-elle? Tout en un seul mot: Soye»
rois l » Blalheureux sujet, vous ne leur permettez même
pas aujourd'hui d'être rois-citoyens 1 Et qui sait si vous
ne direz pas un jour, comme nous ne savons quel ré-
gicide : c Un roi mort n'est pas un homme de
moins... »
« A quelques pages de là enfin, nous lisons dans
les < Mélanges p que l'auteur a publiés en 1826, un
article intitulé, à toutes pages : Liberté, lequel n'est
autre chose qu'une philippique violente contre cette
Liberté devenue ai^ourd'hui son Dieu, et dont nous
ne voudrions que cette proposition pour pulvériser les
I Paroles d'un croyant * : « Chacun n'étant libre que
dans la Société, et nulle Société ne pouvant exister
sans Pouvoir, il s'ensuit que le Pouvoir est la première
551
LA MENNAIS
LA MENNAIS
552
condition de la Liberté. » — « Or, dans l'élat parfait
de la Société, le Ponnoir est us. » — « Malhenr aux
nations divisées 1 * — c Nous dirons, noas, sealemenl.
malhenr aax diviseur»! (i) ».
GXLIIL Sur un ouvrage intitulé : « Ré-
ponse aux quatre Concordats », de M. de
Pradt, ancien évoque de Malines, par
M. Tabbé Clausel do Montais, prédicateur
ordinaire du roi. (1819).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 4849. aux
pages 473-88.
CXLIV. Sur un ouvrage intitulé : « Ex-
position de la doctrine de Leibnitz sur la
Religion, suivie de Pensées extraites du
même auteur »; par M. Emery, ancien su-
périeur-général ae Saint-Sulpice. (1819).
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 4819, aux
pagps 483-95.
CXLV. Des Ouvrages ascétiques.
Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges
religieux et philosophiques » de l'auteur, 4849, aux
pages 544-548, et dans les Nouveatix (seconds) Mé-
lange», 482G.
CXLVI. Sur un ouvrage intitulé : « Du
Pape », par M. le comte de Maistro. (1820).
Morceau qui ne forme pas moins de 64 pages. Il a
été réimprimé dans les Nouytaux (seconds) Mélange»
de l'auteur, 4826.
CXLVIL Sur la « Journée du chrétien».
(18^20).
Morceau imprimé d'abord h la tête de la « Journée
du chrétien », qui fait partie de la r Bibliothèque des
Dames chrétiennes », et reproduit ensuite dana les
Nouveaux (seconds) Mélange» de l'auteur, 4 82(3.
CXLVllL Sur un ouvrage intitulé :«. Mé-
moires, Lettres et Pièces authentiques
touchant la vie et la mort de S. A. R. mon-
seigneur Charles-Ferdinand d'Artois, fils
de France, duc de Berri », par M. le vi-
comte de Chateaubriand. (1820).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélange»
de l'auteur, 4826.
CXLIX. Sur les Pères de l'Église. (1821).
Morceau imprimé à la tète de la < Doctrine chré-
tienne Urée des Pères ». faisant partie de la « Bi-
bliothèque des Dames chrétiennes », puis réimprimé
dans les Nouveaux (seconds) Mélange» de l'auteur,
4826.
CL. Sur les « Confessions de saint Au-
gustin ». (1821).
Imprimé d'abord à la tète des « Confessions de saint
Augustin », qui font partie de la « Bibliothèque des
(4) Écrit en 4834, par M. A.-M. Madrolle, dans son
« Histoire secrète du parti «.t de l'apostasie de M. de
L.a Mennais, etc. », et imi.rimé pages 425-26 de cet
ouvrage.
Dames chrétiennes », puis réimprimé dans les Ara-
veaux (seconds) Mélange» de l'auteur. 482C.
eu. De la Justice au xix* siècle, par
M. Laurentie. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélasijet
de l'auteur. 4826.
CLIL Sur l'Histoire véritable des Mo-
miers de Genève, suivie d*une Notice sur
les Momiers du canton de Vaud, par un
témoin oculaire. (1823).
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Méian§a
de l'auteur, 4826.
CLIII. Défense de la vénérable Comp-
gnie des pasteurs de Genève, à roccasion
d'un écrit (de M. Nachon) intitulé : « Véri-
table histoire des Momiers». Getièrf.
i" mai 1824, in-8.
Signée C. P. Cet écrit satirique a été réimprime
dans le moi:» de juillet du c Mémorial catholique ». et
depuis, dans les Nouveaux (seconds) Mélange» ie
l'auteur, 4826.
Au bas de la première page, on lit cette noie.
« Cette Défente, supposée écrite par un protestâoi,
représente, avec une extrême fidélité, l'état actuel du
Protestantisme sous le rapport des doctrines. Od àiù
la vénérable compagnie de* pasteur» de Genève de
désavouer aucun des principes qu'on lui attribue, et
d'en opposer d'autres aux momier» ». La • Ke%w
protestante » convient elle-même qne le ProlesUnlisis^
consiste dans le droit d'examen conçu selon sa plu
grande extension. C'est beaucoup que d'avoir obteoa
un pareil aveu, d'où il résulte qne le Proteslaotiseie
n'e»t point une Beligion, mais l'ama* incohérent it
toute» les pen»ée» qui peuvent monter dans l'eiprii
de l'homme, »
CLIV. Examen impartial de l'avis du
conseil d'État, touchant la lettre pastorale
de M. le cardinal de Clermont-Tonnerre.
Paris, au bureau du Mémorial catholique.
18i4, in-8, 37 pag. (Anon.).
Cet Examen ou ces Réflexions étaient destinées â
paraître dans un recueil périodique, pour rendre oonpif
de l'ouvrage intitulé « Des Appels comme d'abu, ei
de l'usage qu'en a fait le conseil d'Etat, an sujet d'aw
Lettre pastorale de Mgr le cardinal de Clemwoi-
Tonnerre », par un ecclésiastique (le P. Tabaraad.
ancien oralorien); leur étendue n'ayant pas penniâ de
les y insérer, nous les publions séparément saoi en
changer la forme. Avi» en tête de la première page
de cet écrit :
Noos n'avons retrouvé cet écrit dans aucun des troi»
volumes de « Mélanges » de l'antenr.
CLV. Lettre au rédacteur du « Méniiv
morial catholique », en réponse à la « Re-
vue protestante ». Septembre 18â5.
Réimprimé dans les troisièmes Mélange» de l'antear.
4835.
CLVI. Sur une nouvelle traduction delà
Bible, par M. Genoude.
Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mékmte»
de l'auteur, 4826.
533
LA MENNAIS
LA MENNAIS
534
CLVIL Sur la « Restauration de la
science politique», par M. de Haller.
• Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges
del'aatear, 1826..
CLVIU. Sur une attaçïue dirigée contre
M. Tabbé de La Mennais et le a Mémorial
catholique ».
A Toceuion de deux réfutations de c l'Essai sur
l'indilTérence en matière de religion », par l'abbé
Flottes, examinées dans le « Journal des Débats »,
par y. l'abbé A.
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'auteur,
1835.
eux. Lettre de M. Tabbé F. de La Men-
nais (au rédacteur du « Mémorial catho-
liaue») sur les attaques dirigées contre lui
à l'occasion de son dernier ouvrage; sui-
vie d'une Réponse à l'ouvrage intitulé :
tt Antidote contre les Aphorismes de
M. L. M. » (de M. l'abbé P.-D. Royer, alors
directeur du séminaire de Saint- Sulpice).
(Extrait du a Mémorial catholique )>).Part«,
ou bureau du Mémorial, 1826, in-8, 44 p.
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges derantenr,
i835.
CLX. Lettre au rédacteur de la a Quoti-
dienne» (à l'occasion du Mandement de
Tarclievêque de Paris sur la mort de
Léon XII et sur Touvrage de M. de La
Mennais, intitulé : a Des Progrès de la
Révolution.... ») La Chênaie^ le i27 février
1829.
Réimprimé dans les troisièmes lf^iâng£« de l'aoteur,
1835.
CLXI. Sur l'Histoire des anciens peu-
ples italiens, de Micali. Etudes littéraires.
— Impr. dans la Revue des Deux Mondes,
l" série, i5 mai 1833.
CLXII. Lettre au rédacteur du « Mémo-
rial catholique » (à l'occasion d'un article
de la «Revue protestante », où M. de La
Mennais traitait les protestants de Jaco-
bins).
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'auteur,
1835.
Les violentes attaques réitérées de M. de La Mennais
contre les Protestants valurent à leur auteur l'épig^amme
foivute due à l'un de nos poètes les plus spiri-
toels (1) :
(1) Un écrivain religieux, M. Madrolle, a pris plus
tard la mission de défendre les Protestants contre le
zèle factice de M. de La Mennais, dans son c Histoire
Maète du parti et de l'apostasie de M. de La Mennais »
11835), en disant : Que dans un séjour qu'il a fait à
Genève an mois d'octobre 1834, pendant lequel il a eu
des coDférences avec les plus célèbres pasteurs, il a
prédit et cherché à prouver rationnellement à M. Gbe-
Bevière, qui ne manquera point de se le rappeler, que
l'iMié La Mennais était bien moins catholique que lui.
(l ^ Après avoir décrit quelques erreurs et folles des
Protestants, le poêle indigné répond au prêtre :
, Avec quel art perfide, exploitant ces Uialbeurs,
I Ta baine parmi nous en cherche les auteurs,
' Et se platt à guider la royale vengeance
Vers ces fils de Calvin, dont le repos t'offense!
I De quel soin, réveillant nos vieilles passions,
I Tu comptes leurs forfaits et leurs rébellions!
Imprudent ! si le crime a souillé leur querelle,
Ta secle. en ses foreurs, fut-elle moins cruelle?
Vit-on le calviniste, au pied de ses autels.
Armer les Ravaillac, les Clément, les Chatels?
A-t-il, pour engloutir un sénat et son maître (1),
Sous les voûtes d'un cloître entassé le salpêtre ?
Et pour perdre un C£sar qu'un prêtre avait proscrit,
Mèla-t-il le poison au sang de Jésus-Christ (2)?
ViENNET, Epltre à l'abbé de La Mennais.
CLXIII. Sur la Profession de foi de l'É-
glise catholique française, précédé de l'Es-
prit de l'Eglise romaine, ou de TEducation
dnti-nationalc des séminaires. 19 avril
1831.
Article de « l'Avenir », reproduit dans le t. Il des
c Mélanges catholiques » (1831. 3 vol. in-8). et
dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.
VII. HISTOIRE.
CLXIV. Notice historique sur les Mani-
chéens.
Imprimée d'abord avec la traduction des « Confessions
de saint Augustin ■ (1821), qui forme les t. XVH et
XVin de la « Bibliothèque des Dames chrétiennes «.
et réimprimée, ensuite, dans une nouvelle édition de la
traduction du même ouvrage. Paris, Charpentier, 1841 ,
in-18, format anglais.
CLXV. Traditions des sauvages de l'A-
mérique septentrionale.
Réimprimé dans les troisièmes Mélanges de l'auteur,
1835.
VIII. M. DE LA MENNAIS JOURNALISTE.
CLXVI. Avant 1830. M. F. de La Men-
nais a coopéré à beaucoup de journaux re-
ligieux et politiques, tels que le « Conser-
vateur», Qont il fut l'une des premières
colonnes (1818] ; le « Défenseur», le «Dra-
peau blanc», le «Mémorial catholique»,
fa < Quotidienne», tous journaux ultra-
M. Ghenevière, qu'il avait injustement accusé d'incré-
dulité. — Dans ses 4 Considérations sur le système
philosophique de M. de La Mennais », le P. Henri
Lacordaire, son ancien disciple, a établi que le système
philosophique de M . de La Mennais renferme lo plus
vaste protestantisme qui ait encore paru.
(1) La conspiration des poudres, qui fit pendre les
deux jésuites Garnet et Oldeeome, fut déoouvci'le à
Londres, le 5 novembre 1605.
(2) Henri VII, empereur d'Allemagne, excommuuié
par le pape, fut empoisonné par un Jacobin, avec le
vin de la communion.
353
LA MENNAIS
LA lŒNNAIS
5se
montains et du droit divin. «Ses divers
articles ont tous été dictés par cette ar-
deur de zèle et cette supériorité de talent
qui ne souffrent guère de comparaison :
mais il nous semble ^pendant que l'auteur
a trop voulu, dans quelques-uns de ses
écrits, combattre l'esprit démocratimie par
l'aristocratie, l'incrédulité par l intolé-
rance, les horribles maximes de la Révo-
lution par les innovations qui ne seraient
pas sans dans:er, les monstruosités enfm
du XVIII* siècle par les pairadoxes du xv*.
Il nous prait aussi avoir trop confondu
Y autorite en elle-même et prise dans sa
source, laquelle très-certainement vient de
Dieu, créateur et conservateur de toute
société humaine, avec Xexercice de cette
même autorité, que le Très-Haut a incon-
testablement laissé à l'arbitrajîe des j>eu-
ples, aux différents gouvernements des-
quels (sauf l'anarchie et le despotisme,
qui ne sont que la privation de tout ordre
politique), la religion catholique applimie
elle-même son sceau vivifiant et divm aès
qu'ils sont une fois établis. »
Ainsi g'exprimiit, en 1824, on nvant et respectable
prêtre, compatriote du fameux abbé de La Mennais,
l'abbé F.-G.-B. Manet, aalear de la « Biographie des
Malottins célèbres » . M. Manet n'avait point à s'occu-
per de son compatriote dès 1826, car alors il est A
présumer qu'il eût été moins indulgent pour lui.
Il est vrai que M. l'abbé Maset met en note du pas-
sage que nous venons de citer une opinion en faveur
du droit divin, depuis longtemps repoussé par M. de
La Mennais lui-même, mais n'en irisant pas néan-
moins la censure du prêtre apostat qui, après s'être
fait plus papiste que le Pape, a été plus tard plus sans-
enlotte que le voyo».
c Ce serait une grande erreur de penser que les
monarchies absolues reposent essentiellement sur le
dogme absurde et impie de la touveraineté du peuple,
et sur ce pacte mesquin et imaginaire qu'ont rêvé les
philosophes du dix-huitième siècle. Les unes et les
autres sont basées sur la loi éternelle de celui qui nous
a fliit dire par son apôtre (Rom., 13, v. I. etc.) :
< Qu'il n'y a point de puissance qui ne vienne de
Dieu; que c'est lui qui a établi toutes celles qui sont
sur terre; qu'ainsi, s'opposer à ces puissances, c'est
résister à l'ordre du Très-Haut même » , qui les fait
toutes parvenir an degré où elles sont, on par sa vo-
lonté expresse lorsque les moyens d'y arriver sont légi-
times, on du moins par sa permission lorsqu'il y a
quelque chose d'injuste et de vicieux dans ces moyens ;
en un mot, que le prince, dans sa hante magistrature,
n'est pas le ministre du peuple, mais le ministre de
Dieu, tant pour favoriser dans le bien, que pour
exécuter sa vengeance contre ceux qui font mal.
Bwgr. des Malouins célèbres, p. 246-47.
Dans les quatre journaux que nous avons cités,
M. F. de La Mennais avait poursuivi, avec persévé-
rance, la mission réformatrice qu'il s'était imposée,
en foveur de l'unité catholique et de l'autorité papale.
Jusque là l'administration, bien que mécontente de la
chaleur de sa controverse, avait bien voulu ne la con-
sidérer que comme spéculative, liais lorsque, en 1823,
d [ il s'avisa d'attaqner. dans plosiears articles inséra n
; Drapeau blanc, M. Frayssinons. grand-maltre it
l'Université, sur la plainte de celni-ci. on du moiosi
! son inslii!:ation, les tribunaux s'en mêlèrent. Ce prt-
j roier procès de l'auteur de * l'Essai sur l'iodiflereoce*
émut vivement la curiosité publique. On s'évertuait a
conjectures sur la manière dont le ministère pourrait
s'y prendre pour faire justice an corps nniversiuirc.
sans attaquer directement un homme do talent, da
caractère et du rang de l'abbé de La Mennais. Los
n'était pas moins inquiet de savoir quelle serait l'atti-
t ' tude de ce fameux accusé, surtout depnis que. parais-
, sant relever avec fierté le gant que lui jeUit son pais-
I sant adversaire, il avait écrit ces mots : Eh bien. Von
verra ce que c'est qu*un prêtre ! Cependant l'aueate
i publique fut doublement trompée, et M. de La Ueo-
I nais, profitant du bénéfice de la législation qui adoet
des éditeurs responsables. laissa tomber l'arrêi do tri-
bunal sur le sieur Pesson de la Maison-Nenve, Mitesr
dn « Drapean blanc », qui se défendait pourtant d'oae
manière assez péremptoire en alléguant que Tartick
incrirofhé était signé en tontes lettres dn nom de Ts»-
leur. A la vérité la peine encourue par cet éditeur «
borna à quinze jours de prison et à cent cinquante
francs d'amende. Pour celte amende, quelque légère
qu'elle fût, le peu intéressé M. de U Mennais o'eo
persista pas moins à se sonstraire. aux dépens d'ua
autre, aux conséquences de ses hardies manifestations.
Dans l'article qui motiva cette condamnation, on Usai:
entre autres passages qui semblaient empreinU d*
l'exagération la plus violente, les lignes meoseogères
que voici : « Il existe en France des maisons semais^,
d'une matière plus ou moins directe, à l'Universiié. «
où les enfants sont élevés dans l'athéisme pratique H
dans la haine du Christianisme : dans nn de ces horri-
bles repaires du vice et de l'irréUgion, on a vif lr.îût«
élèves aller ensemble à la Uble sainte, garder l'hostie
consacrée, et en cacheter les lettres qn'ils écrivaient à
leurs parents ». On y lisait encore qu'une « race ira-
pie, dépravée, révolutionnaire, se forme sons l'iofiaeDce
de l'Universilé ». Malgré l'issue dn procès doul dôm
venons de parler, M. de La Mennais n'échappa poist
complètement aux effets dn ressentiment qu'il avait pro-
voqué, et il fut frappé dans la personne d'un frère qg'il
aime tendrement. Ce dernier, M. J.-M. de La Mennais.
alors vicaire delà Grande-Aumônerie, fut destitoéi cette
occasion (1). Quoi qu'il en soit. Rome gardait à Télo-
quent défenseur de l'unité catholique et de l'aotûritr
papale de flatteurs dédommagements; en effet, dans bo
voyage qu'il fit l'année suivante (1824). JL la capiule
du monde chrétien, il fut accueilli et fêté comme aonit
pu l'être un homme de la première distinction dans U
hiérarchie. On a été jusqu'à dire que le l*ape lui offrit
le chapeau de cardinal, qu'il ne pnt lui faire accepier,
et cet exemple d'une grandeur d'Ame toute chrétiens*
(1) «r L'abbé de La Mennais n'a jamais accepti^ ai
demandé aucune fonction du Gouvernement. L'indépen-
dance est la compagne du génie » (Biographie de l'abbé
de La Mennais, \w l'abbé Gerbet). — Les apôtres da
désintéressement du clergé et de la séparation de l'E-
glise et de l'Etat devaient donner, ce semble, une meil-
leure raison que celle-là. Quoi qu'il en soit, le fr^re
Félix était parvenu à introduire le frère Jean i la
Grande-Aumônerie; et telle fut un moment la puissance
de la coterie, que le directeur de la polica lui-même
venait à bout d'empêcher l'impression d'an oavnge ûi
l'abbé Baston contre elle.
557
LAMENNAIS
LAMENNAIS
558
ne svprit pas ceox qui se sonTÎnrent qne sons le mi-
nisién; de M. Decszes, M. l'abbé de La Mennais avait
déji reftisé oo évéché ! Qni connaît l'orgneil. l'ambilion
d^iDesarée el l'intérêt de ce |>rètre, ne croira point i
cette assertion. II est pourtant trai qu'après la son-
miision apparente de M. de La Mennais au Saint-Siège,
«a 1833, « le généreux, leconfiant arcbevèque de Paris
éuii allé jusqu'à offrir au prêtre renouvelé des lettres de
{rrand-Ticaire, qu'il refusa. L'infidèle avait déjà dit
Jins son cœur : U n'y a point de prêtre !» On a dit
aussi c qu'en 1823, il avait été sur le point d'être
Donmé député par un arrondissement dans la province
de Bretagne ; mais nous garantissons d*autant moins
l'antbenticilô du bit, que les conditions du cens et de
l'jpe. qni manquaient à If . de La Ifennais, le rendent
peu vraisemblable • . Disons pourtant encore pour com-
hattre l'une de ces deux dernières assertions que M. de
La Mennais est né en 1782 ; qu'en i825 il avait qua-
ranle-an ans, et qu'à cette époque il avait largement
rige d'éligibilité. « M. de La Mennais a successive-
ment écrit dans tous les journaux depuis 1814. Après
1830. le prêtre ultramontain ayant ajouté une seconde
qualité à la première, celle de démagogue, non-seule-
ment ne se borna plus à écrire dans les journaux reli-
gieux. Duûs il écrivit encore dans les journaux profanes
et même révolutionnaires. U fonda, en 1830, le journal
« l'Avenir « (16 octobre 1830 — 3 novembre 1831)
dont les doctrines subversives furent attaquées par tous
1rs amis de nos libertés gallicanes.
Seize propositions des articles de ce journal ont été
censurées par les autorités ecclésiastiques et confirmées
l<ar le Saint-Siège. La plupart des articles où ces pro-
l^ositions sont contenues ont été rassemblés dans les
' &félanges catholiques» (Paris. 1831. 2 vol. in-8).II
faut pourtant observer que certains articles de « l'Ave-
nir t que l'autorité ecclésiastique a cru dignes de cen-
»are. oo ne se trouvent pas dans ce recueil, ou y ont
i'té essentiellement altérés, quoique son titre annonce
(tes extraits de « l'Avenir », et que les éditeurs décla-
rent dans la préface, que c'est < là ce qu'ils ont fait,
qu'ils ne le cachent à personne ; qu'on n'aura pas de
peine de chercher cà et là leurs pensées pour les leur
reprocher ». (Cettsttre. page iv.)
En 1833, il écrivit dans la « Revue catholique »;
de 1833 i 1838 il fournit à la « Revue des Deux
Mondes » quelques articles de politique, et surtout les
premiers fragments de ses « Paroles d'un croyant »,
dt^iestable et dangereux ouvrage qui lui valut de la part
(les critiques modérés le nom de Gondorcet ecclésiasti-
que. Du 10 février au 4 juin 1837, il fournit des
articles an Journal < le Monde ». Il prit aussi part
à la rédaction d'un recueil fondé par l'un des hommes
qui a [le plus mis la France en péril par ses dange-
reuses utopies. M. Louis Blanc, la « Revue du progrès
politique, social et littéraire » (l*r juin 1839). Enfin,
lorsqu'aprA avoir jeté le froc aux orties, notre abbé
eut pris le parti de se faire l'apAtre de la démagogie la
mieux prononcée, il fonda ce qu'il a intitulé, satanique-
ment, c Le Peuple constituant » (1848).
M. de La Mennais n*est pas homme à laisser une
page se perdre dans un recueil soit religieux ou poli-
tique. Il sait qu'avec des pages, on fait des feuilles, et
avec des feuilles des volumes qu'une classe de lecteurs
achète. Or, il faut qu'on le sache. M. de La Mennais
est son propre marchand ; les libraires ne sont que ses
commis, sanf pour « l'Imitation de Jésus-Christ » dont
il a aliéné U propriété pour six ans ; aussi estron sâr
de trouver reproduit dans l'un on l'antre des trois
volumes de ses c Mélanges », dans les « Mélanges ca-
tholiques » et dans plusieurs autres petits recueils à
l'usage de ce bon peuple qu'il aime tant, parce qu'il
achète ses anarcbiques rêveries, tons les articles qui
ont été publiés dans les journaux, depuis et y compris
le < Conservateur » jusqu'au r Peuple constituant »,
distance énorme !
Nos lecteurs ne liront pas uns intérêt les adieux
qu'à deux époques différentes le prêtre journaliste a
adressés à ses abonnés, les premiers, comme ultra-
montain, renfermant un appel aux catholiques à la
révolte, et les derniers, comme démagogue en surplis,
un antre appel à l'écume de la société française contre
le Gouvernement accepté par les gens honnêtes.
Suspension de « T Avenir », 15 novembre 1831.
N« 28.
r Les catholiques ont commence, depuis un an, un
grand combat, qui finira, s'ils persévèrent, par le plus
beau triomphe qui ait jamais été accordé à des efforts
humains. Le monde leur devra la liberté, non pas cette
liberté menteuse et destructive qu'on suit à la trace du
sang, et qni, après d'horribles dévastations, aboutit à
planter un sabre sur des ruines ; mais une liberté réelle,
fondée sur le respect des droits, inséparable de l'ordre,
pure comme le ciel oh elle recevra son dernier dévelop-
pement, sainte comme Dieu, qui en a gravé l'ineffa-
çable désir dans le cœur de l'Homme. Alors, et alors
seulement, le Christianisme, dégagé des nuages qui le
voilent, apparaîtra de nouveau à l'horizon de la Société
comme l'astre qui l'éclairé, l'échauffé, la vivifie, et les
peuples, tournant vers lui leurs regards, accompagneront
sa course magnifique de leurs chants de joie et des
hymnes sans cesse renaissants de leur amou(. Car il
ne but pas s'y méprendre, si la foi languit, si la Re-
ligion n'inspire à plusieurs qu'un superbe dédain on
une pitié amère. c'est que là oh les gouvernements la
tiennent sous leur dépendance, elle a perdu dans la ser-
vitude son caractère natif de grandeur et tout ensemble
cette fécondité qni, s'épanchant en bienfaits inépuisables,
suivait, en quelque sorte, dans leurs plus secrètes
voies, nos misères pour les réparer ; c'est qu'impuissante
à défendre les droits que Jésus-Christ a rendus aux
fils d'Adam dégénérés, au lieu de rétablir sur leur*front
le sceau divin, elle semble elle-même, sous les fers
qui la dégradent, porter l'empreinte de leur faiblesse et
de leur caducité. En la voyant telle qu'ils l'ont faite, ou
telle qu'ils- ont souffert qu'on la fit, les hommes ont
rougi de cette œuvre de l'Homme.
c Mais que les catholiques ne l'oublient point, ce
n'est pas en un jour qu'ils briseront ces vieilles chaî-
nes. Partout la puissance humaine les serre convulsi-
vement dans sa main, persuadée qu'elle ne peut vivre,
si la pensée, si la conscience est libre. Mais cette main
se lassera : déjà ses forces s'épuisent; et c'est pourquoi, le
pouvoir pressentant la fin de son insolente domination sur
ce qui n'a pas été soumis à son empire, tend, si l'on
peut dire, tous ses muscles pour retenir ce qui lui
échappe, et perpétuer sa tyrannie par un effort déses-
péré. De là ce qui se passe en France. Le ministère
travaille à réaliser de fait la Constitution rivile du
clergé, en s'y substituant à la place du peuple dans la
nomination des évêques et des curés. Il cherche à s'em-
parer de l'admislration temporelle des séminaires, en
attendant qu'il envahisse l'administration spirituelle,
par le choix qu'il s'attribuera des directeurs et des pro-
fesseurs. Et il ne s'arrêtera pas là : M. de Montalivet,
dans son ivresse de despotisme, ne se croit-il pas au-
torisé à désigner les livres de religion dont ou devra
faire usage dans les écoles primaires du monopole 1 U
s'est mis dans la tête qu'en France tous les enfants lui
»59
LA BfENNAIS
LABfENNAIS
560
ipparteniieDt. qne c'est à lui. à lai $eul de régler lear
foi, de former leur ïntelligeDM. afin de les rendre à U
patrie purs de toute tuperttitùm, et l'on sait ce que ce
mot signifie dans sa bouche. Les mêmes précautions,
n'en doutez pas. seront prises pour tous les degrés de
l'enseignement. On remontera Jusqu'au évèqnes ; car il
faut aller Jusqu'à eux pour en finir avec U tuperttition.
Déjà dépouillés du droit de nommer des vicaires-géné-
raux, des chanoines, des curés qui aient lenr confiance,
on essaiera de leur dicter leurs mandements, leurs cir-
culaires, leurs lettres pastorales. Esclaves Jusque dans
rînlérieur même de leurs églises, on les forcera, lors-
qu'on le trouvera hon, à les déserter pour faire place à
des schismatiques ; et puis, après les avoir souillées par
mesure de police, on leur dira froidement : Rentrez,
nous vous le permettons. Le ministre prescrira jusqu'aux
détails du culte; on priera, ou l'on ne priera pas à
telle heure ou à telle autre heure, selon qu'il lui plaira
do l'ordonner. Que sais-Je, enfin? et Je ne dis pas ce
qui sera ; Je dis ce qui est, Je raconte ce que la France
a sous les yeux, ce qui soulève d'indignation quiconque
a un cœur d'homme. Non, non, les catholiques n'accep-
teront pas le joug infâme qu'on tente de leur imposer ;
ils broieront cette tyrannie, et dans sa poussière ils
planteront la liberté qui sera leur salut et le salut du
monde. Trop longtemps ils se sont courbés sons la
verge de leurs oppresseurs, trop longtemps ils ont dor-
mi du sommeil de l'esclave : que leur réveil marque
dans l'Histoire une époque aussi glorieuse qne le règne
de leurs tyrans est exécrable et flétrissant pour l'huma-
nité. Lorsque leur voix hardie, puissante, s'élèvera
comme la tempête qui frappe les créneaux d'une antique
prison, 'elle pénétrera là oii reposent les vieux héros
chrétiens ; et dans la tombe oii ils descendirent usés de
travaux et de combats, leurs ossements s*agiteront.
* Et nous qui disons ceci, nous qui appelons nos
frères, de toute la force de notre amour pour la plus
sainte des causes, à U défense de ce qui leur est,
comme à nous, plus cher mille fois que la vie, est-ce
donc que nous délaisserions celte cause sacrée? Que
Dieu nous préserve d'une telle honte 1 Si nous nous re-
tirons un moment, ce n'est point par lassitude, encore
moins par découragement ; c'est pour aller, comme au-
trefois les soldats d'Israël, consulter le Seigneur en
Silo (1). On a mis en doute notre foi et nos intentions
mêmes, car. en ce temps-ci, que n'attaque-t-on point?
Nous quittons un instant le champ de bataille, pour
remplir un antre devoir également pressant. Le bâton
du voyageur à la main, nous nous acheminerons vers
la chaire étemelle ; et là, prosternés aux pieds du pon-
tife que Jésus-Christ a préposé pour guide et pour
maître à ses disciples, nous lui dirons : 0 père, dai-
gnez abaisser vos regards sur quelques-uns d'entre les
derniers de vos enfants qu'on accuse d'être rebelles à
votre infaillible et douce autorité : les voilà devant
vous ; lisez dans leur âme, il ne s'y trouve rien qu'ils
veuillent cacher ; si une de leurs pensées, nue seule,
s'éloigne des vôtres, ils la désavouent, ils l'abjurent.
Vous êtes la règle de leurs doctrines; jamais, non. ja-
mais ils n'en connurent d'autre. 0 père, prononcez sur
eux la parole qui donne la vie, parce qu'elle donne la
lumière, et que votre main s'étende pour bénir leur
obéissance et leur amour. »
(1) En termes moins poétiques et plus vrais, M. de
La Mennais se sauvait pour éviter une prise de corps,
comme spéculateur malheureux. Voyez la note de la
col. 562.
Quant an «Peuple constituant», n« 434, portant la
date du 11 juillet 18i8, numéro, comme on le sait,
qui portait un cadre noir à la première page. vraiscQ-
blablement en signe do deuil de la dânagogie. Toici
deux articles qu*on lit à la première ootoone :
Avis. — «Le cautionnement imposé anxjoBruaiiiBâ
nous permettant pas de continuer le n6tre, nous pré-
venons nos abonnés qu'à partir de ce jour ils receTrti&t
le journal « la Réforme * à la place du « P«iple Coiu-
tiluant » . suspendu forcément. Qne nos lecteurs re^-
vent. avec nos fraternels adieux, l'expression de notr«
reconnaissance. Leurs sympathies nous ont soutenu, en-
couragé dans la tâche, souvent difficile et rude, que
nous nous étions imposée. Puissent-ils nous rendre ce
témoignage, que nous n'avons point failli à nos de-
voirs 1 Maintenant nous sommes dans les jours mauvai; :
il en viendra de meilleurs. Désespérer de la Ftaace
sertit un sacrilège. »
Paris, 10 juillet. — Le «Peuple Constituant* i
commencé avec la République, il finit avec la Répu-
blique. Car ce que nous voyons, ce n'est |as, certes, li
République, ce n'est même rien qui ail un nom : fan»
est en état de siège, livré au pouvoir militaire, livré lu-
même à une (action qui en a fait son instrument ; kî
cachots et les forts de Louis-Philippe encombrés et
14,000 prisonniers, à la suite d'une affreuse houcJieiie
organisée par des conspirateurs dynastiques devenus, le
lendemain, tont-puissanls ; des transportalions sua ju-
gement, des proscriptions telles que 93 n'en fournit
pas d'exemple ; des lois attentatoires au droit de réa-
nion, détruit de fait ; l'esclavage et la raine de la presse,
par l'application monstrueuse de la législsUon mooar-
chique remise en vigueur ; la garde nationale désarmée
en partie ; le peuple décimé et refoulé dans sa misère,
plus profonde qu'elle ne le fut jamais : non, encore nue
foi.s, non, certes, ce n'est pas là la République, mais,
autour de sa tombe sanglante, les saturnales de la réaf-
tion. I
« Les hommes qui se sont faits ses ministres, ses
serviteurs dévoués, ne tarderont pas à recueillir la ré-
compense qu'elle leur destine et qu'ils n'ont que trop
méritée. Chassés avec mépris, courbés sous la honte,
maudits dans le présent, maudits dans l'avenir, ils s'ea
iront rejoindre les traîtres de tous les siècles dans le
charnier ou pourrissent les âmes cadavéreuses, les cod-
sciences mortes. »
« Mais que les factieux ne se flattent pas non plm
d'échapper à la Justice inexorable qui pèse les œuvrei
et compte les temps. Leur triomphe sera court. Le pasèé
qu'ils veulent rétablir est désormais impossible. A ta
place de la royauté, qui, à peine debout, retomberait
d'elle-même sur un sol qui refuse de la porter, ils oe
parviendront à constituer que l'anarchie, un désordre
profond, dans lequel aucune nation ne peut vivre, et de
peu de durée dès lors. En vain ils essaieraient de le
prolonger par la force. Toute force est faible contre le
droit, plus faible encore contre le besoin d'être. C?it(>
force, d'ailleurs, ou la trouveraient-ils? Dans l'armée f
L'armée de la France sera toujours du côté de la
France. >
« Quant à nous, soldats de la presse, dévoués à U
défense des libertés de la patrie, on nous traite comme
le peuple, on nous désarme. Depuis quelque tenpi,
notre feuille, enlevée des mains fies porteurs, était dé-
chirée, brùU'e sur la voie publique. Un de nos vendeurs
a même été emprisonné à Rouen, et le journal saisi
sans aucune formalité. L'intention était daire; on voa-
lait à tout prix nous réduire au silence. On y a réussi
par le cautionnement. Il fant aujourd'hui de l'or, heaa-
,^l
LA BŒNNÂIS
LA MENNAÏS
S62
coap d'or, pour jouir du droit de parler : nons ne
iitmmes pu assex rirhe. Sileoce an pauvre ! >
La Mennais.
Tant de flel enlre-t-il dans l'Ame des dévots !
Ajoutons, pour en finir avec la carrière de journa-
ft<ie de 11 . F. de La Mennais, qu'après avoir semé le
u^rdre el l'anarchie dans le « Peuple Conslituant > . il
en alK mourir i^ominieusement dans le plus plat li-
l-elle de ces temps, dans <la Réforme», dans un nou-
veau journal intitulé « la Révolution démocratique et
sijfiale * (novembre i848) et dans divers Almanaclis
ilCmocratiqoes et socialistes !!!
IX. OEUVRES.
CLXVIL Œuvres complètes. Parût,
CaiUeux, 1836-37, 12 vol. in-8, 78 fr.
Composition de cette édition : T. I à IV. Essai sur
l'iadifféreoce en matière de religion. T. V, Défense de
r*a>Ta^e précédent. T. VI, Réflexions sur l'état de TE-
?]i>eet Mélanges. T. VII, De la Religion considérée...
T. vm, (Nouveani) Mélanges religieux et philosophi-
•ioes. T. IX, Des Progrès de la Révolution. T. X. Jour-
f>4u (Troisièmes Mélanges de l'auteur), T. XI, Paroles
(J'du crovant. T. XII, Affaires de Rome.
-- Les mômes. Paris, Pagnerre. 1844 et
années suivantes, 11 vol. in-18 gr. jésus
\vl., 38fr. 50.
Comme tontes les éditions des Œuvres d'un auteur
pfibliées d« son vivant, ces deux éditions présentent
tewi inconvénients : d'abord de n'être pas complètes.
rn>aiie d'être classées dans un mauvais ordre.
L'édilîon en 11 volumes in-18 est néanmoins plus
rr«?nplèie que celle de 183C-37, 12 volumes in-8, qui
a-; renferme ancun des ouvrages et écrits publiés depuis
I". y compris le f Livre du peuple », c'est-A-dire de
1K38 à 1844.
On peut se procurer chaque ouvrage séparément à
3 fr. 50 c. le vol.
Tons les ouvrages de M. La Mennais seront succes-
Mvement publiés dans le format de cette nouvelle édi-
iiûD. la seule véritàbUment complète et qui joint
•-La«re à l'avantage d'un extrême bon marché, le me-
nte d'une exécution typographique très-soignée, d'un
ina<;niflque papier vélin superfin et d'un format dont
relance et la commodité ont depuis longtemps assuré
le SQfcès.
L'édition Pagnerre renferme quelques morceaux que
cous n'avons pas trouvés imprimés antre part. Ainsi
l'oo en trouTe un intitulé « Liberté d'enseignement « (à
la fin du t. V) : ceux-ci : « Processions. — Sépulture,
- Aumônes » (au t. VII). < Les Morts » (au t. X).
Le t. XI contient les c Evangiles » .
-- GEuvres choisies politiques et philo-
sophiques. Paris, le même, 1837-41, 10 v.
in^i sur Jésus vélin.
Cette petite édition contient les ouvrages suivants,
f\u l'on pent se procurer séparément : Livre du peuple,
1 Tol., 1 fr. 25 c; — Paroles d'un croyant. 1 vol,,
7.') c; — Politique à l'usage du peuple, 2 vol., 2 fr.
.M)e.; — Questions politiques et philosophiques, 2 v.,
r fr. 50 c; —De l'Esclavage moderne, 1 vol., 75c..
- De la Religion, 1 vul.. 1 fr. 25 c. — Du passé et
de revenir du peuple, 1 vol., 1 fr. 25 c. — Une voix
de prison, 1 toL. 75 c.
X. EDITIONS DUES AUX SOINS DE M. DE LA
MENNAIS.
(m. DE LA MENNAIS LIBRAIRE.)
CLXVIIL Bibliothèque des Dames chré-
tiennes (I). Paris, de l'impr. de P. Didot
aîné. — A la librairie grecaue-latine-alle-
mande, puis Lesage, rue au Paon, n. 8,
1820-24, 20 vol. in-32, ornés de gravures
d'après les dessins de Bouillon, 100 fr.
M. de La Mennais a fourni à cette collection plu-
sieurs des traductions d'opuscules qui en font partie;
des préfaces, et quelques morceaux originaux, entre
autres : « Un dialogue sur le danger du monde dans le
premier Age», lequel a été depuis réimprimé à part.
La plus grande partie de tout ce qui lui appartient en
propre a été reproduite dans l'un ou l'autre volume de
ses ff Mélanges » .
Voici, du reste, comment est composée cette coUec»
tion :
1 . L'Imitation de Jésus - Christ , traduction nou-
velle, par E. de Genoude ; augmentée d'une Préface et
de Réflexions à la fin de chaque chapitre, par M. F. de
La Mennais, 1820, 1 volume avec 6 gravures.
2. Le Combat spirituel; par le révérend père D.
Laurent Scupoli, clerc religieux théatin; suivi d'un
Traité de la prière de l'Ame, par le même auteur, tra-
duction nouvelle par *** (de Saint-Victor) ; augmenté de
Prières tirées des paraphrases de Massillon et d'un
morceau inédit du P. Ronrdaloue. 1830. 1 vol. avec
6 grav.
(1) Un écrivain si haineux, a dit M. Madrolle, ne
saurait être auteur ascétique. Il a mis son nom, mais
pas son Ame. ni même sa plume, A la plus grande
partie des ouvrages cités' par nous sous les numéros
I A VI , A la Ribliothèque des Dames chrétiennes, etc.
Pour nons, nons croyons que la publication de ces petits
ouvrages avait moins un but pieux, que la création
d'un fonds de librairie. On se rappelle qu'A l'exemple de
l'abbé Ganilh. éditeur de la v Bibliothèque catholique >,
et de quelques autres abbés qui s'éuient faits mar-
chands, M. de La Mennais, vers 1820, se fit libraire,
en société avec M. R. de Saint^Viclor, d'abord sons la
raison Lesage, ensuite sous celle de Belin-Mandar et
Devaux. « L'abbé de La Mennais est entré en pure
perte dans toutes sortes de spéculations, indignes, je ne
dirai pas, dit M. Madrolle, du sacerdoce et de la pure
philosophie, mais de la noblesse bretonne, A laquelle il
prétend appartenir. > M. de La Mennais éprouva peu
après un malheur plus grand et une peine plus sensible
par la rupture de ses liaisons avec l'homme de lettres
qui. après l'avoir entraîné dans une entreprise litté-
raire et de librairie, abusa de sa conflance, et compro-
mit sa signature pour une somme qui représentait la
valeur de toute la fortune de son généreux associé. La
perte fut si énorme, que M. de La Mennais dut sous-
crire A M. Belin-Mandar des billets de commerr« une
seule fois pour 60,000 francs, qui ont entraîné sa con-
damnation, même par corps, A la requête de M. de La
Bouillerie, et par contre-coup, la cessation de « l'Ave-
nir», et la (iiite A Rome. (Voy. crAmi de la Reli-
gion» du 20 décembre 1831.)
563
LA MENNAIS
LA MENNAIS
m
Le morceau inédit de Boardaloue est t l'Instroction
pastorale > donnée le 30 octobre 1088 à madame de
Mainlenon. et dont une première édition a été publiée
céQarémenten 1811).
3. Le Guide spirituel. Voy. le n« L
4. Nouvelle Journée do chrétien, ou Moyens de se
sanctifier au milieu du monde; par M. l'abbé Letour-
neur, prédicateur ordinaire du roi ; avec Préface, par
H. l'abbé de La Mennais. Traduction nouvelle des
Psaumes, par M. Ë. de Genoode. Traduction des prières
tirées des Pères et des auteurs ascétiques, par MM. Le-
toumeur et de La Mennais. Maximes traduites de sainte
Thérèse; litanies et jours tirés des Œnvcss de Fé-
nelon, etc. 1820, un volume avec 6 grav. — Volume
réimprimé dès Tannée suivante.
5. Discours de saint Bernard à sa sœur la religieuse,
sur la manière de vivre saintement, traduction nouvelle
par *** (de Saint-Victor) ; suivis d'un Dialogue sur les
dangers du monde dans le premier &ge. par M. l'abbé
F. de La Mennais, et du Discours sur la vie cachée en
Dieu, de Bossuet. 1820. un vol. avec 6 grav.
6 et 7. Paroissien complet, contenant l'ofDce des di-
manches et Tètes, en latin et en français, selon l'usage
de Paris et de Rome ; par M. l'abbé F. de La Mennais ;
traduction nouvelle des Psaumes sur la Vulgate, par
E. de Genoode ; traduction nouvelle des Hymnes et de
toutes les parties des offices, par M. l'abbé Letoumeur.
Partie d'hiver et partie d'été. 1820-21. 2 vol., avec
12 grav.
8 à 12. Doctrine et morale chrétiennes, ou Choix
de morceaux tirés des Pères et auteurs ecclésiastiques
modernes, avec des traductions nouvelles des passages
extraits des textes grecs et latins. Précédés d'une Pré-
face par M. Yabbi F. de La Mennais. 1821-24.
5 vol.
13 à 10. Opuscules des Pères. L*Enchiridion de
saint Augustin, et le Manuel, traduction nouvelle par
M. A***, les Soliloques, traduction nouvelle par M. V**',
précédée d'un Avertissement. 1831, 1 vol. — De l'O-
raison dominicale, par saint Cyprien, traduction nou-
velle, par M. C**' ; les Méditations de saint Anselme,
traduction nouvelle par M. A"* ; — De la Componc-
tion, par saint Jean Chrysostâme, traduction nouvelle
par M. A*"; — De la Nécessité de mourir, par saint
Cyprien, traduction nouvelle par M. C"* ; — Que la
mort est un bien, par saint Ambroise, traduction nou-
velle par M. D. B*". 1821, 1 vol.; — De la Provi-
dence et de la Virginité, par saint Jean Chrysostôme.
traduction nouvelle par M. A***. — De la Pénitence,
disconra ascétiques, et discours sur la vie chrétienne,
par saint Ephrem . traduction nouvelle, par H. V*** ;
— Lettre de saint Basile, sur la solitude, et louanges
de la solitude, par le même, traduction nouvelle par
M*'* ; — Lettre de saint Eucher & Valérien, traduction
nouvelle, par M. O'M... (O'Mahony). 1823, 1 vol.—
Discours de saint Césaire, traduction nouvelle, par
M. V'** ; — Lettre de saint Jérdme à Héliodore, tra-
duction nouvelle par M. A*** ; — Institution spirituelle, /
par le B. Louis de Blois. traduction nouvelle par M. V***;
— Traité de l'amour de Dieu, par saint Bernard, tra-
duction nouvelle, par M. V*** ; — De la Patience,
Eloge du martyre. Exhortation an martyre. Prière pour
le martyre, par saint Cyprien, traductions nouvelles
par M. C". 1823, 1 vol. En tout 4 vol., avec
4 grav.
17 et 18. Les Confessions de saint Augustin. Tra-
duction nonvelle, par le traducteur du c Chemin de la
perfection, et des Discours de saint Bernard à sa sœur
a religieuse » (M. de Saint-Victor), avec Préface, par
M. l'abbé F. de La Mennaîj, et ne Notice kiâor^v
sur les Manichéens. 1821. 2 vd. avec 2 griT.
19 et 20. LeUrea choisies des Pères. 1824. î U
avec 2 grav.
CLXIX. Lettres sur les quatre artids
dits du clergé de France, par le cardinal
Litta. Nouvelle (kiition avec des notes de
l'abbé F. de La Mennais). Paru, auhurtaa
du Mémorial catholique, 1826^ in-li. ijô
pages.
Ces lelties. au nombre de vingt-neuf, sont mtn h
célèbre déclaration du clergé de France de 16«â.
A leur tète, l'éditeur a mis nne Pré&ce. oœ No-
tice sur le cardinal Litta, et un Arertissanefit, k ic
formant sept pages.
L'ultramontanisme nous avait déji fait cadras k
trois éditions de ces Lettres avant que celle-ci piiùi ii
en a été donné une autre en 1828. (Voy. li ( Fos^
littéraire •. article Litta.)
CLXX. Lettres d'Âtticus, ou Coniidé-
' rations sur la religion catholique et k
t protestantisme, par un Anglais protestant
lord Fitz-William). (Nbuv. édit., publirt
par M. F. de La Mennais, avec un avertis-
sement et quelques notes de l'éditeup.
Paris, au bureau du Mémorial catholiqui fi
chez Rusand, 18:26, in-12, 19i pag.
Ces Lettres sont au nombre de cinq. L'aotAr ti
dédia h Louis XVIII. La première édition est df La-
dres, 1802, in-12. L'abbé Vinson en donna nw »-
conde édition dans la même ville, en 1814. is-li
Celle-ci est augmentée des « Pensées d'Atiicas i. i&
même auteur. Pensées que M. de La Mennais a'a pai
reproduites dans la sienne.
L'Avertissement de la réimpression de 18iê '>:
presque entièrement tiré d'un antre écrit de lord f^
William, publié, en 1801, sons le titre : le • Cci^-
dat expliqué ».
CLXXf. Mémoire pour servir à l'hisloirp
des Cacouacs (i>ar Jacques-Nic. Moreau.
nouv. édit.), suivi d'un petit SupplénifDl
à l'histoire des Cacouacs jusqu'à nos ioors
Ï>ar M. l'abbé F. de La Mennais). Pari*.
ricon. i828. in-i2, 200 pag.
CLXXIL De la Servitude volontaire, ou
le Contr'un. Par EsUenne de La Boêtn
(15i8), avec les notes de M. Cosle et uni»
S réface de M. de La Mennais (1835). Paris,
^aubrée et Cailleux, i835, in-8, 3 fr. dOc.
Il y a des exemplaires sur la couverture desfKU ès
lit : Deuxième édition, d'autres Tnitiémê iHàes.
CLXXIIL Cri de Fâme. Par André Ira-
berdis. (Poésies.) Avec une Introduction
. par l'abbé de La Mennais. Paris. Renda^i
1836, in^,5fr. 50 c.
CLXXIV. Les Confessions de saint Au-
gustin. Traduction nouvelle par M. àe
Saint-Victor, avec une préface par M. l'abbé
de La Mennais, et une Notice historique
sur les Manichéens. Paru. Charpentier.
]184i-1844, in-i2, 3fr.50c.
565
LA MENNAIS
LA MENNAIS
566
Imprimées d'abord dans la « Bibliothèque des Dames
LliréUenDes ». aiix t XVH et XVin.
CLXXV. Collection des meilleurs apolo-
ii^tes de la religion chrétienne. 21 vol.
CdlIecUoa que nous ne connaissons pas, mais qui est
t.i'e par l'abbé Hanet dans sa notice sur MM. Robert
Je La Mennais.
XI. Oirv-RAGES FAUSSEMENT PUBLIÉS SOUS
LE NOM DE M. DE LA MENNAIS.
CLXXVI. Dernier mot de M. de La Men-
nais. {far M. Alphonse Violet.) Paris, Du-
rémois, 1834, in-8, i6 pag., 75 c.
CLXXVn. Jouméedu chrétien, ouMoyen
rie se sanctifier au milieu du monde. (Par
l'abbé Letourneur, publié avec une Préface
•le M. de La Mennais.) Paris, Picard, 1840,
.n-32.
Voy. la note du n» V.
n
RÉFDTATEURS ET APOLOGISTES.
I. EN GÉNÉRAL.
1 . STStème de M. de La Mennais sur les traductions
de h Bible et sar la lecture de rEcritnre-8ainie (par
M.Taharaud. cx-oratorien). 4820.
Impr. avec Técrit de l'auteur intitulô : MM. de
Bsaiset et La Mennais, etc. Paris, Baudouin, in-8
df ii iȍes.
i. De la nécessité et des avantages de la philoso>
plii« ïDdifidaelle. Lettres adressées à M. de La Mennais ;
par Jo5. Bellugou, prêtre. Montpellier, A. Yirenque,
1821. in-8. 5 fr.
11 a paru sept lettres.
Ce volume a été publié en sept livraisons.
3. Lettre à M. de La Mennais, contre sa méthode
pèilosopbiqne ; par l'abbé Bataille. Paris, N. Fichard,
1821 in-8 de 3â pages.
1. M. La Mennais et M. de Maistre; par Alph. Rabbc.
— Imprimé dans l'Album, tome VII (1823), pag. 6i
cl 5uiv.
5. Considérations philosophiques, théologiqoes, mo-
ntas et politiques, ou Examen critique des opinions
àt l'abbé d« La Mennais ; par M. l'abbé Paganel. Paris,
PilUtatné, 4824, in-8 de 304 pages, 5 fr. — Sec.
t'IitioD. revue, corrigée et considérablement augmentée.
Pari*. Gauthier frères, 1825, 2 vol. in-8.
Voj'. la Rev. encycl., tome XXIX, pag. 412.
6. Qu'est-ce que l'abbé de La Mennais ? Paris, de
Vimpr. de Feugueray, 1826, in-8 de 40 pag.
Voy. la Rev. encycl., tome XXXn. pag. 473.
7. D/feose de Tordre social attaqué dans ses fonde-
mnis, an nom du libéralisme du dix-neuvième siècle,
pu M. de Montlosier, où l'on défère au roi, aux cham-
bres ei aux cours les Œuvres de cet écrivain, comme
1^ résumé des erreurs avec lesquelles la Philosophie a
fiH la Révolution ; par M. Ant. MadroUe. Paris, Pon-
ihieu, LecUre et Cie, 1826 et 4827, in-8, 6 fr.
C'est une donble attaque, qui parut alors hardie, des
inx systèmes en apparence opposés, et que l'auteur
jagea dès iors identiques, de M. de Montlosier et de
l'abbé de La Mennais. L'auteur a fait dans ret ouvrage
un portrait qui s'est trouvé prophétique de ce dernier
écrivain.
Il a été publié, à part, sous le voile de l'anonyme,
deux chapitres de cet ouvrage; le premier sous ce
titre :
* Démonstration de la souveraineté pontificale, comme
unique principe de vérité et de salut, à l'occasion de
son jubilé, etc. » Paris, Ponthieu, 1826, in-8 de
44 p. Cet écrit, qui a, dit-on, ébranlé plusieurs
protestants, paraît être dirigé contre le système d'at»-
torité universelle, de M. l'abbé de La Mennais, bien
que cet ecclésiastique ne soit pas nommé.
Le second, sous celui :
< Des Congrégations, considérées comme le pre-
mier moyen d'ordre on de désordre dans l'état, selon
qu'elles se forment au nom de Dieu ou au nom de la
liberté ». Paris, le même, 1826, in-8.
Ce dernier tirage a été fait pour Mre distribué aux
chambres, & l'époque de la Dénoncis^tion de M. de Mont-
losier, et cet opuscule a été cité dans le discours de
l'évoque d'Hermopolis, sur ce sujet, à la chambre des
députés, en 1820.
Le portrait de M. de La Mennais, dont il est ques-
tion dans la première de ces notes, a été reproduit par
l'auteur à la fin de son < Histoire secrète du parti et de
l'apostasie de M. de La Mennais >. U page de ce livre
est assez curieuse pour que nous l'ayons reproduite
dans le préliminaire de cette notice.
8. Réflexions diverses sur les écrits de M. F. de
La Mennais. et sur le c Mémorial catholique >; par
M. l'abhé Clausel de Conssergues. 1826.
Voy. la section Journaux.
9. Encore un mot sur le « Mémorial » et les doc^
trines subversives de la saine philosophie et de la foi ;
par l'abbé Clausel de Conssergues. vicaire-général de
«eauvais. Paris, Adr. Leclère, 1827, in-8 de 60
pages. 1 fr.
10. Le » Mémorial catholique, la Société catholi-
que et l'Encyclopédie catholique ne font qu'un » , ou Jus-
tification d'un écrit intitulé t Encore un mot sur le
Mémorial, etc. »; par le même. Paris, Adr. Leclère,
1827, in '8 de 56 pages.
11. La « Doctrine » de M. l'abbé de La Mennais,
déférée, comme destructive du Christianisme, au corps
épiscopal de TEglise de France et à la Coor de Rome ;
par M. l'abbé Paganel. ParU, Makler et Cie. 1828,
in-S de 240 pages, 5 fr.
Voy. la Revue encycl., tome XXXrV,pag. 197.
12. Lettres sur la Religion et la Politique, adressées
! à M. l'abbé de La Mennais, M. le vicomte de Chateau-
briand et M. le comte de Montlosier ; par H.-Th.
Tzschinîer ; publiées après la mort de l'auteur. Stras-
bourg, Treuttel et Wurtz, et Paris, Mesnicr, 1829,
in-8 de 204 pag.
René-Théophile Tïschirner est mort le 17 février
1828.
13. Sur l'étude des autorités et l'autorité unique de
M. l'abbM J.-F. de La Mennais. Oh l'on verra, 1* de
quelle importance est l'élude des autorités, et dans quel
abîme de calamités nous nous sommes jetés en la né-
gligeant ; 20 que les deux puissances sont absolument
indépendantes l'une de l'aulre, et relèvent immédiate-
ment de Dieu seul, chatune dans son district ; 3» que
l'autorité unique de M. l'abbé de la Mennais renverse
d'un seul coup la création et la révélation, la nature et
la grâce, l'Eglise et l'Etat, les trônes et les autels ;
40 que c'est Dieu qui, lui-même, a arrangé les deux
autorités telles qu'elles sont. (Par M. l'abbé Tborel,
«67
LA MENN Aïs
LA MENNAIS
568
Mtear de « l'Origine des sociétés el absurdité de U
souvereioeté dn peuple i. etc.). Avec cette épigraphe :
Qua sutU, à Deo ordinatœ tunt. Pari», Pihan-Dela^
foreit, Hivert, Uclire, l'Auteur, 1829, in^ de
iv pages non chiffrées et 32 pages, 2 fr.
Le faux-litre de cet oarrage porte :
« Dialogues entre denx missionnaires de la Chine,
sur l'étude des autorités, el les systèmes inouïs de
M. l'abbé J.-F. de UMennais >.
Ce sont effectivement des dialogues entre deux mis-
sionnaires de la Chine, l'un Jeune et l'autre vieux : !
ils sont an nombre de cinq et roulent sur les sujets
suivants : i* sur les denx autorités ; 2« sur nos denx
pères ; 3« sur la transmission ; 4» sur l'asnrpatenr ;
5<> sur U théocratie.
ié. Manifeste des catholiqnes ftancais sur le de-
voir de soumission aux puissances, ou Traité des de-
voirs catholiques dans les révolutions. (Par A.-M. &la-
drolle). Parti, Dentu, Bricon, 183i. in-8, 4 fr.
Réimprimé dans la même année sous le second titre,
et avec le nom de l'auteur.
i5. Observations à M. de La Mennais et «son école,
et. i cette occasion, quelques mots sur la noble nation
polonaise; par le baron Eugène d' Andrée. Paris, de
l'imp. d'Aug, Mie, i 831, in -8 de i 6 pages.
16. Coup d'œil sur la controverse chrétienne depuis
les premiers siècles Jusqu'à nos jours; par l'abbé Ph.
Gerbet. Paris, aux bureaux de l'Agence géiiérate
potir la défense de la liberté religieuse. 1834,
in-8, 4 fr. 50 c.
17. Les t Cnmes des faux catholiques >, considérés
comme principale cause des troubles de la France et do
leur prolongation; par A.-M. Madrolle. Parts, 1832.
in-8. — Seconde édition, augmentée. Ibid., 1832,
in-8 de 1 50 pages.
18. De la m Ni^cessité d'une réforme fondamentale
dans là Littérature, dans la Philosophie, dans l'En-
seignement et dans la Législation, ou Traité complet
de littérature historique; par Ant.-M. Madrolle. 3 vol.
in-8.
Onvrage non encore publié.
La moitié de l'un de ces trois volumes est consacré &
la réfutation de MM. de Chateaubriand el de La
Mennais.
10. Conférences de philosophie catholique. Introduc-
tion à la philosophie de l'Histoire ; par M. l'abbé Ph.
Gerbet. Paris, aux bureaux de l'Agence générale
pour la défense de la liberté religieuse, 1832, in-8,
9fr.
20. Les ff Erreurs de M . de La Mennais ji ; par
M. l'abbé Wrindts. prêtre belge. Bruxelles, Rampel-
berg, 1832. in-8.
21 . De ff l'Eglise et de la Philosophie catholique : »
M. de La Mennais. (N* VIII des Lettres philosophiques
adressées! nn Berlinois); par M. Lerroinier. 1832. —
Imprimé dans la « Revue des Deux Mondes *, 15 sep-
tembre 1832 (première série, tome Vil).
22. Triomphe du saint Siège et de l'Eglise, ou les
Novateurs modernes combattus avec leurs propres ar-
mes; par Maor Capellari, actuellement Grégoire XVI.
souverain pontife ; traduit de l'italien, par l'abhé
Jammes. Lyon, Rusand, 1833, 2 vol. in-8.
23. Eléments de philosophie catholique; par M. l'abbé
Combalot. Paris. 1833, in-8.
M. Combalot était alors l'un des disciples de M. de
La Menuais, qn'il a depuis abandonné.
24. Considérations sur le système philosophique de
M. de La Mennais ; par M. l'abbé Henri Lacordaire
chapelain dn premier monastère de la Visitation de*
Paris. Paris, Derivaux, 1854. in-8 de 208 pisr*
Cet ouvrage se compose de treiie chapiir». ùv
énonciation le fera mieux connaître que k Sicile
titre.
Chapitre préliminaire, intitolé : De l'éUt artnel •!#
l'Eglise en France. Ce morceau avait d^ para drs
« l'Univers religieux • dn 2 mai 1834. L'aatair U
reproduit en tète de ce volume, parce qu'il contJeoilp>
motifs qui l'ont engagé à publier sa pensée sur le in-
terne philosophique de M. de La Mennais. — Chap.l*r
Exitosition du système philosophique de M. de U
Mennais. — Ch. M. De l'autonlé do genre hoi&iia
telle qu'elle éUit reconnue dans l'Eglise avant M. i'
La Mennais. — Ch. UI. Que la néces»ilé d'une aatant-
enseignante et infaillible a toqjonrs a été la base dt
la défense dn Christianisme, mais qu'on plaçait eeui
autorité dans l'Eglise et non dans le genre bornait. —
Ch. IV. De l'usage delà Philosophie dans rEgli»« anst
M. de U Mennais. ~ Ch. V. PUîon. — Cl. \1.
Arislole. - Ch. VH. Descartes. — Ch. Vm. Doctrine
de saint Thomas sur l'usage de la Philosophie du»
l'Eglise. — Ch. IX. Résumé de ce qui précède, et d-
finition de la Certitude. — Ch. X. Que le système r^b-
losophique de M. de La Mennais est innlile à la dé-
fense du Christianisme. — Ch. XL Qw le i\s\Jiw
philosophique de M. de La Mennais renferme le pia^
vaste Protestaolisme qui ait encore }uru. — Ch. XQ.
Conclusion.
Cet ouvrage est devenu rare en France; mais il a^u
contrefait eu Belgique, suivi de la Lettre sur le Saiii:-
Siège, du même auteur, et de son Mémoire ssr le rr-
tablissement en France de l'ordre des Frères-Prèchearï
Louvaitt, Fonteyn, 1848. iii-8 de 232 pages.
25. Dn Rationalisme et de la Tradition, oo Cc-ip-
d'œil sur l'état actuel de l'opinion philosophique el ^
l'opinion religieuse en France; par J.-B.-C. RiaiB'
bourg. Paris. Bricon, 1834. in-8 de 252 pages.
J.-B.-C. Riambourg. mort le 16 awil 184ti, anii
publié une série d'articles contre la philosophie 4e
M. de La Mennais. qui ont été recueillis et imprir.r2
dans les Œuvres philosophiques de l'auteur, pubitcri
par MM. Th. Foisset et l'abbé S. Foisset. (Paris, De-
bécourt, 1838, 3 vol. in-8}.
20. Les Adversaires de M. La Mennais; par M. Lem:-
nier. 1834. — Imprimé dans la « Revue des Dm
Mondes », troisième série, tome III. 1834.
27. Examen de la doctrine de M. de La Mennaii
considérée sous le triple rapport de la Philosophie de
la Théologie et de la Philosophie, avec une Disseriaïkj
sur Descartes, considéré comme géomètre, comme phy-
sicien et comme philosophe ; par P.-D. Boyer. direr-
teur du séminaire de Saint-Snipice. Paris, Adr. U-
clère, 1834, in-8 de 368 pages. 4 fr. 50 c.
28. Démonstration dn Catholicisme, fondée sur 1?<
lois constitutives de l'intelligence et sur les pntpres
caractères de la vérité ; par M. l'abbé L.-H. Carmi.
chanoine honoraire d'.\miens. Paris. Brieon, Gaum
frères, Meyer et Cie, Delossy, mai 1834, 2 ga-s
vol. in-8.
Cet onvrage. d'un ancien adepte de M. de La Ve-
nais, est divisé en deux livres, dont le premier doii^e
la Théorie du Critérium de la vérité, et le secâod
le Critérium de la vérité établie par l'expérience €i
les faits.
De nombreux passages de cet ouvrage sont con^rrri
à la réfutation acerbe des systèmes de philosophie ik
MM. BauUin et P.-D. Boyer.
Livre plein d' érudition. C'est néanmoins une loogat
thèse en faveur du critérium de la vérité de M. de La
569
LA MENNAIS
LÀ MENNAIS
570
UeonaU, systèioA reconoa faox par tout le inonde et
ansaté par les anlorités ecclésiastiques. L'aaleur s'ap-
paie àts opinions de tout le parti nltramontain. et
diione dans son ouvrage de longs pa^sa^es de ses pro-
pagaU'urs : de MM. de La Menoais. Booald. de Maistre,
Niit)ias. Rohrbacber, et même de MM. les abbés Com-
balot et Gerbet. parce qu'alors ces deux derniers n'é-
uieol pas encore séparés du parti La Menoais ; mais
les antagonistes des opinions des chefs du parti, l'abbé
Bo^er. l'abbé Bantain et Tévèque Frayssinous, y sont fort
nallrailés.
Dans la pré&ce du t. II de son onmge. l'auteur
rappelle que trois systèmes de philosophie catholique,
rsiai de Descartes, de MM. Bautain et de M. de U
Menoais, ont été improuvés par le chef de l'Eglise. U a
^Qtenn celui du dernier dans son premier volume. Mais.
depuis sont venues les censures de co dernier par
l'aolorilé ecclésiastique, et alors l'auteur a cherché à
faire prévaloir le sien sur les trois précédents ; mal-
facureusement son système aussi a été attaqué, ainsi que
le prouvent les articles suivants qu'il a jugé à propos de
publier pour le défendre : Parmi les pièces justillca-
lives qui terminent le second volume, on trouve les
qoa:re défenses suivantes de cet ouvrage :
lo Utlre de M. Tabbé L'.-H.'Caron à M. le rédac-
tair de « l'Ami de la Religion ».
So Réponse de M. l'abbé H.-L. Caron à l'article de
f la Dominicale *. intitulé : De la Lettre de M. Caron
i « l'Ami de la Religion •. Abbeville, ce 25 août
i83l.
3« Réponses de M. l'abbé L.-H. Caron, à l'article
df la • Dominicale > intitulé : M. Caron et M. Bautain.
Maille, il et 15 août 1834.
Depuis, le « Journal des Villes et des Campagnes, »
daoa ses n^^^dn 19 juillet et ... août 1836. ayant repré-
s^nlé l'auteur de cet ouvrage comme le fauteur de
M. de La Meonais et de sa révolte contre l'Eglise.
U. l'abbé Caron répondit à ces deux articles critiques
par trois lettres que nous avons aussi sous les yeux :
les deux premières à MM. les rédacteurs en chef du
' Joomal des Villes et des Campagnes, * du 30 juil-
let, et de c la Paix. • du 1'^ août {ÀbbevilU, de
l'inipr. de A. Boulanger), in-l de 3 pages; la troi-
Méioe, à M. le rédacteur du « Journal des Villes et
i-aTpsgnes. * du 18 août 1836 (Abba'ilU, de l'impr.
4io même), in-8 de 11 pages.
U deuxième de ces lettres termine ainsi :
f Non, Monsienr. quoi qu'en dise M. A. P., ap-
pQ^irr TEglise sur la raison universelle, ce n'est pas
appeler de l'Eglise à l'humanité, mais appeler de la
raison individoelle à la raison du genre humain. Si
l' Ile eût été la doctrine de M. de La Mennais, jamais
i'S^lise ne l'aurait improuvé.Mais l'illustre écrivain eut
le double tort d'anéantir la raison privée et d'opposer
l'Iininanilé i l'Eglise : voilà pourquoi son système a été
jtjsienient réprouvé ».
il*. Jugement sur M. de La Mennais considéré
('»nine écrivain ; par P.-D. Boyer, directeur du sémi-
naire Saint-Salpiœ. 1835.
luprimé dans le livre de l'auteur, intitulé « Défense
de l'ordre social contre le carbonarisme moderne... »
\Parù,Adr. Leclèrf, 2 vol. in-8.)
30. Histoire de la nouvelle hérésie du dix-neuvième
»ieie. ou Réfutation complète des ouvrages de M. de
La Meonais ; par M. N.-S. Guillon. Paris, Paul Mi-
ÇMtîBon. Lûuis^Aariin, 1835,3 vol. in-8, 15 fr.
Reproduite dans la même année i l'aide de nou-
veaux frontispices portant: Seconde édition.
même
Le même auteur a encore publié dans la
année :
< Histoire générale de la Philosophie ancienne et
moderne jusqu'à nos jours, ou Supplément à la « Biblio-
thèque choisie des pères grecs et latins». Parit,De-
pélafol, Paul Méquignon, 1835. 2 vol. in-8, 15 fr.
31 . Censure de cinquante-six propositions extraites de
divers écrits de M. de La Mennais et de ses disciples,
par plusieurs évoques de France, et Lettres des mêmes
évèques au souverain pontife Grégoire XVI ; le tout pré-
cédé d'une Préface on l'on donne une notice historique
de cette censure, et suivi de Pièces justificatives. (Pub.
par M. Paul-Thérèse-David d'Astros, archevêque de
Toulouse et de Narbonne.) Touloute, J,-M. Douta-
doure, 1835. in-8 de xxxix et 215 pag.
Ce volume renferme :
10 La Préface, 39 pag.
20 Lettre de plusieurs évèques de FWce au souve-
rain pontife Grégoire XVI. lettre du 23a\Til 1832, si-
gnée de treize évèques.
30 Censure de quelques propositions tirées des t. ni
et IV d'un livre Intitulé : c Essai sur l'indifférence en
matière de Religion ■; — de l'ouvrage qui a pour titre:
« Des Doctrines philosophiques sur la Certitude dans
leurs rapporte avec les fondements de la Théologie »; —
d'un opuscule intitulé : « Catéchisme du sens commun »,
et du journal « l'Avenir » .
Les propositions tirées des t. m et IV de c l'Essai
sur l'indifférence » sont au nombre de vingt, relies ti-
rées de « l'Avenir » sont au nombre de seixe.
40 Obsenationes in qoosdam articules dedarationis
sanct£ Sedi oblalx ab anctoribus Diarii quod inscribiUir
«l'Avenir».
5° Traditio SS. Patrum, quA probatur nullam gen-
lem praîter Israeliticam, ante Christi adventum, unius
Dei, veri Dei distinctam cognitionem retinuisse : nndè
constat propositiones I-XI, traditioni adversari.
Les Pères grecs et latins dont les témoignages sont
invoqués sont au nombre de dix-neuf.
Go Pièces justificatives : Extrait de la déclaration
présentée au Saint-Siège par les rédacteurs de « l'Ave-
venir » ; — Extrait de l'Acte d'union proposé à tons
ceux qui. malgré le meurtre de la Pologne, le démem-
brement de la Belgique et la conduite des gouvernements
qui se disent libéraux, espèrent encore en la liberté du
monde et veulent y travailler; — Avis à MM. les asso-
ciés-donateurs de l'Agence générale pour la défense de
la liberté religieuse ; — Lettre aux évèques signataires,
en leur envoyant le projet de censure pour la soumettre
à leur examen. (Par Mgr d'Astros.) Toulouse, 17 juillet
1832 ; — Lettre & NN. SS. les évèques de France,
pour leur apprendre où en est l'affaire de la censure
(par le même). Toulouse, le 15 août 1832 ; Lettre en-
cyclique de Grégoire XVI à tous les patriarches, pri-
mats, archevêques et évèques. 18 septembre 1832 (en
latin et en français) ; — Première déclaration de M. de
La Mennais. adressée à la > Gazette de France ». 1 0 sep-
tembre 1832. — Lettre de M. de Potter à M. de La
Mennais. Paris, le 4 septembre 1832 ; — Réponse de
M. de La Mennais i — Lettres de Grégoire XVI à l'ar-
chevêque de Toulouse, 8 mai 1833. et à l'évêque do
Rennes, 5 octobre 1833 ; ces deux lettres sont en latin
et en français ; — Lettre de M. de La Mennais au jour-
nal D.... Paris, novembre 1833; — Deuxième décla-
ration de M. de La Mennais. La Chênaie, 4 août 1833;
— Troisième déclaration de M. de La Mennais. Paris,
5 novembre 1833. Ces deux déclarations sont deux
lettres à Grégoire XVI ; — Lettre de l'évêque de Rennes
à M. de La Mennais en lui envoyant la formule de
571
LA MENNÂIS
LA MENNÂIS
S7i
MomissioD exigée par le souveraia pontife, et Réponse
de M. de La Mennais ; — Réponse de M. de La
Meonais à une letlrc de son Eminence le cardiiuil
Pacca, 11 décembre 1833; — Lettres de M. de I.a
Mennais à M. l'évéque de Rennes eik M. rarchevt'<iuc
de Paris ; — Lettres de Grégoire \VI à l'évèquc de
Rennes, 28 décembre 1833; à M. de La Mennais; -
Lettre encyclique de Grégoire \\\ à tous les patriar-
ches, primats, archevêques et évéques. 7 juillet iSUi.
Celte dernière encyclique porte condamnation de l'ou-
vrage intitulé : les t Paroles d'un rrojant • peu con-
sidérable par son volume, mais immense par sa per-
versité » ; — Dédicace de la nouvelle édition des
« Paroles d'un crojant ». Au peuple.
3S. Débats sur le Christianisme. M. Bautain. etc..
par H. E. Lerminier. — Impr. daus la « Revue des
Deux Mondes «,15 juillet 1833.
33. Réflexions sur la chute de M. de La Meonais ;
par l'abbé Ph. Gerbet. Pari*, rue Saint-Guillaume,
n* 24, 1838. in-8 de 172 pages.
34. Essai d'un Traité complet de Philosophie au
point do vue du Catholicisme et du Progrès ; par
M. Buchex. Paris, Evcillard, Véviue, 1^30. 3 vol.
in-8. 22 fr. 50 c.
Voyex, sur cet ouvrage, un article de M. Jules
Simon dans la « Revue des Deux Mondes >, no du
15 mai 1841.
35. Etat de la Philosophie en France. — Les Radi-
aux, le Clergé, les Eclectiques ; jïar M. Jules Simon.
— Impr. dans la t Revue des Deux Mondes », nouvelle
(5«) série, tomo !•' (1843).
36. Lettre sur les doctrines philosophiques de M. de
La Mennais ; par Vincent Gioberti. (Trad. de rilalicn).
Bruxellet, Meline, Cant et Çie, 1843, in-8 de
115 pages. 1 fr. 75 c.
37. De la Philosophie du Clergé ; par Emile Saisset.
— Impr. dans la • Revue des Deux Mondes »,
1» mai 1844.
38. Le Christianisme et la Philosophie, à propos
d'une brochure de M. l'archevêque de Paris; par M.Em.
Saisset. — • Revue des Deux Mondes », 15 mars
1845.
39. De la Critique philosophique : M. de La Men-
nais, M. Bordas 'Dumoulin ; par M. E. Lerminier. —
Impr. dans la t Revue des Deux Mondes », 1« février
1846.
II. EN PARTICULIER. — OUVRAGES .
ASCÉTIQUES.
Évangiles fiV*» VII).
40. Compte-rendu des Evangiles, traduction nou-
velle, avec des Réflexions. — Imprimé dans la « Revue
des Deux Mondes ». 1*' février 1840.
41. Le Néo-Christianisme de M. de La Mennais. et
sa traduction des Evangiles ; par H. Maret. — Impr.
dans le « Correspondant », tome XIV, page IGl et
suiv.
m. RELIGION ET PHILOSOPHIE.
Réflexions sur Vêlai de l'Église en France
fA^° IX).
42. Sur les Réflexions sur l'état de l'Eglise m
France; par M. Alexis Dumesuil. I^i2.
Imprimé dans le tome Vide c l'Album », pag. 331
et sniv.
Essai sur l' Indifférence (X* XIIj.
43. Observations sur l'unité religieuse, en r^. i .
au livre de M. de La Mennais, ioUtulé « Essai sur 1 1:-
difl^éreoce en matière de Religion », dans b pa.-u
qui attaque le ProtesUnlisme ; par J.-L.-S. Viacn
l'un des |)astenr$ de l'Eglise réformée de .Vmws. Pcnt.
Trcuttel et H'ûrts, 1820, in-8 de Tiij et 254 pa^e
3 fr. — Observations sur la voie d'autorité applu^ir
à la Religion, en réponse au second volume de i !'£>%
l : sur l'indifférence en maUère de Religion ». de M.d*
I La Mennais. Pour faire suite aux c Obsenattooi «e.
l'unité religieuse », du même auteur. Paris Jes mtitin.
1820. in-8 de viij et 74 pages, 1 fr.
44. Essai de réfuution du système erroné et àiA-
gereuxque prétend établir M. l'abbé P. deLalica&ai>
dans le second volume de son t Essai sur l'iodifôre&o
en matière de Religion»; par J. Bellogon. pn?tw
Paris, Chanton, 1820. în-8 de 320 pages. 5fr.
45. L'Anli-Pyrrhonien, on RéfnUtioa complèK il^
principes contenus dans le dcuxiène voiusc Oi
« l'Essai sur l'indifférence en matière de Rebgii» >.
principes subversifs de toute croyance reiigj«ie. Ci
toute morale, et contraires aux notions de la saine fèi-
sique, ainsi qu'à l'expérieDCC de rHistoire; jâi
M. Etienne Jondot, de l'ancienne Société des 0U«;-
valeurs de l'Homme. Parit, PUletainé, 1821. iaJi.
424 pages, 6fr.
46. Examen critique de l'Essai sur rindifféreact is
maUère de Religion, de M. l'abbé de La Menoais ; j-r
L. Saint-Acre (J.-M. Mossé). Ports. if«ae, 1820. id-\
5 fr. — Essai sur l'intolérance en matière d« Blk-
sophie et de Religion, où l'on examine les tom«s lll<n
IV de • l'Essai sur l'indifférence en matière de P.cb-
gion », de M. l'abbé de U Mennais. et dans leqiela
venge les philosophes, les juifs, les protestaBU. L
raison et le goût ; par 4.-M. Mossé. Paru, Mou
1823, in-8, 6 fr.
47. Recherches philosophiques sur le fosdemeni d;
la Certitude, avec quelques réflexions préliiniMiw
sur la nature et l'origine de nos idées. (Par l'iti^
J.-F. Receveur). Besançon, de l'impr.éeChalandre.
1821. in-12.
Le frontispice a été changé en 1823. et ou ^ .
substitué celui-ci : t Observations sur le sjnes,t ù'.
M. de La Mennais, ou Recherches, etc. »
48. Réfutation de U doctrine exposée par M. VùU
de La Mennais dans le second volume de « VE&Hi m-
l'indifférence en matière de Religion »; par L.-H. Es*
chitté, ancien élève de l'Ecole normale. Part* *«.-6-
rfan, 1821. in-8 de 112 pages, 1 fr. 80 c.
49. La Doctrine du Sens commun, ou Trait- in
premières vérités et de la sources de nos jugeïWBii
suivi d'une Exposition des preuves les plus sejtfiVki
de la véritable religion, par le P. R. D.L. C. I». J.
(de la compagnie de Jésus). Ouvrage qui conliem k
dt'veloppement primitif du principe de l'aulorit^ :. d.»-
rale, adopté par M. l'abbé de La Mennais comme l'an-
que fondement de la Certitude. Pour servir d'appe&J.oe
au L II de « l'Essai sur l'indifférence en maUére i*.
Religion », Avignon, Seguin aine, et Paris. r«n»r-
tiachon-Molin et Séguin, eU. 1822, io-S de SI
fcuil., 5 fr.
50 Antidote contre les erreurs et la répotatkia Je
* l'Essai sur l'indifférence en matière de Religii* • ;
par M. Baston, docteur de Sorbonne. Besanfxn. a
Paris, Gauthier frères, 1823. in-8. — aeeonde ca-
tion. Ibid., 1825. in-«, 6 fr.
573
LAMENNAIS
U MENNAIS
574
5i. Réponse d'un pasteur au livre de M. l'abbé F.
de U Menoals, sur rindifférence en matière de Reli-
giOD.
Voy. U Revue encyd., tome V, 575. — C'est l'un
des deu ouvrages indiqués sous le 0° 43.
Si. Errata du troisième volume de l'Essai sur l'in-
différence en matière de Religion, ou Observations
aitiqoes adressées .\ M. l'abbé F. de La Mennais, par
u SDcien professeur de théologie (l'abbé J. D. M.
Flotte»/. JhntpcUUr, de l'impr. de Toumel aine,
1823, ia-8 de 36 pages.
53. Sapplément aux réfutations ou examens critiques
de I VEisù sur rindifférence en matière de Religion » ,
ftiféàé de Réflexions importantes sur cet ouvrage, et
ftù\i d'an Essai sur l'indifférence la plus remarquable
(D outière de Religion, opuscule en vers ; par M. Lucas,
a-d«pQté de la Seine-Inférieure. Rouen, de l'impr.
U Bcudry, i835. ia-8 de 324 pages.
54. M. l'abbé F. deLamenais réfuté par les autorités
iifses qo'il invoque, on Observations critiques sur le
3* et le 4^ volume de l'Essai, pour faire suite aux
t Obsenatiotts critiques sur la Défense •; par M. l'abbé
J.-B.-M. Flottes. Montpellier, Aug, Seguin, 18â5.
iD-8 de 160 pages.
55. Sur deux réfutations de c l'Essai sur l'indiffé-
resce «, de M. l'abbé Flottes; par M. l'abbé A*'*. —
loprimé dans le « Journal des D -bats >.
56. Catéchisme du sens commun. Nanci, de l'impr.
ieHiueUe, 1825. in-8 de 8 pag.
Cet opnscnle doit être le programme du livre sui-
lUt.
57. Catéchisme dn sens commun ; par M. R.(Rohrba-
cberj, avpérieur des missionnaires du diocèse de Nanci.
PûTù, rue Cûuette, n» 35. 1825. in-12. —
Dmième édition. Pari», rue Catteite, n» 35, 1826,
io-18.
L'abbé Rohrbacher était le bras droit de M. de La
Xenuis.
Le c Cathéchisme du sens commun > est la charte
^ pifii Lamennaisien, traitant l'autre, celle de
LcRiis XVIII. de folle et d'alt^n^e.et peut-être se rap-
pellera4-on que M. de La Mennais a été traduit pour
Rla à la barre même de la Cour royale, par H. Dupin,
plaidaat, je crois, pour c le Constitutionnel. »
Ant. m.
Le « Cathéchisme dn sens commun * est l'un des
oQTragpj compris dans la Censure ecclésiastique publiée
« 1835 (voy. le n» 31).
58. Réfutation de l'opinion de M. l'abbé de La
Mennais sar l'étendue de la puissance spirituelle du
Piipe. Patii, Air. UcUre, 1826, in-8 de 116 pages.
iii.
59. Démonstration de la souveraineté pontificalet
cmme onique principe de vérité et de salut, à l'occa-
noo de son Jubilé, etc.; par M. Ant. MadroUe. Paris,
haihieu, 1826, tn-8 de 44 pag.
L'an des deux chapitres du n^ 7.
Cet écrit, qui a, dit-on, ébranlé plusieurs protestants.
parait être dirigé contre le système d'autorité univer-
^tl<, de H. l'abbé de La Mennais. bien que cet ecclé-
siastique ne soit pas nommé.
^'0. Des Doctrines philosophiques sur la Certitude,
■iiDs leurs rapports avec les fondements de la théoloprie ;
pit M. l'abbé Ph. GerbeL Paris, Waille, 1826.
Ouvrage compris dans la Censure ecclésiastique
^lée en 1835. (Voy. le n» 31.)
61. Esiai sor la Certitude, oh Ton simplifie enfin
la question de la vraie source des connaissances hu-
maines; par l'abbé Rozaven. Avignon, SegiUnatné...,
in-8.
Cité par Madrolle.
Nous craignons que M. Madrolle n'ait fait une con-
fusion. M. l'abbé J.-L. Rozaven, D. L. C. D. J., a
bien publié l'Examen d'un ou\Tage intitulé « des Doc-
trines philosophiques sur la Certitude, dans leurs rap-
ports avec les fondements de la Théologie », par l'abbé
Gerbet, et dont une seconde édition,' augmentée, a été
imprimée à Avignon, chez Seguin aîné, en 1833,
in-8 ; mais, ainsi qu'on le voit, c'est un examen d'un
livre de M. l'abbé Gerbet, et non de M. l'abbé de La
Mennais. Pourtant, M. Gerbet étant alors de l'école
Lamennaisienne,M. Rozaven a pu s'occuper du maître et
du disciple, surtout à l'occasion de la doctrine sur la
Certitude.
62. Le Sens commun de M. Gerbet, ou Examen de
ses doctrines philosophiques dans ses rapports avec les
fondements de la Théologie; suivi de deux appendices
sur le Sens commun de M. de La Mennais et de M. Lan-
rentie ; par M*** (l'abbé Jammes. alors aumônier de
l'Ecole polytechnique). Paria, Brunot-Labbé, 1827.
in-8 de 277 pages.
Voy. la Rev. encycl., lome XXXIX, pag. 202, ar-
ticle signé J. L.
Le « Sens commun » de M. Gerbet remplit les
pages 2 à 186 ; un t Appendice sur le Sens commun
de M. de La Mennais «, remplit les pages 187 à 269 ;
enfin m l'Appendice sur le Sens commun de M. Lauren-
tie », remplit celles de 270 à 273. La « Table des
matières contenues dans ce volume » forme les trois
dernières pages.
63. Complément de la circulaire du 26. décembre
1826. relative aux conférences ecclésiastiques de la
ville de Gap. Gap, J. Allier, 1828. in-4 de 36
pages.
Cet opuscule signé Gaillard, prêtre, secrétaire, est
réellement de M. Arbaud, évêqoe de Gap.
Il se divise en deux parties. Dans la première, l'au-
teur réfute, en dix propositions, la brochure de M. La
Mennais, intitulée « Doctrine do Sens commun. » ou
plutôt un chapitre de c l'Essai sur l'indifférence »,
portant ce titre. La deuxième partie a pour titre :
Courtes observations sur l'écrit intitulé 4 des Progrès
de la Révolution ». M. de La Mennais y a répondu, je
crois, dans « l'Ami delà religion ».
(Note de feu M. lerouge.)
64. Observations sor le principe philosophique de
M. de La Mennais. touchant le fondement de la Certitude;
par G -M. Raymond. In-8.
Extrait du tome des t Mémoires de la So-
ciété royale académique de Savoie.
65. Nouvel Essai sur la Certitude, où l'on simplifie
enfin la question fondamentale de la certitude humaine,
agitée en particulier dans c l'Essai sur l'indifférence en
matière de Religion»; par M. l'abbé Wrindts. Lyon et
Paris, Rusand, 1828. in-8 de 408 pages.
06. Essai historique et critique sur la suprématie
temporelle du Pape et de l'Eglise, etc.; par M. Affre.
alors vicaire-général du diocèse d'Amiens, depuis ar-
chevêque de Paris. Amiens, Caron-Vitet, 1829, in-8
de 32 feuilles 3i4, 6 fr.
M. l'abbé de La Mennais venait de publier son
ff Essai sur l'indifférence », et il cherchait à propager,
h répandre sa doctrine dn sens commun, qu'on accueil-
lait assez froidement. M. Affre, alors vicaire-général
du diocèse d'Amiens, depuis archevêque de Paris, te
375
LA MENNAIS
LA BfENNAIS
576
décida, en 1829, à lancer son « Essai historique et
critiqae snr la suprématie temporelle da Pape et de
l'Eglise », en le faisant précéder de cet avertissement;
ff II y a trois ans que M. de La Mennais essaya de res*
susciter au milieu de nous les opinions factieuses de la
Ligue ; malgré le talent de l'auteur, les prestiges de
son style, sa brillante réputation et les efforts de ses
disciples, il ne parvint qu'à produire une sensation
momentanée. Nous composâmes à cette époque l'écrit
que nous publions aujourd'hui ; i peine était-il terminé,
que la discussion qui l'avait provoqué commença à s'af-
faiblir. Il nous parut plus sage de ne pas ranimer une
controverse que nous espérions voir tomber dans l'oubli
d'où elle n'aurait jamais dû sortir. M. de La Meunais
vient de la reproduire dans un ouvrage qui ne contient
ni des bits nouveaux, ni des raisonnements pins con-
cluants. Il paraît cependant dans un moment moins
opportun ; il vient diviser, par une guerre domestique,
les défenseurs de la Religion, qui auraient besoin plus
que jamais d'union et de concorde. C'est dans l'intérêt
de cette cause sacrée, c'est pour ôter à ses ennemis les
préleiles d'opposition et de haine, qu'ils ne sont que
trop habiles à saisir, que nous venons protester au nom
du corps auquel nous avons l'honneur d'appartenir, que
M. de La Mennais n'a professé que des doctrines qui
lui sont exclusivement propres ; que. loin d'être l'organe
avoué du Clergé, il n'a fait que dénaturer ses sentiments
les plus connus, altérer ses plus constantes opinions.
Pénétré de la première de nos obligations, celle de rendre
à Dieu ce qui appartient i Dieu, nous le sommes aussi
de nos devoirs envers le trône et le gouvernement du
pays. Nous pensons que si c'est un crime aux partisans
de Tanarchie. de mettre le pouvoir à la discrétion de la
multitude, pour qu'elle en dispose en maître souverain,
c'est un excès non moins réel de dire, avec M. de La
Mennais, que l'autorité ecclésiastique a le droit d'éman-
ciper une nation et de l'autoriser à changer ses
maîtres •.
On a dit que M. de La Mennais avait changé, on a
eu tort. Le tribun qui cherchait à diviser l'Eglise en
1821, est bien le même qui, démagogue de 1848,
sème le désordre et l'anarchie dans « le Peuple con-
stituant », pour aller mourir ignominieusement dans le
plus plat libelle de ces temps- ci. dans « la Réforme >.
Une puissance mystérieuse le pousse vers le mal, et il
semble lié par un pacte à toutes les associations mysti-
ques et malfaisantes de notre époque. — Voici le por-
trait que M. AfTre traçait de ce fameux abbé en 1820;
on verra combien il est encore ressemblant : < C'est
ainsi que, dans son humeur guerroyante, M. de La
Mennais s'attaque à toutes les positions, à tous les
partis, à toutes les opinions-, lance des traits contre ce
qu'il y a de plus humble et de plus élevé, à droite et à
gauche, dans les directions les plus contraires : rois,
peuples, ministres, évèqnes, séminaires, libéraux et
royalistes, jésuites et jacobins, tous sont rudoyés par
cet inflexible censeur, attaqués par ce vigoureux athlète,
qui frappe sur tous à coups redoublés, et qui. après
avoir combattu tout le monde, finit par se combattre
lui-même *.
Cet ouvrage fut donc destiné à combattre le système
alors ultramonlain de M. de La Mennais. M. Affre y
trace l'histoire complète de l'opinion si répandue dans
le moyen âge du pouvoir du Pape de déposer les rois,
et il mêle continuellement â sa controverse le récit et
la critique des faiU. Il a préféré la forme de réfutation
à une polémique théologique fort inutile pour repousser
uue opinion surannée. Engagé à composer cet ouvrage
par plusieurs prélats, il en recul une approbation non
équivoque. « L'Ami de la religion 9 (t. LX, p. 1 17) es
porte le jugement suivant : c Le grand nombre de (aiU
qu'embrasse Tantenr, les discussions qu'il y n^lf. k
soin qu'il prend de réfuter ce qu'il y a de pins iap^-
tant et de plus spécieux dans les écrits de ses ad^-
saires, ses jugements sur les hommes et les choses,
tout annonce une marche ferme, de rastes redterc^ H
l'habitude de traiter ces sortes de matières. L'aa'a;r
venge l'Eglise de France d'une injuste agression : li a
même au milieu de ses raisonnements des nortean
écrits avec chaleur. Enfin, dans un post-scriptsm pim
de force, il résume les contradictions, les incaosc-
quences et les méprises de Fauteur qu'il avait â cos-
battre ». L'ouvrage reçut un accueil bioi difféiealdj
parti, alors fort exalté, auquel il était adressé : Le Mé-
morial catholique l'attaqua avec une grande vio-
lence.
Un Journal oltramontain de l'époque, en anmaçasl
quelques ouvrages qui venaient de paraître contre M. de
La Mennais. s'exprimait ainsi sur celai de M. Affr? :
Ceci est plus sérieux, comme on Toit ; l'ouvraf:? àe
M. Affre est un gros volume, et ici on prend déridé-
menl parti contre M. de La Mennais et Uns ses rcnu
â la fois. Nous n'entrerons pas dans la discussins oa
s'engage M . Affre ; nous lui demanderons srnleneot n
sa conscience est bien tranquille, après la nauèrs
pleine de réserve et d'ambiguïté dont il a parié de» b-
tales ordonnances du 16 juin, de ces actes d'opprrs»H>9
par lesquels on a prétendu acheter à prix d*aif?il b
liberté de l'Eglise et son indépendaiice. de ces xtes
iniques qui font aujourd'hui rougir ceux même qui ea
furent d'abord les approbateura. et snr lesquels -m
connaît enfin le jugement sévère du grand Pape qui^iect
de mourir.
Quelques personnes prétendent que l'oanafe de
M. Affre lui vaudra une mitre : cela est possible; 9m
sommes sûrs, du moins, qu'il ne Ta pas plus campent
dans celte espérance, que M. de La Mennais n'a écni k
sien dans la pensée du chapeau de cardinal, comme «
l'a dit si misérablement.
67. Sur l'élude des autorités et l'autorité oniqQe de
M. de U Mennais... Voy. le n* 13.
68. De l'Enseignement philosophique de M. Bu^T.
dans ses rapports avec la Certitude. Strasbourg. 1^3^,
in-8.
69. De la Raison et de Tautorilé en malièrr it
Philosophie; par M. Nicolas. Jfeta. 1833. in-12i(>.
70. Essai sur la nature de l'âme, sur l'orifioed^i
idées et le fondement de la Certitude; par l'abbé i.-f.
Receveur. Paria, Caume, BacheUe, 1834, ia-^.
6 tt. 50.
71. Démonstration du Catholicisme... Voy. d®2>*-
72. Censure (de vingt-propositions) des t. III ein'
de < l'Essai sur l'indifférence», par les évéqofsde
France. 1835.
Voy. le no31.
(1 ) « M. de La Mennais et son école étaient, ea
1833, sous le joug de deux jugements ecclésiaslîqtî^
(l'Encyclique et la Censure). Ils adhérèrent à I'Ek}-
cUqoe, fort bien, c'est-à-dire qu'ils abjurèreot I«j
' politique scandaleuse ; mais leur philosophie sn^i<;%.
leur théologie erronée restèrent. On y Unt pins îene-
menl que jamais ; on a dit même que l'adhéiioa à
I l'Encyclique était comme un signal, comme un mi
' d'ordre donnés de proclamer plus hautement que jasii^
leur système philosophique : témoin l'explosioa éir<
! ouvrages de MM. Combalot. Gerbet. Nicolas, etc., ^f"-
logôtiques de la raison générale, et tous de U me&t
577
LAMENNAIS
LA BfENNAIS
S78
Défense de l'Essai sur r Indifférence
fiV» XXIII).
73. Sur un dernier ooTrage de M. l'abbé de La
llenoais (le t. II de « l'Essai sar l'Indifférence »); par
M. deBonald.
74. Sur le second Tolnme de c l'Essai snr l'indiffé-
rence en matière de Religion ; par M. de Genonde.
75. Lettre de M. de Genonde à M. le directeor dn
« Défenseur » (snr le deuxième volume de « l'Essai snr
l'indifférence >).
70. Quelques Obsenrations respectueuses aux adver-
saires de 11. de La Mennais (au sujet dn t. Il de
• l'Efsai sur l'indifférence »); par M. R... (M. l'abbé
Robrbacber {i).
77. Nouvelles observations respectueuses aux ad-
versaires de M. de La Mennais (sur le même volume) ;
par M. R... (M. l'abbé Rohrbachcr).
78. LeUre à M. le rédacteur du i Défenseur » (à
l'orcasion dn t. II de « l'Essai sur l'indifférence); par
M. B.... professeur de théologie au séminaire deN.
79. Extrait d'une Lettre au même (sur le mène vo-
hu»e). par M. l'abbé P.... prof, de théologie au sémi-
naire de N.
80. Uttre à M. l'abbé de La Mennais (snr le se-
cond volume de « l'Essai sur l'indifférence »); par
M. R... (M. l'abbé Robrbacber).
81. Lettre à M. l'éditeur du c Défenseur » (sur le
t n de « l'Essai sur l'indifférence »). Ornant, 80
janvier i82i ; par l'abbé Doney.
83. Uttre à M. l'abbé de La Mennais (sur le t. H
de fl l'Essai snr l'indifférence »); par Gl.-Ignace
Basson, prêtre.
83. De la Doctrine philosophique développée dans
« l'Essai sur l'indifférence »: par l'abbé de *^.
Ces onze derniers écrits étant des apologies du t. H
de f l'Essai sur l'indifférence». M. de La Mennais a cm
devoir en grossir la Défense du livre attaqué.
84. Réfutations de la Défense de « l'Essai snr Tin-
différeuce en matière de Religion », de M. de La
Meaoai»^; par M. Suremain de Missery, ancien ofHcier
an corps royal d'artillerie, etc.. Dijon, Gaulard-Ma-
fin, et Parii, Detchamps, 1822. in-8 de 64 pages.
85. Rapport sur une Réfutation de la Défense de
H. de La Mennais; par M. Jos.-Théoph. Foisset.
86. Réponse au Rapport de M. Foisset sur une Ré-
faction de la Défense de M. de La Mennais ; par l'au-
t«ar de celte Réfutation, M. Snremain de Missery,
Dijon, de l'impr. de Carton^ i824, in-8 de 56
pages.
date que l'Encydique, et les adhésions qu'on lui ac-
corde. Et l'un d'entre eux n'a-t-il pas osé invoquer ce
jageroeot doctrinal en favenr de ce pyrrhonisme mo-
derne? »
P.-D Boyer. Examen de la doctrine de M. de La
Mennais.
(1) L'ancien bras droit de M. l'abbé de La Mennais.
etqai, du sens commun de son maître, a fait un caté-
chisme dont il a été le principal rédacteur, intitulé
'Catéchisme dn sens commun ». Paria, i825,
iB-i2.
M. l'abbé Robrbacber était, en fait d'outrages, celui
éts diKiples de La Mennais qui l'entendait le mieux :
c'fst lui, ainsi qu'on sait, qui injuriait le plus grossiè-
remfut Louis XIV et Bossoet, M. l'archevêque de Paris
tt M.Prayssinous.Il comparait Louis XIV 4 Henri Vlll.et
Bussoet à Crammer, etc. {lettrée d'un Anglican, etc.)
T. U.
87. Rapport In (à l'Académie de Dijon) par M. de
Riambourg, dans la séance dn 23 juillet 4823, snr la
RéRitation qu'à faite M. de Missery, du système de
M. de La Mennais. Dijon, de l'impr. de Frantin,
1824, in-8 de 36 pages.
88. M. l'abbé de La Mennais réftaté par M. le
comte J. de Maistre, on Supplément aux Obsenations
critiques snr la Défense et sur les t. n et IV de ■ l'Es-
sai »; par M. l'abbé Flottes. Montpellier, Augufle
Seguin, i8S6, in-8 de 44 pages.
89. Résumé de deux écrits contre la Défense de
c l'Essai snr l'indifférence »; par l'abbé Bataille. Paris,
N. Piehard, 182i, in-8 de 44 pages. 1 tt. 25 c.
90. M. l'abbé F. de La Mennais réfuté par les auto-
rités mêmes qu'il invoque, ou Observations sur la Dé-
fense de cet illustre écrivain; par M. l'abbé Flottes,
chanoine honoraire, aumônier et professeur de philoso-
phie au collège royal de Montpellier. Montpellier,
Aug. Seguin, 1824. in-8 de 120 pages. 1 fir.
Nouveaux Mélanges (N^ XXIV).
91. Réflexions sur le dernier ouvrage de M. l'abbé
de La Mennais (ses Nouveaux Mélanges), suivies de
Quelques mots sur M. Fiévée; par M. le comte Arthnr
O'Mahony. Extrait du c Mémorial catholique a. Paris,
au bureau du « Mémorial catholique », 1826, in-8
de 24 pages.
Paroles d'un Croyant {i) (iV« XXVPj.
92. Vingt jours de secret, ou le Complot d'Avril «
par M. Armand Marrast, rédacteur en chef de « la Tri-
(1) A son apparition, ce livre excita l'indignation de
tontes les âmes honnêtes et Tadmiration de tonte la
plèbe sociale. Bien que nous citions de ce dangereux
livre un asses grand nombre de critiques, nous sommes
loin d'avoir pu découvrir toutes celles qui parurent à
celte époque. Beaucoup ont été imprimées dans des
recueils périodiques et dans les feuilles quotidiennes, et
dès lors elle nous échappent. Pourtant nous rappelle-
rons, d'après M. BladroUe. quelques nus des jugements
qui furent portés sur cet ouvrage, « peu considérable
par son volume, mais immense par sa perversité »
(Encyclique. 7 juillet 1834).
Le mot de M. Michaod sur les c Paroles d'un
croyant » : c C'est 93 qui foit ses Pâques » ; relni de
M. de Chateaubriand : t C'est un club sons un clocher»,
sont acceptés dans l'ancien parti royaliste. Dans les
partis opposés, c le Constitutionnel », l'un des pre-
miers, a présenté très-judicieusement les c Paroles
d'un croyant > comme la seconde édition dn projet de
Munster, qui fit aussi son Evangile et sa Terre de
paix, l'an 1 534.lrois cents ans avant les « Paroles d'un
croyant », et l'auteur comme le pire des hommes, un
mauvais prêtre, c Le Courrier français », la feuille
la plus remarquable qu'il y ait eu dans ce moment, par
son indépendance et la gravité de son genre d'opposi-
tion, I le Courrier français » n'a point hésité, dans
son article ad lioc, du jour de la Pentecôte, en avouant
d'ailleurs l'ancienneté de la formule de l'ouvrage, de
présenter sa doctrine, qu'il reconnaît « plus radicale
que celle des saints-simonniens », comme t sapant le
peu qui reste de croyances dans la Société », et ne
constituant rien moins que « des excitations aux exter-
minations ! » — Enfin, un journal dans lequel M. de
La Mennais écrit : c La Révolution démocratique et
19
579
LA MENNAIS
LA MENNAIS
;i8u
bune ». Paris, Gwllawnin, 1R34, in-8 de 76 paires.
— IV* édit. Parii, le même, 4834. in-8 de 80 pages.
i fr. 25 c.
Il est beaucoup qoeslion de l'ouvrage de M. de La
Meanais dam cet écrit de M. Marrast, dès lors repré-
seotant d'une majorité républicaine honorable, parce
qu'elle était jeune, généreuse ou de bonne foi. Or
M. Biarrast noua apprend que les « Paroles d'un
croyant », attachées à une eorde^ lui arrivèrent, au
moment de leur nouveauté, comme par miracle, vrai-
ment tombé au ciel pour lui. en ajoutant : qu'il a dé-
voré ce volume et béni le Prophète ». et que...
f jamais, depuis Samuel, plus mde coup ne fut porté
à la béte qui fait ta pâture de chair et de gang ».
— Et M. Marrast se résume ainsi, après avoir expliqué
tous les précédeoU travaux de M. de La Mennais : « Ce
qn'il n'a pp accomplir par le Pape, il l'essaie malgré
le Pape ». — « Il faut que l'argent du budget ne souille
pins la majesté des autels ». — C'est un foudre lancé
contre les foudres du Vatican, etc., etc.
93. Le Livre. Vision I (A l'occasion des c Paroles
d'un croyant »). Par Barthélémy Bouvier, pasteur de
l'Eglise de Genève. Genève, de Vimpr. de L.-A.
ViguUr, 1854. in-8 de 24 pages.
Cet écrit est la reproduction d'un article dn c Pro-
testant de Genève », avec quelques développements
que les bornes d'un journal avaient interdits â l'ao-
tenr.
En tète de cet opuscule, on trouve ces Quelques moti
tur le présent ouvrage :
Un livre a paru, petit pour l'étendue, mais colossal
de génie et de renommée. Avec le double instinct du
génie et de la méchanceté, l'auteur prévoyait qn'il se-
rait lu d'un bout dn monde à l'autre, et il l'a été. Le
nombre inouï des réimpressions, des traductions, et sur-
tout des réponses qui l'ont suivi coup sur coup, fait foi
de l'enthousiasme comme de l'indignation qu'il a fait
naître. Pour moi, en insérant le présent jugement dans
le c Protestant de Genève > (15 juin), je n'ai pas
eu la prétention de me mesurer avec La Mennais ; je
n'ai fait que céder au besoin de déposer quelque part
mes impressions telles quelles, et voilà sans doute pour-
quoi cette réponse a été honorée de plus de faveur que
je n'en attendais : dans la candeur de mon exposé je
m'étais rencontré avec tout le monde, j'avais exprimé à
haute voix ce que chacun s'était dit ; je n'ai pas eu
d'autre mérite.
Je reproduis aujourd'hui cette courte analyse, avec
quelques développements que les bornes d'un journal
m'avaient interdits, et en vue de lui donner plus d'essor..
Ce n'est pas que je ne sente qu'entre un La Mennais
et b simple conviction, surtout entre La Mennais et la
droiture» les armes sont inégales, toutes n'étant pas
bonnes à la dernière ; mais aussi j'aurai de mon cété la
sympathie des cœurs honnêtes, et la force de la vérité :
J'entends de cette vérité commune aux gens de bien
de toute secte et de toute opinion, et par laquelle ils sa
tiennent et se répondent à quelque distance qu'ils soient
d'ailleurs; de cette vérité qui se sent, qui a son siège
dans le cœur, et non dans les partialités de telle ou
telle doctrine.
Puissé-je aller où ira le livre, et verser quelque goutte
d'antidote oii il a versé & plein bord les poisons I
sociale »I du 19 novembre 1848, nous révèle que
M. Jules Lcchevalier a dit, en 1837, dans ses c Vues
politiques sur les inténHs moraux et matériels de la
Frana-... » que les « Paroles d'un croyant» étaient
l'Evangile diabolique de la science sociale ».
94. Paroles d'un voyant, en réponse aux « Parole
d'un croyant », de M. La Mennais; par J.-Aii?u>mq
Chabo (de Navarre). Paris, Dondey-Dupri, lK3i.
in-8 de 184 pages, 4 fr. 50 c. — Noov. ^a.
Paris, Laisné, madame Goullet, Dondeg-Dupré,
1839, in-3â.
95. A M. l'abbé de La Mennais, anteor des • l'arol-i
d'un croyant >; par M. J. Hubert. (En vers). Paru.
Cherbuliez, Barba, 1834, in-8 de 26 pages.
La couverture imprimée porte pour titre : « LeqiKl
de nous est le croyant ?» du dernier vers de l'opc»-
cttle.
Nons reproduisons cet écrit parmi les Stigmatu ée
l'apostat, poésies qui terminent la Notice bibliograpfai-
que de M. de La Mennais.
96. Contre-paroles d'un croyant ; par Ehéar Orti>-
lan. Paris, Gouoê, Ledoyen, 1834, iii-8 de m
pages» 2 fr. 50 c.
97. Histoire secroie du parti et de l'apostasie de
M. de La Mennais ; où l'on dévoile, par la lo?i<;s'
d'un fidèle, la perfidie des « Paroles d'un croyaot •;
suivie d'une Lettre au clergé sur ses deroirs à l'oc(a«)«%
de la^chute d'un de ses membres; par A.-M. Mi-
droUe. Paris, P. Baudouin, iniprimeur; ParetU-
Desbarres, 1834, in-8 de xv et 128 pap^>,
3 fr.
Le faux-titre et le titre courant portent Logique i^ua
fidèle.
C'est Tune des critiques les plus acerbes qui aipnt
été publiées contre les « Paroles d'un croyant i.iraii
elle est aussi d'un écrivain religieax qui a lu aiUsti-
vement non seulement les c Paroles d'un aojaat >,
mais encore les ouvrages que le même auteur a pobii^
auparavant : il a pu les apprécier tons. C'est donc use
sorte d'histoire littéraire de M. de La Mennais (1).
dans laquelle M. MadroUe s'est attaché à signaler les
contradictions flagrantes du làmenx abbé.
(Quoique peu volumineux, cet écrit est dinsé a
huit parties ainsi intitulées : 1. Dédicace aux élecircri
de tons les partis sur la candidature de M. de La M«o-
nais. — n. Avant-propos sur l'importance occasiocaHIe
de la dernière publication de M. de La Menoai», et
l'urgence d'en faire justice. — III. Table a]»Wti>4K
des c Paroles d'un croyant ». — IV. Exposition de ti
lettre et de l'esprit de ces Paroles. — V. Exposition de
la philosophie, de la politique, de l'école et du {i^i
Lamennaisiens depuis 1818 jusqu'aux « Paroles d'ca
croyant » exclusivement. — VI. Lettre an deigt d;
France sur sa dignité et ses devoirs, à l'occasion de U
chute de l'abbé La Mennais.— VU. Précédents desd<na
partis. — Les « Paroles d'un croyant » de 1819, rcfu-
tées. comme de Diderot, par l'abbé La Mennais. dans < k
Conservateur » . — VIII. Les « Paroles d'un croyant »
de 1834, et la chute de leur auteur, annoDcées. d^s
1825, dans la c Défense de l'ordre social » (par II. A.
M. Madrolle).
M. Idadrolle a publié, en 1837, une seconde «dîii^'m
de son livre, augmentée d'un chapitre, à l'occasion d<
la publication des Affaires de Rome. Ce chapitre est
intitulé : La Rechute de Vabbé de La Uenncis.
Cette seconde édition porte pour titre : t La Lop-
que du fidèle » , où l'on présente l'histoire dn parti et
la réfutation des ouvrages de M. Tabbé de La Men-
nais.
98. Paroles d'un mécréant. Antithèse snr Tcnln' et
le plan de l'œuvre de M. de La Mennais. Avec conria-
(1) Nous en avons tiré un grand pro&t pour nu'j^c
travail.
581
LA MENNAIS
LAMENNAIS
582
sioD. (Par U. le comte A.-A.-J. Milon de Villiprs).
Parit, Detitu, 483*. in-8 de 236 pages. — Seconde
éditioD. Parit, Unième, i834, in-8 de 230 pages.
4fr.
99. Epttre de Lacirer à l'anteor des « Paroles d'on
croant ». Parit, 1834, m-8 de 8 pages.
L'exignité de ce piquant opasoile nous engage à le
donner ici complet, persuadé qu'on le lira avec plaisir.
Aux Enfers...
Longtemps je t'ai regardé, La Mennais, comme un
de mes plus cruels ennemis, et tu avais mérité par
certains écrits nu haine diabolique. Les colonnes de
mon empire s'étaient ébranlées ; les puissances infer-
nales avaient frémi ; mes démons, refoulés dans leurs
sombres cachots, exhalaient en hurlaint leur rage et leur
foieor ; j'ai vu le moment où ma cour allait devenir
presque semblable an désert, lorsque ta voix faisait re-
tentir son tonnerre contre l'indifférence ; lorsque, donx
et humble de cœor comme le Christ qui fut ton maître,
tu proclamais Tobéissance. C'en était fait de mon scep-
tre et de ma couronne si les peuples t'avaient cru ,
alors, et les portes de mon ténébreux séjour allaient se '
refermer, croyais-je. pour jamais. La philosophie vain- }
eue fuyait en rugissant et s'enfonçait dans les étemels
abîmes ! Hais voilà que tout à coup, changeant de
roQte, tu es revenu vers moi quand on te croyait dans
le chemin du Ciel. Je t'ai envoyé un guide habile.
U Démon det Libertét (1), que tu as pris, comme tant
d'autres, pour un ange de Dieu, et que tu as suivi avec
ardeur, entraînant après toi une foule innombrable. Je
n'osais espérer une réussite aussi complète, et les en-
fers ont retenti de cris de joie à la yne des maux 'que
tD vas attirer sur la race humaine.
Quelques écrivains qui me sont tout dévoués travail-
laient depuis longtemps à Témancipation des peuples;
déjà, gr^ à leurs écrits, la paix du monde était trou-
bléê. la Discorde agitait ses brandons, les trônes chan-
celaient, les peuples, aveuglés, se ruaient sur les rois,
le sang ODolail. et des millions de victimes arrivaient
chaque jour dans mon empire... Mais leurs efforts n'é-
taient que des jeux d'enfants, comparés à ton ouvrage :
la religion du Christ venait bientôt arrêter le cours de
ces dévastations et amener la paix an milieu des hommes.
L'aoiou régnait encore parmi les enfants du Christ ;
se< ministres avaient une seule foi, une seule doctrine;
ils prêchaient l'obéissance, la soumission. le respect
aoi lots! J'avais cependant déjà suscité CMtel et
qoelques autres comme Ini, qui me servaient avec zèle,
m^is sans talent et surtout sans adresse ; il me man-
qaait dans le sacerdoce un homme d'ane imagination
ardente, d'un talent supérieur, d'une brillante réputation,
capable d'exercer sur l'esprit des autres prêtres du
Christ une puissante influence. J'avais frappé à plus
d'ane porte, et pour toute réponse on me montrait
d'ane main le Christ, et de l'antre l'autorité de fEglise ;
on me disait : « Retire-toi. Satan !» et je me relirais
confus. Enfin, je t'ai trouvé. La Mennais, et tuas en-
tendu ma voix : je t'ai fait journaliste, je t'ai dit de
créer f l'Avenir ». et tu m'as obéi. C'était un achemi-
aement pour faire de toi un petit prophète... Tes doc-
trines ont été condamnées : elles devaient l'être parce
qu'elles émanaient de moi. Tu as paru te soumettre à
la décision du Pontife romain, tout en résistant quelque
peu : c'est encore moi qui t'ai dicté cette règle de con-
duite, parée que l'heure n'était pas venue, parce qu'une
(1) Qu'il ne tmi paA confondre avec une juste et sage
et liberté.
résistance opiniâtre eût été maladroite ; il fallait paraî-
tre docile pour consener tes partisans. On a cru à ta
bonne foi : c'HaïI un piège dans lequel beaucoup de
gens sont tombés; j'en ai souri et tous mes démons
aussi, comYne bien tu le penses.
La tranquillité commençait à renaître; les passions
politiques s'apaisaient ; les idées d'une folle indépen-
dance disparaissaient devant le besoin du repos ; tout
se calmait... A l'œuvre I t'ai-je dit. Les torches de
l'anarchie s'éteignent, il est temps de les secouer de
nouveau!... Aussitôt, fidèle à mes inspirations, tu as
lancé au milieu du monde tes c Paroles d'un croyant » ,
ouvrage digne de moi, et dans lequel tu t'es surpassé.
Foi de Satan, je n'ai rien vu de mieux! Ni les obscé-
nités de Parny. ni les turpitudes de Voltaire, ni les
folies de J.-J. Rousseau, ni les absurdités de Dupuis
et de Volney ne m'amèneront autant de monde que les
c Paroles d'uu croyant ». Quel assemblage admirable-
ment monstrueux de charité pour les uns et de haine
pour les autres, de désirs dn bonheur public et d'ap-
pels k la guerre civile, de douceur et d'aroère exagéra-
tion, de sentiments religieux et de parodie de
l'Ecriture!...
J'admire tes ingénieuses pensées pour exciter les
peuples à sortir de l'esclavage, à secouer le joug des
rois, à lever l'étendard de la révolte, à s'dnir pour la
conquête de leur liberté. Comme ce républicain d'odieuse
mémoire, tu proclames, mais en termes plus pompenx.
que Yinturrection ett le plut taint det devoirt t
Moi. Lucifer, je n'aurais pas dit autre chose; tu t'es
identifié avec moi 1 Plus de sujets, plus de distinction
dans les rangs et les fortunes, plus de supériorité, plus
d'obéissance, plus de maîtres, plus de serviteurs, plus
d'autorité paternelle, plus de tribunaux, parce qu'il n'y
aura plus de lois, plus de religion, surtout parce que
toute religion suppose quelque supériorité ; plus rien
enfin... que des frères!!! Quelle confusion! quels trou-
bles! quel chaos !... Je m'en réjouis d'avance, car voilà
où ton système conduira les hommes ! C'était aussi le
mien, quand le Dieu que je suis forcé de reconnaître
pour mon maître me précipita dans les abîmes infer-
naux! J'avais, comme toi, voulu l'égalité!...
J'aime surtout les sept rois foulant aux pieds le
Christ, buvant le sang humain dans les cr&nes humains...
Quand Diderot voulait étrangler le dernier des rois
avec les entrailles dn dernier des prêtres, il n'en fai-
sait pas une aussi belle peinture que loi ! Dans ces
temps de désordre et de calamité où le vent de la per-
sécution soufllait avec violence, où les têtes roulaient
sur les écbafauds. où les représentants d'un peuple
libre faisaient couler à grands flots le sang innocent, et
se torturaient à inventer des genres de mort plus ex-
péditifs, où tout ce qui pouvait rappeler le Christ et sa
doctrine étant banni avec la dernière rigueur, où la ca-
lomnie semblait avoir tout inventé, tout dit sur le
compte des rois, on n'avait pas encore songé à les
représenter buvant le tang humain dant det crânes
humaint. Ce progrès t'était réservé, illustre La Men-
nais; maintenant tu peux cesser d'écrire... On ne sau-
rait aller plus loin!!!...
Tant de zèle pour mes intérêts mérite une récom-
pense, et tu l'obtiendras. L'or ne saurait te suffire -
tu es le loup ravisseur couvert d'une peau de brebis;
ta place est réservée près de moi ; tu seras mon pre-
mier ministre, et cependant tu demeureras l'égal des
hommes dont tu auras fait le bonheur! A bientôt ; je
t'attends : nous nous embrasserons en fi-ères!..
Lucifer.
iOO. Paroles d'une croyante; par mademoiselle
583
LA MENNAIS
LÀ MENNÂIS
584
Aimable Ubot. Paris. Gaume frèreê, 4834. ia-8de
88 pages.
lOi RéfaUtion de l'Avenir, selon La Mennais et
ChAteanbriand ; par J.-G.-B. Bonnin. Paris, Uavard,
4834. in-8 de 33 pages.
402. Répti(ine de H. U Menoais. (Par M. Alph.
YioUet). Parit, Duvemoi$, 4834, in-8 de 24 pages.
403. Deux mots sur la Réplique de M. l'abbé de
U Mennais ; par H. F. J"". Pari*. Duvemoii,
4834. in-8de 46 pages.
La Réplique n'est point de M. de La Mennais, nais
de M. Alph. Viollet.
404. Paroles d'un catholique, ou Défense de l'Ordre
social ; par l'abbé 0. Vidal. Paria, Méquignon junior,
4834. in^ de 348 pages. 4 fr.
— Palabras de un catoliro (impngnacion de las Pa-
labras de un creyente), o Defensa del orden social, sn
autor el s^ 0. Vidal ; traduccion libre, por el dr Fray
D. Antonio Guillem de Mazon. Perpinan, de la impr.
de AUine, 4835. in-42.
405. Deux moU de l'abbé de La Mennais, extraits
des » Paroles d'un cro>-ant ». Poria. de Vimpr. d'Her-
han, 4834. in-8 de 4 pages.
Signé: F.-D. Demay, officier destitué, mais non
encore assommé ni aux galères, quoique combattant et
décoré de Juillet.
406. Réponse d'un chrétien aux i Paroles d'un
croyant »; par l'abbé Hautain. Strasbourg, Février, et
Paris, Derivaux, 4834, in-8 de 90 pages, 2 fr.
407. Lettres de monseigneur Tbarin. ancien évèque
de Strasbourg, à M. le comte de S'**, sur l'ouvrage de
M. l'abbé de La Mennais, intitulé : « Paroles d'un
croyant ». Lyon, Rusand, 4834, in>8 de 88 pages.
Dans un petit livre du même prélat, intitulé « Mé-
ditations religieuses et politiques d'un exilé » , 2* édit.
(Paria, Gaume frères, 4835), in-i8, on trouve un
chapitre, le 26«. intitulé Un Génie tombé. C'est une
allusion très saisissante à M. de La Mennais, et fort
juste.
« Ob vas-tu, génie brûlant, coursier fougueux ? tu
ne sens plus le frein, tu cours aux abîmes m,
« Tu voulais èlre doux et docile, comme l'agneau sons
la houlette du berger, et tu rugis comme le lion ; mais
U voix se perdra dans l'Eglise, ainsi que la voix du
lion dans le désert ».
c Tu veux èlre le flambeau de l'Univers ; et depuis
ta révolte. Je ne vois sortir de ta belle intelligence que
les ténèbres de l'erreur, et de ton cœur passionné que
I«!s fumées de l'orgueil ».
< Tu veux être un grand arbre sous lequel les oi-
seaux du ciel trouvent un abri salutaire au moment de la
tempête, et tu n'as plus de racines qu'à la surface du
sol, et il ne faut qu'un coup de vent pour t'abattre ».
< La mer mugit contre le roc assis an fond de ses
«btmes; mais en vain elle le frappe jour et nuit; ses
flots se brisent en écume contre la pierre, et se dissi-
pent comme les nuages. Pauvre génie tombé ! tu ne seras
qu'une vague légère, qui se brisera contre le rocher
de l'Eglise ».
« Entends-tu sortir des entrailles de la terre ces
mille voix confises et funèbres qui t'appellent? Ce sont
les voix des enfants rebelles de l'épouse du Christ qui
n'ont pas dit avant leur dernière heure : Je me suis
tromi)é. Je me repens ».
< Jette un regard vers les collines éternelles ; et tu
verras ton ange effacer, lentement, d'un air triste, ton
beau nom sur le livre de vie. Arrête sa main par un cri
de repentir. U est temps encore. Ahl pauvre génie
tombé ! J'ai bien pitié de ton malhear ; aie piUé de toi-
même ».
408. LeUre encyclique de notre saint-père le pape
Grégoire XVI à tous les patriarches, primats, archev^
ques et évêqnes. du 25 juin 4834. Paris, impr. d'A-
drien LecUre et Comp., 4834, in-8 de 4 5 pages.
Portant condamnation des c Paroles d'nncroyutt ».
(Voy. la note du n» XXVL)
409. Lettre circulaire de M. l'évéque de Cliartm
(Claude-Hippolyte Clausel de Montais) an clei^ de
son diocèse, au sujet de l'encyclique de Grégoire X\1.
portant condamnation des c Paroles d'on croyial >.
Paria, de l'imprimerie d'Adrien Leclère et Comp,
(8 sept.) 4834. in-8 de 63 pages.
440. Les « Paroles d'un croyant ». revues, corrige
et augmentées par un catholique {Vàtibé Wriodlsi.
Paris, Jeanthon, 4834, io-8, 4 fr.
Le texte de M. de La Mennais n'est pas reprodait
dans cette glose ou critique ; et pourtant, lorsque k
livre parut, l'éditeur de l'ouvrage de M. de La Mennai&.
présumant que le public pourrait être trompé par te
titre et acheter l'un pour l'autre, intenta un procès i
M. Jeanthon. et le tribunal le condamna i supprin^r
ce titre. Il fut remplacé par celui-ci : Réfutation ifs
Paroles d'un croyant, selon l'Eglise romaine ;\>3i
un catholique.
444 .Paroles d'un condliatenr catboUque^ou deTEspri:
religieux au dix-neuvième siècle ; par Victor Lagncerie.
Paris, Dérivaux, 4834. in-8 de 208 pages. 2 b.
413. Deux lettres à l'auteur des c Paroles d'u
croyant ». avec le fac-similé d'une lettre de M. de U
Mennais. (Par M. le marquis de La Gervesais). Pari^,
madame GoulUt, 4834, in-48 de 408 pages.
Voy. plus bas le no 444.
443. Paroles de providence; par madame Clah⻀
Vigoureux. Paris, Bossange père, 4848, in-8 de
236 pages, 5 tr.
444. Examen critique de l'ouvrage de M. Vûk^i
F. de Lamennais, intitulé : c Paroles d'un croyant ».
Paris, Pihan-Delaforest, 4834. in-8 de 36 pa^ti.
L'auteur termine cet écrit par ce paragraphe :
« Il ne nous reste qu'à prier Dieu de rappeler à
l'humilité, au repentir, le cœur de M. l'abbé Fnoçois
(Uses Félicité) de La Mennais. et de lui (aire miséri-
corde, s'il revient de son orgueilleuse frénésie ».
A la suite, et remplissant les pag. 33 à 36. est le
post-scriptum que voici :
I Les derniers moU de l'opuscule qui procède ex-
primaient un vœn sincère, de notre part, poar U
guérison mentale de M. l'abbé F. de La Mennais ».
« Mais voilà qu'au moment oà nos pages sont stms
presse, il nous tombe entre les mains une petite bn*-
chure toute récente, ayant pour titre : i Deux lettrrs
à l'auteur des Paroles d'un croyant », avec le &c-
simile d'une « Réponse de M. de La Mennais ». etc.
(Voy. le n» 442) ».
« Cette brochure est l'ouvrage d'un homme dont noas
respectons Tàge et le nom, d'un homme qui a beaaoMip
écrit depuis quarante ans, mais qui n'a pas toujoors sa
se préserver des écarts fréquents de son imagination >.
« Cet homme est M. le marquis de (La
Gervesais) ; et M. le marquis de dit. dans sa
sa seconde lettre : « Si le sort m'avait doant^ à di^-
baltre les conditions de l'existence, J'aurais récusé et
d'être homme el d'être Français, etd*être nobU, {\),
(1) M. de La Gervesais éUit très orgueilleux de ^j
noblesse : elle n'était pourtant pas ancienne. Son pêne
585
LA MENNÂIS
LA BfENNAIS
586
tant, à chaaiii de ces titres, il y a honte à recaeillir 1 »
« Da reste. les deax lettres, et quelques autres
pièces qui suivent, prodiguent à M. de La Mennais les
éloges de l'enthoosiasme le plus outré, non seulement
pour son talent et son génie, mais encore poor la
bante sagesse des « Paroles d'un croyant. » pour l'ad-
mirable conception d'un système qui nie la légitimité
iea rois et de tout gouvernement quelconque, qui
ne reconnaît d'autre légitimité que la légitimité
sociale, r'est'^Hlire celle de l'association universelle
des bommes appelés à vivre entre eux fraternellement,
sans chefs, sans lois, sans tribunaux!... »
« M. Tabbé de La Mennais , cet écrivain d'un si
l'étui talent, d'un si grand génie, répond en ces
termes aax compliments du marquis de c Je
« crois. Monsieur, que nous nous rapprochons beau-
c coup pour le fond des idées, si nous ne sommes
« pas toat-4-fait d'accord. Il y a beaucoup à faire
* pour éclairer let etpriti, et cela demande du
« temps. Je ne m'y épargnerai point» en ce qui me
* eottceme, autant que Dieu me donnera des forces. —
* Sauf le jugement trop favorable que vous portes de
< moi. je ne trouve rien que de trèt vrai dant
< l'écrit que voue m'ave% envoyé, et dont il serait
« bien désirable que les hommes de notre temps se
■ pénétraseent^ etc.. etc. •
c Ainsi donc, M. l'abbé de La Mennais. qui, par le
nalheoreox ouvrage que nous venons de critiquer, a
aosé dans le monde un déplorable scandale, et qui,
pour ce même ouvrage, est sous le coup de la haute
censure ecclésiastique; M. l'abbé de La Mennais, que
nous supposions confus et repentant, écrit encore, de la
Cbenaie. sons la date du 9 août 1834. la lettre qui
contient le passage ci-dessus transcrit : il annonce que
tant que Dîen lui prêtera force, il continuera d'éclairer
les esprits dans le sens des < Paroles d'un croyant » ;
il admet, comme vérités incontestables et conformes
à ses propres doctrines, tontes les idées surprenantes
que proclame aujourd'hui M. le marquis de ».
« Pauvre abbé de La Mennais!... Est-il donc tout
i bit en état de démence? >
« Si M. l'abbé de La Mennais n'est pas fou. nous
passons de la pitié à l'indignation : nous ne voyons
plos en lai qu'un fils de Satan 1... Nous n'avons qu'à
lai dire : Brrare humanum est, perseverare diabo-
licum!... >
ii5. Paroles d'un homme, dédiées au croyant de La
Mennais; par Harro-Harring. Trad. de l'ail, par
Emmanuel-Napoléon Perrot. Strasbourg, Schuler, et
Paris, Dérivaux, 1834. in-8 de 76 pages. 3 fr.
116. Satanasso e la Revoluzione. conlrapposto aile
Parole di nn credente ; da Lodovico de Haller. Modena,
1836. in-18.
Ce n'est Ici qu'une traduction. Nous ignorons où a
pam l'original français de cette réfutation des « Paroles
d'on croyant •.
117. Pensées d'un croyant catholique, ou Considé-
dérattons philosophiques, morales et religieuses sur le
matérialisme moderne, et sur divers autres sujets, tels
que l'âme de bètes, la phrénologie, le suicide, le duel
et le magnétisme animal ; par P.-J.-G. Debreyne.
Paria. Poussielgue-Rusand , 1839, in-8 de 30
flies 3/4, 3 fr. — m* édit., augm. Paria, le même,
1844, in-8, 6 fr.
était un pêcheur, qui, ayant fait une belle fortune par
le commerce de sardines, avait acheté le titre de marquis.
Aflssi son fils a-t-il été connu en Bretagne sous le
sobriquet de marquis de la Sardine.
118. Le Voyant; par Jo8.-Pro8per Ei^elvin. Cler~
mont'Ferrand, Thibaud-Landriot, et Paris, Gaume
frères, 1839, in-8 deS8 files 1/4, 6 fr.
119. Examen des « Paroles d'un croyant »; par
M. Du Plessis de Grenedan. 1840.
Voy. le no 137.
Troisièmes Mélanges (iV» XXVII).
ISO. Réponse d'un prêtre catholique français à un
article des Troisièmes Mélanges de M. l'abbé de La
Mennais. ParU, de l'impr. de MaUeste, 1835, in-8
de 16 pag.
A/Taires de Rome (iV*» XXVIII).
121. Du dernier ouvrage de M. La Mennais (Affaires
de Rome) ; par M. Sainte-Beuve. — Impr. dans la
c Revue des Deux Mondes ». octobre à décembre
1836.
M. Sainte-Beuve, grand admirateur de M. de La
Mennais, n'a examiné les f Affaires de Rome » que
sous le côté poétique, tel qu'il l'avait fait précédem-
ment pour « l'Apocalypse du démon », ainsi qu'un
illustre évêque a qualifié les « Paroles d'un croyant ».
M. Madrolle nous a transmis dans les notes de son
ff Histoire secrète du parti et de l'apostasie de M. de
La Mennais » de piquants renseignements sur les rap-
ports du poète avec le prêtre.
c M. de La Mennais avait assuré à tous ses anciens
amis qu'il avait renoncé i toute publication ; qu'il em-
portait, comme Bias, tout avec lui, en retournant à la Ghes-
naye ; et cela pendant les semaines qu'il employait à lire et
à arrêter les épreuves de ses Paroles impies, avec nn
ami. chez nn imprimeur et chez un libraire du nouvel
ordre. L'ami est M. Sainte-Beuve : il corrigeait d'une
main les épreuves, et de l'autre il préparait l'apologie
de l'œuvre poor la « Revue des Deux Mondes »,
c Selon le nouveau disciple du Croyant, («Ini-ei
a des pages retrouvées dans « l'Imitation »! Il y a
dans l'apologiste des révolutions i un reste du sang
des Machabées ». les défenseurs élus de Dieu; élus, si
on peut le dire, par Dieu lui-même. Cependant,
comme il est refusé à l'audace de ne pas se mentir à
elle-même, le panégyriste indiscret reconnaît que le
philosophe n'est plus qu'un poète ; qu'il ne luit pas,
mais qu'il brûle : Ardet plus quam lucet; et que ses
dernières Paroles, qui, dans le fait, effacent ses
écrits, c forment son volume de prédilection II! »
Autre part, on trouve la déclaration suivante, im-
primée par M. Sainte-Beuve : < Avec le temps, l'abbé
La Mennais a compris que le Saint-Siège se refusait à
verser présentement la Doctrine régénératrice, et
qu'il demeurait plus sourd que le ROcnEn (mot sacré
dans un chiffre des « Paroles d'nn croyant) », quoique
le peuple eût soif dans le désert ».
Et puis, le disciple bien-aimé da nouveau Dieu dit
encore, en tontes lettres : « la méthode db la LiBERré
A REMPLAcé, chez l'abbé La Mennais. la irirBODS
D'AUTORrr^.... Il a cessé d'invoquer directement le
Saint-Siège pour l'œuvre temporelle ».
Qui eût cru qu'après nn si chaleureux panégyrique,
le doux M. Sainte-Beuve, l'homme au premier rang
parmi les plus remarquables et des plus honorables de
la littérature française actuelle, dût, moins de dix ans
plus tard, abandonner patrie, famille et fortune pour
échapper aux conséquences des doctrines qu'il avait
préconisées , et aller vivre tranquille, loin des agita-
teurs, des poètes révolutionnaires et des démagogues qui
587
LA MENNAIS
LA MENNAIS
Ooo
0008 ont amené les Joornées si peu poétiques de juin
i848. et leurs suites'.!!
Pauvres poètes I De la vérité, si belle de sa noble
simplicité, grâces aux oripeaux dont ils l'alTublent. ils
eo out fait on un objet de risée, ou une éiH)ttvantable
mégère.
Poésie! si enitrante pour les rêveurs disposés à
t' employer selon les passions, tour à tour aux plus
nobles et aux plus viles, ne pourras-tu doue jamais
saisir plus convenablement la vérité?
123. Première Lettre de M. l'abbé Combalot &
M. F. de La Mennais en ré|>on$e à son livre contre
Rome, intitulé : c Affaires de Kome ». Pans, Gaume
frêret, D<bécourt, 183d. in-8 de i08 pag.; ou
3« édit.. de 99 pag.. 1 fr. 50 c. — Deuxième Lettre.
Paris, les mêmes, 1837, in-8 de 189 pag., 3 fr.
La première Lettre, datée de Chàtenay. le 21 no-
vembre 1836, a été imprimée à Lyon, chei Gabr.
Rossary : elle a eu une seconde édition dans la jnérae
année. La deuxième Lettre a été imprimée à Paris,
chôM Béthune et Pion.
M. Combalot a été l'un des fervents disciples de
M. de La Mennais, avant l'apostasie du prêtre ; mais il
a quitté le parti de ce dernier dès ses querelles avec
Rome.
Les deux Lettres de M. Combalot sont assez remar-
quables pour que nous extrayions de la première quel-
ques passages, qui contiennent des appréciations et sur
M. de La Mennais et sur les Affaires de Rome.
c Le temps, qui calme et assoupit d'ordinaire
les émotions les plus vives et les douleurs les plus
désespt^rées, n'a pu encore affaiblir dans mon &me la
profonde indignation qu'a fait naître en moi le livre
où, au déclin de votre carrière, vous avez eu l'inimagi-
nable courage de consigner votre apostasie et la haine
immense que vous inspire l'Eglise » .
« La chute d'un trône, l'exil de trois générations de
rois, les sourdes agitations qui se font entendre au sein
de nos sociéti'S arlitUielles, me causent, Je l'avoue,
moins de surprise que la révolution morale et intellec-
tuelle qui s'est accomplie en vous ».
€ Rien de plus ordinaire, en effet, que ces muta-
tions politiques, dont il faut chercher l'origine et la
source dans les ténébreux calculs de l'i^goisme et dans
l'absence des doctrines qui président à la stabilité des
empires »,
« Les phases de votre génie formeront un jour l'un
des chapitres les plus curieux et les plus lamentables
de l'histoire des variations de l'esprit humain ; car peu
d'hommes, en politique, en philosophie, en tht^ologie
même, ont varié autant que vous, jusqu'au jour fatal
où s'est consommée la ruine de votre foi « par ces mo-
diQcalions profondes que vous avez dû subir nécessai-
rement ». Mais cet examen me mènerait loin. Je dois
dire, cependant, que nul homme, peut-être, ne posséda
pjus pleinement que vous les défauts de ses qualités.
Votre génie est infini et absolu, et vous êtes plus poète
que philosophe. Quand vous envisagez une question quelle
qu'elle soit, votre pensée synthétique s'imagine toujour.s
la contempler dans ses rapports universels : vous croyez
la tenir tout entière, et les conséquences les plus éton-
nantes, le» plus extrêmes et les plus hardies jaillissent
de votre raison. Mais, dès que le point da vue d'où vous
la considérez a changé pour vous, et a fait naître des
rapports inaperçus, vous n'en tenez aucun compte. Votre
esprit procè'lo à sa maulëre, et voilà la cause des inces-
santes modidcaiious, ou pluli)t des perpétuelles contra-
dictions de volro vie politique et littéraire »,
] M. l'abbé Combalot examina eotoitc la Doavelle po-
blication de M. de La Mennais.
I ff L'acte d'accusation que vous avez dressé, dans les
' Affaires de Home, contre l'Eglise et contre son cli^f.
et dans lequel vous avez ramassé . comme en as
faisceau, tous vos blasphèmes, se résume ainsi : *
I « Le Pape et la hiérarchie pontificale ont veoda
la doarioe de Jésus-Christ aux tyrans. Pour prix de
l'or qu'ils reçoivent des rois de la tene, ils ont mar-
qué le livre des Saints-Evangiles dn sceau du dis^poii»-
me et de la servitude, et ils ont dit : v Peuples,
obéissez aux hommes à diadème ; vos biens, vos viei,
tout leur appartient; Quoi qu'ils fassent, vous dtya
tout souffrir, sans résister, sans murmurer ; leur pi>a-
voir est indéfectible, ils sont ici-bas les image» de
Dieu ».
f Quiconque a lu attentivement les Affaira de
Rome sera forcé de convenir que telle est la p«Q>^
dominante de cet ouvrage. C'est là le cauchemar de
votre haine, et le cercle dans lequel tourbillonne in-
cessamment votre raison tombée » .
« Un examen sévère de l'opuscule sur les Maux de
l'Eglise, démontrerait, peoirêtre, que déjà à celte
époque votre foi avait re(u de cruelles atteintes, et
qu'il s'y était fait des modidcalions effrayantes ; mais
quel abîme vous sépare aujourd'hui de FrascaU (l|f
Le savant religieux dans le sein duquel vous ver»iez
vos amères douleurs vous regardait peut-être comme le
Jérémie de ces tristes temps. Qu'il était loin de soup-
çonner que le livre dont vous lui lisiez les pages brô-
lantes était conçu dans un ordre d'idées qui subiraient
bientôt de profondes et nécessaires modifications!
« Catholique et prêtre encore à Frascati, vous êtes
devenu l'ennemi de l'Eglise et du sacerdoce; et voilà
le sens littéral de ces paroles désespérantes : t D fat
conçu dans un ordre d'idées qui ont dû nécessairement
subir de profondes modifications ».
« ... Quel est l'homme an monde qui, après avoir
lu le livre que vous avez composé à Fracasti, et qui
n'offre qu'un développement exagéré des pensées prin-
cipales exposées dans c l'Avenir », puisse se persua-
der que vous ayez attendu, avec un filial amour poor
l'Eglise, dans le calme de cette retraite, la décision
du Saint-Siège sur les doctrines de * l'Avenir f »
c Méditez, Monsieur, l'épilogue sacrilège qoe voos
avez placé à la suite des Maux de l'Eglise, et vous
avouerez vous-même que cette pièce de poésie estooe
production délirante, qui suppose, non pas simplement
« des modifications subies par une intelligence > . nui»
une perturbation tellement profonde, qu'elle serait de
nature à épouvanter l'enfer » .
c Ce dernier opuscule, commencé à Rome on à Fras-
cati, pendant la halte de colère que vous y faisiez, en
attendant l'examen de vos théories révolutionnaires, res-
suscite, en les exagérant, toutes les doctrines de
« l'Avenir », récèle le germe de l'erreur moastnien<e
que vous voudriez substituer au Protestantisme, p^mt
n'avoir pas la honte de vous faire le disciple d'au
moine apostat en cessant d'être celui de Jésus-Christ. •
123. Lettre (première) de J.-J.-L. Goudard, prêtre
du diocèse de Grenoble, à M. l'abbé Combalot, à I'm-
(osion de la première Lettre adressée par celui-ci à
M. de U Mennais. Paris, Daubrée, 1837, iQ-8 de
188 pages.
Celte première Lettre n'a pas eu de suite.
124. Appendice à la dernière brochure de M. de U
(1) Lieu où ce livre a été composé.
589
LA MENNAIS
LA MENNAIS
590
Uennais. intitolée : c Affaires de Rome » ; par an in-
digièoe da baMîn septanlrional de la Tonrnette. Tradait
du maooKrit en italien par M. l'âbbé ***. Chamhéry,
it l'impr. du Gcuvemcmentt 1836, ia-8 de 26
Mb. La Redinte de l'abbé de La llennais ; par
M. Madrolle. 1837.
Chapitre jjoaté k la seconde édition de la c Logique
d'un fidèle, oâ l'i» présente l'histoire du parti et la
réfolalion des ouvrages de M. l'abbé de La Mennais »,
par le même aotenr. Ce cbapitre a pour objet la crili-
que des Affaires de Rome et les Maux de l'Eglise et
de la SoeUU.
126. Stances i M. l'abbé de La Mennais, à l'oc-
»âioo de son dernier ouvrage intitulé : « Affaires de
Rome *\ par l'abbé L.^.-E.(Eymin.) Grenoble, Pru-
dhomme, 1837, in -8 de S4 pages.
Quelques beanx vers, ce qui est déjà beaucoup,
parmi d'antres assez faibles.
127. Premiers Chants, précédés de deux Epitres à
M. de La Mennais sur les f Affaires de Rome * ; par
Victor Davin (de Veynes, Hautes-Alpes) . Lyon, P£la~
gayd, Letne et Crotet, 1837, in-12 de x et 112
L'une des deux Epttres avait été déjà imprimée :
Cap. J.AUier, 1837, in-8 de 15 pages.
U Livre du veuple (iV" XXIX).
128. Epltre à M. l'abbé de La Mennais. (En vers);
par M. le comte A.-U. de Lahaye. Parie, Hivert,
1837. in-« de 16 pages.
129. Le Peuple an citoyen La Mennais; par T. Di-
Docourt. Parie, Bohaire, Delaunay, 1838, in-18.
130. Deuxième Lettre à M. de La Mennais, à
l'occasion de son « Livre da peuple », avec de nom-
breuses Doles, et suivie d'une Notice biographique sur
le même, de divers fragments d'an poème inédit sur la
première révolution française, et d'une Notice sur les
Camaldnles. l'église de Saintr^régoire, à Rome, etc ;
par M. le comte A.-H. de Lahaye. Parie, Uivert,
1838. in-8 de 408 pages, 2 fr. 50 c.
131. Da Radicalisme évangélique. Le « Livre du
peuple » de M. F. de La Mennais , par M. Lerminier.
— Imprimé dans la « Revue des Deux Mondes »,
1V« série, t XIII, janv.-mars 1838.
132. Lettre à M. Lerminier sur son examen du
• Livre da peuple »i par Gearge Sand (mad. Aurore
Dndefant). — Impr. dans la c Revue des Deux Mon-
dfii a. IV* Série, t. Xin. Janv.-mars 1838.
133. Réponse à George Sand (madame Aurore Du-
devant) (sar le précédent article); par M. Lerminier.
~ Impr. dans la « Revue des Deux Mondes », IV* sé-
rie, t. xm, Janv.-mars 1838.
134. Lettre à G. Sand, sur sa polémique avec
M. Lerminier. à l'occasion de M. de la Mennais ; par
Edouard de Pompery. Parie, Beavjouan, 1838, ia-8
d« 38 pages.. 75 c
135. L'Abbé de La Mennais devant le tribunal du
peuple ; par Napoléon Caillot, membre de l'Académie
da Prytanée. Avec cette épigraphe :
Quand il iiarlerait d'un ton humble,
ne vous fiez pointa lui, parce qu'il y
a sept replis au fond de son cœur.
(BiBLB.)
Paris, impr. de L.-B. Thomassin et Comp. — Aa
bureau central, boulevard du Temple, n» 46, 1838,
J1i-8 de 192 pages.
1 36. Les Paroles d'un homme dn peuple ; réfutation
du c Livre du peuple «, de F. de La Mennais; par
M. G. de Cuendias. Toulouse, de l'impr. de Valéry,
1838, in-12 de 5 feuilles 2/3.
137. Examen des « Paroles d'un croyant » et dn
« Livre du peuple »\ par M. Du Plessis de Grenedan.
Rennes, Frout, et Parie, Dentu, 1840. in-8 de
26 feuilles, 7 fr. 50 c.
1 38. Lettre à M. l'abbé de La Mennais ; par un
homme potence (M. Cl.-Théoph. Duchapt, alors con-
seiller à la Cour royale de Bourges). (En vers). Parii.
Schwartzet Gagnot, 1840, in-8 de 30 pages.
C'est sous la qualification d'hommes- potences que
M. l'abbé de La Mennais. dans son c Livre du peuple »
désigne les magistrats dn dernier gouvernement, ma-
gistrats qu'il a' bieu le courage d'assimiler aux juges du
tribunal de Fouquier-Tinville et aux membres des
commissions militaires de l'Empire et des cours prévA-
tales de la Restauration. Voici ses propres expres-
sions :
« On a des juges dont le métier est d'expédier les
accusés comme les bourreaux les condamnés, purs ins-
truments de torture et de mort, hommes-potences II »
(page 73).
A la page 03. il dit de la Société que c'est un parc,
nn troupeau de bétail humain destiné par le pouvoir
à assouvir ses convoitises.
Note de Voptucule.
Cet opuscule, qui renferme de beaux vers et de
nobles pensées, était prêt à être livré au public lorsque
M. de La Mennais fut traduit pour la troisième fois
devant les tribunaux, et cette fois-ci condamné à la pri-
son. L'auteur de cet opuscule eut la générosité de ne
pas le mettre en circulation. Nous reproduisons cette
pièce, peu connue, parmi celles, qui, à la fin de cette
notice, forment les styymates de l'apostat.
1 39. Un petit Livre philosophique à propos d'un autre
petit livre qui ne l'est pas (le « Livre du peuple »),
de M. de La Mennais; par M. Simonot. officier d'ad-
ministration des hôpitaux militaires. 1843.
Impr. dans le volume de l'auteur intitulé « Jeanbou-
chedor. ses Contes bigarrés et Discours en l'air »,
in-12.
De PEsclavage moderne {2V« XXX).
140. Réponse à M. de La Mennais sur l'esclavage
moderne et le suffrage universel ; par Adolphe Archier.
Paris, Adrien Leclère, 1840, in-8 de 32 pages.
Esquisse d'une philosophie (N^ XXXII).
141. Sur l'esquisse d'une philosophie, de M. de La
Mennais ; par M. Jules Simon. — Impr. dans la « Re-
vue des Deux Mondes, IV« série, tome XXV (1841).
142. M. La Mennais réfuté par luinnême, à l'occa-
sion de son ouvrage intitulé : c Esquisse d'une philo-
sophie ». (Par M. l'abbé Peltier.) Paris, Debécourt,
1841 , in-8 de 02 pages, 1 fr. 50 c.
143. Esquisse d'une critique sur c l'Esquisse d'un<
philosophie », par M. de La Mennais ; par Alfred Vigne
ron, avocat. De l'impr. de Faye^ A Bordeaux.— Pari
les lilfr. du Palais Royal ; HiveH, 1841 , in-8 de '
pages.
Amschaspands et Darvands (iV* XXX
144. Sttr les Amschaspands et Darvands de
iê
n
4«.
59i
LA BŒNNÂIS
LA lifENNAIS
592
La Mennâif ; ptr A. d6 Gonrey. — Impr. dani « le
Correspondant >. Unne II, page 250 et «liv.
145. De U Poétie de M. U Menoais. à l'occasion de
Amschaspands et Darrands ; par M. Lerminier. — Im-
primé dans U c Re?ne des Deux Mondes >, nouT.
(5*) série, tomel*' (1843).
V. DU CATHOUCISME DANS SES RAPPORTS
AVEC LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE.
Des sociêtéi bibliques (iV^ XL).
146. Lettre à M. l'abbé F. de U llennais. sar son
article intitulé : • Des Sociétés bibiiqnes >.
Imprimée en 1810 dans le f Monitenr ». M. de La
llennais fit one Réponse à cette Ultre; elle a été
réimpr. dans le premier recueil des « Mélanges reli-
gieux et philosophiques » de l'auteur, aux pifes
843-63.
De la Religion considérés dans ses rapports
avec r ordre politique et civil (I^ XLV).
147. A. M. de La Mennais (sur son ouvrage inti-
tulé : c De la Religion considérée dans ses rapporU
avec l'ordre politique et civil »). Avec cette épigraphe :
Media atUem nœte clamor faetu$ ett, Lyon, de
Vimirr, J.^M. Bourey, 1825. in-8 de 26 pages.
Signé : J.-W. WurU. vicaire de Sainl-Nisier, à
Lyon.
148. Epttreà M. l'abbé de U Mennais; par J..p..
G. Viennet. Avec ctte épigraphe *. Tantœne animit I
eœlettibtu irœ, Vmo. ifineid. Parie, Ladvocat, I
1825, in-8 de 31 pages. I ^
Vingl^inq notes remplissent les cinq dernières
pages.
Cette Epttre a obtenu deux éditions en moins de trois
mois. I
149. Quelques mots sur des réflexions nouvelles de
U. l'abbé de La Mennais ; par le comte J.-Denis de
Lanjninais. 1826.
Impr. à la suite de l'opuscule intitulé : « Les Jé-
suites en miniature «.ou le livre « du Jésuitisme »
(de M. dePradt) analysé... Parie, Baudouin frèree,
1826, in-18.
150. Lettre d'un grand-vicaire (M, l'abbé Glausel
de Goossergues, membre du conseil de l'inslmaion
publique) à un homme du monde, sur l'écrit de M.
l'abbé de La Mennais, intitulé : c De la Religion con-
sidérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil > .
Parie. Adr. LeeUre et Comp., 1826. in-8 de 74 pag.
151. Quelques Observations sur le dernier écrit de
M. l'abbé de La Mennais ; par un ancien grand-vicair«
(M. l'abbé Glausel de Gonssergues, membre du conseil
de l'instruction publique, vicaire-général de Beanvais).
Parie, Adr, LeeUre, 1826. in-S» de 24 pages,
50 cent.
152. Lettre de M. l'évéque de Chartres (Cl. -H.
Glausel de Montais), à un de ses diocésains, sur un
écrit de M. l'abbé de La Mennais, intitulé : c De la
Religion dans ses rapports avec l'ordre civil et poli-
tique M. Parie, Adr. LeeUre et Comp., 1826, in-8
de 80 pages, 1 fr. 50.
153. Le Gallican ultramoutain, ou Défense des ul-
Inaiontains contre leurs adversaires irréfléchis ou mal
Mataniionnés ; par un Français caUiolique. Parie, Deniu,
^atUhieu, 1826. 2 part, in-8, ensemble de 160 pag.
154. Quelques Observations sur le dernier écrit
de M. l'abbé de Li Mennais ; par on ancien grand-
vicaire (l'abbé Glausel de Gonssergues). Parie, Leclin,
1826, in-8 de 20 pages. 50 cent.
Ces Observations sont courtes; elles sont écrites
dans un but de conciliation. En rejetant U syatème de
l'abbé de La Mennais eur la manière d'entendre k
pouvoir indirect de la puieeance eplrituelU eur la
temporelle, l'auteur ne croit pas avec les gallicans qn
lee natione ainei q^e les particulière doivent u
laieter égorger comme un troupeau de mouton*, le
eouverain fU4l pire que Néron, Catigula, Hairi
YIII. Les erreurs de l'auteur de VEeeai eur Vin-
différence sont k ses yeux des peccadillee qu'on 4oU
pardonner à cet illustre Breton.
155. Nouvelles Observations sur l'ouvrage de M. l'alèé
de La Mennais, intitulé : c De la religion considérée
dans ses rapporU avec l'ordre politique ei civil «, et sor
diverses apologies de cet auteur, avec une courte Kéh-
Ution de certains jugements portés sur les discours de
M. l'évéque d'Hermopolis, relatifs aux aflkires ecclé-
siastiques b; par un ancien grand-vicaire (M. l'abbé
Glausel de Gonssergues, membre du conseil de l'instnie-
tion publique, vicaire-général deBeanvuis). Paru, Adr.
LeeUre, 1826. in-8 de 68 pag.. 1 fr. 25 cent.
156. Dernières Observations sur le dernier ouvrage
de M. F. de La Mennais et sur les nouveaux écrits d«
ses apologistes ; par un ancien grand-vicaire (M. l'afabé
Glausel de Goussergues, membre du conseil rojal de
l'instruction publique). Parie, Adr. Leclère, 1826,
in-8 de 68 pag., 1 fr. 50 c.
157. Enfin, un mot sur divers écrits intibilés ;
Quelques Observations, Nouvelles Obuervations. R^
flexions diverses, etc., etc., d'un ancien grand-vicaire ;
par un ancien professebr. qui appelle un diat ob
chat..., ou Enfin un mot sur ce M. Glausel. Parit,
les mareh. de nouv. 1827, in-8 de 54 pages.
Défense de M. de La Mennais et de son école (noire
MM. les gallicans et M. Glausel de Goussergues. d<»t
ce dernier s'est constitué le champion.
En tête de cet écrit, on trouve le court avis sninnt :
« M. l'abbé Glausel, qui, dans ses élocahralioi»
théologiques, suit le précepte d'Horace, et va UmyjaK
crescendo, vient de se surpasser encore dans son der-
nier mot sur le v Mémorial ». Il y dénonce la < Sodété
catholique des bons livres » comme ayant les mènes
doctrines que le c Mémorial » , c'est-à-dire, selon lai.
des doctrines subversives de la saine philoiophie et
de la foi; il y traite de Vadius et de TrissoUn te
savants et les pieux auteurs qui se livrent i €«Ue
bonne œuvre ; et se fait, dit-il. un devoir de con-
science de mettre sons les yeux des évèques un pro-
gramme rempli de folies qu'elle a publié, etc.. eic f
« Persuadé que la « Société catholique » répoodn
pour elle, et MM. du « Mémorial caUioUque * poer
eux. nous laisserons l'impudent Zoïle dans sa dernière
brochure, espérant toutefois que son supérieur lai feia
incessamment administrer quelques remèdes, si mieux il
n'aime s'en séparer et l'envoyer à Antycire. »
Nous prévenons aussi que tout ce qui est ea
italiques, dans le cours de cet écrit, appartient i
M. l'abbé Glausel ».
Les termes de cet avis établissent sufflsammenl que
tout l'écrit n'est qu'un pamphlet d'un des hommes do
parti lamennaisien.
158. Lettre i M. l'abbé de La Mennais. Paris,
Delaforest, Boucher, 1826. in-8 de 28 pag.
M. de la Mennais a répondu à plusieurs de ces cri-
tiques.
593
LA MENNÂIS
LÀ MENNAIS
594
Des Progrès de la Révolution.,. {N^ XLVI).
159. Mandement de M. l'ardieTéque de Paris (de
Qaélen) sur la mort de Léon XII et sur l'ouvrage de
SI. l'abbé de U llennais. intitulé : « Des Progrès de
Il Rérolulion •, etc. Paris, Adr. Uelère, 1829.
U. P. de La llennais répondit à ce Mandement par
d«x lettre*. (Voyex le n» LXVH )
160. Coartes Obsemlions sur l'écrit intitulé :
• De« Progrès de la RéTolutiou » (Par M. Arbaod.
Cv^qoe de Gap.) 1898.
Imprimé dans le xfi 63.
161. Lettre de M. de Frenilly à M. de "* (de Bo-
nald). pair de France, sur le livre d M. l'abbé de La
Meonais. inlitnlé : c Des Progrès de la Révolution et
de U guerre contre l'Église. 25 février 1829. Parit,
J.-J. BlaiMe, 1829. in-8 de 66 pages.
163. Réponse de M. de *** (le vie. de Ronald), pair
4e France, i la lettre qui lui a été adressée par M. de
Freoillf, au sojet du dernier ouvrage de M. l'abbé de
U Menoais. Pari», A. LecUre et Comp., 1829. in-8
de 33 pag.
163. Sur Touvrage de M. de La Mennais, intitulé :
< Des Progrès de la Révolution et de la guerre contre
réalise •; par M. le baron d'Eckstein. 1829. — Im-
primé daos le recueil intitulé f le Catholique >.
164. Un mol sur la conduite politique des catho-
liques belges, des catholiques français et sur l'ouvrage
de M. de La Mennais, intitulé : « Des Progrès, etc. » ;
par H. le comte Félix de Mérode. Bruxelles, 1829,
brorh. itt-8.
165. Simiel et Sabaoch, dialogue; par M. le comte
Anhor OUabony, 1829. — Imprimé dans le c Mé-
aiorial catholique », février 1829.
L'esprit est. comme on le pense bien, la chose qui y
mnque le moins. Ce petit écrit, qui s'annonce sous une
fonoe plaisante, est pourtant souvent sérieux et donne
bAocottp à penser.
166. Des progrès de la guerre contre les sens com-
mao. ou M. l'abbé de La Mennais Jugé par les consé-
quences de ses principes ; par l'abbé Leroy de Chanti-
gny. Paris, rue Hautefeuille, n» 20. 1829. in-8 de
*J6 pages.
167. Observations sur la brochure de M. F. de La
Mennais intitulée : * Des Progrès de la Révolution et de
la guerre contre l'Église », par M. l'abbé Flottes. Mont-
pellier, Yirenque, 1829, in-8 de 24 pag.
168. Compte-rendu des Observations de M. l'abbé
Flottes sur l'ouvrage de M. F. de La Mennais, ayant
pour titre : r Des Progrès de la Révolution et de la
inirrre contre l'Église ; suivi de Réflexions sur un ar-
ticle de M. le comte O'Mahony, inséré dans le c Mémo-
rial catholique > (février); par M. C. Huart. Ifonl-
pellier, Virerutue, 1829, in-8 de 40 p.
V. POLITIQUE. — LOIS BT L^STITUTIONS DE
LA France au point de vue des idées
ULTRAMONTAINES, AGITATRICES ET RÉVO-
LUTIONNAIRES DE M. DE LA MENNAIS.
In quatuor articulos declaratinnis anno
I68i editœ aphorismata (N^LXXXUT).
169. Instruction pastorale de Mgr l'évêqne de Char-
tres (Cl.-Hipp. Glausel de MonUls) au sujet des attaques
livrées dans ces derniers temps à la religion et à ses
ministres. Paria, Adr. Leclère et Comp., 1826. in-8
de 30 p , 1 fr.
En teveur des libertés de l'Église gallicane, contre
les doctrines de M. de U Mennais.
170. Aphorismata opposita aphorismatibus in qua-
tuor articulos dedarationis anno 1682 editae, anctore
J. L. (Jean Labouderie). Parisiis, Moutardier, 1826,
in-8 de 8 pag.
171. Antidote contrelesAphorismesdeM.F.D.L.M.
Par un professeur de théologie, directeur de séminaire
(l'abbé P.-D. Boyer. alors directeur dn séminaire Saint-
Sulpice). Paru, Adr. Leclère, 1826, in-8 de 20 p.
— ^Seconde édtition, Paris, le même, 1826, in-8 de
144 pag.
172. Lettres d'un théologien catholique romain et
bon français à un homme en place qui lui avait mani-
festé la peine que lui causaient les discussions qui
vieonentde s'élever au sujet des quatre articles de 1682
et les craintes qu'il en concevait pour l'avenir. Lona-
le-Saulnier, 1827, in-8 de 96 pag.
Cinq lettres.
173. Aphorismatibus in quatuor articulos declara-
tionis anno 1682 editae, ad juniores theologos, anc-
tore F. D. L. M., alla apponuntur aphorismata, auctore
J.-B.-M. F. (Flottes). Ifompe/ietim, Aug. Seguin,
1826. in-8 de 8 pages.
Politique à fusage du peuple (iV* CXXV).
174. De la Politique è l'usage dn peuple, de M. F. de
La Mennais ; par M. Paulin Limayrac. Paris, Dentu,
1840, in-8 de 108 pag.. 3 fr.
Imprimé d'abord dans la « Revue dn dix-neuvième
siècle B. seconde série, 1840, tome VI.
Le Pays et te Gouvernement (iV* CXXX).
175. Procès de M. F. de U Mennais devant U Cour
d'assises, i l'occasion d'un écrit intitulé : « le Pays
et le Gouvernement ». Relation complète , contenant
les bits préliminaires, le réquisitoire.' les {ilaidoirles,
tous les passages incriminés, l'opinion des journaux, etc.
Suivie d'une Notice biographique et littéraire sur M. F.
de La Mennais . par M. Elias Regnault. Paris. Po-
gnerre, 1841, in-8, 1 fr.
Du Passé et de l'Avenir \du Peuple
(iV° CXXXF).
176. M. de La Mennais refuté par lui-même, ou
Examen critique du livre intitulé : c Du passé et de
l'avenir dn peuple »; par T. Dexamy. Paris, Prévost,
Rouûnet, 1848. in-32.
Projet de Constitution (iV» CXXXIV).
177. Examen critique de quelques articles du pro-
jet de Constitution publié par M. de La Mennais ; par
f ! un Belge. LilU, F. Bracke, et Paris, tous les H-
! Praires, 1848. in-8 de 24 pag, et in-12 de 48 pag.
En tète de cet opuscule, ont lit l'avis suivant au
lecteur :
Si je croyais pouvoir critiquer tous les articles du
projet de Constitution de M. de La Menoais, je tomberais
à côté de ce célèbre abbé dans une grave et préten-
tieuse erreur : je supposerais qu'un seul homme ptkt
rédiger les lois fondamentales d'un grand peuple. —
L'assemblée générale a jugé qu'il fallait dix-huit capa-
cités spéciales pour faire le projet de Constitution et
elle a jugé très-sagement.
595
LAMENNAIS
LA MENNAIS
Je ne parlerai que de ce qoe je connais, de c« qae
l'expérience m'a appris et qu'une conviclion raisonné^*
m'a fait mettre en principe. Je critique un très-petit
nombre d'articles et je ne parle de quelques autres
qu'en passant. — C'est surtout de ce qui a rapport à
l'enseignement que j'ose parler et dont je crois devoir
parler afin de prévenir les amis du bien public.
178. Réforme communale et dt^partementale. —
Impr. dans le journal c le Commerce », n«* des 6 et
7 septembre 4848. «t reproduit par c la Patrie ■.
Dans le second article de cet écrit, l'auteur reconnaît
qu'il est en désaccord avec M. de La Mennais. qui l'a
précédé dans cette voie.
« La commune cantonale de If. La Mennais est loin
d'être nne nouveauté. Sons l'ancien Directoire, la
France a déjà fait l'expérience de ce système, dont les
résultats n'ont pas répondu aux espérances qu'il avait
données. La Constitution du 5 fructidor an II supprima
les districts, autrement dit, les arrondissements. En
même temps elle fit de chaque chef-lieu de canton le
siège d'une municipalité dont l'action s'étendait à plu-
sieurs communes, dans chacune desquelles existait un
simple agent municipal, préposé à la tenue des registres
de l'Etal civil. Cette même constitution décida qu'un
commissaire du gouvernement nommé par le pouvoir
central serait institué auprès de chaque administration
cantonale » .
c Ainsi, M. La Mennais ne s'est par mis en grands
frais d'imagination quand il a proposé la commune can-
tonale. Non seulement il n'a rien innové dans cette
matière, mais il est même difOcile de copier avec plus
de servilité qu'il ne l'a fait une conslitulion dont l'essai
malheureux ne semblait cependant pas devoir l'encou-
nger à jouer, à l'égard des législateurs de l'an II, le
modeste rôle de plagiaire. Il est évident que M. de La
Mennais obéissait vaguement à des préoccupations de
même nature que les nôtres. Le point de départ de ses
vues est nécessairement celte conviction où nous
sommes, qu'il existe un nombre considérable de com-
munes infinies et impuissantes qui ne peuvent que
gagner à èlre groupées autour d'un centre administratif
plus important. Mais ses opinions étant plus instinc-
tives que raisonnées, il a pu facilement errer sur le
terrain de la pratique tout en étant dans le vrai sur le
terrain de la Uiéorie » .
c Avant tout, est-ce bien aujourd'hui qu'on pourrait
songer à créer uu nouveau corps d'administrateurs ? »
VIII. M. F. DE LA MENNAIS JOURNAUSTB.
(A'° CLXVI).
179. Esprit de MM. de Chateaubriand, Bonald,
La Mennais. Fiévée, Salaberry, Labourdonnaye, Caslel-
bajac, d'Herbouville. O'^Iahony. Martainville, JouflTroi,
Sarrau, etc., ou ExUa■;^ de leurs ouvrages politiques
et périodiques depuis ia ResUuration jusqu'à ce jour.
(Parle baron Salgé.) Paru, A. Egron, 1819. in-8,
3 fr. 50 c.
180. Nouveau Coup-d'œil sur le « Mémorial catho-
lique » ; par uu ancien grand-vicaire (M. l'abbé Glau-
sel de Coussergues, conseiller au conseil de l'instraction
publique, vicaire-général de Beauvais). ParU, Adr.
Leclère et Comp., 1827, in-8 de 53 pages., 1 fr.
25 c.
181. Encore un mot sur le « Mémorial et ses doc-
trines subversives de la saine philosophie et de la foi »;
par M. l'abbé Clausel de Coussergues, coiiseiller an
conseil d'instruction publique, vicaire-général de Beau-
vais. Parié, Adr. Leclère, 1827. in-8 de 60 pa?e«.
1 fr. 25 c.
182. Le Mémorial catholique, la Société cathAliqtit»
et l'Encyclopédie catholique ne font qu'on, oa JuMiâ-
cation d'un écrit intitulé : « Encore un mol sur I^ Mé-
morial », etc.; par M. l'abbé Clausel de Coasserjro».
conseiller au conseil royal de l'instniclion pobliq».
vicaire-général de Beauvais. Paru, Adr. Leelire, ls37,
iD-8 de 56 pages, 1 fr.
183. Réflexions diverses sur les écriU de H. l'afcbi
F. de La Mennais, et sur le « Mémorial »; par unaa*
cien grand-vicaire (M. l'abbé Clausel de CouiergQ«»,
membre du rx>nseil ro>'al de l'instruction p&bhqir;.
Paris, de Vimpr. d'Adr. leclère et Comp., iHiù,
in-8 de 55 pages.. 1 fr. 50 c.
Dans un court Avertissement pUcé en lète de rd
écrit, l'auteur dit :
En publiant nos « Dernières Obsen-alions sur Too-
vrage de M. de La Mennais et sur les écriU de v.e>
apologistes », nous avions cru terminer nos débats aw
MM. du « Mémorial ». Nos espérances ont été trc^.-
pées. Dans le numéro du mois de septembre qui ^i<^t
de s'écouler, trois de nos adversaires répondent umi
tour, et chacun à sa manière, à nos r Observaiionj >.
Toutefois, il est probable que nous n'aurions opp-jç-^
que le silence à leurs interpellations un peo rodes, si
d'autres r4)nsidérations ne nous avaient fait un df^oir
de reprendre une tâche que nous croyions ache^^.
Plusieurs archevêques, qui ont en la bonté de lire &)»
« Observations » avec une bienveillance ei on iolrr^.
que nous rapportons entièrement à la cause que m^
avons essayé de défendre, nous ont fait l'honneur de
nous écrire pour nous témoigner le regret que ces c Ob-
servations » fussent les r dernières >. et en nous en-
gageant à continuer un travail qu'ils ne jouent i^x<
inutile, ils ont bien voulu nous indiquer quelque
points de cette controverse que nous n'avions pas eacvre
développés. De tels suffrages font oublier facilemrBt
l'amertume de quelques écrivains, et nous faisons vi»-
lontiers à des conseils honorables le sacrifice de tus
propres pensées et de notre répugnance.
<t Le titre des < Dernières Observations *. que por-
tait notre dernier écrit, nous a déterminé à donner c^lsi
de c Réflexions diverses s à ces nouvelles ronarqa».
MM. du c Mémorial » ne verront peut-être dani r«
changement qu'une distinction Subtile, mais nous «espé-
rons qu'elle nous sera pardonnée par tons ceux qui œt
lu avec quelque satisfaction nos précédents écrits ».
184. De M. de La Mennais et de son jMuroal
c l'Avenir ». — Impr. dans la « Revue de Paris >.
tome XXII (1831).
185. Courte Réponse à M. de Gh&teanbriand. at^'
nn mot à M. de La Mennais. (Par M. le comte Desnos i.
Paris, de Vimpr. de Béthune (vers 1831), in-8, 8p.
Contre les doctrines de « l'Avenir ».
L'exemplaire que nous avons tenu entre les niaiD> a
de plus, à la fin, un feuillet non paginé, extrait ei
grande partie de « l'Origine des sociétés », etc.. de
M. l'abtié Thorel.
18(1. Lettre encyclique de notre saint-père le Pap«
Grégoire XVI a tous les patriarches, primats et arcbe^<^
qucs. Rome, le 18 septembre. 1832. Paris, libr. d'A-
drien Leclère et Comp., 1832, in-8 de 29 pages.
Contre les doctrines de < l'Avenir ».
187. Lettre encyclique (nouvelle édition) et Brrfs
de notre saint-père le Pape Grégoire XVI. — Cirra-
laire de M. l'évêque de Bennes et Lettres de M. de U
Mennais. Paris, de Vimpr. d'Adr. Lcclèrtet Comp.,
1833. in-8 de 79 pages.
597
LA MENNAIS
LA MENNAIS
598
Sar le recto en deuxième feuillet de cette seconde
ftitlioD. on lit la note suivante :
' On a cru ntile de recneillir tontes les pièces ofil
rielle« relatives à nne alTaire qui occupe beaucoup.en ce
cioment. le public religieux ; on donne ces pièces dans
leur ordre natarel et sans réflexions. On a seulement
ajouté une note après les lettres de M. de LaMennais»,
t8S. Quelques Réflexions sur la lettre encyclique,
(Extrait de la c Reroe européenne »). Paris, de
l'mpr. de Bithune, t. d., gr. in-8 de 26 pages.
Sur la ligne politique suivie par c l'Avenir > , con-
damnée par la Cour de Rome.
489. A M. de La Meonais; par H. de La Roclie-
i^rquelein. Paris. 28 avril 1848. Parts, de l'impr.
i'\. René, 1848. itt-8 de 8 pages.
Réponse à quelques articles violents du c Peuple
CDuOiloant > contre les ligitimutei, que, dans sa
boaoe foi. 11. de La Rocbejacquelein afilrme n'exister
qu'à l'état imagiDaire de parti.
100. Un Evangélisant. — Imprimé dans le c Cor-
sure • duTjnillel 1848.
.\rtjcle trop spirituel, et d'ailleurs très court, pour
que nous résistions à le donner ici.
« Vuili l'ex-abbè La Mennais qui met décidément
« le Peuple constituant «, journal socialiste, au des-
505 de l'Evangile >.
f L'Evangile est an petit livre qui obtint autrefois à
»& apparition nne certaine vogue ; il eut douze éditeurs,
acmmés apôtres, qui le répandirent dans le petit Uni-
vers alors conna. Ces éditeurs furent décapités ou cm-
(lârs i cause de ce livre, ce qui n'est jamais arrivé
«Qcore au gérant du journal de M. La Mennais, ni à M. La
Meonais lui-même >
t Chez les Corinthiens, les Galates, les Ephésiens.
\r% Alexandrins, le petit volume fut tiré à un nombre
iBooi d'exemplaires. Des légions romaines qu'on appe-
lait la Foudroyante et la Victorietue, ayant pour
oluneU Maurice et Victor, se firent massacrer pour
rEvaugile. Jamais succès pareil. Homère fut éclipsé »,
f Entre autres choses remarquables, ce livre disait :
C<lui qui g'abaiste sera exalté, celui qui t'élève
tfra abaiité. — Ne fais pas à autrui ce que tu ne
vaudrais point qu'il te fût fait. — Heureux ceux
V-^ souffrent ^ parce q^'ils seront consolés. — Aime%
iH/tt et votre prochain, voUà la loi et les pro-
phètes. »
« L'ex-abbé La Mennais anive mil huit cent qua-
raote-boit ans après l'Evangile, et publie le « Peuple
<4Q»titnant ». feuille socialiste adressée nécessairement
» peuple, n y a cette différence pourtant que l'Evan-
ple des apôtres se délivre gratis dans les églises, et
qae le c Peuple constituant » se vend 24 fr. par an.
.\iiisi, le peuple ne balance pas un instant : il va écouter
i'Evingile à Saint-Enstacbe on à Notre-Dame, et iJ
) tfie pour 24 fr. de pain, de viande et de vêtements.
11 n'y a pas encore de journal qui ^"aille cela » .
• L'ex-abbé de La Meonais est un homme de talent
^l d« style, qni paraît garder un ressentiment profond
il« ce qu'on ne l'a pas nommé pape. »
« C>3t pour cela qu'il s'est jeté dans toutes les fureurs
if U démagi^ie, et qu'il publie on Evangile socialiste
aj prix de 24 fr. par an. »
« On trouve de tout dans cet Evangile, excepté une
(unie évangélique. Toute phrase y récèle l'inimitié.
Kiot d'alinéa qni ne demande que l'aristocratie soit
i'-iét en pÂlure aux bêles du Cirque. Des forcenés qui
Ticnoeat d'ensanglanter la ville et de remplir Paris
d'orphelins. M. de La Mennais en dit des anges parés
de bUnches ailes >.
c Chose bizarre! dans l'incroyable Evangile dont
nous parlons, quand on vient à lire le mot de parilou, il
se trouve placé immédiatement auprès de celui de haine.
— Pardon pour les insensés qui ont organisé les ouvriers
des faubourgs en hordes assassines, haine à ceux qui
les ont contraints à mettre bas les armes 1 GeuÂ-là n'ont
ni cœur, ni entraillc^s, ni pitié, ni conscient, ni sen-
timents d'humanité ; il est évident qu'ils ne demandent
que l'effusion du sang, — du sang des an^^es ».
c Us osent invoquer la voix de la jus^t-ce : c'est une
cruauté inqualifiable ; ils ne craignent pas de dire que
celui qui a tiré sur la milice citoyenne est un parricide ;
c'est un indice de férocité peu communr , — ils soutien-
nent qu'on doit éloigner à jamais de r. js murs les braves
gens qni ont coupé les bras des gaMci mobiles, à l'aide
de couperets, et qui ont mutilé lo t::'ave général Bréa ;
c'est attentatoire à la liberté des opinions »,
c Telle est pourtant la thèse • range soutenue par
l'ex-abbé depuis le 29 juin. Il fau cependant que M. de
U Mennais le sache, il n'y a pas le forme ni de style
qui puisse jamais faire tolérer des idées si contraires &
la morale publique et A la loi divine » .
Le « Peuple constituant i a donné lieu à un grand
nombre de sévères et justes critiques. Parmi ces criti-
ques, nous choisirons encore la suivante, que nous li-
rons du petit journal intitulé : le « Paysan du Danubei,
juillet 1848. Elle renferme un portrait peu flatté de
M. de La Mennais, et pourtant très ressemblant.
191. L'abbé de La Mennais. « Entre tous les
prêtres, voilà certainement le prêtre le plus bilieux, le
plus haineux, et conséquemment le moins chrétien de
tonte la chrétienté.
ff Au milieu du râle du c Peuple constituant «, hier,
dans les contorsions de la rage du désespoir, il a,
comme un pécheur endurci qui expire dans l'impéni-
tence, lancé à la face de tous la menace, les imprécations
et l'anathème.
c Mais que veut donc enfin cet homme?
« Après avoir prêché la suprématie de Rome, il a in-
sulté la papauté ; — Après avoir proclamé la légitimité,
le plus pur rayonnement dn pouvoir divin sur la terre,
il l'a reniée et flagellée.
« Après avoir exalté la souveraineté dn penple, le voili
qui s'insurge contre la suprême volonté de tous ; il
ameute contre la société la partie troublée de la nation;
il soulèverait des plus bas fonds do bourbier parisien,
des sentines les plus impures de l'égout populacier, les
ex-pensionnaires et les hôtes du bagne, les voleurs de
profession, les sicaires à la solde de tons les partis, les
lépreux et les pestiférés dont l'aspea dégoûte ou le con-
tact est mortel ; enfin, il soufflerait volontiers dans tous
les cœurs gangrenés et malades la haine qui déborde dn
sien.
V Et quelle peut-être l'espérance de cet homme?
quels sont ses desseins? qu'il le dise I
c Lui appartient-il de protester contre la violation
d'un droit, lui qui n'a jamais su accomplir un devoir ?
c Prêtre, par quel grand ou simple exemple a-t-il
prêché ?
c II a scandalisé l'Eglise par ses déportemenls, et
l'Eglise lui a interdit l'approche du sanctuaire.
c Citoyen, quels signalés services a-t-il rendus à
l'Etal?
c Au nom d'une liberté sans bornes, d'une égalité chi-
mérique, d'une fraternité qui n'est pas dans son cœur,
il a promené sur la société la torche de l'incendiaire ;
et aujourd'hui que celle torche lui est arrachée de la
main, et qu'il désespère de voir réaliser son abominable
599
UBIENNÂIS
UMENNAIS
600
rêve, il lance contre l'ordre et U société les pins fon-
gnenses imprécations.
« Honte étemelle à ce prêtre dontr&ine fot en tons
les temps sans amonr et sans cJiarité ! Honte éternelle à
l'écrivain dont la plnme a toujours distillé le fiel et la
haine, et qui a éUbli sur la désolation et le deuil les
fondements impies de son effroyable popularité.
c N'en doutons pu, un jour, ce nouveau Matban, dans
répouvante de son passé et dans l'effroi de son avenir,
dira, comme le prêtre de Baal :
An comble de ma gloire,
Du Dieu que J'ai quitté l'importune mémoire
Jette au fond de mon &me une somfrre terreur ;
Et c'est ce qui redouble et nourrit ma fureur.
Heureui. si, sur son temple achevant ma vengeance,
Je puis convaincre enfin sa haine d'impuissance,
Et panni les débris, le ravage et les morts,
A force d'attenUl^. perdre tous mes remords H! »
Pn. P.
192. Grand procès bit au c Peuple constituant ».
La République du bon sens. PaHi, Alex. Pierre,
1848, in-fol. de 8 pages à 3 colonnes.
Ecrit qui porte le nom de l'abbé de La Mennais, mais
qui n'est pas de lui.
Ct canard a été reproduit huit jours plus tani, sous
le titre de « la Colère de M. de La Meonais. Paris,
Alexandre Pierre et Cie, in-fol. d'une demi-feuille à
3 colonnes.
193. Lettres parisiennes. La Semaine des raulionne-
menU. A M. La Mennais. Avec cette épigraphe :
Tombe, tombe, feuille éphémère. Millev. 25 juillet
1848. Paris, Uvy, éditeur, rue du Cadran, n«15,
1848. in-fol. de 2 pages à 3 colonnes.
Signé CarUman.
C'est une feuille volante, très bonne à conserver ;
aussi la reproduisons-nous ici. Elle renferme une appré-
ciation du caractère de M. de La llennais, qui n'est
malheureusement que trop juste.
« Parmi les feuilles nombreuses dont le mois de juillet
a été le dernier mois d'automne, venait certainement en
première ligne, par son éloquence épileptique, celle eiir
richie de votre collaboration, le « Peuple constituant » ,
qui, martyr du cautionnement, a trouvé du moins
dans la solennité de sa mort une compensation à la
brièveté de sa vie.
t Faisant une spéculation morale, tant sur l'attention
religieuse qu'on accorde toujours aux dernières paroles
d'un mourant que sur le charlatanisme d'un encadre-
ment noir, vous aviei réservé, pour le numéro de ce
journal in extremis, votre venin le plus subtil, vos
menaces les plus furieuses.
« La spéculation a été bonne, dans un sens ; tout Paris
a lu vos sinistres adieux, qui, s'ils ne vous ont pas
fait des prosélytes, vous ont récolté d'innombrables ma-
lédictions.
c Et pour vous, récolter des malédictions, c'est fiiire
Bue heureuse moisson, puisque c'est donner, par récipro-
cité, un débouché au fiel que renferme votre cœur.
c II est vrai que pour détester et maudire vous n'aves
pas besoin de motifs.
« Comment votre cœur seul peut-il suffire à con-
tenir tant de haine ? Ne déborde-t-il pas de trop plein?
Ne craignez-vous pas que, se brisant, toute votre fortune
vous échappe ? Car la baine est votre trésor, et. vous le
savez, on meurt de rage et de colère.
* Qui donc vous a assuré que la faculté de haïr vous
sera donnée dans un autre monde?
^ I « Votre enfer à vous serait d'aimer et de partoner
' I « Mais quel est donc votre but? Où voolea-voK ea
venir?
c Seriez-vons l'un des adeptes de cette secte noBTdW,
qui, voulant s'établir sur les ruines^ U CiYilisstwa
et les décombres des villes, demande l'aboUtiua de la
famille et l'anéantissement de la propriété?
« Prêtre, vous avez tenté de saper le Cnibolici&B? ;
citoyen, voudriez- vous renverser la Société?
V La Société vous repoussenit comme l'Eglise v»; i
chassé.
. I « Votre dernier cri est celui du tigre muselé ; c'ibt
^ l'expression suprême de la rage qui se sent naîtrixi'.
« Pendant vos nuits fiévreuses, sans tiauquillit^ pmt
le présent, sans espérance pour l'avenir, cberehaul a
vain le sommeil qui vous fuit, ne vous esl-il jasai;
arrivé de jeter un long regard vers le passé et d'air^ier
votre pensée sur le jour on, n'écoutant que les c«ii»«)i»
d'un orgueil indomptable, vous reftasfttes de courber la
tête sous la censure du pasteur dont, prêtre, voos a\i€x
reconnu la domination indiscutable?
« C'est de ce jour de première humiliation que daten:
vos premiers pas dans les sentiers perdus.
« N'avez- vous pas souvent relu, avec des tannes pat-
être, cette bulle qui. vous frappant d*inteniit. veos
chasse du giron de l'Eglise qn'après quinze ans d'é-
tudes vous aviez adoptée comme la seule véritable?
« Lorsque dans le fiel de votre coeur vous élaborez cp»
écrits, semant la discorde, prêchant la vei^eascp.
respiraut la haine, vous souvenez-vous que ce canr
avait juré de n'avoir que des pensées de paix et de
charité?
f Et dans cette main qui trace les lignes dictées pir
le cœur, voyez-vous la main qui tenait l'hostie roBs»-
crée, symbole de pardon et d'amour?
< N'est-ce pas que la pente est rapide, qu'une !m
engagé dans le labyrinthe des erreurs, n'ayant poar
conducteur que l'orgueil, il est bien difficile de r^
trouver le droit chemin? Tout pas fait en avant »t
une impossibilité de plus au retour à la lumière, et i
chaque pensée d'un pas en arrière votre guide tsss
crie : En avant ^ marche, marche toujours!
« Que votre ftme hautaine a dû souffrir de sa pre-
mière humiliation, pour vous avoir ainsi amené d'écli«^
Ions en échelons, de chutes en chutes, où vous en è\ts
aujourd'hui !
« Vous êtes i plaindre ! vous l'êtes d'autant pin» q»
vous reconnaissez la main de Dieu, qui, pour coDfdudrt
votre orgueil, vous a frappé de vertige, car vous n'éie?
pas tellement atteint de cécité que, pour vous, lu-
mières et ténèbres soient une seule et même chose.
« Votre lucidité fait votre première douleur; nés',
ensuite votre isolement, qui déchire votre cœar ea
abaissant votre esprit.
« Quoi I avec votre éloquence sublime, votre géoie
incontestable, vous ne trouvez pas une tente eu Toe»
réfugier, vous n'avez personne qui veuilli^ accepter sa
part de l'analhème que le monde entier vous jette dov
seule voix t
c Oiï sont vos partisans, vos amis, vos coreligioB-
naires?
« Vos partisans 1 Existe -t-il en France un drapeai
portant pour devise : Félonie et Mensonge ?
«r Ne reoièz-vons pas hautement ces quelques utopistei
sans talent, ces prétendus socialistes sans idées, o»
théoristes sans pratique, qui, à l'aide d'un gilet i b
Robespierre, d'un visage & tons crins et d'une voix
enflée, pensent se rendre importants en jouant ai
Croquemitaine?
001
LA MENNAIS
LA MENNAIS
602
ff Vos amis ! le cœar Toaé à la baine peat-il s'ouvrir
i ramitiéf
« Vos coreligionnaires ! Prêtre renégat, vous ètes-Tous
fait jaif oa mabométan ?
* Entfendei-Toiis cette voix venant de la Jadée« traver-
sant dix-bnit cents ans. et criant : Qu'il soit cmcifié!...
C'est la voix dn peuple jaif se ruant sur l'Homme-
Diea. garrotté et sans défense.
« VoTCs-vons cette caravane nombreuse se rendant! la
Blecque? C'est la tribu de Mabomet, allant pieusement
se prosterner devant la tombe du maître.
• Mêles donc votre voix à la voix on joignez-vous i la
caravane ; an moins, en religion, vous compterez pour
quelque cbose, tandis qu'aujourd'hui, chrétien sans foi,
catholique excommoni^, prêtre sans ministère, vous
ii'2i la négation de toute croyance, car. novateur
hardi, vous n'avez pas la prétention de fonder une
religion ; les Lnther et les Calvin de notre siècle se
nomment Cbâtel et Jean Joumet.
« La crainte du ridicnle vous retiendrait! puis, votre
mission est de démolir et non d'édifier.
« Porté par le suffrage populaire sur les bancs de
r.\>semblée nationale, qu'avez-vous fait pour justifier
la confianee qoe les électeurs avaient mise en vous?
« Sur quelle question obscure avex-vous fait jaillir la
lamière? *
c Quelle innovation heureuse avez-vons proposée?
Vous ne vous abusez pas à ce point de croire que ce sont
les sympathies poar vos opinions actuelles qui vous ont
valu l'honneur de représenter le peuple; non, vous le
savez, la plupart des électeurs n'ont vu en vous que
Tbomme éloquent, l'esprit supérieur qu'on espérait voir
sortir des utopies irréalisables, pour se vouer aux
développements des principes dont l'application était
devenue possible.
< Arrive le jour des nouvelles élections, et il vous sera
facile de compter ceux de vos clients que la ligne de
conduite suivie par vous aura satisfaits.
« Les électeurs seront d'autant plus exigeants que le
mandataire était plus éminent, et c'est en raison de ce
qa'oo attendait de l'homme qne le représentant sera
jttgé.
f Que parlez-vons de boucherie organisée par des
ooaspiralears monarchiques? Les organisateurs véri-
tables de la lutte sanglante qui a désolé la France, ne
les connaissez-vous pasf
f Ce sont ces hommes au cœur haineux, à la plume
vénéneuse, qui. abusant de leur éloquence, se plaitent
a torturer là âmes faibles par l'exhibition des maux
souvent imaginaires, les réduisent au désespoir, les
font se jeter sur une armée et courir à la me. non
pour se foire une vie meilleure, mais pour tuer, et se
venger contre la Société, qui n'est pas coupable des maux
qu'elles n'ont pas soufferts.
f A Dieu ne plaise qu'optimiste satisfit, je veuille
nier le malheur et la souffrance ; mais c'est par l'es-
prit ulcéré et non par le cœur malade que s'arme la
main.
« A qui s'adressent vos dernières menaces? Quels
sont les traîtres que vous voulez effrayer du charnier
où pourriuent les âme* cadavér eûtes» lee cône-
cieneet mortes!
« En traîtrise, vous devez être expert ; il y a loin, ce
Die semble, dn camp du « DRAPEAU BLANC » à U
leule du parti du < PEUPLE CONSTITUANT. > et ce
D'est pas sans félonie qu'on passe ainsi d'un parti ft un
aatre. avec armes et bagages.
« Singulière existence que la vôtre I Votre âge mûr à
répudié Imles les croyances, tontes les sympathies de
votre jeunesse ; votre vieillesse, à son tour, rejettera
an loin tons les songes creux de l'âge mftr; mais
alors où ira-t-elle chercher un aliment nouveau pour la
galvaniser et lui rendre cette vie factice et nerveuso
dont votre âme a besoin? Reprend rez-vous en entrant
dans cette jeunesse de la tombe le bagage de sentiments
laissés au seuil de l'âge mùr? vous souviendrez-vous de
vos premiers serments; vos premiers sentiments se
retrouveront-ils, enfouis qu'ils sont au fond de votre
cœur?
« J'oubliais... Vous ne pouvez reculer.
c Deux hommes qne vous auriez dû compter pour
frères, l'un par le sacerdoce, l'autre par le génie,
viennent de mourir (1) : quelles noires réflexions,
quels tristes retours sur vous-même n'avez-vous pas â
faire en présence de ces tombes glorieuses? Celle-ci
est celle d'un prêtre mourant victime de sa charité chré-
tienne, celle-là est celle d'un poète expirant fidèle â ses
premiers serments, â ses premières convictions.
c Ne donneriez-vous pas les jours qui vous restent â
vivre pour l'une de ces deux tombes?
« Votre conscience dit : oui.
« Votre orgueil criera : rum.
c Peut-être cette Lettre se glissera4-elle jusqu'à vous,
Monsieur ; peut-être, â la vue de la signature, vous
drapant dans votre superbe indifférence à l'égard de
tous ceux que la célébrité n'a pas marqués de son au-
réole, la rejetterez-vous sans la lire.
« Peut-être, au contraire, voyant au sommet de la
feuille votre nom écrit en grosses lettres, serex-vons
curieux de savoir ce qn'un homme qui vous est parfai-
tement inconnu, et qui ne peut avoir aucun motif per-
sonnel pour vous louanger ou vous blâmer, pense et dit
de vous.
c Ma critique, je ne m'abuse pas, vous paraîtra de
noauvais goût, et mon langage peu parlementaire. Que
voulez-vous? Peu accoutumé aux fleurs de la rhétori-
que, je ne connais qu'un moyen pour me faire œm-
prendre, c'est de dire, en termes reconnus par le vo-
cabulaire ou adoptés par l'usage, ce que je veux faire
savoir.
r Mon but sera atteint aujourd'hui, si mes lecteurs,
donnte par le hasard, comprennent qne, méprisant le
prêtro renégat, rondamnant le citoyen traître â ses
principes et â la Société, blâmant le représentant infi-
dèle â son mandat, je m'incline avec respect devant
l'homme de génie dont la magnifique intelligence,
malheureusement an service de l'erreur, n'en est pas
moins un don de Dieu détourné de sa première desti-
nation ».
Carloman.
Paris, le 25 juillet 1848.
Nous terminerons ici notre liste des ouvrages et écrits
pour, contre et sur les opinions émises par M. de La
Mennais en matières de Religion, de Philosophie et de
Politique. Son étendue a beaucoup dépassé les limites
que nous avions arrêtées, et pourtant notre travail est
loin d'être complet. Combien de critiques, dues à de
dignes ecclésiastiques et d'honorables savants, ont été
insérées dans les recueils religieux, tels qne ceux-d :
« l'Ami de la Religion, » la < Chronique religieuse »,
les f Tablettes du clergé b , le c Mémorial catholique a ,
qui comptaient au nombre de leurs rédacteurs ordinaires
des hommes aussi distingués que les Grégoire, les
Lanjuinais, les Tabaraud. etc.; la « Revue protestante »
(1) L'archevêque de Paris (Affre) et Chateaubriand.
603
LA MEXNAIS
LA MENNAIS
m
et SCI tout le c Semenr », antre recueil protestant, qui
a conn<^ dix à doute articles sur les ouvrages de M. de
I.i Mennais; dans les recueils philosophiques, et jus-
que dans les feuilles rendant quotidiennement compte
des conquêtes et des aberrations de l'esprit humain.
Nous passons toutes ces indications sous silence, parce
que leur recherche et leur citation nous eussent con-
traint à dépasser une mesure de temps et de place d^jà
assez bien remplie. Néanmoins, à la table des critiques
de M. de La Mennais. nous avons encore cité quelques
opuscules particuliers que nous n'avons connus que tar-
divement.
IX. BIOGRAPHIES DE M. l'ABBÉ F. DE LA
MENNAIS.
lOi. Notiw m MM. (Jean-Marie et Félicité) Robert
de La Mennais; par M. F.-G.-P.-B. Manet, prêtre,
chef d'institution de la ville de Saint -Malo.
Imprimée pa^es 244 à 246 de la « Biographie des
Mtlonins célèbres, etc. » de 'l'auteur. Saint-Malo,
l'Auteur, 4824. in-8.
i95. Biographie de l'abbé de La Mennais; par
M. l'abbé Gerbet. — Imprimée pages 479 etsuiv. du
tome II du r Biographe et Nt^crologe réunis • (1 828).
496. Ecrivains contemporains. — M. l'abbé de La
Mennais ; par M. Sainte-Beuve. — Impr. dans la
c Revue des Deux Mondes », première série. 4*>' février
4832.
Ecrit par un enthousiaste du nouveau Jérémie, qui
dans le poète n'avait pas pressenti le Babeuf en
rabat.
497. Etudes et Notice biographique sur l'abbé F. de
La Mennais ; par Edmond Robinet. Paris, Paul DaU'
hrée et Coilleux, 4835, in-8 de 446 pages. 2 te.
50 c.
M. E. Robinet a écrit ces études en élève et ami de
M. de La Mennais.
498. Notice sur M. François (lisez Félicité) Robert,
de la Mennais. (Par Alph. Rablie).
Imprimée dans le tome 111 de la « Biographie uni-
verselle et portative des contemporains b, page 565 et
auiv., au nom Mennai».
Nous avons beaucoup proflté de cette Notice, Tune
des plus impartiales qui existent sur ce fameux abbé.
499. Notice biographique sur M. Félicité-Robert,
abbé de La Mennais; par MM. G. Sarrut et B. Saint-
Edme.
Imprimée dans la c Biographie des hommes du
jour », publiée par ces deux écrivains, tome K>', 2*
partie, page 475 et suivantes (4836).
Les auteurs avouent avoir emprunté une grande par-
tie de celte Notice à celle de M. E. Robinet. (Voy. le
n« 499.)
200. Notice biographique sur M. de La Mennais ;
par le comte A.-H. de Lahaye. 4838.
Voy. le n» 430.
204. Notice sur M. l'abbé F. de La Mennais; par
nn homme de rien (M. Louis de Loménie). Paris,
A. Bené, 4840. in-48.
Faisant partie du tome i^^ de la r Galerie des con-
tetnporains illustres » , du mOme auteur.
202. Notice biographique et littéraire sur M. F. de
La Mennais ; par M. Elias Regnault.
Impr. à la suite du Procès de M. F. de La Mennais ;
(4844. in-8). Voy. le nM'ÎS.
203. Biographie de M. l'abbé de U Mennais; par
nn solitaire (M. Hippolyte Barbier, d'Orléans.) Parti,
rue du Vieux-Colombier, o^* 24 ; Grand, De*lo§a,
4844. in-48. 40 c.
Faisant partie de la « Biographie populaire da clet^
contemporain » du même auteur.
204. Notice sur M. F. de La Mennais.
Impr. dans le cinquième numéro des c ProSl» tta -
lutionnaires » (décembre 4848).
Les loups ne se mangent pas entre eux. a-t-cio di'.
Le citoyen de La Mennais n'eftt pu mina parlé k
lui.
X. COURONNE POÉTIQUE DE M. F. DE U
MENNAIS (1).
205. A. M. l'abbé de U Mennais; par J. Gkr-
Paris, de l'impr, de Duvérfer, 4834. in-8 of
4 pages.
Six strophes, chacone de dix vera.
206. Epitre à M. de U Mennais; par M. Davia. k
Veynes. Cap, de l'impr. d* Allier, 4837,ia-8 del6
pages.
207. A M. de La Mennais (en vers), avec m por-
trait ; par Louis Bastide, de Marseille.
Quatrième livraison de la Pytbonisse, satires pt^*
laires. {Paris, 4838, in-8).
208. A M. La Mennais ; par Edouard Tanjoet).
(Stances.) Rennes, Mollie%; Paris, DeMeewi, 1K3\
in-8 de 46 pages.
209. Où va le Monde? A U Mennais; parPro^
Blanchemain. (En vers). — Imprimé dans la c Rrr»
de Rouen et de la Normandie *, année 4848.
240. A. M. de U Mennais. deux épitx» :
Politique et Religion , par Désiré Canière. Som.
Thomas, et Paris, Debécourt, 4837, gr. la-^.
4 fr.
244. La Mennais, poésie; par M»* Louise Colir:-
Rcvoil.
Impr. dans la « Revue du progrès poUtique, socjI
et littéraire ». de M. Louis Blanc, u« du 15 Bâri
1839.
212. Epttre an roi sur la captivité de La MoMii.
(En vers). Lyon, 4841, in-4 de 4 pages liiliogr.
213. A M. de U Mennais. BeanporU (En rerj)
4842.
Imprimé pages 429 et 430 de c Bretagne ', ^
Amand Guérin. Paris, 4842. in-4 2.
Nous croyons faire plaisir à nos ledenrs en repix-^s--
sant une courte pièce d'un très jeune compalri'ii? t-*^
M. de La Mennais, jeune homme naïf, qui a ea foi i^*
le nouvel Athanase.
Lorsqu'à ces cœurs brisés et fuyant le naufrage,
' Frêles esquifs battus par la vague et l'orage.
I Calme i l'abri des vents, vous méditiez un port,
' Une anse où recevoir leur errante chaloupe,
Où radouber leur voile et remâter leur poupe.
Une rade, Beauport ;
! Prêtre, c'était le fait d'une noble pensée ;
I Le fait d'une raison dans les rieux élancée.
^ Recevant du Très-Haut le sonfle inspirateur ;
Le fait d'un esprit pur ; un rayon d'espérance
Emané de celui qui guérit la souffrance.
I Du grand Consolateur.
(1) Plusieurs autres pièces de vers inspirées par l<-^
ouvrages de M. F. de La Mennais sont citées panni Irf
I réfutations particnUères auxquelles elles ont rapport.
605
LA MENNÂIS
LA MEKxMAIS
606
A votre appel sacré combien de tristes Ames.
SVufuyïnt des rites où sV-leigaeuk leurs flainmcs,
Airaient aa monde ^-ain dit un suprême adieu.
El là. troQTant un Heu de paix, seraient venues
Y retrtmper leur vie aux sources méconnues
De la terre de Dten !
Hat» il n'est rien de sftr dans cette vie humaine;
Ce qa'amène le flnx. le reflux le remmène.
L** projet le melUettr cède au projet plus beau ;
Le lait mis de cAté cède à la théorie ;
On sème sur les vents, chacun discute, on crie...
Pais toat entre an tombeau.
La dernière strophe de cette pièce, composée en Thon-
Dear du prêtre malouin, n*a-t-elle pas aujourd'hui
ioai Tair d'une épigranune, tant le personnage a
changé ?
APPENDICE.
LES STIGMATES DE LAPOSTAT.
POESIES.
Les poètes, aussi bien que les prosateurs, ont jngé
U. de La Uennais. et ils étaient dans leur droit ;
or le nonvean Père de l'Église, comme on le
disait alors, a été pins poète que théologien, qne philo-
scf>be ; et poêle de cette école de poésie que Ludwig
Tieck. le chef de l'école romantique allemande, a si bien
aractérisée dans son ■ Voyage dans le bleu »; de cette
F'O&ie, belle de formes, désespérante et infernale par
le foad. A l'occasion de M. de La Mennais, il s'est
troové des poètes, non des poètes fantatiaques on
séboleux, encensant à lenr manière tonte célébrité
Ooelconque, mais des poètes k nobles et Trais senli-
meots, et qui ont pressenti que le masque d'un écri-
vain tliigant cachait un homme dangereux qui voulait
fi venger, sur la Société, de son ambition déçue. Hon-
near à ces poètes courageux, qui ont marqué au front
rel bomme trois fois apostat.
Le premier est M. Viennet, de l'Académie française,
re \m)eu si spirituel et si mordant. 11 a connu M. de
La Uennais dans sa jeunesse, qui a été fort peu édi-
fiantf» par parenthèse, et grande a été l'iDdignation du
PMKte, quand a pam le livre de la doublure du comte
df Maistre. intitulé : « De la Religion considérée dans
Ks rapports avec l'ordre politique et civil. « Il a stig-
matisé notre ollramontain non-seulemeot par de beaux
et bons vers, mais encore par des notes historiques
qoi accompagnent son Epitre (Voy. le n« 148). M. Lu-
os, ex-député de la Seine-lnférièure. a composé nn
^nt à l'occasion de « l'Essai sur l'indifférence »
(VoT. ifi 53); M. J. Hnber a exprimé, en bons vers,
tiKile son indignation contre les « Paroles d'un croyant »
(Voy. le no 95); deux écrivains, l'abbé L.-P. Eymin
et U. Victor Davin, nous ont communiqué les impres-
sions que la lecture des « Affaires de Rome ■ a pro-
doit^ sur lenr esprit (Voy. les n» 120 et 127); H. le
romte A.-H. de Lahaye a combattu le « Livre du peu-
pi** • fVoy. le n^ 128). Enfln, un honorable magistrat,
pn«te spirituel et de bon goût, qui s'est caché sous le
nom d'un Homme-potence, nous a donné, sous le titre
d< « Lettre », une véritable satire, très-fine, de * le
Pay» et le Gonvemement » (Voy. le tfi 138) (1). Noos
M) C'est par erreur que nous avons compris cet
écrit lormi les réfutations du « Livre du peuple. »
avions eu l'intention de terminer notre notice par trois
de ces diverses pièces de poésie ; celles de MM. Viennet,
J. Huber el de l'Homme-Polence ; mais M. Viennet,
qui nous avait permis de reproduire son Epître, s'est
rappelé à temps qu'il avait signé les statuts de la Société
des gens de lettres, et que cette société, par suite de
son amour pour les lignes, ne donnait point, mais
vendait très-bien l'autorisation de reproduire des frag-
ments de ses affiliés; nous avons dû, à grand regret,
renoncer à reproduire la chaleureuse Epttre de M. Vien-
net, mais nous donnons celles de MM. J. Huber et de
l'Homme-Polence, que certainement on lira avec plaisir.
I
SUR LES PAROLES D'UN CROYANT.
ÉPITRE
(1834) »
Gloire à toi I tu l'as dit ; le siècle a son prophète !
A la voix d'un croyant j'ai relevé la tf^te...
Un croyant I dans ces jours incertains, sans ardeur,
En est-il un encor? Obi qu'il parle I j'écoute.
Que ses doux chants d'amour et de sainte ferveur
Chassent loin de mon cœur la tristesse et le doute 1
Ecoutes I . . . Vain espoir ! ... Il a parlé I . . . Trompeur
Comme son fanatisme, il sème l'épouvante !
Prêtre, ta sainte foi n'est qu'une torche ardente;
Ta charité nous jette nne robe sanglante.
Tu n'espères que le malheur !
Tu dis : c Malhenrl malheurl j'entends des bruits étranges!
ff C'est le terrible choc des humaines phalanges ;
« Les rois tombent glacés d'effroi ;
c Les monts sont ébranlés, l'eau des mers est rongie;
c Au baptême de sang la terre est rajeunie ;
« C'est l'éternelle et juste loi
«r De l'Univers, qui se consomme;
« Et pour vous l'annoncer il ne reste qu'un homme,
c Et cet homme... c'est moi I »
Ministre du Seigneur, oui, tu l'étais encore
Quand, arrachant ton siècle au doute qu'il adore.
Tu réveillais sa piété ;
Quand, tes regards frappés d'une grande lumière,
Tu voulais attacher à la croix de saint Pierre
Le drapeau de la Liberté.
Ah ! tu l'étais encor quand ta douce parole
Donnait, donnait, au nom de celui qui console,
A l'exilé dans ses douleurs.
Bien plus qne tous les dons qu'une main peut lui tendre,
La foi pour espérer, un cœur pour le comprendre.
Un sein pour y cacher ses pleurs.
Maintenant quelle fièvre a saisi ton génie?
De Bmtus, de Saûl. de Marat, d'Isaïe,
De ces ombres laquelle a troublé ton sommeil ?
Voyais-tu sur ton front les palmes du prophète?
Ou bien un bonnet rouge enfoncé sur ta tète
A-t-il fait délirer le prêtre à son réveil?
« Plus d'ordre, plus de paix, de raison sur la terre.
«I Pour toi, deux étendards et deux longs cris de guerre,
f Dieu, juste dans son œuvre, a fait deux camps, deux
« D'un cùlc les vertus et de l'autre les crimes, (parts;)
607
LÀ filENNAIS
LA MENNÂIS
608
c U des spectret touillés et là de saints poignards,
t De sinisues Iwurreaux et de pâles victimes.
« Le vice est le seul roi des immondes cités,
c U élreint l'Univers dans ses bras empestés ;
« Le fer et le feu seuls penvent guérir nos plaies.
« Les charités des grands sont de fausses monnaies.
<r Tons les forts sont tyrans, tous les faibles trompés I
m Le pauvre seul est juste et la jeunesse sainte!
« Au conlessional les grands t'ont dl leur plainte ;
« .Is souffrent tous au cœur ; c'est la place, frappes!
• Tu sais tous les secrets de la pros'iluée ;
• Elle est rouge de sang, sa pourpre bafonée.
c Frappes, jeunes soldats! toujours! toujours au oonir!
1 Et les martyrs an ciel chanteront vos louanges,
c Et vous serei bénis, car voos êtes des anges
• Armés contre SaUn par le bras du Seigneur. >
Ainsi te comprendra le peuple qui t'écoute !
De ton nouvel Eden la Mort garde la route ;
Pour soulager nos maux il faut des attentats,
La foudre pour briser nos chaînes de forçats
Et d'où tiens-tu ce droit d'insulter à la terre?
L'Ange n'a pas crié trois fois : Adonaï !
Homme. In n'es pas Dien ; ta voix, c'est le tonnerre.
Mais ce n'est pas la voix sainte dn Sinaï.
Qui t'/A dit l'étemel mystère?
As-tu prié... car la prière
Est le seul chemin sans détoar.
J^te croirai si ta science.
Humble comme la confiance,
Est fervente comme Tamonr.
Prêtre, il est dans ton cœur de terribles tempêtes !
L'eau calme réfléchit seule l'azur du ciel ;
La Paix fuit tes regards, les combats sont tes fêtes 1
Ta chaîne était rivée au marbre de l'autel.
Mais le siècle passait, roulait ses flots immenses ;
La |\aison de ton âme allume le volcan,
Tu dis en te dressant : Liberté!... tu t'élances.
Et tn vas échouer au pied du Vatican.
Ta Lil)erté fnt un blasphème,
Et, pour éviter l'aoathème.
Il fallut à genoux mettre à terre ton front,
A tous, humble pécheur, te donner en exemple.
A lis la force est restée à tes bras de Samson...
Et c'est l'homme aujourd'hui qui renverse le temple
0^ le prêtre reçut l'affront.
Précipité du haut de Rome catholique,
Tu promènes partout ton regard prophétique,
Les martyrs et les saints se détournent de toi,
Mais la terre a du fer pour venger une injure,
Et, chef des révoltés, tu dis, ange parjure :
Peuple 1 jeunes soldats, à moi 1
Courage I fais rugir tes saintes Euménides I
Frappe ces grands dn monde, iusolents et perfides,
Par les siècles passés gorgés de sang et d'or ;
Porte-les palpitants au sommet du Thabor ;
Entasse les débris des temples et des trônes ;
Brise en mille morceaux tiares et couronnes ;
Levant les mains au ciel en invoquant la Mort,
Le crucifix dans l'une et le tison dans l'autre,
Entonne un chant d'amour de la voix d'un apôtre ;
Prosterne saintement ta face devant Dieu ;
Fais de ton œuvre immense un bficher qui vacille ;
Et puis sers-toi de l'Evangile
Pour allumer le feu.
BeUe gloire à glaner sur on champ de ravage
Où le bourreau même a fauché.
Champ que le specttcisme impie a desséché.
Champ de gloire et champ de carnage
Où tous les vainqueurs ont couché.
Elle est d'orgueil et non d'épines ta oonronoe.
Non. tu n'es pas celui qui prie et qui pardonne
Eciasé sous la croix, frappé par les soldats.
Ton Dien n'est pas le Dieu de saint François de Picif.
Pour appuyer leurs faibles pas
Aux pauvres chancelants il prêtait son épaule ;
Betnnce à des mourants parlait de guérison,
Le»r montrait dans le del l'espérance pour giide,
Comme toi. dans la plaie empestée et livide
11 ne versait pas du poison.
Oh! les larmes d'amour, tes pleors pour la misère,
Ne sont que des concerts de rage et de colère;
Et ta haine, dn pauvre irritant la douleur,
En'brase sans pitié la paille de sa couche.
L'Kvangiie est une hymne adntssée an malheur...
Son harmonie est sur ta bouche.
Son esprit n'est pas dans ton cœur!
Poète, dans tes chants il en est de sublimes ;
C'e«t le torrent qui tombe en ébranlant les cine»,
Le cri de l'aigle épouvanté.
Mais il est des vertus que lu ne peux comprendre.
Des bruits sourds d'avenir que tn ne peux enleodn.
Un chant que tn n'as pas chanté.
Le torrent, en brisant ses digues et ses chaises.
Bondissant trop fougueux, ne sait rien de ces pbioc»
Où brillent et meurent ses flots ;
Tandis que le ruisseau de nos vertes prairies
Apprend par ses bienfaits des rives refleuries
Les doux mystères de ses eaux.
Cet aigle qui dn ciel s'en va frapper la voûte
De l'orage au soleil élancé sur la route
De ces magnifiques splendeurs.
Ne sait pas les secrets révélés sur la terre,
A l'oiseau de l'amour plaintif et solitaire
Qui fait son nid parmi les fleurs.
Oh ! juste et noble ardeur, fier et pieux courage.
De soutenir le droit des faibles dé.<armésl
Mais il est des tyrans partout ; les opprimés
Sont encor tous ceux qu'on outrage.
Oui, tu peux étonner les hommes ; leurs regards
Suivent tes pas ; d^à la sottise l'affuble
De noms et de lauriers I Un forban en chasuble.
Intrépide soldat jeté dans les hasards
De nos mers sombres et ridées.
Courant ses houleuses bordées.
Du mêle de l'Autorité
Au gouffre bouillonnant du Schisme,
Du rocher de la Trinité
Au grand phare du Journalisme,
Et du vieux golfe du Papisme
Jusqu'au port de la Liberté ;
Un Luther jacobin lançant son Evangile
A la tète des rois surpris ;
Et ce Robespierre en surplis
Sur le trépied de la Sybille :
Tout cela doit frapper les yeux.
Mais, tu le sais, il est deux gloires :
La gloire des vertus et celle des victoires:
L'une éclate en bruits fastueux.
Se répand sur la terre en superbes louanges;
LA MENNAIS
LA MENNAIS
610
L'antre est le dons secret des anges
Dont ils parlent tout bas entre eox.
Ob I s'il te Tant an rôle an tbéfttre dn monde...
J'en sais on digne en toat de ta verve féconde;
Bien plus grand que relni des tribuns aux grands non
Que celui de cfaerchenr de puissance suprême,
Que celui de martyr et de prophète mtaie,
Au temps où noos vivons.
Entre un monde qni tombe et celai qui s'élève,
An milieu des débris d'un siècle qui s'achève
Et des socles nooveaox des Iges renaissants.
Monte sur le rocher aux bases étemelles,
Oà les flots mogissants des tempêtes mortelles
Viennent se briser impuissants.
Et, comme le goerrier pensif snr la colline,
Les bras croisés sar sa poitrine,
Médite la bataille et compte ses soldats.
De même snr la terre oà nos destins s'agitent.
Regarde tons ces camps que les haines excitent...
Regarde... et ta verras.
Ta verras an néant rentrer plus d'un fantdme,
La vertu soos la pourpre et sous le toit de chaume,
Et le vice, comme elle, égal dans nos penchants ;
Ta verras, non denx camps tracés par nos colères.
Mais parmi les erreurs de ces hommes, tes frères,
Seatement denx partis, les bons et les méchants.
Dien ne te dira point : A ceux-ci la conquête.
A ceux-là le servage, à ceux-ci la défliite.
Les uns seront vainqueurs, les autres abattus.
Enfiini, le dira-t-il. à ceux-là la victoire, ^
Qui sauront apporter dans la future histoire
Et le plus de sagesse et le plus de vertus.
Alon tu comprendras le rôle du Génie I
Soos les coups dn bélier de la Philosophie
Toas les vieax mors sont renversés.
Debout snr cette brèche immense.
Le Christ, la Liberté, qui ireillent en silence,
Ne disent pas à tous : t Passezl
c Passes si vos cœurs purs adorent la patrie ;
• A la terre promise allex chercher la vie ;
t Passes snr le vaisseau des révolutions,
I Si, pilotes hardis an milieu des orages.
« Vous savez appeler à vous tons les courages,
« Et non tontes les passions;
• Passez poor défricher cette terre nouvelle,
« Citoyens et soldats, si tons vos bras unis
I Croisent le même fer devant ses ennemis,
> Et savent tous prier et travailler pour elle. •
Et loi. vers l'horison regarde devant nonsl
Toi qui vois l'avenir dans cette nuit profonde.
Ne vois-tu pas aussi que le salut du monde
Est dans la jnstioe pour tons?
K*as-ta jamais été oondoit par ton vienx père
Dans le champ paternel, oo béni par ta mère
An nom dn Dieu de paix?
N'as-tn jamais appris l'histoire de la vie
Dans le soupir d'amour de la vierge qni prie?
Et D'as-tu jamais vn le repentir? Jamais
La jeune mère craindre et bannir ses alarmes?
Vo vieillard pardonner? Un enfant dans ses larmes
Sourire sans vouloir.
Comme un trait da soleil perdu dans nn nuage...
T. n.
Plears et regard d'azur, triste et charmante image
De sonflhmce et d'espoir?
Espère donc anssi ! Snr tes lèvres brftlantes
Retiens ces flots amers de haines dévorantes
Qui voilent ta justice et te cachent le jour ;
Le génie est encor moins divin qne l'amour I
A tons la vérité I Les flatteurs sont impies ;
El les flatteurs des rois, aux lèvres avilies,
Et les flatteurs du peuple, au cœur gonflé d'orgneil.
Plus grand que le naufrage et debout snr l'écueil.
Lance de tous côtés les éclats de ta foudre ;
Brise le cèdre allier, qu'il tombe dans la poudre
S'il lève sur l'abîme un front d'iniquité.
Brave la popularité ,
Cette fragile et fausse idole.
Qui mène sous le joug tant d'esclaves soumis
A l'autel chancelant sur lequel on immole
Sa conscience et son pays.
Seul, méconnu, peut-être oublié par l'Histoire,
Il est vrai, désormais plus d'hymnes à ta gloire.
Donne force à ton àmeen regardant le ciell
Puis reviens au combat pour n'épargner personne.
Frappe, frappe la haine écumante de fiel.
Et l'orgueil de pygmée oh chacun s'abandonne.
Et cette fièvre lente et d'envie et d'erreur.
Et le flront paresseux de la molle langueur.
Le sophisme géant dont la terre est étreinte.
Et les folles ardeurs, et nos vœux pervertis ;
Lève nn drapeau 1 celui de. rbumanité sainte.
Frappe, frappe tons ces partis
Étroitement parqués à ta gauche, à ta droite.
Comme leur seule idée en leur cervelle étroite ;
Et de face et de flanc combats, combats-les tous
Dans le monstre de l'ÉgoIsme;
Déchire sur son dos le manteau de civisme
Qu'ils traînent, insensés, aux fanges des égonts.
Calme par la Raison leur impuissant déliie.
Et par la Charité ce qui les foit soufl'rir :
Tonne sur eux pour les instruire,
Ouvre tes bras pour les unir.
Partout contre le Mal tourne ton fanatisme ;
Le Mal 1 premier tyran qu'il font anéantir.
De tons les partis Roi couronné du cynisme ;
Ecrasé sous la pourpre et dans sa nudité.
Qu'il retombe à l'enfer on Dieu l'avait jeté I
Car le Mal c'est le Despotisme,
Et le Bien c'est la Liberté 1
Courage! c'est le but. En avant I c'est la ronle;
Du rieox pont, sous lequel les siècles sont liés.
Par de nobles efl'orts élargissons la voûte.
Ne la brisons pas sons nos pieds I
Que fais-tu parmi nous, si l'amour qui t'enflamme
Ne se peut exhaler qu'en noirs torrents de flel?
Que dois-tn montrer à Taotel...
Les épouvantes de ton àme.
On les espérances du ciel?
Prie, et pour tous ! Assez de voix dans nos qnerelles
Sans y mêler ta voix. Dis à tous que par elles
Dieu veut sonder nos cosurs et nons veut éprouver.
Que les jeunes enfants et les vierges timides.
Vers l'aurore à venir trouvent de meilleun guides ,
Apprends, pour nous sauver.
A tous ces innocents une même prière;
Que tous lèvent les mains devant le même pèrel
' Car nous ne prions plus. Prêtre, prêtre, à genoux
20
Gil
LA MENNÂlS
LA MKNNAIS
m
Tous cet chantf moDteroat Mût la voûte immortelle ;
Tous ces cœurs s'uniront dans la gloire éternelle ;
HéUsl pour toi du moins, si l'heure est loin de nous,
Que la Religion nouvelle
Soit la Paix entre tous!
Je croit à des vertus, tu ne vois que le vire ;
Je vois un Dieu de paix, toi le Dieu foudroyant ;
Tu crois à ses fureurs, je crois à sa justice ;
Lequel de nous est le Croyant?
M. J. Hlbkr.
SUR LE PAYS ET LE GOUVERNEMENT
ÉPITRE.
(1840.)
Et quintns angélus tubft cednit,
et vidi slellam de cœlo cecidisae
in terram. et dau est et davis
putei abyssi. — Et aperutt pu-
leum abyssi, et ascendit fnmus
putei sicut fumus fomacis magn«
et obscuratns est sol et aer de fu-
mo putei.
(apocalypse, ch. 0,v. 1 et 2.)
Quid fecit tibt hic popnlus ut
induoeres super enm peccatum
muifflum?
{Exode, ch. 32, v. 21.)
Desine ab ira et derelinqne fo-
rorem; noli cmulari ut mali-
gneris.
(Pi., 36. ▼. 8.)
Prêtre d'un Dieu de paix et de miséricorde,
0 toi que ses puissantes mains
Avaient mis sur la terre en exemple aux humains,
Pour maintenir entre eux l'amour et la conçoive,
Gomment as-tu rempli ta sainte mission?
Qu'as- tu fait, et pourquoi de ta bouche sacrée.
Gomme -une hymne de mort par l'enfer inspirée.
Sort-il des cris de haine et de division?
Toi qui sais, maniant la harpe des archanges.
En tirer des sons purs, des modulations
Douces comme un écho du doux concert des anges (1),
Asrlû pu ramasser, au milieu de nos fanges.
Le clairon discordant des révolutions?
Tremble qu'en y touchant ta main ne soit rougie
Du sang mal essuyé dont il est encor teint,
Et cesse d'affubler du bonnet de Phrygie
Un front marqué du sceau du Rédempteur divin.
(1) Telles, par exemple, que le chapitre XIl du
c Livre du Peuple », el les chapitres XVII, XXV et
XLI des « Paroles d'un croyant «, qui tous, tant sons
le rapport du but moral que pour le charme du style,
peuvent être mis au rang de ce qui a été écrit de plus
suave dans notre langue.
Que vecx-ln donc? Quel est le but que ge pnpose
La virulente ardeur de ton esprit morose?
Pourquoi l'enfer, par toi, parlant an nom du Ciel.
Et ces discours trempés au plus amer da fiel?
« C'est que. dis-tu, le peuple est li que l'on opprinuf.
« Et que ton cœur, au mal qu'endure la victime
« Sous le joug d'un pouvoir qui récrase du pié,
« Se remplit d'amertume et se fend de pitié!
« C'est qu'il te vient à Vàme une nge craeUe
« De voir qu'on mange au peuple et la chair et la nueile.
« Qu'on boit son sang, et que, comme ?b rhieu ikhI
I lei x*tf,
« Le pouvoir va paissant à ses flancs entnnrertj!
c C'est que son corps n'est plus rien qu'une ianeBse
« Qu'un cadavre écorcbé quetratne&t sur la claie, [plaie.
« Après l'avoir rongé, les goules du pouvoir ,
« Un ol^et misérable, indicible et difforme.
« Une ombre qui n'a plus de cooleor ni de forae.
< Et qui fait peur à voir.
c C'est que. sous le fardeau de tant de tyrannie,
c Ches un peuple réduit à tant d'ignominie,
c 11 ne faut plus parler de lois, de liberté,
« Ni de société,
c Et qu'un amas confus d'humaines créatares
c Dont la plupart n'ont pas, pour domir, on feiil.
« Ne forme plus, en proie à ses mille tortures,
c Une société, mais à peine un chenU (1)! >
Assex, 6 prêtre, assex! voilà œrte une p««e
Brftlante plus que l'eau qui sort de l'écliaudoir.
Des phrases à jeter au cœur te désespoir ;
Mais d'un prêtre chrétien est-ce là le langage?
était-ce là, dis-moi, les tableaux, les disooun
Que tu devais au peuple? Est-ce là le secours.
Le baume bienfaisant, le généreux dtctame
Qu'attendent ses douleurs, qu'il laudrait à son ime.
Contre le poids des maux que tu lui peins si loonU?
Le pèlerin, s'il trouve un mourant sur sa voie,
(1) Ce vers et ceux qui précèdent, depuis et y cois-
pris celui-ci :
t C'est que, dis-tu, le peuple est là que l'on opprime.»
sont imités de M. La Mennais lui-même.
c Et tout cela, dit-il à la page 56 de son pamphlet
intitulé : « Le Peuple et le Gouvernement »*. ec u«
cela pourquoi? pour se jeter à son tour sur la pr.»K
que l'on convoite, pour, à son tour, dévorer le pajs,
s'engraisser de $a chair et de ea moelle ».
• Et nous, dit-il à la page 92. nous vous di.v^
que votre société n'est pas une société, qu'elle n'en tsl
pas même l'ombre, mais un aesemblage d'étru qum
ne sait comment nommer ».
« Chei un peuple qui en est là. dil-U à la page SO,
on ne doit plus parler ni de Hberté ni de sociéU. rt
ce n'est pas une société gtt'un amas de créaiura
humaines réduites à cette extrémité, c'est à peine un
chenil »,
* L'auteur s'est trompé sur le titre : Touvrage as-
quel il répond est intitulé : * le Pays et le Gouverne-
ment B. Voilà ce qui nous a conduit à placer sa mti-
que parmi celles du t Livre du peuple >.
613
LA MENNAIS
LA MENNAIS
614
Au liea de le remetti^s anx bras da médecin,
Le n-t-il retoonant sans cesse pour qu'on vole
Et qo'oD puisse compter les coups de l'assassia ?
Lai va-t-il, — sans pitié des douleurs qu'il endure»
Fiire en style effrayant une horrible peinture
Des blessures, des coups dont il le voit souffrir.
Et du danger qu'il court de n'en jamais guérir?
Non ; — mais la charité, qui guide sa parole.
Lai bit tnwver des mois dont la douceur console
Et rend, malgré le mal dont leur charme est vainqueur,
Le sourire à la lèvre et l'espérance au cœur.
Celui-là plus que toi se montre charitable;
Plos que le tien surtout son zèle est véritable ;
Aider et consoler ceux qui souffrent, voilà
La mission du prêtre et la tienne ; c'est là
Poor quoi le Créateur, de trésors d'éloquence
T'avait rempli le sein.
Et non pour exciter le peuple à la vengeance
Par le glas incessant d'nn infernal tocsin.
Le peuple l ôh 1 que lui sert l'anathème farouche
Qo'en son nom ta voix lance à la société?
Qael bien lui lait le fiel qui, sorti de ta bouche.
Tombe à si larges flots sur son cœur irrité?
S'il est vrai que, courbé sous des lois homiddes.
Le pauvre est là qui meurt de faim.
Pour apaiser le cri de ses entrailles vides.
De grands mots galopant sur des coursiers sans brides
Ne valent pas nn peu de pain.
Et du pain, ce n'est pas des phrases ftictleuses.
Des déclamations fîiribondes et creuses.
Effets tirés sur lui par la mauvaise foi.
Tes pamphlets, qu'il achète à l'éUl de Pagnerre (i),
Sont un denier hnpAt levé snr sa misère,
Et ne font qwlipie Inen qu'à Pagnerre et qu'à toi.
Puis, l'image des maux dont ton ardeur s'effraie
N'est-elle pas vingt fois plus terrible que vraie?
Et ces maux que sans cesse à ses tristes regards
Tes pinceaux apocalyptiques
Se plaisent à charger de couleurs sataniqnes,
N'en as-tu pas, di»-moi, rêvé plus des trois quarts?
Quoi donc ! ce beau pays de France,
Où j'étais si fier d'être né,
Eit-il vrai? ne serait plus rien qu'un parc immente,
Oô quelques oppresseurs, sous un chef couronné,
CoQchés dans la mollesse et la fainéantise,
Tiendraient un peuple emprisonné,
Vil bétail par eux destiné
A repaître leur convoitise I
Qnoi ! pour comble d'impiété,
Serait-il vrai que la justice.
* (i) Pagnerre est, comme on sait, l'éditeur des pam-
Pbleta politiques de M. l'abbé de La Hennais, du ci-
dennt vicomte de Gormenin, de MM. Cabet, Altaroche
<t autres personnages dont la spécialité consiste à aimer
1« peuple en paroles»
Cette émanation de la divinité.
De tant d'horreurs se fit complice,
Et que, vendue à l'or d'un pouvoir détesté.
Elle jetât en proie aux atroces sentences
De ses hommes-potences M)
L'innocence livrée à leur iniquité ?
Grâce an ciel 1 tout cela n'est pas la vérité,
Et, n'en déplaise aux fous que ta voix persuade,
N'existe nulle part qu'en ton esprit malade.
Qui prend, à son réveil, pour la réalité
Les rêves dont la nuit tu fus épouvanté ; *
Et le peuple, — non pas cette oiseuse canaille.
Peuple des mauvais lieui et des estaminets.
Vagabonds, culotteurs de pipes, valetaille
Hurlant la MarMeillaise en cuvant tes pamphlets ;
Mais le seul peuple vrai, le peuple qui travaille.
Qui nourrit sa famille et, par la probité.
L'ordre, l'économie, à la propriété
Arrive honnêtement, — s'il ouvrait, pour les lire.
Les écrits où tu peins son prétendu martyre.
Serait fort étonné
De voir jusqu'à quel point il est infortuné.
Fais-nous donc, si tu peux, des contes plus croyables.
Que parles-tu de cruauté.
De potences, d'iniquité
Et de juges impitoyables?
La justice jamais, avec plus d'équité.
Ne se montra moins formidable.
En quels lieux, en quels temps a-t-elle présenté
A l'innocent plus de sécurité
Et plus d'humanité, même pour le coupable?
En quels lieux à l'autorité
Vit-on plus de douceur, de longanimité?
Quand aura-t-on trouvé la clémence royale
Envers ses assassins même plus libérale?
En quels jours, sur le front du crime repentant,
La grâce, le pardon, bienfaisante rosée
Que l'on pourrait croire épuisée.
Tombèrent-ils du trône à flot plus abondant ?
De monomanie indulgente
Dis donc plutôt que les cœurs sont imbus.
Et qu'il s'en fait chez nous un si grossier abus,
Qu'eùl-on coupé, je crois, père et mère, oncle et tante.
En vingt morceaux.— pourvu qu'on n'en ait rien mangé.
On est certain d'être jugé
Coupable, ~ mais avec l'accessoire obligé:
La circonstance atténuante.
(1) C'est sous cette qualification que M. l'abbé de
La Mennais désigne les magistrats d'aujourd'hui, ma-
gistrats qu'il a bien le courage d'assimiler aux juges
de Fouquier-Tinville et aux membres des commissions
militaires de l'Empire et des cours prévotales de la
Restauration. Voici ses propres expressions :
ff On a des juges dont le métier est d'expédier les
accusés comme les bourreaux les condamnés, pura
instruments de torture et de mort, hommes-potences II »
(Page 73.)
A la page 9 3 il dit de la société que c'est un parc,
un troupeau de bétail humain destiné par le pouvoir
à atsouvir tet convoUisa,
615
U MfiNNAIS
LAMENNAIS
6i6
Ta parles d'ignorance où tu dis qu'on maintient
Le peuple ; — mais les faits démentent tes paroles.
Et le pouvoir, partout érigeant des écoles.
Y donne, — car le mal est toujours près du bien, -~
Au peuple, — en lui montrant à lire. — le moyen
De se fausser l'esprit aux étranges folies
Qu'à son grand détriment chaque Jour tu publies.
Cependant je t'admire en toute humilité.
Quand, posant ton surplis d^urhanité française.
Tu te ns écriant que la société i ^
De nos jours n'est plus rien qu'un chenil i^m h thèse i
Est peu noble, — elle exprime au moins ta vérité ;
Vm, jamais chiens hargneux n'ont pu mieux à leur aise.
l\Nir peu qu'à ces Messieurs sa conduite déplaise.
Aux jambes du pouvoir sautant de tout côté.
Japper, hurler et mordre avec impunité.
Hélas ! comme partout, sans doute il est en France
Plus d'un homme du peuple en proie ft la souffrance ;
Mais leurs maux, bien moins grands que ceux que lu
(combats.
Ou de près on de loin, dans l'essence des choses,
Dans la nature humaine, ont presque tous leurs causes :
Maux qu'on peut déplacer parfois, mais qu'ici-bas,
A moins de changer l'homme, on ne détrain pas.
Oui. — sans doute aussi qu'au blen-ètre
Les mortels en ce monde ont tous des droits égan.
Et qu'il faut à chacun sa part, -> cela ûoïtnèln
Et sera,— dès que Dieu nous permettra dé naître
Tous, au même degré, grands, riches, forts et beaux ;
Quand il nous donnera pour demeure une terre
Qui livre sans travail ses trésors et son fruit.
Et que, par un divin mystère.
L'art qui fabrique et celui qui prodoit
tH>urront se reposer et le jour et la nuit.
Jusqu'à cet heureux temps, qu'aucune prophétie
Ne montre encor procli:<iti à ton anxiété.
Le travail, cette loi de notre humanité.
Maintiendra la suprématie
Qui s'atUcbe ici-bas à la propriété ;
Privilège sacré, sainte aristocratie.
Éternel fondement de la société!
Grand principe, d'oh naît aussi la conséquence
De l'inégalité dans les conditions :
Le repos, les plaisirs, le luxe à l'opulence.
An pauvre le travail et les privations.
Hélas I telle est la loi commune 1
Et le riche, tout lier de sou tort d'aujourd'hui,
Si demain il perd sa fortune,
Devient l'égal du pauvre et souffre plus que lui.
D'antre part, — que quelqu'un de la démocratie,
Qu'un fils du peuple, un vrai prolétaire, — à son tour,
Par re«prit, le travail, par l'industrie, — un jour
Grandisse ; — il va voir, comme au devant d'un Messie,
La moderne aristocratie
S'ouvrir — en s'incliuaut même devant ses pas,
Si les mains de la gloire ont posé sur aa tèle
Le laurier du héros ou celui du poète;
Car tu sais aussi bien que moi qu'elle n'est pas
Une lie inabordable et de rocs entourée.
Tu sais qu'elle n'est pu circonscrite et murée
Gomme celles des anciens temps :
Châteaux crénelés, citadelles
Inexorables et cruelles
Qui, n'ayant d'autres habitants
Que ceux qu'y plaçait la naissance,
Déflmdaient, par des murs, en hauteur insultante.
D'approcher. — même à l'espérance,
Cest un port magnifique, immense
Dont les clefs ne sont plus aux seules mains du soit;
Où. de tous les points de la France,
On entre librement et d'où parfois Ton sort ;
C'est un palais i mille portes.
Dont aux hommes de toutes sortes
n n'est rien qui ferme l'abonl ;
C'est l'échelle brillante à Jacob apparue.
Et par laquelle, sous ses yeux.
Montait et descendait la cohorte acooame
Des anges radieux.
Que viens-tu donc, traitant le riche de pirate.
Crier du haut des toits en style démocnte :
A l'aristocratie! — Abbé, le sens commun
Te dira qu'à ce compte, et pour qui n'en a qu'on.
Quiconque a deux gros sous est un aristocrate.
Et qu'on peut t'accuser toi-même aussi. — triboo,
Qu'on voit, au nex du gueux rongé par la vermine.
Endosser l'habit neuf sur la chemise fine.
Ame promise an Christ, reviens à lui. croiSHuoi ;
Reviens et montre-nous ce que c'est qu'un bon prfttre (I):
Ce que c'est qu'un mauvais, tu nous l'as fait coBualtre
Quant tu jetas an vent les trésors de ta foi.
Laisse, oh I laisse à jamais la fantatoagorie
Qui depuis si longtemps sème an monde l'effroi,
Et, dans rétemelle patrie,
Fait pleurer les anges sur toi !
Écoute la raison qui, par ma voix, te crie
D'abandonner enfin les rêves de Babeuf
A ces tribuns ardents, dont la haine et l'envie
Vont corrodant la vie ;
A ces ambitieux qui, pour se cuire un craf.
Mettraient, poussés qu'ils sont d'un égoîsme
Le feu, s'il le fallait, aux quatre coins du
A ces déclamateun, dont la feinte pitié
Du peuple qu'elle abuse en ses mains pread h 6
Pour s'en serrir ainsi qu'on fait d'un marcfaei>ié
Sur lequel, quand on vent se grandir, on se pose.
Malheur à l'Imprudent qui joue avec le feu
De la passion populaire I
(i) On se rappelle le mot fameux de M. de U
Mennais lors du procès qu'il eut à subir i l'occasioD de
son écrit intitulé : « De la Religion dans ses npporb
avec l'ordre civil et politique » : t Vous sacrez ce
auB c'est qu'un prêtre l »
617
LA MENNÂIS
LÀ MENNÂIS
618
Noos aTou m combien c'est un terrible Jeo.
MaUMV à toi snrtool. qui viens, boome de Dien,
Soofller snr ee brasier le TenI de la colère !
Crois-ta qoe rincendie, à ta voix alhimé.
Aa signal de ta voix s'éteindrait comprimé?
Non. noal Quand nne fois celte flamme terrible
Des lien où, aoos la cendre, elle dormait paisible.
Aidenle. s'est levée an sonflle fbrienx
Qoi la poQSse ; elle marcbe. et le front dans les cieox,
Qund elle va semant partout snr son passage
La désolation, la mort et le ravage.
Nnl obstacle aaaex fort qni la poisse arrèteir.
Rien qui puisse contre elle nn seul moment Intter ;
Ce qa'on fait ponr calmer sa fnreor la ranime ;
Elle marcbe. entassant victime sur victime.
Jasqo'à ce qu'à la fin le vorace élément
S'allkisse sur IniHBême à début d'aliment.
Et qnel spectacle alors la terre ravagée
Offre-lr-eUe en tous lieux à la voe affligée?
Puioat, partout la mort, la dévastation.
Putottt pleurs et soupirs et désolation ;
Du travail les sources taries,
Le eommeree détruit, plus d'arts, pins d'industries :
Putaat surcroît de mal au peuple ; car toujours
D restera quelqu'un qui soit peuple. — En leur cours.
Les révolutiotts qui passent sur le monde
Peuvent bien y briser de leur main foribonde.
Et batayer du pied les trônes et les ruis.
Mais n'en saoraient cbanger les étemelles lois.
n se peut qu'an milieu des tempêtes bnmaines.
Qasnd tout esquif sur l'onde est battu par le vent.
Qielqms soldats beurenx deviennent capitaines ;
Mais l'air tombe ; en leur lit les eaux rentrent sereines;
Et le surplus, qu'est-il ? — Ce qu'il éUit avant :
tau la nef, matelot ; dans l'État, prolétaire.
Et people et gouvernés et ne gouvernant pas ;
Car. malgré tes écarts de style populaire.
Si tu ne te bis Dieu, Jamais tn n'obtiendras
Qse la société marcbe U tète en las (1).
Eh I mon ami, calme ta bile I
Si ks maîtres te sont nn objet importun.
En monarcbie on n'en a qu'un.
En république on en a mille ;
Et pais, à te parler firancbement, mon tribun.
Ce que la France a fiût, l'ira-t-elle déûire
Cbaqne matin, pour satisikire
Le premier intrigant qui le lui vient prècber?
Cbmhe ailleurs qui consente à cela pour te plaire ;
Noos o'irons pas troubler l'océan populaire
hwr que les fKtieuz y puissent mieux pécber.
Songe aux maux ob pourrait expirer la patrie
S'il loi tUlait subir d'antres commotions ;
Kssa longtemps la baine et les dissensions
L'ont ensanglantée et meurtrie.
Songe, songe surtout aux viles passions
Dont la rage, par toi nourrie.
(1) C'est pourtant le projet d'un autre bnatique dé-
magogue, qui siège près de M. de La Mennaissur les
plu bants bancs de la Montagne.
Peut se traduire en actions
D'une sauvage barbarie
Songe quel repentir te viendrait prendre an cœur.
Et combien de ton éloquence
Tu devrais regretter le prestige vainqueur
Et maudire en pleurant l'infernale puissance.
S'il te bllait jamais apprendre qu'où feuillet
Des écrits que ta plume an peuple de Juillet
Prodigue, et que la baioe avec ardeur savoare.
Au mousquet régicide a pu servir de bourre?
Si ee penser te dit borrenr.
Laisse eu loi la raison triompher de l'erreur ;
Et quand ta brillante parole.
Des omurs sait si bien le chemin.
D'une torche flambante au lien d'armer sa main.
Soutiens le pauvre et le console (1).
Ranime en lui. par tes discours.
Le courage et la patience ;
Montre-lui que la violence
Ne peut être à ses maux qu'un stérile secours ;
Dis-lui que le travail, ce père de l'aisance.
L'ordre et l'économie, i présent et toujours.
Peuvent seuls à son sort apporter allégeance.
Au lieu d'exalter ses douleurs
Par le tableau de ses malheurs.
Que ta voix, en son nom, prêche la bienbisance.
Et sur lui, sur les siens, Cuse de l'opulence
Descendre en même temps les trésors et les pleurs.
(i) Ceci est écrit en 1840. Huit ans plus lard, un
terrible ouragan révolutionnaire s'est levé sor nos têtes;
il a menacé d'anéantir toute l'ancienne société. M. de
La Mennais ne peut nier que, par ses prédications
insensées, depuis ses « Paroles d'un croyant » jusqu'à
son journal le « Peuple constituant > y compris, il n'ait
beaucoup contribué à faire déployer l'élendard de la
pins aflfeuse révolte. Les journées de juin sont arrivées,
mais ces fatales journées n'ont point fait que le repen-
tir soit venu au cœur du prêtre apostat. I^in de li,
il a persisté à tenir son rang parmi les démagogues les
plus effrénés, ceux qui s'appellent Montagnards.
Et pourtant, avant de siéger aux plus hauts bancs de
la Montagne de 1848, M. de La Mennais pensait et
écrivait ceci des Montagnards de 1793 :
« Us ne pardonnèrent ni i la naissance parco
qu'ils étaient sortis de la boue, ni aux richesses parce
qu'ils les avaient longtemps enviées, ni aux talents
parce que la nature les leur avait refusés, ni à la
science parce qu'ils étaient ignorants, ni à la verta
parce qu'ils étaient couverts de crimes, ni au crime
lui-même lorsqu'il annonçait quehiue supériorité...
Pour peindre la révolution française, cette scène épou-
vantable de forfaits, de dissolution et de carnage, ces
proscriptions, ces fêtes impures, ces cris de bluphême,
ce bruit sourd du marteau qui démolit, de la hache qui
frappe les victimes, ces détonations terribles et ces ru-
gissements de joie logubre, annonce d'un vute mas-
sacre ; ces cités veuves, ces rivières encombrées de ca-
davres, ces temples et ces villes en cendre, et le
meurtre et la volupté, et les pleurs et le sang ; ponr
peindre, dis-je, toutes ces horreurs, il faudrait emprun-
ter à l'Enfer sa langue, comme quelques monstres lui
empruntèrent ses fureurs >.
619
LA MENNÂIS
LAMENNAIS
6^
Apprendf-lai qne ton dÎTin llattre.
Que le Dieu tout iroonr, de qoi In te dis prêtre.
Même an sein des toormenls et de l'affliction
Prêchait U patience et la soumis&ign.
Enfin, dis-lni qn'nn Jour, jonr terrible et suprême,
La mort, qui ponrnonstotts, riche et pau?re. est lamème,
Otant à qui les eut les habits précieux.
Nous mènera tout nus ensemble dans les deux.
Chercher aux bras divins de noire commun père
La grande égalité qui n'est pas sur U terre.
C'est ainsi que, rentré dans ton réie pieux,
Aatre tombé d'un ciel o& manque ta lumière,
Tu reprendras ta place et la splendeur première
De ton cours glorieux.
Grand Dienl si tu Tonlais. toi, brebis égarée.
Toi, brebis si longtemps regrettée et plenrée
Par les anges divins que conduit Gabriel,
Si tu voulais rentrer an bercail étemel.
Oh I qu'il éclaterait de joie i ta rentrée t
Oh I comme, ce Jour-là, ce serait fêle an ciel t
Ta plume, aux bictioni livrée.
Chaipie jour se voit décorée
D'us laurier éclatant, mais, hélas 1 criminel ;
La gloire de l'impie est de peu de durée,
Et c'est l'anréole sacrée
Qu'il but rendre à ton nom pour qu'il soit immortel.
Cesse donc de donner le scandale k la terre
D'un époux de TEgltse en commerce adultère
Avec les factions ;
Viens te purifier à la sainte piscine.
Et, rougissant d'avoir aux sales potions
Que Degouve et Pagnerre ont dans leur officine
Pu mêler ton brillant venin.
Quand tu rencontreras THmon-DE-Cormenin,
Ou tes autres anciens confrères en délire.
Avec moi,— mieux que moi,— qu'on l'entende leur dire :
c Du pauvre, et par malheur nous le savons assex,
c Ici comme partout la destinée est dure ;
c liais quel est votre bat, lorsque vous lai traces
c Des douleurs et des maux sur sa tête amassés
c Une hyperbolique peinture?
c Pourquoi ces vains discours gros de haine et d'injure,
c Corrosif infernal dont vous vous efforcez
c D'irriter le mal qu'il endure ?
c Arrière, arrière donc, flatteurs intéressés
« De ce prince aux habits perci^s 1
c Si vous n'avez pour lai rien de meilleur, — laissez,
c Laisse»-le en paix dans sa masure.
c Car si c'est là le pain dont vous le nonrissn,
c Tout votre amour n'est rien que mensonge, imposture;
c 0 médicastres insensés,
c Vers son lit de douleur quand vous vous empressez,
c Vous ne portez que la torture ;
« C'est de l'huile et du miel qu'il faut à sa blessure,
« C'est du fiel que vous y versez I >
I I
30 octobre 1840.
UN UOMME-POTliNCB (1).
(1) -t- Voy. la note de U colonne 614, t. I, 303 e.
USTE ALPHABÉTIQUE
DES 0UVBAGB8, ÉCBITS, ABTICLES ET JOCl-
NACX CITÉS DANS LA PIIÉCÉDB?«TB NOTICE.
Absolutisme (de 1') et de U Liberté. CXXUI.
Affaissement de la puissance angUise, CXXV.
Afllïire d'Alger, CXXV.
Affaires de Rome. — Récit du voyage. — Mémoire
présenté au Pape par les rédacteurs de « l'Avenir ».
— Des Maux de l'Eglise et de U SociéU : Elu da
Catholicisme en Italie, en Espagne . en Portar&l et
en France. — Epilogue. — Pièces justiflcative^ :
Lettre de M. de La Mennais au cardinal Pacca. —
Bref du Pape aux évèques de Pologne. — Enqrliqne
du 15 aoftt 1832. — Brefs à l'arthevèque de Too-
louse et à l'évèque de Rennes. — Lettre de Gré-
goire XVI à H. de La Mennais. — Encydique da
7 juillet 1834, XXNin. — CriUque, 121-S7.
Allocation des fonds secreU. CXXV.
Almanachs démocratiques et socialistes, p. 421.
Amnistie. CXXV.
Amschaspands et Danrands. XXXV. — Critique.
144, 145.
Apanage du duc de Nemours, CXXV.
Aristocratie du cens (de I'), CXXV.
Association de Saint-Joseph, LXXn.
Aumônes. Morceaux impr. dans les (Eutres de l'anteor,
édition Pagnerre, t. VH. Noy. CLXVO.
Autorité du Christianisme an temps de Jésus-Chnst.
Ch. XXXMI de < l'Essai sur rindifféroKe •. XO.
Avenir (de I'). journal. Doctrines générales de ce joanial.
Introduction. LXXXDC. —Des doctrines de l'Aveoir,
XCVn. — Sur sa suspension, GXVm.
Avenir de la société (de 1'), CXI.
B
Bacon, Ch. VI de la Défense de l'Essai, XXEl.
Bases (des) naturelles d'une réorganisation politique de
la France, XCIX.
Bibliothèque des dames chrétiennes (éditeur deb).
CLXVIII.
Bossuet, Nicole. Euler. Ch. VIII de la t Défense àt
l'Essai >, XXm.
Caractère des Journaux du pouvoir, CXXV.
Catiiolicisme (du) dans ses rapporte avec la sociélé poli'
tique, XLV.
Ce qu'il faudrait faire pour réfuter la doctrine exposée
dans l'Essai sur l'indifférence. Ch. Xm de la « Dé-
fense de l'Essai » . xxni.
Ce que sera le Catholicisme dans U société nonveUe.
XLOC.
Ce que sont devenues les espérances de juillet, CXXV.
Clergé (du). LU.
Colleclion des meilleurs apologistes de la religion chré-
tienne (édileor d'une), CLXXV.
ComposilioD (de la) du gouvernement, CXXV.
Condaite ambiguë du ministère fiançais déni les aAirei
d'Espagne. LxXVI.
Confessions de saint AugùstU» (éditeur d'une HNvflII
traduction des), CLXXiV.
621
LA MENNAIS
LA MENNAIS
(m
CQliforolité de la méthode des philosophes arec la mé-
tbûde des héréUqoes. Gh. XV de la « Défense de
l'Eisai ». XXm.
Caolonnilé de la méthode exposée dans l'Essai avec la
méthode catholiqae. Gh. XVI de la c Défeose de
l'EsMi *. XXIU.
Caoséqnences de l'existenee de Diea par rapport à l'on-
gine et à la certitude de nos cooDaissances. Gh. XV
de c l'Essai sar l'iadifférence *, Xn.
Gooséquenees da principe de Tsatorlté. 1. La vraie reli-
gion est Décessairement révélée de Diea. II . Le Chris-
tiaoisme est la religion révélée de Diea. Gh. XXI et
XXn de c l'Essai sar l'indifférence », XII.
Considérations générales sar l'indifférence relif^ieuse.
Exposition des trois systèmes auxqaels se réduit l'in-
différence dogmatique. Gh. I-VII de « l'Essai sar
rindifférence », Xn.
Co&sUtnUon dn soavenin pontife Grégoire XVI» GXVU,
Crise ministérielle (de la), GXXV.
Calte nnglant. GXXV.
Cultes idolâtriqaes (des). Gh. XXIV de « l'Essai sar
rindifférence», XII.
Duger de la Philosophie qai place dans la raison de
i l'homme individoBl le principe de la Gertitnde. Gb. IX
delà c Défeose de l'Essai », XXm.
Danger da monde dans le premier Age. Œ.
D^cUialioo présentée an Saint^iége. XLVin.
Défense de < l'Essai sar l'indifférence », XXHI. —
Critique. 73-90.
I^ense de la vénérable compagnie des pastenrs de Ge-
nève, GLDI.
Desortes. Gh. m de la « Défense de l'Essai », XXUI.
Denil de la Pologne (le) GXXXm.
Devoir (dn) dans les temps actnels, XLIV.
DisoBSiions crititiaes, XXXm.
DoUtion dn clergé. L.
Droit de grâce (dn). GXXV.
Droit (dn) da gouvernement sar l'édacatiou, LUI.
Droit (dn) et dn devoir, GXXV.
E
EdahtiMemenl sar quelques dilBcoltés. Gh. XI de la
. «Défense de VBssai», XXni.
Ecritore sainte (de 1'). Gh. XXXn de « l'Essai sur
. l'indifférence », XD.
Edwation (de I'), considérée dans ses rapports avec I«
liberté. LIX.
ÉdiuaUon des filles (sur 1'), LXIH.
EdiicaUon dn peuple (de 1'). LVU.
Ednaiion paUiqne. LXXXVOI.
Emploi de U session. GXXV.
Esclavage moderne (de 1'). XXX. — Grit., 140.
E((agne (de 1'). LXX.
Esquisse d'une philosophie , XXXn. — Gritiqne .
, Ul.i43.
État da Catholicisme en Italie, en Espagne et en France,
XXVTIL
Exposition sommaire de la doctrine développée dans
l'Esssi sor l'indifférence... » Gb. X de la « Défense
de l'Essai». XXIU.
Essai sor l'indifférence en matière de religion, XIl. —
. Crit.. 43-78.
Eubtisseraent du Ghristianisme. :— S^s bienfaits.
^C6. XXXVI de > l'Essai sur l'ipdifférence ». XU.
Eut dn dergé de France (sur 1'), LXVI.
Eut intérieur de l'Angleterre, GXXV.
Évangiles (les), vn. — Grit.. 40. 4i.
Eiamen impartial de l'avis da Gonseil d'État..., CLIV.
Existence de Diea (de 1'). Gh. XIV de « l'Essai sor
l'indifférence ». XII.
Exposition sommaire de nos doctrines politiques. GXXV.
Famille (de la) et U Propriété, GXXXVn.
Pansse direction du gouvernement, GlI.
Fondement de la certitude (da). Gh. Xin de « l'Essai
sar l'indifférence ». Xn.
Formation du ministère (de la), GXXV.
Fragment politique, CXXIV.
Fraternité humaine (de la), GXV.
Gouvemonents constitntionnels (des). GXXV.
Gouvernements européens (des), GXXV.
Gnide dn premier âge, Œ.
Gnide spirituel, I.
H
Hante bourgeoisie (de la). GXXV.
Hymne à U Pologne. GXXI.
I
Ignorance (de 1'). XXVI.
Imitation de J.-G., IL — Gritique, p. 371. — Exa-
men critique d'une traduction nouvelle de limitation
de J.-G., par l'ahbé de La Mennais, ou M. de La
Mennais convainca de plagiat (par i.-B. Salgues).
PaHi, DetUu, 1824, in-8. 12 p.
Importance de la doctrine exposée dans « l'Essai sur
l'indifférence ». Gh. XD de la c Défense de l'Es-
sai », xxm.
Importance de la Religion par rapport ft Dieu. Gh. XII
de c l'Essai sur l'indifférence », XD.
Importance de la Religion par rapport à la Société.
Gb. X et XI de c l'Essai sur l'indifférencs », XD.
Importance de la Religion par rapport à l'Homme. Gh. IX
de « l'Essai sur l'indifférence », XU.
Inconnu en politique (de 1'). GXXV.
Influence des doctrines philosophiques sur la so-
ciété, XI.
In quatuor articnlos declarationis anno 1 683. . . , LXXXIII .
— Crit., 169-173.
Inslitations financières, GXXVI.
Intérêts delà bourgeoisie (des), GXXV.
Intérêts et devoirs des catholiques, GVII.
Introduction an « Cri de l'âme ». poésies d'André Im-
berdis, GLXXUI.
Journaux à la rédaction desquels M. de La Mennais a
coopéré activement : i** le Gonservateur ; 2» le Dé-
fenseur ; 3<> le Drapeau blanc ; 4^ le Mémorial ca-
tholique; 50 la (^olidienne; 6° l'Avenir; 70 la
Revue catholique ; 80 la Revue des Deux Mondes ;
9« le Monde; 10» la Revnedu nrogrès politique. s(v-
cial et littéraire, fooidée par M. Louis Blanc; 1,1 <> le
Peuple constituant, dont U a ^té l&fomjat^^ ; 12o la
Réforme; enfin. 13<> la Révolution démocratique et
sociale. Voy. le no GLXVI.
623
LA MENNAIS
LA MENNAIS
624
ié8o«-€hrisl. Oi. XXXV de « l'ISsui rar l'indiffé-
renée », XD.
Jovrnée an chrétien. V.
Juace politique (de U), GXXV.
Laiifes pesser U joitice de Dieu. CXXV.
LeibniU. Gh. V de la « Défense de l'Essai ». XXm.
Lettre, GVI.
Utlre, 1840, GXXDC.
Lettre à M. réditenr da c Conservateur ». LXV.
Lettres (deux) à Mgr l'archevêque de Paris, XL Vil.
Lettres an rédacteur de la « Quotidienne «. LXXXV.
CLX.
Lettres an rédacteur du « Mémorial caUiolique ».
Lxxxvn. CLV, CLxn.
Lettres dans l'affaire de Rome. XXII.
Uttres d'Atticus (éditeur des), CLXX.
Lettres sur les quatre articles diu du clergé de France.
par le cardinal LiUa (éditeur des). GLXIX.
Liberté (de la). LXVU. CDC.
Liberté d'enseignement. Sous ce titre ont été réunis cinq
écriU de l'auteur : De l'Université impériale. — De
l'Education du peuple. — Droits du gouvernement
sur l'Education. — De l'Education considérée dans
ses rapporU avec la liberté. — Quelques réflexions
sur le procès du « Gonslitutionnel » et du c Cour-
rier français (1825). Ces cinq écrits réunis sous le
titre collectif que nous venons d'indiquer font partie
du tome V des Œuvres de l'auteur, édition Pagnerre,
Voy. le n« GLXVII.
Liberté religieuse (de la). CXIV.
Liberté religieuse. — Processions. ^ Sépulture. —
Aumônes. — Partie du tome VII des Œuvres de l'au-
teur, édition Pagnerre. Voy. le n» GLXVII.
Libertés publiques (sur les), XG.
Libre communication avec Rome (de la). XGin.
Livre du peuple. XXIX. — Critiques. 128-139.
Loi d*apanage. GXXV.
Loi (de la) de justice dans ses rapports avec la so-
déu, cxm.
Loi (de la) mosaTque et du peuple juif. Ch. XXm de
ff l'Essai sur l'indifférence ». Xn.
Loi sur l'instruction secondaire. GXXV.
Loi (de la) sur les attributions municipales. GXXV,
Loi sur les caisses d'épargne. GXXV.
Loi sur les communes (de la). CXIII.
Lutte (de la) entre la cour et le pouvoir, GXXII.
GXXVffl.
Malebranche. Gh. IV de la c Défense de l'Essai ».
xxm.
Mariage des princes, CXXV.
Maux de l'Eglise et de la Société. XXVIH. — Critique,
121. 124.
Mélanges politiques et littéraires : De la Servitude vo-
lontaire, de la Boëtie. — Histoire des anciens peuples
italiens. — Traditions des sauvages de l'Amérique
septentrionale. — Naion. — Physron. — Partie lu
tome IX des Œuvres de l'auteur, édition Pagnerie.
Mélanges religieux : Du projet de loi sur le sacrilège.
— Du projet de loi sur les congrégations religieuses.
— Sur une attaque dirigée contre l'auteur. — Du
suicide. — Sur une exposition des sentiments ca-
Uioliques belges. Partie du tome VI des Œuvres de
l'auteur, édition Pagnerre. I
Mélanges religieux et philosophiques (1***). K , (3").
XXIV i (S-). XXVn. — Critiques. 91. 120.
Mémoire pour servir à l'hisloire des Caoouacs (édilev ds;,
avec un Supplément de l'éditeur. CLXXI.
Mémoire présenté au Pape par les rédacteurs c de Ykxt-
nir », XXVm.
Miracles. Gh. XXXIV de « l'Essai sur lladifé-
rence ». XII.
Misère du peuple. CXXV.
Missions (des). XXXIX.
MorU (les), morceau impr. dans les Œuvres de l'uieir,
édition Pagnerre. tome VU. Voy. le vfi CLWU.
N
Néoeaité de s'unir pour le maintien de l'onlK..
XCIV.
Nécessité (de U) du culte. Lin.
Notice historique sur les ManichéMs. GUOV.
Observation des dimanches (sur 1'). XXXVm.
Observations sur la promesse d'enseigner ks quatre ar-
ticles de la déclaration de 1682, LIV.
Observations (nouv.) sur la promesse d'enseigner les
quatre articles. LV.
OhMTvations sur un Mémoire par le s. J.P. R»-
main. LVI.
Œuvres. CLXVO.
Omnium (I'). association du crédit général, CXXV.
Opposition (de 1'). LXXVU.
OpjxKition dans la Chambre (de 1'). CXXV.
Oppression des caUioliqnes. XC\1.
Orgueil de notre siècle (de 1'). XX.
Ouvrages ascétiques (des), GXLV.
Pairie (de U). GX.
Pape (le). XCVm.
Paroles d'un croyant. XXVI.~ Critique,— 92.119.
Partis en Angleterre (des). CXXV.
Pascal. Gh. VI de la « Défense de l'Essai », XXOl.
Passé et de l'Avenir du peuple (du), CXXXI. —
Critique. 176.
Pauvres (des), CXXV.
Pays et le Gouvernement (le). CXXX. — Cù\i<^,
138. 175.
Pensées diverses. DC. XVII.
Pensées diverses sur la Religion et la Philosofièie,
xxxnL
Perpétuité (la) est un caractère du ChrisliaBisme.
Ch. XXDC et XXX de « l'Essai sur riediffi-
rence ». Xn.
Peuple (du), CXXV.
Philosophie (de la), de son origine et de ses divers sji-
tèmes. Gh. H de la v Défense de l'Essai ». XXIH.
Politique à l'usage du peuple. CXXV. — Crit., 174.
Politique de l'Angleterre à l'égard de la guerre d'Es-
pagne. LXXV.
Politique (de la) de l'esprit et de la politique maUr-
rielle. CXXV.
Politique (de la) et du progrès social. CXXV.
Position de l'Eglise de France (de la), C.
Position du gouvernement (de la). XCI.
Pourquoi les Chambres ont si peu d'influence sur l'opi-
nion publique. GXXV.
Préface des « Mélanges catholiques ». CXIX.
G25
LÀ MENNAIS
LA MENNÂIS
PrtoctopatioD (de la) exclusive des questions parement
politiques, GXXV.
Presse doctrinaire. GXXV.
Prière (sor U), XDC.
Prise de VarsoTic, CXVI.
Processions. Morceau imprimé dans les (EuTres de l'au-
teor, édition Pagnerre. t. VII. Voy. le n« CLXNTl.
Progris de U Révolntion et de la gnerre contre l'Eglise.
» Pièces justifieatites : Bulle de Boniface VIU
(«Min ianetam). — Déclaration dn cardinal de
Bourbon (i5B5). — Mémoire de l'archevêque de
Toulouse (!•' aoftt 1838). — Constitution {inter
multiplieet) contre la déclaration de 1682. — Con-
stitution de Pie VI contre le synode de Pistoie. —
Lettre an rédacteur de « la Quotidienne » (1829,
XLVI. — Crit-, 159-168.
Projet de Constitution de la République française,
CXXXIV. — Crit.,n7. 178.
Projet de constitution de crédit social, CXXXV.
Projet (du) de loi sur le sacrilège, LXXXI.
Prcjet (du) de loi sur les congrégations religieuses de
femmes, LXXXn.
Prophéties. ClL XXXm de < l'Essai sur l'indiffé-
rence *, xn.
Qee l'autorité est le moyen général offert aux hommes
pour discerner la vraie religion, de sorte que la vraie
religion est incontestablement celle qui repose sur la
plus grande autorité Yisible. Gh. XX de « l'Essai sur
l'iadifférence », XII.
Que la voie de raisonnement ou de discussion n'est pas
le moyen général offert aux hommes pour discerner
U vraie religion. Ch. XIX de c l'Essai sur rindif-
férence », Xn.
(^e le Christianisme rapprociie l'homme de Dieu, XIV.
Que le sentiment on la révélation immédiate n'est pas
le moyen général offert aux hommes pour discerner
. la vraie religion. Ch. XVHI de < l'Essai sur l'indif-
férence a. xn.
(^ le véritable conservateur, c'est le peuple. GXXV.
Qw peut faire le Gouvernement? GXXV.
Quelques (de) projeU de lois anti-sociales, GXXV.
Qielques Réflexions sur la censure et l'Université,
LXVm.
Quelques Réflexions sur le procès du « GonsUtntion-
oel ». LXXX.
Quelques Réflexions sur notre éUt présent, LXXVin.
Qo'est-oe que la bourgeoisie? GXXV.
Qoestion d'Alger, GXXV.
Question du travail, GXXXVI.
Questions politiques et philosophiques. XXXI.
Qu'il existe une vraie religion, qu'il n'en existe qu'une
seule, et qu'elle est absolument nécessaire an salut.
Ch. XVI de « l'Essai sur l'indifférence », XII.
Qu'il y a une allianee naturelle entre le despotisme et
les doctrines matérialistes, XV.
R^t du voyage à Rome, XXVIU.
Reconstruction du ministère (de la), GXXV.
Recueil de piété, VI.
Réflexions générales sur la possibilité et sur les moyens
de discerner U vraie religion. Ch.XVR de i l'Essai
sur l'indifférence », XH.
Réflexions piéliminaires de la « Défense de l'Essai » , et
fonaant lech. I de l'ouvrage, XXIII.
Réflexions sur la folie de ceux qni, ne taisonnant point,
ne sont indifférenU que par insouciance et paresse.
Exposition des senU principes sur lesqueU peut re-
poser l'indifférence raisonnée. Ch. vm de i l'Essai
sur l'indifférence», Xn.
Réflexions sur la nature et l'étendue de la soumission due
aux lois de l'Eglise en matière de discipline, LXIX.
Réflexions sur l'étot de l'Eglise en France, IX. —
Crit., 42.
Religion (de la), XXXIV.
Religion (de la) considérée dans ses rapporte avec l'ordre
politique et civil, XLV. — Crit., 147-158.
Réponse à la lettre du P. Ventiira, GIV.
Réponse à M. de Potter, GXX.
Réponse à un article du « Monitsor », GXV.
Réponse à un protestant, XXII.
Réponse à une lettre, XLI.
Réponse aux obijections qu'on a faites contre la doctrine
exposée dans c l'Essai sur l'indifférence ». Ch. XIV
delà < Défense de l'Essai », XXni.
République (de la). GV.
Résumé et conclusion de la t Défesse de l'Essai ».
Gh. xvn, xxni.
Réunion (de la) des différentes communions chré-
tiennes. XLn.
S
Sainte-Alliance (de la)) LXXI.
Sainteté (la) est on caractère du Christianisme.
Ch. XXXI de « l'Essai sur l'indifférence », XII.
Séparation de l'Eglise et de l'Etat (de U). XCU.
SépnlUire. Morceau impr. dans les Œuvres de l'auteur.
édition Pagnerre, t. VII. Voy. le n« GLXVII.
Serment politique (du). CVIU.
Servitude volontaire, de U Boétie (éditeur de la).
GLXXn.
Situation présente, GXXVn.
Société en général (de la). XXXVU.
Société première (de la) et de ses lois. XXXVR.
Société spirituelle (de U), XXXVn.
Sociétés bibliques, XL. — Crit., 146.
Sommaire d'un système des connaissances humaines,
vm.
Stabilité sociale (de la). GXXV.
Suicide (sur le), XVm.
Sur l'histoire des anciens peuples italiens, GLXI.
Sur l'Histoire véritable des momiers de Genève, CLII.
Sur la « Jpnméedu chrétien », CXLVII.
Sur la poursuite judiciaire contre le c Drapeau blanc »,
LXXXVI.
Sur la prétention de l'autorité civile..., LXJ.
Sur la < Profession de foi de l'Eglise caUiolique fran-
çaise », CLXm.
Sur l'arrangement conclu avec le Saint-Siége, LXII.
Sur les attaques dirigées contra les Frères des écoles
chrétiennes, LVRI.
Sur les causes de la haine qu'inspire à certains hommes
la religion caUiolique, XXI.
Sur les « Confessions de S. Augustin », CL.
Sur les Pères de l'Eglise, GXLDC.
Sur les c Vies des Justes ». CXLI.
Sur un arrêt rendu par la Cour de cassation, LXIV.
Sur un caractère de la baion révolutionnaire, LXXXIV.
Sur un ouvrage intitulé
de », GLI.
Sur un ouvrage intitulé
France », CXXXDC.
Sur un ouvrage intitulé
c De la Justice du xa« siè-
: « De la nouvelle Eglise de
< Du Pape ». CXLV1.
627
LA MENNAIS
LA MENNAIS
628
: c Exposition de la doctrine de
« Manifestation de l'Esprit
Sor nn onvrige intitnlé
LeibniU ». CXLIV.
Sar nn ouvrage tnlitalô
de Vérité », CXLII.
Sar nn ouvrage intitulé : c Mémoires, Lettres et Pièces
anlhentiqnes touchant la Tie et la mort du duc de
Berri ».GXLVIII.
Sur nn ouvrage intitulé . « Principes sur la distinction
dn sacrement de mariage, etc. ». XL.
Sur nn ourrage intitulé : c Réflexions sur quelques
parUes de notre légisUtion civile, etc. ». CXXXVIU.
Sur un ouvrage intitulé : c Réponse anx Quatre Ck>n-
oordaU».CXLIII.
Sur un ouvrage intitulé : c Restauration de la science
poliUque ». CL VII.
Sur une attaque dirigée contre M. l'abbé de La Mennais.
CLvm.
Sor une demande faite aux év^jnes, LX.
Sur une exposition des sentiments catholiques belges.
Sur une nouvelle traduction de U Bible. CL VI.
Sur une pétition présentée à la Chambre des Députés, CI
Système conservateur (du). CXXV.
Système au ni^orités (du). CXXV.
Système doctrinaire (dn), CXXV.
Système (do) suivi par les ministres depuis la Révolo-
tion de JuiUet. GXn.
Tolérance (de la), LXXK.
Tous les hommes naissent égaux. CXXV.
Tradition de l'Eglise sur l'instituUon des évèqnes. X.
Traditions des sauvages de l'Amérique septentrionale.
CLXV.
U
Une grave erreur des honnêtes gens (d'), XCV.
Une voix de prison, CXXXll.
Unité (r) est un caractère du Christianisme. Ch. XXV
de « l'Essai sur l'indifférence ». XII.
Universalité (!') est un caractère du Christianisme.
Ch. XXVI-XXVIII de « l'Essai sur l'indifférence ».
XII.
Université impériale (de 1'). LI.
Vérité (de la), Xin.
Vingt et nn janvier. LXXin.
NOMENOATURE
DES TRADUCTEURS, APOLOGISTES, RÉFUTA-
TEURS ET BIOGRAPHES, ANONYMES, SYNO-
NYMES ET PSEUDONYMES, DE M. F. DE
LA MENNAIS.
(Les chiffres romains renvoient anx ouvrages de M. de La
Mennais. et les chiffres arabes à leurs critiques.)
A*"* (l'abbéj; 55.
Affre (l'abbé), depuis archevêque de Paris, G6.
Ancien grand-vicaire (nn). Voy. Claasel de Ctm&ifpf-
gués.
Ancien professeur (nn). 157.
Ancien professeur de philosophie (nn). \oj. Flottes.
Andrée (le baron Eugène d'). 157.
Arband. évèqne de Gap, 63. 160.
Archier (Ad.). 140.
Astres (Mgr Panl-Thérèse-David), arelievèqBe de Tes-
louse et de Narbonne, 31 .
B
B.. professenr de philosophie an séminaire de K.. 1i.
Barbier (Hlpp.). d'Orléans, 203.
Bastide (Unis), de Marseille. 207.
Baston (l'abbé). 50.
Bataille (l'abbé). 3. 89.
Bautain (l'abbé). 106.
Belge (nn). 177.
Bellugon (Jos.), prêtre. 2. 44.
Blanchemain (Prosper). 209.
Bœrne (Lndwlg). XXVI.
Bonald (le vie. de). 73. 162.
Bonnin (J.-C.-B.). 101.
Bonchitté (L.-H.). ancien élève de l'Âeole normale. 4S.
Bouvier (Barthélémy), pasteur de l'Eglise de Ge-
nève. 93.
Boyer (l'abbé P.-Dents), directeur dn séminaire Saiau
Sulpiœ, 27, 29. 171.
Bucbei. 34.
Bnsson (l'abbé Gl.>Ignaoe). prêtre, S2.
Caillot (Napoléon), membre de l'Académie dn PryU-
née, 135.
Carloman. pseudon., 193.
Caron (l'abbé L.-H.). chanoine honoraiie d'Amiens, ii.
Carrière (Désiré). 210.
Catholique (un). Voy. WrindU.
Chaho (Aug.). de Navarre. 94.
Chopin (J.), 205.
Clansel de Coussergues (l'abbé), vicaire général de Besa-
vais, 9. 10. 150, 151. 154, 155. 156. 180,
181, 182. 183.
Clansel de Montais (Gl.-Hipp.). évèqne de Chartie».
109. 152. 169.
Colère (la) de M. de U Mennais. 192.
Collet-Revoil (M»« Louise). 211.
Combalot (l'abbé), 23, 122.
Compte rendu des Evangiles, 40.
Coup d'œil sur le système religieux et politique dt
« l'Avenir ». Tovimue, s. d. (1832), in-« ds
46 pages.
Coorcy (A. de). 144.
Cnendias (G. de), 136.
Davin (Victor), de Veines (Hautes-Alpes). 127. 206.
Debreyne (P.-J.-C.). 117.
De la Haye. Voy. Uhaye (de).
Demay (F.-D.), 105.
Desnos (le comte), 185.
Dexamy (T.), 176.
Dinocourt (T.). 129.
Doctrine dn c Sens commun », 49.
Doctrine (de la) philosophiqae développée dois • l'Estai
sur l'indifférence », 83.
6^
LA MENNAIS
LA MENNAIS
630
DGDi7 (l'abbé). 81.
Darfaapl (Q.-Tbéopb.)» conseiller à la Goor d'appel de
Boorges, 138.
Damesiiil (Alexis). 42.
Du Plesw de Grenedan, 119. 137.
E. (L.-F.). Voy. EymÎD.
EckÂteiB (le bar. d'). 163.
EDich. de Pest, XXXn.
En^ehin (Joc.-Prosper) ,118.
EQ^i(^meot (de V) philoMphiqne.... 68.
Epitre an roi sar h captivité de La Mennait, 312.
Epilre de Lucifer. 99.
E>prit de MM. de Gbiteanbriand. Voy. Satgé.
E\an^êlisaBt (an). 189.
Evéque (1*) de Chartres. Voy. Claosel de ModUIs.
Examen critiqne d'une traduction nouvelle de v l'Imi-
tation de Jésus- Christ > . Voy. Saignes.
Examen critique... des « Paroles d'un croyant », 114.
Ejnin (l'abbé L.-F.), 136.
F. (l'abbé), professeur de philosophie an séminaire de
N.. 79.
F. (J.-B.-M.). Voy. Flottes (l'abbé).
FloUes (l'abbé), chanoine honoraire, anmônier et pro-
fesseur de philosophie an coU^e de Montpellier, 52.
54. 88, 90, 167, 173.
Foiuet (Jos.-Tbéoph.). 85.
Fnaçais catholique (un). 153. '
Frenilly (te vicomte de), 161.
G«floode (l'abbé Eugène de). 74. 75.
Gerbel (l'abbé Philippe), 16. 19. 33. 60, 195.
Gioberti (l'abbé Vincent), depuis premier ministre de
Sardaigne. 36. — C'est vraisemblablement une pre-
mière tndoetioD de eet écrit qui a paru sous le titre
de t Lettre d'un Italien i un Français sur les doc-'
trines de M. de La Mennais >. Louvain, J.-B. An-
tiau, et Paris, Lagny frira, 1840, in-8 de
86 pages.
Goodard (J.-J.-L.), prêtre du diocèse de Grenoble, 123.
Gnod-viraire (on), Voy. Glansel de Coussergues.
Gré^ire (le comte Henri), évèqne de Blois, dans le re-
cueil intitulé < la Chronique religieuse ». Paris.
lHt8-21, 6 vol. in-8.
Grégoire XVI (Maur Capellari, depuis pape sous le
Dora de). 22. 108. 186, 187.
Go^rin (Amand), 213.
GttiUon (M. N.-S.), évèqne de Maroc. 30.
H
Ibller (L. de), 116.
Ibrro-Harring, 115.
Haoréau (Barthélémy), plus tard l'un des conserva-
teurs de la Bibliothèque nationale (section des mann-
ârriu) et membre de «la Chambre des représentants.
Il a donné des articles apologétiques pour M. de La
M*>nnais à h c Revue du Progrès..., a fondée par
M. L. Rianc.
Ikmivy d'Auribeao (l'abbé P.), cité par M. A. Ha-
drolle, dans son « Histoire secrète du parti et de
l'apostasie de M. deUMeonais». 1834, ia-S, p. 43,
note 3. Cet abbé n'a. selon toute apparence, que
fourni des critiques à l'un des journaux religieux de
l'époque.
Hindemidt (A.), XXVIH.
Homme de rien (un). Voy. Loménie.
Huart (G.). 168.
Haber (C). 95.
I
Indigène (un) du bassin septentrional de la Tour-
nette. 124.
Italien (un). Voy. Gioberli.
J— (H.-F.). 103.
Jammes (l'abbé F.), d'abord auménier de l'Ecole poly-
technique, depuis vicaire-général de Paris, aiigour-
d'bui chanoine titulaire de la même église, 62.
Jondot (Etienne). 45.
Juin (l'abbé Jean-Augustin), a maudit « l'Apocalypse de
Satan « (les « Paroles d'un croyant >) dans les
« Etudes religieuses » qu'il a publiées (en 1832-
1833) (1).
Kahlhorst (Ang.), XXXn.
L. (J.). Voy. Labonderie.
Labonderie (Jean), vickire-général de Saint-Floor, et
vicaire de Notre-Dame de Paris. 170.
Lacordaire (le Rév. P. Henri), de Tordre des Frères-
Prècheurs, 24.
La (îerresais (le marquis de), 112.
Lagracerie (Victor), UI.
Lahaye (le comte A.-H. de), 128, 130, 200.
La Mennais (de M. de) et de son Journal « l'Ave-
nir », 184.
La Mennais (M. de) réfuté par lui-même. Voy. Peltier.
Lanjuinais (le comte J.-Denis), 149.
Larocheiiacquelein (le marquis de), 188.
Lebot (mademoiselle), 100.
Lerminier. professeur, 21, 26. 32, 39, 131, 133.
145.
Leroy de Cbantigny (l'abbé), depuis employé de la bi-
bliothèque de la Chambre des députés, mort d'alié-
nation mentale, dans un hospice de Paris, en jan-
vier 1849, 166.
Lettre à M. l'abbé F. de La Mennais (sur son article
intitulé : « Des Missions bibliques t). 146.
Lettre à M. l'abbé F. de La Mennais (sur son ouvrage
intitulé : « De la Religion considérée, etc. »), 158.
Lettres (deux) à l'auteor des « Paroles d'un croyant ».
Voy. La Gervesais.
(1) C'est 'ce même abbé Juin, connu aussi sous le
nom de Juin-d' Allas, né à Champagne d' Allas (Cha-
rente-Inférieure), qui. après avoir désapprouvé haute-
ment les doctrines des « Paroles d'un aoyant », se mit
plus tard dans le cas d'être interdit par l'autorité ec-
clésiastique, prit depuis c l'Apocalypse de Satan » pour
son Evangile, devint effréné démagogue, et fut président
du dutt de la Sorbonne sous le nom de Michelol; l.es
tribunaux l'ont condamné, en 1848, pour une andeofls
banqueroute frauduleuse, à cinq ans de galères.
631
LA BŒNNÂIS
LA MENNÂIS
6XK
Linayne (Paulin). 174.
l^oméoie (Lonit de). 301.
Lacas, ex-dépaié de la Seine-lnféneare,
53.
Madrolle (Antoine). 7. U. 17. 18. 59. 07. 195.
Manet (F.-6.-P.-B.), prêtre, chef d'inttit. de la ville
de Saint>llalo. 194.
Maret (H.). 41.
Marrast (Annand). alors rédacteur en chef de la c Tri-
bune ff . depuis président de la Chambre des représen-
UnU, 9i.
Mécréant (un). Voy. Ililon de Villiers.
Mercier, XXYl.
Mérode (le comte Félix de). 164.
Milon de Villiers (le comte A.-A.-J.). 98.
Mossé (J.-M.), 46
Nicolas, 69.
Notice (anon.) snr M. l'abbé F. de LaMennais, 904.
O'Mabony (le comte Arthur), 91, 165.
Ortolan (Éléaiar), 96.
Pagancl (l'abbé), 5,11.
Peltler (l'abbé). 149.
Poitevin (Prosper). 191.
Pompery (Ed. de), 134.
PrAtre catholique français (un), 190.
Procès (grand) Dût an « Pmple consUtuant >, 199.
r de Uiéologte (un). Voy. Boyer (l'abbé).
Quélen (de), arebevAque de Paris, 159.
Quelques réflexions sur la lettre encyclique (du 18 sep-
tembre 1839), 188.
Qu'est-ce que M. de U Mennais? 6.
R. (le P.), D. L. C. D. J. Voy. Rozaven.
R. (l'abbé). Voy. Rohrbacher.
Rabbe (Alphonse), 4. 198.
Raymond (G.-M.), de Ghambéri. 64.
Receveur (l'abbé). 47. 69.
Réforme communale et départementale, 178.
Réfutation de l'opinion de M. l'abbé de La Mennais sur
l'étendue de la puissance spirituelle. 58.
Regnanlt (Elias). 175. 909.
Réplique de M. de La Mennais. Voy. Viollet.
Riambourg (J.-B.-G.). 95, 87.
Robinet (Edmond), 197.
Rohrbacher (l'abbé), supérieur des missionnaires du
diocèse de Nancy, 50, 57, 76, 77. 80.
Rozaven (le P. J.-L.). de la compagnie de Jésus.
49. 61.
S
Saint-Acre (L.), pseud. Voy. Mossé.
^ainte-Beuve, de l'Académie française, 191. 196.
Nsset (Emile), 37. 38.
Saignas (J.-B.). Examen critique d'une tradnetîan ast-
velte de l'ImiUlion de J.-C.. par M. l'abbé de U
Mennais, ou M. de La Mennais convaincu de plantât
• Parit, Dentu, 1894. in-8 de 19 pages. Abm.
Sand (G.). 139.
Sarrut et Sainfc-Edme. 199.
Satgé (le baron). 179.
Sens commun (le) de M. de La Mennais. Voy. Jaaacs
(l'abbé).
Simon (Jules), professeur de philosophie. 35. 141.
Stmonot, ofDcier d'administration des hôpitaux luli-
taires, 139.
Solitaire (un). Voy. Barbier (U.).
Slober (Ehrenfried), XXVI.
Suramain de Hissery. anc. officier an corps royal d'rtal-
nttjor, 84. 86.
Tabarand (le P.). oratorien. i.
Tharin (Mgr), ancien évéqoe de Strasbourg, 107.
Théologien catholique romain et bon Français (un). ITi
Thord (l'abbé). 13.
Tzschirner (H.-Th.), 19.
Turquety (Edouard), 908.
Vidal (l'abbé 0.). 104.
Viennet, de l'Académie firançaise, 148.
Vigneron (Alfred), avocat. 143.
Vigoureux (MiB« Clarisse). 113.
Vincent (J.-L.-S.). l'un des pasteurs de TEglise réCar-
mée de Nîmes. 43. 51 .
Viollet (Alph.), 109.
W
Wrindto (l'abbé), prêtre belge. 90. 65. 110.
Wâits (J.-W.), vicaire de Saint-Dîner, à Lyoa. 147
TABLE GÉNÉRALE
I. Courte notice sur M. de La Mennais. coi. 510
n. Ouvrages de M. de La Mennais ;
Ouvrages ascétiques.
Sciences en général.
Philosophie et Religion.
Politique
Critique et Polémique religieoses.
Histoire.
M. de La Mennais Journaliste.
Œuvres.
Éditions dues aux soins de M. de La
Mennais (M. de La Mennais libraire).
Ouvrages faussement publiés sous te nom
de M. de La Mennais.
m. RéfnUteurs et Apologistes de M. de U
Mennais :
En général.
En particulier.
Ouvrages ascétiques.
Philosophie et Religion.
Politique.
M. de La Mennais journaliste.
IV. Biognphies de M. de U Mennais.
V. Couronne poétique de M. de La Mennais.
517
bi%
53T
M
554
5til
565
555
571
5TI
5^3
595
m
633
LA MENNÀIS
LAMENNAIS
634
VI. Appendice. Les Stigmates de l'ApofUt :
Sar les « Paroles d'un croyant », par
M. J. Hnber 606
Sur le Pays et le GooTemement, par nn
Homme-Poteoce. 611
VU. TiMe alphabéiiqne des ooTrages, écrits,
vticles et joarnanx cités dans cette notice. 690
\M\, Nomenclatore des traduclears. apologistes,
réfntsleors et biographes, anonymes, spo-
ojmes et psendonymes de M. F. de La
Hennais. 627
l\. Table générale. 633
t- On Ht anx « Corrections * dn tome H des t Su-
percheries littéraires ■ :
LA HENNAIS (l'abbé F. de). L Su ouvrages. —
Mil. Quoique inséré dans les Œnnes du famenx abbé,
'diiioo Pagnerre, cet oposcule n'est pas de lui, mais de
l'alM Gerbet.
XXM. c Parples d'un croyant. > Le chapitre mis
es vers par M. Dnchapt, conseiller i la Gonr d'appel
de Bourges, est le qaanmte-et-tinième : « A an exilé *.
II. Rkfctations et APOLOGIES. 6. « Qtt'est-ce
qse l'abbé U Mennais? » Ajoutes : par M. Fenillade.
Aa nombre des réfntations des ■ Paroles d'nn croyant • ,
RM 9i i 119. ^Joatex celle intitulée :
< Denx mots d'na croyant aux Paroles d'nn Croyant,
assijié d'nn voyant, d'nn mécréant, d'une voyante et
d'une médéante », par M. Alphonse VioUet. Parts,
rue ia Saint-Pères, fi« 65, et Ihivernois, au Pa-
l(M-Kofal, 183i, broch. in-8.
Ii3. Ajoutez en note : La « Revue dn Daupbiné »
a reada compte de la c Première Lettre de M. J.-J.-
L. Goodard « (tome n. pag. 63-64), ainsi que la
• Re^oe dn Lyonnais > (27« livraison). Cette dernière
auhK a été imprimée séparément sous le titre de
• M. de La Mennais. M. Gombalot et M. Goodard ».
Lim. impr. de BoUel, 1837. broch. in-8.
Od annonce sor la couverture de l'opuscule nn c Pe-
tit Dialogue, extrait d'un pins grand, sur la bonne foi
(1m défènaears de la vérité >, par le même antenr.
Note dn vie. Paul Colomb de Satines.
U6' « De la réunion des différentes communions
dtrriiennes ». XLI1 19 des ouvrages de M. de La Men-
u)«. Ajoutes en note :
Eplire. en vers, ft M. de La Mennais sur sa louable
intention de réunir à la communion romaine tontes les
•««s chrétiennes; suivie de Noies et Observations.
Jiillel 1819. Parts, de l'impr. de Jl»« Jettne-
^^mme-CrémUre, 1819, in-8, 40 pag.
148. « Epltre k M. l'abbé de La Mennais i, par
i.-P.-G. Viennet. Ajonies-y :
' Ma première Epitre en réponse à la trente-neu-
Trème de M. Vlenoet, > par M. Prosper Andale (Pros-
f^ Poitevin). Paris, CuiUaumin, Perrotin, 1834,
>>-«. 24 pag.
Dans cette Epltre, l'antenr défendait M. de La
^nais contre M. Viennet; mais depuis, il a antre-
"Kot apprécié le prêtre dânagogne, et a publié une
satire sanglante contre celui qu'il défendait alors.
iVoy. le n« 191 des critiques dn famenx abbé).
219. A sa snite ^ioates :
• L'Ange déehn >, ode, par M. i.-E. Gantier. —
top. dans la ■ Gasette de France », 5 septembre
1841.
213. A sa suite a^jonles :
As sombra des poètes qui ont chanté M. de La
VeaHis. il fant ti^ler encore M. A. Reboni, pour
■■e pièce impriaaée dans son volume de Poésies, et
M. Accurse Alix, pour une autn pièce imprimée dans
ses Poésies. 1842. in-12.
LA MENNAIS (l'abbé Jean -Marie Ro-
bert, dit de), frère du précédent, cha-
noine honoraire de Rennes, ancien grand-
vicaire de Saint-Brieuc, vicaire-général de
la grande aumônerie de France, place qui
lui rut brutalement enlevée, en mars 1821,
I à la suite d'un procès perdu par son frère ;
supérieur et fondateur des Filles de la Pro-
viaence, en Bretagne, est, conjointement
avBc M. Tabbé Deshayes. l'instituteur de
cette Congrégation de instruction chré-
tienne, qui a pour but de fournir des maî-
tres irréprocnables aux écoles primaires
de la Bretagne, et qui a été autorisée par
l'ordonnance du roi, du 1" mai 1822 : so-
ciété précieuse, dont les membres, connus
parmi les Bretons, sous le nom de petits-
frères, rivalisent avec succès, mais sans
jalousie, avec ceux de Saint-Yon. On a de
l'abbé Jean-Marie de La Mennais les ou-
vrages suivants :
I. Avec M. Tabbé F. de La Mennais, son
frère : Réflexions sur l'état de l'Eglise en
France pendant le xviii* siècle, et sur sa
situation actuelle. Paris, Société typogra-
phique, 1808, in-8. — Seconde édition. Pa-
ris, 1814, in-8 (1).
Voy. l'art, de M. de La Mennais. H, col. 518.
II. Avec le môme : Tradition de TËglise
sur l'institution des évêques, etc., par
M. l'abbé L***. Paris, Ad. Ledère. 1814,
3 vol. in-8, 18 fr.
Livres pleins d'une profonde érudition, mais dont
quelques expressions ne nous ont point paru être d'jine
parCiite exactitude théoloffiqne.
Telles sont, paf exemple, dans la Tradition de
l'Églite, ces deux phrases : « Toute Juridiction spiri-
tnelle découle de la puissance des papes, etc. » {Intro-
ductioti, page 39) ; c la chaire de saint Pierre est
l'unique source dn pouvoir pastoral, etc. (Tome I*',
page 208) * : manières de s'exprimer qui , selon
nous, auraient été plus justes, si l'on eût dit : Tonte
juridiction spirituelle vient, par les papes, de Jésus-
Christ qui les a établis centre de l'unité caUioliqne, et
pierre fondamentale de son église ; la chaire de saint
Pierre est la filière par ofa tout pouvoir pastoral, pour
être légitime, doit passer soit médiatement, soit immé-
diatement ».
c Du reste, l'abbé de La Mennais a depuis bien mé-
rité de la Religion et de l'état par beaucoup d'antres
œuvres excellentes, dont le détail nous mènerait trop
loin ».
(L'abbé Mankt, c Biogr.des Malouins célèbres ».)
m. De l'Enseignement mutuel. Saint-
Brieuc, 1819, in-8.
(1) -h Voy. ce Utre i
638
LAMERUÈRE
LA MOTTE
636
IV. Règles des Filles de la Providence,
établies à Saint-Brieuc. Rennes, de Vimp.
de Vatar, 1847, in-3i.
LAMERLIÈRE (Eugène de), vaudevilliste
et romancier, i». [Eugène Catin, de la
Merlière (Isère)].
Pour la liste de ses productions, voy. la
« France littéraire », à Lambrlièhs.
LA MESANGERE (Pierre -Antoine),
nom nobil. [Pierre-Joseph Lbbaux, sieur
de La Mésangèrb].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire » à La Mesangère.
L'AMI, p, [J.-M. Mossé, ou MossÈs,
tout à la fois marchand de meubles, li-
braire-éditeur et médiocre écrivain, né à
Avignon d'une famille juive].
Voy. Ami (1'), I, 302 d.
LAMI, ps, |T.-R. Crussolle, littérateur
distingué, fils naturel de mademoiselle
Crussolle et de Thonorable Daunou, mort
pair de France].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Laxi (1).
4- LA
Hugo].
C'est sou ce pAeodonyme que tat publié dam « La
Liberté > : « Victor Hugo en Zélande > où l'on sent
la trace manifeste de IMllostre poète. Ce lédt a été pu-
blié anonyme cbes Micbel Lévy.
4- L. A. M. J. [Miroir].
Préservatif contre la fumée, ou Moyens
de construire les nouvelles cheminées et de
réparer les anciennes.... Par — . Paris,
Gœury (an IX), in-8, 24 pag.
LA MONNOYE (Bernard de), apocr.
P'abbé DU Revest].
Histoire de M. Bayle et de ses ouvrages.
Nouvelle édition, augmentée des pièces
suivantes : lo Exacte revue de l'Uistaire
de M. Bayle (par Jean Masson) ; 2» Disser-
tation où Ton découvre le véritable auteur
de «l'Avis aux Réfugiés», (par M. de La
MILTIÈRE (Paul de) [Charles
(1) 4- L'article de la c France littéraire » n'a pas
rinjostifiable inconvenance de cet entête. Il pent être
complété ainsi : '
Lamy (Pierre-Remy), né à Paris, le 12 thenn. an VI
(30 juillet 1798), est mort à Saint-Mandé (Seine), le
17Joiiletl832.
Le titre exact dn troisième onvrage cité est :
Notice sur les traductions de deux onvrages de
H. Destntt de Tracy. Paru {impr. de Lenormant),
1818, in-8 de 15 p. (Extr. des « Annales encycl. »,
mai 1818).
Voy. « Bibliogr, de la France », feuilleton, n« 14
del837, p. 7.
Bastide),
in- là.
Anuterdam, Desbordts, 1716.
La première édition, Genève» 1715, in-lî. est
simplement anonyme.
Un avit inséré dans le c Journal des SaruK •,
mai 1716, édition de Hollande, et attribué i ieu U
Clerc, porte qne « l'Exacte reTue * ne pcnt être qw ^
Jean Masson, qui a repoussé c«tte imputatioa cmmt
une insigne fausseté. On dit dans le même aiis «n^
« l'Histoire de Bayle « est de La Monnoye ; niais r fst
«se errenr reconnue assez généralement aqjoonl'bai.
Quant à la DisserUtion de Là Bastide, Toy. 6^^
I. 747 e,
A. A. B-r.
LA MORICIÈRE (le général de), n<^
abrév, [Christophe-Louis-Lëon Jcchiclt
DE LA MoRiciÂRE, mort en 1866].
Indépendamment des discours qni ont été ftootmen
par ce vaillant général dans le sein.de PAsseaihl^
nationale, reproduits par les feuiUee <|QoUdiaiMi. ca
doit bien aToir de lui «{uelques raorcean imprimés is&s
les recueils consacrés aux sciences militaires. Il est le
principal auteur du volume publié se«s le tîtrv <l«
« Projets de colonisation pour les pnmaees d'Ona et
de Gonstantine. présentés par MM. les lieotenanis-f^
néraux de La Moridére et Bedeau ». Pmri$, ie l'imf.
roy., 1847, ln-8 de 935 peg. La part de M. de U
Moricière occupe 185 pages. Le général U MoricicR
est l'un des bibliophiles les plus diatii^aés de Mbt
époque.
LA MORLIÈRE(de), nom nohU. [Charles-
Jacques-Louis-Auguste Rocbette de u
Morlière].
Pour la liste de ses ouvrages, vo}^ la
« France littéraire » à La Morlixrjb.
4- LA MOTHE (M. le baron de) [Etienne-
Léon La Mothb-Hoddancodrt, connu plus
tard sous les titre et nom de baron de La
Mothb-Langon].
Tête de mort, ou la Croix du cimetière
Saint- Adrien. Paris, Menard et Destmt
fils. 1817, 4 vol. in-12.
-H LA MOTHE-GUYON (de).
La Vie de M"* Jeanne-Marie Bouvières,
écrite par elle-même. Cologne, 1720: Pa-
ris, 1790, 3 vol. in-8.
L'abbé de Brion a rédigé cette Vie sur les pepien é»
M"» Guyon. V. T.
Il est plus vraisemblaMeque P. Poireta élé Téditear
de cette Vie. C'est lui qui a fait la longue et euavotfe
préface qui est i la tète. Niceron, t. X. p. 14î.'V(iy.
aux anonymes, c RecueU de Poésies spiritoeOei >.
A. A. B— r.
LA MOTHE -HOUDAXCOURT, j». [le
baron E.-L. de Lamothe-LangonJ.
I. Cinq Epîtres de mon roman, ou les
Rêves de ma cousine. Paris, Levallois,
1808, in-12.
H- II. Louis XVI dans sa prison, in-^,
8 pag.
Pièce de vers imprimée vers 1806. peu de tesps
637
LA MOTTE
LA MOTTE
638
après le amronnement de l'Empereiir, et dont il n'au-
rait été tiré qn'on exemplaire.
LA MOTHE-JOSSEVAL (le sieur de),
pS. [AllELOT DB LA HoUSSATBI.
I. Histoire du Concile de Trente, de Fra
Paolo Sarpi, traduite par — , avec des re-
marques. Amsterdam, Blaeu, 1683, 1686,
in-4.
II. Tibère, discours politiques sur Tacite.
Paris, Léonard, 1683, in-4.
Réimprimé, en 1685, in-8, sons le nai nom de
l'antcar. A. A. B— r.
L4 MOTTE (le sieur de), ps. [Pierre
Thomas, sieur Du FossbI.
I. Histoire de Tertulfien et d'Origène.
Paru, Lambert Roulland, 1673; Lyon, J.
Certe, 1691, in-8.
II. Les Vies des Saints et Saintes, tirées
des PP. de TEglise et des auteurs ecclé-
siastiques. Paris, Le Petit, 1686, 2 vol.
in-4.
L'aotenr n*a donné qne les mois de janvier et de
térritx. A. A. B— r.
LA MOTTE (le sieur de), p». [le P. Jean-
Louis, d'Amiens].
L'Atlas des Temps, ou Chronologie. Pa-
ns. 1683, in-fol.
Vor. le Catalofoe de Girand, p. 30.
On tronie le nom masqué dans la litte de Baillet. Je
dois obsérrer cependant qne l'exemplaire qne possédait
la Doctrine chrétienne renfermait les noms de l'antenr
sus masqne, soit dans le privilège, soit dans les ap-
prubatioBs. A. A. B— r.
LA MOTTE (M"' de), ps. [M«ne Latour
DE FrANOUBVILLE].
Jean-Jacques Rousseau vengé par son
amie, <ftt Morale pralico-philosopnico-en-
cyclopédique des coryphées de la secte.
Au temple de la Vérité (Hollande), 1779,
in-8, n pag.
On tronve dus ce Tolnme :
<* Lettre d'nn anonyme à nn anonyme, on Procès
de l'esprit et dn cœor de M. d'Alembert ;
2« Lettre à M. Fréron, par madame de La Motte ;
3« Lettre de madame de Sainl-G*" k M. Fréron.
Madame de la Toor s'est cachée sous ces différents
na»qaes.
Ces lettres ont été insérées dans le trentième vo-
IvBK des c ŒQYres * de J.-J. Ronssean, édition de
^tf^t, 1782, avec d'antres opnscnles de madame de
Fraqnerille. A. A. B— r.
U MOTTE DE LA PENISSIÈRE (Jeanne
de Valois de Saint-Remy de Luzé, com-
tesse de), apocr, \}e baron d'Aoïour].
Mémoires de la comtesse de Valois de
Lamoite. écrits par elle-même. Paris, Re^
••««iw, 1848, 2 vol. in-8.
n existe sons le nom de celte comtesse des Ifémoires
infbKs contre Marie-Antoinette, qu'on dit aulhenliqnes.
<Voy. la f France liUéraire », arUcle La Molle). L'on*
vrage de i 848 n'est pas nne réimpression de celui de
1791. dont l'édition tout entière fût brûlée dans les
fours de la manufacture de Sèvres, le 30 mai 1792.
Bien des écrits, soit tynonumei ou anonj-mes, ont
été publiés pour et contre cette misérable femme, qui
s*est fait un nom fameux dans l'affaire du collier.
Un amateur a autrefois réuni toutes les pièces qui
ont été publiées à l'occasion de l'affaire du collier, dans
laquelle la fameuse comtesse de La Moite a été la prin-
cipale actrice ; il en a formé un recueil pour lequel il
a fait imprimer des frontispices et des tables. Ces
nombreuses pièces sont réunies en 4 Tolumes in-8.
sous le titre de « Collection complète des pièces rela-
tives à l'affaire dn collier ». Paris, 1786.
Si nous ne nous trompons, cet amateur doit ^tre nn
homme qui. depuis 1786, s'est fait connaître dans les
lettres par des romans, Jean-Charles-Vincent de Bette
d'Elienville, gravement impliqué dans celle sale affaire.
Il a écrit quelques notes sur plusieurs dus facturas qui
composent la collection formée par lui. Ce recueil, qui
est peut-être unique, est aujourd'hui la propriété de
M. Xavier Marmier, qui a bien voulu nous le commn->
niquer. Nous en donnons ici la composition afin de par-
faire les indications qui concernent la susdite comtesse
de U Motte.
1o Mémoire instructif, remis à S. M. la reine le
13 mai 1785 par les sienrs Bobmer et Bossinge. Avec
les Plaintes dn procureur-général et autres pièces rela-
tives i l'affaire du collier. S, L, 1786,24 pages.
Les pièces qui se trouvent i la suite de la Plainte et
Réquisitoire de M. le procureur-général, sont nn Mé-
moire instructif snr la connaissance de madame la com-
tesse de Valois avec les sieurs Bobmer et Bossange, et
une lettre contenant la déposition de madame la com-
tesse Du Barry.
2« Lettre à l'occasion de la détention de S. E. M.
le cardinal de Rohan à la Bastille, 5. l. , 1785,
24 pages.
30 Conp-d'œil philosophique à l'occasion de M. le
cardinal de Rohan, avec des notes essentielles. 1785,
de 14 pag.
40 Mémoire fait pour dame Jeanne de SainURemi de
Valois, épouse du comte de La Motte, pour l'affaire 'du
fameux collier; par Doillot, avocat. Paris, 1785, de
71 pag.
50 Mémoire ponr le comte de Cagliostro, accusé,
contre M. le procnrenr-général, accusateur ; en pré-
sence de M. le cardinal de Rohan, de la comtesse de
La Motte et autres co-accosés. Paris, de l'imp. de
Lottin Vaine et LoUin de Saint-Germain, 1786, de
63 pages.
60 Requête an Parlement, les chambres assemblées,
par le comte de Cagliostro, signifiée à M. le procureur-
général, le 24 février 1786; pour servir d'Addition an
Mémoire distribué le 18 du même mois, à nossei-
gneurs de parlement, les chambres assemblées. Supplie
humblement Alexandre; comte de Cagliostro, an nom et
comme mari et exerçant les droits de Séraphina Féli-
rhiani, son épouse, disant qu'il y a tout lieu d'espérer
que le premier sénat de France ne rejettera pas la re-
quête d'un étranger qui demande la liberlé de son
épouse expirante dans les cachots de la Bastille,
7 pages.
70 Mémoire pour Jean-Charles-Vincent de Bette
d'Elienville, bourgeois de Saint-Omer en Artois, accusé ;
contre le sieur Vaocher, marchand horloger, et le sieur
Loque, marchand bijoutier à Paris, plaignants. (Dé-
fense inné accusalion d'escroquerie. Mémoire i consnlter
LA MOTTE
LA MOTTB
640
et GonsulUtioD). Parit, de l'impr. de l. CeUat, 1786
de 56 pages.
8o Mémoire (fécond) k consoller et Consultation,
sur la défense k ane accnsation d'escroquerie, pour le
même. Parts, de Vimpr. de CaiUeau, 1780, de 56 pag.
9« ObsenraHons d'nn bomme impartial sur le Mé-
moire publié le 15 février 1786. pour le sieur Belte
d'Etienville. Avec cette épigrapbe :
Plus aveugle cent fois que ceux des Qninse-Vingt,
On plus adroit escroc que Cartouche et Mandrin.
liatatia (Paris). 1786, in-8 de 40 pag.
Celte pièce ne se trouve pas dans la collection que
nous décrivons, mais elle se trouve dans celle que l'un
de nos amis. M. Dard, avocat honorable du barreau de
Psris. a formée des écrits des hommes célèbres et famfux
de la province d'Artois, dont il se propose d'être l'his-
torien.
10« Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva. fille
mineure, émancipée d'âge, accusée; contre M. le procu*
reur>général, arcusatenr; en présence de M. le cardinal
prince de Roban. de la dame de La Motie- Valois, du
comte de Caglioslro et autres ; tous co-accosés. «Paris,
P. 'G. Simon et N. Nyon, 1786. 63 pag.
On tronve an verso du titre de ce Mémoire une note
ainsi conçue:
< 11 s'est répandu, au snjet de ce Mémoire, des bruits
aussi absurdes que dénués de fondement, et qui ont
percé Jusque dans les maisons les plus respectables. On
a diffamé la demoiselle d'Otiva : il fallait encore ca-
lomnier sa défense. Il n'en a été donné, ni fait, ni
même imaginé d'autre que celle-ci » .
Un note manuscrite superposée sur la précédente, et
qui nous parait être de la main de Bette d'Étienville.
qui a formé la collection que nous décrivons, dit : « On
prétend que la demoiselle Le Guay d'Oliva (connue
d'abord sous le nom d'Essigny) était une baronne de
Dnrkheim de Fraeschweiler, dans la Basse-Alsace, et
qui ressemblait beaucoup à Marie-Antoinette. Elle a dû
depuis épouser le baron de Heindel, de Romaniviller.
près de Wasselonne. Sa mère était née Bock, et ne
valait guère mieux que cette fameuse courtisanne ».
, « Je fiis après coup détenu à Besançon, puis à Gham-
plîte, pendant qninxe mois, en 1793 et 1794, avec le
frère de celte fameuse Olîva. ex-baronne Dnrkheim. ci-
devant seigneur de Fraeschweiler, autrefois capitaine
au régiment de Nassau, hussard. Entre deux cent cin-
quante détenus, nous deux étions les seuls protestants,
mais pas les moins estimés de tous > .
i 10 Observations de Motus, sur le Mémoire de ma-
demoiselle d'Oliva. 1786.
Nous ne connaissons point cet écrit, qui ne fait poinl
partie de la collection que nous décrivons.
12« Suite des Observations de Motus, sur le Mé-
moire de mademoiselle d'Oliva. Lima (Paris). 1780,
iu-8 de 71 pag.
Écrit qui ne se tronve pas dans la collection que
nous décrivoDS, et qui pourtant se tronve dans la bi-
bliothèque de M. Dard, déjà cité.
13« Mémoires authentiques pour servir à l'histoire
du comte de Cagliostro. (Par lemarq. de Luchet.) Lon-
dres et Hambourg, Fr. Fauche, 1785, de 76 pag.
14« Réponse ponr U comtesse de Valois La Moite
au Mémoire du comte de Cagliostro (contenant sa Con-
fession, son Intenogaloire dans l'affaire du collier et sa
RéfnUlion dn Mémoire de la comtesse de La Motte, en
ce qui concerne le comte de Cagliostro). (Par M« Doillot.
avocat). Paris, de l'impr. L. Cellot, 1786, 48 pag. |
1 50 Requête justiflcative adressée à nosseigneurs du '
Parlement à Paris par M. le cardinal de Rohan. Pant,
1786. 60 pag.
160 Mémoire pour M. le baron de Fages-Chaotos,
garde-dn-corps de Monsieur, frère dn roi. «casé;
contre les stenrs Vaucber et Loqoe. mardiands làjiis-
tiers. accusateurs, et encore conlre M. le procnrfar-
général. Parie, PrauU, 1785. 44 payes.
170 Troisième Mémoire ponr le sieur Bette d'Éiin-
ville, servant de réponse à celui de M. Pages, i'isrii.
de l'impr. de Cailleau. 1786, 38 pag.
180 Mémoire pour les sieurs Vancher, borioger. «i
Loque, bijoutier, accusateurs ; contre le sifor Bece
d'Étienville. le baron de Pages-Chanlnes et autres, sr-
cusés. en présence de M. le'procarenr-génénl. S. t.,
1786. 96 pag.
^ 190 Supplément et suite aux Mémoires du tkzt
Bette d'ÉUenville, ancien chirurgien soos-aidMiuJ>:.r.
pour servir de Réponse aux différents Mémoires fuu
contre lui. Poris, de Vimpr. d'And,-Ch. CailUsu.
1786. 71 pag.
200 Procès comique et instrutif pendant entre le !j-
meux Cagliostro et le sieur (Tlievenean) de Moraade.
rédacteur du « Courrier de l'Europe >. oà le preaurr
est entièrement démasqué, son véritable éUt prouvé et
ses impostures découvertes. Le toot appnyé de piéc?^
justificatives. (Extrait du « Courrier de l'Europe *).
Première partie (et unique). LondrtM. 1787. ii« f*
pages.
210 Mémoire pour Louis-René-Edouard de RolaB.
cardinal de la sainte Eglise romaine, évéqoe et prisa
de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prino-EUt de
l'Empire, grand aumônier de France, commandeur ds
l'ordre dn Saint-Esprit, proviseur de Sorbonne. etc.,
accusé ; contre M. le procureur général, en présn»
de la dame de la Motte, du sieur de Villeile. de b de-
moiselle d'Oliva, et du sieur comte de Cagliostro. ce-
accusés.* Paris, de Vimpr. UUin l'aimé et LoUin 4<
Saint'Germain, 1786, de 169 pag. non compris
8 pages de table.
230 Sommaire pour la comtesse de Valois La Motte.
accusée ; contre M. le procureur-général, accasateor. ta
présence de M. le cardinal de Rohan et autres nnacca-
sés. (Suivi d'un Mémoire sur la maison de Sàint-Reer
de Valois, issue du. fils naturel que Henri.n. roi dé
France, eut de Nicole de Savigny, dame et Inronnede
Saint-Remy). (Par M* Doillot. avocat). Paru, de
l'impr, de L. Cellot, 1786. de 64 pages.
230 Reflétions rapides pour M. le cardinal de Rohaa,
sur le < Sommaire de la dame de La Motte ». Aver !«>
pièces justificatives de son Mémoire. Parit, de l'impr.
de LoUin l'atfié et de LoUin de Saint-Germsia.
1786. de 26 pag. et de 36 pour les Pièces jusUfita-
tives.
240 Requête ponr le sieur Marc-Antoine Réiaux de
Villette. ancien gendarme, accusé; contre M. le pro-
cureur-général, accusateur, en présence de M. le car-
dinal prince de Rohan. de La Motte-Valois, du wvr
Caglioslro. de la demoiselle d'Oliva et antres, tons co-
accusés. 5. f.. 1786, de 26 pag.
250 Second Mémoire ponr la demoiselle Le Gnaf
d'Oliva... Analyse et résulut des récolements et coa-
fronUlions. Paria, P. G. Simon, 1786, de 61 pa?.
260 Le CharlaUn démasqué, ou les Aventures et
exploite du comte de Cagliostro. Précédé d'une Lettre
(sur M. de Cagliostro) .de M. le comte de Mirabeau,
fratic/brt-sttr-ie-lfein, 1786. de 62 et 30 pag.
270 Compte-rendu de ce qui s'est passé au Parle-
ment relativement à l'affaire de M. le cardinal de Rohau.
avec trois suites. 5. t.. 1786, de 157 pag. - Autre
6il
LA MOTTE
LA MOTTE
6i2
«diUoQ. S. L (Stratbourg), ni date (1786), in-8
de 135 pag.
28o Requête à joindre an Mémoire de Cagliostro. A
QCi»ei(:iiears de Parlement, la grand' chambre assem-
bla. Parit, de l'impr. de Lottin l'aine et Lottin de
Ssint-Germain, mai 1786, de U pag.
â9« Arrêt da Parlement. la grand'chambre assem-
blée, dn 31 mai 1786. Parit, de l'impr. de Cl. Si-
mm, 1786, de 44 pag. .
Voici l'extrait de cet arrêt en ce qui concerne les
P'^mes eacoames par les principaux coupables :
< La Cour condamne Marc-Antoine-Nicolas de La
' HoUe, accnsé. absent, à être battu et fustigé nu de
• ferges. et flétri d'un fer chaud en Tonne des trois
< lelireâ G. A. L. sur l'épaule droite, par l'exécuteur
< de la haute-justice ; ce lait, mené et conduit es-ga-
< lères dn roi. pour en icelles être détenu et servir ledit
• seigneur roi. comme forçat à perpétuité; déclare tous
« les biens dudit Marc^Antoine-Nicolas de La Hotte
• acquis et oonfisqoés au roi, on à qui il appartiendra,
V sar icfws. préalablement pris la somme de 200,000 11-
< vres d'amende envers ledit seigneur roi, an cas que
« conâscatioB n'ait pas lien k son profit ; laquelle con-
< damnation, attendu la contumace dudit de La Molle,
• sera transcrite dans un tableau, lequel sera attaché
• à un poteau pour ce planté en place de Grève. Bannit
( Lcois. Marc-Antoine RéUux de Villette à perpétuité
I do royaume ; lui enjoint de garder son ban, sous les
• peines portées par les déclarations du roi. Condamne
< Jeanne de Valois de Saint-Rémy de Luie, femme de
' Marc- Antoine-Nicolas de La Motte, à être, ayant la
• corde au col, battue et fustigée de verges, et flétrie
< d'un fer chaud en forme de la lettre V, sur les deux
• épaules, par l'exécuteor de la haute justice, an devant
• de là porte des prisons de la Conciergerie du Palais ;
f cp fait, menée et conduite en la maison de force de
« rhdplial général de bi Salpétrière, pour y être dé-
• têoae et renfermée à perpétuité. Déclare pareillement
« tuas les biens de ladite de La Motte et dudit Rétaux
• de Villette aci|ui5 et cooQsqui's au roi, ou à qui il
' appartiendra, sur chacun d'icenx préalablement pris
• la Mrome de 200,000 livres d'amende envers ledit
« sci;;near roi, au cas que confiscation n'ait pas lieu
« à son profil. La Cour ordonne, en outre, que les
> Mémoires imprimés pour Jeanne de Saint-Remy de
' Vilois de La Motte seront et demeureront supprimés,
■ criDime contenant des faits faux, injurieux et calom-
t Dieox. tant au cardinal de Rohan qu'au comte de
• Ugliostro. »
te même arrêt renvoie de fins de plaintes et d'accu-
(aïkiDs Marie-Nicole Le Gnay, dite d'Oliva ou d'Es-
i>m\ le cardinal de Rohan et le comte Cagliostro. La
imici fit des réserves envers Bette d'Elienville ; mais
^ pièces relatiftes k cet autre procès manquent dans la
tt)il«€tion que nous décrivons, et cela se conçoit, si c'est
Belte d'Elienville lui-même qui l'a formée.
U comtesse de La Motte subit, dans tonte sa ri-
ivar. la sentesce portée contre elle. Elle ne sortit de
l'bdpiui de la Salpétrière que par l'effet de la Révo-
Ibw Dde 1789. Elle se réfugia en Angleterre, et fit
iBKiner un Mémoire très-violent contre la reine. La
^'*Ar. en ayant été instruite, donna l'ordre d'acheter
t'^ie l'édition de cet ouvrage, qui fut envoyée à Paris.
^ t» version dit que tous les exemplaires forent trouvés
'près le siège des Tuileries; mais une autre version,
1» parait plus raisonnable, dit qu'ils furent brûlés
i^i les fours de la manufacture de Sèvres, le 30 mai
l'Ida; néanmoins un certain nombre d'exemplaires fut
T. II.
trouvé aux Tuileries, après le siège qui en fût fait le
10 août 1792:
An retour de l'émigratioD, l'abbé de G***, évêque
de *'*, introduisit dans une noble maison dn faubourg
Saint-Germain une dame mystérieuse sous le nom de
la comtesie Jeanne ; elle reçut à la mort dn marquis
de L. une pension viagère de 20,000 fr. dont elle a
joui pendant trente années environ. Elle mourut à Paris,
vers le 20 mai 1844, et le faubourg Saint-Germain
fut en deuil. Dans la chambre de la défunte, on ramassa
quelques papiers à moitié brûlés. La dernière heure
l'avait surprise pendant qu'elle effeuillait dans les
flammes les seaets de sa vie. Le feu n'avait pas tout
dévoré, et ce qui restait suffisait pour éclairer le mys-
tère. 0 stupeur I la comtesse Jeanne, cette digne et
sainte femme, si vénérée, est la Jeanne de Lu%e de
Saint-Bemy-Valoit, comtesse de La Motte, de l'af-
faire du collier. Réfugiée en Angleterre, les uns di-
saient qu'elle était morte d'une indigestion, les autres
qu'elle s'était jetée par la fenêtre; on n'en parlait plus,
et voici qu'on apprend sa mort dans sa quatre-vingt-
neuvième année l
Quant an comte de La Motte, il avait M en Angle-
terre avant l'instruction dn procès, emportant avec lui
une grande partie du collier, qu'il y vendit. Il revint à
Paris, à la faveur de la Révolution. Arrêté néanmoins
par ordre du comité de saldt public en l'an u (1794),
il fut relâché, parce que sa peine était prescrite par lo
laps de temps de sa contumace. La Motte repassa en
Angleterre, et de là s'en fut en Turquie, où il apos-
tasia, car la Restauration le fit reparaître à Paris, sous
un nom musulman, et avec une qualité tnrque. 11 est
mort en 1828, comme il avait vécu.
30o Relation de l'exécution de l'arrêt rendu contre
madame de La Molle et les antres condamnés dans l'af-
faire du collier. Paris, 21 juin 1786. 8 pag.
31« La dernière pièce du fameux collier. (Contre
Cagliostro.) S, l. ni date, 34 pag.
32» Mémoire pour le comte de Cagliostro, contre
M« Chesnon, le fils, commissaire an Ch&telet de Paris,
et de Launay (le même qui, en 1789, à la prise de la
Bastille, fut la première victime de la Révolution), che-
valier de l'ordre royal et militaire de saint Louis, gou-
verneur de la Bastille, défendeurs. (Par Thilorier,
avocat). S. L, 1786. 40 pag.
330 Lettre du comte de Cagliostro au peuple anglais.
(En réponse aux attaques de Theveneau de Morande.
rédacteur dn « Courrier de l'Europe »). Pour servir de
suite à ses Mémoires. S. !.. 1787, 76 pag.
« L'article Borri dans le Diaionnaire de Bayle, dont
« l'aventurier Cagliostro est l'exact pendant, noua
« dévoile aussi le sort de celui-ci : comme son prédé-
t cesseur dn dix-septième siècle, dont il avait pevt-
« être trouvé des papiers, il finit par être enfermé à
« Rome, dans le château de Sainl^Ange, et dès lors
« il fut mort pour le public. Lorsque les troupes dn
« général Bonaparte s'emparèrent, en 1797, du châ-
« teau de Saint-Ange, on n'entendit nullement parler
« de Cagliostro. Avait-il déjà fini sa turbulente car-
ff rière à celte époque?
« Je me souviens que peu avant le procès du col-
lier, lorsque le cardinal de Rohan fit son dernier voyage
à Strasbourg, il lui envoya par un de ses gens un sac
de 12 à 1800 livres, de son carrosse, qui s'arrêta
devant la porte de l'abbé Hûffel, prévdlde SaintrPierre-
le-Vieux, et que Cagliostro, pour faire une douceur à
ce coureur, emprunta 12 livres à la cuisinière de son
hôte, le prévôt, tant il était dénué d'argent, malgré sa
baguette magique,' sa poudre d'or, son élixir, son
21
043
LA MOTTE
LA MOTTE
644
esprit familier, elc., etc. {Note manuseriU tur
l'exemplaire <le ceUe Lettre qui fait partie de cette
cellection ; elle est signée : Phil. Rheinbold.)
34(» Recueil de pièces antheDtiqoes, secrètes et inté-
ressantes pour servir d'éclaircissement à l'affaire oon-
rernaot le cardinal prince de Rohan. S. !.. 1786,
70 pag.; — Paru, i786, in-8, 59 pag., et Strat-
bourg, 1786, in-8, 52 pag.
35* Pièces Judiciaires et cnrienses concernant le
différend son'enn entre le sieur Carlo Sachy, grand
bourgeois d'Amsterdam, et maître en chirurgie, contre
le sienr Gagliostro, se disant comte et grand médecin,
avec les pièces justificatives. S. U ni date (février
i782). 37 pag. — Cette dernière pièce n'a nul rap-
port à raflkire du collier. C'est une réclamation de
3,000 livres foite par Sachy à Cagliostro.
36» Mémoires historiques des intrigues de la Cour,
et de ce qui s'est passé entre la reine, le comte d'Ar>
tois, le cardinal de Rohan, madame de Polignac, ma-*
dame de La Motte. Cagliostro et MM. de Brelenil et de
Vergennes. Veniee, 1790. in-8.
Nos écrivains contemporains se sont emparés plu-
sieurs fois, soit du fond du procès, ou des personnages
qui y ont figuré. De ce nombre sont M. S.-H. Berthond
qui, peu après la mort de la comtesse La Motte, a fourni
à la c Presse * un feuilleton intitulé la « Comtesse
Jeanne ». et M. Alexandre Dumas, qui, dans ses c Mé-
moires de Cagliostro », a donné beaucoup de dévelop-
pement à l'épisode du collier {le Collier de la Reine).
-h On lit aux « Corrections et Addi-
tions » aux « Supercheries littéraires »,
t. II, pag. 643 :
La Motte db la Pénissière (1).
Au moment où, à l'occasion de cette supposition d'au-
teur, nous Imprimions la liste des pièces publiées dans
la fameuse affaire du collier et pour et contre les per-
sonnages qui y ont figuré, nous pensions que le recueil
que M. Xavier Marmier avait eu l'obligeance de nous
communiquer était unique. U n'en est rien. L'affaire
du collier à son époque a occupé tous les esprits, et
l'on en recueillait an jour le jour tous les nouveaux fac-
turas, comme on a recueilli plus tard les nouveaux
Jonmanx depuis la révolution du 24 février 1848; mais
on les conservait avec si peu de soin, que pas une des
bibliothèques publiones de Paris n'en possède une
réunion complète. Si celle que possède M. Xavier Mar-
mier n'est pas unique, toutefois estrclle la plus
complète qui existe à Paris, puisqu'elle renferme
trente-quatre pièces, tandis que l'exemplaire de la Bi-
bliothèque nationale, le plus complet qui vienne ensuite,
n'en renferme que vingt-trois. Ce dernier est divisé en
six parties, portant pour titre factice et collectif :
« Collection complète de tons les Mémoires qui ont paru
dans la fameuse affaire dn collier, avec toutes les pièces
secrètes qui y ont rapport, et qui n'ont pas paru ».
Paris, 1780, 6 part, in-12. Un de nos amis, M. Achille
Boblet, qui s'est attaché à recueillir le plus de pièces
possible concernant l'histoire de France, a bien voulu,
à notre intention, parcourir toutes les bibliothèques de
Paris pour prendre note des différences qui existent
entre leurs recueils sur l'affaire du collier, et c'est par
suite de sa minutieuse vérification que nous pouvons don-
ner ici une addition importante & notre premier article.
(1) Si nous désignons ainsi ce personnage, plus
connu sous le nom de La Molte-Valois, c'est que l'ar-
rôt du 31 mai 1786 qui condamne le mari et la femme,
leur reconnaît le nom que nous leur donnons.
ce qmi
9a(£
n est donc bon d'ilonter à
précédemment :
370. Extrait des lettres patentes dn S septembre
1785, adressées an Parlement pour l'affaire du cardiËi)
de Rohan, registrées en la Cour le 6 dn même ïmi.
38« Mémoire remis i S. M. la reine, le H a-tt
1785.
39« Mémoire instructif de la manière dont Bohn?? . i
Botsange ont traité avec M. le cardinal de Robaa ée U
vente dn grand collier de brillants dont il a fait Ysint)-
sition pour S. M. la reine. 1785.
40^ Lettre de l'Assemblée dn Parlement sa roi U:
sujet dn Mémoire de l'Assemblée dn deigé de Frai* -.
qui demandait de connaître l'affaire dn ordinal u
Rohan senl, avyit que le jugement civil intervint).
410 Lettre dn cardinal, secrétaire d'Eut. échu a
tons les cardinaux étrangers, pour régler la conda. t
qu'ils ont à tenir avec M. le cardinal de Rohan, da i:
février 1786.
42» Plaintes et Réquisitoire de M. le prdoirts--
général, sur les lettrefriiatenles. Dn 8 septemlire 178ô.
430 Mandement dn vicaire-général de la grande n-
mOnerie de France, qui permet l'usage des œnis pen-
dant le carême jusqu'au dimanche des Rameaux iadvs-
vement. Donné à Paris, le 95 février 1786. par Jeas-
François Georgel, docteur en théologie, prieer (k
Ségnr. gonvemenr de rhopilal royal des Quinze-Vm^.
vicair»^éral de Strasbonrg et de la grande aoadse-
rie de France. (Paris), 1*786, in-4 de 6 pages.
Réclamation du clergé ponr U connaissance de l'aiure
dn cardinal de Rohan.
440 Requête an parlement, les diambres asembl^r^.
par le cardinal de Rohan, signifiée à M. le procnresr-
général. Poris, et ee trouve à BruxeUea, ches £swe-
nuel Flon, 1786, in-4 de 8 pages.
Signé : le cardinal de Rohan, évêqne de Stras-
bourg, etc.
Demande le concile de sa province eccléaiastkpe
pour le juger préalablement an jugement séculier. —
Cette pièce doit précéder notre n» 15.
450 Demande formée contre le grand-aamOaief <i;
France, par son instituteur de théologie. récIamaBi. à
fin de payer ceux qui l'ont nourri alors, oe qu'il a ii~
pensé pour vivre pendant la dnrée de son insiitatti».
La seconde page porte : Mémoire pour l'abbé Hoossart.
licencié en la Cicnlté de théologie de Paris, appelact.
contre le cardinal de Rohan-Guéméné, intimé. M«Ck£H
laire, avocat. Paris, de Vimpr. de L. Jorry, tmpr-
libraire de Mgr le Dauphin, (1785 on 178G), iM.
Ces huit pièces doivent être considérées ams*
introductives pour l'affaire du collier.
460 Observations de P. Tranquille sur le pnsier
« Mémoire de madame la comtesse de La Vhthe. ■
La Mecque {Paris), 1786. in-8 de 51 pag. — .\ la
p. 49. on trouve les conclusions deM« Douillet, aroea!-
général. La Cour, ayant fait droit sur les conclasioBS ii
M« Douillet, etc.. renvoie les parties comme 11 est di-
Etait signé Modeste, Tranquille, Motus, Pif:-
SONNE.
A placer après notre ii9 4.
47» Réflexions de P.-J.-J.-N. Motus sur le B«0f>:r€
ou roman qui a para en février 1786, pour le soi-di-
sant comte de Cagliostro. Médine {Paris), 1786, ia-^
de 48 pag.
A placer après notre ifi 5.
480 liCltred'un ganle dn roi ponr servir de suite m
Mémoires sur Cagliostro (par le marquis de LnctMl'
Avec ceUe épigraphe : Si quis impatientia éolorU, etc.
Londres, 1786, petit in-8 de 64 pages. — Aaîst
6lo
LA MOTTE
LÀ MOTTE
646
ÀUiioQ. Londres (Paris), 1786. m-i2 de 38 pag.,
ptos use Doo diiffrée.
490 Ma Correspondance aTeclI. le comte de Caglioi-
tro. S«c. édition. Milan, aux dépens de la tociétides
C(i§lU}êtriens, 1786. in-4 de 38 pag. — Suite de Ma
Correspondance avec M. le comte de Gaglioetro, conle-
UBt des anecdotes sur son voyage à Paris en 177S et
1773. par lequel il est prouvé que M. le comte de Ca-
glkttlro et le sienr Balsamo, peintre, sont une seule et
m^e personne. Milan, aux dépens de la société Ca-
gliostrienne (1786), in-4 de 16 pag.
50« Confession da comte de C*'** (Cagliostro). avec
rUutoire de ses voyages en Russie, Tnnpiie, Italie, et
dam les pyramides d'Egypte. Au Caire et à Paris,
ehei CailUau, imprimeur-litraire, 1787, in-4 de 57
l»g. h 3 colonnes, et in-8.
Ces trois ouvrages doivent prendre place immédiate*
neol après notre n^ 13.
Si* Plaidoyer de M* Montiguy pour le sieur de
Beue d'Etienville. Paris, de l'impr. d'André-CharUs
CailUau, 1786, in-4 de 70 pages.
5S* Réponse de M. le comte (Duhamel) de Préconrt,
colonel d'in&nterie, chevalier de l'ordre royal et mili-
taire de Saintp-Lonis, aux Mémoires des sieurs d'Etien-
ville. Vaucher et Loqne. Paris, L.-F. PrauU, impr.
4u roi, 1776 (sic) (1786), in-4 de 42 pag.
Délibérée Paris, le 37 mai 1786. Signé : M« Bi-
toué-DesUgnières.
S3« Mémoire à consolter et consultation ponr F. Pran-
{ois-Valentin Mnlot, docteur en théologie de la faculté
de Paris, chanoine régulier de l'abbaye royale de Sainl-
\ictor, accQSé; contre le sieur Loque, byontier, et le
sieur Vaucher, horloger, accusateurs ; en présence M. le
procareor-général. Paris, de l'impr. de Demonville,
1786, in-4 de i8 pages.
Délibéré i Paris, le 28 mai 1786, et signé :
!!• Andrieox, avocat.
Ces trois dernières pièces doivent prendre place im-
médiatement après notre n« 19.
S4* Requête an roi, pour le comte de Cagliostro.
contre le sienr Chesnon fils, commissaire an Chàtelet,
et le ûtm de Lanney, gouverneur du chAtean de la
Bastille. Parts, de l'Unpr. de Lottin l'aine et de
lotUn de Saint-Germain, 1786, in-4 de 72 pag.
Signé : M« de Joly, avocat.
5â« Reqnète da sienr de Ldioney, da 7 septembre
1786.
56» Requêtes des sieurs de Lanney et Chesnon, des
10 et 15 février 1787.
57» An roi et à nos seigneurs de son conseil. Re-
qoète de production nouvelle contenant des conclusions
sobiidiaires. Alexandre comte de Cagliostro, contre le
»iear de Lanney, gouverneur de la Bastille, et le sienr
ChesDon fils, commissaire au Cbâtelet. Parit, de
l'iiApr. de Lottin l'ainé et Lottin de Saint-Germain,
ftTTier 1787, in-4 de 8 pages.
Stpé : Joly.
S8« Pièce importante dans l'aflkire du marquis de
Uoney. gouverneur du ch&teau de la Bastille, contre le
fiear Cagliostro. Paris, de l'impr. de Grange, rue de
la Parcheminerie, 1787, in-4 de 8 pages.
Signée : M* Joins, avocat.
Celte pièce est jointe i la seconde reqnète d'instruc-
tioD du marquis de Lanney, signifiée le 10 février
1787.
&9* Réponse à la pièce importante du sienr de Lan-
ney. govfemeur de la Bastille, 'pour le r4)mte de Ca-
f;ti.*siro, contre le sienr de Lanney. gouverneur du châ-
teau de la Bastille, et le sienr Chesnon fils, commissaire
au Chàtelet. Paris, de l'impr, de Lottin Vaine et
Lottin de Saint-Germain, 1787, in-4 de 25 piges.
Signée : M* de Joly, avocat.
60« Arrêt dn conseil d'Etat du roi qui déclare le
sieur Cagliostro non recevable et mal fondé dans toutes
ses demandes, tant contre le sienr de Lanney, qne con-
tre le commissaire Chesnon fils.
Et ordonne qne le mémoire imprimé, eommencant
par ces mots : Déclaré innocent, finissant par ceux-
ci : de vos superbes cités, et signé : Tfttiorier et
Gervais, sera et demeurera supprimé comme injurieux
et calomnieux. Du 14 Juillet 1787. Paris, de Vimpr,
roy.,1787, in-4 de 11 pag.
Les sept pièces précédentes sont à placer immédia-
tement après notre u9 32.
1« Pétition de La Motte à l'Assemblée consUtnante.
1789, in-«.
Le comte de La Motte-Valois, lors de son retour de
Londres, au commencement de la Révolution, eut
l'audace de demander sa réhabilitation ainsi que celle
de sa femme, dans la pétition précitée. Quelque peu ih-
vorables pour la Cour que fussent alors Ips disposi-
sitions de la majorité de cette assemblée, la pétition toi
rejetée avec une sorte d'indignation. Il ne se rebuta
pas et il l'adressa de nouveau à l'Assemblée législative,
mais il fut également repoussé.
Extrait de la c Gazette nationale, on le Moniteur uni-
versel «, du mardi 7 août 1792. (Quatrième année de
la liberté, n» 220, page 1 , 2« colonne. France, De
Paris:
Le tribunal du premier arrondissement a rendu le 20
dn mois dernier (juillet 1792) dans l'aifaire dn fameux
collier, le jugement dont voici les principales disposi-
tions :
c Le Tribunal, faisant droit snr l'appel inteijeté par
Marie-Nicolas La Motte, du jugement contre lui rendu
le 5 avril dernier (1792) par le troisième tribunal
établi au palais, attendu que la plainte rendue par le
procnnw-général an ci-devant parlement de Paris, le
7 septembre 1785, n'est signée qu'à la fin et non à
chaque feuillet, ce qui est contraire à la loi. annule et
met l'appellation au néant, ensemble l'arrêt rendu par
le ci-devant parlement de Paris, dn 3 décembre 1785 ;
néanmoins, vu la gravité dn délit, ordonne que ledit
La Motte demeurera en état d'arrestation, et qne les
pièces de la procédure demeureront jointes, ponr servir
de mémoiro seulement an procès, lequel sera envoyé
par-devant le directeur du jury ponr statuer ce qn'il
appartiendra. »
A placer après notre no 35.
62« Vie de Joseph Balsamo, connu sous le nom de
comte Cagliostro, extraite de la c Procédure instruite
contre lui à Rome », en 1790 ; traduite d'après l'origi-
nal italien, imprimé i la chambre apostolique ; enrichie
de notes curieuses, et ornée de son portrait. Sec. édit.
Paris, Onfroy; Strasbourg, J.-G, Treultel, 1791,
1 vol. in-8 de XXVI, plus un feuillet de faux-titre
pour la Vie, et 239 pag.
L'cGvrage est divisé en quatre chapitres : le pre-
mier contient la vie de Balsamo depuis sa naissance
jusqu'au moment de sa détention à Rome ; les trois
autres sont consacrés à la Maçonnerie.
63« Du Famenx procès dn collier ; par le R. P.
Georgel, jésuite, ancien secrétaire d'ambassade, etc.,
1820.
Imprimé dans les Mémoires de l'auteur, publiés par
M. Georgel, anc. avocat au parlement de Nanci, et ne-
ven de l'auteur. Sec. édiL (Parts, A, Eymery, 1820,
6 vol. in-8).
647
LA MOTTE
LA MOTTE
618
L'onnage snr le procès da eollier remplit les pages
i k S09 indusivenent du tome 11 des Mémoires, et il
est accompagné de la gra?nre du collier de la grandeur
des pierres.
04» Gagliostro, mélodrame en trois actes; par
MM. Antony Bérand et Léopold Ghaodexon. Représenlé
sur le thé&lre de l'Ambign-Gomique. le 0 mai 1820.
Paris, Be»ou, 182G. in-8.
Réimprimé dans la même année.
650 Mémoires inédits du comte Alexandre Gagliostro,
traduits de l'italien snr les manuscrits originaox ; par
un gentilhomme (le comte Courchamps). 1841.
Voy. sur cette' mystiflcation et ce plagiat éhonté. re-
produisant deux romans du comte i. Potocki. an
mot Gagliostro, I. 016.
Ces quatre derniers ouvrages sont à placer immé-
diatement après notre n^ 36.
Aux noms de MM. S. -H. Berthoud et A. Dumas,
qui ont écrit snr le collier de la reine, et sur les im-
Itliqoés dans cette affaire, il faut ajouter ceux de M. le
comte Bengnot, pour deux articles dans le < Journal
des Débals >, et de M. Paul Lacroix. Ach. Dodlet.
-{-Notons aussi que M. Louis BUnc, dans son « His-
toire de la Révolution 0, t. I^r, a consacré un chapitre
fort intéressant à l'afTaire du collier, et n'oublions pas
l'ouvrage de M. E. Campardon : • Marie-Antoinette et
le procès du collier, d'après la procédure instruite de-
vant le Parlement de Paris ». Paris, Pion, 1863, in-8.
-|- A la suite de l'annonce des « Mémoires justifi-
catifs de Mi"« 1.1 comtesse de I.AmoUe- Valois », Lori-
dres, 1789, in-8, A.-A. Barbier cite ce passage des
« Mémoires « de M^»* Gampan, l'* édit.. tome U, pag.
107-108 :
< Je puis attester que j'ai vu dans les mains de la
rjine un manuscrit des Mémoires infâmes de la femme
I^ Motte, qu'on lui avait apporté de Londres, et qui
était corrigé de la main même de M. de Galonné, dans
tous les endroits oii l'ignorance totale des usages de
la Roar avait fait commettre à celte misérable de trop
grossières erreurs. »
-|- Un bibliophile distingué, et que nous sommes
heureux de compter parmi nos collaborateurs, M. L. de
la Sicotière, avocat h. Alençon, nous transmet la note
suivante qu'on lira sans doute avec intérêt :
-H LA MOTTE (la comtesse de Valois
de), aut, supp.
Mémoires justificatifs de —, écrits par
elle-môme. Londres^ 1788, in-8.
H y a plusieurs éditions de ces « Mémoires > avec
on sans signature manuscrite, avec ou sans figures, avec
ou sans pièces justificatives à la fin, et même sous des
dates difl'érentes.
Quel est l'auteur de cet ignoble pamphlet qui réveilla
le scandale de l'Affaire du Collier et fil le plus grand
fort à la reine? On l'ignore. M"** de Gan)[)an (« Mé-
moires, ch. xvi) atteste avoir vu dans les mains de
la reine nu manuscrit de ces « Mi'moires » < qui était 1
corrigé de la main même de M. de Galonné, dans tous 1
les endroits oh l'ignorance totale des usages de la cour '
avait fait commettre à cette misérable (la femme La
Motte) de trop grossières erreurs. » Le comte de La
Motte- Valois (« Mémoires, ch. viii ji) affirme qu'ils
furent composés, sous la direction de M. de Galonné,
par un rédacteur du « Courrier de l'Europe », nommé
de I^lonr. }A°*^ de La Motte se serait bornée à fournir
des noies. Elle-même, enfin, dans la Préface de la
réimpression de ses « Mémoires », sous le titre de
* Vie de Jeanne de Saint-Remi de Valois, ci-devant
comtesse de La Motte, » 1791 et an I, s'exprime aiosi :
« J'eus recours à l'assistance d'un homme de lettre»,
qui me fut recommandé par l' ex-ministre, et je 1<-
chargeai de mettre en ordre les faits phnclpaax el <k
rendre les épanchements de mon cœur. »
Il est bien certain que ces c Méoraires » sont l>a-
vre d'une plume exercée, et qoe M"^" de La Moiir. qui
ne manquait pas d'esprit, mais qui était de la ploi
grossière ignorance (voy. nne lettre d'elle dans • VUj-
graphie »), était hors d'état d'en écrire une page.
D'un autre côté, on ne peut admettre qo'nne femm,
quel qoe soit son cynisme, puisse s'accuser elle-iBtsr
ou se vanter des turpitudes dont elle se chaiçe (Lsî
certains passages pour en faire retomber Tinfamie is:
la'malheureuse reine. Elle désavoue ces passages di^i
la Préface de la seconde édition, el prétend n'es ixnit
pas autorisé l' insertion; mais elle se garde bies
d'ajouter que la première avait été vendue à son pn<&t
et par ses soins, ainsi que le déclare son mari.
A la fin de ce volume se tronve. sons le litre de
« Pièces justificatives ». nne sorte d'appendice rao-
cernant une prétendue correspondance entre la retae et
le cardinal de Rohan. qui est aussi niaise que àipà-
tante par endroits, et qui ne laissa pas de contribuer à
la fortune du livre. Dans la seconde édition, érnic
avec infiniment pins de circonspection. M"* de U
Motte n'a pas osé la reproduire. Je ne l'ai, du moits.
rencontrée dans aucun exemplaire, bien que QuirarJ
(ff leQuérard. tome 11, p. 414 >) prétende qa'elf
aurait été réimprimée à la suite de celte édition coa!i: £
de la première..
Le même indique nn c Second Mémoire justificatif * ,
Londres, 1789, in-8, 78 pages, que je n'ai rescoalr
nulle part.
Voici le litre complet de la seconde édition : • Vk
de Jeanne de Saint-Remy de Valois, ci-devant coai-
tesse de La Motte, contenant un récit détaillé et euti
des événements extraordinaires auxquels celle barsi
infortunée a en part depuis sa naissance, et qui oct
contribué à l'élever à la dignité de Confidente et Favoriic
de la Reine de France, avec plusieurs particalariWsi
ultérieures propres à éclaircir les transactions inj$:é-
rieuses relatives au coluer de diamants, à soa Em-
prisonnement et à son Evasion presque miraculeuse, etr..
el sa Requête à l'AssEMBLéE nationale, i l'effrt d'cb-
tenir une révision de son Procès, écrite par elle-méac. »
Elle a eu au moins deux tirages, l'un à Londra.
1791 , 2 vol. in-8, et l'autre à Paria, Gamery, l'as l
de la République française, S vol. in-8 de 368 et
427 pag.; ce dernier indiqué deuxième édition.
La « Vie de Jeanne de Saint-Remy de Valois 1 u'eài
pas plus sortie de sa plnme que les prétendus * Mé-
moires justificatifs ».
Les détails de sa vie miséraMe, avant qu'elle coejiài
le cardinal, y remplissent 350 pages au lieu de 6.
Le récit de l'Affaire du Collier offre des viriaBt^«
considérables dans les deux ouvrages ; le plus soo\eBt
il est textuellement le même.
Les « Mémoires » s'arrêtent à la condamnatioa de U
comtesse, et le tome II de la c Vie » esl presque eoiiè-
remenl consacré au récit des événements postcnear^.
détention, évasion, séjour en Angleterre.
On a attribué cette c Vie » à Choderlos de Iscli^,
l'ami el le confident du doc d'Orléans. Quoiqu'ccrite
avec plus d'art que les « Mémoires », elle me r<ani?i
peu digue d'une plunTc aussi spirituelle que cePe «i^
l'auteur des « Liaisons dangereuses » . Elle n'est, d'ail-
leurs, en beaucoup de passages, que la reproductiea
649
LA MOTTE
LA MOTTE
6S0
serrile des c Mémoires >, qui ne sont certainement pas
(le lui.
Ce qai a pa contribuer à répandre cette supposition^
c'est la part que le dnc d'Orléans aurait prise à la pa-
blication de œ libelle. On a prétendu qu'il fat imprimé
aaa eovirons de Paris. La surveillance établie aux bar-
rières en avait empêché l'introduction dans Paris, et ce
serait le due qui. un jour de grande chasse, en aurait
fait charger l'édition tout entière dans ses fourgons et
ramait ainsi bit échapper à la visite (note du v Cata-
logue La Bédoyère *). Un ancien employé des finances,
on Dommé Durand Duvignand, mort à Alençon il y a
qoelques années, racontait volontiers qu'il avait été
embauché, an commencement de la Révolution, pour
travailler dans une des caves du Palais-Royal à l'im-
pression d'un pamphlet contre la reine.
Le libraire Gnefller, qui avait acheté 6,000 livres
l'Mition entière de la « Vie >, la revendit 14.000 li- I
Très à l'intendant de la liste civile. Celui-ci eut la
ridicole idée de la faire brûler dans les fours de la |
msaafaclnre de Sèvres, ce qui eut lieu le 30 mai ITOS,
si maladroitement qu'une dénonciation en donna ron-
oaissance le jour même k l'Assemblée législative. On '
trouva quelques exemplaires de cet ouvrage aux Tuileries '
spriâ le iO aoftt. D'antres avaient pu être sauvés au
moment dn brùleraent de l'édition. C'est alors qœ
Goef&er en donna une deuxième édition qui, sans être
fsmnune. se rencontre assez facilement.
L. DE LA SiCOTIÈRE.
-f On trouvera dans l'ouvrage de M. Feuillet de Con-
rhis : t Louis XVI. Marie-Antoinette et M>»« Elisabeth »
(1864, 3 vol. in-8), des détails curieux sur l'afTaire
do collier et sur !!«• La Motte ; ils sont extraits d'un
(rr«3 volume d'antographes relatifs k celte intrigue et
fniit de recherches poursuivies pendant de longues
années (voir tome 1, page 156).
Quand on a pu juger de la phraséologie de M">« de
La Motte, on reconnaît, à n'en pas douter, dans sa
prétendue ■ Vie écrite par elle-même * , l'œuvre d'une
plome clandestine, rompue à la peinture licencieuse d'un
siècle o<i la corruption n'était qu'un jeu. L'auteur d'un
livre excellent, trop peu lu. sur les origines de la
Bi^Tolalion, Guy-Sallier, crut avoir bien deviné en y
retrouvant l'imagination corrompue et le style de Tau-
tear des t Liaisons dangereuses » , Choderlos de La-
clos. Un des agents les plus actifs du duc d'Orléans,
Geoffroy de Simon, qui était dans le secret, le lui
avoua, (a Annales françaises. 1852, tome II, page 172.)
Oo s'accorde plus généralement aujourd'hui à rendre
<H\e sovre de ténèbres an fameux pamphlétaire Thé-
veneiia de Horande.
S'il allait s'en rapporter à M. Hommaire de Hell
(« les Steppes de la mer Caspienne >. 1. 11. ch. xvi), cité
<lans • l'Intermédiaire » (n* 113, col. 507), la com-
teue de Lamolhe ne serait point morte à Londres en
1791 ; elle serait venue bien plus tard k Saint-Pé-
■mbourg, aurait acquis de l'influence dans la hante
société russe, et, reléguée en Crimée par ordre de l'em-
perear Alexandre, elle y serait morte en 1813. Mais
toos ces détails semblent extrêmement hasardés.
4- LA MOTTE VALOIS (le comte de),
nuL supp.
Mémoires inédits du —, sur sa vie et
son époque (1734-1830), publiés d'après le
manuscrit autographe, avec un historique
préliminaire, des pièces justiBcati ves et des
notes, par Louis Lacour. Paris, Poulet-
Malassis et de Broisej 1858, xxxix et 398 p. ,
in-12.
Il existe un carton de 6 pag. tiré à 8 exemplaires
seulement.
Cet ouvrage n'est point du comte de La Motte, qui,
sans être eniiërement dépounu d'esprit (Beugnot). était
tout à fait hors d'état de l'écrire. Il a du être rédigé
sur ses notes par quelque folliculaire affamé. Le ma-
nuscrit sur lequel il a été imprimé, et qui fait aujour-
d'hui partie de ma bibliothèque, n'est pas même auto-
graphe comme l'annonçait le litre, mais seulement cer-
/i ' lifié et approuvé par le comte de La Motte. Une intro-
duction inédite et autographe, que je possède légalement,
nous fiiit voir que cet ouvrage n'avait été composé que
pour tâcher de lui obtenir la restitution d'une pension
dont.il avait été gratifié puis dépouillé, et que l'achat
en fut offert aux préfets de police Debellcyme et De-
lavau.
Le commencement de ces « Hémoires » est em-
prunté presque textuellement i la « Vie de Jeanne de
SaintrRcmy comtesse de La Motte. » Les chapitres relatifs
à l'affaire du collier, dont le manuscrit ne s'est pas
retrouvé, sont copiés dans le même ouvrage.
L. DE LA SlCOTlÈRE.
LA MOTTE ROMANCOURT (le sieur de),
ps. [le P. Jean de Maciiault, jésuite, mort
en 1619, âgé de 58 ans].
Théologie mystique du P. Henri Har-
phius, traduite en françois. Paris, 1017,
m-4.
-4- LA MOULIÈRE [Victor Benjamin Pe-
lissier].
Des articles dans « l'Avenir national ».
LAMST,/?*. [Louis-P.-E.-Amélie Sédil-
lot].
L Manuel de la Bourse, ou des fonds
publics français et étrangers. Des opéra-
tions de la Bourse de Paris. Du change.
De l'état des finances de toutes les puis-
sances. Paris, Crochard, 182i,in-18.
Première édition d'un petit ouvrage qui en a eu une
douzaine. Quelques exemplaires des réimpressions, à
partir de la cinquième, portent le vrai nom de l'auteur,
aujourd'hui employé supérieur au collège de France.
-+- IL Des Opérations de la Bourse de
Paris, ou Explication raisonnéo du tableau
des fonds publics oui se publie dans les
journaux, par—. Paris, Ducrocq^ 1841,
in-18.
-4- III. Barôme de la Bourse de Paris, pu-
blié d'après les tables de Francœur, par—.
Paris, Ducrocq, 1841, in-18.
-|- Le pseudonyme de Lamst est composé des lettres
imprimées ci-après en capitales et qui font partie du
nom et des prénoms de l'auteur. M. Louis AMélie
SédilloT. 0. B.
+ LA MUSSE (B. de) [Franc. -Gabriel-
Ursin Blanchard de la Musse].
Voy. la a Littérature française contem-
poraine », I, 599.
651
LA MOTTE
LA MOTTE
ti52
LAMY (le sieur), ps. [Antoine Le Maî-
tre].
L Vie de saint Bernard . premier abbé
de Ciervaux, en partie traduite du latin do
trois célèbres aboés do son temps, et on
partie tirée de ses ouvrages. Paris, Vitré,
1648, in-4; 1649, in-S.
IL Traduction do trois excellents ou-
vrages de saint Bernard, de la Conversion
des mœurs, de la Vie solitaire, des Com-
mandements et dispenses, traduits du la-
tin. Pcrw. Le Petit, 1049, 1656, in-12.
m. Le Sacerdoce de saint Jean Cbrysos-
tôme, traduit en françois. Paris, Vitré,
16S0; Part». VUUry, 1699,in-12.
LANÇAY (Jules de),/w. [J.-T.-B. Cla-
VBL, auteur d'articles dans les journaux.
-h LANCELOT (le capitaine) [A.-L.
Boné, surnommé de Villiers].
Les Pompiers peints par eux-mêmes.
1868, in-18.
Ce livre ttiit pini, miit moins complet, cou d'an-
tres titres, et U ittit obtenu troii éditions; une d'elles
init été saisie et condamnée. Voir l'article Mirlitir.
LANCOSME-BREVES. Voy. SAVARY
DE LANCOSME-BREVES.
-f- LANCRET (Amédée) [A. Duraxob].
Les Fausses Passions. Parts, 1866, in-l2.
LANCRI (Edouard), ps, sous lequel, se-
lon M. Goizet, rédacteur de la « Table gé-
nérale du catalogue de la bibliothèque
dramatiaue de M. de Soieinne» (1845,
in-8). M. Edouard Lafabgub aurait eu
part a une ou quelques pièces de théâtre,
non imprimées, peut-être, car nous n'a-
vons retrouvé le titre d'aucune.
LANDIÉ (Edouard), ex-offîcier français,
depuis méaecin à Coulommiers, apocr.
[le chancelier Daguessbau].
Développements historiques de IMntelli-
fenoe et du ^oût par rapport à FEloquence.
*aris, F. Dtdot, 1813, gr. in-8, sur pap.
vélin.
Volnme imprimé avec beanconp de loxe. et tiré à
400 exempl., destinés à être offerts à de puissants pro-
tecteurs.
— Le même ouvrage, sous ce titre :
a Histoire morale de l'Eloquence, ou Dé-
veloppements historiques sur l'intelligence
et le goût, par rapport à l'Eloquence.
Sec. édit. (avec des changements et cor-
rections, par M. A.-A. Renouard). Paris,
A.'A. Renouard, 1815, in-8.
n a été Uré de cette édition trois exemplaires snr
grand papier vélin.
Cet oofrage, d'an mérite éminent, paraît avoir été
composé par nn homme sopérienr. Le sort l'ayant hii
tomber dans les mains de M. Landié, celui-ci, pour se
l'approprier avec pins de sécurité, le défigura par beaih
CMp de bévues, en le tronquant et en interalaDt na-
ladroitement panni des idées profDDdes celles du
jeune homme de vingt-cinq ans. M. Renouard, qsi.
dans son « Catalogue de la bibliothèque d'un amatrar »,
t. n, p. 57. a donné sur les deux édilioas de 'e
livre une note très-roriense, considère cet onwfn
rnmme une production non achevée du gnnd Ui^.-^
seau. Voy. aussi les « Questions de Uttératurr Hr.i)>- 1.
deCh. Nodier, sec. édit., p. 52 et suit.
LVNDON (C.-P.). Ouvrages qui lui mt
faussement attribués.
Les Amours de Psyché et de Cupidon,
^r Apulée, traduction nouvelle (par M. L.-
F. Feuillet), ornée de figures de Raphaî^l,
publiée par C.-P. Landon. Paris, 1M^9,
in-fol.
Landon était un bon critique artistique, mais trr>-
médiocre peintre; il eùtpa écrire, il se borna àftre
intelligent éditeur. Dans le texte, aossi bien qn« dini
les gravures au trait de ses nombreuses poblicaLioss,
il y a peu de choses de lui. Notre iUustre poète I]tù|V.
M. Béranger, qui a été secrétaire de Laadon. a a
part à ses ouvrages. Ainsi, noos savons pcrtineomeat
que M. Béranger a rédigé entièrement le texte de «ieai
volumes des « Annales du Musée >; qu'il a (ait u bci
nombre des notices pour la « Galerie historique d«>
hommes les plus célèbres », etc.. publiée soos le dvib
de Landon, et dont M. Bénnger fat le directeor. Lr»
personnes qui contribuèrent le plus à la rédactioD <ie
cette Galerie, après M. Béranger, furent M. Feaulet.
mort bibliothécaire de HnsUtut, qui a fourni au deU
de cent notices ; M. de Barante, etc..
Et, pourtant, Landon mettait antant de soin i is-
primer son nom en toutes lettres, sur des oorn^rf^
dont il n'était que l'éditeur, que les auteurs on tr^lor-
tenrs en mettaient è cacher les leurs. Ainsi, il a ebA*r?
été l'éditeur des c Antiquités d'Athènes », Wàurits
et dessinées par J. Stuart et N. Revett ; tndmti>* de
l'anglais par L. F. F. (Feuillet), et publiées par C-P.
Landon. Paris, 1808-24, 4 vol. in-fol.
LANDREMONT, ps. [ Félix -Joseph -
François WoutersI.
Récit de la révolution de Paris jusqu à
Touverture de TAssemblée nationale.
Bruxelles, Wouters frères, 1848, in-3i.
Réimprimé dans U même année, sous le v^taliif
nom de l'auteur, avec augmentation d'on 5* chapitre.
pour servir d'introduction à c l'Histoire parlcmeotair«
de l'Assemblée nationale », publiée avec des Bot«s de
l'éditeur, M. Wouters, gr. in-^. Il a été bit des
tirages à part de cette S« édition du Récit, gr. Uh4.
IvJPV-
LANDRESSE, nompatrim,, orientaliste,
bibliothécaire de Tlnstitut, membre de la
Société asiatique [Clerc, de Landres>e,
petite commune du département du Doub>,
arrondissement de Baume-les-Dames].
Il parait que cet orientaliste adopta le
nom de son lieu natal pour se distinguer
de tous les « Clerc » tr^répandus dans la
Franche-Comté. Du reste, c*est aui?si le
nom patrimonial de ses ancêtres.
Pour la liste de ses ouvrages, vovez la
« France littéraire » à Landrbsse.
ti:i3
LANDSVRIEND
LANGLE
65 i
L\NDSVRIEND(H.-K.), ps. [Henri Bru-
NEEL et Edward LeglayJ.
Scènes historiques flamandes. Tome ^^
Bouchard d*Avesnes. Lille, Wanackere^ et
Paris, Maqen et Comon, 4841. — Avec
M. Edward Leglay. Tome IL Schild en
Vrîend, 1302-03; Charles le Mauvais,
IX'^-m, Lille et Paris, les mêmes, 18il.
Entout!2voLin-18.
Le second Tolmne porte le nom véritable du premier
lutwr.
-f Ce pseudonyme signifie en flamand « ami do
pays ■.
LA NEUFVILLE (de)/ nom patrim, [Le
QCIEN DB LA NeUFVILLE].
Pour la liste des ouvrages de deux écri-
vains de ce nom, voyez la « France litté-
raire >, à La NeufviLle.
L\ NEUVILLE (de), pt. [Adrien Bail-
let].
Histoire de Hollande, depuis la trêve
de i()Û9 jusqu'à la paix ae Nimègue. Paris,
de Luyne, 1693. 4 vol. in-12.
On a publié une saite de cette Histoire. Amsterdam,
1"04, 2 wl. in-ia. A. A. B— r.
L\NFRANCHI (le marq. Louis Rainier),
chevalier de Tordre de Saint-Etienne, ps.
[le baron de Lamothb-Langon].
Voyage à Paris, ou Esquisses des hom-
mes et des choses dans cette capitale. Pa-
ris, veuve Lepetit, 4830, in-8.
Ce Une a été tébii, en grande partie, par M. L'hé-
hlier, de TAîn.
LANGALLERDS (Philippe de Gentils,
marquis de), apocr, [Sanoras de Cour-
TIUj.
La Guerre dltalie, ou Mémoires histori-
ques, politiques et galants du — . Cologne
(Rouen), 1707. 1709, 2 vol. in-12.
n ne font pas confondre cet ooTrage avec les Mémoires
du marquis de Langallerie, histoire écrite par Ini-
luroie dans sa prison à Vienne *. {Cologne, on La Haye,
1743, in-i2), qne Fontenelle croit avoir été réellement
(tù\s par Langallerie, anqnel Huiler, son valet de
rhsmbre. ajoata les derniers moments de sa vie, et que
le Hollandais Gauthier de Faget publia.
H- 11 est bien reconnu aujourd'hui que Faget a écrit ces
U/moires; c'est ce qui résulte d'un passage de la 'prê-
tée et plus encore de la confrontation d'un passage des
« Mémoires > avec l'écrit intitulé : c Manifeste du gé-
n<'ral marquis de Langallerie au sujet de ce qu'il a quitté
tr service de France et s'est retiré du royaume ». La
Ik^e, Jean Swan, 1714, petit in-8. Le marquis de
Ungatlerie est d'ailleurs une des figures les plus origi-
Dales de son temps.
Le livre de Sandras de Ck>urtilz, dans lequel des
anecdotes curieuses sont entremêlées de grossières
l^oes. est dénué de tonte authenticité, et, comme
toutes les productions semi-historiques do ce romancier
fécond, ne mérite aucune confiance.
LANGEAC, nompatrim, [le chevalier de
UEspinasse de La.ngeac].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Langeag.
LANGLE (le marquis de), ps. [Jérômc-
Charlemagne Fleuriau].
I. Voyage en Espagne, par L. M. de
Langle. Vl' édit., la seule avouée par l'au-
teur. Paris, Perlet, 4803, in-8.
Les précédentes éditions de cet ouvrage ont paru
sons le titre de c Voyage de Figaro en Espagne »
(voy. n, col. 40 f). La première est de 1785. 2 vol.
pet. in-12. L'ouvrage fut condamné au feu par le Parle-
ment de Paris, et cet arr^t lui procura une vogue qu'il
n'aurait point obtenue. (Voir Peignot, i Dict. des livres
condamnés », 1. 1, p. 222.)
II. Tableau pittoresque de la Suisse.
Paris, 4790, in-8; Liège, 1790, in-12.
M. Ebel, dans une partie du second volume de ses
f Instructions pour un voyageur qui se propose de par-
courir la Suisse, etc. » {Bdle, 1795, 2 vol. in-12). a
donné une bonne Notice bibliographique de tous les
ouvrages qui ont paru sur la Suisse. Le marquis de
Langle y est très-mal traité, page 216, à l'occasion du
« Tableau pittoresque de la Suisse >, qu'il a publié en
1790, et qui n'est guère qu'une réimpression dn
« Voyage en Espagne » , dont il a changé les noms de
villes. — Ce qui a été ajouté à ce premier ouvrage
ainsi déguisé a été pris au doyen de la littérature
française en Suisse, le savant M. Philippe Bridel, qui se
plaignait, dans une lettre dn 20 mara 1834 à nous
personnellement adressée, des transcriptions, mot pour
mot, que plusieurs écrivains français ont faites de ses
ouvrages sur la Suisse. Le soi-disant marquis de Langle
est cité dans le nombre de ces plagiaires. (Voy. la note
sur « l'Hermite en Suisse », du t. H des « Super-
cheries », n, 277 c. (1).
ni. Paris littéraire. Première partie.
Paris, MeUan, an VII (4800), in-42. Anon.
Les trois autres parties, on n'ont jamais été faites,
on sont demeurées dans le portefeuille de l'auteur. Ge
pamphlet, qui parut en l'an vu. est plein d'injures
contre tons les auteurs dont les noms se sont présentés
à la mémoire de Flenriau. Il le reproduisit en l'an ix
sons le titre de « Alchimiste littéraire, on Décompo-
sition des grands hommes du jour ». Les pages 1 et 2.
119 et 120 furent recomposées. II mit & la fin de
c l'Alchimiste », etc., ce qui était au commencement
de V Paris littéraire » . Ces deux onvragcs sont par-
faitement semblables.
-|- (1) Après avoir la la note précédente contre les
« transcriptions mot pour mot » , il est curieux de voir
Quérard prendre textuellement au n** 138 5 3 dn «0i&-
lionnaire des Anon. » la note qui l'accompagne, et la
donner dans ses « Supercheries » , sans la moindre in-
dication de source. Au nom de de Langle Quérard a sub-
stitué selui de Fleuriau, mais M. P. Levot, dans la
c NouT. Biogr. génér. » , t. XXK, nous apprend que ce
dernier nom s'écrit Fleuriot, et qne le nom de de Langle,
655
LÀNGLÉ
LANGLOIS
656
— Le môme ouvrage, sous ce titre :
Nécrologe des auteurs vivants, par L. M.
D. L***. Paris, Frechtt. 1807, in-18,
iV^Mon Voyage en Prusse, ou Mémoires
secrets sur Frédéric le Grand et sur la
cour de Berlin, par L. M. D. L***. Pari*,
FruKeî, 1809, in-8.
De LaDgle est-il bien l'antenr da t Voyage de Fi-
gtro en Espagne »? Je ne l'ai jamais cru. J'ai toi^oors
pensé, an oontraite, qne c'était l'oarrage de quelque
homme de beaucoap d'esprit, mais d'nn très-manvais
goût, qui aviit abtndonné ïàt Langle le soin de le mettre
en Inmière. Je fonde cette opinion sur ce qu'un
homme qui aurait fait ce voyage aurait dû nécessaire-
ment semer dans ses antres éc-rits quelques-uns des
traits d'esprit dont eelui-d est rempli. Or, dans tout
re que le marquis de Langle a publié depuis, on ne
retrouTe partmit que l'esprit de Figaro, que les mêmes
ulUies, les mhnes phrases, les mêmes mots, les mêmes
traiu ; il lança, au bout de cinq ans. contre la Suisse,
les épigrammes que cinq ans auparavant il atait déjà
lancées contre l'Espagne ; il ne monte an sommet des
Alpes qne pour répéter ce qu'il nous avait déjà tant
de fois dit du sommet des Pyrénées ; il peint les mœurs
champêtres du simple Helvélien des mêmes couleurs qui
lui avaient servi à peindre le caractère altîer et superbe
du magnifique Castillan. Les pamphlets littéraires que
do Langle a publiés sous le titre de i Paris littéraire »,
f d'Alchimiste littéraire >, de c Nécrologe des auteurs
vivants ». ne sont eux-mêmes pas antre chose que le
« Voyage de Figaro en Espagne ». Il n'y a qne le titre
de l'ouvrage et quelques noms de changés. Ne doit-on
pas conclure de Tout cela que l'homme qui aurait eu
asseï d'esprit pour trouver les mots heureux, les traits
piquants qui font du « Voyage de Figaro en Espagne >
nn ouvrage original, aurait eu le secret de foire jaillir
des antres sujets qu'il aurait traités du moins quelques
étincelles nouvelles, quelques saillies nées du sujet? De
deux choses l'une : ou le marquis de Langle n'est pas
l'auteur du t Voyage de Figaro en Espagne ». du les
antres ouvrages qu*il a publiés ne sont pas de lui.
Préface envoyée de Berlin, page xxxij.
-4- LANGLE (Ferdinand) [Joseph-Adol-
phe LangloisI.
Voy. la « France littéraire » et le « Ca-
talogue général de M. Otto Lorenz, au mot
Langle.
-+- LANGLE (Aylic) [Marie- Ange-Ferdi-
nand Langlois, fils du précédent].
Voy. le «Catalogue général» de M. Otto
Lorenz, à Langle.
LANGLÈS (Louis-Mathieu), médiocre
orientaliste.
L Ambassades réciproques d'un roi des
Indes, de la Perse, et d'un empereur de la
Chine, avec la vie de ces deux souverains.
Traduit du persan d'Abd Oul-Rizac, au-
mônier de Chah Roukh, roi de l'Inde. Pa-
ris, Royet, 1788, in-8.
nsurpé par notre antenr, est celui de la branche atnée
de sa famille. 01. B— r.
IL Voyage de la Perse dans Tlndo. par
Abd Oul-Rizac, traduit du persan. Paris.
1798, in-i8.
Ce volume fait partie d'une « Collectton portaiîTe it
Voyages », publiée par Langlès, 1798-1820. 6 troi.
in-12.
Une notice trés-cnriense snr Langlês. par M. P.-H.-
J.-J.-B. Audiffret, mort premier employé de la set-'j»^.
des manuscrits français près la Bibliothèque naiKUul)'.
notice imprimée dans le tome m de la « Btof^ai'li'e
universelle et portative des contemporains » (i)«3i
établit non-seulement qne Langlès éUit très aa-desv<,i
de la réputation dont il jouissait, mais encxire qu'il a
commis an moins deux fraudes littéraires, et voîtt (nier-
quoi son nom figure dans nos c Sopercheries >.
f On a cru longtemps, dit M. Audiffret, et les on««-
talistes mêmes regardaient le ■ Voyage de la Vkt^
dans rinde » d'.\bd Oul-Rixac, opuscule qui ne fonaf
que la moitié d'nn volume, comme l'unique esai il<^
connaissances de Langlès en langues orientales : Titls-
sion a été détruite, en 1819. par la découverte que £l
son biographe. Il est bien constaté aigonrd'bui que l«
V Voyage » d'Abd Oul-Riiac a été pris en entier dam
la traduction française faite par Galland. d'une Hisicat
de Chah Rokh et autres descendants de Tamerlan, par le
même Abd Oul-Risac. dont il existe denx exemplaires i U
Bibliothèque du roi. Il est pénible de déclarer que le
prétendu traducteur a publié comme son propre ou-
vrage celui de Galland, et que pour faire disparaitre ks
traces du plagiat, il a soustrait de l'un des exempUirrs
les cahiers qui contenaient les paragraphes relaiifs aa
voyage de l'auteur persan, sans se rappeler qu'il exisu
un autre exemplaire sur lequel il avait marqué par des
crochets les mêmes paragraphes. Par suite de ceit?
découverte, on a reconnu aussi qne Langlès anit pri>
d(<ji dans la traduction de Galûnd un opuscule, nos
moins exigu qu'insignifiant, et publié, en llt^S, sou?
le titre f d'Ambassades réciproques », etc. (vorez
ci-dessus). Dans une note qu'il a insérée i la sait« àa
« Voyages des Franklin en Perse b (qui formest le
deuxième volume de celui d'Abd Oul-Rizac). il kœ
un auteur persan de n'avoir pas dissimulé les craasi^
de Nadir-Chah, et accuse le frère Basin, jésuite, d'a^ntr
flagorné ce tyran de la Perse. Assnrément les jé»ai(«<
ont eu bien des torts, mais les injures que Langirs pro-
digue ici k l'un d'eux sont aussi ii^ustes que ridicaW.
car l'historien véridiqne, c'est le frère Bazio, el le
flatteur, c'est l'auteur persan. Les ouvrages de Uo^ie»
fourmillent d'absurdités pareilles. *
LANGLOIS (Louis-P.), ps. [Louis-Pierre-
Prudent Le Gay].
Legay s'était d'abord fait connaître par
de nombreux romans licencieux, apparte-
nant à récole de Pigault-Lebrun. Arrivé à
un certain âge, il changea son genre de
publication, ne fit plus guère aue des ou-
vrages pour la jeunesse, et alors adopta
pour les lancer dans le monde le nom ma-
ternel de sa femme, née Louise-Pauline
Langlois. Né en 1744, mort en i8i6, il
avait obtenu, sous la Restauration, un mo-
deste emploi dans les bureaux de l'Univer-
sité.
L Précis de THistoire de France depuis
la mort de Ix)uis XVI jusqu'au rétablisse-
657
LANGLOIS
LA PALME
6S8
ment de la maison de Bourbon. Paris, Hu-
bert, 1817, in-12.
IL Le Connétable de Bourbon et la du-
chesse d*Angoulôme. Paris, Eymery, De-
hunay, iSiS, 2 voL in-12.
IlL Nouveau Magasin des Enfants. Pa-
ris. Caillot, 1820, 3 voL in-18, avec 6 gr.
— Autre édition (abrégée). Paris, le même.
1827, in-18, 108 pag.
IV. Les petits Marchands ambulants, ou
rÊducation de la nécessité, orné de jolies
gravures. Paris, A. Eymery, 1820, 3 voL
in-18, fig.
V. Petit Paul, ou l'Éducation villa-
geoise. Paris, A. Eymery, 1821-1825,
in-18, 4 grav.
VI. Le petit Guignon, ou les Accidents
communs a l'enfance désobéissante. Paris,
A. Eymery, 1825, in-18, fig.
VU. Julien, ou TEnfant industrieux.
Paris, Eymerv, 1825, in- 18.
VIIL Les aeux Sœurs, ou les Bonnes
filles et la bonne mère. Paris ^ Eymery,
Fruger et CT, 1827-1830, in-18, fig.
LANGLOIS (Théodore), ps. [Jules Lo-
vt] , auteur d articles dans le a Tinta-
marre ».
UNGLOIS (Théodore), ps, [Furpille].
-f LANGLOIS (Justin) [Alexandre Flan].
Les Vaudevillistes chez eux, indiscrétions
d'un frotteur; articles publiés dans « la
Lune » et dans a TEclipse ».
-h LANGLOIS (feu) [Claude-Jules Cai-
RON, connu sous le nom de Jules Noriac].
Des chroniques hebdomadaires dans
« TEclair ».
-h LANGUEDOCIEN (Un) [BertbandI.
Voy.B***,L435e.
+ LANTŒL (Jean de), sieur de Chain-
Ireau [Guillaume ColletetI.
Le Monarque parfait, traduit de Bellar-
min, par—. Paris, 1625, in-8.
PelisMo f Histoire de l'Acad. franc. » p. 287,
révèle ce ptendoDjme.
LANOE (de).Voy. DELANOË.
L\NOL^ (J. de), nom littér. [Jean Sau-
vé, surnommé de Lanoue, nom sous le-
quel il est plus connu].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lanoue.
L4NTIN, neveu de feu M. Lantin et de
feu l'abbé Bazin, ps. [Voltaire], éditeur
de la tragédie de Sophonisbe, de Mairet,
prétendue retouchée. Voy. Mairet.
LANTOINE, ps, [Tétot, auteur drama-
tique].
Avec M. de Leris (Alfred Desroziers) :
Lady Henriette, ou le Marché des Ser-
vantes, drame- vaudeville en cinq actes
(imité du ballet de FOpéra). Représenté
sur le théâtre des Délassement&Comiques
(le 8 juillet 1844). Paris, rue d'Enghien,
26 ; Tresse, 1844, gr. in-8. ^
LAONAIS fUn), aut. dég. [Beffroy, frère
du « Cousin Jacques »].
Étrennes à mes compatriotes. Paris^
1789, in-8.
-f-LAORTY HADJI (leR. P.) [le baron
Taylor].
I. La Syrie, la Palestine et la Judée ; Pè-
lerinage à Jérusalem. Paris, 1856, in-i2.
IL L'Egypte, par — . Paris, Bolle-La"
salle, 1850,in-18.
, LA P***** {Y abbé 6e), ps. [Charles-Yves
Cousin, d'Avalon].
Dictionnaire biographique et bibliogra-
phique des prédicateurs et sermonnaires
français, depuis le xvi* siècle jusqu'à nos
jours, dont les sermons, prônes, homé-
lies, etc., ont été imprimés, avec l'indi-
cation des meilleures éditions, suivi de
Préceptes sur l'art oratoire, extraits de La
Harpe, Marmontel, Maury, etc.; par l'abbé
de La p***** (masque de Cousin, d'Avalon),
précédé d'un Essai historique sur l'élo-
quence de la chaire, par B. de Roquefort.
Paris, Persan, et Lyon, Périsse frères, 1824,
in-8.
c L'Essai », le « Dictionnaire » et les c Préceptes «
ODt chacun leur pagination particulière : « l'Essai »
forme xv-Oi p.; le c Dictionnaire », 858, et les « Pré-
ceptes », 172.
Le c Dictionnaire > n'est pas antre chose que le
ff Dictionnaire portatif des prédicateurs » (par A. Alhert
et J.-Fr. Court). Lyon, 1757, un vol. in-8, dans le-
quel l'éditeur a intercalé de nouveaux articles.
H- LA PALFERINE [Emmanuel Lan-
glois-Dei^bssarts] .
Des articles dans la a Revue anecdo*
tique ».
-+- LA PALME (le sieur de) [Pierre-Vic-
tor Palma-CayetJ.
L'Heptameron de la Navarride, ou His-
toire entière du royaume de Navarre de-
puis le commencement du monde, tirée de
respagnol de D. Charles, infant de Na-
varre. Paris, Portier, 1602, petit in-12.
Ce poème très-long et écrit en vers de dix syllabes
a reparu en 1616, avec un titre un peu modifié ; nous
en avons fait mention (Voir D. L. P.. I. 959 d).
L'édition de 1602 est rare et recherchée. Le c Ma-
nuel » en signale une adjudication à 43 fir. venta
Salmon; nous en avons noté une autre au prix de
89 fr. dans une vente faite en Janvier 1865 par
M. Potier.
659
LA PALME
L\ PARAZ
LA PALME (de , mm patrim, [Acbriut
dblaPalhe].
LAPANOUZE (Joseph do), ps. [l'abbé
P.-Denis Boyer, directeur du séminaire
Saint-Sulpice, à Paris].
Le Duel jugé au tribunal de Thonncur
et de la raison. 1802, in-8.
Cet ouvrage valut à Taoteur supposé une lellre de
félicitations du général Bonaparte. On prétend que l'abbé
Boyer a publié, en 1837. une 2« édition de son écrit.
LA PARAZ (rabbé), p$. Tabbé Ciiarvoz,
curé de la paroisse ae Mont-Louis, au dio-
cèse de Tours].
Les Prisons d'un prophète actuel {Pierre-
Michel Vintras. ouvrier), poursuivi par
tous les pouvoirs. Caen, Ùh. Woinez, 18i(i,
in-12, 312 pag.
Voici le court prospectus de cet ouvrage :
Les c Prisons d'un Prophète j sont un livre saisis-
sant d'intérêt, qui fixera l'attention an plus haut degré.
Rien ne lui manque, ni le fond, ni la forme, ni l'im-
portance du sujet. Un prophète aux prises avec toute la
hiérarchie gouvernementale et judiciaire qui s'eiforce en
vain d'étouffer sa voix ; un prophète que ses écrits pla-
cent, sans blasphème» à c6té d'Isaîe. puisqu'ils viennent
do même inspirateur; un homme, simple ouvrier, sans
instruction, qui désespère les théologiens et 1rs acadé>
mictens, et dont la sainteté désespère ses ennemis ; un
prodige enfin dont on s'occupe aujourd'hui en hauts
lieux, de Londres jusqu'à Rome, et que l'on cache soi-
gneusement au public : voiU, certes , une histoire qui
ne laissera pas de regrets à son acheteur.
Un biblioUit'caire de nos amis nous fcnrnit sur ce
nouveau prophète et ses partisans des détails trop pi-
quants pour qu'ils ne trouvent pas leur place ici.
Depuis 1839, un petit moulin à papier, situé à Tilly-
sur-Seulles. à quatre lieues de Caen. est devenu la
crèche de Bethléem, la Jérusalem, le point unique
enfin vers lequel se tournent les yeux d'une c«rlaine secte
de fanatiques. D'abord groupés en petit nombre autour
d'un contre-maître de la fabrique, nommé Pierre-Michel
Vintras, sorte de convulsionnai re qui a des communi-
cations avec les puissances célestes et fait des miracles,
les fripons et les dupes qui composent. c«tte société
firent, en prêchant leur nouvel Evangile, d'assez nom-
breux prosélytes parmi les esprits faibles, et surtout
parmi ceux qui croient encore à l'existence du duc de
Normandie. Louis XVII (le prétendu baron de Riche-
mont) (1), car pour opérer on a réuni la foi politique
à la croyance religieuse. On compte, dit-on. près de
deux mille adeptes dans les villes de Caen, le Mans.
Rouen, Elbeuf. Paris, Angers. Tours. Cahors et Albi.
Caen. sans doute parce que nul n'est prophète en son
pays, en fournit très-peu.
Un des principaux apôtres des nouvelles doctrines fut
un certain abbé Charvoz, qui fit paraître, vers 1841, une
brochure anonyme imprimée chez Looquin. à Paris, et
intitulée « Opuscules sur des communications annonçant
l'œuvre de la Miséricorde » (sans date ni nom de
vendeur). Ce fut la première publication des « Enfants
de l'œmTe », ainsi qu'ils l'appellent. Quelque temps
(1) Voyea sur cet imposteur l'article < Louis-Charics
de France » de ce livre.
I ; après, Vintras fut arrêté et condamné avec un aalr^ ks-
< dividtt comme exploitant la crédulité des hommes >iri.
' pies, en un mot. pour escroquerie.
A partir de ce moment, les disciples de Vintns su-
rent au jour plusieurs brochures coUectivement Té6u-ri,
qui se résumèrent à la fin de 1842 en nii« publiai. -.o
périodique nommée la « Voix de la SepCaine », dont il
parut 48 livraisons (4 vol. in-S), et qui ne cessa qufa
184f). Le livre qui nous occupe, signé La Parai, Kr-
mine la série des œuvres données par la secte ; ile<;le
résumé de ses travaux, en même temps qu'il di-cs^
d'assez longs aperçus sur son chef principal. Pime-
Michel Vintras. Hélas! la gloire qne l'éalrain pronel
à son héros a dû bientèt s'évanouir : le prophète, i-:
sortant de prison, a trouvé son troupeau disper»^; s<^
agneaux étaient devenus des louf» dévorants qui se d^
chiraient entre eux à belles dents, et il n'a pn réBoir
encore toutes ses brebis égarées. Cependant Uat
n'est pas désespéré. Vintras commence i s'entourer
d'ouailles nouvelles ; le moulin a été transformé en aa£
jolie maison de plaisance, et la fortune du prot^ du
ciel va prendre une rondeur confortable pour la secoode
fois, si la police, qui ne respecte pas même les priH
phèles, ne s'en mêle pas.
Mais revenons à l'auteur des c Prisons >. On ht
page 10 et suiv. de ce livre, à propos de l'élévation do
style des prétendues communications du ciel i l'inspira:
c Ce n'est point à l'ouvrier Pierre-Michel qu'on ea
faisait honneur, c'est aux habiles qu'on supposait gh
chés derrière la toile, et notamment à un certain abtié
Charvoz, curé d'une paroisse appelée Mont-Louis. »
diocèse de Tours, connu par diverses publications, entre
autres le f Précis d'antiquités liturgiques i. et b
c Fille du Mandarin *. C'est à cet ecclésiastique qu'ûo
attribuait ces « Prétendues communications >. poar
employer le langage des opposants. C'était une suppo-
sition à vt'riûer... Je voulus interroger l'abbé qui avait
le bonheur d'être accusé d'écrire comme un ange di
ciel. . . Déjà riche de renseignements, j'allai le trouver,
j'eus avec cet ecclésiastique de longs entretiens,
etc., etc. ê
Voici bien deux individus distincts, tous deux par-
tisans de Vintras, M. Charvoz. antenr, interro^ par
M. La Paraz, auteur aussi, et dont l'un n'est pis plas
pseudonyme que l'autre.
Mais voici aussi que nous trouvons dans U ([u-
trième livraison, première année de la c Voix àc U
Septaine >. page 144, une lettre datée du 10 no-
vembre 1843, et signée Charvoz La Paraz, curé dr
Mont-Louis, et cela nous dévoile un mystère facile a
saisir. Dans ses divers écrits, M. Charvos La Panz
n'était connu que sous son premier nom. 11 était loai-
trailé par l'autorité ecclésiastique supérieure de .«on
diocèse pour ses opinions religieuses; il n'était pis
moins compromis dans les affaires diverses so$cttéf>
par les autorités civiles du Calvados à Vsturrt dt la
Miséricorde ; il avait donc besoin d'un avocat ponr lui
et ponr son culte. M. Charvoz l'a trouvé dans La raraz,
en partie son homonyme, et peut-être son parent, iiai.
converti par lui. lui a prêté par reconnaissance ^<'1l
nom et sa plume. Ceci est une preuve de fratenili' qur
nous sommes loin de blâmer ; nous trouvons seolciofol
qne le style des deux écri^-ains se ressemble siopiliè-
renient ; ce n'est pas à nous à expliquer cette n^v^
blance, c'est peut-être encore un miracle de Vm:re
de la Miséricorde.
Maintenant, mon cher ami. si vous mettez le La
Paraz dans vos « Supercheries *, je vous conseille de
mettre à la suite de votre article le renvoi : «oK*
661
L. A. P. D. P. S. D. H.
LA POPEUNIÈRE
Pterre-Michkl ; c'est soas ces deux prénoms seole-
ment qoe les partisans de Vintras désignent leur pro-
phète. J'aorai sur cet individo et sor la « Voix do la
Sepuine » on long article à tous envoyer. Les auteurs
lie ce singnlter joarnal ont adopté une série de pseu-
(loQj-TDes fort cocasses, dont la liste ira fort bien dans
\.iin» lifre audit article Pierre-Michel. Vintras s'ap-
]ielle aussi Strathanael, on antre rédacteur se nomme
A/ANAEL, puis viennent les Thkdorael et une foule
d'aulres akl fort amusants, je vous assure (1).
G. Mancel. Bibliothécaire de Gaen.
L. A. P. D. P. S. D. H. (M.), ps. [A.-J.
CnAUMEIX].
Nouveau Plan d'études, ou Essai sur la
manière de remplir les places dans les col-
lèges que les jésuites occupoient autrefois.
Cologne (Pam). 1762, 2 vol. in-12.
+LA PERROTTE (de) [Chabannbs, curé
de la paroisse Saint-André, à Bordeaux].
Notre-Dame de la Nef de Saint-André.
Etude historique locale. Bordeaux, 1869,
in-8, 13pag.
LA PEYRONIE (Fr. de), nom patrim.
[François Gigot de la Peyronie, célèbre
chirurgien de la prenaière moitié du dix-
huitième siècle].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à La Peyronie.
LA PEYRONIE (G. de), nom patrim.
[Gauthier de la Peyronie, traducteur
français, mort en 1804].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire» à Gauthier de la
Peyronie.
LA PEYROUSE (de), nom patrim. [J. Fr.
Galaud de la Peyrouse , chef d'escadre] .
Pour son article, voyez la « France litté-
raire» à La Peyrouse.
LA PEYROUSE (de), nom patrim. [le
baron Philippe Picot de la Peyrouse, bo-
taniste].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
«France bttéraire» à Picot de la Pey-
rouse.
LAPHALÈQUE (de). Vovez IMBERT
DEL.
LAPIDE (Cornélius à), nom latinisé \\e
P. Corneille Van den Steen, en français
De la Pierre, jésuite, du pays de Liège].
On cite une édition do son Commentaire
latin sur la Bible, publiée à Lyon, en 1732.
Il en a été fait récemment une autre édi-
tion à Lyon, Pelagaud, 1841 etann. suiv.,
in-4.
(1) M. Bénrd, avocat dn barreau de Paris, grand
partisan de l'(eavre de la Miséricorde, a dft se cacher
soQs Tan de ces noms.
LAPIDE (llippolytus à), ps. [Philippe-
Bogislas de Chbmnitz].
intérêts des princes d'Allemagne, trad.
du latin de Joachim de Transée, par Bour-
geois deChastenet. Freistadi (Paris), 1712.
2 vol. in-12.
L'original de cet onnago a para sons le titre de
« Dissertatio de ratione status in Imperio noslro Ro-
mano Germaoico. auctore Hippolitho a Lapide ».
Frestadii. 1647. in-i6.
Bourgeois de Chastenet a fait erreur en mettant sur
les frontispices de sa traduction le nom de Joachim de
Transée, comme étant l'auteur qui s'est caché sons le
nom d'Hippolytus à Lapide. Cette opinion est générale^
ment abandonnée aujourd'hui. A. A. B— r.
— Le même ouvrage, sous ce titre* : les
Vrais intérêts de l'Allemagne, traduction
(faite par Samuel Formey) du fameux ou-
vrage d'Hippolytus à Lapide; avec des
notes relatives aux conjonctures présentes
S traduites de rallemandf d'un jurisconsulte
le Halle, par le même Formey). La Haye,
1762, 3 part. in-8.
LA PIPARDIÈRE (de), ps. [Dom Jean
Philippe Le Cerf de la Vieuville].
Défense de la a Bibliothèque historique
et critique des auteurs de la congrégation
de Saint-Maur », de Phil. Le Cerf. Paris,
Chaubert, 1727, in-12.
4- LA PLANCHE (G. de) Bernard Dan-
flou, négociant à Bordeaux, mort à Paris
en 1862].
Copeaux. Bordeaux, 1860, in-12.
C'est un recueil de pièces et de morceaux en prose
sur divers sujets d'histoire ou d'économie politique.
Volume tiré à petit nombre et non destiné au commerce.
L'auteur était marchand de bois merrains; de là vient
le surnom qu'il adopta.
4-LA PLATIÈRE (Sulpice de) [Babié?].
Les Titres de Bonaparte à la reconnais-
sance des Français, par — . An X (1802),^
in-8.
LA POPELINIÈRE (de), nom patrim.
iAlex.nJ.Jos. Leriche de la Popelinière,
ermier-généralj.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. a la
France littéraire », à Lericub de la Pope-
linière.
-|- Le plus célèbre des écrits de La Popelinière est
connu sous le nom de « Tableaux des mœurs dn temps.»
Voir le c Manuel du Libraire • au mot Daïra, et la
« Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux
femmes, au mariage », par le G. dT**, Paris,
1864, col. 579 ; consulter aussi les « Fantaisies bi-
bliographies Ji par G. Brunet [Paris, Gay, 4860.
in-18) et une notice de M. Ch. Monselet, insérée dans
ff l'Artiste », 16 septembre 1855, et reproduite dans
l'ouvrage de cet écrivain : f Les Galanteries du xviii«
siècle » ; elle se trouve également dans la réimpres-
sion (tirée à petit nombre) qui a été faite en Belgique
de ces dialogues, sous la rubrique de Paris, de l'impr.
663
LA PORTE
LAREBONIUS
664
iti cirdevant Fermien^énéraux, M. D. GCCtXVII,
peUlin-8. 2 toi., YIII et 168 el 170 p.
-+- LA PORTE (Luc de), Parisien, doc-
teur ez droicts et advocat.
Les Œuvres de Q. Horace Flacce, venu-
sien, etc., mises en vers françois, partie
traduictes, partie veues et corrigées de
nouveau, par — . Paris, Claude Micard
(1583), 1584, in-12.
La Porte a tradait les « Odrs, les Epodes et
l'Hymne séculaire ». Les « Satyres » en Iraduclion et
en paraphrase sont de F. H. D. B. (Fr. Habert, d'Is-
soadnn en Berri) ; le traducteur des deax livres d'Epl>
très est resté anonyme ; celui de ■ l'Art poétique » est
I. P. D. M. (Jacques PelleUer, da Mans). A. A. B— r.
Voy. I. P. D. M. et F. H. D. B.
LA PORTE, (feu l'abbé de); apoer.
[MÉRARD DE SAINT-JuST].
Poésies diverses. Partout et pour tous
/m rem/w (1789), in-18.
Ces poésies sont présentées comme ayant été re-
cueillies par l'abbé de La Porte, mais elles ont plutôt
été composées et rassemblées par Hérard de Saint-
Just.
-t- LA PORTE [G.-T. Villenave].
La Queue de Carrier traînant dans la so-
ciété populaire de Nantes. Paris, an II!
(27 oct. 1794), in-8, 4 pag. — Seconde
édition, in-8, 8 pag.
-+- LAPRADE (Victor de) [Pierre-Marie^
Victor Richard de Laprade, membre de
l'Académie française].
L Psyché, poëme. Parisj 1841, in-18 ;
1857, in-12; 1860, in-12.
IL Odes et poëmes. Paris, 1844, in-18.
IIL Poëmes évangéliques. Paris, 1852,
in-12.
IV. Les Symphonies. Paris, 1855, in-12,
1862.
V. Le Baccalauréat et les Études classi-
ques. Paris. 1869, in-12.
• L'auteur s'attacbe à démontrer dans cet écrit la né-
cessité de certaines réformes qu'il voudrait introduire
dans l'enselirnement des collèges et des Facultés.
M. de Laprade a publié d'autres ouvrages dont on
trouvera les titres dans le « Catalogue général > de
M. Olto Lorenz. (^érerdlui a consacré, an mot Richard,
dans le tome XII de la • France littéraire » png.
348-358, an article curieux mais rempli de détails
parfois superflus.
LA PYLAIE (de), nompatrim. [A.-J.-M.
Bachblot, baron de la Pylaie, natura-
liste-voyageur et antiquaire].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tome l"de la « Littérature française con-
temporaine », à Baghelot de la Pylaie.
LAQUEYRIE, ps. [Jean-Baptiste Pelus-
sier, auteur dramatique] .
Pour la liste de ses pièces, voy. le t. VII
de la a France littéraire », au nom
Pblussier.
-h L. A. R. (M.) [Robin].
UAmi des Artistes au salon. (« Sans.of-
fenscr l'amitié sait instruire »], par— .Pa-
ri*. LEsclapart^ 1787, in-8.
H- LAR** (M. de) [de Laroque].
A Messieurs de 1 Académie de *** et à
toutes les Académies du monde. RequMeâ
demi^rieuse d'un mort qui demande sa
résurrection, ou Appel aux voyants contre
les Quinze-Vingts, clédié à la plus célèbre
des actrices (la demoiselle Sain val). Mefs,
Antoine, 1784, in-8.
Des Ters à cette actrice, en représentation 4 Metz.
aTaient été mal accueillis par le parterre. M. De Laro-
que se vengea spirituellement de ses rignear; en im-
bliant cet écrit marqué an coin d'nn esprit original.
J. L— s^x.
-+- LA R*** (M. de) [le marquis Henri-
François DE LA Rivière, sieur de Coucy].
Les ■ Réflexions nouvelles « insérées dans le c Re-
cueil de pièces > de l'abbé Granet (Paris. 4731, in-l^)
sont du marquis de la RiTière, et non du duc de Laro-
cbefoucauld, comme le prétend le P. Brotier dans sco
édition des « Maximes >. et comme le répètent les
nouveaux éditeurs de ces mêmes « Maximes. •
A. A- B-r.
4- LA R*** (M. de), ancien capitaine an
service de la France [de la Rivière].
L Le Tuteur trompé, comédie en unact<»
et en vers. Liège, 1779, in-lâ.
II. Le Trompeur trompé, comédie en
trois actes et en prose. Liège, 1780, în-li.
Catalogue Soleinne, n<> 2256. L'auteur a publié souâ
son nom un drame de Werther. {La Bafe, 4778.
in-a).
+ LA RABASSE (Elzéar de la) [L. de
Crozet].
Voy. Apigius a VBra>BMiis, h 370 «.
LA RANCUNE, ps. [Jean BerxibrI. •
Anti-Menagiana, oii l'on chercne ces
bons mots, cette morale, etc., et tout ce
que Taffiche du Menagiana nous a promis.
Paris, d'Houry, 1693, in-12.
LARCY (de), nom patrim, [Saubert de
Larcy, député sous Louis-Philippe, et plus
tard membre de la chambre des représen-
tants pour le département du Garcl, né en
1805].
Louis X\l et les Etats-Généraux. 1868,
in-8.
On a de lui des discours prononcés dans les deux
assemblées dont il a fkit partie, et qui ont été recaeillîs
par le c Moniteur *.
L. A. R. D. (M.), aut. dég. [l'abbé Fran-
çois-Séraphin Regmbr-Desmarais].
Recueil de quelques Poésies morales.
Paris, 1700, in-8.
LAREBONIUS (Carus). ps. [Pierre
Bayle].
LA RENAUDIÈRE
LA ROQUE
666
Janua cœlorum reserata cunctis relegio- ' a
nibus, à celeberrimo admodùm viro Do-
mino Petro Jurieu, Roterodami, verbi
divini pastore et theologiœ professore.
Porta nattns esto, nuili chudatur honesto,
Amsteiodami, 1692, in-l.
C'est i tort que De Bore le jeane (c Bibliographie
lastnxtiTe *), Table des auteurs de la Théologie, et
Table géoérale des aolenrs, a aUribué cet ouvrage à
Jorieu. Le titre l'a induit en erreur. A. A. B— r.
L4 RENAUDIÈRE (de), nom patrim.
[L\SX0>* DE LA ReNAUDIÈRE].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. les
« Corrections et Additions à la Franco lit-
téraire », au nom La Renauoière.
LA REYNIËRE (G. de), nom patrim.
[Grihod de la Reymbre].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire » à Grimod de la Hby-
mère.
-h LA R*** G*** [de la Rocue-Guil-
he.n1.
GEuvres diverses de M"' de — , conte-
nant quelques histoires galantes, etc.
Anuterdam, 1711, in-12.
-f- LA RIVE [Jean Mauduit, tragédien,
né en 1747, mort en iS±l].
L Réflexions sur Tart théâtral. Paris,
an IX, in-8.
IL Cours de déclamation, divisé en
douze séances. Paris, 1801, in-8; 1810,'
2 vol. in-8. !
Ce travaiU asseï informe dans le principe, fut remis
par l'auteur aux mains de Ginguené, qui le mit en état
de paraître sous les yeux du public.
Quelques antres ouTrages indiqués dans la t France
littéraire » d'après M. E. de Manne (« Nouvelle Biogra-
phie générale ». tome XXK, col. 610). C'est a tort
que Qaéranl a attribué à La Rive nn roman intitulé :
ff Thama. ou leSanvage civilisé *, (roman entièrement
refonda et publié par L. M. Porthmann). Paris, 1807,
2 vol. in-13.
LA RIVIÈRE (le sieur de), curé de
Sainte-Foy-lès-Annonay, ps. [Guillaume
CouasoN, curé d'Annonay].
Les Calvinistes pupilles et sans père.
(Vers 1630), in.8.
Onvrage dirigé contre le ministre Alexandre de
Vinay.
LA RIVIÈRE (de), nom pairim. commun
à trois écrivains. Voy. pour leurs ou-
vrages, la « France littéraire », à Davagu,
Le Mergiea et Poncet de La Rivière.
LA ROCHEFOUCAULD (François de),
cardinal, apocr. [P. Padet, proviseur du
collège d'Harcourt].
Raisons pour le désaveu fait par les
évéques de ce royaume, d'un livret publié
avec ce titre : a Jugement des cardinaux,
archevêques », etc., sur quelques libelles
diffamatoires, sans les noms qes auteurs,
contre les schisma tiques de ce temps. Au
roi Louis XIII. Paris, 1G2G, in-l.
Le cardinal peut bien avoir fourni vts idées pour cet
ouvrage, mais il n'en reste pas moins que Padet en a
été le rédacteur. Voyex les Tables do Dspin, t. II,
page 10G5.
11 parut deux ans après une critique de ce livre,
sous le titre de f Considérations * sur un livre inti-
tulé : « Raisons pour le désaveu fait par les évèques
de ce royaume ». etc.; par Timothée, François catho-
lique (Edmond Ricuer). 1G28, in-8.
4- LA ROCHEJAQUELEIN (M~ la mar-
quise de) [M. de Barante].
Mémoires de— . 8* édition. Paris, Dentu,
18o7, in-8.
La première édition est de 1815. Elle a été r^igée
par M. de Barante.
4- LA ROCHÈRE (M™* la comtesse de)
[M"* Eug. Dutheil] .
L Caroline de Terville, ou Mémoires
d'une Dame de charité, par — . Paris, J«-
lien, Lanier et C". 1853, in-8.
IL Les Deux Cousins, suivi de Mathilde,
les Grues, les Avares, la Boite de pas-
tilles... Par — . Tours, A, Marne et C,
1853, in 12.
III. UUe enchantée, suivi de Zélia, la
Famille de l'Emigré, par—. Tours, A,
Marne et C^. 1854, in-12.
IV. Louise. Correspondance d'une reli-
gieuse avec une jeune prsonne qui désire
entrer en religion. Préface de — . Paris,
Julien Lanier et C*, 1854, in-8.
V. L'Aumônier du régiment, ou la Con-
quête d'Alger, par—, Paris, Julien, Lanier
et C, 1855, in-8.
VI. Héros et Martyrs. Episodes des
guerres de l'ouest sous la Terreur, par — .
Paris, Julien, Lanier et C», 1856, in-8.
Vil. L'Honnête Ouvrier, par — . Totir*,
A, Marne et C% 1856, in-l 8.
Il serait superflu d'énumérer d'antres ouvrages do
même genre ; cette dame a parfois mis sur le frontis-
pisce de ses petits volumes, par M^^ Eugénie D. de la
Rochère.
LA ROQUE (Daniel de), apocr. [le
P. BoissARD, sacristain des Chartreux de
Paris].
Les véritables motifs de la conversion
de l'abbé de la Trappe, avec quelques ré-
flexions sur sa vie et sur ses écrits, ou les
Entretiens do Timocrate et de Philandre,
sur un livre qui a pour titre : a les Devoirs
de la vie monastique ». Colonne^ Pierre
Marteau. 1685, in-12.
Chardon de La Rochette a trouvé sur un exemplaire
de ce livre qui avait appartenu au président Bouhier la
note suivante :
« Ce livre est ordinairement attribué an sieur Daniel
667
LA ROQUE
LAS CÂSÂS
OB La Roqub, alon protesUnt. fils do célèbre ministre
Matbiea de La Roque. Cependant, dans la réfutation qni
en panit la même année sons ce litre : < La conduite
et les sentimenU de M. Yabbé de la Trappe ». etc.,
et que j'ai vo attribuer à M. Thiers. il est dit, p. 159,
que l'auteur de ces c Entretiens » est un solitaire, sur
la table duquel on les a^s manuscrits avant l'impres-
sion ; et. page 307, il est ajouté que ce soliuire est un
moine blanc, qui avait poursuivi avec une chaleur
scandaleuse un bénéfice; ce qui l'avait fait appeler
l'abbé B... Le P. Bouhonrs fut accusé d'être auteur de
ce livre, sur quoi il écrivit à un de ses amis : « On ne
peut imputer an tel ouvrage qu'à un homme dont la
conscience est sans honneur. > (Journal de Trévoux) .
4733, p. 786 ..
Ce moine blanc qni poursuit un bt^néfice est proba-
blement le P. Boissard, sacristain des Chartreux de
Paris. Voy. les t Mélanges de critique et de philo-
logie >, par Chardon de La Rochette. Paris, i812,
t. m. p, 28i. A. A.B-r.
-h LA ROQUE poiER, vaudevilliste,
ancien directeur du théâtre du Vaudeville],
LA ROQUE (Louis de), ps. [Henri Ni-
colleI.
La Nièce de Mélanie, tragédie bouffonne,
môlée de prose, de vers, de couplets et de
vignettes, et un prologue, cinq acttîs et
cinq épilogues. Paris, de ïimp, de Brière,
1847, in-32, 6i p.
« Parodie de c l'Agnès de Méranie ■, de M. Pon-
sard. Il parait, d'après la « Bibliographie de la France *.
qu'il en existe des exemplaires qui sont anonymes.
-|- Dans sa première édition, Quérard avait attribué
cet écrit à M. Louis Boyer ; il a rectifié cette assertion
dans la f France littéraire ». t. XI. p. 359.
H- LAROQUE (Louis) [Emmanuel Lan-
glois-DesbssartsJ.
Des articles de journaux.
-f- LA ROUDÉ (Philippe) [Ph. Cha-
pelle].
Mademoiselle d*Espalbèro. Préface de
Jules Claretie. Paris 1869, in-12.
LA ROUNAT (Charles de), ps, [Auguste
Rouvbnat], jeune écrivain qui a eu part,
dans ces dernières années, à quelques vau-
devilles, et a écrit des articles et des nou-
velles pour divers journaux. Nous avons
lu de lui : « le Pauvre Henry », nouvelle,
imprimée dans le Commerce, en avril
1844.
'h M. Ch. de La Ronnat a été longtemps directeur do
Uiéâlre de l'Odéon. Voy. la liste de ses écriu dans le
c Catalogue général > de M. Otto Lorenz.
LA ROUPILIÈRE, ps, [Voltaire].
Une leUre t A Messieurs les Juifs », datée de Per-
pignan, le i5 sept. 177G, qni termine l'ourrage du
célèbre écrivain intitulé » le Vieillard du mont Cau-
case aux Juifs portugais > 4777, in-12) est signée de
ce pseudonyme. Cette t Lettre » avait d'abord paru avec
nn antre écrit de Voltaire, publié sons le nom de Da-
milavUle. Voy. I, 858, f.
4- LARTIGUE (Fabbé) [Tabbé L-A.
AunÉ].
Histoire sainte abrégée. Paris, 1863.
in-18.
H- LA RUE (Fabbé de) [l'abbé Gee-
VAIS]. ' *-
Pour la liste de ses ouvrages, vovez la
« France littéraire » et la t Littérâtun'
française contemporaine » à de la Rce.
LA RUELLE (de), ps. [Théodore Maim-
bourg].
Réponse au livre du cardinal de Riche-
lieu, intitulé « Traité pour convertir ceu\
qui se sont séparés de 1 Église ». Groninmu,
l Gillot, 1664, in-4.
LA S*** (M. de), aut. dég. pe P. Fétc
DE La s...., chanoine régulier de MelJi-
nais].
Poésies. Rouen, 1787, m-12.
LA SABUÈRE (de), nom patrim. [Ram-
bouillet DE La Sabuèhe].
Pour la liste des ouvrages de trois des
membres de cette famille, voy. la « France
littéraire », à La Sablière.
-)- Consulter aussi la Notice placée par l'abbé Sepber
tète de son édition des « Uadriganx >, 1758;
et f l'Histoire de la vie de La Fimtaine » pu Wakfce-
naer. t. 1, p. 271 ; t. 2. p. 46.
LA SALLE, jw. [Guill.-Alex. Méhéga>].
Lettre à M. de^**, sur « FAnnée litté-
raire », (et particulièrement sur la feuille
du 11 mai 1755). Paris, 1755, 17Gi,
in-12.
LA SALLE (de), nom patrim, [A. E. Gi-
GAULT DE La Salle].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. h
« France littéraire », à La Salle.
LA SAUSSE (rabbé), apocr. P'abbé
CiiomelI.
L'École du Sauveur (traduite du latin de
Jacques Planât, par l'abbé Chomel). Paris,
Crapart, 1791-93, 7 vol. in-12.
Il a été publié postérieurement nn ouvrage qni porte
pour titre: t Dialogues chrétiens snr la Religion ».eff.,
par l'auleur de » l'École du Sauveur ». Parit, U
Clère, vers 1808, 3 vol in-8.
Les Dialogues chrétiens sont bien de l'abbé La
Sausse ; mais leur titre semble vouloir les donner à l'au-
teur de t l'Ecole du Sauveur ». pnblicaUon dans la-
quelle il n'est pour rien ; c'est alors nn auleor apoay-
pbe que l'on a constitué.
Voy. la ff France littéraire ». art. Planât.
^ LA SAUVAGÈRE, nompalrim. [Le Roteb
D Artezet de La Sauvagère].
Pour la liste de ses ouvrages, vov. la
« France littéraire » à La Sauvagère.
LAS CASAS,»*. [l'abbé FoNTAiXE, d'a-
bord procuré à Essoyes (Aube), ensuite
069
LAS CASES
LA SICOTIÊRE
670
d(?sservant de la commune de Saint-Mes-
min, canton de Méry-sur-Seine].
L Lettre champenoise, ou Considérations
sur l'eut de la Religion dans nos pays .
Troyes, A, Guigmrd, 18ii, in-8, 42 p.
CeUe lettre valut nne disgrâce i son aateor. M. De-
beUy. soa évéqne. le fit sortir d'Essoyes, et l'envoya
Ojmme desservant dans la petite commune de Saint-
M«>siDin. Mais. lorsqu'en 1849 un nUiamontain, an-
cien rédacteur du fameux journal « l'Avenir *, M. Cœur,
fut nommé à l'évtehé de Troyes, il s'empressa de
rendre à M. l'abbé Fontaine la place qu'il avait perdue.
IL Lettre apologétique des manifesta-
ta tiens ultramontaines faites en Cham-
paîme en Fan 1844. Signée : L. S. C. S. S.
Troyes, Febvre, 1843, in-8, 29 pages.
lU. Le cardinal Pierre de Bérulle devant
la Champagne, son pays. Troyes, Amand
Berthelan, iUl, in-8, 320 p., avec un
port.
Ouvrage de peu de mérite, et que de nombreuses
faates typographiques déparent encore.
IV. Le Conseiller de l'électeur républi-
cain. Troyes, typ. Poignée, 1848, in-8
Cet opuscule et l'assistance de l'auteur aux clubs va-
loreot une interdiaion à II. l'abbé FonUine. Après
iToir quitté le diocèse, il y est rentré, et depuis quel-
ques mois il lui a été accordé de reprendre ses. fonc-
tiou OoiUet 1849).
LAS CASES (le comte Marin-Jos.-Emm.-
Dieudonné de) apocr. [Fabbé A. Lesage].
Atlas historique, généalogique, chrono-
logique et g^graphique, ou Tableau
général de l'histoire universelle, présen-
tant un moyen sûr de classer avec fruit
tout ce qui s'est passé depuis la Création
jusqu'à J&us-Christ. Par A. Lesage. Paris,
an XI et XJl (1803-04), 'gr- in-folio.
Première édition de cet AUas célèbre, qui fut presque
enlièrement épuisée ad tuum Delphinorum, c'est-à-
dire exportée lors des licences accordées en 1813 a la
librairie, qui la jeta i la mer, comme tant d'autres de ses
produits. (Voir à ce sujet des détails curieux dans le
t Catalogue de la bibliothèque d'un amateur », par
M. Renouard, t. I. p. 286.
Uae note de notre ■ France littéraire >, reproduite
dans quelques livres, entre autres dans les « Curiosités
littéraires < (Paris, 1845, in-18, p. 152). et que
oons avions écrite par suite d'une causerie à Londres,
avec le cbef de l'honorable maison de librairie Dulau,
de cette capitale, est ainsi conçue :
f Si l'on devait ajouter foi à tous les on dit, le
nom d'A. Lesage, sous lequel cet ouvrage a été
publié primitivement, ne serait point un pseudonyme
du comte de Las Cases, mais le nom d'un prêtre fran-
çais réfugié en Angleterre, d'après les uns, ou d'un
prêtre irlandais d'après les autres, véritable auteur de
l'Atlas. On prétend que M. de Las Cases eut occasion
pendant son émigration de faire connaissance avec ce
deroier. qui se trouvait dans une pénurie extrême. L'ec-
clésiastique proposa au comte de lui céder son travail
nefenoant une somme de cinquante louis : le marché
se conclut. L'ecclésiastique mourut peu de temps après,
et M. de Las Cases put publier c l'Atlas historique » ,
conmme son propre travail à sa rentrée en France. C'est
une assertion dont nous sommes loin de garantir l'au-
thenticité, mais à laquelle les notices concernant M. de
Las Cases, imprimées dans plusieurs biographies mo>
demes, peuvent donner quelque apparence de vérité. »
Nous ajouterons aujourd'hui que < l'Atlas historique »
est un très-grand travail qui suppose de longues et
persévérantes recherches historiques. Or, M. de Las
Cases, né en 17G6, n'avait que 37 ans lorsque com-
mença à paraître l'Atlas qui porte son nom. M. de Las
Cases avait été l'un des hommes les plus brillants de
la société de la fin du dix-huitième siècle. Or, ce n'est
point an milieu des plaisirs que l'on conçoit et que
l'on exécute un ouvrage d'un aussi vaste plan.
Ajoutons encore que la dernière édition de « l'Atlas
historique >, publiée en 1824 et 1825, se compose de
trente-trots cartes, comme les précédentes. Depuis,
plusieurs cartes ont été successivement ajoutées à cet
Atlas, et on a dit qu'elles étaient l'ouvrage de M. Eyriès,
mort membre de l'Institut en 1846.
LA SICOTIÊRE (L. D. de), nom patrim.
[Léon DucHBSNB de la Sicotièrb, avocat
et littérateur normand, de Yalframbert
(Orne)!.
L Notice sur l'arrondissement de Mor-
tagne. Caen, de limp. de Leroy, 1838,
in-8, 32 pag.
II. Rapport sur les monuments de Laval
fMayenne). Caen, Hardel, 1839, in-8,
16 pag.
III. Déranger. Alençon, Halth-Matrot ,
1810, in-8, 32 pag.
Article plus littéraire que biographique sur notre
chansonnier.
IV. Mémoire sur le roman historique,
présenté au congrès scientifîaue de France,
tenu au Mans, en septembre 1839. Le
Mans, Richelet, 18i0, in-8, 56 paç.
V. Excursions dans le Maine. Le Mans,
Richelet, 1841, in-8, 120 pag.
VI. Histoire du collège d'Alençon. Caen,
Leroy. 18i2, in-8, 80 pag.
VU. Notice sur la cathédrale de Séez.
Alençon, Bonnet, 1844, in-8, 24 pag.
VIII. Charlotte Corday. Nouveaux dé-
tails. Avec deux vignettes. — Impr. dans
la « Mosaïque de TOuest et du Centre. »
3" année, 1846, p. 135 et suiv.
M. Ducbesne de la Sicotière a dû participer à la ré-
daction de quelques recueils littéraires de la Normandie.
Nous connaissons di'jà de lui, sur cette province, en so-
ciété avec M. PouletrMalassis : le Département de
l'Orne archéologique et pittoresque. {Alençon, 1845 et
ann. suiv., in-fol.) 11 a été l'un des rédacteurs de la
c Mosaïque de l'ouest et du centre ■ (1845-46), et
nous venons de citer l'un de ses articles.
On a une Notice sur ce littérateur dans c l'Annuaire
normand », année 1842, p. 437.
-f- M. de La Sicotière, dont les communications
bienveillantes sont d'un grand prix pour la seconde
édition des « Supercheries », est né à VaUrambert
(Orne) le 3 février 1813.
671
LA SOR
LA TOUCHE
672
4- Voir an sojet de aei nombreux et intéreuauiU tra-
vaux le f CaUlogue général i de II. Otto Lorenx,
tome III. p. 165. et surtout le k Manuel do bibliogra-
phe normand * parBt Ed. Frère. Rouen, 1859, t. U,
p. 166.
-f- LA SOR (le comte de) [la Sorinière
et A. Tkxier].
Traité complet et pratique de photogra-
phie, par—. Parié, A' Texier, 1854, in-12.
LASPHRISE, nompatrim, [Marc dePa-
PiLLo.N, seigneur de Laspurise, poëte
français du xvi* siècle].
Voy. son article dans la « France litté-
raire », à Laspurise.
-|- Voir Goujet, f Bibliothèque Arançoise », t. XV, et
Coupé, « Soirées littéraires », t. I, p. 28-33; quel-
ques extraits dans les « Annales poétiques «.t. XUI.
et un article de M. E. Courbet dans « l'Amateur d'au-
tographes », 1668, p. 882.
-h Viollel-le-Duc parle de cet écrivain, cbex lequel il
reconnaît nne ven'e brutale. Sa « Nouvelle tragicomique «
est une pièce assex piquante et d'une physionomie par-
ticulière (Sainte-Beuve, « Tableau de la poésie fran-
çaise au XVI* siècle >); elle a été insérée dans le t. VII
de f l'Ancien Théftlre-Français », publié par M. Jan-
netdans la « Bibliothèque elzévirienne *.
4-LASPRE (Sylvain) [Louis Veuillot].
Des articles de journaux.
LA S.
membre
Dissertation sur la prosodie françoise,
par M. — .
Impr. d'abord avec la nooT. édit. du Dictionnaire
royal , françois-anglois et anglois-françols , de Boyer
{LondreM, 1748. et Amtterdam, 1752, 2 vol. in-4) ;
ensuite, à part, Genève, 1755, in- 12, et à la suite
du Traité de la prosodie françoise de d'Olivet, 1760.
A. A. B— r.
4- LASS... (l'abbé) [l'abbé J.-B. la
SausseI.
Les Chrétiens instruits à l'école de la
Sagesse. Paris et Lyon, Rusand, 18i^, in-i2.
LASSAY, nom seign. [Armand-Léon de
Madaillan de Lesparhe, marquis de
Lassay].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lassay.
-|- Consulter à son égard un curieux article de
M. Paulin Paris, dans le « Bulletin du bibliophile »,
1848, et les « Causeries du Lundi », par M. Sainte-
Beuve. U IX.
LASSÉNE (Edouard), ps. [A. Rabu-
TEAux, l'un des rédacteurs do la « Revue
de Province et de Paris *].
-I- LASTICOT (Eugène), pécheur de la
Guernouillère[C.-F.J.-B. Moreau].
Le Sac vert, pot-pourri, ou Récit véri-
dique du procès de la reine d'Angleterre,
par — , auteur des « Pensées morales sur
Parti.
3. R. (de), M. [David Durand,
3 de la Société royale de Londres].
les inconvénients du mariage ».
Barba. 18i6, in-18, 18 pag.
Les < Pensées morales » n'ont jamais pan.
4- LA T. (le comte de) [us la Tou-
railleJ.
L Discours de M. —, destiné pour Hk
lu à l'Académie de Nancy, le jour de sa
réception, le 8 mai 178t). Lausanne et Pa-
ris, Berlin. 1786, in-i2, 28 pag.
IL Les Trois Exemples de l'imporlance
des choix en politique, en amour et en
amitié, par M.—. Paris, Belin, 1787.
in-12.
4- LATERITUS (E.) [Briqué].
Plus d'Autriche I Résultat du rétablisse-
ment des nationalités européennes. Paris.
Garnier frères, 1849, in-8, 56 pag.
LA THUILLERIE, acteur et poète dra-
matique. On a, sous son nom, deux tra-
gédies ff Hercule » et « Soliman s, qui
sont, à ce qu'il paraît, l'une du P. Charles
Larue. et l'autre de l'abbé Abeille.
-+- LA TO... (M.) ];de la Tour].
Les Preneurs de République, conte ex-
trêmement moral.... dédié à M-*deChas-
tenay-Puiségur, par—. Versailles, Uhel,
1808, in-8, 10 pag.
LA TOUCHE (Jacques-Ignace de), che-
valier de Saint-Louis, apoer. [de Cbkde.\,
officier irlandais].
Militaire (le) en solitude, ou le Philo-
sophe chrétien. Paris, 1735, 2 vol. in-12.
Formey, dans les corrections de sa « France litté-
raire », Berlin, 1757, in-8, assure que cet ouvrage
n'est pas de de La Touche. A. A. B— r.
LA TOUCHE (Henri de), [Hyacinthe Ta-
BAUD DE La Toucue, né en 1783, mort en
18511. Ouvrages qui lui sont faussement
attribués :
I Marie Stuart, tragédie en cinq actes.
Par Frédéric Schiller ; traduction de l'alle-
mand (par M, le baron de Riedern, gou-
verneur de LéopoldJ, publiée par M. delà
Touche ; précédée ae quelques Réflexions
sur Schiller, Marie Stuart, et les deui
pièces allemande et française (par l'édi-
teur). Paris, Bataille, Barba, 18i8, in-8.
n. Olivier Brusson. Paris, 1823, 2 vol.
in-12. Anon.
Cet ouvrage, que M. H. de U Toucbe s'est luué
attribuer, et dont il n'est que Téditeor, était primitive-
ment la traduction fidèle de la nouvelle d'Hoffman iati-
tulée : f Mademoiselle de Scudéry * , par un élnuger.
M. de La Touche, devenu propriétaire, y fit des correc-
tions et de tels changements que ce n'est plus goëre
aujourd'hui qu'une imitation de l'écrit d'Hoffteaon.
4- Réimpr. en 4868. in-18, Michel Lév^, faisul
partie d'une édition des « Œuvres coinplètes de La
Touche. Voy. la f France littéraire », XI. 184.
673
LA TOULOUBRE
LATOUR DE SAINT- YBRAS 674
III. Fragoictta. Naples et Paris en 1799
(Imitation du roman d Hoffmann, intitulé
« la Princesse Brambilla »). Par H. de La
Touche. Paris, Levasseur, Urb. Canel,
i8â9, 4 voK in^. Sec. édition. Paris, les
mêmes, 1829, 4 vol. in-12.
4- Consulter, an nijet de de La Touche, ane cnrieiite
DoUce de 11. Sainte-BeoTe, « Caoseries do Lundi *,
L m, et l'ootrage de M. Lefebvre-Deomier, « Célébrités
d'antrefoîs >. George Sasd, qni ravait connu, en parle
dans une antre notice insérée dans le ■ Siède > . juillet
1851, et dans « THistoire de ma vie ». Voir aussi
an article de M. L. J. (Léo Jonbert), dans la c Nou-
velle Biographie générale ». t. XXIX, col. 816-820.
LA TOULOUBRE, nom patrim. [Louis
Ventre, seigneur de La Touloubrb].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », à La Touloubre.
LA TOUR, nom pairim. [Bonaffos de
La TourI.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
dernier de ces noms dans la « France Iitté
raire n,
LA TOUR nom patrim. [Gastellier de
Ix Tour").
Pour fa liste de ses ouvrages, voy. ce
dernier nom dans la « France littéraire » .
LA TOUR (de) ps. [Guillaume Le Roy].
Ixttre au P. Adam, jésuite, sur la tra-
duction qu'il a faite en vers de quelques
hymnes de TEglise, avec un Parallèle de
sa traduction et de celle de M. Dumont
[de Sacyl. 16S1. in>4, 66pages« sans le
Parallèle a trois colonnes.
-h LA TOUR (Fréd.-Maurice de) [Au-
bebtin]. I
Voy. I, 397 f.
IX TOUR (Fabbé de), ps. M"« de Char-
hièreI.
I. Honorine d'Uzerches, ou le Danger
des systèmes. Genève, 1796, in-12.
II. Les Trois Femmes, nouvelle. Lau-
ianne et Paris. Mourer, 1798, 2 vol. in-12 ;
et GetUve, 1809, in-8.
+III. L'Abbé de La Tour, ou Recueil de
nouvelles et autres écrits divers. Leipsicky
F. Wolf, 1798-99, 3 vol. avec fig. de
Duplessis-Bertaux.
Ce recueil a été reproduit à Genève en 1801 , sous le
titre c d'Œavres de M»* de Charrière », 3 vol. in-8. On
a'ï iroave pas c Galiste, ou Lettres écrites de Lausanne » ,
G<néte, 1786, 2 parties in-8, réimpr. à Genève,
f^07. 3 Tol. in-12, et qui est le meilleur ouvrage de
l'auteur (c Manuel du Libraire »), M»* de Saint -
Hyaciothe de Chanières, née Tan Tylle, est morte en
valise en 1806.
-f Voir sur ceUe femme remarquable H. Sainle-
I^Qve. c Revue des Deux Mondes », 15 mars 1839,
(reproduit dans la 5« volume des t Critiques et Por-
(niu liuénires >) et c Portraits de femmes », 1844,
T. II.
p. 381-425. D'après l'émincnt critique, il faut recon-
naître chez celle per&oone, qui a longtemps et injuste-
ment été oubliée, une des femmes les plus dislininiées
du xvin« siècle, parfaitement originale de gr&œ. de
pensée et de destinée ; née en Hollande et vivant en
Suisse, elle fut, par l'esprit et par le ton, de la plus
pure littérature française. — Les < Trois Femmes ^
sont nn roman bien remarquable philosophiquement,
bien agréable; c*est nn roman dn Directoire, mais qui
se pent avouer et relire, même après tontes les restau-
rations.
4- LATOUR (J.-P.-B.) [J.-P.-B. Bon-
tour, d'abord acteur, puis mstituteur, né
en Fitince, mort à Grivegnée (Belgique),
en 1848].
I. Une seule règle pour les participés.
Maestricht, 1811, in-12, 69pag.
IL Grammaire mutuelle analytique.
Liéae et Bruxelles, 1825, in-8.
III. La prise de Chievremont [sic), anec-
dote historique. Liéaej 1824, in-8, 160 p.
IV. Des articles dans la a Gazette ae
Liège». .
LATOUR (M"* -Charlotte de), pseudon.
[M~ CoRTAMBBRT, mère du géographe de
ce nom].
Le Langage des fleurs. Paris, Audot,
1819, in-18, orné de 14 gravures et d'un
frontispice gravé ; avec les figures colo-
riées ; sur format in-12, fig. coior., tiré
à 100 ex.
Première édition de ce charmant petit ouvrage qui a
été souvent réimprimé et contrefait en Belgique et en
Allemagne. La dernière édition originale est la 6*.
augmentée de plusieurs (cinq) chapitres. Parti, Camier
frère*, 1845. in-12.
l\ a été tiré de celle de 1810 nn seul exemplaire sur
papier rose, avec les figures sur satin. retourJiées an
pincean, et un seul exemplaire in-12 sur vélin, pour
joindre aux quinze dessins de Bessa.
Ce petit ouvrage a été faussement attribué à M. Aimé
Martin, peut-être parce qu'il avait été chargé par l'au-
teur de traiter avec un éditeur.
-h LATOUR (Louis) [Albert Brun].
Le Capitaine Roquebert.
LA TOUR D'AUVERGNE (T. -M.), nom
nobil. [Théophile-Malo Corrbt de La Tour
d'Auvergne, vaillant soldat et écrivain dis-
tingué].
Voyez son article dans la « France litté-
raire » à La Tour d'Auvergne.
LATOUR-MAUBOURG, nom seign. JTtfa-
rie-Victor Fay, marquis de Latour-Mau-
bourg].
Voyez son article dans la c France litté-
raire » à Latour-Maubourg.
t- LATOUR DE SAINT-YBARS [Isidore
Latour, né à Saint-Ybars (Ariége), en
1809L
I. Chants des Néophytes Paris, 1837,
in-8.
22
675
LA TOURELLE
LÀ TUDE
676
IL Virginie, tragédie. Paris, 1845,
in-8.
Voir pour d'antres écrits de ce litténleor le « Gâta-
logae géoéral c de M. Otto Lorenz. tome m, p. 170.
LÀ TOURELLE (le sieur de), ecclésias-
tiaue, ps. [le P. Desmares, de TOratoire].
Divers doutes contenus sous neuf titres,
présentés à l'assemblée des prêtres do l'O-
ratoire. 1658, in-4, 16 pag.
Voj. « l'Histoire du cardinal de Bémlle > , par M. Ta-
baraod. Parii, 1817, iii-8, t. U, p. 85S-53.
A. A. B— r.
LA TOURNERŒ, nom patrim. [Royer
DE La Tournbrib].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
«France littéraire» au dernier de ces
noms.
LATRADE (Félix), p». [Frédério-Alexan-
dre-Auguste Lock, a'abord chef et ensuite
sous-chef de bureau au ministère de Tln-
struction publique, sous la République de
1848, né à Cologne en 1813J.
Pendant le court séjour da citoyen Ledm-Rollin an
ministère de l'intérieur, II. Lock fot nommé à une di-
rection dépendante de ce ministère, laquelle comprenait
les Uiéfttres et la librairie. Grandes forent les clameurs
des petits journaux, qui portent asses habituellement sur
les hommes et leurs travaux des jugements qui dénotent
une parfaite ignorance des hommes et des faits dont ils
s'occupent. Nous avons sons les yeux l'une de ces pe-
tites méchancetés qui forent imprimées sur II. Lock, à
l'époque oii il fot question pour lui d'une nouvelle di-
rection, qui ne se créa pas. Nous l'empruntons au numéro
du 28 mai 1848 du < Lampion » , petite feuille qui
était peu dans ie cas de nous éclairer dans une ques-
tion d'histoire littéraire. Voici ce petit pamphlet :
f M. Lock, nom beaucoup plus célèbre dans la phar-
macie que dans la littérature, très-petit employé dans
l'instruction publique, vient d'être nommé, grtee aux
soins de M. Marrast, directeur des théâtres et de la li-
brairie an ministère de l'intérieur. »
c Celte place, qui n'existait pas, a été créée pour
donner un chef à deux bureaux que le régime nouveau
vient d'amoindrir de moitié, et qui se trouvaient aupa-
ravant dans la division des beaux-arts. «
« Nous verrons si ce Lock sera goûté par la prochaine
commission du budget. ■
n n'y a qu'un petit malheur dans ce petit article
méchant : c'est qu'il décèle l'ignorance de son auteur
en histoire littéraire ; car si II. Lock a eu la modestie
de ne vouloir écrire que sous le voile de l'anonyme et
sous le pseudonyme de Félix LatrMle, il n'en a pas
moins écrit la valeur de plusieurs volumes in-8, et sur
des sujets plus sérieux que l'auteur de l'article en ques-
tion n'eût pu en écrire. C'est donc à nous à éclairer le
« Lampion >.
On doit à M. Lock : i« des articles de critique dra-
matique et littéraire, ainsi que deux nouvelles, « Jean
de GarroQges > et « José del Pilar *, imprimés dans le
« Nouvelliste *, de 1838 à 1848 ; S^des articles de
critique littéraire, dans le « Messager », c l'Echo de la
littérature *, la ■ Revue du xix« siècle »; 3^ des
« Notices biographiques », dans c l'Encyclopédie du
%ix^ siècle * ; A^ des * Nouvelles », dans le « Natio-
nal ». de 1843 à 1845 : « Deux Soeui (10 déceiAn
1843); « Pierre Valréas (31 décembre 1843); k
ff Prieuré du Val » ; André Lambert > (6, 9. 10. H
et 17 mai 1845) ; 5* des articles de critique litlénire
et administrative dans le « Manuel général de Fiutnc^
tion primaire *, la c Revue de l'instruction publiqK »
et dans le t Journal général de rinstmetios pafaliqM >;
6« des articles de critique hisLoriqne dans la c Noi-
velle Revue encyclopédique • ; sur c llfistoire dei
deux ResUurations ». de M. Achille de Vaulahellc, ea
quatre articles (U H. m et V) ; sur c lUistoiit di
Consulat et de l'Empire », de M. Thiers. en deaxar-
Udes (t. ni); sur i l'Histoire de l'Hôtel de Ville de
Paris », par M. Le Roux de Lincy (t. IIl); sur les
c Guerres maritimes de la République et de l'EiapiR i .
de M. Jurien de U Gravière (t. V).
ÇtoÊaA nous disions que les éCodcs de M. Lod
étaient trop sérieuses pour être coomes des écriiaim
légers de nos petits journaux 1
-|- Voir dans le f Catalogne de la libnirie &aa-
caise », publié par M. 0. Loreni, t. m, p. S98. l'ia-
dication de divers ouvrages da M. Lock, publiés en
1855. 1858. etc.
LA TREMOUËRES, pt. [Henri Pa>et-
TaÉHouèREs].
LA TUDE (Henri Masbrs de) (i). (hh-
vrages jui lui sont faussemesU attrumét :
l. Histoire d'une détention de trente-
neuf ans dans les prisons d'Etat, par le pri-
sonnier lui-même, ou Mémoires du sieur
Henri Masers de La Tude, contenant les
opérations qu'il a pratiquées pour se sau-
ver une fois de la Bastille et aeux fois du
donjon de Vincennes, avec la suite de ces
événements. (Composés par le marquis de
Beaupoil.) Amsterdam {Paris), 1787, in-18,
112 pag.
La Tude a désavoué formellement cette HistoîR,
qu'on a su depuis être du marquis de Beaupoil. Cotre
l'inexactitude à raconter les ùdts. on ne trouve dus
cette Histoire qu'une très-petite partie des avenives qsi
sont arrivées k La Tude.
M. de Beaupoil a encore publié deux autres toits
qui se rapportent au même sujet :
10 A un ami, à l'occasion du Mémoire de M. de H»-
sers de La Tude. ou Histoire de l'abbé de BaqiHi.
Paris, Buisson. 1787, in-19. 72 p.
L'auteur y prétend que le récit de l'évasion de U
Tude de la Bastille, en 1756, n'est que le souvenir ai
l'aventure de Buquci.
S« Lettre de M. le marquis de BeittpoU à M. deBcr*
gasse sur l'bistoire de M. de La Tuda et sur les ordr»
arbitraires. 1787, in-8, 40 p.
n. Le Despotisme dévoilé, on Mémoires
de Henri Masers de La Tude, détenu pen-
dant trente-cinq ans dans les diverses pri-
sons d'Etat, rédigés sur les pièoi» origi-
nales, par M. Thierry, avocat. Dédié à
M. de La Fayette. Paru, Masers de U
Tude, ■
trait (
uts uoi rdY^i'i'C. fans, masers ae la
e. L^ay, 1790, 3 vol. in^, aveclepor-
t de La Tude, ou 1793, in-8.
(1) Ce personnage a été aussi appelé Dasry, Vêsça
et Jador, mais son vrai nom était Jlssert.
677
LAUGÂRDIÈRE
LADNAY
678
Oe (WfTage, nul écrit et beaocoop trop dUTiis, offre
néanmoins de corieuz détails.
— Le môme ouvrage, sous ce titre : Mé-
moires de Henri MasersdeLaTude, prison-
nier pendant trente-cinq ans à la Bastille,
à Vincennes. à Charenton et à Bicôtre.
(Nouv. édit.). Paris, Abel Ledoux, Pontil-
/on, 1835, 2 vol. in-8, avec un portrait.
l^nir n'atoir écrit ancon de ces deox ooTrages, La
Tode n'en est pas moins aateor de trois Mémoires qui
sont citési son article dans notre « France littéraire »
(îoy. Masers db La Tudb).
Dans ce tiède-d l'on a encore pnblié d'antres Mé-
moires qnî ne doiient pas être plos aatographes qne les
prfoédents. Us ont pan sons ces titres :
i* c Mémoires inédits de l'infortnné et imprudent La
Tode, contenant des partienlarités inconnues jasqn'à
ce joer sor les grands torts de La Tude envers M"» de
Pompadov, et le véritable motif de la vengeance de cette
^Torite, vengeance qui s'étendit an delà dn tombeau,
et qui datait da temps de Berg-op-Zoom, époque k la-
quelle l'impudente maîtresse décacheta dans son cabinet
noir une lettre Tenne du théâtre de la guerre, signée de
U Tode, ingénieur, et contenant des injures dirigées
a)Btre elle. U lettre était adressée à M. Tilloy des
^oyette8. avocat à Paris. Paris, Gauvin, 183^. in-8.
96 pages.
Ce n'est qu'une première livraison, qui est vraisem-
Mahlement imique. Le titre, au moins singulier, qne
Boos avions copié entièrement, ne prévenait pas en fa-
Tear de cette publication.
2^ < Mémoires inédits de Henri Masers de La Tude *,
^ts par Ini-même. détenu depuis trentenrinq ans à la
Bastille et autres prisons d'Etat ; suivis de plusieurs
lettres autographes, et précédés d'une Notice par M. An-
tooyBéiaud. Ports, Bourdin, 1835. in-18. avec un
poitnit.
Les infortunes de La Tude ont été plusieurs fois dn-
■atisées. Noos citerons entre autres ;
« U Tude, on Trente-cinq ans de captivité *, mélo-
druae bistorique en trois actes et cinq tableaux ; pré-
cédé de f Une Matinée à Triauon », par MM. .G. de
Pixerécourt et A. Bourgeois, représenté sur le théâtre
de la Galté, â Paris, le 15 novembre 1834. Paris,
Marchand, Barta, 1835» in-8.
+ Voir les articles consacrés à La Tude, dans le
■ IMclionnaire de la conversation, par M. Dufey de
l'Yonne, et dans la f Nouvelle Biographie générale,
par M. L. Lonvet.
-h LAUGÂRDIÈRE [Jules-VincentrHip-
polvte RiBAULT DE Laugardière].
Voyez la «France littéraire», t. XII,
-f LAU6BL (A.). auL sup, pe duc d'Au
xale].
Institutions militaires de la France (ar-
ticle inséré dans la « Revue des Deux
Mondes», numéro du 1«^ mars 1867, et
imprimé à part en Belgique.
M. Auguste Langei, né à Strasbourg en 1830, est
secrétaire dn dnc.
LAUGHER (Milord), ps. [Victor-Dona-
tien Musset-Pathay, père de MM. Alfred
et Paul de Musset].
a L'Anglais cosmopolite, ou Vovage de—,
traduit de Tanglais. Paris, DeSray et De-
lance, an VIU (1800), in^.
Traduction supposée. Une seconde édition, revue, cor-
rigée et augmentée, a paru avec le véritable nom de
l'auteur. Paris, 1802. in-18.
4-LADM*** (Ch.) [UuMiERj.
Instruction paternelle du docteur D***,
ministre de la religion anglicane, à miss
Emily Loveday, trad. de 1 anglais par — .
Paris, 1822, in^.
LAUNAY, fw. [Pierre Boaistuau, ' dit
Launay, natif de Nantes (Bretagne)].
Histoire^ prodigieuses extraites de plu-
sieurs fameux autheurs grecs et latins, sa-
crez et prophanes : mises en nostre langue
par—. Avec les portraits et figures. Dé-
diées à très-haut et très-puissant seigneur
Jehan de Rieux, seigneur de Dasserac. Pa-
ris, pour Vincent Normant et Jehanne Bru-
neau, 1564, in-8, 180 fts. sans les prélimi-
naires.
C'est la description asses étendue de cet ouvrage
qu'a donnée le savant baron P. de Reiffenberg dans
son « BnUeUn dn Bibliophile belge », L IV, p. Ua49
(1847). qui nous oblige A comprendre Boaistuau au
nombre des auteurs déguisés.
U soigneuse conscience que M. de Reiffcnbeig ap-
porte constamment dans la desaiption quMl donne des
livres qu'il examine ne peut nous bire révoquer en
doute qu'il n'ait bien vu un exemplaire qui porte pour
nom d'auteur : P. Boaistuau, surnommé Lannay. Cet
exemplaire n'est-il pas d'une contrefiiçon?
M. Miorcec de Kerdanet, dans ses t Notes chronolo-
giques sur les Uiéologiens, jurisconsultes, philosophes
artistes, littérateurs, poètes, bardes, troubadours et his-
toriens de Bretagne [Brest, 1818). in-8). en a donné
une sur P. Boaistuau. p. 89 et 90, mais U ne parle
pas dn surnom qui se trouve sur l'exemplaire que M. de
Reiffenberg a en sous les yeux.
Puisque nous avons été amené à parler de ce livre,
à cause d'un surnom, nous emprunterons à M. Miorcec
de Kerdanet une note qui ajoutera à la description que
nous donne M. de Reiffenberg du livre de Boaistuau
U première édition est de Paris. Vincent Sertenas
1561, in-8 ; celle-ci, citée par M. de Reiffenberg, doit
être la seconde on une contrefaçon. La troisième est de
1575, 6 vol. in-16, qui sont ordinairemeut reliés en
trois. D'autres éditions ont été imprimées à Anvers en
1594, in-8, et à Paris, en 1598. C'est de ce peUt'on-
vrage que U Fontaine a tiré le so^jet dn « Paysan dn
Danube. »
-h Voir à ce si^et le chap. xvm des « Mélanges
tirés d'une petite bibliothèque », par Charles Nodier
(Parts, 1827, p. 161-167). U « Bulietiu dn Biblio-
phile », 1858. p. 739, donne des détails sur quelques
auteurs qui ont traité le même siget.
D'après M. Miorcec de Kerdanet, M. de Reiffenberg
aurait lait erreur en présentant cet ouvrage comme
ayant été continué après la mort de Boaistuau (arrivée
à Paris, en 1566). par François de Bellcforest. Ce
serait d'un autre ouvrage de Boaistuau (qui en a com-
posé sept), et intitulé « Six Histoires tragiques ». tra-
duites de l'italien de Bandello, Parts, Jacques itacét
679
LAUNAY
LAUSANNE
1568, iD-8. que B«lleforest senit le , continiuiteiir,
dans l'édition de 1580-1016, 7 vol. in-'l6.
. LAUNAY (le vicomte Charles de). Voy.
DE LAUNAY.
LAUNAY (le marquis de), ps. [Léon
Gozlan], auteur d'un très-spirituel Avant-
Propos sur notre littérature militante, for-
mant 96 pag., imprimé à la tête du 1*^ vo-
lume des « Romans du Cœur ». Paris, Oliv,
Cassanet, 184046, 6 vol. in-8.
LAUNOIUS (Joannes), ps. [P. Hyacin-
thus Serry].
Epistola — , ex Elysio ad gcneralem Soc.
Jcsu pra^positum data, quâ conceptum ex
latâ in suam de gratiâ et prœdestinatione
sententiâ dolorem amicè signiiîcavit. In
Campis Elysiis, 1705, in-12, ±i pag.
LAUNOY (de), ps, [Louis Marais].
Véritable tradition de l'Eglise sur la pré-
destination et la grâce. Liège, Le Fran-
çois, 1702, in-12.
On usare que Richard Simon a été l'éditeor de cet
ouvrage. A. A. B— r.
LAUNOY, M. [Antoine Péricaud, biblio-
thécaire de Lyon].
Lettre sur un point d'histoire littéraire.
Lyon, Barret, 1828, in-8, 8 pag.
L'antenr démontre dans cette Lettre que la traduction
de fl l'Art poétique » d'Horace, par M. Poupar, publiée
dans la même année, est, sauf une vingtaine de vers,
la même chose que la traduction publiée à Londres, en
1816, par le marquis de Sy.
L AUREAL, nom abrév. [Joseph-Fran-
çois Stanislas Maizony de Lauréal (1 ), an-
cien avocat général à la cour impériale de
Florence!.
Avec M. (Jules-Henri Vernoy) de Saint-
Georges : Louis XII, ou la Route de Reims,
opéra-comique en trois actes. Représenté
sur le théâtre royal de l'Odéon, Je 7 juin
1825, à Toccasion du sacre de S. M. Char-
les X. Paris. Bouquin de la Souche, 1825,
in-8 ; et sur papier vélin, tiré à 100 exem-
plaires. '
Bflaixony de Lauréal fit, dans le temps, la ■ Com-
plainte de Pierrie », que M. Ernest Lesourd tira à
50.000 exempl.
Pierrie était un scélérat qui fut exécuté à Angers
avec sa femme, sa flUe. son gendre, complices de ses
crimes.
4- LAURÉAT DU COMICE D'ARGEN-
TAN (Un) [Gustave Levavasseur, né à
Argentan, vers 18:20, auteur de beaucoup
de publications en prose et en vers].
Banquet de comice. Lettre au « Journal
(1) Ce nom doit être celui de la mère de l'auteur,
car M. Haisony de Lauréal était fils naturel du comte
Abrial, pair de Pranee.
d'Alençonn (en prose et en vers). Extrait
de ce journal. Âlençon, De Broise, 1868,
19 p. in-8. L. D.LS.
LAURENCE (L.), nom abrév. [Laubsnce
DE Blanry] , a fait au « Moniteur » et à la
« Pandore n une Revue de Paris hebdoma-
daire.
LAURENCIN, ps, JTrohage-Chapelle,
fécond auteur dramatique, ancien employé
du ministère de la marine et des colo-
nies].
Pour la liste de ses pièces, voyez les
« Corrections et Additions de la France lit-
téraire » à Fromage-Chapelle. — Un onde
paternel de M. Laurencin, employé supé-
rieur dans l'administration militaire, a
écrit sous le nom de Sainte-Chapelle.
+Le « Catalogue général » de M. Otto Lorenz. t.l.
p. 487. indique 44 pièces publiées sous le non d«
Laurencin ; il en existe bien d'autres écrites en collabo-
ration avec d'autres vaudevillistes.
LAURENS (du), Voy. DU LAURENS.
4- LAURENT DE L'ARDÈCHE [Paul-
Mathieu Laurent, né le 14 septembre
1793. Nommé représentant du peuole en
1848 par le département de l'Ardèche, il
Srit le nom sous lequel il est resté connu
epuis].
Voir pour ses divers écrits la ■ France littéraire > . la
« Littérature franc, contemp. > et le i Dictionnaire *
de Vapereau.
LAURENT-ETIENNE (le frère), solitaire,
ps, [Laurent-Etienne Rondet].
L Art de bien vivre et de Bien mourir,
contenant la vie des élus (d'après saint
Augustin), par le frère Laurent-Étienne....
et la' Mort des élus, par le P. Archange,
religieux Picpus. Paris, 1777, pet in-li.
4- LAURENT-PICHAT [Léon UvKEyx,
né à Paris le 12 juillet 1823, a joint à son
nom de famille, Laurent, celui de Pichat,
par suite d'une adoption qui remonte à
1838].
Voir dans le « Catalogue général • de H. Ouo
Lorenz, tome m, p. 376. la liste des écriu de ce litté-
rateur, romancier et poète distingué. Consulter aussi le
f Dictionnaire « de Vaperoan.
LAURÈS (le chevalier de), ps, \\e chev.
de CUBIERESJ.
Lettre du — aux Messieurs oui doivent
concourir cette année pour le prii de
poésie de l'Académie rrançoise, suivie
d'une Réponse de Corneille (autre masque
de Cubières). Paris, Valleyre, 1779, in-8.
LAUSANNE (A. de) (1), p. [Aug. Sab-
razin de MontfbrrierJ , I un des fonda-
(1) M. Goiset. le rédacteur de U Table générak di
681
LAUTERBACH
UUZUN
682
teurs de la Société du magnétisme à Pa-
ris.
I. Éléments du magnétisme animal, ou
Exposition succincte des procédés, des phé-
nomènes et de l'emploi du magnétisme
animal. Paris, Dentu, 1818, in-8., 08 pag.
II. Des Principes et des procédés du
magnétisme animal et de leurs rapports
avec les lois de la physique et de la phy-
siologie. Part*. Denlu, 1819, 2 vol, m-8.
Cet OBTraipeest extrait en grande partie de celui qui
a été composé par fea M. Bmiio, introdoctear des am-
bâssadears et savant physiologiste. Ce manuscrit fot
remis à l'éditeor par M. de Gombanll, à qui il apitar-
traajt. L'Atertissement est aux trots quarts formé du
discours quel!. Perreau, professeur, pronouça, à l'ou-
Tertnre des cours sur le magnétisme, qu'il avait entre-
pris, en 1785, à la Société de l'HarmoDie, sous la
direction de Mesmer. ( f Archives du Magnétisme
animal ». tome Mil. pag. 266 et soiv.)
4- m. Annales du Magnétisme animal,
par —, et la Société du Magnétisme de
Paris. Paris. Deniu, 1814-16, in-8.
Cet ouvrage a paru par numéros de 48 p., depuis le
tcr^JDillet 4814 jusqu'au 31 décembre 1816. U col-
lection entière, composée de 48 numéros, forme 8 vol.
in-8 de t88 p. cJiacnn. 0. B.
LAUTERBACH (Wilh.), professeur de
langues orientales, p«. [J. Klaproth, né à
Berlin , le 1 1 octobre 1783, mort à Paris,
le 20 avril 1835].
Wilhelm Schott's vorgebliche Ueberset-
zung der Werke des Confucius aus der
Ursprache, eine litterarische Betruegerei
dargeslellt von — ; mit fiinf lithogr. Ta-
feln chinesischer texte. Leipzig und Paris,
Ponthieu, Michelsen und Co, 1828, in-8,
69 pag., 5 pi.
Cet écrit a été imprimé en Allemagne.
LADZDN (Armand-Louis Gontaut, duc
de), plus tard, en 1788, duc de Biron,
apocr. [Lew. GoLOSMmi et P.-Fr. Tissot].
Mémoires de M. le duc de Lauzun (jus-
qu'en 1783). Paris, Barrois l'aîné, 1821,
in-8, — ou 1821, 2 vol. in-i8.
Les « Mémoires de Lauzun » sont un pamphlet contre
Marifr-Antoinette. L'homme qui est censé les avoir
écrits est l'un des trois ou quatre favoris sérieux qu'on
lit donnés à cette malheureuse reine.
Cette publication est, par ordre de date, l'une des
premières faussetés littéraires de ce siècle, car elle
avait été tentée sous le gouvernement impérial.
A l'époque impériale, la liberté de la presse illimitée
i on la réclame aqjourd'hui, n'existait aucunement.
Catalogue de la Bibliothèque dramatique de M. de So-
teine (1845, in-8), a voulu voir daus M. Auguste-
Théodore de Lauzanne de Vauxrouseel le même écri-
vain que celui à qui l'on doit les deux ouvrages sur le
magnétisme que nous citons. Il y a ici une grave er-
reur, car M. Sarraxin de Montfçrrier ne s'est point
oocupé de litléralnre, mais exclusivement de sciences.
Etait-ce un mal? Il fallait pour bien des publications
obtenir au préalable l'autorisation du gouvernement.
Les auteurs de ce livre durent donc adresser les manus-
crit au ministère de la police.
Celui-ci ayant trouvé le manuscrit trop inconvenant,
il en référa au maître, qui, l'ayant lu, en fut indigné,
t Quoi, dit-il, ce n'est pas assez que ces misérables
aient fait monter cette malheureuse femme sur l'écha-
faud ; il faut encore qu'ils salissent sa mémoire I Que
veulent les auteurs de ce pamphlet? de l'argent : qu'on
leur donne de l'argent, et que cette saleté ne voie pas-
le jour. » Nous avons entendu dire que les auteurs Turent
largement désintéressés.
Mais vint la Restauration. Alors nos auteurs se po-
sèrent en victimes du despotisme impérial ; ils firent
des démarches pour que leur livre pût être imprimé,
et, à la honte du gouvernement de cette époque, ils trou-
vèrent un grand seigneur de la Cour, qui non seule-
ment s'intéressa à eux, mais encore leur fit obtenir de
l'argent. Ainsi, Louis XVIII eut la lâcheté de favoriser
la publication d'un pamphlet contre sa belle-sœur,
tandis que Napoléon avait eu la générosité de la dé-
fendre.
Le principal auteur de ces Mémoires est un homme
qui s'est attaché plus d'une fois à salir les noms les
plus éminents de la France, le juif et libelliste Lewis
Goldsmith (voy. son article dans notre « France litté-
raire »). Son complice est un M. Tissot, qu'on nous a
assuré être Tacadémicien ; mais pour l'honneur de
celui-ci, notlB aimons à croire qu'il y a erreur par suite
de l'homonymie. L'éditeur littéraire et le libraire-édi-
teur sont une seule et même personne : M. Gh.-J.
Barrois.
-|- L'authenticité de ces « Mémoires > a été con-
testée par M. de Talleyrand (« Moniteur » du 87 mars
18i8), par M. de Choiseul (« Moniteur » du 39 dé-
cembre 4825), par M»* de Genlis et M"« Campan, et
enfin plus récemment par Qnérard, qui n'hésitait pas à
les attribuer au misérable libelliste Lewis Golsdmith,
(Le Quérard, II. p. 404) et par la f Revue contempo-
raine ».
-|- L*opinion qui prévaut aujourd'hui est qu'ils sont
en réalité de Lauzun ; cependant nous ne croyons pas
qu'on en ait trouvé l'original autographe.
-f-Les retranchements maladroiu faits dans les éditions
de 1822, devaient laisser supposer que ces ■ Mémoi-
res ». faux ou vrais, étaient beaucoup plus Richeux
pour l'honneur de la reine Marie-Anloincic qu'ils ne le
sont en réalité. A les prendre au sérieux (ce que per-
sonne n'oserait faire), ils n'établiraient qu'un peu de
cociuetterie à la charge de la reine et beaucoup de b-
tuité à celle de Lauzun.
-|- Les passages retranchés firent publiés dans la
ff Revue rétrospective », \^ série, tome I, p. 84-101.
-H n a paru en 1858 une nouvelle édition des « Mé-
moires de Lauzun », sous ce titre : « Mémoires de
Lauzun » (1783-1787), publiés entièrement conformes
au manuscrit. Parit, Poulet-Malattis et de Brcùe,
in-13, 4 fr. ; avec une introduction par M. Louis
Laconr.
-f- L'ouvrage toi saisi, puis la saisie abandonnée.
-|-I1 en fut donné une seconde édition, dans la même
année, mêmes éditeurs et même formai, LXVlIet 411 p.
4 fr., avec une préface nouvelle et des notes nouvelles par
M. Louis Laconr, lesquelles provoquèrent des pour-
suites, tant contre lui que contre les éditeurs libraires.
Un Jugement du tritmnal correctionnel de la Seine, con-
firmé par arrêt de la Cour impériale de Paris, les con-
damna pour diffamation à l'amende et à la prison.
683
LAUZET
LA VALETTE
-|-ll. Sainte-BeoTe (t llonitear » da 30 Juin 1851 ,
et ■ Causeries dn Lundi » tome IV, p. 818) a consa-
cré à Laoxan on article fort piquant.
-|-Des copies circnlaient dans le pnblic dès les pre-
mières années de la Restauration ; on songea à impri-
mer, mais des dames d'nn rang élevé en flirent fort
contrariées. H. de Talleyrand tat amené à nier l'authen-
ticité des ff Mémoires » dans une lettre insérée au
« Moniteur » (27 mars 1818) mais il ne la contesUit
pas dans le cercle de ses amis. Après la publication. la
famil^ dn duc de Biron protesta par la bouche de M. de
Choiseul. Les éditeurs avaient d'ailleurs eu soin de re-
toucher les passages qui auraient pu choquer les
surrivants et la famille royale ; ils annonçaient que
leur publication était conforme an manuscrit de l'au-
teur, et ils avertissaient le public de se tenir en garde
contre toute contrefaçon qui paraîtrait avec des additions.
Mais de fait, le manuscrit n'était pas intégralement re-
produit. La ff Revue rétrospective » a publié quelques-
uns des passages omis, et M. Lacour annonce qu'il
complète les restitutions commencées et que son texte,
soigneusement oollationné, ne contient plus les erreurs
de lecture et les contre-sens qu'on rencontre dans la
première édition.
4- LAUZUT [Charles Duchkr].
Des bulletins financiers.
LAVAKSE (de), nom patrim, commun à
deux écrivains.
Pour la liste de leurs ouvrages, voyez
la « France littéraire» à Dàuxion et La-
GBNTIB DE LaVA:SSB.
LAVAL (le sieur de), m. (Pabbé Le Roy,
abbé de Hautefontalne].
Prière pour demander à Dieu la grâce
d'une véritable conversion. S. d. (1650),
in.l2; — Cologne, 1691, in-12, sans nom
d^auteur.
Le nom de Laval est le masque ordinaire du duc de
Luynes ; mais Baillet place aussi sous ce nom le célè-
bre abbé de Haulefontaine ; et c'est sans doute pour la
prière dont il est ici question, prière qui a eu un
grand succès. V. Moréri. A. A. B— r.
^ LAVAL (le sieur de), ps. [Louis^^harles
d' Albert, duc de Luïnes, pair et grand
fauconnier de France, mort en 1690].
I. Instruction pour apprendre à ceux
qui ont des terres dont ils sont seigneurs,
ce qu'ils peuvent faire pour la gloire de
Dieu et le soulagement du prochain. Paris,
Le Petit, 16S6, in-4.
Réimprimé sous le titre suivant :
n. Des Devoirs des seigneurs dans leurs
terres, suivant les ordonnances de France.
Paris, Le Petit, 1668; Paris, Sauqrain
1687, pet. in-12.
III. Divers ouvrages de piété, tirés de
S. Cyprien, S. Basile et autres, traduits du
latin par — . Paris, Savreux, 1664, in-8.
IV. Les Quarante homélies de S. Gré-
goire le Grand, sur les Evangiles de l'an-
née, traduites par — . Paris, Le Petit, 1665,
in-4.
a V. Les Morales de saint Grégoire sur le
livre de Job, trad. en françois par — . Pa-
ris, Le Petit, 1666, 3 vol. in-4.
VI. Sentences, prières et instructions
chrétiennes, tirées de l'Ancien et du Nou-
veau Testament. Paris, Le PeiU, 1676,
in-12.
VII. Sentences, prières et instructions
chrétiennes, tirées de l'Ancien et du Nou-
veau Testament. Paris, Le Petit, 1676,
in-12.
Vni, Sentences et instructions chré-
tiennes, tirées des Œuvres de saint Au-
gustin. Paris, Le Petit, 1677, 2 vol. in-11
IX. Sentences et instructions chré-
tiennes, tirées des anciens Pères de IT-
flise (saint Ignace et autres). Paris, Le
*etit, 1680, 2 vol. in-12.
X. Sentences et instructions chrétiennes,
tirées des Œuvres de saint Jean Chrvsop-
tôme. Paris, Le Petit, 1682, 2 vol. in-11
XI. La Morale pratique de saint Gré-
goire, extraite de ses Morales sur Job, tra-
duites en françois, par—, Paris, Coignard.
1697, 2 vol. in-12.
XII. Sentences et instructions chré-
tiennes, tiréeé des Œuvres de saint Gré-
foire le Grand et de saint Paulin. Paru,
miette, 1701, 1734, in-12.
XIII. Sentences et instructions chré-
tiennes, tirées des Œuvres de saint Ber-
nard. Paris, Villette, 1709, 1734, in-12.
LA VALETTE (Louis de Nogaret, car-
dinal do), aut, supp. [Jacques Talon, se-
crétaire de ce cardinal].
Mémoires de — , général des années du
roi, etc. , années 1635 à 1637 (rédigés par
Jacques Talon...., et publiés par Gobel).
Pans, Pierres, 1771, 1772, 2 vol. in-lâ,
n y a des frontispices de 1787, ainsi conçus:
« Nouveaux Mémoires historiqnes e( politiques an car-
dinal de La Valette m, etc. A. A. B— r.
LAVALETTE, nom théâtral [Ghevè, ar-
tiste du théâtre de Bordeaux], auquel on
attribue une comédie en trois actes et eo
vers, intitulée le « Théâtre à la mode *, .
1767. Voy. à ce sujet l'article Bibnnochi,
I, 528 a.
LA VALETTE (le comte Marie Cha-
MANs), aide de camp du général Bona-
parte, conseiller d'Etat et directeur géné-
ral des postes, né en 1769, mort en iiS30,
auteur supposé.
Mémoires et Souvenirs du —, publiés
par sa famille et sur ses manuscrits. Pa-
ris, Fournier, 1831, 2 vol. in-8. —Sec.
édit., revue et corrigée. Paris, le même.
1831,2 vol. in-8.
+ Ces Mémoires sont précédés d'one notics par
H. GuTillier Fleury.
B85
LA VALLÉE
LAVERGNE
686
Il ftftit été déjà publié, en 18i6, an petit écrit in-
tjtalé : c Vie politique et militaire de Uarie Ghamans
de Lavaletle, ancien aide de camp de Bonaparte et ex-
directeor des postes, condamné à mort le iO novembre
1815, et évadé des prisons de la Conciergerie dn Palais
le 20 décembre 18i 5. Paris, de l'impr, de Baudouin»
iD-12 do 12 pages. Réimpr. dans la même année à
Lille, par madame venve Domortier, in-13 de 12 p.
U VALLÉE (René de), jw. [le P. Théo-
phile Ratiudd, Jésuite], Voy. AMIS, I,
LAVALLÉE (Joseph), ps. [le marquis
de Bois^Robert].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
«France littéraire > au seul nom sous le-
quel cet écrivain a été connu, Lavaixée.
LA VALLIÈRE (de), nomseign. [Louise-
Fr. de La Baume Le Blanc, duchesse de
La Valuèbe].
Mémoires de M"" de La Vallière (com-
posés par M. A. Brizeux). Paris, Marne et
Delaunay-VaUée, 1829, 2 vol. in^.
Çov les oovrages anthentiqnes de cette femme célèbre.
Toy. la ff France littéraire >, à La Vallière.
LA VALLIÈRE (de}, nom seign. [Louis-
César de La Baume Le Blanc, duc de La
Valuèhe, petit-4ieveu de la précédente,
Tun des bibliophiles français les plus dis-
tingués, mort en 1783]. -I- Voir le « Ma-
nuel du Libraire» au mot De Bure, au su-
jet des magnifiques collections de livres
qu'il avait formées.
I. Ballets, Opéras et autres ouvrages
lyriques, par ordre chronologique, de-
puis leur origine, avec une Table alphabé-
tique des ouvrages et des auteurs. Paris,
Baueke, 1760, in^.
II. Bibliothèque du Théâtre-François,
depuis son origine, contenant un extrait
de tous les ouvrages composés pour ce
théâtre, depuis les Mystères jusqu'aux
pièces de Corneille ; une liste chronologique
des pièces composées depuis cette dernière
époque jusqu'à présent : avec des Tables
alplûbétiques, l'une des auteurs, et l'autre
des pièces. Dresde, Michel Groell (Paris,
Baueke), 1768, 3 vol. pet. in^.
Gaidenx ouvrages sont généralement attribués an
doc de U VaUière. mais il est certain qn'ils ont été
rédigés par plusieurs personnes.
Sur nn exemplaire de la c Bibliothèque dn Théltre-
Fraacois >, qni a appartenu à Mercier, abbé de Saint-
Léger, il a été trouvé une note manuscrite de ce célè-
bre bibliographe ainsi conçue : i Le duc de La Vallière,
qui se eroyoit auteur de cette « Bibliothèque », foite
par L.-Fr.-Gl. Uarin, Gaperonnier, moi et autres gens
de lettres (parmi lesquels il fout mettre l'abbé Boudot.
qui Ait bibliotbécaire du duc), vendit le manuscrit à
i.-6.-Cl. Baache. etc. •
LAVARENNE, ps. [Guil. -Ed.-Dés.
HONNAIS].
Avec M. Laurencin [Fromage^hapelle] :
l'Anneau, ou Départ et Retour, comédie-
vaudeville en deux actes. Représentée sur
le théâtre de l' Ambigu-Comique, le 3 dé-
cembre 1832. Paris. Marchant, 1833, in-8.
LAVATER (Louis), ps. [Edouard Spach,
aide-naturaliste au Muséum d'histoire na-
turelle de Parisl.
I. Henri Farel. Roman alsacien. Paris,
Guyot, 1834, 2 vol. in-8.
Û. Le Nouveau Candide. Première par-
tie. Rome. Paris, Mansut, 1835, 2 vol.
in-8.
LA VAUGUYON (de), nom seign. Tde
Ouél£n, marquis de SAiNi^MÉcniN, duc
de La Vauguyon].
Pour trois écnvains membres de cette
famille, voy. la « France littéraire » à La
Vauguton.
LAVAUX (l'abbé de), nom abrév. P'abbé
P.-F. Briquet db Lavaux].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à Lavaux.
-h LA V...E (de) [db ^ Vallée].
Discours d'un Philosophe à la nation
française , la veille de l'ouverture des
Etats-Généraux, ou le Ralliement des trois
Ordres; oar M. —, ancien capitaine au ré-
giment ae Bretagne infanterie. Paris ,
1789, in-8, 42 pag.
LAVEAU(G.-L. de), nomabrév. [Georges
Lecointe de LaveauJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
c France littéraire », à Lecointe de La-
veau,
LAVERDY (de), contrôleur générai,
aut, supp, [LoRRT , inspecteur général du
domaine].
Preuves de la pleine souveraineté du
roi sur la province de Bretagne. Paris,
1765, in-8.
Cet ouvrage est composé de trois lettres de H. le
contrôleur-général de Laverdy. et de deux réponses de
Bl. d'Amilly, premier président dn parlement de
Rennes.
Les trois Lettres sont de Lorry, inspecteur-général
du domaine. Les deux réponses sont de Doparc-Poal-
lain, avocat à Rennes, frère dePoullain de SaintrFoix.
{Note trouvée sur un exemplaire). A. A. B— r.
LAVERGNE (Alexandre de), nom abrév,
[Alexandre-Marie -Anne Lavaissière de
LAVERGNE, auteur dramatique et roman-
cier, né le 17 mars 1808, longtemps em-
ployé au ministère de la guerre].
L Avec MM. Ch. Desnover et P. Fou-
cher : Marguerite de Quelus, drame en
trois actes (et en prose). Paris, Marchant,
1835, in-8.
687
LAVERGNE
LAVERGNE
Pièce qui n'a pas été annoncée par la « Bibliographie
de la France >.
II. Avec M. Saint-Yves [Déaddé] : Ro-
sette, ou Promettre et tenir, comédie-
vaudeville en deux époques. Représentée
au théâtre de rAmbigu-Comicme, le 28 no-
vembre 1835. Paris, Barba, Bezou, Quoy,
i833, in-8.
III. Avec M. Paul Foucher : le Trans-
fuge, drame en trois actes, représenté sur
le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 28
février 1836. Paris, Dondey-Otipré, 1836,
in-8, 24 pag.
IV. Avec le môme : le Comte de Mans-
feld, drame en quatre actes. Représenté
sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le
30 novembre 1840. Paris, Henriot, 1840,
in-8, 24 pag.
Faisant partie da c Répertoire dramatique >.
V. Avec le môme : l'Audience secrète,
drame en trois actes. Représenté sur le
théâtre royal de l'Odéon, le 16 mai 1842.
Paris, Beck , Tresse, 1842, in-8, 24 pag.
VI. Avec M. Saint-Yves [Déaddé] :
Brancas-le-Rôveur, comédie-vaudeville en
un acte. Représentée sur le théâtre du
Palais-Royal, le 12 août 1845. Paris,
Marchant, 1845, in-8, 12 pag.
Faiaant parUe da c Magasin théâtral ».
Vn. Avec M. Auguste Arnould : les
Trois Aveugles. Paris, Ambr. Dupant,
1838, in-8.
VIII. L'Aîné de la famille. Paris, Ambr.
Dupont, 1839, 2 vol. in-8.
Réimprimé, en 4844, dans le recueil intitulé : les
c Mille et un romans, nouvelles et feuilletons », dont
ce roman remplit les livraisons 43 à 47.
-I- Autre édition. Parit, HachetU, 4863. in-42.
IX. L'Abbaye de Port-Royal des Champs.
— Impr. dans le tome I" de «Babel»,
1840, gr. in-8.
X. Le Comte de Mansfeld (Roman). Pa-
ris, Dumont, 1841, in-8. — Nouv. édit.
Paris, Cadot, 1857, in-12.
XI. La Course au clocher. Paris, Du-
mont, 1841, in-8.
XII. La Marquise de Contades. Paris,
Dumont, 1842, in-8.
XIII. La Pension bourgeoise. Paris.
Ambr. Dupont, 1843, in-8. Sec. édit. Pa-
ris, Cado^ 1861, in-12.
XIV. La Duchesse de Mazarin. Paris,
Dumont, 1843, 2 vol. in-8. — Paris, Pau-
lin, 1846, 2 vol. in-16. 3« édit. Paris, Ca-
dot, 1860, in-12.
Appuyé sur le double témoignage de deux écrivains
célèbres, Saint-Réal et Saint-Evremont, qui, tous deux,
on le sait, ont été passionnément épris de cette belle
et aventureuse duchesse, et qui s'étaient constitués ses
I historiographes, M. Alexandre de Laveigne a eberchilà
compléter leur tâche, en la dramatisant.
c Joum. des Débats », S nov. 4842.
XV. La Recherche de Flnconnue. Paris,
Dumont, 1843, 2 vol. in-8. Sec. édit.Pa-
ris, Cadot, 1857, in-12.
Traduit «n allemand par madame Fannj Taroov,
sous le titre de t Die Unbekannte ». Leipûg, 18U.
S vol. petit in-8.
XVI. Châteaux et Ruines historique de
France. Paris, Ch. Warée, 1844, iii-8.
Cet ouvrage était promis en trente livraisons, âa-
cune de 8 pag., et e&t été orné de 400 dessins, né-
daillons. tètes de pages, armoiries, vignettes et cals-
de-Iampe au prix de 50 cent, la livraison. Il a été
discontinué dès les premières par des circonstmces ia<
dépendantes de la volonté de l'auteor.
-\- Une réimpression a para en 1861 sous le titre
de fl Ruines historiques de France. Chlteanx et tb-
bayes» (Parit, Amyof, in-12).
XVII. La Princesse des Ursins. Paris.
Cadot, 1845, 2 vol. in-8.
XVIII. Le Dernier Seigneur de village.
— Le Secret de la confession. Paris, Ca-
dot, 1845, 2 vol. in-8.
Ce sont deux nouvelles qui avaient d^à été imprinées
comme feuilletons. La première avait été publiée par te
c Siècle » dès novembre 1841.
XIX. Un Grentilhomme d*auiourd*hui.
Paris, Cadot, 1847, 3 vol. m-8.
Roman réimpr. la même année dans le f Mosée litr
téraire » du journal « lè* Siècle •.
XX. La Circassienne. Paris, Pétion,
1847, 3 vol. in-8. — Sec. édit., illustrée.
Paris, Barba, 1852, in-4.
Sur les frontispices de ces deux derniers roman» le
nom de l'auteur est écrit : Delavergne.
-HXXI. Le Cadet de famille. Paris, Cadot.
1857, 3 vol. in-8.
-h XXII. Sous trois Rois. Paris, Cadf4,
1852, 2 vol. in-8.
4- XXIII. n faut que jeunesse se passe.
Paris, Cadot, 1853, 3 vol. in-8.
-h XXIV. Le Chevalier du silence. Parti,
Hachette, 1861, in-16.
-h XXV. Le Roi des Rossignols, histoire
dauphinoise. Paris, De Potier, 1864, 4 vol.
in-8.
H. A. de Lavergne est en outre l'un des auteurs da
c Livre de beauté ». {Paris, Janet. 1833. in-8.
LAVERGNE (Léonce de) [Louis-Ga-
briel-Léonce GUILHAUD DE LaVERGXE].
Voy. la a France littéraire », t. XI, p. J73.
Outre rindicatfoD de diverses publications de U. L de
Lavergne, on y trouve la note suivante de Quénid :
Par suite d'une confusion que nous avons peine 1
pouvoir nous expKqver, nous avons intercalé an milieu
de l'article concernant M. Lavaissière de Lavergae le
nom de M. Gnilhaud de Lavergne, en sorte que ce der-
nier parait être l'auteur de quatorxe ouvrages (tfi* 3907
à 3920), qui sont bien du premier. Ia meilleure preove
LAVERNE
U VISCLÈDE
690
du plap'at eonstant que nom (missions foainir contre les
aaieors de la < Littérature francaife contemporaine »,
c'est qu'ils ont reproduit senrilevent Jusqu'à cette gros-
Mère erreur de notre fiiit, en amplifiant encore, comme si
• ce n'était pas assez de cette erreur : ils ont tiit frères
MM. Lavaissière et Gnilband de Lavergne I
LÂVERNE (de), nom abrév. [Tranchant
DE LaybrnbJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », à Tranchant de La-
VERNE.
LA VIGNE (Jean de), ps, [Denis-Jos.-
Claude Lefèvre].
Vingt millions d'économie, ou Opinion
de — sur l'exercice et les octrois. Paris,
A.'F. Didot. 1830, in-8 de 14 pag.
+ LAVIGNE (Paul) [Anatole Loquin].
C'est de ce pseudonyme qu'est signé le feuilleton
tbéltnl du journal t La Gironde » à Bordeaux.
4- LA VILLE (Louis de) [le P. Le Va-
lois, jésuite].
Sentiments de M. Descartes touchant
l'essence et les propriétés du corps, oppo-
sés à la doctrine de l'Eglise, et conformes
aux erreurs de Calvin, sur le sujet de l'Eu-
charistie, par — . Paris, Miehallet, 1680,
in-12.
L\ VILLEGILLE (de), nom patrim.
[Arthur Nouail de la Villegille, i'un
des secrétaires du comité historioue pour
la publication des monuments écrits de
rhistoire de France, membre de la Société
des antiquaires de France, de la Société
de l'histoire de France, etc., né à Paris
en 1803].
Des anciennes fourches natibulaires de
Montfaucon. Recueil touchant l'origine,
remplacement, l'usage et la description de
ce gibet, avec plan et vue, et une Notice
sur les principaux personnages qui y ont
été exposés. Paris, Techener, 1836, in-8
de iw pag., avec une lithog. et deux
M. Nouail de la Villegille a fait plusieurs Rapports
anx deux sociétés que nous avons citées, et ils ont été
loprimés dans les recueils de ces sociétés.
-f- Il a donné une édition du t Journal » de Tavo-
cat Barbier relatif an règne de Louis XV (1847-54,
3 fol. in-8), et il a pris part à diverses publications.
4- DE LA VILLE SAINT-BON [Antoine
Maître-Jean].
L'Opticien, ou Lettre de M. —, en forme
de Dissertation sur les vues courtes. 1758,
in-12.
Cet ouvrage est copié mot pour mot des chapitres
16 et 33 du c Traité des maladies des yeux » d'Ant.
Ihitrejeao (1707. in-4. et 1722. in-12). ce que
prouve Thomin dans sou i Instruction sur i'usage des
laoeues ou conserves i. Parit, i749. in-8. (Note de
Mercier de Saintr-Léger).
LA VILLEMARQUÉ (Th. de), nom pa-
trim, [Th. Hersart de la Villemarqué,
né en 1815].
I. Barzas-Breiz. Chants populaires de la
Bretagne, recueillis et puoliés avec une
traduction française, des éclaircissements,
des notes et des mélodies originales. Paris,
Charpentier, Techener, 1839, 2 vol. in-8,
avec 12 pag. de musique.
-|- Nouvelle édition augmentée de 33 baUades. Pa-
ris, Franck, 1846. 2 vol. in-i2.
II. Contes populaires des anciens Bre-
tons, précédés a'un Essai sur l'origine des
épopées chevaleresques de la Table-Ronde.
Paris, Coquebert, 1842, 2 vol. in-8.
m. Fontanella. stances en dialecte de
Tréguier, avec la traduction en regard,
par M. de La Villemarqué.
Impr. à la suite des f Chroniques bretonnes », de
M. Ed. Georges. {Parit, 1844. 2 vol. in-8.)
IV. Dictionnaire français-breton de Le
Gonidec, enrichi d'additions et d'un Essai
sur l'histoire de la langue bretonne, par
Th. Hersart de La Villemarqué. Saint-
Brieuc, Prttdhomme, 1847, in-4.
-{-H. de la Villemarqué a publié sur les « Légendes
celtiques », sur les < Romans de la Table Ronde », sur
l'ancienne t Littérature bretonne » .d'autres ouvrages si-
gnalés dans le « Catalogue de la librairie firancaise »
de M. 0. Lorenz, t. ÏQ, p. 184. Nous indiquerons spé-
cialement « Les Bardes bretons ». poèmes du vi* siècle,
traduits pour la première fois en flrançais, avec le
texte en regard. Parit, 1850. 2* édit.. 1860. in-8.
(Quelques savants ont avancé que, notamment dans le
ff Banas-Breix ». l'éditeur avait introduit des change-
ments, des additions considérables dans les textes
originaux.
LAVILLÉNIÉ (J.-F. de), nom anob. [J.-F.
DELAVILLÉNlé(l)].
Epitre à Lamartine sur sa méditation
intitulée : « Bonaparte ». (En vers). Paris,
l'Auteur, 1840, in-8 de 16 p.
LA VILLETTE (de). Voy. de U Vil-
LETTE.
LA VISaÈDE (Ch. de), nom abrév.
[Chalamont de la Visclède, poëte].
Pour la liste de ses ojpuscules, voy. la
« France littéraire », à Chalamont de la
Visclède.
LA VISCLÈDE (de) secrétaire perpétuel
de l'Académie de Marseille, m. [Voltaire].
Le Dimanche, ou les Filles de ÏAmëe
(conte en vers, suivi d'une Lettre en prose).
A Madame Arnanche.
La première édition de ce conte parut sons le pseu-
donyme que nous donnons.
(1) C'est, au reste, sous ce nom que l'aoïeur a pu-
blié ses deux ou trois premiers ouvrages (romans).
691
LAVOISY
L. B,
• n était suivi d*Qne lettre en proie i
+ LAVOISY (Olivier) [M- Cuvillier-
Flburt].
4- LA VOLUÈRE (M. de) [Pijon].
Progné, tragédie en cinq actes. Paris,
Duchesne. 1761, in-12.
LAW (Will.j, aut. sup. \L. deDivonne],
La Voie de la science divine, etc., ou
Développement des principes et des bases
fondamentales de cette science, etc., en
trois dialogues traduits librement de l'an-
glais de W. Law; précédés de la Voix qui
crie dans le désert, par Lodoïk, trad. de
Tanel, (Le tout composé en français par
L. de Divonne). Lauiome, an XIII (1805).
in-8.
LAZARE, /». [Almire Gandonnièrb].
L La Nouvelle Némésis. (Satire). —
Impr. dans la a Chronique, revue men-
suelle », en 1842.
M. Gindoiinière a entrepris, pea de mois après, la
publication d'nne soile de satires sor la c NuoTelle
Némésis r, de Bl. Barthélémy, mais cette publication a
pam sons nn antre psendonyme. celni d*Archiloque
(Toyes I. 377 d).
II. Ode a la mémoire de S. A. R. Mgr le
duc d'Orléans; par Fauteur de la « Nou-
velle Néuiésis ». Paris, Hugot, 1842, in-8
de 16 pag.
-f-L. B. [A. L. LbBrun].
Les Aventures de Galliope. Pwris^ 1720,
in-12.
Catalogne Soleimie«no 1708.
-h L. B. [Lb BrbtI.
L'Avare, comédie de Molière, avec des
Remarques par M. — . Port*, LuUrt,
1751. in-12.
-h L. B. [Robinft].
Lettres secrètes de M. de Voltaire, pu-
bliées par M. —.Genève, 1765, in-8.
+ L. B. [Lb Brigant, avocat à Tré-
guier].
Petit Glossaire, ou Manuel historique
pour faciliter l'intelligence de quelques
termes de la coutume de Bretagne, conte-
nant leur définition exacte, leurs significa-
tions et étymologies, par M. — . Brest,
Malassis, 1774, in-12, 96 pag.
-h L. B. [Lb BBaRYAisl.
Traité des jardins, ou le Nouveau de la
Quintinye, par M. — . Paris, P.-F. Didot,
1775-1787, 4 vol. in-8.
L'antenr a publié nn abrégé de cet ontrage, Caen
Paris), Belin, 1793, t vol. in-iS. A. A. B— r.
4- L. B. [LebretonI.
Des articles dans la a Décade phfloso-
phique», 1794-1807.
+ L. B. [BiNBT, de Caen].
A Bonaparte. Ode sur revénement de la
machine mfemale et la publication de la
paix, suivie des Sentiments d'un étran^r
arrivant à Paris après la [lublication de la
paix, par — . (S. /. ». d.), in-8, 8 pag.
-f- L. B. (le citoyen] [Le Baillt].
Le Charadiste de société, par — , avec
l'index. Paris, Desenne, an Xl, in-i2;-
Martinet, 1805, in-12.
-f-L. B. [Nougarbt].
Histoire du donjon et du château de Vin-
cennes, depuis leur origine jusqu'à l'épo-
que de la Révolution... par ~. Paris, Bru-
not'Labbé, 1807, 3 vol. in-8.
« Ontrage rem par M. Alphonse de Bcuchasp.
-hL, B.[Brid<mjx].
Explication de l'Apocalypse d'après l'É-
criture sainte et l'histoire ecclésiastique,
par M. — . Paris, Ledere et Brajeiix, 1818.
in-8.
-H L. B. [L. Bonvoisin].
La Campagne d'Espagne, ou Bulletins es
couplets, aéofiés à l'armée française, par—.
Paris, 1823, in-8.
-f-L. B. [P. -A. Leblanc].
Epitre au peuple du xix* siècle. Pam,
1826. in-8, 16 pag.
-h L. B. [Louis Bertrand, né en 1807,
mort en 1841].
Des articles dans le a Patriote» et dans
le « Spectateur de la Côte-d'Or », publiés
à Dijon, de 1831 à 1835.
Ils ronlent snr la littérature et la poUUqae, ob bja
ce lont de petits contes. Les c Bésides de mon onde >.
(octobre 4838) est le titre d'nn article bibtiofnpbi|w
dramatisé à la façon des conversations dn Gué et 4i
Barbier dans « Don Qnixote». Voir la notice mise a
tète de la 8« édition (BruMlle*, Muquarit . i86d}
du remarquable volume de L. Bertrand : « Gaspard de
la Nuit, fantaisies à la manière de Readwand et de
Gallot 1. La première édition, publiée à Angers, {nr
Bl. Pavie, en 1843, ftat peu remarquée; H. Saime-
Benve a signalé (« Causeries dn lundi >, tone II) toW
la vigueur de ce talent original.
f + L. B. {M.)[J.-F. Lafuitb].
De l'Ëglise catholique, apostolique et ro-
maine, bonheur de fa connaître et de loi
appartenir, par— .Li7/e, Lefort, 1830, 3 v,
in-18, 108 pag.
Cet ouvrage fait partie de la • Bibliothèque catboli-
que » de Lille publiée par le libraire Lefort, qui cob-
prenait depuis son origine Jusqu'au mois d'octobre 18H,
320 volumes.
Fr. Jos. LaTuite. ancien chef de bataillon da génie
I en retraite, ancien juge de paix et bibliothécaire de ta
L. B.
L. B. DE M.
Tille de Lille, en ftit no des prineipuix collabontenrs.
Il tsl particnlièremeat aotear du liyre que nous signa-
loDS, et l'initiale B placée à la mite de L. signifie
probableneat biUiotMcaira. 0. B.
II. La Foi, l'Espérance et la Charité,
par — . Lille. Ufort, 1833, 3 vol. in-18,
ou 1 vol. in-12.
+ L. B. [Léon Blondel, auditeur au
Conseil d'Etat].
Aperçu sur la situation politique, com-
merciale et industrielle des possessions
françaises dans le nord de TÂfrique. au
commencement de 1836, par — . Alwr,
impr. du gouvernement^ 1836 , in-8 , 63 p.
Réimprimé la mteie année à Paris» à l'impr. royale.
+ L. B. (le lieutenant-colonel) [Bour-
Gom].
Esquisse historique sur le maréchal
Brune, publiée d'après sa correspondance
et les manuscrits originaux conservés dans
sa famille, par — ,run de ses anciens aides
de camp, et accompagnée d'un grand nom-
bre de pièces justiGcatives inédites et au-
thentiques. Paru, 1840, 2 vol. in-8.
-|- L. B., inspecteur d'enseignement
[Louis Bertrand, de Liège].
Poëmes enfantins, par — . LÀégt, Des-
sain, 1862, in-16, 64pag.
4-L.B***rBRiD0u].
Quel est le culte d'adoration dû au
Verbe incamé, par M. — . Paris, Delau-
nay, 1822, in-8.
-f- L. B*** et P. S*** [Louis Brunier,
avocat, et Pascal Sarrant, négociant].
Le l*' avril 1814, ou le Retour des Bour-
bons, comédie-vaudeville en un acte (en
Çrose et en vers), par MM.—. Montpellter,
"oumd frères, 1814, in-8.
+ L. B.... [Louis Bonnardot].
Des Evénements de Lyon , à propos de
rindemnité réclamée par cette ville. Paris,
Estibal, 1835, in-8.
-h L. B. B. D. L. (M.) [Étienne-Léon
La Motbe-Houdancourt, connu plus tard
sous les titre et nom de baron de La
Mothe-Langon].
Les Apparitions du château de Tarabel,
ou le Protecteur invisible. Paris, Dentu,
1822, 4 vol. in-12.
+ L. B. C. n'abbé Lb BlancI.
Élégies de M. — , avec un discours sur
ce genre de poésie. Paris, Ckaubert, 1731,
in-8.
4- L. B. C. D. 6. [Le Beau, commissaire
des guerres].
Apologie de la reine Anne, trad. de l'an-
glois (de Swift). Paris, 1769, in-8.
-f- L. B. D. [Befproy de Rbgnt, dit le
cousin Jacques].
Bordier aux Enfers, 1790, in-8.
Pièce antiréToloUonnaire qni ne fiit pas jonée. Bor-
dier était un acteur qni. venn à Rouen pour faire de la
propagande, toi condamné à être pendn. Cette attriba-
tion est signalée par M. B. JanlTret : t Théâtre révoln-
tionnaire». 1869, in-19.
L. B. D., aut, dég, [le baron Dmnurr,
général].
Recueil des lettres d'un Ressuscité, à
tous ceux oui ont eu une grande influence
dans la politique et le gouvernement de
France, depuis 1788 jusqu'à ce jour, et à
ceux qui en ont et doivent en avoir encore.
Paris, 1814, in-8. Deux cahiers de 52 et
68 p.
gers qui menacent d entraîner de plus en
plus les Chambres législatives hors des
voies constitutionneUes, etc., par — . Pa-
ris, 1822, in-8.
-h L. B^ D. (M~) [M- L. B. Des-
HATEUX].
Le Mont Cantal, ou les Malheurs de la
famille Beauvallier, par — . Paris, 1820,
3 vol. in-12.
-H L. B. D. B*** [le baron de Bormbo].
Lettre de M. -. à M. A. M. P. L. C. H.
D. L. S., à Marseille, sur Texistence du
magnétisme animal, et Tagent universel de
la nature, dont M. le D' Mesmer se sert
pour opérer les guérisons. Parisj Coutu^
ritr, 1784, in-8, 87 pag.
+ L. B. D. C. [1e Boucher du Crosgo,
de la Société royale d'agriculture de Bre-
tagne].
Mémoire sur les Haras, par M. — .
Virecht et Paris, Lacombe, 1770, in-8, pre-
mière partie.
L'édition ûWtreeht et Paris, Lacombe, i77i.
in-8, porte le nom de Tantenr. A. A. B— r.
L. B. DE B., auL dég, [l'abbé Bonnbfot
DE BonyonI.
Un peu de tout. Paris, 1788, in-8.
Le nom de Tantenr se trouve en entier sur quelques
exemplaires. On a donc eu tort d'attribuer cet ouvrage
an baron de Bock. A. A. B— r.
L. B. DE M. (MO, aut. dég. [Louis-Si-
mon-Joseph DE Bernard de Montbrisopt,
ancien recteur de TAcadémie de Stras-
bourg (1)].
(i) Voyes sur cet homme distingué, auteur de six
autres ouvrages, la notice que nous lui avons consacrée
dans la « Littérature française contemporaine », t. !•',
p. 337-38:
695
L. B. DE R.
L. C.
Thalieà la campagne, ou Suite des a Pro-
pos de table n. Première soirée. Montpel-
lier, Aug. Ricard, février 1805, in-8 de
170 pag.
Ce Tolame ne renferme que denx piècea de théâtre :
1<> c Le Triomphe dn babillard », comédie en un acte
et en vers ; 2» « Madame de Sévipné anx Rochers »
comédie en nn acte et en prose.
+ L. B. DE R. [Le Boucher de Riche-
mont].
Notice historique sur les voyages des
papes en France, par — . Paris, Fain
jeune, 1805, in-8.
-h L. B. D. G. (M.) [le chevalier de
Redmont].
Histoire critique du gouvernement de la
Grande-Bretagne (ou Abrégé de l'Histoire
d'Angleterre], avec des Réflexions criti-
aues, trad. né l'anglais de Uiggons, par—.
La Haye (Paris), 1730, in-8.
Cette traduction parut en 1729, à La Ua^e, ln-8,
sous le titre c d'Abrégé de l'Histoire d'Angleterre ».
M. Contant d'Orville assure que le traducteur est le
chevalier de Redmont, qort, en 4778, lieutenant- gé-
néral des armées dn roi. Voyez les « Mélanges tirés
d'une grande bibliothèque ». édition de^l770, tome I,
page 159. A. A. B~r.
-h L. B. D. L. B. [Lebony de la Ba-
paumerie].
Nicaise, opéra-comique. Paris, 1753,
in-8.
Catalogne Soleinne, n« 3144.
-h L. B. D. M. ria baronne de Marcé].
Cléobuline, ou la Veuve inconnue, par—.
Paris, Lamy, 1658, in-8.
4- L. B. D. M. [L. Barbntin de Mont-
chal].
Géographie ancienne et historique, com-
posée d'après les cartes de d'Anville, par—.
Paris, Kgron, 1807, 2 vol. in-8, et atlas
in-fol.
-h L. B. D. M. [Louis Beris*ard de Mont-
brison].
Lettres à M"* de C... sur la botanique
et sur quelques sujets de physique et d'his-
toire naturelle, suivies d'une Méthode élé-
mentaire de botanique. Paris, Levrault,
an X, 2 vol. gr. in-12.
4-L. B. D. N. P. [le baron de Navailles
POYFERRÉ].
Éloge historique de Henri IV, roi de
France, par — . Paris, Lacombe, 1776,
in-8.
Les exemplaires datés de Pau, che% Vigruincour,
portent le nom de l'auteur. A. A. B — r.
+ L. B. D. R. S. C. [le baron de Reve-
RONI SaINT-Cyr].
L Christine, reine de Suède, tragédie en
trois actes (en vers), par — . Paris. Lor-
qwt, 1816, in-8.
II. Pline, ou l'Héroïne des arts et de
l'amitié, grand opéra en un acte (et en
vers libres). Paru, Lorquet, 1817, in-8.
m. Mademoiselle de Lespinasse, ou 1'^
prit et le Cœur, comédie en un acte et en
vers, par — . Paris, Lorquet, 1817, in-8.
ly. Le Sybarite, ou le Voluptueux, co-
médie en trois actes et en vers, par — .
Paris, Lorquet, 1817, in-8.
V. Les Partis, ou le Commérage univer-
sel, comédie en trois actes et en vers, (lar
— . Paris, Lorquet, 1817, in-^.
VI. Le Siège de Rhodes, grand opéra en
trois actes, par — . Paris, Lorquet, 1817,
in-8.
L. B. D. S. J.., oMt. dég. [L. J. Baillet
DE SaINT-JuUEN].
Manière d'enluminer l'estampe posée sur
toile. Londres, 1773, in-8 de 18 pag.
4- L. B. D. V. (M.) [Le Bègue DE Vil-
LIBRS].
Anecdote historique. La Colonie grecque
établie dans l'île de Corso en 1776. S. l
n. d,, in-8.
-h L. B. F. [Louis-Benjamin Fhafîcoecr,
professeur à la Faculté des sciences de
Paris].
Flore parisienne, par —, Paris, an IX,
in-18.
-h L. B. F. J. (M.) [Ufuitb].
Variétés instructives et morales, par—.
Lille, Ufort, 1831. in-18.
L. B. M. [L.-B. Malaise, docteur en
cine, à Liégel.
Mémoire sur le Choléra, par —, Uéqe,
médecine, à Liégel.
Mémoire sur le Cl
1832, in-12,
-H L B. T. pE Lamdertv].
Mémoires de la dernière révolution
d'Angleterre, contenant l'abdication de
Jacques II, etc., par M. — . La Haye. L'Ho-
nore, 1702. 2 vol. in-12.
-h L. C. [Louis CoulonI.
Voy. G. C., II, 144 c.
-h L. C. [Le Cellier].
La"* Haute Chevalerie française, ou la
f Généalogie, noms et armes des illustra
seigneurs du royaume. Avec les préceptes
du blason et la signification des meubles
d'armoiries. Paris, 1660, in-4.
Opuscule entièrement gravé, texte et blasons.
-4- L. C. [Le Clerc].
Parrhasiana, ou Pensées sur diverses
matières de critique, d'histoire, de morale
et de politique, avec la défense des divers
1 ouvrages de M. — par Théodore Parrhase
697
L. C.
L. C. D. B.
(Jean Lo Clerc). Amsterdam, 1699, 1701,
â vol. in-12.
L. C. (M.), de diverses académies, aut.
dèg. [l'abbé CoybrI.
Voyage en Itane pendant les années
1763 et 1764. Bruxelles et Paris. 1789,
2 vol. in-12.
+ L. C. [La GhabeaussièrbI.
Des articles dans la « Décade philoso-
phique», 1794-1807.
4- L. C. (le vicomte de) [Alexandre-
Louis-Uenri de la Tour du Pin Ciiambly
DE LA Charge, né à Paris, le 13 avril
1783].
Caractères et Réflexions morales, par—.
Paris, F. Didot, 1820, in-8, iij et 184 p.
4- L. C. (François de] [De Las-Cases,
frère de l'auteur de « TÂtlas historiaue » ].
Traité des Banques, de leur différence
réelle, et des effets qui en résultent dans
leur usage et leur administration, tra-
duit dei^allemand de Jean-Georges Busch,
par — . Paris, D<mdey-Dupré, 1814, in-8.
-h L. C. et F. P, [Léon Constantin et
Pierre FournierJ.
Nouveau Traité des devoirs du chré-
tien envers Dieu..., par—. Part». Vau-
itur, 1834, in-12.
-h L. C. et F. P. B. [Léon Constantin
et Pierre Fournier].
Exercices orthographiques mis en rap-
port avec la grammaire française, à l'usage
des écoles chrétiennes, par — . Paris, A,
Saintin, 1836, in-12.
-h L. C. [Louis Cherrier, marchand de
vins à Alençon, mort en cette villej.
De nombreux articles signés de ces ini-
tiales dans divers journaux d' Alençon, et
notamment dans le «Vert-Vert», petit
journal tbéfttral qu'il avait fondé à Alen-
çon, en 1^.
L. C, ps. [Léon GuiLLEMiN, auteur d'un
très-grand nombre de chansons de cir-
constances, impr. à Paris, chez A. René,
en 1848 et 1849, par demi-feuille in-fol.
avec des gravures sur bois.
4- Prière pour la France, dernier vœu de
rarchevé€[ue de Paris. Suivi d'une Notice
biographique (signé : L.-C.. auteur de :
c A genoux devant le Christ ».) Paris,
impr, dA. Renéy 1848, in-fol.
-f- Us lettres L. C. sont les initiales de Léon de
ChamMHt, pseudonyme de M. Léon Guillemin.
H- L. C. [Louis Collas].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale».
-f.L***c [l'abbé Leblanc, Dijonnois].
Poème par M. —, sur l'Histoire des gens
de lettres de Bourgogne. Dijon, Auge,
1726, in-8, 13pag.
-h L. C. B. [le comte Fr.-Gabriel de
Bray].
Essai sur l'Histoire de la Livonie. suivi
d'un Tableau actuel de cette province,
par — . Dorpat, 1819, 3 vol. in-8.
Tonte l'édition, bite anx frais de rantenr. a été
donnée par loi à l'université de Dorpat, qoi seole vend
cet ouvrage.
-hL. C. C. (le cit. sén.) [Le Couteulx-
Canteleu, sénateur].
Le — à un de ses collègues, sur une
Lettre d'un Anglais qu'il lui a communi-
quée. Auteuil, ié fruct. an X, in-8, 26 p.
L. C. D.. aut. dég, [Discret].
Les Nopces de Vauçirard, ou les Naïve-
tés cbampestres. Paris, 1638, in-8.
tVoir le c Catal. Soleinne i. n* liSS.
On a avec le nom de L. G. Discret : « Alison >.
comédie en cinq actes. Paris, 4637. pièce intéressante
parce qu'étant exclusivement bourgeoise, elle fournit
des renseignements curieux sur les uMBurs du temps.
Elle a été réimprimée dans le t. VIII de f l'Ancien
Uiéâtre français » (« Bibliothèque elxévirienne »),
-h L. C. D. [le chevalier Pierre Du-
PLESSIS, né à la Martinique, mort vers
1800].
Mémoires de sir Georges Wollap. ses
voyages dans différentes parties du monde,
aventures extraordinaires, etc., par M.—.
Paris, veuve Duchesne, 1788, 6 vol. in-lâ.
H- L. C. D. B. [le comte Atbanase-
Louis-Marie Loménie de Brienne].
Simplification et généralisation des fi-
nances, suppression de l'arbitraire dans
l'impôt, présenté à la noblesse de Paris.
Parts, 1789, in 4.
4- L. C. D. B. [Le Coigneux de Bb-
labre].
Traité sur la police de Londres, par
P. Colquhoun, docteur en droit, magistrat
en exercice pour les comtés de Middlesex,
etc.; traduit de l'anglais sur la sixième
édition, par — . Paris, Uopold Collin,
1807, 2 vol. in-8.
L. C. D. B.. aut, dég, [le cardinal de
L Notice sur la vie de l'abbé Legris-Du-
val. 1820.
Impr. à la tète des « Sermons de Legris-Duval.
Paru, Air. LecUre, 2 vol. in-19.
4- L. C. D. B. [le comte de Boutour-
lïnI.
Des Grecs, des Turcs, et de l'esprit
publicouropéen. Opuscule de 1821, par — .
L. C. DB L***^
L. C. D. R.
700
Part*. /. Renouard, 1828, in-8, xxxii et
176 pag.
-h L. C. DB L****** (M.) [le chevalier de
LA Roque].
Recherches sur les causes et les effets
de la variola vaccina, par Ed. Jenner. Tra-
duit de ranglais par — . Lyon, 1800, in-8,
60 pag.
-+- L. C. D. B. M. [Louis Couvât, doo-
teur en médecine].
Méthode nouvelle et très-exacte pour
expliauer et apprendre les premières par-
ties du Despautère, par — . Paris, /.
Gaillard, 1649, in-8.
Volnme orné de Jolies Tignettes en taïUe-dooce dont
l'olijiet est de fiiciliter aux enfknU rintelligence des
exceptions anx règles générales, (c Man. da Libraire.»)
L. C. DE R. [de Roujoux].
Prophétie de saint Césaire, évoque d'Ar-
les au vi« siècle, et fragment de rhistoire
de la ville d'Is, par M.—. Paris, A.
Egron, 1814, in-8, 46 pag.
-h L, C. D. L. (M.) [Le Camus de Li-
MARE.
Catalogue des Livres de —, distribué
par ordre alphabétique des noms d'au-
teurs. Paris, Didoty 1779, in-12.
« Catalogne tellement sncdnct qne l'amateor qui le
fit imprimer à 1 5 on 20 exemplaires, pouvait tout an
pins s'en servir pour le récolement matériel de sa bi-
Uiothdqne ; rien de littéraire dans ce petit volnme »
A. A. Renonard.
L. C. D. M. mx a^. dég. [Georges
Brossin, chev. de Méré, né en Poitou,
mort en janvier 16aH
Les Aventures de "Renaud etd'Armide.
Paris, 1678, in-12.
Note mannscrite dn libraire Barbin.Ce renseignement
me parait pins probable qne celni qni m'a porté à attri-
buer le même ouvrage an chevalier de Mailly.
A. A. B— r.
L. C. D. M., aut. dég. [le chev. de
Mailly].
Rome galante, ou Histoire secrète sous
les règnes de Jules-César et d'Auguste.
Paris, Guignard, 1696, 2 vol. in-12.
Réimpr. sous le titre des i Amours des empereurs
romains >.
4- Voy. ce titre aux Anonymes. A. A. B— r.
-H L, C. D. M. [David Le Clerc, doc-
teur-médecin].
Histoire de la Médecine, par M.—. Ge-
nève, 1696, in-8.
c'est la première édition d'un outrage estimé, qat a
* paru, avec le nom de raotéur, en 1723 et 1729, en-
richi d'importantes observations, m-4. A^ A. B— r.
4-L,
bibr].
c. D. M. [Le Camus de Mey-
a] Mes Délassements, ou les Fêtes de Cha*
ronne. 1781, in-8, 102 pag.
Catalogne Soleinne, n» SI 59.
4- L. C. D. M. D. L. D. G. D. C. D. M.
L. C. D'A. [le chevalier Adrien-Marie-
François Vbrdt du Yernois, maréckl
des lo^s des gardes du comte d*Artois].
Essais de géographie, de politique et
d'histoire sur les jiossessions de l'empe-
reur des Turcs en Europe, par M.—. Lm-
dres, 1785, in^.
L. C. D. R., aut. dég. [le comte Sigis-
mond Ehrenreich de Redern].
L De rinfluence de la forme des gou-
vernements sur les nations, ou Fragment
historique et politique. Bruxelles, De Mat,
1817, in-8.
Ce flragment, qni se compose dn VDP diapitre d'aï
ouvrage resté inédit, avait été livré à l'impression a
1816 ; mais des canses accidentelles en retaidèreat la
publication Jusqu'en 1817.
Le hasard nous ayant &it tomber cet écrit entre la
mains, et y ayant trouvé de grandes opinions, expriirf»
trés-sagement, nous eftmes Tenvie d'en connaître l'ai-
leur ; dans ce but nous ai écrivîmes à M. Akxudre De
Mat, l'un des fils de l'honorable maison de librairie de
Bruxelles, l'un de nos correspondants les plus constiaU
et les plus obligeants. Noos ne tardâmes pas à obtenir
les renseignements suivants :
f En 1817. feu le docteur Harbanr. de Lotvûb.i
ftit imprimer les deux ouvrages : c De llnfloence de
la forme des gouvememenU ». et « Histoire abrégée de
la grande émigration des peuples barbares » (toy. le
no suiv.) par feu mon père; mais je doute qae boi
père ait eu connaissance dn nom de raitear désigne
sous les initiales L. C. D. R. »
c En consultant l'ancien registre de la bbricatioa
de mon père, j'y ai vu que deux exemplaires da pre-
mier ouvrage avaient été donnés à M. Van ^eaua ; Je
me suis donc adressé à cet ami, qui m'a répooda qa'tl
tenait de M. Harbanr que l'auteur de l'ouvrage dont je
lui parlais était le comte de Rbdbiin, dont je troorerais
la Biographie, t. XXXVIU. p. 401 de te BiograpbJc
universelle de Michaud , où à te vérité ni I'od si
l'antre des opuscules ne sont cités (1) ; mais les iaitiaks
qui correspondent avec ce nom viennent confiniur U ré-
vélation du docteur Harbanr. J*^oateni qœ c'est ce
docteur qni a soldé les frais d'impression des deax ou-
vrages à mon père. — Je trouve dans votre excdlest «•
vrage, la t France littéraire * , auquel j'ai souveat re-
cours, l'article du comte de Redern ; je serais beomx
d'apprendre que ma petite note ait pu oontrilner a
compléter te série des productions de cet auteur.
Alex. Ds Mat, 6 mal 1848 (£).
(1) L'article est signé M— d j. (Vichand jeoae).
(2) Nous sommes heureux qu'à l*occi8ion de ce petit fait
d'histoire littéraire nous pulsions nous appuyer d'an do»
cnment qui nous justifie du reproche indirect dechariati*
nisme, et puisse faire rendre justice à nos bénévoles oms^
pondants. Ua homme que nous admirons pour sou profond
savoir, que nous estimons et aimons pour lai-mâDe, a.
dans on recueil estimable et estimé qu'il publie en Bdgi-
que, laissé entrevoir que dans la liste de nos coUabon-
teors.il en était un que l'on devait considérer canaie k-
701
L. C. D. S. P.
L. Cr M.
702
n. Abrégé historique de la grande émi-
gration des peuples barbares, et des émi-
grations principales, arrivées dans l'ancien
monde, depuis cette époque. Bruxelles,
P.-G. De Mat, 1817, in-8 de 112 pages.
-f- L. C. D. S. P. (M.) [de Saint-Paul].
Appel du Jugement rendu par M. l'abbe
Ladvocat, dans la cause où il s'est consti-
tué juge de deux psautiers, par —, an-
cien mousquetaire du roi. Genève, 1763,
in-8.
L. C. D. T., /». P'abbé Saunier de
Bbaumont].
Lettres philosophiques^ sérieuses, criti-
ques et amusantes, traitant de la pierre
philosophale, de l'incertitude de la méde-
cine, etc. Paris, Saugrain, 1733. in-12. —
La Haye, 1748, in-12.
L'Épure dédicatoire, adrenée au cfaenlier Yonga.
est signée L. G. D. T.; mais Umt cela, ausi bien qae
les adresses des lettres, sont autant de fictions de l'an-
teor. Fabbé Sannier de Beanmont. Ces lettres sont ti-
léa de dilTifrents anteors, et notamment d*nn Anglais.
L'approbation et le privilège de 1732 sont donnés
-à an philosopbe proTincial. A. A. B— r.
L. C. D. T. (1), ps, \\e chevalier du Ti-
bre, c'est^-dire le comte Charles Pasbro
DE GORNEUANO].
I. Dissertation sur quelques points im-
portants de rhistoire d'Italie, contenant
des éclaircissements à l'occasion d'un ou-
vrage intitulé : « Essai sur la puissance
temporelle des papes » (de feu M. Dau-
nou). Paris, BaÙleul, 1818, in-8 de 68 p.
II. Dissertation historique sur Télection
et sur rinstitution des évoques dans les
différents siècles de l'Église. Paris, De-
launay, 1818, in-8 de 52 pag.
ni. Mélanges historiques et religieux.
Paris. BaiUeul, 1820, m-8.
On tnnive dans ce Tolnme plnsienrs opnscnles pn-
\Aîés séparément par l'anteor. A. A. B— r.
+ L. C. D. V. [le comte de Vignan-
court].
La comtesse de Vergy, nouvelle histo-
rique, galante et tragique, par M. — . Pa-
ris, Pepingué, 1722, in-12.
Uf . Notre bonoeor vent que nons déclarions qne c'est nne
grsTe errenr de la part da savant à qni noos devons beau-
coup, de mettre en donte la oollaboration bienveillante
de E. Alex. De Mat, qui. pour ne s'être pas donné à
BOBS comme bibliographe, ne nons en a pas moins
finrai, comme libnire d'élite, un bon nombre de notes
pfideDses poor Tbistoire littéraire... des écrivains
fnaçais de la Belgique, bonne fortnne pour nons, et peu
de gens de son pays n'ont pas la même volonté de nons
bire connaître.
(i) Ces quatre initiales sont celles de cette qualité :
U ch€9alier du Tibre.
L'épltre dédicatoire est signée L. G. D. Y. Ces let-
tres initiales semblent bien indiquer le comte de Yi-
gnancourt; et, en eifet. la plupart des bibliographes
regardent ce roman comme le premier ouvrage de ce
comte, qni publia l'année suivante # Adèle de Pon«
thien ». J'ignore quel motif a eu M. Dunod de Char-
nage pour attribuer ces deux romans à Nicolas-Joseph,
comte de Vandrey. Voyes le Moréri de 1759. Ce qu'il
y a de singulier en ceci est que les initiales d-dessns
s'appliquent également an comte de Vaudrey ; mais II
est à remarquer, en fkveor du comte de Vignanconrt,
qne la préface de la t Comtesse de Vergy » ne semble
nullement annoncer nn auteur qni va raconter les aven-
tures d'un de ses ascendants, Charles de Vaudrey ; on y
voit senlement un homme d'esprit qui occupe son loisir
à orner quelques (kits historiques des droonstances que
son imagination lui suggère. A. A. B— r.
-f- L. C. F. D. L. [le comte Fabre, de
FAudel.
Traduction d'un ouvrage anonyme ayant
pour titre : « Rifflezioni mosofico-morali »,
imprimé à Turin. Paris, 1817, in-12.
+ L. CH. et L. CH— o. [Léonard Chod-
ZKO].
IJes articles dans la « NouveUe Biogra-
phie générale».
-f- L. C. J. [Lacatte-Joltrois].
• Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
L. C. J. P. (M.), ata. dég. [le comte
Jean Potocki].
Avadoro, histoire espagnole. Paris, Gide
fils, NicolU, 1813, 4 vol. in-12.
Épisode d'an manuscrit considérable dn même an-
tenr, intitulé : « Manuscrit trouvé à Saragosse », ln-4,
tiré à iOO exemplaires.
C'est l'un des deux ouvrages reproduits par le pla-
giain comte de Gourchamps, dans les prétendus « Mé-
moires de Gagliostro ». (Voy. ce nom. 1, 516 f.)
-\- D'après le bibliophile Jacob (M. Paul Lacroix),
c'est Gh. Nodier qui est l'anteur « d' Avadoro » . * Enigmes
et découvertes bibliographiques», 1866, p. 70 (1);
4- L. C. L. G. [M"" DE Lagrave].
Sophie de Beauregard. Paris, an VI,
2 vol. in-12.
+ L. C. M. [L. Gaumartin, vérificateur
des douanes à Lixhe, près de Liège].
Promenades dans les environs de Visé,
par — . Maestrichty Leiier, 1858, in-12 de
xviii et 123 pag.
(1) Cette opinion est vivement combattae par M. Aug^
Ladragne dans le « Bibliophile belge », 1867, U, t90-
S96. Son article se termine ainsi :
c Le manuscrit autographe de la main de Nodier se
trouve sous les yeux dn bibliophile Jaeob : que conclure
de cela? Je répondrai que Ch. Nodier a été l'éditeur
c d'Avodoro » et des ■ Dix Journées », et que lui seul
était en état d'éclairer la justice lors dn procès Gour-
champs; pourquoi nel'a-t-il pas bit? Je n'ai pas à y
répondre. • 01. B — r.
703
L C. P. D.
L. D*
704
Une seconde édilion considérablement augmentée a
paru en 1862 avec le nom de l'antenr, sons ce titre :
« Entre Liège et Maestricht ». LUge, in<i8.
L. C. P. D. (M.), aut. dég. [L. C. P.
Màsson d^Autumne, ancien omcier d'artil-
lerie].
Projet d'une ordonnance royale pour la
réunion des trois corps de l'artillerie, du
génie militaire et de rétat-major général,
avec cette épigraphe : Vt; uniia fortior.
Paris et Metz, 1815, in-8.
H. Masson d'Anlnmne a'été le capitaine de Napoléon,
alors qne ce dernier n'était qoe lientenant.
L. C. P. D. V., atU, dég. [le comte
Pierre-Louis Rigaud de Vaudreuil, ancien
officier d'artillerie, premier secrétaire
d'ambassade à Berlin sous la Restauration,
mort à Saintes, sa ville natale, le 3 avril
1853, à l'âge de 82 ans].
-h I. De l'Afrique et des chevaliers de
Saint-Jean de Jérusalem. Paria, 1818, in-8.
II. Tableau des mœurs françaises aux
temps de la chevalerie, tiré du roman de
« Sire Raoul et de la belle Ermelinde ».
mis en français moderne, et accompagné
de notes, etc. Paris, Goujon, Delaunay,
Brédif, 1825, 4 vol. in-8, avec 2 pag. de
musique.
-i- III. Considérations sur les sciences,
les arts et les mœurs des anciens, par — .
Paris, Dentu, 1840, in^.
+ L. C. R. G. A. [le chevalier Rct-
ligbI.
I. Le Bureau d'esprit, comédie en cinq
actes et en prose, par M. — . Londres.
1777, in-8.
II. Thamar, tragédie, 1769, in-8.
+ 'L. G. T. R. [le cit. Thomas Rous-
seau].
I. Conduite de la Convention nationale
dans les circonstances actuelles. Paris,
an V, in-8.
II. Censure de la Convention nationale,
en cinq discours en vers, suivis de notes,
contenant l'histoire abrégée de ses fac-
tions, de leurs erreurs et de leurs crimes,
par — . Paris^ Desenne, an V (1797), in-8.
+ L. D. [Louis Des Mazures].
Des pièces de vers insérées dans un vo-
lume publié à Rouen chez Pierre Cornier,
en 1553, in-16, intitulé :a Traductions du
latin en françois, imitations et inventions
nouvelles, tant de Clément Marot que d'au-
tres des plus excellents poëtes de ce
temps. »
-f- L. D. (M.) [l'abbé d'Aillt, chanoine
de Lisieux].
Pensées diverses.
Imprimées i la suite des « Maximes de H"* la mi-
qnise de Sablé ». Parit, S. Mahre-Cranoity, «678.
in-12.
+ L. D., ancien bibliothécaire des C
[L. Daire, ancien bibliothécaire des Ce-
Vie de M. Gressct, par — . Paris, Ber-
ton, 1779, in-12.
Le P. Daire a signé de ce nom des opastaJe», des
articles de jonmanx. (Voir ponr ses ouTiaffes la t Fraaa
littéraire. »)
-+- L. D. n.E MiÈRE d'ArgisI.
Nouveau Code criminel de l'empereur,
Sublié à Vienne, le 15 janvier 1787, trad.
e l'allemand par M. — . Paris, Hardouin
et Gattey, 1787, in-8.
-h L. D., pharmacien [Louis Desnos,
Sharmacien à Alençon, alors propriétaire
e l'établissement].
Notice topographique et médicale sur
les eaux minérales de Bagnoles de l'Orne,
à l'usage des médecins et des malades,
par — . Paris, Guiraudet. S. d. (vers 18lo),
40 pag. in-8.
Cette notice avait d^jà été imprimée en partie
seulement et tirée in-4. avec le nom de l'anteor.
L. D. L. s.
-h L. D. [Léopold Delisle, membre do
rinstitut.]
Des articles dans la « Bibliothèque de
l'Ecole des Chartes ».
+ L. D. [Louis Delbouille , notaire à
Liège].
Reconstruction du Pont des Arches.
Nouvelles communications à établir dans
le quartier de la Madeleine. Lettres à
MM. les président et membres du Conseil
communal, par—. Liège, Desœr, 1836,
in-8, 16 pag.
L. D. [Léon-Louis-Frédéric Babbet
d'Aurevilly, littérateur, aujourd'hui mis-
sionnaire, né à Saint-Sauveur-le-Vicomte
(Manche), le 28 septembre 1809].
Nombreux articles sign^ de ces ini-
tiales dans le «Momus normand» (qu'il
avait fondé avec M. de Berruyei), al Ami
de la Vérité» et d'autres journaux ou re-
cueils.
n est frère dn critique Jules Baitey d'Aurevilly.
L. D. L. s.
-+- L. D. [Louis DU Bois].
Articles sous ces initiales dans .divers
journaux de la Normandie et de Paris, no-
tamment dans le dPublicistej».
L. D. L. S.
-+- L. D*** [Cousin d'Avalon].
Académie universelle des jeux, conte
nant : leurs règles fondamentales et addi
705
L. D*
L. D. D. L. V.
706
tionnelles, etc., et un nouveau Traité
complet de Técarté, précédé d'un coup-
ci oeil général sur le jeu, tant dans les temps
anciens que modernes, par —, amateur.
Paris, Corhet aîné, 1824, in-i2.
H- L. D*** [Jean-Baptiste Baronnière
Le Doux, ofGcier de santé d'artillerie].
Méthode simple pour apprendre soi-
même la tachigraphie, par—. Lille, 1806,
in-8, 8 pag. et 1 pi. — Sec. édit., corr.
et augm. Paris, 1807, in^, 10 p. et 1 pi.,
avec le nom de Fauteur.
H- L*** D*** p^abbé Delfaud].
Ëloge du vrai Sage, pour le jour de l'an-
niversaire de Monseigneur le Dauphin,
par M.—. Paris, Simon et Bouche, 17C6,
in-8, 119 pag.
L. D. B., aut. dég. [de Marolles, alors
abbé de Baugerais].
Le Pétrone, en vers, traduction nou-
velle. Paris, Barbin, 1667, in-12.
Marolles a^t été nommé abbé de Beaogcrais avant
d'obtenir Tabbaye de Villeloin.
+ On «ait qoe les nombreuses traductions dues à
(f fécond écri^in sont dépoanmes de tout mérite.
M. Samte-BeuTO Ini a consacré une notice fort intéres-
sante : fl Caoseries dn lundi », t. XIV.
4- L. D. B. [Louis DES Bans].
Voy, I, 503 6.
L. D. B., ps, [l'abbé de Belmont, mas-
que de Tabbé Anthelme de TricaudJ.
Lettre critique sur les ouvrages du
temps, ou Gazette littéraire, à madame la
comtesse D. M. Paris, Grou, 1703, in-i2.
Les initiales L. D. B. veulent désigner l'abbé de
Belmont, qui n'a été pour rien dans ce livre.
+ L. D. B. [Louis DE Beausobrb].
Dissertation sur l'incertitude des cinq
premiers siècles de l'histoire romaine,
par — . Utrecht, 1738, 2 part. in-8.
Réimprimé avec le nom de l'antenr.
L. D. B., aut. dég, [L. D. B. de Ber-
tault].
Le Serin de Ganarie, poëme, ouvrage
dans un genre nouveau. Londres et Parts,
1755, in-12.
Réimpr. en 1712 par les soins de Mercier, de Gom-
piègne, in-18. A. A. B— r.
4- L. D. B. [l'abbé de Berms].
Poésies diverses de M. — . Paris, B. Coû
gnard, 1744, in-8.
+ L. D. B. [M. Louis de Boislandry].
Examen des principes les plus favora-
bles aux progrès de l'agriculture, des ma-
nufactures et du commerce de France,
par — . Paris , Ani.-Aug. Renouard, 1815,
2 vol. in-8.
T. II.
L. ID. B. (M.), auteur dég. [Louis-
François Dubois, ou Du Bois {car il a
écrit son nom de ces deux manières], né
à Lisieux. le 16 novembre 1773, mort à
Ménildurand, arrond. de Lisieux. le 8 juil-
let 1855; sous-préfet, auteur d'un grand
nombre d'ouvrages d'histoire, d'agricul-
ture et de littérature, savant bibliophile].
I. Histoire civile, religieuse et littéraire
de Tabbaye de la Trappe et des autres mo-
nastères de la même observance, qui se
sont établis tant en France que dans les
lOLys étrangers, avant et depuis la Révo-
lution de 1789, et notamment de l'abbaye
de Mellerai {sic) y suivie de chartes et d'au-
tres pièces justificatives, la plupart iné-
dites. Paris, Ragnalf 1824, in-8 avec une
planche.
-h n. Geneviève et Siffrid, correspon-
dance inédite du viii* siècle. Paris, LhuiU
lier, 1810, 2 vol. in-12.
-f- Roman historique dont le si^et est l'histoire de
Geneviève de Brabant. L'auteur s'y est mis lui-même
en scène sous le nom de Sylvius, traduction de son
nom de Du Bois. (Voir dans la c France littéraire > des
détails étendus sur les traTaui fort nombreux de Bl. Du
Bas). L. D. L. S.
+11 1. L'Amateur des fruits, ou FÂrt de
les conserver et de les employer, etc. Pa-
ris. Raynal, 1829, in-12.
-I- L. D. C. [l'abbé de Choist].
I. Journal du voyage de Siam , par — .
Paru. lG87,in4; Amsterdam, 1687, in-12.
L'édition de Trévoux, 4741, porta le nom de l'au-
teur.
Cet abbé toi, dans sa Jeunesse, un étrange person-
nage. Ses STentures ont été racontées dans « l'Histoire
de Mne la comtesse des Barres » et dans les c ATentures
de l'abbé de Cboisy déguisé en femme », fragments en
grande partie inédits, publiés par M. P. L. Paris, Gay,
186S, in-18. xxii-110 p. (Voir la « Bibliographie des
livres relatifls à l'amour, aux femmes, » etc. . par le comte
d*I..., col. 620.) Bl. Sainte-Beuve a consacré à l'abbé
une notice piquante : « Causeries du lundi », t. m.
Bl. G. Desnoiresterres en a inséré une autre dans la
ff Revue française », août et septembre 1856.
n. Histoires de piété et de morale, par
— . Paris, J.'B. Coignard, il iS, in-12.
-h L. D. D. L. (M) [le duc de Levis].
La Conspiration de 1821, ou les Ju-
meaux de Chevreuse. Paris, Gosselin,
1829, 2 vol. in-8 ; 4 vol. in-12.
L. D. D. L. V. (M.), aut. dég. (le duc de
La Vauguyon].
L Du Système général des finances.
Paris, Didot aîné,.,, in-8 de 28 pag.
IL De la Simplification des principes
constitutifs et administratifs, ou Commen-
taire nouveau sur la Charte constitution-
2S
707
L. D. D. M.
L. DE V.
708
nelle. Paris^ Didot atne, 1820, in-S de
122 pag.
4- lU. Tableau do la Constitution fran-
çaise, par—. Paris, 1816, in-8, 56 pag.
+ L. D. D. M. [M'~ la duchesse »u
MaineI.
La trôte de Coq d'Inde, conte histo-
rique mis en vers par M. — . Trévoux,
1702, in-12, 36 pag.
Voyes les c Nouvelles de la Répobliqne des lettres » ,
mars 1709. page 358. A. A. B— r.
-h L. D. D. N. [la duchesse de Ne-
mours].
Mémoires de M. —, publiés sur le ma-
nuscrit de Fauteur, avec un avertissement
et quelques notes historiques, par M^^ L'Hé-
ritier. Cologne (Paris), 1709, in-12; Am-
sterdam, 1718, 1738, in-8 et in-12.
Réimprimés à la suite de plusieurs éditions de ceox
da cardinal de Rets et de Joly. A. A. B— r.
-h L. D... D. N [Claude Pbrrin,
connu sous le nom de baron de Ricoe-
MONT, se disant duc de Normandie, fils de
Louis XVrj.
Projet de Constitution. Paris, 1832,
in-12, 24 pag.
Réimprimé Tannée suivante avec le nom du duc de
Normandie.
-h L. D. D. R. [le duc de Rohan].
Mémoires pour servir à l'histoire de
notre temps, depuis 1617 jusqu'en 1632,
par — . 1645, in.8. V. T.
n exista d'antres éditions plus complètes avec le nom
de Tanteur. Voir le « Manuel du libraire » .
-f- L. D. D. S. (M.) [Etienne Lochon,
docteur de Sorbonne],
Abrégé de la discipline de l'Église, avec
des Réflexions sur l'état présent du clergé.
Paris, 1702, in-i2.
Voyez le c Journal des Savants, » 1708 et 4705.
A. A. B— r.
-h L. D. E. [A. L. M. Constant de Re-
becque, dame Destournelle, sœur de
Benjamin Constant] .
I. Alphonse et Mathilde. 1819, in-12.
IL Pascaline. 1821, 2 vol. in-12.
-H L. DE B. [Louis de Beaufort].
Histoire de César Germanicus, par
M. — . Uyde, Verbeck, 1741, in-12.
4- L. DE B*** (Auguste) [de Beau-
UEUJ.
L'Olive et Marthon, ou la Prisonnière,
comédie en trois actes et en vers, repré-
senté(> sur le théiUnv do Chartres pour la
première fois le 15 janvier 1837, par — .
Chartres, Noury-Coquard, 1857, in-12.
-\-. L. DE D. [Léon de Duranville, ao-
teur de travaux sur l'archéologie dans la
« Revue de Rouen » (1841).
-4- L. DE F. [Louis de Fontenbtte].
Hippocrate depysé, ou la Version para-
phrasée de ses apnorismes en vers tran-
çois, par — . Parts, Pepingué, 1654, in-i.
-h L... DE H. [LouMTER, deHuy].
Rathère, évoque de Liège et deVérooe.
Impr. dans la a Revue belge >». Liège, i8;fô,
2* vol., pag. 171 et suiv.
-H L. DE L. (M.) [Ldgan de u Rose-
rie].
Réflexions sur la nature et la limite
des pouvoirs politiques en France, par-.
Pans, Marchands de nouveautés, 1811
in-8.
-f- L. DE L. [L. DE Limoges].
Le Temple de Gnide, poème imité de
Montesquieu. 1782, in-8.
-h L. DE L. [Lucien de La Hodde].
Une moltitade de chaosou dans le c Charivari • . Chas-
sona, iii-16, avant février 1848, avec son Don. Fosdc
à Londres < le Bosso ». après février, joamal dau le
genre da « Charivari ». 1 vol. in-4.avec de belles^
vnres sur bois, dont plosienn sont daes as crt;oo de
Gavami.
-f- L. DE LA B... [de la Bordèbe].
Du Serment en matière politique et reli-
gieuse, par M. — . Paris, Auffray, 1833,
in-8.
-h L. DE LÀ S. [Léon Dughesnb de u
SiconÈRE].
Le château de Carrouges (Orne). i4i»-
gers, Cosnier et Lachèze, 1844, in-ii,
21 pag.
Extrait de la t Mosaîqae de l'Onest. » Urne {.m
l'article est signé des initiales ci-dessos. Est signé tcot
an long à la table.
Cet opnscnle n'a pas été mis dans le (
-h L*** DE LA WAISSE (E.) [E. Uglv
TiE DE Lavaisse, traducteur].
Voir la « France littéraire » pour la tra-
duction de trois ouvrages de filoomfîeld,
de Burke et de Lauderd&le.
4- L. DE N. (M"«), aut. dég. [M* L. de
Nazette].
Raoul et Anna, ou le Retour à la vertu,
suivi de Tancrède et Célina, nouvelles*
Paris, A. Vexard, 1830, in-12.
-h L. DE R., et L. L. DE R.j et R. (du)
[Léon DE RosnyI.
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- L. DE V. (le comte) [le comte de l4
Viedville],
Des Instituts d'Hofwill, considérés plus
709
L. D. F.
L. D. L.
710
particulièrement sous les rapports qui
doivent occuper les hommes d*Etat, par—.
Genève, Paschoud, 1821, in-8.
L. D. F. (M.), auL dég. [l'abbé Desfon-
TAINES].
I. Le Nouveau Gulliver, ou Voyage de
Jean Gulliver, trad. d'un manuscrit an-
glois, par — (composé en français par
Vabbé DNasfontames). Paris, Clousier, 1730,
2 vol. in-12.
+n. La Boucle de cheveux enlevée, poëme
héroï-comique de Pope, traduit de Tan-
glois, par M. — . Paris, Briasson 1738,
in-li, et 1779, in-8, dans la collection des
Œuvres de Pope (publiée par Fabbé de la
Porte].
QaelqDes penonoes attribuent eette tradoctioa à U
marquise de Cayhu. A. A. B— r.
-+- L. D. F*** [La Faille, auteur des
8 Annales de Toulouse o.
Le Portefeuille de Monsieur — . Carpen^
tras. Labarre, 1694, in-12.
+ L. D.G. (M.), membre de la Chambre
des Députés [Loysson de GuinachoxtJ.
Quelques Réflexions sur les doctrmes
du jour, par — . Paris, impr, de Bétkune,
4826, in-8.
+ L. D. H. [Luc d'Heebb, peintre et
po€ te flamand].
Psalmen Davids na d'Ebreeusche... van
Clément Marots Psalmen. Gand, 1505, pet.
in-8, 110 pag.
NoQf croyons devoir signaler ce ?olnme qoe recom-
Bandent dîTenes drconstances ; d'abord le nom de
Marot, enniite son extrême rareté (M. Vanderhaegen ,
qui a publié nne excellente bibliographie des impres-
âons gantoises, n'en a jamais va. qn'nn seul exemplaire);
la mttti<ine notée qni accompagne le premier verset de
chaque psaume ; enfin la condamnation qni le frappa ;
qooiqne approuvée par Laurent Metrius, doyen de
réélue de Sainte-Gudule, et revêtue d'un privilège de
trois ans, cette traduction fut inscrite à l'index de Phi-
lippe Il (c Manuel du libraire »).
L. D. H. (fAmi des hommes) (1), aut.
dég. [Victor Riquetti, marquis de Mira-
BBAUj.
I. Les Économiques; par L. D. H.Paris,
Lacomhe, 1769, 2 vol. in-4 ou 4 vol. in-12.
-{- Ce livre paraît dicté en partie par le succès ré-
cent des V Dialogues sur le commerce des blés «, de
l'abbé Galiani.
U. Leçons économiques. Amsterdam,
1T70, in-12.
m. La Science, ou les Droits et les De-
voirs de Tbomme. Lausanne, Grasset, 1774,
in-12.
IV. Lettres sur la %islation, ou TOrdre
(i) Du titre d'un ouvrage du même écrivain.
légal dépravé, rétabli et perpétué. Berne,
1775, 3 vol. in-12.
y. Éducation civile d*un prince. Jhur'-'
lac, Muller, 1788, in-8.
La marquise de Mirabean rapporte dans un Mémoire
qu'elle pnblia dans un procès qu'elle avait à soutenir
contre son mari, que celui-ci n'était pas l'auteur de
« l'Ami des hommes » (1755, 5 vol. in-18} ; que cet
ouvrage n'était qu'une amplification dn manuscrit d'un
Anglais, décédé il y avait quarante ans, sur U popnla-
Uon, confié à ce philosophe, et qu'il a commenté à sa
manière, et dans son style. Quant à la « Théorie de
l'impét » (l'ieO, in-4 et in-18), elle confirme le
bruit général qui attribue cet ouvrage an docteur Qnes-
nay. Le premier ouvrage avait paru en i 7 55, et U
sensation qu'il produisit se manifesta par le vœn pu-
blic qui portait l'auteur à la place de sous-gouvemenr
des enfants de France. D faut voir comment, dans nne
lettre dn 25 juin de la même année, il se glorifie de
ce but. Quoique le second lui eût mérité une détention
à Vincennes, en 1761, il en tin encore vanité.
Prétace envoyée de Berlin, p. 48-49.
-{- Le marquis de Mirabeau, né en 1715, mort en
1789, publia divers antres écrits auxquels il ne mit pas
les mêmes initiales qu'à ceux que nous venons de si-
gnaler. Voir la c France littéraire • et l'article consa-
cré par M. J. Gamier & cet écrivain original et philan-
trope dans le c Dictionnaire de l'économie politique »,
Pari», Gttiilaumifi, 1853, t. H, p. 188-191.
+ L. D. L et D. D. [l'auteur du Jonas
et du David, c'est-à-dire Jacques db Go-
bas].
Le Satyrique bemé^ en prose et en vers,
par — . Sur V imprime à Paris, 1668, pet.
in-8, 60 pag.
C'est une réponse à nne satire dirigée contre les
poèmes de Goras. (Voir le « Manuel du libraire > à fe
cati.
L. D. L. [Qaude Pbiti^bhan, avo-
Virgile goguenard, ou le Douziesme Livre
de TEnéide travesty, puisque travesty y a.
Paris, 1652, in-4.
Le privilège porte le nom qoe nous venons d*in-
diquer. lequel ne s'accorde pas d'ailleurs avec les
initiales qui signent l'épttre dédicatoire. Selon l'abbé
de Marolles, l'auteur était un jeune abbé, fils d'un ma-
gistrat. L'ouvrage, dédié à Henry de Savoye, archevêque
de Reims , est précédé d*une épltre et d'une préface
très-longues qui contiennent l'apologie dn style bur-
lesque, mélangée de fréquentes digressions et d'histo-
riettes en français forci de latin.
H- L. D. L. [Lombard de Langbes] .
Berthe, ou le Pet mémorable, anec-
dote du IX' siècle. Part», 1807, in-18. —
Seconde édition, augmentée et suivie d'au-
tres contes en vers. Paris, 1808, in-18,
188 pag.
Un accident involontaire procure à la pauvre Bertho
un mariage des plus brillants; nne anecdote dn même
genre est consignée dans les notes que M. Paulin Paris
a jointes à son édition des < Historiettes », de Telle -
mant des Beaux.
711
L. D. L.
L. D. M.
712
4- L. D. L. [le général Delort].
Aperçu statistique sur la force du parti
do la branche déchue, sous les rapports de
l'opinion, du nombre, de ce qui a été jadis
ou pourrait être aujourd'hui militant, par
M. — . Paris, Le Normant, 183:2, in-8 do
24pag.
Cette brochare est signée des initiales ci-dessas.
L'aateur, dans une note spéciale, cherche à prouver
qu'il a été à même pins qu'un antre, par sa position,
de voir et de recueillir les faits, puisque, parti fort jeune
poar l'émigration, il fut employé comme ofllcier dans
l'armée des princes, et, après avoir servi depuis la
République comme soldat, parvint au grade d'officier
sapérienr sous l'Empire, et fut nommé général sous la
Restauration.
L'auteur porte la force militante à 24.000 en i 7 92 ;
39,000 en 1794 et 1795 ; 9.000 en 1798 et 1799 ;
0del799àl81«; 2.000 en 1814; 9.000 enl815;
52.000 en 1830; et au-dessous de 10,000 en 1832.
La forr« d'opinion ou sentimentale qui, en 1792,
était de 600.000 personnes (c'est par une faute d'im-
pression qu'on a imprimé familles), n'était que de
50,000 en 1804, 1814. et 1815; s'élevait &
200,000 en 1832, et est aujourd'hui retombée à
50.000.
+ L. D. L. [Léon Duchesnb de la Sico-
TiÈRE, avocat a Alençon].
I. D'un Projet d'Exposition départemen-
tale à Alençon. Alençon, Poulet -Makssis,
18 il, 7 pag. in-8.
Pas mis dans le commerce.
Extrait de la v Revue de l'Orne » .
II. Excursion dans le Sonnois fpetit can-
ton du Maine]. Le Mans, Richelet, 18i0,
in-8, 28 p.
Extrait du « Courrier de la Sarlhe » , du Mans.
Pas mis dans le commerce.
M. de la Sicotiëre est autenr de diver| ouvrages
d'histoire et de littérature justement estimés. Voyex II,
670 c.
4-L... D... L. (M.) rLAHOTHE-LANGON].
Epitre à David sur le tableau du Cou-
ronnement. Paris, 1809, in-8.
-h L. D. LAN... [Lombard de Langrbs].
Joseph, poëme en huit chants. Paris,
Léopold Coîlin, 1807, in-18.
C'est un poëme badin n'ayant absolument rien de
commun avec l'œuvre de Bitaubé.
-4- L. D. L. D. [l'abbé de l'Isle-DieuI.
Lettre de consolation écrite à un sei-
gneur sur la mort d'une sœur, par — . Pa-
ris, 1771, in-8. V. T.
+ L. D. L. D. L. (M.) [M. l'abbé de
l' Écluse des LogesJ.
Mémoires do Maximilien deBéthune, duc
de Sully, mis on ordre avec des remar-
çiues, par — . Londres (Paris), 1745, 3 v.
in-i et 8 vol. in-12.
Cette édition a été reproduite plusieurs fois sous le '
format in-12. Celle de Londres. 1778. en 10 vol..
contient des Observations snr les c Remarques de
l'abbé de l'Écluse ». par les abbés de Montempois ei
GoDtjet. « l'Esprit de Sully. » par M"* de Saiut-Vast.
et fl l'Esprit de Henri IV », parPranlt.
A. A. B-r.
■La rédaction des c Mémoires de Sully >, par l'abbé
de l'Ecluse, est d'une lecture plus agréable que l'édiiioa
originale de 1638, mais elle ne peut en tenir liea
lorsqu'on vent avoir l'oavrage tel qne l'a dicté ms
illustre autenr.
4- L. D. L. F. [Ambroise Travers?],
Mélanges poétiques, tragiques, comi-
ques et autres œuvres diverses. De l'in-
vention de — . Lyon, A. Travers, 16i(,
in-8, 398 if.
Cette publication est le produit d*nne curieuse super-
cherie. C'est le tome II des « Œuvres de J. Godard >.
Lyon, 1594. 2 vol. in-8. On a simplement réimprimé :
les 13 premiers feuilleU. les 87. 102. 279. 289, 303.
321, 345. 379. 393*. ck l'auteur et ses amis se
trouvaient nommés ; on a enfin substitué les noms àt
Grossepierre et La Mondainerie à ceux de Jean etAodi-
bert Heudon, qui avaient signé deux sonnets dans ks
liminaires. (Voir « Bibl. dram. de M. de Soleiane *.
tome I. page 177.) 11 est probable, comme le dit
M. Lacroix, que le libraire Godard étant mort sans que
sa réputation lui ait survécu, on aura imaginé ce tn-
vesiissement pour allécher le bon public G.J(.
L. D. L. G., [ÂUBERT DE Versé]. Vov.
La Guitonière, II, 501, 6.
4- L. D. L. R. [Léonard de la Roche].
Voy. aux Anonymes « le Fidèle Berger ».
-h L. D. L. T. (M.) [rabbé Gabr.-Ch.oB
Lattaignant, mort en 1769].
Réflexions nocturnes. Paris, 1769, in-5.
-f- L. D. M. [Antoine Arnauld].
Histoire et concorde des quatre Evangé-
listes, trad. du latin. Paris, 1669. in-li;
et dans le tome III de la sainte Bible, tra-
duite en françois. Paris, Desprez, 1717,
4 vol. in-fol.
Arnauld a rédigé cet ouvrage d'après les concordes
de C. Janaénius et de Jean du Buisson. A. A. B— r.
4- L. D. M. [la duchesse de Ma2Abi.>,
Hortense Mancini].
Mémoires de M. — . Paris et Cologne,
1675, in-12 (1).
Ces c Mémoires » sont faussement attribués i one
M«n« de Rhul, dans les « Lettres historiques et ga-
lantes ». par M<«»« de C** (du Noyer). La Haye, 1708,
tome I, page 70. On trouve dans le tome D, pas« 8,
l'histoire de cette dame de Rhut; mais on regarde
généralement les c Mémoires de la duchesse de Va-
zarin > comme l'ouvrage de l'abbé de Saint-Réal.
(1 ) Il existe plitfieurs éditions originales et contre-
façons. Le titre n'est pas reproduit exactement ici, car
il porte : « Mémoires D. M. L. D. M. ». U j a une
édition avec le nom de l'auteur, à Cologne, chu
P. Marteau, libraire renommé (s. d.), pet. iD-8
de 118 et 18 pages. OI.B—r.
713
L. D. M.
L. D. S. M. C. A. G.
714
C'est une antre erreur; ces « Mémoires » sont
d'Hortense llancini elle-même, <ini y fait son portrait.
On les troQTe dans les (Envresde Saint-Evremonl, qui
n'en est pas non pins l'auteur. L'avocat Erard a rédigé
un t Mémoire » ponr la duchesse de Mazarin. (Voir la
Harpe, c Cours de litlérat., » édit. de 1813, in-i2.
tome 7, pa|^e 214).
La lettre toncbant le caractère de la duchesse de
Mazaxin. qui termine le Tolnme. n'est pas de l'auteur
des t Mémoires ». A. A. B— r.
4- L. D. M. [L. Dumesnil].
La Vie de Guillaume Bedeil , évéque de
Ribnore, en Irlande, trad. de Tanglais de
Burnet, par ~. Amsterdam, Savouret»
1688, in-12.
+ L. D. M. [Massuet].
Histoire de l'empereur Charles VI et
des Révolutions arrivées dans l'empire
sous le règne des princes de Tauguste
maison d'Autriche, par M. ~. Amsterdam,
i74i, 2 vol. in-42, avec une carte.
4- L. D. M. [LoYSEAu DE MauléonI.
Plaidoyers et Mémoires de M. — . Paris,
1760, 2 vol. in4; Genève, 4781, 3 vol.
in-8, avec le nom de l'auteur.
A. A. B— H.
-t- L. D. M. [l'abbé de Montis].
Lettres sur les devoirs d'un supérieur
de religieuses, par M. — . Paris, 1777,
in.l2.
4- L. D. M. C. S. D. S. E. D. M. [Louis
Du May, conseiller secrétaire du sérénis-
sime Electeur de Mayence].
I. L'Avocat condamné et les parties
mises hors de procès par arrest du Par-
nasse, par — . 1669, pet. in-12.
II. Science des princes, ou Considéra-
tions politiques sur les coups d'Etat, jpar
Gabriel Naudé, Parisien, avecque les Ré-
flexions historiques, morales, chrétiennes
et politiques de — . Strasbourg . 1673 ,
in-8.
C'est une réimpression de TouTrage de Nandé :
c Considérations politiques sur les coups d'Etat ».
Ronu (Paria), 1639, in-4, réimprimé en Hollande, en
i667. 1671. 1719 et 1736. (Voir le « Manuel du
libraire b, article Nandé, et ci-devant, G. N. P., n,
190 e.) Nodier {t Mélanges extraits d'une petite bi-
bliothèque ». page 195) entre dans diverses obser-
vations bibliographiques et politiques à l'égard de ces
considéiations ; eonsnlter anui nne notice sur Nandé.
par M. Saiste-Benve. « Revue des Deux-Mondes »,
l«r décembre 1843.
-h L. D. N. [Lacroix de Niré].
Andromède, poëme en cinq chants,
par M. — . Paris, tmpr. de Monsieur, 1783,
in-12. 66 pag.
L. D. P., aut. dég, [l'abbé Ansquer de
Ponçol],
Traduction en prose et en vers d'une an-
cienne hymne sur les fêtes de Vénus, in-
titulée a Pervigilium Veneris » (et attri-
buée à Catulle. Dédiée à madame la com-
tesse d'Estaing). Londres, et Paris, Barbou,
1760, in-8 de 47 pag.
Le « Pervigilium » a été plusieurs fois imprimé
séparément ; on estime l'édition de Le Clerc, La Haye,
1712, in-8. Il se trouve dans le tome II des c Poeta
minores > de la collection Lemaire. Ajoutons aux tra-
ductions indiquées au « Manuel » celle de M. Cabaret
Dupaty. insérée dans la « Bibliothèque latine » de
M. Panckoocke, et signalons nne note de M. Edelestand
do Méril : c Poésies populaires latines », page 112.
+ L. D. P. [René de Bàrry, sieur du
Pbschier].
La Comédie des Comédies, trad. d'ita-
lien. Porw. 1629, in-8.
Voy. Du Pesghier, 1, 1 180 /", et ajoutez :
On chercherait en vain l'original italien ; la pièce
est un centon des passages les plus ampoulés de Balxac,
dont on fait ressortir le ridicule. Il se 6t coup sur coup
quatre éditions de cette comédie ; le nom de du Peschier
avait été pris par René de Barry qui, selon Sorel
(« Bibliotb. franc. », 1667, page 126), était un gen-
tilhomme auvergnat.
H- L. D. P. [Louis DE PoincyI .
Histoire naturelle et morale des fies An-
tilles de l'Amérique. Paris, 1659, in-8.
Cet ouvrage a été faussement altribné à Rochefort.
-+- L. D. P. P'abbé de Percy].
Poésies insérées dans le « Momus Nor-
mand », de Caen, 1832 et années suiv.
L. D. L. S.
+ L. D....S [DUTENS].
L'Ami des Etrangers qui voyagent en
Angleterre, par— .Londrw; Elmsley, 1787,
in-12.
Souvent réimprimé avec le nom de l'auteur.
A. A. B— r.
H- L. D. S. [L. DE Saegher» lieutenant
dans l'armée belge].
Notice biographique sur A. Grétry,
par — . Bruxelles, Mertens, 1869, in-18,
37 pag.
-f- L. D. S. F. [Louis de Sainte-Foi,
masque du P. Maimbourg].
Défense des Sermons faits par le R. P.
Maimbourg, jésuite, contre la traduction
du N. T. imprimée à Mons, par — . Paris,
Fr. Muguet, 1668, in-4, 30 pag.
L. D. S. M. C. A. C. (M.), aut, dég,
[l'abbé DE Saint-Martin, clerc au Châ-
toletl.
Réfutation de l'ouvrage de M. l'évéque
duc de Langres, ayant pour titre : « Sur la
forme d'opiner aux Ëtats-Généraux ».
1789Jn-8de54pag.
-h Louis SaintrMartin, successivement abbé, clere
an Ghàtelet de Paris, juge an Tribnnal de Cassation,
715
L. D. S. S. L.
LE BACHELIER
716
GomeiUer à la Cour snpréne et YéDérable de la loge
« la Parfaite intelligence > de Liège, est mort en cette
dernière ville le 1 3 janvier 1819.
4- L. D. S. S. L. [L. DE SAfiGHEH, sous-
lieutenant].
Notice historique sur la ville d'Arlon et
ses comtes, par —, Arlon, Poncin, i807.
in-8, 16 pag.
4- L. DU S. (le doct.) L£Gra:yd du
Sadlle].
Les Nouvelles scientifiques du t Grand
Journal » (1864) sont signées de ces ini-
tiales.
L. D. V. (le sieur), aut. dég. [Philippe
Le Febvbe].
L Histoire de mademoiselle de Cerni.
Berlin, 1750^ in-12.
H- IL Naninet Nanine, conte traduit de
l'arabe. Amsterdam, 1719, in-12.
+ L. D. V. [Legkand de ViluersI.
Portraits de profil, ou Satire à la sil-
houette, par — . Mortagne, Marreroguin,
1812, in-8.
LE... (M.), ex-ministre de S. M. Impé-
riale et Royale, jw. pe baron de Lamothe-
LangonI.
Napoléon, sa famille, ses amis, ses gé-
néraux, ses ministres, ses contemporains,
ou Soirées secrètes du Luxembourg, des
Tuileries, de Saint-Cloud, de la Malmaison,
de Fontainebleau, etc. Paris, P.-H. Krahhe,
1840, 4 vol. in-8.
H- L— E rLAURENTiE]. Des articles dans
la a Biographie universelle. »
H-L. E. A. [AddotJ.
L L'Art du menuisier en bâtiments et
en meubles, extrait en partie de l'ouvrage
de Roubo , etc. ; par — . Paris, Audot,
1819. 2* édit. 1824, in-12 avec 67 pi.
II. L'art de faire, à peu de frais, les feux
d'artifice pour les fêtes de famille, par — .
3* édit. Paris. Audot, 1825, in-12 avec
10 pi.
lu. Cuisinière de la campagne et de la
ville, ou la nouvelle cuisinière économique,
etc., par — . 4" édit, Paris. Audot, 1825,
în-12avecll pi.
Cet oovrage, qa'on réimprime sonvent, a été attribué
à MU^AglaéAdanson.
-f- LÉANDRE [R. A. C. Van Bommel,
archevêque de Liège] .
Lettre de — à Théophile sur la ma-
nièrede remplir chrétiennement ses devoirs
dans le monde. Lille, 1832, 2 tom. in-12.
LE B..., aut. dég, [Ant. Louis Le Brun].
^ I. Théâtre lyrique, avec une Préface, ou
Ton traite du poëme de l'Opéra. Paris,
Ribou, 1712, in-12.
+ IL Epigrammes d'Ovven. Trad. en
vers françois par — . Paris, 1709, in-i2;
Bruxelles, 1719, in-12.
Le traducteur a supprimé les pièces dirigées coatrc
les moines et la cour de Rome.
Réimprimé soos ce titre :
Les Pensées ingénieuses, ou les epigrammes d'Onen.
traduites en vers françois, par M. —, Bruxellts.
Léonard, 1710. in-12.
-4- LE B... (M. j [Antoine-Louis Le Bri>.]
Avantures d'Apollonius de Tyr. ftir— .
Paris, Ribou, 1610; sec. édit., ibid., in-8,
augmentée de la Réponse à une lettre cri-
tique sur les Avantures, etc., 32 pages.
La dédicace et le priiilége de la 8« édit. portât
U Br.
4- LE B*^ [Alexis-Jean Le Bkct].
La Nouvelle Lune, ou Histoire de Pœqui-
lon, par M. — . Amsterdam et LiUe, Henri,
1768, 2 voL in-12.
-h LE B.... (A.-J.) {Le Boullenger].
Examen de l'administration civile en
France et des changements qu'il serait
convenable d'y apporter pour Tapproprier
au régime de la Charte ; par — . Paris,
Gœury, 1818, in-8.
LE BACHELIER, ps. [Thomas Guiot].
I. Nouvelle traduction des Bucoliques
de Virgile, avec des notes et le texte à
côté. Paris, Cl. Thiboust, 1666. in-12.
-{- Il y a de ce livre une autre édition. Pani,
V CL ThifMust, 1691 . Les mots « et le texte i cdté i
ne sont pas dans le titre de cette édition de 1691.
II. Nouvelle traduction d'un nouveau
recueil des plus belles lettres que Cicéron
escrit à ses amis. Paris, CL Thiboust, 1666,
in-12.
III. Billets que Cicéron a écrits tant à
ses amis communs qu'à Attique. son ami
particulier, traduits en françois. Paris. CL
Thiboust, 1667, in-12 de 148 pag. Autre
édition, 171 pag., plus un « Avis au lec-
teur (la Méthode, etc.) 27 ff. non paginés.
SouTent réimprimés avec nne Epltre dédicatoire as
chevalier de Rohan.
On ne trouve dans aucune édition U « Méthode en
forme de préface, pour conduire un escolier dans ies
lettres humaines •, qui est annoncée dans v l'Exinit
du privilège du roy •. Elle me semblait devoir exister
au moins dans la première édition. Mais il m'est tombé
sous la main deux ou trois exemplairet de cette éditioa;
ils ne contiennent ni préHue, ni épttre dédicatoire. Ils
n'ont même qu'un faux titre, ainsi conçu : « Billets
que Cicéron a écrits à ses amis ».
Je suis donc porté à croire que l'auteur n'a jamais
composé cette c Méthode » , quoiqu'il l'ait asDoocée.
Voy. soMarticle dans mon « Examen critique des Dic-
tionnaires historiques ».
La dernière édition des t Billets » de Cicéroa est
probablement celle de Limogea, Barbou, 1717, in-13.
A. A. B-r.
717
LEBÂRROIS
LEBLANC
718
IV. Les Fleurs morales et épigramniati-
ques tant des anciens que des nouveaux
auteurs. Dédié à Mgr le Dauphin. Paris,
veuve de CL Thiboust, 1669, in-lâ do 390 p. ,
avec un avis au lecteur, de i3 pag.
-h LEBARROIS (Georges) [Georges Le
Darrois d'OrgevalI.
Des articles dans le « Dartagnan ».
-f LE B... D... [Le Bouvier des Mor-
tiers, maître honoraire à la chambre des
comptes de Nantes, de la Société patrio-
tique bretonne, deTAcadémie de Clermont-
Ferrand, et de la Société libre des scien-
ces, lettres et arts de Paris].
Coup d*œil sur rAu.vergne, ou Lettre à
M. Per... (Perron), avocat au Parlement
de Paris, par M. — . 1789, in-8.
LE B D , aut, dèg. [Le
Boucher des Longs-Parcs].
L*Anneau, conte (en vers). Caen, F.
Poisson, 1821, in-8 de 78 pag.
Soai le ifi 22014 de son « Dictioiiiiaire des onnages
aaoDymes et piendoiiymes >, 8* édit.» Barbier dit qae
cet opoicnle a été publié soi» les initiales Le B
D ; mais la c Bibliographie de la France >, année
i821, n» 4550, en donne d'antres, et qni sont
L G (i).
4- LEBEGUE (J.), [A. Thomas].
Monsieur Benoît, pgr — et Ânquetil
SA. Thomas). Tomes I à lY et dernier.
huxdles, A. Lebègue, 1854-55, 4 vol. in-32.
Voy. I, 359 «. an nom Anquetil.
-4- LEBERNEUR (Wandrille).
Voy. JOCULAT.
LE BLAN (Claude-Saintin), avocat, aut.
supp, [l*abbé Girard].
Théorie nouvelle de la parole et des lan-
gues. Paris, Mérigot, 17S0, in-12.
« Qnelqnes-nns attribuent à feu M. l'abbé Girard la
« Théorie des langues », excellent livre qui vient
d'èlre pobUé par H. le Blan, qn'on dit avoir hérité des
papiers dn défnnt et non de ses lumières >. (c Journal
des Savants », édition de Hollande, novembre 1750,
pag. 283).
LE BLANC (abbas Augustinus), je», [le
P. Jacques-Hyacinthe Serry, dominicain] .
Historise Congregationum de Auxiliis di-
vinae gratiae, sub summis pontificibus Clé-
mente Vm et Paulo V, libri IV. Quibus
etiam data operâ confutantur recentiores
hujus historis depravatores, maxime vero
+ (1) Deux dépéts de cette brochure ont été faits la
même année. Le titre du premier porte : Par L
D et le titre du deuxième : Par D.
G L'antenr dit avoir pris le sujet de son conte
(l4ns un traité de Komeman, jurisconsulte allemand,
iotitalé : v de Annolo sponsalitio », et il en donne le
texte p. 75-77. 01. B—r.
|iiup{x*.rimus autor libelii gallicô inbcripti
« Remontrance à M. rarchevôquc de
' Reims, sur son ordonnance du lo juillet
1697 (par le P. Daniel, jésuite) », et ac-
torum fides adversus inanes epistolse Leo-
diensis (Livini Meyeri, jesuitae) argutias
vindicatur. Autore Augustino Le Blanc, S.
theol. doctore (Jac.-IIyac. Serry, dominic).
Lovanii (vel poHus Bruxellis^ Foppens)y
1700, in-fol. — Addenda suis locis in
praecedenti Historia. lisdem typis, in-fol.
Qnesnel a été l'éditeur de ce volume.
— Ejusdem Historiée editio nova, longé
auctior, adiecto libre 5» contra Theodori
Eleutherii (L. Meyer) Historiam. ArUwer-
piœ (vel potius BruxeÙis), 1709, in-fol.
Serry était tliomiste fort zélé ; dans son « Histoire
des Congrégations de Auxiliis », il laissa tout l'avan-
tage aux thomistes sur leurs adversaires. Anssi, sitôt
qn'il pamt, l'antenr enUl à défendre son livre contre
les attaques des jésuites. Il fnt publié divers écrits
dans cette polémique, et entre antres les suivants :
10 Lettre de M. l'abbé Le Blanc (le P. Serry), au-
teur de ff l'Histoire de Auxiliis », pour servir de
réponse à la lettre dn secrétaire de Liège. 1699,
in.l3.
2o Questions importantes, à l'occasion de v l'His-
toire des Congrégations de Auxiliis » (par le P. Ger-
mon). Liège, 1700. in-8.
L'auteur répliqua par :
30 « L'Histoire des Congrégations de Auxiliis,
justifiée contre l'auteur des c Questions importantes ».
Louvain {ou plutôt Bruxelles, Fopperu), 1702,
in-8.
40 Errata de 1 l'Histoire de la Congrégation de
Auxiliis » , et Réfutation du livre précédent (par le P.
Germon). Liège, 1702, in-8.
Serry publia en réponse :
50 Le Correcteur corrigé, suite de la justification
de la même Histoire, contre le faux Errata, avec une
Lettre, etc. Liège, Bronkart, 1704, in-fol.
60 Une brochure d'un syndic de l'Université de
Trêves.
Théodore Elenthère (le P. Meyer. jésuite) ne publia
son V Histoire des Congrégations de Auxiliis > qu'eu
1705 (Anvers); et Seny ne lui répondit que dans la
seconde édition de son ouvrage.
4- LEBLANC (Gabriell [Gabriel Bour-
BON-BussET dit Bourbon-Leblanc!.
I. La Tribune publique, journal des élec-
teurs. Paris, frimaire— 15 fructidor an V,
52 livraisons formant 9 vol. in-12.
L'auteur fut décrété de déportation le 6 septembre
1797, pour ce journal.
II. Causes criminelles traitées et plaidées
par —, publiées par Hollier. Pans. imp.
Henaudiere, in-8.
III. Introduction à la science de i'Ëcono-
mie politique et de la statistique générale.
Paris, Renaudière, 1801, in-8, 212 p.
IV. Dictionnaire universel du droit civil
français ancien, intermédiaire et nouveau.
Tomel, livre I. Paris, 1804, in-8.
719
LEBLANC
LEBRUN
7Î0
LEBLANC (N..V.-S.-S.), amateur, ps.
[Fabien Pillet].
Le Noir et le Blanc, ou ma Promenade
au salon de peinture (de 1812). Paris,
Eocquet, 1812, in-8de 52 pag.
LEBLANC, nom abrév. [Lebiang de
Fehrièrb, auteur dramatique].
Pour la liste de ses pièces, voy. le t. Y
de la tt France littéraire » à Leblanc de
Fbrbière.
LEBLANC DE GUILLET, pt. [Antoine
Le Blanc].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
a France littéraire » au nom sous I^uel
il était connu : Leblanc de Guillet.
LEBLOND (l'abbé Gaspard), ps. [l'abbé
Gaspard Michel, savant antiquaire connu
généralement sous le pseudonyme qu'il
avait adopté].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
tom. y de la « France littéraire » à Le-
blond.
LE BLOND, de Neuvéglise, colonel d'in-
fanterie légère, ps, [l'abbé Liévin-Bona-
venture ProyartJ.
La Vie et les Crimes de Robespierre,
surnommé le tyran. Augsbourg, 1795,
in-8.
Onvnge très-pea connn an France. Btrbier est le
lenl bibliographe qui l'ait cité : il tenait la révélaUon
da véritable nom de ion anteor de M. le comte de Fir*
mas-Periès.
LE BON, ps. sous lequel s'est caché le
P. Nicolle pour la part qu'il a eue. avec
Ant. Arnauld. à la « Logiaue de Port-
Royal », dont la première édition est de
Paris, 1662, in-12.
-4- LE BR. [Le Brun].
Voy. Le B., U, c. 716 6.
+ LE BR. (le P.) [Le Breton, depuis
membre de l'Institut].
La logique adaptée à la rhétorique. Pa-
ris, 1788, in-12.
LE BRET, plagiaire [le P. Du Rose, cor-
Mier].
Élise, ou ridée d'une honnête femme.
Amsterdam et Paris, 1766, in-12.
Ce tolame n'est antre cbose qne la seconde partie de
c rHonnète Femme > du père Du Bosc, cordelier. pu-
bliée pour la première fois en 1634, dont le style a
été légèrement retonché par Le Bret. A. A. B— r.
LE BRIGANT (Jacques), apocr, [Louis-
Paul Abeille].
Recherches fondamentales sur les lan-
gues anciennes et modernes. Paris, Bar-
rois raîné, 1787, in4.
L'abbé de Saint-Léger disait qne Le Brigant iTaii
élDdlé Umtes les langues, excepté U sienne.
A. A. B-r.
LE BRUN (le sieur), apoer. [dom Mo-
rillon].
Mes recberebes ne m'ont procoié sor ee pseodoojiDe
de Baillet d'antre renseignement qne celoi-d : U
Brun est le nom d'un libraire ou imprimeur de Tours
qui a peut-être mis an jour quelque outrage de Dca
MorUlon. A. A. B-r.
LEBRUN (P.-D.-E.), nom abrév. [Ponce-
Denis EcoucHARD Lebrun].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
a France littéraire » au nom sous lequel
il était le plus connu : Lebrun.
LEBRUN (Charles-trançois), depuis
1)rince de l'Empire et duc de Plaisance, Dé
e 19 mars 1739. mort le 16 juin 1824.
L'Uiade (d'Homère), traduction nouvelle.
Paris. 1776, 3 vol. in4, 3 vol. in-8 et 2
vol. in-12.
Souvent réimprimée. Cette première édition est ano-
nyme, c M. Lebrun n'est pas Vanteur de la tradoctioa
de l'Iliade qu'on s'est tonjoure obstiné à lui attribuer.
et que lui-même a en la complaisance de se laiiser
attribuer; ceUe traduction a été composée par ua
M. Châtaignier, ancien professeur de rhétorique à
l'Université de Paris, et ami de M. Lebrun, qui pennit
à celui-ci de la publier et d'en &ire son profil. Ce
M. Châtaignier était Normand, quoique son procédé m
l'indique guère ; j'ignore s'il vit encore ».
Préface envojiée de Berlin, pig. xxxij.
Cette assertion est du nombre de celles émises dus
la PréCice en question, qui nous paraissent an moins
hasardées, dépourvues qu'elles sont de pièces k l'appui.
U est vrai que le duc de Plaisance ne fit imprimer que
quarante-trois ans pins tard sa traduction du second
poème d'Homère ; mais le duc de Plaisance, de 17811 i
1814, a en, comme homme public ^ d'Etat, tant de
fonctions actives & remplir, que l'on conçoit qu'il ait
en peu de temps & consacrer à la culture des lettres. La
traduction de l'Odyssée d'Homère n'a donc été impri-
mée qu'en 1819. (Paris, Botsange, 9 vol. in-i2).
Mais si l'on n'a point contesté au doc de Plaisance la
plus élégante traduction de la c Jérusalem délivrée »
qne nous ayons en notre langue, et qui parut pour h
première fois à Paria, en 1774. 3 vol. iii-8 et 3 vol.
in-12 , pourquoi douter qu'il ait pu traduire aussi
l'Iliade, et avec la même élégance? D'ailleurs, le M. Châ-
taignier en laveur duquel on revendique cette traduc-
tion est entièrement inconnu dans les lettres, et s'il
eût réellement traduit Homère avant 1776, il se fût
fait connaître depuis par quelques autres ouvrages :
c'était un asses beau début pour l'encourager.
LEBRUN, ps. [Pierre-Henri-Marie To>-
Du]. souvent nommé Lebrun-Tondu, tour
à tour abbé à Paris, imprimeur et journa-
liste en Belgique. Il fut d'abord le rédac-
teur du a Journal général do l'Europe.
Politique, commerce, agriculture » (1785-
92. 40 vol. in-8). Ce journal est connu
sous le nom de « Journal de Hervé »,
parce que les années 1788 à 1790 ont été
imprimées dans cette ville. Il était rédigé
72i
LEBRUN
LE CAMUS
722
avec beaucoup de talent et dans les prin-
cipes d'une saine libertéTondu, ou Leorun-
Tondu, participa aussi à la rédaction du
a Journal patriotique pour servir à i his-
toire de ]a révolution arrivée à Liège, le
18 août i789... » (Liège, 18 août 1789-
20 mars 1790, 3 vol. in-8). Lebrun-Tondu
revint à Paris, et obtint une place dans
les bureaux des affaires étrangères. Après
la journée du 10 août 1792, il devint
ministre de ce département, par l'influence
des Girondins, et fut guillotiné, en dé-
wmbre 1793, a l'âge de trente ans.
A. Wahzêe, « Essai sur les journaux
belges ». ^
4- M. Wanée s'est trompé. Le ministre des affaires
étrangères s'appelait bien Lebrun. ' Le sobriqnet de
ToM>u loi fat donné parce qn'il avait été abbé.
LEBRUN (madame Camille), ps. [made-
moiselle Guyot].
L Le Bracelet, ou TÉtourdie corrigée ;
suivie de Théodore et Ck>nstantin, ou les
Amis de collège. Paris, Pesron, 1841,
in-12.
Q. Une amitié des femmes. Paris,
AmyoU 1843, in-8.
III. Histoire d'un mobilier. Paris, Amyot,
1843, in-8, 60 pag., avec 12 planches.
IV. Julien Morel. ou l'Aîné de la famillle.
Tours, Pomin, in-12, avec 4 grav. ; ou
1816, in-12, avec une gravure et un fac-
simiie.
V. Petites Histoires vraies racontées
aux enfants. Paris, Mareilly, 1844, in-16
oblong, orné de 12 vign.
VL Le Royaume des nains. Paris, Mar-
rill^, 1845, in -32 orné de 8 vign.
VII. Les Vacances à Fontainebleau.
Tour», Pomin, 1845, in-12, orné de 4 grav. ;
ou 1847, in-12 orné d'un frontispice et de
3 vi^.
vin. Amitié et dévouement, ou Trois
mois à la Louisiane. Tours, Pomin, 1846,
in-12, avec 2 grav.; 2* édit. Tours, Marne,
iD-12.
IX. Madeleine, ou la Jeune montagnarde.
Limoges, Barbou, 1846, in-12, avec une
gravure.
X. La Famille Raimond. Paris, Mareilly,
1HI6, in-8 oblongp orné d'un frontispice
et de 5 lithog.
XI. Le Dauphiné. Histoire. Descriptions
pittoresques. Antiquités. Scènes de mœurs.
Personnages célèbres. Curiosités natu-
relles. Châteaux et ruines. Anecdotes.
Monuments et édifices publics. Coutumes
locales. Paris, Amyot, 1847, in-8.
XB. L'Improvisatore» ou la Vie en
Italie ; par Hans-Christian Andersen. Trad.
du danois. Paris, Amyot, 1847, 2 vol.
in-11
-h XIII. Trois Mois à la Louisiane. Tours
Mam«J 861, in-8.
H- C'est on voyage imaginaire. Voir dans le CaUlogoe
Otto Lorens. t. U, pag. 540. nn grand nombre d'oa-
yn$ts signés de ce pseudonyme.
Mademoiselle Gnyot. en outre, a en part à plusieurs
recueils littéraires, entre autres à la c Revue britanni-
que », VI t Musée des bmilles », etc. Elle en a fondé
un elle-même sous le titre de : le « Miroir de la
France , Revue pour tous », qui parait depuis le i*'
mai 1849.
LEBRUN DE GRANVILLE, aut. dég.
[Jean-Etienne Ecouchard Lebrun, frère
de Ponce-Denis].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
«France littéraire », au nom sous lequel il
était connu : Lebrun de Granville.
LE BUY (Jonas), sieur de La Perib. ps.
[P. DE Launay].
Paraphrase et Exposition sur l'Apoca-
lypse. Genève, 1651, in-4.
Le superficiel et ineiact abbé Tricaod porte un ju-
gement tris-faTorale sur cet eonage dans ses v Essais
de littérature » pour le mois de mai 1704, pag. 86;
mais il a dénaturé les noms des auteurs, en appelant
l'un Debuy, et Tautre De Lannoy.
Moïse Amiraut écrivit en 1054 contre cet outrage, et
M. de la Périe ne se trouvant pas en état de répondre,
de Launay le fit pour lui. et publia sous son nom une
réponse au livre d'Amiraut. du c Règne de mil ans » , etc.
Charenton, L. Vendotrue, 1655, in-8. Cette réponse,
quoique d'un protestant, peut, suivant l'abbé Gonjet,
être également utile aux atholiques. A. A. B — r.
+ LE CABEL (le docteur] ps. [Gabriel
Bourbon-Leblanc] .
Douze petits chapitres à Toccasion d'une
petite nouvelle à la main au'on publie,
imprimée sous ce titre : « Déclaration re-
lative au personnage se prétendant duc de
Normandie, fils de Louis XVI, connu sous
le nom deNaiindorff, résidant à Londres ».
Paris, Carpentier, 1841, in-8 de 16 pages.
-*- LE CACHEUX [le docteur Roulin,
bibliothécaire en chef de la Biblothèque de
l'Institut].
Ses premiers articles dans la « Revue des Deux
Mondes » ont paru sons ce pseudonyme. De 1832 à
1839, il en a fourni sous son Yrai nom un assez grand
nombre relatifs à l'Amérique du Sud et à l'histoire
naturelle.
LE CAMUS (Hieronymus), theologus Pa-
risiensis, /». [Richard Simon].
Hieronymi Le Camus theologi Parisiensis
(Richardi Simonis] judicium de nuperâ
Isaaci Vossii ad iteratas P. Simonii objec-
tiones responsione. Edimburgi (Amstelo^
dami), 1685, in-4.
R. Simon avait pris d'abord un autre nom pour
publier cet ouvrage, car on lit au haut des pages :
c Hieronymi à SanctA Fide judicium de responsione
Vossii ». Voy. v l'Eloge historique de R. Simon »,
par Bruzen de la Martinière, en tête de ses c Lettres »,
édition de 1730. tome I, page 58. Baillet n'aoralt pas
723
LE CLERC
LEDRU
m
dû affinncr qoe Simon n'avait pas pris le masqua de
Jérôme de Saiote-Foi. (Aateitrs dégui&és, page 554.)
A. A. B— r.
LE CLERC (Gabriel), médecin ordinaire
du roi, aut, sup. [François Poupart].
La Chirurgie complète, par demandes et
ri^ponses. Paris, d'Houry, iG94, in-12. —
U môme. Tom. II. Paris. Gin», 170G,
in-i2. — Le même ouvrage. Nouvelle édi-
tion, corrigée et augmentée. Pam. d'Houry,
1719, 2 vol. in-12.
Cet ootnge a joni longtemps de l'estime pabiiqve.
FonteneUe donne k entendre qne .^rviçois Poupart en
est le véritable anteor.
Voyei son éloge de Ponpart, natonliste et anato-
miste. mort en 1709. A. A. B— r.
LE CLERC, apocr, [l'abbé de La Mor-
lièrbI.
Mélange critique de littérature, recueilli
?ar M***. Amsterdam, P. Brunel (Rouen),
701, in-12.
Ce Yolnme n'est qu'un extrait du c llélauge critique
de littérature », recueilli des conversations de David
Andllon (par Gh. Ancilloa, son fils). Boile, i698,
S vol. in-13. Cet extrait a été désavoué par Ch. An-
cillon. Quelques exemplaires portent le nom de Le
Clerc, qui n'y a eu aucune part. A. A. B— r.
LE CLERC (N.-G.), nom dég. [Nicolas-
Gabriel Clerc, médecin et historien].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
a France littéraire ». à Le Clerc
LE CLERC, ps, [de Forbonnais].
Mémoires sur la manufacture des glaces.
Paris, 1736, in.l2.
LE CLERC DE SEPT-CHÊNES, prête-
nom [Louis XVI, roi de France].
Histoire de la décadence et de la chute
de FEmpire Romain, par Gibbon (traduc-
tion commencée par Louis XVI, roi de
France, sous le nom de M. Le Clerc de
Sept-Chênes ; continuée, dès le quatrième
tome, par MM. Démeunier et Boulard,
finie par MM. Cantwel et Marinié, et revue,
quant aux derniers volumes, par M. Bou-
lard). Porw, Moutard et Maradan, 1777-93,
18 vol. in-8.
Extrait du c Roi martyr, ou Esquisse du portrait de
Louis XVI ». par A. J. R. D. B. de Moulières, de
plusieurs académies et sociétés savantes et littéraires,
censeur royal honoraire. Paris, Eytnery, 1815, in-8.
« Le troisième ouvrage de (Louis XVI) est c l'Histoire
de la décadence de l'Empire Romain », par Gibbon.
Après en avoir traduit cinq volumes, M. le Dauphin,
ne voulant pas être connu, chargea M. Le Clerc de
Sept-Gbènes, son lecteur do cabinet, de les faire im-
primer sons son nom. H. Le Clerc de Sept-Cbèncs
ayant prié M. le garde-des-sceanx de lui donner un cen-
seur, i'ottvrage fut envoyé à l'abbé Aubert. qui le
rendit avec une approbation motivée et distinguée. En-
viron deux ans après, M. le comte de Vergennes,
ministre des affaires étrangères, liait demander le cen-
seur de l'ouvrat^e : l'abbé Aubert se rend cIh'x le n>-
nistre, qui, en loi remettant un exemplaire relié ea
maroquin rouge et doré sur tranche, lui dit : t Je sais
chargé par le traducteur de vous remettre cri eua.-
plaire, pour vous remercier de l'examen que voos ara
pris la peine de faire de sa traduction, et de l'approba-
tion que vous lui avez donnée • . Sur l'ohaeralioD da
censeur, que M. Le Clerc de Sept-Chèues aurait pQ y»
dispenser de la magnificence de la reliure. M. de \rr-
gennes lui dit : C'est M. leDaapliîn qui est le vénUlii^
traducteur, et qui m'a chargé de vous foire a oAnn ^
son nom. /
c Nous tenons cette anecdote de l'abbé Anbeit hi-
même •. A. A. B— r.
UÉCLUSE (de). Voy. ÉaUSE (de 1).
LE COMTE, ps, [HuLLiN de Boische\a-
LiBR, ancien procureur au Parlement,
ancien référeHaaireàla Cour des comptes!.
Mémoires, ou Journal historique de la
révolution de France. Paris, Duponctt d
Le Fort, an ix (1801), 6 vol. pet. m-\± (1).
LECOMTE t». [Amable Lemaître], au-
teur d'un feuilleton imprimé dans le
« Contemporain », et intitulé c Une page
de ma jeunesse » et d*un autre dans le
c Tam-Tam », intitulé a Souvenirs de
Champagne ».
+ LECOMTE (Jules) plagiaire [J. B.
Picquenard].
Llle de la Tortue.
(/ Reprodaction du roman de J. B. Piequenaid , Inti-
tulé : c Monbars l'exterminateur •. etc. i807, 3 toI.
in-19.
-h LE CORMORAN [^arc FoommER].
Des chroniques au «Figaro ».
LE CROM, ps. [Fr.-Marie-Pompée Co-
lonne].
L Le Vade Mecum philosophique. Parisj
1719, in-12.
+ 11. Expériences utiles sur la médecine,
la métallurgie, etc. Porw. 1718-23, 2 vol.
in-12.
H- LE D**** (M. A. L.) [A. L. Ledrect,
de Paris].
Les Eléphants détrônés et rétablis, apo-
logue indien. Paris, 1814, in-8.
-f- LEDOUX (Xavier) [Albert Blan-
quet].
Des articles de journaux.
-I- LEDRU (Nicolas) [l'abbé Laurent de
Laffemas].
L Lettre au cardinal burlesque.
{{) Cet article est le n» 11826 de la 2* éilit. da
« Dict. des anon. », et Quérard en a fait le n« 4000
de ses c Supercheries «, ne se souvenant pas dr U
note placée par mon père au t. IV de son « Dîctjoii-
naire » , à l'article Huilier de Bois Cbevalier : Il fat
regarder amme nul le n^ 11836. 01. B— r.
725
LEDRU
LEFEVRE
726
ÏI. Dernière soupe à Tognon pour Maza-
rin, en vers burlesques.
Uqc note da Palais Maxarin, de fea H. de Laborde
!l>. 153, n. i5), nous a révélé qne la prooonciatioa à
riolieuie da mot union avait Tain à Mazarin ces
mofiis laxU,
IIL Le Terme des Parques, sans trébu-
chet.
Sur ces trois « llaxahnades » et lenr antear, voy.
Tallamnt des Réaox, « Historiettes •, 3* édit., t. V.
p. 75. G. M.
+ LEDRU (Le capitaine Pierre) [De-
vBZE, chef d'escadron au corps royal d'état-
major].
tu mouton de Panurge. Paris, 4840,
iihiS.
4- LEDRU-ROLLIN (Alexandre-Auguste
Ledru, né le 12 février 1808. Le nom de
RoUin est cdui de sa grand'mère qu'il a
ajouté au sien.)
1. Lettre à M. de Lamartine sur TEtat,
lEglise et l'enseignement. Paris, 1844,
in-8.
U. Le 13 juin 1849. Paris, in-12.
III. De la Décadence de l'Angleterre.
Parii. 1830, 2 vol. in-8.
MM. Cb. Ribeyrolle et Léopold Leclancbé ont en part
i ce dernier ooTrage.
4- LE DUCHAT.
Les Quinze Joyes de mariage, ouvrage
trîîs-ancien. auquel on a joint le Blason des
fausses amours, le Loyer des .folles amours
(attribué à Guillaume Crétin), et le Triom-
phe des Muses contre l'Amour. Le tout en-
richi de remarques et de diverses leçons,
par-. La Haye, 1726, 1730, in-8.
M. Le Dochat, en donnant nne nonvelle édition des
• Quinie joies de Mariage •. y a joint le « Blason des
fiasses Amoors, etc., au-devant dnqnel il a mis une
Prétaœ cuvmt de sa façon, laquelle est de M. de
U Monooye, à l'exception des quinze dernières lignes.
CcUe Préface n'est qu'une note que M. de La Monnoye
tira, pour la lui communiquer, de son commentaire sur
U Croix du Haine et Du Verdier. {Note mantucHte
i un amtemporain). A. A. B— r.
+ LE F. [Le Franc de Pompignan].
Voyage de Languedoc et de Provence fait
en 1740, par MM — le M. de M*** (mar-
quis de Mirabeau), et l'abbé de M*** (Mon-
ville). Amsterdam, Chareau, 1746, in-12.
4- LE FEB., baron de S*** [René-Guil.
Lefebvre, baron de Saint-IldepiiontI.
L'Art de régner, poëme. Lausanne, 1773,
in-8.
4- LE F. [Le Febure].
PIhr de législation sur les. matières cri-
minelles, par M. — . Amsterdam, 1779,
in-8.
4- LEFEBVRE (le docteur René)
[Edouard Laboulaye, membre de Tlnstitut,
né en 1811].
Paris en Amérique. Paris, ^Charpentier,
1863, in-12.
Il a été donné plusieurs éditions de cet ouvrage ; les
dernières portent, à côté du pseudonyme, le nom véri-
table de l'auteur.
En 1859. M. Laboulaye a publié comme traduit de
l'arabe un conte intitulé : c Abdallah on le Trèfle à
dnq feuilles » (Paria. Hachette, in-13); c'est une
traduction supposée.
LEFEBVRE (Augustin), ancien contrô-
leur principal a'es droits réunis, ps» [le
comte Jean-Gabriel-Maurice Rogques de
Montgaillard].
Esprit, Maximes et Principes de M.
François-Auguste de Chateaubriand, mem-
bre de l'faistitut. Paris, Delaunay, 1815,
ln-8.
Ce Tolnme a été reproduit, en 1817, comme seconde
édition, au moyen d'un noutean frontispice.
-f. LEFEBVRE (Noël) [Noël-Jacq. Le-
FEBVRE-DURUFLÉ].
Voy. la a France litt. », t. XI.
LEFEBVRE DE VILLEBRUNE (Jean-
Baptiste), plagiaire.
I. Le Banquet des savants, trad. du grec
d'Athénée, tant sur les textes imprimés,
que sur plusieurs manuscrits. Paris,
Treuttel et Wiirtz, 1789-91, 5 vol. in-4.
Traduction inexacte et mal écrite : il en a pourtant
été tiré deux exemplaires sur vélin.
« Lefebvre de Villebmne, helléniste fort médiocre
de la fin du xvm* siècle, renouvela, dans son édition
d'Athénée, le procédé que Domenechi avait employé à
l'éi^ard de Doni ; il copia six mille deux cents notes de
Casaubon ; et, non content de cela, il se laissa aller à
injurier le savant bibliothécaire de Henri IV. > (« Cu-
riosités littéraires », 1845, in-18, p. 144.)
-\- II. Nouvelles espagnoles de Michel de
Cervantes, traduction nouvelle, avec des
notes, par — . Paris, 1775, 2 vol. in-8.
Les deux premières ont été traduites par Goste d'Ar-
nobat. A. A. B— r.
LE FËVRE, pseud. [Henri Basnage de
BeauvalI.
Voy. Fidèles de France, U, 40, a.
LEFÈVRE (Louis), apocr. [Hégesippe
MoreauI.
L*Ecole des princes, comédie en cinq
actes et en vers. Représentée sur le second
Théâtre-Français, le 29 novembre 1843.
Paris, Tresse, 1843, in-8.
Les journaux de l'époque ont présenté cette Coméàït
comme nne œuvre posthume d'Hég. Moreau.
4- LEFEVRE (Jules) [Jules Lefevre-
Deumier, bibliothécaire du Palais de TE-
lysée, né en 1814, mort en 1857].
7Î7
LEFILS
LE6ÀN
728
Voir 11 lUte de sm onvngei dans le « Catalogne gé-
néral * de M. OUo Lereni, t. m, p. 915.
+ LEFILS (J.) [J. Richard].
Voir F. Maillard, « Annuaire de la
Presse », 1857, p. iOS.
LE FOULON (Joachim). dentiste à Paris,
aut. sup, [ViLLEMAiN. Hiédecin à Paris].
Nouveau traité théorique et pratique
sur Tart du dentiste. Paris, Cnamerot,
Fortin et Masson, 184i, in-8.
+ LE FRANC (Jérôme) [M. de Bbllb-
mare].
Voy. JÉRÔME Le Franc.
+ LE FRANC (Eustacbe) [E.-Laurent
Renard].
Voy. EusTACHE Le Franc.
LEFRANC, M. [Ferdinand Broglia].
Les Furets. 6rtixe//es, Lelong, i843,in-18.
Pamphlet nensnel. dans le genre dec « Gnépes »,
+ LEFRANC (Jules) [Charles de Les-
tang].
Le Clocher de Saint>Porchaire qui
parle!!! par ^, Poitiers, chez tous les /t-
hraires^ 1844, in-8.
+ LEFRANC (Auguste) au/, dram.
[P^ul Dandré].
LEFRANC DE POMPIGNAN (le marquis
J.-Jacq.J, afH>cr, [Fontanes].
La Bible. — Impr. dans « l'Almanach
4es Muses », année 1802.
Belle pièce de vers. Note de M. Beuchot,
LEFRANC DE POMPIGNAN (j!-G.),
archevêque de Vienne, ci-devant grand
observateur pour le ministère en Dauphiné,
et président des Etats de cette province,
aut. sup, [le baron Hon.-Mar.-Nicolas
Duveyrier].
Le Lever de Baville, drame héroïque en
trois actes, pour servir de suite à la « Cour
plénière ». Rome, Barbarini, impr, de
S. E. S. Mgr le cardinal de Brienne, 1788,
in-8.
La pièce à laquelle celle-ci fait snite a été imprimée
sons le nom de l'abbé de Vermond, lecteur de la reine ;
qaelqnes biographes ont Tonln Yoir dans ce nom nn
roasqae de Corsas, mais la « Gonr plénière » est bien
do baron Dnveyrier.
LE FRANÇOIS (A.-B.), ps, [Alexandre
Bailly, impr. à Paris].
Mystères des vieux châteaux de France.
Amours secrètes des rois et des reines,
des princes et des princesses, ainsi que des
grands personnages du temps. Aventures
mystérieuses, scènes nocturnes, faits mer-
veilleux, apparitions, âmes en peine, reve-
nants, visions, spectres, fantômes, etc.
Par une Société d'archivistes, sous la
direction de A.-A. Le François. OQVTa;:e
illustré de 48 grav. Paris, Eugène Penaud
et Comp., 1848-49, 45 séries (ou livrai^ib)
chacune de 48 pag. avec grav.. formant
ensemble 6 vol. in-8.
Les c Mystères des vienx Chilenx de Fruoc i
étaient promis en 70 livraisons, qni eussent lonné <ni'--<
beaux yolumes grand in-8 jésus. glacés et satina. çl\
auraient pn être reliées en 2 vol. Us ODt éié Kraicr»
en 6 toi.
Gbaque volume devait contenir environ 340 pag. tt
texte et 12 grav. imprimées à part. ,
n devait paraître une livraison tontes les temùa^. \
Le prix de la livraison était de 50 c.
Depuis que l'ouvrage est acbevé. on en a bit use en-
tière à prime ; les personnes qui ont besoin d'uof fo
dnle peuvent prendre cet ouvrage ! La pendule pmni
place dans cette publication comme Tatlas dans d'astre
ouvrages.
-h II. Panthéon des martyrs de la li-
berté, ou Histoire des révolutions politi-
ques et des personnages qui se sont dé-
voués pour le bien piiblic et la liberté des
nations. Paris. Eug, et V. Penaud, \m
et ann. suiv., 4 vol. in-8, avec 32 grav.
-h LEFRANÇOIS [Louis Blamc].
Des correspondances anglaises dans a le
Temps ».
-f- LEG *** [Charont].
Belation des Etats du roi de Fez dl de
Maroc (par Roland Fréjus) avec une de^-
cript. des parties des places fortes qui a{)-
partiennent à présent aux Espagnols, aui
Anglois, etc.,par M. — . Paris^ 168:2, in-
i± ; réimpression plus ample de réditioo
de 1670, in-12. • G. M.
-4- LE G*** [Le Grand].
Critique de l'Œdipe de M. de Voltaire.
par M. — . Paris, Gandouin^ 1719, in-îl
de 36 pages.
Note manuscrite d'un contemporain. A. A. B-r.
-+- LE GAI (HilaireUP. A. Gratet-Dc-
PLESSis, mort en 185àj.
Voy. HiLAiRB Le Gai, H, 284. d, et ajoatex.
ni. Petite Bibliothèque de voyage. Paris.
1855, in-18.
IV. Petite Encyclopédie des proverbes.
Paris, 1832, in.l8.
V. Le jardin de renfance. Paris, 1855,
in-18.
VI. Petit Trésor de poésie récréali>e.
Paris, 1835, in-18.
M. Passard, libraire à Paris, a publié quelques v^
tits volumes sons ce m6me pseudonyme et sous alai
d'Eugène le Gai.
LEGAN, anag. d'Angel, ps, [Ange-Jeaih
Robert Eustache, aut. dram?), a eu part
à quelques vaudevilles sous ce pseudo-
nyme.
Î29
LEGENDRE
LEGRAS DU VILLARD 730
LE GENDRE (le sieur), curé d'Henou-
rille, en Normandie, apocr. [Rob. Abnauld
TAndilly]. , , •*• «
Manière de cultiver les arbres fruitiers,
ù il est traité des pépinières, des espaliers,
les contre-espaliers, des arbres en buisr-
on et à haute tige. Paris, Ant, Vttre»
652, pet. in-12 de 240 pag., non compris
» pag. de liminaires non chiffrées. —
iouv. édit., augmentée de Vlnstruction
ur les arbres fruitiers, par M. R. T. P.
). S. M. (R. Triquet, prieur de Saint-
iars). Paris, de Beaujeu, 1672, in-i2.
Tous les diclionnaires historiques annoncent Tabbé
ePiml-Châteaii comme le véritable auteur de cet ou-
n?e ; mais il n'aToit que dix-huit ans à l'époque de sa
ablicaUon. Baillet. dans ses t Auteurs déguisés ».
auribae à Guillaume de Lamoignon et à Olivier Le-
fcrre d'Ormesson; en effet, le P. Rapin nous apprend,
taoj son beau p(Àme des * Jardins ». que l'illustre
jjaoipnon s'occupait, dans sa terre de Basville, non-
iailrment de la direction des arbres fruitiers, mais de
1 rMaciion d'un ouvrage sur cet objet important. (Hortor.
ifcerlWv. 12.) . ,^ .
U digne émule du P. Rapin. Vanière, qui fréquenta
mssi le séjour de Basville sous le fils de M. de Lamoi-
p»i, et lui consacra plusieurs des chants de son
f pTïdiam rusticum ». parle aussi des écrits du père
m la collnre; mais il le ftit de manière à expliquer
iùimesi la difficulté ; car c'est en disant positivement
IQils n'avaient pas encore été publiés. (« Praîd. rust. »,
lib. V. V. 16 et seq.)
Il est donc certain que le P. Rapin parlait d un ou-
mge autre que celui du sieur Le Gendre. La û«»nl»nie,
iaw la préûce de son « Instruction pour les jardins ».
aoas apprend que c'est Amauld d'Andilly qui, sous le
Mm et sur les Mémoires du fameux curé d'Hénouville.
1 si poliment écrit sur la culture des arbres fruitiers.
V'oy. le f Recueil de rapports et de Mémoires sur la
al'tnre des arbres frniUers ». par M. Aubert du Petit-
nwnarâ. ParU , Arthut-BeHrand , 1815. in-8,
h 23, 55 et suiT. A. A. B— r.
+ LEGENDRE (A.).
M. Legendre, caissier du t Figaro », est le La Ge-
urais de ce journal.
+ LÉGIONNAIRE de 1811 (Un) [Le
baron db Bkaumont] . ,., i» j *
Point de subvention, ou ce qu il faudrait
Taire en faveur de la Légion d'honneur ;
par — . Paris, Paulin, 1833, in-8 de 4. p.
-f LÉGISTE SAVOISIEN (un) [Le Ré-
vérend chanoine Laurent RenaldiJ.
Obsèques célébrées par la corporation
des prêtres théologiques au Corpus Domini,
ï l'honorée mémoire du prêtre théologien
D. J. Cotlolingo. Eloge historique. Traduit
lie ntalien par — . Paris, Périsse frères,
m3. in-8, 64 p.
LEGOPANOF et ALETHOWITZ, de l'A -
cadémie impériale de Constantinople, ps.
Dialogue entre le xviii* et le xx* siècle.
Paris. 1780, in-8, 22 p.
Les auteurs disent avoir trouvé cette « importante
foUeclion » parmi les ôcriU du célèbre et mal célébré
Voltaire. (Journal encycl. de Bouillon, 15 octob. 1780,
p. 353.)
LEGOUVÉ, apocr. [A.-J.-Q. Beuchot,
bibliothécaire!.
Le Mérite des femmes, fragment pos-
thume inédit et informe, trouvé dans les
papiers de Legouvé, le 20 décembre 1815.
Paris, d'Hautel, 1815, in-8, 9 pag.
C'est une allégorie à la condamnation du comle La-
valette.
Voy. sur cet opuscule notre Notice sur M. Beuchot,
dans le premier volume de la « Littérature française
contemporaine », p. 441.
-|- Voy. aussi Gabtan, H, 126 e,
4- LE GRAND (Albert) [de Kerigouel].
Vies des saints de la Bretagne Armo-
rique.
H- LEGRAND (Jacques) [Edouard-Odile
Legrand]. ^ , j
Le problème de la vie, recherche des
traces d'une philosophie pratique. Paris,
Dentu, 1864, in-12.
LE GRAS DU VILLARD (l'abbé), cha-
noine de Grenoble, mort en 1785, apocr.
[le marquis Jean-Louis de BIalbteste,
ancien conseiller au Parlement de Dijon].
Esprit de « l'Esprit des lois ». 1749,
in-8 et in-12.
Cet opuscule a été foustement attribué à l'abbé Le
Gras du Viltard. cbanoine de Grenoble, mort en 1785,
âgé de quarante-cinq ans. Voy. la « France littéraire »
de 1769, la nouvelle édition de la « Bibliothèque histo-
rique de la France. » t. H, n» 27072, et les « Lettres
sur la profession d'avocat ». par Camus. Pari», 1818,
t. n, p. 37.
U ne faut que se rappeler les titres de plusieurs pro-
ductions de cet abbé, telles que la c Vie de sœur Louise • ,
le « Voyageur spirituel des sœurs de Parménie ». pour
se persuader qu'il n'a jamais pensé à composer « l'Es-
prit de l'Esprit des lois ». M. Ghalvel lait observer
avec raison, dans sa nouvelle édition de la « Bibliothè-
que du Dauphiné ». par Guy AUard, que le mauvais
goût et le peu de jugement de l'abbé Le Gras sont im-
pardonnables dans un siècle aussi éclairé que celui où il
écrivait.
ff L'Esprit de l'Esprit des lois » est une rapide ana-
lyse de l'immortel ouvrage de Montesquieu; il n'a pu
être composé que par un écrivain versé dans les matières
législatives : et, en effet, on le doit au marquis de Male-
teste, digne élève du président Bouhier, son oncle à la
mode de Bretagne. 11 l'a inséré dans ses Œuvres di-
verses ». Londres {Lausanne), 1784, in-8. On lira
peut-être avec intérêt le morceau de sa préface relatif à
< l'Esprit de l'Esprit des lois » :
c A la première lecture de c l'Esprit des lois », je me
sentis emporté par un enthousiasme qui ne me laissoit
pas de liberté du jugement.
f Je le lus et relus plusieurs fois, et je m'en péné-
trai si fortement, que sans autre secoars que celui de
ma mémoire, qui, communément, n'est pas bonne, je
me trouvai en étot de conserver presque toujours les
mêmes expressions dans l'extrait d'un livre qui n'est lui-
731
LEGREVILLE
LE JOYEUX
7»
m6ma qne Textnit d*nne fonle d'idées conçnu par an
grand homme. •
Cet oposcsle commence par ces mots : Les lois sont
les rapporU nécessaires... * 11 finit par ceux-ci : « Lois
civiles sur les fiefs. > On lit en tête une préface d'une
page. Je n'ai pu encore en découvrir un exemplaire par-
ttcolier : il n'existe pas même à la Bibliothèque du Roi.
La présente désignation suffira aux bibliophiles pour le
leur ftdra reconnaître, si jamais il tombe sous leur
main. U est à croire qu'il n'en a été tiré qu'un très-
petit nombre d'exemplaires. A. A. B— r.
LEGREVILLE,/». [Prosper Lepoitbvln
DB Saint-Almb].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
a France littéraire », à Lbpoitbvin db
Saint-Almb.
-f- LEGROS (J.) [Jacq. ToLSToy].
Le Moniteur et les Conférences de
Vienne; par — . Bruxelles, 1855, in-12 de
105 pages.
LE GROS DE SAINT-HILAIRE (Claude),
trad. sup. [Claude Saumaise] .
Apologie royale pour Charles I", roi
d'Angleterre, traduite du latin, par —
(Saumaise lui-môme). Paris, 1650, in-4.
+ Le texte latin parut en 16i9, in-fol. « Defensio
regia proGarolo I. ». L'ouvrage fut réimprimé la même
année; il eut trois autres éditions en 1650 et une eç
1652. Selon Warton, Charles H donna 100 pièces d'or
i l'auteur, en témoignage de sa satisfaction. Selon
d'autres écrivains, Saumaise n'a reçu absolument rien.
U répondit aux attaques de Hilton contre Charles I^c
par un écrit latin qui Ait traduit en anglais. Voir le
< Mannal > de Lowndes, p. 9178.
LE GUAT (François), aut. supp.
Voyages et aventures de — et de ses
comparons, etc. Londres, Mortier. 1708,
2 vol. m-12, avec une préface de 20 pag
L'ex-bénédictin Casimir Freschot est fort maltraité
dans cette préface, et c'est lui qui nous apprend qu'elle
a été composée par Maximilien Misson. Il nous apprend
aussi que le Voyage lui-même a été rédigé par Paul
Be...le, de Mets, un des compagnons de voyage de Le
Guat. (< Nouvelle Relation de Venise»). Utrecht, 1709,
in-8. p. 439-455.. A. A. B~r.
-f- LE HAY [Le P. Tournemine].
Remarques de Monsieur — sur la ma-
nière de graver et d'expliquer les pierres
antiques, faites à l'occasion de deux es-
tampes de la cornaline du roi, appelée le
cachet de Michel-Ange. Paris, Etienne, f
1710, in-12.
On a attribué cet ouvrage & Le Hay, aidé de sa fille,
depuis M™* Chéron ; mais une note manuscrite de mon
exemplaire attribue ces Remarques au P. Tournemine et
renvoie au Supplément de Moréri, t. n, p. 578, ce
que je n'ai pu vérifier. {Note de M. Boiitonnade.)
LEHCIM DxNAMRA OLLAS SENNERA-
VED, anag. [Michel-Armand Sallo de
Va&ei<(nbs, ancien maire perpétuel de Sens,
mort en floréal an x (1802), âgé de
soixante^îinqans].
L'Horoscope de la Révolution, landrts,
et se trouve à Paris chez les impartiaux,
1790, in-8, 62 pag.
LEroHRESSERIUS (Desiderius), pseitâ.
[Hérault].
Desiderii Leidhresseri, super doctriDs
capitibus inter Academiam Parisiensem et
Jesuitas controversis, Dissertatio politica
duobuslibriscomprehensa. Coloniœ, 1612,
in-8.
-h LEHA (de la Guadeloupe) FJ. de
Volinière]. ' ^
Rêveries poétiques, par — . Poinie-é-
Pitre (Guai^oupe), imp. de Vve Minée,
1847. '^
( Indication prise d'après on envoi antopaphe de
l'auteur.)
LE JEUNE (le P.), apoer. [le P. Loriot,
de l'Oratoire].
Sermons sur les plus importantes ma-
tières de la morale chrétienne, à Yusàse
de ceux qui s'appliquent aux misaoïk
Nouv. édit. Parts, 1739, 10 vol. in-ll
Ces Sermons parurent pour la première fois, snt
des frontispices portant par le P*" pour nom faaleor.
Paris, E, CotOerot, 1695 et ann. soiy, 7 ton.. 8 vA.
in-iS.
On appelle ordinairement ces Discours les Sers(a>
corrigés du P. le Jeune, de rOratoire. para qne k
P. Loriot déclare, dans la pré&ce. avoir sniviles mêrnf»
plans que son célèbre confrère, et lui avoir qneJ(iu£f;>is
emprunté des morceaux. Aussi a-t-on mis le non éa
P. le Jeune au frontispice d'une nouvelle édition publiée
à Ports, en 1759, 10 vol. in-12. A. A. B~r.
LE JOYEUX DE SAINT-ACRE, m.
[J.-M. MossÉ, on peut-ôtre mieux Mos«,
marchand de meubles et homme de
lettres].
L Examen critique de a l'Essai sur lin-
diffërence en matière de religion », de
M. l'abbé de La Mennais. Parts, aux Ar-
chives des lettres, sciences et arU, quai
Voltaire, n'» 5, 1820, 1 vol. — Essai sur
l'intolérance, en matière de philosophie et
de religion ; où Ton examine les tomes UI
et IV de « l'Essai sur l'indifférence en
matière de religion », de M. Tabbé de La
Mennais, et dans lequel on venge Jès philo-
sophes, les juifs, les protestants, la raison
etlegoût.ParMos8é.auteurde«rExamen r-
des tom. I et II de « l'Essai sur l'indiiTt^
rence », publié sous le nom pseudonjTDcde
Le Joyeux de Saint-Acre, et de divers opus-
cules. Paris, rEdUeur. 1823, 1 vol. En
tout, 2 vol. in-8.
La couterture imprimée du premier volume port* le
nom de U Joyeux de Saint-Acre, tandis que le litit &
porte que celui da Saint-Acre.
733
LEJUGENEUTRE
LB BfÂISTRE DB SACY 734
II. Les Travers des salons et des lieux
publics. Caractères, portraits, anecdotes,
bits bizarres, ou Ton reconnaîtra d'in-
nombrables originaux. Paris ^ r Editeur,
i8i2. in-i2.
Cet oatrag« u compose d'ane partie extraite de la
t ChroDiqoe de Paris >, antre ooTrafe da même aateur,
et d'one partie inédite.
4- LEJUGENEUTRE (Henri), étudiant eo
médecine [Eugëne Hubert].
Moyen de parvenir à fabriquer des livres
avec les idé^ et le style d'autrui, par — .
Pékin et Bruxelles, i858, in-8.
Note de H. DeUiasse.
-h LE KAIN [Caïn].
Mémoires, publiés par son fils aîné. Par-
tis, an IX, in-8, 420 pages.
M. Jal, dans son t Dictionnaire biographique », a
établi, d'après des pièces aathentiqnes, qne le Téritable
ocm dn célèbre tragédien était Gain.
+ L. E. L. [Miss Lœtitia Elizabetb Lan-
donJ.
Pœtical Works, i839, 4844, 4 vol.
in-lâ, réimp. en 1850, 2 vol. in-8.
Cette temme poète se fit nn nom dans la littérature
anglaise ; eUe publia snfcessivement « llmprovisatrice »,
1824. le « Tronbadonr >, 1825. la « Violette d'or»,
18i9, etc. Elle écrlTit plusieurs romans ; ayant épousé
n fonctionnaire anglais, M. Maclean. elle l'accompagna
à la côte d'Afrique et elle y mourut. Elle a été l'objet
de déox ouvrages publiés en 18il : i Life and literary
Renains > of L. E. L., by Léman Blanchard, 8 toI.
ia-8; t Characteristics of tbe Genius and Writings
of L. E. L. > by S. S.
4- LE LEONNAIS (L.) [Jean-Louis Le
HirI.
Harmonies sociales. Paris, Charpentier,
1W7, in-8.
LELIÈVRE (M»" A.), aut, sup, [François
GuiLLois, gendre du çoëte Boucher].
Justification des sciences divinatoires ;
par M"* A. Lelièvre; précédée du Récit
des circonstances de sa vie qui ont décidé
sa vocation pour Tétude de ces sciences
et de leur application. Paris, l'Auteur, rue
de Breda, n. 2, Gamier frères, 1847, in-12.
Reproduit en 1848, comme une seconde édition,
soos le titre de c Prophéties de la nouvelle Sibylle... ».
LÉLIO, fw. [Louis Riccoboni, artiste et
écrivain dramatique, connu sous le nom
de Léliol.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Riggobom.
LÉUO, vs, [Joseph-Alfred Bonnomet,
alors professeur au collège royal de
l3ouai].
H. Bonnomet a publié sous le pseudonyme de Lélio :
• Gajant ^joamé », poëme qui parut au mois de
Juillet 1849 dans le « Libéral dn Nord » et quelques
feuilletons dn même Journal.
H- LELIO (pseudon.) [M. L. de Mail-
lard DE Marafy], auteur des feuilletons
intitulés : « Menus propos de la Ville et
des Théâtres, » imprimés dans « l'Avenir
industriel et artistique, » dont il est le ré-
dacteur en chef (1858-1859).
+ LE M*** [Le Marchant].
Voyage à Marseille et à Toulon, suivi de
Îrièces diverses, par M. — . Paris, s. d.
1789), in-12, 186 p.
Voyage en prose et en vers dana le goût de celui de
Chapelle; Mélanges poétiques et on petit drame en
prose, le tout assez médiocre. 6. H.
-h LE M*** [Le Mbrrb père, avocat au
Parlement].
De l'Etendue de la puissance ecclésiasti-
aue et de la temporelle, par feu M. — .
èans date, in-12 de 58 pages.
LEM... . (M~), aut. dég, [M- Le Mai-
gnenL
Ricnard m, .tragédie en cinq actes et en
vers. Paris, Egron et Barba, 1818, in-8.
-f- LEMAIGRE (Florestap) [E.J. Vers-
traeteI.
Plaidoyer contre la peine de mort, par
— . Bruxelles, 1863, in-8, 20 p.
LEMAIRE (Henri), plagiaire [Robert
DoDSLBY, libraire anglais du xviii* siècle].
L'Indispensable, ou Raisonnement hu-
main. Ouvrage utile à la jeunesse. Paris,
Blanchard, Vauquelin, Ûelaunay, 1815,
in-18.
Ce petit IItto n'est point d'origine française ; c'est la
traduction du c Bramine inspiré », de l'anglais Dodsley ;
la traduction publiée sous le nom de M. H. Lemaire
n'est pas même nouTelle. car c'est celle ftite par
Desormes, et publiée sous le nom de l'Escalier, qui
était son secrétaire, et qui la lui atait volée. C'est le
cas de dire à l'occasion de MM. l'Escalier et H. Le-
maire, à trompeur trompeur et demi.
Sur la fin de 1815, une nouvelle fraude a été com-
mise. Le prétendu livre de M. H. Lemaire, et de la
même édiUon, a été reproduit sous le titre de « l'Epic-
tète de la jeunesse, ou Pensées morales sur les prin-
cipaux devoirs de la Société, exprimées de manière à se
graver dans la mémoire ». Seconde édit., Parit, les
mêmes, in-18.
Pour les nombreuses traductions françaises de ce
petit livre, voyez notre c France littéraire > & Dodsley.
-|- Voyes aussi Escallier (1'), tome 1, col. 1250 c.
+ LE MAISTRE DE SACY.
L'histoire du Vieux et du Nouveau Tes-
tament, représentée avec des figures et des
explications tirées des SS. Pères, par — .
Paris, P. de Bats, 1723, in-fol.
C'est le môme ouvrage qne « l'Histoire du Vieux et
du Nouveau Testament », par le S. de Royaumont. n
parait certain que Fontaine en est le principal auteur ;
mais, comme U le composa étant à la Bastille, ob il
735
LE MAURE
L'ENCLOS
73C
«Tait été mis avec le Mtistre de Sacy. oelai-ci l'aida
dans son travail, et voilà laos donte ce qui porta le li-
braire de Bâta à mettre l'ouvrage entier sons le nom de
Sacy. A. A. B— r.
LE MAURE (le P.), prêtre de l'Oratoire,
apocr. [le P. Cnarles oe La Rue, jésuite].
Recueil de sermons sur les évangiles du
caresme, et sur Ip» mystères de N.-S. et
de la sainte Vierge, etc. Nouv. édit.
Bruxelles, Fr. Foppens, 1734, 4 vol. in-12.
Ce titre est fait poar exciter l'attention, poisqu'îl
rappelle un confrère de Massillon et nn de ses rivaux
dans la carrière de l'éloquence. Les journaux du temps
nous offrent un parallèle plein d'intérêt entre le P. Ma-
sillon et le P. Le Maure ; j'avais cependant entendu
dire que les sermons de ce dernier n'avaient jamais été
imprimés. Ce fut un motif pour examiner avec soin le
Recueil annoncé par le libraire Foppens ; la lecture
seule de l'Avertissement me prouva que le titre était
une supercherie. En effet, !• l'on y présente l'auteur
des Sermons comme un prédicateur c^'lèbre, mais que
l'on n'est pu autorisé & nommer ; 2« l'on parle de cet
auteur comme d'un homme qui a cultivé avec succès la
poésie, et dont les ouvrages en ce genre ont mérité
l'approbation du grand Corneille. Celte dernière circons-
tance s'applique très-bien au P. de La Rue. jésuite,
dont Corneille a traduit en vers rrançais plusieurs
poèmes latins. Elle m'a d'ailleurs fait ressouvenir que
le libraire Foppens avait publié dès 1706 les Sermons
du P. de La Rue sur des copies très infidèles. C'est ce
même Recueil dont il a changé le frontispice en 4134,
pour attribuer & un oratorien célèbre les sermons tron-
qués d'un habile jésuite. A. A. B~r.
LE MAZAN, ps, [Besly].
Mémoires des chose«passées en Guyenne
ès-années 1621 et 1622, tirez du cabinet
de de Vignoles la Hire. Nyort. 1624, in-8.
V. T.
4- LE MEDER (le chercheur, en bas-bre-
ton], nseudon, [Jean-Louis Chbvas, né à
PornicJ.
Galerie armoricaine. Nantes, Charpen-
tier, 1846-47. 2 vol. in-fol. avec lith. par
Félix Benoit.
4-LEMENEZ DE KDELLEAU [Daru,
directeur de la Banque de Prévoyance].
Aux mères de famille sur leurs devoirs
comme épouses et mères, par M. — . Paris,
A. Mesnier, 1829, in-18.
4- LEMERLE (Henri) [Henri Murgeh].
Des articles dans le journal « Paris ».
LE MOINE DTSSOIES, nom anohli [Edme
Marie-Joseph Lemoine, né à Essoies, près
de Châlons-sur-Marne].
Pour la liste do ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », àLsMOiNE.
-+- LËMORIE [Molière].
Voy. le « Dictionnaire des pseudony-
mes » par M. Georges d'Hoilly, 2* édit.,
p. 189.
+ L'EMPESÉ (Emile de).
Voy. Empesé.
UEMPIRÉE. Voy. EMPIRÉE (L).
LEMYHE DE SASY (C.-M.),J». [C Mel^
siER. propriétaire à Claye, Seine«t-Mame].
Réfutation des prétendues fautes de>
Bourbons, adressa aux seuls gens <k'
bien, aux citoyens honnêtes des villes > t
des campagnes, le 26 mai 1815. Pam,
Poulet, 1813, in-8, 88 pag.
LE NATTIER (Thibaut), clerc du lieu do
Barges en Bassigny, ps, [N. HorrtI.
Rabelais ressuscite récitant les faits et
comportements admirables de très-valeu-
roux Grand-Gousier, roy de Place vuide,
t faduit du grec africain en françois, par
— (composé par N. Horry). Paris, 161 i,
in-12. P. B.
Le V Maunel du libraire » dte deux antres éditions.
Rouen, 1611 ; Paris, 1615. Des détails sur cetos-
nage se trouvent dans le c BnlIeUn du bildispbile
belge. » tome I, page 870.
-t- Une réimpression i 1 00 exempl. , dont 2 sor pipier
velin. a été publiée à Genève, J. Cay et fiis. 1867
in-!8, VIII et 105 p. D'après M. Paul Lacroix, c« li-
vre, publié pour la première fois en 1611. c'est4^:f''
un an au plus après la mort d'Henri IV, et dont la (kf
est ai^onrd'hui perdue, devait être une dernière opR^
sion des baines d'un ancien ligueur.
UENaOS ou LENCLOS (M* Anne de),
dite Ninon, apocr.
L Lettres ae Ninon de TEnclos au mar-
quis de Sévigné (composées pr L. Da-
mours. avocat), augmentées ae sa Vie et
de quarante-trois lettres. Amsterdam. Fr.
Joly, 1752, 2 voL in-12. Paris, ImbfrL
1796. 2 voL in-16. — Nouvelle édition,
enrichie de notes historiques et exulica-
liv( s sur chaque lettre, par MM. G. des H.
et A. L. (MM. Guyot des Herbiers et Au-
guste de Labouisse], terminées par FUis-
toire de Marion de Lorme, amie intime de
Ninon (rédigée par de La Borde). Paris,
Capelle et Renaud, 1800, 3 vol. in-18. -
Autre édition, précédée d'une Notice his-
torique, par Bret, augm. de la « Coquette
vengée », pièce attribuée à Ninon, etc.
Paru, les mêmes, 1806, 3 vol. in-18 avec
3 jolis portr.
Parmi les pièces futées à celte dernière éditiou. oa
tronve : « Ninon *, comédie en un acte et en Ten
libres, par Vigée, et c Ninon, ou l'Epicnréisme i.
com.-Taud. en un acte, par Creuzé de Lesser.
-|- 11 existe de ces c Lettres • des traducdoo^ eo
allemand, Leipst^^, 1755; en hollandais, La B9i<.
1793; en anglais, Londres, 1761, 8 vol.
— Les mômes. Nouv. édition, précédée
d'une Notice sur Ninon de Lenclos, par
L.-S. Auger. Paris, Léop. Collin. 18U0,
2 vol. in-i2.
T37
UENaOS
L'ENaOS
738
U. Correspondance secrète entre M"* Ni-
non de Lenclos. le marquis de Villarceaux
et M"* de M*** (de Maintenon). (Composée
par le vicomte Alexand reJoseph-Pierre de
Ségur, dit Sé^ur jeune). Paris, Lejay,
1789, in-8, 2 vol. in-12. — Sec. édit. Parts,
1797, 2 vol. in-48. — Nouv. édit. Paris.
Renard, an xui (1805), in-12, fig.
Ces deux coirespondances sont apocryphes. U ne
noos reste qae onxe lettres qoi soient vraiment de Ninon
de Lendos ; elles sont insérées dans les Œnvres de
Saînt-ËTremont. Ce sont des espèces de billets, écrits
ans prétention. Dn natvrel, de l'esprit et de la phi-
losophie . voilà ce qu'on aime à y retrouver.
n y a aussi beaucoup d'esprit dans la Correspondance
publiée par M. de Ségur ; mais il n'est pas possible
de i'y méprendre ; ce n'est ni le ton, ni le style de
cette époque, qui n'était pas encore celle du brillant
persiflage (i). M. de Ségnr n'a donc su conserver dans
MU livre ni les mœurs, ni le Ion de l'époque. On
aÀ»are qu'il y fit entrer des billets qui lui avaient été
adressés par quelques grandes dames de ses mal tresses,
car le vicomte de Ségnr, partageant toute l'immoralité
de son siècle, se bisait un honneur de multiplier ses
SQccès auprès des femmes et de les afficher.
On prétend que les femmes de qualité envoyaient
leurs enfants ches M^^" de .l'Enclos, pour prendre de
ses leçons. Ici elle en donne de singulières au marquis
de Villarceaux, qu'elle a aimé au point de passer troi$
ans dant une terre à lui, presque tète à tète (elle
qui fat aussi volage dans ses amours que tant d'autres
bas-bleus, libres ou mariés, de notre époque). Quelques
notes, mises au bas des pages, se font lire avec plaisir.
On distingue celles qui concernent Marion De Lorme,
qui passa longtemps pour être la maîtresse de Richelieu.
Les événemenU de sa vie. rapportés par l'auteur, sont
si extraordinaires, qu'ils semblent romanesques : il ne
dit pas ce qui en garantit l'anthenticité.
Cette Correspondance apocryphe a été insérée dans
les (Euvres diverses du vicomte de Ségur, publiées, en
1819,parlll. Fr.-J.-M. Fayollc. Paria, Dalibon, in-8.
Ce que nous avons d'authentique de Ninon de l'En-
clos se réduit i sa Correspondance avec Saint-Evremont,
qui a duré de i696 à 1701 ; elle est composée de dix-
neuf lettres, dont huit de Saint-Evremont et onze de
Ninon. La dernière est du 1» janvier 1701. Ces Let-
tres ont été primitivement ensevelies dans le volumineux
rnnetl des Œuvres de SaîntrEvremont : on les en a
exhumées pour les imprimer à'abord à part, en 1751,
et eosoite dans la c Collection des Lettres de femmes
célèbres >, publiée en 1805, par Léopold CoUin, et
elles se trouvent dans la partie intitulée : « Lettres de
M»» de Villars, de Coulanges et de La Fayette, de
Ninon de Lendos et de madame Aïssé. 1805 ; 2« édit.,
1805.2 vol. in-12; 3« édit., 1806, 3 vol. in-12.
On attribue à Ninon, sur la foi de Mercier, abbé de
SaÎDt'Léger, un petit écrit intitulé : « la Coquette
vengée t. 1659, petit in-12, 48 pag. Cet opuscule est
■ne critique de l'ouvrage intitulé : « Portrait de la
coqoette, ou la Lettre d'Aristandre à Timagène », par
(1) Les vériUbles Lettres sont écrites avec plus de
délicatesse et avec moins d'apprêt. La morale y est ton-
joors assaisonnée par l'enjouement, et l'esprit ne s'y
DOQtre que sous les apparmces d'une imagination libre
et natorelle.
M«« Briquet, i Dict. hist. des Françaises. »
T. II.
Félix de Jnvenel, Parit, Ch. de Sercy, 1659, petit
in-12. L* opuscule attribué à Ninon a été reproduit dans
la collection de Léopold Gollin, par les soins d'Anger,
et à la suite de l'édition de 1806 des prétendues
ff Lettres de Ninon au marquis de Sévigné » (celles
de L. Damours). Quelques bons mots de Ninon ont été
recueillis et imprimés à la An du tome U de ces
mêmes Lettres, pag. 258-60.
Trois ouvrages biographiques particuliers ont été
publiés sur cette femme célèbre :
lo Mémoires sur la vie de Ninon de Lendos. (Par
A. Bret.) Parit, 1750; AmiUrdam, F. Jûly» 1775,
in-12.
Réimpr. en tète des éditions de 1800 et de 1806
des c Lettres de Ninon de Lençlos au marquis de Sé-
vigné ».
■j- Traduit en allemand, Leip%ig, 1754; en italien,
Bologne, 1810.
2» Mémoires et Lettres pour servir à l'histoire de la
vie de mademoiselle de Lenclos. (Par le chevalier
d'Ottxmenil, ou Douxmenil, mort en 1778.) Rotter-
dam, 1751, in-12.
On a faussement attribué à l'abbé Raynal un ouvrage
sous le même titre, en sorte que d'un ouvrage nos bi-
bliographes en ont fait deux.
30 Notice sur Ninon de Lenclos ; par L.-S. Ao-
ger, 1806.
Imprimée à la tète des < Lettres a composées par
L. Damours.
-f- On peut ajouter : « Histoire de Ninon de Len-
closB, suivie d'une notice snr madame de Comuel,
par lé. N. Quatremère de Roissy.
Plusieurs beaux esprits du temps, plusieurs écrivains
assez distingués célébrèrent Ninon en prose et en vers.
Dans ce nombre furent Scarron et Saint-Evremont, les
abbés de Ch&leauneuf et Regnier-Desmarais. La fin du
xviu* siècle et le commencement de celui-ci ont vu
naître et des pièces de vers et des compositions dra-
matiques inspirées par Ninon : nous les rappellerons
tontes ici.
lo Étrennes i Ninon (En vers); par Scarron.
Trois strophes, de six vers libres.
n y a apparence que les premiers vers adressés à
Ninon, lorsqu'elle commença à Caire parler d'elle, sont
ceux de Scarron. On n'en sait pas la date précise;
mais on y voit que Ninon était fort jeune, et n'avait
pas encore affiché la licence de ses mœurs, puisque le
poète lui souhaite un mari pour ses étrennes. Ces
vers ne sont pas de très-bon goût ; mais personne
n'ignore quel était celui de l'auteur.
2<> Lettre de l'autre Monde (En vers).
Quarante-huit strophes, de quatre vers croisés, de
huit et neuf pieds.
Cette pièce se trouve dans les éditions complètes de
Saint-Evremont, et on ne voit pas de raison de douter
qu'elle soit de sa main. On y reconnaît sa galté philoso-
phique, et jusqu'au négligé de sa versification.
f 30 Réponse à la < Lettre de l'antre Monde •
' Seiie strophes de quatre vers croisés, de neuf et dix
pieds.
n serait difficile d'assurer que cette « Réponse »
soit de Ninon elle-même, quoique cette illustre fille ait
(kit quelques vers. Plusieurs personnes la donnent à ma-
demoiselle de La Vigne.
40 ÉpiUphe de Ninon , par l'abbé Régnier-Des-
marais.
Dix-neufs vers libres, adressés à Ninon, alors Agée
de quatre-vingt-cinq ans.
50 Portrait (moral) de mademoiselle de Lenclos (à
24
73Ô
L'ENCLOS
L'ENCLOS
740
près de qnatre-Tingt-dix ans) ; par l'abbé de Châleau-
oeuf.
Imprimé dsDS l'oovrage de l'aatear, intitulé : i Dia-
logue sor la masiqae des anciens >, etc. {Paris, 1725,
iD-12.
Ce portraft est fait par le dernier ami de Ninon. C'est
le récit d'une conversation qui se tint chez mademoiselle
de Lenclos, en 1705, c'est-à-dire dans la dernière
année de sa vie.
Les interlocuteurs sont déguisés sous les noms de
Gallimaqne et de Théagène : celui-ci est vraisembla-
blement l'abbé de Ch&teauneaf lui-même : on ignore le
véritable nom de Callimaque.
C^ Quelques vers sur Ninon (par le baron de Blot,
Belly. Chevreau et antres).
Recueillis à la fin du t. n des i Lettres de Ninon de
Lenclos au marquis de Sévigné », éditions de IBOO et
de 1806, p. 261-64.
7> Le Temple du goût, poème, par Voltaire. 1733,
in-8.
Voltaire a introduit Ninon dans sou poëme. et elle
était bien faite pour y tenir une place distinguée.
80 Dialogue entre madame de Maintenon et made-
moiselle Ninon de Lenclos; par Voltaire. 1751, in-19.
Une notice de la police, qui se trouve à la Uiblio-
Ihèque du foi, attribue cet opuscule à la marquise de
Créquy; le libraire De Tune Tait remarquer, p. 15 de
la lettre D de son catalogue, La Haye, 1785, in-8,
que cet opuscule a été attribué à Voltaire. *
Ce Dialogue est imprimé, dès 1751, dans les « Œu
vres Ê de Voltaire. Il est question de madame de Main-
tenon dans les « Anecdotes > ; et Voltaire en parle
dans beaucoup d'autres endroits. Anne, ou Ninon de
Lenclos, née le 15 mai 1616, mourut le 17 octobre
1705 à quatre-vingt-neuf ans cinq mois et deux jours
Voltaire, dans une note de l'opuscule que nous citons,
ne lui donne que quatre-vingt-huit ans.
Ce Dialogue a été réimprimé, en 1820, dans les
« Dialogues et Entretiens philosophiques de Voltaire »
édition stéréot. deFirmin Didot, 2 vol. in-18. Il est le
troisième dans cette collection, qui est composée de
trente et un Dialogues et Entretiens.
Qo Sur mademoiselle de Lenclos, à M**'; par Vol-
taire, 1751.
Ce morceau fait partie du t. m des « Nouveaux Mélan-
ges philosophiques, historiques, critiques, etc. », 1703.
C'est donc par erreur, dit M. Deuchot, que les éditeurs
de Kehl l'ont datée de 1771. Des éditeurs modernes
ont mis 1751, et .avec raison, puisque c'est de 1751
qu'est daté un des ouvrages dont Voltaire parle comme
venant de paraître.
Le même écrivain s'est encore pTus tard occupé de
Ninon de Lenclos. On peut le voir, dans sa Correspon-
dance, lettre du 15 avril 1752, par un fragment qui la
concerne ; par le chapitre VIII de la « Défense de mon
oncle » (1767, in-8)^ et par une autre lettre de 1771,
qui a rapport à elle; puis enfin. Ninon est le principal
personnage de sa comédie « le Dépositaire » (1772).
100 Le Dépositaire, comédie en cinq actes et en
▼ers; par Voltaire. Paris, Valade, 1772. in-8.
Pièce composée en 1767, et qui n'a jamais été re-
présentée.
Il existe deux éditions de cette pièce portant la date
de 1772. La première édition est sans préface ; mais
an lias de la liste des persuniia;;es on lit en note : « Le
fond de celle comédie est tiré (lei> mémoires du lerops.
Rien n'est plus connu que l'histoire d'un dépôt nié
par un homme Irès-graVe, et rendu par la célèbre Ni- 1
non ». L'autre édition n'a plus cette note, mais contient'
une préfoce. C'est le texte de cette dernière qae b
éditeucs de Voltaire ont suivi ; la première a scni V'.a
recueillir les variantes.
llo Ëpltre à Ninon de Lenclos (par le comte J.-A>
dré Chouvalof. chambellan de l'impératrice de P.a<«)'.
et président de législation ; publié par Jean ChoaYali f.
son oncle, et VolUire). 1773.
Pièce de cent vingt-sept vers alexandrins.
Lorsque celle « Epitre » pamt, on l'attribua à Vol-
taire, qui déclara franchement qu'elle n'était pas de loi.
et qui loua la pureté avec laquelle on étranger faisa.!
des vers français.
120 Réponse de Ninon de Lenclos à M. deV**'.
Pièce de trois cent 8olxante-<lix vers alex.iudriD?
Celte « Réponse » a été mise sur le compte ^ La
Harpe, et il s'en est faiblement défendu.
La Harpe revint bientôt de l'attribalion de ri>:><
c hpHre » , car nous trouvons que peu de temps ii-f»
sa publication, il fit paraître une « Epitre à M. le c^s- f
Chouvalof, sur les effets de la nature champêtre et mii
la poésie descriptive ».
130 Épître à Ninon de Lenclos (par le comte i.-An<1.
Chouvalof, publiée par Jean Chouvalof, sou ourle, 'i
Voltaire), — et Réponse de M. de V" (Voluin?, a
qui cette pièce était faussement attribuée), publiée yii
M. Asinof, ancien pasteur d'Oldenbourg. Genève, 1774.
in-8.
On a attribué la publication de cette édition à ^^a-
cherat de Longpré, mais elle a dik être donnée par
Voltaire. Voyez sa lettre an chevalier Deliile. <la
18 avril 1774.
Les deux premières éditions de c TÉpltre à Ninon • , h
comte Chouvalof, sont maintenant très-rares, mais l'Lpî-
tre a été réimprimée non-seulement parmi les pu «es
relatives à Ninon à la suite de ses prétendues Lettrti
au marquis de Sévigné, mais encore dans « rEQcrrk»-
pédie poétique », volume contenant les Épttres.
La Réponse de Voltaire est en prose, et ne peut pas.
par conséquent, être confondue avec celle, en vers, de
La Harpe. D'ailleurs, Voltaire donna plutôt un Aéme&ii
à ceux qui lui attribuaient « l'ÉpItre à Ninon de Les-
clos » qu'une i Réponse » à ladite Epitre.
Voici la Réponse de Voltaire :
« J'admire cette Épître ; je donne nn nouveau dé-
menti à ceux qui osent dire que j'y ai quehiue part. <Vt
honneur inouï, que les Russes font à notre lan^D':.
doit nous convaincre de l'énergie avec laquelle ils én-i-
vent dans la leur, et nous faire rongir de tons les ùàe^
écrits dont nous sommes inondés dans ce siècle des
abominations et des fadaises ».
I La frivolité qui succède chei nons si rapidement i
la barbarie, celte foule d'écrits si insipides enpro»:^
en vers qui nons accable et qui nous déshonore ; ce dé-
luge de Nouvelles et d'Années littéraires ; ces Diction-
naires de mensonges dictés par la faim, par la ra^e.
par l 'hypocrisie ; tout doit nous faire voir combien non» dé-
générons, tandis que des étrangers nous instnii«ent.
en se formant sur nos bons modèles. Ce n'est pas U
seule leçon qu'on nous donne dans le Nord (1). Si on
(1) Qu'eût donc dit Voltaire, s'il eftt prévu que ras-
teur d'un livre considéré par un grand nombre de
personnes sérieuses comme nn monument en rboooeor
des Iclirps françaises, n'eût dft obtenir qu'un ims^niWo
enrouragement du gouvernement français, lorsque ta:it
de folliculaires à la solde dn plus offrant, tant de mar-
gots littéraires absorberaient les récompenses dues asx
travailleurs nationaux, et que ce serait justement un
741
L'ENCLOS
LENCLOS
742
liai les lettres de l'impératrice de Rassie, do roi de
PniS9«, da fea comte de Tessin, etc. etc., od appren-
drait à (lenser, supposé que cela paisse s'apprendre. Il
semble que ces génies n'aient cultivé notre langue que
pour noos corriger; mais nons ne nous corrigerons pas. »
14° Réponse de Ninon à nn comte Rosse (ChooTa-
loO; par Doiat. 4774.
Pièce de cent quarante-trois Ters libres, qui parut
d'a]}ord dans va opuscule intitulé : « Anacréon ci-
toyen », suivi d'une « Réponse de Ninon à un comte
russe > et d'une « Éplire à la Lune » . Amtterdam
tt Pari», Monory, 1774, in-8.
Otte pièce de Dorât a réussi dans son temps. Elle
doit plaire davantage aujourd'hui que l'envie commence
à m. détacher de la statue de ce poëte aimable dont elle
aait abrégé les joors.
La pièce de Dorât a été quelquefois réimprimée sous
l« tilre c d'Epltre de Ninon de Lenclos à M. de *'^.
C'est sous ce dernier titre qu'elle a été insérée dans le
3« vol. des « Lettres de Ninon de Lenclos au marquis
d« Sévigné », éditions de 1800 et de 1806. parmi les
pièces relatives à Ninon.
15« « Ninon de Lendos », comédie en un acte et
en vers aibres) ;par L-J.-B.-E. Yigée. Parts, Everat,
1797. in-8.
Réimprimée dans les Œuvres diverses de l'aoteor.
{Pari», 1707. ia-8), ses Poésies (1813, in-8), et ses
(Eavres dramatiques (1824. in-8).
16« c Le Mariage de Scarron ». comédie-vaude-
ville en un acte ; par Barré, Radet et Desfontaines.
Pari», Mi^neret, 1797. in-8.
Ninon est l'un des personnages de cette pièce.
17« tf Ninon de Lenclos, ou l'Epicuréisme. comédie-
nodeville en nn acte et en prose ; par A. Creusé de
Lesser. Pari», CholUt, an vm (1800). in-8.
Cette dernière comédie, aussi bien que celle de
Vi^, A été réimprimée avec d'antres pièces concer-
nant Ninon, à la suite des « Lettres de Ninon » , par
Domours. Pari», 1806, 3 vol. in-18.
180 « Molièro chez Ninon, ou la Lecture de Tar-
taffe ». comédie-vaudeville en un acte ; par Mil. Ghaset
et J.-B. Dubois. Pari», 1803, in-8.
19« ff Voltaire chez Ninon », fait historique en nn
acte et en prose, mêlé de vaudevilles ; par MM. Moiean
et UPorteUe. Paria. Barba, 1806. in-8.
Ce fut l'abbé de Ch&teauneuf, ami intime de Ninon,
qui présenta à l'illustre nonagénaire Voltaire à l'âge
d'euTiron treixe ans; elle pressentit ce qu'il devait
être on jour. Dans son testament, elle lui fit nn legs
de 2,000 livres ponr acheter des livres.
20» c Couplets sur Ninon de Lenclos »; par M. le
cbev. de Piis.
Neufs couplets, insérés d'abord dans les recuo.ils ly-
riqoes do temps, puis dans les Oeuvres de l'aoleur, et
repnKloits dans le tome III des c Lettres de Ninon de
Leodos au marquis de Sévigné ». éditions de 1800 et
de 1806. parmi les pièces relatives à Ninon, pages
31-35.
âlo ff Ninon chez madame de Sévigné », comédie
CD on acte et en vers, mêlée de chants ; par M. Dupaty.
Pari», Barba» 1808, in-8.
bibliophile msse. M. Serge Poltoratzky, de Moscou.
<iQi. par suite de son amour pour^otre littérature, fe-
nil cf que lo gouvernement français n'a su faire : pa-
troberait les travanx du pauvre antenr? Ohl nationalité
ftaacaisel
22« ff Ninon, Molière et Tartuffe ». comédie-vau-
deville en un acte; par Henri Simon. Paris, Barba,
1815r^in-8.
Molière consultait Ninon sur ses comédies.
230 « Ninon i la campagne ». comédie en on acte.
Lyon, de l'impr. de Coque, 1826, in-8.
24* ff Les Papillotes », comédie en nn acte, mêlée
de chants ; par MM. Ancelot et Jacqnes Arago. Pari«,
JTarcAafU, Barba. 1844, in-8.
Ninon est le principal personnage de cette pièce.
25» « Le Fils de Ninon », drame en trois actes,
mêlé de chants ; par MM. Ancelot et Hipp. Raimhnnlt.
Pari», Marchant, 1834. in-8 de 72 pages, on
in-8 de 32 pages.
' Un jeune homme éproova nne grande passion pour
Ninon alors dans un Age très avancé. Ce jeune homme
était son fils et celui du marquis de VUlarceau. Il se
tua en apprenant ce secret.
26« « Nanon, Ninon ei Maintenon, on les Trois
boudoirs > . comédie en trois actes, mêlée de chants ;
par MM. Théaulon, Dartois et Lesgnillon. Paris, Ch.
Tre»»e, 1844. gr. ln-8 à 2 colon.
Faisant partie de la « France drunatiqna an dix-
neuvième siècle ».
270 ff Un Duel chez Ninon », comédie-vaDdeville
en un acte; par MM. Théodore Barrière et Michel
Carré. Paris, MUh. Lévy, 1849, in-18, focmat
angl.
Faisant partie de la collection intitolée : « Théâtre
du G>-mnase-Dramatique » .
Nous sommes vraisemblaMement loin d'avoir cité
tout ce qui a été écrit sur la célèbre fille qui nons
occupe ; mentionnons pourtant encore nn oonplet de la
chanson de Chazet sur les « Serments » ; deux couplets
d'Anson, traducteur d' Anacréon, dans des couplets
consacrés à l'éloge du Marais, ponr nne fête.
Il a été publié, en allemand :
Lapeyron, Geheimnisse der bemehmten Schœnheit
Ninon Lenclos, oder die Kunst. den Kœrper zn ver-
schœnem und bis in das hœchste Aller ich<en zn er-
halten. Ans dem firanz. Manuscripte nebers. v. Ferd.
V. Heffen. Magdeburg, Boenech^ 1845. in-lB de zij
et 95 pages.
-I- 28» Memorie snlla viU di Nina di LukIm, tn-
dotte dal firancese da Vittorio Fonmier. Bolo^na, 1808,
in-18.
-f- 29. C'est à Ninon qu'est consacré le chapitre x
(p. GCLv-cccxxvm) de la « Notice sur Saint-Evre-
mont » . placée en tête de l'édition des « Œuvres choi-
sies de Saint-Evremond », publiée par M. Ch. Giraud.
{Pari», Techener, 1866, in-12.)
-f- Aux corrections du t. D des c Supercheries lit-
téraires », 1» édition, on lit :
LENCLOS (mademoiselle Anne, dite Ninon de).
Dans une note de la col. 742 c, nous avons dit,
en parlant de la liste que nous donnions des ouvrages
relatifs à Ninon : « Nous sommes vraisemblablement
loin d'avoir cité tout ce qui a été écrit sur la célèbre
fille qui nous occupe ». Quel est, en effet, le bibliogra-
phe le plus passionné, le plus exact, qui peut se flatter
que rien ne lui échappera? Aussi cette liste n'est-elle
pas complète. Mais quand par des recherches et des dé-
couvertes ultérieures on parvient â se corriger soi-même
et h faire sa propre censure, on enlève à la critique le
droit qu'elle pourrait Pxerc<T contre un travail incom-
plet. Corrigeons et complétons vite, pour que la critique
n'ait point à se mêler de notre article.
743
L'ENCLOS
LEO SUAVIDS SOLITARIUS TU
Noas avoDS, colonne 736, signalé divers opascales
relatifs à Ninon, dont la rénoion forme le troisième vo-
lume des prétendues « Lettres de Ninon de Lenclos au
marquis de Sévigué », éditions de 1800 et de 4806.
3 vol. in-18 avec 3 porlr. Mais nous avons négligé de
dire qu'à la fln du t. II d'autres opuscules relatifs à
cette célèbre fille s'y trouvent sous la forme et sous le
titre de : i Introduction aux Lettres de Ninon de Lenclos
et de Saint-Evremont * (qui se trouvent dans ce deuxième
volume), renfermant diverses pièces annoncées dans le
titre de cet ouvrage.
Or, ces diverses pièces renferment beaucoup de mor-
ceaux en vers et en prose, et l'on y trouve entre autres :
1<* A un ami (relativement à Ninon). Stances de
Scndéry ; douxe strophes de quatre vers.
2° Vers de Voltaire sur les femmes de quarante ans.
Dix-sept vers libres.
En l'honneur de Ninon, et en réponse à La Dixmerie.
3» Vers de Saint-Evremonl sur la Régence, adressés
i Ninon. Sept strophes.
4» Lettres de madame Scarron, depuis madame de
Maintenon, au nombre de quatre. En prose.
50 Quelques petits vers de Scarron.
(>o A mademoiselle de Lenclos, par Saint-Evremoot.
Pièce de i5i vers de dix pieds.
7» A la moderne Leonlium (ouulemoiselle de Len-
clos). sur la morale d'Ëpicure, par Saint-Evremont.
En prose.
80 Enfin, des petites pièces de vers en l'honneur de
Ninon, par l'abbé de Chftteauneuf. Gharleval, Cha-
pelle, etc.; des Lettres dans lesquelles il est question
de Ninon : de Saint-Evremont à M. Hervart, intendant
des finances, l'ami de Fouquet et de La Fontaine ; du
chevalier (Brossin) de Méré à M. d'Elbène. Le cheva-
lier fut un amant délaissé de Ninon. On a imprimé deux
de ses lettres h Ninon, i la suite de relies de Saint-
Evremont.
H- L'ENCLOS (Jacq. de) [Collin de
Plancyl.
Les Tribulations de Robillard, histoire du
temps de Louis-Philippe. Plancy, in-18.
L'ENDORML Voy. ENDORMI (L').
+ LENGLET [Hilaire David].
Méthode de peinture à l'aquarelle appli-
quée à la photographie. Paris, 1851, in-8;
2* édit. augmentée, 1862, in-8.
-h LENGLET DU FRESNOY (l'abbé).
Méthode pour étudier la géographie (par
Martineau au Plessis, refondue et corrigée),
j)ar — . Paris, Hochereau, 1716, 4 vol. in-
12. — Quatrième édition, revue, corrigée
et augmentée par Drouet et Barbeau de la
Bruyère. Paris, Tilliard, 1768, 10 vol. in-
12.
L'ouvrage original de Martineau du Plessis est inti-
tulé : ff Nouvelle Géographie, ou Description exacte de
l'univers, tirée des meilleurs auteurs tant anciens que
modernes ». Anuterdam, 1700, 3 vol. in-12. L'abbé
Lenglei avoua qu'il lui avait servi de base pour la pre-
mière édition de sa Méthode. A. A. B— r.
LENIS (Vincontius), ps. [Liber tus Fro-
UONDUS].
Vincentii Lenis theologi Arausicani Tbe-
riaca ad versus Dion. Petavii et Ant. Ricardi
(Dechamps), de libero arbitrio libros.
Lutetiœ Parisiorum, 10-47, in-4.
RélVité par le P. Annat, jésuite, sous ce titre :
Gatholica disceptatio de Ecdeaii pnesenlis tenpons,
anctore Vincentio Scverino Cliravallensi. Parisiis.
CramoUy, 1650, in-8. A. A. B-r.
4- LENNOC'H, pseudon. [Dangut Des-
DESERTs, médecin à Landemeau, poêle et
romancier!.
Il écrit dans les Revues de la Bretagne.
LE NORMAND (Jacaues) /w. [J.-G-A.
LuTiiERBAU , depuis directeur-fondateur
de la a Revue de la Province et de Paris v
auteur d'articles dans « Tlndicateur de
Baveux » (1837), dans le « Cultivateur de
la Basse-Normandie », dans la « Revue de
la Province et de Paris »].
LENORMANT D'ÉTlOLES (1), aut. sup.
[Th. B0UR6, plus connu on littérature
sous le nom de B. Saint-Edme].
Mémoires d'un baptisé congréganisle,
filleul de M. le prince de Polignac. Paris,
1830, in-8.
+ LENTULUS (Publius) proconsul ro-
main, auteur supposé,
Epître écrite en Uierusalem et envo}w
au Sénat et au peuple de Rome, témoignant
de ce qu'il avait veu et cogneu de Nustre-
Seigneur Jesus-Christ.
Tel est. chez des écrivains du xve siècle, k
titre de cette lettre dont on ne trouve pas de trares
avant le xii« siècle, mais qui. depuis cette Opuqa«. a
été fort répandue et longtemps acceptée comme auihfo-
tique; elle a même trouvé, en 166C, nu savant alle-
mand, H. Lemnich, pour la défendre; mais depuis long-
temps la supposition ne fait plus l'objet d'aucun dostir.
Le texte latin se trouve dans de nombreux manuscnU
avec une foule de variantes. Voir la traduction et les
détails que donne le « Dictionnaire des Apocryphes »,
t. Il, col. 453.
-h LEO (Hippolyto et M. Alexandre)
[Levesque et Martineau].
Une Heure à Calais, vaudeville. Paris.
1824, in-8.
+ LEO [L. DE Saeguer, lieutenant dans
l'armée belge].
Essais en prose, par — . Liège, Car-
manne, 1869, in-18 de 61 p.
LEOSUAVIUS SOLlTARlUS,/w.[Jacques
Goiiorry].
Discours responsif à celui d'Alexandre
de la Tourette, sur les secrets de l'art
(1) On sait que ce nom était aussi celui du mari de
la fameuse marquise de Pompadour.
845
LEO ZÂTHÂRANE
LEON
746
chimique, par L. S. S. (c*e6t-à-dire Léo
Suavius Solitarius). ParU, Jean de Las-
tre, 1579, in-8.
-h LEO ZATHARANE [Anatole Harzé,
de Uégé].
U Cocarde jaune, nouvelle , par — .
Liège ^ Carmanne^ iS58, in-8.
4- LEODINUS [rabbé L. J. C LouisL
Quelques mots sur le Perron de Liège,
par — . Tirlemoni, Merckx, 1842. in-8 de
18 p.
LÉON, hébreu, ps. [AbarbaneiJ.
La Philosophie d'Amour, traduite de
ritalien en françois, par le seigneur du
Parc (Denis Sauvage). Lyon, 1551, 1559,
in-16.
-|- Cette tndacliOD a été réimprimée plusieurs fois»
Dotatament à Lyon en 1596, ia-12.
■+- Il existe une antre version anonyme, Lyon, 4 551 ,
in-8 . Do Verdier l'attribue à Ponthus de Thyard. L'original
itilieo, publié pour la première fois à Rome, en 1 534.
a obteon des éditions nombreuses. Il serait impossible
«l'en supporter la lecture aujourd'hui. Ces dialogues
roulent sor l'amour dans l'acceptation la plus ^ste et
la plus élevée du root, l'amour dans Dieu, l'univers,
l'hamanité, les créatures, l'intelligence. Autour de ce
rentre se groupent les doctrines les plus variées ; c'est
l'eipression la plus complète de cette philosophie ita-
lieone qui cherèhait à concilier le péripatétisme arabe
et le oéo-platonisme sous les auspices de la Kabale.
Voir le « Dictionnaire des sciences philosophiques ».
tome m.
4- LÉON (le pape).
Enchiridion serenissimo imperatori Ca~
rolo Magno.
M. Renouard en avait réuni trois éditions, deux
imprimées à Lyon, en 1601, et une datée de Lyon,
1633 ( c Catal. de la Bibliothèque d'un amateur >,
1. 1, p. 302}. M. Graesse, dans sa c Bibliotheca magica *
(p. 26). indique une édition de Rome (lieu supposé),
1670. Debure mentionne dans sa « Bibliographie in-
strnctive » l'édition originale de 1525, et il convient
qu'il ne l'a jamais rencontrée. Il existe des traductions
fraocaises; celle de Lyon, 1584, est intitulée : « Ma-
nuel OD Enchiridion de prières contenant diverses
oraisons de Léon pape «. L'exemplaire du duc de la
Vallière fut acheté 43 fr. par Renouard. Des éditions
modernes contiennent la prière que récitait Charle-
magne pour être à Tabri des balles et des boulets.
CtH encore un livre colporté dans les campagnes.
Voir c l'Histoire des livres populaires », par M. Charles
Nisard, 2*édit., tom. I, p. 148.
LÉON, prénom sous lequel cinq auteurs
dramatiques ont caché leur participation
à plusieurs vaudevilles: MM. Bucquet,
G. Duval, L. Pillet, Rabbe et Théaulon.
(Voy. la • France littéraire » à ces divers
noms).
+LÉON. FERDINAND R... etB... (MM.)
[TlIÉACLON, F. LaNGLÉ, RaMOND DE La
Croisette et Brisset].
Le Magasin de lumière, scènes à pro-
pos de l'éclairage par le gaz; par —,
représentées sur le théâtre du Gymnase
Dramatique, le 4 février 1823. Paru,
M^ Huet, 1823, in-8.
LÉON et LÉON H*** aui. dég. [Léon
Halevy], au t. dram.
L Avec M. Jaime : le Chevreuil, ou le
Fermier anglais, comédie en trois actes,
mêlée de chants. Paris J.-N. Barba, 1831,
in-8.
Réimpr. en 1834 dans U « France dramatiqae au
XIX* siècle ».
IL Avec MM. Jaime et Jules (Vemoy,
dit de Saint-Georges) : Folbert, ou le
Mari de la cantatrice, comédie en un acte,
mêlée de couplets. Par». Riga, Barba,
1832, in-8.
m. Avec M. Jaime et H. Dartois : le
Grand Seigneur et la Paysanne, ou une
Leçon d'égalité. Comédie en deux actes,
mêlée de couplets (imitée d'un épisode de
(( Barnave », de M. Jules Janili). Paris,
Barba, 1833, in-8.
IV. Avec le même : M. Mouflet, ou le
Duel au troisième étage, comédie- vaude-
ville en un acte. Paris, Barba^ 1833, in-8.
V. Avec MM. Mallian et Jaime : les Fi-
leuses, comédie- vaudeville en un acte (tirée
des Coutumes irlandaises) . Paris, Barba,
1833, in-8.
VI. Avec M. Jaime : Geneviève, ou la
Grisette de province, drame en quatre
actes, mêlé de chant. (Imité du roman
« d'André ». de G. Sand). Paris, boulev.
Saint-Martin, n. ii, 1836, in-8, 80 pag. et
1837, in-32.
LÉON. aut. dég. [A.-A.-Léon Laya,
auteur dramatique!.
I. Avec M. Ancclot : le Dandy, comédie
en deux actes, mêlée de chant. Paris,
Dondey-Dupré, Marchant, 1832, in-8.
IL Avec le même : la Robe de chambre,
ou les Mœurs de ce temps-là. comédie en
un acte, mêlée de chant. Paris, Marchant,
1833, in-8.
III. Avec M. Regnault (Potron et Gau-
tier) : la Liste de mes maîtresses, comédie
en un acte, mêlée de couplets. Représentée
sur le tRéâtre du Palais-Royal, le 26 janvier
1838. Paris, Barba, Delloye, Bexou, 1838,
gr. in-8 à 2 colon.
Faisant partie de U c France dramatique au xix*
siècle ».
(1) Suivant une autorité que nous avons adoptée
pour notre article Ancelot de la « Littérature flrantaise
contemporaine > (tom, !•', pag. 37-42), le M. Léon
collaborateur de 11. Ancelot pour i le Dandy » et la « Robe
de chambre » ne serait point M. Laya, mais 11. Bnoqnet.
747
LÉON
LÉON DB CHAUMONT
718
IV. Avec M. Ancelot: la Lionne, co-
médie en deux actes, mêlée de chant. Paris,
Marchant, 1840, in-8.
V. Le Hochet d'une coquette, comédie
en un acte. Par», Ck. Tresse, i8iO, gr.
in-8 à 2 colon.
Ftinnt partie de b c Fnuice dramatique an xix*
tiède Ji.
VI. L'Œil de verre, comédie en un acte,
mêlée de chant. Pans, Ch. Tresse^ i840,
gr. in-8 à â colon.
Vn. Je connais les femmes, comédie en
un acte, mêlée de chant. Paris, Ch, Tresse,
Delloye, i840, gr. in-8 à 2 colon.
Paiaant partie de la c France dramatique aa xix*
iiède ».
Vm. Avec M: Regnault (Potron) : un
Mari du bon temps, comédie on un acte,
mêlée de chants. Paris, Ch. Tresse, 1841,
gr. in-8 à 2 colon.
Faiiant partie de la c France dramatique au xix*
aièele *.
Sou le vfi 1640 de son « Nouveaa Recoeil d'oa-
vragei anonymes «t peendonymea », 11. De Manne
attritme à M. Laya nne participation quelconque à la
com6die>vandeTille de U. Ancelot intitulée i Reine,
rardlnal et page » (1833), appuyant son opinion sur ce
que la pièce porte arec celui de M. Ancelot le nom
d'un H. Léon. Les deux exemplaires du dépôt légal
ne portent que le premier de ces deux noms. Ensuite,
la paternité de cette pièce, i Reine, cardinal et page »,
est contestée i M. Ancelot par M. L. Hiiart, dans la
c Galerie de la presse », pour la rendre, selon Ini, à
flon véritable anteur, madame Ancelot.
LÉON, premier maître des ballets du
grand théâtre de Lvon.
I. La Partie de cnasse, ou la Séduction,
ballet-pantomime en trois actes. Lyon,
Boitel, 1834, in-8, 10 pag.
II. L'arbre de Belzebuth, ou la Forêt
des sorciers, ballet féerie-pantomime en
deux actes. Lyon, Boursy, 1835, in-12,
12 pag.
Analyse on programme.
ni. Les Intrigues espagnoles. Ballet-
pantomime en. ofeux actes. Lyon, Boitel
1836, in-12. 12 pag. sur pap. rose.
LÉON, maître des ballets au théâtre de
Marseille.
Avec M. M*** (J. P. Simon) : les
Amours de Faublas, ballet- pantomime en
Quatre tableaux ; représenté sur le théâtre
de la Porte Saint-Martin, le 12 juin 183o.
Paris, Marchant, 1835. in-8, 16 pag.
LÉON, ps. [Jean-Pierre Bernard, plus
connu sous le nom de Bernard-Lëon,
artiste et auteur dramatique].
LEON (d'Amboise), ps. [Léon Guille-
min].
I. Avec M. A. Decomberousse : le
Cheval de Créqui, comédie en deux acl4?s
et en trois parties, mêlée de chant. Rt*-
présentée sur le théâtre du Vaudevillle,
le 26 octobre 1839. Paris, Mifliei, 183l>,
in-8.
IL Physiologie du parterre, types du
spectateur, illustrations de IL Emy. Paris.
Desloges, 1841, in-32.
LÉON ***, aut. dég, [Léon Pillet, né en
1803, successivement rédacteur en chef
du « Nouveau Journal de Paris », créé en
1827, maître des requêtes et directeur do
l'Académie royale de musique].
I. Avec M. Adolphe **^ (Vaunois) : la
Vendetta, opéra en trois actes. Représenté
sur le théâtre de l'Académie royale de
musique, le 11 septembre 1839. Pcm,
Duverger. 1839, in-8.
D'après nne nontelle de M. Prosper Uerimte. inii-
tulée c Ifœnrs de la Corse. Mateo Faleone ». qoi
avait été publiée dans la « Revne de Parts », tome DI.
1829.
II. Avec le même : la Mazurka, ou les
Clarinettes et les marionnettes, vaudeville
en un acte. (Théâtre des Variétés). Paris,
rue (TEnghien, n. 32; Tresse, 1844, in-8.
LÉON DE CHAUMONT, ps. [Léon Gcil-
LEMiN, officier de dragons, démissionnaire
après l'avènement de Louis-Philipnel.
I. L'épée de Napoléon. (En vers.) Parti,
Dupuy, 1833, in-8, 8 pag.
II. Constant! ne. (Poésie.) Paris, Merrel.
1837, in-8, 8 pag.
IIL Les Français en Afrique, poème en
deux chants. Paris, le même, 1837, in-8,
10 pag.
Iv. Physiologie du recensement. (Eo
vers et en prose.) PariSy Pollet, 1811,
in-8, 10 pag. — Deuxième édition. Port*,
Roiier, 1841, in-32.
La première édition est anonyme ; la seconde porte
le nom de Léon de Chanmont.
La c Gazette de France » annonce, le 15 octobre
1841, qne M. Léon de Chanmont. auteur d'une c Phy-
siologie du Recensement x, a été le môme jour l'objet
d'une visite domiciliaire faite à six heures du malin par
un commissaire de police. Tous ses papiers ont été
visités pour y trouver des exemplaires de cet tcrit,
dont une seule livraison a paru.
V. Physiologie di; boudoir et des femmes
de Paris. Paris, V Editeur, 1841, in-3i.
L'auteur a publié dans la même année une troisit^ne
« Physiologie » , celle du parterre, qu'il a pnblit^ s<»s
le nom de Léon (d'Amboise). V. plus haut, col. 747 /*.
VI. Les Français en Afriaue, 1830-18«
(en vers) ; avec le bulletin d honneur d'isly
et de Mogador, par ordre alphabétique.
Paris, Bréautè, 18i2, in-8, 48j)ag.
VII. Quinet et les étudiant de Paris.
749 LÉON DE SÂINT-FRANÇOIS
LÉONCE
750
8 dtembro 1845. (En vers). Parts,
galeries de l'Odéan, IB^fô, in-8, 8 pag.
Vlll. L'étoile du roi. Paris, Bréaute,
i84G, in-8, 8 pag.
L\. Le Diable médecin. Parts, Gabr.
Roux, Cassanet, Pourem, 1847, 2 vol.
in-8.
Dcpnis la rérolatlon de Février 1848. M. GntUemin
a adopté an antre genre de production littéraire beau-
coup plus profitable pour Inl que ne l'avaient été seg
préctdenles publications: il s'est fait chansonnier de
loates les circonstances et de tous les événemenU ad-
?enu3 depuis rélablisscmcnl de la République. C'est à
iBi que l'on doit les Irès-nombreux canards lyriques,
imprimés in-fol. piano, ornés de gravures sur bois, et
portant la signature L. C. (Léon Ghaumont). Chaque
édition de ses chansons est ordinairement Urée à
GO.OOO cxempl., et plusieurs d'entre elles en ont
cbieon jusqu'à dix.
LÉON DE SAINT-FRANÇOIS, jw. (1).
1. Physiologie du Soleil. Paris, Fiquet,
galerie de YOdéon, n. 6, 1841, in-32.
n. Les aventures du chevalier Cléas.
Vans, Pinard, 1843, in-8.
LÉON DE SAINT-JEAN (le P.), nom de
religion [Jean Macé, de Rennes, carme ré-
formé des Rillettes, prédicateur et au-
mônier du roi].
I. La Politesse de la langue Françoise,
pour parler purement et écrire nettement,
par N. Fr. (le P. Léon, carme), prédica-
teur et aumônier du roi. Par» , Antoine
Padelùup, 1(>56. — ^ édit., chez le môme,
1664. — y édit. Lyon. 1668, in-12.
Le privilège, en date du 36 déc. 4865, est au nom
de N, prédicateur ordinaire de S. M.
Le Dom de l'auteur se trouve sur le ftontispice de
l'édition de Ljon, qui, sans doute, a été inconnue à
l'abbé Goujet, puisqu'il a cm que les letUes initiales N.
Fr. signifiaient Noël François. Voy. sa t Bibliothèque
fraDfûise », tome 11, page 425.
Ce volume ne renferme que des parties de l'ouvrage
PTibli»^ par le même auteur, sous le nom de Du Tertre,
en 4650 et en 4652. Voy. I, 4489 f, A. A. B-r.
Ua Histoire de l'hostie miraculeuse de
Paris. Paris, 1660, in-8. — Nouv. édit.,
publiée par Vabbé Montépin. Parts, 1733,
in-12.
Ce religieux est auteur de plusieurs autres ouvrages
qnt ont été publiés sous les pseudonymes de Du Tertre,
Kr. Irenée (voy. ces noms), et sous les initiales F. S.
LÉON DE SAINT-MARCEL (C.-M.).p«.
[J. Lingay].
De la Monarchie avec la Charte. Paris,
ks marchands de nouveautés, 1816, 3 part,
formant ensemble un vol. in-8 de 260 pag.
(1) On dit pourtant que ce nom est véritablement
celui de cet écrivain.
-+■ Sa famille s'appelle Joly db Saint-FraMÇOis. %
Il devait y avoir une quatrième partie qui n'a point
paru.
LÉON L..., aut. dég. [Léon Laubier,
auteur dramatique].
I. Le Petit Poucet, féerie en trois actes,
sans intermède, mêlée de chants, de pan-
tomime et do transformations ; représenté
sur le théâtre de M. Comte, le 5 décembre
1822. Paris, imp. Nouxou, 1822, in-18.
IL La Petite Valérie, drame en un acte,
môle de chants, imité de l'allemand de
Kotzebue. Représenté le 5 août 1823, sur
le théâtre des petits acteurs de M. Comte.
Paris, Constant Chantpie, 1823, in-8.
LÉONAIS (L. le), ps. [Le Uir. avocat à
la Cour royale de Paris].
Harmonies sociales. Avec cette épi-
fraphe : Amour, liberté, autorité, unité.
^ans, H.'L, Delloye, 1844, in-8, 277 pag.
LÉONARD (G...), ««*<. dég. [Léonard
Gallois]. „ « • i
Qu'en dis-tu, citoyen? Parts, les mar-
chands de nouveautés, 1822, in-8, 24 pag.,
avec une lithogr. servant de couverture.
LÉONARD (Joseph). Voy. JOSEPH-LÉO-
NARD.
LÉONARD, ps, commun à deux auteurs
dramatiques qui ont cru devoir s*en
servir pour cacher leur coopération à
quelques pièces; MM. Fromage-Chapelle
et Touzet. (Voy. la « France littéraire », à
ces noms.)
-H II a été imprimé en 4843, Part*, Tresse, in-8,
« Lucrèce à Poitiers, ou les Ecuries d'Augias » tragédie
mêlée de vaudeville.
LÉONCE, ps, [Charles-Henri-Ladislas
Laurençot, auteur dramatique].
L Avec M. Petit : la Nouvelle Clary, ou
le Retour au village, vaudeville en deux
actes. Paris, au Palais-Royal, 1829, in-8.
U. Avec MM. Petit et Lubize (Pierre-
Henri-Martin) : les Boudeurs, ou un Bal
au faubourg Saint^ermain, comédie mêlée
de vaudevilles, en un acte. Paris, Barba,
1833, in-8. ^ ,
m. Avec MM. de Rougemont et Petit :
rinévitable, ou le Secret, comédie-vaude-
ville en trois actes. Paris, Barba, 1833,
f in-8. ^ . ,
IV. Avec MM. Paul Duport et Petit : la
Mère et la fiancée, comédie-vaudeville en
un acte. Paris, imp. Dondey-Dupré, 1833,
in-8. , . ^,
V. Avec M. Petit: la Mémoire dun
père, comédie-vaudeville en un acte. Paris,
tmp. du même, 1836, in-8.
VI. Avec M. Bernard (Ch. de Bernard) :
Une position délicate, comédie-vaudeville
en un acte. Paris, Barba, 1836, in-8.
751
LÉONCE
LÉONCE
"tôî
Réimprimé en 1839 et en ISiA poor la c France
dramatjqoe au xix* siècle ».
C'est DM nouvelle de M. Ch. de Bernard accommo-
dée poar la scène, mais nous croyons bien que le nou-
velliste est étranger à cet arrangement.
VIL Avec M. Petit : Un bonheur i^ioré,
comédie-vaudeville en un acte. Parû^
Barba, 1836, in-8.
VIIL Avec M. (Ch.) de Bernard : BIP-
de Valdaunaye, ou un Amour dédaigné,
comédie-vauaeville en deux actes. Paris,
Barba, 1837, in-8.
Même obiemUon que pour le ifi vi.
IX. Avec M. Petit: Miel et vinaigre,
vaudeville en un acte. Paris, imp. Dondey-
Dtfré, 1838, in>8.
X. Avec M. E. Vanderburk : un Men-
songe, comédie-drame en trois actes ; pré-
cédé de a Maria », prologue. Paris, Mi-
chaud, 1838, in-8.
XL Avec M. Lubize (Pierre-Henri-
Martin) etThéaulon : la Bourse de Pézénas,
grrrrande spéculation industrielle, mêlée
ae vaudeville. Paris, imp. Dondey-Dupré,
1838, in.8.
XIL Avec M. Moleri {sic) (Demolière) :
Il était temps, vaudeville en un acte. Pans,
Marchant, 1839, in-8.
XIII. Avec MM. Hippolvte Raimbault et
Moleri (Demolière) : le Marauis de Bran-
cas, comédie en 3 actes, mêlée do chants,
tirée de la nouvelle de M. A. de Lavergne
(Brancas le rêveur). Paris, Gallet, 1839,
in-8.
XIV. Avec MM. Em. Vanderburk et
Petit : Attendre et courir, comédie-vau-
deville en un acte. Paris, Mi fiiez. Tresse,
1840, in-8.
XV. Avec M. Moleri (sic) (Demolière) :
THabit fait le moine, comédie-vaudeville
en un acte. Paris, Henriot, Tresse, 18 il,
in-8.
XVI. Avec MM. Pierre-Michel Delaporte
et Petit : le Ménage de garçon, comédie-
vaudeville en un acte. Paris, imp, de
M^ Delacombe, 1842, in-8.
XVU. Avec M. Moleri (sic) (Demolière) :
la Famille Renneville, drame en trois actes
et en prose. Paris, Marchant, 1843, in-8.
Faisant partie du c Magasin UiéAtral ».
XVm. Avec le môme : Tôt ou tard,
comédie en trois actes et en prose. Paris,
Tresse, 1843, gr. in-8 à 2 colon.
Faisant partie de la « France dramatique an xix«
siècle »,
XIX. Avec MM. Pierre-Michel Delaporte
et Petit : Un tribunal de femmes, vaudeville
en un acte. Paris, Gallet, 1844, in-8.
XX. Avec M. Moleri (Demolière) : le
Gendre d*un millionnaire, comédie en cinq
actes et en prose. Paris, Tres^, -iski,
gr. in-8 à 2 colon.
Faisant partie de la « France dramatique an m*
siècle J).
XXI. Avec M. Lubize (Pierre-IIenri-
Martin) : Chacun chez soi, comédie-vau-
deville en un acte. Paris, Marchant, \^\
in.8.
XXII. Avec M. Moleri (Demolière):
Entre l'arbre et Fécorce, comédie-vaude-
ville en un acte. Paris, Tresse, 1845, gr.
in-8 à 2 colon.
Faisant partie de la « France dramatique aa m<
siècle k .
XXin. Avec M. Pierre-Michel Dela-
porte : la Fille à Nicolas, comédie vaude-
ville en trois actes. Paris, boulev. du
Temple, n. 34, 1845, in-8.
Faisant partie du c Répertoire dnmaUqne des aotean
contemporains >. I
XXIV. Avec Charles de Bernard : Un '
Rêve, comédie en un acte et en prose. I
Paris, boulev, du Temple, ». 34, 18«*, io-^. I
Faisant partie de la précédente collection. i
XXV. Avec MM. Hippolyte Raimbault
et Demolière : Marceline la vachère, drame-
vaudeville en trois actes. Paris, Marchant,
1847, in-8.
XXVI. Avec M. Eugène Nus : le Bon-
heur sous la main, vaudeville en un acte.
Paris, imp, Dondey-Dupré, iSé7, in-8. form.
anglais.
XXVIL Avec M. Charles Desnovers:
Rose et Marguerite, ou Faut-il des ^poui
assortis ? comédie en trois actes, mêlée de
chants. Paris, imp. Dondey-Dupré. 1848,
in-18, form. angi.
XXVIII. Avec M. Eug. Nus : un Dém^
nagement, vaudeville en un acte. Parit.
Michel Lévy frères, 1848. in-18, formai
anglais.
XXIX. Avec M. Hip. Raimbault : un
Coup de pinceau, comédie-vaudeville en
un acte. Paris, Michel Lévy frères, 1848.
in-18, form. angl.
Ces quatre dernières pièces font partie de la c Bi-
bliothèque dramatique, théâtre moderne ».
XXX. Avec le même : Entre amis....,
vaudeville en un acte. Paris, Dechaume ,
TrM^e, 1848, in-8,
XXXL Avec M. Nus : le Guérillas,
drame en trois actes, en prose. Paris,
Michel Lévy frères, 1849, in-18.
-{- Plusieurs autres pièces sont indiquées ao • Ca-
talogue de la librairie française » par M. 0. Lorenz.
tome m. page 246.
4- LÉONCE [PETrr-PiERRB}.
Diverses pièces sous ce nom supposé.
733
LÉONIE
LÉOPOLD
754
LÉONIE, aut. dég. [Pierrette-Françoise-
Charlottc Léonie R , née à Saint-Cha-
mond, le 31 août 1801. morte le 6 sep-
tembre 1828].
Lettres de -. Lyon, et Paris. Périsse
frères, 1832, 2 vol; iii-18. — 2" édit. Lyon,
et Paris, les mêmes. 1838, 2 vol. in-18. —
G- édit. Ibid., 1842,2vol. mrl2. — redit..
1843, 2 vol. in-18.
Lettres mystiques. La première estda 27 juillet 1810;
bdcniière da 28 aoftt 1828.
Les libnûres-éditeors ont aussi publié dans le même
format, poar être jointe anx Lettres de cette pieose
pcnoiuie, nne r Vie de Léonie > , Lyon et Parié» Pé-
risse frères, 1882. in-8, dont U 3» édit. a paru en
1838. et la 6*. in-12. en 1842.
LÉONIQUE (Nicolas), afocr. [Nicolas-
Léonique Thomoeus].
Les Questions problématiques du pour-
quoy d'amours. Nouvellement traduit d'i-
talien en langue françoise par Nicolas-
Léonique, poète françois (ou plutôt traduit
du latm de Nie. Léonique Tnomœus, par
François de La Coudraye). Paris» Alain-
Urian. 1543, in^.
Voy. La Croix do Maine, in-4. tome H, page 168,
oâ s'est glissée nne fante snr la mort de Thoroœos,
arrÎTée dans sa soixante-quinzième année. A. A. B— r.
-f L'édition de 1543. 40 feuillets, contient des
écrits de quelques antres auteurs ; elle avait été précédée
d'one antre : f Le Pourquoy d'amour », Lyon» Maurice
Roy et Louis Pemot» 1537, in-16. 20 feuillets.
I^DS la préface . l'auteur est nommé Nicolas Léonique,
f'hilosopbe italien. Le livre latin de Nie. Léonique
Thoioé est intitulé : « Qoaestiones amatorias et natu-
nles *; il est inséré dans ses c Opuscula •, Parie,
1536. in-fol. (fl Man. du libr. »).
LÈONNAR (Achille), anagr, [Léon Ciian-
LAIR^.
I. Essais sur les cyiiégétiques français,
suivis de Poésies fugitives. Paris, Giguet
e/lficAotMi. 1807, in-12.
IL Fanfan, ou la Découverte du Nou-
veau-Monde, poëme héroï-comique. Paris,
1809, in-12.
LÊONTHIS, ps. sous lemiel M. Goizet
prétend qu'il y a une ou plusieurs pièces
imprimées, et qui serait celui de M. Léon
liturier, l'un des auteurs du théâtre de
M. Comte. La a Bibliographie de la
France s, notre autorité a nous, ne cite
aucune pièce sous le nom de Léonthis.
LÉOPOLD, aut. dég. [Léopold Chande-
zon], l'un de nos féconds mélodramaturges
<iu premier quart de ce siècle.
I. Avec MM. Charles- Victor (Armand) (1)
et Darrodes. de Lillebonne : le Dernier
Bulletin, ou la Paix! impromptu en un
(1) Connu aussi en littérature sous le pseudonyme
^ Anaand Séville.
acte, mêlé de vaudevilles. Paris, Tiger^
1800, in-8.
U. Avec MM. (Cantiran de) Hoirie et ***
(J.-B. Dubois) : Baudouin de Jérusalem,
mélodrame eu trois actes. Paris, Barba,
, in-8.
UL Avec les mômes : Henri IV, ou la
Prise de Paris, drame en trois- actes Part*.
Barba, 1814. in-8.
IV. Avec les mômes : la Sibylle, ou la
Mort et le médecin p féerie en trois actes,
môlée de chants et de danses. Paris, Barba,
1815, in-8.
V. Avec M. Boirie: la Marquise de
Gange, ou les Trois Frères, mélodrame
historique en trois actes et en prose, tiré
des causes célèbres. Paris, le même, 1815,
in-8.
VL Avec le môme : Jean sans Peur, duc
de Bourgogne, ou le Pont de Montereau,
mélodrame héroïque en trois actes et en
prose. Parisy Fages, 1815, in-8.
VU. Avec le môme : le Connétable Du-
guesclin, ou le Château des Pyrénées, mé-
lodrame en trois actes, en prose et à
spectacle. Paris , Barba, 1816, in-8.
VIIL Avec M. Cuvelier (de Trie) : le
Sacrifice d'Abraham, pièce en quatre actes,
à grand spectacle, môlée de pantomime et
de danses. Paris, Barba, 1816, in-8.
IX. Avec le môme : la Gueule de lion,
ou la Mère esclave, mélodrame en trois
actes et en prose. Paris, Barba, 1817,
in-8.
X. Avec M. Boirie : la Fille maudite,
mélodrame en trois actes et à grand spec-
tacle. Paris, le même, 1817, in-8.
XI. Avec M. Cuvelier : les Macchabées,
ou la Prise de Jérusalem, drame sacré en
quatre actes, à grand spectacle. Paris,
Fages, 1817. in-8.
Réimpr. en 1840 dans la « France dramatique au
XIX* siècle >, gr. in-8 à 2 colon.
XII. Avec le môme : Roland furieux,
pantomime chevaleresque et féerie en
quatre actes, avec des prologues. Paris,
Fages, 1817, in-8.
Xin. Avec le môme : le Coffre de fer,
ou la Grotte des Apennins, pantomime en
trois actes. Paris, Fages, 1818, in-8,
21 pages.
XIV. Avec M. Boirie : laForôt de Sénart,
mélodrame en trois actes. Paris, Fages,
1818, in-8.
XV. Avec M. Cuvelier : Jean Sbogar,
mélodrame en trois actes, à grand sp^-
tacle, tiré du roman (de Ch. Nodier).
Paris, Fages, 1818, in-8.
XVI. Avec *** : la Grand'Maman, co-
médie en un acte et en prose, môlée de
7λ
LÉOPOLD
LËOTÂDB
T}^
vaudevilles. Paris, Barha, 1820, in-8.
XVII. Avec M. Cuvelier : la Montre d'or,
ou le Retour du fils, mimodramc en deux
actes. Paris, FageSy 18i0, in-8.
XVIII. Avec M. Boirie : le Paysan {îrand
seigneur, ou la pauvre Mère, mélodrame
on trois actes. Paris, Quoy, 1820, in-8.
XIX. Avec M. Cuvelier : la Prise do
Milan, ou Dorothée et la Trémouille, pi(HM3
en trois actes, à grand spectacle. Paris,
Fages. iH±i, in-8.
XX..' Avec M. Cuvelier : Sydonie, ou la
Famille de Meindorff, pièce en trois acttîs,
à grand spectacle, imitée de Tallem. Paris,
Pollet, 182 J, in-8,
XXI. (Avec M. Boirie) : la Prise de
corps, ou la Fortune inattendue, folie
anecdotique en un acte et en prose. Paru,
Pollet, 1821, in-8.
XXII. Avec M. Cuvelier: le Temple de
la mort, ou Ogier le Danois, pièce en trois
actes, et à grand spectacle. Paris, Pollet,
1821, in-8.
XXIII. Le Remords, mélodrame en trois
actes à grand spectacle. Paris, Pollet, 1823,
in-8.
XXrV. (Avec M. Boirie) : la Chasse, ou
le Jardinier de MUldorff, comédie-vaude-
ville en un acte. Paris, Bezou, 1823, in-8.
XXV. Avec M. Antony (Béraud) : les
Aventuriers, ou le Naufrage, mélodrame
en trois actes. Paru, Bezou, 182i, in-8.
XXVI. Avec le môme : Cardillac, ou le
Quartier de TArsenal, mélodrame en trois
actes. Part*. Bexou, 4824, in-8.
Réimpr. dans la même année.
XXVII. Avec M. Cuvelier : Mazeppa,
ou le Cheval tartare, mimodrame en trois
actes, tiré de lord Byron. Paris, Bezou,
1823, in-8.
XXVIII. Avec M. Antony [Béraud] : la
Redingote et la Perruque, mimodrame en
trois actes, à grand spectacle, mise en
scène par M. Franconi jeune. Paris. Bezou,
1825, in-8.
XXIX. Avec le même : C^gliostro, mé-
lodrame en trois actes. Par», Bezoa, 1825,
in-8.
Réimpr. dans la même année.
XXX. Avec le même : les Prisonniers
de guerre, mélodrame en trois actes. Pa-
ris, Bezou, 1825, in-8.
XXXI. Avec le môme : le Corrégidor,
ou les Contrebandiers, mélodrame en trois
actes. Parw, Bezou, 1820, in-8.
XXXII. Avec le môme : le Vétéran,
pièce militaire en doux actes. Paris, Bau-
douin frères, 1827, in-8. — (Second ti-
rage). Paris, cour des Fontaines, »» 7,
i|il827, in-8. — Seconde édition. Pnw
/îcrfta. 1827, in.8.
XXXIII. Avec le môme : le Rôdeur, m
les deux Apprentis, mélodrame en \m>
actes. Paris, cour des Fontaines, n"" 7, llifci",
in-8.
Repris en 1844 et réimpr. sans qoe rien lDdù]Bf<,i^£
ce soit une nonvelle édition. Parit, Marchant, id-^
de 24 pag.
XXXIV. Avec MM. [Villain de] Saim-
Ilflaire et Antony [BéraudJ et Franconi .
Irène, ou la prise' de Napoli, mélodrame en
deux actes, à grand spectacle. Paris, Batla,
1827, in-8.
Léopold ClAndezon n'est point nommé sor le titre dr
cette pièce.
XXXV. Avec MM. Jules Duîong et
Saint-Amand [A. Lacoste] : la Muse du
Boulevard. Songe en deux époques, avec
prologue et épilogue, môle de chants,
danses, pantomime, scènes foraines, do
mélodrames, etc. Paris, Bezou, 18^,
in-8.
XXXVI. Avec les mêmes : Desrues,
mélodrame en trois actes, à spectacle. Pa-
ris, Bezou, 1829, in-8.
XXXVII. Avec MM. Jules Dulqng el
Rougemont : le Voile bleu, fohe-vaudo-
ville en un acte. Part», Bezou, 18^1,
in-8.
XXXVni. Latour d'Auvergne, premier
grenadier de France, pièce 'militaire en
deux époques et en huit parties. Paris,
Barba, 1829, in-8.
Réimpr. dans la même année.
XXXÏX. Avec MM. Ferd. Lalouc et
Franconi : TEléphant du roi de Siam,
pièce en trois actes et en neuf parties. Pa-
rt». Barba, 1829, in-8.
XL. Avec M. Thackeray : le Nain de
Sunderwald, pièce en deux actes et en huit
parties. Paris, Barba, 1829, in-8.
Léopold Ghandeion n'est pas nommé sm le Utre éf
cette pièce.
4- LÉOPOLD [Léopold Brunot, mort en
septembre 18r>3], auteur de divers ouvra-
ges dramatiques, entr'aulres de a TOnrle
modèle » et des « Deux Normands » \-au-
devilles, avec Ader, joués à la Porte Saint-
Martin vers 1839-40.
LÉOPOLD DE P***, aut, dég, [Léopold
DE PlANARdI.
Avec M. Eugène [de Planard] : M. Bon
homme, ou la Léthariîie, vaudeville en un
acte. Paris, Barba, 18I5G, in-8.
-h LÉOTADE (le frère) [BonapousI.
Mémoire justificatif de l'mnocence du —
écrit par lui-môme. Toulouse, 1859, in-8.
757
LEOTARDUS
LERIS
758
Ce gros Tolmne.deplns de 460 pag«s, publié atec le
aom de M. Cazeneave, avocat à Toulouse, a été rédigé, à
ce qa'on prétend, par M. Bonafous.
U est inutile de rappeler la mort de Cécile Combette
et !e> circonstances odieuses qui raccompagnèrent. Le
fme Li^otade fut, le 4 avril 1848. condamné aux tra-
nii forcés & perpétuité ; il mourut an bagne de Toulon
le i5 janvier 1850.
LEOTARDUS (Honoratus), ps. [Theo-
philus Ray.xaudus, S. J.]
Hercules Commodianus, Joannes Lau-
noius repulsus. Aquis Seztiis, 164G, in-8.
Voj. Rajuaudi Apopompœnm, page 67.
LE PIC (Germanus), p. [A. Specht, au-
Uur do nombreux articles dans la € Ga-
zette musicale »].
LEPIDOR, ps, [MichelJulien Mathieu],
Amélie, tragédie bourgeoise, en cinq
actes et en prose. Londres, (Paris, Lejay)y
i774jD-8; 1777, in-8.
4- L'EPINAY (M- Marie de).
Yoy. Eplnay, 1, 1242 6.
4- LÉPINAY (Paul) [Paul Fleury, avo-
calj.
Un Ane artiste. Paris, Dentu, 1867, 9i
pag., in-24.
LEPRINCE, ps. [Alphonse Alkan aîné],
auteur de divers articles signés de ce nom,
dans les « Annales de la Typographie », etc.,
dont il était le fondateur et le principal
rédacteur.
-h LE PRINCE D. R. (M~) [M™* Mario
Le Prince de RbaumontJ.
Lettres en réponse à l'Année merveil-
leusey par M"* — . Nancy, H. Thomas, (s.
d,), in.4.
-H LEPSEL (Léo) [Napoléon Lespès,
connu sous le nom de Léo Lespès].
Les yeux verts de la Morgue. Inséré dans
le journal a l'Audience. »
H- L. E. R. [Laurent-Etienne Roxdet].
CHctionnaire historique et critique de la
Bible, par M. — . Paris, Ddalain, 1776,
3 vol. in-4.
Cet ouvrage n'a pas été continué ; il finit à la
kttreE. A. A. B—r.
LÉRAC (le sieur de), anagr, [Jacques
CarelL
La Défense des beaux esprits de ce
ti'inps contre un satyrique. Paris, 167î>,
in- 12.
4- Ces beanx esprits sont Saint-Amand. Scudéry,
Bret^uf, Ronsard et Sainte-Oarde lui-même. Voir Berriat
SaiiiM»rix. « Notices bibliographiques » en tète de son
^tttoDde Boilean, tome I, p. caviii.
LE RAGOIS (feu), ps, [M™ Sophie Pan-
vierI.
L'Écrivain public, ou Observations sur
les mœurs et les usages du peuple au com-
mencement du XIX* siècle, recueillies par
— . et publiées par M"* Sophie p******^ au-
teur du «Prêtre », etc., etc. Orné de gra-
vures et de vignettes. PariSy Pillet aine,
1825-26, 3 vol. in-1 2.
-+- LE RAT [Auguste Vitu].
Des articles ae journaux.
LERAT DE MAGNITOT, nom anobli
I [Albin Lerat, de Magnitot, docteur en
^ médecine].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. les
« Corrections et Additions de la Franco
littéraire » à Lerat.
-+- LERCHY (M- la vicomtesse de)
[M"* Mathilde Dandely, née en 1834.
morte à Liège en 1866].
Un accident de chasse. Bruxelles, 1861,
in-18.
Voir le « Catalogue de la libr. franc. >, par 11. Otto
Lorenz, t. m, p. 253. pour divers petits ouvrages signés
du même pseudonyme.
LE REVAY (le sieur), ps. [Le Vayer de
BouTiGNY, maître des requêtes].
Tarsis et Zélie. Parts, 1665, 5 vol.
in-8 (i); — Paris, de Luyne, 1669. 8 vol.
in-8, et 3 vol. in-12. — Nouv. édit., revue
et corrigée (par l'abbé Souchay). La Haye,
(Paris), 1720, 6 vol. in-8. — Autre édi-
tion (revue par Colson). Paris, MusierKls,
1774, 6 vol. in-8.
Roman assez estimé.
4- L'édition de 1774 est exécutée avec lue et ac-
compagnée de gravures.
LE RICIIOULX DE NORLAS (dom P:),
ps, [Michel-Gabriel Perdoulx de la Per-
rière].
Lettre do — à un de ses confrères, sur
la « Bibliothèque historique et critique des
auteurs de la congrégation de Saint-Maur » .
composée par dom Philippe Lecerf de la
Vie ville. Orléans, Fr. Rouzeau, 1727, in-12
de 19 pag.
Perdoulx fit paraître dans la même année, sous le
même masque, une seconde Lettre de 15 pages.
A. A. B—r.
LERIS (de), et DELÉRIS, ps, [Alfred
Desroziers], auteur dramatique.
I. Avec M. Henry (deTully) : Zizine,ou
rÉcole de déclamation, vaudeville en un
acte. Paris, Marchant, 1837, in-8.
U. Avec M. Saint-Yves (E. Déaddé) :
les Oiseaux de Boccace, vaudeville en un
acte. Paris, Tresse , Delloye , Barba, 18i0,
in-8.
Réimpr. en 1842 dans la c France dramatique au
XIX* siècle >, gr. in-8 à 2 colon.
(1) Édition citée par Lenglet-DiifirMnoy.
759
LERIS
LBROl
III. Avec le mémo : l'Autre, ou les doux
Maris, vaudeville en un acte. Paris, Htn-
riot, Mifliez, Tresse, 1840, in-8.
Fainnt partie do « Répertoire dramatique >'.
IV. Avec M. Henry (de ïully) : Misère
et génie, drame en un acte. Paris, Hen-
riot,Mifliez, Tresse, 18i0, in-8.
V. Avec M. Dutertre : un Mariage russe,
comédie-vaudeville en deux actes. Paris,
Gallet, Tresse. Vert, 1840, in^.
VI. Avec MM. Dumanoir et Henrv (de
Tully) : la Mère et l'enfant se fjortent bien,
comédie-vaudeville en uh acte. Paris,
Henriot, 1841, in-8.
VII. Avec M. E. Brisson : les Quatre
Quartiers de la Lune, drame-vaudeville en
quatre actes. Paris, Bech, Tresse, 184i,
in-8.
Vin. Avec M. Ed. Brisebarre : l'Amour
à l'aveuglette, vaudeville en un acte. Pa-
ris, rue Feydeau, »°13; Tresse, 1843, in-8.
IX. Avec M. Eug. Devaux: un Miracle
d'amour, comédie-vaudeville en un acte.
Paris, Beck, Tresse, 18i3, in-8.
X. Avec M. Lantoine (Tétot) : Lady
Henriette, ou le Marché aux servantes,
drame-vaudeville en cinq actes (imité du
ballet de l'Opéra). Paris, rue d'Enghien,
n*26; Tresse, 1844, in-8.
XI. Avec M. Bellevue (Thavenet) : les
Caravanes d'Ulysse, vaudeville en deux
actes. Paris, mêmes adresses, 1844, in-8.
XII. Avec MM. Guenée et L. Couailhac :
les Jolies Filles du Maroc, nièce en trois
actes, môlée de couplets. Paris, mêmes
adresses, 1844, in-8.
XIII. Avec MM. Dumanoir et Saint-Yves
(E. Déaddé) : la Tête de singe, vaudeville
en deux actes. Paris, mêmes adresses,
1840, in-8.
XIV. Avec M. Clairville (Nicolaïe) : les
Viveurs, drame en six actes, mOlé de
chants. Paris, Beck, Tresse, 1845, in-8.
XV. Avec M. Ed. Brisebarre : le Châle
bleu, comédie en deux actes, mêlée. de
couplets. Part*, boulev, du Temple, n» 34;
Tresse, 1846, in-8.
Faisant partie du w Répertoire dramatique des au-
teors cootemporains »
XVI. Avec MM. L. Couailhac et Guenée :
l'Oiseau de Paradis, pièce féerie en trois
actes et en quatorze tableaux. Paris, Mar-
chant, 1840, in-8 de 44 pag. — Autre
édition. 1840, in-8 de 28 p.
Faisant partie dn « Magasin thé&tral >.
XVU. Avec M. Ed. Brisebarre : le Gen-
tilhomme campagnard, vaudeville en un
acte. Paris, Beck, Tresse, 1848, in-8.
XVUI. Avec le môme : les Vingt sous
de Périnette, vaudeville en un acte. Paris, 1
Beck , Tresse, 1848, in-8. I
Toutes ces pièces ont élé représentées sur \t>ms iti
petits théâtres de Paris.
-{- Le « Calai, de la libr. franr. >. par V. OïD ]
Lorenx. enret^istre (t. III. p. 254) 17 pièces de thr^ir^
de cet écrivain, et il en a signé bien d'autrei ta rj-
laboration atec lUi. Dumanoir, Glairrille, de.
LERME (Gabriel de), ex-jésuite, ps.
[Ciiamier].
Introductio in artem, etc., poema.
Imprimé à la suite de l'ouTrage intitulé : • Epi^tciK
jesuilicae et ad eas responsiones », Ami^trfae. 169i.
in-12.
L'abbé Joly pense qne le poëme qu'on troote à U
suite de ces \.pilres est de Charnier, quoique imprisi^
sous le nom de Gabriel de Lerme.
H- LERME (Raymond de), anagramw,
[J. B. R. J. Lemer].
Né en 1815, littérateur fécond, directeur de ia li-
brairie centrale. Voir, dans le c Catalogue géoinl i éf
M. Otto Lorenz, les titres d'un certain nombre «le .^
ouvrages.
-f- LERMIN (la comtesse de) anagramme
[M*" Merlin, fille de Merlin de Douai,
femme de M. Andryane, et belle-sœur du
célèbre prisonnier do Spielberg].
Théâtre chrétien, à 1 usage des couyodU
et des maisons d'éducation. Paris, 18 Ut,
2 vol, in-i8.
Tf- LERNE (Emmanuel de) [Emmanuel
I^ Boucher, procureur impérial à Or-
léans].
Pour la liste des ouvrages qu'il a piiblit^
sous ce pseudonyme, voy. le « Cataloiriie
général » de M.'OtU) Lofenz, à Lerne.
4- LEROB (Malhephile) [André B<irel
connu sous le nom de Borel dHaute-
riveJ.
Des articles dans la « Liberté des Krts-.
LE ROI (L.), plagiaire, [Lalgier de
Tassy].
Etat général et particulier du royaume
et de la ville d'Alger, de son gouverne-
ment, etc. La Haye, 1750, in-I2.
Cet ouvrage est pillé de « l'Histoire dn Tmm*
d'Alger » , par Laugier de Tassy. commissaire de la
marine pour Sa Majesté très-chrétienne en HolbiMie.
Amsterdam, H. du Sau%et, 1725, in-lâ; Pont,
1727, in-12.
Le plagiaire s'est contenté de dire qu'il axait i^t^
fort aidé par quelques mémoires d'un hommten^ûte.
qui a résidé plusieurs années oonséfulives à Atgn- D
ne nomme pas cet liomme en place; on eu voit U rai-
son. A. A. B— r.
Voyez la dissertation de A. -A. Barbier sur l'os-
vrage de Laugier de Tassy, dans le « Magasin eofyci»-
pédiqne > (février 1805). t. LV. p. 344.
+ LE ROI (Numa) anagr. [L'AmoMEi
DE La Graverie, curé de Montchauvet],
761
LEROS
LEROUX DE MONTGREFFIER 762
Il a publié sons ce pseudonyme, en 4833, une tra-
d'jciioQ libre, en vers, du poëme latin de Lalleman,
sur b foire d'Etouvi (« Ituvienses nundio» »).
Il existe une autre tradoction de ce petit poSme latin
de 157 vers qui vit le jour en 1811 ; elic a été écrite
par Gosselin père. Vire. 1841, in-8, 52 p.
A. C— L.
4- LEROS [A. A. Sorel].
L'homme hermaphrodite et la création de
la femme, nouvelle japonaise (en vers).
Paru, AmableRigaud, 1860, in-l:2 de 24 p.
LE ROUS (Jean-Henri), conseiller du roi
de France, ps. [Oursel,* procureur du roi
à Dieppe, mort le 1:2 septembre 181 i].
Réflexions sur Thomme, ou Examen rai-
sonné du Discours de M. Rousseau, de
Genève, sur l'origine, etc. Genève (Rouen,
Vire). 1738, in-12.
LE ROUX (P.), ingénieur des grands
chemins, ps. [Anne-Gédéon La Fitte,
manjuis de Pellepore] .
Le Diable dans un bénitier, et la Méta-
morphose du Gazetier cuirassé (Morande)
en mouche, ou Tentative du sieur Receveur,
iDS[)ecteur de la police de Paris, chevalier
de Saint-Louis, pî)ur étabh'r à Londres une
Sulice à l'instar de celle de Paris ; dédié à
\^r le marquis de Castries, ministre et
secrétaire d'Etat au département de la ma-
rine, etc., etc; revu, corrigé et augmenté
par M. Tabbé Aubert, censeur royal (com-
jwsé) par — . Paris, de limpr. royale, sans
date (vers 1784), in-8. — Nouv. édit.
Londres, 1784, in-12.
LEROUX (Pierre), éditeur supposé,
La Commune de Paris, par Barbes, So-
brier, George Sand, Cahaigne. Paris, Frey
(février 18i9), in-fol.
« Durant ces derniers jours, on criait sur les places
pabliques un ignoble canard ayant pour titre : la v Com-
mooe de Paris », par Barbés. Sobrier, George Sand et
r^aigne. C'était tout simplement un tour de police et
d'' filouLerie exercé publiquement. D'une part, on s'éver-
hiait dans le factnm à décrier des noms ; de l'autre
en proclamant ces noms, on attirait l'acheteur, qui,
rhficbant loot autre chose que ca qu'on lai vendait, se
iruavait ainsi volé. »
I Ao bas de cette sale rapsodie, on lisait le nom
fie Leroux : c'était encore un mensonge. Nous avons
^Dlre nos mains une lettre de l'auteur ; il n'a rien de
.semblable avec le nom signé. Celui qui prêtait ses
prrsses à cette honnête spéculation est l'imprimeur Frey,
rue Cioix-des-Petits-Gbamps, 38. lequel, si nous
immf* bien informés , ne serait lui-même qn'nn
préte-nom. >
c Quoi qa*i\ en soit, certains journaux de départe-
meals, soit qu'on les trompAt. soit qu'ils eussent le se-
cret de l'affaire , renvoient bientdl la marchandise à
bris, mais avec addition d'un prénom cette fois.
AiDsi, l'écrit indigne portait le nom de Leroux; en y
ajuataot un nom de baptême, on désigne tout de suite
DQ philosophe justement célèbre, un socialiste homme
d« bien, et l'on cherdie à faire croire qu'il peut être
l'auteur de l'une de ces ordures imprimées qui, trop
souvent, souillent la ville. »
f En face de cet immonde abus de la presse, nous
ne comprenons pas l'inertie du parquet. Eh quoil pour
la publication d'articles pleins de vigueur et de logique,
bravement signés de son nom, un représentant du
peuple, le citoyen Prondhon, voit son journal saisi coup
sur coup, tandis que les mêmes magistrats laissent ven-
dre par les rues ces immondices au moyen desquelles on
cherche à salir des noms respectés I Est-ce que la fi-
louterie publique aurait acquis le privilège de la ca-
lomnie en plein soleil ? »
• Nous voyons là un délit honteux, et nous deman-
dons à Messieurs les ofllciers du parquet d'y mettre
ordre. Il est temps de reléguer dans leur antre ces
proxénètes de la presse, qui livreraient leur mère pour
le prix d'une orgie de mauvais lien. *
ff Que M. le procureur de la République ne cherche
point Leroux; c'est un être imaginaire. L'auteur de-
meure rue Chérubini, 2; voici le signalement : taille,
i m. 50 cent, environ; &ge. 22 ans; cheveux châ-
tains ; l'œil droit borgne et d'autant plus hideux que la
paupière reste mi-close ; l'œil gauche louche ; tout cela
recouvert d'une paire de lunettes. Le portrait vint son
style, comme son style le portrait. *
I Si M. le procureur de la république était embar-
rassé pour ses recherches, le commissaire de police de-
meure en face, au n" l*^. »
Note de la « Commune de Paris i, 2* année,
no l>r. 24 février 1849, journal, comme on le
sait, l'un des plus démagogiques et' des plus in-
cendiaires qu'ait vus naître la République française
de 1848. Dette note donne une idée de l'esprit et
de l'aménité de ce journal.
LEROUX DE MONTGREFFIER, électeur
du premier arrondissement,p«. [Falaiseau
DE Beauplan].
Lettre au citoyen E. Delamothe, se di-
sant Emile de Girardin, sur sa candida-
ture à l'Assemblée nationale. Paris, Frey
(décembre 1848), in-fol. de 2 pag.
Le tribunal de police correctionnelle (8* chambre),
était saisi aujourd'hui (9 décembre 1848) de deux
plaintes en diffamation à lui déférées par 11. Emile de
Girardin.
Dans la première, il s'agissait d'un placard colporté et
vendu dans les rues de Paris sons le titre de : «Lettre au
citoyen E. Delamothe, se disant Emile de Girardin, sur
sa candidature à l'Assemblée nationale ». Celte lettre
contenait des énoncialions que M. E. de Girardin a ju-
gées de nature à devoir porter atteinte à son honneur
et à sa considération ; elle avait pour auteur supposé le
sieur Leroux de MongrefBer, pour imprimeur le/ieur
Frey, pour éditeur le sieur Parvère, pour dépositaire
enfin le sieur Douriot.
C'est donc pour la part de responsabilité qui pouvait
incomber à chacun d'entre eux que M. Emile de Girar-
din a fait citer ces quatre personnes devant le tribunal
de police correctionnelle.
Dans la seconde affaire, qui avait beaucoup de con-
nexité avec la première . il s'agissait d'une lettre adres-
sée au citoyen E. Delamothe, dit Emile de Girardin,
qui n'était qu'une reproduction de celle dont il a été
question plus haut. Or, c'était pour répondre à la res-
ponsabilité de l'avoir imprimée, que les sieurs Ducessois
et Bonaveuture comparaissent devant le tribunal, sur la
citation de M. Emile de Girardin.
763
LEROY
LB SAGE
7ft4
A l'appel de ces deox affaires, les sienrs Dufossois
et Bonaventare se présentenl seals à la harre, assistas
de M" Faverie, leor défenseur, qui insiste pour obtenir
jugement.
M* Langlet, avocat de M. de Girardin. — Mais je
ne Tois pas à l'audience le prévenu principal, le sieur
Leroux de Mongreflier.
M. le substitut Puget, à 11. Langlet. — Mais vous
n'ignores pas que ce nom prétendu n'est qu'un pseudo-
n)ine.
M* Langlet. — On m'avait pourtant assuré que le
sieur Leroux de MontgrefBer avait assisté à une partie
de Taudience.
M« Paverie. -- Je puis dire an tribunal, s'il le dé-
sire, le vériuble nom de l'auteur de la lettre incriminée.
M* Langlet. — Nommez-le ; je désirerais beaucoup
le savoir.
M« Faverie. — Il se nomme Falaiseau de Beauplan.
M* Langlet, consultant une note qu'il tient à la main.
— Je dois faire connaître que j'ai là un relevé d'assex
nombreuses condamnations prononcées contre lui. Cela
étant, je me désiste, car je voulais avoir affaire à un
adversaire sérieux.
M. le Président, à M* Langlet. — Vous désistez-
vous dans les deux affaires?
M* Langlet. — Oui, monsieur le président.
Dans ces circonstances, et conformément aux conclu-
sions du ministère public, le tribunal renvoie les pré-
venus des fins de la plainte, et condamne la partie
civile aux dépens.
Journaux judiciaires, du 10 décembre 1848.
LEROY (A.-J.), nom abrév. [Alexandre-
Joseph Leroy de Bàcre, auteur dramati-
que, ancien officier] .
Pour la liste de ses pièces, voy. la
« France littéraire » à Lerot de Bacre!
+ LEROY DE SAINT-ARNAUD [Jac-
ques-Arnaud Leroy, ministre de la guerre
et maréchal de France].
n est assez connu pour rendre inutiles les détails
dans lesquels nous pourrions entrer.
-*- LE S. [Le Sage].
L Colombme-Arlequin et Arlequin-Co-
lombine, comédie. Paris, 1715, in-8.
U. Arlequin Halle. Paris, 1718, in-8.
IlL Arlequin invisible. Paris, 1713,
in-8.
LE SAGE (Alain-René). Ouvrages qui lui
sont contestés.
Histoire de Guzman d'Alfarache, nou-
vellement traduite (de l'espagnol de Matco
Aleman) et purgée des moralités super-
flues. Paris, Gflneatt,1732,2 vol. in-lâ (1).
C'est la troisième transformation du roman d'Ale-
nan. Le première est de Jean Chapelain, el elle parut
sous ce titre : « Les Gueux, ou la Vie de Guzman
d'Alfarache, Image de la vie humaine » (trad. de l'es-
pagnol). Parii, Le Gras, 1723, i part. in-8. La se-
-|-(1) Trois éditions de ce roman célèbre parurent en
Espagne, en 1590, et il en existe de nombreuses réim-
pressions. Voir le c Manuel du libraire », tome I,
ttl. 157.
coDde est eelle qui a été publiée soos le titre ic la
« Vie de Guxman d'Allaracbe, dit l'on voit et qo. y
passe sur le théâtre de la vie humaine a (irjil. k
l'espagnol par Gabr. Bremood), Paris, FernirMi.lt>S;
Paris, Rib<m, 1719, 3 vol. in- 12, et antres i^m.:.»
depuis, BremoDd n'a fait que retoucher U tndoctiic k
Chapelain ; la troisième est celle de Le Sage, I'^'j.
C'est une imitation fort abrégée et très-amusante db r.»
man de Mateo Aleman, el supérieure à Toriginal ej;>3-
gnol, dont elle a lait oublier toutes les traductioas at-
térieures. Dans cette édition. Le Sage avait \'lt;:
c l'Hislotre de Guzman d'AUarache • des n-ur<:r i
superflues qu'y a\-ait laissées, en 1696, Gabnt-1 br-
moud, second traducteur de cet ouvrage, L'iLfaii.i.k
Altetx a encore abrégé, en 1777, le travail de U ^i»».
et l'a publié sous le Utre de : ■ les Aventure» i^U-
sanles de Guzman d'Alfarache, tirées de l'histoire de ^
vie , et revues sur l'ancienne traduction de l'cfi^iro;
espagnol, par Le Sage », Paris, veuve Dwlusnc
1777, 2 vol. in-12.
On a quelquefois contesté à Le Sage d'autres oam-
ges que c l'Histoire de Guzman d'Althrache *. c( qu,
comme ce dernier, ne seraient que tirés et imiiCs ùt
l'espagnol; ainsi, le ■ Diable boiteux *. 1707, wi*^
rait qu'une imitation de l'ouvrage qui a pour tiir>.
c El Diablo cojoelo. novela de la otra vida, tradci.b
a esu por Luis Yeles de Goevara ».En Madrid. 1041.
in-8. Lenglet du Fresnoy affirmait que le premifr j\.-
lume, publié en 1707, par Le Sage, valait miras *\v
le second, qui est de 1726 ; et cela parce que le pre-
mier est traduit de l'espagnol, et que le second l 'V
composé par Le Sage (1). « L'Histoire d'Estenn.:!^
Gouzalès », 1734, 2 vol. in-12, est. de l'aveu àelt
Sage, une imitation de l'espagnol, d'après la f Vie de
l'écuyer Obrégon », par Vinc. Espinel.
4- On sait que l'originalité des romans à sujets espa-
gnols publiés par cet écrivain célèbre a été contestée.
La I Correspondance littéraire », 1856-57. t. 1.
-|- (1) Voir, au sqjetdu « Diable boiteux », un arjfk
de II. Boissonade, inséré dans le « Journal de l'E'a-
pire», 25 octobre 1812, et reproduit dans le Recufl
choisi des articles de ce savant publié en 1864 sons le
titre de i Critique littéraire sous l'Empire », t. D.
p. 271. L'ouvrage français n'est point une tradaclijn;
Le Sage a pris l'idée principale et le cadre de son n«ni:!fi
dans le livre espagnol, mais presque tous les détail»
sont de lui, et le dénouement lui appartient.
-f- On trouvera dans l'édition du c Diable boileus *.
publiée par M. P. Jannet, Paris, Picard, 1867, i tii.
in-16, toutes les pièces du procès. Au texte de I'i^Jj-
Uon définitive de 1726, contenant quatre-nDgt-«)i\-
neuf historiettes qui paraissaient alors pour lapreinitf
fois et qui sont indiquées avec soin. II. Jaon«l eu a
Joint trente-neuf, qui figuraient dans les éditions pré<V-
dentes, et qui furent retranchées en 1726. U a d^^n»^
aussi l'analyse du ■ Diablo cojuelo », en signalant in
emprunts peu nombreux faits à ce livre par Le Sage.
-{-(2) U n'est pas jusqu'à son célèbre roman de • VÏÏiy
toire de G il Blas » que Bruzen de la Martlnière et Vd-
taire ont prétendu être tiré aussi de celui de Vise,
Espinel que nous venons de dter. Le P. Isla l'at::.-
buail à un autre auteur espagnol. La fausseté de ce^ al-
légations a été démontrée péremptoirement pour le
« Diable boiteux » et plus particulièrement pour c (îil
Blas », par François (de Neufchiteau) dans une dis-
sertation qu'il a lue k TlnsUtut, en 1818, sur U qûù>-
tion de savoir si Le Sage est l'auteur de r Gil BIsâ •.
ou s'il Ta pris dans l'espagnoL
763
LE SAGE
LESGOMBAT
766
p. 98, contient on article intéressant de M. Ludovic
Ulanne snr « Les origines de Gii Blas. » VolUire avait
auDcé. dans le • Siècle de Louis XIV », que ce roman
aUhtt était pris en totalité d'un roman espagnol :
r U Vida del escudero don Marcos de Obregon ». Un
jt-suile espagnol, le P. Isla. prétend que « Gil Btas »
éUk la traduction à peine modifiée d'un manuscrit espa-
glol.Eu 1819, François de Neufchâteau publia, en tête
d'une édition de i Gil Blas ». une dissertation où il
renversait de fond en comble la théorie du P. Isla ;
mais an autre espagnol, Llorente, alors retiré en France,
et bien connu par son c Histoire de l'Inquisition »,
rnint à la charge,*et il fit paraître, en 1828, un vo-
lume de 310 pag.: « Observations critiques sur le ro-
mande Gil Blas de Santillane ». On y fait voir que le
roman de « Gil Blas» n'est pas un roman original, mais
tm démembrement des c Aventures du Bachelier de Sala-
manqac », manuscrit espagnol alors inédit, que M. Le
Sajje dépouilla des parties les plus précieuses. Paria,
mpr. de Moreau, in-8.
Le travail de Llorente ne fit pas grande impression
ea France, et la question était perdue de vue, lorsque,
eo 185C, un Allemand. M. C. F. Franoeson, l'aborda
ii Qonvean dans iin « Essai snr Toriginalilé de Gil
Blas. on Nouvelles Observations critiques sur ce ro-
man » (Leipzig, Fîeiacher), 110 p. in-8. Les hypo-
U»è><s haiardées, les erreors d'isla et de Llorente sont
péremptoirement réfutées ; l'un supposait que Le Sage
anit profilé d'un manuscrit qu'il avait trouvé en voya-
geant en Espagne, mais Le Sage n'a jamais franchi les
Pyrénées; l'autre avançait gratuitement, sans aucune
prieure, que le marquis de Légano, ambassadeur à M<i-
drid. en aurait rapporté des livres et des manuscrits,
et que son fils, l'abbé de Lionne, avait, en mourant, lé-
gué à Le Saige le manuscrit qui avait servi de base à
< Gil Blas ». M. Franceson rédait sans peine à néant
les ar^nimentations du bon jésuite et de l'adversaire de
l'ioqaisition ; il examine ensuite quels sont les em-
pnrou que Le Sage a faits à des ouvrages plus réels
qne des mannscrits fantastiques. Il cite d'abord « l'Ane
d'or » d'Apulée, où il croit retrouver la caverne des vo-
leurs, mais ce rapprochement paraît beaucoup trop forcé.
Oumt a la « Vie d' Obregon » par Espinel, Madrid,
i<)18, traduite promptemcnt par Vital d'Audiguier,
Le Sage a évidemment imité, mais non traduit, une
dizaine de passages. Une vieille comédie « Tout est
intrigue en amour », lui a fourni l'idée de l'intrigue
d'Aurore de Guzman et de Luis Pacheco. Il a puisé
dans au antre roman « Estevanille Gonzalez » , diverses
partirularités de la vie de Scipion.
* Voilà, en somme. » dit M. Lalanne, i le bilan des
imitations que Le Sage s'est permises et qu'il a faites en
maitre. Le débiteur a tué son créancier. On peut en
juger par les quarante pages de citations que M. Fran-
eeson a jointes à son travail > .
t Voltaire prétend, avec son assurance et sa légèreté
ordinaires, que c Gil Blas > est entièrement emprunté
au roman intitnlé : « La Vida del escudero don Marcos
de Obregon ». Cette assertion est donnée sans fondement.
Sons doQte, Le Sage connaissait « Marcos de Obregon » ,
et il en a quelquefois profité pour la composition de
• Gil Blas ». L'historiette qui a fait le foud de sa
Pri^face est prise dans le roman d'Espinel. Le tour joné
^ Gil Blas sur la route de Salamanque rappelle me
aventore semblable de Marcos. L'histoire de Camilla,
celle de Morgellina et quelques autres endroits sont
a'j5£i des emprunts faits à Espinel. Bien loin de vou-
loir dissimuler ses emprunts. Le Sage a donné à un
des personnages de « Gil Blas » le nom de Marcos
Voy. LAS CASES (de).
L'HYDROPUONIE, ps.
de Obregou, mais il n'en est pas moins fau de pré-
tendre que le sujet de « jGil Blas » est entièrement pris
à la « Vida de Obregon » ; il serait même exagéré de
dire que le romancier français a de grandes obligations
à l'auteur espagnol (L. J. « Nouvelle Biographie géné-
rale », t. XVI, col. 420).
LE SAGE
LE SAGE
[l'abbé Destrés].
Le Contrôleur du Paraasse, ou Nouveaux
Mémoires de la littérature françoise et
étrangère, etc. Berne, 47i5, 3 vol. in-12.
LE SAGE DE SAMINE, p. [J.-L. Baron,
secrétaire perpétuel de TAcadémie d'A-
miens].
Éloge de M. Du Cange, avec une No-
tice de ses ouvrages : discours couronné
par l'Académie d'Amiens en 1764. Amiens»
Godard, 1764, in-12.
On soupçonna dans le temps Baron, secrétaire per-
pétuel de l'Académie d'Amiens, de s'être caché sons
les noms de Le Sage de Samine, ou de Le Sage d'A-
miens, et avec d'autant plus de probabilité, que Baron
avait proposé le sujet du prix. Louis-Antoine-Prosper
Hérissant, mort en 1760, dans son cours de licence en
médecine, avait envoyé à Amiens son hommage à la
mémoire de Du Gange ; il eut Yaccestit ; mais l'éloge
qu'il avait fait, et qui était vraiment au-dessus de son
âge, n'a point été imprimé. (Note communiquée à
A.-A. Barbier par L.-T. Hérissant.)
LESBROUSSART-DEWAELE, aut, dég,
[J.-B.-Ph. Lesbroussart, professeur].
Réponse à l'ouvrage de M. de Chateau-
briand, intitulé tt De Buonaparte, des
Bourbons et des alliés ». Paris, les march.
de nouv, [Genève, Paschoud), 1814, in-8
de 36 pag.
Devraele est le nom de la femme du professeur. De-
puis, cet écrivain, aussi modeste, aussi sensé que Spi-
rituel, a renoncé à cette désignation, qui n'appartenait
qu'au commerce on à des prétentions nobiliaires.
+ L'ESCALLIER.
Voy. Escalier (1') I, 1250 c.
L'ESCARBOTIER (le R. P.). Voy. ES-
CARB0T1ER.
4- LESCOMBAT (Madame), aut. supp.
Lettres de — . Paris, 1755, in-12.
M°>« Lescombat. née Truperet, dyant fait assassiner
son mari, de concert avec son amant, subit le dernier
supplice en place de Grève en 1755. Son procès fit à
cette époque beaucoup de bruit, et un spéculateur publia
un recueil de lettres d'amour attribuées à cette femme
coopable, et qui ont d^ailleurs fort peu de mérite. Parmi
d'autres écrits qui parurent alors, nous citerons :
« L'Histoire des criminelles amours de la dame Lescom-
bat». son c Oraison funèbre », et une tragédie impri-
mée à La Haye : « la Mort de la Lescombat, *
LE SÉNÉQL\L (Louis), prêtre, ps.
E^enô Benoist, curé de Saint-Eustache, à
arisl.
L Catholique ot familière exposition des
767
LBSIEDR
LESUEUR
évangiles d'un chacun jour de carême , et î a
des épitres des dimanches, etc. Paris,
Buon, 1559 ; et Paris, Nie. Chesneau, 1502,
in-8.
II. Bref sommaire des évangiles Dour
tous les jours de carême. Paris, Cabr.
BuonetNic. Chesneau, 156S, in-8.
De Lannoy, p. 782 de ton w Histoire du collège de
Navarre » , noos appcend qae Bené Benoiit a pris ici le
nom de Louit le Sénéchal. La Croix da Maine a donc
en tort de consacrer i cet autenr imaginaire on article.
t. n, p. 63 de sa c Bibliothèque francoise' «. U pour-
rait s'être aussi trompé en indiquant une édition de ce
livre en 1559. {Note de M. BouUiot.)
LESIEUR, ps. sous lequel il existerait,
d'après M. Goizet, rédacteur de la Table
du Catalogue de la Bibliothèque dramati-
3ue de M. de Soleinne, une ou deux pièces
e théâtre de M. P. TouaNBMiNE.
LESOURD (Jérôme), ps. [J.-T.-B. Cla-
VEL, auteur d articles dans des journaux].
LESPARAT (M- Adélaïde), ps. [Anne-
HonoréJoseph DuvErniER, connu en litté-
rature sous le nom de Mélesville].
I. L'Oncle rival, comédie en un acte et
en prose. Paris, PilUt, 181 1 , in-8.
4- Le succès de cette jolie pièce, jouée à l'Odéon,
ne s'est pas démenti ; ce fut le premier ouvrage de
Duveyrier, et il le donna sous le nom de sa mère.
IL Avec MM. de Rougemont et Gentil :
le Prêté rendu, comédie en un acte et en
prose, mêlée de couplets. Paris, Quoy,
1819, in-8.
Cette pièce ne porte aucun nom d'auteur, mais au
moment de sa nouveauté, on les révéla tous trois.
On cite encore comme ayant été joué sous le nom de
madame Lesparat, un c Edouard » , opéra qui ne parait
pas avoir été imprimé.
-f- LESPÈS (Léo, ou le commandeur
Léo) [Napoléon Lespès, né en 1811, connu
aussi sous le pseudonyme de Thimothée
Trimm].
Pour la liste de ses publications, voy. le
« Catalogue général » de M. Otto Lorenz.
H- LESPÈS (Léo) [M"« Delphine de Gi-
RARDIN, née Gay.l
Les Mystères du Grand-Opéra. JParw,
Marescq, 1843, in-8.
Une partie de ce volume avait d*abord paru sous le
titre ff d'Histoires présentes et passées. Les Mystères
du grand Opéra ».
LESPIN (L. B. de), nom ahrév, [L. Bou-
BÉE DE LeSPIN].
-+- L'ESPINŒIL (Charles de).
Voy. EsPiNŒiL (Ch. de 1'), I, 1254 a.
LESTAN (le sieur de), ps. [Ant. Teis-
sierJ.
Vie de Galeas de Caracciol (de Balbano),
mise en françois. Lyon, 1681, in-ii;
Amsterdam, 1682, in-16.
Celte traduction a été faite sur la version Ulic.
Teissier n'ayant pu se procurer rorigioal italica k
Balbano.
L'ESTANG (le sieur de). Voy. ES-
TANG (L').
4- UESTOILE (Pierre de) [Arsôie
Houssaye].
Des articles dans divers journaux, no-
tamment dans « la Presse'», 1861.
H-LESTONNAC(M~de).
Règles et constitutions des religieuises
de N.-D., par — . Bordeaux^ s, d. (17tii,
in-12.
Ces règles ont été publiées par le P. GeUé, jésoiit,
qui a remanié et rajeuni le style. G. M.
L'ESTRANGE (Joseph),/». [M. Prosper
Mérimée].
Notice sur Clara Gazul. — Impr. à la
tête du prétendu Théâtre de cette femme,
1826, in-8.
-h LESTRANGE (Roger) [Charles Co-
licxy].
Des articles dans « l'Artiste » et dans le
« Gaulois ».
LE SUEUR (Jacques), espion honoraire
de la police de Paris, et ci-aevant employé
du ministère de France, en qualité âe
clairvoyant, dans les Pays-Bas autrichiens,
ps. [Alex.-Louis-Bertrand Robineau, coddu
aussi sous le nom de Beaunoir, anagramme
du sien].
Les Masques arrachés, ou Vies privées
de L.-E. Vander-Noot et Van-Eupen, de
S. E. le cardinal de Malines et de leurs
adhérents. Londres (Bruxe/^es), 1790, 2 vol.
in-12 do 215 et 21d pag. -- Deuxième édi-
tion, sons ce titre : les « Masaues arra-
chés, histoire secrète des révolutions et
contre-révolutions du Brabant et de Liése >.
Amsterdam, 1791, 2 vol. in-12 deâiOet
234 pag.
Libelle rempli de calomnies et d'obecénité» d'n
très-méprittble anlenr. M. Tabbé Jansiois a pn< b^
insipides mensonges qu'il renferme ponr .des rehtiMS
tnthentiqnes. (Baron de Rbiffbnbbiig, c Bail, di
bibliopb. belge >, 1. 1. pag. 365.)
LESUEUR (rabbé), chanoine honoraire
de la cathédrale, et supérieur du petit sé-
minaire de Soissons, ps. [l'abbé Merdat].
Cet ecclésiastique fut autorisé par or-
donnance royale échanger son véritable
nom en celui de Lesueur ; mais sa lamille.
qui habite Soissons, a continuée le porter,
attendu que l'ordonnance ne concernait
que Tecclésiastique.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
LÉTANG
LE VAILLANT
770
tom. V de la a France littéraire » à Le-
SUEUR.
4- L'ÉTANG (le vicomte de), pseudon.
fEufîène-Narcisse Gausso, capiliuno d'ar-
tillerie belge, né à Liège, le 5 juillet 18121.
Auteur de quelques articles dans « la
Belgique musicale ».
-f LETELLIER (A.) [de Mallac].
Des articles dans des journaux.
-f- LETOÏ [vicomte du Passage],
Des croquis hippiques dans la « Vie pa-
risienne ».
LÉTOILE (de), ps. [Philippe-Jacques de
Laroche].
Saphird, ou l'Epouse d'un jour, mélo-
drame en trois actes, à spectacle. Paris,
Pages, 1817, in-8.
LE TORT, maître de quartier au collège
de la Marche, ps. [l'abbé de GournéJ.
Lettre de M. — à M. l'abbé Guyot Des-
fontaines, au sujet de la nouvelle 'traduc-
tion des Œuvres de Virgile. Paris, 17i3,
in-i de 14 pag.
4- LE TOLTINAN (B.) [B. A. Brule-
BIKUF Le Tol'rnan].
I. Ode à l'empereur de Russie. Paris,
181i, in-«.
II. La guerre d'Espagne, poëme. Paris.
1823, in-8, 16 p.
-h LETOURNEUR (François) [Ajasson
DE Grandsagne et E. Piholle].
Poïata, ou la Lithuanie au xiv* siècle,
imité du polonais, par — . Paris, 1832,
2 vol. in-8.
Les deux liUéraleurs que nous venons de nommer se
sont cachés sous ce pseudonyme pour revoir el publier
U traduction, faite par un Polonais, de ce roman qui fut
bien vile oublié.
LETUS (Calvidius), ps. [Claudius Quil-
LETUS].
Callipaedia, seu de puîchrœ prolis ha-
l)cnda) ratione, poema didacticon, ad hu-
ma na m speciem conservandam utile. Iu</-
duni'Batav., 1635, in-4; — Parisiis.
U'ioV}, in-8. — Cum autoris vero nomine.
bmdini, 1708, in-8.
4- L'édition de 4G55, moins complète que celle de
1f)5G. présente diverses variantes remarquables, no-
tamment, p. 50, six vers contre le cardinal Maxarin, qui
ont rié remplacés dès 1656 par treize vers à la louange
du même ministre. Le texte primitif est conservé dans
la biinne édition de Londres. 1708; il en existe d'au-
tres ainsi que diverses traductions françaises. Voir le
I Manuel du libraire t .
Voy. ans Anonymes. « Callipédie ».
-h LEUPOL (L.) anagr. [Fr. E. Leloup
DE CiIEROy].
I. Avec M. Eugène de Mirecourt (Eu-
T. II.
r, gène Jacquot,.de Mirecourt). La Lorraine,
antiquités, chroniques, légendes, histoire
des faits et des personnages célèbres, des-
cription des sites et des monuments re-
marquables de cette province, avec gra-
vures. Nancy, Hinzelin, 1839-40, 3 vol.
in-8.
II. Histoire de Lorraine racontée aux
enfants. Nancy, Raybois, 1840, in-16.
m. Dictionnaire sanscrit-français. Nancy
et Paris, 1863-05, in-8. Avec M. Emile
Burnouf.
Voir, pour d'antres écrits de ce savant, le « Catalogne
de la librairie française », par M. Otto Lorenz, t. III,
p. 27i.
LEURIE, ps. [Braillard, avocat d'An-
gers].
Auteur d'articles dans le « Journal po-
litique et littéraire de Maine-et-Loire ».
LEUVEN (Adolphe de), ps. \]q comte
Adolphe BE RiRBiNG, auteur dramatique].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », t. XJl, à Ribriisg.
-|-LEV***(Hipp ) [HippolytcLEVESQUE].
I. Une Heure à Calais, vaudeville en un
acte. Paris, 1824, in-8. Avec Alexandre
M. (Martincau).
IL La Folle pour rire, vaudeville. Paris,
1824, in-8. Avec Ch. Hubert.
LE VAILLANT (François), ornithologiste
et voyageur, aut. sup, [Casimir Varon].
L Voyage dans l'intérieur de l'Afrique
par le cap de Bonne-Espérance, pendant
les années 1780-85 (composé en grande
partie et rédigé par Cas. Varon). Paris,
Leroy, 1790, in-i, ou 2 vol. in-8. — Sec.
édit., revue, corr. et considérablement
augm. par l'auteur; ornée de ûgures en
taille-douce, dont huit n'avaient pas en-
^ ' core paru. Paris, Desray, an vi (1798)
ou 1819, 2 vol. in-8.
H. Second Voyage dans l'intérieur de
l'Afrique, dans les années 1783-85 (rédigé
I)ar Cas. Varon, terminé et publié par Le
'Grand d'Aussv). Paris, Jausen, an III
I (1795), 2 vol. m-i, ou 3 vol. in-8, avec 22
i planches. — Nouv. édit., augmentée de la
I carte d'Afrique, et d'une table générale des
^ I matières servant aux deux Voyages de cet
/ ' auteur. Paris, Desray, an XI (1803), 3 vol.
in-8, 21 fr., et avec la carte, 27 fr.
c Le Vaillant n'a point été le rédacteur de ses
voyages; c'est on M. Perron (lisez Varon) qui lésa
rédigés sur les notes de Le Vaillant, qui était, du
^este, un homme fort ignorant. Ce M. Perron (Varon),
qui était un pauvre diable, avait fait le voyage d'Italie
à pied, allant de ville en ville, conduit par la curiosité,
et par l'espoir sans doute de faire sur son passage
rencontre de la fortune ».
« Préface envoyée de Berlin », pag. xi.
25
771
LE VASSEUR
LEWIS
LE VASSEUR* (Toinette), rhambrièrc de
Jean-Jacques, aut. sup, [le P. Mirasson,
barnabitej.
Toinetto Le Vasseur , à la femme
philosophe, ou Réflexions sur a Tout le
monde a tort » (du P. Abrassevin). 170:^,
in-12.
LEVASSEUR (René), de la Sarthe, ex-
conventionnel, apocr, [Achille RociieJ.
Mémoires de — , ornés du portrait de
l'auteur. Tomes I et IL Parts, Rapilly,
1849, 2 vol. in-8.
ps, [Latouciie de Frë-
ï la première Assemblée
LEVASSOR,
VILLE, député
nationale].
LEVAVASSEUR, auteur inventé.
La Bibliofnraphie fruçatse est dans des mains trop
Inhabiles pour qu'on la puisse faire honorer. Le pins
sonvent ceux qnl s'en occupent ne voient que ce qu'il
n'y a point à voir : de l'argent pour rCsuUal ; d'autres
y voient la postérité, et à moins que quelque belle
dame, marchande d» papier noirci, ne porte ce nom,
nous ne savons à quelle autre posttTité ils pourraient
arriver. Bibliographes mal avisés, comme disait feu
l'abbé Rive, de terrible mémoire pour tous ces bar-
bouilleurs bibliographes, soyez plutôt maçons. Ce con-
seil est applicable à plusieurs faiseurs de bibliographies
de nos jours.
Un de nos collègues, et qui, par parenthèse, s'est
borné à abréger notre « France littéraire j», M. Guyol
de Fère, dans sa « Statistique des gens de lettres et
des savants existant en France... », 3« édit.. corrigée,
consacre pourtant un article, qui ne nous a pas été
pris, & un M. Levavasseur, écrivain i nous fort inconnu,
bien que nous en connaissions beaucoup. Cet article, eii
deux lignes et demie, contient des erreurs si ébourif-
fantes que nous voulons en faire part à nos lecteurs.
M. Levavasseur (page 469 du livre de M. Guyot de
_f ère) est auteur des « Lettres de Clément XIV » et
de « FragoletU ». Nous copions; or. les « Lettres de
Clément XIV » et « Fragolella » sont deux ouvrages
bien distincts ; le premier est de M. Henri de Latouche ;
le second est de l'humoriste allemand Hoiïmann (voy.
ci-dessus. H, col. 073); 2» de la « Vallée aux loups »,
qui est encore de M. Henri de Latouche; 3» de
« Valida B et de la • Pierre de touche > deux ouvrages
qui sont de la marquise d'Epinay.
Mais quel est donc ce littérateur du nom de Leva-
vasseur qui nous a donné de si charmants ouvrages ?
Hélas! à la honte de nos bibliographes du jour,
II. Guyot de Fère a pris le libraire-éditeur de ces cinq
ouvrages pour leur auteur.
Pour Dieu, M. Guyot de Fère, soyez plutôt mac^n,
si c'est votre métier ; mais tenez-vous à travailler pour
dame postérité, épicière, alors continuez ainsi, et faites-
vous l'un des rédacteurs de la « Littérature française
contemporaine » (voy. l'an. Locataire (un).
+ L'ÉVEILLÉ DE CHARENTON [MM.
Arm. Dartois et Gabriel].
Mémoires contemporains, ou la Maison
des fous, vaudeville. Paris, 1829, in-8.
LEVEN, nom seif/n, [Joseph de Templkui,
seigneur de LevenJ.
Pour la liste do ses ouvrages, voy. la
« France littéraire » à Leven.
-f- LEVENS [Jeanin].
McsRapsodies. Alger, 1858, in^.
Indiqué par U. De Manne, 3* édit. n» 2609.
LEVER (Charles), ps. [H. Lorreqieb.
nouvelliste anglais, ne à Dublin en 18lMi].
+ L L'Homme du jour, trad. par Bau-
deau. Pam, 1861, in-12.
+11. 0'Donoghue, histoire d'une famille
irlandaise, trad. par Ch. Bernard Derosnc.
Paris, 1864, 2 vol. in-12.
+ Plnsienrs antres écrits el nouvelles de ce Umi
écrivais ont passé dans notre langue ; parmi ceoi àe m
romans qui, nous le croyons, attendent encore on in-
ducteur, on peut indiquer f Saint Patrick's Eve > ;
« The Kni^t of (twynne * \ « The Dodd Faraii;
abroad *, etc.
LEVESQUE DE POUILLY (J.-Simon!.
niembre de l'Académie royale des Inscrip-
tions, plaaiaire [l'abbé Jean Lacol^t, his-
toriographe , mort à Paris en octobre
1730Î.
Le Supplément à la « Biographie universelle ',
tome LXDC de l'ouvrage, pag. 308-11, articJe Lacoert,
signé L. Ci. (Lacalte-Joltrois). nous apprend qe
Levesque de Pouilly a volé sa « Dissertation sur I'id-
certitude des quatre premiers siècles de Rome » à
Lacourt, dont le manuscrit existe dans la bibliotbeqae
de Reims.
LEVI (Eliphas) [l'abbé A. L. Cons-
tant]
Voy
Eliphas Lbvy.
RASIEL DE
LEVffiR (Charles). Voy.
SELVA.
LE VIRLOYS (Ch.-Fr. R.), nom abrév.
[Ch.-Fr. Roland Le Virloys, anc. archi-
tecte du roi de Prusse].
Voy. la « France littéraire » à Roland
Le Virloys.
+ LÉVITE (Un) JTabbé Alexandre
Charvoz, né à Saint-Jëan-de-Maurienne,
professeur de rhétorique au petit séminaire
de Tours, puis curé de Mont-Louis, paroisse
cantonale de ce diocèsej.
Appel aux Israélites dispersés par l'ana-
thème; par — . Paris, Doyen (sic) (Caen,
impr, de Woinez), 1847, in-12 de 60 p.
LEVIZAC (Fabbé de), nom qualificatil
[Jean -Pont- Victor Lecoctz, abbé de Le-
vizac].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire » à Levizac.
-f- LE VRAY (Jacques).
Voy. Jacques Le Vray, II, a'îe c.
LEWIS, auteur du a Moine », etc.,
apocr. [M. le baron Lamothe-Langon].
Les Mystères de ia tour de Saint-Jean, ou
773
LEWIS
L. F. D. B.
774
les Chevaliers du Temple, par — -, auteur
du « Moine », etc. ; trad. ae Tangl. par le
baron de L****. (Composé par le baron La-
mothe-Langon). Parw, Corbet, iSlS, 4 vol.
in-12.
LEWIS, j)s. [Louis Batissier].
Physiologie du Bourbonnais. Moulins,
De^rosiers, 1842, in-i8, orné de S vign.
^EXCLUSSE (Alexandre de). Voy^ EX-
aUSSE (L').
4- L. F. n*abbé Laurent Lb François,
mort en 1782].
Preuves de la religion de Jésus-Christ
contre les Spinosistes et les Déistes, par
M. — . Paris, Estienne, 1751, 4 vol. in-12.
+ L. F. (M™* de) [de La Fite].
Mémoires de M"* de Sternneim, par
M°* de La Roche, publiés par Wieland ;
traduits derallemand par — .lo ifoyc, P.
F. Go**e,1773, 2voLin-12.
H- L. F. [Le Febvre de Villebrune].
Dictionnaire des particules angloises,
£ récédé d'une granunaire raisonnée, par
[. - Paris, Pissot, 1774, in-8.
-t- L. F. fM.) [Le Fbburb].
Plan de législation sur les matières cri-
minelles. Amsterdam, 1779, in-8.
4- L. F. [W^) [M-* de Choiseul-
Meuse].
L Coralie de Beaumont, ou la Piété fi-
liale, histoire véritable recueillie par — .
Pam. 1801, in-12.
II. Le Gascon de la rue Saint-Denis, ou
Histoire de mon père; par —, auteur de
Coralie de Beaumont. Paris, an IX, 1803,
4 vol. in-12.
La « France littéraire » n'enregistre pas cet on-
nage parmi les trop nombreux romans de M»* de
Choisenl Uense, mais elle cite « Coralie », Pari»,
an MI. et « Eogénie :^,Pari», iSiS, porte snr le fron-
tispice: par Madame de C, auteur de « Coralie ».
-h L. F. [FUCHS].
La Nouvelle Arcadie, ou l'Intérieur de
deux familles; trad. de l'allemand d' Au g.
Lafontaine, par — . Paris, DentUy 1809,
4 vol. in-12. — Nouv. édit., ibid,, id.,
1829, 4 vol. in-12.
-h L. F., du Loiret [Le Four, du Loiret].
Histoire abrégée du sacrilège chez les
différents peuples. Paris. Lelong, 4825,
2 vol. in-8.
La police a fait saisir cet ouvrage le 28 mai 4826.
Qnérard, après avoir inscrit dans la « France litté-
raire > dn Loiret (L. F.) comme un nom d'autenr,
s'était ravisé et avait fini par découvrir l'écrivain ca-
rhé sons cette désignation.
IL Quarante lettres inédi tes de Napoléon,
publiées par — . Paris, 182S, in-8.
4- L. F. [L. Fucus].
Emilie et Erlach, trad. de l'allemand
d'Auguste Lafontaine, par— .Parw, 1821,
3 vol. in-12.
-h L. F. [L. Friedel].
I. Antonio, ou l'Orphelin de Florence ;
par—. Troisième édition, in-18 de 5 feuil-
les, plus une gravure. Tours, impr. de
Marne, 1834, 1844, in-18.
II. Albertine, ou la Connaissance de Jé-
sus-Christ, par — . Tours, A. Marne et Cie,
1842, in-18.
Les éditions suivantes portent le nom de l'auteur.
Quelques autres écrits oubliés signés de ses initiales
sont indiqués dans les tables du « Journal de la Li-
brairie », publié par Beuchot.
4- L. F. [L. Fochier],
Souvenirs historiques sur Bourgoin,
Saint-Chef et Maubec. Bourgoin, impr. et
libr, a. Vauvillez, 1853, in-18 de vj-
185 pag.
4- L*F***[UFare1.
QEuvres diverses de M. — . Nouv. édit.
Paris, 1750, 2.vol. in-12, fig. G. M.
4- L. F. B. (le citoyen) [Fr. de Beau-
fleur y].
Histoire de l'établissement des Juifs à
Bordeaux et à Bayonne, depuis 1550, par
— . Paris et Bordeaux, 1800, in-8.
L. F. B. le Scrupuleux, p«. [Beuzelin du
Hameau].
Observations religieuses sur plusieurs
articles de l'Ancien et du Nouveau Testa-
ment, etc. Paris, 1809, in-8 de 53 pag.
4- L. F. D., député en l'an VI, par le
déi)artement de r , au ci-devant Corps
législatif [L. F. Dethier, député du dé-
partement de rOurteJ.
Souvenirs patriotiques, ou Fragments
d'essais analytiques sur la nature et le sys-
tème du monde, les principes constitutifs
des sociétés civiles, etc., par — . Premier
cahier (et unique). Paris, 1800, in-8 do
28 p.
H- L. F. D. [Foulque Delanos].
Manuel héraldique, ou Clef de l'art du
Blason, renfermant les éléments de cet
art, suivi d'un Vocabulaire de motifs, qua-
lités morales, dignités et fonctions aux-
Suelles on peut appliquer des emblèmes
e la science héralciique. Limoges, 1810,
in-8. Limoges, 1817, in-8.
L. F. D. h.,ps. [Le Fèvre, anc. profes-
seur au collège des Grassinsl.
Tables alphabétiques, ou Méthode pour
faire apprendre aux enfants le sens cfc ce
qu'on lit, tant en latin qu'en françois, en
775
L. F. E.
L*** G*
778
même temps qu*on leur apprend à lire
Paris, BoudoU 1701, in-8.
Le privilège est accordé aa siear L. F. D. B.. c'est-
à-dire an sieur Le Fëvre. ancien professeur aa œllége
des Grassins, qni avertit que celte méthode a iiaru
d'abord dans une petite brochure qui a pour titre :
« Réflexions sur la manière d'instruire les petits en-
fants ». Il parle des r livres faits exprès pour les
écoles du diocèse de Mirepoix », et de manière A
laisser apercevoir qu'il y a eu part. A. A. B— r.
4- L. F. E. (l'abbé) [l'abbé L. F. Ev-
min].
Voy. II, col. 589 h,
-f- L. F. F. [M. Feuillet].
Les Antiquités d* Athènes, mesurées et
dessinées par J. Stuart et N. Revett, tra-
duit de l'anglais par —, et publié par C.
P. Landon. Paris, 1808-1824, 4 vol. in-fol.
4- L. F. L'H..., de l'Ain [L. Fa. L'HÉ-
RITIERl.
Le CnamjMi'asile, Tableau topographi-
que et historique du Texas, contenant, etc.
(Publié au profit des réfugiés), par —,
Paris, Ladvocat, 1819, in-8. — Sec. édit.,
augmentée d'une description du Tom-
bechbé et accompagnée d'une carte du
Texas, ainsi quedeTEtat de Marengo, situé
sur les bords du Tombechbé, etc. Paris,
h même, 1819, in-8 avec carte.
La première édition forme 16 feuilles, et la seconde
seize et demie, plus la carte.
4- L. F. M. B. L. [Louis-Fr.-M. Belin
La LiBonLiKRE].
La Cloison, ou Beaucoup de peine pour
rien, comédie en un acte et en prose, par
— . Pam, an XI (1803), in-8.
L... F... P., nomdég. [l'abbé Fangousse,
prêtre].
Réflexions importantes sur la Religion,
suivies d'une Lettre à l'auteur du « Sys-
tème de la Nature » (signée R...). Parisy
Debure l'aîné, 178j, in-lâ.
Nouveau titre mis à la « Religion prouvée aux incré-
dules », par un homme du monde. Voy. II, 301 a.
-h L'FRANC MESSIN ROMY, anagram.
[Didier Mory, avocat, puis magistrat à
letz].
LesR'venans, coumédic en dous ectes,
en prose et en patois messin. Metz, Pierret,
1823, in-8.
Réimprimée dans les c Bucaliques messines » (du
même écrivain), MeU, 1830, in-8.
Voir la « France littéraire ». D'après M. Begin.
V Biographie de la Moselle » , Mory serait le véritable
auteur d'une pièce qui eut jadis un grand succès : « Le
Sourd, ou l'Auberge pleine «; Desforges s'en serait em-
paré, et l'aurait fait jouer et imprimer sous son nom.
+ L. G. (M.) [Gilbault].
Le Trésor des narangues faites aux en-
trées des rois, reines, princes, etc. (et re-
montrances faites aux ouvertures du Par-
lement, etc.), par — . Paris, Bobin, 1080,
2 vol. in-lâ.
4- L. G. (le sieur) [Legra.nd].
Le Luxurieux, comédie en vers en un
acte, par — . In-12, et avec le nom del'au-
teur, dans les « Pièces libres de M. Fer-
rand » . Londres, 1 744, in-8.
Voir la t France littéraire » tome IV. p. 104, «k
« Catalogne Soleinne », n» 3840. Cette pièce a éir r.^-
imprimée dans divers recueils et parfois avec le litre :
« Le Libertin puni ».
Voy. plus loin, 4L... G....
4- L. G. (le vicomte de), ps, pe vicomte
Latocr du Pin Gouvernet].
Caractères et Réflexions morales. Paru.
F. Didot, 1820, in-8 de 192 pag.
Note de M. Boissonade.
-h L. G. [Louise GrabergJ.
Notice biographique sur le chevalier
Jacqijes Graberg de Hemso, rédigée par
—, Florence, Pezzati, 1831, in-ic!
L'auteur était nièce du chevalier.
+ L. G. [Louis Guillaume].
Limites projectives de quelques surfaci-s
et applications de la théorie des ombres;
par — . 2» éd. corr. Angers, Launay-Ga-
gnol, 1842, in-8, 11 p., 4 pi.
-4- L. G. [Louis Grégoire].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-4- L* G*** [La Grange].
Lucrèce, traduction nouvelle, avec des?
notes, par M. — . Paris, Bleuet, 1768.
2 vol. in-8 et in-12.
Traduction revue par Naigeon. A. A. B— r.
-f- L. G
Napoléon devant la postérité; par-,
ancien administrateur au départemenl de
la Marne. Paris, chez l'auteur, 1830, M.
Par Gambet , d'après une note maouscrile sar
l'exemplaire faisant partie de la collection La Bédoràr.
acquise par la bibliothèque impériale.
4- L... G..., comédien ordinaire du roi
[LegrandJ.
Le Luxurieux, comédie en vers. S. /.
n. rf., in-12.
Cette pièce est habituellement attribuée à Grasdul.
mais il est i>os8ible que Legrand y ait pris part.
-f- L.., G... [Coste d'Arnobat].
Le Philosophe ami de tout le monde. So-
phopolis, chez le Pacifique, in-8.
Opuscule relatif à la comédie des c Philosophes >.
de Palissot.
4- L*** G*** (M. de) [de La Grange!
Histoire de miss Indiana Danby, trad. de
777
L. G. A. B..
L'H*
778
l'ansl., par M. de — . Atnsterdam et Paris,
1767,2 vol. in-12.
-h L. G. A. B [le vicomte Louis-Ga-
briel-Ambroise BonaldJ.
Du divorce considéré au xix* siècle, re-
lativement à l'état domestique et à l'état
public de la société. Paris, A, Leclère,
180t, in-8.
Réimprimé trois fois depuis, avec des augmenlalions
t\. le Dom de l'aatear.
V07. la « France littéraire », t. XI, p. 44.
•+- L. G. C. D. R. [Louis Gcron, con-
seiller du roi].
Histoire du temps, ou les Trois Vérités
historiques, politiques et chrétiennes sur
les affaires du temps, par — . Cologne^ P.
Marteau, 1686, in-8.
L. G. D. R, (M^), ps. [Maugin de Ri-
chebourgI.
L Persile et Sigismonde, histoire septen-
trionale, tirée de l'espagnol de Michel de
Cervantes, Paris , GandoutUy 1738, 4 vol.
in-12.— Nouv. édit., augmentée de la Vie
(le l'auteur, par don Gregorio Mayans y
Siscar, traduite de l'espagnol , avec quel-
ques remarques du traducteur, par le
sieur D. L. S. (Daudé). Amsterdam, 1740,
0 vol. in-12.
L'abbé Leoglet, dans ses noies manuscrites sur sa
• Bibliothèque des romans » . soutient que cette tra-
(laction est de Mangin de Richebonrg, dont on a, ajoute-
t-il, d'antres ouvrages du mAmo genre. Gela porte à
croire que M"»* Le Givre de Ricbebourg, à qui cette
tradnction est attribuée, a été aidée par Maugin.
Les personnes qui ont connu cette femme, dit l'abbé
de La Porte, doutent même qu'elle soit auteur des
ouvrages qui ont para sous son nom. « Hist. litlér. des
femmes francoises », tome IV, page 49 (1).
II. La Veuve en puissance do mari, nou-
velle tragi-comique. Paris, PrauUj 1732,
in-12.
-I- in. Aventures de Clamadès et de
Clarmonde, tirées de l'espagnol, par M. —.
Paris, Morin, 1733, in-12.
Cette dame est' appelée, par quelques bibliogra-
phes, tantôt Le Gendre (Voy. le catalogue des livres du
dac de La VaUière, par Nyon, 4788. in-S. t. III,
D* 10396). tantôt La Grange (voyez le « Dictioonain}
des Femmes célèbres » de madame Briquet. Paris,
an Xtl (1804), in-8.
J'ai suivi l'abbé de Claustre. Voyez son excellente
« Table du Journal des Savants », 10 vol. in-4. Cet
(1) 4- Celte note est celle du v9 4205 des « Su-
percheries a, mais c'est aussi celle du n9 14041 de la
3« édit. du « Dict. des Anon., que Quérard (coutumier
<la lait) a oublié de signer A. A. B~r. La part de
Qoërard dans cet arUcle se borne à avoir remplacé par le
nom de Maugin de Bicbeboorg celui de M"*' Le Givre
de Richebourg, qui donne la traduction des initiales, et.
aiDsi placé, explique le second alinéa de la nota de
rarUcle UI. 01. B-r.
auteur, qui a pu connaître madame de Richebourg,
doit avoir mieux su son véritable nom que les biogra-
phes de ces derniers temps. A. A. B— r.
-h IV. Aventures de don Ramire de
Roxas et de dona Léonore de Mendoce,
tirées deTespagnol, par M. — Amsterdam
et Paris, 1737, 2 vol. in-12.
-h V. Aventures de Flore et de Blanche-
fleur, tirées de l'espagnol, par M. — . Pa^
ris, Dupuis, 1735, 2 vol. in-12.
4- L. G.»CH. [La Grange Ciiancel].
Les Contre-Temps, comédie réduite en
un acte {par Patrat). Genève, 1772, in-8.
GaUlogue Soleinne, n» 2245.
+ L. G. D. (M™ Jenny) [M~ Jenny Le-
gband].
Les Séductions. Paris, 1820, 4 vol. in-12.
-+. L G de C*** (M"-) [M"- L.
Girard de Caudemberg].
Les Revenans de la chaumière, ou le
Mariage interrompu, trad. de Tangl. par
— . Paris, Locard et Davi, 1821, 2 vol.
in-12.
-4- L G G [Guêrin].
Considérations politiques dont les cabi-
nets de l'Europe (celui de Londres cepen-
dant excepté, et pour cause) reçurent copie
sous le règne des avocats-rois, par D. M.
D. S., ex^éputé à la première législature
de France. Paris, Rosa, 1814, in-8.
-h L. G. P. [Peignot?].
Dictionnaire biographique et bibliogra-
phique portatif des personnages illustres,
célèbres ou fameux, par — Paris, Hac-
quart, 1813, 4 vol. in-8.
Une autre édit. publiée en 1822, porte le titre de
ff Dictionnaire historique et bibliographique » par M. G.
Peignot. — D'après de Manne, Peignot n'a coopéré i la
rédaction de cet ouvrage que pour la lettre A.
-4- L. H. (l'abbé) [l'abbé Hunckler].
L Alexandre, ou les Avantages d'une édu-
cation chrétienne. Parw, Gaume, 1833, in-
18;1836, in-18.
II. Le Père Keing, imité de l'allemand de
F. 0., par — . Paris, Gaume frères, 1837,
2 vol. in-18.
-h L. H. [Léon Humblet, avocat à
LiégeJ.
De la publicité en matière administra-
tive, et particulièrement en ce qui concerne
les séances des collèges échevinaux, par—,
Liège, Carmanne, 1862, in-8 de 21 pag.
-4- L'H*** (M»»") [M"" L'HÉRITIER de Vil-
landon].
1. CEuvres mêlées, contenant nouvelles
et autres ouvrages en vers et en prose,
Ide— . Paris, J. Quignard, 1696, in-i2.
T79
L. H*
UBOURNE LE DÉCIDÉ 780
Panni les noovelles contenues dans ce volume sa
trouvée l'Adroite princesse * qu'on a mal à propos at-
tribuée à Perrault (voir ce nom).
II. L'Apothéose de M"*' de Scudory. Paris,
^ III. Les Caprices du Destin, ou Recueil
d'histoires singulières et amusantes arri-
vées de nos jours, par — . Paris, 1718,
in-12.
-H L. H*** [Léon-Elie Lévy, connu sous
le nom de Léon HalkvyJ.
Machiavel, ou Morceaux choisis et pen-
sées de cet écrivain sur la politique, la lé-
gislation, la morale, l'histoire et l'art mi-
litaire, précédé d'un Essai sur Machiavel.
On y a joint une traduction nouvelle et
complète du a Prince ». Paris, Hubert,
iS±i, 2 vol. in-18.
■+■ LH*** (le baron) [Cousin d'Avalon?!.
Hauts faits et paroles mémorables de
Napoléon. Paris, 1824, in-12.
-4- L H [l'abbé T.-F.-X. Hunck-
lerJ.
Pour la liste des nombreux petits volumes publiés
sous ces initiales, voy. la « France littéraire >,
XI, iOO.
-f- L. H. B. L. J. [PiiiLipp].
L'Art ïatrique, poome en 4 chants, œu-
vre posthume de M. — -, docteur de la
Faculté de médecine, recueilli et publié
par M. de L***. Amiens, 1770, in-12.
-|- L^s initiales semblent désigner L. H. Bourdelin
le jeune, mais c'est une supercherie. Le catalogue Dn-
putcl {Rouen, 1839, p. 18) indique un exempl. de
cette ingénieuse plaisanterie avec la clef manuscrite.
4- L. H. C. [L. C. H. DE FranclieuI.
Réflexions rapides de — . Juin, juillet.
Paris, chez les marchands de nouveautés,
1791, in.8.
Une antre édition porte le nom de l'auteur.
L'HOPITAL (le chancelier), apocryphe
[Louis-Pierre BërengerJ.
Les Quatre États de France, poëme pa-
triotique, traduit librement du chancelier
de l'Hôpital.
Imprimé à la fin des « Nouvelles Pièces intéressantes,
servant de supplément à tout ce qu'on a publié sur les
Etats-Généraux et sur l'éducation des princes destinés
à régner ». (Publiées par L.-P. Bérenger). 1789.
2 vol. in-8.
Bérenger avait prié un ancien professeur de Bourges,
nommé Mouzon, de mettre en vers latins l'ouvrage
imprimé sons le nom de L'Hôpital. Le professeur en fit
la promesse; mais il est mort vers l'année 1797, sans
l'avoir remplie. On a de Mouzon quelques bons morceaux
de poésie latine. A. A. B— r.
L. H. R. D. ps, [l'abbé L.-H. Rousseau,
confesseur de M"" Adélaïde de France].
LÉvangile, code du bonheur, ou Re-
cueil de préceptes propres à rendre rbom-
me heureux sur la terre en le conduisant
au Ciel. Trieste, IHOO, in-8.
-+■ L. Hsss [L. Hanssens, avocat, con-
seiller provincial et échevin de la ville de
Liège].
M. Hanssens a publié, sons ces initiales, desir-
ticles dans la f Meuse » et dans la c Revue CoateiDiA-
rainede Liège » (1861-62).
+ LHUILLÏER (Jean) [Rohaut].
Des articles de journaux.
-f- L. I. [Lyon Jamet].
Des pièces de vers insérées dans un volume pabliéi
Rouen, chez Pierre Comter, en 1553, in-16. intitnir:
c Traductions dn latin en françois , imitatioas a
inventions nouvelles tant de Clément Marot que d'as-
tres des plus excellents poëtes de ce temps >.
-f-L. I. [Le Jars].
Lucelle, tragi-comédie, par — . Paris,
1576, in-8.
Le < Manuel dn Libraire » cite diverses éditioDS de cette
pièce; voir aussi le c Catalogne Soleinne », n^ VJ'^.
« l'Histoire du Théâtre -François », t. m. p. 377. et
la « Bibliothèque du Théâtre-François », 1. 1. p. ili.
Ronsard décerna à c Lucelle * la double coaiooK di
tragique et du comique.
LIANCOURT (le duc de), nom nohii [dp
La Rogiiepoucauld-Liancourt].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à La RociiiÉFor-
CAULD.
-H LIBAN ERBERG.
Voy. Oger.
-h LIBÉRAL (Un) [FrançoifrCliarles
Farcy].
Avis aux libéraux. Paris, Bohlée, 1819.
in-8 de 16pag.
+ LIBÉRAL (Un) [Félix Tiitoemans].
La Constitution belge commentée et ex-
pliquée par le parti clérical, avec des note»
et explications d'— . Bruxelles, 185i, in-8.
-f- LIBÉRAL CATHOLIQUE (Un) [Baron
J. H. L. Waha de Baillonville].
.Conclusion d'— , iur le débat entre l'é-
vêque et le bourgmestre de Liège. Lié^.
mi, in-8.
4- LIBÉRAL ENTRE DEUX AGES (Un)
pEmile de Bronckart, ancien membre de
la chambre des représentants de Belirique].
Un mot à J. Boni face (L. J. Defré) à
propos de la brochure intitulée ; « I>e la
liberté de la chaire », j)ar — . Bruxelles.
Decq, 1859, in^deâTipag.
-f- LIBOURNE LE DÉCIDÉ [J. B. E. Ar-
naud].
Mémoires d'un compagnon du tour de
France, par —, compagnon boulanger.
Roehefort, 1859, in-18.
781
LIBRAIRE
LIBRAIRE
782
LIBRAIRE (Un), aut. dég. [P. Ciiaillot
jeune, impr.-libr. à Avignon.
Manuel du libraire, du bibliothécaire et
de rhomme de lettres. Ouvrage très-utile
aux bibliophiles et à tous ceux qui achè-
tent des livres. Avec cette épigraphe : « 11
fierait à désirer pour la répubhque des
lettres, que les libraires fussent savants ou
que les savants fussent libraires. i> Avignon,
Jf~ Bousquet-Offray, et Paris, Rorel, 1828.
in-f8, 2i6pag.
Petit folome qai tnite de toales les connaissances
Aécessaires pour foire va Téritable libraire.
Une coûte Pré&œ de l'antenr. qae noas reprodai-
sons, proave chez loi nne bonne foi et nne modestie
peu commones panni les compilateors.
« Pea jaloux de la gloire de l'invention, J'ai puisé,
je le déclare hantement. dans tous les Tolnmes qui
m'ont eoDvenn pour Ikire ce petit llannel. Je l'ai com-
posé poor ainsi dire avec des ciseaux : c'est poiirqnoi
Je prie ceux qni me liront de ne pas crier au voleur,
parce qoe. peut-être, ils y trouveront des choses qu'ils
anront Inès dans d'antres livres.
« De même que les libraires choisissent les meilleurs
amteors ponr les imprimer , les bouquinistes les plus
rares Elzévirs, ponr en faire des collections, et les
bibliomanes les pins belles reliures pour en garnir les
rayons de leur bibliothèque, de même, J'ai tâché de
rsssembler tout ce qni m'a paru propre à l'instruction
des libraires, et & piquer la curiosité des gens de
lettres et des amateurs.
« Si toutefois cet ouvrage n'est pas du goût du pu-
blic, il aura le sort de bcancoup d'antres ; on le por-
tera à l'épicier, on bien il servira de garde* à des
volumes qui ne valent pas mieux que lui. >
LIBRAIRE CHAMPENOIS (Un), auteur
déguisé.
Lettre d* — à son confrère de Paris. A.-
s.-A., le 18 octobre 1848. Troyes, assoe.
typ. de Lépine, Laffrat et C*, 1848, in-8,
4pag.
Contre un article de c l'Illustration » favorable à la
loterie que les libraires de Paris ont essayé de faire en
1848.
Cet écrit est signé G...r, libraire à Arcis-sur-Aube,
Toais on l'attriboe à M. Fonqne, libraire, on à M. Varin-
Thierry.
-h Dans la Table de la première édition des v Su-
l>ercheries», Quérard restitue cet écrit à T. B. Warée,
libraire à Paris, mort en 4859.
LIRRAIRE-ÉDITEUR (Un), aut. dég.
J.-B. Tàrdieu, associé de la maison Jules
Renouard].
Nouvelle Lettre aux éditeurs de Paris
sur la création d'une institution de crédit
pour la librairie. Paris, chez tous les li-
hraires et au Cercle, novembre 1848, in-8,
!.*> pag.
Réponse très-jndicieuse à nne précédente « Lettre
aax éditeurs de Paris sur la création d'une institution
de nédit ponr la librairie «. par H. Ch. Laboulaye. Le
libraire-éditeur établit que la librairie n'a jamais
naoqaé de crédit . mais qu'elle a sonvent manqué de
débouchés; les crises politiques et la contrefaçon ont
été et sont encore ses plus mortels ennemis.
Cette RépODse est termini^e par un pott-scriptum ,
renfermant une idée qui fait trtip d'honneur à son
auteur pour ne pas l'enregistrer ici.
« Il est trop vrai que l'industrie est une lutte ; l'ac-
tivité, l'intelligence, la conduite, la fortune, le hasard
quelquefois, nous en convenons, donnent l'avantage ; il
en sera de même tant que le niveau de l'égalité absolue
n'aura pas annulé toute liberté. Dans une lutte, il y a
malheuretuement des vaincus. Au lieu de pousser les
imprudents à des entreprises aventureuses qui feraient
de nouvelles victimes, que ne vous occope-t-on de ces
vaincus de votre industrie? N'est-ce pas Ui un but digne
de votre cœur? Vous avez vu quelquefois autour de vous
des vieillards qui, après une longue carrière commer-
ciale, sont restés sans ressources, ou isolés, on avec
une famille à élever. Souvent le malheur seul les a
réduits à cette extrémité ; leur probité est connue, lenr
réputation est restée intacte ; quelques confrères aux-
quels ils s'adressent avec crainte leur donnent une
assistance passagère. Ne vous appartient-il pas de
prendre sous votre protection ces invalides de la librairie,
en affectant à une caitie de iecoun nne partie de la
cotisation du Cercle, grossie d'une première souscription
volontaire, augmentée successivement du produit de
quelques fêtes, de quelques tombolat particulières, et
peut-être d'un léger impôt sur ces parties de whist ou
de billard qui étaient, dites-vous, votre but primitif?
f C'est poor nne telle entreprise que l'association est
une grande force, que VunanimiU est assurée, que le
sacrifice est faible pour chacun , et le résultat est bien
grand et bien agréable pour tous. C'est ce qui peut
donner à votre Cercle la consécration, l'animation et
les conditions de durée qui lui manquent ; c'est ce qui
appellera quelquefois vos familles, car le goût des
réunions peut passer, le sentiment de la charité (1 ) est
inaltérable ; c'est un souvenir pour celui qui souffre, au
milieu de vos réunions confortables. C'est ponr la dis-
tribution de pareils secours qu'un eorueil a été choisi
par vous, et peut-être secondé par vos familles, aurait
plein pouvoir; c'est enfin ce que vous pourrez appeler
• l'assurance la plus parfaite de toutes », l'assurance
mutuelle des producteurs au profit de ceux qui ne peu-
vent plus produire et qui ne peuvent plus vivre ».
Hommage soit rendu à celui qui a pris l'initiative
d'une aussi généreuse idée !
-h LIBRAIRE QUI N^EST PAS GÊNÉ
(Un) aut. dég. [Victor Bouton],
Très-humble remontrance au ministre
de l'intérieur et au préfet de police contre
la loterie des artistes accaparée par des li-
braires dans la gône. Paris, passage du
Commerce, cour de Rohan, n° 3 (décembre),
1849, in-8 de 8 pag.
Le but de cette ' lettre est d'indiquer à tous les li-
braires de province les moyens de mettre un terme an
colportage et à la vente avec primes.
Immédiatement après son impression elle fut envoyée
à 1,500 des principaux libraires de province.
Un procès en diffamation a été intenté par les mem-
bres de « l'Union des éditeurs », MM. Perrotin, Fume,
Pagnerre, Pion, Dusacq, Langlois, Guillanmin, Cor-
réard et Mathias, contre l'auteur et l'imprimeur de la
(i) Charitat, c'est l'amour qni soutient et relève,
non la pitié qui humilie.
783
LIBRAIRE
LIÉGEOIS
lU
lettre, à caase des impotalions calomniea&es et diffa-
matoires que renferme cet écrit. (Feuil. de la « Bibl.
de U France ». da 22 dér. 4849, p. 322).
-+- LIBRAIRE QUI N'EST PAS TRISTE
(le) [Jules Gav].
I. Anthologie scatologiquo, recueillie et
annotée par un bibliophile do cabinet. A
Paris^ près Charenton, chex — , imprimé en
l'ère de carnaval de 1000 800 60 2, petit
in-8.
IL Recueil do pièces désopilantes pu-
bliées pour l'esbatement do quelques pan-
tagruélistos. A Paris, près Charenton.
chez —, imprimé l'an 1000 800 60 5, petit
in-8.
Ces deux volumes n'ont été tirés qa'à nn petit nom-
bre d'exemplaires.
4- LIBRE PENSEUR (Un) [G, P. Marie
Haas].
L'Amour. Renversement dos proposi-
tions do M. Michelet, par — . Parts, veuve
Berger-Levrault et fils, 1839, in-18.
4- LIBRE PENSEUR CATHOLIQUE (Un)
[Jules Leciievalibr Saiist-AndbéJ.
L'Eglise et les institutions impériales,
par — . Paris, Poitevin et de, 1860, in-8.
UCENCIÉ DE LA MAISON ET SOCIÉTÉ
DE SORBONNE (Un), aul. déa. [l'abbé Le
Pappe de Trevern, depuis évoque, d'a-
bord d'Aire, ensuite de Strasbourg],
Discussion amicale sur l'établissement
de la doctrine de l'Eglise anglicane, et en
général sur la réformation, rédigée en
forme de lettres écrites en 181:2 et I8I3.
Londres, impr, de R. Juigné, 1817, 2 vol.
in-8.
Réimprimé en i82i et 1829, avec le véritable nom
de l'auleur, et T indication de sa qualité.
L'auteur a ajouté à la 3« édition de son ouvrage
une « Défense de la Discussion amicale, en n^iionse
aux difllcultés du romanisme de M. Stanley Faber ».
par l'Evèque de Strasbourg, Paris, Potey, 1829, 1 vol.
in-8, que l'on peut se procurer séparément pour com-
pléter les deux précédentes éditions.
+ LICENCIÉ DE SORBONNE (Un) [le
P. Jacq. Philippe Lallemant].
Le véritable esprit des nouveaux disci-
ples de saint Augustin. Lettre d'un — à
un vicaire- général. Bruxelles, 1706, 1 vol.
in-12.
LICENCIÉ EN DROIT (Un), ps. [l'abbé
J.-B. de La Porte].
Inscription en faux contre le texte cité
sous le nom de M. Bossuet dans la « Ré-
clamation do l'assemblée du clergé ». 1761 ,
in-12.
LICENQÉ EN DROIT (Un), aut. dég.
[Le Tertre Julien}.
o\
Précis historique sur l'origine, les chao-
gcments du droit romain , et sur son in-
troduction en France. Catn, P.-G, Ltrouz,
1811, in-12.
LICENCIÉ EN SORBONNE (Cn), aut.
dèg. [l'abbé Laurent-Jossc Le Clebc, sulpi-
cien, fils de Sébastien Le Clerc].
Dissertation touchant l'auteur du sym-
bole Quicumque, etc. Lyon, P. Brupel,
1730, in-12, 54 pag.
Ce titre a été pris sur on exemplaire porUni \f mm
de l'auteur écrit par Ini-mème. et enrichi de pliisi€ar>
notes de sa main, qui nous apprennent qae ce lm«f. a
été imprimé sans sa participation. U prétend y proovtf
qne le symbole Quicumque est de S. Athttfuue.
M. de Monmerqaé, éditevr soi^eox des < Letlr» de
M*»* de Sévigné » et des c Mémoires de Coalaofe *.
a bien vouln me faire cadeau de cet exemplaire.
A. A. B-r.
LICHIARDUS (Joan-Bapt.), ps. [Stepha-
nus Tabourot].
Cacasanga Reystrosu ysso-lansquenelo-
rum, per magistrum Joan.-Baptiitam Li-
chiardum recatholicatum , spaliporcinum
poetam (Stephanum Tabourot). Lum rns-
ponso, per Joannem Cransfeltum, Germa-
nu m (tsteph. Tabourot). Parisiis. 1588,
in-12.
Remarques de Joly sur Bayle, page 48.
-H Voir de longs dt^tails dans le « Man. do libnirf >.
t. m, col. 1070. La Monnoye attribue posiiivefDfDt b
« Cacasanga » àJ.-B. Richard, et l'on donne à Philipi<«
Robert la réponse du pseadon>naie CransfelL U. 0. l*f-
lepierre, qui avait publié c«sdeux pièces en 1855 di&s
une brochure sur la littérature macaroniqnc, \f> a
insérées après en avoir revu le texte avec soin dan» »«
ouvrage intitulé : « Macaroneana andra ». Londra,
18G3, iD-4. pag. 103-124.
-f- Voir aussi le c Bulletin du Bibliophile », 1H30,
p. 587.
LICINIUS (Marcus),;». [.Egidiiis Mena-
Gnjs],
Vita M. Gargilii Mamurnp, scriptore
Marco Licinio (/Egidio Menagio). Ltitetiœ.
1642. — Macrino parasito-grammalici
HMEPA in quatuor partes divisa (auctore
Carolo Feramusio). ln-4.
Réimprimées dans « l'Histoire de P. de Montnuar *.
Piir de Sallengre. La Haye, 1715. 2 vol. in-8.
-4- LIDENER [Lubin Tempost, né à
Noirmoutier, en 1790, mort en 181)1].
I. Fables nouvelles. Nantes, Stbire, ï^l
in-8.
II. Fables politiques. Nantes, Guéraud,
1852, in-8.
III. Œuvres posthumes, précédées d'un?
notice biographique par M. Richer. NanUs,
Charpentier, 1803, in-8.
LIÉGEOIS (Un). o«/. dég. [KabbélUx-
soNis'ET, alors chanoine de Saint-Pierre de
Liège].
785
LIÉGEOIS
L. I. L. B. G. N.
786
Anecdote prophétique de Mathieu Lâëns>
berg, traduite ndèlement du gaulois, par
— ; pour résister aux fureurs ^sthumes
du ajournai encyclopédique «contre Liège.
Liège, V Barnabe, 1759, in-12.
LIÉGEOIS (les), les Tournaisiens et les
Montois, psm [René-Hufo.-Ghisl. Chalon,
de Mons].
Pétition des — . Mons, i84i, in-4.
Cette facétie a été non-seulement annoncée, mais
escore reprodoile par M. de ReifTenberg, dans le tome I,
pog. 137-38 de son excellent recueil de bibliophilie,
le < Bulletin dn Bibliophile belge ». Annonce et
Péiiiton, le tout ensemble étant très-court, nous en
gratifierons nos lecteurs.
La Grammaire flamande par-devant la Cluimbre
des représentante. — « Les débats singuliers dont la
Chambre des représentants vient d'être le théâtre ont
io&piré à un homme d'esprit l'idée de la facétie suivante,
qai nous semble trës-propie à ouvrir les yeux sur le
ridicule et même sur le danger de ces oiseuses discus-
sions >.
Pétition... < Messieurs. Les limites naturelles des
peuples, ce ne sont point les rivières et les mon-
tres, mais les langues. Entre les Flamands et les
Hollandais, cette limite consiste, ou consistait, à mettre
de an lieu de den et deux i au lieu d'un y; précieuse et
formidable barrière que M. le ministre de la justice
a en l'impradenre de briser par un arrêté inqualifiable l
• Ce que l'honorable M. de Foere a fait pour le
brugeoit, en venant à votre barre dénoncer ce fatal
arrêté, nous venons aujourd'hui, nous Liégeois et Wal-
loos, le faire pour nos langues , ces langues que nous
avons aussi sucées dès Venfanee, et que nous ne
sommes nullement disposés à nous faire arraclier ».
< S'il importe, Messieurs, de nous prémunir contre
tonte envie qu'aurait la Hollande de regober les pro-
Tinfes flamandes, à plus forte raison avons-nous à
craindre pour nous du côté de notre mire-grand, la
France, qui a la mAchoire bien autrement forte, les
dents bien autrement longues et l'appétit bien plus
^urace que cette vieille Néerlande bydropiqne et caco-
chyme ».
« Aussi, tout bon patriote vrallon ou liégeois doit
rompre de ce jour avec la langue de Racine et de Vol-
liirp, à peine d'être traité de factieux ou d'intrigant.
« Revenons-en une bonne fois, et dans l'usage ordi-
naire de la vie. et dans les actes du gouvernement, à
r« Liégeois si pur, dont M. de Chenedollé a, à jamais,
Sxé les règles dans son immortel Thédlre liégeois, h ce
Montois classique dont la traduction des fables de La
FoDbine de Tabbé Le Tellier (anssi un abbé) offre un
tDDdèle irréprochable » .
< Que le gouvernement donne l'exemple en publiant
le» lois dans quarante ou cinquante idiomes locanx qui
loai ont des droits égaux à votre sollicitude : di^jà vos
dibcussions peuvent en cela servir de modèle.
« Noos comptons. Messieurs, et sur l'appui de M. de
Fo«re et sur celui du vénérable M. Verhsgen. Ils
s>inpre£seron(, sans doute, tous les deux, de saisir
IWasion précieuse (qoe nons leur offrons de bien bon
rceor), celle de... faire aller leur langue ».
(Suivent les signatures.)
+LIERRE (Henri) [Emile de la Bédol-
hère].
La Question de Tabsinthe, par — . Paris,
A. Vallée, 1867, in-iâ.
-4- LIEUTENANT-COLONEL (Un), in-
génieur volontaire de l'armée des assiégés
[Eggers].
Journal du siège de Berg-op-Zoom en
17-47, rédigé par — . Amsteraam, 1750,
in-8, cartes.
L'auteur a signé la dédicace an prince Xavier de
Saxe.
LIEUTENANT -GÉNÉRAL (Un), aiit.
dég. [le comte Pierre Du Pont, connu
aussi sous, le nom de Du Poxt de l'E-
tang, lieutenant-général].
Odes d'Horace , traduites en vers fran-
çais (avec le texte latin en regard). Paris,
Gosselin, 183G, in-8.
4- LIEUTENANT^ÉNÉRAL PRUSSIEN
(Un) [de Saldern].
Eléments de la tactique de l'infanterie,
ou Instruction d*— , pour les troupes de
son inspection; traduits de l'allemand,
avec plans. Sans indication de lieu^ 1783,
in-8.
LIGNAC (de), nom patrim. [l'abbé Jo-
seph-Adrien Lelarge de LignacJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lignac.
UGNAGE (l'abbé de), ps. [l'abbé de
VlLLARS].
Réflexions sur les constitutions de l'ab-
baye de la Trappe.
Voy. ce titre aux Anonymes.
LIGNEVILLE (Eugène-François, mar-
quis de), rhétoricien pensionnaire au col-
lège de la Compagnie de Jésus, nul. supp.
[le P. Leslie, jésuite] .
Abrégé de 1 histoire généalogique de la
Maison de Lorraine. Commercy, H, Tho-
mas, 1743, in-8, 228 pag.
Note manuscrite de la main même du P. Leslie,
communiquée par M. Le Rouge, amateur de livres.
Voyez d'ailleurs « l'Abrégé chronologique de l'His-
toire de Lorraine >, par Henriqnez, tome 1*^. pag. 442
et 475. A. A. B— r.
LIGTDAL (Karel van), ps. [Honoré-Ga-
briel Riquetti, comte do MirareauI.
Le Despotisme de la maison d'Orange
prouvé par l'histoire. En Hollande (1788),
in-8.
L. I. L. B. G, N., aut. dc^f. [Les Isles
Le Bas, gentilhomme normand].
I. Les Travaux de Jésus. Paris, Du
Pont, 1677, in-12.
-+-II. L* Apollon françoiS, ou l'Abrégé des
règles de la poésie françoise. Rouen, J,
Conrart, 1674 (et lG8i), in-12.
-|-Ce poêle normand, mort à Paris en i 68 2, est au-
teur de deux productions dramatiques singulières, i
l'égard desquelles on peut consulter le « Catalogne So-
787
LILLOIS
UNIÈRE
788
letnne ji, n» i377 el 1378. Voir le « Manuel da biblio-
graphe normand, » par M. Ed. Frère, lome II. p. 404 .
LILLOIS (Un), natif de Lille, aut. dég.
[André-Josepti Pa.nckoui:ke].
La Bataille de Fontenoy, pot"me hé-
roïque en vers burlesques. Lille, 1745,
in-8, 58 pag.
L'Avertissement est signé Platian, Lillois.
A. A. B— r.
LIMBOURG, ps, [Léonard Le Maire].
Il a pablié contre le ministre Do Moulin nn ouvrage
auquel il a été répondu par une Justification de M. Du
Moulin contre les impostures de Léonard Le Maire,
dit Limburg, par D. M. D. S. E. (Pierre du Moulin,
le père). Charenion, L. Yendânu, 1640, in-8; —
Genève, P. Chouet, 1659. in-8. Nous n'avons pu
retrouver le titre de l'ouvrage de Léonard Le Maire.
UMERNO PITTOCCO, di Mantova, j>i,
[le R. P. Théophile Folengo, moine béné-
dictin de Mantoue].
L'Orlandino, nuovamento stampato, di-
lifçentemente corretto ed arrichitto di an-
notazioni. Londra (Parigi, Molini), 1773,
in-12.
Ce poëme parut pour la première fois en 1 526. à
Venise, chei les frères da Sabio ; il a été souvent ri^im-
primé, mais l'édition de 1650 passe pour la meilleure.
Seulement il faut savoir qu'il existe deux éditions de
« rOrlandino », toutes deux du même imprimeur et de
la même année ; la mauvaise, avec le nom d'Agostino
Bindoni, imprimeur, a encore pour marque ces trois
initiales Z. A. V. qui ne sont pas à la bonne. -f-Le
•c Manuel du libraire » signale les diverses éditions ;
il y a deux exemplaires tirés sur vélin et de format
in-8. de l'édition de 1773.
L'idée de ce poème fut suggérée à Théophile Folengo
par les critiques araères auxquelles furent en butte ses
< Macaroniqnes » , dont le style et la licence qui s'y
faisaient remarquer trouvèrent de nombreux adver-
saires. Le nouveau nom de Limemo. qu'il prit dans cette
occasion, n'est que l'anagramme de son premier pseu-
domyme Merlino, et le nom de Pittocco exprime fort
bien l'état de dénûment où il était souvent réduit.
Lorsque, plus tanl, il se fut converti, il donna une
nouvelle édition de f l'Orlandino », en sept chants,
au lieu de huit qu'il avait dans le principe, et avec des
corrections et des suppressions considérables, surtout
dans le dernier chant.
LIMIERS (Henri-Philippe), plagiaire [Le
Gallois].
Idée générale des études, de leur choix,
but et règles, avec un état des bibliothè-
ques, et le plan pour en former une bien
curieuse et bien ordonnée. Amsterdam,
Châtelain, 1713, in-12.
Cet ouvrage est une copie presque entière du f Traité
des plus belles bibliothèques de l'Europe » , par Le
Gallois, Paris, 1680, in-12, qui n'est lui-même
qu'une traduction abrégée de l'ouvrage latin de c De
Dibliothecis », par Lomejer.
Il a été réimprimé dans la c Science de l'homme de
cour », édition de la même année, en 3 vol. in-lS,
ainsi que dans celle de 1716, en 4 vol.
+ LIN (saint) aut. sup.
Il fut le soccesseor immédiat de saint Pime, in
66 dB notre ère. Il reste sons son nom nne t Hisiàn
de la passion de saint Pierre et de saint Paul », com-
position apocryphe répandue an moyen âge et qii o'a
point été inutile à Jacques de Voragine. le célcbr.^
auteur de la « Légende dorée ». Une tradocti«g de rc
récit du martyre des deux ap6tres est insérée éuis \f
tome U, col. 453, dn c Dictionnaire des Apocryphes i,
publié par M. l'abbé Migne.
4- LIND (Marie) [M~ Eugène Vebhaf-
genJ.
Des ouvrages publiés en Belgique.
-h LINDAC (Paul) [Paul Romarin].
Des articles de journaux.
-h LINDSAY (Arthur) [OcUve Sacoot].
Auteur d'articles dans « rAtheoîPuai
français. »
-h LINEUIL (Gabriel de) [Octave La-
croix].
Des articles de journaux.
LINGERVILLE (de), nom abrév, [L.-P.-
N.-M. Lepage de Lingerville].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Lkpage de L.
4-LLNGUET, avocat au Parlement. [Ré-
tif DE LA Bretonne).
L'Anti-Justine. Au Palais-Royal, chi
feu la veuve Girouard^ très-connue, 4798.
2 parties in-12.
La première va jusqu'à la page S04 ; la secaoée
commence i la page 207 et s'arrête i la page îbi. ih
ne connaît qu'un ou deux exemplaires de ret outts^^
fort licencieux, mais il a été réimprimé récemnest. A
la suite de l'avertissement on lit : Moi, Jean ?\mt
Linguet, maintenant détenu à la Conciergerie, iklm
qne je n'ai composé cet onvrage que dans dfs raes
utiles... Floréal, an 11 (notons en passant queliogwt
ne s'appelait ni Jean, ni Pierre, mais bien Sisc-a
Nicolas Henri). On sait que cet ouvrage est de Rétif 4i
la Bretonne, qui dit à la fin de la première partie : ' J'ai
longtemps hésité si je publierais cet ouvrage postba&f
du trop fameux avocat Linguet * .
Voir des détails curieux dans l'ouvrage de M. Hsa-
selelsur Rétif (Pari*, Alvarèt, 1854. p. iSSi.rtU
c Bibliographie des livres relatifs à l'Amour «. par l?
c. d'I'**, 1864, coL 410. Des exemplaires de ce h ^r?e.
tiré seulement en épreuves et à fort petit nombrp, Mt
fait partie des collections La Bédoyère etCigongne; €•&
n'en connaît qne deux ou trois ; un d'eux est en la p ^-
session d'un bibliophile qui l'a payé, dit-on, l.iOO oa
1.500 fr.
-h LINGUET, aut, supp.
^ La Philosophie des boudoirs, ouvrant-
posthume de—. Paris, in-18.
Ce volume, édité par Mercier de Compiègne. o>du^i
les « Amours d'Hipparchie et de Cratèsi. et U « (-%'>'-
monade » ; le premier de ces ouvrages n'est pai à<:
Linguet.
LINIÈRE, nom abrév. [François Payot
de LiNiÈRE, poëte satirique].
789
UNNY-BABAGOR
LISTENER
790
Voyez son article dans la a France litté-
raire») à LiMÈRE.
UNNY-BABAGOR, anagr. [le comte Li-
bri-Bagnano, conseiller intime du roi des
Pays-Bas].
Réponse d'un Turc à la Note sur la
Grèce de M. le vicomte de Chateaubriand,
membre de la Société en faveur des Gre^s.
Avec cette épigraphe :
Ta secte, en ses fureurs, ftat-elle moins cruelle?
Vit-on le calviniste, au pied de ses autels.
Armer les RaTaillac, les Clément, les Ch&tels?
A-tA], pour engloutir un sénat et son maître,
Sons les voûtes d'un cloUre entassé le salpêtre?
Etpoar perdre un César qu'un pnHre avait proscrit
Mèla-t-il le poison an sang de Jésus-Christ?
ViENNBT. EpUrc à l'abbé de La Mennait.
Bruxelles, août 1823, in-8, 76 p.
Cette Réponse a été réimprimée snr la première
édition faite à l'aris. Le titre des éditions subséquentes
a i'ié changé en celui à' Appel ; mais à cela près, l'oo-
Tnge est le même mot pour mot.
Derrière le titre de l'édition que noos citons, on lit :
Ont exemplaires de cet écrit sont mis par son auteur,
moitié à la disposition du comité en faveur des Orecs,
l'aolre moitié à celle de la commisiion pour les inondés
<ia royaume. Signé : Grigon, éditeur.
4- LINOIS (George) [Charles de Batz
Trenqueléox, né en 1835, au Mas d'Age-
nais] .
I. A ma fenêtre. Études de mœurs. Ca-
lais. 1832, in-i2.
U. Nouvelles. Calais, 1854, 2 vol. inl2.
4- LINUS.
Le recneil des * Poètes gnomiqnes grecs » contient
d^nx fragments portant le nom de Linns, et extraits de
Stulfée. Ok ' ^ saurait les attribuer à l'antique Linus.
dont Krates les cenvres étaient perdnes dès l'époque on
vivait Pansanias.
-h LION DOMPTÉ (Un) [Louis Lemer-
ciER DE Neuville].
Mémoires de Crockett ; suivi de la re-
cette pour dompter les lions, par — . Pa-
ris, chez tùus les libraires, 1863, in-i6.
LIONASTRE (de), nom abrév. [Schber
DE Lionastre].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
'{ France littéraire, » à Sciieer de L.
LIPMANN (Moïse), ps. [Buschextiial,
Israélite, traducteur hébraïsant d'une Ode
à Uonaparle, premier consul, conservé
pour la troisième fois à la France, compo-
sta en latin, et traduite en français et en
allemand par Geoffroy-Jacques Shaler.
Strasbourg, an IX. — Nouv. édit., enri-
chie d'une traduction en hébreu par — .
licedelheim, W. Heidenheim et B, Bosch'
wiiz (1802), in-8 de 32 pag.
LISIO, Tun des nombreux pseudonymes
sous lesquels a écrit Henri Beyle.
Voy. la Notice sur cet écrivain par M. Al-
bert Aubert, dans le « Constitutionnel »
du 23 février 1846.
4- L'ïSLE (de).
Voy. de l'Isle.
LïSSET-BENANCIO (maître), ps. [Sébas-
tien Colin, médecin].
Déclaration des abus et tromperies que
font les apothicaires, fort utile et néces-
saire à un chacun studieux et curieux de
sa santé, composée par — . Tours {Poitiers),
Mathieu Chercelé, in-16; — Lyon, Michel
Jove, 1556, in-16.
Pierre Palissy répondit 4 cet ouvrage sons le nom
supposé de P. Braillier. Voy. I, 574 a.
■+■ Selon Baillet, Liset Benancio serait l'anagramme
d'Antoine Belise. auteur tout à fait inconnu. Voir le
« Manuel du Libraire » art. Benancio.
LISTENER (Bichard) /?«. [Charles Mené-
trierI
I. Avec MM. Saint- Yves [Déaddé] et
(Xavier) Veyrat : le Maugrabin, drame
mêlé de chants, imité d'une chronique du
quinzième siècle. Paris, Marchant, 1836,
in-32.
II. Avec M. Xavier [Veyrat] : le Cœur
d'une mère, comédie-vaudeville en un
acte. Paris, Pesron, 1836, in-18.
III. Le Nabab, ou la Sœur des anges,
comédie en un acte, mêlée de chants. Pa-
ris, Pesron, 1837, in-18.
IV. Arthur de Bretagne, épisode de
l'Histoire d'Angleterre (1202), en un acte,
mêlé de chants. Paris, Pesron, 18il, in-18.
V. Un bal d'enfants, comédie-vaude-
ville en un acte. Paris, J. Pesron, 1841,
in-18.
VI. Les Enfants d'Armagnac, épisode de
l'Histoire de Paris, 1418, en un acte, mêlé
de chants. Paris, Pesron, 18i2, in-18.
Les cinq dernières pièces ont été représentées %u
Gymnase des enfants, ouvert en 1832, dans le passage
de l'Opéra, sons la direction de M. Aug. de Monval.
dit Saint-Hilaire, lequel Gymnase a brûlé en 1843, et
n'est pas sorti de ses cendres.
D'après la c Table générale du Catalogue de la
Bibliothèque dramatique de M. de Soleinne », rédigée
par M. Goizet, il existerait une autre pièce imprimée
de M. Ch. Ménétrier, sous le même pseudonyme, jouée
sur le théâtre de la Porte Saint-Antoine ; mais nous
n'avons pu en retrouver le litre dans la liste des pièces
imprimées de ce théâtre, et en voilà la raison : c'est
que cette pièce, « le Maugrabin », ne rappelle en rien
le tiers de collaboration que M. Ch. Ménétrier a eu
à cette pièce.
-j- M. Monval St-Hilaire n'a pris la direction du
Gymnase des Enfants qu'en 4835. Ce théâtre, primiti-
vement consacré aux marionnettes du comédien Joly
(1829). eut pour premiers directeurs, comme scène
enfantine, MM. Berthaud et Berger.
791
LISTER
-h Charles Ménélrier a encore contribué, avec Edouard
Poayat, à Caliiwn, par deux ermites de MéDilmontaDl...
Voy. I, 9Î8 f.
4- LISTER (C.) [CoLiNCAMp].
Des articles dans a riUustration ».
LISTONAY (de), ps, [de Villeneuve,
ancien directeur des finances de la Tos-
cane].
Le Voyageur philosophe dans un pays
inconnu aux habitants ae la Terre. ÀrM-
terdam, 1701, 2 vol. in-12.
Les auteurs des c Annales typocraphiques » de l'an-
née 1762, t. II, p. 165, soupçonnèrent le médecin
Tiphaifne d'être l'aoteur de cet ouvrage; mais la
« France littéraire » de 1769 l'attribue d'une manière
positive k M. de Villeneuve. A. A. B^r.
LISÏ (de), nom patrim, [E. Cuaillou de
Lisy].
Voy. son article dans la a France litté-
raire » à ClIAILLOU DE L.
-f. UTHOPHILE MUSARD [G. F. de
MartonneI.
Lettres de — sur les monuments de Pa-
ris, insérées dans les a Annales des Beaux-
Arts. »
-h LITTLE (Thomas) [Thomas Moore].
Poetical Works, 1801, in-8.
C'est sons ce pseudonyme et annoncées comme l'œn-
▼re d'un défunt que parurent les premières poésies de
cet écrivain célèbre. Il était d'une taille fort peu élevée,
ce qui l'amena peut-être à adopter le nom de Little
(petit). Ce recueil eut du succès; une seconde édition
parut en 1802, une troisième en 1803; une onzième
en 1813. On a reproché i quelques-unes de ces com-
positions anacréontiques des couleurs trop vives ; l'auteur
lésa adoucies plus tard, et ces poésies ont été reproduites
dans ses Œuvres plusieurs fois imprimées. Londre»,
1840. 10 vol. in-12 ; 1853. 10 vol. in-12 ; 1843.
1857, 1858, gr. in-8. Parit, 2 vol. in-8.
Ajoutons que Moore s'est caché sous le nom de Tho-
mas Brown junior en mettant au jour quelques-uns de
ses^écrits politiques : « Intercepted Letters ; Fables for
the'holy Alliance y; etc.
-f- LITTLE HAROLD [Edgard de PhezI.
Une Journée à Waterloo, ou Relation de
cette grande bataille, d'après Brialmont,
Charras et Thiers, suivie de détails complé-
mentaires inédits. Bruxelles, Kiessling et
de, 1802, in-12.
LIVONIEN (Un), ai**, dég, [Schultz].
Voyage en Pologne et en Allemagne fait
en 1793; trad. de l'allem. par J.-B.-B. Ey-
ries. Bruxelles et Paris, 1807, 2 vol. in-8.
yoyez un compte rendu de ce « Voyage « dans le
« Magasin encyclopédique », treizième année, 1808,
t. 1", p. 226.
LIVONIÈRE (de), nom ahrév. [Claude
POCQUET DE LiVONIÈRE].
Voy. son article dans la « France litté-
raire » à LiVONIÈUE.
L. J. L. 7Ϋ
LIVOY (le p. de), nom patrim. Fie P. T!ii
mothée Hureau de Livoy, bamabite].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Livoy.
-h L. J. [LÉAu, jésuite].
Méditations sur des passages choisis do
l'Ecriture sainte, {Hiur tous les iour^ dt* 1
Fannée, par le P. Segneri, traduites de
l'italien par le P. — . Paris, Le Comtf, 1
1713. 5 vol. in-12. — Nouv. édit., Bruxfl- '
les, t'Serstevin, 1738, 4 vol. in-12. i
Le c Journal des Savanti; ». avril 1724, p. 3 h.
attribue cette traduction an P. de Coorbeville. C'a.
sans doute une erreur. ' !
Voyez aux anonymes, Manne Céleste... A. A. B-r.
-h L. J. (M.) [Lucien JottrandJ.
De quelques publications de jurispru-
dence en Belgique en ces derniers t^mps, i
par — , avocat à Bruxelles. (Extrait du
« Contrôleur belge, » n" de mars IH-Vii.
Bruxelles, Stapleaux, 1855, in-8 de io p.
4- L. J. (M"-) [M™- L. Jamme, née M. J. i
Laguesse, de Liège].
i. Le Christianisme réformateur du mon-
de, suivi de pensées religieuses et morales '
par — . Liège. Desoer, 1849, in-8 de i "J p.
IL De la Nécessité du culte religieux. |
suivi de fragments sur l'éducation, par—.
Liéae, Desoer, 1851 , in-8 de 75 pag. i
III. Abrégé de l'histoire sainte," par — .
Liège, Desoer, 1854, in-8 de 148 p.
Le Nécrologe liégeois, année 1857. consacre qk
notice étendue h M*»* Jamme. née Laguesse.
-H L. J. ("Laurent Jax].
Des articles dans des recueils périt •cli-
ques. Voir « Les Grands Journaux de
France, p. 435.
■+- L. J. [Léo JoubertI.
De nombreux article^ dans la « Nouvelle
Biographie générale. »
Voy. aussi aux lettres N, Y, et Z.
-h L. J. C. D. C. [Louis JoLY, chevalier
du Christ] .
Analyse de plusieurs polychrestes ui-
tramarins, leurs usages et propriétés, etc..
avec des remarques sur plusieurs simples
efficaces des régions éloignées de notre
hémisphère, par — . Paris, Musier, lT3t>.
in-12.
4- L. J. F. C. D. C. [L. J. Fret, curé de
Vov. Ermite voisin de la forêt du Per-
che (On). A. C-L.
-I- L. J. L. [Laboi derieI.
Parabole de l'Efon proudigue, en jatois
de nahrto ouvergna. Texte hébreu en re-
gard. Paris. 1823, in-8.
793
L. J. M. R.
L. L. P.
794
4- L. J. M. R. [Robert].
Précis historique de la mission de Mar-
seille, en janvier et février 1820, énonçant
jour i>ar jour, et d'après les notes les plus
l'xactes et les plus authentiques, les exer-
cirvs religieux qui ont eu lieu dans cette
ville, par — . Inarseille, Masvert, in-8. —
'^ éd. Marseilky Masvert^ in-8.
4- L. L. [Louis Luzarche].
Nouvelles Poésies lyriques et autres,
contenant des odes sacrées, des odes di-
verses, etc., par — . Paris, an VI (1798),
in-8.
-h L 1 et R. [Letournel et Ramon].
voy. U, 463 f,
H- L. L. (le bar. de), initialisme [le bar.
DE Lamothe-Langon].
Une Semaine de THistoire de Paris.
Paris, 1830, in-8.
+ L. L. [Louis Leuaitrb].
La Guerre (chant national), par — .
Paris, Ledouz, 1831, in-8.
L. L., auU dég, [Léonce Guilhauo de
L\ VERONE, auteur d articles de critique in-
sérés dans la chronique de la « Revue du
Midi 0, qui a commencé à paraître en 1833.
-f-Né à Bergerac, le 24 janvier 1809, M. Gailliaud
de Lavergne fot nommé en 1846 député par l'arron-
dissement de Lombez; il a remplacé en 1855 M. Léon
Faocher i l'Académie des sciences morales et poli-
lùiœs; il a pris nne part active à la rédaction de la
c Revue des Deox-Mondes », et da « Journal des
Ecùoomistes », et il a publié divers ouvrages, quel-
ncéi-uns sous des pseudonymes que nous indiquons.
-h L. L. [Léonce de Lamothe, membre
de l'Académie de Bordeaux, né dans cette
vUIe en 1811].
L Nouveau Guide de l'étranger à Bor-
deaux et dans le département de la Gironde.
Bordeaux, Chaumas, 1856, in-12.
IL Le Jardin public et l'école d'équita-
lion de Bordeaux. Bordeaux, Lafargue,
lHi9, in-8, âipag.
UL Notes pour servir à la biographie
des grands hommes de la ville de Bor-
de^iux et du département de la Gironde.
Bordeaux, Gounouilhou, 18o8, in-8, 70 p.
IV. Notes pour servir à la biographie
des hommes utiles ou célèbres de la ville
de Bordeaux et du département de la Gi-
ronde, par — . Part*, 1863, in-8, vni et
'± p. — Notes supplémentaires. Genève^
1869, in-8, 36 p.
Diverses antres brorhiins et des articles dans des
ionrnaux bordelais. Voir le « Catalogue général » de
M. OUo Loreoz pour les ouvrages que M. L. de Lamo-
the a publiés avec sa signature.
-4- L. L. [Louis Lacour].
Des notices insérées dans la « Revue de
a I poche » et relatives à quelques documents
J historiques. — Des articles dans la « Nou-
velle Biographie générale. »
■+■ L. L. et L. L— T [Louis LouvetI.
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale. »
-f- L. L. de R. [L. de RosnyI.
Voy. L. de R., II, col. 708, f.
L. LE M., plagiaire [Spencer].
Académie des grâces (traduction libre
du dialogue anglois de Spencer sur la
beauté, suivie d'une « Lettre sur la ja-
lousie »). Paris, aux dépens de la Société
{Hollande), 1755, in-12.
On trouve dans la v Lettre sur la jalousie » , la
romance de « Gabrielle de Vergy », 1752.
-4- L. L. L. (Dame) [Louise Lahé, lion-
noise].
Débat judiciel de folie et d'amours, fait
par —,
Inséré à la suite des c Amours pastoralles de Dapbnis
et Ghloé », Paris, /. Pareut, 1578, in-10.
(Manuel du libraire, tome III, col. 1159.)
-h L. L. M. [Benoît de Maillet, mort
en 1738].
Histoire du gouvernement ancien et mo-
derne de l'Egypte. Bruxelles et Paris, 1742,
in-12.
Les initiales désignent l'abbé de Mascrier, mais de
fait l'ouvrage fut écrit par B. de Maillet.
4- L. L. M. [l'abbé Le Mascrier].
L Mémoires historiques sur la Loui-
siane, composés sur les Mémoires de M. Dû-
ment, par ~. Paris. Bauche, 1753, 2 vol.
in-12.
II. Chansons intellectuelles sur la résur-
rection du Phénix, par Michel Maier, tra-
duites en françois, sur l'original latin, par
M. — -, avec le texte latin. Paris, De Bure
aînéy 1758, in-12.
L. L. M. P. de P., auL dég. [l'abbé Le
Marchand, prêtre do Paris].
Entretiens sur différentes questions de
physique, au C. de R. Rennes, 1778, in-12.
-+- L. L. N. V. (M-*) [M"»' Louise Lene-
VEUX].
Les Fleurs emblématiques. Etrennes des
anniversaires. Paris, 1832, in-32 avec 16
planches.
4- L. L. P.
Essai critique de la littérature françoise
par M. — . Amsterdam (Avignon), Pierre
Mortier, 1757, 5 vol. in-12.
Lorsque Fréron et l'abbé de la Porte commencèrent à
donner leurs feuilles périodiques, on conseilla à biroud,
imprimeur de S. S., de contrefaire celles de la Porte.
On ne pouvait les envoyer par la poste ; le débit fut mé-
diocre. Le libraire fut obligé de s'arrêter au sixième vo-
795
L. L. P.
L... M... B..
796
lame. Il réglait un grand nombre d'exemplaires, qae
les acquéreurs de son fonds publièrenl d'aboid sons le
litre € d'Observations sur la litU'raturo fraB(otse »,
1764, 5 vol., et ensuite sous relui « d'Essai critique « .
Ce dernier changement se lit en 4770 ; mais pour don-
ner le change an pnblic, qui ne vent pas acheter deux
fois la même marchandise, on mit la date de 4757 an
même livre qu'on avait publié sous celle de 4764.
Au reste, on donna la préférence, pour lacentrefaçon
des feuilles, à celles de la Porte, parce que son style
déclamatoire plaisait plos aux beaux-esprits de la pro-
vince que celui de Fréron. Le bon goût commençait dès
lors 4 être nn bijou fort rare. {ArtUU de M. Chaudon.)
A. A. B-r.
4- L. L. P. [L. L. Pélissart].
Assurance du commerce, par — Paris.
1772, in-12.
Permission tacite. v. T.
-^ L. L— R [Louis Lacour].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale » .
-4- L. L— T [Louis Louvet].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale. »
4- L. M. [Le Maire, avocat].
Traité des dixmes en général, suivant la
iurisprudence ancienne et nouvelle ; par
I. — . Paris, Mouchet, 1731, 2 vol. in-i2.
4- L. M. (l'abbé) [Le Mascrier].
L Statuts, ordonnances et règlements de
ia communauté des Rôtisseurs de Paris,
du mois de juin 1744, rédigés par — . Pa-
ris, 1747, in4. V. T.
II, Histoire de la dernière révolution des
Indes Orientales, composée sur les Mé-
moires originaux et les pièces les plus au-
thentiques. Paris, Delagiiette, 1757, 17G0,
2 vol. in-I2.
-H L. M. (Le Moivnier].
Pharmacopée royale, galénique et chy-
mique, par Moyse Charas. Nouvelle écii-
tion, augmentée par M. — Lyon, Bruyset,
1753,2 vol. in4.
-4- L. M. [l'abbé André MorelletI.
Portrait de M™ Geoffrin, par M. — .
Amsterdam, 1777, in-8, 43 p.
4- L. M. [Delisle de Sales].
Préface placée en tête de la traduction
française du roman de Meissner : « Alci-
biade enfant, jeune homme, homme fait et
vieillard. » Athènes et Paris, 1789, 4 tomes
in-8. Traduit par Rauquil Lieutaud.
Noos donnons cette indication d'après une noie du
CaUloffue M*"*, rédigé par M. Tross (Pari», 1850),
mais on a parfois regardé ces initiales comme dési-
gnant Louis Mercier.
4- L. M. (Augustine) [Legrand de Mel-
leray].
Conseils à une jeune femme, ou Lettres
a d' Augustine L. M. (Le^rand de Meliera^l
à Pauline D. N. (de Noaiiles), suivi^k
I quehpies poésies. Paris, imprlde bumi
an V, in-18, 75 p.
Une réimpression de cet écrit, tirée i 20 exapl..
sans indication de 2« édit.. et probablement ^iHaJ,
a été faite l'année de la mort de l'uteor. Le Uaraa!
décédé directeur des coniribotioDS en 1826.
4- L. M. [Louis Manget].
Histoire do Gustave UI, traduite dp l'al-
lemand de Posselt, par — . Genève, mi.
in-8.
4- L. M. [Le Moitne, ingénieur dfê
ponts et chaussées].
Dissertations politiques et philosophi-
ques. Première dissertation, sur les princi-
pes du gouvernement, les délibérations de-
assemblées, par — . Paris, 1830, in-8.
4- L. M. [Léon Masson, né à Argentan
(Orne) en 1816 ; journaliste, préfet d'A-
miens, etc.]
Articles signés des init. L. M. dans le
a Moniteur du Commerce. » 1836, dont
M. Masson, alors âgé de 20 ans seulemenl.
était rédacteur en chef, L. D. L. S.
4- L. M. [L. Malchaire, directeur des
écoles gratuites communales de Lié^].
— Premier cours de lecture. — Second
livre de lecture à l'usage des écoles pri-
maires, par—. Liège, Bedouté, 1838. 2 br.
in-12 de 36 et 108 p.
La première édition du c Premier coors de lectve »
parut en 1857.
4- L. M. p'abbé Jacques-Paul Migxe, né
en 1800].
Un grand nombre d'articles dans le jonmal t IT»t-
Ters religieux » qn'il avait fondé; des lecteors taf
indulgents les attribuaient à La Uennais.
L. M. (M.).
Voy. MAI.
L... M... A...B...DE C... (mademoi-
selle), aut. dég. [mademoiseUe L.-M.-A.
Barbereux, de Châteaudun],
Geneviève, ou la Grande chaumière.
Paris, Egran, 1816, 3 vol. in-12.
4- L. M. B*** (M.) [LEMArrRE-BoM-
FLEAU].
Plutarque moraliste, ou Choix des prin-
cipaux sujets do morale du premier de?
écrivains de l'antiquité,, par le cher, de
Propiac, avec des développements appli-
qués aux défauts et aux ridicules de la so-
ciété actuelle, par — . Paris, A. Eymer^.
1825, 2 vol. in-12.
L... M... B..., armateur, ps. [Loui?
Prijohomme, libraire à Paris].
.^Voyage à la Guiane et à Cayenne fait en
1789 et années suivantes, contenant la
797
L. M. C.
L. M. D. L. V. R. D. S. T.
798
Description géographique de ces contrées,
l'histoire de leur découverte, les posses-
sions des Français, des Hollandais, des
Esjtagnols et des Portugais dans cet im-
mense pays; le climat, les productions de
la terre, les animaux, les noms de rivières,
a'Iuî des différentes nations sauvages,
leurs coutumes et le commerce le plus
avantageux qu'on peut faire: les particu-
larités les plus remarquables de FOrénoque
et du fleuve des Amazones ; des observa-
tions, 1"* pour entrer dans le port de
Cayenne, et y bien mouiller; â° pour en
sortir en évitant tous les dangers ; 3** les
distances et les routes des principaux
lieux de la Guiane, les vents qui régnent
sur les côtes. Suivi d'un vocabulaire fran-
çais et galibi des noms, verbes et adjec-
tifs les plus usités dans notre langue, com-
parée à celle des Indiens de la Guiane, pour
se faire entendre relativement aux oojets
les plus nécessaires aux besoins de la vie.
Ouvrage orné de cartes et de gravures.
Paris, L Prudhomme. an VI (1798), in-8.
+ L. M. C. [Chaudon],
Lettre de l'auteur du « Nouveau Dic-
tionnaire historique » (signée L. M. C.) à
Fauteur des « Annales de Bordeaux », sur
deux écrivains polémiques de Bordeaux.
Insérée dans le c Bnllelin polymathiqne du Muséum
de Bordeaux », XVIII* cahier, 5 mai 1804, p. 477. Les
écrivains dont il s'agit sont deux Jésuites, le P. Ri-
chçoœe et le P. Félix de Grâce.
4- L. M. C. [L. M. Caumels].
Essai sur les variétés de la vigne qui vé-
gète en Andalousie, par D. Simon Roxas
Clémente, traduit pfar — . Parù^ Poulet^
1814, in-8.
-h L. M. D. [le marguis d'ARCENs].
Mémoires du marquis de Mirmon, ou le
Solitaire philosophe, par M. — . Amster-
dam, WetsUin, 1736, in-12.
+ L. M. D. [Louis Mayenne Denizot].
Ixs Fêtes de la Mission. Dijon, 1824, in-8.
4- L. M. D. rPlNABD?J
Le Retour dTEspagne, vaudeville. Paris,
18ii, in-8.
Catalogue Soleinne, rfi 3180.
+ L. M. D. B. [le marquis Henri de
Bbauveau].
-h Mémoires de M. — , pour servir à
l'histoire de Charles l\,Metz, 1G86, in-l:2.
Cologne, 1689, in-12.
Voyez 1,430/*.
4- L. M. D. C. [le marquis de Châtres].
Jeux d'esprit et de mémoire, ou Con-
versations plaisantes avec des ()ersonnes
a les plus distinfçuées de l'état, par M. — '
Cologne, Frédéric le jeune, 1694, in-12.
Voy. CuATREs (le marquis de), ï, 70i f.
4- L. M. D. C. [le marquis de Courti-
vron].
Essais politiques, économiques et philo-
sophiques, par Benjamin, comte de Rum-
ford, traduits de l'anglais par — . Genève,
Manget, et Paris, Fuchs, 1799, 2 vol. in-8.
Le dixième essai, en trois parties, a été traduit par
MM. Seignette et de Courtivron. Ce dernier a traduit
seul les essais il à 14 inclus. A. A. B— r.
L. M. DE C... C. (M.), aut, dég, [M. le
marquis de Culant-Ciré].
Recueil de fables, contes, épigrammes
et pensées diverses de — . La Haye, 1767,
in-12.
Réimprimé en 1786, avec le nom de l'auteur.
A. A. B— r.
-h L. M. D. E. T. (le P.) [le P. Louis
MORBRi].
Relations nouvelles du Levant, compo-
sées par le P. G. D. C. (le P. Gabriel de
Chinon) et données au public par —, doc-
teur en théologie. Lyon, 1671, in-12.
-h L. M. D. L*** [Jérôme-Charlemagne
Fleuriau, connu aussi sous le nom de
marquis de Langlb].
Voy. Langle (le marquis de), tome II,
col. 655 a.
4- L. M. D. L. C [le marquis de
Châtres].
Voy. L. M. d. c.,II, 797/;
-+- L. M. D. L. F. pe marquis de La
FareI.
L Mémoires et Réflexions sur les princi-
paux événements du règne de Louis XIV,
et sur le caractère de ceux qui y ont eu la
principale part. Rotterdam, 1717, in-12.
IL Mémoires et poésies de — . Amster-
dam, 1759, 2 vol. in-12, portr.
Réimprimé plusieurs fois avec le nom de l'auteur.
G. M.
4- L. M. D. L. F. [le marquis de La
Feuillade].
Mémoire sur les moyens d'exploiter par
le Sénégal les mines d'or de Bambouc, et
de fonder un grand commerce avec l'Afri-
que intérieure, par •— . Paris, Bachelier,
1826, in-8, avec carte.
L. M. D. L. V. R. D. S. T., aut, dég. [la
mère de la Vierge, religieuse de Saint-
Thomas].
PoL'mc sur la grâce, selon les sentiments
de S. Augustin, expIic|uésf)arM. Le Moine,
composé par — . Paris, Martin, 1654, in-4.
799
L. M. D. M.
L. M. P.
L. M. D. M., ps. [La Mothe, dit de La
HoDE. ex-iésuite].
La Vie de Philippe d'Orléans, régent du
royaume de France. Londres, 1737, 2 vol.
ini2.
4- < Il suffit de se rappeler que les sermons dn jé<
suite de La Motte contre le Régent le firent chasser de
France ponr savoir à quoi s'en tenir sur l'exactitude
de cette vie de Philippe ; le biographe n'y fait pas ou-
blier le prédicateur; il n'est ici que par tolérances.
(C. Lçber).
4- L. M. D. L. M. F. [le marquis dé La
Maisonfort].
Lettre à S. E. M. le cardinal Maury, sur
son mandement, etc., par—, Paris, Dentu,
1814, in-8.
Cette brochure avait été déjà publiée à Londres en
1843» sous forme de Réponse. Voy. aux Anonymes,
« Mandement de S. E. le cardinal... » A. A. B— r.
L. M. D. P. (M.), ps. [de Prechac].
Relation d'un voyage Tait en Provence,
contenant les antiquités les plus curieuses
de chaque ville, et plusieurs histoires ga-
lantes. Paris, Barbtn, 1()83, 2 part, in-12.
-+- L. M. D. P. [le marquis de Paulmy].
Choix de petits romans de différents
genres, par—. Nouvelle édition, revue,
corrigée et augmentée. Londres et Paris,
i789, 2 vol. petit in-12.
L. M. D. V., ps, [l'abbé L.-Mayeul
CiiaudonI.
Bibliothèque d'un homme de goût, ou
Avis sur le choix des meilleurs livres écrits
en notre langue, sur tous les genres de
sciences et de littérature, Avignon, Joseph
Blery, — Amsterdam, 1773, 2 vol. in~12.
L'abbé de La Porte s'est emparé de cet ouvrage, et
l'a publié de nouveau en 1777, avec beaucoup d'aug-
menUtions, sous le titre de « Nouvelle Bibliothèque
d'un homme de goût », 4 vol. in-lS.
M. Chaudon. dans la correspondance que j'ai entre-
tenue avec lui pendant les sept ou huit années qui ont
précédé sa mort, a bien voulu me faire l'histoire de la
première édition de cet ouvrage. Il s'en était occupé
dès l'&ge de vingt ans; ce n'élail alors qu'un abrégé
de la « Bibliothèque francoise » de l'abbé Goujet. Il
avait prié ce littérateur de permettre qu'il se livrât à ce
travail ; le savant bibliographe exhorta M. Chaudon à
le continuer, en lui disant qu'il ferait honnei/r à l'ou-
vrage et à l'auteur.
D'autres éludes, et surtout celles de l'Histoire et de
la Chronologie, ayant détourné M. Chaudon de cet
abrégé, l'un de ses frères, ex-oralorien, mort en 1800,
se chargea de ce travail ; quand il l'eut fini, il pria son
aîné de revoir et de compléter l'ouvrage. M. Chaudon
composa donc plusieurs chapitres, qu'il est facile de
reconnaître par un style plus serré et plus concis que
celui des autres ; il fit plus, il fournit à la moitié des
frais de l'impression.
Dans le temps que l'abbé de La Porte s'appropria
la ff Bibliothèque d'un homme de goût », M. Chaudon
en préparait une édition dans laquelle les jugements
étaient revus avec soin.
Ce fut M. Desessarts qui donna en 1798 cette itoe*
velie édition, mais sans améliorer rontrage; (epeadici
le besoin des Ymts élémentaires, qui se faisait «uLir
à cette époque, procura un débit rapide à la r SaaiAlf
Bibliothèque d'un homme de goût ■. Comme je m'en»
occupé dès ma jeunesse d'augmenter l'édition de i 777.
je proposai en 1808. i M. Desessarts, de me durpr
de la rédaction d'une édition entièrement refoodne de
ce même ouvrage ; j'en ai publié snctessiveiKBt ti^
volumes. Il me reste à traiter la partie des scieoce»
naturelles, morales et politiques. A. A. B-r.
4- L. M. G*** [L. M. GuEBHAHT, ban-
quier à Paris].
Précis de l'histoire d'Espagne, depuis les
temps les plus reculés jusqu'au commen-
cement de la révolution actuelle, traduit de
l'espagnol d'Ascargorta. Paris, Fanjat
aîné. 1823, 2 vol. in^.
-h L. M. G******** [Laurent-Malhieu
Guillaume, libraire, mort à Paris le t\
juin 1836].
Charte constitutionnelle, précédée de la
Déclaration de Saint Ouen, mise en vers
par — . Paris, Guillaume, 1829, in-4 de
49 pag.
L'on trouve dans lat Bibliographie de hFrao» •.
1845. feuilleton n» 8, p. 15, l'indication de qnrl-
ques autres traductions en Ters de la Charte df
Louis XVIII. 0. B.
L. M. N., ps.
Voyage du tour du monde, trad. de 1 i-
talien de Gemelli Garreri, par—, Paris,
Ganeau, 1719, 6 vol. in-12.
Le libraire Martin me paraît être te premier qii.
dans le caUlogue des livres de Bellanger. pobiié «a
1748, attribua i U Noble ceUe U^nction. ïmv^rm
huit ans après la mort de ce fécond écrivain ; il a et*
suivi par De Bure dans sa « Bibliographie inslmcUve ».
et par tons les rédacteurs de « Diaionnaires bia^
riques ». Mais il est à remarquer que les écrivain* da
temps les plus exacts laissent cette traducUon goa< M
voile de l'anonyme ; je puis citer Le Clerc, dân, >a
« Bibliothèque ancienne et moderne »; le » Journal ^
savants »; l'abbé Lenglet, dans sa « MéUiode pc^j-
étudier l'Histoire »; T'abbé Prévost, dans le t. V àf
son t Histoire générale des Voyagea ». édition in-*.
Il est aussi à observer que Grosley, dans ses t lllii>îrr<
Troyens », n'attribue pas cette traduction au sieorU
Noble. Sur le frontispice de la seconde édition. paHi'>
en 1727, on lit par M. L. N. Peut-être est-ce «■
ordre de lettres initiales qui aura donné à Martin l'idrt
de présenter Le Noble comme traducteur de ce « Voyage » .
Il est plus probable ipie Dubois de Saint-Gelai&'est <v
traducteur. Voy. son article dans le t Morcri i à*
*759. A. A. B-r.
-h L. M. p. [Louis Martin, Parisien,
docteur en médecine].
L'Eschole de Salerne, en vers burle>-
gues, par — . Grenoble, Nicolas. UilT,
m-12; Paris, Hénault, lGi9, in-4.
« L'École de Salerne » a été composée au «wraïf a-
cément du xii« siècle, en vers latins, par Jean le Mi-
*an*«- A. A. B-r.
m
L. M. P.
LOCATAIRE
802
L'édition de 4616 est d'impression hollandiiie, mais
c'est A tort qu'on l'a attribuée anx Elsevier. Voir Pieters,
• Annales des Elaérier », S« édit.. p. U6).
L. M. P. (le ministre prisonnier), aut,
dég. [de Wicqubpoht].
Mémoires touchant les ambassadeurs et
les ministres publics. Cologne, 1676, in-lâ.
On j ajonte ; c Réflexions sor les Mémoires pour
les ambassadeurs, et réponse an ministre prisonnier,
par Galardi. VUUfranche, P. Petit, 1677. in-i2.
Ce dernier ouvrage a été inséré dans le « Traité de
l'ambassadeur 9. par de WicqnefoTt, la Haye, 174i,
â et 3 Tol. iA-4.
4- L. M. P. JTL. M. Perenon].
I. Les Saint-Simoniens, satire en vers en
forme de réfutation. Lyon^ 183i , in-8, 16 p.
Catal. Costa, n. 12569.
II. Plaidoyer politique d'un vrai patriote
lyonnais, en vers, avec notes très-curieu-
ses, tel qu'il a été lu à la Cour d'assises de
Riom (Puy-de-Dôme), le 26 novembre 1832.
Lyon, J. Perret, 1833, in^, 32 pag.
Catal. Coste. n» 12570.
-f L. M. P. R. D. G. F. [Louis Marot,
pilote réal des galères de France].
Les Beautés oe la Perse, ou Description
de ce qu'il y a de plus curieux dans ce
royaume (par À. Daulier des Landes), avec
une relation des aventures maritimes de
-. Paru, 1673, in-4.
-t- L. M. S. [Arcisse de Caumont].
Des articles dans le a Bulletin monumen-
tal » et dans diverses publications pério-
diques.
+ L. N. [Le Noble].
I. Zatide, histoire arabe, par — . Paris,
Rifcoi*. 1703, in.l2.
On prétend, dans les « Pièces fbgitives d'histoire et
feliltératore •, Paris. 1704, 1. 1. p. 189, qne le vé-
ritable ntenr de ce médiocre roman est la comtesse
l'ABoenil. A. A. B— r.
D. Voyage du tour du monde, traduit
ie l'italien de Gemelli Carreri, par — .
Noov. édit. Paris. 1727, 6 vol. in-12.
(Yoy. ci-dessns. L. U. N., n, 800 c.)
Voir dans la c France littéraire » la liste des écrits
ie ce fécond polygrapbe ; nn grand nombre d'entre enx
knt anonymes ; d'antres sont signés des initiales ci-
iessos.
-f L. N. FLenoir?]
L'Ombre de Rubens au Salon, ou TÉcole
les peintres. Athènes, 1787, in-8.
GaUIogne Soleinne, n« 3200.
L. N. D. C. (M.), prêtre, ps. [Ant. Le
Waistre].
Traduction de deux excellents traités de
>• Bernard, TÉchelle du cloître, l'Apologie
T. II.
a I à Guillaume, abbé de Saint-Thierry. Pa-
ri*. Ch.Savreux, 1630, in-12.
Voy. Moréri, « Dict. historique. ».
L. N. T. D. B., aut. dég. [de Bussy, an-
cien instituteur].
Fata Telemachi, Ulyssis filii, auctore
Fénelon, in latinum versa, curante—. Pa-
risiis, Delalain, 1819, in-12.
Le texte français est en regard.
-h LOASEL TREOGATE,p/flflrttitrc.
Les bizarreries de la fortune, ou le Jeune
Philosophe.
Cet oavrage, joué avec succès an Théâtre dn Marais,
en 1703, n'est autre chose qn'une comédie polonaise,
f Les Coups du sort », de Mowinski.
Loasel n'a rien changé à ia pièce polonaise ; il l'a
copiée acte pour acte, scène ponr scène, mot pour mot.
Lcôsel aurait dû annoncer que son œuvre n'était qu'une
traduction de celle de Mowinski (Brasier, i Histoire des
petits théâtres de Paris «.t. H, p. 12).
+ LOBERT (L.) [N. Loumyer, deHuy].
Des frères et des sœurs de Jésus, par —.
Bruxelles, Lacroix et Cie, in-12 de 16 p.
LOBON DE SALAZAR (don Francisco),
jos, [le P. Juan Isla, jésuite espagnol, cé-
lèbre prédicateur].
Historia del famoso predicador fray Ge-
rundio de Campazas, alias Zotes, escrita
por — , etc., auien la dedica ad Wblico.
(Nueva edicion). Léon y Paris, Cormon y
Blanc, 1819 et 1824, 5 vol. in-18.
Cet ouvrage a été puhlié pour la première fois à
Madrid, en 1758, et réimprimé en 1770. 1804 et
1813.
-|- n en existe aussi des éditions plus récentes.
— Histoire du fameux prédicateur frère
Gérunde de Campazas, dit Zotes ; trad. de
l'espagnol par F. Cardini. Paris, Aimé
André, 1822,2 vol. in-8.
Voyez sur ce livre l'article de la « Revue encyclo-
pédique », t. XV, p. 369, à l'occasion de la traduction
française.
-i-D'aprèsTiknor « Hist. of spanish literature «, t. m.
c p. S58, ce livre, écrit avec la gravité dont les Espa-
gnols ne se départent pas, cache, sous un sérieux affecté,
un esprit fort sarcastiqae ». Voir aussi Peignot, » Pré-
dicatoriana », p. 258-269. Il en existe une traduction
anglaise, Londret, 177S, 8 vol. in-8.
4- LOC (le baron de) [Locella].
Essai sur la nécessite de conférer les
emplois selon les talents, par M. — . En
Europe, chez les libraires, 1760, in-8, 66 p.
LOCAR (H.), w. [Hughes de CoRTAL, au-
teur d'articles aans les journaux].
LOCATAIREDE SAINTE-PÉLAGIE (Un),
aut. dég. [Georges-Marie Mathieu-Dairn-
VAELL, de MarseilieJ.
Histoire peu française de lord F. Guizot,
organe des intérêts anglais dans le cabi-
26
803
LOCATAIRE
LOCKBfAN
804
Det et le ministre des étrangers en France,
suivi de la 3" édit. de la a Biographie de
M. Thiers ». Paris, les marchands de non-
veautés, 184i, in-8 do 3± pag.; ou 3* éd.,
Paris, Paulier, Pilout, 1842, in-8 de 32 p.
Noos devons Is déeonverte de ce psendonyme à on
livre de l'an de nos confrères en bibliographie, livre
dans leqnel nous n'avions jusqu'alors découvert...., que
de nombreux emprunts, puisés à nos propres travaux,
et qui ne sont jamais accompagnés de la citation des
sources où ces emprunts ont été faits. Non-seulement
cett« manière de procéder n'est point conforme à l'équité,
même en histoire littéraire, quoique cela se permette
quelquefois, mais encore cette manière de procéder est
Justiciable des tribunaux, car on peut la qualifier. Nous
pourrons un jour user de cette voie pour mettre fis i
ces emprunts forcés, trop souvent réitérés.
Hais, au moins, si nous, nous empruntons, nons ne
le disons pas aussi servilement que notre confrère, et
nous allons le prouver, en complétant ce qui a été dit
de l'opuscule que nons citons.
M. Dafuin et ses collaborateurs se bornent à citer la
deuxième édition de cet opuscule, mais ne disent pas
un mot de la première. Dans ce qui sait, nous ne les
copierons plus.
Ces deux notices sont des réimpressions de celles
qui ont été insérées dans on recueil qoi a commencé
à paraître en 1841 , sous le titre de c Je casse les
vitres », par P. Bienvenu, de Séez, G.-M. Daimvaell
et Pelletier. La « Notice sur M. Gnisot » a paru dans
la deuxième livraison. de ce recueil, et celle c sur
M. Thiers », dans la cinquième : il a été fait de cette
dernière an tirage à part, sous le titre « d'Histoire
populaire de M. Thiers », 1842, gr. ln-8 de 16 pag.
Voilà pourquoi, dus la brochure que nous citons, la
f Biographie de M. Thiers s est présentée comme la
troisième édition.
Ce pamphlet a eu, dans la même année, une antre
édition qui a paru sons ce titre : « Histoire de
MM. Thiers et Guizot », deuxième édition. Paru,
Paulier, Ro%ier, in-8 de 32 pag. Cette édition porte
sur la couverture le nom de M. Georges Dairnvoil,
mais sur le firontispice de l'écrit, on lit encore : t Par
on locataire de Sainte-Pélagie » . C'est là l'édition citée
par MM. Daguin et compagnie.
Ce n'est pas la seule chose à reprendre dans l'ar-
ticle insignifiant que notre collègue en bibliographie a
consacré à M. G.-M. Mathieu-DairnvsU, dont il n'a
même pas su comment s'écrivait le nom.
Dans la notule qui suit la mention de l'opuscule en
question, on lit : c C'est là l'ouvrage capital de cet
écrivain. Le reste de son bagage littéraire se compose
de petites brochures moins volumineuses encore » .
Pardon, cher confrère, mais quand on ne sait rien
de rim, on a mauvais ton à être aussi affirmatif.
M. MaUiieo-DaimvsU écrit depuis 1838, et il a publié
sous son nom et sous divers pseudonymes beaucoup
d'ouvrages plus étendus que l'opuscule de 32 pages
que vous cites. Si, pour votre « Littérature firançaise
contemporaine », vous vous étiex moins occupé d'érri-
tains grecs, latins, et de ceux du moyen âge appartenant
à toutes les nations, ce qui n'était point dans le plan
primitif de votre livre, vous eussiez pu apporter plus de
soins à justifier l'étiquette du sac que vous avez con-
servée. Nous pourrions bien vous citer les ouvrages de
M. DaimvxU. plus volumineux que la brochure men-
tionnée par vous. Mais nous fournirions des verges pour
Dons fouetter. Notre article senit reproduit an nom
1 MATBiBU-DAiRifvjBLL, oos Citation de noire ooUabontia
^ I forcée, comme tous l'avet &it dans votre viog^ciiii»^
livraison pour les articles Giuois (Beiii.)« Gol'roft (de)
et quelques autres. Heureux encore si cet article se
nous était pas pris, comme celui de Godct(&<»2657-
59 de nos f Supercheries littéraires », etc.). poor biiv
une déloyale critique. Pourtant, dosstez-voas, cooaie
quand nous avons signalé huit cents omissions et Unss
de la dernière moitié du t. H de votre livre, dire eamt
que notu prétendons avoir découvert de* emurt et
omistions, nous vous dirons, et nous vous ratdncf
Juge de ce que nous avançons : que U. itxTvnxj-^Ans^
v^LL (et non Daimwaell), outre de nombreuses bro-
chures piquantes, est auteur de plusieurs voIuiks fursi
lesquels nous ne vous citerons que « Je casse les vitrer ».
dont il a été le principal auteur, et dont il a pan
160 pag. gr. in -8; d'une r Histoire des Jacoblsi »,
qui devait former 5 vol. in-8, mais dont il n'a psm
que le t. l«r; d'un c Code des iésuites ». qui a^n
dix éditions in-12 et in-18 de 108 à 124 pag.. et <le
tous les petits pamphlets populaires publiés sous le dm
de Satan. Est-il alors exact d'affirmer que le pnc-
cipal ouvrage de l'auteur est une brochure de 32 pa;..
que vous décrivez encore mal?
Si nous n'avions la prétention de ne vouloir pï«
élever boutique contre boutique, qœ d*omissioQS «t
bévues aurions-nous pu vous signaler depuis la k^ai-
son que nous avons publiée 1 Mais notre maison ém-
serait la vôtre, car vous êtes de mauvais architectes.
LOCKMAN, ou LOQMAN, surnommé le
Sage, auL sup, [Ali Tchblkbi-ben-Saleu.
auteur turc]. Editions et traductions fran-
çaises de ses Fables.
Les Contes et Fables indiennes de Bidpaî
[le brahme Vichnou-Sarma] et de LockmaD,
traduites d'Ali Tchelebi-ben-Saleh, ou-
vrage posthume de Galland (revu et publir^
rr GueuUette). Paris, Caveiier père, I72i.
vol. in-12.
L^ouvrage turc d'Ali Tchelebi porte le titre i <i'Hi>'
mayoun Nameh » (Livre royal) ; c'est une tradoction
de « l'Anvàri Soheili » (les Etoiles de Canope).
f L'Anvftri Soheili » est lui-même la version Bùt
de c Mokafla », mise en persan par Nasr Allah, im
le règne du Gasnévide Diharan Chah, an commeua-
ment du vi* siècle de l'hégire. Cette traduction per-
sane ayant vieilli, Hosein Vaes Kacheft la corrigea ss
XV* siècle de l'ère chrétienne, et intitula ton cmrv"
c Anviri Soheili », par allusion an somon de Tèiur
Ahmed Soheili auquel il la dédia.
c L'Homayoun Nameh » est la traduction de • VXs-
vàri Soheili », faite dans la première moitié du x'iicde
de l'hégire.
Galland n*a donné la traduction que des quatre pe-
miers chapitres, (c BUil. de Silveitie de Sacy f.
nM 2041 et 2059).
— Le même ouvrace, continué et 6ni
par M. de Gardonne* Paris, Simon, 1778,
3 vol. in-12.
— Fables d'Esope et de Locpnan, tra-
duction nouvelle, augmentée. Paris, 171U.
2 vol. in-8.
— Fables de Loqman, surnommé le
Sage, édition arabe, accompagnée d'uw
traduction française^ et précédée d'une
805
LOCKMAN
LOCKROY
806
Notice sur ce célèbre fabuliste (par M. J.-J.
Marcel). Au Caire, de limpr, nationale,
an VU (1799), in^de 116 pag.
Aprts la NoUce de M. J.-J. Marcel, alors directeur
de l'imprimerie nationale au Caire, viennent les Fables
de Loqmao. an nomlrre de trente-sept, et qni remplissent,
j compris la traduction, 77 pages. Le texte arabe est
celai des éditions précédentes ; la traduction, en général,
est conforme à celle d'Erpenins. Les corrections et va-
riantes, qui comprennent les quatorze dernières pages,
sont tirées de divers manuscrits arabes et présentent
soDTent de nouveaux sens.
On a employé dans cette édition deux corps diffé-
rents de caractères arabes. Celui dont on s'est servi
dans la notice et dans- les notes provient de l'impri-
Bterie du Gouvernement ; l'antre, dont on a Tait usage
pour le texte des fables^ est du nombre des caractères
de la Congrégation de la propagande.
— Les mêmes, traduites en français et
précédées d*une Notice sur ce célèbre fa-
buliste (par M. J.-J. Marcel). Paris, 1803,
in-12.
Cette édition est augmentée de la traduction de
qiâtre fables inédites, qui ne se trouvent pas dans la
précédente.
— Les mêmes, en arabe, publiées par
M. Caussin. Paris, M. Caussin, 1818, in4.
Cette édition, à l'usage des élèves du collège royal
de France, contient quarante et une fables.
Elle a élé imprimée avec des caractères appartenant
à t'édileur. M. Caussin.
— Les mêmes, édition arabe, corrigée
sur un manuscrit de la Bibliothèque royale
de Paris, avec une traduction française, et
accompagnée de remarques et d'un voca-
bulaire arabe-français, par Ch. Schier.
Dresde et Leipzig, Arnold, 1831, in-4.
-h Une secxMBde édition corrigée sur deux manuscrits
des bibUothèques de Paris et d'Oxford. Dretde, 1840,
iD4.
— Les mêmes, texte arabe, revu sur
les meilleures éditions, collationné avec le
manuscrit de la Bibliothèque du roi, et
suivi d*un Dictionnaire, par ordre alpha-
bétique, de tous les mots qui se trouvent
dans ces fables; par M. Cherbonneau. Pa-
ris, Hachette, 1846, in-12 de 96 pages. —
Sec. édit., 1863, in-12.
— Les mêmes, expliquées d'après une
méthode nouvelle par deux traductions,
françaises, etc. ; avec un Dictionnaire ana-
lytique des mots et des formes diflSciles ;
par M. Cherbonneau. Paris, Hachette,
1846, in-12 de 108 pag.
— Les mêmes, en arabe et en français,
avec la prononciation figurée, ainsi que la
traduction en français, mot à mot et in-
terlinéaire, le tout suivi d'une analyse
grammaticale, de notes et d'une traduc-*
tioo française au net, par MM« Léon et)
Henri Hélot. Paris, Th, Barrois, 1846,
in-8.
— Les mêmes, texte accompagné d'une
version française et de notes, et précédé
d'une introduction sur là personne de
Lokman et de recherches sur l'origine de
ces fables, par le docteur J. Derembourg.
Berlin, 1849, in-12.
Les Fables attribuées à Lockman ont encore été im-
primées dans le recueil publié par Bellegarde, sous le
titre de : f les Cinq Fabulistes »,
Les Fables que nous avons sous le nom de Lockman,
et que les Arabes lui attribuent, ne paraissent être
antre chose qu'une imitation de quelques-uns des apo-
logues dont Esope passe pour être l'auteur ; rien dans
ses fables ne porte le caractère d'une invention arabe ;
c'est ce qu'a reconnu Erpenius lui-même, le premier
éditeur de ces fables, dans la préface mise i la tète de
l'édition de 16i5. Si elles ont été mises sous le nom
de Lockman. c'est uniquement parce que Lockmann était
très-renommé par sa sagesse.
On ne sait trop pourquoi l'éditeur de la traduction
faite par Galland du v Homayoun Nameb » , ou Fables
de Bidpal, a intitulé cet ouvrage « les Contes et Fables
indiennes de Bidpaî et de Lqckman ». Jamais aucune
parUe de ces apologues n'a été attribuée à ce dernier.
« Biogr. oniv. »
-|- Le nom de Lockman (ou Locman) se trouve dans
le Coran ; on ne sait rien de podtif sur ce personnage
légendaire, que les Orientaux font, les uns neveu de Job.
d'autres parent d'Abraham, d'autres conseiller de David.
Dans nn article inséré dans la c Nouvelle biographie
générale », t. XXXI, col. 45i, M. Reinaud s'exprime
ainsi : c Les fables de Locman se retrouvent en partie
dans nn recueil d'apologues dont le fond parait venir de
l'Inde, et qui, sous le nom de Syntipa et de Sendabar,
a été reproduit en grec, en hébreu, etc. Une autre par-
tie a été probablement empruntée au recueil d'Ésope.
Très-peu offlrent un caractère original. Les fables de
Locman ne sont citées dans aucun des traités du bon
temps de la littérature arabe ; elles ne renferment pas
nne seule expression qui porte le cachet musulman, et le
style est très-négligé. On peut conclure de ces diverses
circonstances que le livre est moderne et qu'il doit le
jour i un chrétien. D'après quelques mots qui se lisent
à la fin d'un exemplaire manuscrit de la Bibliothèque
impériale, il est permis de croire que la rédaction, ou
du moins l'inspiration de ce livre appartient à un chrér
tien d'Egypte, appelé Barsouma.qai vivait dans la der-
nière moite du treizième siècle. Barsouma avait em-
brassé une vie d'humilité et de pénitence, et il se fit
une réputation de sainteté. Son langage était parsemé
de sentences et d'apophthegmes. Si sa modestie l'em-
pêcha d'attacher son nom à un écrit quelconque, rien
n'empêche de croire qu'un de ses disciples se chargea
de le suppléer »,
-f- Dans les corrections du t. II, Quérard dit qu'il
faut lire Loqman an lieu de Locuian. Il vaut encore
mieux écrire Locman.
LOCKROY, ps. [Joseph-Philippe Simon, .
fécond auteur dramatique, né a Turin en
1803].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a Littérature française contemp. », et le
« Catalogue général » par M. Otto Lorenz,
t. m, p. â98.
807
LOCKROY
LOMÂLISE
-f. LOCKROY ( Edouard ) [ Edouard-
Etienne Simon, fils du précédent].
I. Les Aigles du Capitole. Paris, 1869,
m-i2.
IL La Petite Guerre. Paris, 1869, in-8.
m. Des articles de journaux .
LOCMARIA (le comte do), nom seign.
[Du Parc, comte de Locmaria (en Breta-
gne), ancien capitaine-adjud. dans la garde
royale, né vers 1795].
1. Henri IV à Amiens. Paris, 1818, in-8
de 16 pag.
IL De l'Etat militaire en France, avant
et après la révolution de 1830. Paris,
Dentu, 1831, in-8 de 40 pag.
III. Des Devoirs et des mtérôts des légi-
timistes dans les circonstances présentes.
Paris, Dentu, 1834, in-8 de 40 pag.
IV. Les Guérillas. Paris, Dupont, 1834,
âvol. in-8.
V. Souvenirs des voyages de Mgr le duc
de Bordeaux en Italie, en Allemagne et
dans les Etats de l'Autriche. Paris, Del-
loye, Gamier frères, 1846, 2 vol. in-8. —
Deuxième édition. Paris, Garnier, 1847,
2 vol. in-8.
-i- VI. Histoire du règne de Louis XVI.
Plancy, 1853, 2 vol. in^.
C'est nne apologie complète de tons les actes de ce
prince.
•+■ VII. Marie-Thérèse en Hongrie. Pa-
ris, 1861, in-8.
+ VIII. La Chapelle Bertrand, étude de
mœurs. Paris, 1863, in-12.
-f- M. Duparc de Locmaria a fait joner plnsienrs tra-
gédies, entre antres le « Maréchal de Biron », 5 actes
(Odéon. i7 septembre 18Si). Ces pièces ne seraient-
elles point imprimées?
Il a aussi collaboré activement à la t Quotidienne *
sous le règne de Louis-Philippe.
LODOIK, ps,
Voy. Uw (W.).
LODODC ENDURAN, ps. [Louis Batis-
sierJ.
Vichy, ou Flâneries d'un buveur d'eau,
suivies d'une Notice sur Bourbon-l'Ar-
chambault et Néris. Moulins, 1845, in-12
avec vignettes sur bois.
LOEVE-VEIMARS (A.), littérateur, né
en 1801, mort le 7 novembre 1854.
Ouvrages qui luisant faussement attribués:
I. Les Manteaux. Pari*, Pontkieu, 1822.
2 vol. in-12.
Quoique ce roman ait paru sous le voile de l'anony-
me, on le sait publié par M. Loeve Veimars ; mais il
a été reconnu plus tard pour être un roman ancien et
n'être pas du littérateur qui voulait le faire adopter
comme sien.
U. Résumé de Thistoire de la littérature
allemande. (Trad. de l'ail, de Bouterv^eck,
par M. A. Loeve-Veimars, avec une cod-
clusion par le traducteur). Paris, L Janet,
1826, in-18.
m. Résumé de l'histoire de la littéra-
ture française. (Trad. de l'ail, de Bouter-
weck, par M. A. Loeve-Veimars, avec une
conclusion par le traducteur). Paris. L.
Janet. 1826, in-18.
-i-Voir, pour les nombreux écrits de Lsve-Veiinars, U
^ I « France littéraire •, la « Liltératnre française codUb-
I poraine > et un article de M. Loavet dans la • N«a-
velle Biographie générale »,i. XXXI» col. 465-467.
-h LOEVE-VEIMARS [L. F». L'HÊw-
tier].
L'Enterrement de Louis XIV.
C'est nne scène détachée d'un ouvrage de L'Héhiur
qui n'a point été publié et qui était intitulé : ■ Le
Grand siècle, scènes du règne de Louis XIV ». C'est par
erreur que cette scène a été insérée dans la c Revue de
C Paris » et réimprimée dans un almanadi de U Uostàk
sons le nom de Loève- Veimars.
I 4- LOGICIEN (Un) PJean Adam, né à
, Pierrefitte, le 2 mai 1726, mort à Londres
le 5 janvier 1795].
Réflexions d'un logicien à son professeur,
1766. A. C-L.
-f LOLA MONTÉS, aut. sup.
I. L'Art de la beauté, ou Secret de la
toilette des dames, suivi de petites instruc-
tions aux messieurs sur l'art de fasciner.
Préface et notes par H. Emile Chevalier.
Paris, chez tous tes libraires, 1862, in-H.
IL Mémoires. Tome 1", cahiers 1-4,
Berlin. C. Schultze, in-8, 1831.
Cette publication ne parait pas avoir été continoér.
Elle avait d'abord paru en feuilletons dans le « Piys *■
L'anteur est M. Hughes de Cortal.
Cette aventurière, morte en 1861, avait pour véri-
table nom Marie-Dolorès-Elisa-Rosanna Gilbert.
Il a paru sur son compte plusieurs oo^Ttges alle-
mands. Voir la « Nouvelle Biographie générale *,
t. XXXI. p. 503. c l'UlustraUon », 19 février i^
et 11 janvier 1851, etc.
-I- L'OLIVIER (M"' Pauline) M« Bra-
qua val].
Des recueils de nouvelles pour les pensionnats ei
des livres d'éducation (Voir le f Catalogne général >
de M. Otto Loreni, t. m, p. 30i), des traduetioos «le
quelques ouvrages allemands, notamment de Yûibi
Ottmar Lautenschlager.
LOMANISE (Louis de), ps, \\e P. Bii-
LUART, dominicain].
Apologie de Pierre Soto, et des anciennes
censures de Louvain et de Douai, contre
« l'Histoire du Baïanisme », composée par
le P. Du Chesne, jésuite (champenois^ et
condamnée à Rome, le 17 mars 1734.
Avignon, Marc Chave, 1738, in-12 de 2iâp
Cette Apologie a été faussement attribuée, par kt
LOMBARD
LONGPERIER
810
aoteon de la * France littéraire » de 1769, aa P.
Vion. dominicain, connn ious le nom de Dnmont de-
poù qn'il a été obligé d'être sons nn babit laïc.
A.A.B-r.
•f Le P. i.-Fr. Bitlnart, né le 8 janvier 1685,
à Rerin, petite ville sitnée & trois lienes de Rocroi,
inoarat le 20 janvier 1757. On lui doit des ouvrages
de théologie impoitanU. Voyez son article dans les
ff Mémoires » de Paqnot. édit. in-fol.. t. 2. Il n'en a
point dans la < Biographie nniverselle ». A. A. B— r«
+ LOMBARD (Jean-Louis).
Traité des projectiles appliqué au tir des
bouches à feu, par le citoyen —, profes-
seur aux écoles d'artillerie, à Auxonne,
(l'avertissement et la préface rédigés par
C. N. Amanton, avocat, ancien maire
d' Auxonne). Dijon, Frantin, an V (i797),
in-8.
Voy. f Recherches biographiques snr le professeur
Lombard *, note 18, p. 43. A. A. B— r.
LOMBEZ (le P. Ambroisede).
Voy. Ambroisb de Lombbz.
LOMÊNIE DE BRIENNE (le ministre),
aftoer. [Soufflot de Mehey, premier se-
crétaire du principal ministre].
Compte rendu au Roi, en mars 1788.
Parié, de Vimpr. royale^ 1788, in-8.
LONDRES (de), nom patrim. [Fabbé
Théophile-Ignace Ansqubr de Londres,
ex-jésuite, frère de Tabbé Ansquer de Pon-
çolj.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
< France littéraire » à Ansquer de L.
LONCKIHAMP, ps. sous lequel Rivarol
s'est fait connaître pendant quelque temps.
Voy. Corresponaance de Grimm, troi-
sième partie, tom. IV, pag. 440.
LONGCHAMPS(de), nom patrim. [Mon-
TIER DB LoNGCHAMPsI.
Voy. son article dans la a France litté-
raire B à Longghamps.
LONGEPIERRE (de), nom seign, [Hilaire-
Bernard Reqdbleyne, baron de Longé-
pierre].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Loncepierre.
LONGEVILLE (de), nom patrim. [Har-
COUET DE LoNGEVILLE].
Voy. son article dans la « France litté-
raire » à LONGEVILLE.
-+- LONGIN, aut. sup.
On a contesté qne ce rhétenr fùt l'antenr dn « Traité
da soblinie *, souvent imprimé sons son nom. Deux
manuscrits très-anciens portent : De Denys ou de
lonqin » ; nu autre : Par un anonyme. Quelques
émdits ont cm que l'ouvrage pouvait être de Denys
d'Haltcamasse. Renvoyons au judicieux article que
M. Botssooade a consacré à Longin dans la « Biogra-
phie universelle >. H. Vancher de Genève, dans ses
f Etudes critiques sur le Traité da Sublime >, a cher-
^ j cbé à établir que le livre en question devait être attribué
à Piutarque ; ses arguments sont multipliés et ingé-
nieux ; rependant ils n'ont point paru concluants.
LONGPERIER, nom patrim. [Denis-Ni-
colas Prévost de Longpérier].
Rodolphe et Mathilde, nouvelle.
Voy. le « Magasin encyclopédique *, 5* année,
1799. tome IV. pageS07.
U . de Longpérier est l'un des douxe auteurs de
« M. de Bièvre, ou rAÎ>us de l'esprit » , calembourg
en vaudevilles, 1799, et de t M. Christophe Uorin,
ou Que je suis lltohé d'être riche «.folie-vaudeville, des
mêmes auteurs, 1800. M. Goiset, dans sa Table géné-
rale dn Catalogue de la Bibliothèque dramatique de
H.deSoleine, renvoie an n» 3428 du CaUlogne pour
une pièce jouée sur le tiiéàtre des Troubadours, à la-
quelle M. de Longpérier aurait eu part ;* mais, hélas I
comme dans bien des cas semblables, le renvoi est
fauUf.
LONGPÉRffiR (Adrien de), fils du pré-
cédent [Adrien Prévost de Longpérier,
aujourd'hui conservateur des antiques du
Musée royal du Louvre (â* division), mem-
bre de la Société des antiouaires de
France, etc., né à Paris en 18i6.
L Essai sur les médailles des rois perses
de la dynastie Sassanide. Paris, Potelet,
1840, in-8 de 96 paç. avec 13 planches.
U. Monnaies françaises inédites du cabi-
net de M. Dassy, décrites par — . Paris,
Techener, 1840, in-8 de 40 pag.
III. Essai d'appréciations générales en
numismatique. — Impr. dans les Mémoires
de la Société des antiquaires de France,
nouv. série, tom. V, pag. 237 etsuiv.
IV. Figurines de fer. Paris, Duvergier^
1840, in-8 de 12 pag.
Extrait des c Mémoires de la Société des Antiquaires
de France >; nouvelle série, tome V/pag. 388 et
suiv.
y. Description des médailles du cabinet
de M. de Magnoncour. Paris, F. Didot,
1841, in-8 de 146 pag. avec 2 planch.
VI. Sur une inscription latine trouvée à
Marclop (Loire). — Impr. dans les « Mé-
moires de la Société des Antiquaires de
France », nouv. série, t. VIII, pag. 262
et suiv.
VII. Catalogue des médailles grecques et
romaines provenant de la collection de
feu M. de Link, conseiller aulique du roi
de Wurtemberg. Paris, rue Montmartre,
n" 178, 1843, in-8 de 28 pag.
VIII. Catalogue des monnaies françaises
provenant de la collection de M. le colonel
P.... Paris, même adresse, 1841, in-8 de
28 pag.
IX. Catalogue de médailles grecques,
gauloises, romaines et françaises, de la
collection de M. H... d'Orléans. Paris,
même adresse, 1841, in-8 de 60 pag.
811
LONGPRÉ
LOKD
8ii
Ces trois catalogues sont des catalogoes de ventes,
rédigés poar le compte de fea t l'Alliance des arts »
M. de Longpérier a fait, seol oa en société, quelques
rapports à la « Société des antiquaires de France *
qui sont imprimés dans le recueil de Mémoires qu'elle
publie.
4- X. Notice sur J. A. Letronne, mem-
bre de rinstitut. Paris, 1849, m-8.
+ XI. Documents numismatiaues pour
servir à l'histoire des Arabes d Espagne.
Paris, 1851, in4 avec là planches.
+ Xn. Antiquités de la Perse. Mémoires
sur la chronologie et l'iconographie des
rois parthes Arsacides. Paris, 1832, in-4
avec 18 planches.
+ Xill. Le MuséeNapoléonm. Architec-
ture , sculpture , ornementation , terres
cuites et marbres de Tex-collection Cam-
pana. Livraisons 1 à 4. Paris, 1864, in-fol.
Ouvrage annoncé en 85 livraisons de 4 planches
chacune avec un texte explicatif. U n'a point été achevé.
LONGPRÉ (de], nom patrim. [Hayot de
L0?fGPRé].
Voy. son article dans la « France litté-
raire» à ilATOT DE L.
-f- LONGRAIRE (E. de) [Oscar de PoliI.
Voir F. Maillard , « Annuaire de la
presse, » 1857, p. 49, et le « Dictionnaire
des pseudonymes, » par G. d'Heiliy.
LONGUERUE (de), nom patrim, [Louis
Du FOUR DE LoNGUERUE].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« Franco littéraire « à Longuerue.
LONGUÈVE (H. de), nom patrim. [Henri
DE Lo.nguève, anc. député a la première
assemblée nationale et sous Louis XVilll.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » à Longuève.
LONGUEVILLE, chemisier du roi, aut.
sup. [E. GuÉNOT Lecointe].
Les Mystères de la chemise dévoilés.
Paris, Aubert, l'auteur iLongueville), rue
Neuve-Vivienne, n" 49-Sl, in-34 de 128 p.
Un long extrait de ce petit ouvrage, dans lequel le
véritable auteur est nommé, a paru dans la « Chro-
nique » 3> année (1841), p. 34-45.
4- LONVAL (le prieur de) [Bogquillot,
chandine d' A vallon J.
Nouvelle Histoire du chevalier Bayard,
etc., par — . Paris, Robustel, 1701, in-12.
Celte histoire n'est autre chose que celle du Loyal
serviteur (un secrétaire de Hayard). publiée en 4616,
in-4, par Théodore Godefroy, mais mise en langage
moderne. A. A. B — r.
LONVAY DE LA SAUSSAYE, ps. Voy.
DISCIPLE DE L'AMI DES HOMMES (Un).
LONZO (don Sébastien), ps. [le vicomte
Claude-François de Rivarol] .
Isman, ou le Fatalisme, histoire per-
sane, traduite (supposément ) du portu-
gais. Paris, V^ BaÙard et fUs, 1785, â vol.
in-12.
LOQMAN. Voy. LOCKMAN.
L'OR (Louis de), ancien officier de cava-
lerie, ps. [Henri-Jules KLAraoTHJ.
• Lettre adressée à la Société asiatique de
Paris. Pans, Foi». 1823, in-8, 16 Mg.—
Seconde Lettre. Paris, Dondeff-Dupré,
1823, in-8, 45 pag.
La première lettre est une critique asaei tîw de
l'ouTrage d'Adelung intitulé : c llîthridates . eder
allgemeine Spracbenkunde * . La seconde est reUUT« i
Tonvrage de M. H.-L. Linck, professeur à Berlio. ia-
titulé : « Die Urwelt u. d. Allerth. erlauetert durcfa die
Naturkunde (le Monde primitif et l'Antiquité expliqués
par les sciences naturelles) > . L'une et Taotre «U été
insérées dans le f Journal asiatique ».
LORAUX, nomlittér. [Fillette, dit Lo-
RAUX].
Pour la liste des ouvrages de trois
membres de cette famille, voy. la « France
littéraire », à Loraitx.
+ LORBAC (Charles de) [Charles C\-
brol].
I. Richard Wagner. Paris, Havard,
1861, in-32 avec portrait et autographe.
IL Théâtre possible I. Monsieur Du
Terme ; boutade dramatique, un acte en
vers. Paris, Poulet Malassis, 1861, in-11
Plusieurs autres écrits ont paru sons ee pseodonyse,
ainsi que des articles dans divers joumiux.
m. Les Richesses gastronomiques de la
France. — Le Fronsadais. — Les vins de
Bordeaux. 1868, in4.
4- LORCY (Alphonse) [Pierre Clerjon].
L'Attaque du pont, ou la Fille retrouvée,
par— .Parw. Boulland, 1830, 4 vol, in 12.
LORD (Un), ps. [Olivier GoLDSMrre].
Précis philosophique et politique de
rhistoire d'Angleterre, dans une suite de
lettres écrites par un lord à son fils; trad.
de l'anglois par J.-B. Laboreau. ùmdrti
et Paris, 1776, 2 vol, in-12.
— Le même , sous ce titre : a Histoire
d'Angleterre en forme de lettres d'un sei-
gneur à son fils » ; trad. de l'anglois par
Hérissant des Carrières, à l'usage des
écoles. Londres, Mil, 2 vol. in-12."
— Le môme, sous ce titre : « Leltns
philosophiques et politiques sur Thistorre
d'Angleterre, depuis son origine jusqu^à
nos jours», trad. de l'anglois parM"*Bns-
sot, avec des notes par Brissot. Paris, Re-
gnault„ 1786, 2 vol. in-8.
Cet ouvrage se réimprime souvent, surtout en an-
glais : les trois traductions fhinçaises que noos ^
possédons prouvent qu'il n'est pas moins estimé ee
8i3
LORE
LORME
814
France; il a été longtemps attribué an lord Lyttleton;
nais d'nn antre (Aie on en regardait Olivier Goldsmitli
comine le Téritalde antenr : cette dernière opinion me
semMe la pins TTaisemblable ; elle est sontenne par
Watktns dans son f Dictionnaire historique » et par
Walier Soolt dans sa c Biographie littéraire des Ro-
maDciers célèbres ». A. A. B— r.
4- Goldsmilh a publié en 1774 une * History of En-
ghnd » 4 vol. in^, qui a été souvent réimprimée et
dont il a été fait un abrégé dont tes réimpressions
FODt très-nombreuses.
LORE, ps. [Evba] , auteur dramatiaue.
Pour rmdication de deux pièces de lui,
voy. la «France littéraire », a Evra.
LORIÈRE (de], nompairim, [Bilurd de
LoRièas].
Voy. son article dans la « France litté-
raire b à Billard de L.
LORMAL (A. de] , anagr. [Antoine Ma-
drolleI.
M. Madrolle a signé de ce pseudonyme
la Préface de la 8* édit. du « Dictionnaire
historique » de Feller, continuée sous la
direction de M. R.-A. Henrion (1832],
Cette préface est intitulée : « Introduction
à la 8* édition de Feller. Essai sur la na-
ture d'un Dictionnaire historique )>, en
lOpag.(i).
LORME (M- de). Voy, DELORME.
LORME (Marion de], ps. [Marie- Anne
Grappin (2], née à Balneram, près de
Giez, en Franche-Comté, morte à Paris, le
S juin i650,à Tâgede quarante-quatre ans,
l'une des plus oélèbres Laïs du siècle de
Louis XUI, amie intime de Ninon de Len-
clos, peut-être son pr^pteur et son mo-
dèle en légèreté, mais que Ninon a laissée
bien loin derrière elle dans la perfection
du vrai goût, de la bonne compagnie et
de la saine philosophie].
On ne connaît jusqu'à ce Jour aucun écrit de Harion
de Lorme, mais les journaux de Paris, des premiers
jours du mois de juin 1849, nous ont annoncé une
découverte précirase. c Lors des dernières démolitions
Tutées par la tille de Paris pour ralignemeot du Marais,
00 a trouTé, près de l'ancien hôlel Carnavalet, an rez-
de-f haussée d'une Tieille maison, sons les murs sépa-
rant la cnisioe de l'ofllce. une cassette en bois vermoulu,
contenant desmannscnts en assez mauvais état. Soumis
(1) Dans la note du bas de la dixième page de celle
iDlroduction, M. A. de Lormal présente notre « Franco
littéraire > comme la refonte des « Siècles littéraires »
de E>esessarts, dont nous ne nous sommes pas servi.
S'il eût dit refonte des ouvrages portant les titres de
• France littéraire « de Hébrall, Laporle. etc., et de
Erscii. c'eût été plus exact.
(â) c Ce fut des Barreaux (le premier amant de Ma-
rioo), qui, ne trouvant pas le nom de Marie- Anne
Grappin asseï noble, me le Ht quitter pour prendre
celui de Marion de Lorme, que je portai le reste de ma
Tic *. La Borde, Hist. de Marion de Lorme.
à un examen minutieux, ces papiers semblèrent avoir
de l'importance par les grands noms historiques semés
dans le teste ; en effet, nn écrivain patient, parvenu à
restituer la plupart des pages altérées par l'humidité, a
cru reconnaître, sous le titre de : « Ma Confession » ,
la vie intime de Marion de Lorme, racontée par elle-
même. Ce qui donnerait du poids & cette version, c'est
que i'hdtel démoli avait été longtemps habité par Gui
Patin, qui fut, comme on le sait, le dernier médecin et
le dernier amant de Marion de Lorme, d'autres disent
son exécuteur testamentaire. Si le fait se vérifiait, ce
serait là une précieuse découverte ; on, aurait enfin des
documents précis sur la célèbre courtisane dont il n'a
été publié que des lettres apocryphes, et l'on pourrait
espérer de curieuses et piquantes révélations sur le
siècle de Louis Xin. »
Mais si jusqu'à ce jour nous n'avons rien d'authenti-
que de Marion de Lorme. au moins avons-nous plusieurs
ouvrages et opuscules sur elle, et puisque nous avons
dft comprendre cette célébrité parmi nos pseudonymes,
nous en profiterons pour les rappeler ici.
1* ff Adieu au Marais et à la Place Royale *; par
Scarron.
Dans cette pièce, l'une des plus originales de Scar-
ron, Marion de Lorme y est chantée comme une des di-
vinités dn Marais, oh la belle demeurait.
On a recueilli dans le 3« vol. des Lettres de Ninon
de Lenclos au marquis de Sévigné, édition de iSOO,
trois petites pièces de vers snr Marion et sur Cioq-
Mars. l'un de ses premiers amants.
80 c Sur la mort de la belle Marion de Lorme « (en
vers); par Saint-Evremont.
Orne strophes de quatre vers de hnit syllabes.
Dans sa c Lettre aux auteurs et rédacteurs du Jour-
nal de Paris *. Marion de Lorme dit être morte à
Paris, le 5 janvier 1741 à l'âge de cent trente-quatre
ans. et effectivement La Borde donne un extrait mor-
tuaire de la paroisse de Saint-Paul de Paris, délivré
le SO avril 1780, qui confirme ce fliit. Marion de Lor-
me, à près de quarante-quatre ans, lorsqu'elle eut re-
connu que ses charmes étaient passés et qu'elle ne
pouvait plus compter sur de brillantes amours, se mêla
aux intrigues politiques du temps, et se compromit ; le
cardinal de Richelieu, son ancien amant, sut la part
que Marion avait prise dans ces intrigues ; il voulut
l'en punir, et il ne fut rien moins question que de
l'envoyer à la Bastille. Marion eut peur, et de concert
avec Guy-Patin, son médecin et son amant du moment,
elle improvisa une grave maladie, suivie de décès.
« La nouvelle de ma mort fut regardée comme une
chose à laquelle on s'attendait depuis longtemps. Guy-
Patin se chargea de ma pompe funèbre, qui se fit le 26
juin (1650). Presque tous mes amants se crurent obli-
gés de me rendre les derniers devoirs. Jugez dn cor-
tège! j'eus la curiosité de me voir passer si bien ac-
r4>mpagnée, et, tout inconsolable que j'étais de ma
cruelle aventure, je ne pus m'empècher de rire de bon
cœur d'attraper une bonne fois, tous ensemble, ceux
que j'avais si bien trompés en détail. >
« Le gazetier Loret ne manqua pas de célébrer mon
trépas. Le bon Saint-Evremont se crut obligé de le
consigner dans de petits vers qui ne firent pas fortune,
et avec raison ; car il faut avouer qu'ils sont détes-
tables. » (« Lettre de Marion de Lorme aux auteurs
et rédacteurs du « Journal de Paris »).
Marion. après son enterrement simulé, se rendit à
Ostende, et de là passa en Angleterre.
Saint-Evremond, jugé si sévèrement par Marion de
Lorme, on plutôt par La Borde, son trucheman, à
8iS
LORBŒ
LORME
816
Toccasion de sa pièce inr la mort de Uarion» parle
encore avec admiralioa de cette Marion qu'il avait ren-
cootrée aux eanx de Bourbon, dans ane lettre, en vert,
i la belle dachesse de Mazarin. On a anssi de lui des
vers énergiques sur la mort de Cinq-Mars, et le deuil
de Marion, sa maltresse. Ces trois petites pièces se
trouvent rassemblées à la fin dn tome III des « Lettres
de Ninon de Lenclos an marquis de Sévigné «, pages
853-57.
3« Muse historique. Dédiée à mademoiselle de Lon-
gueville. Par Jean Loret. VII« Lettre (en vers).
Cette Lettre a pour snjet la mort de Marion, alors
ftgée de quarante^natre ans.
40 Mémoires du comte Gaspard de Chavagnac
marécfaal-de-camp des armées dn roi. général d'artille-
rie, finissant au commencement de la guerre de 1689;
par Catien Conrtilz deSandras (i). Betançon, 1699,
in-12. — Nonv. édit. Amtterdam, G. Malherbet,
1700. in-8, et 1722. 2 vol. in-8.
Il est beaucoup question de Marion de Lorme. et de
Ninon de Lenclos. son amie , dans ces Mémoires apo-
cryphes ou, plus exactement, dans ce roman historique.
Le beau Coligny et le marquis de Chavagnac étaient
liés dès l'enrance. C'étaient deux seigneurs huguenots
et libertins. Courtili de Sandras nous apprend que tous
deux devinrent amonnmx de Marion de Lorme, laquelle
consentit à les prendre pour amants, après Cinq -Mars
et d'autres, tous deux à la fois, aous l'expresse condition
qu'ils rentreraient dans le giron de l'Eglise catholique,
de façon que le diable se trouva, cette fois, avoir &it
ponr lui-même une mauvaise affaire.
50 Mémoires de la vie dn comte de Grammont. con-
tenant particolièrement l'histoire de la cour d'Angle-
Ci) Catien Courtili de Sandras. on d'après quelques
biographes, Sandras de Courtilz, écrivain infidèle, est
l'autenr d'un grand nombre de romans historiques,
dont quelques-uns ne sont pas sans élégance. (M. Alex.
Dumas l'a reconnu, puisqu'il s'est servi avantageuse-
ment, comme tète de pont d'un livre interminable, des
Mémoires de M. d'Artagnan. capitaine-lieutenant des
mousquetaires, etc.) Cologne, P. Marteau {Rouen,
1701-02, 3 vol. in-12). On distingue particulière-
ment 1» les « Mémoires de M. le C. D. R., contenant
ce qui s'est passé de plus particulier sous le ministère
du cardinal de Richelieu et du cardinal Mazarin ».
Cologne, 1687. in-12; La Haye, 1688. 1692.
1696, in-12. C'est, dit le C. Gordon de Percel (l'abbé
Lengletdn Fresnoy). le livre le moins mauvais de Ca-
tien de Courtilz. C'est un vrai roman, où il y a peu
de vrai. On connaît ce livre sons le nom des « Mémoi-
res de Rochefort «; 99 ceux du comte de Chavagnac.
que nons venons de citer. L'écrivain recueillait, avec
pen de choix, des faits particuliers, et les rédigeait de
mémoire, ce qui n'admet aucun ordre chronologique,
La hardiesse de sa plume lui valut douze années de
Bastille, pour ses c Annales de Paris et de la Cour
pour les années 1697 et 1098 ». {Cologne, 1701,
2 vol. in-12). C'était trop punir quelques imprudences,
mais la mesure des peines et des récompenses n'était
pas encore connue. Sandras est mort à Paris, eu 1712;
Agé de soixante-huit ans. 11 a laissé trop de mauvais
imitateurs d'un mauvais genre, et cette génération a
pullulé d'une manière funeste depuis le commencement
de ce siècle, et plus encore depuis 1830, où l'on s'est
évertué à fabriquer des Mémoires soi-disant historiques
de tous les personnages célèbres des règnes deLonis XIV
jusqu'après celui de Napoléon.
terre sons Charles II. (Par le eomte AdL Hamiltoo.)
Cologne, P. Marteau, 1713. in-12.
Première édition d'un livre cfaarm«Dt dont il existe an
grand nombre de réimpressions. (Voy. la « France ht-
téraire »).
On trouve dans ces c Mémoires ■ le rédt d'one
aventure galante de Marion avec le comte de Gnn-
mont. qui la sonflia, pour noe nuit, an duc de Brisiac.
6» Pièces du procès de Henri de Tallerand. comte de
Chalais. décapité en 1626. Londres (Paru), lamy.
1781. — Lettre de Marion de Lorme aux auteurs du
V Journal de Paris » (le tout recueilli et publié par
J.-Benj.de U Borde). Londres (Paris), 1780^ in-12.
avec les portraits de Chalais, Marie de Rohan. du-
chesse de Ghevreose, Marion de Lorme, Bockinghan,
Cinq-Mars, Marie de Gonzague, le comte de Grammoni
et Ninon de Lenclos.
La lettre de Marion est supposée écrite des Champ»-
Élysées.
Cette Lettre a été réimpYimée, sons le litre t d'His-
toire de Marion de Lorme »,à la suite de l'édition d«n
t Lettres de Ninon de Lenclos au marquis de Sévi-
gné ji (par Damours). Paris, Capelle el Renaud, 1800
et 1806. 3vol. in-18. (Voy. D. 736 4.)
La Lettre de Marion de Lorme, composée par de U
Borde, n'est pas la partie la moins intéressante it&
deux volumes que nous venons de citer. La Bwde écri-
vait avec pins d'esprit que de pureté.
70 Vie de Marion de Lorme, précédée de sa c Lettre
aux auteurs du Journal de Paris *, et suivie de l'His-
toire de Suzette. Noav. édit. Paris. Renard, 1805.
in-18.
80 Notes sur Marion de Lorme ; par de Ségor le
Jeune (le vie. Alex-Jos.-Pierre). 1789.
Imprimées an bas des pages de U prétendue « Cfir-
respondanoe secrète entre mademoiselle Ninon de Len-
clos. le marquis de Villarceanx et madame de M*** » Ht
Maintenon), et qui est de la composition dn vicomte de
Ségur. (Voy. H. 737 a.)
Les événements de la vie de Marion de Lorme.
rapportés par l'auteur de ces notes, sont si extraordi-
naires, qu'ils semblent romanesques ; il ne dit pi»
qui en garantit l'authenticité.
90 Vie et Aventures de Marion de Lorme, conteosol
l'Histoire de ses liaisons avec les plus grands persoo-
sonnages de la cour de Louis XIV, roman historiq».
écrit par elle-même, et publié par M. de FaveroU^s
(masque de madame Guénard, baronne (Brossin) àt
Méré). Parts. Dalibon, 1822.4 vol. in-12.
Ce roman a en une troisième édit. en 1828 (Parti,
H. Feret, 4 vol. in-12.
10» Cinq-Mars, ou une Conjuration sons Louis XUl;
par M. le comte Alfred de Vigny (1). Paris, Vrh.
Canel, 1826. 2 vol. in-8>
Il est beaucoup question dans ce livre de Marion de
(1) La lecture de ce beau livre, de M. Alfred d«
Vigny, a inspiré une dame russe, chez laquelle »
trouvent réunis à la haute noblesse et l'excellence di
cœur, l'esprit et les Ulents. Un passage de Cinq-
Mars lui a fourni le sqjet d'une grande et belle compo-
sition, « Cinq-Mars présenté i Anne d'Autriche *.
aquarelle qui a été justement remarquée au salon de
1848, car ce grand dessin a été lait à Paris. An bas.
on lit cette modeste signature : Marie Polioratikfi.
et encore c'est à peine si cette signature est visible,
tant l'auteur du dessin tient peu à flaire connaître soa
talent. La gravure en a été faite par l'un de bm
plus habiles artistes de Paris, M. Himdy.
817
LORME
LORMEL
818
L4)nDe, qve Henri CoilSer-Rué, marqnic d'Efllat et de
Cioq-llan, ainu beaacoap. Son amour poar elle alla
josqa'à l'iTresse.et il s'oublia Jusqu'à l'épouser en se-
cret, quoiqu'elle fbt déjà courtisanne. Marion.à l'épo-
que de sou mariât avec Cinq-Mars, avait déjà eu
Ddoibre d'amants, parmi lesquels Des Barreaux, con-
seiller an Parlement, et le duc de Buckingham, qui
avaient vécu publiquement avec elle. La vanité dé-
termina Manon à ce mariage, car bien que Cinq-
Vars tnt un fort beau jeune homme, elle ne l'aimait
pas. Elle ne l'aimait pas davantage après son ab-
négation. Son cœur ne lui disait rien pour lui, et
dans ce cas-là. l'hymen n'est pas le chemin le moins
long pour arriver à l'amour. La maréchale d'EfBat, mire
de Cinq-Mars, et dévouée au cardinal de Richelieu, atta-
qua son fils et Marion pour contrat de mariage clan-
destin, et elle trouva le cardinal d'autant plus disposé à
Ini faire obtenir satisfaction que lui-même rêvait la
possession de Marion depuis quelques années. Le ma-
riage fut rompQ, et Marion passa des bras de Cinq-lhrs
daoâ ceux de Richelieu. Le cardinal ne tarda pas à se
venger des préférences amoureuses qu'avaient obtenues
Des Barreaux et Cinq-Mars. Il persécuta le premier tant
qo'il vécut, l'obligea de. se défaire de sa charge et de
sortir du royaume. Il tendit un piège an second, et le
néla à une consptiation. Arrêté à Narbonne. Cinq-
Um fat conduit à Lyon, devant une commission, et
déapité avec le célèbre de Thon, le i8 septembre 1643.
Il anit à peine vingt et un ans.
li* Marie Mignot, comédie historique, mêlée de
chants, en trois époques, de MM. Bayard et Paul
Daport. Représenté à Paris sur le théâtre du Vaude-
lille. le 17 octobre 1829. Paria, BeMm, 18S9, in-8.
Marion de Lorme est un des personnages de cette
pièce.
120 Uarion de Lorme (drame en cinq actes et en
vers) ; par Victor Hugo. Représenté sur le théâtre de
h Porte Saint-Blartin. le jeudi 11 août 1831. Paris,
Raidutl, 1831. in-8.
Nous comprenons cette pièce parmi les ouvrages re-
latifs à la femme célèbre qui nous occupe ; mais en vé-
rité, on ne sait pourquoi M. Victor Hugo a intitulé
»n dnme f Marion de I/orme >. quand pas un seul
fait de la vie connue de Marion de Lorme n'y est rap-
pcié. Mieux eût valu le baptiser t Une courtisane
amoureuse »; ou s'il fallait absolument un nom propre
au fronton de cette oeuvre, pourquoi l'auteur u'a-tril
pas choisi celui de Donna RufDne. surnommée la
Fooine de Sérille et l'Hameçon des bourses, ou tout
aatre nom qui n'eût pas donné un démenti au caractère
et à la vie d'une femme si connue parmi nous? Sauf le
personnage que M. Victor Hugo a affublé du nom de
Harioo de Lorme. et deux scènes, la première du pre-
Bier acte et la septième du troisième acte, dans les-
quels les noms de vingt-deux amants de la courtisane
se trouvent rappelés, et dont, par parenthèse, les biogra-
phes sérieux de Marion ne nous en ont conservé qu'une
très-petite partie, nous n'avons rien trouvé qui rap-
pelle la folle Marion du siècle de Louis XIII. La Marion '
de Lorme de M. Victor Hugo est une homonyme de celte
dernière, et elle est sortie du cerveau romantique du
poëte.
Voilà la division de ce drame. Premier acte : le
Rendei-voos. Blois. — Deuxième acte : la Rencontre.
Blois. — Troisième acte : la Comédie. Le Château de
Naogis. — Quatrième acte : le Roi. Le Château de
ChaBboni. — Cinquième acte : le Cardinal. Beaugency.
13* Louis Xm, ou la ^Conspiration de Cinq-lhrs,
drame historique en cinq actes. Par Merville (Camus,
dit) et Pierre Toumemine; représenté sur le théâtre
de r Ambigu-Comique, le 12 octobre 1833. Paria.
Marchand, Barba, 1833, in-8.
14^ La marquise de Senneterre, comédie en trois
actes et en prose; par MM. Mélesville (A.-H.-J. Dn-
veyrier) et Ch. Dnveyrier. Représentée pour la pre-
mière fols, à Paris, sur le Théâtre-Français, le 24 oc-
tobre 1837. Paria, Marchant, 1837. in-8.
Marion de Lorme et Cinq-Mars sont au nombre des
personnages.
Le marquis de Senneterre, qui se dit passer pour
peintre, s'est épris de Marion, et il est tout disposé à
se séparer de sa femme, pour se donner tout entier à
Marion, qui partage l'amour du marquis. La marquise
vient à Paris, se présente incognito chez sa rivale pour
y prendre des leçons de coquetterie et de séduction, et
réussit assex -bien pour reconquérir son volage époux.
Marion, de dépit, consent à épouser secrètement Cinq-
Mars.
Il y a dans cette pièce plus de Marion de Lorme que
dans celle de M. Hugo.
150 Confession de Marion Delorme {tic). Précédée
d'un Coup d'œil sur le siècle de Louis XIII, par Méry.
Paraissant par feuilletons dans le journal t l'Ordre *,
depuis le 26 juin 1849 ; la publication éuit à sa troi-
sième partie au 15 septembre de la même année.
Les feuilletons sont signés Marion Delorme ; il n'y a
pas à douter un seul instant que ce ne soient là la
manuscrits en asst% mauvais Hat trouvés au Ma»
rais, et dont nous ont parlé les journaux des premiers
jours de juin 1849. Alors il y eut fuff, suivi de mys-
tification et d'apocryphie. car la « Confession de Ma-
rion Delorme > est bite par M. Méry.
H- L'auteur véritable est M. Eugène (Jaquot dit) de
Mirecourt. Méry n'en a fait que le.Coup d'œil-Préfoce.
On a réuni ces feuilletons dans une édition illustrée,
à 20 cent, la livraison.
-|- M. Jal. dans son c Dictionnaire critique d'his-
toire et de biographie *, 1867, gr. in-8, s'est livré
à une discussion fort étendue sur des faits minutieux
relatifs à Marion Delorme. Voir aussi c l'Histoire de
Louis Xni », par M. Bazin.
-t- LORMEAU (M~ Juliette) ps. [M-
J. Janin].
Articles de mode insérés dans le « Mo-
niteur de la Mode. »
I L'ORMEGREGNY ou ORMEGINY (le
sieur do), jw. [P. Du Moulin fils aînéj.
Réflexions sur le second et le troisième
chapitre de la «Politique de France», de
M, ?. H. (P. Hay du Chastelet), où il cen-
sure le clergé de Rome et les Huguenots.
Cologne, Pierre de la Place (HolL, Elze^
vier), J671, in-12.
Cet ouvrage a été réimprimé on reproduit sous le ti-
tre de c Réflexions sur le 4* et le 5* chapitre de la
«Politique de France «, de M. P. H., marq. de C. etc.
Cologne, 1677, in-12. C'est le même ouvrage. La
difl'éreBce des titres vient de ce que Tauteur se servit
d'abord d'une édition de l'ouvrage de Hay oh les cha-
pitres refutés étaient le second et le troisième.
Les « Réflexions » de Du Moulin ont été réiropr.
à la suite de quelques éditions du i Traité de la poli-
tique de France >, de Hay du Chatelet. noUmment à
la suite de celles 1677 et 1680, in-12. A. A. B— r.
+ LORMEL (Julien) [Alexandr&-André
819
LORRAIN
LOTTIN DE lAVAL
Jacob, dit Erdan, alors réfugié en Bel-
giouej.
Les Conspirateurs français, L Babeuf.
Série de feailletons publiés dans le Joanul le « Té-
légraphe * de Bnuelleg, avril et mai 1856.
LORRAIN (Claude le), surnom [Claude
Gelée, célèbre peintre-graveur lorrain].
Un Catalogne raisonné des estampes gravées à l'eau-
forte par Claude Gelée , dît le Lorrain, se trouve dans
la dixième livraison, pour 1843. c du Cabinet de l'A-
mateur », pag. 448-463. Ces esUmpes sont an nom-
bre de qnarante-trois. L'auteur a pris pour base la liste
dressée, il y a dix ans, par M. Robert Dumesnil. bien,
dit-il. que la négligence que cet amateur apporte dans
la rédaction des catalogues qu'il publie, et son peu de
connaissance des procédés de l'art, l^ient fait tomber
parfois dans de graves erreurs. Il en a néanmoins con-
sidérablement modifié l'expression. Un grand nombre
d'états nouveaux ont été constatés, d'antres tout à £aii
illusoires ont été retranchés, et une planche qui, re-
touchée par l'artiste, a servi à l'impression de deux es-
tampes différentes, a été signalé pour la première fois.
« Bulletin dn Bibliophile belge i, t. l*', p. 308.
•+- Les gravures' de Claude Lorrain sont très-recher-
chées; l'une d'elles, le « Soleil couchant », l«r état,
ftit payée 1211 fr. à la vente H. T., en 1863,
n» ISll du catalogue.
Il a été publié en Angleterre divers ouvrages de gra-
vures d'après ce célèbre artiste :
A Collection of landscapes aOer the original pictures
ofCl. Lorrain and C. Poussin. London, 1801,in-fol.
Beauties of Claude Lorrain. Lùndon («. d.), in-fol.
Liber veriutis . or collection of 200 prinU aller the
original designs of CUrade Lorrain. 1779, % vol.
in-fol.
Voir les détails consignés au « Manuel du libraire ».
D'après M. Léon de La Borde, qui a vu. au chfttean du
duc de Devonshire, les dessins originaux, le t Liber
veritatis » est une œuvre sans mérite ; il est impos-
sible de traduire d'une manière plus insipide, plus mo-
notone . plus banale , une collection de dessins qui
sont un recueil de chefs-d'œuvre par leur profondeur,
leur sentiment et leur vérité. (Voir les c Archives de
l'art fhmçais >. 1. 1, p. 435.)
4- LORRAIN (Camile) [Hipp. Babou, né
en 1824],
Des articles dans des journaux, et trois
Nouvelles qui ont été reproduites dans les
« Payens innocents ». Paris, P. Malassis,
1855, in-i2.
LORRAINE (le duc de). Voy. CHAR-
LES V, duc de Lorraine et de Bar,
LORRIS (Guillaume de) [Guillaume, de
Lorris, près de Montargis, poëte français
du XII* siècle].
Voy. son article dans la « France litté-
raire», à Lorris.
LORRIS (Jean de), ps. [Le Bipois, auteur
d'articles dans le journal intitulé : « l'Es-
prit public»].
LORRY (Alphonse), ps. [Pierre Cler-
JON, médecin].
Chroniques françaises, l'* partie : le
Curé de campagne. Paris, 1829, 4 vol.
in-12. — 2* partie : l'Attaque du Pont, ou
la Fille retrouvée. Paris, Boviland, 1830,
4 voL in-12.
MM. Breghot da Lut et Périeand. dans leur < Cata-
logue des Lyonnais digues de mémoire >. tyon, 1K39.
gr. in^8, p. 76, nous apprennent bien que Cleijoa a
publié, sotts le pseudonyme d'Alphonse Lorry, deax ro-
mans satiriques , mais ils n'en donnent pas les tilrrs.
La 1 Bibliographie de la France » n'en a eDr^istré
qu'un, au moins sous ce pseudonyme.
Les Nouvelles Archites du Rhône, t. H. p. 42. ini'
pntent quelques plagiats à Glerjon.
-H LOS VALLES {le baron) [Acgcet.
anobli par Don Carlos, sous le titre de ba-
ron de Los VallêsI.
Un Chapitre de l'histoire de Charles V
(don Carlos) . Paris, 1835, in-8, avec 3 porlr.
et une carte.
LOSIER, ps, [MM. Rosier, Chazet et
Achille Dartois].
La Jolie Voyageuse, ou les deux Giroux.
Anecdote contemporaine, en un acte. Re-
présentée sur le théâtre des Variétés, le
12 novembre 1834. Paris, Barba, 183Ji,
in-8.
LOSTEIN (Aimé), ps. [Auguste Rou\e-
nat], autour d'articles signfe de ce pseu-
donyme dans des petits journaux.
4- LOT [Georges Mancel, littérateur,
connu dans la presse sous ce pseudonyme].
Ne pas le confondre avec Georges Mancel , né i
Gaen en 1813, mort en cette ville vers 1864. cod.««--
valeur de la BiblioUièque publique de Gaen. litléntrer
et archéologue, auteur de beaucoup d* écrits publiés s«i
son nom, et d'articles publiés dans divers Journaia d«
Caen sous les initiales G. et G. M. L. D. L. S.
-h LOTAVIUS PHILOPONUS.
Nom sous lequel François Janvier a donné, en lS8i.
in-i, la traduction en latin de « la DémoaoDanie >
de i. Bodin.
-4- LOTHROP (Amy) [Miss V^arner].
Voy. Amy Lothrop, I, 315, c.
LOTTIN DE LAVAL, super fêtation nomi-
nale [Victor LoTTL^c, né à Laval (Mayenne\
en 1815].
L Les Galanteries du maréchal de Ba«-
sompierre. Paris, Hortet et Ozanne, 183î^.
4 vol. in-8.
Ouvrage ancien de Claude Uallevilte, secrétaire éa
maréchal, rajeuni par M. Victor Lotlin. Voy. « qœ
nous avons dit de ce livre, col. 91 de notre Intro-
duction.
Pour les autres ouvrages du même écrivain, voy. la
t France littéraire > et ses c Corrections et Additions >.
à LoTTW (Victor).
-hU. Voyage dans la Péninsule arabique
du Sinaï. Ouvrage publié sous les auspices
de S. E. le ministre de rinstruction pu-
m
LODDUN
LOUIS
blique. Paris, Gide et Baudry, 1854-59,
in-4 et atlas in-folio.
+ lU. Voyage dans la Péninsule du Si-
naï. Paris, 1860, in-li.
+ IV. Manuel complet de lottinoplas-
tique. L'Art du moulage de la sculpture.
Pari^^ 1857, in-32.
-h LOUDUN, gêonyme [Eugène Balley-
GHER, de Loudun, d'abora employé à la Bi-
bliothèque Sainte-Geneviève, puis à celle
de l'Arsenal, né à Loudun le 8 juilletl818].
L La Vendée. 1849, in-8.
IL Les trois Races, ou les Allemands,
les Anglais et les Français. 1852, in-8;
1863, in-18.
m. Les Derniers Orateurs, ou la Tribune
française (1848^2). 1855, in-18.
ÏV. Vie du général Abatucci. 1855, in-8.
V. Le Salon, ou l'Exposition universelle
des beaux-arts. 1855, m-12.
VL Les Victoires de l'Empire. 1859,
in-12.
VU. La Bretagne, paysages et récits.
1861, in-18.
VIll. Des articles dans divers journaux
« rUnivers, l'Ere nouvelle », etc.
LOUÉ (Philibert), ps, [Almire Gandon-
MÈRE, de Loué, auteur d'articles imprimés
sous ce pseudonyme dans la « Chronique »,
revue mensuelle, dont il était le principal
rédacteur] (1842).
LOUlé, ps. [Denis-François Donnant,
traducteur, secrétaire de la Société acadé-
mique des sciences de Paris, membre do
plusieurs autres sociétés savantes].
I. Considérations sur les rapports qui
lient les hommes en société, ou des Elé-
ments de l'organisation sociale ; trad. de
l'anglais de John Brown, sur la 3* édition,
avec un Discours préliminaire et des notes.
Paris, Obré, 1800, in-8.
II. Théorie élémentaire de statistique;
trad. de l'anglais de William Playfair.
Paris, Valade, 1802, 1805, in-8.
III. Abrégé de l'Histoire des Empereurs
romains, grecs et allemands, depuis Jules-
César jusqu'à François II, empereur actuel.
Ouvra";e classique gui peut faire suite aux
a Révolutions romaines » de Vertot. Paris ^
Pillot, 1803, in-12, 400 pag.
Réimprimé sons ce titre :
Abrégé de l'Histoire des Emperears qui ont régné en
Europe depuis Jnles César jusqu'à Napoléon. Seconde
Miiion. comprenant l'histoire des Empereurs romains,
grecs et allemands, et augmentée des Empereurs turcs
el mises : ouvrage classique qui peut faire suite aux
V RéTolntioos romaines >, de Verlot. Paris, PHlot
jeune, 1804. io-12.
Cet c Abrégé » est un manuel historique, indispen-
sable k Un» les Jeunes gens qui étudient les belles-
letues. L'antear donne des extraits fort intéressants des
▼les des Emperears et des grands personnages qni ont
d oué un rôle dans le monde.
IV. Le Contemplatif, ou Pensées libres
sur la morale, la politique et la philoso>
phie. Paris, Batillot, 1803, in-12, 190pag.
V. Contes de famille, ou les Soirées de
ma grand'mère; trad. de l'angl. de miss
Gunning. Paris, Ancelle^ an XI (1803),
2 vol. in-18, fig.
VI. Contes de la chaumière, ou Histoires
morales et amusantes, à l'usage de la jeu-
nesse; trad. de l'angl. demistr. Mary Pil-
kington. Paris, 1803. 2 vol. in-18.
VIL Contes du château, ou la Famille
émigrée; trad. de l'angl. de mistr. Mary
Piikington. Paris, 1803, 2 vol. in-18.
VIII. Eléments de Cosmographie, ou In-
troduction à la Géographie universelle,
exposés dans une suite de lettres adressées
à une jeune élève ; trad. de l'angl. de R.
Turner, surla9*édit. Paris, Getiesï jeune,
1803, in-12,orné de sept cartes, d'une nou-
velle montre géograpniaue, et de quatre
tableaux, — ou Parts, M^ Aumont, veuve
Nyon, 1822. in-12.
Ces éléments contiennent la description de la figure,
des mouTements et des dimensions de la terre ; les
causes des différentes saisons de l'aunée suivant les cli-
mats; les grandes divisions du globe en terre, eau. etc.;
la situation, étendue des républiques, royaumes, etc.;
un aperçu du gouvernement, des coutumes, de la re-
ligion des différents peuples, et une courte notice sur
les souverains régnants. La population de la France
par département ; leur distance de Paris ; leur com-
merce, etc.. etc.; et la table chronologique des événe-
ments et des découvertes les plus remarquables.
IX. Eléments de Géographie, de R. Tur-
ner; trad. de Tangl., sur la 9^ édition,
Paris, Genest, 1803, in-12.
X. Manuel des classes, ou Introduction
aux sciences et aux arts, de R. Turner;
trad. de l'angl., sur la 8» édit. Paris, Du-
poncel. 1803, in-12.
XI. La Vallée heureuse, ou le Prince
mécontent^de son sort, histoire philoso-
Shiquo ; trad. de l'angl. de Johnson. Paris,
farchand, an XI (1803), in-12, fig.
Xn. L'Enfant converti et la Chaumière
galloise, ou les Enfants reconnus ; trad. de
l'angl. d'Elis. Sommerville. Paris, Pigo-
reau, an XII (1804), 2 vol. in-12.
XIII. Les Veillées de la pension, ouvrage
dédié à la jeunesse des deux sexes, et trad.
de l'angl. Paris, 1804, 2 vol. in-18.
XIV. Introduction à la Science de la
statistique, suivie d'un Coup d'œil sur l'é-
tude entière delà politique, sur sa marche
et ses divisions; trad. de l'allemand de
Schlœtzer. professeur de l'Université de
Gottingue, avec un Discours préliminaire,
des additions et des remarques. Dédié à
823
LOUIS
LOUIS XVI
m
s. A. S. Mgr Tarchichancelier de TEmpire.
(De r imprimerie impériale). Paris, Galtand,
an XIII (1805), in-8.
Qoelques-ons des oavrages qii« nous venons de ci-
ter portent néanmoins le véritable nom de l'anteur.
-j- Voy. Il ff France littéraire », à Donnant.
LOUIS, nom sous lequel plusieurs au-
teurs dramatiques ont caché leur partici-
pation à des pièces de théâtre, et parmi
lesauels nous citerons MM. le baron de
Bilderbeck, L. Couailhac, Domergue, H.
Duffaud, Tavernier et Viardot.
Pour la distinction de leurs parts res-
pectives, voy. ces divers noms dans la
«France littéraire «.
+ LOUIS [MM. L. Desnoybrs et Armand
Chapeau].
Le Bal d'ouvriers. Paris, 1831, in-8.
Avec Varin.
LOUIS (Charles-Auguste), roi de Ba-
vière, semi-apocryphe.
Poésies de —, traduites par W. Duc-
kett. Paris, Dureuil. 1829-30, â vol.
in-18.
Noos tenons d'ane personne que nous devons croire.
de M. W. Dackett lui-mime, que sur les pièces qoi
composent ces deux volâmes, trois on qnatre sont véri-
tablement dn roi de Bavière ; mais que le reste a été
fabriqué par les rédacteurs du premier « Figaro i.
-|- Un quatrième volume des Poésies authentiques de
roi de Bavière a paru en 1848.
-h LOUIS, roi de B. (de Bavière) et LOLA
MONTÉS, aut, sup. [Auguste Papon].
Mémoires, accompagnes de lettres inti-
mes du roi et de Lola Montés. Genève,
1849, in-8.
LOUIS **, docteur-médecin de la Fa-
culté de médecine de Perpignan , pseudon,
[Adrien de La Croix! .
Lettre raisonnée de —, écrite à un fa-
meux médecin de Montpellier. Mai 1743,
in-4.
LOUIS *******, aut. dég. [Ix)uis Viar-
dot].
Laure d*Arezzo, anecdote du xvi* siècle.
Paris, Mongie aîné, 1824, in-12.
LOUIS XIII (le roi trèsKîhrétien), apocr.
[Denis Rivault, sieur de Flurance, pré-
cepteur de Louis XIII J.
Préceptes d'Agapetus à Juslinian, mis
en françois par —, en ses leçons ordi-
naires. Paris, Pierre Le Court, 1612, in-8.
23 pag.
« Celte traduction, faite sur une version latine, est
moins de Louis XHI que de Rivault » (Nicéron,
t. XXXVn p. 32i). A. A. B— r.
-h LOUIS XIII, aut. sup.
Codicilles de —, roy de France et de
Navarre, à son très-cher fils atné et suc-
cesseur en ses royaumes de France et de
Navarre, Canada, Mexique, et en ses mo-
narchies d'Allemagne et d'Italie. 1(>43,
4 parties in-24.
Quérard a exprimé, dans ses « Notes •, son regrri
de n'avoir pu découvrir l'auteur de cet otmft siofTi-
lier, dans lequel il y a d'excellentes choses an mlin
de beaucoup d'extravagances. M. Dn Roore en a dooaé
une analyse intére^ante (/ Analecta-Biblion. tome Q.
page il 3). Voir aussi U dissertation insérée dans le
« Mercure » de 1754. et la « Lettre » de M. de Fob-
cemagne sur le < Testament de Hieheliea *.
LOUIS XIV, roi de France. Ouvrages qui
lui sont faussement attribués .
I. Relation de ce qui s'est passé au sié^e
de Namur. Paris, Thierry, 1692, in-fol.,
avec trois cartes gravées par ordre du roi.
Réimprimé à la suite des f Mémoires sur la Ti« de
Jean Racine ». 4747.
Louis Racine a inséré ce morœan 1 la suite des H^
moires sur la vie de son père, par déférence pour 1 cpt-
nion de quelques personnes, qui prétendirent qnt \t
public, trompé par un style qu'il n'atteitdail pas d'oif
plume poétique, n'en soupçonna pas l'aatenr. et pint
même goûter davantage l'histoire dn même évéoenait,
faite dans un style très-différent, par de Vizé.
Le général Grimoard. qui a inséré cette relation dâss
les ff Œuvres de Lonis XIV », ne croit pas que Ktnatt
y ait coopéré; mais il pense que Pelisson en a rem le
style.
Dans le Catalogue de Bellanger, rédigé avec un soin
particulier, cette Relation est attribuée au fameux uc
Visé. A. A. B— r.
IL Discours de Louis XIV au Dauphin
f rédigé par Pelisson).
Imprimé dans nn i Recueil d'opuMnles liUénires •
tirés d'un cabinet d'Orléans , et publiés par un ao»-
njme (l'abbé d'Olivet). Amtterdam, Barrevelt, 1767.
in-lS.
m. Lettre de Louis XIV à Louis XY
(par Claude^uillaume-Robert d'Esteuil).
1733, in-4.
Cet écrit, où l'on donne une juste idée des Jésuites,
avait été faussement attribué aux appelants; il a éii
condamné par arrêt dn parlement de Paris.
Il existe une volumineuse collection des c ŒnTres
de Louis XIV », publiée par le général Grimoard et
Grouvelle, Parit, 1806. 6 gros vol. in-8. Noos pea-
sons que plus d'un écrit qu'elle renferme poemit
Hn contesté à Louis XIY. Si ce grand roi n'avait pas
toujours le temps de gagner des batailles par Ini-roéw.
et se reposait sur ses généraux pour lui moissonner 'ie
la gloire, comment ses nombreuses occupations de p*
lanteries lui enssent-elles laissé le loisir d'écrire * Is
ministres célèbres, ainsi que les grands écrivains qal
l'entouraient, ont dû faire pour sa réputation littéraire
ce qne les généraux ont fait pour illustrer ses armes.
LOUIS XVI, roi do France, apocr. [Fr.
Babié de Bercbnay et Sulpice Imbert.
comte DE LA Platière].
I. Correspondance politioue et confi-
dentielle inédite de Louis XVI avec S€S
frères et plusieurs personnages célèbres
825
LOUIS XVI
LOUIS XVI
pendant les dernières années de son règne
et jusqu'à sa mort (composée par F. Babié
de fierœnay et Sulpice Imbert, comte de
La Platière, avec des notes par M"* Hé-
lène-Maria Williams). Paris, Dehray, 1803,
2 vol. in-8.
II. Louis XVI peint par lui-même, ou
Correspondance et autres écrits de ce mo-
narque, prêches d'une Notice sur la vie
de ce prrace, avec des Notes historiques
sur sa Correspondance et ses autres écrits
r J.-B. Pujoulx). Paris, GidefUs,
, 1817,
(par
m-8
Voici ce que A. A. Barbier, mos le ïfi 3033 de
S4D ■ Dictionniire des ouvrages anonymes et pseodo-
nsmes », 2« édiU, nous apprend sur retle correspon-
dance:
« En 1809, lorsque je bisais imprimer le troisième
Tolnrae de ce DicUonnaire. M. Babié m'a atone qu'il
avait composé le plus grand nombre de ces lettres en
société avec M. de La Platière ;«dans ces derniers
temps, il a répété le même aveu à M. Beuchot. qui Ta
roo£igné dans le « Journal général de la librairie *, et à
X. Eckart. anteor des « Mémoires bistoriqucs sur
Louis XVU », lequel s'en est senri pour se justifier
d'avoir avancé que la c UUre à M. l'abbé.... sur l'édu-
cation du Dauphin > était supposée. La fausse Corres-
pondance de Louis XVI a tronté quelques faibles dé-
fenseurs ; on ministre du roi l'a citée comme authen-
tique dans la Chambre des députés en 1817. Uo homme
de leUres lrè»-estimé, M. Alexandre Soumet, dans son
• Oraison funèbre de Louis XVI », Toulouêe, 1817,
io-8. p. 39. l'a aussi alléguée en faveur de cet infor-
taoé monarque. Les preuves de supposition n'en sont
pas moins convaincantes ».
« On les trouve réunies dans l'opuscule de M. Ec-
kart, intiUUé : f Une Lettre sur l'éducation du Dau-
pbin. attribuée à Louis XVI, est-elle authentique? Et
Observations sur les recueils de Lettres publiées en
1803 et en 1817, sous le nom de ce prince ». Parit,
McoUe, 1819, in-8 de 56 p. Le (aux-Utre porte ;
V Lettres aUribuées i Louis XVI ».
La publication, en 1817, de « Louis XVI peint
par iui-mème » , détermina M. Beuchot à donner à la
• Bibliographie de la France » des éclaircissements sur
BQ point d'histoire littéraire d'un haut intérêt pour
ooos. Us ftarent révoqués en doute, et il en résulta
une discossion qui fit gagner à M. Beuchot les plus
rrédoles. Voici les trois articles qui furent publiés i
ceUe occasion, et dans l'ordre oh ils ont paru dans la
« Bibliographie de la Frauce »:
Les deux volumes in-8. intitulés : « Correspon-
dance de Louis XVI », avec des notes par mademoiselle
Williams, ParU, G.-A. Debray, 1803. ont été for-
tement mis k rontribution par l'auteur du livre ayant
pour titre • Louis XVI peint par lui-même », ou < Cor-
respondance et antres écrits de ce monarque ». Parit,
Gide fiU, 1817, in-8. Les journaux ont fait un pom-
peux éloge des f Lettres de Louis XVI ». Des souve-
nias même ont écrit à l'éditeur des lettres de féliclta-
tioo. Eh bien I toute la f Correspondance de Louis XVI »
pobUée par mademoiselle Williams et reproduite en
partie dans c Louis XVI peint par lui-même » est ce
qu'on appelle apocryphe ; les auteurs sont M. le comte
Salpîce de La Platière. mort aux lies il y a plusieurs
années, et M. B..., qui existe encore, et de qui je tiens
les déiaiU que voici :
» J'étais un jour cbes Solplce de La Platière, me
dit-il ; nous cherchions ensemble le titre on le sujet
d'un livre. L'idée nous vint de faire des c Lettres de
Louis XVI »; et snr-le-champ nous nous mîmes i
l'œuvre. Tous les matins. oonUnua-t-il, je me rendais
chez Sulpice de La Platière, et là, en prenant du Uié,
et après l'avoir pris, nous fabriquions quelques lettres;
quand nous en eûmes uoe quantité sulBsante, nous ven-
dîmes notre travail & M. L , qui nous en donna
cent louis, que mon collaborateur i)artagea avec moi » .
Comment ce manuscrit est-il ensuite tombé entre les
mains de mademoiselle Williams, qui a donné la pre-
mière ces lettres comme authentiques? C'est ce que
j'ignore (1).
An surplus, le nom de M. B.... comme auteur de la
« Correspondance de Louis XVI > n'était pas inconnu i
M. Barbier. (Voy. le « DicUonnaire des ouvrages ano-
nymes », etc., n» 9352). (Beuchot).
(13 juin 1818.)
A MM. les rédacteurs de la f Bibliographie de la
France ». Messieurs, permettes-moi quelques observa-
tions sur l'article relatif à la f Correspondance de
Louis XVI » , inséré dans le » Journal de la librairie »
du 13 de ce mois.
Je ne conteste point que M. B.... vous ait dit avoir
composé une « Correspondance de Louis XVI », con-
jointement avec M. Sulpice de la Platière. Celui-ci est
mort, comme vous l'observez fort-bien, et il n'est pas
possible de l'appeler en témoignage ; mais ceux qui
l'ont connn pourront bien attester qu'il était hors
d'état de composer une seule des lettres de la colleaion
de mademoiselle Williams. Reste ce mystérieuxM. B....
Ne serait-il pas possible qu'il ait avancé un fait
inexact? Quand on sait que c'est M. Bar (Ber-
trand Barère. de Vienzac), membre de la Convention
et du trop fameux comité de salut public, qui a vendu
la r Correspondance de Louis XVI » à mademoiselle
Williams; quand on pense qu'à l'époque oii elle a
paru pour la première fois, le gouvernenent consulaire,
au lieu d'en nier l'authenticité, préféra y faire jouter
des notes où respirent le fiel et la mauvaise foi, pour
en diminuer l'effet sur le public; enfin, quand on réflé-
chit qu'un ministre du roi a cité ce recueil à la Cham-
bre des députés en 1817, au st^et des administrations
provinciales, on est convaincu qu'il faut des renseigne-
ments plus certains pour révoquer en doute l'authenti-
cité de ces lettres, où respire d'ailleurs un si grand
caractère de vérité.
Veuillez, Messieurs, agréer, etc. Gidb.
Note du rédacteur. C'est avec plaisir qne j'ai in-
séré cette lettre, qui contredit, sans détruire, ce que
j'ai avancé p. 351-35S. Mais en la publiant, je crois
devoir mettre à la suite quelques observations.
Je remarquerai d'abord que la signature de cette
lettre est celle du libraire qui a publié « Louis XVI
peint par lui-même », etc., volume pour lequel on a.
ainsi que je l'ai dit. mis à contribution la c Correspon-
dance de Louis XVI » publiée par mademoiselle Wil-
liams ; et c'est cette « Correspondance » seule, et ce
(1) -f- Un fkit curieux et qui ne paraît pas avoir
été connu des historiens de cette pseudo-correspondance
de Louis XVI. c'est que. lors de son apparition, Colii-
gnon, de Metz, en fit une contrefaçon. M^^^ Williams fit
poursuivre cet imprimeur, qui fut condamné à 6.000 fr.
d'indemnité ; voy. Dalloz. c Jurisprudence générale » ,
dans vne note de son article « Propriété littéraire ».
01. B— r.
827
LOUIS XVI
LODISXVI
qui en a été extrait que J'attaqne. Or, peu de joiirs
avant la mise en vente de « Louis XVI peint par lui-
mftme », ayant eu occasion de voir M. Gide, et ayant
appris de loi que l'on avait, pour ce volume, puisé
dans la c Correspondance » publiée par mademoiselle
Williams, je lui nrontai ce que je savais; et ce fut
d'après cet entretien qne M. Gide fit ôter du firontispice
de son livre les initiales des noms de l'homme de lettres
qui y avait donné des soins. Comment se fiiisait>il
qu'après avoir cru ce que je lui disais chez moi, ronfl-
dentiellement, sans témoins, conséquemment sans avoir
à redouter aucune discussion, H. Gide révoque en doute
ces mêmes faits qnand je les fais imprimer dans un
journal, au risque d'être convaincu d'imposture ?
Je passe 4 l'examen de sa lettre.
lo Tous les gens qui ont connu M. Sulpice de La
Platière peuvent attester qu'il était hors d'état de com-
poser une seule de ces lettres. Dans ce cas tout l'hon-
neur en reviendrait & son collaborateur. Hais sans
faire la part de personne, sans rien prononcer sur
le mérite de M. Sulpice de La Platière. je rappellerai
qu'un homme dont la médiocrité est incontestée, le mar-
quis de Caraccioli, fabriqua des « Lettres de Ganganelli»
(Clément XIV), publiées en 1775, et qui eurent une
vogue extraordinaire. Tout le monde en fut longtemps
la dupe.
80 Reste le mystérieux M. B... Il est vrai que
U. B..., étant vivant, je n'ai pas voulu imprimer à
son inso son nom dans ma note. Mais pour ne rien
laissera désirer aux curieux, j'ai dit que M. B...
était nommé en toutes lettres dans le « Dictionnaire
des ouvrages anonymes et pseudonymes », par M. Bar*
hier, au n» 9352 ; j'ai mis en cela de la discrétion,
mais point de mystère.
3« On sait que c'est M. Bar..., membre de la Con-
vention et du trop fameux comité de salut public, qui a
vendu la « Correspondance de Louis XVI * à made-
moiselle Williams. C'est m'apprendre ce que j'ai dit
ne pas savoir, comment ces lettres étaient tombées entre
les mains de mademoiselle Williams. Mais comment
étaient-elles parvenues dans celles de M. B....? J'a-
vais donné l'historique jusqu'à M. L ; il y a tou-
jours lacune entre M. L et M. Bar...; mais de ce
qu'elles ont passé par les mains de ce dernier, je ne vois
pas comment on pourrait en conclure qu'elles sont de
Louis XVI.
40 A l'époque oh elle (la t Correspondance » publiée
par mademoiselle Williams) parut pour la première
fois, le gouvernement consulaire, au lieu d'en nier Tan-
thcnticité, préféra y faire ajouter des notes pour eu di-
minuer l'effet sur le public. Le gouvernement consu-
laire, que le gouvernement impérial a tant fait regretter,
s'est contenté de laisser faire, et pereonne n'a fait at-
tention au livre qui a été imprimé à la fois dans les
formats in-12 et in-8, mais qui n'a point été réim-
primé en France (voy. la note col. 836 f.). qu'on n'a
exhumé ni à la première ni à la seconde restauration,
et que la discussion même que j'ai élevée ne fera
peut-être pas rechercher davantage.
50 Un ministre du roi a cité ce recueil à la Cham-
bre des députés en 4817, an sujet des administrations
provinciales. Il ne s'imaginait pas qne ces lettres fus-
sent apocryphes ; il ne s'est pas rendu garant de leur
authenticité. Il les a citées comme mademoiselle Wil-
liams les avait publiées, comme l'auteur de c Louis XVI
peint par lui-même » les a employées, de bonne foi ;
mais la bonne foi n'exclut pas l'erreur; et l'autorité
d'un grand nom poavant conncret cette erreur, j'ai
d'autant mieux foit de la signaler : je devait dire U v^
rite que je savais.
6« Il but des renseignements plu certains pour tr-
voquer en doute l'authenticité de ces lettres, oà res-
pire d'ailleun un si grand caractère de vérité. Ce anc-
tère de vérité ne parait pas évident, il s'en Huit, et je
ne suis pas le seul de cet avis. Lorsqu'à rcoeasioD do
volume publié chez H. Gide, la c Gasette de Fiasce 1
du 31 mai 1817, ciu quelques phrases de lettres qoi
avaient été prises dans le recueil de madenoisdlc Wil-
liams, M. Feydel écrivit au rédacteur du c Journal de
Paris » une lettre qui Ait mise an rebut et cepeodaot
réfutée indirectement le 9 juin, mais qui vient d'être
imprimée p. 34-35 de l'opuscule intitulé : c Un akiet
d'hisloire littéraire ». M. Feydel toodni avec nisoD,d<
l'emploi de quelques expressions, qne ces lettres ae
peuvent être de Louis XVI.
Les renseignements, au reste, qne j'ai donnés, sùbi
certains, et cela est superflu dans la position avaoli-
geuse oà je me trouve. Car les raisonnements (ic^
pendamment de la vérité de moo récit), me sofilnie&t
pour attaquer l'authenticité des lettres en qoestica. Les
raisonnements ne suffisenl pas à mes adversaires pwr
l'établir; il faut qu'ils produisent leara preures. lU
disent que ces lettres sont de Lonis XVI, je le nie.
Et îMumHl probatio fui dicU» non fui n^^al.
Mais comme Je désire ne plus revenir sur cette qii««-
tion, quelque grave et intéressante qu'elle soit, j'^jcn-
terai encore quelques mots.
Si ces lettres étaient vraies, on les aurait eues ea
minute on en original. Dans l'nn ou l'antre cas. il eâ
I bien facile de m'éclairer, de oae convaincra. )bi<
I Louis XVI gardai t>il, faisait^il des minutes et tei
lettres? Quant aux originaux, ils ne pourraient, ce «
^1 1 semble, avoir été remis que par les personnes i qai cts
; lettres étaient adressées. Mais eomment tant de pe^
[ sonnes auraient-elles consenti à se dessaisir de papim
i aussi précieux, et se seraient-elle entendues pour s'en
dessaisir en faveur d'un même personnage qu'on peat
bien cette fois appeler mystérieux? Mais si toutes «Uo
de ces personnes auprès desquelles ont été pris des na-
seiguements s'accordaient à dire qu'elles n'ont pas nn
ces lettres, elle ne pourraient les avoir remises. VaU
pourtant ce qui est.
Qu'une seule personne & qui les lettres (publia
par mademoiselle Williams) sont adressées, disr:
Je le* ai reçue» ; c'est ce que je ne crains pas plos ^
de voir représenter les originaux, qui sont indispensa-
bles pour convaincre le public de leur antbentidté.
BeUcsot.
11 Juillet 1818.
Nouvelle note snr la « Correspondance (apooyi^'
de Louis XVI » , publiée par miss Williams.
Depuis ce que j'ai écrit en 1818, il a pam qQfk]Of<
écrits où l'on combat mon opinion, mais on l'on ne il^
truit pas mes raisonnements, et où l'on n'apporte »-
cune preuve de l'authenticité de ces lettres. On k
contente de dire qu'on y croit et qu'il font y croire.
Ces écrits n'ont donc rien changé à l'eut de \i
question, si l'on peut faire one qoQstion de ce qoi est
hora de doute.
Trois choses, toatefois, m'ont ftappé dans cfs
écrits.
1<> Une grande attention à détonner l'attentien da
lecteur de ce qui est l'otijet de la difficalté; une granit
obscurité dans les explications qu'on croit doa»^'
Pour mon compte, j'avoue n'y avoir rien compris.
99 Un aiogolier inachroniime qu'on Ut à la page 6<)
fâO
LOUIS XVI
LOUIS XVI
830
df la brodiiire pabliée cette année (1); on y Uttextnei-
lement : < Je baisai ce dép6t sacré avec le respect re-
ligieax qu'on militaire éprouvera à la tne de l'épée de
Du^esdin qai accola François 1*' en le faisant cbe-
valier. »
Quand on prend Dngneadin pour Bayard, on peut
bien prendre rœavre de MM. Sulpice de La Platière et
B... poar l'cBUTTe deLonis XVI.
Cependant, de la première méprise, qui n'est proba-
UemenI qu'on lapiui caUmi, ne dérive pas la seconde;
je m'empresse de le déclarer, afin que Ton ne croie pas
que je veuille raisonner sur de risibles inductions, et
produire d'aolres arguments que ceox qui sont clairs et
forts. Duguesdin et Bayard n'ont ici rien.i faire ; et si
j'ai indiqué le quiproquo, c'est pour prouver que j'ai
lo les écrits que j'ai dit ne pan comprendre.
3» Et, c'est œ qui ne me permet pas de me taire, on
a bien voulu parler de moi dans plusieurs de ces érits.
et l'on y dit du ton le plus afflnnalif m'avoir envoyé
LOYALEMENT, par U poste et franches de port, des co-
pies de pièces relatives à Tauthenticilé des lettres de
Louis XVI.
Comme je n'nî ftil riocane réponse & ces pièces
qu'on dit m 'avoir a envoyées, et qu'on pourrait un
jour arguer de mon ailence qus l'on m'a convaincu et
canverii, je dois expliquer ce silence; rien n'est pins
brile. N'ayant rien reco, je n'avais aucune réponse à
faire :
On ne peot réfuter ce qu'on ne connaît pas.
Je déclare donc f^'aucun d€t paqiutt qu'on dit
m'avoir été adressés au sujet des Lettres prétendues de
Louis XVI, publiées par miss Williams, ne m'est
parvenu.
L'auteur des « Mémoires historiques sur Louis XVII ».
doDt le nom se trouve sur la liste de ceux à qui l'on
préleod avoir an«si envoyé des copies de pièces relatives
i l'aothenticilé des lettres de Louis XVI. n'en a pas
reçu plus qne mot. C'est M. Eckardqui ledit lui-même,
page 46 d'un opuscule qu'il vient de publier (3), et
dvDl je ne puis faire l'éloge puisqu'on y fait le mien.
Je soutiens toujours que les lettres publiées sous le
nom de Louis XVI par miss Williams sont apocryphes;
qoe (es lettres sont rouvra„^c de MM. Sulpice de La
PUuère et B...; et je le soutiendrai jusqu'à ce que le
contraire m'ait été démontré.
Comme je n'ai dans tout ceci d'autre passion que
celle de la vérité, que ce n'est pour moi affaire ni de
vauiti^, ni de calcul, ni de fanatisme, je suis prêt à re-
noncer à mon opinion quand on m'aura prouvé qu'elle
est une erreur. Mais ce sont des preuves qne je veux ;
et. je le répète, je ne crains pas qu*on en produise.
Qa'on ne s'imagine pas toutefois qne je demande des
preuves d'une espèce extraordinaire. Sans doute, le
public (et j'en fais partie) a le droit, si l'on veut qu'il
croie, d'exiger la représentation des autographes. Pour
mou compte, je serai plus accommodant.
Plusieurs des personnes à qui sont adressées ces
fl)De l'authenticité des c Lettres de Louis XVI ».
par J.-B.-O. Drappean. Des < Notices » du chevalier
de Fonlaines sur le duc de Penthièvre et sur lord
Donner, par R. de Caroodeley. t Correspondance du roi
nartyr », dédié à P.-P. Goelon-Marc, défenseur etolage
de Louis XVI ; par J.-B. Bourcier (de Nantes). Parit,
Migneret, 1819, in-8 de 44 pag.
(2) Une Lettre sur l'éducation do Dauphin, attribuée
à Louis XVI... d4ji citée dans one précédente note.
« Lettres » prétendues « de Louis XVI » existent en-
core. Eh bien I qu'une seule dise avoir reçu l'une de
celles que contient le recueil de miss Williams, voilà
tout ce qu'il me faut.
C'est faire de bien fortes concessions, je le sais.
Peut-être même, en me les voyant faire, quelques per-
sonnes qui s'intéressent à la cause que je défends ont-
elles conçu quelque inquiétude. Qu'elles se rassurent;
re que demande est bien peu de chose, mais ce peu de
chose est impossible. Bbuchot.
31 Juillet 1819.
Une c Lettre secrète de Louis XVI à FrédérioGnil-
laume, roi de Prusse », réimprimée en 1833, à la
tête de ff l'Opinion de Georges Couthon, membre de la
Convention nationale, sur le jugement de Louis XVI ;
précc'dée de quelques réflexions par A. Havard. et
d'une lettre.... » (Parts, PrivoH, Ollivier, Rouanet,
Grimpelle, in-8 de 32 pag.), a été l'occasion d'un
nouvel écrit de M. Eckard, intitulé : • Au nouvel
éditeur d'une lettre attribuée à Louis XVI » {Ver-
tailUs, de l'itnpr. de Dufaure, 1834, in-8), qui
établit la fausseté de la « Correspondance politique et
confidentielle de Louis XVI » , publiée par mademoiselle
Williams, et reproduit, ou cite les articles imprimés au
sujet de ceUe Correspondance, dans la < Bibliographie
de la France ».
-\- M. Feuillet de Couches , dans la préface de son
livre c Louis XVI. Marie-Antoinette et M»* Elisabeth >,
1864. 3 vol. in-8. entre dans des détails étendus au
sujet de cette publication, qui a fait, qui lait encore des
dupes. Un ministre illustre, M. Laîné, l'a citée comme
authentique à la tribune de la Chambre des députés ;
M. Alexandre Soumet l'a exaltée dans son « Oraison fu-
nèbre de Loois XVI » {Touloute, 1817, p. 39). Elle
porte cependant les caractères les plus frappants de la
supposition. Louis XVI ne parlait pas dans ses corres-
pondances les plus intimes la langue des clubs de 1793,
il ne pouvait employer le barbarisme révolutionnaire de
démoralisation, il ne connaissait pas l'expression
û'arrière'pentée, sortie plus tard du ceneau de Sieyès.
11 n'eût pas dit à Malesherbes : La nature vous a
donné une àme citoyenne, et il ne lui eikt pas écrit :
Mon cher Malesherbes. Il n'eût pas dit à Vergoiaud,
auquel à coup sûr il n'a jamais écrit : « Vous avez des
idées grandes et libérales, » expression introduite par
M°*e de Staël dans l'apologie de son père.
Si miss Hélène Williams avait été dupe quand elle
avait acheté le manuscrit apocryphe composé en des
jours de misère par Babié (on a son aveu signé), il
est bien douteux qu'elle. n'eût pas cessé de l'être. Quand
une polémique se fut ouverte et que le gendre de
Malesherbes, M. de Rosambo, eut demandé à voir les
lettres autographes, que fit-elle alors? Au lieu de recon-
naître loyalement que ces originaux n'existaient pas et
qu'on avait abusé de sa bonne foi, elle battit la cam-
pagne et allégua qu'ils avaient été confisqués par la
police.
On pourrait croire la question de ces lettres apocry-
phes du roi mart)T balayée du domaine historique. Elle
a été incidemment revisée par un des sages historiens,
un des esprits droits et fins de ce temps-ci, M. de Ba-
rante, dans un morceau d'histoire, un des meilleurs
étrits de l'auteur, la vie politique d'un des anciens
ambassadeurs et ministres de Louis XVI, le comte de
Saint-Priest. Tout en commençant par reconnaître le
discrédit dans lequel la publication de miss Williams est
tombée, tout en signalant une lettre désavouée par
M. de Saint-PrIest lui-même, à l'adresse duquel elle
est portée, M. de Daranto demande grâce pour deux
831
LOUIS xvm
LOUIS xvra
832
aotres qoi «mt tout aussi peu authentiques que les
autres, loot aussi peu dans le style de Louis XVI, tout
aussi peu possibles. L'une est adressée an comte d'EsUiog.
conmandant la garde nationale de Versatiles dans les
journées des 5 et 6 octobre; Tautre au Ministre des
affaires étrangères, Montmorin. Du premier mot le faus-
saire se révèle dans la lettre i d'Estaing, en le faisant
traiter de cousin par le roi... Dans ces pastiches on
voit se heurter le faux avec le vrai, et l'anachronisme
du style saute constamment aux yeux.
Il s'est rencontré deux hommes asses coun^eux ou
uses naïfs pour publier des éditions nouTelies de ces
correspondances comme vraies et authentiques. L'un
d'eux même les donne comme inédites, (c Lettres de
Louis XVI, correspondance inédite, discours, pen-
sées, etc., avec introduction et notes », par B. Chau-
velot. Paris, C. DilUt, 1868, in-8. — « Œuvres de
Louis XVI, précédées d'une histoire de ce monarque et
d'une lettre de M. Berryer. Paris, 1864 (1).
-h m. Réflexions et Entretiens de
Louis XVI avec le duc de La Vauguyon.
Cet ouvrage a déjà été publié en 1851, d'après un
manuscrit, non de Louis XVI, mais de Louis XVIII. Le
duc de La Vauguyon, arrivé par intrigue au poste de
gouverneur des enhnls de France, était un homme sans
nulle valeur. (Feuillet de Conches, ouvrages cité, p. xvii).
Ces entretiens étaient des cahiers de corrigés des
devoirs donnés aux princes par leurs précepteurs.
LOUIS XVIII, roi de France, apocr.
[M. le baron de Lamothe-LangonJ.
Mémoires de Louis XVIII, recueillis et
mis en ordre par M. le duc de D*'*. Paris,
Mame^Delaunay, TkoisnierDesplaces^ 1832-
33, 12 vol. in-8.
L'ouvrage ne devait former primitivement que six
volumes.
Ces Mémoires offrent une lecture intéressante. Les
auteurs ont su reproduire, d'une manière usex fidèle,
le style de Louis XVIII. Nous ignorons les noms des
littérateurs qui ont refait le lt\Te du baron de Lamolhe-
Langon, comme cela est arrivé pour maintes publica-
tions de ce trop fécond écrivain.
Louis XVIII était un homme d'esprit. Non-seule-
ment nous avons plusieurs opuscules qui portent juste-
ment son nom (voy. la * France littéraire », à
Louis XVni), mais encore on lui a attribué la meilleure
part dans quelques compositions dramatiques dont il a
abandonné la paternité à d'antres. Nous ne connaissons
d'ouvrages qui aient été faussement publiés sous son
nom que les Mémoires que nous venons de citer, et en-
core plusieurs imitations d'Horace, imprimées, publiées
et répétées dans les keepsakes et les almanachâ litté-
raires de la Heslauration, et qui sont dnes au biblio-
phile Paul Lacroix.
Nous en reproduisons une ici, qui a été imprimée
dans le numéro du 4 octobre 1820 du c Cabinet de
lecture », paraissant alors in-folio.
Voici sous quel titre a été donnée cette pièce apo-
cryphe : fl Manuscrits, Ode d'Horace, avec cette épi-
graphe : Pastor cum traheret per fréta navibus. Ode XX,
(i) -f- M. G. du Fresne de Beaucourt a publié :
« Une Supercherie littéraire. Les Lettres de Louis XVI.
Parit, Divry, 1865, in-lè, 19 p. > C'est un tirage à
part, à 50 exempt., d'un article de la « Hevue biblio-
gi-aphique et littéraire *. 01. B — r.
liv. 1 . Traduction par Lonis-Stanislas-Xavier de Fnaft,
décédé sous Louis XVm > . {Extrait de la traduction
toui fruit,)
Quand, parjure à la foi de l'hospitalité.
Le berger phrygien sur l'orageuse plaine
Entraînait avec lui celte fière beauté.
L'orgueil de Sparte et de Mycène,
Des aquilons Nérée enchaînant la fureur.
De ce terrible arrêt fhippa le lavissenr.
Sous quel auspice affreux oonduis-ta cette proie,
Que les Grecs conjurés, sous les remparude Troie,
Viendront chercher armés du glaive et du fianheau.
Résolus à briser de ton hymen inOme
Et du monarque de Pergame
Le trAne antique et le berceau?
Dieux 1 quels flots de sueur coulent dans les batailles'
Que de larmes de sang, combien de funérailles
Va coûter aux Troyens ta criminelle erreur !
Déjà, le cœur brillant d'une joie homicide,
Pallas prépare son égide.
Son char, son casque et sa fureur.
L'intrépide Teucer et t'appelle et te presse;
Au fort de ces périls, au fort de la détresse,
Tu connaîtras aussi le fougueux Mérion ;
Vois-tu pas accourir, tout bouillant de colère.
Ce flls plus vaillant que son père,
Diomède. effroi d'IlionT
Et toi, comme à l'aspect d'un loup dans la prairie
Fuit le cerf, oubliant l'herbe tendire et fleurie,
On te verra, fuyant un fkronche agresseur.
Accourir éperdu, tout pAte^ hors d'haleine.
Pour désabuser ton Hélène
Des serments de son défenseur.
L'inflexible courroux de la flotte d'Arfaille
Retardera la mort d'une superbe ville
le deuil étemel des mères des Troyens.
Mais, les temps accomplis, par les nains de la Grèce
La flamme ardente et vengeresse
Détruira les murs phrygiens.
De l'appui de Vénus en vain tirant ta gloire.
Sur tes cheveux dorés tu promènes l'ivoire ;
Vainement, au milieu d'un essaim de beautés.
Ta faveur tour à tour leur accorde un sourire.
Ou leur partage sur la l)Te
Le plus doux chant des voluptés ;
Vainement, dans ta couche à l'amour consacrée.
Tu fuiru les Cretois et leur flèche acérée.
Ou le rapide Ajax et son dard menaçant ;
Ton front (trop tard, hélas !) viendra baiser la tetre.
Et ta chevelure adultère
Se parfumera dans le sang.
Tourne les yeux : voici les fléaux de ta nce.
Ulysse avec Nestor, son émule d'audace ;
Pour te frapper, Ajax devance ces guerriers \
Près de lui Sthénélns, également habile
A lancer la flèche docile,
A modérer de fiers coursiers.
+ LOUIS XVUI.
Lettre du Roi — à son frère et cousin
Ferdinand VII d'Espagne.
Cet écrit spirituel et malicieux est sorti de la plaoïc
acérée de Paul-Louis Courier.
833
LOUIS XVUI
LOUIS-CHARLES
834
+ LOUIS XVUI (Charles Joliet].
Des articles dans le «c Nain jaune » .
LOUIS-CHARLES, Dauphin de France,
nom pris par deux des derniers imposteurs
des plus remuants, se disant fils de
Louis XVI (1).
C'est on délit que d'obtenir, en
nsorpant an Ikox nom et une fansse
qoalité. an intérêt qai t'exprime
en Boméndre.
AVANT-PROPOS.
§ I. i)e quelques imjmteurs polUigues
de ce tiède,
V Tous les peuples ont vu des imposteurs
revendiquant Thonneur d*une illustre ori-
gine, et les droits qui pouvaient y être
attachés. Un grand nombre s éteint rare-
ment sans devenir l'objet d'une spéculation
pour quelque ambitieux obscur. Combien
de fourbes n*ont pas réclamé la succession
d'un conquérant mort sans postérité !
Combien aont pas essavé de faire revivre
à leur profit l'héritier aun empire 1 »
Avant le xix* siècle, on n'avait pas heu-
reusement vu en France de ces hommes
audacieux qui, profitant de quelque res-
semblance avec un prince enlevé par une
mort tragique, se soient présentés comme
y ayant échappé, et favorisés par des mé-
contents et par Tamour des peuples pour
la nouveauté, prolonger les troubles qui
les avaient vus naître, ensanglanter la
terre et expier sur Téchafaud leurs ten-
tatives criminelles.
Toutefois, en 1596, on arrêta un jeune
homme de 22 à 23 ans, qui se disait fils
de Charles IX et qui était allé à Reims
pour être sacré roi. Il faisait beaucoup
valoir certaines révélations que lui et un
laboureur de Vaux, en Champagne, pré-
tendaient avoir eues, circonstances c^ue
Thomas Martin et le nouveau prophète
Pierre-Michel ont fait revivre en faveur
d'un imposteur récent. Quelques seigneurs
donnaient ou feignaient de donner dans
ces chimères, et fournissaient libéralement,
par compassion, disaient-ils, à son entre-
tien, ainsi que cela est arrivé plus particu-
lièrement pour deux autres imposteurs de
ce siècle. Dans les conjonctures critiques
où se trouvait l'Etat, le parlement de
Paris confirma la sentence du juge royal
de Reims [)ar laquelle Laramée, c était le
nom de cet imposteur, avait été condamné
(i) L'on de ces imposteurs, ne connaissant pas bien
l'ordre des noms de baptême da fils de Louis XVI, si-
tnnil ChfTles-Loais.
T. II.
à être pendu. U fut exécuté sur la place de
Grève.
Pendant plus de deux siècles, aucune
fourberie de ce genre n'avait eu l'occasion
de se produire. Mais notre siècle nous en
réservait toute une série.
A côté des mémorables événements,
si divers, des grands faits et des folies
qui, en France, ont marqué la première
moitié du xix* siècle, il faut donc pla-
cer, comme une autre teinte du tableau,
les tentatives, parfois criminelles, le plus
souvent insensées, d'hommes qui, par
imposture, ont voulu s'approprier ail-
lustres noms et les plus haute^ positions
qui ne leur appartenaient point. La France,
terre classique des choses extraordinai-
res et incroyables, devait voir naître le
•plus grand nombre de ces excentricités,
qui n'ont pour résultat que de semer le
trouble dans la Société ou d'exploiter la
crédulité publique au profit des mono-
manes et des charlatans qui se rendent
coupables d'impostures. Aussi la France,
seulement depuis le commencement de ce
siècle, a-t-elie vu surgir un assez bon
nombre de ces prétendants fous ou fripons .
Le premier fourbe dans l'ordre des dates,
qui a paru, est un personnage qui se faisait
appeler Louis- Joseph Xavier (Voy. ce
nom) . Il prétendait être le duc de Bour-
gogne, fils aine du Dauphin, père de
Louis XVI. Sa mère, disait-il, ayant con-
sacré son premier né à Dieu, l'avait fait
sortir secrètement de France, pendant
qu'il était encore au maillot, avant même
qu il eût reçu le baptême. Ceux qui avaient
été chargés de cette mission l'avaient
amené au village de Frapecu, près de
Namur, où ils l'avaient abandonné. Heu-
reusement pour la réputation de la Dau-
phine, les aocuments plus ofiiciels que la
parole du sieur d'Aché ou Dachet, ainsi se
nommait ce personnage, prouvent qu'il
était né à Namur, en 1748. Ce prétendant
se fit religieux. C'est alors que sa folie
parait avoir commencé. Ce que voulait le
sieur d'Aché, c'était moins le trône de
France encore que le baptême ; il deman-
dait le baptême à tous ceux qu'il rencon-
trait, et on ne sait comment il s'est fait
que personne n'ait entrepris de le guérir
en feignant de le lui administrer. D'Aché
doit être mort dans un hôpital d'insensés.
De tous les princes qui disparurent dans
une tourmente révolutionnaire, aucun
n'eut autant de sosies que le fils de
Louis XVI. On en compte jusqu'à quatorze
ou quinze ! et c'est d'eux plus particulière-
ment que nous allons avoir à nous occu-
per, tout en signalant néanmoins plusieurs
27
835
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
^\
autres fourbes, d'espèces différentes, ap-
partenant à notre ép<)que.
En 1800, un écrivain, M. Regnault-
Warin, s'empare d'événements récents, il y
entremêle des aventures romanesques, et
Touvrage est lu avec intérêt parce qu'on
y retrouve quelques traits des hautes in-
fortunes de Louis XVI et de la famille
royale. Bientôt ce roman a le Cimetière
de la Madeleine » devient la source à
laquelle une foule de personnages puisent,
le plus grand nombre, des connaissances
historiques, et les autres, les moyens d'a-
buser et d'exploiter à leur profit les esprits
faibles et crédules, en s'emparant, à leur
tour, d'un prétendu enlèvement et en affir-
mant l'existence de Louis XVII.
Le premier faux Dauphin qui parut
remonte au temps du Consulat. Ce fut
Jean-Marie Hervagault, fils d'un tailleur
à Saint-Lô (Manche), en 1802. Il était âgé
d'environ vingt ans; doué d'une figure
intéressante, d'un son do voix persuasif,
il joua son rôle avec assez d'intelligence.
Convaincu de s'être, à l'aide de faux noms,
procuré de l'argent, des vêtements et des
égards oui ne lui appartenaient pas,
Hervagault fut condamné par jugement
du tribunal criminel séant à Melun, le
3 avril 1802, à quatre années d'empri-
sonnement. Il est mort à fiicêtre, le
8 mai 1812.
Dans un autre ordre de fourbes, nous
trouvons le forçat évadé Cogmard, trans-
formé en comte Pontis de Sainte^Hélène,
qui faisait le whist de Louis XVIII et
Î prenait les empreintes des serrures. Ce
ieutenant-colonel, de si haut nom, avait
eu le malheur d'habiter un peu le bagne
dans sa jeunesse, et là on voit, en général,
assez mauvaise compagnie. On se trouve
lié avec des personnes dont la moralité
n'est pas touiours irréprochable; on est
souvent attathé à quelqu'un qui vous rap-
pelle plus tard cette intimité, souvent fort
gênante. Voilà précisément ce qui perdit
M. le comte de Sainte-Hélène. Il avait
quitté le bagne sans dire adieu à personne,
pas môme à MM. les directeurs et greffiers
de l'établissement. C'était un homme ingé-
nieux pour ces sortes de choses, que
M. Pontis de Sainte-Hélène. Il était sorti
en costume d'abbé, donnant sa bénédic-
tion à tout le monde. Le garde-chiourme,
qui n'est jamais béni par personne ,
même par ses pensionnaires, baissait la
tête devant l'homme évangélique qui lui
imposait les mains. Or , un garde -
chiourme qui baisse sa tête ne regarde
pas, et l'œil vaut autant que le bras pour
cette profession ; enfin, bénissant, bénis-
sant toujours et partout, M. Cogniard prit
la clef des champs, et, toujours abbt'>,
trouva le moyen ae s'embarquer pour unt*
sainte mission. Arrivé à la Martinique, il
devint le directeur spirituel de la cuisi-
nière de M. le comte ae Pontis de Sainte-
Hélène. La condition était bonne. Il vivait
comme un chanoine. Une cuisinière qui a
des velléités pieuses et qui ne sépare pas
la créature du Créateur, a toujours des
consommés et autres fortifiants au servico
de son directeur. Cogniard était donc
comme Tartuffe,
Gros et gns, \t teinl frais et la boacbe termeille.
guand arriva presque subitement la mort
de M. le comte de Pontis de Sainte-Hélène.
La pieuse cuisinière et son respectacle
directeur firent main basse sur toutœ
({u'il y avait de valeurs empochables, et
même sur les titres de famille du comte.
La justice vint ensuite : il ne restait plus
que ce qu'on n'avait pu prendre.
Par un singulier hasara, l'ancien forçat
ressemblait à peu près à M. le comte de
Sainte-Hélène; il revint en France, où
avait servi celui dont il portait le nom ;
il fut admis dans un ré^ment en Espagne,
s'y conduisit avec une sorte d'énergie,
et obtint le grade de lieutenant-colonel.
La Restauration le trouva dans cette posi-
tion. C'était un adroit personnage, qui se
mit bien en Cour en trouvant beaucoup
d'esprit à Louis XVIII ; il répétait ses mots
et lui attribuait tous ceux qu'on disait
alors, et on en disait beaucoup. C'était là
un temps spirituel ; on s'occupait peu d'af-
faires pubhques ; l'opposition se Ix)rnait à
quelques traits malins ; on n'en était pas
arrivé à faire, de la conversation des
salons devant les femmes, une déclamatioa
de lieux communs politiques. Avec cinq
ou six idées qui forment le fond des
choses aujourd'hui, on parle, pendant si\
heures, depuis l'Assemblée nationale jus-
qu'aux boudoirs des lorettes. Enfin il
parait que nous sommes des hommes sé-
rieux ! A la bonne heure 1
Tant est que Louis XVIH, qui aimait
Qu'on le trouvât l'homme le plus piquant
de son royaume, prit beaucoup de goût
pour le comte Pontis de Sainte>Hélèae,
qiii fut admis au jeu de Sa Majesté!'. Tout
allait pour le mieux du monde : honneurs,
argent, réception à la Cour et à la Ville;
c'était pour l'ancien forçat un rêve doré
qui devait pourtant bientôt s'évanouir.
Dans les revues, dans les visites officielles,
il avait été reconnu par d'anciens cama-
rades de Toulon. On vint chez lui ; il donna
d'abord quelques secours. Des exigences.
837
LOnjS-CUAALES
LOUIS-CHARLES
838
accompagnées de grossières menaces, sur-
vinrent ensuite. Le comte était dans
Tenfer. Enfin , par une transaction qui
prouve ou'il y avait encore du sang de vo-
leur mêlé aux habitudes aristocratiques,
Cogniard consentit k faire une société en
participation pour l'exploitation des ser-
rures du faubourg Saint-Germain, et,
comme disent ces messieurs, U préparait
les affaires.
Un ancien ami, qui n'était pas entré dans
l'association et qui trouvait la chose in-
juste, dénonça cette commandite à M. le
préfet de police. A une revue de la place
Vendôme, où défilaient des condamnés, on
arrêta M. le comte de Sainte-Hélène, oui
fut confronté avec ses dénonciateurs. 11 lut
bien démontré gu'on avait affaire à Co-
gniard, qui s'était évadé du bagne de Tou-
lon. Lui seul ji'en voulut pas convenir. A
Toulon, il était encore dans Timpénitence,
et ses nouveaux camarades l'appelaient
ironiquement M. le comte (1).
Au commencement du règne de Louis-
Philippe, une aberration d'esprit fit des-
cendre dans l'arène des imposteurs jusqu'à
une noble dame. Nous voulons parler de
la dame que nous avons connue en France
sous le nom de Maria Stella, née de joinvillb
(vov. Maria Stella), presou'aussitôt après
la ftévolution de juillet. On a fait justice
de la fable ridicule de lady Maria Stella
Newborough, baronne de SteinbiBrg, sur
la substitution du fils d'un geôlier de la
petite ville de Modigliana, nommé Chiap-
piu (depuis Louis-Philippe), à la fille au
duc et de la duchesse de Chartres. Le pro-
cès d'Affenaer, iugé en 1845, a fourni la
preuve que les bons Pères jésuites faisaient
leurs délices de cette Maria Stella. Le parti
prêtre, les grands et petits séminaires,
ennemis nés du gouvernement de Juillet,
recherchaient beaucoup la lecture de ce
roman.
Un autre imposteur, dont le nom se rat-
tache à rhistoire militaire de la France par
la lutte qu'il voulut soutenir contre nos
(1 ) C'est avec cette singnltère existence d'homme que
le thé&tre de U Gaîté a fait un drame représenté pour U
première fois le 24 mars 1849. et imprimé soos le
titre de « le Comte de Sainte-Hélène », drame en cinq
actes et sept tableanx, par MM. Charles Desnoyer et En-
gène Nvs. Les aatenra ont illostré cette déjà vieille
anecdote de toot ce qne le mélodrame a de pins nsnel en
cambinaiMBS. depuis le « Faux Martin Gnerre * , que Ton
jouait il y a quelque trente ans. jnsqu an « Manoir de
MontlooTier •, ainsi qne c Fnaldès », qn'on jone en-
core qnehittefois. U nous semble qn'on devrait chercher
aillears que dans les greffes de la Conr d'assises pour
dixertir et intéresser le public, dans on tet&its comme
celui où nous tîvous.
armes victorieuses en Afrique, est un
Arabe. Tandis que le véritable Bou-Maza
expiait au Ham, comme prisonnier de
guerre, la faute de s'être fait chef de fana-
tiques qui avaient proclamé la guerre sain-
te contre les Français, un autre Bou-Maza,
un faux Bou-Maza, surgissait pour con-
tinuer l'œuvre commence par celui dont
il usurpait le nom. Le chérif Si-Boucif
commençait à acquérir sous ce surnom
une énorme influence parmi leâ tribus du
Jurjura. Mais ses succès ne furent pas de
longue durée. Le mardi 2 octobre 1849,
cet imposteur, étant descendu dans la val-
lée de rOued-Sahel, à la tête de quatre à
cinq mille Kabyles, fut attaqué, mis en
déroute et tué par M. Beauprôtre, sous-
lieutenant de Zouaves, adjoint au bureau
arabe d'Aumale, gui n'avait avec lui qu'en-
viron mille cavaliers indigènes.
D'après le calcul des probabilités, l'a-
venir nous tient en réserve plus d'un vi-
sionnaire qui se prétendra le duc de Reich-
stadt, échappé au joug de l'Autriche, à
la surveillance de ses gardiens, au moment
où Ton faisait pour lui le simulacre d'un
enterrement. Les journaux de Paris, du
lundi 23 et mardi 24 juillet 1849 (1), ne
nous ont-ils pas déjà fait connaître que le
23, à midi et demi, un individu en uni-
forme de lieutenant-général, avec le grand
cordon de la Légion d'honneur, s'est pré-
senté chez M. le général Ghangarnierf La
figure de ce général étant inconnue aux
officiers d'état-major de service, on l'a prié
de vouloir bien écrire le motif de sa visite
pour qu'on pût le transmettre à M. le gé-
néral Changarnier, qui était occupé dans
ce moment. « Annoncez S. M. l'empereur
des Français, roi de Rome, protecteur de
la Confédération germanique. » A ces titres
pompeux, on a bientôt reconnu qu'on n'a-
vait affaire qu'à un fou. II a été arrêté et
mis à la disposition de M. le préfet de po-
lice. Si le duc de Bordeaux mourait jeune,
nous aurions à choisir entre une douzaine
de Henri V, rançonnant les âmes chari-
tables en attendant la vacance, la restitu-
tion ou la restauration du trône de ses
aïeux.
Les races d'imposteurs et de conspira-
teurs ne peuvent, hélas ! s'éteindre tant que
les mauvaises passions parleront à l'ambi-
tion de certains hommes.
Nous noiis apercevons que nous nous
sommes éloigné de notre sujet principal,
qui est de passer en revue les imposteurs
qui ont pris les titres de duc de Norman-
(1) Voyei particulièrement le journal « le Droit >,
des 23 et 24 juillet 1849.
839
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
840
3;
die et de dauphin de frange ; mais c'est
que tous les fourbes dont nous venons de
parler se rattachent à notre histoire d'une
manière très-directe. Pourtant, nous allons
rentrer dans notre sujet.
Lors de la chute du glorieux empire de
Napoléon, il surgit tout à coup plusieurs
Louis XVII; il en parut encore avant la
mort de Louis XVlll, comme au temps de
Charles X, et personne n'a encore oublié
le sabotier Mathurin Bruneau (né à Vé-
zins, Maine-etrLoire, le 10 mai 1784). Les
fauteurs et les dupes de ce grossier per-
sonnage, auauel la malignité affecta de
donner de l'éclat, publièrent des « Mé-
moires, 9 dignes d eux et de lui . Il fut
condamné à cinq années d'emprisonne-
ment, etc., par le tribunal de police cor-
rectionnelle, à Rouen, le 19 février 1818,
pour avoir, en faisant usage de faux noms
et de fausses qualités, escroqué des effets
et des sommes considérables (1).
D'autres individus, à force de songer
sans doute que le Dauphin existait, se sont
détraqué le cerveau au point de se consi-
dérer eux-mêmes comme étant ce prince.
Le 18 février 1818, un homme se présente
aux Tuileries, et demande à parler au roi,
nui, disaU-il, le reconnaîtrait pour Charles
le Navarre à une marque particulière, à
une cicatrice qu'il lui montrerait. On le
conduit à l'état-maior du maréchal de ser-
vice, où se rend M. le comte de Montso-
reau, grand-prévôt de la maison du roi,
et l'on découvreque le prétendu Louis XVII
est Jean-François Dukresne, le neveu de
M. Dufresne de Saint-Léon, sujet à des
accès d'aliénation mentale.
Deux ans après, et encore dans le mois
de février, un sieur R..., huissier de la
(1) Sur les deux priiniers faux Dauphins, Herraganlt
et Mathurin Bruneau, il existe :
l» « Le Faux Dauphin (Jean-Marie Henragaut), ac-
tuellement en France > (rédigé sur pièces officielles), par
Alph. de Beauchauip. Parit, Lerotige, an XI (1803),
S vol. in-12. avec un portrait.
â« « Histoire et procès complet du faux Dauphin
Mathurin Bruneau, prévenu de vagabondage, d'escroque-
rie et d'usurpation de nom ». Paria, Pillet, 1818,
in-80, 128 p., avec le portr. de Math. Bruneau, repré-
senté devant la Cour de Rouen, coiffé d'un bonnet de
coton en pain de sucre, et un bras allongé.
30 t Histoire des deux fanx Dauphins (Hervagault et
Math. Bruneau) », par M. Alphonse de Beauchamp.
Paru, Germ. Mathiot, 1818. S vol. in-12 ou 1 vol.
in-8, 546 p.
40 t Notices sur Hervagault, sous le Consulat, et sur
Math. Bruneau, sous la Restauration, par A.-F.-V.
Thomas.
Imprimées dans le livre de l'anteor intitulé : .« Naûn-
dorff, ou Mémoire à consulter sur l'intrigue du dernier
faux Louis XVII >. Parii, 1837, in-8, p. S59 k 300/
ville d'Uzès, se trouvant à Paris, fut de
même arrêté aux Tuileries. Cet autre fou
se disait aussi le fils de Louis XVI; mais il
prétendait être envoyé du firmament pour
se faire reconnaître. 11 avait defflandé
dans quelle partie du château était logé
son oncle Louis XVIII, et il débitait mille
extravagances.
En 18:24, on vit paraître ai^ État^Unis
Victor Persat, ancien militaire (1). Une
balle reçue à la tête, d'autres blessures et
le froid excessif dans la retraite de Mos-
cou avaient causé un dérangement stm-
sible dans les facultés de ce brave. D lança
des proclamations répétées dans quelques
journaux français et promettait ses « Mé-
moires. » Sa respectable famille s empressa
d'éclairer le public.
Un des pius récents prétendants, juj;e
compétent en matière d'imposture, le soi-
disant baron de Richement, dans les Mé^
moires qu'il a fait paraître en juillet 1831,
nous révèle le nom d'un nouveau fourbe
nommé Fontolive, qui surgit à Lyon vers
1830. Ce doit être lepersonnage dont parle
l'ancien préfet de police de la Seine,
M. Gisquct, dans les piquants Mémoires
qu'il a publiés sur la bohème politique au
temps de son administration.
a Un sixième Dauphm arrive fort à pro-
pos pour nous tirer d'embarras; quel
Donheur si c'était le vériteble frère de la
duchesse d'AngouIêmel Voyons! Nous
sommes à la fin d'octobre 1831 ; nous as-
sistons à une audience du tribunal de po-
lice correctionnelle de Pontarlîer; on
amène Louis XVII; mais ô abomination
des abominations 1 on le condamne à quatre
mois de prison pour a vagabondage, » et
l'on prouve qu'il a été tour à tour dra-
gon, maçon et garçon de salle à l'hospice de
Bicêtre. Si ce pauvre homme était chargé
d'un service quelconque dans le quartier
des fous, là sans doute il aura gagné leur
maladie. »
« Nous voilà retombés dans le doute. »
II faut qu'un voile longtemps impéné-
trable ait caché l'origine du comte Die-
bitsch Sabalkanski, feld-maréchal des ar-
mées russes, puisque la i)oli tique a cru
possible d'accréditer l'opinion qu'il était
Louis XVII; crovance que des gazettes
étrangères ont répandue et que des rê-
veurs en France ont accueillie. Il était du
même âge que le prince, puisqu'il naquit
le 13 mai 1785, au village de Gross-Lew^
(1) Sur cet autre fanx Dauphin, Toyes dus c Puis
révolutionnaire ». édition in-8. 1. IV, le dnpitre iati-
tulé : « les Proacriti de la Restnratîon > . pv M. Fréd.
Degeorge.
841
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLBS
842
(Sil^ie), d'une des plus anciennes familles
de cette province.
Vraiment, il vient autant de ducs de
Normandie que de véritables chapons du
Maine... il en pleut des Louis XYIi depuis
trente ans. .. Nous nous croyions délivrés
de ces apprentis qui arrivent trop tard,
et quand la place est occupée. Mais pas du
tout! en voici encore un qui ne sera peut-
être pas le dernier; celui-ci est le bon, le
véritable duc de Normandie. Il a bien soin
de vous prévenir quMl ne faut pas le pren-
dre comme ses confrères ou prédécesseurs
pour un faussaire, un charlatan ou une
Déte. Allons donc !
A la suite de la révolution de juillet, qui
substituait sur le trône un pnnce de la
branche cadette à un roi de la branche
ainée, nons pouvions du moins croire que
les prétendus fils du roi martyr renonce-
raient à leurs espérances. U en fut autre-
ment.
Louis-Philippe était à peine parvenu au
trône, que surgissaient à la fois deux nou-
veaux fourbes réclamant, au même titre que
le sabotier Mathurin firuneau, le nom et
l'héritage du père qu'ils s'étaient choisi :
l'horloger allemand Naundorff et le soi-
disant baron de Richemont. Ces nouveaux
prétendants publièrent leurs « Mémoires »
avant d'oser se mettre eux-mômes en évi-
dence, et des journaux annoncèrent qu'en
France et en Allemagne, d'autres étaient
sous presse. Chacun d'eux avait eu le temps
d'étudier son rôle, de s'approprier les évé-
nements et de prévoir les objections des
incrédules.
N'allez pas croire que les personnages
dont nous venons de parler soient les der-
niers candidats à la royauté ! Ce serait une
grave erreur. La France est assurée contre
cette disparition. II n'est pas une de nos
provinces qui ne soit assez heureuse pour
posséder une apparence quelconque oe re-
jeton de l'ancienne famille de nos rois. Mar-
seille en possède deux pour son compte
qui, en attendant que la providence veuille
bien leur mettre le trône sous le nez,
daignent extorquer à la crédulité des
femmes des marchés de cette ville des
moyens d'existence. Lyon en possède un
autre. Enfin, Paris, où la place est assez
grande pour contenir au moins un autre
prétendant à côté du trop remuant baron
de Richement, le possède effectivement ;
moins ambitieux que son confrère de Ja ca-
pitale, ce dernier est au demeurant bon
{)rince, ne demandant à son peuple que de
ui laisser la liberté de se croire le véritable
fils de Louis XVI. Cet homme long, man-
chot, à face enluminée, et qui est l'efifroi de
toutes les belles promeneuses du jardin du
Luxembourg, à cause de l'expression luxu-
rieuse de son regard, est un ancien pro-
fesseur du nomdeVarney, et qui demeure
rue de Seine, n. 60 (1).
Jusqu'alors la France et l'AIleniagne
avaient joui du triste privilège de nous
fournir Je ces pauvres fous et de ces dan-
gereux saltimbanques politiques; mais voi-
ci que l'Amérique veut avoir son tourdans
b : Fexnibition des pseudo-dauphins. Quelques
• journaux de Paris, de la première huitaine
de février 18f$0, nous ont donné la traduc-
tion d'un article d'un journal paraissant à
Philadelphie, qui annonce la découverte
d'un nouveau fils de Louis XVI. Que va
devenir le remuant Richement à cette nou-
velle, lui qui avait poussé ses affaires as-
sez loin, jusqu'à l'impudence de faire as-
si^er la ducnesse d'Angouléme devant les
c . tribunaux du département de la Seine,
' pour que la princesse eût à le reconnaître
pour son frère 1 Evidemment, aux yeux de
Kichemont, le prétendant d'Amérique ne
peut être qu'un imposteur ! Mais au moins
ce dernier a un nom unique qu'il avoue, et
une belle position qui nous rassure contre
les démarcnes qu'il pourrait faire en Fran-
ce, pour la revendication, au moyen d'in-
trigues, du trône de son père. Voici la tra-
duction de l'article du journal de Philadel-
phie, que nous empruntons au « Constitu-
tionnel » du 8 février, colonnes 9 et 10 :
Philadelphie. — Il paraît ici un jour-
nal quaker intitulé :< The Friend «(l'Ami).
Ce journal a rendu compte, dans ses der-
niers numéros, d'une visite faite par quel-
ques quakers aux Indiens ménommes,
cnez lesquels ils ont trouvé, disent-ils, le
fils de Louis XVI, chef indien et mission-
naire. M. T. Wistar avait été chargé, par
le Président, de tenir conseil avec les In-
diens ménomines sur le mode le plus équi-
table de distribution d'une somme a'ar-
gent entre leurs cousins les ménomines
mélangés. M. A. Cope, négociant estimé à
Philadelphie, obtint la permission d'accom-
pagner M. Wistar. Ses amis eurent à cette
occasion une entrevue avec un personnage
mystérieux qu'on suppose, par divera mo-
tifs, être le Dauphin ae France. II est dé-
peint comme un homme petit et fort,
ayant l'air franc et ouvert, annonçant,
beaucoup d'intelligence et de bonté, avec
cette affabilité qui caractérise le prôtre
catholique européen. On lui donnait le nom
(1) Auteur de deux articles de critique philosophique
dans la « Revue eucyclopédique » : 1<> 'sur les Etudes
de l'Homme, par Bonstetten (t. XIH). et sur le Rapport
de la Nature à l'Homme, par le baron Massias (t. XVIII).
843
LODiS-GHARLES
LOUIS-CHÂRLES
844
d'Ëliezer Williams, et ce qui était plus
étonnant, le titre de chef des Indiens
SaintJlégis et de ministre de l'église épis-
copale. On disait aue c'était un homme
tres-versé dans les lettres et les sciences,
qu'il avait formé une bibliothèque pré-
cieuse contenant beaucoup de volumes des
missionnaires jésuites et des voyageurs
qui ont les premiers visité la contrée du
Lac. il avait fait longtemps des recherches
se rattachant à l'histoire ancienne des na-
tions indiennes du N.-O., et conûa à ses
amis qu'il avait formé le projet de com-
poser un ouvrage historique sur cette
matière. Il avait déjà publié ()uel(]ues es-
sais; des journaux les avaient imprimés, et
l'on ne pouvait plue se les procurer.
Quelques circonstances nouvelles aug-
mentent l'intérêt oui s'attache à ce per-
sonnage remarquable, sans lever le mys-
tère qui plane sur sa vie. Cette entrevue
inspira le plus vif intérêt aux deux qua-
kers. Le journal ajoute qu'il y a quelaues
années, un Français Agé mourut à la Nou*
velle-Oriéans et fit, en présence de té-
moins dignes de foi, la déclaration singu-
lière qui suit : « J'étais en France à l'é-
poque de la première révolution, et en
rapport avec quelques chefs éminents du
parti populaire. Onn'aiamais pu savoir
positivement ce qu'était devenu le Dauphin
de France : on croyait généralement qu'il
était mort; mais des personnes, indignées
du traitement cruel qu'éprouvait Je mal-
heureux enfant, l'arrachèrent des mains
de Simon et le luj confièrent à lui, sous la
promesse solennelle de le conduire hors de
France, de l'établir dans un pays où l'op
n'entendrait plus parler de |ui et de garder
le secret. Eu conséquence, il avart conduit
le Dauphin en Amérique et l'avait remis k
une tnbu d'Indiens, en le confiant à la
sollicitude spéciale d'un chef, qui l'avait
adopté pour fils. L'enfant était devenu
homme, et était alors missionnaire chey
les Indiens Onaida . Il se nomme Eliezer
Williams. >
Voici une autre version : « Un Français
il. Bélanger, récemment décédé à la Nou-r
velle-Orléans, a déclaré au moment de sa
mort que dans l'année 1795 il conduisit
de Paris le Dauphin de France, fils de
Louis XVI, par la Hollande et l'Angleterre,-
aux Etats-Unis, et le confia aux soins d'un
chef iroquois nommé Thomas Williams,
du Canada. Eliezer Williams parait avoir
maintenant de soixante-trois à soixante-
cinaans; il a cinq pieds neuf pouces (cinq
pieds trois pouces français), et paraît pen-
cbor vers l'embonpoint. Il a le teint brun,
mais pas autant que ))caucoup d'Améri-r
cains et surtout d'Européens du continent:
ses yeux sont d'une couleur foncée, mais
non pas noirs ; au-dessus du sourcil gauche
il a une cicatrice. Il a le nez aquilin et la
lèvre supérieure saillante : c'est le carac-
tère distinctif de la maison d'Autriche. ■
u C'est remplir un devoir d'honoèle
homme en faisant voir clair une fois pour
toutes dans les manœuvres de ces pré<
tendus Dauphins de France, qui abusent
des souvenirs les plus sacrés et insultent
les noms les plus respectables. La morale
publique ne peut souffrir plus longtemps
ui coupaî)le industrie de quelques spécu-
lateurs qui se livrent impunément a une
fourberie qui cherche encore à multiplier
le nombre des personnes abusées, parc«
au'elie vit de leur crédulité; à un genre
'escroquerie politique que les lois ont
prévue et que le pouvoir devrait réprimer.
Puisque 1 autorité, danscette circonstance,
est restée inactive, puisqu'elle n'a pas cru
qu'il lui appartenait de faire cesser le
scandale, il est bon qu'à son défaut, on
puisse s'adresser à la presse. »
« On s'est trop fié jusqu'ici au ridicule
pour faire justice de cette œuvre de men-
^onçe. Sans doute l'intrigue des fau\
Louis XVII ne peut s'étendre à de vastes
proportions, ni devenir un danger pour
l'Etat, parce que de semblables manœuvres
sont un danger pour les intérêts particu-
liers et une insulte pour la conscience pu-
bliquew Quand le nombre des personnes
abusées serait encore plus restreint,
quand il n'y aurait qu'un seul individu en
France qui pût croire à l'existence <l*un
fils de Louis XVI, méconnu pas les siens,
repoussé par ceux qui devraient laccueil-
lir^ ce serait trop encore. Il faut, sur <x
point, ne laisser aucun refuge à Terreur,
aucun prétexte à l'incertitude et 9u doute
pour les esprits prévenus. »
tf On est indigné en lisant les menson-
ges que les pamphlétaires de ces intrigues
ont fait circuler parmi ceui^ qu'ils trom-
pent, et ont cherché à accréditer dan$ les
olasses populaires. Telle est, en effet, la
triste condition de ces imposteurs, (|ui,
pour soutenir leur fabl^. sont obligés d at-
taquer tous les princes de la branche aimV,
dont la loyauté est respectée par les plus
ardents ennemis de la maison de Pour-
bon, et de calomnier dans la personne
de la fille de touis XVI la vertu elle-
même. Certes les noms que nous venons
de prononcer sont trop haut placés pour
être atteints par des allégations qui partent
de si bas, et ces princes sont assez défen-
dus, par la vénération qui les entoure,
contre les libelles clandestins de semblables
845
LOUIS-GHARLBS
LOUIS-CHARLES
84C
aventuriers.... Pour croire que Louis XVII
existe, il faut oser croire que la fille de
Louis XVI est une sœur dénaturée. Or,
c'est un horrible malheur, presaue une
impiété, que de soupçonner madame la
Dauphine(l). »
Louis XVIIÏ et Charles X étaient, aux
yeux de tous ces Dauphins, des usurpa-
teurs. La France, disaient-ils, avait dé-
trôné celui-ci pour rétablir la ligne de
Louis XVI. Aussi le prince Louis-Charles
de Bourbon, Dauphin de France He soi-
disant baron de Richement), se hate-t-il
de protester contre Télection du roi Louis-
Philippe. Un autre prince qui signe Charles-
Louis de Bourbon, dauphin de France
(Naundorflf), et dont les oroits ne sont pas
moins incontestables, protesta à son tour
contre la monstruosité de la séance du 7
août i830; puis on nous fait distribuer
une proclamation signée par le duc de
Normandie, autre Dauphin, datée de
Bruxelles, 25 mars 183i, accompagnée
d'une précédente imprimée à Luxembourg,
le 6 janvier 4830.
Enfin, Ton adresse aux fidèles sujets de
Louis XVII vingt mille exemplaires d'une
constitution libérale qu'il daigne octroyer
à la nation française. Ce dernier document
est précédé d'un colloque entre deux per-
sonnes, dans lequel l'un des interlocuteurs
démontre l'existence de Louis XVn, et
raconte comment il s'était évadé du
Temple. On colporte ces imprimés dans
nos départements, on en dépose secrète-
ment des paquets aux bureaux des journa-
listes pour leur satisfaction personnelle,
et pour qu'ils ne manquent pas d'éclairer
leurs concitoyens.
. Si les prétendants au titre de Dauphin
s'étaient bornés à leurs innocentes pro-
testations; s'ils se fussent du moins con-
tentés de publier des chartes, des procla-
mations ; s'ils n'avaient pas voulu nous
apporter le trouble, l'anarchie, ils auraient
pu jouir paisiblement de leur succès auprès
des crédules et se complaire dans leurs
illusions. Mais en attendant le vote d'un
budget légal, tous ces Louis XVII se com-
posaient une espèce de liste civile à Taide
aescroqueries. C'était lever par anticipa-
tion des impôts avec une irrégularité que
l'administration et la justice ne pouvaient
tolérer.
En outre, ils employaient fort mal l'ar-
gent de leurs contribuables : un de ces
Louis XVÏI (NaUndorff) se trouvait mêlé
(i) A. F. V. Thomas. « Naiindorff. ou Mémoire à
coBjulUir... • Paru, 1837, tn-S, p. 2 et suiv.
quelquefois aux mouvements du parti car-
liste et soudoyait un journal de cette cou-
leur, tandis qu'un autre (Richemont) se
faisait successivement légitimiste et répu-
blicain, suivant l'intérêt qu'il pouvait
trouver à prendre tel ou tel masque pour
fomenter la discorde.
Dans plusieurs circonstances où les dé-
sordres avaient pris un caractère sérieux,
la coopération mystérieuse de ces person-
nages compliquait la difiiculté de remonter
à la cause première.
Les instruments qu'ils faisaient agir
n'étaient ni franchement républicains, ni
ouvertement légitimistes; l'on ne pouvait
expliquer leur conduite en prenant comme
point de départ des opinions indétermi-
nées; il y avait là du louche, des doutes
bien difficiles à résoudre. 11 restait toujours
une lacune dans les investigations de la
justice, comme dans l'ensemble des propres
connaissances du préfet do police sur les
éléments constitutifs des parties.
Les manœuvres de ces conspirations am-
phibies étaient parvenues à créer une co-
terie incolore qui prêtait son appui à toutes
les factions, et salariait la révolte sous
toutes les formes (i).
§ IL Du Dauphin et des Pseudo-Dauphins (â).
Le Dauphin estril mort au Temple, ou
bien est-il parvenu à s'en évader? C'est là
une question qui ne sera probablement
jamais tranchée et qui pourra servir de
pendant au mystère impénétrable du
Masque de fer. En effet, d'un côté on trouve
un acte de décès, un procès-verbal d'au-
topsie signé par MM. les docteurs Pelletan
et Dumangin; en outre, le geôlier du
Temple, Lasne, a déclaré devant la justice,
le 30 octobre 1834, qu'il avait conduit ^u
cimetière et vu de ses yeux mettre en
terre le cadavre du Dauphin [3], M. le
(1) Gisquel, ses Mémoires, t. m, ch. ii, p. 90 à 50
(1840).
-{- (2) Louis XVIl a été le sujet de divers OQvrages
qu'on trouvera éuumérés à la suite de rart|cle que lui a
consacré la < Nouvelle Biogtaphie générale », t. XXXI.
(3) Un fait jusqu'à ce jour inconnu, c'est que le prêtre
chargé de l' inhumation était un génovéfain du nom de
Renard, qui ne tarda pas à quitter les ordres et i se
marier. Henard établit une maison de librairie dans la
rue Ganmartin. et parvint par son esprit et ses nanières
à se former la plus belle clientèle que jamais libralni
de Paris ait possédée. Non-seulement il founiissait tous
les membres de la famille impériale, mais encore les
ministres de Napoléon et les seigneurs de la cour. La
première Restauration lui flt perdre celte belle clieolèla,
mais ce qui le désespéra davantage et qui inffkt perdre
presque la raison, ce fut la crainte qu'on ne déomvrtt
que c'était lai qui avait inhumé le Dauphin : il reçoit-
847
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHÂRLES
84S
docteur Pelletan a fait plus, il a conservé
le cœur du fils de Louis XYl, Ta mis dans
l'esprit-de-vin, et après la restauration il
en a fait hommage à madame la duchesse
d'Angoulôme. I^ mort du duc de Nor-
mandie serait donc indubitable.
Mais les partisans de Louis XVII répon-
dent que le Dauphin serait mort le 8 prai-
rial et aue cependant on trouve à la date
du 14 au même mois, dans les actes de la
Convention, un décret qui ordonne de
poursuivre, sur toutes les routes de France,
le fils de Capet ; ils montrent un discours
adressé, sous les murs des Sables d'O-
lonne, parCharetteà son armée; le géné-
ral vendéen dit à ses soldats : « Voulez-
vous laisser périr Tenfant miraculeusement
sauvé du Temple comme ont péri ses au-
fustes parents?» Enfin le procès- verbal
'autopsie dressé par MM. Pelletan et Du-
mangin contient cette phrase : « On nous
a représenté un cadavre qu*0N nous a nrr
ÊTRE celui de Charles-Louis, duc de Nor-
mandie. 9 Ainsi les médecins ont bien réel-
lement fait au Temple l'autopsie d'un en-
fant, mais ils ne constatent nullement l'i-
dentité de cet enfant avec le Dauphin, et
de plus une discussion fort vive, et qui a
amené la publication de plusieurs bro-
chures, s'est engagée entre MM. Pelletan
et Dumangin. M. Pelletan, oui conservait
le cœur de Louis XVII dans resprit-de-vîn
et qui devait l'offrir un jour à madame la
duchesse d'Angoulôme, soutenait naturel-
lement l'identité ; M. Dumangin la niait
énergiquement. Un enfant d'une dizaine
d'années aurait donc été substitué au Dau-
Êhin, et c'est le cadavre substitué que
[. Lasne, eardien du Temple, aurait ac-
compagné a sa dernière demeure.
Voici les principaux arguments donnés
à l'appui de chaque opinion ; nous le répé-
tons, que faudrait-il donc penser ? Dans ce
monde tout est possible ; mais quelque in-
térêt oui puisse s'attacher à la question
considérée au point de vue historique, les
lecteurs des <c Supercheries » pensent bien
que nous ne voulons pas la traiter (ij. Des
écrivains honorables et bien informa ont
éclairci ce qu'il y a d'obscur sur la fin du
malheureux fils de l'infortuné Louis XVI,
et nous croyons devoir rappeler ici les
écrits qu'ils ontpubliés afin que Ion puisse
bien étudier cette page de nos néfastes an-
nales.
tait les persécutions des Bourbons. Si Renard avait cm
n'avoir mi/ en terre qu'an simulacre de Dauphin, il
n'eût pas été aussi tourmenté. Sa venve vit encore.
(1) Illustration, numéro du 30 août 1845.
NOTICE DBS OUVRAGES
OÙ les preuves de la mort de Louis XVII
sont démontrées.
L Les Derniers régicides, ou Madame
Elisabeth et Louis XVII. Londres, 1796.
in-8.
II. Vie du jeune Louis XVII, par A. An-
toine (de Saint-Gervais). Paris. Blanchard
et Chanson, 1815, in-18. — Urédit. Paris.
les mémesy 1824, in-18 orné d un portr. et
d'un frontispice gravé.
III. Louis XVU, roi de France, sa \ie et
ses infortunes, par M. Ch. Paris, Tiger,
1816, in-18 de 60 pages.
IV. Louis XVn. Ouvrage lait sur des
arrêtés originaux, des procès-verbaux, et
les dépositions des témoins oculaires, par
Simien Despréaux, ancien professeur de
belles-lettres au collège royal de Louis-ie-
Grand, et auteur des a Annales historiques
de la maison de France. » Paris, Lamault,
Rousseau, 1846, in-12.
y. Mémoires historiques sur Louis XMI,
roi de France et de Navarre, avec des
Notes et des Pièces justificatives, parM.Ec^
kard, ancien avocat, chevalier oe TOrdre
royal de la Légion d'honneur. Paris, Ni-
colle, 1816, 1817, in-8 de xvj etS43 pa-
ges, avec portrait d'après Kucharsk gràvé
parManceau, et sur pap. vélin, portrait
double au bistre et en noir.
Il existe un second portrait du jeooe prince peint par
le même artiste, et gravé par G. Honrdain; oo les
trouve souvent tous deux en tète de l'ouvrage àe
M. Eckard.
VI. L'Ange des prisons (Louis XVII), élé-
gide, par M. Regnault de Warin, avec le
portrait du jeune roi, dessiné sur le buste
du cabinet de Madame, et des romances en
musique. Paris, L'Huillier , Delauna^,
Pilkt, 1817, in-12, xxj et 249 pages, a>'ec
4 romances gravées.
Dans treize des pages préliminaires, rantenr a défini :
Q^'eit'Ce que l'éligide ; vient ensuite : IMit^e topri-
•WM, divisé en vingt chapitres qu'il nomme nouumex.
Le volume est terminé par de nombreuses Noîti Un»-
riquet qui remplissent les pages 172 à S49.
VIL L'Enlèvement et Texistence actuelle
de Louis XVII démontrés chimériques, par
M. Eckard. auteur des « Mémoires histo-
riques sur ce prince ». Paris, DucoUei,
1831, in-8, 60 pages.
n faut joindre à celte brochure deux antres peiiU
écrits qui y font snite : t Sur une honnêteté littéraire j
(novembre 1831), in-8, 3 p.; et « Réplique à use ré-
ponse évasive » (décembre 1831).
VIII. Preuves authentiques de la mort
du jeune Louis XVII; détails sursesder-
849
LOUIS-CHÂRLES
LOUIS-CHARLES
8S0
Diers moments, pièces justificatives, docu-
ments inédits, et Réfutation des Mémoires
du soi-disant duc de Normandie, fils de
Louis XVl, par Â. Antoine (de SaintOer-
vais). Paris, L.F. Hivert, 1831, in-8, 48
pages. — Seconde Mition, revue et aug-
mentée de documents nouveaux. Paris, le
même, novembre i 831, in-8 de 66 pages.
Le soi-disant dnc de Normandie. flU de Louis XVI,
qoe M. Antoine réfute par cet écrit, est l'imposteur soi-
disant baron de Richement, dont les Mémoires ataient
i^té publiés en juillet i83i.
Les fauteurs on dupes de Nanudortf ont essayé de ré-
faler ces deux derniers écrits, sous le litre de : « l'Exis-
t(Dce de Louis XVH prouvée par les faits et par les
prophéties... »
IX. Un dernier mot sur Louis XVII, et
Observations, en ce qui concerne ce prince,
sur un ouvrage intitulé oie Passéet l'Âve-
nir,» par M. Eckard. Paris, DucolUt, i83â,
m-8, 64 pages.
c Le Passé et l'ATenir ». etc., qne rébte cet écrit,
a'est autre qne la c Relation des événements arrivés à
Thomas Martin, laboureur à Gaillardon. en Beauoe, en
1816 >, mais considérablement augmentée par les soins
de pauvres dupes poor appuyer les prétentions de Tantre
imposteur, l'horloger Naiindorff.
X. L*Ombre du baron de Batz à
M. P de M (Proustau de
Mont-Louis} au sujet de la brochure inti-
tulée: Quelques Souvenirs, etc., du fils
de Louis XVI (et Réponse de Fauteur des
Mémoires historiques. Le tout par M. Ec-
kard). Paru. DucolUt, 1833, in-8 de 33
XIV. Les Mensonges politiques, ou Ré-
vélation des mystères du Masque de fer et
de Louis XVII, par Paul Lecointe. Paris ^ de
rifM. de Frey, 1847, in-8 de lîO pages.
XV. Procès-verbal de l'ouverture du
corps du fils du défunt Louis Capet, dressé
à la tour du Temple, à onze heures du ma-
tin. Signé : Dumangin, Pelletan, Lassus et
Jeanroy. — Imp. dans « le Moniteur », du
23 prairial an lU (11 juin 1795).
Signé Eckard.
XI. Recherches pour l'exhumation du
corps de Louis XVU. Ouvrage posthume
de Peuchet.
imprimé dans le tome II des * Mémoires de tous »,
1835.
XII. Remarques sur un écrit posthume
de Peuchet, intitulé «Recherches pour
l'exhumation du corps de LouisXVII.» On
y joint, conrnie preuve historique, un por-
trait de ce prince, par M. Eckard. Paris,
Dtlaunay, 1835, in-8, 24 pages, avec un
portr.
Tirées à 100 eiemplaires.
XIII. Histoire du véntable Louis XVII,
suivie de preuves morales et historiques
de la mort de Louis XVD, par A.-F.-V.
Thomas, ex-inspecteur de Tapprovisionne-
ment des combustibles de la ville de Pa-
ris, etc. 1827.
Imprimées p. 35 à 56 de l'ouvrage de l'antenr inli-
tilé : « Naûndorff. on Mémoire k consulter... »
L'antenr déroule derant les yeux de ses lectenrs cette
longue suite de prentes qui établissent d'une manière
irrécaiable qne Louis XVn est mort an Temple.
L'histoire de l'infortuné Louis XVII se
résume tout entière par ces paroles d'une
admirable simplicité : Né à Versailles, mort
au Temple, Le Dauphin est bien mort au
Temple. Si quelque incertitude, quelques
contradictions ont pu naitre à ce sujet,
elles viennent de ce que les hommes de
1795 étaient plus aptes aux promptes et
terribles exécutions au'aux choses régu-
lières et aux formalités. On n'en était pas
encore venu, comme après février 1848,
à tenter de faire de l'ordre avec du dé-
sordre : en tout et partout régnait alors le
désordre.
D'ailleurs, supposé même la vérité de
l'existence de Louis XVII, conte absurde
s'il en fut jamais, ce jeune prince ne de-
vait-il pas se montrer et se présenter en
1814, époque où les puissances réunies
dans Paris s'occupaient de donner ou de
faire nommer un roi pour la France? Or,
dans une occasion si décisive pour le
maintien de ses droits, Louis XVII n'a
donné ni de près, ni de loin, le moindre
signe qui ait pu faire croire à son exis-
tence. En 1815, quand les mêmes puis-
sances sont entrées de nouveau dans notre
capitale, il n'est venu dans l'esprit de per-
sonne de s'occuper d'un prince qui, loin
d'élever une réclamation, ne se montrait
pas plus qu'il n'avait fait en 1814. Donc la
mort de Louis XVII n'est que trop cer-
taine, donc son existence n'a pas pu,
comme l'ont avancé les partisans de
Louis XVII, être l'objet du secret que
Martin, ce cultivateur de la Beauce, a ré-
vélé à Louis XVIII, en 1816; et c'est ainsi
une fin de non-recevoir qui ne souffre pas
de réplique. Si néanmoins l'on s'obstinait
à prétendre que Tobiet direct, le but criii-
cipal de la mission de Martin était de re-
connaître les droits d'un prince invisible à
nos yeux, disons vrai, a'un être chimé-
rique, bon tout au plus à faire un héros
de roman après trente-sept ans de dispa-
rition, il en résulterait une conséquence
bien peu honorable pour Martin ; car il a
écrit et signé un acte authentique de ce
«Il
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
S5i
qu'il avait répété au roi : sa raifision était
toute spirituelle et nullement politi(iue(i).
Quoi mj'il en soit, cette faible incerti-
tude, cea quelques contradictions appa^
rentes expliquent l'apparition de ces nom-
breux prétendants venant réclamer, de*
vant la Cour d'assises, la couronne de
France; on en a fait le compte, et depuis
Hervagault leur nombre s'est élevé jusqu'à
quatorze ou quinze.
Outre les écrits que nous venons de rap-
peler tout à l'heure, il existe encore des
attestations de contemporains sur la mort
du Daupbin de haute importance : celle de
Lasne, devant la justice criminelle de la
Seine, le 3 octobre 1834, et celle faite par
Barras à M. P. Grand.
On ne saurait maintenant, sans un grain
de folie, ou du moins sans faire preuve
d'ignorance, mettre en doute la mort de
Louis XVII dans les murs du Temple. Ce
n'est donc pas pour confirmer cette opi-
nion, pour attester un fait incontestablo,
que nous reproduisons la pièce suivante;
mais elle nous semble contenir des détails
susceptibles d'intéresser les personnes qui
ne l'auraient point encore lue (2).
« Mézières, li novembre 1834.
« Monsieur le rédacteur. Je voyageais
dans le midi de la France, lorsque com-
mençaient à la Cour d'assises de Paris les
curieux débats de l'affaire du baron de Ri-
chement, se disant Louis XVII ; aussi ce
n'est que tout récemment que je viens de
les lire dans votre journal. Je m'empresse
aussitôt de vous communiquer sur la mort
du véritable Ix)uis WU. un document qui
aura tout l'intérêt de l'Histoire, et qui con-
tribuera sans doute à dessiller les yeux de
la crédulité même la plus opiniâtre.
« Tout le mpnde sait qiie, comme ami et
avocat de Tex-directeurBarraSj j'ai été en
position de recevoir de cet ancien gouver-
nant des renseignements intéressants sur
beaucoup de faits qui appartiennent à l'é-
poque oe la Révolution. Or, la mort de
Louis XVII est l'un de ces faits dont il m'a
souvent parlé. Ce qu'il m'en a dit et les
paragraphes qu'il pi'a dictés à cet égard
sont en harmonie parfaite avec la déposi-
tion du sieur Lasnes, qui fut chargé de
garder au Temple lé Dauphin , fils de
Louis XVI. et eptre les bras duquel cet en-
fant 4 renqu le dernier soupir.
« Ainsi que M. Lasnes, qui en a fait la
(i) M. s** (Silvy), ancien magistrat, à l'auteur de
réail intitnié : « le Passé et l'Avenir », etc. (Parit,
1S38. in-S), p. 4.
(i) Oisqvel. UimAm (1840). i.m. A, n.
déposition à l'audience de la Cour d'assises
de la Seine, le 30 octobre dernier, Barras
était bien convaincu que le véritabk>
Louis XVII était mort au Temple, et que
des intrigants çeuls pouvaient se parer de
son nom. Voici sur quelles circonstances
était basée l'opinion de i'ex- directeur.
« En l'an III, Barras, alors membre de
la Convention, reçut du gouvernement la
mission de visiter Louis XVII détenu au
Temple, et de veiller à ce qu'il ftlt traité
avec humanité. Aussitôt que Barras le vit,
il le reconnut parfaitement pour être le
ieune Dauphin qu'il avait vu autrefois aui
Tuileries. Personne ne s'étonnera que Bar-
ras, qui appartenait à la noblesse la plus
ancienne, puisque, suivant un vieux dic-
ton bien connu dans le Midi, la famille
Barras était réputée aussi ancienne oue les
rochers de la Provence ; personne, ais-je,
ne s'étonnera que Barras ait vu souvent
le Dauphin, antérieurement aux graves
événements qui se passaient alors. Barras
interrogea le jeune enfant avec beaucoup
de douceur sur l'état de sa santé. Celui-ci
se plaignit d'éprouver de très-vives dou-
leurs au genou, et de ne pouvoir plus le
plier... Barras reconnut en effet qu'une
tumeur y avait produit de très^rands ra-
vages, et que la situation de l'enfant était
réellement désespérée. Il ne se trompait
pas, car, malgré les soins les plus empres-
sés, le jeune Dauphin mourut bientôt.
a M. Lasnes, comme on le voit par ce
court exposé, n'est donc pas le seul qui
Cuisse établir l'identé de l'enfant mort au
émple et du Dauphin Louis XVII.
« l'ai été frappé de la coïncidence par-
faite qui existe entre la déposition circon-
stanciée de l'ancien gardien du jeune
Louis XVII et les souvenirs historiques de
Barras; et c'est afin que chacun puisse
l'apprécier comme moi, que je vous prie
de vouloir bien publier cette lettre (ks&
votre intéressant jourpal (1).
a Agréez, etc.,
a P. GhAM).
« Substitut du Procureur du Roi d6
Charleville. »
Les attestations que noue venons de rap-
peler n'existeraient-elles pas, au'il reste
toujoura l'acte officiel du décès au prince,
du U prairial an III (iâ juin 1795). C'est
une pièce sur laauelle on ne peut revenir,
et que pourt<uit les nouveaux fourbes qui
ont surgi depuis Hervagault, en ISOâ, jus-
qu'à Henri Hébert, le préteudant ac4ueJ,
ont essayé d'arguer de faux.
(1) « GtMtte des trttwiiaiis •.
853
LOUfS-CHARLKS
LDU1S-CHARL£S
8»4
Tous ces imposteurs n'ont donc pas eu
connaissance d une affaire célèbre dans les
fastes judiciaires, à l'occasion d'un faux
acte de décès, et qui prouve qu'il n*est
point aussi facile que les plus impudents
toDt pensé de faire annuler un acte de
cette nature?
Avant la Révolution, vivait une mar«
quîse très-riche. Sa fortune était convoitée
f»ar des collatéraux pressés d'en jouir. Ils
à'ingéaièrent à trouver un moyen de réus-
sir au plus vite. Un breuvage narcotique,
(1 un effet prolongé, fut administré à la
marquise. Pendant son long sommeil, ils
firent entrer sous son nom, dans un hos-
pice d'Orléans, une femme qu'ils savaient
n'avoir plus que quelques jours à vivre,
et qui ne tarda pas à mourir : son acte de
décès fut fait aux nom et qualités de la
laarquise. Cette dernière, revenue de sa
longue léthargie, fut singulièrement sur-
prise d'être traitée chez elle en intruse.
L'acte de décès à la main, non-seulement
on la traita de folle , la marquise était
morte, mais encore les collatéraux crimi-
nels eurent le crédit de la faire enfermer
à ce titre à la Salpôtrière, malgré ses vives
ivclamations et la claire démonstration de
son identité. Ceci se passait en 1788. Plu-
sieurs fois, pendant la révolution, elle ré-
claHja et perdit. Sous l'Empire, elle récla-
ma et son nom et revendication d'état : la
ilour de Bourges fut saisie de cette affaire
en 1808 ; la marquise perdit. Enfin, peu de
mois après l'avènement de Louis-Philippe,
un noble avocat, qui était au monde le
seul appui de cette marquise, tenta un
nouvel essai, qni fut tout aussi infructueux
que les précédents. L'acte de décès de cette
infortunée fut considéré comme réel. Et
ceci n'est point un conte, comme en ont
tant brodé les prétendus fils de Louis XVI,
L'infortunée victime de cette étrange spo-
liation était Adélaïde-Marie Rogres-Lusi-
gnan de Champignelles, veuve de Louis-
Joseph, marquis de Douhaut, née à Cham-
pignelles, le 7 octobre 1741, supposée
morte à Orléans, ou le 17, ou le 18, ou le
19 janvier 1788; le doute sur le décès naît
de la déclaration des trois témoins qui
en ont iqdiqué l'époque, mais morte en
réalité, à Paris, la 16 février 1832, U
ans après sa mort supposée I
Quand cette malheureuse marquise est
morte sans avoir pu recouvrer son nom,
quatre de nos pseudo-dauphins, ces sal-
timbanques pli tiques, n'ont-ils pas eu
bonne grâce a venir demander aux tribu-
naux des revendications d'état auxquelles
nul d'eux n'avait le droit de prétendre 1
La magistrature firançaise est trop hai|t
placée dans l'estime de l'Europe pour
craindre qu'elle prenne jamais au sérieux
les audacieuses prétentions de l'un ou de
l'autre de ces imposteurs. Le Dauphin est
bien mort ; ne le fût-il pas, et ce serait un
malheur pour lui, la magistrature ne doit
voir que l'acte authentique du décès du
jeune prince, comme elle n'a vu précé-
demment que celui de la marauise de
Douhault, et avec d'autant plus oe raison
que Louis XVI n'a laissé qu'un seul fils,
et que quinze individus se sont successi-
vement présentés pour réclamer ce titre :
en les repoussant tous et en faisant con-
damner quelques-uns, les tribunaux n'ont
commis légalement aucune de ces déplo-
rables erreurs qui se sont commises de
loin en loin. Que fût-il arrivé si les tri*
bunaux, moins prudents, eussent reconnu
Hervagault, le premier pseudo-dauphio
qui s'est présente? Quatorze autres eus-
sent pu successivement protester et crier
à l'usurpation.
Hervagault et le sabotier Mathurin Bni-
neau avaient réclamé des reconnaissances
d'état comme l'a fait depuis l'horloger
Naiindorff; c'est aujourd'nui le tour de
Henri Hébert, plus connu sous le nom de
baron de Richement, et pourtant on vient
de découvrir en Amérique un nouveau
Dauphin, oui, lui, peut-être, est le véri-
tablj; ot s il lui prenait un jour la fan-
taisie de venir en France, pour revendi-
quer aussi ses droits? L'acte du if juin
1795 est article qui fait loi et qui ne peut
être annulé. La famille du malheureux
Lesurques a-t-elle pu réussir, malgré ses
nombreuses démarches, k faire supprimer
le jugement portant condamnatioa à U
peine capitale contre son chef; et pour^
tant, il est mieux établi que la condam*
nation du courrier de la malle fut une er-
reur de justice qu'on ne pourra jamais
établir l'identité des Dauphins présents ist
à venir.
I.
CHARLES-GUILLAUME NAUNDORFP.
Les faux Dauphins qui ont paru en
France peuyent ^ classer en deux caté-
gories : les fous et les exploiteurs 4e la
crédulité.
Dai^ la première catégorie, on d^it ranr
ger : f.-V. Dufresne, l'huissier d'Uzès,
Persat et l'ancien professeur Varney.
Dans la seconde : le tailleur Hervagault,
le sabotier firuneau, le vagabond Fonto*
live, l'horloger allemand NaUndorflP, puis
epûn Henri Hébert, le soi-disant barpa de
RiqlpWQftt.
855
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
856
Parmi ces derniers, Nafindorff, dont on
a annoncé la mort à Deirt, en 1845, et Henri
Hébert sont les plus célèbres par leurs in-
trigues. NaUndorff eut des partisans dé-
voués, môme dans les grandes familles;
des prophètes (Martin et Pierre-Michel),
des écnvains, parmi lesquels beaucoup
étaient de bonne foi, tant cet homme avait
su les égarer.
La véritable biographie de ce fourbe est
loin de ressembler à celle qu'il s'est fabri-
quée, laquelle lui a servi à se créer une si
brillante cliQntèle de dupes.
Charles:Guillaume Naiindorff est signalé
comme issu d'une famille de juifs établie
dans la Prusse polonaise et né à Postdam.
Il vint à Berlm en 1810, et y demeura
deux ans; il logeait alors dans la maison
d*un tonnelier et gagnait son pain en col-
portant des horloges en bois. Il annonçait
être marié ; cette déclaration fut reconnue
mensongère. Il faisait passer pour sa
femme la nommée Christine Hasfert, veuve
d'un soldat. En 1812, il partit pour Span-
dau. Il déclara devant le magistrat de cette
ville, le 25 novembre, qu'il désirait s'y
établir comme horloger et obtenir les droits
de bourgeoisie. Mais pour jouir de ces
droits en Prusse, il faut prêter serment de
fidélité et de soumission à son souverain.
Or, voici la formule du serment que prêta
NaUndorff, le 10 décembre 1812. par de-
vant le magistrat de Spandau : « Je,
Charles-Guillaume NaUndorff, proteste et
jure que j'ai été reçu comme bourgeois de
cette ville par le magistrat d'icelle, que je
serai fidèle et soumis à S* M. le roi de
Prusse, MON trâs-bien-aixé seigneur et
maItre, et que je serai obéissant à l'illustre
magistrat de cette ville ; je jure, eu outre,
de coopérer de tout mon pouvoir au bien
et à !a prospérité de cette ville et de la
bourgeoisie, de remplir consciencieuse-
ment toutes les obligations qui me sont
imposées comme bourgeois, et particuliè-
ment de me soumettre sans restriction au-
cune aux articles de l'ordonnance générale
pour les villes, du 19 novembre 1807, de
les maintenir, et enfin de me conduire en
toutes circonstances de la manière conve-
nable à un citoyen zélé et fidèle, aussi vrai
que Dieu me sott en aide par son fils Jésus-
Christ. » Déhvré pour lui servir de docu-
ment authentiaue et scellé du sceau de la
ville de Spanaau, le 10 décembre 1812.
Le magistrat de la ville, signé : Kohfress. »
En 1818, NaUndorff se maria avec la fille
d'un nommé Einers, fabricant de pipes à
Havelberg. Suivant les registres de l'état
civil, il aurait déclaré être protestant de la
confession d'Augsbourg et avoir quarante-
trois ans ; d'après cette déclaration, il se-
rait né en 1775, c'est-à-dire dix ans avant
le Dauphin, fils de Louis XVI. De son ma-
riage, il naquit à Spandau deux enfants
qui furent baptisés j)ar le pasteur loth^
rien Nicolas. En 1822, NaUndorff vendit
son atelier et alla s'établir à Brandebourg.
Il Y continua son métier et fît de mauvaises
affaires. En 1824, il fut traduit devant les
tribunaux sous l'accusation d*incendie. Il
fut acquitté faute de preuves. En sep-
tembre 1824, il fut accusé du crime de
fausse monnaie. A cette époque, pour
donner le change sur ses antécédents, il
imagina un roman d'après lequel il serait
né à Paris et fils d'un prince. Convaincu
de complicité de fabrication de fausse mon-
naie, il fut condamné à trois ans de tra-
vaux forcés dans une maison de détention,
et il subit sa peine, de 1825 à 1828, dans
rétablissement pénitentiare de Brande-
bourg. Plus tard, se trouvant à Crossen. il
publia qu'il était le fils de Louis XVI. se
donna le titre de prince, et fit imprimer un
fros livre à l'appui de cette faîole. Pour
shapper aux poursuites des tribunaux, il
se réfugia d'abord à Dresde, puis en Sui^e.
et ensuite à Paris (1).
Nous allons maintenant suivre ce fourbe
obscur dans ses intrigues et jongleries de-
puis son arrivée à Paris jusqu'à son expul-
sion de France, et depuis son arrivée ea
Angleterre jusqu'à l'annonce de sa mort, à
Delft, en Hollande, en 1845. Pour notre
récit, nous suivrons, en grande partie, la
notice sur NaUndorff imprimée dans le
journal a l'Illustration » en 1845.
a Dans les premiers jours du mois de
mai 1832, vers la fin d'une journée dont
la chaleur avait été étouffante, un homme
paraissant âgé de quarante-huit ans à peu
près, couvert de poussière, accablé de fa-
tigue, à l'air noble et fier cependant, et
portant la tète haute et pour ainsi dirp
renversée en arrière, venait d'entrer à Pa-
ris par la barrière d'Italie ; il suivait d*uD
pas ferme le boulevard de l'Hôpital, et
s'engagea bientôt sur le pont d'AusterliU,
qu'il traversa d'un bout à l'autre; mais,
arrivé à l'extrémité, l'invalide de senice
courut après lui, et lui denuinda la rétri-
bution exigée. L'inconnu lui fit signe qu'il
(i) Ces déUils sont tirés d'on écrit intitulé : t C^
innées d'intrigues dévoiU'es », ]iar M. Moiin deGoéri-
Tière père, 15 août 4839. Qooiqiie son antnr mA
l'écrivain officiel dn confrère Henri Hébert, on doit j
«Jouter foi, car ils émanent du ministère de l'inléricar,
direction de la police générale du royaume, et bobI si-
gnés : pour le ministre et par son autorisation, lee»
seiller d'État. B. Dejean.
857
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
858
œ comprenait pas le français; Finvalide
lui répondit par gestes; il tira un sou de
sa poche, et compléta facilement sa dé-
monstration. L'embarras de Tétranger de-
vint visible ; un profond soupir s'échappa
de sa poitrine; enfin, après une longue
hésitation, il prit dans la poche de son habit
un mouchoir de fine batiste, le jjeta à son
interlocuteur, et se mit à counr dans la
direction du boulevard Bourdon. Bientôt
il était arrivé à la place de la Bastille, au'il
traversa, et on put le voir s'enfoncer aans
la rue de la Roquette. Quelques instants
après, l'étranger entrait dans le cimetière
du Père-Lachaise, peu de moments avant
la fermeture des portes ; il se perdait au
milieu des ifs et des cyprès. Le soir, cou-
ché près d'une dalle de marbre, il échap-
pait à la visite des gardiens. C'est ainsi
qu'il passa sa première nuit au milieu des
tombeaux.
« Le lendemain, le malheureux, épuisé
par la fatigue et piair la faim, était encore
étendu sur la terre quand un promeneur
s'approcha de lui, eut pitié de sa misère,
lui procura quelques aliments et le con-
duisit rue Richer, 16, chez madame la
comtesse de R... dont la générosité et la
charité lui étaient connues.
« Cet homme était Naiindorff ; la dame
généreuse et respectable chez laquelle le
hasard l'avait conduit, c'était l'ancienne
femme de chambre du fils de Louis XVI.
On demanda à l'inconnu qui il était, il ré-
pondit en allemand : « Je suis Charles-
Louis, duc de Normandie, fils de LouisXVl
et de Marie-Antoinette. » Madame de R..
avait conservé un attachement religieux
pour ses anciens maîtres, dont elle avait
partagé les infortunes; elle perdit connais-
sance à cette réponse inattendue. Quand
elle revint à elle, ses yeux se fixèrent pro-
fondément sur l'étranger et elle s'écria :
« Oh ! mon Dieu, c'est tout le portrait de
sa malheureuse mère. »
« La bonne madame de R... était à moi-
tié convaincue; elle avait conservé un
habit que le Dauphin avait porté à Ver-
sailles : c'était un petit frac d'enfant, en
drap bleu, avec des boutons de métal.
Elle alla le chercher : u Mon habit ! » s'é-
cria Naiindorff. La conviction de madame
de R... devint complète ; elle serait montée
sur réchafaud, elle aurait subi le martyre
sans renier sa foi.
« Naundorff fut donc installé chez son
ancienne femme de chambre. On doit pen-
ser si le fils de Louis XVI fut fêté I La mai-
son de madame de R... devint la sienne.
Madame de R... supplia le prince (c'est le
seul nom qu*il fut permis de donner à l'in
connu) d'accepter les débris de sa for-
tune; il eut la loyauté ou l'esprit de refu-
ser, et se borna à demander un tailleur,
qui l'équipa de la tête aux pieds.
« Sous ce nouveau costume, les traits
naturellement nobles et fiers de l'inconnu
se déveloopèrent; il prit une pose et des
gestes véritablement empreints d'une di-
gnité royale; on lui fît la surprise d'atta-
cher un immense crachat sur le revers de
son habit. Bientôt madame de R... parla
de l'illustre revenant à ses amis. Quelques
vieux royalistes s'émurent. M. S... de L ..
voulut voir le rejeton si miraculeusement
sauvé de ses anciens maîtres, et il ne
tarda pas à proclamer le miracle; il pro-
posa de partir pour Prague. L'horizon po-
litique se dora à ses yeux des plus douces
illusions. La Révolution de Juillet ne lui
apparut plus que comme une justice du
ciel. La France avait chassé des maîtres
illégitimes; mais elle devait s'incliner de-
vant l'innocente victime du temple, qui
ne lui avait jamais fait aucun mal. Le roi
Louis-Philippe serait heureux de cette cir-
constance providentielle, qui lui permettait
de se décharger du fardeau de la royauté
sans trahir le vœu de la nation. On alla
jusqu'à en parler à M. de Talleyrand, qui
répondit : « Il y a des gens qui naissent
avec deux mains gauches; ce pauvre S...
est venu au monde avec deux mains gau-
ches dans l'esprit. »
« Après M. S.. , ce fut M. de Forbin
Janson, le fougueux évêque de Nanci, qui
se présenta ; ses illusions furent d'un autre
ordre : il ne crut pas à la démission du roi
Louis-Philippe; il se borna à proposer au
prince (textuel) de s'engager dans les or-
dres sacrés; il fit luire à ses yeux, dans un
avenir très-prochain, la tiare du souverain
Eontife. NaUndorff*, qui ne se sentait pro-
ablement pas une vocation suffisante,
discuta longtemps et refusa un peu bruta-
lement cette Drillante perspective; il
ajouta, après trois jours de réflexion, qu'il
était marié et père de six enfants.
« Cependant Naiindorff avait pris un
maître de français ; en peu de temps il fit
de notables progrès, et il arriva à parler
d'une façon assez intelligible sa langue pa-
temelle et à l'écrire très -suffisamment
pour un prince de droit divin.
A cette époque, juillet 1832, vivait au
fond d'un village de la Beauce, à Gallar-
don, près Chartres, un cultivateur nommé
Martin ; le père Martin passait dans tout le
pays pour recevoir des révélations du ciel ;
une circonstance curieuse avait servi à
propager cette réputation de visionnaire
dont jouissait l'humble paysan.
859
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
MH)
En i816, un dimanche, pendant la grand*-
messe, le père Martin, dont la dévotion
était bien connue, vit le ciel s'entr'ouvrir
devant ses yeux; il aperçut un immense
faisceau de gerbes ardentes du milieu
desquelles sortit un ange qui lui ordonna
d'aller à Paris et de voir le roi Louis XVIII;
des ordres ultérieurs devaient lui être
donnés. Une heure après, Martin, après
avoir embrassé sa femme et ses enfants,
endossa sa veste la plus neuve, prit son
bflton et sa besace, et suivit à pied la route
de la capitale. Le cinquième jour il arri-
vait aux Tuileries. Vers deux heures de
Faprès-midi, il entrait dans la cour du
Carrousel, et, arrivé sous le pavillon de
THorloge, il demandait à être introduit
auprès du roi.
A ce même instant, un des ministres de
cette époque se rendait au conseil; il fut
témoin des explications échangées entre
Martin et Tadiudant de service; Martin s'a-
dressa à lui, lui fit part de la mission cé-
leste qu'il avait re^çue; une heure après le
pauvre Martin était enfermé à fiicêtre, au
milieu des fous.
Sa piété, son calme, la simplicité tou-
chante de ses paroles, furent bientôt re-
marquées dans le triste asile où il était
renfermé; l'aumônier de la maison le prit
en affection; chaque soir il venait passer
une heure avec le pauvre fou, qui ne man-
quait ni d'esprit, ni de bon sens; Martin
lui raconta la vision au' il avait eue et son
triste résultat; cepenaant les jours se pas-
saient, Martin était toujours le même, et
sa confiance dans son guide céleste aug-
mentait chaque jour; le digne aumônier
parla à tout le monde du pensionnaire
qu'on lui avait donné; l'affaire fit quelque
bruit; enfin, après deux mois de détention,
une voiture Dourgeoise vint un matin
prendre le paysan de Gallardon et le dé-
posa à la porte des Tuileries; cette fois les
Huissiers le laissèrent passer : on le con-
duisit dans le cabinet du roi, qui fit fermer
les portes et resta enfermé pendant plus
de trois heures avec le simple cultivateur
de la Beauce.
Ce qui se passa dans cette longue en-
trevue, il n'en fut jamais (question au châ-
teau. A Gallardon, Martin raconta qu'à
peine introduit dans le cabinet du roi, il
avait eu de nouveau sa vision et que
l'ange lui avait soufflé les paroles qu'il
avait prononcées : « J'ai dit au roi, repé-
tait souvent le père Martin, qu'il n'était
pas le roi légitime de la France; que le fils
de Louis XVl existait; que lui, le roi, le
savait bien; qu'il reviendrait un jour, mais
qu'en attendant il était interdit à
Louis XVIU de se faire sacrer ,à Reims:
3U0 toute tentative à cet égard serai tsuirit>
es plus grands malheurs; que la coupole
de 1 antique cathédrale s'écroulerait sur
les assistants et les écraserait... et le roi
m'a répondu avec une vive émotion qu'il
ne se ferait pas sacrer, qu'il en avait eu
l'intention, mais qu'il y renonçait à tout
jamais » (i).
« Cette version, vraie ou fausse, trouva
dans la Beauce de nembreux incrédule>:
l'entrevue de Martin et du vieux roi seule
était incontestable, les incrédulités ne de-
vaient pas durer longtemps : on sut que.
par orare du roi, la maison que louait
Martin venait d'être achetée et donnée au
pauvre visionnaire; dans la campagne
comme partout, l'argent est te seul argu-
ment sans réplique; il n'y eut plus de
doutes, et le père Martin fut élevé à l'étal
de prophète. »
En 1832, Martin jouissait à dix lieues à
la ronde d'une réputation de sainteté; oo
faisait des pèlerinages pour aller le con-
sulter; une secte s'était sourdement for-
mée, et ses membres avaient pris la déno-
mination des Martinistes; les amis de Naûn-
dorff* comprirent le parti qu'on pouTait
tirer des visions du cultivateur de la
Beauce; on lui demanda une entrevue, qui
eut lieu en septembre au presbytère de
Saint-Arnould, petit village près Dourdan.
Le prétendu fils de Louis XVI fut pn-
sente a Martin, qui, disait-on, ne savait pas
quel personnage devait paraître devmi
lui; des le commencement de l'entrevue,
il reconnut le duc de Normandie, déclara
qu'il était bien le Dauphin, fîls dr-
Louis XVI et de Marie-Antoinette; l'en-
thousiasme des affiliés n eut plus de bornes:
on versait des larmes, on s embrassait, et
le soir, ie prince, le prophète et tous les
témoins communiaient dans la modeste
église du village.
Une scène touchante vint augmenta
encore la foi des séides du futur roi de
France; Martin déclara que son existence
était terminée, au'un ange venait de lui
apparaître et de lui annoncer qu'il n'avait
plus que huit jours à passer sur la terre;
et en effet le prophète, de retour à Gallar-
don, assembla sa famille, fit ses dispo^-
(1) Cette venioD. qui a tant aenrt à rinpostare i*-
Naûndorfr, est entièrement fansse. Noos aroos dit Aus
le chapitre sur le Dauphin et les pseod<y-daapliinf ^
Martin, pendant son entrevue ayee Louis XVm. ne Ib
parla que de choses spirituelles et non de politique, rt
que, du reste, il a écrit et signé une pièr« qai ratlr>tr.
Voyez sur ses révélations i Louis XVDl deux écrite r**-
bliés par M. Silvy, ancien magistrat.
861
LOUIS-CHARLÈS
louis-charLbs
862
lions testamentaires. Huit jours après
lentrevue, Martin alla à la mosse, rentra
chez lui, nt connaître à ses enfants qu'un
envoyé céleste lui avait ordonné de se
rendre à Chartres , mais qu'il n'en revien-
drait pas vivant, et aueson cadavre serait
rapporté dans une charrette. A midi, le
prophète partit, et à huit heures du soir,
comme il Favait annoncé, on rapportait
son cadavre dans une voiture de pîaysan;
une information sur cette mort étrange
fut commencée par M. le procurueur du
roi ; mais elle ne produisit aucun résultat,
et les médecins déclarèrent que Martin
était mort d'une apoplexie foudroyante
comme un simple mortel ; les prôtres affir-
mèrent que son corps exhalait une excel-
lente odeur de sainteté (1).
Le bruit de ces faits se répandant dans
toute la Beauce, l'existence et le retour du
duc de Normandie s'y accréditèrent géné-
ralement; des souscriptions s'organisèrent;
les curés de village mirent leurs noms en
tète des listes, et ils décidèrent que la moi-
tié de leurs modestes appointements serait
remise à l'innocente victime de la révolu-
tion française; sous l'influence des curés,
les fermiers, les dévotes apportèrent leur
offrande à la quête, et on n'estime pas à
moins de quatre millions les sommes qui
en Tespace de quatre mois furent remises
àNaUndorff! Ce fut un fermier de Saint-
Arnould, nommé Noël Paquet, qui fut
chargé d'apporter les fonds au Dauphin si
miraculeusement retrouvé ; tous les same-
dis, Noël arrivait à Paris, avec un énorme
panier couvert suspendu à son bras; il en
tirait les légumes les plus excellents, les
fruits les plus beaux, et les doubles louis
les plus vieux qu'il fût possible de trouver;
un jour il pliait sous le fardeau : son vaste
panier contenait plusieurs centaines de
mille francs en or et en billets de banque.
Un honnête homme qui de très-bonne
foi croyait en Nalindorff, et s'était cons-
titué l'un de ses plus vigoureux soutiens,
M. Â. Gozzoli, que nous aurons occasion
de citer plusieurs fois dans cette notice, a
parfaitement expliqué l'engouement des
légitimistes pour ce fourbe. Un homme,
dit-iK se pr&ente à des royalistes et leur
dit : « Je suis le martyr vivant que vous
cherchez ; je suis ce dernier descendant de
soixante monarques, que la République
déclara mort en le voyant soustrait» à ses
fers; je suis cette victime d'une politique
-f {i) Voir an sojet de Uaxim la « Nouvelle Bio-
gn^ géJiérale » . t. XXXIV. col. 44. la * LiUér.
fraaç. contemp. «. « l'illustration >. dO août 4845
cruelle et d'une faniillë sans entrailles qui
erra depuis quarante ans sans famille et
sans patrie; je suis ce paria que les rois
de l'Europe repoussent à l'envi l'un de
l'autre, moi leur égal pr la naissance,
moi qu'ils devraient traiter comme frère;
je SUIS cet infortuné à qui la providence
semble n'avoir laissé pour asile que la
pitié de quelques Français généreux et
pauvres; je suis le fils de Louis XVI et de
Marie-Antoinette. »
Cet homme les intef-essa^ il les émut ; il
y avait quelque chose de si persuasif dans
son accent, ae si simple dans ses r^its, il
savait si bien appeler les larmes à l'appui
de sa véracité, qu'ils se sentirent disposés
à l'écouter favorablement. Il les initia à
une vie passée de douleurs et de misère;
il dévoila devant eux une longue et lamen-
table histoire. Le gouvernement prussien,
qui connaissait son origine, l'avait persé-
cuté d'une manière atroce; il l'avait fait
traîner devant sa justice criminelle, tantôt
comme incendiaire, tantôt comme faux
monnayeur. pour déshonorer le fils de
Louis XVI dans sa personne. Et lui, toti-
jours innocent, toujours vertueux, il s'était
vu condamner comme le* dernier des mal-
faiteurs; il en avait subi la peine et forcé-
ment accepté l'opprobre.
D'anciens serviteurs du roi-martyr dé-
clarèrent que ce nouveau venu n'était pas
un fourbe comme ses prédécesseurs; ils se
portèrent garants de son identité; leur
conviction précéda et détermina les
autres {i),
« Naundorft alors prit maison : il eut des
chevaux, une voiture de Thomas Baptiste,
une livrée; sur les boutons dorés ae ses
valets on avait çravé une couronne bri-
sée. Le Dauphin ht plus : çrâce à son argent
il eut une Cour, aies aiaes de camp, des
officiers d'ordonnance; il se composa un
ministère, et on remarqua qu'il distribuait
généreusement ses portefeuilles à des fem-
mes jeunes et jolies; l'héritier de soixante
rois de droit divin alla plus loin, il créa un
journal (la Justice) chargé de défendre ses
intérêts. Par une étrange coïncidence, le
gérant responsable de cette feuille s'appe-
lait Widerkeer; <t la Quotidienne » décou-
vrit qu'en allemand le mot Widerkeer si-
gnifiait revenant j et elle en conclut que ce
gérant n'était autre que le duc de Nor-
mandie lui-môme. La conséquence était
fausse; car le Dauphin ayant oublié de
(i) A. Gozzoli. • Quelques mots aux anciens abonnés
et lectenrs de la « Voix d'un Proscrit >. londrei t
ii février 1841.
863
LOUIS-CHARLBS
LOUIS-GHâRLES
864
verser le cautionnement exieé par la loi,
le malheureux Widerkeer rut traduit à
plusieurs reprises devant les tribunaux et
y encourut des condamnations dont le ré-
sultat fut soixante-quatre mois de prison
qu'il subit à Sainte-Pélagie; il ne parvint
même à recouvrer sa liberté qu*à Taide
d'un certificat d'indigence. Quand on par-
lait de cet infortuné, Louis XVII avait cou-
tume de répondre : « 11 est à la Bastille
pour le service du roi. »
« Cependant la présence à Paris d'un
prétenaant à la couronne commençait à
raire quelque bruit ; une circonstance 'que
ses amis appelèrent providentielle vmt
mettre le comble à cette émotion. Un jour
(c'était le 28 Janvier 1834) (i), NaUndorff
avait déclare vouloir être seul; il avait
poussé une reconnaissance dans plusieurs
rues de sa capitale^ et il avait daigné diner
chez Véfour, comme un simple bourgeois.
Le soir, il revenait (rue de Bourgogne,
n. 12), au faubourg Saint -Germain, où il
avait établi sa demeure; il faisait nuit
close; Naiindorf venait de traverser la
place du Carrousel, et il s'étiiit engagé
sous le guichet qui conduit au quai, et qui
à cette époque, on peut s'en souvenir, n'é-
tait pas illustré d'un factionnaire. Tout à
coup un homme s'approche du représen-
tant de la monarchie, lui pose la main
gauche sur l'épaule, et de la droite lui
porte cinq courô de poignard dans la poi-
trine en lui disant : « Meurs, Capet ! »
Heureusement, Louis XVll portait sus-
pendue à un cordon de soie une petite
médaille représentant la Sainte-Vierge,
qu'il tenait, disait-il, de la reine mère; la
pointe du poignard frappa sur cette reli-
que qu'elle perça ; mais, grâce à cet obs-
tacle, elle ne put qu'effleurer les chairs,
sans attaquer aucun organe essentiel. L'as-
sassin prit la fuite ; NaUndorff, n'osant pas
crier dans la crainte d'être arrêté et con-
duit au corps de garde, où il aurait fallu
décliner ses noms, prénoms et qualités,
parvint à grand'peine à regagner sa de-
meure, où il fut obligé de garder le lit
pendant plusieurs semaines (2).
La confiance des fidèles prit de nou-
velles forces ; le Meurs, Capet ! dissipa les
derniers doutes, et, il faut le dire, les dis-
cours du prince étaient assez habilement
arrangés pour capter la crédulité de gens
qui ne demandaient qu'à être abusés.
(1) Et Don an mois d« novembre, comme le dit par
erreur l'aateiir de la notice dans c l'Illastration > .
(2) C'était une première jonglerie destinée à frapper
des imaginations catholiques; aussi fut-elle signalée
par des faits calcolés pour atteindre ce bot. A. Gozzoli.
Voici comment il racontait lui-même
ses infortunes:
a Je ne me suis pas évadé du Temple, di-
sait-il, j'en suis sorti le plus naturellemeot
du monde. Un comité royaliste s'était or-
ganisé; son but était de me sauver; M. de
Frotté, un de ses membres, se présenta à
M. Dussault, mon médecin, devint son
élève et eut ainsi ses entrées au Temple:
un jour il me prit, me conduisit dans un
cabinet placé sous la flèche de la tour, et
me recommanda le plus profond silence ;
on me substitua un enfant malade, con-
damné par la Faculté; deux jours aprè$.
cet enfant mourut et on l'enterra comnM*
le Dauphin ; après ma mort, il n'y avait
plus de prisonniers au Temple ; toute sur-
veillance cessa donc, et je sortis sans ren-
contrer le moindre municipal ; cependant
le bruit de cette ruse se répandit dans un
certain monde; il fallait dépister les re-
cherches de la police; le comité royaliste
imagina alors d'envoyer des faux Dauphins
sur toutes les routes du royaume; on pnt
une douzaine d'enfants de mon âge, on
leur confia une partie de mes secrets de
famille, et on les expédia, l'un à Bordeaux,
l'autre en Vendée, le troisième en Alle-
magne, etc. Ce sont ces enfants qui, de-
venus hommes plus tard, ont essayé de
continuer le rôle qu'ils avaient été char-
gés de jouer ; c'est là l'explication du nom-
bre incroyable de faux Dauphins. »
L'histoire n'était pas mal trouvée ; Naiin-
dorff la complétait en disant qu'en 1814
les rois alliés connaissaient parfait«nient
son existence, et que les sacrifices imposés
à la France furent d'autant plus grands,
que Louis XVIIl n'était pas l'néritier légi-
time de la couronne et qu'il avait étouffé
les scrupules des souverains coalisés sous
Torde la nation.
Parlait-on du duc de Berry devant
NaUndorff, il répondait intrépidement que
ce prince avait voulu plusieurs fois lui
faire rendre la couronne, et qu'il était mort
victime de sa loyauté.
Un iour, dans le journal qu'il publiait,
en 1835, Naûndoriffit insérer une lettre
adressée au roi Louis-Philippe et portant
ces deux mots : mon cousin. Dans cette
lettre, NaUndorf disait que dans la nuit du
10 août, le roi son père avait caché des
^mmes considérables et des diamants d un
grand, prix dans une des caves des Tuile^
ries, et il se faisait fort de retrouver ce
trésor. Sans contredit, le roi Louis-Phi-
lippe n'eut aucune connaissance de cette
lettre et de cette oflre ; mais le soir même,
M. Alexandre de La Borde, aide de camp du
roi, vint trouver NaUndorf dans scm hôtel.
865
LOUIS-GHÂRLES
LOUIS-CHARLES
rue de Bourgogne, n. 12, resta plusieurs
heures enferme avec lui ; la conversation
eut lieu en allemand, langue que M. de
Laborde parlait fort bien; ces messieurs
paraissaient être parfaitement d'accord, et
au moment où ils se séparèrent, on en-
tendit l'aide de camp du château dire en
bon français à NaUndorff qu'il viendrait
très-incessamment le chercher pour le con-
duire kux Tuileries.
Il est inutile de dire que M. de La Borde
ne revit plus Naiindorff.
A ces circonstances s'en joignirent d'au-
tres, dont l'auteur de la Notice sur ce per-
sonnage dans « l'Illustration » a été le té-
moin, et qui méritent d'être rapportées.
Naiindorf était à table; il dtnait en com-
pagnie de plusieurs personnes ; une dame,
k mère de l'un des convives, qui arrivait
de la province, et qui n'avait jamais vu le
prétendu duc de Normandie, fut fort éton-
née d*apprendre c|u'elie se trouvait en pré-
sence du roi légitime de France.
« Monsieur, lui dit-elle, je n'ai jamais
vu le Dauphin; mais une dame de mes amies
m'a raconté gu'elle avait eu l'occasion d'ap-
procher plusieurs fois de lui, dans son en-
fance, et qu'elle avait remarqué qu'il avait,
au milieu de la mâchoire inférieure, deux
dents, deux incisives aussi étroites et aussi
pointues que des dents de lapin. »
Naiindorf abaissa immédiatement sa lè-
vre inférieure, et montra à la société éba-
hie les deux dents de lapin demandées.
A quelques jours de là, une autre dame
fort riche, madame la comtesse de***, vou-
lut voir le duc de Normandie ; elle lui fut
présentée et lui dit qu'elle avait souvent
joué, à Versailles, avec le Dauphin ; NaUn-
dorf répondit aussitôt qu'il la reconnais-
sait; mais cette reconnaissance fit peu
d'impression sur la visiteuse. « Si vous
êtes le fils de Marie-Antoinette, répliqua-
t-elle, vous devez vous rappeler un petit
nom d'amitié que vous me donniez dans
nos jeux d'enfants. » Le roval rejeton hé-
sita quelques minutes ; madame*** riait de
son embarras, « Ce petit nom, disait-elle,
il est impossible que vous l'ayez oublié.
— Attendez, attendez, je me rappelle,
je crois me rappeler.
— Vous croyez?...
— Oh ! ma mémoire I non ; je ne trouve
rien. . Ce nom !... mais vous y tenez donc
beaucoup !
— Oh I essentiellement...
— Que sais-je, moi I je vous appelais
ma petite amie?...
— Non, ce n'est pas cela.
— Mon cœur?...
— Vous n'y êtes pas, fit en riant la
T. n.
comtesse; tenez, voulez-vous m'en croire,
changeons de conversation. »
Et en effet, on parla de toute autre
chose, de la pluie, du beau temps; cepen-
dant NaUndorff ne se mêlait pas à l'entre-
tien; ordinairement il avait une. paresse
de vrai prince, et on voyait ce soir-là
que son esprit suait sang et eau ; sa bou-
che marmottait des syllabes inintelliei-
bles; ce fut une soirée très maussaoe;
enfin, madame la comtesse*** se leva, prit
son chapeau et se disposa à partir; on en-
tendit avancer sa voiture, déjà elle avait
descendu quelques marches ; tout à coup
Naiindorff se precipite sur l'escalier, il ar-
rête cavalièrement la dame par le bras...
« Ce nom, je le sais, » lui dit-il.
Un sourire d'incrédulité effleura les
lèvres de la comtesse.
« Rentrez un instant, » dit avec autorité
le prétendant.
Madame*** rentra; on ferma les portes
et on ouvrit les oreilles.
« Voyons, j'écoute, dit-elle; il est tard,
dépêchêz-vous.»
Alors le. prince, avec tout le flegme al-
lemand, articula quatre syllabe dont la
réunion produisit un mot qui n'était pas
dans le dictionnaire, mais qui traduisait
très-clairement une idée fort étrange. Ce
mot. nous regrettons de ne pouvoir le re-
produire ici ; deux raisons s'y opposent :
la première, c'est qu'il est devenu un se-
cret que NaQndorif nous fit jurer de con-
server ; la seconde raison, je la tais ; elle
est d'ailleurs très-clairement exprimée
dans un refrain célèbre de Béranger.
Cependant, à la prononciation, un peu
accentuée, il est vrai, de ce nom, madame***
était tombée sur une chaise ; elle suffo-
quait, il fallut couper les lacets de sa robe,
il fallut lui faire respirer des sels; enfin,
après vingt minutes à peu près, elle re-
prit connaissance, plongea ses grands
yeux fixes sur le prétendant, prit sa main
qu'elle baisa, puis elle partit sans dire un
mot.
Le lendemain, Naiindorff reçut une let-
tre qui contenait un bon de 150,000 francs
sur un banquier; le soir, madame la com-
tesse*** était partie pour l'Allemagne;
Naiindorff ne la revit plus.
A la suite de ces divers incidents, Naiin-
dorff prit un aplomb royal; il écrivit à
madame la duchesse de Berry qu'il avait
découvert un moven de sauver la dynastie
exilée, et de rendre en même temps hom-
mage à la vérité si longtemps m&^nnue.
Il s agissait tout simplement d'un mariage
solennellement contracté entre la prin-
cesse exilée et l'héritier I^itime des rois
867
LOUIS-CHARLES
LOm^CHABLES
m
de France. NaUndorff proposait donc sa ^
main à madame la duchesse de Berry, et il
s'engageait à adopter le duc de Bordeaux
^t à le reconnaître pour le Dauphin de
France. On fit observer au prétendant que
madame de Berry avait épousé, trois ans
auparavant, M. de Lucchesi-Palli, et qu'il
avait lui-môme une femme légitime au
fond de rAliemagne. 11 répondit que Na-
poléon avait bien divorce pour épouser
Marie-Louise, et il envoya M. le marquis
de S***, chargé de ses pleins pouvoirs,
porter sa lettre à Madame.
« Le plénipotentiaire revint, mais ne
rapporta pas Vombre d'une réponse.
« NaiJndorff s'adressa alors à madame
d'Angouléme, en 183i.
« Vous irez à Prague , dit-il à Fun de
ses agents (M. A. Morel de Saint-Didier),
vous verrez ma sœur, vous lui direz qvte
j'existe et que je suis décidé à me faire
reconnaître par elle; vous lui direz que
dans le voyage à Varennes elle était habil-
lée en petit garçon, et moi en petite fille ;
que je n'ai pas oublié les faux noms que
nous primes l'un et l'autre pendant le tra-
jet, et que je suis prêt à lui faire connaître
ces noms ; vous ajouterez qu'au Temple,
la reine notre mère et Madame royale
notre tante écrivirent quelques lignes sur
un papier, que ce papier fut coupe en fes-
ton par le milieu, qu'une moitié de cette
pièce lui fut donnée, et que l'autre me fut
remise ; (^ue celle-ci ne m'a jamais quitté,
que je l'ai encore et que je suis tout dispose
à opérer un rapprochement; et si tout
cela ne sufiTit pas, vous ferez savoir à ma-
dame d'Angoulôme que ie porte un signe
de naissance, un pigeon oleu formé par un
bizarre assemblage de veines et de nerfs;
qu'elle porte, elle, un signe pareil sur la
même partie du corps, mais à droite chez
elle, et chez moi, à gauche.
a Le diplomate porteur de ces étranges
paroles partit pour Prague ; il affirma avoir
complètement rempli sa délicate mission,
mais n'avoir pu obtenir de réponse.
a Cependant les dépenses de NaUndorff,
ses démarches, les visites trop fréquentes
de ses partisans, commençaient à faire
quelque bruit. On sut que la police allait
s émouvoir; le roi de France courait le
risque d'être jeté dans une prison et tra-
duit devant une cour d'assises : il fallut le
cacher. On loua secrètement un hôtel rue
Saint-Guillaume, 34, dans le faubourg
Sain^Germain, et l'on ne donna la nou-
velle adresse du prince qu'à ses amis les
f)lus dévoués. On leur livra en môme temps
es signes de reconnaissance à l'aide des-
quels il était possible de parvenir dans'
l'intérieur de l'hôtel. Il fallait pour cela
porter des habits couleur muraille et frap-
per d'une certaine façon à la lo^e du con-
cierge. Le propriétaire de la maison, M. le
comte de L..., fut informé de ces précau-
tions extraordinaires exieées pour être in-
troduit auprès de son locataire. 11 crut
que Mgr de Quélen , archevêque de Pari^
redoutant un désastre pareil à cdoi qui
avait détruit en deux heures 8oor palais
archiépiscopal et sa villa de Ck)nflan&, s î-
tait logé incognito dans ses. apparteroeols.
M. le comte de L... conçut des craintes
fort vives pour la solidité de sa maisOD,
et il donna ordre à son «intendant de le d4
barrasser de son vénéré nues trop dange-
reux locataire.
Naiindorff allait grand train, aussia»m-
mei\çait-il à avoir besoin d'une recoonaiV
sance d'Ëtat, et au plus vite, afin de refaire
sa caisse. Conséquemment, il en forma a
demande pardevant les tribunaux, au
commencement de i83<)| bien que M. Mo
relde Saint-Didier n'ait, en 183i,obteaa
aucune réponse de la duchesse d An^u-
lême. Voila comment la <• Gazette de ïm-
ce, » dans son numéro du 16 janvier, a{)-
précie cette impertinente demande.
Ce compétiteur au trône n'a pas peur de
la justice, lui. Au contraire; il Vinvoque s
bien et si haut, qu'il a fait paraître uo
journal sous œ nom, dans le seul but il^
mettre tous ses droits en lumière, d'apf^"-
1er tous les témoignages, de lever tous les
doutes....
Nous voulons être justes, nous qui ne
faisons pas Injustice; en6onséquence.D0u^
déclarons que si M. NaUndorff prétend aui
titres et qualités de duc de Normandie, ce
n'est pas pour ravir la couronne de France
à celui qui la possède; il ne se soucie pit*
d'être Louis XVII, il se contente dêlre
Charles-Louis, duc de Normandie; et ce»t
devant les tribunaux qu'aux lermfô (le>
art. 78, 84 .et autres du Ckxie civil, il re-
clame purement et simplement la qualité
de fils aîné de Louis XVL Excusez du
peu... ...
Mais à la place du gouvernement, je n*'
me laisserais pas endormir par la feiDi<^
humilité du véritable duc de Normandie.
Si une fois il avait repris judiciairement ce
titre-là, qui sait jusqu'où il mènerait les
doctrinaires'? à moins pourtant que la p*)-
lice ne se trouve derrière l'horloger prus-
sien, et Qu'elle fasse agir dans un inténH
si absufoe et si sale que nous ne voulons
pas nous y arrêter un instant. Mais aioi*-
et s'il n'en est rien, comment cette poli»;
qui se montre si active, si prévoyanlf. ^^
soupçonneuse, si brutale dans beaucoup
LOUIS-GUÂRLBS
LOmS-GHAhUBS
870
d'occasions, ne pense-t-elle pas aux con-
séquences du procès du véritable duc de
Normandie, lequel, avec tousles>moyens de
séductions imaginables de Générés et de
Rambaud, pourrait finir par faire un parti
Dolitique dans le royaume des Français?
Kous n'y concevons rien, et nous disons
comme le Léandre des Plaideurs : a Ma foi,
horloger, police, séducteurs, doctrinaires,
il faudrait tout lier. 9
Le gouvernement, ainsi que l'on va le
voir, ne fut point la dupe de Naiindorff.
Dans les piquants Mémoires que M. Gis-
quet a publiés sur le temps de son admi-
nistration - à la police, il y a un chapitre
particulier aux aeux pseuao-dauphins aui
se partageaient alors les sympathies des
royalistes, Henri Hébert et Naiindorif ; il
renferme des détails très^îurieux sur les
dernières années d'intrigues du fourbe qui
nous occupe.
Hébert avait été condamné le 5 novem-
bre 1834, à douze années de détention.
I>ébarras8é de ce dangereux compétiteur,
1 autre Louis XVII, dont M. More! de Saint-
Didier nous révéla l'existence lors du pro-
cès d'Hébert, audience du 31 octobre 1834,
devient plus entreprenant : le voilà seul
maître ou terrain; il l'exploite de son
mieux. Entouré de quelques légitimistes,
qui font confidence à leurs amis de la mira-
culeuse conservation du Dauphin, il ne
tarda pas à se voir l'objet des attentions,
des respects d'un grand nombre de fidèles.
C'est Joas échappé au poignard d'Athalie.
Od s'inmose des sacrifices pécuniaires pour
lui rendre la vie aussi douce que possible ;
son entourage veille jour et nuit sur le
précieux dépôt de sa prsonne, et ne per-
met qu'à fort peu d'élus d'arriver jusqu'à
leur auguste maître.
Jusque-là le pouvoir se bornait à lever
les épaules, et je présume que le nouveau
duc de Normandie eût été bien aise lui-
même de prolonger la durée de ce rôle,
sans lui donner un caractère plus décidé ;
mais ses amis ne veulent pas le laisser
croupir dans cette honteuse obscurité. On
commence à compromettre les succès de
son agréable industrie, à troubler le repos
de son heureuse position en lançant, peut-
être malgré lui, notre prince débonnaire
dans quelques machinations qui ne pou-
vaient pas manquer de le compromettre.
Telle est la destinée des grands; ils de-
viennent quelquefois les jouets de leurs
courtisans. Ceux-ci, pour servir leur am-
bition personnelle, leur créent des embar-
ras imprévus et peuvent les conduire à
leur perte sous une apparence de zèle et
de dévouement*
L'autorité est donc encore obligée de sé-
vir contre cet héritier du trône. On ap-
prend qu'il s'appelle NaundorfiT, qu'il esi
d'origine allemande, ce qui, d'ailleurs, ne
pouvait pas être douteux quand on avait
l'honneur de l'entendre parler ; car l'édu-
cation du prince n'avait point corrigé un
accent germanique des plus prononcés.
Pendant sa courte détention au dépôt de
la préfecture de police, M. Dutilleul, avoué,
et M. Garnier, huissier, agissant au nom
du duc de Normandie, font * signifier à la
duchesse d'Angoulôme et déposent au par-
quet du procureur du roi des actes par
lesquels leur client faisait sommation à sa
sœur (madame la duchesse d'Angoulôme)
de lui rendre bon et fidèle compte de la
moitié de tout ce qu'elle a recueilli de la
fortune paternelle et maternelle.
En même temps M. le ^rde-des-sceaux
était .saisi d'une réclamation adressée par
les membres du conseil judiciaire de M. le
duc de Normandie, savoir : MM. Gruau,
ancien procureur du roi ; Briquet, avocat
à la Cour royale, et Bourbon-Leblanc,
avocat consultant.
Ces trois messieurs vinrent me voir pour
obtenir la permisssion de communiquer
avec leur illustre mandant, et je me rap-
pelle leur foi inébranlable dans l'origine
et les droits de celui qu'ils éclairaient de
leurs lumières. A leurs yeux, M. Naun-
dorff, malgré son baragoin franco-alle-
mand, était sans aucun doute monsei^eur
le duc de Normandie. Je ne sais vraiment
si l'effronterie des imposteurs doit plus
étonner que la facilité avec laquelle des
hommes éclairés et honorables deviennent
les dupes de leurs mensonges.
Pour couper court aux erreurs ou aux
mystifications, l'on fit partir Natindorff
pour Calais , accompagné de quelques
agents de police qui le déposèrent à bord
d un paquebot anglais. Avant l'époque de
cette expulsion, qui eut lieu le 16 juillet
1836, la « Gazette de Prusse » avait an-
noncé que ce NaUndorff était un horloger
fort connu à Berlin, leiiuel avait été plu-
sieurs fois entre les mains de la justice, et
avait subi un emprisonnement dans la
maison correctionnelle de Brandebourg.
Par cette expulsion, le gouvernement
mit un terme aux escroqueries de NaUn-
dorff et à ses manœuvres, quoique plus ri-
dicules encore que dangereuses, en usant
des pouvoirs que la loi lui accorde de faire
sortir de France tout étranger qui trouble
r ordre.
Mais cette expulsion opérée sur Tordre
du ministère français indigna les crevants
en Naundorff. A l'aspect de cet acte illégal
871
LOtnS-CHARLES
LOUIS-CHÂRLES
87%
et violemment hostile en apparence, on s'é-
cria : « Oh ! c*est bien le nls de Louis XVI !
« A quel autre que lui oserait-on interdire
« l'entrée du sanctuaire de la justice parla
c force? Pourquoi l'expulserait-on s'il n'é-
R tait pas celui qu'il affirme être? » Voilà
ce qui fut dit, un peu légèrement peut-
ôtre ; il ne vint à l'esprit de personne que
ce coup d'état administratif, àu'on prenait
pour une mesure dictée par ta cramte et
pour aveu d'identité, pourrait bien n'être
au fond qu'une adroite rouerie politique
concertée entre les persécuteurs et la vic-
time, un brandon de discorde à l'adresse
d'un parti, un drapeau jeté dans son camp
pour diviser ses forces.
Ce nouveau Joas, éprouvé par tant d'ad-
versités, sauvé miraculeusement deux fois,
ne parut pas avoir été conservé sans un
but providentiel. Égarés par son artiQ-
cieuse hypocrisie , ses amis l'avaient doué
sur sa parole des aualités les plus tou-
chantes et du cœur le plus noble. Qui ne
comprendra pas ces illusions mie se font
des âmes généreuses? Il s'était offert à eux
ceint de la double auréole du malheur et
de la vertu ; bientôt il en vint à leur tenir
ce langage : — a Vous voyez en moi l'ins-
trument choisi par la Providence pour pa-
ciGer la France divisée par les factions , et
pour consolider la paix de l'Europe. Vous
voyez le Messie que l'univers attend, que
les oracles annoncent comme devant réta-
blir la vérité et la justice de Dieu sur
terre. Telle est la grande mission politique
et religieuse que le Tout-Puissant a réser-
vée au fils de Louis XVI. » Voilà ce qu'il
a dit à ceux qui l'avaient reconnu, et pres-
que tous le crurent (1).
Les veux des Gdèlesde Naiindorff étaient
loin d*être dessillés lorsqu'advint l'expul-
sion de ce fourbe. Aussi vit-on encore pa-
raître divers écrits pour le soutien de sa
cause, et un journal qui succéda à « la
Justice 9 ; il était intitulé la « Voix d'un
Proscrit ». Le fondateur et le principal ré-
dacteur de ce nouveau journal Naiindorf-
fiste était M. A. Gozzoli, alors encore l'un
(1) On sait que des prophélies pins on moins au-
Uienliqnes (et particulièrement celles du laboureur
Martin et de l'ouTrier Pierre-Michel Viniras) furent
exploitées par ce jongleur sacré, et raidèrent puissam-
ment i jouer son W^le. « J'ignore, dit M. Gozioli, s'il
doit apparaître prochainement un grand monarque des-
tiné par la Providence k pacifier l'Europe et à faire re-
flenrir la religion et la morale. Mais ce que je ne crois
pas da tout, ce que personne ne croira, c'est que Dieu,
pour préparer un homme à remplir cette haute mission,
commence par le flétrir aux yeux du monde, en per-
mettant qu'il foule aux pieds tons les pr^eptes de la
morale et tontes les lois de l'honneur.
des croyants les plus fermes de Timpos-
teur, mais qui depuis, en février 1841 , a
noblement reconnu son erreur, dans son
opuscule intitulé : « Quelques mots aui
anciens abonnnés et lecteurs de la Voix
d'un Proscrit ». a 11 est des devoirs, dit
l'auteur de cet opuscule, dont Taccomplis-
sèment est on ne peut plus pénible à ceux
auxquels ils sont imposés. Mais quand oq
a contribué à entraîner dans une voie de
mensonge des gens de bonne foi qu on
croyait conduire à la vérité ; quand on a
provoqué l'intérêt, l'estime, les sympa-
thies les plus généreuses, les dévouements
et les sacrifices les plus touchants en fa-
veur d'un personnage méprisable et d'une
cause abjecte, il y aurait plus que de la
faiblesse, il y aurait complicité morale à
ne pas avouer tout haut son erreur. Ce dt-
voir qu'une probité sévère impose, je viens
le remplir au grand jour de la presse. ^
Et il l'a rempli de façon à démasquer com-
plètement 1 imposture de NaQndorff. Di-
sons-le en passant, la source de Ferrear
de M. Gozzoii est dans son opinion, que
partagent encore Quelques personnes, que
le fils de Louis XVI a été enlevé et que
l'acte qui constate son décès est faux.
En arrivant en Angleterre, Naûndorif
alla se fixer à Cambervvell, près de Lon-
dres, et y continua son rôle. Pour accroître
le nombre de ses partisans, il imagina desi
communications avec les esprits célestes,
à la suite desquelles il mit le comble à ses
intrigues en se déclarant le chef d'une
secte nouvelle, vraisemblablement de
l'Œuvre de la Miséricorde, dont l'ouvrier
Vintras est l'un des prophètes.
(c Quant au personnage politique, dit
M. Gozzoii, il s est suicidé de gaieté de
cœur. L'immoralité du messie de C^mber-
well, les désordres de sa vie, ses habi-
tudes et ses allures de faussaire, le men-
songe évident de ses deux assassinats (nous
parlerons du dernier tout à l'heure), au-
torisent à regarder comme plus que sus-
pectes celles des preuves d'identité qu'on
avait acceptées bénévolement sans autre
témoignage que le sien. Or, ces preuves^là
sont assez nombreuses pour justifier les
défiances et l'incrédulité actuelle de la plu-
part de ses anciens amis. Us se figuraient
les tenir d'un honnête homme; Thonnête
homme s'est évanoui à leurs yeux, et leur
confiance a disparu avec lui. Oui, il faut
que vous le sacniez, vous qui profanez un
nom auquel vous n'avez peut-être aucun
droit, vous qui fûtes aimé et honoré au-
tant qu'on vous méprise aujourd'hui, si
quelques-uns de ceux qui reconnurent
votre identité avecTorphelin du Temple la
873
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLBS
874
rejettent comme imi)ossible à cette heure,
Tobjection la plus décisive qu'ils lui op-
posent, c'est votre infamie. »
On se rappelle la première jonglerie de
Naûndorff : c est l'assassinat supposé sous
le guichet des Tuileries, le 28 Janvier 1834.
Une jonglerie semblable a eu lieu à Londres
le 16 novembre 1838. Lors de l'assassinat
de Londres, les lieux et les circonstances
étaient changés; il y avait un ange qui in-
sultait cette même Vierge dont 1 interces-
sion l'avait précédemment sauvé, et fulmi-
naitoontrelecatholicisme.Cetattentatavait
été annoncé prophétiquement par le révé-
lateur peu de jours auparavant, et donné
comme une preuve de la vérité de sa mis-
sion et de la protection toute spéciale de
Dieu. Or, pour apprécier la valeur de ce
témoignage, il est important de savoir
que, peu de moments après l'événement,
le blessé envoyait secrètement sur le lieu
de la scène son fils aîné, pour y ramasser
les pistolets et les faire disparaître. Cette
circonstance, restée ignorée jusqu'à pré-
sent, fut soigneusement soustraite à l'in-
vestigation des magistrats et à la connais-
sance des amis qui l'entouraient.
« La famille du nouveau Messie habitait
Gamber^'^ell; mais dès avant 1840 son chef
vivait séparé d'elle. 11 venait la visiter une
ou deuxibis par semaine pendant quelques
heures, puis il disparaissait en prenant des
précautions incroyables pour dérober la
connaissance de sa retraite et pour dépister
ceux mii essayeraient de le suivre. Et où
allait-H de la 'sorte, ce père de sept en-
fants, ce mari presque sexagénaire, ce
révélateur d'un nouvel Evangile? Où allait-
il? Il fallait le demander à la réputation
dont il jouissait. Je veux bien n'en pas dire
davantage. Toujours habile à couvrir ses
désordres d'un manteau sacré, cet impos-
teur a imaginé de se faire ordonner la vie
qu'il mène par le ciel. — a Mon guide cé-
leste, écrivait-il le 5 février 1840, m'a
prescrit de sortir de ma maison et d'aller
m'enfermer dans une retraite, afin d'y
exécuter religieusement la sainte volonté
du Tout-Puissant (1).
Et voilà pourtant l'homme dont un avo-
cat de talent et un homme d'honneur de-
(1) A. Goaoli. c Quelques mots aux anciens abonnés
et leeteara de la c Voix d'nn Proscrit ». — Je dois
<iérJarer. dit M. Gossoli, qne je ne suis pas allé à
Londres nne seule fois pendant la durée de la pnblica-
tioo de la c Voix d'un Proscrit * ; ce n'est qne long-
temps après qne j'ai pu juger par moi-même l'homme
de Camberwell. Si j'avais eu plus tôt l'expérience que
j'acquis alors, le dégoftt m'eftt arraché la plnme des
Bains bien avant l'époque oii la • Voix d'un Proscrit >
termina sa carrière.
vait faire l'apologie devant le tribunal
de première instance de Caen en 1842, à
l'occasion du prophète Vintras. Mais si
son plaidoyer n'a pas été prononcé en en-
tier, M. fiterard, de PonIrLieue, a eu le
triste courage de le faire imprimer et les
NaUndorflSstes n'ont rien perdu : ils ont
pu pleurer sur les infortunes de leur fé-
tiche.
Dans le mois d'août 1845, les journaux
de Paris publièrent une note ainsi conçue :
Le soi-disant comte de Normandie, forcé
de quitter l'Angleterre, s'était retiré à
Delft, en Hollanae ; il y est mort le 10 de
ce mois. Il était âgé de soixante-dix ans ;
sa ressemblance avec le roi Louis XVI
était grande et pouvait expliauer l'obsti-
nation de quelques personnes a le prendre
pour le Dauphin mort au Temple. Lui-
môme paraissait croire de bonne foi à son
identité.
Dans ces derniers temps, il s'était occupé
d'expériences pyrotechniques concernant
l'art militaire, et comme il lui était arrivé
divers accidents dans ses expériences, ses
partisans voulaient y voir des complots
tramés contre ses jours. On ne voit pas
qui aurait eu intérêt à se débarrasser de
ce oersonnage tout à fait inoffensif.
Cette nouvelle n'est^lle pas controuvée?
Il paraîtrait aue les affiliés de l'œuvre de
la miséricorae auraient obtenu de leur
idole que, pour échapper aux réclamations
de toute nature qui l'accablaient, il fît le
mort pour un certain temps. L'instant
convenable venu, il reparaîtrait plus glo-
rieux que jamais. Dieu avait promis au
prophète Vintras qu'il ressusciterait des
personnages de hautes qualités pour prou-
ver aux plus incrédules l'identité de NaQn-
dorff avec le fils de Louis XVI, le Messie
aue les royalistes attendent. Ce qu'il y a
ae certain c'est qu'un Français. M. Wa-
tripont, se trouvant au commencement de
cette année à Londres, affirme y avoir
rencontré Natindorff.
Quelques jour après la publication de la
note annonçant la mort de Naiindorff,
M. Hébert, ex-directeur des postes de
l'armée d'Italie, écrivait une lettre dans la-
quelle on lit :
« Si le duc de Normandie est le même
personnage que j'ai vu à Rome dans les
premiers jours de mai 1810, en état d'ar-
restation, subissant un interrogatoire dans
le cabinet de M. le général Radet, général
de gendarmerie, il serait effectivement le
fils de Louis XVI. Cette conviction je l'ai
puisée dans celle de M. Radet , qui venait
d'interroger le prétendant, de lire les
pièces dont il était porteur. »
875
LOUrS-CHARLES
LOUlS-CHARLK
S76
Cette déclaration est extraordinaire, elle
est grave, car d'un côté M. Hébert est loin
d'être un légitimiste; en 1830 il a été dé-
coré de la croix de juillet; il n*a pu, par
conséquent, être poussé par aucune passion
de parti; et de Tautre, M. le général Ra-
det, dont M. Hébert cite l'opinion, est
précisément une des- cina personnes qui
arrêtèrent la voiture dans laquelle se trou-
vaient Louis XVI et ses enfants, lors de la
fuite de Varennes.
Non, NaundorfiT n*est point ce fils du
vertueux Louis XVL L'est-il? alors il est
bon que l'on connaisse l'appréciation qu'en
a faite un homme qui a été l'un de ses
plus chauds partisans, M. A. Gozzoli, dans
récrit que nous avons déjà cité.
« J'avais cru me dévouer à une infor-
tune sacrée, à une cause noble et sainte;
j'ai regardé de près celui que mes respects
lointams élevaient sur un piédestal, et
bientôt il ne m'a inspiré qu'un dégoût
inexprimable. Quel est-il cet aventurier
mvstérieux, s'il n'est pas en effet le fils
dorade de Louis XVI ? Je l'ignore, et je
n'ai pas besoin de connaître son origine
pour l'estimer à sa juste valeur. Est-il
l'instrument d'une de ces sociétés souter-
raines qui attaquent l'existence des gou-
vernements dans l'ombre et minent le sol
sous leurs pas ? Est-il l'agent de quelque
police immonde? peu m'importe! Ce que
je ne sais que trop, c'est que cet homme
est un fourbe aussi dangereux que fécond
en ressources; c'est au'il est familiarisé de
longue main avec ta perversité la plus
1)rofonde. De loyaux défenseurs ont uni
eur voix à la mienne pour le recommander
à l'opinion; nos écrits lui ont fait des par-
tisans et des admirateurs : que ceux de
nos concitoyens qui furent entraînés par
nous dans cette cause nous le pardonnent.
Abusés nous-mêmes, égarés de bonne foi,
il nous restait un devoir de conscience à
remplir, celui de les éclairer, et nous pre-
nons l'engagement de le remplir jusqu'au
bout. »
L'écrit dont nous venons de donner un
passage est terminé par une déclaration
relative au personnage se prétendant duc de
Normandie, fils de Louis XVI, connu sous
le nom deNaundorff, résidant à Camherwell,
frès de Londres, déclaration datée de Paris,
Je 16 février 1S41, et signée de sept légi-
timistes trompés par ce fourbe : MM. le
chevalier A. ae Cosson, Hugon, Roydor,
J.-B. Laprade, Ch.de Cosson, Chabron de
Jussac, Xav. Laprade, avocat, A. Gozzoli,
rédacteur-gérant du journal a la Voix du
Proscrit. » Elle confirme entièrement l'écrit
particulier deM.Gozzoli.Qtte/ftte«mof«, etc.,
et est ainsi terminée : « Quant à Fauteur
de cette vaste intrigue, nous n'entrepren-
drons pas, pour le moment, de rechercher
ce qui se rapporte à ses mystérieux anté-
cédents et aux droits sur lèsauels il fonde
ses prétentions; qu'il soit le fils dégradé de
Louis XVI ou bien un criminel obscur,
comme l'ont considéré les tribunaux de
Prusse, ou bien encore l'agent de quelque
parti ténébreux, peu importe.
« En résumé, tous les faits que nous avons
été à même d'approfondir ne nous oot
découvert qu'une hypocrisie consommée
jointe à l'astuce et au mensonge le plus
effronté.
« Ce n*est qu'après un examen mûr e{
consciencieux et sur des preuves incontes-
tables que nous nous sommes décidés à
faire la présente déclaration. >
OUVRAGES PUBUÉS
POUR APPUYER ET COMBATTRE L'IHPOSITIE
DE NAUNDORPF.
I. Révélation sur l'existence de
Louis XVII, duc de Normandie; par M. La-
breli de Fontaine, bibliothécaire de
S. A. S. madame la duche^e douairière
d'Orléans. (Première partie.) Paris, é
Vimpr, de Carpentier-Méricourt. 1831,
in-8 de 28 pages.
IL Nouvelles révélations sur l'enlève-
ment et l'existence du duc de Normandie,
fils de Louis XVI; par M. Labreli de Fon-
taine, bibliothécaire de S. A. S. la du-
chesse d'Orléans, douairière. Seconde
partie. Paris, de l'imp. du même, 183i.
m-8 de 20 pages.
A la page 10 du premier écrit, llarat est qnalifir àe
mMecin du comte de ProveDce (depuis Lof is XVIO) ; il
était médecin des gardes du corpis do comte d'Artois
(depuis Charles X). Las pages 17-20 coDtieniMnt ni»
« Proclamation do général Gharetie à soo aimée i.
lorsque, travaillée ft la fin de 1795 par les agents «r-
mptears dn Directoire, elle se disposait i neitie bas I&
armes et à accepter les indemnités qu'oo loi offraii.
Page 16 de son premier écrit, l'aatenr prometuitu
ouvrage de pins longue haleine sur Louis XVII, qui b'i
pas paru.
Les ff Nouvelles RévélaUoos » sont l'on des éax
écrits que M. Eckard a réfutés par i Ui dernier sot
sur Louis XVn », etc.
m. Apparition d'un nouveau prétendu
Dauphin, se disant fils de Louis XVI. Paris,
rue Dauvhine, n. 24, 1831, in-8 de 4 pag.
IV. L Existence de Louis X Vn, prouvée
par les faits et par les prophéties, et ré-
ponse aux brochures de Mm. (A. Antoine)
de Saint-Gervais et Eckard, intitulées,
l'une <( Pièces authentiques de la mûri (tu
jeune Louis XVII, détails sur ses derniers
877
LOUIS-GHARLES
LOUIS-CHARLES
878
moments, pièces justificatives, documents
inédits et réfutation des mémoires du soi-
disant duc de Normandie, fils de Louis XVI;
l'autre ; l'Enlèvement et l'existence ac-
tuelle de Louis XVII démontrés chimé-
riques; » par M. Fortin. Paris, IP* Goul-
îet. 1832, in-8 de 32 pages.
V. Le Passé et l'avettir expliqués par
des événements extraordinaires arrivés à
Thomas Martin, laboureur de la Beauce ;
avec des notes curieuses sur quelques per-
sonnages qui ont figuré dans ces évé-
nements, quelques mots sur les révéla-
tions publiées à ce sujet par M. S***
(L. Silvy, ancien magistrat). On v a joint
une Dissertation sur le procès-verfcal de la
mort de Louis XVII, sur les Mémoires dits
du duc de Normandie et sur divers ou-
vrages récemment publiés touchant le
même sujet. Cette édition est la seule qui
soit revêtue de l'attestation de M. Th.-Ign.
Martin. (Lo tout publié aux frais de
M. Eug. ae Montmorencv). Paris, Bricon,
i832,in^ de 308 pages.'
C'est, aibsi que Bons l'aTons dil préeédemment. nue
Movelle édition de la « Reittion des éfénemeots arrivés
à Tbomas Martin *, altérée et considérablement aug-
mentée (de plus de 50 pages). Les fantears et les dopes
de Na&Bdorir dreonvînrent ce labonrenr Tisionnaire, qui
eot alors de pins fréquentes révélations, tontes favora-
bles i la cause de l'impostear. On est affligé de veir le
Bom d*un Montmorency comité au nombre du dopes de
NaûndoriT.
C'est & cet ouvrage qu'a répondu H. Eckard par un
écrit intitulé : « Un dernier mot sur Louis XVII >. etc.
VI. M. S** (Louis Silvy), ancien magis-
trat, à l'auteur de Técrît intitulé : « le
Passé et Tavenir expliqués par des événe-
ments extraordinaires arrivés à Thomas
Martin, laboureur de la Beauce. » Paris,
de rimp. de A. Pihan Delaforest (1832).
in-8 de 28 pages.
Cet écrit a pour bot de prouver la fausseté d'un dire
avancé par l'antevr de : c le Passé «t l'Avenir », qne,
lors de son entrevue avec Louis XVIII, Thomas Martin
lai aurait révélé l'existence de Louis XVn, et aurait
dit an roi de descendre de son trône pour y laisser
monter son neveu.
VII. Quelques souvenirs destinés à servir
de complément aux preuves de l'existence
du duc de Normandie, fils de Louis XVI,
par A. J. Morin de la Guérivière. Paris,
deTimpr. (THerhan, 1832, in-S de 36 pag.
Écrit d'un fauteur de Henri Hébert, soi-disant baron
de Ricberaont, contre les prétentions de l'antre candidat
an tréne de Louis XVI (Naûndorff).
VIII. Le Duc de Normandie. Paris, de
l'imp. de Balary, 1832, in-8 de 8 pag.
IX. Lettre de Charles-Louis, duc de
Normandie à Louis-Philippe, roi des Fran-
çais. Paris, de l'impr, de Bacquenois, 183i,
in-8 de 4 pag.
X. A la France et à TEurope; par
Charles-Louis, duc de Normandie. Paris,
de l'imp, d'Herhan, 1835, in-8 de 2 pag.
XI. La Justice. Journal quotidien, poli-
tique et littéraire. (Rédacteur-gérant :
M. A. Gozzoli. avocat). Paris, rue de Bour-
gogne, n. 12, 19 février 1835, environ 62
numéros in-fol.
XII. Le véritable duc de Normandie, ou
Réfutation de bien des impostures (par
Bourbon-Leblanc). Paris, 1035, in-d.
Gel ouvrage était promis en 4 volumes, qui devaient
être publiés par livraisons de 2 i 3 feuilles ; mais il
n'a paru que neuf, formant 467 pages.
Xin. La Croix de grâce. (Part*, de l'imp.
de Pihan Delaforest, mars 1836), in-32 de
8 pages.
En laveur du dnc de Normandie (Naiindorff).
XIV. Lettre adressée à S. M. le roi des
Français, par M. le duc de Normandie, et
protestation de ses avocats, 26 juin 1836.
Paris, de Vimpr, de Poussielgue, 1836,
in-4 de 2 pages.
XV. La vie du véritable fils de Louis XVI,
duc de Normandie, écrite par lui-même.
Juillet 1836. Paris, Montmaur, rue de
Seine, n. 54, 1836. in-8, 47 pages.
Quatre pages de préliminaires sont signées : les avo-
cats membres du conseil judiciaire du prince : Gruau,
avocat, ancien procureur du roi ; Bourbon-Leblanc ,
avocat consultant; Xavier Laprade, avocat; Briquet,
avocat à la Cour royale. « La Vie du duc de Normandie »
ne remplit que les pages 7 à 33, et est signée :
Charles-Louis, duc de Normandie. Viennent ensuite
deux antres notes signées : les membres du conseil ju-
diciaire du prince. La première nous apprend que si sa
biographie n'est pas plus volumineuse, c'est que la po-
lice a saisi le surplus de son manuscrit avec tons ses
autres papiers au moment de son arrestation (en Juin
4836). La seconde se termine ainsi : < Au nombre des
pièces justificatives qui formeront le complément de la
vie du prince, se trouvent plusieurs lettres écrites, en
1833 et 1834, à madame la duchesse d'AngouIéme.
Noue donnons aujourd'hui, par anticipation, celles qui
furent adressées à Pragoe, pour déterminer Son Altesse
Royale à accorder une entrevue à son frère. > Effective-
ment la brochure est terminée par deux lettres à ma-
dame la duchesse d'Augoulème, mais elles sont sans
date.
f XVI. Oui, c'est le fils de Louis XVI, par
A. Gozzoli. (Suivi d'une lettre adressée à
S. M. le roi des Français par le duc de
Normandie et de protestations de ses avo-
cats). Paris, les principaux libraires, ivLÏWei
).836, in-8 de 52 pages.
Cette brochure renlerme deux lettres de l'horloger
Naûndorff à son cousin Louis-Philippe, roi des Fran-
çais, l'une du 5 avril 1835, et l'antre ainsi datée :
Ecrit dans le cachot de la police de Paris, le onzième
jour de mon emprisonnement illégal, le 26 juin 1836.
879
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHÀRLES
880
Il y avait plu de trois ans que Naândorff s'était posé
en prétendant & Paris, lorsqu'il Ait arrêté à son domi-
cile, denx jours après avoir en l'impudence d'adresser
au tribunal de première instance de la Seine une re-
quête en reconnaissance d'état 1 Son expulsion de
France suivit de prés son arrestation.
XVn. Motifs de conviction sur l'exis-
tence du duc de Normandie, par MM. Gruau
et Xavier Laprade. Part*. AP* Goullet,
Montmaur, 1836, in-8 de 46 pages.
XVIfl. Le dernier fils de Louis XVI,
par À. Morel de Saint-Didier, commissaire
du prince en 1834 auprès de S. A. R. Ma-
dame, duchesse d'AngouIôme. Paris, JIP*
V GotUlet. Montmaur. Krabbe, 1836, in-8
de 126 pages.
XIX. Abrégé de l'histoire des infor-
tunes du Dauphin, depuis l'époque où il a
été enlevé du Temple, jusqu'au moment
de son arrestation nar le gouvernement de
LouisrPhilippe, et de son expulsion en An-
gleterre ; suivi de quelques documents à
Fappui des faits racontés par le prince, et
des incidents qui ont si péniblement tra-
versé sa vie ; avec son portrait, et les fac-
similé de son écriture, de celle de la reine
et de la signature de Louis XVI. (Publié
par M. Gruau, avocat, ancien procureur
du roi). Novembre 1836. Londres, chez
C. Armand, jmp., Rathbonne-Place, 1836,
in-8 de xii, iv et 400 pages, plus un por-
trait gravé sur acier et deux fac-similé sur
la même planche.
Ce volume est présenté comme écrit par U prince,
aussi le narré est-il à la première personne. Mais
Naândorff parlait incorrectement le français et ne l'écri-
vait poipt. L'éditeur et l'auteur sont donc le même per-
sonnage. M. Gruau, qni, dix ans après la publication
de cette biographie, a fait paraître un pamphlet sur le
même aventurier. (Voy. plus bu.)
M. Laprade, avocat, et M. Briquet, autre avocat,
n'ont participé i cet ouvrage que pour une consullation
préliminaire faite avec H. Gruau. L'abbé Appert, an-
cien curé de Saint-Amoult, a fait un avant -propos, où
il déshonore le caractère ecclésiastique par le peu de
Jugement qu'il y fait paraître en défendant et protégeant
son héros, i peu près comme certain butor défendit un
jour son ami contre nne mouche qni s'était placée sur
son nés.
L'Abrégé de ladite histoire, an re^te. n'est qu'un tissa
d'impostures, iA tous les collaborateurs ont été abusés.
Aussi ont-ils tons reconnu leur erreor dans une décla-
ration relative au personnage se prétendant duc de
Normandie, fils de Louis XVI. connu sons le nom de
Naiindorir, résidant k Gamberwell, près Londres, im-
primé à la fin de « Quelques mots aux anciens abonnés
et lecteurs de la « Voix d'un Proscrit b, excepté
M. Gruau et M. Appert.
XX. NaUndorff. ou Mémoire à consulter
sur rintrigue du dernier des faux
Louis TÇVn ; suivi des jugements et con-
damnations d'Hervagault, sous le Consu-
lat; de Mathurin Bruneau, sous la Restau-
ration, et du baron de Richemont, sous
le gouvernement actuel, par A.-F.-Y. Tho-
mas, ex-inspecteur-général de rapprovi-
sionnement des combustibles de la ville de
Paris, etc. Paris, Dentu, Delaupay^ 1837,
in-8 de 333 pages. ^^
Cette publication est l'œuvre mpèrt de Vuie des
nombreuses dupes de Naiindorff.
Ce volume est divisé en plusieurs parties. Dans ta
première, l'auteur, après avoir dit quelques nou ar
l'ensemble des intrigues et sur les causes géniale» qsi
ont favorisé la spéculation des taux dauphins, et celle
de M. Naiindorir en particulier, déroule devant ks
yeux de ses lecteurs cette longue suite de preuves q«i
établissent d'une manière irréfragable que Lonu XMI
est mort an Temple. Dans la seconde partie, intiiiléc :
« le Roman de M. Nanndorff et Parallèle de l'Hi^totre
et du Roman » , il oppose à la triste et simple n^jeslé
de l'histoire le roman rempli d'absurdes inventions et
d'incidents bbuleux que M. Nanndorff prétend f^ire prf-
férer k la vérité historique. Dans ta troisième partie,
il dit les rapports que son fils cul avec ce personnage,
les suites ùitales qu'ils entraînèrent, les occasions qa'il
eut lui-même de se rencontrer avec lui, pendant qu'il
cherchait k défendre la jeunesse inexpérimentée de l'aia^
de ses enftints contre les pièges qui lui étaient tendus ;
la proposition loyale et franche qu'il fil an préleadi
Louis XVII, et la manière dont il se démasqua ca re-
culant devant cette proposition ; enfin le procès que sea
fils soutint contre rat imposteur, et comment rantor
contribua à le taire sortir de France. Le volane est
terminé par des notices sur les trois principaux prêtea-
dants au nom de Louis XVII. et leon procès : 4* Her-
vagault, sous le Consulat ; S* Mathurin Brnaeaa. sobs
la Restauration ; Z^ et le baron de Richemoot. sons le
gouvernement de Louis-Philippe, en 1S34, d'os sur-
gissent encore les preuves de tonte nature épaipilkn
ailleurs, qui établissent d'une manière irrécusable la
mort de l'infortuné duc de Normandie an Temple.
XXI. Doctrine céleste, ou TËvangile de
N. S. Jésus-Christ dans toute sa pureté
primitive. Genève, 1839, in- 12.
Ouvrage imprimé sous le nom de « Charles-Lodg,
doc de Normandie, mais il doit être d'un de ses fiièUs,
car c'est ainsi que Naûndorff et le soi-disant baron d«
Richemoot ont qualifié leurs dupes. Cet ouvrai doit
avoir été écrit par un membre de i l'(Euvre de la
Miséricorde », toute dévouée à la cause de Naû-
dorff.
XXIÏ. La Voix d'un proscrit, mémoire
histori(pie et judiciaire, rédi^ par MM. A.
Gozzoli, Gruau, avocat, ancien procureur
du roi ; Morel de Saint-Didier, Xavier La-
prade, avocat. (Rédacteur-gérant, M. A.Goz-
zoli.) Paris, rue du F auboiir a-Poissonnière,
mars 1839 à avril 18i0, 14 livraisons for-
mant un vol. in-8.
XXIII. Cina années d*intrigues dévoi-
lées, par M. Morin de Guérivière père, au-
teur de la brochure intitulée : a Quelques
Souvenirs sur Texistence du duc de Nor-
mandie », publiée en 1832. Réponse à
MM. Gozzoli, Morel de Saint^Didier, Gruau,
Xavier Laprade et autres. 15 août 183U
LOUIS-CHÂRLES
LOUIS-CHARLES
(Paris, de Fimp. de Pollet, Soupe et Guil-
lois), 1839, in-8 de 6 pages.
Écrit li'iin héterliste contre les prétentions de Taatre
candidat.
XXIV. Mémoire présenté par M. Gruau
de la Barre au soutien de la plainte en
diffamation portée contre le gérant respon-
sable du journal « le Capitole» (article du
29 mars 1839) par S. A. R. le duc de Nor-
mandie, connu 8ÔUS le nom de Naiindorff,
et ledit M* Gruau. Police correctionnelle.
6* chambre. Paris, deïimp, de M^ Delà-
combe, 1840, in4 de 264 pages.
Une toochare (« Quelques mots au anciens abonnés
de... la Voix d'on Proscrit ») d'une de» dopes de Nann-
dorff, qui amit rendn le pins de services k sa cause par
sa publications, mais dont les yeux ont été enfin des-
sillés. M. A. Gozzoli. nous îaAl connaître, par une de
SCS notes q[ne voici, ce qu'était ce 11. Gruau de la
Barre.
■ Toos ceux qui se détouèrent k cette cause (celle du
fau duc de Normandie) m'ont paru de bonne foi. Je
n'en excepte qa'nn certain conUe de la fabrique de Cam-
berwell (près de Londres, lieu où Naûndorff s'était re-
tiré), qui est, depuis l'origine de la fourberie religieuse,
le confident ialime et l'âme damnée de celui qui lui a
délivré ses lettres de noblesse. *
Immédiatement après cette note vient une réclamation
adressée par M. A. Gonoli à un journal de Paris, qui
donne encore des renseignements plus précis sur
H. Gruan de la Baire et sur le Mémoire qu'il venait de
faire imprimer.
« M. le rédjkctenr, votre numéro du 1 5 janvier (1841 ),
que je n'avais pas In et qui vient de m'ètre envoyé,
contient une inexactitude qui pourrait m'être préjudi-
ciable, et dont vous me permettre! de réclamer la recti-
fication auprès de vous.
« Un sieur Modeste Gruau, se fiiisant appeler fousse-
nent comte de la Barre, a porté plainte en diffamation
contre le gérant responsable du • Capitole », devant le
tribunal de police correctionnelle de la Seine, et vous
laissez croire à vos lecteurs, dans votre compte rendn
des débats de cette affaire, que c'est comme rédacteur de
l'a-joamal mensuel • la Voix d'un Proscrit » que ce
moDiieur s'est prétendu difliamé par c le Capitole » .
Permettez-moi, monsieur, de vous dire que, seul ré-
darteor, seul gérant et seul propriétaire de la « Voix
d'Do Proscrit » pendant toute la durée de son existence,
je n'ai autorisé personnel prendre devant la justice une
<pulité qui n'appartient qn'i moi, aux termes des lois
nr la presse.
' Canx qui ont approfondi l'affaire dont le sieur K.'o-
deste Gruau reste aujourd'hui l'agent itolé, et au
njet de laquelle il a attaqué judiciairement « le Ca-
pitole I, comprendront qne j'aie à comr de repousser
toute solidarité entre lui et moi.
• Agrées, etc. »
XXV. Réponse à M. Gruau de la Barre,
par M. Morin de Guéri vière père. 15 fé-
vrier 1841. Paris, de l'imp. de Pollet ,
Soupe et Guillois, 1841, in-8 de 7 pages.
XXVI. Quelques mots aux anciens abon-
nés et lecteurs de « la Voix d'un pros-
crit, » par A. Gozzoli, rédacteur-gérant
de la Voix d'un proscrit. Londres, 12 fé-
vrier 1841. —Déclaration relative au per-
sonnage se prétendant duc de Normandie,
fils de Louis XVI, connu sous le nom de
Naiindorff, résidant à Cambervvell, près de
Londres, le 16 février 1841 . Paris, de
fimp. de Pollet, Soupe et GuUtois, 1841,
in-8 de 8 pages.
Le signataire confesse être revenu de l'opinion sou-
tenue par lui, qne le fils de Louis XVI existait encore.
XXVII. Aveu d'une erreur, par A. Goz-
zoli, rédacteur-gérant de Tex-joumal men-
suel u la Voix d'un proscrit. » Boulogne-
sur-Mer, impr, de Birlé, 1841, in-8 de 40
pages.
XXVIII. Déclaration relative au person-
nage se prétendant duc de Normandie,
fils de Louis XVI, connu sous le nom de
NaiJndoHf, résidant à Londres. (Paris, de
r imprimerie de Poussielgue,) 18-41, in- 4 de
2 pages.
Déclaration de plusieurs crédules, qui ainrment et
signent qu'ils n'ont découvert dans Naûndorff qu'une
hypocrisie consommée, jointe k l'astuce et au mensonge
le plus effronté.
Cette déclaration est signée : le cbev. A. de Cosson,
Hugon Roydor, i.-B. Laprade, Chartes de Cosson,
Charles de iussac, Xavier Laprade, avocat, et A. Goz-
zoli, rédacteur gérant Ju journal c la Voix d'nn Pro-
scrit. • Cette déclaration a été réimprimée à la fin de
l'écrit intitulé : « Quelques mots aux anciens abonnés
et lecteurs de « bVoix d'un Proscrit >.
XXIX. Citation à toute la race bour-
bonienne et à tous les chefs des peuples de
la terre, pour venir assister le jeudi 6 juin
1841, en la métropole de Paris, au té-
moignage rendu par le saint roi martyr,
en faveur du Dauphin son fils, Charles-
Louis, duc de Normandie, connu sous le
nom de Naûndorff; donnée au nom du
Très-Haut ; i)ar Demonville. Paris, Démon-
ville, 1841, in-8 de 8 pages.
XXX. Douze petits Chapitres à l'occa-
sion d'une nouvelle à la main qu'on pu-
blie, imprimée sous ce titre : Déclaration
relative au personnage se prétendant duc
de Normandie, fils de Louis XVI, connu
sous le nom de Naiindorff, résidant à Lon-
dres, par le docteur Le Cabel (Bourbon-
Leblanc). Paris, Carpentier, au Palais-
Royal, 1841, in-8 de 16 pages.
XXXL Au gouvernement français. Offre
d'un instrument de guerre nouvellement
inventé, qui se compose d'un feu telle-
ment puissant, tellement destructif, qu'un
seul homme peut faire sauter toute une
flotte ou la brûler, miner une forteresse
ou incendier une ville ; le gouvernement
qui la possédera obtiendra sur les autres
nations la même supériorité qu'eût assu-
rée la poudre à canon à celui qui en au-
rait eu la connaissance et l'usage exclu-
883
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
884
sifs. I^ réalité de cette puissance a été dé-
montrée à l'arsenal de Woolwich en An-
gleterre. Pari*, de Fimp. de Af"" Delà-
eombe, 1841, in-4 de 16 pages.
Signé : Gniia de la Barre, ancien procirenr dn coi.
L'invenlenr est le prétendu dnc de Normandie.
XXXII. Plaidoyer (non prononcé), pour
Pierre-Michel Vintras, par M. Bérard, de
Pont-Lieue, avocat du Darreau de Paris.
Caen, 1842. in-8.
Dana ce plaidoyer, M. Bérard a encadré des analyses
de tontes les opinions erronées émises en faveur de
Naiindorff par ses fauteurs et ses dupes.
XXXIII. Le prophète Vintras et Char-
les-Guillaume NaUndorff, duc de Nor-
mandie, par M. Barthéleiny Pont, rédac-
teur en chef du Haro de Caen. — Imp. dans
le Haro, n" des l"', 3, 6, 8 et 10 décem-
bre 1842.
C'est nne analyse critique fort bien Mte du plaidoyer
de M. Bérard. L'auteur l'a fait précéder de judicieuses
réflexions sur Naundorff et son prophète Pierrfr>Mîchel
Vintras. que nous allons reproduire.
« Tous les feuilletons et les comptes rendu* qui ont
été publiés jusqu'à présent sur le prophète Vintras et ses
adeptes ne les présentent que comme une association
formée dans le bnt unique de ftire prévaloir des idées
relifleofes ; cependant il n'en est pas tout à fiiit* ainsi :
leur but principal, au contraire, paraît èlre politique.
La religion, dans la pensée d'un grand nombre des sec-
tateurs de Vintras. ne serait qu'un moyen employé pour
arriver à la reconnaissance de Charles-Guillaume Naùn-
dorfT comme duc de Normandie et fils de Louis XVI.
( Il est très-vraisemblable que l'idée politique et
l'idée religieuse même ne sont, pour beaucoup, qu'un
prétexte d'exploitation, mais il est certain aussi qu'elles
sont devenues pour d'autres une voie qui conduit à la
reconnaissance de NaiindorfT comme duc de Normandie et
flis de Louis XVI ; ils sont d'autant plus portés à se
foire illusion sur la possibilité de l'avéneroeni de ce
prétendu prince, qu'ils sont persuadés qu'ils y trouve-
raient une position soriale qui leur est refusée dans tout
autre ordre de choses.
« Leur intérêt les rend très-peu difficiles sur la na-
ture et la force des preuves avec lesquelles on prétend
établir que NaJindorfT est véritablement l'orphelin du
Temple, le due de Normandie, fil* de Louit XVI,
Louis XVII, roi de France et de Navarre. Il faut qu'il
fasse prévaloir cette idée par tous les moyens ; si la terre
leur manque, le ciel est li pour y suppléer ; ils re-
gardent même comme Irès-permises Ut fraudes qu'au
besoin ils appelleront pieuses, pour faire triompher ce
qu'ils ont intérêt à croire la vérité, et des hommes par-
faitement honorables pour toute autre chose ne se feront
aucun scrupule de donner la main à des mensonges
utiles, à des impostures qui leur paraîtront parfaite-
ment innocentes. Gela vous explique l'inlérèl qu'un
grand nombre de personnes, très-honnêles d'ailleurs,
portent à Vintras, quoiqu'elles sachent très-bien i quoi
s'en tenir sur la divinité de sa mission. Ils croient ce
qn'ont dit en théorie certains publicistes, et que mettent
en pratique merveilleusement, dç nos jours, certains
hommes d'Etat, que pour gouverner les Iwmmes il
faut les tromper, et les Vintrassiens essayent de trom-
per toute conscience pour arriver à gouverner, en tout
proAt pour eux ; mais ila ont le raaibenr de détrousser
des gens en possession depuis longtemps de Intes kafs
recettes. Ge qui leur manque en tout, c'est le breta
d'inveutUm, c'est la priorité du perfectionnement; car,
hélas l comme l'a dit spiriluellemeut M. Sorbier, il n'i
a plus d'originalité même dans Vahsurde.
ff Cependant, il y a parmi ces sectaires politko-reti-
gieux quelques hommes excentriques, qui sont dominés
par la passion de ce qu'ils croient être la jostk? et la
vérité ; ils veulent fiiira triompher ceUe passion à teat
prix ; c'est parmi ceux-là qu'il Caiit ranger M. Bérard.
de Pont-Liene. Les efforts qu'il a faits en fneur de
Naiindorff sont inconcevables et vraiment dignes d'une
meilleure cause, car Naundorff. f&t-il fils de roi , w
vaudrait pas la peine qu'un homme comme M. Bérard
s'occupât de lui ; l'avilissement moral dans lequel cet
homme est tomhé, avilissement avoué par ses plus chaads
partisans, le reifl indigne de tout intérêt.
« En première instance, M. Bérard, de Poat-LUw.
s'était chargé de la défense du prophète Vintras. Ssit
qu'H n'ait pas une habitude sufAsanta de la parole. >oît
qu'il ait été interrompu, il ne dit dans sa plaidoiw
que quelques mots de Nanndorff. Pour réparer cette la-
cune, il a fait imprimer son pbidi^er tel qu'il avait en
l'intention de le prononcer, et alors Naiadorff a nftn
dans le procès la place qu'il voulait qn'il occnp&t.
I Chacun sait que ce personnage a encore an gnad
nombre de partisans, mais peu de pertonoes savent sir
quels documents ces parUsans s'appuient pour vMtifer
l'intérêt qu'ils lui portent.
« U. Bérard. de Pont-Lieue, a rassemblé ces dota-
menta avec une asses grande habileté. »
Suit l'analyse critique dn plaidoyer de H. Bérard,
par M. BarUi. Pont.
XXXIV. Notice sur le duc de Norman-
die (mort à Deift. le 10 août 1845).
Impr. dans f riUostration *. Notice très-«xacte sar
ce fameux imposteur.
XXXV. Intrigues dévoilées de Louis
XVll, dernier roi lé^time de la France,
mort à Delft, le 10 août 1845, par Gruau
de la Barre^ ancien procureur du roi.
Tome V\ 8 livraisons ; tome U, livraisons
1 à 4. Rotterdam. 1846-47, gr. in-8 en-
semble de 973 pages.
L'ouvrage était promis en seixe livnûsons : noui vt
savons si les quatre dernières ont été publiées.
Ainsi que nous l'avons dit sons le tfl xxiv. 11. Mo-
deste Gruau fut le conOdent intime et l'^ie damnée et
Naundorfr. S'il est curieux de le compter phas tard ta
nombre de ses détracteurs, il ne l'est pas moins de foir
cet avocat conserver le nom nobiliaire de comte de la
Barre que cet imposteur luj avait concédé.
XXXVI. Le Livre d'or. Révélation de
rarchange Saint-Michel (du 6 août 1839
au 10 iuin 1840). Publié par M. Alesandre
Ch. (Charvoz),run des nombreux témoins.
Paris, Ledoyen, au Palais-National, Db-
mineray, 1849, in-8 de 440 pages.
Ouvrage d'un membre de l'Œuvre de la llisén'conte
on des Vintrassiens. Les Vintrassiens disent que Naâs-
dorff n'est pas mort ; que ses fidèles ont obtenu de lai
qu'il se dissimoiftt pendant quelque temps, afin d'échap-
per aux réclamants de toute espèce qui tourmentaient n
Messie, mais qu*il reparaîtra en temps opporton, ei^
88ÎS
LOUÏS-CHARLES'
LODïS-CHARLES
Dieu ressafic4ten4es pertoimagH vénérables poor éU-fi*
blir la vérité sur son illostre naissance.
n.
HENRI-«THELBERT-LOUIS-HECTOR
HÉBERT,
SB DISAirr BÀBON DE &ICHBMONT.
Et d'abord, pourquoi donnons-nous à
cet imposteur le nom d'Hébert plutôt qu'un
autre, lui qui en a eu tant de rechange?
Cest oue celui-là i)arait être véritablement
celui de cet individu. Cest sous ce nom
3u*il a été condamné par la cour d'assises
e la Seine, en iSii; c'est, de son propre
aveu (1), celui-là qu'il portait à Toulon de
1826 à 1827.
L'origine de tous les pseudo-daupbins
qui ont paru en France a oientôt été con-
nue : elle a été pour presque tous la même :
le bas de l'échelle de la société. Un sabo-
tier, un tailleur, un maçon, un uauvre hor-
loger, voilà les gens qui ont eu Peifronterie
de se présenter pour réclamer la succes-
sion de Louis XVL L'origine de M. Henri
Hébert estrelle plus relevée? Comment
donc ! Lui seul est le véritable Louis XVll,
sauvé miraculeusement du Temple dans
un cheval de carton^ et placé sous la pro-
tection des généraux de la République qui
I ont conduit partout, même en Egypte!
Or, voulez-vous avoir une preuve, entre
cent autres, des mensonges accumulés
dans les autobiographies de notre impos-
teur ? allez-vous-en au petit cabinet de
lecture du passage du Pont-Neuf, tenu par
M. Barbedor; l'on vous y racontera que
M. le baron de Richemont, en société de
M. Chamblant, l'un des principaux com-
pères de notre imposteur (â), se présentè-
rent un jour ensemble pour emprunter les
a Mémoires de la Contemporaine en
Eg>^te », qui furent gardés trois mois, et
que c'est à l'aide de cet ouvrage qu'a été
arrangée la fable du séjour en Egypte. Là,
comme partout, il a été pris noteae noms
dont on devait s'appuyer pour des preuves
à fournir, mais on a eu soin de ne prendre
que ceux de personnages morts, afin d'é-
viter les démentis. L'accent méridional
fortement prononcé de M. Hébert indique
suffisamment qu'il n'est pas né à Ver-
sailles, et sa figure, qui n'a rien de bour-
(1) LeUie du duc de Nonnandie an F.-. Dechefanx-
Domesnil, du iO mai 1849, imprimée dans le < Fnoc-
lUcon ji.reTne mensnelle, mai 1849.
(2) Alors opticien, me Maarine, passage da Pont-
Nenf.
bonien, qu'il n'est point le fils de
Louis XVI. Nous serions tenté de croire à
une assurance qrui nous a été donnée, qu'il
est le fils d'un Doucher de l'une de nos
villes du Midi.
Après des positions et des aventures
très-diverses, M. Henri Hébert se posa
très- résolument en histrion politique après
l'avènement de Louis-Philippe au trône,
contre lequel il protesta. Sa coterie de
fauteurs et de dupes se forma de gens
sans aucune valeur, tandis que son com-
pétiteur, l'horloger NaUndorff, attirait à
lui l'élite de la société légitimiste. Ces deux
jongleurs exploitaient concurremment la
société d'après leurs capacités: l'un, l'a-
ristocratie, et l'autre, la partie des rangs
inférieurs. Bobèche et Galimafré politi-
oues, ils avaient l'un et l'autre leur publie
de crédules qui remplissait leurs escar-
celles, et ils ne se trouvaient pas mal des
résultats de leurs parades.
Il existe deux autobiographies de ce per-
sonnage, imprimées sous le titre de ïfe-
moires, et publiées en 1831 et 1843 (Voy.
les n~ I et XXI de la Notice bibliogra-
phique à la fin de cet article) ; mais ce sont
des romans comme en ont fabriqué les
devanciers et le compétiteur de M. Henri
Hébert, l'horloger Naiindorff, qui entre
autres défauts en ont un qui n'est pas lé-
ger : celui de ne pas présenter un seul fait
même vraisemblable. L'historien naturel
de gens de la sorte de MM. Hervagault,
Bruneau, Fontolive, Naiindorff et Hébert,
c'est le chef supérieur de la police, parce
qu'il a pu faire surveiller leurs menées
par ses agents, et parvenir ainsi à la con-
naissance de faits que tous ces héros
d'imposture avaient tant d'intérêt à ca-
cher. Aussi la biographie la plus véridique
que nous ayons de M. Henri Hébert est-
elle celle que M. Gisquet, ancien préfet de
police, a insérée dans ses- propres Mé"
moires, t. III, chap. II. Il prend notre his-
trion politique à 1 époque où il commença
à monter sur les tréteaux, c'est-à-dire
quelaues années avant 1830, et le suit jus-
qu'à l'époque de sa dernière condamnation
par la Cour d'assises de la Seine, le 4 no-
vembre 1834. Aussi suivrons-nous cette
dernière biographie en la complétant par
quelques faits qui sont venus à notre con-
naissance et en la continuant jusqu'à ce
jour.
0 Pendant l'année 1832, l'avais déjà re-
connu, dit M. Gisquet, qu une main en-
nemie donnait aux séditieux une impulsion
étrangère à l'influence des légitimistes
comme à celle des républicains. Mais ce
fut principalement dans les huit premiers
887
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
mois de 1833 que les manœuvres de ces
histrions politiques devinrent activer et
dangereuses au sein de la capitale. Un
écrit infâme se publiait clandestinement, et
reproduisait toutes les saletés littéraires
de l'époque contre les membres du gou-
vernement. On distribuait de l'argent avec
profusion, on embauchait des hommes ca-
pables de se porter à tous les excès.
« En juillet 1833, tandis que les section-
naires des « Droits de l'Homme « se prépa-
raient, comme on le verra bientôt, à un
soulèvement pour l'anniversaire des trois
jours, un des Louis XVII oui nous occupe
voulait jouer un grand rôle dans l'insur-
rection projetée. Ses intrigues me furent
enfm connues d'une manière positive, et
malgré les nrécautions inouïes dont il s'en-
tourait, malgré ses déguisements journa-
liers, malgré les«sept ou huit noms d'fm-
prunt sous lesquels il se cachait dans les
divers appartements loués et alternative-
ment occupés par lui, je mis quelques
agents sur ses traces et je le fis arrêter
le 29 août 1833. On trouva sur lui un car-
net rempli de chiffres, dont il fut d'abord
impossible d'avoir la clef, mais qui ne tar-
dèrent pas à être traduits par un jeune
savant, M. Saint-Omer ; ces chiffres ap-
prenaient les faits et gestes de ce pré-
tendu dauphin, annotés jour par iour avec
une minutieuse exactitude. Il indiquait ce
que le prince mangeait à chacun de ses
repas, les personnes reçues ou visitées,
les courses faites, l'argent dépensé; sou-
vent même il révélait les actes les plus se-
crets de la vie : les noms des acteurs des
scènes privées, les jours, les heures, le
local, tout était scrupuleusement décrit,
et je puis, sans effaroucher les oreilles,
rappeler le nom sous lequel notre grand
prsonnage enregistrait ses fré(]uents tête-
a-tête : Ririté tel jour avec rtritèchez.,.
riritéune seconde fois pour plaire à
ririlé avec la tante en pensant à la nièce.
Ce verbe mignon ririter, dont M. le Dau-
§hin voulait sans doute enrichir notre
ictionnaire, revenait périodiquement sous
sa plume.
« Mais si les petites choses figuraient
sur l'agenda, les rai ts graves s'y trouvaient
également reproduits avec fidélité, et
ceux-là donnèrent une force irrésistible
aux arguments sous lesquels le duc de
Normandie se vit écroué à Sainte-Pélagie.
« Comment avait-il pu s'assujettir à tant
de soins fastidieux? comment; au milieu
des embarras, des soucis qui doivent ac-
cabler un conspirateur, et surtout un cons-
pirateur qui prétend revendiquer un trône,
s'aslreinare à conserver le souvenir des
actions les plus insignifiantes? Cestune
bizarrerie sans doute, mais peutrètre notre
Louis XVII improvisé préparait-il 1^ do-
cuments pourécrire l'histoire de son règne,
et pensait-il que la postérité apprendrait
avec satisfaction comment il buvait, man-
geait et dormait. J'ai connu d'ailleurs plus
d'une personne, et même des hommes
d'esprit, affligés de cette monomanie, pas-
sant la moitié de leur temps à noter ce
qu'ils ont vu, dit et fait dans l'autre
moitié.
« Du reste, le personnage dont il est ici
question devait présumer que lui seul
était capable de traduire son mémorial ; il
y avait une grande complication dans les
chiffres ; plusieurs nombres représentaient
quelquefois une même lettre; puis au moyen
d'une transposition fréquente, d'un chan-
gement de clef, les chiffres correspon-
daient à d'autres lettres; de plus, une
grande partie des mots étaient anagram-
matisés, précaution extraordinaire em-
ployée pnncipalement pour les choses es-
sentielles; ajoutons que les phrases se
composaient d'un mélange de mots appar-
tenant à cinq ou six langues. Ainsi, qu'on
se représente un paragraphe composé de
mots français, anglais, allemands, russes,
italiens et latins, tous anagrammatisé>,
tous écrits en chiffres souvent mal foraoés.
ayant une clef multiple, et l'on comprendra
les difficultés extrêmes qu'il fallait vaincre
pour saisir le sens de ces hiéroglyphes.
« Persuadé que la science ne parvien-
drait jamais à la solution de ce problème,
notre intrigant avait soutenu que ses chif-
fres n'offraient aucun sens, qu'il les avait
tracés au hasard, sans suite, sans but, en
manière de passe-temps. C'est la seule ex-
plication qu il voulut me donner, ou plutôt
la seule réponse qu'il voulut me faire, lor^
que, après son arrestation, on leut amené
dans mon cal^inet. J'étais curieux de voir
cet habile fripon, caché si longtemps aux
regards de la justice ; je l'interrogeai moi-
même sur tous les points, sur son origine,
sur l'emploi de son temps ; je lui demandai
sur quoi il fondait ses prétentions au
trône; en un mot, je lui fis subir un inter-
rogatoire détaillé, complet, sans obtenir
aucun éclaircissement.
a C'était un homme d'une cinquantaine
d'années, taille moyenne, ayant des che-
veux d'un blond hasardé ; mais je ne sau-
rais garantir que ce fût leur couleur natu-
relle, car il les faisait teindre fréquem-
ment et se montrait sur un point de la viiie
avec une belle chevelure noire, tandis que,
peu de jours après, on le voyait dans un
autre domicile ayant le chef couvert de
LOUIS-CHARLES
LOOIS-CHARLES
890
tresses blondes, ondulées, soyeuses, ou
d'une vénérable perruque blanche, ou bien
encore d*un vilain gazon rouge et crépu.
« Il avait les yeux petite, le regard obli-
que, les traits fins et réguliers; mais rien
en lui ne rappelait le caractère des figures
bourboniennes. Il avait d'ailleurs dans
son organe un accent méridional très-pro-
noncé.
tf Trois appartements occupés par lui
furent immédiatement fouillés; on y dé-
couvrit la presse clandestine servant à ses
abominables pamphlets (1); on y saisit
également des proclamations, des exem-
Slaires de sa charte libérale (voy. le n** Il
e la Notice bibliographique a la fin de cet
article] et d'autres papiers qui jetèrent un
nouveau jour sur les mtrigues de ce mys-
térieux individu.
a Connaissant déjà les noms d*une partie
de ses émissaires, j ordonnai des perquisi-
tions aux domiciles de plusieurs d'entre
eux, notamment chez les sieurs Morin (2),
Oursel, Boucher-Lemattre (3), Danduran,
Âsselin, CoIIiaud, et chez la femme Durut,
pour laquelle le duc de Normandie avait
acheté un mobilier, et qui^ depuis long-
temps, colportait les écrits imprimés et la
correspondance de ce Dauphin, 11 dépensait
beaucoup d'argent pour cette femme déjà
âgée, dépositaire de sa confiance, et qui,
dans sa personne, ne ressemblait pas mal
à une énorme citrouille couronnée d'un
melon. Elle était en possession de lettres
en chiffres écrites par son illustre patron ;
mais pour se mettre au niveau de Fintelli-
gence de son agent, le noble auteur de
cette correspondance avait adopté un
moyen simple de communiquer ses idées.
Les lettres de l'alphabet étaient tout bon-
nement figurées par des numéros suivant
l'ordre de leur classement : le n° 1" repré-
sentait FA, le n" 2 le B^ et ainsi de suite.
« On m'apporta ces lettres ; je les fis
immédiatement traduire. Quelques-unes
(1) Rappelés soat les qm IV à IX de la Notice ries
otmages publiés ponr appuyer et rombatlre l'imposture
de Henri Hébert, imprimée à la fin de cet article.
(2) M. Morin de Gneritière, ancien marchand de ta-
bleau et autrei objets, an coin de la me du Pontranx-
Cbovx. tfi 83, Joue dans l'intrigue dn soi-disant baron
de Ricbemont le même rdle qu'a joué M. Gmao de la
Barre dans ce'.le de Naiîndorff. Outre sa coopération avec
MM. Gh. de Temper et l'ancien ingénieur-opticien
Chamblaat dans l' invention de cet autre danphin, il est
encore te rédacteur officiel de Son Altesse et son agent
le pins dévoué.
(3) M. Boocber-Lemaltre, rue Neuve-Saint^Merry,
o« 36, est à la fois marchand papetier et libraire chargé
éf la tente ou des distributions des élncubrations de
Uuis-Cbarlct de France.
d*entre elles développaient un plan pour
l'assassinat de la famille royale ! Louis XVII
voulait que toute la nichée tombât sous le
même coup ; il s'opposait à ce qu'on en lais-
sât échapper un seul. Un autre parlait de
son entrée triomphale à Paris, escorté par
le peuple vainqueur de l'usurpation^ telle
qu il espérait la faire à la suite de la ré-
volte projetée pour le 28 juillet 1833. Une
autre disait (ju après avoir relevé le trône
de saint Louis, il abdiquerait en accordant
à la France une constitution républicaine,
car, disait ce bon prince : « Je veux être
le dernier de ma race, le meilleur n'en mut
rien! »
a II ne doutait pas du succès de la cons-
piration ourdie par les républicains; elle
devait renverser la royauté de 1830 avant
la fin de juillet 1833, et croyait recueillir
le fruit de la victoire. Cette circonstance
explique pourquoi le sieur Boucher-Lemat-
tre, agent de cet héritier du trône, figura
dans le procès des vingt-sept^ intenté à
l'occasion de ce môme complot. Je l'avais
fait arrêter dans les rangs de la garde na-
tionale, au moment où le roi passait la re-
vue du 28 juillet. Dès le 25 de ce mois, le
prétendant avait acheté une riche épée et
un superbe uniforme' militaire.
a II avait écrit circulai rement à beau-
coup de gardes nationaux, qu'il présumait
disposés a soutenir ses droits. Dix à douze
de ces lettres, toutes adressées à des ci-
toyens du 7* arrondissement, furent jointes
au dossier.
« En visitant un de ses meubles, on
trouva deux cachets sur lesquels étaient
gravés les insignes de la royauté ; l'un avait
pour armes, au milieu de l'écusson, un
aigle, l'autre des fleurs de lis ; il employait
l'un et l'autre dans sa correspondance,
suivant les opinions des personnes à qui il
écrivait. Les recherches assidues aux-
quelles je me suis livré pour démasquer
complètement cet audacieux imposteur,
apprirent à la justice qu'il s'appelait Ilenr i-
Ethelbert-Louis-Hector Hébert, qu'il s'était
attribué le titre de baron de Richemont; le
gouvernement autrichien l'avait fait enfer-
mer temporairement dans la prison de
Milan , à l'époque où notre compatriote
Ândryane y subissait une cruelle déten-
tion ; mais cet emprisonnement de Hébert
paraissait dérisoire, puisqu'il circulait li-
brement dans toutes les localités.
« Dès cette époque (c'est-à-dire dès 1818),
il prenait le titre de duc de Normandie ;
on le considérait non comme prisonnier
d'Etat, mais comme détenu nar mesure de
police. On le relaxa vers la fin de 1825.
« n vint ensuite à Toulon et déposa une
891
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHAItLES
somme de ^,000 francs entre les mains
d'un négociant. Henri Hébert habita
Toulon plusieurs années, car il nous ap-
prend lui-même (1) que ce fut là, de i8i6
a 18â7, et sous ce nom de Henri Hébert,
({u'il reçut tous les grades maçonniqi^es,
jusqu'à celui de Sublime prince du royal
secret (32*) inclusivement, et que le di-
gôme lui en fut délivré par le Grand-
rient. Brillante acquisition pour la Franc-
Maconnerie, si cela est vrai ! mais c'est
un nouveau mensonge, car il est établi
pr son procès devant la Cour d'assises de
la Seine en 1834, qn'à cette époque il ha-
bitait Rouen. H. Hébert alla ensuite har
biter Rouen pendant plusieurs années.
Après avoir été admis comme employé
surnuméraire dans les bureaux de la pré-
fecture, il entreprit le commerce et fit ex-
ploiter une verrerie. Le tout, sous le nom
de Henri Hébert.
« Disparu de Rouen avant 1830. il est
condamné par défaut à trois mois ae pri-
son comme banqueroutier. Reçu à deux
époques rapprochées chez M. de Malard, à
Montigny, arrondissement de Dreux, il s'é-
tait annoncé comme le fils de Louis XVL
On affirmait que madame de Malard avait
fait élever dans le parc de son château un
monument pour consacrer le souvenir de
ces visites ; mais, appelés comme témoins
au procès, M. et madame de Malard, tout
en reconnaissant la vérité des autres faits,
démentent celui-ci et déposent de manière
à prouver que, dans toute la sincérité de
leur âme, ils croient Louis XVU encore
vivant.
a Depuis la révolution de 1830, Henri
Hébert s'était successivement rendu : à
Lyon,pendant la révolte de novembre 1831 ;
à Grenoble, lors des événements de mars
183:2 ; à Marseille, quand la duchesse de
Berry descendait sur les côtes de Provence;
puis encore deux fois à Lyon, pendant
cette môme année ; il s'y faisait appeler le
colonel SaitU'Julien, et cependant plusieurs
personnes ne le désignaient que sous le
nom de Learos, Il y fit la connaissance
d'une dame Louvat, dont il essaya d'esca-
moter )a fortune. Mesdames de Grigny,
avec lesquelles il se lia également dans les
environs de Lyon, le traitaient avec une
bienveillance toute particulière et lui don-
naient évidemment des sommes considé-
rables.
« A la suite de toutes ces courses, Henri
(1) Lettre dn duc de Normandie aa F.*. Dechevaux-
Dnmesail. du 16 mai 1819. — Impr. dans le c FranC'
Maçon », revue mensoelle, 12* livr. (mai 1849).
Hébert se décide à fixer dans la capitale le
siège principal de ses opérations.
« 11 se fait connaître aux uns sous le
nom de Henri Hébert, à d'autres sous le
nom de Bénard, d'autres ne voient en lui
que M. Pictedy d'autres M. le colonel Le-
maître, d'autres encore M. le banm de Bi-
chetnont. Il en est qui lui donnent le titre
de prince Gustave. Enfin il n'était connu
3ue sous le nom de Henri de Tramtiamart
ans une maison du quai de la Cité, no it,
où il avait loué un appartement (1). Au
surplus, tous ces pseudonymes reprodui-
saient en partie les noms de ses principal
agents. Les hommes qu'il employait, et
dont il payait chèrement les s^^ces, le
reconnaissaient pour le Dauphin, le duc de
Normandie, Louis XVH, mais ne lui don-
naient pas ces titres ostensibloBent, pour
ne point le compromettre ; il fallait ]x>ur-
tant le désigner d'une manière quiconque,
c'est ce qui décida les affidés à le gratifier
de toutes ces appellations empruntées au\
noms des plus notables instruments de ses
volontés.
a Au nombre des agents qui le servaient
d'une manière active et dévouée, figuraient
un sieur Givor, auquel le baron de Riche-
ment donnait 3,000 francs par année, et
un sieur Berger, qui échappèrent à taes
recherches. Je ne doute pas que Givor et
Berger ne fussent des pseudonymes sous
lesquels se cachaient deux émissaires ha-
biles, mais jM|;nore à quels individus ils
s'appliquent. t.e fau^ duc de Nonnandiea
néanmoins prétendu que Berger était
M. Carlier, chef de la police municipale
depuis le mois de mars 1831 jusqu'en fé-
vrier 183i, époque où M. d'Argout le fît
révoquer, parce qu'on le lui signala cooime
faisant des communications dangereuses
aux chefs du parti républicain. Est-il
croyable qu'un homipe doué de bon sens,
occupant une place qui lui valait comme
traitement et gratifications plus de âÛ,(iÛO
francs par année, se soit avili jusquà
trahir ses devoirs pour se mettre aux gages
d'un escroc? Je ne le pense pas, et je dois
dire que M. Carlier démentit cette alléga-
tion avec autant de chaleur que Henri Hé-
bert, baron de Richement, mettait de per-
sévérance à la soutenh».
« Cet Henri Hébert, pendant qu'il diri-
geait tant d'intrigues à Paris, avait d€«
fonds assez considérables plao^ à Toulon,
(1) U a pris encore bien d'antrea noms. Annt àt a
donner publiquement comme' te Dauphin, il se faisait
appeler M. de France, et sôùs c:; nom U airaîl an lvg^
ment rue de Toomon, n« 4, en 1840.
893
LOUIS-CHARLES
LOllIS-GHARLBS
âM
à Calais, à Lyon et à Paris, et recevait, on
ne sait d'où, de fortes sommes toujours en
pièces de vin^t et quarante francs : sa
bourse, qu'il laissait voir assez vdontiers,
en était toujours remplie (1).
tt Les faits dont je viens d'offrir le ta-
bleau sommaire étaient sans doute plus
aue suffisants pour justifier l'arrestation
e l'imposteur Henri Hébert. Certes, on
voit peu d'accusés sur oui, dès le prin-
cipe, pèsent autant de charges certames,
accablantes, et dont la détention soit plus
légitime, plus nécessaire. Cependant un
journal républicain en fit l'objet d'une cen-
sure amère. J'ignore si la libéralité du fa-
meux prince avaii ^aré la plume du jour-
naliste, ou si l'habitude fâcheuse de blâ-
mer tous les actes du pouvoir ne permet-
tait jamais une approbation ou du moins le
silence ; toujours est-il que la feuille dé-
magogique s exprimait de la manière sui-
vante dans son numéro du 18 septembre
1833 : « On sait avec quelle imprudente
tf légèreté la police se joue de la liberté
« individuelle. Si nous voulions signaler
tf tous les actes arbitraires qui se com-
« mettent tous les jours, nos colonnes n'y
u suffiraient pas. Aujourd'hui encore, nous
c< recevons deux réclamations, l'une de
« M. le baron de Richemont, qui a été ar-
« rêté, le 29 août dernier^ comme prévenu
(r d'un complot, dans lequel il aurait un
< puissant intérêt, puisque la police veut
« a toute force lui faire iouer le rôle d'un
tf des nombreux Louis xVlI qui réclament
u par circulaire la couronne de France;
a rautre réclamation nous est, adressée
<i par M. Danduran, arrêté d'abord comme
« complice de M. de Richement..... En
a présence de pareils actes, on se de-
a mande jusques à quand les citoyens Us
d fins honorables pourront être saisis et
a letés dans les cachots sous les prétextes
« les plus futiles (2). »
« Je pourrais oemander à mon tour :
jusques à quani^ l'auteur de ces lignes se H-
vreror-t'il a une polémique aussi dévergondée ?
{{) L'arsenl des oontriboables du prince, il faut être
vrai, n'était pu dépensées bonne chère : les traiteurs
les plos modestes étaient cenx que Son Altesse préférait.
N'était-ce pas par ladrerie? U a longtemps dîné chez
M«M Lescopby. me de Beaane, vP 4. ensuite chez Gra-
tiot. i la Petite-Teropéte, rueMaxarine, n» 19, et ses
dîners ne montaleat jamais pins bant qne vingt à vingt-
deux sons, quoique ayant sa bourse pleine d'or. L'édi-
teor des c Supercheries littéraires » a cinquante fois
diné coude à coude avec ce prince de par MM. Marin,
Temper. Chamblaut, etc., et l'a entendu souvent parler
avec un grand aplomb de ses visites à ses cousins les
rois de... et de...
(2) « Tribune », iS septembre 4833.
mais je me borne à te prier de noif s dire ce
qu'il avait fait de sa raison quand il dé-
raisonnait de la sorte? Quoi 1 cet aristar-
que sévère ne veut pas qu'on livre à la
justice un intrigant qui commet chaque
lour des escroqueries,, un artisan de trou-
oies qui conspire et soudoie la révoJte, un
imposteur qui se pare d'un grand nom,
qui ose avouer des prétentions au trône,
un malfaiteur qui complote l'assassinat de
la famille régnante 1 1 1 ber^it-ce par hasard
l'argent distribué à cinquante actionnaires
des « Droits de l'Homme »» l'appui ac-
cordé aux séditieux: de toutes les classes,
et le désir d'étouQeir la nichée qui vous
rendaient si indulgent pour les actes de
votre protégé? Je ne saurais le croire. 11
me faut donc répéter : qu'aviez-vous fait
de votre raison?
« Malheureusement. la distraction du
c I publiciste ne fut pas de courte durée ; sa
bienveillance pour la noble victimede l'ar-
biiraire ne se refroidit pas. Le journa-
liste voulut lui donner de nouvelles preu-
ves de s)[mpathie. .
2^ a Le sieur Henri Hébert, baron de Riche-
mont, colonel de Saint" Julien, colonel Le-
mattre, Picted, Legros, Bénard, Henri de
Transtamare, prince Gustave, etc., fut
conduit à Lyon, pendant qu'on instruisait
son procès, pour y être confronté avec les
personnes qui l'avaient connu dans cette
ville et pour y voir constater son identité
aussi bien que les crimes et délits dont il
s'était rendu coupable.
a Au moment de partir dans une voiture
commode, suivie d'une bonne escorte,
■notre illustre captif adresse une requête à
ses protecteurs de la Tribune :
« Monsieur, quelque répugnance que
j'éprouve à occuper le public de moi« je
me vois forcé d'appeler son attention sur
les rigueurs que l'on me fait éprouver.
<K La réclamation que j'ai adressée il y a
quelques jours pair la voie des journaux,
relativement au voyage que le juge d'ins-
truction Perrot me fait entreprendre, n'a
pas été sans effet, car, maigre des ordres
sévères, le temps nécessaire au rétablisse-
ment de ma santé m'a été accordé, et de
f plus j'ai la certitude d'être transporté à
Lyon en voiture, accompagné de i^escorto
d'usage; c'est une modification à l'arbi-
traire, et voilà tout. Le voyage aura lieu
contrairement à la loi; je serai torturé en
tout sens pour avoir consigné sur un car-
net le nom de quelques personnes qui ha-
bitent Lyon; je subirai ce pénible et coû-
teux voyage pour aller à la rencontre d'un
prétendu complot, sans que la justice ait
cherché à s'éclairer sur ce point. Aucune
895
LOUIS-CHARLES
LOUIS-GHÀRLBS
recherche n'y a été faite, aucun interro-
gatoire n*a eu lieu : si ce n'est pas de Tar-
bitraire, il n'en exista jamais.
« 11 est bon que Ton sache eue le pré-
tendu complot n'est qu'un prétexte pour
colorer des turpitudes; tout mon crime est
ma ressemblance avec un pantit d'un haut
et puissant dont la conscience parle quel-
quefois trop haut, et , sans égard pour un
acte, sans égard pour mes déclarations,
on s'obstine à me persécuter.
« Cette persévérance à retrouver en moi
une ombre accusatrice est loin de m'inspirer
de la confiance : une idée fixe de cette im-
E or lance n'est pas sans danger pour moi.
'expérience du passé est là.
« J ai l'honneur d'être, etc.
« Baron db Richbmont. »
Sainte^élagie, 3 novembre 1833.
« Monsieur le duc de Normandie avait
ses raisons pour refuser d'aller à Lyon; il
lui répugnait de subir des confrontations
propres à constater maintes filouteries;
c'était là qu'il voyait de l'arbitraire. 11 y a
de l'arbitraire dans tout, si l'on en croit
des gens qui ont des comptes à régler avec
la justice : on les arrête en dagrant délit,
c'est de l'arbitraire; on compulse leurs
papiers, on y trouve les preuves de leurs
crimes ou délits, c'est de l'arbitraire; on
empêche qu'ils volent les citoyens ou qu'ils
attaquent le gouvernement à main armée,
c'est de l'arbitraire; on refuse de les mettre
en liberté tant que la justice du pays n'a
pas statué, c'est encore de Tarbitrairel Ce
mot est vraiment d'une élasticité admi-
rable.... il revient à tout propos, il s'ap-
plique à tout, il prend toutes les acceptions
sous la plume des gens qui en oublient le
sens réel.
« Au surplus, les accents de ^infortuné
captif arrivent au cœur de ses fiers cham-
pions de « la Tribune »; ils prennent fait
et cause pour Monsieur le baron, et s'api-
toient sur le sort que les sicaires du pou-
voir réservent sans doute à cet illustre
compétiteur. « On ne saurait, disent-ils,
on ne saurait se défendre d'idées sinistres
toutes les fois qu'on se trouve placé en
Erésence de violations aussi manifestes de
L loi. Est-ce qu'on prétendrait se débar-
rasser de la personne d'un citoyen fran-
çais par une sorte d'extradition? Ou bien
. nourrirait-on secrètement un plus odieux
projet ? Depuis le mystère du pont d'Aréole,
on est malheureusement en droit de tout
supposer, »
« Ce chaleureux plaidoyer se termine
ainsi : « La nation restera donc froide et
impassible en présence de tant d'attentats?
Eh Boni sans doute : toutes ces blessures
faites à chacun de ses membres, elle les
ressent et les enregistre; eUe en fera
rendre bon compte un jour, nous Ter-
rons bien. »
c Rassurez-vous, généreux défenseurs
de l'innocence persécutée! Le pouvoir sait
Sue vous veillez sur les jours du prince
rustave, duc de Normandie; il n'osera pa^
consommer secrètement son odieux vrojet.
Cette fois, du moins, on reculera oevant
l'horreur des exécutions occultes, on ca-
chera les instruments de torture, on fer-
mera la trappe des oubliettes, et votre ami
sera préservé. Mais veuillez nous Dure
grâce des crimes, des affreux mystms, de^
sanglantes noyades, des assassinats, des
massacres, des égorgements du pont if Ar-
éole ! J'en suis, pour ma part, assez repen-
tant, et puisque, grâce au ciel, les victimes
de tous ces forfaits se portent bien, puisque
tous les citoyens immolés en cachette,
empoisonnés, ' étranglés , «iterrés vils,
peuvent, comme les cadavres exposés à nos
regards dans vos mélodrames, sortir de
la coulisse à la fin de la pièce et vous ser-
rer la main, ne nous faites pas assister
tous les jours à leurs funérailles. >
Henri Hébert, baron de Richemont, etc.,
parut enfin devant la Cour d'assises de la
Seine, du 30 octobre au 5 noveaobre lfô4.
Avant d'entrer à l'audience, il avait dit :
a L'agitation qui règne au sein du gouver-
nement, les assemblées continuelles des
ministres, les mouvements de télégraphe,
vous disent assez qui je suis. >
II est défendu par M* Piston, avocat qui.
de la meilleure foi du monde, vovait dans
ce personnage le fils de Louis XVI.
Plusieurs de ses compères furent mis
en cause; mais, faute de preuves suâi-
santes, ils furent acquittés.
Nous donnerons ici la substance de ce
curieux procès, pour la plus grande gloriô-
cation de ce' quinzième fils de Louis X\l.
Henri Hébert ne veut d'abord répondre
à aucune question; il se renferme dans la
dignité de son rôle. On lui rappelle tous
les faits que nous avons déjà retracés :
silence absolu, impassibilité complète.
M, le président, à l'accusé (Profond si-
lence.) : Votre nom?
— /?. Je ne peux pas en dire davantage.
— D, Vous n'avez rien dit. (Silence de
l'accusé et rires dans l'auditoire.)
— D, Refusez-vous de dire votre nom,
votre âge, le lieu de votre naissance et le
lieu où vous demeurez? (Silence de l'ac-
cusé.)!^ procédure, que vous avez sui>ie,
vous donne le nom de baron de Riche-
ment? (L'accusé ne répond rien.)
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
898
Le sieur Boucher-Lemaistre se dit âgé
de auarante ans et régleur de papier.
M. le président, à Asselln : Comment
vous nommez- vous?
— R, Asselln (LaurentnJoachim), âgé de
cinquante ans, ex-cultivateur.
M. le préndent, à Colliard : Et vous^
— R, Nicolas-Claude Colliard, écrivain
autographe, âgé de trente-sept ans.
M, le président, au baron de Richement :
Vous avez été arrêté le 29 août 1833?
[L'accusé ne répond pas, et reste les
yeui attachés sur le parquet.)
M. le président : Je vous engage à ré-
pondre. Quel que soit le rôle que vous
voulez jouer aujourd'hui, vous avez été
arrêté; lors de votre arrestation, vous avez
pris le nom de baron de Richemont; vous
avez refusé de répondre, et vous vous
êtes contenté de dire que vous étiez enfant
naturel appartenant à une famille distin-
guée et étrangère, et que l'honneur vous
défendait d'en dire davantage.
(Silence de l'accusé.)
M. le président : On remarque dans Tins-
truction, que vous avez successivement
pris huit ou dix noms différents; cela est-il
vrai? L'accusation doit soutenir que vous
avez voulu vous environner de mystère.
i 'accusé ne répond pas davantage.)
. le président : Il parait aue vous avez
pris le parti de ne pas réponctre; mais tout
a l'heure des pièces pourront répondre
pour vous. L'accusation vous assignerait
le nom d'Hébert, et elle parait très-fondée
à croire que c'est là votre nom, parce que,
dans presque toutes les affaires d intérêt qui
vous ont concerné, vous avez pris ce nom;
et c'est le nom que porte un acte que vous
aviez sur vous lorsque vous avez été ar-
rêté. Vous Tavez déchiré, il est vrai, mais
la justice en a recueilli les morceaux. Cela
est-il vrai?
(L'accusé ne répond pas. Rires dans
l'auditoire.)
M. le président : Est-ce que vous n'avez
rs habité Rouen pendant quelques années?
est constant que vous êtes resté à
Rouen en 1826 ; vous .y êtes arrivé avec
un passe-port sous le nom d'Hébert; alors
vous y avez déposé dans une maison une
somme de 30,000 francs, et vous avez ré-
clamé de l'emploi de la préfecture; vous en
avez obtenu; vous avez fait beaucoup de
dépense ; vous vous ête$ lié avec un sieur
Julienne ; vous avez acquis judiciairement
ses biens ; vous n'avez pas pu paver ; vous
avez fait des afiaires commerciales ; vous
avez fui, et vous avez été condamné à trois
mois de prison comme banqueroutier
simple. Cela est-il vrai? (Silence absolu.)
T. II.
Voici une lettre de vous, évidemment de
vous, adressée au procureur du roi de
Rouen; elle prouve ce que j'avance.
(M. le président en donnb lecture : c'est
une plainte contre M. Julienne. Il la fait
ensuite représenter à Taccusé, qui la re-
garde attentivement et la rend sans rien
dire.)
M. /e/^rûidenr* Boucher-Lemaistre, re-
gardez cette pièce.
Boucher-Lemaistre : Les affaires de mon
coaccusé ne me regardent pas.
if. le président, à l'accusé : Vous refusez
de dire si cette lettre est de vous? (L'ac-
cusé reste immobile.) Il est arrivé, en 1829
et en 1830, des proclamations signées le
duc de Normandie ; elles sont de vous : les
voilà ; elles sont là, signées à la main.
(L'accusé ne répond rien.}
Af. le président : À ces écrits se joint un
billet daté de Bruxelles, qui contient une
réclamation aux Chambres sous le titre de
duc de Normandie, et d'autres billets
adressés à des individus de la 7* légion,
portant la signature du duc de Normandie.
En êtes-vous l'auteur? Vous ne répondez
pas. Alors je vous rappellerai qu'un expert-
écrivain a été appelé, qu'il a rapprocné le
corps de votre écriture de ces signatures,
et qu'il a dit que ces signatures étaient
de vous. Ainsi, en 1830 et 1831, vous vous
êtes présenté comme duc de Normandie,
et vous avez fait des démarches en cette
qualité. On remarque dans ces proclama-
tions ces mots :
« Je vous déclare que je suis vivant, et
je viens réclamer au sein de la grande
nation ma place et mon rang. Nous som-
mes en 1830, je viens d'apprendre le ré-
sultat de la séance du 7 août, qui appelle
Louis-Philippe au trône sans l'intervention
du peuple, seul compétent. Mes ennemis
seuls ont pu me ravir les droits que j'ai à
la couronne de France.
« Comme prince et chef de la branche
aînée des Bourbons, je proteste contre l'é-
lection de Louis-Philippe. »
M. le président : Ces protestations sont
adressées à M. le duc de Choiseul, qui les
a transmises à M. le préfet de police. Ip^c-
f cusé se tait.) Ce qui prouverait encore que
vous vous nommez Hébert, c'est un man-
dat de 1827, signé Hébert. Vous l'avez
d'abord repoussé, et vous avez fini par
dire qu'il était de vous. Quand on vous a
arrête, on a saisi sur vous un agenda dans
lequel vous avez écrit jour par jour vos
actions, même les moins importantes, et
celles sur lesquelles quelquefois on appelle
le mystère. L a-t-on pris sur vous? vous
le savez bien I vous l'avez reconnu; vous
29
LOOIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
900
avez mémo dit que seul vous en aviez la
clef; on a trouvé dans cet agenda des indi-
cations annonçant que sous le nom du duc
de Normandie, vous aviez comploté et
escroqué ainsi qu'on vous en accuse.
Cet amenda porte T indication de plu-
sieurs individus qui auraient été inquiétés
lors de Tenlèvement du Temple. En plu-
sieurs endroits, vous parlez d'un avocat
que vous auriez consulte, sur une demande
en réclamation d'état que vous auriez
voulu former. Vous parlez du général
Kléber en beaucoup d'endroits. Vous par-
lez aussi des affides que vous aviez dans
les faubourgs de Paris et oui devaient dé-
fendre votre candidature, bans une autre
circonstance, vuus racontez que la femme
Morin est allée chez vous pour vous de-
mander de placer quelques individus, et
que vous avez dit que, dans un commen-
cement de règne (on rit), il n'était pas po-
litiaue de les placer.
Vous êtes allé chez la famille de Molard,
où vous vous êtes fait passer pour le duc de
Normandie, et vous avez même daigné
permettre qu'on élevât dans le parc un
monument pour perpétuer le souvenir de
votre passage. (Rires dans l'auditoire.)
Vous avez même dans un second voyage,
Î>ré5idé à la pose de la première pierre.
Nouveaux rires. ) Dans les environs de
^yon, vous avez pris également le nom de
duc de Normandie, et le bruit a couru de
votre présence. Le mystère dont vous
vons enveloppez, vos refus de répondre,
vos changements de nom, attestent de vos
manœuvres.
L'accusation vous reproche d'abord d'a-
voir formé un complot contre l'Etat... Ré-
pondez-vous? (Silence absolu.) Vous cher-
chez partout des instruments de vos ma-
nœuvres, dans tous les partis. Ainsi, vous
avez pour partisan Morin, qui croyait à
l'existence ae Louis XVIL Vous êtes allé à
Lyon en 1831, à l'époque des troubles :
vous l'avez d'abord nié et vous avez fini
par avouer y être allé. Vous y êtes re-
tourné en 1832. Vous avez encore nié d'a-
bord et avoué ensuite cette seconde appa-
ritu||. Enfin, en 1832, pendant l'été, vous y
êtc^etourné ; vous avez connu madame
Louvat ; puis vous vous êtes encore rendu
à Lyon en 1833, où vous avez alors connu
M. Vallon. Est-ce vrai ? (L'accusé se tait.)
Votre agenda ledit; mentril ou non? me
trompé-je ou non?. . . Allons, je continue*
Comment se fait-il oue, dans vos trois ap-
paritions à Lyon, le bruit se soit répajiau
de la présence de Louis XVII, et pourquoi
avez- vous chaque fois changé de nom?
Vous avez vu a Lyon des personnes qui
vous reconiiaissent. L'agenda établit que
vous avez une correspondanee avec le
nommé Berger.
N'avez-vous pas connu, en iSSÊ, la femme
Durut? N'y a-t41 pas eu vn diner où
d'autres individus se sont réunis, et où
vous avez figuré sous le non de Bénard 1
N'avez-Tous pas dit à la iSonime Danit
que vous étiez le duc de Normandie, et m
lui avez-TOus pas montré nn portrait de
vous décoré dès ini^ignes de la royauté?
Ne l'avez-vous pas regardée comme utile
à vos intérêts? Vons l'avez envoyée, au
mois de juin, en voyage âaam divers dépar-
tements de l'Est, avec des proelamatioo^
ou constitutions dont vons êtes rantenr.
Pour ce voyage elle a reçu de vous une
somme de i,000 fr. ; vous avez même
dépensé pour elle de 5 à 6,000 fr. : est-ce
quelle n'était pas votre intermédiaire
entre vous et Berger, qm était votre
agent ? C'est sur les lettres que vous lui
avez écrites que se fonde l'accusation de
complot. Les reconnaissez-vons ?
L'accusé les regarde et les rend sans
rien dire; puis il Ites reprend, en indique
deux et dit : «. C'est aamirabkoient bien
contrefait, mais ce n'est pas de moi. *
(Mouvement proionçé.)
Voix doM raudUmre : Ab ! enfin ! Ce
n'est pas malheureux !
Jf. te f>résiden$: Indiquez-ies.
M. de Rkkewèoni : C'est ce que je fais. En
voici encore une oui n'est pas de moi.
(Cet effort parait 1 avoir fetigué, car il se
rasseoit sur-le-cbamp en mettant sa tête
dans sa main.)
M. le président croit devoir profiter de
la bonne disposition où il paraît être pour
lui demander s'il reconnaît l'agenda.
M. de Riekemoni : Je remarque qu'il y a
des noms surchargés ; pourquoi les a-(^n
surchargés? Il y en a des 15, 17, âO, 2L
S3 janvier.
Sf. Aylies : L'accusation ne se sert que
des notes du 4 janvier.
M. de Richemta : Il y en a au 24, an
26, au 31, au 1" février.
M. le président : On verra cela avec
l'expert.
il. de Richenumf : Je vois encore d^autres
surcharges à plusieurs reprises au mois
de février et mois suivants. (L'accusé les
signale par dates. M. le président est à
plusieurs reprises obligé de l'engager à
élever la voix.)
M. le présideni : Voilà une autre note
saisie sur vous à Sainte-Pélagie ; est-elle
de vous ?
Vaccmé ; Je l'ai rédigée à la préfecture
de police.
901
LOUIS-CHARLES
LOCIS-CHARLKS
902
M. h président : Ainsi elle est de vous.
En voici une autre. [L'accusé la rend sans
rien dire.) Pourquoi dans vos interroga-
toires n'avez-vous pas dit que certaines
lettres n'étaient pas de vous?
M. de Ricke$n(mi : On ne m*a pas seule-
ment donné le temps de les examiner.
¥. le président : Cependant l'expert dé-
clare que toutes les lettres sont de vous.
Pourquoi n'avoir pas signalé plus tôt les
surcharges de l'agenda?
— i2. On ne m'a pas montré l'agenda.
— D. Si : TOUS avez répondu que c'était
un guet-apens de la police, et qu'elle
avait inventé un système d'agenda ; c'était
le cas de parler des surcharges. (Silence
de l'accuse ; il tient la tête haute et semble
ne pas daigner s'expliquer.)
M, le président : Nous nous expliquerons
avec l'expert. Revenons à la correspon-
dance ; vous dites que la première lettre
n'est pas de vous, pourquoi ne l'avoir pas
dit plus tôt ?
— R. Je ne l'avais pas vue.
M. le président : On lit dans cette lettre :
4 Je vois que vous agissez vigoureuse-
ment, que vous êtes bien secondé par nos
frères du Nord et de l'Occident. Courage,
tout va bien ici. J'ai donné mes ordres à
mes gens pour que personne ne bouge
sans mon avis ».
M. le président : Qu'entendez-vous par
là? (Silence de l'accusé.) De quelles gens
voulez-vous parler ? On devait donc exé-
cuter vos. onlres? (L'accusé ne répond
rien.)
M. le président : Dans une deuxième
lettre, vous parlez de la femme Durut ; elle
est donc de vous ? (Pas de réponse.) Vous
y mentionnez le voyage que cette femme
a fait, et le nom de la femme Roussel, qui
figure dans votre agenda. Répondez-moi.
(L'accusé se penche négligemment sur la
barre.)
M. le président : Voici la lettre 235 ; on
y lit:
« Les rois sont des monstres, et quelle
qne soit ma destinée, je serai le dernier de
ma race; le meilleur n'en vaut rien ».
(Rires dans l'auditoire.)
Plus loin :
« Si vous avez des motifs pour détester
le. , j'en ai de bien phis puis-
sants Si jamais ce tombe
sous mes mains, je n'hésiterai pas à faire
rouler sur l'échafaud , après
avoir fait l'opération à toute la progéni-
ture. »
M, le président : Que dites-vous î (L'ac-
cusé sourit.) I
I^ms un autre passage, il est question I
d'une décoration de juillet que l'accusé
aurait obtenue sous deux noms difPérrats.
(On rit.)
Jf . le président : Vous ne déniez pas
cette lettre, et elle vous accuse. Que dites-
vous ? répondez donc. Si vous êtes fatigué,
asseyez-vous. (L'accusé s'asseoit et met
son mouchoir sur ses yeux.)
Jf . le président : On ut sur votre agenda :
« J'ai toujours sur moi un poignard ». Et
en effet, quand on vous a arrêté, on a
trouvé sur vous ce poignard.
Je lis dans une autre lettre à Berger,
votre agent: a Je suis content de vos
opérations. » Lesquelles? (Silence de l'ac-
cusé.) Vous ajoutez :
« Courage, le dénoûment approche, le
triomphe est certain ; j'ai vu à Lyon le
grand meneur, tout est prêt. On attend,
pour le 2o, les députés des 75 départe-
ments voisins. (Rires.] C'est à Pans cpe
se préparent les branaons qui doivent in-
cendier l'univers. J'ai l'intention de faire
à Lyon une levée de boucliers et de mar-
cher sur Paris pour secourir nos frères ».
(Nouveaux rires.)
« J'ai l'assurance de ne pas être re-
poussé, car ils ont confiance en moi. Je
n'ai pas d'égal. Mes gens ont de l'estime
pour moi i Itô se déferont d'abord de toute
ta couvée, sauf à voir après. »
M. le président : Vous avez donc des
gens? (Pas de réponse.) Décidément vous
ne vouiez pas répondre à ces questions ?
(Silence.)
M. le président donne lecture d'autres
lettres rapportées dans l'acte d'accusation.
Pendant cette lecture, Faccusé paraît f6rt
distrait. 11 ne prend la parole que pour
demander quelques numéros de lettres.
Dans une de ces lettres, on lit :
a Prenez garde, vous êtes surveillé;
vous avez au moins cent mille mouchards
autour de vous. (Rires.) Tout est prêt :
on n'attend que le signal. A mon signal,
tout marchera ; il ne nous manque plus
que les fonds. » (Hilarité bruyante.)
M. le président : Qui que vous soyez ou
oue vous vouliez être, vous devez répon-
dre, fussiez-vous l'être dont vous parlez.
Vous ne deviez pas conspirer contre
l'Etat.
If Piston : Je crois que le prévenu ré-
pondra...
Jf . le président : Il ferait bien de répon-
cre, lui, et non vous. Nous jugerons sa
réponse. Qu'il dise gui il est.
Et* Piston ; Il s'agit de choisir le moment
favorable.
M. le président : C'est à moi à le choisir ;
il est arrivé.
LOmS-CHARLES
LOUIS-CHâRLBS
901
Et Piston : Je prends l'engagement qu'il
sera répondu à la question que vous adres-
sez. (Mouvement prolongé.)
M, le président a l'accusé : Vous préten-
dez qu'une note aue je vous ai présentée a
été faite à la prélecture de police ?
H, Oui.
D, Cependant, je trouve sur votre
agenda, au 20 juillet : Fait une note; c'est
celle-là, et vous n'avez pas fait votre
agenda à la préfecture.
R, Ce que je dis est vrai.
M, le président : Il fallait le dire lors de
votre interrogatoire. On lit dans votre
note :
<c Oui , j'ai conspiré contre l'ordre do
choses actuel, et je n'étais pas le seul.
Toutes les lettres que vous me présentez
sont de moi, et vous ne me les présentez
pas toutes. »
M. le président donne lecture de cette
note, dans laauelle il est question de com-
binaisons de loterie; cette note a été faite
en chiffres et traduite ensuite. Il y est
dit:
ff Acharné à ce maudit jeu de la loterie,
j'ai perdu mon temps à combiner des qua-
ternes et des quines; mon pauvre Dumas
y a perdu son temps et son talent. »
M. de Richemont : Je crois qu'il y a
quelque chose de passé.
M. le président : Je ne croi^ pas. (Ce
magistrat donne de nouveau lecture de la
note) ; puis il continue : Plus loin, il est
dit:
a Le fils de Louis XVI existe; il est
connu avantageusement. » (Hilarité.)
M, de Richemont : C'est ^rit de dessous
les verrous.
JHf. le président : Oui, mais cela prouve
que vous prenez le titre de duc de Nor-
mandie.
Après avoir terminé la lecture de la note,
qui contient à peu près le détail des faits
relatés plus haut, M. le président demande
à l'accusé si cette traduction est conforme
à l'original qu'il a fait en chiffres. Il n'ob-
tient pas de réponse.
M, le président : Nous en sommes restés
à la lecture de la note qui vous concerne
et trouvée sur vous dans la prison ; on a
également saisi sur vous divers objets.
N avez-vous pas répandu des écrits et pro-
clamations à l'approche de juillet 1833?
(Silence.) C'est ce que l'accusation vous
reproche; ces proclamations étaient de
nature à seconder vos projets. On trouve
dans votre agenda que vous déclarez que
Berger viendrait, le 26 juillet, pour le
grand banquet. Qu'entenaez-vous par là ?
L'accusation dit que cela signifie le grand
projet. N'avez-vous pas fait faire, à cette
époque, deux habits militaires et acheté
une épée? Etiez-vous militaire de la
garde nationale.... que faisiez-vous dece^
uniformes, de cette épée"? (Môme silence
de l'accusé.) Vous avez répondu que cette
épée vous venait d'un Anglais, Williams,
qui l'avait laissée chez vous. Vous avez
aussi commandé un chapeau monté avec
des plumes noires, et on a trouvé chez
vous deux cachete, l'un à l'aigle, l'autre
aux fleurs de lis. Pourquoi ces cachets t U
est bien singulier que vous en ayez deux
si différents. Vous avez, à l'approche du
signal, fait une distribution de papiers.
N'avez-vous pas eu ou dû avoir un reo-
dez-vous avec Berger, près du 28 juillet?
N'avez-vous pas écrit à Lyon? N'avez-vous
pas fait faire plusieurs fois votre portrait
avec des insignes particuliers et de diffé-
rentes manières? Le coup projeté n'a pas
Eu avoir lieu ; n'avez-vous pas alors été
abit«r hors barrière? (Au heu de répon-
dre, l'accusé prend des notes).
M. le président : On vous reproche d'a-
voir eu des Uaisons avec des journaux
d'une couleur opposée à la vôtre. (Signe
négatif de l'accusé.) On a saisi chez vous
une presse; qu'en faisiez-vous? Vous avez
déclaré que ce n'était pas une presse: il
est vrai que ce n'est pas une presse com-
plète , mais elle peut servir et vous avez
dû en user ; c'est ce qui a été reconnu. On
a saisi un poignard.
M. de nichemont : Je voudrais voir le
procès-verbal de la saisie du poignard;
car on a saisi en môme temps une "main-
courante qui explique la note; on l'a sup-
primée, et on a gardé le poignard qui pou-
vait me compromettre.
M, le président : Vous serez satisfait ; la
pièce que vous demandez vous sera re-
mise.
I M. le président adresse encore quelques
I questions à l'accusé sur sa coopération aux
écrits incriminés ; il déclare ne connaître
que le manuscrist.
M. le président : Eh bien ! dites la vérité
relativement à ce manuscrit.
M» de Richemont : Je vous en parierai
dans ma défense.
M, le président : Vous êtes Fauteur de
la pièce Jean Bonhomme (la Pastorale), et
c'est Boucher-Lemaistre qui l'a fait impri-
mer : elle a été distribuée, et on en a
trouvé un grand nombre chez Asselin.
Cette pièce est incriminée comme conte-
nant une offense à la personne du roi.
M. Aylies : Nous ferons remarquer que
les indications de l'açenda, relatives à la
distribution de la pièce, n'ont pas été
905
LOUI&-CHARLES
LOUIS-CHARLES
906
désavouées par l'accusé dans rexamen
qu'il a fait tout à l'heure.
M, de Richemont : Je n'ai rien désavoué,
je n'ai signalé que des surcharges : je
m'expliquerai dans ma défense.
iT Ptêton : Nous n'avouons pas l'iden-
tité.
M. le président interpelle l'accusé rela-
tivement aux autres pièces également in-
criminées. (L*accusése tait.)
M. le président : Ces écrits ont été aussi
distribués et envoyés à M. le préfet de
police avec des mots insultants au bas ; ils
partent de la même source que la Pasto-
rale dont vous ne pouvez pas nier être
Tauteur.
Indépendamment de ces délits on vous
reproche des escroqueries. Connaissez-
vous depuis longtemps M"* de Grigny et sa
nièce? sous quel nom êtes- vous entré chez
elles? Elles ont dit que vous étiez connu
sous celui de colonel ; mais vous y preniez
celui de comte de Saint-Julien. N'a-t-on
pas, lors de votre arrivée, fait répandre le
bruit de la présence de Louis XVII ? N'a-
vez-vous pas, à l'aide de votre faux nom,
escroqué une partie de la fortune de ces
dames? D'où tiriez- vous l'argent que vous
dépensiez? Vous viviez très-largement. Qui
vous procurait ces ressources? Votre
agenda prouve que vous avez fait de très-
fortes dépenses pour la femme Durut, et
que vous receviez des sommes de Lyon.
(L'accusé, pressé de répondre, ne dit rien.)
Comment se fait-il que le bruit s'est ré-
pandu à' Lyon que vous viviez aux dépens
de M"* de Grigny? Un individu, votre
homme d'affaires, a fait à Lyon des place-
ments pour vous; d'où cela vient-il? De
tout cela, la prévention tire la consé-
quence que vous avez commis des escro-
queries.
M. le président, à Boucher-Lemaistre :
N'avez-vous pas coopéré à l'impression et
à la distribution de fa Pastofale?
M. Boucher-Lemaistre : M. de Richemont
a pu dire ce qu'il voulait. Son agenda est
surchargé, il est donc possible que mon
nom ait été ajouté. En outre, on n'y trouve
que le nom de Boucher, et moi je me
nomme Boucher-Lemaistre.
— D. Mais vous connaissez M. de Ri-
chemont?
— R. Cela n'est pas un motif. La per-
quisition a été faite chez ^oi avec beau-
coup d'illégalité : on l'a faite en mon ab-
sence, et on n'a pas dressé d'inventaire
régulier. On a très-bien pu ajouter des
pièces reprochables aux pièces qui ont été
saisies chez moi.
M. Aylies : Avez-vous eu occasion de
faire imprimer les Mémoires du duc de
Normandie^
— R. Oui.
— D. De qui les teniez-vous?
— R, D'un inconnu,
— D. Avez-vous fait faire son portrait?
— R. Oui.
— D. Qui vous en avait chargé?
— /?. Le même inconnu.
M. le président, à Asselin : On a saisi
chez vous 60 exemplaires de Jean Bon-
homme?
Asselin : Ils m'ont été donnés dans la
rue Dauphine par un homme qui les dis-
tribuait dans la rue.
— D. Pourquoi en aviez- vous mis quatre
dans votre portefeuille?
— I? Je ne peux pas dire cela devant
messieurs les jurés. Je voulais en fairo ser-
vir, quelques-uns pour les papillotes de ma
femme.
M. le président, à Colliard : Avez-vous
fait autographier les écrits?
— R. Non, jamais; je ne me suis jamais
occupé d'écrits politiques. Je ne connais-
sais pas M. de Richemont. Je déclare que
mes opinions sont telles qu'on ne peut me
soupçonner.
— Z). On a cru reconnaître la main...
— R. Cela est impossible ; on ne peut,
à coup sûr, après autographie, reconnaître
la main qui a écrit le papier préparé.
M. Aylies : Avez-vous travaillé pour
M. Hullin en 1830?
— R. Oui.
Après cet interrogatoire, M. le prési-
dent est passé à l'audition des témoins.
Plusieurs d'entre eux sont persuadés, et le
disent franchement, que Louis XVII n'est
pas mort. M. Andryane est également
appelé; sa présence et sa déposition éveil-
lent une touchante sympathie : c'est à M. An-
dryane que le soi-disant baron de Ri-
chemont s^était présenté comme le duc de
Normandie et comme un ancien compa-
gnon de captivité dans la prison de Milan.
Nous ne transcrirons pas ces dépositions,
ni les interpellations laites à M. le baron
de Richemont, auxquelles elles ont donné
lieu, parce que l'interrogatoire précité,
le discours de M. le procureur-général et
le iugement suffiront pour faire connaître
l'affaire de ce faux Louis XVII. Cependant,
Quoique nous ayons déjà fait connaître les
épositions si intéressantes du principal
témoin, M. Lasne ou Lashn, en terminant
ce que nous avons écrit sur l'autre faux
Louis XVII, Naiindorff, nous croyons de-
voir la rapporter encore ici, et les paroles
qu'elle a provoquées, parce que nous pen-
sons que l'on ne saurait trop répéter tout
«07
LDUIS-CHÀELES
LODIS-CHÂRLBS
90^
ce qui se rattache au fait, malheureuse-
ment trop vrai, de la mort de Louis XVII
au Temple.
On appelle M. Lasœ. L'émotion la plus
vive est excitée i)ar ce vieillard, peintre
en bAtimeots, ancien soldat aux gardes-
françaises. Cest la personne qui a été char-
gée de garder au Temple le Daupliin, fils
de Louis XVI, et entre les bras duauel cet
enfant a rendu le dernier soupir. (Mouve-
ment général d'intérêt.)
M. Lasne paraît avoir maintenant de 75
à 80 ans. U oépose ainsi, au milieu du plus
profond silence :
« Deux individus se sont présentés chez
moi en me parlant du Dauphin; l'un s'est
assis d'un air délibéré; ils ont voulu me
persuader que le Dauphin avait été enlevé
dans un cheval de carton: mais moi je leur
ai bien démontré que le Dauphin était
mort entre mes bras. » (Mouvement.)
M. le président : A quelle époque avez-
vous été préposé à la garde du Dauphin?
— R. En fructidor an III (août et sep-
tembre 1793).
— D. Etait-il malade quand vous êtes
arrivé?
— i?. Depuis deux mois. Un nommé
Laurent avait gardé le prince, et. sans
pourtant le frapper, il le négligeait, le lais-
sait sans soins et dans un état de saleté
extraordinaire. Le Dauphin est resté dans
un état bien grave quelque temps. Plus
tard, j'ai averti le gouverneur que l'enfant
était très-malade ; alors on envoya un mé-
decin pour le voir. On me disait que, si je
donnais des soins au Dauphin, on me con-
sidérerait comme un royaliste; mais moi je
répondis : a On fera ce que l'on voudra,
on me renverra si l'on veut : je fais le
bien, ça m*est éçal. »
Le médecin qui vint commanda un trai-
tement ; il consistait dans des gouttes de
potion. Le premier jour l'enfant repoussa
cette potion à trois reprises différentes;
alors le médecin lui dit : « Vous croyez
donc cette potion empoisonnée? Eh bien,
je vais la boire I » Et il la but. L'enfant lui
dit : « On a donc juré que je la boirais
aussi I » Ce qu'il fit. Il n'y avait que le Dau-
f»hin qui pût faire une réponse pareille.
Nouveau mouvement.)
Le système du médecin a duré pendant
huit jours; au bout de ce temps ce méde-
cin est mort. M. Pelletan fut appelé, on
suivit le môme régime, et l'enfant, au bout
de neuf mois, est n^ort sur ces bras... (Sen-
sation prolongée.)
M. le présiaerU : Arrivait^on facilement
jusqu'au prince?
— R. Il fallait monter trojs étages ; il
était au troisième dans la cour; il fallait
'; passer par les cours et par un guichet ; je
I n'ouvrais pas avant d'avoir reconnu les
, personnes qui venaient : il y avait un poste
de trente hommes.
— D. Avez-vous causé avec Teniant?
— R. Tous les jours.
— D. Sur quels objets ?
— R, Jamais que sur des sujets sérieui
et graves. Ces conversations ont laissé des
souvenirs profonds chez moi. Jamais il
n'entamait la conversation. U avait beau-
coup d'intelligence ; je surprendrais Tau-
ditoire si je voulais dire ce qu'il me disait.
Je le promenais tous les matins sur la ter-
rasse, et je le tenais par le bras parce qu'il
avait une tumeur au genou.
Jf . le président : On prétend que c'était
un enfant changé, et qu'on avait apporté
l'enfant que vous avez soigné dans un
cheval de carton, dans lequel on avait
remporté l'autre.
— R. Tout cela est faux, je le déclare.
J'avais été à môme de connaître le Dau-
phin ; i'étais soldat dans les gardes fran-
çaises, je faisais partie de la 4* compagnie;
je fus nommé capitaine, et quand je mon-
tais aux Tuileries je voyais M. le I&uphiii,
que je connaissais parfaitement ; ainsi, je ne
pouvais pas être trompé. Tai été con-
damné à mort par MM. Robespierre, Saint-
Just et autres, et le 9 thermiaorm'a sauvé
la vie.
— D. Quand vous êtes entré au Temple,
avez-vous reconnu le prince?
~ R. Oui, celui que je voyais aux Tui-
leries, j'en suis certain.
M, Âylies : Cette déclaration est trop
importante pour que nous ne vous deman-
dions pas d'en contrôler toutes les déposi-
tions.
Ce magistrat donne lecture des actes
officiels qui, en raison dif caractère et du
patriotisme de Lasne. le chargent de la
garde du jeune Dauphin, et des actes qui
ont suivi. Tous ces actes se trouvent en
concordance parfaite avec tous les détaîli
que le témoin a donnés.
a Ainsi, dit M. Aylies, les souvenirs du
témoin sont d'une exactitude remar-
quable. »
M* Piston : Est-ce avant ou après Si-
mon que le témoin a été gardien?
M. le président : C'est après.
Jf' Piston : Des témoins déposeront que
Simon a favorisé l'évasion. La femme Si-
mon en a déposé.
M. le président : Elle n'a rien déposé.
Af" Piston : M. Hémusat le dira. (Mou-
vement.) Ensuite le médecin qui le pre-
mier a soigné l'enfant n'est pas mort huit
909
LOUIS-CHÂRLES
LOUrS-CHARLES
910
jours après, mais le lendemain de son en-
trée au Temple.
Le témoin : Huit jours, j'en réponds.
àh Piston: On cite la maison où oïki été
déposa les deux millions donnés pour l'é-
vasion.
Jf. le préndeni : On ne cite rien du
tout.
M* Piston : Avant d'entrer au Temple,
M. Lasne avait41 vu le prince?
— B. Oui.
— Z). De très-près?
— D. Assez pour le reconnaître parfai-
tement.
Jf« Piston : II est- évident, d'après les
pièces, que le médecin est mort le lende-
main et non huit jours après.
M. Aylies : Les pièces sont ofFicielIes.
M, le président : Vous avez été visité, et
on vous a promis de vous faire voir le Dau-
phin dans trois jours ; reconnaissez-vous
quelqu'un?
Le témoin, s'afiprochant de Richemont,
dit : c C'est celui que j'ai vu chez M. le
juge d'instruction. »
M. le président : Oui, mais chez vous?
— R. Je ne sais trop, c'est cela pour la
taille; il était accompagné d'un grand
monsieur maigre qui se disait son avo-
cat.
M. le président : Le témoin aurait peut-
être chez le juge d'instruction reconnu l'ac-
cusé à la voix, mais il a refusé de parler.
M. de Richemont : J'avais une extinction
de voix. (On rit.)
M, le président, au témoin r A quelle
époque est-on allé chez vous?
U témoin : Il y aura un an au mois de
décembre.
M: deRickemont: Ce n'estpas moi, puis-
que j*étais en prison.
M, Aylies : N'équivoquons pas sur les
époques; la visite est constatée par trois
témoignages.
M. Lasne : Quand j'ai déclaré à ces deux
Messieurs ce que je savais, ils ont dit :
« Le brave homme, il dit ce qu'il pense,
mais il a été trompé. »
Af. le président : C'est au mois de sep-
tembre qu'a eu lieu la comparution de-
vant le juge d'instruction , mais la visite
avait eu lieu avant.
Jf. de Richemont : Pourquoi serais-je
allé chez Monsieur?
M. le président : Cela se rapporte parfai-
tement avec vos notes, qui démontrent
que vous faisiez des recherches sur tous
ceux qui avaient pu connaître le Dauphin.
Jf' Piston : Comment le véritable Dau-
phin, qui se serait enfui avec Simon, au-
rait-il été s'adresser à Lasne ?
M, le président : Pour lui faire changer
de langage.
Af Piston : Cela n'est pas possible.
M, le président : Vous plaiderez cela.
Un Juré : Quel âge aurait le Dauphin?
M, le président : II est né en 1785. Il est
mort à dix ans et quelaues mois.
L'accent de ce vieillard, son émotion
lorsqu'il rappelle les soins prodigués par
lui au jeune prince et sa triste nn, por-
tent le cachet de la vérité ; il excite au
{)lus haut point l'intérêt de tous ceux qui
'ont écouté.
Un incident burlesque interrompit ma»
mentanément le cours des débats : dans
l'audience du 31 octobre. M. Morel de
Saint-Didier, demeurant rue du Bac, pas-
sage do l'Industrie, se présente à la Cour
d'assises ; il insiste vivement pour être ad-
mis à déposer, et vient, dit-il, en vertu
de pouvoirs spéciaux, réclamer et protes-
ter contre le titre de duc de Normandie
usurpé par M. Henri Hébert. M. Morel de
Saint-Didier agit au nom de son client,
Charles-Louis de Bourbon, véritable et sew
duc de Normandie (connu sous le nom de
Natindorff) ; l'accusé Henri Hébert est donc
un fourbe, un imposteur.
On fait remarquer à M. Morel de Saint-
Didier que, puisque son client revendiquait
un nom, il devrait au moins le connaître ;
or, le fils de Louis XVI s'appelait Louis-
Charles et non pas Charles-Louis.
Après cet épisode, l'accusé devient plus
exphcite; il avoue son identité avec l'hom-
me connu à Rouen sous le nom d'Hébert,
récite longuement la fable imaginée pour
faire croire à l'enlèvement du Dauphin
dans un cheval de carton. Depuis cinquante
ans, il est persuadé, dit-il, que Louis XVII
n'est pas mort. Il ne dit plus : je suis^ mais
il dit : je crois être le Dauphin , et proteste
de sa bonne foi.
Ces incidents vidés, M. Aylies, avocat-
général, a a parole :
a Messieurs, la patience, vousa-t-ondit,
est un des premiers devoirs du juge ; vous
l'avez bien compris, car vous venez d'en
donner un grand exemple par l'attention
soutenue que vous avez prêtée à tous ces
débats. Grâces vous en soient rendues,
car notre tâche devient plus facile ; elle se
simplifie encore quand nous songeons que
nous ne pouvons éprouver aucune inquié-
tude sur l'impression générale que vous
avez éprouvée. Hommes de bon sens, d'ex-
périence et de probité, vous aurez réduit à
leur juste valeur toutes les extravagances
qui forment le fond do cette affaire. Que
penser, en effet, de la grande pensée qui
soutient l'accusé, pensée maintenant avouée
911
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHÂRLES
912
et plus digne, il faut le dire, de pitié que
de colère!
d Et à côté de cette prétention dérisoire,
que penser de ces divers dévouements qui
sont venus se produire devant vous ! Les
uns prouvent jusau'où peut aller la crédu-
lité la plus simple et la plus ridicule ; les
autres vérifient cette leçon de l'expérience,
qu'il nV a pas d'intrigues odieuses qui ne
puissent trouver de partisans.
tt Et au milieu de tout cela, un homme,
dont nous ignorons la mission, soufllant à
plaisir le feu de la discorde, et répandant
avec une incroyable persévérance le bran-
don de la guerre civile !
« Et puis au bout de ce rôle si odieux,
de honteuses spéculations !
<c Voilà, Messieurs, cette affaire sous
l'aspect général ; mais si grave que puisse
être l'impression qui résulte des faits qui
se sont déroulés devant vous, il faut vous
reporter aux points de vue spéciaux qui
forment le procès. »
Après cet exorde, M. l'avocat-général
entre dans la discussion des divers chefs
d'accusation dirigés contre chacun des
accusés. Il commence par repousser l'idée
que l'accusé puisse, même de bonne foi, se
croire le fils ae l'infortuné Louis XVI.
« Dans le principe, dit-il, l'accusé avait
voulu, pour donner sans doute plus de
poids à sa singulière prétention, se retran-
cher dans une espèce de dignité affectée ;
mais depuis, nous l'avons vu se défendre
avec beaucoup de sens et d'habileté ; c'est
un homme capable que l'accusé : il n'a pas
pu être dupe ae lui-môme. (Sensation). »
M. l'avocat-général soutient que l'accu-
sation de complot est démontrée autant
que possible ràr la présence de l'accusé
Richemont à Paris dans le mois de juillet
1833, à Lyon, à l'époque de l'insurrection,
par la correspondance et l'agenda, et par
tes proclamations qui, on ne peut plus en
douter, sont évidemment son œuvre ; l'épi-
sode de Berger est une fable : Bercer exis-
te, l'accusé le sait, et c'est en vam qu'il a
voulu reporter sur la police une provoca-
tion dont il n'a jamais été l'objet.
M. Aylies passe ensuite aux délits de
presse; il donne lecture des écrits dont
nous avons déjà fait mention ; il appuie no-
tamment sur une pastorale intitulée : Jean
Bonhomme, et sur une pièce dans laquelle
on remarque cette phrase, qui excite une
grande hilarité dans l'auditoire, notam-
ment au banc des avocats :
a II n'y a rien d'égoïste comme les épi-
ciers, les marchands d'huile, les gardes
nationaux, le bétail législatif et les avo-
cats, » M. l'avocat-général soutient que
Boucher-Lemaistre et Asselin sont cou-
pables de distribution, mais il abandonne
l'accusation à l'égard de Colliard.
Passant au chef d'escroauene, M. Tavo-
cat-général en puise les éléments dans les
profusions de l'accusé, quand rien n'en ré-
vèle la source ; dans les manœuvres de
l'accusé, pour captiver la crédulité de ses
dupes, de l'accusé se parant du titre men-
songer de duc de Normandie, et exploitant
habilement, pour colorer cette fable gros-
sière, les indices les plus minutieux et les
circonstances les plus minimes. Ries puise
enfin dans sa présence au château de La-
frétât, et dans les sommes d'argent qu'il
aurait soutirées aux dames de Grigny et de
Louvat qui l'habitaient, en se donnant pour
Louis XVU.
Il n'y a pas eu d'escroquerie, dit-on,
parce que personne ne se plaint. Qu'im-
Eorte» s'il y a eu manœuvre frauduleuse"?
e ministère public doit agir au nom de la
société.
ff Voilà les faits, ajoute M. l'avocat-gé-
néral. Mais, dira l'accusé, si je suis
Louis XVII il n'y a plus escroquerie. Cela
est vrai ; aussi est-ce là le dernier asile,
l'asile suprême où la défense pourra se ré-
fugier ! Mais s'y réfugiera- t-elle victorieu-
sement? Ah ! Messieurs, faut-il examiner
ces preuves dont on avait tant parlé ?
quelles sont-elles? La lettre de Chazal?
Mais cette lettre, ainsi que nous Favcos
fait remarquer dans le cours des débats,
ne signifie rien; disons mieux, elle prouve
une seule chose, c'est qu'à cette époque il
y avait, comme aujourd'hui, des intri-
gants qui voulaient exploiter le nom de
Louis XVU.
« La conviction tenace de M. Morin.
qui lui-môme dans un temps a passé pour
Louis XVII? (On rit.) Le témoignage de la
femme Simon? Mais qui ne sait que cette
femme, dans les dernières années de son
existence, n'était plus en possession de ses
facultés intellectuelles? fl y a plus : ce qui
prouve la fausseté des fables qu'on invente,
c'est la conduite du duc de Bourbon, qui.
s'il eût facilité l'évasion du prince, n'eût
pas manqué de réclamer ses droits
en 18U.
I « Et maintenant, faudra-t-il vous dire
Îu'au moment où le Dauphin expirait au
émple, à côté de Lasne se trouvait le
commissaire Damon; qu'il y fut retenu
jusqu'à l'arrivée d'un autre commissaire
qui, comme Damon, l'avait vu antérieure-
ment aux Tuileries; qu'ils constatèrent
son identité ; qu'il en fut de même des doc-
teurs Pelletan et Lassus, Lassus qui a>ait
été le médecin des dames Elisabeth et Vie-
913
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
914
toire, tantes du Dauphin. En voilà assez
pour démontrer tout ce qu'il y â de gros-
sier et de ridicule dans la prétention de
l'accusé.
M. l'avocat-général termine en disant
qu'il persiste dans toute Taccusation, et
notamment sur les délits de presse.
Résumé de M. le président,
« Messieurs, quel est l'accusé qui se
trouve aujourd'hui devant vous? Quel est
son véritable nom, son origine, sa famille,
sa conduite, ses antécédents, sa vie tout
entière? Serait-ce un de ces artisans de
discorde, ardent à jeter le trouble pour en
irer parti, s'adressant aux sentiments re-
ligieux des uns, aux sympathies politiques
des autres? Serait-ce un instrument des
ennemis de la France, cherchant à porter
partout la guerre civile, dans le dessein de
mvoriser de honteuses spéculations?
« Ne serait-ce qu'un infortuné sauvé
comme par miracle des horreurs d'une
sanglante révolution, proscrit, frappé d'a-
nathème par sa naissance elle-même, ne
trouvant plus de nom, ni d'asile pour re-
poser sa tète? ou ne serait-ce qu'un
homme placé sous une préoccupation fâ-
cheuse? C'est un point, Messieurs, sur le-
quel nous appellerons votre attention. »
Ensuite, dans un résumé qui a duré
plus de deux heures, H. le président a re-
produit avec la plus grande impartialité
les moyens de l'accusation et de la défense.
Ce résumé a été, d'un bout à l'autre, écouté
avec la plus scrupuleuse attention et le
plus vif intérêt.
A trois heures moins un quart, le iur)rest
entré dans la chambre de ses délibéra-
tions.
Après trois heures de délibération, le
jury est rentré en séance et a déclaré l'ac-
cusé principal coupable sur tous les points,
excepté sur le chef de complot contre la
vie du roi et sur celui d'escroquerie.
La cour l'a condamné, le 5 novembre
18^1, en conséquence, à douze années de
détention.
L'accusé, qui était un petit homme,
d'une figure et d'une tournure assez com-
munes, n'ayant aucun rapport de ressem-
blance avec la famille des Bourbons, a,
pendant toute la durée de son procès,
montré du calme, de l'adresse, de la sen-
sibilité, et persisté dans son dire de se
croire fils de Louis XVI, et il a écouté sa
condamnation sans proférer un seul mot.
Seulement, en se retirant, il a dit : « Celui
oui ne sait pas souffrir n'est pas digne
des honneurs de la persécution ».
On n'a pu connaître, comme on a dû le
remarquer, le véritable nom de Riche-
mont et la famille à laquelle il appartient;
il profitait de cela pour dire à ceux qui le
repoussaient pour rils de Louis XVI : a Si
je ne le suis pas, dites donc qui je suis ? »
C'est le même langage que Ton a entendu
sortir de la bouche de son concurrent et
successeur en imposture, M. NaUndorfiP,
langage bien digne d'aventuriers de ce
genre.
ff Si l'on désire connaître mon opinion
« sur cet homme, dit M. Gisquet, je dirai
« que c'était un adroit coqum, un hypo-
tf crite fieffé, jouant avec habileté le rôle
a qu'il s'attribue pour jeter la division
<c dans le pays, créer des embarras au
« gouvernement français, s'enrichir des li-
ce béralités de ses dupes, et gagner les
« fonds secrets de la puissance quolcon-
« que dont je le crois 1 instrument. »
H. Henri Hébert subissait sa peine à
Sain te- Pélagie. Ses manières toujours po-
lies, sa docilité, son apparente résignation
avaient un peu relâché la surveillance
dont il était 1 objet. Il occupait, avec d'au-
tres détenus les plus dignes de ménage-
ment, un petit corps de logis distinct,
lorsque, le 19 août 1835, la négligence
d'un gardien ou la corruption lui permit
de s'évader avec un carliste condamné
dans l'affaire des Prouvaires et un répu-
blicain condamné de juin ; ils se rendirent
en Belgique. Ses compagnons de voyage
sont rentrés en France comme amnistiés :
j'ignore ce c[u'est devenu le prétendant au
trône de saint Louis.
Ici s'arrête la biographie de M. Henri
Hébert que nous a donnée M. Gisquet ;
nous allons la continuer.
M. Henri Hébert s'évada donc de Sainte-
Pélagie, avec deux autres prisonniers po-
litiques, MM. Rossignol, condamné dans
l'affaire de juin, et Couder, condamné dans
l'affaire de la rue des Prouvaires (1), le
19 août 1835, à huit heures du soir, et
s'enfuit à l'étranger : a Je passai à l'étran-
« ger, dit-il, dans une retraite absolue,
a les années 1836 et 1837, et, dans l'année
« 1838, je me rendis à Lyon. A peine y
<c étais-je arrivé, mi'un fonctionnaire m'y
« reconnut et en fit son rapport au pro-
(1) C'est ce dernier qni. l'étant emparé d'une clef
de la porte principale, hors de service, et qui la répara,
offrit anx trois prisonniers les moyens de s'évader.
Voyei l'explication cnriense qu'en donne M. Henri Hé-
bert, dans son « Mémoire d'un contemporain »,
p.ll6-n.
915
LOUISUIHARLBS
LOUIS-CHARLES
916
« cureur-génôral. Ce magistrat, qui était
a le président des assises de la Seine lors
« de mon procès (en 1834), crut devoir
a faire connattre ma présence à Lyon au
<c garde<ies^ceaux, qui répondit de la ma-
« nière suivante : « Quant au baron de
a Richemont, tant qu'il ne rédamera rien,
r tant au'il n'écrira rien dans les journaux
« et au il ne bougera pas, laissez-le tran-
tt quiue. » Ayant été mformé de cette ré-
« ponse, je me rendis à Paris, et m'y éta-
« olis comme par le passé (1). »
Le héros de cette Notice nous apprend,
dans son Mén^oire (f im eotUemporain ,
qu'en 1839 il fit la connaissance de M. le
comte de Rruges, ancien aide de camp de
Charles X, ancien chancelier de la Légion
d'honneur et lieutenant-général en re-
traite. Il le mit au courant de Quelques
particularités qu'il ignorait, et écrivit à
M. de Blacas, attaché aux princes exilés ;
M. de Blacas lui enjoignit alors, d'après
les ordres de la duchesse d'Angoulôme,
d'avoir à fairq procéder à une enquête,
pour s'assurer si la personne dont il par-
tait était bien le fils de Louis XVI, et en
rendre compte à S. A. R. L'autobiographe
ne veut pas avoir connaissance qu'après
plusieurs autres imposteurs, qui avaient
déjà essavé de se faire reconnaître par la
fille de Louis XVL un compétiteur de
M. Henri Hébert, l'horloger NaUndorff,
avait déià envoyé, en 1834, II. Morel de
Saint-Didier, comme son commissaire près
de cette princesse, qui^n'avait eu d'autre
réponse à lui faire qu'à hausser les épaules
sur le dire de cet audacieux fourbe. Et la
princesse aurait eu plus de croyance dans
le fils du boucher I Quoi qu'il en soit, l'en-
quête eut lieu, affirme notre héros, et elle
eut pour commissaires : du côté de la prin-
cesse : M. le comte de Bruges et M. le vi-
comte Bourchenu, maréchal des camps et
armées du roi...; et du côté de S. A. R.
Monseigneur Henri Hébert, le condamné de
1834 : V M. le chevalier d'Auriol, ancien
introducteur des ambassadeurs et des
princes étrangers près du comte d'Artois,
avant la Révolution et depuis l'élévation
de ce prince au trône, sous le nom de
Charles; M. d'Auriol, dont nous aurons
l'occasion de reparler plus tard, homme
d'esprit, mais légitimiste de cœur et facile
à entraîner par suite de ses convictions,
avait, dans cette intrigue, et de la meil-
leure foi du monde, accepté le rôle de dupe,
ainsi qu'il Ta reconnu plus tard : 2° M. Mo-
rin de Guerivière ; 3° M. Champlant, opti-
cien : ces deux derniers, compères ou rau-
(1) Mémoire d'un contemporain, p. H9-90.
teurs de M. Henri Hébert. Des témoins
furent entendus ; le pseudo-dauphin ré-
pondit, dit-il, à toutes les questions qui lai
furent adressées à ce sujet ; des c^ttficats
furent produits. L'enquête, ainsi composée,
ne pouvait qu'être favorable au deman-
deur. Le travail allait être clos et prompte-
ment expédié à Goritz, lorsque la mort
du duc de Blacas et les ordres de la du-
chesse d'Angoulême vinrent suspendre
cette opération (1). M. de Blacas a ainsi
emporte au tombeau l'avenir de M. Henri
Hébert. C'est la manière habituelle de tous
les imposteurs d'en appeler aux témoigna-
ges de personnes qui n'existent plus : il n'y
a plus de démentis possibles, croient-ib,
et leurs dires doivent foire foi.
H. Henri Hébert intriguait toujours,
mais dans l'ombre; et, quoique l'ombre soit
plus favorable aux coupables menées que
le grand jour, son action était amoindrie.
Aussi vit-il paraître avec joie Tordonnance
royale d'amnistie, du 27 avril 1840, conçue
en ces termes : « Louis-Philippe, roi des
Français, etc. : — : « Art. 1*'. L'anmistie
accorîdée par notre ordonnance du 4 mai
1837 est étendue à tocs les individus con-
damnés, avant ladite ordonnance, pour
crimes et délits politi(]|ues, cni'ils soient ou
non détenus dans les pnsons ae TEtat, etc. >
Se trouvant évidemment au nombre de
ceux que cette ordonnance concernait,
M. Henri Hébert cessa de se tenir caciié;
il put librement intriguer de nouveau,
rançonner ses niais contribuables et s en
créer de nouveaux.
En juin iB40, la police ayant cm recon-
naître dans M. Henri Hébert un Claude
Perrin, qui avait subi en province qud-
ques condamnations par suite d'escroque-
ries, le fit arrêter; mats Tidentî té entre
l'ancien banqueroutier de Rouen, avant
18!)0, et Claude Perrin, n'ayant pu être
établie, il fut relâché après quarante heu-
res passées à la Préfecture de police. Ce
fut à l'occasion de cette arrestation que le
journal « le Droit », dans son numéro du
18 juin de cette année, donna la note sui-
vante : a Le baron de Richemont, qui s'e»t
acquis quelque célébrité en Cour a'assises
comme prétendant à la couronne de France,
sous le titre de Louis XVII, duc de Nor-
mandie, a été arrêté hier à Neuilly (2),
(1) Mémoire d'an roiitemporaiD, p. 120.
J2) Il y «Tait erreor dtnt ceU« «MerUoD. M. Henri
Hébert, qui a réclamé ausiilâl u mise en liberté prèi
de plusiean journaux, et même par sommatîoa juli-
claire prjts de deux d'enlre eux, c le Natiooal > et U
f Gaxelte de France » , noua apprend qw et fat qoii
Vatmy, v9 45, mais il se gaide Irlea de nous dire qac
917
LOUIS-CHARLES
L0UIS43iA&LES
018
pour rupture de ban, en vertu d*un man-
dat du préfet de police. Ce n'est pas à rai-
son de ses antécédents politiques que M. de
Richemont était recherché. Mais il paraît
qu'il a subi en province, par suite d'escro-
queries, sous le nom d'Hébert et de Claude
Perrin, plusieurs jugements oui le sou-
mettent à la surveillance, et c est sous ce
dernier nom qu'était le mandat en vertu
duquel il vient d'être arrêté. Cet homme,
dont la vie a été si singulière et si agitée,
est entièrement paralysé et peut à peine
marcher. 11 se défend d'être l'individu
connu sous le nom de Claude Perrin, et,
paraissant avoir renoncé à ses prétentions
politiques, il s'occupait de créer une com-
pagnie d'assurances oui aurait pris pour
titre : La Bonne Foi (1). Il a été écroué au
dépôt de la Préfecture » . Le pauvre homme I
il démentit tout dans les journaux : et sa
condamnation, à Rouen, comme banque-
routier, sous le nom de Henri Hébert, et
sa prétention à la couronne de France,
« ce qui n'eût été que ridicule (2). »
M. Henri Hébert, quinzième fils de
Louis XVI, poursuivait toujours l'idée de
se faire reconnaître par la ciuchesse d'An-
goulême. il fallait bien que l'enquête de
1839 eût un résultat ; il fallait triompher
du mauvais vouloir de la prince^, qui
s'obstinait à croire son frère mort, tandis
que quatorze précédents fous et fourbes
avaient successivement cherché à établir
lecontraire. Celui dont nous nous occupons
a apporté la plus longue persistance et ne se
décourage pas encore. Et pourquoi se dé-
couragerait-il? tant qu'il pourra trouver
des simples et des niais, son industrie ne
duit-elle pas lui produire?
M. Henri Hébert nous a raconté lui-mê-
me (3) ses diverses tentatives près de la
noble fille de Louis XVI, qui repousse ce
nouveau frère de hasard, comme elle a re-
poussé les précédents. En 1816, il se pré-
senta à la duchesse d'ÀngouIême dans les
jardins de Versailles, et elle lui parla avec
autant de dureté que d'injustice aussitôt
([u'eUe le reconmt. Le â août 1830, il écri-
vit directement à la princesse pour l'enga-
ger à rendre un témoignage public de son
existence, et à remettre entre les mains du
gouvernement provisoire les documents
qu'elle devait avoir concernant sa per-
ce fat an (Umidla de soa émissaire le plus xélé. M. Mo-
riû de GaeriTièfc.
(i) DénomloaUon charmante poor on foisear de
<apes.
0) « NaUoiial > da 0 août 1843.
(3) Mémoire d'os coDtemponlo, p. 189.
sonne, et particulièrement les paniers saisis
sur lui en 1818, et qui avaient au lui être
adressés, au moins par duplicata, de la
chancellerie de Vienne; il l'avertissait
qu'il allait de son côté faire remettre au
gouvernement provisoire une demande
tendante à se faire reconnaître pour le fils
de Louis XVI, afin de pouvoir porter son
nom et vivre dans sa patrie. U terminait sa
lettre par cette pensée, qu'il serait heureux
de devoH* au moins à sa sœur l'acte de jus-
tice qu'il réclame d'elle. Cette lettre obtint
la seule réponse raisonnable : elle resta
sans réponse.
Notre pseudo-dauphin ne se rebuta pas.
En 1810, il détermina le trop crédule M. le
chevalier d'Auriol à se faire son commis-
saire près de la duchesse d'ÀngouIême,
comme l'avait été six ans auparavant M. Mo-
rel de Saint-Didier pour un autre dauphin,
non moins authentique que M. Henn Hé-
bert, l'horloger Naundorfi^, pour plaider
son identité. Le chevalier d'Auriol partit le
11 août 1840 pour se rendre à Kirschberg,
otk était la princesse. Il fut, comme attaché
à l'ancienne cour, reçu avec bienveillance;
mais, au premier mot de sa mission, au
nom du soi-disant baron de Richemont, la
princesse répondit : Mon frère, M. le ch^
valier, mais tl est mort! Mon frère, M. le
chevalier, est mort au Temple, j'en ai la
certitude; et rhomtne dont vous me parlez
n'est qu'un imjmteur de plus à ajouter à
ceux qui ont déjà paru, (histohioub.) Soit
que M. le chevalier d'Auriol ne fût pas
aussi convaincu que la princesse, ou qu'il
voulût s'acquitter loyalement de la mis-
sion extravagante dont il s'était chargé, il
insista près de la fille de Louis XVI, et cela
dans la crainte d'un remords possible pour
elle, pour qu'elle choisit des commissaires
qui iraient sur un terrain neutre conférer
avec son mandant. La Suisse fut proposée
par M. le chevalier d'Auriol ; mais la prin-
cesse, qui savait à quoi s'en tenir, trouva
l'entrevue demandée parfaitement inutile.
(historique.) Les tentatives de notre im-
posteur, en 1840, ne se bornèrent pas à
la visite de M. le chevalier d'Auriol à la
duchesse d'AngouIême. Le S septembre de
la même année, M. le chevalier d'Auriol
adressa encore à M. le comte de Montbel
une lettre qu'il avait reçue la veille du soi-
disant Dauphin. Cette lettre renfermait le
résumé de sa vie, depuis son évasion du
Temple jusqu'en 1830. Elle fut reçue par
le comte au château de Kirschberg le
11 septembre, et remise immédiatement
à la duchesse d'AngouIême qui, après l'a- ^
voir lue. nous apprend M* Henri. Hébert,
partit aussitôt pour Vienne, où. elle conféra
919
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
990
de son contenu avec le prince de Metter-
nich (1).
Après son retour à Paris, M. le chevalier
d'Auriol eut besoin d'écrire à M. le comte
de Montbel. à Kirschberg, pour une af-
faire personnelle. La réponse se fit atten-
dre; le comte était en voyage : enfin elle
arriva. Soit le hasard, ou "la curiosité de
voir le personnage dont il avait été ques-
tion à kirschberg quelques itiois aupara-
vant, M. le comte de Montbel était en
Suisse, lieu que M. le chevalier d'Auriol
avait indiqué pour l'entrevue entre le Dau-
phin et un commissaire de sa sœur. M. le
chevalier d'Auriol engagea son futur maître
à s'y rendre immédiatement ; mais celui-ci,
auquel l'audace faisait défaut pour le mo-
ment, se dissimula en se drapant superbe-
ment et en lui répondant: que ce n'était
pas à lui à, aller au-devant de ces gens-là^
que c'était à eux avenir à lui. f historique.)
Poussa-t-on jamais plus loin l'impudence !
A la fin de 1842, dix-huit mois après la
double démarche qu'il avait fait faire en
août et septembre 1840, par l'intermédiaire
de M. le chevalier d'Auriol, il remit à M. le
duc de une note détaillée qu'il adressa
également à la duchesse d'AngouIême, qui
lui lit répondre par M. le comte de Montbel
ce qu'elle avait dit en 1840 à M. le cheva-
lier d'Auriol (2).
Enfin, et pour n'avoir pas à se repro-
cher d'avoir négligé un seul moyen de
faire connaître son existence à sa lamille,
il crut devoir adresser, le 15 novembre
1842, une lettre au duc de Bordeaux, et il
avait tout lieu d'espérer que sa loyauté
bien connue le déterminerait à lui faire
une réponse (3).
De 1843 à 18i7, nous perdons de vue
M. Henri Hébert. Qu'a-tril fait pendant
ces années, sinon cherché à rendre son
roman plus vraisemblable, en se faisant
de nouveaux croyants, et tout à la fois de
nouvelles dupes, de nouveaux contribua-
bles?
Nous le retrouvons dès le commence-
ment de 1848 animé d'une prodigieuse ac-
tivité. Le 22 mars, il se met sur les rangs
pour la représentation nationale, et voici
la profession de foi qu'à cette occasion il
fait imprimer :
« Plusieurs électeurs m'engagent à me
présenter comme candidat aux prochaines
élections, et m'offrent, pour cet effet, leur
concours et leurs voix. Sensible à cette
(1) Mémoire d'un contemporain, p.
<2) liénoire d'un contemporain.
<3) /Md, p. 440.
140.
marque de leur estime, j'accepte avec gra-
titude, dans la conviction que je ne resterai
pas au-dessous de mon mandat.
0 J'ai servi ma patrie, sous la Répu-
blique, jusqu'au jour où celle-ci fut sa-
brée par qui lui devait tout... Depuis
cette époque, j'ai vécu dans la retraite et
l'oubli. Homme de Juillet 1830 et de Fé-
vrier 18i8. je suis fier d'appartenir à la
nation héroïque qui vient aobtoiir la Li-
berté, l'Egalité et la Fraternité, que le lé-
gislateur des chrétiens avait précbées et
sanctifiées.
« Je voterai pour les membres du Gou-
vernement provisoire. La France, et la
capitale en. particulier, Jeur doivent la
plus grande reconnaissance pour les pro-
diçes qu'ils ont opérés en faveur de l'Etat,
évidemment préservé, iMir leurs soins et
leur énergie, de l'anarchie et de la guerre
. I civile.
' a Indénendant par position, je consa-
' crerai l'allocation accordée pour frais de
I représentation, à l'acquit de la dette con-
j tractée envers les caisses d'^épargne, fonds
aue le pouvoir immoral, cupide et dépré-
aateur qui vient d'être ignominieusement
expulsé, avait, au mépris de tout ce qu'il
y a de plus sacré, audacieusement dissipé,
pour faire face à des exigences coupables
fl toujours croissantes, et qui avaient juste-
ment alarmé la conscience et la probité
publiques.
L'ex-baron de RiGHBMorrr,
Condamné politique en 1834.
Par le temps d'élection qui court, nous
n'eussions pas trouvé extraordinaire qu'un
condamné' à douze années de détention
pour conspiration et manœuvres fraudu-
leuses fût élu à la représentation. Pour-
tant, notre prince de comédie en fut pour
ses frais de profession de foi.
Deux mois plus tard, il faisait imprimer
une pièce curieuse, une pétition aux repré-
sentants, pour qu'il leur plût de déclarer
Qu'il est plutôt le fils d'un roi que celui
aun boucher. Cette pièce résumait en
môme temps la fable sur laquelle il appuie
ses prétentions, et à cause de cela, nous
croyons devoir la reproduire ici.
Citoyens représentants.
Le 12 juin 1795, un acte irrégulier en
la forme, et notoirement frauduleux au
fond, raya le fils de Louis XVI du nombre
des vivants. L'autorité, qui commit cette
audacieuse iniquité, fournit elle-même, et
le même jour, une preuve (lagrante de son
mensonge et de sa complicité, par ses
ordres écrits à des délé^^ués de la Conven-
tion dans les départements, et par l'envoi
m
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
922
extraordinaire de commissaires chargés de
faire arrêter un enfant enlevé de Paris la
veille, et qu'elle désignait clairement
comme étant te même que celui dont elle pu-
bliait ofjkiellement la mort.
Depuis ce moment, la victime d'un
forfait sans exemple s'est trouvée dans
l'impossibilité absolue de protester d'une
manière efficace et régulière.
Pour le soustraire aux recherches ac-
tives et incessantes de ceux qui parais-
saient avoir tant d'intérêt à s'en emparer,
celui qui avait fait enlever le Gis de
Louis XVI le fit entrer, secrètement et
sous un nom modeste, dans les rangs de
Tarmée française, dont il partagea les tra-
vaux en Allemagne, en Egypte et en Italie,
de 1797 à 1805(1).
Le 12 décembre 1800, fut signé le fa-
meux traité dans leaueî les rois, tout en
recevant le comte ae Provence comme
partie intervenante, ne voulurent cepen-
fiant le reconnaître (ju'en qualité de re-
f}ent, attendu, y est-il expressément sti-
pulé, qu'ils savaient que le fils de son frère
nnè avait été enlevé par fraude des prisons
du Tmple^ et qv'il existait. Où sont les
preuves que ce neveu soit mort depuis?...
Forcé de quitter la France après la
chute de la République, le fils de Louis XVI
se retira dans les Amériques, où il résida
jusqu'en 1815.
Rentré dans sa patrie, et présenté à sa
famille par celui qui l'avait sauvé, il eut,
(1) Pour être cm. il faat être vraisemblable et con-
^eot, deux choses que l'on ne rencontre jamais dans
Icf assertions de M. Henri Hébert. Noos allons en foar-
air des preaves. On fit entrer secrètement le Dauphin,
et sons on nom modeste, dans les rangs de l'armée
française. Mais, pour rendre tonte vérification impossi-
^ICr 00 tait ce nom modeste. A quel titre pent-on être
admis dans l'armée à l'âge de doaie ans (en 1797),
tiDon comme tambour, fifre ou timbalier? Le Dauphin
Pvta^ea les travaox de l'armée de 1797 à 1805 1 Mais
^^m^oirelni bit début, car. en 1843. pages 124 à
125 de son f Mémoire d'un contemporain », il nous
dit que c en 1797 il entra dans les rangs de l'armée
fraoçiise. et fit la campagne d'Egypte. Il assista, en
1^00, à la bataille de Marengo. Reç-u froidement par
BooDaparte, qui le connaissait, an moment où. en com-
pacte de Saiary et de Rapp, il se présenU pour lui
auDoncer la mort de Desaii tué à ses côtés, il fut obligé
<le qoiUer l'armée, et se rendit à Paris auprès de Poa-
cii*^. à qai il avait été très-parliculièremenl recom-
"»a*lé. . Son arrivée à Paris eut lieu en 1800, et.
Jl'ajcori d'après le Contemporain, il s'embarqua en
^^^ pour l'Amérique. Voilà donc les services du
■^nphin rédoits de huit années i trois, et l'âge porté de
doue àqniDieaDs, non comme tambour ni timbalier.
BUii comme ancien aide de camp de Kléber en Egypte.
aiDsi qo'ii 1', avancé quelque part! Aide de camp à
■»oini de quinie ans 1
en Qiai 1816, à Versailles, une entrevue
avec sa sœur, en présence du prince de
Condé, des ducs de fierry et de Mouchy,
de la marquise d'Agout et de quatre pages
encore vivants*. Reconnu, mais repoussé
par cette princesse, oui ne put tolérer en
lui des principes totalement en désaccord
avec les siens, ceux de sa famille et des
alliés qu'il avait combattus, le fils de
Louis A VI se vit contraint de s'expatrier
de nouveau, après avoir, toutefois, pro-
testé contre les traités de 1814 et de
1815.
Arrêté le 12 avril 1818, dans. les Etats
autricbiens, sur les instances de son oncle»
Louis XVm, le fils de Louis XVI fut re-
tenu, plus de sept ans, au secret le plus ri-
goureux , dans les prisons d'Autriche, ré-
clamant en vain sa liberté ou des juges,
crime inouï, et qui suffit à lui seul pour
mettre sur la trace de tant d'autres.
Mis en liberté après la mort de Louis
XVIII et sur l'ordre exprès de l'empereur
d'Autriche, le fils de Louis XVI parvint à
pénétrer en France, malgré les obstacles
opposés à son entrée et les mesures prises
par son oncle, Charles X, pour s'assurer
de sa personne.
Aussitôt après son arrivée, il adressa à
la Chambre des pairs, le 2 février 1828,
une demande aux fins d'être admis à four-
nir ses preuves. Au lieu de permettre
cette enquête, sa famille ordonna de le
poursuivre, suivant les précédents em-
ployés à son égard.
Lors des journées de juillet 1830, il se
trouvait à Paris, où il a été vu, soit parmi
les opposants, soit à l'Hôtel de Ville, soit
à la Chambre des députés, lors de la ma-
nifestation du 6 août, et le 12 du même
mois, il protesta contre Tacte du 9 et tout
ce qui s ensuivrait.
En 1833, au moment où le fils de
Louis XVI saisissait les tribunaux de sa
demande en réclamation d'état civil, il fut
arrêté pour le crime imaginaire de com-
flot, et remis à la disposition de l'autorité
judiciaire, qui, après plus de quatorze mois
de détention préventive, le renvoya de-
vant la Cour (rassises de la Seine, ou il fut
condamné, le 4 novembre 1834, à douze
années de détention, non pour être où n'être
pas le fils de Louis XVI, question qu'on ne
voulut jamais aborder (1), malgré ses in-
(1) Ce n'est que mauvaise foi. M. Henri Hébert n'a
pas oublié le démenti formel que le respeclable Lasne
lui a donn^ sur sa prétendue filiation lors de son pro '
ces en 1834, ni les flétrissantes paroles prononcées par
M. Aylies, avocat-général, et par le président de la
Cour d'assises : qu'an commencement de ce siècle il y
923
LOUB-CHARLES
LOUIS-GHÂBLES
9ii
stances réitérées, mais bien pour l'étrange
motif rf'avotr, pendant quatre ans, iraméun
complot tendant au renvenement du gouver-
nement, avec des compliees restés incon-
nus!... S'étant évadé de Sainte-Pélaçie,
le 19 août 1835, il passa à l'étranger, et ne
revit sa patrie qu'après t'amnistie de
1840(1).
Le l*" nov. 1846, le fils de Louis XYI
Sublia les Mémmres d^un contemporain,
ont il dépose un exemplaire sur le bu-
reau du président de l'Assemblée natio-
nale, et dans lesquels sont relatés tous les
faits qui le concernent, ainsi que les
preuves À l'appui. Nul n'a encore osé dé-
mentir un seul de ces faits, ni aucune des
terribles révélations qu'ils contiennent.
Le 29 février 1848, il envoya son adhé-
sion à la République qui venait d'être pro-
clamée.
Le 2 mars suivant, il adressa an gou-
vernement provisoire une réclamation
pour lui rappeler que, s'il avait eu la puis-
sance d'abolir la royauté, la noblesse, les
privilèges et les titres, il devait avoir
aussi celle de rétablir chacun dans ses
droits civils et politiques. Il paraît que
cette logique ne fut pas agréée par les
membres de ce gouvernement, puiscni'ils
crurent devoir faire une exception à ce
sujet en gardant le silence.
Le fils de Louis XYI était personnelle-
ment connu de quelques-uns d'entre eux ;
ceux-ci n'ignoraient ni les persécutions
atroces qu'ilavait eues à supporter, ni com-
ment il avait été traité cnaque fois qu'il
avait élevé la voix pour réclamer son état
civil./. Tout le portait donc à croire qu'ils
répondraient avec sympathie, et pren-
draient souci de lui indiquer la marche à
suivre; il n'en a rien été!... Il semble, en
vérité, que le pouvoir soit destiné à tarir
chez les nommes la source de tous senti-
ments généreux I...
Représentants de la nation! le ftls de
Louis XVI ne vient rien réclamer auprès
de vous en vertu de droits surannés et de
prétentions absurdes... Sa foi politique fut
anit eo, comme njoard'hui, de» intrigante qui vou^
laient exploiter le nom de Louis XYJL Sur qui re-
tombaient doDC ces paroles r
(1) n y a encore ici une contradiction. H. Henri
Hébert, dana aes f Mémoirea d'un coBtemporain »,
p. 119, ne noos a-t-ii pas lai-mëme appris que. dans
l'année 1838, il se rendit à Lyon, et vint presque aus-
sitôt à Paris, et que. dès 1839. il organisa dans cette
dernière ville une commission d*enqu<^te pour établir son
identité avec le fils de Louis XVI?
Pour expurger des libelles de If. Henri Hébert tous
les mensonges qu'ils renferment, il y aurait trop A
faire : le mieoi serait d'anéantir ees libelles.
toujours telle à œt égard, quelle lui a
valu la haine des rois et de sa famille elle-
même... Mais en sa qualité de Français,
de citoyen, d'homme libre, il a droit à un
nom, à une patrie : pouvez-vous les loi
refuser? Souffririez-vous qu'il y ait un
paria dans notre République?
Il compte parmi vous plusieurs de $es
connaissances; y trouvera- t-il un ami, au
moins un courageux défens^ir de la jus-
tice et de l'innocence opprimée? Y tnm-
vera-t-il quelqu'un assez grand et assez
ferme pour s'élever au-dessus des préjugés
de la peur ou du ridicule, pour réclamer
hautement une enauéte sur l'ordre de»
faits oui viennent d être signalés, et faire
procéder régulièrement à Texamen des
pièces qu'il produit pour revendiquer son
nom, ainsi que ses droits civils et poh-
tiques.
Le repousserez-vous paroe qu*il est ûU
de roi? mais serait-ce juste, serait-ce rai-
sonnable de lui faire encore aujourd'hui
un crime de son origine, crime qu'il a
déjà si cruellement expié par plus de cin-
quante ans de vicissitudes et de maux <k
toute espèce? Songez qu'il ne demande
que l'autorisation de porter le nom de son
père, seul héritage qu'il lui ait laissé en
mourant.
Osera-t-on accuser de folie celui qui ré-
clame depuis près d'un demi-siècle le nom
de son père?
Mais remarquez qote cette folie, qui au-
rait dû simplement exciter l'intérêt ou la
compassion à son égard, lui a, au con-
traire, mérité des persécutions conti-
nuelles , des haines profondes, des piège»
perfides, des f>oursuites incessantes, des
calomnies horribles, des proposrtioDS ou-
trageantes, une proscription sans fin.
Donc on ne peut admettre qn*il ait ja-
mais été considéré comme fou .
Osera-t-on l'accuser d*ambition? Mais,
simple particulier, il était sur la route des *
honneurs ; le grand homme qui a, pen-
dant tant d'année^, conduit les Français à
la victoire, et qui se connaissait en mérite
et en bravoure, se fût certainement sou-
venu de son jeune compagnon d'Eg^-pte el
d'Italie, et Feût traité avec sa bonté et son
équité ordinaires (1), malgré la médiocrité
(1) On remarquera que. dans ses opiniODS ter W
hommes aussi bien que dans ses assertioBS, H. Hnn
Hébert est rarement logique. Sollitite-t-H les snff^^cs
des électeurs : « n a servi sa patrie, soos laBépuMiqie.
Jusqu'au jour on Mlle-d ftit sabrée par celai qui lui d«^
vait tout !... 9 Sollirite4-il cent des élos? te sabrev «ft
le grand homme qui a, pendant tant d'années, eoadirit
les Français à la victoire ; U parle de tt bMrté et de
9â5
LOUIS-CHARLES
LOmS-filARLES
9t6
de son talent, s* il avait eu quelque velléité
d'ambition. Dailleurs ne pouvait-il pas,
depuis 1815, rentrer dans les bonnes gr&ces
des rois, qui n'eugeaient, pour lui rendre
le rang qui lui appartenait, qu'une simple
adhi'^sion à tout ce qu'ils avaient fait, et
qu'il partageât leurs principes et leurs
vues? Il remsa ; il ne voulut point mentir
à sa conscience ; il préféra l'obscurité au
parjure. Verrez-vous là la conduite d'un
ambitieux?
Osera-t-on enfin Tacouser d'intérêt?
Mais il est notoire qu'il n'a rien demandé,
rien reçu et rien voulu recevoir de qui
que ce soit; qu'il a refusé et refuse jour-
nellement les offres qui lui sont faites ; il a
êié en outre bien prouvé, lors du scanda-
leux procès (lu'on a osé lui intenter, qu'il
avait donné ae l'argent, fait du bien, et ja-
mais de mal à personne.
Si aucune de ces trois passions n'a pu
guider le fils de Louis XVI, à que) motif
attribuer la persistance, pour ne pas dire
l'obstination, qu'il met à réclamer un
nom qui ne lui a valu jusau'ici que la haine,
Texil, la prison et tout le cortège obligé
des souffrances et des peines qu'il a en-
durées partout et toujours?
Représentants de la nation! l'Europe
vous contemple avec admiration et anxiété.
Vous êtes investis de pouvoirs immenses :
je suis certain que vous en ferez un noble
usage à l'égard de l'homme qui s'adresse
à vous; que vous le placerez sous votre
protection directe; que vous ne permet-
troz point qu'il soit maltraité pour avoir
le courage de protester contre la plus
grande iniquité des temps modernes, et
que vous prendrez à son sujet telle déter-
mination que vous dicteront votre justice
et votre impartialité.
Le prisonnier du Temple et de
Milan, condamné politique de 183 i,
L'ex-baron db Richbmont.
Paris. le 15 mai 1848.
Ce roman, si habilement échafaudé qu'il
fût, n'obtint point le succès faivorable que
son auteur en espérait; en d'autres mots,
M. Henri Hébert n'obtint pas satisfaction
de la Chambre, ainsi que le prouve la note
Gnale d'un libelle destiné à égarer Topi-
nion publique à son sujet, que, peu de temps
après sa nstition, il nt imprimer sous le
titre de Biographie de ùuis-Charles de
son ^ité ordinairea. On se rappelle qae, lors de son
arrestation , on saisit chez lai denx cachets, l'un anx
flears de lis, et l'antre & raiffle I Ah I paillasse ma-
ladroit I
France, ex-duc de Normandie, fils de
Louis XV!, cennu sous le nom de FeMaron
de Richemont. Tirée des Mémoires d*un
Contemporain (1848, in-i2 de 34 pages).
Voici cette note :
L'ex-baron de Ricbemont attendait,
avec SB patience ordinaire, qne l'Assem-
blée nationale statuât sur le mérite de sa
demande, qu'il savait avoir été ^envo)rée
au comité de justice, et qui était enregis-
trée sous le n"" 674; il avait confiaiice £ms
le seul pouvoir qoe la révolution de février
avait laissé debout : il s'occupait de réunir
tous les matériaux nécessaires pour saisir
les tribunaux compétents de sa réclama-
tion d'état civil, lorsqu'il fut informé que
l'Assemblée nationale et le gouvernement,
auoiquils fussent bien persuadés au il était
le lits de Imfortuné Louis XVI (i), ne pren-
draient aucune détermination à son sujet,
attendu, disaient-ils, ^'t/avoalvow/tf/iitre
de sa position une a faire d'Etat...
L'ex-baron de Richement, qui, depuis
plus de cinquante ans, lutte, à ses risques
et périls, contre tous les pouvoirs, afln
d'oDtenir justice, étrangement surpris
qu'on ait si mal interprète ses intentions,
se fait un devoir de aéclarer que son seul
but, son unique ambition ont été et seront
toujours d'obtenir, par les voies légales et
régulières, Tautorisation de porter le nom
de son père et de recouvrer sa qualité de
citoyen français, qui lui a été emevée par
l'acte irréguher et frauduleux du 12 juin
1795. ^
En août 1840, W^ la duchesse d'An-
gouléme a dit à M. le chevaKer tfAuriol,
alors commissaire du prétendant près
d'elle, que son frère était mort au Temple,
Su elle en avait ta certitude, et que le soi-
isant baron de Richement n'était qu'un
imposteur à ajouter à ceux qui avaient déjà
paru. Qu'estK» que cela fait? Raison de
plus pour persister à se finire reconnaître
comme son frère. L'autorité de la prm-
cesse est-elle plus valable que celles réu-
nies de MM. Labreli de Fontaine et le che-
valier d'Auriol ( ceux-ci ont prouvé jus-
qu'où peut aller la crédulité la plus simple
et la plus ridicule), de MM. Morin de Gue-
rivière, de Tenper et Chamblant, qui véri-
fient cette leçon de l'expérience, qu*it n*y
a pas d'intrigues odieuses qui ne puissent
trouver des partisans. Ces derniers persis-
tent à reconnaître, dans le soi-disant baron
de Richement, le Dauphin, quand Lasne,
par sa déclaration devant la justice cri-
minelle de la Seine, le 3 octobre 1844, a
(1) Nous reproduisons MèlmtoA.
927
LOUIS-GHAALES
LOUIS-CHARLES
9S8 (
dit solennellement avoir reçu son dernier
soupir. Qui a qpnnu le début de toutes les
fourberies de faux Dauphins, a pu en de-
viner la fin : le but, c'est la reconnaissance ;
Naiindorff a voulu y arriver, c'est au tour
de M. Henri Hébert. Les excellents frères
de la duchesse d'Angoulôme ne la deman-
dent point pour aller porter des consola-
tions a l'exilée, ou partager les malheurs
de leur sœur : c'est à la dépouiller qu'a
tendu leur coupable industrie.
Voici la copie d'un acte judiciaire qui a
été déposé au parquet :
L'an mil huit cent quarante-neuf, le
vingt-sept mars ;
A la requête de Louis^harles de France,
ci-devant duc de Normandie, connu dans
le monde, par le fait de circonstances in-
dépendantes de son acte de naissance,
sous les prénoms et nom de Ethelbert-
Louis-Hector-Albert, ex-baron de Riche-
mont, demeurant à Paris;
Assignation a été donnée à dame Marie-
Thérèse-Charlotte de France, ex-duchesse
d'Angouléme, demeurant à Frohsdorf, près
Vienne (Autriche),
A comparaître devant le tribunal civil
de première instance du département de
la Seine, pour :
« Attendu que le requérant n'est autre,
ainsi qu'il en sera justifié tant par titres
que par témoins, que Louis-Charles de
France, ex-duc de Normandie, né à Ver-
sailles, département de Seine-et-Oise, le
27 mars 4785, de feu Louis-Auguste, roi
de France et de Navarre, et de feue dame
Marie-Antoinette-Josèphe-Jeanne, archi-
duchesse d'Autriche, reine de France et
do Navarre, son épouse ;
Attendu que c'est faussement qu'un acte
inscrit sur les registres de l'étal civil de la.
municipalité de Paris, le 24 prairial anUI
(12 juin 1793), a constaté le décès du re-
quérant, sous les noms de Louis-Charles
Capet, à la date du 20 prairial (8 juin)
même année ;
Qu'il est en mesure d'établir que l'en-
fant auquel se rapporte l'acte de décès
ci-dessus relaté avait été mis à sa place
dans la prison du Temple pour cacher l'é-
vasion du requérant, laquelle a été facilitée
et exécutée par des hommes dévoués à sa
famille;
Voir dire et ordonner que ledit acte de
décès sera déclaré nul, comme attestant
faussement le décès de Louis-Charles de
France, ex-duc de Normandie ;•
Voir dire que le requérant est la per-
sonne dudit Louis-Charles do France, issu
du mariage de feu Louis-Auguste, roi de
France et de Navarre, etde feue dame Ma
rie-Antoinette-Josèphe-Jeanne. archidu-
chesse d'Autriche, reine de France et de
Navarre, son épouse;
Voir déclarer, en conséquence, le re-
quérant rétabli dans tous les droits et ac-
tions résultant pour lui de son acte de
naissance et de la filiation ci-dessus indi-
quée, aux offres de faire, au besoin, les
preuves, tant par titres que par témoins,
I de sa filiation et de son identité (1] ».
b ' Enregistré, le 28 du même fnoû, par M. Du-
chêne, receveur, qui aperçu les droits.
En attendant que ies tribunaux statuent
sur l'outrecuidante prétention de notre
héros, il ne discontmue pas ses auda-
cieuses intrigues. En 1849, il a poussé
l'impudence jusqu'à aller à Gaëte, pour
que le Pape le reconnût pour le fi& de
Louis XVL Et les rédacteurs d'un joumai
religieux, « la Revue catholique », n" du
15 mars 1849, n'ont pas rougi d'admettre
les contes de cet homme dans leur recueil.
De cette insertion, qui a été faite aux frais
du prétendant, il a été tiré des exemplaires
à part, pour jeter parmi le peuple et le
tromper; ils sont intitulés : « Extrait delà
Revue catholique, du 15 mars 1849, con-
tenant des lettres sur l'ex-baron de Riche-
ment, la Relation de son voyage à Naple:»
et à Gaëte, et la copie de la demande en
réclamation d'état civil, dûment enreiiis-
trée, etc. » (in-8 de 15 pages). Le dernier
trait de fourberie du soi-disant baron de
Richement est un puff perfide, supposé tiré
d'un journal anglais, où il l'a fait insérer
lui-même, afin de le faire reproduire plus
tard par un' joumai de Paris. Ce puff. qui
a été imprimé dans « l'Estafette », n** du
2 juin 1849, est ainsi conçu :
a L'Atlas », journal de Londres, publie
une lettre de son correspondant de Paris,
qui mentionne un fait trop curieux pour
ne pas être rapporté, et que nous repro-
duisons, en en laissant la responsabilité au
journal anglais :
« Il parait que la duchesse d'Angouléme
a résolu de reconnaître pour son frère le
baron de Richement, oui serait réellement
ce fils de Louis XVI, si longtemps méconnu
et regretté. On tient cette nouvelle aussi
secrète que possible. L'agent des Bour-
bons, qui arnve de Frohsdorff, est chargé
d'un message verbal de la duchesse pour
le baron ; eue le prie de formuler ses exi-
gences, et demande dans quelles fonnfê
(1 ) Cette pièce a été reprodaite par les jovnaai ^
« Droit » et la c DémocraUe pacifique » da là iviii
i849.
929
LOUIS-CHARLES
LOm&CHÂRLBS
doit être faite la reconnaissance publique.
Pas un mot de tendresse, d'affection, ni de
regret dans le messaee de la Dauphine ;
mais elle se résigne à la force des circons-
tances et aux conseils et à la direction du
Pape, qui Ta relevée de Teffrayant serment
en vertu duquel elle s'était engagée à nier
Texistence de son frère, contrainte à cela
par la politique de Louis XVIII et des sou-
verains alliés.
t Le baron a obtenu quelques jours
pour réfléchir. On croit que sa réponse
sera d*accord avec les principes nobles et
libéraux qu'il a toujours professés. Mais il
n'acceptera rien de mystérieux. La recon-
naissance de son nom et de son titre,
comme Bourbon, doit avoir lieu à la face
de l'Europe. L'empereur d'Autriche a, dit-
on, eu des renseignements précis sur Tem-
prisonnement du baron, pendant sept an-
nées, dans la citadelle oe Spielberg. La
menace faite par le baron à la duchesse de
tout rendre public l'a, enfin, décidée à
faire justice.
« Le baron attend patiemment depuis
cinquante années, et il ne parait pas étonné
de ce qui arrive, sachant bien qu'à la fin
cela devait être ainsi. Les principes d'ultra-
républicanisiiie professés par le baron
étaient, disait-on, la cause que ses préten-
tions ont toujours été rejetées par la
sainte-alliance. La vérité est, au contraire,
que l'ambition de Louis XVIII a tout fait.
Ce dernier avait arraché à la duchesse
d Ângoulème le serment de garder le se-
cret, comme étant la condition moyennant
laquelle il lui livrerait une correspondance
de Marie-Antoinette, dont la publication
pouvait jeter des doutes sur la légitimité
de ses deux enfants. Quelle immoralité pro-
fonde ! II n'est pas étonnant que la malé-
diction de Dieu ait frappé cette famille. »
Et voilà rhomme qui revendique, môme
judiciairement, le nom du fils de l'infor-
tuné Louis XVI 1 Cet ignoble libelle ne peut
avoir été communiqué que par lui.
Il serait bien temps que la justice mit fin
aux odieuses menées de cet imposteur.
Heureusement il en fournit lui-même l'oc-
casion par l'action qu'il intente à la du-
chesse d'Angoulôme. Nous verrons si la
justice reconnaîtra en lui un Dauphin plus
véritable que ne l'a été son compétiteur,
l'horloger NaQndorff, et avant d'avoir fait
faire une enquête sur le nouveau, Eliëzer
Wilhams, qui vit chez les Indiens Oneida
(Y. II, col. 842 et suiv.). Ce otii nous ras-
sure, c'est l'acte officiel du décès du Dau-
phin ; il doit avoir la même force au'a eue
celui de la mort de la marquise de Dou-
hault, qui, lui, pourtant, était faux.
Nous terminerons cet article en repro-
duisant l'épigraphe de notre série d'arti-
cles sur les faux Dauphins.
« C'est un délit que d'obtenir, en usur-
pant un faux nom et une fausse qualité, un
mtérét qui s'exprime en numéraire ».
OUVRAGES PUBLIÉS
POUB APPUYER ET COMBATTEB l'UIPOOTDHE
DB HBNBI HÉBBBT.
I. Révélation sur l'existence de
Louis XVII, duc de Normandie ; par M. La-
breli de Fontaine, bibliothécaire de S. A.
S. madame la duchesse douairière d'Or-
léans. (Première partie. )Pam, Carpentier-
Méricaurt, 1831, in-8 de 28 pag. — Nou-
velles Révélations sur l'enlèvement et
l'existence du duc de Normandie, fils de
Louis XVI ; par M. Labreli de Fontaine, bi-
bliothécaire de S. A. S. la duchesse d'Or-
léans douairière. Seconde partie. Paris,
impr. du même, 1832, in-8 de 20 pages.
C'est par erreur qne, eol. 876, noof avons compris
les deux écritsdeM. Ubreli de Fontaine parmi eevx des
Nanodorfllstes.ll.Henri Hébert, page iS4 dé son « Mé-
moire d'nn contemporain », nons apprend qn'en 4801
11 fit la connaissance de M. Labreli de PonUine. Ce
dernier peut donc être rangé parmi les premiers bntenrs
de Henri Hébert.
A la page iO dn premier écrit, Marat est qualifié de
médecin dn comte de ProTence (depuis Loois XVm); il
était médecin des gardes dn corps dn comte d'Artois
(depuis Charles X). Les pages 47-80 contiennent nne
Proclamation du général Charelte à ton armée,
lorsque, traTaillée à la fin de 4795 par les agents cor-
rupteurs du Directoire, elle se disposait à mettre bas
les armes et à accepter les indemnités qu'on lui offrait.
Page 46 de son premier écrit, l'auteur promettait
un ouvrage de plus longue haleine sur Louis XVU, qui
I n'a pas paru.
e Les « Nouvelles Révélations * sont l'un des écrits
que M. Erkard a refaites par « Un dernier mot sur
Louis XVII », etc.
II. Mémoires du duc de Normandie, fils
de Louis XVI, écrits et publiés par lui-mô-
me. Paris, David, 1831, in-8 de 248 pag.,
avec un portrait du duc de Normandie en
costume d'officier supérieur, chamarré
d'ordres.
La préface est signée : le due de Normandie. Au verso
dn faux-titre est la même signature à la main. Ces
« Mémoires » ont été rédigés sur les notes du soi-di-
sant baron de Richement, par M. B. Saint-Edme.
III. Droit public des Français. (Projet de
Constitution), rédigé à Paris, le 31 juil-
let 1830, signé le duc de Normandie.
Impr. pages SI 3 à 236 du précédent volume.
IV . Quelques souvenirs destinés à servir
de complément aux preuves de l'existence
du duc de Normandie, fils de Louis XVI,
30
[Y31
LOUIS-CHARLES
LOUIS-CHARLES
mi
par A.-J. Morin de Guérivière. Paris, imp.
Herhan, 1832, in-8 de 36 pag.
M. Edurd a réfteté une assertion de cet écrit dans
un antre, intitulé : l'Ombre du baron de Bats h
M. P« de M (ProQStean de Mont-Lonii). etc.
Parit, DueolUt, 4833, in-8 de 32 piges.
V. Plaidoyer de M* Jean Bonhomme en
faveur du pouvoir absolu, dédié aux très-
honorables milord Polignac, Ibrahim La
Bourdonnaye et Judas Bourmont. Paris,
impr. SeUigue,.,.,f in-8 de 16 pag.
VI. lettre de Jean Bonhomme à MM. les
députés de-la remontrance Paris^ 25 mai
1832.
VII. A la France de juillet. Lis, juge et
agis si tu peux. Paris, 6 sept. 1832. Au-
top:raphie.
VIII. A la France de juillet, et à tous les
généreux défenseurs de la liberté des peu-
ples. Paris, 30 sept. 1832. Autographie.
IX. A la France de juillet. Lis, juge et
agis. Paris» 5 octobre 1832. Autographie.
X. Une pastorale. Paris, 21 février
1833. Autographie.
Ces cinq derniers libelles ont été répandus sons le
nom de Jean Bonhomme.
Tous ces écrits ontélé poursuivis et condamnés à la des-
truclion par Jugement de la Cour d'assises de la Seine, du
4 novembre 1834. La lettre adressée aux députés si-
gnataires du compte rendu a été poursuivie comme ren-
fermant les délits d'offenses envers la personne du roi,
et d'excitation à la haine et au mépris du gouverne-
ment. Elle présente le roi comme n'étant (|ue le régent
de Charles X, et Tageni le plus actif de la contre-révo-
lution dont elle cherche à faire croire que nous sommes
menacés.
Les délits que les trois aotograpbies renferment sont
ceux d'offenses envers la personne du roi, d'excitation
à la haine et au mépris du gouvemement. Elles roulent
presque en entier sur la révélation d'un prétendu traité,
conclu entre le roi des Français et les ministres de la
Sainte-Alliance, pour une troisième Restanntion, avec
démembrement et occupation de la France. Elles don>
nent neuf articles secrets de ce traité, auquel elles as-
signent la date du 31 mars 4838. Leur conclusion est
un appel aux armes contre l'autorité royale : Debout I
hommes de juillet, si vous voulez échapper k la clé-
mence du « pacificateur de la Pologne. » Debout! Et toi.
France trop généreuse, sauras-tu enfin punir I »
L'une de ces autographies a été envoyée au préfet de
police, avec ces mots à la main : A toi, GUquet, lâche
iéide de l'infdme réside astasiin. Cette locution
était familière au soi-disant baron de Richement.
La Pastorale renferme les mêmes délits d'offense en-
ters la personne du roi, et d'excitation è la haine et
au mépris du gouvernement, et de plus celui de trou-
bles i la paix publique, en excitant le mépris et la
haine contre une classe de personnes ; cette classe est
la garde nationale parisienne. L'auteur dit au roi, en
parlant des 5 et 0 juin : c Vous avez fait là du Tibère
à plaisir, patte que vous étiez appuyé sur la masse
tompacte des boutiquiers, dont une partie est encore à
VAS gages, en lui persuadant qu'elle serait pillée, si
elle ne vous prêtait pas son héroïsme. La bontique s'est
levt^e tout d'une pièce à votre appel, elle est devenue
terrible, etc. ■.
Une note qui se rapporte à œ passage cet ainsi cpb-
çoe : c Personne n'ignore qu'il y a an moins qutne
mille boutiquiers, gardes nationaux à Paris, qui «œi
salariés par Louis-Philippe.' poar espionner d'abord ti
égorger ensuite. Oo le prouvera an besoin, car ils s«Bt
en partie connus. »
XI. A MM. les jurés appelés à iuger le
sieur Richement, soi-disant duc de Nor-
mandie. Paris, impr, Baequenois, 1831,
in-4 de 4 pag.
Signé : Charlet-Umia, duc de Nomutni^.
Cet écrit du compétiteur de M. Henri Hubert a cb!
composé à l'occasion du procès IssCniit devant la 0«r
d'assises de la Seine, et qui a duré six jours (30 et
31 octobre au 4 novembre).
L'écrit : c A Messieurs les jurés, etc. ». est repro-
duit dans la c Gazette des tribunaux », dn 1^ do-
vembre de la même année.
Xn. Procès de M. le baron de Riche-
mont, devant la Cour d'assises de la Seine
en 1834.
Imprimé à la fin du n* XXII.
M. Henri Hébert fut condamné i douae années de
détention, et la Cour ordonna la destnctioo de h
presse clandestine qui avait servi pour les écrits cita
sous les o«> V à X, et des écrits en-mêmes.
Xin. Particularités sur le baron de Ri-
chement; par M. Gisquet, ex-préfet de po-
lice, ex-conseiller d*Ëtat.
Impr. dans le t. m, p. 30 à S3 des Mémoire de
rauteur (Paria, 4834. A vol. in4).
Notre faux Dauphin fut ftirienx des révâalions du ma-
gistrat qui avait pris sur lui de démasqner cet impos-
teur; aussi ce dernier chercha-t*il deux fois à se j«»-
tifler par deux libelles rappelés sous le n« XX. Il a ei
beau faire, le chapitre des < Mémoires » de M. Gisqaet
qui le concerne est la biographie la plus véridîqw de
cet homme.
• XIV. Lettre de M. Ch. de Tenper à
Madame la baronne de ***. Paris, tmpr.
Herhan, 1836, in-8 de 16 pag. — Deuxième
Lettre... Paris, impr. Herhan, 4837, iii-8
de 8 pag.
Sur les deux confrères en fbnrfaeries. En faveur et
celui qui signe ; i Louis-Chartes • (le soi-^Usut baroa de
Richemon^, et contre celui prôné dans le journal i h
Justice f , et dans l'opuscule intitulé « le Véritable ésc
de Normandie « (Naiindorff).
XV. NaiindorfT, ou Mémoire à consulbr
sur l'intrigue du dernier des faux
Louis XVIl ; suivi des jugements et con-
damnations d'HervagauIt, sous le (Consu-
lat ; de Mathurin Bruneau. sou.s la Restau-
ration, et du baron de Richement (Henri
Hébert), sous le gouvemement actuel:
par A.-F.-V. Thomas, ex-inspecteur-général
de l'approvisionnement des combustibles
de la ville de Paris, etc. Paris» tkntu, De*
launay, 1837^ in^ de 333 pag.
933
LODIS-CJURLES
LOUIS-CHARLES
934
Dans le précédent article. cehiildeNaâiidorff(col. 880),
noas aTons indiqué la composition de ce volnme.
XVL Réponse au pamphlet intitulé : Mé-
moire à consulter, de M. À.-F.-V. Thomas,
ex-inspecteur général, etc. ; par M. Ch. de
Tenper. Pam, impr. Pollet, Soupe et Guil-
lois, 1832, in-8de7pag.
M. Ch. de Tenper est l'un des principaux fonleurs
dm aoi-disant baron de Richemont. Il n'a point répondn
an Mémoire à eomuUer de M. Thomas, qui n'est
point an pamphlet, mais nn livr» historiqne, Irès^sé-
rieox, qni ne peut être réfuté que par la mauvaise
foi.
XVn. Cinq années d*intrigues dévoilées;
par M. Horin de Guérivière père. Réponse
a MM. Gozzoli, Morel de SaintrDidier,
Gruau, Xavier Laprade et autres. Paris,
ce 15 août 1839. Paris, impr. Follet, 1839,
in-8 de 6 pag.
M. Iforin de GnérÎTière se fait le champion d'un
impcstenr contre on antre que la police venait d'eipnl-
ser de France (Na&ndorll).
XVIII. Déclaration de M. Chamblant,
ingénieur opticien, demeurant à Paris, rue
Mazarine, n. 48, par laquelle il reconnaît
le fils de Louis XVI dans la personne de
M. le baron de Richement. 1^ sept. 1839.
Paris, impr. Pollet, 1839, in-8 de 8 pag.
M. Morin de GnérîTière, M. Ch. de Tenper et
quelques antres personnages encore moins connus,
M. ChamUant. ingénieur-opticien, voilà pourtant les
principaux promoteurs de cette ridicule fable, sur la-
qoelle le soi-disant baron de Richemont appuie ses pré-
tentions an titre de duc de Normandie 1 M. Chamblant
raconte une niaise aventure qu'il prétend lui être arrivée
lorsqu'il était en bas-âge, et à la suite de laquelle
loi, Chamblant, aurait été conduit devant le Danphin
et la duc de Normandie, les deux fils de Louis XVI, et
qu'il a reconnu ce dernier, en 1834, dans le soi-
disant baron de Richemont. Malheureusement les an-
ciens folsina de M. Chamblant connaissent le concis
liabole où cette fabuleuse histoire a été fabriquée et
les lanteors qni ont participé à cette fourberie.
XIX. Réponse à M. Gruau de la Barre;
par M. Morin de Guérivière père. Paris,
le 15 février 1841. Paris, impr, Pollet,
Soupe et Guillots» 1841, in-8 de 7 pages.
Querelle de champion à champion de deux confrères
en imposture.
XX. Indignement et outrageusement
calomnié par l'ex-préfet de police Gisquet.
Paris, impr. Pollet, (mars) 1841, in-8 de
4 pages.
Érrit sans titre. Ce que nous donnons est la trans-
cription de ses premiers mots. 11 est signé : Vex-baron
de Richemont , condamné le 4 novembre 1834, par
la Cour d'assises de la Seine, à douze années de dé-
tention, ponr complot et délit de presse.
Un antre libelle dans la même occasion, daté de
Paris, le 45 mai 4841, et signé de Tex-baron de Ri-
chemont, commence par ces mots : Après avoir fait
toutes les lenUtitea possibles pour attaquer devant les
tribunaux rex-préfel de police Gisquet, qni m'a si lâ-
chement diffamé dans le pamphlet qu'il a publié sous
le titre de Mémoires,... A la suite est un extrait des
minutes do greffe de la Cour royale de Paris. En tout
3 pages^ de l'impr. de Pollet, Soupe et Guilloit.
XXI. Lettre à M. Gozzoli, avocat; par
M. Morin de Guérivière père. 4 juillet
1841. Paris, impr. Pollet, etc., 1841, in-8
de 16 pag.
XXII. Mémoire («te) d'un Contemporain
(Louis-Charles de France) que la révolution
française fit orphelin en 1793 et qu'elle
raya du nombre des vivants en 1795; pour
servir de pièce à l'appui de la demande en
reconnaissance d'état qu'il se propose de
présenter. Paris, impr. Vassal frères, 1843,
in-8 de IV et 232 pag.
Ouvrage différent de celui publié en i83i, sons le
titre de « Mémoires du duc de Normandie » (Voy. le
n« II).
Dans son roman, M. Henri Hébert iuvoqne le témoi-
gnage d'un grand nombre de personnages de tontes les
conditions sur son identité avec le fils de Louis XVI ;
mais il a la prudence de n'invoquer presque toujours
que ceux des personnes mortes depuis longtemps ; puis
viennent les attestations des complices de la fourberie
et des crédules. Le volume est terminé par le Procée
de M. le baron de Hichemont devant la Cour d'aseites
de la Seine, en 4834, qni remplit les pages 464 &
838.
XXm. Biographie de Louîs<iharles de
France, ex-duc de Normandie, fils de
Louis XVI, connu sous le nom de l'ex-baron
de Richemont, tirée des « Mémoires d'un
Contemporain », qui se trouvent chez
Boucher-Lemaistre, marchand papetier,
rue Neuve-Saint-Méry, n. 33. Paris, 1848,
1849, in-18de24pag.
La première de ces éditions est imprimée à Saint-
Denis, par Prevot et Dronard ; et la seconde à Paris,
par Lacour.
XXIV. Extrait de la « Revue catholi-
que » du 15 mars 1849, contenant des
lettres de l'ex-baron de Richemont, la Rela-
tion de son voyage à Naples et à Gaëte, et
la copie de la demande en réclamation
d'état civil dûment enregistrée, et qui a été
déposée au parquet du procureur de la
République, à Paris, le 27 mars 1849.
Parti, impr. Lacour, avril 1849, in-8 de
16 pag.
XXV. Adresse aux représentants de la
Convention. 25 mai 1848. Paris, impr.
Soupe, 1848, in-4 de 2 pages.
Signée : le pritonnier du Temple et de MiUm,
condamné politique de 4834, l'ex-baron de Richemont.
XXVI. ta Vérité sur le fils de Louis XVI,
connu sous le nom de M. l'ex-baron de
Richemont, etc. Grenoble, Baratier, 1849,
in-18de54 pag.
XXVII. Lettre du duc de Normandie au
935
LOUIS-CHÂRLES
LOUIS-CHARLES
F.'. Dechevaux-Dumesnil (horloger-bijou-
tier, quai des Orfèvres, n. 58, à Paris).
ParisJeie-j.-.duSM.-.delaluneablSiO.
Imprimée pagef 354 et 355 da « Franc* Htçon i,
refne meosnelle.
Nouvelle imposture dn loi-diiant doc de NonuDdie,
en anoçant, du» cette lettre, avoir été admis ao pre-
mier grade maçonnique, avec dispense d'ige. à qoalone
au, lorsqu'il éuit en Egypte! oà. noos l'avons déjà
dit, il n'a Jamais été.
XXVIII. L'ex-baron de Richemont, fils
de Louis XVI. A M. le rédacteur de « Tln-
flexjble » ; par J. Arnold.
Impr. dans le Journal « l'Inflexible, journal- des
Intérêts de tous ■, n« SI (novembre 1849). Cet article,
sans nul doute, a été écrit pour provoquer une polé-
mique en faveur de M. Henri Hébert, et doit être d'un
de SCS partisans, ou peuirètre de lui-même.
-4- LOUIS XVII (les faux).
Qnérard avait réuni quelques additions destinées à
compléter le long article qu'il a consacré aux impos-
teurs qui ont voulu se faire accepter comme fils de
l'infortuné Louis XVI. Nous les plaçons ici d^ns l'ordre
de date des ouvrages indiqués.
I. L'Avenir prochain de la France, en-
trevu dans les vrais principes de la société,
de la liberté, de la souveraineté, soit po-
pulaire, soit nationale, et dans la révolu-
tion de 1789. Ouvrage philosophique, po-
litique et religieux, par l'abbé C.-F. Nicod,
curé de la Croix-Rousse. Lyon, Dumoulin,
et Paris, Gaume frères, 1850, in-8.
II. Deux Lettres de l'abbé C.-F. Nicod,
contre la condamnation de son a Avenir
prochain de la France » par Mgr l'évêque
de Nantes. — Impr. dans le journal de la
coterie, intitulé « l'Inflexible ».
III. Vie de Son Altesse Royale Monsei-
le duc de Normandie, fils de Louis XVI.
Lyon, Rodanet, 1850, in-8 de 552 pag.
IV. Fils de Louis XVI. Rectification d'er-
reurs répandues par les journaux sur la
mémoire de feu M. le baron de Richemont.
Imprimé par suite de refus d'insertion.
Paris, imp, Lacour, in-8 de 4 pag.
Paris, janvier 1855. Signé : Suvigny. avocat; Foya-
tier, Pascal, médecin.
U est bien regrettable qu'un homme de la valeur de
M. Foyatier ait pu être un instant la dupe d'un aussi
audacieux imposteur que celui qui se faisait passer pour
le fils de Louis XVI ; il est encore plus triste que même
. après la mort de l'imposteur, H. Foyatier persiste dans
ses croyances.
L'imposteur en question avait pris successivement
les titres et les noms de colonel Saintnlulien, colonel
Le Maître, Picied, Legros, Benard, Hébert, Henri de
Transtamare, prince Gustave, baron de Richemont,
afin de cacher à ses ennemis, disait-il, spn titre véri-
teble de fils de Louis XVI. Après 1848, il se faisait
appeler)!, de France.
Il ftat condamné à Rouen, en 1833, comme banque-
rouUer simple, sous le nom de Louis Hébert. Traduit
devant la Cour d'assises, en 1834, la Cour, ne pouvant
découvrir parmi une domaine de noms qj^il avait portés
quel éuit le véritable, le condamna sous le nom de
Louîs-Heclor-Henri-Bthelbert Hâ^ert. d'aprta le juge-
ment de Rouen, à doue années de détention, auxquellrs
il parvint à se soustraire par U fuite.
Le véritable nom de cet imposteor était Claude
PBRRm, né a Lagnien (Ain), le 7 septembre 1186. de
Jean Perrin, boucher de cette ville, et de Marie Muni.
sa femme.
Voyes sur ce personnage la série de feuilletoos pt-
bllés dans « l'Univers >. par M. te marquis J. Eudes
de Minrille, en 1849, et nos « Snperckerics liUéraires
dévoilées », t. m, pag. 69-1 SI.
V. Non! Louis XVII n'est pas mort au
Temple. Réfutation de l'ouvrage de M. de
Beauchesne : Louis XVII, sa vie, son ago-
nie, sa mort, par Gruau de la Barre. 1857,
in-8.
M. de Larochefoocanid, duc de Doudeauville, t. XH
de ses « Mémoires » (1853). parle des fan Louis X\1I.
Il en est question longuement dans v l'Inflexible, jonraal
des intérêts de Ions >. paraissant les 15 et 20 de
chaque mois. Voir les n- 19-SO, juillet 1850.
Pour en finir avec les foux Louis XVD, nous dirons
qu'en l'année 1851, ils ont à trois reprises occupé les
tribunaux.
On lisait dans le journal « le Pays *. 9 juin 1851 :
Les HÉRrrnns naundorfp et le duc db ffouuNDic.
— n n'est personne qui ne se rappelle les efforU fùu
en 1835 par un Prussien dn nom de Naundorf pour se
faire reconnaître comme étant le Dauphin Louis X\ll.
dont on avait, k tort, disait-il, et par des motifs poli-
tiques, faussement annoncé la mort.
Naundorff avait réussi auprès d'un'assez grand nombre
de personnes, qui' lui avaient même ouvert leur bourse.
Enhardi par ce premier succès, il saisit les tribeam
de sa prétention et voulut faire reconnaître judiciaire*
ment sa royale généalogie, mais il succomba. Il en ap-
pela alors à l'opinion publique dans un jonmal iatitolé
la f Voix du Proscrit >.
Mais obligé de quitter la France par soite d'un onbc
d'expulsion prononcé administraUvement, il se ritafa
en Angleterre, où il fit encore parler de lui sous le boo
de duc de Normandie, qu'il persisuit à porter. I
En 1845, il est mort à Breda (Hollande), et voki
qu'aujourd'hui sa femme et ses enfants renouvellent
devant les tribunaux sa prétention de le fûre ko»-
naître comme le véritable Dauphin.
M* Jules Favre a plaidé pour les héritiers Naundorff.
M. le snbsUtut Dopré>Lasalle a porté U parole as non
dn ministère public, et le tribunal, conformément i ses
conclusions, a débonté les hériti^s Naundorff de lear
demande.
Voici le jugement qui a été rendu :
V Attendu qu'il est constant, en fait, que, depuis 1«
10 août 1792 jusqu'au 9 thermidor 1794. Usurreit-
lance dn Temple a été l'olqet des précautions les pte
minutieuses, et que, depuis le 9 thermidor, la vigilante
de ces précautions n'a pas diminué ;
f Attendu que l'acte de décès du fils de Louis X\l,
du 12 juin 1795, le procès-verbal de son autopsie,
ont été environnés d'une publicité incontestable qui oe
permet pas d'admettre une supposition de persono«;
que les actes sont confirmés surabondamment par 1»
dépositions des sieurs Lasne et Gomain, judidaireant
recueillies en 1817, et contre lesquelles ou ne peai
élever aucune présomption sérieuse ;
I f Attendu que, sans rechercher les antécédeab de
937
LOUIS-CHARLES
LOUIS-JOSBPH-XAVffiR 938
Nanndorff, le seul fait de ton ipaorance presque com-
plète de la langue française jusqu'en 1832 snflit pour
rep<msser rorigine qui lai est allribaée ;
f Qu'enfin on ne peut expliquer le silence constam-
ment gardé atanl. pendant et après la restauration de
1814, par, toutes les personnes qui auraient participé à
la prétendue évasion du Temple ;
f Attendu qu'en cet étal les faits articulés par les
demandeurs sont dès à présent réfutés. le tribunal
déboute les demandeurs de leurs conclusions tant prin-
cipales que subsidiaires et les condamne aux dépens. »
Empruntons an c Constitutionnel > du 12 avril 1851
les détails suivants :
Un incident fort singulier s'est passé aujourd'hui
devant le premier conseil de guerre, présidé par le
lientenant-colonel Blondeau, du 69« régiment de ligne.
Un invalide accusé d'avoir donné des coups et f^it
des blessures à un sous-offlder de l'hâtel, a esuyé de
décliner la compétence de la juridiction militaire sous
le prétexte qu'il est le fils légitime de Louis XVI.
Son raisonnement est celui-ci : Fils d'un roi. il ne
saurait Atre jugé par nn tribunal, et s'il acceptait la
compétence, ce serait à condition que le conseil recon-
naîtrait ses droits légitimes.
Un rire général accueille ces conclusions écrites, que
l'accusé vent développer i la barre.
M* Robert Dumesnil, avocat nommé d'office, engage
l'accusé à garder le silence.
H. le commandant Delatlre. de Tétat^n^jor. — Oui.
d'autant mieux que nous nous proposons de demander
l'acquittement pour cause de démence de l'accusé. Cet
homme a été traité à Bicètre pour cause de folie.
L'accusé. — Non, non, je ne suis pas foui Ah!
ToiU, quand je prononce le nom de mon père Louis XVI,
on médit : Vous êtes foui
Le conseil prononce l'acquitlement de l'invalide Victor
Persat.
Dons rinlérèt de la France, Persat a envoyé son
abdication à Lonis-Napoléon Bonaparte. Voici cette pièce
curieuse :
Art. l»'. Il me sera payé sur le Trésor public la
solde de douxe années de mon traitement, en qualité de
prince royal. — Art. 2. J'abdique tous mes droits en
faveur de Louis-Napoléon Bonaparte, dans la penuasion
que c'est nn acte nécessaire pour le bien de ma patrie.
~ Art. 3. n me sera délivré un passe-port pour me
retirer en Autriche auprès de ma royale Camille et de mes
parents d'Autriche, et me rapprocher de ma chère sœor
Uarie-Tbérèse-Charlotte de Bourbon, duchesse d'An-
gonlème.
Fait et donné à Paris, le 12 février 1851.
Signé : LOUIS XVII,
roi de France et de Navarre.
P. S. Les lettres que j'ai eu l'honneur de vous
écrire, ainsi qu'à M. le Ministre des finances, vous
donnent la preuve de ma royale personne.
D'amitié, mon prince,
Louis XVn, roi de F. et de N.
Noos lisons dans la « Revue des questions histo-
riques >. l«r juillet 1869. t. VU. p. 269 : c Voici
qu'on Anglais, ou plutôt les deux fils d'un Anglais, se
présentent devant le public, non plus pour réclamer la
coaroone de France, mais pour établir leur identité en
qualité de petit-fils de Louis XVn. Nous savions quels
éuieot les antécédents de M. Auguste Meves. et depuis
longtemps nous avons pu juger la supercherie grossière
ter laquelle il cherchait à fonder, de très-bonne foi du
reste, ses droits prétendus. Mais il restait à voir toute
celte curieuse histoire expliquée, développée et maintenue
'a
dans un ouvrage de longue haleine ; quels seraient les
moyens de défense, de quelles pièces justificatives se
réclamerait l'auteur f Grâce aux commentaires explicatifs
i^outés par MM. Guillaume et Auguste Meves au mé-
moire de leur père, il sera désormais fticile i chacun
d'étudier ft fond un des paradoxes historiques les plus
extraordinaires qui aient jamais essayé de prendre place
au soleil ». L'ouvrage dont il s'agit a pour titre :
t The Authentic Historical Mémoire of Louis-Charles,
prince royal. Dauphin of France, seeond son of Louis XVI
and Marie-Antoinetle, who, subsequently to oetbber
1793, personatad throngh suppositions means Auguste
Meves. The Memoin written by the véritable Louis XVn
and dedicated to the French Nation. The compilation
and commentary by bis two eldest sons. Londret,
Rigdway, in-8.
-|-Nons trouvons dans les papiers de Quérard quelques
indications qu'il se proposait de grouper au sojet d'au-
tres imposteure qui ont jadis voulu jouer un rôle ana-
logue à celui des faux Louis XVII. Au commencement
du XVII* siècle, plusieurs faux Demetrius excitèrent des
troubles très-graves en Russie. Après la disparition du
roi de Portugal dom Sébastien, dans un combat livré en
Afrique, il surgit plusieurs pseudo-Sébutien qui exci-
tèrent de vives sympathies et provoquèrent de chaleureux
dévouements. Il faudrait uu volume pour les citer tous,
depuis celui qui vint loger à Paris, me de La Harpe,
jusqu'au pattelero de Madrigal. Voir d'ailleun l'ou-
vrage de J.-B. de Rocoles. « les Imposteure insignes ».
AmsUrdam, 1683. in-12 ; Br^xellet, 1729, 2 vol.
in-12.
4- LOUIS-BENOIT.
Voy. Be.noit, 1, 5ilc.
-+- LOUIS-EMMANUEL [Claude-Marie-
Louis-Emmanuel Carbon de Flins des Oli-
viers].
Les Voyages de Topinion dans les quatre
parties du monde. Paris, Lagrange, 1789,
in-8.
LOUIS-JOSEPH-XÀVIER, frère aîné de
Louis XVI, ps. [D. D'Acné, pauvre foui.
I. Tableau historiaue des malheurs de la
substitution ; par M. d'Âché. Avec cette
épigraphe : «t Aoominabiles reges qui agunt
impie, quoniam justitift fînnatur solium. »
Prov. 16, V. 12. Voroux-Goreux [village
près de Liège) ^ chez l'auteur, 1809-11, 5
vol. in-8, en six tomes, plus deux feuilles
du septième.
M. Charles Nodier écrivait en 1842, dans
l'excellent < Bulletin du bibliophile s de
Techener, une de ces charmantes esquisses
dont lui seul, hélas ! avait le secret. Par
un contraste assez bizarre, il déployait
toutes les ressources de son esprit fin et dé-
licat, dans le dessein de nous montrer à
Quel degré de faiblesse peut quelquefois
descendre l'intelligence humaine, et nous
racontait, à sa manière, la biblioaraphie
des fous. C'est bien dommage qu'il n ait pas
connu le livre dont nous venons de trans-
crire le titre; le célèbre bibliographe fran-
çais n'eût pas manqué d'en faire uqe mon-
939 L0UIS40SEPH-XAVIER
LOUIS-JOSEPH-XÂVIER 910
tion toute particulière. L'auteur avait des f ^
droits incontestables à entrer dans cette
piquante galerie d'originaux ; plus fou que
le célèbre comte de Permission lui-môme
(voy. ce nom), il aspirait à un rang plus
élevé encore et ne réclamait rien moins
que le trône de France. La chose, croyons-
nous, vaut bien la peine qu'on la raconte.
En 1809, vivait a Voroux-Goreux, dans
les environs de Liège, un personnage de
bien haute distinction, si nous devons l'en
croire; c'était le duc de Bourgogne, fils
aine du dauphin père de Louis aVI, et,
Kr conséquent, le véritable successeur de
uis XV, enfin le frère a%ni de Louis XVI y
qu'il n'appelait que le duc de Berry, le
regardant comme un usurpateur. Nous sa-
vons bien que c'est là une assertion con-
traire à ce que l'histoire nous apprend ;
mais comment se fiera l'histoire? on la fait
si souvent mentir. D'ailleurs le personnage
dont il s*asit ici ne manquait pas de preu-
ves pour établir sa prétendue origine : sa
mère, disaitril, ayant consacré son premier
né à Dieu, l'avait fait sortir secrètement d;
France, pendant qu'il était encore au mail-
lot, avant môme qu'il eût reçu le baptême.
Ceux qui avaient été chargés de cette mis-
sion l'avaient amené au village de Frap-
peçu, près deNamur, où ils l'avaient aban-
donné.
Heureusement pour la réputation de la
Dauphine, des documents plus officiels que
la parole du sieur d'Aché ou Dachet prou-
vent qu'il naquit à Namur, en 1748. Dans
les commencements de l'année 1760, il en-
tra au collège des Jésuites de cette ville, et,
huit ans plus tard, il fut reçu à l'abbaye
de Floreffes, de l'ordre des Prémontrés, où
il accomplit ses vœux monastiques! C'est
alors que sa folie paraît avoir commencé.
Ce que voulait le sieur d'Aché, c'était
moins le trône» de France encore que le
baptême; il demandait le baptême a tous
ceux qu'il rencontrait, et nous ne savons
comment il s'est fait que personne n'ait
entrepris de le guérir en feignant de le lui
administrer. — Il finit pourtant par l'ob-
tenir d'un vicaire, etc. Il a raconté son
mariage avec sa nièce, fille de Louis XVI,
etc., etc.
Nous ne suivrons pas notre auteur dans
sa carrière aventureuse ; il a eu soin d'ail-
leurs de nous la raconter lui-même, mais
de manière à n'y rien laisser comprendre ;
en 1809 et 18i0 nous le retrouvons à Vo-
roux-Goreux, imprimant lui-même ses mé-
moires, qui sont dédiés aux Indiens. Comme
le pays de Liège faisait alors partie de
l'empire français, et que nous jouissions,
par conséquent, de toute la liberté de la
presse qu'avait bien voulu nous lais^r
l'empereur, on prouva au sieur d'Aché
qu'en vertu d'un décret de nove jobre 1810,
il n'avait pas le droit d'imprimer des ab-
surdités, même pour lui seul, et sans avoir
dessein de les vendre. On saisit sa presse,
les quatre cents exemplaires de son livre,
et l'on expédia le tout vers Liège sous 1 es-
corte d'un gendarme.
Lorsqu'on demanda au frère dû malheu-
reux Louis XVI de faire connaître les mo-
tifs qui l'avaient engagé à imprimer ces
six gros volumes in-8, dont un exemplaire
avait été envoyé à M. le conseiller a*£lat
Real, à Paris, un autre à M. de Pomme-
reul, directeur de la librairie, et le troi-
sième réservé au préfet, d*Aché répondit
que ces motifs étaient « le désir et le be-
soin d'imprimer pour sa propre utihté.
afin de démontrer qu'il avait aroit au sa-
crement de baptême, et que l'abbaye de
Floreffes l'ayant tenu en prison pendant
dix-huit cent quatre-vingt-quatre jours et
demi, il a cru pouvoir revendiquer, à la
charge de ladite abbaye, une somme de
cent quatre-vingt huit mille quatre cent
cinquante florins, argent du pays, à raison
de cent florins par jour d'emprisonne-
ment (1). »
Le synode de Liège avait déclaré quel-
que temps auparavant c^ue d'Aché élail un
fou parfaitement caractérisé; nous pensons
que le synode ne s'était pas trop hasardé
dans son assertion ; mais on n était pas
d'une croyance aussi facile à Paris; on
s'obstinait presque à voir dans l'ancien
moine défroqué un conspirateur habile, un
ennemi acharné de la dynastie régnante.
M. Réal ordonna de surveiller attentive-
ment cet effronté visionnaire. Il ne fut pas
difficile de se convaincre de la justesse des
observations du synode (i).
Quant aux 400 exemplaires de l'ouvrage
intitulé les « Malheurs de la substitution s,
on les transporta à la manufacture de pa-
pier de M. Renoz, à la Boverie, où ils furent
pilonnés le 17 et le 18 février 181i. Les
exemplaires de M. Réal, de M. de Pomme-
reul et du préfet de TOurthe, plus deux
autres laisses à l'auteur, échappèrent seuls
à cet immense désastre. Aux yeux des bi-
bliomanes, le livre de d'Aché a donc au-
jourd'hui un fort grand mérite, celui de la
rareté; il n'a guère que celui-là.
Nous ne savons si d'Aché fit de nouveau
valoir ses prétentions au trône de France
(i) Procès-verbal de saisie, au Archives ie là
province de Liège.
(2) Correspondaiice de M. R6a1, dans le dossier re-
latif i ceUe affaire. Archivas de la province de Liéfe.
9i1
LOUIS-PHILIPPE
LOUIS-PHILIPPE
U±
pendant les premières années de la Res-
tauration; mais nous le retrouvons vers
cette époque à Paris, publiant une bro-
chure que nous n'avons jamais pu nous
procurer, et dont nous n^avons eu con-
naissance que par le journal de la librairie
de M. Beuchot (Alpn. Polàin, « Supplé-
ment à la Bibliographie des fous (i) ».)
II. Réclamation de Louis-Joseph-Xavier
(D. d'Aché) contre la spoliation de ses
biens. Paris, Dentu, 1817, in-8 de 58 pag.,
plus le faux titre.
Cet opuscule n'est pas moins rare que le
« Tableau historique ».
« Si je suis bien informé, dit M. Beuchot
(< Bibliographie de la France », année
1849), Timprimeur ne voulut, dans le
temj», se aessaisir d'aucun exemplaire.
J'en possède un ; c'est un des cinq du dépôt
légal. L'auteur dit que, lors de la saisie de
son a Tableau historique », etc., « le ci-
toyen inspecteur lui a laissé deux exem-
plaires de son ouvrage ». C'est peut-être
un de ces deux qui est tombé en ma pos-
session. La Bibliothèque nationale en pos-
sède un autre, auquel est joint le procès-
verbal constatant que toute l'édition a été
détruite, sauf ledit exemplaire. » Pourtant
nous avons vu plus haut que cinq exem-
plaires échappèrent au pilon.
Les amateurs de livres et d'autographes
ont eu de bonnes aubaines à faire dans les
grandes commotions politiques; mais ce
n'est pas une raison pour les désirer.
M. Beuchot pensait, en 1839, que cet
écrivain, resté mconnu à tous nos biogra-
phes et bibliographes, pouvait vivre dans
les environs de Liège ; mais M. Alphonse
Polain croit plutôt ^u'il est mort a Cha-
renlon. D'Acné mentait bien, du reste, d'a-
voir une place dans ce grand hôpital des
fous.
M. Hippolyte Bonnelier a publié, en 1839,
un roman intitulé : « Le vicomte d'Aché »,
2 vol. in-8; mais ce n'est point le pré-
tendu frère de Louis XVI qu'il a pris pour
le héros de son livre.
LOraS-PHILIPPE PS roi des Français,
du 7 août 1830 au 24 février 1848 (â).
(1) CiUlogned'Alphonw Poliin. Liège, 1842. in-8,
MM 14-16.
4- (2) Fidèles à leur sytlème, les nooTeaux édilears
des f Scperdieries liuéraires dévoilées ■ reproduisent cet
article tel qu'il existe dans la première édition ; mais ils
n laissent à l'aatear toute la responsabilité morale. Sans
parler d'autres considérations qui auraient dû imposer h
Qoénid quelque réserve, il est évident qu'il ne devait
placer i l'article à Louu-Pboippb que les publications
<)q'(» lui a Ikussement attribuées, et non des ouvrages
qui ne portent pu son nom, ftissent-ils bien de lui.
NOTICE BIBUOGRAPHIQUE
De ses ouvrages anonymes et pseudonymes
et des écrits qui lui sont faussement at^
tribués,
AVANT»PROP0S.
Si jamais un écrivain devait s'occuper,
au seul point de vue de l'histoire littéraire,
des potentats lettrés de l'Europe, ce oui
certes ne rehausserait guère la gloire aes
littératures nationales, il aurait a enregis-
trer, parmi beaucoup d'autres noms de
rois, de reines, de princes et de princesses,
ceux de Catherine de Russie, de Frédéric
de Prusse, de Stanislas de Pologne, de
Gustave III de Suède, de Louis de Bavière,
actuellement régnant, etc. Mais, de ces
chefs de nation , aucun n'a pu parvenir
à la royauté de l'intelligence. Est-il un de
leurs noms qui puisse traverser les siècles,
laissant après lui la réputation de grand
philosophe, de grand historien, ou de
grand poëte? Quoi qu'il en soit, il a existé
et il existe encore des souverains lettrés,
souverains spirituels, mais non grands
écrivains.
Dans un semblable ouvrage, la France
n'y occuperait pas la moindre place ; car,
sans remonter trop haut vers ces bons
temps de la monarchie, on trouve, depuis
moins d'un siècle et demi, beaucoup de
noms pour grossir la liste des royaux écri-
vains. Ce sont ceux de Louis XlV, du Ré-
gent, de Louis XV, de Louis XVI, de NV
poléon, de Louis XVIII. Après ce dernier,
il y eut un intervalle dans les royales let-
tres. Son successeur passa le temps de
l'âge mûr à faire jpénitence de son excen-
trique jeunesse : il mourut sans avoir rien
écrit. Mais vint Louis-Philippe, qui écrivit,
et qui écrivit beaucoup, pour dédommager
les royales lettres de la paresse de celui
qu'il avait culbuté par son argent et par
ses menées. Il est à craindre que les ou-
vrages de ce Napoléon de la paix, ainsi
que l'ont surnommé ses courtisans, vivent
moins longtemps que le souvenir de sa
couardise, de sa cupidité, et de la corrup-
tion mise à l'ordre du jour sous son règne;
mais enfin il a écrit. La bibliographie s'oc-
cupant des plus inconnus comme des plus
illustres écrivains, voilà pourquoi l'archi-
viste de la république des lettres françaises
a détaché de son grand livre le feuillet peu
connu de ce roi lettré.
Pour ceux-ci, c'était le contraire qu'il fallait faire : il
fallait les ensregistrer sous le nom de ceux qui s'en sont
déclarés les auteurs.
943
LOmS-PHIUPPB
LOUIS-PHIUPPE
944
PEEMlèRB ÉPOQUE. 1790-1830.
I. Extrait du Journal du Gis atné du duc
d'Orléans, écrit jour par jour par lui-même.
Publié par L. C. R. (L.-G. Roussel, avocat).
An VIII (1800).
Imprimé pages 8S0 à S88 de l'oavrage intitulé :
t Gorretpondance de Loais-Philippe-Joieph d'Orléans
avec LoQis XVI. la reine. Montmorin, Lianoourt. Biron.
Lafkyctte. etc. Avec des détails sur son exil à Villers-
Cotterels, et sor la conduite qu'il a tenue aux 5 et 6
octobre, écrite par lui ; suivie des lettres de sa femme
à ses enflmts. e( de celles de madame de Genlis.... m
publiée par le même L.-C. R. Parit, Maradan, an vm
(1800). in-8 de xxxij et 28S. plus 6 pages de tables
non paginées et le portrait de d'Orléans.
De la Ittture de ce Journal, il résulte que. par reflet
de cette époque, le jeune prince était tout à la fois bon
républicain, bon bospitalier de l'Hôtel-Dieu, pansant et
soignant, et pourtant colonel de dragons, qui. eu bon
ebrétien. disait ses offices et Ui prières avant de se
conciier.
Ce Journal nous apprend aussi qu'une Phryné, con-
tre laquelle le comte de Aivarol a foit une si sanglante
épigramme. Phryné qui, sous la Restauration, s'est
posée, sans rire, en mère de l'Egliie, après avoir dé-
bauché Louis^^hillppo^oseph d'Orléans, n'avait pas re-
culé devant l'Idée de débaucher le fils. Lisez ces ex-
traits, et TOUS verres que chaque Jour le Jeune prince
parle avec enthonsiume de cette corruptrice, qu'il
nomme son amie» Parmi les nombreux exemples
qu'offrent ces extrait nous n'en choisirons que deux,
asseï signiflcatifs. U S5 décembre 1790. il écrit :
f Edouard m'apporta un billet de mon amie, qui,
pour me consoler de ce qu'elle m'avait renvoyé de
Belle-Chasse, me promettait qu'elle me guiderait dans
sa chambre les soirs qu'elle n'aurait pas de monde, et
que je n'irais pas le lendemain à l'Hôtel-Dieu. Cette
promesse et les expressions tendres de son billet m'ont
comblé de joie, i Une autre fois (le S2 mai 1791),
il écrit : ff 0 ma mère, que Je vous bénis de
m'avoir préservé de tous ces maux, en m'inspirant des
sentimenU de religion qui font ma force. Si Je n'avais
pas la certitude d'une seconde vie, et si Je ne savais
que, de ma part, une fkute de ce genre serait un coup
de poignard... » Ainsi, luxure et dévotion. Cette
Phryné était la. gouvernante des enfluts de Louis-
Phillppe-Joseph d'Orléans, désignée dans les ExtraiU
du Journal du Jeune prince sous le Aom de madame de
Sillery. et qui n'était autre qoe la célèbre madame
SiUery de Genlis. Sa correspondance avec le jeune
prince serait une lecture bien édifiante, mais cette
digne mère de VEgliseti eu le soin de la détruire de
bonne heure.
V Extrait du Journal que nous venons de citer a
été réimprimé peu après 1830. sous ce titre : i Un
an de la vie de Louis-Philippe I*', écrit par lui-même.
ou Journal authentiqua du due de Chartres (1). «
1790-91. Paris, Perrotin, 1831. ln-8 de 123 pages.
(1) En venant au monde, le fils aîné de Louis-Phi.
lippe Egalité fut nommé due de Valou; en octobre
1785. on lui donna le titre de duc de Chartree ; après
la mort de son père, il prit celui de duc d'Orléam.
T
% tf,, et des fh«menU très-oarieos de ce i
été reproduite par le Halionel, mméro da 13 août
1847.
II. Apologie de la Révolution française
et de ses admirateurs anglais, en répôn:se
aux attaques d'Edmond Burke, avec quel-
les remarques sur le dernier ouvrage de
de ùtlonne; par Jacques Mackintosh.
Ouvrage traduit de l'anglais sur la 3« édi-
tion (littéralement par le duc de Giartres,
revu et corrigé par A. Pievre). Paris,
F, Buisson. 1792, in-8 de 36â pages y
compris la table des matières.
Ce livre est la traduction de celui qui parut «b anglais,
sons le titre de « Vindicis Gallic», or a Defence of ihe
french révolution and its english admirera, aguinst the
accusation of Edmnnd Burke, induding sqme stridar»
on the late productions of Calonne >. tondon, 1791,
in-8.
La traduction de cet ouvrage dans notre langue valst
à son auteur, de la part de TAssembléc nattoiiale, te
titre honorifique de citoyen français.
Une circonstance curieuse se ratta^Jie à la tndoctîM
de cet ouvrage. On lit à la page 341 du second voIibp
des « Memoirs of sir James Mackintiosh >, publiéî par
son fils, qui est fellow dans un des collèges d'Oxtyrd.
un extrait de son Journal, qui dit v qn'ajant été iofiié
à dîner en 1806 ches le duc d'Orléans, qui alon
habitait Twickenham. ce prince lui apprit qu'il atait
autrefois traduit une grande partie de su réfutstîoo de
Burke », Or, voici ce que nous a appris Louis-Philippe
lui-même sur la part qu'il a eue i la tradurtion de
l'ouvrage de Mackintosh. Ces renseignements sont tir^
de l'extrait du Journal du duc de Chartres, cité prM-
demment.
8 janvUr (1790). « J'ai été hier maUn à l'Assen-
blée, aux Jacobins, à 6 heures. H. de NoaUles a pré-
senté un ouvrage sur la Révolution de M. Joseph Tewer
(lises Jacques Mackintosh), en réponse à oeloi de
M. Burke ; il en a fait un gnnd éloge et a proposé de
m'en nommer traducteur. Celte proposition a éié ic-
cueillie par de nombreux applaudissements ; j'ai accepié.
comme un nigaud, en témoignant la crainte que j'anis
de ne pas pouvoir parvenir à remplir leurs vues. Je
suis rentré à sept heures un quart. Le soir, mon père
m'a dit qu'il ne le voulait point, et qoe je me déga-
geasse dimanche aux Jacobins, j'exécuterai ses ordres ».
10 janvier. « J'ai dîné à Belle-Chasse avec les
députés ordinsires, et de plus M. de la Toache. Le
DOir, j'ai été aux Jacobins avec MM. do SiUery et
Voidel : J'ai dit (par ordre de mon père) ftts n'iUnt
pas en état de faire un ouvrage, je ne me ekargerài
qiêe de la traduction littérale, et Piegrt la réO-
gérait et y mettrait son wm. Cette proposition a étt
adoptée. »
_ a janvier. « J'ai passé hier toute la journée à
Belle-Chasse à faire ma traduction. »
Dans un exemplaire que nous avons tenu entre les
mains et que l'on suppose avoir appartenu au doc de
Chartres; au bas de la première page de l'introdactioa
de l'auteur anglais (qui en forme doue), aons amos
trouvé un paraphe manuscrit qui. nous a4-ott assuré,
malgré la différence des époques, a encore de l'analegie
avec les paraphes de l'ex-roi, dans la signature dei
lettres closes qu'il adressait aux chambres.
La traduction fidèle de l'introduction de Ytaim
anglais a dû porter le prince, après 1814, à ne pas
945
LOUIS-PHILIPPE
LOUIS-PfflLIPPE
946
s'AToncf pour le tiadodear du livre de VbckinUMh, sar-
toal par rapport à ce paragraphe par leqael finit I'id-
trodaction :
V Le eomte d'Artois (1). ee digne rejeion da grand
Henri, éamle dei Ba^fard et des Sidney, nouveau mo-
dèle de la chevalerie Atançaise, doit partir de Turin^avec
dix mille chevaliers, pour délivrer la sans-pareille et
immacnlée Antoinette d'Autriche de la dure captivité
où elle a été si longtemps tenue dans les murs des
Tuileries, et pour la soostraire aux armes des cheva-
liers peu courtois de Paris, et aux enchantements de
ces somlires magiciens de la démocratie. »
III. Mémoires du général Dumouriez,
écrits par lui-môme. (Livres VII et VIU.)
Hambourg.' il9é, 2 vol. in-8, ei Londres
(Paru), Ï794, 2 vol. in-8.
On assure que le duc d'Orléans a été pour beaucoup
dans la rédaction de ces Mémoires, et c'est très-vrai-
semblable : les deux transfuges ont dû s'entendre pour
leur josUfleation commune. Les deux éditions que nous
citons diffèrent beaucoup de la réimpression de 4822,
en 4 vol. in-8, augmentée et singulièrement corrigée
par le général.
IV. Deux Lettres à la duchesse d'Or-
léans, sa mère.
Imprimées l'une et l'antre, p. 453 A 157 de l'Ex-
pliration de l'énigme du roman (de Montjoie) intitulé :
< Histoire de la conjuration de Lonis-Philippe-Joseph
d'Orléanis », (par Rouzetde Folmont, ex-conventionnel).
Yerediithal (Parig). s. d.. k part. in-8. Très-rare (2).
La première lettre est datée de Frédérickstadt . le
4 S août 4796; la seconde est datée de Hambourg, à
bord d'un b&timent en partance pour l'Amérique, le
45 septembre de la même année.
Dans la première de ces lettres (45 aoftt 4796), le
doc d'Orléans écrivait à sa mère qu'il allait faire
imprimer un petit écrit, dans lequel il se proposait de
rétablir dans leur intégrité une partie des faits que
H"» de Genlis avait tronqués dans le « Précis de sa
conduite pendant la Révolution m {Hambourg, 4796,
in-S et in-42). Dans la seconde lettre, du 45 sep-
tembre, le dne dit à sa mère qu'il joint i sa leUre son
fetit écrit.
Cet écrit, imprimé à Frédérickstadt on à Hambourg,
n'«3t pas venu à notre connaissance.
V. Lettre adressée par M. le duc d'Or-
léans à révéque de Landaif (Richard Wat-
son) à l'occasion de l'Oraison funèbre du
duc d'Enghien, prononcée à Londres. Itetée
de Twickenham, ce 28 juillet i804.
Cette lettre a été imprimée d'abord dans le tome I,
p. 279. de la Bibliothèque historique, ou Recueil de
BUiériaux ponr servir à l'histoire du temps (Paria,
4818), et reproduite ensuite par les principales feuilles
(1) Ce digne rejeton du grand Henri, Galonné,
p. 443 ; — Un nouveau modèle de la chevalerie firan-
çaise. mé., p. 444.
(2> On ne connaît à Paris que trois exemplaires de
cet ouvrage, qui a été écrit sur la demande de la
tuaille d'Orléans. Le pAmier est & la bibliothèque du
Loevre; le second, à l'ancienne bibliothèque de la
Chambre des députés ; le troisième dans la biblioUièque
particulière de M. Beochot. ancien bibliothécaire de la
Chambre.
quotidiennes de la capitale, et aussi dans f le Livre
terrible » de M. Martin du Theil.
C'est une lettre politique à propos d'une oraison
ftanèbre. On y trouve ces deux singuliers passages :
... « J'ai quitté ma patrie de si bonne heure, que
J'ai à peine les habitudes d'un Français, et Je puis dire
avec vérité que je suis atttché à l'Angleterre, non-seu-
lement par la reconnaissance, mais aussi par goût et
par inclination. C'est bien dans la sincérité de mon
cflBur que Je dis : pnissé-je ne jamais quitter cette terre
hospitalière I *
... « DtM réformée faUet à propot peuvent être
ean» danger; maie la rétiitanee aux réformes te
termine le plut touvent par det révolutiont » .
Quarante -quatre ans pins tard le roi des Français se
bisait chasser de son trdne pour avoir oublié l'opinion
très-Judicieuse d'un jeune prétendant, alors très-peo
probable, an trène de France.
Pendant la Restauration, il avait entendu de perfides
flatteurs de la royauté, les ultramontains, qui la pous-
saient à une forte résistance, répéter : que le souverain
qui laisse mettre son autorité en litige, l'abandonne ; —
que les souverains, en abandonnant une partie de leur
ponvoir, ne réussissent qu'à irriter des désirs à demi
satisfaits, et à légitimer les factions .. (4). n voulut
faire l'application de ces préceptes; mais les temps
étaient changés ; les flatteurs n'encourageaient que le
chef de la légitimité : ils se firent batUéophaget ponr
celui qui n'était qu'un usurpateur : ils conspirèrent
contre lui ponr rétablir la légitimité chassée de France,
et retrouver leur ancienne puissance. Le 24 février
4848, ils firent très-étonnés d'avoir travaiUé pour
d'autres.
Ce n'est pas du reste la seule fois que les opinions
du jeune homme se soient trouvées en contradiction
avec celles du vieux roi parjure. On lit dans l'extrait
de son journal (cité sous le n« 4), à la date du 20 juin
4794 : ff Je vous déclare qu'autant je respecte un
ancien militaire qui porte la marque des services qu'il
a rendus à sa patrie, autant je méprise celui qui passe
sa vie dans les antichambres pour obtenir un rubsn
bleu. Voilà mon opinion sur les distinctions honori-
fiques. » — On n'a point oublié les noms des mili-
taires qui ont gagné leurs épaolettes dans les anti-
chambres de l'ex-roi.
VII. Documents historiques. Lettres
écrites pendant l'émigration par le duc
d'Orléans. Paris, de Vimpr. de Vrayet de
Surcy, 1841, in-8, 16 pag.
Extrait de la « Gazette de France * du 4«r janvier
4844, et paginé 479-494.
Vni. Correspondance d'un prince émi-
gré. (Lettres adressées au comte d'Entrai-
gues.] Londres, 1835, 28 pages autogr.
Ce sont les lettres publiées à Londres par la « Con-
temporaine », dans le journal intitulé : c le Portefeuille
français ». et qui ftarent reproduites à Paris, d'abord
par la « Gaiette de France », le 43 janvier 4844. et
par la ff France », le 24 du même mois, ensuite par le
ff National, la (Quotidienne, le Commerce et l'Echo
flrançais. »
L'une de ces lettres est datée de Palerme, le
17 avril 4808; une autre, de Cagliari, du 20 mai
4809 : l'une et l'autre sont indignes d'un Français, ne
(4) L'abbé de La Mennais, dans le ff Drapeau blanc m ,
en 4825, article à l'occasion dn 24 janvier.
947
LOUlS-PHlLlPPE
iODIS-PIlILÏPPE
948
ni-il pu même prince. Il est bien oerlain qne û. en
4830, cet letires eussent été connnei, le dnc d'Orléans
n'eût point été élevé sur le pavois, malgré la recom-
mandation d'une poignée de députés présenta à- Pariai
l'époque de la Révolntion de Juillet, el dont la plus
grande partie trouvait son intérêt k cette élévation ; ce
qui n'a pas empêché cet Harpagon-roi de faire sonner
bien haut qu'il tenait son pouvoir de la nation.
1^ reproduction de ces lettres dans toua les Journaux
de Paris fut attaquée par le ministère poblic. qui vou-
lait les faire puser comme fausses ; les génnta de la
V France i et de la « Gaxetia de Fnoce • Aireot tra-
duits devant les tribunaux.
Sur ces débats, voyea la brochure intitulée : « Procès
réunis de la France el de la GaxeUe de France > .
recueillis et mis en ordre par nn avocil i fa Cour
royale de Paris (M. Auguste Johannet). Affaire des
lettres. Audiences de la Cour d'assises de la Seine
des 24 avril et 21 mai 1841. Paris, Th. Pitrat,
1841, in-8 de 36 et 31 pages.
De son côté, c l'Aigle, journal du peuple et de
l'armée ». dans son numéro de mars 1841, (première
année, p. 60 et suiv.), nous a donné, sous le titre :
c Histoire du correspondant de Louis-Philippe ». des
particularités très-curieuses sur le cher comle auquel
les letires reproduites par les Journaux de Paris, ea
1841. étaient adressées. Nous en extrairons seulement
me note qui fait connaître l'origine de ce cher comte.
f Né dans l'ancienne province de Ronergue, de pa-«
rnits roturiers, il travestit son véritable nom d'Audenel
en celui d'Audainel, anagramme de celui de De Launay,
petite propriété qui appartenait à sa aère. Sa famille,
ayant acquis par succession une antre propriété appelée
Entre-Aigues. le Jeune Andenel. suivant l'exemple d'une
fouie d'hommes obscun, s'affubla lui-même d'un titre
féodal, et parut dans le monde sous le nom du comte
d'Entnigues. Mais alon il existait encore des membres
d'une famille noble qui pouvaient disputer Justement ce
nom an comte de nouvelle fiibnque; il craignit le ridi-
cule d'une réclamation el d'un procès, et supprima la
première lettre du nom qu'il avait usurpé. Il devint et
resta comte d'Antnignes ».
IX. Mémoire sur la défense de l'île de
Léon, en Espagne, en 4810.
Voir le i Messager », 10 avril 1848.
X. Réflexions sur le meilleur usage que
l'Angleterre puisse faire de son armée de
Sicile dans le moment actuel. PaUrme, ce
30 octobre 1812.
Imprimé dans le « Messager ».n«* des 5, 0 et
13 avril 1848.
XI. Mon Journal. Événements de 1815,
par Louis-Philippe d'Orléans, ex-roi des
Français. Paris. Michel Lévy, 1848, 2 vol.
i»'18, format anglais.
Le premier volume renferme le « Journal », du 5 an
94 mars 1815 ; le second, une * Correspondance » ap-
partenant à la même époque, et un « A|»peodice ». La
correspondance contient vingt-deux lettres, savoir :
1. Lettre de Louis XVUl au duc d'Orléans. —
S. Lettre du duc d'Orléans à Louis XVUI.— 3. Utlre
du duc d'Orléans an comte de Blacas. — 4. Lettre
du duc d'Orléans au prince de Talleyrand. — 5. Let-
tre du comte de Blacas an duc d'Orléans. ~ 6. Lettre
de Louis XVUI au duc d'Orléans. — 7. Lettre du duc
d'Orléans à Louis XVm.— 8. LeUre du duc d'Orléans an
prince de Talleyrand. — 9. LeUie du duc d'Orléa» a
comte de Blacas. — 10. Lettre du comte de LaXl^-
Tollendal au duc d'Orléans. — 11. Lettre du der
d'Orléans au comte de LalIy-ToUendal. — 13. Ui\n
du duc d'Orléans à sir Charles Stoarl. — 13. Lettre
du duc d'Orléans an duc de Wellington. — 14. Lrttre
de sir Charles Stuart au duc d'Orléans. — 15. LeLrr
du duc d'Orléans i sir Charles StnarU— 16. The dokc
of WeUington to the duke o( Orléans. — 16. Tradac-
tion de la susdite leUre. — 17. Uttre dn duc d'Or-
léans au duc de Wellington. — 18. Lettre de mf
Charles Stuart an duc d'Oriéans. — 19. Lettre da 6at
d'Orléans è sir Charles Stuart. — 20. Lettre dn css^u
Thibault de Montmorency an dur d'Orléans. —SI . Lettre
du due d'Orléans au comte de Montmorency. — 2S. la-
tre dn duc d'Orléans à Louis XVIU. VAfpenâiu est
composé des pièces suivantes : 1 . AvertisscmeaL —
8. Déclaration dn congrès de Vienne, en date de
13 mars 1815. — 3. Ordonnance dn roi de France.
— 4. Note sur ces ordonnances. — 5. Relatk» dis
événements qui se sont passés avant et depuis \<
80 mars 1815, publiée à Gand le 14 avril, mtm*
année. — 6. Note sur celte relation.
Plusieurs feuilles quotidiennes de t>aris donnèrent ^\t
longs fragments de ce Jourmii, ■ le Siècle > eeue
antres, dans son n» dn 9 décembre 1848. Un anaeo
familier des Tuileries, un professeur des jeunes priâtes,
un membre de la camarilla, M. Cnvillier-Flenry ^ sa
mot, a publié dans le « Journal des DébaU », lenill^-
ton dn 25 novembre, une apologie complète de r«i-
vrage de son ancien maître et des inconttttabla U-
VMifinagei A'abiU^alion palHoltfue qu'il renferme!
c Ce livre, d'une sincérité si attachante, et qui b>.4
offensant pour personne, jette, sans y prétendre, lae
éclatante lueur de dévouement patriotique sur le ^)#
chef de la maison d'Orléans. 11 révèle, dès 1^15. ttùt
kallianœ du prince et du citoyen, cette rare union des ver-
tus acquises et des aptitudes héréditaires que la uâiuis
a couronnées librement en 1830, qu'elle a délùiséeses
1848. N'importe l C'est là nn caractère inallérabk ; e i
ni la main violente d'une révolntion, ni les injures ée^
romanciers, ni l'exil, ni le prestige d'une voix éfe-
queute, n'auront la puissance de l'effacer 1 »
Qui croirait que M. Cnvillier-Fleury perte du BèBh>
prince citoyen auteur des lettres déshonorantes écrll^<^
pendant l'émigration, et adressées à oa misénhle dr
d'Antraigues , et pourtant cher comte de récrinja
princier ?
Quoi qu'il en soit, le critique du c Journal des Débati •
nous donne un renseignement pour l'histoire liltérâir
de Louis-Philippe, et nous allons le reproduire.
c Le « Journal de 1815 » avait été déjà imprisii^.
mais il était resté inédit. Voici comment. Le duc d'Or-
léans, se trouvant à Twickenbam à cette époqae. evt
l'idée d'écrire un exposé de sa conduite avant et pn-
dant lesCent-Jours. Tout le monde sait que la riactiot
qui avait succédé à l'éphémère triomphe de Napolèja
n'avait pas épargné le duc d'Orléans. On aurail bin
voulu mettre sur son compte quelques-uns des grieit
qu'on avait contre le parti libéral tout entier. Oa par-
lait de la tiédeur dn prince quand il avait bllu rcsisis
à Bonaparte, de sa lenteur quand il avait fallu rentrer i
la suite d'une invasion. Peu s'en fallait qu'on neTaca-
tki de trahison. Le duc d'Orléans songea à se défeo-
dre. Un de ses aides de camp prit un brevet d'impri-
meur k Londres. La défense du prince, écrite de »
main, fut imprimée sous ses yeux. L'édition tout eotière
fut enfermée dans nne malle pour être publiée en Fraue
si le soin de son honneur l'exigeait, pour rester s<^
9i9
LOUIS-PHIUPPE
LOUIS-PHIUPPK
950
crèu si les eireonsUnces rendaient la pabUcation ino- 1
tile. C'esi en effet ce qui arriv». On s'arrèU prodem-
ment snr U pente qui condnisait aux abîmes. Le duc 1
d'Orléans reTïnt en France, elle c Journal de 1815 »
oe sortit pas de sa cachette. 11 fallait la main violente
et l'indiscrète cnriosité d'une révolation pour l'en tirer.
• Ce livre a été publié sans la permission de son au-
teur. La raison en est bien simple : l'auteur avait été
roi des Frangau et il ne l'éUit plus. Tout éUit permis
contre lui dans ce généreux pays de France, même de
publier ses manuscriu sans son aven. Cela s'appelle le
droit des barricades. J'ignore quel était celui des édi-
teurs sur le c Journal » du roi Louis-Philippe. Quoi
qu'il en soit, on a fait pis depuis la révolution de fé-
Trier : publier des livres, cela vaut mieux, en effet, que
de les brûler a.
XII. Notices historiques sur les tableaux
appartenant à S. A. R. Mgr le duc dOr-
léans. Paris, de Vimprimerie de Gaultier-
Laguionie, 1823-26, 4 vol. in-8.
Le premier volume porte pour Utre : « Catalogue
historique et descriptif a.
Ce lirre. publié sous le nom de M. Vatont. est du
doc d'Orléans, ou du moins paratt-il y avoir eu grande
part : il est certain que ces quatre volumes contiennent
plusieurs morceaux de poésie (1) et des notices hîsto-
riqnes qui ont le duc d'Orléans pour auteur. Pour ap-
puyer cette opinion, nous ajouterons que. dans un de
ses voyages en France, le roi l'a donné à l'nn de nos
plus savanU bibliothécaires (Ch. Weiss. de Besançon)
comme son ouvrage : antérieurement à ce voyage, nous
avions eu soos les yeux des feuillets du manuscrit qui
étaient eo la possession dn chimiste Jolia Fontenelle, et
éUient tongaement annotés de la main propre du due
d'Orléans.
Il en a été tiré quinze exemplaires sur format in-fol.
écu. lesquels ont été destinés, aussi bien que ceux
iB-8. à des présents.
XIII. Catalogue général des portraits
formant la collection de S. A. R. Mgr le
duc d'Orléans au i*' mai 1829. Paris, de
r imprimerie A. Guyot et Scribe, 1830, 4 v.
in-8.
Le duc d'Orléans possédait une très^rande collet-
tioD de portraits ; pourtant celle de l'un des célèbres
libraires frères De Bure la surpassait en nombre.
Loois-Pbilipppe eut, fort Jeune, la passion d'écrire.
L'extrait de son journal que nous avons dté sous le
Vf* I suffirait pour l'attester, quand lui-même ne se
serait pas révélé comme écrivain dans ledit extrait.
(1) On a dit précisément que ces morceaux de poésie
ne pouvaient être du duc d'Orléans ; la note finale de
cette première époque établit pourtant que, Jeune en-
core, le duc d'Orléans faisait des vers. Il y a plus, nous
Knmnes porté à croire que les deux chansons erotiques
le « liaire d*Eu > et c TÉcu de France >. attribuées,
dus ces derniers temps, à M. Vatout. frère de bricole
de Louis-Philippe, pourraient être dn dernier. Le fa-
meux Rousselin, depuis comte (Corbeau) de Saint-Albin,
avait épousé en secondes noces la fille du docteur Marc,
médecin de Louis-Philippe, et l'ancien membre du Co-
mité de Salut public nous a affirmé que, lorsque son
beau-père se trouvait en tète-à tète avec son royal client,
ce dernier oubliait quelquefois sa sordidilé pour s'en-
tretenir avec ion médecin de sujets assex erotiques.
U SI février, il dit : c hier matin, j'ai été chez M. Mil-
lin, l'auteur de la c Chronique > : je voulais le prier
de mettre dans son journal un article tur la rétidence
de» fonctonnaire* publiC9;'i\ y a consenti >. — Le
4 août 1791. il dit : j'ai été an club (des Jacobins), où
j'ai lu un diëcours tur l'abolition du ordre* : on en
a ordonné l'impression ».Lors de rémigration, n'a-t-il
écrit que ce que nous avons citéf Le maître de langues
et de mathématiques dn collège de Reichenau. dans les
Grisons, n'a-t-il pas fait imprimer quelques récrimina-
tions contre la France et ses hommes? Ce n'est pas vrai-
semblable. Ce qu'il y a de certain, c'est que. pendant
l'émigration . le duc d'Orléans écrivit ses « Mémoires »,
dont un exemplaire a été découvert aux Tuileries {mt
le peuple. le Si février, et un second, le 25. I
Nenilly ; l'un et Tautre ont été mis en lien de sftreté.
Si ces c Mémoires > ont été écriu avec la f^nchise de
Rousseau dans ses « Confessions > . ils doivent être bien
dégoùUnU à lire. Espérons que. pour l'édification des
partisans à une monarchie quelconque, on les fera im-
primer un jour. — Le 11 mari 1845, feu Berriat-
Saint-Prix. doyen de TÉcoIe de droit, remit à Louis-
Philippe, au nom de la Société des Antiquaires de
France, les < Mémoires » composant la nouvelle série
des travaux de cette société. Dans ceUe entrevue. L^is-
Philippe dit à l'académicien que l'élude des aaUquités
avait quelquefois occupé ses loisirs ; que. dans les loin-
Uios voyages de sa jeunesse, il avait trouvé une ins-
cription portant les célèbres initiales S. P. Q. R.. ce
qui semblait indiquer que les Romains avaient pénétré
dans une partie du nord de l'Europe que l'on ne croyait
pas qu'ils eussent visitée. « J'ai dessiné cette, inscrip-
tion. conUnua Louis-Philippe, et je dois l'avoir encore
quelque part, avec les observations qu'elle m'a suggé-
rées (1) », — En 1846. Louis-Philippe avait à sa
table un prélat de province qui sollicita son appui pour
un jeune homme de sou diocèse qui voulait présen^r
au Thé&tre-Français une tragédie de sa composition.
Quel est le sujet? dit Louis-Philippe. — « Le comte
Julien » (ou le roi Rodrigue). — J'acquiesce avec d'au-
tant plus de plaisir que. dans ma Jeunesse, j'ai traité
le même sujet. Louis-Philippe, comme Thulssie^ Jovial,
avait fait des chansons sur tout.
n.
DEUXIÈME ÉPOQUE. 4830-1848.
XIV. Lettre de Louis-Philippe à Nicolas.
Paris, 19 août 1830.
Imprimée dans l'ouvrage intitulé : « Les Grandeur»
de la patrie et de ses destinées en présence des révo-
lutions et des puissances en 1840 », par A. Madrolle.
2* édition. ParU, Del/oye. 1840. in-8, p. 100-108.
A la suite est la « Réponse à S. M. le roi des Fran-
çais », en date du 18 septembre 1830.
XV. De rOpposition en 1832 /par Al-
phonse Pépin, avocat. Paris, de timprime-
rie de Barbier, 1832, in-8, 96 pag. — Sec.
édit., revue et augmentée. Parts, Dezau-
che, Delaunay, Planche, 1832, in-8 de
132 pag.
Alph. Pépin. avocat, fut un scribe de Louis-Philippe ;
(1) Notice sur la vie et les travaux de M. Berriat-
SainUPrix. par M. Taillandier, député. {ParU, 184J).
ia-8. p. 28-29.
951
LOUÏS-PHIUPPE
LOmS-PHIUPPE
des personnes bien informées le savent : il a rédigé sur
les notes de son maître non-senlement cet ouvrage,
mais encore tons ceux qui portent son nom. et soumis
ensuite sa rédaction an roi des barriatdet. Pépin,
ayant un collaborateur royal, pensait devenir nn jour
minisire d'État; on le Ot bibliothécaire de madame
Adélaïde. Il a pu dire avec Béranger : Ahl monsei-
gneur, quel honneur 1 L'infortuné collaborateur du roi
du Juste-milieu mourut en décembre 1842, d'une am-
bition de portefeuille rentrée.
XVI Les Barricades en i832, par Al-
phonse Pépin, avocat. Paris, Delaunay,
Planche, 183i, in-8, 78 pag.
Antre production du scribe du chitean.
XVII. Notes de la Correspondance se-
crète de Louis-Philippe avec Talleyrand.
9 pag. autogr.
• Publiées k Londres, en 1839, par les soins de la
Contemporaine, dans le journal anti-philippiste qui pa-
raisait dans eetta capiulesous le titre de c Portefeuille
français ».
Ces notes remontent aux premières années de la ré-
volution de 1830. et montrent que dès cette époque
l'avenir était engagé, imprudemment peutrètre. sur les
points suivants :
U9 traitét de 1815 déeltiréê inviolabUt.
La fortificatUm de Parit eomme moyen de conte-
nir, la capitale.
L* abandon d'Alger promis à l'Angleterre.
L'alliance anglaite comme prix de cet abandon.
L'abandon de la Pologne.
Ces notes ont été publiées dans le n« du 24 janvier
1841 de c la France ». en même temps que les lettres
dtées sous le n« vin. IjOS éditeurs avaient intitulé les
fkigments qu'ils publiaient : i La politique personnelle
de Louis-Philippe expliquée par lui-même. »
XVIII. Un Électeur de Paris (Louis-Phi-
lippe) au général Lafayette (sur le pro-
gramme de l'Hôtel de Ville). (De impri-
merie Paul Henouard, Paris, tous les li-
braires, 30 juin 1832, in-8, 19 pag.
Lettre peu digne contre le général Lafayette. qui.
dupe comme tant d'autres, a^ait présenté en 1830. an
peuple parisien, le duc d'Orléans comme la meilleure
des républiques.
Nos c Supercheries littéraires dévoilées », col. 1219
et suiv., ont reproduit en grande partie cette Lettre
où toute pudeur est entièrement bannie.
XIX. Deux ans de règne. 1830-1833,
par Alphonse Pépin, avocat. Paris, Alex,
mesnier, 1833, m-8. — Seconde édition,
revue et augmentée de documents nou-
veaux. Paris, le même, 1833, in-8 de
1,488 pages.
c C'est une réfutation semi-offlcielle du livre de
M. Serrans, sur la révolution de 1830. L'auteur, si
nous ne nous trompons, a publié, en 1832, une bro-
chure pour démontrer la parfaite légalité de l'état de
aiége. M. Pépin a été, nous assore-t-on, aidé dans son
travail par quelques-uns des ministres actuels et par
S. M. Louis-Philippe, et il est difficile/ en effet, de
supposer qu'une antre personne que S. M. Louis-
Philippe ait fourni les notes sur lesquelles ont été
écrites quelques scènes de Neuilly, quelques con-
versations de l'H6tel de Ville, en 1830. et swtoat
la fameuse entrevue du 6 juin, entre les députés da
Compte rendu et le roi vainqueur de l'insarrectioa df
SaintpMéry. Malgré cette royale coUaboratioa, le livre
de M. Pépin est loin d'offrir riulérèC des divers ou-
vrages qu'il a pour objet de réfuter, etc. etc. — D y a
de très-dair et de très-fiicile à saisir dans cette «ès-
cure et vulgaire compilation du palais, des caioaniÊs
contre les adversaires de la royauté dn 7 aoftt. de •
«National, 16 aoftt 1833.»
Le « NaUonal, » d'après ce que nous avuaa di:.
n« XV, était à demi informé : aiqoard'bui, c*est un se-
cret de comédie.
XX. Discours, allusions et réponses de
S. M. Louis-Philippe, roi des Praocais.
avec un sommaire des drconstances qtii
s'y rapportent. Extraits du « Moniteur »
(1830-47). Paris, de fimpr. de l/« Aoûsse,
1833-47, 17 vol. in-^.
Un recueil de maximes extraites de ces Diecann,
Allocutions, etc., a été imprimé sons ce titre:
« Code des rois. Pensées, et opinions d'un printe
souverain sur les affaires de l'État ». publiées par B. Pak
GNON. Parie, Cotillon, 1848, in-lS devmet 241
pages.
XXI. Adresse d'un Constitutionnel aux
Constitutionnels. Paris, de Vimpr. de F,
DtdoM835, in-8, 56 pag. — Seconde édi-
tion. Paris, Firmin Didot, 1835, in-8,
5Gpag.
La première édition est anonyme ; la seconde a pan
sous le nom de M. le comte de Rsderer, pair de Fran» ;
mais des personnes qui se prétendent bien iafinmées
affirment que le comte de Reederer n'a été que le prèle-
nom de Louis-Philippe pour la publication de cet écrit.
Cet opuscule a donné lieu à la publication du sui-
vant : « Adresse d'un vrai constitntioonel aux vrats
constitutionnels ». Paria, Guillaumin, mars 1835.
in-8 de 32 pages. — Réimprimé dans la mtm
année.
XXII. Études législatives, par M. G. N.
(Navaro). Paris, M^ Arthus-Bertrand,
1836, in-8, 336 pag.
M. Navaro, ainsi que Pépin, avait obtenu uae place
an Château pour prix de sa plume dévouée.
XXIII. Notice des peintures et sculptures
du Palais de Versailles (par Louis^Phi-
lippe). Paris, de l'impr. de CrapeUt, 1837,
gr. in-12, 460 et 80 pag.. plus 3 pians li-
thographies.
Les 80 dernières pages sont consacrées à la acelp-
lure.
Ce livre a été réimprimé avec des addiUons a 4o
augmentations, sous les deux titres suivants:
10 « Notice historique des peintures et sculptures da
palais de Versailles». (Avec des notices historiques sur
chaque sujet.) Paria, de l'imprimerie de L.-B. The-
moitinet de, 1832. grand in-12 de xx et 638 pag»
avec 3 plans.
2« « Galeries historiques du palais de Versailles».
(Avec des notices pins amples que dans les précédentes
éditions.) Paria, de V imprimerie de Foin et Tk»-
not, 1842, grand in-12 de xvi et 1018 pages avec
3 plans.
933
LOUIS-PHIUPPE
LOUIS-PHILIPPE
954
Depuis 1830. Lonis-Philippe. dans l'intérêt de U
liste civile, avait d^à retn Um les livrets da Musée
du Àjonyre, et Dieu sait ce qae ces livrets npporUient
aosoellement à la liste civile (1) 1 Qaoi d'extraordinaire
qu'il ait composé, après les Notices de la Galerie d'Or-
léans, les lirreU dn Blasée de Versailles fondé par
loi?
XXIV. La Royauté de Juillet et la Ré-
volution, par râuteur de «Deux ans de
rè^e ». Paris, Dezauehet Delaunay» 1837,
i vol. in-8.
XXV. De la Prérogative royale, par l'au-
teur de « Deux ans de règne». Paris, de
fimpr. de Guiraudet, 1838, in-8, 64 pag.
u n'est pas vraisemblable qne Loois-Philippe, l'an-
tenr présumé dn c Maire d'En » et de i l'Ecn de
France >, ait en part à un antre ouvrage d'Alphonse
Pépin, talitiilé : État du Catholicisme en France, 1830-
1840, on le Catholicisme mis à la portée de toutes
les doctrines philosophiques, religieuses et sociales,
qui ont svrgi et se sont développées en France depuis
dix ans. {De Vimpr, de Vatar, à Renna). Paris.
0(irierFiiljrmce.l841.)n-8 de 432 pages.
XXVI. La Russie envahie par les Alle-
mands. No tes «recueillies par un vieux Sol-
dat, qui n'est ni pair de France, ni diplo-
mate, ni député. Leipzig, Miehelsen, 1844,
in-8, XIV et 138 pag. \
Une personne appartenant an corps diplomaUqne
nous a affirmé savoir, de source certaine, que le vieux
soldat était Lonis-Phitippe (2).
Dans la dernière époque de sa vie, Louis-Philippe
s'a pas été sans écrire beaucoup dans les feuilles quo-
tidiennes, stipendia par ses ministres. Depuis 1830,
il avait aussi commencé une seconde série de ses Mé-
moxru, écrits, dit-on, sous sa dictée, par un général.
Lors de sa fuite des Tuileries, au 24 février 1848, la
reine recommandait vivement aux gens qui restèrent
ifTéi la famille royale, de sauver les Mémoires du roi.
Qae sont-ils devenus dans le sac du palais?
Peu de jours après la surprise de Février 4848,
ainsi qne l'ont dit des journaux de l'époque, on voyait
entrer dans la cour des Archives nationales deux vastes
voitures de déménagement renfermant un grand nombre
de coffres, de caisses, de paniers, de portefeuilles rouges
et noirs, ficelés, scellés avec le plus grand soin. Ce
eonvot était composé de papiers venant des Tuileries,
et appartenant an roi, i la reine des Français, aux
princes et princesses de la famille royale.
Dans les ringt-qnatre premières heures de l'occupa-
tion du palais des Tuileries, les papiers de toutes sortes
jonchaient les tapis, les parquets des appartements.
Lne grande quantité fot jetée dans la cour, dans le
Jardin, et brûlée ; d'antres furent enlevés. Mais anssi-
tét qu'il leur fut possible de bire respecter leur auto-
rité, le commandant militaire dn palais et le délégué du
ministère de Tintérienr réunirent leurs efforts, et par-
Tiarent à préserver tout ce qui demeurait intact de ces
correspondances Intimes. Les salles qui les contenaient
+ (1) Id Qnérard est mal informé : les Livrets dn
Vasée du Louvre se vendent au profit de l'Etat et non
de la Liste civile.
-|- (2) Observons qne Qnérard, rectifiant pins tard
(cUe assertion^ attribue cet écrit au comte Sasor.
fiirent d'abord fermées avec soin; plus tard, quelques
élèves de l'école Polytechnique et de SaintrCyr s'offiri-
rent obligeamment pour aider à les relever, à les clas-
ser; enfin Ils furent ra^emblés dans tous les coffres
que l'on put se procurer, et arrachés par conséquent
aux mains avides et cnrienses qui tentaient de s'en
emparer.
Le ministre de rintéritnr Itat prévenu de l'Impor •
tance de ce dépôt, et, après s'en être entendu avec le
liqnidatenr de l'ancienne liste civile, il décida qne
tous les papiers rassemblés aux Tuileries seraient dé-
posés anx Archives nationales, avec invitation de ne
lever les scellés qui les protègent que si la nécessité en
était sentie plus tard.
Le 19 on 20 septembre 1848. l'une des chambres
du tribunal de la Seine statuait en ces termes sur une
albire de détournement de manuscrits de Louis-Phi-
lippe :
ff Attendu qn*il est établi par les débats qne M. de
Pontéconlant, étant dépositaire public, a détourné et se
les est appropriées, un rertain nombre de pièces offrant
un intérêt historique et politique, entre antres la mi-
nute d'une « Lettre de l'ex-roi Louis-Philippe an Pape;
une « Note sur les lieutenants-généraux ; » une c Bé-
ponse dn duc de Nemours à son f^re le duc de Join-
ville* ; pièces qui se trouvaient entre les mains de M. de
Pontéconlant en vertn des fonctions dont il avait été
investi le l*c mars dernier;
« Ce qui constitue le délit prévu par l'arUcle 171
du Gode pénal modifié par l'art. 463 ;
« Condamne M. de Pontéconlant è 500 fir. d'amende
et aux dépens. »
éCRFFS FAUSSEMENT ATTRIBUéS A LOUIS-
PHILIPPE.
Pen après les journées de février, on vit paraître
un débordement de pamphlets politiques qui portent le
nom de l'ex-roi. Nous n'avons pu parvenir à la con-
naissance de tous ces écrits apocryphes ; mais nous ci-
terons les suivants :
1« « Lettres de Louis-Philippe aux membres du gou-
vernement provisoire et aqx souverains étrangers. »
(Composées par M. Achille Philippe). Paris, rue de
Sorbonne, n« 1. 1848, in-8 de 8 pages.
20 c Lettres secrètes de Louis-Philippe ». trouvées
au château des Tuileries, le 24 février 1848. Paris,
Thuvien, paetage de l'Opéra, n» 30, 1848. in-8 de
16 pages. — Cet écrit a obtenu trois éditions dans
la même année.
3» ff Lettre confidentielle de Louis-Philippe è l'As-
semblée nationale ». — Impr. dans une feuille in-fol..
qui a paru sons le titre : ff Manifeste de la ligne so-
ciale ».
40 ff La guillotine». (Composé par M. Achille Phi-
lippe). Demi-feuille in-fol. ayant en tète un portrait
de Louis-Philippe découvrant sa poitrine, et y laissant
voir une guillotine tatouée. — C'est une histoire de
la guillotine et des principales viaimes qu'elle a
faites.
50 « Lettre écrite par Louis-Philippe sur les évé-
nements du 15 mai. (Composée par M. Gaétan Del-
mas.) ln-4, d'une page à 2 colonnes.
+- LOUISE ***
Saint-Léon].
I. Athanasie de Réalmont, par — . Paris,
1817, 2 vol. in.l2.
IL Le Pavillon chinois, ou Contes et
(Madame] . [Brayeh db
9îtô
LOUISIANAIS
LOYAU DE LACY
i^
Opuscules de ma vieille tante, par — . Pa-
ris. 1825, in-18.
LOUISIANAIS (Un), aut. dég, [Allard,
de la Louisiane].
Epaves. Paru, Hect, Boggange, et Nou-
velle'Orléans, Leiièvre, 1847, grand in-8,
viii-388 pag., avec une gravure.
Becneil de poésiei dWisé en den parties , b pre-
mîire contenant des poésies originales, ei la seconde,
QnelqnesÉpignunmes de Martial, traduction Ktoe. Le
tout formant xiv litres. '
+ LOUP D'EAU DOUCE (Un) [Fabbo
Jules Jacquin].
Manuel universel et raisonné du cano-
tier. Ouvrage illustré de SO grav. sur bois.
Pans. 1845, in-i2.
Cet aeclésiaitiqne, qni a écrit ce livre poor s'amnser,
a nis à joar des œnvrcs d*nn genre plus sérieax : le
« Dictionnaire nsnel du cnré de compagne a. Paris,
1848. in^; c RneU. le Châtean de Riclielien et la
1, 1845. in-B; elc«
4- LOURDOUEIX (de), géonyme [Le-
LAHGB, deLourdoueixl.
Yoy. la c France littéraire », tom. IV
et M.
+ LOUSTEAU (ÉUenne) [Aurélien
Scholl].
Des articles dans le « Nain Jaune ».
Ce nom est celui d'un personnage de Balxac.
-h LOUVAY DE LA SAUSSAYE [Fabbô
BaudeauI.
Yoy. DisciPLK DB l'Ami des hommbs, I,
948 e.
-4- LOUYET DE COUVBAY.
Les Amours du chevalier de Faublas.
D'après le cousin Jacques (Belfroy de Reigni). dans
son c Dictionnaire néologique des hommes et des
choses ». cité par M. Ch. Monselet (e les Oubliés et
les Dédaignés », t. I. p. SS4). ce roman n'est pas de
l'auteur auquel il a toujours été attribué : t Nous éton<
nerons bien nos lecteurs quand nous leur pronterons
que « Faublas > n'est pu de Lonvet. Sans doute que
cedéibnt législateur a laissé sur la terre des amis et
des partisans qui prendront sa défense «xnnme ils le
doitenU Nous les prions d'attendre les articles Faublat,
Homherf. Louvet et Vaudoyer. •
LOUVETEAU (D.), p9, [Dàrthbnày, an-
cien rédacteur de la « Gazette des Tribu-
naux »].
Auteur de quelques articles sous ce
pseudonyme.
-+-.LOUVILLE (marquis de).
Mémoires secrets sur rétablissement de
la maison de Bourbon en Espagne, extraits
de la correspondance du — . Paris, 1818,
2 vol. in-8.
Ces llétaMires ont été extraits et arrangés par le mar-
quis Sdpion de Aoure. G. M.
LOUVOIS (le marquis de), opocr. [Sa.\-
DRAS DB COCRTILZ].
Testament politique do — . 4695, in-li.
Réimprimé dans le r Recueil des testamenU pekin
qnes, etc. ». Amsterdam, Changuian (Paria), 1749.
4 vol. in-lS.
+ LOUVOIS [Camille Lbtelueb, abbé
DR Louvois, né en 1675, mort en 17181.
Discours de réception à l'Académie fraih
çaise.
C'est tout ce qui a éU imprimé de cet abbé, qui émi
d'ailleurs un homme instruit
-h LOUYET (P.), plagiaire [J.-J.
Lius].
Cours élémentaire de chimie généraie
organique, à Tusa^des écoles et des ooUé^
ges. Bruxelles, Société eneuclographiqwe.
18i4, 2 vol. gr. in-8, avec plancnes.
Sauf l'introduction de cetoavrage. qni n'est peohMR
pu entièrcnent prise d'antres savants, le reste est
copié, sans même que la ponctuation en ait élédanfE^.
de la traduction française du grand oovnge de J.-J-
Benelius, pnMiée cbes 101. F. Didol frèRs.
LOY (V), ps. [Victor-Vincent Jolt]. .
I. Humble allocution à nos honmies d'É-
tat, par un Belge, qui a pris la RévolutioD
au sérieux. Bruxelles, Berthot, 1832, in-8.
36 pag.
U dédicace de cet éait à M. G«Bdd»ieo est sifnéc:
V. Loy.
+ II. Biographie des faomme^ de la Ré-
volution. Bruxelles, 1832, in-8.
n a«pam quatre livraisons de cet onvnce. qni k
rapporte à la révolution bdfe.
LOYAU DE LACY, et d'abord Loui
d'Amboisb, noms anoblis (1) [A. Lotai,
d'Amboise, successivement écrivain mys-
tique, hagioçraphe, directeur de spectacle
et poëte trafique.]
Né de petits marchands de la ville d'Am-
boise, qui n'avaient nulle prétention à la
noblesse, M. Loyau faisait ses études ecclé-
siastiques pour se faire prêtre, lorsque
survint la Révolution de Juillet : il quitu
alors le séminaire, se fit professeur parti-
culier et cultiva les lettres. M. Loj-au n'é^
tait pas sans avenir en littérature, et son
premier ouvrage, « le Prêtre », qui sont ses
souvenirs de sénainaire, est écrit avec une
certaine élégance. De maladroits amis gâ-
tèrent son talent en la flattant trop. M.
Loyau eut alors de la vanité, et elle fut
H) Laqr est le nom d'un relieur, me du Chevalier-
dn-Goet, ifi 3. dont M. Loyau. en secondes accès, a
épousé h sœur. Notre écrivain eftt donc pu prendre le
nom de Loyao-Lacy, mais il pensa que, dans sou sns-
tocratique clientèle, la particule qualiflcative prodoirut
un bon effet, et il se l'adjugea I
957
LOYAU DE LACY
LOYAU DE LACY
958
poussée très-loin. L'auteur de ces lignes se
trouvant en soirée chez un de ses voisins,
y rencontra M. Loyau, qui y était comme
âmi de la maison. On causa littérature, et
l'auteur du « Prêtre » arriva à lui dire :
// ny a dans la littérature, à notre éjmue,
fpte deux hommes : moi, et Chateaubriand
(niSTOHiQUE). On conçoit combien la va-
nité de M. Loyau dut le rendre insuppor-
table à ses collègues et à ses éditeurs. Il
écrivit des livres religieux, et, par une
contradiction assez bizarre, il succéda à
M. Déaddé dans la direction du petit théâ-
tre de la Porte Saint- Antoine. Plus tard, il
voulut aborder la scène tragique; mais
ses débuts ne furent pas heureux, et il
s'en vengea sur les cntiques qui avaient
rendu compte du seul ouvra^ de lui qui
ait été représenté, en leur mtentant un
procès ridicule, que pourtant il gagna !
L Le Prêtre. Paru, IfjoneUe, 1830,
:n-12.— Deuxième édition, sous ce titre :
«La Vie d'un bon Prêtre » (en 38 lettres),
avec des changements et augmentations,
suivie de « la Mendiante » et de « la Pauvre
Mère». Paris, Ange, Cherest, 1837, in-12,
IV et 312 pages.
U première édition est aoon^e ; la secoDde porte
le Dom de M. Loyan d'Amboise.
IL Henri de France. Paris, Renduel, rue
des GrandS'Augu^tins, n° 22, 1831, in 18,
âG6 Da2es
m. Vie de saint François de Sales,
évéque et prince de Grenève, ornée de son
portrait et d'un modèle de son écriture.
Paris, J.'J. Biaise, 1837, in-8.
Formant aussi le tome I*' de la bonne édition des
Œmres de saint François de Sales. 16 vol., publiée
en 1833, par le même libraire.
Ces deox derniers onvrages ont encore été imprimés
sons le nom de Loyan d'Antboise.
IV. A MM. les membres de la Chambre
des Députés. Paris, de r imprimerie de Cor-
dier, 1835, in-4, 4 pages.
Signé Loyan d'Amboise. Relatitement à sa « Coor
de Charles d'Anjon >. pièce qui éUitsnrle point d'être
jooée svr le théâtre Dorsay. C'est Traisemblablement
an public de ce théâtre qu'était destinée une autre œoTre
dramalique du même auteur, « le Lys d'Évreuxa, re-
prL^Mnlée dix ans plus tard à l'Odéon.
V. Morale en action du Christianisme.
Journal des beaux traits inspirés par la re-
ligion, où les faits viennent seuls démon-
trer la précieuse inQuence de la foi sur la
conduite des hommes et sur le bonheur de
la Société. Paris: passage Dauphine, n** 22,
1835, in-8. Anon.
OoTrage périodique qui paraissait mensuellenient. et
doDt le prix de l'abonnement annuel était de 10 fr.
M. Loyau a été. pendant six mois an moins. le direc
tear, le rédacteur en chef
recueil.
et le propriétaire de ce
VI. Des Anges de la Terre. Paris, Jean-
thon, 1836, m-8.
Un autre écrivain. M. A. E., de Saintes (M. Alexis
Eymery. de Saintes], a publié de 4843 à 1845 un on-
vrage sous un titre à peu près semblable : « Les Anges
^ la terre personnifiés par leurs vertus on leurs belles
actions », 2 vol. gr. in-8 avec gravures.
VII. La Nouvelle Antigone. Paris, Ange,
Cherest, 1837, in-8.
Le ftiux titre porta : « Le Vcen des familles, on nue
Digne aux mauvais romans b. Collection en SO vo-
lumes. Premier de la collection.
VIII. Ses Œuvres dramatiques : les
Français à Naples, tragédie en cinq actes
et eh vers, précédée d'un prologue; —
Une invasion de Normands, drame en cinç]
actes et en prose. Lagny, de rimprimerie
de Leboyer, 1837, in-18.
IX. Ma défense au conseil de famille.
Paris, de ^imprimerie de Maulde et Renou,
iai2, in-8, 20 pag.
A partir de cet écrit Tantear ne signe pins Loi/au
iCÀmboite, comme il l'avait flkit Jusqu'alors, mais Lofau
de Laey,
X. Le Lys d'Evreux, tragédie en cinq
actes et en vers, représentée au théâtre
de rOdéon, le 19 janvier 1843. Paris, de
rimprimerie de Maulde et Renou, 1^,
in-8, 212 pag.
Pièce représentée et imprimée aux frais de l'auteur
et de ses protecteurs ; sitôt qu'ils ne voulurent pins
acheter de billets au directeur deTOdéon d'alors, c'est-
à-dire après la 3* on la 4* représentation, celle oeorre.
que son auteur trouvait admirable, contre Topinion de
tous les critiques compétents, qui ne l'avaient pas trouvée
bonne, ne fut plus jouée.
Le compte rendu de cette pièce par le spiritoel et
consciencieux M. Rolle. imprimé dans le GoimIUi*-
tionnel du S7 du même mois, fût la source d'un pro-
cès^ très-singulier dans nos fastes littéraires. Si le « Lys
d'Évreux » ne mérite pas qu'on garde un souvenir de
lui, il n'en est pas ainsi du procès dont il a été l'occa-
sion, et il faut le conserver, comm» preuve des influences
déplorables qui pèsent quelquefois sur les tribunaux.
Nous le donnerons donc ici en entier, avec les réflexions
des journaux sur la jurisprudence singulière qui a été
introduite à l'occasion d'une critique littéraire, juris-
prudence à laquelle M. de Ségnr d'Aguesseau n'a pas
rougi de faire appel à la fin de 4849, à l'occasion
d'un discours de lui i la Chambre des représentants.
TRIBUNAL C0RR2CTI0NNEL DE PARIS
(7* chambre).
Présidence de M. Lepelletier-d'Anlnay.
Audience du 6 mart,
RBrus d'insertion. — l'auteur du Lys d'Évreux
CONTRE LE GIVRANT DU CotUtitUtUmiUl.
M. Loyan de Lacy est auteur du « Lys d'Évreux * ,
tragédie représentée à l'Odéon dans le courant de jan»
LOYAU DE LACY
LOYAU DE LACY
960
▼ier dernier. Le S7 du même mois, M. Rolle, dans If
feoilleton da v ConstiloiionneU. appréciait à son point
de me Toravre dramatique dn jeune auteur. Suivant pa$
à pas la marche de la pièce, il a fait de nombreuses
ciutioos. Le feuilleton de M. Rolle consacré à la cri-
tique du « Lys d'Bvreux t n'avait pas moins de huit
Dans une réponse adressée an gérant dn « Gonsli-
tntionnel», M. LoyaudeLacy s'est plaint de cescita-^
lions, comme étant Inexactes et mutilées à plaisir, et il
réunissait les vers de sa tragédie en regard des vers
imprimés par M. Rolle.
Le gérant dn « Gonstitotionnel > reAisa l'inserUon
de cette réponse, qui ftat publiée, à la date dn 16 fé-
vrier, par la r Revue et Gaxette des Théfttresi.
Ce refus a motivé la plainte portée aujourd'hui con-
tre M. Charles Merruan. gérant dn c Constitutionnel».
M* Johannet. chargé de soutenir la plainte, a pris
la parole en ces termes:
Au premier bruit de œ procès, à la première nou-
velle que M. Loyau de Lacy intentait une action contre
« le Constitutionnel > pour refus d'insertion de sa ré-
ponse an feuilleton du S7 Janvier, une même idée s'est
offerte à tous les espriu. On a pensé que l'autenr dn
« Lys d'Evreux •, en demandant justice aux Tribu-
naux, n'agissait pas seulement dans son intérêt per-
sonnel, mais avant tout dans celui de la dignité litté-
raire, de la loyauté de la critique.
Cette cause est donc, aux yeux de tous, dominée par
un noble, un généreux sentiment, elle a un but sérieux,
utile ; elle est, en un mot, digne d'être soumise à votre
appréciation.
M. Loyan de Lacy l'a si bien comprise, qu'alln de
la dégager de toute préoccupation pécuniaire, il s'em-
presse de renoncer aux dommages-intérêts qu'un ins-
tant on avait songea réclamer pour lui (1).
Vous avec donc aujourd'hui pour mission de juger
si le feuilleton du i Conslitulionoel •. en dénaturant
d'une manière quelconque l'œnvre de M. Loyau de Lacy,
n'a pas oublié les devoirs imposés par la vérité et la
justice, et si le journal ne lui doit pas une répara-
tion.
An point de vue littéraire, vous examineres si dans
le fond, et surtout dans la forme, la critique n'a pas
abusé de son droit, et si, pour le bon plaisir, pour le
triste besoin de raillerie, il lui était permis d'altérer
le sens, de tronquer, de falsifier les vers de M. Loyan
de Lacy.
Depuis quelques années surtout, cette gutrecnidance
a fatalement progressé, et si on ne s'opposait pas k
ses efforts, chaque Jour plus actifs, elle amènerait une
complète désorganisation.
Je ne ferai pas toutefois an feuilleton du « Consti-
tutionnel» l'honneur de le reconnaître si dangereux. Le
lundi 27 janvier, il a manqué pour cela à son autenf
deux choses essentielles : le bon goftt. qui sert tou-
jours ; puis la vérité, qui ne nuit Jamais. Emporté par
une ardeur quelque peu jalouse, dont j'aurai plus tard
à dire les motifs, il est à la fois sorti de ses habitudes
graves et de cette verve pleine d'éclat et de saillie qui
lui est familière. Les feuilletonistes apparemment sont
hommes; j'allais presque dire qoe, pour avoir quelque
chose de commun avec un autre sexe, ils sont Journa-
liers parfois. Ce jour-li, celui du c Constitutionnel »
(i) Il n'en a pas moins réclamé plus tard 50,000 fr.
de dommages et intérêts, ainsi qu'on le verra plus
loin.
éuit mal disposé : il a voulu immoler M. Lojaa de
Lacy. et il s'est mis à l'oeuvre.
Après quelques explications données aar les vids»-
lodes éprouvées iiar le « Lys d'Evreux • aiaflt d'arri-
ver an grand jour de la repréaentalHm, l'avocat passe
i l'apprécution du feoilleton de M. Rolle. doat il
donne préalablement lecture. Le fenilteton tammmt
ainsi :
LE LY8 D*£VREUX.
Tragédie en dnq actes de M. Loyan de Lacy.
« M. Loyau de Lacy est ce même anleor tragiqac
qui a rempli longtemps la ■ Gaxette des Tribuuns «
dn bruit de ses querelles avec l'Odéon. et le t Lys d'E-
vreux est cette même tragédie, ballottée d'andieufes a
audiences et d'assignations en assignalions, qui a fiti I
par trouver un allié dans le Tribanal de commerce . par
s'ouvrir les portes du second Théâtre-Praacais. et f»
s'y foire un passage à grands coaps d'nn jugemeul u
bonne forme, redoutable bélier. Nous aimions cette bi-
meur tenace et belliqueuse de M. Loyan de Lacy. et
nous en aurions volontiers fait l'essai pour dobï- |
mêmes ; c'était dans cette inteation gnerroyautc «iie
nous avions écrit ces lignes, lundi dernier, en forme At
manifeste : « J'ai bien encore là une tragédie a aa^ \
actes, le c Lys d'Evreux », qui me sollicile; ki»
cette tragédie vient d'êlre Jooée par arrêt dn TribuBal de
commerce, et je me défie des tragédia judiciaires;
je ne parierai donc pas du ■ Lys d'Evreux, i nnnas
que l'auleor ne m'assigne à comparoir pardenat
Mil. les président et juges, et que. de même qo'ii a I
fait représenter sa pièce, il ne m'oMige à la vwr par <
autorité de justice.
c La déclaration était positive; M. Loyan de Lacy I
ne pouvait pu s'y tromper; quanta moi, le passé de I
M. Loyau de Lacy m'annonçait sndisamment ce que je
devais attendre, pour le présent, de ses goftts militii-
res; je me préparais donc à voir ma citadelle vigoum-
(ement attaquée par le corps d'année de M. Loyaa de
Lacy, commandé par un huissier, et je complais sur m
bombardement de papier timbré : mes mesures élaieat
bien prises ; mon portier, — sentinelle avancée. —
était sur le qui -vive, et devait foire feu i l'appfocbrde
l'ennemi; mes magasins se trouvaient en bon éUt;
j'avais des vivres et «les munitions pour plus d'an aa;
mes portes étaient crénelées, barricadées, casematées,
et mon escalier miné. Que vous dirai-jef J'étais résoia
i organiser une défense désespérée, et à me foire sn-
ter moi et les miens, à la dernière extrémité, après les
prodiges inonis d'une lutte héroïque, plutôt qoe d'assis-
ter volontairement à la représentation dn « Lys d'E-
vreux » ; on ne m'aurait porté à l'Odéon qu'es lam-
beaux, tout sanglant, à l'agonie, et j*MC croire qse
Dieu, qui a quelquefois pitié des pauvres mortels, m'aa-
rait permis de ne pas arriver vivant an second Tbéàiie-
Francais, et de mourir en route de mes larges blessares.
Il y a des malheurs qu'on ne peut éviter que par la
mort. Plutôt la mort que l'Odéon \ c'est la devise des
Français.
Mais H. Loyan de Lacy n'est pas seulement un gond
homme de guerre, c'est encore un fin diplomate; cl woù'
seulement l'Odéon sonne la charge et descend dans la
mêlée, mais il exerce aussi l'art subtil de la plus ivsi-
dieuse politique. Je m'attendais à trouver deux Napolcoa
dans mes deux adversaires ; je n'y ai trouvé que deu
Talleyrand. Je comptais sur des lions, ce sont des ser-
pents qne j*ai eu à combattre. Convaincus qu'ils n'ao
raient pas bon marché de ma personne par la tote, ils
96i
LOYAU DE LACY
LOYAU DE LAf.Y
ont ea reeours à l'adreue ; désespérant de vaincre, ils
OQt séduit. Sédnit qui, qaand, comment? Je l'ignore.
Toqjoors estril qu'on des miens m'a trahi, et a laissé
l'ennemi pénétrer dans la place, sans que j'en fosse
averti, sans qo'il me fût possible de me mettre en
garde! — Un matin, — Tavenir tressaillera an récit
de cette doaloorense histoire. — je goûtais les dou-
ceurs d'une sécurité parfaite : mille pensées riantes
voltigeaient devant moi, il ma semblait que le ciel
m'inondait de délices et me libérait de l'Odéoo poor
toujours, quand tout à coup mon regard, poursuivant
joyeusement un pile rayon de soleil qui perçait les
nuages sombres, — inestimable trésor dans l'hiver in-
digent, — mon regard charmé s'attrista soudainement;
il venait de rencontrer, dans sa course errante, un
obstacle inattendu. C'était un corps quelconque, revëlu
d'un habit couleur café au lait, et qui s'était placé de-
vant lui. En examinant de plus près, je reconnus que
j'avais affûre à une brochure de la couleur que je vous
ai dite, s'étalant fièrement sur papier satiné. Une forte
odenr d'Odéon. mêlée à une odeur de tragédie, s'en
exhalait. Joignez-y le parfum du lys.... d'Evreox.
C'était bien le c Lys d'Evreux » , en effet : il n'y avait
pas à s'y tromper. M. Loyau de Lacy lui-même, qui
l'a planté et l'a vu naître, ne l'eût pas renié. Ainsi, ce
prodoit végétal, ce lys, que l'Odéon cultive depuis huit
jours, et qui semblait n'avoir poussé et fleuri que pour
l'Odéon. est arrivé jusque sur ma terre, et y a pris
racine malgré moi. Quel vent m'en a envoyé la
graine?
« Mon premier mouvement, je ne le dissimulerai
pas, fut un mouvement de désespoir : d'abord mon
amour-propre de César fut horriblement blessé de voir
l'armée ennemie entrer si facilement dans mes redoutes,
malgré l'appareil menaçant d'une formidable résis-
tance ; je tas effrayé ensuite de ces secrètes intelligen-
ces que l'Odéon entretenait parmi mes serviteurs les
plus dévoués, et je me considérai comme un homme
perdu et qui n'en réchapperait pas ; peu s'en fallut
donc que, dans le premier entraînement de ma ran-
cune, je ne misse le feu A la brochure café an lait,
m 'ensevelissant, comme une veuve du llalabar, dans
la cendre et dans la flamme du c Lys d'Evreux ».
« Cependant, avant d'accomplir ce double sacrifice.
— ou renonce difflcilement à la vie, même à la plus
amère, — l'idée me vint de faire connaissance avec le
« Lys d'Evreux », et de me rendre par là l'existence
plus insupportable ei la mort plus nécessaire. Soule-
vant alors du doigt la couverture café au lait, je plon-
geai courageusement le regard dans les profondeurs de
la tragédie de M. Lo>'au de Lacy, comme une victime
sur le point de se précipiter mesure de l'œil les replis
de l'abîme. Mais, — à prodige 1 — peu à peu le nuage
sombre qui obscurcissait mon visage se dissipa ; mon
sourcil olympien adoucit son froncement terrible; mon
œil perdit sa mélancolie ; ma lèvre rigide sourit agréa-
blement; ma rate se dilata, et j'éprouvai une émotion
de joie indicible qui m'enleva toute idée de suicide, et
me procura un chatouillement intérieur que je veux te
faire partager, ô mon cher et bien-aimé lecteur, en te
conviant à ton tour aux délassements du c Lys d'E-
vreux ».
Ici le feuilletoniste commence une série de citations
de la tragédie du ■ Lys d'Evreux » . Ces citations étant
reproduites avec les rectifications de M. Loyau de Lacy
dans la réponse insérée dans la c Revue et Gaxette des
Théâtres », nous en produisons quelques-unes. Leur
rapprochement du texte fera mieux comprendre la diffé-
rence*
T. II-
Les citations relevées par M. Loyau de Lacy étaient
précédées, dans sa réponse, de ce préambule :
ff A Monsieur le feuilletoniste du « Constitutionnel » ,
l'auteur du « Lys d'Evreux ».
f Vous me rendez fier. Monsieur, moi, pauvre débu-
tant dans la carrière des lettres dramatiques : obtenir du
premier, du plus austère de nos critiques, une attention
aussi bienveillante un feuilleton de huit colonnes,
et quel feuilleton I J'en ai gravé dans ma mémoire
jusqu'an dernier mot. Il recevra de moi l'honneur
qu'Horace veut que nous lassions aux écrits des maîtres :
Noctumd vertate manu, venate diumd.
c Mais, tout remarquable que soit cet article, vous
l'avez éait trop vite. Il est besoin de porter la lime sur
quelques passages. Je m'adresse à un homme qui sait ce
qu'il vaut, qui a le sentiment de son mérite et de sa
gloire. Corrigez ce feuilleton. Monsieur ; élevez k la di-
gnité de chef-d'œuvre ces pages qui seront votre premier
titre i l'estime. Vous me permettrez d'être votre guide ;
j'ai votre feuilleton sons les yeux, et J'en entame
l'examen.
« Le préambule pétille d'esprit ; c'est un défaut : la
vérité n'aurait pas autant de malice. Pourquoi ces fa-
bles? Je suis allé vous voir, et ne me suis point aperçu
que votre Olympe fût inaccessible. Je n'eus point affaire
à un Jnpiter, mais à un homme fort simple, fort ter-
restre, qui accepta de ma part une loge, avec la condi-
tion de venir à l'Odéon entendre ma pièce, qui n'y vint
pas, qui disposa de la loge en faveur de ses amis, qui
fit sa critique sans connaître l'œuvre
— ff Sans connaître l'œuvre , vous m'aviez présenté
votre pièce. » — En vous prévenant. Monsieur, que le
ff Lys d'Evreux > imprimé ressemblait fort peu au « Lys
d'Evreux représenté », j'avais fait tirer, pendant la répé-
tition, une vingtaine d'exemplaires de ma tragédie. On
m'indiqua des fautes, des longueurs ; de là, des correc-
tions. Vous les auriez appréciées, s'il vous eût été pos-
sible de vaincre votre répugnance pour un voyage à
l'Odéon. D'ailleurs, un Aristarque aussi instruit peut-il
ignorer qu'une pièce se juge à la scène, et non dans un
livre?
— ff Dans un livre, répondez-vous, les vers pa-
raissent tels qu'ils sont, et la déclamation est un pres-
tige dont je me défie. > — Tels qu'ils sont 1 je pouvais
le cxoire jusqu'ici; mais en lisant votre feuilleton.
Monsieur, je vois au contraire que les vers dans un livre
paraissent ce qu'ils ne sont pas. Allons aux preuves.
ff Je suis l'auteur de ces vers :
Mon cœur comprend le vôtre et s'unit à vot larmes ;
Mais au livre du sort l'instinct de nos alarmes
Ne sait pas toujours lire, et souvent notre esprit
S'accable d'un malheur qui n'y fut pas écrit.
ff Et voici ceux que vous m'imputez :
Mais an livre du sort l'instinct de nos alarmes
Ne sait pas toujours lire, et souvent votre esprit
S'accable d'un malheur qui n'y fut pas écrit.
< Remarquez ce changement d'un N en V, change-
ment qui transforme une maxime au ûioins passable en
ce qu'il y a de plus inepte comme pensée, de plus dé-
plorable comme poésie.
— ff Tant de bruit pour une couronne 1 c'est une
faute d'attention ». — Je suis heureux que vous me
fournissiez ce terme ; j'aurais été on ne peut plus em-
barrassé pour caractériser ce genre d'erreurs.
« Passons outre et calculons :
31
9G3
LOYAU DE LACY
LOYAD DE LACY
964
Seconds fautb d'attbntioii. — Vous atei In :
La mère a sarrécu, mais en rouvrant les yeox.
De les roovrir. hélas I elle accusait les deux.
c La mire a turuéeu. C'est le style d'âne portière.
Aussi aYai»-je écrit c«s vers :
Sa mère sanrécat. mais en rouvrant les yeux, etc.
TROtsiàMB PADTE d'attintion. — Celle-d est pins
sérieuse ; et Je pense même qu'elle paraîtrait difficile-
ment digne d'indulgence. Mais pour en faire comprendre
la gravité, Je suis forcé de citer plus de ven que votre
plume n'en déOgure.
BOOBR.
RoUon, ce conducteur de pirates fkronches,
Rollon, dont l'anathème est dans tontes les bouches.
Persécuteur de Dieu, fléau du genre humain,
RoUon, aimer ma sœur, et demander sa main!
RAROLD.
Qu'entends-Jef
ROOBR.
Il me rendra raison de' cette insulte.
HAROLD.
De tes espriU, jeune homme, apaise le tumulte.
Songe, u
ROGBR.
Qiaiies d'ici cet importan frelon.
HAROLD.
0 ngel
ROOER.
Va porter ma réponse & Rollon ;
Va d'nn défi mortel lui présenter ce gage.
(HjeUtêon gantelet.)
Demain nous nous venons.
« Or, Monsieur, voici comment vous rendes compte
de ce passage, que le public a en la jotUse de trouver
tort à son goût :
ff L'orgueil d'Harold gâte tout. L'offre conjugate de
RolloB est rejetée par le comte et par son fils. Chasses I
l'écrte Roger, en désignant Harold,
Chasses, chasses d'ici cet importun firelon.
Va porter de ce pas ma réponse à Rollon.
Oragel — réplique Harold.
fl Admirons ces trois chatêe%, \t decepa»! l\ uni
bien des ressources dans l'esprit pour Ikire le métier de
critique. Ces deux vers sont parfaitement ridicules, je
suis de votre avis ; mais c'est vous. Monsieur, qui en
êtes le père.
QUATRlàHB FAUfB d' ATTENTION. — Harold dit à RogCT :
Vois des Français combien nous différons I
Le titre de héraull. toujours nous l'honorons ;
Vous, dont la natfon inscrit sur ses bannières :
t J'ai le sceptre des mœurs et celui des lumières. . . »
c Lisons votre version :
* Eux dont la nation inscrit sur ses bannières
V J'ai te sceptre, elc.
Gomme cet eux est aimable !
cmQiJiàMB FAUTE D'ATTENTION. — En citsAt Simple-
ment ces vers, que te comte adresse à sa flUe :
De les charmes tn sais quel éloge on pnbUeT
Par te pudeur enoor ces charmes embellis.
T'ont jusqu'ici d'Évreux lait surnommer le ^.
vous n'auriea déridé le frout de pas un de vos aboooi-^i
or. il faut que l'abonné s'égaye ; donc cette citatioa :
« Vous êtes impatient de voir CyseUe, et je te coa-
prends, Gyselle que :
« .Ses charmes embellis
* Ont jusqu'ici d'Évreux fait surnommer te lys. •
« On ne saurait vous rendre trop de grkes pour la
délicatesse de cette réticence. •
L'auteur, dans sa réponse, signale eaoore sept autres
fautes d'attention, et termine ainsi :
« Vous avez, il faut l'avouer, d'étranges confrères.
Le jour même où paraissait votre artide, phBîears jour-
naux à grand format (je sais que vous tenez fort pea de
compte des sentimenU de la petite presse) parteieat da
« Lys d'Evreux t comme d'une œavre sérieuse , en fai-
saient l'examen, employaient, pour bUmer, on ton caine
et digne, et plaçaient l'éloge à côté du UAme. Voilà bia
des gens qui vont s'accuser de ne pas s'y connaître. Mais
qnel embarras pour le public ! comment s'y preodr»4-il
pour concilier leur approbation et vos railteriesf Fi àoat \
Vous l'avez habitaé à ne jamaU douter ni de votre i»-
partialite, ni de l'équité de vos décisions^ Je voodnis
voir que vos paroles ne fussent pas recnes avec le ntmt
respect que des oncles I
c Est-ce que je ne donne pas l'exemple? Sur votre
affirmation, je me considère déjà comme un crétin lit-
téraire ; j'ai honte d'avoir écrit une pièce qu'on a ap-
plaudie, mais par pitié, par ignorance ; je me crois ia-
digne de prétendre aux touriera poétiques ; je me coe-
damne au simple labeur de te prose, et, renonçant i
feuilleter Corneille et Racine, je me bornerai à étadier
vos ouvrages. .. pourvu que vous consenties à m'indiqaer.
Monsieur, chez quel libraire on se les procure.
« Agrées, Monsieur, l'assurance de ma parftits coa-
sidéntion. « Loyau de Lacy. •
Aprfes avoir donné lecture de ces deux pièoet. M« h-
hinnet reprend : •
En vérite, je ne pute comprendre te langage du feail-
leloniste , et d'aboid je proteste contre au nom de h
vérité. M. Loyau de Lacy est allé lui-même cha le
feuilletoniste du « Constitutionnel »; it lui a offert aae
loge que celui-ci a acceptée, et, de pluè, il lui a renis
un exemplaire de sa tragédie, en l'avertissant qu'as
grand nombre de changemenU importante avaient Hé
faite i la représentation...
Le feuilletoniste du r Gonstitatlonnel • était dtioc
bien prévenu, et n'a pas péché par ignorance. C'ert
avee toute connaissance de cause qu'il a ridiculisé don
héros. Gysèle et Rollon, lequel, à titre de qsasi-hono-
nyme, aurait d& obtenir de lui plus d'égards.
M. Loyau de Lacy ne s'est pas borné à couvrir sa
manuscrit d'un papier café au lait, dont la coolfsr a
tant déplu au feuilletoniste du * Gonstitetîonnel » ; il a
donné à son ceuvre le nom de « Lys d'Evreux «.
Le Lygl... mais rien que celaa«dù faire harler le
« Constitutionnel. » Le Lyi et lui, c'est teut un con-
traste : le feu et l'eau, le blanc et le noir. Donc la tra-
gédie de M. de Lacy a été jugée, que dis-je? ooodaïa-
née sur son seul titre.
Enfin, M. Loyau de Lacy est un jeune hoon» an
mesura austères, aux convictions monarchiques et reh-
gienses ; son œuvre est empreinte de toutes les pens^
965
LOYAU DE LACY
IX)YAU DE LACY
966
et de toos les BenliineDU <pie les bons principes pen-
vent inspirer. Or, il font bien le reconnaître, le c Gon-
stitniioiûiel • n'a pu précisément été fondé pour sou-
tenir cenz qni, comme M. Loyan de Lacy, marchent in-
wiables dans cette Toie.
Une tragédie en cinq actes et en vers, dn genre dn
fl Lys d'Evrenx m, est nneœavre qni, certes, méritait
aa moins d'être jugée après nne représentation, ainsi
«la'elle l'a été par les critiques les pins distingués,
entre autres Mil. llerle, Hippolyte Lucas, qni se sont
plu à j reconnaître de grandes beautés et à donner à
Tanteur d'excellents conseils dont il proOtera,
Le « Gonstitntionnel » avoue qn'il a commis des
Tantes d'attention ! Mais son orgueil, son autorité, au-
raient mieux aimé donner le prix de cinq cents de ses
lectevs à M. Loyan de Lacy. si ce dernier eût pu ac-
cepter un pareil marché 1
En indemnisant, par votre arrêt, M. Loyan de Lacy
des tribulations dont il a été assailli, vous comprendre!
la situation que Je viens de vous signaler, et vous don-
neres à certains feuilletonistes une utile leçon. Vous
leur prouverez que la justice est là pour délimiter les
pouvoirs qn'ils s'arrogent, et les forcer, quand lis s'é-
cartent des bornes, à leur dire : « Vous n'ires pas pins
loin ! > à réparer le tort de leur coupable conduite.
Vous condamneres donc le • Gonstitntionnel » non
pis à aller voir le « Lys d'Evreux », car cela lui don-
nerait des remords qui ressembleraient trop aux dom-
mages auxquels M. Loyan de Laey renonce, mais à in-
sérer la réponse qne dès l'origine il aurait dft s'em-
presser d'aceneillir.
La parole est donnée à ll« Philippe Dupin. défenseur
de M. Charles Mermau, gérant du t Constitutionnel ».
Messiears, dit le défenseur, le « Constitutionnel »
devait s'attendre & ce qui lui arrive ; M. Loyan de Lacy
ett un poète infatigable, mais c'est en même temps un
infatigable jiiaidenr ; il a trouvé le secret d'allier deux
choses bien opposées, la poésie et la prose ; il a fait de
la justice une annexe à la poésie ; il passe avec nne
licence très-pen poétique dn papier libre an ttapier tim-
bré, dn rfaythme sonore et majestueux de l'alexandrin k
la prose lourde et difltase de l'exploit ; il a fait une pre-
niëre pièce dont le dénoùment a été un procès avec le
théâtre Beaumarchais, et c'est par autorité de jnstiee qne
£00 ff Lys d'Evreux > a vu le Jour de la rampe de
rOdéon.
M. RoHe, qni savait le mode d'éclosion dn » Lys
d'Evreux », qui n'aime pas ees ^nrs du Parnasse, mû-
ries par la froide chaleur d'un jugement. M. Rolle ne
voulait pas savonrer les premiers parfums dn • Lys
d'Evreux »; il ne voulait pas aller à l'Odéon ; il ne le
voulait pas, et voilà que M. Loyan de Lacy le cherche,
le guette, l'appréhende, et lui plonge un billet dans le
Win. La blessure ne fbt pas mortelle, M. Rolle n'en alla
pss plus à l'Odéon. On ne lui tint pas compte de sa
mauvaise grâce : il n'a pas vu le « Lys d'Evreux », il le
lira, et on lui fait remettre à domicile, dans sa cham-
bre, sur sa table de nuit, un exemplaire de la tragédie.
M. Rolle la lut, car les gens d'esprit ne tiennent pas
longtemps rigneor ; il la lut, et en flt la critique. 11 dit
qu'il n'a pas parodié, qu'il n'a bit que l'analyse de
l'ouvrage, qu'il a cité sans vouloir commettre d'erreurs,
et, ce qui le prouve, c'est qne, sur 86 vers cités, il y
eu a 74 déclarés irréprochables, innocentés par H. Loyau
de Lacy, qui les reconnaît comme ses 01s, les enfants
de son sang le plus pur.
Le défenseur passe en revue les douze vers rétablis
<^ la réponse, les met en oompanlson de ceux dn
feailletea, et soutient que. s'il y a e« des interpositions.
quelques légers changements, d'une syllabe, d'une lettre,
d'un jambage, cela doit être attribué à des fautes d'im
pression. C'est ainsi, dit l'avocat, qu'on a vu sans mal-
veillance aucune, dans des ouvrages bien connus, un
ehako remplacer le ehaoê, et un poulet à la marigoul
mis à la place de Daaix mort à Marengo*
Abordant la question de principes , M* Philippe
Dnpin soutient qne. pour des erreurs très-légères de
typographie, le i Constitutionnel • ne pouvait admettre
la réponse de M. Loyan de Lacy, réponse beaucoup plus
longne que le feuilleton entier. 11 a dii résister, et il a
pour appui de sa résistanee l'article 11 lui-même de la
loi de 1822 qu'on invoque contre lui. Toute personne,
dit-on, nommée dans un article de journal, a le droit
d'y répondre. Dans nn feuilleton, on a le droit de parler
de tous ceux qni concourent à la repréaentation drama-
tique, des anteun, des musiciens, des machinistes, des
comparses, des déconteon, du soufllenr : et parce que
le fenilleton ann nommé tonte cette armée, généoax,
soldats et tambours, il &udra qu'il subisse les réclama-
tions de tous ! Cela ne peut être admis : autant procla-
mer la mort des journaux.
M. de Lacy, en faisant jouer sa pièce, l'a livrée à la
critique ; il n'a pas plus le droit d'attaquer l'éaivain
qni l'a critiquée, qu'il n'aurait celui d'attaquer les
spectateurs qui auraient sifllé sa pièce. Ce n'est pas lui
qÎPon a critiqué, c'est son œuvre, œuvre publiquement
représentée, abandonnée au jugement de tous, qn'ils
aient à la main un sifflet ou une plume. C'est donc nn
mauvais procès qne nous a Ikit M. de Lacy, et le tribunal.
Je suis loin d'en douter, se hâtera de le lui prouver.
M. de Royer, avocat du roi : Messieurs, ce procès a
son importance; il n'est pas indifférent pour l'homme
de lettres, qui vit de sa renommée, de savoir jusqn'oii va
la limite de la critique et où s'arrête ce qu'on appelle
des liiutes d'attention dans la reproduction, par courts
fragments, d'une œuvre littéraire. On vous a lu le fenil-
leton ; on vous a lu la réponse. Vous avez à décider si,
aux yeux de la loi, l'un a justement provoqué l'autre.
M. l'avocat du roi se livre à l'appréciation des cita-
tions incriminées. Quelques-unes des variantes lui pa-
raissent légères et cependant peu capables soit de défi-
gurer l'œuvre, soit de provoquer la susceptibilité de
l'auteur ; mais d'autres lui semblent plus graves, et ne
pouvoir être mises sur le compte de l'erreur ou d'un
défaut d'attention. Il faut ajouter que. dans son feuille-
ton, l'auteur a le soin de dire lui-même, avec son es-
prit habituel, qu'il a In la pièce, mais qu'il ne l'a pas
vn représenter, ce qui exclut l'idée que son oreille ait
pu prendre nn mot pour nn antre.
Û faut tout de suite, dit M. l'avocat du roi, faire à la
cause la part qui lui appartient. La pièce a été reçue,
elle a été jouée. Les fieniilelonistes ont eu le droit de
l'apprécier, mais à leun risques et périls. La critique
peut être sévère, amère même, mais elle ne peut deve-
nir tellement cruelle qu'elle entame la vie privée. Alora
l'auteur a le droit de recourir à la loi sur la diffama-
tion ; mais il ne s'agit pas, dans la cause, de diffama-
tion, il s'agit d'un autre droit écrit dans l'article 11 de
la loi de 1822, étendu dans la loi dn 9 septembre
1835. D'après ces lois, il faut avoir été nommé, dési-
gné, pour avoir le droit de réponse. En conclura-l-on
que ce droit doit s'appliquer aveuglément, d'une ma-
nière absolue? Non, il faut on lien entre l'arlicle et la.
réponse, et ce lien se trouve lorsque l'article a dépassé
certaines bornes.
Or, lorsqu'un homme a été nommé, apprécié, discuté
dans son onivre, comment pourrait-on dire, quand il a
à signaler des erreurs, des &ntes volontaires, des actes
967
LOYAU DE LACY
LOYAU DE LACY
968
de mauvais vouloir, qu'il n'a pu intérêt à répondre?
Dans l'espèce, nous disons que M. de Lacy avait in-
térêt à répondre. C'est l'homme attaqué qui peut seul
apprécier le degré d'inlérét qu'il doit attacher à sa ré-
ponse. Vous. Messieurs, vous n'êtes pas juges de ce
point, mais vous êtes Juges de la question de savoir si
cette réponse ne contient rien d'injurieux pour la per-
sonne à qui elle s'adresse ni pour des tiers, et si elle
se lie essentiellement à l'article dont on se plaint.
M. l'avocat du roi invoque à l'appui de sa doctrine
l'opinion de M. Ghassan, et conclut contre M. Charles
Merruan, gérant du « Constitutionnel » . à l'application
de l'article 11 de la loi du 15 mars 1823, et de l'ar-
ticle 17 de la loi du 9 septembre 1835.
Après une réplique de W Dupin, le tribunal remet à
huitaine pour prononcer le jugement (1). Le 13 mars,
le tribunal condamna le « Constitutionnel > à insérer la
réponse de M. Loyan. Un nouveau feuilleton du 11
donna naissance à une nouvelle lettre, qui fut aussi re-
fusée, et fut le sujet d'une nouvelle instance de la part
du processif auteur du c Lys d'Evreux ».
XI. Lettre de l'auteur du «Lys d'E-
vreux» au gérant du «Constitutionnel».
— Imprimée dans la a Revue et Gazette
des Théâtres», du 16 février 1845.
XH. Le Lys d'Evreux contre les tem-
pêtes de M. noUe. Paris y de l'imprimerie
de Maulde et Renou, 1845, in-8, 36 pages.
Le c Constitutionnel • ayant rappelé du jugement du
13 mars près de la cour de cassation, l'affaire fut ren-
voyée devant la cour d'Orléans, qui confirma la singu-
lière juridiction de celle de Paris. Quelques jours après
le prononcé de ce jugement, le < National » , dans le
feuilleton de son numéro du 15 juin, donnait la criti-
que suivante sur les conséquences des arrêts des deux
tribunaux, qui parut sous le titre de la c Jurisprudence
Loyau »,
« Nous voici morts ou à peu près : la justice de
province nous immole décidément à nos mortels enne-
mis, les auteurs siffles, et vous allez voir s'exercer
d'affreuses représailles...
La cour, considérant qu'aux termes de la loi toute
personne nommée dans on journal a le droit de répondre
dans les termes et de la façon qu'il lui plaît, consi-
dérant encore qu'il n'y a point lieu de faire une ex-
ception pour la critique littéraire, et que, s'il en était
ainsi. « les auteurs pourraient être livrés sans défense
suffisante aux appréciations d'une critique qui ne bles-
serait pas seulement leur amour-propre, mais qui pour-
rait nuire à leur considération et aux avantages
matériels de la propriété littéraire ou scientifique.. , »
accorde à tout auteur critiqué par un journal le droit de
répondre à cette critique, et dans ce journal même, —
le laissant seul c juge de l'opportunité, de la néces^
site et de la forme de sa réponse. »
On savait, depuis qu'il est de méchants écrivains,
que la critique a toujours causé à ces gens-là une foule
de préjudices et de chagrins domestiques, prêtant des
armes contre eux à la malice de leurs voisins, les em-
pêchant de marier leurs filles, nuisant à la location de
leurs maisons, etc. — Vraiment donc il est bien juste
que les tribunaux interviennent |K)ur réparer un peu
tous ces dommages, et que désormais les auteurs de
mauvais vers ou de détestable prose ne soient plus
troublés dans la jouissance de leurs œuvres.
(1) Gazelle des Tribunaux, n^ du 7 mars 1845.
Nous respectons fort ce qu'on appelle la chose ju-
gée; mais le bon sens aussi a bien quelque df«it à ux
respects. Avec la permission de messieurs de la ccur
d'Orléans. voici une petite suite de raisonnenents qui
nbus semble découler de l'arrêt qu'ils vieno^nt de ra-
dre : — Plus une pièce est mauvaise, plus la critique
doit la traiter sévèrement, plus alors l'antenr se trouve
lésé dans sa considération ou dans sa fortune, et plus
fort est son droit de réponse. Or. la critique étant aioài
sous le coup de la jurisprudence Loyau. plus une pièce
sera mauvaise, plus il faudra prendre de précautions pour
en parler, plus il faudra ménager ses lennes, adoucir
son bl&me, — de peur de s'exposer à la réponse ; —
donc, quand sera jouée une mauvaise pièce, la rritique
se verra dans l'alternative Acbeuse ou de dire le bien
au lieu du mal, ou de ne rien dire du tout, — auquel
cas il n'est pas bien sûr encore que les Loyau de denaio
n'intentent un procès au silence même de la critique,
comme en recevant pr^udice dans leur conniératùm
ou dans les avantagts matériels de leur propriété
lUtérairel
Que les choses suivent leur cours naturel, et le public
lui-même perdra, vous le verrez, le droit, qu'il atièie
à la porte, de siffler et de huer les mauvais ouvrages.
— M. Loyau est bien homme à obtenir de la cour royale
du Loiret l'autorisation de siffler à son tour les
siffleurs.
La question pourtant serait de savoir ai r<RiTTe d'art
n'est rien autre chose .qu'une propriété privée, cububc
la pièce de drap appartient au drapier, on bien si, dèi
que l'auteur l'a mise au jour, elle ne lait pas anssiiôl
partie de la chose publique, justiciable de tons paice
qu'elle est possédée par tous. On anra beau laire, il
s'attachera toujours aux productions de l'esprit je ne sais
quoi d'impersonnel que l'égcûsme jaloux des aulairs ne
pourra détruire : un mauvais livre, 4 notre sens, est
presque une sottise publique, de mène qu'une belle
œuvre semble faite de ce que chacun de nous a de Bcii-
leur dans l'esprit et dans le cœur ; et voilà pourquoi
la critique n'est pas seulement un droit, mais une f»-
culte même de l'esprit, un sens intellectuel pour ainsi
dire.
Jusqu'ici du moins cela ne faisait point de doute.
Pendant les deux siècles qui nous ont précédés, quoiqae
le respect de la comtttunauté ne fût certainement pas
poussé aussi loin qu'il l'est aujourd'hui, on ignorait rts
mots étrangement personnels de propriété littéraire :
surtout il ne pouvait tomber dans l'esprit de persiwiK
qu'une pièce de théâtre, qu'un livre, qu'un tablfia. ap-
partinssent si proprement, si exclusivement i rautenr.
qu'en faire la critique, ce f^t porter atteinte i cette pro-
priété. On sifflait , on bernait les grimauds bartxwil-
leurs de papier. les gredins reliés en veau, conuoe dit
Molière ; on exécutait sans pitié les Trissotins et les
Vadius. — Et c'était vraiment une des gloires de l'es-
prit français que cette belle façon dont il faisait jusUcc
lui-même de ces méchantes productions. U critiipie
alors semblait être comme la lumière du goàt public.
et aussi comme la part de possession que chacun reven-
diquait à bon droit sur l'œuvre individuelle.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? Une mauvaise pièce
se produit devant le public, et n'appartient pas ao pu-
blic, et vos sifflets vont être considérés par les jnges
comme une dépréciation de la marchandise de votre voi-
sin I Et le plat écrivain anra le droit de monter k voire
fenêtre, pour chanter de li son éloge à la foule et x
moquer de vous chez vous-même? Alors, pourqooi des
Vadius ridiculisés à la scène ne seraient-Us pas ao-
lorisés à faire le lendemain représenter sur le mtm
LOYAU DE LACY
LOYAU DE LACY
970
théâtre une pièce de leur ftçon oh ils joaeraient lear
propre paDégyn<Ioe? Pourquoi les Colio, les Pradon,
trésors de la satire, ne contraindraient- ils pas le sati-
rique à foire une nouTelle édition de son livre et à y
placer lenrs récriminations en vers on en prose? Fant-tl
donc & présent que tons aient à souffrir de la vanité et
de la sottise d*nn seul ? Si la critique porte atteinte à
l'œuvre. l'œuvre elle-même n'est-elle pas une pire at-
teinte portée an plaisir et au bon goftt du public?
De quel droit enfln cette tyrannie de la médiocrité,
cette inviolabilité de la sottise, cette intrusion triom-
phante du ridicule et de l'insipide?... Je ne dis pas cela
pour M. Loyao.
Espérons que, le cas échéant, la cour suprême ré-
formera cette jurisprudence mortelle, et ne voudra pu
donner la presse en proie aux vaudevillistes sifDés, aux
poètes pour rire, aux écrivains que la boutique réclame.
L'art se plaint souvent de la critique ; mais si on la
rend mnelte. — et le moyen est infaillible. ~ l'art
n'est-il pas privé de son plus vif aiguillon?...
Orléans nous condamne... Nous ne demandons qu'une
chose au ciel, c'est que désormais M. Loyan de Lacy aille
faire représenter à Orléans ses autres tragédies, sœurs
cadettes du < Lys d'Evreux ».
Le ff Constitutionnel » avait fait aussi ses réflexions
sor l'issue de son procès, mais en des termes qui pi-
qaèrent de nouveau la vanité si irritable de M. Loyau :
nouvelles poursuites de sa part. Le c Constitutionnel »
publia alors cette note :
« Nous avons rendu un compte parfoitement sincère et
fidèle des débats du procès que nous avons soutenu de-
vant la cour royale d'Orléans contre M. Loyan de Lacy.
Nous avons dit notre avis sur le droit et sur le fait en
peu de mots, en distinguant chez M. Loyan de Lacy
ff l'homme d'honneur » du poète, en persistant à trouver
sa tiagédie mauvaise et la nouvelle jurisprudence con-
traire à la raison. Or, voici que M. Loyau de Lacy nous
adresse i ce propos la plus plaisante assignation^ pour
comparaître devant la 6« chambre, afin de nous voir
condamner à trouver ses vers excellents par autorité de
justice. II nous demande 50,000 francs en réparation du
tort que nons avons fait à sa tragédie et à sa renom-
mée littéraire. 50,000 francs! quelle ressource que les
tribunaux poar un auteur malheureux ! Il n'y a pas de
représentation qui vaille un bon procès. »
C'était en juin 4846 que cette nouvelle poursuite
eut lieu. Le 24 do même mois, le c Charivari » don-
nait nu article intitulé : i Cinquante mille francs, s'il
vous plaît I » dans lequel il s'amuse de la prétention
ridicule dn père du c Lys d'Evreux. » Nous feproduisons
cet article :
ff Hier, nn monsieur que je qualiflerais de jeune
homme s'il n'était pas auteur tragique, se présentait
dans les bureaux du c Constitutionnel », et, parlant an
caissier, le priait de vouloir bien lui payer la somme
de cinquante mille francs.
ff Cet auteur n'était pas 11. Eugène Sue, attendu
que M. Eugène Sue ne procède que par cent mille
francs, ce qui est un compte infiniment plus rond ou
du moins qui arrondit parfaitement un homme.
Le personnage aux cinquante mille francs était
M. Loyau de Lacy, qui aspire décidément à prendre
vis-à-vis du c Constitutionnel > la position prise à
la Chambre des pairs par M. de Boissy vis-à-vis de
M. Pasquier.
C'est-à-dire qu'il semble avoir juré de le faire
mourir à coups d'épingle. — 11 est vrai que cette
fois un coup d'épingle de cinquante mille francs équi-
vaut à on coop de poignard.
On ne sait pu dans le public qoe ce brave * Con-
stitutionnel » n'avait déménagé que poor éviter lu
visitu de son étemel ennemi. En allant me de Valois,
il avait bien recommandé an portier de la me Mont-
martre de ne pu donner sa nouvelle adresse, et voici
que huit Jours se sont i peine écoulés, et déjà
M. Loyau de Lacy vient recommencer sa même plaisan-
terie.
* Notes qoe M. Loyan ne se borae pu à harceler ce
malheureux « Constitutionnel », en lui répétant
invariablement: ff Constilotionnel, Je veox de tes
cheveux 1 •
ff II lui crie : « Constitolionnel » , je veux de tes
écos I > ce qui est bien autrement terrible.
« Il est vrai qne demander cinquante mille firancs m
ff Constitutionnel ». c'est aussi lui demander su
cheveux, car il est impossible qu'il ne se lu arrache
pas tous de désespoir en recevant nne pareille
assignation.
ff J'oubliais de vous dire à qnel titre M. Loyan ré-
clame cette légère somme.
ff II ne s'agit plus de l'insertion de sa bmense
lettre; l'affaire arrivera en cour de cassation, —
puis quand la cour de cusation aura prononcé, en cas
de condamnation, le « Constitutionnel » est décidé à
avoir recours à l'appel au peuple.
I Ainsi les abonnés du « Constitutionnel » peuvent
se tranquilliser, ils ne seront pu encore exposés de
sit6t à la prose de l'auteur dn «Lys d'Evreux ».
« M. Loyau qui, avant de se faire auteur tragique,
a dû travailler longtemps ches un avoué, réclame cin-
quante mille francs au « Constitutionnel » pour le tort
que lui a causé la critique de sa pièce.
ff Sans le « Constitutionnel » le ff Lys d'Evreux »
aurait obtenu un immense succès, et aurait valu à son
auteur de superbes droits, dn moins telle ut l'opinion
consciencieuse de M. Loyao, qui utime lesdits droits à
la somme de cinquante mille (hincs.
ff II parait que e'ut la moyenne de ce que rapporte
à son auteur nne tragédie représentée an théâtre de
l'Odéon.
ff J'ai consulté plusieurs tragiquu de ce théâtre qui •
m^ont certifié qu'effectivement lu droits d'auteur rap-
portaient, à l'Odéon, de cinquante mille à deux cent
vingt-sept francs.
ff Comme ce n*ut pu le c Constitutionnel • seul
qui a critiqué le « Lys d'Evreux • et que, par consé-
quent, M. Loyao a le même procès à iotenter à qninse
ou vingt autru journaux de Paris, il s'ensnit qne le
ff Lys d'Evreux » rapportera bien de six à sept cent
mille francs à son auteur.
« En admettant toutefois qoe le tribunal ait absolo-
ment la même manière de voir qne M. Loyao.
c Si l'auteur du ff Lys d'Evreux » empoche lu cin-
quante mille francs de ce pauvre < Constitutionnel »,
il ne se doute guère de ce qui le menace, et l'argent
qui viendra de la flftte s'en retournera au.... sifflet.
ff Je connais on du habitués (l'Odéon a quelques
habitués, parole d'honneur), et cet indigène dn pays
latin a un plan que j'oserai appeler sataniqne.
ff Cet homme, fort honorable dn rute, parfaitement
placé dans la société, puisqu'il est électeur, vacciné et
voltigeur dans la 1 !• légion, a dépensé trois francs pour
auister à la première représentation dn « Lys d'E-
vreux ».
ff En donnant ses trois francs pour voir la pièce de
M. Loyau. c'éUit à condition que ladite pièce allait lui
procurer de l'agrément pendant tonte nne soirée.
c Personne, pu même on Anglais, n'aoraitdu tdéu
971
LOYAU DE LACY
L. P.
972
ista baroques poor donner troU ttnu pour Miller
pendant trois henres.
« Or. le c Lys d'érreox » ayant prodigiensement
ennnyô notre homme, ce qa'il pent prouver par témoin,
il se propose d'intenter un procès à l'auteur et de lui
demander trois mille francs de dommages et intérêts pour
soirée perdue et mâchoire démantibulée.
c Ça vaut bien cette somme, surtout an prix oh sont
les osanores.
« Pour peu qu'il y ait cinq ou six cents spectateurs
qui imitent l'exemple de ce courageux citoyen, M. Loyan
de Lacy maudira les huissiers et les papiers timbrés l »
Xin. Petite Chronique sur « le Lys d'E-
vreux». A M. le comte de Montalembert.
Paris, de rimprimerie de Maulde et Renou,
s. d„ gr. in-8, 16 pages.
Gel opuscule, paginé en chiffres romains, a été im-
primé pour être mis à la tète du • Lys d'Évreux », qui
n'a été tiré qu'à 30 exemplaires (avant la représenta-
tion), et n'a pas été publié.
Invectives pour tous ceux qui n'ont pas admiré tt
pièce ou qui l'ont critiquée et éloges quand même du
talent du poète, par lui-même , voilà la dédicace à
M. le comte de Montalembert, auquel M. Loyau dit
(page xin) :
c Je suppose que c le Lys d'Évreux $ soit un ou-
vrage digne des applaudissements du public ; se plain-
drait-on de l'acte d'autorité qui lui rouvrirait les
portes de la scène f Le public, dont le sens est ordi-
nairement si droit (chaque fois du moins qu'il est ras-
semblé), ne serait-il pas reconnaissant de cette solli-
citude éfJairée pour la cause des lettres? N'aurait-il
pas quelque plaisir à voir l'humiliation de mes détrac-
teurs, et la leçon que recevraient les journalistes qui
les Imitent ne profiterait- elle pas à la presse? J'ai
recours à vous. Monsienr ; c'est vous qne je conjure
de tendre à mes espérances une main amie. N'oublies
pas qu'en cherchant à tuer * le Lys d'Évreux «, le
« Constitutionnel * a voulu tuer un avenir. — Le
c Constitutionnel » avait reconnu en frémissant qu'un
poète religieux osait aborder la scène, et chose iDCoo-
cevable I osait s'y foire applaudir. Le • Constitution-
nel » pouvait-il décemment supporter un tel scan-
dale, en plein xix* siècle et sous le régime de la
Ghartel »
L'en a fd un échantillon de la constante modestie
de M. Loyau.
XJV. Le Sous-Diacre. îmfr, de Saillot,
aux Andelys. — A Paris^ chez tous les li-
braires, 1849, in^.
Ce volume doit foire partie de la collection men-
tionnée sous le no vn.
Le rédacteur du Catalogue de la Bibliothèque dra-
matique de M. de Soleinne a attribué à M. Loyan deux
ouvrages qui ont été imprimés sous le nom de Léon
d'Amboise: 1» (Avec M. A. Decomberousse) île Che-
val de Créqui » , comédie en deux actes et trois parties,
mêlée de chants. Représentée sur le théâtre du Vau-
deville, le 26 octobre 1839; 2o la Physiologie du
parterre, types du spectateur... (Paris, 1841. in-3i);
mais nous pensons qu'il y a erreur dans cette attribu-
tion, et que l'on doit rendre ces deux ouvrages â
M. Léon Guillemin, leur auteur.
M. Loyau a dû écrire dans des journaux de religion
et de pédagogie.
+ LOYS QUI NE SE MEURT POINT
[Louis Vivant].
Pseudonyme adopté par cet éditeur, à Troyes, dans
une édition des quatre premiers livres de Rabelais,
publiée en 1556, 2 vol. in-16. Le « Man&d du li-
braire >. t. IV, p. 1055. la qualifie d'asscs jolie et
très-peu commune. Une autre édition, datée de 1613,
petit in-12, porte le même nom supposé.
LOYSEAU (Charles) , apocr. [Bfasso:^,
conseiller au Parlement de Parisj.
Œuvres de Charles Lo^-seau. Génère.
1636, 2 vol. in-foL
Réimprimées plusieurs fois en nn aenl volme. La
dernière édition est la quatrième (1701. in-fol.)
Il existe sur le déguierpissement on traité fort cé-
lèbre et fort savant, qui foit partie du recueil des (Ea-
vres de cet auteur. Cependant , dit Brillon dans sau
V Dictionnaire des arrêts >, au mot Défuetyittemeai,
n<> 1 : « Bien des personnes croient que Loyseaa n'a
est point l'auteur, et que tout ce qui a paru soas son
nom est de M. Brisson (conseiller an parleaMol de
Paris), qui périt an milieu des fureurs de la Ligne. Sa
veuve se réfogia ches M. Loyseau. qui était son voisin,
et auquel elle confia ces beaux manuscrits que M. Loy-
seau mit au jour, et dont il eut tout l'honneur dans le
public. Ce trait fot remarqué dans une assemblée teDM
chez M. Arrault, ancien avocat, le 11 avril 1721.
M. Bouchevret dit avoir vu des écritures de M. Loyseaa
sur une matière de déguerpissement, oh il le tnmvaît
fort an-dessous de ses traités ». A. A. B— r.
-h LOYSEAU (Jacq.) [Goluw, dePlan-
cy].
Un des pseudonymes du fécond Gollin de Plancy, qai
a pris aussi ceux de baron de Nilense, Jean de Sept-
Chènes, etc. Il a publié sous celui-d quelques petits
volumes in-32 : i Légende du blasphèoBO >, 184d;
« Légende du dimanche >, 1849 ; etc.
4- LOYSEAU (Jean) [l'abbé Paul-Alexan-
dre Gbslin de Kersolou, missionnaire, né
en Bretagne, en 1817].
I. Lettres sur la vie d'un nommé Jésus,
selon M. Renan. Paris, 1864, in-12.
Cet ouvrage a été réimprimé plusiears fois.
U. Rose Jourdain, 1865, 2 vol. in-12.
LOZET,;». [Jules Vernbt, frère de l'ar-
tiste dramatique des Variétés].
On le dit auteur d'une pièce imprimée
sous ce pseudonyme.
+ L. P. (M. l'abbé de] [l'abbé Jos. db
Laporte].
Esprit de Bourdaloue, tiré de ses ser-
mons. Paris, 176^2, in-12.
4-L. P. [L.Polay].
Fanchon, ou la Vielleuse du boulevard
du Temple, par— .Par», an II (1803),
m-18. V. T.
-h L. P. [Prudbohhe].
I. Voyage descriptif et historique de
l'ancien et du nouveau Paris, etc., par — .
Part». 1814, 1821,1825, 2vol.in-18.
973
L. P.
L. P. D. C.
974
n. L'Enfer des hommes d'Etat et le
Purgatoire des peuples, par — . Paris,
i815,iii-42.
Barbier, n» 5100. dit qa*il y a deux ▼olumes, mais.
selon Qoérud, (c Table des Supercheries «. p. 327).
c'e^t ane erreur, il n'y en a qu'on.
in. L'Europe» tourmentée par la révolu-
tion en France, ébranlée par dix-huit an-
nûées des promenades meurtrières de Napo-
léon... Paris, 1816, 2 vol. in-12.
-h L. P. [Hyac. AzaïsJ.
Inspirations religieuses, par — . Paris,
Efpnery, 1822, in-18.
-4- L. P. (Hilaire) [Hilaire de Sazbhac].
Mes loisirs, opuscules en vers, par — .
Paris, Pelicier, 1823, in-8.
+ L. P. [J.-B. Levbat-Perroton].
Courte note sur la doctrine dite physio-
logique et sur Tabus des sangsues.
Inséré dans les « Tablettes historiques et littéraires
de Lyon, en 1833 on 1824. (Sirand. • Bibliogr. de
l'Ain ».)
-+- L. P. [Alphonse Le Roy, professeur
à l'Université de Liège, et Adolphe Picabd,
conseiller à la Ck)ur d'appel de Liège].
Mélanges, par — . Liège, Carmanw,
1839, in-8del6p.
4- L. P. [Léon PuisBUX, professeur
d'histoire au Lycée de Caen, archéologue,
littérateur]. . .
De nombreux articles signés de ces ini-
tiales dans les journaux de Caen et oarti-
culièrement dans le « Moniteur du Calva-
dos ». L» ^" ^» ^*
-4-L. P*** [Louis Pissot].
Les véritables prophéties de Michel Nos-
tradamus en concordance avec les événe-
ments de la révolution, pendant les années
1789, 1790 et suivantes, jusques et y com-
pris le retour de S. M. LouisXVin, par — .
Paris. Lesné jeune, 1816, 2 vol. in-12.
-4- L** P** (M. l'abbé) [Laurent Pégu-
riebI.
Décision faite en Sorbonne, touchant la
comédie, avec une réfutation -des senti-
ments relâchte d'un nouveau théologien
S le P. Caffaro, théatin] sur ce sujet, par—.
*aris, Coignard, 1694, in-12.
L. P. A. Voyez G. D. M, n, 150 d
+ .L. P. A., aut. dég. [le comte Louis
Lepeixetier d'Aclnay].
Le Citoyen du monde, trad. de l'angl. de
Goldsmith. Paris, Govjon, 1836, 2 vorin-8.
-4- L. P. A. L. [le P. Augustin LubinJ.
Histoire de la Laponie, traduite du latin
de J. Scheffer, par — . Paris, Olivier de
Varennes, 1678, in- i.
La traduction des cinq premiers chapitres de cet ou-
vrasse est de P. Richelet Voyei t Les plus belles
Lettres des meilleurs auteurs francois ». Paris, 1689,
in-12, p. 60. A.A. B— r.
H- L. P. C. B. R. \\gs pp. Catrou et
Rouillé].
Histoire de la fondation de Rome, l'éta-
blissement de la répubhque, etc., par —,
augmentée de remarques par La fiarre de
Beaumarchais. Rouen, Amsterdam, 1740,
4 vol. in-12.
Cette réimpression n'a pas été continuée. A. A. B— r.
L. P. C. J. D. T. P. C, aut. dég. [le
P. CaARLES-JosBPH, de Troyes, provin-
cial capucin] .
Saint-Augustin, de la Grâce et du Libre
arbitre, traduit en françois. Paris, Cail-
loué, 1683, in-12.
-f- L. P. D. [L. Petit-Drouillot, per-
cepteur à Irancy].
Ode sur la restauration des Bourbons et
le retour de Napoléon, par — ^. Auxerre,
Le Coq. 1815, in-8 de4 pag.
Voir pages 85-88 de c TEssai de Thistoire de
l'imprimerie dans le département de l'Yonne >, les
désagréments que cette publication causa à son anteor.
-h L. P. D. C. [Louis Pascal, deCarcas-
sonne].
Origine des Gaulois, leurs antiquités,
leurs prééminences qu'ils ont sur toutes
les nations du monde, par — . Paris, de La
Ruelle, 1624, in-8.
L. P. D. C. (M.), aut. dég. (M~ la prin-
cesse de CoNTi.j
Le Grand Alcandre, ou les Amours du
roy Henri le Grand. Paris, 1651.
Réimpr. dans les diverses éditions du « Recueil de
diverses -pièces servant à l'histoire de Henri Ui », etc.
CologM» 166S, 1 vol. in-lS ; Iltid., 1663. 2 vol.
in-19; IHd., 1666. 1 vol. in-lS; Utid,, 1693. et
1699. 2 vol. in-12.
D existe une édition in-4 du Recaeil de 1663. dans
laquelle T Alcandre porte ce titre : c Histoire des amours
du roi Henri IV, écrite par la princesse de Conti •. Les
noms réels y ont été substitués aux noms masqués de
l'Alcandre, ce qui en rend la lecture plus commode.
H ne faut pas confondre ces éditions des c Amours
du Grand Alcandre » avec celle qui a pour titre, « les
Amours de Henri IV, roi de France, avec ses Let-
tres galantes à la duchesse de Beaufort et à la marquise
de Vemeuil », Amsterdam, 1695, in-li. réimprimée
dans le neuvième volume de la « Bibliothèque de Cam-
pagne», la Haye et Genève, 1749, et séparément en
1754, 2 vol. in-12. Le nouvel éditeur a retouché l'ou-
vrage et rajeuni le style de la princesse de Gonti ; il y
a même ajouté des anecdotes, parmi lesquelles se trouve
la suite des amours de mademoiselle d'Entragues.
A. A. B— r.
-{- Dans l'édition in-4<', Paris, de l'imprimerie de
la veuve Jean Guillemot 1 1652, publiée à cette époque
comme une sorte de maiarinade. les noms propres sont
substitués avec plus ou moins de bonheur ans noms
97»
L. P. de M.
L. P. J.
976
svppoiés. M. Pialin Paris a intéré dans le « Bulletin
da bibliophile » (IY« série. Juin i85S. p. 815) one
notice intéressante ; il n'admet pas qn'il y ait là une
œuvre de la princesse de Conti ; il est porté à l'attribuer
an duc Roger de Bellegarde, qni y joue un des princi-
paux rôles. M. de la Borde a donné une édition des
« Amours du grand Alcandre » en 9 vol. in-IS ; elle
feit partie d'une c Colleriion de romans historiques »
imprimée ches Didot en 1786. Les c Amours
de Henri IV », CoUgne, 1730. in-li. livre plusieurs
fois réimprimé, est un ouvrage différent de celui qui a
paru en 1663 et 1664 chez Foppens. à Bruxelles,
sous la rubrique deLeyde. Voir le « Manuel du Libraire a ,
aux mots « Amours » et « Histoire ».
+ L. P. deM. (M.) [le P. dbMabtigny].
Oraison funèbre du très<;hrétien et trè»-
victorieux Henry IV, prononcée le 17 juin
par — . Rouen, 1610, in-8.
-h L. P. D. G. [Albert de Luynbs, de-
puis* prince DE GrIMBEBGHBN].
Recueil de différentes pièces de littéra-
ture, par —.Amsterdam, 1759, in-12'.
+ L. P. D. L. B. [le P. Hureau de Li-
voY, bamabite, mort en 17771.
Traité sur le bonheur public, traduit de
l'italien de Muratori, avec la vie de l'auteur
et le catalogue de ses ouvrages, par — .
Lyon, 1772, ± vol. in-i2.
-h L. P. D. L. en la F. D. M. [Lazare
Pena, docteur licencié en la Faculté de mé-
decine].
Histoire des embellissements, avec la mé-
thode pour guérir les maladies du cuir, de
l'invention de — . Paris, Berjon, 1616, in-8.
Le nom et la quatité de l'auteur, Lazare Pena,
docteur licencié en la Faculté de Médecine de Paris, se
trouvent à la fin de l'épltre dédicaloire adressée à très-
vertueuse, trës-bonorable et très-magnifique dame de
S. A. s. Il parait que cette très-vertueuse dame affec-
tionnait les cosmétiques et tenait beaucoup k conserver
la fraîcheur de son teint ; mais, craignant d'employer
quelques substances malfaisantes, elle chargea son
physicien, L. Pena, de composer un traité spécial des
embellissements du visage. Le médecin se mit à l'œuvre;
et. après avoir recueilli et expérimenté. les cosmétiques
égyptiens, arabes, grecs, romains, etc.. il écrivit son
c Histoire des embellissements > . à laquelle il ajouta la
c Méthode de guérir les maladies du cuir », en laveur du
frère de madame de S. A. S., qui était affligé d'une
certaine rougeur à la face, d'assez mauvaise espèce.
« Bulletin du bibliophile «. 13* série p. 1248.
-h L. P. D. L. F. (M.) [Oindre].
Sur la contrainte par corps pour dettes,
telle qu'elle a été établie par la loi du 15
germinal an VI, par — . Paris, Michaud,
1812, in-S.
-+- L. P. D. S. V. [le président Fauris
DE Saint- ViNCENsJ.
I. Lettres inédites de M. de Peiresc, pu-
bliées par — .
Quatre séries de ces lettres ont paru dans le « Magasin
encyclopédique »; une suite a été insérée dans les
c Annales encyclopédiques » ; ceUe conespondsiKe a Hé
réunie et réimprimée i Aix en 1816.
H. Description des antiquités, noonu-
ments et curiosités de la ville d'Aix..., par
— . Aix, Pontier, 1818, in-8.
•+• L— p— E niippolyte de LapobteI.
Des articles dans la « Biographie univer-
selle ».
L. P. F. J., aui. dég. [le P. Folabd, jé-
suitel.
I. Thémistocle, tragédie, Lyon, 1729, in^;
— La Ham, Van Dolie, 1733, in-^, avec
la Lettre a M. Dulien, chevalier d^hon-
neur, etc.
Sobry a réimprimé cette pièce ea Fan V (1797),
avec des changements et une dédicace à Bonaptrte.
A. A. B-r.
-h II. Œdipe, tragédie, par — . Paris,
hsstfils. 1722, in.8, fig.
L. P. G. F. D. L. C. D. J., aiil. éég.
[le P. Georges Foubnieb, de la compagnie
de Jésus].
Traite des fortifications, oa Architecture
militaire, tiré des places les plus estimées
de ce temps pour leurs fortifications. Di-
visé en deux parties : la première vous
met en mains les plans, coupes et éléva-
tions de quantité ae places fort estime,
et tenues pour très-bien fortifiées; la se-
conde vous fournit des pratiques faciles
pour en faire de semblables. lY* édit.
Paris, Jean HenauU, 1668, in-18.
La dédicace de ce petit Tolome est signée des lettres
que nous donnons.
ExtmU du Privilège du Rog.
Par Graoe et Privilège du Roy. Donné à Conpiepe
le 6 juin 1667. Signé Maboul, n est permis à Jeu
Henault, Maistre Imprimeur Librair&Jnré 4 Paris, é'm-
primer ou faire imprimer, Tendre et débiter dm
Livres intitules : t Georgij Pomerij. è Sodetatis im^
Orbis notitia, per littora et ripas; Et l'antre Umin-
titttlé : f L'Architecture Militaire, tirée des Places ks
plus estimées de ce temps pour leurs Portifleatioas,
composé par ledit Père Poumier. » enricbies dccat
onze Plans, tons différents, gravei an burin, pour ea
jonyr pendant le temps et espace de cinq ans. Et def-
fences sont faites à toutes personnes de quelque fn-
lité et condition qu'elles soient, d'imprimer ou faire
imprimer, vendre ny débiter aucuns desdits Lims,
sans le consentement dudit Exposant, pendant ledit
temps, à peine de trois mille livres d'amende, et de
tons despens. dommages et interests, comme il est pbis
amplement porté ausdites Lettres.
Achevé d'imprimer le 3 teptembre 1667.
Les Exemplaires ont esté fournis.
Enregittré tur le Livre de la CommuMuii.
L. P. J.. aut. dég, [Laurent-Pierre de
JussiEul.
I Le village de Valdoré, ou
977
L. P. J. M. D. V.
L. R.
978
Prospérité; imité de Tallemand. Paris,
L. Cola$, 1820, et 1829, in-18.
4- L. P. J. M. D. V. pe P. Jean Marie,
religieux du tiers-ordre de Saint-Fran-
çois].
L Amazone chrétienne, ou les Aventures
de madame de Saint-Balmon, qui a joint
une admirable dévotion et la pratique de
toutes les vertus avec l'exercice des armes
et de la guerre, par — . Paris, Meturas,
1678, in-i2. — Nouv. édit. refondue par
le P. Desbillons. Liège, 1773, in-8.
4- Cet oomge a été refondu par le P. Desbillons
soBs œ titre : « Histoire de la vie chrétienne... d'AU
befle Barbe d'Emeconrt.. Mi"* de Saint-Balmont...
Voy. ans Anooymes. Ci. B.
-h L. P. L. B. [Le Bon].
Histoire et vies des glorieux saint Victor,
de Bfarseille, et saint Clair-sur-Epte, mar-
tyrs, extraites des anciens manuscrits de
r'abbaye Saint- Victor-lez-Paris ; par —,
chanome régulier de ladite abbaye. Paris,
Bessin, 1630, in-iS.
L. P. L. C. C, aui. dég. [le P. Le
Comte, célestin].
Relation nouvelle et curieuse des royau-
mes de Tonquin et de Lao ;... trad. de
Vitalien du P. Marini, Romain. Paris^
1666, in-4.
Qaelqaes exemplaires portent le titre suivant : «His-
toire noavelle et cnriense des royaumes, etc. >
A. A. B-r.
L. P. L. C. R./weiid. [Philippe Le Fèvbe,
de Rouen].
Mélange de différentes pièces de litté-
rature, en vers et en prose, avec This-
toire de M"* de Cerni ; trad. de l'allemand.
dhamhéri et Lyon, Réguillat, 1761, in-8.
-f- L. P. L. M. [Phiupon de la Made-
laineJ.
Choix de remarques sur la langue fran-
çaise. Paris, an X, in-12, 170 p.
Réimprimé avec des additions sons le titre de :
« Grammaire des gens dn monde • Pari*, 1801,
in-iS.
l. P. M., aut. dég. Re P. Marois, de
Tordre des frères prescneurs de Troyes]. •
Triomphe de la vraie noblesse et Te
Gentilhomme parfait, ou Tableau des ex-
cellences de la vraye noblesse. Troyes et
Pan«,1631, in-8.
4- L. P. M. B. [le Petit Manteau bleu*
c'est-à-dire Edme Champion, mort en
Un vieux ouvrier aux ouvriers. (S. /. ni
d., mais Paris, 1849), in«.
Voir le « Dictionnaire des Anonymes », par M. ûe.
Uaane. 3« édiUon, no4881.
L. p. M. M. aut. dég. \\e P. Marin
Mersbni<œ, minime].
Les Préludes de Pharmonie universelle,
ou Questions curieuses, etc., composées
par — . Paris, Henry Guenon, 1634, in-8.
-h L. P. M. M. G. connétable de Na-
ples [Madame la princesse Marie Mancini,
c'est-à-dire Bremont].
Mémoires de M.—. Cologne. 1676, 1677,
in-12.
-}- Btns TAvertissement an lecteur, il est dit qne le
tont est traduit de l'iUlien. Voy. anx Anonymes,
« Apologie, on les VériUbles Mémoires ». 01. B.
L. P. R., pseud. [Nie. Johannès, sieur
Du Portail].
Histoire au temps, ou le Véritable récit
de ce qui s*est passé dans le Parlement,
depuis le mois d'août 1647 jusqu'au mois
de novembre 1648. Paris, 1649, in-4 et
in-8.
-h L. R. (Monsieur) [l'abbé Louis Ra-
GUET, d'après le P. Lelong].
Projet d'une histoire du Roussillon, com-
pris dans une lettre de — à un de ses
amis. (S. /., 1694), in-12.
L. R., ps. [Claude-Marin Saugrain].
L Nouveau Voyage de France, géogra-
phique et curieux. Paris, Saugrain, 1718,
1730, in-12.
4- U. Les Curiosités de Paris, de Ver-
sailles, de Marly, de Vincennes, de Saint-
Cloud et des environs, par —, libraire.
Paris, Saugrain, 1716, in-12. — Nouvelle
édition augmentée (par Piganiol de la
Force et Saugrain). Pari*. 1723, 2 v. in-12.
-h L. R. [Le Roy, fils aîné de Julien Le
Ro^^
moire concernant l'horlogerie, par — .
1752, in-12. V. T.
-+- L. R. [Le Rov, ex-jésuite, décédé
chanoine de Sainte-Honorine de Conflans,
vers 1789, natif d'Angers].
La Scamno-manie, ou le Ranc, poëme
héroï-comique, par — . Amsterdam. 1763,
in-12.
-h L. R. [L. Rose].
L La Ronne Fermière, ou Éléments éco-
nomiques, par — . Lille, 1765, in-18.
Réimprimé en 1166, 1767. 1769, etan VI. in-18.
n. Le Bon Fermier, ou l'Ami du Labou-
reur, par — . Lille, 1767, in-12 — 1769.
4- L. R. [l'abbé Roman].
L'Inocnlation, poëme en quatre chants,
par — . Paris, Lacombe, 1773, in-8.
+ L. R. (Adrien) [Adrien Lebocx].
Contes et historiettes erotiques, pniloso-
983
L. S. D. L. A. M.
L. T.
9»4
cial. VervierSj de limpr. de L, Dépouille.
15 septembre 1823 au 7 février 1824,
in-fol.
M. U Snenr DettoareU éUit Téditear priBdpil et le
rédacteur en chef de celte fettille, qui t repam à
Bruxelles, le 3 octobre 18i9, soos le titre de « l'Er-
mile des Pays-Bas, journal philosophique, politique et
littéraire i. Warz^îb. Essai sur les Journaux belges.
L. S. D. L. A. M. Voy. BERÉE (Th. de).
H- L. S. D. L. B. [Perthuis de Làille-
vault].
I. Recherches sur les houilles d'engrais
et les houillères. Amsterdam, 1777, in-12.
IL Expériences et nouvelles observations
sur les Douilles d'engrais.^ La Haye, 1780,
in-12.
m. Recherches sur les houilles d'en-
grais, 3* partie. 1780, in-12; 1783, 2 vol.
in-12.
L. S. D. L. B., aut. dég. |L.-S.-D. Le
Brun, médecin de Meaux],
Observations critiques sur un ouvrage
intitulé: « Examen de la houille, etc. »,
par M. Raulin ; Instruction sur l'usage des
nouilles d'engrais.... Première partie.
Amsterdam et Meaux, Charte. 1777. —
Seconde, troisième et quatrième parties.
La Haye et Paris, ClousteretJomhertyilSO
et 1781, in-8.
H- L. S. D. L. G. [Humbert-Guillaume
nE GouLAT, sieur de La Garenne] .
Les Bachanales, ou Loix de Bacchus,
roy d'Egypte et des Indes et dieu des bu-
veurSj ouvrage lirosophique, dans lequel
on voit les divers et merveilleux effets du
vin. Lyon. F. de Masso, 1650, in4.
OuTrage en ters. Une antre édition sons le même
litre, ensemble, « l'Éloge dn tabac » {Grenoble.
A. Galet. 1657, in-8), porte le nom de l'auleor.
H- L. S. D. L. R. [de la Roque].
Histoire du Languedoc, tirée des pièces
et Chartres du trésor de S. M., publiée par
— . Paris. 1603, in-4.
Ce n'est qn'nn projet d'onvrage. A. A. B— r.
•+- L. S. D. M. [le sieur de Marandé].
Abrégé de l'Histoire d'Ariades, par — .
Paris. Cramoisy. 1630, in-12.
L. S. D. S., ps. [Théodore-Agrippa
d'AUBIGNÉ].
La Confession de M. de Sancy.
Imp. dans les diverses éditions dn c Reeneil de di-
verses pièces servant à l'histoire de Henri m, etc. i
Les éditions de Cologne, 1693 et 1699. sont aug-
mentées de remarques snr la Confession de Sancy (par
Jacob Le Dnchat).
L. S. D. T. R. de Paris, aut. dég. [Ed-
mond DE PRESSENSÉ, Secrétaire de la So-
ciété des traités religieux de Paris].
Almanachs des bons conseils. Paris.
1824-49. 25 années, in-18.
Ces initiales n'indiqneot pas le nom de l'aotear A»
t l'Almanach des bons Conseils >, mais biea criai <it I
c La Société des Traités Religieux de Paris >. C'e»li'
secréUire de ceUe société, M. Edmond de Pressai' ,
qui l'a rédigé.
L. S. G. L. A. C. Voyez G. L. A- C.
n, 187.
+ L. S. L. rie sieur N. Lanceijotj.
Les Délices de la vie pastorale de i Arcd-
die (trad. de Lope de Yega), mis en fran-
çoispar— . Lyon, 1624, in-8. Frontispice
gravé.
n ya une édition antérieure, de 1622. G. M.
+ L. S. R. [le sieur Rolet].
Tableau historique des ruses et subtilitez
des femmes. Paris, 1623, in-12.
L. S. S. Voy. Leo Soavius Soutarit^.
Il, Uif,
-h L. S. S. L. B. R. T. C. R. D. S. S.
N. S. (M.) [Louis Guilbert Cahieii, né a
Soissons, mort à Paris, le 10 avril iKH,
âgé de 69 ans, ancien avocat-général à U
cour de cassation].
Instruction sur les opérations de l'as-
semblée extraordinaire du Champ-de-lMa:,
par —, électeur en 1790 et 1791. Parti,
26 mai 1815, in-8 de 64 pag.
-h L. SW. B. [M~ Louise Swantos
Bbllog].
Voy.A. deM., 1, 192 a.
4- L. T. m.) P'abbé TectuI.
Stances cnrétiennes, avec des sympho-
nies par Oudot. Paris. Ch. Ballard. iG^.
in-4.
-h L. T. P'abbé TALLBUAyr] .
Remarques et décisions de l'Académie
françoise, recueillies par — . Paris, Côi-
gnard, 1698, in-8.
-h L. T. (M. de) [de La Touloubee].
Recueil de jurisprudence féodale, a l'u-
sage de la Provence et du Languedoc, par
— . Avignon, veuve Girard, 1765, 2 vol.
in-8.
-h L. T. [Louis Tolmer, artiste et au-
teur dramatique, connu au théâtre sous lt>
nom de Vallier, et qu'on a quelquefois a}>-
pelé Tolmer- Vallier J.
Arlequin esclave à Bagdad. Trows. an
VII, in-8.
+ L. T. [Léon Thiessé].
Examen des principes émis par les mem-
bres de la majorité et de ToppositioD de
la chambre des députés pendant la session
m
L. T.
LUBIS
te 1816, par — . Paris, Lhuillier, 1817,
Q-8 de 141 pag.
-+- L. T. [Gabriel Peignot].
Notice et extraits d'un livre intitulé :
Exhortation aux daines vertueuses ».
inséré an c Balletio do bibliophile » , 3* série, no-
enbre 1839. p. 885. Réimprimé dans les « Opus-
iles » de Peignot. recueillis par Pb. Uilsand, Parit,
'eehener, 1863.
+ L. T. [Louis TouRNiBR, pasteur à
lenèvel.
Les Enfantines, poésies, par —, Genève,
i8j3, in-18 de 80 p.
-r L. T. [Léon de Thier, directeur du
oumal a la Meuse », à Liège].
I. Le Château de Montfort et la tour de
'oulseur, par -— . Liège, de Thier et Lo-
infosse, 1859, in-12 de 36 pag.
II. Chemin de fer du Luxembourg. Par-
»urs géographique et historique à course
le locomotive, par — . Liège, de Thier et
^j>vmfosse. 1860, in-lâ de 42 p.
m. Les Vieux Châteaux du pays de Liège.
Ilontfort, Poulseur, Royseux. Liège, de
Thier et Lovinfosse, 1860, in-12 de 36 p.
H. de Thier a encore publié sons les iniiiales L. T.
ie Bombrenx articles dans la « Meuse » et dans « l'Or-
;tht de Hny » ,
L T. (Al.), aut, dèg. [Al. Lambert-
Bouqcier].
I. La Poste rojale, ou la Prévoyance en
léfaut, à propQs vaudeville avec un prolo-
gue. Rouen, Emile PèriauXy 1826, in-8.
U. Les Deux Albums, ou Un jour à
Diepoe, à-propos ep prose, mêlé de vau-
ievifles. Houen, Emile Pèriaux, 1826,
in-8.
III. Une Visite aux ruines du château
1 Arques, à-propos représenté par les ar-
istes du Vaudeville devant S. A. R. Ma-
lame, duchesse de Berry, le 19 août 1826.
Houen, de ïimnr, de Pèriaux fils aine,
18i(>. in-8 de 32 pages.
Tiré à 100 exemplaires.
H-L.... T.... [l'abbé Tallemaiht].
Les Œuvres de Benserade, contenant ses
poésies et ses ballets, avec un discours
îommaire de M. —, touchant la vie de
auteur. Paris, de Sercy, 1697, 2 v. in-12.
-+- L. T. D. [Dassy, prêtre de N.-D. de
Osier].
Pèlerinage à N.-D. de l'Osier (diocèse de
jrcnoble), par—. Grenoble, Baratier frè--
^fs, 1837, in-12 de iv et 143 pag., avec 3
ilessinslithogr.
-f L. T. D. C. (M.) [Lk Tour d'Auver-
cxB Corrbt].
Nouvelles recherches sur la langue, l'o-
rigine et les antiquités des Bretons, pour
servir à l'histoire de ce peuple, par — .
Bayonne, 1792, in-8.
Celle édition est rare, parce que l'aatear en sopprima
les exemplaires, son œuvre lui paraissant trop TautÏTe.
Elle a été réimprimée depuis avec le nom de l'anleur,
sons le litre c d'Origines gauloises, celles des plus- an-
ciens peuples de l'Europe puisées à leur vraie source ».
in-8. G. M.
La première édition contient, de plus que les sni-
Tantes, un « Précis historique sur la viUe de Kerals
(en français Garhatx), dont elle attribue la fondation an
général romain Aélius, vers l'an 436. Cette notice
avait déjà paru dans le « Dictionnaire de la Bretagne « ,
par Ogée, mais elle est corrigée et augmentée.
-h L. TH. D. d'ENV. [Louis Tuirel,
doven d'Envermen^.
La Muse sans artifice. Rouen, veuve Ho-
lant, 1658, in-8.
Ce xotnme, dédié i Ch. Du Four, conseiller et an*
m6nier du roi, renferme des poésies latines et fran-
çaises, dont quelques-unes ont été couronnées aux Pa-
linods de Rouen, de Dieppe et de Douay en 1635,
1636-39. M et 41 (E. Frère, c Mannel du bibliogr.
normand », U H, p. 561).
L. T. L D. E. (MO, p«. [Gabriel Pei-
gnotI.
Relation des deux missions de Dijon,
l'une en 1737, l'autre en 1821, par M' — .
Nouvelle édition, corrigée et augmentée
d'une Notice sur l'origine des missions en
France. Dijon. V. Lagier, 20 mai 1820,
in-12, XX et 76 pages.
La première édition est du 3 mai de la même année,
et son titre porte : par M. *L*T. I. D. E. Cet écrit est
sous forme de Lettre, signée, p. 73 de la première
édition. *L *T.. p. 73 delà seconde. L. T.
ri- L. T. L. [Louis Turquet, Lyonnoisl.
Mespris de la court et louante de la
vie (rustique), en espagnol, en italien, et de
nouveau mis en franc. d'Ânt. de Guevare,
Car — . S. /. (Genève), Jean de Tournes,
591, in-16.
-h L— T— L [Lally-TollbndalI.
Des articles dans la « Biograpoie uni-
verselle ».
-4- L. T. P. D. V. (M.) [Nicolas Le
Tourneur, prieur de Viliers, né à Rouen,
le 30 avril 1640, mort à Paris en 1686].
Instructions chrétiennes sur les sacre-
ments et sur les cérémonies avec lesquelles
on les administre, par — . Paris, Josset,
1687, 1696, in-12; Mariette, 1726, in-i6.
-4- LUBIS (F. P.) [Fr.-Ch.-Fréd.-Aug.
SavagnerI.
Résume de l'Histoire des Cent Jours (tiré
de l'histoire delà Restauration, 1814-1830)
par — . Paris, Parent-Desbarres, 1843,
in-12.
987
LUBIZE
LUaUS DUBITATOR
988
Ce ré«QiDé t été imprimé d'abord dani « l'Encyclo-
pédie catboliqm «, an mot Cent-Jowrt.
LUBIZE,^. [Pierre-Henri Martin» au-
teur dramatique, auteur sous ce pseudo-
nyme d'un assez grand nombre de pièces
de théâtre].
LUC (le sieur), ps. [IfM. Gavé et Dit-
mer].
^ Une commission de censure, scènes non
historiques (huit sctoes en prose). 2* édi-
tion, publiée» revue et augmentée par E.
G... etc. F. D. (deux autres masques des
mômes auteurs), avec la relation du pro-
cès qui fut intenté au sieur Luc. Paris,
Brière, décembre 1827, in-8 de 328 pages.
LUC-ESIAB, auteur supposé [Pierre-Si-
méon GaronI.
Chute de la médecine et de la chirurgie,
ou le Monde revenu dans son premier
âge, traduit du chinois par le Bonze — .
Èmeluogna (Angouléme)^ la présente année
00000000, pet. in-8.
+ LI3CA FA PRESTO [FrancoifrServais-
Aueuste GathyI.
Voir le « Nëcrologe liégeois », 1858,
p. 43, 55.
H-LUCAIN, auteur supposé?
Les anci«nf éditeurs tnient plaoé parmi les oBavres
de l'aotevr de la c Pharsale » on « Panégyriqae de
Pison ;fl, mais divers critiqnes modernes, le savant
Wemsdçrff notamment, l'attrilment à Bassns.
LUCAS (le sieur Paul), voyageur, écrt-
vain supposé.
Voyage du sieur Paul Lucas au Levant
(rédigé par BaudelotrDairval. Paris, 1704,
1731,2 vol. in-12. — (Second) Voyaee
du même, fait par ordre du roy, dans la
Grèce, etc. (rédigé par Fourmont Taîné).
Paris, Simart, 1712, 2 vol. in-12. —
Troisième Voyage du sieur Paul Lucas,
fait en 1714. par ordre de Louis XIV, en
Turquie, Asie, Palestine, etc. (rédigé par
Tabbé Banier). Rouen, Robert Machuel,
1719, 3 vol. in-12.
Il existe ane édition du troisième voyage, imprimée
à Amsterdam, Steenhoowen etUytwerf, 1780, qui ne
forme qne 3 vol. in-12.
Ces trois Voyages ont été souvent réimprimés à Pa-
ris, à Rouen et i Amsterdam.
LUCHADOS (Jourdan), ps. [P. Cusson,
médecin].
De proctostenia dissertatio. Monspelien-
sis, extypogr. J. Martel, 1777, in-4.
Cette dissertation, qni renferme beanooop d'observa-
tions nouvelles et trés-précienses, jonit d'une grande
célébrité auprès des savants.
LUCHET (de), nom nobiliaire ïiean-
Pierre-Louis de La Rochb du Maine,
marquis de Luchbt]<
Pour la liste de ses ouvrages, voy. \e
tome V de « la France littéraire >, â
LuCHET.
4- LUCIEN.
La critique moderne conteste à cet écriviia ingé&tfcx
quelques-uns des ouvrages qui se trouvent dans les ttdo-
nes éditions de ses t Œuvres m . Distinguer ces pci>dBcti«Bi
étrangères est presque toi^onrs difficile, qndiiiMfoii is-
possible. M. Boissonade observe (dans la « Biognpbc
uniterselle •) que le dialogue de « T Alcyon • . où l'on &;
trouTe véritablement rien qui resseodile à Lodeu. a ëi.
sur d'asses fortes inductions, donnée i Léoo l'acadé-
micien. On le rencontre dans quelques manusciits des
ŒuTres de Platon, auquel assurément il comii-si
encore moins qu'à Lucien. Les arguments mis en ansi
contre l'authenticité du Charydlme sont CaiUes. Ou a
aussi contesté « l'Éloge de Démostbène « et le • PkiKH
patris 9. A l'égard de ce dernier, l'opinion de plc-
sieurs éruditi qui le croient d'une antre main et d'ase
autre époque, semble avoir prévalu ; Gessaer n étaUi W
motifs de son opinion à cet égard dans une savante du-
sertation, plusieurs fois réimprimée.
Le conte de la « Métamorphose s qui, au fond, c
le même que t l'Ane d'or » d'Apulée, a été attnb*^
lantét i Lucien, tantét à Lncius de Patias (toit l'ir-
tide Lueiut dans la c Biographie universelle >) ; àt»
érudits ont pensé qu'il n'était ni de Tun ni de l'antre
de ces écrivains.
+ LUCDSN [BfAPPEi VegioI.
Le Martire de la vérité, dialogue traduit
de — . Lyon, François Juste, s, d. in- 1(5.
Le texte latin de ce dialogue a été ploneors fob
réimprimé à la suite de ceux de Luden, mais il est de
llaflfei Vegio; il en eùste plusieurs éditioau sépaivcs
(voy. Panier) sous le Utre de c Philalethes >; on le r&>
trouve aussi dans les « Opéra varia > de l'auLenr, Mr-
diolani, 1497, in- fol. Le traducteur du t Martire ^e
la vérité », qui s'est caché sons les initiales D. V. t.,
pourrait bien être Jean de Vauselles.
LUCIENNES (Victor) [Paul Uffite].
Des articles dans « la Presse ».
LUQO, ps. [Rapetti, professeur sup-
}>léant au collège de France, auteur d ar-
ticles sous ce pseudonyme dans « le Génie
des Femmes »j.
H- LUCroS DUBITATOR [LouisDc Bol^].
Laigneau Dnronceray, avocat à Alençon, avait pabbé
des « Tablettes philosophiques, religieuses et litténiics ■
(Paris, Desenne, 1804, in-8).
Cet ouvrage fut critiqué avec amertume par Louis ib
Bois, sous le pseudonyme de Lucius Dubitat4M>, dans k
9 Journal de Paris * du 31 frimaire an xm.
Dnronceray lépondit par une brochure non mcm
vite, intitulée : f Un mot sur la Diatribe de Ladxs
Dubitator *, qui parut dans la « Clef du cabinet •, <h
3 nivôse an Xlll, et fut tirée à part en far<odnirp.
Louis du Bois réimprima son article avec de nouveiks
censures dans une brochure in-8 de 16 pages. (AUi»-
pon, Malatiit U jeune, an Xm). t Réponse de Istiai
Dnbitalor au Mot de Pierre Laigneau Duroaceray, et si-
gnée L. D.
A son tour, Dnronceray lança une noavelle bnchme:
« Le masque tombé, ou BÎéplique de Duronmay (P. Lai-
gneau) à la préteaduA « Héponsa » de Lotis da 6«>.
989
LUCrUS VARIUS
LUREAD
990
à l'occasion des c Tablettes pUlosophiqnes », Alençon,
MaUusiê-CuMtonniêre, me du Bercail, an Xm.
Cette polémique, qoi n'avait guère d'intérêt, donna
encore lieu i deox antres petites brochures.
« Rondeau après avoir en la patience de lire quel-
ques morceaux des Tablettes de P. Laigneau Dnronee-
ny », par un conscrit de l'an VI (Lépemay, profes-
seur), i p. in-8. S. ». d'imprimeur, s, l, n. d,
(Alençon),
« Hommages i P. Laigneau Dnroneeray ; opuscules
en vers qui ont un peu plus de rime et surtout de
raison que ceux des Tablettes», par une Société de
rieurs. 4 p, in-8, «. n. d'imprimeur ni 1. n. d.
{Alejnçon).
Ces Yers sont signés L. S L. P. D D,
L. R....
Louis du Bois doit y avoir pris la part principale.
L. D. L. S.
4- LUCroS VARIUS, ««/. sup.
Terœus, tragaedia.
G.-N. Heerkens fit reparaître sous ce titre, en Tat-
triboant à un poète tragique, contemporain d'Au^te,
one tragédie de Progné qui fut imprimée en 1558,
iD-4, à Venise, comme une ceuvre antique, et qui, de
fait, est de la composition de Gregorio Corrario, ne-
veu du pape Grégoire XII. En 1561, un auteur ita-
ii«D, D. Domenicbi, en donna une traduction sans citer
l'original. Ui pièce latine a été réimprimée en 1638.
Voir le < Manuel du libraire » au mot PHfgnet et une
Dotice curieose insérée dans les « Mélanges » de
Chardon de la Rocbette.
-f LUCRÈCE JUNIOR n)KAL];
Les plus grandes matières dans le plus
petit des traités, ou Essais sur la destinée
des mondes, par — . Paria, 1836, in-8,
40pag.
Voir, dans la France littéraire », t. II, p. 400, les
titres de divers autres ouvrages de cet écrivain para-
(ioxal et oublié.
4- Vey. aussi c Littérature contemporaine », t. m.
p. 158, où l'on dit cet auteur né à Nenvilette (Aisne),
tandis qu'une noie mste, que j'ai vue sur un de ses
livres, porte : * de Guise, Lorraine; assez savant
lUHDine, qui fui menuisier jusqu'à cinquante ans. »
LUCY (de), ps, [Fromage-Chapellr,
aateur dramatique].
Nous avons trouvé que M. Fromage-
Chapelle, dit Chapelle, était auteur de quoi
que ce soit sous ce pseudonyme; nous
pensons que c'est plutôt d'une pièce de
théâtre que de l'ouvrage intitulé : « Écri-
vains et artistes vivants, français et étran-
gers. Biographies avec leurs' portraits » ;
par X. Eyma et A. de Lucy (1840).
LUVOVIC, ps. [Edouard Wacken, litté-
rateur Belge, né à Liège en 1819, mort à
Bruxelles le 5 avril 1861].
1. L'Infanticide, d'après Schiller, par — .
Liège, Jeunekomme, 1841, in-8.
U. Paolo. Episode du choléra à NapleS)
par—. lAége, Jeunehomme, 1841, in-8«
m. L'abbé de Rancé, drame (en trois i
actes et en vers), par — . Liège» Jeune-
homme, 1841, in-18, 68 p.
Ce drame n'a pas été représenté. U a reparu en
1845, complètement transformé, dans les « Fantaisies »
de l'auteur, sous le litre de c le Monde et le Cloître,
fantaisie dramaUque «.
LUDOVIC, ps. THenri-Louis Dufpaud,
auteur dramatique].
On dit que, sous ce pseudonyme, il a
eu part à une pièce de théâtre que nous ne
connaissons pas; mais nous en .connais-
sons une qui porte ce prénom en français
^Louis), intitulée : « I^ premier pas dans
le monde », vaudeville en trois actes
(1842).
LUDOVIC ***,;». [Louis GuiLLBAu].
Aimer, prier, chanter, ou Études poéti-
tiques et religieuses. Paris, DuporUy 1^8,
in-8.
LUDWIG, aut. dég, [Isnard de Sainte-
LoRETTE, ancien major d'infanterie].
L Avec M. Philadelphe [Maur. Alhoy].
Les Visites au Louvre , pièce mêlée de
couplets. Paris, Quoy, 182^. in-8.
II. La Vivandière, mimoKirame militaire
en un acte. Paris, Quoy, Barba, 1824,
in-8.
LUIGI, ps. [Durand de Beauregard,
auditeur au conseil d'État].
Avec M. Masselin : les Trois Lièvres,
vaudeville en un acte. Représenté sur le
théâtre des Variétés, le 19 mai 1839. Paris,
Michaud, 1839, in-8 de 16 pages.
Formant la 144* livraison du c Musée dramatique ».
+ LUMONE (Érasme de) [Emmanuel
Desoer].
Voy. Delumone, ï, 895.
LUNEAU DE BOISJERMAIN, édit. apoc.
[Blin db SainhoreL
Œuvres de Jean Racine, avec des com-
mentaires par — . Paris, 1768, 7 vol.
in-8.
Jasqu'i présent on avait cm que ce commentaire
était de Luneau de Boisjermain, mais il est réellement
de Blin de Sainmore, qui le lui vendit, avec le droit
de propriété, 3.400 liv. Nous garantissons, dit M. Four-
nier, l'authentictté de celte anecdote. « Nouveau Dic-
tionnaire portatif de Bibliographie », 2« édit. Paris,
1809, in-8.
-{- A. A. Barbier, sous le n» 13182 de son « Dic-
tionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes »,
2« édition, et l'auteur de la c France littéraire » soos
le ifi 9374, ont admis cette assertion : elle est pour-
tant erronée. Le commentaire sur Racine est du marquis
de Ximenès, qui l'a fait corriger par Voltaire, ainsi que
l'atteste une lettre écrite par lui au patriarche de Fer-
ney i U date du 12 septembre 1766. G. P. D. G.
LUREAU, ps. [Xavier Verat, dit Vet-
rat].
On a dit qu'il existait une pièce de cet
d9i
LUSSAN
LDSSY
992
auteur imprimée sous ce pseudonyme.
Nous ne la connaissons pas.
-{- Vent a effectÏTement Cût Joner une pièce ao
Gymnase des Enfants pour laquelle il a pris le nom de
Lureau (an des jeunes acteurs y figurant), mais cette
pièce n'a point été imprimée.
LUSSAN (M"« Marguerite de). Ouvrages
qui lui sont faussement attrihués,
I. Anecdotes de la Cîour de Philippe-Au-
guste (composées en grande partie par
Pabbé Claude-Joseph-Chéron de Boismo-
rand). Paris, veuve Pissot, iT33, 1748,
6 vol. in-12. — Nouv. édition. Paris.
Lebégue, 18â0, 6 vol. in-12.
C'est le meilleur des ouvrages portant le iiom de
mademoiselle de Lussan.
II. Marie d'Angleterre, reine-duchesse
(par le même). Paris, 1749, in-12.
Celte anecdote historique, qui parut sous les aus-
pices de madame de Pompadour, est intéressante et
bien écrite.
III. Histoire de la vie et du règne de
Charles VI (par Baudot de Juilly). Paris,
1753, 9 vol. in-12.
IV. Histoire du règne de Louis XI
(par le môme). Part*. 1737, 6 vol. in-12.
V. Histoire de la révolution du royau-
me de Naples dans les années 1647 et
1648 (par le môme). Paris, 1757, 4 vol.
in-12.
-}- Divers romans historiques de !!'>■ de Lussan,
née en 1682, morte en 4758, ayant eu du succès, les
libraires attachèrent son nom i des productions aux-
quelles elle était complètement étrangère. On a d'ail-
leurs attribué à Langlade^ de la Serre «T Histoire de la
comtesse de Gondez ». et à Baudot de Juilly r l'His-
toire de Charles VI ». 1753. 9 vol. in-iS; c l'Histoire
du règne de Louis XI », 1755, 6 vol. in-12. et tl'His-
toirede la dernière révolution de Naples », 1756. A vol.
in-18.
LUSSAN (Paul de), ps. [A. PrrAun, de
Forges, auteur dramatique, plus connu
sous le nom de Deforges].
I. A^vec M. Eug. Sue : le Fils de
rhomme, souvenirs de 1814 (en un acte
et en prose), Paris, R. Riga^ 1831, in-8.
U. Avec M. Ad. de Leuven [Ad. de Rib-
bing].
Les Guérillas, épisodes des dernières ré-
volutions d'Espagne, en un acte, mêlé de
couplets. Paru. Barba, 1831, in-8.
-h LUSSAN (le vicomte de) [Oscar de
Poli].
Des articles dans « la Balançoire pour
tous n.
-+- LUSSAN (Jules de) [Jules Claretie].
Un article dans « le Diogène ».
LUSSINI,p(a^. ps. [Charles Delacroix,
jadis artiste du Panthéon, aujourd'hui di-
recteur du théâtre des Nouveauté de
Bruxelles].
Les Briseurs d'images, drame en trois
actes ; par M.—. Repr&enté sur le théâtre
du Panthéon, le !28 avril 1^40.
Cette pièce, qui n'apas été impriiaée, n'est antre (|«
le c Ferdinand Alvarez de Tolède ». pajM. Fèlii fto-
gaerts (professeur à l'Alhéoée d'Anvers , né à BiuieUe»
enlB05.mortlel6uiarslB51).représcal£ à BruseUti
le 28 février 1835. C'était U seconde fois que M. De-
lacroix se rendait coupable de la même faute. Voy. Di-
LACROix, 1. 890 a.
LUSSY (le chevalier de), ps. [le baron
de TscHouor].
I. Étrenne au Pape. Voy. aux Anomm.
II. La Folle sensée. Voy. ci-devant.
D. L., I. 95i c.
m. Le Vatican vengé. Voy. II, 4S9 d.
IV. Le Philosophe au Parnasse français.
Voy, II, 463 c, et ajoutez :
Cette correspondance est remplie de citations tirte
de nos poètes. U n'y a dans tout le voIuk qa'aK
lettre de M. de H"*.
Est-il yrai que le baron de Tschondy soit raatesr
de « Thérèse philosophe >. et que ce soit pmr cm-
ptaire à l'impératrice Elisabeth, dont U osait se Taoter
d'avoir obtenu les laveurs, qu'il ait composé cet «-
vrageT Le baron de Tschondj eut dans sa jeunesse in
aventures dont le récit n'est pas sans une espèce d*ia-
térèt. Il ne faut pas le confondre avec le ban» <k
Tschoudy, ancien baiily de Metz, auteur de l'opén
c d'Echo et Narcisse » ; son père était conseiller che-
valier d'honneur au parlement de Metz ; il fut puoni
lui-même, étant encore fort jeune, d'une place de r<»-
seiller an même parlement ; il voyagea avec la perai»-
sion du roi. permission dont les magistrats de la Cœr
souveraine avaient besoin pour sortir du nysajot.
Étant en Italie, il se fit de f&cheoses affaires pour avw
publié une apologie des francs-macons contre une hsik
du Pape qui venait de les condamner. Cet ouvra^i; tu
intitulé : U Vatican vengé, apologie ironique peu
servir de pendant à c l'Etrenne au pape. > ou LeUR
d'un père i son fils, à l'occasion de la bulle de Be-
noit XIV, avec les notes et commentaires, par le che-
valier D. L. U Haye, Van Gleef. 17SS. in-S. Les
lettres initiales D. L. désignent le chevalier de Lassf.
nom sous lequel voyageait notre jeune baron. Il est
probable que Tschoudy ne fut que l'éditeur de cet «a-
vrage, ou que même il n'ait fait que lui prêter 1»
initiales du nom qu 11 portait alors ; il était trop if»- \
rant par lui-même pour composer cet ouvrage, Okm
qu'il en soit, le chevalier de Lussy quitta lltalie pve:
se rendre en Russie, oh le besoin le força d'entrer dxss
la troupe des comédiens de rimpératrioe Elisabeth. S«>
talents et la facilité avec laquelle il parlait plusieurs
langues l'ayant bit connaître d'Ivan ChouvaloT. ce Ii-
vori le tira de la comédie, lui fit donner la place de
secrétaire de l'Académie de Moscou, et le prit eu œàc
temps pour le sien sous le nom de comte de Patelaage.
Ed 1755, le prétendu chevalier de Lussy <m comte ée
Pntelange rédigeait, ou, pour mieux dire, dirigeait «c
faisait rédiger le journal français intitulé « le Cme-
léon littéraire » , par l'auteur du « Philoci^rtie au Par-
nasse s . C'était lui qu'il entendait désigner par cen^
périphrase. Le Philosophe an Parnasse avait pan 2
Amsterdam, en 1754, iii-8 : c'est sans donte i'se-
993
LUSTIÈRES
LUXEMBOURGEOIS 994
nafe que Dnclos, dans ses « Hémoires secrets », ap-
pelle le c Parnasse françois » ; ea voici le titre exact :
le « Philosophe ao Parnasse fIraoQois, on le Moraliste
enjoaé > ; lettres dn eheialier de L** ei de M. de U***.
dédiées aa comte Gbevalow (GhoavaloO. Pumi les
treize lettres qui composent ce volume, une est de U. de
M"*, deox n'ont pas de signature; c'est-à-dire qu'il y
a pea de chose de Tschoudy, qui avait sans doute acheté
ce manosrritde quelque malheureux réAigié pour quel-
que argent, ainsi que fit, quelques années après, Hau-
bert de Gonvest pour le manuscrit dn c Testament po-
litique dn cardinal Alberoni *. J'en dirai autant des
romans que, selon Dnclos, Tschondy aurait composés.
Je ne puis voir en lui que l'auteur de « Thérèse philo-
sophe », si toutefois encore il en fut autre chose que
réditenr. C'est à cette production qu'il dut la faveur
qui le porta à la place de gouverneur des pages de
l'impératrice Elisabeth. Mais le comte Chouvalof ne
tarda pas i s'apercevoir que le comte de Putelange
n'avait déserté sa protection que pour en épouser une
plus élevée. Mais comment reprocher son ingratitude à
an lumime qui avait pris sa place dans le cœur de sa
souveraine, et qui, après avoir joué pendant longtemps
le rflle de protégé, pouvait prendre un moment celui de
protecteurf U était plus simple de faire pratiquer se-
crètement par d'autres la voie de la disgrâce ; de son-
lever doucement le voile qui devait tenir caché à tons
les yeux le mystère de sa faveur, et de jeter d'une main
légère, sur le théâtre de son bonheur, cet imperceptible
réseau que Vulcain fabriqua jadis pour rendre tout l'O-
lympe témoin de sa honte et des douces étreintes d'un
rival heureux. Conduit à la disgr&ce par la jalousie,
Tschoodj, plus heureux qu'Ixion, paya cher le bonheur
d'un moment. Ses ennemis le poursuivirent jusqu'en
France. A son arrivée i Paris, la Cour le fit mettre i
la Bastille. Sa mère écrivit à l'impératrice Elisabeth et
au grand-duc, qui a été depuis l'empereur Pierre in.
Quoique ce prince eût été l'un des ioslruments dont
l'intrigue s'était servie pour arracher le baron de
Tschoudy des bras de son auguste amie, il fit une ré-
ponse que sans doute on loi dicta, dans laquelle il di-
sait sèchement à madame de Tschoudy que son cher fils
loi serait rendu. Cependant l'impératrice Elisabeth se
servit de l'ascendant qu'elle avait conservé sur l'es-
prit dn grand-duc pour qu'il lit instruire les ministres
de Louis XV de l'intérêt que la Cour de Russie con-
servait an baron de Tschoudy. Chacun vit d'où partait
cet intérêt; Tschoudy sortit de la Bastille, et revint i
Metz, ou il parut uniquement occupé de la franc-ma-
çoonerie ; il aida Bardou-Dubamel, fils de l'auteur du
* Traité de la manière de lire les auteurs avec utilité»,
(Paris. 1747 et 1751. 3 toi. in-12), dans la compo-
sition dn livre qui fot publié en 1766, sons le titre de : |
« l'Eloile flamboyante ». Dn reste, le baron de Tschoudy
éuit un homme très-aimable, très-spirituel ; il mourut
i Paris, Agé d'environ 45 ans. vers 1767.
P. -A. AuGUis. Préface envoyée de Berlin,
LUSTIÈRES (de), ps, [Théodore Tou-
cuabd-Lafossb, neveu du romancier].
I. Le Ca|)oral Verner, par — , et le gé-
néral Garnison, par G. Touchard-Lafosse.
Paris, Lachapelle, 1839, 2 vol. in-8.
IL Avec M. Boulé: le Bourreau des
crânes, vaud. en deux actes. Paris, rue
^Enghien, n. 10; TrmCy 1841, in-8.
Pliant partie de la collection dramatique intitulée
• la
T. II.
IIL Avec M. Dutertre : Monsieur Me-
zière, ou Mon drame et ma future, comé-
die-vaudeville en un acte. Paris, GidUt^
Quoy, Vert, 1841, in-8.
Faisant partie de < Paria dramatique ».
IV. Les Trompettes de Ghamboran,
vaudeville en trois acteset quatre tableaux.
Paris, Marchant, 1847, in-8.
Faisant partie du « Maguin Uiélbral i.
-h V. Avec M. Albert [Aug.-Franç.
Thierry].
Le Drapeau d'honneur, ou les Français
à Lahore, pièce militaire en cinq actes et
vingt et un tableaux. Représente par le
Thâtredu Girgue-lmpérial, le 10 février
1835. Paris, Dechaume, 1855, in-8 de
40pag.
-}- L'auteur de plusieurs drames joués au Cirque im-
périal et l'un des auteurs de celui que l'on joue dans ce
moment : le « Drapeau d'honneur... «, est M. Lafoo,
commandant de la gendarmerie de la garde, lequel a pris
le pseudonyme de Lustières, ce qui ne lui ote aucun de
ses mérites. {Un Hbliothécaire de province.)
+ Plusieurs ntres pièces ont paru sons ce pseu-
donyme.
H- LUTÈCE (Jean de) [Arthur Mbïer].
Des articles dans le « Journal de Paris ».
-h LUTENS,p/a^otrc [Tilhaie].
Traité des bandages.
C'est une reproduction de l'ouvrage de Tilhaie.
LUTRIN, attaché depuis 25 ans à la
paroisse Saint-Étienne, ps. [Vincent Ras-
pail].
Les Missionnaires en opposition avec
les bonnes mœurs et avec les lois de la re-
ligion. Paris, les march, de nouveautés,
18il, in-8 de 42 pages.
-h LUXAN DE SAAVEDRA ( Mateo)
[Juan Marti, avocat à Valence].
Segunda parte de Guzman de Alfarache.
Barulona, 1603, in^.
11 existe d'autres éditions, Bnixellet, 1604, etc.
Une réimpression à Madrid, en 1846, fait partie de la
« Biblioteca de autores espafioles ». Uateo Aleman.
l'auteur du vériUble « Guzman », publia la première
partie de son roman en 1509, la seconde en 1600 ;
l'une et l'autre des secondes parties en promettaient
une troisième qui n'a jamais paru. On sait que Le Sage
a, par une imitation heureuse, rendu populaire un ou-
vrage qui, sous sa forme primitive, n'était guère appelé
à être connu au delà des Pyrénées.
LUXEMBOURGEOIS (Un) de la partie
cédée, ps, [le baron F. de Rbiffenberg].
De l'Honneur national à propos des
vingt-quatre articles. Bruxelles, Muquardt,
fév.l8â9, in-8 de 15 pages.
-h LUXEMBOURGEOIS (Un) [J. F. Pon-
ciN. juge de paix du canton de Seraing
(Liège)].
32
995
LUYNES
L. V*
996
Rêveries, dizain, par — . Arlon, Bour-
geois, 1843, in-8 de 16 p.
LUYNES (dej, nom nobiliaire [Honoré-
ThéodorioPauKJoseph d'ÂLBBRT, duc de
LuYNBS, membre de TAcadémie nationale
des Inscriptions et Belles-Lettres et de la
Chambre des représentants, né le 15 dé-
, cembre 1802, mort à Rome en 1867J.
L Avec M. F.-J. Debacq : Métaponte.
Parts, Mate, 1833, in-fol. de 28 feuilles
dont deux frontispices, plus de dix plan-
ches.
II. Avec M. Bouchardat : Mémoire sur
la panification de la fécule et de la pomme
de ^erre. Paris, dp Vimpr, de Fain, 1833,
|n-8 de 16 pages.
III. Commentaire historique et chrono-
logique sur les Ephéméndes intitulées
« Diumali di messer Matteo de Giove-
nazzo ». Paru, F. Didoty 1838, in-4.
L'aneiemie chToniqae attribuée k Matteo Spinello dt
GiOTenaxxo contient d'inportaoU détail* sur les évéoe-
menls qui se passèrent dans le royanme de Naples de-
pals les dernières années dn règpis do Prédérie II jus-
qn'an règne de Charles d'Anjon.
IV. Choix de médailles grecques. Paris,
de Fimpr. de F. Didoty 1840, in-fol. do
8 pages et 17 planches.
V. Description de quelques vases peints,
étrusques, italiotes, siciliens et grecs.
Paris, de l'impr. de F. Didoty 1840, m-fol.
de3â pag., plus 44 planches.
VI. Introduction de la « Grande chro-
nique de Mathieu Paris», traduite en fran-
çais pr A. Huillard-Bréholles (1840, in-8
de 64 pages). — Imprimée avec cette tra-
duction (1840-41, 9voL)
VIL Recherches sur les monuments et
rhistoire des Normands et de la maison de
Souabe dans ritalie méridionale, publiées
Ç^rles soins de M. le duc de Luynes.
exte par A. Huillard-BréhoUes: dessins
par Victor Baltard. Paris, de timpr. de
Panckoucke, 1844, in-fol. de 176 pages
avec 35 planches.
Vill. Mémoire sur la fabrication de Ta-
cier fondu et damassé. Paris, de Vimpr. de \
F. Didot, 1844, in-8 de U pages, avec
une planche.
IX. Essai sur la numismatique des Sa-
trapies et de la Phénicie sous les rois
achœménides. Paris, F. Didoty 1846, in-4
de 108 pages.
LUZANCV (le sieur de), ps. [Hippolyte
de B^AucuASTKAux].
Sermon du — , licencié en théologie^
prononcé dans l'église de la Savoie, le
11 juillet, jour de son abjuration, 1675.
Londresy 1675, in-4; 1676, in-8.
-h LUZEC (Joseph de), baron de *"
[Sylvain Mabéchall
Les Litanies do la Providence, cooiposto
par — , commentées par P. Sylvain Maré-
chal; dédiées à madame la comtesse de
L***, chanoinesse d*Alix. Au Paraclet, et
se trouve à Paris, chez iéditeur, Maréckal.
1784, in-12.
4- L. V. (MM.) [Cuisin].
L'Ecole du chasseur, suivie d'un Traité
surrOisellerie. Paris, 1822, iQ-}2.
H- L. V. p^abbé Victor Lecot].
L'abbé Nollet,-de Pimprer, diacre, maître
de physique et d'histoire naturelle dfô en-
fants de France, professeur royal de phy-
sique au Collège de Navarre, etc. Noyô»,
CottU'Harlayy 1856, In-8.
-^ L. V. [L. Vian, référendaire au sceau
de France].
Montesquieu, sa réception à FAcadémie
française et la deuxième édition des « Let-
tres persanes ». Parisy Didier, 1869, petit
in-8, IV et 24 p.
On tnmTe dus ce Uvret des détails cnrieaz, aetan-
ment snr Téditioa des « Lettres persanes > qme Me^
tesqnien fit dire rapidement, et qu'il offrit an cardimi
de Flearf ; il arait retranché on adonci ce qai devait
déplaire an cardinal, premier ministre. Cette anecdote,
racontée par Voltaire, a été contestée par lOi. Sainte-
Benve, Heyer, Anger et quelques biographes. Les bi-
bliofrapbes n'avaient pas connu TédiUon dont M. Vîai
est l'heureux possesseur. Elle porte un titre assea ca-
ractéristique : c LeUres persanes, seconde éditioD. re-
tue, corrigée, diminuée et augmentée par rauteor ».
Cologne, Pierre Marteau. 1724. Les 150 leUrci »ai
réduites à 140, et parmi celles qui ont élé conscrrées.
il y a des retranchements que M. Vian a aoinds signaJcr.
4- L. V*** [VillainI.
Histoire critique de Nicolas Flamel et de
Femelle, sa femme... Paris, G. besprtz,
1761, in-12.
4- L** V** [Fabbé Étienne-Françoi^
Villain].
Essai d'une histoire de la paroisse de
Saint^acques-de-la-Boucherie, où Ton traite
de Torigine de cette église, de ses antiqui-
tés, de Nicolas Flamel, etc. Poris. 1758.
in-12, pi. G. M.
4- L. V*** [madame L. Viloé].
L Adolphe et Zénobie. Paris, 1803, 2 v.
in-12.
IL Betzi, ou l'Infortunée créole. Paris,
anVIII.
m. Erreur et mystère. Parw, 1813,
4 vol. in-12.
IV. Isaure et Dorigni, Parisy 180i, 2 vol.
in-12.
V. Le Savetier enrichi. Paris, an X ,
in-12.
997
L. V. C.
LYDEN
VI. Les Soirées bretonnes. Paris, 1810,
3 vol. in-i2.
-f- L. V. C (Louis Vjbstrepain].
Las Âbanturos d'un campagnard à Tou-
louse, per —, Toulouse, DegalUer, 1836,
in-8.
-h L. V. C. D. G. [l'abbé Vastel, curé
de Grâce].
I. Notice historique sur l'ancienne et la
nouvelle chapelle de N.-D. de Grâce (de
Honfleur) avec des dissertations, etc., par
— . Havre. 1833, in-12.
II. Essai sur l'histoire de la ville d'Hon-
fleur, par—. Honfleur, 1834, in-12.
L. V. D. F., /M. pa comtesse de Ludrb,
de Nand].
Études sur les idées et sur leur union
au sein du Catholicisme. Paris, Debécourt,
1842, 2 vol. in-8.
L. V. D. P., aut. dég. [le vicomte de
Puibusque].
Lettres sur la guerre de Russie en J812,
sur la ville de Saint-Pétersbourg, les
mœurs et les usages des habitants de la
Russie et de la Pologne. Paris. Magimel.
Ânselitt et Pochard, 1816, in-8.
Réimprimé, en 1811, avec le nom de l'antenr.
+ L** V** G** DE TH. [Louis-Vincent
GOBZHAN DB ThUNE].
Essais historiques sur le sacre et le cou-
ronnement des rois de France, les mino-
rités et les régences, par—. Paris, Vente
1773, in^.
-f- L. V. M. D. R. [Le Vateh, maître
des requêtes].
Dissertations sur l'autorité légitime du
roi en matière de régale, par — . Cologne,
P. Marteau. 1682, in-12.
Cet onvnge fnt publié en 1690. à U Haye, comme
iecoDd volume d'une « Histoire des matières ecclé-
sjjjliqne» ». En 1700, un libraire d'Amsterdam le
donna comme on livre tont nouveau, sons le titre de
• Traité de l'antorité des rois tonchant l'administration
de TEgUse «. par U. Talon. in-S : l'édition fut con-
trefaite sar-le-diamp à Rouen, sons le Utre d'Anuter-
dam. mais in-18. En 1734, on en fit une nouvelle
Édition, refondue, i Amâterdam, in-8, et on l'attri-
boa à Delpech, conseiller an Parlement.v L'édiUon la
plus authentiqae est celle de Paru, 1753 ; elle t été
faite SUT un exempisire corrigé de la main de l'auteur.
Mos le titre de t Traité de l'autorité i.
4- L. V. N. (Auguste Alvin, préfet des
Etudes à TAthéné* royal de Liège).
I. Morceaux choisis d'auteurs faciles.
Ouvrage adopté pour les écoles moyennes
ae 1 Etat et pour les deux classes infé-
rieures des deux sections des Athénées
royaux, par — Lec^fe, Ledoux, 1859, in-12.
— 2" édition. Liège, Ledoux, 1860, in-12
de 244 pag.
IL Quelques mots sur les moyens de ré-
pression employés dans l'éducation mo-
derne.
Impr. dans « l'Annuaire de la société libre d'ému-
lation de Liège «.
+ L.V. R.rDBWBÉE].
L^ sceaux des comtes de Flandre et ins-
criptions des chartes par eux publjées,
trad. du latin par — . Bruges, 1641, in-fol.
-+- L. V. R. [Louis-Victor Raoul, de-
puis professeur à l'Université de Gandl.
L Ëpitre sur la comédie des Deux Uen-
dres, par — . Meaux, Raoul, 1812, in-8 de
28 p.
II. La Veille des vacances, comédie-vau-
deville en un acte et en vers, par —•. Tour-^
nay, Casterman, 1816, in-12.
Réimpr. dans le t. H des c Œuvres » de rauteor.
Bruga, 1826-27. 3 vol. in-S.
m. Les Écoliers en vacances, comédie-
vaudeville en trois actes et en vers, par
— . Toumay, D, Casterman, 1817, in-12.
Réimpr. dans le t. H des c Œuvres » de rauteur.
Bruges, 1826-27, 3 vol in-8.
,i"i- Y-, ^' \^^ Lelièvre de Vilettb,
né à Pans],
Nombreux articles signés de ces trois
lettres dans la « Revue de l'Orne » et
aTEntr'acteAlençonnais», qu'il avait fon-
dés à Alençon. et dans d*autres journaux
de province. Il a été rédacteur de « l'Im-
partial de Saint-Germain ». L. D. L. S.
-f- L — X FLacroixI.
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle. »
-f- LYCOMÈDE [Arrighi].
Vo^^age de — en Corse, et sa relation
historique et philosophique sur les mœurs
anciennes et actuelles des Corses, à un de
ses amis (en italien et en français, de la
traduction de M. de La Fresnaye). Paris
lerott^e, 1806, 2 vol. in-8.
-h LYCURGUES (Jacquehn) [GorgyI.
Ann'qum Bredouille, ou le Petit Cousin
deTristram Shandy, œuvre posthume de
—, actuellement fifre-major au greffe des
Demi-Derviches. Paris, 1792, 6 vol. in-
12, fig.
4- LYDEN (M. de) [Jules MeilheuratI.
Voyage autour d'une robe à volants.
Bourges, 1857, in-18.
Indiqué par M. de Manne, n« 4534. Cet écrivain
n'esl-il autre qu'Alfred Meilheurat, né à Moulins en
1824, mort à Paris en 1856, et dont le • Catalogue
général » de M. Otto Lorens indique sept ouvrages :
« Almanach des amoureux «, Romans et fantaisies, etc^?
999
LYMfiORH
LYSLE
\m
-f. LYMBORH (Gilbert) [Gilbert Fusch,
premier médecin du prince-evéaue de Liège,
né à Limbourg (Liège), mort a Liège le 8
février 1567).
Des Fontaines acides de la forest d'Ar-
denne et principalement de celles qui se
trouvent a Spa, par M. — . Anvers, Bel-
Ure, 1559, in4 de 14 feuillets et 2 planch.
— Nouvelle [édition. Liège, Morberius,
1577, in4 de 16 feuillets.
U titre de cette leconde éditioD diffère de celui de
la première en ce que le pieadoDyme de l'aaleor y est
écrit Lemboreh.
LYNX BIAGICIEN (UN), pe. [J.-P.-R.
CuisinI.
Le Peintre des coulisses, salons, mansar-
des, boudoirs, mœurs et mystères noc-
turnes de la capitale, ou Paris en minia-
ture. Petite Galerie aussi instructive
qu'amusante, et sous les formes allégori-
ques d'esquisses philosophiques, sombres,
gaies et sentimentales , de secrets et
usages inconnus de la première ville du
monde. Paris, François, 1822, in-18, avec
une grav. lithogr.
LYONNAIS (UN) qui n'est rien, n'a
rien été et ne peut être rien.
Du nouvel ordre de choses. Du Roi. De
la Noblesse. Essai politique et moral, dé-
dié aux amis du Roi et de la France.
Lyon, chez les march, de nom. y 14 mai
1814, in-8 de 55 pages.
Signé A.-G.-F. Dev.. négociant.
On a prélendn qne cet écrit était d'Aimé-Martin.
-h LYONNAIS (Un) [Sonnbeat].
Poésies diverses analogues au triomphe
de la religion, à la paix, au commerce et à
Tagriculture, composées et publiées par
— . Lyon,Brunet, 1814, in-8, 36 p.
Catalogue Coite, n» 18515.
LYONNAIS (UN), aut. dég. [Claudius
Billibt].
Stances sur la mort du général Foy.
Lyon, de fimpr, de Brunet, 1826, in-8 àe
4 pages.
LYONNAIS (UN) de la fin du xvui*
siècle, aut. dèa. [Rigard-Guarbonnet].
Mémoires d — . Précis de la vie de
l'auteur. Par R. G. Première et deuxième
parties. Lyon, de Vimpr. de Deleuze, 1838,
i part, in-8, ensemble de 19 feuilles.
On a lirocbé dans le second volome la « Liste géné-
rale des victimes et martyrs mis à mort à Lyon, pen-
dant le règne de l'anarchie, d'après les jngements ren-
dus par le tribunal révolutionnaire, depuis le 86 octo-
bre 1793 jusqu'au 23 mai 1794 », in-12 de 5 feuilles,
et qui est la réimpression de la c Liste » imprimée en
l'an n chez Deatefuiis, à Lyon.
L'auteur des « Mémoires » est né à Lyon en 1777,
sur la paroisse de Saint-Georges, le dernier de orne
enfiuits dont sept ont atteint leur majorité. Son père
fut trésorier de section pendant le siège de Lyon ca
1793. Un des frères de l'auteur, après avoir été ii-
caire de Vaixe sons M. de Salidi, est mort eaxé de
Grigny.
En parcourant l'ouvrage. J'ai remarqué quelques ui-
corrections on ineiactitudes. Première partie . l'oa des
professeurs nommé Pugèt (page 5) s'appelle Pofit.
(Page 6.) Le Foudroa. élevé an collège de l'Oratoire à
Lyon, est antre qne celui qui a occupé une hante pbre
au ministère de la police ; œ n'est pas Ihiham et
Ripout, mais BubiUon et Ripoud que s'appelaient la
camarades de collège nommés pages 7.
Ce fut le grand-duc de Russie (et non le roi de Suède,
page 18) qui voyagea en France sous le titre de oMiie
dn Nord. Le roi de Suède avait pris le non de amU
deHaga.
Bbucuot, Bibl. de la France, 1838. n» 793.
-h LYONNELL [Emile Daclin].
L*Ârt de^relever sa robe. 1862, in-16.
H- LYSKN (Florent], secrétaire général
de TÂcadémie belge ahistoire et de phi-
losophie, membre correspondant de Tlnsti-
tut nistorique de France, de TÂcadémie
des Arcades de Rome, de TAcadémie bri-
tannique des sciences, lettres et arts de
Londres, etc., plagiaire [Alban Ville-
neuvbI.
Etudes sur l'histoire de Féconomie poli-
tique depuis les temps les plus reculés
jusqu'au xvi' siècle. Philosophie, reli-
gion, littérature, commerce et industrie
chez les peuples qui ont principalement
contribué à la civilisation progressive, par
— . Bruxelles, A. Decq, 1833, 1 vol. in^.
C'est un plagiat d'un bout à l'autre, pour aiosi diit,
de f l'Histoire de l'économie politique > , par Alban de
Villeneuve, etc., d'articles empruntés an < Ihcnea-
naire de l'économie politique » . publié par GuillauDin,
c'est ce que démontre fort bien M. Holinari dus k
c Journal des Economistes a (livraison de février Ib^.
p. 394 et sttiv.). Parw, GuiUaumin et C*.
Ce plagiat a donné lien a une brochure inbtalée :
« H. Florent Lysen, placiairk. chevalier de di^rfs
ordres, secrétaire général de l'Académie belge d'kis-
toire et de philologie, membre correspondant de l'ia*-
titut historique de France, de l'Académie des Arcaée»
de Rome, de l'Académie britannique des sciences, lettre»
et arts de Londres, membre de Tael en Kunst, etc., i
propos du livre intitulé : c Études sur l'HijIoire i*
l'économie politique «.et orné du portrait de l'askar.
Anvert, L. Shotnuins, 1853, in-18.
L'auteur de la brochure anonyme : < M. n»mU
Lysen, plagiaire » est Charles Nys, d'Anvers.
LYSIAS, ps. [P.-Sam. Dupont, de Ne-
mours].
Plaidoyer de — (contre les membres des
anciens comités de salut public et de sâ-
reté générale). Paris, 1794, in-8.
Ce plaidoyer a été aussi attribué à madame deSAOT-
AitiNAN. A. A. B— r.
-+- LYSLE (Femand de) [Arm.-£dm.
DE Manne].
1001
LYSLE
1002
Histoires à Fenvers, par —, Paris, Mi-
chel Lévy frères, in-18 anglais de 9 feuilles.
Hvit Joon à TÎTre. — Pendo. — Le pinier d« tirai-
ses. — Une vengeance royale. — Glandîne. — Les
flèches da solUn Moorad. ~ Une conronne d'épines.—
Le Ulon de l'Amonr. — Après l'orage tient le bean
temps (proverbe).
+ LYSLE (Fernand de) [Madame Van
DBR TaBLBnI.
Voy. 1, 2(S ft.
-♦- LYVRON (Louis de) [Louis de l'Es-
toille].
L Poëmes en prose. Paris, Lemerre,
n. Fusains. Pari*, Lemerre, in-8.
H- L— z— E et L— z— E (de) [Alfred de
Lacazb].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale. »
M
M.
-4- M. (le sieur de), seigneur de P. [de
Mante].
Les Mille imaginations de Cypille, en
suite des Adventures amoureuses de Po -
lidore, par—. Paris, Saugrain, 1609, in-12.
+ M. (le chevalier de) [de Mené].
Voy. I, 965 b.
-4- M. (le sieur de) [de Montfalcon].
Abrégé de la Vie et Actions de Maurice-
Eugène de Savoie, comte de Soissons,
par — , secrétaire de ce prince. Paris,
Théod, Girard, 1677, in-lS.
+ M. (M. de) [de Marueil].
Histoire coquette, ou l'abrégé des galan-
teries de quatre soubrettes campagnardes,
composé par —, Amsterdam, 1688, petit
in-8, 8 et 88 p.
Dialogoe en prose, mêlé de qaelqnes vers. Un
eiempl. de ce livret, presque impossible à rencontrer
aqjoard'bni. a figuré en 1784 i la vente La Valliëre
( « Han. daLibr.m, 15il »).
-f- M. (le chevalier de) [de Mouhy].
La Paysanne parvenue, ou les Mé-
moires de M"" la marquise de L. V., par
M. — . Nouv. édit., rev., corr. et augm.
par Fauteur. Amsterdam, 1740, 8 part.
m -8.
^ I La première édition est de Parit, 1735, 7 part.
in.l2.
+ M. (M.) [MéNARD].
Voyage de Paris à la Roche-Guyon, en
vers burlesques, en six chants. Paris,
1759, in-lâ; ~ nouv. édit., publiée par
son fils, in-16.
Le nom j^nversé de rantenr se trouve en tète de
l'édition de 1759.
-h M. (M. de) [de Mauvillon].
Histoire de la vie, du règne et du détrô-
nement d'Iwan III, assassiné en 1764,
par — . Londres, 1766, in-12.
-h M. (M.) [J.-H. BIarchand].
Les Moissons de Tété, par — . Par»,
Guillon, 178â, in-8.
-H M. (M.) [Manesse].
Traité au droit de bâtir moulins et des
banalités en général, par ~. Douay et
Paris, Prault aîné, 1785, in-12.
+ M. [Mesmer].
Voy. II, 45 /•.
-h M. (M.) [Jh.-Christ. Mehlburg].
Les Principaux défauts de l'état mili-
taire relevés et une réforme indiquée sur
les enrôlements, la paye et les occupations
i003
M.
M.
1004
de cette classe du peuple, par — • Got-
tingue, 1792, in-8.
+ M. (M. le chev. de) [M. le chev. de
Maistre].
Marie-Antoinette, reine de France, ou
Causes et Tableau de la Révolution. Turifiy
1794, in-8.
+ M. [Marinié].
Des articles dans la « Décade philoso-
phique ». 1796-1807.
-}- M. (M.) [Le père Loriquet].
Parallèles entre la doctrine de M. Ser-
vant, la doctrine des novateurs des der-
niers siècles, et celle de l'Ecriture, des
conciles, des Pères et des écrivains ecclé-
siastiques, par — . Leipsig, VosSy 1797,
in-8, 35 p.
LUnitiale M... signiBe Marie; c'est un des pseudo-
nymes que le P. Loriquet employa quelquefois.
-h M. [Mercier, de Compiègne].
Voy. C. M., 1, 759 b.
-f- M. (Ch.) [Jacques-André Millot,
accoucheur].
Art de procréer les sexes, ou Système
complet de génération. Paris, 1802, in-8.
Uae 5* édition. Parii, 1813, in-8, a reparu en
1838 comme une 6* édition ; le titre est changé et on
t «Jouté 64 pages de notes.
4- M. (le C") [Mangourit].
Le premier Grenadier des armées fran-
çaises. Notice sur Corret La tour-d'Au-
vergne, par — . Paris y an IX (1800), in-8.
-h M. (M.) [Jacques-Henri Meister].
L Essai de poésies religieuses, par — .
Paru, Didot an iX (1801), in-12 ; Zurich,
Orell. Fuesli, 1815, in-il
IL Cinq nouvelles helvétiennes. Paris,
R^nouard, 1705, in-12.
-h M. (M. de) [L. Bernard de Mont-
BRisoN, recteur de l'Académie de Stras-
bourg, ancien officier des guides].
Props de table, suivis de contes pour
la veillée et de fables nouvelles, par — .
Paris, Guyon, 1807, in-8 (1).
La c France littéraire », tome VI. p. 232, indique
divers ouvrages de cet écrivain, an mot Montbriton,
mais une note manuscrite porte qu'il faudrait le pbcer
an mot Bernard.
. -h M. (M.) [Mauduit].
Psaumes en vers, par —, professeur de
mathématiques, etc. Paris, Bleuet, in-12,
24 p.
4- (1) Une édition antérieure porte : par M. L.-B.
de M***. Montpellier, im^, d'Au§, Ricard, janvier
1805, in-8. *6 p. 01. B.
-f-M. (M.) [de Mont€loux d'Epiivat].
Angéla, ou TAtelier de Jean Cousin^
opéra-comique en un acte, paroles de — .
Paris, 1814, in-8.
-f- M. (M.) [Moulin^.
Notice sur M. Martinière (Jean-Baptiste!.
Lyotij Boursy, 1818, in-8, 8 p.
-h M. (M.) collaborateur du c Mercure
de France », en 1812 [Mossé].
Chronique de Paris, ou le Spectateur
moderne, contenant des tableaux des
mœurs et usages, caractères, anecdotes et
ridicules du jour, par — . Pmris, 1819
2 vol. in-8.
-h M. [le marquis J.-B.-Jacq.-Gui.-Thé-
rèse de Montgrand, maire de Marseille].
Des articles dans la « Ruche proven-
çale ». 1819-22, 0 vol, in-8. G. M.
-f- M. fLouis) [Louis Montignt].
Avec Saint-Amand (Amand Lacoste):
la Chaise de poste, mélodrame en deux
actes. Paris, 1823, in-8.
-h M. (le comte Anatole de) [de Mon-
TESQUIOUJ.
Poésies de ~. Paris, 1820-21, 3 tom^
in-12. Seconde édition, augmentée d'une
4r partie. Part*, 1826, m-18.
-h M. (Alex.) [Alexandre Martinbau].
Avec M. Alex. Hipp. Lev*** (Levesque) :
Une heure à Calais, pièce en un acte. Pa-
ris, 1824, in^.
-f- M. (M. le comte de) [Moret de Poîst-
gibaud].
Mémoires de—, Paris, V. Thiercelin,
1828, in-8.
4- M. (M™) (M- Montessu, danseuse
de l'Opéra), aut. supp. [J. Sagnibr].
Le Salon, le Boudoir, le Théâtre et lHos-
pice. Paris, Moreau-Bosié^ 1830, 2 vol.
m-8.
D'après M. de Uanne, (c DicUonaaire des ano-
nymes », 3« édit., 38U). ce roman est l'onme de
U. J. Safpier, alors jeune étudiant, et l'éditeur ne le
publia que lorsque la célèbre arlisU de l'Opéra eut ai-
torisé, dans l'intérêt de la vente, à laisser croire
qu'elle avait écrit ce roman, fort oublié aiqottni'hai.
M., »*. [Do Hamel, deMilljr, près Mor-
tain lOrne)].
Auteur de divers articles signés de cette
initiale, dans les journaux légitimistes de
Gaen : lo a l'Anu de la Vérité » (1831-
1833), 2o « l'Ordre et la yberlé » 1848-
1849). ^
4- M. (le comte de) [le marquis J.-Eudes
DE Mirville].
Le peuple ramené à la foi par des raisoi»
et par des exemples, revu par M. L. F.
1005
1006
Guérin. Parié, Vrayet de Surey^ 1841,
S vol. iti-i6.
RéiopriiDé sont ce> titre : U peuple et les savants du
XIX* siècle en matière de religion. Paris, 1845. in-19.
+M. (M.) Gapitained'artillerierJ.MAâsÉ,
devenu officier supérieur d'artillerie].
De Torganisation de Fartillerie en Franoe.
Pari9, 18i5-47, 2 vol. in-8.
-f- M. (Eugène de) [Eugène de Mont^
laur]
De la Peîtiture et de la Sculpture en
France. Salon de 1848,
Impr. en feaillelons dans le c Saint pnblici, n^des
20 mars. 8, 11 et 13 avril 1848.
-h M. (M- la comtesse) [M~ Mercedes
Jardco, comtesse Mbrun]
Des articles dans le « Journal des fem-
mes »,
-h M. (le marquis Eudes de) [MirviixbI
Pneumatologie. — Des esprits et de
lears manifestations fluidiques... par -— .
Paris, H. Vrayet de Surcy, 1853, in-g,
xxiii et 468 p.
Une seconde édition, augmentée, 1854, porte le nom
de Y
M*, aut. dég, [le P* Lambert, domini-
cain].
Lettre de ^ à M. l'abbé A. (Âsselineh
censeur et approbateur du libelle intitulé:
< Discours a lire au conseil »... (du P.
Bonnaud, jésuite). 5. d. (1787), in-8.
-^ M** (M.) [Mariette].
Lettre ae M. — à un ami de province,
au sujet de la nouvelle fontaine de la rue
de Grenelle, au faubourg SaintOermain-
desrPrez (1* mars 1746), par—. S. l. n. d.,
in^.
Note man.
-h M** (l'abbé de) [MonvillbJ.
Yoy. LbF., II, col. 725 c.
-h M** (M.) [Jean-Henri Marchand].
Remontrances des comédiens françois,
au roi (en vers). l7o3, in-12.
Réimprimé dans le T. l<r des c Satiriques da
XTiua siècle ». an VDI, in-S, p. 164-173.
H- M** (M.) [Moucherel].
Commentaire sur les ordonnances de
Lorraine, civile, cHminelle et des eaux et
forêts, combinées avec celles de France,
par —, avocat au Parlement. Nancy,
fiotti/Zo», 1778, in-8, de viij, 304 et 378 p.
-h M** (M. de) [Martin-Deslandes,
orâcier de cavalerie, membre de la Légion
d'honneur et de la Société des Sciences et
Arts de Dijon, tué à la bataille de Wagram
à2ians].
Les délassements de la guerre, recueil'
de poésies fufi:itive8, par — . Paru, Ger~
main Mathiot, 1810, in-8.
Toloaw pQblié par le firère de l'auteur.
+ M** (M. rabbé) JMoNROCo].
Parallèle de M"" Elisabeth de France
avec sainte Elisabeth de Hongrie, extrait
du panégyrique de cette sainte, prononcé
le 20 novetfibre 1814, dans Féglise parois-
siale de Sainte-Elisabeth, nar —, du clergé
de SaintJacques<lu-Haut-Pa8. Paris, A. Le
Clère, 1815, in-8.
Use antre éd. porte le nom de l'antenr.
-|- M** (la vicomt. de) nom supp. pitAR-
seille-Givry].
Recueil d'ouvrages au crochet, en soie
ou laine de couleur, renfermant des ins-
tructions et des exemples sur ce travail,
traduit de l'allemand, par — . 1** partie.
Bruxelles, Périehon, 1850, in-18.
H- M*** (rabbé de) [dk MoirtREuiL].
Lettre de M. ~, contenant le voyage
de la cour vers la frontière d'Espagne, en
l'année 1660, in-l2; dans le « Recueil de
quelques pièces nouvelles et galantes, tant
en prose qu'en vers » . Cologne, Du Marteau,
16d7, t. L
H- M*** (M. de) [de Martignac].
Journal chrétien sur divefs sujets de
piété, tirés des SS.-Pères, par —, ouvrage
périodique (depuis lë 7 avril 1685 jusqu'au
16 juih suivant). Paris, Houllandy 1685,
in-4.
- M*** (M™ la comtesse de) [de Murât].
L Mémoires de—. Paris, 1697: Amster-
dam, 1690,1711,2 vol. in-12.
ÏI. Voyaçe de campagne, par — . Paris,
veuve Barbtn, 1699, 2 vol. in-12.
III. Les Lutins du château de Rernosi,
par — . Paris, Lefevre, 1710, in^l2.
-h M*** (M.) [Muisl.
Nouvelles Recherches sur Ifl chirurgie,
par — . Trévoux, 1700, in-12.
-+- M*** (M.) [Mannori].
Oraison funèbre de Louis le Grand, roi
de France et de Navarre, prononcée dans
le collège royal de LoUis-le-Grand, pat* le
R. P. PoRÉÉ, de la compagnie de Jésus, e,
traduite en françois par — . Paris, Mongéi
1716, in 12, avec le lutin à côté.
-h M*** (le marquis de) [l'abbé Borde-
LON, selon M. Paul Lacroix (CataloRue.
N, 1856, n° 315)].
Les Solitaires en belle humeur, entre-
tiens recueillis des papiers de M.—. Parw,
(Hollande), 1722-23. 2 vol. in-12.
Sons des titres de chapitres singuliers, tels que la
Puce, l'Araignée, le Gliat. la Barbe, le Miroir, l'anteor
1007
M..
M***
1 nuemblé une snite de recherches et d'anecdotei ca-
rieiues.
+ M... (M. de) [de MoNTFLBuair, cha-
noine de Bayeuxl.
Le Fer, po^me latin, par le P. de la Santé,
jésuite, traduit en vers françoispar — .
1725, in-8, 31 p.
M***, bachelier de Sorbonne, fw. [le P.
François db Montauzàn, jésuite].
Journal du concile d'Embrun. 1727,
2 vol. in-12. .
-h M*** (M.) [MoREAu, curé de Buzancy,
diocèse de Soissons].
Le Livre des enfants et desjeunes gens
sans études, pr M. F. G. Paris, 1728,
in-12. Nouvelle édition, augmentée, par—.
Paris, 1771, in-12. Autre édition, encore
augmentée, par M. Feutry. Paris, Berton,
1781, in-12.
Ce livre pimt pour la première fois i Paris, cho^
Osmont, en i707.
Les additions dn caré de Bottncy consistent princi-
palement dans les c Deyoirs de Thomme », on « Abrégé
de la science du salut », rédigé dans les principes des
« Économistes. >
Celles de Featry sont composées principalement des
« Commandemens de l'honnête homme ». on c Maximes
de morale faciles à retenir. » A. A. B— r.
-4- M... [Mariette].
Voy. C. de C, I, 673 c.
-h M*** [Pierre Massubt, médecin et
historien, ne à Mouzon-sur-Meuse, avec la
collaboration de JoUi].
Histoire des rois et du royaume de Po-
logne et du grand-duché de Lithuanie,
par—. La Haye, 1733, 4 vol. in-12 et 5 vol.
m-8.
-h M*** (M.) [Jean-Baptiste Michault].
Réflexions critiques sur l'élégie. Dijon,
1734, in-12.
-f- M*** [Melon].
Essai politique sur le commerce, par
M.—. Amsterdam, 1735, in-8.
Réimprimé avec le nom de l'antenr.
Voy. la t Nonv. Biblioth. des romans ». 1799.
A. A. B— r.
+ M*** (rabbé) [Macy].
Traité de l'âme des bêtes, avec des ré-
flexions physiques et morales, par — . Pa-
ris, Le Mercier, 1737, in-12.
On assure que M. Macy n'est presque que i'édttenrde
cet ouvrage, qui m'a paru très-bon, et que le fond et
la forme sont dn célèbre P. Nicole. ( Catalogue ma-
nuscrit de l'abbé Gonjet.) A. A. B^r.
-4- M*** (M. de) [Mauvillon].
L Histoire de Fredéric-Guillaumej I, roi
de Prusse, par—. Amsterdam, 1741, in-4,
ou 2 vol. in-12.
II. L'Anti-Paméla, ou la Fausse innocence,
découverte dans les Aventures de Syrène;
histoire véritable , traduite de l'anglots
par — . Amsterdam, Aiiutée et Merkus,
1743, in-12.
lU. Mémoires d'un honnête homme, pu*
l'abbé Prévost. Amsterdam iParis), 1745,
in-12. Nouvelle édition, augmoitée d'un
second volume, par — . Dresde, 17a3,
2 vol. in-12.
IV. Le Soldat parvenu, ou Mémoires et
aventures de Verval, dit Bellerose, par —.
Dresde, 1753, 2 vol. in-12.
Réimprimé en 4 vol. ln-18. Voy. I, 177 f.
y. Discours politiques de M. David
Hume, traduits de Tanglois, par — . Ams-
terdam, 1754, in-8.
H- M*** (M. de) [de Saumbrt].
Le Diable hermite, ou Aventures d'As-
taroth banni des enfers, par — . Amster-
dam, Joly, 1741, 2 vol. in-12.
Voyez le DicUoonaire de Georgi. T. V. p. 113.
A. A, B-r.
M*** (le chev. de), ps. [Mbcsiiikh de
QubrlonJ.
Réfutation (ironiaue) d'un écrit intitulé:
ft Lettre (de Fréron) sur l'Oraison funèbre
du cardinal deFieury », ou Défense du P.
de Neuville, adressée à MT la marquise de
B... 3* édition, revue et corrigée sur le
manuscrit de Fauteur. Issy, 1743, in-4 de
12 pages.
La préfoce de cet écrit est signée : te cbenlier
deir*.
+ M*** (M.) [P. J. Mariette].
Lettre sur Léonard de Vinci à M. le
C. de C. (comte de Caylus). Pmris, 173U,
in4.
CeUe Lettre fait partie d'nn Recueil de télés et
charges dessinées par Léonard de Vincî, eC gxwées pir
Caylus. mais il en a été tiré à part qnelqntt exem-
plaires.
4-M***(M.)[Mauger].
I. Coriolan, tragédie en cinq actes. Pd-
m. 1748, in-8; 1751, in-12.
II. Mes Caprices, ou spéculations sur
rhomme, poëme en trois chants. Orléans,
1764, in-8, 80 p.
-HM***(M.)[Morelly].
Naufrage des îles flottantes, ou la Basi-
liade de Pilpaï, poëme héroïque, traduit
de l'indien par — . Messine (Paris), 1753,
2 vol. in-12.
TraducUon supposée. Voir la c Biograpbie univer-
selle », art. Morelly.
H- M*** (M.) P'abbé Jacq.-Franç. de u
Baume-Desdossat] .
. L*Ecole des faux nobles, comédie en un
1009
M*
lOiO
acte (en prose). Au Monomotapa, J. Cki-
kinkars. i7S5, in-8, 40 p.
-h M*** (M. de) PiDANSÀT DE Mairo-
bkrt].
Lettre de — à M. de **, sur les vé-
ritables limites des possessions angloises
et françoises en Amérique. 17S5, in-lâ.
On a dn même aotenr : c Lettre de M. de M*** an
njet des écrits aogloit sur les limites de l' Amérique •,
1755. iii-18. A. A. B— r.
+ M*^* (Fabbé) [M allbt et Groslet].
Histoire des euerres civiles de France
sous les règnes de François II, Charles IX,
Henri lU et Henri IV, par Henri-Catherin
d'Âvila, traduite en françois par — ^. Anu-
terdam, Arkstée et Merhu (Paris)^ 1757,
3 vol. in-4.
-h M*** (M.) [Mbrciee].
Justification de M. ~, et de TExamen
qu'il a fait de la réponse à sa lettre. Nantes,
chez les héritiers de la Sorbonne, i759,
in-12.
-4- M*** (M.) [Alexis Maton].
I. Prose et Vers de —, Amsterdam, 1759,
in-i2, vii et 99 p.
H. Tableau moral, ou Lettres à Lampito,
pour servir d'Annales aux mœurs, aux
usages, à Tesprit et aux sottises du temps.
Cantorbery et Paris, 1778, in-12.
+ M*** [J.-H. Marchant].
Les Giboulées d*hiver, par — . Genève et
Paru. 1762, in-8.
-f- M*** (M. de) [Didier d*Arclais de
Montamy].
Ordre et Règlement qui s'observent dans
la maison de Mgr le duc d'Orléans, pour
la conduite de la bouche. Paris, 1761,
in-4, avec tableaux in-folio.
M***, D. D. L. F. D. T. D. P.. aut. dég.
STabbé Le Grand, docteur de la Faculté
e théologie de Paris].
Observations sur quelques articles de
la censure de la Faculté de théologie de
Paris, contre le livre intitulé : a Emile, ou
de TEducation », ou (six) Lettres de —,
à M***, M. D. C, à Foccasion de la feuille
du 16 mai dernier des N. N. E. E. (des
« Nouvelles ecclésiastiques »). (1763) in-4
et in-12.
Le même oorrage a repam sons le litre de « Lettres
ÎDtéressantes aux amis de la Vérité >. 1763, in-12.
Voy. ce titre aux Anonymes.
-h M*** (M. de) [Marcenay de GhuyJ.
Idée de la gravure, par — . S. /. ». rf!,
in-8.
D'après le Gataloffoe de M. J. Goddé.
M***, aut, dég, Rtfarc-Antoine EidousI.
Les Aventures de M. Loville, entremê-
lées de plusieurs intrigues galantes et véri-
tables, arrivées parmi des personnes du
beau monde (par sir John HiU), traduites
sur la seconae édition anglaise, par — .
Amsterdam et Paris, Robin, 1765, 4 vol.
in-12.
-f- Cet ouvrage n'est point mentionné parmi cenx
de Sir John Hill qa'énnmère Lowndes dans son « Bi-
bliographer's Hannal », %• édit., p. 1070.
4- M*^ (M.) [Maton].
Mikou et Mé/.i, conte moral, avec plu-
sieurs pièces fugitives en vers, par — .
Paris, Durand neveu, 1765, in-8.
H- M*** (M. de) [Pierre-Louis db Mas-
sacÎ.
Recueil d'instruction et d'amusements
littéraires, par ^.Amsterdam, 1765, in-12.
L'antenr de ce remeil, imprimé et poblié à Paris,
s'est sartovt occupé d'agronomie. Il ne fant pas le ron-
fondre avec son frère Raimond de Massac. qui s'est oc-
CQpé de finances, et qni Int a snnrécn. G. M.
+ M''*'' (M. l'abbé) [Joseph Mbry de la
GanorgueI.
L'Ami de ceux qui n'en ont point, ou
Système économique, politique et moral,
pour le régime des pauvres et des men-
diants dans tout ce royaume, par — . Pa-
ris, P. Prault, i7ei,m-i±
-h M*** (M. ) [MousLiER DE Moissy].
Petit recueil de physique et de morale,
par — . Amsterdam et Paris, Musier fils,
1771, in-8.
-h M*** (Sylvain) [Pierre-Sylvain Maré-
chal].
L Bibliothèque des amants, odes ero-
tiques. Paris, 1771, 1777, in-16; 1786,
in-i2.
n. Avec Grasset Saint-Sauveur. Ta-
bleaux de la fable. Paris, 1785, in-8.
UL Pour et contre la Bible. Jérusalem
(Paris), 1801, in-8.
IV. Le Tombeau de J.-J. Rousseau,
stances, par — . Ermenonville et Paris,
1779, in-8, 8 pag.
4- M*** (l'abbé) [Monestier, ex-jésuite].
La vraie philosophie, par — . Bruxelles,
Boubers, 1774, in-8.
+ M*** (M.) [M- DE Marnésia].
Lettres galantes de Julie à Ovide, par—.
Paris, Bastien, 1774, in-i2.
-h M*** (M.) [BenoîtJoseph Marsollier
DES ViVETIÈRESJ.
L La Fausse peur, comédie en un acte
et en prose. Paris. 1774, 1777, 1778, inS.
IL La Fausse Délicatesse, comédie en
trois actes et en prose, imitée librement
1011
M***
1(H2
de l'anglois de Hugh Kelly. Paris, 1776,
in-8.
-h M*** (HP"! [M^ MopTE, et non de U
Motte, comme la nomme M"* Briquet].
I. Célide, ou Histoirf de la marquise de
Bléville. La Haye et Paris, 1775, 2 vol.
in-lâ.
II. Lettres du marquis de Sezannes au
comte de Saint-Cyr. Bruxelles et Parisi
1777, 2 vol. in-lS.
m. Histoire de Zulmie Warthey, paf— .
Par». 1776, in-12. ^ ^
4-M***(M.)[MlU2BNT].
Le Dix-Huiuème siècle vengé, épître à
M. p***, par — . Facit indignatio versum.
La Haye et Paris, 1775, in-8 de 14 pag.
ubt]
M*** (M.) citdyen deGenèire [MaL-
Doutes sur l'éloquence et les systèmes
politiques, adressés à M. le baron de B.,
chambellan de S. A. R. le prince de H. de
P.; par—. Londres, 1775, petit in-8.
+ M*** (M.) [MoLÉl.
Lettre de -, S M. P"^ (Jamet) sur les
moyens de transférer les cimetières, etc.,
1776, in-8. '
+ M*** (M.) p'abbé François-Valentlû
Mulot].
Sermon prêché à l'Hôtel-Dieu de Paris,
le 2 septembre 1777, in-12.
-f. M*** (M.), principal du collège de
Langres. [Mathias].
De l'Etude des langues en général et de
la langue latine en particulier. Essai ser-
vant de préface à un extrait de Pline des-
tiné aux commençants, par — . Lanares
P. Defay, 1777, in-8 de 80 pages.
-f- M*** (M^'] [M- Monnet, née Moreau,
morte en 1798].
L Contes orientaux, ou les Récits du
sage Caleb. Constantinopîe et Paris, 1779,
in-12.
Ces conl«8 sont tirés en partie da t Censeor ddî-
tersel aoglols f et da c Jourotl de Uosanne», de ma-
dame Polier.
II. Histoire d'Abdal Mazour, suite des
Contes Orientaux. Ibid., 1784, in-12.
m. Essais en vers. Paris, J788, in-8^
-f- M*** (le chevalier de) [de Mouhy].
Paris ou le Mentor à la mode, nar —
Paris, 1735, 3 part. iu.l2. *
H- M*** (M.). FM. Maupetit].
Satyres de Juvenal, traduites en fran-
çbià par—. Pcrw, 1779, in-4.
r
-h M*** (M"* de) [LATOua db Feaxqdb-
ville].
Errata de l'Essai sur la musique an-
cienne et moderne (de M. de la Borde\ ou
Lettre à M***, par — . £» Suisse, 1780,
de 95 pages.
On assure que le célèbre vioton GavinJès est le pria-
eipal auteur de eette eritiqne, ainsi «im de U réfdipe
ptiMiéd sons ce Utre : « Wùt àetnUst ttel».
De la Borde, dans an c Sapplément > i San cEsaii,
avait réponda grossièrement i la critique de WMhse
de M***.
Oo retroove « TErratâ > H t MMi deniier net •.
dans le trentième volume des aSarres de J.-J. Rsis-
lean, éditioD de Genève, 1788. A. A. B->r.
-I- M*** (M.) [Murray].
Essai d'un éloge historique de Marie-
Thérèse, par — . Bruxelles, 1781, in-4.
-h M*** (M. de) foE Marikn].
Traité général du commerce, par Sa-
muel Ricard; nouvelle édition, augmentée
par— . Amsterdam, 1781, 2 vol. in-4.
-h M*** (M.), docteur en théologie
[Mulot].
Essai de sermons prêches à FHôtel-Dieo
de Paris, par — , C. R. et B. de S. V.
(chanoine régulier et bibliothécaire de
Saint- Victor). Paru. Berton, 1781, in-il
+ M*** (l'abbé), [Mann].
Pour et contre les spectacles, première
édition, par M. — . Mons, 1782, in-8.
+ M*** (M.) [Marconi].
Vie édifiante de fienolt-Joseph Labre,
mort à Rome, en odeur de sainteté, le
JG avril 1783. composée par ordre du
Saint-Siège, etc.. par—. Traduite de Tita-
lien par l'abbé de Montmignon. Paris.
Serviire, 1784, in-lî.'
Get oavrage a es trois éditions la mène année.
A. A. B-r.
-h M*** (M.) [Marchand].
Les Fleurs du printemps (poésies), sui-
vies d'une notice fidèle sur rîle de Saint-
Domingue, par — . Parw. Prault, i78l,
in-8.
4- M*** [Mercier de Saint-Léger).
Notice raisonnée des ouvrages de Gas-
pard Schott, jésuite, contenant des obser-
vations curieuses par M. l'abbé — . Paris,
1783, in-8.
Le « Mannel do Libr^re » signale ce travdl coame
fort curieux ; l'anteor en a laissé un exemplaire durgé
d'additions et d'augmentations destinées i niic do«-
▼elle édition.
-h M**
Voy. B.
, I, 42b e.
bsmer].
1013
M*
1014
-h M*** (Fabbé de) [db Montignot].
Voy. C**% 1, 606 a.
+ M^^ (le comte de] [Mirabeau].
Les Candidats de Paris jugés, ou Con-
trepoison adressé aux électeurs de Paris,
par — . 1789, in-8, 16 p.
4- M*^ (M.) [Manuel].
Lettre adressée à un censeur royal sur
la liberté de la presse, par — . Paris,
1789, in-8.
+ M*** (Monsieur) [MaultrotI.
Lettre de — à Monsieur J*** (Jabi-
neau), sur un écrit intitulé : a Opinion de
M. Camus, dans la séance du 31 mai 1 790,
sur le plan de constitution du clergé pro-
posé par le comité ecclésiastique ». Paris,
Leclère, 1790, in-8.
+ M*** (le chevalier de) [de Meyer].
Révolution de 1798. Gouvernement,
principes, lois, statuts de Tordre. Réponse
au manifeste du prieuré de Russie. 1799,
in-4. E. de M— ne.
-f- M*** (le citoyen) [le P. Mandar,
prêtre de rOratoirel.
Eloge de la vieillesse, par — . Paris,
Pougens, an X (1802), in-8.
-h M*** (M~ Victorine) [M™ Victorine
MaugirardJ.
L Les Fleurs, rêve allégorique. Paris,
1808, in-18; 1811, in-18.
Réimprimé en i 843 avec le nom de raateor.
IL Clotilde, reine de France. Paris,
1810, 2 vol. in.l2.
DL Soirées de société, ou Nouveaux
Proverbes dramatiques. Paris, 1813,2 vol.
in.12.
4- M*** (rabbé) [Margaillan, cha-
noine de Bourges].
Sermon sur le rétablissement de la Re-
lig;ion, et la fête de saint Napoléon, par—.
Bourges, in-8, 18 pages.
H- M*** (Aug.) [Antoine-François-Ni-
colas Maquart].
1. L'Ami coupable, conte, par — .
Leiptig, 1813, in-12.
Réimprimé dans l'oaTrage suivant ;
IL Contes nouveaux sans préface, sans
notes, par un homme de lettres, auteur
de plusieurs ouvrages qui n'ont pas eu de
succès. Paris, 1814. in-12.
4- M*** (M.) [ A.-P.-G. Ménégault].
I. Jeniska, ouTOrpheline russe. Paru,
1813, 2 vol, in-12.
II. Le Grondeur, satire sur les mœurs
et la littérature. Paru. 1813, iii-8.
+ M*** (M. de) [Marchangy].
Le siège de Dantzig en 1813, par — .
Parw, 1814, in-8.
+ M*** (M. de) (db MioLLis, ancien
magistrat et ex-préfetj.
Projet d'une loi réglementaire sur les
cultes, les institutions monastiques, les
congrégations, et sur les rapports religieux
avec la cour de Rome, par — . Paris^
Dentu, 1814, in-8.
-h M"** (M.) [Antoine-René Mauduit].
Psaumes en vers, par — . Paris, Bleuet,
1814, in-12, 24 pages.
Essai contenant neof psaumes.
-h M*** [M. L. Ai DeatouFF, baron db
MlLËT-MURBAU].
Les Dépositaire^, comédie efi un acte.
Paris, 1814, in-8.
Non représentée.
4- M*** (M~ la comtesse) [Montho-
lon].
L Rosaure, ou l'Arrêt du destin, trad.
d'Aug, La Fontaine. Paris, 1814, 3 vol.
in-12.
II. Les Séductions, trad. du même. Pa-
rt*. 1824, 2 vol. in-12.
Qaelqnes antres trutactlodi pnbliéet aoni les ini-
tiales M*** et M...
-h M*** [MERLfi].
Le Cordier de Samarcande, ou Tout
tient au bonheur, comédie en un acte
et en prose, par MM. M... et Lafortelle.
Part», àt^ Massan, 1815, in-8.
-4- M*** (M.), ancien officier d'artille-
rie [Masson, avoué].
Histoire du prétendu rapt de la com-
tesse L*** fLuxelbourg) par fiuonaparte et
Murât, ou Réponse au Mémoire de m. J. H.
F. Revel. Paris, 1816, in-12; 44 pag.
Voir la « Biographie des Hommes TlTanis a (1819),
t. V, p. 483.
H- M... (M"* la baronne de) [la baronne
de Mandblot].
Elan d'un cœur royaliste, opuscules
poétiques de — . Paris, 1816, in-8, 40 p.
-h M^ (M.) [Miel].
Essai sur le salon de 1817, ou Examen
critique des principaux ouvrages dont
l'exposition se compose, accompagné de
38gravures au trait, [)ar— . Parts, Delau-
nayet Pelicier, 1817, in-8.
-4- M*** (M"- de) [Sophie db Maraizb].
L L'Antiquaire, traduit de l'anglais, de
l'auteur des « Puritains d'Ecosse » (Wal-
1015
iOi6
ter Scott), par — . Paris, Renard, 1817,
4 vol. in-12.
II. Contes à mes jeunes amies. Paris,
1817, in-12; 1820, 1 vol. in-12.
m. L'Amie de tous les enfants. Paris,
1819,2 vol. in-12.
+ M*** [F. Mairet, papetier et relieur,
à Dijon].
Notice sur la lithographie. Dijon, 1818,
in-12.
Une leeoode «ditioD. ChatiïUm, 4894, in-4i, porte
le nom de l'anteor.
-*- M*** (M. de), ancien élève de l'é-
cole polytechnique [V. de Molbon].
Du développement à donner à quelques
prties princii)ales et essentielles de notre
mdustrie intérieure, et de l'affermissement
de nos rapports commerciaux avec les
pays étrangers ; pour faire suite à l'ou-
vrage de M. le comte de Chaptal, intitulé
« De l'Industrie française >, par — . Paris,
1819, in^. 58 pag.
+ M*^ (M.) [J.-G. MoDAVE, contrô-
leur du timbre, mort à Liège, le 18 sep-
tembre 1852]. ^
I. Prologue sur l'inauguration de la
nouvelle salle de spectacle de Liège, suivi
de l'apothéose de Grétry, par — . Liège,
Latour, 1820, in-8.
II. Ckie à Lèopold I". roi des Belges,
sur son avènement au trône de Belgique,
par — . Liège, Lemariè^ 1831, in-4, de
8 pages.
Sur le pdHe ModaTe et sor les écrits, y. le c Né-
crologe Liégeois a, année 1859, p. 64.
+ M*** [M. le comte Anatole de Mon-
TESQUIOU].
Poésies de —. Paris, impr, de F. Didot
1820, in-12.
-h M*** (Edmond de) [Armand-Edmond
DE ManneJ.
Le Naufragé sauvé par son chien (fait
historique). S. l. ni d. (Paris), 1820,
in-8.
-h M*** (M.) [Moilin-Fleury].
Pauline, ou les Hasards des voyages,
par — . Paris, Maradan, 1821, 4 vol.
in-12.
-f- M*** (Scipion) [Scipion Marin].
Le Député, aventure récente. Paris,
1821, 2 vol. in-12.
-h M*** (le comte A. de) [Anatole de
MONTESQUIOU].
Un mot sur la loi de la presse. Paris
1821, in-8 de 16 pag.
M***, w. [M»»» Virginie PilletI.
La Reconciliation. Paris, PtUet wiè,
1822, 2 vol. in-12.
M^**, aut. dèg. [le marquis Geoi^es de
Chambray, ex-colonel d'artillerie].
Histoire de l'expédition de Russie, avec
un atlas, un plan de la bataille de la Mû$-
kowa, et une vue du passage du Niémen.
Paris, Pillet aîné, Anselin et Packard,
1823, 2 vol. in-8, plus l'Atlas in-4. — Se-
conde édition (augmentée). Paris, Us
mêmes, 1825, 3 vol. in^, ornés de 3 vi-
gnettes, avec un Atlasde 9 cartes et un pian
de Moscou.
' U seconde édition est précédée d'une Intradoctrai
qui est on Précis de rHistoire de rEorope en ce qaî
I a rapport à la guerre et à la politique, depuis répnqiie
oh Napoléon prît les rênes do gooveraemcoi de U
France jnsqn'à celle où il entreprit l'expéditioik de
' Russie.
+ M***(M.)[Rebocl1.
Mes souvenirs de 1814 et 1815, par — .
Paris, 1824, in-8.
+ M*** (M. le baron de) [le bar. Pierre
Charle&Joseph de Mengin-Fondragon].
Une saison à Plombières. Paru, 1825.
in-18 ; Plombières, 1 830, in-1 8.
-h M*** (M. de) [TouRNAGHON db Moirr-
véran].
Exposition sommaire et sur documents
authentiaues de la situation de la Compa-
gnie des Indes et du commerce anglais en
1825, par — . Paris, 1825, in-8.
-h M*** (J. R. Gustave) [MerigotI.
Lutéciennes, par — . Part*. 1827, in-8.
M***,jM. [J.-F.Caze].
Réfutation de la a Vie de Napoléon b, de
sir Walter Scott. Paris, Baudouin frères
1827,2 vol. in 12. '
-h M*** (madame) [la comtesse Mole].
Laure Montreville, ou TEmpire sur soi-
même; traduit de l'anglais de madame
firunton, par —, traducteur des « Epreu-
ves de Marguerite Lindsav, etc. » Précédé
d'une préface par M. V*******n, de l'Aca-
démie française. Paris, Marne et Delaunau^
Vallée, 1829, 5 vol. in-12.
On a aUribaé cette préface h M. Villemain. qmi a r^
damé contre cette interprétation tonte naturelle. Elle
est de M. Brifant. membre de l'Académie française.
+ M*** (madame de) [Madame Sophie
Maraize, depuis Madame de Ville d*A-
vray].
La Famille d'Aubeterre, ou Scènes du
XVI* siècle. Roman historique. Part* Gos-
selin, 1829, 4 vol. in-12.
1017
M...,
J018
-f- M*** (le comte de) [le comte de Ma-
nOLLBSl.
Des Moyens de procurer des secours à
la classe indigente dans les années de di-
sette, par — , membre du conseil général
du département de Loir-et-Cher. Paris,
1830, in-8 de 64 pages.
+ M*** (mademoiselle Emilie] [Emilie
MahcblI.
Alfrea et Coralie, ou les Français en Es-
pagne. Paris, 1830, 3 vol. in-i2.
-h M*** (Edouard) [Edouard Monnais].
I. Le Secret d'Etat, vaudeville en un acte,
par —, F. de Villeneuve et Eugène S***
(Sue) Paris, Barba, 1831, in-8.
IL D'autres vaudevilles et des articles
de journaux.
-h M*** (Victor) [Victor MAUviàRE].
 Odilon Barrot. Paris, 1831, in-8, 16 p.
-h M..., (M.) [C.-P.-M. Moulan].
Histoire d'un évoque de Liège et des
premiers bourgmestres élus par le peuple
de cette ville, par—. LUge, 1833, in-8.
-I- M*** [Madame la baronne de Mbnain-
ville].
Aimer, pleurer, mourir. Paris, VimorU,
1833, 2 vol. in-18.
-+. M*** (l'abbé) [Makchal, curé à Heil-
lecourtl.
L'abbé — aux chrétiens gui se disent
évangéliques. Nancy, 1838, in-16.
-f- M*** [madame la marquise de Moli-
gny],
Géraldine, ou Histoire d'une conscience,
Irad. de Tangl. Paris, Vo<on, 1839, 2 vol.
in-12.
-h M*** (madame) [madame Charles
MoRREN, née Marie Verassel, de Bréda].
Manuel élémentaire de l'art héraldique,
mis à la portée de tout le monde. Traduit
de ranglais et augmenté d'un grand nom-
bre de faits nouveaux, par madame ***.
Bruxelles, Depre», 1840, in-18 de 130 p.,
fig.
M***, ps. [Michel Yermolopf].
Encore quelques mots sur l'ouvrage de
M. de Custine. Paris, Ferra, 1843, in-8 de
40pag.
H- M***, capitaine d'artillerie, ancien
élève de l'Ecole polytechnique [J. B. Mar-
tin de Brettes].
De l'organisation de l'artillerie en France.
Paris. 1845, in-8.
-h M*** (M.) [Maffioli].
De la Folie, de la Raison et de la Foi.
Pari*. 1846, in-8.
+ M*** (A. de) rVictor-Amédée de
Manne, capitaine d'artulerie].
Les Trois armes, ou Tactique division-
naire du colonel prussien Decker, trad. en
français et annoté par—. Paris, Corréard,
1851, in-8.
-t- M*** (C. R. de) [C. Rover de Mon-
tessonI.
Vocaoulaire des mots usités dans le
Haut-Maine, précédé de remarques sur
leur prononciation, par—. Le Mans, 1857.
in-18.
+ M*** (l'abbé) P'abbé Morin].
Pharmacopée, ou Recueil de remèdes di-
vins et d'excellentes recettes trouvés dans
les papiers d'un vieux curé de campagne
après sa mort, mis en ordre par — . Cha-
telus, 1865, in-i8.
4- M**** (M.) [MaminI.
Aventures d'Ulysse dans l'ile d'Aeaea.
Paris, 1752, 2 part, in-12.
-f- M.... (M. de) [de Mauvillon].
Discours politic]ues de M. D. Hume, tra-
duits de l'anglois par — . Amsterdam,
Schreuder, 1761, 5 vol. in-8.
Les Discours de D. Home ne forment qae le premier
volume de celte collection.
On trouve dans le second, l» c l'Essai sur les inté-
rêts du commerce maritime », par d*Heguerly, S» t Les
considérations snr les finances d'Espagne * ( par de
Forbonnais). A. A. B— r.
+ M.... (M), directeur des économats
de Nancy [Marion].
Observations sur quelques articles d'un
écrit ()atriotique intitulé : a Projet pour
l'organisation des Etats provinciaux de
Lorraine et Barrois », dont l'auteur ne
s'est pas nommé, par — . S. /. n. d., in-8,
4- M.... (le cit.) [Molin].
Kpître de remercîment en vers libres
et marotiques au cocher du premier consul,
au sujet de l'attentat du 3 nivôse. Paris,
1801, in-8, 24 pag.
-h M.... (M.) de la Varenne [Maton].
Histoire particulière des événements qui
ont eu lieu en France pendant les mois de
juin, juillet, d'août et de septembre 1792,
et qui ont opéré la chute du trône royal...,
par — . Paris, Périsse et Compère. 1806,
in-8.
-h M.... (madame) [Caroline Maurer],
Caroline, ou les Inconvénients du ma-
riage. Paris, Béchet, 1815, 4 vol. in-12.
4- M.... (le colonel de) [Pierre Masson].
Les Sarrasins en France, poème en xv
chants, avec des notes historiques. Nu-
remberg, 1815, 2 vol. in-8.
1019
MÂCER
1030
+ M.... (M. Edmond de) [dk MannbI.
Vers sur la naissance de S. A. R. Mgr Te
duc de Bordeaux, par ^. Part», Lenor-
mant, 1821, in^.
+ M.... (Julien) [Julien db Maillun,
n^ort en 18511.
Diverses pièces de théâtre, faites parfois
avec plusieurs collaborateurs.
U « Gatilovoe génénl a de M. 0. Loreox indique
qaelqnes-anes des prodactiooi de cet écrivain ; elles
•ont, comme Uni d'antres, descendnes dans le néant.
+ M.... (Alexandre) [Alexandre Mi-
chaux].
Peking et ses habitants. Mœurs, coutu-
n^es, religions et arts des Chinois. Paris,
1861. in-18.
-h M***** (M.) [Mauger].
Mes Caprices, ou Spéculations sur
rhomme, poème en trois chants, par — .
Orléanê, Couret de Villeneuve, 1764, in-8,
80 p.
Note maitoscrite communiquée par M. Bonlard.
+ M (le comte de) [de Montagnag].
Mémoires de milady de Yarmonti, com-
tesse de Barneshau, par — . Londres, 1778,
2 vol. in-12.
-4- M (Maurice) [Méjban].
Des brochures politiques publiées en
1815 et dictées par un royalisme ardent.
4- M***** (Julien) [Julien Mellbt].
Voyage dans l'Amérique méridionale, à
rintérieur de la Côte ferme et aux iles de
Cuba, de la Jamaïque, depuis i808 jus-
qu'en 1819. Agen, JSouhel. 1823. in-8.
On avec nn nouTean titre, portant le nom de l'an-
teor et la menlioo : S* édition, Paris. Mai9on et filt,
i8i4, in-8.
+ M (M.) de la Marne [L. Ph. Ma-
chetI.
L'Art d'être heureux dans toutes les
conditions, précédé des Merveilles de la
Providence dans la nature et la religion,
par— .Porw, Nivert, 1844, in-8.
Vo]f. ani Anonymes, « les MenreiUes de la Pro-
Tidence. a~
-f- M. A. [A. P. A. Plis].
Les Augustins, contes nouveaux en vers,
et poésies fugitives, par — . Londres (Pa-
ris). 1779, in-16.
Ces contes sont réimprimés dans les i Œavres a
dePiis, Parit, 1811, 4 vol. in-8.
+ M. A. [Maurice Allard].
Voy. t. 1, col. 139 b.
H- M. A. de Limoges, M. A— n. [Martial
Audoin].
Des articles dans la c Nouvelle Biogra-
phie générale ».
+ M— A [MeldolaI.
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
+ MA** (Alex.), ancien militaire et
fonctionnaire public de Paris [Alex.-Majîe
Quesnay].
Premier cahier des mystères de la na-
ture. Avis à mes enfants, dédié à S. A. S.
P. de N. C. A. B., par — . Paris, Gautier
et Bretin, 1809, in-12, XLviij p.
Le verso de h conTertore porte poor titre : « ioar-
née payenne, on Mystères de la natare ; avis i mes o-
fants *, en trois parties, i*' cahier.
-h MA... (M.) [Mamtbl].
Essais historiques, critiques, littéraires
et philosophiques, par — . Genève (Paris).
1783, in-r8.
-h MA... (Ch.) [Malingrsau].
Encore des calembourgs. Paris, 1801,
in-18, 144 pag.
-f- M*** A*** (M.) [Augusle-Philiber
Ciialons-d*Argé].
Histoire critique des théâtres de Paris.
pendant 18âl, pièces nouvelles, r^rises,
débuts, rentrées, etc.. etc. ; par — . Paris,
Lelong, 182â, 1 vol. in-8.
L'anteor avait d'abord en le dessein de nettn tœ
nom à Tonvrage ; mais l'éditear (U. Ragoeneu de la
Gbesnaye), àqoiil l'avait confié, s'élant permis deU
tronqver à son gré, et d'one manière pen hmrea». es
un mol, de le rendre totalement méconoaissabl«,
M. Ch. d'Argé exigea la snppression de son nom. qâ
fut remplacé par l'initiale M, ce qni le lit attribser.
dans le public, lors de son appaiition, à M. MoV.
homme de lettres, connn par d'heoreu tiavaax reUiili
an théâtre.
MABLY (de), nom nobiliaire [l*abbé Ga-
briel BoNNOT DE Mably, frère de (Bonnot
de) Condillac].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez le
t. V de « la France littéraire » àMABLT.
-h MACAIRE [E. J. T. THoaé;^.
Des articles sur la guerre d*Onent,dan$
a la Nation », de Bruxelles, en 1854.
-l-MACAffiE (Robert) [L. F. Raban].
Voir Robert Macairb.
MACÊ DESCARTES, ps. [Henry Dbs-
CAMPS, employé au ministère ae la marine].
Histoire et Géographie de Madagascar,
depuis la découverte ae Tîle, en iSSi, jus-
qu au récit des derniers événements de
Tamatave. Paris, Gamier frères, 18^16,
in-8.
+ MACER (Jean) [Jean Le Bo.\, dit
l'Hétropolitain].
Philippique de — contre les poetastres
et rimailleurs François de nostre temp^.
Paris, G. GaiUard, 1557, in-16.
1021
MACHAULT
MAGISTRAT
1022
Nous donnoDS cette indication d'après la « Biblio- | ^
llièqae françoise » de la Croix dn Maine. Ce livret est
derenn d'une extrême rareté, mais il flipare, d'après le
« Manoel do Libraire», an Catalogne La Vallière-Nyon.
•• 12933 ; U doit donc m tronter à la bibliothèqoe de
l'Arsenal.
Voy. HETROPOLTrAIN.
sup.
MACHAULT, évoque d'Amiens, aut.
Le Courrier extraordinaire desf ec-
clésiastiques, ou Correspondance intime et
secrète, ouvrage recueilli par —, Paris,
1790, in-8, 47pag.
Il est inntlle dédire ipie l'attribution de ce libelle
scandaleux à rérèqne Machanlt est une impudente ca-
lomnie.
MACHET (Paul), ps. [Arthur PonroyI.
Avec M. Armand, ancien régisseur de
rOdéon : la Recluse, drame en trois actes.
Joué sur le tbéâtre du Luxembourg dans la première
quinzaine de mars 1846.
-+- MACHIAVEL.
Voy. BUONAPARTE, I. 591 6.
MACKENSIE (Henri) apocr. [Robert
Bagge] .
Anna Bella, ou les Dunes de Barham ;
trad. de Tangl. par Griffet de La Baume.
Pam. 1810, 4 vol. in-12.
D'après A. -A. Barbier, ce serait le traducteur qui
aurait Classement mis le nom de liackensie à ce roman.
-|- Bagge, dont Walter Scott a écrit la vie dans ses
■ Biographies of tbe Novelîstsi, était bien moins connu
en France que Mackensie, l'auteur de l'Homme senti-
menul (*Tbe Man of FeelingB); la supposition de nom
s'explique saiu peine.
MAÇON LIBRE (Un), ps. [de Saint-De-
ins, avocat aux conseils du roi].
Lettre et Discours d' — , servant de
réponse, etc. Paris, 1749, in-12.
MAÇONNAIS (Ferdinand), ps. [Ferdi-
nand Vaucher, ae Mâcon].
Les Grisettes vengées, par —, précé-
dées d'une préface, par Auguste Luchet.
Paris, Souverain, 1838, in-8.
4- MACSHEEY (M.), gérant du journal
« r Union ». ^
4* Oa nous afSrrae que les articles signés de ce nom
SflDt de M. Lnbiac.
-I- M. A. de V. (M. de) [de Marolles,
abbé de Villeloin].
L'Histoire Auguste de six autheurs an-
ciens : Spartien, Capitolin, Lampride, Gal-
lican, Poilion et Vopiscus; lesquels ont
écrit les vies des empereurs romains, sous
le titre d*Aufi|ustes et de Césars, depuis
Adrien jusqu'à Carens, en Fespace de cent
dix-sept ans, par — . Paris, Jean Couterot»
i667, iD^.
-h MADROLLE (Apt.), aHt. sap. [Arm.
Saintes].
Voir la « France littéraire » au mot
Madrolle.
MAESTRO DI SCUOLA (Un), ps. [le
comte BalboI.
Quattro Novelle narrate da — . III' édi-
zione. Pari^, Baudry, 1839,in-18.
La première édition originale est de Turin, 1819,
in-12.
— Quatre Nouvelles racontées par un
maître d'école, traduites de l'italien, par
M. L. de Villeneuve. Paris. Eymery et
Fruger, Pigoreau, 1830, 2 vol. in-J2.
-I- Autre traduction sous ce titre : Ré-
cit d'un maître d'école, trad. de l'italien
})iir madame la marc^uise de Sainte-Auiaire.
Perpignan, Boucharte, in-8, 40 pag.
L'introduction est signée : Comte Stenio.
MAGISTER (A.), nom latinisé [Amable
Le Maître].
Sur l'étiquette des mariages des princes.
Dans la a Presse »
Le Quatrain de roses de Provins. Impr.
dans la a Patrie », en mai 1847.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [le prési-
dent Rolland].
Lettres d' — à Morénas, dans lesquelles
on examine ce que dit cet auteur dans la
continuation de son Abrégé de l'Histoire
ecclésiastique. 1754, in-lâ.
Ces lettres ont été désavouées par l'anieiir, à cause
des altérations faites dans son manuscrit. Dom Tassio,*
dans «rHisloire littéraire de la congrégation de Saint-
Maur I , p. 636, et. d'après lui, les auteurs de la
K Biographie universelle >, ont eu tort d'attrikraer ces
lettres à dom Clémencet. A. A. B.-r.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Muyaht
DE VOUGLANS].
Motifs de ma foi en Jésus-Christ. Paris,
V* Hérissant, 1776, in-12.
MAGISTRAT (Un), /w. [Jacques-Nicolas
MOREAU].
Lettre d' —, dans laquelle on examine
également ce que la' justice du roi doit
aux protestants, et ce que l'intérêt de son
peuple ne lui permet pas d'accorder. Avi-
gnon et Paris, Gattey, 1787, in-8.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [J.-J. Duval
d'Épréménil le fils] .
Réflexions d'— sur la question du nom-
bre et celle de l'opinion par ordre ou par
tôte. 17i}9, iq-8 de 7 pag.
4- MAGISTRAT (Un) [Favart de Un-
GLADEJ.
Instruction sur l'organisation des huis-^
siers, par — . Paris ^ 1813, in-8«
1023
MAGISTRAT
MAGNY
l(V2J
- MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Fr.-Ant.
BavoiixI.
De la Cour de cassation et du ministère
public, avec quelques considérations gé-
nérales. Paris, Antoine Bavoux^ 1814, in-8
de IIG pag.
-h MAGISTRAT (Un) [de Berny?1.
Un mot sur le projet de loi relatif à
l'organisation du jury, sur le code mili-
taire, etc., par — . Paris, 1817, in-8.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Alex.-
Jacq.-Denis Gachon de Molènes, anc.
procureur du roi].
De la Liberté mdividuelle des pauvres
gens. Avallon, imp, Comynet, 18i9, in-8.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Jos.-
Théoph. FoissET, juge au tribunal civil de
Dijon].
De la nomination des évoques.
Impr. dans «le Correspondant*, 3* ann. (1830),
p. 132.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Masson,
substitut du procureur général de Nanci,
et depuis conseiller à la Cour royale de la
môme ville].
Considérations sur le respect légal qui
appartient aux déclarations du jtiry , suivies
de quelques réflexions sur Tindivisibilité
de ses pouvoirs concernant Tappréciation
des faits. Nanci, Georges Grimbtot, et Pa-
ris, A. André, 1837, in-8 de 208 pag.
MAGISTRAT (Un), anc. élève de la com-
pagnie de Jésus, aut. dég. [Nic.-Jean-Bapt.
boYART, anc. président de la Cour d'Or-
léans, anc. député].
De la Religion, du Clergé et des Jé-
suites. Paris, Roret, 1842, in-8 do 48 pag.
4- MAGISTRAT (Un) [Sorbier].
Observations sur la J)rohibition des ar-
mes en Corse, par—. Èasiia, imp. Fabiani,
1842, in-8.
MAGISTRAT (Un), aut. dég. [Dubois,
procureur de la République au Mans, au-
teur d'un travail sur Tacite].
Considérations sur l'organisation judi-
ciaire dans la démocratie française. Le
Mans et Paris, Lanier, 1848, grand in-8 de
32 pag.
Tirées à 300 exemplaires. 150 portent le nom de
M. Dubois.
MAGISTRAT DE L'ORDRE JUDICIAIRE
(Un), aut. dég. [F.-A.-V. Serel Disfor-
ges, alors conseiller à la Cour royale de
Rennes].
Lettre sur la magistrature de l'ordre ju-
diciaire. Paris, Gustave Pissin, Videcoq,
(sept.) 1838, in-8.
Oavrage retiré dn commerce et détmil par l'autear.
^ , MAGISTRAT DE PARIS (Un), aut. dég.
[Boucher d'Argis le Gis].
Lettres d' — à un magistrat de pro-
vince, sur le droit romain et la manière
dont on l'enseigne en France. Paris, Le
Boucher, 1782, in-12.
MAGISTRAT DE PROVINCE (Un), aut,
dég. [H. Jabineau].
Lettre d' — à M..., au sujet des protes-
tante. 1787, in-8.
+ MAGLAN0V1TCH (Hyacinthe) [Pro*-
per Mérimée].
La Guzla. Paris, 1827, in-i2.
Une notice préliminaire dit que ce personnage estfili
d'nn cordonnier; il coanit le monde ifec des Boké»
miens et se fit musulman ; a an moine caiboUqoe le
convertit an catholicisme, au risque de se fûn em-
paler s'il était déconvert, car les Turcs n'eacoerageBi
point les IraTaox des missionnaires.* En i816. il
avait près de soixante ans; c'était an grud boane
vert et robuste, les épaules larges, le cou remai^iia-
blement gros, le nez aquilin enflammé par l'usage de»
liqueurs fortes, etc.
Ces ballades sont an nombre de trente. Voir le « Dic-
tionnaire des Pseudonymes», par M. G. dlleiUj (Peio-
11). 1869, p. i25.
MAGNANT (L.-G.), ps. [le comte
Alexandre de Querelles].
Madame la duchesse de Berri. Paris,
Dentu, G. Warée, 1832, in-8 de xvi et
363 pag.
-h MAGNÉTISEUR (Un) [le comte de
Lutzebourg].
1. Extraite des journaux d'— attachée
la société des Amis-Réunis de Strasbourg.
2«.édit. augm. Strasbourg, 1786, in-8,
165 pag.
IL Nouveaux Extraite des journaux
d'—. 1788, in-8.
MAGNY (Constantin de) [Fabbé Simon-
Jos. Pellegrin].
Dissertation critioue sur le « Paradis
?erdu » de Milton. Paris, veuve Deiaulne,
7129, in-12.
M. Bruys aasnre. dans la f Critique désintéressée
des Journaux littéraires > . t. H. p. 76. que VaUtt
Pellegrin est l'auteur de cet ouvrage. A. A. B— r.
MAGNY (de), nom abrév. [G. Drigon de
Magny, généalogiste, créé marquis par le
pape Grégoire XVI, auquel il a été attaché
comme chambellan intime (1), né à Paris
en 1797].
(1) Quelques personnes difficiles ont élevé de»do«tes
sur la noblesse de 11. de Magn)-. Notre aCTaire n*est
ni de la prouver ni de la nier ; nous n'avons qa*i
constater seulement que notre généalogiste se noouBe
Drigon de Magny. ainsi que le prouve nne pièce oOi*
cielle qui nous a été communiquée, en faisant reaian]iier
toutefois que l'opnscnle publié par lut en 1830 et cité
sous le n« 1, ne porte que les initiales de C. D.
1025
MAGOFONIO
MÂILLÂRD
1026
I. De rÂbrogation de la loi salique par
S. M. le roi d'Espace; par — . Paris,
imp. Gaidiier-Laguionte, 1830, in-8de28 p.
II. Archives nobiliaires et universelles.
Bulletin do collège archéologique et héral-
dique de France, publié sous la direction
de M. de Magny. Paris, rue des Moulins,
n? 10, 1B43, in-8 avec une planche.
m. La vraie et parfaite science des ar-
moiries. Tome I•^ Paris» rue des Moulins,
n** 10, 1844, in-4 avec planches, blasons
coloriés et un frontispice gravé.
Cet oovrage devait fonner 2 vol. ornéi de 200
planches et derait 6tre publié en iOO livraisons à
1 fr. 75 c. mais nous croyons que le premier volome
senleroeal a para.
lY. Canalisation des isthmes de Suez et
de Panama par les frères de la Compagnie
maritime de Saint-Pie, ordre religieux, mi-
litaire et industriel. Paris, imp. Schneider,
1848(1847), in-8 de 72 pag.
Plan de l'entreprise. La dédicace est signée des
initiales M. D. M., de Tordre militaire de Saint-
Etienne.
Ce généalogiste a commencé d'abord par faire un pea
4le litlératore: de 1827 à 1829 il a composé plusieurs
pièces en vers et en prose qui ont paru sans signature.
-f- V. Livre d'or de la noblesse fran-
çaise. Paris, 1844-1852, 5 vol. in-4.
On lit dans la c Bibliothèque héraldique » de
M. Joaonis Guigard, n» 3339 : c Comme d'Hozier,
l'auteur a divisé son ouvrage en registres, mais c'est là
le seul point commun que nous trouvons entre lui et le
célèbre juge d'armes.
« Le 5* volume porte: Livre d'or de la noblesse
eoropéenne. publié par le comte de Givodan» .
• M. Quérard dit que le véritable auteur de ce vo-
lume est un nommé Asfeld, membre de l'Université.
Cela est bien possible ; mais que ce volume soit de
M. de Givodan ou de M. Asfeld, puisque Asfeld il y a,
Touvrage n'en vaut pas mieux. >
H- VI. Le Roy d'armes. Jurisprudence
nobiliaire. Florence, 1867, gr. in-4.
Voir le v Catalogne général » de M. Otto Lorenz au
sujet des ouvrages de généalogie de M. le comte Edouard
de Magny et de M. le vicomte Ludovic de Magny, nés
en 1824 et en 1826.
4- MAGOFONIO [Louis-Auguste Ro-
geard].
Des vers et des articles de journaux.
MAGUE DE SAINT-AUBIN, ps. [M.-C.
Cammaille, ancien acteur de l'Ambigu-
Comique et auteur dramatique].
Pour la liste de ses pièces, voy. a la
France littéraire h à Mague de Saint- Au-
bin.
(C. Drignon), le seul peut-être qu'il portât ou qu'il prl
à ceue époque.
T. II.
+ MAHÉ (L.) Ernest Hakel, avocat à
Paris, né en 1826].
Le Droit du mari (roman). (Impr. dans
a les Cinq centimes illustrés », n*^ des 24,
28, 31 mai; 4, 7. 11, 14, 18, 21, 25, 28 juin;
2, 5 et 9 juillet 18G2).
Production de la jeunesse de Tauteur, qui, depuis,
s'est foit connaître par une Histoire de SaintrJust,
1859, in-8, et par une Histoire de Robespierre, 1865-
1867. 3 vol. in-8».
MAHMOUD (le sultan), apocr. [Hippo-
lyte-Louis de PradevillbI.
Ode sur la pioe, composée par ^, à Toc-
casion de T infidélité d'une, de ses esclaves;
trad. du turc. Vevey, 1830, broch. in-8.
Composée en français par le prétendu traducteur.
MAI (l'abbé), ps. [\q P. Avril, ex-jé-
suiteT.
I. Recherches historiques et critiques
sur les principales preuves de Taccusation
intentée contre Marie Stuart.
Voy. ce titre aux Anonymes.
II. Temples anciens et modernes, etc.,
par M. L. M. Paris, Musier fils, 1774, in-8.
MAIGRET (Francisque), de Bordeaux,
ps. [J.-G.-A. Luthereau, Tun des auteurs
de la « Revue de Province »].
MAILLAC (de), nom nobiliaire [le P.
Jos.-Anne-Marie Moyria de Maillât, mis-
sionnaire].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez a la
France littéraire » à Maillag (lisez Mail-
lât).
MAILLARD (F.), ps. [Frédéric Prieur,
auteur dramatique, employé au ministère
de l'instruction publique].
I. Avec M. Lubize [P.-H. Martin] : le
Fils aîné de la veuve, drame-vaudeville
en un acte. Représenté sur le théâtre des
Folies-Dramatiques, le 21 octobre 1836.
Paris, houl. Saint-Martin, «o 12, 1836,
in-32.
Faisant partie d'un 1 Nouveau Répertoire dramatique» .
n. Avec MM. Cagnard et Pouiol : Mi-
caela, ou Princesse et Favorite, drame en
trois actes, môle de chants. Représenté sur
le théâtre des Folies-Dramatiques, le 6
avril 1837. Paris, Nobis, 1837, in.8.
m. Avec M. Lajariette [Aristide Le-
torzec] : Allons à la Chaumière, vaudeville
en un acte. Représenté sur le théâtre de
la Porte-Saint-Martin, le 1*' décembre
1839. Paris, Gallet, 1839, in-8.
Faisant partie d'une coUection intitulée: «Paris
dramatique «.
IV. Avec MM. Poujol et Neuville : Un
Service d'ami, vaudeville en un acte. Re-
33
4027
MÂILLEBOIS
BliUN DE MAITRE
1038
présenté sur le théâtre de TÂmbi^u-Go- r ^
inique, le 19 avril i840. Paris, Henrioi,
Mifliei, 1840, in-8.
Faisant partie du c Répertoire dramatique > .
+ MAILLEfiOIS (le marquis de) [J. B.
F. Dbsmarets, marquis de Maillbbois,
maréchal de France, mort en 1762].
I. Campagnes en Italie. Paris^ 1775,
3 vol. in-4.
n. Campagnes en Westphalie et Bohème.
Amsterdam, 1772, 10 vol. in-12.
MAILLEFINB (Nicolas), ps. [Geo. Man-
CEL, bibliothécaire de la ville de Caen].
Lettre au rédacteur du « Haro de Caen »
(à l'occasion de la candidature de M. le
comte Borgarelli d'Ison). Bourguébus, 20
avril 1849.
Imprimée dans le cHaro de Caen». 21 avril 1849.
Cette Lettre, qui rappelle la manière de Courier,
est trop courte ponr que nous ne la reproduisions pas
id ; d'ailleurs elle renferme quelques renseignements
littéraires.
Citoyen Rédacteur,
Nous sommes ici un tas de gens dans la jubilation.
Les amis s'embrassent, les ennemis se réconcilient ;
on danse en rond sur la place comme au bon temps de
1815; un vieillard même, emporté par ses souvenirs,
a entonné la chanson populaire, c Bonaparte est en
cage »; mais on l'a bit taire, et il s'est excusé en disant
que c'était fia Marseillaise» de ce temps-là.
Cette joie universelle ne vous étonnera pas. quand
vous apprendrez qu'elle est causée par la profession de
foi de notre compatriote le comte Borgarelli d'Ison.
•oden soldat piémontals au service de tons les régimenU,
naturalisé Bourguébusien.
M. le comte, depuis qu'il n'est plus Piémontais.
est la gloire de la France en général et de Bourguébus
en particulier. AussitAt qu'il a été misa la retraite,
il s'est consacré au bien-ètre de sa patrie d'adoption,
d'abord en acceptant toutes les fonctions qu'on a bien
voulu lui donner, puis en mettant an jour une foule de
brochures pour le plus grand avantage des citoyens et
des chevaux. Dans ses pnblicatloDS, il n a pas été par
quatre chemins vicinaux ; ah mais non ! Il s'est ocax\)é
en même temps de cinq voies de communication. Depuis
cette époque, nos voisins font sur nous descalembourgs
détestables ; ils disent que nos vidnaux sont des eoruer-
vateurs, puisqu'ils gardent leurs boues, été comme
hiver ; que nous ne pouvons être au net pas plus que
modiri», pnisqu'en notre qualité de charretiers embour-
bés, nous devons jurer sans cesse. Us blaguent, ils dégoi-
sent tant à notre endroit qu'en revenant du marché
nous n'osons plus entrer pour nous rafraîchir à l'auberge
des Quatre-Golonnes. Biais nous espérons bien que
l'élection de M. le comte marchant seule, tout pourra
après aller comme sur des roulettes dans notre endroit.
M. d'Ison, officier d'inûinterie, s'est ensuite occupé de
l'amélioration des races chevalines, ce qui peut être fort
utile dans une plaine oh on ne lait pas d'élèves , mais
on en pourra faire plus tard : notre militaire bien-aimé
travaille ponr l'avenir. C'est un homme de précaution.
Maintenant M. le colonel nous promet l'abolition de
la loi sur les filets on au moins des améliorations dans
l'application. Il a, par Dieu, bien raison I car il y a
BU an, quand il fit la candidature de M. Bocher, l'ex-
préfet, il sut bien reconnaître qu'il ne (kisajt pas bon
soutenir chez nous un homme qui faisait exécuter riçou-
reusemeot cette loi. M. Bocher était en ahosinalioa.
Souvenez-vous qu'il envoyait trois et quatre fois par
semaine des gendarmes qui fouillaient partout, mêae
dans des cachettes... trè»-cachées, et qui saiiissaient i
droite, qui saisissaient à gauche, et, quand nous avivas
payé rameode, qui venaient ressaisir le leodeoaio.
J'y ai mangé, pour ma part, tont moa avoir; le voisin
Jacques, lui. en a fait une maladie, et le voisin Resé
a trouvé du grabuge dans le ménage après ladéteBtkn.
Enfin, c'était un tremblement. Aussi, M. Bocher n'a
pas eu de voix. Vo}'ant cela. M. d'Ison s'est ravisé et il
nous promet pour son compte que le pauvre peipk
pourra dorénavant fileter pour gagner son pain ; par
exemple, comme les porteurs de ports-â'aniiescrieraj€&i
et seraient tentés de chasser M. le comte, on ne filetrra
qu'à jour fixe. Ainsi donc, nous pourrons manger des
alouettes comme autrefois.
VoiU pourquoi nous sommes contents.
Il y en a, c'est vrai, qui rient de cela, mais ce sont
des ronges. Le grand Pierre, qui fait le malin, a voala
gausser notre brave vienx grognard et lui a demandé si
nous ne prendrions point les alouettes toutes rAUes ;
mais le militaire l'a regardé d'un air digne, et lui a
répondu avec cette fierté qui caractérise ses semblables :
« Ce que vous me demandez changerait Tordre de la
c nature, et j'aime la nature comme Dieu l'a faite (1 ). »
Je termine ma lettre, citoyen rédacteur, en vous priant
d'employer votre influence pour faire voter i^rarM. Bor-
garelli d'Ison, Piémontais de Bourguébus. Je voes
engage à ne point dire non, parce que, comme je me
déclare ici filetier, je pourrais bien être réprimé, ru
que les amendements à la loi sur la chasse, promis par
notre candidat, ne sont pas encore passés.
Nicolas Maillbpcik.
4- MAILLET, ancien juge de paix, pla-
giaire [Manoury].
Manonry avait été limonadier ; il avait écrit nn cEssai
sur le jeu de dames à la polonaise » qui fot publié à
Paris, 1770, in-12. Maillet s'en empara et le Te\iT^
dnisit sous son nom en 1804, à Marseille, in-ii.
-+■ MAILLET DU CLAIRON (Antoine),
plaaiaire,
Cromwell, tragédie en S actes, Pari*,
1764, in-i2.
On a prétendu dans le temps que le véritable autcsr
de cette tragédie était Morand, et que Maillet du Clai-
ron, son ami, s'en était approprié le manuscrit.
MAILLOT. Voy. DESMAILLOT.
IVLVILLOTIN (Jacques), |w. [Achille Phi-
lippe].
Le Sens commun de — , à propos des
élections générales de la République fran-
çaise. Paris, rue de Sorbonne, no l, 1848,
in-8, 13 pag.
MAIN DE MAITRE, aut. dég. [Fredé-
Ric II, roi de Prusse].
I. Lettre au public, par — . 1733, in-li.
n y a une seconde liCttre.
(1) Allusion à la maltresse d'alors du comte, dont l?
nom était Dienlalait ou Dionloufet.
am
mâinde mâitrb
MAIRE DE TAVERMY 1030
11. Esprit du chevalier Folard, tiré do
SCS commentaires sur l'Histoire de Polybe,
pour l'usage d* un officier. Patis (Berlin,),
1760; Leipzig, 1761, in-8. — Nouvelle
édition, corrigée et plus ample d'un tiers
que toutes celles ^ui ont paru jusciu'à pré-
sent. Berlin, Voss, et Lyon, Bruyset,
1761, in-8.
Il existe «pcore une aatre édition de cet ouvrage, qoi
a été pobliée sons le titre de k Principes de l'art mili-
taire, extraits des meilleurs ouvrages des auteurs mo-
dernes». JBerlin, Hsude et Spener {Lyon), 1763,
in-8.
m. Eloge du prince Henri de Prusse.
La Haye, Gihert, 1768, in-8.
IV. Analyse de la bulle de Clément XIV
sur l'extinction de la société de Jésus. Ber-
lin, 1774, in-8.
V. Réflexions sur les talents militaires
et sur le caractère de Charles XII , roi de
Suède, in8;1787. In-18.
Insérées dans le 3* volume des Œuvres de Frédéric II,
publiées du vivant de l'auteur. Berlin, 1189, 4 vol.
in-8.
MAIN DE MAITRE, aut. dég. [Denis Di-
derotJ.
Article «Jésuite», tiré de l'Encyclopé-
die, suivi de l'article «Peuple» (par le
chevalier de Jaucourt ). Londres , 1766,
in-12.
+ MAIN DE MAITRE (de) [Contant
d'Orville].
Pensées philosophiques, morales et po-
litiques do — (tirées des ouvrages de Sta-
nislas, roi de Polc^e, et de Frédéric II,
roi de Prusse). Paris, 1778, in-12.
MAIN IMPÉRIALE ET MAITRESSE,
aut, dég. [Catherine II].
Czarewitz Chlore, conte moral de —
(publié par Formey). Berlin, Nicolat,
1782, in^.
Cet ouvrage est indiqué dans le Catalogne très-curieux
des livres du cabinet d'Ant.-Bem. Gaillard (ci-devant
cbar^é des affaires de France à Copenhague, Pétersbourg,
La Haye, et ministre plénipotentiaire de la République
rnuiçaise à Ratisbonne et à Berlin), imprimé à Paris
(par Crapelet). 4805. in-4. A. A. B— r.
-|- Le seul mérite de ce livret de 42 pages est d'avoir
en pour auteur l'impératrice de Russie.
-4-MAINTENON (madame de). Lettres
apocryphes,
M. Grimblot a publié en 1867 un écrit : c Les faux
autographes de VL^^ de Maintenon * ; il conteste l'au-
thenticité de lettres mises au Jour par M. Théophile La-
vallée dans la « Correspondance générale * de U^* de
Maintenon, 4865-66, 4 vol.; les originaux ayant été
retrouvés dans le cabinet de M. le duc de Cambacérès,
il a cm pouvoir soutenir qu'un adroit faussaire avait
fabriqué, avec le secours des textes peu authentiques
imprimés au xvni* siècle, les autographes de ces let-
tres aa cardinal et an duc de Noailles. M. Geffroy, dont
nous reparlerons à Tartide MARiB-ANTOiifBTTE, s'est
prononcé cette fois en faveur de l'authenticité de cette
correspondance; un long article inséré dans la «Revue
des Deux-Mondes» (cahier du 45 Janvier 4869).
expose en détail les motifs qui lui dictent cette opi-
nion.
Quant aux publications faites par La Beaumelle de
divers ouvrages de M>°« de Maintenon. elles ne méri-
tent aucune confiance. « Cet éditeur infidèle a corrompu
de toutes façons le texte qu'il a publié ; il y a intro-
duit des transformations continuelles. Racine le fils lui
avait confié des papiers où il y avait bien des vides;
il y suppléa par ses propres inventions. Il est Tauleur
d'une soixantaine de lettres adressées à M™* de Saint-
Géran et à H»« de Frontenac (voir la « Revue >,p. 377).
Beaucoup d'autres lettres, tout aussi fausses, repro-
duisent les anecdotes les plus suspectes, et les inven-
tions des pamphlets les plus décriés. On trouvera dans
l'ouvrage de M. Lavallée toutes les preuves désira-
bles. Non-seulement La Beaumelle invente de toutes
pièces, mais de plus, lorsque sa bonne fortune lui oiïre
des documents originaux et authentiques, il ne consent
pas à les donner sans les avoir rendus, par ses sup-
pressions, ses additions ou ses changements, plus con-
formes au goût littéraire du jour ou à l'opinion qu'on
se faisait de M™« de Maintenon. Il lui faut à toute
force accommoder son héroïne au caprice de son temps ;
il lui faut surtout ménager un entier accord entre les
lettres authentiques et celles qu'il a febriquées. »
M. Geffroy cite de curieux exemples des phrases
que La Beaumelle prête à M™« de Maintenon, et des
anecdotes inventées ou transformées quMl intercale....
ses altérations, ses lacunes, ses changements arbitraires
pèsent sur la mémoire de M"** de Maintenon.
MAIRAN, nom nohiL [Jean -Jacques
DORTOUS DE liAIRAN].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
<( France littéraire », à Maiban.
H- MAIRE D'ESSAY (le) pe comte
Pierre-Louis RqedererI.
Discours du maire d'Essay (Orne) à la
garde nationale, le 1" mai 1831. Alençon,
Poulet'Malassis (1831), 11 pag. in-8.
+ MAIRE DE CAMPAGNE (Un) [Cou-
verchelI.
Conseils hygiéniques aux cultivateurs.
Paris, s. d. (vers 1850), in-12.
L'auteur de ce livret, pharmacien à Paris, était maire
de Grosley, près Montmorency (De Manne).
4- MAIRE DE LA COMMUNE DE ROYAT
(le) [Gaillard].
Observations du— sur les rectiOcations
à faire aux routes royales de Clermont à
Bordeaux et de Clermont à Limoges. Cler-
mont, 1839, in-8, 16 pag.
MAIRE DE TAVERNY(le),aw/. dég. [Du-
bost].
Comparaison de la morale et des maxi-
mes de l'Évangile et des Apôtres avec la
conduite du clergé depuis les premiers siè-
cles de FEglise jusqu'à nos jours. Paris,
Gueffier, 1792, in.8.
Voye^ pour le nom de Tantenr, c rAlnumtch de
1031
BfAIRE DE VILLAGE
MAITRE JACQUES
1032
Venaillea et da département de Seine-et-Oiie », année
i791. p. 201.
Cet ouvrage a repara sont ce titre: i Gomparaiion de la
morale et des maximes de rEvangile et des Apôtres ayec
celle des prêtres restés soumis à l'Eglise i. par ie
M. de r**. Parit, Poneelin, an IX (1801), in-8 de
399 pages, avec un avertissement de deux pages.
A. A. B— r.
MAIRE DE VILLAGE (Un), aut. dég.
SCHAMPâAUD, avocat de Coutanccs, maire
lu village de Montmartinj.
I. Lettre d' — à M. Félix Pyat. Paris,
Ledoyen, 18i9, iii-18.
II. Lettre d' — à ses administrés, à l*oo
casion des élections do 1849. Paris» Le-
doyen, 1849, in-i8, 36 pag.
-h MAIRE DE VILLAGE (Un) [le mar-
quis Godard de Bblbeup] .
De la noblesse française en 1861. Paris,
1861, in-8.
-h MAIRE DU CANTON DE BOOS (Un)
[Emmanuel Gaillard].
La Seine-Inférieure avant et depuis la
Restauration, par — . Rouen, 1824, in-8.
MAIRET (Jean), poète français du xvii'
siècle.
Sophonisbe, tragédie (en cinq actes).
1633.
Celte pièce est la première oè la règle des vingt-
quatre heura tat observée ; elle ent nn succès prodi-
gieux. On la trouve imprimée dans le recueil des meil-
leures pièces des anciens auteurs. On l'attribue à Mairet,
mais, s'il faut en croire Desbarreanx. elle ne serait pas
de cet écrivain, mais bien de Théophile (Viand). Voyex
ee que dit à ce sujet le « Menagiana a de La Monnoye,
t. l«r. p. 245.
Sophonisbe, tragédie (en cinq actes), de
M. Mairet, réparée à neuf (par Voltaire).
Paris, V Duchesne, 1770, in-8.
Représentée le 45 janvier 1774 avec peu de succès.
fl Cette tragédie fut imprimée d'abord à Lausanne,
en 1760, sous le nom de M. Lantin. et on la donna
comme la tragédie de Mairet c refaite i .
fl La Sophonisbe de Mairet est la première pièce
régulière qu'on ait vue en France, et même longtemps
avant Corneille » .
fl C'est par là qu'elle est précieuse, et qu'on a voulu
la raiJeunir. Il n'y a pas, à la vérité, un seul vers de
Mairet dans la pièce; mais on a suivi sa marche
autant que l'on a pu, surtout dans la première -et la
dernière scène. C'est un hommage qu'on rend au berceau
de la tragédie française, lorsqu'elle est sur le bord de
son tombeau i.
ff Nous imprimons cette pièce, disent ses éditeurs de
Lausanne, sur le propre manuscrit de l'anleur, soi-
gneusement revu et corrigé par lai ; et c'est Jusqu'ici
la seule édition à laquelle on doive avoir égard b .
Les éditeurs de Lausanne ont supprimé une « Épttre
dédicatoire & M. le duc de la Vallière, » signée Lantin,
neveu de feu M. Lantin et de feu l'abbé Bazin, sans
doute parce que l'auteur y supposait que cette pièce
était la tragédie de Mairet. refaite par M. Lantin, et
que leur avertissement qui précède détruit cette
supposition.
+ MAIROBERT [Loredan Larchet, fils
du général de ce nom, et non son nevea,
comme le dit M. G. d^Heilly].
Des articles dans le a Figaro e, en 1866,
intitulés « le Pour et le Contre».
-f- MAISONNEUVE [J.-B. SiMOîiiœrDB
Maisonneuve, mort en 1819, poète et au-
teur dramatique].
Voir la a France littéraire », tom. V.
p. 461.
-h MAITRE COQ (le) des bateaux de la
cale St-EIoi [G. Grandin, bibliophile].
Herchelée de la Friquassée crotestyl-
lonnée.
Voy. I, 220 b, et joutez :
Au verso du faux-Utre on lit :
c Tiré au clair (Dieu veuille qu'il soit nille!) el
mis en cent bouteilles et cmchons ficelés, étiquette et
numérotés, dont 10 cachet vert, iO cachet ronge. 10 ca-
chet jaune (grès de diverses colorations), 70 non-ca-
chetés (verre blanc et de différentes couleon). Une
peau de vélin transformée en outre a été remplie d'en-
cre par-dessus le marché «.
Facétie philologique en patois normand (M. T.)
MAITRE D^ÉCOLE (Un). V. MAESTRO
m SCUOLA (Un).
MAITRE D'ENSEIGNEMENT (Un), oui.
dég. [Jacotot fils].
Manuel de l'enseignement universel, ex-
trait de l'ouvrage du fondateur sur la lan-
gue maternelle. Paris, ^Editeur, 1829,
m-8, 40 pag.
-h MAITRE D'ÉQUIPAGE (le) pe comte
d'OsmondI.
A la Bîllebaude, par — . Paris, 1867,
in -18.
MAITRE D'ÉTUDES DE L'UNIVERSITÉ
(Un), aut. dég. [Adolphe Oudot, alors
maître d'études au collège de Bourges].
Deux Nouvelles du Berry. Parts, Bo-
haire, 1833, in-12.
MAITRE DE LANGUES (Un), aut. dég.
[J. -Charles Laveaux].
Leçons de langue française données à
quelques académiciens et autres auteurs
français de Berlin. Francfort, 1782, in-12.
MAITRE DE MUSIQUE (Un), aut. dég,
[Du Renau].
Secret pour composer en musique par
un art nouveau, si facile, que ceux mêmes
qui ne savent pas chanter pourront, en
moins d'un jour, composer à quatre par-
ties sur toutes sortes de basses ; donne aa
public par — . Paris, Jacq. de Sanlecmte,
1658, in-4, 46 pag,
-4- MAITRE JACQUES DE PAMIERS [le
docteur Ocrgaud].
L'Esprit del tens, ou la Rébouludon de
1033
MAITRE JEAN
MÂLAGHIE
1034
quatre-bins-naoû, per — . Pamiers, 1857,
iQ-12. (De Mannb).
+ MAITRE JEAN [Francisque Sargey,
né en 18281.
Des articles dans le « Journal littéraire »
fondé il y a quelques années par M. Mil-
laud, et dont M. F. S. avait la direction.
4- MAITRE PERRUQUIER (Un) [le mar
quis DE Villette].
Réflexions d'~ sur les affaires de TEtat.
(S. L ». d.) in-12.
-f- MAITRE PIERRE [de Cormenin].
Dialogues politiques ae — . Paris, Pa-
gnerre, 1835, in-12.
Après de nombreuses éditions, ces dialogaes ont été
reprodaits par l'antenr, qai en a retranché toutes les
allusions politiques, sons le titre de « Entretiens de
Tillaçe*. par Timon. Paris, Pa^erre, 4846, in-32,
de XV et 296 p.
Cette noaTelle publication a donné lien i celle qni
est intitulée: c Un motsnr les entretiens de village».
0. B.
MAITRES-ÈS-ARTS (les)...., ps,
Requeste des maitres-ès-arts, profes-
seurs et régents de FUniversité de Paris,
présentée à la Cour souveraine du Par-
nasse (composée par François Bernier,.
d'Angers), ensemble T Arrêt intervenu sur
ladite requeste, contre tous ceux qui pré-
tendent faire enseigner ou croire à de nou-
velles découvertes qui ne soient pas dans
Aristote (composé par Boileau-Despréauxj.
A Libreville^ ehex Jacquet Le Franc, 1702,
iD-12, 24 pag.
Lefërre de Saint-Marc n'a pas connu ce recueil. V.
son âlition de Boilean, i747. Il n'a pas même été
connu de U. de Saint Surin, l'un des derniers commen-
Utenrs de Boileau. A. A. B— r.
-h M. A. J. (M.) [M. A. Juluen].
Essai sur remploi du temps, ou Mé-
thode qui a pour oDjet de bien régler rem-
ploi du temps, premier moyen d'être heu-
reux, par — . Paris. Didot, 1808, 1810,
in-8.
MAJOR DE CAVALERIE (Un), aut. déq.
[le vicomte de Toustain de RichebourgJ.
Précis historique sur le comte de la
Noue de Vair, par—. Rennes, 1782, in-8.
Réimprimé dans le «Journal militaire >. Paris,
Yalleyre, 4784, in-12, t. I«r. p. 361 et suiv.
A. A. B-r.
-h MAJOR D'INFANTERIE (Un) [Per-
RiN, un des secrétaires du maréchal de
Belle-Isle].
Réponse d* — à un intendant de pro-
vince. S. L n. d., in-12.
Note man. de Jamet, citée an c Catalogue de la Bi-
blioUi. impériale, Hist. de France »,
+ MAL*** (Madame la comtesse de
(Claire-Marie Mazarelli, marquise de la
^lEUVILLE DE SaINt€hAM0x>d].
Lettre à madame la marquise d'A***.
Paris, 1779, in^.
An sujet d'une querelle survenue entre deux actrices
de la Comédie ftançaise, W^ SaintpVal aînée et Ves-
Uis.
Note man. de M. de Soleinne.
-h MAL EN BIEN (de) [Jacques de U
HoGHE, sergent à cheval du Ghâtelet de
Paris].
Le Livre de Facet, translaté de latin en
françoys et mis en forme de rhétorique.
Paris, Pierre Vidoue, 1535, petit in-8,
30 feuillets.
L'auteur, qui se fait d'abord connaître par sa devise,
finit par se nommer dans la demande d'un privilège.
Voir le c Manuel du Libraire», art. La Uogue.
H- MALAGHIE (saint), aut. sup.
Prophéties.
Ce saint préUt, archevêque d'Armagh en Irlande et
ami de Saint Bernard, mourut en 4148. On lui a at-
tribué des prophéties qui ont conservé du crédit auprès
de quelques croyants, en raison du rapprochement fait
entre deux papes et les qualifications sons lesquelles
ils sont désignés; Pie VI est indiqué comme Peregri-
nus apottolicut ; son voyage en Allemagne, sa péré-
grination forcée en France, oii il est mort, sont en effet
assez bien exprimés par ces mots ; quant à Pie vn, en-
levé violemment de la chaire de Saint-Pierre par les
ordres de Napoléon !•', les mots Aquiîa rapax lui
conviennent fort bien.
Ce fut en 1515 que ces prédictions furent publiées
par nn moine du MonUCassin. qui en était sans doute
l'antenr. Chaque pape est désigné par une devise en
par nn emblème, qui sont censés avoir quelque rap-
port avec son nom. avec sa patrie, avec quelque cir-
constance particulière de son existence. Ce qui démontre
que cette production n'est pas antérieure à la fin da
xvi« siècle, c'est que les indications relatives aux papes
depuis Céleslin H. contemporain de Saint-Malachie,
jusqu'à Grégoire XIV. sont fort exactes ; elles parurent
peu de temps après la mort de ce dernier pontife; mais
à dater de cette époque, des interprétations violentes
et forcées sont nécessaires pour les ajuster, tant bien
que mal, à ses successeurs. Le pape qui succéderai
Pie IX {Crux de Cruce) est désigné par Lumen in
cœlo. Après lui le prétendu Malachie n'annonce plus
que neuf papes jusqu'à la consommation des siècles, et
il finit ainsi : t Lors de la dernière persécution dé la
c Sainte Église romaine, le Siège sera occupé par
c Pierre romain, qui .conduira son troupeau au milieu
c des plus grandes tribulations, puis la ville des sept
c collines sera détruite de fond en comble, et le Jngs
t redoutable viendra juger son peuple. >
Un savant jésuite, le P. Cl.-F. Menestrier, a com-
posé une c RéAitation des prophéties ftnssement attri-
buées à Saint Malachie sur les élections des Papes
(Parié, in-4, 12 pages, sans date); il est revenu sur le
même sujet dans sa « Philosophie des images énigma.
tiques » , Lyon, 1 694, in-1 2 ; ce qu'il en dit, ainsi que des
c Centuries * de Nostradamus, a été reproduit avec deg
additions et des retranchements dans un volume inti.
tnlé : Prédictions modernes, Avignon. 1840, in-12.
Les interprétations données par le P. Menestrier s'arl
1035
MALÂCHIB
MALEBRANCœ
1036
rètoient à Innocent XII, en 1692; l'éditeur d'Avignon
les a continuées jusqu'à Grégoire XVI.
Un autre religieux, le bénédictin Feyjoo, s'est at-
taché, tout comme le P. Meoesticr, à montrer la futilité
de ces soi-disant prophéties. Teatro critico wiivtr9al,
Madrid. 1773. tom. 11. p. 110.
-f- MALACHIE (lo P. Dom.-Jos.-Marie),
trappiste, nom de religion [D.-J.-M. dUn-
guihbert].
Voir dans la a France littéraire », t. IV,
p. 181, la liste de ses écrits en latin et en
Italien.
+ JIÂLADE (Un) [J. Morlent, ancien
libraire au Havre].
La Guerre des médecins, poëme on qua-
tre chants. Paris (Rouen). 1849, in-12.
Un exemplaire sur papier de couleur figure an cata-
logue de la bibliothè<tue de M. Duputel de Rouen,
p. 104.
-+- MALBERT (G.) [Gustave BourdinI.
I. Voyage autour de Pomaré, reine de
Mabille, princesse du Ranelagh, grande
duchesse de la Chaumière, par la grâce de
la polka, du cancan et autres cachuchas.
Paris. G. Havard. i8ii, in-3i deOI pag.,
avec une vignette et un fac-similé.
Cette Pomaré était Lisa Sergent, nue des premières
Dames aux camélias de l'époque.
II. Des articles dans des journaux.
Voir les c Grands Journaux de France », p. 437.
MALCRAIS DE LA VIGNE (M"*), pseud.
[Dbskorges-Maillard].
Poésies de — . Pans, P Pissot, 1735,
in-i2.
Réimpr. en 1750 sons le vrai nom de l'auteur.
Voyez à Fauchbt ce que nous avons dit sur ce
pseudonyme à l'occasion d'une supercherie semblable.
-|- Voir sur Desforges Maillard la « Biographie uni-
verselle I, t. XI, p. 174 ; pendant quelque temps il ne
fut question à Paris que des vers de la divine Materais;
tous les poètes s'empressèrent de lui renlre hommage
par la voie du c Mercure » . On connaît l'épttre de Vol-
taire :
Toi dont la voix brillante a volé sur nos rives...
MALDAMNAT (Pierre), ps. [Pierre Be-
NoisT, seigneur de Compregnac, dans la
Basse-Marche (Creuse)].
I. Remarques et Mémoires pour l'His-
toire du Limousin. Lyon, 1664, in-i.
II. Remarques sur la Table chronolo-
gique et historique du Limousin. Lyon,
1668, in-4.
La table critiquée a pour auteur Jean Collin, prêtre.
MALDIGNY (de), nom nohiL [Charles-
Auguste Clever, baron de Maldigny, D.
M., fils d'un officier supérieur, auteur d'un
recueil de poésies lyriques et de quelques
pièces de théâtre!.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. le
t. V de la «France littéraire», à Maldi-
gny].
MALEBRANCHE(le P.),a/»cr. [le comte
de BoulainvilliersJ.
Traité de l'infini créé, avec rExplicatioo
de la possibilité de la transsubstantiation,
et un Traité de la confession et de la com-
munion. Amsterdam, Marc-Michel Rry.
1769, in-12 de lvii et 213 pages.
Les pièces préliminaires de m volume sont aiosi
composées : i^ Préface de rEditeor. p. i à iiij ;
â» Précis de la Vie du P. Malebranche (composé par
L.-Th. Hérissant), p. xiv à xxxvj; 3« Catalo§u« des
ouvrages du P. Blalebranche, p. xxxvii] k ItîJ.
' Il y a, dit A. A. Barbier, une autre édition sons li
même date, et parfaitement semblable, sinon qu'on lit
Malerancbe au lieu de Ualebranche. Le corps de !'(«>
vra^e fut imprimé en France , et les pièces liminaires
en Hollande.
Sur cet ouvrage, que tour à tour l'oo doniie et l'oa
conteste au P. lialebranebe, nous donnerons kî deax
notes se réfutant l'une par l'antre : la première, qm
nous devons à M. Blathon, bibliothécaire de la ville de
Neufchâtel (Seine-Inférieure) ; la seconde, empraniée an
Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes de
A. A. Barbier, 3* édition, n» 181i4 :
f Note manuscrite sur un exemplaire ayant appartma
àM. Blondel, avocat à Dieppe, parent d'un sieur Desnur-
quets, auteur des c Mémoires chronologiques pour sertir
à l'histoire de Dieppe et à celle de la navigation fran-
çaise ». Paria, 1785. 2 vol. in-12.
c En l'année 1721 , temps auquel je demeurais à Roeeo.
M. Louis Constantin, prêtre de l'Oratoire, et qui de-
meurait alors dans la maison de la congrégation d« U
même ville, me prêta un manuscrit intitulé : riDâni
créé, dont il me parut faire beaucoup d'estime, el qn U
me recommandait de tenir secret.
1 Environ un mois après avoir lu le manosait. je i«
lui rendis en lui avouant que j'en avais tiré une copie,
mais que je la lui apportais pour en disposer à » vo-
lonté. Celte franchise de ma part le toucha, et il fon-
sentit à me laisser cette copie sous la condition expresse
qu'elle ne paraîtrait point pendant sa vie. ce que je lai
promis. Dégagé de ma promesse par l'événement de si
mort, arrivée vers l'année 1729, je pré-tai ma copie à
M. Gosse, célèbre avocat à Dieppe, qui me dit dfpui».
avec le tt'moignagc d'un sensible regret, qu'il l'anil
perdue. Je fus moi-même d'autant plus sensible i crtie
perte, que je la crus irréparable ; mais un heureux ba-
sard me la fit recouvrer. Un M. Cloulier vint alors de-
meurer & Dieppe en qualité d'ingénieur en chef; il j
connut M. Gosse, auquel il communiqua un autre mano-
scrit semblable à celui que j'avais perdu, et 4>flt
M. Gosse me remit, peu de temps après, une copte
qu'il en fit tirer : c'est cette copie qui m'est restée, wia
peu exacte par la faute du copiste.
« Les premiers faits de ce récit, joints i la ressan-
blance qui se trouve entre cet ouvrage imprimé et cette
copie, donnent lieu à des conjectures qu'il est réelle-
ment du P. Malebranche, quoique l'impression n'en ait
paru que 54 ans après sa mort.
fl Les faits suivants fortifient cette opinion. Le P. Ma-
lebranche était intime ami du P. Constantin, qui était
bien digne de ceUe amitié et qui était anssi un grand
métaphysicien ; ils avaient les mêmes sentiments et iU
avaient vécu très-longtemps ensemble à Paris dans la
même congrégation.
1037
MALEBRANCHE
MALHERBE
1038
« Il egt donc jQiqn'à présent plas qoe Traliem
bUble :
« 1* Qae le manuscrit qni m'avait été prêté mysté-
rieusement en 172i était le manoscrit on nne copie dn
mazmscrit dn P. Malebrancbe ;
■ S« Qn'il en avait confié le dépôt an P. Constantin,
soit poor y donner la perfection dont il le croirait sus-
ceptible (et en effet, cet ouvrage parait plus étendu dans
nne copie qu'il ne Test dans cet original imprimé), soit
à la condition de tenir le dépôt secret, parce qoe le
P. Malebranche ne voulut pas qu'il devint public pour
éTÎter les clameurs des pr^ugés si souvent contraires à
la nonveanté qui tend à en abuser ;
• 3» Que. par quelque motif que ce f&t, le P. Cons-
tantin n'aura point jugé i propos de faire imprimer cet
ouvrage, mais qu'il s'en sera échappé (soit après sa
mort on même dès après celle dn P. Malebrancbe, arri-
vée en 17i5) quelques copies qui seront tombées dans
des mains moins scrupuleuses que les miennes, et qui
en auront foit faire en 1769 la présente éJilion.
' Enfin, l'opinion que l'auteur de cel^ouvrage est le
P. Malebrancbe se change en certitude par les raisons
qu'en donne l'auteur du « Journal Encyclopédique >
dans les extraits ci-après copiés de ce journal, du mois
de janvier 1770, p. 147 et 148, et dans celui dn mois
de mars de la même année, depuis la page 180 jusqu'à
la page 194, où il reconnaît, dit le journaliste, en par-
lant de cet ouvrage, l'éloquence dn style et la sublimité
des idées du P. Malebrancbe.
c On peut encore ajouter à ce témoignage celui des
astenrs dn c Nouveau Dictionnaire historique », etc., qui
(t. IV, à l'article Malebranehe, p. 299 [et suivante de
l'édition de 1772) finissent par mettre an nombre des
ouvrages du P. Malebrancbe ce « Traité de l'Infini créé » ,
imprimé en 1769, qu'ils disent être un ouvrage pos-
thume *. (Note de M. Mathon.)
r Dans nne longue lettre insérée au c Journal de Ver-
don », juin 1772, p. 43, on prouve que ce Traité n'est
point et ne peut être du P. Malebranche. On assure
qu'on a découvert qu'il était du sieur Pierre Faydi t. La
leiLre est datée de Marseille, le 28 mars 1772.
« Je ne reconnais cependant point le style de Faydi t
dans cet ouvrage, que j'attribuerais plutôt à un antre
auteur que je ne nomme point, n'ayant pas de preuves
suffisantes pour l'assurer. ( Note communiquée par
M. Adry, ancien bibliothécaire de l'Oratoire.)
« Ce livre ne Ait jamais dn P. Malebranche. Pour peu
qu'on soit familier avec ses ouvrages, on n'y reconnaîtra
ni ses sentiments, ni son style.
« On s'y est trompé : 1» parce que ce système parait
d'abord n'être qu'une extension de l'opinion dnP. Male-
brauche sur le meilleur des mondes possibles. Mais de
re qu'un homme aurait dit. par exemple, c Dieu est
tout-puissant » , pourrait-on lui attribuer la conséquence
extravagante, «donc il peut faire ce qui implique
roDtradictiona, etc.?
« 2» L'ouvrage renferme une métaphysique profonde,
et cependant très-claire; mais qu'on y fasse attention,
relie clarté n'est que dans la suite fort bien développée
de corollaires tirés de plusieurs faux principes, et
l'erreorpent très-bien se trouver avec cette clarté.
c Gomment n'a-t-on pas plutôt reconnu ici la main
do comte de Bonlainvilliers. grand métaphysicien, écri-
vant très-bien, d'abord élève dn P. Malebranche, et
ensuite voulant se donner lui-même pour maître, mais
•-levant des édifices dont certainement le P. Malebranche
ne lui avait point donné le plan? Je ne parle pas d'ex-
pressions qui n'ont commencé à être connues en France
qne depals la Régence. Le P. Malebranche, de plus, |
n'aarait jamais cité à l'appai deceqn'ildisailnnantear
très-moderne et très-inconnu, comme on le fliitici.
9 Le P. Malebranche n'aurait jamais répondu à des
objections de la manière dont on le fait dans ce livre :
c On m'ol^ectera « , etc. ; et sa réponse consiste à
apprendre un nouveau principe qui entre dans son système.
c Nouvelle objection.— Autre principe encore plus
monstrueux a ; et ainsi de suite.
c J'atteste, de plus, qu'ayant lu tons les manuscrits
du P. Malebranche, non-seulement je n'y ai point trouvé
l'ouvrage de « l'Infini créé > , dont on dit pourtant
qu'il y avait plusieurs copies, mais qne je n'y ai rien
trouvé qui approchât ni de près ni de loin d'un seul des
principes qu'on y avance. Il est bien évident qne les
deux autres Traités ne peuvent être de la même main.
« Il y a bien des fautes dans la c Liste des ouvrages
du P. Malebranche », placée à la suite de la c Vie de
Malebranche. » Seconde note communiquée parM. Adry.»
{Note de A.-A, BarbUr),
-h MALENÇON (F. P. A.) [Rbtif db la
Bretonne].
Zoé, ou les Mœurs de Paris, par — Pa^
ris, an VI, 2 vol. in-12.
C'est mot ponr mot le même ouvrage que « Lncile, on
les Progrès de la vertu», par nu mousquetaire (Rétif de
la Bretonne), Paris, 1768, in-12. Seulement les noms
sont travestis. Il y a là on nn plagiat effironté, on nne
spéculation de Relif.
MALFILATRE (de), nomstig. [Jacques-
Charles-Louis Clinghamp de Malfila-
TRE, poëtel.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à Malpilatre.
-f- MALHERBE (François), aut. supp.
L'importante édition de Malherbe publiée par
M. L. Lalanne et faisant partie de la collection des
« Grands écrivains de la France», dirigée par M. Ad.
Régnier {Parité Hachette et Compagnie), renferme
(tome I, p. cxvi-cxxni) des détails sur quelques ou-
vrages attribués à ce poète.
Un Rondeau sur l'Immaculée Conception, publié par
M. Blancel {Caen, 1855, in-8. à 50 exempl.), d'a-
près nn manuscrit de la bibliothèque de Caen, est évi-
demment supposé. — Un opuscule « le Bouquet des
fleurs de Sénèque », Caen, 1590. in-4, a été attribué
à Malherbe, par l'abbé De La Rue, qui l'a inséré en
1833, dans son a Essai historique sur les Bardes », et
qui en a fait tirer quelques exemplaires à part (33 pages
in-8). C'est un recueil de huit odes traitant de sujets
philosophiques et ayant chacune une épigraphe tirée de
l'écrivain latin. Aucun motif quelconque n'est donné à
l'appui d'une attribution formulée avec une parfaite
assurance ; les raisons les plus sérieuses s'élèvent ponr
refuser à Malherbe la paternité de ce livret.
Un critique judicieux, un habile investigateur,
M. Ed. Fonmier a reproduit, dans un article inséré
dans «l'Artiste » (15 septembre 1850), un sonnet
qu'il a trouvé dans un recueil de chansons daté de
1634 : « Le doux Entretieh des bonnes compagnies »;
mais le style de cette pièce est tel, il diffère si complè-
tement de tout ce qu'on connaît de Malherbe, qu'on peal
croire sans hésitation qn'il y a là erreur on gnper-
chérie dn libraire.
Quelques pièces signées dn nom de Malherbe qnl ae
trouvent dans des recueils Imprimés on ouunacritii soil
également d'une antbeBtidté eontaitaUe.
1039
MALHERBE
MALVOISINE
1040
MALHERBE, nom abrév. [Jean-François
Boursault-Malhbrbb, littérateur sous le
dernier de ces noms, et fermier des jeux
sous le premier].
n a traduit et composé des pièces de
théâtre et écrit sur les jeux de hasard.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » à Boursault-Malherbe,
et de longs détails dans le môme ouvrage,
t. XI, p. 62-64.
MALICODRT, ps. [Voltaire].
A M***, sur le Mémoire de Desfontaines.
Février 1739.
Le Mémoire de DesTonlaines, qai fat l'objet de cet
écrit signé Malteoart, fat laos doale publié dans le
procès commencé à l'occasion de la c Voltairomanie »
mais qai ne fut pas continué. L'écrit de VolUire avait
été placé dans la Correspondance jusqu'à M. Beuchot ;
mais celui-ci l'a inséré an tome II des Mélanges.
-h MALLES DE BEAULIEU (Elizabeth)
[Madame BedeletI.
Des ouvrages d éducation indiqués dans
le Catalogue général de M. Otto Lorenz, au
mot Malles.
+ MALNIER (Jules) anagr. [Jules Lee-
mina].
Des Courriers de Londres au « Diogène »
(1860).
+ M. A. L. S. R., auteur déguisé [A.
L. Saint-Romain],
Coup d'œil sur les théâtres du royaume,
par—. Paris, Delaunay, 183i, in-8.
MALTE-BRUN (Conrad), géographe da-
nois, plagiaire.
Géographie mathématique, physique et
politique ae toutes les parties du monde,
rédigée d'après ce qui a été publié d'exact
et de plus nouveau par les géographes,
les naturalistes, les voyageurs et les au-
teurs de statistiques des nations les plus
éclairées, destinée principalement aux
maisons d'éducation, aux professeurs de
géographie, aux négociants et aux biblio-
thèques des hommes d'Etat ; publiée par
Edme Mentelle, de Tlnstilut national;
Malte-Brun, géographe danois; les détails
sur la France, par Herbin, employé au
ministère du grand-juge et membre de la
Société de statistique de Paris. Paris, H.
Tardieu, 1803-07, 16 vol. in-8, avec un
Atlas, composé d'un Discours préliminaire
et de 43 cartes dessinées par J.-B. Poir-
son, et gravées par Tardieu aîné.
Environ le tiers de cette Géographie appartient à
Malte- Brun, et notamment le volume fort remarquable
qui comprend la géographie mathématique. Cet ouvrage
eut un brillant succès ; outre l'emploi judicieux d'une
immense quantité de matériaux, on y remarqua un per-
fectionnement qui tendait à élever ce genre d'étude à
à la hantenr de nos connaissances.
Malte-Brun fut néanmoins, dans le temps, aecasé d«
plagiat, et il tûi publié contre lai :
Moyen de parvenir en littérature, ou Mémoire i
consulter sur une question de propriété littéraire, daas
lequel on prouve que le sieur Malte-Bran, se disait
géographe danois, a copié liiténlemeat une grude
partie des Œuvres de M. Gosselin. ainsi que de celles
de MM. Lacroix. Walckeoaer. Pinkerton. Puissant, etc.,
et les a (kit imprimer et débiter sous son non, et
dans lequel on discute cette question importante poer le
commerce de la librairie : « QV est-ce qni distingue le
plagiaire<opiste du simple eontrefaeUnr, et jai^'à
quel point le premier peut^il être regardé comme denat
encourir la peine portée par la loi contre le dernier? » Far
Jean-Gabriel Dentu, impr.-libr.» éditeur de la Géogra-
phie de Pinkerton. Parie, J.-G. Denlu, 1811. ia-^
de iij et 140 pages.
Dans sa brochure. J.-G. Dentu donne effertiveneal.
sur deux colonnes, de nombreuses copies textuelles Ui\ii
par Malte-Brun dans les ouvrages des géographes fnocai^
rappelés sur le frontispice de cet écrit, ainsi que dias
la traduaion de celui du géographe anglais Piakertoa.
Malte-Brun répondit par l'écrit suivant, nais il ae
put détruire ce que Dentu avait établi si évideoDest.
Analyse fidèle d'une diatribe de Jean-Gahriel
Dentu, se disant éditeur de la Géographie de Pinkertoa ;
contenant des lettres de désaveu contre J.-G. Dents, et
des témoignages de plusieurs savaifts illustres, entre
autres de M. Banks, président de la Société royale de
Londres; de M. le sénateur comte François de Xeofdû-
teau; de MM. Biot. de Ch&teanbrianâ. de Haelioldi.
Langlès, P.-G. Lévesque, Mentelle. membres de ilnsliUit
de France, etc. Parit, 1811. in-8 de 31 pages.
Voir dans la c France littéraire » la liste des écrits
de cet auteur laborieux.
-j- U n'est point l'auteur du Petit Dictionnaire g^
graphique publié sous son nom. mais seulement de b
courte introduction.
MALVINS, ps. [le marquis A. de Chks-
nêl].
Erreurs des médecins, ou Syst<»me
chrono- thermal ; trad. de Tangl. dû doct.
Dickson. Paris, Amyot, 1842, in-8.
-|- Cet écrivain, né en 1791, mort en 1862. a ps-
blié quelques ouvrages sous le nom supposé d'Alfred de
Nore ; voir le Catalogue général de M. 0. Lorens. L I,
p. 518.
MALVOISINE, ps. [François Gbille].
L Itinéraires : de Dijon à Genève; 2° de
Paris à Bordeaux; 5** de Paris à Dijon;
4o de Paris à Genève : 5" de Paris à Rouen
par les routes d'en haut ; 6» de Paris à
Rouen par Mantes ; 1^ de Paris à Saint-
Germain-en-Laye ; 8o do Rouen à Dieppe ;
9o de Rouen au Havre. Paris, H. Bùssangt,
1828, 9 vol. in-18, avec 9 cartes.
IL Philosophie de la guerre, ou les
Français en Catalogne, sous le règne de
l'empereur Napoléon. Angers, Cosnier, ei
Pans, d'IHurbie et Worms, 1839, in-8 de
88pag.
III. Le Ver rongeur, comédie en trois
I journées, en 5 actes et en vers. An^n,
1041
liAMÂKI
BfÂNCY
lOtt
Launay-Gagnot, et Paris, Ddloye, 1840,
m-18 de 168 pag.
Non représentée.
IV. Le Siège d'Angers^précédé et suivi
de différents morceaux biographiques et
littéraires. Angers, Pavie, et Paris, Teche-
ner, 1843, in-8 de 300 p.
Sou ce iMendonyme, M. Grille est encore antenr de
poésies légères et de plnsieors lettres snr divers sqjets
d'histoire litléraire, et a été aussi l'éditenr des < Lettres
inédites de madame de LongneTille > . publiées avec des
notes (4844. in-8 de 48 pages). Voyes France litté-
raire. T. XI. p. i66.
MÂlfARI, trad. sup. [Voltaiiœ].
Le Taureau blanc, traduit du syriaque,
par —, interprète du roi d*Ânçleterre pour
les langues orientales. Memphis, 1774, in-
12; et Londres, 1776, in-8.
c Le Tanrean blanc. » écrit en i 773 ( vojf. la lettre à
La Harpe, dn 20 sept.), circalait encore en mannscrit
CD féTrier 1774. M. Benchot en a vu six éditions de
la même année : trois sont sans nom d'autenr ; une
porte celui de M. Mamaki ; deux celui de Dom Calmet.
Les dernières présentent quelques légères différences.
f Le Tanrean - blanc * a été réimprimé parmi les
c Romans et Contes de Voltaire ».
MAMAN (Une), aut. dég. [M- Marie-
Pauline-Zulma Jarre, née Le Tierce, à
Paris, le 18 avril 1799].
Alphabet nouveau, ou Livre élémentaire
du premier âge. Bourges, Vermeil, 1830,
in-12 de 89 pag.
Par exception, nous avons admis ce petit livre parce
qu'il se distingue singulièrement de la foule de ceux
qui existent. En effet, 11 a servi et sert encore très-utile-
ment à la première instruction des cinq enfants de son
Dès que l'enfant sait parler, il lui faut une méthode
simple et parfaitement à sa portée. Je n'ai pas trouvé
cette méthode dans les Alphabets dont les enfants font
usage. Celle-ci, j'en suis certain, y suppléera; les flat-
teuses approbations de MM. les Instituteurs, qui. après
en avoir pris connaissance, se sont empressés de l'adop*
1er. sont pour moi la garantie la plus sûre de cette
rtfossite. {Note de feu M, Lerouge, dont madame Jarre
étaU la nUee.)
4- MAMAN (Une) pETZEL].
Bébé à la maison. Paris, 1804, in-4.
Ouvrage accompagné de 24 dessins de M. Loreni
Frœlirh.
-+- M. A— N [Audoin].
Voy. M. A. de Limoges, II, col. 1019 /".
+ MAN LOVER (le doct.), d'Oxford,
aut. sup, [Maubert de Gouvest].
La paix générale, ou Considérations du
— mises en françois par M. Maubert de
Gouvest. De Yimpr. du futur congrès (Ber-
lin), 1762. in-8.
Des exempt, portent pour titre : Manlwerana.
• Man lover « signifie en anglais, ami des hommes,
philanthrope.
+ MANAULD ENGALFRED, médecin
d'Arles, anagram. [André Ugbl, Flamand].
Manuel-calendrier par lequel est facile
sçavoir le lieu et cours du soleil et de la
lune ; ensemble les fêtes fixes ou mobiles
en l'église romaine. Lyon, Jean de Tournes,
1540, in-8.
Cet almanach, devenu introuvable, est indiqué dans la
c Bibliothèque françoise a de Du Verdier ; one note de
Tédition de 1776 indique l'anagramme que nous signa-
lons d'après elle. (iManuel dn Libraire.»).
-4- MANCENILIER (Onuphre) [Benoît-
Claude Moulin].
Nécrologie, mars 1819, in-8.
Notice dans le genre grotesque sur nn avoué de la
cour royale de Lyon, nommé Rigaud, qui venait de
mourir, et qui y est dépeint comme nn ivrogne. Voir
an mot Onuphrb.
MANCINI (M~ Marie), connétable Co-
LONNA, apocr. [de Brémont].
Apologie, ou les véritables Mémoires de
— , écrits par elle-même. Leyde, Van
Gelder, 1678, in-12.
Voy. la Préface des Œuvres de SaintrEvremont.
-{- Ce petit volume a été réimprimé à Coloffne,
Pierre Marteau (Hollande), 4C79, petit in-12,
470 pages.
Les Mémoireê de madame la prineette Marie Man-
cini, Cologne, P. Marteau, 4677, petit in-4 2,
440 p., sont nn roman mal écrit; M. Léon de la Borde,
qui en a parlé dans ses c Notes sur le palais Mazarim,
y trouve un style et des pensées dignes d'un laquais ;
toutefois les bibliophiles recherchent ce livret, qui s'an-
nexe à la collection des Elxeviers.
MA>^'CY (G. de], nom anobli [Gindrb, de
Mancy, employé de l'administration des
postes, à ParisJ.
I. Les Bucoliques de Virgile, traduites
en vers français, avec des notes historiques
et littéraires, et enrichies de la Flore vir-
gilienne. Lons-le-Saulnier, Gauthier, 1828,
in-18.
II. Les Échos du Jura. Lons-le-Saulnier,
Gauthier, 1841, gr. in-8.
Poésies dédiées & M.Weisi. le savant bibliothécaire de
Besançon, et lui-même poêle.
Associé correspondant de l'Académie de Besançon,
ce poète a fourni au recueil publié par cette académie,
sous le nom de c Gindre de Mancy* : 4^ les Pécheurs,
pièce extraite d'une traduction mannsaite de Théocrite
(95 août 4834) ; 2* les Funérailles d'Imogène et de
Glotheo. Imitation libre (en vers) de Shakespeare
(36 août 4835). Ces deux pièces sont vraisemblablement
reproduites dans « les Echos dn Jura » .
MANCY (J. de), nom ahrèv. [Adrien
Jarry de Mancy, anc. élève de TEcole nor-
male, professeur d'histoire à l'Ecole des
Beaux-Arts et au collège Saint-Louis].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez « la
France littéraire », au nom sous lequel il
fut d'abord connu, celui de Jarry db
Mangy.
1043
MANDARIN
MANSON
iOU
+ Des articl(^s dans la a Nouvelle Bio-
graphie générale ».
-h MANDARIN (Un) [le marquis R. A.
DR CULANT-CIRÉ].
Opinion d'un — , ou Discours sur la na-
ture de l'âme. 1784, in-8.
MANDRIN, aut. sup, [le chevalier Gou-
dard].
Testament politique do M. — . Genève,
47r>3, in-12. — VU* édition. Ibid., 1756,
in-12.
MANDRINY (Sulpice de), sieur do Gar-
zonval,^*. [le sieur SirmondJ.
La Chimère deffecte, ou Réfutation d'un
libelle séditieux tendant à troubler l'Etat,
sous le prétexte d'y prévenir un schisme.
Paris, B. Lorge, 1640, in-l.
Ce livre est contre < TOptatos Gallns jideCh. Hersent.
A. A. B— r.
4- MANÉ pienri de PèneI.
I. Des articles dans « l'Indépendance
belge ».
II. Paris mystérieux. Paris, Dentu, 1860,
grand in-i8.
m. Paris viveur. Pari*. 18G2, in-l 2.
IV. Paris effronté. Paris, E. Dentu,
1863, gr. in-18avec une vign.
4- MANGEART (dom).
Introduction à la science des médailles,
Far — . Ouvrage achevé et publié par
abbé Jacquin. Paris, d'Henry, 1763,
in-fol.
MANGENVILLE (feu le chevalier de), ps,
[Emile-Marco de Saint-Hilaihe].
L'Art de ne jamais manger chez soi et
de dîner toujours chez les autres, enseigné
en huit leçons, indiquant les diverses re-
celtes pour se faire inviter tous les jours,
toute l'année, toute la vie, par — ; pré-
cédé d'une simple notice sur Tautour et
orné de son portrait. Paris, rue Vivienne,
n*» 2 bis, 1827, in-18.
-h MANGEOT (H.), arquebusier de la
cour à Bruxelles et de S. M. le roi des
Pays-Bas, aut. sup. [Thomas-Axouetil].
Traité du fusil do cliasse et moyens d'en
améliorer la portée, le fini et la durée.
Bruxelles, 1851, in-8, orné de gravures et
d'un grand nombre do vignettes.
MANIBUS (Jos. de), p. [J. Artisius].
Satyra diœtetes, sive arbiter rerum. Pa-
risiis, 1614, in- 12.
MANICLER SAVIGNY, professeur de
langue française et de langue latine, plag.
[P.-A. Lemare].
Traité des participes, au moyen duquel
on peut résoudre facilement toutes les dif-
ficultés que cette matière peut offrir. Chi
a joint à ce Traité des notes dans lesquelles
on trouve l'étymologie de plusieurs mots.
Paris, r Auteur, Moronval, etc., 1813, iih8
de 32 pag.
Cet oposcole est composé, poar la plas çnaàt pan»,
de paragraphes copiés lextnellenient da c Coars tbé«ht|w
et pratique de langue Utine, oa Abréviatear ei Anplis-
teur latin. • par P.-A. Lemara. Paris, 1804. 3 roi.
m-4 obloDg, sans que le nom da véritable anieoi loii
rappelé une seule fois. Un ami de Lemare nous a coo-
b muniqué un exemplaire de l'opuscule de M. Manirkr,
dans lequel les emprunts de ce dernier ont été wàu\aéi
page par page.
MANSON [Marie-Françoise-Clarisse E>-
JALRAN, dame]. Ouvrages qui lui soni faut-
sèment attribttés :
I. Mémoires de madame Manson, expli-
catifs de sa conduite dans le procès de
l'assassinat de M. de Fualdès, écrits par
elle-même et adressés à madame Enialran,
sa mère. [Rédigés par M. Amand Rodât,
cousin de madame Manson, et d^uis dé-
puté, publiés par M. H. Tabaud de La-
touche.] Paris, Pillet, 1818, in-8, avec
front., vign. et fac-similé.
Pttbliésau commencement de janvier 1818, ces mé-
moires ont eu une septième édition (ou tirage) ,en mars de la
même année. Ils ont été rédigés par M. Henri de Latoorhe.
I sur une lettre de quatre pages écrite par madame Mis-
I son : d'autres personnes disent que celte lettre a iM
d I écrite par M. Amand Rodât, cousin de madame Man-
, son, député de l'Aveyron depuis le procès.
I On se rappelle cette dame, arrachée à son obscnrltc
par un concours de circonstanœs terribles : compromise
dans l'affaire des aitsassins de Fualdès. témoin d'abonl,
par suite de sa présence sur le. théâtre du crime, pl^ée
ensuite sur les bancs des accusés, par suite de ses réponi^
incohérentes dans les débats: la France entière a suivi
cette cause célèbre. Les accusés subirent le chitimest
dû à leur crime; et madame Manson, dont l'innocinicé
n'avait jamais été sérieusement contestée, fut aciiuiivv
à l'unanimilé par le jury. Pendant la durée du prorè».
ainsi qu'après son issue, il a été publié, sous le n.>a
de madame Manson. plusieurs ouvrages tendant à érUir-
cir la vérité dans cette cause : nous pensons que madame
Manson est restée étrangère à plusieurs d'entre eux, si
même elle ne l'a pas été à tous. Voici l'indication de
ces divers ouvrages :
II. 1° Mon Plan de défense dans le pro-
cès Fualdès, adressée [sic) à tous les cœurs
{sensibles. Albg, Baurens et Rodière, 1818,
j in-8 de 48 pages ; — 2" M"* Manson aux
/ habitants de Rodez. Réponses de cette
dame au sténographe parisien (M. Henn
de Latouche) et à M"' Rose Pierrel. Tou-
louse, F. Vieusseux, 1818, in-8 de 32 pag.:
— T Plaidoyer de M. Esquilat pour
M"»* Manson, et Discours composé (>ar
cette dame, et prononcé par elle-m^mo à
l'audience du ^J avril 1818. Toulouse,
Vieusseux, 1818, in-8 de 40 pages; —
4o Lettres inédites de M*"* Manson, publiées
1045
MÂNTEGAZZA
MÂRÂT
1046
par elle-même, contenant sa correspon-
dance depuis le SÛ mars 1817 jusqu'au 'S
février 1819. Paris, Af"* Manson, Arthus
Bertrand, 1819, in-8 ; 2* édit., augmentée
de SOS Méditations sur la procédure cri-
minelle. Paris, Béchet aine, 1819, in-8.
Les Méditalions sur la procédure crimiDelle sont de
M. Saaqnaire Souligné , qui ne doit pas être étranger
à b composition des Mémoires.
Ces nonveanx Mémoires, en forme de lettre;, se ven-
daient chez If™* Manson elle-même, comme ponr activer
\f. dt'bit dn lÎTre, en y joignant pour les curieux l'attrait
de Taire la connaissance personnelle de l'auteur. Ceux qui
Tirent, en eette occasion, l'héroïne de Rodez assurent
que sa ronversatioa et ses manières répondaient jusqu'à
un certain point, soit par leur vivacité, soit par leur
incohérence, i la répntaUon aventureuse qu'elle s'était
zcqaise.
m. Les Veillées d*une Captive, publiées
par M"-***. Paris, Pillet jeune, 1818, 2 v.
m-12.
C'est une suite de Nouvelles. Les journaux donnèrent
i entendre que cet ouvrage était de M»* Manson. et
A. A. Barbier a adopté cette opinion (voy. le « Diction.
(les Anon., n<> 23512); c'est une erreur. « Les Veillées
d'une captivB » ont ponr auteurs MM. Antony Béraud^
L.-F. L'Héritier et Ang. Imbert.
Il a été publié dans l'affaire de l'assassinat de Fnal-
dès des écrits de diverses personnes qui s'étaient trou-
vées à Alby lors de la perpétration du crime. Nous
cro>oos devoir rappeler ici plus particulièrement le
toiviint :
■ L'Intrigue de Rhodes », faisant suite aux Mémoires
de M'as Manson. 1 vol. ia-8, orné de portraits et d'une
giarure représentant l'entrée de M">« Manson à Alby.
Cet ouvrage, puisé aux sources les plus vraies, d'a-
près les renseignements les plus authentiques, offre des
cirronslances extraordinaires qui n'avaient jamais été
miâesau jour.
+ MANTEGAZZA (le doct.) [Alphonse
GillardI.
Physiologie du plaisir. Bruxelles, Aug,
Schnee. 18Ô2, in-8.
4- MANTEL (A. P^) [Pourcel].
Rachel. Détails inédits. Paris, A. De-
lahays, 1838, in-16 de 96 p., avec un
autogr.
MANUCa (AIdo), plagiaire.
C'est avec regret qu'il faut signaler Aide le jeune,
travailleur zélé et héritier d'un nom illustre, comme
ph;;îaire ; mais, de fait, un volume qu'il publia à Ve-
Diie, enl58i, in-4, c II perfetto gentil' huomo des-
criUo da Aldo Manutio », est un larcin exécuté sur
Fr. Sansovino, qui lui-même s'était approprié une
lettre inédile de Bem. Tomitano, en lui donnant la
forme d'un dialogue. Cette mince production ne valait
nallement un double larcin. Voir Renouard, « Annales des
Aide a. édit. de 1803. suppl., p. 40, et édit. de
1834. p. 334.
-h MANUEL [Ernest UÉplne].
I. Histoire aussi intéressante qu'invrai-
semblable de l'intrépide capitaine Casta-
gnette, neveu de 1 Homme à la tùte de
bois. In4, avec 43 vignettes sur bois, par
GusUve Doré. Paris, Hachette et C*, 1862.
H. La légende de Croque-Mitaine. In4,
avec 177 vignettes sur bois, par Gustave
Doré. Paris, Hachette et C, 1863.
HL Les Joies dédaignées, par — . Paris,
Dentu, 1862.
IV. L'Œillet blanc, comédie en un acte.
Paris, Lévy frères, 1865, in-12.
Avec M. Alphonse Daudet. .
+ MANUEL (Louis) [M- David].
Des articles de journaux. Voy. Navery
(Raoul de).
MANZONI (Jules), ps, [Philibert Audb-
hrand], auteur de feuilletons littéraires
dans l'un ou l'autre des journaux de la ca-
pitale.
+ MARAN (Max de) [Massbnbt dis Ma-
rancourtJ.
Des articles dans Tancion a Gaulois».
MARANA(J.-Jean-Paul),;». [Jean-Bap-
tiste Primi Visconti, comte de Saint-Ma-
jole].
Les Événements les plus considérables
du règne de Louis le Grand, écrits en ita-
lien, par—, et traduits en François par***
(Pidou de Saint-Olon). Dédiés à Mgr le
cardinal d'Estrées. Paris, Martin Jouvenet,
1690, in-12.
C'est De Manne, sous le n<> 580 de son « Nontean
Recueil d'ouvrages anonymes et pseudonymes », qui
nous a fait connaître le véritable auteur dn livre puhiié
sous le nom de Marana. (N» 1448 de la 3« édition de
rou\Tage de M. de Manne).
MARANDÉ , aut. sup. [le P. Decuamps,
jésuite].
Voy. aux Anonymes, la a Secrette Poli-
tique des Jansénistes.
-f- MARAT (J.-P.), a^t, supp.
I. Les Chaînes do l'Esclavage. Paris,
1792, in-8.
r La Patrie », dans son numéro du 11 mai 1852,
contient la note curieuse que voici :
«r Un fait bibliographique assez curieux, et qui gros-
sirait le nombre fort considérable déjà des pseudonymes
ou des fraudes littéraires, est signalé par un corres-
pondant anglais dn vieux recueil d'antiquités et curiosités
littéraires intitulé le « Magasin du Gentilhomme »,
recueil qui continue de paraître à Londres sous le
même titre. D'après une lettre adresst^e au « Gentle-
man's Magazine », il paraîtrait que le li>Te inUtulé les
« Chaînes de l'Esclavage », livre publié par Marat en
1792, à Pans, sous son nom (in-8 de 350 pages),
serait, non pas l'œuvre originale de Marat lui-même,
comme il le dit, ni la traduction d'une œuvre anglaise
composée et publiée par lui, mais la traduction d'un
manuscrit anglais communiqué & Marat par son auteur,
et dont la publication anonyme aurait été suspendue
ou supprimée, soit par le gouvernement britannique,
soit par l'auteur lui-même, qui pouvait craindre la sé-
vérité des lois. »
« En effet, quoique annoncé dans plusieurs publica-
i047
BIARAT
MARC-LUC-ROCH
1048
lions périodiques de Londres et d'Edimboorg. à la daJe
de 1774, le livre uiglais que Mant s'attribne n'a
laissé ancone trace dans la librairie de ce pays, et
personne ne se rappelle l'avoir lu ni vu en Angletere.
Le Musée Initannique n'en possède pas nn exemplaire.
Le livre français porte d'ailleurs, ajoute le correspon-
dant, tous les caractères d'une traduction, et le ton en
est exactement celui qu'aurait pris en 1774 un parti-
san anglais de Wilkes, très-vulgaire quant à l'esprit,
mais très au courant des vieilles lois et des coutumes
politiques, comme de la controverse oourante de son
pays. »
n. L'Ami du peuple.
Le succès qu'obtint parmi la population parisienne le
oélèbre journal c l'Ami du peuple * . provoqua tout
naturellement l'avidité des contrefacteurs ; on fit du
fkox llarat tout comme du « Père Duchène » apocry-
phe. Marat les signala avec colère : « A mon retour de
Londres ob J'ai séjourné quelques mois, je trouve mon
Journal envahi par quatre folliculaires qui se disputent à
Tenvi mon titre, mon épigraphe, mon nom, mes quali-
tés, en s'accabiant d'injures dégoûtantes. »
M. F. Ghevremont, qui a joint à l'ouvrage de H. Al-
fred Bougeart : « Marat, l'Ami du peuple » (Paris,
1855, S vol. in-8) une bibliographie très-complète et
très-soignée (voir t. n, p. 354-440), s'exprime
ainsi : c Les contreâicons signées ou avec un sous-titre
différent ne sauraient tromper personne; les faux numéros
seuls sont à redouter : ce sont ces derniers qu'on trouve
dans presque toutes les collections. Nous croyons donc
indispensable de signaler avec de minutieux détails ceux
qui nous sont connus ».
Suit une liste de 1 5 numéros; le n<> 650 est signé
Marat, il porte l'indication : « de l'imprimerie de
Marat ». Dans une longue note du véritable n9 650
(14 mai 1793), Marat dénonce ce faux numéro, et dé-
signe l'auteur, le nommé Bardin.
M. Ghevremont signale seize contrefaçons du Journal
de Maiat; renvoyons aux détails qu'il donne à cet
égard.
III. Complot d'une banqueroute géné-
rale de la France, de TEspagne, et par
contr&coup de la Hollande et de TAnçle-
terre, ou les Horreurs de l'ancien régime
mises au iour, par le citoyen Héron, ou-
vrage réaigé par Marat, l'Ami du peuple,
député à la Convention nationale. De l'im-
mrtmerie de Marat, l'Ami du peuple, in-4,
D5pag.
M. Ghevremont affirme que ce mémoire n'a Jamais
été rédigé ni retouché par Marat; il fut sans
doute envoyé en manoscrit au fougueux écrivain peu de
temps avant sa mort, et trouvé parmi ses papiers; il
ftat presque aussitôt livré à l'impression (voir l'ouvrage
cité. t. II. p. 439).
4- MARAT (Albertine) [Catherine
Evbard].
Réponse aux détracteurs de l'Ami du
peuple, par—, 4794, in-8, 8 pages.
Marat n'était pas marié, mais sa maîtresse prenait
le titre de sa femme.
4- MARBOIS (Paul) [Léon Wocquier].
Feuilles d'album, poésies. Bruxelles,
1847, in-8. |
-h MARC, ps. [Jules Vallbs, auteur de
chroniques imprimées dans la Revue inti-
tulée «le Présent»].
MARC-AURÈLE , ps. [don Antoine de
GuEVARB, évèque de Cadix].
L'Horloge des Princes, avec le trés-re-
nommé livre de — , recueilli (ou plutôt
composé) par dom Antoine deGue?are,
traduit en partie du castillan par feu Ni-
colas de Herberay, et en partie revu et
corrigé outre les précédentes éditions.
Paris, GuilL Le Noir. 1535, in-fol.
C'est dans le chapitre lU de c«t ouvrage que U Fca-
taine a trouvé le canevas du discours qu'il a mis (Ubs
la bouche de son paysan do Danube. M. GuilUm a iadi-
qué d'autres ouvrages dans son c La Fontaine et Icti
les Fabulistes *, t. II, p. 3i8 , ce qui a tmpkhé
M. Walckenaerde le comprendre. Voyea « l'HisUMit ût
la vie et des ouvrages de La Fontaine >, par ce d<iBifi.
Paru, 4820. in-8.
La Fontaine lui-même indique la source oà il i
puisé, puisqu'il dit que Marc-Aurèle nous a fait no pcr-
trait fort fidèle d'un paysan des riv» du Danube, et
qu'il présentera ce personnage en raccourci. Puor es-
tendre ce passage, il faut savoir que l'évoque d« CadU
a publié son ouvrage sons le nom de Marc-Aurëe.
-j- c En réalité, les écriu de Mare-Aurèle ne pr^ss-
tent pas le moindre linéament de cette histoire ; dtt «st
rapportée très au long par Marronville et Boùstoa.
mais plus particulièrement par ce dernier, qui déait ic
sauvage avec une grande exactitude. 11 est exact de dire
que La Fontaine a puisé à cette source si peu cosbm
tous les traits vraiment élégants, tons les tours mi-
ment oratoires de son admirable apolo^^e. n est ta-
contestable qu'il faut remonter i Gnevara pour reocoe-
trer l'idée première et les détails du w Paysan di
Danube i , mais il y a tout lien de croire que La F«i-
taine. beaucoup plus curieux d'hittoires pniifwatt
et de cat merveilleux que de politique morale et dr
grave philosophie, aura pris tout bonnement son his-
toire dans Marcon ville ou dans Boaistuan. sans se dœ-
ter que ceux-ci la dussent à Guevara. Bien que le rkH
de Marc-Aurèle ne se trouve pas dans les écrits de ce
grand homme , il est difficile de croire que Guenn
l'ait tout à fait inventé, son* récit ne comportant j^te
genre de fiction que rien ne rendait nécessaire. Le por-
trait de ce sauvage, le sujet de ses plaintes, le oiie-
tère de cette éloquence qu'on ne tait fos entretenir
Umgtempt à Rome, et qu'on n'a jamais contrefaite attf
beaucoup de bonheur dans les temps modernes, tout cela
me parait parfaitement antique et du style le plus ad-
mirable. Reste à savoir où Guevara a trouvé sa oam-
tion. Il ne faut peut^tre. pour faire ceUe nouvelle de-
couverte, qu'ouvrir au hasard un volume oublié et négligé
que nous dédaignons de relire, parce que nous croyons
trop le connaître. » (Nodier, c Mélanges extraiud'iaa
petite bibliothèque >. p. 464.)
-h Voir des détails insérés au « Bulletin dn Biblio-
phile », 4858. p. 739. à l'égard de quelques asteors
qui ont traité le même sujet.
MARC - LUC - ROCH - POLYCARPB , m.
[Henri-Louis-Nicolas Dcval].
Mes Contes et ceux de ma Gouvernante,
par — , autrefois militaire, actuellement
maître d'école et chantre du village de
i049
MARC-MICHBL
MARCHANDS
J050
Tonquebec, publiés par H. Du val. Paris,
Mongie jeune, i8i0, 3 vol. in-12.
MARC-MICHEL, nom dèg. FMarc-Ant.-
Amédée Michel, né à Marseille le 22 juil-
let 1813, auteur de plusieurs pièces de
théâtre, seul ou en société].
H- Les pièces de M. Ibrc4licliel s'élèvent toat sa
moins au Dombre de 420. Nous croyons saperflo d*en
donner ici la nomenclatare. Les principales sont indi-
quées dans le c Dictionnaire des Contemporains *. par
M. Vapereaa. H a en pour collaborateurs une foule de
>vdevillistes ; notons IIM. Labiche et Lefranc, dont les
noms se sont quelquefois cachés avec le sien sous le
pseudonyme collectif de Paul Dandré.
4- MARC-NOP [Crampon].
Voir F. Maillard, «Annuaire de la
Presse», 1857, pag. 148.
MARCANDIER (le P.). p. [J.-Fr.-Félix
Dorival].
Lettre du — , 8ans<;ulotte déterminé, à
M. Weissenbruck. Bouillon, an UI (1795),
in-4.
MARCEL (Paul),/». [Madame la baronne
Brcchez de l*Epinay, nlle de M"* la com-
tesse de Bradi, auteur de la Chronique
de Paris, dans le journal le « Commerce
de 1841 à 1845].
+ MARCELIN [Emile Planât, fondateur
du journal « la Vie parisienne »].
+ MARCELU (M-Anaïs) [M-Per-
RIEHB-PlLTÉ]. .
L La Contagion, vaud. représenté sur
le théâtre de Beaumarchais en juin 1859.
IL Le Sorcier, opéra, joué au Théâtre-
Lyrique en 1866.
MARCELLIN (E.), auU dég. [E. Mar-
CELLA, conseiller de collège].
Quelques mots sur les crimes de l'Asie
ouvrage publié au profit de 1 agriculture
en Grèce. Paru, F, Didot, /. Renouard,
1828, in-8.
L'auteur s'est proposé de tracer rapidement le tableau
des injustices que des puissances asiatiques ont com-
mises, et dont les Européens, particulièrement les
Grecs, ont été victimes.
Le frontispice de cet écrit porte le nom de Marcellin,
tandis que l'auteur a signé le verso du faux-litre Mar-
ceJla, son vériuble nom. Il dit dans sa préfoce être né
sons le joug musulman.
Page 109 de leur cat. de 1830. UM. Didot citent
trois oavrages de M. Marcella, en russe et en moldave.
MARCELLUS, nompatrim. [Marie-Louis-
Auguste Demartin du Ttrac, comte de
MarcellusI.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
a France littéraire d, à Marcellus.
+ MARCELLUS lAmédée Marteau].
Satires. L'Esprit des Femmes. Juin 1860.
Paris, Poulet'Malassis et de Broise, 1860,
in-8.
MARCELLUS ANCYRANUS, theol., ps.
[JaC. BOILBAU].
I. Ad decretalem super spécula de ma-
gistris. Honorii 111, summ. pont, ex lib. v.
décret. Gregorii IX, opus —. Lutetiœ Pa-
riiiorum, 1667, in-8.
IL Marcelli Ancyrani disquisitiones
dus de residentiâ canonicorum, quibus
accessit tertia de tactibus impudicis, an
sint peccata mortalia, vel venialia, cum
colloquio critico de sphalmatis virorum in
re litterariâ illustrium. Parisiis, 1695,
in-8.
Voyei une première Lettre de M*** i un de ses amis,
chanoine de l'église de Chartres . touchant les disser-
tations de Marcel d'Ancyre (par Salmon, docteur et pro-
esseur en théologie). Parit, 1695. in-lS. S6 p.
A. A. B— r.
MARCHAL(M^ Félicité), aut, sunp. [Ch.
Margiial, fils naturel de Philippe Dupin et
de M"- Marchai].
Une Mère et la famille Dupin. Arras, de
rimpr. de Corrillint aiué, et Paris, tous les
libraires, juin 1847, in-8, 29 pag.
Réclamation d'une position pour la mère et le flls.
-h MACHAL DE CALVI [Marchal, né à
Calvi (Corsé), en 1811].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« Littérature française contemporaine » et
le « Catalogue général », de M. Otto Lo-
renz.
+ MARCHAND (Etienne) {Charles-Pierre
Clarbt, comte de Fleurieuj.
Voyage autour du monde, fait pendant
les années 1790-92, par — . Paris, an VI,
4 vol. in-4.
Voy. < France littéraire. V, 513.
MARCHAND DE PARIS (Un), ps. [F -A.
ChevrierI.
Lettre a — à un docteur de Sorbonne.
In-12.
L'auteur a en, en 1752, une permission tacite poor
bire imprimer cette lettre. V. T. (Regittre de police,
manuicrit 42.)
MARCHANDS (DEUX) DE TABAC QUI
ONT MANGÉ LEUR FONDS, ps. [Emile-
Marco Saini^HilaireI.
L*Art de fumer et de priser sans déplaire
aux belles, enseigné en ({uatorze leçons,
avec une notice étymologique, historioue,
dogmatique, philosophique, politique, ny-
giénique. scientifique et lyrique, sur le ta-
bac, la tabatière, la pipe et le cigare. Paris,
de Vimpr, dAug. BaHhélemy, 1827, in-18,
123 pag.
im\
MABCHAUX
MARGOTTET
4(fâi
+ MARCHAUX (de) [Emile db la Be-
dollière].
Des articles dans « l'Univers illustré > .
MARCILLAC, nom nohil. {Pierre-Louis-
Auguste DE Crust, marquis de Mabcil-
LACj.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
«France littéraire», à Marcillac.
4- MARCOGNET (baron), lieutenant-
général [Bcix)s].
Voy. aux Anonymes « Précis des opéra-
tions des armées du Rhin et du Jura ».
MARCONAY (de), nom abrév. [Leblanc
DE Marconay].
Avec M. [Leblanc] de Perrière : Tllôtel
des Princes, opéra comique en un acte.
Représenté sur le théâtre de TAmbigu-
Comique, le 23 avril 1831. Paris, les
march. denouv,» Martinet, 1831, in-8.
MARœUVILLE (de), nom nofet/. [Pierre-
Augustin Lefèvre de Marcouville], aut.
dram.
Pour la liste de ses pièces, voyez la
« France littéraire », à Marcouville.
-hMARCOY(Paul) [Saint-Cricq].
L Voyage à travers l'Amérique du Sud,
de l'Océan Paciflque à l'Océan Atlantique,
avec 626 vues, types, paysages et 20 car-
tes. Paris, Hachette, 1868, in-4, 1,231
pages.
IL Scènes et pavsages dans les Andes,
par—. Paris» Hachette, 1861, 2 vol. in-12.
MARCUS, ffs, [Trufort, Anglais].
On population. (Moyens de limiter la po-
pulation). Br. in-8.
4- C'est nne hideuse plaisanterie dans laqaelle on
propose d'étouffer les nouveau-nés. afin d'éviter que la
population ne devienne surabondante, au moyen d'un
appareil ingénieux.
4" Le nom de Marcus suffit pour montrer qu'il y a
là une allusion aux célèbres théories de MalUius sur la
population. Ce qu'il y a d'étrange, c'est que quelques
écrivains aient pris au sérieux l'écrit du soi-disant Marcus;
il était cependant facile de reconnaître qu'il y avait 1&
une imitation d'un des écrits ou Swift répandait sa
mordante ironie: À modest proposai.... « Modeste
proposition pour utiliser les enfants des pauvres Irlan-
dais ». L'auteur de « Gulliver > émettait l'avis de les
engraisser comme' de jeunes veaux et de les manger.
-f- MARCUS [Dardenne].
Des articles de journaux.
-4- MARCUS NOTfflNG [Maurice Drey-
fus].
I. Les Comédiens et la Croix d'honneur.
Paris, 1864. Broch. in-8.
. II. Des pièces de vers dans quelques re-
cueils, notamment dans « la Nouvelle
Némésis ». ,
-f MARCY (de) [Jules RououCTfB].
Le Testament de Pierre Talbert. Paris,
1854, in-18.
-f- MARCY (Georges) [Emmanuel Lav
glois-Desbssarts] .
Des articles dans rancienne « Revue fan-
taisiste».
-+- MARÉCHAL-PRINCE (le) [Charle?,
Prince de Ligne].
Poésies légères, 3 vol. in-18, 168, 219 el
8â pages.
M. Voisin a décrit pour la première fois en iA4\)
les deux premiers volumes de ce recueil ; le 3^, dcai os
ne connaît, à ce qu'il paraît, que deux exemplaires. )
été décrit en 4845 par M. H. Lebon dans le « Balk^
Un du bibliophile belge i>.
Le 3> vol. a été réimprimé sans indicatioo de 1^
ni date {Bruxellu, 1868) à 70 ex. m-6 numératc»,
dont 50 sur papier de Hollande, i6 sur grand papkr
et 4 sur papier do chine, vij, 72 p., I ft. On v tncie
des épigrammes, des chansons, et, à partir de la pa^33.
nne Suite d'Apprius. Continuation de son histoire et,
si l'on aime mieux, seconde partie qui ne vaut pis 2a
première, qui est écrite à merveille.
Rappelons que c THistoire du prince Apprins • en
nne composition de Beanchamps, qui l'a prrseoîî'?
comme la traduction d'un manuscrit persan, £ùK per
le sieur Esprit.
MARFORIO, ps. [Guénot-Lecoixte, aih
teur de quelque écrit sous ce pseudon}TDe
dont nous n'avons pu trouver le titre.
-)- Auteur de la t Chronique tbéâtnle *, dans le iv-
cueil I la Chroniqoe » (1843).
+ MARFRIERE (Japien) [Ville-Tocs-
tain].
La Belle Rester, tragédie françoise tirée
de la saincte Bible, de l'invention du sieur
— . Rouen. (S. d., mais vers 1620), in-^,
32 pag.
Cinq actes très-courts ; les scènes ne sont pas dis-
tinguées les unes des autres. « Rien de plus sec, àe
plus plat, de plus pauvre que cet ouvrage » ; tel e»: k
jugement qu'en porte le dernier éditeur de Racisf.
M. PaulMesnard.
Cette pièce est tellement rare que M. de Soleis:^
n'avait pu s'en procurer un exemplaire Savait éô s
contenter d'une copie sur vélin (n^ 968 de s<m calai-
gue). La « Bibliothèque du Thé&tre-François «. t. 1
p. 453. mentionne cette production.
MARGON (l'abbé), nom de bénêfict [GniV
laume Plantavit de la Pause, aboé é?
Margonl.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire, » à Maagon.
MARGOTTET (M"" Virginie), f». [l'abbé
Bubat].
Manuel géographique. Paris, A, Lano^
(vers 1810), in-12.
+ L'auteur enseignait alors la géographie à V"* Usr-
gottet.
1053 MARGUERITE DE VALOIS
MARBE-ANTOINETTE
1054
4- MARGUERITE DE VALOIS, reine do
Navarre.
Deux Farces inédites, publiées par L.
Lacour. Paris, 1858, in-8.
Va article inséré to « Bulletin da bouquiniste »,
\*^ jmQ 1858, montre qu'il n'y a là qu*nne traduction
prévue littérale de deux colloques d'Erasne; celle
traduction figure dans une foule d'éditions des cenvres
de Clément Marot, qui en est probablement Tautenr.
H. Foucques a publié en 18i4, d'après un ma-
nuscrit de i620. dans les « Mémoires de la Société
d'Agrir4iltnre, Sciences et Arts dn département du
Nord » {Douai, in-8). des rbansons qu'il présente
comme étant de Marguerite et du xvi« siècle ; mais la
Tvlganté des idées et des expressions repousse cette
aitribulion. V. les c Vies d'OcU de Sainl-Gelais et autres
po&tes angonmoisiens», par G. GoUetet, publiées par
E. Gelibert des Seguins. Parti, 18G3, in-8. p. 176.
MARGUERITE (M"-), ps. [Horace Rais-
son].
le Gordon bleu, ou Nouvelle Cuisinière
bourgeoise, rédigée et mise en ordre alpha*
bétique. Paris ^ Baudouin frères» 1827,
in-3i, fig.— Deuxième édition, augmentée
de plusieurs menus appropriés aux di-
verses saisons de Tannée, etc. PariSy les
mêmes, iSfiS. in-32.
Réimprinaée plusieurs autres fois depuis.
MARGUERITTES (de), nom patrim.
[Jean-Antoine Teissibr, baron de Marque-
bittes].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
ff France littéraire », à Teissier.
MARGUILLŒR (LE), ps. [F.-J. Sara-
zin].
Lettre du — à son curé, sur la conduite
de M. le coadjuteur. Paris, 163i, in-4.
MARGUILLŒR (Un), ps. [Jean Ronde-
let, architecte].
Doutes raisonnables d*— sur le pro-
blème de M. Patte, concernant la coupole
de Sainte-Geneviève. Amsterdam et Paris,
Jombert fils aîné, 1770, in- 12.
Voy. aux Anonymes : t Mémoires en réponse à celui
de M. PaUe.
MARGUILLŒR DE LA PAROISSE DE
FONTENOY (LE PREMŒR), ps. [Lieudé
DE Sepmanville, avocat].
ËpitreauRoi. Vis-à-vis Fon/eiwy, 1745,
in-f, 14pag.
4- MARUN DE SALNT-ANTOINE [F.-
P. Thomas].
Voir la a Bibliographie Wallonne ^>, par
M. Ulysse Capitaine, pag. 20, 30.
MARIAKER (Êlie), aut. supp. [Évariste
Boula y-Patv].
Elle Mariak'Qr. Paris, Dupuy, 1831, in-8,
avec une vignette.
Pièces de vers, précédées d'une longue noUce snr le
personnage imaginaire d'Élie Mariaker.
MARIA'STELLA , aut. dég. [lady Maria-
Stella Nbwborough , baronne de Stern-
BERG, d'après elle, née de Joinvitle].
Maria-Stella, ou Echange criminel d'une
demoiselle du plus haut rang contre un
garçon de la condition la plus vile. De
l'impr. de Pihan Delaforest Morinval, à
Paris. Se vend au profit des pauvres, à Pa-
ris et dans tous les départements, chez les
principaux libraires, 1830, in-8, avec un
portrait. — IV' édition. Paris, de l'impr.
de Guiraudet, 1839, in-8.
Insipide roman anqnel les passions politiques ont pn
senles donner quelque intérêt, et qoi deviendra peut-
être un jour nne rareté bibliologique. On veut y prou-
ver, chose absurde, que Louis-Philippe, alors l'un des
premiers souverains du monde, était le fils d'un nommé
Chiappiu , geôlier de la petite ville de Modigliana, en
i Toscane, et qu'il fut substitué à une fille légitime du duc
^ et de la duchesse de Chartres. U est dif&cile d'arriver
d'une manière plus plate à un résultat plus ridicule. Le
procès d'Affenaêr, jugé en 1845, a fourni la preuve
qoe les bons pères jésuites de U rue des Postes, n» 18.
à Paris, faisaient leurs délices de cette Maria Stella.
Le parti prêtre, les grands et petits séminaires, enne-
mis nés du gouvernement de Juillet, recherchaient
beaucoup la lecture de ce roman.
MARIBAROU (de), ps. [Michel de Cu-
BIÈRES PaLMEZEAUXJ.
La Confession du comte Grifolin (do Ri-
varol), facétie en dialogue. (1788), petit
in-12.
Réimprimé dans le tome V des « Œuvres de Riva-
roi «. Parii, Hop. Collin, 1808, 6 vol. in-8.
MARIBERT DE COURTENAY, ps. [Res-
TIF DE LA Bretonne].
La Femme infidèle. Neufchâtel, 1783,
4 vol. in-12.
Réimprimé en 1788.
4- C'est par erreur que dans sa première édition
Quérard attribuait cet ouvrage à la femme de Rétif.
Voir l'ouvrage de M. Monselet snr Rétif, p. 157.
4- MARIGOURT (René de) []& comte
René du Mesnil de Maricourt, né en
18-29].
Divers ouvrages de littérature, d'his-
toire et d'archéologie, indiqués au Cata-
logue général de M. Otto Lorenz.
MARIE , prénom qui a servi de masque
à deux auteurs dramatiques contempo-
rains : MM. Aycard et Loignon.
MARIE (Anna). Voy. ANNA-MARIE.
-f- MARIE [M°" Victor Hugo, née Marie
FOUCHER.
Des articles dans « rÉvénemcnt»,1851.
-f- MARIE-ANTOINETTE
Correspondance inédite de Marie-An-
toinette, publiée sur les documents origi-
1(K$5
BIÂRIE-ÂRSÈNE
MARIE-LAURE
i056
naux, par le comte Paul Yogt d'Hunolstein.
Paris. Dentu, 1864.
L'avertisfement annonce qa« tontes les pièces qni
font l'objet de cette pnblication ont été copiées et oolla-
tlonnées avec le pins grand soin snr les origioaoz ap-
partenant à M. d'Honolstein.
Voir dans la c Revoe des Questions historiqaes *,
t. n. (1867. page 481), l'arlide de M. Georges
Gandy : « De ranthenticité des lettres de Marie-Antoi-
nette récemment publiées >; la discussion est très-
approfondie.
M. B. Scberer, dans le Journal le i Temps »,
13 juillet 1864, avait contesté l'authenlicilé des
lettres publiées par M. Feuillet de Concbes; plus tard
il attaqua la préfiice Jointe par M. F. de G. à son
3* volume (t Temps ». 13, 13. 19 octobre 1865).
Un article de M. E. Veuillot, dans la c Revue du
Monde catholique > (25 novembre 1865) résume avec
précision les principaux arguments. M. Feuillet trouva
des auxiliaires dans M. de Maïade f Revue des Deux
Mondes » (15 Juillet 1865), et dans M. deLescure < Re-
we Contemporaine » (15 septembre 1865).
Dans une lettre an rédacteur en chef du « Temps »
(15 janvier 1866) M. Geffroy apporta à la discussion les
lumières d'un esprit lucide et pénétrant. M. Feuillet
fit, dans la f Revue des Deux Mondes », une longue
réplique qui n'était qu'un extrait presque textuel de la
préfkce de son 4* volume. M. Geffroy y fit une vigou-
reuse réponse.
M. Gandy conclut que le recueil de M. d'Hnnolstein doit
être nileté dans sa presque toUlité, et que la collection
de M. F. de G. paraît contenir une treuUine de pièces
apocryphes et un nombre à peu près égal de pièces sus
pectes et douteuses.
Elles ont paru dans l'ouvrage intitulé « Louis XVI.
Marie-Antoinette et Madame Elisabeth.
Quelques pamphlets révolutionnaires ont paru sous
le nom de « Lettres de Marie-Antoinette »; « Lettre
an ci-devant prince de Gondé ; Lettre secrète et curieuse
à Bouille, Lettre au comte d'Artois, etc. ». Ce sont
d'Ignobles supercheries.
On a publié en 1793 trois on quatre faux testa-
menu de Marie-Antoinette; un d'eux a été mis au jour
par un Sans-cnlotle, en un vol. in-8 de 32 pages, avec por-
trait ; la reine eft coiffée d'un chapeau ; en haut deux
vers insultants ; au bas une guillotine avec les mots :
Ahîça ira!
MARIE-ARSÈNE, supérieure de la con-
grégation de la Présentation, ps. [l'abbé
Dabert, prêtre à Viviers].
Vie de M. Vemet, prêtre de Saint-Sul-
pice, supérieur du grand séminaire de Vi-
viers, grand vicaire du diocèse, fondateur
et supérieur de la congrégation des sœurs
de la Présentation de sainte Marie. Lyon
et Paris, Périsse, i8i8, in-8, avec un por-
trait.
La dédicace est signée Marie Arsène ; mais l'ouvrage
n'en a pas moins été écrit par l'abbé Dabert.
4- MARIE DE JÉSUS D'AGREDA [Maria
CoRONELLA, néo à Agreda en 1602, morte
en 16651.
I. La Mystique Cité de Dieu, miracle de
sa toute-puissance, abime de la grâce de
Dieu; Histoire divine de la très -sainte
Vierge Marie, mère de Dieu, manifi^tée
dans ces derniers siècles par la Sainte-
Vierge à la sœur Marie de Jésus, abbcœe
du couvent de rimmaculée-Conception de
la ville d*Agreda. Marseille, 1696, in-4;
Paris, 1715, 3 vol. in-4 et 8 vol. in-îi.
La Sorbonne censura, en 1696, cet ouvrage contre le-
quel Bossuet s'élève vivement. L'ambassadeur d'Espa-
gne à Rome sollicita vainement la révocation da décret
de la Sorbonne.
La tiaduction du P. Croiet, revue par vn reitgieax
franciscain, est toigoors en Civenr dans cerlaiDS coa-
vents ; elle a été réimprimée à Paris, en 18ô7,
Veuve Poustielgue-Rutand, A vol. in-8. et 186S.
en 6 vol. in-12. Un abrégé par nn doctear de S«r-
bonne. Lyon, Péritte, 1862, SvoL in-1 8. L'abbé
Auguste Garion a donné une • Vie de Saint Josepb > .
extraite des f Révélaf.oos de Marie d' Agreda », AmM,
4864, S vol. in-lS. Un > Mois de Marie *. extrait de
la c Cité mystique », par un rdigienx capuciii. a co«-
mencé en 4864 à paraître ponr chaque aimée.
n. La Sœur Marie d*Agreda el Phi-
lippe IV, roi d'Espagne. Correspondance
inédite, traduite de 1 espagnol d'après un
manuscrit de la bibliothèque impériale,
avec une introduction et des développe-
ments historiaues, par A.Germond de La-
vigne. Paris, Vaton, 18S5, gr. in-18.
-h MARIE DE ^INCARNATION fia vé-
nérable Mère), mm de religion plarie
GuTARD, femme Martin, supérieure des
Ursulines de Québec, née à Tours en 1599,
morte au Canada en 1672].
Choix des Lettres historiques de —
Clermont'Ferrand, 1857, in-12.
-I- MARIE DE VENISE (lech.) [Debc-
qub].
Hiérologies, ou Discours historiques et
dogmatiques sur les superfétations du
Christ, etc., suivis du Discours sur les trots
versions de la Bible, par — . Paris, mpr.
de Dezauche, 1835, in-8, 253 pag.
MARIE-EUSTELLE, aut. dég. ptfane-
Eustelle Herpain].
Recueil des Ecrits de Marie-Eustelle.
née à Saint-Pallais de Saintes, le 19 juin
(avril) 1814, morte le 29 juin 1842. U
Rochelle, F. Boulet, 1843, 2 vol. in-8, avec
un portrait.
II. L'Ange de TEucharistie, ou Vie et
Ecrits de Marie Eustelle, d'après les docu-
ments les plus authentiques, par Tauteur
de la «Vie du commandant MaroeauB.
1863, 2 vol. in^.
MARIE-LAURE, atU. dég. [M"* Marie-
Laure Grouard].
I. Les Eglantines. Paris, Cogueberi,
1843, in-18.
II. Marie-Laure. Essais en prose et poé-
sies, recueillis et publiés, et précédés Ouoe
i057
BfARIE-REINE
MARLINSRI
i(m
Notice biographique, par M. Théodore de
Banville. Paru, Jules labitte, 1844, in-lS,
orné du portrait de Fauteur.
La noUce dit que Marid-Uvre est née en Normandie
et morte poitrinaire à Paris, le 8 juin 4843, à Tingt
et on ans.
H- m. La première Gerbe, poésies. Pa^
ris, W. Coquebert, ioriS.
MARIE -REINE, aut. dég.y saint-simo-
nirame.
Avec mesdames Jeamie-Désirée et Su-
zanne, autres saintrsimoniennes : la Femme
nouvelle. Apostolat des femmes. Paris, de
rimpr, d^Auffray; Paris, au bureau de l'A-
postolat, i83i-33, in-8.
Jdomal dont il a para an moins huit noméros. L'nne
des dlredrices de ce journal, digne sœur de Jeanne
Derooin. se nwnmait M^^ Voilqnin. et demeorait alors
rue Cadet, n» S6 et S8.
MARIENBERG (la comtesse de), aut.
supp, [i/L^ Suzanne Bodin de Boismor-
herI.
Mémoires historiques de — . Amsterdam
(Paris). 17S1, 2 vol. in-12.
MARIGNAC (de), nom nohil. [Pierre Ga-
LISSARD DE MaRIGNAC].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Marignag.
MARIGNY (de], nom patrim. [Jacques
Charpentier de MarigntJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Marignt.
-*- MARIGNY (l'abbé de) [l'abbé Pérau].
Histoire des Révolutions de Tempire des
Arabes, par —, Paris, Gissey, 1730, 4 vol.
in-i2.
4- MARILLY (Octave) [Octave Gasti-
NEAU].
Des articles de journaux.
MARIN (Un), ps. [Fr.-Eug. Garay de
Monglave].
Histoire des missionnaires dans le Midi
de la France. Lettres d* — à un hussard.
Paris, Plancher, 1819, in-8, 120 pages,
avec une gravure.*
Ce volnme ayant obtenu dn succès, le libraire Plan-
cher fit faire nn denxiëroe et nn troisième volnme. qni
parurent sons le titre de : « Histoire des missionnaires
dans le Midi et l'Ouest de la France * Lettres d'un ma-
rin à nn hussard » (1880, S vol. in-8). Biais M. Garay
de Monglave, parti pour le Portugal à la fin de 18i9,
est étranger à ces deux derniers volumes.
+ MARIN EN BONNE HUMEUR (Un)
[Emile Guy].
Le Palanquin du Diable, ou le Tour du j
Monde, poëme. Paris, 1862, in là. I
T. II.
MARIOLLES (le sieur de), docteur en
théologie, ps. [te P. Chaduc, de l'Ora-
toire].
Traité de la nature de l'usure, oili est
réfuté le livre du sieur Du Tertre [Jacques
Thorentier, de TOratoire]. Avignon, lo75,
in-12.
Voy. DomtTM, 1, 1190 a.
+ BIARION(É]ie).
Voy. aux anonymes, c Éclair de lu-
mière».
MARION DE LORME. Voy. LORME
(Marionde).
H- MARIUS (le baron) [M*- Maria Dbl-
gambre].
Voy. F. Maillard , « Annuaire de la
Presse», 1857, p. 110.
MARIVAUX (de), nom nobU. [Pierre
Garlet de Chamblain de Marivaux].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », à Marivaux.
+ MARLE-MORTEMART (la comtesse)
[le baron F.-J.-L. de Mortemart-Boisse].
Le Châtel des Bruyères, nouvelle insérée
dans le « Livre Rose ».
MARLÈS, nom abrév. (1) [Lacroix db
Marlès].
C'est sous le nom de Lacroix de Marlàs
?ue cet écrivain débuta en littérature, en
824, nom qu'il conserva jusqu'en 1830.
Depuis, il n a rien fait imprimer qui ne
portât le simple nom de Marlès. Pour la
liste de ses ouvrages antérieurs à 1830,
voy- la « France littéraire » à Lacroix de
Marlès. Dans notre supplément nous au-
rons occasion de parler d'un livre traduit
de l'espagnol par lui, celui de Jos. de
Conde, l'Histoire de la domination des
Maures en Espagne et en Portugal », vé-
ritable mystification historique comme
celle de l'un de ses compatriotes, Michel
de LuNA. (Voy. le n. 12.)
+ Voir pour les ouvrages de cet écrivain la « France
littéraire >, t. IV, p. 381. Quanta la tndueUon flran-
caise de « l'Histoire de la domination des Maures et des
Arabes en Espagne », par J. A. Conde, elle a vu le
jour à Paris en 1825, 3 vol. in-8. On sait que l'auteur
espagnol a fait en grande partie une oeuvre d'imagina-
tion plutôt qu'une sérieuse étude historique.
MARLINSKY, ps. [Alexandre Beztou-
GEF, littérateur russe, tué en duel, au
Caucase, en 1837].
Ammalat Beg, Histoire caucasienne
(i ) Ou peut-être anobli. Le nom de MarUt ne serait-
il pas une corruption de Marie (Aisne), ou ûeMarlhèM
(Uire), et notre auteur ne se nommerait-il pas, tout vilai-
nement, Lacroix?
34
i059
MARLY
fifARS
1060
(Traduit du russe). Paris, Lecointe et Ptm-
gin, Legrand et Bergounioux, 1836, in-8.
Faisant partie d'une « Collection de rooians rosacs > .
S. P. de M.
■4- MARLY (comtesse de) [M"« djb Vil-
lblunb-Sohbreuil].
Des articles dans « TlDclépendance belge ».
+ MARMET [Eugène Cadrés, né le 15
novembre 1806, mort à Nice, le 4 avril
18341.
Sténographie simplifiée.
Cet «mife a eo deu édit., fone in->'8 et l'antre
in-18.
BfARMONTEL, apoer. [MT de Marnb-
sia].
Lettres amoureuses de Julie et d'O-
vide, par —, et les Réponses d'Ovide à
Julie (par Gailleau). Paru, an Y (1797),
in-lâ.
Les «Lettres de Jolie à Otide», aiant d'être impri-
met» sons le nom de Mannontel. l'avaient délia été
sons le voile de l'anonyme. Rome (Parit), 4753,
in-li. et dans différents recneils, notamment dans celui
de Caillean. intitnlé : r Lettres de tendresse*, etc.,
et sons le titre de ■ Lettres plantes de Inlie à Ovide > .
par M. ir**. Paris. Btutien, 4774, in-lS. L'anleor
de ces lettres donne ponr motifs i l'exil d'Ovide l'amoor-
propre d'Angnste blessé dans une circonstance singn-
lière. Dnssanlt (AnmUes l!Utéraire$, t. V), se moqne
■n pen de cette explication.
-h MARNÉ DE MORVILLE (W), apocr.
[Louis DE Laus de BoissyI.
Mes Délassements, ou Recueil de Contes
moraux et historiques, traduits de diffé-
rentes langues. Paris, Pillet, 1771-72, 3
parties in-12.
4- MARNICOUCHE [Maurice GohbnJ.
Voy. 1, 948 d.
+ MAROQUIN (Uni [Alphonse-Henri
Traunpaur, chevalier aOphanie].
Epttre d' — à sa belle, pendant son
séjour à Vienne. Vienne, 1784, in-8.
+MAROT (lan, deCaen) [Jean Dbsma-
RBTS].
Sur les deux heureux Voyages de Gènes
et Venise. Paris, 1532, in-8.
Voir le « Mannel dn Libraire » an sujet des diver-
ses éditions des écrits de ce poète, dont le meilleur
ouvrage Itat son fils. Clément Ifarot.
+ MAROT (Jean), a\U. supp. [Laurens
Rblin].
La vray disant advocate des dames.
Cette pièce en vers est insérée sous le nom de Jean
Marot, dans le 5« volume de l'édition des Œuvres des
trois Marot , publiée par Lenglel-Dufresnoy {La Baye,
i73i. in-i3). Hais l'édition originale (sans lieu ni
date), petit in-8. 16 fts, donne à la fin un acrostiche
qui lait connaître le nom de l'anteur, et qui a été sup-
primé dans la réimpression. (« Manuel du Libraire >.)
MAROT (Clément). M. (1) [db Skibcb].
Lettre de -^ à M. de ***, touchant lar-
rivée de LuUy aux Champs-Elysées. Colo-
gne, Marteau, 1688, in-i2.
+ Cette satire contre Lnlli pant en 1688'. n en a
été foit à Lyon en 1835 nna réimpressioo is-S. 64 p..
tirées à 100exempL;l'averUssement estsifiiéP. A.C.
(Cap). Anger n'a pas cm devoir admettre eelte Lettre
dans son édition des (Envfes de Senecé. an Xm. îb-IS.
MAROTTE (Siraéoii), ps. [Mers, dia-
noine de Soissons et professeur d'bébrea
au collège royal, né en 1587, mort en 1644].
On ne cite aucun ouvrage imprimé de ce
savant. (Ver^iaud-Romagnesi, c lndica>
teur Orléanais, n)
MARS (mademoiselle). Tune des gloires
de la Comédie-Française, nom tkéâinl
! mademoiselle Salvetat, fille naturelle de
eanne-Marguerite Salvetat et de Jacques-
Marie Boutet, depuis artiste dramatique
, sous le nom de Monvel, morte le fO mais
1847].
I Ces renseignements sont établis dans m procès dont
I les journaux d'avril 1 849 ont rendu compte, et que moas
résumons ici d'après Tun d'eux.
Le tribunal civil de la Seine était saisi ces josn
derniers d'une démande du héritiers Salnftat contre
M. Bronner. flis naturel a bérîUerde mademoiselle Man.
La célèbre actrice avait été bapUsée à la paroisse de
Saint-Germain-l'Auxerrois, le 10 février 4719. sew
les noms d'Anne-Francoise-Hippolyte, fiUe dn sienr
Jacques-Marie Boutet, bourgeois de Paris, et dn Jcanne-
Hargnerite SalveUt. son épouse. L'avocat de M. Bfooff
a produit un acte de mariage contracté à Stockkatm, ea
1786. entre BoutetdeMonvel et une demoiselle Leticke
de Gléricourt II a dit qn'il y avait en, en effet, n
projet de mariage enUe le tragédien Monvel et nadesMî-
selle Salvetat, mais qn'il n'avait pas été donaé s«its i
ce projet ; qu'aucun doute ne pouvait s'élever à cet égard.
puisque, à la requête du 01s de mademoiselle Mars, an
jugement avait rectifié l'acte de naissance de in min.
et lui avait dit restituer la qualité d'enfant naturel ëe
la dame Salvetat et de Monvel.
Le tribunal a débouté les hériUers Salvetat de lear
demande.
4- La mère de M"* Mars avait adopté ce m» ;
elle était actrice, et aprèr avoir joué en provtaoe, dk
parut sur le Tbéàtre de la République. Les « SonvcBtrs
de MU* Mars », publiés en 185S. sont Vœvm de
M"« Roger de Beauvoir. Les t MéiKnres de H"* Mars »,
publiés par Roger de Beauvoir. 1849, i vol. in-S, et
les < Confidences de U^ Mars », recueiUies par
M">* Roger de Beauvoir, sont des productions aaxi|nelles
la célèbre actrice n'a en aucune part.
+ MARS (Y. de), rédacteur et gérant
de la a Revue des Deux Mondes » prête-
nom pour les trois écrits suivants :
I. La Prusse, la cour et le cabinet de
Berlin dans la question d'Orient, par
I (i) Ci. Marot est mort dans l'indigence, en 15U.
à 50 ans ; donc il ne peut être Tantenr d'un écrit im-
I primé en 4688.
i06l
MARSAY
MARSEILLE-GIVRY i062
M. Eugàie Forcade « Revue des Deux
Mondes», !•' décembre 1854, pag. 912-
960.
n a été publié, à Bruxelles, m lépome à cet arti-
de : « La Goor et le goovernement de Prnise en faee
de la coalition >. BruxelUê, KUêêUng, Schnéeet
Ciê, 4855. in-8 de 67 pag.
II. Les Zouaves, (par le prince Henri-
Eugène-Philippe-Louis d'Orlâins,duc d'Au-
male). Ibid., 15 mars 1855, p. 1105>1127.
m. Les Chasseurs à pied et les nou-
velles armes à feu (par le même). Ilnd.y
i^ avril 1855, pag. 5 à 28.
Noos devons ces deux dernières révélations an Conr-
rier de Paris, de c l'Indépendance belge >. par
y. Jules Lecomte, habitaellement bien informé. Sous
la date da 1 7 avril, l'antenr de ce feuilleton dit :
« Les deox grands ariicles. l'an snrles « Zouaves»,
l'antre sur les t Gbassenrs ». publiés par la « Revue
des Deux Mondes * . ont été l'événement littéraire de la
quinzaine. Le nom de leur éminent et savant auteur
n'est pJns un mystère ponr personne, et celui du duc
d'Anmale est dans tontes les bouches. Autant le travail
s«r les « Zouaves » est brillant, vif. amusant, autant
celui sur les c Chasseurs » est profond, et dénote d'é-
rudition spéciale chez le royal auteur de « l'Histoire des
Condé * dont on assure que le premier volume est
terminé. Ces deux travaux militaires sont le digue
pendant des deux travaux maritimes du prince de Join-
ville. la note sur « l'Etat naval de la France », et « l'Es-
cadre de la Méditerranée ».
De son côté la c Revue suisse », avril i8S5.
p. 318, dit : « L'article sur les Zouaves, qui a paru
dans ToB des derniers numéros de la « Revue des
Deux Mondes », est du duc d'Aumale : aussi a-fr-on
fort remarqué l'article et le sujet ».
MARSAY (L. de), ps. [Albert-André de
La Fizrliè&b].
Auteur d'articles dans la « Tribune
dramatioue ».
+ I. Manuel de l'Electeur constituant.
1848, m-12.
+ n. Manuel du citoyen. PariSy 1848,
in-16.
+ MARS... (M.) [Marsolubr db Vivs-
TTÊRSSl.
Les Deux petits Savoyards, comédie en
un acte, mêlée d'ariettes, par—, musique
de M. Dal.... (Dalayrac). Paris, Brunet,
1789, m-8.
+ MARS.... DES y.... [Marsolibr dbs
ViVETIBRES].
L Céphise, ou l'Erreur de l'Esprit, co-
médie, par—. NeuehdteinS4y in-8.
II. La Confiance trahie, comédie en un
acte et en prose, par — . Lyon, 1784, in^,
66 pag.
-{- MARSEILLAIS (Un) [Mathieu Blanc,
de Marseille].
La bienfaisance de Louis XVI, vo leis
festos de la palt^ dralone lyrique en 2 actes
et en vers, mêlé de (rançois et de proven-
çal, composé à l'occasion de la paix glo-
rieuse de 1783... avec des notes..., par—.
Marseilles, 1783, in-8, x et 62 p.
Réimpr. en i814, in-8. G. H.
MARSEILLAIS (Un), aiU, dég. [le mar-
quis de Montgrand, maire de Marseille].
Lettre au maréchal Masséna. Marseille,
Ricard. 1816, in-8 de 36 pag.
C'est nue réplique à un Mémoire justificatif publié
par le maréchal à l'occasion d'une dénonciation contre
lui. faite à la Chambre, en 1815. par le parti de l'an-
cien régime.
Le mémoire du maréchal avait été publié sous ce
titre : c Mémoire sur les événements qui ont eu lieu en
Provence pendant les mois de mars et d'avril 1815. »
suivi de pièces Justificatives et d'une carte géographique.
IM et S* édit. Parts, de l'impr. de Fain, in>8, 96
pages.— La première édition ne Ait pas destinée au com-
merce.
La c Lettre d'un Marseillais » ne Ait pas la seule
pièce publiée contre le maréchal par le parti de l'ancien
régime. Noos connaissons encore :
1» « Réponse des Marseillais an Mémoire prétends
justificatif de M. le maréchal de Masséna». Jfarseiile,
de l'impr, de DuMé, 1816. in^. 140 pages.
99 « Première, seconde et dernière Massénaire, ser-
vant de réplique au Mémoire justificatif du prince d'Ess-
ling. maréchal Masséna. Paris, de Viminr. de Ricard,
1816. 2 parties in-8.— Nous ne connaissons que la se-
conde et dernière « Massénaire ». formant 59 pages.
MARSEILLE^VRY (le comte de) (1).
I. Bruxelles et la Belgique à proTOS des
fêtes de septembre 1848. (Poëme). BruxeU
les, C. Mumtardt, 1849, in-8 de 16 pag.
n. Le Premier roi des Belles, poëme
historique, dédié à la garde civique et à
Tarmée. Bruxelles, C. Muquardt, 1849,
in-8 de 32 pag.
MARSEELLE-CIVRY (madame la com-
tesse de], femme du précédent.
Le Salon belge, journal des dames et des
demoiselles, publié sous la direction de
madame la comtesse de ~. Première an-
née, 1849. Bruxelles, C. Muquardt, 1849,
12 numéros de 32 pages in-8 avec lithogr.,
gravures de modes et modèles.
•4- La note de M. de Reiffenberg n'est pas exacte :
le nom et le titre de comte de MarseUIe-Civry sont une
double usurpation; le nom véritable est Eugène Golltn. et
le père s'appelait Pierre GoUin; celui-ci a exercé long-
(1) On prétend que c'est le nom de sa mère, qui
épousa un médecin appelé Rertrand, dont elle est
veuve, et qui donna le jour à monsieur le comte. Il a
épousé une jeune dame qui se fait appeler Son AUeue
royale la princetse WOhelmine de Brunswick,
et qui est fille d'une actrice de Londres. Ces jeunes
gens, d'ailleurs fort estimables, publièrent à Rruxelles.
(A ils se sont réftigiés après février 1848, le c Salon
belge, journal des dames et des demoiselles » (men-
suel), gr. in-8 à t col., flg. Db R«.
1063
MARSIUUS BRCNCR
MARTIAL
1064
temps U profeuion de libraire et non celle de méde-
cin. — (Voir le « Balletia da bibliophile *, 1850.
p. 705).
MARSIUUS BRUNCK, docteur en philo-
sophie de l'Université de Heidelberg, aut.
sup. [le baron Fr.-Aug.-Fréd.-Thom. de
Reipfenbeeg].
Le Dimanche, récits de-7, recueillis par
le baron de Reiffenberg. Bruxelles, Hauman
et Cie, 1834, 2 vol. in-18. — Le Lundi,
nouveaux récits de ->. Bruxelles, les mê-
mes, 1835, in-18.
-f- C'est un recaeil de nooTelles, de légendes et de
dissertaUons intéressantes. Il contient une foale de re-
cherches sur des coriosilés historiques et littéraires.
Dans le tome deuxième se trouve nn travail sur Tbis-
toire de la mnsiqne aux Pays-Bas.
MARSILLY (Paul-Antoine de), trad. ps.
[Louis-Isaac Le Maistre de Sacy, Nicolas
Fontaine et Fabbé Prévost, chanoine de
Melunj (1).
I. Homélies, ou Sermons de saint Jean-
Chrysostome sur l'évangile de saint Ma-
thieu, traduites du grec (par le Maître de
Sacy et Nie. Fontaine). Paris, 1665, 3 vol.
in-4; 1693, 3 voL in-8.
II. Abrégé de saint Jean-Chrysostome,
sur le Nouveau Testament (par Le Maistre
de Sacy et Nie. Fontaine), avec le texte du
Nouveau Testament, de la traduction de
Mons. Paris, P. Le Petit, 1670,2 vol. in-8.
III. De rimitation de J.-C, traduction
nouvelle (par l'abbé Prévost, chanoine de
Melun). Paris, André Pralard, 1694, inl2 ;
1706, pet. in-12.
L'abbé de Saint-Léger a trouvé le nom de Prévost
écrit par un contemporain sur l'ouvrage de Jacques
Boilean intitulé : c Marcelli Ancyrani dtsquisitiones
due de residentià canonicorum, etc. ». Paris, 1605.
A. A. B-r.
IV. Le Pastoral de saint Grégoire le
Grand, du ministère et des devoirs des
pasteurs, traduclion nouvelle (par Tabbé
Prévost). Paris, Pralard, 1694, et Paris,
Savoye, 1739, in-li.
MARTANGES (de), nom nobiliaire [Bon-
net DE Martanges].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
c France littéraire », à Martanges. '
MARTEL,/)*. [L.-Stan. Fréron fils].
L'Orateur du peuple. In-8.
Ce Journal commença vers le mois de décembre
4789. et a été conUnné Jusqu'au n» i5 du t. VU.
-f- H) Sous ce nom. Qnérard a gronpé les n» i59,
836S. 8544 et 13895 de la S* édition du « Dictionn.
des Anonymes > , mais il n'a pas reproduit la longue
note placée par A. A. Barbier à la suite de son no 459,
et tirée de sa « Dissertalion sur soiiante traductions
françaises de l'Imitation 1. 01. B.
ff I L'auteur, ayant été décrété de prise de corps par sait«
ide la (kmeuse journée du t7 juillet t791. fut obligé
de se cacber. Alors la rédaction de «m jonriial fitcaa-
J flée à M. Jean-Bapliste LABENsm. qui n*a cessé d'y
travailler qu'an n* 18 du t. XIV. Quelque temps après
la mort de Robespierre, Préroa reprit son journal.
qu'il cota t. VU, ayant ainsi l'air de désavoeer ce qu'a-
vait fait son continuateur. Cette reprise z cessé ntc
les premiers numéros du U VIU. On altribae à M. Dcs-
8AULT la presque totalité des articles qui lacomposaL
A. A. B— r.
4- Voir U « Bibiiograpbie de U Presse franfaise 1.
par M. Hatin. 1866. p. 183. C'est moins nn joursal
qu'un pampblet périodique ; le contenu des premiers
numéros montre qu'il n'a pu voir le jour avant U pre-
mière quinaaine de mai 1790. Descbiens s'est étendu
longuement et peut-être un peu oiscnseneiit sur b bi-
bliographie de cette feuille. Le style da Fréron pousse
au pins haut degré la boursouflure et U dédamatrae.
I Ajoutes que l'Orateur du peuple n'est rempli i
toutes les pages que de dénoncialioBS. qu'il ne parle
que de complots, que de massacres pn^^ésparks
aristocrates, qu'il ne voit partout que des traîtres et
des moucbards, et vous compreodres le succès qu'il
obtint dans les masses «.Voir anssi « IHîstoire de la
presse s. par M. Hatin. t. VI etsniv.
4- MÂRTELLY [Honoré-Antoine Hi-
chaud].
Cet acteur, célèbre en son temps (17Si-4817). n'est
plus connu que par les w Deux Pignros », pièce Joare
en 1790. et dirigée conue Beaumarchais.
La » France littéraire > indique ses divers onvra^rs.
Voir aussi la notice insérée dans la « Suite du Ré-
pertoire du Théâtre fr^s >, t. XLFV. G. M.
-f- MARTHERAY (César) [César Ciiar-
MOT, praticien-notaire, à Jussy].
Articles de voyage, Variations sentimen-
tales, â'édit. Genève, 1860, in-8.
Prose et poésie. La première édiiioo a pan m 185»
avec quelque différence dans le titre.
-4- MARTIAL [Jules Denisbt, né à Reims
en 1827].
n a collaboré au 1 Gaulois > dès les premiers nu-
méros de ce journal sous son vrai nom et sons les
pseudonymes 0. Brenn et Martial.
H- MARTIAL [Adolphe-Martial Potk-
MONT, aquarelliste et graveur].
M. Potémont a souvent exposé sons son véritable
nom aox salons annuels ; il a signé la plupart des easx-
fortes publiées par MM. CadarteiLnquet, A. -P. MatuL
C'est sous ce nom qu'il a exécuté a publié :
L Lettre sur le Salon de 1866. Cadart et
Luquet, 1866. In-8 orné de planches à leau-
forte et d'un texte entièrement ^ravé.
II. Lettre sur la gravure à Teau-forte.
Cadart et Luquet, 1866, in-8.
III. Trois Tableaux de F. Boucher. Ca-
dart et Luquet, Id., gr. in-4, 8 pag.
Texie par MM. W. Bnrger, Cbampfleuiy et Ca^snean.
La préface et les planches sont signées : A. -P. Maniai.
Enfin M. Potémont signe de ce nom la dnwiique
gravée qui accompagne chaque livraison de « llllutn-
tion nouvelle ». M. T.
i065
harugnac
MARTIN
1066
MâRTIGNAC (de), nom nobiliaire [Algay
DE Martignac, Tun des ministres les plus
distingués du règne de Charles X].
Esope chez Xantus, comédie-vaudeville
en un acte. Paris, au magasin de pièces de
théâtre. 1801, in-S.
Cette pièce n'est point de 11. de Martignac, quoiqu'il
f&t dans le cas delà foire, et qu'il en ait fait ane antre
treiie ans pins tard. Il avait élé presque obligé de
donner son nom à « Esope ches Xantus », qoe son an-
leur avait abandonné immédiatement après sa réception
au théâtre, par suite d'un départ précipité de Paris.
Le véritable auteur de cette pièce est G-.P. TARBimB
ni Laval, ancien collègue de Napoléon à l'école de
Brienne. plus tard ingénieur du roi. U avait voulu
mettre sur la scène française les mœurs domestiques des
Grecs. Nous tenons ces détails de M. Tarenne de Laval
loi-mème, qui n'a Jamais songé à réclamer la paternité
de sa pièce.
L'anleur c d'Esope chez Xantus » entra dans les
ordres à un âge avancé, fut nommé auménier des cara-
biniers de la garde sons Charles X. et est mort prêtre
hsbitaé de Saint-Louis en l'Ile, le 7 Juin 1847.
+ MARTIN (lan), plagiaire,
I. Architecture, ou Art de bien bastir, de
M. Vitruve, mis de latin en françois par—.
Paris, J. Gazeau, 1547, petit in-folio.
Du bibliographe des plus Instruits. M. P. Des-
champs, observe dans une lettre insérée au « Bulletin du
bouquiniste • (n» du i5 juillet 1869, p. 371), que
Abd FooUon. dans l'avis au lecteur placé en tète de
Mn « Usage et description de.l'holomètre », édition
de 1555, in-4 (inconnue à l'auteur du « Manuel du
Libraire « qui ne cite que celle de 1561), se plaint de
ce que sa traduction de Vitruve lui a été dérobée et
imprimée sous le nom du voleur. Voici le passage :
f J'ay craint aussi que quelqu'un ne m'en (ist
comme par cy devant m'a foit un antre qui, aprei
Bi'estre tant fié en luy que Iny communiquer la tra*
dnclion françoise de Vitruve, et luy avoir foit part du
labeur que J'avoys pris pour sçavoir user en icelle des
propres mots desquels ordinairement usent les maçons
et autres ouvriers , chacun en son art et ouvrage , me
list soustraire par l'imprimeur qui lors m'avoit mis
en besoogne les huit premiers livres dudit Vitruve.
soubz faintise d'une entière amitié : tellement que je
fns frustré par l'nn de l'honneur et par l'autre du sa-
laire que mon labeur pouvoit mériter ».
II. Hypnerotomachie, ou Discours du
songe de Polipbile • déduisant comme
Amour le combat, etc., trad. de Tital. et
rais en lumière par—. Paris, 1546, in-fol.,
figures.
Martin fut simplement l'éditeur de ce livre célèbre
(voy. le f Man. », t. IV, col. 778) ; le traducteur éUit
on chevalier de Malte, et, selon Gicognara, le cardinal
Lénoocûur. Au reste, Jean Martin était coutnmier de ce
genre de supercherie. Voy. l'article précédent. G. M.
MARTIN (J.) (1), aut. dég. [J.-Martin
Bakouillet].
(1) Le nom de Martin est si répandu que. pour se
disiïDgoer les uns des autres, beaucoup de personnes
qni le portent ont été obligées d'y ajouter des snperfé-
Avec Cuvelier de Trie : le Faux ami,
comédie en un acte et en vers. Paris,
Barba, 1810, in-8.
Barouillet est encore auteur de trois ou quatre autres
pièces composées en société du même collaborateur, mais
elles portent son véritable nom.
+ MARTIN (Aimé) [Maurice Simonbt].
Il fit la plupart des vers des « Lettres à Sophie >,
publiées par Aimé Martin. — et fût fort surpris de ne
pas, par cette raison, voir son nom sur le livre, lors
de la lr« édition. .(Note de M. Pericaud.)
MARTIN (Ch.-J.-M.) F Charles-Jean-
Marie Lucas, membre de rlnstitut, né en
1805].
Des articles de journaux, particulière-
ment dans la « Presse ».
4- MARTIN (Alex.) [Philippe Bridel].
L'Ermite en Suisse. Paris, 18:24-30,4 v.
in-12.
Une grande partie de ces i volumes est une simple
copie des ouvrages de Ph. Bridel. Voir la « France
liUéraire », t. XI. p. 70. •
-h MARTIN, né à Tours en 1822.
Le Poëte déchu, ou Lamartine. Paris,
1840, in-4, 2 pag.
Pièce de vers revendiquée par M. le professenr
Dubois. (« Littérature française contemporaine »,
VI, 305).
-+- MARTIN (P.-J.) [A.-L.L. Jour-
danI.
Nouveau Manuel de médecine vétéri-
naire homéopathique, traduit de l'alle-
mand de F.-A. Gunther. Paris, 1846,
in-8.
+ MARTIN, ps. [Félix Bovis, peintre à
Bruxelles].
Il a fourni à « l'Annulaire agathopédique et saucial »
{Bruxelles, 1850. in-8) les pièces suivantes : « Eloge
du cochon « (chanson) ; — « Cours d'agathopédie bibli-
que * (chanson) ; — « Le Cœur » de BoufHers (chan-
son) ; c La Bagatelle > (chanson), dédiées à mon ami
Schayes, conservateur des objets de l'Etat; — « Les
Femmes de la Bible ». Extrait d'un ouvrage inédit
trouvé, en 1848. dans les fouilles bites à Venise (chan-
son) ; — Le Cordon sanitaire » (chanson politique), i
-h MARTIN [Hetzel].
On attribue à ce libraire-éditeur, qui est en même
temps un écrivain ingénieux, divers ouvrages publiés
sous ce pseudonyme ; M. L. J. Larcher a pris part à
quelques-unes de ces productions, notamment anx trois
premières.
L Les Femmes jugées par les méchantes
langues. Paris, 1^8, in-12.
tations. Signaler toutes ces 'adjonctions serait long et
^ans utilité. Nous ne citerons qu'un seul exemple entre
tant d'autres. Deux frères Martin exercent dans ce mo-
i ment la médecine à Paris : l'un se fait appeler Martin-
■ Baron et l'antre Martin-Solon.
i067
BfARTIN
HÀRVIELLES
1068
II. Les Femmes peintes par elleMntoes.
Paris» 1858, in-i2.
III. Le Mal que les poètes ont dit des
femmes. Paris, 1860, in-12.
II. L'Esprit de tout le Monde. Paris,
1859, in-12.
y. Les Bonnes bêtises du temps nou-
veau et du temps passé. Paris, 1859,
in--12.
-h Dans une note mu.. Qnérard attriboe ce volmne
à Philibert Andebrand.
VI. La Morale universelle; les Mora-
listes italiens. 1859; les Moralistes espa-
gnols, 1860, in-12.
VU. Les petites Tribulations de la vie
humaine. Paris, 1858, in-12.
-h MARTIN (Eusèbe) [Henri MorblI.
Diverres brochures» notamment «Isa-
belle, reine, à Paris », 1868. in-8.
4- MARTIN (Eusèbe) FC-J. Cairon,
connu sous le nom de Jules Nohiac].
Des articles de journaux.
4- MARTIN DE MOUSSY [Martin, né à
Moussy (Seine-et-Marne), en 1810].
I. Description géographique et statis-
tique de la Confédération Argentine. Pa-
ris. F. Didot, 1860-64, 3 vol. in-8 et
atlas.
II. Mémoire historique sur la décadence
et la ruine des missions des Jésuites dans
le bassin de la Plata. Paris, Douniol, 1865,
in-8, ± cartes.
Médecin et Toyageor aoui intrépide qu'intelligent,
M. Martin est moit en 4869.
MARTINELLL aut, fictif d'un nouveau
Dictionnaire de poche français-italien, etc.,
abrégé de celui d'Alberti, plusieurs fois
réimprimé depuis la fln du xviii* siècle.
(Voyez la « France littéraire », à Marti-
NBLLl).
Le libraire poesesienr d'an mannscrit, M. Bosiange
père, n'y voyant point de nom d'auteur, et voaiant en
mettre nn, trouva plaisant de lui donner l'an des tiens,
et de Martin il forma MartinelU.
MARTINEY (Léon), ps. [Victor Le-
FLOGQ, l'un des rédacteurs du « Journal du
Notariat »!.
I. Une Coquette. Paris, Hipp. Souverain,
1836, in-8, avec une gravure.
II. La Mort du duc d'Orléans (13 juillet
1842). dithyrambe. Paris, Pinard, 1842,
in-8 de 16 pag.
m. Caboche, ou le Peuple sous Char-
les VI, poëme tragique en cinq actes, avec
prologue ; suivi d'Etudes historiques sur
le règne de Charles VI, sur les mœurs,
les coutumes, les usages, etc., et sur les
actions du peuple de 1793, rapprochées
des actions du peuple du xv* siède. Paris,
Potelet, 1842, in-8.
BfARTINI, ps. [J.-P.-E. ScHWiATZE5-
DORF, célèbre compositeur allemand, mort
le 14 février 1816. U était ^é à Paris de-
puis 1764].
+ n a laisaé on (rud nombre ^cipint, des mer-
cetox de mnsk|ne înstrameBtale el d'importuts eavia-
ges didacUqoes. Voir rartide qne M. Deone-Banm tai
a consacré dus la « Nouvelle Biographie géoénic »,
t. XXXIV.
-h MARTINI (Pietro), éditeur de textes
supposés.
Cet éaivain a pnMié des t Pergamene eodid e fafli
cartaoei dî Arboiea, raceolU ed iUnstnU * (Ca«ljtri .
i 863-64. in-4). Il y donne ane loofM série d'acte
et de pitees en languesarde ; la plttsandeaneest me lettre
pastorale de Tan 740 ; on trouve poor le vm* siède m
fragment de dironiqne, par nn Sarde qni avùt élé pri-
sonnier en Palestine, et des vws de Gililiao Corca
d'OUolai. Une portion de ces documents est repradnjtf
dans l'onvrage de M. Angnste Boollier : c Le dialecte
et les chants populaires de la SanUigne «. IS64,
in-8. Tontes ces pièces sont des sappositioas BâlaÉreites
et d'une évidente bnsselé. Voir vue Icttie de M. Pal
Meyer, insérée dans la « CorrespoodaBce littéraire >,
t. Vm, p. S64-S68; resterait à savoir si M. Martiu
s'est amusé à fabriquer lui-même ces dorannents m
8*il a élé la dupe d'un faussaire.
Observons que M. Amédée Roux a présenté, dans le
même journal, une apologie de M. Hartiiii, etfue
M. P. Meyer a répliqué immédiatement en anintenant
ses assertions {tfi du 25 octobre 1864).
+ MARTRILLE (Jean de la] [Aldde Du-
solibr].
Des articles de journaux.
+ MARTYR (PIERRE) (Pierre BlARm
d*Anghibra].
Extrait ou Recueil des Isles nonv^dle-
ment trouvées en la gran mer ooéane.
faicten latin par—, de Millan, et translaté
en languaige françoys. Paris, Simon de
Collines (lS&3â), in-i.
Cet éerivain, dont les ouvrages relatifa à la décou-
verte de l'Amérique sont ujonrd'hui fort recbertkés. a
élé habituellement désigné sons le nom de Miartyr m
Martyre, comme si c'était son nom propre ; de fUt, c'est
nn prénom. Pierre Martyr, nom sous lequel l'Eglise
célèbre, le 29 avril , la fêle d'un religieux doninicaie
qui fut massacré par des bérétiques. Les ouvnges latios
portent le nom de Petrus Martyr Anglerius.
MARVIELLES (de), chevalier de l'ordre
de Saint-Louis, ps. [l'abbé Claude de Ma-
ROLLBs, ex'jésuite].
Mélanges et Fragments poétiques, eo
François et en latin (publiés par Tabbé de
Grilleroont, prieur de Noizai). Paris^ Ber-
ton, 1777, in-12.
Suivant ane note manuscrite de Tabbé de Saint-Lé-
ger, le nom de ' Marvielles » est nn masque dont s'est
couvert l'abbé Glande db Marollis, ei-jésoite. et
pelit-neven du fécond traducteur de ee nom. abbé de
Villeloin. Glande de MaroUes. igonle Tabbé àt Saint-
MARYILLE
MÀSSIEU
i070
U^. mort à Puis le 15 nui i79i, Ivùlé dam ton
Ht. ob il mit U nanniiie htbitade de lira avant que
de t'endormir, a |Nrêdt6 arec loocès. Sea aeraums, inn-
prinéi i Pcrit, chê% Crofart, en 1786, S vol.iii-13.
Mot eatiflBés.
LesaitevBda « Dictionnaire historique > de Caen
et Lyon ont inséré dans leurs éditions de 1719, 1786,
1789 et 1804. nn article de M. de Marrielles, qui
lenr a été comnnntqné.
L'ex-jésalte Feller n'a pas mis cet article dans les
deox éditions dn ■ Dictionnaire historique * qn'il a
publiées à Liège en 1781 et' en 1797. Cette suppres-
lion me Mi regarder comme vraie Tanecdote rapportée
par l'abbé de Saint-Léger. Cependant la lecture des
f Mélanges » me porte à croire que M. de Marrielles
n'est pas tout à ciit un être imaginaire. Une note de
la page 38 nous apprend que la chanson par laquelle
cette page commence a été insérée dans un « Mercure *
de l'année 1735. Le P. de Marolles devait être bien
jeune i cette époque. D'un autre o6té, à la page 133,
le P. de liarolles est désigné par les leUres initiales de
son nom et de sa profession, comme l'auteur des deux
pièces, l'nne ftan^ise et l'antre latine, qui terminent
le volume. A. A. B— r.
MARYILLE (Philippe de), ps. [LAtang,
frère da lieutenant-général de ce nom,
longtemps employé au ministère des tra-
vaux publics (1)].
L Etienne, ou TEchelIe du mal ; mœurs
du xm^ siècle. Paris, Roux, 1839, â vol.
in-8.
U. Avec M. Auguste Lefranc : Si nos
femmes savaient ! comédie-vaudeville en
un acte. Reprtontée sur le théâtre des
Variétés, le 21 décembre 1840. Parisy
Henriot, 1840, in-8.
Formant le n^ 147 du c Répertoire dramatique >.
in. Suzanne deCroissy, comédie-vau-
deville en un acte. Représentée sur le
théâtre du Gymnase dramatique, le 30 no-
vembre 1847. Paris, Tresse, 1847, 1848,
in-8.
Faisant partie de la « France dramaUqne au xix«
+ IV* Monsieur Alfred et Madame
Élise. Paris, 1849, in-8.
H- y. Les Pupilles de dame Charlotte,
vaud. en un acte. Pam, 1850, in-8.
+ VI. Avec M. Lefranc : Allons battre
ma femme, com.-vaud. en un acte. Paris,
1851, i&d8.
+MARY pp" Qu^NAULT DES Rivières,
née Alina Roger].
I. Deux Voies. Nîmes, 1861. in-12 ; sec.
édit., 1863.
n. L'Orpheline de Dieu. Nîmes, 1861,
in-12.
(1) H. Goiaet, dans sa table générale du Catalogue
de la Bibliothèque dramatique de M. de Soleinne, a
voulu voir dans le nom de Harrille le véritable nom
de M. Lonis-Emmannel Gonsalès.
m. Pauvre Jacques. Toumay, 1861,
in-12.
IV. Immolation. Nimes, 1861, in-lî.
+ MARY DE TRESSERVE (le vicomte)
[M"* SOLMS].l
Le Mariage , ou TAvenir du Portugal,
par—. Paris, 1862, in-2.
MARY LAFON, de Montauban, né le
26 mai 1812.
Histoire politique, religieuse et littéraire
du midi de la France. Paris, Maffre-Capin,
1841-44, 4 vol. in^.
Un fragment asseï considérable de ce livre a été
imprimé à part sous ce titre :
« Tablean historique et comparatif de la langue
parlée dans le midi de la France, et connue sons le nom
de langue romano-provençale >. Paria, René, 1841,
io-S de 56 pages. — Autre édition, sous ce titre :
« Tftbleau historique et littéraire » Paris. Mafre-
Otpin, 184S. inlS de 34S pages. ,
Or. il a été démontré que ce fragment n'était que la
réimpression textuelle de la < Bibliographie des patois > ,
de M. Pierquin de Gemblonx.
Il existe dans les archives de la Société des gens de
lettres un rapport snr le plagiat de M. Mary-Lafon, et
nn jugement le condamna à 300 fr.
Mary-Lafon n'en a pas moins réclamé le prix Gobert
pour son « Histoire dn Midi » dans une leUre à
IL Gnigniant, préatdent de l'Académie des inscrip-
tions et beUes-leUres. Paris, d$ Vitnpr, de Duver-
ger, 1844, in-8 de S4 pages.
-f- MAS. DE MARAN [Léon Massbnbt
DE MarancourtI.
La Rouge et Ta Noire, Banque de Jeux.
Paris, 1858, in-12; 1864, in-12.
MASERS DE LATUDE. Voy. LATDDE.
MASSAUA DE SANGTO LUPO (Alexius
à), p«. (Cl. Salmasius].
Diatriba de mutuo, non esse alienatio-
nem adversùs Goprianum quemdam juris
doctorem (Gyprianum Regnerum, Juris-
consultum Batavum). Lugauni Batavorum,
1640, in-8.
MASSEVILLE (de) nom nobiliaire [Louis
Lbvavasseur de Massbville].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Masseville.
MASSEY DE TYRONE (P.), avocat à la
cour roy., apocr, [Pellet, d Epinal].
Les Deux écoles, ou Essais satiriques
sur quelques illustres modernes. Paris,
Thoisnier^Desplaces, 1829, in-18.
Pellet avait confié le manuscrit de cet ouvrage à
Masa^y de Tyrone lors d'un séjour que ce dernier fit à
Epinal : il devait s'enquérir à Paris d'un éditeur ; mais
notre avocat trouva plus convenable de s'en emparer, et
de le publier sous son nom. enlevant ainsi gloire et
profit au véritable auteur. Il y a eu procès à ce sujet.
MASSIEU (madame de], ps. [Mademoi-
1071
MASSILLAN
BiATAGRABOLISEUR 1072
selle Victoire BIassiette, depuis madame
Chirat].
La Vraie politesse, à l'usage des maisons
d'éducation. Paris, Sagnier et Bray, 1846,
in-18.
Cette dame a publié vers U même époque, sans y
mettre aocim nom, quelques opuscules ascétiques, tels
que les « Litanies de la Sainte-Vierge ». 1 8 pages in-i 8 .
avec encadrement de vignettes; les « Litanies du
saint nom de Jésus, méditées devant le très-saint Sacre-
ment * ; dédiées anx associés de l'adoration perpétuelle.
In- 18 de 88 pages, avec encadrement de vignettes ;
< Prière à Notre-Dame d'Espérance i. etc«
MASSILLAN (de), nom seign, [Mathby
DB MaSSILLAN].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Matuev de Mas-
SILLAN.
MASSILLON (J.-R.), évoque de Cler-
mont. Ouvrages qui lut soni faussement at-
tribués :
L Maximes sur le ministère de la chaire
(par le P. Gaichès, de l'Oratoire). (Nouv.
édition) Paris, 1729, in-12.
La première édition, Parit, 1714. in-19, est sim-
plement anonyme : ce n'est que celle que nous citons
qui porte le nom de llassillon.
Cet excellent ouvnve a été désavoué par Massillon
en le louant. Il a été réimprimé, en 4739, par les
soins de l'abbé de Lavarde, sur un exemplaire que
l'auteur avait revu avec soin, et augmenté avant sa
mort. Les maximes sont suivies, dans cette dernière
édition, de onie discours académiques. Elles ont encore
été réimprimées en l'an xii (1804). par les soins de
M. Dubroca. avec les c Dialogues de Fénelon sur l'élo-
quence en général et sur celle de la chaire en particu-
lier ». A. A. B— r.
II. Mémoires de la minorité de Louis XV;
publiés par M. Soulavie l'atné, ancien mi>
nistre de la République près de celles de
Genève et du Valais. Paris, 1790, 1792.
— Paris, F. Buisson, 1805, in-8 et in-12.
Ces Mémoires passent généralement pour un ouvrage
supposé ; ils offrent des traits hasardés et des expres-
sions inconvenantes, non moins indignes de l'orateur
que dn prélat (1).
MASSON (J.-B.J, libraire à Paris, apocr,
[P.-C.-V. BoisteJ.
Petit Dictionnaire de l'Académie fran-
çaise, ou Abrégé de la cinquième édition
du Dictionnaire de l'Académie, auquel on
a joint la prononciation d'après les meil-
leures autorités, et en tète auquel ont été
placés les Eléments de la grammaire fran-
çaise de Lhomond. Paris, Bossange, Mas-
son et Besson, vers 1800, 2 vol.in-16.
Ce petit Dictionnaire a été souvent réimprimé : une
édition publiée en 1899 porte le chiffre de la S2«.
-t- (1) Quérard n'est pas asses afQrmatif : il est bien
certain que ces c Mémoires > sont apocryphes.
C'est de l'un des premiers éditeurs de oe Dirtian-
naire. M. Bossange père, que nous tenons qu'il a été
rédigé par Boiste : ce dernier n'ayant pss vouli y
mettre son nom, l'associé de M. Bossange y mit le
sien.
MASSÛN (Michel), nom littéraire [An-
guste-Michel-Benoit Gaudichot-Ha^x,
littérateur, né le 31 juillet 1800].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Masson.
-f- Voir aussi la « Littérature fnaçùat. watm-
poraine >, et le « Catalogne général >, de M. Oito
Lorenc.
+ MASSON DE PEZAY. Voy. Pbzat.
MASSÏ (Eugène de), ps. p^apoléon
LANDAIS; auteur sous son véritable nom do
quelques romans, et surtout du Diction-
naire général et graiZmatical des diction-
naires français].
La Fille d'un ouvrier. Paris, Sckwartzei
Gagnot, 1836, 3 vol. in-12.
+ U. Lettres sur le Mariage. 1836,
in-12.
+ MASSY (Ernest) [Ernest Blum].
Des articles dans le « Charivari a.
MASUCaO SALERNITANO, plagiaire
[Jean Chapelain, poète du xiii* siède].
Fabliau, ou plaisant Discours du secré-
taire de Clugny.
Masuccio Salemitano n'a dit qne copier re bMin.
dont il a fait la première de ses cinquante nouTelIcs.
L'auteur anonyme des * Comptes du monde adreotB-
renx > l'a repris à son tour ; et. pour mieux déguiser
son emprunt, il en a Ikit la vingt-troisième des sienaes.
(NoDUR, Quettiont de HtUnture U§aU.)
MATAGRAfiOLISEUR [Un) (1), pseud.
£Bmibert-Ferdinand-Jo6eph Van Dex
ndbI.
Fanrreluches poétiques. Avec cette épi-
graphe : Homini bono dédit Deus la^ti-
tiam, Ecoles. , II, 26 (dédiées à M. Louis-
Auguste Gruyer). Paris, Firmin Didot,
1845, in-12 carré, de xvj, 342 et 3 pages,
plus un supplément intitulé : Quatre Epi-
ires, par un Matagraboliseur, 23 pages,
et des cartons pour les pages 21-22, 67-68,
83-84, 127 et 128, 177 et 178.
Contes . Fables . Poésies diverses . Chansons et
Épttres.
L'auteur de ces poésies est 11. Van Den Zindf.
belge, resté depuis 4815 au service de. France, on il a
rempli des fonctions élevées dans l'adminislntion du
douanes. Pelil-neteu littérain: de Jean de La Fontaine,
et. Je crois, aussi de Gréconrt (S), professant sur U
(1) Diseur de riens. Il est difficile de dire avec plu
d'esprit qne ne l'a fait M. Van Den Zande les ritas
charmants qu'il nous raconte.
(2) Cette filiation qu'établit ici le critique est lae
distraction, car l'auteur dit positivement dans sa Lettre
à H. Gruyer. page vm : Veryier et Gréeowi, pu je
^073
MATHANASinS
MATHEOLUS
1074
liUénire la dodrine facile de Bayle, et ayant
toajoors aimé les Teri à la pasaioD. il ne te livra à son
gabi qu'en cachette tant qa'il M en place. En effet.
s'il avait été eonvainca de faire des vers il était perdu.
Camraeat penUon être capable de signer des circulaires
et des quittances si on a antant d'esprit que Collé ou
Désangiers? Il osa cependant confier alors à la prose le
joli conte des « Deux Gonsins i (1), mais depuis qa'il
a pris a retraite, il s'est donné plus large carrière et
a rscaeilli les fruits de ses délassements. Cependant,
par uDc sorte de déférence administrative, en s'avonant
poète, il ne l'a dit que très-bas et ne s'est pas donné
une publicité complète. Son recueil, qui n'a pas été des-
tiné an commerce, n'a été tiré qu'à cent exemplaires.
(RiiPFSNBERo. Bulletin du Bibliophile belge,
L m. p. 369.)
L'aotenr prépare dans ce moment une seconde édition
considérablement augmentée, et qui formera 2 vol.
M. Van Den Zande a publié depuis un autre char-
mant Toinme; c'est un recueil de c Fables >. Pari»,
(Vpoyr. de F. JHdot frères, 1849. in-19 carré, de viii
et 328 pages. Ce recueil, dédié à M. le baron de Stas-
sart. renferme 150 fables, dont 14 avaient déjà été
imprimées dans les « Fanfreluches ».
Ce dernier volume, imprimé comme le précédent avec
iixe. n'a été tiré qu'à 200 exemplaires, et comme le
précédent aussi, n'a pu été destiné an commerce. Noos
possédons l'un et l'antre.
-f Voy. J. R.. n. 498 a.
De longs détails sur cet écrivain se trouvent an t. XI
de la c France littéraire ».
MATUANASIUS (le doct. Chrysostome),
ps. [Saint-Hyacinthe].
Le Chef-d*œuvre d'un Inconnu, poëme,
avec des remarques savantes, par le doc-
teur Chrysostome Mathanasius (Saint-
Hyacinthe, aidé de s'Gravesande, Sallen-
gre, Prosper Marchand et autres), avec
une I Dissertation sur Homère et sur Cha-
pelain (par Van Effen). La Haye, 1714,
m-8. — Quatrième édition, revue, aug-
mentée et diminuée. La Haye, P, Husson,
1716, in-8. — Sixième édition, avec de
nouvelles augmentations. La Haye, P. Hm-
«on, 1732, 2 vol. in-8. — Nouvelle édi-
tion, avec de nouvelles notes et une Notice
sur la vie et les ouvrages de saint Hya-
cinthe, par Leschevin. Paris, imprimerie
bibliographique, an XIV (1806) 2 vol. in-8.
Vojes dans le c Magasin encyclopédique >, cinquième
année, t. H, p. 77, une excellente dissertation de
Chardon de la Rodiette sur la quatrième édition de cet
oovrage. A. A. B— r.
n existe une critique de cet ouvrage, sous le titre
de c Anti-Mathanase. ou Critique du Ghef-d'oBuvre d'un
inconnu. >. Utrecht, 1797. in-12.
4- n. Matanasiana, ou Mémoires litté-
raires, historiques et critiques du — .La
Haye, 1740, 2 vol. in-8.
C'est, avec un titre nouveau et un avertissement du
n'aime guère... Or, on ne s'attache point à imiter ceux
qn'oa n'aime pu.
(1) {BruxaUê, JMmtr, 1880). In-38. «9 p.
libraire, contenant quatre pages placées après le Utre
du second volume, entre les pages 958 et 959. le
même ouvrage qne les « Mémoires littéraires » publiés
à U Haye, en 1716. A. A. B~>r.
Ce pseudonyme de MaUianasins a été souvent pris, et
nous allons citer quelques ouvrages satiriques qui ont
été publiés sons ce nom.
1» Relation de ce qui s'est passé au sqjet de messire
Mathanuius (Minbaud) à l'Académie françoise (par
l'abbé Desfontaines). Pari», 1791, in-19. Douteux.
Voyez le « GbâM'oBuvre d'un inconnu » avec des
notes par Leschevin. Paria, 1807. in-8. t. D. p. 515.
Cette Relation dans les dernières éditions du Diction-
naire néologique à l'nsage des beaux esprits (par l'abbé
Desfontaines),, avec l'Bloge historique de Pantalon-
Pbœbus. etc. (par Bel). Pari», Lottin, 1726, 1727;
AtMterdam, ArkeUe etMerkua, 1728. 1750. in-12.
2° Chanson d'un inconnu, nouvellement découverte
et mise au Jour, avec des remarques critiqués, etc., par
le docteur Christophe Mathanasius, sur l'air des pendus,
ou Histoire véritaîrie et remarquible arrivée à l'endroit
d'un R. P. de la compagnie de Jésus (le P. Couvrigny
(par Nicolas Jouin). TuHn {Rouen), AléthophiU, 1782.
in-12.
Réimpr. depuis avec des augmentations, sous ce
titre : « Moeurs de^ Jésuites, leur conduite sacrilège
dans le tribunal de la pénitence, avec des remarques
critiques, etc. Turin, Aléthophile, 1756, in-12.
3» Voyages de Mathanasius à la tour de son église,
pour voir le congrès des antipodes, ou les Effets de son
admirable télescope politique, écrits par un ancien di-
plomate, clerc d'ambassade, à tous les congrès de l'uni- *
vers. Pari», Delaforeet, 1828, in-8, 200 p.
+ MATHÂREL [Charles Matha&bl db
FlENNESl.
Voy. Ta « France littéraire », tome XI,
page 294.
H- MATHATHAI (Aaron). Voy. Aaron
Mathataï.
. MATHÉMATICIEN (Un), mU. dég. [l'abbé^
Dbidiea]. .
Lettre d' — à un abbé, où Ton prouve
que la matière n*est pas divisible àrinfini.
Paris, 1737, in-i2.
let]
MATHEOLUS [Mathieu ou Mathio-
Le Livre de Matheolus,
Qui nous monstre sans varier
Les biens et aussy les vertus
Qui vieignent pour soy marier.
Paris, Verard, 1492, pet. in-fol.
Cette prodoction singulière tût jnise en vers par
Jean Le Febvre de Tbérooane.U en existe quatre réim-
pressions in- 4, sans lieu ni date, et une de Lgon,
Amoullet, », d., in-4. Consulter le « Manuel du Li-
braire » au sujet de ces diversee éditions ; M. Brunet
observe que l'ouvrage finit par des vers donnant en
acrostiche lenomd'AUesandrePrimet, qui pourrait bien
être celui de l'anteur, mais M. François Morand, dans
un opuscule intitulé : t Matheolus et son traducteur »
{Boulogne, 1851) a constaté le nom véritable de ce
personnage, né à Boulogne vers 1261, mort en 1320
et qui, ayant été malheureux en ménage, avait écrit en
latin un traité : « Liber de matrimonio sno » qne
f 075 MATHEPHILB LEROB
MÂUCROIX
i076
Jeaa Le Febvre ftt puier en rines liraiicoittt vert
1840.
Le « Livre de Matheolos > a été réfanpriiné k
BimxtlUt, Merteni€t/Us, 1846 (pour 1864). m-18.
à 160 eienpl. plos 9 mr pem Télis, 4 sar t^ine et
30 de forait in-8. 345 p. Voir une « Etnde litté-
raire et Mbliognphiqoe snr Matheolu ». par F. Mo-
rand, Ikmioçne, 1851, in-8, et le « Bvlletu dn bî-
bliophUe ». décembre 1866. Gwnjet, « Bibliothèque
ftanfaiie », t X, p. 149. i donné nne analyse de œ
pctae avec des citations.
+ MATHBPHILE LEROB. Voy. Lbrob.
MATHIAS, atU. dég. [Mathias Morisot,
auteur dramatique].
Âyec MM. Boullë et E.^F. Varez : lin-
connu, ou les Mystères, mélodrame en
trois actes. Paris, PoUet, 1822, in-8.
MATHIAS DE SAINT-JEAN (le P.),
nom de religion. Voyez HABITANT DE
NANTES (Uni.
MATHIEU (le compère), ps, [a.-Fr.-
Xav. Mbrciba, de Compiègne].
Lubies théologiques, ouvrage posthume
du — . Paris, Mercier, 1798, in-8.
On sait qne le roman philosophique intitulé c le
Compère liathien » est de l'abbé Du Lanrens.
-|->Noas suivrons l'indication de Barbier, n« 10614,
mais Benchot dit dans ans note ms. sur son exempl.
ds « Dictionnaire des anonymes ». N'est pas de Mer-
cier, mais de L. G. P.
MATHIEU (le bonhomme Isaac), pseud,
[CromblinI.
Mes- Radotages, ou TArt de tuer le
temps. Paris, DétervUle, 1809, 2 vol. in 12.
L'anlenr, âgé de qnatre-vingfr-tiols ans. résidait à
Saintr-Qnentin, en 1812.
-I-MATHILDE D*** (U^ Mathilde Dan-
dbly].
Traductions de romans allemands pu-
bliés à Bruxelles en 1858, sous ce pré-
nom.
MATILDA (Rosa), ps. [Mistriss Byrne,
auteur de quelques romans publiés sous
ce nom d'emprunt, et qui ont été traduits
en français].
BiATON DE. LA VARENNE, imposteur
littéraire [Moufle d'Anger ville].
Voy. lAFFRET, U, 493 d.
MATTHÉUS< (Claude), cultivateur, ps.
S le Vicomte Emmanuel d'Harcourt, alors
iéputé de Seine-et-Marnel.
I. Le Nouveau Riche et leDOurgeois de Pét-
ris, ou TElection d'un remplaçant en 1820,
1830 ou 1840, roman poutique à l'usage
de MM. les électeurs du département de la
Seine. Paris, Desehamps, 1818, in-8. —
m'' édit Paris, le même, 1819, in-8 de
148 pages.
II. Les Niaiseries de la c Minerve » dite
française, mises au grand jour pour servir
aux progrès des lumières, i"* et ii* livrai-
sons. Paris, Delaunay et Pelider, 1819,
2 numéros in-8, chacun de 48 pag.
-h III. Pétition du sieur — à la Chambre
des Députés. Pari», de Timpt. de Lemr-
mant, 1814, broch. in-8.
MATUGÈNE DE KERALIO (A.-F.),
neveu du général Moreau, chirurgien de
marine, ps. [A.-P.-F. QIénégault, de
Gentilly].
Voyage dans TAfrique et les deux hdes
pendant les années 1809 à 1812, avec des
observations sur l'état actuel, les mœurs,
les usages de ce pays, et des particularités
historiques sur le prince Juda, Uniers,
Christophe, Péthion, Miranda et les fils de
Typpo-Saëb. Paris, A. Eymery, 1814,
2 vol. in-12.
MAUBERT DE GOUVKST (J.-Hoir)),
ap^cr. [Charles Guisghardt].
Mémoires militaires sur les Anciens, re-
cueillis et mis en ordre par Maubert de
Grouvest (ou plutôt tirés aes Mémoires de
Charles ôuischardt sur les Grecs et les
Romains). La Haye. 1762, 2 vol. in-8.
n est bien vnd qne Manbert a &it imprimer ces dea
volumes en 1760, k l'Imprimerie royale de Bnix«Ues,
dont il était alors le directeur ; mais il devait i)<nter «a
troisième volume snr les modernes. L'ouvrage était nsié
dans l'imprimerie, sans titre et sans préface; les
créanciers de Haubert s'emparèrent des deux voloBies :
on leur en vola mille exemplaires sur les trois miHe
qui avaient été tirés ; ee qui donna lien k une denUc
publication d'une même édition.
Mille exemplaires parurent avec nu avertissement de
la façon de Cbevrier, ennemi particolter de llanbeii.
Le perfide éditeur annonça qne c'était une édition di&-
rente de celle de Bruxelles. Les autres exemplaire» par-
tent Amsterdam snr le frontispice. A. A. B.-r.
MAUBREUIL (de), nom nobU. [Marie-
Armand GusARi DB Maubreuil, Hiarquïs
b'Orvault].
Pour la liste de ses écrits, voyez la
c France littéraire », à Maubrbuil.
-(- Un procès récent a rappelé Tattention nr ce per-
sonnage, qui est mort en 1868.
MAUCROIX (de), apocr. [l'abbé d'Ou-
vbtI.
OËuvres posthumes de M. — (contenant,
entre autres articles, la traduction ô&
quatre Philippiques dé Démosthènes, par
labbé d'Olivet). Paris, Jacques Estienne.
1710, in-12.
Les manuscrits de l'abbé de Vancroix ayant été
confiés k l'abbé d'Olivet, celui-ci les trmva si imiw-
faits, qu'il ne conserva pas une de ses phrases, pas n
rsenl de tes tours.' ' '.
i077
MAUourr
MÀUNY DE MORNÂY 1078
Ct voliune aélé leprodnit mu le litre mitast : « Tn-
docUeu diTCfies poer fonner le go&t de riloqneaoe
m lee modelée de rAoliqvité, imbliéee (per l'ibbé
d'OUvel) d-derut lou le titre t d'Œavres poetiraineg
de M. de Maoaoixf. Parit, Jacquei Etiennt, 1749.
tB-12. A. A. B.-r.
4- M. Walckenaftr i publié en 1890 des poésies de
Mancrois. et en 1866 M. Uais Paris a mis an jour 9 fol.
d'éaits diters de eet abbé an pea trop épicurien, en y
joignant one intéressante notice.
MAUDUIT (Fabbé), jw. [Voltaire],
1. Anecdote (première) sur Bélisaire.
1767.
Tel est le titre de eet oposcale dans les « Pièces rela-
tives à Bâisalre » (premier cabier). Il porte poor nom
d'aateor : 4'abbé Mandait, qoi prie qn'on ne le nomme
n. Seconde anecdote sur Bélisaire.
i767.
Pea de temps après la publication de cet écrit on
nsKinbla ce qai avait été imprimé de plus saillant snr
la décision de la Sorbonne, sons ce titre : Pièces rela-
tives i «Bélisaire > (par Voltaire) sonsie nom de l'abbé
Maodnit. par Tnryot sons le nom d'an bacbeiier obi-
quille, et par (Marmoetel). 1767 in-8 et iD-19.
Il ne bat pas confondre ce recueil avec celai qui a
poor titre: Pièces relatives à l'examea da Bélisaire >,
pobliées par l'abbé de Ugge. prêtre da diocèse de Bennes.
1768. in-iS.
Noos avons trouvé attribuée à Voltaire une « Lettre
m sur Bélisaire», 1768. in-12; mais cette Lettre
ae se trouve point dans le Voltaire de M. Beocbot, et
dès lors ou peut la considérer comme n'étant pas de
celai à qoi elle est attribuée ; à moins, pourtant, qu'en
1788 die n'ait été reproduite sous un autre titre.
MAUDUIT (l'abbé), ps. [MarieJoseph
Chénier].
Les Miracles, ou la Grâce de Dieu, conte
dévot. Paris. Dabin, an X (1802), in-8,
3ipag.
n parut dans la même année une quatrième édition
de cet opuscule, augmentée do « Idaltre italien m, nouvelle.
A. A. B— r.
-{- Ces deax coûtes ont été reproduits ^lans les Œuvres
de M. J. et A. Gbénier, 1894-26, 8 vol. in-8. et dans
les Poéêieê de Chénier, 1829, 2 voU in-18.
MAUDUIT-LARIVE (J.-M.), acteur du
Théâtre-Français, etc., apocr. [J.-L.-
Melch. PoRTHMANN, imprimeur].
Thama, ou le Sauvage civilisé, histoire
d'un Taïtien, par M. Mauduit-Larive (ou-
vrage entièrement refondu et publié par
Portbmann). Paris, de l'impr. de Porth-
mann, 1812, 2 vol. in-12.
MAUGENET (Clémence), ps, [A.-P.-F.
Mé.\àGAULT, de Gentilly].
i. Le Chant d'un Solitaire, essai poé-
tique sur le mariage de S. A. R. Mgr le
duc de Berri avec S. A. R. la princesse
Caroline des Deux-Siciles. Paris, Germain
Matkiot. 1816, in-8, 24 pag.
fl! U. L'Impiété. Voy. F. P. A. M. C,
n,7ir.
Les deoxdenitèfes lettres sent les initiales des nona
Mangenet Clémence. Ainsi que l'on peut le remarquer,
le nom de Maugenet est l'anagremme de llénégault.
+ m. Marie deBrabant, roman histo-
rique, par ~. Paris, 1808, 2 vol. in-8.
MAUGUIN (G.), apocr. [le P. Quatre-
MAiBB, bénédictin!.
Vindiciœ prœdestinationis et gratiœ,
seu veterum auctorum qui IX sseculo de
prœdestinatione et gratiâ scripserunt
opéra. Parisiis, 1650, 2 vol. in4.
On assure que letéritable auteur de eet ouvrage est
le P. Quatremalre, bénédictin. La « Gottescbalcane oon-
troversi» historica et ebronol. synopsis », ainsi que la
Prébce, sont de l'abbé de Bouneis. A. A. B— r.
MAULE (Oovis de), ps. [Amédée de
Bast],
Les ducs d'Alençon. Paris, rue des
Grands-Augustins, n*" 1, 1844, in-8, 36 p.
+ MAULÉON (le sieur de) [J.-B. Lb
Brdn DBS BfABBTTBs, ué à Roueu en 1651,
mort à Orléans en 1731].
Voyages liturgiques en. France, ou Re-
chercnes faites en différentes villes du
royaume sur cette matière. ..par — . Pa-
rw, Delaulne, 1718, in-8.
MAULÉON (de), apoer. rVoLTAinE].
Lettre à M. l'évoque d'Annecy (Biord).
Juin 1769.
Cette Lettre est bien de Voltaire ; mais elle fut signée
et adressée à l'évèque d'Annecy par M. de Mauléon. qui
avait longtemps servi dans le régiment du roi, et l'avait
commandé en plusieurs occasions. Cet ofDcier était eou-
sin-germain de M. de Voltaire. (NoUde Wagnière.)
MAUNY DE MORNAY, ps, Stéphane
Flaghat].
I. Livre du cultivateur, ou Guide com-
plet de la culture des champs, par M. Mau-
ny de Mornay, suivi de l'Hygiène du cul-
tivateur, par M. L. de la Berge. Paris,
Pagnerre, 1837, 1842, in-18, avec 2 gra-
vures.
II. Livre du fabricant de sucre et du
raffineur, par M. Mauny de Mornay, suivi
de l'Hygiène du fabricant et du raffineur
de sucre, par M. L. de la Berge. Paris,
Pagnerre, 1837, in-18, avec 2 gravures.
III. Livre de l'éleveur et au proprié-
taire d'animaux domestioues, par M. Mau-
ny de Mornay, suivi de 1 Hygiène de l'éle-
veur, par M. de la Berge. Paris, Pagnerre,
1837, 1842, in-18, avec 2 gravures.
IV. Livre du vigneron et du fabricant
de cidre, de poiré, corme et autres vins
de fruits, par M. Mauny de Mornay, suivi
de l'Hygiène du vigneron, par M. L. de la
1079
MAUPEOU
MAURICE
1080
Berge. Parié, Pagnerre, 1837, 1842, in-18,
avec 2 gravures.
y. Livre du Forestier. Guide complet
de la culture, de rexploitation des bois, et
de la fabrication des charbons et des
résines, par M. Mauny de Mornay, suivi de
THygiène du forestier, par M. Monneret.
Pari», Pagnerre, 1837, 1842, in-18, avec
2 gravures.
Vl. Livre du jardinier. Guide complet
de la culture des jardins fruitiers, pota-
gers et d'agrément, par M. Mauny de Mor-
nay, suivi de l'Hygiène du jardmier, par
M. Monneret. Paris. Pagnerre, 1838, 1842,
2 vol. in-18, avec 2 gravures.
VU. Livre de l'économie et de l'admi-
nistration rurale. Guide complet du fer-
mier et de la ménagère, par M. Mauny de
Mornay, suivi de Principes hygiéniques,
par M. Monneret. Paris, Pagnerre, 1838,
1842, in-18, avec 2 planches.
Vni. Livre du meunier, du négociant en
grains et du constructeur de moulins, par
M. Mauny de Mornay, suivi de Préceptes
hygiéniques, par M. Saint-Macary. Paris,
Pagnerre, 1839, in-i8, avec 2 gravures.
Toas ces peliU oovrages ont d'abord été préienlés
eomme fain&t partie d'ane « BiblioUièqoe des arts et
métiers», pais. en 4842, des parties de oetie biUio-
thèqae ont oonstitaé an « Petit Coars d'agricnltore».
Parii, Boret, 184i. Sons oe nouveau titre, Yoici
comme est diTisée cette petite collection.
Tomel*': Livre du cnltivatenr. Tomes H et m: Livre
dn jardinier. TomelY: Livredaforestier. Tome V: Livre
du vigneron et du fabricant de cidre, etc. Tome VI: Livre
de l'éievenr et dn propriétaire d'animaux domestiques.
Tome VII : Livre de l'économie et de l'administration
nuale.
IX. La Religion moderne, ou le Vrai
Dieu. Philosophie. La Terre. Dédié au
Îeuple. Paris, de Vimpr. de Wittersheim,
a47, in-18.
Imprimé sous le nom de A. Mauny. ingénieur ; mais
M. Stéphane ou Etienne Flachat, étant ingénieur civil,
ce dernier ouvrage est donc de l'antenr des huit ouvrages
cités précédemment.
MAUPEOU (le chancelier). Ouvrages qui
lui sont faussement attribués :
L Correspondance secrète et familière
de M. de Maupeou avec M. de Sor*** (Sor-
houet) (par Pidansat de Mairobert). 1771-
1772, broch. in-12 (1).
-(- (1) Dans le premier volume, Ton trouve, p. 89,
« le Maire du paUis » (voy. aux Anonymes); p. 179.
c Lettre d'un homme à nn autre > (voy. ibid'); p. 104.
« les Remontrances de la basoche i , p. 305, « la Chan-
cellerie, etc. Cette dernière pièce a aussi été réimpri-
mée à la suite de la dernière édition du « Maire du
palais » (voy. aux Anonymes).
Cette correspondance donna lieu à deux brochures •
lune, « A l'Auteur de U Correspondance entre M. lé
Ces brochures ont été réimprimées ei 1773. smts le
Utrede iManpeouana. ou Gorrespoodance secrtce ce
flimilière dn chancelier Manpeni avec Sofbooet ». 1773.
% vol. in-19.
Suivant la c Biographie nniverselle a, Clnâîea-Fns-
çois n de Lamoignon a en beaoooop départ à cettr Cor-
respondance. A. A. B— r.
n. Lettre de M. de Maupeou à M. de
Conzié, évèque d'Ârras, du 20 janv. 1775.
In-12.
L^auteur de ceUe Lettre est dom Théophile, dans k
monde A. T. J. M. Des Ruelles ; il a été mis à la Rv-
(ille. (c Bastille dévoilée ». quatrième livraison, p. 30.)
V. T.
MAUPERTUIS (de), nom notU. [Pierre-
Louis MOREAU DE MaUPERTUIS].
Pour la liste de ses nombreux ouvrages,
voy. la a France littéraire» à Mauper-
TUIS].
MAURBRUN, ps, [F.-M. Maurice, Kbr.
à Paris].
L Avec M. T.-H. SaintrLéger : TAlhée
et la Nature. Stances philosophiques et
religieuses. Paris, Maurice, rue de Sur-
bonne, n*" 5, 1834, in-â, 16 pag.
II. Esquisses, en vers, de Tare de trionh
phe de 1 Etoile, précédées d'une dédicace
a l'armée. Paris, Maurice, 1837, in-8,
100 pag.
III. Algéride, poëme historique. Paris,
Maurice, 1838, in-8, 24 pag.
+ MAUREPAS (le comte de), aut.supp.
Mémoires de M. — , premier ministre.
Paris, 1792, 4 vol. in^.
Quoique annoncés comme une eompilation de SaSU,
ces mémoires ne sont qu'un recoeil on plotAt un ra-
massis de J. L. Sonlavie atné.
On trouve dans ces c Mémoires » vne rapndoâioa
de 20 caricatures assez grotesques insérées dans n
ouvrage publié en Hollande en 1691 (sous l'indicatida
supposée de Paris, à l'enseigne de Louis U Gnni,
« Les héros de la Ligue, ou la Procession monacale, &»■
duite par Louis XIV *. Le grand roi. ll"*de Ihinien*»,
le père La Chaise, Loovois, etc., figurent dans cette série
de charges grotesques.
MAURICE (Charles), aut. dég. [Châries-
Maurice Dbscombes, né à Paris, le 26 mars
1782, auteur dramatique et rédacteur pro-
priétaire d'un journal théâtral, intitulé
d'abord a le Camp Volant », puis c le Cour-
rier des Théâtres».
Pour la liste de ses ouvrages, voy. < la
France littéraire» à Maurice (Qi.)
-f- Voir aussi de longs détails dans la < LiOfniare
nrançaise comtemporaine », t. V. p. 340. Pour ses
derniers ouvrages, voy. le Catalogue général de M. Otti
Lorenz.
chancelier et M. de Sorhouet » {S. l., s. d.), in-12 j
l'autre, c A M* Verges et aux dcmneurs d'avis « {^.
ce titre aux Anonymes). 01. B.
1081
IfAURICB
MAURY
i082
MAURICE (Philadelphe), atU. dég, [Phi-
ladelphe-Maurice âlhot, auteur drama-
tique].
Pour la liste de ses pièces, voy. a la Lit-
térature française contemporaine» à Al-
hoyJ.
+ MAURICE [Maurice Alhoy].
Des articles de journaux.
+ MAURICE [de Chesnel de ia Char-
bouclais].
PseadoDyne adopté par cet écrivain, mort en 4862.
ponr ses trannx dans qnelqoes publications pério-
diques.
MAURULE, de Lyon. M. [Joseph Char-
don, libraire à Marseille].
Les Crimes des Jacobins à Lyon, depuis
i79â jusqu'au 9 thermidor an II. Lyon
(Marseille), an IX (1801), in 12.
MAURIN (Jean), ps. [Théodore Cour-
siers, ancien élève de TËcoIe des Chartes
ot ancien rédacteurdirecteur de la «Revue
de la Meuse », auteur de beaucoup d'arti-
cles dans la c Revue provinciale», qui pa-
rait à Bar-le-Duc.
MAUROY, ci-devant curé des Invalides,
apocr. [Eust. Le Norle].
Le Dégoût du monde, par maximes ti-
réep de l'Ecriture et des Pères. Paris,
Brunet, 1698, in-8.
il est parlé de ce Tolnme dans quatre oavrages fort
connos : i* dans les c Entretiens sar I«s contes des
Fées > (par Tabbé de Villiers). p. 219; 2» dans les
• Sentiments critiques sor les Caractères de la
Bniyère », aUritmés à Vignenl-Marrille (Bonaventnre
d'Aq^onne) p. 77 ; 3» et 4<> dans les c Recueils de
raoses célèbres », par Gayot de Pita^ (t. V) et par
Rither (t. Vll).
L'abbé de Mauroy, mré des Invalides, avait eu le
malheur de tomber dans de grandes fiiiblesses. et bientôt
après le bonheur de s'en retirer ; il en avait &it une
pénitence austère dans l'abbaye de Sept-Fonds. On
pense bien qu'on ouvrage sur le f Dégoût du monde »,
portant son nom, devait avoir du succès : mais ce
n'était qu'une spéculation du fameux Le Noble, qui fut
forcé par ranlorité de supprimer le nom qu'il avait osé
meure an frontispice de l'ouvrage. Et. en effet, j'en
posaède la première édition avec un nouveau fronli»-
pice colté, et conçu en ces termes : « Le dégoût du
moDde », Pari», Brunet, iQ9%.
L'ouvrage eut une seconde édition en la même année
1698, et une troisième en 1701, toujours sous le
voile de l'anonyme. Il a été réimprimé plusieurs fois
en Hollande sons le nom de l'auteur, notamment à
Bruxelles, chez Georges de Backer, en 1701, petit
iii-12, et en Belgique.
Les exemplaires portant te nom de M. de Mauroy
sont très-rares. On trouvera une notice sur cet ealésias-
tique dans le second volume de mon t Examen critique
des Dictionnaires historiques •. A. A. B—r.
MAURY (Fabbé Jean-Siffrein), célèbre
prédicateur, nommé archevêque de Paris,
administrateur capitulaire imposé au dio-
cèse, de 1808 à 1814. Ouvrages qui por--
tent à tort son nom :
I. Petit Carême de Tabbé Maurv, ou Ser
mons prêches dans rassemblée âes enra-
eés. (Rédigés par Jacques-René Hébert, dit
le Père Duchesne.) 10 num. in-8 de 8 pag.,
sec. année, 3 num.
n. Vie privée de Tabbé Maury, écrite
sur des mémoires fournis par lui-même,
pour joindre à son Petit Carême. Avec
cette épigraphe : Astutam vapido servas
subpectore vulpem. Perse, Sat. v. (Com-
posée par Jacques-René Hébert, dit le Père
Duchesne.) Paris, de Vimpr. de Grand,
1790. in-8, 28 pag, — Suite. îbid., 1790,
in-8.
Satire.
III. Testament de J.-S. Maury, prêtre
de la sainte Eglise romaine, abbé commen
dataire de la Frénade, prieur commenda-
taire de Lihoin , vicaire-général de Lom-
bez, prédicateur ordinaire du roi, mort ci-
vilement. Paris, de Vimpr, des ex-calotins,
1790, in-8, 16 pag.
Antre pamphlet
IV. Esprit, Pensées et Maximes de
M. Tabbé Maury. (Recueilli par Chas.) Pa-
ri^,! 791, in-8, 384 pag.
Compilation ingénieuse de tout ce que ce célèbre dé-
puté a dit de plus fort et de plus éloquent à la tribune
de nos législateurs, et de ce qu'il a écrit relativement
à la mission importante dont il a été chargé.
L'ex-jésuite Feller, en attribuant la « Vie de saint
Vincent de Paul », Paris, V« Hintsant, 1787. 3 v.
in-19, à l'abbé Maury, à la fin de l'article Vincent de
Paul, de son c Dictionnaire des grands hommes > , a sans
doute confondu le Panégyrique du saint avec sa Vie.
L'ouvrage de l'abbé Maury est resté manuscrit Jusqu'en
1827, époque à laquelle il a été publié par Louis Sif-
freln Maury, son neveu, avec les panégyriques de saint
Louis et de saint AugusUn. La Vie publiée en 1787
est de l'abbé Bégat, ancien curé de Marenil-Ies-Meaux.
-h V. Nouveau Psautie^ à Tusage de
l'ancien clergé. Rome^ de l'imprimerie du
Vatican, 1790.
-h VI. Lettre de— à Tabbé de Vermond.
-h Des pamphlets satiriques en grand nombre
ftarent lancés contre Maury en 1789 et 1790 ; le
Catalogue de. la coUertion révolutionnaire de M. de
La Bédoyère, 1862, p. 153, en signale plusieurs. Nous
mentionnerons : le Dialogue entre l'évèque d'Antun et
l'abbé Maury ; l'Abbé Maury poursuivi, ses culottes à la
main, par le père Duchène ; Indécence de l'abbé Maury
envers la nation ; le Mariage de l'abbé Maury avec
l'abbesse de Montmartre ; le Pape conduit aux enfers
par l'abbé Maury ; les Amours de l'abbé Maury avec
Proserpine; les Délassements comiques de l'abbé
Maury; etc.
MAURY (J.^.-F.), aut. supp. [Auguste
TiLLBT, médecin].
I. Manuel du dentiste, pour Tapplication
1083
MÂVOR
MAXnaUEN
iOM
des dents artiâcielles incorruptibles, suivi
de la Description de divers instruments
perfectionnés. Orné de quatre nlanches li-
thographiées. Parié, Gabon, 18ï0, ln-8. —
Seconde édition, augmentée. ParU, le
mime, 1822, in-8, fig.
n. Traité complet de l'art du dentiste,
considéré d'après l'état actuet des connais-
sances. Paris, Gabon, 1828 et 1833, in-8,
plus un cahier de 40 planches.
On troofe à U fin dto ce Traité nn CaUlogae asseï
étenda des lÎTres dans tontes les langues publiés sur les
dents, qni a été reproduit dans quelques autres ouvra-
ges sur la même matière, et entra antres dans celui de
M. Désirabode.
Nous avions toqjoais pensé que M. Ibury éUit le
seul des dentistes actuels de Paris qni eftl rédigé ses
livres, mais nous avons été détrompé par nn ancien
employé de la librairie Gabon.
MAVOR (William), ps, [Richard Phil-
ups].
I. Le Buffon des écoles, ou Histoire
naturelle calquée sur la classification des
animaux par Linné, avec des descriptions
familières, comme celles de Goldsmith,
Buffon et Pennant; trad. de Tangl. par
J.-B.-J. Breton. Paris. V Gueffier, 1802-
1807, 2 vol. in-12, 103 fig. -
II. The english spelling-book, accompa-
nied by a progressive séries of easy and
familiar Lessons, intented as an introduc-
tion to the reading and spelling of the
english language (A nev^ eaition). Paris.
Bobée, 1827 ; or Paris, Baudry and Bobée,
1830, in-12 ; Hingray, 1834 ; Paris, Bau-
dry, 1839, 1841, 1846, in-12.
Petit livre élénenUire qni n'a pas en moins de succès
qne notre grammaire de Lhomond. Le titre de la der-
nière édiUon que nous citons porte que c'est la 460*
édition.
MAX, pseudonyme d'un artiste tragiaue
qui a débuté sur le théâtre de l'Odéon il y
a mielques années [Hippolyte Bonnblier,
littérateur].
-h MAX [Jules ViiLLès].
Voy. F. Maillard , « Annuaire de la
Presse», 1857, pag. 177.
BIAX DE M***, aut. dég. [Clément-Mel-
chior-Justin-Maxime Fourcheux de Mon-
TRONn. élève de l'Ecole des Chartes, né à
Bagnols, le 4 septembre 1805].
I. Le Mentor des campagnes, ou Soirées
instructives et amusantes. Paris, Débe-
court, 1832, in-12.
n. Jeanne d'Arc, ou le Récit d'un preux
chevalier ; chronique française du xv* siè-
cle, Paris, Débecourt, 1833, in-12, 279 p.
m. Le Mont^Valérien, ou Pèlerinage et
amitié. Paris, Débecourt^ 1834, in-:12.
Ces troii petiU «oviafes' fini partie de la < Bft&o-
Uièqna de U Société des bons livret >.
IV. Souvenirs d'un voyage dans le Lan-
guedoc, le Comtat et la Prov«ice. (Au-
tomne de 1834.) Paris, Gamne, Débecourt.
1835, in-12.
Ce dernier ouvrage porte pow bod d'aaiev:
Maxime*** (dn Gard).
MAX DE REVEL, wt. dég. [Victor-
Maxime Revbllièrs, fils de M. Revellière.
ancien député, littérateur, auteur de beau-
coup de Nouvelles et de morceaux de litté-
rature imprimés dans les journaux, an-
cien directeur du Théâtre-Historique, à
Paris].
-\- Voy. la t France liUéraiie », XII, 810.
-^ MAXENCE (Hippolyte) [Rbiued].
Voy. F. Maillard, « Annuaire de h
Presse », 1857, 139 pag.
MAXIME, aut. dég. [le marquis Maxime
de Redon de la Chapelle (1], plusconoo
sous le nom de Maxime de Redon, and^i
officier d'artillerie, auteur dramatique].
Ce fut lui qui, en 1805, fut le collabora-
teur de M. Pasquier, devenu ministre d'E-
tat, pour « Grimou, ou le Portrait à faire »,
vaudeville dont on a tant parlé dans une
des dernières anné^ du règne de Louis-
Philippe.
Pour la liste des ouvrages de cet écri-
vain, voy. la « France littéraire a, à Re-
don.
-h MAXIME [Mathieu Jacqurtet, con-
seiller provindal, à Chameux, près Uége].
Promenade à travers le pays de He^^e.
L'Abbaye de Val-Dieu, par — . Liége^ Cer-
manne, 1858, in-8.
MAXIME DE MUUDEURB, aut. stqip.
[Voltaire].
Sophronyme et Adelos, traduit du grec.
1766.
Réimprimé dans c Dialogoes ei BntntUns philas»-
phiqnes • de l'antenr.
4- MAXIME ***, DU GARD [C.-M.-J.
Maxime Fourcheux de Montrond, né à
Bagnols (Gard)].
Souvenirs d'un Voyage dans le Langue-
doc, le Comtat et la Provence. Pari». 1835,
in-12. Voyez plus haut, môme col., a.
-h MAXIME JAMES. Voy. James.
MAXIMILIEN, prénom sous lequel fl
existe des pièces ae théâtre imprimée de
M. Courtier fils.
(4) Prè8Port-Saint»4farie (Lot-et-Ganson^, et wi
des GhapeUes. nomme on l'a dit qnelqne part^
1085
MAXIMUM
M. D.
i086
Voy. ce nom dans la « France ' litté-
raire».
4- MAXIMUM (M"-) [M"* Léonie Le-
BLÀNCl.
Les Joueuses. Part*. 1865, in-12.
Il est doolen qne cette actrice ait réellement écrit
roavrage qui lai est attribué. Il a paru eou son nom
en 1865 : « les Petites Comédies de Tamonr >,.iD-i2.
Voir le « Dietioanaire des pseodoapMs • , par M. 6.
dlleiUy (Poinsot), 8* édit p. 214.
4- MAYEUR SAINT-PAUL [François-
Marie Maybub, né en 1758, mort en
1818].
Voir la « Fruioe littéraire > pour divers écrits
afooés oa anonymes de ce comédien. Il était fils d'un
domestique, demeorant me du Petit-Musc, paroisse
Saint-Paul, et il ^ata le nom de cette paroisse au
sien.
Voir aassi TooTrage de MM. Ed. De Manne et
G. Ménétrier : « Galerie historique des comédiens de
la troupe de Nkolet *, Lyon, 1869. in-8. p.
UM66.
-h MA YEUX [Moussahd].
Le véritable Evangéliste populaire. Pre-
mier évan^le, 12 octobre 1831. Paris,
Muussard^ in-4.
C'est le premier numéro d'une espèce d'ouvrage pé-
riodique dont il devait paraître* 64 numéros par an.
Noos en connaissons deux antres numéros, publiés au
commeacemeat de 1833. sous le titre de « Jérdme le
fraoc-parleor > et c Jacques le iMaliste. • Nous ignorons
s'il en a pam davantagis.
Qnénrd, dam la t France littéraire •, t. VI, avait
confondu ce Monssart avec P. Moussard, l'auteur de la
c Ltbcrtéide > , i l'égard duquel le t. XI entre dans
de long délailff, mais il a rectifié cette erreur dans une
note marginale inscrite sur son exemplaire de la
• France littéraire « en notre possession.
MAYRET (Jules), /». [Félix Pyat].
n existe va écrit de M. P. Pyat, c Les filles d'ac-
trices ■ soQS ce nom d'emprunt
-f n est iaséré dans le « Uinredes Cent et Ua t.
+ MAZARIN (la duchesse de) [Nouga-
hetI.
Mémoires de —.écrits par elle-même,
avec une suite. Paris, Lerouge, 1808,
2 vol. in-12.
Mauvais roman anqnel les t Mémoires » attriboés à
la dwtesae et qui ne sont pas d'elle ont servi de base.
4- MAZY (Louis de) [Bigot].
Des articles dans les journaux de sport.
-h M. B. (M~), ouvrière et poëte
[M** Augustine-Malvina Blànchbcottb,
née Souville, à Paris» en 18301.
Rêves et Réalités, poésies. Paris, 1851,
iii-18.
Une S* éditioB, 1856, porte le nom de Vantedr.
-I- M. B» D. B. (M. le) [le baron Fr,-
Phil. LouBAT DB BohanI»
Examen critique du Militaire françois,
suivi des Principes qui doivent détermi-
ner sa constitution, sa discipline et son
instruction. Genève, 1783, 3 vol. in-8.
-h M. B. de G... (M.) [Maubbrt db
(jouvestI.
Ecole au gentilhomme, ou Entretiens de
feu M. le chevalier de B. avec son neveu,
?ubilé par — . Lausanne, P. A. Vemey,
754, in-12.
M. G., aut. dég. [Charles Malo].
Les Jeunes Martyrs delà foi chrétienne.
Paru, Janel, iSiS, ou 1833, in-18, orné
de 12 grav.
-f-M. C. [Moutonnbt-Clairpons].
Anacréon, Sapho, Bien et Moschus,
traduction nouvelle en prose, suivie de la
Veillée des fêtes de Vénus (poëme attribué
à Valère Catulle, à Florus Sénèc[ue, à
Luxurius, etc.) et d*un choix de pièces de
différents auteurs, par — • PapKos et Paris,
1773-1774-1780, in4 et in-«, — et 1781,
2 vol. in-12.
-I- M*** C** [MoUTONNBT-CLAIRPOIfS].
Hero et Léandre, poème de Musée. On
y a ajouté, la traduction de plusieurs
idylles de Théocrite. Par M. — . Seihos et
Paris, 1775, in-8 et in-4.
-h M**-C***** (M.) [Mac Cartby].
Le Vallon fortuné, ou Rasselas et Dinar-
bas, traduit de l'anglais, par — . Paris,
Plancher, 1817, 3 vol. in-12.
c Rasselas • à ponr antenr Samad Johnson.
-h M... C [MoirrOMNBT-CLAIBPONS].
Baisers de Jean second, traduction fran-
çaise accompagnée du texte latin, par M.—.
Cythère et Paris. 1771, in-8.
4- M. C. D. S. P. D, L. (M. de) [oe
MoNTUNOT, chanoine de Saint-Pierre de
Lillei.
L L'Esprit de la Môthe le Vayer,par— .
S. 1. 1763, in.l2.
II. Histoire de la ville de Lille, depuis
sa fondation jusqu'en 1434, par — . Paris,
Panckoucke, 1764, in 12.
-h M***, C. R. ET B. DE S. V. [Mulot],
Voy. n, 1012.
-h M. D. (M.) [Maillet-DuglaironT.
Eloge de Maurice, comte de 'Saxe>
par — . Dresde et Paris, Duchesne, 1759,
in-8.
M. D. [Mazadb o'Avèzb].
I. La Bresse, sa culture et ses étangs.
Bourgt 1811, 3 vol. petit in-8.
II. Neuf Lettres à ma fille» contenant la
description historique de la Bresse et du
département de TAm.
Ces lettres, insérées dans le • Jodrnâl de la Société
1087
M- D.
M. DE C.
\m
d'énnteUoD », ont repun avec le nom de riatenr.
Bourg, 181 S. in-lS, et Lyon, 9 vol. in-18.
-4- M. D., (M.} [Mathis d'Albert].
Lettres à M. le baron S. de S. (Silvestre
de Sacy) en réponse à celle qu'il a publiée
relativement à l'ouvrage de M. Bail : « Des
Juifs au XIX* siècle », par — . Parti, 1817,
in-8, 21 pag.
4- M. D. (M-) [M-Mariotte, née Da-
vot].
Lettres sur l'Angleterre, ou Mon séjour
à Londres en 1817 et 1818. Paris, 1819,
in-8.
Une seconde édition, Parii, 1821. in-8, porte le
nom de i'antenr.
Voir dus U « France littéraire», ton. I. p. 139,
l'indication de divers ouvrages de cette dame. Observons
en passant qne l'an d'enx : c Les Veillées d'an soli-
taire de U Ghanssée-d'Aotin >. pablié en 1821 , a re-
paru en 1829 avec an nouveau titre : # Petits Romans,
nouvelles et contes >; mais c'est toujours le même ou-
vrage et la même édition.
M*** D***,|Mr. [Ch, Ancillon].
Traité des eunuques, 1707, in-12.
C'est dans cet ouvrage (p. 64), qu'AncilIon présente
comme une histoire véritable la plaisanterie de Fonte-
nelle intitulée : c Relation de 111e de Bornéo ».
A. A. B— r.
4- Cet ouvrage a para également soos le nom ana-
grammatisé d'Ollican.
+ M. D. B. (le) [le marquis de Boot-
TB ville].
Dissertations philosophiques sur plu-
sieurs sortes de sujets, par — . 1777, 2 vol.
in-4.
H-M. D.C. [F.-J. Moread].
Eva. roman traduit de l'anglais de Mistr.
Hedgeland, par — . Paris, 1803, 3 vol.
in-12.
M. D. C, ps. [François Favbe, d'An-
necy, chanoine de Genève].
Voy. Des Certolz, I, 2f 0 d.
+ M. D. C. [Campbell].
n a donné une tnulucUon anglaise du c Voyage his-
torique et pittoresque de Rouen à Paris * , par M. E. Frère,
livre plusieurs fois réimprimé.
-h M. D. C. C. R. (M.) [Moutonnet de
Glairfons, censeur royal].
L'influence de Boileau sur la littérature
Françoise, avec un coup d'œil rapide et un
jugement impartial sur tous les ouvrages
de ce poëte, par —, londres et Paris,
Fovmier, 1786, in-8.
4- M. D. D. et M. F. D. N. E. L. (M.)
[Maillt de Dijon, et François de Neuf-
château en Lorraine].
Voy. Amis (deux), I, 312 d. {
1 4-M. DE B. (BP-) [M- Malles de Beait
LIEU ? morte à Nontron en 1825].
Cette dame a signé de ces initiales qaelqKS>aB§ës
nombreoi contes qu'elle a composés pour rinstradiw
et l'amusement de la Jenafisse.
4- M. DE B*** (M"«) [M* Mélanie de
Boileau].
Cours élémentaire d'Histoire nnivers^,
Paris. Deniu, 1809, 10 voL in-12.
4- M*** DE B*** [BIAU.CT DE Bresme].
Sylla, dictateur romain, tragédie (eo
5 actes et en vers. Nouv. édit., avec oes
changements). Par—. Amsterdam, J. Rick-
hoff, 1745, in.l2.
On trouve en tète une dédicace à madame de Roqie-
ville, signée MaUet de Brame. D y a aussi desam-
plaires de cette édition avec on antre frontispice qn
porte le nom de ce dernier.
Nous avons eu entre les mains nn exemplaiic et
cette tragédie, avec les seules initiales, portant wm
note manuscrite de La Place, par laqneUe il dédan
qu'elle est de Mallet de Rresme, son teaa-frère, liea-
tenant civil de Calais, mort en 1750, âgé de prtsde
80 ans. Mallet de Bresme et son lwa»-(rère en «et
imposé au public, car c'est encore U pièce dn P. ée
La Rue, qui avait aé représentée plusieurs fois ^sf
les collèges avant 1671. et qui avait été de n«v«n
représentée sur le thé&tre du collège de Caen en 161i.
lorsque Mallet de Bresme n'était tout an plus qa'aa
maillot. Voltaire a donc en raison, dans une de m
leUres an maréchal de Richelieu, du 2 décembre 177S.
oh il parle de ceUe pièce, en afflrmant qu'elle est éi
P. de la Rue. Mallet de Bresme a fkit de nouvean
changements, à la vérité, mais la pièce est la même qm
celle dont nous avons vu plusieurs manuscrits du Vmpt
qui portent le ncnn da Jésuite, et U même que odk
impr. dans le volume publié par le P. BuCkr (vojci h
note ci-dessus).
— Sylla, tragédie en 5 actes et en
vers, précédée d'une Dissertation dans
laquelle on cherche à prouver par la tradi-
tion, par l'histoire, par des anecdotes
particulières et par un examen du st>'leet
des caractères, que cette pièce est do
grand Corneille ; publiée d'après un ma-
nuscrit du XVII* siècle, par do Cceieres-
Palmezeaux. PariSy Masson, 1805, in-8.
-h M*** DB BR** (M. le) [Rmp de l4
Bretonne].
Les Nouveaux Mémoires d'un homme de
qualité, par — . La Haye et Paris. 1774,
2 vol. in-12.
Le premier volume est de Marchand, avocat, i Va-
ception de l'histoire de Zoé ; les 25 premîèRS pic^
du second volume sont aussi de lui. A. A. B~r.
Voir le livre de M. Ch. Monselet snr Rétif, p. ItO.
Marchand, censeur royal, remit son travail àNongar^
qui le donna à Rétif.
+ M. DE C. [M. DE Gbassibon].
Réflexions sur le comique larmo^-ant,
par M.—, trésorier de France et conseiller
au présidial, de l'Académie de k Rochelle,
1099
M. DE C.
M. DE P.
1090
adressées à MM. Arsène et Thylorier, de la
même Académie. Paris, 1749, in-8.
M. DE C.,ps, Fdb Montucla].
Voyage dans les prties intérieures de
JWmerique septentrionale en 1766, 1767
et 1768, par Carver, trad-deTangl-Dar— .
av€H3 des remarques et quelques adaitions
du traducteur. Paris,, Pissoiy 1*784, in-8.
Les initiales de C, désignent probablement le nom
de Chanta, sons leqnel Taoteiir s'était caché en 1778,
lorsqu'il publia nne édition des t Récréations mathé-
maliqoes » d'Ozanam. A. A. B — r.
-)- Relation intéressante, publiée en 1778, réimp.
en 1781 atec nne vie de Carver. par le docteur
Leltsom.
M. DE C... (le), ps. [Chasot de Monti-
unyI.
Tablettes géographi(|ue3, contenant un
abrégé des quatre parties du monde, et un
Dictionnaire géographique des villes, ab-
bayes, ordres militaires, chevaleries, etc.
Paris, Ganeau, 17à5, in-lâ.
-h M*** DE C*** (M« Sophie) [Maillard
DE CoAMBURE].
Emméricet Emma, ou la Famille bava-
roise, anecdote du xviii* siècle, par — .
Paris, 1844, in-12.
H- M*** DE CH*** (M.) [Martin de
Choisy].
Le Sylphe, ou le mari comme il y en a
peu. comédie en vers libres et en trois
actes, mêlée d*ariettes, par —, depuis
juge en la Cour d'appel séant à Mont-
pellier. Mantpellierj 1778, in-8.
-h M. DE CHlO.ps. [Diamante Coray].
Les Facéties d*Hiéroclès, en grec, avec
une traduction française par — . Paris,
iS\t, in-8.
On a réuni dans des éditions de 1654 et 1673 les
• Facétie de priscorum studiosomm dictis et fiictig
ridiculls * avec des traités philosophiques d'un antre
Uiéroelès.
+ M. DE G. (M. de) [de Mouleau de
Gaigny].
Pièce curieuse, par —, gentilhomme
Lyonnois. (Lyon, 1699), in-4.
On peut consulter sur cette pièce les « Mémoires »
de l'abbé d'ArUgny, tom. VI. p. 348.
4- M. DE G. [Maubert de Gouvest].
Esprit de la présente guerre, par — .
Part*, 1758, in-12.
4- M. DE G. (M.) [Menegaud, de Gen-
tillv].
La Napoléidc, poëme en six chants,
l>ar — . Paris^ Hénée, 1806, in-8.
+ M. DE L. [de Luynes].
Lettre de Monsieur, envoyée à monsei-
gneur, ensemble la médiation do M. de
T. U.
L. en réponse à la remontrance au roy.
S. /., 1620, in-8.
4- M. DE L*** (M.) [LavillembnbucI.
Analyse des « Origines Gauloises 9 de
Latour d'Auver^e. suivie d'un tableau
comparé de la civilisation, par— . Paris,
C. /. Trouvé, 1824, in-8.
Une autre édition (f); Parié, 1894, in-8, porte le
nom de l'antenr.
Quérard, c France littéraire », tome XI, attribue cet
ouvrage à M. db Lbmoric.
H- M... DE LA MARNE. [Louis-Philibert
Machet, né à ReimsJ.
Du système de la loi naturelle. Paris,
1826, in-18.
Huit antres ouvrages indiqués dans U « France lit-
téraire, I XI. 865.
-hM DE LA S. (M. le) [le marquis
DE La Salle, mort aliéné le 23 octobre
18181.
L'Oncle et les Tantes, comédie en trois
actes et en vers. Paris, Valade, 1786,
in-8.
4- M*** DE LA VILLEMENEUC (Alph.
MaRGEOT de la VlLLEMENEUc].
Voir la « France littéraire » et la « Lit-
térature française contemporaine », art.
La Villemeneuc.
4- M. DE M. (M.) [MoREAD de Mau-
tour].
Lettres de — à M. D. T. (Du Tillet), au
sujet de la figure d'un nain antique du
cabinet de M. Foucault. Dijon, Ant. Defay,
in-8.
M. DE M** [le marquis de Mirabeau].
Voy. Le F., lï, 725, e.
4- M*** DE M*** (de) [Masson de Mor-
VILUERS].
GËuvres mêlées, en vers et en prose.
Paris, Royex, 1789, in-8.
C'est une réunion de poésies fugitives que l'auteur
avait insérées dans « l'Almanach des Muses » et dans
d'autres recueils littéraires.
M... DEM...., aui. dég. [Palissot de
Montenoy].
Coup d*œil sur les ouvrages modernes.
Tome r (et unique). S. d. [Paris, 1751),
in-12, 68 pag.
4- M... DE M*** (Max. Fourcheux de
Montrond].
Histoire de Sainte Geneviève, patnAine
do Paris, par —. Paris, Grand, 1843,
in-32, de 177 p.
4- M. DE P. (M. le) [le marquis J. F.
Max. CuASTENET DE PuYsÂGUR, mort en
1782].
Analyse et abrégé du a Spectacle de la
35
lOQi
DE P*
M. D. N.
109i
nature », de Pluche. Paris. 1772, 1786,
in-12.
4- M.... DE F*** (M. le) [le marquis
DB PaBOV].
Opinions religieuses, royalistes et poli-
tiques de M. Ant. Quatreroère de Qumcy,
imprimées dans deux rapports faits au
département de Paris, publiées par ^
Pam, imp. Herhan, 181d, in-8, 14 p.
+ M. DB R. [Maxime de Redon].
I. Le Faux Ermite, pantomime dia-
I. Les Princes d'Ecosse, ou les Ruines
de la forêt, pantomime.
+ M...DER... [le père Daire ?].
Raoul de Créquy, poëme du xiir siècle.
Cette pnbltcittoii, piéseniée comne reprodaiiant nn
maniiscrititiie pouédiitM. Matter, professeur an Sémi-
naire de Strasbourg, parut en 1850 à Bruxelles dans le
tMecaager des Sciences» . Pendant deoz ans nnlle réclama-
tion ne t'éleva; nais alors Genin, qol fournissait à
« nUnstralion • les articles rénols plni tant sous le
titre de « Récréations philologiques ». entreprit de
prouver que ce n'était qu'un pastiche imité de Clo-
tilde de Svrrille. et très-reconnaissable à ses expres-
sions modernes. De son cOlé. M. Malter s'éleva oontre
l'aboB qu'on avait (kit de son non ; on découvrit plus
taird que l'édîtear belge s'éuit borné à reproduire co
qui avait paru il y a longtemps, k la suite d'une des
« Nouvelles historiques » d'Arnaud Baculard, sous la
désigMtioB suivante: c Romance contenant l'histoire
dnsire de Créqui». composée vers 1300; une note
avertit qu'on en est redevable an père Oaire, biblio-
Uiécaire eu Célestins. et que c'est un des manuscrits
les plus curieux de l'idiome picard. Daire était d'A-
miens, mais est-ce loi qui a composé ces 97 stances,
chacune de quatre vers? Il sufllra de transaire les
deux premiers vers ;
Lj Rey Loys le Josne heyant empreins se crois.
Voolières le saihir tous lies brefs Prenchois.
Voir « l'Intermédiaire, Journal des oherchenrs et
curieux », ifi 49. col. 30.
-f- M. DE S. H*^ (Emile) [Ém. Marco
DE Saint Hilaire].
Traité de toilette à l'usage des dames.
Paris, 1835, 1844, in-32.
M. DB T*** (le). Voy. Maire de Ta-
VERNY (le).
4- M. DE T*** deNamur (Hermann de
Trappe de Lozange].
Réponse aux doutes d'un philosophe,
par — . Namur, Gérard, s, d., in-8 de
16 pages.
-♦-M***DEV.rMÉHÉGAN].
Voy. V. (M*** de).
-♦-M DE VIN,. .. [Morelde Vindé].
Morale de l'enfance ; collection de qua-
trains moraux à la portée des enfants.
Annonay, 1851, in-16.
H- M DES V [Mabsolur des
Vivetieres].
L'entente est au diseur, proverbe dra-
matique. S. L n. d., in-8.
-I- Md. G. [Mylord Gramvillb].
Voy. G., n, 112 6.
+ M. D. J. rMicHAUD jeune].
Des articles dans la « Biographie uni*
verselle. »
4- M. D. L. B. (l'abbé) [Morw de u
Baume].
Leçons de géographie, abrégé d'une
forme nouvelle, par — . Paris, Brotas,
1783, in-12.
+ M. D. L. T. (M.) [MAimti de u
Tour].
Histoire d'Aydei^Ali-Khan Naba-Baha-
der, ou Nouveaux Mémoires sur Tlnde.
par — . Paris, CaiUeau, 1783, 2 parties
in.l2.
L'auteur avait commandé rartillerie dans l'aimée àe
ce prince indien.
+ M. D. M. [Michel, abbé de Ma-
ROLLBS].
Le poète Lucrèce, latin et françds, de la
traduction de — . Paris, 7. Quinei. 1650.
in-8.
Cette première édition de la tradncUon de l'abbé d«
HaroUes, dédiée à la reine de Softde. esliareet à^en
enlièrement de la seconde. Elle a été citée «joelqueloi»
comme renfermant des particularités sur la tradacikti
en Ters que Molière avait bite on commaoéedu po^ie
de Lucrèce. Molière n'est pas nonuné dans ce Une, ■>>>
on trouve, dans la Vie de MolièM, plmiem dtaiioes
en vers qui ont le caractère dn style de l'antiMir à»
I Misanthrope ■ ; peut-être Gassendi, lié avecMarollc>.
lui availril communiqué quelques extraits de VasMf ér
Molière. Voir une note de M. Paul LKroix dans kr
f Bulletin du Bibliophile », 1856. p, 805.
Une seconde édition. Paris, 1659. offre des cor-
rections -, elle porte le nom de MaroUes.
H-M. D. M. (Monsieur) [M. Moreaude
M autour].
Observations sur des monuments d'an-
tiquité trouvés dans l*é^lise cathédrale de
Paris, par—. Paris, Pierre Coi, 1711, in4.
+ M. D. M. (M'"**) [Marné dbMorvills].
La Jarretière, traduit de TalleniaïKi
par — . Amsterdam et Paris, 1770, in-ll
M. D. M*** [Fe baron d'UolbachI.
Voy. D. M*^, I, 963 c.
M. D. N.. aut. dég, [l*abbé Martix de
NoiRLiEU, alors aumônier de KËcole polv-
technique].
Réfutation abrégée du livre de Volne)
intitulé : « les Ruines , ou Méditations s^ar
les Révolutions des Empires » ; extraite de
la seconde édition des « Etudes d'un phi-
losophe chrétien ». Paris, i9St3, in-8.
1093
M*** D'OHSSON
MÉDBGN
i094
II. Études d'un jeune philosophe chré-
tien, ou Morceaux extraits des plus célèbres
défenseurs de la Religion. Paris, 1823,
in-8.
-I-M*** D'OHSSON (de) [Ignace Mou-
RADJA d'OhSSON].
Tableau général de l'empire ottoman,
par — . Paris, 1787-90, 2 vol. in-foL;
t. III, publié par M. C. d'Ohsson, fils de
Fauteur. Part», 1821, in-fol.
Voir sur ce bel onvrage resté inacheTé ■ le Ha-
iiael du Libnirv», irt. Mouradja.
+ M. D. P. (M.) [Michel de Pore].
I. Histoire des Indes orientales, duR.P.
Jean-Pierre Mafiei, traduite en françois
par —. P«rw, 1665, in-i.
II. Histoire africaine, de la division de
Tem^re des Arabes, de Torigine et du
progrès de la monarchie des mahométans
dans TÂfrique et dans TEspasne, écrite en
italien par J. B. Birago, traofuit en fran-
çois par — . Paris, Guillaume de Luyne,
1666, in-12.
m. Idée des spectacles anciens et nou-
veaux, par — . Pam, Brunet, 1668, in-12.
IV. La vie de Léon X, traduite ctu latin
de Paul Jove, par— Paris, Couterot, 1675,
in-12.
4- M*** D. R. B. [D. Reboul].
Notice biographique sur le général Des-
pinoy. Paris, Techener, 1849, in-8.XVIp.
Tirée du Gatalogne des Lifres du général ; ee trouTe
«Bsi en tête du CatalogM de ses tableaux.
M. D. S. J. N. A. J. F. D., aut. dég.
[MT MéRARD DE Saint-Jdst, née Anne-
Jeanne- Félicité d'Ormoy].
I. Mon Journal d'un an, suivi de Poé-
sies diverses. (Vers 1788), in-12.
Les c Poésies diverses » sont de MiRARD db Saint-
JCST.
II. Mémoires de la baronne d'Alvigny,
par — . Londres et Paris, Maradan, 1788.
m-12.
Réimprimé sons les denx titres suivants :
1» « Les Dangers de la passion dn Jeo, on Histoire
de ta baronne d'ÂWigny *. Parié, Maradan, i793,
io-18.
S» c La Mère eoapable, on les Dangers de la pas-
sion dnjn ». Parti, LefrUur, ln-18.
-h M. D. V. (M.) [Benoît4oseph Mab-
SOLLIBB DBS VlVETlàRES].
Nina» ou la Folle par amour, comédie
en un acte (en prose). Paris, 1786, in-8.
4- M. D. V. P. P. du P. d'Aix [M. du
Yair].
Harangue à très-haulle et très-illustre
princesse Marie de Médicis, royne de
France, à son arrivée à Marseille, par — .
Rouen, 1601, in-8.
Uns édition, Parit, 1600, porta le nom de l'an-
tenr.
-h M'*** [Jean-Bapt. Fromageot, avo-
cat en parlement, et professeur en droit à
l'université de Dijon].
Essai de réponse aux réflexions ou notes
de M** ***, avocat à la cour, sur les six
lettres de N. pour servir d'éclaircissement
à la question du testament des fils de fa-
mille en Bourgogne, etc., par — . 1729,
in-12,
BIEAD, ps. [Yoltairb].
Lettre au sujet de a Candide ».— Impri-
mée dans le «Journal encyclopédique »,
du 15 juillet 1759.
M. Benrhot a reproduit cette Lettre dans les « Mé-
langes de Voltaire ■ à cette date.
MÉCHANT POÈTE (Un)..., p$. [J.-Ch.
Bidault de Montigny].
Epître au public, par — , tant en son
nom que comme portant la parole pour ses
confrères, qui sont en très-grand nombre.
[Angers, de Fimpr. de V* Hubautt), 1745.
m4.
ff Nous, froids tntears et languissants poStes •.
On lit an bas : Vù. Je n'ampèete. pour le roi, l'iii-
pression e; le débit dn présenL Donné à Angers, le
10 joillet 1745. Signé Gorbean des ICaznres. — Vù,
permis d'imprimer et débiter à Angers, le 10
juillet 1745. Signé Prévost.
Cette édition angevine n'est mentionnée ni dans
Qnérard ni dans Barbier. Fr. G.
MÉCRÉANT (Un) , /w. pe comte A.-A.-
J. MlLON DE VlLLIERSj.
Paroles d' — . Antithèse sur Tordre et le
plan de l'œuvre de M. de La Mennais (les
Paroles d'un croyant). Avec conclusion !
Paris, Dentu, 1834, in-8, 236 pages. —
Sec. édition. Part*, le même, 1834, in-8,
236 pages.
MECTIULDE DU SAINT-SACREMENT
S sœur), nom de religion, [la vén. mère
therine de Bar].
Le Véritable esprit des religieuses. Voy.
aux Anonymes.
MÉDECIN (Un), aut. dég. [Dovar].
Legs d' — a sa patrie. La Haye^ 1734,
in-12.
Vofes les Anecdotes de médecine, t. I***, pé 305.
A* A. B— r.
MÉDECIN (Un), aut. dég. [Duhonghaux*
D. M.].
Étrennes d* — à sa patrie. Berliny 1761 ,
in-12.
MÉDECIN (Un), aui. dég. [Rbtz, mé-
decin].
1095
MÉDECIN
MÉDECIN DE PROVINCB 1096
Lettre sur le secret de M. Mesmer, ou
Réponse d' — à un autre. Paris, Méqui-
gnon, 1782, in-li. V. T.
4- MEDECIN (Un) [MM. Babribb .et
GaubertI.
La Médecine des accidents. Manuel po-
pulaire dans lequel on indique les secours
a donner en l'abisence des médecins, par — .
Paris, CarUian4ice9iry, 1838, in-18.
+ MÉDECIN (Un) [Samuel Waaren].
Souvenirs d' —, traduits par Philarète
Chasles. Paris, 1857, in-18.
Cet onnage* doDt le toccès a été tMilUot, com-
meoca à panltre en 1830 dans le « BUckwood's Uaga-
sine > . Wamn est on des romaaders anglais les pins
disUngnés.
MÉDECIN ANGLAIS (Un), ps, [Louis de
SàNTBUL].
Réponse d* — à la critique de la thèse
de M. Maloet. Paris, De ta Tour, 1736,
in-12, 22 pag.
-+- MÉDECIN CITOl-EN (Un) [Bagaed,
président du Collège de médecine].
Poisons, contre-poisons, avis à Thuma-
nité. Nancy, Lamort, 1769, in-12.
-+- MÉDEQN DE CAMPAGNE (Un) [le
docteur Bauobt-Dulary].
Hygiène populaire. Simples moyens de
ménager et de fortifier la santé, par —,
1852, in-8.
-+- MÉDECIN DE CAMPAGNE (Un) [Ra-
BELLBAU].
Quelques réflexions médicales, par — .
Paris, P. Asselin, 1864, in-18.
-h MÉDECIN DE LA FACULTÉ DE P4-
RIS (Un) rSERGASSE].
Lettre de — à un médecin du collège de
Londres, ouvrage dans lequel on prouve,
contre M. Mesmer, que le magnétisme
n'existe pas. La Haye, 1781. in-8, 70 p.
MÉDECIN DE LA FACULTÉ DE PARIS
(Un), aut. dég, [Phil. Hecquct].
Lettre d'— , sur ce que c'est que le « Bri-
gandage de la médecine » (par le même
auteur). Paris, 1736, in-8.
MÉDECIN DE LA FACULTÉ DE PARLS
(Un), aut. dég. FBabbeu-Duboubg].
Lettre d'— à un de ses confrères, au
sujet de la Société royale de médecine.
S. d., in-8, 8 pag.
MÉDECIN DE LA FACULTÉ DE PARIS
(Un), auL dég. [Ant.-CI. Dorigny].
Examen do 1 inoculation. Paris, Desain
junior, 176i, in-lâ.
H- MÉDECIN DE MONSEIGNEUR LE
CARDINAL DE GUISE (le) [JeanLEsoNj.
a I L Advertissement à Ronsard, touchant
lia Franciade. Lyon,B. Rigaud, 1568, pe-lit
|in-8.
Oposcale de 46 fts:
n. Le Rhin au Rov, Paris, D. Dwré,
1568, in-8. "
MÉDECIN DE MONTPELLIER (Un), aët.
déa, [Antoine PBrrr].
Lettre d' — au sujet de l'examen public
du sieur Louis, en 1749. In-8. V. T.
MÉDECIN DE MONTPELLIER (Dn),fl«/.
dég. [P. -Joseph Amoreux].
lettre d' — à un magistrat de la cour
des aides de la même ville et agriculteur,
sur la médecine vétérinaire. Montpeilter
(Aw^iiofi). 1771. in-8.
Amoreux a publié en 1773 une seCMde lelire aie-
tenant on « Essai de bibliographie vélérîBaiie >; û
devait pnblier nne BiblîoUièi|ae Tétérinaire en â roi.
in-8. Voyex son « Essai historiqae et UUéraire sot
les médecins arabes •. Montpellier, 1805, in-8.
A. A. B— r.
-4- MÉDECIN DE PARIS (Un) [Ph. Hec-
Oubt].
Deux lettres d' — à un médecin de
province au stnet d'un miracle arrivé sur
une femme au faubourg SÉnt-Antoioe
nommée Lafosse. Paris, 1725, in-8.
MÉDECIN DE PARIS (Un), aui. déa.
[J.-R.-L. Chomel]. ^
Lettre d* — à un médecin de province,
sur la maladie des bestiaux. Part». Ddes-
pine, 1745, in-8.
-+■ MÉDECIN DE PARIS (Un) [Mich.Ph.
Boughart].
Examen d'un livre qui a pour titre ;
« T. Tronchin, de colica Pictorum », par—.
Genève et Paris, 1758, 1767, in-8.
-h MÉDEQN DE PARIS (Un) [de Horxe].
Réponse d' —, à un médecin de pro-
vince sur le prétendu magnétisme animal
de Mesmer. Vienne et Paris, 1781, in-8.
16 p. (Cat. Huzard, 1. 1, p. 983.)
MÉDECIN DE PARIS (Un) . aui. dég.
[E. Grossin du HaumeI.
Lettre d* — à un médecin de provino»,
sur le traitement de la rage. Paris. 1776,
in-8.
MÉDECIN DE PROVINCE (Un), m.
[Michel-Philippe BouvartJ.
Lettre d'— a un médecm de Paris. Ckû-
Ions, 1758, in-8, 16 pag.
Cet opnscolc est une diatribe dirigée contre lit.-
lation. que Tronchin cberchait alors à réfanire ëan»
Paris, et que Bouvart. malgré tout son mérile. c««-
battait de tous ses efforts.
1097 MÉDECIN-DENTISTE
MEINERS
1098
-h MÉDEaN-DENTlSTE (Un) [Bau-
douin].
Un autre Mystère de Paris, etc. Paris,
Baudouin, dentiste, 1846, in-8.
MÉDECIN DES ARMÉES (le premier],
aut. dég. [CosteI.
Éloge de Josepn-Adam Lorentz, médecin
en chef de Tarmée du Rhin , prononcé au
conseil de santé le 2 germinal an IX (3 mars
1801). Paris, de l'impr, deHy, 1801, in-8,
56pag.
MÉDECIN DES HOPITAUX DU ROI (Un],
aut. dég, F François Pourpour du Petit].
Lettre a — à un autre médecin de ses
amis. Namur, 1710, in4.
4- MÉDECIN ÉTRANGER (Un) [Korbff].
Instruction pratique sur le magnétisme
animal, ))ar P. J. F. Deleuze, suivi d'une
lettre écrite à Fauteur, par — . Paris,
Jkntu, 1825, in-8 et in-12, 472 p.
-h MÉDECIN FRANÇAIS (Un) fMoREL,
deRubempré (Somme), mort en 1847].
Biographie des médecins vivants et
des professeurs des facultés. Paris, 1826,
in-32,
4- MÉDECIN MALGRÉ LUI (Un) [R.
MoRRrrr et L. Renard].
Grains de santé à l'usage du Conseil
permanent, et quelques pitlules détersives
pour M. le commissaire du district de
Liège (J.-H. Demonceau), par — . Pre-
mière DOite (unique). Liège, Collardin,
1846, iQ-12, 405 p.
+ MÉDECINS DE PARIS (Des) [Dumar-
TRAir].
Inventions populaires sur les moyens à
employer pour se garantir du choléra.
Bourg, 1832, in-12.
CeUe brochure se termine ptr un « Cas de gaéri-
son *, figné Damartray.
+ MÉDÉRIC [Emile Zola].
Des articles dans le « Gaulois ».
H- MÉDIUM INCRÉDULE (Un) [Camille
Debans].
Discours contre le spiritisme, avec une
lettre à M. Allan Rardec. Paris, 1860,
in-8. .
4- MÉDIUS (Ga. Tri.) [N. R. D. Le
MoYNE, ancien mgénieur des Ponts et
Chaussées, né en 1796].
I. Baronie d*asile, ou Ménage sociétaire-
agricole, pour 30 ou 120 travailleurs, hom-
mes ou femmes, d'au moins trente-cinq
ans. Devis et code de ce minime conglobat
humain, féodal et charitable, par — , ancien
major de cavalerie. Roehefort, Mercier,
1842, in-8.
II. Doctrines hiérarchiques fusionnées.
1860, in-8.
MÉGALBE, ps. [J,-P. Planât, de Tou-
louse].
Don Sanche, comédie héroïque (en vers)
de P. Corneille, mise en trois actes. Paris,
Moëssard, 1833, in-8.
Une noavelle édition, avec le nom de M. Planât, a
été publiée en 1844.
MÉGE (le P.), bénédictin, apoer, [L. H.
de LOMBNIE DB Bribnne].
La Vie et les révélations de sainte Ger-
trude. Paris, 1673, in-8.
Voy. la « Bioflpnphie nniverselle ». A. A. B~ r.
MÉHÉGAN (M~), apocr. [Voltaire].
Tableau du siècle de Louis XII. Amster-
dam. 1769, in-12.
L'opinion pobliqne ayanl attribué cet ouvrage à ma-
dame de Méhégan, veuve de l'antenr du « Tableau de
l'histoiro moderne * . cette dame le déavoua par une
lettre adressée an rédacteor dn t Mercure », en avril
1769. L'année suivante les libraires placèrent le nom
de Voltaire sur un nouveau frontispice, et ils citèrent
dans un Avertissement le désaveu de madame de M^
bégan.
n est facile de s'assurer que le « Tableau du Siècle
de Louis XII * est en effet tiré en grande partie de
l'Essai de Voltaire sur les Moeurs et l'Esprit des
Nations ». A. A. B— r.
MÉHÉMET II, empereur ottoman, apoc.
[Beun de MonterziJ.
Voy. B*** DE M*''% 1,479 rf.
H- MEILCOURT (le chevalier de) Pe
marquis d'Argens].
Le Législateur moderne, ou les Mémoires
du — . Amsterdam, 1739, in-12.
Nous n'avons pu eu l'occasion de vérifier si c'est une
réimpression des < Mémoires du chevalier de*** > . Lon-
Are» {Hollande), 1745. % vol. in-8, indiqués au a Dic-
tionnaire 9 de Barbier, n« 44549.
-h MEILHAN (Edgard de) [Théophile
Gautier].
A collaboré sous ce nom an roman par leUres intitulé
« la Croix de Bemy > . .
4- MEILLEURS CRITIQUES DU SIÈCLE
(Un des) [Palissot].
Voltaire poëte, nouv. édit., mise en
ordre par — . Paris, Servière, 1798,
15 vol. in-8.
MEINERS (W.), /w. [L.-Fr. L'Hérther,
de l'Ain].
L Histoire de la Réformation. Paris,
Ragmond, 1825, in-12.
II. Principes généraux de littérature,
comprenant : !• des Notions de grammaire
générale et les commencements de la Rhé-
torique; par M. P. J. IPlacide Justin];
^ le Complément de la Rhétorique et la
Poétique ; par M. W. Meiners [L.-F. L'Hé-
1099
MEISNERUS
MËLBSVILLE
1100
ritier], auteur de a THistoiro de la Réfor-
malion ». Paris, le même, 182G, in-12.
Ces deux votumes foot partie de la « Bibliothèque
do XIX* siècle » . Le plan et la division de celle espèce
d'encyclopédie populaire, la première doDt on ait lenlé
reotreprise. apptrtienDeal à M. l'Héritier.
Le premier volome cité, le tome 84* d« la ooUecUoD,
est da la composition de M. rHénlier, sanf on morceau
qni est emprunté an « Conversations Lexicon ■ ; c'est la
c Vie de Jésos-Christ ». Dans le second, formant le
86* de la collecUon, « la Poélk|ne adaptée à U poésie
moderne >, ainsi qne quelque autres parties, appar-
tiennent à M. l'Héritier. Tout ce qui concerne la litlé-
ratore allemande a été emprunté an c Conversations
Lexicon ».
MEISNERUS (Eusebius), édit. plag.
[Joachim Pastorius]*
Institutiones aulicae, nun()uàm editae, ex
C. J'acito, cumprimis sed et aliis histori-
cis, ab auctore incerto traditœ et jam ab
Euscbio Mesnero publico donaUB. Âmstelo-
dami, Lud, Elzevtrius, 1042, in-12.
Cet ouvrage n'est autre chose que la tnMinetion de
la seconde partie de l'ouvrage d'un anonyme français
(Bustache de Refuge) par Joachim Pastorius. Ensèhe
Meisner, habile correcteur d'imprimerie, s'en était
procuré une copie très-fautive; il la corrigea k sa ma>
Dière, et la livra à l'impression. Aussitôt que Puto-
rins Alt infonné de cette infidélité, il reloucha sa in-
dnclion, et la fit imprimer pur les mêmes Elzeviers, en
i04é, sous le titre de « Anlicus inculpatns ex gallioo
auctoris anonymi traductns » à Joachim Pastorio Med.
D. AtMtelodami, Lud. El»eviHui, 1644, 1649.
in-94. Abraham Harconet, professeur de droit, la fit
réimprimer sous le même titre à Halle, en 1664,
in-12. en y Joignant la traductiou de la première
partie.
L'ouvrage d'Enstache de Refuge avait paru sous le
itre de :
Traité de la Cour, ou Instructions des courtisans.
Parti, 1617. Nouv. (3*) édiUon, beaucoup enrichie.
/Viril, Saiàçrain, 1618. in-8. Edition publiée un an
après la mort de l'auteur. — Autre édition. Parit,
Saugrain, 1629, ia-8. — Nouv. édition. Atntterdam,
Elzeviert, 1640. 1656. in-19, avec le nom de
l'auteur. — Nouv. édition, sous le titre de « Nouveau
Traité de U Cour *. Paris, Barhin» 1664. in-12,
sans nom d'anteuc
La première édition de ce Traité est très-rare.
MELA BRITANNICUS, ps. [C. Kbl-
sallb].
Esquisse de mes travaux, de mes voya-
ges et de mes opiaions : dans une Lettre à
mon ami Agatiiomerus. Londres^ 1830,
in-^.
Volume tiré à 100 exemplaires.
-4- MELANCHTON (Philippe) [Schwarz.
erd].
Ce célèbre ami et compagnon de LuUier donna nne
traduction grecque à son nom allemand : terre noire.
La longue éoumération de ses écrits ne saurait trouver
place ici. Voir le « Manuel du Libraire », l'article in-
séré par U. F. Hoefer dans la « Nouvelle Biographie
générale», t. XXXIV. etc.
MELANCHTON (de), p». [Pineton de
Chambrun].
Réponse au troisième chapitre du
u Traité de la politique de la France £.
Amsterdam, 1670, in-12.
Vôy. les c Œuvres diverses deBayle ». t. IV. p. 165.
Catalogue de Sépher, n» 5950. A. A. B— r.
Sous ce même pseudonyme, Pineton de CUhambrwi a
encore publié le poème (latin) de J.-A. de Tbo<u à la
postérité, avec des notes. (Anut., Dên.KUtemr, 1678,
in-lS.)
MELCUIOR B**% aiU. dêg. [Melchior
BoissBT, artiste et auteur dramatique].
L Avec M. Beniamin [AntierJ : La pau-
vre Famille, mélodrame en trois actes. Pa-
rt*, PoUei. 1822, in-8.
IL Les Mariages par drconstanoe, co-
médie en un acte et en prose. Paris, Qumf ,
Barba, 1824, in-8.
m. Avec M. Benjamin [Antier] : Albert,
ou le Songe et le Réveil, mélodrao» en
cinq actes, précédé d'un prologue inti-
tulé « les Deux Ecots «, à-propos vaude-
ville. Paris, Beiou, 1825, in-8.
u a été tiré à part un certain norahce d'exemplaires
du prologue.
4-MELCY(Adriende) [M. Charles Ri-
chommb].
L Nouveau recueil de sujets de lettres et
récits, avec les développements à la portée
des jeunes garçons et des jeimes filles,
par — . Pans, Delalain, 1861, in-18.
II. Premières connaissances sur tontes
choses à Tusage des enfants, par —, ancien
professeur. Paris, J. Delalain, 1862, iii-18.
-h M.. ..EL DE y.. .DÉ [MOBEL DE
ViNDÉ].
L Des Révolutions du globe, conjecture
formée d'après les découvertes de Lavoi-
sier sur la décomposition et la recompo-
sition de Teau, par — . Paris, Dupont,
1797, in-8, 30 p.
Réimprimé avec le nom de rantenr en i798 et
en 1811. A. A. B— r.
II. Primerose, par—. Pari», Did&t, 1 797,
in-18; Paris, UdèrefOs, 1863, in-18.
MÉLESVILLE, I». [Anne^Honor^oseph
DuvEYRiER, Tun de nos plus spirituels au-
teurs dramatiques, et 1 un des collabora-
teurs les plus constants de M. Scribe.
Pour la liste de ses pièces, voyez' « la
Littérature française contemporaine » à
DuvBYRiBR. Voy. aussi une notice insérée
dans « l'Annuaire dramatique de la Belgi-
que », 1839, p. 203.
MÉLESVILLE (J.). ps. ÎXavier Vérat].
Auteur, d'après run de nos critiques,
d'une pièce imprimée sous ce pseudonyme,
mais que nous ne connaissons pas.
HOi
MÉLIDOR
MÉLIDOR,f«. [Cury].
Les Travaux d'Aristée etd'Amérille dans
Salamme, composés en grec par Théo-
phraste, et trad. en françois par — . Au
Mans, 1618; Paris, 1619, in-lâ.
J*ax trouvé le nom de Cary dans an exemplaire de la
V Bibliothèqne des Romans * de TabM Lenglet, rempli
de notes manuscrites, relatives principalement aox tra-
dactions italiennes et anx dates de plnslears romans.
Cet exemplaire vient de la bibliothèque de la comtesse
(le Verma; c'est le troisième de ce genre en ma
possession. A. A.B-r.
MÉUGLOSSE, of. [Charles Baoter].
La Rodomontade, tragédie (prise de TA-
rioste) en cinq actes et en vers (sans dis-
tinction de scènes). Paris, 1605, m-8.
On doit an même antenr t la Mort de Roger i , tragédie
imitée d'Arioste, (en 5 actes et en vers), et « Amonrsdo
Catlierine •. A. A. B — r.
-)- Ces pièces ont été imprimées cfaex Glovis Eve, Pa-
ris, i 605, p. in-8. La a Rodomontade » a été réimprimée
avec de grands changements, et la « Mort de Roger »
Mns changement, Rouen, Coutturier^ 1613. in-8,
et anssi à Trojes en 1619. 1620 et 1625, in-8 (Voir
le « Manuel du Libraire », 5* édition, an mot Mbli-
r.LosSB.
+ MEUTON (saint), évoque de Sardes,
auteur supposé.
Livre au passage de la très-sainte Vierge,
mère de Dieu.
Une traduction française de cet écrit se trouve dans
le « Dictionnaire des Apocryphes», tom. II. col. 587,
Le texte latin a été inséré dans les diverses éditions de
la « Bibliotheca Patrnm i. Saint Meliton avait écrit
d'ailleurs de nombreux ouvrages dont il ne reste que
de rares fngnents. Voir la « Nouvelle Biographie gé-
nérale ».
MÉUTON, ps. [Claude PithoysI.
Apocalyse de —, ou Révélation des mys-
tères cénbbitiques. iSafn/-Lé^er.l665, in-12.
Voltaire s*est trompé en attribuant cet ouvrage i
J.-P. Camus, évÊque de Belley. U est seulement vrai
qoe les écrits de ce dernier contre les moines ont été
fort utiles à Claude Pilhoys. A. A. B— r.
-f-Le soi-disant Mélilon y affirme que ses sentiments
et ses pensées lui ont été dictés de la bouche même de
l'éveque de Bell^. M. du Ronre parle avec détail de
cet ouvrage {Analecta-Biblion, tom. H, p. S85-288);
il y trouve des détails curieux et une expression ner-
veuse. Pilhoys (ou Pistoïs), mort en 1676, a laissé
d'autres écrits fort oubliés.
-f- Voy. anx Anonymes, Saint Augustin, i De l'ou-
vrage des moines ».
4- MELON DÉSESPÉRÉ (Un) [Ernest
d'Hbrvilly].
Le Melon de Gill, complainte. S, Ln, d,
(Paris, 1868), in-16 carré, 16 p., texte et
vignettes imprimés en encre verte.
MELVIL(lady), ps. [Madame Pitre Che-
VAUER, auteur de Nouvelles imprimées
dans l'un des journaux ou recueils de ces
derniers temps].
MEMBRE DE L'ACADÉMIE 1102
MELY-JANIN, aut. dég. [Jean-Marie
Janin, poëte et auteur dramatique].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » au nom sous lequel
cet écrivain est le plus connu, à Mély-
Janin.
4- MEMBRE ADOPTIF DE LA NATION
ONÉIDA (Un) [J.-Hector-SainU)ohn Grb-
vecoeur].
Voyage dans la Haute-Pensylvanie et
dans l'Etat de New-York, trad, et publié
par l'auteur des « Lettres d*un cultivateur
américain n. Paris, an IX, 1801,3 vol. in-8.
MEMBRE CORRESPONDANTDU LYCÉE
DE CAEN (Un), aut. dég. [L.-G, Taille-
fer].
Adèle et Cécile, conte moral. Falaise,
Brée frères, 1802, in-12 de vij et 171 pag.
Gel ouvrage est suivi d'Essais de traductions, savoir ;
!• de l'Epode 7* d'Horace, en vers français ; 2<^ de l'Au-
rore, air avec récitatif, trad. de Métastase ; Si» de la tra-
duction d'une Ode anglaise, à la Sagesse, tirée du roman
de « Clarisse Harlowe», 9« vol., lettre 9*. avec des
notes. Le texte original se trouve en regard de ces tra-
ductions.
+ MEMBRE DE L'ACADÉMIE CEI^
TIQUE (Un) [dbRoujocx].
Notice sur M. de Cambry, par—. Dole,
1808, in-8.
MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE BESAN-
ÇON (Un), aut. dég. [dom Grappin].
Eloge historique de Jean Jouflfk'oy, car-
dinal d'AIby, lu a l'Académie des sciences
de Besançon..., le 22 avril 1785. Besançon,
1785, in-12de64pag.
-^ MEMBRE DE L'ACADÉMIE DEBLOIS
(Un) [de Pbtigny],
Dissertation étymologique, historique et
critique sur les diverses origines du mot
Cocu; avec notes et pièces justificatives,
par — . Blois (Féltx Jakyer, imp.),
M.vni.c.xxxv (1835), in-16, 52 p.
Cet opuscule facétieux ne (ht tiré qu'à 71\ exem-
plaires, dont SI sur papier jaune.
Il existe une réimpression soos la rubrique de
B/oû. MYIIICXXXY, in-18. 40 p. (Bruxelles?) Elle a
été tirée à 108 exempl. dont 80 sur papier de Hollande,
3 sur pap. velin et 25 sur pap. jaune fin.
Quérard attribue cet ouvrage à M. Petit de la Saussaye.
(Voy. « France littéraire •. XI, 412.)
MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE BOR-
DEAUX (Un), aut. dég. [Gustave Brd.net].
Les Essais de Michel Montaigne. Leçons
inédites recueillies par —, sur les manus-
crits autographes conservés à la Biblio-
thèque publique de cette ville. Paris, Te-
chener, 1844, in-8 de 51 pag.
Tiré i 100 exemplaires.
On compte au moins quatre-vingts éditions des
«Essais», et l'in-folio de 1635 passe généralement
il03 MEMBRE DE L ACADÉmE
MEMBRE DE L'ARMÉE HOI
poor celle qui fait aatorité. Et cependant il est loin de
représenter scnipnlensenient le texte de Montaigne, dont
mademoiselle de Goorcaj anitdéjà, dès 1596. changé
pinsiears expressions et toaranres que les imprimeurs
troofaient un peu revache» au goût de tiueUtuu douU-
Uti duHècU. On connaissait an exemplaire de 1588,
Ikit dn vivant de l'anteor, exemplaire chargé de notes
et d'additions. Ce volume inestimable, qni existe malgré
les mutilations du relieur, tat transporté à PMs, par
ordre de François de Neofchlteau, alors ministre, et
Naigeon le consulta avec fruit. Revenu aujourd'hui i
Bordeaux. M. Gustave Brunet Ta examiné avec cette
attention intelligente, avec cette pénétrante sagacité dont
il a fait preove plus d'une fois, notamment à l'endroit
de Rabelais. En rendant Justice i Naigeon, il lui repro-
che son orthographe eapHcieute et ondoyante, sa ponc-
tuation parfois infidèle. Le manuscrit de Montaigne,
dit-il. nous rend l'inappréciable service de nous intro-
duire dans le cabinet du philosophe ; il nous place der-
rière son fauteuil; nous assistons au travail de sa pensée.
Montaigne a reluit Jusqu'à trois ou quatre fois certaines
phnses ; il en est d'inachevées, d'autres ont été nyées,
et il est i croire que toutes les suppressions ne sont
pas de la main même de l'auteur. Les passages qu'on
pouvait restituer ont été recueillis par M. G. Brunet,
dont l'opuscule est le complément nécessaire de toute
édition des c Essais*. De Ro.
MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE COR-
TONE (Un), aut, dég. [Charies Pougèns].
Trait» curieux sur les cataclysmes ou
déluges, les révolutions du globe, le prin-
cipe sexuel et la génération des minéraux.
A M. Ferdinand Mazzanti. Saint-Germain-
en-Laye, Goujon, 1791, in-8.
Cette brorJiure, deux ans après son émission, a été
n^eunie par le titre suivant : « Essai sur divers sujets
de physique, de botanique et de minéralogie, ou Trai-
tés curieux sur les cataclysmes, les Révolutions du
Globe », etc. , composés à Richmond, en 1 787 , par Char-
les Pougens. à Ferdinand Mazzanti. Saint-Germain-
en^Laye et Parie, Detenne, 1793.
MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE COR-
TONE (Un], aut, dég. TAlexis-Franç. Ar-
taud DB MoNToa, membre associé de l'A-
cadémie des Inscriptions et Belles-Lettres].
I. Considérations sur l'état de la pein-
ture en Italie dans les ouatre siècles qui
^nt précédé celui de Raphaël. Paris,
Mongxe aîné, 1808, in-8 de 43 pag.
Seconde édition augmentée. Paris, 1811,
in-8.
II. Voyage dans les catacombes de
Rome. Paris, Schcdl, 1810, in-8.
MEMBRE DE L'ACADÉMIE DE NANCY
*(Un), aut, dég, [Le CreulxI.
Discours sur le goût appliqué aux arts,
et particulièrement à Tarchi lecture, lu à
l'Académie de Nancy. Nanqf, Haener,
1778, in-8.
-h MEMBRE DE L'ADADÉMIE DE NA-
PLES (Un) [ le comte Mbssenge de la
Garde].
L'Enthousiaste, ou l'Avez- vous vue?
Dialogue en vers sur l'arrivée de M"* de
Staël à Vienne, etc., par — . Brunswick,
Pluchart, 1810, in-^.
MEMBRE DE L.ACADËMIE DES INS-
CRIPTIONS ET BELLES-LETTRES lUn),
aut, dég, [l'abbé P.-L. Bétencourt, ancieQ
bénédictin, associé libre de rAcadémie des
inscriptions].
Noms féoctaux, ou Noms de ceux qui
ont tenu des fiefs en France, depuis le
XII' siècle jusque vers le milieu du x^iii*
siècle, extraits des archives du royaume.
Première partie. Paris, Beaucé-Husand,
1826, â vol. in-8.
-|- Oovnge fort corieox et derenn pen eonumni. La
•nite eat restée inédite.
MEMBRE DE L* ACADÉMIE DES SCIEN-
CES (Un), aut, dég. [l*abbé Sauvages de
LA Croix].
Mémoire sur les sépultures de la ville de
Lyon. Lyon, 1770, in-8. V. T.
ME&fBRE DE UACADËMIE FRANÇAISE
(Un), M. [Ant. Serievs].
La tiapr peint par lui-même : ouvrage
contenant des détails inconnus sur sa con-
version, sur son exil à Corbeil en 180...;
ses jugements sur les écrivains les pins
distingués de son temps, etc.; terminé
par une exposition impartiale de la « Phi-
losophie du XVIII* siècle ». Parti. Pio-
cher, 1817, in-8 de 104 pag.
+ MEMBRE DE L'ACADÉMIE FRAN-
ÇAISE (Un) [Joseph Daoz].
Complément du Dictionnaire de TAca-
demie française, publié sous la direction
d'— , avec la coopération de MM. Bardin,
Barre, Barré, et dix-sept autres hommes
do lettres. Paris, F, Didot, 1842, in-8; nou-
veau tirage, 1856, in4.
MEMBRE DEUACADËMŒ LITTÉRAIRE
D'ARRAS (Un), aut. dég, [Wartel].
Mémoire sur les limaçons terrestres de
l'Artois. 17S8. in-8.
-h MEMBRE DE L'ARCHI-CONFRÉRIE
(Un) JÉdouard Lavalleye, proresseur à
r Académie des Beaux -Arts de Liégel.
La Fête Dieu, sainte Juli^ne et régiise
SaintrMartin à Liège, puisses historiques
publiées sous les auspices de Tarchi-con-
rrérie du Très-Saint-Sacrement, érigée dws
l'église de Saint-Martin, par —, à l'oc-
casion du sixième jubilé séculaire de Fins-
titution de la fêle du Très-Saint-Sacre-
ment. Liège, Dessain, 1846, in-12, 308 p.
fig.
-h MEMBRE DE L'ARMÉE (Un) [le
març^uis de Messey, mort à Paris en 18211.
Discours prononcé dans l'assemblée de
1105 MEMBRE DE L'ASSEMBLÉE
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ 1106
)a noblesse du bailliage de 1780, in-8,
29 p.
MEMBRE DE L'ASSEMBLÉE NATIO-
NALE (Un), aut, dég. [le comte d'Entrai-
GUES].
Discours d' — à ses co^iéputés. — Se-
cond discours d' — à ses co^éputés.
Paris, les marchands de nouv.j 1789, 2 br.
in-8de 38et46pag.
Le premier de ces disconrs résont ces trois questions :
i« Qoe defions-nons faire? 8* Qa'evons-nons fait?
30 Que devons-noas attendre? Le second examine les
trois suivantes : 1« Qnel est l'état présent de la France?
2^ Qui l'a réduite à cet étot? 3» Peul^n l'en tirer ? Tont
est exagéré dans ces deox brochures; mais, sans être
d'arcord avec leur auteur, on ne peut leur refuser le
im^rite d'un style atUctiant. Note du tempt.
-f- MEMBRE DE L'ASSEMBLÉE NA-
TIONALE (Un) [le comte Stanislas de
T-TONN
Clermont-Tonnerre].
Au peuple de Paris, par
in-8.
5. /. n. d.,
MEMBRE DE L'ASSEMBLÉE PRIMAIRE
DE CORBEIL (Un), aut. dég. [Vauvil-
LIERS].
Observations sur la constitution pré-
sentée à l'Assemblée primaire de Coroeil.
(Corheil, 1795), in-8. V. T.
-h MEMBRE DE LA CHAMBRE DES
DÉPUTÉS (Un) [Duvergier deHauranneJ.
Réflexions sur l'organisation. Pans,
1818, in-8.
MEMBRE DE LA CHAMBRE DES RE-
PRÉSENTANTS (Un), (de la Belgique),
ps. [P.-A.-F. Gérard].
Lettre à lady Morgan sur la Belgique.
Bruxelles, L, Laurent, décembre 1833,
broch. in-8.
+ MEMBRE DE LA CHAMBRE DES
REPRÉSENTANTS (Un) [Charles Grandga-
gnage, président de l'Institut archéologique
liégeois et de la Société liégeoise de litté-
rature wallonne].
Considérations sur l'enseignemeni uni-
versitaire et sur l'organisation des exa-
mens, par — . Bruxelles, Decq, 1860, in-8,
30 p.
-f. MEMBRE DE LA COMMISSION AD-
MINISTRATIVE CHARGÉ DES HOSPICES
(Un) [M. Benjamin Desportes].
(>)mpte rendu au Conseil général des hos-
pices et hôpitaux civils de Paris, sur le ser-
vice des aliénés traités dans les hospices de
la vieillesse (hommes et femmes), Bic/^Lre
ot la Salpétriere, pendant les années 182^»,
26, 27, 28, 29, 30, 51, 32 et 33, par — .
Paris, i837, in-4.
4- MEMBRE DE LA MAJORITÉ DE LA
CILVMBRE DES DÉPUTÉS DE 1815 (Un)
[le vicomte Sosthènes de la Rochefou-
cauld].
Système d'épuration réduit à sa juste
valeur, par—. Paris, Le NormarU, 1817,
in-8.
-h MEMBRE DE LA MÊME COMPAGNIE
(Un) [le P. FÊRAUD, S. J.]
Traité du découragement dans les voies
de la piété. Ouvrage posthume du R. P. F.
Michel de la C. de J. Revu et publié par—.
Avignon, 1840, in-18.
La ire édition. MartHlU, 17^. in-12, porte le nom
de l'éditenr.
MEMBRE DE LA CONFRÉRIE DE
SAINT-HUBERT (Un), aut. dég. [P. Des-
GHAMPS, rédemptoriste, aujourdTiui ar-
chevêque de Matines].
La Sainte Etole vengée, par —, ou Lo-
gique curieuse de M. Girod, qui se dit
pasteur d'une église qui se dit chrétienne.
Liège, Dessain, 1845, in-12 de80pag.
MEMBRE DE LA CONSTITUTION DE
LA VILLE DE SAINT-MIHIEL ]Un), aut.
dég, [dom Didelot, ancien bénédictin].
Sur la légitimité du serment exigé des
ecclésiastiques fonctionnaires publics.
Saint'Mihtel, 1791, in-8 de 88 pag.
H- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ACADÉ-
MIQUE DE NANCY (Un) [Michel Berr].
Notice sur M. le baron de Riouffe, préfet
de la Meurthe. Paris, 1823, in-8, 17 p.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ COLOM-
BAIRE DE FLORENCE (Un), aut. dég.
[Alexis-Fr. Artaud de Montor, de l'Ins-
titut].
Le Paradis, poëme du Dante, traduit de
l'italien ; précédé d'une Introduction et de
la Vie du poëte ; suivi de notes explicati-
ves pour chaque chant et d'un catalogue
de guatre-vingts éditions de la Divine Co-
médie. Paris, Treuttelet Wurtz, 1811, in-8.
-|-La tradoctioQ de « l'Enfer > parut en 1812.
Cette iradnction a joni de quelqne répotation en France,
mais, selon la « Revue des Deux Mondes », 1840,
tODieXXlV, page 45, elle ne traduit rien du tout, si ce
n'est les idées de M. Artaud, qui ne sont pas ordinai-
rement celles de Dante.
-h MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ D'AGRI-
CULTURE DU DÉPARTEMENT DE L'IN-
DRE (Un) Qe marquis Charles-Ilélion de
BarrançoistVillegongis] .
Mémoire sur les moyens d'améliorer les
laines et d'augmenter le produit des bêles
à laine dans le département de l'Indre.
Chateaur(mx, an XII (1804), in-8, 47 p.
1107 MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ
MEMBRE DE lA SOCIÉlt 1108
-+- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ D'AGRI-
CULTURE, SCIENCES ET ARTS DU DÉ-
PARTEMENT DU NORD, SÉANTE A
DOUAI (Un) [Samson Michel, procureur
général près la Cour impériale de Douai à
cette époque].
Le Charlatan de la Chine, ou la Manière
do prendre les oiseaux à la main, conte
moral en vers, par — . Pékin (Douai, De-
regnaucaurt)» 18(J6, in-B, 28 p.
C'est une lattre aïof lel , dirigée contre M. Maeciet,
sou-préfei de Douai, qui avait accaeîlli et pr6né le
moémoniste Fcnaigle. Les vers de ce coote sont faciles,
mais dépourvus de verve» de poésie, de trait. 0. B.
-+- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMU-
LATION DE VAIS (Un) [Josserand].
. Notice historique sur rétablissement de
la république dans le département de
l'Ain, par — . Bouro-en-Bresse, imp, de Mil-
liet-Bottier, 1850, m-8.
Quérard altrihoe cette notice à H. Milliet-Bottier.
Voj. « France littéraire* . XI, 925.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DE STATIS-
TIQUE DE FRANCE (Un), aut. dég, [Louis-
Franc Benoiston db CuatbaunbupJ.
Tableau de tous les traitements et sa-
laires payés par TEtat, d'après le budget
de 1830. Paru, Haulecosur-Martinet. 1831,
in-8 de 32 pag.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES ANTI-
QUAIRES DE NORMANDIE (Un), et de la
commission des antiquités du département
do la Seine-Inférieure, aut, dég, pe marq.
L.-Auf?. Le Ver],
I. Dissertation sur l'abolition du culte
de Roth, soit par saint Mellon, premier
évéquo, soit par saint Romain, aix-neu-
vième évêque de Rouen. Paris, imp, Tastu,
1829, in-8de52pag.
Tiré i 50 exemplaires.
II. Examen d'un diplôme de l'an 877.
Paris, imp, du même, 1829, in-8 de 24 p.
+ MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES AN-
TIQUAIRES DE NORMANDIE (Un) [Fré-
déric PluquetI.
Notice sur les anciens livres d'Heures,
par — . Caen, 1834, in-8, 29 p.
-h MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES AN-
TIQUAIRES DE PICARDIE (Un) [A. Dutil-
LEUX].
Notice sur Pierre l'Hermite, par — .
Àmiensy Lenoèl, 1854, in-12, 24 p. Tiré à
part du « Mémorial du département de la
Somme ».
+ MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES AN-
TIQUAIRES DE PICARDIE (Un) [l'abbé
RozeJ.
Visite à la cathédrale d'Amiens. Nouv.
édit. entièrement refondue et rédigée...
par — . Amiens, Lenoèl-Hérouart, 1836.
m^, fig.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES BELLES
LETTRES (Un) [Jean Rey].
Le Vieux drapeau , dédié à la garde
royale. Paris, Trauvé, 1822, in-8.
Tiré à 100 exemplaires.
4- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES Bl-
^IBLIOPIIILES BELGES (Un) |7ules Dele-
COURT, avocat, et secrétaire de la Société
des bibliophiles belges].
Essai a'un Dictionnaire des ouvrages
anonymes et pseudonymes publiés en
Bc4{j;ique au xix* siècle, et principlemeot
depuis 1830, par — . Bruxàte*. Heusmr,
1863, in*8, 548 p.
Ouf rage recommandable à tous égards et d'n graad
inlérèt poar les bibliographes belges. Les ci»Bmi€s-
tiens adressi^f s i M. Delecowt par IIM. Ulysse Captui8«
et de Reome sont signées U. G. et D. R. Voir b
préface de la seconde édition des « Sopercbehes »,
I. col. 108.
4- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DES
SCIENCES HISTORIQUES ET NATU-
RELLES DE L'YONNE Qe comte Léon de
Bastard d*Estang].
Vie de J. Ferrières, vidame de Chartres.
Auxerre, 1858, in-8.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DRAMATI-
QUE DE GAP (Un), aut. dég, fJ.-P. Dca^
lohbier].
La Victoire et la paix, comédie en deux
actes et en prose. Gap, /. Allier, an V
(1797), in-8 de 52 pag.
-+- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ÉCONO
MIQUE DE BERNE (Un) [Jean Bbbtrand].
Traité des arbres fruitiers, extrait des
meilleurs auteurs, par la Société écooo-
mique de Berne, trad. de l'allemand et
considérablement augmenté, par—. Ft?fr-
don, 1768, 2 vol. in-12.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ FORMÉE k
PARIS (Un), pour ramélioration de ren-
seignement élémentaire [Edme-Fr. Jo-
mardI.
Du Nombre des délits criminels comparé
à rétat de Finstruction primaire. Paris, L
Colas, 1827, in-8 de 36 pag.
4- MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ FR.4N-
ÇAISE D'ARCHÉOLOGIE (Un) [M.IecomU^
Gustave d'Audi ffret, receveur général à
Toulon].
Visite à la Sainte-Baume et à Saint-
Maximin, par-r-. Paris, 1864, petit in-11
Ce travail a été réimprimé avec des aogmentatiMS
successives et le nom de Tantear, eo 1S05, in-li, a
1867. in-S», édiUon de Ine. G. M.
ii09 BŒMBRE DE LA SOCIÉTÉ
MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ 1110
-h MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ HARMO-
NIQUE DU RÉGttlENT DE METZ (Un),
ilu corps royal de rartillerie [Ch. de Vil-
LERSj.
Le Magnétiseur amoureux, par — . Ge-
nève, Besançon, in-42, viij et 229 p.
Cette édition est très>nre, M. de Breteuil, alors mi-
nistre, en syant fait saisir M mettre sous le pilon la
plus grande partie. M. de Paysétnir en a pnbliô une
nouvelle édition avec des cbangemenls assez considér*-
Mes. U y a joint le « Journal du traitement magné-
tiqoe d'un jeane soldat atteint d*nlcères fistolenx à la
jafebe. » Paris, Dentu, 4824. 2 vol. in-12 de 296
et 283 pagea. 0. B.
-h MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ PATRIO-
TIQUE DE HESSE-HOMBOURG (Un) pe
docteur Jean Goulin].
Conjectures sur le temps où ont vécu
plusieurs anciens médecms. Paris (vers
1776), in-i2, 83 p.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ POUR LA
PROPAGATION DE LA DOCTRLNE CHRÉ-
TIENNE (Un), aut. dég. [A. Du Bon, pro-
fesseur à Lausanne].
Remarques sur un livre (de Voltaire),
intitulé : <r Dictionnaire portatif ». Lau~
sanne, 1765, in-8.
BiblioUi. Hagana. t. II. p. 652.
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE
DE LONDRES (Un), aut. dég. [Saint-Hya-
ciythb].
Recherches philosophiques sur la néces-
sité de s'assurer par soi-môme de la vé-
rité, sur la certitude de nos connaissances,
et sur la nature des êtres. La Haye, 1743,
in-8.
-f. MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE
POUR L'AMÉLIORATION DES PRISONS
(Un) pe comte Fr. Barbb-Marbois].
Observations sur les votes de quarante
et un conseils généraux de départements,
concernant la déportation des forçats li-
bérés, présentées à M. le Dauphin. Paris,
imp. rog,, in-4, 76 p.
-f MEMBRE DE L'ÉDILITÉ PARISIENNE
(Un) [Victor Foucher, conseiller à la Cour
(le cassation].
Paris au xiii* siècle, par A. Springer,
trad. de l'allemand (composé) par —, Pa-
ris, 1860, in-8.
DiTers Joamaux ont rendu compte atec éloge de ce
travail eurieiix.
MEMBRE DE L'ÉGLISE GALUCANE
(Un), aut. dég. P'abbé Blanchard].
Controverse pacifiaue sur les princi-
pales questions qui aivisent et troublent
l'Eglise gallicane, savoir ; les démissions
épiscopaies ; — la promesse ou le serment
de fidélité; —le concordat; —le juge-
ment du pape sur ces matières, celui des
évoques qui ont refusé leur démission, et
celui des évéqucs qui l'ont donnée. Londres,
Dulau, imi, in-8 de 480 pag.
L'anteur a publié deux suites à cet ouvrage.
-\- Voyes aux Anonymes, c Première suite... >,
c l'Etat politique et religieux... *. et aussi «Questions
importantes... ».
MEMBRE DE L'EX-COMITÉ CENTRAL
DE LYON (Un), aut. dég. [Gabnel Chara-
vay].
Le Projet de constitution jugé au point
de vue démocratique. Lyon et Paris, Us
march. de nouv. , 1848, in-8 de 32 pag.
Signé : Gabriel Gharatay. On Ut en note : L'auteur,
considérant cet écrit comme une aflkire de propagande,
en autorise la reproduction.
4- MEMBRE DE L'ORATOIRE (Un)'pe
P. Gratry], né à Lille en 1805, membre
de l'Académie française].
Une Etude sur l'immaculée conception
de la bienheureuse Vierge Marie. Parisy
Douniol, in-8.
4- MEMBRE DE L'ORDRE (Un), ancien
auditeur au conseil d'Etat Pe baron db
Beaumont].
I. La Légion d'honneur en 1819, par — .
Paris, Ladvocat, 1819, in-8; 2" édit. 1819;
3* édit. 1819.
II. La Légion d'honneur en- 1820, ou
Réflexions sur l'organisation de l'ordre;
la situation politique et les opérations de
la grande chancellerie... faisant suite à
i( la Légion d'honneur en 1819 p, du même
auteur, par un membre de Tordre, ancien
auditeur au conseil d'Etat. Paris, Bataille
et Bousquet, 1820, in-8.
MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ (Un), aut.
dég. [Gabriel Peionot].
Précis historique, généalogique et litté-
raire de la maison d'Orléans, avec notes,
tables et tableaux. Paris, Crapelet, 1830,
in-8, avec un portr.
Get. ouvrage avait été annoncé, par prospectus, de-
voir paraître sous le titre de t Branche héréditaire
complète des Bourbons-Orléans, considérée dans tous
SCS détails sons le rapport généalogique, historique et
littéraire », avec notes, tables, tableau et portrait du
roi.
U doit y avoir des exemplaires portant pour intitulé :
c Maison d'Orléans. » Précis »
-h MEMBRE DE l'UNIVERSITÉ (Un)
[Ambroise-Modeste-Marie Rendu] .
I. Traité de morale à l'usage des écoles
primaires, par — . Paris, 1834, in-18. —
4e édition, avec le nom de l'autour, 1853,
in-12.
IL Traité de morale religieuse, par ~.
Paris, 1834, in-18.
1111 MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ
MEMBRE DU œNSEIL illâ
Réimprimé avec le nom de l'aatenr. C'est un extrait
de l'ooTrage précédenL
m. Observations sur les développements
Srésentés à la Chambre des députés, par
[. de Murard de Saint-Romain, sur Tins-
truction publique et l'éducation, par — .
Paris, 1816, in-8, 36 pages; f édition
augmentée, 1816, in-8, % p.
MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ (Un), auL
dég. [Jules Pibhrot].
Examen littéraire et grammatical des
deux dernières traductions de Tacite, par
M. Bumouf et par M. C.-L.-F. Panckoucke.
Réponse impartiale à un article colporté
dans l'Université. Paris, M™ V* Agasse,
sans date (1834), in-8 de 13:2 pag.
MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ (Un), aut.
dég, [E. Badin, directeur de l'Ecole nor-
male d'ÂuxerreJ.
Géographie du département de l'Yonne,
dédiée aux collèges, pensions et écoles
{)rimaires du département. Auxerre, Guil-
aume Maillefer, 1842, in-12 de 304 pages.
MEMBRE DE L'UNIVERSITÉ ROYALE
DE FRANCE (Un), aut. dég. [Gubnraude
Mussy].
Observations sur les développements
Présentés à la Chambre des députés par
. Murard de Saint-Romain, sur l'instruc-
tion publique et l'éducation. Paris, Ni-
colle, 1816, in-8 de 33 pag.
-|- Tome XII de la c France littéraire «, p. 121,
Qaérard attribue ces • Observationa « à Ambroiie Renda.
Voy. ci-dessus, même col. a.
MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES
(Un), aut. dég. [B. Lu.nel].
Le Cabinet secret du « Dictionnaire de
l'Académie », ou Vocabulaire critique de
certains mots qui ne devraient pas se
trouver dans le Dictionnaire de cette docte
assemblée. Paris, Bédouin, 1846, in-12 de
35 pag.
n ne manqne i ce livret que des flgnres jointes
ans 71 mots qu'il donne avec les définitions, poar en
faire nne des prodncUons les plus ordnrières de notre
langue.
-h MEMBRE DE PLUSIEURS SOCIÉTÉS
(UnJ [Maximilien Lehoy].
L Art de parler sans rien dire, à l'usage
des étrangers aui se destinent au grand
monde et qui désirent y briller (en vers).
Pans, 1818, in-8, 16 p^g.
La première édition est de 1811.
4- MEMBRE DES SOCIÉTÉS D'AGRI-
CULTURE DE SEINE ET DE SEINE-ET-
OISE (Un) [Honoré-Théodoric-Paul-Jo-
soph D* Albert, duc de Luynbs].
Observations sur les moutons. Parii.
1806, in-8, 43 p,
-+- MEMBRE DU CLERGÉ (Un) [L. \.
J. DE Hauregard, chanoine de la cathé-
drale de Namur].
Notice sur la cathédrale de Namur, par
—, attaché à cette église. Namur, 1851.
in-8 de 268 p., fîg.
-h MEMBRE DU CLERGÉ DE LVON
(Un) P'abbé Crozet, chanoine de Lyon].
Etudes sur l'église de Lvon. Lgmk, Î86U,
in-8.
C'est nue réponse à an écrit sar l*Égliiede Lyon
depuis Tan 15S Jusqu'à 1563. publié ptr un nimstrv
protestant. M. Clément de Paye, k Lyon, en 1859.
(DeBlanne. n« 1432.)
MEMBRE DU CLUB DE LA FRATER-
NITÉ DE LYON (Un), aut. dég. [Gabriel
Coaravay].
Observations présentées à TAssemblée
nationale par —, sur le bref de Pie IX,
du 18 mars 1848. Lyon, Boursg, I84S.
in 8 de 4 pag.
-I- MEMBRE DU COLLÈGE ÉLECTO-
RAL (Un) [JuLLiEN, de Paris],
Des élections qui vont avoir lieu. Parti.
1815, in-8.
H- MEMBRE DU COLLÈGE ÉLECTO-
RAL DU DÉPARTEMENT DU RHONE
(Un) [de Fetan].
Observations sur les usines ; par — .
Paris, Peronneau, 1808, in-8, 21 p.
MEMBRE DU COMITÉ ARCHÉGLOGL
QUE DE SOISSONS (Un), aut. dég. [Emi-
lien Fossé-Dargossb, imprimeur, membre
dudit comité archéologique].
Essai sur Tàbbaye royale de Saint-Jean
des Vignes. Soissons, impr. <f £m. Fos^é-
Darcosse, 1848, in-8 de 23 pag.
Extrait des publications dn comité artbéologiquc àt
Soissons.
-h MEMBRE DU COMITÉ PATRIOH-
QUE DU CAVEAU (Un) [RonsinJ.
La Ligue aristocratique, ou les Catili-
naires françaises, par — . 1789, in-8.
Sipulé comme violent dans le t Catalogne de la
collection révolutionnaire « de H. de La Bedoyérc.
p. 145.
MEMBRE DU CONGRÈS AMÉRICAIN
(Un), ps. [Vincent, de Rouen].
Lettres d' — à divers membres du Par-
lement d'Angleterre. Philadelphie et Paris.
1779, in-S.
Note mannscrite.
MEMBRE DU CONSEIL D'ARRONDIS-
SEMENT D'ÉVREUX (Un), aut. dé^. [Ber-
nard-Fouquet, négociant].
Réflexions d* —, sur Fintérèt d'une
i 1 i 3 MEMBRB DU CONSEIL
MEMBRE D'UN CORPS 1114
prompte détermination à prendre relative-
ment a la route dite de Honflour à Chartres.
Sans date (1831), in4, avec un plan lithog.
MEMBRE DU CONSEIL D'ÉTAT (Un),
auL dég. [La Haye de Cohmenin].
De la Responsabilité des agents du gou-
vernement et des garanties des citoyens.
Paris^ Baudouin, 1819, in-8.
MEMBRE DU CONSEIL D'ÉTAT (Un),
aut. dég, [le comte Pelet de la Lozère,
député].
Opimons de Napoléon sur divers sujets
de politique et d'administration, recueillies
par — , et Récit de quelques événements
de répoque. Paris, F. Dtdot frères, 1833,
iQ-8 de 331 pag.
-h MEMBRE DU CONSEIL DE PER-
FECTIONNEMENT ' DE L'ENSEIGNE-
MENT SUPÉRIEUR (Un) [Antoine Spwng,
professeur à l'Université ae LiégeJ.
La Liberté de l'enseignement, la science
et les professions libérales, à propos de la
révision de la loi sur les examens univer-
sitaires, par — . Liège, Blanchard, 1854,
in-8 de 110 p.
4- MEMBRE DU CONSEIL DE ZURICH
(Un) [Voltaire] .
Lettre à M. D***, avocat à Besançon, par
-. (1767), in-8, 7 pag.
+ MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL
DE LA GIRONDE (Un) [Brun, avocat].
Notice historique et statistiaue sur le
conseil-général de la Gironde depuis l'an
VIII ( 1 800) , date de sa création, jusqu'à ce
jour, 30 juin 1868, par un des membres
en exercice à cette dernière époque. Bor-
deaux, E, Bissel, 1869, in-8, 228 pag. et
tableaux.
MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DES
HOSPICES (Un), aut, dég. [le marquis
Pastoret].
Rapport fait au conseil général des hos-
pices par — , sur l'état des hôpitaux, des
Hospices et des secours à domicile à Paris,
depuis le 1" janvier 1801 jusqu'au 1" jan-
vier 1814. PaHs. M^Huzard, 1816, in-4.
MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DES
PRISONS (Un), (mL dég, [le vicomte de
Montmorency].
Visite des prisons du département de la
Mayenne. Paris, de Vimpr. royale, décem-
bre 1821, in-8.
MEMBRE DU COTÉ GAUCHE (Un), ps.
[le baron F. de Reiffenberg].
Lettre d' — à M. Casimir Périer. Paris,
1830, br. in-8.
On trouve k la nite < TÉpltre da général des Jé-
Boitea à on jeune Père ».
MEMBRE DU GRAND CONSEIL (Un),
aut. dé(j. [François Clavbl].
Essai sur les communes et sur le gou-
vernement municipal dans le canton do
Vaud. Lausanne, 1828, 2 vol. in-8.
MEMBRE DU PARLEMENT (Un), /».
[Merivalb, Anglais].
Hommes d'État de FAngleterre : I. Lord
Brougham. — IL O'Connell. — III. Lord
Grey. — IV. Sir Robert Peel. — V. Lord
Wellington. — VI. Lord Durham (trad.
de Tangl.).
Imprimé dans la « Revue des Deax Mondes ».
m« série, t. 1 et 2 (1834)^ IV* série, t. 8 (1835).
11. lSetU(1838).
Ces portraits, écrits en anglais pour « la Reroe des
Deux Mondes », et traduits ensuite en français, n'ont
jamais été publiés antre part.
MEMBRE DU PARLEMENT D'ANGLE-
TERRE (Un), aut. dég. [sir Henry Par-
nell].
Coup d'oeil sur les avantages des rela-
tions commerciales entre la France et
l'Angleterre, basées sur les vrais principes
de réconomie politique. Trad. oe 1 angl.
[Publié par M. le docteur Bowring]. Paris,
Mect. Bossange, 1832, in-8, 46 pag.
MEMBRE DU TIERS-ÉTAT (Un), aui.
dég. [Ch.-J. Pangkoucke].
Avis d' — sur la réunion des ordres.
Paris, le 2 avril 1789, in-8. V. T.
4- MEMBRE D'UN COLLÈGE ÉLECTO-
RAL D'ARRONDISSEMENT ET DE LA
LÉGION D'HONNEUR (Un) [M. A. Jul-
lien].
Un dernier mot sur les élections..., par
— . 1816, in-8.
MEMBRE D'UN CORPS (Un), aut. dég.
[Voltaire].
Idées républicaines. Sans date (1762),
in-8.
Les éditeurs de Kehl avaient intitulé cet écrit :
« Idées répuMicaines > , par un citoyen de Genève.
M. Beuchol l'a donné dans le tome XL, ou IV* volume
des c Mélanges • de son édition de Voilaire, sons le
titre que porte l'édition originale, in-8, sans date, mais
qui doit être de 1762, année de la publication du
« Contrat social », dont les « Idées républicaines » sont
une aitiqne. 11 semble à M. Ueuchot que c'est une er-
reur d'avoir daté cet opuscule de 1765, comme l'ont
Tait les éditeurs de Kehl. L'éditeur que nous venons de
nommer a rétabli les paragraphes LI à LX d'après
l'édition originale; c'est sans doute parce que ces pa-
ragraphes se retrouvent en partie dans le c Commen-
taire sur l'Esprit des lois » qu'on les avait retranchés.
C'est aussi d'après l'édition originale que le même
éditeur a subdivisé eu plasieurs paragraphes ce qui,
dans les éditions de Kehl et autres, n'en forme qu'un
1115
IfEMBRES
MENVIULE
1116
H- MEMBRES DELÀ SECTION D'AGRI-
CULTURE DE L'INSTITUT DE FRANCE
(les) [Thouin, Parmemtier, etc.]
Nouveau Cours complet d'agriculture
théorique et pratique, par — . Paris, 1809.
13 vol. in-8.
MEMBRES D'UNE OPPOSITION (LES),
pi. [P. MADaOLLB].
Lettre de la Logique à la Puissanoe. Pa-
ru, 14 décembre ISaO, in-8, 40 pag.
MEMBRES DU CONSEIL GÉNÉRAL DU
DÉPARTEMENT DES BOUCHES -DU -
RHONE (Un des), aut, dég, [DessouersI.
Notice sur M. d'Anthoine, baron de
Saint-Joseph, ancien maire do Marseille,
par —, son ancien adjoint à la mairie. Pa-
ris, M^ VÀgasse. 18â6, broch. in-8.
MEMMIUS GEMELLUS (Caïus), ps.
[Voltaire].
Lettres de — à Cicéron. 1772, in-8.
Réimprimées dani le tome XXXII da Voltaire Beats-
marchais. Ces Lettres, aa nombre de trois, sont pré-
sentées eomme étant de Gaïos Memmins Gemellos :
elles auraient été tradvites dn latin sur «n manvscrit
de la bibliolb^ne do Vatican, en russe, par l'aniral
Shemnetof. et dn rosse en ftinçais ; nais elles ont été
composées par Voltaire.
Les « Lettres de Memmins > forent imprimées poor
la première fois dans le seizième volnme de l'édition
iii-4 des Œuvres de Voliaire (daté de 1771). Les
« Lettres de Memmins >, dont Voltaire parle dans sa
leUre k d'Alembert, dn i7 novembre 1771. fareot ré-
imprimées, en 1772, dans le tome DC et dernier des
c Questions snr TEncycIopédie > , avec on Avertissement
ainsi conço : « Nous croyons ne pouvoir mieux terminer
ce neuvième volnme que par une nouvelle édition des
c Lettres de Memmins à Cicéron > , que tons les savants
ont reconnues unanimement pour être de Memmius *.
Malgré cet avertissement, ce n'est jamais à d'antres qu'à
Voltaire qu'on a fait honneur des c Lettres de
Memmius ».
4- MEN (M. Fr.), de Semur [François
Menassier-LestreJ.
Unité de l'univers, ou la Clef des systè-
mes. Paris, 1802, in-8.
4- MÉNARD (ThéophUe) [J. E. Roy,
ancien professeur].
I. Histoire de Fénelon. 1839.
II. Ferréol, ou les Passions vaincues
par la religion. 1840.
in. Divers ouvrages d'éducation pour
lesquels nous renvoyons au « Catalogue
général » de M. 0. Lorenz, tom. IV, p. 443.
MENART (le sieur), docteur en théolo-
gie, ps. [Godefroy Hermant].
La Vie de saint Jean Chrysostome, pa-
triarche de Constantinople et docteur de
l'Eglise. Paris, Savreux, 1664, in-4 ;
1665, in-8.
MENDIANT (Un), ps. [P.-J.-B. Nou-
garet].
Lettre d' — au public, contcHiant qud-
aues-unes de ses aventures et ses ré-
exions morales. Nouv. édition. Paru.
ValUyre. 1765, in-12.
-f-Qnérard. dans la Table des Superckeriei. attribnc
cette leUre à Fr.-Fétix Nogaret. en faisant observer «{«e
Barbier, n» 9726, signale P.^.-B. Koisaret cohk
l'anteor de cet opnscole.
MÉNIPPE, iw. [GiANPŒTEi, Coreel.
Chiquenaude sur le nez de M. Dunin,
président de l'Assemblée législative. Dédié
au citoyen J. Miot, représentant de la
Nièvre. Paris^ Garnier frères, 1850, in-16,
32 pag.
L'auteur reproche à M. Dnpin d'avoir, poar am
c Précis historique du droit romain », copié de loass
fragmenU de la c Historia joris cirilis roauii • . de
Heineccius, qu'il n'a foit qne mettre en fiiBcais. aaos
citer sa sonrcOt et d'avoir lait usage de qoelqnes pota-
ges de Bossoet sauf le dler. Les preuves ensoat dooDées
sur deux colonnes.
Sur la couverture de cet écrit est annoncé, eomse
étant soos presse, on antre ouTrage do ménae aolair,
intitulé : « Des droiU de la littératnre envers U Réiml
bliqoei.i wl.iB-18.
MENT (lechev. de), ps. [de Mo!m-
coubt].
Etrennes badines, ou le Poète de Cour,
relation comiquement fidèle, par le cheva-
lier de Ment..., ci-devant capitaine d'in-
fanterie (par de Monticourt, alors lieute-
nant de robe-courte de la prévoté de
l'Hôtel, et Afforti, Fun des secrétaires de
la Chancellerie) (vers 1739), in-8.— Réim-
primé dans le «Conservateur», de Bniix
et Turben, en septembre 1758.
L'histoire qui fait le fond de cet écrit est Téritalrie.
mais un peu brodée. Les acteurs étoient M. deHooticoort.
qui jone le rdle de mUord angk»s ; le sieor C«U^.
connu par ses chansons, c'est lui qui passe poar le «»-^
let de chambre du milord ; et le sieor d'Aiboolin, te
prétendu Balbin, principal o^e!L de la pièce, étoit If
sieur Tapio, greffier i FontainebleaB. Le prix de poésie
qui lui est adjugé n'étoit qu'une manière Imw^^jt de k
dédommager des repas qu'il avoit doutés par une sotte
vanité aux acteurs de la pièœ et aux antres convives que
ceux-ci menoient ches lui. La scène s'est pass^ à
Fontainebleau. {Note tirée par A. A. B^r eu Cata-
loffue manutcrit de Vabbé Goujet»)
-h MENOSIER DE NEVERS (le) TAdam
Billadt]. ^
Claquet de la Fronde sur la liberté des
princes, avec une élégie aux dames fron-
deuses, par—, S. /., 1651, in-4.
MENVILLE (le docteur), médecin du
ministère des travaux publics, etc., p/a-
giaire.
Histoire médicale et philosophique de la
femme considérée dans toutes les époques
principales de sa vie, avec tous les cnaoge-
1H7
MÉPHISTOPHËLËS
MÈRE
Ulâ
meots qui 8urviennent dans son physique
et son moral, avec Thygiène applicable à
son sexe et toutes les maladies qui peu-
vent Tatteindre aux différents âges. Impr.
de CrapeUi, à Paris, Paris, Amyot, Lobé,
1H45,3 vol. in-8.
Compilation de littérature médicale, bitc à coops de
ciseaux, ainsi qne l'a prouvé, peu de temps après son
apparition, H. Edouard Anbert, dans la « Gazette mé-
dicale ». en 1845. M. Menville en a-Uil été le mettenr
en œuvre? là est encore la question.
MÉEiflSTOPHÉLÈS, ps. [Paulin Ni-
BorsT. auteur d'articles 6i^& de ce nom
dans « rOEil du Diable», journal dont il
était le rédacteur en chef).
-+- MBPHISTOPHÉLÈS,
Pseudonyme employé par plusieurs jour-
nalistes, notamment par M. A. Wolfp,
dans le « Diable à quatre », pamphlet
politique hebdomadaire publié à Pans en
1«>8, avec MM. Villemessant, A. Duchesne
et Ed. Lockroy.
MERCANDffiR ou MARCANDIER (le P.).
Voy. MARCANDIER.
MERCATOR (Ant.), ps. [Jac. Cujacius].
Antonii Mercatoris notata ad Joannis
Robert! animadversiones juris. Biturigi
^u«, i581,in-4.
J. Robert fit imprimer l'année suivante une réponse à
la critique du Cojas. (Baillet, t Auteurs déguisés »
pag. 48 et i59« édit. in-18.) A. A. B— r.
4- MERCATOR (Grérard) [Gérard Kaup-
vann].
Ce célèlire géogcaphe traduisit en latin son nom de
famille allemand.
Voir c Gérard Mercator, sa vie et sesœnvreà ». par
Van Raemdonck, Saint-Nicolat, 18G9. in-B, travail
estimable dont il a été rendu compte dans la « Revue
des Deux Mondes >. 15 novembre 1869. p. 508-512.
-h MERCEY (Frédéric de) [Frédéric
Bourgeois de Mercey, né en 1805, mort
en iSOO].
Ses ouvrages concernent surtout les beaux-arts on
des relationt de voyages. Voir la « Littéral, française
eoutemponinu «. et lu « Catalogue général » de
M. 0. Loreis.
MERCIER, trad. apocr. [Pierre-Alph.
GUYSl.
La Maison de Molière, comédie en quatre
actes, imitée de Goldoni (par Pierre-Alph.
Guys); représentée à la Comédie-Fran-
çaise sous le nom de Mercier. Paris^
i787, in-8.
c Biographie universelle », t. XDC.
4- MERCIER (Pol.) [Polydore Mercier,
auteur dramatique].
Voir le « Catalogue général de M. Otto Lorens »,
i. m, p. 348.
+ MÈRE (Une) [Fabbé Monnet].
Lettres d' — à son ûls, pour lui prouver
la vérité de la religion chrétienne. Paris.
1768, 3 vol. in-12 ; 1776, 3 vol. in-12.
-h MÈRE (Une) [Madame Jean Rous-
seau].
Conseils d'— à ses filles. 1789. Paris,
imp. R(Bderer,,Bn IV, in-lâ.
Tiré i 50 exempl. non destinés an coauiercu.
Ordinairement aUribué i M** Roderer. mais à
tort. P. J.
+ MÈRE (Une) [Madame Massenet, née
Mathieu].
Base d'instruction donnée par — à son
fils. Strasbourg, an X, pet. m-lâ, 131 p.
MÈRE (Une), aut. dêg. [M™ la baronne
Trinette de Dieudonné de Corbeck-Loo,
née de Joestens ou Joostens].
Poésies dédiées par — à ses enfants.
Leuvain, de l'imnr. de Van^Linthout et
Vandenzande, s. a. (1847), gr. in-8, 91 p.
sans la table, avec encadrements, vignettes
et titres, gravés sur pierre par P. Barella.
Ce n'est qu'avec timidité que nous soulevons le voile
derrière lequel se cachent cette poésie de ménage, ces
mystères de famille, ces épaorbeuients d'une mère qui
emploie, pour former le cœur de ses enfants, les res-
sources d'un esprit cultivé et d'une imagination reli-
gieuse et tendre ; mais l'histoire littéraire est curieuse à
l'excès et aime d'aulant plus à pénétrer un secret qu'on
semble s'obstiner davantage à le tenir dans l'ombre.
Le volume dont nous venons de donner le titre ne se
vend pas et n'a été distribué qu'à un petit nombre de
personnes amies. C'est une confidence qui n'est faite
({n'a très peu d'initiés. Voici le contenu du recueil :
A mes enfants ; — A ma fille, aux approches de sa
première communion ; — Cantique après la première
communion ; — le Jugement dernier, morceau lyrique ;
— Dieu ; — A Marie ; ~ T Angélus ; — NoSI ; —
Retraite aimée; — A madame D (De Uan d'At-
tenrode), qui venait de perdre sa flUet âgée de cinq
ans ; — Patrie, honneur, vertu, à mon fils ; — Cou-
plets chantés par ma fille à la fête de son père, jour
anniversaire de notre mariage, 24 août 1849; —
Couplets chantés par ma fille, h la fêle de sa mère ; —
Mes enfants, à leur père, le jour de sa (été. 1843;
— les Alpes; — • Anniversaire du mariage de mes
parents, 6 février 1889 ; — Mariage de ma cousine,
septembre 1829 ; — Jésus modèle des enfants.
Antérieurement cette dame avait déj) publié sous le
voile de l'anonyme :
« Aux Femmes » poème. Louvain, de Vimfn'. de
Vanlinthout et Vanden%ande, 1846, gr. in-8 de
51 pages encadrées, le fàux-titre en couleur avec des
arabesques.
De même que le volume précédemment cité, celui-ci
n'a pas été mis dans le commerce.
Poème dans lequel, à travers beaucoup d'inexpérience,
l'on remarque des pensées nobles et assez bien expri-
mées, des convictions sincères et respectables, un esprit
cultivé et l'habitude des coryphées de l'école religieuse
et néo-catholique. Il n'a été tiré qu'à un très-petit
nombre d'exemplaires sobrement distribués à de rares
1119
BfÈRE
MERLIN
lliO
amis. (Baron F. de RsimiuBiRO, « Bull. daBiblioph.
belge «. t. m. p. 389 ; t. IV. p. 246.)
+ MÈRE (Une) [Madame L. Séuaud].
Les Nourrices démasquées, Variétés du
jouraal « la Patrie », du 27 octobre 1851.
MERE (la baronne de), nom nobiL
[BaossiN DE Mbrk, née Guénard].
La Morale évangéligue mise en action,
ou les Soirées du château de Valbonne.
Ouvrage destiné à l'instruction et à Tamu-
sement de la jeunesse, etc. Paris, Caillot,
i830, 2 vol. in-12, avec 12 grav.
MÈRE SOTTE, ps, [Pierre Ghingorb].
Les diverses Fantaisies des hommes et
des femmes, composées par—. Paris, Den.
Jamt, 1538, in-16.
-{-Il existe ane aatre édilion, Parié, E. Groulleau,
1551, iii-16. et le « Manuel du Libraire » décrit en
détail cinq éditions antérieures. in<4 et sans date. Cet
ouvrage, en vers et en prose, fort recherché des bi-
bliophiles, contient des Imitations on des traductions
d'une trentaine d'histoires tirées des « Gesla Roma-
norum »; Gringoire les a accompagnées de longues ré-
flexions en vers.
-h MEREAUX (Amédée) [Jean-Amédée
Lefroid db Merbaux, professeur et com-
positeur de musique, né en 18021.
Des articles de critique musicale.
4- MEREDITH (George) [sir G. Rulwer
Lytton, fils du célèbre romancier anglais
contemporain] .
Plusieurs romans, presque tous traduits
on français.
V. « l'Intermédiaire », n, 411.
MÉRIADEC, p*. f Edouard RicherI.
Les (Cosmopolites et le Pêcheur, 0mpr,
de Mellinet'Malassis, à Nantes), Paris, Ray-
nal, 1825, in-12.
-f- Voy. Qnerard, « France littéraire «, XII, 383.
-h MÉRICLET (A. G. de) , 8* d'agent
de change [Antoine Guitton, mort à Lyon
en janvier 1861].
L La Bourse de Paris. Mœurs, anecdotes,
spéculations et conseils, par — . Paris,
Giraud, in-lG de 4 fcuil. 3/i.
Le même onTrage sous ce titre : la Bourse de Paris.
Mœurs. — Anecdotes. — Spéculations et conseils pour
y faire valoir ses capitaux, Paru, Dentu, 185G, in-18.
5 feuil. — II1<: édit., revue et augm. Parit, le même,
1858. in-18, 4reuil. 4/9.
II. Nouveau Tableau de la Bourse de Pa-
ris, conseils aux spéculateurs. Paris^ Dentu,
1854, in-18 de 5 fcuil. 4/9.
ni. Nouveau Tableau de la Bourse de
Paris. Mœurs, usages, spéculations et con-
seils pour y faire valoir ses capiUiux. Euliè-
rement inédit, Paris, le même, 1859, in-18
de 216 p.
IV. La Bourse de Lvon. Spécolations,
conseils et anecdotes, hyon, Vinglrinier :
Paris, le même, 1859, in-i6 de 173 pag.
V. Mémoires d'un bourgeois de pro-
vince. Paris, 1854, in-12.
VI. Physiologie de l'esprit. Paris, 1847,
in.18.
VIL Pierre. Paris, 1862, 2 vol. m-12.
-h MÉRINOS [MoDTON, anci^ procu-
reur impérial à Rodez].
Des articles dans Fancien « Figaro >.
-h MERIS [N. Thkil, professeur au lycée
Saint-Louis].
Les Désœuvrés, comédie en 3 actes et
en vers, représentée sur le Théâtre-Dé-
jazet, le 14 mars 1869. M. T.
-h MERITENS (Allart de).
Voy. Tom. I, col. 268-269, [Alulrt de
Meritens et Allart de Tuerase].
MERLE et OURRY, apœr. [Boet de
Saint- Vincent].
La Fille grenadier, comédie en un acte.
mêlée de couplets. Paris, Barba, 1817,
in-8.
Cette pièce, représentée avec succès sar le Uiéàtre as.
la GaitA. el à lacpielle MM. Merle et Onrry oat pirèté
leurs noms, est un délassement de Bory de Saini-Vis-
cent ; ce n'est pas la seule pièce qu'il ait composée :
on lui doit encore quelques comédies espagnoles dont
l'une fut jouée à Séville. sous le titre du « Mariai^e par
billet de logement ».
+ MERLIN, aul^r supposé.
Prophéties de — . Pans, 1498, 1505,
in-fol.
Consulter à l'égard de ces éditions et de qaetqoâ»
autres sans date le c Manuel du Libraire »,
Nous nous bornerons à un bien petit nombre d'indi-
cations an sujet de ce personnage, qui jone un si gnnd
rdle dans les romans de la « Table ronde >,' nais dont
l'existence est des plus contestées.
« Merlin l'enchanteur », par M. Qoinet. Pari»,
iSOO, 8 vol. in-8. Voir entre antres articles sur ce
poème en prose, œuvre étrange où s'unissent le ton
épique et le ton familier, celui de M. Laureot-Pidiat
dans la « Correspondance littéraire », t. IV. p. 522.
L'auteur dit dans sa préface : c Voici l'œuvre sur la-
quelle je dois être jugé, car dans aocnne antre je UfC
mettrai autant de moi. »
On trouve dans le curieux volume publié à Stuttgart
en 1840 par M. A.-P. Gfhsrer c Propbets Tetercâ
pseudepigraphi » <iu-8, XIV et 438 p.) : c Gaofndi
de Monemuta Vita Merlini ex mss. LondinJeasibos
primum édita per Franciscnm Michelinm et Thomaai
Wrighliom jam récusa (p. 363-436).
N'oublions pas un ouvrage récent : « Merlin, or Um
Karly history of King Arthur, a prose romance ». EdiUd
by H. B. Wbeatley. Lùndan, 18G9, in-8.
D'après l'opinion d'un érudit anglais, M. Siiri«r$.
Arthur et Merlin ne seraient que Saint Germain
d'Aoxerre et son compagnon Saint Loup de Troyes ;
cette assertion est des moins certaines.
liât
MERLIN
MÉRY
1122
-h MERLIN (Mercedes Jaruco, comlessc)
[le marquis de Poudras].
Le Duc d'Athènes. Paris» Permain,
1852, 3voLin-8.
MERLIN COCAIE, ps, [Th. Folengo].
Histoire macaronique de — , prototype
de Rabelais. Paris, Toussaincts-Dubray,
1606, 2 vol. in-16.
-\- Celle tnMlncUon a répara en 1734. 9 vol. in~12 ;
une partie desexempl. porte également la date de lôOC.
Une édition pins récente, revue et corrigée par P.-L. Jacob
bibliophile, avec des notes et une notice par G. Bru-
net, a va le Jour en 1859, Paris, A. Delahayt,
in-16. La première édition du poëme latin est de Ve-
nise. 1S17, în-8; il existe de très-nombreuses réim-
pressions à l'égard denqaelles nous renverrons à l'ar-
ticle FoLKNGO dans le c Manuel du Libraire » . A l'é-
gard de lalradoaion publiée en 1606. Nodier s'exprime
en ces termes : < 11 est impossible de traduire un écrit
macaronique et souverainement ridicule de le tenter.
C'est cependant ce qu'on n'a pas craint d'essayer sur
les délicieoses macaronées de Folengo. qu'on appelle
avec quelque raison, dans celte maussade imitation d'un
ouvrage charmant, le prototype de Rabelais. Quoiqu'il
y ait dans cette c Histoire macaronique > tout ce qu'il
faut d'imagination et d'esprit poar dérider le lecteur le
plus sévère, c'est la travestir honteusement que de la
dépouiller de sa forme et de sa bizarrerie lexique. »
MERLIN UENCHANTEUR , écrivain du
V* siècle, aut. supp, [François Fournier-
PescayI.
Propnétie de—, recueillie par Thistorien
Turpin, moine de Saint-Denis, mort vers
Tan 800 (autre masque de M. Fr. Four-
nier-Pescay). 5. rf., in-8.
-f- MERORERT (le capitaine] [le docteur
Jules Rriois].
Voyage au fond de la mer. Paris, Co-
mon, 1845, in-8.
MEROVIR, prince des Suèves, pseud.
[François MazoisI.
Le Palais de Scaurus, ou Description
d'une maison romaine; fragment d'un
voyage fait à Rome vers la fin de la Répu-
blique. Paris, de Vimpr, F. Didot; Trmt-
tel et Wilrtz, 1819 et 1822, in-8 sur papier
fin, orné de 12 pi. gravées.
Livre intéressant, qui a eu beaucoup de succès et
£St rare aujourd'hui.
-|- Une troisième édition avec une notice biogra-
phique par M. Varcolier. Paris, Didot, 1860, in-8.
-^ Il a été tiré de l'édition de 1819 des exemplaires
sor grand papier vélin superflu, format in-4, dont le
prix d'origine était de 25 fir.
-f- U a pam une traduction allemande de cet ouvrage
accompagnée de notes, par Ch. et E. Westermann.
Voir nn article de Qnalremère de Qnincy. dans le
« Journal des Savants », mai 18â0, et la « Revue
Encyclopédique », t. IV.
MERSENNE (le p. Marin), apocr. [lord
Herbert de Cuerbury].
La Vérité des sciences contre les scepti-
ques et les pyrrhoniens. Paris, 1638,
in-8.
Suivant quelques écrivains, le véritable auteur est
lord Herbert de Cherbury, dont Mersenne n'a été que
le traducteur. Voy. la c Biographie universelle > à
l'article Mersenne.
-|- Lord Herbert de Cherbury publia à Paris en
1684 nn traité: c De Veritate, prout distingnitur a
Revelatione. a verisimili, a possibUi et a Cdso (réim-
primé en 1633. 1645 et 1666); il traduisit lui-même
son ouvrage en fhuicus : « De la Vérité en tant qu'elle
est disUncle de la révélation, du vraisemblable », etc.
Château de Montmorency, 1637, in-4.
-h MERSENNE (René de), ps. [Jacq.-
Max.-Benj. Bms de Saiot- Victor].
Deux Lettres sur les Voyages imaginaires
de M. de Chateaubriand dans FAmérique
septentrionale. Paris, Gamier, S. d,
(1849), in-8 de 136 pag.
La première leUre est sur le Mississipi et ses bords,
le Kentucky. etc. ; la seconde sur l'Hudson, le Voyage
dans les déserts, la cataracte de Niagara, les Flo-
rides, etc.
L'auteur prévient dans son Avertissement que deax
fragments de ces lettres ont été publiés . il y a bien
des années, dans one Revue française qui s'imprimait
à l'étranger, c l'Invariable *, qui paraît à Fribourg. en
Suisse. Le premier fragment y fut inséré en 1832.
4- MERVEIL (Grégoire) [Le Suire,
mort en 1815].
L*Aventurier françois, ou Mémoires de
-. Paris, 1784, 10 vol. in-12. 3*édit.de
ce roman.
M. Monselet a signalé ce roman comme offlrant de
rimagination et un certain mérite.
MERVILLE (de), ps. [l'abbé Brute de
Loirelle].
Les Ennemis réconciliés, pièce drama-
tic^e en trois actes et en prose, dont le
sujet est tiré d'une des anecdotes les plus
intéressantes du temps de la Ligue. La
Haye et Paris, Lacombe, 1766, in-8.
La majeure partie des exemplaires est simplement
anonyme ; mais il en est quelques-uns sur le fh)nli8pir«
desquels on lit le nom de Uerville : c'est donc un vrai
pseudonyme.
C'est à tort que quelques bibliographes attribuent
cette pièce à Guyot de Merville, qui s'était noyé l'année
précédente dans le lac de Genève. A. A. B~r.
MERVILLE, aut. déa. [Pierre-François
Camus, littérateur, ne le 20 avril 1783,
plus connu sous son nom maternel que pa-
ternel].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire ». à Merville, et la
« Littérature française contemporaine »,
t. V, p. 377.
MÉRY (Joseph-Eugène), poète et auteur
dramatique, né en 1798, mort en 1868.
Ouvrages qui lui sont faussement atlri*
bues :
36
1123
MÉSANGE
MESMER
1124
I. Lo Paquebot, comédie en trois actes
et en vers, représentée sur le théâtre
royal de TOdéon, le 4 avril 1847. Paris,
Gabr. Roux, Tresse. 1847, in-8.
Tiré de « l'Arlequin ttavage», comédie en 3 actes,
de Deiisle de la Drevetière. Parit, 17S8.
IL L'Arbitre des jeux, accompagné de
petits poèmes historiques. (Par Louis-
François Raban). Part*, de fimpr. de Cra-
pelet. — Gonet, me des Beaux-Arts, ». 6,
1847, in-32.
Une pièce de vers qni se tnmve en tète de ce petit
volume est la senle chose qni soit de M. Méry.
-4- MESANGE (leR. P.), cordelier [Tys-
SOT DE PaTOT].
La Vie, les Aventures et le Voyage de
Groenland, par — . Amsterdam, 1720, 2
vol. in-12.
Voyage supposé.
MESENTHÈRE (le docteur), ps. [Michel
MASSON, Ad. DE RlBBING, KOCUEPORT et
Vallou de Villeneuve].
Les Pilules dramatiques, ou le Choléra-
Morbus, revue critique et politique. Re-
présentée sur le théâtre des Nouveautés,
le 11 février 1831. Paris, Riga, 1831,
in-8.
4- MESETHOS (J. L.) [Théodore Bas-
tins].
La Comiphonie, ou les Femmes dans le
délire. Paris, 1830, in-12.
MESUER, et plus correctement MEL-
UER (Jean) (1), curé d'Etrepigny en Cham-
pagne, incrédule célèbre, auteur supposé,
I. Extraits des Sentiments de Jean Mes-
lier, adressés à ses paroissiens, sur une
partie des abus et des erreurs en général
et en particulier. (Publiés avec un Abrégé
de la vie de Jean Meslier, par Voltaire).
1742 (1762), in-8, 03 pag.; — 1703, in-8,
64pag.
Barbier en cite nne édiliou sons le titre de « Senti-
ments dn curé Meslier », 1742, m^mo format.
Cet ouvrage a été condamné à eire brûlé par arrèl
du Parlement de Paris ; la Cour de Rome le condamna
anssi par décre.l du 8 février i775.
Jean Meliier, flls d'un ouvrier en serge du village
de Maxemi. et curé d'Étrépigny en Champagne» est
mort en 1729, âgé de C4 ou 65 ans. Anacbarsis
Clootz avait proposé à la Convention nationale d'ériger
une statue à re digne prêtre. Cette proposition n'eut
pas de snHe.
On trouva chez le curé Mellier, après sa mort, dit
Voltaire, trois copies d'un gros manuscrit, entièrement
de sa main, et qu'il avait intitulé < Mon Testament » ;
c'est de ce manuscrit qu'on a extrait l'ouvrage publié
sous le titre de c Testament de J. Meslier » . Cet extrait
(1) Les registres baplistaires de Mazemy, où il est
né, portent Mellier; il signait Metlier.
de la première partie seulement dn mannscht de Md-
lier est dû à Voltaire, qni le publia poor la prenière
fois en 1762 (sous la date de 1742).
Le précis du Testament de Mellier, bit par Voltaire,
n'a point été inséré dans l'édition de ses Œuvres don-
née par Beaumarchais ; mais Naigeon l'a £ait entref
dans le c Dictionnaire de la philosophie ancienne et
moderne • de l'Encyclopédie méUiodique, tome m, ar-
ticle Mbslibr.
Ce fut Thieriot qni. le premier. parU de Meslier à
Voltaire (voy. la lettre du 30 novembre 1735). Il 5
avait six ans que ce curé était mort , et œ ne fut qœ
plus de trente ans après que parut ■ l'Extrait dn Tes-
tament ». Voltaire en envoya nn exemplaire à Dami-
lâville, le 4 février 1762. Cette première édition a
63 pages in-8. On avait, dans cette édition, oublié
« l 'Avant-propos » ; cette omission fat réparée dans la
réimpression en 64 pages, dont Voltaire envova un
exemplaire à d'Argental, le 31 mai. A la fin de ces
deux éditions, on lit : t Ce 15« mars 1742 >. Cette
date indique, non l'année de l'impression, mnis Uwt
au plus celle de sa confection, si d'ailleurs, ce qni est
plus probable, ce n'est pas une date sopposée.
L'extrait du Testament du cnré Meslier a eorore été
réimprimé à la suite du livre dn baron d'ilolbnch, in-
titulé c le Bon sens ». etc. (Voy. plus bas), cnvra^^
qu'un éditeur a présenté pins tard an public soos le
titre de « Catéchisme dn cnré Meslier ».
M. Beucbot. qni avait déjà admis • l'Extrait au
Testament de Meslier » dans son édition de Voltaire,
in-12, publiée ches madame Perronnean. l'a encore
admis dans sa grande édition, tome XL, qnatrième vo-
lume des c Mélanges ».
II. Le Bon Sens, ou idées naturelles o^v
posées aux idées surnaturelles (par le baron
d'Holbach) . Londres (Amsterdam,M. M, Re^, )
1772, in-12.— Autre édition, sous le nom
de feu M. Meslier, curé d'Etrepigny. Rome
[Paris), 1791, in-8. — Nouvelle édition,
suivie du Testament du curé Meslier (ou
plutôt du précis fait par Voltaire de la pre-
mière partie de ce fameux testament). Pa-
rti, Bouqueton, Tan V de ta République
(1792), 2 vol. pet. in-12. Paru, 1833,
in-12.
M. Boulliot a consacré, dans sa « Biographie ar-
dennaise ». un bon article à J. Mellier ; l'esprit prêtre
s'y fait seulement trop sentir.
Un portrait sans nom est joint à l'édition de 1833.
et on parait le donner pour celui de Meslier; en réa-
lité il représente l'abbé Maury. C'est nne drconstan*^ a
inscrire parmi les v Apocryphes de la peinture •. «kt^ei
traité avec esprit par M. Feuillet de Couches.
-)- Voir dans les t Mélanges extraits d'une petit«
bibliothèque », par Ch. Nodier, le chap. XXI : * Dn
curé Meslier, de ses manuscrits et de leur anthenticilé
relative. » Voir aussi l'article de M. Weiss dans la
« Biographie universelle», tom. XXVBl. et celoi àc
M. Albert Franklin, dans la c Nouvelle Biographie gé-
nérale, t. XXXIX.
11 a été publié à Amsterdam en 1865, 3 vol. is-4{.
t le Testament de Jean Meslier », ouvrage inédit, pri-
cédé d'une préface, d'une étude biographique, etc.. par
Rudolph Charles (N. C. d'Ablaing van Giessenbnch).
+ MESMER (M. ) [Bergasse].
I. Lettres de M. — à M. Vicq-d'Azvr,
1125
MESNÂRD
MÉTASTÂSIO
1126
et à MM. les auteurs du « Journal de Pa-
ris ». Bruxelles, 1784, in-8, 30 p.
IL Lettres de — à MM. les auteurs du
K Journal de Paris », et à M. Franklin.
178i, in-8, 14 p.
m. Lettre de — à M. le comte de C***,
du 31 août 1784, suivie de la copie delà
reqiiOte de Nosseigneurs du Parlement en
la grand'chambre. 1784, in4, 11 pag.
+ MESNARD (J.-B.). vs, [Lesalopier].
Dix jours de rè^e ae Rotnschild i*% roi
des Juifs, ou Notes pour servir à l'histoire
de la fondation de la monarchie de ce sou-
verain. Paris, in-18, 45 pag.
Voy. « RoUuchUd l*r, ses ralets et son people ». par
G. Dainitaen» 1846, in-lS.p. 35.
MESSAGER DE LA PAIX (LE), pseud.
[Bbaunis de Chantbrainb des Vibites].
Le Hola des gens de guerre, fait par — .
Paru. A, Champenois, 1614, in-8. V. T.
MESSALINUS(Valonius],p«. [Claudius
Salmasius].
Waloni Messalini de episcopis et près-
byteris contra D. Petavium Loyolitam dis-
sêrtatio prima. Lugd, Bat,» 1641, in-8.
MESSANCE, receveur des tailles de l'é-
lection de Saint-Etienne, ps. [de La Mi-
cuAUDiÈRB, intendant de Lyonj.
Recherches sur la population des géné-
ralités d'Auvergne, de Lyon, de Rouen, etc.
Paris. Durand, 1766, in-4.
Les aatears de la « Biographie universelle > disent
qae cel onvrage est ie fruit des loisirs de Tabbé Audra.
depuis professeur d'histoire à Toulouse, et de ses liai-
sons afec II. de U Michaudiëre. intendant de Lyon.
D'un antre côté, Beguillet, dans son w Traité de la
connaissance générale des grains », t. II. p. 704. as-
sure qu'un magistral a bien voulu nous donner cet excel-
lent ouvrage sous le nom de M. MesJiance. Ne peut-on
^1S, d'après ces détails, regarder M. de La Michan-
dière comme le principal auteur de ces « Recherches? m
Grimm partage cette opinion. V. sa c Correspondance»,
première partie, t. V. p. 310. A. A. B— r.
MESSIAS (le R. P.), ps. [l'abbé Henri
Congnet, chanoine honoraire de Soissons,
helléniste distingué, né en 1795], éditeur,
sous ce nom d'emprunt, d'une « Biblio-
thèque pieuse » .
MESSIEURS (UN DE), auL dég. [l'abbé
Chauvelin].
Compte rendu par un de Messieurs sur
les Constitutions des Jésuites, le 1 7 avril
1761, in-4.
Le 18 juillet de la même année, le môme auteur
prononça un discours, publié sons le titre de « Compte
reiida par nn de Messieurs snr la doctrine des Jé-
suites a. Voyei la « Biographie universelle ».
A. A. B— r.
+ MESSIEURS (un de ces) [CuauheixJ.
La petite Encyclopédie, ou Dictionnaire
des philosophes, ouvrage posthume d'~.
Anvers. J. Gasbeck. 1772 et 1781, in-8.
Catalogue de Sepher. p. il8. A. A. B— r.
-h MESSIEURS DE L'ACADÉMIE DE
LYON (Un de) [l'abbé de U Croix].
Etat des baptêmes, des mariages et des
mortuaires de la ville de Lyon pendant
vingt-cinq années, depuis 1750 jusqu'en
1775, par — . Lyon, 1776, in-4.
+ MESSIEURS DE L'ACADÉMIE DES
SCIENCES [Claude Perrault, Dodart et
autres].
Mémoires pour servir à l'histoire natu-
relle des animaux et des plantes. (Nouv.
éd.) La Haye. 1731, in-4; Ami.. 1736,
in-4.
La première édition est de 1671, anonyme.
-h MESSIEURS DES ENQUESTES (Un
de) [Lambert, d'après le P. Lelong].
Discours d'— au parlement sur l'Ins-
truction pastorale de M. l'archevêque de
Paris, et sur l'imprimé intitulé : a Nou-
velles observations, etc. » Du lundi 16
janvier 1764. (S. L n. d.), in-12.
MESSIN (Un), aut. dég. [Didier Moav].
I. Les R'venans, comédie en deux actes
(en prose) et en patois messin ; par l'franc
Messin Romy. Metx. Pierret, 1823, in-8.
II. L'Heureux jour, comédie en un acte
(et en prose), mêlée de chants ; par un
Messin du temps d'Henri IV. Metz. Co//t-
gnon, 18:26. in-8.
UI. Le Bon Roi, ou Charles X l'Affable
à Metz : comédie en un acte et en prose,
mêlée ae chants ; par un Messin auteur
de plusieurs ouvrages en l'honneur dos
Bourbons. Metx. de l'impr, de S. Lamort.
1828, in-8, 72 pag.
+ MESSIRE JEAN (de l'Union des
poètes), [Quentin Mairel ?]
Poésies. Paris. 1858, in-12 de 20 p.
MESTRE-HUE (Prosper), ps. [Scévole
Bée].
Pâquerettes, poésies. Paris, Souverain,
1842, in-8.
MÉTAPHYSICIEN (Un), ps. [J.-H. Mar-
chand].
Hilaire (ou Hvlaire), parodie de « Béli-
saire ». Amsterdam {Paris). 1767, in-12.
METASTASIO (l'abbé),/?*, [l'abbé Pierre-
Bonaventure Trapassi, l'un, des princes de
la poésie italienne].
Pour la liste des éditions et des traduc-
tions françaises de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire», à Mbtastasio, et le
« Manuel du libraire».
1127
METilODIUS
MEURSIUS
1128
-h MÉTHODIUS (saint), aut, sup.
Prophéties.
Une traduction de ces prédictions, imitation mal
faite de « l'Apocalypse », se trouve dans le « Dic-
tionnaire des Apocryphes », tom. II, col. 615. On est
incerlain sur l'époque où elles ont été composées, mais
elles remontent à nne hante antiquité. Le texte grec
a été inséré dans les « Mooumenta Patmm ». BatiUœ,
1555. in-fol.. t. 1. p. 93
On a attribué i saint Méthodins quelques antres
écrits dont la supposition n'est pas dontense.
MÉTROPHILE (Michel), ps. [Michel de
CUBIÈaBSl.
Opuscules poétiques. Avec cette épi-
graphe : a In tenui labor. » Paris, 1791,
pet.in-12.
c Tout mérite d'être cité dans ce charmant ouvrage ;
on ne sait quelle pièce choisir, tant on est enchaîné par
la finesse et le charme qui régne dans ces opuscules;
en nn mot, c'est un agréable parterre, où chaque fleur
est éclipsée par celle qui la précède ou qui la suit. Ge
tolnme peut servir de tome 1V> à l'édition de M. Con-
ret de Villeneuve, qui a paru en 1780.
Ge petit volume renferme cent quatrains sur cent
poètes vivants, et il ne sera sans doute pas un de ces
auteurs qui n'aime & se contempler dans le quatrain
qui le caractérise. Chaque portrait, quoique flatté, est
ressemblant. C'est le Parnasse français en miniature. •
(t Mercure de France », S5 juin 1791.)
METTERNICH (le prince de), aut. iupp,
[Ch. DB Saint-Maurice].
Mémoires du — . Prem. partie (et uni-
que).
Imprimés dans le journal « la Semaine,» IV* année,
n«« 23 à 29, et 37 à 41 (1849).
C'est une véritable mystification que la diiection de
ff la Semaine » trouva trop prolongée par 12 numéros;
elle refusa d'en imprimer davantage.
Ces Mémoires ont été néanmoins traduits en alle-
mand, par Louis Simon, et imprimés à Brème, en 1849.
METZ (François)./», [le baron Louis de
BilderbeckI.
Avec M. Mar.-Joseph Pain : le Portrait
du duc, comédie en trois actes et en prose.
Paris, Barba, 1805, in-8.
MEULEN (Van der). Voy. VAN DER
MEULEN.
MEURAY, anagr. [Fr.-Mar. Mayeur de
Saint-Paul! , auteur de poésies légères,
imprimées dans les recueils poétiques, de
1779 à 1796, dans les <t Etrennesdu Par-
nasse » et le « Réveil d'Apollon », entre
autres.
MEURET (André).;?*. [Ferdinand II li-
NAUXl.
de
in-8
1. Voyage industriel et bibliographique
Liège a Verviers. Hervé (Liège), 18i4,
II. Voyage romantique dans le pays de
Liège. Hervé {Liège), in-8.
(7 1 III. Souvenirs d'une excursion au manoir
de Longpré, extrait d'impressions de voya-
ges non destinées à l'impression. Hâre
(Liège), 18i5, grand in-8 de 16 pages.
Cet auteur pseudonyme prend les titres de membre
du club des bibliophiles de Verriers, et de la société
Crttry d'Hervé.
Y a-t-il réellement un f club de bibliophiles • i Ver-
viers? Nous l'espérons, car nous ressemblons un p«a
à ce philosophe qui se réjouissait de retrouver des pas
d'homme. Quoi qu'il en soit, nous reoevons mie bro-
chure qui semble attester l'existence d'une pareille as-
sociation et prouver qu'à Verviers, cette ville de la mé-
canique et de la vapeur, la pâle de chiffons rédaîte eo
papier tient le pavé à côté de la laine tissée en draps
ou velours.
Si les bibliophiles de Verviers ont tons 17
et l'esprit de H. Meuret, nous leur faisnu notre <
pliment. Ils auront cause gagnée contre l'esprit de fa-
brique, trop disposé à n'avoir pour les livr» qve de
superbes dédains. — De Rc, « BuU. dn Biblioph.
belge ji, t. m, p. 84.
rV. Chasse aux souvenirs dans le pavs
do Liège. Liègey Félix Oudart, iSi6, in-Sy
81 pag. — r édition, 1847.
¥• Ribaulds, truands et femmes borde-
lières de la noble cité de Li^e. Paris
(Liège), ia«6, in^.
La plus grande partie de ces opuscules a para dans
la c Revue de Liège » sous le nom c d'Aadré Muret,
Liégeois pérégrinant i pied, de la Société royale d'Hor-
ticulture de Liège et de plusieurs autres Sociétés sa-
vantes ». U. Ferdinand Hénaux y a pris ce masque en
y insérant ces morceStux qui ont été tirés à part ; ce
sont les délassements de la retraite studieuse oè s'e«l
confiné l'auteur. U. Hénaux, loin d'imiter ceux qai cou-
rent sans cesse après la (aveur et les places, s'eolemie
avec une modestie opiniâtre. Quoique jeune, c'est n
philosophe pratique, aussi recommandable par les qua-
lités de son cœur que par celles de son esprit. Sérievx
et instruit, il badine enoore, et son badinage a du
trait et de la finesse. Témoin sa brochure intitulée
c Chasse aux souvenirs dans le pays de Liège ».
De Kg., c Bull, du Biblioph. belge », t. IV. p. 245.
-^- Voy. MuR£T.
MEURSIUS (Jean), ps. [Nie, Chobkr.
avocat au Parlement de Grenoble].
Joannis Meursii Elegantiae latini senno-
dis. Aloysiœ Siçeœ Toletanae satirae so-
tadicae de arcanîs amoris et Veneris. Sine
nota loci et anni. 2 vol. in-12.
Première édition de ce fameux ouvrage, publiée par
Etienne Roger, suivant les rédacteurs du Calalo^ne de
la biblioUièque du roi, Belles-Lettres, t 3 Y^
n© 4442, p. 74. ' **
Jamais Louise Sigca, savante et vertueuse Portu-
gaise, n'eut la pensée de publier un pareil cvTrage.
rempli de beaucoup d'infamies, écrites d'une latinité
très-pure.
Cette première édition est imprimée avec d'assez
beaux caractères, mais ce n'est pas la plus ample,
puisqu'elle ne se compose que de six dialogues ; les sui-
vantes valent beaucoup mieux. Cette première éditioo
fut donnée à Grenoble, par Nicolas, libraire de la
même ville.
iiâ9
MEURSIUS
!kIEURSinS
1130
Eaedem. (Editio secunda). Sine loco et
anno. â vol. in-lS.
Cette édition, augmentée d'un septième dialogue, fat
imprimée à Genève; aussi, n'ayant pas été faite sous
les }eax de l'auteur, fourmille-t-elle de fautes d'im-
pression. Ce fàt M. Dumay, avocat général au Par-
lement de Grenoble, qui fit les frais de ces deux édi-
tions.
Eaedem. Sine loco et anno. 2 vol. in-12.
C'est une édition nouvelle de ce litre Ikite sur les
d<»rnières et les plus amples. On a Joint à cette édition
« LaPntUna errante di Pietro Aretino ». Ainsi, ce
.«ont deux pièces joyeuses qui se tiennent compagnie.
11 est étonnant que ces éditeurs de Joyeusetés n'aient
pas aussi réimprimé le « Barthii Pomodidascalus »,
qui est la traduction latine des « Raggionamenli » du
m^me Arétin. Ca livre de Meursius est donc ce qu'on
nomme « Aloysis Sige» Satyra » qui suit.
Aloysise Sigeœ satyra sotadica de arca-
nis amoris et Veneris". Sine loco (Hollande)
et anno. 2 vol. in-li.
Les réimpressions faites au xviii* siècle ont été suc-
cessivement augmentées par les nouveaux éditeurs.
Voyez plus bas les traductions françaises, et les « Ué-
moires • de l'abbé d'Artigny, t. 2, p. 18 et suiv.
Il y a deux belles éditions de l'ouvrage de Chorier,
avec des augmentations : la première sous ce titre :
Joannis Meursii Elegantiœ latini sermo-
nis, seu Âloysia Sigea Toletana de arcanis
amoris et Veneris... ;fadjunctis fragmentis
quibusdam eroticis (Nova editio, cura et
studio N. Corbie et Pétri Moet). Lugd, Ba-
tav., typis elzevirianis [Parisiis, Grange^
1757), pet. in-8, en 2 part, réunies en un
seul volume.
Ho?t. attaché alors au duc de la Vrillière, et depuis
bibliotbécaire particulier de Louis XV, est mort à
Versailles en i806. &gé de quatre-vingt-six ans. Quel-
ques personnes le présentent comme l'auteur du fameux
discours d'Héliogabale « ad Heretrices *, joint à cette
édition; c'est une erreur. Ce discours avait été im-
primé bien antérieurement, sous ce titre : « Joannis
Baptiste Egnatii Veneli de Caisaribus libri très, He-
liogabali (Leonardi Aretini) ad meretrices ». Veniliis.
Aldus. 1510, in-8. Moét a laissé en manuscrit une
traduction complète de Swedenborg , dont plusieurs
volumes ont été imprimés dans ces derniers temps à
Bruxelles et à Paris. '
Corbie, attaché au duc de Choiseul, ami de Collé,
et connu par le recueil du « Théâtre des Boulevards »,
est mort fou à Charenton. A. A. B— r.
Cette édition, qui est la plus recherchée, est un des
ouvrages pseudo-eliéviriens sortis des presses de Orangé
qui offre le plus de netteté et de ressemblance avec les
types eliéviriens. 11 y a des exemplaires en papier de
Hollande qui sont rares et assez chers ; il s'en est
vendu un 37 fr. chez M. Sensier.
I^ seconde édition porte cet autre litre :
Joannis Meursii Elcgantiœ latini sormo-
nis, seu Âloysia Sigea Toletana de arcanis
amoris et Veneris; adjunctis fragmentis
quibusdam eroticis. Lufid, Batav,, ex typis
elievirianis (Parisiis, Barbon), en, locc.
Lxxiv, in-8, 2 parties ordinairement re-
liées en un volume, la première de xxiv et
âll pages, la seconde ae 2 pages non chif-
frées et 172 autres pages, avec fig.
L'abbé Sabatier, de Castres, affirme que les épreuves
de cette édition ont été corrigées par l'abbé Valart,
éditeur et traducteur de « Tlmitatlon de Jésus-Christ » .
Voy. <r Considérations politiques sur les gens d'esprit
et de Ulent «. Parit, Londres et Pétertbourg, 1804,
ln-8. p. 29. A. A. B— r.
II a été tiré des exemplaires de cette édition for-
mat in-12, 2 parties avec flg. Mennier de Qnerlon u-
sure avoir revu onze éditions de la c Satyra • avant
de composer celle-ci, assertion qui porterait au moins
à douze les éditions de cet ouvrage.
Une autre édition latine a été imprimée dans la col-
lection de Caziu. Londini {lihemit, CaMn), 1781,
2 part, petit in-18.
Aloysia, ou Entretiens académiaues des
dames (traduit du latin de Nicolas Cho-
rier, par l'avocat Nicolas, fils d'un libraire
de Grenoble). Sans lieu d^ impression (Hol-
lande), 1680, 2 vol. in-12.
Prem. édit. de cette traduction, qui a été plusieurs
fois réimprimée.
C'est dommage que Ton n'ait point exprimé avec
tonte la délicatesse du latin tons les mystères secrets
de l'amour qui sont répandus dans cet ouvrage.
Le même ouvrage, de la même traduc-
tion, sous ce titre : l'Académie des Dames,
ou les Sept Entretiens d'Aloysia. Venise,
chez Pierre Arétin (Hollande), 4730, 1770,
2 vol. in-12.
L'édition de 1730 est plus belle que celle qui l'a-
vait précédée : on la distingue en ce qu'au lieu de
chiffre au haut de la page, il y a un petit fleuron. Il en
existe des exemplaires qni ont des figures au nombre
de trente-six, qui sont un peu sales pour les imagi-
nations déréglées ; car pour les autres, cela ne leur foit
aucune impression.
C'est vraisemblablement une antre édition de cette
traduction, et sous le dernier titre, que cite l'abbé Len-
glet Dufresnoy dans sa « Bibliothèque des romans »,
imprimée aussi sous la rubrique de Venise, Pierre
Arétin. et, selon toute apparence, imprimée aussi en
Hollande ; elle ne contient que 372 pages et n'est pas
laide.
Le même ouvrage, sous ce titre : le
Meursius françois, ou Entretiens galants.
(Traduction nouvelle.) Cythère, de Vimpr.
de la Volupté, 1749, 1782, 2 vol. in-12. fig.
(il y a des exemplaires du format in-8.)
Il y a une autre édition ou peut-être une simple
reproduction de cette traduction, sous le titre suivant :
Nouvelle traduction du Meursius (Nie.
Chorier), connu sous le nom d'AIoïsia, ou
de l'Académie des Dames; revue, corrigée
et augmentée de près de moitié, par la res-
titution de tout ce qui en avait été tronqué
dans toutes les éditions qui ont paru jus-
qu'à ce jour. Cythère, de Hmpr. de la Vo-
lupté, 2 vol. in-12, fig.
113i
MBURSIUS
MEURSIUS
1132
Charies Nodier a dit ploiienrs fois, dam le « Jour- r
nal des Débats », qne Camille Desmoolins était aa-
tenr d'one tradnciion de roavrage de Ghorier. Peut-
être loi a-t-il attribaé, dit Barbier, la réimpression
que doos Tenons de citer.
A. A. Barbier, dans la première édition de son « Dic-
tionnaire des onnages anonymes», sons le n« 7730,
et dans la seconde, sons le xfi 936, rapporte tont an
long nne lettre écrite le 6 jnin 1738. à Jamet le
cadet, par Lancelot, de l'Académie des inscriptions et
belles-lettres. Celte lettre contient des détails très-
intéressants sur c TAlojsia », et snr son véritable
auteur, Nicolas Chorier, avocat an parlement de Gre-
noble, le même qni a donné c l'Histoire générale du
Danphiné», en 9 vol. in-fol., dont le premier fut
imprimé à Grenoble en 1661, et le second à Lyon en
1672. A. A. Barbier a tiré cette lettre du 32« vo-
lume des t Observations de l'abbé Desfontaines et an-
tres snr les écrits modernes », pages 42 et suivantes.
D*nn antre côté, un xélé bibliophile dauphinois, qui
s'est beaucoup occupé de recherches snr les hommes
littéraires de sa province, M. le vicomte Paul Colomb de
Batines, a donné i nn petit journal bibliographique
qu'il avait fondé : « le Moniteur de la librairie » ,
n«> 21 et 22 de 1842. 10. 11 et 12 de 1843, un
a Catalogue des éditions latines et françaises de l'A-
loysia ». L'auteur de ce catalogue en porte le nombre
pour les premières i quatorze ; il n'a point donné les
traductions françaises. Nous nous sommes bornés ici à
ne mentionner des unes et des antres qne celles qui ont
été les plus répandues.
H- Le c Manuel du Libraire » signale d'antres édi-
tions. Cologne, 1693 et 1700 ; il donne aussi de longs
détails snr les éditions latines. Consulter également la
« Bibliographie des livres relatifs à l'amour » , aux fem-
par le C. dT", Parti, Gay, 1864, col. 574.
-H Cet ouvrage trop célèbre a été attribué à divers
écrivains ; l'Allemand Thomasius le signale comme ayant
été écrit par Jean de Westrene, jurisconsulte hollan-
dais, et il se fonde snr ce qu'Adrien Beveriand, l'autenr
du t Peccatnm originale » avait consigné cette assertion
dans nne note manuscrite tracée sur un exemplaire lui
appartenant. Struve copie Thomasius, Treutxel en fait
de même dans son « Introductio in notitiam rei litle-
raris » (lens, 1710, in-8). L'abbé d'Artigny a com-
battu cette opinion dans ses < Recherches sur l'auteur
de l'Aloysia », (« Nouveaux Mémoires d'histoire et de
critique ». tom. Il, p. 18-23). mais il tombe dans une
antre erreur lorsqu'il avance que Westrene est un per-
sonnage imaginaire ; Niceron (r Mémoires », t. XXXVI.
p. 25) a partagé sans examen le sentiment de d'Ar-
tigny. mais il est bien reconnu aujourd'hui que Wes-
trene a réellement existé.
-)-Morhof. dans son « Poly-histor. sive de notitiaauc-
torum », (Lubeck, 1688. inr4), émet le soupçon que le
très-émdit Vossins pourrait bien avoir écrit « l'Aloysia»,
et il se fonde snr ce que ce savant ne reculait pas de-
vant les sujets les plus graveleux et sur ce qu'il avait
inséré dans son commentaire sur Catulle nne partie du
traité de Beveriand : « De prostibulis vetemm » , com-
mentaire dont l'impression, entreprise en Hollande, fut
suspendue par ordre des magistrats et terminée à Lon-
dres.
4- L'Aloysia a été aussi imputée à Muret (voir la
c Bibliothèque francoise » dé la Croix dn Maine, édition
de 1772. tom. II, p. 78).
-{-Quant an savant et grave Heursius (mort en i 642),
et quant à Aloysia Sigea de Tolède (morte en 1560).
il est parfaitement reconnu qu'ils n'ont rien à voir avec
le livre qui a paru sous leur nom, et qu'il y a tout lies
d'attribuer à Nicolas Chorier, né à Vienne le 2 sep-
tembre 1612 (et non en 1609, comme ravascesl
plusieurs dictionnaires bibliographiques), et mon à
Grenoble le 24 août 1693.
H-La question est tranchée par nne lettre qne Lan-
celot, membre de l'Académie des inacriplionj et belles
leUres, adressa le 6 juin 1738 à Jamet. lettre ins^r^
dans les « Observations snr les écriU modernes ». par
DesfonUines (tom. XXXIl) et dans le c DictioDDairf
des Anonymes » de Barbier (no 236). 11 est deoc ias-
lile de la reproduire ici.
-h La Monnoye, dans ses « Notes > snr Baillet (éditi»a
in-12, tom. I. p. 510), a consigné des détails qu'il
tenait d'un avocat an parlement de Grenoble. Mare de
Nantes (mort en 1724). auquel nn libraire de Gre-
noble, nomméGiroud, assura qu'il avait en d«s épreoreâ
de la première édition de « l'Aloysia » . corrigées de U
main de Chorier, qui habitait alors à Vienne.
H- D'après un propos tenu par Lancelot à l'abbé d'Ar-
^ifi>ny. qui a en soin de le consigner dans ses < M^oi-
res •, le président de Valbonays, fort lié avec Uns \ts
littérateurs du Dauphiné, avait confirmé ce drtail. n
il possédait dans son cabinet la copie de TAlojsia.
-|- Un bibliographe allemand, F. Ou Meinken. usant
qu'un Suédois, nommé Bagger. qui avait vo>a$é en
France, donnait comme positif que Ghorier était le cou-
pable (voir les « Obscrvationes de vcro anctore libh
famosi Aloysiac Sigeae satyra sotadica inscripti » , dans
les t Miscellanea Lipsiensia nova » (tom. IX. part. 2,
p. 324, 333.)
-|-Nous savons d'ailleurs qu'un ingénieux acadéairjes.
bibliophile zélé, mais trop ami du paradoxe, et doal
l'autorité est fort contestable au point de vue séri«tx
de la science des livres, Charles Nodier, a ronteslé i
Ghorier la paternité de c l'Aloysia;» il s'exprime de h
façon suivante dans nne note du catalogue Pixérëcoait
(no 1404).
« L'Aloysia » est l'ouvrage d'un militaire boilsD-
dais, fort habile philologue et fort mauvais sujet, qui
n'en a jamais fait mystère, et dont on trouvera le oom
tout au long à l'article « Meursius » dans les «Mémoires*
de Niceron. Ce qu'il est possible et même naturel ée
I supposer, c'est que Chorier, possesseur d'une partie da
manuscrit, l'aurait cédé à son imprimeur pour le dé-
I dommager d'une partie de ses pertes. Quant i l'aToir
' composé, je l'en défie. »
-h Le don du manuscrit de « l'Aloysia » an libruir
Nicolas pour le dédommager des pertes subies par b
publication dn premier volume de c l'Hislotre du Dan-
phiné », de Chorier ne s'accorde pas avec le titre de c^
volume, qui porte le nom de Philippe Charoys. libraire-
imprimeur.
-f- D'ailleurs des littérateurs qui ont pris la peiD« ie
comparer « l'Aloysia » avec d'autres écrits latins avofif5
de Chorier («Vita Bœssalii, vita Salvagnii Bocssii.
Liber carminum). ont constaté des analogies nombreuses
de style et de locution.
I -{-Sans entrer dans plus de détails, nous dirons qae
diverses éditions de la traduction française sont pré-
cédées d'une lettre de M. l'abbé T***. iradurtear. i
, Madame l'abbesse de *"; elle est datée dn 20 jaoTier
1 4749 (nous avons sous les yeux l'édition de c Cj-
j ihère ». 2 vol. in-18, 277 et 240 pages); on rt-
' marque dans cette lettre le passage suivant : « On a
fait six éditions différentes de cet ouvrage, qui toutes
ont sensiblement copié la première; les fautes d'im-
pression n'ont même fait qu'augmenter. J'ai rétabli dq
grand nombre d'aventures qu'on avait supprimées. •
1133
.EUX
MICHAUD
au
-+- On peut coosolter le cnrieox travail de M. P. Al-
lut : « Aloysia Sigea et N. Chorier ». Lyon, 18G2.
in-8. 64 et 23 p. M. Péhcaod (« Curiosités litté-
raires • , Lyon, 1802. in-8). a essayé de défendre
Chorier, mais ses arguments ont para bien faibles.
H- M EUX (de), ancien frère terrible
[de MannevieuxJ.
Relation de l'interdiction portée par le
grand maître des loges des francs-maçons
Se France sur celles de la ville de Lyon.
Genève, 1777, in-8.
Catal. Coste, n» 3573.
MEZERAY (Fr. de), nom anobli [Fr.
Eudes, né à Mezeray, hameau de la paroisse
de Rve, près d'Argentan, où il vit le jour
in KÎIO].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
'( France littéraire», à Mézeray.
-h MEZERAY [Guil. Mabcel].
Abrégé chronologique de Thistoire de
France, par —, historiographe de France.
Nouvelle édition revouë et corrigée sur la
dernière de Paris, et augmentée de l'Abrégé
de la Vie des reines. A Amsterdam, chez
Henri Schelte, 1706, 4 tomes divisés en
7 vol. in-i2.
Le titre ci-dessus constitue l'une des supercheries
les plus effrontées. M. I^aul Lacroix Ta dévoilée dans
le I Bulletin du bouquiniste*). Paru, Aubry, 1850.
Gel ouvrage n'est autre que celui intitulé . ■ Histoire
de l'origine et des progrez de la monarchie françoise,
suivant l'ordre des temps; on tous les faits histori-
ques sont prouvez par des titres authentiques, et par les
auteurs contemporains », par Guillaume Marcel. Parif,
Denis Thierry, 1086.
Noos ferons remarquer à notre tour qu'il existe deux
tirages aa moins de la première feuille, puisque Ton y
trouve quelques différences dans le texte et que, dans
quelques exemplaires, la gravure de la p. 1 a été re-
faite. Nous pensons que l'édition originale ou primi-
tive est celle où les chevaux qui suivent le char de
Neptune vont à droite, tandis qu'ils vont à gauche dans
la réimpression et dans les exemplaires que l'on a eu
l'impudence de mettr» en vente avec le nom de Mé-
zeray. Ces exemplaires ne portent pas la marque de
Henry Schelte. le « Qusrendox. La découverte de
M. P. Lacroix est venue trop tara pour empêcher les
rédacteurs du Nouveau catalogue de la bibliothèque im-
fiériale de prendre pour une véritable édition de « l'A-
brégé chronologique de Mezeray a , L^ 98 u, l'ouvrage
de Guillaume Marcel, édit. de 1686, second tirage
pour lequel ce même catalogue. L^b 1 1 7 a. a le tort d'in-
diquer le format in-8.
Guillaume Marcel, né à Toulouse en 1647, est mort
le 27 décembre 1708. La notice la plus complète sur
lui se trouve dans la « Biographie toulousaine « , 1823,
2 vol. in-S.
MEZERAY (de), apocr. [le cardinal de
Richelieu].
Histoire de la mère et du fils, c'est-à-
dire de Marie de Médicis, femme du grand
Henri IV et mère de Louis XIU. Amster-
dam, 1730, in-4, et 2 vol. in-12.
— Le môme ouvrage, sous ce titre :
Histoire de la régence de la reine Marie de
Médicis, femme de Henri IV. La Haye,
1743, in'4 et in-12.
Le manuscrit original de cet ouvrage existe au dépôt
des affaires étrangères. («Bibliothèque historique de la
France »). t. 2, n» 20855.
Si l'on en croit Camusat, qui a publié les c Mé-
moires historiques et critiques * de Mézeray, l'éditeur
de « l'Histoire de la mère et du fils > serait l'auteur
des « Amours de Sapho ». c'est-à-dire Du Castre d'Au-
vigny.
Voyez le « Dictionnaire historique > de Prosper Mar-
chand, article Lannbl. A. A. B— r.
M. F., aut. dég. [Marin FilassierI.
Voy. F. (M.),IÏ,U.
+ M. F. [Mathieu Franck, ingénieur
civil à LiégeJ.
De la Dérivation de la Meuse, au point
de vue des intérêts généraux du com-
merce et de l'industrie, etc., par — . Liège,
Collardin, i845, in-8, 118 pag. et 2 plans.
M. F. A. G*** Cad (M'»»), ps. [Fr.-Mar.
Mayeur de Saint-Paul].
Jeanne Hachette , ou le Siège de Bcau-
vais, pantomime en trois actes. Paris,
Brunet, 1784, in-8.
4- M G (M. J.-B. de), arpenteur géo-
mètre [J.-B. DE Mastaing].
L'Art de lever les plans, et nouveau
Traité de l'arpentage et du nivellement,
suivi d'un Traité du lavis, où l'on en-
seigne des méthodes courtes et faciles pour
arpenter et calculer toutes sortes de sur-
faces et faire des nivellements ; ouvrage
mis à la portée des personnes de toutes
les classes, par—. Dijon, 1821, 1 vol.
in-12, 28 planches.
Réimprimé en 1824, in-12, avec le nom de l'au-
teur.
+ M. G. D. L. [Mathias-Guillaume de
LouvRBX, jurisconsulte et bourgmestre do
Liège].
Dissertation historique sur le temps que
l'évôché de Liège est devenu memore de
l'empire germanique, par — .
Cette dissertation a paru en tète du tomell de c l'His-
toire de la ville et pays de Liège * , par Théodose Bouille.
Lt4;0e. 1731,in-fol.
+ M— G— R [Mïger].
Des articles (fans la « Biographie univer-
selle ».
-h MICHAEL [Philibert Audebrand].
Des articles de journaux.
MICHAUD (L.-G.), libraire et écrivain,
plagiaire.
Biographie, ou Vie publique et privée
de Louis-Philippe d'Orléans. Paris, Gar-
nier frères, 1849, un fort vol. in-8.
i135
MICHAUD
MICHAUD
n36
Cet ouvrage est extrait d'un des volnroes de SopplA-
meotà la < Biographie universelle ». C'est an libelle
contre Loais-Philippe, rien de pins, rien de moins.
Nous n'avons jamais en nne grande sympathie ponr le
gouvernement qni est tombé en février ; nous aurions
pa le soutenir, parce que nous l'aimions mieux encore
que la république ; mais nous sommes presque obligés
de prendre sa défense, quand nous rencontrons des ou-
vrages comme celui-ci, où l'insulte, la calomnie et la
grossièreté le disputent i la sottise et à l'ignorance.
Sans doute, le gouvernement de Louis-Philippe fut
un gouvernement de corruption et de démoralisation
systématique ; mais nous ne pouvons pas croire qu'au
24 février il n'ait eu d'autres paroles de regret que
celle-ci : lU vont venir , ilâ vont tout me prendre.
Libre à M. Michaud de Juger les hommes d'après soi :
libre à nous de lui dire qu'il a fait nne mauvaise
œuvre, un pamphlet rempli de faussetés et de men-
songes.
Ponr grossir le volume et compléter dignement l'ou-
vrage, on y a Joint un récit du combat de Valmy, et
une notice sur l'assassinat du duc de Bourbon, prince
de Condé. Des lithographies semblables i celles que
l'on trouve dans les mauvais lieux servent d'illustra-
tions à ce livre que nous ne savons comment qualifier.
(Bal. decensnre. vii« ann.. 30 avril i840.)
Voil pour l'apprédalion du livre de M. Michaad ;
il nous reste & justifler l'épiihète At plagiaire que nous
donnons i l'anleur, et nous allons le (kire d'après les
Journanx Judiciaires.
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LA SEINE
(8* chambre).
Audience du 20 décembre 1849.
Contrefaçon littéraire.— M. Augutte Ducoin contre
Jf. Michaud aine, l'un det auteurt et éditeur
de la Biographie universelle.
M. Auguste Ducoin a publié, en 1844, une t His-
toire de la Conspiration de Grenoble en 4810. > Ce
triste épisode de la ResUuration était digne d'appeler
l'attention et de provoquer les recherches d'on histo-
rien. Quels furent les Ikuteurs véritables de la conspi-
ration? fut-elle entreprise dans l'intérêt de la dynastie
napoléonienne on dans celui de la maison d'Orléans ?
Telles sont les questions que M. Ducoin s'était posées
et qu'il s'était appliqué i résoudre ; l'entreprise était
difficile i tous égards, car la communication des do-
cuments officiels renfermés dans les archives judiciaires
de la cour de Grenoble a toujours été refusée à ceux
qui l'ont demandée, et les papiers que Paul Didier
avait confiés à l'un de ses parents, avant de mourir, ont
passé dans les mains d'an dépositaire resté inconnu.
Cependant M. Ducoin est parvenu, à force de re-
cherches et de labeurs, à faire un livre plein de révé-
lations et non moins remarquable par la forme que par
le fond. L'ouvrage a eu un succès réel, et l'auteur se
disposait à en donner une nouvelle . édition, lorsqu'il
apprit que M. Michaud l'avait réimprimé presque en
entier à la suite d'une biographie du roi Louis-Phi-
lippe, qui a paru dans le courant de l'année 1849.
M. Ducoin a porté plainte en contreraçx)n littéraire
contre M, Michaud, et l'affaire a été plaidée i l'au-
dience du 29 décembre.
M« Félix Belloc, avocat du plaignant, s'est appliqué
& établir, parla comparaison des textes, la matérialité
du délit. Il fait remarquer que la copie a été tellement
ssrvile, qne M. Ducoin ayant imprimé i la troisième
page de son livre : « Plnsiean fois aBBoacée. l'Hi»-
toire de la conspiration de Grenoble n'a jasais ^U
écrite», le contrefacleur n'a pas craint de copier ce'.ie
phrase et de se présenter ainsi an lecteur comme le
premier et le seul historien de cet épisode nânoratae
de notre histoire contemporaine.
L'avocat lait ensuite ressortir la gravité da fût re-
proché i M. Michaud. Il y a trois espéœs de contre-
façons : celle qui consiste à éditer le livre d'antrai et i
le vendre comme l'édition originale, n'est pas la plus
coupable ; elle ne cause à l'antenr qu'an préjodice pé-
cuniaire. Mais celui qni ne craint pas de poUier.
comme le fruit de sou travail et de son génie, on oo-
vrage qui ne lui appartient pas. et en tète duquel il a
effacé le nom de l'aateur véritable poor j nbstitaer le
sien, celui-là commet une action beanooap plos hon-
teuse : il atteint i la fois l'aatear et dans sa fartaoe
et dans sa réputation. 11 existe cependant un antre mode
de contrefaçon plus redoutable encore poor les hommes
de lettres. C'est celle qni ne respecte pas les textes. H
qui, tout en faisant main basse sur on livre, en altère
complètement le caractère et l'hanoonie par des ctfii-
pures, des additions et de prétendues corredioos de
style qui, la plupart du temps, produisent le mtœ
effet qu'un coup de pinceau donné par une main inha-
bile sur le tableau d'un maître.
Les déplorables effets de ce genre de contre£içoo &e
font surtout remarquer dans le cas doat il s'agit.
M. Michaud ne s'est pas borné à encastrer « l'Hîsloire de
la conspiration de 1816 », par M. Ducoin. dons as de
ces livres sans nom comme on en voit tant apparaître
et surgir au milieu de l'écume des révolutions, livre
tout rempli de fiel, de mensonges et de calomnies, mat»
encore par des suppressions habilement calculées, par
des substitutions de mots et d'épilhètes, et par quelqurs
additions enfin, il est parvenu à foire d'an ouvrage
grave, sérieux et empreint d'un désir sincère d'impar-
tialité, un véritable pamphlet politique dans lequel li
justice elle-même est gravement insultée.
L'avocat cite, pour justifier ses reproches, le passai
suivant, qui apiiartient en propre à M. Micband, et qui
se rapporte au procès intenté en 1842 par le général
Donnadieu i M. Cretinean-Joly : c Dans cette ai£&ire,
comme dans beaucoup d'autres, sous le règne essentiel-
lement corrupteur et corrompu de Louis Philippe, les
tribunaux se sont montrés dans toutes les occasions le*
serviles complaisants du pouvoir. On sait que partout il
y avait ordre de faire perdre les procès aux gens de l'op-
position, quand même ces procès n'avaient aucun rap-
port avec la politique, et ces ordres étaient toajtiars
exécutés * .
L'avocat de M. Ducoin termine sa plaidoirie ea
demandant, en outre, des dommages et intérêts poar b
quotité desquels il s'en rapporte k la sagesse des maps-
trats, l'insertion du jugement k intervenir dans plusieurs
journaux de Paris, de Lyon et de Grenoble.
Après les conclusions du ministère publie, qni a fait
entendre de sévères paroles contre le prévenu et requis
contre lui Tapplication de Tartide 427 da Gode pénal.
M« Philippon de la Madeleine s'est levé poor présenler
la défense de M. Michaud. Il a cherché surtool à établir
la bonne foi de son client, qui prétend avoir été pla-
giaire de M. Ducoin sans le savoir, en copiant le livre
de ce dernier sur nne contrefaçon anglaise, dans laquelk
le nom de l'auteur a%-ait été supprimé. *
Lel9janv. 1850. le même tribunal prononçait b
confiscation du livre de M. Michaud, et rondanoiit
celui-ci à 500 fr. d'amende, 1,500 fr. de dommage» et
intérêts et aux frais.
il37 MICHAUD DE VILLETTE
MICHELLE
1i38
XnCHAUD DE VILLETTE (1), nom ano-
hli TL.-G. MicnAUD, libraire, le môme
que le précédent].
Tableau historique et raisonné des pre-
mières guerres de Napoléon Bonaparte, de
leurs causes et de leurs effets. Paris, L-
G.Michaud, 1814, 2 part. in-8.
Oarrage écrit dans le même esprit de déni^emenl
■I1K' \^ précédent.
La première partie a en nne leconde édition, revue.
corrigée et augmentée, en i8i5.
MICHAULT (P.), ps. [René, roi de Si-
cile].
Le Doctrinal de court ; divisé en douze
chapitres, composé par — , par lequel on
peut être clerc sans aller à Tescole. Genève,
Jacq, Vivian, 1322, pet. in-4, gothique.
Vojex l'analyse de cet ouvrage dans la c Bibliothèqao
aaiverselle des romans», mars 1786, page 30. On y
aoolirat qne René, roi de Sicile, s'est caché sons le
masque de P. MichanlL A. A. B-^r. v
-f- Celle opinion n'a pas été admise, et l'auteur du
« Manuel du Libraire » met l'ouvrage an compte de P.
Michauil, dont il porte le nom. Il en existe une antre
édition, Genève, ». d., in-4, et deux sous le litre :
c Le Doctrinal du temps présent», toutes deux peiit
in-folio et sans date.
MICHEL (le père) , ps. [Sauquaire-Sou-
LIGNÉ].
Le petit Livre à quinze sols, ou la Poli-
tique de poche, à Tusage des gens qui ne
sont pas riches; par—, devenu auteur
sans le savoir. Parts, Poulet, Plancher, De-
launay, i818, 9 vol. in-18.
C'était une espèce de recueil hebdomadaire. Le pros-
pfTtoâ annonçait qu'en moins de trois mois il paratlrait
doDze volumes qui devaient contenir ensemble 1.300
pag. liais ce recueil eut bientôt des démêlés avec les
tribunaux, aussi le quatrième volume de la collection
porte-t-il pour titre: c Défense du père Michel, pronon-
cée par M. Tartarin, auteur, M. Rey (de Grenoble i ,
avocat, et M. Poulet fils, éditeur, précédée de la plainte
rendue par M. l'avocat du roi. Paris; Poulet fiU, etc..
1818, in-i8. Cette publication n'est pas allée au delà
du 9* volume.
-f- MICHEL (le bonhomme) [Tartariv].
Annuaire français du —, Part», 1818,
in-12.
-h MICHEL (M**), ex-garde-malade
[Emile Marco de Saint-Hilairb].
Les Remèdes des bonnes femmes, ou
Moyens de prévenir, soigner et guérir
t4)ules les maladies, etc. Paris, Thoisnier-
Desplaces, iSàl, in-32.
MICHEL, l'un des trois ou auatre pseu-
donymes sous lequel s'est caché M. Mala-
PEiiT, zélé orateur démagogue, et poëte
siUirique, dans la publication de ses para-
(1) Du nom d'une propriété appartenant alors à
M. Micband.
Ehlets politiaues. Nous devons cette révé-
ition a un homme qui connaît bien ceux
de son parti, M. Const. Hilbey, dans le
n** 6 de son c Journal des sans-culottes )>,
février 1849.
4- Vov. t. XI de la « Franco littéraire »,
à Tart. Malapert.
MICHEL fils aîné, édiL dég. [F***, mar-
chand d'estampesl.
Poésies nationales de la République, ac-
compagnées de huit belles gravures sur
acier, d'après les dessins de H. Lalaisse.
Paris, l'Editeur, rue de Bondy,n. 14, 1849,
in'8.
Le but de l'éditeur, en poMiant res poésies, a été
de rassembler des cbefs-d'œnvre qui se tronyent disper-
sés sur det feuilles volantes.
-h MICHEL (Francisque) [François-Xa-
vier Michel, né à Lyon en 1809J.
Voir dans la « Littér. franc, contemp. »
et dans le u Catalogue général » de M. Otto
Lorenz les titres des nombreux écrits de
ce très-actif et savant antiquaire et philo-
logue.
MICHEL MORIN, ps. [MM. Auguste Du-
bois, ancien professeur, et Charles Cha-
bot].
Le Gil-Blas des théâtres. Paris, Denain,
1833, 2 vol. in-8.
M. Ch. Chabot n'a fait qu'un seul chapitre de ce
livre.
MICHEL MORIN,;)*. fCh. Chabot].
Le Nouveau Charivari chantant, ou l'Es-
tafette flon-flon des villes et des campa-
gnes. Revue, chansons politiques, etc.,
publiées sous la direction de M. — . Paris,
meteau, Garnier frères, 18i9, in-10.
Recueil périodique dont il devait paraître 24 livrai-
sons d'une feuille par an. Le prii annuel était fixé à
3 fr. 11 n'en a été publié qne deux livraisons.
MICHEL-RAYMOND, ps. qui a été adopté
par deux écrivains qui ont ensemble com-
posé trois ou quatre romans [Michel Mas-
son et Raymond Brucker].
MICHEL-RAYMOND, ps. [Raymond
BruckerI.
Avec M. Carie Ledhuy : le Boudoir et la
Mansarde. Paris, Lachapelle, 1838, 2 vol.
in-8, et 4 vol. in-12.
Ce titre sert d'encadrement à trois nouvelles :
c La Branche de lilas », et le « Rapt > , par M. R.
Dracker (t. 1*^) ; «la Femme du Fumiste», par M. C.
Ledhuy (t. ll).-|-Voy. »La France littéraire*, T. IX,
p. 72.
+ MICHELLE (la Mère) [la marquise
de Loyac, née deCambisI.
Le Père Bistoquet, Lustucru, Liline,
trois contes (en vers) d'un grand-père à
st»s petits-enfants.
ii39
laCHELOT
MICHELOT
1140
Tirés chacun h 30 exempl.
Note trouvée dans les papiers de Qaérard. Dan^ la
( France lillérairei, XI. 00, ces trois contes sont allri-
baés k G. Braccini.
MICHELOT, ps. [Jean-Augustin Juin, de
Champagne d'AlJas (Charente-In^é^iou^^),
et qui a pris plus tard le nom de Juin
d'Alias, prôtre, ancien directeur de sémi-
naire, qui, comme les Châtel, La Mennais,
Chântome et d'autres, de ministres d'un
Dieu de paix se sont faits depuis notre der-
nière révolution les prédicants des clubs
de la démagogie].
L*indication des écrits de cet homme dans ses denx
phases de prêtre et de démagogue nous a pam assez
piquante poor la donner ici complète.
L De la Cérémonie du sacre des rois,
avec des Réflexions sur son origine, sur
les règnes des rois de France et sur S. M.
Charles X. Paris. Peytieux. i825, in-i8,
figures.
Ce Toiume a été reproduit la même année sous le
titre suivant : c Histoire de l'inauguration des rois d'Is-
raël et des empereurs chinois, persans, romains, turcs,
tirUres, russes, allemands, etc.. suivie du Sacre des
rois de France, avec des Réllexions sur les mœurs des
Francs*. Parw, Att^r^e, Peytieux, 1825, in-18,
avec une planche.
il. Panégyrique du grand Charles-Bor-
romée, archevêque de Milan, suivi d'un
Discours philosophique sur le catholicisme
et le protestantisme, considérés relative-
ment à la société, avec des notes et des
pièces justificatives. Paris, Rusand, A, Le-
clère. 18i7, in-i8.
Impr. une seconde et une troisième Tois la même annnée.
Sur ce dernier onvr. l'auteur a pris le litre de direC'
leur de téminaire.
lU. Les Études religieuses. Journal ca-
tholique, philosophique, littéraire et histo-
rique. Prospectus, verberie, l'abbé Juin,
1832, in-8de2pag.
Sur le premier numéro (de i3 feuilles i/2) qui porte
la date de janvier 1833, le frontispice dit que ce jour-
nal est n^digé par une société d'ecclésiastiques de la capi-
tale et des départements, mais ce fut l'abbé Juin qui
en fut le principal rédacteur. Ce journal paraissait men-
suellement. Le prix de l'abonnement annuel était de
20 fr,, el le bureau d'abonnement, rue du Petit-Carreau,
n«18. & Paris. Ce journal n'a dû paraître que peu de
temps, mais assez pourtant pour que dans la même
année le mode de publication en fbt changé, et il parut
alors deux fois par mois ; le format fut également changé
en celui de grand in-8. Le bureau d'abonnement fut trans-
porté rue des Bernardins, no 18.
IV. Lettre au clergé français, ou Conseils
touchant les refus de sépulture. Paris, rue
du Pot-de-FerSaint'Sulpice, A Leclère,
1832, in-8 de 32 pag.
V. Annuaire ecclésiastique et universd
pour l'année i834, contenant des plans de
sermons pour l'année 1834, etc. Paris, m
des Bernardins, «• 18, 1834, in-16.
VL L'Orientaliste. Cours de langue hé-
braïque. Paris, imp. Herkan, 1833, in-«.
On promettait une leçon par semaine. Les preaifr^
et deuxième leçons, les seules peut-être qui ai«iit i'j
publiées, forment ensemble 4 pag.
VIL Les Travers et les folies de iintn>
époque, ou l'Histoire des Templiers mo-
dernes et de quelques autres charlatans.
Paris, rue Pierre Sarrazin, n" 2, WSX),
in-8 de 32 pag.
Les six premiers ouTrages ont été publiés sonstesop'
de l'abbé Juin; mais surlefrootîspîoedeceseptièsf
l'auteur écrit son nom M. J. A. Juin d'Alias.
M. J.-A. Juin, qui déjà comme prêtre était tant soilpn
industriel, le devint davantage après avoir jelé le U«
aux orties. II fut en 4835 le fondateur d*unc rewioU-
Inlée : r l'Europe, ou Soirées européennes ■, gr. io-t^.
où il fournissait des comptes rendus et extraits dV«-
vrages nouveaux. Nous avons eu un numéro de reiv
revue dans lequel, à propos du « Cri de Time •, |i«v>iri
de M. A. Imberdis, il fait on pompeux éloge des c Pa-
roles d'un croyant >, de 11. de La Mennais, tandis ^
précédemment, dans ses «Études religieuses* (183i-
33), il avait qualifié le même livre d'Apocalypse de Satia.
VIIL Les Absurdités sociales, ou lef
Aventures de Jean-Augustin. T. l*' (el uni-
que). Paris, Af"~ Vincenot, 1845, in-8.
Ce roman porte pour nom d'auteur : M. i.-A. i l.
(J.-A. Juin d' Allas) Michelot. Il devait avoir quirr
volumes.
IX. La Souveraineté du peuple. Spéci-
men, 1"^ avril 48i8; n*» II à V. 4 à !6
avril. Paris, rue Serpente, n* 10, 18tô,
5 num. chacun d'une demi-feuille in-fol.
(Signé : le Directeur gérant, Midu^lot
(Jean Juin)].
En société avec l'abbé Gacbenx, le ci-devaot i\W
Juin a été aussi l'éditeur d'un f Répertoire des préè-
cateurs modernes, contenant plus de mille senntiosio^
dits ou peu connus», dont les deux premiers voisina,
format in-8. ont paru en 4835 et 1836 {Paris, ru
det Mathurint-SairU-Jaequet, n. 18). Ce Répert^n^
paraissait par livraisons; les soixante premières (bnnesi
les tomes 1 et H.
4- La Canadienne. Paris, Soureratn.
1847, 2 vol. in-8.
Noos venons de Ihire connaître les productions liUr-
raires de ce renégat ; nous donnons sur sa vie qael<|w
renseignements que nous empruntons i un écrit lou-
tnlé « Deux chefs de dube » (Aog. Blanqui et Ji*&
d'Alias), 1/2 feuille in-fol.. imprimée en 1848.
Peu de jours après la révolution de février, arriu i
Paris, venant d'Angleterre, un sieur Michelot qui.
après être descendu d'abord me d'Hauteville, ne tinb
pas à aller s'inslaUer rue Serpente, n. 10. De ce m»-
ment, le sieur Michelot, qui avait ramené d'Angtet^m
sa femme et deux jeunes enfants, s'occupa acti\effinit
d'organiser un club, annonçant qu'ayant été lai-méau\
dorant plusieurs années, président du Club dév^vn-
lique français h Londres, il avait une grande hal<tuid^
du mécanisme et de la direction des assemblées popa-
1141
BfICHELOT
MICK-NOEL
1142
iair». Or. comme le «ienr Michelot, oolre Tavanlagc
d'ooe éducation distinguée, possède en effet celui d'ane
rare fadlilé d'éloculion, il ne tarda pas k porter la
cooTiclion dans quelques esprits, et, en s'agrégeant à des
jeanes gens qui. de leur côté. éUient disposés
i fonder un dub, il fut porté à la présidence du Club
de la Jeune-Montagne, désigné sous le litre de Club
de la Sorbonne. du nom de l'édiflce où se tenaient ses
séances.
Bientôt Michelot, qui s'éUit fait dans le quartier des
tVoles d'asses nombreux partisans, se présenta comme
candidat aux élertions de l'Assemblée nationale ; il se ^,
consacrait en même temps à l'organisation du club dont
il était président, et dont un des premiers actes fut,
sur sa motion, de décider qu'une manifestation serait
faite près du Gouvernement provisoire, pour exprimer
la résolution de la population parisienne de ne pas rece-
voir de garnison armée dans son sein. Il cherchait en
même temps à user de l'influence qu'il avait prise
«omme chef de club pour solliciter d'une manière im-
[Krative sa nomination à quelque place importante et
lucrative.
Ce fut cette démarche qui le perdit: avant de prendre
une décision, on se trouva naturellement amené à pren-
dre des informations sur sa moralité, sur ses antécé-
dents ; et ce fut alors qu'avec une extrême surprise on
reconnut qu'il paraissait y avoir identité entre le postulant,
qui prenait le nom de Jnin-Michelot, et un sieur Juin-
d* Allas, natif de Champagne-d' Allas (Charente-Infé-
rieure) contre lequel la police avait exercé, mais en
uin. d'acUvcs recherches en 1836. 483T et 4838. Ce
Jiiin-d' Allas, auquel les plaintes portées contre lui et
les mandats de la justice décernés sous prévention d'es-
f rotiacrie» et ùi bauqueroule frauduleuse donnaient la
qualité de prêtre et d'homme de lettres, n'avait échappé
que par une rare habileté aux agenU mis à sa pour-
suite ; il était passé en Angleterre.
Juin-Michelot élait-il le même que le contumace
Juin-d' Allas? Il était sans doute difficile de s'en assu-
rer, mais bientôt les présomptions que l'on avait à cet
tVard se changèrent en preuves.
Il ne resta plus aucun doute snr l'identité de Michelot,
et alors seulement le préfet ordonna son arrestation, à
laquelle procéda un commissaire de police.
Michelol, dont le nom réel est Augustin Juin, natif de
Cliampagne-d' Allas, se trouvait placé, nou-seulement
>.>ns la menace de poursuites et de mandais A l'exécu-
lion desquels il s'était soustrait en fuyant en Angleterre,
mais encore sous le coup d'un arrêt de la Cour d assises
lia département de la Seine, en date du 20 juin iSiO,
i[ui le condamne en vingt années de travaux forcés pour
banqueroute.
C'est pour purger celle condamnation, prononcée
ranlre lui par contumace, qu'il était amené, en 4848,
sur les bancs de la Cour d'assises, alors présidée par M.
le conseiller Foucher.
Les débats ont été féconds en incidents curieux : le
président a d'abord examiné la conduite de Juin-d' Allas
romme prêtre, et a montré son immoralité dans les
cures de Mello et de Verberie, qu'il a successivement occu-
pées. Passant à sa conduite comme homme politique,
comme chef de club, il lui a rappelé qu'il avait jadis
Iravailié à la Quotidienne, qu'il s'était montré d'un
royalisme effréné. A l'appui de celle asserUon, le pré-
sident a donné leclure des fragments d'ouvrages impri-
més sur son manuscrit, lecture qui a causé dans l'au-
d noire une vive surprise.
Voici ce qu'écrivait en 4826 ce prêtre qui, après fé-
vrier 4848, fondait le club de la Montagne et en deve-
nait le président:
c'Fidêle aux traditionsdu jacobinisme, cette poignée
de révolutionnaires audacieux, déguisés sons le nom de
libéraux, continue, avec une persévérance infernale, l'ins-
titution subversive que lui ont léguée des hommes qui
avaient été les amis et les complices de Robespierre.
Au sein du comité directeur existe un bureau de pro-
pagande jacobine ; les plus enragés démagogues le com-
posent : le besoin de détruire est le lien de cette réu-
nion monstrueuse I Voyei-les se précipiter avec rage
dans la carrière des démolitions politiques, sans être
arrêtés par les crimes à commettre, ni par l'argent à
répandre ! A ces fanatiques est commis le soin de choi-
sir et d'endoctriner les émissaires qui vont porter aux
provinces les bienfait* du libéralisme. Les qualités
essentielles aux candidats sont d'avoir mérité d'être pen-
dus, ou d'avoir au moins subi quelques flétrissures,
d'être aveuglément dévoués à la faction, d'avoir fait
preuve, dans des écrits incendiaires, ou par quelque ac;-
tion énergique, d'une haine forcenée contre les rois et
les prêtres ; de n'avoir de gofit que pour le vice, de
répugnance que pour la vertu ; en un mot, d'être prêts
à tout, soil qu'il faille accréditer des mensonges, ou
rendre de faux témoignages. Plus on est abject, plus on
offre de garanties aux desseins du libéralisme».
La surprise augmente à la lecture du passage suivant ;
« Lorsque ces ouvriers d'anarchie sont parvenus,
chacun dans le district qui lui est assigné, i inoculer
à un certain nombre le virus révolutionnaire, ils fon-
dent dans le lieu même un club, avec un président et
des orateurs. Le club est, en naissant, afRlié itons les
clubs du royaume. Gomment retracer la violence des
discours dont ces odieux repaires retentissent A chaque
instant dans toute l'étendue de la France Jugez
quelle effervescence doivent produire ces discours force-
nés dans nn auditoire composé d'enthousiastes, d'es-
prits faux, d'hommes crédules, de jeunes gens sans
défiance. >
La partie des débata qui a porté sur les faits consti-
tutifs de la banqueroute frauduleuse a présenté, comme
toutes celles de même nature, peu d'intérêt. Le jury
ayant prononcé contre l'accusé un verdict de culpabilité
sur la double question de banqueroute frauduleuse et de
soustraction de livres, la Cour a conlamné Juin-d' Allas
(Augustin) dit Michelol à cinq années de travaux forcés.
-f- MIGHENSKY (A. de) [Alexis Somov,
auteur d'un article contre la «Vérité sur
la Russie», du prince Pierre Doifçoroukov,
imprimé dans le « Courrier du Dimanche»,
numéro du 29 avril 1860].
Voy. sur M. Alexis Somov « la Vérité sur le procès
du grince Dolgoroukov », par nn Russe. Londres
(Brtucelles), 4802, gr. ln-32. p. 79-80.
4- MICK-NOEL [Loreau].
I. Histoire du grand Cocombrinos. Paris,
1862, in-8.
II. Les Mésaventures du petit Paul. Pa-
ris, 1862, in-8.
-h MIE D'AGONNE [M"* Louise La-
croix.
I. Jeanne de Fiers. Paris, 1860, in-12.
IL Le premier Amour d'une jeune fille.
Paru, 1862, in-12.
IIL Bonjour et bonsoir. Paris, 1864.
in-12.
ii43
MIGNARD
MILITAIRE
au
IV. Le Mariage d'Ânnette. Paris, 1865,
in-12.
Ces deux premiers ouvrages sont signés par f Lardin
et Mie d'Argonoe.» mais c'est toujours madame La-
croix seule qui en est l'anteur. (Otto Lorenz, c Cata-
logne général. »)
MIGNARD (B.-R.), aut. dég. [B. Rail-
LARD-MlGNARDj.
Guide des construcUnirs, ou Traité
complet des connaissanceâ inf^'oriques et
pratiques relatives aux constructions. Ou-
vrage utile à toutes les personnes qui s'oc-
cupent de bâtiment, tels que MM. les ar-
chitectes, les maîtres maçons, charp(»n tiers,
menuisiers, serruriers, couvreurs, mar-
briers, peintres, décorateurs, et aux pro-
priétaires qui font bâtir. Paris, Mignard,
passage de l'Induitrie, n*" 6; Bachelier,
18i7, â vol. gr. in-8, avec un Atlas de
87 planches in-fol., gravées a,vec le plus
grand soin par M. Wormser et Huguet.
MIGNON DE GALLIA, superfétation wo-
tninale [J.-J. Aristippe MigmonJ.
Le Dévouement de Malesherbes, poème,
avec une cantate sur la naissance du duc
de Bordeaux. Paris, imp.V^ Cavaxza, i82i ,
in-8 de IG pag.
4- MILANAIS (Un) [le colonel Fra-
POLLl].
Etat de la Question italienne ; la Lom-
bardie et l'Autriche ; Metternich et Charles-
Albert. Part*, 1848, in-8.
MILBONS, ps. [Simon Blocquel, ancien
impr. -libraire de Lille].
Manuel de l'amateur du jeu des échecs,
ou Nouvel essai sur ce jeu, par Stein ; le
tout revu et publié, avec 34 planches, par
— . Lille, Éhrqtiel'Castiaux ; Paris, De-
lame, 18il, in-lâ.
C'est tout simplement une nMmpression de l'onvrage
de Ë. Stein, imprimé & La Haye, en 1789, sous le
titre de « Noovel Essai sur le jeu des Echecs «.duquel
on a supprimé des réflexions militaires relatives à ce
jeu.
-f- MILHAU (F. de) [Ferdinand Uxglé
(Langlois), journaliste et auteur drama-
tique, frère de M. Aylic Langlé].
MILITAIRE (Un),p5. [l'abbé db Lignac].
Avis paternel d -— a son fils, jésuite,
ou Lettres dans lesquelles on développe
les vices de la constitution de la Compagnie
de Jésus. i760, in-12.
Ouvrage dirigé principalement contre Touvrage inti-
tulé : c Anti-Ladrerie des jésnites en France. »
MILITAIRE (Un), aut, dég, [de Saint-
Jean].
Pensées et Réflexions morales. Paris,
i768,in-i2.
Permission tacite, 9 juin i708. V. T.
+ MILITAIRE (Un) [Hedouutm Po:v§-
Ludon].
Mémoire d' — au Roi , sur ce qu'il a
éprouvé de contradictions dans son état.
Liège, 1774, in-8.
MILITAIRE (Un) aut. d<îg. [de Théli>J.
Réflexions d'— . Paris, 1T78, in-4. V. T.
MILITAIRE (Un), aiU, dé^. Hé chevalier
Ricard, depuis lieutenant-général, et en-
suite pair ae France].
Lettres d* — sur les changenaents qui
s'annoncent dans le svstème politique cJc
TKurope. Bouillon et Paris, Volland, 17S8.
in-8.
MILITAIRE (Un), aut. dég. [Lacuée de
Cessag].
Un Militaire aux Français. Paris, 1789,
in-8.
MILITAIRE (Un), aut. dég, [Jcuen^e
DE BeLAIr].
Un Militaire, ami de la liberté, aux
Français, à l'époque des 24, 25 et 26 juin
i791 , ou 1° Séries de découvertes impor-
tantes sur les moyens de renforcer beau-
coup les effets des bouches à feu et des
mobiles militaires dans les différentes opé-
rations de la guerre de terre et de mer,
de manière à quintupler, sans ausTuenta-
tion de frais, nos moyens de défense:
âo Séries d'observations sur ce qui est
instant de faire pour garantir notre terri-
toire du danger aes invasions ; 3*R^exions
sur l'intérôt que doivent prendre les bon?
citoyens à tout ce qui peut être utile à la
patrie ; 4° Réflexions sur l'importance dont
il est que de Paris, centre commun de
l'empire, puissent partir tous les dévelop-
pements de la force publique; 5" Observa-
tions sur l'intérêt que tous les citoyens
ont à ce que les agents du pouvoir et de
l'administration écoutent attentivement et
promptement ceux qui peuvent être utiles
a la société, et faits historiques à l'appui
de ces observations. Paris, 1791, in-8 de
50 pag.
Ce litre est soffisamment détaillé ponr n'atoir f»
besoin d'en dire davantage ; doos ajonteroos ccpe«to
ce qu'en a pensé l'aateur des « Annales patriotiqics ■.
dans sa feuille du 15 août 1791 ;
« La France ne doit pas mépriser les moyaa dr
raire taire la diplotnatie absurde de l'AUeinagne. Or,
elle n'a pour cela qu'un doiii^ à drgsser, et SI. h-
lienne de Belair, auteur de cette patriotique teccbore.
nous indique ce qu'il est instant de faire pour gamttr
notre territoire du danger des invasions, et c« qs'il
faudra encore entreprendre pour aller arbortrr à Viesar
notre cocarde tricolore >.
El nous, nous ajoutons que Texpérience ronscoBi^
que M. de Relair a acquise an service de la Pru&ise r?'
un litre d'autant plus réel à la confiance pobliqai*. <]• il
a «Menu dans cette partie les snlTrages les plus disna-
1145
MILITAIRE
MILORD
M 46
pii^s de la part de rbomme le ploa fait poor juger ses
UienU (le prince Henri). {Note du temps.)
MILITAIRE (Un), auL dég. [le comte
Joseph ToRELLlJ.
Reflexions d' — sur le serment proposé
aux officiers de l'armée française, avec
cette épigraphe : « Sanabimur si modo so-
paremur à cœtu ». 2* édition (Neuwied),
1792, in-8.
Un seul exemplaire conna de la première édilion,
imprimée à Mons en 1791, entoyé par l'autear à l'abbô
Cbapt de Rastignac, massacré le 2 septembre 1702,
apprend les détails saivants, d*après nne note qui se
troave en tète.
c Cette brochure est du comte Joseph Torelli, pre-
mier aide de camp colonel du maréchal de Mailly, et
cbe>'alier de l'ordre ropi de Pologne. Elle fut composée
aa château de Marly. près de nous, dans l'appartement
de feu M. de Vergennes, que Louis XVI lui avait
donné. Getta brochure fut laite d'après les intentions
da roi, communiquées à M. de La Tour-dn-Pin, ancien
ninistre de la guerre.
Le but était de combattre l'effet des opinions impri-
mées de mi. de Cazalès, du marquis de Bouthillier et
de l'abbé Royon.dans son « Ami du Roi », du 16 juin
1791 ; opinions énoncées d'après le désir de la reine
tendant à faire prêter le serment aux troupes contre le
roi, pour mieux masquer la fuite à Varennes... Ques-
tion traitée avec des principes d'honneur, logique pure,
style digne d'éloges » .
Note communiquée à A. A. Barbier, par M. de
r>aemadeuc, ancien maître des requêtes.
MILITAIRE (Un), aut. dég. [le général
major autrichien SnirrERHEiM].
Bataille d'Austerlitz, par — témoin do
la journée du S décembre 1805. Hambourg,
1805, in-8. — - Nouv. édition, avec des
notes par un officier français. Parût, Fain,
1806, in-lâ.
Il y avait en la même année, à Paris, une seconde
édition, sans notes.
J*ai entendu dire, et l'on m'a souvent répété qne
iofficier français qui avait fourni les notes était
Xapoléon loi-même. A.4'B. — R.
— Le même ouvrage, avec des remar-
({ues par un autre militaire aussi témoin de
ce grand événement (le maréchal Soult,
duc de Dalmatie). Londres et Paris, Ce-
rioux, 1806, in-12.
4- MIUTAIRE (Un) [Michel].
Réflexions d' —, 1815, in-8.
■+• MILITAIRE DES ARMÉES FRAN-
ÇAISES (Un) [dIllens].
Souvenirs d —, dites de Portugal, par
Tauteur de TEssai sur l'état militaire en
18:25. Paris, 1827, in-8.
Voy. < France littéraire », XI. 492.
MILITAIRE FRANÇAIS (Un), aut. dég.
[.Marc^Antoine Jullien].
Profession de foi d'— . Paris, imp. Fain^
1815, in-8 de 20 pag.
-f- MIUTAIRE FRANÇAIS (Un) [Cuti-
NET DE LA SaLLeI.
Pensées d'—. 1815, in-8.
Noèi, « Collections iorrainesa, 4i37.
MILITAIRE FRANÇAIS (Un), aut. déf/.
[le comte Armand Durfort, maréchal-de-
camp].
Révélations d' — sur les agraviados
d'Espagne, où sont dévoilées les véritables
causes de l'insurrection de Catalo^e en
1827. Paris, Levavasseur, 1829, m-8 de
176 pag.
MILITAIRE PROTESTANT (Un), aut.
dég. [CiiAMBON DE MonrédonI.
Lettre d' — qui vient d'embrasser l'état
ecclésiastique. Paris, 1739, in-l:2.
MILLERET (Prosper), ps. [Raymond
Brucker, auteur de quelques articles si-
gnés de ce nom dans un recueil littéraire].
4- MILLEVOYE (Ch.-Hubert), auteur
supposé?
I. Étrennes aux sots. Paris, 1801, in-12,
2^ pag.
II. Armand, ou les Tourments de l'ima-
gination et de l'amour, histoire véritable,
traduite du provençal. Paris, 1802, in-12.
Traduction supposée. Cet écrit Ait donné comme
étant de Hillevoie, mais les éditeurs de ses (Envres
complètes ne l'ont point admis.
MILLOT (l'abbé) apocr. [Duciiatel].
Eléments de l'histoire d Allemagne. Pa-
ris, LeNormant, 1807, 3 vol. in-12.
-h MILLY (Alph. da) [Alphonse Duha-
mel, de Milly, près Mortain (Orne)]
Les Matinées de La Gravière. Exposition .
de la doctrine catholique, à l'usage des
jeunes personnes. Parts, Périsse frères,
1854, in-8.
Réimprimé sous ce titre :
Causeries du soir. Exposition de la doctrine chré-
tienne, 8*édit., rev. et corr. 1854. Paris, Périsse
frères, ln-8 ou in-12.
-h MILNE-EDWARDS [Henri-Milne Ed-
wards, membre do l'Institut, né en 1800].
Voir dans la r Littér. franc, rontemp. > et dans
Vapereau l'indication des principaux ouvrages de cet
éroinent naturaliste.
MILON, ps. [Aimé Thibaudeau, fils du
conventionnel de ce nom].
Sa passion d'artiste le porta à se faire acteur. Il a
Joué avec succès . et sous ce nom d'emprunt, d'abord à
la Renaissance, puis au TIiéAlre-Français. et en dernier
lieu à l'Odéon. En 1840, il a été directeur du « Moni-
teur dramatique >; Cl plus tard, du théâtre des Variétés.
MILORD (Un), ps. [Israël Bernard de
YalébreguejL
Lettre ou Requête d' ~ à son corres-
pondant à Paris, au sujet de la requête des
Ii47
MILORD ALL' EVE
MINIMUS LÂVÂTER
iii.^
marchands des six-corps, contre l'admis-
sion des Juifs aux brevets, etc. Lofèdres
{Paris), 1767, in-i2 de 72 pag.
L'aateur de celte Lettre est, comme le dit Mercier,
abbé de Sainl-Léger (Voy. Joonal historique et litté-
raire de Luxembourg, ann. 1788, t. IV, p. 260),
Israël Bernard de Valébregoe, secrétaire interprète du
roi pour les langues orientales. Elle est signée, en
effet, à la fin par les initiales : I. B. D. V. S. I. D.
R. C'est-à-dire. Israél Bernard de Valébregue. secré-
taire interprète du roi.
(Garmoli. Bibliothèque judaico-francaise) (1).
4- MILORD ALL* EYE et MILORD ALL'
EAR [Mathieu-François Pidansat de Mai-
ROBERT et autres].
L'Observateur anglois, ou Correspon-
dance secrète entre — . Nouv. édit. Lon-
dres, 1777-84, iO voL in-12.
Les six derniers volumes ont pour titre t l'Espiou
anglois », et les 4 premiers ont été réimprimés avec
ce titre ; ces quatre volumes sont seuls de Pidansat. On
a* sgottté depuis un volume supplémentaire. — Un abrégé
de l'ouvrage a paru sous ce même titre • l'Espion
anglais, » en 4809, 2 vol. in- 8. Voy. I. S09 e.
MILRAND,p«. [Marlin, auteur d'un ou-
vrage sous ce nom d'emprunt, dont le titre
nous échappe].
MILTENBERG, p. [Auguste Lafon-
TAiNB, littérateur allemand].
Voy. C***, 1, 607 o.
-4- BflLTON (John).
L'auteur du < Paradis perdu * tni accusé de nom-
breux plagiats par William Lauder, qui, après avoir in-
séré & cet égard des articles dans le « Gentleman's
Magasine » de 4746 et 4747, fit paraître en 4750 un
petit volume intitulé . « An Essay on Milton's Use and
ImitaUons of tbe modems, e Cet écrit fit du bruit; les
critiques anglais s'élevèrent avec emportement contre
ce qu'on appela une infamotu attack ; Lowndes, dans
son ff Bibliographer's Mannal >, 2* édit., p. 4349,
indique divers ouvrages publiés i cet égard. Nous de-
vions foire mention de cette circonstance, qui ne dimi-
nue en rien la gloire du grand poêle anglais.
Voltaire fil observer que la lecture de « l'Adamo, sa-
cra represenlatione » parG.-B. Andreini (Milan, 4U13,
in-4), avait et être utile i Milton ; des critiques an-
glais rejelèient cette supposition, qui aujourd'hui est
regardée comme fondée. Hayley ( Lifo of Milton. Ba-
til, 4800), entre dans de longs détails k ce sujet;
il analyse < l'Adamo » scène par scène. Consulter
P. Scolari, « Saggio di critica sul Paradiso perdoto b ;
Walker, « Memoir on llalian tragedy. 4709, p. 4 (H ;
Du Roure, < AnalecU Biblion «. lom. H , pag. 465;
A. Picbot, c Milton en Italie » (iRevue de Paris >,
4830, tom. XXI. p. 36-39.)
Il n'est pas douteux d'ailleurs que Milton n'ait con-
sulté avec profit le poème du jésuite Jacques Masen
(ou Masenius). « Sarcolis » (1054, 4661,4757).
Cette dernière édition est due i l'abbé Renouard, qui y
inséra les lettres déjà publiées dans le « Journal étran-
(4) Dans le premier vol. du Bulletin du bibliophile
belge, 4845; in-8. p. 335.
ger » et dans le f Jonmal de Trévoux > an sait.\ iIl
prétendu plagiat de Milton. Lauder, pour soulmir u
thèse, s'était permis une fraode impardonnable ; il av^;
introduit dans une citation qu'il donnait du texte de U
ff Sarcotis » des changements qui reproduisaient es
effet des vers de Hilton, et il avançait effrooiéie^c:
que ces vers se trouvaient dans un manuscrit qui la.
avait été envoyé de Lonvain ; ce piéleodu manusch! l
n'existait pas. j
Milton a fait de nombreux onprants an SemaÎDe^
de Du Bartas, d'après la traduction anglaise de Syl-
vestre ; c'est ce qu'a relevé G. Dunster dans un caneei
opuscule : « Considérations on Milton s early readic^-s
and tbe prima stamina of bis Paradise lost ». E4in-
burgh, 4800, in-8.
-f- MILTON (Robert) [Neyroud-U-
GAYÈRE, fils de M. Saint-Âibin (Neyroud-
Lagayère), rédacteur du a Sport », etc.].
Des articles dans le « Figaro a.
MIMEURE (le marquis de] , aut. supp.
[La Motte-Houdart].
Discours prononce le 4" décembre iTOT.
par le marquis de Mimeure, lors de sa ré-
ception à TAcadémie françoise. In-ii.
Ce discours, imprimé dans le tome troisième ii
ff Recueil des harangues de MM. de l'Académie fraa-
çoise >, p. 336 et suiv.. est de U MoUe-HoaUsn
Voyez d'Alembert, t. 3, p. 425.
MINAU DE LA MISTRINGUE, ps. [Tuo-
RiLLON, ci-devant procureur].
L Idées sur les impôts. Paris, Belin.
1787, in-8.
Cet ouvrage reparut en 4794 sous le vrai nom di
l'aoteor.
II. Morali-philoso-physicologie des bu-
veurs d'eaux minérales aux nouvelU^s
sources de Passy. Paris, 1787, in-12.
MINETTE (M"*), nom théâtral d'une ar-
tiste qui a fait l'admiration de tout Paris,
à l'ancien théâtre du Vaudeville (de la rut*
de Chartres) et au Gymnase dramatique
[Jeanne-Marie-Françoise Ménétrier, wc
a Besançon, le i5 février 4798].
Après s'être retirée du tbé&tre, elle épousa M. Mar-
guerite, directeur de la compagnie anglaise pour le
gas; morte i Neuilly, le 28 juin 4 853. Elle a iai»se.
dit-on. un recueil de fables inédites.
Avec M. Th. Pelicier : Piron chez Pro-
cope, vaud. en un acte. Paris, M^Mass^n,
1810, in-8; avec un portrait.
MINEUR (Un), aut. dég. [R.-Al. oe
BoNNARD, inspecteur divisionnaire d(^
mines].
Observations d' — sur le discours de
M. Dugas de Varennes, relatif aux mine>.
Paris, delimpr, de J/— V'= Agasst, 18l«.
in-8, 5i pag.
-4- MINIMUS LAVATER [Amédée Aus-
ôKNDON].
iU9
MINIMUS
MINORELU
1150
Trois jours à Londres. Paris, 1849,
in-18.
-h MINIMUS [Charles Desolme].
Des articles dans l'ancien « Figaro ».
-4- MINISTRE AMI DE SA PATRIE ET
PEU ATTACHÉ A SON PORTEFEUILLE
(Un) [de Potter].
Rapport au roi des Pays-Bas sur la dis-
position actuelle des esprits et la situation
des choses en Belgique. Bruxelles, 1829,
in-8.
-f- MINISTRE D'ÉTAT (Un) [le comte
DE TeSSIN].
Lettres à un jeune prince , par —,
chargé de l'élever et de l'instruire, trad.
du suédois. Londres et Amsterdam ^ Harrer
f'e//. 4755, in-8.
MINISTRE D'ÉTAT (Un), apocr. Voyez
ROYALISTE QUAND MÊME (Un).
H- MINISTRE DÉMISSIONNAIRE (Un)
[Alex. VinetI.
Considérations présentées aux ministres
démissionnaires, benève. 1845.
MINISTRE D'HIER (Un), pseud. [Lia-
bour].
Lo Journalisme et les Journaux. Paris^
Albert frères, 1848, in-18, 149 pag., plus
t feuillets pour le titre, et un mot signé
Albert frères.
On lit à la page 449 la signatore : Cléohule.
MINISTRE DE JÉSUS^HRIST (Un), aut.
dég. [le pasteur Aug. Rochat].
L* Agonie de Jésus, en Gethsémané, ser-
mon sur Luc, XXII, 41-44. Sec. édit. Ge-
nève, 1831, broch. in-8.
La première, édition ne doit remonter qu'à quelques
années auparavant.
MINISTRE DE L'ÉVANGILE (Un), aut.
défj. [D. Claparèdk]. *
Remarques d' — sur la troisième des
('Lettres écrites de la Montagne» (par
J.-J. Rousseau), ou Considérations sur les
miracles. Genève, 17C5, in-8.
MINISTRE DE L'INTÉRIEUR (de la Bel-
i^nque) (le), aut. dég, [De Tueux^.
I. Etat de Tinstruction supérieure en
Belgique. Rapport présenté aux Chambres
léf^'islatives, le 6 avril 1843, par M. -— .
Bruxelles, Em, Devroye et C, 1843, in-fol.
de ccxix et 1239 pag.
Ce monstmenx volume présente, page 686, une cir-
calaire du ministre de l'intérieur, aux administrateurs-
inspecteurs des universités de Gand et de Liège, rela-
iive aux ouvrages i acheter pour les bibliothèques de
n>s établissements, et pages 744-47, un arrêté du
même ministre, portant règlement pour les bibliothè-
ques des universités da l'État.
U. Rapport triennal sur l'instruction
primaire, présenté aux Chambres législa-
tives, le zO novembre 1846. Bruxelles,
Devroye c/ C*, 1847, 2 vol. in-8, 509 et
768 pag.
MINISTRE DE SAXE (Un), auL dég.
PVebbr, résidant alors auprès de Pierre
1.
Nouveaux Mémoires sur l'état présent
de la Moscovie (publiés en français par le
P. Malassis). Paris, Pissot, 17!tô, 2 vol.
in-12.
Voy. ci-après, Ministre étranger, même col. e.
MINISTRE DES FINANCES (le), aut. dég.
[Gaudin, duc de Gàëte].
Observations sommaires mr le budget
présenté à la Chambre des Députés des
départements, dans la séance du 23 juil-
let 1814. Paris, V" Jeunehomme, 1814,
in-8, 39 pag.
-f- MINISTRE D'ONE [Henri Chrouet].
Les Reproches du — aux véritables sen-
timents de l'Eglise romaine, publiés par
" Bart. d'Astroy, récollet. Liège, Tourna»,
1656, in-12, 218 pag,
4- MINISTRE DU TRÉSOR PUBUC (Un)
S le comte Mollien, né en 1738, mort en
8501.
Mémoires d'— , 1780-1815. Paris, 1845,
4 vol. in-8.
Une première publication faite sous ce titre (?) en
1837 est fort rare.
Voir au sujet de cet homme d'État le trarail de
M. Michel Ghetalier : « Les Finances de l'Empire »
inséré dans la < Revue des Deux -Mondes, » 15 et 34
aoiit 1855 ; les c Portraits historiques », par P. Clé-
ment; les ( Études historiques et biographiques *, de
M. de Barante. Il existe une t Notice > de M. de Sal-
irandy sur Mollien.
4- MINISTRE DTO;E COUR ÉTRAN-
GÈRE (Un) [lo comte Ant. de Febrand].
Lettres sur Tétat actuel de la France.
1793, in-8.
MINISTRE ÉTRANGER (Un), aut. dég.
[Weber].
Mémoires pour servir à l'histoire de
l'Empire russien sous le règne de Pierre
le Grand. La Haye, Johnson, 1725, in-12.
Le môme ouvrage, sous ce titre : Mé-
moires-Anecdotes d' — résidant à Saint-
Pétersbourg ftrad. de l'allemand par le
P. Malassis). La Haye. Van Duren, 1729,
in-12.
La première édition de cette traduction a paru sous
un autre titre. Voyez Ministre de Saxe.
MINORELU (le R. P.), de l'ordre de
Saint-Dominique, missionnaire à la Chine,
1151
MINORISTE
MIOT
mt
aut, suyp. [Charles Maigbot, vicaire apos-
tolique, éveque de Conon].
Examen des faussetés sur les cultes chi-
nois, avancées par le P. Jouvency, jésuite,
dans l'Histoire de la Compagnie de Jésus
(livre xix); traduit (par Nicolas Petitpied,
docteur de la maison et société de Sor-
bonne) d'un écrit latin composé par — .
Avec le texte en latin. 1724, rn-li.
La tradacUoD eit de Nicolas Pelitpied, docteor de la
maison et société de Sorbonne. Quant k Poriginal latin,
on a tort de le donner an P. Minorelli. et de le suppo-
ser missionnaire de la Chine, où il n'a jamais été. Gel
écrit est de Charles Maigrot, vicaire apostolique, évèqne
de Cohon. (Note tirée par A. A. Barbier du Catalogue
de l'abbé Gonjel.)
4- MINORISTE DE 1830 (Un) [Edouard
DUCPÉTIAUX].
Les Partis en Belgique. BruxeUes, 1860,
in-8. 22 pag.
MIOT (Jules), pharmacien, représentant
du peuple pour le département de la Niè-
vre, auteur douteux [CAsréiiA].
Réponse aux deux libelles : « les Conspi-
rateurs » et « la Naissance de la Répu-
blique», de Chenu et de Delahodde, d'a-
près les lettres, pièces et documents four-
nis et publiés par Caussidière, ex-préfet
de police, Lubatti, ex-oflBcier d'état-major
de la garde républicaine, et d'autres ex-
fonctionnaires de la préfecture de police,
avec des Révélations curieuses sur la vie
de Delahodde, par le citoyen Jules Miot,
représentant du peuple. [Paris), Déoôt cen-
tral, Palais-National, galerie Valois, et
tous les libraires, 1850, in-ll2, 85 pag.
Ce pamphlet démagogique a pourtant obtenu cinq
éditions, mais par le temps qi^i court cela n'a rien
d'étonnant !
La paternité de cet écrit a éié revendiquée par deux
liersonnes : 1« près de ta n^daclion du journal c le
Corsaire », par le citoyen Castéra, rédacteur en chef
du « Correspondant de Paris, journal mensuel et dé-
mocratique », à 3 fr. par an, dont, au dire du citoyen
Castéra, le citoyen Hiol n'aurait été qne le collaborateur -,
9« près de la rédaction du journal < l'Assemblée natio-
nale », par le citoyen Lubatti, ex-ofllcier d'étal^major
de la garde républicaine, qui mande à celte dernière
rédaction : Je tuii seul retpantahle de ce qui semble
excUer votre vertueuse indiçnation, le citoyen Jules
Miot n'ayant fait (tue fournir des notes et des docu-
ments qui ne vous concernent en aucune façon.
Bien des hommes politiques que la révolution de
1848 a fait surgir et qui sont arrivés à la représenU-
tion n'existeront pas plus longtemps qu'une première
législature ; ils sont condamnés à rentrer dans l'obscurité
d'où plusieurs d'entre eux n'auraient jamais dft sortir.
U est bon de conserver trace des excentricités parle-
menUires et littéraires commises pendant leur court
passage aux affaires. Nous conserverons donc deux traits
caractéristiques de M. Miot, l'un sur sa tenue à la
Chambre, l'autre sur le nom liUéraire que lui ont fait
quelques élucnbralions démocratiques et sociales.
U n'est pas inutile de reproduire ici le compte rendu
^ I fait par les sténographes de la c Patrie », sur l'iut-
I dent qui concerne le montagnard Miot. dans me «aoct
I des premiers jours d'avril 1850. « Noos y instsUis»
|K>ur bien faire connaître la tenue de ce nontagnarl.
dans une pensée plus élevée que la salisCKtion d'iiae
rancune. »
Il est indispensable que le peuple sache bien ce qu'il
y a de cœur dans la plupart de ces démagogie fan-
bonds qui dépensent tout leur courage dans les injures,
dans les provocations au désordre :
M. DKNiOY. — Tout à l'heure nu outrage a été fut
à la dignité de TAssemblée. il faut qu'il soit réparé!
Voici les &iU : Je viens de remonter i h source, k
suis sftr de ne pas me tromper. L'honoiable M. Dacké
se dirigeant vers la droite...
Une voix à l'extrême Montagne. — Vous êtes doK
agent de police ?
A droite. — A l'ordre! U censure 1 aux voix la cen-
sure et l'exclusion 1
M. LE PHésiOBNT. — Une interrupUon aussi iicf»-
venante doit être réprimée par l'Assemblée elle-m^e
et non pas seulement par son président. (Très-bien :
très-bien !) Je propose d'appliquer le règlenent à Tin-
termpleur.
Une voix. — Gomment se nomme-t-il?
A droite. — Qu'il se nomme 1 qu'il se nomme!
Personne ne se lève i la Montagne. (Momnre pro-
longé d'indignation à droite.)
M. LB PnésiOENT. — Je propose d'appliquer le
règlement à l'interrupteur.
A droite. — Qaïi qui? Qu'il ait le courage de se
nommer.
M. LB PaésiDRKT. ~- Je vais appliquer la censnc
à l'interrupteur. Mais auparavant, je suis prêt i lai
/ donner la parole pour qu'il s'explique. (Vive agilalioa.
— Silence à la Montagne.)
M. ScHŒLCHER, so touTuant Tcrs la Montagne. —
Retirez l'expression, retirez-la!
M. Jules Miot se lève et dit : Je démode la parole.
(Murmures prolongés.)
M. Jules Miot très-pàle et très-ému, monte à U
tribune.
(Quelques voix à droite. — Ce n'est pas lot ! c«
n'est pas lui!
M. le PnÉaiDBNT. — Je demande formellement a
M. Miot si c'est en son nom qu'il demande la parole.
on comme l'avocat de celui qui a interrompu? (Agita-
tion.)
M. Jules Miot. — Je demande la parole en taim
nom. (Vives rumeurs.)
Voix à droite. — Ce n'est pas lui !
M. Jules Miot. — Citoyens représentanls...
L'orateur s'arrête et balbutie.
A droite. — Allez donc! allés donc !
M. Miot. — Vous connaisses rincideot regrcttibk
qui s'est produit. M. Duché a été entraîné par sa
mouvement spontané, que chacun de nous doit coe-
/ prendre... (Murmure prolongé.) M. Duché avait tn
qu'une injure lui était adressée. U s'est permis bb
mouvement un peu vif. (Nouveaux murmures.) Plosieur»
membres de celte assemblée ont regardé «la ccsm
une menace. M. Deiijoy est monté à cette lribniK> ; il
m'a para, dans ma pensée, que M. Dei^oy voulait Mpa-
1er M. Duché aux rigueurs de M. le président. .\ktr$,
emporté par un sentiment généreux... (Rires pr^
longés.)
Voiz. — Lisez donc c l'Assemblée nationale « <k
ce matin.
M. Miot. — Emporté par un sentiment géorfcst
4153
MIOT
MTOT
il54
(Oh ! oh !) ponr an de mes collègues, J'ai demandé &
M. Denjoy si c'étaient les fonctions de dénoncialeor qu'il
venait remplir à la tribane. (Vives rumeurs.)
Voix. — Vons avez dit agent de police.
M. Ls PiubiDENT. — Je propose d'appliquer le
<4« paragraphe de l'aiticle 119 du règlement, qui pro-
nooce la censure.
y. EsTANCEUM. — Je demande la parole.
A droite. — Il ne manquerait plus que cela ! (Rires.)
L'assemblée, à la presque unanimité, prononce la
censure contre M. Jules Miot. M. Cavaignac a volé pour
h rensore. A la contre-épreuve, quelques montagnards
s«Dlement se sont levés ; les autres se sont abstenus.
Une vive émotion succède à ce vote.
Les pamphlets baptisés du nom de Miot, ne furent
|u& trouvés irréprochables, et ils furent critiqués. Voici
deux articles qui parurent dans le journal « l'Assem-
blée nationale ', contre lesdits pamphlets et leur au-
teur.
Un iMsrLTEun db la montagne, — Il font espérer
que le citoyen montagnard Jules Mîot sera guéri de sa
paission pour des hâbleries démocratiques et pour les
iaierruptions montagnardes.
C'est en vain qu'il essaye de garder l'anonyme. Tin-
(Ii;;Daiion de la Chambre l'oblige à se faire connaître, et
S(r« insultés écrivent son nom an bas de sa brochure
aiec la qualification qui appartient aux insulleurs qui
se cachent en faisant preuve d'un caractère nltrà-pacifi-
qae.
Les corrections n'auront pas manqué à ce fougueux
républicain rouge. N'est-il pas utile d'en citer quelques-
ones?
Voiri d'abord une lettre de M. de Lavarenne, que le
citoyen Miot a cru devoir injurier à propos de révéla-
tions faites sur le gouvernement provisoire :
Paris, 2 avril 1850.
Au ciloyen Jules Miot, représentant du peuple.
Monsieur,
Les bons électeurs de la Nièvre commettent parfois
tl'<iranges erreurs. Ils ont sans doute cm nommer à
l'Assemblée nationale un représentant du peuple, en
>u'.re honorable personne, et voil& que les malheureux
ont envoyé k la presse parisienne un exécuteur des
haoïes œuvres, chargé de clouer au pilori les infâmes
iicaires de la réaction (1).
Que vous griffonnies des libelles au lieu de faire
(les lois, vous n'en devez compte qu'an pays qui vous
paje 25 fr. par Jour pour le servir; mais que vons
calomniiez un homme que vous ne connaissez pas, ceci
mérite une leçon. — Telle est la nécessité à laquelle
vuns me réduisez.
Je vous répondrai donc pacifiquement, n'entamant pas
3VCC vous la question de principes, pour laquelle Je
vous renvoie à û préface de mon livre ; Je vous dirai
seulement que si vous aviez lu mon ouvrage, vous
n'auriez pas écrit que le dépit « d'avoir été évincé de
l'Hôtel de Ville, sans récompense de mes services b .
avait conduit ma plume. — Le feriez-vous donc, que
voQs m'en jugez capable?
On signe au moins son œuvre, citoyen Jules Miot,
quand on injurie un homme tel que moi ; n'avez-vous
pas votre titre de représentant du peuple pour vous
(l) Allusion à un autre pamphlet intitulé e les Sicai-
res de la réaction au pilori >, attribué an cit. Miot,
mais qui est du cit. Casléra.
T. II.
sauver des poursuites avec lesquelles seules on peut
vous demander raison ?
Je vous pardonne, du reste, en faveur de votre dé-
claration : c Que Je n'ai point été soupçonné encore
d'être un mouchard » ; cela viendra peut-être. Lorsque
des individus de votre force nous gouvernent, ne doit-
on pas s'attendre à tout?
Quant aux coups de bftlon que certaines gens promet-
tent si libéralement aux biles fauves qui les atta"
quent, j'y répondrai avec le bout de ma bofle vernie.
J*ai bien l'honneur de vous saluer.
Gh. DE LAVARENNE, ex-officier au service sarde.
On ne peut guère passer sous silence les étrKiëres
que le représentant pourfendeur de la Nièvre a reçues
ce matin du « Corsaire a . Combien de coups de fouet
lui faut-il pour le réduire au silence?
« Le pain sec a rendu le jeune Miot féroce. Cet aima-
ble bambin déclare, dil-on, qu'il veut donner du bdton
au « Corsaire >. Cela nous parait étrange de la part
d'un petit mioche qui est notoirement d'un caractère
fort doux ; mais enfin on nous a fait voir une brochure
difficile k trouver, où ce bipède bavard perche sur son
bdton. Il n'est pas beau, mais son cri est désagréable
comme celui d'un ara. S'il vient s'abattre dans nos
bureaux, nous prenons l'engagement d'en faire don au
Jardin des Plantes. »
Le « Corsaire » vondra-t-il nous dire à quel titre il
veut envoyer au Jardin dus Plantes le citoyen Miot, et
s'il prétend le destiner aux loges ou aux collections?
< Le bâton!... dit le citoyen Miot, c'est le seul
t instrument dont l'homme qui n'a pas eu le loisir de
c passer sa jeunesse dans les salles d'armes se serve
c contre les bètes fauves qui l'attaquent. »
Ah ! citoyen I quand vous auriez passé cinquante ans
dans les salles d'armes , vous auriez pu peut-être y ga-
gner un peu d'adresse ; mais vons n'y auriez pas acquis
ce que les maîtres d'escrime du monde entier ne peu-
vent donner ! Je veux dire DU CŒUR.
{Assemblée nationale, 5 avril 1850).
Encore la visrrE des sans-culottes. — L'histoire
des coups de bâton, que nous avons recueillie hier comme
nn érJio, se trouve confirmée aujourd'hui par le « Cor-
saire • dans un article qu'il n'est guère possible de
passer sous silence.
Deux frères et amis se sont présentés dans nos bu-
reaux porteurs d'une lettre d'un sieur Qistéra, rédacteur
en chef d'un prétendu «Correspondant de Paris».
Dans celte lettre, entremêlée des insultes les plus
grossières, le citoyen Castéra prenait d'abord la re&iH)n-
sabilité des deux brochures attribuées par toute la presse
au citoyen Miot, dont elles portent la signature, et dont
celui-ci ne serait, au dire du sieur Castéra, que le col-
laborateur. C'est un débat à vider entre ces deux ho-
norables citoyens, si bien faits pour s'entendre. Puis la
lettre se terminait par le passage que voici :
«Aussi, messieurs les écrivains royalistes, vons pou-
vez vous attendre â une rude guerre de ma part. Je
vous suivrai pas â pas sur le terrain des injures, puis-
que vous ne savez tremper votre plume que dans la
boue. Je publierai des brochures â 5 centimes dans le
seul but de vous flageller. Vous aurez beau me menacer,
je rirai de pitié tant que vous vous tiendrez à distance.
Mais si vous vous pei'mettiez de venir me demander
trop impoliment des explications, ma foi 1 je me verrais
forcé d'inscrire â coups de bâton ma réponse sur le dos
de vos soudards ! »
A la lecture de cette épltre, nous nous sommes per-
mis de demander aux deux ambassadeurs qui atten-
daietU la réponse, s'ils avaient connaissance du contenn
37
1155
MIOT
MIRABÂUD
1156
de lenr message. Sar leur affirmation, noas nout
tammet permU de lear dire que lorsqu'on écrivait une
pareille lettre, c'éUit i la condition d'en venir chercher
la réplique soi-même ; et lorsqu'on s'en faisait tciem-
ment le porteur, l'on n'avait droit qu'à une seule ré-
ponse: c'était de prendre immédiatement la porte, ce
que nous les invitions à f^ire à l'instant. Ces messieurs
Ayant cm devoir résister à notre invitation, la patience,
il Ikttt le dire, nous échappa, et nous nous livrâmes
envers eux à certains gestes désordonnés dont noas pré-
ciserons la nature, en affirmant que. si nous ignorons
encore comment ces messieurs donnent les coups de b&
ton, ^pus savons parfaitement aujourd'hui comment ils
les reçoivent.
Nous ne regrettons aujourd'hui qu'une chose : c'est
d'avoir oublié de leur demander un reçu.
Ce que nous croyons apercevoir de plus clair dans le
petit drame qui vient de se dénouer sous nos yeux,
c'est que le citoyen Miot avait tiré sur nous un billet
au profit du citoyen Castéra. Le citoyen Castéra, de
son côté, a jugé convenable de l'endosser au profit de
nos deux visiteurs d'hier, et ceux-ci ont eu l'incroyifble
imprudence de se présenter au remboursement.
Ce ricochet drolatique fournira, nous n'en dontons
pas, le sujet d'une scène assez neuve à la prochaine
pantomine du théâtre des Funambules.
Nous comprenons très-bien que les sans-calottes
miotins aient reçu à la rédaction du > Corsaire » les
coups de bâton qu'ils avaient promis de donner, mais
ce que nous comprenons bien moins, c'est la signature
de la lettre remise an «Corsaire» le 6 avril.
Comment ! c'est maintenant le citoyen Castéra qui
est l'auteur de la brochure MiotT
Mais, le 3 avril, nous recevions la lettre suivante,
signée Lubalti, et bien entendu sans adresse :
Paris, 3 avril 1850.
Monsieur,
n vous plaît de prendre à partie le citoyen iules
M':ot, â propos d'une brochure faite par l'auteur de la
«Réponse aux deux libelles de Chenu et de Delahodde n .
Je viens vous avertir que vous vous êtes trompé d'a-
dresse. Je suis seul responsable de ce qui semble ex-
citer votre vertueuse indignation, le citoyen Jules Miot
n'ayant fait que fournir des notes et des documents
qui ne vous concernent en aucune façon.
Vous avez en. Monsieur, jusqu'à ce jour, le mono-
pole de l'insolence.
« Vous essayez chaque matin de traîner les démo-
crates dans la boue. > Après la conduite que les roya-
listes ont tenue en février, nous pensions que vous
auriez assez de pudeur pour vous abstenir de toute fan-
faronnade ; mais vos injures ayant pris, dans ces derniers
temps, un caractère brutal, j'ai résolu, pour mon pro-
pre compte, de vous coudoyer rudement sur le chemin
des personnalités.
Vous trouviez fort commode, de nous insulter, et
quand je vous rends la monnaie de la pièce, vous vous
récriez. S'il est des gens qui disent merci quand on
lenr crache an risage, je n'ai pas l'humeur aussi endu-
rante qu'eux.
Je vous salue,
LUDATTl.
Qu'est-ce que cela signifie? Pour le «Corsaire»,
c'est le citoyen Casléra qui prend la responsabilité des
deux brochures attribuées par toute la presse an mon-
tagnard Miot.
Pour « l'Assemblée nationale » , c'est un citoyen Lu-
balii qui est fauteur de la même brochure et qui se
harge de servir les rancunes du Vieux de la Montagne.
En définitive, quel est le père des brodmres? Est-ce
le citoyen Casléra? est-ce le sans-coiolte LobatU?
est-ce le montagnard Miot {i ) ?
A quelle nation appartiennent ces noms en a et ei
i? de quel pays arrivent r«s deux émissaires, pour avoir
conçu la pensée d'intimider par ces sottes désiardies 1^
rédacteurs du • Corsaire » ou de « l'Assemblée natio-
nale ! >
Ignorent-ils aussi qu'à défaut des réceptioiu éner-
giques, qu'ils doivent apprécier maintenant, le Co^Je
pénal a des articles qui ont prévn les tentatives doot iif
se sont rendus coupables?
MiyUELET TRANSFUGE (Un), m. FJ.-
P.-R. CuisinÎ.
La Vio de Mina, son origine, les prind-
palo5 causes de sa célébrité, ses diverses
attaques de convois sous Bonaparte, ses
ruses stratégiques, ses galanteries; le tout
ontremôlé d*anecdotes curieuses, Paris,
Peytieux, 1823, 2 vol. in-12.
-h MIRA (ïsabine de) [Paul EtmardJ.
Voilà l'Homme; ses qualités, ses dé-
fauts, ses vertus et ses vices, appréciés
par une femme. Paris, 1863, in-i8.
L'auteur de ce livre a anagramnaUsé les piéaoms de
sa femme, Marie Sabine.
MIRABAUD, secrétaire perpétuel, l'un
des quarante de TAcadémie française,
apocr, ii) [Paul Tiiyry, baron d'HoLBACHj.
Système de la Nature, ou des Lois du
monde physique et du monde moral. (Avec
un avis de 1 Editeur, Naigeon.) Londres
{Amsterdam, M. M. Rey), 1770, 2 vol.
in-8.
On trouve dans quelques exemplaires «n DisoRirs
préliminaire de l'auteur, qui a été réellement impria^
à Londres, environ six mois après la publication de
l'ouvrage, par les soins du même Naigeon.
« Celouvrage. dit Voltaire, est une philippîqoe contiv
Dieu. L'auteur prétend que la matière existe seule. H
qu'elle produit seule la sensation et la penser. I^obt
avancer une idée aussi étrange, il faudrait an moins tâ-
cher de Tappuyer sur quelque principe, et c'est cf qm*
l'auteur ne fait pas. Il a pris cette opinion chez Hobties .
mais Hobbes se borne à la supposer, il ne l'affirma pas :
il dit qne des philosophes savants ont prétendu qnctdus
les corps ont du sentiment. « ( Voltaire, éd. Beamnai-
chais, in-8, t. XIV. p. 226.)
H y a en deux éditions de cet ouvrage en 1770. Dans
la première, le premier volume a 370 p., le second
412 p. Il faut un errata aux exemplaires de cette édi-
tion. Dans la seconde, le premier volume a 366 p.. e;
le deuxième 408 p.
(1) Le cil. Castéra est non-seulement rédit«>ur da
pamphlet attribué au cit. Miot, mais encore l'aatear de
ceux intitulés « les Sicairesde ta réaction an pilori •.
anon., cl la « Vmté sur la préfecture de police •, iop.
sous le nom du cit. Pomin.
(2) Jean-Baptiste Mirahand .n'est point un «trv idéal ;
il a été réellement secréuire perpétuel de i'Acadéntk
française; mais il est mort le 24 juin i7ri0. igé <1<f
quatre-vingt-cinq ans, n'ayant jamais songé a écrire ne?
ligne du livre que l'on a mis sous son nom.
H57
MIRABEAU
MIKABEAU
li58
Cet ouvrage a été réimprimé en 1711, 1774. 1775
d 1777.
Daos une nouvelle édition. Londre», 1780, 2 vol.
in-8 . on troave, à la lin dn second volnme : 1* le
Keqaisitoire de M. Ségnier contre différents ouvrages
philosophiques ; 2« la Réplique de l'auteur du « Sys-
tème de la nature » an Réquisitoire. 8 p.
L'édition de Paris, an 111 (1795). 3 vol. in-lS. a
été faite d'après le deuxième tirage de 1770.
On a encore : 1^ une nouvelle édition avec des noies
el des corrections par Diderot. Paris, che% l'éditeur
{M. de Roquefort), rue Jacob, n» S6. 1820, 2 vol.
in-8. Le nouvel éditeur a ^outé an catak^e que j'ai
donne dei ouvrages du liaron d'Holbach trois articles
qui ne sont pas de lui.
2o Une autre édition avec les notes de Diderot. Pa-
ris, Domère, i822, 4 vol. in-18. A. A. B— r.
.MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti,
comte de).
C'est ici le lien de dire que de tons les ouvrages pu-
bliés avec le nom de Mirabeau, il en est très-peu qui
«oient de cet homme célèbre, qui, en fait d'industria-
lisme littéraire, n'a fait que devancer les faiseurs du
xrx« siècle ; mais nous nous bornerons à citer ceux des
ouvrages publiés sons son nom qui notoirement n'ont
pas été composés par lui, et ceux que les bibliographes
loi ont à tort attribués.
1. Le Partage de la Pologne, en sept dia-
logues en forme de drame, ou Conversa-
tion entre des personnes distinguées, dans
laquelle on fait parler les interlocuteurs
conformément à leurs principes et à leur
conduite, par Gotlieb Panmouser (Lind-
s?ey), traduit de Tanglois par milaay ***,
duchesse de*** (parGérara de Rayneval,
consul de France). Londres, Elmsly, 4775,
in-8.
H. La Gusmanade. ou l'Ëtablissement
de l'Inquisition. Amsterdam, 1778, in-8.
Ouvrage attribué à Mirabeau sans aucune certitude.
III. La papesse Jeanne, poème en dix
chants. (Par Ch. Borde, de Lvon.) 1777,
în-8; — La Haye. i778, in-S."
IV. L'Espion dévalisé. (Par Baudouin de
Guémadeuc, ancien maître des requêtes.)
Loiw/rw.i782, in-8.
On attribue ordinairement cet ouvrage au comte de
Mirabeau; mais M. Baudoin m'a avoué qu'il en était le
seul antenr. A. A. B— r.
H- Voir an sujet de cet ouvrage « l'Analecta-Bi-
blion » de M. Du Roure, t. U, p. 464.
V. Des Lettres de cachet. Voy. ce titre
aux Anonymes.
VI. Vie privée d'un prince célèbre, ou
Détails des loisirs du prince Henri de
Prusse dans sa retraite de Reinsberg. Ve-
ropolis, 178i, in-8.
M. de Manne, sous le no 2033 de son « Nouveau Re-
cueil d'ouvrages anonymes et pseudonymes » , dit que
ce livre est attribué & Mirabeau, mais c'est une erreur :
il est de Guyton de Morvean. frère du chimiste.
VII. Précis historique de la maison de^
Comnènes, où Ton trouve l'origine, les
mœurs et les usages des Maniotes, précédé
de la filiation directe et reconnue par
lettres-patentes du roi, du mois d'avril
1782, depuis David, dernier empereur de
Trébisonde, jusqu'à Démétrius Comnène,
actuellement capitaine do cavalerie en
France. Amsierdamy 1784, in-8, 184 pag.
Cet ouvrage. Imprimé sous le voile de l'anonyme,
passe généralement ponr être de Démétrius Comnène ;
U parait pourtant que Mirabeau n'y est point étranger.
VIII. De la Caisse d'escompte. (Par
Etienne Clavière, de Genève.) Sans lieu
d'impression, 1785, in-8, xvi et 2:26 pag.
lA. Théorie de la royauté, d'après la
doctrine de Milton, par le comte de M*******
(^traduite de l'anglais par Salaville). 1789,
in-8.
X. De la Monarchie prussienne sous
Frédéric le Grand; avec un Appendice
contenant des recherches sur la situation
actuelle des principales contrées de l'Alle-
magne. Londres [Paris, Lejay)^ 1788, 4 vol.
in-4, ou 8 vol. in-8, avec un Atlas com-
posé de iO cartes géographiques, par Men-
telle, de 200 tableaux et de 93 planches
pour le système militaire de la Prusse.
Indigeste compilation, dont le m^jor prussien Mau-
Villon avait fourni les principaux matériaux, à laquelle
Mirabeau mit son nom, et qui fit faire banqueroute an
libraire Lejay. 11 parait que J.-Ch. Laveaux a en part
aussi à la composition d'une grande partie de l'ouvrage.
Après un exposé rapide des moyens auxquels la mai-
son de Brandebourg dut les progrès de son élévation,
l'auteur traite en anUnt de livres de la géographie, des
productions, des manufactures, du commerce, de l'état
militaire de la Prusse. Dans un huitième et dernier
chapitre, on Mirabeau a mis son cachet particulier, il
groupe tout ce qui concerne la religion, l'éducation, la
législation et le système administratif. Les autres par-
ties moins soignées (si Ton excepte la partie militaire,
détaillée avec complaisance dans de larges proportions),
décèlent l'extrême précipitation ou la fatigue. Le tableau
de la population prussienne diffère prodigieusement des
calculs eu comte d'HerUberg. dont Tantorité est d'un
grand poids. Les principes des économistes sur le
commerce sont reproduits dans toute leur exagération,
et la matière mystérieuse des revenus et dépenses est à
peine efllenrée.
Voyei la « Biographie univ. », à l'article Mauvillon,
t. XXVII, p. 570 et 580.
XI. Histoire secrète de la cour de Ber-
lin, ou Correspondance d'un voyageur
françois, depuis le 5 juillet 1786 jusqu'au
19 janvier 1787. (Alençon, Malassts), 1789,
2 vol. in-8. '
Ouvrage attribué à Mirabeau et qu'il désavouait. On
a prétendu que les épreuves de cet ouvrage avaient été
corrigées par Mirabeau lui-même. M. Louis Dubois, qui
a vu ces épreuves, assure que les corrections ne lui
ont pas paru être de la main de l'auteur, dont il con-
naissait parfaitement l'écriture.
Cette révélation indiscrète des manœuvres diploma-
tiques de Mirabeau* écrite dans m esprit de critique
11S9
MIRABEAU
MIRABEAU
1160
amëre, et avec la liceoce d'un libelli>, souleva tons les
esprits contre l'antear assez peu scnipuleax pour faire,
des secrets de rbospitalité, da la confiance des amis et
de cella do gonvemenenl, la pâture de la nuIigniUî
pobliqoe. L'emperenr Joseph U. le roi de Pmsse, et
surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris,
étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI
crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et
ce libelle fut condamné par le Parlement à être brûlé
par la main du bourreau. Les amis de Mirabeau essayè-
rent depuis de l'excuser : à les en croire, il ne consentit
à livrer son manuscrit que comme la seule ressource
qui pftt prévenir la faillite de son libraire Lejay, auquel
il avait de grandes obligations (et au nombre desquelles
il faut compter celle de s'être chargé de la publication
de la c Monarchie prussienne «, qui fut cause de ses
mauvaises aflkires). Prene» ce livre, aurait dit Mira-
beau à Lejay. il me perd, maii il vont tawe. Le
baron de Trenck, dans une réfutation grossière, lit jus-
tice de l'écrit de Mirabeau. -f- Cette i/is(oire a été réim-
primée dans le tome 111 des Œuvres de Mirabeau.
Parii, 1820, et tome VI de l'édit. de i8i5.
Xn. Voyage dans les Pyrénées fran-
çoises, dirieé principalement vers le Bi-
gorre et les Vallées ; suivi de quelaues vé-
rités nouvelles et importantes sur les eaux
de Barètes et de Bagnères. (Par Picquct.)
Paris, Lejay, i789, in-8.
Attribué par Brsch, dans la « France littéraire », à
Mirabeau.
XIII. Discours sur l'exposition des prin-
cipes de la constitution civile du clergé,
par les évéques députés à T Assemblée na-
tionale ; prononcé à la séance du soir, du
16 novembre 1790. (Rédigé par Tabbé La-
mourette). Paris, de l'impr, nationale,
(1790), in-8, 26 pag.
XIV. Discours de M. Mirabeau Taîné
sur l'égalité des partages dans les succes-
sions en ligne airecte, lu à l'Assemblée
nationale, par M. de Tallevrand. (Composé
far Reybas). Paris, de l'impr. nationale,
791 , in-8, 23 pag. ; et Angers, de l'impr,
de Charles-Pierre Marne, impr. du départe-
ment. 1791, in-8, 23 pag.
XV. Projet d'adresse aux Français sur la
constitution civile du clergé; adopté et
Frésenté par le comité ecclésiastique à
Assemblée nationale, dans sa séance du
14 janvier 1791, prononcé par Mirabeau
l'aîné. (Composé par l'abbé Lamourette.)
Paris, de l'impr. nationale, 1791 , in -8,
35 pag.
Lamourette rédigeait iwur Mirabeau tout ce qui
concernait la théologie.
XVI. Adresse du comte de Mirabeau à
ses commettants. (Par Du Roveray.)
Imprimée dans la c Collection complète des travaux
de M. de Mirabeau l'atné i l'Assemblée nationale, elc. » ,
recueillie par Et. Méjean. Paris, i79i, 5 vol. in-8.
c On a contesté à Mirabeau, dit la Biographie uni-
verselle, la propriété d'un grand nombre de ses dis-
cours, et l'on a dit avec quelque fondement qu'en même
temps que le Genevois Du Roveray l'inîtiait dans la
tactique des mouvements populaires, Clavière lai fber-
nissait Ihs Uièmes de ses productions relatives aa\
finances : lui-même pubiait qu'il devait à LanoareUé
le discours qu'il prononça sur la constitution cknlt da
dergé, et i Chamfort, une diatribe sur les acadénifs,
destinée pareillement & l'épreuve de la tribune, im
nomme encore les véritables auteurs de l'adresse pinr
le renvoi des troupes, du discours sur le veto, du travail
sur le système monétaire, de l'œnvre posthome cooin:
la (acuité de tester (Voy. une note plus bas). Des bom-
mes à talents et même beaucoup d'hommes médiocres,
dont il fécondait par ses propres vues l'étroite capa-
cité, attirés par son ascendant, lui apportaient la œu-
Iribution de leurs veilles. Ces offrandes de l'anitic
n'étaient le plus souvent que des canevas dont il avait
donné le programme. Mirabeau s'emparait de ee tnnU
brut, et se rappropriai( en lui imprimant le cacbet et
sa force et de son originalité. >
XVII. Lettres du comte de Mirabeau à ses
commettants (rédigées par Salaviie.) Paris,
1791, in-8. .
XVIII. Histoire d'Angleterre, depuis l'a-
vénement de Jacques I" jusqu*à la Révolu-
tion, par M"* Catherine Macaulay-Gra-
ham. Traduite en françois et augmentée
d'un Discours préliminaire, contenant un
précis de toute THistoire d'Angleterre jus-
3u'à l'avènement de Jacques I*% et enrichi
e notes par Mirabeau (ou plutôt par C-
P.-T. Guiraudct). Tomes 1 à V. Paris, Gai-
tet, 1791 etann. suiv., 5 vol. in-8.
Cette traduction n'a pas été achevée : elle devait,
comme dans l'original, former huit volume$, et embra^
ser Jusqu'à l'élévation de la maison de Hanovre.
Ami intime de Mirabeau, Gniraudet l'aida souvent de
sa plume, et c'est lui qui est le vériuble auteur de la
traduction de l'Histoire d'Angleterre que nous ciioo»,
dont le commencement a été publié sous le nom de
Mirabeau ; la preuve irrécusable de ce fait subsiste enlr<
les mains de la famille Gniraudet.
XIX. Essai sur la secte des Illuminés,
par le marquis de Luchet. Troisième édi-
tion, augmentée. 1792, in-8.
Les augmentations de cette troisième édition su&i
attribuées à Mirabeau ; mais un amateur (feu Lerongri
a comparé les trois éditions de ce livre et a rec«nnii
qu'elles n'en formaient véritablement qu'une seule, ra-
jeunie au moyen de nouveaux titres.
XX. Élégies de Tibulle avec des notes
(et le texte en regard), suivies des Baisers
de Jean Second [J. Everts], traduction
nouvelle par le comte de Mirabeau. Tours,
Letourmy, 1796, 3 vol. in-8, et Paris
Berry, 1798, 3 vol. in-8 et 3 vol. in-12.
Le troisième volume contient des Contes et NouveUe«.
Lachabeaussièro a écrit aux rédacteurs de la « Dresde
philosophique » (voy. le n« 79, ou le 28 juin i79<î)
que cette traduction n'était autre chose, à quelques
corrections et additions près, qu'un manuscrit confia
par lui au comte de Mirabeau, son ami. vers l'ann^
1770. Des circonstancea particulières les ayant brouillts
vers l'an i781, il n'entendit plus parler de son ma-
nuscrit, destiné de sa part à l'oubli. A. A. B— r.
1161
MIRABEAU
MIRBEL
1162
XXI. Essai sur rAmitié. (Par le comte
Ant. de Rivarol.)
Imprimé dans le « SpecUtear da Nord », ifi 14
avril 1791. pages 1 à 15.
Feo llirabeau, dont le portereuille était, comme
celai des ooortiers, rempli des effets d'aatmi. ayant eu
quelque temps à sa disposition le morceau précédent,
le donna comme sien à ses amis d'Allemagne. Voyez le
recoeil de ses lettres à M. Manrillon. professeor à
Bmnswick, qoi lai fiûsait sa « Monarchie prussienne ».
Mirabeau, n'ayant qu'une copie manuscrite de cet « Essai
sur l'Amitié », ignorait qu'on l'avait inséré dans le
c Mercure ■, près d'un an auparavant. Le « Spectateur »
l'a donné retoucha par l'auteur.
XXII. Histoire de TÊtat de Liège, par
M. le comte de Mirabeau. Seconde édition,
revue avec soin et publiée par un de ses
amis, membre de l'Institut (Ant. Serieys).
Paris, Bidault, 1806, in-8.
La première édition de cet ouvrage, modèle d'histoire
provinciale, a été publiée sous le titre « d'Histoire ec-
clésiastique et politique de l'État de Liège, ou Tableau
des révolutions qui y sont survenues, depuis son origine
josqu'i nos jours (1783) »; par M. le comte de***.
Parit, iSOl, in-8, orné d'une mauvaise carte gtogra-
phique dn pays de Liège.
€et ouvrage, auquel les bibliographes n'ont su à qui
en faire l'honneur, n'est point de Mirabeau ainsi que l'a
avancé l'imposteur Serieys, mais Au poëte Germain
Léonard, qui en 1773 avait été nommé'tliargé d'affaires
de la France près de la Cour de Liège. Voy. le « Bulletin
du bibliophile belge r, t. iv. p. 242. article de M. Perd.
Hénaux. -{- Voy. I, 437 f.
-h MIRABEAU (le comte de) [et Cham-
fort].
Considérations sur l'ordre de Cincinna-
tus, ou Imitation d'un pamphlet anglo-
américain, par—, suivies ae plusieurs
pièces et de la traduction d'un pamphlet
du docteur Price sur la révolution et de
notes du traducteur (et de Target). Lon-
dres, Johnson, 1788, in-8.
Voyei la notice sur la vie do Chamfort. par Gin-
gnené, en tète des c (Envres > de Chamfort, Paris,
1794. 4 vol. in-8. p. 41. A. A. B-r.
-I- MIRABEAU LE JEUNE, aut. supp.
[Pajon].
(JEuvres posthumes et facéties de — .
Paris, 1798, in-i8, 420 pag;
Ce volume contient 36 conter qui ne sont qu'une
réimpression textuelle du recueil de Pa^on : « Contes
nouveaux et nouvelles nouvelles, » Anvers, 1753, et
avec l'indication supposée de la même ville ; cette se-
rx>nde édition porte au frontispice imprimé en rouge la
tète d'un âne. Mirabeau le Jeune naquit en 1754. un
an après la publication de ce recueil, qui a été réim-
primé à Lnxembourg (Bruxelle*), 1866, ln-18, à
1 OC exemplaires. A l'époque du Directoire, on pensa
que le nom de Mirabeau procurerait à ces récits une
vogue que ne leur assurerait pas le nom oublié de
Pajon.
MIRACOLOSO FlORENTINl (il signor),
ps, [Le Preux, médecin].
a I Lettre du — à M. Paulet, docteur vin-
débonien, membre de la Société royale de
médecine, auteur de l'admirable et inimi-
table « Gazette de Santé ». Paris, s. d.,
in-8, 19 pag. D. M.
MIRANDOL (Judicis de), ps, paul La-
gardbI, auteur d'articles dans des jour-
naux littéraires.
-f- A droite, conversion ! Réponse à Ti-
mon, par—. Paris, Ledoyen, i845, in-18.
+ MIRANDOR [Nicolas HeinsiusI.
Vie et aventures surprenantes de — .
Paris, Pigofeau, 1801, 2 vol. in-12.
A en croire la préface de l'éditeur, ce roman ne se-
rait autre que l'histoire de la vie de l'auteur ; or, cet
auteur était Nicolas Heinsios, flU et petil-flls de deux
illustres savants de ce nom. Q^antum mtuatUM ab
mis! Il ne faut pourtant pas prendre en mauvaise part
la qualification A' Aventurier que l'auteur n'hésite pas
A s'attribuer, pour signifier « une personne & qui il
arrive des aventures, qu'elles soient galantes ou d'une
autre nature. »
Gel ouvrage avait été d'abord écrit et publié en hol-
landais ; après plusieurs éditions dans cette langue,
Nicolas Heinsius voulut avoir les honneurs d'une édi-
tion ftançaise, et il se mit à traduire lui-même son
livre, qui fut seulement revu par un Français ou soi-
disant tel. Ce roman, rempli d'humour hollandaise et
quelquefois asses gaillard, fbt réimprimé sous le titre
de « Vie et aventures surprenantes de Mirandor », qui
est le nom de l'aventurier. Le bonhomme Pigoreau,
,/ voué, comme on sait, au culte des romans, ayant lu
relui-ci par hasard, en fut charmé, et le réimprima sans
aucun changement, avec l'orthographe moderne, en 1 801 .
La première édition avait paru en 1729 : c L'Aventu-
rier hollandois », Amsterdam, 2 vol. in-12.
P.L. « Bulletin du Bibliophile *. 13* série, p. 214.
MIRBEL, nom anobli [Charles-François
Brissbau, de Mirbel, naturaliste, membre
de l'Académie des sciences].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire » au nom sous lequel ce
savant a publié ses premiers ouvrages,
Brisseau-Mirbel.
MIRBEL (M^ Léom'de de), pseudon,
[Léon Guérin (1)].
L La Fin d'un beau jour.
Imprim. dans le tome I*' du c Livre rose », 1833,
in-8.
U Histoire des Français, depuis l'ori-
gine de la monarchie française jusqu'à
Louis XVI. Paris, JW"* veuve Louis Janet,
1844,2 vol. in-16..
MIRBEL (Élisa de), depuis baronne De-
CAZBS.
I. La Tour de Biarritz. Paris, Desessart,
1839, in-8.
(1) Qu'il ne faut pas confondre avec le trop fécond
nuiiu>im> E. Guériu.
1163
MIRECOURT
MIRECOURT
1164
IL Cosi sempre. Deuxième édition. Pa-
ris, Baudry, 1847, in-8.
Lt première édition a été publiée, i ce qu'il parait,
dans on journal on on recueil littéraire.
-f III. Histoires d'amour. Paris^ Ptr-
main, 1851, iD-8.
MIRECOURT (Eugène de) nom litté-
raire [Charles-Jean-Baptiste Jàcquot, de
Mirecourt (Vosges], ne le 19 novembre
18121.
I. bortir d*un rêve. Paris, Baudry,
1838, 2 vol. in-8.
n. Avec M. Leupol [Fr.-E. Leioup de
Charroyî : la Lorraine, antiquités, chro-
niques, légendes, histoire des faits et des
personnages célèbres, description des sites
et des monuments remarouables de cette
province, avec gravures. Nancy, Hin%din,
1839-40, 3 vol. in-8.
III. La Famille d'Arthenay. Paris, Ga-
briel Roux, 1840, 1 vol. in-8.
IV. Les Inconvénients d'un vilain nom,
nouvelle. Impr. dans le a Globe », n^ des 23,
24 et 25 juillet 1841.
V. Le Lieutenant de la Minerve. Paris,
Souverain, 1841, in-8.
VI. Sur le mercantilisme littéraire. Mo-
tion faite à la séance annuelle de la Société
des gens de lettres. Paris, de limpr, de
Duverger, 1845, in-8.
Contre M. Alex. Dumaa.
VIL Fabrique de romand. Maison Alexan
dre Dumas et compgnie. Paris, de Vimpr
de Hauquelin, 1845, in-8.
Poar l'artide Alexandre Dnmai de ce liTre, nous
afona ftiit un copieux emprunt à l'écrit spirituel et vrai
de M. Eugène de Mirecourt.
VIIL A M . Alexandre Dumas. Le Mie
prigioni. Impr. dans la « Silhouette »,
n"» des 8, 15, 22 et 29 juin, et 6 juillet ia45.
Ces lettres piquantes et spirituelles ont été écrites à
Sainte- Pélagie, pendant que l'auteur subissait les quinte
Jours de prison auxquels il avait été condamné par suite
de la publication de son écrit intitulé : < Fabrique de
romans, Maison A. Dumas et C* «.
C'est un feu roulant de fines plaisanteries contre
M. A. Dumas, désigné sous le nom du pacha littéraire,
et accessoirement contre M. Alphonse Karr, à l'occasion
d'un feuilleton de la « Patrie » sur l'auteur, qui avait
paru la veille du Jugement de M. Jacqnot.
Dans ces lettres adressées à M. A. Dumas, M. Jàc-
quot revient sur plusieurs des accusations de sa bro-
chure et les confirme.
IX. Avec M. Marc Fournier : Madame de
Tencin. Paris, Gabriel Roux et Cassanet,
1847, 2 vol. in-8.
C'est un sujet déjà traité maintes fois, soit histori-
quement, soit dramatiquement (1) : l'histoire de d'A-
(1) Et sous cette dernière forme, notamment par
lembert. né de Destooches-Canoa et de l'ex-rdigiose
Guérin de Tencin. sœur de cet intrigant qui est aort
•ardinal et archevfque de Lyon.
X. Pétition adressée à TAssemblée na-
tionale par le Comité de la Société des
gens de Mires. Paris, de rimpr.deProux,
1848, in-8.
Abolition des lois fiscales qui ont pesé s«r la prvsc
Délibération du 3 Juillet 1848. — Signé : MM. Uwis
Désnoyers, président; Paul Lacroix, vice-présidat ;
Emmanuel Gonialès, Félix Dehége, secrétaires ; Arthsr
Ponroy» Auguste Vitu, rapporteurs ; Hary-Lafon. ar-
chiviste ; Francis Wey. Achille Comle. Julien Uaicr,
Etienne Enault. Henri Cellier. Achille iubtnal. E«gèue
de Mirecoort. Léo Lespès, de Fondras, Paal de
XI. La Pille de Cromwell.
Roman imprimé en 1848, dans le feoilleleB dnjour-
Dâl c la République » .
XII. Confession de Manon Delorme.
Précédée d'un Coup d*œil sur le siècle
de Louis XIV, par Méry.
Imprimée d'abord par feuilletons dans le jonnal
I l'Ordre ». à partir du 26 Juin 1849.
Tome n, col. 818, nous nous sommes trompé sur
le véritable nom de l'auteur de ces prétendus Mémoires
de Mariun de Lorme. que nous avons attribaés i
M. Méry ; mais il n'en reste pas moins positif que iwii
avions deviné que les mantucriU en aue% nautcÀs
état, trouvé» au Marais, et dont les journaux des pre-
miers Jours de Juin 1848 ont parlé, dires dont noa»
avons reproduit les assertions (erronées) à l'arlide de
Lorme {MaHou de), t. n. col. 813-818. n'étaient qs«
des puffs de la part des Journalistes, et^ une ny&bfica-
tio*. de la part du secrétaire de Manon de Lerae
(Uii* Marie- Anne Grappin).
XIII. Échec et Mat.
Réimprimé dans le journal c TEstafette >. en dé- i
cembre 1849. '
De cette nouvelle. MM. Oct. Feuillet et Paul Bocap'
ont tiré le sujet d'une charmante comédie jouée sons le
même titreà l'Odéon. en 1846.
La liste des productions littéraires de M. Jioqnot e^,
nous le pensons bien, loin d'être complète ; il taii
dans tant de Journaux et de recueils que nous n'avoos
point à notre disposition! Nous le Boopconoons d'dre
auteur des articles signés le Rat dans c la Si-
lhouette »,
L'indiscrétion que nous avons l'air de commettre es
faisant connaître le véritable nom de M. Eugène de Mi-
recourt n'en est pas une. Bien que des Jacquot aieai
marqué dans les sciences, tels que M. J.-B. Jaoqadt,
D. M., auteur d'un « Essai de topographie physique et
médicale du canton de Gérardmer (Vosges), précédé
d'une notice historique (1826) •. et qu'un autre doc-
P.-L. Lacretelle aîné, sous le titre de c Charies-.\r-
tand Malherbe, ou le Fils naturel > , roman théâtral,
approprié à la scène, au moyen de coupures, pir
MM. Frédéric Soulié et Adolphe Bossai^, et repré-
senté an Thé&tre-Français . en 1832 . sous le titre de
« la Famille de Lussigny », et avec le nom des ama-
geurs. et imprimée dans la même anniPe ; pois enctVi;
sous le titre de « l'Enfant du parvis Notre-Dame •.
1J65
MIRECOURT
MIRVAL
il66
leur. M. Pélii Jacqnot, ait publié sous c« nom ])eu
poétique « l'Expédition dn général Cavaignac dans le
Saharah algérien », notre lillérateor n'a pas cru qu'un
tel nom fftt convenable, et s'en est franchement expli-
qaé dans une note que nous reproduisons ici, anatre ans
après avoir publié, pour justifier son changement d'ap-
pellation, 4 les Inconvénients d'un vilain nom > ( voy.
le n» IV).
«r Oai, je m'appelle Jacquot. C'est le nom de mon
père, le nom d'un honnête homme, un nom dont je me
fais gloire. Si je n'ai pas cm convenable de le porter
en liltératnre. c'est pour lui épargner les quolibets et les
sarcasmes. Je ne suis pas seul en ce monde. Il me reste
ma mère, j'ai des frères et une sœur. Un nom de fa-
mille est une chose qu'on respecte, et, M. Karr le sait,
il le sait trop, la publicité ne respecte rien. J'ai pris
an de mes prénoms avec le nom de ma ville natale,
comme a bit jadis François de Nenfchâteau, mon com-
patriote, que personne n'a blâmé, ce me semble. Si je
pais être nn jour assez heureux pour acquérir une mo-
deste illustration avec ma plume, je désire faire hom-
mage de cette illustration au pays qui m'a vu naître.
€ Je n'affiche pas la moindre prétention nobiliaire.
Est-ce qu'on a des prétentions nobiliaires en 1845?
Toutes les personnes qui m'entourent connaissent mon
véritable nom ; je le mets au bas de chacun de mes actes :
je l'ai déclaré hautement en présence du tribunal. »
11. Jacquot, « Silhouette », S2 juin 1845. p. 233.
-|- Divers autres ouvrages de M. Jacquot (de Mire-
coart) sont indiqués dans le < Dictionnaire des contem-
porains > de Vapereau. Voir aussi le « Catalogue gé-
néral » de M. 0. Lorenz. t. m, p. 492.
-f- MIREœURT (E. de), aut. supp.
S Pierre Mazerolles, ancien secrétaire
'Eugène de Mirecourt].
Dans sa f Conf(;ssion d'un Biographe, fabrique de
Biographies. Maison E. de Mirecourt et Compagnie, par
nn ex-associé », Paris, l'auteur, 1857. 188 p. in-24,
Mazerolles revendique, p. 15, 38. 39. etc.. la paternité
directe et exclusive de quelques-unes des Biographies
éditées par son patron.
-H MIRLITIR [A.-L. Boue, surnommé de
Villiers, littérateur et journaliste].
Messieurs les Pompiers. Paris^ 1803,
in-i8; sec. édit., 1861.
Une nouvelle édition fort augmentée, la < Bible des
Pompiers ». parut en 1867, mais le parquet y trouva
le délit d'outrage à la morale religieuse ; l'auteur et
l'éditeor forent condamnés chacun à 100 francs d'amende.
Celte « Bible -> avec retranchement des passages incri-
minés, a reparu en 1868 avec un nouveau titre: « Les
Pompiers peints par eux-mêmes. » par le capitaine
Lancelot.
MIRLIFIQUE (Dominique). Vovez IGNO-
RANTIN SIMPUNET.
-H MIROL (comtesse de) [le marquis
d'Argens].
Mémoires de la—. La Haye, 1736, in-12.
V. T.
-+- MIRON, anagr. [A.-S. Morin].
I. Examen du christianisme , par — .
Bruxelles, A. Lacroix, 1862, 3 vol. in-16.
U. Jésus réduit à sa juste valeur, par—,
auteur de TExamen du christianisme. Ge-
nève, impr, rationaliste, 1864. in-18.
MIRONE (de) ps. [Pierre Lambert de
SaumeryI.
■+• I. Mémoires et Aventures secrètes et
curieuses d'un voyage du Levant, par — .
Liège. E. Kintz, 1731, 2 vol. in-12.
— Même titre et même date, mais avec le nom de
l'antear, de Sanmery.
n. Anecdotes vénitiennes et turques, ou
Nouveaux Mémoires du comte de Bonneval.
Utrecht, 1742, 2 vol. in-12.
Réimprimés plusieurs fois.
Plusieurs auteurs ont cm que le marquis d'Argens
s'était caché sous le nom de Mirone ; mais en lisant les
« Mémoires et Aventures secrètes d'un voyageur du
Levant ». par de Saumery. Liège, 1732-1736. 6 vol.
in-12. on voit que cet auteur est véritablement l'écrivain
caché sous le masque de Mirone.
Dans la préface de ce nouvel ouvrage. l'auteur assure
qu'il a connaissance de la Turquie. Ayant demeuré pen-
dant du temps dans ce pays, de Saumerey a pu faire
cette réflexion.
Dn reste, les « Anecdotes vénitiennes » sont roma-
nesques; cependant M. Guyol-Desherbiers. dernier édi-
teur Ae?' premiers Mémoires attribués à Bonneval. Parti,
1806, 2 vol. in-8, en a extrait des morceaux curieux,
qu'il a insérés 4 la 0n de son second volume.
A. A. B-r.
IIL L'Heureux imposteur, ou les Aven-
tures du baron de Janzac. Utrecht, Néaulme,
1740, in-12.
IV. Aventures de M"" la duchesse de
Vaujour, histoire véritable. La Haye et
Utrecht, ilid, 6 part. in-8.
C'est sous ce pseudonyme aussi que de Saumery a
donné une nouvelle édition du « Je ne sais quoi » . de
Cartier de Saint-Philip, sous le titre de « Mélange cu-
rieux et intéressant, ou le Je ne sais quoi » . augmenté
de trente et un articles nouveaux. Anuterdam, Barth.
Vlam, 1767. 2 vol. in-8.
-I- Voy. C*"* D*" S** P**.
MIRVAL (Ch. de) ;w. [J.-B.-J. de
Champagnac].
1 X'Ermite de Chimboraço, ou les Jeunes
Voyageurs Colombiens. Voyage dans les
deux Amériques, présentant, etc. Paris,
Lehuby, 1836, in-12, avec 3 grav, et un
frontisp.
II. Le Robinson das sables du désert,
ou Voyage d'un naufragé sur les côtes et
dans l'intérieur de TAfrique. Paris, Lehuby,
1836, in- 12, avec 3 grav. et un frontisp.
III. L'Anacharsis indien, ou les Voyageurs
en Asie. Tableau intéressant des merveilles
de la nature et de l'art, des mœurs,
usages, coutumes, etc., qui distinguent
les diverses contrées de cette célèbre
partie du monde. Paris, Lehuby, 1837,
in-12, avec 3 grav.
IV. Le Petit Matelot, ou Voyage en
Océanie. Relation attachante et animée des
1167
MISËTHOS
MISSIONNAIRE
il68
mœurs, usages, coutumes, etc., des dif-
férents peuples de cette cinquième partie
du monde, etc. Paris, Lehuby, 1837, m-lâ,
avec 3 grav.
V. Ernest et Fortunat» ou les jeunes
Voyageurs en Italie. Récit descriptif et
pittoresque des principales curiosités de
cette merveilleuse contrée. Paris, Lehu^ty,
1837, in-12, avec 3 grav. et un frontisp.
VI. Promenades dans Paris et description
de ses monuments anciens et modernes.
Paris, Lehuhy, 1839, in-lî2, avec 13 grav.
-|- Pour d'autres ooTragea pabliés tout ce pseudo-
nyme, Toy. « France liuéraire », XI, 06.
MISÉTHOS (F.-L ) ps, [Th.-P. BertinI.
La Comiphonie, ou les Temmes dans le
délire. Paris, Debray, 1802, in-12, fig.
-+- MISOCHLOCRATE [Libri Bagnàno].
Les Belges au tribunal de l'histoire,
par—. 1831. in-8.
C'est une nouv. édit. de la « Ville rebelle ».
4- MISOGYNE (André) [François Rabe-
lais?].
Les Louanges des Femmes, invectives
extraites du Commentaire de Pantagruel
sur l'Androgyne de Platon. Lyon, J. de
Tournes, 155f , petit in-8.
Ce livret a été réimprimé â Bruxelles en 1863(in-18
de 03 pages, tiré à i04 exemplaires). Dans une no-
tice mise en tèle. M. Paul Lacroix expose tes motifs
qui le portent à croire que l'anteur caché sous le pseu-
donyme d'André Misogyne pourrait bien être Ralliais
lui-même.
Celle pi étendue « Louange » n'est d'ailleurs qu'un
violent tissu d'invectives contre le beau sexe ; il se ter-
mine ainsi :
Fama malnm,
Famés pejus,
Fœmma pessimum.
MISOPONEROS, ipsariote réfugié, ps.
fie référendaire L.-G. Van Ghert, lun
des chefs de division de la direction du
culte catholique, et Van Marle, inspecteur
de la marque d'or et d'argent].
Le Saint-Frère. Avec cette épigraphe ;
\jOS sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs.
Sans nom de lieu ni d'imprimeur (Bnixelles),
18A 'n-8, 13 p.
Ce pseudonyme se trouve sur une satire dirigée contre
l'aumônier général de l'armée (belge). l'archiprètreF.-
H.- J. Boydens, par un référendaire «de deuxiëmeclasFc.
attaché A la direction du culte catholique, M. L.-G. Van
Gliert, homme instruit, mais bilieux et infatué des n^-
veries du mesmerisme: cette satire, en couplets et sui-
vie de noies, est très-inconvenante et fort plate. (% qui
élonne quand on sait qu'un homme d'esprit, M. G. Vaii
Marie, inspecteur de la garantie des matières d'or et
d'argent, et ami de M. Van Ghert. y a coopéré.
DbRg.
MISOPONERUS, ps. [ïsaacus Casacbo-
NUSI.
Misoponeri satyricon. Lugduni Bâta-
vorum, 1617, in-8.
PlacciQS, t. II. n* 4785. A. A. B— r.
H- MISSIONNAIRE (Un) [L. Barbet
d'Aurevilly].
Rosa mystica. Caen, 18£î6, in-16.
MISSIONNAIRE DE FRANCE (Un),aitf.
dég. [rabbé Hilaire Aubert. predicatcur
de retraites et de stations].
Associations de prières en rbonneor du
Saint-Sacrement, pour demander la con-
servation et Taugmentation de la foi en
France , etc. Paris, de Vimpr, dE^rm.
1822, in-lâ, 8 p. — Troisième édition,
revue, corrigée et au^entée d'un supplé-
ment. Lyon et Paris, Rusand, i823, in-i8.
Une IV« édition a été publiée, en 18i8, sous le ti-
tre « d'Instructions sur l'association, elc. >. Lto» et
Parit, Piria$e frères, in-18.
MISSIONNAIRE DE LA œMPAGME
DE JÉSUS (Un) au/, dég. [le P. Jacques
Villotte].
Voyages d'— en Turquie, en Perse, en
Armâiie, en Arabie et en Barbarie. Pum.
Vincent, 1730, in-i2.
c Bibliothèque lorraine • de D. Calmet. L'auteur du
c Nouveau Dictionnaire historique » , en présenlaot tt
Voyage comme imprimé en 1714, in-fol.. me pamli
avoir copié une faute d'impression qui se trouTe dans
Calmet, c'est-à-dire trois ou quatre mots qui appar-
tiennent à l'article précédent La date de 1114, io-&l.,
est celle du Dictionnaire arménien et latin du même.
auteur. Ses Voyages ont été revus et publiés par le P.
Nicolas Friion. A.-A. B— r.
11 y a des exemplaires de la même édition qui por-
tent pour titre :
V Voyage en Turquie, en Perse, en Arménie, etc. >;
par un missionnaire de la compagnie de Jésus.
MISSIONNAIRE DE PÉKIN (Un) pi.
[DORTOUS DE MaIRAN].
Lettre d' — , contenant diverses questions
sur la Chine, pour servir de supplément
aux « Mémoires concernant Thistoire, les
sciences », etc., des Chinois. Paris.
Nyon aîné, 1782, in-8.
Ce volume est le même livre que celui qui a posi
titre: ffliCttres au R. P. Parennin, contenant diTer>e$
questions sur la Chine»; nouvelle édition, âogmfatfe
de divers opuscules sur différentes matières, par Dcru«s
de Mairan. Parts, impr. royale, 1770, in-8. fig.N}v£
n'a fait que chang'^r le frontispice. U a aussi (kit pan:-
tre en 1 788 un c second et un troisième suppléœeoi au
Mémoires concernant l'histoire, les sciences, etc. àet
Chinois », 2 vol. in-8. Le second n'est autre chose q&^
les 0 Recherches sur le nouveau monde • . etc., par .Scb^
rer. 1777, in-8 ; et le troisième, € l'Etat politique et
commerçant du Bengale», ouvrage traduit de l'aiigUt>
de Bolts, par Demeunier. La Haye, 1775, 2 vol. iii-^.
On voit que ces trois ouvrages, sous des titres différeois
1469
MISSIONNAIRE
L.
1170
et ians nom d'uteor. deviennent presque méconnaissables.
{Article cinumuniqué par Jacqwi'Ch. Brunet à A. A.
barbier.)
MISSIONNAIRE DU COUVENT DES FF.
PRÊCHEURS D'AMIENS (Un) ou^ dég.
[A. Mazenod].
Les Rudiments du Christianisme, réduits
et traitez en forme de cantiques spirituels,
composez d'un air et d'un style familier.
Amiens. 1681, in-12. V. T.
+ MISSIONNAIRES DE PÉKIN (les)
[les PP. Amiot, Bourgeois, Cibot, Ko et
Poirot].
Mémoires concernant l'histoire, les arts,
les mœurs et les usages des Chinois, par
— (publiés par l'ahbé Batteux et par de
Bréquigny). Paris, Nyon aine, 1776-1789,
13 vol. in-4.
-+■ MISTANGUET, docteur à la mo-
derne, parent de Bruscambille [Bertrand
HaRDUIN, dit GUILLOT GORJU].
Les plaisantes Idées du sieur — • PariSy
J. Millot. 1615, pet. in-8, 79 pag.
Volnoe detena fort rare, mais qni a été réimprimé
i Genèfe. en 1867 (J. Gay et fils. in-iS. XVI et
(iO p ). Celte réimpression n'a été Urée qn'à 102 exem-
plaires.
C'est à la notice bibliographiqae de M. Paal Lacroix
qne nous empruntons l'attribution que nous signalons ;
ce n'est, il est vrai, qu'une coi|je«tnre, mais elle
parait Tnisemblable. En l'adoptant, il faudrait faire
éiralement honneur à Guillot Gorju (c'est-à-dire à
Hardnin) de deux livrets qu'indique le > Manuel du
Libraire » (à l'art. Bruscambille), mais que M. Lacroix
n'a pu rencontrer nulle part.
> Harangue du sieur Mistanguet pour la défense des
droiU du Mardi-gras ». Paris, 1615. in-12.
t Le Duel do sieur Mistanguet contre Bruscambille,
pour un vieux chapeau », 1619, in-12.
MITOPOGOND, ps. [M. Frédéric Jung-
MANN, auteur d'articles de littérature et
de; spectacles dans le journal a l'Argus
Soissonnais ».]
MITOUFLET, ps. [Charles^laude de
Montigny].
Réclamation pourC. Desmoulins, auteur
de la France libre, précédée de notes his-
toriques sur l'état de bourreau chez les
difTérentes nations connues, et suivie d'une
lettre sur les atteintes portées à la liberté.
1790, in-8.
4- MITRAILLE rC. Vermasse, dit].
I. La Sorcière républicaine. 1848, m-fol.
II. Sauve qui peut. 1819, in-4.
m. La Mère Duchône au pilori, 1849,
in-4.
Divers autres opuscules politiques de la même
époque.
-h M... J. Voy. La Marche, II, 1507 c.
-+- M*** J*** [ Maurice Joly, avocat à
Paris].
La Question brûlante. Paris, 1861, in-8,
24pag.
+ M. J. B. B. [Martin-J.-B. Bizet,
mort à Paris, en 1821, curé de Saint-
Etienne-du-Mont].
Voy.J. B. B.,1I, 368 e.
4- M. J. R. (M.) [RiGOLLOT, d'Amiens].
Monnaies inconnues des Evoques des
Innocents et des Fous, et de quelques au-
tres associations singulières du même
temps, recueillies et discutées par — , avec
des notes et une introduction sur les es-
pèces de plomb , le personnage de fou et
les rébus dans le moyen âge, par M. C. L.
(Leber). Paris, Merlin, 1837, in-8,46pl.
-h M.-J. W. [Mathieu-Joseph Woltbrs,
ingénieur en chef, directeur des ponts et
chaussées de la Flandre orientale, membre
de l'Académie d'archéologie de Belgique,
né à Ruremonde, en 1793, mort à Gand,
le 21 avril 1859].
I. Notice sur (quelques débris de con-
structions romaines conservés dans la
commune de Herten, près de Ruremonde.
Par — . Gand, Gyselinck, 1849, in-8, fig.
II. Notice historique sur l'ancienne ab-
bave noble de Milen, près de Saint-Frond.
Par — . Gand, Gyseltnck, 1853, in-8 de
210 pag.
m. Notice historique sur les anciens sei-
gneurs de Steyn et de Pietersheim. Par — .
Gand, Gyselinck, 1854, in-8. dg.
IV. Recherches sur l'ancien comté de
Kessel et sur l'ancienne seigneurie de
Geysteren. Par ~. Gand, Gyselinck, 1864,
in-8, fig.
V. Notice historique sur la ville^ de Mae-
seyck. Par — . Gand, Gyselynck, 1855,
in-8, 189 pag., fig.
' -4- M. L. [Merle ou Marle].
Élégie sur la mort conspirée au seigneur
duc de Guise, lieutenant-général de la
majesté du Roy, avec les exhortations
faites par le clergé aux citoyens de Paris,
par — . Paris, Nyverd, 1563, in-8.
On lit sur le titre : « Mon M sans L ne peut voler* ,
rébus qui nous fait connaître le nom de Tautear. *
P. L.
-hM. L. (M.) [Mathieu Laforce].
Observations sur le projet de loi concer-
nant les chemins vicinaux et communaux,
par — . Clermont, 1834, in-8.
-¥■ M*** L. (Sylvain) [Sylvain Maré-
chal].
Dictionnaire des Athées anciens et mo-
dernes, par—. Paris, Grabit, 1800, in-8.
1171
M... L.
MODËNE
un
Lalinde a donné deai sapplémenls à ce < Diction-
naire * . qui a été réimprimé i Bruxelles. Voir une no-
tice de M. Damiron dans les « Mémoires et travaux de
l'Académie des sciences morales et politiques ».
t. XXXIX.
Pour d'antres ooTrages publiés sous ces initiales,
Toy. la c Franee littéraire a. T. XI.
+ M... L .. (le baron de), aut, dég. [le
baron de Montlezun].
Le Monunfent de Carnac et les deux
Pierres colossales de Locmariquer (dépar-
tement du Morbihan). Paris, Uuprat, Du-
moulin, 1845, in-8, 48 pag., avec 2 plan-
ches.
+ M. L. D. M. [Hortense Mancini, du-
chesse DE MazarinJ.
Voy. L. D. M., U, 712 e.
+ M. L. J. D. B. (M.) [Meslé le jeune,
de Besançon].
Essai sur la comédie moderne. Paris,
1752, in-12.
4- M. L. N. S. (M.), atit. dég. [Ant -
Aug. Malinas].
Lb Bon Vieux Temps et le Temps pré-
sent, ou deux Epîtres à MM***. Paris,
Dauthereau, 1829, in-12.
-f- M LT (M.) [A.-P.<x. Ménégault].
AlpRbnse et Lindamire, ou la Vengeance.
Paris, 1803, 2 vol. in-i2.
+ M. M. [Marie MeurdracI.
La Chymie charitable et facile en faveur
des dames, par Damoiselle— . Paris, 1(>56,
in-12.
-h M. M. (M.) [H.-P. Marbaisk, licencié
en médecine] .
Coup d'œîl sur le traité de M. Haken,
docteur de Clermont, au duché de Lim-
bourg, touchant l'hémoptvsie, par — .
Liège (Hervé), 1779, in-8, 9^ p.
-H MM. [Carmouche et Ancelot].
Le Roi de village, comédie en un acte et
en prose, par — . Paris, A/"* Huet, 1819,
in-8.
-f. M.... M. D. (M.) [Jean-Paul Marat].
Essai sur une maladie singulière des
yeux.
On dit que cet ouTrage parut à Londres avec un
titre anglais : * An Essay on a singular disease of
iheeye . by M. M... D. M.» On indique le nom des
libraires, et divers témoignages, celui de Brissot no-
tamment (c Mémoires», tom. II, p. 3), attestent que
Marat avait acquis de la réputation dans le traitement
des maladies des yeux. On sait aussi qu'il écrivit di-
vers ouvrages en langue anglaise, mais « l'Essay » en
question est resté complètement ignoré des bibliogra-
phes. Voir < Marat. l'Ami du Peuple t, par M. Alfred
Bougeart. Paris, i8G5, tom. U, p. 361.
+ M. N. [de Montroger].
Observations sur la critique des Éphé-
mérides de Troyes. Troyes, 28 avril 1862.
in-12, 7 p.
C'est une apologie de la < Lettre sur les Épliref-
rides troyennes >. Voy. Hugot, II, 317 e.
4- M n(M"*) [Maussion].
L Caton l'ancien, ou Dialogue sur hi
vieillesse, traduit de Cicéron, suivi de
quatre Lettres sur la vieillesse des femmes,
par — . Paris, 1822, in-18.
n. Les Quatre Saisons, ou les Femmes à
tout âge, nouvelles. Paris, Maradan, 1822,
3 vol. in-12.
III. Madame de Yatan, pour faire suite
aux Quatre Saisons. Paris, Grimbert, 1820.
2 vol. in-12.
-+- M. N. [Michel Nicolas].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
4- M— N— s [MoNNAisl.
Des articles dans la « Biographie univer-
MNASËAS, aut, sup, [Meusnieb de
Querlon].
Psaphion, ou la Courtisane de Smyme«
fragment erotique, traduit du grec de — ,
sur un manuscrit de la bibliothèque du
lord B***, où Ton a joint les « Hommes de
Prométhéo ». LondrM, Tomson, 1748, in-12.
Ces deux morceaux font partie des c Impostares inno-
centes, on opuscules * de l'auteur. Maqdébimr^ {Paru\.
17G3. in-12. vin et i79 p. A. A. B— r.
4-M.0***[F.4.GuizoT].
Notice sur M"* Guizot (née Pauline de
Meulan), par — . Paris, 1836, in-8.
Cet éent a été rédigé par le ttls de cette femioe re-
marquable.
MODÈNE (le comte de) nom nobiiiaîre
[Esprit DE Bavmond de Mormoiron, comte
DE Modène]. Voy. 0 la France littéraire ^
à Modène.
-H Histoire des révolutions de la ville et
du royaume de Naples, depuis la révolte
de Masaniello. Pans, 1G6(>4>7, 2 vol. in-12.
Réimprimé avec des additions, en 1826, soas le titre
de « Mémoires du comte de Modène », 2 vol. iB-8».
M. Paul Lacroix a inséré dan« le c BaUetiii dn hw-
quiniste». une lettre qui se retronre dans ses « Entpnr»
et découvertes bibliographiques «. 180G. in-12. p. 33.
Il fait observer que ces Mémoires oubliés et décriée d^
viendront un excellent livre de bibliothèqne. lorsqn'ca
saura ce qu'ils sont et ce qu'ils valent, et il ne àomti
pas que Molière n'ait travaillé à leur rédacUua ; le
comie de Modène était beau-père de Molière; notit
immortel auteur comique avait éponsé Armandc Gre-
sinde Béjart, laquelle n'était antre chose qu'une fiUe
naturelle du comte, née à Paris en 1638.
L'édition de 1066-67 est rare. Pilbon-Cnrt mes-
lionne, dans son « Histoire du comté Venaissin ». km
première édition imprimée à Avignon, mais dont l'exil
tence est douteuse. Ce fol l«>marqui« dcFortia d'I'rK.tj.
1173
MODESTE
MOINS QUE RIEN 1174
no des deseendanls da coml*. qni fit les ftiis de Té-
diuon de i8«6 ; elle se vendit fort peu ; on changea le
Uire. lapréfcce. eiqnelques feuillets àe^^^^^^''
minairei. et le li^Te repaml avec la date de 1827 et
l'iadicalion qu'il élait édité par J.-B. Miellé (ami da
ÎTrquTs de Foriia). mais il ne sortit pas de l'oubli qui
l'iTail iDJuslemenl frappé.
+ MODESTE DE SAINT-AMABLE (le
R. P.) [Rocier]. ... V
La Monarchie sainte, historique, chro-
nologique et généalogique de France, ou
les Vi^ des sainls bienheureux qui sont
sortis de la tige royale de France, composée
en latin par le R. P. 0^°^'"»^"/.^
Vi^er)de Jésus, religieux carme déchaussé,
traduite et enrichie par — . Clermont,
IG70, 2 vol. ih-fol.
Selon le P. Lelong, le P. Thomas d'Aquin (Chris-
tophe Pastarcl) aurait mis la dernière main à cet ou-
vrage.
MODESTE AGNÈS, ps. [E. Marco de
SaINT-HiLAIEB]. X \ C 17 TUar Ha
I Réclamation adressée à S. E. Mgr. De-
lavâu, préfet de police, par -patentée,
exerçant au Palais-Royal. Pans, lesmarch.
de nouv.. 1822. in-8, 12 p.
Facétie.
II. Biographie des Nymphes du Palais-
Roval et autres quartiers de Pans, par —,
Fuie d'elles. Suivie des Mœurs, coutumes
et usages des courtisanes chez les anciens;
de l'Origine de la femme, etc., revue et
mise en^ordre par Fauteur de la « Biogra-
phie dramatique ». Parts, de Itmpr. de
Hardy, 1823, inlS.
MODIUS, nom trad. en latin [Boisseau].
Complainte sur les poids et mesures
avec reflexions et Instructions à 1 usage
de chacun. Paris, Escudter. 1840, m 12,
12 p.
-f-MOET(J.-P.)p%. , ,
Traité de la culture des renoncules, des
œillets, des tulipes et des jacinthes. Paris,
1754, 2 vol. in-12.
Moet plagiaire d'un bout à l'autre, n'a rien mis du
sien dais ce Une (• Bibliographie agronomique .)•
-+. MOGADOR (Céleste)^ [M»* Céleste
VÉNARD, plus tard M- de tnABRILLANT.
Adieux au monde. Mémoires de — . Pa-
ris. 1853^4, 5 vol.
youvrage devait en avoir huit, mais la police m-
lervinl et la publication Ital interrompue.
Réimprimé et terminé sous le titre de « Mémoires de
CéSogador.. paru, 1859, 4 vol. in-12.
C^^MS^ires ont été retouchés, dit^n. par M. Des-
marest. avocat.
On lit dans la Préface :
■ Je ne veux pas faire de ma vie un roman; je ne
veux oas me réhabiliter ou poser en héroïne. En par-
î^^rc* q»e j'ai souffert, de ce que j'ai pu faire de
mal ou de bien, je dirai tout sans réserve, et on verra
qu'il me tout un grand courage pour regarder le passé
en foce «.
4- MOGINIÉ (Daniel) [Matjbbrt de Goc-
vestI.
L'illustre Paysan, ou Mémoire et Aven-
tures de—, natif du village de Chezales,
au canton de Berne... Ecrit et adressé par
lui-môme à son frère François, son léga-
taire. Lausanne, 175i, in-8.
C'est un roman. Dans le catalogue Langlès. il a
été classé parmi les ouvrages relatifs à l'histoire de la
Perse.
MOHEAU, auL sup, [A.-J.-B. Auget, ba-
ron DE Montyon].
Recherches et Considérations sur la po-
pulation de la France. Paris, Moutard,
1778, 2 part., 1 vol. in-8.
C'est Lalande qui. dans le < Journal des Savants >,
mai 1779. édition de Hollande, pag. 344. a le pre-
mier attribué la plus grande partie de ce livre à M. de
Montyon. A. A. B— r.
L'épttre dédicatoire au roi porte la date du 12 novem-
bre 1774; elle n'est point signée ; l'approbation du cen-
seur est do 20 mai, elle privilège du 9 juillet 1777.
Il est des personnes fort instruites qui prétendent
que Moheau a en plus de part à cet ouvrage que les
apologistes de M. de Montyon ne lui en attribuent, et
ces personnes ont raison.
Le chanoine Guiot. bibliothécaire de Saint-Victor,
dans son « Nouveau Supplément à U France littéraire ■ de
l'abbé d'Hébrail. M. Villenave, dans la Biographie uni-
verselle, eiqnelques autres biographes, ont rangé par er-
reur cet ouvrage parmi ceux de Moreau. l'historiographe.
MOI, aut. dég. [Morel, mort en 1802,
à l'ôge de dix-neufansj.
L'Intérieur d'un comité révolutionnaire,
ou les Jacobins. Paris, an viii (1800), in-18.
4- L'idée de donner à un écrit moi pour signature
n'est pas nouvelle; il existe en ce genre quelques livres
fort oubliés et dont les auteurs ne sont pas connus; il
serait inutile d'en donner les litres; il s'en rencontre
en 1788 ; le « Journal de la Librairie » en signale en
1834 (no 1030. « Moi. auteur de mon ouvrage «), en
1840 (n« 4259). en 1841 (n« 4715).
-\- MOI [Alexis Doinet, rédacteur en
chef du « Moniteur du Calvados » et en
1869 du « Journal de Bordeaux »]:
Eux, pour faire suite à Elle et Lui,
par — . Caen, Legost-CUrisse, 1860, in-12.
Ouvrage provoqué par les étranges rôvéUUons de
f George Sand au sujet d'Alfred de Mosset.
MOINE SANS FROC {\e)ps. [Pasquier Le
MoineJ. , . _ . ,,^
Le Couronnement du roi François r',
rédigé par —, en vers et en prose. Paris,
Gilles Couteaux, 1520, in-4.
-|- Volume de 1 04 fis. imprimé en caract. gothiques.
I Voir le « Manuel du Libraire» art. « Le Moyne ».
i MOINS QUE RIEN (le) ps. [Nicole Bar-
i GEDÂ].
1478
MOÏSE
MOLÊNES
H76
Les Odes pénitentes du — . Paris, Vin-
cent Sertenas, 1550, in-8.
-\- M. J.-Cb. Bninelfait observer que dans l'ancien
catalogue de la bibliotbèqae du roi. ces odes sont attribuées
mal à propos à Joariiim du Bellay. Nicole Bargedé de
Vezelai fit imprimer la même année an volume de poé-
sies morales inlilnlé : i Le Moins que rien, fils aîné
de la terre ; » il vent prouver que le corps humain est
maitu que rien.
4- moïse.
Quelques écrits ont été attribués i ce patriarche cé-
lèbre : un livre de « l'Ascension de Moïse $ est cité
par Origène et dans les ■ Actes » du concile de Nicée.
Voir le « Dictionnaire des Apocryphes », tome II.
col. 623.
MOISSAC (de), nom nobiliaire [d'Hes*
MiYv, baron de Moissac, cousin de l'abbé
d'Hesmivy d'Auribeaul.
Voy. « la France littéraire », à Moissac.
-h MOLE [François-René Molet, célè-
bre acteur de la Comédie-Françaisej.
I. Mémoires (insérés dans la u CoUection
des Mémoires sur Tari dramatique ».
IL Eloge de M- Dangeville, 1793: de
Préviile, 1795.
III Le Quiproquo, comédie en un acte
(non imprimée).
On a contesté l'exactitude du nom de Molet, mais quoi
qu'il en soit, il est certain que c'est à tortqu'on a voulu
rattacher cet auteur à la grande famille des MoIé.
G. M.
MOLE (M™ la comtesse), traductrice
supposée de douze romans anglais [M. Char-
k^Frédéric-Alfred Fayot].
La liste de ses traductions est imprimée
dans la « France littéraire », au nom Molé.
-f MOLE (M~ Julie) [BursayI.
Misanthropie et repentir, drame en
cinq actes, trad. de 1 allemand de Kot-
zebue. Paris, 1798, in-8.
M"»« Mole, alors actrice à Bruxelles, acheta d'une
autre comédienne, M^t Bursay, la traduction qu'elle
avait faite de celle pièce; elle y fit quelques change-
ments, et la fit représenter à Paris. Le succès fut im-
mense, et le drame n'a pas cessé d'être imprimé sous
le nom de M*"" Mole, qui, devenue veuve, épousa le
comte Albitlre de Vullivon, et qui est morte en i832.
Une autre tradoction de cette pièce célèbre se trouve
dans le tome l^r (et unique) du « Théâtre deKotzebue »,
traduit par Weiss et Jauiïret. an VU. in-8.
MOLÉ-GENTILHOMME, le même écri-
vain que celui connu précédemment sous
le nom de Paul Gentilhomme. Ce nouveau
nom appartient à cet écrivain par suite
de son adoption légale par M. Mole, ha-
bile fondeur en caractères de la capitale,
qui a épousé la sœur de M. Gentilhomme.
Voir une liste de ses romans et de ses
productions dramatiques dans la « Litté-
rature française contemporaine », tom. V,
p. 419. I
MOLÈNES (G. de), nom anobU [Dieu-
donné Jean-Baptiste- Paul Gaschon de Mo-
LÈKES, né en 1821, devenu capitaine au
2* chasseurs à cheval, mort en 1862 (1)].
I. Les Cousins d'Isis. Paris, Coquebert,
18i4, 2 vol. in-8.
Les titres portent par erreur le nom G. de Modèae.t.
II. Valperi, Mémoires d'un gentilhomme
du siècle dernier. Paris. Coqwbert, iHiTi,
2 vol. in-8.
4- III. Aventures du temps passé, 18ri3,
in-18.
4- IV. Histoires sentimentales et mili-
taires, 18r)4, in-18.
4- V. Caractères et Récits du temps,
1858, in.l8.
H- VI. Histoires contemporaines, 1859.
in-18.
4- VII. Commentaires d'un soldat, 18(>0.
in-18.
4- Vin. La Folie de Tépée, 1861, in-18.
4- IX. Le Bonheur des Maiges, 1862,
in-18.
4- X. Les Caprices d'un régulier, 1863,
in-18.
M. G. de Molènes a écrit des ramans-fenllletiqis
pour divers joomaux quotidiens et recueils littéfaireL
M. G. de Molènes a écrit dans la • Revue des Deux-
Mondes » ; la table de ce recueil nous pennel d'indiquer
les études et critiques littéraires, ainsi que les nonvrltfs
qa'on y trouve de lui et qui sont :
Poite* et romandert modernes 4e la Prmnee, —
M. Alphonse Karr. 15 février 1842.
Simples Euait d'histoire littéraire. — Les Fem-
mes poètes. l*r juillet 1842. — La Seconde Famille
des Romanciers, i*' novembre 1842.
Nouvelles. ^ la Chevalier de Tréfleur. 45 avril
1842. — Briolan. 1», 15 septembre et 1« octolite
1846.
Le roman, le théâtre et l'Académie. —Le Romaii
actuel. 15 décembre 1841 . ~ Les Romans nouveaux.
15 mars 1842. — Les Ressources de QuinoU. i''
(1) La famille desGaschon est l'une des nombreuses
familles anoblies sons le règne de Louis-Philippe, qui
ont été signalées dans deux piquants articles do joanal
« le Siècle» des 11 et 16 octobre 1847. Par ordca-
nance du 17 février 1843, M. Gasthon a été aalcnsé
à s'appeller de Molènes. Mais enfin, il y a es autori-
sation, et tant de gens, pendant ce règne, s'en sont di^
pensés 1 Selon nous, nous eussions voulu que le « Siècle •
fût plus explicite et nous dit à quel Gascbon ce titre o&-
biliaire a été conféré. Est-ce à 11. J.-B. Gascboo. as*
cien avocat à la Cour royale de Paris, auteur d'un (kii«
diplomatique des Aubains (1818), cité tome fil de b
«France littéraire», ou au littérateur, otùet de cet ar-
ticle? car nous ne pensons pas que M. A.-J. -D.de \k*-
lènes. ancien procureur du roi près la Cour d'assise
de l'Yonne (aussi cité dans le tome VI de la c Frantv
littéraire », à Molènes), ait anticipé de Ireixe ans air
l'autorisation. Serait-ce à un chef de la famille que l'aa-
torisation aurait été accordée? Alors il y aura plo^ taid
dans cette nouvelle noble maison et une branche aisée et
une branche cadette !
1177
MOLÊON
MOLIÈRE
1178
avril i843.— Des dernières Râceptions académiques.
imitai iS42. — Frédégondeel Bninehaal. i 5 no-
vembre 1844. —Le Fils de Cromwell, Halifax. 1 5 dô-
r^mbre 1 843 . — Gaspard de la Nnit; la Main droite
rt la Uain gaache, 15 janvier 1843. — Phèdre cl *:*»•
lUchci. l»' février 1843. — Lncrèce et Judith, 1"
nui 1843. — Les derniers romans de IIM. de Balxae
et SouHc: Le Cbâleaa des Pyrénées, les Prétendus,
Qoe Alfaire ténébreuse, Dinah Piédefer, etc., 15 juin
1843.
4- .Né à Paris en 1821, cet écrivain, devenu officier
d'ordonnance du maréchal Canrobert, est mort en 1862
<1«3 suites d'une chute de cheval. Fils de H. Gaschon,
ftiu^iller à la cour d'appel de Paris, il joignit au nom
de son père celui de sa mère. (Vaperean.)
MOLÉON (le ^ieur de), ps. [Le Brun
DES MaRBTTES].
Vovajçes liturgiques de France, ou Re-
cherches faites en diverses villes du royau-
me. Paris, FL Delaulne, 1718, in-8.
MOLÉRl, Molcrie et Molery (Guillaume),
;ks. [Hippolvte-Jules Dëmoliërë, né à Nan-
U»sle 3 août 1802J.
L Avec M. H. Rimbaut : Guillaume Nor-
wotxl, ou une Haine de vieillards, drame
en trois actes, représ, sur le théâtre de la
(iaîté, le 23 nov. 1838. Paris, Marchant,
1838, in^.
Iâ4« et 125* iivr. du « Musée dramatique».
IL Avec M. Léonce [C.-H.-L. Laurençot] :
11 était temps, vaudeville en un acte, re-
prés, sur le théâtre des Variétés, le 1" août
\m), Paris, Marchant, 1839, in-8.
III. Avec le même et M. H. Rimbaut :
le Marquis de Brancas, comédie en trois
actes, représ, sur le théâtre du Panthéon,
Icâ novembre 1839. Paris, Gaîîet, 1839,
in-8.
19< et 20* Iivr. de ■ Paris dramatique».
IV. Avec M. Léonce [Laurençot] : l'Habit
liiit le moine, com.-vaud. en un acte, re-
pn's. sur le théâtre des Folies-Dramat.,
lo tt déc. 1840. Paris. Henriot, 1841, in-8.
Faisant partie de la « Mosaïque » , recueil de pièces
noavelles, n* 8.
V. Avec le môme : la Famille Renne-
ville, drame en trois actes et en prose.
Paris, Marchant, 1843, in-8.
Faisint partie du « Magasin thé&tral ».
VI. Avec le môme : Tôt ou Tard, com.
en trois actes et en prose, représ, sur le
llK'ùtre de l'Odéon, le 6 oct. 1843. Paris,
Trme, 1843, in-8.
Livraisons 849-850 de la « France draroat. au xix^
iMe ».
VII. Avec M. Altaroche : le Corrégidor
(le Fam|M!lune, com. en un acte, représ,
sur le théâtre de l'Odéon, le 23 mars 1843.
Paris, 1843, in-8.
Faisant partie du « Répertoire dramat. des auteurs
contemporains», no S43.
VUI. La Jeunesse de Charles XU, com.-
vaud. en deux actes, représ, sur le théâtre
des Folies-Dramatiques, le 25 juillet 1843.
Paris, Beck, 1843, in-8.
IX. Avec M. E. Chauffer : Un fils, s il
vous plaît, com.-vaud. en un acte, représ,
sur le théâtre de la Gaité, le 28 août 1845.
Paris. Marchant. 1845, in-8.
Faisant partie du c Magasin théâtral » .
X. Avec M. Léonce [Laurençot] ; le Gen-
dre d'un millionnaire, com. en cinq actes
et en prose, représ, sur le Théâtre-Fran-
çais, le 25 février 1845. Paris, Tresse,
1845, in-8.
Livraisons 946-947 de la « France dramat. au xix«
siècle».
XL Avec le môme : Entre Tarbre et l'é-
corce, com.-vaud. en un acte, représ, sur
le théâtre du Gymnase, le 30 sept. 1845.
Paris, Tresse, 1845, in-8.
Livraisons 994-995 de la « France dramatique, au
XIX* siècle».
XH. Avec M. E. Gonzalès : les Sept bai-
sers de Buckingham. Paris. Cadot^ 1848,
2 vol. in-8.
-|- On peut citer encore de cet écrivain : c la Fa-
mille», 1849. in-8. « la Tante Ursule», 1852. le
R Revers de la médaille » , comédie en trois acle^ , re-
présentée à TOdéon en 1861, etc. Il est également
auteur de plusieurs romans : < le Marquis deMonlclar ».
1851 : « lamlin », inséré dans « l'Echo des feuille-
tons », 1848 ; R Petits drames bourgeois ». recueil de
nouvelles, 1856. Il est auteur de divers « Guides iti-
néraires » faisant partie de la « Bibliothèque des che-
mins de fer. » Voir la < Littérature française contem-
poraine », tome V. p. 421, et le c Catalogue général »
de M. Otto Lorenz.
MOLIÈRE (Jean-Baptiste Poquelin de).
Ouvrages que l on a mis à tort sous son nom.
Discours-prononcé par Molière le jour
de sa réception posthume à l' Académie
française, avec la Réponse (par de Cailha-
va). Paris, 1779, in-8.
Dans la « Bibliothèque des théâtres », Parii, Prau.ll,
1733, 1 vol. in-8. Maupoint dit: On prétend que le
troisième intermède du c Malade imaginaire ». — qui
est la réception d'un médecin en latin macaronique,
n'est pas* de Molière, mais d'nn médecin de ses amis,
nommé Mauvillain.
Les airs des intermèdes étaient de Charpentier.
En 1844. on a représenté sur le théâtre de l'Odéon,
un « Docteur amoureux » qu'on prétendait èlre une pièf c
retrouvée de Molière; mais on a su bientôt que c'était
un pastiche dû à M. Ernest de Galonné.
Celte comédie en un acte et en prose, précédée d'un
mot au lectear et d'un prologue en vers, a été réimpri-
mée à Paris en 1862, in-12.
Molière avait composé un € Docteur amoureux » qui
fut joué devant Louii \1V, mais nui est perdu.
1179
MOLINA
MONCRIF
1180
I [Gabriel Tbllez]
-f- MOLINA mrsod
YOy. TiRSO DE MoLINA
-4- MOLINCHART [IIusson-Fleury, plus
connu sous le nom de Chàmfleurt].
Le comédien Racle, dans « la Vie pari-
sienne », 1804.
-4- MOLINET (Jehan) aut. sup.
La Piteuse, remerobrable et pitoyable
prinse faicte de la ci té de Liège, conquestée
par feu nostre redoubté seigneur Charles
duc de Bourgoigne. Imprimé nouvellement
à Coulloingne Agripptne par Pierre de
Olpe, mille CCCC.Lxxxiij, le huict april
in-4, 12 fts non chiffrés à 2 col. et à 31 li-
gnes, caract. goth.
Cette pièce, iodiqaée dui le CaUlogne Habn. de
Liéfe, n« 1332, n'a jamais existé; c'est une nyslifi-
ealion (Graesse. « Trésor des Iittcs rares : Supplément»,
p. K11). Ce bibliographe indique (p. 478), comme
éUnt tout aussi apocophe. une • Tabula terne Dovas »,
donnée avec la date de 1 522 comme étant la première
production des presses liégeoises.
MOLTO-CURANTE, biographe à demi
solde» membre de trente ou quarante so-
ciétés plus ou moins savantes, pi. [J.-CI
Hipp. Mehée de la Touche].
rouquetiana, ou Biographie pittoresque
d'un grand homme, en ré[)onse à cette
question : Qu'est-ce que c'est que M. Tou-
quet? Pam, Cogez, 1821, in-18.
MOMBRIGNY (le sieur de), ps. [P. Ni-
cole].
Voy. aux Anonymes, « Essais de mo-
rale ».
+ MOMOLO [Henri de Kock].
Des articles dans des petits journaux.
Voir Maillard, « Annuaire de la presse». 4857.
p. 58.
MOMUS, ps. [le chev. Lauberivières de
QUINSONAS].
La Capilotade, poème, ou Tout ce qu'on
voudra. IT édition (prem. et unique), re-
vue, corrigée et augmentée de deux sylla-
bes et de trois notes prises sous l'arbre de
Cracovie. Fontenoy, 1745, in-8 de 16pag.
4- M— ON [Marron].
Des articles dans la a Biographie uni-
verselle ».
-h MON PAUVRE ONCLE [J.-A. Du-
laureI.
Le Retour de—, ou Relation de son
voyage dans la Lune, écrite par lui-même
et mise au jour par son cher neveu Ballo-
manipoha. Paris, Lejay, 1784, in-8 de
60 p.
MONBLIS, ps. [Simon Blogquel, ancien
imorimeur-libraire de Lille].
Histoire de Jeanne d'Arc, surnommée la
Pucelle d'Orléans. Ulle, Blocqutl-Casiiaux ,
et Paris, Delarue. 1841, in>l8.
+ MONBUSC (Stanislas de) [Ferdinand
DE CoRNOT, baron de Cussy].
Soirées allemandes offertes au public.
Paris, BréauU, 18i8, 2 vol. in-l±.
+MONCADE (M. de) [dom M. B. d'Am-
GONNB, chartreux].
L'Éducation, maximes et réflexions de — .
i?o«efi, 1691, in-l!2.
-h MONCEL (Jeanne de) [la niarquîsc
MOÊT DE CrÈVECOEI'r].
Des articles dans « FArtiste > et dans
« la Liberté ».
MONCEY (le maréchal de), duc de Co-
négliano, pair de France, nom anobli [Rose^
Adrien Jeannot, fils de pauvres gens de
Besançon, et non d'un père avocat au
Parlement de la province de Franche-
Comté, comme l'ont dit quelques biogra-
phes].
Ce nom de Moncey est le nom d'an bien que le ma-
réchal avait acquis lorsqu'il fut devenu officier sapérirar.
Le maréchal Moncey était.l'nn des plus hoBCiables Vu-^
tenanU de Napoléon. On ne ronnait aucun écrit de Iuj.
MONCHESNAY (de), nom ahrév. [Jac-
ques DE LOSME DE MONGHESNAY].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Monghbsnat.
-h MONCK (Lazare) ps. [M. Lefeb\-iie-
Deumier, plus tard bibliothécaire du pa-
lais impérial de l'Elysée].
Auteur d'un article imprhné, en 1847. dans « r Ar-
tiste, revue de Paris», ou il signale des naïaudair^
liUéraires de M. Phil. Chasles. M. Joël Chertmli».
dans sa « Revue critique de livres nouTeanx » , elM . As^
dée Pichot. en ont signalé d'autres.
MONCLAR (de) (1), apocr. [Lb Bla.^c
DE Castillon, avocat général du parlement
d'Aix]. *
Compte rendu des constitutions des Jé-
suites au Parlement de Provence. 17twJ.
in-12.
Il est reconnu dans la famille de M. Le Blanc d« Cas-
tillon que cet avocat général du parlement d'Aix a four-
ni i M. de Montrlar les matériaux de ce Compte readu.
A. A. B— r.
-f- Divers Mémoires sur des questions
politiques et des plaidoyers.
Voy. la t France liltéraire », lom. VI, p. ll«5. ,-i
l'on trouvera des indications sur la pari prt>e à sfs
travaux [>ar divers.
MONCRIF (de), nom ahrév. [Franç-Au-
gustin Paradis de Moxcrip].
(1) Dont le véritable nom estRipert de
coreur général du roi an parlement d*Aix
PÏX-
1181
MONDAIN
MONNIÈRES
1182
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Moncrif.
+ MONDAIN (un) [Joseph-Maximilien,
comte DE Lamberg, mort en 179!^];
Mémorial d'— . Au Cap-Corse (Vienne),
1773, in-8.
Il y a dans al ouvrage ipielqacs anecdotes pi-
qoaiitps.
H- MONDAIN (un) [Marc Monnier).
Le Protestantisme en France. Genève,
;. Cherbuliez, 1854, in-i2.
4- MONDAIN CONVERTI (un) [Gabriel-
Casimir Bousquet].
Le Domino noir et le Dommo blanc,
anecdote de carnaval. Imp. dans « llndi-
cateur du commerce de Marseille », n" du
M marsl8i3.
MONDENÂRD, nom nobiliaire [Jean-
Sai.nt-Sarpos de Montaigu, marquis del.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Mondenard.
+ MONDION pffM. TaxileDELORD, Edm.
Texier et Louis UlbachI.
a Des articles dans « le Chroniqueur de
la Semaine ».
-h MONDONVILLE [Cassanéa de Mon-
doville, musicien-compositeur, mort en
1775].
Il passe pour avoir relouché les paroles de quelques
opéras, mais en réalité ce fut son ami, l'abbé de Voi-
senon, qui Ini prêta conslammenl sa plume.
-f-MONET (le grand prophète) [Pi-
DANSAT DE MAIROBERT]. . « .^
Les Prophéties du—. 1733, m-8, 16 p.
-f- MONEUSE (Tullie) [M^* Bloum,
femme d'un ancien élève de l'Ecole poly-
technique].
I. Trois ans après. Pans, Desessart,
1H36, in-8. , . „
U. Regina. Paria, 1837, "1 vol. m-8.
-f- MONFERRAND (Alfred de) [Adolphe
DE ChESNEL].
Voy. I, 915 f.
MONGARNY (H. de), nom ahrév, [Har-
mand de Mongarny].
Pour la liste de se« ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Harmand de M.
MONGINOT (François),/». [P Du Mou-
lin]. ^ _,»
Résolution des doutes, ou Sommaire de-
cision des controverses entre l'Eglise ré-
formée et l'Eglise romaine, par —, traité
contenant les causes qui ont mené ledit
Fr Monginot à sortir de TEglise romaine
pour se ranger à l'Eglise réformée. Die,
1617, in-8.
V. rounage tniitnlé « Démonstrations des impostures,
faussetés et impiétés mises en lumière par le ministre
Du Moulin, sous le nom de Monginot, médecin du roi ».
Paris. 1617, in-8. A. A. B-r.
MONGLAVE (Eugène de)» nom anobli
[François-Eugène Garay],
Pour la liste de ses ouvrages, voy. néan-
moins la « France littéraire », à Mon-
GLAVE.
MONI (S.), anagram. [Richard Simon].
Histoire critique de la créance et des
coutumes des nations du Levant. Franc-
fort, 1684, in-12. — Autre édition, sous
le nom du sieur de Moni. Francfort, Fréd.
Arnauld, 1693, m-\2.
Les libraires de Francfort ou d'ailleurs qui onl réim-
primé cet ouvrage en 1693 n'ont pas compris que le
nom qu'on lisait sur son litre était anagrammalisé. et ils
ont substitué une Tausse anagramme à une véritable.
L'édition de Trévoux. 1711, porte le nom de R.
Simon. A. A. B — r.
MONKEY, ps, [Frédéric du Petit-
MéréÏ.
Sapajou, ou le Naufrage des singes, folie
en deux actes, mêlée de pantomime et de
danse. Représentée sur le théâtre de la
Gaîté, le 3 août 1825. Paris, Bezou, 1826,
in-8.
+Monkey. en anglais, signifie singe.
MONMOREL (de), nom abrév. [Charles
Lebourg de Monmorel].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Lebourg de M,
MONNIER (Henry), apocr. [MM. Du-
VERT, Dupeuty et Urazier].
La Famille improvisée, scènes épisodi-
ques, Parw, Barba, 1831, in-8.
Une seconde édition, qui a paru en 1832, porte les
noms des auteurs que nous indiquons.
Monnier, l'artiste charmant qne chacun connaît,
s'était improvisé acteur pour jouer le principal rôle de
celte pièce, dont les charges exécnlée^i par lui dans les
ateliers d'artistes et dans les salons avaient inspiré les
auteurs. La pièce et l'acteur eurent un grand succès.
Plus tard H. Monnier s'esl fait connaître par des études
de moeurs populaires qui sont réellement de lui.
MONNIER DE LA SIZERANNE, *u;>er-
fétation nominale [Henry Monnier].
L* Amitié des deux âges, comédie en trois
actes et en vers, représentée sur le Théâtre-
Français, le 8 février 1826. Paris, Ladvo-
cat, 1826, in-8.
Celte pièce a été représentée et imprimée en 1826,
sous le nom de t Henry Monnier » ; mais la seconde édi-
tion, Paris, Amyot, 1830, porte déjà le nom de « Mon-
nier de la Siieranne * que l'auteur a depuis conservé.
MONNIÈRES. ps. [J.-Abel Hugo],
Avec M. Romieu : Pierre et Thomas
Corneille, à-propos en un acte et en prose.
Représenté sur le second Théâtre-Français,
1183
MONNOYE
MONTAIGNE
il84
, le G juin 1823, pour l'anniversaire de la
naissance de P. Corneille. Paris, Baudouin
frères, Ponthieu, 1823, in-8.
MONNOre (de La). Voy. LA MONNOVE.
MONROSE (Louis), nom théâtral de
M. Louis Bàrrizin, artiste dramatique,
aut, sup. [Gamory].
Un rx)mique à la ville, comédie en
un acte et en prose. Représentée sur le
théâtre royal dfe l'Odéon, le 30 janvier
1845. Parts, Paullier, gai, de l'Odéon, n"4,
1843, in-8.
L'histoire da mannscril de celte pièce est aa moins
singulière. Sa fonne primilive était celle soas laquelle
elle a été donnée à l'Odéon. C'est sms cette forme qoe
cette pièce fut présentée par son véritable auteur à M.
.Prosper Poitevin, auquel il proposait de la revoir, de la
retoucher et de la donner au thé&tre sous leurs deux
noms. M. P. Poitevin jugea la pièce faible à la lecture,
mais en somme, on donnait journellement au théâtre des
pièces qui n'étaient pas plus fortes que celle-là. U ren-
dit le manuscrit à M. Gamory. en l'engageant à la pré*
senter au théâtre telle qu'elle était, et sous son seul nom.
Le conseil ne fut pas suivi, et M. Gamory jugea à pro-
pos de la soumettre à un auteur dramatique, qui, lui,
jugea qu'elle était beaucoup trop faible pour être pré-
sentée ainsi. Il fbt arrêté qu'on on ferait un vaudeville,
et effectivement «Un comique â la villes ne tarda pas à
être présenté sous la forme de vaudeville à H. Ancelot,
qui le refusa à cause de sa faiblesse. L'arrangeur désap-
pointé regretta de ne pas avoir conservé la première
forme, et la pièce en resta là. L'auteur véritable eut
besoin de faire dans les Pyrénées un voyage qui le re-
tint quelque temps éloigné. A son retour à Paris, on
Jouait son « Cumiqob à la ville » , sous le nom de Mon-
rose. M. Gamory crut devoir faire connaître ses droits an
I>ère supposé ; celui-ci désintéressa le véritable auteur
par une somme de 300 fir. M. Monrose, ayant trouvé sur
le bureau d'un de ses amis le manuscrit de cette pièce
sous la forme primitive le parcourut, et trouva le sujet
gentil. L'auteur avait disparu, l'artiste adopta l'enfant
en promettant l'appui de son talent pour le faire réussir
au Uiéâtre.
-+- MONSIEUR DE BLOIS (un) [Hermel,
beau-fils de Roger, de l'Opéra].
Une lettre insérée dans le « Figaro », qui raconte d'une
manière spirituelle et fort gaie le mariage d'une ser-
vante. (« Les grands Journaux de France. >)
-j- MONSIEUR EN HABIT NOIR (Un)
[Gustave Claudln].
Des articles dans « rÉvénemont ».
-h MONT (Élise do) [Élize de Montagnac,
né en 1835.
Double conversion. Paris, Dentu, 186S,
in-i2.
MONT (DU). Voy. DU MONT.
MONTABERT (P*** de), nom nobiliaire
[Jacques-Nicolas Paillot de Montabert,
peintre d*histoire et de portrait, écrivain
artistique].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Paillot de Mon-
TABERT.
u existe sur son compte une notice par M. P. Car-
pentier. 1851 ,in-8. 16 p. et portrait, extraite d» « An-
nales de la Société libre des beaux-«its>. 1851 in-^.
MONTADOR (de), nom ahrév. [Neuf-
ville DE MONTADORj.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez b
a France littéraire » à Nbufvillb de M.
-^ MONTADY (Emile) [Louis Goudall).
Les Amours d'une baronne. Paru, IWiô.
in-là.
MONTAGNAC (de), nom, abrév, [Galn
DE Montagnac].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire x>, à Gain de M. '
MONTAGNES (DES). Voy. DES MON-
TAGNES.
4- MONTAGUE (lady) aut. sup,
Lady Graven, margrave d'Anspach, avance, dans »r>
c Mémoires » {Paria, 1825. 2 vol. in-8. u». U.
p.. 104), que lady Bute, fille de lady Hoatague, loi a
dit que ses c Lettres • éUient supposées; Walpok ei
deux autres beaux-esprits de ses amis s'étaient nhuj»
pour s'amuser de la crédulité du public anglais en Cin-
posant cet ouvrage. Barbier a cité ce passage dans Li
Table de son « Dictionnaire », tome IV, p. 405.
La première édition de ces Lettres est de 1763 ; elle
fut subrepticement publiée par Cleland ; on en die eo-
snite une de 1778. Les réimpressions sont nombreos».
Voir sur lady Montagne une notice de M. C. Selden.
dans la c Revue des Deux Mondes >. 15 octobre IS6U.
MONTAIGNE (Michel). Ouvrages publie^
à tort sous son nom :
L Pétition à TAssemblée nationale, pr
Montaigne, Charron, Montesquieu et Vol-
taire, suivie d'une Consultation en Pologne
et en Suisse. Paris, i791, in-8 deG4 pag.
C'est un ouvrage en Taveur du divorce, dans lequel
on a non-seulement invoqué l'autorité de ces quatre gniMU
hommes, mais même cité les législateurs qui ont (ler-
mis le divorce, les peuples qui l'ont adopté, et les oe-
vrages théologiques, moraux et politiques qui lui oatété
favorables. On y cite, à la vérité, quelques mxnfci
contraires, mais on fait observer en mfme temps qs'oa
les trouve en grand nombre chez le libraire ; U qnaoïiié
des autorités favorables ne laisse plus à douter qar le
vœu général ne soit fortement prononcé pour le rélalriis-
^sèment de celte loi, qui sera nécessairement celai iks
mœurs; ainsi l'auteur doit nécessairement compter sar
un succès même éclaUnt(l). Kote du Untf*
(1) Ainsi, voilà les révolutionnaires de 1848, cgo-
vaincns de moins Je moralité que ceux de 1793! On a
voulu, après 1848, le divorce comme moralité: maisb
vermine révolutionnaire de 1848, par l'organe d« sc»
journaux, s'est immédiatement récriée sur la propcisi-
tion qui a été faite à la Chambre de son rétabliss^neet :
I c'était une loi tout en faveur des riches, ont-ils préteodq.
j et le prolétaire nç divorçait pasl charmant! ihis ce
j qu'on ne sait pas. c'est que si ceUe vermine réwlV'
\tioHnaire ne lue, pas physiquement ses femme», ce
na^
MONTAIGU
MONTANUS
1186
Gel oovrage, qui n'offre que des citations, mérite
(l'être médité, el l'on ne peat que savoir gré à son au-
teur de l'avoir entrepris. C'est en donnant les raisons
pocr et coDtiB les lois, lorsqu'elles ne sont toutefois
encore que des projets, qu'on parvient à foire un code
sagement conçu, raisonné et basé sur des fondements
inébranlables. {PetiUt Affleliet, 14 adut 1791.)
U. Traité de l'Opinion. (Composé par
Ch. de La Rounat, plus tard directeur de
rOdéon.) Imprimé aans ie journal « F Ar-
tiste ».
4-M. Petms Borel a inséré dans • l'Artiste «.1847,
on prétendn chapitre inédit de Montaigne intitulé :
« Du jugement publique » . M. Jules Claretie s'exprime
ainsi à cet égard : c Ce pastiche de 300 lignes est
étonnant ; c'est plus qu'une imitation ; c'est une évo-
cation. On gagerait une page des c Essais » inconnue
jusqu'ici et retrouvée par miracle. » H. Châtelain, de
Genève, a iiuéré un pastiche de Montaigne dans le cu-
rieux volume qu'il a publié sous le titre suivant : < Du
Goût considéré sons ses fiices diverses, suivi de pastiches
ua imitations libres du style de quelques écrivains des
XVII* et xvnp siècles. Genève, CherimHe%, 1855.
in.l2.
MONTAIGU (Denis de), abbé de Valse-
rein, etc. pe P. Ghampigny, célestin].
Apologetica innocentiae oppressée, et re-
formationis ablegataB propugnatio. (ArU-
verpiœ), 4619, in-4.
MONTALAN (N.-J.-B.), nom nobiL (1)
[Nicolas-Jean-Baptiste Boyard , ancien
président de la Cour d'assises du Loiret,
de 1820 à 1832].
La France pacifiée, poëme en vinçt-cinq
chants, accompagné de notes historiques ;
r«r M. N. J.-B. M. Paris, Dondey-Dupré,
Rapilly, 1823, 2 vol. in-8.
Poème politique sur la révolution de 1789.
Reproduit l'année suivante comme une seconde édition,
aa moyeu de la réimpression des deux premières feuilles
de chaque volume, dont font partie les faux-titres et ti-
tres, el du dernier feuillet du tome 1"', au verso du-
quel étaient les fautes k corriger. Dans le second vo-
lume, on a supprimé le dernier feuillet, donnant la note
des fautes à corriger.
qui néanmoins arrive assez fréquemment, elle Içs tne
moralement, car elle a besoin d'une femme esclave,
pour travailler, soit pour le nourrir dans l'oisiveté, ou
poor payer ses débauches et ses cotisations de clubs, au
détriment de l'honnête femme et de ses pauvres enfants.
c« qui porte quelquefois cette infortunée à vendre ses
filles pour sortir de la misère que le mari a créée dans
l'intérieur, et diminuer les mauvais traitements qu'elle
endure de la part de celui que la loi lui a donné pour
soutien. Il y a donc surcroît d'horreur dans les opinions
des démagogues de 1848 sur ceux de 1793, qui avaient
adopté le divorce, admis dans notre code révolutionnaire
et dans le Code Napoléon, loi que le parti prêtre a fait
sapprimer à la Restauration. Et voilà nos amis de la
chose publique (rei publica) !
(1) Du nom du château de Hontalan . par Courte-
My (Loiret), dont M. Boyard est le propriétoire.
T. II.
— Le même ouvrage, sous ce titre : la
France constitutionnelle, poëme en vingt
chants. 3* édit. Paris, Dondey-Dupré fils,
Rapilly. 1825, in-8.
MONTALIVET (les comtes de), le père,
Jean-Pierre, ministre de l'intérieur sous
Napoléon, et le fils, Camille, pair de
France, intendant général, administrateur
de la liste civile de Louis-Philippe, nom
nobiliaire [Baghàsson].
Pour la liste de leurs écrits, voyez la
« France littéraire », à Montalivet.
^ MONTALTE (Louis de), ps. sous lequel .
s]est caché Biaise Pascal, pour la publica-
tion de ses a Provinciales ».
Pour les éditions de ce livre célèbre ap-
partenant aux xviii* et xix* siècles, voyez
la « France littéraire », à Pascal.
-t-M. Basse a inséré dans le « Bull, du Bibliophile»
un travail étendu sur les éditions originales des « Pro-
vinciales ».
+ M. Lesieur a publié en 1867 {Parit, Hachette,
in-8, xix, 367 p.) le « Texte primitif des « Provin-
« ciales » d'après un exemplaire oii se trouvent des cor-
« rections en écriture da temps. » Toutes les variantes
des éditions postérieures sont signalées. Voir le r Jour-
nal des Savants a, 1867, p. 264.
M. Sainte-Beuve fait observer («Port-Royal >,édit.
in-8, tome n. p. 530 et 540) que le texte de l'édi-
tion originale a été modifié parfois dans les réimpres-
sions ; des mots tels que atroces, détestahlee, hor-
riblement, ont été remplacés par des expressions moins
dores.
Voy. Dbttonvillb.
MONTAMY (de), nom abrév. [Arclais de
Montamy].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Arclais de M.
MONTAND (Nicolas de), ps. [Nie. Bar-
naudI.
Le "Miroir des François Paris, 1382,
in-8.
Voyez d'intéressants détails sur cette production, dans
le «Dictionnaire historique « deProsper Marchand, et
dans l'ouvrage de Delisle de Sales, intitulé : n Ma-
lesberbes». A. A. B— r.
4- Il existe deux éditions sous cette date ; l'une de
736 p., l'autre de 417 avec 4 fts. préliminaires.
L'auteur réclame des réformes politiques qui s'ac-
complirent en partie deux siècles plus tard ; il demande
la sécularisation des biens du clergé, le mariage des
prêtres, la garde nationale, etc. Voir sur cet ouvrage
ie « Conservateur » août 1757. p. 390-237; et la
< France protestante » de MM. Haag.
MONTANUS, nom latinisé [Fr. Des Mon-
tagnes].
Voy. DES MONTAGNES.
MONTANUS (Thomas), ps, [Thomas
Van den Bergue, belge de qui nous ne
connaissons rien].
u existe une notice sur €4» Thomas Mootanus (on
38
1187
MONTAUSIER
MONTBRUN
H8JS
autre des MoDtagoes). par M. de Meyer. Brugu, 184i ,
iii-i8.
MONTAUSIER (le duc de), pair de
France, aut. sup. [le P. Lb Petit, jésuite] .
Mémoires du —, écrits sur les Mémoi-
res de M"* la duchesse d'Uzès, sa fille, par
N*** (le P. Le Petit). Rotterdam, 1731,
iii-12.
L'édition originale. Paris, RoUin, i729. S toI
in-iâ, porte ponr titre « Vie de M. le dnc de Mon-
taosier , écrite parN**' ». A. A. B — r.
MONTAZET (de), mm abrév. Voyez
MALVIN DE MONTAZET.
4- MONTBARD, dessinateur [Georges
Loye].
De nombreux dessins avec légendes dans
les journaux illustrés.
MONTBARREY (de), mm dapamge
[Alexandre-Marie-Léonor de Saint-Mauris,
prince dej.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montbabrey.
MONTBEILLARD (G. de), mm abrév.
[GUENBAU DE MoNTBEILLARd].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Gueneau de ii.
MONTBEL (de), mm patrim. [le comte
Guillaume-Isidore Baron, de Montbel (1),
près Toulouse, ancien maire de Toulouse,
ancien ministre des finances de Charles X,
signataire des ordonnances et anmistié par
le ministère Mole.
I. Sa protestation contre la procédure
instruite et suivie contre lui devant les
pairs convoqués en cour de justice, et Ex-
posé de sa conduite pendant et avant les
événements de juillet 1830. Paris, Dentu,
1831, in-8 de 40 pag., ou Bordeaux, Lebre-
ton, 1831, in-8de3âpag.
U. Sa Lettre sur le choléra de Vienne,
en Autriche, avec des notes par M. Guyon.
Paris, rue des Beaux- Arts, n"* 0 ; Toulouse,
Senac, 183:2, in-8 de 24 pag.
Extrait de la c Revue des Denx-Mondes > , première
■érie, t. VI.
lll. Le Duc de Reichstadt. Paris, Le
Normand, Dentu, 18^{2, in-8 de 484 pag.,
plus un portrait et trois fac-similé.
Réimprimé l'année suivante sons le titre suivant :
« Le Duc de Reichstadt. Notice sur la vie et la
mort de ce prince, rédigée à Vienne sur des documents
authentiques. Deuxième édition, revue et augmentée ».
Parti, Le Normant, Dentu, 1833. in-8, avec un
portrait, une planche et 2 fac-$xmxl. — Troisième
édition (sous le titre de celle de 1832). Paris, Us
iiufmes, 1835, in-8, édition publiée par livraisons.
(1; Et non le baron de Montbel, comme on l'a dit
Irès-Muvent.
„ I C'est sans contredit le plus complet et le plos coricox
, de tous les livres inspirés par la mort du dac de Reich-
IV. Dernière Époque de Thistoîre de
Charles X, ses derniers voyages, sa mala-
die, sa mort, ses funérailles, son caractère,
et ses habitudes dans Fexil ; suivi des actes
et procès-verbaux relatifs à son décès.
Paris, Ange, 1836, in-8 de 1:20 pages, ou
1837, in-18.
V. Le Comte de Marnes, fils aîné du roi
de France Charles X. Notice sur son e\îl.
son caractère, sa mort et ses funérailles;
suivie des actes et procès-verbaux relatifs
à son décès. Versailles, Ange, ei Paris.
Dentu, 1844, in-8 de 16 i pag.
A la page 125 est le texte de € l'Acte de dépôt des
dépouilles mortelles de M. le comte de liâmes dans on
caveau de l'église des Franciscains :
« Hoc die undecima mensis junii, millesimo octogeB-
r tesimo quarto, hora terlia proraeridiana. nos pua
t Franciscus Salesius Wolzhixh, reUgiosasordînisFrui-
« ciscanorum, gardianns conventna (CasIagiBTiazaisi»).
« situati Goritis, et paler Michael Allerzîg, ô*âdeD
«ordinis. etc. a.
La quatrième édition de cet ouvrage a 6té publiée
sous ce titre :
« Le duc d'Angoulème. dauphin, comte de ManKs.
fils aine du roi de France Charles X. notice, etc. Paris.
Dentu, ei Versâmes, Ange, 1845, in-18.
-h MONTBERT (Roger de) [Mbrt].
Sa part dans « la Croix de Bemy ».
-h MONTBEraAUD (G. de), ps. [Arsène
Houssayb].
Mademoiselle de CormeiUe.
Imp. d'abord dans la « Nonvelle Reme de Paris ■•
rn 1852. et réimpr. dans le livre de l'anteor intitak
« Sons la Régence et sous la Terreur *.
MONTBRET (de), mm abrév. (Coque-
bert DE MONTBRETJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
u France littéraire », à Coquebert de M.
MONTBRON (Jacobus de), ps. [le P. Db
LA Fontaine, jésuite].
Disquisitio historico-theologica, an Jan-
senismus sit merum phantasma. 1693,
in-8.
Voyes les c Œuvres » de Bayle, t. m, p. 89&
MONTBRON (F. de), nom abrév, [Foc-
GERET DE MoNTBRON].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Fougeret db'M.
MONTBRUN (le marquis de), aut. sup.
[Sandras de Courtilz].
Mémoires du —, depuis 1600 jusqu'en
1032. Amsterdam, 1701, 1702, in-12.
MONTBRUN (de), ps. [Hyacinthe De-
combehoussbI.
La Canne de Voltaire et rÉcritoire de
11S9
MONTCHAMP
MONTÉPIN
1190
Rousseau ; dialogue (en vers). Paris,
L'HuiUier, Delaunay. 1817, in-8 de 16 p.
H- MONTCHAMP [Jacques Sorbl].
I. Le Livre de l'amour, recueilli et mis
en ordre par — . Paris, 1858, in-12.
n. L'Esprit des femmes célèbres, recueilli
et mis en ordre par — . Paris, 1858, in^2.
m. Les Bohémiennes de Tamour. Paris,
1839, in-32; 1863, in-12.
IV. La Femme d'un imbécile. Paris,
1863, in-16.
V. Les Reines de la rampe. Paris, 1863,
in-16.
VI. Les Importuns. Scènes de la vie
réelle. Paris, 1864, in-12.
VU. Juliette et Roméo, folie-vaudeville.
Paris, 1865, in-12.
MONTCHEVREAU (L.-R. de), ps, (1)
[le marq. Fréd.-Gaëtan de La Rochefou-
cauld-Liangourt].
Consolations et Poésies diverses. Paris,
Bossange père, 1825, in-32 de 190 pag.
Ce petit volume a été venda ao profit des Grecs, à
l'exposition dn bazar Saint-Honoré.
H- MONTCHRÉTIEN (Antoine de) [de
MauchrestienI.
I. Cinq tragédies, plus une bergerie et
un poëme de Suzanne. Rouen, s. a. (mais
1601), petit in-8.
Ces pièces ont été réimprimées en 1604, iCOG,
1627 (Voir le c Uanael dn Libraire >).
Consnlter snr cet aatenr les « Mélanges d'une grande
bibliothèipie », tome E ; le Catalogne Soleinne, no 857-
859 ; la c Bibliothéqoe dn Ihé&tre ft'aocois, t. I.
p. 302 ; Sainte-Benve, « Hist. dn Théitre français »,
à la suite de son i Tablean de la poésie française an
xvi« siède >; Pb. Chasles. c Etudes sur le xvi« siècle »,
p. 202, et surtout une notice de M. Joly dans la
c Reme des provinces », tom. DC, p. 367, nov. 1865.
II. Traité de l'économie politique. Rouen,
J. Osmont, 1615, in-4, 402 p.
Cet ouvrage remarquable, complètement oublié pen-
dant près de deux siècles et demi, a été signalé à l'at-
tentioa irablique dans un travail très-intéressant de
M. Jules Duval : < Un Economiste inconnu du XVII* siè-
cle > (Séances et travaux de l'Académie des Sciences
morales et politiques », 5* série. tom. XVn, p. 365-409.)
C'est llalberbe qui nous apprend (• Œuvres »,
tom. m. p. 557, édil. Hachette) que le nom de la
maison de Montcbrélien était llaochrétien et qu'il le
changea ' pour ce qu'il ne Iny plaisoit pas. »
MONDEJOLI,;». [J.-G.-V. de MoléonI.
La Nouvelle salle de TOpéra, telle qu'elle
est, comparée à celle au a décrite M. de
JolimonL Paris, Bachelier, 18121, in-8 de
3â pag. avec S planches.
Extrait des « Annales de l'industrie française » t. m.
C'est un article en réponse à celui que M. de Joli-
(1) Do nom d'une terre que l'auteur babilait alors.
^ imont a fait insérer dans le c Mémorial universel de l'in-
dustrie française », t. v.
■h MONTDÉSIR JThikoux db Mont-
DBSiR, mort en 18âT.
Manuel pour le corps de l'infanterie.
Paru. 1781, in-12.
MONT-DIEU (B. de), ps. Vovez ZAMA-
RDEL.
MONTÈGRE (de), nom abrév. [Antoine-
François Jbnin de Montègre, médecin].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Montègrb.
MONTÉGUT (de), nom abrév, [l'abbé
Ant. -Franc. Bouniol de Montaigu, ex-
jésuite].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montégut.
MONTE LABORIS (Constant, à), ps,
Voy. VALLE QUIETIS (Anast. à).
-+- MONTEIL (Alexis) [Paul DuplessisI.
Les Étapes d'un volontaire de l'an II de
la République.
Impr. dans « la Patrie », en 1851, à partir dn
S8 août.
11 y a toute apparence qu'Alexis Monteil, voulant
donner une espèce de pendant à son ouvrage < la Vie
privée des Français aux xiv* et xv« siècles», avait
commencé une esquisse des mceurs de notre nation
pendant la première révolution ; mais la mort venant le
surprendre avant la fin de l'œuvre, un autre l'a ache-
vée. Il y a une telle différence entre les cinq ou six
premiers feuilletons et ceux qui suivent, qu'une part
bien minime dans le travail doit appartenir à Mon-
teil.
-h MONTEIL (Alexis) [Auguste-Philippe-
Edouard Rabutaux].
L'article c Corporations » , dans le c Moyen âge et
la Renaissance » est signé du nom de Monteil, qui était
déjà mort, et de celui de M. Rabulanx.
MONTEMPUIS (de), nom abrév, [l'abbé
Jean-Gabriel Petit de MontbmpuisJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Moi<rrBMPUis.
MONTÉPIN (de), nom abrév. [l'abbé
Franc-Marie Aymon de Montépin, ex-jé-
suite].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montépin.
f 4- MONTÉPIN (Xavier de) [Xavier Ha-
vELiN, ancien maréchal oes logis des
gardes du corps de la compagnie deNoailles,
fils d'un médecin de Jussey (Haute-Saône),
mort en 1861 ou 1862.
Souvenirs intimes et anecdotiques d'un
garde du corps des rois Louis XVIII et
Charles X (par Xavier Havelin), publiés
par Xavier de Montépin. Deux séries. Pa-
ris, Cadoi, 1857. 10 vol. in-8; ou 6 vol.
in-i8.
il91
MONTEPINEUSE
MONTFERRIER
i\9i
Oovnge intéressant el exact, que l'auleur ne voulut
pas publier lui-même, et qu'il donna à M. Xavier de
Monlépin, écrivain et fils d'un de ses anciens compa-
gnons d'armes.
4- MONTEPINEUSE (le baron de) [Hum-
BBRT d'ÂUBIGNÀI.
Le Retour d enfer de la duchesse de
Beaufort, avec des annotations historiques.
In-8. ^
SaUre très-acerbe (en vers) contre la^célèbre mal-
tresse de Henri IV. Elle est indiquée dans la t Biblio-
Uièque hisioriqnede la France », n« 1976. avec l'ob-
servation que • les notes qu'on y a Routées sont
pleines de fiel >. Les catalogues La Vallière, n» 4375.
et Leber. n« 4186, signalent ce livret avec des titres
un peu différenU ; peut-être exisie-t-il plus d'une édi-
tion.
MONTESPAN (M"»" la marquise de),
apocr. [l'abbé Lafont d'âussonkb].
Mémoires de — . Tomes I et II. Paris,
Marne et Delaunay-Vallée, i829, 2 vol.
in-8.
Voyez les t Lettres anecdotiques » , du même, sur les
deux déparu de U fiimillero^e, en 1815 et 1830,
p. 90i. (Edm. de Mannk.)
Ces Mémoires ont été aussi attribués à II. Philippe
BUBora.
MONTESQUIEU, nom nobiliaire [Char-
les DE Secondât, baron de La Brede et del.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », au nom sous lequel
cet homme célèbre est le plus connu, à
Montesquieu.
-\- On peut ranger au nombre des supercheries
littéraires Tédilion que cet écrivain célèbre donna
des fl Lettres persanes » dans le but de la présenter
au cardinal de Fleury, en retranchant ou[adoucissant ce
qui devait choquer le cardinal, premier ministre, dont
il s'agissait d'obtenir la bienveillance pour être admis à
l'Académie française. Nous avons déjà mentionné (art.
L. V.) ceUe anecdote relatée par Voltaire, contestée par
BIM. Auger, Sainte-Beuve et autres écrivains ; il s'a-
gissait de retrouver l'édition en question, resU^e inconnue
aux bibliographes.
C'est ce qu'a fait II. Vian, de Paris, lequel a décou-
vert deux volumes petit in-12, ayant pour Litre :
I Lettres persanes», seconde édition, revue, corrigée,
diminuée et augmentée par l'auteur ». Cologne, Pierre
Marteau {\), 17il. Dix lettres ont été retranchées
comme contenant des phrases susceptibles d'être regardées
comme condamnables au point de vue de la religion.
(1) On sait que la rubrique, Cologne, Pierre Mar-
teau, figure sur les titres d'un grand nombre d'ouvra-
ges imprimés pour la plupart en Hollande à la fin du
xvn« on au commencement du xviii* siècle. (Voir l'ou-
vrage de II. G. Brunet : « Imprimeurs imaginaires et
libraires supposés». Paris, Troês, 186G, p. 112-145.
« Le Manuel du libraire » dit qu'il existe au moins
quatre éditions avec la date de 1721 ; îl indique celle
de Cologne sans aucuns détails; Qiiéniû, dans sa
« France Littéraire », signale diverses éditions sous la
rubrique de Cologne, mais il ne parle pas de celle-là.
^ Je la morale ou du respect dft an roi. Dans les 140
lettres insérées, des changements ont été introduits, de;
retranchements ont en lieu ; des mots trop viCi ont Hé
remplacés ; voir les détails donnés par M. L. Viaa
dans son livret intitulé : < Montesquieu, sa récepticii
à l'Académie s et la seconde édition des c Lettres per-
sanes », Parti, Didier, 1869. Ce qu'il y a de re-
marquable, c'est que cette édition, datée de 17il.
parait toutefois n'avoir été imprimée qu'en 1728. pwr
l'appui de la candidature de Montesquieu à l'Acadéou
ftançaise.
MONTFALCON (le marquis de), p$.
[le sieur de Saint-Martin].
Les Disgrâces de Tamour, ou le Mous-
quetaire amant. Paris, Caveiier. 1687,
in-12.
MONTFALCON (Alexandre),/», [lecomie
A. d'Adhémar, Tun des rédiaicteurs de la
« Revue de la Province et de Paris »].
MONTFERRAND (Alfred de),/», [le mar-
quis Adolphe deCHRSNSL].
Fleurs sur une tombe. A Élisa Mercœur.
Recueil composé de pièces inédites des
écrivains de 1 époque. Paris, rue Mazarine.
n*» 30; Armand Aukrée, 1836, in-8, avec un
portrait et un fac-similé.
Ce volume a été annoncé devoir être vendu an pfiét
de la mère d'Elisa.
Sous le même pseudonyme. M. Adolphe de Ckeati
a fondé, en 1836, un journal intitulé clés Femsci.
Journal du siècle*, qui ne réussit point, i ce qu'il pa-
raît, mais dont il existe néanmoins un premier xaa&lvj
(de 48 pages avec une gravure) qui porte la àte «la
l«r janvier 1836. M. de Chesnel tenait pourtant à fiifc
nne publication en l'honneur du beau sexe ; aussi fon-
da-t- il dans la même année, toujours sons le raèsf
pseudonyme, une «Biographie des femmes auteurs con-
temporaines françaises » ; mais, comme b jouroal, elte
resta en chemin : il n'en a paru que le premier 4las«
(in-8 de 455 pages). II avait éLé liUiognphié, avii
assez de soin, dans le format in- fol., ponr être jcmtt
à cette Biographie, une coUection de laides figues de»
personnes mentionnées dans l'onvrage.
-f. MONTFERRAND (A. de) [Comma-
RIBU].
Voy. la « France littéraire », à Mom-
FERRAND.
H-MONFERRAND (A. de) [Ricabd de
Montkerrand].
Voy. la « France littéraire », t. XII, à
Ricard de Montferrand.
MONTFERRIER (A. S. de), mm abrtt'.
A. Sarrazin de MONTFERRIER, beau-frpîe
ae M. Hoëné Wronski].
Pour la liste de ses ouvrages, voytv la
< France littéraire », à Sarrazin de M.
-h MONTFERRIER [W^ Constant, sta-
tuaire].
Auteur d'articles dans le « Moniteur du
soir ».
il93
MONTFLEURY
MONTIGNV
1194
MONTFLEURY, jw. [Antoine Jacob, au-
teur dramatique, et fils d'un comédien (Iv
i hôtel de Bourgogne].
Pour la liste de ses pièces, voyez la
a France littéraire », au nom sous lequel
il est connu, à Montflevbt.
MONTFIBURY (de), nom abrév.y com-
mun à deux écrivams du xviii' siècle qui
étaient frères [le PErrr de MontfleuryI.
Pour la liste de leurs ouvrages, voyez ta
<f France littéraire »,à Montfleury.
MONTFX>RT (G. de), mm abrév, [L.-M.
Grignon de MontfortJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
(T France littéraire », à Grionon de M.
MONTFORT (D. de), nom abrév. [P.
Dexys de Montfort, naturaliste].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Denys de M.
-h MONTFORT (M. de) [âllairb, cha-
noine de Poitiersl.
Abrégé de la vie et des Vertus de la
sœur Marie-Louise de Jésus, supérieure
des filles de la Sagesse, instituée^ à Poi-
tiers, par — . Poitiers, Faulcon, 1768,
in-1â, 438 p.
MONTGAELLARD (de), nom nobiliaire,
commun à deux écrivains de ce siècle, Fun
comte et l'autre abbé, et qui étaient frères
[Roques de Montgaillard].
Pour la liste de leurs ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montgaillard.
-4- MONTGAILLARD (l'abbé de) [Guil-
laume-Honoré Roques, né en 1772, à Mont-
gaillard (près Toulouse), mort en 1825].
Histoire de France depuis la fin du rè-
irne de Louis XVI jusqu'en 1825. Paris,
1825-26, 7 vol. in-8; 7* édit., 1839.
L'esprit de parti donna de la vogue à cet ouvrage,
onblié ai]joard*hni. Un procès tait en 4834 amena une
déclaration do frère aîné de Tautenr, qni déclara que
les denx tiers de cette « Histoire i étaient son œuvre,
mais que les eonvenances lai interdisant de la publier
sous son nom, l'abbé avait été désigné comme seul
auteur d'one composition oh il n'était que pour nn
tiers. Observons en passant que G.-H. Roques prenait
le titre d'abbé parce que, dans sa jeunesse, il était entré
dans un séminaire, mais il n'avait jamais été or-
tienne.
-{-MONTGAILLARD (le comte de) [Jean
Gabriel-Maurice Roques, frère du précé-
dent, né en 1761, mort en 1841].
Cet intrigant politique, qni seivit successivement' di-
vers partis, a laissé de nombreux écrits indiqués dans la
■ France littéraire > et dans la « Nouvelle Biographie
(énénde ».
MONTGARNY (de), [J.-B.-T. Harmand
DE M0NTGARl<nr].
a ' Pour la liste do ses ouvrages, voyez la
« Franco littéraire », à Harmand de M.
] MONTGERON (de), nom abrév. [L.-B.
Carre de Mongbron].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
tt France littéraire », à Carré de M.
MONTGLAT (de), nom nobiliaire [Fran-
çois de Paul DE Clerhont, marquis de].
Voyez la « France littéraire » à Mont-
GLAT.
MONTGRAY (Anatole de), ps. [Stanislas
Magairb, qui a écrit une brochure en fa-
veur du duel et qui en est mort victime].
Longtemps après, 1812-1830. Paris,
Souverain, 1834, in-8.
-|- Une note jointe à cet article dans les papiers de
Quésart s'exprime ainsi :
Ce n'est point Stanislas Macaire, mais son col-
laborateur pour quelques romans. Alphonse Signol,
qni périt en duel (juin 4830), après avoir écrit en fa-
veur de celte coutume.
MONTHION et MONTIIYON. Voyez
MONTYON.
MONTHOLON (M* Jacques de), advocat
en la Cour, ps. [le P. Cotton] .
Plaidoyé de —, faict en parlement les
17 et 20 décembre 1611, pour les PP. Jé-
suites, demandeurs, etc., contre les oppo-
(J ' sans de l'Université. Rouen et Paris, Cot-
tereau, 1612, in-8.
MONTHOUX (de), twm nobiliaire [Jos.
PouGNi-GuiLLBT, baron de Monthoux, gé-
néral sarde].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Monthoux.
MONTIBUS CUTNIS (Joannes), traduc-
tion littérale de Jean de Gutenberg ou de
f Kutenberg, sous le nom duquel Jean de
Gensfleisgh de Gutenrerg, Tinventeur
de rimprimerie, fut promu au grade do
bachelier es arts, à llJniversité de Pra-
gue, le 18 novembre 1445.
+ MONTIER DE LONCHAMPS [M™ de
Graffigny].
Génie, comédie en 5 actes et en vers.
Paris, 1751,in-12.
C'est la comédie de !!■• de Gnlflgny mise en
vers.
MONTIGNY (de), nom afrrei'., commun à
deux écrivains du siècle dernier].
Pour la liste de leurs ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Bidault et Mignot
DE Montigny.
MONTIGNY, f«. [Adolphe Lemoine, au-
teur dramatique, né en 180:2, plus tard
un des directeurs du théâtre de la Gaîté,
1195
MONTIGNY
MONTLAVILLB
ii96
et plus tard du Gymnase, frère de M. Gus-
tave Lemoine].
I. Avec M. H. Meyer : le Doigt de Dieu,
drame en un acte. Représenté sur le théâ-
tre de r Ambigu-Comique, le 27 mars 1834.
Paris. Marchant, 1834, in-8.
II. Avec MM. Cogniard : Une Chanson,
drame-vaudeville en trois actes, imité de
l'allem. Représenté sur le théâtre de l' Am-
bigu-Comique, le 8 mai 1834. Paris, le
méfMy 1834, in-8 de 56 pages à longues
lignes, ou in-8 de 24 pag. à deux col.
III. Un Fils, drame en trois actes. Re-
présenté sur le théâtre de TAmbigu-Co-
mique. Paris^ Barba, Bezou, Pollei, 1836,
in-8 à 2 col.
Faisant partie de la « France dramatique an xix*
siècle » .
IV. Avec M. Victor (Bois) : Wilson, ou
une Calomnie, drame en trois actes. Re-
présenté sur le théâtre de l'Ambigu-Co-
mique, le 25 février 1836. Paris, Bezou,
1836, in-8.
V. Avec M. H. Meyer : Amazanpo, ou la
Découverte du quinquina, drame en quatre
actes et sept tableaux. Représenté sur le
théâtre de l' Ambigu-Comique, le 21 juin
1836. Part», les marchands de nouv.^ 1836,
in-8.
La collaboration de M. Lemoine à cette pièce est dé-
signée sooi le nom de Lemoine-Montigny.
VI. Avec M. Valory [Ch. Mourier] : la
Sœur grise et l'Orphelm, mélodrame en
quatre actes et en cinq tableaux. Repré-
senté sur le théâtre des Folies Dramati-
ques, le 22 octobre 1836. Paris, Nobis,
1836, in.8.
Cette pièce forme les 3« et 4* linaisons dn « Mnsée
dramatiqae • .
VII. Norbert, ou le Campagnard, comé-
die-vaudeville en un acte, tirée des pro-
verbes de M. Th. Leclercq, et arrangée
pour la scène, par MM. Lemoine Montignv
et Edouard Lemoine. Représentée à Paris,
le 21 juillet 1832, sur le théâtre de l'Am-
bigu-Comique. Paris, Marchand, 1837,
in-32.
VIII. Avec M. Valory [Ch. Mourier] ;
Zara, ou la Sœur de TArabe, mélodrame
en quatre actes. Représenté sur le théâtre
des Folies-Dramatiques, le samedi 20 mai
1837. Paris, Pollet, 1837, in-8, et Paris,
Marchant, 1841, in-8.
IX. Avec M . Isidore Simard : la Rose du
faubourg, vaudeville populaire en deux
actes. Représenté sur le théâtre des Fo-
lies-Dramatiques, le 1" juillet 1837. Paris,
Marchant, 1837, in-18.
Faisant partie d'an cNoovean Répertoire drama-
tique * .
X. Avec M. H. Meyer : Samuel le mar-
chand, drame en cinq actes. Reçr^nté
sur le théâtre de TAmbigu-Comique, le
10 mars 1838. Paris, Barba, Bezou. 1838,
in-8.
Réimpr. dans la même année poor la « France dra-
matique au XIX* siècle >.
h XI. Avec MM. H. Meyer et Lefort : le
Sylphe d'or, pièce fantastique en trois
actes, précédée d'un prologue. Représentée
sur le théâtre de la (xaîté, le 13 avril 1839.
Paris, Marchant, 1839, in-8.
XII. Avec M. Auguste Rousseau : Père
Brice, drame- vaudeville en deux actes.
représenté sur le théâtre de la Gaîté, le
!•' juin 1838. Paris, Gallet. 1839, in-8.
Formant les 15" et 16* livraisons d'nne colledie
ç intitulée «Paris dramatique».
I Sur ces deux dernières pièces M. A. Lemoine a encûre
Joint son pseudonyme à son nom véritaMe : Lemotnt-
Un Fils, drame. 4839. in-8. C'est la seule pièce qœ
M. Lemoine ail faite tout senl. (Vapereau.)
Xin. Avec M. H. Meyer : la Famille Du-
laure, drame-vaudeville en un acte. Re-
grésenté sur le théâtre de la Gaité. Paru
alUt, 1840, in-8.
Formant le n« 52 du « Répertdre dramatique*.
XIV. Avec le même : Un moment d'am-
bition, ou Plus de peur que de mal, co-
médie-vaudeville en un acte. Repré^tée
sur le théâtre de la Gaîté, le 9 août 1849.
Part*, Vert, Gallet. 1840, in-8.
Faisant partie de «Paris dramatiques.
GeUe pièce porte encore ponr nom de l'im dei auteari :
Lemaine-Montigny.
XV. Note justificative présentée par
Horace Meyer et Lemoine-Montîgny direc-
teurs de la Gaîté, à MM. les membres
composant la commission des théâtres
royaux. Paris, Boulé, 1843, in-4 de 8 pag.
+- M. de Manne fait observer ( Dictionnaire da
anonymes. 3" èdit.. n« 1103 ). que c'est par «rw
que la « Prince littéraire » aUribne à Louis Uaaiigm
deux pièces: t Le Doigt de Dieu » (1834), et c Uu
Chanson •, qui seraient de son frère, M. Edouaid Le-
MONTJOIE (Chrislophe-Félix-Louis 64-
LART DEJ, ps. [VBNTHE DE LA ToCLOCBUl.
Pour la liste de ses nombreux ouvrages,
voyez la « France littéraire », au nom sous
lequel il est le plus connu, à Mopitjoib.
MONTLAVILLB, nom nobU. [le baron
Chapuys de].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Chapuys de M.
il97
MONTLEBERT
MONTRÉAL
1198
MONTLEBERT (C. de), nom ahrév. [Caux
de].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
e France littéraire », à Caux de M.
MONTUNOT (de), nom abrév. [Le Clerc
de].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
a France littéraire », à Le Clerc de M.
MONTUVAULT (de), nom nobiL [Eléon.
Jacq.-Franç. de Sales Guyon, comte de —,
ancien capitaine de frégate].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
tt France littéraire », à Montuvault.
MONTLOSIER, nom nobil. [FrançQis-
Dominiaue Reynaud, comte de].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montlosier.
IMGNTLUC (de), nom nobil. [Biaise de
Lasseran-Massencômb, seigneur de].
Voy. la « France littéraire » à Montluc.
-{- Une bonne édition de ses « Commentaires et Let-
tres * a été publiée par la Société de l'histoire de
France. 1866-68. 3 vol. in-8.
-h MONTLDÇON (M- Marie de)
[M"* Louise Leneveux, née à Montluçonl.
L Les Rôves gracieux de l'enfance. 1861 ,
in-4.
II. Soirées en famille, lectures pour la
jeunesse.
Divers autres ouvrages d'éducation in-
diqués au a Catalogue général » de M. Otto
Lorenz.
MONTMOLIN, Fuu de&ps, de Voltaire,
pour sa < Collection de Lettres sur les mi-
racles ». Voy. TuÉRO.
-f- MONTMORENCY (duc de) [Simon
DUCROS].
Mémoires de Henri, dernier — . Paris,
Maugtr, 1665, in-i2.
-+- MONTMORENCY (Créquy), impos-
teur.
On ne tait pas le nom exact de ce personnage, qui se
prétendait issu d'nn mariage secret de Louis XV avec
nne dame de Montmorency. Il fit imprimer des péti-
tions à l'Assemblée nationale et à la Convention, des
plaintes sar sa détention ; huit de ces pièces se trou-
vent dans la collection révolutionnaire de H. de La
Bedoyère (acbetée par la Bibliothèque impériale ; voir
le caUlogne, Pari», 186S. n« 755). Il eut le tort
d'adresser des pétitions menaçantes à la Convention,
qui Itti répondit en l'envoyant à Téchafaud.
H-MONTOIS (un) [Marsigny, professeur
de poésie à Mons].
Les Trois Napoléons. Mons, Manteaux-
Hoyois, 1852, in-12, 7 p.
« NoQS n'aurions pas parlé de ces misérables vers,
dit ( l'Observateur belge • du 4 4 décembre 1852, s'ils
n'étaient que de misérables vers. Mais, en Belgique,
ehanter la gloire de Napoléon, chanter la guerre et les
frontières du Rhin, c'est, que les vers soient bons ou
mauvais. — une mauvaise action, i
Il y a des exempl. qui sont entièrement anonymes,
et j'en possède un sur la couverture et le titre duquel
on a ajouté après coup : par M. G. Wins.
-h MONTOLIEU (M- Isabelle de) [Isa-
belle PouER DB BoiTENs, baronne de Mon-
TOLiEu, née en 1751, morte en 1832].
Stembald, traduit deTieck. Paris, 18:23,
2 vol. in-12.
Cette attribution est très contestable. Voir dans la
« France littéraire » la liste des nombreux écrits et
des traductions on plutôt des imitations dues à cette
très-féconde nouvelliste. Ces écrits, qui ont eu du
succès, ont tous été retouchés par divers littérateurs,
tels que MM. René Perrin, Edme Héreau, etc. Il pa-
raît aussi que M. de Féletzarevu quelques-uns des
premiers ouvrages de madame de Montolieu.
+ MONTOLIEU [M"* Jenny Bastide].
Plusieurs nouvelles insérées dans divers
recueils, notamment dans les « Heures du
soir ».
Le nom de la baronne de Montolieu, romancière fort
en vogue il y a 50 ou 60 ans, avait été adopté dans
une intention facile à deviner.
MONTOUEU (F. de), ps. [Bastié, de
Montolieu, auteur d'article sous ce nom
dans le journal de M. Cellier-Dufayel].
MONTPENSBER (M"« de), apocryphe
[M'^'Guénard, baronne Brossin de Méré].
Mémoires de —, petite-fille de Henri IV.'
Voy. BoissY. I. 544 e, et a^outex : .
Ces Mémoires sont pourtant abrégés de ceux qu'a lais-
sés la duchesse. Voy. «la France littéraire i à Mont-
PENSIER.
MONTPENSŒR (Louis-Ântoine-Philippe
d'ORLÉANS, duc de), apocr. [J. Vatout].
Mémoires du —, prince au sang. Paris,
Baudouin frères, 1824, in-8, avec portrait.
— Autre édition. Paris, les marchands de
nouv., 1834, in-8. — Autre édition. Paris,
de l'impr, royale, 1838, in-4 etin^.
Les deux premières éditions de ce volume font partie
de la c Collection de Mémoires relatifs à la RévolnUon
française » .
MONTPLAISIR (de), nom nobil, [René de
Bruc, marquis de — , poëte français du
xvii* siècle].
Voy. la « France littéraire », à Mont-
plaisir.
4- MONTPLAISIR [Athanase de).
Voy. I, 881 f.
MONTRÉAL, ps. [B. EdanI.
Avec M. Saint-Yves [Déaddé] : les Mar-
chands de bois, vaudeville en un acte, re-
présenté sur le théâtre de la porte Saint-
Antoine, le 11 nov. 1837. Parts, Marchant,
1837, in-8.
Formant la 66" livraison du t Mofée dramatique » .
iid9
MONTREILLE
MORDAX
i20D
MONTREILLE [(\e),ps, [Savin].
I. L'Isle do Robinsoi) Crusoé. Londres et
Parw. 17r>8.m-42.
II. Œuvres de M. — . Londres (Bor-
deaux. La Boitière], 1764, in-iî.
Manucrit Goarlln.
MONTRÉSOR (de), nom nobîL [Claude
de BouRDBiLLB, comte de].
Voy. la « France littéraire », à Mon-
TRÉSOB.
MONTROL (de), nom abrêv, [François
MONGIM DE MoNTROL].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
tt France littéraire », à Montbol.
-+-MONTRONI) (Max. de) [Cl. M. J.
Maxime Fougueux de Montrond, né en
Essais statistiques sur la ville d'Étampes.
183G-37, i vol. in.8.
De nombreoi ouvrais d'éducation et de piété, po-
bliés à Paris oa à Lille. Voir la « Fiance litlénire >.
XI, 148. et le i CaUlogae général » de H. Otto
Loreni, t. IH. p. 527.
-4- MONVAL (Eugène) ou DE MONVAL.
[Auguste-Eugène Trente- Livres].
Quelques vaudevilles composés avec
divers collaborateurs, notamment a la
Muette dos Pyrénées ». Paris, 1828, in-8.
MONTVÉRAN (de), nom abrév. [Tour-
NACIION DE MoNTVÉRAnJ.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
« France littéraire », à Montvéran. *
MONTYON (le baron de), nom nobiliaire
[Antoine-Jean-baptiste Robert Auget, ba-
ron de Montyon].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
K France littéraire », à Montyon.
MONVEL, nom théâtral [Jacques-Marie
DouTET. Tune des illustrations de la Co-
médie-Française, et auteur dramatique!.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
tt France littéraire », à Monvel.
MONVEL fils, ps. [No(»l-Barthélemy
Boutet, fils du précédent, et ancien secré-
taire des commandements de Cambacérèsl.
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
f( France littéraire », à Monvel, et ajoutez :
« le Chant de la Paix. Or/eafw. 1837, in-8,
12pag.
MONVILLE (de), nom nobil. [T.^.^.
Doissel, baron de Monville, mort pair de
France]. Pour la liste de ses ouvrages,
voy. a la France littéraire », à Boissel
DE M.
MONZAMBANE (Sévérinus), ps, (Sa-
muel DE PuppendorpfI.
L'État de Tempire aAllemagne, traduit
Carya
du latin, par Saviniend'Alquié. Amsterdam.
J,-J. Schipper, 1699, in-16. i
C'est aussi sons ce pseudonyme qn'a élé pnMié l'oe- '
vrage latin de Pnffendorff (Genève. 1667. in-18) ; maii j
il en existe une traduction postérienre à celle qoe ncm
Tenonsdedter (celIedeJ.-Fr. Spon. Stroatourg. i728i. i
qui a paru avec le véritable nom de Tantenr.
MOQUIN-TANDON (A.).
^a Magalonensis ; manuscrit du
XI vc siècle, publié par — . TouUmse, 183(i,
in-8, fac-similé du manuscrit.
Tiré seulement à 50 exemplaires, loos dislribQfï
aux amis de l'auteur.
Une seconde édition avec tradoction a élé publc^
sous ce titre : # Carya Magalonensis, le Noyer de Ma-
galonné. Montpellier, 18U. in-13; litre litboirrapbié
en or et couleur; xxvi et 172 p.
Celte chronique apocryphe de Magoelonne, se^nrif
de Montpellier, an xiv« siècle , est un pastiche de la
langue romane, si habilement écrit, et où l'anleur a si
s'inspirer si bien des idées, des habitudes, des tradi-
tions, de la forme du langage dans les vieux lemp$,
que le savant Raynouard y fut complètement trompé. Il
écrivit à l'auteur : « Je regarde comme une publicaUdo
très-utile celle que vous avex faite... J'y ai rteueilli
plusieurs mots qui entreront dans mon lexiqut
roman !t » G. M.
Voir la « France littéraire >, t. XI. p. 335.
MORAINES (Antonius), ps. [Joan. Mar-
tinonJ.
Anti-Jansenius. Lutetiœ-Paris., 16oi,
in -fol.
MORAMBERT (de), nom de bènéfin
[Ant.-Jacq. Labbet]. Pour la liste de st»s
ouvrages, voy. « la France littéraire », à
MORAMBERT. '
-4- MORANCEZ (de) FPaul Parfait]
Des articles dans a liJnivers illustré ».
-h MORAND (Altève) [AumontJ.
Directeur de divers petits journaux,
'' « l'Appel, le Tribouiet ».
Voir G. d'Heilly, p. 230.
MORANGIÈS, nom nobiliaire, [Jean-
Franc. -Charles de Molette, comte de].
Voy. « la France littéraire i> à MorangiIss.
4- MORAS (Anne-Marie de), comtesse
de Courbon, aut. sup. [le chevalier de
Mouhy].
Mémoires d'— , écrits par elle-même.
La Haye, P. De Hondt, 1739, 4 part, in-11
-f-On trouvera une liste assez étendue des ouvrages
de ce fécond et facile écrivain dans la « France litti^
raire » pour 1758, qui le fait naître à tort à Dijon.
G. M.
MORAT (Frédéric), ps. sous lequel
M. Etienne Arago a fait imprimer quelque
chose.
MORDAX, ps. [De La vigne].
L Bataille gagnée et perdue, tant tu^
1201
MOREÂU
MORENCY
1202
3ue blessés personne de mort,# ou Ré-
exions impartiales, spirituelles et pi
quantes sur les « Deux Gendres » et
« Conaxa ». Paris, J.-G. Dentu, i8i%
inS.
n. Vives escarmouches avec M. Hofftnan.
Paris, le même, 1812, in-8.
MOREAU et AUGUSTE,/». [Mario Ces-
ter].
La Nuit d'auberge, comédie-vaudeville
en un acte, môlée de vaudevilles. Paris,
1806, in-8.
+ MOREAU (Hégésippe).
Né le 9 avril 1810. ce poète resté célèbre éUit fils
lutnrel de M. Moreaa, professear, qui ne le reconnat
jamaii:. M. G. d'Heitly, qoi entreà cet égard dans quel-
ques deuils ( « Nouveau Dict. des pseudonymes*, p. 33 1)
prétend que le nom et surtout le prénom du poète
(l'acte de l'état civil le nomme Pierre^acqnes). sont
des pseudonymes.
MOREAU [CXps, [AmableLEMArmE].
Avec M. Ana. Slowaczvnski : Annuaire
statistique pour 1838, de TEurope, de
TAsie, TAfrique, l'Amérique et FOcéanie,
et chacun des empires, royaumes, états et
colonies qui en dépendent; comprenant
pour chaque partie et état du monde :
1° la statistique phvsique et descriptive;
â« la statistique proauctive et commerciale;
S"* la statistio[ue morale et administra-
tive, etc. Paris, place Vendôme, 18, 1838,
ivol. in-18.
-+- MOREAU (Jean) [Jean Macé, pro-
fesseur, né en 18151.
Lettre de —, garde national, à son voi-
sin. 1848, in-12.
-i- MOREAU (Adrien) [Borel d'Haute-
livb].
Dés articles de journaux.
MOREAU DE COMMAGNY, nom anobli
[C. F. J. B. MoREAu, vaudevilliste, fils
d'un ancien professeur de mathématiques
au collège de Juillyl^ Pour la liste de ses
Sièces, voy. « la France littéraire », à
[ORBAU.
-h MOREAU (Eugène) ps. [Eugène Le-
hoinb].
M. B. Lemoine a beaucoup travaillé avec Labiche.
Delacoor, Siraudin. etc.
-f- MOREL (F.-C.) [Beaujolin].
Traité théorique et prati^e de la fabri-
cation des feutres. Paris, 1826, in-8,
192 p.
MOREL, p«. [Des vERgERs, Armand Cha-
peau et LuBizEj.
La Cachucha, ou Trois cœurs tout neufs,
vaud. en 1 acte. Représenté sur le théâtre
du Gymnase dramatique, le 30 juillet 1838.
Paris, Barba, Delloye et Bezau, 1838,
gr. in-8 à 2 col.
Faisant partie de « la France dramatique au xix*
siècle».
-h MOREL (G.) [Arthur Join-Lambert,
l'un des quatre auteurs du volume intitulé :
a Rouenneries ». Rouen^ 1862, in-12].
MOREL DE CHEDEVILLE, superfétaiion
nominale [Etienne Mobbl, poëte drama-
tique lyrique].
I. La Caravane du Caire, ou THeureux
esclavage, opéra en trois actes (en vers
libres). Parts, Ballard, 1783, in-8; et
Paris, Delormel, 1785, in-4.
On a dit que Louis XVI avait eu part à cet opéra.
IL Panurge dans l'ile des Lanternes,
opéra en trois actes. Paris, Delormel, il^,
in-8.
On a prétendu que cet opéra était presque en entier
l'ouvrage de Monsieur (depuis Louis XVni).etquello-
rel n'avait été que le collaborateur, l'arrangeur et le
prète-nom de ce prince, ainsi que celui de Louis XVI
pour « la Caravane*.
11 a été publié contre cette pièce : i Panurge, ballet
comique en trois actes, par Pr. Parrait, etM**'(Morel).
dénoncé au public comme te plus grand des plagiaires,
avec des notes et des preuves matérielles * (par Mouton-
net-Clairfons). Paris, an ix (i801), in-8.
MORELL(Charles), ps, [Jacques Ridlby].
Les Contes des Génies, ou les Char-
mantes leçons d'Horam, fils d'Asmar ; ou-
vrage traduit du persan en anglais, par—,
de l'anglais en français par Robinet.
Amsterdam, M. M. Rey, 1767, 3 vol. in-8.
MORENCY (M- G... de), ps, [M-* Su-
zanne Bertrand Quinquet, née Girieux].
L Illyrine, ou l'Écueil de l'inexpérience.
Avec cette épigraphe :
Ce monde est une comédie.
Où chaque acteur vient à son tour
Amuser les hommes du jour
Des aventures de sa vie.
Alibbrt. Eptlre à Sophie.
Paris, l'Auteur, Ferrou, itf"*" Pringuet,
an VII (1799), 3 vol. in-8, ornés du por-
trait de l'auteur.
Cet ouvrage n'est point un roman; c'est l'histoire un
peu scandaleuse d'une femme de vingt^huit ans. écrite
par rbérolne même qui en est l'objet: sa famille n'y
est point respectée. La plupart des personnages qu'on
y voit figurer sont très-connus, et ont joué de grands
rôles sur le théâtre de la révolution. La multitude des
aventures contenues dans ces mémoires prouve que
pendant i5 ans l'héroïne n'a perdu que peu on point
a^instants. «La connaissance que j'ai des hommes,
dil-elle. m'a appris à traiter l'amour cavalièrement » :
principe qu'elle a mis en usage tant qu'un reste d'attraits
le lui a permis.
II. Rosalina, ou les Méprises de l'amour
et de la nature, par l'auteur de a lllyrine »,
1203
MORËRI
MORLINI
1204
Paris, Bertrandet, an IX (1801), 2 vol.
in-12, fig.
III. Lise, ou les llcrmitcs du Mont-Blanc,
roman nouveau, faisant suite à « Illvrine »
et à « Rosalina ». Paris, Charles, "an IX
(1801), in-12.
IV. Euphémie, ou les Suites du siège de
Lyon; roman historique, par l'auteur de
« Illvrine ». Paris, Bertrandet, Ouvrier.
an IX (1801), 4 vol. in-12, avec gravures.
V. Orphana, ou l'Enfant du hameau;
par Fauteur de o Illyrine », etc. Paris,
Ouvrier, an X (1802), 2 vol. in-12, avec
VI. Zéphyra et Fidgella, ou les Débu-
tantes dans le monde. Paris, 1800, 2 vol.
in-12.
La femme objet de celle note n'est point U chaste
Soaanne; née d'ane famille honnête des environs de
Soissona, elle Joignait à quelque beauté les grâces de
l'esprit. Epouse de Bertrand Quinqaet, imprimeur-
libraire à Compiègne, elle profita de la faveur du di-
vorce pour rompre une union qui lui paraissait mal
assortie ; elle eut des intrigues amoureuses avec Qui-
nette. de Soissons, et autres conventionnels.
Quant à son mari, il avait fait du bruit en 1785.
1786 et 1787, par une gaxette contre l'aristocratie ; des
nobles le rouèrent de coups. Il s'en vengea à la révolu-
tion, lorsqu'il fut nommé syndic du district, et influa fort
sons la Terreur. Il vint à Pans et eut longtemps un
bon emploi dans les bureaux de la police.
+ Voir sur M™" Morency une curieuse notice de
Ch. Monselet dans « les Oubliés et Dédaignés « .
H- MORÉRI.
Parmi les collaborateurs au t Dictionnaire histo-
rique » publié sous ce nom, il faut citer :
Joseph du Mabaret, professeur de philosophie à l'u-
niversité d'Angers, puis curé de St-Michel en la ville
de Saint-Léonard, dans la Marche, auteur de plusieurs
ouvrages de Uiéologie et d'histoire, collaborateur des
« Mémoires I et du «Dictionnaires de Trévoux, de
celui d'Expilly, etc., né à Saint-Léonard le 25 mars
1697, mort au même lieu le 19 mars 1783. (Notice
par l'abbé Arbellot, Limoge», in-8 de 23 p. ; — autre
par le P. Piolin dans U «Revue d'Anjou», 1868.
t. l.p. 129).
Mabaret avait fourni beaucoup de notes pour l'édi-
tion de Moréri, 1732, et le Supplément 1735. Voir
art. Moréri dans la dernière édition en 10 vol.
L. D. L. S.
4- MORETTI [D. Martelli].
Grammaire italienne, en vingt leçons,
par Vergani, augmentée de quatorze nou-
velles leçons, par le professeur—. 3*édit.,
Paris, 1831, in-12.
La lr« édition est de 1829. Voir le «Journal de
la Librairie », 1829, n» 3560, pour une critique de cet
ouvrage.
-f-MOREVAUX (F. de) [Adolphe Du-
mas].
Rédacteur des feuilletons dramatiques
dans le journal intitulé : « le Législateur », I
' a I ou la f Législature » (fondé par M. de
Boissy, pair de France, en 1845 et 18«)).
MORU, ps. pe comte Alex, de La
Borde].
Recueil de chansons. In-fol.
MORILLO (le général), aut. sup.
Mémoires du général Morille, comte de
Carthagène, marquis de la Puerta, relatifs
aux principaux événemrats de ses cam-
pagnes en Amérique, de 1815 à 4821 ; suivi
de deux Précis de don José Domingo Diaz,
secrétaire de la junte de Caracas, et du
général don Miguel de la Torre. Traduits
de l'espagnol par MM. Meissonnier de
Valcroissant et Ernest de Blosseville, con-
seiller de préfecture. Paris, Dufart, 1826,
in-8.
Les deux Précis de Don José Domingo Diaz sont tra-
duits par M. E. de Blosseville. ainsi que la Notice pr^
liminaire, qui est signée de ses initiales.
Ces Mémoires ont été désavoués par le général Morillo.
La Notice préliminaire expose sincèrement tous les îàiH
de la publication ; elle a seulement omis de constater
que les deux résumés historiques, véritables rapports
officiels intercalés dans le Mémoire publié i Caracas et
Madrid, ont été c(Hnmuniqués anx deux tradoctenrs par
le général Morillo lui-même, qui les avait bit venir
exprès de Madrid, ainsi que les deux Piéds. CeUe ré-
ticence a\'ait été demandée par le général. (Db Hax!s.
Nouv. Rec. d'ouvr. anon. et pseud., 1868, n« 2536).
MORIN (Louis), ps. [Varb, ancien ré
dacteur du « Correspondant »j.
Propriété et Communisme. Paris, Amwt,
4848, in-8, 96 p.
-+- MORIN (Michel).
Voy. Michel Morin, D, 4138.
4- MORIN PIERCHAMP [Symphorien
Champier]. ^
Voy. Du Mas. I, 4022, a.
4- MORISSEAU TH. de Balzac].
Des articles dansla « Caricature ». 1831 .
MORISSON (Julien), docteur en méde-
cine, à Paluau, en Bas-Poitou, ps. [J.-B.
Senac].
Lettres de — sur le choix des saisnées.
Pans, 1730, in-12.
Ces lettres pseudonymes, fort piquantes, dans les-
quelles Senac réfute la doctrine de Sylva sur la févulsiâB
et la dérivation, et écrites contre plusieurs médecins da
temps, attirèrent des désagrémenU à La MeUrie. qai
(ni accusé d'en être l'auteur, et dont eUes octasioanê-
rent en partie l'expatriation.
4- MORUNI, aut. supp.
On connaît la rareté de l'édition originale des « 7^
vellc « et des i Fabul» > de ce Napolitain, imprinée
en 15S0. Ce recueil a d'ailleurs été réimprimé dm
fois; en 1199, à petit nombre, par les soins dn P. S. C>-
ron ; en 1855, avec beaucoup de soin, dans la « Bi-
bliothèque elzévirienne «. Un littérateur instruit, Sin»
Iâ05
MORLON
MOSSÉ
1206
de Troyes, a laissé de ces contes une tradoclioa demen- 1 (i
ré« inédite, et nne novTelle a para en français dans un
peiît recoeil mensuel: « Le Bibliophile fantaisiste ».
Le comte Borromco, amateur de livres anciens et bi-
blion^pbe, a fait connaître dans nue < Notizia * pu-
bliée en 1794, qu'il possédait une copie de neuf nou-
velles composées par Morlini et qui n'avaient point été
imprimées. 11 en fît paraître une (qui est insérée dans
l'édition de 1855), mais il était dupe d'une super-
cherie ; ces « novells » étaient l'oBuvre d'un contem-
porain, l'abbé Daniel Francesconi. bibliothécaire à Pa-
doae, qui s'amusa & mystifier Borromeo et à faire un
pastiche de Morlini. Un amateur parisien, H. B., a fait
imprimer, il y a une quinxaine d'années, un livret de
24 pages qui n'a été tiré qu'à un très-petit nombre
d'exemplaires, et qui présente les 8 nouvelles que Borromeo
avait acceptées comme authentiques. i De monacho Christ!
passionem prsdicante » ; « de urso qui a monachis
Doctn in choro cacodsmen habilus tait », etc.
-h MORLON (G. de) [le marquis db
Chervillb].
Le Dernier crime de Jean Hiroux, par— .
Paris, Poulet'Malassis, 1862, in-12. .
-h MORNAS [BvY DB MoBNAS, géo-
graphe, mort en 1783].
Voy. la « France littéraire », 1. 1, p. 579.
MOROGUES, nom nobiliaire. [Rigot,
(baron de), mort pair de France.] Pour la
liste de ses ouvrages, voy. notre Notice
dans la « Littérature française contempo-
raine », à Bigot DE M.
-f- MORSHEIM (M^^ la duchesse de) [db
Luchet].
Mémoires de —, ou Suite des Mémoires
du vicomte de Barjac. Dublin, Wilson^
1786, 2 vol. in-18.
-4- MORT (Un) [Rodbigue].
Paroles d'un — . 4852.
On lit dans un journal du temps :
« Définis deux ou trois jours on voit placardée sur
les murailles de Paris une afilche jaune qui porte en
grosses leUres noires : Paroles d'un mort I
9 Un mort qui parle, c'est fait pour piquer la curiosité;
on s'arrête forcément et on Ut, quand on en a le
temps, las conseils gnillemetés que donnait Rodrigue
à son fils Olinde Rodrigue. >
« Si chacun de nous se met à faire placarder sur les
morailles de Paris les traditions qu'il a pu recevoir
de ses aïeux, nous aurons des affiches par trop fan-
tastiques ».
MORTIER (P.) diacre de la cathédrale, p^.
[FRÉDénic II].
Panégyrique de Jacques-Mathieu Rein-
hart^ maître cordonnier, prononcé dans
la ville de Tlmagination. '1759, Avignon
(Paris), 1760, in.l2.
Œuvres posthumes de Frédéric II, roi de Prusse.
Berlin, i788, in-8, tome Xn, page 324.
A. A. B— r.
MORTIMER (lady) (1), ps. [le baron de
MORTBMART BoiSSEJ.
Esquisses de Voj^ages : le Neveu de
Mourad-Bev (historique). Impr. dans les
« Heures cfu soir », t. III (1833, in-8).
MORTIMER (sir Henri), ps. FAlmire
GandonnièreI. Auteur d'articles dans le
journal la « Chronique ».
+Les Mystères de la Bastille. Imp. dans
la « Chronique », 4* année tome VII (1844).
Voy. rintroduciion du tom. V de la Chronique, dans
laquelle le bibliophile Jacob est présenté comme devant
écrire cet ouvrage ; il n'en ftit pas ainsi , par suite
de nombreux ajournements. Voy. à ce sujet, dans la
Chronique, t. VU, p. 226>34. « Procès de la Chro-
nique I, intenté par M. Paul Lacroix à Deschères,
rédacteur en chef et propriétaire de ce reaieil.
MORTONVAL, ps. FAlexandre-Furcy
GuESDON, petit-fils du célèbre acteur Pré-
villel. Pour la liste de ses ouvrages, voy.
a la France littéraire ». à Guesdon.
MORTONVAL, |}«. (Horace Raisson).
Une sombre histoire. Paris, Cadot, 1845,
2 vol. in-8.
Ce roman devait former dans l'origine les deux pre-
miers volumes des « Vrais Mystères de Paris > , de Vi-
docq ; mais Vidocq, n'ayant pas été satisfait de leur ré-
daction, les laissa à M. H. Raisson, à qui il les avait
commandés. Force fut à ce dernier de changer les noms
de ses personnages, et de faire des deux premiers vo-
lumes des ff Mystères de Paris I «Une sombre Histoire*.
Le pseudonyme de Mortonval, sous lequel M. Hor. Rais-
son s'est caché, étant déjà celui d'un écrivain auquel
on doit plusieurs ouvrages très-connus sons ce nom, il
y a eu réclamatien de la part de celui-ci.
Les rédacteurs de t la Littérature française contem-
poraine I ont donc compris à tort « Une sombre His-
toire » parmi les ouvrages de M. A.-P. Guesdon.
-f- II. Les Martyrs.
Roman qui avait déjà para sons un antre titre et que
l'éditeur De Potter a reproduit sons celui-ci.
MORZA (de), ps. [Voltaire], anno-
tateur supposé de auelques ouvrages de
Voltaire, tels que a les Lois de Minos, ou
Astérie », trag.; Topuscule intitulé « les
Systèmes, la Pucelle d'Orléans », 1775.
MOSBOURG (le comte de) nom nobi-
liaire, [J.-A.-M. Agar]. Pour la liste de
ses ouvrages, voy. a la France littéraire »,
à MoSBOURG.
MOSKOWA (le prince de la), nom nobi-
liaire [Ne y].
Pour la liste des écrits du père et du
fils, voy. « la France littéraire », à Ney.
MOSSÉ (J.-M), anagramme [J.-M. Mo-
(1) Nom de l'une des plus spirituelles femmes de la
branche aînée des Mortemart (issus de la Marche et pas-
sés en Angleterre avec Gptllanme).
1207
MOTTELAY
MOULINET
1208
ses, marchand do meubles et très-médio- i a
cro écrivain, né à Avignon , d'une fa-
mille juive).
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », au nom littéraire qu'il
avait adopté, Mossé.
-f- MOTTELAY [J.-Charles MottklbyI.
Voy. la a France littéraire ». t. XI, 341.
MOTTE VILLE (Françoise Bbrtaud, dame
de), auteur douteux.
Mémoires pour servir à l'histoire d'Anne
d'Autriche, épouse de Louis XIll, par
M""* de MotteviIIe (rédigés par Blaizot Des-
bordes, suivant le « Dictionnaire social et
patriotique » de Le Fèvre de Beauvray).
Amsterdam, Changuion, 1723, 5 vol. in-12
— Nouv. éd., revue, corrigée et augmentée
de notes et du portrait de la reine. Ams-
terdam, Fr. Ckanguiorty 1750, 6 vol. in-12.
SoQTeDt réimpriméet. Voy. «la France littéraire».
On Ut dam le « Journal des Savants » qu'on
M. Maybr fit imprimer ces Mémoires en Hollande.
A.-A. B.-r.
La meilleure édition de ces « Mémoires » est celle
publiée à Paris en 4 vol. grand in-18 (Charpen-
tier, 1853) ; le texte, accompagné de notes, a été re^-u
sur une copie faite par Gonrart et conservée à la bi-
bliolbèqne de rArsenal ; elle offre une rédaction moins
achevée, mais souvent plus franche et plus hardie que
le texte déjà imprimé ; malheureusement elle ne con-
tient qu'une faible partie de ces t Mémoires •. Voir
sur M»* de M. une notice de M. Sainte-Beuve dans
les « Causeries du lundi », t. VII.
MOTUS, pseudon.[M\L, Dumanoir, Laf-
FiLLARD» Mallian et Eugènc DB Monval].
La Muette des Pyrénées, pièce en deux
tableaux et en prose, môlée de vaudevilles ;
représentée sur le théâtre de M. Comte, le
30 mai 1828. Paru. Duvemois, iStS, in-8.
-{- Une note mannscrile de Quérard signale ces in-
dications comme douteuses.
MOUCHE (l'abbé), pseudonyme [E.-G.-F.
DE LaNTIER].
Les Travaux de Monsieur. — Londres,
1784, in.l2.
-{- Quelques exemplaires contiennent un morceau de
i2 fis non chiffrés, intitulé « Le Déjeuner de M. An-
toine Bernard », qui ftit intercalé entre les pages 8U
et8i.
MOUCHE (Une), pseudonyme [de Brouil-
hony].
Mémoires d' —, mis en ordre et rédigés
Far Bono llhury (anagramme idu nom de
auteur). Paris, de limp. de Dondey-Du-
pré fis, 1828, in-8.
+ MOUCHE (une) [l'abbé A. Cordier].
Les Aventures d une mouche , écrites
par elle-même. Paris, 18G5. in-12.
MOUCHERON (C.-A.), premier aide de
camp du général des Gobe-Mouches, pseu-
don. [le comte Fortia de Piles].
(Avec Guys de Saint-Charles) : Oraniana,
ou Extrait des archives de la Société uni-
verselle des Gobe-Mouches, dédié à S. S.
le président, fondateur et général en chef.
Paris, Maradan, 1808, in-12, avec uoe
grav.
-h Voir sur ceUe société l'ouvrage de 11. A. Dinaax
sur les sociétés badines et burlesques, publié par M. G.
Brunet. Paria. 4866, i vol. in-8 (t. I).
-f- MOUCHERON [Mouchero»-Sai\t-
Honorine].
Histoire critique et raisonnée des théâ-
tres. (T. 1 et unique.) Paru, an IX, in-lS.
Avec Laf&lard et Gédéon.
MOUHY (le chev. de), nom nobiliaire
[Charles de Fieux, neveu du baron de Lon-
gepierrel.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » , à Mouhy.
MOULIÈRES (A. J. R. D. B. de), nom
abréviatif [A.-J. Racp de Baptestei?! de
MoULIÈRESl.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » , à Raup.
MOULINET (Nie. de) (1), sieur du Parc,
gentilhomme lorrain, psei^onyme [Charles
Sor^l].
I. La Solitude, ou PAmôur philosophi-
que de Cléomède. In-4.
Réimprimé soos le nom de l'auteor.
II. Les Amours de Floris et de Cléonthe.
Paris, Sanlecque, 1613, in-12.
m. Agréables diversités d'amour, conte-
nant cinq histoires tragiques de ce temps;
sur les Aventures deCnrvsoar et de Fili-
mène. Paris, Milîoty 161 11, in-lâ.
IV. La Vraye Histoire comique de Fran-
cien. Rouen, 1641. in-8. — Nouvelles
éditions, sous le titre de a Histoire comi-
que de Francien. » Rouen, 1663; Pans.
Besongne, 1673 ; Leyde, Drummond, 1085,
2 vol. in-12. — Autre édition, revue et
corrigée par Nathanael Duez, maistre de
langues, leydey les Haches (EltevX 1688,
2 vol. in-^2., et Leyde, Drummond, 1721.
2 vol. in-12.
La première édition ne contient que sept livres ; les
suivantes en contiennent donie.
-{- Sorel a désavoué ce roman, qui n'est point ssas
mérite et sans originalité, et comme il a existé un auteur
nommé Nicolas de (ou du) Holinet. sieur du Parc, il
serait possilile que Sorel n'eût feit que revoir on coati-
'nuer cet ouvrage. Dans l'édition d'Afiuterdmii (Rotten),
1G97, le texte est annoncé comme mis en meilleBr
(4) Et non Du Moulinet, comme nous l'avons im-
primé par erreur, tom. 1, col.. 1179 c.
1209 MOULON DE LA CHESNAVE
MOWINSKI
1210
français. Le i Francion » a été réimprimé en 4857
{Parti, Delahaj/s; in-lG) avec avanl-propos el des notes
par M. Emile Colombey (Emile Laarent).
Consulter an sojet de l'édition de M. Ck)lombey la
« Correspondance littéraire » dirigée par M. L. La-
lanne. n* da 5 mai i857; le n« da 5 léTrier 1850
rontient nn article de M. Alex. Destoocbes : t Quelques
rapprochements littéraires à propos de Francion ».
On en trouve nne analyse dans la « Bibliothèque des
romans », juillet i78i, tom. l*'.
II existe des traduaions anglaise et allemande.
Cet ouvrage, vraiment original, a fourni quelques
traits à Molière et à Le Sage. 11 n'y a pas en français
(selon Charles Nodier) un plus curieux trésor de galli-
cismes fhmiliers. de proverbes rares et de bonnes phra-
Béologies populaires. Le succès fut complet; de i082 à
li>44, on compta 45 éditions, et le nombre total de
celles qai parurent au il* siècle est de soixante.
&I. Eugène Maron a parlé avec détail de « Francion »
dans un travail sur le roman de mœurs au xvn* siècle
(■Revue indépendante ^,40 Janvier 4848). Voir aussi
dans c l'Atheneom français >, 34 mai 4856, un article
de M. V. Foumel.
Francion est un roman picaresque, utile à l'histoire
ilu temps, des mœura, des usages, des ridicules. Les
fiions, pédants, gens de loi. etc., défilent sons les
>enx da lecteur ; des plaisanteries, souvent dégoûtantes,
se mêlent à des traits de morale.
MOULON DE LACHESNAYE, professeur
de belles-lettres, à Caen, memore de la
Société académique de Paris, etc., plagiaire
[P.-Alph. Guys].
Voy. G**MI, H8c.
MOURANT (Un), qui ne fut membre
daucune académie, pseudon. [Fr. Cizos,
avocat].
Adieux à l'Univers, ou Mon départ pour
lautre monde, mauvaise plaisanterie. Tou-
louse, Navarre, 1815, in-8.
On troQve dans ce volume trois comédies en trois ac>
les et en prose, représentées à Paris, en 478U et 4790:
fl le Plan de comédie, le Procès, et la Mère de famille * .
4- MOURGUE DE MONTREDON [J.-A.
MourgueI.
Vues d'un citoyen sur la composition
des États-Généraux, 1788, in-^.
MOURLENS (l'abbé de), nom abréviatif
[Labat de Mourlens].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire, » à Labat de M.
MOUSQUETAffiE (Un), pseudon. [Rétif
DE LA Bretonne].
Lucile, ou les Progrès de la vertu. Of«é-
bec et Paris, Delalain, 17G8, in- 12.
-^ Rétif nous apprend que cet ouvrage est le récit de
W^ Cadette Forlesse, flUe d'un commissionnaire en vins
à Aaxerre . Il a replacé Lncile dans le G" volume des
' (ionlempora'nes « avec un nouveau titre : « Les Crises
il' une jolie femme » ; il existe diverses réimpressions
de rel écrit : voir « Rétif de la Dretonne « , par Cb. Moo-
selet. p. 406. et noire article Malencon.
I Lncile » fut écrite en cinq jours et {layée trois louis ;
il y a d'autres «hlitious. La Haye, 47C0; 4774 (sous
le titre de la c Fille enlevée »); Liège, 477U (sous le tiu-e
de « rinnocenoe en danger ».) Dans l'édition de 4774.
il y a des changements et un chapitre dédié aux mânes
de Lncile.
• MOUSQUETAIRE (un) [Coustard de
L'Épreuve, conte, par—. LondrM, 1768.
in-12.
-h MOUSQUETAIRE (un) [de la Mor-
LIÈRE^.
Espiègleries d'un —, novice à dix-
neuf ans, maintenant homme de lettres,
histoire véritable écrite par lui-môme.
Paris, Tiger, an XI, in-i8, 108 p.
C'est, avec quelques modifications, le même ouvrage
que les « Campagnes de Pabbé de T*** ». Voir la
« Bibliographie ». par le C. A'V'\ col. 379.
MOUSQUETAffiE NOffi (Un), pseudon.
[l'abbé Remy].
Les Jours, pour servir de correctif et de
supplément aux a Nuits dToung ». Londres
et Paris, Valade, 1770, in-8.
MOUSSE (Alfred) , ;»etMion. [Arsène Hous-
SAYE, et plus exactement Housset].
11 est auteur d'une Nouvelle composée
lorsqu'il était jeune, et imprimée dans un
recueil qui porte pour titre : « DeProfun-
dis » et pour nom d'auteur Alfred Mousse.
Paris, Lecointe et Pougin, 1834, ia-8.
MOUT, pseudon. qui a été pris par M. Aug.
Vacquerie, nous ne nous rappelons plus
pour quel écrit.
Les tables de la t Bibliographie de la France » n'ont
pu nous remettre sur la voie, car elles ne citent point ce
nom d'emprunt, qui, alors, a été pris pour des articles
de journaux, et nous pensons que c'est pour « l'Epoque • .
4- MOUSTACHE (Louis) [L. Bousse-
mart].
Bouquet présenté à M. Capet le jour de
la Saint-Louis, par—, patriote. Paris,
1792, in-8.
Pamphlet violent.
-h MOUTON, professeur de littérature
française à l'université de Prague. Voy.
Coursier (Edouard).
+ MOWINSKI [Ignace Krasicki, orélat
et littérateur polonais, mort en 1801J.
Il a publié sons ce pseudonyme diverses comédies,
le « Menteur », « l'Amphitryon*, le « Statiste i. etc.
Une d'elles, les t Coups du sort », en 5 actes, bit
partie des < Chefs-d'CEovre des Théâtres étrangers »,
Paris, Ladvocat, 182S-1823, 25 vol. in-8. Obser-
vons en passant que le théâtre polonais qui figure
dans celle collection a été l'objet des éloges de M. Ray-
nonard, qni lui a consacré six articles dans le f Journal
des savants » de 1 823 ; d'un autre cdté il a été très-
vivement critiqué dans la t Revue encyclopédique »,
tome XXVIII et XXIX. et il a été avancé qu'on y a
admis des pièces fabriquées à Paris et totalement in-
connues à Varsovie.
1211
M. P. T.
MULLER
itii
-+- M. P. T. (M) [Maupertuis].
CEuvres diverses de — . Provins^ itnp,
Lebeau, 1810, gr. in-8, 293 p.
t Ce Tolome renfenne divers morceaux en vers et en
prose, traduits on imités de poètes italiens. Noos le
citons comme une cnriosilé typographique, parce qu'il
a été tiré seulement i 3 exeropl., ainsi que nous l'a
écrit H. Patris Dubreuil, éditeur des ŒUTTesdeGrosley,
d'après le témoignage d'un imprimeur de Troyes. Les
lettres initiales qui se lisent sur le frontispice dési-
gnent M. Maupertuis, propriétaire près de Bray, riche
amateur de la littérature, mort depuis l'impression de
son livre i. (J.-Gfa. Brunet, « Manuel du libraire»).
4- M. P. V. D. G. [Magdelaine-Angé-
limie Poisson, veuve de Gombz, fille du
célèbre comédien Paul Poisson].
Lettre sur le nouveau poème de Clovis,
par ".Paris. 1725,in-12.
Il parut la même année des < Lettres critiques sur
le poème de Clovis » {Parit, Huet, in-13). L'auteur
de « Clovis », Limojon de Saint-Didier, né à Avignon
en 1068, est mort dans la même ville en 1739.— On
peut voir dans la « France littéraire pour 1758 »,
S* part. p. 60, la liste asseï nombreuse des œuvres de
M» Gomes. G. M,
-+-Mr [Moet].
Voy. MoBT.
+ M....R [Mullbr].
Aventures de mon père, ou Gomment il
arriva que je naquis, par Kotzebue, trad.
de rallemand par — . Paris, 1799, in-12.
-\- M— R— T [Théodore Muret],
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
M. S. A. G A, P. D. P. [Pierre l'Es-
toile].
Journal du règne de Henry III, composé
Far — . (Rec. dé diverses pièces serv. à
Hist. de Henri III). Cologne, 1666, in-12.
G. M.
-+- M. S. [Simon Mialle].
Exposé, par ordre alphabétique, des
cures opérées en France par le magnétisme
animal. Paris. Denlu. 1826, 2 vol. in-8.
-4-M....T (F. de) [Fernand de Ma-
rescot].
Des articles dans la « Petite Revue ».
Indiqué par M. G. d'Heilly (Poinsot).
-t-MT d'H***, aut.dég. [Malisset d'Her-
terauJ.
La Parfaite intelligence du commerce,etc.
1785, 2 vol. in-8.
Le premier volume porte pour nom d'auteur le nom
de Malisset et le second les initiales Mt d'il**'.
Note de U. Boiitonade.
-+- M. T. P. [M™ DE Montespan].
Alosie, ou les Amours de M"" de — .
Ce petit roman, dont la première édiUon est de Oh
logne {Hollande), 1668, porte le litre de « Li|»ote,
histoire amoureuse de ce temps •, et qui a été réia-
primé plusieurs fois sons ce mfme titre, a donné lieu à
une supercherie de libraire ; on mil en tête le» leUnv
M. T. P., afin de faire croire an public qu'il s'açisêait
de la célèbre maîtresse du grand roi. En réalité, il d't
a dans ce vilain récit pas un mot qui, de près on d«
loin, se rapporte à l'allière rivale de la douce I^ Val-
lière. et c'est la narration des scandaleux déporienatâ
d'une bourgeoise de province. On a avancé qne Corneille
de Blessebois était l'auteur de cette plalitiide, nais il
n'y a là qu'une conjecture tout à &it dépourvue de
preuve. « Lupanie « a été réimprimée à ieyde {Bruxel-
U»), 4867. in-16, et on y a Joint le > Vopge de
Brème en vers burlesques *, par Clément. Cette réis»-
pression a été tirée à 261 exemplaires.
4- MUCY (M« de) [GuilL de Valdort].
Voy. I, 398 o.
MUET (Un) pseudonyme [J.-B. Dubois].
Les Infortunes malheureuses de M'^Farce,
pièce en deux actes (et en prose), paroles
a'~ , musique d'un sourd, ballets d un
boiteux, décors d*un aveugle et costumes
d'un manchot. Représenté sur le théâtre
de la Gatté. Paris. 1812, in-8.
-h MUIRE (de) [Denizct].
Des articles de journaux. Voy. Vaudin,
p. 251.
MULLER (Elisabeth), pseudon. [M"" BÉ>
DELET, femme du libraire-éditeur de œ
nom].
L Plaisir et Savoir. Huit jours au Musée
de Versailles. Entretiens familiers sur les
faits les plus mémorables de Thistoire de
France. Paris. Bédelet. 1846, in-8.
IL Fables de La Fontaine, choisies pour
les enfants, accompagnées de; notes expli-
catives, et précédées d'un Aperçu histori*
que sur la rable et les principaux fabuli^
tes. Paris. Amédée Bédelet, 1847, in-18, 6-
noires.
III. La Bible de l'enfance, Histoire de
TAncien et du Nouveau Testament, abré-
gée d'après la traduction de M. de Ge-
noude. Paris, le même, 1850, pet. in-^,
avec grav.
-h IV. Divers autres ouvrages d'édu-
cation indiqués au « Catalogue général »
de M. Otto Lorenz, t. III. p. 552.
-h MULLER (Jonathan) [Gért-Legra^dJ,
Angura, pièce en 3 actes, représentée a
Lille (1868 ou 1869).
-h MULLER (M"» Marie) [M- Tersos].
I. Rose et Fleur des bois. Tours. Marne,
1801, in-18.
IL La Rose blanche de Normandie.
/M., 1861, in-18.
III. La Madone de la forêt. Ibid., 186:2.
in-18.
IV. Espérance. Ibid., 1863, in-12.
1213
MULNIEH
MUSSET
1214
V. Léon et Karl, ou Vertu et Repentir,
Ibi4., dSfté, in-12.
+ MULNIER (Louis) [Alfred Martonne].
Dos articles de journaux.
Voir dans le « Catalogue général » de H. Otto Lo-
renz. t. m, p. 405, l'indication de divers ouvrages de
ce littératear, né au Havre en 1820.
MUNITO, chien savant, p^eudon. [Alex.-
Âug. de Berruybr].
Epître à M. le marquis de La Londe,
maire de la ville de Versailles. fEn vers).
Versailles, de l'impr. de Vitry, 4827, in-8,
8 pages.
Cet oposcnle s'est vendu au profit des indigents.
-♦-MUNSTER (le baron de) [M. Poisson,
sous-préfet de Douai].
Quintessence de Téconomie politique
transcendante, à l'usage des électeurs et
des philosophes, par — , conseiller aulique,
tradT. de l'allemand par Emmanuel Lecoq
(autre masque de M. P.). Paris. 1842,
2 vol. in-8, dessins de Henry Monnier.
-t- MUPHTI DECONSTANTINOPLE (le)
[Sylvain Maréchal?].
Là Fable de Christ dévoilée, ou Lettre
du — à Jean Ange Braschi, muphti de
. Rome (Pie VU, pape). Paris, de l'impr. de
Franklin, Desenne, an 11 (1794), in-8.
Les dix-sept premières pages chiffrées en chiffres ro-
mains contiennent une « Observation de l'éditeur ».
A la page 19 oA lit le titre: « Lettre du Unphti de
Cooslantinople à Jean-Ange Braschi. mnpbti de Rome,
pour l'engager à quitter le mensonge, h devenir adora-
teur da vrai Dieu, à se faire circoncire et à prendre le
turban, j»
Une note man. dit qu'on a attribué ce pamphlet a
Sylvain Maréchal, mais qu'il n'y a là qu'une conjecture.
4- MURA [Emile MuraourI.
Des articles de journaux. Voy. Vaudin,
1860, p. 212.
-4- MURA fMarcel) [Marc Maurel, négo-
ciant, à Bordeaux].
Des articles d'économie politique dans
« la Gironde» (1869).
-h MURE DE PELANNE (A.) [Borel
d'Hautbrivb].
Pseudonyme indiqué comme le publicateur de deux
ouvrages : c la Sadne et ses bords ; la Seine et ses
bords » mis sous le nom d'un littérateur renommé qui
n'y a pris qu'une part très-faible. Voir l'article No-
dier. n«> XI et XII.
MUREAU DE CUERVAL.pseudon. [Jean-
B. Michault].
Dissertation historique sur le vent de
galerno. Basle (Dijonjy 1741, iu-12.
4- MURET (André) [Ferdinand Hénaux,
à Liège].
Voy. Mburet, et ajoutez :
I Le baron de Reiffenberg, en publiant ces articles, et
Quérard, en les reproduisant, se sont laissé mystifier.
Le « Club des Bibliophiles de Verviers > , le « Voyage
industriel de Liège à Verviers s. et le travail intitulé .
« Ribauds, truands et femmes bordelières de la noble
cité de Liège », n'existent que dans l'imagination de
M. Ferdinand Hénaux.
-h MURIEL (Auguste) [Auguste Dur-
RIEUl.
Rédacteur du « Courrier des hôtels ».
MURSIUS. Voy. MEURSIUS.
MURVILLEfpsetMioli. [Pierre-Nicolas An-
dré, poëte et auteur dramatique, gendre
de la célèbre Sophie Arnould.
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « Ja
France littéraire » , au nom sous lequel il
était le plus connu, à Murville.
MUSAC (le sieur de), anagramme [J.-P.
Camus, évoque de Belley].
Conférence académique sur le différent
des belles-lettres de Narcisse et de Phyl-
larque. Paris, Joseph CoHereau, 1630, in-8.
Bayle a pris ce masque pour un nom réel, et lui a
donné un article dans son Dictionnaire. L'abbé Joly,
dans ses « Remarques * , a relevé cette méprise.
A.-A. B.-r.
MUSAMBERTUS (Claudius) , pseudon.
[Theodorus Margilius] .
Commentarii in Laur. Ramiresii Hypom-
nemata ad Valer. Martialem. ParisiiSy 1607,
in-8.
4- MUSIQEN OPPRIMÉ PAR SES CA-
MARADES (un) [Travenol].
Les Entrepreneurs entrepris, ou com-
plainte d'— , en vers et en prose. 1758,
m-8.
MUSSET (Paul de), apocryphe [M"* de
La Guette].
Les Amours du chevalier de Planoches
et de M"*" de La Guette. Paris, Magen, 4842,
in-8.
Très-ancien ouvrage qui parut sous le titre : t Mé-
moires de madame de La Guette » . La Haye, lOSi , in-li.
M. de Musset en a seulement rajeuni le style.
+ Quérard se trompe. La nouvelle de M. Paai de
Musset n'a rien de commun avec les i Mémoires de
Madame de La Guette » .
+ Les Mémoires imprimés à La Haye, 1681. in-12,
ont reparu avec des notes et une introduction de
M. C. Moreau, />flm,1856, in-16. L'éditeur a j^outé
(le nouveaux Eclaircissements dans le a Bulletin du Bi^
bliopbile », 1859, p. 348. D'après M. J.-Ch. Brunel,
après avoir lu la notice de M. Moreau, il n'est plus
permis de regarder comme imaginaires le nom de ma-
dame de La Guette et les aventures publiées sous son
nom*
H- MUSSET (Alfred de) aut. sup.
1. L'Académie française, pièce insérée
dans la « Revue anecdotique, juin 1857 ».
Cette satire est signalée comme apocryphe dans t l'É^
1215
MUSSET
1216
tode critique et bibliofnphiqne des (Envret d'Alfred de
Masiet ». Parii, 1867, gr. in^. p. iS.
IL Voyage où il vous plaira. Paris, J.
Hetul, 1842-43, in-4.
Cette fiiiitaisie cpirilaelle , écrite en entier par
J.-P. Stahl (pseud. de i. Hetzel) te vend signée de ce
nom et de celai d'Alfred de Musset, qui n'y a foorni que
deux pièces de vers. « Etude » p. 18.
Notons dans le mène écrit (p. 43) qn'Alflred de Mus-
set liasse pour être l'auteur de la pièce de vers qui se
trouve dans c Lelia » par George Sand, et que t De-
nise », nouvelle par Paul de Musset, a été attribuée à
tort à son frère dans divers journaux reproducteurs.
-h MUSSET (Alfred de) plag.
On ne saurait penser à tout...
La « Revue de poche », 6* livraison, tomell (4867),
accuse A. de M. de plagiat, et cite, comme preuve à
l'appui, cinq ou six pages identiquement semblables
dans « Carmontelle » et dans l'auteur moderne.
M. Jules Glaretie, dans une lettre insérée même
vHevne», 7« livraison, p. 40. prend la défense du
|)oëte et bit observer que sur l'afflcbe du Théâtre-
Français, lorsque pour la première fois fut représenté cet
acte f t On ne saurait penser à tout », on pouvait lire :
« Proverbe imité de Carmontelle » . Un imitateur n'est
iwint un plagiaire, surtout lorsqu'il proclame l'imitation.
La « Revue > ne partage pu l'avis de M. Glaretie ;
estH» bien imiter que de faire ce qu'a fait le poëtef
ElleiÛoule:
« Musset a, dans « Carmosine » mis Boccaoe à contri-
bution sans le dire tout haut. Le conte est noo-seole-
ment dramatisé mais traduit : Le « Belle fille, le grand
amour que vous nous portes vous a près de nous mise
en grand honneur » est du Boccace tout pur ; Ménuccio
est dans Boccace ; seulement, en italien, Carmosine s'ap-
pelle Lise. »
MUSSOT, pseudon, [Jean-François Ar-
NOULD, auteur et artiste dramatique, connu
au théâtre sous le nom de].
Pour la liste do ses pièces, voy. « la
France littéraire » , à Mussot.
MUSTAPHA, pseudon. [Jean Armand,
Turc de nation].
Voyages d'Afrique faits en 1629 et 1630,
sous la conduite du commandeur de Ha-
rilly, ès-eôtes occidentales de Fés, Maroc
ct âallé, avec des observations par J. A.
Paris, i6:«, in-8.
Gâtai, manuscrit des Bamabites. V.T.
+ MUSTAPHA [A. Jung, capitaine
d'état-major] .
Des articles dans « la Vie parisienne r,
-I- M...X (Louis] [Louis M£Rcx, auteur
de Poésies diverses, iropr. sous ce nom
déguisé dans les deux premiers vulun)u>
de (c l'Almanach poétique de Bruxelles r.
(1801-2.)
Depuis l'auteor a signé en tontes lettres.
H- M. X. V. D. A. (Prudent) [M. Dba-
parnaud].
Partout l'honneur, essai apol(^étiqu(*
(en vers) sur les mœurs françaises de l'a-
ris, après la session de 182U, par — .
Dédié aux imberbes. Paris, Bowktr, l8iu.
in -8.
4- M— Y [MauroyI.
Des articles dans la a
phie générale ».
MYLORD (Un). Voy. MUjORD.
MYLORD ANGLAIS (Un), pseudon, [le
chevalier de Ramsay].
Le Psychomètre, ou Réflexions sur ie»
différents caractères des esprits.
Impr. sous ce nom dans les c Mémoires de Trèiou «.
avril 1735, et sous le nom de l'auteur, dans «rAs-
bigu littéraire». Paris, 1770, in-18.
MYSOCHLOCRATE, pseudon. [le comU
Libri-DagnanoI.
La Ville rebelle, ou Révolution de I83ii.
La Haye, 1831, in-8.
-+- M— z— s. [Mazas].
Des articles dans la « Biographie uoi-
verselle ».
4- M— z [Mante].
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
Nouvelle Biogra-
N
1217
N.
N*
1218
-4- N. [NaigeonI.
I. Morale de Senèciue, extraite de ses
Œuvres, avec un discours préliminaire*
par M. — . Port», Didot l'aîne, 1782, 3 v.
m-18.
Cet ooTiage fait partie de la belle collectioQ des
Moralistes imprimée par DidoL A. A. B— r.
II. Manuel d'Epictète, trad. par—. Paris,
1782, in-18.
De la même collection.
N.,jw. [Maxim.-Benj. Bins de Saint-
Victor, auteur d'articles dans le a Journal
de l'Empire »].
+ N. abonné au Journal de Dijon [Ga-
briel Peignot].
Lettre plaisante snr la longévité de certains animaux.
Insérée dans le n« da 19 septembre 1837 et réim-
primée dans les t Opnscnles de Peignot , recoeillis
par P. Milsand », 1863. in-8. p. 68.
-+- N. [Jean-Baptiste Nobllat].
Notice sur les forôts du di^partement de
la Côte-d'Or. Dijon, itnpr, Noellat. 1827,
in-12, 28 p.
Extrait de « 1* Annuaire de la Côte-d'Or».
-t- N. [Léo JoubertI.
Voy. L. J., U, col. 792, d,
-h N*. [Navarre, avocat à Meaux].
Amusements géographiques et histori-
ques, ou Voyages dans les cinq parties du
monde. Ouvrage de M. —, entièrement
refondu par M. Depping. Nouvelle édition,
cartes. Paris. 1822, 2 vol. in-8.
n y a des exemplaires avec le titre de : c Voyages
d'un étudiant dans les cinq parties du monde » .
N*** (M"* de) ps. [Pierre Bellocq, valet
de chambre de Louis XIV].
T. U.
Lettre de — à la marquise de..., sur la
satire de Despréaux contre les femmes.
1694, in-12.
N*** ps. [le P. Le Petit, iésuite. rédac-
teur de la Vie de M. le duc de Montausier
(1729)].
Voy. Montausier.
-4- N*** [Nupied].
Texte de la coutume de Normandie,
avec des notes par M. — . Paris, 1765,
in-12.
•h N*** [Nemeitz].
Mémoires concernant M. le comte de
Stcnbock, sénateur de Suède et généralis-
sime des armées de S. M. suédoise en
Allemagne, pour servir d'éclaircissement
à l'histoire militaire de Charles XII, avec
quelques observations historiques et cri-
tiques sur ces Mémoires, par M. — . Franc-
fori'Sur-le-Meyn, 1745, in-8.
H- N*** (M.) [Pierre-Jean-Baptiste Nou-
garet].
I. Les Passions des différents âges, ou
Tableau des folies du siècle. Utrecht et
Paris, 1766, in-12.
II. La voix du peuple, au sujet de la
cherté et de la diminution des grains.
Amsterdam et Paris, 1769, in-8.
m. Mille et une folies, contes françois.
Amsterdam et Paris, 1771, 4 vol. in-12.
IV. Les astuces de Paris, anecdotes pa-
risiennes. Londres et Parts, 1776, 2 vol.
in-12.
Réimprimé avec qnelqnes ' additions et le nom de
l'anieur sons le titre de < Les Astuces et les Trom-
peries de Paris*. Paru, an VU^ 3 vol. in-18.
V. Les travers d*un homme de qualité,
39
1219
N***
NADÂR
1220
ou les Mille et une Extravagances du comte
de D***, Mémoires rédigés et publiés par
M. — . Bruxelles et Paris, 1788, 2 vol.
VI. Voyages intéressants dans différentes
colonies françoises, espagnoles, angloises,
etc., avec des anecdotes singulières qui
n*avoient jamais été publiées; le tout ré-
digé et mis au jour d'après un grand nom-
bre de manuscrits, par M. — .Paris j Bas-
tien, 1788, 2 part. in-8.
On t imprimé un frontispice partienlier pour fonner
de cei deux parties le t. iO de la c Colleaion abrégée
des Voyages faits aatoor dn monde «, rédigée par Bé
ranger de Genève. A. A. B— r.
VII. La Paysanne pervertie, ou les Mœurs
des grandes villes. Mémoires de Jeannette
R***, recueillis de ses lettres et de celles
des personnes qui ont eu part aux princi-
paux événements de sa vie, mis au jour
par M. — . Paris, Bastien, 1777, 4 vol.
in.12.
-h N*** [Needham].
Principes d'électricité, contenant plu-
flienrs théorèmes appuyés par des expé-
riences nouvelles, ouvrage traduit de
milord Mahon, par l'abbé — . Bruxelles,
Fbn, 1781, in-8.
-4- N*** [Miss Sarah Fiblding].
L'Orpheline angloise. ou histoire de
Charlotte Summers, imitée de l'anglais de
M. — , par de la Place. Londres, 1781 ,
4 vol. in-18.
-H N*** (M"- de) [M™- Lory Dfi Narp].
Edouard et Clémentine, ou les Erreurs
de jeunesse. Paris, an IX (1801), 3 vol.
in-12.
4- N*** [Nardwi].
Mes périls pendant la révolution de
Naples, ou Récit de toutes les horreurs
commises dans cette ville par les Lazzaroni
et les Cajabrois ; suivi d'une Notice exacte
sur les mœurs des habitants de la Calabre;
par —, et faisant suite à l'Essai pour ser-
vir à l'histoire des révolutions de Napies,
Î précédé d'une Esquisse des mœurs napo-
italnes. Paris, Bacot, 1806, in-8.
N*** He comte de) jm., [le chev. Fran-
çois de Sales d'Amalric].
Le Missionnaire selon l'Évangile. Paris,
Arthus-Bertrand, 1821, in-12, lig.
-\- N... (Théodore) et ARMAND OV....
[MM. Nezel et Overnay].
Cartouche, mélodrame en trois actes,
par —, musique de M, Adrien, ballet de
M. Blacbe. Représenta sur le tbéAtre de
l'Ambigu-Comique, le 23 janvier 1827.
Paris, Quoy, 1827, in-8.
Voy. I, i09 d,
H- N*** (M. le vicomte de) [Noge5t.
auditeur au conseil d'État].
Deux mots aux ligueurs, par — . Paris.
Pélicier, 1830, in-8, 15 p.
H-N*** (M.) officier en retraite [NioolasI.
Tables synchroniaues de l'histoire de
Lorraine.... précédées d'une introduction
par M. X. M^** (Maire). Saint-Nicolas de
Port, P. Trenel. 1844, in-4.
4- N*** (M. Léon) [Léon Nbveu].
Le Collégien bien élevé, par — , membre
honoraire de l'Académie de Rouen. Paru.
Dezobry, E. Magdeleine et Cie,, 1860
in-l(î.
N... (M. de), vs. [Le Clerc, libraire].
Lettre de — > a M. Camus de NéviUe.
1778, in-12.
U existe deux éditions, l'une de 59 pages. in-S, l'as-
tre de 80. Celte dernière paraît avoir été imprùBét à
Londres. L'nne de ces éditions porte pour Utre: t Ltun
à M. de*" » {Parti), 19 décembre 1778, in-8.
A.-A. B.-r.
+ N.... (M- de) [MT Lory de NarpJ.
Les deux msulaires, ou Histoire de M. de
Fayel et de M"* de Forlis. Paris, an IX
(1801), 2 vol. in-12.
4- N (M"" la comtesse de) [db Kb>-
mond].
Contes en Tair, par — . Paris, Rovei,
1789, in-16. '
-hN fM'~de)[DENARpl. i
La mythologie des Demoiselles, par—, i
Paru, 1803, in-8. '
■+■ N****** [RÉTIF DB LA Breton?»].
La malédiction patemelie. Voy. ci-<le-
vant : Joly (Timothée), II, col. 416, d. « Un
Homme volant 9, U, col. 305, d.
-h N. A** (M.) LAbnault, curé de SaiDl-
Joseph].
Nouvelles morales des fauboui^^par— .
Paris, Douniol, 1856, 3 vol. in-18.
-h NACAR (le sieur de), anagr. [RAa4
Lettre du— à l'abbé de la Rivière à
Saint-Germain en Laye, sur les affaires de
ce temf)s, où est représenté les moyens
pour faire la paix. Paris, 1649, in-4.
Voy. le Gat. imprimé de la BU>1. impériale. Histfliff
de France, t.U, p. 59. n» 74.
NADAR [ Gustave Félix Tournacho>,
littérateur, caricaturiste et photographe'
né le 5 avril 1820 à Paris, où son père'
M. Tournachon Molin, était alors libraire]]
im
NÂDÂR
N. A. G.ÎD.ÎB.
i9XÈ
M. F. ToormchoB fit des cluses assez peu suivies
MX oolléfes de Versailles, de Lyon, et an collège
BoorboD, i Paris, p«ts alla étudier à Lyon la méde-
cine, qu'il abandonna bientôt pour écrire dans le c Jour-
nal et fanal du commerce i et dans c TEnlr'acte lyon-
nais». Revenu à Paris en 1848, il écrivit sons le
nom de Nadar, dans « la Vogue •, « le Négociateur »
et « TAudience ». Après avoir été le secrétaire d'abord
de M. Charles de Lesseps. ensuite de M. Grandin, an-
cien député de TEure (4844-46). il passa deux an-
nées i Versailles. De 1845 à 1848. il fournit des
nouvelles au c Corsaire ». au c Commerce » et autres
joarnanx. dont les meilleures ont été réunies et pu-
bliées par lui en deux recueils : c Quand J'étais étu-
diant », et < le Miroir aux alouettes » (voy. plus
bas). En mars 1848, il fit dans le nord de la Prusse,
et œmme rolontaire de la République polonaise (lé-
gion qui fut la seule), un voyage aventureux qui lui
valut quelques semaines d'internement ft Eisleben. et
revint k Paris, s'occuper i la fois de dessin, de litté-
rature et de thé&tre. 11 fonda la < Revue comique », en
1849. et ouvrit plus tard, avec son frère Adrien Tour-
nacfaon, peintre distingué, un atelier de photographie
dout il se relira quelques mois après. Les associés de
son frère ayant voulu garder indûment le nom de Na-
dar à l'établissement qu'ils dirigeaient avec ce dernier,
et M. Félix Nadar (Toumachon atoé), ayant créé lui-
même, me Saint-Laxare, un établissement qui avait
nécessairenent à souffrir de cette confusion de nom,
an procès s'ensuivit, qui, perdu d'abord par M. Félix
Nadar devant le tribunal de commerce, Ait gagné par
lui en Cour impériale (M. Delangte, président), grâce
surtout i un mémoire très-remarquable rédigé par
M. Félix Nadar (Paris, de l'impr. de Dondey-Dupré).
et qui était appuyé des adhésions motivées et consul-
tations de MM. Laboulaye, Bethmont, Marie, Liou-
Tille, Berryer, Dufaure, Paillard de Villeneuve, Ber-
lin, etc. M. Félix Nadar, dès lors, n'eut plus que des
SBOcès en photographie, obtint deux fois la grande mé-
daille d'honneur pour la France à Bruxelles, oh le roi
Léopold le reçut plusieurs fois avec une familiarité
tonte particulière. M. F. Toumarhon a pris depuis en-
viron dix ans une part active au t Journal pour rire »,
dont 11 est le rédacteur en chef et l'un des dessina-
teurs principaux, et ft une foule de petits Journaux que
l'année 1856 vit édore. tels que le c Petit Tinta-
marre », le V Petit Journal pour rire », etc. Nous con-
naissons de M. F. Toumachon comme publications par-
tiealièref , d'abord sons son véritable nom : c La Robe
de Déjanire ». Paris, Reeoidet, 1846, 3 vol. in-8,
roman qui avait auparavant para en feuilletons dans le
j0omal c le Commerce (1); ensuite, sous le pseudo-
nyme de Nadar, les ouvrages suivants : 1^ Aventures
de M. Bamicbon l'aéronaute. Paris, boulevard det
Italient, n« 15, 1858, in-8 oblong de 16 pag. Pe-
tits dessins, avec légendes. 9^ Nadar-jury aux salons
de 1853, 1854, 1855, 1857 ; albums comiques de
60 ft 80 dessins coloriés (chacun). Compte rendu
(chacun) d'environ 800 tableaux, sculptures, etc. Texte
et dessins. Paris, Bry, 1853-57, 4 vol. pet. in-4
ensemble d'enriron 80 p. 3* Exposé de motifli pour la
reYendication de la propriété exclusive du pseudonyme
Nadar. Parit» 1856, iii-4de 20 pag. 4« Pierrot mi-
(1) Noos entendons dire que ce roman a en plusieurs
éditions, ce que nous sommes loin de contester : disons
pourtant que la « Bibliographie de la France » n'en a
pas annoncé une seule, pas même la première, de 1846.
a ; Bistre, pantomime républicaine en huit tableaux, par un
Pair de France tans ouvrage. Paris. Gallet, 1848,
in-18 de 18 pag. Pantomime représentée aux Funam-
bules. M. Toumachon a fait représenter, en 1854, aux
Folies-Nouvelles, une seconde pantomime, intitulée
c Pierrot boursier », qui ne paraît pas avoir été im-
primée. 50 Quand j'éUis étudiant. Parit, Jfich. Lévy
frères, 1856, 1857, in-18 angl. de 887 pag. Recueil
de morceaux publiés antérieurement par l'auteur dans
divers Journaux à la rédaction desquels il a parlltipé.
Ce volume contient : le Testament du boulanger, — Ma-
demoiselle Crète. — la Vie et la Monde Lequeux,—
riiMlienne bleue, — la Mort de Dupuytren,— le Terne
sec, — l'Appareil de fracture, — Grands et petiu
Remords, — le Mort guéri. Livre très-sérieux, a dit
M. Ch. Monselet. oh il y a un chef-d'csuvre : la Mort
de Dupuytren. Cet ouvrage, qui a eu plusieurs éditions
successives, . est l'un de ceux qui dans ces deroien
temps ont obtenu, avec la c Vie de Bohême » et « Ma-
dame Bovary > . le plus de succès de la collection des
frères Lévy. 6» Le Miroir aux alouettes (nouvelle, suivie
de : Clichy en 1850, et de Zigzags dans Londres et
partout, pendant l'exposition). Parts, les mêmes ^
1859, in-18 angl. de 313 pag. N'oublions pas de
riter, parmi les nombreux dessins qu'on doit à cet ar-
tiste-littérateur, cette grandissime et belle planche
appelée le n Panthéon Nadar > (1854), grande galerie
de nos célébrités contemporaines dans la littérature ;
trois autres planches semblables devaient représenter
les savants, les artistes, mais certaines difficultés re-
froidirent l'auteur et arrêtèrent leur publication. — Le
portrait de M. Ch. Monselet figure parmi les portraits-
charges du Panthéon-Nadar. L'écrivain par réciprocité
a consacré à l'artiste, dans sa t Lorgnette littéraire »
un portrait-charge à la plume qui est fort original
(Quérard, < France littéraire », t. XI, p. 162-165).
-|-0n peut ajouter à la liste des ouvrages de M. Na-
dar : V A terre et en l'air. Mémoires du GéaDl. .ivVc
une introduction par M. Babinet », 1844, in-12. i Le
Droit an vol ». Paris, Hetitel, 1865, in-12.
-+- NADIÉ (X.) [Edouard Lefebvrb-La-
BOULAYE, membre de Tlnstitut.
Des articles dans le « Gaulois », 1868.
•+- NADIR [db Mondoege],
Conte oriental, par — . Paris, 1767,
in.l2.
4- NADRKLAXK, anag, [Alexandre].
Sommes-nous libres, ou ne le sommes-
nous pas? Si nous sommes libres, nous
f)ouvons parler ; si nous ne sommes pas
ibres, il faut le devenir. — Pam, chez
tous les marchands de nouveautés, s. d.,
in-8.
H-N. A. G. D. B. [Nicolas Amable Ger-
main DB BrAT].
I. Tablettes biographiques des écrivains
français depuis la renaissance des Lettres
jusqu'à ce jour, par — . Paris, 1809, 2 v*
m-18; 2« édition. Paris, 1810, 2 parties
in-8.
Voy. E. N. F. D. S.
II. Cicérone parisien, ou l'Indicateur en
IttS
NÂGONB
NAMUR
1224
faveur des habitans, et de ceux qui fréquen-
tent la capitale, soit pour leurs affaires,
soit pour leurs plaisirs, par — . 2* édition,
mise dans un nouvel ordre par A. C. (Au-
guste Caron). Paris, Debray, 1810, in-18.
H- NAGONE (R. P. de) [Fouuunes].
R. P. de Nagone au marquis d'Ecque-
villy, sur les campagnes de l'armée de
Condé ». Paris, 1818, m-8.
naïf (Un)) arrière-petit cousin de Can-
dide, ps, [Geo.-Marie Mathibu Daihii-
VABLLj.
Histoire du royaume des lanternes, mise
en lumière par un bec de gaz et racontée
par — . Paru, Paulier, 1842, in-32.
Den édiUons coap ssr coup.
Cet écrit, dans le genre VoltâirieD, est mie satire
tiolente de U monardiie de Juillet.
NAI6E0N, apocryphe [Voltairb].
Portrait de 1 empereur Julien.
Imprimé à la tète da • Discours de l'empereur Julien
contre les chrétiens, traduit par M. le marq. d'Argens :
atec des nouTelles noies des différents auteurs » (de Vol-
Uire). Berlin, C. Fréd. You (Genève), 1769. in-8.
Le marquis d'Argens arait tait imprimer une traduc-
tion des fragments qu'il avait recueillis d'un ouvrage de
Julien, sons le titre de «Défense du Paganisme, par
l'empereur Julien, en grec et en français, avec des dis-
sertations et des notes pour servir d'éclaircissement an
texte et pour en réfoter les erreurs». 1764, in-18.
Une réimpression fut Cuite en 1767. Voltaire, qui avait
loué le travail de d'Argens, revit plus tard quelques
passages de la traduction de d'Argens. en supprima pres-
que toutes les notes, en igouta de son chef, et fit pa-
raître le tout sous le nom de Naigeon.
En tète de ce Discours est un Portrait de V empereur
Julien que Voltaire dit emprunté au • Militaire phi-
losophe» (de Naigeon), 1767. Mais ce portrait n'est
point extrait du livre de Naigeon comme le titre pour-
rait le faire croire. Ce morceau est de Voltaire, ainsi
que le • Supplément au Discours de Julien », qui se trou-
ve imprimé à sa suite.
Voici l'explication donnée par M. Beuchot sur la com-
position de ce volume. Voltaire y a mis en tète, 1» un
• Avis au lecteur » ; S» un • Portrait de l'empereur Ju-
lien» (qui, sauf quelques alinéas, avait paru en 1767,
dans la sixième édition du < Dictionnaire philosophique » ,
et qui fat reproduit, sans ces alinéas, soit dans la « Rai-
son par alphabet», en 1769, soit dans les éditions de
Kehl, où il formait la première section de l'article Ju-
lien dans le « Dictionnaire philosophique » ; 3o un
c Examen du Discours de l'empereur Julien contre la
secte des Galiléens ». Il avait ajouté à la fin du volume
un « Supplément au Discours de Julien».
Ce volume est de 1769, quoique, d'après M. Beu-
chot, des exemplaires portent la date de 1768. G*est
en avril 1769 qu'en parle Grimm, dans sa • Gorrei-
pondance». Les «Mémoires secrets» ne le mentionnent
que sons la date du 16 mal 1769.
M. Beuchot, en faisant réimprimer cet ouvrage dans
le tome XLV, neuvième volume des < Mélanges » de
son édition de Voltaire, Ta rep^pduit tel que Voltaire
l'a fait imprimer ; comme U était superflu de donner les
notes de d'Argens, il a supprimé même celles qne Vol-
taire avait conservées, à Texteptioa d'nne seale qu'il
était indispensable d'admettre. Toutes celles qui dam la
réimpression sont marquées par des letties, y comprii
les deux qui portent les noms de Damilavilie et deBen-
langer, sont du philosophe de Femey.
NAIN œNND (le), p«. [Pierre Bebibaiw],
auteur de quelques écnts dont les titres
nous échappent.
NAIN CONNU (Un), ps. qui paraît
avoir été pris par MM. Ca&mouche et
A.-H.-J. DuvEYRiBR, pour une pièce qu'ils
ont faite ensemble.
4- UN NAIN CONNU [Frantz de Uss-
hardt].
Des articles dans le « Moniteur des
Théâtres ».
+ N. A. R. et N. R. [Rubalscc].
Des articles dans la « Nouvelle Biogra-
phie générale ».
NAMUR (Jean-Pie), bibliographe belge,
docteur en philosophie et lettres (Ij,
d'abord bibhothécaire à l'Université ae
Louvain, jusqu'à sa suppression en no-
vembre i835, ensuite second bibliothé-
caire de Liège, enfin conservateur-adjoint
de la bibliothèque royale de Bruxelles, né
à Luxembourg. L'on'a dit qu'on naissait
peintre et poëte, mais Ton n'a point dit
qu'on pouvait naître bibliographe, et
M. Jean-Pie Namur s'est chargé de le
{)rouver. La bibliographie requiert ime
onçue étude des livres et beaucoup d'ex-
périence. A l'époque où nous mimes sous
presse la lettre N de notre « France litté-
raire », c'est-à-dire au commencement de
1834, M. Jean-Pie Namur n'était point un
mythe : il existait réellement comme
homme, comme docteur en philosophie et
lettres et comme bibliothécaire de TUni-
versité de Louvain, mais il n'existait point
comme bibliographe, et dès lors nous
n'avons point eu à nous en occuper. De-
puis, M. Jean-Pie Namur a cherché à se
faire très- vite une réputation de biblio-
graphe laborieux et savant, et usant da
privilège que ses compatriotes se sont
arrogé, de dépouiller leurs voisins pour
s'enrictiir, il s'est fait le contrefacteur ou
le Plagiaire des bibliographes français. La
bibliographie vit d'emprunts, mais l'em-
prunteur nomme toujours l'écrivain à qui
il a des obligations ; celui qui s'en dis-
pense est moins qu'un compilateur. T. r,
col. 778-780 , à l'article « Constantin >.
(1 ) D'après nne note d'on de nos correspondants (t. I ",
col. 779), noQS avons' fiiit de M. Namor im mom
profeueur de phUosopHie de VUnwersUé de Liégt,
quoicpi'il ne se soit jamais élevé si haut.
i225
NAMUR
NAMUR
1226
nous avons cité les noms des personnes
qui ont trouvé peu délicate la manière
aont M. Jean-Pie rfamur s*est servi pour
arriver à se faire une réputation de biblio-
graphe; parmi ces personnes se trouve
même un de ses comfMitriotes, l'honorable
M. F. Hennebert; nous en citerons une
seconde dans cet article.
M. Jean-Pie Namur a publié sous son
nom les ouvrages suivants, tous plus ou
moins entachés de plagiat.
I. Manuel du bibliothécaire, accompagné
de notes critiques, historiques et litté-
raires. Bruxelles, J.-B. Tireher, et Paris,
Roret, 1834, in-8, vi et 368 p.
Ce Wm offre une inrticalarité peut-être nniqaejns-
qv'i ee jour : c'est que rien n'appartient à l'auteur
doDl il porte le nom ; le titre même n*est pas de M.
Namur; il l'a trouvé page ix da c Dictionnaire raisonné
de bibliolo^e » de G. Peignot,oii on lit qne cet ouvrage
devait paraître sons le litre de « Mannel dn bibliothé-
caire ». Prélaces, matières, notes et notnles, tout s'est
frit i coups de ciseaux, etlebibliognostePeignotpeut re-
vendiquer poor sa part les trois quarts in volume, et
Psaume le resta. {France lUtér., art. Peignot).
n. Bibliographie paléographico-diplo-
matico-bibliologique générale, ou Réper-
toire systématique indiquant : i*" tous les
ouvrages relatifs à la paléographie, à la
diplomatique, à Thistoire de Timprimerie
et de la' librairie, à la bibliograpnie, aux
bio-bibliographes et à l'histoire aes biblio-
thèques; la notice des recueils périodiques,
littéraires et critiçiues des différents pays,
suivi d'un répertoire alphabétique général.
Liège, P.-J. Collardin, et Paris, Roret,
1838, 2 part. in-8. 226 et 306 p.
Gabr. Peignot a encore fourni le fond d'une grande
partie de cet ouvrage.
On trouve en tète dn l'^" volume une violente diatribe
i notre adresse, à cause de la note qu'à l'artide de
Peignot nous avons fkite sur le « Manuel du bibliothé-
caire» de H. Namur. MM. Hennebert, Hesse (Constan-
tin), J. Ravenel et A. Alkan, et M. Namur lui-même,
ayant eu soin de nous Justifier (Voy. 1. 1. col. 779), nous
n'avons plus à répondre à celte diatribe, fort peu lo-
gique poor un docteur en philosophie, soit dit en pas-
sant (1).
-4- (1) Voici comneût M. Nanror termine l'introduc-
tion de cet ouvrage :
« Nous ne pouvons terminer cet avertissement sans
nous féliciter de la position oh nous nous trouvons de-
puis longtemps ; en nous livrant à notre passion pour
les recherches littéraires et bibliographiquee, nous
remplissons une partie essentielle des fonctions dont
BOUS sommes chargé. Quelles obligations n'avons-nous
donc pu an gouvernement qui nous fournit tous les
jours les moyens d'accroître nos conoaissances par les
augmentations dont il enrichit les précieux dépôts <tt-
térairee de la Belgique! »
An lien de nout, lises je; et par suite mettes les
verbes tn fingnlier an lien dn plnriel. Ajoutes ces deux
m. Bibliographie académique belge, ou
Répertoire systématique et analytique des
mémoires, dissertations, observations, etc.
Kubliés jusqu'à ce jour par l'ancienne et
i nouvelle Académie de Bruxelles; pré-
cédée d'un Précis historique de l'Académie,
et suivie d'un répertoire alphabétique des
noms d'auteurs. Lte^e, Collardin, et Paris,
Roret, 1838, in-8, 80 p.
Cet ouvrage n'a été tiré qu'à 50 exemplaires.
C'est encore là un livre qui n'a pas coûté grands efforts
à M. Namur; il n'a eu qu'à copier la liste des Mémoires de
l'ancienne et de la nouvelle Académie de Bruxelles ,^insl
que le Précis historique, deux travaux qui se trouvent à
la tète de presque tous les Annuaires de ceUe académie.
lY. Bibliographie des ouvrages publiés
sous le nom « d'Âna ». Bn^lles, 1839,
gr. in-8, xvj et 63 p.
Le n« 14 du cSerapeumi de Leipsig, 81 Juillet
1840, contient une réclamation de M. Hermann Ln-
dewig. qui se plaint que M. Namur s'est emparé de son
livre des Ana, et pour prouver ce qu'il appelle la Copie-
Virtuoiitœt du bibliographe luxembourgeois, il indique
page par page, ligne par ligne tout ce qne le susdit
M. Namur a copié dans l'ouvrage de Hesse (ou de Cons-
tantin). M. Ludewig ne revendiquera certainement pu
le passage où M. Namur range parmi les • Ana « le ro-
man « d'Iodiana » de Geo. Sand (Mb« Aurore Dudevant) t
Cette énorme balourdise a été sévèrement relevée dans
une note imprimée et distribuée par M. Van de W^yer,
ministre de Belgique à Londres. Db Ra.
An commencement de 1840, M. Namur préparait une
nouvelle édition, considérablement augmentée, de cette
Bibliographie ; nous ignorons si elle a été publiée.
V. Projet d'un nouveau système biblio-
graphique des connaissances humaines.
Bruxelles, Demortier frères, 1840, in-8, 72 p.
L'auteur ne présente son système qne comme un
simple essai. L'ordre adopté par lui comprend dix
grandes divisions, qui sont : 1« Introduction aux con-
naissances humaines ; S» Théologie ; 3» Philosophie et
Pédagogie ; 4» Jurisprudence ; 5« Sciences maUiémati-
ques, physiques et naturelles ; 6^ Médecine ; 7« Arts et
métiers ; 8» Philologie et Belles-Ultres ; 9« Histoire et
sciences accessoires; lO» Mélanges liUéraires et criU-
ques; journaux. (Joum. hist. et littér. de Liège, t. VI,
p. 310.)
Tome I«r, col. 779, article Constantin, nous avons
suffisamment démontré que ce système a été copié de la
c Bibiiothéconomie » de Hesse (ConstanUn).
VI. Histoire des bibliothèques de la Bel-
gique, Bruxelles et Leiptig, C. Muquardt.
1840-42, 3 vol. in-8.
Le premier volume contient Thistoire de la biblio-
Uièque ■ de Bruxelles, le second l'histoire de celle de
Louvain, et le troisième volume est consacré à la bi-
bliothèque de Liège.
mots : et bibUographiquet ; puis au lien de couver-
nement, mettes le nom du ministre, M. le marquis de
Launston, duquel relevait, en 188S, mon père, admi-
nistrateur des bibliothèques de la couronne, et vous aurex
l'alinéa final de l'Avertissement de la 8« édition dn
f Dictiomi. des Anonymes ». 01. B~r.
liS7
NANCY
NÂNTUA
1228
Qoind M. Naorar le trompe, et cela arrÎTe aua
MMTenl. set errenri pauenl loote mesure et vont droit
an barlesqne. Ainsi, page 109 de son « Histoire de la
bibliothèque de l'Université de Liège », enregistrant
les noms des personnes qui ont foit don de lenrs on-
nages à ce dépôt, il y porte Lydas. aatenr né i la fln
dn V* siècle, et dont M. Pnss, professeur i Liège, a pu-
blié, atec M. Hase, en 1812, le c Traité snr les ma-
gistrats romains !» De Ro.
VU. Bibliothèques publiques du Brésil.
I. De Rio-Janeiro. II. De Bahia.
Imp. dans le « Bnlletin dn bibliophile belge »,
t l'r (1845). p. 810 à 815 et 868 à 865.
Qes deax morceaux doivent être traduits d'nne lan-
gue étnngère. quoique rien n'en prévienne, car M. Na-
nnr n'a jamais été au BrésU.
Le • Dictionnaire des gens de lettres de la Belgi-
que » {Bruxellea, 1837, in-8) nous apprend que
M. Namur a aussi inséré dans divers ouvrages périodi-
ques des notices bibliographiques.
NANCY, p$. [Anne-Philibert-François
Claude, dit]» en dernier lieu directeur du
dépôt central d'artillerie à Paris, à Saint-
Thomas-d*Aquin.
I. Alphonse de Coucy, ou Quelques Scè-
nes de la campagne de Russie ; par A.-?.-
F. N. Mei%, Devilly, i819, 2 vol. in-i2.
C'est, dil^on. les propres aventures de l'auteur pen-
dant celte campagne mémorable.
II. Le Secret de la jeune fille ; par A.-P.-
F. N., auteur o d'Alphonse de Coucy »,
Metz, Devilly, 1821, 4 vol. in-12.
in. Avec J. Ravichio de Peretsdorf :
Traité élémentaire d'artillerie, à l'usage
des militaires de toutes les armes, par
E. Decker, capitaine au corps royal d'état-
major prussien, et professeur de' première
classe a l'école d'artillerie et du génie de
Berlin. Traduit de l'allemand, avec des
notes et des additions relatives à Tartillerie
française. Strasbourg et Paris, F.-G. Le-
vrault. 1823, in-8.
IV. Jeanne-d'Arc, tragédie en cinq actes,
reçue au théâtre royal de l'Odeon, le
7 août 182i; suivie d'une Ode sur le sacre
du roi. Paris, F.-G, Levrault, 1823, in-8.
V. Avec J. Ravichio de Peretsdorf :
Traité théorique et pratique de la cons-
truction des batteries. Strasbourg et Paris,
F.-G, Levrault, 1826, in-8, avec un Atlas
in-folio de 23 planches.
NAND, ps, [Ferdinand Hénaux], auteur
de plusieurs articles de critique littéraire,
dans la « Revue de Liège », publiée sous
la direction de M. F. Van Hulst.
M. Nand (Perd. H^nanx), dans an article sur le
( Calendrier lii^geois ». article curieux comme tous
ceux qui découlent de sa plume, se déclare Bibliophile.
f Moi. dit-il spirituellement et poliment, j'ai l'honneur
de me dire bibliophile, et Je crois que je le suis réel-
lement, depuis que mon nom flgore parmi ceux des
doctes collaborateurs dn v Bulletin da bibliophile i
belge ». Voici pourquoi j*ai ambitioniié cette distinc-
Uon.
f Je n'ai plus d'amis. Les ingrats m'ont quitté peur
être heureux : ils sont morts. Malheur , ok 1 maSheai i
ceux qui perdent leurs amis d*enlknce : ils n'en feront
plus.
< Pour le moment je n'ai donc pnt de compsisf »
c'est nne denrée si rare 1 en effet.
V Les amis de Ilieare préMDie
V Ont le naturel du melon :
V II en lant essayer cinquante
* Avant d'en rencontrer u beo.
c Mon cttur Toulant absolument aimer quelque ehoK.
il s'est pris à aimer les liTres. et particvlièreaest tes
vieux/ jaunis par le temps et l'étude: quand il ne
pourra plus rien aimer, j'espère qu'il les aimera cncor».
Un livre, n'est-ce pas un ami de tons les Joors. de bms
les instants? Lui, il ne m'abandonnera jamais. Quand je
suis triste, il me console ; quand je suis jojenx, il rit arec
moi ; si je visite quelque manoir antique. U m'arcon-
pagne ; si je suis plusieurs jours absent, je raocours et
je le salue presque en pleurant. Quant je BOTmi. in-
quiet sur son sort à Tenir, je léguerai ses amitié,
comme Alexandre regrettant son emnire. ttu pliu di-
ffne : (BuU. du BiblioplUU belge, t. D. p. S83.)
N. A. N. D. [Ferdinand HenauxJ.
I. Dissertation sur le Calendrier Liégeois,
par —, auteur des * Recherches histori-
que et philosophiques sur les fourches pati*
bulaires de saint Gilles-lez-Liége » (ouvrage
supposé). Liège, Oudart, in-8. 26 p., tiré à
part de la « Revue de Liège ».
U. Vieux mensonges et erreurs nouvel-
les, par — ; article inséré dans la « Revue
de Liège», t. U, i84i, p. 193.
NANTEUIL, nom littéraire commun à
deux auteurs dramatiques, MM. André et
Gaugiron. Voy. ces derniers noms dans la
« France littéraire ».
^ -*- NANTHO FEmest Thoinan].
* L'Opéra les Troyens au Père-I^chaise.
Lettre de feu Nantho, ex-timbalier soliste.
Paris, 1863, gr. in-8, 16 p.
NANTIVEL, ps. [Joseph LavalléeI.
Semaines critiques, ou Gestes de Tan V
(1797). ;>3 numéros de 48 p. formant en-
semble 4 vol. in-8.
C'est par erreur que A.-A. Barbier t dit que a
journal fut proscrit le 18 fructidor an V (4 septembre
1797), puisque l'on trouve dtét dans la ih* semaiiw,
page 333 du 3* volume, des CaiU arrivés les 2i «l
23 fructidor. Enftn. d'après la « Bibliographie des
journaux > de Deschiens, c les Semaines critiques s'é-
tendent du 7 germinal de l'an V (27 nars 1797) ao
16 brumaire an VI (6 novembre 1797) ; elles se na-
posent de 33 numéros de 48 pages, formant A volâmes.
Cl. T-x.
-f-Les no« 1-24 sont signés Naotîvel ; les saivaats,
J. V. Voir Hatin, « Bibliographie de la presse ».
p. 278.
NANTUA (Ant.), ;w. [G.-A. Crapelct,
imprimeur de Paris
r
1229
NA06E0RGUS
NARP
1230
RéponfieàunelettreadresséeparM. Henri
Saint-^imon à MM. les ouvriers. Paris,
impr. CrapeUt. i82i, in-8, 12 p.
NAOGEORGUS (Thomas), ps. [Thomas
Kirchmaier].
Voy. aux Anonymes le a Marchand con-
verti )».
NAPOL LE PYRÉNÉEN, ps. [Napoléon
Petrat).
La Bfort de Roland, ou Roland à Ron
cevaux. (En vers.)
4- Trét-betQx vers insérés dans TAntholofie des
« PoitM français » pnbliée par M. Engène Crépet
(tome IV). et réimprimés dans les < Mélanges tirés
d'une petite bibliothèque romantique », par M. Asse-
linean, p. 1 50. 'C'est la version primitive, car cette
pièee a repam, mais avec de grands changements, dans
« l'Arlse », romancero, par M. Nap. Peyrat. Paria,
io-16 de 852 p.
NAPOLÉON, empereur des Français.
Ouvrage* qui ont été faussement publiés sous
son nom.
L Confessions de Napoléon. Avec cette
épigraphe : Un homme et toute l'Europe.
tPar M. P.-G. S. Dufey, de TYonne). Paris,
au Tenmle de niémoire{ehez Pillot, libraire),
l«i6, 2 vol. in-12.
La police do temps ayant foit saisir ce manvais ro-
man, les exemplaires en sont devenus rares.
IL Quarante Lettres inédites de Napo-
léon, recueillies par L. F. (composées par
M. Dourille de Crest). Paris, Ponthteu,
Mongie, 1825, in-8, 68 p.
Lettres d*amoor supposées écrites k une dame de Va-
lence, lors d'un premier séjour de Napoléon dans cette
ville, lorsqu'il n'était que lientenant d'artillerie.
-4- m. Manuscrit de Sainte-Hélène.
Londres, 18i8, in-8.
Cet habile pastiche mystifia tout le monde; Napo-
léon le désavoua. On sait aqjonrd'hui que ce Ait le ge-
nevois Lullin de GhAteanvieox qui, dans l'automne de
1816, se trouvant k la campagne, s'amusa à écrire ce
jeu d'esprit et l'envoya sans explication à Londres,
au libraire llurray , qui s'empressa de l'imprimer.
(«Intermédiaire », tom. I. p. 280). Ce Journal cite
aussi les « Confessions de Napoléon, petit mémorial
écrit de sa main à Sainte-Hélène, parvenu en Angle-
terre, traduit et publié à Londres (1818). Traduit sur
le texte anglais, l'original ayant disparu, et augmenté
de notes par Halbert d'Angers ». Met%, 1864, in-18,
1<(6 pages.
Les ouvrages dictés à Sainte-Hélène ne méritent
pas grande confiance ; ils ont été remaniés et arran-
gés. Le procédé habituel des arrangeurs s'est manifesté
par un trait singulier. En vertu du testament de Na-
poléon, Saint-Denis, un de ses valets de chambre, hé-
rita de 400 volumes ayant fait partie de la biblio-
ihèqoe de Longvrood ; il les a légués k la bibliothèque
de Sens. C'est sur les marges d'un de ces volumes que
M trouvent les notes autographes provoquées par la
lecture de Flenry de Chabonlon. La comparaison de ces
Botes avec le teste publié en 1823 et ea 1830 montre
les éditeurs amplifiant arbitrairement en plusieurs en-
droits la pensée de l'Empereur. LA oh il y a trois li-
gnes, ils en mettent vingt. Voir dans la c Revue cri-
tique » un article de M. H. Lot sur Tédition ( Paris,
1867, 6 vol. gr. in-8) des » Commentaires de Napo-
léon l*f ».
-|-La Correspondance de l'Empereur, de 1 703 à 1 81 5,
dont la publication, entreprise en 1858. forme 14 vol.
in-8 (il y a un tirage in-4), avait été l'objet d'une note
que nous trouvons dans les papiers de Quérard, et qui
relève les altérations volontairement introduites (et an-
noncées d'ailleurs) dans le texte réel des dépèches de
Napoléon.
On sait que deux commissions ont soeeessivement
présidé à l'impression de ce recueil pour ainsi dire offi-
ciel. L'œuvre de la première commission s'étend d'oc-
tobre 1793 à septembre 1807; elle occupe 15 vol.
La couleur historique n'y est pas altérée essentiellement.
En Janrier 1864, une décision impériale confia ao prince
Jérôme-Napoléon le soin de présider à l'achèvement de
cette grande collection. Un rapport Inséré dans le t. XVI
et daté de 1864 expose les changements introduits dans
les procédés de publication ; la suppression des répéti-
tions et des noms de personnes ouvre un vaste champ à
l'arbitraire ; mais ce qu'il y a de pis, c'est que des
modifications calculées, des retranchements, ont été sys-
tématiquement multipliés. Voir un article de M. Thomas
de Gevrey dans la c Revue moderne », S5 novembre
1869. p. 358-374.
L'auteur de celte notice, après avoir fiiit remarquer
que c ce recueil, donné dans des conditions défectueuses
et fort mal distribué, coûte aujourd'hui an public quinxe
cent mille francs », cite la déclaration insérée dans le
rapport que nous venons de citer, et qui mérite d'être
méditée.
f Nous avons pris pour guide une idée bien simple,
à savoir, que nous étions appelés à publier ce que l'Em-
pereur aurait livré à la publicité si, se survivant k lui-
même, il avait voulu montrer à la postérité sa personne
et son système. »
On comprend quelle liberté peut se donner un éditeur
qui se pose une semblable règle. On aurait singulière-
ment pu altérer les écrits de Voltaire, par exemple, en
disant qu'il foUait le publier tel qu'il aurait voulu se faire
imprimer si, c se survivant à lui-même ». il eût voulu
exposer ses opinions aux yeux de la postérité.
M. Th. de G. indique, p. 366, un de ces étranges
adoucissements. Nos lecteun Jugeront si Quérard avait
eu tort de regarder la c Correspondance de Napoléon l*^ »
comme foisant partie de son domaine.
Voy. Bonaparte.
H- NAPOLITAIN (un) [Matteo Eormo].
Lettre amiable d'— à rabbé Lenglet du
Fresnoy, par laquelle il est prié de corriger
quelque endroit de sa géographie touchant
le royaume de Naples. Paris, 1738, in-12.
Cette lettre est écrite avec tant de science et de poli-
tesse, que l'abbé Lenglet adressa des remerdments à
A. A. B— r.
NARDOUET (la comtesse de) ps. [la
comtesse de Ruault de la Haye] féconde
romancière].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire », à Ruault de la Haye.
NARP (MT de), nom ahrév. pi"- Lobt
DB NaBP].
«3i NARRATTOS VUTOR
NATURE OUTTE
1232
Pour la liste de ses ouvrages, voy. la
« France littéraire ». à Narp.
NARRATIUS VIATOR, ps. [Grandsibe].
Vingt jours de route, et généalogie his-
torique de la famille des coches, messa-
geries, diligences, voitures publiques,
malles-postes, etc., avec des notes. Paru,
Denain, i830, in-8.
NASTURTIUS (Petrus), jw. [Jean-Henri
BOBCLBRUS].
Pétri Nasturtii judicium de judiciis quœ
in novissimos civilis prudentiae scriptores
exercere voluit Euh. Th. Sarckmasius.
Coloniœ (Argentorali), 1669, in4.
Decker et BiiUet attribuent fkaisement cet oposcale
à Jeen-LoBis Pnicliios.
Ce livret a été publié à Toccasioii des deux onrrages
nivanti ;
Judicia de novissimis prudenti» civilis
scriptoribus ex Parnasse cum Eubulo
Theosdato Sarckmasio (Gonrado-Samuele
Scburtzfleischio) in secessu Albipolitano
ingénue communicata. Martismonte , excu-
débat Satyrus Stepabhius, 1679, in-8.
Réimprimé par les soins de Théodore Crosins, en
tète da tolnme intitnlé : < AcU Sarckmasiana «,1711,
IB-S.
Judiciorum à Sarckmasio cœptorum
continuatio, auctore Galioto Galiacio Ka-
relsbergio (Conr.-Sam. Schurzfleiscbio) ,
Teutoburgi elucubrata. 1669, in-8.
Réimprimé à la suite de l'ootrage précédent.
A. A. B~r.
NATALIS (Marcus). ps.
Marci Natalis, in Suillium Cupiennionem
ad Sextum epigrammata, in-8, dans « l'His-
toire de Montmaur », publiée par de Sal-
lengre.
Baillet. dans sa c Liste des Antears déguisés >, dit
qn'il est incertain si Abraham Rémi on J. Sirmond est
caché sons ce masque. Sallengre n'a pn éclairdr ce
doute. A. A. B— r.
NATHAN-BEN-SAADI, M. [Dodsley].
Chronique des rois d'Angleterre, écrite
selon le stylé des anciens historiens Juifs ;
traduite de Tanglois par Fougeret de Mont-
bron. Londres, 1750 in-8. Voy. 1, 323,note.
•4- Une édition anglaise de cet ouTrage continué
Insqiu'an règne ae George iV el accompagné de notes
inspirées par un radicalisme très-prononcé, a paru
en 18S3.
H- NATHANIEL [Octave Fehé].
Les Mystères de Rouen, par — . Rouen,
1867, in-8.
-f- NATHANIEL [Alfred Nettement].
Deux mésalliances, roman inséré dans la
« Revue contemporaine », t. IX et X.
Une liste détaillée des nombreux oimges do cet écri-
vain (né le %% juillet 1805, mort le 44
i869) se trouve dans le c PoIybiMion, Tcme InUiogr»-
phique universelle >, t. IV. p. 307.
■+• NATION FRANÇOISE (la) [FetoelI.
Lettres de — à nos seigneurs de la
Cabale, et avis au Roi. In-8, 7 p.
NATIONAL (le), ns. TArmand MaerastJ.
Galerie des Pntchardistes, par~. Paru,
Pagnerre, 1846, in-32. — Deux, édition.
Paris, le même, 1846, in-32.
Ce pamphlet a paru d*alK)rddans « le National •, et
voilà pourquoi il porte le nom de ce jounal coeae
nom d'auteur.
NATIVITÉ (la sœur), nom de rehgûm,
S Jeanne Le Roteb, religieuse au couvent
les Urbanistes de Fougères, hée en \7ii,
morte en 1798].
Vie et Révélations de — , religieuse con-
verse du couvent des Urbanistes de Fou-
gères, écrites sous sa dictée, etc. Parti.
Baucé, 1818,3 vol. in-12. —Sec. édition,
ornée du portrait de la sœur, et au^entée
d'un volume de tout ce qu'elle a fait écrire
peu de temps avant sa mort. Piris, k
même, 1819, 4 vol. in-12, ou 4 vol. in-8.
Elueabrations aussi fanatiques qu'insenstes, dues sa
confesseur de la sœur Nativité, et qui eurent une
grande vogue parmi les légitimistes et chez les Ven-
déens.
+ Une 3« édition. Paris, Périsse frères, 4849.
k vol. in-19. Cet ouvrage a été rédigé par Tatté
Genêt.
Aux mots < Fille religieuse ■. n. 49 , nous avons
cité un autre ouvrage du même genre.
-f- NATSUOR [Rouctan].
Les Subtilités ae la librairie parisienne.
1865, in-12.
L'auteur, libraire à Versailles, érririt soo nom à
rebours. C'est une fantaisie dont on trouve divenexi»-
ples. M. G. d'Heilly nous fait connaître deux joum-
iistes, MM. Collet et Lanet qui. ayant retourné leers
noms, signent Telloc et Tenal. Faut-il rappeler qu'a
des opuscules du ftcétieux Caron : c La chute d« li
médedne etthirurgie » est annoncée comme traduites
chinois par le borne Luc-Rsiab à Emduogna*
NATURALISTE DE LA BAIE DE QUÏ-
BERON (Un), jm. [Le Bas, chinii^en].
Lettre d'— , qui croit à la vertu des
femmes, sur le supplément au a Mémoire >
de M. Louis (contre les naissances tardives).
Paris. 1765, in-IS.
NATURALISTEDEMONTPELLIER (Un),
aut. dég, [Amoreux].
Revue de l'histoire de la Licorne. Mont-
pellier, Durville, et Paris, Goujon, 1818,
m-^, 48 p.
-j- NATURE QUTTE, anag. [Jean Tci-
qubt].
Une épigramme ;
Rabelais asl41 nert? Voici encore nog livre....
1233
NAU
N. B. D. C.
4234
1 la in dn • einqniesme et dernier Une » de Panta-
griel, édiUon de MDLXnU, in-16. Ces ters se re-
troivent dans les diverses éditions de Rabelais. (De
l'Anhiaye. 1835. gr. in-8. p. 189; Variorum, t. VII,
p. i09. el€).
H- NAU [J. Delalain].
Loi sur renseignement expliquée et
commentée par ses motifs. Paris. 1846,
in-8.
-I-NAUVALD DES AULNES (BT* Julie)
[Alfred Vanauld].
L'Ermite de Rose-aux-Bois. Récréations
de Tenfance, histoires et contes, recueillis
par M™* Julie des Aulnes. Paris, Fourma-
^e, 1844, in-18, avec 16 lithogr.
La pré&ce est si^ée Julie Nanvald des Anlnes.
NAVAILLES (le duc de), nom nob. [Phi-
lippe DB MONTAULT DE BbNAC, duC de].
Pour des Mémoires que nous possédons
de lui, voy. la a France littéraire d, à
Navaillbs.
-f NAVALE (Léon de), ps. P'abbé
Louis-Eugène-Eamond Cadoret, attaché
au service de Taumônerie de la marine;
né le 25 mars 1823].
n a aoDYent foami des arUdes an c Uonitenr de la
Floue > (4854-55).
-4- NAVARIN (Charles) [Ch. Henri Tbr-
NAUX-GOMPANS].
Les Aventures de don Juan de Vargas,
racontées par lui -môme, traduites de l'es-
pagnol sur le manuscrit inédit, par^.
Paru, P. Jannet, 1853, in-16.
La première et la troisième parUe sont imitées da
■ Viage del Hnndo », de Ordofies de Cevallos, imprimé
à Madrid en 1614. in-4. La seconde partie est tirée
dn « Stmplicissimns ». livre allemand dn xvm siècle.
NAVARO (G.).
Etudes législatives, par G. N. Paris,
JT* ArthuS'Bertrand, 1836, in-8, 336 p.
T. n, col. 958. d, nous avons dit qne le roi Umis-
Philippe t en antant de part à cet onvraire qn'à cenx
de Pépin.
+ NAVERY (Raoul de) [M"* David].
Des articles de journaux, et divers vo-
lumes.
NAXIOS (P.-G.), ps. [Katinakis. de
Chios].
Dissertation démontrant les fausses ac-
cusations et les calomnies de quelques
misérables scholastiques, par --, pour
l'avantage de sa nation. En grec moderne.
Paris, de Vimpr. de Bobée, 1818, in-8, 64 p.
C'est nne réponse & des attaques de 11. Godrika dans
son f étnde dn dialecte grec moderne » , dirigées contre
le savant Ad. Goray. il paraît même qne l'antenr de
cette dissertation a mis à profit, et à l'insn de Coray.
des notes marginales de ce dernier, écrites snr nn
exemplaire da livre de Godriki. La disiertaUon de
M. Katinakis a été revue et corrigée par M. Klonaris.
de rÉpire.
-j- N. B. [Nicolas Bonpons].
Les Antiauités, hist.. chroniq. et singu-
laritez de la grande et excellente cité de
Paris,... auteur en partie Gilles Gorrozet,
mais beaucoup plus augmentées par — .
Paris. 1S77, in-Î6.
Voy. de cnrienx détails dans Topnscnle de M. Bon-
nardot : • Étnde snr G. Gorrotet et sur denx anciens
ouvrages relatifs à l'histoire de la ville de Paris » . Pa-
rit, 1848. in-8. G. M.
+ N. B. [Nicolas Bignon], né à Auffay
(Seine-inférieure), en 1759, mort le 4 jan-
vier 1848.
Essai d'un cours abréçé de grammaire
générale, par — . Rouen, tmpr. F. Baudry,
anXI, in.8. * A. C— l.
4-. N. B*** avocat au parlement de Paris.
[Bbrain].
Nouvelles remarques sur la lan^e fran-
çoise. Rouen, E. Viret, 1673, petit in-12,
4 if. et 320 p.
Get avocat, fort obscur d'ailtenrs, proposa ponr re-
médier & l'inconvénient des différents sons de la com-
binaison oi, d'y substituer la combinaison ai, c*est-à-
dire d'écrire par ai les imparikits et les conditionnels
des verbes, certains infinitifs ; d'écrire de même par ai,
faible et ses dérivés, monnaie et ses dérivés, /hm-
poû. hollandaie, etc. Voltaire ne Ait donc pas, comme
on l'a dit souvent, l'inventeur de ce système, mais il
s'en déclara, près d'un siècle après Berain, le partisan
le plus xélé. il en fit usage dans ses écrits, et il le
fit prévaloir, grâce à l'autorité de son nom (E. Frère.
V Manuel dn Bibliographe normand », tom. I, p. 94.)
-h N. B. A. A. P. D. P. [Nicolas Binet,
avocat au parlement de Pans].
Exercices de la vertu et de la perfec-
tion chrétienne, traduits de Tespagnol
d'Alphonse Rodri^ez; traduction nou-
velle, par — . Parts, Coignard, 1674, 2 v.
in-4.
- Si Ton en croit Dupin. dans sa table des antenrs
ecclésiastiques dn xvn« siècle. Alexandre Varet, ami
de MM. de Porl-Royal, serait l'auteur de cette traduc-
tion. Probablement il y a en beaucoup de part, et c'est
sans doute ce qui la fait considérer comme l'ouvrage de
MM. de Port-Royal. Elle passe cependant pour inexacte.
Dans ses corrections, Dupin Ta restitué à Binet.
A. A. B— r.
-h N. B. G. R. [Nicolas Billatb, cha-
noine régulier].
Dissertation historique sur les eaux mi-
nérales de Provins, par — .Provins, Mi-
ehelin, 17S8, in-lâ.
-f- N. B. D. G. [Du Gérard].
Table alphabétique et chronologique des
pièces représentées sur l'ancien théâtre
Italien. Paris, 1758, in-8.
Catalogne Soleinne. t. V. ifi 328.
1235
N. B. F. P.
NËEL DU VAL
i23tt
-4- N. B. F. P. [Fabien Pillet].
Une Matinée au salon, ou les Peintres
de recelé passés en revue, par — . Paru,
18ii,in-8.
+ N. C. [Nicolas Cociiin].
Lettres à un jeune artiste peintro, pen-
sionnaire à Rome, par—. S. /. n. d., in-12.
4- N. C. D. (leFr.) [DesktangsI.
La franc-maçonnerie justifiée de toutes
les calomnies répandues contre elle, ou
réfutation du livredeTabbéBarruel contre
les F. M., par l'auteur du « Véritable lien
des peuples», écrit à Paris en 1829. Lyon,
Baron. i839, in-8, XX-91 p.
4- N. C. D. S. C. [Nicolas Charpv de
Sainte-Croix]. «
De l'ancienne nouveauté de l'Écriture-
Sainte, ou l'Église triomphante sur la terre,
par —, Paris^ 1657, in-8.
N. D'A., pê. [Albert-André de La Fize-
uÈRB, auteur de nouvelles et de romans
dans quelques journaux].
-4- N** d'A*** (M"» de) [M"« la marquise
Ant. M. H. DE GévAUDAN, née à Avignon,
fille du marquis de Nogaret et d'A. V.
d'Asques, mort à Montpellier le 20 août
1835].
Poésies diverses, par — . Montpellier,
impr, de Ricard, in-8.
-h N. D. B. [Nie. DE Blegny].
Nouvelles découvertes sur toutes les
Çarties de la médecine, par — . Paris,
673, 3 vol. in-12.
-h N. D. G. [Nicolas de Coquerel].
Les causes principales du surhausse-
ment des monnoyes de France et la ma-
nière d'y remédier, par — Paris^ veuve
Nie. Roffet, 1612, in-8.
N. D. C, /w. [Nicolas Barnaud].
-|- Ces initiales m troavent en tête de la dédicace an
roy de l'ouvrage intitulé : « Cabinet du roi de France >.
Voy. ce titre aux Anonymes.
-h N. D***C. D. G. [Destours, capitaine
du génie].
Tabula biographica scriptorum latina)
linguœ. S. /., 1808, in4.
-j- N. D. C. P. (Maistre) [Nicolas de
Coquerel].
Evaluation de lor et argent, et nouveau
pied de monnaye, pour empescher que les
monnoyes de France ne puissent être à
Jamais surhaussées de prix, rognées, fal-
cifiées ny transportées hors le royaume.
Présenté à MM. les commissaires députez
par sa Majesté, par... le 14 mai 1609. Paris,
F. Jacqain, 1609, in-8.
-h N. de B. chirurgien ordinaire do |
corps de Monsieur, [Nie. de Blbgnt].
Le remède anglois de Talbot, poarla
guérison des fièvres, avec les obsen-ations
de M. le premier médecin de S. M. (d'Aquin) !
sur la composition, les vertus et l'usage
de ce remède; par — . Pari*, 1682, in-li.
-j- N. D. M. [Nicolas de Maillé filustJ.
Le tombeau des Trépassés, par—. Pvu,
Binet, 1600, 2 vol. in-8.
4- NECKEB, aut. supp.
Quelques pamphlets de Tépoque révo-
lutionnaire sont attribués à oe ministre
célèbre ; il va sans dire que ce sont des
supercheries : a Confession de N.; Testa-
ment de N.; Réponse de N. à la colère du
Père Duchêne », etc.
NECREXORIS, ps. [Eloy Jghajweau].
Prosopopée à la Bibliothèque impériale.
(En vers. Avec des notes.) Paris, Johan-
neau, 1812, in-8, 16 p.
a l'occasion des Deux Gendres, comédie d'Éticnaf .
NEDIM COGGIÂ. pseudon. [Poullai:^ de
Saint-Foix] .
Lettres de —, secrétaire de l'ambassade
de Méhémet Effendi à la cour de France,
et autres lettres turques. Amsterdam, P.
Mortier, 1732, in-i2.
Une édition plus récento porte pour titra: c Lettres I
tnrqnes et leures de Nedim Gogfta», renies, wmçttt
et augmentées. Ànuterdam {Paris), 1150, in-lâ.
-f- NËEL DU VAL, sieur de la Lissan-
drière. Plag.
Voici un des plus ludseieiix forbanê de Uêcienei:
dans un excellent petit répertoire sur les élémeots de
notre aneien droit, Ciande-Joseph de Ferrièn (qà
rejette, soit dit en passant, la particule nobiliaire iv
le titre de son livre, à rencontre de ce qui se pnti(pe
Si généralement en an temps où le mérite ne suffit pies
à illustrer un homme), Claude-ioseph Ferrière no&si
donné des renseignements précis et fort curieux lar
les plagiaU de Pierre Néel du Val. c M. Méel du Val.
écritril, auteur du < Parfait procureur », cooTainca d>
avoir transcrit < le Praticien > de Lange, s'est nii
de faire un nouvel ouvrage qui ne lui a pas cetuiat-
ment coûté plus de peine que le premier... Ce livre tH
intitulé « les Règles judiciaires du droit coolunicr et
du droit écrit > . Il y a environ trois ans que le m*
nuscrit m'en fnt adressé, en qualité de œnscor. pon
l'examiner; m'étant aperça que tout l'ouvrage rUil
tiré mot à mot des deux premiers tomes de « rinstito-
tion coutumière ». qne mon père avoit donnex n pa-
blicen 1693, je me donnai l' honneur de nurqiMrà
M. le Garde des Sceaux la raison qui en devoit fnpr-
cher l'impression ; ce qui en fit refuser le priviltVf-
Mais cet auteur a tenté une seconde fois de le hm
passer & l'examen, et le nouveau censeur, ne scaduat
pas ce qui en était, n'a pas refteié son approhalna;
ainsi ce livre se trouve depuis pc« de jours impriuié i
Lyon rhtn la veuve d'Antoine Bottdet... n aeopién
fidèlement les deux premiers tomes de « lliHtititifiB
eoatnnière » qa*il a laissé Josqses an Itetcs d'ia-
i237 NÉERLANDAIS
NBLK
1238
pression.... Si notre auteur mit ea le troisième to- 1^
Imne de « l'InsUt. eoutom. », il n'anroit pas manqué
de riosérer dans son litre ; mais comme il ne loi est
pas tombé entre les mains, n'ayant élé mis an jour qne
loDgtems après les deux autres, le lirre de ce plagiaire
n'est pas complet.... Les trois se vendent chez Jean
Jombcn. rue Sl-Jacqucs, au coin de la rue des Mathn-
rins». (« NouTelle introduction à U pratique.... avec
les jorisdietions de France. «• édit. Paria. 1721.
4 vol. in-H. t. in, p. 856-58.) G. M.
NÉERLANDAIS (Un), auteur déguisé [h-
D. MeybrI. - „ ,
Lettre a— à « rObservateur de Bruxel-
les ». La Haye, 1815, in-8.
NÉGOaANT (Un), auteur déguisé [Louis-
Paul Abeille].
Lettre d'— sur la nature du commerce
des grains. Marseille, 1763, in-8.
NÉGOaANT (Un), auteur déguisé [Bas-
tàrècheI ■
Quelques Idées sur le système de finan-
ces qui convient aux besoins pr^ente de
la France, et sur les moyens d'établir ce
système. Paris, de rimpr. d'Ant. Bailleui,
1816, in-8, 38 pages.
4- NÉGOCIANT ANGLAIS (un)[SÉGUiER,
avocat-général, d'après une note manus-
crite sur l'exemplaire de la collection
La Bédoyère, acquise par la Bibliothèque
impériale]. , . . ,
Lettre d'un négociant anglois à un né-
gociant françois, sur les avantages ou leô
inconvénients de la nouvelle constitution
donnée à la France. — Paris, Sennevtlle,
1791, in-8.
NÉGOOANT BELGE (Un), pseudon.
[Alexandre Ysabeau]. .^ ^ ^ , .
Coup d'œil sur le tanf des douanes bel-
ges à propos du libre échange. Bruxelles,
Perichon, 1846, in.8.
Le négociant auquel le Utre de cet ouvrage fait allu-
sion est M. Gorr. Vandennaeren. mais il ne l'a point
écrit.
4- NÉGOCIANT D'ALENÇON (un) [Lin-
DET jeune]. .„^ , . .
Conversion de la rente 5 p.400, combinai-
son soumise à MM. les membres de la
Chambre des députés. Alençon, Poulet-Ma-
lassis, 1837, 8 p. in-8.
-t- NÉGOCIANT DE LIÈGE (un) [Eugène
Beaujean, ancien membre du conseil corn-
munal de Liège]. >iooa * ^«
I. De la révolution belge en 1830 et de
ses conséquences, par — . Liège, Charron,
1855, in-8, 16 p.
Cette brochure cul trois éditioni en quelques mois.
II. De la position des classes indus-
trielles, commerciales et ouvrières en Bel-
gique, par — . Liège, Charron, 1856, in-8,
4- NÉGOCIANT EXPÉRIMENTÉ (Un)
[Alexandre Cluni]. .
Le Voyageur américain... par— ,traa.
de l'angl. par J. M Amsterdam. 1782,
in-8.
Voy. . SupefcH. .. H. 40Î b, Jh. M........ LToo-
vrage angUis est inUtulé : ■ American Travellcr. Hyan
old and experiroented Trader. » Lond., 1769, in-4.
01. B— r.
H-NÉGOCIANT PATRIOTE (un)[Gons.
kowsky].
Mémoires d'-. Berlin, 1769, in-8.
NÈGRE AFFRANCHI {U),pseudon. [Pè-
TiT, commis à la direction des douanes],
auteur de cinq ou six articles insérés dans
la « Réforme administrative » , qui le Grent
congédier de son administration.
NEILSON (C.).p«««iofil[HETZEL, depuis
libraire-éditeur à Paris].
Avec M. A.-R. Bouzenot: Histoire natio-
nale de la Révolution française, depuis
1789 jusqu'au 18 brumaire an Vlll, précé-
dée d'une Introduction sur l'Histoire de
France. Paris, Brèauté, 1834, 2 vol. in-18.
Cette petite histoire, écrite d'une manière tlolenle, a
été Urée à 100.000 exemplaires.
NELK (l'abbé Théophile), pseud. FAlois-
AdalbertWAiBEL (1), religieux de rordre
de SaintrFrançois, àStaufen (BaviefeYl, est,
avec le chanoine Schmidt, le plus fécond
écrivain allemand pour la jeunesse et qui
a obtenu le plus de succès, non-seulement
dans sa patrie, mais encore dans la nôtre,
où plusieurs de ses petits ouvrages ont été
traduits plusieurs fois sous le nom, htté-
raire qu'il a adopté.
I. Itha, comtesse de Togeenboure, ou
l'Innocence persécutée. (Trad. de l'allem..
par M. L. H. .. (Fabbé T.-F.-X. Hunckler).
Paris, Gaume frères, 1834, in-18. — Sec-
édit. Paris, les mêmes, 1836, in-18.
Ainsi qu'on le voit, Tahbé Hunckler, qui a gardé l'a-
nonyme, n'a point fait connaître, par le litre ai^ moins,
qne ce p^lit livre est traduit de Tallemand.
—Le môme ouvrage, sous ce titre : Itha,
comtesse de Toggenbourg, ou la Vertu
persécutée. Traduit de lallem. (par L.
Friedel). Tours, Marne, 1836, in-18.— IVo
édit. Tours, le même, 1845, in-18.
Cette traduction est présentée comme celle d'un ou-
vrage du chanoine Schmidt, mais c'est une erreur.
« Itha » a été imprimée à Ralisbonne. dès 1829, dans
un recueil de Nouvelles morales qui porte le nom de
f
(1) Galerie deutscher pseudonymer Schriflsteller...
von À.-G. Schmidt, GHmtna, 1840, ln-8 carré, p.
135-39.
ifi39
NELK
NBiO
1240
raotcar, tt qai est inlitalé : Ubmichê G«idikhteii
ans frûberai' Jabrhnndertm. Fur edie Henscben. Torâ-
fliefa f. d. Kîfere Jvgend nea erUhlt. Ce recueil cod-
tient trois Donvelles : !• « Gratis, reine de Tango > (toy.
n« il); 8' c Wereborge, princesse de Marcie^* 3*
«Itha. eoBlesse de Tocgenboorg ». Le Toinne qni «>n>
tient ces trois nonveiles a été réimprimé k Augibourg,
BoUing, i837. in-8.
Le tradnctenr ne s'est pas nommé sor la première
édiUon.
— Le même ouvrage, sous le titre de :
Itha, comtesse de Toggenbourg. Trad. de
rallcm. par M. M***. ChâUllon-sur-Seine,
Comillae, iSM, in-18.
Antre traduction pnbliée loiii le nom dn chanoine
— Le môme ouvrage, sous ce Utre : Itha,
comtesse de Toggenbourg. Trad. de l'allem.
par Christian [Pitois]. Paris^ LanghU et
Leclereq, 1844, m-18, avec une grav.
Cette tradvction ne porte point le nom de l'anlenr
n. Gratia, reine de Tango. Imité de
rallem. Paris, Gaume frères, i83i. — V
édit. Paris, les mêmes, 1838, in-32.
IIL La Fidélité récompensée. Imité de
Fallemand. Paris, les mêmes, 1834. — V«
édit. Ihid, 1839, in-3â.
IV. La Grotte de la Forêt. Imité de l'al-
lem. Paris, les mêmes, 1834. — V« édit.
/&t(i.,i837,in-3â.
V. Le Berceau. Imité de Tallem. Paris,
les mêmes, 1835, — V édit. Ibid.. 1838,
in-32.
VI. Le Médaillon. Imité de l'allem. Paris,
les mêmes, 1835. — V édit. Ihid., 1839,
in^2.
VII. La Pensée. Imité de l'allem. Paris,
les mêma, 1836. - V" édit. Ihid,, 1839,
in-32.
VIII. Le Perroquet. Imité de l'allem. Pa-
ris, lesmêmes, 1Ô5. - Védit. Ibid,. 1839,
in-^2.
— Le môme. Conte pour les enfants.
Traduction libre de l'allem. Noerdlingen,
Beek, 1837, in-12, avec une grav. lithog.
— Le même, trad. de l'allem. par F.-C.
Gérard, 1839, in>18.
Impr. à la suite d*one tradnetion de cGenetière»,
do chanoine Schmidt. ln-18.
IX. Le Grenier. Imité de l'allem. Paris,
Gaume frères, 1835. — T édit. Ibid., 1839,
in-32.
X. La Bourse. Imité de l'allem. Paris, les
mêmes, 1835. — Védit. Ibid,, ia39, in-32.
XI. Le Chapeau. Imité de l'allem. Paris,
les mêmes, 1835. — V édit. Ibid., 1839,
in-32.
Xïl. L'Écrin. Imité de l'allem. Paris, les
mêmes, 1835. V* édit. 1839, in-32.
Xni. La Boule du clocher. Imité de
l'allem. Paris. Us mêmes, 1835. — V édit.
Ibid,. 1839, in-32.
XIV. Le Sansonnet. Conte nouveau pour
la jeunesse. Traduction libre de rallem.
Noerdlingen. Beek. 1837, iD-12, avec une
grav. lithogr.
XV. Les Pommes. Conte nouveau jpour
la jeunesse. Traduction libre de l^aJjem.
Noerdlingen, Beck, 1837, in-12, avec une
grav. lithogr.
XVI. La Poire. Imité de Tallem. Paris,
Gaume frères, 1837. 1839, in-32.
Noos avons parlé de la fécondité de H. Waihcl: U
preoTe en est élaMie dans Tartide intéressant qae M. A.
G. Schmidt a consacré à ce difne prêtre dans sa • Gai-
lerie dentscher pseodooymer SchriftsteUer > dQi àirt.
A ceUe époqne <1 840). le nombre des écrits de M. Wa.
bel s'élerait déjà à cinqoante-qnatre. Deancoip f estre
eu ont été rénnif sons la titre de cBmchlm^a r.
Kinder o. Kinderfrennde». Landêhut, 1834-35. €
Tol. in-18.
Il est Traisanblable qu'on pins (rand nombre ^n-
Trages qae celui qne note citons de U. Waibelaéi^ ai-
dait en français, mais soit sons le voile de ranoeyiv.
on en changeant le nom de l'antenr oo les titres des «-
vrages. en sorte qn*il devient difficile dn faire cooaalîn
tont ce qai a été traduit de Ini en français.
NELLERTO (Don Juan), anagr. [don
Juan-Ânt. LlorenteI.
Memorias para la Historia de la Revo-
lucion espanola, con documentos justiâca-
tivos. En Paris. Biaise, 1814-16, 3 vol.
in-8.
-4-Cel ontrage renferme des pièces originales et asilMs-
Uqoes qui loi donnent de la valenr.
— Les mômes, en français, sous ce
titre : « Mémoires pour servir à THistoire
de la Révolution d'Espagne, avec des
?ièces justiGcatives ». Paru, DelauMff.
815-19, 3 vol. in-8.
+ NELLY DAST 01- N, Dubois].
I. Ferdinand, ou le Pêcheur breton.
Limoges, 1850, in-12.
II. James, ou le pieux marinier. Umoga,
1852, in-i2.
NELSON G. (J.-B. Hugues), auteur dé-
guisé [h-B. -H, Nelson Cottreau].
I. Une vie d'artiste, essai biographique
sur Charles Ruwassey, peintre ; suivie de
la Biographie universelle, poésies; par
J.-B.-H. N.... C... Paris, Gamier. iW-
loye. Susse, 1843, in-8, 48 pag., avec on
portrait.
II. Appendice à la notice intitulée : c Une
Existence d'artiste » , par J.-B.-H. Nelsoo
C... (En prose et en vers). Part». SaùU-
Jorre, Gamier frères, 1845, in-8, 31 page.
+ NEMO [Henri Bossangb.]
Des articles de journaux.
i24l
NEMO
NBUFCHÀTEAU
1343
4- NEMO [Henri de Pènb, auteur du
c Courrier de Paris » du journal « le Fi-
garo », et du Courrier dan» le journal
le « Nord »].
NEOMORUS(Thoma8),;»etM2on.[lecomte
Cb. Pasbro db CoaNBIlANO].
Nouvelle Utopie, ou Expositjon métho-
dique et pratique^ des vrais moyens d'as-
surer le bonheur d'un peuple, de lui don-
ner une grandeur morale, avec une force
défensive insurmontable, et de lui procu-
rer une influence salutaire dans le système
général de l'Europe. Parw, Ant. Bailleul,
1819, in-8, 24 pages.
NÉON, le philopole (le P.), pseudon. [le
P. Le JeunbJ.
L'Amazone françoise, poëme» contenant
rhistoire de Jeanne d'Arc, dite la Pucelle
d'Orléans. Orléans, Jacob, 17:21, in-4.
NÊOPHOBUS(ledocteur),;»etidon.[Char-
JeS NODIBR.I
La Litho-Typographie, lettre au docteur
Old-Book. — Impr. dans la a Revue des
Deux Mondes », IV série, t. XIX% 1839.
4- NÉOPHYTE (un) [l'abbé Hbrmès].
Entretien d'~ avec un missionnaire sur
le schisme. ^ Paris, Crapart, 1791, in-12.
NERARD HERONQ (le F.), anagramme
[Honoré Rbnard].
Les Trois premiers grades uniformes de
la Maç.\ (Paris), 1778, pet. in-8.
Us questions occopent 33 pages; viennent après
Î1 pages consacrées aux réponses. On trouve ensuite
deux morceaux avec une pagination séparée, « le Che-
valier de rÉpée on de l'Orient et de Rose-Croix (38 p.)
et le « Grade dn Notchite on Chevalier Pmssien »,
23 pages.
XERCIÂT (de], nom ahréviatif [ANDKÈk
DB Nerciat, écrivain erotique].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » , à ÂNDftÉA ns N.
4- Plnsiears des ouvrages erotiques de Nerciat ont
éii, depuis qoelqnes années, réimprimés en Belgique;
ces éditions, fort soignées, ont été tirées à petit nombre.
On avait annoncé la publication de lettres écrites par
ce personnage assez singulier, mais 11 a été dit ensuite
que cette correspondance était égarée.
+ N. E. R. ns LA B. [Nie. Edm. Rétif
DE LA Bretonne].
Les Contemporaines, ou Aventures des
plus jolies femmes de Tâge présent, re-
cueillis par —, et publiées par Timothée
Joly de Lyon. Paru, veuve Duchesne,
1780-1785, 42 vol. in-12.
Les premiers volumes ont eu une seconde édition (A
les initiales ci-dessus sont ainsi disposées: R.**— D.*
Voir sur cette production singulière « Rétif de la
BreUniM », par Ch. Monselet, p. 132; nous pouvona
i^onter qu'il en existe une traduction allemande, mais
Inachevée, par Ifylius. Berlin, 1780. 11 vol. peUt
in-8.
f- NERESTAN [NiEÉB Desarbrbs, né
en 1822].
Chez vous, chez nous, chez moi, vaude-
ville en 3 actes. Paris, 18S6, in-8.
Cet écrivain a travaillé à quelques antres pièces de
théâtre et il a composé plusieurs ouvrages indiqués
dans le • Catalogue général de M. Otto Lorenz.
NERVÈZE (de), pseudonyme. [Guillaume
BERNAftn].
Le Songe du Lucidor, où sont représen-
tés les regrets de Cléanthe sur la mort de
Théophile. Paris, DubreuU,, 1611, in-12.
+ NESaO QUEM. y. Apigius a Vbn-
DEMIIS.
NESSUNO [T. J. Angbnot, instituteur
à Verviers].
Oraison funèbre de M"* Pellenera,
morte à Quercia le 5 avril 1804. Imitée de
ritalien, de M. — , par T. J. Ànge^iot.
Verviers, Loxhay, 181b, in-8, de 20 p.
J.-L. Hassan, bibliophile vervietois, a transmis 11
Quérard la note suivante. < En 1815, lors du passage
à Verviers du Prince royal de Suède, deux personnes
de mauvaise vie, l'héroïne de ce peUt poCme, sur-
nommée Noire^Coêne, et un homme de la même
trempe, furent les seuls qui poussèrent quelques vivat
Le prince, dit-on. leur fit donner à chacun une pièce
de vingt francs. Ce fut pour célébrer ce triomphe et
cette générosité qu'Angenota écrit ces vers ».
Ce que Hassan donne comme sqjet du poème
n'en est qu'un épisode rentrant dans la série des
hauts faits de dame Pellenera, célèbre ivrogne ver-
vietoise. Il est fîicile de trouver la clef de cette singu-
lière production. Ainsi Q^ereia signifie Verviers ; Zi-
Mme, Bemadotte, etc.
NESTESURANOY (le B. Ivan), pseudon.
[Jean Roussel].
Mémoires du r^ne de Pierre le Grand,
empereur de Russie. La Haye, 1725 et
1726, 4 vol. in-12. —Nouvelle édition
(augmentée des Mémoires du règne de Ca-
therine, impératrice de Russie, par le même.
Nouv. édit.). Amsterdam, les \Vetsteins et
Smith, 1740, S vol. in-12.
NETTEMENT (Alfred), apocryphe (le ba-
ron de Lamothe-Langon].
Voy. Berry, I, 519 a.
f NEUFCHATEAU (Fr. de), nom nobiliaire
[lecomteNic.>L.FBANçois,aeNeufchâteau]
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire » , à François de N.
+ 11. Ifary Lafon (« Le Maréchal de Richelieu et
madame de Saint- Vincent > , p. i67). bit observer
avec quelle souplesse François de NeufchAteau remplit
successivement une foule de places, depuis celle de lieu-
tenant au bailliage de Mirecourt jusqu'à celle de prési-
dent du Sénat, oii il comparait Napoléon \*r au soleil
et disait que Dieu protégeait la France puisqu'il l'avait
1143
KEUFCHÂTEL
KKUVIUS
1244
, «ce.; û xttA la*.' Bvrtpe.
et û
4ê h
x\in.
fa
i
^'ECFCHATEL leprncede^ smi
hîlimire fAl^xândre Bebtbieb].
Pdnr la Ute de ses oQmse&, tov.
Fnaœ littmire > . à temua. *
HEUF\TLLE tL. de\ /uradMi. [le chev.
de JeAFCûcvrJ. Editeur dt^ Estais de Théo-
dkée sar fa bonté de Dieo.
Voy. œ titre aux AiioD}iiies.
NEUmLLE-MOVTADOR 'ledieT. de\
noer. [C0U0CL&, avocat ao parkfDeat de j
ToukMise.] I
La Pudeur, Histoire ailé^oriqoe el mo-
raie. Ptu, 5timi.l739. iii-12. i
^ et rarinrdd
0. B.
L'wfMemc Bé^tiliv.par C«fw«U. pmtratenl
éam le t Hmvre plut » tfa whj de ■» ITOt. Oi
Il rdrancëM le «Ck«fx4ef Hprtarcs». L 16. p. 73.
J le «CflMenatevri. jaila 1757. V«fiille-
ra amfUÈé h bUc 4c IsTocat de TmIowc;
■ui tHvnt il CBpleie les mèmtt opraciou.
A.-A. B.-r.
KEURÉ (MathorinnsV pMtudùmpmt [Lau-
rent IteMfisl.
Querefa ad Gassendom de parùm chri»-
tfanis proTÎncialium suorum ritibus mini-
mùmque sanis eommdem moribus, ex oc-
casiooe ludicronira quas Aqui>-Sextiis in
solemnitate corporis Christi ridicule cele-
brantur (auctore Mathurino Neuré^ l&4o
in-4 et in-12.
Vojci de cvicox détails nr cet aetevdai les* J»-
fCBeaU des Saraals • . de BuUet. ib-4. l. |v, p. ^0.
et dans le U 9 da t Chemean ». p. ÎOO. Veyei aastl
les « NouTcan Mémoires » de d'Artifij. L 4. p. «96.
U TéntaMe ■« de l'aatev. Mort a 1676. «(ait
Laarcat Mesines. Ob troare ne aaalTse trts-déuillée
de sa lettre daas le • Coascnalew • de jaillet 1757 :
die jcst attriboée aal à profns àGakriel Xaadé. Ccst
a? ec aa« pe« de foodeacat qw d'wtres biMiagnaècs
la doocat à Loais Xablé. A.-A. B.-r.
+ NEUTER [Pierre Vébox].
Cet écriTira foanit soas dnn. ,„
■oatem artkles i diflérenU jovMwi,
faii >. le • Monde ill«sU« *. le
de,
cChari-l
-I- NEUTRE (Un), ni de l'une, ni de
Fautre coterie [Félix Delhassb, de Spa,et
Constant Philippe VANDBfr Bboeck, de
Tirlemont].
— Plus d'octrois. Très-bumbles remon-
trances d'un bourgeois des bords de fa
Ghete à MM. les Bourgmestre et Echevins
de fa ville de Tirlemont, par— .Bmxe/^,
Vanderauwera, 18Si, in^, de 15 p.
NEUVIL (Jules), p$. [Jules HocÉnél.
niusions, poésies. Paru, Deliage. 1840, '
m-8. >
i XEUVILLB (Auguste^ p^ [Félix Dc-
bocbg], artiste dramatique cTabord m
■ province, plus tard an théfttre desTariétés ;
oéen Champagne.
L OEnvres de feu M. Maveux, de soo
vivant chasseur de fa garde nationaJe
pahsienne. membre de sepi académies,
aspirant à Tordre nvH defa Légion d'boD-
neur, et Ton des braves des trois jour-
nées. Episode de 1 Histoire de France,
publié d après le manuscrit original. £a
; yers.^ Pmns, Ut martk. de mot., el A»f .
, MdmréttMiemAf^ in- là de 56 pages.
U prticBda fdilor de ces cnm a pn sv ksr
titrchqobtf deeapifciae m «ervic* de Be^fifar.
Ke aenit-ee pas caon «ee l^éiie?
Voir sar le pcnaaaafe da kasa Majan. papafarisé
par le crayM de C.-^. Tranès. aa rnB^iiiiaiii da
rtfBe de Leeis-Pktiippe, « l*Kslaîf« de la caricatee
■adne ., par Cfcidpaïaij. p. 193 ctsaîf.
n. Souvenir d'un beau règne. Victoires
et Conouétes. (En strophes.) Onmge. mwr.
RwdkaèlfUmmé, 1833. in-é, I6piaîs.
I m. La France, M. Ma^-eux et le Choléra.
Episode de Fhistoire de France, publié
d après le manuscrit original. (En vers.
Précédé d^une Notice sur M. Matera.)
Oraa^ tm. B^pkaèl fiU me, 1833,
m-l± de ti pages.
lY. Entre onze heures et minuit, ou h
Justice à fa turque. A-propos historique
ai deux parties et ai vers. i4rt«iioii. imp.
deM^ ttute Guiekaré. 1833, in-8, ti p.
V. Œuvres d'un désœuvré : Prome-
I nades militaires de 1795 à 1815. — De la
France et de ses gouvernements, 1789 à
1835. — Episodes sérieuses («cj et comi-
qwœde I histoire de France, de 1793 à
1836. — Tribufations dramatiques, ou
Voyages d'un comédien pendant lesan-
' nées 1834 et 1835. (Le tout en veis.) Bor-
I^^^V .•*?• Peieiingeas. 1836, 3 brocb.
' ensemble de 28 p. in-8. — Autre édition.
, Pou. de Vimp, de Véronèse, 1837, ifrgde
I 24 pages. — Autre édiUon. ChaumoiU, de
fimp deMiot. 1838, in-8 de 48 pages.
I \1. Avec MM. Desvergers [Chapeaulel
I LaurencinJTromageChapelieJ : Industnels
t ' et Industrieux, revue de l'exposition de
' 1 1839, en trois tableaux, repr&entée sur
I le théâtre du Gvmnase oramatique, le
1839, in-8.
Faisait partie de la eFnace dmaliqae aa m*
,J?iP^ "«■^ "«•«*>« P"Q»«nrt, M. Sea^ilk
(Daboarg) B*est poar riea daas celle pièce, à tondit
. |f . Maarice AUa^r a travaillé.
^ VIL Le Fortefeoille d'un comédien de
Iâ45 NEVEU DE L'ABBÉ MAURY
NIGHOLS
1346
province, scènes de la vie des palais, des
camps et des théâtres. Amiens, imp, d F-
vert. 1840, in^ de 60 pages.
VIII. Avec MM. Pouiol et F. Maillart :
Un service d'ami, vaud. en un acte. Re-
présenté sur le théâtre de rAmbigu-Co-
mique, le 19 avril 1840. Part*, Henriot^
Mipiex. Tresse, 1840, in-8.
FoniMiit le n<> 83 dn c Répertoire dramatique».
IX. Apothéose et couronne poétique <le
Napoléon, stances. Alby, impr. Rodière,
18ii, in-ade 16 pages.
X. Pensées d'un croyant, poésies. Paris,
Dentu, 1863, in-12.
NEVEU DE L'ABBÉ MAURY (Un), ps.
[DucRoisr].
L'Homme aux trois révérenœs, ou le
Comédien remis à sa place ; étrennes à ces
Messieurs, pour l'année 1790. Paris, De-
senne, 1790, in-8 de 14 pages.
L'antenr essaye de proaver qa'on ne saurait regarder
BB acteor eamine no citoyen et comme on homme libre,
perce qo'il est obligé de (aire trots révérences lorsqu'il
vent parler an pablic, sur U scène.
NEVEU DE MON ONCLE (le)^. [Jacq.-
Aug.-Simon Collin, de Plancyï.
Légendes des philosophes. Plancy, So-
ciété de S. -Victor, et Paris, Waille, 1849,
in-16.
NEVEU D'UN ÉVÊQUE (le), ps. [le
comte Libri-BagnanoI .
Le Concordat, le Code pénal et les Turcs.
Bruxelles, Wodon, 18i8, in-8.
-h NEWIL (Charles) [Charles Basset].
I. Contes excentriques. Paris, 1851,
in-iâ.
IL Nouveaux contes excentriques. Paris,
i859, in 12.
M. Basset a écrit sons le pseudonyme d'Adrien
Robert.
NEY (le maréchal), duc d'Elchingen,
prince de la Moskowa, apoc. [BulosJ.
Ses Mémoires, publiés [)ar sa famille.
Tomes I et II. Pans, Fournier jeune, 1833,
2 vol. in-8, avec 2 cartes.
La CuniUe dn maréchal pent bien avoir fourni des
Mies, mais il est positif que ces Mémoires ont été com-
posés par M. Bnlos.
NEZECHIUS (Nathan.), ps. [Theodorus f
BbzaI.
Àdversùs sacramentariorum errorem
pro verâ Christi prœsentiâ in Cœnâ Do-
mini. Theopoli, 1574, in 8.
Drandii Blblioth. clou., TheoL, p. 117.
-f- N. F. L. [N. Fourgeaud-Lagrèze].
Noie étymologique, phildoçique, glos-
sologique, archéologique, critique et his-
torique sur le Coquemart, pot romain |
dontrorigine remonte aux premiers siècles
de la République. Rihérae, 1868, in-8,
encadré.
Quelques exempl. sur papier jaune et sur papier
tert.
N. FR. ps. Voy. LÉON DE SAINT-JEAN
(le P.).
-j-N. F.V. D. M.
Office de Timmaculée conception de la
Vierge, avec une explication, par M. —,
Paris, Souhron, 1663, in-lS.
Attribué au célèbre ScMDivoGnJS, dit le Cosmopo-
lite. A. A. B— r.
NIADE (Hippolyte), anag. [Hippolyte
Edain].
Six années de mariage. Paris, Rémois-
senety 1832, in-8.
Le fond de cet ouvrage est historique, n a été rédigé
par M. Ch. Lepage sur des documents fournis par M.
Edain.
NIBUATNIAS, ancien militaire, anagr.
[Camille Saint- Aubin].
Le Siège de Dantzick en 1807, précédé
d'une Introduction sur les événements qui
ont amené les Français devant cette ville,
et d*un Précis sur l'Histoire de Dantzick.
orné d'une carte. Rédigé sur le journal
du siège, tenu par M. le maréchal duc de
Dantzick (Lefebvrel, et sur les Mémoires
authentiques de plusieurs ofBciers-géné-
raux. Paris, Plancher, 18i8, in-8.
NICAISE (le P.), fédéraliste, )9«. [FuEr,
beau-frère deChaoot].
Aventures politiques du — . Paris, Gi-
rardin, 1793, m-i8de 72 pages.
-4- NICAISE THOMAS [Charles Fatobb.
premier avocat-général près la Cour de
Cassation et membre de l'Académie royale
de Belgique].
Du compagnonnage littéraire, par -— .
Liège, Jeunehomme, 1837, in-8, tire à part
de la « Revue Belge ».
NICANDER, apocr. [le comte d^ALBow].
La Paresse, poëme, traduit du grec de —
(composé en français par le comte d'Albon).
Paris, 1777, in-8.'
NICASIUS (Celidonius), ps, [Joann. Sin-
nich].
Celidonii Nicasii Suberiensis, theologi,
peregrinus Hierosolymitanus : sive trac-
iafius quinque partibus, de quintuplici no-
titiâ peregrinantium per mundi hujus ère-
mum in supernam Uierusalem necessariâ.
Coloniœ, et Parisiis, 1652, in-4.
-f NICHOLS (le docteur), atfl. sup.
Phénomènes des frères Davenport, et
(leurs voyages en Amérique et en Angle-
1247
NICKLOS
NICOLE
1248
terre... ouvrage traduit de l'anglais par
M~ Ch. Bernard-Derosne. Paris, Didter,
1865. in.i2.
NICKLOS (le comte Bethlem), auteur sup-
posé [l'abbé Rkvbrbnd].
Mémoires historiques du — sur les der-
niers troubles de la Transylvanie (com-
posés par l'abbé Révérend, finis et publiés
Sir Le Coq de Villeray). Amsterdam (Rouen,
achuel), 1734, 2 vol. in-12.
Réimprimés & la suite de • l'Histoire des Révolotions
de Hongrie ». La Haye, 1739, 2 toi. in-4 et 6 vol.
in-lS.
NICKOLLS (le cbev. John), ps. [Plu-
mard DE Dangeul, maître en la Chambre
des comptes, né au Mans en i722].
Remarques sur les avantages et les dé-
savantages de la France et de la Grande-
Bretagne, par rapport au commerce, etc. ;
traduites de l'anglois du — (composées par
Plumard de Dangeul). Amsterdam, [Paris,
Estierme) 1754, in-12.
Un passage de la leUre de 11. Saard à M. Boodoo,
éditeur des c Œuvres de M. l'abbé Arnaud». ParU,
1808, 3 vol. in-8, dérange un peu l'idée que Je me sois
formée de John Nickolls en le plaçant parmi les pseu-
donymes.
« J'ai vu. dit M. Snard (p. 8) un ouvrage anglais
snr le commerce, traduit par Dangeul, accueilli comme
le roman le plus intéressant, réimprimé en qoinse Jours,
et l'objet de l'entretien des soupers de Paris».
Quant à moi. J'avais lu ces mots dans le « Journal des
SavanU», édition de Hollande, année 1754, t. 3. 8«
volume, p. 26 : « L'auteur de cet ouvrage est M. Dan-
geul. On le traduit en anglois. s'il ne l'est déjà».
J'avais lu encore cette réflexion dans le même Journal,
t. 4, p. 301 : «L'écrivain qui a publié ce livre n'a pas
besoin de rerourir aux lumières étrangères, et ses talents
le feront toujours soupçonner, ou de n'emprunter que
le» nùVM, ou du moins d'enrichir les originaux qu'il
choisira pour modèles ».
Fréron termina ainsi son extrailde l'ouvrage de Dangeul
(Annie littéraire, 1754, t.*3. p. 164): «Ona cher-
ché inutilement à Londres l'ouvrage de John Nirliolls :
et cela me rappelle la supercherie louable de feu U.rabbé
Dubos. dans ses c Intérêts de l'Angleterre mal enten-
dus » , etc. Les Anglais, pour n'y être pas pris deux fois,
viennent de traduire cette traduction». Dans la Table
des matières du même volume, Fréron dit encore que les
< Remarques p sont une traduction {Mupposée) de l'an-
glais du chevalier John Nickolls.
Dans sa Notice d'ouvrages sur le commerce, qui ter-
mine la traduction des « Discours politiques » de Hume,
l'abbé Le Blanc dit, en parlant des « Remarques sur le
commerce > : « Cet ouvrage est assex connu par les trois
éditions qui en ont été faites en moins de deux mois Jl
vient d'en paraître une traduction anglaise qui ne per-
met plus de douter dans quelle langue l'original a été écrit
et qui en est le véritable auteur. »
Le célèbre Anquetil du Perron était fortement per-
suadé que Plumard de Dangeul s'était caché sous le mas-
que de Nickolls. V. t l'Inde en rapport avec l'Europe»,
1790. t. «, p. «17 et suiv. A.-A, B.-r.
NICOGLËON, paeud. [Mathieu de Moa-
GUES].
Avertissement de — à QéonviUe [Jean
Sirmond] sur son « Avertissement aux
provinces». 1632, in 8.
Et dans le RecoeU des pièces de rautenr.
-I-Voy. 1,755 c.
NICOCLËS, aut. supposé [l'abbé Gabriel
BONNOT DE BIaBLyL
Entretiens de Pnocion sur le rapport de
la morale avec la politique, traduits du
grec de —, avec des Remarques. Amster-
dam (Paris), i763, in-12; —Paru, 1783,
3 vol. in-18; — Paris, Didot jeune, an ffl
(1795), in-4.
n ; a des exemplaires de la première éditîoD et de h
même date, qui portent le non de ilably.aveelesiiflis:
Seconde édition. A. A. B— r.
L'édition de 1783 est peu estimée.
Mably composa cet ouvrage, où U tend à pnmver qw
le bonheur des peuples se fonde sot les mœurs, pour
combattre un livre intitulé : • De U Fêlictlé publique»,
qui parut vers l'année 1763, et dans lequel l'auteir
place ce bonheur dans les progrès de l'esprit. (DkMaii-
NB. c Noov. Bec. d'ouvr. anoo. »)
Nous ne connaissons point le livre que MaM j a eonhatta;
ce ne peut être celui du marquis de GhasteUux qui porte le
même titre, car la première édition ne parai qu'a 1773.
-h NICOLAS (M.) [RAnp de la Bie-
tonne].
Monsieur Nicolas, ou le cœur humain
dévoilé. Publié par lui-même. Imprimé é
la maison, et se trouve à Paris, 1793-97,
16 vol. en 8 tomes in-12.
Ces seize volumes ont une seule pagination qui fiait
Voir c Rétif de la Bretonne •. par Gb. Mooseict.
p. 177-181. Cette autobiographie est des plus singu-
lières. L'auteur la dédie imoiit Cher moi 1 le meiiktf
de mes amis, le plus puissant de mes protecteurs... •
NICOLAS, ps, [Sarrans jeune], auteur
de la Revue nebdomaire qui a paru sous
le titre de « Salons de Paris, » dai^ te
journal « la Semaine ».
+ NICOLAS [NÉRÉE Dbsarbrbs].
Les a Echos de Paris » insérés dans te
« Figaro », ont paru pendant quelque
temps avec cette signature.
M. N. Desarbres, né enl82S, aécrit diverses pièces
de théâtre indiquées dans le « Catalogue général * de
M. 0. Lorenz, t. H, p. 85.
NICOLE (feu M.), ap. [Louis BulteacL
Traité de rusure, ouvrage très-uUlea
tous les Chrétiens, mais principalement aux
marchands et aux négociants. Par» Fr Ba-
buty, 1720, in.l2.
C'est à tort qne l'on donne cet ouvrage comme n*a;ait
point encore paru, jtt qu'on l'attribue à Nicnle. U a «é
imprimé in-12. dès 1674, à Mons, chez Amiot, sous a
titre : « U Faux Dépèt, ou Réfntationde quelques erresis
populaires touchant l'usure » ; et cet écrit est de Lnîi
1249
NIEL
NILENSB
1250
Baltnu. qoi quitta nne charge de secréUire du roi pour
atrtr, en 1618. dans la congrégation de Saint-Manr en
qBilité de commis. L'atis important qui est à la tète de
rédiUoQ de 4720 est anssi dans celle de 1674, sons
le litre simple d' ATOttissement, excepté depuis ces moU.
U nm $etU U VaUtur, etc.; et au lieu quedans l'édi-
tion de niO on lit que ce Traité n'avait été. dans ion
origine, qu'un mémoire dressé fOur un religieux ; on
lit dans l'édition de 1674. dressé ]»r un religieux.
{(Malomte manuterit de l'attbé Gouiet.)
^^^ A. A. B-r.
NIKL (Jules), ps., [M"* Louise Ozbnne],
auteur d articles de littérature dans une
ou deux Revues.
-f- NŒMEYER (le docteur), aut. sup.
De la Leucémie et de la Mélanémie,
trad. de Fallemand par le docteur H. Ku-
born. Uége, 1862, in-8.
n parait que l'original allemand de cette prétendue
traduction n'existe pas. Le docteur Félix Niemeyer, né
en18iO. a été professeur de pathologie à l'université
de Tobingue.
NIEPOWIE, ps. polonais, qui se traduit
par « je ne dirai pas qui » [le colonel Fran-
KowsKi, Polonais au service de la Rus-
sie].
Dans un article d'un journal pansien,
consacré au colonel Frankowski, nous avons
lu que, sous le pseudonyme que nous ci-
tons, il a publié quelques romans français,
mais sans en indiquer un seul. Les tables
des auteurs de la a Bibliographie de la
France » no nous en ont pas appris davan-
tage, car ce pseudonyme nV figure pas
une seule fois ; à moins toutefois quel on
ne doive considérer cet officier supérieur
comme Tauteur d'un livre d'un ordre plus
élevé, qui a paru sous ce titre : « Etudes
philosophiques sur les grandes métropoles
de l'Europe occidentale », par Gaétan Nié-
povlé. Paris, Ch. Gosselin, 4840, in-8.
NDEUPORT (de), nom nobiliaire [Ch.-
Ferd.-Ant.-Flor. Lb Peudhoeme d'Hailly,
vicomte de].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », à Nieuport.
NIGîOOD, jw. [le marquis Charles de Vil-
lette].
Lettre aux auteurs du « Journal de Pa-
ris » (Questions à Despréaux : pourquoi
cet esprit souple n'a pas donné des exem-
ples aans tous les genres sur lesquels il a
donné des préceptes). 20 avril 1787.
iRipr. dans le c Journal de Paris i, les • Mémoires de
Bachauipont » , et puis dans les Œutres de l'auteur, édi-
tion de 1188.
En se montrant le détracteur de Boileau. le marquis
de Villette a iustement donné lieu i La Harpe et &Pa-
lissot de le couvrir de ridicule. Aussi, en réimprimant
cette lettre dans ses (Entres, Tauteur y a-t-il Dût des
T. II.
suppressions. Voy. le BoUeu édition Dtnnon, 1885,
1. 1«, p. cxxij.
•f NIL [Léon db Thibh, de Liège, direc-
teur du journal a la Meuse »].
Différents articles dans des journaux
belges, et la correspon(}ance liégeoise bi-
mensuelle de a l'Office de publicité » de
Bruxelles.
h NILAS [Alphonse Saux, auteur dra*
matique].
NILENSE (le baron àe),ps. [Jacq.-Aug,-
Simon Collin, de Plancyl.
Les deux Robinsons. Planey, Société de
SaitU'Victor, et Paris, WailU, 1849, in-32,
avec grav.
-I- II. Les biens de l'Église. Paris, 1849,
in-32.
•f UL Gharles^Martel, histoire des maires
du Palais. Plancy, 1851, in-32.
h IV. Chasse aux prêtres. Plancy, 1849,
in-32.
■H y. Leçons modèles de littérature.
Plancy, 1854-57, 2 vol. in-12.
4- VL Vie de sainte Adélaïde. 1847,
in-16.
NILENSE (le frère Jacaues), ps, [Jacq.-
Aug. -Simon Collin, de Piancy].
Guirlande catholique des douze mois de
Tannée. Tomes I à VI. Janvier-Juin. Ptonqf
et Paris, 1849, in-32.
Il a paru six volumes de cette petite collection ; oo
peut se les procurer séparément.
T. I". Fleurs de Janvier, le mois de l'En-
fant Jésus. Légendes, élévations et prières,
pour tous les jours du mois. In-32, grand
raisin, avec une miniature en or et en cou-
leurs.
Ce Tolume a été réimprimé sons le titre snltaat :
ff le Mois de l'Enfant-Jésus», lectures, méditations et
prières pour tous les Jours de janvier, recueillies par
— .Paru, Paul Mdlier (Sagnier et Bray), 1845,
in-18 de 288 pages, avec 38 vignettes.
T. n. Fleurs de Février, le moj^ du
Cœur immaculé de Marie, Légendes, élé-
vations, etc.
T. III. Fleurs de Mars, le mois de saint
Joseph. Légendes, élévations et prières,
etc.
Ce volume a encore été réimprimé sous un autre titre :
• le Mois de saint Joseph » , lectures, méditations et
prières pour tous les Jours de Mars, recueillies par -^ .
Parti, Paul Mellier {SagMer et Bray). 1845, in-18
de 288 pages, avec 7 vignettes.
T. IV. Fleurs d'Avril, le mois du Sacré-
Cœur de Jésus. Légendes, élévations et
prières, etc.
T. V. Fleurs de Mai, le Mois de Marie.
Légendes, élévations et prières, etc.
40
lîsl
N'MPORTB
NIXÂRPÂ
1252
T. VI. Fleurs de Juin, le mois du Saint- ^
Esprit.
N'MPORTB, f*. [Adolphe Pictet, major
fédéral d'artillerie].
Une Course à Cnamounix, fantaisie ar-
tistique, pour servir de supplément aux
« Lettres d'un voyageur ». Sec. édition.
Paris, B. Duprat, i840, in-12.
U rrraière édiUoo, tuti publiée à Piris, en 4838,
a para aons le nom de rauteor.
N'IMPORTE QUI,/». [Adolphe Baddon,
fils d'un banquier de Paris].
Le Socialisme devant le bon sens popu-
laire, ou Simples questions à MM. les so-
cialistes. Parié, Sagnier et Bray, 1849,
in-18 de 36 pages.
On doit an même anteor on antre petit oofrage qni
a para tons le voile de l'anonyme, et qni est intitulé :
« Manuel à rnsage dei écoles primaires rurales >. Paris,
Sagnier el Bray, 1849, in-18 de 78 pages.
+ NDIROD [C. J. Apperlbt].
Cet écrinin enflais l'est fklt par ses éeriU relaUCs i
U chasse nne répnUtion éclatante parmi ses compa-
triotes.
On peut signaler parmi ses ouvrages :
I. a The chace, the turf and the road »,
i829, 2 vol. in-8, et :
II. a Nimrod abroad » 1842, 2 voL in-8.
Quelques extraits des récits de Nimrod ont paru dans
des recueils français ; on en rencontre dans b • Revue
britannique».
NINA (Miss), aut. dég. {U^"^ Nina Duff,
sœur de M™ la comtesse A. d'Adhémar].
La Marquise de Scnneville. Escfuisse sur
le faubourg Saint-Honoré. Paris^ Cotnon,
i8i4, in-8, 96 p.
Extrait de la c Revue de Paris et de la province ».
-j- NINETTE MKRVIGLIA [LBsciaEj.
Mémoire de >-, GUe de Grégoire Mer-
veil, écrits par elle-même et traduits de
l'italien par son frère Cataudin. Paris,
1788, 2 vol. in-H.
Traduction supposée. Ces c Mémoires » se rattachent
& « l^^venlurier llrancois • de Lesnire. On en trouve
une longue analyse dans • rximanach littéraire * de
d'Aquin de Ch&teanlyon, 1789. p. S80.
NINNIN (l'abbé), professeur de seconde
au collège de Navarre, /7ff. [l'abbé Battbux,
professeur de rhétorique au même collège].
Observations de M.— sur un article du
« Journal des Savants » du mois d'octobre
1750 , concernant les Poésies d'Horace
traduites en françois (par le même abbé
Batteux). Paris, Coignard^ 1750, in-12,
12 p.
L'abbé Joly, de Dijon, qui trataillait alors an c Jour-
nal des Savants, » ayant fUt qnelqoe critique de la
préface et de la traduction dHonoe par TAMié Batteux,
de la
cet extnit occuionna la réponse qne Battoa Ht sous k
nom de Tabbé Ninnin. A. A. E— r.
NINON DE UBNCLOS. Voy. LENCLOS.
4- NIPOT [Topin].
Des articles dans le « Moniteur
Haute-Loire ».
-h NISSAREP, anag. [Pjekassin].
Improvisation picturale omemanc^ra-
phique, ou les Jeux de la couleur et du
hasard. Paris, 1863, in-8.
Facétie.
H- N. J. T. [Nicolas Jajun, Tourangeau].
Les gabelles épuisées ; à Mgr. le duc de
Beaufort, par — . S. n., 1649, in-4.
NI-TAG (1). ps. [Anatole Demidof, aidé
de M. Drue et autres écrivains].
Lettres sur la Russie (écrites à Paris).
Imprimées dans le < Journal des Débats > de 183^
à 1840. Ces lettres sont au nombre de qualorae. qui
sont tontes sur des sujets différents, et qne non aUoas
bire connaître.
Lettre i**. « Journaux », 47 décembre 183S.
p. 3. ^ Lettre 2*. < écoles >. 6 jsbt. 1839, p. I.
— Lettre 3«. c Pèche maritime >, S léfrier. p. J
et 4. ^ Lettre A; c Coup d'oeil sur la Uttératare
russe en 1838 », 13 fér., p. 3 et 4. — Lettre 5«.
« Travaux de l'Académie des sciences de Saint-Péteri-
bourg »,*l mars, p. 3 et 4. — Lettre 6«, c De b Dé-
portation en Sibérie », 19 mars. p. 3 et 4. IL D«Bi-
dof traite danscetle lettre des imteeun et des durua
de la déportation en Sibérie ; mais la triste réalité a
été exposée, dans son Téritable jour, dans un article
très-remarquable, publié en réponse à c lldjlle > de
M. Anatole Demidof c sur la Sibérie », dans le jear-
nal c le Temps », du 31 mars 1839. — Lettre 7',
« Des Expéditions scientifiques de l'Académie des
sciences de Saint-Pétersbourg », SO aTril, p. 3. —
Lettre 8*, < De la forme gouTemementale de l'Empire
de Russie ». — v Pouvoir impérial ». 8 mai. p. 3
et 4. — Lettre 9*. c De U constitution politifMée
l'Empire de Russie ». Le Conseil de l'Eaynre. k
Sénat, le Saint-Synode, 3 juin. p. 3 et 4. ~ Lettre
10*, fl De la Constitution politique de l'Empire de
Russie ». Les Ministres, 19 juin. p. 3 ei 4. —
Lettre U* • De la Constitution politique de l'eapiicée
Russie ». Administratiun provinciale, 14 juillet, p. 3
et 4.— Lettre 18*. c Des Conditions sociales en Rasa» •.
128 juillet, p. S et 4. ~ Lettre 13*. c Proprkti
littéraire ». — * Le régime des prisons en Russie >.
18 février 1840. p. 3 et 4. — Lettre 14*. • U
Cathédrale Saint-lsaac à Saint-Pétersboorg ». t7 fé-
vrier, au (euilieton.
Tontes ces lettres sont signées soit H, T. on Aî 7^.
M. Drue et d'antrea écrivains ont été les leiatarifli
littéraires de M. A. Demidof.
4- NIXARPA (Eiluj). Voy. Eiu» Xh
XARPA.
(1) Ni-Tag est l'abrériation du nom d'une asise,
Nijni'Taguitik, (A se trouvent les ricbes nùses ée
M. Anatole Demidof. Cette usine est dans le gwmw-
ment de Perm, à 8.593 kilomètresde PétersbooF et à
1 «91 9 kilomètres de Moscou.
1253
N. J. B. M.
NOAILLES
1254
N. J. B. M, Voy. MONTALAN.
-+- N. J. S rScHWARTz, professeur
à rUniversité de Liège].
— Sur rimportance des études classi-
ques, traduit ae railemandde F. Thiersch,
par — . Liège, 1839, in-8.
Tiré à part do t Jonmal historiqne » de Kenten.
+ N.K. [KUBALSKlI.
Voy. N. A. K., U, col. 1224.
+ N. L. Parisien |>^icolas Lancelot].
La constante Amarulis, de Christoval
Suarez de Figueroa, en quatre discours,
traduits d^espagnol en ffançois par — .
Lyon, CL Morillon, 1614, in-8. 7 ff. prél.
565 p. et 9 ff. non cbif. pour la table et le
privilège, frontis. grav. par Jarpar Isaac.
Lancelot a depuis donné c Les NoiiTelles tirées des
pins célèbres anleors espagnols ». Parit, 1628, 3 tom.
in-S. G. M.
+ N. L. {Nicolas Loumtbr, de Huy,
chef de division au Ministère des affaires
étrangères, à Bruxelles].
I. Notices sur J.-H. Hubin et Sauveur
Legros. Bruxelles, in-8.
Tirées à part & S5 eiampUires da t Bnlletiii du
Bibliophile belge », de même «{M les deu brochnres
soivantes :
n. Analyse d'un manuscrit du xv* siècle.
Le Pseudo-Pindare. In- 8.
III. Deux Capucins poètes (du xvii" siècle),
in-8.
-h N. L. [Nôel].
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
-4- N— L A*** [Achaintbe].
Le Législateur tel qu'il devrait être,
poëme, par — . Paris, an V. (i797), in-8,
32 p.
-h N. L. B. [Napoléon-Louis Bona-
pabte, mortà ForB en 1831].
Vie d'Agricola de Tacite, traduite par— .
Florence, Piaili, 1829, in-8, 54 p.
Ce volome, tiré à nn petit nombre d'exemplaires, n'a
pas été mis en fente ; il est dédié à M"* Juliette de
V (Villenenfve).
+ N. L. D. [Nicolas lb Digne, sieur de
CondéJ.
La Magdelaine et autres petites œuvres
de — . Sens. 1610, in-8. V. T.
N*. L*. F***,p«. [DuFoua].
Alonzo, épisode d'un roman espagnol
trouvé à la Bibliothèque impériale, dans le
même carton que Conaxa. et trad. par — .
Paris, Germain-Mathiot, 1812, in-8.
-{- N. L. J. [Nicolas Le Jeune, seigneur
de Franqueviue].
Le Miroir de l'art et de la nature^ qui
représente par des planches en taille-
douce presque tous les ouvrages de l'art
et de la nature, des sciences et des métiers.
En trois langues : françois, latin et alle-
mand. Parisy 1691, in-8.
N. L. P., aut, dég. [N.-L. Pissot].
I. Histoire de plusieurs aventuners fa-
meux, depuis la plus haute antiquité
iusques et y compris Buonaparte, etc.
Paru, Mongie ainé^ 1814, 2 vol. in-12.
+ II. La galerie anglaise, ou recueil de
traits plaisants, d'anecdotes, etc., extrait
du portefeuille d'un émigré français, tra-
duit par — . Paris, 1802, in-18. •
-H IIL Sièges soutenus par la ville de
Paris, depuis l'invasion des Romains jus-
qu'au 30 mars 1814, par -~. Paris, BlanT-
chard, 1815, in-8.
+ N...M... [Nicolas Massias].
Lettre à M. le baron d'Eckstein sur
l'existence d'une science et d'une religion
primitive..., par— .Port*. F. Didot, 1826,
in-8.
Cette lettre a été sviTie, la même année, de denx
antres. Réonies, elles se composent de 14 ff. d'im-
pression, et forment une saile an « Rapport de la na-
ture k rhomme ». L'aatenr intitule cette suite : c Rap-
port de rb
H- N. M. et N. M....T pUuROT].
Des articles dans la a Nouvelle Biogra-
phie générale ».
-f N. M. V. D. D. S. A. N. M. [Véhon,
directeur de Sainte-Aure].
Entretiens affectifs et religieux, propres
aux communautés religieuses, par un ano-
nyme, publiés par — . Part*» 1792, in-12.
+ N. N. (M.) [Armand de La Cha-
pelle].
Voy. Pbileleuthâre.
H- N. N. [le Père Zaccharie, jésuite].
Lettre de — au marquis N. N., sur le
supplément au n^ 41 du « Messager de
Modène », 1758, in-12.
Voir la « France littéraire », an mot Zacdiarie. oii
Quérard a reproduit la note du n« 9589 du Dictionnaire
des Anonymes.
4- N. 0. [Ferdinand Hénaux].
M. Hénaux a publié sous ces initiales des
articles dans le « Bulletin du bibliophile
belge » et dans la « Revue de Li^e ».
Voy. ABMllANT-^BlBUOPlilLB.
4- N— 0 FNicoLOPOULo].
Des articles dans la « Biographie uni-
verselle ».
NOAILLES (le cardinal de), archevêque
de Paris. Ouvrages qui lui sont faussement
attribués:
I. Ordonnance et instruction pastorale
1255
NOÂILLES
NODIER
i2îS6
de M. de Noailles (rédigée par M. J.-B. a
Bossuet, portant conaamnation de Y Expo-
êition de la foi (par M. de Barcos), du
20 août 1696. in-16.
\ofei 11 préface des c Œottcs poslhomes • de Bos-
•net, i»4, p. XXXV. A. A. B— r.
II. Réponse de Mgr Tarchcvêque de Pa-
ris aux quatre lettres de Mgr Tarchevêque
de Gambray (attribuée communément à
Jean Racine, de l'Académie française],
jn-i2.
Note de la main dn président Bonbier. A. A. B~r.
+ NOAILLES (M. le duc de].
Histoire de madame de Maintenon,
3 vol. in- 8.
On a reproehé k rantenr de cet ooTrage d'aToir re-
produit, sans en indiquer la source, des passages entiers
empruntés à d'antres écrivains, notamment k M. Théo-
phile LaTailée, auquel on doit un fort bon truTail sur
on établissement célèbre : c Histoire de la maison royale
de Saint-Cyr », Paria, 4853. M. Lavallée a réclamé;
M. Cb. Louandre a signalé ses plaintes dans le « Journal
de l'Instruction publique» (98 février et 7 mars 1857).
Une circonstance vraiment piquante se présente ici :
En 1843. M. de Noailles avait fait imprimer k petit
nombre et sans la mettre dans le commerce une bro-
chure intitulée ; c Saint-Cyr, Histoire de la maison
royale de Saint-Louis » (Parts, imp. Laerampe).U. La-
vallée n'eut pu. à ce qu'il parait, connaissance de
cet opuscule, et dix ans plus tard, il utilisait des do-
cuments que son devancier avait déjà donnés. M. Ch. Le-
normand lui adressa à cet égard des reproches dans un
article du « Correspondant » ; M. Lavallée répondit
dans- le même journal (voir les cahiers du 25 novem-
bre 1853 et du 25 janvier 1854). En 1848. M. de
Noailles publia les deux premiers volumes de son « His-
toire de Madame de Maintenon » ; M Lavallée fit pa-
raître, de 1854 à 1856, quatre volumes d'écrits de
celte femme célèbre, en les accompagnant de préfaces
et de notes ; en 1857. M. de Noailles mettait au jour
le troisième volume de son f Histoire » et il disait
dans sa préfkce : M. Th. Lavallée a donné en 1853
une Histoire de la maison de Saint-Cyr. en un volume
in-8, qui est le développement des faits consignés ici.
avec quelques addiiions dont je me suis permis de pro-
fiter ». On a relevé, pour certains passages écrits par
M. Lavallée, une reproduction exacte de la part de M. de
Noailles; quelques-uns d'entre eux sont signalés in~
extento dans « la Correspondance littéraire » dirigée
par M. Ludovic Lalanne (5 avril 1857. lom. I, p. 122).
En signalant ces singulières coïncidences. M. Louan-
dre voulait n'y voir qu'un oubli de guillemets;
M. Ch. Nisard, intervenant dans ce débat, inséra dans
la « Patrie» (22 mars 1857) un article maladroit; il
entreprit d'excuser ce qu'il appela « la plus innocente
des méprises » et il le fit en ces termes : y (Quiconque
écrit un livre peut avoir à se la faire pardonner. Quel
est donc rantenr plein d'un sujet ftivori auquel il n'est
pas arrivé de confondre ses extraits avec ses propres
réflexions? »
La c Revne des Deux Mondes » inséra à son tour
(15 mai 1857) un article signé V. de Mars. reUtifà
c l'Histoire de Madame de Maintenon » ; il avançait
qu'on avait fait à M. de Noailles une bien pauvre que-
relle. — c S'il y avait lieu à se plaindre d'emprunts,
M. de Noailles aurait la priorité; mais quand deux ou-
vrages, en se touchant par une aeale partie dn sujet,
diffèrent d'ailleurs k ce point, et pour retendue et
pour la manière, de telles plaintes sont puériles ». La
« Correspondance littéraire » répondit à la « Revue ». .
(n«du 5 juin 1857, p. 179); elle accentua avec une
vivacité nouvelle ses critiques contre M. de Nouilles.
et elle indiqua des passages empnmiés à M. Saiuie-
Beuve, et reproduits avec une fidélité complète.
Il n'était pas possible de passer sons silcBee ce triste
débat dans un ouvrage dn genre de cdai qui naos
occupe.
Voy. aux Anonymes, c Anne-Panle-Dominique de |
Noailles... »
NOBEL (Jean), anagr. Hean Le Bo>-j.
Voy. HéxROPOUTAiN (Y).
NOBODY (le 'cit.), p. [Gripfet delà
Baume].
La Messe de Gnide, ouvrage posthume
du — . Genève, {Paris), i794, in-â*. —
Nouv. édition, augm. Genève, 1797,in-â4,
94 p.
Cette pièce, qui est licencieuse, a été réimprimée à
la suite de la 2* édit. des c FragmenU des Vêpres de
Gnide, et des < Veillées de Vénus », ainsi que dans
• les Fêtes et Courtisanes de la Grèce », de Chanssard.
(Paris, 1801. 4 vol. in-8 et 4 vol. in-12).
Griffet, dans la préfooe de la prenièfe éditu».
donne quelques renseignements sur ce prétendu Nobody.
jeune poète, né à Beauvais. en 1766, et qui se taad'na
(oup de pistolet, le 11 juin 1787.
4- NOBODY [A. Poulbt-Malassis].
Des articles au journal a Le Boulevard &.
Sobody en anglais signifie periùnne.
NODIER (Charles de), membre de FAca-
(lémie française, bibliothécaire à FArsenâl,
mort le 25 janvier 1844.
Ouvrages qui luisant faussement attri-
bués :
L Dissertation sur l'usage des antennes
dans les insectes, et sur Torgane de Touîe
dans ces mômes animaux. Besancon, an VI
(1798), in.4.
Tiré à 50 exemplaires.
Cb. Nodier avait quinie ans lorsqne parut cette Dis-
sertation : Est-ce un sujet k traiter par un jesse
bomme de cet Age, et n'est- il pas plus vraisemblibte
de considérer M. F.-M.-J. Luciot. qu'on dit y avoir eu
part, comme son véritable auteur, et Ch. Nodier, m
plus, comme le blanchisseur ¥ d'autant plus qne quand
jeune on s'est occupé d'histoire nainrelle. ceUe scicKe
oflre tant de charmes qu'on s'en occupe encore dans b
Age plus avancé, et Ch. Nodier n'a rien Ihit imprimer
depuis sur cette matière.
II. Archéologue, ou Système universel
et raisonné des langues. Prolégomènes.
Paris, de Vimpr. de Didot aîné, 1810,
in-8.
Tiré A 25 exemplaires.
C'est un Prospectus ou Pré&oe d'nn grand et ia-
portant ouvrage qui n'a jamais été publié.
Cb. Nodier s'est bien gardé de dire connaître q«
ces Prolégomènes appartenaient à des rechecthes m
l'universalité des langues, par J.-Jos.-Alex. David et
1257
NODIER
NODIER
1258
Saint-Georges (ooTrage entreprit sur un plan encore
plos vaste qoe le grand dictionnaire proposé par de
Brosses), et dont Cb. Nodier a eu longtemps le ma-
nascrit en sa possession. David de Saint-Georges, mort
en mars 1809, n'a pn réclamer contre cette semi-pu-
biication.
Ne pourrait-on inférer de ceb que les quelques
fenilles d'un « Dictionnaire de la langue écrite *.
Parti, 1813, in-8, publié sous le nom de Nodier,
sont aossi un fragment de l'ouvrage de David de Sainl-
Geoi^es? On a dit que c'était un Spécimen savant et
profond d'un travail immense sous le rapport de l'éru-
dition des étymologies, mais qui ne va que jusqu'à la
syllabe Ace. Or, Cb. Nodier, né le 29 avril 1783.
avait trente ans lorsque fut publié ce Spécimen iavant
et profond d'un travail immenee. Pouvait-il avoir
assez de maturité d'âge et d'érudition pour entreprendre
un travail qui n'est que dans les capacités d'un bomme
vieilli dans l'étude?
Qui pourrait affirmer que le manuscrit de David de
Saint -Georges, que Cb. Nodier a eu longtemps en sa
possession, ne lui a été très-précieux pour les publica-
tions de linguistique qu'il a faites dans ses dernières
années?
m. Jean Sbogar. Paris, Gide fih, 1818,
2 vol. m.l2.
Souvent réimprimé, contrefait et traduit en langues
étrangères.
Un véritable savant, qui a fait de la critique littéraire
avec snccès dans le < Journal de l'Empire », de 1 802
à 1813, nous a affirmé que « Jean Sbogar » n'était
qu'une traduction libre ou une beurense imitation du
< Brigand de Venise » , de Lewis , l'auteur du
« Moine m (1).
-K c En mai 1 818. il y eut dans le « Journal du Com-
merce > nue petite guerre de plume au sujet d'un ro-
man intitulé « Jean Sbogar » que l'on attribua à
M. Ch. Nodier, lequel se défendit d'en être l'auteur, le
tout avec de petits mots aigres-doux de part et d'autre.
On y prétendit que le sujet du roman n'était pas ori-
ginal, qu'il était pillé de je ne sais quel autre, et per-
sonne ne s'avisa de remonter à la vraie source, qui
n'est ni éloignée ni bien cacbée : c'est « Abellino » ou
le c Grand bandit ». pièce allemande de Zschocke.dont
la tradaction a terminé le second volume du c Tbéâlre
de Scbiller », traduit par Lamartelière. Pari», 1799,
2 vol. in-8. (Renouard, c Cat. d'un amateur », t. III,
p. 123).
IV. Lord Ruthwen, ou les Vampires.
Paris, Ladvocaty 1820. — Deuxième édi-
tion, augm. de notes. Paris, le même,
1820, 2 vol. in-12.
Nous ne savons d'après quelle auiorité nous avons
été conduit à attribuer, dans notre « France littéraire #,
ce roman, qui a paru sous le voile de l'anonyme, à
Cbaries Nodier. Il est reconnu aojonrd*bui qu'il est dû à
la plume de M. Cyprien Bérard, d'Arles, ancien direc-
teur des théâtres du Vaudeville et des Nouveautés.
V. Voyages pittoresques et romantiques
dans Fancienne France, par MM. Ch. No-
dier, le baron J. Taylor et Alph. deCail-
leux. Paris,Gide fils, Engelmann, 1820 et
(1) -f- Il est facile de deviner que ce c véritable sa-
vant » est l'helléniste Boissonade.
ann. suiv., 12 vol. gr. in-fol., avec un très-
grand nombre de planches lithogr., tirées
sur papier de Chine.
Magnifique ouvrage, mais auquel les trois écrivains
que rappellent les frontispices ont en peu de part :
chacun a eu son faiseur. Quel était celui de Cb. No-
dier? nous l'ignorons. Quant & celui de ll.*le baron
Taylor (voy. ce flom), e*est M. Amédée de Césena, son
secrétaire et son biographe, qui a fait, an compte du
baron, la partie historique des provinces du Languedoc,
du Dauphiné, de l'Auvergne, de la Picardie, de la Bour-
gogne, et revu celle de la Bretagne. Qu'on juge ce qu'a
pu écrire Ch. Nodier pour cet ouvrage 1
VI. Dictionnaire universel de la langue
française, rédigé d'après le Dictionnaire
de l'Académie et ceux de Laveaux, Gattel,
Boiste, Mayeux, Wailly, Cormon, etc.;
par MM. Ch. Nodier et V. Verger. Paris,
Belin-Mandar, 1822, 1827, 1829, 1832,
2 vol. in-8.
Dans l'article des « Mélanges de littéuture et de cri-
tique » consacré au c Manuel du libraire », M. Nodier
se moque, avec beaucoup d'esprit, « d'une société célè-
bre qui s'est constituée tout exprès pour faire un bon
dictionnaire de la langue française, et qui s'en occupe
avec plus de patience que de bonheur depuis cent cin-
quante ans au moins. Cela n'empêche pas, ajoute le cri-
tique, qu'elle ne puisse y parvenir un jour. Quand on a
l'immortalité pour devise et l'éternité devant soi, on peut
bien prendre « son temps ». Il faut le dire pour la jus-
tification de l'Académie, elle ignorait, sans doute, le
procédé que M. Nodier n'a pas dédaigné pour la confection
de son Dictionnaire.
Le Dictionnaire universel de la langue f^c^ise, pu-
blié sous les noms de MM. Ch. Nodier et V. Verger,
est en entier de ce dernier. Les titres primitifs de ce
Dictionnaire, stéréotypé, portaient aussi son seul
nom.
Ch. Nodier n'a fait qu'y joindre une seconde pré-
face, qui n'a même été ajoutée que plusieurs mois
après la publication de l'ouvrage.
Une circonstance assez singulière, c'est que Ch. No-
dier est arrivé à l'Académie encore à temps pour re-
voir les deux ou trois dernières feuilles qui restaient
à imprimer de son Dictionnaire, objet de ses plaisan-
teries : il ne faut pourtant point en conclure qu'il ne
se fît point terminé sans sa révision.
VII. Mémoires sur l'ancienne chevalerie,
par La Curne de Sainte-Palaye. Nouvelle
édition, avec une Introduction et des
notes par M. Ch. Nodier. Paris, Girard,
1826, 2 vol. in-8, avec 2 planches color.
Nous avons imprimé dans notre c France littéraire »,
du vivant de Ch. Nodier, et il n'a pas réclamé, que le
travail tout entier de cette édition avait été fait par
Alexandre Barginet, de Grenoble.
VIII. Faust, drame en trois actes, imité
de Gœthe, par M. Antony Béraud et***.
Représenté sur le théâtre Je la Porte Saint-
Martin, le 29 octobre 1828. Paris. Barba,
1828, in-8.
D'après une antre autorité, peu véridique, nous avons
encore été conduit à voir dans le collaborateur ano-
nyme d' Antony Béiand, Ch. Nodier; aussi avons-
i259
NODIER
NODIER
i260
nous, dans notre < Francs littéraire », compris 00
drame parmi les ouvrages de ce dernier écrivain. C'est
une erreur qui a été reproduite par M. Leroux de Liacy
dans saNoiioe bibliographique sar Gh. Nodier (i). Des
renieignemeats plus récents, puisés à de meilleures
lonrcet, nous ont appris que le collaborateur anonyme
de A. Bétaod n'est pas Ch. Nodier, mais on autre
bomme d*«prit, M. J.-T. Merlb.
IX. Vocabulaire de la langue française,
extrait de la dernière édition du a Diction-
naire de r Académie », publié en 1835,
par M. Ch. Nodier, membre de TÂcadémie
rrançaise, et M. Paul Ackcrmann. Tous
les mots donnés par TAcadémie ont été
conservés : on y a ajouté les étymologies,
la prononciation et un vocabulaire géogra-
phique. Paris, F. Didot, Hachette, 1836,
Les xn pages d'introduction sont le seul travail
que Ch. Nodier ait fourni pour ce Vocabulaire.
X. Paris historique : Promenades dans
les rues de Paris. Paris, P, Bertrand,
Postel, 1837-40, 3 vol. in-8, avec 200 vig.
et gravures.
Cet ouvrage, publié sons le nom deCh. Nodier, a
été rédigé par M. Christian Pitois. Voy. ce que nous
en avons dit. T. I, col. 794 b.
XI. La Saône et ses bords. Album des-
siné par MM. Foussereau et Marville, gra-
vé par M. Porret, publié par M. Alex.
Mure, de Pelanne. Paris, rue de Valois
Batave, no 5, 1835, in-8 de 60 pages et
14 gravures.
Ce petit ouvrage a été publié primitivement sans nom
d'auteur pour le texte, mais il paraît qu'on a fait après
coup un nouveau frontispice qui porte le nom de
Gh. Nodier, comme auteur de ce texte; c'est au moins
ce que nous apprennent MM. Gh. Louandre et F. Boor-
quelot dans leur « Littérature française contemporaine t.
t. II, page 356, arUcle de M. Borel d'Hauterive. oà
nous lisons : c M. Borel est l'auteur de f la Saône et
ses bords 9, qui a paru, en 1835, sous le nom de
Charles Nodier, quoique cet éaivain en ait seulement
revu l'introduction ».
XII. La Seine et ses bords, par Ch. No-
dier ; vignettes par MM. Marville et
Foussereau, publie par M. A. Mure, de
Pelanne. Pans, rue Saint^Honoré, n. ii5,
1836^7, in-8 de 19â pag., avec 48 vues.
Ouvrage publié an qnatone livraisons ; il n'est pas
plus de Nodier que le précédent.
N*en déplaise aux fanatiques admira-
teurs de Ch. Nodier, voilà déjà douze fleurs
qiie nous arrachons de sa couronne litté-
raire; mais elle reste encore bien fournie,
si le temps n'en détache pas d'autres. 11
serait pourtant possible d'ajouter à notre
{i) '\-lQMéxée dans le e Bulletin du Bibliophile ».
4844. p. 800 el suiv. G«tte énamération n'est pu
liste des ouvrages gui portent le nom de
cet écrivain et qui ne sont pas de lui, et
d'autres pour lesquels il n'a guère fait qae
prêter son nom, comme par exemple, la
a Biblioth^ue dramatique » publiée chez
M"^ Dabo, qui porte aussi le nom de Ch.
Nodier en première ligne ; des personnes
bien instruites assurent que toute la part
de coopération de Ch. Nodier dans cette
belle et malheureuse entreprise s'est ré-
duite à une Notice sur M. Raynouard et à
l'Examen de i'Omasis de M.' Baour-Lor-
mian. Ch. Nodier n'était là qu'éditeur
honoraire; il n'en touchait pas moins le
plus fort traitement.
Ch. de Nodier a été Tobjelde tant de
notices biographiques qu'il deviendrait su-
perflu d'en donner une nouvelle, quand
même le plan de notre livre comporterait
de la biographie. Mais toutes ces notices,
véritables éloges académiques, sont écri-
tes par des mains amies, et le littérateur
qui en est le suiet y est tellement exalté,
que l'on se prend, malgré soi, à douter de
leur véracité.
Outre les Notices sur Ch. de Nodier,
M. Techenera recueilli dans son « Bulletin
du Bibliophile » toutes les précieuses
bribes, d'autres diraient reliques, ouf ont
été découvertes depuis la mort de l'illus-
tre défunt. De son côté, le baron de Reif-
fenberg a publié dans son a Bulletin du
bibliophile belge d une série d'ancK^dotes
qui ont rapport à ce littérateur, et qui
ont paru successivement sous le titre
collectif de Nodierana. Dès l'instant que
les bibliographesontcru devoir faire quel-
aue chose pour la mémoire de Ch. No-
dier, pourquoi ne raconterions-nous pas
aussi a nos lecteurs quelques anecdotes
que ses biographes ont tues ou qu'ils
n'ont pas connues ?
Nous parlerons d'abord d'une appréda-
tion de Nodier, moins louangeuse que celles
qu'ont faites ses amis, mais plus juste.
Le baron F. de Reiffenberg, ainsi que
nous l'avons dit, a recueilli un NodieraM.
C'est dans ce nouvel Ana, imprimé au
t. II, p. 4i0, de l'estimable « Bulletin du
bibliophile belge » (i845), que nous em-
pruntons cette appréciation.
« Un littérateur, dont une imagination
vive, impatiente, reproduit les impressions
les plus mtimes, nous écrit, dit le bar. de
Reinenberg, une lettre dans laquelle 00
remarque ces aperçus sur Nodier ; si l'ai-
mable auteur n est pas traité avec indul-
gence, il ne l'est pas non plus sans justesse
ni justice. On va voir :
« Vous parlez de Nodier. II me semble
qu'il a tout aimé à oontre^ens, de travers
116i
NODIER
NODIER
i2(tt
et à rebours, comme Béranger, moins heu-
reux que lui peut-être, en renommée,
quoique plus grand, à mon avis, en mé-
rite (<). Pour lui c'était un jeu que d'é-
crire ; il se moquait de ses lecteurs comme
Janin, et de lui-même comme Bayle. Il y a
en lui du Montaigne et du Cousin. Un peu
normand, un peu gascon, et franc-comtois
seulement par je ne sais quelle libre allure
qui tenait du voisinage de la Suisse. Il sa-
crifia trop au singulier, au Dieu inconnu.
Ses pages sont comme ces toiles de Tlnde,
mousselines légères, finement tissées, et
dont vingt aunes passeraient dans une ba-
gue de noces
« On disait de Nodier : c'est un grand
essayeur. En efifet, il usa de tout, passa
partout, se fit remarquer et lire partout ,
sans laisser nulle part de traces profondes.
« Esprit de choix, juste, à reflets incer-
tains ; couleur vive, à nuances pâles ; in-
cisif et doux, jamais naïf, mais tendre ;
se liant vite. Ibyant de même et tournant
le dos de bonne foi, sans rancune, à des
gens qu'il avait cru adorer, mais qui lui
étaient tout à coup devenus insupporta-
bles, antipathiques, odieux.
«Adieu, Monsieur; j'ai connu, aimé et
perdu en peu d'années trois administra-
teurs de la Bibliothèque de l'Arsenal :
Grosier, Treneuil, Nodier. Tout tombe
autour de moi. C'est bientôt mon tour:
Nous périssons et mourons peu à peu
dans nos amis, nos goûts, nos arbres. Les
regrets et les ruines ne font que m'attris-
ter; je mourrai brûlant et fumant »
Qui a tracé ces lignes spirituelles et raé-
lancoligues? C'est un secret qu'il ne nous
appartient pas de révéler pour le' mo-
ment (2). La même lettre en donne la
raison. Avez-vous reçu mon paquet"?
nous dit l'ingénieux anonvme ; je tire tous
mes ouvrages à 30, 40. 50 exemplaires au
plus, et je n'en donne point autour de moi.
Si on me lisait ici (3), on me lapiderait. Je
suis de ceux oui doivent écrire en Suisse,
en Hollande, a Londres, et se mettre un
masque dQ fer, car je ne dis que des véri-
tés et on ne les aime guères. »
(1) Bien fimtie appréciation de la part du critique.
Béranger est aapériear à Nodier de tout son talent et
de la dignité de son caractère.
{%) Le Toile était asses transparent poor qn'on ait
po definer dans le temps M.' F. Grille, ancien chef de
division des beUes-leltres et des lieaax-arts, an minis-
tère de l'iniériear» depuis bibliothéaire de la ville
d'Angers.
(3> A Angers.
ANECDOTES SUR CH. DE NODIER.
L
Une partie de cette première anecdote
est encore tirée du « Bulletin du biblio~
phile belge », t. r (1845). p. 3S0 :
Charles Nodier, dit le bar. de Reiffen-
berg, vient d'être traité avec sévérité par.
l'écrivain qui a rédigé sa notice pour le
supplément de la « Biographie univer-
selle (1).» Nous ne pouvons, en ce qui nous
concerne, souscrire à ce jugement amer,
et nous préférons de beaucoup celui d'un
homme a infiniment d'esprit, M. Grille, bi-
bliothécaire d'Angers, qai s'exprime ainsi
dans une lettre ingénieuse qu'il nous
adresse, et dont nous n'hâtons pas à
transcrire un passage, quoiqu'elle n'ait pas
été destinée à la publicité: « Il a tout
essayé, rien achevé : il partait toujours et
n'arrivait jamais. Flâneur aimable, s'arrè-
tant à une fleur, à une pille, et n'ayant
jamais pu prendre la vie au sérieux. Un
jour il dit qu'il allait en Tartarie. On le
crut, et je fus chargé d'arranger son
voyage. Je me rappelle que je m'en occu-
pais dans un cabinet dont les fenêtres
mal closes laissaient passer et siffler l'air.
Il gelait, i'avais un bon feu, mais la neige
tombait à flocons et couvrait mes vitres^
Ma femme dormait à l'étage au-dessous»
11 était trois ou quatre heures du matin.
Je me levai pour faire des arrêtés^ des
ordonnances, et aplanir à Nodier les difQ-
cultes d'une entreprise qui pouvait être
périlleuse, pour lui éviter les embarras
d'une absence qui devait être longue. U
demandait pour ceci à Latné, ministre, une
somme de 4,000 francs, et elle fut accor-
dée. La moitié môme fut payée par le
trésor ».
Ni le baron de Reifienberg ni M. Grille
n'ont pu donner la copie de la curieuse
demande de Nodier. Un hasard que nous
avons peine à nous expliquer a mis en
notre possession l'original de cette de-
mande, qui, selon toute apparence, aura
été dérobée dans l'un des cartons du mi-
nistère. Voici la lettre de Ch. Nodier .*
Monsienr le Comte,
J'ai pea de droits aux bienfaits dn Roi, mais j'en
ai rbabitnde. et j'y joins nne profonde confiance dans
votre bienveillance partiailière.
(1) Cette notice a pour anteor le libraire L.-O. Ili-
chaod, l'éditenr même de la c Biographie univer-
selle »; il en a fait plnsieors antres qui respirent nne
avenffle passion. Tontes ne Ini ont pas porté bonheôr.
Voyez snr l'une d'elles l'article Michaud.
1963
NODIER
NODIER
12M
Attootmé à foir eo voos la providence detrojilittef I (i
nalbeareia. ybécite d*uumt noÎDS à reconrir à Totre
prolecUoa. que toos mes liens arec la Fiance vont se
rompre, oenx de la reconnaissance exceptes, et qv'à ce
Jonr flnisse&t tontes les prétentions qa'il m'a été permis
de former. Après^emain Je pars pour la TarUrie.
Les considérations qni m'ont décidé à m'éloigner de
mon pays n'ont pas en ma fortune ponr objet. Non-
lealement mon sort est fort pen amélioré, mais le
moindre délai dans les payements qni m'étaient pro-
mis devait le remettre en question, et c'est ce qni m'est
' arrivé. Si vous ne croyes pas dans voire jnslice qne J'aie
des droiu à un secours, à une graliflcation actuelle, Je
qnitie Paris dans un éut très-voisin du besoin.
Un motif de pudeur, fkcile à expliquer, m'a détourné
d'adresser cntte demande à M. le comte de Pradel lui-
méBM, fans intermédiaire. Sa bonté protectrice a tou-
jours prévu, avec une sollicitade qui me laissera d'é-
temels souvenirs, les besoins que Je pouvais éprouver.
n y aurait, à en solliciter immédiatement une nouvelle
marque, Importunité et presque iDgralilude.
ié m» souviens d'ailleurs. Monsieur le Comte, avec
bien de la reeonnalssanee, que vous aves daigné me
témoigner de votre propre boucbe l'intention et le désir
de me donner des preuves d'intérêt. Ce sentiment me
soQtient, il me flatte, et si ma prière ne peut être
exaucée, il me consolera.
Je suis avec respect.
Monsieur le Comte,
Votre très^umble et obéissant serviteur.
ClIARLISDKNOOIIIl(i).
Ce 8 Janvier 4848, rû et bOtel du Bonloy.
Le voyageur se mit en diligence, mais il
ne dépassa pas Besançon. Sa Franche-
Comté le retint, la paresse le prit, Tamour
aussi se mit de la partie, et puis, il faut
l'avouer, les Russes n'étaient plus d'assez
bonne humeur pour qu'on pût se Ger à
eux et aller visiter leurs côtes : c'était en
janvier 1818. M. de Richelieu, qui prési-
dait le conseil, avait, pendant l'émigration,
fondé à Odessa des écoles que Nodier de-
vait voir en passant. Mais la science, par-
fois, lui pesait ; tout ce qui sentait l'obli-
fsitionle fatiguait et lui était antipathique,
ref, tous ses projets s'évanouirent, et
l'argent s'en alla beaucoup en auberges,
un peu en plaquettes et en reliures, bâu-
coiip en tasses de café chez Véfour ou De-
hodencq. La fin de notre ami a été douce.
11 s'est éteint dans les bras des siens. Sa
famille après lui a été bien traitée. On l'a
comblée de faveurs, et je suis ravi de voir f
le génie honoré chez nous. Je félicite ma
patrie de savoir encore le prix de l'imagi-
nation, de la fantaisie et de la langue »
(4) Cet original porte une note au crayon qni a été
Ciite an ministère et qui établit qne Gh. Nodier avait
àé^k reçu è Utre de secours extraordinaires, le 84 oc-
tobre 1846. 1.000 (r. et le UJoUlet 1817. 4,000 au-
tres fr.
n.
La seconde anecdote nous est particu-
lière. Elle prouvera que le bon Nwier n'a-
vait ni autant de sollicitude qu'on lui en
prétait, ni grande bienveillance pour les
personnes étrangères à sa coterie. C'était
en 1826. et nous commencions rimpression
de notre « France littéraire b. Voulant
faire un livre qui fût le moins imparfait
possible, nous écrivîmes à toutes les per-
sonnesde cette époque qui avaient un nom
en bibliographie, afin d'être dirigé par
elles. Une seule voulut bien accepter cette
ingrate tâche : ce fut l'excellent M. Weiss,
et il revit les dix premières feuilles de iW
vrage. Après ce commencement de pré-
cieuse révision, M. Weiss eut besoin de
faire un vovage à Paris, et descendit,
comme d'haSitude, chez Nodier, son ami
d'enfance. Un jour. Nodier s'ensuit près
de M. Weiss des travaux dont il s'occu-
pait : la révision de « la France littéraire a
rut citée dans le nombre. « Peste, dit No-
dier, c'est un grand travail (en parlant du
nôtre], et cela doit t'être bien payé.— Au
contraire, pas du tout ; les travaux de bi-
bliographie rapportent peu aux personnes
qui ont un nom; Quérard nest point
connu' et par conséquent faiblement ré-
tribué; j'ai voulu seulement être utile à
cette publication qui m*intéresse. — Tu
as tort, il faut te faire payer ». Voilà No-
dier ! Le lendemain, l'excellent M. Weiss,
qui tient beaucoup de notre La Fontaine,
vint nous faire part de l'exigence de
Nodier ; il nous donna un rendez-vous pour
que nous pussions causer de cette affaire
avec le bibliothécaire de T Arsenal. Mais
au jour dit, M. Weiss avait rougi de ia
démarche que Nodier lui avait fait faire ;
ni l'un ni l'autre ne se trouvèrent au ren-
dez-vous. M. Weiss repartit, sans que
nous le vissions, pour Besançon, oi^ sitôt
arrivé, il nous écrivit ; « Je ne suis plus
sous l'influence de Nodier; envoyez-moi
donc vos épreuves comme par le passé,
et qu'il ne soit plus question de la préten-
tion que j'ai élevée contre mon gré. >
Voilà ce qu'a fait celui auquel on ne pro-
digue pas l'épithète de bon, et qui la mé-
rite plus que ne l'a jamais méritée Nodier.
La prétention soulevée n'en produisit pas
moins une gène entre nous et M. Weiss;
nous continuâmes de l'aimer, mais nous
ne lui envoyâmes plus d'épreuves. Voulant
reconnaître, autant que notre position
précaire nous le permettait, sa précieuse
coopération momentanée, nous ne crûmes
mieux faire que d'offrir à son ami Nodier
265
NODIER
NODIER
1286
un exemplaire de a la France littéraire »
sur grand papier. Quinze jours après,
il l'avait vendu, et un libraire du Palais-
Royal, qui l'avait acheté, nous en deman-
dait la suite au même prix que Nodier
1 avait reçu ; le littérateur avait affirmé
au' il en serait ainsi I Inutile de dire que
Nodier n'a jamais écrit une ligne sur a la
France littéraire ».
m.
L'histoire de la dédicace d'un ouvrage
de Nodier nous fournit notre dernière anec-
dote. Nodier a été l'inévitable pensionnaire
des listes civiles des rois Louis XVIII et
Charles X ; aussi, à la chute de ce dernier,
se trouva-t-il dans l'embarras, parce qu'il
perdait les secours qu'il obtenait sur sa
cassette et sur les fonds de ses ministres.
Pour sortir de cet embarras, le bon Nodier
souscrivit une lettre de 3,000 fr., et tout
fut dit. Tout autre eût pensé qu'à jour dit
il avait un en^gement à remplir, et qu'il
fallait songer a se mettre en mesure. Cette
pensée était trop peu poétique pour Nodier :
elle ne l'occupa point. L'échéaiice pourtant
arriva.
On se présenta pour cette lettre de
change pendant l'absence de Nodier. En
rentrant, sa -dame lui parla de la visite
ou'elle avait reçue ; pour rassurer M"* No-
aier, son mari lui donna pour défaite que
cette lettre de change était payable chez
Laffitte, quoique rien ne l'indiquât, et il
n'y donna plus de suite. Mais n'avant pas
été payée a présentation, cette lettre de
change fut protestée, et vin^t-quatre
heures après, un délégué dhuissier se
S résentait à l'Arsenal. C'est alors eue
["* Nodier expliqua que la somme récla-
mée était pavable à la Caisse Laffitte, et
obtintdu dél^ué d'huissier, contre l'usage,
qu'il s'y présenterait. La caisse Liffitte ne
trouva" aucune écriture relative à cette
lettre ; mais les commis pensèrent que ce
pouvait être une affaire particulière entre
le littérateur et le banquier, et renvoyèrent
à M. Laffitte lui-même. Cet homme,
auquel tous les partis n'ont pas prodigué
l'épithète de bon, fut pourtant assez géné-
reux pour acquitter la lettre de change de
Nodier, dont il n'avait point entendu pan
1er. Ce procédé lui valut vraisemblablement
une visite de la part de Nodier, ou bien un
billet spirituellement tourné ; mais ce qu'il
y a de plus positif, c'est que la somme fut
remboursée par la dédicace des « Souve-
nirs, Episodes et Portraits pour servir à
l'Histoire de la Révolution et de l'Empire.»
{Paris, i831, 2 vol. in-8.) Le désir de
puiser à la cassette du nouveau souverain
avait humanisé le vieux royaliste, et par
quelques publications auasi républicaines,
et dans le nombre celie-ci, il se rallia au
parti de la meilleure des Républiques et à
ses hommes.
Que prouvent ces anecdotes contre No-
dier ? Qu'il fut un faux bonhomme, et que
du sacerdoce littéraire il en fit un métier ;
il eût pu faire beaucoup pour la postérité,
mais le présent le préoccupait davantage.
On peut lui appliquer cette devise :
Tout pour et par l'argent.
4- NODON (Ernest de) [Em. Dréollb].
Des articles dans la « Patrie ».
4- NOËL (Fr.-Jos..)» [Jacques-André
Jacquelin].
Manuel biographique, ou Dictionnaire
historique abrège des grands hommes.
Paris, Roret, 1825, 2 part, in-18.
NOËL ou NOUEL (Ed.). Voy. Noubl.
NOELC (Petrus), ps. Voy. Bedbau de
Saint-Sulpice. (Un)
H- NOGARET (Louis de), cardinal de la
Valette, général aes armées du roi, etc.
Voy. U,. 684 d.
-t- NOGARET (Albert) [Oscar de Poli].
Des articles dans le journal la a Patrie».
-h NOIR (Louis) [SalmonI.
Des romans, des articles de journaux.
6. d'HeiUy, p. S43.
-h NOIR (Victor) [Salmon].
Fondateur do « Pilori » , jonmal qui ptnissait im •
primé en entier en ronge (G. d'HeiUy, p. 243).
NOISETTE fL.), Cultivateur, botaniste
et pépiniériste a Paris, aut. sup,
1. Le Jardin fruitier, contenant l'his-
toire, la description et la culture des ar-
bres fruitiers, des fraisiers et des meil-
leures espèces de vig^ies oui se cultivent
en Europe; des principes élémentaires sur
la manière d'élever les arbres, sur la greffe,
la plantation, la taille, et tout ce qui a
rapport à la conduite d'un jardin fruitier.
Par — ..., rédigé, d'après ses notes, par
L.-A. GAunsa, D. M. Paris, AudoL 4813-
21, in-4.
Cet outrage a été publié en quinze lÎTraisons, cha-
cune de 6 planches. Le prix de lousrriplion pour chaque
linaiion était : flg. noires, 2 fr. 50 c, et flg. co-
lor.. 12 fr.
— Le même. Sec. édition, considéra-
blement augmentée et ornée de figures de
tous les bons fruits connus, grav& sur de
nouveaux dessins faits d'après nature, par
P. Bessa. Paris, Audot, 1832 et années
suiv., in-8, avec fig.
iser
NOISTEL
NORE
iStt
GcOe geeonde éditioo a para diviiéa en deox pu^»
Uei. dont la première a ponr objet lea principes de
Jardinage et les instruments aratoires : la seconde com-
prend les fleurs. Celle édition a été publiée en trente
Unaisons. ehacane de 6 planches. Prix de chacane ;
5 francs.
II. Manuel complet du jardinier-maraî-
cher, pépiniériste, botaniste, fleuriste et
paysagiste (rédigé par M. Pierre Boitard,
naturaliste). Paris, Rousselon, 18ifô-27,
4 vol. ia-8, avec un grand nombre de
rlanches. >- Supplément. Paris, le même,
828, in-8.
GeUe édition a été reproduite en 4833 et années
inivanles, comme une seconde édition, distribuée en
trente linaisons. au prix de 75 c. ciiacnne.
ni. Manuel du jardinier des primeurs,
ou TArt de forcer les plantes à donner
leurs fruits ou leurs fleurs dans toutes les
saisons. Paris, Roret, 1832, in-18, iig.
Ce volume, publié sons les noms de MU. Noisette
et Boitard, est de ce dernier toot seul.
M. Noisette a ponrUnt rédigé quelques catalognes
des arbustes et des fleors cultiTés dans son jardin, et
a fourni des notes et des articles pour le c Bon Jardi-
nier >, depuis 4817, et pour le « Dictionnaire d'agri-
culture pratique », publié en 4827, par U. le comte
François de Neurchlitean.
+ NOISŒL (la marquise de) [M^'* Pel-
laphatI.
La Marquise aura mauvais temps. Paris,
1856, 3 vol. in-8.
Nous lisons à propos de cet ouvrage dans le c Dic-
tionnaire des anonymes t de M. de Manne, 3* édit.
no 9U4 : « Madame PelUprat, fille de M. Amable
Leroy, imprimeur k Lyon, et mère de M. de Brigode.
n'était pas sans esprit et sans lecture, mais elle i^ou-
tait volontiers aux siens celui des autres ».
NOISSOD, anagr. [E.-A. Dossion].
Epttre au poëte-cordonnier (M. Fran-
çois). Paris, Aubry, 1808, in-8 de 8 pag.
+ NOLDRAN (Benedict) [Luo-Pierre
Riche, dit Gardon, connu sous le nom de
Riche^jardon].
I. Manifestation catholique et rationa-
lisme chrétien. Entretien entre un évêque
et un curé sur Tattitude de l'Episcopat en-
vers la société et le pouvoir.... Paris,
1847, in-16, 360 p.
II. Les Conservateurs et les Réformistes.
Essai sur la doctrine politique que réclame
le régime de la liberté. Paris, 1848,
in-8.
-hNOLÉ (Pierre) [Léon Bigot, avocat et
ancien avoué à Paris].
Réfutation de « Force et Matière. »
Le Matérialisme contemporain. Lettre à
M. Francisque Sarcey, par — . Paris, Le-
merre, 1868, in-8.
-h- NOUN [G. T. Villbnave].
Résumé fait au tribunal de ropl
iiniOD
publique contre Carrier et ses complices.
An m (6 décembre 1794), mSy 8 p.
-f- NOLL [Octave Lacboix].
Des articles dans l'ancien « Gaulois s.
NULLES (le sieur de), jw. [Fnin^is
d'Andréa, gentilhomme provençal].
Discours des bons gouverneurs, tableau
du gouvernement de Louis de Valois,
comte d'AIais. Paris, 1645, in-8.
-h NOLLET (Jules) [Fabert].
Histoire de N. Ch Oudinot, par—.
Bar-le-Duc et Paris, 18S0, in-8. G. M.
NOMOPHILE, aut. dég, [. Nomo-
phile Du NouY, aut. de plusieurs articles
dans la « Revue numismatique »].
NOMOPHILE MARCHOIS (le) (1), /».
[Parooulx du Prat].
Amas chrétien, ou Extrait de la poésie
de Virgile accommodé au Vieil et Nouveau
Testament, et reproduit en deux livres par
Proba Falconia, femme d*Adelphus Romain,
mis en vers françois par — . Lyon. Jean
d'OgtroUeSy 1557, in-8 de 69 pag.
-|- Note manuscrite de l'abbé de Saint-Léger sur Da
Verdier. t. m. p. i72.
4* L'abbé GÏ^uJet n'arait pu découTrir le nom d«
fauteur caché soas ce masque. Vegfies c BiMiotbèqie
ftancoise », tom. VI, p. 330 et 331. A. A. B-r.
NORBERT (le P.), jw. [Pierre ParisotI.
Voy. PLATEL (l'abbé C.-P.).
NORDVILLE (M. de), ps. [Philippe Dr
MoucuBT, avocat au Parlement de Paris].
Remarques sur les douaires, ou Aliments
accordés aux veuves ; sur quelques diffé-
rences entre les douaires parisien et nor-
mand, 1766, in-12.
V. le « Catalogue des Avocau > (178^). Imm D.
page 83. A. A. B— r.
NORE (Alfred de), pseud. [le marquis
Adolphe ae Chbsnel].
I. Les Animaux raisonnent. Examen
philosophique de leur organisation, de leur$
mœurs et des faits les plus intéressants de
leur histoire. Paris, Delahaye, 1845, in-8.
II. Le Livre des jeunes personnes, ou
Tableau moral de U Vie aune femme,
comme fille, sœur, épouse et mère. Pa-
ris, le même^ 1845, in-12.
ni. Coutumes, mythes et traditions des
provinces de France. Lyon et Paris, Periise
1846, in-8.
■4-Voy.n, 259fl;n, 486/-.
(4) NmopMU, Ymi des lois; jrorcAois, né diw
UMarobe.
i%9
NOBBW
NORMANDIN
1270
NOREW (M™ la baronne Amélie de),
pseudonyme [Alexis Eymery].
I. Laure et Maurice, ou le Petit Tableau
de famille. Paris, Désirée Eymery, 1840,
in- 18, avec 4 grav.
II. La Vertu en exemple, nouveaux Con-
tes moraux ; par M. le comte P. de Ségnr
et M"* la baronne de NoreW. Paris, la
même, 1848, in-12, avec un frontispice et
3 grav. — 2* édition. Paris et Limoges,
Martial Ardant, 1846, in-12.
m. L'Orpheline, ou Bonté d'une grand'-
mère. Paris et Limogeê,Ardant,\Si\ in-32.
IV Album artistique, ou les Récréations
de Victor Adam, avec texte instructif et
amusant, par — . Paris, Fayé, sans date
(ia48), in-16.
V. Album de lecture. 1849, in-16.
NORGIAT (A.), anagramme [Alexis Ro-
GNiAT, neveu du général du génie de ce
nom].
L'Italie conquise, ou Napoléon au champ
de Marengo. Poëme en Xul chants. Paris^
Delaunay, 1837, 2 vol. in-18.
-h NORIAC (Jules) [C. A. Jules Cairon,
né à Limoges en 1827J.
I. Le 101' régiment, physiologie mili-
taire 1860, in-12.
II. La Bêtise humaine, 1861, in-12.
m. Les Gens de Paris, Paris, 1867,
in-12.
IV. Le Grain de sable. Paris, librairie
noutc/Ze, 1861, in-18. 330 p.
M. Vapereao, dans son « Annuaire », 1869, p. 71 ,
parle arec éloge de ce roman.
V. Sur le rail. 1862, in-12.
VI. La Dame à la plume noire. Paris,
1861, in-12; sec. édit., 1862.
VIL Mémoires d'un baiser. Paris, 1863,
in-12.
VIII. Mademoiselle Poucet, roman pari-
sien. Paris, 1855, in-12.
ÏX. Le Journal du flâneur. Paris, 1865,
in-12.
-f- NORMAND (Henri) [Bapaume].
Des articles dans le a Tmtamarre n.
-i- NORMAND (Un) [Marie aîné].
Le chant du loisir, ou temps perdu
d' — . Paris, 1830, in-8.
Une seconde édition, pins complète, a para en 183S
sons le titre de : c Us Coups 4e brosse, chansons po-
litiqnes, contes et pièces légères », in-8.
Note manuscrite.
NORMAND (Un), auteur déguisé [h mAT-
nuis Ph. de Chennevière].
Historiettes ba^uenaudieres. Aix,Aubi7i,
et les libr, de la Normandie, 1845, in-8 de
156 pages.
Voy. Jean db Fâlaisi, D, 381.
-f- NORMAND (Un) [Frédéric Dollé].
Lettre à M. Persil. Paris, 1834, in-8,
datée de Thorigny, 20 janvier 1834.
-h NORMAND DBVKNU PARISIEN (Un)
[Léon Thikssé «t Baudouin, frère de d'Au-
Lettres normandes, ou Petite Chronique
de Paris, morale, politique et littéraire,
adressée par — . Paris, Foulon, 1817, in-8.
NORMANDIE (Charles-Louis, duc de),
pseudonyme.
Doctrine céleste, ou l'Evangile de N. S.
Jésus-Christ dans toute sa pureté primi-
tive. Genève, 1839, in-12.
Ce livre doit être de l'un des partisans de l'impos-
teur Naûndorff (Voy. l'article Louis-Charles de France,
s'étant dit le fils de Louis XVl). .
NORMANDIE (le duc de), pseudon. qui a
été pris par les deux derniers imposteurs
gui se sont dits 6ls de Louis XVI : Charles-
uiilaume Nailndorff, horloger allemand,
et Claude Perrin (et non Henri Hébert,
comme nous Ta vous dit t. 111, col. 886,
d'après M. Gisquet), fils de Jean Perrin,
boucher, à Lagnieu (Ain), et de Marie Me-
rci, son épouse, né a Lagnieu, le 7 sep-
tembre 1786, et qui a pris divers noms, en-
tre autres celui de baron deRichemont (1).
Voy. Louis-Ceiarles de France.
NORMANDIN frères, coiffeurs à Paris,
auteurs supposés, [J.-S.-E. Julia].
Manuel du coiffeur et du perruquier,
contenant l'histoire naturelle, chimique et
médicale des cheveux, suivie de la toilette
de la tête, par MM. Normaudin frères,
coiffeurs, auteurs de « l'Art du coiffeur
vengé » [Ouvrage composé par J.-S.-E.
JuliaJ. Paris, rue Vivienne, n® 2 6m, Pon^
thieu, 1827, in-12, avec une pL
Dans la préface de cet ouvrai il est dit que les ou-
vrages de M. Bory de Saint- Vincent et ceux du chimiste
Jolîa ont été mis fortement i contribution. Considérer
ce dernier comme Tauteur de ce livre, qui se recom-
mande par une érudition peu ordinaire chez les coif-
feurs, nous paraît au moins raisonnable. (< France lit-
téraire >).
L'opuscule rappelé sur le frontispice de ce volume
est intitulé c l'Art du coiffeur vengé, on Réflei^ions de
Henri Normandin. relatives k l'art qu'il exerce* snr
son utilité, ses agréments, etc. ; précédées de la c No-
tice sur les perruques pylogënes, extraite des Annales
de l'Industrie nationale et étrangère». Paris, Bache-
(1) Nous donnerons à la fin de notre tome m de
nouveaux renseignements authentiques, comme la meil-
leure réponse à un article contre nous, qui a paru dans
'.e journal c l'Inflexible »t n» i9 et 20, article signé
l'abbé De la Chapelle, l'une des mille et une dupes du
sieur Glande Perrin.
-f'Quérard n'a pas donné les fenieignemenls annon-
•ds dan» cette note.
1271
NORVAIRB
NOTAIRE
1272
lier, 4824, iii-8 de 80 pag. — Noos ne penionB pu
qne inWà en soit l'antenr.
NORVAffiE(AiméG...de),nomfliréwa///
[Aimé Grimaud de Norvaire].
Poésies diverses, suivies du Paganisme
vaincu. Paris, 1846, in-12.
On trooTe dans ce volnme c Henriqnex, on le Cacique
d'Haïti t, trag. en 5 act. et en vers.
H- NORVÉGIEN DE LA VIEILLE-RO-
CHE (Un) [P.-André Heiberg].
Lettres d* — , ou examen des change-
ments qui menacent la Constitution du
royaume de Norvège. Paris, 1822, in-8.
NORVINS (de), nom abrév. [Jacques-
MaRQUET de MoNTBRETOiy db].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », à Norvins.
-^ NOSIAM (L. G.) [Grandmaison].
La gouvernante, comédie en un acte
et en prose, par — . Bruxelles, 1866, in-12,
52 p.
NOSTRADAMUS (Michel), astrologue.
Imitations de ses prophéties, publiées sotts
son nofn,
-f- I. Prophéties ou révélation merveil-
leuse des quatre saisons de Tan et appari-
tion des grands et terribles signes, cornet-
tes, estoiles et tremblement de terre qui
pourront advenir depuis Tan présent jus-
qu'en Tan de grande mortalité, 15(J8,
par — . Lyon, Michel Jove, 1567, in-8,
Le style de cet opuscule ne ressemble en rien à celui
de Nostradamus ; peut-être est-ce celui de son fils (« Ma-
nuel du Libr. >).
II. Recueil des révélations et prophéties
merveilleuses de saincte Brigide, sainct
Cirile et plusieurs autres saincts et religieux
personnages, par Nostre-Dame le jeune.
Venise, 1575, in-12.
-h Volume très-rare, mais réimprimé plusieurs fois.
n est en prose et par conséquent très-différent des
c Centuries » de Nostradamus.
III. Les Véritables prophéties de mailre
Michel NostradamuSj pour dix années.
Dinan, Huart, 1816, in*8 de 16 pages.
IV. Les Véritables prophéties de Michel
Nostradamus. en concordance avec les
événements de la Révolution, pendant les
années 1789 et 1790 et suivantes, et jus-
ques et y compris le retour de S. M. Louis
XVm. Par L. P. (L. Pissot). Paris,Lesnè,
1816, 2 vol. in-12, fig.
Nouveaux et vrais pronostics de Michel
Nostradamus. calculés et supputés très-
exactement d'après les observations des
anciens, à commencer en l'année 1817
jusqu'à l'année 1821 inclusivement, avec
d I l'ouverture de son tombeau et un abrégé
de sa vie. Avignon, Chaillot, 1817, in-8 de
16 pages.
VI. Prophéties nouvelles et universelles
de Michel Nostradamus, pour les années
1817àl820. Bordeaux, Lawallejeune, 1817.
in-12 de 12 pages.
Vn. Prophéties curieuse de Michel Nos-
tradamus, trouvées dans sa tombe, au mo-
ment de l'ouverture, dans l'élise des Cor-
deliers de Salon, pour 1832 à 1839. Tou-
louse, Béniehet, 1832, in-8 de 8 pages.
VII. Prophéties curieuses de Michel Nos-
tradamus, pour huit ans, depuis l'anniV
1835 jusou à l'année 1842 indusiveroent.
Clermont-Ferrand, de rimpr.de Veyss€t,i 835,
in-12 de 36 pages.
IX. Le Petit Liégeois de Michel Nostra-
tradamuspour l'année 1849. Xlle année.
Paris, Pagnerre, 1848, in-24.
nommait Mathies Ldens-
L'utrologne liéfeois se
beif.
IX. Le Bonheur public, prophétie de
Michel Nostradamus, translatée et mise en
lumière par Girault de Saint-Fargeau. Pa-
ris, de Vtmpr, de Poussielgue, 1818, in-fol.
de 4 pages.
XI. Le Prophète français, par — . Alma-
nach journalier pour 1850, ou le Vo\ii-
geur autour du monde. Paris. Pagnerrt^
1849, in-24.
-4- XI. Les grandes prophéties du grand
Nostradamus sur le grand salon de pein-
ture de l'an de grâce 1787 (par J.-B. Pu-
joulx). A Salon enProvenceiParis), 1787,
in.8, 44 p.
Une gravure à l'eau-forte représoite Nostradamus
dictant ses prophéties à l'auteur.
On trouve dans la « Littérature française cootempo-
raine », tom. V, p. 535. l'indication d'un ceruia
nombre de prophéties publiées sous le nom de Ne»-
tradamus.
Enfin M. Eugène Bareste, après avoir publié an to-
lume intitulé f Nostradamus » {Pari*, MaUUt, 1840.
in-i3, avec un portrait), a fondé dans la même année
un f Almanach prophétique », dont le succès s'est
soutenu par suite d'un engouement ridicule pcnrlfs
prophéties de toutes sortes.
-\- Consulter sur les prophéties attribuées i Nostra-
damus, Adelung, c Hist. de la folie humaine » (en alle-
mand), t. VII, p. 105-464 : Ch. Ntsard. « les LÎTrci
populaires », t. I. p. 158; une notice de M. Paai
Arbaud. dans le « Bulletin dn Bibliophihi ■. 1857.
p. 179. etc.
NOTAIRE (Un), auteur déguisé [Emile
Maillard, d'Angers, notaire à Ancenis].
Réformes à apportera l'institution nota-
riale. Angers, Cosnier et Lackèse, 1846,
in-8.
Le même auteur a fait des articles poar le fenilktia
dn c Journal de Maine-et-Loire ». F. Ga.
4273
NOTAIRES
NOVICE
i274
des]
-4- NOTAIRES DE VADÉ (Un
[Amédée Rolland et Jean Duboys].
Signe d'argent, vaudeville en trois actes,
imprimé dans la première édition du
« Théâtre de la rue de la Santé » ; réim-
primé avec le nom des auteurs dans la se-
conde édition (i).
LModication originale portait: c en collaboration
avec Foamiqnet ». Ce n'était pas exact. Fonmiqueton
Toumiqoet ne tni poor rien dans la pièce. Obsenrons
que ce nom désigne M. Lemercier de NenTille, aateor
d'une revue de fin d'année, pnbliée dans le < Figaro »,
sons le titre : « Les Tonmiqnets », et ensuite impri-
mée à part.
-+- NOTHING (Marcus) [Maurice Drey-
fus].
Les Comédiens et la Légion d'honneur.
Paris, Dentu, 1863, in-8.
-i- NOTTÉ DE VAUPLEUX (L.) [Louis
MlBROSLAWSKi].
La tache de Caîh. Paris, Souverain,
18ii. 2 vol. in-8.
Reproduit pins tard sons le litre de Boleslas.
NOUEL (Ed.], pseudon, [Edmond De
Man?îe, employé au département des im-
primés à la fiibliothèque nationale].
I. La Femme de chambre, ou Luxe et
détresse, vaudeville en un acte (et en
prose). Paris, Barba. 1831, in-8.
II. Un dimanche à Londres, ou Vive la
France ! Esquisse vaudeville en un acte (et
en prose]. Paris, Malaisie, 1831, in-8.
M. de Manne a fait représenter sons le mftme pseu-
donyme un troisième vaudeTille, « le Mouchoir bleu » ,
qui n'a pas été imprimé.
NOUGARET (Charlotte-Éléonore), âgée
de six ans, aut.supp. [P.-J.-B. Nougarkt].
L'Hommage de l'enfance, adressé au roi
et à la reine. Paris y les march, de nouv.j
1774, in-8.
NOUVEAU CONVERTI (Un), auteur dé-
guisé.
Réponse d'— à la Lettre d'un réfugié.
Paris, Etienne Noël, 1689, in-12.
Attribné faussement à Pélisson.
NOUVEAU THÉOPHILE (le), apocr. [De
La Charnays, gentilhomme nivemois].
Les Vers satyriques et énigmatiques du
— . Paris, Hulpeau, 1626, in-12.
Ce Tolume n'est antre chose que le livre intitulé :
Ouvrage poétique du sieur de La Chamayi, gentU"
homme nivemoit. Parii, Hulpeau, 4626. L'impri-
meur, ne le tendant pas, a fait tout simplement effacer
(4 ) -^ Ce c Théâtre » , formé de pièces d'un genre sin<
gulier, a paru avec la date m.dccc.lxiv ; Partout et
nulle part (Belgique), 2 volumes petit in-8, tirés i
460 exempl.La seconde édition, augmentée, porte sur le
titre : Batignollet, ii.dccg.lxiv-m.i)ccc.lxvi.
du titre les mots imprimés ici en italique, et il y a
substitué les autres : puis il a arraché les huit pre-
miers feuillets, contenant l'épttre dédicatoire avec l'a-
vertissement. Théophile Viaod étant mort en 4626,
Hulpeau crut attirer les chalands eu donnant son livre
pour du fl Nouveau Théophile » («Magasin encyclopé-
dique », 3« année (4797), t. 3, p. 248).
A. A. B— r.
4- NOUVEL ARGUS (Un) [le marquis
DE LuCHET].
Paris en miniature d'après les dessins
d' — . Londres, 1784, in-12.
-f- NOUVEL ATTICUS (Le) [de Chadma-
reys].
I. Epitre à un patriote habitant des
Champs-Elysées. 5. /. n. d., in-4, 4i).
II. Lettre du — à un ami patriote.
26 avril 1792. 5. /.,in4, 4 p.
III. Fragments d'nne lettre à M. d*Au-
busson. Août, 1791, in-8, 3 p.
IV. Ode à la Discorde. 5. h n. d., in-^,
8p.
NOVALIS,jwcfidon. [Frédéric-Louis de
Hardbnbehg littérateur allemand , qu'il
ne faut pas confondre avec le ministre
d'Etat de Prusse; né le 2 mai 1772, mort
le 25 mars 1801].
Schriften, herausgegeben von Ludwig
Tieck und F. Schlegel. Paris, Locquin,
GebrUdér Téiot, etc., 1837, in-8.
Premier volume d'une « Bibliothek deutacher Glas-
siker».
— Dieselben. Paris, Baudry, 1841 ,
in-8.
L'édition originale est de Berlin. 4802, S vol.
in-8. Une 5* édition a été publiée dans la même
ville, chez Reimer, en 4832, 4 vol. gr. in-42.
-|- Le nom de Novalis était celui d'une terre appar-
tenant à sa famille. Poète des rêveurs et des Ames ten-
dres, ses ouvrages obtinrent le même genre de succès
que les t Méditations » de Lamartine, et une certaine
indécision dans ses théories servit à lui concilier des
suffrages bien divers. Consulter d'ailleurs c De l'Alle-
magne», par M»" de Staél. les « Mélanges catholi-
ques » extraits de « l'Avenir », par M. de Montalem-
bert ; « l'Histoire de la philosophie allemande » par
M. Wilm ; nn article de M. Anatole de Gallier, dans
la c Biographie générale », tom. XXXVm, col. 334-336.
NOVICE (Un), /w.[SÉLis].
Lettres écrites de la Trappe, par — ;
mises au jour par M****, avec cette épi-
graphe : « C'est renoncer à sa qualité
d'homme, aux droits de l'humanité, à ses
devoirs». (J.-J. Rousseau.) Paris, Garnery,
l'an I de la République (1790), -in-12 de
130 pag.
n Cint voir dans l'ouvrage même (oh règne l'intérêt
le plus touchant, le plus vif, et qui contient d'ailleurs
des recherches curieuses sur la maison de la Trap-
pe) par quels degrés le novice arriye à une ferveur ex-
trême, qui dégénère en une espèce de délire, pois s'é-
teint entièrement, sans cependant que la véritable piété
1275
N. P. B.
NUS-FOLLET
4276
en sonilire. Les perplexités de ce Jeime honme. à qui
les décrets de la raison étaient chers, ponr qui les
principes de sa religion étaient sacrés, finissent par on
sage retour, qn'indiqne sa dernière lettre.
Pei.AflUh., 1180, 11 sept.
-f- N. P. B. [Pilloust].
Le Cercueil des amants, où est uniformé-
ment dépeint le triomphe cruel de TAmour.
Paris (s. d.), petit in-12.
Le privilège est daté de 1611. Livre nre, mais qne
M. P. L. (PanI Lacroix) qualifie f d'incroyable et labo-
rieux entassement de sottises ». (« Bulletin du biblio-
phile ». 1860. p. 1168).
+ N. P. P. D. L. [Nicolas Poisson,
prêtre de TOratoire].
Traité de mécanioue composé par
M. Descartes, de plus TAbrégé de la mu-
sique du même auteur, mis en françois
avec les éclaircissements nécessaires par — .
Paris, Ângot, 1668, in-4.
+ N. R. (le sieur)« Champenois [N.Ro-
zahdI.
LTtalie vengée de son tyran par les
armes des bons François. Paris, Mamier,
1649, in-4.
+ N. R. C. [Nicolafr-René Camus-Daras].
Tableau des malheurs du peuple juif,
depuis sa sortie d'Egypte jusqu'à la prise
de Jérusalem par Titus , inclusivement,
suivi de quelques vers, par—. Paris, imp,
de Celloi, 1808, in-8.
4- N. R. P. [Nicolas Regnault, Pro-
vençal].
Discours véritable des guerres et trou-
bles advenus en Provence l'an 1S62,
par — . Lyon, 1564, in-8. V. T.
4- N. R. P. [Nicolas Rapin].
Les Plaisirs de la vie du gentilhomme
champestre. Paris, 1583, in-12.
Souvent réimprimé. Voy. c France litt.», t XI,
p. 665.
+ N. R.P. [N.R. Potin].
Supplément aux Recherches historiques
sur la ville de Goumay. Goufnay, veuve
Fo//ope. 1866, in-8.
N. S. G. P*****, aut. dég. [N.-S. Guil-
lon-PastblI.
Promenade savante des Tuileries, ou No-
tice historique et critique des monuments
du jardin des Tuileries, dans laquelle sont
relatées les erreurs commises dans les
f précédentes descriptions. Paris, an VU
1799), in-8.
4- N. S.R. [Nicolas SoKET, Rémois.]
L'Election divine de saint Nicolas à 1 ar-
chevêché de Myre. Reims, Constant, 1624,
petit in-12.
Prodnctkm dramatique en pnee. Voir le caialogae
Soleinne, n* 9U.
-f- N...TPe chevalier A. db) [dbNiec-
lant].
Le Mariage d'Aglaé, comédie en un acte
et en prose, par M. — . Paris, 1788,
in-8.
H- N. T
Tenneur].
Q. L. [Jacqnes-Âlexis Le
par — . Parts, J. Dedin, 1640, in-4.
NUCERIN (J.), ps. pean Gilles, appelé
ordinairement Nucenn, parce qu'il était
né dans la petite ville de Noyers en Aoxois].
Proverbes communs et belles senteoces
r>ur familièrement parler latin et françois
tous propos, composés par — (traduits
en vers latins). Lvon, Rigauêy 1556, in-16:
Paris, Mesnier^ 1602, in-12.
L'orignal ftancais de Jean de La Veprie a été is-
primé avec le latin dès 1519, à Paris. Hubert de Sa-
anne (Siitscnesiie) a donné une édition aafncntée de
ce recueil eo 1558, in-8. A. A. B~r.
-H Voir dans le « Manuel du libnire > de lea(s dé-
tails an siget des nombreuses éditions lalÎMS des • Pro-
Terbia communia » et de leurs tradnctieos ftanc&ses.
4- n existe d'antres éditions. Parié, t. ê., Bmten,
163S, petit in-8.
-H Voir la t BibUothèqne paremioloKiqae a de M. G.
Dupleasis, 1847. ln-8.
NUGENT (le comte Ch. de), fiom ahrév.
[de Nugent de Rothe, maître des re-
quêtes].
Pour la liste de ses ouvrages, vo}'ez la
c France littéraire >, à Nugemt.
H- NUITTER, anagr. [Ch. Louis-Étienne
TauiNET, né à Paris en 1828].
Le f Catalogue général » de M. Otto Loreu indique
dix-sept pièces de théâtre oompoeées par ce unde-
TlUiste.
NUMA ARMAND (J.), oui. dég. [Ar-
mand JautardI.
L Avec M. Âlbéric Second : la Peur du
mal, comédie en un acte, mêlée de cou-
Slets. Théâtre de F Ambigu-Comique, le
1 mars 1842. Paris, Beck, 1842, in-8.
Faisant partie de U v Mosiiqne, recacil de pièca
nouvelles ».
L. Avec M.Max Revel [Max Revellièrel:
les Petits Mystères du jardin Mabille dé-
voilés. Paris, rue d^Enghien. n"" 10, 1844,
in-32.
NUS-FOLLET^ atU. dég. [Eug. Ncset
Aug. FOLLETJ.
L L'Adultère, drame en trois actes. Re-
présenté sur le théâtre SaintrMaroel, le
21 septembre 1839. Paris, Gallei] 1839,
in-8.
Faisant partie de < I^uris dnmati^M ».
1277
N. V.
NYVBRD
1278
H. Avec M. Gh. Desnoyers : Jacques le
Corsaire, drame en cinq actes. (Théàtrede
la Gaité, le 4 mai 1844). Paris, Marchant,
i844,in-8.
Fainnt partie da c Maguin théâtral >. .
11. Eagène Niu est aateor de qnekniea autres pièœs
et de <|iielqiies autres écrits qu'il a si^poés Eug. Nus.
Voir le « Gotalogue giuéral Jt de M. Otto Lorenz.
t. m, p. 599.
-+- N. V. [Nie. Venbtfe].
Traité du scorbut, par — . La Rochelle,
de Gauy, 1671, in-12.
-4- N. V. R. [RoTEitl.
Chant national. Via l'bouquet. Détails
secrets. Suite et grands effets. Paris,
1815, in-8.
N. V. R*** [Royer].
Prières du Champ de Mai. — Sainte-
Trinité. Paris, 1813, in-8.
-4-NYVERD (Guillaume), imprimeur.
La Croniqae des Luthériens. Paris,
s.d., 1585,m-.8de20fts.
La dédicace est signée Guil. Nyrerd.
C'est, sous an autre titre, le « Blason des Héréti-
ques » de P. Grisgoire, STec quelques légers change-
ments. G, M.
Voir les f Œuvres de Gringoire, édition par MM. Ch.
d'Héricault et A. de Mootaiglon. Paris, Jannet, 4858.
1. 1 (et unique), p. S9i.
0
0..
-f- 0. [AugerI.
Des articles dans la « Décade philoso-
phique », 1794-1807.
-+- 0. [Christophe Opoix].
La Jardinière de Yincennes, comédie-
vaudeville en trois actes. Provins, 1831,
in-8.
Voy. 0....
-+- 0. (M" Caroline) [M*" Juste Daniel
Olivier].
Le Drapeau rouge, par —. Lausanne,
1833, in4.
Imprimé à la saite de « rÉvoeation ». par M. Juste
Olivier.
-{-0. [Ernest Grégoire].
Voy. E. G., I, col. 1213, a.
-h 0. [Souillard].
Des Correspondances parisiennes insé-
rées dans le journal le « mrd ».
+ 0. (Philippe d') [Alphonse DuchesneI.
Une Cnronique des eaux insérée dans Te
« Figaro » en 1865<
rier
Q*** [Oppenheim, ancien manufactu-
L Art de fabriquer la poterie façon an-
glaise, par —, revu pour la partie chimi-
aue par M. Bouillon-la-Grange. Paris,
Debray, 1807, in-12.
-h 0*** (Armand) [Armand Overnat].
Voy.I, 199, rf.
— 0*** (Charles) [le comte Charles-Denis
William O^Kelly].
Paroles d'un voyageur. Paris, 1835, in-8.
Dans un autre ouvrage l'auteur se dit t enfont de
la mer, naturalisé Irlandais-Français ». Voir la c France
littéraire ji.
-f 0.... (M.) [Christophe OpoixJ.
l. Les Eaux minérales de Provins, co-
médie en un acte. Provins, 1824^ in-8.
IL Siège de Provins par Henri IV, pièce
de théâtre en un acte, par M. —, pour
faire suite à «c l'Histoire et Description de
Provins », du même auteur. Provins, 1824,
in-8.
1279
0....
OBSERVATEUR FRANÇOIS 1280
-h 0.... (comte d') [Arsène Houssatk].
Le Jeu de la vie et le jeu de Vamour. Pu-
bliéen 1866 par la « Revuedu XIX* siècle. »
Reprodnction textuelle de la « Gooronne de Bleuets »
{Parti, H. Souverain, 4836, in-S). moins la Ti-
gnetle et U MifralUé de Théophile Gantier.
+ 0.... fAnnibal) [Oliyibb, né à Seez
(Orne) vers le commencement de ce siècle,
avocat et littérateur à Paris].
I. Nouvelle Traite des blancs, ou Essai
sur un gouvernement ilotocratique. Paris,
les libraires du PtUaisRayal, 1826, 128 p.
in-32.
H. Epitre aux habitants de Seez. Paris,
Poussin, 1830, 24 p. in-8. L. D. L. S.
+ OBERLIN (Marc) [Louis Déprbt].
Des articles dans la « Revue du Nord »,
à Lille.
OBERN (le docteur),/». [Voltaire].
Dieu et les Hommes, œuvre théologique
mais raisonnable, par — ; traduit par
Jacq. Aimon [autre masque de Voltaire].
Berlin, Christ, de Voss, 1769. in-8.
OuTra^e de la composition de Voltaire, qui, snr le
réquisitoire de raTocat-fénéral Séguter, fut condamné
an fen par arrêt du parlement de Paris, en date du
48 aoftt 1770, et condamné par décret de la cour de
Rome da 3 décembre de la même année, avec trois an-
tres OQTrages, réunis sous le titre d'Évangile du jour.
On a souvent confondu cet ouvrage avec un livre de
métaphysique, de Bissons de Valmire, intitulé c Dieu
et l'homme », Amêterdam (TVoyet), i77i, in-iSde
330 pages, et quelques biographes, Uompés par la
ressemblance des titres, ont reproché aux éditeurs des
Œuvres de Vollaire d'avoir compris parmi ses ouvrages
celui de Sissous de Valmire.
L'ouvrage de Voltaire est du mois d'octobre 1760.
On en parle dans les « Mémoires secrets ». à la
date do 3 novembre. — C'est deux ans après que Vol- ,
taire l'eut publié que parut celui de M. Sissous de {
Valmire. L'auteur avait envoyé son ouvrage i Voltaire,
qui lui en accusa réception par une lettre du 27 dé-
cembre 1771 , imprimée dans la Correspondance géné-
rale. Cette lettre est adressée à M. Sissous de Valmyre,
avocat du roi au bailliage de Troyes. Fen M. Ducroisi,
secrétaire rédacteur du Tribunal , en avait une
copie qu'il tenait de M. E.-T. Simon, de Troyes (mort
en 1818), ancien bibliothécaire du Tribnnat. Elle
a depuis été imprimée dans le t. H du f Supplément
an Recueil des Lettres de M. de Voltaire» (1808, SvoL
in-8 et 8 vol. in-13).
OBREGON (Marc d'), ps. [Vincent Es-
pinel].
Relations de —, traduites de l'espagnol
par le sieur d'Audiguier. Paris, J. PetitpaSy
Î618, 4633, in-8.
Livre curieux qui a servi de modèle pour le roman
de V Gil-Blas ».
tQuérard est bien afflrmatif. Voy. l'arti'ie Le Sage.
L'édition originale est de Madrid, 1618 ; il existe
diverses réimpressions. i
4- O'BRENN [Jules Dbnisbt].
Des articles de journaux.
OBSERVATEUR (Un), aut. dég. [D.
Knox].
Lettres écrites par — , sur le démem-
brement de la Pologne. 1793, in^.
OBSERVATEUR (Un).
Voy. J***D., 0,376/:
+ OBSERVATEUR (Un) [l'abbé Saea-
TiEB, de Castres].
Lettre d' — sur Buonaparte et
Louis XVm. Erfurt. 1801, in-8.
Réimprimée dans les c Lettres critiqws, norales
et politiques.... dn même. Erfurt, ISOi, in-lt.
OBSERVATEUR (Un), aui. dég. [Al-
bert].
Des Véritables causes qui ont amené la
ruine de la colonie de Saint-Domingue, et
des moyens certains d'en reprendre pos-
session, et de vivre tranquillement à 1 abri
des nouveaux ouragans politiques; par—,
ami de la paix, de la justice et de la vé-
rité, témoin de tous les événements. Paris,
Dentu, 1814, in-8.
OBSERVATEUR (P), ps. [F.-A. Henry],
L Le Départ d'Emma Première élégie.
A M"* Anaïs. — Les Regrets. Deuxième
élégie. A la même. Troyes, s. <f., in-8 de
4 pages.
II. Elégie à MademoiseUe Troyes, s.
d., in-8 de 4 pag.
UL Epitre à M'" Emilie Kinard (alors
actrice au théâtre de Troyes). Troyes, s.
d., in-8 de 4 pag.
Ces trois opuscules n'ont point été annoncés par h
c Bibliographie de la France ». Us ont été pobûéâ de
1818àl8St.
+ OBSERVATEUR (Un] [Mazade d'A-
VÈ2E].
Une Matinée au Luxemboure, ou Pro-
menade d* — dans ce jardin. Paris, Crû^
pelet, 4830, in-8.
+ OBSERVATEUR (Y) [Charles GrocJ.
Des article de journaux.
OBSERVATEUR BON-SENS (F), pt.
[Jean-Paul MaratI.
Lettres de — à M. de ***, sur la fatale
catastrophe des infortunés Pilastre de
Rozier et Romain, les aéronauteset Taéro»-
tation. Londres, et Paris, Méçuignony 1785^
in-8 de 39 p.
OBSERVATEUR DE LA BfARINE (Uo),
aut. dég. [Forfait].
Lettres d* — . Port», an X (1802), in-8.
-h OBSERVATEUR FRANÇOIS (1)
[Aug.-Pierre Damiens de Gomicourt].
L L'Observateur françois à Amsteraam.
i28i OBSERVATEUR HOLLANDAIS
OCTOGÉNAIRE
1282
tom I (et unique). ilm<^er(fam, 1779, in-i2.
II. L'Observateur françois à Londres.
Partj. 1769-1772, 32 vol. in-12.
OBSERVATEUR HOLLANDOIS (V), ps.
t Jacob-Nicolas Mohbau, historiographe de
''rancel.
I. L Observateur hollandois, ou Lettres
de M. Van *** à M. H***, de La Haye, sur
les affaires présentes. La Haye (Paris),
1735-59, 5 vol. in-12.
Espèce de joarnal poliliqne contre l'AngleteiTe, qui
commença la répatatioD de Moreao comme publiciste.
L'auteur y développe avec talent les intérêts et la si-
taation des di?ert Etats de l'Europe.
Selon quelques Bibliographes et les auteurs de la
« Biographie universelle », ce recueil renferme 47
lettres.
11 existe un Tolume de cet ouvrage qui a été tiré à
part sous le titre de c l'Europe ridicule, on Réflexions
politiques sur la guerre présente ». Cologne, 1757,
in-iS.
II. Mémoires pour servir à l'histoire de
notre temps.
Voy. D. V., 1, 1194, b.
OBSERVATEUR IMPARTIAL (Un), aut.
dég, [A. -S. d'AriNAyI.
Lettres d* — sur les troubles actuels de
la Hollande. (Berne), 1787, in-8.
-f. OBSERVATEUR IMPARTLVL (Un)
[Jean-Tierre-Abel Rémusat].
Le Coup de fouet, ou Revue de tous les
théâtres ae Paris, par—. Paris, 1802, in-8.
Voy. la c France littéraire », XU. 90.
OBSERVATEUR IMPARTLVL (Un), atU.
dég. [P.-Jean-Bapt.-Publicola ChaussardI.
Le Pausanias français. — Salon de 1806.
— Ouvrage dans lequel les principales
productions de l'école actuelle sont clas-
sées, expliquées, analysées, à Taide d'un
commentaire exact, raisonné, et représen-
tées dans une suite de dessins exécutés et
gravés par les plus habiles artistes ; publié
par — . Paris. 1807, m-8.
OBSERVATEUR PHILOSOPHE (Un),
aut. dég, [Billaud-Varenne].
Question du droit des gens : Les répu-
blicains d'Haïti possèdent-ils les conditions
requises pour obtenir la ratification de
leur indépendance? Tome F. Au Port-au-
Prince, 1818 (an XV de l'indépendance),
in-4.
-h OBSERVATEUR PROVINCIAL (Un)
[Gabriel de Moyru].
Lettres d' — insérées dans le « Mercure
de France », en 1812 et 1813.
+ OBSERVATEUR RÉSIDANT SUR LES
LIEUX (Un) [Berquin DuvallonI.
Vues de la colonie espagnole du Missis-
sipi. Paris, an XI, in-8.
II.
OBSERVATRICE (!'), aut. dég. [Bi«Vio-
torine Colun].
Auteur, sous cette oualification, de
quelques articles fournis a la « Mère ins-
titutrice », journal publié par M. Lévi.
-h 0. C. (Madame) [Madame Octave
COTTU].
Le Lépreux de la cité d'Aoste. Nouvelle
édit. revue, corrigée et augmentée par — .
Paris. 1824, in-8.
OCHOA (D.), ps. [Achille Jubinal, au-
teur d'articles dans « le Voleur »].
OCTAVE, auL dég. \}e baron Octave db
Ces-Caupenne, anc. directeur du théâtre
de r Ambigu-Comique].
Avec M. Tyrtée [Tastet] : la Réputation
d'une femme, mélodr. en trois actes et dix
tableaux, tiré des a Contes de l'atelier ».
Représenté sur le théâtre de l'Ambigu-
Comique, le mardi 22 mai 1832. Paris,
Dondey-Dupré, 1832, in-8 de 80 pag.
-h OCTAVIEN, jw.pe chevalier Artaud
DE MoNTOR].
Jérusalem délivrée (du Tasse), traduite
en vers, et dédiée à l'éternelle prospérité
de la France. Paris, Renouard, 1818, 2 v.
in-8.
Une nouvelle édition, publiée en 1836, porte le
nom de l'auteur.
OGTO, ps. p.-B. Dupuis-Delcourt].
I. Avec MM. Palmir [Sautiquetl et Ra-
meau [J.-A.-F. Hutinj : Han dislande,
mélodrame en trois actes et en huit ta-
bleaux, à grand spectacle, tiré de M. Vic-
tor Hugo. Représenté sur le théâtre de
l'Ambigu-Comique, le 25 janvier 1832.
Paris. Barba, 1832, in-8.
II. Avec MM. V. Ratier et Saint-Yves
[E. Déaddé] : Odette, ou la Petite Reine,
chronique-vaudeville du temps de Char-
les VI. Représentée sur le théâtre de l'Am-
bigu-Comique, le 24 avril 1832. Paris,
Leclaire^ 1832, in-8, avec une planche
Hthogr.
OCTOGÉNAIRE (Un), aui. dég. [J. F.
Le FeloreI.
La Vieille muse picarde, recueil des
coupleta chantés dans les festins civils et
mihtaires, à St-Quentin, en réjouissance
du rétablissement de la famille des Bour-
bons sur le trône français. Vers 1816.
Resté manuscrit.
OCTOGÉNAIRE (Un), né en 1776, ps.
[Alexandre Mazas, né beaucoup dIus tard].
Les Trente premières années de Henri Y
le Bien-Aimé, roi de France et de Na-
varre, ci-devant duc de Bordeaux. Récit
fait en 1857, par — contenant un aperçu
41
i283
0. D.
OEXMEUN
1284
des règnes de Louis XVI, Louis XVIII,
Charles X, Louis XIX. Paris, i8d0, iii-8,
de 80 pag. avec un portrait.
0. D , 0*** D***etO.... du C... {la
comtesse), auteur des « Mémoires et Ré-
vélations d'une femme de qualité sur Na-
poléon, Louis XVIII, Charles X et la cour
de Louis-Philippe, pi, [le baron d£ La-
moths-LàngonJ.
1. La Femme du banquier, par — . Pa-
ris, Lachapelle, 1832, 2 vol. in-8.
II. La Duchesse de Fontange; par M~ ***,
auteur des Mémoires d'une femme de qua-
lité. Paris, Ménard, 1833, 2 vol. in-8.
III. Le Comte de Saint-Germain et la
marquise de Pompadour ; par M"* de D***,
auteur des « Mémoires crune femme de
qualité » et de la v Duchesse de Fon-
tange ». Paris, Lecointe et Pougin, e^c,
1834, 2 vol. in-8.
IV. Cagliostro, ou Tlntrigant et le Car-
dinal; par Tauteur des ce Mémoires de
M"* Dubarry et deM"« Duthé ». Paris, La
Chapelle, 1^4, 2 vol. in-8.
V. L'Auditeur au Conseil d'Etat. His-
toire de l'empire. Par —, auteur des a Mé-
moires sur Louis XVIII, le Consulat et
l'Empire », « la Femme du banquier »,
ff la Duchesse de Fontange ». Paris, La
Chapelle, 1834, 2 vol. in-8.
VI. Le Roi et la Grisette; par l'auteur
des Mémoires de M^ Du Barry ». Paris,
La Chapelle, 1836, 2 vol. in-8.
VII. L'Espionne russe, ou la Société pa-
risienne; par—. Paris, La Chapelle, 1838,
2 vol. in-8.
Poar les antres ouvrages cités dans les titres qne
nous venons de donner, voy. les articles Dn Barry, Dn-
thé, Femme de qualité.
-f- 0. D. A. [SAfPW-HYACINTHE].
Lettres écrites de la campagne, par — .
La Haye, Rogissart, 1721, in-8.
-h 0. DE N. (la baronne d') [d'Overs-
GHIE DE NeERYSSCHE].
Les Offices de la piété chrétienne. Re-
cueil de prières dédié à S. A. R. Madame
la princesse Charlotte de Belgique, par
maoame — . Bruxelles, Goemare, 1857,
in-8.
ODIN (le comte Maxime), aut, sup, [Ch.
Nodier].
Smarra, ou les Démons de la nuit, songes
romantiaues. Trad. de l'esclavon du —
i compose en franc, par Ch. Nodier). Paris,
hnthieu, 1821, in-l2.
-»- Réimprimé dans l'édition in-8 des Œuvres de
Nodier.
0. D. M. DE B., aut. dég. [O.D. Mi-
GAUD, de Besancon].
A Némésis, à l'occasion de sa satire à
M. Persil (n"* du 8 Janvier 1832). (En
vers). 20 janvier 1832. Paris, impr. Félix
Locquin, 1832, in-8 de 14 pag.
O'DON-NOR (Andrew), ps. [A. Fo>-
taney] .
Le Parlement anglais en 1835. I. La
Chambre des Communes. U. La Chambre
des Lords.
Impr. dans la c Revne des Deux Monda *, TV sé-
rie, t. m (1835).
ODRY (Charles), célèbre acteur bouffon
du théâtre des Variétés, aut, sup,
Odrr, à l'exemple de Frédéricir-Lenattre, a mis soa
nom à trois pièces, et. comme Ivi, n'a jamais écrit
ponr le théâtre; les anteors qni Tont improfùé vaa-
deviUiste sont MM. Gonrcy et Langlé. On hn a encere
attribué nne part dans < le Comte Odry « . de MM. ^evt-
selin de la Salie Qt Vanderbnch. et dus • la Basde
Joyense ». de MM. Achille Dartois et H. Dapin. n
même titre qne ponr les trois précédentes, per ptaisu-
terie. D'antres écrivains ont fait, de la même E^oo. an
poëte de Ch. Odry. Noos avons sons son dœd:
10 c Trois Mesaéniennes <1 834). qni sont de M. Mooti-
gny ; 2» i la Complainte de Clan Weodei > (1826). qai
est de Marion du Mersan; 3» < les Cornichons ». ooa-
plets. qni sont d'nn des MM. Dartois. Une seole 4«s
qnatre fkcéties attribuées à Odry est véritablemal de
lui : ce sont c les Gendarmes •. poème en dm
chants (1820). et cela de son. propre aven. U n'a. dît-il.
jamais dit antre chose que cette plaisanterie, qui ne à-
gnifle rien ; après sa composition rantenr n brisé si
plume.
+ 0 DU C (la comtesse).
Voy. 0. D.
-t-CEDIPA [Alexandrine Bonaparte].
Quelques pièces de vers imprimées en
Italie.
Voy. Ja « France littéraire », XI, 43.
GENOPION, ps, de Boiyin, sous lequel
ses poésies latines ont été insérées dans le
volume intitulé «Pœtarnm ex Academiâ
Gallicâ...». Parisiis, 1738, in-i2; ^Hagœ
Comilum, 1740, in-8.
+ OEXMELIN (Alexis Olivier) [db
Frontignièab].
Histoire des aventuriers flibustiers qui
se sont signalés dans les Indes, par — ;
avec rétablissement d'une chambre des
comptes dans les Indes, traduite de l'espa-
gnol; nouvelle édition, corrigée et au/;-
mentée du Journal du Voyage à la mer du
Sud, par Raveneau de Lussan, et de l'His-
toire des pirates andois, avec la vie et les
aventures de deux femmes pirates, et un
extrait des lois et des ordonnances con-
cernant la piraterie, traduit de Tanglois
de Charles Johnson. Trévoux, Compaanit.
1744, 4 vol. in-12.
L'ouTrage d'OSxmelm, ou miens d'B»|iaBelia.
iâ85
OFFICIER
OPnCIER D'ARTILLERIE 1286
pwnt ponr la première foii à Amsterdam en 4678,
3 Tol. m-19. Le jonnul de Raveneao parut eo 1689,
iii-12. L'histoire de Jobnsoa ne parut eo français qu'en
1736. in-id. A. A. B— r.
H- OFFICIER (Un) [P. R. Jcribn db La
GRAVliRBl.
Lettre d' — à M. D*****, maréchal de
camp des armées du roi. Blois, (i790), in-8.
Une note maBoseritc de Tabbé Grégoire, indiquée an
Catalogue in-4 de la Bibliothèque inp. (Histoire de
France), bit connaître le nom de l'aotenr.
-f- OFFICIER (Un).
Voy. L. R., n, col. 978 f,
+ OFFICIER (Un) [le général Bdceaud].
Simple document sur l'Afrique ; par — .
Paris, Herhan, 1838, in-8.
OFFICIER (Un), att^ dég. [l'amiral Tcm-
TCHAGOFF, ancien ministre de la marine
russe].
Relation du passage de la Bérézina,
par — , présent a l'affaire, écrite d'abord
en anglais et traduite en français par un
anonyme. i814. in-8. A.-A.-B.-r.
C'est Tnisemblablement une autre édition de celte
traduction qui a paru sous le titre de « Relation im-
partiale du passage de la Bérézina par l'armée fran-
çaise, en 1812, par un témoin ocutoire ». Paris,
Barroiê aîné, 1814, in-8 de 48 pages avec une
carte.
Plus tard l'amiral Tchitchagoff, réfugié en Angle-
terre, a fait perallre dans le < Foreign Quarterly Re-
view «, n* 53, avril 1841, des extraits de ses Mé-
moires, qui ne sont pas bvorables à la Russie. Ces
extraits renferment aussi une relation du passage de la
Bérézina, qui a été critiquée par le général Danilevsky,
dans un outrage qui a été traduit en français, sous ce
titre:
c Le Passage de la Bécésina {$ic) •, traduit du
nisse du général Danilerski, d'après des documents au-
thentiques, orné de douze plans de batailles et de posi-
tions, et précédé d'un Avant-propos (par le traducteur,
H. Jacq. Tolstoï). Parts, impr. de Cotion, 1843,
gr. in-8 de S58 pages, avec dix planches.
L'Avant-Propos, signé T y. ne remplit pas moins
de 64 pages.
OFFIQER A DEMI-SOLDE (Un), jweuc?.
[Louis-Amédée de Bast].
Ma destinée, épitre d* — à un de ses
amis, étudiant en médecine. PariSf Gillé,
1811, in-8, de il pages.
-f OFFICIER ALLEMAND (Un) [Hund
VON Afftbn].
L'Armée et FÉtot en France. Paris,
1838, in-8.
OFFICIER AU CORPS IMP. DU GÉ-
NIE (Un), aut. dtq. [Adrien Le Roux].
Les Adriennes. Voy. L. R., II, 978 f,
-h OFFICIER AU CORPS ROYAL DU
GÉNIE (Un) [Bayard].
Eléments de topographie militaire. Pa-
ris, 1806, in-8.
OFFICIER AUTRICHIEN (Un), aut. dég.
[le prince de Ligne].
I. Fantaisies militaires. 1780, in-8.
Réimpr. à la suite de l'ouvrage suivant.
n. Préjugés militaires. — Fantaisies
militoires. Kralovelhota, 1780-1783, 2 vol.
in-8.
-4- OFnClER AUTRICHIEN (Un) [Victor
MaubourgI.
Lettre (f — à son frère. Pari», Huet,
1797, in.8.
Une note manuscrite porte : Production très-médiocre
de Victor Maubourg, devenu cependant général.
OFFICIER AUTRICHIEN (Un), aut. dég,
fie général major Stuttbbheim, mort vers
812]. -
La Guerre de Tan 1809 entre TAutriche
et la France. Avec cartes et plans. Vienne,
imp. Ant. Strauss, 1811, 2 vol. in-8 et
atlas.
-|- La publicition de cet ouvrage a été arrêtée, et
l'on n'en délivrait des exemplaires que par ordre de
l'empereur Alexandre. A. A. B— r.
-+- OFFIQER AUTRICHIEN (Un) [S. A.
I. et R. le prince Cbarles-Louis db Lor-
raine].
Principes de la stratégie développés par
la relation de la campagne de 1796 en Al-
lemagne, traduit de rallemand par le gé-
néral Jomini (ou plutôt par J.-B. Fred.
Koch). Vienne, 1810, 1814, 3 vol. in-8.
Parisy 1818, 3 vol. in-8 et allas.
OFFICIER D'ARTILLERIE (Un), aut. dég.
[Tronson du CoudrayL
Lettres d' — à un ofncier général, sur
les questions qui agitent l'artillerie relati-
vement aux changements qui y ont été
faits depuis 1764. Amsterdam, Arkstée et
Merkus ; Paris. 1774, in-8.
Cet ouvrage a été reconnu par Tronson du Gondray,
dans la f Discussion nouvelle *. Saint-Aubin nous ap-
prend, p. 161 du < Mémoire sur les nouveaux systè-
mes », édiiion de 1776, que l'édition de ces Lettres,
adressée à la veuve Duchesne, k Paris, on 1773,
ayant été saisie, on en fit paraître une autre édition
(celle que j'ai décrite), dans laquelle on avait changé
seulement la page première. A. A. B— r.
OFnCIER D'ARTILLERIE A CHEVAL
(Un), aut. dég. [Paul-Louis Courier].
Du commandement de la cavalerie et de
l'équitation. Deux livres de Xénophon,
traduits en français. Paru, Ebernardt,
1812, in-8.
OFFICIER D'ARTILLERIE HOLLAN-
DAIS (Un), aut. dég. [de Musly].
Remarques d'— , sur une brochure qui
a pour titre: « Observations et expé-
riences sur l'artillerie » (duchev. d'Arcy)«
Maesiricht, 1776, in-8.
4287 OFFICIER DÈTAT-MAJOR
OFnCIER DE LA GARDE 1288
OFFICIER D'ÉTAT-JLUOR (Un), pseud.
[Ed. Garxot, libraire].
Derniers événements de Paris, racontés
à la France républicaine. Paris ^ Garnot et
Barba. 1848, in-8.
OFFIQER D'ÉTAT-MAJOR (Un), auteur
dég. [le général Oudinot, duc de Reggio.
+ ou plutôt Legauchois-FeraudJ.
Précis historique et militaire de l'expé-
dition française en Italie. Marseille. 48i9,
in-8.
Si ce Précis n'est pas l'œuvre du général Oudinot,
c'est du moins une émanation de sa pensée.
-f- OFFICIER D'ÉTAT-MAJOR (Un) [A.
H. BrialmontI.
I. Le Corps belge du Mexique. Bruxelles,
186 i, in-8.
IL La Guerre du Schleswig envisagée
au point de vue belge. Bruxelles, 1864,
in-8.
4- OFFICIER D'ÉTAT-MAJOR DE MO-
REAU (Un) [G. F. Teissieb, mort préfet
de l'Aude en 183 i].
Moreau et sa dernière campagne, trad.
de l'allemand. Metx, 48U, in-8.
OFFICIER D'INFANTERIE (Un), auteur
déguisé [Lannoy, officier au régiment de
Cambrésisl.
Loisirs a — .Bruxelles, 178i, in-8.
OFFICIER DE CAVALERIE (Un), ps.
[Jos.-Elz.-Dom. Bernardi, jurisconsulte].
De l'influence de la philosophie sur les
forfiiits de la Révolution. Paris, A, -A. Lot-
tin. 1800, in-8.
OFFICIER DE DRAGONS (Un), aut. dég.
[Thiroux de Mondésir].
I. Manuel du dragon, extrait des prin-
cipales ordonnances relatives aux dra-
gons, etc., avec un détail historique sur
l'origine de ce corps Paris. 1779. — Nouv.
édition, corrigée et augm. Parw, Cellot.
1781,in-12.
IL Manuel pour le corps de l'infanteriej
extrait des ordonnances relatives à l'in-
fanterie française. Paris, de l'imp. royale,
1781,in-12.
OFFICIER DE DRAGONS (Un), aut, dég.
[Sim. CoiFFiER DE Moret].
Le Cheveu, préœdé du Voyage, conte
en vers libres. Paris, Fréchet. 4808,
2 vol. in-12.
OFFICIER DE DRAGONS (Un), aut. dég.
[le raarq. Roger de Gïnestous].
Satire du XIX* siècle. Paris. Dentu.
1821, in-8 de 32 pages.
OFFICIER DE L ARCHEVÊQUE DE.
LYON (Un) , aut. dég. [Demia , directeur
général des écoles de Lyon].
Trésor clérical pour acquérir et conser-
ver la sainteté ecclésiastique. Lyon. Cette,
1682, in-8.
Réimprimé avec le nom de l'anteor. A. Â. B— r.
OFFICIER DE L'ARMÉE D'AFRIQUE
ÎUn), auteur déguisé [le lieutenant-général
)£SPREZ, chef d'état-major général].
I Journal d'— . Paris. Anselin, 1831,
in-8 avec un plan.
OFFICIER DE L'ARMÉE D'AFRIQUE
(Un), auteur déguisé [A. de Latour-Du-
' PI.NJ.
I Expédition de Constantine. — Imp.dans
I la a Revue des Deux Mondes », iv* série,
tom. XIII (1838).
OFFICIER DE L'ARMÉE DU ROY (Dn),
auteur déguisé [Stoupe ou Stuppa, officier
suisse].
La Religion des Hollandois, représentée
en plusieurs lettres écrites par — . Cologne.
Marteau. 4673, in-12.
OFFICIER DE L'ARMÉE EXPÉDITION-
NAIRE (Un), auteur déguisé [Fernel, chef
de bataillon, employé à rétat-major de
l'expédition].
Campagne d'Afrioue en 1830. Paris,
Th. Bar rois père et Duprat, 1831, in-8 de
1 i2 pages, avec un portrait, un plan et
cinq tableaux. — Seconde édition, cor-
rigée et augmentée. Paris, les mêmes AiS^l,
in-8 de 256 pages, avec portr.. plan et
tableaux.
La dernière édition porte le nom de l'ioienr.
OFFICIER DE LA GARDE ROYALE (Un),
aut. dég. [C. de Méry, ancien référen-
daire en la chancellerie de France].
Mémoires d'un officier français, prison-
nier en Espagne, ou Relation circonstan-
ciée de la captivité du corps de l'armée
française sous les ordres du général Du-
pont, dans l'Andalousie et sur les pontons,
en rade de Cadix, en 1808 ; suivi de la re-
lation de la déportation, en 1809, des offi-
ciers, sous-officiers et soldats français aux
îles Majorque, Minorque et Cabrera ; des
malheurs qu'ils y ont essuyés, de leur
départ pour l'Angleterre et de leur retour
en France, en 1814; accompagnées de
considérations générales, de pièces justi-
ficatives, d'un plan de la rade de Cadix,
indiquant la position des pontons, et d'un
?lan de l'île de Cabrera. Parts, Boulland,
823, in-8 avec pi. grav.
Reproduits en 1829 comme nne seconde ^ili«,
avec nn titre ne portant que « Mémoires d'an Oîîkm
français, prisounier en Espagne •, et avec le nos d«
il'
1289 OFFICIER DE LA MARINE
OmCIER DE MARINE 1290
OFFICIER DE LA MARINE EN NON-
ACTIVITÉ (Un), aut. dég. [Robert].
Delà nécessité d'employer quelques ma-
rins auprès des négociateurs français, etc.
Paris, Henaudière, 1814, in-8.
OFFICIER DE LA 3^ DEMI-BRIGADE
(Un), pseudon. rCuANUT, alors professeur
d'histoire au collège Henri IV].
I. Bibliothèque populaire. Campagne
d'Italie par Bonaparte. Paris. Didot, in -18.
-h II. Campagnes de Bonaparte en Egy-pte
et en Syrie, par—, Paris, Didot, 1832,
in-18.
La 3* édition est intitulé c Campagne... » Ca'il'i
sons la dictée d'un or&cier.... Elle porle le nom de
Tauteur. Comme la l*' édition, elle forme la 3« liv. de
la c Bibliothèque populaire ». 0. B.
OFFiaER DE L'ANCIEN ÉTAT-MA-
JOR DE L'ARMÉE (Un), aut. déa. [le colo-
nel Edouard Le Couturier, né à Falaise].
Réflexions sur le nouveau corps royal
d'état-major, etc. Paris, 1819, in-8 de
40 pages.
OFFICIER DE L'ÉTAT-MAJOR (Un), j>s.
rp.L. BÉRAUD, procureur de la commune
de Lyon pendant le siège, et depuis con-
seiller à la Cour royale de Lyon, mort
en 1836].
Histoire du siège de Lyon, ou Récit
exact des événements qui se sont passés
dans cette ville, sous le commandement du
général Précy, et des horreurs qui s"y
sont commises par ordre des proconsuls
Collot-d'Herbois, Albitte, Fouchô (de Nan-
t<»s), et autres scélérats; par — du siège,
échappé au carnage, et retiré en Suissei
Lausanne, 1795, in-8 de 115 pages.
C'est an rooios la seconde édition : la première a été
publiée sous le titre de « Relation du siège de Lyon,
contenant le détail de m qui s'est passé > , etc. {Neu-
chdtel en Suiise), 1794. in-8. — Cet ouvrage a été
aussi réimprimé à Paris» en 4795, sous le titre
« d'Histoire », comme ci-dessus.
-+- OFFICIER DE L'ÉTAT-MAJOR DE
L'ARMÉE (Un) [Armand Le Vasseur,
d'après une note manuscrite!.
Événements qui ont précéaé et suivi l'é-
vacuation de Saint-Domingue, publiés par
— . Paris, Desprez, 1804, m-8.
OFFICIER DE L'ÉTAT-MAJOR DE L'AR-
MÉE DU RHIN (Un), auteur dég, [De-
langle].
Mémoire sur la trigonométrie sphérique,
et son application à la confection des
cartes. Parts, an ix (1801), in-8.
OFFICIER DE LÉTAT-MAJOR DE
L'ARMÉE FRANÇLMSE (Un), aut. déa. [le
général Guillaume, de VaudoncourtJ.
Mémoires pour servir à l'histoire de la
guerre entre la France et la Russie en 1812,
avec un Atlas militaire. Paris, Barrais
l'aine, 1817, 2 vol. in-4.
Quelques exemplaires portent snr le titre li dite de
Londres. 1815.
-f- OFFICIER DE L'ÉTAT-MAJOR DE
L'ARMÉE SAXONNE (Un) [le major de
Cerrlm].
Les Campgnes des Saxons, de 1812 à
1813, décrites d'après des pièces authen-
tiques, par — . Dresde, 1821, in-8, avec
cartes et plans.
Le général Lecoq a rem cet ouTrage, oh il a eflkcé
tout ce qui était à son éloge et supprimé Jusqu'à des
faits d'armes qui lui étaient personnels. (Biogr. Rabbe.
Supl., au mot Lecoq.)
OFFICIER DE LÉTAT-MAJOR RUSSE
(Un), aut. dég. [le général Jomlni].
Observations sur la dernière campagne
de Turquie. Saint-Pétersbourg, déc. 1828,
in-8 de 29 pag.
-h OFFICIER DE L'EXPÉDITION D'E-
GYPTE (Un) [le colonel Chalbrand].
Les Français en Egypte, ou Souvenirs
des campagnes d'Egypte et de Syrie, par
— . (Recueillis et mis en ordre par J. J. E.
Roy. Tours, Marne, 1855, in-8; réimpri-
més en 1856, 1857 et 1861.
BiblioUièque des Ecoles chrétiennes.
OFFICIER DE MARINA (Un), aut. dég.
[WiLLAUMEz].
Exercices et manœuvres du canon à
bord des vaisseaux du roi, et Règlement
sur le mode d'exercice des oflBciers et des
équipages. Nouvelle édition, augmentée
de nouvelles manœuvres du canon des
deux bords, et de plusieurs tables de poin-
tage, extraites de Churruca. Paris, Bache-
lier, 1815, in-8 de 80 pag.
-f. OFFICIER DE MARINE (Un) [Gou-
TRAV].
La Lanterne magique de la Restauration,
dans laquelle on verra paraître les diffé-
rents personnages qui ont figuré dans las
événements qui ont eu lieu sous le règne
de Louis XVIII, par—. Paris, impr. de
Brasseur aîné, 1815, in-8.
OFFICIER DE MARINE (Un), aut. dég.
[G. TLaignel].
Du seul moyen de faire avec succès la
guerre à l'Angleterre. Paris, 1815, in-8.
OFHCIER DE MARINIE (Un), aut. dég.
[Bourgeois, lieutenant de vaisseau].
Quatre-vingt-treize millions.
Imprimé dani * le Correspondant », tome XV
(1846). pages 77 &91.
1291 OFRGIER DES EAUX
0FnC3ER FRANÇAIS 1292
4- OFFICIER DES EAUX ET FORÊTS
(Un) [J. Henriquez].
Manuel des gardes des eaux el forêts.
Parût, 1786, in-12.
4- OFFICIER DU CORPS [Dupuï].
Essai sur le personnel militaire de la
marine, par — . Lorient, impr, de Baudouin
(1819), in^.
OFFIQER DU CORPS D'ARTILLERIE
(Un), aiU. déa. [Du Pugbt].
Essai sur 1 usage de Tartillerie. Amsier"
dam et Paris, V* Desaint, 1771, in-8.
OFFICIER DU CORPS ROYAL D'ÉTAT-
liAJOR (Un), aut, dég. [Cools Desnoyers] .
Vie dAgricola. Traduction de Tacite
(avec des notes). Paris, F. Didot, 1819,
w-8 de 126 pag.
4- OFFICIER DU 2- CORPS (Un) [A.
d*Illbns].
Souvenirs militaires du temps de Fem-
pire (Campagnes d'Espagne et de Portugal),
par — . Paris, De Potier, 2 vol. in-S.
Voy. Militaire des armées françaises
(Un).
4- OFFICIER DU 2* DE ZOUAVES (Un)
Ee colonel Clerc, plus tard général de
rigade, tué à la bataille de Magenta].
â)uvenir8 d* — -. Part», Michel Lévy,
1859,in-18.
4- OFFICIER DU GÉNIE (Un) [A. H.
Brialmont].
Faut-il fortifier Bruxelles? Bruxelles,
1830, in-18.
II. Réponse d*— A M. Vandevelde, pour
faire suite à Touvrage intitulé: Faut-il
fortifier Bruxelles? Brwxe'/M, 1850, in-8.
III. Projet de réorganisation de la ma-
rine belge. Bruxelles, 1855, in-8.,
4- OFFICIER DU RÉGIMENT BERNOIS
(Un) [Eug. DE Frobbrville].
Les Régiments suisses de Naples dans
les années 1848 eiiU9. Neuf châtel, 1851,
in-8 de 274 pag.
OFFICIER DU ROI (Un), aut. dég. [Ber-
nardin DE Saint-Pierre].
Voyage à Tile de France. Amsterdam et
Paris, Merlin, 1773, 2 vol. in-8.
OFFICIER EMPLOYÉ A L'ÉTATMAJOR
(Un), aut. dég. [Hippolvte Poncbt de Ber-
MOND, petit-neveu de Vauvenargues].
La Garde royale pendant les événements
du 26 juillet au 5 août 1830. Avec cette
épigraphe : Fais ce que dois, advienne que
Îourra. Sec. édit. Paris, G.-A. Dentu,
830, in-8 de xij et 119 pag.
4- OFFIQER EN NON ACTIVITÉ (Un^
a î FMampon et Briand jeune, médecin à
Rennes] .
Ce que c'est que le magnétisme, ou le
magnétisme en défaut; nouvelle dédiée aux
dames de Rennes, par — . Rennes, 1818,
in-8, 41 p.
OFFICIER FRANÇAIS (Un), aut. dég. Ré
chev. Fr.-Auguste Thesby db Belcour-h.
Relation ou Journal d' — au service de
la Confédération de Pologne, pris par les
Russes et relégué en Sibérie. Amsterdam,
1776, in-12.
OFFICIER FRANÇAIS (Un), aut. dég. [de
Romance, marquis us Mesmon] .
I. Voyage en Espagne et en Portugal
dans l'année 1771, par le major W. Dal-
rymple, trad. de 1 anglais par — . Paris
(Bruxelles), 1783, iD-8.
-\- L'oovraire anffUts, Londres, 1717, itt-4. est
accompigné d'une relation de rexpéditiom etiispote
contre Alger en 1775.
II. Introduction à THistoire de la guerre
en Allemagne, en 1756, ou Mémoires mi-
litaires et politiques du général Uoyd,
traduits del anglois, et augmentés de notes
et d'un Précis sur la vîe de ce général
par — . Londres, Bruys, 1784, in-ï.
-j- L'onTrage de Uoyd offre une grande iraportaBce;
il parut en anglais à Londres en ITSl ; il a été tndait
en allemand par le général Teropelhoff ; voir la f No«-
velle Biographie générale », art. Llojd.
m. La Philosophie de la guerre, extrait
(par Guill. Imbert] des Mémoires du gé-
néral Lloyd, traduits par — . BruxeJles.
Laurent, 1786, in-18; Paris, Barrais mné,
1790, in-18.
OFFiaER FRANÇAIS (Un), ps. [Marie-
Joseph ChenierI.
Lettre à M . le comte de Mirabeau, sur
les dispositions naturelles, néce^aires et
indubitables des officiers et des soldats
français et étrangers, 25 juin 1789, in-8.
Très-rare. A. A. B—r.
OFnaER FRANÇAIS (Un), aut. dég,
[Savary de Saint-Lo].
I. Notions sur la rade de Cherbourg,
sur le port Bonaparte et sur leurs acces-
soires. Cherbourg, an XIII fl805). in-8.
+ II. Essai sur la solidité des motifs et
la justice du choix déjà fait d'un port pri-
maire français dans la Manche. Cherbourg,
an IX, in-4, 48 pag.
OFFICIER FRANÇAIS (Un), de la Lé-
gion d'honneur et de plusieurs académies,
aut. e/ejf. [Révérom Saint-Cyr],
Essai sur le mécanisme de la guerre.
Paris, Magimel, 1808, in-8.
1293 OFnCIER FRANÇAIS
OFFICIER GÉNÉRAL 1294
OFFIOER FRANÇAIS (Un), aut dég.
Voyage en Russie, pendant les années
1812, 1813, 1814 et 1815, d'après les Mé-
moires d' — (rédigé par Babié de Berce-
nay). Paru, 1816, in-8.
Noos pensons que ce voyage» cité par A. A. Barbier,
soas le tt* 83.562 de son i Dictionnaire des oofrages
anonymes et pseudonymes » , n'est antre qne celui que
nous citons ci-eprès, dont le litre serait ici Ironqné.
OFFICIER FRANÇAIS (Un), aut. dég.
Pe comte de Montravël, cnefd'escadronj.
Voyage d* — , prisonnier en Russie, sur
les frontières de cet empire du côté de
TAsie ; Observations intéressantes sur les
mœurs, les usages et le caractère des ha-
bitants de la rive gauche du Volga, près
la mer Caspienne. Publié par M. Hue, em-
ployé à la poste aux lettres. Paris^ Plan-
cher j Delaunay^ 1817, in-8.
Voyei l'article précédent.
4- OFFICIER FRANÇAIS A BORD DE
LA « POMONE » (Un) JM. de Sanat].
De l'earoédition de Quiberon, par — .
Londres (Hambourg) y 1795, in-8.
OFFiaER FRANÇAIS ÉMIGRÉ (Un),
aut, dég. [de La Tognaye].
L Promenade autour de la Grande-Bre-
tagne, précédé (sic) de queloues détails
sur la campagne du duc de Bçunswdck.
Edijnbourg, 1795, in-8.
II. Les Causes de la Révolution de
France et les efforts de la noblesse pour
en arrêter le progrès. Edimbourg, 1797, ou
Copenhague, 1800, in-8.
III. Promenade d*un Français dans Tir-
lande. Londres, 1797, in-8.
Les numéros I et HI ont été reproduits dans l'onvrage
suivant :
« Promenades d'un Français dans la Grande-Breta-
(TDe, en Irlande, eu Suède, en Norvège, etc. » . Bnin-
ntnclc. i801,4vol.in-8.
+ OFFICIER FRANÇAIS EN CALABRE
(Un) [M. DE Tavel].
Séjour d' — . Paris, Béehet, 1820, in-8.
OFFICIER GÉNÉRAL (Un), au service
de S. M. le roi de Prusse, aui, dég, [le co-
lonel Guisghardt].
Principes de TArt militaire, extraits des
meilleurs ouvrages des anciens. Berlin
(i^yo»),1763, 2 vol. in-8.
Cet ouvrage est le nême que les c Mémoires mili-
taires sur les Grecs et les Romains, etc. », dont la
première édition a pam avec le nom de l'auteur à La
llaye. en 1758, 8 vol. in-4. A. A. B— r.
OFFICIER GÉNÉRAL (Un) , aut. dég.
[Franç.-René-Jean de Pommereul].
Campagne du général Bonaparte en Ita-
lie, pendant les années IV et V de la Ré-
publique française. Paris, Plassan, 1797,
in-8.
-hOFFICEER GÉNÉRAL (Un) [le général
PaÉVAL].
Projet de règlement de service pour les
armées françaises, tant en campagne que
sur le pied de paix, par — . Paris, 1812,
in-8.
OFFICIER GÉNÉRAL (Un),/w. [François
GuiLLois, gendre du poëte Roucher].
Appel aux générations futures, sur la
convention de Paris, faite le 3 juillet 1815;
par — , témoin des événements. Genève
(Belgique), 1817, in-12 devij et 81 pag.
Cet écrit a été réimprimé clandestinement en Fiance,
en 1830, sans date, in-8 de viij et 81 pages.
Sous le no 1146 de son Dictionnaire des onvrages
anonymes et pseudonymes, Barbier a attribué, à tort, ce
livre an général baron Philibert de Fressinel.
4- OFFICIER GÉNÉRAL (Un) [AuguisI.
Napoléon et la grande armée, précède
d'une Introduction historique sur Forigine
et les principaux événements de la Révolu-
tion française, etc., par — . Paris, Dali-
bon, 1821,2 voL in-8.
On sait que c'est bien à tort qne l'auteur de cet ou-
vrage s'attribue le titre d'ofllcier général.
OFFICIER GÉNÉRAL (Un), aut. dég.
[le comte Claude-François de Rivabol].
I. Essai sur les causes de la Révolution
française; suivi de deux Lettres à mi-
lord ***, et d'une pièce de vers inédite.
PariSy Boucher, 1827, in-8 de 52 pag.
Les principales causes de la Révolution sont, suivant
M.' de Rivarol, la corruption des mœurs, la philosophie,
la destruction des Jésuites, les Parlements, et surtout la
faiblesse de Louis XVI. « Les rois fkibles, dit-il, en
parlant de la France actuelle, sont les fléaux de leurs
peuples ; il font tenir la verge haute pour contenir les
Français. Bonaparte les frappa d'abord avec une verge
de fer, c'était asses; mais ensuite il la fit rougir anfén,
c'était trop. En dernier résolut, il font à la France plus
de gouvernement qne de constitution : à l'Angleterre,
plus de constitution qne de gouvernement *. Cette courte
citation fait connaître asses les principes de M. Rivarol,
et la portée de ses vues politiques.
II. Guillaume le Conquérant, tragédie en
cinq actes ; suivie du Véridique, comédie
en un acte; par — . Paris, Delaforest,
1827, in^.
La préface est signée : le comte de Rivarol. Ces devx
pièces n'ont point été représentées.
OFFICIER GÉNÉRAL (Un), aut. dég. [le
comte Armand de DurfortI.
Des Forces militaires de l'empire russe,
en Tannée 1835, ou mon Voyage à Saint-
1 Pétersbourç, par le lieutenant -général
i comte de Bismarck, trad. de Tallem. par
' — . Paris, Bourgogne, 1837, iit8.
1295 OFFICIER GÉNÉRAL
OFFICIER ROYALISTE «296
OFFICIER GÉNÉRAL DE LA MARINE
(Un), aiU. dég. [Gabriel Bory, de l'Acadé-
mie royale des sciences et plus tard de
l'Institut].
Mémoires sur l'administration de la
marine et des colonies. Parié, Pierres,
1789, 2 vol. in-8.
C'est la réonion des trois écrits suivanU, qoe l'aii-
tenr avait déji pabliés séparément * Mémoires sor les
établissements d'nn conseil de marine; Essai sur la po-
pulation des colonies à sucre, imprimé en 1776 et en
1780 ; Mémoire snr le système à suivre dans une pierre
purement maritime avec l'Angleterre, imprimé en 1 780.
OFFiaER GÉNÉRAL FRANÇAIS (UnJ,
prisonnier de guerre en Autriche, en 1799,
aut. dég, [Meyer, général de brigade fran-
Lettres familières sur la Carinthie et la
Styrie, adressées à M"* Bianchi, de Bolo-
gne. Paris, Prault, 1800, in-8 de 208 p.
-h OFFICIER GÉNÉRAL RUSSE (Un)
Pe général Burnod].
Etudes sur Tart de la guerre. Paris,
1852, in-32.
-f. OFFIQER HOLLANDAIS (Un) [Ter-
son],
Lettre critique d* — sur THistoire de Po-
lybe, traduite par V. Thuillier. Imprimée
à la suite de cet ouvrage. Amsterdam, 177i,
in-4.
OFnCIER HOLLANDAIS (Un), atU dég,
[Drevon].
Voyage en Suède, contenant un état
détaillô de sa population, de son agricul-
ture et de ses finances ; suivi d un Abrégé
de son histoire, etc., depuis Gustave i*"'
jusqu'en 1786 inclusivement. La Haye,
Gosse, 1789, in-8.
OFFICIER PIÉMONTAIS (Un), aut. dég.
Simple Récit des événements arrivés en
Piémont, dans les mois de mars et d'avril
1821. Paris, Méquignon fils aîné, et Lyon,
Périsse frères, iÛ±i, in-8 de 212 pag.
MM. les Auteurs du «Mémorial catholique », ayant
dit, dans leur numéro du mois d'avril 1824, que
M"* de Maistre, si l'on en croyait quelques curieux
indiscrets, avait publié, sons le masque d'un officier
piémonlais, une relation de la dernière révolution du
Piémont, j'ai cru que le ■ Simple Récit > était l'ouvrage
auquel nos journalistes faisaient allusion ; mais J'ai ap-
pris de M. le comte de Maistre que mademoiselle sa
saur n'avait rien publié snr la révolution du Piémont ;
il a écrit à M. le comte O'Mahony pour le prier de dé-
mentir cette fausse annonce, mais sa réclamation est
restée sans effet. A. A. B— r.
OFFICIER POLONAIS (Un),/w. [Alexis-
François Artaud de Montor, mort mem-
bre de rinstitutl.
Histoire de 1 assassinat de Gustave III,
dlroi de Suède, par —, témoin oculaire.
Paris, CL Forget, 1797, in^ de 182 p.
-}- Suivant Qnérard (Littérature franc, oonteopor.,
I, 79), cet ouvrage a été imprimé sur te manuscrit de
M. Artaud, mais Téditeur y a fait noo-seoloae&t des
changements, mais encore des additions qui loi sont
propres. On lit dans le GaUlogoe Croiet, 2« lartîe.
n« 1 508 : c J'ai entendu raconter à M. le chev. ArUod.
auteur anonyme de cet ouvrage, que les 900 exeapl.
que l'éditeur lui avait remis pour ses droits d'autror
lui avaient été achetés pour le compte d'nn haut per-
sonnage suédois, le doc de Sundennanîe, qui était gra-
vement impliqué. Il est à présumer que ce n'était i^s
pour les distribuer ».
De ces deux versions nous penchons pour l'affirma-
tive et nous croyons que c'est par prudence que M. Xi-
taud ne se sera donné auprès de Qnérard qoe comme édi-
teur. La note de la page 82 de la i Littér. franf. • de
Quérard peut donner une idée de la prudence de
M. Artaud. On y lit « que cet antenr nt s'est lait
connaître en littérature», jusqu'à son « Histoire de la
vie et des travaux politiques du comte d'Hanterive »
(1839) exclusivement, qoe sons le nom dn chenlier
Artaud ; mais son véritable nom est Artand de llwa-
tor. La prudence décida M. ArUnd. à Tépoque de U
tourmente révolutionnaire, à dissimuler la partie de sgê
nom qui pouvait rappeler sa féodalité. 0. B.
OFFICIER PRUSSIEN (Un), aut. dég.
t Charles-Guillaume Hbnnbrt, lieutenant à
leinsberg].
Il est auteur des trois pièces suivantes, imprimées
à la suite de la traduction de « l'Histoire des deniiéf»
campagnes et négociations de Gustave-Adolphe ea
Allemagne > (du comte Galeauo Gnaldo Priorsto).
Berlin, Decker, 1772. in-4. savoir : !• Tableau des
Impériaux et des Suédois ; 2« Remarques snr les prin-
cipaux événements de celte Histoire ; 3« Discours sar
les batailles de Breitenfeld et de Lutxen, avec des plaas
levés sur le terrain.
4- OFFICIER PRUSSIEN (Un) [H. G. de
BuLOw, mort en 48071.
Esprit du système de guerre moderne,
par —, traduit de l'allemand par Léger-
Marie-Philippe Tranchant de Laverne,"aii-
cien officier de dragons. Paris, i801,in-^.
OFFICIER ROVAUSTE (Un), aut dég.
[le comte de Robuin, ancien colonel d'ar-
tillerie].
I. Souvenirs d* —, contenant son entrée
au service, ses voyages en Corse et en
Italie, son émigration, ses campagnes à
l'armée de Condé, et celle de 1815 dans la
f Vendée ; par M. de R***, ancien colonel
' d'artillerie. Paris, A, Egron, 1824, 3 part,
en 2 vol. — T. III. Paris, Hivert, 18i9,
1 volume. En tout, 3 vol. in-8.
II. Récit de quelques faits concernant la
guerre de la Vendée, relatifs seulement
aux habitants de l'Anjou qui y prirent
part aux époques principales 'de cette
guerre mémorable, faisant partie des Mé-
moires publiés sous ce titre : v Souvenirs
d'un omcier royaliste » ; par M. de R
1297
OFFICIER RUSSE
OFFICIER VAUDOIS iH&è
aue. colonel d'artillerie. Parisy L-F. Hi-
vert, 18â9, in-8 de 248 pag.
Ot onvrage m troove toajours broché à U fin du
tome ni iId précédent.
OFFICIER RUSSE (Un), aul. dég, [le
colonel de Boijtourlin, aide de camp de
S. M. l'empereur de Russie].
Tableau de la campagne d*automne do
1813, en Allemagne, depuis la rupture de
Farmistice jusqu'au 4)3 ssage du Rhin par
l'armée française ; avec une Carte topo-
graphique des environs de Leipzig. (Revu
par M. le baron de Jomini.) Paris ^ ArthiM-
Bertrand^ 1817, in-8 avec 3 gr. tableaux
et 1 plan.
-4- OFFIQER SUISSE (Un) [le colonel
Fret].
Le bocrate rustique, ou Description de la
conduite d'un paysan philosophe, traduit
de l'allemand de Hirzel. Zurich, 1762, in-8,
1763, in-i2, 1764, 1768 ; lawMwie. 1777,
édit. fort augmentée, 2 vol. petit in-8.
OFFICIER SUISSE (Un), auL dég, [Bar-
THEZ DE MARMORIÈRES].
Observations sur une brochure de
M. Weiss (intitulée a Coup d'oeil sur les
relations »). En Suisse, 1793, in-8.
. OFnCIER SUPÉRIEUR (Un), aut. dég.
[Jean-Julien-Michel SavartJ .
Mémoire politique et historique des in-
surrections de l'Ouest, par — , qui a été
chargé d'une partie des opérations rela-
tives au rétablissement de la tranquillité
intérieure. Paris, Moutardier, an VIII
(1800), in-8.
Premier trtTail qui a senri de bue aux volumes pu-
bliés cliez Bandonin : c Guerres de la Vendée et des
Chouans, etc. ». F. Gr.
OFFICIER SUPÉRIEUR (Un), aut. dég.
DUFRESNE DE LA ChAUVINIÈRE] .
I. Projet d'ordonnance sur la réorgani-
sation de la garde nationale de Paris. Pa-
ris, Lefebvre, 1820, in-8 de 13â pag.
4- IL Courte Notice sur Mathieu de
Dombasle. Imprimée dans la « Patrie » du
8 sept. 1851.
OFFIQER SUPÉRIEUR (Un), aut. dég.
[le général Loverdo].
Extrait du Journal d' —, attaché à la
deuxième division de l'armée d'Afrique.
Paru, Arueiin, 1831, in-8, avec â planch.
-h OFnCIER SUPÉRIEUR (Un) [le ba-
ron Virgile-Antoine SghnbiderI.
Histoire et Description des Iles Ionien-
nes. Paris, 1823, in-8 et atlas in4 de 18
planches.
4- OFFICIER SUPÉRIEUR (Un) pe gé-
néral RoGUBT, alors chef de bataillon].
La Vendée militaire, avec cartes et plans.
Livre premier. Statistique et historique.
Paris, Corréard, Anselin, etc., 1833, in-8
de 112 pag., avec 5 cartes. — Livre
deuxième. Etat politique. Paris, les mêmes,
1833, in-8 de 120 pag. — Appendice aux
deux premiers livres. Pans, Corréard,
1834, m-8 de 120 pag., avec une planche.
-4- OFFICIER SUPÉRIEUR (Un), titlo-
. nyme [M. Amédée Davksiès de Pontes,
'^ alors colonel de carabiniers, et depuis gé-
néral].
De la Cavalerie en France (publié par
M. Paul Lacroix). Batignolles, Desrez, 1840,
in-8 de 56 pag.
L'administration d'alors aarait bien Tonla découvrir
le nom de l'aoteor de cet écrit.
OFFIQER SUPÉRIEUR D'ARTILLERIE
(Un) [Paul-Christophe-Elisabeth Merlin].
Le Château de Carqueranne, singulier
roman, par — . Paris, Risler, 1839, in-8.
OFFICIER SUPÉRIEUR DE L'ARMÉE
(Un), aut. dég. [Fr.-L. Dedon, lieutenant
général d'artillerie].
Mémoire militaire sur Rehl , conte-
nant la relation du passage du Rhin et
Moselle, sous le commandement du général
Moreau, et celle du siège de Rehl. L'on y a
joint le Précis des opérations de la campa-
gne de Tan IV. par—. Strasbourg, Fr. -Geo.
levrault, et Paris, Fuchs, an V (1797),
in-8 de 125 pag., avec une carte.
OFFICIER SUPÉRIEUR DES ARMÉE»
DE LA, RÉPUBLIQUE (Un), habitant dans
la Vendée avant les troubles, aut. dég.
[JeanJulien-Michel Savary].
Guerre des Vendéens et des Chouans
contre la République française, ou Annales
des départements de l'Ouest pendant ces
guerres, d'après les actes et la correspon-
dance du Comité de salut public, des mi-
nistres, des représentants du peuple en
mission, des agents du gouvernement, des
autorités constituées, des généraux Ber-
ruyer, Biron, Canclaux, Rossignol, San-
terre, Léchelle, Kléber, Marceau, Turreau,
Moulin, Hoche, etc., et d'après les règle-
ments, proclamations et bulletins du con-
seil supérieur et des chefs des Vendéens
et des Chouans. Paris, Baudouin frères.
1821-25, 6 vol. in-8.
Cet onvraere foit partie de la c Collection des Vé-
moirei relatifs à la révolution française ».
Voyez OmciBR supéniBUA (nn) (Savary), D, co-
lonne 1297, c.
-^ OFFICIER VAUDOIS (Un) [Grand
d'Haute ville].
Tableaux synoptiques de l'école de pelo-
ton. Genève, 1828, in-8.
1199 • OFFICIElt§ AU CORPS
OISIF
1300
OFFICIERS AU CORPS ROYAL D'AR-
TILLERIE (les), ata. dég, [db Rostaing].
Tables du toisé des bois et du poids des
fers, à l'usage de MM. Jes officiers du corps
royal d'artillerie, calculées par — . Dijon.
Frantin, 1777, in-lâ.
OFFICIERS DE L'ARMÉE (des), ps.
[Lb Français].
Projet d'instmction sur le service des
bouches à feu, présenté au comité central .
de l'artillerie, etc. Metz, Collignon, 1816, ^
in-8. I
M. Le Fnocaii pUM pour le priacipal rédacteur de
ce prq]et.
A. A. B— r.
OFFIQERS DU RÉGIMENT DU ROI
(les), aut. dég, [MM. de Compiègnb et de
Mou an]. i
Réponse des officiers du régiment du Roi
au Mémoire imprimé au nom des soldats
députés de ce régiment. PariSy Devaux, c
1790, in-8 de 62 pages.
-+- OFFICffiRS GÉNÉRAUX DE L'AR-
MÉE (Un des) [le baron Thiêbault].
Journal des opérations militaires du
siège et du blocus de Gênes, par*-. Paris^
Magimel, an IX, in-8.
Une leconde édition, in DC, une troisième, 4846-47.
9 vol. in-8, portent le nom de l'ioteur.
OFFICIERS MUNICIPAUX DE LA VILLE
DE ROUEN (les), ps. [Thouret].
Adresse de remerclment présentée au roi
par— en assemblée générale. Rouen^ 1789,
in-8 de 15 pag.
Cette Adresse, sig^née de 31 ofBciers municipaux, a
été rédigée par Tbooiet. A. A. B-r.
OFFICIERS OUI SE TROUVAIENT A
BORD DU KENT (Un des), aut. dég. [le
maior Mac-GrégorJ.
Récit de la perte du bâtiment de la Com-
pagnie des Indes, le Kent, par—. Traduit
de l'anglais par le baron de Staël. Tarn,
Servier, 1826, in-12 de 128 pag.
-h 0. G. [Louis-Simon Auger].
Des articles dans la « Décade philoso-
phique » et la « Revue philosophique » .
+ 0* G* E* R* [Jean-Valentin Oger,
chef d'institution].
Des Livres de grammaire publiés au
commencement de ce siècle.
OGER LIBAN ERBERG, ps. [Dom Ger-
bbronI.
La Défense des censures du pape Inno-
cent XI et de la Sorbonne contre les apo-
logistes de la morale des Jésuites, soute-
nus par le P. Moya, jésuite, sous le nom
d'Amadaeus Guimenius. Cologne. Pierre
Marteau, 1690, in-12 de 76 pag.
Placcios. Baillet, dom Philippe Le Cerf H don Tas-
sin n'ont point connn ce paendoùjme. Voyez Prosper
Marchand, < Dictionnaire historique «. t. H, page 91 fr;
et Le Clerc, « Bihliothèqne nniversetle ». L X\in,
p. 177. A. A. B— r.
OGIER (F.), jw. [de Balzac].
Apologie pour M. de Balzac (rédige en
partie par de Balzac lui-même). Paris,
Marlot, 1627, in^.
Voy. le « Dictionnaire de Bayle. article Balac ».
A. A. B— r.
-h O'GORMANN (W.) [WiUiam LitUe
Hugues].
Des traductions de trois ouvrages an-
glais indiqués dans le « Catalogue de la
librairie française », de M. Otto Lorenz :
« Catherine Clary » de miss Masson ; « le
Prophète du monastère ruiné b ; « le Fover
assiégé ».
H- 0. H. 0. D. L. EE. B. (M.) [HEVTtr,
officier de Leurs Excellences Bernoises].
La Messagerie du Pinde et Homère tra-
vesti (Sans lieu d'impression, mais proba-
blement Neuchdtel). 1747, in-8.
Ce volume fort rare rontîent des ûibles. des coûtes,
des épi^mmes. L'aotenr, accosé de conspiration, fat
décapité à Berne en 1749. (Voir le « Maniel da li-
braire», t. m, col. 1671).
OINVILLE, nom nobil. [Jacques Nicolas
Dbsvaulx, baron d* — , maréchal de camp].
Pour la liste de ses ouvrages, voyez la
<K France littéraire », à Dbsvaulx.
H- OISIF (Un) [J.-M. RArMOND].
Souvenirs d' — . Lyon, Ayné fils, 1836,
2 tom. en 1 vol. in-8.
-h OISIF (Un) [Grosbillez].
UÂrt de devenir député et même mi-
nistre, par — qui n'est ni Tun ni l'autre.
Paris, Dauvin et Fontaine, 1846, in-Il
OISIF (Un),p*. [Julien Chanson, prote
de rimpr. Poisson, de Caen].
Almanach récréatif pour 1849, conte-
nant le calendrier, des prédictions météo-
rologiques, etc... et un choix d'énigmes,
charades, lo^ogriphes, anecdotes, pnla-
lonades, plaisanteries, bons-mots médits
ou peu connus, etc., recueilli par — . Caen,
Poisson et fils, 1849, in-18.
Le même éditeur a publié ponr U sème année é
dans la même imprimerie :
1<> Le Maihiea Laensberg républicain, alaianadi des
bons patriotes pour 1849.
20 Le vrai Mathieu Uensberg et le véritable No$-
tradamus ressuscité, pour 1849.
3« Almanach du commerce de Gaen (1 849).
M. Julien Chanson a été de plus l'édiienr i ùm :
1» d'un journal politique intitulé : c l'Echo An dobs
et associations », etc., fondé après le 24 février 1848,
et qui a eu cinq mois d'eiistence ; 2» d'an jonnal lit-
téraire intitulé « le Diable rose >, qni a pare du 8 «•
i301 OISIF DE PROYINCB
OLINœURT
i302
tobre 1848 «o 6 mii 1849» et dont la collection fonne
57 noméros. Geo. M— c— 1.
OISIF DE PROVINCE (Un), ps, [G. Guy].
Lettre d*— à un journaliste de Paris.
llénwire signé G. G***.
Impr. dus « le Correspondant • . t. IV, i831,
ptg. 55.
CL. (P.)> ps. [le P. Joseph de Tbxeira,
dominicain portugais].
Voy. Dralymont.
OL*** (JP d'), ps, [le marquis de Xi-
MENÈS].
Lettres portugaises en vers. Lisbonne
(Paris). 1759, in-8.
Réimprimées à la snite des c Quatre parties do
joor B, de l'abbé de Bemis. Franc fort-iur-U-Mêin,
1760. in-8.
C'est l'imitation en vers de la première et de la
quatrième des célèbres « Lettres portugaises ».
A. A. B— r.
-h OLBREUSE (G. d'), ps. [M. Casimir
GuiLLSHETBAU, fils d'uu honorabie magis-
trat de province de ce nom, et beau-frère
de M. Léo Lespès, c'est-à-dire Napoléon
Lespès].
M. Cas. Gmllemeteaa a essayé en 1854 d*nne * Re-
vue bibliographiqne » (in-8), morte après son 2* nu-
méro.
n a signé aussi le marquis d'Olbrense et Guilleme-
tean d'Olbrense.
OLD BOOCK, archéologue, pt. [J. -P.
Sghmidt, maître des requêtes, ancien chef
de division au ministère des cultes, ins-
pecteur des monuments religieux, etc.
L^ Églises gothiques. Paris. J. Ange
et C (J, Dumoulin). 1837, in-12, 212 p.
H- n aaiait folln dira Old Book. en anglais : yievx
Une.
-{- D'après le catalogue L'Bscalopier, n« 3579, ce
peUt ouTrage est fort bien fait.
-f- OLD LAERTES [Octave Lacroix].
Des articles dans le ce Moniteur t.
OLD NICK, ps. [Emile Dadran-For-
GUBS, né à Paris en 1813].
I. Avec M. Ad. Jeanne : Histoire géné-
rale desVoyages, des découvertes maritimes
et continentales, depuis le commencement
du monde jusqu'à nos jours. Traduite de
l'anglais de W. Desborough Cooley, et
continuée jusqu'à nos jours par M. d Ave-
zac. Paris. Paulin, 1840-41, 3 vol. in-12,
format anglais.
II. Les Petites Misères de la vie humaine.
Paris. Foumier, 1841, gr. in-8, orné de
50 grandes vignettes à ()art, et 200 sujets
dans le texte, par Granville.
III. Notice biographique de Shakspeare.
1843.
Imp. à la tète de la ff Galerie des personnages de
/^hakspeare... », par Am. Pichot (in-8).
rv. La Chine ouverte, aventures d'un
i'an-Koueï dans le pays de Tsin ; ouvrage
illustré par Auguste Borget. Par», Four-
nier. 1814, gr. in-8, orné de 50 vignettes
à part, et 200 sujets dans le texte.
V . La Lettre rouge A. Roman américain
traduit de Nathaniel Hawthome. Paris.
1853, in-12.
M. Forgues* sous ee pseudonyme, a donné an c Na-
tional » un grand nombre de feuilletons de critique
littéraire, très-remarquables, et que les amis de la
saine critique désireraient Toir un Jour rassemblés : il
a en part à la rédaction des « Français peints par eux-
mêmes • pour lesquels il a écrit les types de ■ l'Avo-
cat ■ et du < Béarnais » ; aux c Étrangers à Paris »,
(Pari», 1844); il a été pendant quelque temps l'un
des rédacteurs de la v Revue des Deux Mondes », et
l'est aujourd'hui de plusieurs antres recueils, parmi les-
quels nous citerons la « Revue britannique » .
-f-Volr dans le * Catalogue général de lalibrairie »
de M. Otto Lorenx, tom. n, p. 334. l'indication de
nombreux travaux de M. Forgnes.
+ 11 continue d'insérer dans la c Rerue des Deux
Mondes », en les signant de son nom, ce qu'il appelle
des adaptatUmt, ou traductions libres de quelques
écrits anglais. La livraison du 15 décembre 1869 con-
tient en ce geore < Gomment femme pardonne •, nou-
velle imitée de Dickens.
-+- Voir 0. N.
H- OLD-NOLL [J. Barbet d'Aurevilly].
Cest sous cette signature que furent publiés d'abord
dans le c Nain Jaune » les portraits réunis depuis sous
le titre des « Quannte médaillons de l'Académie ».
Pari*, Dentu. 1864, in-18. Une erreur de typogra-
phie a tronqué (t. 1, col. 457 f.) la liste des pla-
quettes annoncées : II. Mémorandum. Caen, Uardel,
1856, in-16 carré de 108 p. Ce volume imprimé à
petit nombre ne se vend pas. RI. Deux rhythmes ou-
bliés. Caen.impr. de Buhour, in— 16 carré de 16 p.
lire à 36 ex. Une réimpression, à même nombre et
sur vergé, a récemment vu le Jour à Caen (septembre
1869), ainsi qu'une nouvelle plaquette : Le Pacha,
ihylhme oublié, Caen. Hardel, 1869, in-13 carré de
1 i p. tiré à 36 ex. snr vergé. M. T.
OLENIXDU BOURG VABBÈ.ps. [J.-P.-
Camus, évoque de Belley].
Anti-Basilic pour répondre à l'Anti-
Camus. Paris. 1644, in-4.
4- OLENS (le frère) pe P. Romain Joly].
Le Phaëton moderne, poëme. Paris, Bu-
tard. 1772, in-12.
Contre Voltaire.
OLIBRIUS, ps. [Raymond Bruckbr, au-
tour de quelques articles de journaux].
+ OLIBRIUS [Fortuné Calmels].
Des articles de journaux.
OLINCOURT {G. d*), nom anobli [F. Gi-
îAULT, d'Olincourt].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
1303
OLIPHANT
OLLIVIER
i3(U
Littérature française contemporaine », à
GlGAULT d'O.
-f-OLIPHANT (M.) [Gustave Revilliod].
Voy. <c France littéraire », XII, 225.
OLIVET (rabbé d'), nom abrév. [l'abbé
Joseph TouLiEB d'Olivet, de rÀcadémie
française].
Pour la liste de ses ouvrages, voy. « la
France littéraire », à Olivet.
-+- OUVETAN (Robert-Pierre) [J. Cal-
vin].
La Bible, qui est toute la sainte Escrip-
ture, en laquelle sont contenus le vieil
Testament et le nouveau, translatés en
françois, le vieil de l'hébreu, et le nouveau
du grec, par — . Neurhâtel, Pierre de
WingU, dit Pirot Picard, l'an 1553, in-fol.
goth.
C'est la première Bible françslce qae les protesUnts
aient publiée. Voir le « Manuel du Libraire «, 5* édi-
tion. 1. 1. col. 880.
OLIVIER (le comte], nom anobli [Jean
de La Taille].
Voy. LD.L.,IL327/:
OLLEMIRUS, ps. [Dan.-Guilielm. Mol>
LERUS].
Ollemiri Pedis admiranda. Argentinœ,
16t)6, in-12.
OLLENIX DU MONT-SACRÉ, anagr.
[Nicolas de MoiNTReux],
L Les Premières Œuvres poétique de—.
Paris, 4587, in-42.
II. Le Premier Livre des bergeries de
Juliette, auquel, par les amours des ber-
gers et bergères, Von voit les effets diffé-
rents de l'amour, avec cinq Histoires co-
miques racontées en cinq journrcs par
cinq bergers. Paris, 4588, 2 vol. inii. —
V édit. Paris , in-42. — Tours et
Paris, 4592, 4598, in-8.
III. Les Chastes et délectables Jardins
d'Amours, semez de divers discours et
histoires amoureuses. Paris, 459 i, in-42.
IV. Amours de Criniton et Lydie. Paris,
4575, in-8; 4601. in-i2.
V. L'Arimèned'— .Pori>, 1597, in-8.
VI. L'Espagne conquise par Charles le
Grand, roi de France. Nantes, Dorion,
4597-98, 2 vol. in-42.
VII. L'Œuvre de chasteté qui se re-
marque par les diverses fortunes, adven-
tures et fidèles amours de Criniton et de
Lydie. Paris, Buon, 1598, in-12.
VIII. Amours de Cléandre et de Domi-
ihile, par lesquelles se remarque la per-
iection de la vertu de chasteté. Paris,
Buon, 4598, m-42.
fe
IX. Cléopâtre, tragédie. Paris, 4598, 1
in-42. '
X. Joseph le chaste, tragédie saincte.
Paris, 4601, in-42.
XI. L'Arcadie françoise de la n\Tnphe |
Amarille, tirée des Bergeries de Juliette.
de l'invention d'Ollenix du Mont-Sacré.
Paris, 4625, in-8.
Ces Bergeriei sont assez langutssutes et |»eo re-
cherrbétfs. Nicolas de Montreax est auteur de qoelqa«s
antres ouvrages, et entre autres d'un seiaièsœ Tolnjne
des Amadis.
-(- Ce volume fnt imprimé en i 577 ; l'auteur anit
alors quinze ou seize ans. Les adeptes prétendent trou*
▼er dans cette production tous les principes de la philo>
Sophie hermétique.
4- XII. La Sophonisbe, tragédie. Rouen,
4604, in-12.
4- Voir au sujet de cet écriTain Niceron, t. XXXIX,
et c l'Histoire littéraire du Maine. » par M. B. Haan'âo.
t. n. p. iSi. Le Manuel du Libraire indique pltt>iear$
antres ouvrages sortis de sa plnme. On trouvera quelque
détails dans le Catalogue Soleinne. d<» 828-835.
-^ On remarque dans la « Sopbonisbe m une vériuiM«
chaleur de styie et un grand nombre de très-braux
▼ers. La tragédie de « Joseph le chast« » est lellnoeat
rare qae des bibli(^aphes ont révoqué en doute qu'elle
eftl été imprimée. M Sainte-Beuve en parle dans son
« Tableau de la poésie au xvi« siècle ». p. Siâ. Oa
y voit de singuliers anachronismes. Un geôlier, nomme
Robillard, parle des Anglais, des Écossais et des reis-
tres ; le pannetier de Pharaon, conduit à la potence,
demande au bourreau le temps de dire encore mi
Pater,
OLLINCAN (d*), anagr. [Charles Ancil-
lon].
Traité des eunuques, dans lequel on
explique toutes les différentes sortes d Vu-
nuques, quels rangs ils ont tenus, et quel
cas on en fait, etc. On examine princifta-
Icment s'ils sont propres au mariage, et
s'il leur est permis ae se marier, et ion
fait plusieurs remarques curieuses et diver-
tissantes, à l'occasion des eunuques. Paris,
4707, in-42, 487 p.
Ouvrage assez mal écrit, mais rempli d'éruditioa.
On voit seulement qu'elle n'est pas profonde, car Tas-
lenr (pag. 64) prend au sérieux la plaisanterie que
Fontenelle publia contre Rome et Genève, sons le titre
de ( Méro et Ënégn » ; au surplus, il ne fnt pas le
seul trompé.
-4- OLLIVIER, secrétaire de la nViaction
du « Moniteur universel » [Gustave Paw-
LOWSKl].
Notice sur la vie et les travaux de
M. Victor Langlois.
Dans le n» du 25 avril 1869 de ce journal ; non» em-
pruntons cette indication à la < Revue bibliographique
universelle b t. IV. p. 174.
+ OLLIVIER (Francis) [Théodore Bab-
BIÈRE et Madame Leblanc Rjsgnauode
Pbébois].
1305
OLLIVIER
ONUPHRE
1306
Le Tattersall brûle ! comédie en un acte.
Paris, 1865, in-i2.
-+- OLLIVIER (Jacques) [Charles Jo-
uet].
Des articles dans le « Figaro »,
OLUSI-LIPPEPHI, anagr. Voy. Louis-
PUILIPPB.
OLYMPE (M™), aut, supp. Ce nom est
celui d'un collaborateur supposé de Marion
dii Mersan, à deux pièces ae théâtre ; ce
prénom était celui de sa femme, qu'il avait
improvisée auteur, afin de lui obtenir les
entrées du théâtre où elles ont été repré-
sentées. Voy. « la France littéraire», à
Du Mersan, et le môme ouvrage, t. XI, à
Marion.
-f- O'M. [O'Mahony].
Lettres f'e Saint Eucher à Valérien, tra-
duct. nouvelle, par — . Inséré dans la
« Bibliothèque des Dames chrétiennes ».
Paris, 1820-24, 20 vol. in-32.
OMBRE (Une), ps. [Desessarts fils,
avocat].
Physiologie des Champs-Elysées, illus-
trée par Porret. Paris, Desloges, i8i2,
in-32 avec vignettes.
-h OMBRE DE COLLÉ (l') [Théophile
Marion, dit Duhersan].
Les Acteurs et actrices du jour (en vau-
deville), par —, avec les notes du bedeau
de Saint-Roch. Paris, Surosne, an XI,
1802, in-8. P. L.
4- OMIKRON [Léon Cladel].
Des articles dans « l'Europe ».
0. N., ps, [Emile Dauran-Forgues].
Sous ces iniliales, ceUes de sod nom litléraire, ce
spirituel et consciencieux critique, dont nous avons
déjà parlé, a encore écrit : i° un feuiUelon hebdoma-
daire dans le journal c le Commerce » . sous le litre
de : « le Théâtre et le Monde. Causeries » ; 2» on
chapitre de « l'Histoire de 1841 », intitulé: t An-
née littéraire *, dont il y a quelques exemplaires tirés
à part (in-42 de 28 pages); 3» c Violette, chronique
d'Opéra », 1836. Imité de ***"*. Imprimée dans le
feuilleton du c National », en septembre, octobre et
novembre 1849.
-I- O'NEDDY (Philotée) [Théophile
Do.ndey] .
Feu et flamme Paris, 1833. in-8.
Consulter les t Mélanges tirés d'une petite biblio-
thèque romantique » par M. Ch. Assolineau, p. 136.
L'auteur appartient au romantisme bousingot, et le
livre est précieux comme une caricature, par l'exagéra-
tion. Et à quiconque voudrait se renseigner sur l'idéal
de la jeunesse française en 1833, savoir ce qu'on pré-
tendait être en ce temps-là, au prix de quels excès on
éUit résolu de fuir la platitude et le commun, il sufQ-
rait de lire la première pièce « Pandamonium » (pre-
mière nuit).
La part faite des outrances exigées, O'Neddy n'était
rien moins qu'un poète sans valeur. Il avait la coo-
lour, le mouvement, et ses incorrections étaient au
moins des audaces. Théophile Gautier disait de lui
que c'était un c forg^ur d'alexandrins ». Théophile
Dondey a ajouté à son nom le surnom de Santenay,
ajouté comme celui de Dnpré, afin de distinguer les
flls d'une même famille, et il a signé : « L'abbé de
Saint-Or » , épisode paru en feuilleton dans le journal
< l'Estafette », en octobre 1839; c Le Laxare de l'a-
mour », conte inséré dans la c Patrie », février 1843,
8 feuilletons); • L'HÎKtoire d'un anneau enchanté »,
roman de chevalerie, prose et vers, 1844, collection
Boulé. Il a été en 1843 chargé du compte rendu des
théâtres à la « Patrie ».
b
-f- O'NEDDY VITREUIL [Dondey-Dupré
fils?].
I. Le Pays Breda. Paris, Michel Lévy,
1853,in-l8de9feuiL
La dédicace est signée : Dupré.Undis que celle d'un
antre tirage est signée: O'Neddy Vitrenil.
II. Des articles dans des petits jour-
naux.
Voir F. Maillard, « Hist. anecdotiqut
des journaux, » 1857, p. 99.
4- ONCLE (Un) [J.-B. Gaudrillet, reli-
gieux de ClairvauxJ.
Lettres d' — à son neveu. 1749. in'4.
H- ONCLE (Un) [le marq. Henri-Fr. ni
La Rivière, un des gendres de Bussy-
Rabutin].
Avis d' — à son neveu. Port», 1731,
in-18;1771, in-8.
ONITRAMA (Aletophilus), theologus,
ps, [G. DE Witte].
Provocatio ad ex. P. Martinum Harney
pro lectione S. Scripturae in linguis vul-
garibus facta ab — . In-4, 4 p.
I -h ONS-EN-BRAY (P. d') [Louis-Léon
Pajot d'Ons-en-Bray, mort en 1754].
I Des Mémoires insérés dans le « Recueil
I de l'Académie des sciences », de 1731 à
I 1750.
I Voir la t France littéraire » t. VI, p. 492.
+ ONUPHRE [0. Benoît-Claude Mou-
lin, scribomane, ancien procureur, e^ an-
cien avoué au tribunal de première ins-
tance de Lyon, destitué en 1805; né au
Moulin-à-Vent, hameau près de Lyon, mort
subitement à Lyon, le 31 mars 18:23, à
l'âge de 65 ans environ].
I. Lettre sur la souscription sollicitée en
faveur des Grecs, par les libéraux, sous
lo nom de M. le comte de Raxis-Flassan,
grec d'origine et chevalier de plusieurs
ordres; insérée dans le journal « l'Indé-
Eendant » et « la Gazette universelle de
yon » du 1*' septembre 1821. Suivie de
remarques et ornée de l'ébauche de por-
1307 OPHELOT DE LA PAUSE
O'REILLY
1306
traits assez ressemblants. Lyon, de Vimpr.
de Boursy, 1821, in-8, 24 p.
4- II. L'Enseignement mutuel dévoiUS
ainsi que ses jongleries et prétintailles révo-
lutionnaires, ou l'Art d'affranchir l'éduca-
tion de l'enfance de toute influence morale
et religieuse. Dédié à la jeunesse pensante,
réfléchissante, agissante et surtout bien
impressionnée. Pour servir de réponse à
M. Sainte-Marie, docteur en médecme, etc.
Accompagné d'aperçus neufs et de notices
sur quelaues-uns des professeurs de mo-
rale qui aogmatisèrent le peuple lyonnais,
et bestialisèrent la jeunesse, jusqu'au re-
tour de l'auguste maison des Bourbons;
par — . Lyon, Boursy^ 1820, in-8 de vu—
119 pag.
M. Saint«-Mirie Tenait de fmblier une brochure inti-
talée : < Une séance de l'Ecole d'enieignement nratoel
de Lyon », Lyon, 1819, in-8.
Quoique ce titre soit on pea long, je l'ai copié en
entier, parce qn'il fait connaître la manière de l'anteur
et i qoel parti il appartenait. « L'Enseifnienient natoel
dévoilé »t est ce qne Moulin a fait de plus considérable
et peut-être de plus original. Lorsqu'il le mit an jour,
quelqu'un (M. Ant. Péricand), de l'Académie de Lyon,
loi adrestt le distique snÎTant :
Tu Tiens de démasquer pour Jamais nos Laneutres ;
Courage 1 c'est ainsi que l'on Ta jusqu'aux utres.
Voir des détails sur Onuphre Moulin dans la « France
littéraire », t, VI, p. 333, d'après un article de M. J.
P. de Lyon inséré dans • l'Aimnaiie nécrologique > de
Mahttl pour 4884.
4- m. Nécrologie de M. Cozon, ancien
magistrat à Lyon. Lyon, 1822, in-8, 20 p.
-hlV. Notice nécrologique pour servir à
l'éloge de M. J. F. A. Kiolz, ancien juris-
consulte. Lyon, 1817, in-8.
OPHELOT DE LA PAUSE, ps, [J.-B.-
Claude Isoard, connu en littérature sous
le nom de Deuslb oe Sales].
Pour la liste de ses ouvrages, vov. « la
France littéraire », à Delisle de Sales, et
le t. XI du même ouvrage, à Iscabd.
OPTATUS GALLUS, ps. [Carolus Her-
sent, Ecclesise Metensis cancellarius].
Optati Galli de cavendo schismate, liber
parseneticus, prima die januarii, Lugduni,
ad ecclesiae ballicanae archiepiscopos et
episcopos. (Parùiis), 1640, in-^.
Ce Tolume. lacéré et brûlé la même année, en Tertn
d'un arrêt du Parlement, est très-rare. Il est dirigé
contre le patriarcbal dont le cardinal de Richelieu sem-
blait Touloir se revêtir.
Ce patriarchat a encore été Je sujet de l'ouTrage
suiTant :
MIchaelis Rabardei S. J. Optatos Gallus (Car. Her-
sent) benigni manu sectus, tardé sed aliquando. Pari-
«iia. 1641. m-4.
Ce jésuite pensait que la aéation d'un patriarchi
n'aurait rien de schismatique, et que le consenlemene
du Pape n'était pas plus nécessaire pour cela qu'il ne
TaTait été pour établir les patriarches de JénmlcB H
de Constantinople.
-(-L'édition originale est fort rare, mais il existe
une contrefaçon sons la même date. L'« OpUtas » a
été l'objet de plusieurs réfutations en latin a en fran-
çais, aujourd'hui oubliées et qui sont signalées dans la
« Ribliotiièque historique de la France», n» 7âOO
à 7270.
OR (Louis de F). Voy. l'Or (m).
-^ ORACLE DE LA CHAUSSÉE D'AN-
TIN (!') [Menut oe Sai.nt-Meshin].
Nouveau Traité des rêves et leur inter-
prétation, par — . Parti, 1818, in-12.
-h ORAISON (François d') [le marquis
Voy. François d'Oraison, II, 89 d.
-+- ORATEUR DU GENTUB HUMAIN (1)
\\e baron de Clootz].
Etrennesde— aux Cosmopolites. 1793,
in-8.
-h ORBIGNY [Alcide Dessalinbs d*0r-
BiGNY, naturaliste français» né en 1802,
mort le 30 juin 1857].
Nous nous contenteronsdesigiialerparroi
ses nombreux et importants ouvrages le
ff Voyage dans T Amérique méridionale ».
Parts, 1834-47, 9 vol. in-4, et la c Paléon-
tologie française ». Paris, 1840-1854,
14 vol. in-8.
4- ORBIGNY (Charles d ) [Charles Des-
SALiNBs d*Orbiony, naturaliste, né le 2 dé-
cembre 1806].
Renvoyons pour l'indication de ses tra-
vaux à la a Littérature française contempo-
raine » et au « Dictionnaire des Contempo-
rains » de Vapereau.
4- ORD (P. C.) [le jy P. C. Ordi-
naire].
L'Aristocratie de province, par — . Cka-
lons-s.-S., imp. deJ. Duchesne (s, d.), in-8.
ORDRE (d*). nom nob„ [du Wicqubt].
Pour la liste des ouvrages de quatre
membres de cette famille, voy. « la France
littéraire », à Ordre.
OREB (Pierre), ps. M** Lbluaclt-Ma>-
celière].
Abel de Laflaie. Paris, Résiduel, 1838.
in-8.
Roman imprimé poor le eompte de l'anteor, et ^
a médiocrité n'a pas permis à Téditeiir de neUre es
vente. Denx seuls exemplaires ont été brochés pour le
dépdt k la direction de la librairie.
+ ORGEVAL (George d') [Georges Le
Barrois].
Des articles dans le « d'Artagnan ».
4- O'REILLY (R.) [et J. N. Baruer de
Vemars].
1309
OBESMB
ORILE
1310
Annales des Arts et Manufactures, par
— . Part*, 1800-1815, 56 vol. in-8.
Depais l'oriffiDe de ce Joamal, M. Barbier de Ve-
mars a été rnniqne collaboratear de M.* O'Reilly. La
mort de M. O'Reilly, arrivée en 4806, fit tomber rar
iOD collaborateur toot le fardeao de la rédaction. Ce-
pendant les numéros 77, 78 da 96* vol. et le t. 88*
entier (numéros 83, 83 et 84) sont l'onvrage de M. A.
de Rooillac, ancien directeur des établissements du
Creusot. Voyez le « Dictionnaire de Bibliographie ttan-
(aise » , par Fleischer. A. A. B — r.
ORESME (Nicolaus), episcopus, a^ocT,,
[Guillelmus de Sancto-âmoreJ.
Liber magistri Nicolai Oresme, episcopi,
de Ànti-Christo et ejus ministris, ac de
ejus adventu, signis, propinc^uis simul
remotis, ex diversis sacrarum scnpturarum
testimoniis elegantissime compila tus.
Imprimé dans le t. 9 de « TAmplissima Collectio »
de D. Martène. (Rondet, dans le « Mercure de France »,
octobre 1750. p. 6i.)
Gel ouvrage, plein de réflexions sensées, solides et
judicieuses, a été composé entre 1260 et 1270. dans
le temps de la vacance de l'Empire, après la déposi-
tion de Frédéric H. Il n'est donc pas de Nicolas Oresme,
qui ne naquit qu'en 1377. (AriicU de M. BawXlot
dans la 2* édit. du Diet, de* Atumipnes).
ORFEUIL (Wolf), ps. [Nie. Le Camus
DE MÉZIÈRES].
L'Esprit des almanachs. Analyse criti-
que et curieuse des almanachs, tant an-
ciens que modernes. Paris, 1782, 2 vol.
in-12.
+ ORG (L D.).
Voy. L D. Org.
-+- ORGONI (le général d'). anagrame
[GiRODON, ancien garde-du-corps, né à
Vendôme].
En 1855, il arriva à Paris comme envoyé de l'em-
pereur des Birmans. Nous empruntons au « Courrier de
Lyon » les détails suivants sur cet ambassadeur :
Français et Vendéen de naissance, le général d'Or
goni était officier dans la garde royale an moment où
éclata la révolution de 1830. Pins tard, il prit une
part active aux soulèvements dont la Vendée et la Bre-
tagne furent le tbéAtre. Prisonnier et condamné à mort,
il parvint à s'échapper et à passer à l'étranger.
Sous le bénéfice des amnisties qui furent promulguées
plus tard, il put se rendre à l'Ile Bourbon, oii il se fit
planteur et réussit à créer un établissement important.
La révolution de Février éclata, et, par l'émancipation
des noirs qui en fut la conséquence, elle porta un coup
funeste à l'exploitation dont M. d'Orgoni avait été le
créateur, et il se vit subitement abandonné par lés
trois ou quatre cents nègres qu'il employait aux cultures
coloniales.
Après ces nouvelles dispositions, il se rendit dans
les Indes oîi il prit du service dans les armées de l'em-
pereur des Birmans, et oà, par sa bravoure et son in-
telligence, il parvint à une fortune comparable à celle do
général Allard, de Solyman-Bey et de tant d'autres
hommes aventureux qui l'ont précédé dans. la même
carrière. (« Siècle », V* octobre 1857.)
Il a publié chez l'éditeur Dentu un volume intitulé :
« De 111e Bourbon à Maurice ; série d'aventures » ,
1862. in-8.
ORIENT (A. D. et A d'.), ps. [Vial, an-
cien négociant].
I. La Peste de Paris. Avril 1832. Paris,
de rîmpr, de Leclèré. 1832, in-8, 32 p.
En vers alexandrins.
Cette pièce, anonyme, a été reproduite à la fin de
l'ouvrage suivant.
II. Les Révélations de Saint Jean, his-
toire prophétique de l'Église, depuis Jésus-
Christ jusqu'à la consommation des siècles,
mise en discours mesuré. Paris, Jeanthon,
1839, in-8.
Les lignes sont mesurées, inégales pour leur lon-
gueur comme pour leurs pieds, et non rimées.
On a brochée la suite le numéro précédent.
III. Des Destinées de l'âme, ou de la
Résurrection, de la prescience et de la
métempsycose, avec un Précis des pro-
phétie3 qui regardent l'Église, pour re-
connaître le temps présent et les signes de
l'approche des derniers jours. Paris, au
Comptoir des imprimeurs- unis (Comon),
1846, in-12.
IV. Accomplissement des prophéties,
faisant suite au livre des « D^tinées de
l'âme ». Tome I", contenant l'Histoire
abrégée de l'Églisejusqu'à la fin des temps ;
l'Explication complète de l'Apocalyse, et
une Réfutation du livre de « 1 Origine des
cultes » de Dupuis.Tome II, contenant les
prédictions sur l'avenir de l'Église et l'ex-
Çlication véritable du magnétisme animal,
ome III, la Philosophie du magnétisme,
ou les rapports de l'âme humaine avec les
esprits invisibles. Paris, même adresse,
1847-50, 3 vol. in-12.
L'ouvrage doit avoir un quatrième tome.
ORIGINAL (Un), ps. [A.-M. LottinI.
Recueil de chansons laites par — . Loti-
nopolis (Paris), 1781, 2 vol. in-12.
Ce Recueil n*a pas été mis en vente. Peu Merlin,
libraire, en possédait un exemplaire où toutes les let-
tres initiales ont été remplies par l'auteur.
ORIGENES, ps. [Richardus Simon].
Novorum bibliorum polyglottorum sy-
nopsis. UUrajecti, 1684, in-8.
Sous un autre pseudonyme, Rich. Simon a publié
un autre ouvrage sur le même sujet. Voy. Ambrosius.
ORILE, ps, rGOMBERVILLEj.
L'Exil de Poiexandre et d'Ericlée. Paris,
1619, 1629, in-8.
On attribue ce livre à Gomberville. {SoU manuêc,
de Lenglet du Freamy*)
1311
ORINA
ORSmi
1312
-4- ORINA (M.), anagram. [A.MorinJ.
Déluge de l'esprit humain, par — . Pam,
Duverger, 1848, in-8.
ORIVAL (le baron d'), tw. [l'abbé Saas].
Avis du — au comte ae Varack sur ses
Mémoires {Mémoires composés par de
Croismare, conseiller au parlement de
Rouen). Camhray, aux dépens du public,
1751, inli, 15p.
ORIVE (d'), pi. [Prosper-Parfait Gou-
BAUX].
Avec M. Gustave Lemoine : Une femme
malheureuse, drame en cina actes, pré-
cédé d'un prologue. Représenté sur le
théâtre de la Gaîté, le 2 mai 1837. Paris,
Morain, 1837, in-8.
ORLÉANAIS, (Un), aut. dég. [Garnieh
DU BreuilI.
Voyage "historique, statistique et des-
criptions pittoresques dans le département
de Loir-et-Cher. Orléans, Cotgnet-Dar-
nault, 1835, in-8.
Aa vei 10 de la page 63 l'on annonce la prochaine
publicalion d'un ouvrage dn même aotenr. un c Voyage
à Chantilly, fait en 1788 », donnant la descripUon
dn château détruit en 1703, onvrage qui n'a peut-être
pas été imprimé.
ORLÉANOIS (Un). auL dég. [Jodsse,
conseiller au présidial d'Orléans].
Lettre d' — à un de ses amis, sur la
nouvelle o Histoire de l'Orléanois », par le
marquis de Luchet. Bruxelles, Em, Flon,
et Paris, De Bure, 1766, in-12.
+ ORLÉANS (S. A. S. Mer le duc d')
[Gbopfroi, marquis de Limon].
Instruction donnée par — a ses repré-
sentants aux bailliages, suivie de délibéra-
tions à prendre dans ces assemblées (cette
dernière partie a été composée par M. I abbé
Sieyès), troisième édition, corrigée. 1789,
in-8 de 8pag. pour l'instruction, et de 68
pour les délibérations. A. A. B— r.
Des pamphlets révolutionnaires se sont produits
comme l'œuvre du duc : i Testament de Philippe
d'Orléans; Portefeuille de — , etc. ».
ORLÉANS (Louis-Antoine-Philippe d'),
duc de Montpensier. Voy. Montpbnsier.
ORMEGIGNY (1'). Voy. l'Ormegregny.
-4- ORM. mer... (M™- d') [d'ORMOY
MÉRARD DE S. JuST].
Alexandrine de Blérancourt, ou les Dan-
gers de l'inconséquence, par — . Paris y
Pigoreau, 1822, 2 vol. in-12.
+ ORMOY l'aînée [M"* d') [AnneJeanne-
Félicité d'ORiiOY, dame Mérahd de Saint-
JUSTJ.
Bergeries et Opuscules. En Arcadie (Pa-
ris, Dtdot oine), 1784, in-18.
-H ORMSAY (la marquise d') [M~ Ma-
NOURY d'Ectot, directrice de k « Revue
biographique »J.
+ ORMUS rie comte de) [Philippe de
MoiTTENON, né a Châteauroux en 1818].
Légers crayons. Paris, 1865, in-12.
-H ORNANS (Céline d') [Jean-Baptiste
Amable RigaudI.
Des articles dans le « Journal des En-
fants ».
ORNOY (d'), ps. [Alexandre Bassbt].
La Mort du roi de Rome, drame en
un acte. Paris, Marchant, 1832, in-8, 24 p.
Représenté sur le théâtre dn PanUiéoit, le 96 atit
1833.
4- ORONTE [Albert Millauu].
Des articles dans la « Gazette de Hol-
lande n .
4- ORPHÉE.
Des écrits en vers ittribnés à Orphée ont été cités pv
d'anciens auteurs ; parmi les fragments qui en rcsteat.
il en est qui peuvent remonter jusqu'au vi« nèfle atant
l'ère chrétienne ; ils ont été pnhliés à diverses reprises
(Voir le « Lexicon bihliographicom > d'Hoffmann, le
ff Manuel du libraire *. etc.) et M. Mnller en a donné
une édition très-soignée dans le t. I*r des < Fragmenta
philosophorum grscomm » , fkisant partie de la c K-
hliolbeca greca b mise au jour par la maison Didot.
Outre ces fragments, il existe trois ouvrages qui ont
jadis été regardés comme des productions d'Orpbée. on
tout au moins comme des ouvres plus anciennes qne les
épopées homériques, mais il est bien reconnn anjoar-
d'hui que ces écrits, postérieurs à l'ère chrétienne, ap-
partiennent à cette classe de poèmes religieux, didatu-
ques et descriptifs qui fut à la mode dans les derniers
temps do paganisme. Ces poèmes sont l'Expédition des
Argonautes ; les Pierres et leur usage dans la divinatioa ;
une collection de 88 bymnes, production évidente de
recelé néo-platonicienne d'Alexandrie (voir l'article
ff Orphée » dans la i Nouvelle Biographie générale >.
t. XXXVUI, signé L. J. (Léo Jonbert).
ORSINI (Julia), sibylle du faubourg
Saint-Germain, ps. [Simon BLocQUELlf].
Le Grand Esteilla (1), ou TArt de tirer
les cartes, contenant, etc.. le tout re-
cueilli et mis dans un nouvel ordre et cor-
rigé par—, Lille, de l'impr. de Blocguel;
Paris, les march. de nouv., 1838, in-12
avec grav. et un tableau, in-18.
ORSmi (M»* Virginie), pseudonyme
[M°" Virginie Baudoin, née Mortemart-
Uoisse, femme du propriétaire du « Moni-
teur parisien »].
(1) Etteillii, et non Esteilla, est l'anagramme d\4(-
liette, auquel on doit plusieurs ouvrages sur la car •
tonomancie.
1313
ORTIS
OSIUS
1314
Heares de renfanoe, poésies. Paris, Dd-
hye, 1839, in-8.
C«tte dame a fourni, loas ee nom d'emprant, des
articles à diven racœilf .
H- Ce nom est oelni de la mère de l'antenr. M»* Hipp.
Bandonin, née Virginie de Mortemart-Boisse. 0. B.
ORTIS (Jacopo), pseudonyme [Ugo ?os-
coLo, littérateur italien, condamné à mort
riT rAutriche, et qui parvint à se réfugier
Londres].
Ultime Lettere di — tratte dagli auto-
grafi (Nueva ediz.) Pariai, Teof. Barrais
figlio. 1815, 1824, in-lî ; — Parigi, Dufour
e C^, Baudry, 1825, in-12, con rame.
— Lettres de —, traduites de l'italien
sur la seconde édition, par M. de S*** (de
Senonnes). Paru, Pil/ef. 1814, 2 vol. in-12
Celte tndoetton a été reprodnite, la même année
sons le litre dn c Proscrit, on Lettres de Jacopo Ortis »
Parii, Lefèvre; et, en 1820, sons celui « d'Amonr
et Soidde, on le Werther de Venise ». Pari», DeiUu,
— Les mêmes, sous le titre de « Der-
nières Lettres de — (traduites par M. Tro-
gnon). Paris, Delestre^Boulage, 1819, in-8.
— Les mômes, sous le môme titre, tra-
duites... (par M. Mignot) Lyon^ KindeUm,
1823, in-12.
— Jacopo Ortis, traduit de Fi talion par
M. G*** (Gosselin, archiviste du dépôt des
fortifications). Paris, Dauthereau, 1829, 2
vol. in-32.
— Jacques Ortis ; par M. Alex. Dumas.
Paris, Dumont, 1839, in-8. — Deuxième
édition, Paris, Desessaris, 1846, in-8.
C'est la même tradaction qoe la préâdente, reton-
chée par le fëcond écrivain. Voj. ce qne nous en avons
dit, I, col. 1096 et sniv.
— Le môme ouvrage, de la môme tra-
dnction. précédé d'un Essai sur la vie et
les écrits d'Ugo Foscolo, par Eugène de
Montlaur, et suivi d'une traduction inédite
de ses œuvres choisies, par M. L. Delatre.
Partf, Ch, Gossdin, in-12, format anglais.
4- Ce roman M inspiré par le c Werther » de
Gothe; il tend ft inspirer la liaine contre la société.
le dégoftt de la vie, le désespoir et le suicide.
-|- Gonsolter snr l'anteor : les c Essais (en it|lien)
de 6. CalefB snr la vie, le caractère et les ouvrages de
Foscolo », en tète de ses Œuvres choisies, Fietole,
1835; c Vita di Ugo Foscolo, di Gioseppo Pecchio »,
Lugano, 1830, in-li; une notice dans la c Revue
des Deux Mondes », !•' septembre 1844; la « Revue
encyclopédique > t. XXXVI. Sur ses écrits posthumes
publiés par Mazzini, Lugano, 1844, voir la v Revue
de Paris >. 1844, t. 0, p. 46i et 476.
ORTOFILO AUSONICO. Voy. AUSO-
NICO (0).
-h OR— Y M....D DE ST-J..T (Anna)
[d'Obmoy Mérabd de Saint-Just].
Le ChAteau noir, ou les Souffrances de
T. II.
la jeune Ophelle; par — . Nouv. édit. Pa-
m. 1821,2 vol. in-12.
La première édition est de Paris, UprUur, 1799,
in-12.
-f- ORY (Stéphanie) [J. J. E. Rot].
L Les Deux Maries, ou les Elrennes.
Tours, Marne, 1858, in-18.
II. Marguerite, ou la Jeune Aveugle.
76fd., 1864, in.l8.
m. Le Solitaire de Rambouillet. Ibid.,
1865, in-18.
Divers antres ouvrages d'éducation. Le c Catalogne
général » de M. OttoLorenien indique vingt-neuf.
+ OSBORNE (Jane), ps. [MT Léonie
d*Aunet].
Feuilletons insérés dans le journal « la
Presse » en 1856.
OSCAR, auteur déguisé (Louis-Oscar
Maillart, fils naturel au frère de l'auteur
de « Léonidas » (Pichat), dont il prend
quelquefois le nom), artiste et auteur dra«
matique, directeur du Théâtre du Pan-
théon, ensuite de celui de Beaumarchais (1).
Avec M. E. Vanel : Dix-neuf coups de
canon! I! à propos en un acte, mêlé de
couplets. Représenté sur le théâtre de la
Porte-Saint-Antoine, le 29 août 1838. Pa-
ris, de l'impr. de Dondey-Dupré, 1838, in-8.
-h 0. S. D. P. [OuDiN, sieur de Pbefon-
taineI.
Le Poète extravagant, avec l'Assemblée
des filous et des filles de joye et le Prati-
cien amoureux, nouvelles plaisantes, par
— . Paris, Brunet, 1670, in-12.
Souvent réimprimé et sous le nom de Tantenr, qni
avait appris l'espagnol ft M™* de Sévigné et anx plus
grandes dames de ce temps-l&.
OSIUS (Fr.), auteur déguisé [Fransc.
OriusI.
I. Dispunctor ad Merillium, seu de va-
riantibus Cujacii interpretationibus in 11-
bris Digestorum dispunctiones 53, auctore
Osio Aurelio (Francisco Ory). Auréiiœ,
1642, in«.
Réimpr. dans le c Tbesanrus » d'Bver. Otto, 1738-
35, $ vol. in-folio. A. A. B— r.
n. Pactum renunciationis, dissertatio
de pacte doctalibus instrumentis adiecto,
ne pueHa quam pater aut cognatus elocat,
patri vel cognato succédât (auctore Fr.
Oslo, scilicet Fr. Orv). il ure/m, 1644, in-
4 ; et dans le tome T du Meerman : Novus
Thésaurus juris, 1751-53, 7 vol. in-folio.
Orj a cliangé l'r en s par amour ponr l'antiquité.
page 14
drsmat. de Bruxelles », vm* année,
42
i315
0' SQUARR
OSSIÂN
4316
ptra q/aé la UUn r n'a pu M l]iv8Btéa>aT«c lei aa -
tret lettna de l'alphabet. (Ottonii Thetaumt, t. 3.)
A. A. B-r.
-f- 0' SQUARR rOscar-Charles Flou].
I. Amour et aiplomatie (traduction).
Bruxelles. A. fi/tijff 1855, in-S de 132 p.
H. La Femme au pilori, trad. de l'angl.
de Hawthome. Bruxelles^ Cadot, 1856,
in-3^del88pag.
S. L'Auberge de la Branche de houx,
. dé rangl. de Ch. Dickens. Bruxellu,
Uhègue, 1856, 2 vol. in-32.
IV. La Famille de la vallée. M^ Nannv ;
. par HT Emilie (Flygare) Carleni, trad. du
suédois. BruxeUei. LMgue. 1856, in-12 de
238 pag.
V. La Guerre dana la Baltique. Bruxelles^
1854, in-12.
YI. La Guerre européemie contre la
Russie. Bruxelles. 1854, m-l2.
VU. La Politique russe. Bruxelles» i8St4,
in-lS.
V, Fkir % pnblié dam différenta Jonniaiii helgea
■M a^ria de romana traduita de l'allemaadt da nédois
<m de ranglaia. Onelquea-unes de sea tradoctions oDt
été remea soit par Noël Parfkit. soit par A. Tavemier,
tous deni proscrits français.
OSSIAN, barde du m' siècle, auteur sujh-
posé [James Macphebson, littérateur an-
glais du XVIII* siècle].
Oasian's Works, translated from the
^lic language. (A new édition). Paris^
Barrcis, 1783. 4 vol. in-t2.
The Poems of Oasian, translated by James
Macpherson, esq. A new édition, carefully
revised and corrected. Paris, Amabh Cos-
ta. laaO, 2 voL in-18.
Ces deax volumes llmnent la première livraisoD d'une
c Bibliothèque choisie des classiques anglais et ita-
li«U », «BtreprUç |«r 101. QUshin et Bia(io^.
— Garthon, poème, traduit de Tanglois,
par H~ ^^ (la duchesse d'Aiguillon, mère
ou ministre, et Marin). londrei, 1762, in-i2.
— Témora, poëme épioue d'Ûssian, tra-
duit d'aprèsTôditionangloisedeMacDher-
son. par le marq. de Saint-Simon. 1774.
iu-8.
— Ossian, fils de Fingal, noésies g^Ui-
ques, traduitesdel'angloisdeM. Macpner-
son^ par Le Tourneur. Paris. Èfusier fils.
1777, 2 vol. in-8.
— Le même, sous ce titre: Ossian. fils
de Fingal, ^rde du ni* siècle. Poésies
galliques, traduites sur Tandais de Mao-
pherson, par Le Tourneur. Nouvelle édi-
tion, revue, corrigée et augmentée, ornée
de gravures. Paris. Deniu. an YID (1799),
2 vol, in-8.
— Le même, de la même traduction,
augmentée des poëmes d'Ossian et de
quelques autres bardes, traduits de l'an-
glais de M. Smith, pour servir de suite à
rOssian de Le Tourneur, etpréoédée d'une
Notice sur Tétat actuel de la question re-
lative à l'authenticité des pommes d'Ossian,
rr M. de Ginguené.Porâ, h même. 1810,
vol. in-8.
L'édition de iSiO est la meUtoni de cMa taadK-
Uon: qoelqnes Uenrectioiu m ont <tiapari« et l'oa a
mis plos d/dartô da^a les notât dii^Xacooii pvâi>û-
naire de Le Toomenr.
— Poèmes d'Ossian et de oudqoes au-
tres bardes, pour faire suite à l'Ossiaa de
Le Tourneur, traduits de l^gL de Smith,
par Hill [lUMque de David de Saïa^Geor^
ges et A.-G. Griffet-Lahaumel. Paris,
1795, 3 vol. in-lâ.
TradocUon estimée. DnM d« Sainfr^asiVi l%nit
reroe aiec la p^ gnMK^ loin pow pat MsteUe édi-
tion.
Cette tradoction a été Iniécée ^lani V^ précôdenk
édition de IdlO.
—Les mêmes, traduits par Le Tourneur,
David de Saint-Georges (etGrifiet Lainume].
Paris, an VI (17983, 7 vol. in-18.
C'est la réonion des deox traductions précédentes.
— Les chants de Selma, poème imité
d'Ossian, par P.-A.-M. Miger. Paris, 1798.
in-18.
— Ossian, barde du nf siècle. Poésies
galliques, en vers français ; par Baour-
Lormian. Paris, Didot Vaine, an TK (1801),
in-18 de 264 pages. — IV* édition. Psrii.
L. Janei, 1818, m-18. fig. — Autre édi-
tion (5"), suivie des Veillées poétiques.
Paris. Gafet. 1827, in-8.
Gea imilationa ftireni <ea sar l'inTlIatioB M B>-
naparte, qni aimait beanconp les poésiea qni pertnt k
nom d'Ossian (1).
— Traductions et imitations de quel*
ques poésiea d'Ossian, ancieo po§(e celle,
par Charles d*Arbaud de Jouîmes. Paris,
Pinigens. an IX (1801), hroch. ui-a.
L'antenr pramettaii nne tradacttai eonpIAia m wa
des poésies que noaa atona Sffu la mb tf Oaaiv. wls
U ne l'a jamaia pnUiéa.
— Cathéluîna, ou les Amis rivaui,poème
imité d'Ossian, et mis en vers fraiçais,
d'après la traduction en prose de Letour-
neur, par le général D*^ (Despânoy). P^
ris, Ùeniu, an IX (1801), in-8 de 31 pages.
(1) Voit sar le travail de Baoor-LorBiaa c nSs-
toire de la poésie à Tépoqne impériale a, par S. 4al-
lien, t. I. p. 15i, et Boisaonade, « CriUqne litlé-
raire sons l'Empire «. t. n, p. 89. Le s«vattt helléaiite
a insisté sar les maladresses qni, à chaque pas, dénsn-
cent le fanssaire, tandis que M. Villemain, en tnitant
avee éclat cette qneaticn (« Goura de liUéntare fltaa-
caise >, leçon 31), a surtout insisté sur roriginaliié
poétique d'une iospixation qui s'efforçait de resnonUr le
cours des A^çes.
1317
OSSIAN
OSSIÂN
1318
— Traduction libre^ en vers, des chants
deSelma,d*08sian; suivie des Dangers des
règles dans les afts, poëme, et de quelques
autres poésies; par J.-J. Taillasson. Paris ^
Barmu» 1802. m-8 de 38 pages.
La Guerre ae Thura, poëme imité d'Os-
Bian, par Alexis Saint-Michel. Paris, de
fimp. de Valôde, 1813, in-18 de 16 pages.
— Fineal, poëme d'Ossian, et autres
poésies galliques en vers français» par À.
Saint-Michel. Paris, Rosa, 1819, in-18 de
6 feuilles.
— Ossian, chants ^Uiques, traduits en
vers français par E.-P. de Saint-Ferréol.
Paris, Caussette, 1825, in-18.
— Ossian,! barde du iii" siècle ; poëmcs
galliques, recueillis par James Macpnerson,
traduction revue sut* la dernière édition
anglaise, et précédée de Recherches criti-
oues sur Ossian et les Calédoniens ; par P.
Christian [Christian Pitoisl. Paris, Lavigne,
1842, format anglais; 1857, in-12.
— Ossian. Œuvres complètes, traduc-
tion nouvelle, précédée d'une Notice sur
l'authenticité aes poèmes d'Ossian; par
Aug. Lacaussade (de l'île Bourbon). Paris,
DeUoye, Gamier pires, 1842, in-l2, for-
mat anglais.
H- t'oémes et fragments d'Ossian, tra-
duits par M. le comte Maximilien Lamar-
que. Paris, 1859, in-8.
M. de Saint-Geniès avait anssi annoncé, en 1835.
nne < TndocUon noufelle et complète d'Ossian » (en
prose), qni eût formé on Tot. In-fol. de 400 pages
avec deux estampes, mais cette tradncttoB est encore
inédite Jusqu'à ce jour.
Li qnestioii dé l'antHentieité des poésies d'Ossian a
été soulevée et résolue afflrmativetteiit par M. Patrice-
Gnbam <voy. le Ifay. encycl.. xm« aun., 1808,
t. n, pag. 156); par Ginguené, en tète de la tra-
duction Ô!U poèmes d'Ossian, par Le Tourneur, édition
de 1810, et par M. Lacaussade. à la tète de sa tra-
duction des mêmes poèmes ; mais star quoi est appuyée
cette issertionf sur une conjecture. Noos croyons faire
plaisir à nos lecteurs en reproduisant ici Topiniond'un
savant qui aooi puait avoir plus approfondi cette
question que les écrivains que nous venons de citer,
opinion à laqueUe nous nous rangeons.
c Cet Ossian de Macpbeison, dont le vrai nom est Oi-
siast n*e8t qu'use amplification de rhéteur, pftle et der-
nier reflet d'un cycle de mythes héroïques appartenant
aux Fins on Scots : ce sont les guerriers de l'Irlande
et de rÉcosse ; lis font aussi partie de la nation des
Gaèls de race cdtique. Ce que Ibcpbersona pu renteil-
lir de fragments originairement ossianiques, il l'a noyé
dans un déluge de mots emphatiques» drné d'une pompe
ridicule . et des portions entières des poèmes qu'il a
publiés peuvent bien être sorties de son cerveau. Mais
si. pour mettre cette poésie barbare en harmonie avec le
goftt sentimental de son temps, il s'est permis de beau-
coup altéreri de beaucoup amplifier» U n'a rien inventé,
quant aux faiU. (hioique sa naissance et son origine
fassent gaéliques, U comprenait sans doute très -impar-
faitésm ce langage qn'il atiit défltpprli dès sa Jeu-
nesse : c'est ce que prouvent les nombreuses erreurs
dont fourmille la prétendue traducUon de l'Ossian pri-
mitif, hérissée de diflicullés, et dont lé sens a fréquem-
ment échappé h son imitateur. »
c Si jamais poète se nomma Ossian, nous ne pouvons
rien posséder de lui. L'Ossian de la bble irlandaise est
un personnage mythologique étrangement défiguré.
Barde et héros de race fénienne ou scoUque, cet Ossian
semble nous cacher une antique divinité des Tualha
Danan on pontifes d'Irlande, dont l'histoire est bien
loin d'être éclairde, et que l'on entrevoit d'une ma-
nière vague sous ce voile héroïque et poétique. On ne
possède pas encore sur le continent une connaissance
asseï approfondie des antiquités irlandaises pour se li-
vrer i l'examen que demanderait cette question, a
c La poésie héroïque des peuples fie l'antiquité est
empreinte d'un caractère double. D'une part, elle repré-
sente des mœurs réelles, celles par exemple des divers
clans militaires de la tribu des Ifins ou Scots, des
guerriers irlandais originels : c'est tantôt lé Clânna lii-
liadh, tantôt le Clanna Baosgaine ».
c D'autre part, changeant le caractère des divinités
de l'ancienne religion nalnrelle, cette poésie leur donne
une couleur historique.
f Depuis l'époque oh les tribtts guerrières énreht
soumis cette contrée à leurs armes, une fbtale de My-
thes irlandais, appartenant I la tribn des TiuUia Da-
nan, beaucoup de divinités secondaires qui se ratta-
chaient à une époque de civilisation pontificale nu pa-
triarcale, revêtirent la forme de guerriers, de rois, de
héros. C'est une transmutation évidente, à laquelle sont
habitués tous ceux qui ont approfondi les traditions
mythologiques des peuples divers. De même, en étu-
diant les poèmes héroïques, petsans. indiens, helléni-
ques, germaniques, si l'on compare les héros ()tti y
prirent un rôle avec les fkbles qui se rapportent aux
dieux de la nature, on ne tarde pas à reconnaître qu'un
grand nombre de ces êtres qui prennent part I l'action
ne sont que des puissances naturelles, métamorphosées
en hommes. »
c 11 s'est établi toutefois une sorte de compromis entre
ces deux espèces de personnages qui se sont ftéquem-
roent confondus. Quelquefois, mais non généralement» les
races héroïques, pour ajouter à l'illustration de leurs
chefk. ont fUt de ces héros des incarnations de dirinl-
tés appartenant à d'anciens mythes. Plus souvent cepen-
dant le héros d'une tribn militaire n'est qu'Une divinité
ancienne adoptée par cette tribn, revêtue par elle d'un
caractère nouveau, et changée en guerrier» en person*
nage héroïque. Sous cette forme nouvelle, le dieu devenu
homme préside à toutes les entreprisés de It tribu, qdi
croit rehausser par là sa gloire et alouter I sa splen-
deur. »
ff MadkrUui a publié l'Ossiafi écossais dans la lingae
originale (1), accompagnée d'une tradoetion latine. U
est impossible d'y voir autre chose qn'nn reflet pâle et
aflUbll, une oontre-éprenve altérée de l'Ossian irlan«
dais, type primitif de ce nouvel Ossian; ■
c Nous ne connaissons l'Ossian irlandais que par des
fragments très-incomplets. Mais le grand ouvrage de
Keating renferme des documents précieux qui nous per-
mettent provisoirement d'entrevdir, dans cet Ossian dé-
figuré, l'empreinte d'un autre Ossian moins effacé que
l'Ossian écossais. Plus tard, la pnblicaUon des origi-
naux nous permettra peut-être d'asseoir un Jngemer .t
plus solide ».
c La foble hérdque irlandaise n'existe plus sous sa
rn • - - - -| • ■ ■ ■ ■■-— ..-<
(1) Londres. 1807. 3 Voi,
1319
OSSIAN
OTRANTB
1320
forme primitive. Mais telle qne nous la pouédons, H
eat cerlaio qu'elle te ntlacbe à une tradition antérieure
à la Cable hérdiqne des Écossaig. D'alx>rd l'Ecosse n'a
pas été le théâtre féritable des événements que célèbre
rOssiaa écossais. Les Scots ou guerriers irlandais, lors-
qu'ils conquirent (peut-être avec les secours des anciens
Calédoniens, gafiliques d'origine, c'est-à-dire de la
même souche qu'eux) cette partie de l'Ecosse qne les
Pietés possédaient, transportèrent dans leur nouveau do-
naine leurs divinités et leurs héros sous forme de sou-
venirs poétiques ou d'antres traditions. On sent que les
souvenirs originaux et vivaces de la mère patrie ont dû
se trouver un peu effacés, qne la poésie de ces mythes
anciens a dft prendre une teinte plus p&le dans cette pa-
trie nouvelle. »
ff Cette poésie scotique on fénienne, c'est-ft-dire hé-
roïque, que nous appelons assex mal à propos poésie
Msianique. est certainement tout aussi ancienne dans son
type original que le sont les Fins eux-mêmes, c'est-
à-dire le gouvernement du clan militaire, qui usurpa
l'empire en Irlande et déposséda les pontifes et les agri-
culteurs d'une date plus ancienne. Quand s'accomplit
l'usurpation du Clan militaire f nous l'ignorons. Mais
il est probable qu'elle n'est pas de beaucoup antérieure
à l'ère chrétienne, du moins si l'on en Juge par l'ana-
logie de ce qui se passa dans les Gaules, et par la fré-
quente mention des pintes belges, assujettis par les
Tnatha-Danau (anciens pontifes), qui perdirent leur pou-
voir, le cédèrent aux Belges, et ne le reconquirent sur
ces derniers que pour succomber aux armes des Scots
ou Féniens. L'ère héroïque des- Irlandais commence à
cette époque, et se termine à l'invasion d^s Normands,
pendant le neuvième siècle. Dans celte ère héroïque se
confondent et s'enlacent les souvenirs d'un dmidisme
primitif, de ce dmidisme réformé, et teux des conquêtes
religieuses accomplies par les moines et missionnaires
chrétiens. La vivacité de ces traditions ne s'est point
effacée dans la poésie irlandaise. La poésie écossaise en
conserve à peine quelques traces, et oBte par consé-
quent beaucoup moins d'intérêt, »
c Dans la poésie écossaise, plus moderne, les combats
des Fins ne se renferment plus dans les bornes de l'Ir-
lande, et s'étendent bien plus loin que les rivages
d'Ecosse. Le théâtre s'agrandit ; nous voyons les guer-
riers de Lochlin et les Scandinaves y jouer un rdie.
Dans les fragments recueillis par Keating, ces anciens
Fins n'ont aucune connexion avec les guerriers de Loch-
lin, qui ne font leur apparition que beaucoup plus tard
et se montrent absolument indépendants de la poésie des
Fins. Si les bardes du moyen âge ont, dans la suite,
confondu l'ère des anciens Fins avec l'ère de l'invasion
scandfnave, le fond de la vieille tradition poétique n'a
point été altéré par cette confusion ; nous retrouvons
encore ces souvenirs d'une époque antérieure, sinon
sous leur forme originale, du moins avec assez d'indé-
pendance pour que le souvenir de l'irruption danoise ne
l'ait pas totalement effacée. «
c Je m'attacherai à étudier successivement et d'une
manière individuelle chacun des anciens héros féniens qui
jouent un râle dans la tradition poétique ; et je compa-
rerai constamment la poésie ossianiqne écossaise avec la
poésie irlandaise, que Ton nomme communément ossia-
niqne. Le premier exemple, celui de Cnchnllin, prou-
vera combien la poésie écossaise a tout altéré ; en effet,
elle place en Ecosse le règne de Fingal et fait entrer
CuchuUin dans le cercle héroïque qui s'était formé dans
ruister à la même époque. D'abord Fingal n'appartient
pas à l'Ecosse, mais à l'Irlande : puis il est beaucoup
plus moderne que CuchuUin. Ce dernier appartient à
une série de mythes qui portent une empreinte drui-
dique plus marquée. Autour de Connor, soairerain de
l'Ulster, se groupent ces héros dont Cochnllin Eût partie,
et qne la poésie écossaise a tout à fait déplacés. »
-f- Les nombreuses éditions d'Otsian soBtéaoïDécées
dans le c Bibliographer's Uanual « de Lowndes
{%• édit. p. 1 736). On peut aussi recourir à cet oavxage
pour l'indication de divers écrits retotifs à rautheotidlé
de ces poèmes. Nous citerons les t Recherches • (Eo-
quiry) de W. Shaw, LMdreâ, 1781. aoquelles J. Qarke
répondit, ce qui provoqua une controverse asseï vive ; le
« Rapport > fait par H. Mackensie {Eéinburf, 1 S07)
au nom de la Société des Hantes (cfret d'Ecasse ;
la disserUUon de sir John Sinclair, 1806; les Obser-
vations de J. Grant. 1813; t l'Essai » de Donald
Campbell. 18S8 ; c l'Examen des droits d'Ossian >, par
Edward Davies, 1825; Malcolm Lain^ ayant, dans sm
t Histoire d'Ecosse > (pnbiéeen 1800), émis des do»-
tes. fbt réfuté par P. Graham. {Sdinburf, 1807.)
-h Consulter l'article détaillé, signé L.^. (LéoJou-
bert). que la r Nouvelle Biographie générale • , t. XXH.
a consacré à Macpherson.
0STALI3 (lechev. d'] auteur tuj^^ [de
BOILEAU].
Voyages et Réflexions du —, ou ses Let-
tres au marc^is de Simiane. Paris, Prèeosl
et Rayer, Mequignon, 1787, 2 vol. în-i2.
OSTROGOTHUS (André), pseudonyme
[Des Rotours].
Quelques réflexions sur les motiiis aux-
quels on attribue la rareté du numéraire.
1797, in-8.
-h OTANAEL [Faugère-Dubourg, de
Saint-MandéJ.
Les Sonnets delaMariée. Paris, lihrairk
générale des auteurs, 1867, in-lS.
-i- OT DE B... (d*) FAlbert d'O-
TREPPE DE BouvETTE, conseifler honoraire
à la cour de Liège et président d*bonneur
de rinstitut archéologique liégeois].
Fragments de voyages en Allemagne,
1840. Recueillis pour la famille et dédiés à
Tamitié, par — . Sans nom de ville^ 1844,
2broch. m-8.
Tiré à part de la f Revue Universelle ».
4- 0 TILKIN DE RABOSÉB (Kerre)
[Clermont, de Liège].
L Contradictions parlementaires, à pro-
pos de balle, recueillies et annotées par
—, arquebusier de la compagnie des ca-
rabiniers de Liège. Liège, Carmanne, 1862,
in-8 de 12 p.
II. L'Avenir. Première étape : le Congrès
des étudiants, par —, arquebusier en dis-
ponibilité. Bruxelles, 1865, in-8.
-h OTRÀNTE (le duc d*) [Fouché].
Correspondance du duc a'Otrante. Leh-
%ig, 1816, in^.
Ouvrage apocryphe, tiré à part de la « Rame uni-
verselle ». Voy. FoucBB.
i321
omiAR
OVIDE
1322
+ OTTMAR (rabbé) P'abbé OrnuB
LArrBNscHAGBR, né en Bavière en 1809].
Anémones, nouvelles. Toumay, 1858,
in.l2.
n'niRS racneiU à» rédU édiiaiiU di
OBt pira sou le Utre d« BhMU. lacinlliet. Myoïolis.
PensBdws. Yiolcttet. Ui ont élé bidoiti de rtltonaiid
par M>* PuUoe roiiticr (pMudooyne de M»« Bn-
OUROUCH,/»efidon. [François Danton].
auteur de l'art, intitulé : le Louvre, im-
primé dans « Paris pittoresque ». {Paris,
1837, 2 vol. in-8).
+ OUVILLE (d*) [Antoine Le MsTEt,
sieur d*Oijvilu, frère de Boi&-Robert].
Les Contes aux heures perdues. Paris,
1644. 2 vol. in-8, front, gravé.
Celte édllioii originale est Itseole eonplète; pour
U» ^impressions qni en ont été fkites, consultes le
c Murael ». D'Onfille, dont le mérite comme poète
dramntiqQe est u-dessons do médionre, se relève à peine
dans ses prétendus contes; il n'est gnère dans ce r»-
caeil qn*nn copiste on nn imitateur, et la pins grande
ptrtie en a été pillée de tontes parts. Le titre même de
non livre ne Ini appartient pas. G. M
-4- OUVRIER (Un) [P.-Napoléon Vas-
N1EB, ouvrier serrurier, né à Pont-Aude-
mer en 1806].
Complément de la circulaire de M. Guizot
et Ge aux électeurs du Calvados et autres
lieux, à propos des élections du 13 mai
1849. Lisieux, Lajoye-Tissotj in-12.
Vers signés: Un onvrier.
•f OUVRIER (Un) [Messan, sabotier].
Publicité politique d'un ouvrier. Bourg,
MiUiei-Bott&r, 8 avril 1848, in-8 de 15 p.
-f- OUVRIER (Un) [Abram Cast].
I. Les Socialistes, satire. Paris, Dentu.
1852, in-8, 16 pag.
II. Histoire de ma famille. GenèvSy 1855,
broch. in-12.
OUVRIER SANS OUVRAGE (Unj,/wei«f.
[Paul FÉVAL, Tun des rédacteurs au jour-
nal « le Pamphlet »]:
OUVRIER TYPOGRAPHE (Un), auteur
déguisé [Mebcibb, ouvrier imprimeur alors
chez M. Brière, rue Sainte-Anne];
De la Propriété par Tassociation et de
Torganisation du travail par la corporation
collective. Paris, de fimprimerie de E.
Brière, 1849, in-8.
Un premier titre : c Système social pratique, on Théo-
rie des intérêts matériels.
c Prospecins de l'onvrage » :
La question de l'organisation dn travail occupe en ce
moment tons les esprits. OrganitatUm du travaill
L'avenir de la République est tout enUer dans ces trois
motsi Mais que d'obstacles ft vaincre, que de résistances
à surmonter pour arriver à la solution paeUiqne de cette
Lorsqne des ntopict dont le bon sens des travaiflenif
saura Cure Justiee se produisent chaque jour avec une al
efflrayante proAuion, ne sera-t-il pas permis à un tra-
vailleur, si humble qu'il soit, de soumettre à l'appré-
ciation de ses frirss le frnit de ses méditations et de son
eipériencet
Les droits politiques qui viennent d'être si largement
aceoidés à l'onvrier ne seront qu'illusoires, tant que
eelni-d, eomme salarié, restera sons l'influence puis-
sante dn maître, de l'esploitenr on dn capital. L'éann-
cipation des classes ouvrières an mofen d'une organisih
tion qui les rende propriétaires dee instruments dn travail,
voiUi le bnt qu'il but atteindre. Cette émancipaUon est
la base du meilleur système social, comme, au point de
vue politique, la République est la meilleure fonne de
Faire arriver le travailleur, par l'association eollec-
tive, à la propriété des instrumenU de production, l'af-
franchir dn servage sons lequel il a gémi Jusqu'ici, et
cela en sauvegardant enUèrement les intérèu des pos-
sesseurs actuels et en respectant la propriété, tel est le
bot de Tantenr ; division de la France en diverses aones,
suivant le prii des ol^ets de consomnmtlon, de la vii
du travailleur ; salaires réglés selon les différentes sones ;
division des travailleurs par classes, selon l'intelligenre,
l'aptitude et l'habtlelé de chacun ; maximum de salaire
ponr r
-h OV** (A.) JArmand Ovbbnat].
Le Mari conndent, vaudeville. Paris,
1820, in^.
D'autres pièces de théâtre fkites avec divers collabo-
rateurs et dont il serait inutile de donner ici la liste.
Voir la c France littéraire ».
-f- OVIDE, oui. sup.
Liber de vetula, 1470.
Ouvrage en vers hexamètres, an nosibre de 762 ; la
preaûère édition parut en 1470, in-4. t. l. n, d.;
(il en existe une autre, Cologne^ 1470) ; elle ne con-
tient pu l'introduction qui se trouve dans le manuscrit
btin n» 8279 de la Bibliothèque impériale. D'après
l'opinion de H. J. V. Leclere, d'accord avecLeyser, et
mentionnée par M. Libri (« Histoire des sciences maUié-
matiqnes en Italie », t. H, p. 47), on poomit regarder
comme l'auteur le protonotaire byantin Léon, qui vivait
dans la première moitié du xm* siècle. On a
déconveit une rédaction française écrite par Jean
Lefevre an xiv« siècle et que M. H. Cocheris
a publiée ponr la première fois en 4861 (petit
in-8, LIV et 253 p.) Le poëte, malgré les nombreux
vers d'Ovide qu'il encadre dans les siens, laisse i
chaque instant échapper sa faiblesse et sa fraude :
dans le premier livre, il est question de la chasse, de
la pèche, des jeux mathématiques, des échecs. Le se-
cond livre raconte les amours d'Ovide; une vieille
qu'il employait comme entremeUeuse se substitue à sa
maltresse, dont il croyait avoir un rendea^ons. Dans le
troisième livre, il s'agit des astres, dee sibylles, des
JuiCi; Ovide adresse nue oraison à la Vierge.
4- OVIDE, aut. sup. Heban Lhfbbvrs,
procureur au parlement].
De la vieille, translaté de latin en francois per ~.
Bt fht trouvé le livre en un petit cofl^t divoire en la
sépulture du dit Ovide milans après sa mort, tout frais
et entier. Auquel livre sont contenus moult nobles dix
et enseignemens.
Ce poème, publié par M. Hippolyte Cocheris sous le
r^
I3S3
OVIDE
OZELU
1324
titra de c la Viailla, oa les dernieri aoiOBn d'Ovide »,
est là tMdacUon du poCme iatin de Alchârd de twu-
Bivtk : I De Vetnlâ i. taiii loas te non d*(hide. L'édi-
tèar s*eat llvrt I d'intéressantei recherehés sar rhis-
UAït de cette coopoeitioa.
Oa araaee ({ue, troaié dâiis le sé)MilcrB é^Oride à
Difcarion. capitale de la Côlchide. lenanoscrltnitett-
Toyéà CoDstantlAople et publié par Léon, protondUire du
sacré palais et secrétaire de l'enperetir Vatace. La
c Vieille ■ i)ttl donna son non ai poème est la nour-
rice d'nne jeone beaaté dont Oride est épris; elle ptro-
net ai ttoSte de lai probirer in rendea-voas et elle Ini
joae on tMf alTVeix ; c^est le svjet dn second des th>is
livrtt qnl iMment cette oam. Le premlerllTie est con-
sacré à la descrintloB des plaisirs qne procorent la
chasse, la pèche, les ]eix diâUlèniatlqies ; le iroisièMp
est one série de méditations pbilosophiqnes. utrologi-
4dés ei fellfleises. La forme est anssi médiocre i|ie le
fond; les anachmnlsmes snrabondent. et bayle a eu
raison dedl^ : i Ovide n'a jamais fliit nn poème anssi
liarliare ^ celni4à $ ; mais II a en tort d'ajonter :
t Cest la prodnctlon d'nn chiélien dn ttas-fempire %.
U. Oocheris a décoivert <ians nn tMnrrage mannscrlt
d^Amonld Geilhoten. savant Mlaidais, mort en 1U2.
qie t^icbaid de hmmival était l'antenr dtt poème de
V VetiU s. (Voir li si^et de cet écrivaii. taé à Amiens
vers iSOO. t l'HUtDlre littéraire dé b t'rance ■),
t. XXm, et U « Noovelle Bloftaphle fénérale k.
t. XVm, col. 385).
Jean Lefobvre. mentionné avec pên d'exactibde par
Falcoinet, par Lebenf a pu Dannoi. était né dans les
premières années dn xnr* siècle ; son poème est ntie
imitation tant aalant qi'ine tmdnclion dn teste latin;
il s'inspira vetontiers dn modèles fn'U a sens les yew
pour s'étendre démesarément si« les ohieta k|ni flattent
son ^t ; ces digressions fournissent parfois des dé-
tails IntéressanU. M. GochèHs a MMié lé poème han-
Cais d'après deux mannlérits de U Blbliitlièi|tte Impé-
rialei son introdnctioo oCira d'aillevs à cet égard Ions
les détails qn'oa peut désirer.
Observons ^a indépendamment de ta « Vetnia ■»
le moyen âge mit également snr le compta d'Ovide, aotenr
fort goèté à cette époqae. dense antres eompositioosi
l<» « de Forlina » (également écrite par Richard de
Fonmival),)* « donsoUtioad Liviam », d« c Carmen
panegyricam ad CUpnminm Pisonem ■. 4« < de Pa-
lia Ji, 5« < Sotaninib », 6^ « Spigraaunata soolasUca
de VirglUi Xll libris iteneédea ». 1» c De Gncato ».
8* « De Anrora ». 9« f De Limace ». 10* • De t^-
tnor Hnmoribtts », il» c De Inde LatraBcnlonm •,
It» c De Pbilomela s.
Cette demièie pifodnctial mérite qu'on m. dise pi-
ques mota, d'autant pins qu'elte a été tiadaite en fras-
çais par l'intrépide abbé de Marollei, qa'ancue dilB-
cnlté n'épouvantait.
La version du boit éhbé est riche en singulières
onomatopées flrançalses que probablement on ne troime-
ralt pu ailleurs (trissoler, pnlpiter. ftinguleter. pUa-
sonner, rongonner, roumer, chiootter. runic. gannir.
ete.) ; elle était devenue trèa-rarei mais Chartes Nodier
l^a réimprimée I U suita de ta tradndion aiBilée de la
c Pbilomèle • qui accompagne (p. 301-379) loa
« Dictionnaire des onomatopées françaises •» 2* édil.
1828. in-8. L'ingénienx éditeur i^te : «Tbut le
monde sait qie c'est par iné méprilè qd n'a lamais
mérité d'être dUcntée sèrieasement. qu'en a impeai
autrefois à Ovide ta responsabilité de la c Pbilooièk *.
Cette élégie, cadre habile dés onomatopées lalines qsi
expriment le cri des ailntani, ne ran»eUe Ovide que
par quelques-uns de ces pestldMi de s^ si halii
pour tes érudite di moye« Ige «i
4- OXENSTIERNA [Gabnel TmmjB05(,
domte tofe OlL&PrsTtBRNÂ, ibol^t eti 1707].
Pensées, reflétions et tnaximes du
comte dô— suf divers sujets, avec ses ré-
flexions , édit. revue et corrigée par
M. t). L. (BruzeA de La Mâftinière). U
Haye. i74f , 2 Vol. iil-12. M. G.
Cet ouvrage a obtenu plusieirs édittemi t ta demièn
eslde Paris, 1835,9 vol. ixh%.
OZâNàM, Apoetjlphé [SébafitieQ Ls
Clerc].
Nouvelle Pratique de la géométHe stir le
paoier et sur le terrain, aveo tm nouvel
ordre et une méthode particulière, enfon-
çais et en allemand; ^erfie^ A. ÉamKiid,
i799,in-12.
OÉbLLI (W.), jBuçètlé WolLtttt, Fud
des neveux de M"* Woîllei et auteur de
quelques petits ouvrages de morale.]
PIN DU TOHB SECOND.
REFERENCE ROOM
DOES MQJLQiMCULMS..
J
3^105 Qgb 0S3 èSS