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Full text of "Les supercheries littéraires dévoilées. Galerie des écrivains français de toute l'Europe qui se sont déguisés sous des anagrammes, des astéronymes, des cryptonymes, des initialismes, des noms littéraires, des pseudonymes facétieux ou bizarres, etc"

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I 


1 


QUÉRARD  KT  BARBIER 


LES    SUPERCHERIES  LinÉRAIRES 


ET 


LES   OUVRAGES   ANONYMES 


TOME  II 


LES 

SUPERCHERIES  LITTÉRAIRES 

DÉVOILÉES 


OALBRIB  DBS  ECBJYAINS  FRANÇAIS  DB  TOUTE  L  BDROPB 
QUI  SB   SONT    DÉGUISAS  àOUS  DES  ANAGRAMMES,  DBS  ASTBRONTMES,  DES  CRTPTOMYMBS 
DBS    INITIALISMES,  DBS  NOMS  LITTERAIRES,  DES  PSEUDONYMES 
FACÉTIBUr  OU  BIZARRES,  ETC. 


PAR  J.-M.    QUÉRARD 

SECONDE   ÉDITION,   CONSIDÉRABLEMENT  AUGMENTÉE 

PAR 

MM.  Gustave  BRUNET  et  Pierre  JANNET 


tom:e  II 
F.-O. 


ÉDITION   DAFFIS 


PARIS 

LIBRAIRIE  DE  FÉCHOZ  ET  LETOUZEY 

5,  RUB  DBS  SAINTS-PKRBS,  5 
1882 


LIBRARY  OF  THE 
LELAND  STANFORD  JR  UNIVERSITt 

JUL  20  1900 


Cy^i<y 


)•' 


LES 


SUPERCHERIES  LITTÉRAIRES 


DÉVOILÉES 


i 


F. 


F. 


2 


-h  F.  [Fuzelibh]. 

Arlequin  défenseur  d'Homère,  comédie. 
Paru,  1715,  in-8. 

-h  F.  [J.-H.-S.  Formey]. 
Ducatiana ,  ou  Remarques  de  Le  Duchat 
sur  divers  sujets  d'histoire  et  de  littéra- 
ture, publiées  par  M.  — .  Amsterdam,  Hum- 
6erl,  1738,  2  vol.  in-12. 
4-  F.  et  F.  [Fagan  et  FavartJ. 
La  Servante  justifiée,  vaudeville.  Paris, 
174i,in-8. 
-j-  F.  [Marin  Filassier]. 
Sentiments  chrétiens  propres  aux  per- 
iK)nnes  malades  et  infirmes,  pour  se  sancti- 
fier dans  les  maux  et  se  préparer  à  une 
bonne  mort,  par  M.—.  Paris,  Vatel,  1723  ; 
sixième  édiUon,    Paris,    Boudbt,    1749. 
m- 11 

-f  F.  [FRiREx]. 

Lettre  de  Thrasibule  à  Leucippe,  ou- 
vrage posthume  de  M.  — .  Londres,  s.  d. 
'.vers  1768),  in-12. 

Cdte  tettre,  revue,  corrigi^!  et  reftiile  en  plusieurs 
«odflwu  pir  Naigeon.  se  trouve  dans  le  Dictionnaire 
*«  '«yàUoiopMe  ancienne  et  moderne,  faisant  partie 
T.  n. 


de  V Encyclopédie  méthodique,  diWdeFhéKEJ.  Naigeon 
a  été  forcé  de  corriger  cet  ouvrage,  par  la  œinparatson 
qu'il  a  faite  de  l'imprimé  avec  plus  de  vingt  manus- 
crits; tous  lai  ont  présenté  la  même  obscarité,  les 
mêmes  lacunes,  les  mêmes  transpositions,  le  même 
désordre.  Il  a  ajouté  au  texte  de  Fréret  plusieurs  notes 
qui  lui  ont  paru  nécessaires  poar  éclaircir  ou  confirmer 
certaines  traditions  historiques  ou  fabuleuses  qu'il  rap- 
porte succinctement,  on  auxquelles  il  fait  seulement 
allusion. 

De  tous  les  ouvrages  philosophiques  qui  ont  été 
attribués  à  Fréret,  celui-ci,  d'après  l'aveu  fait  par 
Fonceroagne  au  baron  de  Sainte-Croix,  est  le  seul  dont 
il  soit  véritablement  l'auteur.  Les  autres  qui  portent 
son  nom  ne  sont  pas  de  lui.  A.  A.  B— r. 

4-  F.  (de)  [FoRTiA  de  Piles]. 

Voyez  B,  I,  col.  426  e. 

F.  (le  chev.  de),  ps,  [d'Artaize]. 

Nouvelles  réllexions  d'un  jeune  homme, 
ou  Suite  à  l'Essai  sur  la  dégradation  de 
l'homme  en  société.  Paris,  Rom%,  1787, 
in-iâ.  * 

Yoy.  aussi  Fbucher  (le  chev.  de). 

4- F.  (M-»*  Emma)  [Ferrand]. 
Pierre,  ou  le  fils  aveugle,  par—.  Paris, 
1828,  in-12.  ^ 


F. 


-I- F.    de  Libourne   [FonriN,   de  Li- 
bourne]. 
Soldat  malade,  par—.  1829,  in-8. 

+  F.  {M.)[Fayet]. 

Ecriture  aussi  prompte  que  la  parole, 
ou  la  Sténographie  mise  à.  la  portée  de 
tout  le  monde,  par  M.  —  et  M.  B.  Du- 
TERTRE.  Troisième  édition.  Parisy  1831, 
in-8. 

-4-  F.  (M.  de)  [de  Flassan]. 

La  famille  des  Grignols-Talleyrand  des- 
cend-elle des  anciens  comtes  de  Périgord? 
Son  origine.  Discussion  historique  et  gé- 
néalogique. Par  — .  Paris.  183G,  in-8, 
3  feuillets  liminaires,  ix  et  101  pages,  plus 
un  dernier  feuillet  sur  lequel  est  l' Er- 
rata. 

-f-F.  (Alphonse)  [A.  François]. 

Molière  et  son  Tartuffe,  étude  en  trois 
actes  et  en  vers.  Paris.  Ledoyen.  1839. 
in-8. 

Note  de  M.  Beachot. 

4-  F.  (le  P.  Ch.)  rie  p.  Chrysostome  Fau- 
cher, religieux  de  Picpus]. 

Histoire  de  Photius,  patriarche  schis- 
matique  de  Constantinople,  suivie  d'Ob- 
servations sur  le  fanatisme,  par  — -.  Paris, 
1772,  in-12. 

4-  F**  (Alfred)  [Fayot]. 

Relation  d'un  voyage  de  Paris  à  Gand, 
en  1815,  par  M.  Fontanes  de  Saint-Mar- 
cellin,  précédée  d'une  Notice  de  M.  de 
Chateaubriand ,  et  suivie  de  quelques  poé- 
sies de  M.  Fontanes,  publiée  par—.  Paris, 
M^  Seignot,  1823,  in-8,  114  pag. 

F***  (de),  conseiller  au  Parlement,  ps. 
[François  Bertaut,  sieur  de  Freauville]. 

Les  Prérogatives  de  la  robe.  Paris.  Jac- 
ques Lefèvre,  1701,  in-i2. 

-h  F***  (le  sieur)  [Frézier]. 
Traité  des  feux  d  artifice  pour  le  spec- 
tacle. Parw,  1706,  in-12. 

4- F***  [Ch.  Sim.  Favart]. 

Les  Bateliers  de  Saint-Cloud,  opéra  co- 
mique en  un  acte,  par  M.  — .  Paris,  17-41, 
1766,  in-8. 

4-  F***  [Frêron]. 

Opuscules  de  M.  — ,  contenant  des  cri- 
tiques de  quelques  ouvrages  de  littérature. 
Amsterdam  (Paris),  1733,  3  vol.  in-12. 

On  trouve  dans  le  second  volume  le  Parallèle  de  la 
Henriade  et  du  Lutrin  (par  l'abbé  Balteux).  Le 
troisième  contient  VEstrait  de  l'Etprit  des  lois,  cha- 
pitre par  chapitre  (par  de  Forbonnais).  Voir  aux 
Anonymes,  Extrait  du  Livre.  A.  A.  B— r. 

F***  (madame),  ps,   [le  chevalier  Du- 

CLOS]. 


Histoire  et  Aventures  de  mvlord  IVl. 
La /fayc  (Porw). 1735,  in-12. 

L'épîlre  dédicatoire,  A  Ifll.  les  vidangears.  est  >ics't 
«  Jeanne  Fesse  »;  probablement  la  lettre  initiale  i  » 
désigne  que  le  second  de  ces  mots.  Cependant  les  i  - 
bliographes  contemporains  présentent  madame  Fa^ii-wn 
comme  auteur  de  cet  ouvrage,  à  l'eiceptioa  des  ioUin 
de  la  f  France  littéraire  »  de  47(39,  qui  le  donnai  u 
chevalier  Duclos.  Leur  opinion  me  paraît  lr^Tru»<?- 
blable.  A.  A.  Il— r. 

-|-  L'histoire  de  mylord  Pet  occupe  onze  chapicrr? 
sa  naissance  dans  une  ville  des  Pays-lias  ;  il  est  uui- 
queur  dans  un  duel  ;  il  est  reçu  à  la  C4>ur;   il  do^-ii 
militaire  ;  il  est  nommé  tambour-m^jor  ;  il  est  sucera 
sivement  musicien  et  médecin. 

4-  F***  (de)  [d'Arnaud  de  Baculard]. 

Le  Cardinal  de  Lorraine,  ou  les  Ma>Nî- 
cres  de  la  Saint-Barthélémy.  Leipsic,  1758. 
in-8,  88  pag. 

C'est  au  fond  la  même  pièce,  mais  avec  des  cfaaoî:'- 
ments,  que  «  Coligny,  ou  la  Saint-Barthélémy  •,  In^rèJ.' 
de  d'Arnaud.  Voir  le  Catalogue  Soleinne.  n«  1840. 

4-  F***  (le  comte  de)  [de  Forges]. 

L'Ami  de  l'État,  ou  Réflexions  politiques 
pour  l'intérêt  général  et  particulier  de  h 
France,  par  M.  —,  ancien  militaire.  Tre- 
votix.  1761,  in-8. 

4-  F***  [Fleury,  avocat]. 
Folies,  ou  Poésies  diverses  de  M.  — . 
Paris.  Duchesne.  1761,  in-12. 

4-  F...  (le  chevalier  de)  [de  Forbin]. 
Système  d'imposition  pour  la  libération 
des  dettes  de  l'Etat,  par  — .  1763,  in-li. 

4-  F***  [Fréron]. 

Commentaire  sur  la  Henriade,  par  de 
La  Beaumelle,  revu  et  corrigé  par  — . 
Berliîi  et  Paris.  Le  Jay,  1773,  in-4,  ou  2  v. 
in-8. 

H- F...  [Feutry]. 

Les  Commandements  do  l'Honnôte  hom- 
me, par  M.  — .  Paris,  d'Houry.  1776,  in-8, 
13  pag. 

L'auteur  a  réimprimé  cet  opuscule  dans  une  nouvells 
édition  qu'il  a  donnée,  en  1781,  du  «  Livre  Ati 
Enfants  ». 

Voyez  Abbé  de  '**,  coL  158  b. 

-h  F***  (l'abbé  de)  [de  Bonnafois. 
connu  sous  le  nom  de  l'abbé  de  Fonte- 
nay]. 

Dictionnaire  des  Artistes,  ou  Noiice 
historique  et  raisonnée  des  architecU'S, 
peintres, graveurs,  sculpteurs...  Ouvrage 
rédigé  par  M.  — .  Paris,  Knapen,  1777, 
2  vol.  in-8. 

4- F...  (M.  de)  [Fontalard]. 

Manuel  grammatical,  ou  Abrégé  des  tMé- 
ments  de  la  langue  allemande,  par  — . 
MetTi.  J.-B.  Collignon,  1778,  in-12. 

4-  F***  (M-  de)  [M"*  Aglaé  Dbslai.^ 


p*** 


D  Arcambal,  d'abord  comtesse  Claret  de  |  a 
Fleurieu,  plus  tard  M"*  Baconmèbe  de 
Salverte]. 

I.  Le  Siècle  des  Ballons,  satire  nouvelle. 
L'An  des  Ballons  le  II*  (178i),  in-18. 

II.  Pauline,  comédie  en  deux  actes  et  en 
vers.  Paris,  1791,  in-8,  72  pag. 

III.  Stella,  histoire  anglaise.  Paris,  Ma- 
radan,  1800,  4  vol.  in-12. 

-h  F***  [FourxelI. 

Essai  sur  les  probabilités  du  somnam- 
bulisme magnétique,  pour  servir  à  l'his- 
toire du  magnétisme  animal,  par  —,  avo- 
cat au  Parlement.  Amsterdam  et  Paris, 
1785,  in-8,  70  pag. 

F***  (je  cit.),  ps.  [le  marquis  D.-A.-F. 

DE  SaDEJ. 

Aline  et  Valcour,  ou  le  Roman  philoso- 
phique, écrit  à  la  Bastille,  un  an  avant  la 
révolution  de  France.  Paris,  Maradan, 
1795,  Spart,  in-18,  avec  figures.  , 

-hF*-*[FAUVEAU]. 

Réflexions  sur  les  Finances  et  le  Com- 
merce, par  M.  — ,  négociant.  Paris,  Bail- 
leul,  1814,  in-8. 

4-  F...  (M.  de)  [Fbenilly]. 

Considérations  sur  une  année  de  l'His- 
toire de  France,  conforme  à  l'édition  ori- 
(?inale  de  Londres.  Paris,  novembre  1815, 
in4i. 

U  première  édition  a  été  publiée  à  Londres  en  oc- 
tobre même  anoée.  A.  A.  B. 

H-P**  (marquis  de)  pe  marquis  de 
FoNTEMLLEs,  maréchal  de  camp]. 

Observations  sur  l'opinion  de  M.  Fiévée, 
relative  au  crédit  public.  Paris\,  1816, 
in^,  24  p. 

-I-  F***  (Alfred)  [Charles-Frédéric-AI- 
fred  Fayot]. 

Conspiration  de  (quatre-vingt-seize  gen- 
tilshommes polonais,  écossais,  suédois  et 
français  contre  le  gouvernement  russe,  et 
massacrés  dans  les  ruines  du  château  de 
Macijowicke»  ouvrage  traduit  de  l'anglais 
[composé)  par—.  Paris^  Gueffier,  1821, 
m-8,  39  pag. 

Tradaclioa  siip])océe.  Cet  onvrage  a  été  reproduit 
i\ec  k  Dom  de  l'anteur  aaas  le  titre  suivant  :  «  Con- 
juration de  Madjowicke  > ,  outrage  traduit  de  l'anglais 
par  Alfred  Fajot,  «econde  édition,  revue  et  augmentée. 
Paris,  Simonet,  1822.  in-8.  52  p. 

-f  P**  (M*  de)  [M"'  DE  Fracstein,  d'a- 
près de  Manne]. 

Essai  sur  l'éducation  des  princes  dans 
une  monarchie  constitutionnelle,  par  — . 
Paris,  Goujon^  1832,  in-8. 

-h  F***  (Ch.)  [Friry]. 

Recherches  sur  les  origines  et  antiquités 


do  l'arrondissement  de  Remiremont.  Re- 
miremont,  Dubiez,  1835,  in-8. 
Noël.  «  Collections  lorraines  »,  n<>  2689. 

4-  F***  (l'abbé)  [Foisset]. 

Vie  de  saint  Bernard,  abbé  de  Clairvaux, 
docteur  de  l'Eglise,  par  —  Paris,  Gaume 
frères,  1839,  in-8,  8  Aies. 

H-  F***  (Napoléon)  [Fanjat], 

Essai  sur  le  système  moderne  de  fortifi- 
cation adopté  pour  la  défense  de  la  fron- 
tière rhénane,  par  le  lieutenantrcolonel  J.- 
H.  Humfrey.  Traduit  de  l'anglais  par  — . 
Paris,  Corréard,  1843,  in-fol. 

+  ¥***  [Félix  Van  Hulot]. 

Extrait  d'un  Manuel  d'ornithologie,  ou 
Histoire  naturelle  des  oiseaux  de  volière, 
par—.  Liège,  Oudart,  1847.  in-8. 

-H  F....  (le  chev.  de)  [le  chev.  de  For- 
binJ. 

Système  d'imposition  pour  la  libération 
des  dettes  de  l'État.  Parts,  1763,  in-12. 

-+-  F....  (M.  de)  [Forge,  ancien  écuyer 
de  main  du  roi]^. 

Lettre  de  —  a  l'un  de  nos  seigneurs  les 
députés  à  l'Assemblée  nationale,  sur  quel- 
ques-uns des  droits  féodaux,  et  particuliè- 
rement sur  la  chasse.  Deuxième  lettre  au 
môme.  5./.,  1789,  in-8. 

4-  F....  (M.  de)  [deFerbière]. 

Saint-Flour  et  Justine,  ou  Histoire  d'une 
jeune  Française  du  xviii'  siècle,  par  — . 
Paris,  Huet,  179â,  2  vol.  in-12. 

H-  F****  (M.  de)  [de  Fortia  d'UrbanI. 

Histoire  a'Aristarque  de  Samos,  suivie 
de  la  traduction  de  son  ouvrage  sur  les 
dislances  du  soleil  et  de  la  lune,  par  M. — . 
Paris,  V"  Duménil-Lesueur,  1810,  in-8, 
465  p. 

-+-  F....  (M.  de)  [de  Flassan]. 
Des  Bourbons  de  Naples,  par  — .  Paris, 
H.  Nicolle,  1814,  in-8. 

-f-  F****  (Antoine)  A.  Nt.  [Antoine  Fai- 
vre]. 

Justification  du  gouvernement  des  Bour- 
bons, précédée  d  un  coup-d'œil  sur  la  Ré-  • 
volution  française  et  sur  le  retour  de  Buo- 
naparte,  par  — .  Paris,  Lenormant,  1815, 
in-8. 

-h  F....  (Ch.-Aug.  de)  [Defauconpret]. 

Voyage  du  capitaine  Maxwell  sur  la  mer 
Jaune,  etc.,  par  John  Macleod,  etc.,  tra- 
duit de  l'anglais  par  — .  Paris,  1818,  in-8. 

-h  F****  [Friry,  substitut  à  Remire- 
montj. 

Peinture  à  la  cire  pure  et  au  feu,  ou 
Nouveaux  Procédés  encaustiques  que  l'on 


F.  A.  G. 


8 


croit  semblables  à  ceux  des  anciens  artistes 
grecs  et  romains.  Remiremont .  Dubiez, 
1832,  in-8,  10  et  12  pag. 

-h  F.....  (le  chevalier  de)  [de  Fon- 
vielle]. 

Voyage  en  Espagne  en  1798»  par  — . 
Paris,  Boucher,  1823,  in-8.* 

-f-F (A.  Alexandre),  simple  particu- 
lier [Faucheux]. 

I.  Des  Femmes  et  de  leurs  différents  ca- 
ractères, par  — .  Paris,  Delaunay,  1817, 
in.8. 

II.  Lettre  aux  critiques  de  mon  ouvrage 
intitulé  :  «  Des  Femmes  et  de  leurs  diffé- 
rents caractères  »,  par — .  Paris j  1818, 
in-8. 

-h  F.  A.  [le  docteur  Boisseau]. 

Robinson  Crusoë,  traduction  de  l'an- 
glais, entièrement  revue  et  corrigée  par—. 
Paris,  Crévot,  1825,  4  vol.  gr,  in-8.  Fig. 
d'après  Deveria. 

4-  FABER  (Jean-Paul)  [Charles  A.  Le- 
FEBVRE,  né  à  Cambrai  en  1811]. 

I.  Scènes  de  la  vie  privée  des  Belges. 
Toumav^  1861,  in-16, 

IL  Récits  historiques  et  légendaires  de 
la  France.  Toumay,  1861-63,  9  vol.  in-16. 

Voir  rindication  de  quelques  autres  ouvrages  dans 
le  «  Catalogue  de  la  librairie  française  »,  de  M.  Otto 
Lorenz,  t.  II,  p.  275. 

FABERT  (Abraham),  aut.  supp.  [Flo- 
rentin Thiriat,  de  Mirecourtl. 

Coustumes  générales  du  duché  de  Lor- 
raine ,  es  bailliages  de  Nancy,  Vosges  et 
Allemagne,  avec  des  remarques  d'  — . 
Metz,  16o7,  in-fol. 

Plusieurs  savants,  entre  autres  dom  Calmet,  pensent 
que  le  commentaire  imprimé  sous  le  nom  d'Abrabam 
Fabert  n'est  pas  de  lui.  mais  de  Florent  Tbiriat,  avo- 
cat, né  à  Mirecourt,  loiuel  Tut  iiendu  pour  avoir  fait 
quelques  satires  contre  un  prince  de  la  maison  de  Lor- 
raine. Après  «a  mort,  ses  papiers  furent  dispersés,  et 
Abrabam  Fabert  acheta  le  manuscrit,  qui  fut  imprimé 
sous  son  nom. 

Camus,  dans  sa  «  Bibliothèque  choisie  des  livres  «le 
droit  »,  tome  II,  page  406.  l'attribue  aussi  &  Canon  ; 
mais  le  commentaire  de  ce  dernier  a  été  imprimé  sépa- 
rément à  Espinal  en  1634,  in-4.  A.  A.  B— r. 

FABIEN-PILLET,  nom  dég,  [Fabien  Pil- 
let]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  les 
t.  m  et  XI  de  la  «  France  littéraire  » ,  à 

PiLLET. 

FABRE  (le  comte  J.P.),  de  TAude.  Voy. 
PAIR  DE  FRANCE  (Un). 

-+-  FABRE-TERRENEUVE  FJean-Louis 
Fabre  dit  Fabre-TerbeneuveJ. 


I.  La  Nouvelle  Agnodice,  ou  Précis  de 
Médecine.  Paris,  1830,  in-8. 
U  première  édition  est  de  1885. 

U.  Essai  sur  la  manière  et  les  moyens 
d'exercer  la  médecine  honorablement. 
Lyon,  1836,  in-8. 

■4-  FABRICANTS  DE  LORRAINE  ET 
DE  BAR  (les)  [l'abbé  Morellet]. 

Mémoire  dfes  fabricants  de  Lorraine  et 
de  Bar  à  monseigneur  l'Intendant  de  la 
province,  concernant  le  projet  d'un  nou- 
veau tarif,  et  servant  de  réponse  à  un  ou- 
vrage (de  Coster)  intitulé  :  «  Lettres  d'un 
citoyen  à  un  magistrat  ».  Nancy,  1762,  in-8. 

Voyez  aux  Anonymes,  «  Lettres  d'un  citoyen  i  sa 
magistrat,  sur  les  raisons  »... 

FABRICIUS  (Jacob.-Cosm.),  /».  [lacobui 

SiRMONDUS]. 

Notae  stigmaticae  ad  magistrum  triginU 
paginarum  (Edm.  Richerium).  Francufurd, 
1712,  in-4. 

Le  P.  de  la  Baune  n'a  pas  inséré  cet  écrit  dans  le 
Recueil  des  Œuvres  du  P.  Sinnond.  Parit,  1696. 5  toI. 
in-fol.  A.  A.  B— r. 

4-  FAQO  (Nicolas)  H.  AllittI. 

V.  aux  Anonymes,  «  Eclair  de  lumière  ». 

-h  F.  A.  D.  L.  B.,  chanoine  de  Péri- 
gueux  [Fr.  Arnauld  de  la  Boibie]. 

Histoire  des  Indes,  de  Jean-Pierre  Maf- 
fée,  etc.,  traduitepar— .Lyon,  1604, 1653, 
in-8. 

F.  A.  D.  L.  V.,  trad,  supp.  [François- 
André  Dbslandes]. 

De  la  certitude  des  connaissances  hu- 
maines, ou  Examen  philosophique  des  di- 
verses prérogatives  de  la  raison  et  de  la 
foi  ;  trad.  de  l'angl.  par  —  (ou  plutôt  com- 
posé en  français  par  F.-A.  Deslandes). 
Londres^  1741,'in-12. 

-4-  F.-.  A.-.  D.-.  T.-.  (Le)  (le  frère  archi- 
viste des  Trinosophes)  [G.  Mancel]. 

Essai  historique  sur  la  franc-maçon- 
nerie à  Caen. 

Imprimé  à  la  fin  de  la  5*  édition  des  v  Cantiques 
maçonniques  »  de  Jouenne  (1859),  in-i8. 

4-  F.  A.  E.  M.  [frère  Ant.  Estiennb, 
mineur]. 

Remontrance  charitable  aux  dames  et 
damoyselles  de  France  sur  leurs  ornements 
dissolus,  pour  les  induire  à  laisser  l'habit 
du  paganisme  et  prendre  celuy  de  la 
femme  pudicque  et  chrestienne,  avec  une 
Elégie  de  la  France  se  complaignant  de  la 
dissolution  desdictes  damoyselles.  Paris, 
Nivelle,  1571,  petit  in^. 

F.  A.  G.,  trad.  dég.  [frère  Antoine 
Granjon,  minime]. 


9 


FAISANDIER 


F.  A.  P.  M... 


10 


Les  Triomphes'  de  saint  François  de  a 
Paule,  faits  en  la  ville  deNapIes.  Première 
^>ârtie,  composée  en  italien  par  le  cavalier 
César  Capaccio,  et  traduite  en  françois 
par  — .  Paris,  1634,  in-4. 

Maron.  t.  XXXIV,  p.  406.  A.  A.  B— r. 

FAISAM)IER  (Un)  des  chasses  de  S.  M, 
le  roi  Charles  X,  aut.  dég.  [de  Qcingery]. 

Des  Faisanderies  particulières,  ou  Nou- 
velle Instruction  pratique  sur  l'art  d'élever 
les  faisans  de  la  manière  usitée  en  Bohême  ; 
trad.  de  Tallem.,  enrichi  de  notes,  par  — . 
Paris,  Huzard,  1837,  in-8,  64  pages  et 
5  planches. 

CaUl.  de  U  btbIioUi.  de  i.-B.  Haard. 

+  FALAISE  (Jean  de)  \\e  marquis  de 
Chkn  ne  vières  -PoinTELl . 
+  Yoy.  plus  loin,  à  Jean  de  Falaise 

-h  FALAISE  DE  VERNEUIL,  ps.  [Jules- 
Henr\'  Vernoy,  plus  connu  en  littérature 
sous  le  nom  de  Saint-Georges]. 

Le  Jeune  Frondeur,  comédie  en  un  acte 
et  en  vers,  suivie  d'une  épître  à  la  criti- 
que. Paris,  AT^  Masson,  1811,  in-8. 

FALBAIRE.  nom  abrév.  [Fenouillot  de 
Falbairb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
(•  France  littéraire  »,  à  Fenouillot. 

FALBERG,  ps,  [Faleenbebg]  ,  auteur 
dramatique. 

Avec  M.  Davesnes  (Ch.-Hipp.  Dubois)  : 
VObtigcant  Malade,  comédie  en  un  acte, 
mêlée  de  couplets.  Paris,  Quoy,  18i7, 
m-8. 

4-  FALEMPIN  [Taxile  DelordJ. 
Des  articles  dans  le  u  Charivari  ». 

-+-    FALR     [François- Servais- Auguste 
GathitI. 
V.  le  «  Nécrologe  liégeois  »,  1858.  p.  55. 

-f-FALUZE  [Jean  Motte,  dit  Fallize, 
chirurgien  liégeois]. 

Essai  sur  l'analyse  de  l'eau  minérale  de 
la  Grande-Flemalle  et  comparaison  de  cette 
Kau  avec  celle  de  Spa,  par  M.  —  Liège, 
Kinit,  1750,  in-8.  Nouvelle  édition,  Liège, 
1754,  in-12. 

+  FALLOUX  (de)  [Du  Coudray,  vi- 
comte de],  né  à  Angers,  le  7  mai  J811. 

Consulter  le«  Dictionnaire  des  Contem- 
porains »  de  Vapereau  et  le  o  Catalogue 
général  »  d'Otto  Lorenz. 

FALSA  (F.),  et  F.  de  Falsa,  ps.  [Eu- 
gène FauI,  ancien  directeur  du  journal  le 
<•  Paris  éf^nt  ».  et  plus  tard  propriétaire- 
directeur  de  la  «  Silhouette  ». 


-h  FAMEUSE  ILLUSTRATION  DES 
TEMPS  MODERNES  (Une)  [le  comte  P.  J. 
M.  d'Arschot-Sciioonhoven.  grand  maré- 
chal de  la  cour  du  roi  Léopold  l*n. 

Notice  pour  servir  à  la  biographie  d'une 
—,  (par  Théodore  Dotrenge,  avocat,  an- 
cien conseiller  d'Elàl).Borchloen(  Bruxelles), 
1838,  in-8  de  15  pag. 

4-  FANTAN  (Tony)  [Antonio  Watri- 
pon]. 

Paris  qui  danse.  Bal  des  Folies  Robert. 
Paris,  18»)i,  in-16. 

Des  articles  de  journaux. 

■^  FANTASIO  [Alfred  Delvau]. 

Des  articles  dans  des  journaux.  Voir 
F.  Maillard,  «  Histoire  anecdo tique  de  la 
Presse  »,  1857,  p.  105. 

4-  FANTASIO  [Albert  Glatigny]. 
Des  pièces  de  vers  dans  des  recueils. 
PsendoD.  d'ailleurs  souvent  employé  dans  la  petite 
presse. 

-h  FANTET  DE  LAGNY  (Thomas).  Voy. 
Lagny. 

FANTIN-DES-ODOARS  (Ant.Et.-Nic). 
atU.supp.  [J.-P.  André,  des  Vos{îes]. 

Supplément  à  l'Histoire  philosoiihique 
de  la  Révolution  de  France,  par  Fantin- 
Des-Odoars  (de  ia  5*  édit.),  dixième  vo- 
lume, depuis  le  traité  définitif  d'Amiens 
jusqu'à  la  paix  de  Presbourg  avec  l'Au- 
tricne,  et  à  celle  de  Paris  avec  la  Russie. 
Paris.  Belin,  1807,  in-8,  258  pag. 

Ce  Tolnme  penl  être  considi^ré  comme  un  abrégé  da 
règne  de  Napoléon,  depuis  son  consulat  jusqu'à  la  guerre 
avec  la  Prusse  et  la  Russie,  c'estrà-dire  jusqu'à  la  paix 
de  Tilsitt.  ' 

La  rédaction  du  k  Supplément  à  l'Histoire  philoso- 
phique de  la  révolution  de  France,  »  par  Fantin-Des» 
Odoards,  avait  été  proposée  à  M.  Salaville,  qui  la  re- 
fusa. Ce  fut  lui  qui  indiqua  André,  des  Vosges,  comme 
étant  l'écrivain  qui  pourrait  le  mieux  continuer  Touvrage 
et  qui.  surtout,  consentirait  le  plus  volontiers  à  toutes 
les  modificationt  qu'on  pourrait  exiger. 

Les  éditeurs  de  la  cinquième  édition  avaient  proposé 
à  Fanlind'y  coopérer,  en  continuant  l'histoire  jusqu'à 
l'époque  oji  elle  se  trouve  portée  par  ce  supplément  ; 
mais  il  refusa,  étant  instruit  qu'il  faudrait  faire  des 
changements  aux  faits  concernant  certains  person- 
nages existants  et  qui  ont  changé  d'opinion  avec  les  cir- 
constances. 

Les  censeurs  du  gouvernement  n'ont  effectivement 
permis  la  publication  de  celte  cinquième  édition 
qu'aux  conditions  de  changements  qui  ont  été  prescrits 
et  suivis.  Note  de  feu  Lerouge. 

F.  A.  P.  M...,  ancien  oflScier  d'artillerie, 
ps.  [A.-P.-F.  MÉNÉGAULT,  deGentilly). 

Palménor,  ou  la  Magie  naturelle.  His- 
toire orientale,  contenant  des  détails  nou- 
veaux sur  les  mœurs,  les  usages  et  le  gou- 
vernement actuel  de  la  Perse.  Paris,  Bè- 
chet,  1814, 2  vol.  in-12. 


il 


F.  A.  PR.  DE  BR. 


FAULQUEMONT 


\î 


-h  F.  A.  PR.  DE  BR.  ET  L.  [François- 
Auguste,  duc  de  Brunswick-(MLs]. 

Discours  sur  les  grands  hommes,  par—. 
Berlin,  Haude  et  Spener,  1768.  in-8,  4ip. 

Réimprimé  à  Weimar  en  48-15,  avec  le  nom  de 
l'auteur.  A.  A.  B— r. 

FARNÈSE  (Paul),  ps.  [Laurence  de 
Blanry]. 

Avec  M.  Aug.  Vitu  :  la  Physiologie  de  la 
Polka,  d'après  Gellanus.  Illustrations  pol- 
kaïques.  Paris,  l'éditeur,  rue  des  Prétres- 
Saint-Germain-V Auxerrois ,  n,  11,  18i5, 
in-24. 

On  doit  aussi  à  ce  jeune  écrivain  des  articles  d'art 
dans  le  <  Moniteur.parisien  »  et  dans  la  «  Pandore*. 

-h  FARNÈSE  (Maurice)  [Hennet  du  Vi- 

GNEUX], 

Un  Marin  philosophe.  Part*.  Amuot, 
186J,in-12. 

FARS-FAUSSE-LANDRY  (madame  la  vi- 
comtesse de),  aut,  supp,  [le  baron  de  La- 
mothe-Langon]. 

Mémoires  de  — ,  ou  Souvenirs  d*une  oc- 
togénaire. Evénements,  mœurs  et  anec- 
dotes, depuis  le  règne  de  Louis  XV  (1708) 
iusqu'au  ministère  La  Bourdonnaye  et  Po- 
lignac  (1830)  (1).  Paris,  Ledoyen,  Leva- 
vasseur,  1830,  3  vol.  in-8. 

Reproduits  Tannée  suivante  avec  de  nouveaux  fron- 
tispices ainsi  conçus  :  «  Mémoires  sur  Charles  X.  sa 
cour,  ses  ministres  et  ses  maîtresses  » ,  par  M™*  la  vi- 
comtesse de  Fars.  Deuxième  édition.  Parût  Lecointe 
ft  Pougin. 

11  existe  pourtant  de  véritables  «  Mémoires  «  de  cette 
dame  «  sur  les  Journées  de  septembre  1792  »,  qui  ont 
été  insérés  dans  un  des  volumes  de  la  «  Collection  des 
Mémoires  relatifs  à  la  révolution  française  » . 

4-  FATEMA  (feu)  [Voltaire], 
Voir  la  «  Bibliographie  voltairienne  ». 
de  Quérard,  n**  136. 

-hFATHER  PROUT  [Francis  O'MahoniJ. 

Correspondant  du  a  Daily  News»,  du 
«  Globe  »,  du  «  Frazer  Magazine  »  et  du 
a  Bentley  Miscellany  » . 

FATOUVILLE  (N.  de),  nom  abrév.  [No- 
la  nt  DE  Fatou VILLE ,  Conseiller  au  Parle- 
ment de  Rouen ,  et  auteur  dramatique  du 
XVII*  siècle] . 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Fatouville. 

FAUCllE-BOREL  (Louis),  ex-agent  roya- 
liste, au/,  «ti;?/}.  [Alphonse  de  Beauchamp's]. 

Ses  Mémoires  (2).  Paris,  Afoutardier, 
1828,  4  vol.  in-8,  avec  un  portrait. 


(i)  Acceptés  comme  authentiques  par  MM.  Louandre 
et  Bourquelol. 

(2)  Acceptés  comme  authentiques  par  MM.  Louandre 
et  Bourquelot. 


Le  4"  vol.,  composé  de  572  pag.,  est  toujours brocié 
en  deux  parties,  dont  la  dernière  est  intitulée  «  Supplé- 
ment au  4«  volume,  j» 

On  joignait  à  ces  quatre  volumes  une  collection  de 
gravures  (17  }iorlr.  et  19  fac-similé)  au  burin. 

-\~  Le  récit  de  la  vie  et  des  intrigues  de  cet  af«l 
royaliste  est  sorti  d'une  autre  plume  que  la  sienne;  mus 
on  ne  connaît  pas  exactement  le  nom  du  melleur  n 
œuvre  des  souvenirs  et  des  récriminations  de  Tanna 
imprimeur  de  Neuchâtel.  Voir  aussi  la  c  Liltératare 
française  contemporaine  «,  t.  IH,  p.  467. 

FAUCHET  (Anna),  de  Quimperlé,  ps. 
[G.  LE  Brysoys  des  Noires-TerrbsJ. 

Théodora,  poëme.  —  Impr.  dans  le 
tome  P''de  la  «  Revue  de. la  Province  et 
de  Paris  ». 

On  se  rappelle  qu'au  commencement  du  xvim  si^lc 
le  poôte  Desforge»-Maillard,  voulant  se  rendre  la  critiqve 
favorable,  envoyait  ses  vers  sous  le  nom  de  U}^  Mai- 
crais  de  la  Vigne  à  «  l'Almanach  des  Muses  «.  La  pré- 
tendue jeune  muse  bretonne  fut  plus  d'une  fois  looée. 
C'est  à  l'aide  d'un  nouveau  nom  de  muse  bretonne  qot 
l'auteur  du  poëme  de  *  Théodora  »  est  parvenu  àmeun» 
en  défaut  la  perspicacité  de  quelques  littérateurs.  Iti 
nunii^ros  5  et  6  de  la  i  Revue  »,  où  se  trouvait  k 
IK)eme  en  question,  furent  envoyés  à  lous  les  poï'tesde 
Paris,  avec  une  lettre  autographe  de  l'auteur.  Deai  >  fu- 
rent pris  :  M"»»  Valmore  et  M.  Victor  Hugo  répomlireat 
par  des  lettres  charmantes  de  remercfments  à  M'^'Anoa 
Fauchet  et  l'encouragèrent  à  continuer.  «  Je  ne  sais 
«  rien  de  plus  charmant,  lui  écrivit  Victor  Hugo,  qu'use 
«  femme-poële  ;  mais  quand  cette  femme  est  une  jeune 
«  fille,  je  ne  sais  rien  de  plus  touchant.  » 

FAULQUEMONT  (Paul),  ps.  (1)  [Paul 
Lamarle]. 

I.  Avec  M.  Henry  Marcaille  :  Aubry-Ie- 
Boucher,  drame  en  quatre  actes  (Th(!^âtre 
Beaumarchais,  le  2i  octobre  1844).  Paris, 
Marchant,  18ii,  in-8. 

Faisant  partie  du  «  Magasin  théâtral  ». 

IL  Avec  M.  C4lairville  :  La  grande  Bourse 
et  les  petites  bourses,  à-propos-vaudeville 
en  un  acte.  Pan*.  Beck,  Tresse,  18K), 
in-8. 

IIL  Avec  M.  Paul  Foucher  :  le  Prison- 
nier sur  Parole  ,  drame  en  trois  actes 
(Théâtre  Beaumarchais,  le  16  juin  18i6). 
Paris.  V*  Jonas,  18i6,  in-8. 

Sous  le  même  pseudonyme,  M.  P.  Lamarle  a  com- 
posé, en  société  avec  M.  Aug.  Vitu,  quelques  antres 
pièces  de  théâtre  qui  ont  été  représentées  sur  des  scènes 
bien  infimes,  mais  qui  n'ont  pas  été  imprimées.  Nous 
•  itérons  entre  autres  :  «  Barbeau  fils  aîné  » .  joué  sur  le 
théâtre  Beaumarchais  en  février  1845;  «  Perlerinctle. 
ou  les  Francs  Jobards  »,  vaudeville  en  un  acte,  sur  le 
l'iéâtre  du  Luxembourg,  en  avril  18*5;  «  les  Sauvajres 
pour  rire  »,  vaudeville  en  un  acte,  sur  le  même  théâtre 
en  février  1846.  Cette  dernière  avait  un  troisième  au- 
teur, M,  Théodore  Barrière. 


(1)  Que  nous  n'avions  point  encore  donné,  et  qui, 
par  conséquent,  est  resté  inconnu  â  MM.  Louandre  et 
Bourquelol. 


13 


FAUST 


F.  B. 


14 


-f  FAUST  (A.-D.)  [Deriey]. 

Recherches  sur  la  Question  proposée  par 
It"  gouvernement  :  Si  l'état  de  l'atmosphère 
ne  doit  pas  ôtre  considéré  comme  étant  la 
cause  du  grand  nombre  do  suicides  obser- 
vés depuis  un  an.  Par  — -.  Déle,  Pillot, 
1838,  in-8. 

-h  FAUST  [Alfred  Delvau].  , 

Des  articles  dans  des  journaux.  Voir  F. 

Maillard,  «  Annuaire  de  la  Presse  »,  1857,  !  l 

p.  iOS.  ^ 

+  FAUSTIN  (Prosper-Charles-Alexan- 
dre,  baron  de  Haulleville]. 

Bourbotte.  ou  la  Réforme  électorale, 
scènes  populaires.  Bruxelles,  i8G0,  in-8. 

FAUX  ARNAULD  (le),  au/,  dég.  [Honoré 
Touhxélt]. 

Lettres  du  —  à  M.  de  Lignv,  à  Douay. 
I6i«,in-li. 

FAVEROLLE  (M.  de),  capitaine  de  dra- 
gons, ps.  [Madame  Giténard,  baronne  de 
Méré,  née  de  Faverolle]. 

Pour  la  liste  des  romans  erotiques  pu- 
bliés par  cette  dame  sous  son  nom  de  dc- 
molîielle,  voy.   la  «  France  littéraire  »,  à 

(jlKNARD. 

-h  F.  A.  V.    H.  [Felix-Alexandre  van 
\\vL<T,  avocat  et  professeur  agrégé  à  l'u-  d 
niversité  de  LiégeJ. 

Notice  hislori(jue  sur  la  Vie  et  les  Ou- 
vrages de  Servan,  par  — .  Liège,  1819, 
in-8,  i6  pag. 

Notice  Urée  à  part  de  l'édition  liégeoise  des  «  Œuvres 
fb^ksies  •  de  Serran. 

M.  Van  Holst  a  encore  publié  sons  ces  initiales  de 
-unBbreax  articles  dans  plusieurs  revues  belges. 

FAVORI  DE  S.  A.  R.  M.  LE  DUC  D'OR- 
LÉANS (Un).,  aut.  dég,  [de  Bois  d'AlmayI. 

Mémoires  d'  — .  Leyae,  Jean  Sambix  1e 
jmne,  1667,  très-petit  in-1 2;  —  Sur  l'édi- 
tm  de  Leyde,  1668,  in-li  ;  —  Leyde,  1670, 

10-12. 

Vo)ei  dans  la  «  Bibliothèqae  raisonnée  »,  t.  V, 
p-  3S6,  et  t.  M.  p.  371,  deux  lettres  on  l'on  justifie 
Amanld  d'Andilly  de  diverses  accusations  avancées 
câBtre  loi  dans  les  Mémoires  du  favori  de  Bois  d'Al- 
may.  '  A.  A.  B— r. 

-|-  Ces  diverses  éditions  sous  rubrique  hollandaise, 
d'oof  eiécution  inédiocr«,  ont  été  imprimées  chez 
F.  Foppens  i  Bruxelles.  Ces  Mémoires  doivent  être 
juiBU  aux  <  Mémoires  de  Montrésor  «,  qui  en  forment  la 
coDUnoation.  On  retroove  à  peu  près  ies  mêmes  ma- 
titres,  mais  dans  un  autre  ordre,  dans  les  «Mémoires  de 
UnU.  le  doc  d'Orléans  ».  U  Haye,  4685.  Voyez  le 
Catûlotue  Uhtr,  n»  4SiO. 

FAVRAS  (le  marouis  de),  nom  ahrév. 
[Thomas  Maht  de  Favrasj,  plus  connu 
sous  le  dernier  de  ces  noms,  sous  lequel  I 


ses  écrits  sont  cités  dans  le  tome  III  de  la 
M  France  littéraire». 

-f-  Consulter  sur  celte  victime  des  troubles  révolu- 
tionnaires un  article  de  M.  Alexis  de  Vallon,  dans  la 
ff  Revue  des  Deux-Mondes  x,  45  juin  1851. 

-f  FAX  (A.  M.),  nom  latinisé  [Brandon, 
mort  à  Paris,  au  mois  de  mars  18;>1,  âgé 
de  70  ans]. 

Des  Nombres  mystérieux,  et  en  particu- 
lierdu  nombre  trois.  Paris,  Ledoyen,  1850, 
in-18  format  anglais  de  là4  pag.    P.  L. 

-h  FAYIS  (Pierre  de)  [Charles  Baude- 
laire]. 
A  une  Indienne,  poésie. 

Cette  pièce,  insérée  dans  l'fArtiste»  du  13  déc.  1848, 
a  reparu  dans  les  •  Epaves  »,  Anuterdam{BruxelU»), 
1 860,  in-lâ,  dans  la  «  Revue  européenne  »,  1 5  novem- 
bre 1857,  dans  la  «  Petite  Revue  »,  28  octobre  18H5,  et 
dans  le  «  Parnasse  contemporain  » ,  Paris,  Lemerre, 
1860,  in-8. 

F.  B.,  aut.  dég.  [Fr.  Beroalde  de  Ver- 
ville]. 

4- 1.  Appréhensions  spirituelles,  poëmes 
et  autres  œuvres  philosophiques,  avec  les 
recherches  de  la  pierre  philosophale , 
par— .i^om.  lo8i,in-8. 

II.  Les  Soupirs  amoureux  de  — .  Paris. 
158;{,  in-16;  /<owc»,1597  et  1606. 

Voir  sur  ces  deux  ouvrages  le  «  Manuel  du  libraire  », 
et  consulter  à  l'égard  du  premier  une  note  insiTée  dans 
le  f  Bulletin  du  bibliophile  »,  1858,  p.  907. 

-+-  F.  B.  [Olivier  de  Douzac]. 

Avertissement  aux  catholiques  sur  les 
abus  des  hérétiques,  par  — .  S.  /.,  1387, 
in-8. 

C'est  le  même  ouvrage  que  «  l'Abdelyrologie  des 
Abus  de  ce  Temps,  causez  par  les  Hérélicques  ».  ParU^ 
J.  Despre%,  15K7,  in>8,  publié  avec  le  nom  de  l'au- 
teur, Olivier  de  Donxac. 

-h  F.  B.  [François  Boizard]. 

Nérelle,  roman  pastoral,  par  —,  né  à 
Cormeilles,  près  Caen.  Caen,  Poisson,  1817. 
2  vol.  in-18. 

-h  F.  B.  [F.  BoissARD,  pasteur  protes- 
tant]. 

Abrégé  de  l'histoire  de  l'Eglise  chré- 
tienne. Paris,  1817,  in-8. 

4-  F.  B.  [Bancarel]. 

Collection  abrégée  des  voyages  anciens 
et  modernes  autour  du  monde,  rédigée 
par  — .  Paris,  Fr,  Dufart  père,  1808-9, 
i±  vol.  in-8,  cartes  et  ligures. 

-h  F.  B.  [Félix  Bernard,  notaire]. 

L'empereur  Conrad  et  l'enfant  merveil- 
leux. Traduction  de  l'allemand  de  von  Am- 
bach,  par  — .  Liège,  Dessain,  1855,  in-18 
de  234  p.  et  1  planche. 

-f-F.  B.  [Félix  Bovet]. 

Sur  «  le  Christ  et  ses  témoins  »,  etc.,  de 


15 


F.  B. 


F.  C. 


i6 


M.  Fréd.  de  Rougemont.  Impr.  dans  la 
u  Revue  suisse  »,  1856,  p.  813-820.—  Sur 
a  l'Armoriai  historique  du  canton  de 
Vaud  »  et  sura  l'Armoriai  ncuchâtelois». 
Ibid.,  p.  821-824.  —  Sur  la  a  Revue  des 
principaux  écrivains  littéraires  de  la  Suisse 
française  »,  de  M.  Al.Daguet.  Ibid.,\Sol, 
p.  158-39.  Religion  et  Philosophie.  Compte 
rendu  de  quelques  publications  récentes. 
Ibid,,  309-327. 

-h  F.  B.  [François  Bailleur,  avocat, 
conseiller  provincial  et  secrétaire  de  la  So- 
ciété liégeoise  de  littérature  wallonne^. 

I.  Le  Patois  de  Liège,  à  propos  de  1  élec- 
tion du  prince-évôque  Charles  d'Oui tre- 
mont.  Liége^  1857,  in-8  de  6  pages. 

IL  Deux  Faves  di  m'veye  grand'mère, 
par  — .  Liège,  Carmanne,  1852,  in-lG  de 
11  pages. 

-h  F.  B.  [Félix  Bodin]. 
Voy.  Bazi.n,  coL  474  a. 

-f-F...  B...  [le  frère  Benazet). 

Planche  à  tracer,  contenant  un  discours 
en  réfutation  de  l'ouvrage  de  Bonne  ville, 
les  Jésuites  retrouvés.  Philadelphie,  1788, 
in-8. 

-f-F...  B*** [Félix  BodinI. 

Résumé  de  liiistoire  générale,  par  Vol- 
taire, précédé  d'une  Introduction  par  — . 
Paris,  Lecointe  et  Durey,  1826,  in- 18. 

-h  F.  B.  D.  [F.  Baudoin]. 

L'Homme  dans  la  Lune,  ou  le  Voyage 
chimérique  fait  au  monde  de  la  lune,  nou- 
vellement découvert  par  Dominique  Gon 
zalès,  aventurier  espagnol ,  autrement  dit 
le  Courrier- Volant,  mis  en  notre  langue 
par  — .  (Traduit  de  l'anglois  de  François 
Godwin,  par—.)  Paris,  F.  Piot,  1648,  in-8; 
Cochart,  1666,  pet.  in-12. 

L'édition  ariginale  du  livre  anglais  est  de  i638  ; 
c'est  là  qne  Swifl  a  pois6  quelques  idt^es  développées 
dans  son  «  Gulliver  ».  11  existe  des  réimpressions  de 
4657.  1768,  etc. 

•+-  F.  B.  D.  R.  [Frédéric,  baron  de  Reif- 
penbrrg]. 

Histoire  des  troubles  des  Pays-Bas,  par 
L.  Vander  Vynckt,  avec  un  discours  préli- 
minaire et  des  notes,  par  — .  Bruxelles,  A 
Lacrossey  1822,  3  vol.  in-8. 

F.  B.  D.  S.  E.  M.  P.  D.  D.  (M.),  auL 
dèg.  [Fr.  Bruys,  de  Serrières  en  Maçon- 
nais, professeur  de  grammaire]. 

Réflexions  en  forme  de  Lettres  adres- 
sées au  prochain  Synode,  qui  doit  s'assem- 
bler à  La  Haye  au  mois  de  septembre  1 739, 
sur  l'affaire  ae  Saurin  et  sur  celle  de  Maty 
La  Haye,  1730,  in-12. 


al     -♦-  F.  B.  M.  [François-Bernard  Mille]. 
De  la  nécessité  d'un  culte  public,  extrait 
de  Mably,  publié  par  —,  ministre  du  culte 
catholique.  Paris,  Goujon,  1801,  in-8,  63  p. 

4-  F.  B.  P ,  avocat  [Pierrugues]. 

Dithvrambes,  par—.  Paris,  1819,  in-8, 
13pag: 

4-F.  C.  [J.-F.  Gaze]. 
Les  Agraviados  d'Kspagne,  par  — .  Pa- 
ris, Ponthieu,  1827,  in-8. 

4-  F.  C.  [Félix  Charpentier,  de  Da- 
mery,  ancien  avocat  à  Paris,  puis  journa- 
liste en  Belgique,  mort  à  Paris,  le  21  août 
18{il]. 

L'Anniversaire,  ou  le  Barde  deHradschin 
aux  fêtes  de  juillet,  chant  royaliste,  par—. 
Paris,  Dentu,  183  i,  in-8. 

La  publication  de  cet  opuscule  a  fait  condamner  l'ao- 
leur  à  6  mois  de  prison  et  à  500  fr.  d'amende.  Voy. 
le  *  Constitutionnel  »  du  28  octobre  1834. 

Pendant  son  séjour  à  Liège.  Charpentier  a  publié  de 
nombreux  écrits  sous  le  pseudonyme  F.  C.  de  Damery- 
on  en  trouve  la  liste  dans  le  f  Nécrologe  Liégeois  «  .IKCl. 
page  16. 

-h  F.  C.  [l'abbé  F.  Esmonin]. 

Le  Bonheur  à  la  table  sainte,  ou  F  Union 
de  l'âme  fidèle  avec  Dieu  dans  la  commu- 
nion fréquente,  par  — .  Dijon,  Popelain 
et  C*,  1846,  in-32. 

4- F.  C.  [François  Cazin,  longtemps  ad- 
joint du  maire  de  Vire,  sous-Louis-Philippel. 

I.  Notice  sur  Téglise  Saint-Thomas  (le 
Vire.  Vire,  1854,  in-18  de  44  pages. 

IL  Notice  sur  la  chapelle  Saint-Bock,  sise 
dans  les  monts  de  Vaudry,  près  Vire.  Vire, 
V  Barbot,  18Go,  in-8  de  04  pages. 

III.  Notices  sur  les  anciens  monument^ 
de  la  ville  de  Vire.  Vire,  de  l'impr.  de  la 
même,  185(5,  in-18  de  46  pages. 

IV.  Notice  sur  les  hospices  de  Vire.  Vire, 
la  même,  1857,  in-8  de  151  p. 

V.  Notice  sur  l'ancienne  norloge  de  la 
Ville  de  Vire  et  sur  la  tour  où  elle  était 
placée.  Vire,  de  limpr,  de  la  méme^  1858, 
m- 18  de  46  pag. 

VI.  Notice  sur  le  couvent  des  capucins 
de  Vire,  suivie  de  l'Abrégé  de  la  vie  de 
Jean  Holbout,  son  fondateur,  et  précédée 
d'un  Précis  historique  sur  l'Ordre  des  Ca- 

/    pucins.  Vire, in-18  de  134  pag. 

-+-  F.  C.  [Félix  Capitaine,  ancien  prési- 
dent de  la  Chambre  et  du  Tribunal  de  com- 
merce de  Liège,  vic<î-président  du  Conseil 
supérieur  d'industrie  de  Belgique]. 

1.  Etude  sur  I^mbert  Lombarn,  peintre 
liégeois  (150()-156()).  Lié/je,  Carmanne, 
1858,  in-8  de  25  pag, 

IL  L'Arbre  du  non  Dieu,  à  Cortessein. 
Tongres,  Collée,  1852,  in-8. 


1" 


F.  C* 


F.  D.  A.  P. 


18 


III.  Quelques  mots  sur  la  Mission  des 
Commissaires  de  Vadministration  provi- 
soire du  pavs  de  Liège  dans  le  Limbourg. 
Tmgres,  Goïiée^  i8ti3,  in-8  de  lOpag. 

-+-  F.  C***  [Félix  Cartkaux]. 

Soirées  Bermudiennes,  ou  Entreliens 
sur  les  évéDements  qui  ont  opéré  la  ruine 
de  la  (tarde  française  de  l'île  de  Saint-Do- 
miniTue,  par  — ,  un  de  ses  précédents  co- 
lon». Bardeaux,  Pellier-Lawalle,  imp.-lib. 
rue  du  Ckapeau^Rouge,  n,  14,  180i,  in-8 

-+-  F.-.  C.-.  IColin]. 

Le  Petit  Répertoire  maçonnique,  tant  au 
rit  français  qu'au  rit  écossais,  par  — .  Pa- 
ris, i829,  in-18. 

-h  F.  C.  D.  L.  P.  R.  C.  [F.  Charles  de 
U  Présentation,  religieux  Carme]. 

Manière  très-dévote  d'honorer  la  sainte 
iiiere    Séraphique-Marie-Magdeleine     de 
Pazzi,  cinq  vendredis  de  suite,  etc.  Traduite 
delitalien  du  S"^  Solazzi,par—.  Lic^e,  Ho 
vius,  1671,  in- 12. 

+  F.  C.  G.  [F.-C.  Gérard]. 

Oncle  et  Neveu,  suivi  d'Un  bon  Nègre, 
traduits  de  Vallemand  par  — .  Rouen,  imp. 
deMégard,  1853,  in-18. 

-h  F.  C.  G.  P.  [F.-C.-G.  Patry,  et  non 
Patris], 

La  Création  d'Eve,  conte  moral  et  philo- 
îiophiquc.  Au  Jardin  d'Eden,  l'an  de  la 
Création,  Paris,  Didot,  1806,  in-lî2,  22  p, 

OpAScale  en  vers  qui  n'a  point  été  terminé.  Il  n'en 
iiié  tiré  qoe  50  eiempl. 

-h  F.  C— L~P  [COLINCAMP]. 

lies  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

F.  C.  L.  R.  D.  L.  (M.),  aut,  dég,  [Fran- 
çoi&<Iandide  Le  Roy  oe  Lozembrune]. 

Tableau  des  mœurs  d'un  siècle  philo- 
sophe; Histoire  de  Justine  de  Saint-Val. 
Mannheim  et  Paris,  V  Duchesne,  1786, 
i  part,  in-12. 

4-  F.  D.  [François  Donneau]. 

La  Cocue  imaginaire,  ou  les  Amours 
d'Alcippe  et  de  Céphise,  comédie  en  un 
acte  et  en  vers,  par  — .  Paris,  Rihou,  1660, 
imi,  in-12. 

+  F.  D.  [F.  Dognon]. 

L'Italienne,  ou  Amour  et  Persévérance, 
par —,  auteur  de  Dunois,  ou  TElève  de 
Mars  et  de  FAmour.    Paris,  1803,  in-12. 

4-  F.  D.  [Vigne]. 

LEspièglerie  de  collège,  ou  le  Fauteuil 
renversé,  poëme  héroï-comique  en  quatre 
chants.  Paris,  an  XII,  in-8. 


-f-  F.  D.  [François  Dabo]. 

Quarante-cinq  nouvelles  enfantines,  en 
français  et  en  russe,  suivies  de  compli- 
ments pour  les  fôtt»s,  publié  par  —  ;  2"  éd. 
Moscou,  1850,  gr.  in-12,  fig.  col. 

-♦-  F.  D.  [Ferdinand  Denis]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4- F.  D.  {F.  Dehèoue]. 

Anthologie  grecque,  traduite  sur  le  texte 
publié  d'après  le  manuscrit  palatin.  Paris, 
1803,  2  vol.  gr.  in-18. 

Le  traducteur  a  sifn^é  de  ses  initiales  l'avis  qui 
annonce  que  «  cette  traduction,  qui  n'a  pas  été  faite 
comme  une  tâche  et  qu'on  n'a  entreprise  que  pour  le 
plaisir  de  la  faire,  est  publit'e  sous  les  auspices  de  tous 
les  hommes  d'érudition  et  de  goût  qui  ont  le  mieux 
mérité  de  l'Anthologie  grecque.  * 

-h  F.  D.  [François  Driesen,  secrétaire 
de  la  Société  scientifique  et  littéraire  de 
Tongres]. 

I.  Biographie  limbourgeoise.  Le  maré- 
chal de  camp  Pierre  Daremberg.  Sans  lieu 
ni  date,  1860,  in-8. 

II.  Inauguration  de  la  statue  d'Ambiorix. 
Chants  patriotiques.  Tongres,  Co//ée,  1860, 
in-8. 

M.  Driesen  a  encore  publié  sous  ces  initiales  diffé- 
rents articles  dans  le  «  Bulletin  de  la  Société  scienti- 
fique et  lilléraire  de  Tongres  ». 

-h  F.  D***  [François  Delestre,  prêtre, 
mortenl798J. 

Six  Années  de  la  Révolution  française, 
ou  Précis  des  principaux  événements  cor- 
respondants à  la  durée  de  ma  déportation, 
de  1792  à  1797,  inclusivement,  par  — ; 
mis  en  ordre  et  publié  avec  un  avant- 
propos,  par  M.  Delestre-Boulage,  ancien 
élève  de  l'École  normale.  Paris,  Dentu, 
1819,  in-8. 

4-  F.  D***  [Dupont], 

Le  célèbre  Rigaud ,  ou  le  Mariage  im- 
promptu, comédie.  Périgueux,  an  XIII, 
in-8. 

-h  F....  D  ...,  de  Montpellier  [Frédéric 
Donnât]. 

Stances  en  Thonneur  de  la  naissance  et 
du  baptême  de  S.  A.  R.  Mgr  le  duc  do 
Bordeaux,  par  — .  Montpellier,  1821,  in-8. 

4-  F.  D.  A.  [Fblibien  des  Avaux]. 

Monuments  antiques  de  la  Galerie  des 
Antiques  du  Roi.  par  — .  Paris,  Delaulne, 
1090.  in-4. 

•f  F.  D.  A.  P.  [François  d'Amboise,  Pa- 
risien]. 

Desesperades,  ou  Eclogues  amoureuses, 
esquelles  sont  au  vif  dépeintes  les  passions 


19 


F.  D.  B. 


F.  D.  L.  T. 


âO 


et  le  désespoir  de  l'amour,  par  — .  Paris. 
Chesnean,  1572,  in-8. 

-h  F.  D.  B.  [F.  de  Beaufort]. 

Formule  pour  administrer  méthodique- 
ment l'eau  minérale  anti-putride  et  anti- 
scorbutique de  Beaufort.  Paris,  Cailleau. 
1783,  in-8. 

4-  F.  D.  B.  [F.  DuRET,  de  Bordeaux]. 
Une  Traversée,  ou  Sensations  d'un  pas- 
sager. Paris,  1833,  in-8. 

+  F.  D.  B.  C.  [François  de  Belle fo- 
REST,  Comingeois]. 

Allégresses  au  peuple  et  citoyens  de 
Paris  sur  la  réception  et  entrée  d'Elisabeth 
d'Autriche,  reyne  de  France,  en  sa  ville  de 
Paris,  par  ■— .  Paris,  Gervais  Malot ,  157J, 
peti^  in-8. 
Ouvrage  en  vers  et  en  prose. 

-h  F.  D.  B.  P.  [Ferrand  de  Bez,  Pari- 
sien]. 

Deux  Eclogues  ou  Bergeries  (en  vers), 
l'une  contenant  l'institution,  puissance  et 
office  dû  bon  pastt^ur  ;  l'autre,  les  abus  du 
mauvais,  et  monstrant  que  bienheureux 
est  qui  a  creu  sans  avoir  veu,  par  —. 
Lyon,  15(53.  petit  in-8. 

Ce  sont  des  dialogues  sur  des  sujets  religieux  écrits 
par  un  protestant.  Volume  rare  ;  il  s'en  trouvait  à  la 
vente  Soleinne  un  bel  exemplaire,  qui  passa  dans  la 
collection  de  M.  Cigongne,  acquise  en  liloc  par  Mgr  le 
duc  d'Aumale. 

-h  F.  D.  G.  [François  de  Clary]. 

Philippiaues  contre  les  bulles  et  autres 
pratiques  ae  la  faction  d'Espagne,  par  — . 
Tours,  1592,  in-8;  IGll,  in-8. 

Malgré  l'opinion  commune  et  appuyt^e  sur  des  initiales 
très-nettes,  le  libraire  Nyon,  rédacteur  du  Catalogne  de 
la  seconde  partie  de  la  bibliothèque  du  duc  de  La  Val- 
lière,  attribue  (no2â4G7)  ces  <  Plulippiques  «  à  l'avocat 
Antoine  Arnauld, auteur  de«  l' Anti-Espagnol  *.  Voir  le 
<(  Manuel  du  libraire  »,  t.  IV,  col.  610. 

-I-  F.  D.  C,  Lyonnais  [François  de 
Calvi]. 

Histoire  générale  des  Larrons.  Rouen, 
1630,  3  parties  in-8. 

La  première  partie  de  cet  ouvrage  curieux,  publiée 
en  4633,  porte  sur  le  titre  :  «  Becueilly  par  le  sieur 
d'Aubrincourt  »,mais  on  croit  qu'il  y  a  là  un  nom  su|>- 
posé. 

Le  <r  Manuel  du  libraire  »,  t.  111,' col.  204,  indique 
six  réimpressions  de  cette*  Histoire  générale  *;  la  der- 
nière, liouen,  1709,  3  vol.  in-8. 

4-  F.  D.  C.  indigne  [François  Dorciie, 
capucin]. 

La  Lettre  véritable  écrite  par  un  bon 
religieux  à  un  officier  de  la  ville  de  Paris, 
oij  se  voient  la  conversion  d'un  Mazarin  et 
la  vérité  reconnue  des  fourberies  d'un  Si- 
cilien. Paris^  1032,  in-i. 


ff  Un  des  pamphlets  les  plus  méchants  contre  llas- 
rin  et  attS:»i  des  plus  rares  (Morean,  «  Bibliographie  des 
Mazariuades  »,  II,  SIS. 

H-  F.  DE  C.  [Fabien  de  Galonné]. 
Des  vers  dans  divers  recueils. 

-♦-  F.  DE  H.  (le  comte)  [François  de 
Hartig]. 

Lettres  sur  la  France,  l'Angleterre  et  II- 
talie,  par—,  chambellan  de  Sa  Majesté  im- 
périale et  royale.  Genève,  1783,  in-8- 

-4-  F.  DE  LA  C. .  (M"*)  [Faulques  de  la 

CÊPKDE,  OU  M""  DE  VaUCLUSE]. 

Mémoire  de  —,  contre  M.  C.  (Célesia. 
ministre  de  la  République  de  Gènes).  Lan- 
dres,  1758,  in-8,  tiré  à  un  petit  nombre 
d'exemplaires. 

-+-  F.  DE  N.  [François,  de  Neufchâ- 
teau]. 

Epître  du  citoyen  —  au  citoyen  C... 
député,  sur  son  voyage  de  Paris  à  Neuf- 
château.  Paris,  nivôse  an  IV  (1796),  in-8. 

+  F.  DE  S.  (dom)  [dom  François  de 
Silve], 

Manifeste,  ou  Notable  discours  touchant 
l'élection  du  souverain.  1G50,  in-4. 

Ce  pamphlet  est  donné  comme  traduit  de  l'espagnol 
et  c^mnie  l'œuvre  d'un  ci-devant  ministre  du  roi  catho- 
lique. Il  propose  d'appeler  Louis  XIV  au  trône  de  l'Es- 
pagne, après  la  mort  du  roi. 

-f-  F.  D.  F.  [François  Daven.ne,  Fleu- 
rançois]. 

I.  lA^ttre  d'un  religieux  de  Compiègne. 
Paris.  1G49,  in-i. 

II.  Avis  d'un  religieux  contre  les  faiseurs 
de  libelles  diffamatoires  touchant  l'empri- 
sonnement des  princes,  par— .Parw,  1650, 
in4.  V.  T. 

-f-F.  D.G.  [Gelone]. 

Manuel-Guide  des  voyageurs  aux  Etats- 
Unis  de  l'Amérique  du  nord,  etc.,  par—. 
Paris.  1818,  m-[± 

4-  F...  D.  L.  G...  et  L.  S...  (MM.)  [Ch.- 
Sim.  Favart  de  Lagarde  et  Laujon]. 

Le  Bal  de  Strasbourg,  divertiss(»ment 
allemand,  au  sujet  de  la  convalescence  du 
roi;  opéra-comique  ballet,  par—.  S.  /. 
n.  d.,  in-8. 

-f-  F.  D.  L.  P.  [de  la  Pommerave]. 

Les  Souvenirs  poétitiues,  ou  Recueil  de 
poésies  de  M.—.  Paris,  18î21,  in-18.  — 
Nouv.édit.,  18:25, avec  le  nom  de  l'auteur. 

-h  F.  D.  L.  T.  [François  de  la 
Treille]. 

Discours  des  Villes,  Châteaux,  etc.,  pris 
par  la  force  d'artillerie,  sous  Henri  II, 
François  H  et  Charles  IX,  par—.  Paris, 
1563,  in-8.  V.  T. 


âl 


F.  D.  L.  T. 


F.  D.  R. 


n 


4- F.  D.  L.  T.,  citoyen  de  Marseille  [FÉ- 
ciïs  DE  LA  Tour]. 
Marseille  sauvée,  1782,  in-8. 

-h  F.  D-  M.  rFrançl)is  de  Malthe,  connu 
plus  tard  sous  le  nom  deMALTHus]. 

Traité  des  feux  artificiels  pour  la  guerre 
et  pour  la  récréation  ;  avec  plusieurs  bel- 
les observations,  abrégez  de  géométrie, 
fortifications,  horloges  solaires  et  exemples 
(l'arithmétique,  en  faveur  des  nouveaux 
étudiants  es  mathématiques;  par  lesieur— . 
Paris,  Guillemot  10^9,  in-8. 

Il  y  en  a  deux  autres  éditions,  même  format,  de  4632 
et  de  itVIO,  dans  le  second  titre  desquelles  raalenr, 
Fnorols  de  Ifalthe.  est  nommé,  mais  qui  ont  tontes 
deux  le  frontispice  anonyme  intitulé  :  «  Traité  des  feux 
artificiels  »,  par  te  sieur  F.  D.  M.  A  Pari^,  che% 
Pierre  CuUUmot,  i6â9.  (L'édition  de  1640  est  celle 
de  iti33,  dont  le  libraire  Cardin  Besongne  a  changé 
le  titre.) 

On  en  cite  encore  une  édition  de  4630  ;  mais  je 
d.«te  qu'eUe  existe.  Quant  à  celle  de  i6â8,  indiquée 
l<ar  Conrad  Walther,  c'est  une  errenr.  le  privilège 
riant  da  24  décembre  1028. 

i'ai  dit  que  François  de  Mallhe  n'était  autre  que  le 
Hàinrux  Maltbtts,  qui,  au  rapport  de  Blondel,  est  le  pre- 
mier qui  ait  tiré  des  bombes  en  France  (au  siège  de  la 
Uuthe.  en  1634).  qui  fut  tué  au  siège  de  Gravelines 
\cf  ne  peut  être  que  celui  de  1658),  et  qui  a  publié  en 
1»U6  le  livre  intitulé  : 

»  Pratique  de  la  Guerre  »,  contenant  l'usage  de  l'ar- 
Ullerie.  bombes  et  mortiers,  feux  artiflciels  et  pétards, 
uppei  et  mines,  ponts  et  pontons,  tranchées  et  travaux, 
a\ec  l'ordre  des  assauts  aux  brèches,  et  à  la  tin  un 
Traité  4êt  feux  de  joie,  par  le  sieur  Mallhus,  gen- 
uibomme  anglois,  commissaire  général  des  feux  et 
artifices  de  l'artillerie  de  France,  capitaine-général  des 
appes  et  mines  d'icelle,  et  ingénieur  des  armées  du 
roy.  In-4,  /.  Guillemot,  Pari»,  1646.  et  1650.  chez 
Gnvttit  Ciûuner,  avec  un  frontispice  de  plus,  conte- 
lunt  la  dédicace  adressée  au  maréchal  de  La  Meilleraie, 
txioà  maître  de  l'arUUerie. 

Ce  livre  a  été  encore  publié  sous  le  format  in-12, 

ea  16B8  et  en  1672,  par  le  même  libraire,  et  in-8 

petit  formai)  en  1681.  par  la  veuve  Gervais  Clousier. 

Dans  plusieurs  endroits  de  cet  ouvrage,  et  noiam- 

nb»Qt  page  107  de  l'édition  de  1668.  page  101   des 

Mitions  de  1646  et  1650.  page  109  de  celle  de  1681, 

et  page  133  de  la  même  édition,  etc..  Malthus  parle 

4'oD  <  Traité  des  feux  artiflciels  »    qu'il  a  donné  au 

p^Uic,  il  y  a  quelques  années;  et  si  l'on  compare  l'ou- 

init  publié  sous  le  nom  de  Malthe  avec  le  «  Traité  des 

fi>iii  de  joie  >  qui  se  trouve  à  la  fin  de  la  «Pratique  de 

la  ^aerre  »,  de  Malthus,  on  reconnaîtra  que  c'est  exacte- 

nent  le   même.    Le   style  et  les  pensées  des  autres 

Traiirs  dont  se  composent  les  deux  volumes  concourent 

3tu.<i  i  établir  l'identité.  Enfin  Malthus  portait  le  pré- 

aam  de  François,  comme  le  prouve  la  dédicace. 

Les  seules  objections  qu'on  pourrait  faire  sont  : 

10  Qœ  dans  la  préface  de  la  «  Pratique  delà  guerre  », 

Ualihus  demande  qu'on  excuse  ses  fautes  de  langage,  à 

nvst  de  sa   qualité  d'Anglais,  tandis  qu'on  ne   voit 

Tira  de  semblable  dans  la  préface  de  François  de  Malthe, 

aat^rieare  de  17  ans  :  mais,  page  131  de  son  livre. 

on  trouve  une  phrase  par  laquelle  l'anteur  semble  se 

rectianallre  étranger. 

S*  Dus  œ  premier  onvrage,  de  1629,   il  revient 


souvent  sur  la  promesse  de  publier  un  Traité  de  forti- 
fication déUillé,  et  dans  l'ouvrage  de  1646  il  n'en  est 
fait  aucune  mention.  A  la  première  époque,  il  n'avait 
encore  qu'une  idée  imparfaite  de  l'emploi  des  bombes, 
qui.  à  la  seconde,  était  devenu  sa  principale  afl'aire; 
peut-être  aussi  n'eut-il  pas  le  temps  d'écrire  alors  ce 
qu'il  savait  de  fortification,  ou  bien  en  fut-il  détourné 
par  les  changements  importants  qui  s'introduisirent 
dans  cet  art  précisément  vers  cette  époque. 

Du  reste,  on  voit,  page  204  du  *  Traité  des  feux 
artiflciels»,  publié  en  1029.  que  Malthus.  ou  François 
«le  Malthe,  avait  fait  avec  les  Français  les  guerres  de 
Piémont  et  de  Savoie. 

Article  de  M.  Doisy,      A.  A.  B— r. 

-h  F.  D.  N.  E.  L.  {Feançois,  de  Neuf- 
château,  en  Lorraine]. 
Voy.  Amis  (deux),  I,  312  d, 

4- F.  D'O.  [Fabre  d'Olivet,  trad.  supp], 

I.  Azalaïset  le  gentil  Aimer,  histoire  pro- 
vençale, trad.  d'un  ancien  manuscrit  pro- 
vençal, par—.  Paris,  Maradan^  an  VII 
(1799),  3  vol.  in-12. 

II.  Le  Troubadour,  poésies  occitaniques 
du  XIII*  siècle,  traduites  et  publiées  par  — . 
Paris,  1803,  2  vol.  in-8. 

Ces  deux  ouvrages  sont  de  la  composition  de  Fabre. 

F.  D.  P.,  aut,  dég.  [Fr.  Davesnks,  Pa- 
risien]. 

Tragédie  sainte,  divisée  en  trois  théâ- 
tres, ou  autrement  les  Evangiles  de  Jésus- 
Christ  mis  en  poëme.  Paris,  Boisset,  1652, 
in-12. 

4-  Il  existe  deux  éditions,  1652  et  1601.  Voir  sur 
cette  produrtion  singulière  le  Catalogue  Soleinne, 
no  1254. 

F.  D.  P.  L.,  aut,  dég.  [François  de  Paul 
DE  LA  Garde]. 

Traité  historique  de  la  souveraineté  du 
roi  et  des  droits  en  dépendant.  Paris^  Du- 
rand, 1733,2  vol.  in4. 

La  même  édition  a  été  reproduite  quatorxe  ans  plus 
lard,  mais  entièrement  anonyme,  sous  le  titre  de 
«  Traité  historique  des  droits  des  souverains  en  France, 
et  principalement  des  droits  utiles  et  domaniaux.  »  Paris, 
1767. 

-f-  F.  D.  R.  [François  de  Rosset]. 

1.  L'Aiguillon  de  la  componction,  et  les 
Discours  solitaires  entretissus  de  passages 
(le  la  Sainte-Ecriture  sur  ce  sujet,  traduits 
du  latin  du  R.  P.  F.  Jean  de  Jésus-Maria, 
général  des  Carmes  Déchaux,  par  — .  Po- 
ris,  1512,  in-12. 

IL  Lettres  amoureuses  et  morales  des 
beaux  esprits  de  ce  temps,  deuxième  édit. 
revëue  ,  corrigée  et  augmentée.  Paris, 
1G12,  in-12. 

Il  y  a  une  3»  édition  de  1610;  en  trouve  dans  ce 
volume  des  Lettres  de  Ménage  et  de  Desportes,  de  Ber- 
taut.  etc.  G.  M. 

-h  Les  HeureiS  desrobées  ,ou  Méditations 


23 


F.  D.  R. 


FEELING 


24 


historiques  de  Phil.  Camérarius,  mis  en 
françois  par  —,  Paru,  flosselin,  1668, 
in-S. 

C«  n'est  que  le  3*  vtfl.  des  «  Méditations  »  de  Ca- 
nierarios.  Les  deux  premiers,  publiés  sous  ce  litre, 
ont  été  traduits  par  Simon  Goalart.  Voy.  l'art.  S.  G.  S. 

-4-  F.  D.  R.  [de  Rotbebg], 

L'Ingénieur  moderne,  ou  Essai  de  forti- 
fication, par  le  baron—.  La  Haye,  Scheur- 
léer,  i744,  in-8. 

4-  F.  D.R.  [Frédéric  de  Reipfenberg]. 
Mémoire  sur  quelques  historiens  (belges) 
inédits.  Bruxelles,  1822,  in-8. 

-H  F.  D.  T.  D.  L.  R.  D.  [Frain  du  Trem- 
blay, de  la  Roche-Dosseau], 

Essais  sur  l'idée  du  parfait  magistrat, 
oîj  l'on  fait  voir  une  partie  des  obligations 
des  juges,  par  le  sieur— .Porw.  P.  Ey- 
mery,  1701,  in-12. 

-fF.  D.  T.  [Foisr  de  Tremont]. 

Instructions  et  Pouvoirs  à  donner  par 
les  villes,  bourgs,  paroisses  et  commu- 
nautés des  pays  d'élection,  à  leurs  députés 
aux  assemblées  des  bailliages  principaux, 
par-.  1789,  in-8,  16  p. 

Note  manuscrite.  A.  A.  B— r. 

4-  F.  DU  B.  (le  comte)  [du  Bouchage]. 
Des  effets  de  la  poudre,  par—.  Parw. 
Huxard.  1834,  in-8. 

4-  Fd.  V.  H.  [Ferdinand  Van  der  Ha- 
GHEN,  conservateur  de  la  Bibliothèque  de 
l'université  de  Gand]. 

Notice  biogéographique  sur  F.-F.  J.  Le- 
çon vet,  professeur  à  l'Alliance  de  Gand, 
par  — .  Gand,  Hehhelynck,  1861,  in-8. 

FEBRONIUS  (Justinus),  p*.  [le  baron 
Jean-Nicolas  Hontheim,  évoque  suffragant 
de  Trêves,  évoque  [in  partilms)  de  Myrio- 
phite]. 

De  Statu  praesenti  Ecclesiœ ,  et  de  légi- 
tima potestate  romani  pontificis,  liber  sin- 
gularis,  etc.,  cum  appendicibus  et  operis 
vendiciis.  Bullioni,  1763,  1765,  1774, 
5  vol.  in-4. 

—  Traité  du  gouvernement  de  l'Église 
et  de  la  puissance  du  Pape;  traduit  en 
français.  Venise,  Remondi,  1766,  in-4,  et 
3  vol.  in-12. 

—  De  l'État  de  l'Église  et  de  la  puissance 
légitime  du  pontife  romain  (abrégé  de 
l'ouvrage  de  Hontheim,  par  J.  Remacle 
Lissoir,  prémontré).  Wurlsbourg  (Bouil- 
lon), 1766,  2  vol.  in-12. 

L'ouvrage  de  Hontheim  fut  l'objet  de  plasieurs  cen- 


sures, de  réfuUtions  et  d'apologies.  (Voy.    l'art.  Bes- 
THEIM  de  la  ff  Biographie  universelle  >). 

L'auteur  parait  s'être  repenti  de  la  publicratîon  de  m 
ouvrage,  dans  la  comiMSilion  duquel  il  a  6lé  aidé,  dit- 
on,  par  un  chanoine  de  Trêves,  nommé  Neller.  Yoy.  les 
«  Lettres  sur  la  profession  d'avocat  »,  par  Cams». 
3«  éd..  1. 1,  ïfl  1336. 

De  deux  des  ouvrages  principaux  publiés  contre  l'os- 
vrage  de  Hontheim,  le  premier  est  celui  que  le  fM- 
gueux  jésuite  Feller  fit  paraître,  en  1770,  sous  le  tiir? 
de  «  Jugement  d'un  écrivain  protestant  loocliaxit  le  li^re 
de  Febronius,  etc.  >,  Leipùg  {Luxembourg),  in-lf. 
et  réimprimé  l'année  tuivante  à  Liège,  in-lâ.  Le 
second  ouvrage  est  d'un  jésuite  romain  et  a  paru  sou 
le  titre  suivant  : 

Theotimi  Eupislini  [Francisci  Antonii  Zaccaria.  S.  J.], 
dorlis  catholicis  viris  qui  CI.  Justino  Febronio  tn 
scriptis  suis  retractandis  ab  anno  1580,  UodalaU 
exemplo  prsivemnt,  liber  singularis.*  ItoniA;,  1791. 
in-8. 

Ce  (ut  en  1778  que  de  Hontheim,  levant  le  voile 
dont  il  s'était  couvert  depuis  1765.  se  déclara  l'auleBr 
de  l'ouvrage  publié  sous  le  nom  de  Fébronios,  et  r^ 
tracta  les  principes  qui,  sous  ce  masque,  lui  avaient  ai- 
tiré  l'estime  des  savants.  A  la  même  époque,  i 'ex-jé- 
suite Zaccaria,  qui  avait  conçu  le  plan  de  cette  intrigua, 
composa  une  «  Histoire  des  rétractations  ;  »  secoodé 
par  le  cardinal  Albani,  il  sollicita  la  permission  de  pu- 
blier cet  ouvrage.  L'examen  en  fut  confié  ao  R.  P. 
Schiarra,  maître  du  sacré  palais,  qui  écrivit  en  4  779, 
au  cardinal  Albani,  qu'il  trouvait  dans  cette  Histoire 
beaucoup  de  choses  fausses  et  d'autres  hasardées  sans 
fondement.  Les  examinateurs  ne  furent  pas  aussi  diffi- 
ciles en  1791. 

L'ouvrage  est  précédé  d'une  dédicace  au  cardinal  Al- 
bani, quoique  mort  en  1779.  On  en  voit  la  raison. 
A.  A.  B— r. 

Notes  des  n»  80800  et  21550  du  «Dictionnaire.  > 
A.  A.  B— r. 


netQ 


FEDERMANN  (P.  J.)  [Pierre  Jan- 


Quelques  mots  sur  les  oiseaux  de  basse- 
cour,  à  pro|X)S  du  concours  général  et  na- 
tional d  agriculture.  Paris,  1860,  in-8. 

FEELING  (lord),  ps,  [A.  Fontaney,  ré- 
dacteur ordinaire  de  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes»,  mort  en  juin  1837,  âgé  de  trente- 
quatre  ans]. 

Scènes  de  la  vie  castillane  et  andalouse. 
Paris,  Charpentier,  1835,  in-8. 

L'un  des  rédacteurs  de  la  k  Revue  des  Deux  Mondes  ». 
Fontaney  y  a  fourni,  tant  sous  son  pseudonyme  de  lord 
Feeling  que  sous  son  véritable  nom,  une  série  d'articles 
piquants.  Dans  les  derniers  temps  de  sa  vie,  il  a  donné 
à  ce  recueil  de  bien  fermes  et  spirituelles  pages  sur  les 
romans  et  les  poésies  du  jour,  signées  V.  Il  y  a  aussi 
inséré  des  «  Esquisses  sur  le  parlement  anglais  » ,  fort 
remarquées,  et  signées  Andrew  O'Donnor.  On  trouve  une 
courte  notice  sur  lui  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  *. 
juin  1837. 

-|-  Voir  an  sujet  de  Fontaney,  né  en  1803,  mort 
en  1837,  les  Mélange*  tiret  d'une  petite  Hbliothèque 
romantique,  par  Asselineau,  p.  76. 

Le  nom  de  lord  Peeling  semble  une  réminiscence 
du  célèbre  roman  de  Mackensie  :  The  man  of  feeling 
(l'Homme  sensible). 


25 


FEILLARD 


FÉLIX* 


26 


FEILLARD,  ps.  (i)  [Pierre-Félix  BBC-la 

Le  Livre  d'honneur  et  de  gloire.  Biogra- 
phie générale  des  membres  de  la  Légion 
d  honneur,  depuis  son  origine  jusqu'à  nos 
jours.  Première  partie.  Tome  I".  Première 
livraison  (et  unique).  Paris,  rue  Chaban- 
nais,  n.  12, 1835,  in-S,  32  pag. 

FÊLETZ  (Ch.-Mar.  D.),  nom  ahrév,  [Do- 
BDioNTOE  FÉLCTz],  mais plus  connu  sous 
le  dernier  de  ces  noms. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  les 
tomes  met  XI  de  la  a  France  littéraire»,  à 
Fëletz. 

FELHEMÉSI,  anagr,  [Mehkb  fils]. 

La  Queue  de  Robespierre,  ou  les  Dan- 
gers de  la  liberté  de  la  presse.  Paris,  9  fruc- 
tidor an  II  de  la  République  française,  une 
et  indivisible.  Paris,  de  limpr.  de  Rougyff, 
[Guffrùy),  in-8,  7  pag. 

Par  nue  Croie  typographique,  cet  écrit  est  signé  Fe- 
IhesUti,  aa  liea  de  Felheméti,  qae  portent  les  opus- 
coks  saivanU. 

II.  Défends  ta  queue... 
m.  Rendez-moi  ma  queue,  ou  Lettre  à 
Sartine  Thuriot,  sur  une  violation  de  la  li- 
berté de  la  presse  et  des  droits  de  l'homme. 
S.  L  n.  rf.,  in-8. 

ÏV.  Les  Novades,  ou  Carrier  au  tribunal 
révolutionnaire; par  TaUteurde  la  «Queue 
de  Robespierre.  *  Paris,  les  march.  de  nouv., 
I.  d.,  in-8,  11  pag. 

Ces  quatre  bcochnres  cl  diverses  autres  ne  manquaient 
ai  d'esprit  ni  d'originalité  ;  mais  leur  direction  poliliqne 
wmblait  annoncer  dans  leur  anleur  un  agent  dn  cabinet 
bnunonnie  cl  de  la  faction  des  émigrés;  cependant 
Hâkée  de  la  Toacbe  n'éUît  rien  moins  que  royaliste, 
s'il  hm  en  croire  les  écriU  publiés  depuis  par  lui- 
ratee  pour  sa  justification.  Ce  qui  est  mieux  prouvé, 
r'esi  que  sa  complicité  dans  l'affaire  des  journées  de 
&€pienbre  lui  pesait  assez  pour  qu'il  n'eût  pas  osé  alla- 
dxT  MU  nom  à  ceê  divers  écriU  politiques  ;  en  effet,  ils 
^eot  signés  Felhémési,  anagramme  de  Méhée  fils. 

V.  La  Vérité  tout  entière  sur  les  trois 
acteurs  de  la  journée  du  2  septembre  179î2, 
et  sur  plusieurs  journées  et  nuits  secrètes 
des  anciens  comités  du  gouvememeitt.  {De 
fimpr.  de  la  Vérité,  rue  du  Puits  qui  parle,) 
Paris  au  bureau  de  l'Ami  des  citoyens, 
*.  d.  fi794),  in-8,  69  pag. 

-^  VL  La  Grande  Queue  de  Laurent  Le- 
cointreS.  l.n.  d.,  in-8. 

La  r  Queue  de  Robespierre  »  a  été.  à  tort,  allri- 
boée  &  plusieurs  écrivains,  et  entre  autres  à  Dussaulx. 
La  dédiace  «  A  mes  concitoyens  >  de  ce  dernier  opus- 
cule ne  laisse  pins  aucun  doute  sur  le  véritable  auteur 
delà  •  Queue  •. 


(i)  Article  omis  par  IM.  Looandre  et  Bourquelol. 


c  Lorsque  je  commençai,  mes  chers  frères,  à  m'en- 
«  tretenir  avec  vous  de  la  <  Quene  de  Robespierre  >.  je 
ff  croyais  la  tête  du  monstre  coupée,  et  alors  il  était 
«  permis  de  rire.  La  découverte  du  nouveau  complot  de 
ff  Billaud-Varennes,  de  Barrëre,  de  Duhem,  pour  nous 
«  remettre  aux  fers,  avertit  assez  que  Robespierre  vit 
ff  encore.  Je  quille  donc  la  plaisanterie  pour  poursui- 
ff  vre  sérieusement  et  tout  de  bon  les  oppresseurs  de 
fl  mon  pays  ;  je  m'attache  à  leur  existence,  comme  le 
ff  remords  à  la  conscience  coupable  ;  je  demande  comme 
ff  l'énergique  Legendre  <  qu'ils  ne  meurent  jamais  ;  * 
(  je  dédie  mes  efforts  à  la  journée  du  9  Uiermidor. 
ff  source  de  révélation,  toutes  les  vérités  et  jugement 
(  dernier  de  tous  les  crimes  :  heureux  si  ma  plume 
ff  peut  ranimer  les  idées  de  la  justice,  de  l'humanité, 
ff  qui,  pendant  si  longtemps,  n'eurent  pas  de  représeo- 
ff  tants  chez  le  peuple  français.  » 

-^  Méhée  est  mort  en  4826,  après  avoir,  à  diverses 
reprises,  occupé  le  public  de  sa  participation 'dans  di- 
verses affaires  politiques  ténébreuses. 

-h  FÉLICIE  [Etienne-Léon  La  Mothe- 
HouoANGOURT ,  conuu  sous  le  nom  de 
Lamothe-Langon]  . 

Une  pièce  de  vers  insérée  dans  «  l'Athé- 
née des  Dames  i>. 

hSLINUS  (Aretius),  ps,  [Martinus  Bo- 

CERUSl. 

I.  Ëxpositio  in  Psalmos.  Argentorati, 
1329,  in-4;  1530,  in-fol. 

II.  Psalmorum  libri  V  ad  Ebraicam  veri- 
tatem  genuinâ  versione  in  latinam  traducti, 
cum  explanatione.  Basileœ,  1547.  in-fol. 

FÉLIX  (1),  auL  dég.  [Félix  Davin]. 

Avec  M.  Irner  (L.-H.  Martin)  :  Wolf- 
thurm,  ou  la  Tour  du  Loup,  histoire  tyro- 
lienne. Paris,  J.  Corréard  jeune,  1830, 2  v. 
in-i2. 

FÉLIX,  prénom  sous  lequel  se  sept  ca- 
chés quatre  auteurs  de  pièces  ou  de  parts 
de  pièces  de  théâtre  :  MM.  Blanchara,  de 
Coizy,  Ouvert  et  Scribe. 

Pour  la  liste  de  leurs  productions,  voy. 
ces  derniers  noms  dans  la  u  France  lit- 
téraire (2)  ». 

-h  FELIX  [PiNON,  de  Reims]. 

D'après  «  Reims,  revue  mensuelle  » 
(Reims,  1853,  pag.  166),  M.  Pinon  a  pu- 
blié plus  de  500  chansons  sous  le  nom  de 

FÉLIX. 

4- FELIX  ST [FÉLIX   Slappaerts, 

professeur  à  l'Académie  de  Bruxelles]. 

Compte  rendu  de  Texposition  nationale 
des  beaux-arts,  par  — .  finixci/w,  1842, 
in-8  de  60  pag. 


+  FÉUX^ 

RANROl]. 


[Marie  Caradeuc  de  Ka- 


(i  )  Article  omis  par  MM.  Louandre  et  Bourquelot. 
(3)  Renvois  omis  par  MM.  Louandre  et  Bourquelot. 


27 


FELLER 


FEMME  DE  QUALITÉ 


i8 


Télémaque  à  Tyr,  tragédie,  par—.  Ber- 
lin, 1752,  in-8.  G.  M. 

4-  FELLER  (l'abbé)  [Fikvée]. 

Relation  véritable  et  remarquable  du 
grand  voyage  du  Pape  au  paradis  et  en 
enfer,  par—,  suivie  de  la  Translation  du 
clergé  aux  enfers  par  le  cardinal  de  Mont- 
morency, ou  la  Révolution  impériale.  Pa- 
ris. Fiévée  s.  d.,  in-32,  29  p. 

Le  «  Manuel  du  Libraire  »  indique  une  autre  édi- 
tion, Parié,  1791,  in-18;  nous  en  avons  vu  une 
antre,  Orléans,  Letoumeux,  in-12,  IC  p. 

FEMME  (Cne),  aut,  deg,  pp*  la  baronne 
de  StaelJ. 

Réflexions  sur  le  procès  de  la  reine. 
Août  1793,  in-8,  37  pag. 

Réimprimées  en  1814,  à  la  suite  des  «  Réflexions 
sur  le  suicide  «,  par  la  même  dame. 

FEMME  (Une),  auLdég.  (M"'F. RaoultI. 

Opinion  d'  —  sur  les  femmes,  par  F. 
R*** '(revue  par  Madame  la  princesse  Con- 
stance de  Salm).  Paris,  Gi<7uc/,  1801,  in-1 2, 
72  pag. 

FEMME  (Une),  aut.  dég.  [  ]. 

Quelques  Réflexions  sur  d'importantes 
vérités,  dédiées  aux  hommes  de  bien,  Pa- 
ris^ Trouvé,  Ponthieu,  Adr,  Le  Clere^  182G, 
in-18,  180  pag. 

Voy.  sur  ce  livre  d'une  dévote,  très- sagement  écrit, 
l'article  de  la  <  Revue  encyclopédique  »,  t.  XXX, 
p.  766,  signé  B.  L. 

-h  FEMME  (Une)  pp*  Marie  Delbenne]. 
Poésies  d'une  — .  Paris,  1829,  in-8. 

-h  FEMME  (Une)  [M"*  Janvier,  femme 
de  M.  Janvier,  avocat  d'Angers]. 

Poésies  d'— .  Paris,  Gosseùtij  1830, 
in-8. 

-h  FEMME  (Une)  [la  princesse  Kolzoff- 
Massalsky,  née  Hélène  Guika,  connue 
sous  le  pseudonyme  de  comtesse  Dora 
d'IstriaJ. 

Des  Femmes,  par—.  Bruxelles,  Lacroix, 
1864,  2  vol.  in-8. 

FEMME  AVEUGLE  (Une),  aut,  dég.  [Ma- 
dame  de  Stevens]. 

Fables  et  Contes  de  Gellert,  traduits  en 
vers,  par  — .  Breslau  et  Leiptig,  1777, 
in^8. 

FEMME  CITOYENNE  (Une),  aut.  dég. 
[M™  Le  Roi,  baronne  de  Messey]. 

Proposition  d*—,  pour  établir  les  moyens 
de  remédier  à  toutes  les  calamités  qui  en- 
vironnent la  France.  1789,  in-8. 

4-  FEMME  DE  CHAMBRE  (Une)  [Henri 

1)E  PÈNEJ. 

Mémoires  d'une—.  Paris,  1861,  ih-12. 


FEMME  DE  QUALITÉ  (Une)  (M"-  O.  D. 
N.  (1),  aut.  supp.)  [M.  le  baron  de  Lajio- 
tue-Langon  et  autres]. 

Ses  Mémoires  et  ses  Souvenirs  sur  ]e 
Consulat  et  l'Empire.  Paris,  Mame-Delau- 
wa|/-Va//ee,  1830,  4  vol.— Mémoires  d'un** 
femme  de  qualité  sur  Louis  XVllI,  sa  cour 
et  son  rèfjne.  Paris,  les  mêmes,  183U,  4  v. 

—  Depuis  la  mort  de  Louis  XVUI  jusqu'à 
la  fin  de  1829.  Paris,  les  mêmes.  1830,  ^  v. 

—  Révélations  d'une  dame  de  qualité,  sur 
les  années  1830  et  1831.  Paris,  les  mêmes, 
1831,  2  vol.  :  en  tout  12  vol.  in-8. 

Ainsi  que  des  t  Mémoires  de  M™*  Da  Barry  >. 
le  maouscril  de  ces  quatre  ouvrages  a  été  enUèremeiit 
écrit  par  le  trairoD  de  Lamothe-Langoa ,  mais  avec  tant 
de  précipitailioD  et  si  peu  de  soin,  que  les  libraire» 
furent  obligés,  avant  de  mettre  sous  presse,  d'eo  con- 
fier la  révision  i  M.  Amédée  Pichot  ;  ce  dernier  parait 
avoir  écrit  quelques  chapitres  dans  les  deux  premiers 
volumes  des  «  Mémoires  sur  Loufs  X\lll  ».  Ch.  Nu- 
dier,  d'après  la  demande  des  libraires-éditeurs,  rédi- 
gea aussi  quelques  chapitres  pour  ces  deux  volumes.  De 
l'aveu  de  M.  de  Lamolhe-Langon,  deux  morceaux,  dont 
une  «  Conversation  avec  le  duc  de  Reichstadt  • .  loi 
sont  étrangers,  et  ont  été  insérés  contre  son  gré.  La 
tâche  de  refondre  les  Mémoires  écrits  par  le  baron  de 
Laroothe-Langon  fut  confiée  plus  lard  à  MM.  Hinard. 
Grimaud  et  Henri  Ferrier,  qui  la  remplirent.  On  cile 
comme  refaits  par  le  dernier  les  chapitres  qui  concer- 
nent le  divorce  de  Napoléon  et  le  séjour  de  H"**  de 
Staël  à  Coppet  dans  le  premier  de  ces  ouvrages. 
M.  Ferrier  est  aussi  presque  unjque  auteur  des  Mé- 
moires... depuis  la  mort  de  Louis  XVni.  M.  AmiHJée 
Pichot  a  revu  le  tout  pour  le  style,  qu'il  a  poli  et  semé 
de  piquant.  En  léle  du  troisième  volume  des  Mé- 
moires sur  Louis  XVIII.  on  a  imprimé  une  Lettre  da  doc 
de  Rovigo,  dans  laquelle  il  se  plaint  de  ce  qu'on  a  in- 
venté tout  ce  qui  le  concerne  personnellement.  Cette 
LcUre  nous  apprend  que  le  personnage  de  la  ftmiM  et 
qualité  n'est  point  idéal,  et  que  les  notes  dont  s'est 
servi  le  rédacteur  primitif  ont  été  fournies,  selon  toute 
vraisemblance,  par  une  dame  nommée  G....  D.  N.... 
ouO...  D...  N...  (et  non  0....  D....  C....,  comme  la 
préfïic«  est  signée),  laquelle  dame  «  après  avoir  vécu 
assez  légèrement  à  Paris,  imagina  d'aller  utiliser  le> 
restes  de  sa  jeunesse  en  Angleterre.  »  En  partant,  elle 
offrit  ses  services  au  duc  de  Rovigo,  qui  lui  donna  la 
mission  d'espionner  la  famille  des  Bourbons  ;  an  rap- 
port qu'elle  adre«sa  à  ce  ministre  sur  une  visite  à 
Harlwell  a  été  inséré  Irés-fidèlement  dans  les  <  Mé> 
moires  d'une  femme  de  qualité  ».  Cette  dame  rentra  en 
France  après  la  Restauration,  et,  voulant  exploiter  les 
événements  à  son  profit,  elle  eut  l'adresse  de  présenter 
aux  Bourbons  sa  mission  comme  très-honorable  dans  son 
bot. 

On  peut  se  procurer  chacune  de  ces  quatre  parties 
séparément  :  prix,  7  fr.  50  c.  le  volume.  La  seconde 
partie,  contenant  les  ■  Mémoires  sur  Louis  XMII  «,  et 
la  première  dans  l'ordre  de  la  publication,  a  eu  une 
seconde  édition  en  1830. 

On  assure  qu'il  y  a  des. exemplaires  des  «  Mémoires 
sur  Louis  XVUI  »,  sans  les  cartons  exigés  par  M.  de 
Dreux-Brezé  pour  les  pages  où  il  était  question  de  Ini. 


(1)  Voyt  aussi  0»  D.  (la  comtesse). 


29 


FEMME  DE  48  ANS 


FÉRANVILLE 


30 


+  FEMME  DE  QUARANTE-HUIT  ANS 
(Une),/w.  FMarie  C.  L.  Ros>Y»née  en  1790, 
ancienne  élève  de  la  Légion-d'Wonneur]. 

Réflexions  d*—  sur  la  République  et  sur 
son  impossibilité  d'exister  en  France  sans 
UD  chef  monarchique.  Paris,  Divry,  1848, 
11^8  de  20  pag. 

Venda  1  fr.  aa  profit  d'nne  bonne  œnvre. 

Page  10  de  cet  écrit,  l'autear  fait  connaître  le  cbef 
qui  a  sa  synpaUiies.  «  Je  crois  sincèrement  que  la 
c  Répabliqve  ne  peut  pas  s'éUbiir  en  France  sans  un 
c  cbeT  monarrbiqoe.  Il  fant  élire  le  jenne  comte  de 
<  Paris,  avec  une  régence  tonte  maternelle,  c'est-à-dire 
«  qoe  Vexécation  des  lois  républicaines,  qne  le  gouver- 
t  Dément  de  la  France,  reste  dans  les  mains  d'hommes 
«  intègres,  choisis  et  nommés  par  le  peuple.  » 

FEMME  DU  XIV  SIÈCLE  (Une),  aut. 
iupp,  [Paul  de  Stetten,  maire  d*Augs- 
bourg,  conseiller  intime  du  roi  de  Bavière, 
mort  à  Augsbourg,  le  12  février  1808,  à 
là^edeîS  ans]. 

Lettres  d'  —,  traduites  de  Fallem.  (par 
un  anonyme).    Amsterdam  et  Paris,  Ny 
rainé  et  fus,  1788,  in-18. 

Voy.  une  Notice  sur  Stetten.  dans  le  k  Magasin  en- 
Odopédiqoe  ».  1808,  t.  U,  p.  167,  mars.  A.  A.  B— r. 

L  original  est  d'Augsbourg .  1777,  in-12.  avec 
13  gravures.  L'ouvrage  a  été  réimprimé  en  1790. 

4-  FEMME  ÉCLABOUSSÉE  (Une)  [G.  de 
CuarnalI. 

A  bas  les  hommes.  Paris,  Marpon.  1860, 
in-3i. 

FEâlME  IGNORANTE  (Une),  ps.  [Ma- 
dame de  Verzore]. 

Réflexions  hasardées  d'—  qui  ne  connaît 
Ifô  défauts  des  autres  que  par  les  siens,  et 
le  monde  que  par  relation  et  par  ouï-dire. 
AmUrdam  et  Paris,  Vincent,  1706, 2  part, 
io-ll 

4-  FEMME  INCONNUE  QUI  NE  DIT 
PAS  SON  NOM  (Une)  [M"«  Stéphanie 
Bigot]. 

La  Pille  de  Jephté,  tragédie  en  trois  ac- 
tes et  en  vers.  La  Rochelle.  18i5,  in-12. 

4-  FEMME  QUI  NE  SE  PIQUE  POINT 
DÈTRE  FEMME  DE  LETTRES  (Une) 
[M"*  Gacon-Dupour]. 

Contre  le  projet  de  loi  de  S.  M.  (Sylvain 
Maréchal)  nortant  défense  d'apprendre  à 
lire  aux  femmes,  par—.  Pans,  an  IX 
(1801),  in-8. 

FEMME  RETIRÉE  A  LA  CAiMPAGNE 
(Une),  aut.  dég.  [M"*  SuardI. 

Soirt'es  d'hiver,  extrait  des  fouilles  du 
«  Journal  de  Paris»,  des  i,  8,  il,  H,  17, 
20 et 24 novembre  1786.  In-i,  10  p.;  Or- 
lèuns  [Paris).  1789,  in-12. 

Réimprimées  par  les  Mios  de   M>°*  la  duchesse  de 


Luynes,  n<^e  Luxembourg,  dans  le  recueil  intitulé  : 
Lettres  de  M»»  Suard  à  son  mari  sur  son  voyage 
de  Ferney  »  ;  suivies  de  quelques  autres  insérées  dans 
le  «  Journal  de  Paris  ».  Dampierre,  an  X  (1802), 
in-4.  .  A.  A.  B— r. 

4-  FEMMES  PUBLIQUES  (les)  [J.-P.-H. 
Quignon]. 

Lettres  des— du  Palais-Egalité  à  tous 
les  jeunes  gens  de  Paris.  In-8. 

-h  FEN.  (M.  de)  [Fénelon]. 
Alexandre,  tragédie.  Paris.  1761,  in-8. 
Catalogue  Soleinne,  n«  1957. 

FÉNELON  (de),  archevêque  de  Cambrai. 
Ouvrages  apocr. 

I.  Les  Adieux  du  duc  de  Bourgogne  et 
de  l'abbé  de  Fénelon ,  son  précepteur,  ou 
Dialogues  sur  les  différentes  sortes  de  gou- 
vernements. (Par  Dieudonné  Thiébault). 
Douai  (Berlin).  Sam,  Pitra.  1772,  in-12.— 
(Nouv.  édit.,  augmentée.)  Stockholm  et 
Paris.  Pranlt,  1788.  in-8,  332  pag. 

Ouvrage  demandé  par  Ulrique  de  Prusse,  reine  de 
Suède,  et  qui  influa  beaucoup  sur  la  révolution  de  ce 
royaume,  en  1772. 

II.  M.  de  Fénelon...,  sur  les  libertés 
gallicanes;  ouvrage  très-rare  et  très-es- 
timé.  Avignon,  4792,  in-8,  70  pag. 

Cette  brochure  n'est  autie  chose  que  le  discours  de 
l'abbé  FJeury  «  sur  les  libertés  de  l'Eglise  gallicane  » . 
A.  A.  B— r. 

FENESTELLA  (L.),  ps,  [Andréas  Floc- 
cusj. 

De  Magistratibus  sacerdotioque  Roma- 
norum.  Lutetiœ,  irii9,  in-8. 

Voir  Fabricius,  Biblioth.  lat,  mediœ  œtatis. 

4-  FENIER  (le  P.  Pierre)  [Quentin  et 
De  Vaux]. 

Relation  des  sièges  mémorables  de  la 
ville  de  Péronne,  composée  par  — .  Paris. 
P.  Muguet,  1682,  in-12;  Péronne, Quentin, 
1848,in-16. 

4-  F.  E.  R.  C.  [le  frère  Pierre  Etie.nne, 
religieux  cordelier  de  Nantes]. 

Le  Bonheur  rural,  ou  Lettres  do  M.  de*** 
à  M.  le  marquis  de***  qui,  déterminé  à 
quitter  Paris  et  la  cour  pour  vivre  habi- 
tuellement dans  ses  terres,  lui  demande 
des  conseils  pour  trouver  le  bonheur  dans 
f  ce  nouveau  séjour,  par  M.—.  Nantes,  Ma- 
lassis, et  Paris,  Buisson.  1788,  2  vol. 
in-8. 

Suivant  une  note  manuâcrite  d'A.  A.  Barbier,  l'au- 
teur est  mort  chanoine  de  la  cathédrale  de  Nantes, 
le  14  mars  1807,  dans  sa  72^  année. 

FÉRANVILLE,  nom  abrév,  [Le  Rondelle 

de  FÉRANVILLE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Le  Rondelle  de  F« 


31 


FKRAPIED 


FERNEY 


32 


FÉRAPIED.  Voy.  DUFIEU. 

FERDINAND  (Vempereur),  aut.  supp. 
[Jean  de  Maumont]. 

Les  graveset  saintes  Remontrances  de— 
à  N.  S.  P.  le  pape  Pie  IV  de  ce  nom,  sur 
le  fait  du  Concile  de  Trente,  etc.,  trad.  du 
latin  en  françois.  Paris,  Nicolas  Chesneau, 
1563,  in-8. 

Voy.  Du  Verdier,  in-i,  t.  D,  p.  468.  A.  A.  B— r. 

FERDINAND,  ps,  [E.-T.-Maurice  Our- 

RYJ. 

Avec  M.  Auguste  [Mario  Coster]  :  Mon- 
sieur Asinard,ou  le  Volcan  de  Montmartre, 
folie  en  un  acte,  mêlée  de  couplets.  Paris, 
1809,  in-8. 

FERDINAND,  prénom  sous  lequel  il 
existe  des  pièces  ou  seulement  des  parts  de 
pièces  de  tnéâtresde  six  différents  auteurs  : 
MM.  Groubental,  Laloue,  Langlé,  Langlumé, 
Polanchel,  Vallou  de  Villeneuve.  (Voy.  ces 
derniers  noms  dans  la  «  France  littéraire  », 
au  tome  XI)  (1). 

FERDINAND-VICTOR,  aut,  dég.{^)  [La- 
cADORAis,  angevin]. 

Opuscule  poétique.  Angers,  Launay-Ga- 
gnot,  1838,  m-8. 

FÉRÈAL  (M.  V.  de),ps.  (3)  [Madame  Su- 
berwickI. 

Les  Mystères  de  Tlnquisition  et  autres 
sociétés  secrètes  d'Esjwgne,  par  —  ;  avec 
des  notes  historiques  et  une  introduction 
de  M.  Manuel  de  Cuendias,  contenant  les 
extraits  d*une  lettre  relative  à  cet  ouvrage, 
par  M.  Edgar  Quinet.  Paris.  Boizard,  18  i5, 
gr.  in-8,  illustré  de  âOO  dessins  et  plan- 
ches. • 

Ce  volrnne  a  été  publié  en  cinquanle  livraisons,  cha- 
cune de  16  pages. 

Les  <  Mystères  de  Tlnquisition  »  ont  été  tradaits 
trois  fois  en  allemand  :  l»  par  le  doctear  A.  Diez- 
mann,  et  publiés  à  Leipzig,  par  le  iibr.  Deubner,  en 
1845,  gr.  in-16  ;  î©  par  le  docl.  L.  Meyer,  et  publ. 
dans  la  même  ville,  par  0.  Wigand,  1845,  in-lG; 
3<>  enfin  par  un  anonyme.  Stuttgart,  Hallberger,  1845, 
pet.  in-8  ;  cette  dernière  fait  partie  d'une  collection 
intitulée  <  Anla  der  schœnen  Lileratur  » . 

-f-  II.  Les  voix  de  la  République,  Ne- 
mesis  de  I8i8.  Paris,  1848,  ii>8. 

Ouvrage  annoncé  en  50  livraisons.  Il  n'en  a  paru 
qu'un  fort  petit  nombre. 


(1)  Renvois  omis  par  MM.  Louandro  cl  Uourquelot. 

(2)  Article  omis  par  MM.  Louandre  et  Mourquelol. 

(3)  A  l'article  de  M.  M.  G.  de  Cuendias,  t.  HI, 
p.  110,  de  la  «  Littérature  française  contemporaine  « , 
l'auteur  des  «  Mystères  de  l'Inquisition  »  est  nommé 
M.  de  Toréai  :  ce  n'est  ni  Toréai  ni  Féréal.  comme 
on  le  voit.  Encore  une  révélation  que  plus  tard 
MM.  Louandre  et  Bourquelol  ne  pourront  pas  nous  accuser 
de  leur  avoir  empruntée. 


•+-  m.  L'Espagne  pittoresque,  artistique 
et  monumentale.  Paris,  1847-48,  in-8. 

Avec  M.  Manuel  Galo  de  Cuendias,  auteur  de  divers 
écrits  sur  la  grammaire  espagnole.  Cet  ouvrage  a  été 
publié  en  50  livraisons. 

4-  IV.  Chant  du  peuple,  à  M.  de  Lamar 
tine.  In-8. 
Avec  M.  de  Cuendias. 

FÈRÈOL  (A.),  ps.  [Louis  Second,  ar- 
tiste dramatique  lyrique]. 

Avec  M.***  et  Edouard  [Mennechet]  . 
Une  bonne  fortune,  opéra  comique  en  un 
acte.  Paris,  Barba,  1834,  in-8. 

FERMIER  DE  PENSYLVANIE  (Un),  auL 
déa.  [Dickinson]. 

Lettres  d'— aux  habitants  de  rAmérique 
septentrionale,  traduites  de  Tanglois  (par 
fiarbeu  du  Bourg).  Amsterdam  (Paru). 
1769,  in-8. 

4-  FERNANDl  [Ferdinand  Brogua,  de 
Bruxelles]. 

Les  traîtres  démasqués.  Bruxelles,  1840, 
in-8. 

FERNEY  (Jules),  ps,  [Etienne  Arago, 
auteur  de  romans-feuilletons  imprimés 
dans  le  a  Siècle  »  sous  ce  pseudonyme]. 

FERNEY  fPaul),fw.  [Alexandre  Mesmer. 
ancien  lib.-edit.  a  I^ris,  né  en  1811]. 

Joies  et  Pénitences.  Paris,  Coquebert, 
1844,  2  vol.  in-8. 

Recueil  de  trois  nouvelles  qui  avaient  déjà  paru  dans 
le  «  Siècle,  *  et  autre  part  :  lo  «  Rosalie  de  Vender- 
miëre  »  ;  2«  la  «  Chaîne  d'argent  »  ;  S»  «  Anna  Val- 
lée » ,  auxquelles  l'auteur  a  ajouté  :  4^  les  «  MeneiUef 
sociales  :  I,  la  Femme  qui  aime  son  mari  s. 

II.  Hélène  Raynal.—Impr.  dans  le  a  Siè- 
cle »  à  la  fm  de  1845. 

III.  Aimer  à  la  folie.  —  Impr.  dans  le 
feuilleton  du  a  Siècle  »,  à  partir  du  19  mai 
18i7. 

C'est,  sous  des  noms  déguisés,  l'histoire  d'un  projet 
de  mariage  entre  la  flUe  de  M.  L.  G.  Michaod,  imp.- 
Iibr.  de  Paris,  et  M.  Barthélémy,  alors  imprimeur  de 
la  même  ville.  L'auteur  sealement  en  a  modifié  le  dé- 
noûment.  Tous  les  personnages  sont  autant  de  iior- 
traits. 

-h  IV.  Myrtille,  nouvelle  (insérée  dans 
le  feuilleton  du  «  Siècle»,  juillet  et  août 
1818). 

-+-  V.  Le  Corps  et  l'Ame  (même  journal 
1849). 

-h  VI.  La  brune  Thérèse  [Ihid.,  mai 
1850). 

-h  VII.  Hermine  Sénéchal.  (Ihid,,  août 
1850). 

Ce  dernier  roman,  accompagnée  du  vfi  VI,  a  été  réim* 
j  primé  en  1853.  Pari»,  Panard,  2  vol.  in-S. 


33 


FERNDNFTSBERG 


FEUQDIÈRES 


34 


4-  VIII.  Un  Voyafje  aérien, nouvelle  (In-' 
•ién-e  dans  le  «  Monde  »  en  1851). 

-T-  IX.  Des  articles  dans  des  journaux. 

4-  X.  Les  Epreuves  de  ieunesse,  dans 
la  «  Ruche  parisienne  »,  juillet  1857. 

FERNUNFTSBERG  (le baron),  Allemand 
francisé,  ps.  |Ie  chevalier  de  Meray]. 

La  Raison  du  t«mps,  ou  la  Folle  raison- 
m'-e.  Amsterdam  [Paris),  1781,  in-12. 

4-  FERRAGUS  [Louis  UlbachJ. 
La  Cloche,  journal  hebdomadaire,  1868- 
1809,  in-3:2. 

FERRARIUS  (Jan.-Alex.),  ps.  [Joh.-Lud. 
Fabricius,  Heidelbergae  theologiae  profes- 

Luolides  catholicus.seu  Demonstratio  ro- 
manae  fidei,  ex  primis  certis  et  evidenti- 
bus  principiis,  mathematicâ  modo  et  con- 
no\is  continua  série  proposilionibus  de 
ducta.  Juxta  exemplar  impressum  Parisiis 
;l(>07).  Londini,  1676,  in4. 

Satire  contre  l'Eglise  romaine.  Œavres  de  Bayle, 
l.  IV.p.  166.  A.  A.  B— r. 

-f  FERRIER    (S.  )  [Caroline    Ruchet, 
dame  Olivier]. 
Voy.  0  France  littéraire  ».  t.  XI,  p.  368. 

FERRIÈRE,  nom  ahrév.  [Leblanc  de 
Ferrièrb,  au  t.  dramatique]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  v.  la  «  France 
liltér.  »,  à  Leblanc  de  F. 

4-  FERRIÈRES  (Raymond  de)  [BouÉ.de 
Villiers]. 
Des  articles  de  journaux. 

FERRY  [Eugène-Louis-Gabriel  de  Ferry 
DE  Belleuare]. 

Pour  la  liste  de  ses  publications,  voy. 
le  i  Catalogue  général  »  oe  M.  Otto  Lorenz, 
à  Ferrt. 

S(tas  le  m^n^  pseodonyme,  M.  L.  de  Belleni»re  a 
{••arDî  de  Dombreax  articles  à  la  <  Revue  des  Deax- 
V-mdes  (1840  4  1853)  >. 

FÉRUSSAC(de),  nom  ahrév,  Paudebard 

l)E  FÉRUSSAC]. 

Pour  les  ouvrages  de  deux  savants  de  ce 
nom,  le  père  et  le  fils,  voy.  les  tomes  111 
et  XI  de  la  «  France  litt.  »,  à  Daudebard 

DE  F. 

FESSE  (Jeanne).  Vov.  F***  (madame), 
II,  col.  3/-  '        -  V 

FESSI  (le  P.),  nom  modifié,  [le  P.  Fesse, 
ji'*suite  de  Lyon,  que  Voltaire,  dans  une 
lettre  à  Borde,  du  10  avril  1773,  accuse 
«1«»  l'avoir  volé  trois  ans  de  suite]. 

4-  F.  E.  T.  [F.  E.  Toulongeon]. 

Manuel  du  muséum  français»  contenant 

une  description  analytique  et  raisonnée, 

T.         II. 


avec  une  gravure  au  trait,  de  chaque  ta- 
bleau, tous  classés  par  écoles  et  œuvres 
des  grands  maîtres,  par— .  Paris,  Treuttel 
et  Wurlz,  an  II  (1807-1808),  dix  livraisons 
in-8. 

-|-  la  dernière  livraison  est  signée  L.  B.  F.;  elle 
coniient  «  la  Galerie  de  S.  Bruno  ».  par  Lcsneur. 

01.  B-r. 

FEU  MON  ONCLE,  professeur  émérite, 
Ds.  [Emile-Marc  liiLAiRE,dit  Marco  Saint- 
Hilaire]. 

L'Art  de  payer  ses  dettes  et  de  satisfaire 
ses  créanciers' sans  débourser  un  sou,  en- 
seigné en  deux  leçons.  Précédé  d'une  no- 
tice biographique  sur  Fauteur  et  orné  de 
son  portrait.  Le  tout  publié  par  son  ne- 
veu... Paris  [Hon,  de)  Balzac,  1827,  in-18. 

-+-  FEU  ROI  DE  PRUSSE  (le)[CERUTri]. 
Voy.  plus  loin  à  Fre.  éric  II,  n°  IV. 

FEUCHER  (le  chev.  de),  ps.  [d*Ar- 
taize], 

I.  Réflexions  d'un  jeune  homme.  Paris, 
1786,  2v.  in-12. 

II.  Dv»gradation  de  l'homme  en  société, 
ou  Essai  sur  les  sciences  et  les  arts.  Paris, 
Hoyez,  1787,  in-12. 

III.  Nouv.  Réflexions  d'un  jeune  homme, 
ou  suite  à  l'Essai  sur  la  dégradation  de 
l'homme  en  société  ;  par  M.  le  chev.  do  F. 
Paris,  Royez,  1787,  in-12. 

4-  FEUILLETON  (le  révérend issime 
père),  dit  Caffardini,  capucin  condigne  et 
concave,  apocryphe  [Vieilii  de  Boisjolin]. 

Correspondance,  ou  Lettres  inédites 
du—.  Paris,  Sabot,  1808,  in-8,  6i  p. 

Sous  le  nom  de  père  Feuilleton  on  a  voulu  dési- 
gner Julien-Louis  Geoffroy,  journaliste  célèbre  à  l'époque 
du  premier  empire. 

-+-  FEUILLIDE  (C.  de)  [J.  G.  Capo  de 
Feullide]. 

Ce  UUéraleur  et  pobliciste.  mort  en  1864,  laissa  de 
râlé  le  nom  peu  aristocratique  de  Capo.  Il  écrivit  dans 
de  nombreux  journaux;  il  publia  divers  ouvratres  au- 
jourd'hui oubliés  :  f  Histoire  du  peuple  de  Paris  », 
1844,  in-8  ;  «  Histoire  des  Révolutions  de  Paris  ». 
liv.  I  et  n.  1840,  non  achevé;  voir  d'autres  indica- 
tions dans  le  t  CaUlogue  général  de  la  librairie  Fran- 
çaise jt.par  M.  Otto  Lorenz.  t.  II,  p.  300.  Il  prit  les 
pseudonymes  de  Desjardins  et  de  Jean  de  Soissy. 

FEUQUIÈRES  (Ant.  de  Pas,  marq.  de), 
aut.  supp.  [GiLLET  de  Moyvre], 

Mémoires  de  M.  —,  contenant  ses  maxi- 
mes sur  la  guerre,  nouvelle  édition,  avec 
la  vie  de  l'auteur,  donnée  par  le  comte  de 
Feuquières,  son  frère  (ou  plutôt  écrite  sur 
ses  Mémoires,  par  Gillet  de  Moyvre,  et  un 
avertissement  rédigé  par  Le  Fèvre  de 
Saint-Marc).  Londres  (Paris),  1736,  in-4; 
1740, 1775,4  vol.  in-12. 


35 


FEU-TARDIF 


F.  G. 


3$ 


FEU-TARDIF  (H.),  membre  obscur  de 
plusieurs  académies,  collaborateur  de  etc., 
et  de  etc.,  auteur  de  divers  ouvrages  qui 
n'ont  jamais  vu  le  jour,  anagr.  [Hippolyte 
AuDiPFRET,  employé  de  la  Bioliothèquedu 
roi,  section  des  manuscrits][. 

La  Saint-Charles  et  la  Samt-Louis.  Dis- 
sertation historique  et  critic]ue,  qui  peut- 
être  n'en  est  pas  une;  enrichie  de  notes,  etc. 
Paris,  Delaforest,  Pêlicier,  Delaunay,  nov. 
1825,  in-8,  3â  p. 

L'aatenr  établit  que  saint  Lonis  étant  le  patron  de  la 
France,  les  souverains  qui  ont  gooTerné  cette  nation 
auraient  dft  choisir  pour  leur  Jour  de  fête  celui  du  pa- 
tron de  la  France,  et  ne  pu  effacer  i  chaque  règne  sa 
fête  pour  y  substituer  des  fêtes  de  rois,  telles  que  la 
saint  Napoléon,  la  saint  Charles,  et  plus  tard  la  saint 
Philippe.  L'auteur  y  démontre  aussi  que  le  roi  Charles  X, 
de  1825  à  1830.  devait  être  surnommé  Charles  XI. 

-h  FEYRNET  (X.)  [A.  Kaempffen, 
avocat]. 

Il  a  longtemps  signé  le  «  Courrier  de  Paris  »  de 
«  rillustration  » ,  dn  pseudonyme  que  nous  venons  d'indi- 
quer, pseudonyme  dont  il  use  encore  au  «  Temps  »;il  a 
Clément  signé  Henri  Etie.  Il  a  publié  sous  son  véri- 
table nom:  c  La  Tasse  à  Thé  «,  1  vol.  in-8,  illustré 
par  Worms  (Paru,  /.  Htt%el,  t.  d.),  qui  a  eu  du 
sucrés. 

4-  F.  F.  [F.  FilholI- 
L'Oracle  poétique,  par—.  Tôt  ose,  Maffré, 
1619,  in-8. 

4-  F.  F.  [Ferdinand  Fertiault]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

F.  F...,  aut.  dég.  [Falsan]. 

Quelques  Vues  sur  l'économie  politique 
et  commerciale,  ou  Moyens  d'éteindre  avec 
facilité  les  dettes  publiques  et  particulières. 
Paris,  Renouard,  an  VIII  (1801),  in-8. 

4-  F.  F.  C.  [F.  F.  Cotterkl]. 

Précis  historique  de  la  vie  et  du  procès 
du  maréchal  Ney.  Paris,  Dentu,  1816, 
in-8. 

F.  F.  C.  M.  B.,auLdég.  [frère  François 
CiiAPPÉ,  moine  bénédictin]. 

Second  Eclaircissement  du  droit  de  Sa 
Majesté  sur  les  cinq  abbayes  de  Chézal- 
Benoît.  1603.  in4.  V.  T. 

-f-  F.  F.  D.  R.  [François  Fouet,  de 
Rouen]. 

Les  Amours  de  Philindo,  par—.  Paris, 
M.  Guillemot,  1601,  petit  in-18. 

Ce  petit  roman  doit  (tre  fort  rare  :  nous  ne  l'avons 
pas  trouvé  dans  le  cataloj^ue  La  Vallière-Nyon,  ni  dans 
celui  de  M"*  de  Pompadour.  Lenglet-Dorresnoy,  dans 
la  t  Bibliothèque  des  Romans  »,  le  cite  de  manière  à 
nous  prouver  qu'il  ne  l'avait  pas  vu  :  «  Amourt  de 
Philindre,  in-8,  Paris....  »  C'est  un  roman  amoureux, 


^ I  à  grands  sentiments  et  i  grandes  phrases,  comme  lit- 
ceux  qu'on  voyait  éciore  à  cette  époque  sous  les  nt.cà 
de  l'Aslrée.  L'auteur,  qui  dédie  son  livre  à  monnnr 
son  oncle,  se  nommait  probablement  Frauiçois  F«>âM 
de  Rouen  :  car  le  privilège  du  roi  est  accordé  h  Ifc-S-'i 
Fouet,  marchand  liliraire  juré  en  la  ville  lie  R^i.' 
avec  défense  à  tous  les  libraires  et  imprimeurs  t*. 
royaume  d'imprimer  ou  de  faire  imprimer  les  Antoun 
de  Philittdc  et  les  Amotira  de  Dorit,  *  sans  le  n'^ 
et  consentement  dudit  Fouet.  «  L'auteur  raconte,  ia- 
l'épltre  à  son  oncle,  qo'il  composa  cet  ouvraire.  son  pr*^ 
mier  coup  d'essai,  dans  un  &ge  bien  faible  et  to'iîrt 
toutei  lei  dé  fiances  de  tes  forces;  il  ajouter,  -ht- 
l'avis  au  lecteur,  qu'après  avoir  produit  c  ce  fruil  $>£• 
grâce  et  sans  beauté.  »  il  alla  en  Italie,  et  ne  fat  p> 
peu  étonné,  à  son  retour,  qu'un  de  ses  amis  avait  pa- 
blié.  à  son  insn,  les  «  Amours  dePhilinde  »,  àtyrts 
un  manuscrit  incorrect.  Il  avait  donc  été  forcé,  ^m: 
son  honneur,  de  donner  lui-même  une  nouvelle  édituQ. 
re\-ne  et  corrigée,  dans  laquelle  il  s'éuit  contenta  d^ 
r'accoutrer  les  bresches  qu'mt  y  avoU  fait,  pour 
redonner  du  lustre  A  ce*  couleurs  ternies.  (P.  L  . 
c  Bulletin  du  Bibliophile  »,  13*  série,  p.  4233.) 

F.  F.  D.R.  C,  aut.  dég.  [Frère  François 
Du  Han,  religieux  cordelier]. 

Traité  où  il  est  prouvé  que  les  an^es  et 
les  saints  connaissent  nos  nécessités,  quils 
prient  pour  nous ,  que  nous  avons  des 
anges  gardiens  et  que  nous  devons  hono- 
rer et  vénérer  les  reliques  et  les  images 
des  saints.  Paris,  de  la  Caille,  i6T.i. 
in-lâ. 

+  F.  F.  F.  R.  D.  G.  [François  Forti>. 
religieux  deGrandmontJ. 

Ruses  innocentes,dans  lesquelles  on  voit 
comment  on  prend  les  oiseaux  passafrers  et 
les  non  passagers  ;  et  de  plusieurs  sortes 
de  bétes  à  quatre  pieds,  avec  les  plus 
beaux  secrets  de  la  pèche,  etc.,  par—,  dit 
le  Solitaire  inventif.  Paris,  P.  Lamy,  166(1, 
in-l. 

Des  exemplaires  portent  le  nom  de  l'auteur.  Réim- 
primé en  1688  et  1700,  in-4,  et  en  1G95.  Amster- 
dam, in-8.  • 

4- F.-F.R***  [Richard]. 
•  Notice  historique  sur  J.4.-P.  Gay,  ar- 
chitecte, par—.  S.  /., juillet  1832,  in-8. 
11  pag. 
Catalogue  Coste,  15487. 

H-  F.  G.  [François  Gacltran,  de  Grave- 
lines,  jésuite]. 

Abrégé  de  la  vie  spirituelle  pour  tout 
estât,  tirée  de  la  Considération  des  Ecri- 
tures, par  — .  Liège,  Tournay,  1638,  in-18 
de  271  p. 

-f-  F.  G.  [Fr.  Gacon]. 

Les  Poésies  d'Anacréon,  traduites  du 
grec  en  vers  français,  par  —  (nouv.  édil., 
suivie  quelquefois  du  texte  grec,  publiée 
par  Jean  Caperonnier  et  de  Querlon) .  Paris, 
Grange,  1754,  in-18. 


37 


F.  G. 


F.  I.  B. 


38 


-f-  F.  G.  [Fred.  ou  Franc.  Grasset]. 
Epitre  à  M.  J.-J.  Rousseau,  sur  sa  «  mu 
velle  Héloîse  ». 

Cilé  puErsch. 

-h  F.  G.  [Jean-Frédéric  Galerox,  ma- 
gistral, antiquaire,  né  à  Laigle  (Orne),  vers 
1794,  mort  a  Falaise  (Calvados),  où  il  de- 
meurait depuis  longtemps,  le  18  juillet 
1838]. 

De  noiDfareax  artides  signés  de  ces  initiales  dans  les 
jx^rnanx  de  TOnie.  dans  ceox  de  Caen  et  sartoat  dans 
le  «  Jounal  de  Falaise  ».  L.  D.  L.  S. 

-h  F.  G.  (M.)  [François  Gouin]. 
Rome  et  ses  Papes,  histoire  succincte  du 
?rand    pontificat.   Paris,    Briere,   18i9, 

in-8. 

Obsenroos  que  dans  la  3*  édition  da  *  Dictionnaire  » 
de  M.  E.  de  Haane,  n»  3777,  la  table  donne  le  nom 
<it  Govin,  elle  rarps  de  l'onvnge  celui  de  Ganme.  Une 
Eoie  ftil  obserrer  qu'une  prétendue  seconde  édition 
Nrat  peu  de  mois  après,  mais  les  titres  seuls  étaient 
danyés. 

-1-  F.  G.  [Fr.  Guizot]. 

Des  idées  de  Rabelais  en  fait  d'éduca- 
tion. 

Deu  articles  imprimés  dans  les  c  Annales  de  l'édn- 
aim»,  t  letm,  1812. 

+  F.  G.  B.  [Frère  Girard,  barnabite]. 
Cajna,  ou  Tldolâtre  convertie,  tragi-co- 
médie. L^on,  1636,  in-8,  94  p. 
Catalogue  Sokinne,  tfi  1283. 

-fF.  G.  C.  A.  p.  D.  B.  [François  Gra- 
VEROL,  conseiller  au  parlement  de  Bor- 
deaux]. 

La  Vie  du  père  Paul,  de  Tordre  des  ser- 
\iteurs  de  la  Vierge  ;  trad.  de  l'italien  (de 
frere  Fulgence),  par—.  Amsterdam,  1663, 
iD-il    '^        '   •^  G.  M. 

4-  F.  G.  L.  [F.  Guillaume,  lévite]. 

Le  Royaume  de  Dieu  et  le  Vray  chemin 
pour  y  parvenir,  par  le  R.  T.  Sanchez, 
inid.  par—.  Pont-à-Mousson,  1609,  â  vol. 
iD-8. 

-h  F.  G.  L.  [François  Gruget,  Lion- 
nois]. 

Les  Dodechedron  de  Fortune,  livre  non 
moing  plaisant  et  récréatif  que  subtil  et 
ingénieux  entre  tous  les  jeux  et  passe- 
temps  de  fortune,  compose  par  Jean  de 
Mbun,  et  de  nouveau  mis  en  meilleur  or- 
dre par—.  Paris,  Gilles  Robinot,  1615, 

-f  F.  G.  L.  J.  [F.  G.  La  Jeiiannïèhe, 
^ffier  de  justice  de  paix  de  Ryes  (Cal- 
vados]]. 

La  Statue  de  Voltaire.  Etude.  Extrait  du 
journal  «  le  Normand  i>.  Lisieux,  Grenie  et 
Pid,  1867,  in-18,  46  p. 


-♦-  F.  G.  P.  A.  L.  I.  [Franc.  Goffaux, 
professeur  au  lycée  impérial]. 

Conseils  pour  faire  une  version,  par—. 
Parw,  1811.  in-8. 

4-  F.  G.  T.  C. 

Antiquaire  de  la  ville  d*Alençon,  ou 
Lectures  historiques  pour  l'église  de  Saintr 
Léonard  d'Alençon,  par— .M.D.C.LXXXV, 
36  pag.  in-lâ. 

L'auteur  de  ce  curieux  opuscule  est  Lorpbelin  Chan- 
freilly.  clerc  tonsuré,  né  à  Aiençon,  mort  en  celte  ville 
en  1694.  M.  de  La  Sicotière  a  réimprimé  et  annoté 
«  l'Antiquaire  »  en  1868,  en  y  joignant  nue  notice 
biographique  et  bibliographique.  Alençon,  de  BroUe, 
46  p.  in-12. 

•+-  F.  H.  [François  Habert]. 

Les  quatre  livres  de  Caton,  pour  la  doc- 
trine de  la  jeunesse,  par — .  Paris  (1530), 
Lyon,  1552,in.l2. 

-(-F.  H.  [Frédéric  Uillehacher]. 

L  Catalogue  des  estampes  qui  composent 
l'œuvre  de  Frédéric-Théodore  Faber,  pein- 
tre flamand,  graveur  à  l'eau-for^e.  Mis  en 
ordre  et  dressé  par—.  Paris,  H.  Foumier, 
18i3, in-8. 

Tiré  à  50  exemplaires. 

U.  Catalogue  des  estampes  qui  compo- 
sent l'œuvre  de  Jean-Pierre  Norblin,  pein- 
tre français,  graveur  à  l'eau-forte.  Mis  en 
ordre  et  dressé  par—.  Paris,  impr.  La- 
crampe  et  Fertiaux,  1848,  in-8. 

Tiré  i  50  exemplaires. 

4-  F.  H.,  et  H.  [Ferdinand  HoeférJ. 

De  nombreux  articles  dans  la  «  Nouvelle 
Biographie  générale  ».  publiée  sous  sa  di- 
rection. 

F.  H.  D.  B.,  aut.  dég.  [François  Habert, 
d'Issoudun]. 

Les  Satyres  et  l'Art  poétique  d'Horace, 
en  vers  françois.  Paris,  1383,  in-12. 

H-  F.  H.  D.  C.  [frère  Hilarion  de 
Coste]. 

Vie  du  R.  P.  Marin  Mersenne,  de  l'ordre 
des  Minimes,  par—,  religieux  du  même 
ordre.  Paris,  S.  Cramoisy,  1649,  in-12. 

FIACRE  (le  vénérable  frère),  nom  de  re- 
ligion [Denis  Antheaume],  dont  il  existe 
plusieurs  vies  qui  portent  ce  nom  de  reli- 
gion, celle,  entre  autres,  du  P.  Gabriel  de 
Sainte-Claire  (Vieilh).  (1722,  in-12.) 

FIACRES  (les),  ps,  [Jean-Henri  Mar- 
chand, avocat]. 

Requête  des  — .  1768,  in-8. 

-h  F.  1.  B.  [Jac(jues  Berson]. 

La  Saincte  ettreschrestienne  résolution 
de  monseigneur  l'illustrissime  cardinal  de 
Bourbon,  pour  maintenir  l'Eglise  catholi- 


39 


nCTOR 


FIGARO 


40 


que  et  romaine.  Paris,  G.  Julien,  1586, 
in-8. 

+  FICTOR  (Gabriel)  [Fabien  PilletI. 
Manuscrit  de  1903,  par—.  Paris,  18:27, 
2vol.in-12. 

FIDÈLE  (François),  ps,  [Mathieu  de 
Morgues]. 

Vrais  et  bons  avis  de  —,  sur  les  calom- 
nies et  blasphèmes  du  sieur  des  Montagnes 
(Jean  Sirmond).  1631,  in-4. 

Impr.  aussi  dans  le  Recueil  de  pièces  de  ranteor. 

4-  FIDÈLE  (Un)  [Ant.  Madrolle]. 

Un  Fidèle  à  tous  les  infidèles.  Démon- 
stration de  l'Evangile  et  Explication  du 
mal  et  du  siècle,  par  la  seule  nistoire  uni- 
verselle inouïe  des  nombres  13  et  666.  Pa- 
ris^ s,  d.,in-8,  30  p.^ 

4-  FIDÈLE  OFFICIER  ET  SUBJECT  (Un) 
[Nie.  Rolland]. 

Remontrances  très-humbles  au  roy 
Hçnry  IIl,  sur  les  désordres  et  misères  de 
ce  royaume,  par—.  1558,  in-8. 

-h  FIDÈLE  PATRIOTE  LUXEMBOUR- 
GEOIS (Un)  [Guillaume  de  Waha,  jésuite, 
mort  à  Liège  le  11  novembre  1690], 

Le  fidèle  et  vaillant  Gouverneur,  ou  Ta- 
bleau racourci  de  la  vie  et  de  la  mort  de 
Jean  d'AUamont,  seigneur  dudit  lieu,  gou- 
verneur de  Montmédy,  etc.,  dédié  à  sa 
mémoire,  par  — .  Liége^  Bronckart,  1658, 
in-4. 

Une  seconde  édilioD.  revue  et  augmentée  par  Thomas 
des  Hayons,  parut  é^lement  à  Li<^ge  en  i06R,  petit 
in-42.  Bien  que  plus  ample  que  la  première,  elle  ne 
renferme  point  certaines  pièces  intéressantes  qui  se 
trouvent  dans  celle-ci. 

FIDÈLE  SUJET  DU  ROI  (Un),  aut.  dég, 

(François   Charpentier,    de    l'Académie 
rançaise]. 

Discours  d'  ~,  touchant  l'établissement 
d'une  compagnie  françoise  pour  le  com- 
merce des  Indes  orientales.  Paris,  166i, 
in-i.  —  Le  môme  en  françois  et  en  alle- 
mand (par  le  même,  sous  le  nom  de  Jean- 
Christophe  Wagenseil),  avec  les  articles 
et  conditions,  et  la  déclaration  du  roi. 
.1665,  in-i. 

FIDÈLES  (Les)»  jo*.  [le  P.  Lambert]. 

Requêtes  aes  —  à  nos  seigneurs  les  évo- 
ques de  l'assemblée  générale  du  clergé  de 
France.  1780,  in-12. 

On  trouve  dans  cette  brochure  la  peinture  la  plus 
frappante  de  l'.'tat  de  l'Eglise.  L'auteur  donne  aux 
évëques  les  conseils  les  plus  sages,  mais  qui  n'ont  ét^ 
nullement  suivis;  il  plaide  aussi  avec  une  nouvelle 
énergie  la  cause  des  corps  réguliers  contre  la  commis- 
sion établie  en  1766  pour  l'examen  de  ces  corps. 
A.  A.  B—r. 

-|-Pour  une  rérutation  de  cette  brochure,?,  i J.  J. 


4-  FIDÈLES  DE  FRANCE  (les)  [Le  Fe- 
VRE,  masaue  de  Basnage  de  Bbauval]. 

Lettre  (les  fidèles  de  France  à  M.  Ju- 
rieu,  sur  sa  vingt-deuxième  «  Lettre  pas- 
torale ».  par—,  in-12. 

Voyez  le  ff  Dictionnaire  »  de  Gbaafepié.  anids 
JmiEU,  p.  74.  A.  A.  B—r, 

FŒLDIXG  (Henri),  romancier  anglai*. 
Ouvrages  apocryphes  : 

I.  Le  Véritable  ami,  ou  la  Vie  de  David 
Simple  ;  trad.  de  l'anglais  de  —  (de  miss 
Sara  Fielding,  sœur  de  Henri)  (par  de  La 
Place).  Amst.  (Paris),  1749  ;  —  Genèrt. 
1782,  2  vol.  in-12. 

Réimpr.  dans  les  Œuvres  de  H.  Fielding  et  sous  s&n 
nom.  (Paru,  4797.  23  vol.  in-18). 

IL  Aventures  de  Roderic  Random  ;  In- 
duites de  l'angl.  de  —  (par  Hernandès  et 
Puisieux).  Londres,  Nourse,  1761,  3  vol. 
in-12. 

C'est  i  tort  que  le  nom  de  Fielding  a  &é  mis  sar  le 
frontispice  de  la  traduclion  française  de  ce  roman,  et 
même  sur  celui  de  quelques  éditions  de  rorigioal  aa- 
Klais.  Il  est  reconnu  aujourd'hui  que  cet  ouTrage  est  de 
l'historien  Tobie  SrooUett.  A.  A.  B—r. 

Ce  roman  n'en  a  pas  moins  été  inséré  dans  les  Œd> 
vres  de  Fielding  (Pom,  1797,  23  vol.  in-18). L'édi- 
tion originale  est  de  Londres,  1744,  2  vol. 

-|-  La  première  édition  du  texte  anglais  est  de 
Londres,  1743,  2  vol.  ln-12;  il  existe  des  réimpres- 
sions nombreuses.  Citons  celles  de  1836  avec  des  gra- 
vures d'après  G.  Cruikshank,  et  celle  de  1857,  illui- 
trée  par  Phix. 

III.  Mémoires  du  chevalier  de  Kilpar, 
traduits  ou  imités  de  l'anglais  de  —  (Com- 
posés par  de  Monfagnac).  Paris,  1768, 
2i>art.m-12. 

IV.  Les  Malheurs  du  Sentiment,  trad. 
de  l'anglais,  par  L.-Séb.  Morcier.  Genhx 
e(Parw.  1789,  2  vol.  in-12. 

V.  La  Roue  de  Fortune,  ou  l'Héritière 
de  Beauchamp,  par  —  ;  trad.  de  l'anglais, 
par  Ch.  Def***  (Ch.  Defauconpret),  "trad. 
de  la  a  Prison  d'Edimbourg  »,  etc.  Paris. 
Corbet.  Nicolle,  1819,  3  vol.  in-12. 

-+-  FIENNES  (Charles  de)  [Charles  Ma- 

THAREL  DE  FlEN.NEsl. 

Des  articles  dans  le  «  Siècle  ». 

4-  FIGARO  [Brack,  médecin]. 

Lettre  de  —  au  comte  Almaviva,  sur  la 
crise  du  magnétisme  animal,  avec  des  dé- 
tails propres  à  fixer  enfin  l'opinion  sur 
l'inutilité  de  celte  découverte.  Paris,  178i, 
in-8,  38  pag.  —  Sec.  édit.,  même  année. 
in-8,  43  pag. 

FIGARO,  ps,  {Jér.-Charlemagne  Fleu- 
RiAU,  dit  le  marquis  de  Langlej. 

Voyage  de  —  en  Espagne.  1785, 2  part. 
in-12;  1787,  in-8.        ' 


41 


FIGARO 


FILS  DE  LOUIS  XVI 


42 


Uoe  sixitme  édition  a  été  publiée,  en  1803.  sons  ce 
litre  :  •  Voyage  en  Espagne,  par  L.  M.  de  Langle. 
seule édîlion  avoaée  parrautenr  >.  Pari»,  Perlet,  in-8. 

La  première  édition  de  ce  Voyage  Tôt  condamni^  à 
Mre  brûlée,  par  arrêt  dn  Parlemenl  da  26  février  1788. 
iVoj.  Peignot.  «  Diclionnaire  des  livres  condamnés  ».) 
U  existe  une  critiqne  de  cet  ouvrage.  Voy.  l'artide  sni- 
«aat. 

FIGARO  (le  véritable),  ps.  [le  comte 
dAranda]. 

Dénonciation  au  public  du  Voyage  d'un 
soi-disant  Figaro  en  Espagne;  par  — . 
1783,  in-12. 

Critique  de  l'oarrage  de  Jér.-Charl.  Flenrian.  U 
^i^uelie  qui  en  décore  le  frontispice  se  compose  d'une 
[«gtpée  de  verges,  en  croix  avec  un  fouet. 

FIGARO  (Emmanuel),  ps.  [Lanteires, 
professeur  de  belles-lettres  à  Lausanne]. 

Confessions  d*  — ,  écrites  par  lui-môme 
et  publiées  par  une  religieuse.  Paris  (Laii- 
tanne).  1787,  in-8, 

4-  FIGARO  [Mariano  José  de  Larra]. 

Pseudonyme  adopté  pour  des  articles  de  jonmaax 
par  ce  littérateur,  né  à  Bladrid  en  1 809  ;  une  traduc- 
Ucfl  française  d'un  de  ces  ouvrages  :  <  le  Damoiseau  de 
don  Henfi  le  Dolent  •.  a  été  publiée  à  Paris  en  1862. 
io-lâ  ;  la  f  Biographie  générale  >  le  qualifie  d'imita- 
tiofl  ponayeose  de  Walter  Scott  ;  Larra  se  saicida  le 
13  KvTier  1837. 

-h  FIGARO  [E.4.-T.  Thoré]. 
Des  articles  sur  la  guerre  dans  la  «  Na- 
tion 9,  de  Bruxelles,  en  1854. 

4-  FIGARO  A  LA  MAIN  [Francisque 
Sarcey]. 

Des  articles  dans  le  «  Figaro  ».  Voir  les 
"  Grands  Journaux  de  France  ».  p.  465. 

+  FILER\TLLE  (M.  de)  [J.-H.  Mar- 
chand]. 

Le  Yéridique,  ou  Mémoires  de  — -.  Paris 
et  Amsterdam.  1769,  2  parties  in-12. 

+  FILHEUL  [Chardin,  masqué  sous  le 
nom  de  sa  femniej. 

Catalogue  des  livres  rares  et  singuliers 
de  M.  —  Paris,  Dessain  junior.  1779,  in-8. 

Oanages  curieux,  poètes  français,  romans  de  cheva- 
line. Ou  trouve  dan&  quelques  exemplaires  les  titres 
Banoscrits  de  130  ouvrages  que  la  ceusure  ne  permit 
pu  d'imprimer.  Les  prix  de  vente  seraient  bien  dépas- 
iH  aajourd'hui.  Voir  une  note  an  catalogue  Soleinne, 
t.  V.  D«  818. 

FILINTO.  Voy.  ELVSIO. 

+  FIUP  BONAU  [Philippe  Bonnaud]. 

Les  Vengeurs,  roman-dframe,  par  — . 
Ouvrage  précédé  d'une  lettre  à  M.  de  La- 
martine. Bruxelles,  1863,  in-8. 

<  BaUetia  duBiblioph.  belge  p,  t.  XX,  p.  245 

+FILLE  D'ALLIANCE  DE  MONTAIGNE 

(la)[M"'DEG0UBNAY]. 


Le  Proumenoir  de  Monsieur  de  Montai- 
gne, par  — .  Paris.  Abel  l'Anaelier.  1595, 
in-12.  —  Edition  troisième  plus  correcte 
et  plus  ample  que  les  précédentes.  Paris. 
Ahel  l'Angelier.  1599,  in-18. 

FILLE  D'UN  ROI  (la),  ps.  [Julien  Va- 
TOUT,  député]. 

Les  Aventures  de  —,  racontées  par  elle- 
même  (premier  chapitre).  Paris,  Delaunay, 
Ponthieu.  1820,  in-8,  40  pag.  Troisième 
édit.  Ibid.,  1821,  in-8.  ■— Second  chapitre. 
Ibid.,  1821,  in-8,  36  pag.  —  Troisième 
chapitre.  Ibid.,  1821,  in-8,  48  pag. 

Le  second  chapitre  a  obtenu  une  seconde  édition  en 
1821. 

C'est,  sous  un  voile  allégorique,  l'histoire  de  la 
Charte  donnée  aux  Français  par  Louis  XVTII.  -f-Il  existe 
aussi  la  t  Nièce  d'un  roi  i.  Paris,  1820.  Mais  cet!e 
dernière  partie  ne  parait  pas  l'œuvre  de  Vatout. 

FILLE  REUGIEUSE  (Une),  ps.  [dom 
Olivier  Echallard,  bénéaictin]. 

L'Ecole  du  pur  amour  de  Dieu  dans  la 
vie  d'une  pauvre  fille  idiote,  Armelle  Nico- 
las, décédée  en  Bretagne  ;  par  —  de  sa 
connaissance  (Jeanne  de  la  Nativité,  ursu- 
line  de  Vannes,  ou  plutôt  dom  Olivier 
Echallard,  bénédictin).  Nouvelle  édition 
(publiée  par  Pierre  Poiret).  Cologne  (//«•/- 
/ande),  1704,  in-12. 

La  première  et  la  seconde  édition  ont  paru  en 
France  en  1676  et  1683.  sous  le  titre  de  «  Triomphe 
de  l'amour  divin  ».  Ce  livre  va  de  pair  avec  celui  de  la 
«  Vie  de  la  sœur  de  la  Nativité,  »  dont  on  a  publié 
plusieurs  éditions  en  1818  et  1819.  {Article  de 
M.  Boulliot,  dans  le  c  Dictionnaire  des  Anonymes  *.) 

4-  FILLEUL-PETIGNY  (M"«  C),  voya- 
geuse supposée. 

La  Palestine,  ou  une  visita  aux  Lieux 
Saints,  par  — .  Rome.  1866,  in-8. 

M.  Titus  Tôlier  («  Bibliographia  geographica  Palass- 
tinsB  >,  1867,  n^  1866)  signale  cette  relation  de 
voyage  comme  étant  évidemment  une  œuvre  de  fan- 
taisie. 

FILLON  (la) ,  aut.  supp.  [Coustelier]. 

Lettres  de  — .  Cologne  (Paris),  1751, 
in-12. 

-|-  La  Fillon  était  une  entremetteuse  célèbre  du  temps 
de  la  Régence.  La  Conspiration  de  Cellamare  fit  parler 
d'elle,  et  son  nom  revient  souvent  dans  les  chansons  dn 
temps. 

H-  FILS  (Un  de  ses)  [le  vicomte  Victor 
DE  Ronald]. 

De  la  vie  et  des  écrits  de  M.  le  vicomte 
de  Ronald,  par  — .  Paris,  1844,  in-8. 

-h  FILS  DE  LOUIS  XVI  (le),  aut.  supp. 

Doctrine  céleste,  ou  l'Evangile  de  N.-S. 
Jésus-Christ  dans  toute  sa  pureté  primi- 
tive, tel  qu'il  l'a  prêché  lui-môme  pendant 
sa  carrière  terrestre.  Publié  par  le  fils  de 
Louis  XVI,  roi  de  France,  Charles-Louis, 


43 


FILS  DU  DOCTEUR 


FITZ-ADAM 


duc  de  Normandie.  Lyon,  impr.  de  Deleuze, 
•.a39,  in-li. 

Ce  flls  de  Louis  XVI  n'est  autre  que  le  prélenda 
Gomlede  NaundorfT,  qui,  expulsé  de  France,  se  réfugia  & 
Camberwell.  près  de  Londres.  Voici  comment  M:  A. 
Gonoli.  ancien  rédacteur-gC'rant  de  l'ex-journal  men- 
suel c  la  Voix  d'un  proscrit  > ,  parle  de  cet  ouvrage  dans 
■  l'Aveu  d'une  erreur  ■  (Boulogne-tur-Mer^  Birlé, 
impr.  i84i.  in-8.  40  p.)  : 

«  La  «  Doctrine  céleste  «était  dictée  par  un  ange,  en 
allemand,  au  messie  de  Camberwell;  il  traduisait 
chaque  dictée  en  un  français  incorrect ,  après  quoi,  il 
'  livrait  son  travail  an  sieur  Modeste  Gruau,  spécialement 
chargé  par  l'Ange  de  mettre  la  dernière  main  à  l'oravre. 

0.  B. 

+  FILS  DU  DOCTEUR  MATHANASIUS 
(le)  [Louis  MiDY  du  Chauvin,  né  à 
RouenJ. 

Le  Cierge  do  la  Chandeleur,  pri^enté  à 
dom  Mauger,  chevalier  de  la  vierge  et 
professeur  de  philosophie,  par — .  AuPuy, 
chez  Benoit  Bonsens,  1785,  in-8,  27  p. 

Prose  et  vers.  impr.  à  Caen.  A.  C— L. 

-h  FILS  D'UN  COxMMERÇANT  (le)  [Léo- 

poldBoUGARRB]. 

La  Noblesse  et  le  Commerce.  Paris^ 
1837,  in-8. 

FILTZ-MORITZ  (M.),  auU  mpp,  P'abb6 
P.  MargonI. 

Lettres  de  M.  —  sur  les  affaires  du 
temps  (écrites  en  171G  et  1717),  traduites 
de  1  anglois,  par  de  Garnesay  (Composées 
par  l'abbé  P.  Margon).  Jouxte  la  copie  im- 
primée à  Londres.  Rotterdam,  Leers  [Rouen 
et  Paris),  1718,  in-12. 

C'est  par  ordre  du  duc  d'Orléans,  régent,  que  cet 
ouvrage  fut  composé.  On  y  suppose  deox  entretiens  en- 
tre Filtz-Moritz  et  difTi^rentes  personnes  sur  la  succes- 
sion à  la  couronne  de  France,  en  cas  que  Louis  XV 
mourût.  Le  droit  de  Philippe  V,  roi  d'Espagne,  y  est 
défendu  par  un  jésuite  entre  autres,  mais  sur  de  si 
mauvais  principes  que  tout  l'avantage  de  la  dispute  est 
pour  le  duc  d'Orléans.  A.  A.  B— r. 

-f-  FINDALE  (lord)  [M.  de  Belleval, 
directeur  de  la  «  Revue  contemporaine  »]. 
Articles  dans  la  «  Presse  littéraire  ». 

FIRMIANlUS(Petrus),p5.  [le  P.  Zaciia- 
RiE,  de  Lizieux,  capucin]. 

I.  Gyges  Gallus.  Parisiis,  1639,  in-12. 
—  Nova  editio,  cui  accessere  ejusdem 
auctoris  somnia  sapientis.  Parisiis,  1607, 
in-4. 

Cette  fiction,  oii  l'auteur  suppose  que,  devenu  pos- 
sesseur du  fameux  anneau  de  Gygès,  il  en  profile  pour 
pénétrer  dans  l'intérieur  des  maisons  et  décrire  ce  qu'il 
y  voit,  prouve  que  l'idée  du  «  Diable  boiteux  »  de  Le- 
sage,  qui  vit  le  Jour  pour  la  première  fois  en  i  707,  n'est 
pas  neuve  j  mais  l'idée  première  n'en  appartient  pas 
non  plus  au  P.  Zacharie  :  car  dix-huit  ans  auparavant 
Luis  Vele2  de  Guevara  avait  publié  à  Madrid  son  «  Dia- 
blo  cojuelo,  novela  de  la  otra  vida  »  (in-8),  et  le! 


P.  Zacharie  a  pa  s'inspirer  avant  Lesai^e  dn  lim  de 
L.  Velex  de  Guevara. 

Pour  connaître  ce  qu'en  dit  l'abbé  Coupé,  qui  pi» 
le  t  Gygues  Gallus  >  au-dessus  de  l'ourra^e  de  Uia^. 
voy.  la  «  Bibliothèque  des  romans  »,  décembre  ITTi" 
et  février  4780;  peu  de  personnes,  an  reste,  Feroatd* 
son  avis. 

Ce  livre  a  été  souvent  réimprimé  :  1660,  in-4  ;  Hi- 
tithonne,  1736,  in-8  ;  et  il  a  éti^  tradnit  en  fraoçau 
par  le  père  Antoine  de  Paris,  en  4663,  in-lS. 
Edm.  D.  m — Il^ 

-|-  Un  religieux .  du  même  ordre  que  l'auteoT.  k 
traduisit  en  (tançais  {Parii,  1663,  in-18.  lit.  p.i 
Cette  traduction  offre  cette  particularité  asseï  piquasu 
d'avoir  été  dédiée  au  comte  d'Offemont,  père  é*  b 
célèbre  marquise  de  Brinvilliers,  et  le  bon  reli{;ieai  It 
ftUirite  de  ce  qu'on  voit  briller  ses  hautes  vertus  •  sa; 
le  front  de  mademoiselle  votre  fille...  par  Us  aetieat 
de  êaiainU  vie.  »  Qui  depuis 

-{-Une  note  de  c  l'Icon  authoris  »  de  l'édition  de  1730. 
l'approbation  de  l'édition  de  1659,  et  le  priviléfe  de 
la  traduction  française  révèlent  le  nom  de  l'auteur  ;  e. 
cette  donnée  se  trouve  pleinement  confirmée  par  k 
portrait  que  celui-ci  a  tracé  de  lui-même  A  la  tèl«  i^ 
son  livre  :  chose  piquante  à  noter.  6.  M. 

-(-Voir  surleP.ZarJiarie  et  ses  ouvrages  le  «  IUiibH 
du  liibliographe  normand  »,  par  M.  Ed.  Frère,  t.  H. 
p.  Gâ2. 

II.  Sacculi  genius.  Parisiis,  1659^  in-11 

-+-  FIRMIN,  auteur  dramatique. 
Voy.  Saint-Firmin. 

-h  FIRMIN  aîné  [Athanase  Becqi  e- 
relle]. 

Parallèle  entre  Talma  et  Lekain.  Paris, 
182G,  in-8. 

FISCHER,  apocr.  [Lindner.  docteur  de 
l'Université  d'Iéna]. 

Considérations  politiques  sur  l'état  ac- 
tuel de  TAIlemagne,  ouvrage  attribué  au 
professeur  —,  et  saisi  au-delà  du  Rhin; 
traduction  nouvelle,  avec  des  notes  et  re- 
marques de  MM.  Bignon,  de  Pradt,  Re- 
gnault-Warin,  Scheffer,  Theremin,  etc. 
Paris,  Corrèard,  1821,  in-8. 

Le  véritable  auteur  de  cet  ouTrage  est  M.  Lindner. 
docteur  de  l'Université  d'Iéna. 

V.  sur  ce  publiciste  l'ouvrage  de  M.  Bignon,  ioti- 
lulé  :  c  les  Cabinets  et  les  Peuples  ».     A.  A.  fi— r. 

FITS  PATRICH,  ps.  [le  vicomte  d'Alès 
DE  Corset]. 

Dissertation  sur  les  antiquités  d'Irlande. 
1749, in-12. 

FITZ-ADAM  (Adam),  ps.  [Edw.  Moore, 
aidé  du  comte  de  Chesterfield,  Hor.  Wal- 
pole,  Rich.  Owen  et  autres]. 

Le  Monde,  ou  Feuille  périodique  sur  les 
mœurs  du  temps;  trad.  de  l'anglais  (par 
Gaspard-Joel  Monod).  Leyde,  1757,  2  vol. 
in-12. 

L'introduction  de  cet  ouvrage  en  France  n'a  été  per- 
mise qu'après  qu'il  y  eût  été  fait  un  certain  nombre 
de  cartons.  A.  A.  B— r. 


4o 


FITZ-CLARENCE 


FLACaUS  ILLYRICUS 


46 


—Tableau  critique  des  mœurs  anglaises, 
traduction  de  la  feuille  périodiaue  intitu- 
h^  tf  le  Monde  » ,  par  Adam  nls  d'Adam 
(par  de  Saint-Sy-mphorien).  La  Haye  et 
Paris.  Dufour,  1671,  in-12. 

FITZ-CLARENCE  (Marie),  p.  FMadame 
GiiADis,  connue  sous  le  nom  d'Eugénie 
Foa]. 

Auteur,  sous  ce  nom  d'emprunt,  de  pin- 
ceurs articles  de  journaux. 

4-  Petites  mosaïques  historiques,  con- 
tes vrais  dédiés  au  jeune  âge.  Pam,  1860, 
in-ll 

Frrz-JAMES  (Mgr  le  duc  François  de), 
é\êque  de  Soissons.   aut.   supp,   [l'abbé 

GûURLIx]. 

Œuvres  posthumes  de  —,  concernant 
les  jésuites,  etc.  -(publiées  ou  plutôt  com- 
posées par  l'abbé  Gourlin).  Avignon,  1769, 
i  vol.  in-12. 

Yoy.  ausi  :  EvÊQUE  DB  SoissoNS  (Mgr  T),  t.  I, 
«rf.  1272  e. 


4-  FIZEN  (Nie),  iw.  [Jean-Erard  Foul- 
Lo>\  jésuite  hégeoisj. 

Veritas  et  Ecclesiae  Tungrensis  brèves 
vendidae  adversus  longam  et  super vacuam 
diatribam  R.  P.  Godef.  Henschenii  de 
Eniscopatu  Tungrensi  et  Trajectensi.  Leo- 
dii,  1(>53,  in-l:à. 

Hettscbeoios  répondit  aux  <  Vendicis  »  et  Foollon 
loi  ripitqu  qmlqna  années  pins  tard  dans  son  Coni- 
■foUireur  le  premier  livre  des  filachabées.'  Hensche- 
tiBs  rennl  nue  troisième  fois  snr  ce  débat  an  com> 
me&ttDent  dn  tome  VU,  mois  de  mai  des  «  Acta  SS.  » 

-f  F.  J.-B.  V.  [Viguier]. 

Description  abrégée  des  animaux  qua- 
drupèdes de  la  ménagerie  de  Tipoo-Siaïb, 
nouvellement  achetés  à  Londres.  Paris, 
(/tfi/latt,  an  XI,  in-8,  23  p.  et  une  pi. 

-h  F.  J.  D.  P.  P.  [Yves  Prinsard,  do- 
minicainl. 

De  la  délégation  des  religieux,  c*est-à- 
dire  l'examen  et  rapport  de  la  puissance 
légitime  qu*ont  les  religieux  mendiants 
d'entendre  les confessi ons  des sécul iers,etc. , 
par—.  Paris,  Guillemot,  1622,  in-8.  — 
Nouvelle  édition  (retouchée  par  le  P.  Jean 
Tarpon,  autre  dominicain).  Paris,  Sassier, 
1648,  in^. 

4-  F.  J.  DUF....  [Dufaure]. 

La  Religion  et  les  Politiques  rappelées  à 
leur  centre  commun.  Namur.  Martin,  1804, 
in-8. 

«  bibliophile  belge  i. 

-f  P****(de),  j*******etB********  (MM.) 
[FoRTiA,  Jocrniac  ct  Boisgelin]. 

Correspondance  de  M.  M.  (Mesmer)  sur 
les  noavâles  découvertes  du  oaquet  octo- 


gone, de  rhomme  baquet  et  du  baqiiet 
moral,  pouvant  servir  de  suite  aux  Apho- 
rismes,  recueillis  et  publiés  par  — .  Li- 
hourne  et  Paris,  1783,  in-18. 

-f-  F.  J.  G.  [Gyselinck]. 
Coup  d'œil  sur  la  situation  actuelle  de 
l'industrie,  par—.  Gand,  1840,  in-8. 

-f-  F.  J.  L.  [Lapuite]. 

I.  Epoques  de  l'histoire  universelle,par— . 
Lille,  Lefort,  1817,  in-12. 

II.  Vie  de  Bossuet,  par  — .  Lille,  Lefort, 
1826,  in-12. 

Une  seconde  édition  a  parn  sons  le  Utre  de  <  Histoire 
de  Bossuet  » .  Voyez  ces  mois. 

4-  F.  J.  P.  [F.  J.  Podlet-Dblsalle]. 

L'Orthologie  synoptique,  mnémonique, 
didactique,  ou  Petit  Dictionnaire  simpliflé 
des  principaux  éléments  de  la  langue  fran- 
çaise, par  — .  Anzin,  1858,  in-fol. 

Les  éditions  sni?antes  sont  intitulées  :  i  L'orthologne 
synoptique...». 


4-  F.  J.  R.  [RiFFÉ,  substitut  du  procu- 
reur impérial  a  Versailles]. 

Traité  de  Tadoption.  par  — .  Paris 
Nève,  1813,  in-8. 

-4-  F.  J.  R.  (le)  [Jules  Roze,  archi 
tecte]. 

Etrennes  maçonniques.  Première  année, 
par  —,  Paris,  Silvestre,  1827,  in-18, 
144  p. 

-  -4-  F.  J....T  [Jouaivnbt]. 

Eloge  d'Elie  Vinet,  professeur  de  belles- 
lettres  et  principal  du  collège  de  Guyenne 
dans  le  xvi*  siècle;  discours  couronné  le 
21  décembre  1813  à  l'Académie  royale 
des  sciences,  belles-lettrf^s  et  arts  de  Bor- 
deaux, par  —,  associé  correspondant  de 
la  société  et  régent  de  rhétorique  à  Sariat. 
Pèrigueux,  F.  Dupont,  1816,  in-8,  87  p. 

On  doit  au  même  antenr  les  Eloges  de  H.  de 
Tonmy  et  du  cardinal  de  Sourdis.  A.  A.  B— r. 

-4-  FL.  [Jacques  Fleury,  avocat]. 
Les  Fones,  ou  Poésies  diverses  de  — . 
Paris,  ûuchesne,  1761,  1  vol.  in-8. 

-h  FL.  (Eléonore  de)  [de  Flin\'ille]. 

Le  Curé  anglais,  ou  la  Famille  de  Pri- 
merose, traduit  de  l'anglais  de  Goldsmith, 
par  — .  Paris,  1799,  2  vol.  in-18. 

+  F.  L***  [Félix  Lavallée]. 

Etudes  historiques  sur  le  Mexique  au 
point  de  vue  politique  et  social,  par  — . 
Paris,  1859,  in-8. 

FLACCIUS ILLYRICUS,;».  [Math.  Fran- 
co wiTJf]. 


47       FLACHAT  SAINT-SAUVEUR 


FLACHAT  SAINT-SAUVEUR     48 


I.  Contra  papatum  romanum  à  diabolo 
inventum.  1545,  in-8. 

II.  Brèves  summcT  religionis  Jesu  Christi 
et  Anti-Christi.  Magdeburgi^  15ri0,  in-8, 
14  feuill. 

III.  Catalogus  teslium  veritatis.  qui  antè 
nostram  aetatem  pontifici  romano  reclama- 
runt.  Basiieœ^  io5(),  in-4.  —  In  postremâ 
hâc  edilione  emendalior  et  duplô  auctior 
redditus,  ordine  dispositus,  m  libri  XX 
tributus  atque  ità  renovatus,  ut  plané  no- 
vus  videri  possit  à  S.  G.  S.  (Simone  Gou- 
lart).  Lugduni.  1597.  2  vol.  m-4;  Genevœ, 
1608,  in-fol.  —  Nova  editio,  cum  notis  Jo. 
Conr.  Dieterici.  Franco f,^  1(572,  2  vol. 
in-4. 

IV.  Missa  latina,  quœ  olim  antè  roma- 
nam  circà  annum  Domini  700,  in  usu  fuit, 
ex  vetusto  authenticoque  codice  d(»scripla  ; 
édita  verô  à  Flaccio  Illvrico.  Argenlinœ, 
1557,  in-8. 

V.  Ecclesiastica  historia  intej^ram  ec- 
clesiae  Christi  ideam,  quantum  ad  locum, 
propagationem,  etc. ,  attinet ,  sccundùm 
singulas  centurias  complectens,  per  ali- 
quot  viros  in  urbe  Magdeburgicâ,  etc.* 
(Math.  Francowitz.  vulgô  Flaccium  lllyri- 
cumetalios).  BasiUœ,  1561-1509,  12  vol. 
in-fol. 

4-Voir  dans  le  t  Manuel  da  libraire  • ,  t.  II,  col .  i 276, 
des  détails  sur  ces  ouvrages  de  Francowitz  et  sur  plu- 
sieurs antres.  Un  d'eux  a  été  traduit  eu  français  :ff  Contre 
la  principauté  de  l'evesque  romain  ».  Lyon,  1564, 
in-8.  Consulter  aussi  l'article  que  M.  Michel  Nicolas  a 
consacré  à  ce  théologien  dans  la  t  Nouvelle  Biographie 
générale  ».  tome  XVII. 

FLACHAT  SAINT-SAUVEUR,  ps.  [Fabbé 
Anthelme  Tricaud  et  Du  Perrier]. 

Pièces  fugitives  d'Histoire  et  de  Littéra- 
ture anciennes  et  modernes,  avec  les  Nou- 
velles historiques  de  France  et  des  pays 
étrangers  sur  les  ouvrages  du  temps,  et 
les  nouvelles  découvertes  dans  les  arts  et 
les  sciences;  pour  servir  à  l'histoire^nec- 
dote  des  gens  de  lettres.  Paris.  1704-1700, 
5  parties  in- là. 

Les  trois  premières  parties  ont  paru  en  1704  chex 
Jean  Col,  et  les  deux  dernières  en  1706  chez  Pierre 
Giffart.  La  dédicace  en  tète  du  premier  volume  est  si- 
gnée D.  P.,  et  le  privilège  des  trois  premières  parties 
est  accordé  an  sieur  Flachat  de  Saint-Sauveur,  et  celui 
des  quatrième  et  cinquième  au  sieur  d'Aiglemont. 

La  quatrième  partie,  de  98  pages,  est  rarissime, 
parce  qu'elle  fut  supprimée  dès  qu'elle  parut. 

Elle  renferme  .  1»  t  Lettre  du  P.  Fronleau  sur 
l'ancien  usage  de  se  saluer  à  table  et  de  s'exciu>r  à 
boire,  avec  des  remarques  curieuses  sur  la  sainte  Eu- 
charistie »  ;  2^  du  même,  «  de  l'Origine  des  paroisses, 
et  de  l'obligation  d'y  assister  »  ;  3»  «  Critique  sur  la 
tie  de  saint  Castor,  évéque  d'Apt  (par  de  Saint-Quen- 


tin) ■  ;  4«  c  Dissertation  critique  sur  les  Albic^h  et  \n 
Albiciens .  ancien  peuple  de  Provence ,  pour  K-n.r 
dVclaircissemenl  à  plusieurs  endroits  de  l'Hist^'ir^  ^ 
Pline,  mal  entendus  jusqu'aujourd'hui  par  tes  comm?a- 
tateurs  (par  Saint-Quentin)  ». 

Cette  quatrième  partie  n'est  dans  aucune  de  dûs  U- 
bliothèques  publiques  de  Paris.  M.  Bouilliot  l'a  ^ 
dans  le  cabinet  curieux  de  M.  Pons  de  Verdun.  Jr<. 
possède  un  exemplaire. 

Ikrnard,  dans  ses  c  Nouvelles  de  la  république  «lo 
Lettres  »,  juillet  1704,  p.  109,  dit  de  cet  oasme 
c  On  voit  depuis  peu  une  brochure  in-12,  en  f>in^ 
«  de  journal,  qui  a  pour  titre  :  «  Pièces  fugitn<>s  ». 
«  Cette  brochure  parle  des  ouvrages  ancii^ns  et  muil^m'  « 
1  Quelques-uns  ont  attribué  cet  ouvrage  à  l'auteur  en- 
t  Essais  de  littérature  (l'abbé  Anthelme  de  Trt(;iul. 
«  alors  jeune  bachelier  de  Sorbonne)  ;  mais  ceux  pi 
t  savent  mieux  la  carte  du  pays  littéraire  ratlribu<rr' 
«  à  un  garçon  libraire,  qui  a  demeuré  anlreroiâ  rbez 
c  Anisson,  et  qui,  faute  de  pratique  dans  sa  pmfe^ 
V  sion,  s'occupe  i  écrire  présentement.  » 

On  lit  dans  «  l'Histoire  des  ouvrages  des  savants  » 
par  Basnage.  mars  1705,  p.  132.  t  que  Tauleur  yi\^ 
•  pelle  M.  Du  Perrier;  que  ce  livre  est  assez  curieui. 
«  et  contient  des  choses  assez  particulières.  • 

On  voit  au  surplus  dans  le  tom.  Xn.  fol.  95.  da 
c  Catalogue  manuscrit  de  la  bibliothèque  de  la  Doctrine 
chrétienne  »,  rtnligé  par  le  P.  Baizé,  mort  en  17i>» , 
t  que  ce  Du  Perrier  éloit  garçon  libraire  chez  .\oi>^m!. 
c  et  il  a  eu  réellement  quel(|ue  part  à  ce  journal  ;  mai» 
<  le  principal  auteur  éloit  l'abbé  Tricaud,  ainsi  qu'ici 
«  l'a  su  d  un  témoin  très-sûr.  C'est  le  même  qui  a 
»  donné  les  c  Pièces  fugitives  »  et  les  c  Essaie  ^ 
f  littérature  »,  dit  expressément  l'abbé  Faydit,  So|>- 
«  plément  de  ces  Essais,  p.  57  et  ailleurs.  » 

Le  P.  Baizé  ajoute  qu'il  n'a  paru  que  quatre  partira 
de  ce  recueil.  Il  ne  connaissait  point  la  cinquième. 

Du  reste,  le  «  Journal  de  Trévoux  »,  octobre  170^. 
p.  1818,  dit  que  ces  «  Pièces  fugitives  recommençou^ot 
à  paroitre  » .  et  qu'on  se  proposait  d'en  donner  un  nou- 
veau tome  de  deux  mois  en  deux  mois  ;  ce  qu'on  ne 
peut  concilier  avec  ce  que  les  mêmes  journalistes  aviu- 
cent,  février  1712,  p.  224,  que  t  l'an  1704  a  vu 
naître  et  finir  ce  Recueil,  dont  il  n'a  para  que  quatre 
volumes  ». 

L'abbé  Tricaud  a  avoué  lui-même  avoir  coopéré  aox 
trois  premières  parties  du  recueil  de  <  Pièces  fu^ri- 
tives  ».  dans  une  lettre  datée  de  Paris  le  27  mars 
1705.  Voici  comment  il  s'exprime  dans  cette  lettre.ini* 
primée  page  173  du  «  Journal  littéraire  •  (du  P.  Ha:;o. 
prémontré),  Soleure,  1705,  in-12  :  t  A  l'égard  d?s 

V  Pièces  fugitives  »,  j'y  avois,  je  vous  l'avoue,  quelquf^ 

V  part  ;  mais  les  méchantes  pièces  que  l'on  y  iolro- 
t  dnisit  à  mon  insçu,  me  firent  perdre  l'envie  d'y  don- 

V  ner  désormais  mes  soins,  avant  qu'une  lettre  de  ca- 
c  chet  m'eût  éloigné  de  Paris.  > 

De  tous  ces  éclaircissements,  on  doit  conclure  que 
le  nom  de  Flachat  Saint-Sauveur  est  un  roas^iue  soa$ 
lequel  se  sont  cachés  Du  Perrier  et  l'abbé  Tricaud,  en 
menant  au  jour  bs  trois  premières  parties  des  »  Piècs 
fugilives  »;  il  est  encore  permis  d'inférer  que  le  i.oinile 
d'Ai};lemont  est  peut-être  un  nom  supposé  sous  lequel 
Du  Perrier  a  continué,  après  la  retraite  de  l'abbé  Tri- 
caud, de  publier  les  quatrième  et  cinquième  partie»  Je 
ces  mêmes  «  Pièces  fugitives  » . 

Je  dois  à  M.  Bouilliot  plusieurs  parties  de  celle 
note.  A.  A.  B— r. 


49 


FLACON 


FL.  CH. 


SO 


4- FLACON  [Joseph-Henri  Rochelle]. 
Voîrlaa  Biogr.  des  femmes-auteurs» do 
Montrerrand,  p.  11. 

-j-  FLAMEL  (Jehan)  [Robert  Luzarciie]. 

Quelques  pièces  satiriques  insérées  dans 
la  <  Gazette  rimée  »,  1867. 

M.  R.  L.  e>t  flU  de  M.  Victor  Luzarche,  philologue 
et  bibliophile  distiogoé. 

FL.4NEUR(Ie),iw.  [Eugène  Briffa ultL 
aut.  d'une  revue  nebaomadaire,  imprimée 
dans  ft  l'Union  monarchique  »  (18i7]. 

H-  FLANEUR  (Un)  [F.  J.  L.  Bernard, 
notaire  à  Grâce-Montegnée]. 

Promenades  d'un  —  au  salon  d'exposi- 
tion de  Liège.  Liège,  Redouté,  1850.  in-8. 

M.  Bernard  est  l'aateur  d'une  série  d'arlicles  pa- 
Mir's  dans  le  joarnal  «  la  Meuse  »  (juin  el  juillet 
IbéO).  S0O3  le  litre  de  «  Flânerie  au  Salon  ». 

-h  FLANEUR  (Un)  [A.  Aillaud]. 
Le    Cicéron    rouennais.    Rouen,   1855, 
in-16. 

-h  FLANTUR  (Un)  [E.  Bellier  de  la 
CuavigneribI. 

Des  lettres  hebdomadaires  à  la  Feuille  de 
Tournai  (1862-63). 

4-  FLANEUR  (Un)  [Lord  Clarendon]. 

Dix  ans  d'impérialisme  en  France.  Im- 
pre^ïiions  d'— .  Paris,  E.  Dentu.  1863,  in-8. 

•  Cet  ouvrage  a  d'abord  paru  en  anglais;  il  a  eu  pour 
•  •TTKUur  le  aeciéUire  de  lord  Clarendon,  le  général 
>K>c^oi$  Eber,  et  pour  traducteur  M.  Bemard-De- 
to4ne  t. 

N>jle  de  M.  0.  B.,  d'après  le  journal  le  «  Nord  b. 

-h  FLANELU  PARISIEN  (Un)  [Jules 
Coi;six,  sous-bibliothécaire  à  1  Arsenal]. 

La  cour  du  Dragon,  notice  historique. 
Bruxelit»,  1865,  in-8,  7  p.  avec  3  eaux- 
fortes. 

FLAN-ELU  PATENTÉ  (Un),  ps.  [E.-F. 
Biziyr]. 

Les  Cafés  de  Paris,  ou  Revue  politique, 
critique  et  littéraire  des  mœurs  du  siècle. 
Paris,  Ltcrivain,  1819,  in-18. 

FL\SSAN  (de),  nom  abrév.  [Gaétan  de 
Raxis  de  Flassan],  plus  connu  sous  le 
dernier  de  c^  noms.  Pour  la  liste  de  ses 
ouvrages,  voyez  la  «  France  littéraire  »  à 
Flassan. 

FLASSAN  (Maurice),  ps.  [Miss  Rose 
Stewabt,  depuis  femme  de  M.  Henri 
Blaze.  baron  de  Burv],  auteur  du  type  de 
la  Cantatrice  des  salons,  impr.  dans  le 
tome  11  des  «  Français  peints  par  eux- 
mêmes  B,  d'articles  dans  la  «  Revue  de  Pa- 
ris »,  etc. 


FLWIEN  (Amand) 

D£l]. 


ps,  [David  Blon- 


^  I  I.  Amandi  Flaviani  pacis  Augustœ  muni- 
cipis,  de  fulmine  nuper  ex  exquiliis  vi- 
brato ad  reges,  ordines,  principes,  popu- 
los christianos  commonitorium.  Eleuthe- 
ropoli,  1640,  1651,  in-i. 

Fait  à  l'occasion  du  bref  du  pape  Innocent  X,  con- 
tenant sa  protestation  contre  le  Traité  de  paix  de  West- 
phalie.  A.  A.  B— r. 

ILExtraitde  l'examen  de  la  buUedupape 
Innocent  X,  contre  la  paix  d'Allemagne 
conclue  l'an  1648,  où  il  est  traité  de  la  li- 
berté de  conscience,  par  Amand  Flavicn. 
Amsterdam,  1655,  in-4,  à  la  suite  des 
«  Actes  authentiques  des  églises  réformées 
en  France  »... 

Quelques  exemplaires  de  c  l'Extrait  i  ont  été  publiés 
séparémmt  sans  date.  A.  A.  B— r. 

FLA VIGNY  (le  sergent),  aut,  s^if/p. 
[A.-Fr.  CiiOMELj. 

Histoire  du  —,  ou  Dix  années  de  ma  cap- 
tivité sur  les  pontons  anglais;  avec  les 
not<^s  de  M.  Louis  Garnerey,  qui  a  fait  les 
dessins  de  deux  gravures  représentant 
Tint/ rieur  de  cette  affreuse  prison,  où  il 
est  resté  lui-même  pendant  dix  ans.  Paris, 
A.  Nepveu,  1821,  ^2  vol.  in-lî2. 
'  Cet  ouvrage  a  l'intérêt  du  roman  le  plus  attachant,  et 
il  ne  contient  cependant  que  des  Taits  malheureusement 
trop  vrais  pour  les  pauvres  prisonniers  que  le  sort  a 
retenus  dans  ces  pontons  destructeurs. 

-h  FLAVIUS  (le  docteur)  [le  docteur 
Joulin].. 

Au  feu  les  libres-penseurs  !I!  Trois  let- 
tres à  M.  Dupanloup;  2*  éd.  Paris,  1868, 
in-8,  3:2  p. 

-f-  F.  L.  B.  [Franc.  Le  Begue]. 

L  Traité  et  advis  sur  les  de.-^ordres  des 
monnoyes  et  diversité  des  moyens  d'y  remé- 
dier, par  —,  conseiller  et  avocat  général 
de  Sa  Majesté  en  sa  cour  de  monnoves.  — 
Paris.  1600,  in-8. 

II.  Raisons  et  motifs  de  l'édit  et  règle- 
ment général  des  monnoyes  du  mois  de  dé- 
cembre 1614.  A  MM.  dès  cours  souverai- 
nes, juges  et  magistrats  du  royaume, 
par  — .  Paris,  veuve  N,  Roffet,  1615,  in-8. 

4-  F.  L.  C.  C.  [François  Lamy,  aux  ca- 
pucins à  Caudebécl. 

Amélioration  de  la  Seine  sous  le  rapport 
f  militaire  et  commercial.  Rouen  (D.Brière), 
1845,  gr.  in-8,  20  pages. 

Ecrit  publié  dans  le  c  Journal  de  Rouen  i  le  97  Jan- 
vier 4845  ;  il  en  fut  fait  ensuite  un  tirage  à  part  à 
lâOO  exemplaires,  à  la  demande  de  la  Chambre  de 
commerce  de  Rouen. 

-f-  FL.  CH.  [Florent  Chrestien]. 

Le  Cordelier,  ou  le  Saint-François,  de 
Georges  Buchanan,  fait  On  vers  françois, 
par — ;  plus  la  Palinodie,  qui  est  la  louange 


Ki 


F.  L.  D. 


FLEURY 


52 


(ou  plutôt  la  satire)  des  Cordeliers  et  de 
saint  François.  Genève,  J.  de  l'Estang, 
15G7,  petit  in-i. 

-h  F.  L.  D.rDARRAGON]. 

L'Amateur  ou  Théâtre-Français,  ou  Ob- 
servations critiques  sur  les  causes  de  la 
ruine  des  théâtres,  par  — .  Paris,  Barba, 
an  IX,  in-8,  3'à  p. 

FLÉCHIER,  évoque  de  Nîmes,  apocr, 
[l'abbé  GoussaultI. 

Réflexions  sur  les  différents  caractères 
des  hommes. 

Voy.  ci-devanl  E.  F.,  1/Col.  4212  /". 
-+-  Voy.  aussi  E.  E.  N.  L.  V.  N.  J. 

-f-FLERON  (M-"dej[M-«  Pauline  Janson, 
née  Dery,  de  Liège], 

L  La  vieille  Fille.  Nouvelle,  par  — . 
Liège,  18(50,  in-8,  32  pajî. 

H.  Amélie  Gruner.  Nouvelle,  par  — . 
Liège.  1862,  in-8,  103  pag. 

Cesdrax  noovellcs,  insérées  dans  les  f  Mémoires  de 
la  Société  d'Emolalion  de  Liège  »,  ont  obtenu  des 
distinctions  anx  concours  ouverts  par  celle  Compagnie. 

.  IIL  Recueil  de  nouvelles  et  de  comédies, 
par  — .  Bnixelles,  Lelong.  186^),  in-8  de 
160p. 

+  FLEURICHAMP  (Jules)  [Paton]. 
Des  articles  de  bourse  au  «  Figaro  », 
puis  au  a  Gaulois  ». 

FLEURIEU  (de),  nomahrèv.  [Claret  de 
Fleurieu].  Voyez  ce  dernier  «om  au 
tome  il  de  la  «  Franco  littéraire  ». 

FLEURY  (lemarq.  do),  ps.  [le  marq. 

DE  TrIVIÉ]. 

Anecdotes  de  l'abdication  du  roi  de  Sar- 
daigno  Victor-Amédée  11.  1753,  in-8. 

Voyez  la  préface  du  petit  volnme  intitnlé  :  «  la  Po- 
litique des  deux  partis,  ou  Recueil  de  pièces  traduites 
de  l'anglois  >  (de  Bolingbroke  et  des  frères  Waliwle). 
La  Haye,  1734.  in-18.  On  y  a  joint  l'opuscule  dont 
il  s'agit  ici.  sous  le  titre  «  d'Hisloire  de  l'abdicalioii 
de  Viclor-Amédéc  ».  K.  K.  B— r. 

-h  FLEURY  (le  cardinal  de),  auteur  sup- 
posé. 

Lettres  écrites  par  le  cardinal  de  Fieurv 
au  conseil  de  Louis  XVI. 

Ces  lettres  sont  attrilraées  à  l'abbé  de  la  Reynie. 

FLEURY  (Joseph-Abraham  Bénard,  dit), 
artiste  du  Théâtre-Français,  aut.  supp, 
[J.-B.-P.  Lafitte,  auteur  dramatique]. 

Ses  Mémoires  (1757-1820),  préa>dés 
d'une  Introduction.  Paris,  Âmhr.  Dupont, 
1835-37,  6  vol.  in-8. 

Le  frontispice  du  sixième  volume  seulement,  puhlir 
en  1837,  nons  apprend  qne  ces  Mémoires  ont  été  rédi- 
gée sur  des  noUt  authentiques  (celles  de  Fleury)  et 
publiés  par  J.-B.-P.  Lafitte. 

C'est  moins  une  vie  de  Fleury.  disent  MM.  Lonandre 


et  Bourquelot,  qu'un  récit  détaillé  d'anecdotel  galastei 
et  dramatiques  de  son  époque. 

+  Les  Mémoires  de  Fleury  ont  été  ébtncbés  par 
X.  de  Beaochamp  et  terminés  par  M.  LaflUe,  acl^ar 
des  Français. 

-h  FLEURY  (M»»*)  [C.  S.  Aubert]. 

Cette  actrice,  née  en  1787,  a  publié  quelques  roinau 
fort  oubliés  aujourd'hui  :  «  Agiaure  d'Almont  »,  1820. 
8  vol.;  fl  Léontine  et  la  Religieuse  »,  1822,  4  vol.; 
c  Zélisno  »,  1824.  4  vol. 

FLEURY  (Victor), p*.  [Hippoly  te  Vallée, 
ancien  libraire,  et  beau-frère  de  l'aneien 
libraire  Vimontl. 

L  La  Famille  a  un  Condamné,  ou  la  Peioe 
de  mort.  Paris,  M^  Ogé,  Lecointe,  Pigo- 
reau,  1829,  in-12. 

il.  La  Nuit  de  sang,  roman  historique. 
Paris,  Lêcointe,  Corbet,  1830,  4  vol.  in-12. 

lU.  Le  Faux  Démétrius,  ou  Tlmposteur, 
roman  historique,  par  Thadée  de  Boulga- 
rine,  traduit  qu  russe.  Paris,  les  marck. 
de  nouv.,  1832,  4  vol.  in-12. 

Il  est  douteux  que  M.  H.  Vallée  sache^  le  russe  ;  par 
conséquent,  il  y  a  ici  à  l'égard  de  cette  traduction  une 
double  supposition  de  nom  de  traducteur. 

-|-  D'après  une  note  ms.  de  Quérard.  le  traducteur 
de  cet  ouvrage  s'appelle  réellement  V.  Fleury. 

IV.  Avec  M.  L.  Couailhac  :  Campagne 
d'Austerlitz.  Paris,  1832,  in-18. 

Faisant  partie  de  <r  la  Bibliothèque  populaire  ». 

V.  Par  ma  faute,  par  l'auteur  de  la  «  Fa- 
mille d*un  condamné  ».  Paris,  Vimont. 
1833,  2  vol.  in-8. 

FLEURY  (Hippoly te),  ps.  (1)  [HippoUie 
Vallée,  anc.  libraire,  le  môme  que  le 
précédent!. 

L  Les  Jésuites  vengés,  satire  on  vers 
français.  Paris,  Ponthieu,  18i6,  in-8, 
32  p. 

II.  Encore  une  Jésuitique,  ou  mon  Der- 
nier Mot  sur  les  révérends  Pères,  satire. 
Paris,  rue  Vivienne,  1827,  in-8,  32  p. 

Ces  deux  opuscules  ont  été  réunis,  en  1827.  sooi 
le  titre  de  f  Deux  Jésuitiques  ■,  in-8. 

III.  Epttre  à  un  légitimiste.  Catn,  de 
Nmpr,  de  Pagny,  i  834,  in-8,  8  p. 

Cet  écrit  porte  :  par  H.  Fleury,  de  Lizieus. 

IV.  Epître  à  M.  Guizot,  sur  ses  derniers 
ouvrages.  Paris,  de  l'impr.  de  Moquet, 
18i0,  in-8,  8  p. 


(1)  MM.  Lonandre  et  Bourquelot  ont  bien  consaoé 
une  petite  note  à  M.  Hippolyte  Fleury  ;  mais  ils  n'ont 
pas  parlé  de  M.  Victor  Fleury,  auteur  de  cinq  ouvrage. 
Or,  MM.  Hippolyte  et  Victor  Fleury  ne  sont  qu'un  «eal 
et  même  écrivain,  caché  sous  deux  pseudonymes  presque 
semblables,  et  dont  le  véritable  nom  est  Hippolyte  Val- 
lée. La  petite  note  donnée  par  MM.  Lonandre  et  Bour- 
quelot n'est  donc  remarquable  que  par  son  entière  nnl- 
lité. 


:;3 


FLBURY 


FLORIMOND  DE  RŒMOND       54 


V.  Talma  et  Rachel,  suivi  de  Conseils  à 
un  jeune  ouvrier  poêle.  Paris,  Ehrard, 
18i0,  in-8,  8  p. 

VI.  Â.  M.  Guizot,  auteur  de  la  Vie  de 
}\ashington.  Paris,  de  l'itnpr.  de  Crapelet, 
IHtô,  in-8, 16  p. 

La  oooTertiire  porte  :  <  A  un  jeune  Répablirain  >, 
r>ar  M.  H.  Flenrf.  C'est  le  litre  d'une  pièce  de  vers 
adrpis^  à  H.  Gaiiot,  et  qui  ne  sertit  alors  qu'une  dédi- 
ncf. 

4-  FLEURY  (Paul)  [A.  Michel,  médecin 
à  C^liguy], 

I.  £ssai  sur  les  caractères  de  la  Vérité. 
Paris,  François.  1849,  in-8,  522  p. 

il.  Nouvelle  Introduction  à  TÉssai  sur 
les  caractères  de  la  Vérité.  Bourg,  1850, 
in-8,  41  p. 

A.  Sirand,  c  Bibliographie  de  l'Ain  i,  no«  S505. 
2679. 

-h  FLEURY  (Edouard)  [Edouard  Hus- 
sox-Fleury,  frère  aîné  du  littérateur  connu 
sous  le  nom  de  Champfleury]. 

On  doit  à  cet  écrivain,  qui  est  imprimeur  à  Laon,  an 
tr«tail  important  sur  les  Manuscrits  à  miniatures  de  la 
i>ibiiotI|èqne  de  Laon.  4863-65.  in-4;  des  «  Etudes 
ri^^olaliouDaires  »  formant  10  volumes,  publiées  de 
4Hi9  i  i85i,  et  diverses  antres  productions  énnmérées 
dans  le  «  Catalogue  général  de  la  librairie  »,  par 
M.  Ollo  Lorenz.  t.  II.  p.  321 . 

FLEXIER  DE  REVAL,  anagr.  Fie  P. 
François-Xavier  de  Feller].  Pour  Pindi- 
cation  des  ouvrages  qu'il  a  publiés  sous  ce 
nom  déguisé,  v.  le  tome  111  de  la  «  France 
littéraire  ».  à  Fellkr. 

+  FLINS  DES  OLIVIERS  [Cl.-Mar.  Car- 
box  DB  Flins  des  Oliviers]. 

Voir  dans  la  «  Franre  littéraire  »,  t.  m,  p.  138, 
la  liste  des  productions  fort  oubliées  aujourd'hui  de  ce 
iiUt^ratair.  né  en  1757,  mort  en  180(5,  et  contre  lequel 
(.béaier  décocha  cette  épigrxmme  : 

c  Carbon  de  Flins  des  Oliviers 
A  plos  de  noms  que  de  lauriers.  » 

F.  L.  J.,  au  t.  dég.  [F.-L.  Jourdan,  alors 
employé  au  télégraphe]. 

Voyage  à  Ermenonville,  dédié  à  ma 
femme;  suivi  de  Poésies  diverses.  Paris, 
Brasseur  aine,  1813,  in-18. 

4-  FLOœ  (Toby)  [Alexis-Victor Doi- j 
>ET.  rédacteur  en  chef  du  a  Journal  de 
Bordeaux  »  (1869)  ]. 

4-  FLORA  TRISTAN  (M™),  apocr. 
[M.  Alphonse-Louis  Constant]. 

L'Emancipation  de  la  femme,  ou  le  Tes- 
tament de  la  paria.  Ouvrage  posthume  de 
M""  Flora  Tristan,  complété  d'après  ses 
noies,  et  publié  par  A.  Constant.  Paris, 
\m,  In-16. 

OoTTife  composé  entièrement  par  M.  A.-L.  Cons- 

taot. 


al  +  FLORAN  (Hippolyte),  pseud.  [N.  Lu- 
!  chaire]. 

Les  Amours  (poésies).  Paris,  Baudouin, 
1815,  in.l8,  lî20  pag. 

FLORE  [CORVÉE]  (mademoiselle),  ar- 
tiste du  théâtre  des  Variétés,  aut.  supp, 
[MM.  Mariox  du  Mersan  et  Gabriel]. 

Ses  Mémoires.  Paris,  le  Comptoir  des 
imprimeurs  unis,  1815,  3  vol.  in-8. 

Reproduits  l'année  suivante  par  les  frères  Lé\y, 
avec  de  nouveaux  frontispices  portant  :  Deuxième  édi~ 
tion. 

«  Livre  curieux  et  piquant,  qui  renfenneune  foule 
d'anecdotes  intéressantes  et  de  révélations  indiscrètes 
sur  les  héros  et  les  héroïnes  du  monde  dramatique,  de- 
puis le  commencement  du  siècle  jusqu'à  nos  jours.  Il 
est  impossible  d'avoir  plus  de  franchise  et  plus  d'aban» 
don  que  cette  femme  de  lettres  racontant  l'histoire  de 
son  bon  temps.  On  retrouve  dans  son  livre  des  c  Con- 
fessions »  de  J.-J.  Rousseau,  et  du  *  Roman  co- 
mique ■  de  Scarron.  Mademoiselle  Flore  s'est  placée, 
par  ses  Mémoires,  au  rang  de  nos  bas-bleus  les  plus 
excentriques.  —  Ainsi  s'exprimait  un  journal  qui  sa- 
vait bien  à  quoi  s'en  tenir  sur  le  compte  de  mademoi- 
selle Flore  comme  femme  auteur. 

FLORE  DE  SAINTE-FOY,  ps.  [dom 
Gerberon]. 

Le  Miroir  de  la  piété  chrétienne.  Liège,  • 
Bonnard,  1677,  in-12. 

Il  s'éleva  de  grandes  rumeurs  contre  cet  ouvrage  dans 
le  corps  épiscopal  ;  le  P.  Gerberon  répondit  à  ses  &d- 
versaires  par  différentes  lettres,  qu'il  lit  imprimer  sous 
le  titre  :  <  le  Combat  des  deux  clefs,  ou  Défense  du 
Miroir  de  la  piété  chrétienne  «  (du  P.  Gerberon),  re- 
cueil d'ouvrages  dans  letiuel,  opposant  la  clef  de  la 
science  à  celle  de  la  puissance,  on  fait  voir  l'abus  des 
prétendues  censures  de  quelques  évéques  contre  ce  livre. 
Durocortore,  1678,  in-12.  On  y  trouve  une  lettre  de 
Tabbé  Le  Noir,  par  laquelle  il  désavoue  les  lettres 
qu^on  lui  attribuait  touchant  «  le  Miroir  de  la  piété 
chrétienne.  « 

FLORENTIN,  ps.  [MM.  Dittmer  et 
Cave],  au  t.,  pour  un  tiers,  d'un  vaude- 
ville représenté,  en  février  1830,  sur  le 
théâtre  des  Variétés,  et  sous  le  titre  de  : 
«  le  Mardi-Gras  et  le  lendemain,  ou  Vivent 
la  joie  et  les  pommes  de  terre  »!  imprimé. 

FLORESTAN,  ps.  [P.-J.  de  Sales  (1), 
anc.  avocat,  anc.  magistrat,  beau-père  de 
M.  Gérusezj. 

Le  Pèlerinage,  ouvrage  semi-historique 
et  politique,  en  douze  tableaux  (en  vers). 
Paris,  Ab.  Ledoux,  1841,  in-8,  î280  p. 

FLORIAN,  nom  ahrèv.  [J.-P.  Claris  de 
Florian],  connu  en  littérature  sous  le 
dernier  de  ces  noms.  Pour  la  liste  de  ses 
ouvrages,  voyez  la  «  France  littéraire  »,  à 

FLORIAiN. 

FLORIMOND  DE  ROKMOND,  conseiller 


(1)  Nom  inconnu  i  MM.  Louandre  et  Bourqnelot. 


55 


FLORINDE 


F**  M* 


S6 


au  parlement  de  Bordeaux,  aut,  iupp.  [le 
P.  Louis  RiciiEOME,  jésuite]. 

L'Histoire  de  la  naissance,  progrès  et 
décadence  de  l'hérésie  de  ce  siècle/conte- 
nant  l'histoire  du  Luthérianisme  et  du 
Calvinisme  ;  par  —  (publiée  par  son  fils,  et 
attribuée  au  père  L.  Richeome,  jésuite). 
Paris,  1(508,  1610;  Rouen,  L.  Dumesnil, 
1618,  1629.  —  Suite  de  l'ouvrage  précé- 
dent, par  C.  M.  H.  S.  (Claude  Malingre, 
historiographe  senonois)  (et  le  P.  L.  Ri- 
cheome).  Paris.  Chevalier,  1624  et  1629, 
3  vol.  in-4. 

FLORINDE,  habitant  de  la  basse  région 
de  la  Lune,  ps.  [Charles  Soeel  de  Souvi- 
gny]. 

Ses  Aventures.  Sans  lieu  d'impression, 
1625,  in-8. 

Très-rare;  in:onnii  à  Bru  net.  Il  ne  faut  pas  confon- 
dre ce  roman  avec  les  «  Aventures  de  Floride  i,  par 
Beroalde  de  Venîlle. 

L'aulear,  qui  se  cache  sons  le  nom  de  son  héros, 
t  Florinde  »,  dit. dans  sa  préface  :  «  La  malice  insup- 
portable des  esprits  de  ce  siècle  m'a  forcé,  sans  égard, 
d'en  dire  mon  sentiment,  excusable  en  mes  défauts  si 
par  un  chemin  jusques  icy  peu  cognu  des  esprits  fran- 
çois.  j'ayeu  le  courage  démettre  au  jour  ces  aventures.  » 
Il  termine  par  un  panégyrique  du  roi  Louis  XIU,  pané- 
gyrique en  strophes,  qui  sent  son  historiographe,  et 
qui  me  donne  à  penser  que  c  Florinde  »  est  un  pseu- 
donyme de  Ch.  Sorel.  auteur  de  t  Francion.  » 

P.  Lacroix. 

FLORUS  (L.-A.)  (1),  apocr,  [J.-F.-S. 
Maizony  de  LauréalJ. 

L'Héracléade.  ou  Herculanum  enseveli 
sous  la  lave  du  Vésuve.  Poëme  de  —,  tra- 
duit en  vers  français,  avec  des  notes,  par 
J.-F.-S.  Maizony  de  Lauréal.  Paris,  De- 
launay,  Crozet,  1837,  in-8. 

Ouvrage  composé  par  le  prétendu  traducteur. 

FLOR VILLE  BAUDOUIN,  p«.  [Gavlmès- 
Bauduin]. 

L  Essais  poétiques.  Lille,  de  l'impr,  de 
Blocquel,  1829,  in-18. 

IL  Préludes.  Poésies.  Paris,  Bohaire, 
1835,  in-18. 

Sur  le  frontispice  de  ce  volume,  le  nom  de  l'auteur 
est  imprimé  B.  Flortfil. 

III.  Au  roi,  au  duc  d'Orléans,  au  peuple, 
T  Florvil  de  W...,  auteur  des  Préludes 
en  vers).  Paris,  de  l'impr.  d'Everat,  1837, 
in-8,  16  p. 


pai 
(er 


(1)  Ouvrage  accepté  par  MM.  Louandre  et  Bourque- 
lol  comme  ouvrage  authentique,  et  donl  la  citation,  par 
conséquent,  a  été  destinée  à  allonger  l'article  «  Florus  » 
d'un  livre  consacré  dans  l'origine  aux  nouveaux  écrivains 
depuis  i837  1  «  Floms,  hist.  de  lafln  du  premier  siècle 
de  l'ère  chrétienne  »,  disent-ils  pourtant,  appartenait 
à  la  c  Littérature  française  contemporaine  »,  d'après  les 
vues  de  Vhotinéte  éditeur  de  ce  livre. 


Rêveries  poétiques.  Paris,  Chame- 


-MV. 
rot,  1831,  in-12. 

-h  F.  L."  P.  [Théophile  Fuss,  Alphonse 
Le  Roy  et  Adolphe  Picard]. 

Voir  ft  Bibliographie  wallonne  »,  par 
M.  U.  Capitaine,  p.  23. 

H-  F.  M.  [Federic  Morel]. 

De  la  guerre  continuelle  et  perpétuel 
combat  des  chrétiens  contre  leurs  plus 
grands  et  principaux  ennemis,  traité  fort 
utile  et  propre  jyour  ce  tempset  toutautre, 
nouvellement  mis  en  françois,  par—.  Pa- 
ris, F,  Morel,  1564,  in-8,  143  pages. 

F.  Morel  ne  nomme  en  aucun  endroit  Tautenr  qtt'il 
a  traduit  ;  c'est  ce  qui  me  fait  croire  que  la  Caille  a  « 
raison  d'avancer,  dans  son  ■  Histoire  de  l'imprimerif  ». 
que  cet  ouvrage  avait  été  composé  par  Frédéric  Morfl 
Mailtaire,  dans  le  tome  IV  de  ses  «  Annales  typoçra- 
phici  » ,  le  cite  aussi  comme  un  ouvrage  de  la  composi- 
tion de  F.  Morel. 

Un  ouvrage  du  même  titre  à  peu  près  se  Itout?  dans 
l'appendice  du  tome  \1  de  saint  Augustin,  édilioD  dfs 
Bi'nédictins,  quoiqu'il  ne  soit  pas  de  ce  pèrr  de 
l'Eglise;  c'est  le  traité  t  De  conflictu  virtntom  et  vi- 
tiorum  »,  traduit  en  français  sous  le  titre  de  «  CoœN 
des  Chrétiens  ».  Pari»,  i676,  in-i2. 

Le  traducteur  anonyme  attribue  à  tort  l'ouTra^e  j 
Isidore,  archevêque  de  Sévflle.  Son  vériUble  auteur  .*>î 
Ambroise  Autpert,  abbé.  A.  A.  B— r. 

+  F.  M.  [Macé]. 

Méditations  sur  les  évangiles  de  toute 
l'année  et  sur  d'autres  sujets,  parle  P.Bu- 
sée,  jésuite;  traduction  nouvelle,  par  --. 
Paris,  André  Pralard,  1684  et  1689,in-ll 
avec  le  nom  du  traducteur. 

F.  M.  (MXpseud.  [Fr.-Mar.  Mayeur  de 
Saint-Paul]  . 

Itinéraire  de  Bonaparte  à  l'île  de  Sainte- 
Hélène,  depuis  son  départ  de  l'Elysée- 
Bourbon,  avec  des  détails  très-circons- 
tanciés, et  des  anecdotes  sur  ses  différents 
séjours  à  la  Malmaison,  Rambouillet, 
Tours,  Niord  [sic),  Rochefort,  l'île  d'Aix,  à 
bord  de  la  frégate  française,  du  Bellero- 
phonetdu  Northumberland,  dans  les  ports 
de  Plymouth  et  de  Portsmouth  ;  suivi  du 
protêt  de  Bonaparte  sur  sa  déportation,  et 
la  liste  des  personnes  qui  se  sont  embar- 
quées avec  lui,  rédigé  par  —,  qui  n'a 
quitté  Bonaparte  qu'à  son  départ  pour 
Sainte-Hélène.  Paris ,  Lerouqe ,  Dentu 
1815,  in-8,  84  p. 

-h  F.  M.  [Frédéric  Monnier]. 
Notice  sur  F.  Cabuchet,  médecin.  Bourq. 
Bottier,  1823,  in-8, 6  p. 

-4-  F**  M***  [François  Malaval]. 

Poésies  spirituelles,  où  l'on  apprend  à 

s'élever  à  Dieu  par  N.-S.  Jésus-Cnrist 

par— .  Porw,  1671,  in-iS.  —  Nouvelle 


57 


F.  M.  DE  G. 


FOB 


58 


édition,  revue  et  augmentée.  Cologne.  J.  de 
la  Pierre  [Amsterdam).  1714, 1736,  in-8. 

-^F.  M.  DE  G.  [A.  J.  Becart,  né  à  Mons 
en  1808]. 

Célébrités  littéraires  de  la  Belgique.  Bio- 
^phie  de  A.  J.  Becart,  docteur  et  profes- 
seur en  philosophie...  Bruxelles,  1860, 
iD-iàdell8  pag. 

Voir  sar  ceUe  prodoction  excenlriqne  des  déUils 
éfaeo'Siis  dans  le  «  BulleUn  du  Bibliophile  belge  >, 
L  XX.  p.  248. 

4  F.  M.  D.  L.  C.  auvergn.  [Jean  Pas- 
serai]. 

La  Polimétrie,  ou  le  moien  contre  tout, 
quelque  chose  et  rien,  par  — .  Paris, 
.V.  GuUlemot.  1588,  petit  in-8. 

Réimpr.  dans  le  Recueil  inlitulé  :  «  Eslrennes. 
nitiil,  nemo  ».  Caen,  1^96,  Paris,  1597  {Manuel  du 
libraire). 

4-  F.  M.  F.  D.  L.  [François-Marie  Fer 

BIERO  DE  LaBRIANO^. 

Histoire  généalogique  de  la  maison  royale 
de  Savoie,  commençant  de  Berold  jusqu'à 
Victor-Amédée  II.  Turin,  in-fol. 

4-  F.  M.  G******  [Guillot]. 

Le  Jacobinisme  rériité,  ou  Considérations 
criiiques  sur  le  Mémoire  de  M.  Carnot, 
adressé  au  roi  en  18i4,  par  M  —,  insti- 
tuteur à  Paris.  Paris.  1815,  in-8,  85  p. 

-f  F.  M.  H.  P.  [François-Marie  Hervé, 
prêtre].  » 

Panégyrique  de  saint  Augustin,  mis  en 
contraste  avec  les  philosophes  du  siècle, 
et  Oraison  funèbre  de  Henri  IV,  par  — . 
Hruxtllts,  de  Boubers.  1770,  in-12. 

-hF.  M.  G....Z  [Garda?,  avocat  à  Lyon]. 
Essai  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de' Lin- 
guet.  Lyon.  Kindelem,  1809,  in-8,  143  fts. 

4-F.  M.  H T[Haumont]. 

La  Clef  des  sciences  et  des  arts,  ou  la 
lecture  et  l'écriture,  épî très  à  Jules,  par— . 
Paru,  Johanneau,  18il,  in-12,  23  pag. 

+  F.M.M***[Monier]. 

I.  Des'  bases,  de  la  forme  et  de  la  poli- 
tique du  gouvernement  de  la  Grande-Bre- 
tagne, par  — .  Paris.  Galland.  an  XIII 
ll80l),m-8,47p. 

II.  Histoire  de  Pologne,  depuis  son  ori- 
gine jusqu'en  1795,  par—.  Paris,  Fain, 
1817,  2  voL  in-8. 

4-F.  M.  M [F.-M.  Marchant  de 

Beaumont]. 

1.  Le  Conducteur  de  l'étranger  à  Paris. 
Paris,  Moronval,  1811,  in-18. 

n.  Manuel  du  pétitionnaire  et  secrétaire 
royal.  Ibid..  id..  1814,  in-i8. 


-h F.-.  M.-.  R.-.  DE  S.-,  (le)  [Reguel- 
LiNi,  de  Schio]. 

I.  Esprit  du  dogme  de  la  franche-ma- 
çonnerie, recherches  sur  son  origine  et 
celle  de  ses  différents  rites,  compris  celui 
du  carbonarisme,  par  — .  Bruxelles.  Tar- 
lier,  18i5,  in-8.  12  pi. 

II.  La  Maçonnerie  considérée  comme  le 
résultat  des  religions  égyptienne,  juive  et 
chrétienne,  par  — .  Paris.  1842,  3  vol. 
in-8  et  atlas  de  9  pi. 

-f-  F.  N.  [Félix  Nogaret]. 
Voy.  C.  M.,  I,  col.  759  6. 

F.  N.  B.  de  Par.,  aut.  dég,  [frère  Nico- 
las Bernard,  célestin,  de  Paris]. 

Traitez  spirituels,  du  profit  spirituel,  de 
la  déûance  de  soy  mesme,  de  la  mortifica- 
tion, de  la  présence  de  Dieu  :  composez 
en  esp.  par  le  R.  P.  Franc.  Arias,  de  la 
C.  de  Jes.,  trad.,  revus  et  corrig.  par  — . 
Paris.  1608,  in-12;  Lyon.  1609,  2  vol. 
in-12. 

Un  jésuite  de  Douai  a  revu  ces  Œuvres.  Douai, 
16i6,  in-16.  On  voit  dans  les  •  Mémoires  de  Trévoux  », 
juin  1740.  p.  1108,  qu'elles  ont  élé  de  nouveau  tra- 
duites de  l'espagnol  {Lyon,  1740,  2  vol.  in-12);  et 
dans  le  «  Journal  des  Savants  »,  avril  précédent,  que 
le  traducteur  est  le  P.  Belon.  jésuite. 

A.  A.  B-r. 

F.  N.  M.,  aut.  dég.  [dom  F.-N.  Mongès, 
bernardin]. 

Le  Triomphe  de  Jésus-Christ  et  de  son 
Eglise,  et  la  fin  des  impies  très-proche  ; 
vérités  démontrées  par  l'accomplissement 
actuel  des  prophéties,  extraites  des  livres 
saints,  et  adressées  à  tous  les  hommes  de 
l'Univers,  par.  —  Paris.  V Auteur,  1818, 
in-8. 

Dom  Mongès,  dans  le  cours  de  la  Révolution,  prit 
le  nom  de  l'abbé  Rose.  A.  A.  B — r. 

FOA  (madame  Eugénie),  ps.  [Eugénie 
Rebecca  Rodrigues,  dame  Gradis,  israé- 
lite,  née  à  Bordeaux,  en  1803J  (1). 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  XI  de  la  «  France  littéraire  »,  à  Foa. 

FOE  (Daniel  de).  Voy.  de  Foe. 


(1)  UecUrication  pour  l'article  de  M>\1.  Louandre  et 
Boorqoelot.  qui  nous  paraît  un  article  communiqué  par 
l'intéressée. 

La  famille  Gradis,  dans  laquelle  entra  mademoiselle 
Rodrigues,  était  une  famille  distinga<^e  de  Bordeaux. 
David  Gradis,  beau-père  de  madame  Foa.  était  un  ho- 
norable négociant,  qui  a  cultivé  les  lettres  (Voy.  le 
c  Bulletin  de  la  Société  pbilomatique  de  Bordeaux  », 
ann.  1811.  pag.  413);  un  de  ses  fils,  par  couséquent 
beau-frère  de  madame  Eugénie  Foa.  s'est  fait  connaître 
sous  le  nom  de  Benjam,  comme  écrivain  politique,  et 
sous  ce  nom  d'emprunt  nous  avons  cité  (I,  col.  509)  dix- 
sept  ouvrages  et  opuscules  de  lui. 


59 


FOELIX 


FONTAINES 


Oi 


-+-  FOKLIX  (le  comte),  ps.  [Louis-Fran- 
çots  Raban]. 

I.  Les  parties  Botanique  et  Horticulture 
de  l'ouvrage  inlitulé  «  les  Fleurs  animées  » 
(1846). 

IL  Astronomie  des  dames. 

IIL  Histoire  de  la  mode.  1850,  in-lâ. 

Il  fat  l'un  des  rcdacleari  dajoiiniaU  Parii,  le  soir  » 
(12  février  4856.) 
Voir  la  *  Fsance  litléraire  »,  t.  XI.  art.  Raban. 

FOiX  (H.-C.  dt^,  apocr.  [le  P.  J.  Vi- 
GNANCouR,  jésuite]. 

Les  Vies  des  grands  capitaines  de  la 
Grèce,  de  Cornélius  Nepos,  traduites  en 
françois  avec  le  latin  à  côté;  première 
édition.  Paris,  Lambert,  1(554,  in-12. 

Ce  o'est  que  la  moitié  de  Cornélius  Nepos  ;  car  la 
V  Vie  de  TimoUiée  »  termioe  ce  volume,  qui  est  très 
rare.  L'exemplaire  que  j'ai  sous  les  yeux  est  le  seul 
que  j'aie  vu.  L'Éptlre  dédicaloire,  signée  H. -G.  de 
Foix.  est  adressée  à  la  marquise  de  Senecey,  dame 
d'honneur  de  la  reine.  Le  jeune  écrivain  y  épuise  toutes 
les  formules  de  la  flatterie  ;  ce  sont  des  prémices,  dit- 
il.  qu'il  porte  &  l'autel.  Au  reste.  H.-€.  de  Foix  n'est 
qu'un  piële-nom ,  la  traduction  dont  il  fait  hommage  à 
madame  de  Senecey  est  celle  du  P.  Vignancour,  jésuite. 
La  seconde  partie  a  paru  sous  ce  titre  :  «  les  Vies  des 
grands  capitaines  de  la  Grèce,  de  Cornélius  Nepos  », 
traduites  en  françois,  avec  le  latin  à  c^té;  seconde  par- 
tie. Lambert,  1655,  in-iS. 

La  seconde  édition  des  deux  parties  réunies  a  été 
donnée  en  i656,  in-8,  chez  le  même  libraire,  avec  les 
initiales  J.  V.  (J.  Vignancour),  de  la  Compagnie  de  Je- 
ans. Une  troisième  édition  fut  publiée  la  même  année, 
in-lS.  avec  le  nom  du  traducteur. 

Cette  traduction  a  été  souvent  réimprimée,  non-seu- 
lement à  Paris,  mais  en  diverses  villes  de  France,  no- 
tamment à  Rouen  en  1672;  à  Limoges  en  1714;  à  Lyon 
en  1753  et  en  1759.  etc.  Elle  a  donc  eu  de  la  vogue 
pendant  plus  de  cent  ans.  A.  A.  B— r. 

-I- FOLIE  (la)  [Mathieu  Charbonnet]. 

Eloge  prononcé  par  —  devant  les  habi- 
tants des  Petites-Maisons.  Avignon,  4761, 
in-12. 

C'est  une  critique  ingénieuse  des  folies  dumarqnisda 
Bacqueville.  A.  A.  B— r. 

-f-  Voy.  1. 1,  col.  502,  note. 

+  FOLLICULUS  [Paul  Lacroix]. 

Des  Suppléments  a  la  Bibliographie  de  la 
presse  pèricdique  de  M.  Hatin,  insér(»s 
dansie  journal  «  l'Intermédiaire  »,  tome  IV 
(1867),  col.  63,  69,  128,  etc. 

-h  FOLOMREY  [Yermolof]. 
Une  nouvelle  dans  «  le  Voleur  >>. 
Les  deux  premiers  articles  ont  paru    sous  le  nom 
retourné  de  l'auteur  ;  le  3«  est  signé  Vkrmolof.  S.  P. 

FONCEMAGNE,  nom  ahrév.  [Et.  Lau- 

RÉAULT  DE  FoNCËMAGNE ,  COUUU  dUUS  loS 

lettres  sous  le  dernier  de  ces  noms^. 
V.  le  tome III  de  la«  France  littéraire». 

à  FONCEHAGNE. 


FONCTIONNAIRE  DE  L'EMPIRE  (Cn 
auL  dég.  [le  comte  RéalI. 

Indiscrétions.  1798-1830.  Souvenir^ 
anecdotiques  et  politiques,  tirés  du  porte- 
feuille d'-~.  Mis  en  ordre  par  Musnier- 
Desclozeaux.  Paris,  Dufey,  4835,  2  \ol. 
in-8. 

FONDET  (P.|,  ps,  [P.  Chanut]. 

Seconde  Apologie  de  saint  Justin  pour 
les  Chrétiens,  traduite  du  grec.  Paris, 
veuve  Savreux,  1670,  in- 12. 

4-  FONFRÈDE  (Henri)  [Henri  Boye*- 
FonfrèdeI. 
Voyez  la  «  France  littéraire  ».  t.  XII,  à 

BOYER-FONFBàOE. 

FONGERAY  (M.  de),  ps,  [MM.  Antoine- 
Didace-Adolphe  Dittmer  et  Hygin-Auguste 
CavéI. 

I.  Les  Soirées  de  Neuilly,  esquisses  dra- 
matiques et  historiques  (en  prose),  publiées 
par—,  ornées  du  portrait  de  l'éditeur  et 
d'un  fac-similé  de  son  écriture.  Paris, 
Moutardier,  1827-28,  2  vol.  in-8. 

Chacun  de  ces  volumes  a  été  réimprimé  plnsieors 
fois  :  le  premier  a  obtenu  trois  éditions  en  1827. 

On  trouve  dans  ces  deux  volumes  :  !<>  tes  Alliés,  w 
rinvasion,  scène;  —  2o  une  Conspiration  de  pro^iocr. 
en  trois  scènes  ;  —  3»  les  Français  en  Espagne,  en  »ii 
scènes  ;  —  4^  Mallet,  ou  une  Conspiration  sons  l'Em- 
pire, en  trois  scènes  ;  —  5»  Dieu  et  le  Diable,  trois 
scèoes  ;  —  60  les  Stationnai res,  en  deux  scènes. 

H-  IL  Le  Coup  d'Etat.  Dialogues.  «  Revue 
de  Paris  »,  tome  X,  1830. 
-f-III.  L'Incendiaire.  Ibid.,  t:  Xffl,  1831. 

FONTAINE  (Fr.  de),jM.  [le  P.  Etienne 
Binet]. 

I.  Réponse  aux  demandes  d'un  grand 
prélat,  touchant  la  hiérarchie  et  la  juste  dé- 
fense des  privilégiés  et  des  religieux.  Pont- 
à-Mousson,  1025,  in- 12.  ' 

-fLa  ire  édition.  Nancy.  4625,  in-8,  porte  :«  Res- 
ponses  aux  demandes  d'un  prélat...  » 

IL  Francisci  a  Fonte  (Stephani  Bineti,  je- 
suitœ)  è  gallico  latinae  lactaî  à  Joanne 
Campanus  (Joanne  Rousselet,  S.  J.),  ven- 
dicicB  privilegiorum  et  gratiarum,  quibus 
in  ecclesiasticâ  hierarchiâ  privilegiarii  et 
religiosi  légitimé  utuntur  ;  ex  SS.  Conciliis, 
Patribus,  etc.,  desumptœ.  Herbipoli,  1625« 
in-12. 

FONTAINES  (Umis),  sieur  de  Saint- 
capucin]'. 


Marcel,  ps,  [le  P.  Zaguarib,  de  Lisieux, 


Relation  du  pays  de  Jansenie,  où  il  est 
traité  des  singularités  qui  s'y  trouvent,  des 
coutumes,  mœurs  et  religion  de  ses  habi- 
tants. Paris,  Bar6tfi,1000,  in-8;  —  li., 
Thierry,  1004,  in-12* 


61 


FONTAINES 


FORGES 


{i± 


n  }  a  m»  aotre  édition  qui  porte  <r  Description  da 
p»js....  ».  Paris,  1688,  iD-42. 
4-  V09.  aux  Anonymes.  Anti-fhant&me. 

+  FONTAINES  (M-),  apocryphe  [Adrien 

DE  LA  ViECVILLE  d'OhVILLB,  COHlte  DE  Vl- 

gnacourtI. 

L  Histoire  d'Amenophis,  prince  de  Lybie 
{attribuée  à  tort  à  M"*  de  FonUines),  et  la 
comtesse  de  Vergy  (par  le  comte  de  Vi- 
gnacourt).  La  Haye,  1725.  pet.  in-12. 

—  Histoire  d'Amenophis,  prince  de  Ly- 
bie. Paris,  1726,  in-12. 

—  Histoire  d'Amenopbis,  roi  de  Cypre. 
Londres,  174'>,  iiï^. 

A.  A.  Barbier  dit  que  t  l'Histoire  d'Amenophis  », 
Lonirts,  il 45.  in -8,  a  beaacoop  de  ressemblaoce  poar 
k  style  avec  le  rotnan  de  M»«  de  Fontaines  :  il  doit 
ni$ter  ane  ressemblaure  dans  le  sujet,  si,  comme  tont 
pi^rt^àle  croire,  le  livre  delias,  1726  et  1745  est 
sorti  de  La  mhat  plume. 

M.  Boissonade  a  tu  un  exemplaire  de  l'édition  de 
1745  avec  ces  moU  manuscrite  :  par  M.  le  comte  de 
Vipacoait 

FOXTEIUS   (Claudius),    theologus,  ps. 

[Jac.  BoiLEAU]. 

DeAntiquo^urepresbyterorumin  regi- 
mineecclesiastico.  Taurini(Parisiis),  1670, 
in-l2;1678,  in-8. 

FONTENAI,  nom  abrév.  [Claude  de  Non- 

NEY  DE  FoTTENAl]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »,  t.  HI,  à 

FONTBNAI. 

FONTENAY  (l'abbé  de),  ps.  [L.-Abel 
BoNAFous,  connu  sous  le  premier  de  ces 
noms.] 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
InmelUde  la  a  France  littéraire  »,  àPoN- 

TENAY. 

FONTENAY  (M.  de),  ps.  [Clément  de 
Boissr]. 

Pour  les  ouvrages  qu'il  a  publiéssous  ce 
pseudonyme,  voy.  le  tome  11  de  la  «  France 
littéraire  »,  à  Clément  de  Boissy. 

+  FONTENAY  (de)  [Poey  d'Avant, 
numismatiste,  à  Fontenay-Vendée]. 

U  Bateau  à  vapeur,  nouvelle.  Impr. 
dansa  l'Indicateur  de  Fontenay-Vendée  », 
vers  18?J8. 

R«^iaiprinié  avec  d'antres  nouvelles  de  l'auteur  en  un 
vol.  iD-8.  tiré  seulement  à  doue  exemplaires. 

-f-  FONTENAY  (Marie)  [M""  de  Grand- 
pobt].  .  . 

L'autre  monde,  par  — .  Paris,  Librairie 
nouvelle,  1853,  in-12. 

-h  FONTENAY  (Georges)  [Paul  Maiia- 
unI. 

Articles  dans  divers  journaux. 

FONTENELLEi  de  l'Académie  française. 


nom  abrév.  [Bernard  Le  Bouyer  de  Fon- 
tenelle,  connu  sous  le  dernier  de  ces 
noms]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  le 
t.  UI  de  la  «  France  littéraire  ».  à  F^onte- 
nblle.  —  Ouvrages  apocryphes  : 

I.  Histoire  des  révolutions  de  Suède. 
(Par  l'abbé  de  Vertot).  Amsterdam,  de 
Larme.  1696,  2  vol.  in-12. 

II.  Entretiens  ou  Amusements  sérieux 
et  comiques.  Suivant  la  copie  imprimée  à 
Paris.  Amsterdam,  E.  Roger,  1713,  in-12. 

Ce  sont  les  «  Amusements  sérieux  et  comiques  » ,  de 
Dufresny.  A.  A.  B— r. 

FONTENILLE,  nom  abrév.  [Ad\'ENIER- 
FoNTENiLLE,  aut.  dram.]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  le  t.  XI 
de  la  «  France  littéraire  »,  à  Advenier. 

FONTETTE,  nom  abrév.  [Ch.  -Marie  Fe- 
vret  de  Fo.ntette]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
t.  III  de  la  «  France  littéraire  »,  à  Fevret. 

FORBACH  (Henri  de),  ps.  [Burat  de 
GuRGY  jeune,  aut.  dram.J. 

FORBIN  (le  comte  de),  chef  d'escadron, 
aut.  supp.  [Reboulet  et  le  P.  le  Comte]. 

Ses  Mémoires.  Amst.  (Rouen),  17z9, 
1748,  2  vol.  in-12. 

4-  FORBOIS  (de),  ancien  magistrat  [Sil- 
VESTRE,  ancien  magistrat]. 

Almanach  du  commerce  de  Bruxelles  et 
des  Pays-Bas.  Bruxelles.  1824-1825, 7  vol. 
in-12. 

FORBONNAIS,  nom  abrév.  [Fr.  Véron 
de  Forbonnais]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Forbonnais. 

FORÇAT  (Un),  aut.  supp.  [MM.  Raban 
etEm.-Marc  Hilaire]. 

Mémoires  d'un—,  ou  Vidocq  dévoilé. 
Paris,  Langtois,  1828-29,  4  vol.  in-8. 

4-  FORÇAT  LIBÉRÉ  (Un)  [Servan  de 
Sugny]. 

I.  Lettres  d'un  —  au  sujet  de  la  réforme 
pénitentiaire.  Bourg,  18il,  in-8. 

Tiré  à  CO  exemplaires,  selon  Sirand,  «  Bibliographie 
de  l'Ain  » ,  2390. 

H.  Une  Résurrection.  A.-J.-C.  Roman, 
forçat  libéré  réhabilité.  Lyon,  1847,  in-8, 
21  p. 

-F  FORCEVILLE  (le  chevalier  de)  [de 
LA  ChassagneI. 

Mémoires  du  comte  de  Baneston.  La 
Haye  (Paris),  1755, 2  vol.  in-12. 

FORGES  (de)  voy.  DEFORGES. 


63 


FORGUES 


FORTSAS 


64 


4-  FORGUES  (Emile)  [Paul  Daurand]. 

La  plupart  de  ses  ouvrages  et  de  ses  ar- 
ticles de  journaux  ont  paru  sous  le  pseu- 
donyme ae  Old  Nick. 

FORIS  (de),  Mm  altéré  (J.-Ennemond 
DeforisI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  àDspoms. 

FORLIS  (Isidore),  ps,  [Claude  Breghot 
DU  Lut,  aujourd'hui  conseiller  à  la  Cour 
royale  de  Lyon],  auteur  d'imitations,  en 
vers, de  Martial,  imprimées  dans  les  Alma- 
uachs  des  Muses  et  ailleurs. 

FORMOND  (Denis  de),  théologien  bour- 
guignon, j»*r  [lo  P.  Gratien.  de  Montfort, 
capucin]. 

La  Tarantule  de  Guenîird,  de  Genève, 
ci-devant  nommé  Léandre,  et  à  présent 
('.onstance  Guénard,  hérétique,  apostat  dé- 
vové  de  la  vraie  foi.  S.  Michel,  François 
du  Roi,  1620,  in-8. 

FORTFISCIIER  (M.  de)  aut.  supp,  [Ni- 
colas Lasson  ,  gentilhomme  de  Nor- 
mandie]. 

Le  Courrier  de  Traverse,  ou  le  Trico- 
mète  observé  à  Oxford;  trad.de  Tangl. 
de—.  (Composé  en  français.)  Paris,  Jac^ 
ques  Bouillerot,  IGGo,  in-4,  8  pag. 

FORTSAS  (Jean-  Népomucène  -  Auguste 
PicHAULD  (1),  comte  de],  ps.  [Renier- 
Hubert-Ghislain  Chalon,  (le  Mons  (2)J. 

1.  Catalogue  â'une  très-riche  mais  peu 
nombreuse  collection  de  livres  prov.  de  la 
bibl.  de  feu  M.  le  G"  J.-N.-A.  de  Fortsas, 
dont  la  vente  se  fera  a  Binche,  le  10  août 
1840,  à  onze  heures  du  matin,  en  I  étude 
et  par  le  ministère  de  M"  Mourlon,  notaire, 
rue  de  l'Eglise,  n.  9.  Mons,  hjpogr,  d'Em. 
Hoyois.  1840,  in-8,  12  pages,  avec  une 
courte  notice  biographique. 

Pages  62-63  dn  CaUtogue  dv  M.  Alphonse  Polain. 
libraire  très -distingué  de  Liège,  18iâ.  in-8,  on  trouve 
une  M  Réclamation  poslbume  de  M.  de  Villenfagne.  au 
sujet  de  l'imprinierie  à  Liège  » ,  dans  laquelle  nous  avons» 
lu  le  passage  suivant  : 

ff  11  y  a  aujourd'hui  dans  les  environs  de  Bruxelles 
«  un  facétieux  Montois .  grand  lecteur  de  Rabelais , 
<  homme  d'esprit  et  de  science ,  dépourvu,  à  la  vérilé. 


(i)  Sous  le  pseudonyme  d'Anatole  Pichauld.  l'ailroil 
mystiflcateur  dont  nous  nous  occupons  avait  déji't  pu- 
blié, en  1842,  dans  le  «  Messager  des  sciences  histo- 
riques de  la  Belgique  »,  un  morceau  intitulé  :  <  L'iie 
Exécution  révolutionnaire  à  Mons  »,  dont  il  y  a  eu  des 
exemplaires  tirés  à  part. 

(2)  M.  Chalon.  de  Mons.  n'a  point  d'article  dans  le 
livre  de  MM.  Louandre  et  Bourquelot.  et  pourtant  il  a 
beaucoup  écrit  :  ces  messieurs  trouveront  peut-être  une 
excuse  en  ce  que  jamais  la  Bibliographie  de  la  France 
ne  l'a  cité. 


c  de  tontes  les  brillantes  qualités  qu'on  se  |>laJt  â  r^ 
fl  connaître  dans  la  plupart  de  mes  collègues  à  l'Acadé- 
fl  mie.  mais  qui  s'en  venge  en  leur  préparant  de  le^p» 
c  à  autre  quelque  odieuse  mystification.  Tantôt  c'est 
«  une  médaille  qu'il  découvre  sur  la  famille  des  Bou- 
f  colli  (lisez  Goelhals),  et  qui  soulève  les  disca^iosi 
«  archéologiques  les  plus  remarquables  ;  taotdt  cVsi  ms 
■  charte  authentique  qu'il  compose  sur  le  même  so)H, 
f  et  que  la  section  de  paléographie  déchiffrera  lor»  4e 
«  sa  prochaine  séante;  aujourd'hui  c'est  une  éiii:ji.>s 
t  princep*  et  inconnue  qu'il  annonce  avec  un  art  \m- 
c  ment  admirable.  » 

La  <  Réclamation  »  est  datée  dn  6  mat  iSiO.  ei»-- 
gnée  de  Villenfagne  d'Ëngihoul,  qui  mourut  le  23  jio- 
vier  1820;  c'est  donc,  comme  on  le  voit,  nne  nouvelL-^ 
fac4^lie  bibliophilique  ;  mais  ce  qui  est  réellemeot  sé- 
rieux dans  celte  «  Réclamation  »,  c'est  l'accaïaUva 
contre  le  spirituel  et  savant  Montois. 

De  toutes  les  mystifications  préparées  par  M.  Chalos, 
la  plus  habilement  combinée  et  la  plus  trailrea>«ineQt 
executive  est  celle  dn  Catalogue  que  nous  venons  de  ciL?. 
et  sur  lequel  nous  insisterons  un  peu  à  cause  de  la  ra- 
reté du  fait. 

Une  courte  notice  biographique  précède  le  GataloirBd 
en  question,  et  en  voici  la  substance  : 

Jean-Népomuci^ne-Auguste  Pichauld,  comte  de  Fort- 
sas,  fut  le  bibliomane  le  plus  exclusif  et  le  plus  fana- 
tique, s'il  est  permis  d'accoler  cette  épitbète  i  la  pas- 
sion des  livres  rares,  ordinairement  &\  innocente.  <|i:e 
les  l^ys-Bas  aient  produit.  Né  le  24  octobre  1770,  i 
son  château  de  Fortsas,  près  de  Binche,  en  Hainaot,  lî 
est  décédé,  an  lieu  même  de  sa  naissance,  dans  U 
chambre  oii  il  avait  reçu  le  jour  soixante-nenf  ans  aupa- 
ravant, le  l^r  septembre  1839.  Sa  fin  fut  accélérée  par 
la  publication  des  «  Nouvelles  Recherches  ■  de  Brunet, 
qui  lui  fit  perdre  d'un  coup  le  tiers  de  sa  chère  btblitH 
thèque ! 

Qui  n'eût  cru  à  la  véracité  d'une  telle  biographie»  rt 
pourtant,  le  comte  de  Fortsas  a  été  reconnu  pour  le  fils 
de  l'imagina  ion  de  M.  Chalon,  aussi  bien  que  les  livres 
qui  composaient  la  bibliothtNiue  du  prétendu  dc^funt 
n'étaient  que  le  récit  de  visions  fantastiques  d'un  biblio- 
phile passionné. 

Dans  un  jour  de  désœuvrement,  l'adroit  mystiflraU'or 
avait  créé  le  comte  de  Fortsas  ii  son  image.  Feu  Voisin 
fut  dupe  avec  quantité  d'honnêtes  gens,  et  des  plus  ha- 
biles .  d'une  plaisanterie  prolongée  avec  un  art  in- 
fini. 11  eut  ensuite  le  tort  de  rougir  de  sa  candeur,  lui 
que  des  personnes  malicieuses  appelaient  Venfant  dt 
chœur  de  la  bibliographie,  tandis  qu'an  contraire  ce:ie 
ingénieuse  tromperie  réjouit  fort  Charles  Nodier. 

Quels  sont  ceux  qui  n'y  furent  pas  pris  ?  M.  le  bi- 
ron  de  ReifTenberg,  ce  savant  si  multiple,  eut  loi- 
mème  confiance  dans  cette  annonce.  Des  amateurs  de 
raret«^s  bibliologiques  se  rendirent  à  Binche  avec  em- 
pressement ;  des  commissions  arrivèrent  de  France, 
d'Angleterre  et  d'Allemagne  ;  la  princesse  de  Ligne 
écrivit  même  à  M.  Voisin,  bibliothécaire  de  l'univer- 
sité de  Gand  :  ■  Achetez,  je  vous  en  conjure,  à  Icot 
prix,  les  sottises  de  notre  jiolisson  de  grand-pfre.  # 
lu  crédit  fut  demandé  au  gouvernement,  dans  la  \w 
d'enrichir  la  bibliothèque  de  l'Etat  des  articles  les  plos 
singuliers.  M.  le  président  de  Gerlacbe.  consulté  s^or 
ce  puint,  prétendait  que  le  catalogue  indiquait  à  Ul 
comme  uuiques  des  ouvrages  dont  il  possédait  uo 
exemplaire,  et  ces  ouvrages,  notez-le  bien,  étaient  fa- 
buleux. Bref,  la  mystification  fut  générale.  M.  de  Reif- 
fenberg,  l'une  des  nombreuses  victimes,  en  a  raconta 
l'histoire  dans  l'un  des  «  Annuaires  de  la  Bibliothèque 


65 


FORTUNAT 


PORTUNAT 


66 


rojile  de  Bruxelles,  »  pour  1841 ,  pag.  869-76,  ainsi  que 
daoi  le  •  Balletindn  bibliophile  belge,  b  t.  I.p.  166-69. 

Fni  Elienae  Hénanx  a^it  élé  le  complice  de 
H.  Chakm  dans  ceUe  aystificatton.  Dans  son  ■  Balletin 
da  bibliophile  belge  »,  ann.  1844.  p.  96,  H.  de  Reif- 
r<>iiberg  a  poblié  one  lettre  à  lai  adressée  par  Hénanx, 
dans  laquelle  il  aToae  qu'il  a  nnnmis  an  délit  de  lèse- 
[•ibtiographie  en  fabriquant  ponr  le  Catalogne  du  comte 
d«  Fortsas  les  titres  de  trois  ouvrages  anciens,  et  il  les 
rappelle. 

La  lettre  de  Hénanx  se  termine  ainsi  : 

fl  J'en  bals  ma  coalpe,  Ifonsienr  ;  ces  livres  et  les 
■  iosidieox  extraits  qnl  accompagnaient  leur  description 
fl  sont  complétcmenl  fanx.  En  les  invenUnt,  notre  bat 

<  était  aussi  looable  qa'innocent.  Nous  vontions  ac- 

<  qoérir  la  ceititnde.  en  soulevant  de  savantes  criti- 
«  qnes.  que  Liège  n'a^-ait  pas  en  d'imprimeor  avant 

•  Morberins,  on,  comme  voos  le  voyex ,  avant  Henri 
«  Rochelbrt.  qne  Je  n'ai  pas  cité  dans  mes  «  Recher- 
ff  ches  sur  l'imprimerie  à  Liège  »,  ponr  faire  naître 
f  des  récbmaiions.  Je  demande  humblement  pardon 
f  aox  bibliophiles  ponr   les  avoir  tracassés  pendant 

•  plas  d'an  an  avec  mes  ixonvailles  merveillenses.  • 
•  Goame  la  vérité  pourrait  en  souffrir,  il  serait  bon, 

<  dans  l'ialérèt  de  la  probité  bibliographique,  de  faire 
c  savoir  que  ces  trois  ouvrages  sont  supposés  (i).  » 

Le  Catalogne  de  la  prétendue  bibliothèque  de  ce  fan- 
tastique personnage  a  été  vendu,  en  février  1847, 
iQ  fr.,  dans  une  vente  publique. 

-{-  Ce  CaUlogue  a  été  réimprimé  à  Bruxelles,  par  Sa- 
rre, en  1856;  à  L^on.  par  Perrin.  en  1 863;  dans  VEisai 
surit*  kîHiothêques  imaginairet,  par  U.  G.  Brunel; 
placé  à  la  snite  de  l'ouvrage  de  M.  Paul  Lacroix  :  Ca- 
uUffue  de  ta  hibliothèiiue  de  l'abbaye  de  Saint- 
Vielor  au  nivUme  siècle  {Paris,  Teehener,  1862, 
io-8).  et  il  avait  déjà  été  inséré  dans  le  Journal  de 
l'Amalair  de  livret,  publié  par  M.  Jannet.  1850. 
p.  141-158. 

II.  Auteurs  excentriaues.  I.  Messire 
Adrien-Alexandre-Marie)  Hoverlant  de 
beauwelaere.  —  Imp.  dans  le  Bulletin  du 
bibliophile  belge,  t.  lU,  p.  433-455. 

L'aatear,  dans  sa  Notice ,  ne  rappelle  pas  moins  que 
s'pi  ouvrages  et  opuscules  qui  ne  sont  pas  cités  dans 
U  (  France  litlératre  *  à  l'article  d'Hoverlant.  Il  faut 
espérer  qne  les  titres  qu'il  en  donne  ne  sont  pas, 
ronine  dans  le  catalogue  précédent,  de  son  invention. 

FORTUNAT  et  FORTDNATUS,  ps.  (2) 
[Fortuné  Mesura.  d'Orléans]. 


-|-{1)  Ceci  est  inexact.  Etienne  Hénanx  n'a  élé  absoln- 
iKut  pour  rien  dans  la  confection  du  catalogue  de  Fort- 
su.  La  lettre  du  Bulletin  du  Bibliophile  belge  (1844) 
M  rapporte  non  A  la  mystification  de  M.  R.  Chalon. 
mais  à  de  prétendues  impressions  liégeoises  du  xvi«  siè- 
cle, annoncées  par  les  journaux  belges  comme  récem- 
awit  retrouvées. 

(2)  Dans  la  note  de  l'article  Elgé  (Marc),  nous  avons 
dilqae  «  la  Littérature  française  contemporaine  >  de 
MM.  Looaodre  et  Bourquelot  ne  serait,  vraisemblable- 
neut,  jamais  appelée  à  faire  autorité.  Pour  la  mille  et 
inième  fois,  nous  allons,  et  toujours  à  l'occasion  des 
P»«Qdooymes,  citer  deux  erreurs  nouvelles  qui  donnent 
BB  Muvcan  poids  k  notre  prévision. 

Noos  avons  signalé  un  article  du  livre  de 
MM.  Loiaadre  et  Bourqoelot,  celai  de  M.  H.  Flenry, 

T.  II. 


I.  Placide  et  Narcisse,  ou  Charité  et 
Egoïsme.  Paris,  Gaume  frères,  1838, 
in-18. 

U.  Michel  et  François,  ou  Ecoles  chré- 
tiennes et  écoles  mutuelles.  Paris,  les  mé- 
mes,  1838,  in-i8. 

m.  Marie  et  Juliette,  ou  Simplicité  et 
Modestie,  Coquetterie  et  Mondanité.  Paris, 
les  mêmes,  1838,  in-18. 

IV.  Les  Deux  apprentissages.  Paris,  les 
mêmes,  1839,  in-18. 

V.  Aventures  d'une  pièce  de  dix  sous  et 
d'une  pièce  de  vingt  francs,  racontées  par 
olles-mêmes  dans  une  correspondance  in- 
time. Paris,  les  mêmes^  1839,  in-18. 

Ces  cinq  petits  ouvrages  font  partie  de  la  «  Biblio- 
thèque instructive  et  amusante  *,  publiée  par  les  mê- 
mes éditeurs. 

VI.  Hic-haBc-hoc,  cancans  de  Tan  40. 
Paris,  rue  de  Rohan,  n*  26,  1840,  3  vol. 
in-3â. 

Ce  petit  recueil  satirique ,  dans  le  genre  des 
«  Gnèpes  «  de  M.  Alpb.  Karr,  a  paru  pour  les  mois  de 
mars,  avril  et  juin. 


qui  décèle  le  manque  complet  de  connaissance  des  écri- 
vains de  notre  époque.  Voici  maintenant,  à  l'occasion  de 
deux  notes  qu'ils  ont  consacrées  à  MM.  Fortunat  et 
Fortunatns,  un  reproche  tout  semblable  à  adresser  aux 
auteurs  des  deux  dites  notes. 

Fortunat  et  ForUinatus  ne  font  qu'un  seul  écri- 
\2m,  et  MM.  Louandre  et  Bourquelot  en  ont  fait 
deux,  dont  le  nom  du  dernier  serait,  d'après  eux.  Gilles 
Fortuné,  de  Saint  <krmain.  La  source  on  ils  ont  puisé 
ce  renseignement,  comme  de  coutume,  n'étant  pas  in- 
diquée, qne  cette  errenr  pèse  entièrement  sur  eux, 
puisqu'ils  ont  voulu  en  taire  la  source.  S'ils  avaient 
fait  autre  chose  que  décalquer  une  information  trop 
précipitée,  destinée  à  une  petite  feuille  bibliographique, 
ils  eussent  pu  éviter  de  reproduire  une  erreur;  mais  il 
eût  fallu  savoir  et  vouloir  rechercher.  Copier  est  plus  tôt 
fait. 

MM.  Louandre  et  Bourquelot  ignorent  que  le  très-regret- 
table savant  Daunou,  en  rendant  compte  dans  le  «  Journal 
des  Savants  i,  d'octobre  1834.  d'une  nouvelle  livraison 
de  la  «  France  littéraire,  »  ce  livre  qu'ils  ont  la  pré- 
tention de  continuer,  a  dit  que  les  articles  de  l'ouvrage 
dont  il  rendait  compte  étaient  de  deux  espèces  :  les  uns 
ayant  une  étendue  proportionnée  à  celle  des  ouvrages,  i 
la  fécondité  et  au  renom  des  auteurs  ;  les  autres  fort 
courts  et  relatifs  à  des  écrits  peu  considérables  et  peu 
connus,  c  Mais  les  petits  articles  qui,  d'eux-mêmes, 
t  n'ont  pas  le  même  intérêt,  se  recommandent  à  un 
fl  autre  titre  :  ils  offrent  un  ensemble  de  notions  moins 
«  communes,  et  qui  n'avaient  pas  encore  été;  nous  le 
<  croyons  au  moins,  aussi  laborieusement  rassem- 
#  blées.  > 

Nous  demanderons  à  MM.  Louandre  et  Bourquelot  si, 
en  conscience,  ils  pensent  que  l'honorable  Daunou  se 
fàt  déclaré  satisfait  de  leur  continuation,  dans  laquelle 
la  confusion  et  les  doubles  emplois  sont  à  profusion  ; 
et  tons  les  Mémoires  fabriqués  depuis  vingt  ans  pré- 
sentés comme  des  ouvrages  authentiques,  voire  même 
les  «  Mémoires  de  Cartouche  »  (L  lit.  531)! 

3 


67 


FORTUNATUS 


FOUGEROT 


68 


VII  Le  Rivarol  de  1842,  dictionnaire 
satirique  des  célébrités  contemporaines. 
Paris,  r.  Mèhul  n.  1, 1842,  in-18. 

ImitaUon   dn    c   Petit  Almantch  de  nos  grands 


Vni.  Lettres  infernales.  (Lettre  pre- 
mière et  unique).  Paris,  même  adresse; 
Pilout,  1843,  in-18. 

Le  frontispice  porte  poor  nom  d'antenr  :  Fortnnit, 
utteor  de  Rioarol. 

IX.  Le  Procuste  parlementaire,  portraits 
satiriques  de  nos  359  députés.  Session  1844. 
Paris,  Gamier,  Martinon,  1844,  in-18. 

X.  Pqrtrait  en  pied  du  conservateur. 
Paris,  de  Vimpr.  de  Bautruehe,  1846,  in-12, 
36pag. 

FORTUNATUS.  Voy.  Tarticle  précé- 
dent. 

4-  FORTUNÉ,  pseudonyme. 

ÏM  nom  de  Fortuné,  coiffeur  à  Moecon,  accompagne 
une  brochure  qui  se  retrouTe  sous  ce  titre  :  i  Eloge 
du  coiffeur  de  femmes  >,  avec  la  signature  de  Linguet, 
dans  VAlmanach  4ei  protateun,  rédigé  par  P.  N. 
(Noei)  et  P.  B.  Umare,  t.  !•'.  an  X  (iSOi).  p.  170- 

76.  I  L'Art  du  coiffeur  de  dames  » A  la  ToUetU 

de  Cythère,  1760,  ne  serait-il  pas  le  mAme  ouvrage? 

-h  FORTUNÉ  [Fortuné  Calmels]. 
Des  articles  dans  la  Vie  parisienne, 

-h  FORTUNÏO  [Paulin  Fortunio  Nr 
BOTET,  né  en  1828]. 

Après  (luelques  essais  littéraires,  cet  écrivain  ftat 
nommé  consul  de  France  dans  une  des  régions  de 
rOcéanie. 

-{-  FORVILLE  (Valois  de)  [Albert  Du 
Casse]. 

Le  marquis  de  Pazaval.  Paris,  1858, 
in-12. 

Avec  M.  Valois. 

FOSSEUS  (F.  Fulgentius)  Augustinianus, 
ps.  [Cardin.  Noris]. 

Somnia  quinquaginta  F.  Macedo  in  Iti- 
nerario  S.  Âugustini  post  Baptismum  Me- 
dialano  Romam  ;  excutiebatlevi  brachio — . 
Lugd,  Batav.  (Parisiis),  1681,  in4. 

Réimprimé  à  la  fin  de  «  l'Historia  Pelagiana  »,  de 
Noris,  1702,  in-fol.  A.  A.  B— r. 

-I-  FOSSOYEUR  (Un)  et  un  Curé  [Rast 

DE  MaUPAs}. 

Réflexions  d'  —  sur  les  cimetières  de 
Lyon.  1777,  in-12,  41  pag. 
Catalogue  Coste.  n»  8315. 

FOU  (Un),  ps.  [M.  Varnet]. 

Mémoires  d'  - .  Paris,  an  IX  (1802), 
2  V.  in-12. 

Réimprimé  en  1818,  sous  le  litre  de  c  Folie  et  jeu- 
nesse «,  ou  les  t  Aventures  d'un  jeune  militaire  », 
avec  le  nom  de  Tauteur,  A.  A.  B— r. 


-I-  FOU  (Un)  [EsTiBNNE,  ancien  no- 
taire]. 

Le  parlement  dTvetot,  facétie  trouvée 
dans  le  panier  d*  — .  Paris ^  1841 ,  in-8. 

Le  nom  de  l'autenr  est  donné  d'après  la  sîgaatarf 
d'une  lettre  d'envoi  jointe  à  un  exemplaire.         G.  U. 

-f-  FOU  DE  QUALITÉ  (Un)  [Charles  Do- 
ris,  de  Bourges]. 

Mémoires  historiques  et  politiques  d*^. 
Paru,  Lemonnier,  1819,  in-8. 

FOUCHÉ.  (Joseph),  duc  d'Otrante,  aut. 
supp.  [Alphonse  de  Beauchamp]. 

Mémoires  de  —,  ministre  de  k  police 
générale.  (Composés  par  Alphonse  de  Beau- 
champ).  Paris,  Lerouge,  1824,  2  vol. 
in-8. 

Le  premier  volume  a  en  une  seconde  édition  en 
18^4.  La  famille  de  Foucfaé  désavoua  ces  «  Mémoires  >, 
et  les  fit  saisir.  On  a  su  depuis  qu'il  ont  été  rédigés 
par  Alphonse  de  Beauchamp,  sur  des  notes  qui  lu 
avaient  été  fournies  par  M.  Jnllian,  ancien  agent  da 
ministre  de  Napoléon. 

Le  général  Samiin  a  publié  vingt  ans  plus  laid 
contre  cet  ouvrage  :  «  Examen  des  Mémoires  de  Foodié, 
ancien  ministre  de  la  police  de  France  depuis  1799 
jusqu'à  la  baUille  de  Waterloo  (1815),  et  antres  arti- 
cles complémentaires  du  philosophe,  on  Notes  hîston- 
ques  et  critiques,  de  1789  à  1844  ».  BruxeUes,  Pa- 
rent, 1844.  in-18,  dexiv  et  415  pag. 

-)-  H.  Vieillard,  ancien  député,  puis  sénateur,  ei- 
plique  très-bien  dans  VEnqfclopédie  dei  gens  du 
monde  que  ces  Mémoires,  quoique  jnridîqnemeul 
déclarés  apocryphes  à  la  suite  d'un  procès  entre  l'édi- 
teur et  la  Ikmille  de  l'ancien  ministre,  n'en  ont  pas 
moins  été  composés  d'après  des  notes  autographes  et 
des  documents  authentiques  fournis  par  Fonché  lui- 


-f-  FOUCHER  (Paul)  [Victor  Hugo]. 
Amy  Robsart,  joué  à  l'Odéon  en  18:^. 

Premier  drame  de  Victor  Hugo,  qui  le  mit  sons  le  ncm 
de  son  beau-frère. 

FOUCHY  (J.-P.),  nom  abrév.  [Jean-Paul 
Grand-Jean  de  Foucht,  secrétaire  perpé- 
tuel de  l'Académie  des  Sciences,  connu 
sous  le  dernier  de  ces  noms. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
France  littéraire,  à  Fouciiy. 

4-  FOUDRAS  (le  marquis  de),  auteur 
supposé  [Constant  Guéroult]. 

On  lit  dans  les  305,  Annuaire  de  la  lUtérature, 
p.  91  :  I  H.  Constant  Guéroult  n'a  pas  encore  ^té 
f  admis  à  l'honneur  de  signer  de  son  seul  nom  divers 
c  ouvrages  dont  il  est  vraisemblablement  le  seul 
«  auteur.  Ainsi  le  Capitaine  Zamore  (Paris,  de 
*  Potier,  1855,  4  vol.  in-8)  a  paru  avec  l'endos  de 
c  M.  le  marquis  de  Fondras.  On  rend  les  libraires 
v  responsables  de  ces  supercheries,  mais  en  boooe 
f  conscience,  le  public,  qui  s'attache  aux  noms  plutôt 
v  qu'an  mérite  des  auteurs,  n'est-il  pas  complice  de 
f  ces  petits  méfaits?  » 

-h  FOUGEROT  (Claude)  [Louis-André 
Surret]. 


69 


FOUQUIER 


F.  P. 


70 


Les  Amours  d'une  ingénue,  par  — .  Po- 
ris,  impr.  de  Vallée,  4862,  in-12. 
Condamné  eomaie  immoral  en  décembre  4862. 

FOUQUIER  et  F.-S.  RATIER,  irad.  supp. 
[H.  Ninmn]. 

A.-€.  Celse.  Traité  de  la  Médecine,  en 
huit  livres,  traduction  nouvelle,  par 
MM.  Fouquier  (neveu  de  Fouquier-Tin- 
ville),  professeur  de  la  Faculté  de  médecine 
de  Paris,  et  F.  S.  Ratier,  D.  M.  de  la  Fa- 
culté de  Paris.  (Itnpr.  de  Didot,  à  Paris), 
J.-B,  BaUlière.  1824,  in-18. 

Cette  liadoction,  loi-disant  nonrelle,  n*e8t  antre  qne 
celle  de  H.  Minnin,  imbliée  pour  la  première  fois,  en 
1753,  2  Tol.  in-iS.  revneetcorr.  par  H.  L***  (Lepage 
de  LinKerrille).  Paru,  Delalain,  1821.  %  toI.  in-13 
bt.  et  franc. 

4-  Qnérard  dit,  dans  nne  note  mannscrite^  qne  le 
docteur  Ratîer  est  étranger  à  cette  publication. 

4-  FOURNBER  (Fr.)  [Jardet]. 

Dictionnaire  portatif  de  bibliographie, 
par  -.  Paris.  4805;  —  2»  édit.  ifctd., 
1809,  in-8. 

Le  véritable  anteor  de  cet  oirrrage  est  Jardet 

FOURNIER,  aut.  dég.  [Jean-Antoine 
MoxoBo  (1),  sous-cbef  au  ministère  d 
travaux  publics;  depuis  1838,  sergent- 
major  d'une  compagnie  de  la  11*  légion  de 
la  garde  nationale  parisienne;  né  a  Paris, 
le  15  décembre  17861. 

Avec  M.  Alfred  Ménissier  ;  Non!  com.- 
vaud.  en  un  acte;  représentée  sur  le  théâ- 
tre de  la  Gaîté,  le  4  mars  1826.  Paris, 
QHoy.  1826,  in-8. 

V.  Momoro-Foiimier  est  encore  antenr  pour  moitié 
de  deux  antres  pièces  de  tbéitre  qni  ont  obtenn  du  snccès 
â  la  représentation,  mais  qne  la  modestie  de  l'antenr 
pnoeipél  n'a  pas  permis  de  laisser  Imprimer  :  lo  Avec 
M.  Alfred  (Ménissier)  :  «  la  Pacotille  >,  Tandetille  en 
deax  actes,  représenté  pour  la  première  fols,  snr  le 
théâtre  dn  Panthéon,  le  IS  novembre  1835  ;  —  S»  avec 
Eof.  Dtomr  (LafBlard)  :  «  le  Mari  d'nn  jonr  »,  co- 
B^ie-vandeviUe  en  nn  acte,  représentt^e  snr  le  même 
Uié&tre  en  1S36. 

n  a  bit  précédemment,  en  société,  le  prologue  d'on- 


(1)  M.  Momoro  appartient  à  des  parents  célèbres  dans 
les  fastes  de  notre  Rérolntion.  Son  père  ftit  nn  savant 
imprimesr  de  Paris,  à  la  fin  dn  siècle  dernier,  dîstingné 
CQsune  imprhneor  et  gravenr  en  caractères,  et  comme 
écrivain  tecfaniqne  :  il  jona  nn  rôle  actif  pendant  la  Ré- 
volvtien  ;  compris  dans  l'acte  d'accusation  lancé  contre 
Hébert  et  ses  partisans,  il  fot  condamné  à  mort  le 
4  germinal  an  H.  Sa  mère,  madame  Momoro,  petite- 
fiile  de  Foornier,  gravenr  en  caractères,  a  partagé  avec 
aademoifelle  Anliry,  de  l'Opéra,  l'insigne  honneur  de 
représenter  dans  les  fêtes  décadaires,  la  Liberté  (ma- 
âenoiielleAohfy),  et  la  Raison  (madame  Momoro).  Après 
b  Bort  de  Momore,  sa  femme  ne  fut  plus  connue  qne 
sou  le  nom  de  Foornier,  et  c'est  ce  nom  qne  son  fils  a 
ieagteaips  porté. 


vertnre  de  ce  théâtre,  intitulé  «  l'Horoscope  «,  joué  le 
l*r  septembre  1835,  non  imprimé. 

FOURQUBVAUX,  nom  abrév.  [l'abbé 
J.-Baptiste-Raimond  Pavie  de  Fourqub- 

VAUXJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  m  de  la  France  littératre,  à  Four- 

QUEVAUX. 

4-  FOIRAC  [Le  docteur  Toirac]. 

Ce  pseudonyme  accompagne  deux  pièces  de  vera  dn 
genre  scatologique  ;  il  nous  est  révélé  dans  le  Nouveau 
Pamatêe  tatirique  du  dix-^neuvUme  tiède,  p.  834. 

FOX  DE  BRUGGS  (Jean),  ps.  [P.. 
Bayle]. 

Commentaire  philosophique  sur  ces  pa- 
roles de  Jésus-Christ  :  «  Contrains-les 
d'entrer  »,  trad.  de  l'anglais,  par  J.  F. 
(Composé  en  français).  Cantorhery,  1686, 
3  vol.  in-12. 

FOY(le  général  Maximilien-Sébastien), 
aut.  supp.  [MM.  TissoT,  Etienne  et  au- 
tres]. 

Histoire  de  la  guerre  de  la  Péninsule 
sous  Napoléon,  précédée  d'un  Tableau  po- 
litique et  militaire  des  puissances  belligé- 
rantes. Publiée  par  madame  la  comtesse 
Foy.  Paris,  Baudouin  frères,  1827,  4  vol. 
in-8  avec  un  atlas,  un  portr.  et  six  cartes 
de  diverses  dimensions. 

Cet  ouvrage  a  en  nne  troisième  édition  en  4828. 

—  La  môme,  en  espagnol,  sous  ce  titre  : 
«  Napoléon  en  Espana,  o  Historia  de  la 
guerra  de  la  Peninsula,  por  el  gênerai  Foy; 

Srecedida  de  un  Estado  politico  y  militar 
e  la  Frapcia,  Inglaterra,  Portugal  y  Es^ 
pana.  Paris,  Witècopp,  1827,  8  vol.  in-18. 
Le  général  n'avait  laissé    qn'une  cinquantaine  de 
pages.  Ce  livre  a  été  fait  par  MM.  Tissot  et  comp. 

-f-  F.  P.  [le  P.  François  Pomey,  S.  J.] 
Indiculus  universalis  rerum  fere  om- 
nium quae  in  mundo  sunt,  scientiarum 
item,  artiumoue  nomina  apte,  breviterque 
colligens.  L'Univers  en  abrégé...  par  le 
P.  — .  Lyon,  1667,  in-12. 
Souvent  réimprimé. 

-h  F.  P.  (M.)  [W  Françoise  Paschal]. 

Noëls  nouveaux,  françois  et  bourgui- 
gnons«  sur  la  naissance  de  Notre^igneur 
Jésus-Christ,  par  — .  Paris,  1670,  in-8; 
Dijon,  Sirot,  1723,  in-12. 

Cette  demoiselle,  dont  on  a  encore  la  Grande  Bible 
renouvelée  (Troyee  et  Parit,  1723,  in-8),  n'est  pas 
mentionnée  dans  la  Notice  dee  cantiques  qui  ont  paru 
depuit  1586  juiqu'en  1772,  en  tète  de  la  troisième 
partie  des  Opuscule*  sacrés  et  lyriques,,. 

A.  A.  R— r. 

+  F.  P.  [Denis-Joseph- Claude  Le- 
pèvre]. 


71 


F.  P. 


F.  P.  D.  E.  M. 


7i 


Nouveaux  moyens  de  parvenir.  Quel- 
ques préceptes  généraux  suivis  do  queîaues 
exemples  particuliers.  Paris,  *mai  1819, 
in-8,  30  p. 
Conlre  l'ouvrage  de  Bricospie  inlilttlô  :  Situation  des 
'  Unance*  au  vrai...  1818. 

-+-  F.  P.  [Claude-François-Nicolas  Prat- 
BBSNON,  docteur  en  médecine  à  Vesouil. 

Pelage,  ou  Léon  et  les  Asturies  sauves 
du  joug  des  Mahométans,  par  — .  VesotU, 
Robilliat,  1826,  in-8. 

-+-  F.  P.  [F.  C.  H.  Pariuaens]. 

Musée  montois.  Descriptions  et  por- 
traits. Méry,  1829.  in-18  de  37  pag. 

En  fers.  Voir  pour  d'autres  prodaclîons  de  cet  écri- 
vain la  «  Biographie  montoise  «,  p.  S39  el  310. 

4-  F.  P.  [Florimond  Parent]. 

Manuel  de  la  conversation,  ou  Recueil 
des  locutions  vicieuses  les  plus  usitées  en 
Belgique.  Bruxelles,  1831,  m-32  de  160  p. 
*  Cet  article  et  le  précédent  sont  empruntés  an 
«  BnUetin  du  bibliophile  belge  >,  t.  XX,  p.  252. 

-hF.  P [Frédéric  Plitouet]. 

Contes  populaires  ,  traditions ,  pro- 
verbes et  dictons  de  Tarrondissement  de 
Bayeux  ;  suivis  d'un  vocabulaire  des  mots 
rustiques  et  des  noms  do  lieu  les  plus 
remarquables  de  ce  pays,  recueillis  et  pu- 
bliés par  F.  P —Caen,  Chalopin  fils, 

1825, in-8. 

Une  seconde  édition  publiée  en  1836  porte  le  nom 
de  l'auteur.  Celte  première  édition  n'a  été  tirée  qu'à 
AO  exempUires. 

•4-  F P....   (le  Comte  de)   [P.  de 

FORTIA  DE  PiLESl. 

I.  Un  mot  sur  la  charte  et  le  gouverne- 
ment représentatif,  par  —  auteur  du  nou- 
veau Dictionnaire  français.  [Paris,)  impr. 
Porthmann.  29  février  1820,  m-8.  Pièce. 

II.  Un  mot  sur  les  armées  étrangères  et 
sur  les  troupes  suisses,  \)àr  — ,  auteur  du 
nouveau  Dictionnaire  français.  Paris, 
Porthmann.  15  mars  1820,  in-8. 

lU.  Un  mot  sur  les  mOBurs  publiques, 

par  M.  le  comte  de  F P....  auteur  du 

nouveau  Dictionnaire  français.  Paris,  Mo- 
reau,  2i  mars  1820,  in-8. 

IV.  Un  mot  sur  quatre  mots,  par  M.  le 

.  comte  de  F P....,  auteur  du  Nouveau 

Dictionnaire  français.  (Paris.)  imprimerie 
Porthmann.  30  mars  1820,  in-8. 

-h  F.  P.  A.  M.  C.  [Clémence]. 

L'Impiété,  ou  les  Philosophistes.  Essai 
poétique  en  huit  chants,  par  — .  Paris, 
Domère,  1821,  in-8. 

-h  F.  P.  C  [le  Frère  Pierre  Cbespet]. 
I.  Discours  sur  la  vie  et  passion  de' 


sainte  Catherine  ;  plus  un  traicté  eneo- 
miastique  de  Testât  et  excellence  de  vir- 
ginité et  chasteté,  par  — .  Sens,  Savine. 
1577.  in-16. 

II.  Le  Jardin  de  plaisir  et  récréation, 
contenant  divers  discours,  tant  de  la  na- 
ture, origine,  conditions,  effets  et  énor- 
mités  des  péchés  auxquels  on  doit  fermer 
rentrée  ou  les  extirper  du  jardin  de  l'âme, 
comme  de  la  nature  des  enets  admirables 
des  vertus  qu'on  doit  y  planter,  par  —, 
célestin  de  Paris.  Paris.  Iu02, 2  vol.  in-«. 

-h  F.  P.  D.  K.  M.  [François  Planole, 
docteur  en  médecine]. 

La  Génération  de  l'homme,  ou  Tableau 
de  l'Amour  conjugal,  par  Nie.  Venette. 
nouvelle  édition,  augmentée  de  remarque? 
importantes,  par — .Londres (Paris),  1751, 
2  vol.  in-12.  —  Le  môme  ouvrage,  sous 
le  même  titre,  mais  sans  les  lettres  initiales 
de  l'éditeur.  Londres.  1751,  2  vol.  in-ll 
—  Le  même  ouvrage,  nouvelle  édition, 
augmentée  d'observations  curieuses  et 
historiques,  et  de  remarques  utiles  et  im- 
portantes pour  l'humanité.  S,  /.,  1764, 
2  vol.  in-12. 

Voyei  le  Dictionnaire  de  Médecine,  parKIoy,  édi- 
tion de  1778.  4  vol.  in-4.  1. 111,  p.  583. 

On  sait  que  cet  ouvrage  parai  dès  1686,  à  Amster- 
dam, sons  le  nom  de  Salocini,  Vénitien,  nom  rétro- 
grade de  Nicolas  Venette,  et  sons  le  litre  de  Tableau 
de  'ramour  considéré  dan*  Vétai  du  mariofit. 
Voyez  ces  mots.  Les  remarques  du  docteur  Planque  sar 
cet  ouvrage  sont  nombreuses  et  instructives. 

Le  premier  volume  de  la  première  des  éditions  citéfi 
ici  a  472  pages,  et  le  second  en  a  494.  La  seconde 
édition  a  420  et  406  pages  ;  la  troisième  en  a  400  ci 
448.  Dans  ces  deui  nouvelles  éditions,  les  remarques 
du  docteur  Planque  ont  été  insérées  en  grande  partie 
dans  le  texte.  Le  tome  II  de  1764  contient  quelques 
additions  du  nouvel  éditeur. 

La  seconde  des  éditions  citées  n'a  dft  paraître  qu'en 
1755  ou  1756.  puisque,  à  la  page  179  du  premier 
volume,  on  dit  que  le  duc  de  Saint-Simon  est  actuelle- 
ment mort.  Or  la  mort  du  second  duc  de  Saint-Simoa 
arriva  le  )  mars  1755,  dans  sa  qualre-vinglième 
année  ;  ce  qui  doit  faire  rapporter  au  père  de  ce  doc, 
mort  en  1693,  l'anecdote  racontée  par  Venette,  savoir, 
que  le  duc  de  Saint-Simon  fit  on  enfknt  à  l'ige  de 
soixante-douze  ans. 

De  Lignac,  dans  l'avertissement  qui  précède  le  pre- 
mier volume  de  la  nouvelle  édition  de  l'Homme  et  de 
la  Femme,  etc.,  1773,  assure  que  Vandermonde  a  éti^ 
éditeur  de  l'édition  de  1764.  dans  laquelle  il  a  inséré 
de  nouvelles  observations.  Celte  édition  est  si  mal  im- 
primée et  si  incorrecte,  qu'il  est  difflcile  de  croire 
qu'un  homme  aussi  instruit  que  l'était  Vandermonde  t 
ait  donné  des  soins.  Au  reste,  de  Lignac  n'a  point 
reproduit  son  assertion  dans  ravertissement  qu'il  a  mil 
en  U>te  de  la  réimpression  de  son  ouvrage,  faite  eo 
1778. 

Le  traité  de  Venette  a  reparu  dans  ces  derniers  temps, 
sons  le  titre  de  Tableau  de  l'amour  conjugal,  etc., 
entièrement  refondu  et  mis  à  la  hauteur  des  connais- 
sances modernes  en  physiologie  el  en  médecine,  etc.. 


73 


F.  P.  F. 


FRANC-MAÇON 


74 


E 


(pv  M.  DnbnissoD.  médecin).  Paris ^  Duprat-Duver- 
çtr,  1810.  «  Tol.  iii-12. 

-h  F.  P.  F.  docteur  en  théologie  [le 
Père  Foret]. 

L'Arbre  royal  portant  douze  beaux 
flearoDS,  dédié  au  très  -  chrestien  rov 
Louys  Xill.  Rouen,  1618,  in-8. 

4-  F.  P.  F.  [François  Paulinieb-Fon- 
TENiixE,  lieutenant-colonel  au  Corps  royal 
du  génie]. 

Mes  Adieux  au  Languedoc,  par  — .  1815, 
in-8. 

4-  F.  P.  F.   A.   G.  D.  B.  (le  citoyen) 

P.  Foissac-Latoub,  ancien  général  de 

ngadel. 

Le  Cnantre  de  la  liberté,  poésies  fugi- 
tives et  patriotiques,  par  — .  Paris,  Mi- 
jiieref.  an  III,  in-8. 

4-  F.  P.  G.  [Pierre  Goujon,  cordelier]. 

UHistoire    et  la  vie  de  sainte  Reine, 

par  — .  Châtillon-sur-Seine,  1651,  in-12. 

V.  T. 

+  F.  PH.  [Florian  Pharaon]. 
Des  Articles  sur  des  personnages  orien- 
taux dans  la  Nouvelle  Biographie  générale, 

4-  F.  P.  L.  [Favart,  Parny  et  Laujon]. 
Thésée,  parodie.  Paris,  1745,  in-8. 
(Cablogne  Soleinoe.  vfi  3396). 

F.  P.  T.  (le  comte  de),  ps.  [que  Ton  croit 
être  celui  de  ChevrierJ. 

L'AIbionide,  ou  l'Anglais  démasqué, 
poème  héroï-comique,  enrichi  de  notes. 
Aix.  J.  WiUiam,  1759,  in-8. 

+  F.  R.  [Rebigiani]. 

Grammaire  italienne,  ou  Recueil  de 
règles  et  observations  grammaticales, 
par  -.  Lyon,  18U,  in-12. 

-f  F.  R***  [M»"*  F.  Raoul]. 
Voy.  Femme  (une),  II,  col.  27  b. 

F.-.  R.\  [Laurent  Renard]. 

Discours  prononcé  à  la  fête  solsticale  le 
18"iourdulO*mois  5848,  à  la  R.-.  L.-. 
de  la  Parfaite  intelligence  et  de  TEtoile 
réunies,  par  le  — .  Liège,  Collardinj  1839, 
iiH8  de  165  p. 

4-  FR.  A.  D.  [Frère  Ambroise  Drwe]. 

I.  Abrégé. de  la  Vie  de  S.  Hyacinthe,  de 
Tordre  des  Frères  prêcheurs,  par  — . 
Brtaelks,  1638,  in-8.  V.  T. 

II. Exercices  spirituels  des  religieux  con- 
vere,  par  — .  Bruxelles,  1638,  in-8. 

V.  T. 

FRADELLE    (Eugène),    ps.    [Victor 
CojîAiLHAc,  art.  et  aut.  dramatique). 
Les  Deux  Grisettes,  ou  la  Manon  Lescaut 


du  Marais,  roman  de  mœurs.  Paris,  Ch, 
Lachapelle,  1840,  2  vol.  in-8. 

Avec  M.  L.  Couailhac  :  Mariette,  comé- 
die-vaudeville en  deux  actes.  Paris,  1841, 
in-8. 

Catalogne  de  M.  de  Solcinne,  t.  m,  n»  3464. 

FRAILLYONA  (Samon),  ps.  [Janus  Cœci- 
lius  Frey]. 

Recitus  veritabilis  super  terribili  es- 
meuta  païsanorum  de  Ruellio.  ln-12. 

Les  aateurs  de  «  la  Bibliothèqae  historiqne  de  la 
France  ».  t.  H,  d»  19033,  désignent  cet  antenr  sons 
le  masqne  de  Simon  Sanlyona.  A.  A.  B— r. 

-f-  Naadé  signale  cette  macaronée  comme  nne  des 
meilleures  qni  aient  été  écrites  en  France.  Nodier,  dans 
sa  notice  tur  le  langage  macaronique  insérée  an 
Bulletin  du  bibliophile  (1834),  s'exprime  ainsi,  an 
si^et  dn  Becitus  veritabilit  :  t  Plaisanterie  char- 
mante et  dont  il  serait  à  regretter  que  le  bonhomme 
Balesdens  nous  eût  fait  tort  dans  l'édition  posthume  de 
ce  polygraphe  pen  connu,  si  cetle  édition  qu'on  ne 
recherche  gnère  n'était  restée  d'ailleurs  aussi  rare  que 
son  cbef-d'œutre.  Le  Becitus  a  été  réimprimé  dans 
l'ouvrage  de  MM.  Jacquinet  Ducsbcrg.  r  Rueil,  le  châ- 
teau de  Richelieu  et  la  Malmaison,  ji  Poissy,  1846, 
in-8,  et  dans  un  mémoire  de  M.  0.  Delepierre,  sur  la 
littérature  imacaronique,  qui  fait  partie  d'un  volume  de 
«  Mélanges  »,  publié  en  1855  par  la  ■  Philobiblon 
Society  »,  de  Londres. 

FRANC  (Ludovicus),  ps.  [P.  Carolus- 
Renatus  Billuard]. 

Epistola  expostulatoria  et  apologetica 
Ludovici  Franc,  ad  patrem  Maugis,  super 
dissertationem  ejus  secundam  de  relatione 
operum  in  Deum.  Antverpiae,  1750,  in-8, 
66pag. 

FRANC  (le).  Voy.  Eostache  le  Franc  et 
JÉRÔME  LE  Franc 

FRANC  CHEVALIER  (le),  ou  le  Chevalier 
franc,  ps.  [Geffrard,  comte  de  Sanois]. 
Voy.  Chevalier  Franc,  I,  col.  714. 

-+-  FRANC  LIEGEOIS  (Un)  [Louis,  baron 
DE  Crassier]. 

Cri  d'un  —  contre  le  projet  de  la  déri- 
vation de  la  Meuse  et  contre  les  travaux 
que  l'on  a  exécutés  et  gui  s'exécutent  dans 
la  vallée  d'Angleur.  L%e,  Redouté,  1850, 
in-8  de  28  p. 

Voir  sur  le  baron  do^Crassier  et  ses  écrits  le  c  Né- 
crologe liégeois  »,  pour  1851,  p.  20. 

-h  FRANC -MAC.-.  DE  TOUS  LES 
GRADES  (Un)  [Herrert]. 

Discours  sur  l'origine,  les  avantages  et 
l'excellence  des    Sociétés    mystérieuses, 

r  — .  Bordeaux,  Moreau,  1806,  in-8, 
!2  p. 

+  FRANC-MAÇON  (Un)  [EI-J.  Chap- 
pron]. 

Secrets  de  la  Maçonnerie  dévoilés, 
par  —,  au  très-saint  Père  le  Pape  Pie  VU, 


i' 


75 


FRANÇAIS 


FRANÇAIS 


76 


ou  Observations  sur  sa  bulle  portant  excom- 
munication des  francs-maçons.  Paris, 
routeur,  iSU,  in-8,  32  p. 

-h  FRANÇOIS  (Un)  [F.  Pithou]. 

Lettres  d  un  François  sur  certain  di&- 
cours  faict  n'aguère  pour  la  préséance  du 
roi  d'Espagne;  ensemble  un  Traicté  de  la  • 
grandeur,  droits,  prééminences  et  préro- 
gatives des  roys  et  du  royaume  de  France, 
par  — .  1387,  in-8. 

n  D*y  a  qu'une  lettre,  réimprimée  cbei  Mamert 
Pâtisson  ea  4594,  io-8. 

Le  second  ooTrage  a  été  aussi  réimprimé  séparément 
en  1594,  et  joint  ensuite  aux  diflérentes  éditions  des 
Reeueilg  des  LibeHés  gallicanes.  Le  Père  Lekmg 
et  Grosley  lui-même,  dans  h  Vie  de*  frères  Pithau, 
n'ont  cité  que  l'édition  de  4594  du  second  ouvrage; 
Grosley  a  même  considéré  cette  édition  de  1594  romme 
un  extnUt  d'nn  ouvrage  plus  important.  C'est  une 


Les  continuateurs  dn  Père  Leiong  citent  les  Lettres 
d*un  François,  t.  D,  n<>  86914.  mais  sans  faire  con- 
naître le  Traita  de  la  grandeur,  etc.,  qui  est  à  la 
suite.  A.  A.  B— r. 

FRANÇAIS  (Un),  oui.  dég.  [l'abbé  le 
Blanc]. 

Lettres  d'—.  la  Haye  (Paris),  1745,  3  v. 
in-i2. 

Réimprimé  sous  le  titre  de  :  c  Lettres  de  M.  l'abbé 
Le  Blanc,  etc.  »;  cinquième  édition.  Lyon.  1758. 
3  Tol.  in-l«.  A.  A.  B— r. 

FRANÇAIS   (Un),  aut.   dég.    [Coustb- 
uer]. 
Lettre  d'—  à  un  Anglais.  1755,  in-12. 

+  FRANÇAIS  (Un)  [Butel-DumontI. 

Conduite  des  Français  par  rapport  a  la 
Nouvelle-Ecosse,  traduit  de  l'anglais  (de 
JefTerys)  avec  des  notes  d'un  — .  Londres, 
frères  Vaillant.  1765,  in-12. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [L.-T.  Héris- 
sant]. 

Obiservations  historiques  sur  la  Littéra- 
ture allemande.  Nouv.  édit.  Strasbourg, 
1781, in-12. 

imprimées  d'abord  atec  les  (EnTres  choisies  de  Gess- 
ner.  {Paris,  1774,  in-12).  A.  A.  B— r. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [P.-L.-Q 
Gin]. 

Les  Vrais  Principes  du  gouvernement 
françois,  démontrés  par  la  raison  et  par 
les  faits.  Genève  (Paris),  1777,  in-8.  — 
Nouv.  édit.,  rev.,  corr.  et  augm.  Genève 
et  Parw^l780,  in-8  de  xxiv  et  427  p.,  avec 
une  grav. 

Voy.  c  la  France  littéraire  »,  t.  m,  p.  358. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [Cerisier]. 
La  Pierre  de  touche  des  écrits  et  des 


afiEûres  politiques,  ou  Lettres  .'sur  deux 
brochures  séditieuses.  1779,  in-8,  25  p. 

-h  FRANÇAIS  (Un)  [C.-G.  Toustaix  m 

RlCHEBOUBGj. 

Lettre  sur  Thistoire  de  France,  à  Focca- 
sion  des  26  premiers  volumes  in-12  de 
Vellv,  Villaret  et  Gamier  (vers  17811). 
In-1'2. 

FRANÇAIS  (Un),  ps.  [le  baron  de  Cbo- 
negk]. 

Observations  historiques  sur  la  Littéra- 
ture allemande,  par—.  Ratisbawne  {Paris), 
1782,  in-12. 

-|-  La  «  France  littéraire  de  1784  »,  ton.  n- 
%•  partie,  psg.  117,  attribue  cet  ouvrage  à  M.  Fiafi- 
cois,  visible  métamorpbose  de  ces  mots  dn  titra  :  par  u 
François. 

+  FRANÇAIS  (Un)  [Gabriel  Beizabd]. 
Voy.  ANGLAIS  (Un),  col.  353,  c. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [Fr.  Ca- 
cault]. 

Dramaturgie,  ou  Observations  critiques 
sur  plusieurs  pièces  de  théâtre,  tant  an- 
ciennes aue  modernes;  ouvrage  intéres- 
sant, traauit  de  l'allemand  de  Lessing, 
par—;  revu,  corrigé  et  publié  par  Junker. 
Paris,  Durand  neveu,  1785,  2  vol.  in-8. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [le  comte  Du 
Buat]. 

Remarques  d'— ,  ou  Examen  impartial 
du  livre  de  M.  Necker  sur  les  finances. 
Genève,  1785,  in-8. 

C'est  une  réponse  pleine  de  sel  à  nne  critique  des 
n  Remarques  d'un  Français  »,  insérée  dans  la  «  Ga- 
zette de  Lcyde  ■  A.  A.  B— r. 

4-  Voy.  AirriPHiLOSOPHB  db  provwce,  t.  I, 
col.  364  e. 

FR.\NÇAIS  (Un),    aut.   dég.    [A,-R.J. 

GUFFROYj. 

La  Sanction  rovale  examinée  par—. 
1789,  in-8. 

-h  FRANÇAIS  (Un)  [Nicolas  Pierquin  de 
Gbmbloux]. 

Un  mot  sur  la  campagne  d'Amérique. 
Paru,  1789,  in-8. 

-h  FRANÇAIS  (Un)  FA.-E.  Tocsard]. 

Oraison  funèbre  de  S.  A.  Eminent.  Mgr 
Fr.-Emmanuel  de  Rohan,  grand  maître  de 
l'ordre  de  Malte,  par  un  Français.  Malte. 
1797,  in-8, 15  p. 

H-  FRANÇAIS  (Un)  [de  là  Tocnaye]. 

I.  Promenade  d'—  dans  Tlrlande. 
Londres,  1797,  in-8. 

II.  Promenades  d'  —  dans  la  Grande- 


77 


FRANÇAIS 


FRANÇAIS 


78 


Bretagne,  en  Irlande,  en  Suède,  en  Nor- 
wége,  etc.  Brunswick^  1801,  4  vol.  in-8. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  fL.-A.  Pi- 
geon, alors  aous-chef  au  ministère  des  re- 
lations extérieures,  depuis  conseiller 
d'Étal]. 

Lettre  d'—  à  M.  Pitt.  Paris,  Dupont, 
an  VI  (1798),  in-8. 

L'aotmr  publia  une  seeonde  lettre  dans  U  même 
année.  A.  A.  B— r. 

FRANJÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [le  comte 
F.  Baabe-Ma&boisJ. 

Voyage  d'  —  aux  salines  de  Bavière  et 
de  Salzbourg,  en  1776.  Paris,  Baudouin^ 
1803,  in-18. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [le  comte 
FoRTU  DE  Piles]  . 

Six  Lettres  à  S.-L.  Mercier,  de  l'Institut 
national  de  France,  sur  les  six  tomes  de 
son  «  Nouveau  Paris  ».  Paris,  les  march.  de 
nouv.,  an  IX  (1801),  in-12. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [l'abbé  Jean- 
Claude  LocET,  avocat  du  clergé  de  France, 
né  à  Pont-de-Veyle  en  1733,  mort  à  Van- 
veslell  juin  18061. 

Lettre  d'—  sur  le  rétablissement  de  la 
religion  catholique  en  France,  comme 
religion  de  l'État.  Pam,  an  X  (1801),  in-8, 
80pag. 

+  FRANÇAIS  (Un)  [C.  F.  P.  Masson] 
Lettres  d'un  —  à  un  Allemand,  servant 

de  réponse  à  M.  A.  Kotzebue.  Basle,  1802, 

iD-8. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.   \\e  comte 

FORTIA  DE  PlLES][.  . 

Coup  d'œil  rapide  sur  l'état  des  puissan- 
ces européennes,  considérées  dans  leurs 
rapports  entre  elles  et  relativement  à  la 
France,  précédé  d'Observations  critiques 
sur  deux  ouvrages  politiques  publiés  en 
Tan  V  (par  MM.  Pommerel  et  uinguené). 
Pam,  Lauren^Beaupré,  r  Auteur,  1805, 
in-8. 

FRANÇAIS  (Un),  secrétaire  particulier 
de  l'Etat-major  d'une  des  divisions  de  l'ar- 
mée de  Russie,  aut.  dég,  [de  la  Poterie, 
de  Laval]. 

Détails  abrégés  sur  la  campagne  de  Mos- 
cou en  1812,  en  réponse  à  toutes  les  bro- 
chures qui  ont  paru  sous  ce  titre  jusqu'à 
ce  jour.  Paris,  Picard-Dubois,  1814,  in-8, 
6âp. 

-f  FRANÇAIS  (Un)  [le  marquis  F.-G. 
ûs  u  Rocuefoucault-Liancourt]. 
.  Pensées  d'un  —  en  1814.  Parts,  1814, 

in-8. 


-h  FRANÇAIS  (Un)  [Pierre- François 
Palloy]. 

Hommage  d'  —  à  son  souverain. 
Stances  sur    la  paix  générale  avec  les 

Ç rinces  alliés.  S.  L  n.  d,  (1814),  in-8, 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  Anas  CHA7 
zouRNE,  avocat]. 

Sentiment  d—  sur  le  projet  de  consti- 
tution. Lyon,   Ballanche^  1814,  in-8,  26 


Signé  A.  G.,  avocat 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [Hippolyte 
Mazier  du  HaumeJ. 

Observations  d  —  sur  l'enlèvement  des 
chefs-d'œuvre  du  Muséum  de  Paris.  Paris, 
1814,  in-8. 

FRANÇAIS  (Un)  aut.  dég.  \\e  comte  N. 
DE  Salvandy,  alors  maître  des  requêtes, 
depuis  1830  et  à  deux  reprises  ministre 
de  l'Instruction  publique]. 

Opinion  d'—  sur  1  acte  additionnel  aux 
constitutions  de  l'Empire.  Paris,  mai  181 5, 
in-8,  56  pag. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [A.-J.-Q. 
BeuchotJ. 

Opinion  sur  l'acte  additionnel  aux  con- 
stitutions. Paris,  Delaunay,  Pillet,  1815, 
in-8,  12  pag. 

M.  de  Salvandy,  alors  mattre  des  requêtes,  a  pablié 
un  écrit  anonyme,  sous  le  même  Utre,  et  à  la  même 
époque;  car,  dans  la  c  Bibliographie  de  la  France  », 
année  18i5,  l'opuscule  de  M.  Bouchot  est  annoncé  sous 
le  n»  1125,  et  celui  de  H.  Salvandy  sons  le  nP  1U6. 
Le  29  mai  1841,  nous  avons  eu  entre  les  mains  un 
exemplaire  de  l'opuscule  de  M.  Beucbot,  ayant  appar- 
tenu à  un  amateur ,   sur  lequel  celui-ci  avait  écrit  : 

Par  M.  de  Salvandy.  Voy.  Barbier,  n»  13368  », 
Mais  l'amateur  n'a  pas  remarqué  que  Barbier  donnait 
56  pages  à  l'écrit  de  M.  de  Salvandy,  et  que  celui  de 
M.  Beuchot  n'en  a  que  12  ;  qu'enfin,  si  l'opuscule  de 
M.  de  Salvandy  est  anonyme,  celui  de  M.  BÈieuchot  est 
signé. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [Paul -A. 
FayolleJ. 

Lettre  d'  —  au  Roi  ;  par  M.  P.-A.  F***. 
Paris,  de  l'imp.  de  Charles  (juillet)  1815, 
in-8,  11  pag. 

L'auteur  et  l'imprimeur  furent  arrêtés  le  mois  sui- 
vant, mis  en  jugement  et  tous  les  deux  condamnés 
pour  cet  écrit. 

-h  FRANÇAIS  (Un)  [A.  Piebquix  de 
GbmblouxI. 

De  la  Nécessité  d'un  changement  de  dy- 
nastie, par  — .  Paris,  1815,  rn-8. 

-h  FRANÇAIS  (Un)  [J.-B.-L.-Jos.  Bil- 
lecocqI. 

Un  Français  à  l'honorable  lord  Wel- 
lington, sur  sa  lettre  du  24  septembre  der- 
nier à  lord  Castlereagh.  Paris,  1815,  in-8, 


79 


FRANÇAIS 


FRANÇAIS 


80 


FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [Louis  Si- 
mond]. 

Voyage  d*  —  en  Angleterre,  pendant  les 
années  i8i0  et  1811.  Paris,  Treuttel  et 
Wurtx,  1816,  2  vol.  in-8. 

Réimprimé  avec  le  nom  de  l'aateor.     A.  A.  0— T. 

FRANÇAIS  fUn),  aut.  dég.  [de  la  Vau- 
GUYON  fils  atne]. 

La  Vérité  sur  TAngleterre:  publiée  et 
dédiée  à  la  nation  anglaise,  par  J.-A.  Vié- 
vard.  Londres^  Schulz,  1817,  â  part.  in-8. 

-4-  FRANÇAIS  (Un)  rMiTRANj. 

Voyages  'd'un  —  depuis  1771  jusqu'à 
1807.  Paris,  Guillaume  et  C.  1817,  4  vol. 
in-12. 

H-  FRANÇAIS  (Un)  [le  général  Auguste 
Jubé,  baron  de  la  Perelle]. 

Lettre  d' — -  à  lord  Stanhope,  et  Ré- 
flexions sur  l'événement  arrivé  à  lord 
Wellington  dans  la  nuit  du  10  au  11  fé- 
vrier 1818.  Paris,  1818,  in-8,  20  p. 

-4-  FRANÇAIS  (Un)  [F.-A.  Heney]. 
Les  Tombeaux,  ou  les  Entretiens  de  la 
nuit.  Troyes,  s.  d.,  in-8,  16  p. 

FRANÇAIS  (Un),  qui  en  mérite  le  nom, 
aut.  dég.  [Mien.- V.. de  Recours]. 

Cent  quatre  jours  de  voyage  et  séjours, 
ou  Relation  très-fidèle  et  très-exacte  d'une 
traversée  faite  dans  les  mois  de  juin,  juil- 
let et  août  1809,  de  Fiume  à  Falmouth.  par 
l'Adriatique,  la  Méditerranée  et  l'Océan 
occidental.  (De  l'imp.  de  Villette,  à  Douai). 
Paris,  Delaunay,  1818,  in-8. 

FRANÇAIS  (Un),  aut,  dég.  [A.  Roxesse]. 
Voy.  A.  R.  A.  C.  D.  D.  L.,  I,  col.  374  d. 

4-  FRANÇAIS  (Un)  [J.  P.  G.  Viennet]. 

Lettro  d'  —  à  l'Empereur  sur  la  situation 
de  la  France)  et  de  l'Europe,  et  sur  la 
constitution  qu'on  nous  prépare.  Paris, 
impr.  d'Egron,  in-8,  32  p. 

FRANÇAIS  (Un),  att/.  dég.  [Edme-Franç.- 
Ant.-Mar.  Miel]. 

Un  Français  sur  l'Extrait  des  Mémoires 
de  M.  Savary  relatif  à  M.  le  duc  d'En- 
ghien.  Paris,  Ponlhieu,  1823,  in-8,  52  p. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég,  [le  comte 
Santo- Domingo]. 

Tablettes  romaines,  contenant  des  faits, 
des  anecdotes  et  des  observations  sur  les 
mœurs,  les  usages.  les  cérémonies,  le  gou- 
vernement de  Rome,  par  —,  qui  a  récem- 
ment séjourné  dans  cette  ville.  Paris,  les 
march.  de  nouv,^  1821,  in-8,  avec  2  pi. 
lith. 

Le  comte  Sanio-Domingo  est  aassi  anteor  des  «  Ta- 
hleltes  parisiennes  «  dans  le  c  Mercare  du  xix«  siè- 
cle ».  A.  A.  B— r. 


FRANÇAIS  (Un), 
risj. 


aut.  dég.  [Marc-Ant. 
JuLLiEN,'de  ParisJ. 

La  France  en  1825,  ou  mes  Regrets  et 
mes  Espérances,  discours  en  vers,  par  —, 
attaché  aux  véritables  intérêts  de  la  reli- 
gion, de  la  morale  publioue,  de  la  liberté, 
de  la  patrie  et  du  Roi.  Paris,  A. -A.  Re- 
nouard,  1825,  in-8,  24  pag. 

Une  seconde  édition,  Irès-angmentée.  a  été  poMi^ 
dans  la  même  année  sons  le  véritable  nom  de  l'anlcar. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [le  vicomte 
Nicolas-Charles  de  Ncgent,  auditeur  au 
conseil   d'État  avant  1830,  né  en  18<):i]. 

Réclamation  d* — .  Paris,  G.- A.  Dentu, 
1830,  in-8,  12  pag. 

Ot  écrit  fut  saisi,  et  l'antenr  traduit  devant  les  tri- 
tmnaox.  Les  assises  de  Paris,  da  6  décembre  1830,  1« 
condamnèrent  à  trois  mois  de  prison  et  trois  cenu 
francs  d'amende. 

L'antenr  publia  presque  anssitdl  :  c  Encore  on  prt«-^$ 
de  presse.  Affaire  de  M.  Nugcnl...  *  Piri».  G -A. 
Uentn.  183i,  in-8  de  50  pag. 

FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [db  Fabrt, 
ancien  capitaine  d'artillerie]. 

Des  Allemands.  Paris,  Amyot,  1846, 
in-8,  244  pag. 

Ouvrage  qui  a  été  très-bien  accueilli  des  Allemands, 
qui  l'ont  traduit  presque  aussitAt  son  apparition  :  la  tra- 
duction allemande  de  cet  ouvrage,  due  à  M.  Robert 
Binder,  a  été  imprimée  dans  la  même  année,  à  Leip- 
zig, pour  Thomas,  in-8. 

4-  FRANÇAIS  DE  1789  (Un)  [Husson, 
ancien  banquier  à  Nancy]. 

Philippique  contre  les  octroyeurs  et  les 
brigueurs  de  places,  par  — .  Î849,  in-8, 
portr. 

-h  FRANÇAIS  A  LONDRES  (Un)  [Ma- 
^  rescot]. 

Lettres  d'un  François  à  Londres.  1759, 
in-12.  V.  T. 

-+-  FRANÇAIS  AMI  DE  LA  UBERTÈ 
(Un),  aut.  dég.  [Marc-Antoine  Jullibn]. 

Epître  (en  vers)  à  M.  Van  der  Noot,  an- 
cien ministre  de  la  République  batave,  re- 
tiré dans  une  solitude  philosophique  au- 
près d'Arnhem.  Liége^  Desoer^  1826,  in-8, 
8  pag. 

Voy.  aussi  Eupbn  (S.-E.-P.  ^an.),  I,  1265  a. 

FRANÇAIS,  AMI  DE  LA  PATRIE  ET  DE 
LA  PAIX  (Un),  membre  d'un  collège  élec- 
toral, aut.  dég.  [Marc- Antoine  Jullien]. 

Le  Conciliateur,  ou  la  septième  époque  ; 
appel  à  tous  les  Français;  Considérations 
impartiales  sur  la  situation  politique  et 
sur  les  vrais  intérêts  de  la  France  à  l'é- 
poque du  1**^  mai  1815.  Paris^  L.  Colas, 
Delaunay,  1815,  in-8,  100  pag. 

FRANÇAIS  ATTACHÉ  A  LA  COUR  DU 


81       FRANÇAIS  CATHOLIQUE 


FRANÇAISE 


VICE-ROI  D'ITALIE  (Un).  Voy.  CORAC- 
CIXL 

FRANÇAIS  CATHOLIQUE  (Un),  aut.  déa, 
[Claude  Lecoz.  archevêque  de  Besançon]. 
Catéchisme  sur  le  célibat  ecclésiastique, 
ou  Préservatif  contre  un  écrit  qui  a  pour 
titre  :  «  Correspondance  de  deux  ecclé- 
jiiastiques  catholiques  sur  cette  question  : 
Est-il  temps  d'abroger  la  loi  du  célibat 
des  prêtres?  »  rédigée  par  M.  Henri,  prêtre 
français,  curé  à  léna.  Paris ,  Gautier  et 
Breiin.  1808,  ii^8,  68  pag. 

FRANÇAIS  D'EUROPE  (Un),  qui  habite 
les  colonies  depuis  vingt  ans,  et  ne  pos- 
sède pas  d'esclaves,  aut.  dég.  [Barba- 
Roim,  procureur  général  à  Tlle-Bourbon]. 
Quelques  Observations  sur  l'émancipa- 
lion  des  esclaves,  avec  un  Projet  pour 
rendre  cette  mesure  plus  facile  et  moins 
désastreuse.  Paris ^imp.  J.-B,  Gros,  1841, 
in-8.  Il  pag. 

FR\XÇAIS  DE  QUALITÉ  (Un),  aut,  dég. 
[le  cardinal  de  Richelieu]. 
Remontrance  à  Monsieur.  1631,  in-8. 

V.  T. 

FRANÇAIS  DU  XVm*  SIÈCLE  (Un), 
aut.  dég.  [  ]. 

Un  Français  du  xviil*  siècle  aux  Fran- 
çais du  XIX*  siècle.  Paris,  1843,  in-8, 19  p. 

FR.\NÇAIS  EXILÉ  (Un),  au^de'if.  [l'abbé 
do  LuBBRSAc ,  né  au  château  de  Polman- 
t^au  (Limousin),  en  1730,  mort'  à  Londres 
en  1804]. 

Apologie  de  la  Religion  et  de  la  Monar- 
chie française  réunies  :  grandeur,  force  et 
majesté  de  ces  deux  puissances  spirituelle 
et  temporelle.  Londres,  Dulau,  1802,  in-8. 

4-  FRANÇOIS  EXILÉ  POUR  LA  RELI- 
GION (Un)  rbuRANS,  du  Dauphiné]. 

Voyage  u— ,  avec  une  description  de 
la  Virgine  et  Marilan  dans  l'Amérique.  La 
Haye,  1687,  in-8, 140  p. 

FRANÇOIS  nOÈLE  (le),  aut.  dég.  [Jean 
Sirmond]. 

A\isdu— aux  mécontents  nouvellement 
retirez  de  la  Cour.  S.  L  n.  d.  (1637)  in-8. 

V.T. 

FR.\NÇAIS  FUGITIF  (Un),  aut.  dég.  [le 
marquis  de  Messey]. 

Vovaged'  — ,  dans  les  années  1791  et 
suivantes.  Paris,  Egron,  Ancelle,  1816, 
3  vol.  in-12. 

FRANÇAIS  IMPARTIAL  (Un) ,  aiU.  dég. 
[J.-P.-G.ViENNET,  alors  officier  d'artillerie 
oe  marine ,  plus  tard  pair  de  France  et 
académicien]. 

Profession  de  foi  d'  —,  sur  de  grands 


événements,  avec  cette  épigraphe  ;  Vitam 
impendere  vero.  S.  /.  n.  d..  in-8,  40  pag. 
Sijmô  J.-P.-G.  Viennet.  Cet  écrit  n'est  pas  cité 
dans  <  la  France  littéraire  >. 

FRANÇAIS  UBRE  (Un),  aut.  dég.  [Jo- 
seph La  vallée]. 

Tableau  philosophique  du  règne  do 
Louis  XIV,  ou  Louis  XIV  jugé  par  -  . 
Strasbourg.  Kœnig,  1791,  in-8. 

FRANÇAIS  QUI  FAIT  SA  CONFESSION 
GÉNÉRALE  (Un),  et  qui  rentre  dans  sa 
patrie,  aut.  deg.  [le  général  Doppbt]. 

Le  Commissionnaire  de  la  ligue  d  Outre-  • 
Rhin,  ou  le  Messager  nocturne,  contenant 
l'histoire  de  l'émigration  française,  les 
aventures  galantes  et  politiques  arrivées 
aux  chevaliers  français  et  à  leurs  dames 
dans  les  pays  étrangers,  des  instructions 
sur  leurs  projets  contre-révolutionnels 
[sic),  et  des  notices  sur  tous  les  moyens 
tentés  ou  à  tenter  contre  la  constitution. 
Paris.  Buisson,  et  Lyon.  Bruyset  frères, 
1792,  in-8, 240  pag. 

FRANÇOIS  RETENU  DANS  PARIS  (Un), 
aut.  dég.  [  ].  ,     ,. 

La  Fleur  de  lys,  qui  est  le  discours 
d'  — ,  sur  les  impiétez  et  desguisements 
contenus  au  manifeste  d'Espagne  publié 
au  mois  de  janvier  dernier  93,  dans  les 
a  Quatre  excellents  et  libres  discours,  etc.» 
1606,  petit  in-12. 

Ce  discoure  a  été  altriboé  à  P.  Dnfrcsne-Forget,  se- 
créUire-d'EUt  :  Araauld  d'Andilly,  dans  sei  c  Mé- 
moires P.  Hambourg,  17 34,. 2  parties  in-8,  p.  15, le 
revendique  pour  son  père  Ant.  Arnaold. 

A.  A.  B-r. 

FRANÇAIS  TOUJOURS  HDÈLE  AUX 
LYS  (Un),  aut.  dég.  [l'abbé  P.  d'Hesmivy 
d'AuribbauI. 

Extraits  de  quelques  écrits  de  l'auteur 
des  Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de  la 
persécution  française,  par  —  de  saint  Louis 
et  de  Henri  IV.  Pise,  181i,  2  vol.  in-8. 

Les  «  Mémoires  »  dn  même  aalenr  ont  para  à  Rome, 
1794.  2  vol.  in-4.(Voy.  la  <  France  littéraire  »). 
A.  A.  B— r. 

4- FRANÇAIS  VOYAGEUR  (Un)  ptfédé- 
ric-Louis-Elie  Moreau  de  Saiist-Mery]. 

Extrait  d'un  Voyage  manuscrit  intitulé  : 
Lettres  d*un  Français  voyageur  à  un  de 
ses  amis  en  France.  5.  l.  n.  d  ,  in-8, 
fôp. 

Voyez  France  littéraire,  t.  XI.  p.  338. 

FRANÇAISE  (Une),  aUt.  dég.  [Madame 
de  GoDEviLLE,  née  Marie -Magclelaine  Le 
Vassor  de  La  Touche]. 

Voyages  d'  —  à  Londres,  ou  la  Calomnie 
détruite  par  la  vérité  des  faits.  Londres. 
F.  Mesplet.  1774,  in-8. 


83 


FRANÇAISE 


FRANCHEVILLB 


84 


M.  de  Manne,  sons  le  u9  2975  de  son  nonvean  Re- 
cueil d'onvrages  anonymes,  donne  à  cette  dame  le  nom 
de  :  comtesse  Latouche  de  GothevilU. 

FRANÇAISE  (Une),  aut.  dèg,  [Madame 
Gauthier,  émigrée  française]. 

Voyage  d*  —  en  Suisse  et  en  Franche- 
Comte,  depuis  la  Révolution.  Londres 
(Suisse),  1790,  2  vol.  in-8. 

FRANÇAISE  (Une),  aut.  dèg,  [Madame 
Le  Noir  La  Roche]. 

La  Grèce  et  la  France,  ou  Réflexions  sur 
le  tableau  de  Léonidas  do  M.  David,  adres- 
sées aux  défenseurs  de  la  patrie,  par  —  ; 
suivies  de  la  Correspondance  d'un  officier 
d'artillerie  pendant  la  campagne  de  181  i, 
et  de  différentes  pièces  relatives  à  cette 
époque.  Paris,  Hougeron,  1815,  in-8  de 
8G  pag. 

.  -h  FRANÇAISE  (Une)  [Fanny  Raoul]. 

I.  Idées  a  —  sur  la  Constitution  faite 
ou  à  faire.  Paris,  1814,  in-8. 

H.  Réflexions  sur  les  brochures  de 
MM.  Bergasse  et  Grégoire.  Paris,  1814, 
in-8,  8  p. 

IIL  Réponse  à  récrit  de  M.  Barruel,  in- 
titulé :  Du  principe  et  de  l'obstination  des 
Jacobins.  Paris,  1814,  in-8,  8  p. 

FRANCALEU,  ps.  [Paul-François  Bon- 
cerf]. 

Fragments  sur  l'origine  des  droits  féo- 
daux et  de  l'examen  de  la  règle  :  «  Nulle  terre 
sans  seigneur.  » 

Imprimés  avec  la  se<!onde  édition  des  «  Inconvénients 
des  droits  féodaux  »  du  même  Boncerf.  tondra ^ 
1 776,  in-12).  Voy.  le  tome  I  de  la  «  France  littéraire  » , 
art.  Boncerf.  ^ 

-j-  Les  Inconvéniens  des  droits  féodaux 
(par  Boncerf).  Londres  et  Paris,  Valade, 
1776,  in-8,  Gi  p.,  et  8  p.  pour  l'arrêt  de 
la  Cour  du  parlement,  qui  condamne  cette 
brochure  à  être  lacérée  et  brûlée.  —  Nou- 
velle édition,  augmentée  de  fragments  sur 
l'origine  des  droits  féodaux  et  de  l'examen 
do  la  règle  :  nulle  terre  sans  seigneur,  par 
M.  Francaleu  (le  môme  Boncerf).  Londres, 
1776,  \Ti-\±,  —  Autre  édition,  à  laquelle 
on  a  joint  ce  que  Montesquieu  a  écrit  sur 
les  fiefs.  Paris,  1776,  in-8,  155  p. 

Boncerf  publia  en  4790  les  «  Moyens  pour  éteindre 
et  méthodes  pour  liquider  les  droits  féodaux  »  (voyez 
Y  Esprit  des  journaux,  1790.  t.  I,  p.  2G8).  Son 
caractère  ferme  et  franc  loi  attira  des  ennemis  pendant 
la  révolution  :  sous  le  règne  de  la  Terreur,  il  fut  tra- 
duit au  tribunal  révolutionnaire,  et  n'échappa  à  la 
mort  qu'à  la  majorité  d'une  seule  voix.  Le  chagrin  que 
lui  causa  cette  affaire  altéra  sa  santé,  et  le  fit  périr. 

Dans  une  «  Réponse  à  quelques  calomnies  » ,  publiée 
en  1791,  Boncerf  assure  que  ses  «  Inconvénients  des 
droits  féodanx  »  ont  eu  trente-deux  éditions. 

L'article  de  la  Biographie  univertelle  relatif  à 
cet  auteur  présente  quelques  inexactitudes  ;    l'édition 


des  <  Inconvénients,  etc.  »  sons  le  nom  de  FYaaeaUm 
y  est  indiquée  comme  la  première  de  cet  oarrage. 

On  remarque  dans  le  même  article  quelques  0Eis> 
sions  qui  méritent  d'être  relevées. 

lo  En  parlant  des  travaux  de  Boncerf  snr  Ia  éesté^ 
chement  des  marais,  il  fallait  renvoyer  à  la  brocbare 
intitulée  :  c  De  l'influence  des  marais  et  des  èksa^ 
sur  la  santé,  et  de  la  nécessité  des  desséchemeats  ». 
extraite  des  i  Mémoires  de  la  Société  royale  de  Héd»- 
rjne  ».  Parié,  1790,  in-8,  58  p.  ;  troisième  édiCia 
en  1791.  On  y  trouve  nn  rapport  très-détaillé  mt  k 
projet  de  Boncerf  relatif  an  dessèchement  des  marvs. 

So  La  brochure  snr  la  ■  Nécessité  d'occoper  avanta- 
geusement les  gros  ouvriers  »  a  été  réimprima  poor  ti 
huitième  fois  en  1791,  avec  un  avis  important  sur  la 
septième  édition.  Deux  éditions  ont  été  Cailes  par 
ordre  de  la  municipalité  de  Paris. 

30  On  a  omis  le  «  Mémoire  sur  les  moyens  de  msâire 
en  culture  les  terres  incultes,  arides  et  stériles  de  la 
Champagne,  en  y  employant  quelque  espèce  que  ce  uni 
de  v^étaux,  arbres,  arbrisseaux  on  arbustes  analogues 
au  sol  des  différentes  contrées  de  cette  province  »  ;  oorrage 
qui  a  remporté  le  prix  de  l'académie  de  Chikais. 
en  1790.  Paria,  Corsas,  sans  date,  in-8,  2^   p. 

40  On  a  encore  omis  des  «  Observations  snr  le  droit 
de  gruerie  dans  la  forêt  d'Orléans  ».  Paris,  VaUide. 
sans  date,  in-8,  8  p.  Quant  an  «  Mémoire  sur  te 
dessèchement  de  la  vallée  d'Ange  *,  In  à  la  séance 
publique  de  la  société  d'agriculture,  le  28  décembre 
1791.  Paris,  Valade,  1791,  in-8.  la  «  Bio^apàie 
universelle  »  a/firmc  que  ce  «Mémoire  »  a  été  puMié  en 
1780,  et  qu'il  mérita  à  l'auteur  une  place  à  la  société 
d'agriculture  de  Paris.  Ces  deux  assertions  paraissent 
nn  peu  hasardées.  Boncerf  n'a  été  reçu  qu'en  iTn^ 
correspondant  de  la  société  d'agriculture,  et  son  «  Mr- 
moire  sur  la  vallée  d'Auge  «  n'était  pas  imprimé  lors- 
qu'il en  fit  lecture  à  cette  société.  Voyei  les  «  Mémoires 
de  la  société  ji  pour  1791.  A.  A.  B — r. 

+  FRANCE  (A.  de)  [Françoi&-Antoine 
Albv.  connu  sous  le  nom  d'Ernest  Albt, 
romancier  et  auteur  dramatique,  mort  en 
18G8]. 

FRANCHÈRE  (le  sieur  Qaude),  ps. 
[Claude  d'EsTERNon]. 

L'Espadon  saty rique ,  composé  en  ryme 
françoise.  Lyon,  Jean  Lautret,  1619,  in-12. 

Voyez  le  Catalogue  de  La  Vallière,  en  2  vol.,  par  de 
Bure  le  Jeune,  n»  2868.  Paris,  1767  ;  et  la  f  Biogr. 
nniv.  »,  article  curieux  de  M.  Weiss. 

Brossette,  l'abbé  Lenglet  et  l'abbé  Gonjet  se  sont 
donc  trompés,  les  deux  premiers,'  lorsqu'ils  ont  avancé 
dans  leurs  éditions  des  «  Œuvres  de  Régnier  »,  in-4. 
et  le  troisième,  lorsqu'il  a  répété  dans  sa  c  Bibliothèque 
française  »,  t.  XIV, p.  217,  que  la  première  édition  de 
«  l'Espadon  satyrique  >  avait  paru  sous  le  nom  de 
c  Forquevaus.  »  A.  A.  B— r. 

-h  FRANCHEUX.  ancien  contrôleur  du 
Waterstaat  [Ferdinand  Henaux]. 

Les  vieux  Ponts  de  la  Cité  de  Liège,  par 
— .  Liège,  Redouté,  1854,  in-8  de  11  pag. 

FRANCUEVILLE ,  nom  ahrév,  [Joseph 
Du  Fresne  de  Francheville]. 
I     Pour  la  liste  de  ses  ouvrages ,  voyez  la 
I  France  littéraire,  à  Du  Fresne  de  F. 


» 


FRANCHI 


FRANCISQUE 


86 


4-   FRANCHI    (Ausonio)    [Christophe 

ftONAVINo]. 

Le  Rationalisme,  par  —,  avec  une  intro- 
ioction  par  D.  Bancel.  Bruxelles,  A. 
SehKée,  id60. 

AuâtnUo  FraneJù  est  un  psendonyme  qai  annonce 
les  QliâUons  nalnrelle  et  élective  de  l'aulear,  dont  le 
irai  D0m  est  Christophe  Bonavino,  né  le  27  février 
1«»1  àPegli,  près  de  Gènes.  Voyei  dans  le  «  Temps  » 
da  5  et  dn  6  septionbre  iSAl,  l'intéressante  étude 
ccnucrée  à  cet  aoleor  par  Daniel, Stem. 

FRANCIS,  nom  commun  a  trois  auteurs 
dramatiques  :  MM.  Balgary,  Cornu,  et  Le- 
rov,  baron  d'Allarde  (i). 

Pour  la  liste  de  leurs  pièces,  voyez  la 
France  littéraire  à  ces  derniers  noms. 

-h  FRANCIS  (miss  Soph.  L.)  [Francis 
Lvthom].  ,  . 

L'Inconnu,  ou  la  Galerie  mystôrieuse, 
trad.  de  l'anglais  par  M"*  Viterne.  Parts, 
dttUu,  1810,  5  vol.  in-i2. 

FRANCISCAIN  (Un),/w.  [le  P.  Fruchet, 
cordelîerl. 

Réflexions  d'  —  (le  P.  Fruchet,  augmen- 
U'-es  et  publiées  par  le  P.  Hervé,  jésuite), 
avec  une  Lettre  a  M***,  auteur  en  partie 
du  Dictionnaire  encyclopédique.  1752, 
io-ii,  60  pag. 

Une  édition  contrefaite,  sous  la  même  date,  a  53  p. 
A.  A.  B-r. 

FRANCISCAIN*  (Un),  ps.  [le  P.  Bon- 
homme, cordelier]. 

Réflexions  d*  —  sur  les  trois  premiers 
volumes  de  l'Encvclopédie,  avec  une  Lettre 
préliminaire  aux  "éditeurs.  4754,  in-12. 

Cet  opnscole.  de  la  même  édition,  a  été  reproduit 
joai  k  Utre  de  «  Eloge  de  l'Encyclopédie  et  des  ency- 
d,,f.yi5les  ».  La  Haye,  i759.in-12.  Sous  ce  nouveau 
Uw.  l'opuscule  fut  attribué  an  P.  Fruchet,  cordelier. 
lYoy.  rarticle  précédent.) 

L'abbé  Goujet  regardait  à  tort  ces  dernières  comme 
BBe  seconde  édition  des  ■  Réflexions  d'un  Franciscain  » , 
pgUi^  en  1752  par  Tabbé  Hervé,  ex-jésuite.  U 
compuaison  qne  j'ai  faite  des  deux  brochures  me  porte 
1  croire  que  celle  de  1754  est  un  ouvrage  tout  différent 
de  celle  de  1758.  fauteur  de  la  «  France  littéraire  ■ 
de  1769  le  croyait  aussi,  puisqu'il  attribue  les 
I  Réflexions  »  de  1754  an  P.  Fruchet,  cordelier.  Les 
neoplaires  dislribnés  en  1759,  sous  le  titre  «  d'Eloge 
de  lEocydopédie  ».  etc.,  ne  contiennent  pas  la  lettre 
préliiniDaire  aux  éditeurs. 

»  L'Eloge  de  l'Encyclopédie  »  qui  faisait  partie  de 
b  bibliothèque  de  Guidi,  censeur  royal,  contenait  une 
laU  conçue  ea  ces  termes  :  Ex  dono  auctoriê,  le  P. 
Baahoame.  cordelier. 

Le  P.  Fruchet  n*a  donc  été  qu'un  prête-nom  dans 
cette  affaire.  A-  A.  B— r. 


(!)  Le  baron  d' Attarde  n'ayant  jamais  écrit  que  sous 
le  nom  de  Fnifieis,  nous  n'avons  pas  cru  devoir  le 
raenliwiner  dans  cette  nomenclature  sous  le  premier  de 
ces  DOBS,  ainsi  qne  l'a  fait  U.  Golxet  dans  la  sienne. 


FRANCISCUS  PRIMUS,  aut.  supp.  [Pe- 
trus  Castellanus]. 

Francisci  christianiss.  Francorum  régis 
adversùs  Caroli  V  calumnias,  epistola  apo- 
loîîetica  ad  Paulum  III  scripta.  Paristis, 
Rob.  Stephanus,  1543,  in-8,  à  la  suite  de 
Pauli  tertii  P.  M.  ad  Carolum  V.  imp.  epi- 
stola hortatoria  ad  pacem. 

—  Translation  de  l'Epître  de  François 

Premier  de  ce  nom,  à  notre  sainct  Père 
aul  III,  par  laquelle  est  répondu  aux  ca- 
lomnies contenues  en  deux  Lettres  en- 
voyées audict  sainct  Père,  par  Charles  V. 
empereur.  Paris,  1543,  in-8. 

Celte  lettre  parut  la  mt^rne  année  en  latin,  chez  Ro- 
bert Etienne,  in-8.  On  l'attribue  à  Pelrus  Castellanus 
(Pierre  Dn  Ghastel.  évéque  de  Mâcon).  (Dictionnaire 
de  BayU.)  A.  A.  B— r. 

FRANCISQUE,  ps.  [Jean-Franç.  Gail], 
fils  d'un  savant  helléniste  (Jean-Baptiste 
Gail)  et  d'une  femme  distinguée  nar  son 
talent  musical  (madame  Sophie  Gail),  avait 
recueilli  le  douole  héritage  paternel  et  ma- 
ternel, l'érudition  du  professeur  et  les  in- 
spirations de  l'artiste.  Longtemps  il  sup- 
pléa son  père  au  collège  de  France  et  publia 
différents  ouvrages  de  philologie,  ce  qui 
ne  l'empochait  pas  de  composer  une  foule 
de  romances  et  de  chansonnettes,  parmi 
lesquelles  il  s'en  trouve  de  très-originales. 
Dans  l'année  4832,  il  fut  nommé  profes- 
seur d'histoire  à  Toulouse,  mais  il  ne  tarda 
pas  à  revenir  à  Paris,  et  s'occupa  de  la 
direction  du  journal  le  Voleur,  à  laquelle 
il  joignit  plus  tard  celle  du  Journal  des  En- 
fants. L'helléniste  s'effaçait  alors  sous  le 
nom  de  Francisque. 

FRANCISQUE  aîné,  ps.  [Jacques-Ani.- 
François  Huti?î,  artiste  dramatique,  du 
théâtre  de  l' Ambigu-Comique,  né  à  Paris 
en  1796,  mort  dans  la  môme  ville  le  27 
juin  18i2]. 

Avec  M.  Hippolyte  Gauné  :  Lord  Piken- 
grok,  ou  Encore  une  Revanche,  comédie 
en  un  acte,  mêlée  de  couplets.  Paris,  Ma- 
laisie,  1831,  in-8  (1). 

Ce  nom  de  Francisque  a  été  pris  par  deux  frères, 
non-seulement  artistes  distingués,  mais  encore  tons 
deux  auteurs  du  <  Lord  Pikengrok  »  ;  le  jeune,  Louis- 
Auguste,  a  pris  part,  sous  le  pseudonyme  de  Palmir 
(voy.  ce  nom),  à  un  mélodrame  en  trois  actes,  intitulé 


(1)  Le  véritable  nom  de  l'antenr  de  cette  pièce  est 
resté  inconnu  à  MM.  Lonandre  et  Bourquelot. 

Nous  ne  trouvons  pas  mentionné,  dans  le  livre  de  ces 
Messieurs,  un  autre  M.  Francisque,  auteur  de  la  «  Pe- 
tite favorite,  ou  le  Danger  de  courir  deux  lièvres  à  la 
fois  » ,  parodie  en  trois  tableaux  et  en  ver»,  de  la  *  Fa- 
vorite ».  Représentée  sur  les  théâtres  de  Reims.  Ca- 
lais, etc.  Par  M.  Amédée  Francisque.  Paris,  deTimpr. 
de  Guyot,  4845.  in-i3  de  60  pag. 


87 


FBANCISQUE 


FRANÇOIS 


a 


ff  Hao  d'kUnde  «  joué  et  imprimé  eo  1832.  Ce  der-  n 
nier,  bibliophile  distingué,  a  formé  nne  bibliothèque 
dramatique,  qui  a  déjà  une  certaine  étendue. 

-|-  Il  y  a  ici  nne  efreur  ;  Francisque  jeune  n'a  jamais 
eu  part  à  ■  Han  d'Islande  » ,  qui  est  bien  de  Francisque 
aîné,  mais  anonyme  pour  sa  part. 

Voici  du  reste  la  liste  des  pièces  de  Francisque  aîné  : 

Lord  Pickengrock,  etc. 

Le  Lion  de  Gisors,  vaudeville  en  i  acte,  avec  Ganné, 
théâtre  de  l'Ambigu,  8  mai  1831,  non  imprimé. 

Les  Assises  dramatiques,  prologue  vaudeville,  en 
1  acte,  avec  Antier  et  Nézel  (Théâtre  de  l'Ambigu. 
16  septembre  1831),  non  imprimé. 

L'Arlequin  et  le  Pape,  vaudeville  en  1  acte,  par 
MM.  Néiel  et  Simonnin  (et  Francisque  atné),  théâtre 
de  l'Ambigu,  4  octobre  1831.  imprimé. 

Snxette,  vaudeville  en  1  acte,  avec  Isidore  Courville, 
théâtre  de  l'Ambigu,  10  janvier  1832,  non  im- 
primé. 

Han  d'Islande,  mélodrame  en  3  actes,  par  MM.  Octo 
(Dnpais-Delcourt)  ,*  Palmir  (SauUqnet)  et  Rameau 
(et  Francisque  aine)  théâtre  de  l'Ambigu,  25  janvier 
1832,  imprimé. 

Lequel  des  trois,  vaudeville  en  1  acte,  avec  Fran- 
cisque jeune,  théâtre  de  l'Ambigu,  2  septembre 
1833. 

Bagnandais  aux  Champs-Elysées,  vaudeville  en 
1  acte,  avec  Adolphe  Lemoine.  dit  Montigny,  théâtre  de 
l'Ambigu,  11  décembre  1833.  non  imprimé. 

Lucile.  mélodrame  en  3  actes  et  6  tableaux,  avec 
Francisque  jeune,  théâtre  de  la  Galté,  19  mai  1834. 
non  imprimé. 

-+-  FRANCISQUE  (Amédée)  [Amédée- 
Francisque  Lemol-^e]. 

La  petite  Favorite,  ou  le  Danger  de  cou- ,  ' 
rir  deux  lièvres  à  la  fois,  parodie  en  trois 
tableaux,  en  vers,  de  la  Favorite.  Paris, 
1845,  in-i2,  59  p. 

FRANCISSE.  aut.  dég.  [Francisse  M...1. 

I.  Le  Grenadier  aux  Enfers,  ode  sur  la 
musique  de  M.  F.  Dubois.  Paris,  Us 
march,  de  nouv.,  1819,  in-8,  24pag. 

IL  Ils  reviendront,  les  jours  heureux. 
Chant  national,  àloccasionde la  naissance 
de  S.  A.  R.  Mgr  le  duc  de  Bordeaux.  Pa- 
ri*, imp.  Setter,  18:20.  in-8,  4  pag. 

IlL  Ode  sur  la  mort  de  Napoléon... 

IV.  Épître  à  M.  Auguste  Saint-G***. 
Paris,  Corréard,  Delaunay,  1822,  in-8, 
16  pag. 

V.  Satire.  Paris,  les  march,  de  nouv.^ 
1822.  in-8,  16  pag. 

4-  FRANCK  (W.) 

Traité  des  vms  du  département  de  la 
Gironde.  5*  édition.  Bordeaux,  1867,  in-8. 

La  première  édition  de  cet  ouvrage,  publiée  en  1824, 
a  été  rédigée  par  l'auteur  dont  il  porte  le  nom  ;  mais, 
retiré  en  Allemagne,  il  n'a  point  eu  de  part  à  diverses 
réimpressions  fort  modifiées  et  augmentées  qui  ont  paru 
successivement,  et  qui  sont  dues  A  divers  Bordelais 
agronomes  ou  commerçants,  versés  dans  la  connais- 
sance de  ce  qui  concerne  la  vigne  et  ses  produits. 

-h  FRANCK-MARIE  [Pedorlini,  mort 
en  1868]. 


Des  articles  de  criliquo  musicale  à  r  b 
Patrie  ». 

FRANCLIEU  (le  comte  de),  nom  akrn. 
[L.-H.-C.  Pasquibr,  comte  de  Fiulncliec]. 

Voy.  la  France  littéraire,  à  Fbancliet. 

FRANÇOIS  r.  Voy.  FRANCISCUS  PRl- 
MUS. 

FRANÇOIS  (René),  prédicateur  du  rc . 
ps.  [le  P.  Etienne  Binkt,  jésuite]. 

Essai  des  merveilles  de  nature  et  df> 
plus  nobles  artifices,  pièce  très-nécessain> 
a  tous  ceux  qui  font  profession  d'éloquena». 
Rouen,  1621,  in-4.  —  XIP  édition.  Pans 
1646,in-.8. 

FRANÇOIS  (Claude),  docteur  en  théo- 
logie, ps.  [MoREL  et  Le  Moyne]. 

Les  Véntables  sentiments  de  saint  Au- 
gustin et  de  rÉglise  touchant  la  grâce.  Pe 
ris,  1630,  in-4. 

Le  docteur  ^toine  Amanld  a  réftité  cet  omnge  pr 
son  <  Apologie  pour  les  sainU Pères  de  l'Eglise  ». 

Voyez  ce  titre  aux  Anonymes. 

FRANÇOIS  (le  frère),  nom  de  reUgi^ 
[Geittil,  chartreux]. 

Le  Jardinier  solitaire,  ou  Dialogues  con- 
tenant la  méthode  de  cultiver  un  jardin 
fruitier  et  potager.  Paiis,  Rigaud,  1705. 
in-12. 

Réimpr.  en  1770,  in-8. 

FRANÇOIS  (frère),  cuisinier,  ps.  [LouL- 
Ant.  DE  CaraccioliJ. 

Lettre  du  —,  cuisinier  du  pape  Ganga- 
nelli,  sur  les  Lettres  de  ce  pontife  à  jin 
Parisien  de  ses  amis.  Paris.  Monory,  1770. 
in-12. 

FRANÇOIS,  ps.  [François-Marie  Matetb 
DE  Saînt-PaulI. 

Monsieur  de  Marlborough,  ou  FEnchan- 
teur  Rossignolet,  pantomi-tragi-parade  en 
deux  actes.  Paris,  Cailleau,  17»3,  in-8; 
Avignon^  Jacq.  Garrignan,  1791,  in-8. 

FRANÇOIS  (Alphonse-),  aut.  dég,  [Al- 
phonse-François DERcr,  aut.  dram.]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  le  t.  Xï 
de  la  France  littéraire,  à  Dercy. 

FRANÇOIS,  ps.  [le  général  A.-F.  Melu 
net]. 

La  Muette  de  Sénez ,  mélodrame  en 
3  actes.  1803,  in-8. 

Représenté  sur  le  Théfttre  des  jeunes  artistes. 

Dans  le  tome  m  du  Catalogue  de  M.  de  Soleinne. 
n«  3436,  cette  pièce  est  présentée  comme  étant  aoo-  | 
nyme.  tandis  qu'à  la  Table  du  même  catalogue  eU«  ^ 
indiquée  comme  portant  le  pseudonyme  de  Fronça- 

-{-  Dans  une  note  manuscrite,  Quérard  la  doaœ 
comme  étant  de  M°^*  de  Bawr. 

FRANÇOIS,  ps.  [mademoiselle  Alexan- 
drine- Sophie  Goury    de   Champgrand, 


) 


FRANÇOIS  CHRÉTIEN 


FRANGIDBLPHE 


90 


abord  comtesse  de  Saint-Simon,  depuis 
ironne  de  Bawr]. 

Soas  aToos  troaYé  qneUfoe  jnrt  que  cette  daine  est 
le«T  de  pièces  qui  ont  été  imprimées  sous  le  pseu- 
sjraedeAvnpois.  -f- Voy.  Tarticle  précédent. 

FRANÇOIS  CHRÉTIEN.  Voy.  CHRES- 
lEN  [?\ 

FRANÇOIS  DE  VELLAY,  ps.  [Mathieu 

E  Mo&GUEâl. 

Lettres,  déclarations,  manifestes  de  son 
Itesse  de  Savoye,  examinés,  etc.  Paris, 
^\  in-1  et  in-8,  et  dans  le  Recueil  de  Du 
ihastelet. 

Ntoéron/  U  XXXV,  p.  378.  Baillet  a  cm  que  J.  Sii^ 
maà  s'éiûl  cadié  sous  ce  masque. 

FRANÇOIS  DE  VÉRONE,  ps.  [JeanBou- 
ùuer]. 

Apolode  pour  lehan  Cbastel,  parisien, 
îxécuté  a  mort,  et  pour  les  pères  et  es- 
diolUers  de  la  société  de  lesus,  bannis  du 
royaume  de  France...  1395,  in-8. 

-^  u  existe  me  seconde  édition  datée  de  i  61 0,  in-8. 
Ceik  Apologie  a  été  insérée  dans  le  t.  VI  des  <  Mé- 
Bwirej  <k  Condé  » .  Voyez  le  «  Manuel  du  libraire,  «  au 
not  VCroxb. 

—  Jesuita  sicarius,  hoc  est,  Apologiapro 
Joanne  Castello  Parïsiensi,  mortis  supplî- 
cio  aiïecto,  et  pro  patribus  et  scholasticis 
Soc.  Jesu,  olim  Galfias  regno  exterminatis. 
LnQduni,  1611,  in-8. 

-h  FRANÇOIS  D'ORAISON  (le  P.)  [Jean- 
Baptiste  DB  BoYER,  marquis  o  Argens]. 

Lettre  d'un  très-révérend  père  capucin 
du  couvent  de  Liège  à  M.  Aubert  de  la 
Chesnaye,  au  sujet  de  la  Critique  des 
Songes  philosophiques.  Liège,  1747,  in-12, 
a  p. 

-f  FRANÇOIS    EDMOND    [Fournibr  , 

médecin?] 

Les  Elrennfô,  ou  Entretiens  des  morts 
sur  les  nouveautés  littéraires,  l'Académie 
françoise,  etc.  Paris,  Dentu,  1813,  in-8, 

+  FRANÇOIS  GUILLAUME***  [Qué- 

WAC]. 

Semonce  générale  de  paix  et  de  réunion 
à  l'Eglise  et  à  sa  Chaire  apostoliaue,  adres- 
i5«  à  toute  la  nation  aes  Juifs,  par  — . 
^tngtm,  1765,  in-8. 

4- FRANÇOIS-LOUIS,  jardinier  maraî- 
cuer  [François  JalheauJ. 

Radicalisme.  Pétition  de—  à  la  chambre 
^représentants,  ornée  de  notes  et  éditée 
au  profil  des  pauvres.  Bruxelles,  1845, 
•ii-8,47p. 

»±,^-^ÇOISE  DE  LA  CROIX  et  THÉ- 
R^  DE  JÉSUS  [Pbusson]. 
^i^gé  de  la  vie  d'Anne  d'Autriche  en 


forme  d'épitaphe,  dressé  par  — .  Paris, 
1666,  in-4. 

€  Bibliothèque  historique  de  la  France  >,  t.  II, 
10  25176.  V.  T. 

FRANCS-MAÇONS  (des),  ps,  [Laurens, 
auteur  des  Essais  historiques  et  critiques 
sur  la  Franche-Maçonnerie], 

Vocabulaire  des  Francs-Maçons,  suivi 
des  Constitutions  générales  do  l'ordre  de 
la  franc-maçonnene,  d'une  Invocation  ma- 
çonnique à  Dieu,  et  de  quelques  pièces  de 
poésie  inédites.  Ouvrage  mdispensaLle,etc., 
recueilli  et  mis  en  ordre  par  des  — .  Paris, 
1805,  in-12. 

La  3*  édit.  de  ce  livre  parut  en  1810  avec  le  nom 
de  M.  Bazot.  sous  le  titre  de  «  Vocabulaire  des  francs- 
macons  » ,  suivi  de  règlements  basés  sur  les  constitu- 
tions générales  de  l'ordre.  M.  Baiot  a  fait  seulement 
quelqutts  corrections  et  additions  à  la  première  édition. 
A.  A.  B— r. 

FRANCUS  (Theophilus),  ps.  [Sim.  Vi- 
gor]. 

Commentarius  in  responsionem  syno- 
dalem  concilii  Basil,  ad  Eugenium  quar- 
tum  de  auctoritate  concilii  suprà  Papam. 
Coloniœ,  Theophilus  Francus,  1613,  in-8. 

Cet  ouvrage,  de  la  même  édition,  existe  soos  deux 
autres  titres  : 
10  Ex  responsione  synodali. 
2<>  De  auctoritate  cujnslibet  concilii. 
Voy.  ces  titres  aux  Anonymes. 

FRANCUS  (Franc.),  ps.  [Oaudius  Sal- 

HASIUS]. 

I.  Confutatio  animadversorum  Antonii 
Cercoëtii  Aremorici  (D.  Petavii]  ad  Cl. 
Salmasii  notas  in  Tertullianum  ae  Pallio. 
Midelburgi  (Parisiis),  1623,  in-8. 

U.  Refulatio  utriusque  Elenchi  Cerco- 
Petaviani(Dionysii  Petavii).  Parisiis^  1623, 
in-8. 

Voy.  Kerkoetius  (Ant.). 

FRANGIDELPHE  ESCORCHE-MESSES, 
ps.  [Théod.  DE  Bèze]. 

Histoire  de  la  Map[)e-Monde  papistique, 
en  laquelle  est  declairé  tout  ce  qui  est 
contenu  et  pourtraict  en  la  grande  Table, 
ou  Carte  de  la  Mappe-Monde.  Imprimée  en 
la  ville  de  Luce  nouvelle,  par  Brifaud 
Chasse-Diables,  1567,  pet.  in-4. 

M.  de  Marolles  dit,  dans  son  «  Manuel  bibliogra- 
phique >,  avoir  vu  un  exemplaire  sur  le  frontispice 
duquel  se  lisait  le  nom  de  F.  Viret,  écrit  d'une  main 
contemporaine.  Voy.  le  «  Manuel  du  libraire  »,  de 
J.-C.  Brunet,  au  mot  Frangidelphk.       A.  A.  B— r. 

-f-  Le  «  Bulletin  du  Bibliophile  >  (onzième  série, 
1854,  p.  936)  contient  une  longue  note  sur  cet  ou- 
vrage, qu'on  ne  peut  attribuer  à  Viret,  qui  était  pasteur 
à  Lausanne  en  1586,  tandis  que  l'auteur  de  «  l'His- 
toire »  avance,  dès  la  première  phrase,  que  le  seigneur 
lui  donna  en  1541  «  cognoissance  de  son  sainct  Evan- 


9i 


FRANKAERT 


FRÉDÉRIC  n 


92 


gile.  »  Mais  l'autenr  de  la  note  se  trompe,  car  Virel, 
né  à  Orbe  en  1511.  mourut  à  Orlhez  en  avril  1570. 

-h  FRANKAERT  (Pierre)  [Charles  Ro- 
mey]. 

Des  articles  dans  «  VAmi  des  Livres  »  de 
R.  Muffat.     I 

FRANKENTAL  (Népomucène),/)*.  [J.-B.- 
Cl.  IsoARD,  connu  sous  le  nom  de  Delisle 
nE  Sales]. 

Lettre  d'un  bâtard  d'amour  à  un  bâtard 
de  littérature,  ou  Examen  ingénu  d'une 
parodie  de  la  Philosophie  de  la  Nature,  tiré 
de  la  seconde  édition  des  Mémoires  de  Can- 
dide» donnée  à  Moscou.  Paris,  1805,  broch. 
in-8. 

FRANKLIN  (Benjamin),  apoer.  [l'abbé 
André  Morellët]. 

Avis  aux  faiseurs  de  constitutions.  1789, 
in-8,  là  pag. 

4-  FRANTZ-VILLERS  [Armand  de  Pont- 
hartin]. 

Le  Courrier  musicale  «  l'Assemblée  na- 
tionale 9. 

.  -h  FRA  PAOLO  [Paul  Sarpi]. 

Le  Prince  de  Fra-Paolo,  ou  Conseils  po- 
litiques adressés  à  la  noblesse  de  Venise 
par  le  P.  Paul  Sarpi,  traduits  de  l'italien, 
avec  quelques  éclaircissements  (par  l'abbé 
de  Marsy).  Berlin,  1751,  in-12. 

-+-  FRA-PAOLO  [Paul  Scudo,  critique 
musical,  né  à  Venise  en  1H06,  mort  en 
18(54]. 

Des  articles  signés  de  ce  pseudonyme 
dans  la  «  Philosophie  politique  »  et  aans 
la  «  Revue  de  Caen  »,  1832.  L.  D.  L.  S. 

-^  FRAPPA  [Bredin,  directeur  de  l'E- 
cole vétérinaire  de  Lyon]. 

Lettre  à  M.  Tessier  sur  les  Ecoles  vété- 
rinaires (1788),  pet.  in-8,  15  p. 

Extrait  du  «  Journal  Encyrlopédiqne  ». 

-f  FRASCATI  [Moïse  Millaud]. 

Ma  Nièce  et  mon  Ours,  vaud.  en  un  acte 
représ,  au  Palais-Royal  en  1859. 

-f.  FRED.  D.  [Frédéric  Digand]. 

Charlotte  Coraay,  drame  historique  en 
trois  actes  et  en  vers,  par—.  Bruxelles, 
1847,  in-8,  116  p. 

FRÉDÉRIC  II,  roi  de  Prusse.  Ouvrages 
apocryphes. 
I.  Pensées  sur  la  Religion. 

Imprimées  dans  plusieurs  Suppléments  aux  Œuvres 
posthumes  du  roi  de  Prusse,  notamment  dans  le  pre- 
mier Tolnme  de  l'édition  imprimée  à  Cologne  (Berlin), 
1789,  5  Tol.  in-8. 

Ces  <  Pensées  sur  la  Religiou  »  sont,  sous  un  antre 
titre,  Toutrage  de  La  Serre,  lieutenant  de  la  compa- 
gnie franche  du  chevalier  de  Vial,  qui,  lui-même, 
existe  sous  les  trois  titres  suivants  : 


i*  Examen  de  la  religion,  dont  on  cherche  récUir- 
cissement  de  bonne  foi,  attribué  à  M.  de  Saiat-E\Te- 
mont.  Trévoux,  aux  dépens  de  la  Société  de  Jésus, 
1745.  in-12: 

2°  La  vraie  Religion  démontrée  par  rEcriîar? 
Sainte,  trad.  de  l'angl.  de  Gilbert  Bnroet.  Londres, 
G.  Cook,  1745; 

Z^  Examen  de  la  Religion,  dont  on  cherche  rérUir- 
cissement  de  bonne  foi.  attribué  à  M.  de  Saînt-Evrt- 
mont,  traduit  de  l'anglais  de  Gilbert  Bamet.  Londra, 
G.  Cook,  1761.in.l2. 

L'on  voit  seulement,  dit  A.  A.  Barbier,  dans  r««- 
vrage  attribué  à  Frédéric  II,  deux  chapitres,  l'on  sai 
les  Miracles,  l'autre  sur  les  Sacrements,  qni  ne  se 
trouvent  pas  dans  les  différentes  éditions  da  livre  de 
La  Serre,  que  nous  venons  de  citer. 

Sur  ce  livre  et  ses  transformations,  ainsi  que  sur  atm 
auteur,  voy.  ci-devant,  Burnet,  I,  595  c. 

II.  Les  Matinées  du  roi  de  Prusse,  écrite 
oar  lui-même.  Berlin,  1766,  petit  in-li. 
90  pag.  —  Autre  édition,  sous  ce  titre  . 
les  Matinées  royales.  Sans  date,  in- 18.  — 
Autre  édition,  sous  ce  titre  :  Soirées  du  roi 
de  Prusse,  ou  Entretiens  sur  Part  de  régner. 
Londres.  1774,  in-8,  63  pag.  (i).  —Autre 
édition,  sous  ce  titre  :  Les  six  Matinées  du 
roi  de  Prusse,  à  son  neveu,  en  mil  sept  cent 
soixante-et-huit  (avec  un  avis  de  rAiiteur 
signé  Spiess).  Paris,  Dentu,  an  V  (1797), 
•'in-8,  3i  p.— Autre  édition,  sous  ce  titre  : 
Les  Matinées  du  roi  de  Prusse  Frédéric  IL 
Paris,  LeFèvre,  rue  de  Lille,  1801,  in-8.— 
Autre  édition  sous  le  titre  des  Matinées  du 
roi  de  Prusse,  dans  le  volume  intitulé  : 
Conseils  du  trône,  donnés  par  Frédé- 
ric 11,  etc.  Paris,  1823,  in-8. 

Ce  petit  ouvrage  est  trèft^nnu  ;  s'il  était  de  Frédé 
rie  n.  on  devrait  le  trouver  dans  la  cellection  des  Œu- 
vres de  ce  prince.  Mais  il  n'a  été  inséré  ni  dans  1rs 
Œuvres  primitives,  Berlin,  1787,  4  vol.  in-8,  ni 
dans  les  Œuvres  postbumes,  Berlin,  1788.  15  vol. 
in-8,  ni  dans  le  Supplément  à  ces  Œuvres,  Cologne, 
1780.  5  vol.  in-8.  Si  cet  opuscule  n'est  pas  de  Fré- 
déric n,  il  est  an  moins  de  quelque  observateur  malin, 
qui  a  bien  saisi  sa  physionomie,  ses  babiindes,  son  es- 
prit et  jusqu'à  son  style. 

M.  Jouyneau  des  Loges,  dans  une  lettre  adressée 
aux  auteurs  de  la  c  Décade  philosophique  «  (neavièiDe 
année  de  la  république,  1801 ,  second  trimestre,  p.  537). 
dit  que  l'on  soupçonnait  généralement,  vers  1766,  que 
les  «  Matinées  du  roi  de  Prusse  »  étaient  de  Voltaire. 
Quelques  personnes  pensaient  que  le  manuscrit,  en  le 
supposant  du  roi  de  Prusse,  avait  été  confié  par  ce  mo- 
narque à  Voltaire,  qui  l'avait  rendu  public  après  sa 
brooillerie  avec  le  héros  dePostdam.  Cette  dernière  opi- 
nion me  parait  peu  probable. 

L'édition  de  M.  Spiess  a  été  faite  d'après  un  manus- 
rrit  qui  lui  fut  remis  en  1784  par  Samuel  de  I^, 
conseiller  d'Etat  et  maître  de  Neufch&lel  pour  le  roi  de 
Prusse.  La  sixième  matinée  manquait  à  ce  manuscrit; 
la  cinquième  de  l'ancienne  édition  contient  un  para- 
graphe de  plus  que  la  nouvelle.  Du  reste,  les  deux  édi- 


(1)  On  trouve  dans  cette  édition,  après  la  cinquième 
soirée,  quelques  opuscules  de  Voljaire. 


93 


FRÉDÉGC  n 


FRÉDÉRIC  II 


94 


ciaoj  préseotent  de  la  même  manière  un  passage  qnil  ^1 
panait  prooTer  la  snpposiUon  de  l'oavn^e,  mais  ca- 
rinx  poar    l'bistoire   de   la   philosophie  pendant  le 
Kvm«  siècle.  Le  nom  d'nn  anteor  Csionn,  M.  de  Loen. 
:'j  trouve  également  défignré  par  le  mol  Laon. 

Void  te  passage  :  f  Mon  père  avait  on  projet  ex- 
Edleat,  mais  qai  ne  lui  réassit  pas.  II  avait  engagé  le 
président  Lmq  à  loi  faire  nn  petit  traité  de  religion, 
ponr  tâcher  de  réonir  les  trois  sectes  et  n'en  faire 
fa'Dne...  m  Les  réflexions  qni  suivent,  et  que  la  pru- 
iRice  m'empêche  de  transcrire  ici»  offrent  nne  fidèle 
imljse  da  traité  de  M.  de  Loen,  qni  a  pour  titre  :  La 
Tériuble  Religion,  unique  dans  son  espèce.  (Voyez  aux 
Anon3fmes.) 

Le  premier  volume  de  TouTrage  est  dédié  à  Fré- 
déric n.  Comment  œ  prince  ne  se  serait-il  pas  rappelé 
cette  cirronatance?  n'est-ce  pas  lui,  plutôt  que  son 
père,  qui  a  engagé  M.  de  Loen  à  écrire?  Ce  M.  de  Uen, 
président  de  la  régence  de  Tecklenbourg  et  Lingen 
(Westphalie),  avait  publié  son  traité  en  allemand,  l'an- 
née précédente. 

M.  de  Loen  moamt  en  i776.  Il  a  publié  quelques 
onna^s  en  français,  entre  autres  nn  «  Système  de  la 
rel^on  nniverselle  pour  la  réunion  des  chrétiens^  » , 
l'sa.  în-8,  32  p. 

L'aldïé  Denina  attribuait  les  <  Matinées  du  roi  de 
Prusse  «  i  M.  le  baron  Patono,  ancien  officier  piémon- 
tui,  qui,  après  avoir  vécu  longtemps  à  Berlin,  passa 
3D  servioe  de  la  Russie. 

L'édition  de  Paris,  an  IX  (1804),  a  99  pages.  On 
troivc  dans  la  septième  matinée  (iur  la  fiiuince)  un 
■césoire  fût  par  le  conseil  du  père  de  Frédéric  II,  au 
àkès  de  son  grand-père  ;  Frédéric  y  a  joint  des  ré- 
fiexions  snr  l'éUt  de  ses  finances. 

Bachanmont  assnre  dans  ses  c  Mémoires  secrets  » , 
sooi  la  date  du  7  février  1765,  que  les  «  Matinées  » 
^oot  une  extension  d'nn  petit  impiimé  qui  parut  plus 
de  dix  ans  auparavant,  intitulé  :  «  Idée  de  la  personne 
et  de  la  manière  de  vivre  du  roi  de  Prusse.  » 

A.  A.  B— r. 

m.  Dernières  Pensées  du  roi  do  Prusse, 
écrites  de  sa  main  (Composées  par  Samuel 
Constant  de  Rebecque).  Berlin  (Genève), 
IT87,  pet.  in-12, 41  pages. 

Voyez  la  CorFespoodance  de  Grimm. 

Cet  opuscule  a  été  réimprimé  à  Paris,  en  1806, 
i»^.  30  pag.,  par  les  soins  de  M.  Champelle,  chirur- 
gien. A-  A.  B— r. 

IV.  Bréviaire  philosophique,  cm  Histoire 
ilu  Judaïsme,  au  Christianisme  et  du 
Déïsme,  en  trente-trois  vers,  par  feu  le  roi 
de  l^ruàse,  et  en  trente-trois  notes,  par  un 
célèbre  géomètre  (Ouvrage  composé  et  pu- 
blié par  Cérutti).  Pam,  1791,  in-8. 

V.  Les  Conseils  du  trône,  donnés  par 
Frédéric  H,  dit  Je  Grand,  aux  rois  et  aux 
peuples  de  TEurope,  pour  servir  de  corn 
mentaires  à  tous  les  congrès  présents  et 
futurs,  avec  plusieurs  lettres  inédites  de  ce 
prince,  son  testament,  quelques  particu- 
larités de  sa  vie  militaire,  littéraire  et  pri- 
vée, etc.  Publiés  par  P.-R.  Auguis.  Paris 
Béchet  aine,  1823,  in-8,  lij  et  551  p. 

Si  ce  Tolame  renferme  des  écrits  de  Frédéric  n,  ils 
ne  fonKBl  pas  la  pins  forte  part,  malgré  la  précaution 


que  le  malin  éditeur  a  prise  en  plaçant  à  la  tdte  une 
Préface  envoyée  de  Berlin  (1).  formant  50  pag.  en  ca- 
ractères très-serrés,  dans  laquelle  il  blâme  un  grand 
nombre  d'éditeurs  d'ouvrages  attribués  faussement  et 
publiés  sous  des  noms  de  personnes  qui  n'en  étaient 
pas  les  auteurs.  Rien  ici  de  semblable,  comme  on  le 
pense  bien,  n'est  à  craindre.  L'authenticité  des  pièces 
que  nous  publions  aujourd'huip  dit  l'éditeur,  ne  sau- 
rait être  révoquée  en  iluale. 

V  Cet  ouvrage,  qui  a  pour  objet  de  compléter  la  col- 
ff  lection  de  tous  les  îcrils  sortis  de  la  plume  de  Fré- 
«  déric  II,  et  qui  peignent  son  esprit,  son  caractère  et 
ff  son  gouvernement,  est  divisé  en  cinq  parties,  dont 

<  les  Œuvres  forment  les  quatre  premières  parties. 
«  Ces  cinq  parties  sont  intitulées  comme  il  suit  :  Pre- 
f  mière  partie  :  «  Matinées  du  roi  de  Prusse  > ,  p.  1 
a  à  43.  Elles  se  composent  principalement  de  l'exposé 

<  fait  par  ce  monarque  pour  l'instruction  de  Frédéric- 
«  Guillaume,  son  neveu,  et  l'héritier  de  sa  couronne, 
V  des  circonstances  principales  de  son  gouvernement 
(  depuis  1740  jusques  et  y  compris  1769  ».  Nous 
avons  démontré  que  cet  ouvrage  n'était  pas  de  Fré- 
déric II.  —  «  Seconde  partie  :  Quelques  particnla- 
fl  rit^s  snr  la  vie  militaire,  privée  et  littéraire  de 
t  Frédéric  II,  pour  servir  de  commentaire  à  Touvrage 
«  précédent,  p.  H  à  389.  C'est  le  récit  de»  faits 
(  qui  ne  sont  qu'indiqués  dans  la  première  partie, 
«  ou  d'autres  faits  qui  expliquent  les  principes  de  la 
«  politique  de  Frédéric.  »  -—  Ceci  n'est  point  en- 
core un  ouvrage  du  roi  de  Prusse,  et  il  a  dû  même  n'être 
composé  qu'après  sa  mort.  Auguis  n'avait  point  l'habi- 
tade  de  citer  les  sources  on  il  faisait  ses  nombreux 
emprunts;  mais  nous  pouvons  presque  garantir  que  ce 
dernier  ouvrage  est  la  réimpression  >le  celui  qui  parut 
d'abord  en  1789,  sous  le  titre  de  Portrait  de  Frédéric 
le  Grand,  tiré  des  anecdotes  les  plus  intéressantes  et 
les  plus  certaines  de  sa  vie  militaire,  philosophique  et 
privée;  par  S.-F.  Bourdais,  instituteur  de  la  princesse 
Wilhelmine  de  Prusse,  sœur  de  Frédéric  II,  1789, 
in-12,  et  réimprimé  à  Paris,  Fantin,  1807,  in-12, 
IV  et  304  p.  —  Troisième  partie  :  «  Opuscules  litté- 
raires de  Frédéric  ^,  p.  393-443.  —  Quatrième  partie  : 
ff  Lettres  diverses  »,  p.  444-509. — Cinquième  partie  : 
ff  Relation  du  siège  d'Asoph  par  les  Russes  et  du 
<  voyage  de  Pierre  !«>*  en  Hollande,  trouvée  dans  son 
ff  cabinet  à  Potsdam.  » 

Le  nom  du  grand  Frédéric  ne  sauva  pas  ce  volume 
de  l'indifférence  du  public,  et  quelques  années  plus 
tard,  on  dut  le  reproduire  au  moyen  d'un  nouveau  fron- 
tispice, qui  porte  : 

ff  Mémoires  historiques  de  Frédéric  II,  dit  le  Grand», 
comprenant  les  Matinées  du  roi  de  Prusse;  quelques 
particularités  sur  sa  vie  militaire,  privée  et  littéraire  ; 
ses  opuscules  lilléraires,  son  testament,  la  Relation  du 
siège  d'Asoph  par  les  Russes  et  du  Voyage  de  Pierre  V^ 
en  Hollande,  trouvée  dans  son  cabinet  à  Potsdam,  etc. 

-|-  (1)  C'est  dans  relie  Préface  ou  Introduction  que 
Quérard  a  puisé  pour  ses  «  Supercheries  »  les  annota- 
lions  signées  P.  R.  A— s,  supercherie  dont  il  a  oublié 
de  donner  la  sigoiflcalion.  et  c'est  toi]gours  d'une  ma- 
nière énigmatique  qu'il  parle  de  là  ff  fameuse  préface 
de  Berlin.  »  Voir  les  articles  :  Alberoni,  Cathe^ 
rine  II,  Caylus,  Chanoine  pénitencier,  Chivemy» 
ChoisetU-Gouflier ,  Choiseul-Stainville ,  Grimm, 
Hamilton,  La  Borde,  Paulmy,  Maréchal  de  Saxe. 
II  lui  est  môme  arrivé  d'oublier  de  signer  P.  R.  A — s. 
dans  l'article  Catherine  U,  len»  1,  «  Lettres  de  l'im- 
pératrice »,  et  le  n«  2,  «  l'Antidote  ». 


95 


FRÉDÉRIC 


FRÈRE  MINEUR 


96 


Précédés  d'ane  Préface  Irës-carieuse  envoyée  de  Berlin; 
publiés  par  R.-P.  Angnis.  Parit,  Béchet  aîné,  1828, 
in-8,  lij  et  552  pag. 

Les  52  pages  liminaires  sont  remplies  par  4  pages 
de  faux-litre  et  titre,  46  de  rintixxiactioii  et  2  de  la 
table  des  matières. 

FRÉDÉRIC,  prénom  sous  lequel  se  sont 
fait  connaître  deux  auteurs  dramatiques, 
MM.  de  Courcy  et  Prieur. 

Pour  la  liste  de  leurs  pièces,  voyez  la 
France  littéraire^  à  ces  derniers  noms. 

-h  FRÉDÉRIC  [Du  Petit  Méré]. 

Voy.  la  a  France  littéraire  »,  à  du  PErrr- 

MÉRÉ. 

4-  FRÉDÉRIC-CHARLES,  prince  de 
Prusse,  auteur  supposé, 

L'Art  de  combattre  Tarmée  française. 
Paris,  1860,  in-i2. 

Le  nom  do  prince  se  lit  sur  cette  tradaction,  quoi- 
qu'on démenti  officiel  ait  été  opposé  à  l'altributioa 
donnée  au  livre  allemand,  publié  en  1859  à  Francfort, 
sans  nom  d'auteur. 

Le  prince  Frédéric-Charles,  né  en  4828,  était,  à  la 
bataille  de  Sadowa,  à  la  tète  de  la  première  armée 
prussienne. 

FRÉDÉRIC-GAÉTAN,  nom  abrév.  [le 
marq.  Fr. -Gaétan  de  la  Rochefoucauld- 
Liancourt]. 

Avec  M.  Geo.  Duval  :  Midi,  ou  un  Coup 
d'œil  sur  l'an  VII,  vaudeville  épisodique 
en  un  acte.  Pan*,  an  IX  (1801),  in-8. 

4-  FRÉDOL  (Alfred)  [Moquin-Tandon]. 

Le  Monde  de  la  Mer.  Paris,  1803,  gr. 
in-8. 

Cette  publication  posthume  donna  lien  à  on  curieux 
procès.  Voir  le  «  Monde  illustré  »  de  juillet  1863. 

(M.  T.) 

FREEMAN  (Nicolas),  aut.  supp.  [Ant. 
Jay], 

Le  Glaneur,  ou  Essais  de  —,  recueillis 
et  publiés  par  M.  A.  Jay.  Paris,  Cériouz 
jeune,  etc.,  1812,  in  8. 

-f-  Freeman  signiûe  en  anglais  homme  libre. 

-H  FREESPEAKER  [Fumehon  d'Ar- 
deuil]. 

Galerie  politique.  Quelques  tableaux  de 
^enre.  Le  Candidat  et  les  électeurs.  Paris, 
impr.  de  Dondey-Dupré,  1841,  in-8. 

Signé  Freespeaker,  mot   qui   signifie,   en  anglais,    f 
franc-parleur. 

-+-  FREMDER  (le  docteur)  [Auguste 
Morel]. 

I.  Les  Vagabonds  bohémiens,  principa- 
lement dans  l'ancien  pays  de  Liège,  par — . 
Liège.  Ledoux,  1856.  iri-8,  iO  p. 

li.  La  Meuse  belge.  Histoire.  Légendes, 
Sites  et  Monuments.  Industrie.  Namur. 
Dinantet  Liège,  par  le—.  Liège,  Renard, 


1855,  in-12,  XU  et  318  p.,  orné  de  cartes 
et  plans. 

FRÈRE  (Un),  aut.  dég.  [Charles  Roiu- 
gny]. 

Lettres  d'  —  àsa  sœur  sur  Filistoire  an- 
cienne (en  prose,  môlée  de  vers).  Parti 
Selli<jue.  18:^9,  2  vol.  in-18. 

-K  FRÈRE  (le)  de  l'abbé  de  LagardetU; 
[de  Lagardette-DesgirauxI. 

Relation  du  martyre  de  Tabbé  de  Lagar- 
dette,  produite  par  son  frère.  CUrmoni, 
1829,  in-8, 40  p. 

FRÈRE  CAPUCIN  (Un),  aui.  dég.  [Basi- 
lidès  d'AthJ. 

Histoire  de  la  Vie  de  sainte  Aldegonde, 
fondatrice  des  dames  chanoinesses  dé  Mau- 
beuge.  Arras,  1623,  in-8. 

-f-  FRÈRE  ERMITE  DU  MONT  LIB\N 
(le)  P'abbé  D.  Raymond]. 

Entretiens  du  —  avec  un  jeune  ablx\ 
sur  la  philosophie  moderne,  le  prêt  k 
usure  et  les  plaisirs  impurs  du  hberli- 
nage.  Avignon,  183G,  in-8,  18  feuil.  1/1 

-h  FRÈRE  JEAN  [Vaucours]. 

Du  Neuf  et  du  Vieux,  étrennes  aux  dé- 
licats. Rouen^  18GG,  in-12. 

+-  FRÈRE  JÉRÔME  [Mercier  db  Com- 
piègneJ. 

Opuscules  philosophiques  et  poétiques 
du  — .  Paris,  Mercier,  1798,  in-18. 

{-  FRÈRE  LAryUE  EN  FAIT  DE 
SCIENCE  (un)  [F.-F.-G.  Rode]. 

Examen  impartial  du  livre  intitulé  : 
«  Des  Erreurs  et  de  la  Vérité.  1791,  in-8. 
FRÈRE  MASSON  (sic)  (Un),  membre  de 
l'Académie  rovale  des  sciences  et  des  belles- 
lettres  de  Berlin,  ps.  [Jos.  Du  Fres.>b  de 
Franciieville], 

La  Consolation  philosophique  de  Boinre  ; 
nouvelle  traduction,  avec  la  Vie  de  l'au- 
teur, des  'Remarques  historiques  et  crili- 
2ues  et  une  dédicace  massoniqiie  (sic). 
a  Haye,  Pierre  de  Hondt,  et  Berlin,  1714, 
2  vol.  petit  in-8. 

FRÈRE  MINEUR  RÉCOLLET  (Un),  aui. 
défi.  [Valentin  Marée]. 

Traicté  des  Conformités  du  disciple  avec 
son  maître,  c'est-à-dire  de  saint  François 
avec  Jésus^hrist,  etc.  Le  tout  recueilli 
par  — .  Liège,  1U58-G0,  4  parties  en  3  vol. 
m-4. 

Ouvrage  dont  il  est  très-rare  de  rencontrer  lc« 
quatre  parties  réunies  (Manuel  du  lib.).  -|-  C'est  aae 
traduction  du  célèbre  Liber  conformitattm ,  de  BalL 
Albizzi. 

4-   FRÈRE    MINEUR    DU    COUVENT 
I  D'ABBEVILLE  (Un)  [Henri  Caupin]. 


FRËRET 


FRËRBT 


98 


Le  Désert  de  dévotion,  qui  est  un  traicté 
ilaisant  utile  et  proffîtable  à  toutes  ma- 
tières de  gens  devotz  ou  curieulx  (Paris, 
rers1o30),pet.  in-8. 

U  acrostiche  qui  termine  ce  volnme  en  prose  mêlée 
le  Ter»  iediqoe  le  nom  de  l'antenr. 

FRÉRET  (Nicolas),  historien  et  philo- 
»phe,  secrétaire  perpétuel  de  VAcadémie 
ies  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  mort  en 
17  W.  Ouvrages  apocryphes  : 

l.  Examen  critique  des  Apologistes  de  la 
relision  chrétienne  (Composé  par  Levçsque 
ie  Burignv,  revu  et  puolié  par  Naigeon). 
S.  /.  d:impr„  1766,  gr.  in-8;  1767,  in-8.— 
Nouv.  éd.  1775,  in-8. 

bséré  dans  les  (Eavres  (philosophiques)  de  Fréret. 
Pari*,  1792,  4  Tol.  in-8.  et  dans  les  Œuvres  com- 
\'iHfi  du  mène.  Paris,  an  Vil  (17Q9).  20  toI.  petit 
m-!*. 

Cet  oQTTage  est  nn  de  ceox  qni  ont  été  fiinssement  at- 
tnbsri  a  nunstre  Fréret  depais  sa  mort.  Des  personnes 
irr>-i€rsées  dans  l'histotre  littéraire  et  philosophique 
•h  dernier  siècle  le  regardent  comme  la  production  de 
y.  de  Boriguy.  Et  en  effet,  l'érudition  qu'on  y  trouve 
r'>><«aibie  beaucoup  à  celle  qui  a  rendu  célèbre  cet  esti- 
«aUe  acadt^iden. 

Ojmparons  en  effet  différents  passages  de  la  «  Théo- 
i'p^e  ^ycDue  »,  ouvnge  qui  porte  le  nom  de  Buri- 
g&j,  aiec  quelques  morceaux  de  <  l'Eiamen  critique.  » 

Je  trouve  ces  réflexions  à  |     On  lit  ces  phrases  dans 


Up.  164  de  cette  dernière 
f'r.4odiott,  1767.  p.  in-8; 
<  Rien  n'est  plus  aisé 
•<*<  de  trouver  dans  les 
t^m^es  des  payens.  et 
MkfUiQt  dans  ceux  des  phi- 

•  «^pbes.  des  dogmes  aussi 

1  irt  que  ceux  que  le  Chri- 
^i-uisme  enseigne.  Il  y  a 
<i  >  Imes  entiers  sur  ce 
M^t;  on  peut  voir,  entre 
'lires.  les  <  Quaetttones 
aicetase  a  de  H. 
'  l'Histoire  de  la  philoso- 
:>l>ie  payenne  ».  et  le  don- 

2  énae  chapitre  du  quatrième 
•i^re   de   Grotius  sur    la 

•  VéTiié  de  la  Religion 
rtrtUenae  »,  et  on  trou- 
^rra  que  Lactanœ  a  eu 
rai.«i)Q  d'avancer  que.  si 
qivlqu'an  vonloit  recueillir 
'•^in  les  véniés  que  les 
Pliilosophes  ont  enseignées, 
<s  n  feroit  un  corps  de 
^^•rine  qui  seroit  conforme 
3n  principes  de  la  religion 
«hrRienoe  ». 


i'] 


la  préface  de  la  c  Théologie 
payenne  »,  1754,  2  vol. 
în-12  : 

c  Lactance,  celui  de  tous 
les  auteurs  ecclésiastiques 
qui  avait  le  plus  étudié  la 
philosophie  humaine .  et 
qui  a  écrit  avec  tant  d'a- 
grément qu'on  lui  donne 
le  surnom  de  Cieéron  chré- 
tien, a  réfuté  les  erreurs 
des  philosophes  dans  le 
premier  et  dans  le  troisième 
livres  de  ses  «  Institutions 
divines  ».  Il  se  sert  aussi 
de  leurs  témoignages  pour 
appuyer  la  vraie  doctrine  ;  et 
il  convient  que  presque 
tontes  les  vérités  essen- 
tielles se  trouvent  chex  eux, 
et  que,  si  l'on  en  faisoit  un 
recueil,  il  se  trouverait 
conforme  à  la  créance  des 
chrétiens...  Grotius,  qui 
éUit  instruit  plus  qu'aucun 
savant  de  ce  que  pensoit 
l'antiquité  probne,  et  qui  a 
rempli  ses  ouvrages  de  la  plus 


été  approuvés  par  ce  qu'il  y  a  en  de  plus  sage  dans  le 
Paganisme...  Les  réflexions  y  sont  en  trop  grande 
abondance  (dans  les  ouvrages  du  P.  Thomassin);  et  ce 
qu'il  y  a  de  plus  foiiguant.  c'est  qu'elles  sont  trop  com- 
munes. On  ne  peut  pas  faire  le  même  reproche  au  livre 
de  M.  Huet.  auquel  il  a  donné  le  titre  de  «  Qncstiones 
alnetanc  ». 

Au  milieu  du  passage  de  «  l'Examen  critique  »  se 
trouve  citée  la  ■  Philosophie  payenne» ,  ouvrage  anonyme 
de  Barigny.  dont  la  e  Théologie  payenne  »  est  une 
seconde  édition  revue  et  corrigée. 

Qu'on  lise  encore  le  chapitre  IX  de  c  l'Examen  cri- 
tique »,  intitulé  :  «  Les  hommes  sont-ils  plus  éclairée 
qu'ils  ne  l'étaient  avant  l'Evangile?  »  C'est  le  résumé 
des  chapitres  XX  à  XXDC  de  la  c  Théologie  payenne  » 
sur  le  culte  de  Dieu,  l'amour  du  prochain  et  celui  des 
ennemis,  snr  le  mensonge,  le  jurement,  l'avarice,  le 
vol.  la  tempérance. 


Examen  critique,  p.  161 , 

«  llarc-Antonin  rendoit 
grâces  aux  dieux  de  ce 
qu'il  avait  conservé  la  chas- 
teté dans  sa  jeunesse... 
Aristote  (de  Republ.,  Ub.  8, 
c.  17.  p.  448)  veut  qu'on 
punisse  les  jeunes  gens  qui 
s'accoutument  à  tenir  des 
discours  propres  à  blesser  la 
pudeur,  et  qu'on  traite  avec 
ignominie  les  gens  âgés 
lorsqu'ils  ne  seront  pas 
plus  retenus.  Sa  raison  est 
que  l'habitude  de  dire  le 
mal  conduit  à  celle  de  le 
fkire.  » 


^(•'-«anie  érudition,  a  traité,  dans  quelques  endroits  de 
^i  oanages,  des  points  qui  ont  rapport  â  la  théologie 
P>>eone.  Il  fait  voir,  dans  son  premier  livre  snr  la  <  Vé- 
fii-  de  la  Religion  chrétienne  ».  que  les  anciens  ont 
^  des  idées  coofomes  â  celles  des  Jaifs  sur  Dieu  et 
^■r  ploiiears  choses  que  l'on  trouve  dans  les  livres  sa- 
^i  il  finit  son  quatrième  livre  (ifi  12)  par  prouver 
5«  les  prindpuK  points  de  la  morale  chrétienne  ont 

T.  II. 


Théologie  payenne,  t.  II, 
p.  266  et  274. 

I  Marc-Antonin  rendoit 
grâces  aux  dieux  de  ce  qu'il 
avoit  conservé  la  chasteté 
dans  sa  jeunesse...  Aristote 
vent  {de  Republ,,  lib.  8, 
c.  17.  p.  448)  que  l'on 
punisse  les  jeunes  gens 
qui,  dans  la  conversation, 
offensent  la  pudeur ,  et 
qu'on  traite  avec  ignominie 
les  gens  âgés  lorsqu'ils  s'en 
écartent  en  parlant.  Sa 
raison  est  que  l'habitude  de 
mal  parler  conduit  â  mal 
agir.  » 


Cette  ressemblance  de  style  est-elle  asseï  frap- 
pante? 

Il  est  à  remarquer  que  la  citation  d' Aristote  est  Amise 
dans  les  deux  ouvrages.  C'est  dans  le  livre  VII  que  se 
trouve  le  passage. 

Je  pourrais  multiplier  ces  rapprochements  ;  mais  ils 
finiraient  par  ennuyer  mes  lecteun. 

Lorsque  l'abbé  Bergier  publia  une  réftitation  de 
«  l'Examen  critique  »,  Burigny  composa  une  réponse 
qu'il  remit  en  manuscrit  au  baron  d'Holbach.  Naigeon 
l'a  fait  imprimer  en  1770.  dans  le  «  Recueil  philoso- 
phique ».  Voyes  ma  note  sur  ce  recueil. 

On  a  dit  que  l'auteur  de  <  l'Examen  critique  »  était 
un  prêtre;  le  savant  secrétaire  de  l'Académie  des 
belles-lettres  va  répondre  pour  moi  à  cetteobjection  : 
I  Lorsque  M.  de  Burigny  eut  achevé  le  e  Traité  de 
l'autorité  du  Pape  ».  dit  M.  Dacier  dans  l'Eloge  de 
Borigny,  il  partit  poor  la  Hollande,  oh  il  avoit  promis 
à  son  ami  Saint-Hyacinthe,  qui  venoit  de  s'y  retirer, 
d'aller  (aire  imprimer  son  livre  et  de  passer  quelque 
temps  avec  lui.  Voyager,  c'étoit  pour  Burigny,  comme 
pour  les  anciens  philosophes,  diercher  de  nouveaux 
moyens  de  s'instruire.  11  visita  partout  avec  empresse- 
ment les  bibliothèques  et  les  savants  ;  il  vit  surtout 
avec  assiduité  deux  hommes  de  lettres  qui  jouissoient 
alors  d'une  grande  célébrité.  Jean  Le  Clerc  et  Basnage. 
dont  les  conseils  lui  furent  très-uUles  pour  l'ouvrage 
qu'il  faisoit  imprimer,  et  il  entretint  avec  eux  un  com- 
merce suivi  plusieurs  années  encore  après  qu'il  eut 
quitté  la  Hollande. 

c  Comme  il  éUit  fort  versé  dans  la  connoissance 
des  matières  ecclésiastiqnei,  des  pères,  des  conciles  et 

4 


99 


FRÉRET 


FRËRET 


m 


dei  oavngei  théologiqnes,  et  qu'il  en  ftisoit  Toloatien 
le  sujet  de  tes  cooTenatîons  dans  les  sociétés  qa'il  fré- 
qventoit  pendant  son  séjonr  à  La  Haye,  on  imagina  qn'il 
étoit  on  ecclétioêtique  déguité,  et  on  en  oonclat  qu'il 
devoit  être  an  émissaire  da  prétendant  ;  on  alla  même 
bientôt  Jnsqn^à  l'assurer  positivement,  et  ce  brait  Achenx 
s'accrédita  an  point  qne  ce  ne  fat  pas  sans  quelque 
peine  qne  M.  le  comte  de  Morville,  alors  ambassadeur 
de  France  auprès  des  Etats-Généraox.  réussit  à  le 
détraire  dans  l'esprit  de  milord  Gadogan,  ambassadeur 
d'Angleterre,  et  à  lui  persuader  que  Burigny  étoit  on 
simple  laie,  uniquement  occupé  de  littérature,  et  bien 
plus  Jaloux  de  concilier  les  textes  opposés  de  deux 
écrivains  de  l'antiquité  que  les  prétentions  et  les 
intérêts  des  maisons  de  Stoart  et  de  Handvre  ». 

c  L'Examen  critique  »,  quoique  imprimé  seulement 
en  1766,  en  un  volume  in-8,  a  été  composé  de  1724 
à  1738  ou  1733.  La  première  époque  est  celle  où 
Burigny  publia  sa  «  Philosophie  payenne  ».  11  dit  lui- 
même,  dans  la  préface  de  sa  seconde  édition,  que  cet 
ouvrage  est  le  résultat  d'une  partie  du  remarquet 
qu'il  fit  dans  sa  jeunesse,  lorsqu'il  s'occupait  à  lire  les 
auteurs  grecs,  les  latins,  les  principaux  voyageurs,  enfin 
les  ouvrages  qui  avaient  quelque  célébrité.  U  nous  a 
laissé  le  catalogue  de  ceux  de  ces  ouvrages  qui  ont  eu 
plusieurs  éditions.  Les  mêmes  ouvrages  sont  cités  dans 
t  l'Examen  critique  »,  et  on  peut  regarder  cette  der- 
nière production  comme  le  résultat  du  rette  dei  re- 
marque» que  fit  dans  sa  jeunesse  le  savant  Burigny.  En 
effet,  l'écrivain  qui  a  si  bien  développé  la  théologie 
payenne,  a  dû  examiner  en  même  temps  et  avec  le 
même  soin  la  théologie  chrétienne,  et  il  est  beaucoup 
plus  facile  de  se  persuader  que  les  deux  ouvrages  sont 
d'un  même  auteur  qu'il  ne  l'est  de  croire  que  quarante 
ans  après  la  publication  de  la  «  Philosophie  payenne  » 
il  s'est  trouvé  un  homme  qui  a  eu  la  même  manière  de 
voir  et  lu  les  mêmes  ouvrages  que  Burigny. 

Une  des  plus  fiasses  assertions  de  La  Harpe  dans  sa 
c  Philosophie  du  xviii*  siècle  »,  a  été  de  soutenir  que 
l'auteur  de  c  l'Examen  critique  des  apologistes  >  était 
encore  vivant  au  moment  oh  il  écrivait,  et  l'on  sait 
qu'il  a  voulu  désigner  l'abbé  Morellet.  Beaucoup  de 
personnes,  très-estimables  d'aillears.  ont  partagé  son 
opinion  ;  il  me  parait  facile  de  la  réfuter. 

Les  partisans  de  cette  opinion  s'appuient  sur  la  cor- 
respondance de  Voltaire,  et  ils  allèguent  trois  passages 
qui  ne  prouvent  nullement  qne  Voltaire  ait  regardé  et 
indiqué  l'abbé  Morellet  comme  l'auteur  de  «  l'Examen 
critique  *.  Toutes  les  fois  que  Voltaire  parie  de  Morellet 
comme  l'ayant  tw  à  Ferney,  ou  comme  d'un  courageux 
défenseur  de  la  philosophie,  on  a  bonnement  cm  qu'il 
s'agissait  de  <  l'Examen  critique  >  :  c'est  prendre  un 
homme  pour  un  livre  ;  le  singe  de  La  Fontaine  ne  se 
trompe  pas  plus  ridiculement  lorsqu'il  prend  le  nom 
d'un  port  pour  celui  d'un  homme. 

Le  voyage  de  Morellet  à  Ferney  en  1766  est  un  fait 
incontestable.  Le  25  juin  de  cette  année,  après  avoir 
formé  des  conjectures  assez  plaisantes  sur  l'auteur  de 
c  l'Examen  critique  »,  d'Alembert  dit  à  Voltaire  qn'il 
doit  avoir  vu  VaJbhé  Morellet  on  Mordi-lee,  Jiui  sû- 
rement ne  l'aura  point  mordu.  Il  ajoute  :  c  Vous 
avez  vu  aussi  le  chevalier  de  Rochefort,  qui  est  un 
galant  homme,  et  qui  m'a  paru  aussi  enchanté  de  la 
réception  que  vous  lui  avez  faite  qn'il  l'est  peu  du  sé- 
jour de  Versailles  et  de  la  société  des  courtisans.  » 
Voltaire  marque  à  d'Alembert,  le  26  juin  :  «  Je  l'ai 
vu,  ce  brave  Jfords-/^,  qui  les  a  si  bien  mordus,  etc.  ». 
VolUire  ne  fait  ici  allusion  qu'à  la  fiimeuse  «  Vision  » 
•t  au  <  Manuel  des  inquisiteurs  »,  ouvrages  dans  les- 


qoels  Morellet  s'est  montré  l'intrépide  défmaear  de  h 
philosophie  et  du  dogme  de  la  ioléranoe.  (Test  vam 
le  26  juin  que  Voltaire  écrit  à  Damilaville  :  «  Je  nU 
enchanté  de  l'abbé  Morellet,  mon  cher  frère.  En  v^nu, 
tous  ces  philosophes-là  sont  les  plus  aimables  et  ks 
plus  tertneox  des  hommes,  et  voilà  ceux  qn'Oner  %m. 
persécuter.  »  Il  s'agit  certainement  ici  d'vn  hoanv 
que  l'on  voit  etavecquil'on cause. Voltaire  parle  essaiie 
de  c  l'Examen  critique  »,  parce  qu'il  venait  de  paraître 
alors,  et  il  ajoute  :  c  II  n'y  a  qu'un  homme  instrvi: 
dans  la  belle  science  de  la  théologie  et  des  Père  ^ 
puisse  avoir  lait  cet  ouvrage.  »  Existe-t-ll  na  npp>jâ 
nécessaire  entre  le  premier  paragraphe  de  tette  lettrt 
et  le  s^nd?  Le  jagement  de  Voltaire,  très-ioste  a 
luinnême,  s'applique  très-bien  à  Borigny,  ^ui  état  a 
vend  dont  la  eonnaitêanee  des  matièreM  eccUsiU' 
tiques  et  de»  Pires.  La  lettre  précédente,  adressée  a 
comte  d'Argental,  présente  «  l'Examen  critiqae  »  soi» 
le  même  aspect,  sans  parier  de  Morellet.  Enfin  Vol- 
taire dit  positivement,  le  31  décembre  de  la  même  an- 
née :  c  Je  sais  très-bien  qui  est  Tautenr  dn  livre  at- 
tribué à  Fréret,  et  je  lui  garde  une  fidélité  inTîolable.  > 
Peut-on  croire  après  cela  que  Voiture  ait  laissé  entre- 
voir clairement  le  nom  de  l'auteur  de  ce  fameax  ou- 
vrage? 

Quant  à  U  lettre  adressée  par  Voltaire  1  Mordiei 
lui-même,  sa  date  est  du  22  janvier  1768.  et  elle  b'j 
rapport  qu*à  la  réfuUtion  de  c  l'Examen  critiqae  », 
publii^e  par  l'abbé  Bergier.  Toujours  plein  de  l'id^ 
que  Morellet  est  un  habile  défenseur  de  la  philosophie. 
Voltaire  lui  dit  :  «  Il  n'appartient  qu'à  toos  ,  Moa- 
sieur,  de  faire  voir  le  foible  de  ces  apologies  qui  se 
trompent  que  les  ignorants.  »  Qui  a  pa  voir  dûs  ce 
compliment  une  preuve  que  «  l'Examen  critique  «  est 
de  Morellet?  Il  prouve  toat  an  plus  le  désir  qo'aviit 
Voltaire  de  voir  Morellet  entreprendre  im  ooTrage  de 
la  même  natore. 

Je  crois  avoir  prouvé  clairement  et  par  des  raisonae- 
ments  capables  de  convaincre  tout  lecteur  impartial,  qte 
l'opinion  de  mes  adversaires  est  dénuée  de  toat  fonde- 
ment. Les  ouvrages  de  Morellet  sont  en  grand  nombre; 
pas  un  n'a  de  rapport,  soit  pour  le  style,  aoit  pour  le 
fond  des  choses,  avec  <  l'Examen  critique  >. 

D'ailleurs,  le  c  Publiciste  » ,  en  date  do  Jeodi  6  no- 
vembre 1806,  a  déclaré  que  l'aufeur  vivant  qui  a  po 
être  désigné  par  La  Harpe,  dans  sa  «  Philosophie  da 
dix-huitième  siècle  »,  comme  le  père  de  t  l'Ezamefi 
critique  »,  n'avait  eu  aucune  part  à  cet  ooTrage. 

J'ai  parlé  de  ce  fkmeux  ouvrage  à  Tabbé  MorelK 
quelques  années  avant  sa  mort ,  et  il  me  dit  qu'il  ne 
le  désavouerait  pas  s*il  l'avait  réellement  composé. 

On  ne  veut  point  convenir  que  «  l'Examen  critique  » 
ait  été  composé  vers  1732;  eh  bien  l  il  l^nt  nier  celte 
assenion  de  l'abbé  Bergier.  que  je  lis  en  tète  de  U 
préface  de  la  réfutation  de  «  l'Examen  critiqne,  i  ioti- 
tulée  :  ff  Certitude  des  preuves  du  Christianisme  <■ 
Suivant  lui,  l'ouvrage  duquel  il  donne  la  réfutatm 
f  était  connu  en  manuscrit  depuis  très-longtemps  ;  ti  en 
s'exprimant  ainsi,  il  a  parié  d'après  le  témoignage 
d'une  foule  d'amateurs  de  livres. 

Il  faut  répondre  ensuite  aux  observations  du  profe^ 
senr  de  Genève,  Jacob  Vemet,  qui  a  fait  aussi  une  cri- 
tique déUillée  de  «  l'Examen  critique  »  (Traité  de  U 
vérité  de  la  Religion  chrétienne.  Lausanne,  178f, 
in-8,  t.  Vin,  p.  208)  :  «  Parmi  les  réflexions  sur 
l'Ancien  et  le  Nouveau-Testament,  qui  composent  le 
chapitre  xi  du  livre  que  nous  examinons,  dit  ce  jodi- 
cieux  écrivain,  il  en  est  une,  p.  221  (de  l'édiiion  d< 
1766,  et  p.  206  de  l'édition  de  1767).  qoi  tootient 


iOl 


FRÉRET 


FRESNES 


102 


fK  l'histoire  d«  U  CbiDe  eootredit  ouvertement  celle 
in  JaiCs,  non-seolement  pour  les  alcals  immenses 
^  I»  Chinois  adoptent,  mais  par  des  endroits  qui  ne 
|e<nent  être  contestés,  comme  des  éclipses  très-sn- 
ânmeacnt  otisenrées.  de  quoi  le  P.  Sonciet  detaitbien- 
tft  rendre  compte  aa  publie,  d'après  les  lettres  dn  P. 
Gaobil.  missionnaire  à  la  Chine,  qui  prooTeraient  éga- 
kn^Bl  et  rhabilelé  des  Chinois  snr  l'astronomie  et  la 
knte  antiqnité  de  leurs  obsenrations.  »  Le  premier 
Bssge  que  je  ferai  de  cet  endroit,  c'est  d'obserrer  qu'il 
cHicoart  avec  on  antre  poor  nous  apprendre  quand 
c  l'Examen  critique  >  Ait  composé  ;  oo  voit  qne  ce  Ait 
9n  avant  que  le  P.  Soadet  publiât  rçravrage  dn  P. 
Caobil  sur  Tastronomte  chinoise,  lequel  parut  à  Paris 
es  1729,  et  (at  snivi  en  1739  de  deux  antres  volu- 
mes d'observations  physiques  et  mathématiques  faites  à 
U  Chine. 

Cette  observation  est  sans  réplique  ;  je  puis  encore 
cependant  lui  donner  un  nouveau  degré  d'évidence. 

Ecoutons  snr  ce  sqjet  (rhisloire  de  la  Chine),  dit 
ranteoT  de  <  l'Examen  critique  » ,  écoutons  un  Jésuite 
qai  écrivait  U  n'y  a  pas  longtempt,  et  il'  cite  une 
lettre  du  P.  Fanqoe  dans  le  vingt-neuvième  recueil  des 
•  Lettres  édifiantes  et  curieuses  »,  publié  en  i729. 

h  trouve  ces  réflexions  i  la  page  80  (édition  de  1767)  : 
f  IVoïklonius,  fameux  médecin  du  iv*  siècle,  rapportait 
à  des  maladies  natorelles  ce  qu'on  appelle  jtoêtutionê  ; 
M.  de  Saint-André,  qui  a  écrit  depuis  peu  très-sensé- 
iwnt  nr  ce  snjet,  n'est  pas  fort  éloigné  de  ce  senti- 
■eut.  *  Or  les  Lettres  de  M.  de  Saint-André,  au  su- 
jii  dt  la  mofxe,  etc.,  sont  de  l'année  1785,  in-12. 

Je  lis  ces  mots  à  la  page  91  :  «  i^epuii  quelquti 
inniet,  un  prélat,  célèbre  par  son  zèle  pour  la  cause 
et  par  sa  crédulité,  n'a  pu  s'empêcher  de  s'écrier 
C*el  est  l'évèque  qui  ait  gouverné  avec  soin  pendant 
piosieirs  années,  et  qni  n'ait  plus  confondu  et  rejeté  de 
bnises  possessions,  de  miracles  douteux,  de  visions 
éqoifoqaes,  que  la  malignité  des  hommes  du  siècle  n'en 
aaiiupié?  >  L'aatenr  indique  ici  la  c  Vie  de  Marie  à 
lïCoqae  >  du  bmeox  Langoet;  elle  parut  en  17S9, 

Tout  cela  n'cst-il  pas  écrit  avec  simplicité,  avec 
booae  foi?  Quel  motif  eftt  eu  un  philosophe  de  simuler 
m  i766  l'époque  de  1730?  Pour  moi.  je  retrouve 
Buii^dsns  <  l'Examen  critique  >,  c'est-à-dire  l'homme 
kon  et  simple,  le  savant  modeste,  et  dont  on  raconf« 
tsat  d'sneeâotes  qui  toutes'  pHgnent  la  candeur 
it  im  eaTaetère  ;  il  était  &gé  de  trente  i  quarante 
Ks  lorsqu'à  le  composa  :  c'est  l'âge  de  b  force  et  du 
UJ'^ot.  Pour  ceux  qui  ont  voulu  voir  dans  Morellet  l'au- 
Uarde  f  l'Examen  critique  >.  il  faut  qu'ils  le  supposent 
ompé  de  cet  ouvrage  dans  sa  vingtième  année  \  cette 
table  est  à  pen  près  anssi  absurde  que  celle  qui  fit 
p<raîtie  le  grand  Amanld  dans  une  prétendue  assemr 
hife  teane  à  Bourgfontaine,  pour  établir  le  Déisme  sur 
les  raines  du  Catholicisme.  Le  célèbre  docteur  n'avait 
qie  Dcaf  ans  à  l'époque  indiquée  par  ses  odieux  dé- 
traclesrs. 

Us  personnes  que  j'ai  considérées  jusqu'ici  comme 
opposées  i  mon  opinion  snr  l'auteur  de  «  l'Examen  cri- 
ûjne  j  lont  vouées  par  état  à  l'étude  de  b  théologie, 
on  ooieal  avoir  acquis  de  l'habileté  dans  celte  science. 
Us  gens  de  lettres,  les  savants  même,  se  sont  rendus 
à  réTideoce  de  mes  preuves  ;  l'un  d'eux  m'a  fait  l'hon- 
aeorde  m'écrire  le  13  mars  1807  :  «  Je  puis  vous  dire 
^  Vabbi  Morellet  a  donné  publiquement,  devant  des 
pcrioBnes  qni  me  l'ont  rapporté,  sa  parole  d'honneur 
1K  «  l'Eiamen  criti4|ue  >  n'était  pas  de  lui  ;  ma- 
^aae  tfBoidetoC  a  confirmé  que  Bnrigny  en  était  l'an- 


teor,  et  cela  snr  le  témoignage  même  de  Burigny,  qui 
le  lui  avait  confié  ». 

Aussi  un  homme  de  lettres  domicilié  à  Reims  m*a- 
t-il  avoué  que  le  manuscrit  de  <  l'Examen  critique  * 
existait  encore  dans  la  famille  de  M.  de  Burigny.  On 
ferait  bien  de  l'envoyer  à  la  Bibliothèque  du  Roi,  pour 
mettre  les  curieux  en  état  d'examiner  les  changements 
qu'il  a  subis  à  l'époque  de  l'impression.  Si  on  en  croit 
le  frère  de  Naigeon,  le  manuscrit  était  plein  de 
lacunes  et  d'incorreeiUms;  l'éditeur  y  a  fait  seut 
tout  ce  qu'il  fallait  pour  le  rendre  lisible, 

A.  A.  B— r. 

II.  Lettres  à  Eugénie,  ou  Préservatif 
contre  les  préjugés  (Composées  par  le  ba- 
ron d'Holbach,  et  publiées  avec  un  Aver- 
tissement et  des  notes  par  Naigeon).  Lon- 
dres (Amst,,  M.  M.  Heyh  1768,  2  vol. 
in-8. 

Insérées  dans  les  Œuvres  (philosophiques)  de  Frérei 
{Paris,  179S,  k  vol.  in-8),  dont  eUea  forment  le 
tomeL 

III.  Examen  critique  du  Nouveau  Tes- 
tament (Nouv.  édition).  Londres,  1777, 
in-8. 

Inséré  an  tome  H  des  Œuvres  (philosophiques)  de 
Fréret.  Paris,  1702,  é  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage,  qui  n'est  point  de  Fréret.  parut  pour  la 
première  fois,  en  1769.  sons  le  titre  de  <  Réflexions 
impartiales  sur  l'Evangile  >,  à  la  suite  des  «  Opinions 
des  anciens  sur  les  Juifs  »,  par  feu  M.  de  Miraband, 
in-8.  Il  en  existe  une  édition  sous  le  même  titre,  Lon- 
dres, 1773,  in-19,  accompagnée  de  «  l'Essai  sur  l'A- 
pocalypse V ,  par  Abauxit. 

Il  circulait  des  copies  manuscrites  de  cet  ouvrage 
longtemps  avant  son  impression  ;  c'est  d'après  nue  de 
ces  copies  que  l'abbé  Gantier  en  publia  la  critique  sous 
ceUtre  :  r  RéfuUtion  du  Celse  moderne  ».  LunéviUe, 
1758,  ou  Paris,  1765,  in-8.  A.  A.  B—r. 

IV.  Recherches  sur  les  Miracles  (Par  un 
anon3rme). 

Insérées  dans  le  i»  vol.  des  Œuvres  philosophiques 
déjà  citées. 

V.  Réflexions  sur  l'argument  de  M.  Pas- 
cal et  de  M.  Locke,  concernant  la  pos- 
sibilité d'une  autre  vie  (Attribuées  à  Fon- 
tenelle). 

Imprimées  dans  le  tome  I  du  Recueil  philosophique... 
par  divers  auteurs  (publié  par  Naigeon).  Londres, 
(Amst.,  M.  M.  Rey),  1770.  2  voL  in-19. 

FRESNE  (madame  la  marq.  de),  aut. 
supp.  [Sandras  de  Courtilz]. 

Ses  Mémoires.  Amsterdam,  1701,  1734, 
in-12. 

FRESNES  (le  sieur  de),  aut  dég.  [Pierre 
FoRGET,  sieur  de  Fresnes,  secrétaire 
d'Etat,  celui  qui  a  dressé  le  fameux  Edit 
de  Nantes]. 

-|-  Dans  le  Catalogue  de  Fevret  de  Fontettes  on  lit, 
v9  1119  :  «  par  Philippe  de  Fresnes.  sieur  de  Ganaye.  » 
V.  T.,  dans  le  «  Dictionnaire  des  Anonymes  >i  dit  i 
Peut-être  Pierre  Forget. . .  Ot  B— r< 


103 


FRÉTILLON 


FROMENTHAL 


104 


Discours  politiques  et  militaires  du  sieur 
F.  de  La  Noue,  recueillis  et  mis  au  jour 
par  — .  Basle,  1587,  in-i.  V.  T. 

FRÉTILLON  (mademoiselle),  aut.  supp. 
[Gaillard  de  la  Bataille,  comédien!. 
L  Ses  Mémoires.  Paris,  1740,  in-ll 
Première  édition  du  line  suivant.      A.  A.  B— r. 

IL  Histoire  de  mademoiselle  Cronel,  dite 
Frétillon  (mademoiselle  Clairon)  (par  Gail- 
lard de  la  Bataille).  La  Haye  (Parts),  1743, 
4  part,  in-12. 

11  existe  plusieurs  éditions  de  cet  ouvrage. 

-|-  11  paraît  que  Gaillard  de  la  Bataille,  qui  avait 
d'abord  été  le  très-intime  ami  de  M'^  Clairon,  furieux 
de  ce  qu'elle  lui  avait  donné  son  congé,  voulut  se  venger 
en  écrivant  ce  libelle,  qu'il  amplifia  à  diverses  reprises 
et  où  il  raconta  les  épisodes,  vrais  ou  faux,  de  la 
tanière  de  cette  actrice  célèbre.  Elle  garda  dans  un 
certain  mond«  le  nom  qui  lui  avait  été  donné,  et  dans 
un  poëme  attribué  à  Sénac  de  MeilbaA,  imprimé  long- 
temps après,  on  lit  ces  vers  : 

Vit-on  jamais  sous  la  céleste  voûte 
Plus  de  débauche,  un  plus  &cile  ton. 
Que  n'en  offrit  l'illustre  Frétillon , 
Cette  catin  qui,  pour  à  fond  connaître 
Le  cœur  humain,  la  trempe  de  son  ètre^ 
Dix  ans  entiers  logea  aux  Pavillons?  (à  Metz). 

FREYTAG  (J.-D  ),  général,  ancien  com- 
mandant de  Sinnamary  et  de  Conamama, 
dans  la  Guyane  française,  aut.  supp,  [Cou- 
VRAY  DE  Beauregard,  RDC.  conseur]. 

Mémoires  du  général  —,  contenant  des 
détails  sur  les  déportés  du  18  fructidor  à 
la  Guyane  française  ;  la  relation  des  prin- 
cipaux événements  qui  se  sont  passés  dans 
cette  colonie  pendant  la  révolution,  et  un 
Précis  de  la  retraite  effectuée  par  l'arrière- 
garde  de  Tarmée  française  en  Russie  ;  ses 
voyages  dans  les  diverses  parties  de  TAmé- 
rique;  l'Histoire  de  son  séjour  parmi  les 
Indiens  de  ce  continent  ;  accompagnés  de 
notes  historiques,  topographiques  et  cri- 
tiques, par  M.  C.  de  B.  Paris,  Nepveu, 
1824,  2  vol.  in-8. 

M.  Couvray  de  Beauregard  n'est-il  bien  que  l'annota- 
teur de  ces  Mémoires? 

FRIDOLIN  (te  major),  ps.  [de  Valbe- 
zene]. 

Auteur  d'articles  et  de  morceaux  de  lit- 
térature insérés  dans  quelques-uns  de  nos 
recueils  périodiques  et  journaux.  Un  ro- 
man-feuilleton de  lui,  intitulé  :  le  Chien 
d'Alcibiade^  imprimé  dans  le  Journal  des 
Débats,  a  été  contrefait  à  Bruxelles  en  1844 
en  un  vol.  in-18. 

-)-  Citons  encore  divers  articles  sur  l'Orient  et  snr 
rinde.  insérés  dans  la  <  Revue  des  Deux-Mondes  » , 
qui  a  accueilli  aussi  un  roman,  «  La  Retraite  des  dix 
mille  >  (lli  Juillet.  1»  et  i5  août  185i). 


FRIEDENSMANN  (lecitoyen),  ps.  R'abbë 
G.-A.-R.  Bastcn].  ^     '  ^  l 

Le  Docteur  romain,  ou  Entretien  sur  les 
démissions  (des  évoques),  recueilli  par—. 
Rouen^  1802,  broch.  in-8. 

FRIÉVILLE  (le  doct.),  ps.  [Frikswi^- 
kel,'  connu  en  littérature  sous  le  premier 
nom]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  la 
France  littéraire^  à  Friévillb. 

+  FRIVOLITE  (Un)  [Taconet]. 
Voy.  Auteur  ameulant. 

FRIZIUS  (Joachimus).  ps.  [Robertus 
Fludd]. 

Summum  bonorum  quod  est  verum  ma- 
giœ,  etc..  subjectum,  insignis calumniato- 
ris  Fr.  Marini  Mersenni  dedecus  Dublica- 
tum per  — .  1629,  in-fol. 

4-  FR.  L.  [  F.  LoviNFOSSE  ,  impri- 
meur]. 

Les  deux  Bassompierre,  comédie  en  un 
acte,  par—.  Tirée  de  Méry.  Liège.  1860, 
in-18,  6i  p.  ^ 

+  FR.  M....  [François Martin]. 

Les  Devoirs  d'un  guerrier,  ou  Instruc- 
tions d'un  père  à  son  fils  sur  la  profession 
militaire,  par  — .  Paris,  Le  Marchand. 
1808,  in-8. 

4-  FROBERVILLE  (Eug.  de)  [Eugène 

HUET  DE  FrOBERVILLE]. 

Des  travaux  imprimés  dans  divers  re- 
cueils ou  séparément. 

FROISMONT(tesieurde),  w.  [domGER. 
beron]. 

Voy.  des  Bois-Franc,  I,  col.  909  a, 
FROMENT,  ex-chef  de  brigade  du  cabi- 
net particulier  de  M.  le  préfet  de  police, 
aut.  supp.  [Guvon], 

I.  La  Police  dévoilée  depuis  la  Restaura- 
tion et  notamment  sous  MM.  Franchet  et 
Delavau.  Paris,  Levavasseur,  1829,  3  vol. 
in-8. 

M.  Froment  n'a  fourni  que  des  notes  et  des  rvnsei- 
gnements  k  l'auteur. 

IL  Histoire  de  Vidocq,  chef  de  la  police 
de  sûreté,  écrite  d'après  lui-môme  (Com- 
posée par  M.  Guyon). Ptfrw.  Lerosey,  1829, 
2  vol.  in-18,  avec  un  portr. 

M.  Guyon  doit  être  aussi  l'auteur  d'une  c  Histoire  de 
Vidocq.  chef  de  la  brigade  de  sûreté  à  la  préfectnrc  de 
police  depuis  1812  jusqu'en  4827,  ctr.  »,  par  G.  Paru 
Chiusaignon,  1829,  în-12  de  18  feuilles. 

FROMENTEAU.  Voy.  N.  D.  C. 

FROMENTHAL,  nom  abrév.  [Gabriel 
Berthon  de  Fromeivthal]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
France  littéraire  au  dernier  de  ces  noms. 


m 


FRONDEUR 


F.  T.  D. 


106 


FRONDEUR  DÉSINTÉRESSÉ  (Un),  aut, 
dê4f,  [Fr.  Davenne]. 

Yoy.  ÂITfBS  FRONDEUR. 

FRONSÂC  (M.  le  duc  de),  fils  du  duc  de 
Richelieu,  apocr.  [L.-R.  Barbet]. 

Lettres  de  — ,  ou  son  Histoire  de  miel- 
ques  mois  à  la  cour  de  Russie,  publiées 

rir  L.-R.  Barbet.  Paris,  Michelet,  i8(fâ. 
vol.  in-12. 

Ces  Lettre»  puaUsent  être  de  la  composition  de  l'é- 
diievr.  Voy.  U  «  Décade  philosophique  > .  i  801 ,  t.  XXXI, 
p.  353  et  tnw,  A.  A.  B— r. 

FROTTEUR  (Un),  aut.  supp,  [G.  Tou- 
chaid-LafosseJ. 

Mémoiresd'— sur  la  cour  de  Louis  XVIII 
et  de  Charies  X,  revus  par  son  fils  Tavo- 
cat,  et  rédigés  par  G.  Touchard-Lafosse 
(Ouvrage  de  la  composition  de  l'éditeur 
prétendu).  Paria,  CL  Lachapelle,  1829, 
i  vol.  in-8. 

Ces  deax  bornes  ne  sont  antres,  ions  nn  nouYeau 
titre,  que  les  t.  V  et  YI  des  «  Chroniques  des  Tuile- 
ries et  dn  Luxembourg  v.  par  le  même  M.  6.  Ton- 
cbrd4aiotte. 

4-  FROULAY  (l'abbé)  [E.  Bouchery]. 

Après  Vôpres,  par  — .  Paris,  1837,  in-8. 

Ce  vohnne,  eootrefatt  en  Belgique  sons  le  titre  de 
•  M"*  Isabelle  *  (in- 12).  se  tendit  et  se  Tend  encore 
cemme  étant  de  Pétms  Borel.  Voir  la  •  Petite  Revne  > 
(hi4DoieiDbrel865.  (M.  T.) 

+  F.-.  R...  R.-.  re.-Laurent  Renard]. 

Discours  prononce  à  la  fête  solsticale,  le 
18^  jour  du  W  mois  de  5838  à  la  R.-.  L.-. 
de  la  Parfaite  intelligence  et  de  l'Etoile 
réunies,  par  le — .  Vallée  de  Liège,  5839, 
in-8, 16  p. 

4-  F.  S.  [François  Solier]. 

Excellent  traité  de  la  mortification  de 
nos  passions  et  de  nos  affections  désor- 
données. compcKsé  par  le  R.  P.  Jules  Facie 
de  la  Compagnie  de  Jésus,  et  nouvellement 
tourné  en  françois,  par  — .  Douau,  1595, 
in-i2;  Paris,  1598,  in-12;  Ckambéry, 
1598,  in-16. 

+  F.  S.  [Frédéric  Spanheim]. 

Commentaire  historique  de  la  vie  et  de 
la  mort  de  messire  Christophe,  vicomte  de 
Dbona,  par  — .  Genève,  1639.  in4. 

F.S.,  of.  ne  P.  Jean  Macs,  de  Rennes, 
en  religion  Léon  de  Saint-Jean,  carme 
réformé  des  Rillettes]. 

Journal  de  tout  ce  qui  s*est  passé  à  la 
maladie  et  à  la  mort  du  cardinal  de  Riche- 
lieu. Pari*.  1642,  in4. 

-h  Voy.  inx  Anonymes  «  Journal  de  ce  qui  s'est  (kit 
etpssié..  » 

+  F.  S.  et  S.  [François  Simon  et  Se- 
basibr]. 


Ecclaircissements  au  sujet  de  la  maladie 
d'un  officier  d'artillerie,  qui  a  donné  occa- 
sion à  la  Lettre  raisonnèe  de  Louis  **,  etc. 
Car—,  médecin  de  la  faculté  de  Perpignan 
744,irf-4,39p. 

-1-F.  S....  [SouLÈs]. 

I.  Droits  de  Thomme,  ou  Réponse  à  l'at- 
taque  de  M.  Burke  sur  la  Révolution  fran- 
çaise, par  Thomas  Paine,  traduit  de  l'anglais 
par  — .  Paris,  Buisson,  1791,  in-8. 

IL  Voyages  en  France,  pendant  les  an- 
nées 1787,  1788,  1789  et  1790,  par  —, 
avec  des  notes  et  des  observations,  par  de 
Casaux.  Paris,  an  U  (1794),  3  vol.  in-8. 

+  F.  S.  [F.  ScHOLLAERT,  Capitaine  du 
génie]. 

Notice  historique  sur  la  ville  de  Marien- 
bourg,  contenant  une  relation  détaillée  et 
un  plan  des  attaques  faites  en  1815 par  les 
Prussiens,  par— .Lie^e.  Oudart,  1843,  in-8. 
48pag. 

Cette  notice,  insérée  d*abord  dans  la  «  Refue  mili- 
taire belge  ».  a  été  publiée  à  part  à  la  demande  des 
Marienbonrgeois,  qui.  fiers  de  la  conduite  tenue  par 
leurs  pères  en  1815,  ouvrirent  une  souscription  pour 
couvrir  les  frais  de  cette  réimpression. 

4-  F.  S.  A.  D.  L.  [AvÈDE  de  Loyse- 

ROLLES]. 

L'Art  d'aimer  d'Ovide,  suivi  du  Remède 
d'amour,  traduction  nouvelle,  avec  des 
remarques  mythologiques  et  littéraires, 
par  — .  Paris,  P.-N.  Rougeron,  1803,  mS. 

-h  F.  S.  C.  [PiNHEiRo  FereiraI. 

Joseph  liberato.  de  Freire  de  Carvalho, 
traduit  du  portugais,  avec  des  notes,  etc., 
par  M.  — .  Paris ,  Heideloff,  1830,  in-8. 

4-  F.  S.  C.  [CONSTANCÏO]. 

La  Grande-Bretagne  en  1840,  ou  An- 
nuaire financier,  commercial  et  statistique 
du  Royaume  uni,  par  — .  Paris,  Charpen- 
tier, 1840,  in-18. 

F.  S.  L.,  aut.  dèg.  [Fr.  Soulier,  Limou- 
sin]. 

Traité  de  la  Tribulation,  écrit  en  espa- 
gnol, par  le  P.  Ribadeneira,misen  françois 
par  — .  Lyon,  1606,  in-lâ. 

-f-  F.  T.  [Tissot]. 

Pancharis,  ou  les  Baisers  de  J.  Bonnefons 
d'Auvergne,  traduit  en  vers  par  — .  Paris, 
impr.  Didot,  1818,  in-18. 

-h  F.  S.  D.  [Delpech]. 
Voy.  I,  1258,  e. 

-h  F.  T.  D.  [F.-Th.  Delbare]. 

L  Le  comte  d'Artois  justifié,  et  quelques 
vues  sur  les  guerres  de  la  Révolution. 
Paris,  1815,  in-8,  15  p. 

II.  Les  Crimes  de  Buonaparte  et  de  ses 


107 


F.  T.  P. 


F.  V. 


adhérents,  ou  lesEnnemis  de  l'autorité  légi- 
time en  conspiration  permanente,  par — .& 
conde  édition  considérablement  augmentée 
et  accompagnée  de  notes,  ainsi  que  du 
récit  des  derniers  troubles  de  Nimes.  Paris, 
Dentu,  1815,  in-8.  —  3*  édit.  1816,  in-8. 

La  première  édition  est  aussi  de  1815,  son  litre  se 
termine  ajiris  le  mot  adhérent».  0.  B. 

ni.  Epître  au  Roi  sur  la  révolte  du  mois 
de  mars  1815,  par  — .  Part*.  Egnm, 
1815,  in-8,  8  p. 

+  F.  T.  P.  [Florent  Gastbl,  moine  ter- 
tiaire, né  en  1789,  mort  en  1856]. 

Instruction  sur  la  nécessité,  l'excellence 
et  les  avantages  des  vertus  chrétiennes. 
Merchienne,  s.  d,  (1855),  in-18.         D.  R. 

4-  FUCHSIUS  (Léonhart)  [Jean  Belon]. 

Histoire  des  plantes  de  M.  Léonhart 
Fuchsius,  avec  les  noms  grecs  et  françoys, 
nouvellement  traduit  en  françoys.  Paris, 
Pierre  Haultin,  1549,  in-8,  519  p.  avec 
figures. 

Page  517.  L'arbre  du  vray  acacia 

«  CeUe  figure  du  tray  acacia  montre  le  contraire  de 
la  semence  qni  nous  est  levée  à  Paris,  à  Saint-Ger- 
main-des-Prés,  de  la  semence  que  iu>us  avons  cueillie 
en  Arabie  déserte... 

518.  La  vraie  hysope  qui  a  la  fleur  rouge. 
Nous  n'avions  point  de  la  vraye,  sinon  celle  qui  nous 

est  levée  de  la  graine  cueillie  au  pays  d'Asie,  que  nous 
avons  desjà  multipliée  en  plusieurs  endroits,  es  jardins 
de  Paris... 

519.  CardamovMikm. 

Ces  gouces,  ainsi  en  troches,  ont  été  apportées  du 
Caire,  là  où  les  marchans  le  vendent  tout  entier.  » 

Ces  passages  ne  peuvent  convenir  qu'à  Jean  Belon. 
Il  n'aura  pas  regardé  cet  ouvrage  comme  étant  assez 
considérable  pour  y  mettre  son  nom;  mais  il  a  fallu 
qu'il  y  travaillât  sitôt  le  retour  de  son  voyage,  car  c'est 
en  1 549  qu'il  est  revenu. 

Il  paraît  que  les  planches,  excepté  ces  trois,  avaient 
été  faites  à  Bftle,  par  les  soins  même  de  Fuchs.  pour 
une  édition  allemande.  Transportées  à  Paris,  elles  ser- 
virent à  une  traduction  complète  par  Maignan  ;  elles 
passèrent  ensuite  à  Anvers,  chei  Loo,  où  elles  servireot 
à  une  édition  flamande  par  Dodonée,  en  1553;  à  uoe 
traduction  française  par  l'Ecluse,  en  1557,  avec  beau- 
coup de  nouvelles  planches.  Elles  passèrent  ensuite  chez 
Plantin,  qui  en  procura  une  traduction  anglaise  par 
Lyre;  elles  servirent  aussi  à  une  traduction  espagnole 
par  Jarava,  où  passèrent  les  plantes  de  Belon,  et  Jean 
Bauhin  ne  les  cite  que  d'après  Jarava. 

{Article de  M,  du  PetU-Thouan,  dans    f 
le  Dictimnaire  det  Anonyme*).  ' 

FULGENCE,  nom  ahrév.  [Fulgence  de 
Bury],  aut.  dram. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  la  Fra»ce 
littéraire,  à  Bury. 

FULVY  (le  marq.  de),  nom  aWt;.  JPhi- 
libert-Louis  Orry,  marquis  de  Fulvyj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Fdlvy. 


FDM-HO-HAM  (le  doct.),  ps,  [Julien 
Ofproy  de  la  Meîtrie]. 

Politique  du  médecin  de  Machiavel,  ou 
le  Chemin  de  la  fortune  ouvert  aux  méde- 
cins. Ouvrage  réduit  en  forme  de  conseils. 
par  —,  et  traduit  sur  l'original  chinois. 
par  un  nouveau  maître  es  arts  de  Saint- 
Côme.  Première  partie,  qui  contient  les 
portraits  des  plus  célèbres  médecins  de 
Pékin.  Amsterdam^  frères  Bernard^  sans 
date  (1746),  in-12,  xxviii  et  64  pages. 

Les  S8  pages  préliminaires  sont  remplies  par  m 
avant-propos  et  un  discours  de  Fum-Ho-Ham  i  ren- 
pereur  Kien-Long. 

Cet  ouvrage  fut  condamné,  par  arrêt  dn  parlement  do 
9  juillet  i746.  â  être  lacéré  et  brûlé  par  l'exéciiinr 
de  la  haute  Justice.  On  rapporte,  dans  c  l'Eloge  de  La 
Mettrie  «,  que  les  matériaux  lui  en  avisent  été  îoani* 
par  un  homme  qui  aspirait  k  la  place  de  premier  méài- 
cin  du  roi,  et  que  La  Mettrie  ne  fit  que  lui  prêter  b 
volubilité  de  sa  plume  et  la  fécondité  de  son  iisafi- 
nation. 

On  trouve  souvent  relié  à  la  suite  de  cet  ouvrage  ce^ 
lui  intitulé  :  <  Essai  sur  l'esprit  et  les  beau  espriu  i. 
du  même  auteur. 

Les  trois  ouvrages  de  La  Mettrie  contre  les  méde- 
cins sont  rares  et  recherchés  des  curieux. 

FURNESTERUS  (Zacharias),  ps,  [Hueo 

DONEAU]. 

Joannis  Montlucii,  episcopi  Valentini, 
defensio  pro  illustrissimo  Ândium  Duce 
adversùs  calumnias  quorumdam  ;  alia  ad- 
versùs  hujus  ipsius  defensionis  calumnias, 
Zachariaî  Furnesteri  defensio  pro  innocente 
lot  millium  animarum  sanguine  in  Galliam 
effuso.  1573.  in-8. 

Ces  deux  pièces  ont  été  traduites  en  flraDcais.  On  les 
trouve  dans  le  tome  second  des  r  Mémoires  du  règuede 
Charles  IX». 

n  a  été  publié  contre  cet  ouvrage  : 

Praescriptio  pro  Montlucio  episcopo  Valentino  (anctorf 
Jac.  Gujas),  adverkùs  libellura  editnm  snb  Iklso  nomioe 
Furnesteri.  Antverjnœ,  1574,  et  Luaduni.  1575. 
in-8. 

Un  ami  Je  l'abbé  ioly,  de  Dijon,  possédait  Ii 
traduction  française  de  cet  ouvrage.  C'est  un  iu-8,  io- 
connu  au  P.  Le  Long,  à  l'abbé  Lenglet  et  an  P.  Niw- 
ron.  L'abbé  Joly  devait  l'insérer,  en  1758,  dans  une 
nouvelle  édition  qu'il  avait  préparée  du  c  Recueil  dfs 
Mémoires  de  Charles  K  ».  (Lettre  autographe  de  l'abbé 
Joly.) 

FUTUR  TABELLION  (Un)  [C.  Chab- 

Un  petit  livre  très-sérieux,  par—.  Cham 
héry,  1857,  in^. 
Fantaisie  humoristique,  tirée  à  petit  nombre. 

-h  F.  V.  [Vandertaelen]. 
Un  Procès  de  Sorcellerie  en  Belcioue. 
Bruxelles,  1863,  in-8,  14  p. 
Tiré  à  part  de  la  «  Revue  d'histoire  et  d'archéologie  • . 

H-  F.  V.  [CI.-Frédéric-Étienne  Vaul- 
TiEB.  professeur  de  littérature  française  à 


mot] 


109 


F.  V. 


F.  Z. 


110 


la  Faculté  de  Gaen  et  doyen  de  cette  Fa- 
callé,  auteur  de  plusieurs  publications 
historioues  et  littéraires,  où  il  a  mis  son 
nom,  né  à  Barbery  (Calvados)  le  22  février 
1772,  mort  à  Caen  le  21  janvier  1843]. 

Divers  articles  signés  de  ces  initiales 
dans  les  journaux  de  Caen,  et  plus  particu- 
lièrement dans  le  Mémorial.      L.  D.  L.  S. 

-+-  F.  V.  [F.  Va»  den  Zande]. 

Stances  à  M.  Tollon,  juge  au  tribunal  de 
première  instance  à  Marseille.  In-8.  Im- 
primé à  25  exempl. 

Voy.  RigoUenr  (Jean). 

-4-  F.  V.  G.  [Fr.-Vidal  Comnène,  docteur 
en  théologie]. 

L^Hannonie  du  monde,  où  il  est  traité  de 
Dieuetdela  nature  essence,  en  trois  livres, 
par  — .  Parit,  Thiboust,  1672.  in-12. 

Catalogee  Méaa,  ifi  760.  A.  A.  B—r. 

-h  F.  X.  [F.  X.  LabÊnsky]. 

Galerie  do  FHermitage,  gravée  an  trait, 
avec  la  description  historique  par  Camille 
de  Genève,  et  publiée  par—.  Saint-Péters- 
bourg,  180S-1809,  gr.  in-4. 

6  livnîMiis  de  15  planches  chacone. 

+  Fx.  B.  [Félix  Bodin]. 
Voy.I,  col.  474fl. 

-f.  F.  X.  D.  F.  n^abbé  de  Feller]. 

1.  Dictionnaire  nistorique,  ou  Histoire 
abrégée  de  tous  les  hommes  qui  se  sont 
fait  un  nom  par  le  génie...  Imouv.  édit. 
rev.,  corr.,  abr.  et  augm.,  par  — .  Augs- 
bourg,  Mathieu  Bieger,  1781-84,  6  vol. 
in-8. 

n  fimt  enlendre  par  les  mots  nouvelle  édition,  pabli- 
otioD  wmfeUe  do  <  NoBTean  Dictionnaire  historique  » 
de  QbaadoA.  (Vof .  ces  moU.)  U  est  earienx  de  voir 
daas  la  Prt&ce  des  5«.  6*  et  7*  édit.  de  son  DicUon- 
naire,  ceouDent  Chandon  apprécie  le  travail  de  Feller. 

Qwi  qn'ii  en  soit,  le  Dictionnaire  de  Feller  a  été 
Movent  réimprimé  depuis.  L'édition  de  Paris,  Méqui- 
gnon,  1821-34,  S  vol.  in-8.  est  dne  à  M.  l'ahbé  Ganil 
et  Â  H.  Boceons. 

n.  Examen  impartial  des  Epoques  de  la 
Nature,  de  M.  le  comte  de  Buffon,  par  — . 
Luxembourg,  1780,  in-12. 

Réimprimé  plvsienrs  fois.  A.  A.  B— r. 


m.  Lettre  de  M.  Tabbé  —,  touchant  la 
soumission  exigée  des  ministres  du  culte, 
datée  du  15  juin  1797,  adressée  à  un  reli- 
gieux du  diocèse  de  Liège,  ln-12, 12  p. 

IV.  Observations  sur  la  juridiction  at- 
tribuée aux  prêtres  hérétiques,  la  commu- 
nication en  matière  de  culte  avec  les  enne- 
mis de  l'Eglise,  et  quelques  autres  points 
de  théologie,  par  — .  Dusseldorff,  1794, 
in-12. 

V.  Observations  sur  les  rapports  physi- 
ques de  l'huile  avec  les  flots  de  la  mer, 
par—.  Liège,  Bassompierre,  1778,  in-8. 

VI.  Réflexions  sur  Tinstruction  de  Mgr 
révèque  de  Boulogne  (Asseline),  touchant 
la  déclaration  exigée  des  ministres  du  culte 
catholique,  par  — .  Liège,  1800,  in-8. 

Ce  petit  écrit  est  en  faveur  de  la  «  Déclaration  ». 

A.  A.  B— r. 
Des  exemplaires  portent  le  nom  de  l'auteur. 

VII.  La  Vie  de  saint  François-Xavier, 
apôtre  des  Indes  et  du  Japon,  par  le  Père 
Bouhours.  Nouvelle  édition,  augmentée  de 
quelques  opuscules  de  piété,  par  l'abbé  — . 
Paris,  1788,  2  v.  in-12. 

Très-souvent  réimprimé. 

-h  F.  X.  T.  |Tessier1. 
Des  articles  dans  la  Nouvelle  Biographie 
générUle, 

4-  F.  X.  V.  [Voormanbk]. 
La  Loi  de  Dieu  sur  la  chanté  chrétienne. 
Gand.  1858,  in-8,  280  p. 

4- F***y  [Ferrary]. 

Milord  Biftec,  ou  les  Traités  de  Tilsit, 
vaudeville  impromptu.  Gand,  s.  d,  (1808), 
in-8,  40  p. 

4-  FYX  (Louis)  [Francis  Magnard]. 
Des  articles  dans  a  le  Grand  Journal  ». 

4-  F.  Z.  [François  Zutman,  examinateur 
synodal  et  chanoine  de  Saint-Barthélémy 
à  Liège]. 

La  Princesse  fugitive,  ou  la  Vie  de  Ste- 
Rolende,  vierge  royale,  enrichie  de  belles 
moralitez,  par—,  Liège,  Ancion,  1667, 
in-12,  85  p. 


m 


G. 


\\t 


4-  G.  (la  (!•**•  de)  [de  GournayI. 

Adieu  de  l'Ame  du  roi,  avec  la  défense 
des  Pères  jésuites,  par-*.  Lyon,  1610,  in-8. 
V.  T. 

-+-  G.  (M"*  de)  [db  GouRNAi]. 
Version  de  quelques  pièces  de  Virgile, 
par—.  Paris,  F.  Bourrtquant.  1G19,  in-8. 


tais], 


G.  (M.  de)  [de  Marcassus,  Gimon- 


L  Argenis  de  Barclay,  traduction  nou- 
velle, enrichie  de  figures  par — .  Paris, 
Nicolas  Buon,  1023,  in-8.  —  Nouvelle  édi- 
tion sous  ce  titre  :  L'Argenis  de  J.  Bar- 
clay, de  la  traduction  nouvelle  de—.  Paris, 
Claude  Grisei,  1633,  in-8. 

Le  P.  Niceron  a  cm  fanssement  qo'il  y  avait  deux 
traductions  du  roman  de  Barclay,  sous  les  dates  que 
j'indique  ;  il  ne  faut  que  les  ouvrir  pour  remarquer  que 
c'est  la  même  Iraduaion  :  la  première  édition  en  gros 
caractères,  et  l'antre  en  petits  caractères.  Mais  le  même 
P.  Niceron  a  en  raison  de  craindre  qu'il  n'y  ait  eu 
erreur  de  la  part  du  P.  le  Long,  lorsqu'il  a  attribué  la 
première  édition  à  P.  du  Ryer.  Le  savant  oratorien  a 
sans  doute  confondu  deux  pièces  de  théâtre  composées 
par  du  Ryer,  sous  le  titre  c  d' Argenis  »  et  <  Pol)'ar- 
que  »,  avec  la  traduction  du  roman;  les  privilèges  et 
extraits  de  privilèges  qui  se  trouvent  à  la  fin  d'un 
exemplaire  de  l'édition  de  16â3  renferment  des  indi- 
cations dignes  d'être  citées.  Nicolas  Buon  avait  obtenu, 
au  mois  de  Juin  lOSi,  un  privilège  pour  imprimer 
«  r Argenis  »,  tant  en  latin  qu'en  français,  pendant 
l'espace  de  dix  ans;  P.  Marcassus  en  avait  obtenu  nn 
autre  de  dix  ans  au  mois  de  novembre  suivant,  pour 
faire  imprimer  la  traduction  du  même  ouvrage.  Un  arrêt 
du  conseil,  du  7  mars  1022.  confirma  le  privilège 
obtenu  ptr  Bnon,  et  annula  celui   de  Marcassos,  qui  ; 


fut  obligé  de  s'arranger  avec  Boon  ponr  rimpreoioo  df 
la  traduction  dont  il  était  l'antear,  A.  A.  B— r. 

4-G.  (leS^rGAcoN]. 

LePoëte  sansfard,  ou  Discours  satiriques, 
par  — .  Cologne,  1696,  in-12,  8  et  18i  p. 

Il  en  existe  une  autre  édition  fort  augmentée,  nia 
ayant  aussi  subi  des  suppressions.  Libreville,  cha 
Paul  DUant  vrai,  in-iS,  12  et  212  p..  1101. 

H-  G.  [GourlinI. 

Mémoire  des  cures  de  Sens,  par  — .  173i, 
in-4.  V.  T. 

-f-  G.  (Mylord)  [Mylord  Granvillb]. 

Nouvelle  Histoire  de  messire  François 
de  Salignac  do  la  Mothe-Fénelon.  arche- 
vêque, duc  de  Cambrai,  publiée  par  ordre 
du  marquis  de  Fénelon,  son  neveu,  sur 
l'édition  procurée  à  Londres  (en  1747. 
chez  Davies).  par  —  (par  Prosper  Mar- 
chand). La  Haye,  J,  Néaulme,  17  i7,  in-8. 

-f-G.  [Gabsvik]. 

Réflexions  critiques  sur  ta  comédie  do 
Nanine,  par  M.—.  Nancy,  1749,  in-8, 
IG  pages. 

-4-  G.  (le  vie.  de)  [le  vicomte  de  Grave]. 
Varron,  tragédie  en  cinq  actes  et  en  vers. 
Paris,  Duchesne,  175i,  in-i2. 

4-  G.  (M.  de)  [Maubbrt  db  Gouvest]. 

Esprit  de  la  présente  guerre,  discours 
de  M.—,  pour  et  contre  les  deux  opmions 
dominantes  dans  le  parlement  de  la  Grande- 
Bretagne,  par  — .  1758,  in-12  ;  1739,  pet. 
in-8. 

-h  G.  [Goudot]. 


it3 


G. 


114 


Le  Prix  de  la  beauté,  ou  les  Couronnes, 

rtorale  avec  des  divertissements,  par 
— .  Paris,  Ddormel.iim,  in-4. 

-h  G.  [Gasîvïabd]. 

Histoire  de  M.  de  Vaubrun.  écrite  par 
lui-même,  recueillie  et  mise  en  ordre  par 
M.  -.  1772,  inrl2. 

PcnnissioD  todte  n»  4i.  92  août  1770.  Voyez  le 
stppiément  de  la  *  France  lilténire  ».  Parié,  1778. 
i»«.  p.  876.  A.  A.  B-r. 

G.  (M.),  vicaire  de  VilIe-d'Avray,  ps. 
[Jacob-Nicolas  Moreau,  l'historiographe 
ae  France]. 

Essai  sur  les  bornes  des  connaissances 
humaines,  par  —  ;  nouvelle  édition,  à  la- 
quelle on  a  joint  une  Lettre  du  même  au- 
teur sur  la  tolérance.  Lausanne  et  Paris, 
Méfiât  lejeune^  1783.  in-12. 

Le  faneox  lloreao  a  vooln  se  cacher,  dans  le  flron- 
lisçHct  de  cet  ooTrag e.  sons  la  lettre  initiale  d'nn  pré- 
tenda  Tîcaire  de  Vitle-d'Aviay,  on  il  avait  nne  maison 
de  ompagne.  A.  A.  B— r. 


+  G.  [Grimond,  de  Besançon]. 

Le  Veuvage  du  cygne.  Besançon,  1787, 

in-4. 

-I-  G.  [GiNGUENé]. 

De  nombreux  articles  dans  le  journal  la 
f  Décade  philosophique  » . 

-h  G.  (Aimé)  [l'abbé  AiraéGuiLLON]. 

1.  La  Politique  chrétienne,  ouvrage  pé- 
riodique. Paris,  Lamy,  1797,  in-8. 

IL  Politique  chrétienne  et  variétés  mo- 
rales et  littéraires  pour  l'an  1800.  Paris, 
1800,  in-8. 

+  G.  [Etienne  Gosse]. 

I.  Xxec  B.  V.  (Fr.  Bernard)  :  l'Epicière 
bel  esprit,  comédie  en  un  acte,  en  prose 
Parii,  an  YIII  (1800),  in-8. 

H.  Avrc  le  môme  :  Pygmalion  à  Saint- 
Maur,  farce  anecdotique  en  un  acte  et  en 
v'andev.,  trouvée  à  Charenton.  Paris, 
an  Vm  (1800),  in-8. 

+  G.  [Guicuard]. 

Procès  célèbres  delà  Révolution,  ou  Ta- 
bleau historique  de  plusieurs  procès  fa- 
meux, etc.,  par  —,  avocat.  Paris,  1811, 
2  vol.  in-8. 

+  G.  [P.  A.  Garros,  mort  en  1823]. 
A  MM.  les  députés.  Lettres  sur  la  liberté 
<'<*  la  presse.  Paru,  1814,  in-8. 

■f  G.  (rabbé)  [Guichelet,  né  à  Pontde- 
vaux  (Ain)  le  20  décembre  1736,  mort  le 
T  octobre  18231. 

Fables  nouvelles  suivies  de  pièces  fugi- 
tives en  vers,  par  — .  Paris.  A.  Bertrand, 
18i6,in-12. 


Il  en  a  été  tiré  denx  exemplaires  snr  grand  papier 
vélin  Sttperfin.  . 

-h  G.  [P.  J.  F.  J.  GiRAUD,  mort  en 
18211. 

I.  Beautés  de  Thistoire  de  l'empire  ger- 
manique. Parw,18i7,  2  vol.  in-l2. 

IL  Beautés  de  Thistoire  des  Croisades, 
par—,  auteur  des  «  Beautés  de  l'histoire 
de  Tempire  germanique».  Paris,  1820, 
in-12;1824,  in-12. 

-H  G.,  (M.  de)  ancien  officier  d'artillerie 

S  le  comte  J.-J.-B.  de   Gassendi,  né  en 
7-i8,  mort  en  1828]. 
Mes  Loisirs,  par—.  Dijon,  1820,  in-18. 
Volume  tiré  à  iOO  exempbires  et  non  destiné  an 
commerce.  Voir  la  «  France  littéraire  »,  t.  ID,  p.  272. 

-h  G.  [GosselinI. 

Journaux  des  sièges  entrepris  par  les  al- 
liés en  Espagne  pendant  les  années  1811  et 
1812,  suivis  de  deux  discours  sur  l'orga- 
nisation des  armées  anglaises  et  sur  les 
moyens  de  la  perfectionner ,  avec  notes; 
par  M.  John-T.  Jones;  trad.  de  l'angl. 
par —.Pari*,  1821,  in-8. 

-4-  G.  (Auguste)  [Gombault]. 

Le  Petit  Clerc,  comédie.  1823.  in-8. 

-4-  G.  (M.)  [Etienne  Garcin]. 

Nouveau  cfictionnaire  provençal-fran- 
çais.., par  —.Marseille,  1823,  in-8  ;  nouv. 
édit.  DrafjiHgnan,  Fabre,  1812,  2  vol.  in-8, 
avec  le  nom  de  l'auteur. 

4-  G.  [Gosselin]. 

Les  Fiancés,  histoire  milanaise  du  dix- 
septième  siècle,  par  Alexandre  Manzoni, 
traduit  de  l'italien  par  M.  —  Paris,  Dan- 
thereau,  1828, 6  vol.  in-32. 

H-  G.  [Guyon?] 

Voy.  Froment,  IL  104  f. 

-h  G.  (Ad.)  [Grase]. 
Un  Français  en  Espagne  sous  Philippe  V, 
comédie  en  cinq  actes.  18  i2,  in-8. 

-h  G.  [F.  D.  Girod,  pasteur  de  l'Eglise 
chrétienne  de  Liège]. 

L'Origine  et  la  Chute  de  Rome  papale, 
par  Robert  Fleming.  Traduit  de  1  anglais 
par  M""  Girod  (née  E.  C.  Potillion),  avec 
une  préface  et  des  notes  de  M.  — .  Liège 
Desoer,  1849,  in-12,  150  p. 

4-  G.  (Georges  de)  [Georges  de  Gastê, 
né  à  Commère  (Mayenne),  mort  vers  1855] . 

Divers  articles  en  prose  et  en  vers  dans 
les  journaux  d'Alençon  et  autres. 

L.  D.  L.  S. 

+  G.  (M.)  [Marc  Giampetri]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.» 


il5 


116 


-j-  G**  (le  marquis  de)  Qe  marquis 
Louis  Reynibr  de  Guerchyj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire,  »  à  Guerchy. 

+  G**  (M.  de)  [Henri  de  Goyon  de  la 
Plombagine]v 

L'Unique  moyen  de  soulager  le  peuple  et 
d'enrichir  la  nation  françoise,  par  — .  Pa- 
ris, 1775,  in-8. 

+  G**  (M.)  rC.  G.  Th.  Garnier.  avo- 
cat, mort  en  1795].  ,» 

Nouveaux  ProveAes  dramatiques.  Paris, 
1784,  in-8.  Liège,  1785,  in-8. 

Voir  Raigner  db  Malfontaine. 

4-  G***  [de  Grimarest  père]. 

Commerce  de  Lettres  curieuses  et  sa- 
vantes, par  le  sieur  — .  Paris.  A.  Cra- 
moisy,  1700,  in-12. 

-f-  G***  [GaugerI. 

L  Résolution  du  Problème  proposé  dans 
le  journal  de  Trévoux,  pour  la  construc- 
tion de  nouveaux  thermomètres,  par  — . 
Paris.  Quillau,  1710,  in-8. 

V.  anx  Anonymes,  Théorie  de  noateau  thermomètres. 
A.  A.  B-r. 

IL  La  Méchanique  du  feu,  ou  TArt  d'en 
augmenter  les  effets  et  d'en  diminuer  la 
dépense,  par  M.  — .  Paris,  Jacq,  Estienne. 
1713;  Amsterdam.  Mortier,  ilU,  in-12. 

-h  G***  [Gueudeville]  . 
Le  Censeur,  ou  les  Caractères  des  mœurs 
de  La  Haye,  par  — .  La  Haye,  1715,in-12. 

-h  G***  (l'abbé)  [Girard]. 

L'Ortographe  françoise  sans  équivooue 
et  dans  ses  principes  naturels,  par  —.Pa- 
ris. 1716,  in-12. 

Voyez  la  table  du  c  Journal  des  Savants  »,  par 
l'abbé  de  Claustre.  A.  A.  B— r. 

-h  G***  (M.)  [Gabriel  Gueret]. 

Les  Auteurs  en  belle  humeur,  ouvrage 
d'esprit  et  divertissant.  Amst.,  1723, 
in-12. 

Sons  ce  titre,  ce  volume  aujourd'hui  peu  commun 
contient  deux  opuscules  intitulés  :  «  le  I^amasse  ré- 
formé V  et  «  la  Guerre  des  auteurs  anciens  et  moder- 
nes ».  Les  deux  premières  éditions,  entièrement  ano- 
nymes, de  1697  et  1717,  ont  été  publiées  sons  le  titre 
de  c  liO  Parnasse  réformé  »  et  «  la  Guerre  des  auteurs  a. 

-h  G***  (M.)  [Thomas-Sim.  Gueul- 
letîe]. 

L'Amour  précepteur,  comédie  en  trois 
actes,  en  prose.  Paris,  1726,  1729, 1732, 
in-12. 

-f.  G***  (M.)  [J.-B.-L.  Gresset]. 
Choix  de  poésies  imprimées  cette  année. 
S.  Ln.d.,  in-12, 135  p. 


Pour  le  eontenn  de  ce  Tolmne,  Toy.  la  «  Pnace  lit- 
téraire ».  t  XI. 

-f-  G***  [Gibert]. 

Lettre  de  M.  —  à  M.  Fréret,  sur  rHis> 
toire  ancienne.  Paris,  Lederc  et  de  NuU^. 
1741,  in-12. 

4-  G***  (M.  de)  [deGamaches]. 
Système  du  philosophe  chrétien,  par  — . 
Parts.  Jombert,  1746,  in-8. 

4-  G***  (M-  de)  [Gellert]. 

La  Comtesse  suédoise,  ou  Mémoires 
de—  (trad.  de  l'allemand  de  Gellert,  par 
Formey).  Berlin,  Schutze,  1754,  2  parties 
in-12. 

-h  G***  (Ange)  [Gocdar]. 

Nouveaux  Motifs  pour  porter  la  France 
à  rendre  libre  le  commerce  du  Levant, 
par  — .  Avignon.  Mérande,  1755,  in-li. 

-4-  G***  (M.)  [Ch.-Fr.  Ragot  de  Gramh 
val]. 

te  Tempérament,  tragédie-parade,  trad. 
de  l'égyptien  en  vers  françois  et  réduite 
en  un  acte,  par  —  Au  grand  Caire  (ww 
nom  dimpr,)j  1756,  in-8. 

-f-  G***  (le  chev.)  [Ange  GoudarI. 

La  Paix  de  l'Europe  ne  peut  s  établir 
qu'à  la  suite  d'une  longue  guerre,  ou  Pro- 
jet de  pacification  générale,  combinée  par 
une  suspension  d'armes  de  vingt  ans  entre 
toutes  les  puissances  politiques.  Amsi., 
1757.  in-12. 

-4-  G***  [Graverelle]. 

Traité  de  l'éloquence  dans  tous  les 
genres,  par  M.  — .  Paris,  Broeas,  1737, 
in-12. 

-f-  On  trouve  dans  cet  ouvrage  trois  oo  quatre  col* 
pages  transcrites  mot  à  mot  du  c  Traité  des  étodes  », 
de  RoUin.  A.  A.  B— r. 

4-  G***  (M.  de)  [Levéoue  de  Gra- 
velle]. 

Le  Futur  jaloux,  opéra  bouffon.  Mar- 
seille, 1759,  in-8. 

Catalogue  Soleinne.  rfi  2979. 

H-  G***  (l'abbé)  [l'abbé  Louis-Gabriel 
Gueret]. 

Droits  qu'ont  les  curés  de  commettre 
leurs  vicaires  et  les  confesseurs  de  leurs 
paroisses.  Avignon,  1759,  in-12,  100  p. 

-hG***(M.)[D.GouRDON]. 

Le  Calendrier  des  Laboureurs  et  des  Fer 
miers ,  trad.  de  l'anglais  sur  la  6*  édi- 
tion de  M.  R.  Bradléy,par—.  Pam.  1762, 
in-12. 

-4-  G***  (M"«  de)  [Hdbrne  de  u 
Mothe]. 


417 


118 


Lettres  et  Mémoires  de  W^  de  G***  (de  a 
GondreviUe)  et  du  comte  de  Saint-FI***,  ' 
par—.  Parti,  veuve  Damùnneville,  1762, 
i  parties  iii-12. 

Ces  f  Mémoires  >  avaient  para  dans  les  premiers 
c  Mercures  9  de  1760.  A.  A.  B— r. 

4-  G***  [Gauné  db  Caugy]. 

Traduction  des  Pseaumes  et  des  trois, 
Cantiques  du  Nouveau  Testament.  Paris, 
1763,  iii-12. 

-fG***rGiRAUDj. 

Vision  de  Sylvius  Graphaiètes,  ou  le 
Temple  de  Mémoire,  suivie  des  poésies  de 
M.  G—,  médecin.  Londres,  1767,  2  vol. 
în-8. 

4- G***  (de)  [dbGbncy]. 

Calendrier  des  Héros,  ou  le  Manuel  des 
militaires,  par  — .  Paris .  veuve  Duchesne, 
1772,  in-8. 

4- G...  [Pierre-Jean  Groslby]. 

Cest  MQS  ce  pseudonyme  qa'a  para  en  1774  la 
BosTelIe  édiUon  des  r  Observations  sar  l'Italie  ».  Voy. 
Icrx  GK!rnLSBOiaœs  suénou,  I.  ool.  9S9,  a. 

4- G...  (Sara)  [Goudar]. 

Remarques  sur  les  Anecdotes  de  M^  la 
comtesse  du  Barry.  par  — .  Londres,  1117 , 
Mi. 

Voy.  aox  anonymes,  c  Aneedotes  snr  madame  la 
(omiettedo  Barry  ». 

4-G***[l*abbé  de  Gourcy]. 

Essai  sur  le  bonheur,  où  1  on  recherche 
si  l'on  peut  aspirer  à  un  vrai  bonheur  sur 
ia  terre,  par  — .  Vienne  et  Paris,  Mêrigot, 
1777,  in-8. 

-f  G***  (le  comte  de)  [le  comte  de  Girb- 
cocrt]. 

Essai  sur  l'histoire  de  la  maison  d'Au- 
triche. Paris,  177g«,  9  Vol.  inrl2. 

Voir  anx  anonymes,  <  Histoire  des  principaux  é\é- 
KBeats...  I. 

4- G***  (de  Bonn)  [Gustave-Frédéric- 
Gttillaume  Grossman.n]. 

Pas  plus  de  six  plats,  tableau  de  famille 
en  cinq  actes  (et  en  prose),  traduit  de 
J.H.  E.  (Eberts).  Paris,  L.  Cellot,  1781, 
in-8. 

+  G***  [Gauné]. 

Anticénosophie,  ou  le  Contraire  de  la 
vraie  sagesse,  poëme  didactique,  p»ar  M.—, 
ancien  curé  de  Saint-M***  (Maurice),  ci- 
devant  chanoine  de  M**  (Montereau-Faut- 
Vonne),  avec  cette  épigraphe  :  «  Intelli- 
gite  insipientes  in  populo ,  et  stulti  ali- 
quando  sapite,  »  Psal.  93,  v.  8.  A  Rome , 
^t  u  trouve  à  Paris,  chez  Leselapart,  1782 
Itmprtmé  à    Sens    chez    Tarbe).    in-12. 


,      Dans  ce  poème  en  nenf  chants,  il  y  a  des  vers  extrê- 
mement ridicules  ;  il  sufllra  de  citer  ces  denx-ci  : 

Un  pastenr  doit  à  Dien  compte  de  son  tronpean  ; 
(Eil  pour  œil,  corps  ponr  corps,  dent  pour  dent, 

[pean  ponr  pean. 

L'anteor  est  mort  an  commencement  de  la  Réroln- 
tion.  âgé  de  qnalre^vinfts  ans;  quand  son  prétendu 
poème  parai,  il  en  avait  soixante-dix.      A.  A.  B—r. 

4-  G***  [Gabiot]. 

Les  Jardms,  poëme  en  quatre  chants  du 
P.  Rapin,  traauction  nouvelle,  avec  le 
texte,  par  MM.  V***  (Voyron,  ancien  pro- 
fesseur à  Saint-Cyr)  et  — .  Amsterdam  et 
Paris,  Cailleau,  1782,  in-8. 

-+-  G***[Granié1. 

L'Art  d'aimer,  d  Ovide,  traduction  nou- 
velle, par  M.  —  Londres  et  Paris,  Didot, 
1785,  in.8. 

4-  G***  [GuYsl, 

Antonin,  par  M.  — >,  de  Marseille.  Paris, 
Duchesne,  1787,  in-J8,  36  pages. 

Un  sieur  Moulon  de  la  Chesnaye ,  se  disant  profes- 
seur de  belleS'IeUres,  membre  de  la  Société  académi- 
que de  Paris,  etc.,  a  en  la  hardiesse  de  foire  réimpri- 
mer i  Caen,  en  1819.  cet  opuscule  sous  son  nom;  il 
s'est  contenté  d*y  ajouter  une  courte  préface,  oiï  il  dit 
que  cet  ouvrage,  inspiré  par  le  sentiment,  a  cou/^  sant 
peine  de  ta  plume.  Celte  réimpression  porte  pour 
titre  :  «  Antonin  »,  par  M.  Moulon  de  la  Chesnaye. 
professeur  de  belles-lettres,  etc.  Caeti,  Poiêton,  1819, 
in-8,  de  17  pages.  J'ai  sous  les  yeux  ces  deux  éditions. 
(Note  communiquée.)  A.  A.  B— r. 

4-  G***  (l'abbé)  [Fabbé  Griel]. 

Plan  de  la  ville  et  du  nouveau  port  de 
Cherbourg,  avec  les  travaux  des  digues. 
Paris  (vers  1787),  in-folio. 

4-  G***  (le  marquis  de)  [de  Gubrcht]. 

Calendrier  du  Fermier,  ou  Instruction, 
mois  par  mois,  sur  toutes  les  opérations 
d'agriculture  qui  doivent  se  faire  dans  une 
ferme;  ouvrage  traduit  de  l'anglais,  avec 
des  notes  instructives  du  traducteur, 
par  — .  Liège,  Société  typographique,  1789, 
in-8. 

Voyes  aux  anonymes,  Agriculteur  anglais. 

-f-  G***  [Garnier]. 

Œuvres  complètes  de  Regnard,  avec 
des  remarcjues  sur  chaaue  pièce,  par 
M.  — .  Paris,  imprim.  de  Monsieur,  1789, 
6  vol.  in-8. 

4-G***(ï'al>bé)[GR0ul. 

La  Science  pratique  du  Crucifix,  dans 
l'usage  des  sacremensde  pénitence  et  d'eu- 
charistie, pour  servir  de  suite  à  lace  Science 
du  Crucifix  »,  par—.  Paris,  Onfroy,  1789. 
in-12. 

4-  G***  (M.). 


119  G*** 

Journal  général  de  la  cour  et  de  la 
ville....  15  sept.  1789... 
Voyn  Gadtibr. 

G***  (Madame),  aut,  dég,  [Bl~  Gautibr- 
Làcépède]. 

Sophie,  ou  Mémoires  d*une  jeune  reli- 
gieuse, écrits  par  elle-même;  adressés  à 
la  princesse  de  L***.  et  publiés  par  — . 
Paru,  Belinj  1790.  —  Deuxième  édition, 
1792,  in-8. 

+G***  (M^  la  princesse  de)  [db  Gon- 
zagub]. 

Lettres  écrites  à  ses  amis  pendant  le 
cours  de  ses  voyages  d'Italie,  en  1779  et 
années  suivantes.  Paris,  P.  J.  Duplain, 
1790,  2  vol.  in.l2. 

La  pnaeesM  de  Gonxagne,  né  Rtngoni,  est  morte 
en  1833.  Il  existe,  à  ee  qa'il  panlt,  on  second  recneil 
de  ses  lettres,  non  anonyme,  et  intitulé  ;  «  Lettres  sur 
l'Italie,  la  France.  l'Allemagne  et  les  Beaux-Arts  ». 
Hambourg,  i797,  2  part.  in-8.  Voyez  <  Bulletin 
da  bibliophile  »,  Janvier.  féTrier  1864.  p.  746-147. 

01.  B-r. 

-+-  G***  [Guillaume  GrivelJ. 

Principes  de  politique,  de  finances,  d'a- 
griculture, de  législation  et  autres  bran- 
ches d'administration.  Paris,  1790,  2  vol. 
in-8. 

-H  G***  [Gohier]. 

Réclamation  du  peuple   breton  contre'// 
rinjustice  des  impositions.   Paris,   Gui/-' 
laume,  1790,  in-8. 

Note  nannscrite  citée  an  cat.  delà  Bibl.  imp.,  Hist. 
de  France.  Lk— 536. 

-4-  G***  [GODINEAU]. 

I.  La  mort  de  Robespierre,  ou  la  Journée 
des  9  et  10  thermidor,  drame  en  trois 
actes.  Paris,  an  lU,  1795,  in-8. 

II.  La  Révolution,  ou  le  Triomphe  delà 
République  française,  opéra  en  cinq  actes 
(et  en  vers  libres).  Paris,  1799,  in-8. 

III.  Le  Valétudinaire  de  Paris  à  Nice, 
comédie  dramatique  en  trois  actes  et  en 
prose.  Nice,  an  X,  (1802),  in-8. 

IV.  Catherine  II,  impératrice  de  Russie, 
tragédie  en  cinq  actes  et  en  vers.  Paris, 
1807,  in-8. 

-I-G***[rabbé  L.  D.  Louis,  ministre  des 
finances  sous  Louis  XVIII] .  f 

Lettres  sur  la  situation  des  finances  en 
Angleterre,  par  —  . 

Imprimées  en  1797,  dans  le  «  Spectateur  du 
Nord  ». 

-h  G***  (le  citoyen)  [Graxdet]. 

Nouvelle  méthode  analytique  pour  étu- 
dier la  langue  française  suivant  les  prin- 
cipes de  Du  Marsais,  etc.^  par  —,  institu- 
teur, répétiteur  de  latin,  de  géographie  et 


G... 


m 


de  belles-lettres  près  Técole  centrale  dei 
Quatre-Nations.  Paris,  Delanee ,  an  lî 
(1800).  in-8. 

-*-G***[J.F.GoFPAuxl.  I 

Les  Malheurs  de  la  famille  d'Ortember^.  I 

trad.   de  l'anglais.  Paris,   1801.  3  >ûI.  I 

in-12.  I 

-4-G***  (M-  de)  [de  Guibert].  ' 

Fedaretta,  traduit  de  l'anglais,  par  -,  | 
Paris,  Le  Normant.  an  XI  (1803),  2  v.  ia-1i 

-h  G**'  (Justin)  [Jean-Marie-Alexandrf- 
Justin  Gbnsoul]. 

Mon  premier  pas  (poésies).  Paris,  Goi- 
jon,  an  XI,  (1803),  in-8. 

-h  G***  (Madame  de)  [Madame  Gitot]. 

I.  Julie  ou  J'ai  sauvé  ma  rose.  Hambwr^ 
et  Paris,  Léop.  Collin,  1807,  2  vol.  in-li. 

II.  Amélie  de  Saint-Far,  ou  la  FaUk* 
erreur.  Idib,  1808,  2  vol.  in- 12. 

Ces  deux  romans  ont  été  revus  et  publiés  par  Balis- 
son  de  Rougemont. 

-h  G***  [C.  Guépratte]. 

Traité  élémentaire  et  complet  d'Arith- 
métique, à  l'usage  des  écoles  secondaire:>, 
contenant,  etc.,  par  — .  Paris,  i8U9, 
in-lâ. 

.+-G***(M.)[Gay]. 

Thionoé,  tragédie  en  cinq  actes  et  eo 
vers,  par — .  Paris,  1815,  in-8. 

4-  G***  (M-j  [Goyet]. 

Le  Bouquet  au  sentiment,  ou  allégorie 
des  plantes  et  des  couleurs,  par  — .  Ckd- 
lons-sur-Saône,    J.-B.    Goyet,    1816,  gr. 

in-18. 

• 
-+-  G***  (Le  général-major,  comte  de)  [Re- 

VERONY  SaLNT-Cyr]. 

Le  Torrent  des  passions,  ou  Danger  de  la 
galanterie ,  aventures  du  —  dans  les  di- 
verses contrées  de  l'Europe.  Mémoires  se- 
crets d'un  général  allemand.  Paris,  Barba, 
1818,  2  vol.  in-12. 

-+-  G***  et  ***  [Gabriel  Morbau  et  Cab- 
mouche].  s 

L'Innocente  et  le  Mirliton,  vaudeville. 
Paris,  1818,  in-8. 

Caulogue  Soleinne,  tome  ÏÏL,  p.  202. 

4-G***[LouisGuYONl. 
Histoire  du  procès  de  Louis-Pierre  Lou- 
vel.  Paris,  1820,  2  vol  in-8. 

G***  (René  de),p*.  [de  la  Garancière]. 

La  Libérale  et  l'Ultra,  histoire  véritable, 
publiée  par  — .  Paris,  Pillei  aine,  18iO. 
in-8. 

H-  Attribué  par  Barbier  à  M.  de  Leyris. 


m 


i22 


G***  (le  baron),  p».  [le  baron  Etienne- 
Léon  DE  LAUOTBE-LilNGON][. 

Le  Spectre  de  la  galène  du  château 
dEstalens,  ou  le  Sauveur  mystérieux. 
Trad.  de  Tangl.  par  — .  Paris,  Corbet, 
18i0.  4  vol.  in-12,  avec  grav. 

Oanagedela  oomposilion  da  prétendo  traducteur. 

-h  G***  (Aug.)  [Paul-Auguste  Gom- 
kault]. 

Le  Petit  clerc,  com.- vaudeville  en  un 
acte.  Parig,  1823,  in-8. 

4- G...  (Aug.)  C.  (Junien)  et  ***  [Gom- 
BAULT,  Champeaux  et  Iafillard,  dit  DÉ- 
coce]. 

Les  petits  Maraudeurs,  vaudeville.  1823, 
in-8. 

CiUlogne  Soleinae.  n»  2588. 

+  G*"  [Godard]. 

Réflexions  sur  le  projet  de  rembourse- 
ment de  la  dette  publique.  Paris,  1824, 
in-8,  44  p. 

-fG***  et  01***  [GuiLLOUD  et  Ouvier]. 

L'Art  de  faire  lesvins  de  fruits,  par  Ac- 
cum,  trad.  de  l'anglais,  par— .Pari»,  1825, 
in-11-  1851,in-18. 

4-  G***  [Godard]. 

Réflexions  sur  le  projet  de  rembourse- 
ment de  la  dette  publique,  par  —,  auteur 
de  l'ouvrage  intitulé  :  «  Mémoire  et  pro- 
positions sur  la  comptabilité  générale  des 
finances  du  royaume  » .  Paris,  1824,  in-8, 
5i  pages. 

G***  (Marie  de),  ps.  [M™  Zoé  Gatti,  née 
DE  Gamond),  auteur  oe  plusieurs  articles 
signés  de  ce  nom  dans  la  a  Revue  encyclo- 
pédique »  de  Paris,  dans  celle  de  Bruxelles, 
dans  «  TExilé,  revue  italienne-française  ». 
et  dans  «  l'Artiste  »,  qui  se  publie  à 
Bruxelles. 

G***  (madame),  institutrice,/».  [J.-P.-R. 
CnsiJi]. 

Le  jeune  Navigateur,  ou  les  Merveilles 
de  la  Mer,  ouvrage  moral,  instructif  et 
amusant.  Paris^  Dabojeuney  1827,  in-18, 
avec  gravures. 

+  G***  [Gébert]. 

Récit  historique  du  blocus  de  la  ville'  de 
Besancon  en  1814.  Paris,  routeur,  Hôtel 
des  Invalides.  1810,  in-8.  47  p. 

-f  G***  (Adolphe)  [Adolphe  Gondinet]. 
Une  Provinciale,  comédie  en  trois  actes 
et  en  prose.  Paris,  1847,  in-8. 

-h  G***  (Léon)  [H.-E.  Chevalier]. 
Vov.Chauchbfoin,  I,  705. 


+  G....  (M.  de)  [Thomas-François  de 
Grâce]  . 

Ecole  d'agriculture  pratique,  suivant  les 
principes  de  M.  Sarcey  de  Su ttières.  Parw, 
1770,  an  V.  (1796),  in-12. 

-H G....  (M.  de)  [Gobzmann]. 

Histoire  politique  des  grandes  querelles 
entre  l'empereur  Charles  V  et  François  I*'. 
Paris,  1777,2  vol.  in-8. 

Ouvrage  réimprimé  ou  reproduit  sons  le  Ulre  de 
<  Histoire  des  démêlés  entre  François  !«'  et  Charles- 
Quint.  Parit,  1790,  in-8.  x 

4-  G****  (M.  le  vicomte  de)  [le  vicomte 
DE  Gabrielly]. 

La  France  chevaleresque  et  chapitrale, 
ou  Précis  de  tous  les  ordres  existants  de 
chevalerie,  des  chapitres  nobles  de  l'un  et 
l'autre  sexe...,  par  — .  Paris,  Leroy,  1785, 
in-12. 

-i-  G....  [Gautier]. 

Les  Caractères,  ou  mœurs  de  ce  siècle, 
par  M.—,  curé  en  Basse-Normandie.  Caen, 
!  Roy,  1789,  in-12. 

-4-  G. . .   [Grouvellr]  . 

Adresse  des  habitants  du  ci-devant  bail- 
._ge  de....  à  M.  de...,  leur  député  à  l'As- 
semblée nationale,  sur  son  duel  et  sur  le 
préjugé  du  point  d'honneur,  publiée  et  mise 
au  jour  par  M.  — .  Paris,  Moutard,  1790, 
in-8  de  60  pages. 

Réimprimé  sous  ce  litre  :  «  Point  de  duel  »,  Voyes 
aux  Anonymes. 

-f-  G****  (M.)  [Gabiou,  ancien  notaire]. 

Mémoire  et  instruction  sur  les  baux  à 
cheptel  de  troupeaux  de  mérinos,  ou  de 
race  pure,  par  — .  Paris,  1810,  in-8. 

-+-G....  et  S....  (MM.)  [J.-J.  GuizoT  et 
Sauvan]. 

Le  Presbytère  au  bord  de  la  mer,  trad. 
de  l'allem.  d'Aug.  Lafontaine,  par  — . 
Paris,  il.  Bertrand,  1816,  4  vol.  in-12.— 
Nouv.  édit..  1830,  4  vol.  in-12. 

4-  G....  [GiLLET,  notaire]. 

Du  droit  de  cité,  des  droits  d'élections 
qui  en  dérivent,  ou  Recherches  et  propo- 
sitions sur  l'organisation  locale....  Paris, 
1826,  in-8,  192  p. 

f      4-  G....  [Gossblin]. 

L  Histoire  de  Rasselas,  prince  d'Abyssi- 
nie,  par  Samuel  Johnson,  traduction  nou- 
velle, par  M.  —,  traducteur  des  «  Journaux 
des  sièges  entrepris  par  les  alliés  en  Espa- 
gne ».  Paris,  François,  1820.  1822,  2  vol. 
in-12.  ^    ^ 

IL  Lettres  de  Jacopo  Ortis,  trad.  de 
l'italien  de  Ugo  Foscolo.  Part»,  1829, 
3  voL  in-32. 


123 


G.. 


GABRIEL 


424 


H-  G....  (M.)  [Gaisal,  avocat  à  la  cour 
royale  deParisJ. 

Coromentaire  sur  le  Code  de  procédure 
civile,  par  M.  Pigeau,  revu  et  publié  par 
MM.  Poncelet  et  Lucas -Championnière, 
précédé  d'une  notice  historique  sur  M.*Pi- 
geau,  par  — .  Part»,  1827,  2  vol.  in4. 

4-6*****  (François)  [Girard]. 
La  Nouvelle  méthode,  ou  l'Art  d'ensei- 
gner, vaudevilie.  Aix,  1832,  in-8. 
Caulogue  Soleinne,  9865. 

4-  G (M"*  la  duchesse  de)  [de  Gon- 

taut]. 
Louise.  Paris,  Urbain  Canel,  1832,  in-18. 

4- G....  [A.  Gir4ud]. 
L'ambition  de  l'estime  publique.  Paris. 
1856,  in-12. 

La  préface  est  signée  de  cette  ioitiale  ;  il  n'y  a  pas 
de  nom  snr  le  titre. 

G (J.-J.-E.),  avocat  ps,  [Gabriel 

Pbignot]. 

Recherches  sur  les  ouvrages  de  Voltaire, 
contenant,  1**  des  réflexions  générales  sur 
ses  écrits;  2^  une  notice  raisonnée  des 
différentes  éditions  de  ses  œuvres  choisies 
ou  complètes,  depuis  1782  jusqu'à  ce  jour; 
3"  le  détail  des  condamnations  juridic^ues 
au'ont  encourues  la  plupart  de  ses  écrits  ; 
-r  l'indication  raisonnée  des  principaux 
ouvrages  oi!i  l'on  a  combattu  ses  principes 
dangereux.  Avec  cette  épigraphe  :  Sineira 
et  studio  (Tacite.).  Dijon,  Frantin,  et  Paris, 
les  marcn.  de  nouv.,  1817,  in-8,  viij  et 
68  pages. 

4-  G******  (M.  F.  M.)  [E.  M.  Guillot]. 

Le  Jacobinisme  réfuté,  ou  Observations 
critiques  sur  le  Mémoire  de  M.  Carnot 
adressé  au  roi  en  1814.  Paris,  1815,  in-8, 
64  p. 

Réimprimé  la  même  année  avec  le  nom  de  l'an* 
teor. 

4-  G (M""J  [Jeanne  Gallikn,  nièce 

de  Wyttenbach,  de  Leydel. 

Theagène,  par—.  Paru.  Schoëll,  1815, 
in-12. 

G******(Eusèbe).Voy.  EUSÈBEG****** 
1, 1266  a. 

4-  G (le  citoyen)  [Aug.-Ch.  Gui 

chard]. 

L  Gode  et  Mémorial  du  tribunal  de  cas- 
sation. Paris.  1798,  2  vol.  in-8, 

IL  Code  des  prises  et  des  armements  en 
course;  1799,2  vol.  in-12. 

IIL  Procès  célèbres  de  la  Révolution.  Pa- 
rt*. 1814,  2  vol.  in-8. 

IV.  Dissertation  historique  sur  les  com- 
munes de  France.  Paris.  1819,  in-8,  84  p. 

V.  Défense  des  propriétaires  attaques 


comme  détenteurs  des  biens  domaniaui. 
Paris.  1829,  in-8,  188  p. 

-H  G*******  (A.),  sous-lieutenant  de  la 
garnison  de  Lyon.  [Guiboubc]. 

Budget  d'un  sous-lieutenant,  poème  en 
un  chant,  par  — .  Lyon,  impr,  (k  Barrtt, 
1817,  in-8.  '^ 

4- G (M.)[Ch.  A.  GcfiLLAUMOT]. 

Remarques  sur  un  livre  intitulé  :  «  Ob- 
servations sur  l'architecture,  de  M.  Tabbe 
Laugier  «,  par  M.  — .  Paris,  1768,  in-8. 

GA  (M.  R.),  ps,  [Michel  db  Maeillac. 
garde  des  sceaux  de  France]. 

L'Imitation  de  J.-C.,  divisée  en  quatre 
livres,  composés  par  Thomas  à  Rempis.  et 
nouvellement  mis  en  françois  par — .Paris, 
André  Soubron,  1642  ;  /.  Roger,  1646  ;  Ai>. 
/Vpin^,  1659,  in-8. 

Cette  tradortion  pamt  pour  la  première  fois  à  Pvi» 
en  i62i,  sons  le  titre  de  «  Qoatre  livres  de  riraite- 
tion...  ».  Elle  a  en  plus  de  soixante  édiUons;dm 
sealemeDt  portent  le  nom  dn  traducteur,  l'one  dans  k 
format  in-12,  et  l'autre  in-24.  Tontes  denx  ont  paru 
en  1643.  par  les  soins  de  D.  Valgrave,  bénédicUn. 
A.  A.  B~r. 

GABA  (Raphaël),  ps.  [J.-B.^.  Champa- 

GNAC], 

Auteur  d'un  poème  héroïque  couronné 
par  l'Académie  a'Arras. 

GABALIS  (le  comte  de),  ps.  P'abbé  de 

MONTPAUCON  DB  ViLLARS]. 

Le  comte  de  Gabalis,  ou'-Entretiens  sur 
les  sciences  secrètes.  Paris.  Barbin.  1670 
in-12. 

+  Ce  joignant  ouvrage  a  passé  poar  on  des  mieux  6criu 
dn  temps.  (Ainsi  s'exprime  Vîgnenl-Marvillc).  BaUbt 
demande  si  le  nom  de  Gàbalit  yient  de  cabale  on  de 
gab.  Tienx  mot  français  qni  signifie  conte  pour  rire, 
bourde.  Le  prétendu  comte  est  un  aimable  et  spiri- 
tuel causeur,  savant  apdtre  de  la  magie.  Voir  k 
«r  Biographie  universelle  > ,  tom  XLVm.  p.  554. 

GABANON  (Léonard),  ps.  [Louis  Tra- 
venol]. 

L  Catéchisme  des  Francs-Maçons,  dédié 
au  beau  sexe.  Jérusalemet  Limoges.  P.  Mor- 
tier, 1444  depuis  le  déluge  (1744),  pet.  in-12. 

II.  La  Désolation  des  entrepreneurs  mo- 
dernes du  temple  de  Jérusalem,  ou  Nouveau 
Catéchisme  des  Francs-Maçons,  dédié  au 
beau  sexe.  Jérusalem.  P.  Mortier,  1440 
depuis  le  déluge  (1740),  gr.  in-12. 

GABRIEL,  comédien  à  Angers  (sous  le 
Directoire),  p*.  [Clavel],  depuis  avocat. 

Joseph,  tragédie,  représentée  sur  les 
théâtres  de  Nantes  et  d'Angers,  sous  le 
Directoire. 

Clavel.  ayant  repris  son  nom.  quilU  le  Uiéitre  et  se 
fit  avocat. 

Son  fils  est  artiste  et  professeur  ao  Conservatoire  de 
musique  (violon).  p.  Gr. 


m 


GABRIEL 


GAETAN 


126 


GABRIEL,  prénom  sous  lequel  se  sont  ca- 
chés deux  auteurs  dramatiques  :  MM.  G.  de 
Lurieu  et  Soiron.  Pour  l'indication  de  leurs 

Sièces,  voy.  la  «  France  littéraire  »,  à  ces 
emiers  noms. 

-h  GABRIEL  (J.)  [P.  Gabriel  Abry]. 

Essai  biographique  sur  M"*  Tascher 
de  la  Pagerie,  née  Desverçers  de  Sanois, 
mère  de  S-  M.  Timpératrice  Joséphine, 
aïeule  de  S.  M.  l'empereur  Napoléon  III, 
par  J.  Gabriel.  Paru.  V  Galpin,  1836, 
ui-8. 

n  y  a  des  oempUires  atec  le  nom  de  l'aatenr. 

-h  GABRIEL  et  ARMAND  [Darbois  et 
VanderbubcbI. 

Le  Baron  allemand,  vaudeville.  Paris, 
18i6.  in-8. 

GABRIEL  DE  SAINTE-CLAIRE  (le  P.), 
nom  de  religion  [Vieilh,  de  Toulon].  Pour 
la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le  t.  III  de 
la  «  France  littéraire  >>,  à  Gabriel  nE  S.  Cl. 

GABRIEL-HECTOR,  aut.  dèg.  [Gabriel- 
Hector  de  Jailly]. 

Le  Pari  royaliste,  proverbe  irnpromptu 
àloccasion  de  la  naissance  de  S.  A.  R. 
Mgr  le  duc  de  Bordeaux.  Melun,  de  Vimpr, 
de  Lefèvre-Compigny,  1820,  in-12  de  24  p. 

GABRŒLLE  D'ESTRÉES.  Voy.  ES- 
TRÉES  (G.  D.). 

GACHEUX  (Jérôme),  cousin  de  Cadet 
Buteux,  ps.  pris  par  plusieurs  écrivains. 
L  Jérôme  Gacheux...  à  la  première  re- 
présentation du  ballet  de  «ZemireetAzor. 
ou  la  Belle  et  la  Bête  »,  pot-pourri,  dédié 
au  machiniste  deTOpéra.  Paris,  Martinet, 
1826. 

U.  Jérôme  Gacheux  à  la  représentation 
de*  Robin  des  Bois  »,  pot-pourri  en  trois 
actes  (par  M.  Savinien  Pointe).  Pari^.  M"" 
Vergne  1825. 

111.  Analyse  burlesque  de  Topera  de 
<  h^oé  »,  par  —,  pot-pourri  en  3  actes. 
Paris,  de  ïimpr,  litk.  deMontatix,  1826. 

GACONDE  (Ed.)  anagr.  [Edmond  d'Oca- 
OE,  auteur  de  poésies  légères,  de  contes 
envers,  de  chansons,  de  charades,  etc., 
imprimés  dans  les  recueils  poétiques  et 
Unques. 

*  Nous  connaissons  de  cet  écrivain,  sous 
ce  nom  d'emprunt»  l'A.  B.  C.  romantique  », 
boutade  (en  vers  et  rébus),  imprimé  sépa- 
rément. Paris,  de  Vimpr,  de  M^  Dtlacomhe^ 
1845,  in-8,  24  pag. 
4-  G.  A.  D.  V.  [G.  A.  nE  Villar]. 
Les  Etats  d'Espagne  tenus  à  Tolède,  Fan 
1560,  par  le  mandement  du  roi  Philippe  II 
de  œ  nom.  traduit  de  Tespagnol  en  rran- 


cois,  par  — .  Paris,  Nie,  Edouard ^  1562,  et 
blois.  Cl.  deMontrœil.  1588,  in4. 

GADY  (Auguste),  aut  supp.  [A.  Person 
nE  TeyssedreJ. 

De  la  Religion  dans  Tinstruction  publi- 
que, ou  Essai  sur  les  développements 
qu'exige  l'éducation  relieieuse,  et  sur  les 
limites  où  il  convient  de  la  renfermer; 
publié  par  — ,  correspondant  des  sociétés 
d'agriculture,  sciences  et  arts  d'Evreux, 
etc.  Paris,  Dentu,  1822,  in-8, 104  pag. 

G.  A.  E.  D<  B.,  autdég.  [Grégoire,  anc. 
évoque  de  Blois]. 

I.  Des  Catéchismes  qui  recommandent  et 
prescrivent  le  paiement  de  la  dime,  l'obéis- 
sance et  le  respect  aux  seigneurs  des  pa- 
roisses, etc.,  et  de  leur  réimpression  sous 
l'empire  de  la  Charte  ;  par  — .  Nouvelle 
édition,  augmentée.  Paris,  Baudouin,  fé- 
vrier 1822,  in-8, 16  pages. 

Cet  écrit  avait  ûé^k  inrn  environ  deax  ans  auparaTant 
dans  la  «  Chronique  religiease  »,  t.  V,  p.  1. 

+  IL  Des  gardes-malades  et  de  la  néces- 
sité d'établir  pour  elles  des  cours  d'instruc- 
tion. Paris,  1819,  in-8, 11  pag. 

-h  m.  Observations  critiques  sur  l'ou- 
vrage de  M.  de  Maistre,  «  de  l'Eglise  galli- 
cane »,  etc.  Paris,  1821.  in-8,  22  pag. 

Extrait  de  la  i  Chronique  religieuse,  »  t.  VI. 

GAETAN  (Angélique-Rose),  ps.  [A.-P.- 

F.  MÉNÉGAULT,  de  Gentilly]. 

Le  Mérite  des  hommes,  poëme.  Paris, 
Maradan,  an  IX  (1801),  gr.  in-18. 

Ce  poème  est  calqné  snr  celni  de  Legoaté  ; 
rimes  et  mfme  nombre  de  ters.  A.  A. 

Ménéganlt  n'a  pris  que  le  titre  d'éditeur,  et 
tel  ne  s'est  encore  fait  connaître  que  par  ses  initiales. 

Ce  n'est  pas  la  première  fois  que  le  charmant  poème 
du  «  Mérite  des  femmes  x  de  Legouvé,  dont  la  première 
édition  est  de  1800,  a  été  parodié,  continué  et  imité. 
Nous  connaissons,  outre  Timitation  deMénégault  : 

1»  Un  mot  sur  le  «  Mérite  des  femmes  »,  poème  de 

G.  Legouvé,  membre  de  l'InsUtut  national;  parG.J.... 
(G.  Jouard).  Parit,  l'auteur,  an  X  (1801),  in-l«. 
137  pages. 

20  Le  c  Démérite  des  femmes  »,  poème,  par  F.-L. 
Pelletier  de  Saint-Julien.  Parti,  Defrray,  an  IX (1801), 
in-13.  52  pag. 

30  Le  «  Mérite  des  femmes  »,  fragment  posthume 
inédit  et  informe,  trouvé  dans  les  papiers  de  Legouvé, 
le  20  décembre  1815.  (Composé  par  M.  Beucbot,  au- 
jourd'hui bibliothécaire  de  la  chambre  des  députés.) 
Pans,de  Vimp.  de  d'Hautel,  1815.  in-18  de  9  p. 

C'est  une  allégorie  à  la  condamnation  de  Lavalette, 
L'évasion  de  cet  excellent  homme  est  du  20  décembre  ; 
cet  opuscule  fut  composé  le  même  jour,  et  imprimé  pour 
le  22. 

Le  prétendu  éditeur  prévient  ses  lecteurs,  par  une 
note  placée  au  haut  de  la  page  5,  que  ce  fragment  vient 
à  la  page  33  de  l'édition  in-18  de  1813.  à  la  suite  de 
l'épisode  sur  M"<de  Sombreuil,et  immédiatement aprèf 
ces  vers  : 


B— r. 


127 


GAETAN 


G.  A.  J.  H. 


128 


FaaUil  qn'io  meurtre  en  vain  son  père  ail  échappé? 
Des  brigands  l'ont  absous  -,  des  juges  l'ont  frappé. 

Après  avoir  raconté  saocinctement,  et  sous  un  voile 
asses  transparent  néanmoins,  la  catastrophe  de  Lava- 
lette,  l'auteur  termine  par  celle  strophe,  empreinte 
d'une  amère  ironie  . 

Ah  I  si  Louis  alors  eût  possédé  son  trône. 
11  se  serait  montré  digne  de  sa  couronne  ; 
Proflunt  du  plus  doux,  du  plus  beau  de  ws  droits, 
Son  auguste  clémence  eût  élevé  la  voix. 
Un  courage  héroïque,  un  dévoftment  sublime. 
Aux  yeux  des  bons  esprits  rachètent  même  un  crime; 
Et  ce  que  n'ont  pas  fait  les  prières,  les  pleurs, 
Une  belle  action  l'obtient  sur  les  grands  cœurs. 

L'auguste  clémence  ne  trouva  rien  de  plus  clément 
que  de  faire  saisir,  par  sa  police,  l'opuscule  d'un  im- 
pertinent écrivain  susceptible  de  lui  supposer  une  noble 
générosité.  Dix-huit  exemplaires  seulement  échappèrent 
à  la  saisie. 

40  Le  «  Mérite  des  femmes  travesti  »,  poème  bur- 
lesque (en  un  chant  et  en  vers,  suivi  de  notes  étendues 
et  d'un  Traité  du  burlesque);  par  J.-B.  Simonnin.  Pa- 
rit,  F.  Louii,  1825.  in-18,  xij  et  2i4  pag.,  avec 
8  gravures. 

La  dédicace,  en  vers,  de  ce  volume  est  adressée  h 
la  femme  de  l'auteur.  Vient  ensuite  une  préface  dialo- 
guée  entre  un  avocat,  un  docleur  et  l'auteur.  Le  poème 
remplit  les  50  premières  pages;  les  notes,  les  pages 
51  à  168;  pais  vient  le  «  Traité  du  burlesque  »,  qui 
termine  le  volume. 

50  Enfin,  un  poëte  hollandais,  Spandaw,  s'occupait 
depuis  longtemps  d'un  poëme  sur  le  même  sujet  que 
Lc^ouvé,  et  le  premier  chant  était  achevé  lorsque  pa- 
rut, chex  Immerxel,  libraire  à  La  Haye,  une  traduction 
hollandaise  du  <  Mérite  des  femmes  »  de  Legouvé, 
par  M.  B.  Nieuwenhnizen  (vraisemblablement  le  père  du 
littérateur  connue  Paris  sous  le  nom  de  Gustave  Vaez). 
Spandaw  fut  découragé,  et  pendant  deux  ans  il  ne  s'oc- 
cupa plus  de  son  poème.  Cependant  il  le  reprit  à  la 
sollicitation  de  quelques  littérateurs,  et,  non-seulement 
il  le  publia,  mais  encore  nous  en  avons  une  traduction 
française,  sous  ce  titre  :  «  les  Femmes  «,  poème  en 
IV  chants,  traduit  de  Spandaw  (en  vers),  par  Auguste 
Clavareau.  MatMtricht.  F.  Bury-Lefebvre,  183H, 
in- l'a,  10  et  153  pag.  Ce  petit  volume  est  terminé 
par  des  t  Notes  biographiques  sur  les  personnages  cités 
dans  le  poèm^  p. 

Si  les  deux  poètes,  français  et  hollandais,  se  sont 
rencontrés  pou;  le  sujet,  il  n'en  est  pas  ainsi  pour  le 
plan  de  leurs  poèmes.  Dans  celui  de  Spandaw,  le  pre- 
mier chant  est  consacré  à  l'influence  des  femmes  dans 
le  monde,  sous  le  rapport  de  leurs  charmes,  de  leurs 
talents,  de  leurs  vertus  et  de  leur  courage  ;  le  deuxième 
célèbre  leur  héroïsme  ;  le  troisième,  leurs  succès  dans 
les  beaux-arts  ;  et  le  quatrième  nous  déroule  le  déli- 
cieux tabl«iu  du  bonheur  domestique  sous  leur  doux 
empire. 

-|-  A  la  suite  de  cet  article,  Qnérard  avait  intercalé 
dans  son  exempl.  des  «  Supercheries  »  les  détails  sui- 
vants : 

Nous  avons  cru  devoir  rappeler,  à  l'occasion  d'une 
imitation  du  t  Mérite  des  femmes  b,  poème  de  Legouvé, 
publiée  sous  ce  nom  d'emprunt,  les  diverses  imitations 
et  parodies  qui  existent  du  charmant  poème  de  Legouvé, 
mais  notre  liste  a  besoin  d'être  complétée,  et  c'est  ce 
que  nous  allons  faire  ici. 


Le  Mérite  des  femmes,  par  Charles  Malo  (en  prose' 
Parit,  Janet,  1816.  in-18,  avec  gravures. 

Voy.  sur  l'introduction  de  ce  petit  oavrage  l'artidt 
des  «  Supercheries  littéraires....  »  inUtnlé  :  f  l'Her- 
mibe  de  Russie  à  celui  de  la  Guyane  ». 

Le  Démérite  des  femmes,  par  Auguste  Imbert.  Paru. 
Terry,  1838,  in-18  de  216  p.,  avec  nn  fronti>pia 
gravé  et  une  ftg.  lithogr. 

La  gravure  représente  une  infknticide  près  de  mn- 
ter  les  degrés  de  l'échafaud.  Le  fronlispice  porte  bm 
vignette  représentant  un  carcan  où  trois  femmes  mi 
attachées  ;  au-dessus  de  leurs  poteaux,  on  lit  :  astu- 
tinat,  infatuieide,  vol. 

Dès  1801,  H.  P.-L.  Pelletier  de  Saint-Julien  aliit 
imprimer  nn    poème  sous  le  même  titre. 

Le  Mérite  des  femmes,  par  Apollon.  1849. 

Imprimé  à  la  fin  d'un  petit  volume  intitulé  «  Cathè- 
chisme  des  Amants,  on  l'Art  défaire  l'amour  ».  rie.. 
par  le  même  auteur.  Parti,  LebaUly,  1849,  in-lS. 

GAFFET,  parfumeur-distillateur  de  Pa- 
ris, ps.  [Ch.-Yves  Cousin,  d'Avallon]. 

Le  Parfumeur  royal,  contenant...,  ter- 
miné par  diverses  recettes  et  procédés 
relatifs  à  la  toilette.  Paris,  Moronval  i8i8, 
in-18. 

-4-  GAFFORI  (François-Antoine)  [André- 
Jérôme  AndreucciI. 

Traité  contre  Tobservation  des  songes, 
où  Ton  montre  que  les  songes  ne  prédisent 
rien,  et  qu*il  est  superstitieux,  criminei  et 
dangereux  d'en  tirer  des  conséquences. 
Rome,  1740,  in-lâ. 

GAILLARD,  prêtre,  secrétaire./?*.  [Fran- 
çois-Ant.  Arbaud,  mortévécjueae  Gap]. 

Complément  de  la  circulaire  du  26  dé- 
cembre 1826,  relative  aux  conférences 
ecclésiastiques  de  la  ville  de  Gap.  Gap, 
J,  Allier,  1828,  in-4,  36  pages. 

Cet  opuscule,  sig^é  Gaillard,  prêtre,  secréUire.  esi 
réellement  l'œuvre  de  M.  Arbaud.  11  est  divisé  en  iJm 
parties.  Dans  la  première,  l'auteur  réfute,  en  dix  pro- 
positions, la  brochure  de  M.  de  Lamennais,  iniiialée: 
t  Doctrine  du  sens  commun  ■ .  La  seconde  partie  a  poar 
titre  :  f  Courtes  observations  sur  l'écrit  intitulé  ;  c  De» 
Progrès  de  la  Révolution  >.  M.  de  Lamennais  y  a  ré- 
pondu, je  crois  dans  <  l'Ami  de  la  Religion  ». 

(Note  de  feu  M.  Lerouge.) 

-h  G.  A.  J.  H.  [Gabricl-Antoine-Josepb 
Hécart]. 

L  La  Vaccine,  et  autres  pièces  (en  vers^ 
sur  divers  sujets,  par  —,  Vaknciennes, 
Prignet,  1813,  in-16,  63  pag. 

Tiré  à  8  exempl.  A.  A.  B— r. 

IL  Recherches  historiques,  biographi- 
aues,  bibliographiques  et  critiques  sur  le 
théâtre  de  Valenciennes.  Valertciennes  et 
Paris,  1816,  in-8. 

IIL  Dictionnaire  rouchi-français,  précédé 
de  notions  sur  les  altérations  qu'éprouva 
la  langue  française  en  passant  par  ce  patois. 
2"  éd.  Valenciennes,  1826.  —  3"  éd.,  ibid., 
1834. 


1^9 


GALILÉE 


GALLUS 


130 


IV.  Notice  sur  les  traductions  françaises 
d'Epictète  (suivi  d'un  fragment  d'un  Epio- 
MaM).Valenciennes,  1836,  in-18,  74pag., 
et  Appendice  de  12  pag. 

Tiré  à  50  ezempl.  iii-48  et  12  iii-4. 

V.  Flornla  hannoniensis.  Valencenis, 
1836,  in-8. 

4-  GALILÉE,  (utteur  supposé. 

U  c  Bcfoe  de  ParU  »  a  commencé,  en  1869,  la 
poblîation  de  LeUres  inéditu  de  Lotài  XIY,  madame 
de  jrttnleaM,  Galilée,  Paeeal,  le  comte  d'Hamil- 
to»,  Marie  de  Médicia,  Françm  de  SaUi.  Tontes 
ces  pièca  sont  extraites  d'une  prétendue  cassette  ob 
Uni!  XIV  urait  cooserté  les  minâtes  de  ses  lettres, 
le»  UUfe»  qu'il  recevait,  et  eellet  dont  U  obtenait 
des  cvpiet.  Ces  docnmenU  sont  présentés  an  public  par 
M.  M.  dasks,  qui,  dans  un  a^nml-propos  de  quelques 
page»,  raconte  l'orifiDe  et  la  destinée  de  ces  autographes, 
eo  empruntant  à  la  correspondance  elle-même  les  don- 
Bées  dont  il  ne  met  point  en  doute  l'exactitude.  Voici  ce 
qa'il  dit  an  soget  des  lettres  de  Galilée  :  «  L'intérêt  gé- 

<  ubû  qu'inspiraient  en  France  les  grandes  découtertes 
(  de  Galilée  et  les  persécutions  jalouses  qu'il  éprouvait 
c  dans  son  pa|S  expliquent  jusqu'à  un  certain  point  le 
«  grand  nombre  de  ses  lettres  que  Louis  XIV  a  pu 

<  léanir.  DEUX  MILLE  peat-ètre.  Mais  on  peut  se  de- 
c  oander  comment  il  n'existe  pas  de  traces  dans  les 

<  paWcatkms  fûtes  en  Italie  de  toutes  œs  correspon- 

■  dances,  ni  des  lettrés  de  Galilée,  ni  de  celles  qu'il 
«  avait  reçues.  » 

Les  ff  raisons  de  ce  Ikit  en  apparence  asses  singu- 
«  lier  »  qu'allègue  l'anteor  ne  sauraient  être  acceptées 
vu  ose  critique  rigoniense.  La  seule  réponse  à  faire  est 
celle<i  :  S'il  n'y  a  noUe  trace  de  tontes  ces  correspon- 
duces,  c'est  qu'elles  n'ont  jamais  existé,  comme  le  dé- 
parait M.  Goris.  c'est  qu'elles  sont  apocryphes .  El,  en 
efet,  il  n'est  pas  besoin  d'un  examen  approfondi  pour 
mcnaltre  que  toutes  les  lettres  qu'on  publie  ici  sont 
fabriqaées,  et  que  l'bonorable  savant  qui  les  a  recueil- 
lies a  été  dupe  d'une  firaude  insigne.  Gomment 
Loois  XIV  aurait-il  écrit  à  M»"  de  Maintenon  :  r  Ma- 

■  daiie.  je  me  sens  souffrant,  et  dans  la  crainte  que  la 
t  Ad  de  ma  vie  soit  proche,  je  veux  tous  confier  une 
'  cassette  cw>i^n^nt  des  papiers...  ce  sont  mes  rela- 

<  tioDs  arec  ptnsienrs  savants  dans  les  lettres  et  dans 
'  les  sdeoces.  »  —  Gomment  aurait-il  écrit  à  Gassini  : 
'  MoBsieur,  j'avais  autrefois  remis  à  M.  Gassini,  votre 

*  illutre  père,  un  bon  nombre  de  documents  de  toutes 
'  aortes,  ci  en  particulier  touchant  quelques  particula- 

<  rîtes  de  la  vie  du  très-illustre  Galilée,  pour  qu'U  en 
(  fasse  l'histoiie?...  »  —  Gomment  Marie  de  Médicis 
anait-elle  écrit  à  saint  François  de  Sales  :  f  Monsei- 

*  KBatr,  un  de  mes  bons  amis  d'enfance  (!)  est  en  ce 

■  aooeat  entre  les  mains  du  tribunal  Inquisitorial, 
«  pour  avoir  soutenu  l'opinion  de  Gopemic  qui  traite 

<  du  mouvement  de  la  terre,  elc.t  »  —  Dana  toutes  ces 
lettres.  la  fraude  saute  an  yeux  :  en  vérité,  il  font  être 
iMs  l'empire  d'étranges  illusions  pour  attribuer  quelque 
valeur  i  de  semblables  documents  I 

GAUNDUS  (Sanctius),  è  Societate  Jesu, 
ps.  (Gaspard  ScioppiusJ. 

Anaiomia  Societatis  Jesu,  unà  cum  aliis 
opnsculis,  ad  salutem  ejusdem  Societatis 
et  ad  exdtandam  regum  ac  principum  ca- 

T.  If. 


tholicorum  attentionem  utilissimis.  Lug- 
duni,  1633,  in-4. 

-h  GALITANI  (Antonio]  [Antonio  Ga- 
GLiABDidePadoueJ. 

Rinaldo  Pedranzano.  In  Accademia  Ve- 
neta,  M.  D.  LVUI,  in-8. 

Cette  nouvelle  a  élé  imprimée  à  Venise  en  1834. 
après  la  mort  de  son  véritable  auteur.  Joseph  Pasquali, 
qui  en  a  été  l'éditeur,  et  qui  l'a  dédiée  à  Tolomeo 
Grusio  (masque  du  savant  Barthélémy  Comba),  a  eu  la 
fantaisie  de  donner  à  cet  opuscule  l'apparence  d'une 
production  des  presses  de  l'Aecaden^  Yeneta  ;  il  n'en 
a  fait  tirer  que  54  exempl.  {Manuel  du  Librairet  d'a- 
près Gamba). 

GALLAND  (Antoine),  apoer,  [P.-L.  Goul- 
LiART,  professeur  de  droit]. 

Nouvelle  Suite  des  «  Mille  et  une  Nuits  », 
contes  arabes,  traduits  par  Galland,  trou- 
vés dans  les  papiers  de  ce  célèbre  écrivain. 
(Composée  par  P.-L.  GouUiart).  Paris, 
1799,  2  vol.  in-12. 

GALLES  (J.),  ps.  [de  Gosse],  aut.  d'ar- 
ticles sous  ce  nom  dans  le  «  Corsaire- 
Satan  ». 

GALLIA  (J.-M.-Aristide  dX  Voy.  DE- 
GALUA. 

-f-  GALLIMAFRÉ  [GuÉam]. 

Né  à  Orléans,  fut  d'abord  apprenti  ches  un  mmuisier 
du  faubourg  Saint- Antoine.  On  a  publié  quelques  opus- 
cules sous  le  nom  de  ce  bateleur. 

-f-  GALLISTINES  (Aug.),  anagramm, 
[Aug.  Saint-Gilles]. 

Poésies  erotiques  et  philosophiques.  Ge- 
nève (Paris).  1806,  in-18. 

GALLOIS,  ps.  [J.-Ant.  Gauvin],  ancien 
tribun ,  correspondant  de  l'Institut,  plus 
connu  sous  le  premier  de  ces  noms.  Pour 
la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le  t.  III  de 
«.  la  France  littéraire  »,  à  Gallois. 

GALLOPHILE,  ps.  P'abbé  Gabriel  Bri- 
zard]. 

Lettre  à  un  ami  sur  l'Assemblée  des 
Notables.  1787,  in-8. 

L'auteur  a  donné  sons  le  même  masque  une  seconde 
lettre.  A.  A.  B— r. 

-h  GÂLLUS  (Caïus  Cornélius],  auteur 
supposé. 

Ge  contemporain  d'Auguste,  qui  prit  part  aux  grandes 
affaires  de  l'État,  est  mentionné  avec  les  plus  grands 
éloges  par  Virgile,  Properce.  Ovide  et  Qnintilien.  Il 
avait  composé  des  élégies  qui  sont  perdues.  Pomponius 
Gaurios  en  publia  six  sous  son  nom  à  Venise  en  1501  ; 
elles  ont  été  souvent  réimprimées  et  traduites  en  flran- 
Cais  (notamment  par  M.  J.  Gcnonille),  dans  la  c  Bi- 
bliothèque latine-nrançaise  (Parit,  Panckoucke,  1837), 
jet  par  M.  L.  Pnget  dsns  la  <  Collection  des  auteurs 
latins  »,  publiée  sous  la  direaion  de  M.  Ni8ard);mais 
il  est  bien  reconnu  aujourd'hui  qu'elles  sont  d'une 
époque  bien  plus  récente  ;  on  les  attribue  à  un  poète  du 


131 


GAIXUS 


GAMINVILLE 


m 


Yi*  liècle.  C'est  également  sans  tocun  motif  cérieux 
qu'on  a  mis  son  nom  à  quatre  épigrammes  insérées 
dans  «  l'Anlhologia  latina  »  et  qu'on  a  prétendu  qu'il 
était  ^'auteur  du  petit  potme  «  Giris  «,  imprimé  dans 
les  œuTres  de  Virgile. 

6ÂLLUS(Joan.-Bapt.).  J.-G.,  |».  [Joan. 
DE  Machault,  s.  J.]. 

In  Jac.  Aug.  Thuani  historiarum  libros 
i^otationee.  IngoUtadii,  1614,  in-4. 

Cette  critique  a  été  condamnée  à  être  lacérée  et 
brûlée,  par  sentence  du  lieutenant  ciTil  de  Paris.  L'au- 
teur est  mort  en  16i9.  Une  faut  pas  le  confondre  avec 
on  antre  jésuite  nommé  Jean-Baptiste  de  Uachault,  mort 
en  i640.  A.A.B~r. 

GAIXUS,  in  Monte  acuto  cogitaps,  ps. 
[Renatus  Fedé]. 

Meditationes  metaphysics  de  animae 
origine,  naturâ,  beatitudine,  officio,  defeo- 
tione,  restitutione,  et  conservatione.  — 
Méditations  métaphysiques  de  l'origine  de 
Tâme,  de  sa  nature/ sa  béatitude,  son  de- 
voir, son  désordre,  son  rétablissement  et 
sa  conservation,  Coloniœ  Agrippinœ,  1693, 
in-12,  latin  et  français. 

Suivant  dom  Liron  (f  Bibl.  Ghartraine  p.  279  »),. 
on  prétend  que  ce  livre,  qu'il  date  de  1683,  fut  im- 
primé à  Amsterdam,  et  il  l'attribue,  ainsi  que  Bayle,  à 
René  Fedé  de  Ghàteandnn,  médecin  d'Angers  ;  mais  il 
a  l'air  de  croire  que  c'est  seulement  dans  la  réimpres- 
sion de  1686  que  ce  petit  ouvrage,  publié,  selon  Bayle, 
à  Paris  dès  1678,  a  paru  en  latin  et  en  français.  Le 
savant  religieux  a  pris,  comme  on  voit,  1693  pour 
1683;  ce  n'est  pas  la  seule  méprise  qu'on  lui  reproche 
dans  sa  «  Bibl.  Ghartraine  »,  que  l'abbé  de  Saint-Lé- 
ger n'a  pas  jugée  digne  de  beaucoup  de  notes.  Cette  édit. 
de  1693  est,  au  surplus.  Joliment  imprimée  en  carac- 
tères qui  ne  ressemblent  point  à  ceux  des  Imprimeries 
de  Cologne.  A.  A.  B— r. 

GALIUS,peu(2on.rHARMENSEN,  Suédois, 
ancien  premier  chamoellandu  roi  de  Wur- 
temberg]. 

Lettre  de  —à  la  reine  d*  Angleterre  après 
son  acquittement  prononcé  par  la  chambre 
des  pairs  en  novembre  1820.  ParU,  de 
l'imp.  de  Schmith,  1829,  in-8,  104  pag. 

Cette  Lettre  n'a  pas  été  destinée  an  commerce. 

H-G.A.M**nG.A.MANo]. 

Alexandre  le  Grand  d'après  les  auteurs 
orientaux.  Extrait  du  cours  de  l'auteur, 
iistit  à  Genève  en  1828.  Genève  et  Paris ^ 
1828,  in~8,  viii  et  138  pag. 

+  GAM5IER  (Jules)  [Edouard  Simon, 
plus  conn^u  sous  lé  pseudonyme  d'Edouard 

Des  articles  de  journaux. 

.GAUflNYILLE,  ps,  [Louis  Guiixemaindk 
SAINT- Victor]. 

Histoire  critique  des  mystères  de  Tanti- 
quité,  avec  des  observations  et  des  notes 
sur  la  philosophie,  la  superstition  et  les 


supercheries  des  mages,   etc.    Hispakan. 
1788,  pet.  in-12.  234  pages. 

Le  libraire  qui  publia  seulement  vers  1797  cet  <m- 
Trage.  resté  sept  années  dans  son  magasin,  noos  appri^J 
la  raison  de  ce  retard.  Dans  un  avertissement  assez  mi 
écrit,  il  se  plaint  amèrement  de  ranlenr.  GniUeœis  éf 
GaminTille,  et  l'accuse  d'avoir  Tendu  son  manoscrit  a 
deux  personnes;  c  action  infime,  dit-il,  eoTers  i&^. 
qui,  pendant  plus  d'un  an.  le  combloU  {sic)  de  tues- 
faits,  soit  en  lui  prêtant  de  l'argent,  soit  en  lai  avaii^t 
des  impressions  pour  annoncer  un  vaisseau  volant,  qo'il  a 
fait  voir  rue  Daupbine,  à  l'ancien  hôtel  du  Musée  de  Paru, 
an  ci-devant  Palais-Royal,  etc.,  où  il  devait  le  laire  en- 
lever an  moyen  de  l'air  inflammable,  et  dont  l'ejécu- 
ti&n  n'a  pas  eu  lien,  à  cause  de  l'Ignorance  de  l'auteor». 

c  L'Histoire  critique  »  est  pleine  de  faotes  de  laufs^ 
et  de  mauvais  raisonnements.  Les  règles  les  plus  coa- 
nnes  delà  critique  y  sont  violées;  on  voit  sur  la  met» 
ligne,  dans  cette  compilation,  les  auteurs  anciens  eilH 
écrivains  modernes,  les  fictions  de  l'abbé  Terrassco  i 
côté  des  TéciU  d'Hérodote,  de  Diodors  de  Sicile,  dr. 
Tel  est  le  précis  du  compte  qu'en  a  rendu  le  savant  de 
Sainte-Croix  dans  le  «  Magasin  encyclopédique  t.  t.XlI. 
p.  347. 

Le  libraire  acquéreur  de  la  première  copie  du  na- 
nuscrit  du  sieur  Guillemain  de  GaminviUe  puMu 
l'ouvrage  sous  ce  titre  :  t  Origine  de  la  maconnem 
adonhiramite,  on  nouvelles  Observations  critiqua  et 
ralsonnées  sur  la  philosophie,  les  hiéroglyphes,  lei 
mystères,  la  superstition  et  les  vices  des  mages;  dédiée 
&  monseigneur  le  duc  de  Gesvres,  par  l'antrar  di 
c  Recueil  précieux  de  la  maçonnerie  adonhiramite  *. 
Helyopolis,  1787,  pet.  in-49,  172  p.  L'épltre  dfâi- 
catoire  est  signée  Louis  Guillemain  de.  Saint-Victor, 
vrais  noms  de  l'auteur  :  car  on  peut  soupçonner  qw 
Gaminville  est  l'anagramme  de  Guillemain. 

Feu  Le  Rouge,  amateur  de  livres  à  Paris,  possédait 
ces  deux  ouvrages.  Son  exemplaire  de  «  l'Histoire  cri- 
tique t  poruit  un  titre  conçu  en  ces  termes  :  *  Histoin 
critique  des  mystères  de  l'Antiquité .  et  particulière- 
ment chex  les  Egyptiens,  avec  des  observations  sur  ce 
qu'elle  était,  ce  qu'elle  devint,  et  oe  qu'elle  est  ;  et 
des  notes  sur  la  philosophie,  la  superstition  et  les 
supercheries  des  mages  ».  Parii,  Moutardier,  an  VU  de 
la  république  (1799). 

U  nombre  des  pages  est  le  même  que  dans  les 
exemplaires  datés  de  1788,  à  Hispaban. 

Cette  édition  contient  de  plus  que  «  l'Origine  de  ta 
maçonnerie  adonhiramite  «  :  lo  un  tableau  de  la  rtoep- 
tion  des  initiés;  99  une  digression  sur  le  nomln 
ternaire.  Ces  deux  articles  ne  sont  autre  chose  que  la 
réimpression  d'une  brochure  intitulée  :  c  Essai  sor 
l'ancienne  initiation  »,  par  D.  L.  N.,  sans  indiatioa 
de  lieu.  1785,  in-8,  S8  p.  L'auteur  de  ce  dernier  ou- 
vrage ne  dit  pas  que,  pour  tracer  la  réception  d'oa 
initié,  il  n'a  fait  que  traduire  ce  que  Xénopheo 
raconte  d'Hercule  ;  3»  des  recherches  historiques  sur  les 
initiations  des  premiers  peuples  du  monde.  C'est  la  pre- 
mière moitié  de  la  brochure  publiée  à  Paria,  en  1779. 
par  M.  l'abbé  Robin,  sons  le  titre  de  t  Rechercha 
sur  les  initiations  anciennes  et  modernes  ». 

L'on  voit  que  tout  est,  pour  ainsi  dire,  supercherie 
dans  la  compilation  du  sieur  Guillemain  de  Saint- 
Victor. 

Son  «  Recueil  précieux  de  la  maçonnerie  adonhi- 
ramite »,  publié  en  1781,  est  composé  de  k  vol. 
in-^8-  A.  A.  3-r. 

Voyei  aussi  :  Grrvaubr  di  tous  ubs  ordres 
MAÇoimiQDi»  (Un). 


133 


GANGANELLI 


GANNAL 


134 


GANGANPXI.  Yoy.  CLÉMENT  XIV. 

GANNAL  (Jean-Nicolas),  chimiste,  phar- 
macien inpartihis  fnortuorumet  prince  de 
la  Carotide,  ainsi  que  le  qualifie  le  «  Plu- 
tarque  drolatique  (1).  »  , 

M.  Gannal  est  dani  la  catégorie  d'une  grande  partie  | 
de  ses  confrères  les  praticieni  très-affairés,  qui  n'ont 
point  le  temps  d'écrire,  et  qni,  qnand  ils  écrivent, 
écrÎTent  mal,  psrceijn'ils  n'en  ont  point  l'habitade.  On 
i  beaa»rap  d'oposcntes  sons  le  nom  de  M.  Gannal, 
nais  très-pea  sont  de  lui.  Le  Momifieur  n'a  ni  le 
temps,  m  l'Iiabitnde  d'écrire,  et  de  pins,  il  est  Alsa- 
cien! Poor  eo  ètie  oonvaincn,  il  ne  but  que  recourir  à 
iB  numéro  de  la  <  Gazette  médicale  »  on  l'on  a  inséré 
une  réponse  tute  ab  irato  par  M.  Gannal  i  une  attaque 
dcBt  il  avait  été  l'ot^jet  ;  les  malicieux  rédacteurs  de 
la  (  Gaxette  >  en  queÂion  ont  respecté  le  style  et  l'or- 
tfcop^pbe  de  M.  Gannal,  are*;  line  fidélité  désespéiante  ; 
aussi  partout  où  un  fatal  tie  était  nécessaire,  ils  ne 
hn  en  ont  pu  bit  grâte.  et  malheureusement  la  réponse 
en  fourmille.  M.  Gannal  ordinairement  remet  ses  notes, 
ei  on  loi  rédige  ses  ouvrages.  Parmi  les  personnes  qni 
ont  été  chargées  de  ce  soin,  nous  citerons  entre  antres 
Ui.  Alph.  Sanson.  le  doet.  Ganbert,  chirurgien  près 
leDinistèrt  de  l'int^eor;  Pétigars,  médecin;  Saint- 
Edmt ,  qui  i  revu  le  tout  pour  le  style. 

L  Du  Chlore  employé  comme  remède 
contre  la  phthisie  pulmonaire.  (Kédigé 
par  M.  Alph.  Sanson.)  Paris,  Vautmr, 
1833,  in-8  ae  41  pag.,  avec  une  planche. 

II.  Charpie  vierge.  Paris,  de  limpr.de 
Riçnimx,  1834,  in-8  de  20  i)ag. 

m.  Géline,  gelée  et  gélatine.  Paris,  de 
l^imvr.  dû  même,  1834,  in-8  de  20  pag.  — 
Gelée,  géline  et  gélatine,  beuxième  partie. 
Paris,  Ferra,  1836,  in-8  de  24  pag. 

IV.  J.-N.  Gannal  à  W.  le  docteur  £d- 
\vards,  membre  de  Flnstitut,  Académie  des 
sciences  morales  et  politiques  (contre  la 
qualité  nutritive  de  la  gélatinej.  Paru,  de 
timm.  de  Baudouin,  1^6,  in-S  de  8  pag. 

y.  Mémoire  sur  la  conservation  des  ma- 
tières animales,  par  —  ;  suivi  des  rapports 
£aits  à  rinstitut  et  à  TAcadémie  de  méde- 
cine, par  MM.  Dumas,  Breschet  et  Dizé. 
PûriSy  de  timp,  de  Baudouin,  1836,  in-8 
de  36  pag. 

VI.  Histoire  des  embaumements  et  de  la 
préparation  des  pièces  d^aiiatomie  nor- 
male, d'anatomie  pathologioue  et  d'histoire 
naturelle;  suivie  de  procédés  noqyeaux. 
(Rédigée  par  le  docteur  Gaubert.)  Paris, 


(i)  Le  «  Plutarque  drolatique  »  est  le  biographe  de 
M.  Gdnnal  qui  tient  immédiatement  après  MM.  0.  Sarmt 
et  8aittt4^e,  dont  le  dernier  a  été  longtemps  le  révi- 
lear  faabitael  du  docteur.  Plutarque  a  pris  pour  épi- 
papbede  sa  biographie  : 

M  partent  benefieii  mortm  num^vit, 

GicfooN. 
^"û  tndtit  librement  par. 

U  nofft  lui  met  du  beurre  dans  ses  épinards. 


Ferra,  1837,  in-8.—  Deuxième  édition,  re- 
vue et  corrigée.  Paris,  Fauteur,  Desîoges, 

1841,  in-8. 

Vn.  Notice  sur  les  embaumements. 
Procédés  de  M.  Gannal.  Paris,  de  Fimpr, 
de  Terzuoîo,  si  d.  (1839),  in-8  de  32  pag.. 
plus  2  vignettes  servant  de  couverture. 

Cette  notice  a  été  distribuée  à  profusion. 

Vm.  Lettre  adressée  à  MM.  les  mem- 
bres du  conseil  de  salubrité,  au  sujet  de 
la  translation  des  cendres  de  Tempereur 
Napoléon  et  de  l'inhumation  des  victimes 
de  juillet.  Paris,  de  fimpr,  de  Terzuolo, 
1840,  in-8  de  16  pag. 

IX.  Procédés  Gannal  mis  à  la  portée  de 
tout  le  monde.  Embaumement  appliqué  k 
la  conservation  indéfinfe  et  sanà  mutila- 
tion des  oiseaux,  quadrupèiJes,  etc.;  suivi 
de  fart  de  mégir,  de  parcheminer,  d'em- 
pailler, de  monter  les  peaux  de  tous  les 
animaux  ;  de  prendre  et  de  conserver  les 
papillons  et  autres  insectes.  (Bédigé  par 
M.  Brunet,  naturaliste  à  Paris.)  Quatrième 
édition.  Paris,  Desloges,  1846,  in-18. 

Les  deu<  premières  éditions,  beaucoup  moins  amples 
que  les  deux  suivantes,  «nt  été  publiées  en  1840.* 
M.  Brunet  n'a  rédigé  ce  petit  livre  qu'à  partir  de  la 
8*  édition,  publiée  arnsl  en  1840. 

X.  Lettre  adressée  à  M.  le  baron  Thé- 
nard  (sur  la  gélatine).  (Bédigée  par  le 
docteur  Gaubert.)  Parts,  de  Fimpr.  àe  Ter- 
tuolo,  1841,  in-8  de  32  pag. 

XI.  Quelc^ues  Béflexions  sur  les  embau- 
mements, faits  authentiques  de  conserva- 
tion durable.  Paris,  de  Itmpr.  de  Terzuolo, 

1842,  in-8  de  4  pag. 

XU.  M.  Gannal  à  M.  le  docteur  Pasquier, 
embaumeur  du  duc  d'Orléans.  Parts,  de 
l'impr.  de  Terzuolo,  1842,  in-8  de  16  pag. 

XIII.  Mémoire  adressé  à  M.  le  préfet  de 
police  pour  l'application  d'un  nouveau 
système  d'inhumation  dans  les  cimetières 
de  Paris.  Paris,  de  fimpr,  de  Terztwlo, 

1842,  in-4  de  4  pag. 

XIV.  Mémoire  descriptif  d'un  pouveau 
procédé  de  fabrication  dvi  jjlànc  de  céruse, 
où  carponate  de  plomb,  présenté  à  l'Aca- 
démie des  sciences.  Paris,  de  timpr.  de  Le 
Normant,iU3l  în-8de  12  pag. 

XV.  Lettre  adressée  à'  l'Institut  (Acadé- 
mie royale  des  sciences)  sur  la  question 
des  embaumements.  Paris,  deVimpr,  de  Le 
Normant,  1843,  in-8  de  16  pag. 

XVI.  Lecture  faite  à  l'Institut  (Académie 
royale  des  sciences) ,  séance  au  7  août 

1843,  sur  la  question  des  embaumements. 
Paris,  de  Vimpr.  de  Le  Normant,  1843, 
in-8  de  16  pages. 

XVn.' Lettre  aux  médecins  sur  la  ques- 


13:» 


G.  A.  P. 


GARDE  NATIONAL 


130 


tion  des  embaumements.  Paris,  de  Vimpr, 
du  même,  1844  et  1845,  in-8de  16pag. 

XVIII.  A  M.  Caventou,  président  de 
l'Académie  royale  de  médecine.  Du  4  juil- 
let 1845.  Paris,  de  l'impr,  du  même,  1845, 
in-8  de  16  pag. 

XIX.  Avis  aux  familles  sur  le  mode 
d'embaumement  de  M.  Gannal.  Paris,  de 
ïimjar,  de  Le  Normant,s.  d.  (1840),  in-8 
de  16  pag. 

XX.  Troisième  lettre  au  président  de 
l'Académie  roj^ale  de  médecine  (le  docteur 
Roche) ,  au  sujet  des  embaumements.  10 
août  1846.  Paris,  de  l'impr,  de  LeNormant^ 
1846,  in-8  de  4  pag. 

XXI.  A  M.  Orûla,  doyen  de  la  Faculté 
de  médecine  de  Paris,  président  de  la  com- 
mission dite  des  embaumements,  nommée 
par  l'Académie  royale  de  médecine.  Paris, 
de  l'impr.  de  Le  Normant,  s,  d.  (18i7),  in-8 
de  8  pag. 

XXII.  Cinq  protestations  adressées  à 
l'Académie  royale  de  médecine  par  Gannal, 
chimiste.  In-8. 

Ces  diverses  prolesUtions  ont  paru  tacc^Wernent 
en  1847  :  la  dernière  n'a  que  deu  pages. 

H-G.A.  P.  [Pain?]' 
Le  Roi  de  pique,  comédie.  Paris,  1799, 
in-8. 

GaUlogœ  Soleinne,  t9  3436. 

GARCIN  DE  TASSY,  aut.  qui  s'est  anobli 
[Garcin-Tassy  (1),  professeur  d'hindous*- 
tani  et  membre  de  l'Institut.] 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  les 
tom.  III  et  XI  de  «  la  France  littéraire,  »  à 
Garcin,  et  le  Catalogue  0.  Lorenz. 

H-  Les  auteurs  hindous tanis  et  leurs  ou- 
vrages. Paris,  Thorin,  1868,  in-8. 

GARÇON  BARBIER  (Un),  ps,  [Jacques 
Barbeu  du  Bourg]. 

Lettre  d'—  à  l'aobé  Desfontaines,  sur  la 
maîtrise  ès-arts.  Paris,  1743,  in-12. 

Le  garçon  barbier  a  signé  Zoîlomastix. 

GARÇON  DE  CAFÉ  (Un),  ps.  [J.-D.  Du- 
mas d'Aiguebère]. 

Lettre  d*  —  au  souffleur  de  la  comédie 
de  Rouen  sur  la  pièce  des  «  Trois-Specta- 
clés  »  (de  Dumas  d'Aiguebère  lui-môme). 
Paris,  17^9,  in-12. 

-h  GARD  (Maxime  du)  [Fourcheut  de 
MoNTROND,  connu  sous  le  nom  de  Maxime 
•de  Montrond]. 

GARDE  DE  LA  MARINE  (Un),  servant 


(1)  M.  Garcin.  né  à  Marseille  en  1704,  a  épousé 
MU«  Tassy.  fille  d'un  négociant  de  la  même  ville,  ce 
qoi,  comme  on  le  voit,  ne  légitime  pas  l'emploi  de  la 
particale  qualificative. 


sur  le  bord  de  M.  Duquesne,  oui.  déû. 
[Claude-Michel  Pouchot  de  CiiANTAssiif]. 
Relation  du  voyage  et  retour  des  Indes 
Orientales  pendant  les  années  1690  et  1()91. 
Paris,  Coignard,  1692;  Bruxelles,  de  Ha- 
cker, 1693,  in-12. 

GARDE  DU  CORPS  (Un),  ps.  [François- 
Marie  Mayeur  de  Saint-Paul]. 

L'Autrichienne  en  goguette,  gu  l'Orgie 
royale,  opéra-proverbe  ;  composé  par  — 
et  publié  depuis  la  liberté  de  la  presse,  et 
mis  en  musique  par  la  reine.  Sans  nom  de 
vt7/e,  1789,  in-8  de  16  pag. 

Pamphlet  ordnrier  dans  lequel  l'anteor  a  mis  ea 
scène  Louis  XVI ,  la  reine,  le  comte  d'Artois  et  la 
duchesse  de  PoUgnac.  -{-llendiélé  fait  i  Bruelle*.  en 
1847.  une  réimpression  in-8.  qu'on  a  grossie  d'aoe 
anecdote  tirée  du  <  Parc  anx  Cerfs  »,  et  oomplélemeat 
étrangère  à  la  reine. 

GARDE  DU  CORPS  (Un),  aut,  dég,  [le 
chev.  Jos.-Jacq.  de  Nayliès]. 

Relation  fidèle  du  voyage  du  roi  Char- 
les X,  depuis  son  départ  de  Saint-CJoud 
jusqu'à  son  embarquement.  Paris,  Dentu, 
1830,  in-8  de  56  pag.  —  Seconde  édition. 
Paris,  le  même,  1830,  in-8  de  44  pag. 

-j-Dans  le  t  XI  de  la  «  Fiance  littéraire  »,  Qtaénii 
attribue  cet  ouvrage  k  Loois-François-Théodore  Anks. 

GARDE  DU  ROI  (Un),/w.  [P.  Manuel]. 

Lettre  d'  — ,  pour  servir  ae  suite  aux 
Mémoires  sur  Cagliostro.  Londres,  1780, 
in-12. 

-f-  GARDE  DU  3~  BATAILLON  DE  lA 
GARDE  CIVIQUE  DE  UÉGE  (Un)  [G. 
Clermont). 

L'Armée  constitutionnelle,  par — .  Liège, 
Redouté,  1861,  in-8,  24  p. 

H-  GARDE  MOBILE  (Un)  rCAKPBNTiER, 
ancien  rédacteur  en  chef  de  «  la  Colonne  »]. 

Causes  des  Journées  de  Juin.  Paris,  Le- 
doyen,  août  1848,  in-8.  31  pag. 

-h  GARDE  NATIONAL  (Un)  [M.  Noub- 
TiER,  ancien  notaire  à  Nonnancourt]. 

Lettre  à  M.  le  vicomte  de  Chateaubriand, 
par  —,  qui  ne  l'estime  guère  et  ne  Taime 
pas.  Parts,  1831.  in-8. 

H-  GARDE  NATIONAL  (Un)  [F.  Du- 
pessel]. 

Ce  que  veut  la  France.  Opinion  d'un  — 
sur  la  situation  présente.  Paris,  Plassan, 
1833,  in-8  de  15  pag. 

GARDE  NATIONAL  A  CHEVAL  (Un), 
ps,  [G.-A.-J.  HécartI.  ^      ^ 

Louis-Philippe  à  Valenciennes,  ou  les 
Trois  séjours.  Valenciennes,  Prignet,  1833, 
broch.  in-8. 


137 


GARDE  NATIONAL 


GAUCHER 


438 


GARDE  NATIONAL  DE  CAEN  (Un),  aut. 
dég.  fJoTAu]. 

CoDsidérations  sur  Tutilité  des  gardes 
nationales,  pour  servir  à  combattre  diver- 
ses préventions  de  quelques  personnes  des 
départements  contre  cette  institution.  (De 
rimpr.  de  Leroy,  à  Caen).  Paris,  Le  Nor- 
mand Pillet,  48i5,  in-8  de  40  pag. 

-4-  GARDETON  (César),  docteur  méde- 
cin. 

Ed  ttia  d'an  petit  oarrage  de  drconstance,  «  RéTO- 
intioo  française,  oa  Journées  sanglanles  des  87,  i8  et 
29  joillet  •  {Paris,  4830.  io-18).  cet  écrivain  s'inti- 
tok  :  <  Aateor  des  lettres  sar  l'amoar  de  la  patrie  »  ;  il 
n*eo  est  cependant  que  rMiteor.  Ces  «  Lettres.»  pu- 
blia pour  la  première  fois  en  1177,  sont  roniTTe  dn 
rot  de  Prusse,  Frédéric  H. 

GARDIEN  DES  CAPUCINS  DE  RAGUSE 
(le),  ps.  [Yoltaihe]. 

Instruction  du  —  à  frère  Pédiculoso 
partant  pour  la  Terre-Sainte.  1768,  in-8. 

Cette  instmction  est  postérieure  aux  «  Questions  de 
Zapita  >,  qui  y  sont  citées.  Les  «  Mémoires  secrets  » 
en  parlent  i  la  date  dn  !•'  février  i769  ;  cette  ins> 
trictioo  peut  donc  être  de  décembre  i768. 

C'est  nne  cootinnation.  on  plniftt  une  répétition  des 
perpéuiels  sarcasmes  (1  )  de  Voltaire  contre  la  Bible.  Cette 
brodrare  a  été  condamnée  à  Rome,  le  3  décembre  1770. 
On  en  a  &it  nne  réfutation  assez  plaisante  dans  une 
lirocbure  intitulée  :  «  Instructions  du  père  gardien  des 
apacios  de  G...  (Gex),  à  un  ttète  quêteur,  partant 
pour  le  château  de  F...  (Femey)  ;  ouvrage  traduit  de 
l'italien  par  le  R.  P.  Adam  ».  Amsterdam  {Avignon), 
1772,  in-lî. 

GARENGEOT,  wm  abrév.  [René-Jacq. 
Croissant  oe  Garengeot,  célèbre  chirur- 
gien, plus  connu  sous  le  dernier  de  ces 
deux  noms] . 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  III  de  «  la  France  littéraire,  »  à  Ga- 

U.NGEOT. 

+  GARGOUSSE  (le  capitaine)  penri- 
Alexis  Bbialmo.yt,  major  d  état-major  dans 
l'açmée  belge]. 

Question  des  canons.  Réponse  à  M.  Fe- 
réoi-Fourcault.  Bruxelles,  1861.  in-8. 

GARIEL  (P.),  ecclesiae  Monspessulanœ 
decanus,  ps.  [le  P.  Benoit  Ronnefoy,  jé> 
suite]. 

Séries,  seu  Historia  episcoporum  Maga- 


+  (1)  Quérard  a  pris  un  pen  partout  les  apprécia- 
tions li  diverses  que  l'on  rencontre  dans^  ses  écrits  ; 
cHle-<i,  qui  est  ce  que  l'on  appelle  aujourd'hui  un  cli- 
ché, est  bien  de  son  temps  (18i7.  extrême  droite). 
Quérard  n'a  pas  eu  le  courage  d'y  laisser  la  qualifica- 
tion de  brochure  impie.  Cet  alinéa  provient  de  la 
infe  SI  delalirochnre  de  Peignot  :  f  Recherches  sur  les 

«nmagesde  VoUaire  ».  V.  d^evant  à  G n.  423  c. 

01.  B— r. 


lonensium.  Tolosœ,  1652.  —  Nova  editio, 
aucta.  1665,  in-fol. 

Dictionnaire  universel  de  Trévoux,  au  mot  Mague- 
lone.  Sotwel  assure  que  cet  ouvrage  est  dn  jésuite 
B.  Bonnefoy.  A.  A.  B— r. 

GARNESAY  (de),  trad.  supp.  Voy.  HLTZ 
MORITZ. 

GARY  (Alphonse),  aut.  supp,  [Cornet]. 

Essai  sur  le  nouvel  équiliDre  de  l'Eu- 
rope, par—.  (Rédigé  par  M.  Cornet.)  Paris, 
1806,  in-8. 

GASPARD  UAVISÉ,;».  [  ]. 

..  Ah  1  que  c'est  béte  !  ou  la  Revue  des 

Î pamphlets.  Paris,  de  l'impr.  de  Cellot,  s.  d. 
1814).  in-8  de  8  pag. 

Opuscule  dirigé  en  partie  contre  celui  intitulé  c  La 
Lanterne  magique  de  la  me  impériale  m  ,  et  trois  de  ses 
suites  (par  Ant.  Caillot),  et  contre  un  autre  intitulé  : 
«  Nicolas  l'Avisé  ». 

GASTINE  (Civique  de),  /w.  [E.-L.-J. 
TouLorrE]. 

Exposé  d'une  décision  extraordinaire 
rendue  par  la  régie  des  droits  réunis,  qui 
exile  un  citoyen  français  pour  un  écrit 
prétendu  séditieux,  par—,  auteur  de  l'His 
toire  de  la  république  d'Haïti,  etc.  Paris, 
de  l'impr.  de  Hardy,  1822,  in-8  de  59  pag. 

■+-  GASTRONOME  LORRAIN  (Un)  [J.  B. 

NOELI. 

Le  Dîner,  le  Piquet.  Nanq/,  1842,  in-8. 

Dans  son  «  Catalogue  des  Collections  Lorraines  »,' 
l'ancien  notaire  Noël,  mort  en  1856.  attribue  cet  écrit 
à  M.  Gastaldy.  gastronome  émérite  de  Nancy  ;  mais  c'esl 
bien  Ini  qui  en  était  l'auteur,  (c  France  littéraire  *. 
XI,  361). 

GAUBERT  (l'abbé),  apocr,  [Antoine  SÉ- 

RIEYS]. 

Eloge  historique  de  Louis-François  de 
Paule  Le  Fèvre  d'Ormesson  de  Noiseau. 
Paris,  1789.  in-8. 

Voici  ce  que  Sérieys  raconte  sur  l'abbé  Gaubert, 
dans  les  c  Anecdotes  inédites  de  la  fin  du  xvni*  siècle.  > 

«  n  se  faisait  un  revenu  annuel  de  10  à  19.000  fr. 
en  mettant  à  contribution  la  bourse  des  grands  seigneurs, 
des  princes,  dfs  empereurs.  Tous  les  ans  il  leur 
envoyait  un  ouvrage  de  sa  prétendue  composition,  dont 
le  sujet  pouvait  les  flatter.  Le  dernier  dont  II  les  gratifia, 
ce  fut  le  panégyrique  de  Le  Fèvre  d'Ormesson,  premier 
président  au  parlement  de  Paris  :  cette  oraison  funèbre, 
qu'il  avait  achetée  48  fr.  à  crédit,  lui  rapporta  6,000  fr., 
et  lui  valut,  entre  antres  gratifications.  300  roubles  de 
la  part  de  l'impératrice  de  Russie  ;  le  prince  Henri  lui 
envoya  Juste  de  quoi  payer  le  salaire  de  l'auteur  ». 

L'abbé  Gaubert  a  été  massacré  1  Paris,  à  l'abbaye 
Saint-Germain,  dans  les  premiers  jonrs  de  septembre 
1792.  A.  A.  B-r. 

-4-  GAUCHER  (Claude)  pe  baron  Jérôme 
j  Pichon]. 

1     Recueil  de  disssertations  sur  différents 
I  sujets  d'histoire  et  de  littérature,  par  Tabbé 


GAUD** 


ttAVARNÎ 


140 


Ld  Beuf,  avec  une  introduction^  uneîiqtice 
sur  l'abbé  Le  Beuf,  le  catalogue  de  tous 
ses  écrits  et  des  notes,  par  J.  P.  C.  G. 
Paris  J,  Techener,  1843, 1. 1.,  in-12,  xxiii 
et  244  p. 

La  notice  sur  l'abbé  Le  Beaf  est  signée  du  psendo- 
nyme  Glande  Gaucher.  CeUe  signature  accompagne 
anssi  des  articles  dans  le  c  Bulletin  du  Bibliophile  >. 


H-  GAUD**  (M.)  rGÀUDETj. 

1.  Les  nouveaux  Hommes,  ou  le  Siècle 
corrigé,  par  — .  1760,  in  18. 

IL  Les  nouvelles  Femmes,  ou  suite  du 
Siècle  corrigé,  par—,  Genève  (Paris),  1765; 
in-12. 

-h  GAUDAIS  [PrançoisJoseph  GrilLèI. 

pes  articles  dans  le  Corsaire,  vers  1830. 

Gaudais  était  le  nom  d'un  cousiii  de  Grille. 

GAUDENGB,  de  Lacques,  aut.  àupp. 
[Georges  Berkeley]. 

Mémoires  de  Gaudehtio  di  Lucca.  où  il 
rend  compte  aux  pères  de  l'Inquisition  de 
Bologne,  qui  Font  fait  arrêter,  de  tout  ce 
qui  lui  est  arrivé  de  remarquable  dans  sa 
vie....  Traduits  de  l'italien  sur  une  copie 
du  manuscrit  original  de  la  bibliothèque 
de  Venise  (ou  plutôt  traduit  de  l'anglais  de 
G.  Berkeley,  par  Miltz,  Anglais  lùi-môme, 
et  revus  par^  le  chevalier  de  Saint-Ger- 
jnain,  qui  y  ajouta  beaucoup  de  choses  de 
son  invention),  avec  des  notes  critiques  et 
historiques  du  savant  M.  Rhedi...  Amster- 
dam [Paris],  1746,  2  parties,  in-l2.— Nou- 
velle édition,  sous  le  titre  de  Mémoires  de 
Gaudence,  de  Lucanes,  prisonnier  de  l'in- 
quisition, augmentes  (par  Dupuy-De^inor- 
tes)  des  cahiers  qui  avaient  été  perdus  a  là 
douane  de  Marseille.  Amsterdam  (Paris, 
Duchesne),  1753,  4  parties  în-8.  —  Nouv. 
édition.  Paris,  Rousseau,  1797,  4  parties 
in-8.  ^ 

Voyex  un  extrait  détaillé  de  ce .  roman  dans   les 
«  Lettres  de  Fréron  sur  qael(pies  écrits  de  ce  temps  » 
^.  vin.  p.  313.  C'est  la  c  Biographie  briUnnii[{ue  j 
qui  apprend  que  cet  ouvrage  a  été  ^sez  généralement 
attribu/S  à  Berksley.  A.  A.  B— r. 

+  Un  plan  de  gouvernement  patriarcal  se  déroule 
dans  ces  «  Mémoires  i,  qui  ne  sont  pas  sans  mérite. 
Voir  le  «  Rétrospective  Review,  t.  IV,  p.  316-333. 

GÀULAt  (David),  ps,  [le  marq.  Fréd.- 
Gaétan  deLaRochefoucauld-Liangourt]. 

Histoire  du  congrès  de  Vienne.  Bruxel- 
les, de  l'impr,  d'Ad,  Stapleaux,  1815,  in-8 
de  47  pag. 

Cet  opnsciUe  est  présenté  comme  traduit  de  l'alle- 
mand de  David  Gaulay,  par  l'auteur,  et  publié  par 
M.  de  La  Rochefoucauld  ;  mais  il  est  de  ce  dernier. 
David  Gaulay  est  le  nom  sous  lequel  M.  de  La  Hoche- 
foucauld  a  voyagé  pendant  k&  proscriptions.  | 


4-  GAULdlS  (Un)  pe  comte 
Blang-db-Royal  Saharasin]. 

Le  Pàndemohium  français.  Almanach 
charivarique  de  l'Ante-Christ  poiir  Tan  de 
Satan  46.  Calendrier  à  l'usage  de  tout  le 
monde  et  de  plusieurs  autres.  Paris,  1846, 
in-12. 

-h  GAULTERON  (GuiUaume)  [sieur  de 
Cenquoins,  secrétaire  d'ambassade  de  M.  de 
Montluc,  ambassadeur  à  Venise]. 
•  Commentaires  d'aucunes  choses  des 
Turcs  et  du  seigneur  Georges  Scanderberg, 
prince  d'Epire  et  d'Albanie,  contenant  sa 
vie  et  les  victoires  par  lui  obtenues  ;  tra- 
duite du  toscan  par  ~.  Paris.  Janot,  1544, 
iii-8. 
Xote  manoscrite.  A.  A.  B— r. 

-I-  GAULTIER    GARGUILLB   [Hugues 

GUERU,  dit  FLéCHELLESl. 

Chansons.  Paris,  Targa,  1636,  pet. 
inl2. 

Renvoyons  ponr  des  renseignements  éie&das  sur  ce 
farceur  célèbre  et  sur  les  écrits  qni  portent  son  nom  aa 
«  Manuel  du  Libraire  »  et  surtout  aux  détails  contenu 
dans  l'excellente  édition  des  «  Chansons  »  pnbliée  en 
4858  par  M.  Ed.  Fonmier,  et  qui  &it  partie  de  la  c  Bi- 
bliothèqne  elsévirienne  ». 

-♦- GAUTIÈft  [Meude-SIompas]. 

Journal  général  de  la  Cour  et  de  la  Ville 
(connu  sous  le  nom  de  Petit-Gauti&r,  — 
15  septembre  1789  au  10  août  1 792).     . 

Cette  feuille  royaliste  se  fit  renum|ner  par  la  vivacité 
de  ses  attaques  contre  les  partisans  de  la  Révolution. 
Voir  t  l'Histoire  de  la  presse  en  France  »,  par  M.  Euf. 
Hatin,  tome  Vil.  p.  78-92,  et  la  «  Bibliographie  de  la 
presse  »,  par  le  même,  p.  434-136.  Gantier,  qui  adonné 
son  nom  à  ce  journal,  est  resté  inconnu;  son  nom  ne 
8e  trouve  dans  aucune  biographie.  Noos  avouons  ne  pas 
connaître  davantage  l'écrivain  que  noos  avons  indiqaé 
d'après  l'autorité  de  Marat;  on  lit  dans  «  rAmi  da 
peuple  V  (2  décembre  1790)  :  «  Le  sieur  Meode- 
c  Mompas.  l'infltoe  auteur  du  c  ioumal  général  t,  pu- 
«  blié  sous  le  nom  de  Gautier,  son  vil  prête-nom,  cni- 
<r  gnant  la  correction  des  colporteurs  patriotes,  vient 
«  d'écrire  à  tous  les  journalistes  pour  les  engager  i 
«  annoncer  qu'U  a  quitté  le  métier  de  folliculaire  >. 

GAVARNI ,  ps,  [Sulpice-Paul  Cheval- 
lieb],  l'un  de  nos  artistes  dessinateurs  les 
plus  distingués,  auteur  d'un  très-grand 
nombre  de  dessins,  et  des  meilleurs,  du 
«  Charivari  »  depuis  son  origine.  Né  à  Pa- 
ris en  1804,  mort  en  1866. 

H-  Le  nom  de  Gavami  est  celui  au  masculin  de  la 
vallée  de  Gavamie,  que  l'artiste  avait  habitée  et  qu'il 
aimait. 

Voy.  trois  articles   de  M.   Sainte-Beuve    dans  le 

Constitutionnel  »  (octobre  1863).  réimprimés  dans 
les  f  Nouveaux  Lundis  »,  tom.  VI,  p.  138-212, 

L'éminent  sritiqoe  transcrit  une  jolie  pièce  de  ven 
(datée  de  juillet  1834,  et  intitulée  :  «  Minuit  dans!» 
bois  «);  elle  parut  dans  le  «  Journal  des  gens  da 
monde  »,  repoeil  hebdomadaire  dirigé  par  Gavami,  et 


Ui 


GAY 


G.  B. 


ui 


int  U  ne  parot  qu'use  Tiogtaioe  de  Duméros  ;  il  donne 
>2Sâi  àa  eitraiU  d'un  roman  non  terminé. 

U.  P.  GaTinii  Tient  de  poblier  les  œuvres  posthnnes 
ée  ion  frère  :  c  Manières  de  TOir  et  foçons  de  penser 
Paris.  1869.  iii-12.  Préfue  de  Ch.  Yriarte. 

M.  A.  Mahénolt  et  M.  Bocher  préparent  on  Catalogne 
de  cet  œme  miiltiple.  La  première  partie  est  sons 
presse.  (M.  T.) 

GAY,  ps.  pe  P.  Garasse,  jésuite]. 

Nouveau  jugement  de  ce  qui  été  dit  et 
écrit  pour  et  contre  le  livre  de  la  Doctrine 
curieuse  des  beaux-esprits  de  ce  temps, 
dialogue.  Paris,  i625,  ui-12. 

GAY-LUSSAC,  chimiste,  membre  de 
TAcadémie  des  sciences,  nom  modifié  [Gay, 
de  Lussac]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  les 
tomes  m  et  XI  de  «  la  France  littéraire,  x> 
à  Gay-Lussac. 

GAYA,  on/.  Mipp.  (iiuBTAUT,  maître  de 


Coup  d'œil  anglois  sur  les  cérémonies 
du  mariage,  avec  des  notes  et  des  obser- 
vations, auxquelles  on  a  joint  les  aventures 
de  M.  Uarrj^  et  de  ses  sept  femmes  ;  ou- 
vrage traduit  de  Fanglois  sur  la  seconde 
édition  de  Londres.  (Ouvrage  composé  en 
français.)  Genève  {Paris) .  1730,  in-i2  de 
49  et  168  pag.,  et  6  pour  la  table  alpha- 
bétique. 

Cette  pitêtendoe  tiadnction  de  l'anglais  n'est,  en 
graode  partie,  que  U  copie  an  petit  volume  intitulé 
(  CéFémonies  nuptiales  de  tontes  les  nations  du  monde  » . 
Cdogne,  P.  Marteau,  I6d4,  in-lî,  454  p.,  et  6 
pourlataUc.  A.  A.B^r.' 

GAZETIER  CtJIRASSÉ  (le),  ps.  [Gh. 
Tbéveneau  bb  Moramde]. 

I.  Le  Ga/^tier  cuirassé,  ou  Anecdotes 
scandaleuses  de  la  cour  de  France.  Imprimé 
à  cent  lieues  de  la  Bastille  (Londres),  1771, 
in-12  (1). 

Avec  des  c  Recberdies  sur  la  Bastille  »,  etc.,  qui  ont 
ne  r<V>nation  particulière,  -h  Le  t  Gazelier  »  annonce 
des  anecdotes  scandaleuses,  et  l'on  peut  s'en  rap- 
porter au  titre.  C'est  peut^re  la  seule  Térité  qu'il  y 
ait  dans  loot  l'ouTrage.  (Leber.) 

IL  Le  Philosophe  cynique,  pour  servir 
de  suite  aux  «  Anecdotes  scandaleuses  de 
la  cour  de  France.  ii{lA)ndres),  i771,  â  part. 
in-8. 

ni.  Mélanges  confus  sur  des  matières 
fort  claires,  par  l'auteur  du  — .  Imprimé 
WM  le  soleil  (Londres),  1771,  in-8. 

IV.  Le  Diable  dans  le  bénitier  et  la  Mé- 
tamorphose du  —  en  mouche,  ou  Tentative 
do  premier  receveur-inspecteur  de  la  po- 


li) Barbier  dogme  i  cet  ouvrage  U  date  de  1772, 
M  (pli  est  impossible,  puisque  les  n<»  H  et  m,  publiés 
n  1771,  nppeUeot  le  <  Gaxetier  cuirassé  •. 


lice  de  Paris  pour  établir  à  Lohdres  une 
police  à  l'instar  de  celle  de  Paris.  Londres, 
s.  d.,  in-8. 

V.  La  Gazette  noire^joar  un  homme  qui 
n'est  pas  blanc  ^  ou  CEuvres  posthumes 
du  — .  Imprime  à  cent  lieues  de  la  Bas- 
tille, etc.  Londres,  1784,  in-8. 

-\-  C'est  par  une  fiction  dont  il  y  a  d'aùlres  exem- 
ples que  Morande  annonce  la  mort  du  Gazelier.  Le  fait 
est  qu'incarcéré  après  le  10  août  comme  rédacteur 
d'un  journal  royaliste,  il  périt  dans  les  massacres  de 
septembre.  Ce  pamphlet  est  généralement  attribué  k 
Lafltte  de  Pelleport.  U  en  existe  qne  antre  édition.  Pa- 
ris, de  l'Jmjnimerie  royale.  (S,  d.). 

GAZUL  (Clara)  j  comédienne  espagnole, 
aut  *upp.,  [Prosper  MÉftiMÉB]. 

Son  Théâtre,  précédé  d'une  notice  sur 
Clara  Gazul,  par  Joseph  TEstrange»  Pa- 
ris, SatUelet  et  C.  1825,  in-8;  et  Paris, 
Foumier,  1830,  in-8. 

Ouvrage  de  la  composition  de  M.  Mérimée.  Le  nom 
de  Jos.  l'Estrange,  qu'on  lit  au  bas  de  la  Notice  sur 
la  prétendue  comédienne-auteur,  est  un  nouTean  pseu- 
donyme sons  lequel  notre  écrivain  s'est  caché.  Ce  to- 
lume  contient  huit  comédies  en  prose,  chacune  suivie 
de  notes,  savoir  :  les  f  Espagnols  en  Danemarck  »,  en 
trois  journées,  précédés  d'un  prologue;  ùae  c  Femme 
est  un  diable,  ou  la  TenlaUon  de  saint  Antoine  »,  eo  qn 
acte;  ff  l'Amour  africain  »,  en  un  acte;  c  Inès 
Mendo,  on  le  Pr^ngé  vaincu  t  (en  un  acte)  ;  «  Inès 
Mendo,  ou  le  Triomphe  du  préjugé  »,  en  trois  Jour- 
nées ;  c  le  Ciel  et  l'Enfer  »,  en  un  acte;  «  l'Occasion  », 
en  uu  acte;  «  le  Carrosse  du  Saint-Sacrement  », 
saynète. 

11.  Uérimée  a  publié  depuis  plusieurs  ouvrages  qui 
portent  :  par  l'auteur  du  Théâtre  de  Clara  Cazul. 
(Voy.  le  t.  VI  de  la  «  France  littéraire  ».) 

-+-  6.  B.  [Bkaumoist]. 
Fôte  pour  la  paix  donnée  par  le  Gr.  0. 
de  France.  Parts,  an  IX,  in-8. 

+  G,  B.  [Gouchon-Beljlin].     , 
Les  Journées  de  septembre  1830,  drame 
lyrique.  Ypres,  1833,  iri-S. 
Catalogue  Soleinne,  n»  3059. 

-h  G.  B.  [Georges  BânardJ. 
Articles  dans  les  journaux  de  Caen, 
184M844. 

-f-  G.  B.  [Pierre-Gustave  Brunet]. 
L  Quelques  détails  sur  l'Union  des  doua- 
nes allemandes.  Bordeaux,  i  843,  in-8. 

II.  De  l'exportation  des  vins  deBordeauxi 
ce  qu'elle  a  été  en  1812  et  ce  qu'elle  était 
il  y  a  un  siècle.  Bordeaux,  1843,  in-8. 

III.  Aperçu  statistique  de  la  production 
des  vignobles  en  France  et  de  son  rapport 
avec  la  consommation.  Bordeaux,  1843, 
in-8. 

IV.  Résultat  des  taxes  exagérées. sur  les 
denrées  de  consommation  générale.  Bor- 
deaux, 1844,  in-8. 

y.  Résumé  des  tarifs  douaniers  des  di- 


443 


G.  B. 


G.  C.  D.  T. 


\U 


verses  nations  traduits  d'après  les  docu- 
ments originaux  et  coordonnés  à  l'usage  du 
commerce  français.  Bordeaux,  1856.  m-8. 

VI.  Anciens  proverbes  basques  et  gascons, 
recueillis  par  Yoltoire  et  remis  au  jour  par 
— .  Paris,  Techenery  1845,  in-8. 

Ces  profites  te  troa^ent  dans  «in  Yolame  derennfort 
nre.  intitnlé  :  «  lloterpreet  on  tndnctenr  dn  fnn- 
çow,  espagnol  et  basqno  ».  Lyon,  A.  Bouger  (?ew 
1620).  in-12.  oblong  ;  ils  y  sont,  ainsi  que  le  remar- 
que le  ff  Mannel  dn  Libraire  »,  meiés  k  beaneoap  de 
niaiseries. 

VU.  Notice  bibliographique  sur  les  cartes 
à  jouer.  Paris,  Techener,  1842,  in-8. 12p. 

Vm.  Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Bio- 
graphie générale  »  dans  le  «  Bulletin  du 
Bibliophile  b,  dans  le  «  Quérard  »,  etc. 

IX.  La  Légende  dorée,  par  Jacques  de 
Yoragine,  traduite  du  latm  et  précédée 
d'une  Notice  historique  et  bibliographi- 
que, par—,  Paris,  Gosselin,  1843,  2  vol. 
in-12. 

+  G.  B.  [Georges  Boucuee,  notaire  à 
Paris  jusqu'en  1853]. 

Loisirs  de  Conférence  (en  vers),  par — . 
Paris,  Guyot  et  Scribe,  1855,  in-24, 
116  pag. 

H-  G.  B.  D.  B.  [Guillaume  Bouqubt  db 
Bbauval.] 

Moyen  infaillible  pour  apprendre  en  une 
heure  de  temps,  sans  instructeur,  à  monter 
à  cheval  dans  tous  les  principes  de  l'art,  et 
de  dresser  les  chevaux  neufs,  etc.  ;  traduit 
de  l'allemand,  et  revu  de  nouveau  par  — , 
officier  d'artillerie  de  la  g^e  royale.  Paris 
le  Febvre,  1816,  in-8. 

-I-  G.  B.  D.  B.  ce.  DE  C.  N.  L. 
OVBLI.  rGilles  Boileau,  de  Bouillon]. 

La  Sphère  des  deux  Mondes,  composée 
en  françois,  par  Darinel,  pasteur  des  Ama- 
dis.  Avec  un  epithalame  que  le  mesme  au- 
theur  ha  faict,  sur  les  nopces  et  mariage 
de  Don  Philippe,  roy  d'Angleterre,  etc., 
commenté,  glosé  et  enrichy  de  plusieurs 
fables  poétiques,  par  — .  En  Anvers,  Ri- 
chart,  1555,  in-4. 

En  4555,  dit  M.  H.  Helbi^,  dans  Tintéressante 
nolice  qu'il  a  consacrée  &  l'auleur,  Boileau  fit  une 
nonrellc  tenUtive  pour  se  remettre  dans  les  bonnes 
grâces  de  la  cour  de  Bruxelles.  A  cet  effet,  il  fit  im- 
primer k  AuTers  la  «  Sohère  des  deux  mondes  ■,  sons 
le  masque  de  Darinel  Tarel,  berger  célèbre  dans  le 
neuvième  livre  «  d'Amadis  de  Gaule...  ».  Cet  ouTrase 
est  entremêlé  de  prose  et  de  vers. 

Voy.  Darinel,  I,  col.  862  c. 

-f-  G.  C.  [Gabriel  Chappdis]. 

I.  Des  pièces  de  vers  insérées  dans  un 
volume  publié  à  Rouen,  chez  Pierre  Comier  I 
en  1553.  in-16,  intitulé  : 


«  Traductions  du  latin  en  françois,  imita- 
tions et  inventions  nouvelles,  tant  de  Qé- 
ment  Marot  que  d'autres  des  plus  excellents 
poètes  de  ce  temps.  » 

n  existe  an  moins  Iroil  antres  éditions  de  ce  petit 
volume;  elles  sont  indiquées  an  c  Mannel  da  Libraire  >. 
5*  Mit.,  tom.  m.  col.  1460.  Nous  aurons  romstoa 
de  signaler  quelques  antres  poètes  qui  n'y  sont  désifafs 
que  par  des  initiales. 

n.  Dix  plaisants  dialogues  de  Nicolo 
Franco,  traduits  de  l'italien  par  — .  iMon. 
Béraud,  15T9,  in-16. 

-4-  G.  C  [Girard  CoRUEud'Angouléme]. 

Bref  instruction  pour  tous  estats,  en  la- 
quelle est  une  description  des  abus  qui  s) 
commettent,  avec  bons  et  saincts  enseigne- 
ments... Pont^-Mousson,  Mekhior  Bernard, 
1609  et  1613.  pet.  in-8. 

On  cite  d'antres  éditions  :  Paris,  1571  (on  plut^ 
1561),  Lyon,  in-16.  (Manuel  dn  Ubiaire.) 

-h  G.  C.  [Gilles  CoeboiktI. 

Le  Trésor  de  l'Histoire  de  France,  réduit 
partiltres  et  lieux  communs,  divisé  en  deux 
parties,  la  l**  composée  par  ~,  augmentée 
et  enrichie  de  plusieurs  recherches  par 
L.  C.  (Louis  Coulon).  Paris,  1645,  in-8. 

V.T. 

G.  C.  ps.  [Marc-Antoine  LEGiiA!<ro,  aut. 
et  acteur  de  la  Comédie-Française]. 

Le  Chevalier  errant  (parodie  de  l'OEdipe 
de  La  Motte),  en  un  acte  et  en  vers,  joué 
au  Théâtre-Italien  le  30  avril  1726. 

G.  C.  D.  C.  E.  T.  ps.  [Jacques-Félix  Gi- 

RAnDIN|. 

Histoire  de  la  ville  et  de  l'église  de  Fré- 
jus.  Paris,  Delarue,  1729,  2  vol.  in-12. 

G.  C.  DE  M.,  aut.  dég,  [Gira&din,  curé  ' 
c  de  Mailleroncourt]. 

Réflexions  physiques  en  forme  de  com- 
mentaire sur  le  chapitre  viii  du  livre  des 
Proverbes,  depuis  le  verset  22  jusqu'au 
verset  3!.  Parts,  Vautrin,  1758;  —  Besan- 
çon, Chamet,  1759,  in-12. 

H-  G C DE  V (Georçes 

Clermont,  de  Verviers]. 

De  la  réforme  électorale,  ou  réponses  au 
a  Courrier  de  la  Meuse  »  publiées  dans  le 
«  Journal  de  Verviers  »,  par  — .  Liéqe, 
Desoer,  1837,  in-8. 

G.C.  D.  T.,  aut,  dég.  [Gabriel  Chappcts, 
de  Tours!. 

L  Le  Théâtre  des  divers  cerveaux  du 
monde,  auquel  tiennent  place  toutes  les 
manières  d'esprits  et  humeurs  des  hommes, 
traduit  de  l'italien  (de  Thomas  Garzoni). 
Paris,  Houzé,  1586.  in-16. 


145 


G-CE 


G.  D.  D.  L.  C.  D.  J.  146 


-(-Gingvené  a  donné  dans  l'artide  que  la  «  Bio- 
papbie  nnîTenèlle  >  a  consacré  i  Ganoni  de  longs 
détails  snr  cet  onvrage  tnarre.  Les  cervelles  humaines 
y  soDt  divisées  en  einq  espèces  dont  chacune  est  plus  ou 
aoîBS  snbdivisée  ;  le  tout  forgienne  snite  de  55  discours 
/  cervtUi  sont  les  bonnes  cervelles  -,  i  eervellini,  les 
pciiles.  sont  vaines,  inconstantes,  légères,  capricteases  ; 
t  cervtlUaai  sont  paresseux,  stupides.  grossiers,  niais; 
i  eervtlUUi  valent  encore  moins,  ils  sont  méchants, 
Iwards.  L'angmentaUf  cervelloni  est  pris  comme  il  doit 
rèbe  en  bonne  part  ;  les  fortes  cervelles  sont  expéri- 
mentées, miles,  fermes,  hardies,  ingénieuses,  mais 
i  eentUuAM  rassemblent  an  contraire  tout  ce  qu'il  y 
a  it  pire  au  m«nde,  deplns  vicieux,  déplus Til,  et  les 
vices  que  l'anleur  lenr  attribue  fournissent  à  eux  seuls 
k  naUère  de  ses  dix-4ienf  demies  discours. 

+11.  Les  facétieuses  Journées,  contenant 
cent  certaines  et  agréables  nouvelles,  par 
-.Pom.  flbi«««,  1584,  in-8. 

+  m.  Le  Misaule,  ou  Haineux  de  cour, 
lequel,  par  un  dialoçisme  et  confabulation 
fort  agréable  et  plaisante,  demônstre  sé- 
rieusement Testât  des  courtisans  et  autres 
suivans  la  cour  des  princes  ;  avec  la  ma- 
nière, coustumes  et  mœurs  des  courtisans 
alemands,  prinses  de  la  cour  d'UIrech 
Utene,  chevalier  alemand,  traduites  à  la 
fin  par  l'autheur  du  Misaule,  — .  Paris, 
Orry,  1S85,  in-8. 

-hIV.  La  Fiammette  amoureuse  de  J.  Bo- 
cace,  traduit  en  françois  par  — .  Paris, 
rAngelier,  1585,  in-lS. 

4-G-CB[Gence]. 

Des  article  dans  la  a  Biographie  des 
hommes  vivants  ».  Paris,  1818, 5  vol.  in-8. 

Ils  ne  concernent  que  des  savants  et  des  littérateurs  ; 
D'aotresdans  la  «  Biographie  universelle  x.  A.  A.  B — r. 

H-  G.  C.  T.  [Gabriel  Chappdis,  Tou- 
rangeau]. 

I.  Figures  de  la  Bible  déclarées  par  stan- 
ces, par  —,  augmentées  de  grand  nombre 
de  figures  aux  Actes  des  Apôtres.  Lyon, 
Michel,  1582,  pet.  in-8. 

II.  Leçons  catholiques  sur  les  doctrines 
de  TEglise,  etc.,  traduit  de  l'italien  de 
François  Panigarole,  par  — .  Lyon,  Jean 
StrtUius,  1583,  in-8. 

-I-  G.  D.  piONTBLAUX  d'EsPINAY]. 

La  fausse  Duègne,  opéra-comique.  Paris, 
1802, in-8. 

+  G.  D.  [Gin  d'Ossery]. 

Abrégé  chronologique  de  Vilistoire  de  la 
Marine  française,  par  M.  — .  Paris,  1804, 
intl 

G.  D...  (M.),  ps,  [madame  GuéNARD, 
baronne  de  MÉRÉ]. 

Albanaise,  ou  l'Orpheline  de  qualité, 
pensionnaire  de  Tabbaye  de  Saint- Antoine. 
Paris.  Le  Rouge.  1804,  4  vol.  in-12. 


4-  G.  D.  [Gustave  Delahaye]. 

San  Pietro,  ou  la  Nuit  infernale,  drame 
historique.  1837,  in-8. 

-f.  G.  D.  (l'abbé)  [l'abbé  G.  Darboy, 
actuellement  archevêque  de  Paris]. 

Jérusalem  et  la  Terre  Sainte.  Paris, 
BelinrLeprieur,  1852,  gr.  in-8. 

-h  G.  D.  [Georges  Gratet-Duplessis]. 

Des  articles  dans  la  Nouvelle  Biographie 
générale, 

-h  G.  D***  [Georges  Duckett]. 

Traité  de  l'amour  de  Dieu,  par  le  comte 
F.  L.  de  Stolberg,  traduit  de  l'allemand, 
avec  des  notes,  par  MM.  Waille  et  — . 
Paris,  Brieon,  1829,  in-18. 

-H  G...  D...  [Goujet-Dbslandres]. 

Nouvelle  Législation  de  l'impôt  et  du 
crédit  public,  par  M.  —  ^  ancien  magistrat. 
Paris,  Delaunay,  18i6.  in-8. 

-f-  G.  D'A.  [Gautier  d'Arc]. 

VoyagedeNaplesàAmalfi,  par— .Pam/ 
1827.  in-8. 

C'est  un  tirage  à  part  (25  eiemp.)  de  la  «  Revue 
encyclopédique  ». 

-f-G.  D.  Q.  [Georges  DE  Bagker]. 

Histoire  du  Saint-Sacrement  de  miracle, 
traduit  du  flamand  de  P.  Cafmeyer,  par 
— .  Bruxelles,  1720,  in-8. 

-h  G.  D.  B.  (M.)  [Pierre  Guedon  de  Ber- 
chèreI. 

Elégie  composée  dans  un  cimetière  de 
campagne,  traduite  de  l'anglais,  vers  pour 
vers,  par—.  Paris,  1788.  in-8. 

C'est  la  tradaaion  d'une  célèbre  «  Elegy  »  de  Tho- 
mas Gray  ;  elle  a  été  également  traduite  par  J.  Chénier. 
par  FayoUe.  par  Charrin,  et  par  plusieurs  autres  litté- 
rateurs. Voir  la  «  France  littéraire  »  an  mot  Grat. 

-}-G.  D.  C.  [deCoste]. 

Histoire  tragi-comique  de  notre  temps, 
sous  le  nom  de  Splendor  et  de  Lucinde, 
par  — .  Paris,  1524,  in-8.       V.  T. 

-+■  G.  D.  C'  [GuiLLOT  de  Chassagne]. 

Le  Chevalier  des  Essars  et  la  comtesse 
de  Berci,  par  M.  — .  Amsterdam,  l'Honoré, 
1735,  2  vol.  in-12. 

Ce  roman  n'est  autre  chose  que  l'histoire  des  Amours 
de  Caliste  et  de  Lisandre.  par  d'Andiguier.  Parii, 
16i5,  in-8.  dégagée  de  toute  l'enflure  qui  était  à  la 
mode  du  temps  de  d'Andiguier.  A.  A.  B— r. 

G.  D.  C.  Voyez  Bordeaux  (de). 

4-  G.  D.  D.  L.  C.  D.  J.  [Le  P.  Daniel, 
de  la  Comp.  de  Jésus]. 

I.  Dissertation  théologique  sur  cet  axiome 
de  saint  Augustin  :  Quia  amplius  nos  dé- 
lectât, secutidumidoperemurnecesseest,  par 
le  P.  — .  Paris,  1714,  in-12. 

IL  Dissertation  théologique  sur  la  né- 


147 


G.  D   D.  S 


DE  P. 


lig 


cessité  morale  et  rimpuissance  morale  par 
rapport  aux  bonnes  mœurs,  par  le  P.  —. 
Paru.  1714,  m-12. 

G.  D.  D.  S.  aut,  dég.  \\e  général  Desdo- 

ftlDES]. 

Vestiges  de  l'homme  et  de  la  nature,  ou 
Essais   philosophiques,  tfe/x ,  Collignon 
an  7^(1801),  2  vor.in-12. 

-f-  G.  D.  D.  S.  G.  [M"  DB  Saint-Ger- 
main]. 

Lettres  d'Henriette  et  d'Emilie,  traduites 
deFanglois  (et augmentées  par  — ).  Londres^ 
1763,  in-12. 

-h  G.  D.  E.  (M.)  [Gustave d'EichthalI. 

I.  Lettres  à  MM*  les  Députés  composant  la 
commission  du  budget,  sur  la  permanence 
du  système  de  crédit  public,  et  sur  la  né- 
cessité de  renoncer  à  toute  espèce  de  rem- 
boursement des  créances  sur  l'Etat,  par 
— .iParM,  1829,  in-8. 

II.  La  Turquie,  ses  ressources,  son  orga- 
nisation municipale...  par  P.  tlrquhart, 
trad.  de  Tangi.  par  Xàv.  Raymond. 
Ouvrage  précédé  d  un  introduction,  par 
M.— .Parw,  À.  Bertrand,  1836,  in-8. 

Il  y  a  eu  des  tilres  particuliers  pour  quelques  exemp. 
de  rintroductioo. 

m.  Les  Deux  Mondes,  par  —,  servant 
d'introduction  à  l'ouvrage  de  M.  Urcjuhart  : 

La  Turquie  et  ses  ressources Paris, 

A.   Bertrand,  1836,  in-8,  viu  et  472  p. 

Il  existe  une  édition  publiée  à  Leipzig,  chez  Brock- 
haus,  en  4837,  qui  porte  le  nom  de  l'auteur  et  ces  mots 
sur  le  titre  :  Publié  avec  l'autoritatUm  de  l'auteur. 

-+-  G.  DE  B.  FoE  Beaumont]. 
L'Hercule  gaulois,  opéra.  Paris,  1810, 
in-8. 

+  G.  DE  B.  [Gacthier  de  Brécy]. 

Vingt-quatre  Août  1793,  1"^  année  du 
règne  de  Louis  XVII,  par  —,  lecteur  du 
Roi.  Paris,  1816,  in-8. 

4-  G.  DE  C****  (le  comte  de)  [de  Cara- 
man]. 

Guide  du  voyageur  sur  le  canal  du  Midi 
et  ses  embranchements,  et  sur  les  canaux 
des  Etangs  et  de  Beaucaire,  par  — .  Tou- 
louse, J.  M.  Ûouladoure,  1836,  in-8, 178  p. 
et  2  cartes. 

+  G.  DE  D.  (Un)  [Simon-Nicolas-Henri 
Linguet]. 

Epître  en  vers  d'  —  à  lin  de  ses  amis. 
Supplément  aux  Méthoire$  d'uhe  fameuse 
Acaaémie.  Liège,  1761,  ih-8. 

+  G.  DE  F.  [Gabriel  de  Foigny]. 
Voy.  plus  loin,  à  Sadeùr. 


a 


-h  G.  DE  F.  [GuYOT  DE  PèreT, 
Des  articles  oans  la  Nouvelle  'Biograpkit 
générale. 

-h  G.  DE  L.  Voy.  A  K..  I,  col.  «4  c. 

G.  DE  L'A.,  ps.  [HuBT,  évoque  d'Avran- 
ches.] 

Nouveaux  Mémoires  pour  serrir  à  Thi^- 
toire  du  cartésianisme,  1692.  —  NooveL'e 
édition,  augmentée.  Amsterdam  y  1698: 
Part»,  Maiières,  1711,  in-12. 

Gilles  de  l'Annay,  qui  tenait  des  .oonlSreaees  pa- 
bliques  de  pbiloMphie  à  Pans,  Tonlnt  bien  prèW  $m 
nom  à  l'éTèque  d'Avnncbes  pour  la  première  édiUci 
de  cet  ouvrage.  A.  A.  B— r. 

-f-G DE  LAB (M.)  [Jacques^ 

François  Goubeau  de  la  Billennerie,  pré- 
sident du  tribunal  de  Marennes]. 

Dissertation  sur  les  huîtres  vertes  de 
Marennes,  par  — .  Bochefort,  imp.  Goulart, 
1821.  in-8. 

-h  G**  DE    L.  B***  [GUDIN  DE  LA  Bm- 

nellerie]'. 

Supplément  à  la  Manière  d'écrii^  THis- 
tbire,  où  Réponse  à  l'ouvrage  de  M.  Tabb^ 
de  Mably,  par  — .  Impritnerie  de  la  Sociék 
littéraire  typographique,  1784,  in-12. 

Le  faux  titre  porte  :  «  Seconde  partie.  » 

-h  G.  DE  L.  V.  (M.)  [Claude-Madelaine 
Grivaud  de  la  Vincelle]. 

Notice  sur  le  palais  de  la  Chambre  de> 
pairs  de  France,  anciennement  appelé 
palais  de  Luxembourg  ou  d'Orléans.  Paris, 
1818,  in-12,  84  pag. 

+  G.  DE  M.  [le  comte  Gabriel  de 
Moyria]. 

Contes  et  nouvelles  en  vers,  par  ~. 
Paru,  1808,  in-8, 142  p. 

-+-  G.  DE  M.  [Philibert  Gueneau  de 
Mussy]. 

Editeur,  en  société  avec  M.  A.  Rendu, 
du  «Traité  des  Etudes»,  de  Rollin.  Paru, 
1811,4  vol.  in-12. 

Édition  stéréotype,  souvent  réimprimée. 


G.  DE  M.  (M.)  [G.  de  Montignv]. 
Pragu 
1833,  in-8,' 72  p. 


Quinze  jours  à  Prague.  Paris,  Dentu, 


-h  G.  DE  M.  [G.  de  Mounari]. 

Examen  critique  des  prémisses  philoso- 
phiques de  l'économie  naturelle  des  socié- 
tés, Dar  Mathieu  Wolkoff,  imprimés  dans 
le  «  Journal  des  Economistes,  »mars  1850. 

S.  P. 

+  G DE  P....  [Cath.-J.-Ferd.  Gi- 
rard DE  PrOPIAC]. 

L'Année  la  plus  remarquable  de  ma  vie, 
suivie  d'une  Réfutation  des  Mémoires  se- 
crets sur  la  Russie  [de  Masson).  Trad.  de 


19 


G.  DE  P. 


G.  D.  S. 


IMO 


allem.  de  Kouebue,  par  — .  Pari3.  i802, 
lYol.in-8. 

+  G.  DE  P.  [G.  t>n  PontécoulantL 
Souvenir»  militaires.  Napoléon  à  Wa- 

crioo,  du  Précis  rectifié  de  la  campagne 

le  1815,  par  un  officier  de  la  garde  mipé- 

iale.  Paris,  1866,  in-8,  490  p. 
Voir  SOT  oel  onvràge  la  c  Revue  critique  d'histoire 

1  de  btténtore  »,  n*  <hi  é  avril  iSël. 

H-  G.  DE  V.  fGAT  DE  Vernon]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  » 

4-  G.  DE  W.  (M.  ie)  p.e  générai  db 
W'abxkrt].' 

Anecdotes  et  Pensées  historic[ues  et  ini- 
litaires,  par  M.  — .  Halle,  J.-J.  Court, 
1781,  in-4. 

G.  DE  W...Y  (le),  atU,  dèg,  [le  géiiéral 

DE  WaHNBRY.] 

I.  Remarques  sur  plusieurs  auteurs  mi- 
litaires et  autres,  par  le  G.  de  W— y.  Lu- 
blin,  Staroludiki,  in-8. 

II.  Remarques  sur  a  l'Essai  général  de 
tactique,  js  de  Guibert;  j>ar  le  G.  de 
W...y.  Varsovie,  4782,  ih-8. 

Il  eiûtait  <m&  des  <  RemaniDes  sor  qoelqaes  articles 
il«  llàsai  de  tactique  »  (par  de  Siiva)«  Turin,  frères 
Reiceni,  11*73,  io-S. 

-h  G.  D.  F.  [Goujis  DU  Î''avril1. 

Le  Digeste  ou  Pandectes  de  1  empereur 
Justioien,  traduits  en  français,  par  — , 
revus  par  une  Société  de  jurisconsultes. 
Paru,  Moreaù,  1804,  S  vol.  iù-8. 

OUe  traduction  devait  avoir  10  vol.      A.  A.  B— r. 

+  G.  D.  F.  [Henri-Joseph  Le  Cdurte}. 

Mémoires  d'un  ancien  capitaine  Italien 
sur  ks  guerres  et  les  intrigues  d'Italie,  de 
1^06  à  1821.  Trad.  de  l'italien  par  l'auteur 
lm-in^me(  Fo/ence.  imp,  Mare-Autel) .  Pa- 
ru, fauteur,  4845.  in-8. 

+  G.  D.  G.  [Groubeh  de  Groubental]. 

L  Moyens  assurés  de  parvenir  à  la  for- 
mation d'un  système  général  de  finance 
dp  France  et  d'amortir  l'intégralité  de  la 
detie  publique,  etc.,  par  M.  -^.  Paris,  De- 
^ay.  an  VUl  (1800),  in-8. 

il.  Discours  philosophique  servàtit  d'in- 
Irodoction  aux  législations  civile  et  cMmi- 
nelle,  par  M.  — .  Paris,  Fauvette,  1802, 
m-8. 

in.  Principes  élémentaires  de  gouverne- 
ment, poiir  parvenir  à  Rétablissement 
d  un«  constitution  générale.  Constitution 
rtHïieuse  où  morale,  par  M.  -^^  Paris, 
FauvelU.  1902,  in-8. 

4-  G.  D.  L.  B.  [GailURd  de  la  Ba- 
taolb]. 


Mémoires  ou  Aventures  du  cortile  de 
Kermalec,  par  M.  — .  La  Haye  (Pans), 
1740  et  1741,  2  vol.  ih-12. 

4-  G.  D.  L.  B**  [GtJbiN  de  La  Brenel- 
leribI. 

Eloge  de  Pierre  Ck)meille,  discours  qni 
a  concouru  pour  le  prix  d'éloquence  pro- 
posé par  la  classe  de  la  langue  et  de  la  lit- 
térature françîiisesae  l'Institut,  par  M. — . 
Paris,  C.-F.  Patris,  1808,  in-8. 

-h  G.  D.  L.  T.  [Guillaume  de  U  Tayso«- 
nièreI. 

Dialogue  non  moins  facétieux  que  de 
subtile  mvention  (l'Homme  et  le  Pou),  mis 
en  françois  par.  —  Sans  date  ni  nom  de 
ville,  in-16. 

Il  existe  une  autre  édition.  Lyon,  J.  Saugrain, 
1559,  in-16.  C'est  une  traduction  d'un  livret  italien 
de  Louis  Pnlci. 

4-  G.  D.  L.  T.  [Gasteuer  bfe  la  Tour]. 

Dictidiinaîi'e  héraldique,  cdnteriant  tout 
ce  qiii  a  rapport  S  là  science  du  blason , 
par  — .  Paris,  Lacomhe,  1774,  in-8. 

4-  G.  D.  BÎ.  [G^riel  de  Miçllo]. 

Les  Divines  opérations  de  Jésus  dans  le 
cœur  d'une  toe  ndèle,  par  —,  docteur  en 
théologie.  Paris,  Jacq.  Van  Merle^  1673, 
in-12. 

G.  D.  M.  p.TGlaiide  La  BomfeRfe]. 

La  Vie  et  les  Aventures  de  Zizimfe,  fils 
de  Mahomet  II,  empereur  des  Turcs  ;  (NoUV. 
édit.)  Paris,  1722,  1724,  in-12. 

Cet  ouvrage  parut  d'abord  sous  le  titre  de  c  Zizinii, 
prince  ottoman  »,  amoureux  de  Phllil)pine-Héline  de 
S;^senage,  histoire  dauphinoise;  par  L.  P.  A.  Gre- 
nobU,  1673,  in-12. 

Sous  le  dernier  de  ces  titres,  A.-A.  Barbier,  sous 
son  no  19567.  attribue  l'ouvrage  au  président  Allard, 
de  Grenoble,  connu  par  d'autres  ouvrages  sur  l'bistoire» 
et  que  les  initiales  semblent  effectivement  indiquer  ; 
mais  il  ajoute  que  l'ouvrage  a  été  réimprimé  à  Paris,  en 
172i  et  1724,  sons  le  titre  de  la  c  Vie  et  les  Aven- 
tures »,  et  il  donne  alors  l'ouvrage,  dans  ces  réim- 
pressions, à  Claude  La  Bottière.  Ou  cet  ouvrage  est  le 
même  sous  deux  titres  différents,  et  La  Bottière  n'est 
que  le  plagiaire  du  président  Allard,  oa  si  ce  sont  deux 
ouvrages,  ils  sont  de  deux  auteurs.  Ces  deux  ouvrages 
seraient  à  comparer  si  on  le  pouvait. 

Le  présidept  Allard  prétendait  que  son  «  Zlslmi  à 
.n'était  pas  un  roman,  et  que  ce  qu'il  rapportait  était 
appuyé  sur  de  bonnes  preuves.  Lenglet  Du  Fresnoy  ne 
l'en  a  pas  moins  placé  dans  àa  i  Bibliothèque  des 
romans  ». 

-h  de  livre  n'a  quelque  intérêt  que  parce  ^u'il  con- 
serve des  traditions  répandues  dahs  le  Dauphiné.  Voir 
une  notice  de  M.  Alfred  de  Bougy,  sur  Zitim,  dans  la 
ir  Revue  contemporaine  ».  3  juin  1862. 

-h  G.  b.  s.  [Gautier  de  Sibert]. 

Considérations  sur  l'ancienneté  de  l'exis- 
tence du  Tiers-État  et  sur  lés  causes  de  la 
suspension  de  ses  droits  pendant  un  temps, 


iSl 


G.  D.  T. 


GENDRON 


1S^ 


ntur  rinstitution  des  communes  et  sur  les 
effets  qu'elles  ont  produits,  par  M.  — .  Pa- 
ris, Barrois  l'ainé,  1789,  in-8. 

4-  G.  D.  T.  [Gastier  du  TronchoyI. 

Journal  de  la  campagne  des  fies  de  rAmé- 
rique,  par  — .  Troyes,  1709,  in-12. 

H-  G.  D.  V.  [Guillaume  du  Vair]. 

Remontrance  faite  aux  habitants  de  Mar- 
seille, par  — .  Paris,  D,  Sa/w,  1597,  in-8. 

Uoe  aatre  édition,  ions  lei  iniUales  d-dessoi. 
Lyon,  Soubron,  1597,  tn-8. 

-4-  G— É.  [GiNGUENÉ]. 

Des  articles  dans  la  a  Biographie  uni- 
verselle »  ;  ils  se  rapportent  surtout  aux 
écrivains  de  Tllalie. 

-h  G.  E.  [Ernest  Grégoire]. 
Voy.  E.  G,  I,  col.  1215  a. 

-hGÉBÉODÉ  (les  frères)  [G.  Brunbt  bt 
0.  DelbpierreI. 

Bibliothèque  mbliophilo-facétieuse,  édi- 
tée par  —.  Le  premier  acte  du  synode 
nocturne  des  Lemanes,  Unelmanes,  Pro- 
petides,  à  la  ruine  des  biens,  vie  et  hon- 
neur de  Calianthe  [attribué  à  G.  Reboul). 
—  Deuxième  publication,  contenant  les 
extraits  et  analyses  de  divers  livres  rares 
et  pantagruéliques.  Londres,  1854.  — 
Troisième  publication,  contenant  les  chan- 
sons historiques  et  satyriques  sur  la  cour 
de  France,  (s.  L)  Londres.  1856  ;  3  vol. 
petit  in-8. 

Cette  collection  n'a  été  tirée  qu'à  60  exemplaires  ; 
elle  a  été  imprimée  anx  frais  de  M.  G.  Gancia,  alors 
libraire  à  Brighlon. 

-+-  G.  E.  J.  M.  A.  L.  [G.-E.-J.  Mopono- 

RENCY- A  LBERT-LUYNE.sî. 

La  vie  de  Marie  de  Hautefort,  duchesse 
de  Schomberg,  dame  d'atours  de  la  reine 
Anne-Marie-Mauricette  d'Autriche,  par 
une  de  ses  amies;  ouvrage  imprimé  pour 
la  première  fois  par  — ,  sur  un  manuscrit 
tire  de  la  bibliotnèque  de  M.  Beaucousin, 
avec  iine  préface  et  des  notes  par  J.-F.  A.  0. 
(Jean-Félicissime-Adrv,  oratorien).  Dam- 
pierre,  an  VIII  (1800); in-4,  77  p. 

Réimprimé  en^l807,  in-lS,  à  la  suite  de  l'Histoire 
de  Vittoria  Accorambana.  Voy.  J.  F.  A— ;y. 

G.  E.  J.  M.  L.,  aut.  dég,  [madame  G. 
E.  J.  DE  Montmorenct-LavalJ. 

La  Vie  et  les  très-surprenantes  aventures 
de  Robinson  Crusoë.  en  anglais  (par  Da- 
niel Foé),  avec  la  traduction  française  in- 
terlinéaire. A  Dampierre,  1797, 2  vol.  in-8. 

GBLASIRE,  ps.  [l'abbé  de  Pure]  . 
Voy.  aux  Anonymes,  «  la  Prétieuse  ». 

GELGUIN  (J.-P.),  peintre,  ps.  J.-Bern. 
MicHAULT,  de  Dijon]. 


Explication  des  dessins  des  tombeaux 
des  ducs  de  Bourgogne  qui 'sont  à  la  Char^ 
treuse  de  Dijon,  présentés  à  S.  A.  >. 
Mgr  le  Duc,  le  1"  1736.  Nuits,  Mignr^i, 
1736,  in-4. — Seconde  édition.  Dijon.  Mar- 
teret.  1737,  in-8.  —  3»  édit.  Dijon.  175iJ 
in-4.  I 

GELLER  (J.-H.-B.),jM.  [madame  Git^ 
NARD,  baronne  de  MéreJ. 

I.  Atala  et  Musacop,  histoire  péru\ieDik*. 
suivie  des  Petits  Orphelins  des  hameaux. 
Paris,  Locard  et  Davy.  1821,  ±  vol.  in-li 

Chacune  de  ces  deux  nooTelles  a  élé  imprimée  «isii 
séparément  dans  la  même  année,  en  S  vd.  ia-i  8. 

II.  Le  Capucin  défroqué,  ou  la  Puissancf 
de  la  barbe.  Paris,  les  mêmes,  1820.  în-18. 

III.  Elma,  ou  la  Morte  vivante.  Paris. 
Locard  et  Dat^,  1820,  in-18. 

IV.  Paul  et  Virginie,  ou  les  Amants  (ks 
Bermudes;  suivi  de  Victor,  ou  TEnfaiil 
des  bois.  Paris,  les  mêmes,  1821,  2  vol. 
in-12. 

Ces  denx  noavelles  ont  été  avui  imprimées  dbaciat 
■éparénent  dans  la  même  année,  en  t  vol.  în*IS. 

-+-  V.  Victor,  ou  FEnfant  des  bois.  Pu- 
ris,  1833,  4  vol.  in-18. 

■+-  VI.  Les  petits  Orphelins  des  ha- 
meaux. Paris,  1833.  2  vol.  in-18. 

-|-  Celte  romancière  infotigable  adopta  divers  psnéo- 
nymes  poar  des  productions  fort  oubliées  aigonrd'bni. 
Voir  la  <  France  littéraire  «. 

-4-GELOZAN  (de),  anagramme  [le  baron 
Herman  de  Trappe  de  Lozange]. 

Teudimer,  ou  la  Monarchie  espagnole 
(nouvelle),  suivi  de  Guillaume  le  Conqué- 
rant, d'Angénor  et  Zélie,  d'un  Essai  sur  la 
Fronde,  etc.,  par  — ,*du  département  des 
Forêts.  Bruxelles,  Stapleaux,  1805,  in-11 

Réimprimé  dans  le  second  volame  des  «  Essais  lit- 
téraires V  de  l'anteor.  Bruxellet,  1806.  sons  le  litre 
de  Pélagie  on  la  Mwiarchie  espoifnole. 

M.  le  baron  de  Stassart  a  renda  compte  de  cette 
nouvelle  en  1805,  dans  le  «  Jonmal  de  l'empire  >. 

GEMBERLACHIUS  (Wilh.-Rodulphus). 
apud  Triboces  consul,  ps.  [Antoine  b: 
Brun]. 

Spongia  Franco  -  Gallicœ  lituns.  Œni- 
ponti,  1646,  in-4. 

Matthieu  de  Morgues  publia  une  violente  réfcosi 
non-seulement  à  cet  écrit,  mais  encore  à  deux  aatrh 
dn  même  autenr.  Cette  réponse  parut  sous  le  titre  ie 
ff  Bruni  Spongia  »,  etc.  {Pariiiis,  1647,  in-i.) 

GENDRE  (le).  Voy.  Le  Gendre. 

H-  GENDRON  [Claude  Deshais-Gbv 
DRON,  mort  en  1750]. 

Médecin  célèbre  à  son  époque  ;  il  publia  sous  le  w» 
seul  de  Gendron  des  «  Recherches  sur  la  nature  et  k 
traitement  des  cancers  v,  1700.  in-12. 


S3 


GÉNÉRAL 


GENOUDE 


154 


+  GÉNÉRAL  (Un)   [le  maréchal  Bo-ja 
mudI. 

Maximes,  Conseils  et  Instructions  sur 
art  de  la  guerre.  Paris,  1855,  in-16. 

Plosienrs  fois  réimprimé. 

GÉNÉRAL  DES  JÉSUITES  (le),  ps.  [le 
aron  A.-F.-F.  db  ReipfenbkrgL 

Epîlre  du—  à  un  jeune  Père.  Bruxelles, 
farlitr,  i8i7,  in-8. 

Kéuapnmit  k  la  saite  de  U  brochure  dn  même  to- 
w,  intitalée  :  «  Lettre  d'un  membre  dn  càU  gaache  » . 

-f  GÉNÉRAL  D'INFANTERIE  (Un)  [Bor- 
m]. 

Des  défauts  et  des  qualités  de  Tordon- 
lanœ  sur  l'exercice  de  rinfanterie,  publiée 
ie  4  mars  1830,  par—.  Paris,  1832,  in-8. 

Estnit  du  n»  77  da  «  Joamal  des  sciences  mili- 
;aires  ». 

GENEVOIS  (Un),  aul.  dég,  [César Malaj», 
docteur  en  théologie,  ministre  du  saint 
Evangile,  pasteur  de  Téglise  du  Témoignage 
à  (jenève]. 

Question  d'  —  sur  les  doctrines  particu- 
lières de  l'Eglise  de  Rome  :  1**  Pourquoi  la 
messe  est-elle  rejetée  par  les  protestants? 
i*  Pourquoi  le  culte  cie  Marie  est-il  rejeté 

§ar  les  protestants?  3«  Pourcjuoi  la  lecture 
e  la  BiDle,  en  langue  vulgaire,  est-elle  in- 
terdite aux  romanistes,  mais  prescrite  aux 
pmteslants?  Genève^  1844,  3  part,  in-12. 
On  peol  seimcorer  diacune  de  ces  trois  païUessépt- 
ftoeat 

4-  GExNEVRAY  (M»-  Janvier]. 
Louise,  roman  publié  dans  «  le  Journal 
des  Débats»,  en  1867. 

GENLIS  (Stéphanie-Félicité  Ducrcst  de 
SaiDl-Aubin,  comtesse  de  Genlis,  et  plus 
tard  marquise  de  Sillery,  connue  en  litté 
rature  sous  le  nom  de]. 

■  NqI  écrivain,  peal-èlre,  n'a  poussé  pins  loin  le 
hrifiQfdage  liUéraire  que  M"*  de  Geolis.  Elle  eat,  à  ce 
)«i<t,  en  1830.  on  procès  déplorable  avec  le  libraire 
lUet.  éditeor  de  la  coUecUoa  des  «  Hanuels  v.  Elle 
»'éuit  cngafée.  moyennant  400  fr.,  à  composer  pour 
lu  nn  f  Manuel  encyclopédique  d«  l'enfance  ».  On 
^l  inprincr  le  manuscrit,  qui  avait  été  payé,  lors- 
<I«'on  s'apeiçat  qu'il  était  la  copie  exacte  d'un  livre  du 
'a^  score,  publié  en  1820.  par  M.  Masselin.  Il  fallut 
M  jofOKBt  pour  que  le  libraire  obtint  la  restitution 
^  MO  argent  *.  (LAd.  Lalanne,  «  Cnrios.  littér., 
p.  1*5.) 

GÉNOIS  (Un),  ps.  [le  chevalier  de 
Moiuv]. 

Lettre  d'  —  à  son  correspondant  à  Ams- 
terdam, avec  des  remarques.  Gènes  [Paris), 
17  i7,  in-12. 

GENOUDE  (l'abbé  Eugène  de),  proprié- 
taire de  la  c  6azette  de  Franco  »  et  de  la  | 


«  Nation,  »  et  député  [Antoine-Eugène  Ge- 
NOUDE,  né  à  Montélimar  (Drôme),  fils  d'un 
limonadier  de  Grenoble,  maître  d'études 
avant  1814,  anobli  parla  Restauration, 
non  pour  des  services  rendus  à  la  France, 
mais  bien  pour  des  services  rendus  aux 
Bourbons ,  dans  le  Dauphiné ,  lors  de  la 
deuxième  invasion  ;  depuis  maître  des  re- 
quêtes, sous  le  nom  de  Genoude,  puis  de 
ae  Genoude,  ensuite  imprimeur]. 

OUVRAGES  QUI  PEUVENT  LUI   ÊTRE 
COiriESTÉS. 

I.  De  l'Imitation  de  Jésus-Christ,  tra- 
duction nouvelle,  par  E.  Genoude;  aug- 
mentée d'une  préface  et  de  réflexions  à  la 
fin  de  chaque  chapitre,  par  l'abbé  F.  de 
Lamennais,  ornée  de  figures  d'après  les 
dessins  de  P.  Bouillon.  Paris,  1820,  in-3â 
sur  grand  raisin  vélin  satiné. 

Faisant  partie  de  la  «  BiblioUièque  des  dames  chré- 


Dans  la  même  année  parut  un  écrit  intitulé  : 
Sur  deux  traductions  nouvelles  de  <  l'Imitation  de 
Jésus-Christ  t,  et  principalement  sur  celle  de  M.  Ge- 
noude. (Par  l'abbé  Aimé  Guillon.)  Parit,  1820.  in-8. 
20  p. 

CeUe  brochure  est  signée  G.  D.  La  seconde  tradu&- 
tion,  examinée  par  M.  l'abbé  Guillon,  est  celle  de 
M.  Genee,  qu'il  trouve  bien  supérieure  à  celle  de 
M.  Genoode.  laquelle  est  une  espèce  de  contrefaçon  de 
la  traduction  du  P.  Lallemant.  jésuite.  On  peut  porter 
le  même  jugement  de  la  nouvelle  traduction  publiée  en 
1824  par  M.  l'abbé  de  Lamennais. 

II.  Sainte  Bible,  traduite  d'après  les  tex- 
tes sacrés,  avec  la  Vul^ate,  par  M.  Eugène 
Genoude.  Paris,  Méquignon  fils  aine,  1821 
et  années  suivantes,  16  volumes  in-8. 

On  s'accorde  à  considérer  M.  de  Genoude  comme 
l'auteur  dn  «  Discours  préliminaire  de  la  Bible  ».  et  le 
traducteur  des  «c  Prophéties  d'isaïe  »  qu'il  avait  déjà 
fait  paraître  dès  1815  ;  «  du  Livre  de  «lob  »,  qui  avait 
été  aussi  imprimé  en  1818,  des  «  Psaumes  »  et  des 
«  Petits  Prophètes  » .  Les  antres  livres  de  la  Bible  ont 
été  induits  par  diverses  personnes. 

Les  «  Discours  préliminaires  »  de  chacun  des  liTres 
de  la  Bible  ont  été  pris,  en  partie,  dans  les  cahiers  de 
M.  l'abbé  Gamier,  de  Saint-Sulpice  ;  et  les  notes  et  les 
commentaMcs  sont  Urés  de  tous  les  apologistes  de  la 
Ueligion. 

11  a  été  fut  de  eeUe  traduction  des  éditions  en  divers 
formats  :  une  dans  le  format  in-8  ordinaire,  une 
en  dnq  volumes  grand  in-8  à  denx  colonnes  ;  une  en 
trois  volumes  in-8  ;  enfin  une  édition  diamant  en  un 
seul  volume  in-18. 

Aux  éditions  in-8,  il  faut  joindre  des  «Dissertations 
>ur  la  sainte  Bible  »,  faisant  suite  à  la  traduction  de 
M.  de  Genoude. 

III.  La  Raison  du  Christianisme,  ou 
Preuves  de  la  vérité  de  la  religion  tiréB  des 
écrits  des  plus  grands  hommes  de  la  Fran- 
ce, de  l'Angleterre  et  de  l'Allemagne;  ou- 


155 


GENTIL 


GENTILHOMIKB  ALLEMAND     1> 


vrage  publié  sous  la  direction  de  M.  de 
Genoude.  Paru,  Sapia^  rue  de  Sèvres,  16, 
1835,  IS  vol.  in-8.  —  Deuxième  édition. 
Paru,  Pourfat  frères,  Sûpia,  4836,  3  vol. 
in-4,  imp.  à  2  colonnes. 

G«  qui,  dans  ce  recoeil,  appartient  ft  If.  de  Genonde, 
86  réduit  à  i  l'iotrodnclion  v,  et  à  deux  «  Lettres  atu 
élèves  de  l'Ecole  polytccbnîqne  et  aux  écoles  savantes  », 
qni  sont  placées  i  la  tête  de  l'ouvrage. 

C'est  une  compilation,  bonne  sans  aucun  doute,  prise 
tels  tous  les  apologistes  de  la  religion,  et  dont 
chaque  moroean  est  précédé  d'une  Notice  sur  son  auteur. 
Or,  ces  Notices,  aussi  bien  que  l'agencement  des  ma- 
tières, ne  sont  pas  de  M.  Genoude.  mais  de  plusieurs 
jeunes  gens  qu'il  avait  à  ses  ordres,  soit  à  son  château 
du  Plessis,  soit  dans  les  bureaux  de  «  la  Gazette  de 
France  ». 

Il  but  «Jouter  i  l'édition  de  iS35,  in-8,  l'oonage 
suivant  : 

rV.  Discours  sur  les  rapports  entre  la 
science  et  la  reliepon  révéfee,  prononcés  à 
Rome,  par  Nicolas  Wiseman  (évèque  de 
Melipotamos,  etc.);  pour  faire  suite  à  «  la 
Raison  du  Christianisme,  »  publiée  par  M. 
de  Genoude.  Parti,  Sapia,  1837  ou  1841, 
2  vol  in-8,  avec  4  planch.  et  une  carte. 

n  n'est  pas  vraisemblable  que  ceUe  traduction  ait 
été  faite  par  M.  de  Genoude. 

V.  Les  Pères  de  TÉglise,  traduits  en 
français.  (Première  série,  comprenant  les 
Pères  des  trois  premiers  siècles).  Ouvrage 
publié  par  M.  de  Genoude.  Paris,  Sapia, 
1837  et  années  suivantes,  8  vol.  in-8. 

Sauf  «  rintroduction  »  &  cette  traduction,  et  un 
«  Tableau  historique  des  trois  premiers  siècles  de 
l'Eglise  » .  qui  sont  de  la  composition  de  M.  de  Genoude,  le 
reste  lui  est  étranger.  Les  traductions  des  Pères  ont  été 
faites  par  diverses  personnes,  danS  le  nombre  desquelles 
on  cite  MIT.  l'abbé  Grabos  et  H.  Denain. 

Faisons  remarquer,  pour  la  Justiflcation  de  M.  de 
Genoude,  qu'an  moins  sur  les  frontispices  des  trois 
derniers  ouvrages,  il  n'a  pris  que  les  titres  de  directeur 
et  d'éditeur. 

Gn  1945.  M.  de  Genoude  a  publié,  comme  éditeur, 
on  vol.  in-12,  portant  pour  titre  :  ir  Défense  dé 
l'Eglise  gallicane  »,  par  Bossuet  (Paris,  Perrodil). 
Ce  volume  n'est  ni  de  Bossuet.  ni  de  M.  de  Genoude, 
nais  d'un  prêtre  gallican,  l'abbé  Cl.-Ant.  Goolon, 
mort  en  1820,  comme  l'a  fait  voir  naguère  le  «  Hé> 
morial  catholique  »,  dans  son  t.  VI,  p.  301  et  suiv. 

L'ouvrage  de  l'abbé  Gonlon  avait  «té  Imprimé  en 
i 81 3,  sous  ce  litre  «  Abrégé  du  célèbre  ouvrage  de 
M.  Bossuet,  inUtulé  :  «  Défense  de  la  Déclaration  de 
l'Assemblée  générale  de  France  de  1682,  on  Exposition 
des  principales  preuves  établies  par  re  savant  pontife, 
avec  la  Réponse  k  toutes  les  plus  importantes  objections 
de  ses  adversaires  ».  Londres  et  Paris,  Héquigrum 
iunUor,  in-8. 

H-  GENTIL  (Nicolas)  [Tony  Revillod]. 
Des  articles  de  journaux. 

GENTILHOMME  (un)...,  aut,  âég.  [de 
BoubdonnA,  Parisien,  gouverneur  de  la 
Bassée,  et  ensuite  de  Moyenvic]. 


flj  Pensées d'  —  qui  a  passé  la  plus  granà 
partie  de  sa  vie  dans  la  cour  et  (kns  fa 
guerre.  Paris,  A  Vitré,  1659,  in-15. - 
Jouxte  la  copie,  àParis,  chez  Antoine  Viir^ 
imprimeur  du  roi  [peut-être  Amsterdan 
Elzevir),  1603,  in-12. 

Cet  ouvrage  avait  déjà  paru  soos  le  litre  du  »  Dwl 
tisan  désabusé,  on  Pensées  ».  eie.,  etc.  Paru  VîmI 
1658.  in-8  ;  —  Le  Gras,  1685,  1688,  t696.17W| 
1705,  1711  et  1713,  in-12.  j 

+  GENTILHOMME  (Un)  [Charles  w 
Nyau,  comte  de  Châteaubourg,  seignem 
de  Cangé,  conseiller  au  parlement  de  Bre- 
tagne], 

Pénéalogieet  alliances  de  MM.  deSvsixi 
comtes  de  Châteaubourg!  Paris  l&Ci 
in-16. 

GENTILHOMME  (Un),  ps.  [labbé J.-B. 
GiRARDiN,  curé  de  Mailleroncourtj. 

Lettre  d'— à  un  docteur  de  ses  amis,  pour 
savoir  s'il  est  obligé  de  se  confesser,  au 
temps  de  Pâques,  à  son  curé,  ou  d'obtenir 
de  lui  la  permission  dé  s'adresser  à  un 
autre  confesseur,  avec  la  réponse  du  dcx-- 
teur.  Epinal,  Claude-Anselme  Dumoulin 
17C2,  in-12. 

GENTILHOMME  (Un),  aut.dég.  [de  BEâr- 
poil]. 

Observations  d'— sur  la  soumission  pro- 
posée au  clergé  par  la  République.  Londres, 
bu/att,  1800,  in^. 

GENTILHOMME  (Un),  aui.  dég.  [h  ba- 
ron Auguste  DE  ScHONEN,  alors  conseiller 
à  la  Cour  royale  de  Paris]. 

De  la  Noblesse  française  selon  la  Charte, 
et  un  mot  sur  les  ordres  de  la  chevalerie, 
par  —,  qui  avant  tout  est  Français  et  ci- 
toyen. Part>,  Dondey-Dupré,  Delaunav, 
1817.  in-8  de  112  pag. 

On  a  toujours  considéré  M.  de  Schonm  eoauce 
appartenant  aux  anciens  Pays-Bas  autrichiens. 

GENTILHOMME  (Un),  A.  a,  aut  dég, 
[le  comte  Adolphe  de  Galonné]. 

Analogies  entre  l'ancienne  Constitutioo 
et  la  Charte,  et  des  Institutions  qui  en  sont 
les  conséquences.  Paris,  C.-/.    Trouré 
1828.  in-8  de  149  pag. 

GENTU.HOMME  ALLEMAND  (Un)  wU 
sup,  [Richard  Simon,  curédeBellevillèl. 

Lettres  critiques,  où  Ton  voit  les  senti- 
ments de  M.  Simon  sur  plusieurs  ouvrât^ 
nouveaux,  publiées  par—.  Basle  [Rouen], 
chez  Wackermann,  1699, in-12:— Sur  Vim- 
Ç7^  ^  B(w/c,|»tir  Christian  Wackermann. 
1699.  m-12. 

Même  ouvrage  que  celui  qni  avait  déjà  para  sous  le 
titre  de  »  Lettres  critiques  sur  rédition  des  (EuTtes  d« 
saint  Jérôme,  donnée  par  les  Bénédiains  »  (par  Rlchani 
Simon),  i669.  in-12.  ^'^ 


!57     GE^TILHOMME  ALLEMAND 


GENTILHOMME  CATHOLIQUE    158 


C>>  UUre«  sont  très-rares  ;  on  ne  les  trouve  dans 
atme  édition  des  lettres  de  Simon.  Il  y  a  treize 
tftres  :  trois  sur  Ib  Irtre  poblié  khis  te  nmo  c  Biblio- 
bèqne  divine  de  saint  Jérdme  « ,  quatre  sur  le  Tolome 
leniièBie  de  l'édition  des  QSnTres  du  même.  Les  autres 
^t  coolre  la  Défense  de  la  Bible  de  saint  Jérôme, 
«Mire  par  dom  Uartianay  contre  Simon  ;  sqt  le  Canon 
)£btm  de  saint  Jérôme  ;  snr  le  Spéculum  attribué  à 
tai&l  Aufostin  ;  sur  le  commentaire  d'Hesychins  sur  le 
Lévitiqae,  et  une  Défense  d'Antoine  Gallonius,  prêtre 
to  runiioire  de  Rome,  et  de  Gabriel  Naudé.  Il  y  a 
koi  ces  lettres  beaucoup  d'érudition  assaisonnée  d'une 
tnp  grande  Tivacité.  Dom  Uartianay  a  répondu  à  ces 
Lcures.  [Note  exiraUe  du  Catalogue  de  Vabbé 
Gwjtt.) 

U  réimpression  oa  la  reproduction  de  ces  Lettres, 
am  le  wai  d'un  gentilhomme  allemand,  renferme  tous 
Ifi  articles  indiqués  dans  la  note  précédente. 

11  s'agit  donc  d'un  même  ouvrage  publié  sous  diffé- 
itDLs  titres  ;  mais  il  ne  renferme  que  orne  lettres  et 
wa  trâu.  comme  le  dit  l'abbé  Goiyet.  La  même  faute 
se  tiMTe  dans  l'article  Martunay  de  «  l'Histoire  litté- 
raire de  la  congrégation  de  SaintrManr  »,  parce  que 
<loB  Tassin  a  rédigé  cet  article  d'après  le  «  Catalogue 
namijcrit  »  de  Goujet.  A.  A.  B— r. 

Les  cinq  lettres  J.  S.  G.  D.  B.,  qui  sont  an  bas  de 
qa^iques-ones  de  ces  Lettres  critiques,  doivent  désigner 
Jaciioei  Simon,  cnré  de  Belleville.  qui  paraît  écrire 
pour  son  onde,  d-derant  prêtre  de  l'Oratoire.  On  peut 
coasoltar,  à  ce  sujet,  le  «  Dictionnaire  de  Bayle,  article 
Galloatûs,  note  B,  qui  a  rapport  à  ces  <r  Lettres  cri- 
Uqiâ  ji,  dont  il  est  aussi  question  k  l'article  Fonte- 
^iL^UD.  i  la  fin  de  la  note  P. 

Us  antres  lettres  concernent  le  second  volume  des 
Œorru  de  saint  Jérôme,  et  elles  ne  se  trouvent  dans 
aiame  collection  des  autres  écrits  de  Simon.  Page  i85. 
iigoe  IS,  les  mots  à  un  tavarU  homme,  désignent  le 
P.  HardoniB,  jésuite.  (Note  de  De  Manne,  n«  970.) 

GENTILHOMME  ALLEMAND  (Un),  aut. 
àég,  [Jean-Michel  db  Loen,  président  de 
la  régence  de  Tecklembourg  et  Lingen 
(Westpbalîe),  mort  en  1776]. 

Lettres  curieuses  d'— pour  Tannée  1 741 , 
touchant  les  mœurs  et  les  affaires  du  temps. 
Francfort' sur 'le^Mein,  HeinschuU  1741, 
2  vol.  in-8. 

+  GENTILHOMME  AMATEUR  DE  LA 
PATRIE  ET  DU  REPOS  PUBUC  (Un). 

Discours  d' —  sur  le  fait  de  la  paix  et  de 
la  guerre  en  cee  Pays-Bas,  èscritTà  un  sien 
amy  par  manière  d  âdvis.  {AnvtTi.G.Vm 
•ien  /Jade.  1384?) 

C'est  probaUenent  le  teste  original  de  l'oorrage  de 
Ifanix  dedaiBle-Aldegoode.  trad.  en  latin  sons  le  titre 
<le  :  lOrstio  nobills  belgs.  »  0.  B. 

GENTILHOMME  ANGLAIS  (Un),  m. 
[GcT  JolyI. 

lettre  d  —  à  un  ses  amis  (sur  la  remise 
<ie  Mardick  et  autres  places  entre  les  mains 
deCromweU).  UHaye,  1658,  in-8. 

+  GENTILHOMME     BOURGUIGNON 
(Cn)  pe  comte  nb  i/Aubéwn].    ' 
Letire  d'  --,  écntd  de  Venise  à  Tmi  de 


ses  amis  à  Besançon  (^  février  1681).  — 
Seconde  Lettre...  (18  mars  1681).  —(S./.) 
1681,  in-12. 

Nous  donnons  cette  indiation  d'après  une  lettre  an- 
tograpbe  de  l'auteur  en  date  du  29  'décembre  4683,  & 
M.  le  maréchal  duc  de  Villeroy. 

GENTILHOMME  BOURGUIGNON  (Un), 
aut.  d^g.  [le  vicomte  de  Chastenat-Saint- 
George]. 

Lettre  d'  —  à  un  gentilhomme  breton. 
Dyon.  1791.  in-8. 

4-  GENTILHOMME  BRESSAN  (Un)  [La 
Baume  de  Montre vel]. 

Plan  d'administration  proposé  à  la  pro- 
vince de  Bresse,  par  — .  In-8, 12  p. 

Indiqué  comme  probable  dans  la  «  Bibliographie  de 
l'Ain  »  de  Sirand. 

GENTILHOMME  BRETON  (Un),  aut.dég. 
[le  comte  Armand-Guy-Simon  de  Kbr- 
saintI. 

I.  Le  Bon  Sens,  avec  cette  épigraphe  : 

ALDAVONT. 

Je  ne  suis  qn'un  soldat,  un  simple  citoyen. 

TAMCRÈDE. 

Je  le  suis  comme  tous  ;  les  citoyens  sont  frères. 

(VolL.  Tancrèie,  trag.) 

Sans  lieu  d  impression,  1788,  in4  de  viij 
et  135  pag.,  et  in-8. 

Presque  aussitôt  la  publication  de  cet  ouTrage,  il 
parut  un  écrit  intitulé  : 

«   Lettre  à  M.  le  comte  de  ***  (Kersaint),  auteur 

d'un  outrage  intitulé  *  le  Bon  Sens  ».  (Par  le  comte 

Alexandre  de  LameUi.)  Sans  lieu  d'impression  ni  date, 

in-8, 22  pag. 

I     Auquel  le  comte  de  Kersaint  répliqua  par  le  suivant  : 

n.  Réponse  de  l'auteur  de  l'ouvrage  in- 
titulé a  le  Bon  Sens,  »  à  la  lettre  qu'il  a 
reçue  à  cette  occasion.  Avec  cette  épi- 
graphe : 

On  en  vaut  mieux  quand  on  est  regardé  : 
t'oBil  du  public  est  aiguillon  de  gloire. 

(Volt..  PueelU.) 

Sans  lieu  d  impression,  17^8,  in-8  de 
25  pag. 

m.  Le  Rubicon,  par  Tauteur  du  «  Bon 
Senè.  »  1789,  in-8. 

4-  GENTILHOMME  CATHOLIQUE  (Un) 
[Ph.  Dctplessis-Morxay].  ' 

Lettre  d'  — ,  contenant  brève  response 
aux  calomnies  d'un  certain  prétendu  An- 
glois.=  (S.  /.;;  Imprimé  nouvellement,  1586, 
in-8.  —  1587  (Sans  indication  de  lieu), 
Ïn-S. 

+  GENT^HOMME  CATHOLIQUE  (Un) 

Pe  8'  DE  VAllÂtNEJ. 

Advis  donné  à  Monseigneur  le  duc  du 
Mayne,  après  le  retour  de  son  armée  à  Pa- 


159    GENTILHOMME  œURLANDAIS 


GENTILHOMME  FRANÇOIS         J60 


ris,  au  conseil  de  rUnion,  au  prevost  des 
marchans  et  eschevins.  Paris,  P,  Mer- 
cier. 1587,  in-8. 

La  seconde  édition,  qui  porte  le  nom  de  raoteor,  est 
intitulée  :  «  Harangue  et  remonstranee  faicte  à  mon- 
leignenr  le  doc  de  Mayenne...  Jbid.,  id.,  1589.  in-8. 

^GENTILHOMME  COURLANDAIS  (Un) 
[le  comte  Henry  Christian  de  Kkiser- 
ung]. 

Remarques  d'  --  sur  le  Mémoire  rela- 
tif aux  affaires  de  la  Courlande.  1763, 
in-8. 

-f.  GENTILHOMME  DE  BEAUCE  (Un) 
[La  Place]. 

Lettre  d  un  —  à  un  sien  amy  bourgeois 
de  Paris  sur  la  deffaicte  des  troupes  de 
Monsieur  d'AumalIe  du  Jeudy  18  de  may 
1589.  Tours,  Jamei  Métayer,  1589,  petit 
in-8.  —  Autre  édit.  Suivant  la  copie  impri- 
mée à  Tours,  1589,  in-8. 

GENTILHOMME  DE  LA  VÉNERIE  DU 
ROI  (Un),  aut.  dég,  [Antoine  Gaffbt,  sieur 
de  La  BrifardièreJ. 

Nouveau  Traité  de  la  Vénerie,  contenant 
la  chasse  du  cerf,  celle  du  chevreuil,  etc., 
par— ,  publié  par  P.  Clément  de  Chappe- 
ville.  Paris,  Nyon,  1750,  in-8. 

GENTILHOMME  DE  PICARDIE  (Un), 
aut.  dég.  [de  Binville]  . 

Les  Vérités  françoises  opposées  aux  ca- 
lomnies espagnoles.  Beauvais,  1636-39, 
3  vol.  in-8;  —  Paris,  1613,  in-4. 

GENTILHOMME  DE  PROVENCE  (Un), 
fl».  [le  P.  ViDiAN  de  La  Borde,  prêtre  ae 
rOratoirel. 

Lettre  d*—  à  M.  L.  M.  D.,  du  26  janvier 
1721.  In-12  de  28  pages. 

Cette  Lettre  est  nne  apologie  de  la  condaile  des 
PP.  de  l'Oratoire  durant  la  peste,  contit  les  calomnies 
de  M.  de  Belsnnce  de  Gastelmoron,  évèque  de  Mar- 
seille. (Catalogue  de  l'abbé  dmjet.)      A.  A.  B— r. 

GENTILHOMME  DE  PROVINCE  (Un), 
ps.  [le  P.  Bouhours]. 

Doutes  sur  la  langue  françoise,  propo;- 
ses  à  l'Académie  françoise.  Paris,  Cramoi- 
sy.  1674,  1688,  in-12. 

GENTILHOMME  DE  PROVINCE  (Un), 
ps.  [le  P.  Menestrier]. 

Lettre  d' — à  une  dame  de  province»  sur 
le  sujet  de  la  comète.  Paris,  1681 ,  in-4. 

GENTILHOMME  DE  PROVINCE  (Un), 
ps.  [Philippe  Le  Febvre,  né  à  Rouen  en 
1705,  mort  vers  1784]. 

Lettre  d'  —  au  sujet  de  la  tragédie  d'Inès 
de  Castro.  Paris,  1723.  in-8. 

Imprimée  aussi  dans  le  tome  XI  des  «  Amusements 
du  oœor  et  de  l'esprit  ».  A.  A.  B — r. 


GENTILHOMME  DES  ÉTATS  DE  LAN- 
GUEDOC (Un),  p*.  [Vauvillisrs]. 

Lettres  d'—  à  un  membre  du  parlement 
de  Rouen,  sur  la  cherté  des  grains.  17^. 
in-12. 

-h  GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un) 
[Gelée  de  Villemontee]. 

Les  obsèques  et  funérailles  de  Sigismond 
Auguste,  roi  de  Pologne.  Plus  rentrée  et 
couronnement  de  Henrv,  à  présent  rov  de 
Pologne,  le  tout  faict  a  Cracovie  et  rèciu^ 
par  deux  lettres  missives  d'un  — -  Paris, 
P.  du  Pré,  1574,  in-8. 

-h  GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un)  \k 
sieur  du  Plessis]. 

Lettres  particulières  envoyez  au  to\, 
S.  L  1585,  in-8. 

Réimprimé  arec  le  nom  de  l'antear  som  ce  titre  . 
<  Lettres  escrites  an  roy  sur  la  paciflration  des  pnr^o» 
troubles  de  la  France  en  l'an  1586.  par  — .  5.  L. 
1586.  in-8. 

Il  existe  une  antre  édition  anonyme,  publiée  eo 
1628.  avec  cette  rubrique  :  Parit,  faiet  avant  qut 
mourir.  P.  L. 

GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un),  aul. 
dég,  [le  maréchal  de  La  ChastrbI. 

Histoire  contenant  les  plus  memorabies 
faits  advenus  en  l'an  1587^  tant  en  Tannée 
commandée  par  M.  le  duc  de  Guise  qu'en 
celle  des  huguenots,  conduite  par  le  duc  de 
Bouillon,  etc.;  le  tout  envoyé  par  un  gen- 
tilhomme françoys  à  la  royne  d'Angleterre. 
Paris,  MUlon,  1588,  in-8. 

Ce  titre  a  été  pris  sur  un  exemplaire,   et  c'est  le 
même  ouvrage  que  le  f  Discours  ample  et  très-rentable 
(Voy.  ces  mots  aux  Anonymes),  tiré  de  la  t  BibtuH 
tbèque  historique  de  la  France  »,  t.  n,  n«  18S84. 
A.  A.  B— r. 

+  GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un) 
[François  de  Sainte-Foy]. 

Lettre  d'  —  étant  en  l'armée  du  roy  de 
Bohême,  écrite  à  un  sien  ami  et  voisin  de 
Poictou,  sur  le  sujet  du  voyage  de  Tam- 
bassadeur  de  l'empereur  Ferdinand,  en- 
voyé en  France  (S.  /.  n.  d,).  In-8. 

GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un),  jm. 
[Samuel  Sorbière]. 

Lettre  d' —  à  un  dé  ses  amis  à  Amster- 
dam, sur  les  desseins  de  Cromwell.  1650, 
in-8. 

GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un),  aut. 
dég.  [l'abbé  Liverdys]. 

Journal  d'un  voyage  de  France  et  d'Ita- 
lie fait  par  — ,  commencé  le  14  septembre 
1660  et  achevé  le  31  mai  1661 .  Paris,  Mi 
chel  Vaugon,  1667,  in-8. 

GENTILHOMME  FRANÇOIS  (Un),  ps. 

(Gédéon  Floitrnois,  ministre  protestant] 
^oy.  E.  E.  N.  L.  V.  N.  J.,  I,  1212  e. 


161      GENTILHOMME  FRANÇOIS 

GENTILHOMME  FRANÇOIS  [Un),  ps. 
[MicbdLBVASSOR]. 

Lettres  d*  —  sur  rétablissement  d^une 
capitation  générale.  Liège,  J.  Le  Bon,  1695. 
in-lî. 

GENTILHOMME  FRANÇAIS  (Un),  auL 
dég,  [le  comte  de  Sanois]  . 

Lettre  d'  —  sur  la  réforme  de  la  justice 
criminelle.  4788,  in-8. 

+  GENTILHOMME   FRANÇAIS    (Un) 

[HUET  DE  FrOBEAVILLBJ. 

Catéchisme  des  trois  ordres,  pour  les 
assemblées  d'élection,  par  — .  (S.  L)  jan- 
vier 1789,  in-8.  --  Autre  édition.  Orléans^ 
Jacobson,  1789,  in-8. 

-h  GENTILHOMME  LANGUEDOCIEN 
(un)  [Macartht-LevignacI. 

Rapports  politiques  de  Tordre  de  Malte 
avec  la  France  et  nécessité  de  maintenir 
les  traités  respectifs  entre  ces  deux  puis- 
sances, par—.  (S.  /.)  1790,  in-4. 

GENTILHOMME  LORRAIN  (Un),  aut. 
dfg.  [Mort  d'Elyange]. 

Etats,  droits,  usages  en  Lorraine.  Lettre 
d'  —  à  un  prince  allemand.  Nanci,  veuve 
Buckot.  1788,  in-8. 

GENTILHOMME  NORMAND  (Un),  aut. 
ièg,  [le  chevalier  de  Rbaumont]. 

L'Accord  parfait  de  la  nature,  de  la  rai- 
son, de  la  révélation  et  de  la  politique,  ou 
Traité  dans  lequel  on  établit  que  les  voies 
de  rigueur  en  matière  de  religion  blessent 
les  droits  de  Tbumanité.  Cologne,  Marteau 
(.4i*t^n),  1753,  3  part,  en  2  vol.  in-12. 

Vdliire,  daos  soa  «  Traité  iiir  la  toléraDce  «,  pré- 
MBic  on  idde  abrégé  de  phuicors  chapUres  de  v  l'Ac- 
eord  parfait  ».  D  y  avait  lien  de  s'étonner  de  Toir  les 
ééilenn  de  nos  anciens  dictionnaires  historiques  attri- 
kser  cet  oonage  à  l'abbé  de  CaTejrac,  qui  n'a  écrit 
^  poor  jnstifler  l'intolérance.  A.  A.  B— r. 

n  oiite  nn  oavrage  en  réponse  à  celui  du  cheralier 
de  BeauBont.  lequel  a  été  publié  sous  le  titre  suivant  : 
•  Diiiertaiioo  sur  la  tolérance  des  Protestants,  ou 
Répoaw  i  deux  ouvrages  »  dont  l'un  est  intitulé  : 
«  PAccord  parfait  » .  et  l'autre  :  <  Mémoire  au  sujet 
ta  nariages  clandestins  des  Protîestants  de  France  ». 
HrU,  1757.  in-li. 

GENTILHOMME  PÉRIGOURDIN  (Un), 
an/,  dig,  [Charles -Honoré  Le  Gallois, 
sieurdeGaiMABEST]. 

Lettre  d*  — à  un  académicien  de  Paris, 
sor  la  réfutation  de  la  «  Grammaire  ita- 
lienne »  de  rabl>é  Antoninî,  par  M.  de  La 
Lande,  interprète  du  roi,  etc.  Paru,  Claude 
Mmiel.  17â0,  in-12. 

-h  GENTILHOMME  PICARD  (Un)  [le 
comte  René  de  Belleval]. 

I.  Trésor  eénéalogique  de  la  Picardie  et 
Recueil  de  aocuments  inédits  sur  la  no- 

T.  II. 


GENTILHOMME  RETIRÉ        162 

blesse  de  cette  province,  par  — .  Amiem, 
typogr,  de  V  Herment,  1860,  2  vol.  in4. 

II.  Notice  sur  la  maison  de  Boutery. 
Amiens,  1860,  in-8. 

Voir  dans  le  «  Catalogue  général  «  publié  par 
M.  OttoLorens,  l'indication  de  quelques  antres  ouTrages 
généalogiques  et  historiques  de  cet  écrivain. 

4-  GENTILHOMME  POICTEVIN  (Un) 
[Francus-Valerius  Publicola]. 

Advertissement  en  forme  de  response 
de—.  Langres,  M.-J.  Tahourot»  (*.  rf.),  in-8. 
Catalogue  de  la  Bibliothèque*  impériale,  histoire  d« 
France. 

Le  nom  indiqué  est  étidemment  nn  pseudonyme. 

-f-  GENTILHOMME  POITEVIN  (Un|,  aut. 
déguisé  [le  comte  Charles-Louis-Marie 
d'Orfbuille]. 

Observations  d'  —  sur  le  cahier  do  la 
noblesse  de  Poitou.  [Sans  nom  de  lieu,  ni 
d'impr,)  1789,  in-4, 36  pages. 

GENTILHOMME  POLONAIS  (Un),  aut. 
dég.  [Przbendowski]. 

Mémoires  sur  les  dernières  révolutions 
de  la  Pologne,  où  Ion  justifie  le  retour  du 
roi  Auguste.  Amsterdam,  Fritsch,  1710, 
in-8. 

4-GENTILHOMME  POLONAIS  (Un),  ouf. 
déguisé  [Alexandre  Wielopolski]. 

Lettre  d'  —  sur  les  massacres  de  Galli- 
cie,  adressée  au  prince  de  Metternich,  à 
l'occasion  de  sa  oepêche  du  7  mars  1846. 
Paris,  Jul,  Renouard,  1846,  in-8. 

Dans  une  brochure  écrite  par  Louis  Mieroslawaki,  ce 
dernier  attribue  foussement  à  Titus  Dsialynski  la 
c  Lettre  d'un  gentilhomme  polonais  ». 

4-  GENTILHOMME  PRUSSIEN  (Un)  \\e 
comte  Henri-Christian  de  KeyserlingJ. 

Remarques  d*  —  sur  celles  d'un  gentil- 
homme polonais  à  l'occasion  de  la  prise 
de  possession  de  la  Prusse  polonaise... 

-hGENTlLHOMME  RETIRÉ  DU  MONDE 
(Un)  [le  comte  de  laTocraille]. 

Nouveau  Recueil  de  gatté  et  de  philoso- 
phie. Londres  et  Paris,  Belin,  1785,  2  t. 
in- 12,  VI  et  236  eH  98  pages. 

C'est  une  collection  de  poésies  fugitives,  de  lettres, 
de  pensées,  d'anecdotes.  A  la  fin  une  désapprobation  de 
dom  Jacques-Dominique-Ignace  Ignares  délia  Saavedra, 
datée  de  l'Université  de  Salamanque,  qui  condamne 
c  ce  badinage  sentant  l'hérésie  et  mal  sonnant  i  être 
jeté  aux  flammes  devant  le  tribunal  de  la  sainte  Inqui- 
sition. »  L'auteur,  gentilhomme  du  prince  de  Gondé, 
périt  en  1794  sur  l'échafaud  révolutionnaire  (1). 


(1)  J'ai  sous  les  yeux  la  <  seconde  partie  de  la  seconde 
édition,  considérablement  augmentée,  avec  des  notes  in- 
téressantes, et  moins  timides,  depuis  la  liberté  de  la 
presse,  dont  l'auteur  a  Cait  usage  sans  en  abuser.  Par . 

6 


163       GENTILHOMME  SUÉDOIS 

(Nota  manuscrite  tncée  tnr  un  ezempl.  donné  par 
l'antearet  acquis  à  la  vente  Foornerat  (n»  1194),  faite 
en  octobre  1868,  par  M.  Bachelin-Deflorenoe,  libraire 
à  Paris). 

GENTILHOMME  SUÉDOIS  (Un),  att/.*up. 
[Borrelly]. 

Mémoires  d'  —  {le  comte  de  Hordt,  ré- 
digés par  Borrelly  et  publiés  sans  sa  parti- 
cipation). Berlin,  1788,  in-8. 

Voies  la  nooTelle  rédaction  de  ces  Mémoires,  pa- 
Miéi  par  M.  Borelly.  Paris.  Buisson,  4805.  9  vol. 
îii-8.  A.  A.  B— r. 

4-  GENTILLET  (F.),  plagiaire. 

Discoursde  la  Court,  avec  le  plaisant  ré- 
cit de  ses  diversitez.  Paris,  F.  Danfrie  et 
R.  Breton,  1558,  petit  in-8,  39  fte. 

Ce  livre  rare,  écrit  en  vers,  est  une  copie  presque 
entière,  une  réimpression  du  <  Discours  de  la  Court, 
présenté  an  roy.  par  Claude  Chapuys,  son  libraire  » 
(son  bibliothécaire).  Paris,  A.  Hoffet,  1543.  petit 
in-8. 

Gentillet  n'a  gnère  changé  dans  le  livre  qu'il  publia 
sans  y  mettre  son  nom,  que  les  noms  des  courtisans 
qui.  en  1558,  n'étaient  plus  les  mêmes  qu'en  1543 
(Cat.  J.  ?*•**  (Pichon).  Potier,  1869.  n«  507  et 
587). 

GENTY,  M.  [le  comte  Joseph-Léopold- 
Sigismond  Huoo,  lieutenant-général,  père 
de  MM.  Victor  et  Abel  HugoL 

Mémoire  sur  les  moyens  de  suppléer  à 
la  traite  des  nègres  par  des  individus  li- 
bres, et  d'une  manière  qui  garantisse  pour 
l'avenir  la  sûreté  des  colons  et  la  dépen- 
dance des  colonies.  Blois^  de  l'imp.  de  ver- 
dier,  1818.  in-8del6pag. 

-h  GENTY  (Pierre),  maréchal  ferrant 
[Achille  GentyJ. 

Les  Œuvres  poétiques  en  patois  per- 
cheron de  —  {1770-1821).  précédées  d'un 
Essai  sur  la  parenté  des  langues,  par  Ach. 
Genty.  Paris,  Auhry,  1863,  lxxii  et  72  p. 
in-32. 

L'auteur  de  ces  poésies  est  Achille  Genty,  né  à 
Tourouvre  (Orne),  et  homme  de  lettres  à  Paris,  qui  les  a 
attribuées  à  son  aïeul.  L.  D.  L.  S. 

GENTY  DE  BUSSY,  intendant  militaire, 
chargé  de  missions  spéciales  (13  octobre 
1839],  conseiller  d'Etat  extraordinaire, 
membre  du  comité  de  la  guerre  et  de  la 
marine,  et  député,  superfétation  nominale 
[Pierre  Gènty,  de  Cnoisy  (1).  neveu  par 
alliance  de  feii  Royer-Collard,  ancien  dé- 


nn  gentilhomme  (s'il  en  reste)  retiré  du  monde  ».  Paris 
(s.  n.),  1790.  in-12.  288  p.  01.  B^-r. 

(1)  Pour  que  rien  ne  rappelât  son  père,  gros  mar- 
chand de  bois,  à  Choisy,  devenu  maire  de  sa  commune, 
ni  un  frère,  qui  n'a  pas  été  aussi  heureux  que  lui, 
M.  Genty  a  sjonté  à  son  nom.  comme  superfétation, 
celui  de  Bussy,  du  lieu  ob  U  a  été  élevé. 


GÉOGRAPHE  BÏBUOPHILE      IW 

puté,  et  beau-frère  de  MM.  Paul  et  Hippo- 
lyte  Royer-CoUard]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
t.  XI  de  la  «  France  littéraire  »  à  Gbxt t. 

GENULFE.  ps,  [l'abbé  de  Monrcfet]. 

Discussion  au  sujet  des  démarcbes  con- 
senties pendant  la  Révolution  par  une  tre»- 
grande  partie  du  clergé  français,  depuis  ft 
non  compris  le  serment  constiUitionnel. 
London(Toviouse),  printed  for  the  AiUh«r 
in-8. 

On  lit  la  fin  de  la  dernière  page.  1817.  GensiSt 
C'est  le  faux  nom  sous  lequel  s'est  dégvisé  l'abbé  ûè 
Monrufet. 

GEOFFROY  (l'abbé  Julien-Louis),  ancien 
professeur  de  l'Université  de  Paris.— Ou- 
vrages apocryphes. 

I.  La  Mort  de  Caton,  tragédie  en  cinq 
actes  en  vers ,  précédée  d'un  coup-d'œil 
sur  toutes  les  tragédies  de  Caton  (par  Cu- 
bières-Palmézeaux].  Paris,  1804,  in-8. 

-f- Fort  jeune  encore,  Geoffroy  avait  composé  une  tra- 
gédie sur  la  mort  de  Galon.  Il  présenta  sa  pièce  au 
comédiens,  qui  la  reçurent  et  lui  donnèrent  s«8  enlrtes; 
c'était  tout  ce  qu'il  demandait;  jamais  il  ne  soUidîa 
la  représentation  de  sa  tragédie  ;  Jamais  il  n'en  rsppeb 
aucune  scène,  aucun  vers  ;  mais  de  maavais  platsasU 
ayant  appris  que  celte  tragédie  existait,  imaginèrent  de» 
vers  bien  ridicules  et  même  une  tragédie  entière  qu'ils 
firent  imprimer  sous  son  nom.  U  ne  tint  qu'à  GcôfiPi;; 
de  les  lliire  condamner  à  on  désaveu  hnn&Uiant;  ce  fat 
par  modération  qu'il  s'en  abstint 

{Biog-  apMê  ufiiverselle,) 

n.  Manuel  dramatique,  à  l'usage  dfô 
auteurs  et  des  acteurs,  et  nécessaire  aux 
gens  du  monde  c^ui  aiment  les  idées  toute? 
trouvées  et  les  jugements  to  it  faits  (par 
M.  RenéPerrin).  Paris,  Painpirré,  1^. 
in-18. 

Extraits  des  feuilletons  du  «  Journal  des  Débats  f. 

GEOFFROY  (Louis),/».  [GboffrotCha 
TBAU,  magistrat,  neveu  de  Geoffroy- 
Saint-Hilaire]. 

Napoléon  apocryphe.  Histoire  de  la  con- 
quête du  monde  et  de  la  monarchie  uni- 
verselle, 1812-1832.  Paris,  Paulin.  18il. 
in-8.  — Nouv.  édit.,  revue  et  augmentée. 
Paris  j  U  même,  1841,  in-12,  format  angi. 

L'édition  in-8  n'est  que  la  reprodnetioD.  i  l'aide  de 
fonx-titre  et  titre,  du  livre  qui  avait  été  publié  es 
4836.  et  alors  intitulé  t  Napoléon  et  la  conquête  di 
monde,  1848  à  4839.  Histoire  de  la  monarchie  uni- 
verselle •  .  Paris.  Delloye.  Anonyme. 

GEOFFROY-CRAYON,  ps.  [Washington 
Irvlng]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  IrvÎng,  et  ci-àessus 
col.  801  a. 

-4-  GÉOGRAPHE  RIBLIOPHILE  (Un) 
fD'ÂvBZAc,  membre  de  Tlnstitut]. 


165 


GE0R6EL 


GÉRARD 


166 


Martin  Hylacomylus  WaltzinQlIer,  ses 
ouvrages  et  ses  collaborateurs...)  par- 
Pan*.  Challamel,  1867,  in-8,  vi  et  176  p. 

C'est  m  tinfe  à  put  des  c  Annalei  des  voyages  » 
ac  1866. 

-+-  GEORGEL  (Vabbé)  [Ant.  BAraud]. 

Mémoires  pour  servir  à  rhistoire  des 
événements  de  la  fin  du  dix-huitième 
siècle,  depuis  1760  jusqu'en  1806.  Paris. 
Eymry,  1817,  6  vol.  in-8. 

II.  AotoDy  Bénnd  a  écrit  en  totalité  le  dernier  vo- 
laae,  et  il  a  en  part  aox  antres.  On  prétend  qne  divers 
liUératenrs  ont  traTsillé  à  ces  Mémoires  ;  on  dit  qne 
M.  Giraod  a  écrit  la  préface,  qne  M.  Desrenandes  a  re- 
■anié  l'article  des  Girondins,  qne  M.  Bandoin  le  père 
afonnii  des  notes  et  adonci  l'article  de  Raynal. 

GEORGES,  fjseudon.  commun  à  deux 
auteurs  tiramatiques  :  MM.  A.-L.-Gervais 
Gerdret  et  de  âinl-Georges.  Voyez  ces 
noms  dans  «  la  France  littéraire.  » 

GEORGES.au/.  déq.  [Georges  Ozaneaux, 
inspecteur  général  aes  études!. 

I.  Avec  M.  T.  Sauvage  :  Kewgate ,  ou 
les  Voleurs  de  Londres,  mélodrame  en 
quatre  actes,  représenté  sur  le  théâtre  de 
hGaité,  le  20  novembre  1829.  Paris,  Et- 
lOH.  1829,  in-8. 

il.  Avec  le  même  :  le  Bigame,  drame  en 
trois  actes,  représenté  sur  le  théâtre  de  la 
Porte-Saint^Martin  le  17  mai  1830.  Paris, 
Beum,  1830,  in-8. 

m.  Avec  le  même:  le  Gentilhomme  de 
la  chambre,  ou  Dix  jours  après,  à-propos 
national  en  vaudevilles,  représenté  sur  le 
théâtre  de  TOdéon  le  19  août  1830.  Paris. 
Barba,  1830,  in-8. 

IV.  Avec  le  même  :  l'Ivrogne,  drame 
grivois,  mêlé  de  couplets,  en  deux  actes, 
représenté  sur  le  théâtre  des  Variétés,  le 
â6  août  1830.  Paris,  Barba.  1830,  in-8. 

+  GEORGES  m,  roi  d'Angleterre,  aut. 
déa.  [J.  F.  André]. 

Les  Souvenirs  de  —  pendant  sa  maladie, 
trad.  de  l'anglais  sur  la  13"  édition.  Paris. 
an  IX,  in-8. 

L'oBvnfs  anglais,  le  nonlire  des  éditions,  tout  est 


GEORGIN  (Jeannot) ,  ps.  [Ant.-Urbain 

CûUSTELIEl]. 

Lettres  de  Montmartre.  Londres  [Paris), 
1730,  in-lâ,  101  pag. 

Siitat  nne  note  déposée  par  Jamet  le  jenne  sur  nn 
'leapUire  de  ees  Lettres.  Nicolas  Jonin,  antenr  des 
'  Sinelades  >.  a  en  part  à  cette  polissonnerie.  Elle  a  le 
«^te  d'avoir  (ait  rire  te  famenx  Voltaire.  <  J'ai  va, 
^JMe-t-il.  le  bon  abbé  Le  Benf  en  rire  anx  larmes.  » 
^  lettres,  an  nombre  de  21.  sont  écrites  en  style 
nutique  des  environs  de  Paris.  A.  A.  B— r. 

GÉRANDO  (le  baron  de),  nom  anohîi  par 


la  particule  [le  baron  Joseph-Marie  Dége-  * 

IVANDO(l)]. 

Pour  la  liste  pe  ses  ouvrages,  voyez  les 
tom.  Il  et  XI  de  «  la  France  littéraire,  »  à 

DÉGERAPtDO. 

GÉRARD  (l'abbé),  apocr.  [J.-Ch.-Vinc. 
Bette-d'Etienville]  . 

Les  Infortunes  delà  marquise  de  Ben^**, 
ou  la  Vertu  malheureuse,  par  l'auteur  du 
<(  Comte  de  Valmont  ».  Spa.  1789,  2  vol. 
in-12. 

Ce  titre  est  nne  imposture  littéraire.  L'onrrage  dont 
il  s'agit  est  intitulé  c  La  marquise  de  Ben  ***  ».  ^ 
et  Parie,  Buisson,  1188.  i  vol.  in-12.    A.  A.  B— r. 

GÉRARD  (le  père  François),  laboureur 
bas-breton,  député  à  l'Assemblée  natio- 
nale, aut,  supp. 

1.  Motion  du  —,  député  de  Bretagne, 
déposée  sur  le  bureau ,  à  l'assemblée  des 
Jacobins,  le  27  avril  1790  (par  un  inconnu^. 
Paris,  les  march,  de  nouv.,  1790,  in-8  ae 
28  pag. 

Ce  pamphlet  put  senrir  de  Joujon  anx  aristocrates, 
qui  y  trouvèrent  leur  parti  soutenu  ssses  plaisamment 
au  nom  du  député  dont  on  avait  emprunté  le  nom.  Ses 
conclusions  tendaient  :  lo  à  ce  qu'on  laissât  le  roi 
libre;  2^  qu'on  lui  rendît  toute  l'aatorité  due  à  sa 
place,  3^  qu'on  gardAt  la  religion  de  nos  pères,  vu 
qu'elle  en  vaut  bien  une  autre  ;  i^  qu'on  acceptât  les 
400  millions  que  le  clergé  avait  offerts  â  l'Etat; 
50  qu'on  restituât  à  la  noblesse  ses  droits  utiles  et 
honorifiques  ;  6^  statuer  sur  tout  ce  que  le  Roi  avait 
proposé  le  23  juin  1790,  et  enfin  t  s'en  aller  chacun 
chez  soi  planter  des  fèves  » .  Note  du  tempi. 

n.  Almanach  du — ,  pour  l'année  1792, 
3»  de  la  liberté  (par  J.-M.  Collot-d'Her- 
bois).  Paris.  1791,  in-32,  avec  fig. 

Réimprimé  en  divers  formats,  et  aussi  sons  le  titre 
«  d'Etrennes  aux  amis  de  la  constitution  française,  ou 
Entretiens  du   père  Gérard  avec  ses  concitoyens  >. 

Il  en  existe  une  Réfutation  sous  le  titre  c  d' Alma- 
nach de  l'abbé  Maury  ». 

Une  Imitation  a  aussi  paru  sous  le  titre  «  d' Alma- 
nach de  la  mère  Gérard  1,  1792.  L'auteur  propose  un 
prix  de  100,000  tt.  à  celui  qui  exterminesa  la  gent 
Jacobine. 

m.  Discours  prononcé  par  —  (électeur 
de  Saint-Martin)  devant  les  électeurs  de 
sa  commune  et  un  grand  nombre  d'assis- 
tants jeunes  et  vieux.  (Composé  par  M. 
Joseph  Bernard,  après  1830  préfet  du 
Var,  aujourd'hui  l'un  des  conservateurs 
de  la  bibliothèque  de  Sainte-Geneviève). 
Paris,  de  Vimp,  de  Gœtschy,  juin  1830,  in-8 
de  4  pag. 

Ce  Discours,  qni  fhit  partie  des  publications  de  la  So- 
ciété  c  Aide-toi,  le  ciel  t'aidera  »,  rappelle  et  la  verve  et 


(1)  C'est  ainsi  qne  sont  signés  les  premiers  écrits  de 
ce  philaathrope. 


167 


GÉRARD 


GÉRARD 


I6X 


le  style  de  P.-L.  Goorier  >  il  a  été  réimprimé  dus  la 
même  année  par  Cardon,  à  Troyes. 

Le  père  Fr.  Gérard  n'esl  point  nn  nom  imaginaire  : 
c'est  celui  d'nn  honorable  paysan 'breton  qui  fut  député 
à  l'une  des  premières  législatures  de  la  Révolution. 

Un  anonyme  lui  dédia  nn  om-rage  intitulé  ;  «  l'Hor- 
loge du  laboureur,  ou  Méthode  très-facile  de  connaître 
l'heure  de  la  nuit,  à  l'aspect  des  étoiles  ».  Paris,  1191, 
in-4  de  15  pag.  avec  S  pi. 

GÉRARD,  pg,  [Charles-Yves  Cousin, 
d'Avalon]. 

Vies  et  Campagnes  des  plus  célèbres  ma- 
rins français,  depuis  François  I'^  jusqu'à  nos 
jours.  Paris^  Corbet  ainéy  1S25,  in-12,  fig. 

GÉRARD  (le  P.),  patriote  de  1789.  Voy. 
le  n^  XI.  de  l'article  ci-après. 

GÉRARD,  nom  ahrév.  [Gérard  Labrunie 
DE  Nerval,  littérateur,  l'ami  et  l'un  des 
collaborateurs  ordinaires  de  M.  Alexandre 
Dumas]. 

I.  Napoléon  et  la  France  guerrière,  élé- 
gies nationales^  Paru,  Ladvocaty  18^6,  in- 
8,  32  pag.. 

II.  La  Mort  de  Talma,  élégie  nationale. 
Paru,  Tovquet,  1826,  in-8,  4  pag. 

III.  Napoléon  et  Talma,  élégies  nationales 
nouvelles  (en  vers  libres).  Paris,  le  même, 
1826,  in-12,  12  pag. 

IV.  L'Académie,  ou  les  Membres  introu- 
vables, comédie  satirique  en  vers.  Paru, 
Touquet,  1826,  in-8,  52  pag. 

Réimpr.  dans  la  même  année,  in-8  de  44  pag. 

V.  La  France  guerrière,  élégies  nationales 
(1"  livraison).  Sec.  édit.  corr.  et  augm.  de 
pièces  nouvelles.  Paris,  Touquet,  1827, 
m-8  de  32  pag. 

VI.  Élégies  nationales  et  Satires  politi- 
ques. Paris,  impr,  de  David^  1827,  in-8. 

On  trouve  dans  ce  volume  la  comédie  satirique  que 
nous  avons  citée  t.  I,  col.  521  f,  «  M.  Dentscourt,  ou 
le  Cuisinier  d'an  grand  homme  », 

Il  a  été  fait,  dans  la  même  année,  nn  nonveau  fron- 
tispice pour  ce  volume,  portant  êeeonde  édition  ;  mais  il 
n'y  en  a  eu  qu'une  seule. 

VII.  Faust,  tragédie  de  Goethe,  nouvelle 
traduction  complète  en  prose  et  en  vers. 
Paris,  Dondey-Dupré  fils,  1828,  in-18, 
avec  une  fig.  —  Deuxième  édition.  Paris, 
le  même,  in-18. 

—  Le  môme,  suivi  du  second  Faust. 
Choix  de  ballades  et  de  poésies  de  Goethe, 
Schiller,  Blirger,  Klopstock,  Schubert, 
Kœrner,  Uhland,  etc.  Paris,  Ch,  Gosselin, 
1840,  in-18  form.  angl. 

Voy.  le  n»  IX  ci-après. 

Le  second  c  Faust  »  n'avait  pas  encore  été  traduit. 
M.  Gérard  n'a  pas  osé  en  donner  une  traduction  com- 
plète ;  il  a  pensé  qu'une  analyse,  accompagnée  des  trois 
on  quatre  principales  scènes,  en  ferait  suffisamment 
comprendre  la  marche  logique.  Dans  cette  seconde  partie. 


(>«the  est  tout  à  fait  sorti  des  limites  de  la  r^àhu 
humaine  ;  il  a  voulu  créer  une  sorte  de  vrûsemMasit 
fantastique  aux  yeux  même  de  l' imagination,  et  posr 
ainsi  dire  personnifier  et  mettre  en  scène  rimnortaljk 
de  l'Ame. 

La  traduction  de  M.  Gérard  est  d*ane  rare  ëUpan 
et  d'une  fidélité  scrupuleuse.  Il  n'a  pas  cherché  a  in- 
venter un  sens  nouveau  aux  phrases  trop  abstraites  ^ 
l'original  ;  il  ne  s'est  pas  soucié,  comme  ceruims  â; 
ses  confrères,  de  refaire  GiSthe  quand  la  pens^  es 
céléhre  écrivain  lui  semblait  douteuse  on  inintelligible. 
C'est  ce  louable  motif  qui  l'a  engagé  à  analyser  \& 
scènes  du  second  v  Faust  »,  qu'une  traduction  lillénk 
eût  laissées  obscures  et  qu'une  traduction  libre  càt  déna- 
turées. M.  Gérard,  qni  a  une  connaissance  approfonti* 
de  la  littérature  tndesque  et  qui  a  fréquenté,  dans  se» 
voyages,  les  meilleurs  écrivains  de  l'Allemagne,  n'a  pu 
oublié  d'enrichir  son  ouvrage  d'une  excellente  btri- 
duction  critique  et  d'un  Choix  des  plus  célèbres  baOa- 
des.  odes,  etc.,  de  Schiller,  Bûrger,  Uhland.  Koner 
et  SchuMert,  bouquet  de  fieurs  poétiques  qui  conrana?  i 
merveille  ce  vieux  et  sombre  monument  littéraire,  k 
«  Faust  «  deGcethe. 

Vni.  Couronne  poétique  de  Béranger. 
Paris,  Chaumerot  jeune,  1828,  in-32. 

IX.  Poésies  allemandes.  Klopstock,  G^ 
the,  Schiller,  Burger.  Morceaux  choisis  et 
traduits  par  — .  Paris,  rue  Ferott,28;  Mé- 
quignon-Havardy  Bricon,  1830,  in-18. 

Réimprimées  avec  la  troisième  édition  du  •  Fsba  » 
de  GcBlhe,  traduit  par  le  même.  Voy.  le  jfi  Vn.  < 

X.  Choix  de  poésies  de  Ronsard,  Dubei- 
lay,   Baïf,  Belleau,  Dubartas,  Chassignet. 
Desportes,  Régnier  ;  précédé  d'une  Intro-  | 
duction,  par  — .  Paris,  mêmes  adresses, 
1830,  in-18. 

Ces  deux  volumes  font  partie  d'une  c  Biblîothèiae  | 
choisie  >,  publiée  par  M.  Laurentie. 

XI.  Nos  Adieux  à  la  chambre  des  députée 
de  l'an  1830,  ou  Allez- vous-en,  \ieiu 
mandataires,  par  le  père  Gérard,  patriote 
de  1798,  ancien  décoré  de  la  prise  de  la 
Bastille.  (Couplets.)  Paris,  les  libr.  du 
Palais  Royal,  1831,  in-12,  24  pag. 

XII.  Avec  M.  Alex.  Dumas  :  Piquillo, 
opéra-comique  en  trois  actes  (en  prose). 
Paris,  Marchant,  1837,  in-8,  24  pag. 

XIII.  Avec  le  môme  :  TAlchimiste,  drame 
en  cinq  actes,  en  vers.  Paris,  IhmotU. 
1839,  in-12,  176  pag. 

XIV .  Avec  le  même  :  Léo  Burckart  (dra- 
me en  cinq  actes,  et  en  prose,  précédé  d  un 
prologue).  Accompagné  de  Mémoires  et  de 
Documents  inédits  sur  les  sociétés  secrètes 
d'Allemagne.  Paris,  Barba,  Desessart,  Broci- 
hauset  Avenarius,  1839,  in-8,  340  pag. 

XV.  Avec  le  môme  :  Excursions  sur  le? 
bords  du  Rhin.  Paris,  Dumont,  1841-4:^. 
3  vol.  in-8. 

M.  Labrunie,  en  outre,  a  fondé  «  le  Monde  draa»- 
tique  »  (Paris,  i835-4i,  7  ann.  en  10  tomes  sr. 
in>8). 


t 


GÉRARD 


GERMANOS 


170 


[  -f  Génrd  Lobninie.  né  i  Pirisle  91  mai  1808,  est 
m  le  34  jaDfîer  1855. 

I  ^0QS  n'avons  pas  l'ioteation  de  donner  ici  la  longue 
jpieBcUiare  des  prodactions  dramatiques,  des  romans, 
|ii  fiooTeiles  de  cet  écrivain  ingénieux  et  (knlaisiste. 
M,  après  des  accès  d'aliénation  mentale,  mit  fin  ft  sa 

II  d'une  manière  étrange.  La  liste  de  ses  écrits  se 
■Dte.  sans  ^Ire  complète  cependant,  dans  la  «  Littéra- 
m  française  contemporaine  » ,  et  dans  le  «  Catalogne 
Éiéral  de  la  librairie  française  »  publié  par  M.  Otto 
Uteui.  Gérard  de  Nerval  a  d'ailleurs  écrit  dans  une 
haie  de  journaux.  On  annonce  sur  son  compte  i 
Mti€«  bibliographique  complète,  dans  le  genre  de  celle 
pi  a  été  rédigée  avec  beanroup  de  soin  pour  Ch.  Ban- 
Mair«. 

CcossItcT  un  article  de  H.  Louvet  dans  la  c  Nouvelle 
Biographie  générale  >.  t.  XX,  la  notice  insérée  dans 
les  1  Contemporains  »  d'Eugène  de  Xireconrt,  etc. 

-f- GÉRARD  (J.-B.)i  p9eudon.  [George 
Ma.'^cel,  bibliotoécaire  à  Caen]. 

L'd  grand  nombre  d'articles  politiques  dans  les  jour- 
uoxde  Caen.  en  1838  et  1839.  Voyes  une  lettre  de 
Pul  Dtlasalle.  adressée  de  Montargis  à  G.  Mancel,  dans 
la  prébte  «  d'Une  Voie  perdue  » ,  p.  38. 

-h  GÉRARD  (Jules)  le.  tueur  de  lions. 
Voyages  et  chasses  dans  THimalaya.  Pa- 
ris. Mich.  Lévy  frères,  1862,  gr.  in-18, 

3i2pag. 

Ouvrage  apocryphe  dont  l'auteur  ne  nous  est  pas  en- 
core connu. 

Cet  intrépide  chasseur,  né  en  1817,  s'est  noyé  dans 
ue  rivière  de  l'Afrique  en  1864;  on  croit  que  les 
fcnis  publiés  sous  son  nom  ont  été  revus  et  rédigés  par 
des  collaborateurs  anonymes. 

4-  GERARD    (Marc)    [Théodore    de 
Grave]. 
Des  articles  de  journaux. 

-+- GÉRARD  (Max)  [Charlesde  Coubcy]. 
Entre  hommes,    vaudeville   joué   aux 
Folies-Dramatiques,  en  1838. 

GÉRAD  (H.),  anagr.  [Hippolyte  Augeb]. 

I.  Avec  M.  Cb.  Desnoyer  :  la  Folle,  drame 
en  trois  actes  ;  représenté  sur  le  théâtre 
de  rAmbigu-Comique,  le  26  janvier  1836. 
Pam.  de  ïimpr.  de  Dondey-Dupré,  1836, 
in-8. 

n.  Avec  le  même  :  Pierre-le-Grand, 
drame  en  cinq  actes;  représenté  sur  le 
même  théâtre,  le  23  juillet  1836.  Paris, 
Barba.  1836,  in-8. 

IQ.  Avec  P.  Toumemine  :  Treize  à  table, 
ou  un  Pique-nique.  Collation  accompagna 
<ic  Goapletfi,  en  un  acte  ;  représentée  sur 
le  théâtre  de  la  Porte-Saint-Antoine,  le 
U\  février  1837.  Paris,  Nohis.  1837,  in-8. 

GERBER  (Anatole),  anagr,  [Anatole 
Berger]. 

L  Rosane.  Désordre,  crime  et  vertu. 
Paru.  Eug,  Renduel,  1832,  in-8. 

U.  Les  Deux  Commandeurs.  Paris,  La- 
eàopeife,  1836,  2  vol.  in^. 


-f-  GERBOOST  (M.  R.)  [le  comte  de 
Pommereux]. 

Compte  rendu  authentique  des  faits  re- 
latifs à  Texpulsion  de  Madame  de  Solmsdu 
territoire  français.  Bruxelles,  J,  H.  Briard 
1853,  in-8. 

Le  comte  de  Pommereux  était  alors  lié  d'amitié  avec 
MB*  de  Solms,  née  Wyse-Bonaparte. 

GÉRÉON  (Léonard  de),  ps.  [Eug.  Ron- 

TBIX]. 

La  Rampe  et  les  coulisses.  Esquisses 
biographiques  de  tous  les  directeurs,  acteurs 
et  actrices  de  tous  les  théâtres.  Paris, 
Bréauté,  1832,  in-8. 

GERIMONT  (de)  ps.  [l'abbé  Bruslé  de 

MONTPLEINGH  AMP] . 

Les  Jeux  admirables  de  la  Providence 
(ou  Vies  de  Josef,  d'Eustache,  de  Boni- 
race,  d'Andronique,  d'Adrien  VI,  d'Edmond 
Auger,  de  Nicolas  et  de  Queriolet).  Colo- 

În«,  Corneille  Egmont,  et  Bruxelles,   F, 
'o/»pen«,  1690,  in-8. 

Voyes  la  préface  de  la  traduction  française  des  Let- 
tres du  baron  de  Busbeek  i  l'empereur  Rodolphe  n 
{Amtlerdam,  1718.  pet.  in-12).  Le  traducteur  dit,  à 
la  p.  5,  que  «  Montpleinchamp  a  fait  l'histoire  d'Edmond 
Auger  ».  etc.  ;  ce  qui  ne  peut  s'entendre  que  du  volume 
publié  sous  le  nom  de  Gerimont.  A.  A.  B— r. 

GÉRIN,  ps,  [Joseph  Desessarts  d'Ah- 
brevilleI. 

Avec  M.  Laqueyrie  :  Blaisot,  ou  la  Leçon 
d'amour,  tableau  villageois,  en  un  acte, 
mêlé  de  couplets.  Paris,  Pollet,  1825,  in-8. 

GERMAIN,  docteur  en  théologie,  ps. 
\\e  P.  Pasquier  Quesnel,  de  l'Oratoire]. 

L  Tradition  de  l'Église  romaine  sur  la 
prédestination  des  Saints.  Cologtte,  1687- 
90.  4  vol.  in-12. 

II.  Défense  de  TËglise  romaine  et  des 
souverains  pontifes  contre  Melchior  Ley- 
decker,  théologien  d'Utrecht.  Liège,  1696, 
in.l2. 

C'est  le  quatrième  tome  de  la  «  {Tradition  de  l'É- 
glise romaine  sur  la  grâce  /.  A.  A.  B— r. 

+  GERMAN  (P.-J.)  [Pierre^jermain 
Jannet.  ou  plus  exactement  Pierre  Jannet, 
né  à  Saint-Germain-de-Graves  (Gironde), 
S  janvier  1820J. 

Quelques  pièces  de  vers  dans  le  «  Mi- 
roir, »  journal  littéraire  qui  paraissait  à 
Bordeaux  vers  1840. 

GERMANOS,  ps.  [le  docteur  Qaude- 
François  Lallemand]. 

Sous  ce  pseudonyme,  le  docteur  Lalle- 
mand a  dû  fournir  quelques  articles  aux 
recueils  de  médecine. 

+rEPMANOZ  (6)  [le  môme  doct.  Lalle- 
mand, prof,  à  la  Faculté  de  méd.  de  Mont- 
pellier]. 


171 


GERBfIGNY 


G.  F. 


17! 


LeHachych.  Paru,  Paulin,  1843,  in-12. 

Tiré  à  petit  nombre.  Réimprimé  en  i847  et  en  1846. 
Dans  cette  dernière  édition  le  nom  de  Tanteur  eit  en 
français  et  non  en  grec.  Une  publication  anglaise  a  paru 
en  i848  ;  mais  le  libraire  a  jugé  à  propos  d'attribuer 
cet  écrit  à  un  homme  alors  dans  tout  l'éclat  de  la  célé- 
brité :  France  and  England,  a  VUion  of  the  Future, 
by  M.  de  Lamartine,  member  of  the  yrovUional 
goveniment. 

-hGERMIGNVfPaul)[Ch.-A.  Grivot]. 
Une  lyre  à  l'atelier.  1843,  in-12;  1857. 
in-18. 

Ce  poète  avait  été  tonnelier;  il  est  mort  en  1850. 
Le  nom  de  Germigny  est  celui  d'un  petit  village  do 
Loiret.  Voir  le  «  Dictionnaire  des  anonymes  >  de 
M.  de  Manne.  3«  édition,  n«  4309. 

GÉROFLE,|>«.  [Voltaire]. 
I.  Lettre  de  —  a  Cogé.  1767. 

Cette  pièce  &it  partie  du  recueil  intitulé  :  v  les 
Choses  utiles  et  agréables  >,  1769-1770,  3  vol.  in-8. 
M.  Clogenson,  qui.  l(>  premier,  l'a  admise,  en  1825, 
dans  les  Œuvres  de  Voltaire,  croit  qu'elle  est  la  «  Dé- 
fense >  que  Voltaire  rite  dans  sa  lettre  i  Marmontel, 
du  14  octobre  1767.  C'est  par  plaisanterie  que  Voltaire 
nomme  «  Cogé  »  le  personnage  dont  le  véritable  nom 
est  «  Coger  ». 

IL  Réponse  catégorique  au  sieur  Cocé. 
1767.  ^ 

-+-  GÉROME  [Garaby,  avocat]. 
Articles  dans  «  l'Univers  illustré.  » 

-h  GÉROME  [Albéric  Second,  puis  Al- 
bert Wolff]. 
Articles  dans  «  l'Univers  illustré.  » 


CADET    [Charles-Louis 


4-  GÉRONTE 
Rey,  de  Nîmes]. 

L  Épître.  Giéronte  cadet  à  M.  Victor 
Hugo  (en  vers  alexandrins).  Paris,  LeNor- 
manl,  g.  d.  (1830),  in-8,  iSpag. 

IL  Epître.  Géronte  cadet  à  M.  Viennet 
sur  les  écoles  (en  vers  alexandrins).  Paris, 
Ledoyen,  1831,  in-8,  17  pag. 

GÉRONVAL.  nom  ahrév.  [Audoui.n  de 
Géronval]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  Audoin. 

-f  GERSIN  [et  Henri  Simon]. 

Le  Drapeau  français,  ou  les  Soldats  de 
Louis  XlV,  fait  historique  en  un  acte  (en 
prose),  mêlé  de  vaudevilles.  Paris,  Faqe, 
1819,  in-8.  ^ 

GERSON  (Jehan),  ps.  [Jehan  Charlier, 
de  Gerson,  dépendance  de  Rarby,  près 
Rethel,  savant  théologien,  chancelier  de 
1  Université  de  Paris,  auquel  on  a  attribué 
dans  ces  derniers  temps  le  beau  livre  do 
«  l'Imitation  de  Jésus-Christ  ».  Voy.  la 
Riographie  des  Champenois  célèbres  morts 
et  vivants,  p.  169] . 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages  voy.  &  la 
France  littéraire  »  à  Gerson. 

GERVAIS,  mm  ahrév,  [A.-L.-Ger\^< 
(jerdbt]. 

Il  paraît  qu'il  existe  d*une  pièce  dont  il 
l'St  l'auteur,  intitulée  :  u  les  Nouveaux  Ta* 
lets  de  Ferme  »,  opéra-comique  en  un 
acte  et  en  prose  (Lyon,  1823),  des  exem- 
pkires  sous  trois  noms  différents  :  sous  le 
pseudonyme  de  Georges,  et  sous  les  nom.* 
de  Gerdret  et  Gervais.  (Voy.  la  table  du 
Catalogue  de  la  bibliotnèqne  de  M.  de 
Soleinne,  par  M.  Goizet.) 

4-  GERVAIS  (Félix)  [Louis  Jourwx. 
rédacteur  du  «  Siècle  ».  né  en  1810J. 
Psendonyme  ptrfoii  adopté  par  cet  écrivain. 

GERVILLE  (C.  de),  nom  ahrév.  [Le  Hê- 
RiciER  DE  Gerville,  de  Valognes.  corres- 
{Kjndant  de  l'Académie  de  Caen  et  de  l'Aca- 
di'mie  royale  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres,  nomination  du  8  mars  1839]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages  et  mémoi- 
res, voy.  les  tom.  III  et  XI  de  «  la  France 
littéraire  »,  à  Gerville. 

GERY'  (M.),  bachelier  en  théologie,  pi. 
[le  P.  Pasquier  Qites.xelI. 

Apologie  historique  des  deux  censures 
do  Louvain  et  de  Douai  sur  la  matière  de 
la  grâce.  Cologne,  1688,  in-12. 

4-  GERY  (l'abbé  André-Guillaume  de' 
[Degery,  né  en  1727,  mort  en  1786]. 

Sermons  pour  l'Avent,  oraisons  funèbres, 
prônes,  etc.  Par»,  .1788,  6  vol.  in-12. 

L'abbé  de  Géry  (Degéry).  est  un  des  prWicatears 
distingués  du  xvm«  siècle.  Voir  la  c  Biographie  sni- 
vcr^clle  »  et  la  «  France  liUéraîre  t,  t.  W.  p.  338. 

GESSEN  (Jean),  religieux  de  l'ordre  de 
de  Saint-Renoît,  l'un  de  ceux  en  faveur 
desquels  on  revendique  «  l'Imitation  de 
Jésus-Christ  » .  11  existe  une  édition  latinede 
co  livre,  sous  ce  nom,  Rome  et  Paris,  1616, 
in-12  (Voy.  le  Dictionnaire  des  ouvragfts 
anonymes,  de  Barbier,  n"  21638). 

-|-  Ce  personnage  inconnn  est  aussi  désigné  sou  le 
nom  de  Gersen.  Voir  l'article  que  Gence  lai  a  coQsa- 
criî  dans  la  t  Biographie  universelle  »,  Km.  XVfl, 
p.  221,  et  surtout  celui  de  M.  Louvet.  dans  la  c  .Nou- 
velle Biographie  générale  »,  tom.  XX,  col.  275-282. 

-f-  GETROZ  (Pierre),  marguillier  de 
l'église  do  Mont  Boven  [Rodolphe  Toep- 

FERJ. 

Idée  de  —  sur  l'exposition  des  tableaux 
à  Genève.  Genève,  Bonnart,  4826,  in-8. 

Voir  PEINTHE  GENEVOIS  (Un). 

-^  G.  F.  (professeur  d'allemand  [G.  Fa- 
bry]. 
Premières  leçons  pratiques  de  kn^ 


173 


G.  F. 


GIACOBBI 


174 


allemande,  par  ~.  Bruxelles  et  Leipxiq, 


aix], 


G.  F.,  initialùme  [Gustave  Frede- 


Giacomo  Meverbeer,  à  propos  de  «l'Etoile 
du  Nord.  »  Liège,  Redouté,  1835,  broch. 
ui-8. 

Tué  à  S5  exemplaires. 

+  G.  F.  P.  [Gilles  Farct,  prêtre]. 

Abr^é  de  la  philosophie  morale,  par—. 
Paru,  1662,  în^,  20  p.  —Et  avec  le  nom 
de  l'auteur.  Paris,  1653,  in-8. 

-f-  G.  F.  P***  [Pardonne,  maître  de 
pension  à  Reims]. 

La  Liberté  de  renseignement,,  et  des 
moyens  de  rendre  l'éducation  nationale, 
par  — .  Paru,  1831,  in-8. 

-*-G.  G.  [Guillaume  Gueroult]. 

Le  Premier  livre  des  narrations  fabu- 
leuses, avec  les  discours  de  la  vérité  et 
1  histoire  d'icelle,  par  Palaephatus,  tr.  du 
jirec  par  — .  Lyon,  Rob,  Granjon»  1558, 
in-^,  en  caractères  de  civilité. 

-h  G.  G.  [Guillaume  Gazet],  ' 

Consolations  très-utiles,  brièves  et  mé- 
thodiques, pour  bien  et  fructueusement 
consoler  et  avder  les  malades  à  l'article  de 
ïa  mort,  parle  R.  P.  Jean  Polanc,  premiè- 
rement mises  de  latin  en  françois,  par 
N-  D.  S.,  et  depuis  revues  et  corrigées 
par—.  Douay,  1399,  in-12. 

G.  G.,;».[Zaghari£]. 
La  Prostituée  trompeuse  trompée.  Ams- 
terdam, 1735,  in-12. 

-h  G.  G.  [EnlartdeGrandval]. 
Traduction  complète  des  psaumes  en 
vers  français.  Paris,  1819,  in-8. 

4-  G.  G.  [Grangeret  de  Lagrange]. 

Observations  sur  la  traduction  de  la  a  Jé- 
rusalem délivrée,  »  par  M.  BaourLormian. 
In-8, 8  p. 

Ces  OtMenations  Airent  insérées  dans  le  «  Mercure  de 
France  *. 

4- G...  G...  [GÉRARD  DE  Nerval  et 
Théophile  GactierI. 

La  feuilleton  théâtral  de  la  «  Presse  » 
a  été  longtemps  signé  de  ces  initiales. 

G.  G.  D.  W.y  ps,  [J.  Bruslé  de  Mon- 

PLEI\CHA1IP]. 

Vie  de  Philippe-Emmanuel  de  Lorraine, 
duc  de  Mercœur.  Cologne,  Marteau,  1689. 
-Deuxième édition. Z^nrfre«,  1737,  2  vol. 

in-12. 

U  leeoBde  édilioo  a  été  retoachée.  mais  tronquée. 
tiiTut  «oenoie  manuscrite  de  Beaucousin.  La  première 
«ditioD  est  la  mtee  que  c  l'HUtoire  do  Philippe-Em- 


manuel de  Lorraine,  doc  de  Mercosur  >.  Cologne,  Ifar- 
teau,  4689,  in-12.  Anonyme. 

G.  G.  G.  G. ,  aut.  dég,  [Grandgagnagb, 
conseiller  à  la  Cour  supérieure  de  justice 
de  Liése,  membre  de  l'Académie  royale  de 
fi ruxelles,  classe  des  lettres]. 

L  Chaudfontaine.  Bruxelles,  A.  Decq, 
1833,  in-8. 

Extrait  du  tome  I«r  du  <  Bulletin  de  Tlnstitat  arebéo- 
logique  liégeois  ». 

II.  Pierre  IHermite. 

Imprimé  dans  le  «  Bulletin  de  l'Institut  archéolo- 
gique liégeois  »,  t.  11(1854.  in-8),  p.  13-85. 

IIL  Beaucoup  d'articles  dans  les  jour- 
naux belges,  -j-  Voir  Justin***.  Consulter 
aussi  le  Catalogue  Otto  Lorenz,  II,  489, 

-^  G.  H.  [Gustave  Héquet]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  » 

-f-  G.  H.  [Gustave  Magbmans,  membre 
de  la  chambre  des  représentants  de  Bel- 
gique]. 

Origine  de  la  famille  Bonaparte.  Liège, 
Carmanne,  1858,  in-8. 

-H  GHERAIOS  LE  BOUQUINISTE 
[M.  Laurent  de  Crozet]. 

Mélanges  d'histoire  naturelle.  Recher- 
ches sur  les  fossiles  littéraires  de  la  vieille 
Provence,  par  — .  Aix,  1861,  in-8,  39  p. 

Tiré  à  petit  nombre. 

C'est  une  dissertation  cnrieusç,  comme  tontes  les 
productions  du  savant  bibliophile  marseillais,  sur  un 
poêle  provençal,  Louis  Pncli  ou  Pnecb,  prieur  de  La 
Tour.  G.  M. 

-h  GHERARDI  [Eustache  Le  Noble-Tb- 
neliëre]. 

I.  Esope,  comédie. 

II.  Les  deux  Arlequins,  comédie. 

Ces  deux  comédies  de  Le  Noble,  en  vers,  chacune  en 
trois  actes,  ont  été  imprimées  dans  le  «  Théâtre  italien 
deGherardi  >,  1700. 

-h  G.  H.  F.  L.  (M.)  [Lamartellière]. 

Les  Francs  Juges,  ou  les  temps  de  bar- 
barie, mélodrame  historique  du  xiii*  siè- 
cle, en  quatre  actes,  par—.  Paris,  Barba, 
1807,  in-8. 

Réimprimé  en  4811. 

-h  GHIST  [Georges  Detouches]. 

Des  articles  dans  «  Paris-Caprice  ». 

M.  Georges  d'Heilly,  dans  son  c  Dictionnaire  des 
Pseudonymes  »,  seconde  édition,  donne  d'intéressants 
détails  sur  la  fin  malheureuse  de  ce  jeune  homme. 

GIACOBBI  (J.-M.),  avocat,  vréte-nom 
[Charles-Antoine-Marie  PEZzi;arcni-prôtre]. 

L  Coup  d'œil  sur  le  gouvernement  absolu, 
suivi  d'une  déclaration  solennelle  des  libé- 


175 


GIBLET 


GIMONT 


476 


raux.  Paris,  Mongie  aîné,  1827,  in-8  de 
16  pag. 

II.  Nécessité  d'une  nouvelle  organisation 
européenne  en  harmonie  avec  noire  révo- 
lution populaire,  ou  Coup  d'oeil  sur  la 
situation  et  les  besoins  de  la  France  et  de 
l'Europe.  Paris,  Rouanet^  1831,  in-8  de 
20  pag. 

GIBLET  (Henri),  Cypriot,  apocr.  [J.-Fr. 

LOREDANO]. 

Histoire  des  rois  de  Chypre  de  la  maison 
de  Lusignan,  traduit  de  Titalien  de  — . 
Paris,  Cailleau,  1732,  2  vol.  in-12. 

Henri  Giblel  n'a  été  que  l'éditenr  de  cet  ouvrage. 

A.  A.  B— r. 

GIBLOUS  (Moussu  de),  ps.  [Pierquin, 
de  Gemblouxj. 

I.  Fleurétas.  (De  rimftrimerie  de  la  veuve 
Ménaae,  à  Bourges,)  Paris.  Dumoulin,  1844, 
in-8  ae  104  pag. 

Poésies  en  patois  de  Montpellier,  tirées  à  400  exem- 
plaires. 

4-  II.  Pimparelas,  Foaulié  (Fablier).  Sé- 
gunda  édicioun.  Paris,  1846,  gr.  in-12  de 
viij  et  160  pag. 

+  m.  Louisa.  4*  édicioun.  Mounpié, 
1850,  gr.  in-12.  de  vj  et  368  pag. 

GIGAULT  (E.),  nom  abr,  [Emile  Gigault 
dblaBedollière]. 

Vie  politique  de  Marie-Paul-Jean-Roch- 
Vves-Gilbert  Moitié,  marquis  de  Lafavette, 
né  à  Chavagnac  (Haute-Loire),  le  b  sep^ 
tembre  1757.  Paris,  Delaunay,  Bousquet, 
1833,  in-8  de  32 pag.  —Deuxième édition, 
Paris,  les  mêmes,  1833,  in-8  de  84  pag. 

La  première  édition  a  été  rajeunie  au  moyen  d'un 
quart  de  feuille  qui  se  composait  d'un  faux-titre,  por- 
tant S*  édition,  et  d'un  appendice. 

GIGAULT(Louis)./>«.  [  ]. 

Le  Monde  et  ses  travers,  ou  les  Hommes 
et  les  choses  du  temps  au  dix-neuvième 
siècle;  Bruxelles  et  Paris,  Chamerot,  1839, 
2  vol. 

Ouvrage  imprimé  en  Belgique. 

D'après  quelques  journaux,  le  nom  de  Louis  Gigault 
est  un  masque  sous  lequel  se  cache  un  écrivain  monar- 
chique fort  connu  (i). 


-f-  (i)  Le  tome  I^c  commence  par  une  «  Lettre  dédi- 
catoireà  M.  le  marquis  deDellefont  (Bernardin  Gigault), 
en  soi\  château  de  Normandie,  »  signée  Louis  Gigault... 
(iic)  qui  se  qualiûe  cousin  de  l'auteur.  Une  autre  édi- 
tion de  celte  lettre  est  signée  :  t  Comte  de  La  Bédol- 
lierre  (sic)  (L.  G.  de  Bellefout).  Ces  derniers  noms 
remplacent  celui  de  Louis  Gigault  sur  le  titre  des 
exemplaires  qualifiés  :  «  seconde  édition  »,  Parit, 
Lemoine,  184i.  La  lettre  dédicatoire  y  est  aussi  rem- 
placée par  des  Extraits  des  journaux  qui  avaient  parlé  de 
la  première  édition.  Suivant  Otto  Lorenz,  l'auteur,  né 
à  Tours  en  1785,  est  mort  en  1845.         01.  B--r. 


GIGUET  (Antoine|,  maire  de  Saint- 
Côme,  ps,  [Edelestana  du  Mébil]. 

L*Art  poétique,  à  l'usage  du  dix-neu- 
vième siècle,  poëme  posthume  en  V  chants 
et  en  vers.  Paris,  Le  formant,  1826,  iii-18 
de  108  pag. 

L'auteur  de  ce  poème,  ne  voulant  point  être  codiib.  le 
publia  comme  posthume,  et  poussa  la  plaisanttsrie  jus- 
qu'à donner  une  Notice  biographique  sur  le  prcleaida 
défunt,  né  en  1158,  mort  le  9  juin  1825  .  ces  (blés 
ont  été  recueillies  par  la  Bibliographie  de  la  France,  ei 
de  là  sont  passées  dans  notre  «  France  littéraire  • .  oa 
elles  ont  coustilué  une  note  nécrologique  sur  nn  pfvsos- 
nage  tout  à  fait  idéal. 

-f-  GILBERT  (Frédéric)  [Yveling  Ram- 
baud]. 

Des  articles  de  journaux. 

4-  GIL-BLAS  rèrnest  d'Hbrvilly]. 

Des  articles  oans  le  «  Diogène  »,  dans 
«  Paris-Caprice  »,  et  autres  journaux. 

-h  GILL  (André)  [Louis-Alexandre  Gos- 

SET  DE  GUINES]. 

Outre  les  caricatures  qui  l'ont  rendu  célèbre,  il  a 
publié  dans  la  «  Rue  •  et  le  t  Peuple  •  de  M.  Vallé» 
quelques  articles  très-remarques  (1).  H.  T. 

GILLES,  de  Pontoise,  ps.  [M.-N.  Balis- 
soN,  de  Rougemont]. 

La  Femme  innocente,  malheureuse  el 
persécutée,  ou  l'Époux  crédule  et  barbare, 
pantomime  en  quatre  actes  et  en  prose, 
tirée  des  meilleurs  auteurs,  jouée  avec  le 
plus  grand  succès  sur  le  théâtre  de  Pontoise, 
le  mardi-gras  de  l'année  demière,et  précédée 
d'un  prologue  en  prose  ;  par  M.  B.  de  R*'. 
Paris,  1811,  in-8. 

C.ptle  pièce  a  été  reprise,  en  1824,  an  second 
Théâtre-Français,  et  affichée  sous  le  pseudonyme  qae 
nous  indiquons. 

GILLES  DE  LAUNAY.  Voy.  G.  DE  LA. 

GILLET (lo  R. P.),p«.  [Edm.  Mbntelle]. 

Portefeuille  du  — ,  ou  Petit  Dictionnaire 
dans  lequel  on  n'a  mis  que  des  choses  essen- 
tielles, pour  servir  de  supplément  aux  gros 
qui  renferment  tant  d'inutilités.  Mairid 
(Paris),  Valade,  1767,  in-12.  —Nouvelle 
édition,  augmentée  de  la  Descente  du 
P.  G***  (Girard)  aux  enfersetdeson  retour. 
Paris,  1769,  in-12. 

GIMÉES (mademoiselle  V.-C.  des).  Voy. 

DES  GlMÉES. 


GIMONT  (Paul  de),  sieur  d'EsclavolIes, 
ps,  [Jean  Boucher,  chanoine  de  Toumay]. 


(1)  Fournisseur  habituel  de  la  charge  qui  oroe 
chaque  numéro  de  <  l'Éclipsé  » .  Voir  le  v9  du  5  jaillel 
1868,  p.  2.  Il  a  donné  quelques  pièces  de  vers  dam 
<  TAlmanach  du  Hanneton  »,  1867.  Il  vient  de  créer 
c  la  Parodie  »,  1869,  dont  il  est  le  directeur. 
01.  B-r. 


177       GÏNTFACCIO  SPIRONCINI 


GIRAUDEAU 


178 


I.Avis  contre  l'appel  interieté  par  Ed-ffl 
mond  Richer,  de  la  censure  de  son  livre 
-  Sur  la  puissance   ecclésiastique  et   po- 
litique ».  i612,  in-8. 

11.  Avis  sur  le  plaidoyé  [sic)  de  M*  P.  de 
La  Martelière  contre  les  jésuites,  fait  en 
parlement  les  17  et  20décembre  1611,  etc. 
Pam,  Fr.  ThéophiU.  à  la  Vérité,  1612, 
in-8. 

GINIFACaO  SPIRONCINI, /w.  [Ferrante 
Pàuavicino]. 

Le  Courrier  dévalisé,  tiré  de  l'italien 
de~.  VHU franche,  Guibaud,  1644,  in-lâ. 

-f-  C'est  la  tndncUon  d'nn  livre  italien  publié  la 
rèrae  année  tons  la  rubriqne  de  Villefranche.  L'idée 
d'oD«  correspondance  interceptée  (et  fabriquée)  à  plaisir 
a  été  reprise  depoii  plusieurs  fois,  notamment  par 
Tbonis  Uoore. 

Nots  aurons  l'occasion  de  reparler  de  PallaTicino  et 
Je  sa  fin  tragique. 

-hGIOVANI  (M-)  [la  vie.  de  Saint- 
Mabs]. 

Impressions  de  voyages.  Journal  de  Ma- 
dame Giovani  en  Australie,  aux  lies  Mar- 
•juises,  à  Taïti,  à  la  Nouvelle-Calédonie, 
pn  Californie  et  au  Mexique,  rédigé  et  pu- 
blié par  Alexandre  Dumas. 

Ifflprioé  en  feoiUetons  dans  le  <  Siède  » ,  à  partir  du 
1''  anil  1855. 

+  GIRALDI  GlRALDl  [Gaetano  Ciampi]. 

Novelle.  Amsterdam  (Firenze),  1796, 
iD-8. 

Ces  Nouvelles  sont  an  nombre  de  neuf.  Ciampi  se 
plot  i  les  meUre  sons  le  nom  d'un  célèbre  auteur  du 
wn*  siècle,  dont  les  récils  ont  passé  dans  la  laDjpie 
rnoçaiie. 

GIRARDEL(Fr.),  aut.  supp.Ue  P.  Jac- 
ques de  Saint-Dominique,  nom  cfe  religion]. 

Vie  du  P.  Pierre Girardel,  jacobin,  avec 
la  Vie  de  sœur  Anne  de  Sainte-Marie,  reli- 
trieuse  de  Saint-Dominique.  Langres,  1682, 
in-12. 

Voy.  «  BiblioUièqne  historique  de  la  France  »,  t.  l«r, 
tfi  13816.  A.  A.  B— r. 

+G1RARD1N  (le  comte  Alexandre),  lieu- 
tenant général). 

Il  a  publié  sous  son  nom,  dans  le  journal  «  la 
ytiiM  f,  une  snile  d'articles  sur  les  «  Progrès  de 
U  iiurin«  en  France  * ,  qui  ne  sont  que  la  réimpression 
('lUielle  d'nn  ouvrage  d'Ambr. -Marie  Amoult,  mort  eu 
1812. 

Gra.4UDEAU  DE  S.4INT  -  GERVAIS  , 
mptrfétation  nominale  [Jean  Giraudeau, 
^J<»  Saint-Gervais  (Vienne)  (1),   D.  M.  P., 


(i)  Voj.  la  «Biographie  des  hommes  du  Jour  »,  par 
MM.  Sarrut  et  Saint-Edm«.  t.  Il,  I^*  partie,  p.  275. 
O'aiUears  le  docteur  lui-même  a  signé  du  nom  de 
i.  Ginodeau.  D.  M.  P.,  les  ouvrages  les  plus  impor- 


l'bomme-argent,  Tun  des  types  les  plus 
caractéristiques  de  notre  époque]. 

Le  penchant  le  plus  impérieux 
du  docteur  Giraud...  c'était  l'am- 
bition vénale... 
M»«  A.  JuUemier,  t.  n,  p.  48. 

I.  L'Art  de  se  guérir  soi-même,  ou 
Traitement  des  maladies  vénériennes  par 
la  méthode  végétale,  d'après  un  mémoire 
présenté  à  la  Faculté  de  médecine  le  r*" fé- 
vrier 1825  sur  la  guérison  de  la  syphilis 
sans  mercure.  Septième  édition.  Paris. 
l'Auteur,  rue  Boucher,  5  ;  (Germer)  Baillière, 
Gtti/e/,  1828,  in-8,  36  pag.  avec  un  portr. 

Cette  édition,  comme  on  le  voit,  porte  le  chiffre 
sept;  mais  dans  la  Bibliographie  de  la  France,  nous 
n'avons  pas  retrouvé  d'éditions  antérieures,  soit  qu'elles 
aient  paru  sans  nom  d'auteur  et  sous  un  antre  litre,  ou 
qu'il  n'en  existe  pas  d'antérieures.  Du  reste,  cet  opus- 
cule a  été  réimprimé  bien  des  fois  depuis  1828,  tou- 
jours avec  de  nouvelles  additions  pour  chaque  édition,  et 
des  modifications  dans  le  titre.  Ainsi,  d'après  la  Biblio- 
graphie de  la  France,  cet  opuscule  a  été  réimprimé  sons 
les  titres  suivants  : 

1»  «  Conseils  aux  victimes  de  l'amour  »,  Art  de 
guérir  soi-même  les  maladies  syphilitiques  sans  mer- 
cure. X«édit.  Parit,  l'auteur,  1839.  in-8,  48  p. 

2o  c  Conseils  sur  l'Art  de  guérir  soi-même  les 
maladies  syphilitiques  sans  mercure,  par  la  méthode 
végétale  de  M.  Giraudeau  de  Saint-Gerrais  ».  XI«  édit. 
Paru,  l'atUeur,  1829.  in-8,  48  p.—  XHI*  édit. 
Parit,  l'auteur,  1830,  in-8,  84  pag.  —  XIV«  édit. 
Ibid.,  i834.  in-8.  88  pag.— Antre  édit,  (XV«)./frùi.. 

1836.  in- 8. 

30  (  Maladies  secrètes  »  :  Description  et  traitement 
de  l'art  de  se  guérir  soi-même  par  la  méthode  végétale 
de  M.  G.  de  S.   G.  (XV1«  édit.).  Parii,   l'auteur, 

1837,  in-8,  48  pag. 

Vm  biographie  du  docteur  Giraudean  dit  que  <  ses 
«  brochures  furent  traduites  dans  toutes  les  langues  de 
«  l'Europe  »  ;  il  eût  été  plus  exact  de  dire  que  le 
docteur  lui-même  Ht  faire  à  ses  frais  des  versions  alle- 
mande, anglaise,  espagnole  et  italienne  de  la  Vil*  on 
première  édition  de  l'opuscule  publié  en  1828,  et  qu'il 
publia  ces  versions  en  même  temps  que  l'original,  et 
la  preuve,  c'est  que  ces  traductions  se  vendaient  chex 
le  docteur.  (Voyez  la  table  des  auteurs  de  la  Bibliogra- 
phie de  la  France,  pour  1828.)  Il  ne  s'agirait  donc  pas 
ici  d'admiration  des  étrangers  pour  le  mérite  dudit 
opuscule,  mais  bien  d'une  spéculation  delà  part  dudoc- 
teur,  qui  tenait  à  ce  que  ses  prospectus  et  ses  annonces 
de  remèdes  pussent  être  répandus  et  lus  cbes  cinq 
nations. 

U.  Art  de  guérir  les  dartres  en  détruisant 
leur  principe  par  une  méthode  végétale, 
prompte  et  facile  à  suivre.  Paris,  l'Auteur, 
Royer,  pharmacien,  1828,  in-12,  24  pag. 

Cet  opuscule  a  aussi  subi  plusieurs  modifications  àans 
les  réimpressions  suivantes . 

10  «  Manuel  de  santé  »  :  le  Médecin  des  valétudi- 
naires :  Traitement  des  dartres  par  le  Rob  regénéra- 


tanis  que  nous  rappelons  dans  cette  notice  :  les  n*»  V. 

VII.  xm. 


179 


GIRAUDEAU 


GIRAUDEAU 


180 


Uni  du  lanf ,  da  docteur  Girtod«»i  de  StiDl-Gerraii. 
Parie,  l'auteur.  4829.  in-8,  16  pag. 

2*  c  Le  MMecin  des  valétudiaaires  >,  art  de  goérir 
les  dartres  eo  détraisaot  leur  priocipe  par  noe  méthode 
prompte  et  facile  à  saivre.  suivi,  etc.  VI«  édit  Parit, 
l'auteur.  4829,  in-12,  48  pag.  —  Autre  édit.  (VU»). 
Jbid,,  i829.  iD-8,  48  pag. 

8«  c  Manuel  de  santé  »,  ou  l'Art  de  goérir  5oi- 
même  les  dartres  et  les  maladies  organiques    prove-  ' 
nantde  Tâcreté  des  humeurs,  en  détruisant  leur    priiw  i 
cipe   par  le    traitement   dépuratif  du  docteur  G.  de  I 
S.  G.  Parte,  l'auteur,  1833.  io-8.  68  pag.  —  Antre 
éditon.  sons  le  même  titre.  iMd.,1834,  in-8.  72  pag.  !  ^ 
avec  2  planches.  I 

40  «  Le  ll-'^decin  sans  médecine,  t  Conseils  aux , 
gens  dn  monde  pour  guérir  soi-même  les  dartres  el 
toutes  les  maladies  provenant  de  Têrreté  du  sang  et 
des  humeurs,  en  détruisant  leur  priocipe,5iar  la  méthode 
végétale  du  docteur  G.  de  8.  G.  Parit,  l'auteur,  iSZl, 
in-18,  86  pag. 

III.  L'Art  de  se  cuérir  soi-même,  ou 
Traitement  des  malaaies  vénériennes  sans 
mercure.  Parû^  l Auteur,  Royer,  pharma 
cien,  1828,  in-li,  24  pag. 

Diffère  peu  do  n»  I. 

IV.  Choléra -Morbus  :  son  origine,  sa 
marche,  sa  nature  épidémique,  dangerdes 
cordons  sanitaires,  causes,  description,  dé- 
vastation, mortalité,  invasion  en  France  et 
à  Paris,  terreur,  tourments,  mort  horrible, 
nioyens  préservatifs,  traitement  et  gué- 
rison,  conseils  au  gouvernement,  avis  au 
peuple,  conclusion.  Paris,  l'Auteur,  1832, 
m-8,  32  pag. 

V.  L'Italie,  la  Sicile,  Malte,  la  Grèce, 
l'Archipel,  les  îles  Ioniennes  et  la  Turquie. 
Souvenirs  de  vovages  historiques  et  anec- 
dotiques.  Paris]  l'Auteur,  rue  Richer,  G 
1833,  in-8,  avec  14  grav.  —  Seconde  édi- 
tion.Pan*.  l'Auteur,  Delaunay,  Jules  Laisné, 
Bohaire,  1833,  in-8  avec  des  lithogr. 

La  seconde  édition,  publiée  en  1839,  sous  la  date 
de  1835,  n'est  autre  que  la  première. 

Cette  teconde  édition  aune  demi-feuiile  de  plus  que 
la  première,  parce  que  les  vignettes  qui,  dans  la  pre- 
mière, étaient  sous  la  couverture,  sont,  dans  la  seconde, 
imprimées  à  la  fin  du  texte. 

Snr  le  frontispice  de  la  première,  l'auteur  prenait  le 
titre  de  membre  de  plusieurs  80ci(''lés  scientifiques  ;  sur 
celui  de  la  seconde,  il  a  ajouté  les  initiales  D.  M.  P., 
qui  signifient  Docteur  Médecin  Paritien, 

Ce  voyage  est  dit  avoir  été  fait  i  bord  du  c  Fran- 
cesco  I-r  »,  armé  en  gnerre  pour  une  expédition  scien- 
tifique, vaisseau  que  montait  aussi  la  duchesse  de  Berri 
lorsqu'elle  quitta  la  France  avec  le  marquis  Lucfaesi- 
Palli.  son  mari. 

La  rédaction  de  cet  ouvrage  a  été  attribuée  à  feu 
Julia  Fontenelle,  qui  faisait  des  livres  pour  tout  le 
monde,  et  sous  les  noms  qu'on  voulait,  et  qui  en  a  fait 
plusieurs  pour  M.  Giraudeau  (Voy.  la  note  finale  de  cet 
article).  Le  docteur  aurait  néanmoins  donné  ses  idées  à 
Jtflia,  a  en  juger  par  la  note  suivante  d'une  personne 
qni  parait  bien  savoir  comment  le  livre  a  été  fkit. 

V  II  existe  dans  le  monde  littéraire  un  «  Voyage  à 
«  ConstanUnople  »,  publié  par  M.  de  Choisenl-Goaffier. 


•  Tel  est  l'onvrage  que  M.  Girand...  reftit  en  1835. 
<  Mais,  s'il  ressort  de  cette  llrbe  quelque  excès  d'a- 
ir mo«tr-propre.  il  n'y  a  pas  dn  moins  danger  de  ruine. 
«  M.  de  Saint-Gervais  a  juré  qa'll  ne  compromettriit 
«  jamais  sa  fortune  en  émission  de  conscience,  et  je  sais 
«  mieux  que  personne  qu'il  est  homme  à  tenir  loa 
«  .serment.  Pour  première  preuve,  je  dirai,  en  mène- 
K  rialiste  sincère,  que  de  sa  vie  4e  nooTesitt  voyageir 
«  aux  Dardanelles  ne  visita  la  ville  fondée  parConsUo- 
I  lin  sur  les  mines  de  Bjtance.  Il  est  bien  vrai  qu'il 

•  a  passé  quelques  jours  à  Smyme  ;  onis  on  n'a  pas 
«  oiicore  inventé  une  longue  vue  qui,  de  ce  port  dr 
«  i  Orient,  pnisse  faire  découvrir  Constantinople.  Da 
«  rosle,  c'est  d'nn  peu  plus  loin  que  le  nvil  de  Goufllcr 
«  a  tracé  ses  descriptions  :  je  possède  encore  le  petit 
«  bureau  où,  du  fond  de  mon  boudoir,  il  se  faisai. 
«  orientaliste,  sans  frais  de  poste,  sans  frais  de  tn- 
«  versée,  el  sans  heurter  ses  habitudes  gastronomique 
«  contre  les  fades  rtpas  des  caravansérails  ». 

Mém.  atuh.  d'une  sage-femme,  t.  II.  p.  150  (1). 

Ce  livre  fût  pour  le  docteur  ta  caose  d'une  saîta  d< 
dicouvenues  très-plaisantes. 

A  l'aide  de  ce  volume  il  se  fit  présenter  à  la  Société 
royale  des  Antiquaires  de  Fnmce  ;  mais,  dam  la  séance 
de  celle  société  où  fut  faite  cette  présentation,  un  men- 
bro  prit  la  parole  et  dit:  «  Jedédare  atteint  et  convainca 

de  v tout   membre  qni  voterait  pour  l'admission 

de  M.  Giraudeau  dans  la  société  ».  On  rit  beanooap, 
et  l'admisssion  n'eut  pas  lieu. 

M.  Giraudeau.  dans  les  nombreuses  annonces,  pros- 
pectus et  catalogues  de  ses  drogues  et  de  ses  livres,  dit 
à  l'ocrlsion  de  celui-ci  :  «  Le  ministre  de  l'instnicti.-L 
publique,  suivant  sa  lettre  du  11  décembre  1838,  afai* 
parvenir  i  toutes  les  bibliothèques  du  royaume  un  exem- 
plaire de  ce  Voyage  eu  Orient.  »  Celle  note,  pour  Hr^ 
succincte,  n'en  est  pas  moins  inexacte.  Il  esl  très- vrai 
que  M.  de  Salvaudy  avait  accepté  l'offre  du  docleor 
d'envoyer  un  exemplaire  de  son  livre  à  chacune  de» 
bibliothèques  de  la  France,  et  que  ces  exemplaires  furent 
adressés  au  ministère  ;  mais,  avant  de  £aire  partir  on 
ouvrage,  on  eut  la  précaution  de  le  parcourir,  et  dr 
nombreux  passages  graveleux,  une  planche  liûta  d'après 
le  dessin  de  M.  Giraudeau,  représentant  le  pont  du 
Francesco  W,  sur  lequel  se  passe  une  scène  d'amour 
entre  la  duchesse  de  Berri  et  le  marquis  Lacchesi.  qui 
est  aux  genoux  de  la  princesse,  firent  trouver  qne  l'envoi 
de  ce  livre  ])ar  le  ministère  de  l'inslmclion  publique 
serait  inconvenant,  el  l'on  écrivit  alors  au  docteur  qui* 
l'on  tenait  son  ballot  à  sa  disposition. 

VI.  A  M.  le  président  et  à  MM  les  con- 
seillers à  la  Cour  de  cassation.  Explications 
de  M.  Giraudeau  de  Saint-Gervais.  docteur 
en  m/'decine  de  la  Faculté  de  Paris.  Paria, 
de  l'impr.de  Malteste,  1837,  in-i,  42p. 

Publié  à  propos  du  procès  intenté  au  docteur  pour  Li 
fabrication  el  la  vente  de  remèdes  secrets  (le  Rob  anli- 
sypbililique  et  la  mixture  anti-gonorrhéenne).  prcr*^ 
qui  se  termina  par  une  condamnation  contre  lui,  en  û»U 


(1)  Il  existe  de  ces  •  Mémoires  x.  publiés  en  ISS.'*, 
une  deuxième  édition,  portant  la  même  date.  C  est  b 
même  édition,  dans  laquelle  on  a  introduit  de  nombreui 
carions.  Le  passage  que  nous  venons  de  citer  est  jq 
nombre  de  ceux  qui  ont  été  cartonnés.  Partout  on  l'on 
lisait  primilivement  M.  Giroud...  elM.  de  Saint-Ger- 
vait,  on  lit  dans  la  prétendue  seconde  édition  : 
M.  Duroche,  U  docteur. 


181 


GIRAUDEAU 


GIRAUDEÂU 


182 


do  Si  Jaitt  4837  (t^.  le  c  Moniteiir  aoïTerwl  »,  dujg 
i9jaiUeti837). 

VII.  L'Art  de  prolonger  la  vie  et  la  santé. 
Conseils  aux  gens  du  monde.  Par  un  doc- 
tenr-médecîn  de  la  Faculté  de  Paris.  Paris^ 
Bohairen  vers  1837,  broch.  in-8,  avec  grav. 

VUl.  Traité  des  maladies  syphilitiques, 
ou  Étude  comparée  de  toutes  les  méthodes 
qui  ont  été  mises  en  usage  pour  guérir  les 
affections  vénériennes,  suivi  de  Réflexions 
pratiques  sur  les  dangers  du  mercure  et 
sur  rinsufBsance  des  anti-phlogistiques; 
terminé  par  des  Considérations  hygiéni- 
ques et  morales  sur  la  prostitution,  (bédigé 
(^r  le  docteur  Jean -Louis  Michu).  Parisj 
Bohairty  ïauttur^  1838,  in-8,  xxxij  et 
(K)8 pag. ,  avec  le  portrai t  de  M  Giraudeau , 
et  4  planches  coloriées,  représentant 
20  sujets. 

Cetoatn^e  rappelle  dans  plus  d'un  endroit  celai  que 
\t  doclear  Jonrdan  a  publié,  en  4826,  soos  le  tilre  de 
«  Traité  complet  des  maladies  vénériennes...  «.  Paria, 
1826.  S  part,  in-8,  an  point  que  l'on  a  été  Jusqu'à 
M«PC«iDer  ee  docteur  d'avoir  fait  paraître  un  abrégé 
^e  MU  livre  sous  on  préte-nom.  ce  qui  n'était  pas  exact. 
Us  «  Considérations...  sur  la  prostitution  >  ne  portent 
poifit  ce  litre  dans  le  volume,  mais  «  Notice  historique 
sir  la  prostitolion  et  sur  son  état  actuel  dans  Paris  > 
<iinsée  en  29  chapitres,  et  remplissant  les  pag.  501  à 
569  du  vol.  Cette  notice  est  empruntée  i  l'ouvrage  de 
A.  i.  B.  Pareot-Duchatelet,  qui  a  paru,  en  183B, 
500»  le  litre  <  De  la  prostitution  dans  la  ville  de 
Paris...  t,  8  vol.  in-8  avec  3  planches.  Sur  les  vingt 
£Qj?t5  que  représentent  les  quatre  planches,  onze  sont 
œf  its.  quant  an  trait,  dans  «  l'Atlas  des  Maladies  de  la 
peu  > .  du  docteur  Rayer,  2*  édition. 

Suiiant  une  note  de  la  «  Bibliographie  de  la  France  » , 
uuiée  1838.  n»  S569,  cet  ouvrage  n'est  autre  que  celui 
^i  avait  pan  quelques  mois  auparavant  sous  un  autre 
ttire  et  avec  un  antre  nom  d'auteur. 

Ce  premier  ouvrage  est  intitulé  : 

PM>sognpbie  des  maladies  vénériennes,  ou  Élude 
(«Qparée  des  divers  agents  thérapeutiques  qui  ont  été 
Bis  en  aage  pour  combattre  ce  genre  d'affections  ;  par 
le  (k^teur  J.  G.  Homan,  de  Strasbourg.  Paris,  Béchet 
iotne. 

On  toi  trés-intrigué,  lorsque  ce  livre  parut,  pour 
savoir  quel  était  ce  docteur  Hnmao,  de  Strasbourg, 
qai.  pour  foire  connaître  son  livre,  le  faisait  annoncer 
pv  tous  les  grands  journaux,  et  le  .'aisait  afficher  i  tous 
les  carrefours  de  Paris.  On  fit  des  recherches,  et  ces 
recherches  conduisirent  à  apprendre  : 

Que  cet  ouvrage,  composé  par  le  docteur  Michu. 
2&»are-t-on.  était  prêt  à  paraître  sous  le  nom  de 
H.  Giraudeau.  lorsqo*un  procès  pendant  contre  celui-ci 
ht  vidé  à  soo  désavantage.  Et  la  preuve,  c'est  que 
>v  la  eoQvertnre  d'une  réimpression  du  n.  i ,  en  i837, 
soii  le  titre  du  <  Médecin  sms  médecine  »,  in-8,  et 
B4)n  i»-i8,  comme  nous  l'avons  dit  par  erreur,  on  le 
trauTe  déjà  annoncé  comme  paraissant  sous  ce  tilre  : 
«  Traité  des  maladies  syphilitiques,  ou  l'Art  de  les 
gatrir  par  la  méthode  végétale,  prompte  et  peu  dispen- 
^tam  du  docteur  G.  de  Sainl-Gervais  (aie)...  »  Paris, 
i'anttur,  B,  M.,  rue  Mcher,  6  hta;  Delawiay. 
terne  il  wfélàà  pas  prudent  de  Ihire  paraître  alors  cet 
Moyi  soat  te  nom  év  M.  Ginmdeau.  on  iaventa  le 


docteur  Human,  de  Strasbourg,  et  on  lui  donna  un 
correspondant  à  Paris,  lequel  demeurait  rue  de  la 
Femme-sans-Tète,  n.  8.  Or,  cette  adresse  était  Juste- 
ment celle  de  M.  Baugrand,  grand  majordome  et  con- 
servateur des  archives  secrètes  du  docteur  Giraudeau, 
et  la  vérité  fut  connue. 

Le  livre  parut  avec  plusieurs  cartons.  Us  sont  au 
nombre  de  neuf,  et  se  trouvent  aux  pages  suivantes  : 
17,  4i.  203,  205,  219.  223.  269.  293  et 349.  On 
avait  vraisemblablement  lait  disparaître  tout  ce  qui 
pouvait  raviver  la  question  qui  Venait  d'être  résolue  par 
les  tribunaux. 

Une  détresse  de  laquelle  M.  Giraudeau  avait  refosé 
de  le  tirer  (il  ne  s'agissait  pourtant  que  d'une  somme 
de  500  fr.),  jeta  M.  Baugrand  dans  un  profond  déses- 
poir, et  un  soir,  après  avoir  tout  brisé  dans  son  appar- 
tement, et  brtlé  les  registres  et  papiers  de  M.  Giraudeau, 
le  malheureux  s'asphyxia.  Peu  de  mois  après  sa  mort,  le 
docteur  crut  le  moment  opporlnu  de  faire  reparaître  la 
<  Nosograpie  des  maladies  vénériennes  »  sous  son  nom, 
et  avec  le  titre  de  «  Traité  des  maladies  syphilitiques  > . 
en  sorte  que  les  possesseurs  de  la  Nosographie,  voyant 
annoncer  un  autre  ouvrage  sous  un  autre  titre  et  avec 
un  nouveau  nom  d'auteur,  ne  pensèrent  pas  que  ce 
pouvait  être  un  seul  et  même  ouvrage,  et  sont  devenus 
une  seconde  fois  les  tributaires  du  docteur. 

Ces  faits  sont  en  partie  confirmés  dans  une  Notice 
sur  le  docteur  Giraudeau,  notice  qui  ne  pouvait  pourtant 
que  lui  être  favorable,  puisqu'elle  est  écrite  par  un 
homme  qui  loi  était  tout  dévoué,  et  imprimée  dans  c  la 
Propagande,  journal  des  sciences  naturelles  et  médica- 
les » ,  journal  dans  lequel  on  trouve  des  articles  sous  le 
nom  de  M.  Giraudeau. 

Après  avoir  parlé  de  la  conversion,  en  i8i9,  de 
Gasparone,  le  voleur  do  grand  chemin  des  Marais  Pon- 
tins,  l'auteur  aborde  la  conversion  de  M.  Giraudeau  à  la 
science.  «  Le  docteur  Giraudeau  de  Sainl-Gervais,  dit-il , 
veut  aussi  faire  une  fin.  et  pour  cela,  U  a  foil  un  livre  ; 
il  a  voulu  une  auréole  scientifique  et  s'est  écrié  ; 
Anch'io  tonpUtore. 

«  Quand  son  livre  a  été  foil.  digéré,  accouché  enfin, 
il  l'a  entoure  de  tous  les  soins  possibles  ;  il  a  été  même 
jusqu'à  lui  trouver  un  père  putatif,  une  bonne  pâte  de 
père,  et  il  a  publié  la  première  édition  (l'unique,  ainsi 
que  nous  venons  de  l'établir)  de  son  traité  sons  le  pseu- 
donyme du  docteur  Human,  Alsacien  pur  sang  et  peu 
jaloux  de  son  rôle.  Ce  père  débonnaire  a  fait  sa  présen- 
tation à  l'état  civil  de  la  science,  puis  quand  l'enfant  a 
été  nommé,  reçu,  choyé,  applaudi,  admiré,  le  bon- 
homme Human  a  repris  sa  pipe,  son  bâton  de  voyage, 
et  la  route  de  Strasbourg,  oh  il  fume  tranquillement 
et  boit  sa  canette  sans  penser  à  son  enfant  abandonné  ; 
mais  il  existe  pour  les  enfants  abandonnés  une  providence, 
et  cette  providence  a  été  propire  à  l'enfant  du  père 
pseudonime  :  car  elle  a  donné  du  cœur  à  M.  de  Saint- 
Gervais  (sic)  ;  il  a  senti  des  tressaillements  dans  ses 
entrailles  paternelles,  il  s'est  redressé  et  s'est  écrié  : 
Ego  sum  jtater.  | 

V  Grande  rumeur  au  camp  de  la  rue  de  Poitiers  et 
dans  quelques  antres  sociétés  savantes  I  c  M.  Giraudeau 
est  le  père  du  livre  que  nous  avons  trouvé  bien  fait, 
bien  écrit  I . . .  Ohl  cet  homme  ne  se  convertira  Jamais  I . . . 
je  vous  demande  pardon,  messieurs,  il  se  convertira, 
et  c'est  déjà  un  commencement  de  conversion  que  de 
publier  un  livre  scientifique  in-8  de  800  pag.  (lises  de 
640).  » 

Par  ce  que  nous  avons  dit  précédemment,  on  doit 
juger  de  l'ulililé  des  amis  parmi  les  journalistes. 
Très^pen  de  journaux  ooasacrés  aux  sciences  raédi- 


183 


GIRAUDEAU 


GIRAUDEAU 


1^ 


ckles  cnirent  devoir  rendre  compta  du  livre  du  docteur 
Hnman,  que  personne  ne  connaissait,  et  qui  n'avait 
rien  de  remarquable.  Lorsque  M.  Giraudean  se  présenta 
comme  le  véritable  père  de  V enfant  abandonné^  il  rendit 
les  journaux  plus  fovorables  à  son  livre  :  et  pourtant  ii 
n'est  pas  épuisé. 

Le  Traité  des  maladies...  a  été  reproduit  sons  le 
titre  suivant  : 

«  Traités  des  maladies  vénériennes,  des  affectious 
de  la  peaueldfa  maladies  des  organes  génito-urinaires.» 
2«  édit.  Paris.  l'Auteur,  (Germer)  BaiUière,  1840. 
in-8,  avec  5  planches  et  un  portr. 

IX.  Aux  électeurs  (1837).  Paris,  Bohaire, 
1839.  in-8,  24  pag. 

X.  Description  de  la  rougeole,  de  la 
scarlatine,  et  de  leurs  traitements.  Paris, 
Germer-Baillière,  1841,  in-8,  28  pag. 

XI.  Description  de  la  gale,  et  de  son 
traitement.  Paris,  Germer-Baillière,  1841, 
in-8,  28  pag. 

XII.  Guide  praticrue  pour  ]*étude  et  le 
traitement  des  malaaies  de  la  peau.  Paris, 
r auteur,  1841,  in-8,  avec  un  portr.  et 
Splanch.,  gravées  sur  acier,  représentant 
trente-deux  sujets  coloriés. 

U  existe  des  exemplaires  de  la  même  édition  qui 
portent  pour  titre  : 

4  Élude  et  Traitement  des  maladies  de  la  peau  »  :  il 
n'y  a  que  le  frontispice  de  changé. 

XIII.  Précis  historique  et  Observations 
sur  les  effets  du  Rob  anti-syphilitique  de 
Boy  veau-Laffecteur.  Paris,  rue  de  Varennes, 
n"  12;  Trablit,  pharmacien,  1843,  in-8, 
144  pag. 

XIV.  Précis  historiaue  du  Poitou,  pour 
servir  à  l'histoire  générale  de  cette  pro- 
vince ;  suivi  d'un  Aperçu  statistique  des 
départements  de  la  Vienne,  des  Deux-Sè- 
vres et  de  la  Vendée.  (Composé  par  M.  Ca- 
boche d'Estilly,  D.  M.).  Paris,  Dusillon. 
1843,  in-8,  avec  5  cartes. 

On  sait  que,  parmi  ses  nombreuses  industries.  M.  le 
docteur  Giraudeau  a  compté  la  librairie,  sous  le  nom  de 
M.  B.  Dusillon,  son  gérant. 

XV.  Manuel  hygiénique  pour  remploi 
du  rob  Boyveau-Laffecteur  pour  guérir 
les  dartres,  maladies  de  la  peau  et  toutes 
les  affections  provenant  de  l'âcreté  du  sang 
et  des  humeurs.  Paris,  Martinon,  1847, 
in-18. 

XVI.  Guide  pratique  pour  çuérir  soi- 
même,  sans  mercure,  les  maladies  syphili- 
tiaues,  les  affections  de  la  peau  et  les  ma- 
laaies provenant  de  l'âcreté  du  sang  et  des 
humeurs,  par  l'emploi  du  rob  Boyveau- 
Laffecteur  et  d'après  les  conseils  du  diocteur 
Giraudeau  de  Samt-Gervais.  Paris,  l'auteur, 
s,d.  (1847),in-18,  192  pag.,  avec  un  portr. 
et  4  plancn. 

M.  Giraudeau  est  auteur,  en  outre,  des  notes  d'un 
poime  en  deux  chants,  intitnlé  :   «  la  Syphilis  / ,  par 


lequel  lepo^te,  auteur  de  la  «  Némésis,  du  Fils  de  ThoD- 
me  »,  et  traducteur  de  Virgile,  a  souillé  saplnne.à  U 
demande  du  docteur.  Une  nouvelle  édition,  ai9n>eDtée 
d'un  troisième  chant,  a  été  imprimée  avec  luxe,  à  la&n 
de  1847,  sous  la  date  de  1848,  en  un  vol.  in-18,  rij  et 
172  pag.  {Paris,  de  l'impr.  de  Lacrampe  fils  et  0*i. 
Dans  le  troisième  chant,  intitulé  f  le  Remède.».  lepG«t«, 
i  la  demande  du  médecin,  y  a  introduit  l'éloge  da  n^df 
Boyveau-Laffecteur  !  Les  trois  chants  du  poinu,  dub 
cette  dernière  édition,  ne  remplissent  que  les  44  pre- 
mières pages,  et  les  noies,  les  pages  45  à  17il  CeOe 
dernière  édition  a  été  distribuée  gratis,  à  domicile,  a 
tous  les  habitants  de  Paris.  Les  exemplaires  adressé» 
à  tous  les  médecins  de  la  capitale  étaient  relié*,  couver- 
ture noire,  relevée  par  des  ornements  d'argent  parai 
lesquels  figurent  sur  chaque  plat  sept  tètes  de  mort  et 
un  hibou.  Ces  exemplaires  étaient  accompagnés  d'eue 
lettre  d'envoi,  signée  de  l'auteur  des  notes  de  ce  poiiae, 
qui  se  terminait  ainsi  :  t  Quant  aux  notes  que  Barthé- 
lémy a  bien  voulu  confier  à  ma  rédaaion,  je  lésai  rédi- 
gées au  point  de  vue  des  gens  du  monde.  Si  j'ai  dooni^ 
plus  de  développements  aux  notes  du  3*  chant,  c'est  qoe 
j'ai  pensé  qu'il  fallait  éclairer  les  médecins  sur  ta  fabri- 
cation du  rob  de  Boyveau-Laffecteur,  indiqué  dans  le 
poëme.  J'ai  relaté  les  pièces  officielles  qui,  mieux  qse 
des  paroles,  répondent  aux  allégations  mensongères 
imprimées  dans  tous  les  journaux.  »  Des  exemplaires 
brochés  de  la  nouvelle  édition  de  ce  poëme  ont  aussi  été 
distribués  à  tons  les  habitants  de  Paris. 

Vers  le  même  temps,  on  jetait  aussi  de  porte  ea 
porte  une  Biographie  du  docteur,  avec  son  portrait,  qvi 
a  paru  dans  <  l'Encyclopédie  biographique  ds 
xix*  siècle  B,  huitième  catégorie  :  Médecins  célèbre». 
Grand  in-8, 20  pag..  Notice  signée  :  A.  B. 

On  lit  dans  la  Notice  sur  le  docteur  Giraodeao  de 
Saint-Gervais,  de  la  c  Biographie  des  hommes  du 
jour  »,  par  MM.  Sarrut  et  Saint-Edme,  t.  n.  l^*  part., 
p.  275,  un  article  auquel  le  docteur  n'a  pas  dii  être 
étranger  :  car  cet  article  n'est  autre  qu'une  réclame  soei 
la  forme  biogniphiqne  ;  on  lit  : 

«  Depuis  son  retour  d'Orient  (1833),  M.  Girandeu 
fl  a  donné  de  l'extension  à  ses  relations  industrielle» 
«  en  s'associant  avec  l'inventeur  des  fûsiU-Robert. 
«  et  en  devenant  le  principal  actionnaire  commanditaire 
«  d'un  grand  nombre  d'entreprises  commerciales  (dans 
«  lesquelles  il  faut  comprendre  la  librairie,  sou  U 
«  raison  B.  Dusillon),  i  la  direction  desquelles  il 
«  apporte  son  caractère  actif  et  intelligent.  »  Il  fol 
aussi  le  commanditaire  de  M.  Ancelot,  lorsque  celoi-ci 
était  directeur  du  VandeviUe. 

Au  milieu  de  ses  nombreuses  affaires  d'industrie.  U 
docteur  Giraudean  a-t-il  eu  le  temps  d'écrire  des  Uttcs. 
et  ceux  publiés  sous  son  nom  sont-ils  bien  de  lui  ?  U 
est  la  question, 

On  dit  que  l'abbé  Roquette 
Prêche  les  sermons  d'aulrui  ; 
Mol,  qui  sais  qu'il  les  achète. 
Je  prétends  qu'ils  sont  à  lui, 

nous  pourrait-on  répondre.  Mais  en  histoire  littéraire, 
ce  n'est  pas  avec  de  l'argent  que  se  fait  un  écrirais. 
Les  opuscules  publiés  par  le  docteur  Giraudean,  avast 
ses  voyages  en  Angleterre  et  en  Orient,  ont  passé  ponr 
avoir  été  écrits  par  Jnlia-Kontenelle.  Lors  d'un  procès 
qu'eut  à  soutenir  M.  Giraudeau,  en  1836.  pour  fabri- 
cation et  vente  de  remèdes  secrets,  M.  Lascoux,  avocat 
du  roi,  rappela  que  dans  une  précédente  poursuite,  de 
1829,  contre  ce  médecin,  il  avait  été  prouvé  qu'il  arait 
copié  la  recette  de  son  rob  dans  une  brochure  publiée 


185 


GIRAULT 


G.  J.  L**** 


186 


dès    mu    par   le  pharmacien  Mousselot.  el  nièiue  g 

iniDsplanté  dans  sa  brochure  (celle  citée  soi»  le  jfi  i) 

plusieurs  pasuges  de  M.  lloasselot.  (Voyez  le  «  Moniteur 

universel  >  du  4  octobre  1836.)  Depuis  son  prétendu 

retour  d'Orient,  il  a  publié  des  ouvrages  d'une  plus 

fraude  importance  ;  tels  sont  les  n<»  V.  Vni.  XII  et 

XIV  ;  n'a-l-il  pas  eu  des  secréUires  pour  la  eomposi- 

tiom  de  ces  oavrages  ?  On  dit  que  feu  Julia-Fonlenelle 

est  le  Téritable  auteur  de   «  l'Italie,  la  Sicile,  etc.  » 

{tfi  V)  ;  qne  le  docteur  Michu    a  fait  quelques-uns  de 

fes  li^Tes  de  médecine,  et  surtout  le  n»  Vin  ;  quant  an 

«  Prtds  historique  du  Poitou  >  (n<>  XIV).  ce  livre  est 

trop  en  dehors  des  études  du  docteur  pour  ne  pas 

penser  qu'il  n'en  a  été   que    le  parrain   magnifique; 

«flecùTcment.  on  a  su  que  ce  livre  a  été  composé  par 

H.  Gabocbe  d'Estilly,  D.  M.,  attaché  au  cabinet  de 

H.  Ginndean  :  le  manuscrit  entièrement  écrit  de  la 

maîn    de    ce    dernier    a   été    vu    chez   l'imprimeur 

Wittenheim.  C'est  un  nouveau  litre  pour  M.  Giraudeau 

pour  se  représenter  &  la  Société  royale   des   Anti- 

quùies  (1). 

4-  GIRAULT  DE  SAINT-FARGEAU  [Eu 
eèbe  GiKAULT,  de  Saint-Fargeau]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voir  la 
t  France  littéraire  »  et  la  «  Littérature 
française  contemporaine  »,  à  Girault. 

GIRAULT-DUVIVIER    (Ch.-P.),    plag. 

[P.-Alex.  Lemabe]. 

Traité  complet  d*ortbograpbe  d*usage. 

H.  Ginntt-DnviTier  ayant  inséré,  en  1817,  dans  la 
troiâème  édilum  de  sa  «  Grammaire  des  Grammaires  », 
presque  en  entier  et  textnellement,  un  «  Traité  complet 
d'orthographe  d'usage  »,  publié,  en  1815.  par  P.  A. 
Lenare,  celui-ci  ne  s'en  vengea  qu'en  laisant  sur  lui 
répigramne  qne  voici  : 

Combien  sur  moi  vous  aves  d'avantage, 
Girault!  Sans  ajouter,  sans  effacer. 

Sans  ancon  souci  de  penser, 

Vous  entasses  page  sur  page. 

Par  le  seul  art  de  déplacer 

Vous  produisez  un  grand  ouvrage. 

Et  donnes  à  votre  labeur 

Le  titre  de  Livre  ors  Livres. 


(1)  Dus  tous  les  journaux  scientifiques  où  moyen- 
unt  argent  on  peut  Caire  admettre  des  éloget-réclame*, 
nui  hiea  que  dans  les  biographies  de  nos  jours,  où  l'on 
Khète  i  beaux  deniers  la  voix  prématurée  de  la  posté- 
rité. H.  Giraudeau.  cet  homme  «  qui  résume  en  lui 
Mtre  tiède  essentiellement  industriel,  »  a  des  éloges  et 
^  biographies.  Les  deux  seuls  ouvrages  où  ce  fameux 
doctear  ait  été  consciencieusement  apprécié,  ce  sont 
d'abord  les  *  <  Mémoires  authentiques  d'une  sage- 
touBe,  par  M"*  Alexandrine  JuUemier,  sage-femme  de 
U  Pacalté  de  Paris  ».  Paru,  Dumont,  1835,  2  vol. 
io>8.  Ces  Mémoires  sont  autant  ceux  de  M.  Giraudeau 
Vtt  ccox  de  M<"«  A.  JuUemier.  avec  laquelle  il  fut 
ialimeneotlil  pendant  plusieurs  années.  Ces  Mémoires 
OBt  été  cartonnés  dans  la  même  année,  parce  que  le 
^Kicor  n'y  était  pas  toujours  peint  avec  des  couleurs 
^i  lui  fussent  favorables  (Voyez  l'article  Jullemibr  de 
ce  livre).  Le  second  ouvrage,  ce  sont  les  «  Médecins 
^  Paris  jugés  par  leurs  œuvres,  etc.  »,  par  C.  Sachaile 
(K.  LacfaaiK).  D.  M.  Parii,  Vauteur,  1845,  in-8.  Le 
e*«Ks0c  a  été  étranger  à  ces  deux  oovragts. 


Des  ciseaux  qui  coûtent  deux  livres 
Vous  ont  obtenu  cet  honneur  (1). 

GIRONCOURT  (de),  père  et  fils,  nom 
abrév.  [Regnard  de  GironcourtJ. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Gironcourt. 

+  GIRONDIN  (Un)  [Gaétan  Delmas]. 

Les  Curiosités  révolutionnaires.  Les 
journaux  rouges.  Histoire  critique  de  tous 
les  journaux  extra-républicains  parus  de- 
puis le  24  février  1848,  avec  un  article 
spécimen  emprunté  à  chacun  de  ces  jour- 
naux, et  une  préface.  Paris,  Girand^  1848j 
gr.  in-18  dei62  pag. 

4-  GIRONDIN  (Un)  [Victor  Bouton  et 

BéNARO]. 

Curiosités  révolutionnaires.  Les  Affiches 
rouges. 

M.  Bénard  est  l'anteor  de  la  préhce  de  ce  livre  et 
de  deux  pages  servant  d'historique  à  l'afflcbe  en  faveur 
des  Polonais. 

4- GIRONDIN  (Un)  [Henri  Gallais,  de 
Bordeaux]. 

Les  Etincelles,  le  Départ  des  hirondelles. 
Paris,  1864,  in-12. 

-h  GIRONVILLE  (le  duc  de)  [L.  M.  Duf- 
four-Dubergier]  . 

Chroniques  du  château  deGironville.  ex- 
traites de  la  Chronique  latine  de  Turpin, 
de  la  Chronique  arabe  de  Ben-Thamar,  et 
d'un  poëme  norwégien  du  ix'  siècle.  Illus- 
trations de  J.-H.  Beaucé,  gravures  de  Pi- 
san.  Paris,  Pion  frères,  1854,  gr.  in-8, 
402  pag.  et  2  fts. 

Cette  production  badine  raconte  l'histoire  fabuleuse 
d'un  domaine  situé  dans  la  commune  de  Macau  et  ap- 
partenant à  M.  Duffour-Dubergier .  riche  négociant 
établi    à  Bordeaux,  maire  de  cette  ville  de  1843  à 

1848,  décédé  en  1862.  H  eut  quelques-uns  de  ses 
amis  pour  collaborateurs,  notamment  M.  Biamex,  cour- 
tier de  vins,  puis  négociant  à  Bordeaux,  auteur  d'un 
poème  intitulé  :  c  Les  grands  vins  de  Bordeaux  », 

1849,  in-8. 
Les  Chroniques  forment  un  beau  volume,  imprimé 

avec  luxe  et  qui  n'a  point  été  mis  dans  le  commerce. 

GIROUX  (César),;».  [J.-T.-B.  Clavel], 
auteur  d'articles  dans  la  «  Semaine  »  sous 
ce  nom  d'emprunt. 

-hG.J pOUARD]. 

f      Un  mot  sur  le  Mérite  des  femmes,  poëme 
de  G.  Le^ouvé,  membre  de  l'Institut  na- 
tional, par  — .  Paris,  an  X,  (1801),  in-12. 
Voyex  GAETAN,  D,  126  e. 

-+-  G.  J.  L****  [Lange]. 

Quelques  idées  sur  la  nécessité  et  les 


(1)  Cours  de  langue  française,  par  P.-A.  Lemare. 
2*édit.,  1819,  in-8,  t.  n.  p.  1057,  aux  mots  davantage 
I  et  d'avantage. 


187 


G.  K. 


G.  L.  D.  L. 


188 


moyens  de  relever  et  d'entretenir  la  ma- 
rine en  France,  par  — .  Caen,  Bouloy-Ma- 
lauis,  an  IX,  76  pag.  in-8. 

+  G.  K.  [Kxock]. 

Réflexions  militaires  sur  différents  ob- 
jets de  la  guerre,  par — .  Francfort^  Knock, 
1762,  in-8. 

Cet  OQTnge  a  été  réimprimé  en  1769,  «mt  le  titre 
de  e  DécoaTertesnooTelles».  Voir  le&«  3390. 
A.  A.  B— r. 

-h  G.  L.  [Guillaume  Lasne]. 

Dissertation  de  l'Asne  contre  frère  An- 
selme Turmeda...  Lyo»,  s.  d.,  p.  in-8. 

Imprimée  vers  4544,  cette  facétie  spirituelle  a  éti.^ 
reprodoite  plusieurs  fois  ;  une  deraiëre  édition  est  rap- 
portée À  l'artirJe  Asne.  (Voy.  ce  mol).  On  a  public 
vers  le  même  temps  une  asses  singulier  opuscule  : 

La  Revanche  et  contre-dispute  de  frère  Anselme 
Turmeda...  par  Malhurin  Maurice.  Parit,  1554. 
in-lô. 

Voyes  dans  le  «  BuU.  du  Biblioph.  » ,  1S56,  «ne  fort 
curieuse  note,  p.  888.  G.  M. 

-+-  G.  L.  [Lallemant]. 

Chant  eaulois  du  \'*  siècle  dédié  aux 
Français  du  xix*,  et  suivi  d'un  article  sur 
rinvasion  d'Attila  dans  les  Gaules,  par  — . 
Paris,  1814.  in-8. 

-♦-  G....  L.  TGrivel]. 

Entretiens  a' un  jeune  prince  avec  son 
gouverneur  (par  le  marquis  de  Mirabeau], 
publiés  par  — .  Paris,  MotUard,  1785, 4  v. 
in-12. 

G...  L....  aut.  dég.  [Gaudin  db  La 
Grange]. 

Le  Solitaire  des  Pyrénées,  ou  Mémoires 
pour  servir  à  la  vie  d'Armand,  marquis  de 
Felcourt.  Paris,  Maradan,  an  IX  (1801), 
3  vol.  12. 

G.  L.  A.  C.  [Germain  Lafaille,  ancien 
CapitoulJ. 

Recueil  des  plus  beaux  endroits  de  Mar- 
tial, en  latin  et  en  françois,  par  P.  Costar  ; 
avec  un  Traité  de  la  beauté  des  ouvrages 
d'esprit,  et  particulièrement  de  Tépi- 
gramme;  traduit  du  latin  de  P.  Nicole. 
Toulouse,  Colomye»,  1689,  2  vol.  in-12. 

On  attribue  ordinairement  à  Germain  Laikille  la  tra- 
duction dn  «  Traité  de  la  beauté  des  ouvrages 
d'esprit  ».  etc.  L'abbé  de  Saint-Léger,  dans  ses  notes 
manuscrites  sur  la  «  Blbliotbèque  des  Romans  »,  de 
Lenglet-Duflresnoy,  dit  que  c'est  une  erreur  grossière  ; 
et  sa  raison  est  que  l'ouvrage  étant  dédié  à  ce  même 
Germain  Lafaille.  celui-ci  n'a  pu  insérer  dans  ce  Recueil 
une  traduction  dont  il  était  l'auteur.  Ce  raisonnement 
me  parait  manquer  un  peu  de  justesse  ;  le  Recueil  dont 
il  s'agit  ici  est  composé  de  deux  parties  :  la  première  ren- 
ferme la  traduction  des  plus  beaux  endroits  de  Martial  ; 
la  seconde  contient  un  Traité  traduit  du  latin  de  Nicole. 
N'est-il  pas  possible  que  l'éditeur  ait  dédié  la  première 
partie  à  Germain  Lafaille.  et  qu'il  ait  reçu  du  même 


LafklUe  un  morceau  de  litténtore  destiné  à  enoiplétir  k 
second  volume  T  Je  ne  vois  rien  dans  tout  ceci  de  con- 
traire aux  principes  de  l'honnèCeté.  El  d'ailteus.  lât 
lettres  initiales  qui  se  trouvent  an  frontispice  de  Toa- 
vrage,  M.  G.  L.  A.  G.,  conviennent  trèa-lnen  à  Ger- 
main Lafuille.  ancien  capitonl.  ainsi  qae  celles  qui  » 
lisent  au  frontispice  particulier  dn  «  Traité  de  la  beaak 
des  ouvrages  d'esprit  ».  L.  S.  G.  L.  A.  G.,  c'est-à- 
dire,  le  aieur  Germain  Lafaille.  ancia  capItooL  Ce 
savant  magistrat  était  connu  dans  le  temps  pour  l'antRi 
de  cette  traduction,  puisque  Basnage  rappelait  en  ■»- 
vembre  1693,  dans  son  «  Histoire  des  oamges  des 
savants  »,  que  Germain  Lafoille  n'avait  publié  depoi; 
peu  d'années  que  des  •  Notes  sur  Martial,  de  le  ManièR 
de  jAger  dans  les  ouvrages  d'esprit  » .  etc. 

A.  A.  B— r. 

GLAUMAUS  DE  VEZELET ,  anagr. 
[Guillaume  Des  Altels], 

Traité  touchant  Fancienne  écriture  de  ta 
langue  Françoise  et  de  la  poésie,  contre 
l'orthographe  des  Mevgretistes.  Paris, 
1518;  Lyon,  1550,  in-l£ 

Ce  livre  tend  à  réfuter  un  ouvrage  de  Louis  Mevgiet. 
qui  voulait  introduire  une  nouvelle  ortbognpbe. 

A.  A.  B— r. 

4-  Le  t  Manuel  dn  libraire  >  ne  cite  pas  l'éditioe  dr 
1550  ;  il  en  signale  une  de  1549,  et  ajoute  que  « 
livre  est  très-rare. 

+  G.L.  B.,  écuyer  [Guy  Lb  Borgne. 
bailli  de  Laumeur]. 

Armoriai  de  Bretagne,  contenant  par  or- 
dre alphabétique  et  méthodique  les  noms, 
qualités,  armes  et  blasons  des  nobles,  ano- 
blis et  tenant  terres  et  fiefs  nobles  es  évé- 
chés  de  cette  province,  avec  plusieurs  au- 
tres familles  externes,  tant  a  raison  de 
leurs  parentéset  alliances  que  pour  les  terres 
et  seigneuries  qu'elles  possèdent  :  ensem- 
ble de  plusieurs  grande»  et  illustres  mai- 
sons du  royaume,  etc..  augmenté  d'un 
abrégé  de  la  science  du  blazon,  avec  les 
figures  pour  apprendre  Tart  héraldique. 
Rennes,  1681,  in-fol. 

La  première  édition,  Aennet.  1657.  in-i,  porte  le 
nom  de  l'auteur.  P.  L. 

-h  G.  L.  B.  [G.  Librï-Bagnano]. 

De  FAutocratie  de  la  presse  et  des 
moyens  d'organiser  son  action  périodique 
et  commerciale,  dans  rintérôt  de  la  stabi- 
lité des  Etats  et  de  la  prospérité  des  peu- 
ples. La  Haye,  A.-J.  Van  Weelden,  mai 
1834,  in-8,  fx  et  574  pages. 

G.  L.  D.  L.,  témoin  oculaire,  aut.  dû. 
PG.  Legointbob  Lavbad,  secrétaire  de  la 
société  impériale  des  naturalistes  de  Mos- 
cou 1. 

Moscou  avant  et  après  Tincendie,  ou  No- 
tice contenant  une  Description  de  cette 
capitale,  des  mœurs  de  ses  habitants,  des 
événements  qui  se  passèrent  pendant  l'in- 
cendie, et  des  malneurs  qui  accablèrent 
l'armée  française  pendant  la  retraitt  de 


[89 


G.  L—J— N 


G.  N.  P. 


190 


181i.  Paris,  Gide  fUs,  1814,  in^lS  do 
t76  pag. 

H-  G.  L— J— N  et  G.  L— N  [G.  Lejean]. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4- G.  M.  [le  P.  Guillaume  Massbt,  je- 
^itel« 

"  La  Garde  du  Lvs,  à  l'entrée  du  maré- 
chal de  Vitiy  dans  la  ville  d'Aix,  avec 
Teiplication  des  emblèmes  et  des  écriteaux 
apposés  aux  arcs  de  triomphe.  Atx, 
fTowe,  1631,  in-4. 

4-  G.  M.  [le  comte  Gabriel  de  MotruI. 

Hortense  et  Sophie,  ou  la  Rivale  d'elle- 
même,  comédie  en  un  acte  et  en  vers, 
par—.  Bourg,  1808,  in-8,  70  p.     . 

-h  G.-M.  [Guillon-Mailly]. 

Des  Administrations  financières  et  de 
leur  organisation,  par  —,  sous^irecteur. 
Paris.  Roux,  1831,  in-8,  27  p. 

-4-  G.  M.  et  S.  T.  [G.  Mancbl  et  S.  Tré- 
bctibn].  , 

Almanach  des  trois  départements  du 
Calvados,  de  l'Orne  et  de  la  Manche.  Caen, 
1842,  in-18. 

4-  G.  M.  [le  chevalier  Da  Gama  Ma- 

CHADO].  «       .    f 

Théorie  des  ressemblances,  ou  Essai  phi- 
losophique sur  les  moyens  de  déterminer 
les  dispositions  physiques  et  morales  des 
animaux,  d'après  les  analogies  de  formes, 
de  Tohes  et  de  couleurs,  par—.  Pans, 
Treuttel  et  Wurt»,  etc.,  1831-1844,  3  vol. 
iD-4. 

Cet  oimage.  Uré  à  peUt  nombre,  renfenne  des  idées 
siBfiiIières. 

4-  G.  M.  [G.  MaburbrI. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4-  G***  M***  [Gabriel  de  Moyria]. 

Lettre  sur  la  musique  moderne,  par  — . 
Bwrg,  Dufour,  1797,  in-8,  56  p. 

-h  G***  M***  [Gabriel  Michel). 

Les  Légères  Amours,  comédie  en  un 
acte ,  en  vers  (sans  indication  y  mais 
Marseiile,  1784,  in-8). 

4-  G....  M....  [Gamon-Monval], 

Coup  d'œil  rapide  sur  les  causes  qui 
amènent  le  ravage  des  torrents  et  rivières, 
et  sur  la  manière  simple  et  peu  dispen- 
dieuse de  s'en  garantir,  par  —,  ancien  ca- 
pitaine dans  l'arme  du  génie.  Paris,  Ma- 
gimel,  an  X  (1801),  in-8  de  63  pages. 

-h  G.  M.  B.  [Bougette]. 

Mission  de  Montpellier  (en  1821).  Sou- 
venir de  la  Mission.  Analyse  des  discours 


qui  ont  été  prononcés,  et  de  toutes  les  cé- 
rémonies religieuses  oui  ont  eu  heu  à  la 
cathédrale  de  Saint-Pierre  de  cette  ville, 
depuis  le  11  mars  jusqu'au  30  avril  inclus 
de  là  présente  année,  par  — .  MontpeUter, 
Séguin,  1821,  in-8. 

4- G.  M.  D.   [Louis-Abel  Beffboy  de 
ReignyI.  .     ..^^  .    o 

Arlequin  général.  Paru,  1792,  m-8. 
Pièce  de  théâtre  contre  U  Fayette. 
+  G.  M.  D.  C,  auteur  déguisé  [G.,  mar- 
quis Du  Chasteler]. 

Eloge  historique  de  Suger,  abbé  de 
Saint-Denis,  régent  du  royaume  sous  le 
règne  de  Louis  VU,  dit  le  Jeune,  roi  de 
France,  par  — .  Amsterdam,  1779,  in-8. 
+  G.  M.  D.  1.  [Gérard-Marie  Imbert]. 
Première  partie  des  sonnets  exotériques 
de—.  Bordeaux,  S.  Millanges,  1878.  petit 
in-8. 

«  Ces  Sonnets  «ont  an  nombre  de  cent.  Plniienri 
«  renfennent  des  délails  historiques  fort  curieux  sur  les 
*  guerres  civiles  qui  agitaient  alors  le  Midi  de  la 
«  France.  On  y  voit  aussi  que  l'auteur  était  un  homme 
c  fort  savant.  <  (Manuel  du  libraire)  >. 

-f.  G.  N.  [G.  Nizet].  .  .  .  ^^ 
Réponse  sommaire  au  livre  intitule  : 
«  Avis  important  aux  Réfugiés  »,  par  —, 
A.  à  M.  (avocat  à  Mastricht).  Mastricht. 
1690,  in-12,  75  pag.,  sans  YAvis  au  Lec- 
teur, et  la  préface  (écrite  par  Saintr-Mau- 
rice,  professeur  en  théologie  à  Mastricht). 

-^G.  N [G.  Nautet]. 

Notices  historiques  sur  le  pays  de  Liège 
(extraites  de  la  Feuille  dominicale),  recueil- 
lies par  — .  Première  série,  comprenant 
112  notices.  Verviers,  Nautet,  1853-59, 
3  vol.  in-8. 

4-  G.  N.  et  D.  M.  [G.  Nypbls,  profes- 
seur à  l'Université  de  Liège,  et  Eug.  oel 
Marmol,  président  de  la  société  archéolo- 
gique de  Namur]. 

Notice  sur  Hyacinthe  Blondeau,  pro- 
fesseur à  l'Ecole  de  droit  de  Paris.  Namur, 
1856,  in-8,  18  p. 
4-  G.  N.  P.  [Gabriel  Naudé,  Parisien], 
I.  Considérations  politiques  sur  les  coups 
d'Etat.  Rome  (Paris),  1639,  in4. 
f       Réimprimé   avec  le  nom   de   Tauteur  {Hollande), 
'     1667,  in-12. 

Voir  une  notice  dans  les  <  Mélanges  extraits  d'nne 
petite  bibliothèque  »,  par  Ch.  Nodier;  l'ingénieux  aca- 
démicien suppose  qu'il  a  existé  une  édition  exécutée  à 
Rome  et  Urée  à  douze  exemplaires  seulement  ;  mais 
cette  hypothèse  est  combattue  par  l'auteur  du  t  Manoel 
da  libraire  ».  . 

Nodier  croit  qne  les  «  Considérations  »,  qui  pro- 
fessent les  maximes  du  despotisme  le  plus  acerbe,  qni 
font  l*apologie  de  la  Saint-BarUiélemy  atec  une  con- 
viction qni  étonne- et  qui  révolte,  ont  été  écrites  dans 


191 


GOBE-MOUCHE 


GODET  DES  MARAIS 


192 


nn  bot  secrètement  ironique,  œlni  de  paraître  entrer 
dans  les  vues  des  tyrans  aûn  d'acquérir  le  droit  de  les 
faire  connaître  i  tont  le  monde. 

U.  Avis  à  nos  seigneurs  du  Parlement 
sur  la  vente  de  la  bibliothèque  du  cardinal 
Mazarin.  1652.  in-4, 4  pages. 

Réimprimé  dans  le  Irès-cnrieax  volume  de  notes  de 
M.  Léon  de  Laborde  snr  le  Palais  Maxarin. 

GOBE-MOUCHE, /w.  [Gra ville  et  Gui- 
ghard]. 

I.  Entendons-nous,  ouvrage  posthume 
de  M.  — .  Aux  boulevarU,  1760,  m-i2. 

II.  Lettre  de  M.  —  à  tous  ceux  qui  veu- 
lent entendre.  (Suite  de  la  brochure  précé- 
dente). Amsterdam^  1765,  in-8. 

-|-  Il  existe  diverses  brochures  publiées  sous  le  nom 
de  If.  Gobe-mouches,  et  une  société  badine  prit  cette 
dénomination.  Voir  l'ouvrage  de  M.  A.  Dinaux,  publié 
par  M.  G.  Bmnet.  t.  I. 

GOBET-MOUCHE  (Léonard),/».  [Wille- 

MAIN    d'AbANCOURT], 

L  K.  L.  Essai  dramatique,  ouvrage  pos- 
thume de  —,  publié  par  Marc-Roch-Luc 
Pic-Loup,  citoyen  de  Nanterre  (autre mas- 
que de  Willemain  d'Abancourt).  Mont- 
martre et  Paris,  Cellot^  1776,  in-8. 

GOBERT,  nom  falsifié  [MoirnsoBERT,  ar- 
tiste dramatique]. 

L  Avec  J.-B.  Dubois  :  Tipoo  Saïb,  ou  la 
Prise  de  Seringapatam,  mélodrame  histo- 
rique, en  trois  actes,  en  prose.  Paris, 
Bar6a,anXII  (1804),  in-8. 

n.  Avec  le  même  :  la  Fausse  marquise, 
mélodrame  en  trois  actes  (en  prose) ,  par 
MM***.  Parte,  Barba,  an  XIII  (1803),  in-8. 

Cette  pièce  a  été  reproduite,  sans  antre  réimpression 
qne  les  quatre  premières  pages,  sous  le  litre  de  la 
c  Dame  du  chftteau.  ou  la  Ressemblance  »  mélodrame- 
comédie.  Paria.  Barba,  1816.  in-8. 

III.  Avec  M.  Auçuste  Jouhaud  :  le  Sol- 
dat de  la  Loire  (épisode  de  1828),  drame- 
vaudeville  en  un  acte,  représenté  sur  le 
théâtre  de  la  Porte  Saint-Martin ,  le 
20  décembre  1839.  Paris,  Tresse,  1839, 
gr.  in-8. 

Faisant  partie  de  U  <  France  dramatique  » .  Voyez 
K  France  littéraire  ».  t.  XI.  p.  329. 

4-  GODEAU  (M.). 

Abrégé  des  maximes  de  la  vie  spirituelle, 
recueilli  des  sentences  des  pères  et  traduit 
du  latin  de  D.  Barthélémy  des  Martyrs, 
avec  réloge  du  môme,  par  —,  évoque  de 
Vence.  Paris,  Delaulne,  1699,  in-12,  1. 1. 

L*éloge  de  l'auteur  est  Uré  sans  doute  des  «  Eloges 
des  Evëques  »  de  M.  Godean,  évéque  de  Vence  ;  mais 
la  traduction  de  <  l'Abrégé  des  Ma&imes  »  est  très- 
fkussement  attribuée  à  ce  prélat  par  Pélisson.  dans  son 
histoire  de  <  l'Académie  française  >.  p.  407,  édition 
in-12  ;  elle  est  de  Michel  Godeau,  poète  latin,  ancien 
professeur  de  rhétorique  au  collège  de  Navarre,  et  pour  ' 


ors  (en  1699)  rare  de  Pont-sur-Yonne,  depuis  nntur 
(le  l'Université  de  Paris  et  curé  de  Saint -Côme.  il  ^r. 
«•ncore  en  1734  curé  sans  exercice  de  cette  parois** 
L'original  manuscrit,  en  1  vol.  in -4.  était  dans  la  biLn*  - 
Ihëque  des  Doctrinaires  de  Paris,  oii  le  tradacleor  Var- 
envoyé  avec  une  lettre  datée  de  Saint-Cdme,  le  4  »(ii* 
1722.  Du  reste,  l'ouvrage  n'est  composé  que  de  d«^a 
parties,  qui  sont  toutes  deux  dans  le  volume  impritR'.  ; 
de  sorte  que  ce  n'est  pas  seulement  le  premUr  tame. 
mais  l'nnique.  Ce  Godeau  a  mis  en  vers  latins  ud^ 
grande  partie  des  Œuvres  de  Boileau.  (Note  tirée  d^ 
«  Catalogue  de  la  Doctrine  chrétienne  >.  U  V.  p.  lU. 
par  H.  Bonillot.)  A.  A.  B— r. 

-+-GODDE  DE  LIANCOURT,  nom  ano- 
bli rCalixte-Auguste  Goddb,  de  Liancourt. 
méaecin]. 

Traité  pratique  des  movens  de  sauve- 
tage. Porw,  1842,  in-8. 

GODEFROY  (Antoine),  docteur  en  théo 
logie,  ps,  [Antoine  Arnauld  et  Godef^o^ 
Hermant]. 

La  Conduite  canonique  de  TEglise  tou- 
chant la  réception  des  filles  dans  les  mo- 
nastères. Paris,  Satreux,  1668,  in-12. 

4-  GODESCARD. 

Abrégé  des  Vies  des  Pères  et  des  Martyrs, 
traduit  de  l'anglais,  par  M.  —  (terminé 
par  Delpuis).  Parisy  1802,  4  vol.  in-11 
—  Réimprimé  à  Lyon.  A.  A.  B— r. 

GODET  DES  MARAIS,  évéque  de  Char- 
tres, préte-nom  FM""  de  Maintenon,  femme 
de  Louis  XIV,  ae  libertin  devenu  biçot]. 

L'Esprit  de  l'Institut  des  Filles  de  Saint- 
Louis.  Paris,  Jean  Anisson^  1699,  in-32. 

Réimprimé  dans  le  Recueil  qui  a  pour  bux-titre  : 
ff  Règle.  Esprit  de  l'Institut,  Constitutions  et  Règle- 
ments de  la  maison  de  Saint-Louis,  établie  i  SaintrC|T  • . 
Pari».  Jacques  Colombat,  1711. 

«  C'est  à  M"**  de  Maintenon  qu'on  doit  ce  Traité 
admirable,  quoique,  pour  lui  donner  plus  de  poids,  elle 
ait  voulu  le  faire  passer  sous  le  non  de  Godet  des 
Marais  (évëque  de  Chartres,  supérieur-né  de  la  maisdfi 
de  Saint-Cyr).  Tout  ce  qu'on  peut  dire  de  mieux  sur  la 
grandeur  de  cet  institut,  snr  l'éducation  des  demoi- 
selles, sur  la  pauvreté,  la  simplicité,  le  travail.  le 
calt^cbisme,  l'éloignement  du  monde,  le  silence,  U  réj^t* 
larité,  y  est  réuni  en  peu  de  mots.  En  recommandant  le 
désintéressement,  on  y  remarque  qu'un  des  grands 
avantages  de  la  riche  fondation  de  Saint-Cyr.  c'est  qa'on 
n'y  a  jamais  besoin  de  rer«voir  de  dots,  de  legs  pieox, 
de  présents,  ce  qui  est  le  poison  le  plus  dangereux 
pour  les  communautés  ;  qu'on  n'y  est  point  exposé  à 
recevoir  des  mau^nis  sujets  pour  avoir  des  dots  qm 
paient  les  dettes  d'une  maison,  qui  fournissent  au 
dépenses  des  bâtiments,  qui  donnent  des  ornements  su- 
perbes, on  mettent  en  état  d'étendre  l'endos  par 
quelque  nouvelle  acquisition.  Quel  bonheur  d'être  i 
l'abri  de  tous  c«s  pièges,  de  n'avoir  aucun  besoin  do 
siècle,  de  pouvoir  tenir  ferme  pour  les  r^les.  sus 
craindre  de  rebuter  des  bienfaiteurs  1 

ff  Pour  donner  une  juste  idée  de  cet  excellent  onnsfe 
<  sur  r  l'Esprit  de  l'Institut  b,  il  safllra  de  citer 
l'approbation  et  le  nom  du  censeur  : 

«  J'ai  lu  ce  Traité,  qui  explique  parftitement  les 


193 


GOGDELAT 


GONNELIEU 


194 


«  iDtenlioos   que    j*at   eues   dans  la  fondation  de  la 
(  maison  de  Saint-Loois  { je  prie  Dieu  de  tout  mon 
r  rcnir  que  les  daines  ne  s'en  départent  jamais.  » 
Signé  Louis. 

t  Les  dames  de  Saint-G)T  désirèrent  que  M*»"  de 
MaintenoQ  y  mit  son  nom;  elle  répondit  :  <  H  vaut 
<  bien  mieux  que  celles  qui  suivront  le  croient  d'nn 
«  (^Téque  que  d*nne  fnnme.  » 

(■  Discours  de  la  ftle  séculaire  de  Saint-Cyr  »,  par 
l'sbbé  du  Scrre-Fîgon.  Parit,  Berton,  4786,  in-8.) 

M.  Renouard,  libraire,  a  publié  une  nouvelle  édition 
itcft  ofmscule  de  M»*  de  Maintenon.  Paris,  1808. 
ift-12.  .  A.  A.  B— r. 

GOGUELAT  (le  baron  de),  apocr.  [Fr. 
l'Héritier,  (je  rAin]. 

Mémoires  de  M.  —,  fragment  sauvé  du 
feu ,  contenant  une  lettre  inédite  de 
Louis  XVI  à  ses  frères. 

Imprimés  dans  le  tome  m  des  c  Mémoires  de  tous  ». 
Parii,  Levavasseur,  4835,  in-8. 

U  ia^ant  M.  do  Monmerqué,  après  la  lecture  de  ces 
Mémoires,  n'avait  pas  bésité  à  dire  qu'au  milieu  de 
toos  les  tiémoires  apocryphes  qui  avaient  été  publiés, 
mcL-à  avaient  un  cachet  qui  ne  permettait  pas  de 
douter  de  knr  aaUienticité.  Et  pourtant,  sauf  la  lettre 
4«  Louis  XVI  que  le  baron  de  Goguelat  avait  été  effec- 
liTooent  chax|^  de  porter  aux  princes  français  en 
teifratioQ,  tout  est  de  la  composition  de  M.  L'Héritier. 

-h  GOHIN  DE  LA  BAUDONNIERK  [Au- 
guste Latouche,  chanoine  d* Angers,  né  en 
1783]. 

Conciliation  de  la  Cosmogonie  mosaïque 
avec  les  sciences  naturelles.  Paris ,  Lecof- 
fn.  i858,  in-i2. 

L'aatenr  a  pris  pour  signature  son  nom  maternel. 

G0LD3MITH  (Olivier),  apocT,  FRichard 
Phillips,  pendant  trente  ans  éditeur  et 
propriétaire  du  «  Monthl y-Magazine  ».] 

Riri.  Phillips  est  l'auteur  des  divers  Abrégés,  i 
rasage  des  écoles,  des  Histoires  grecque,  romaine  et 
d'Angleterre  d'Olivier  Goldsmith,  dont  il  a  conservé  le 
Bom  sur  ces  différents  Abrégés.  Ils  ont  été  tous  trois 
indoits  en  français  à  diverses  reprises.  Voy.  la  c  France 
litléraire.  i  à  Goldswth. 

GOLENTH(W.),/w. 

Le  Petit  couvent  de  Charenton.  Park, 
/m  marth.  de  nouv,,  an  X  (1802),  pet.  in-8 
de  35  pag. 

Satire  en  vers  contre  Geoffroy.  La  Harpe,  Clétoent. 
M^  de  Genlis.  etc.  Il  y  a  lieu  de  croire  que  le  nom  de 
l'anleor  est  supposé. 

4-  GOMERIL  (Ramon)  [Emmanuel  Gon- 
luÈs]. 
4-  GOMEZ  (Melchior)  [Emmanuel  Gon- 

ZALBS]. 

GOMICOURT  (D.  de),  nom  abrév.  [Da- 

M»?fà  DE  GoMICOURT]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
<  France  littéraire  ».  à  Damiens. 

4-  GONœURT  (Edmond  et  Jules  de] 
[Edmond-Louis-Antoine    et  Jules-Alfred 

T.   II. 


HuoT  DE  GoNcouRT,  littérateurs  français, 
nés  le  premier  à  Nancy,  le  26  mai  1822, 
et  le  second  à  Paris,  le  17  décembre  1830, 
fils  de  Marc-Pierre  Huot  de  Goncourt,  an- 
cien chef  d'escadron  et  oflicier  de  la  Légion 
d'honneur,  et  petits-fils  de  Jean-Antoine 
Huot  de  Goncourt,  député  à  l'Assemblée 
nationale  de  17891. 

Pour  la  liste  de  leurs  écrits,  voy.  le 
«  Catalogue  général  »  d'Otto  Lorenz,  à 
Goncourt. 

+  GONCOURT  (Edmond  et  Jules  de)  aut. 
supp,  [Ernest  d'Hervilly]; 

Monsieur  Zabulon,  fragment  inséré  dans 
«  Paris-Caprice  »,  du  20  mars  1869. 

Pastiche  spirituel  du  style  de  MM.  de  Concourt. 

(M.  T.) 

4-  GONDELIER  (J.  B.,  imprimeur  à 
Paris),  aui.  supp. 

[.  La  Dilettante,  ou  le  Siège  de  l'Opéra. 

IL  Paris  et  Bruxelles,  ou  le  Chemin  à  la 
mode. 

IlL  Le  Courrier  des  théâtres,  ou  la  Re- 
vue à  franc-étrier. 

IV*.  La  Girafe,  ou  une  Journée  au  Jardin 
du  roi. 

Ces  pièces  sont  de  Théanlon,  et  Gondelier  n'y  a  eu 
aucune  part,  quoiqu'il  ait  été  désigné  comme  collabo- 
rateur. (Voir  f  l'Histoire  anecdotique  de  la  collabora - 
lion  au  IhéAtre  >,  par  J.  Goixet,  1867,  p.  458.) 

4-  GONDREN  (de). 

L'Idée  du  Sacerdoce  et  du  Sacrifice  de 
Jésus-Christ  donnée  par  le  P.  de  Gondren, 
avec  quelques  éclaircissements  (la  première 
partie  est  du  P.  S.  de  Gondren,  la  seconde 
du  P.  Toussaint-Desmares,  la  troisième  et 
la  quatrième  du  P.  Quesnel).  Paris,  1677, 
in-12. 

Catalogne  de  la  bibliothèque  d'Orléans,  1777,  in-4, 
p.  16.  A.  A.  B~r. 

G0NL4  DE  PALAJOS,  ps.  [Laurent  An- 

GLIVIEL  DE  La  BeAUMELLE]  . 

Voy.  aux  Anonymes,  «  Mes  Pensées  ». 

GONNELIEU  (le  P.  Jérôme  de),  jésuite, 
trad.  supp,  [Cusson,  imprimeur  et  avocat 
au  Parlement], 

De  l'Imitation  de  Jésus-Christ,  traduc- 
tion nouvelle,  par  le  sieur  Ç.  I.  A,  A.  P.  Pa- 
ris, Cusson,  1673,  pet.  in-i2. 

Première  édition  de  cette  traduction,  qui  a  une  grande 
vogue  depuis  pins  d'un  siècle  et  demi,  et  se  réimprime 
encore  tous  les  Jours  sous  le  nom  do  P.  Gonnelieu,  qui 
n'est  auteur  que  des  pratiques  et  prières  à  la  fin  de 
chaque  livre,  sgoutées  plus  tard. 

—  La  môme  (de  la  môme  traduction,  dé- 
diée à  la  duchesse  de  Lorraine  et  de  Bar), 
avec  une  prière  à  la  fin  de  chaque  cha- 
pitre ;  par  le  R.  P.  de  Gonnelieu,  de  la  com- 

7 


195 


GONZAGA 


GORDON  DE  PERCEL       196 


pagnie  de  Jésus.  Nanci,  J.^B.Cuêson,  1712, 
in-12. 

Première  édition  de  U  triductioa  de  l'Imitation  de 
Jéfitts-Ghrist,  par  Cosson.  retouchée  par  J.-B.  Casson, 
son  flls,  avec  les  pratiques  et  prières  da  P.  de  Gon- 
neliea.  très-sonvent  réimprimée. 

Le  P.  Gonnelien  n'y  a  d'antre  part  que  d'avoir  fourni 
les  prières  et  pratiques.  Cependant,  dès  1713,  le 
«  ioamal  des  savants  •  le  présenta  comme  traducteur 
de  l'oanage.  Les  jésuites  savaient  bien  à  qDoi  s'en 
tenir  ;  mais,  par  une  fraude  pieuse,  ils  se  sont  bien 
gardés  de  redresser  Terreur  du  journaliste. 

An  commencement  de  l'année  1738,  les  jésuites 
auteurs  du  «  Journal  de  Trévoux  •  reprodièrent  aux  jan- 
sénistes d'avoir  altéré  plusieurs  ouvrages,  entre  antres 
la  traduction  dn  Nouveau-Tesument  par  le  P.  Amelotte, 
et  celle  de  «  llmlUlion  de  Jésus-€brist  «  par  le  P. 
Gonnelieu.  Os  s'exprimèrent  ainsi  au  siget  de  ce  dernier 
ouvrage  :  c  On  ne  se  défie  pas  de  «  l'Imitation  de 
Jésus-Christ  »  par  le  P.  Gonnelieu.  Sons  ce  nom,  qui 
rassure  les  fidèles,  la  même  cabale  a  fait  passer  des 
réflexUrns   infusées    de    ses   sentiments   et   de   ses 


Il  n'existeaucune  traduction  firancatsede  c  rimitation  » 
portant  le  nom  de  Gonnelieu,  qui  contienne  d'autres 
pratiques  et  prières  que  celles  qui  ont  été  composées 
par  ce  jésuite.  L'inculpation  adressée  ici  aux  jansénistes 
est  donc  dénuée  de  tout  fondement.  Voici  probal^lement 
ce  qu'a  voulu  dire  le  dénonciateur  :  L'abbé  Le  Duc, 
vicaire  de  Saini4*anl,  i  Paris,  attaché  aux  principes  de 
MM.  de  Port-Royal,  avait  publié  en  1737  une  traduc- 
tion de  «  l'Imitation  »,  accompagnée  de  réflexions, 
pratiqués  et  prières  dans  le  genre  de  celles  du  P. 
Gonnelien.  Le  succès  qu'obtint  cette  traduaion  excita 
sans  doute  la  jalousie  des  jésuites  rédacteurs  du  c  Jour- 
nal de  Trévoux  *,  et  leur  fit  écrire  une  dénonciation 
mensongère,  dénonciation  néanmoins  qui  a  été  repro- 
duite en  1752  par  le  P.  Patouillet,  dans  son  édition  du 
«  Dictionnaire  des  livres  jansénistes  »,  Voyez  la  pré- 
(kce.  A.  A.  B — r. 

-h  GONZAGA  (Lucretia  DU  GAZUOLO) 
[Ortensio  Lando]. 

Lettere.  Venise,  1552,  in-8. 

Ces  lettres,  que  Bayle  a  cnes  authentiques,  sont  l'oni- 
vra  de  Lando.  lequel  se  plaisait  i  des  supercheries  de  ce 
genre.  Voir  les  arUcles  AN0N1M0  et  PHILALETHES. 
U  a  publié  également  des  c  Lettere  di  moite  valerose 
donne  »  (Venise,  1548),  dont  il  est  le  seul  auteur,  et 
des  <  Ragionamenti  familiari  di  diversi  autori  (  Venise, 
1550,  in-8  );  ces  soi-disants  extraits  sont  tons  sortis  de 
la  plume  de  Lando.  Quelques  extraits  de  ces  correspon- 
dances apocryphes  ayant  paru  dans  d'anciens  recueils 
français,  nous  sommes  autorisés  à  en  faire  mention. 

GONZAGUE  (Anne  de),  princesse  pala- 
tine, aut  supp.[SKiiKC  DE  MeilhanJ. 

Ses  Mémoires.  Londres  et  Parts,  1786, 
in-8. 

4-  Ces  Mémoires  eurent  à  leur  apparition  un  grand 
succès  de  curiosité  ;  mais  on  reconnut  bien  vite  qu'ils 
étaient  supposés.  Ils  furent  d'abord  attribués  à 
Ruihière.  ! 

-f-  Lire  ce  que  dit  à  cet  égard  M.  Sainte-Beuve  { 
(t  Causeries  du  Lundi  ».  t.  X.  p.  80).  «  Cette  ingé-  | 
niense  supercherie,  début  de  Senac  de  Meilhan  dans  | 
les  lettres,  parut  en  1786  ;  c'est  quelque  chose  en  prose  , 
comme  la  supercherie  des  poésies  de  Glotilde  de  Sur-  ) 


ville  en  vers  ;  mais  ici  on  met  un  ouvrage  de  labrv|iM 
moderne  sous  un  nom  historique  connu.  Les  gen^  dt 
goût  dn  xvin*  siècle  ne  s'y  laissèrent  point  presdr«; 
l'ouvrage  leur  parut  trop  bien  écrit  pour  être  de  U  prin- 
cesse Palatine.  Ce  n'était  pas  si  mal  juger  :  car  il  fit 
évident,  par  les  lettres  et  le  peu  d'écrits  qu'on  adc!;;. 
que  la  princesse  n'avait  tout  son  esprit  qu'en  c<>Gi<i- 
sation  et  non  point  plume  en  main.  Le  style  net.  a«(».  l 
courant,  dégagé,  était  donc  le  plus  grand  des  anad:-  I 
nismes  ;  il  y  en  avait  d'autres  encore.  M.  de  }if\\Uî. 
avait  beaucoup  lu  le  cardinal  de  Retx  et  tes  auleorï  ik  \ 
wu»  siècle  ;  il  s'était  amusé  i  tirer  de  là  un  pa>U!K 
qu'il  ne  s'était  point  attaché  à  rendre  trop  fid^lf  ;  n  I 
aurait  été  bien  fïché  que   la  petite  frande  eût  \f^ 
réussi  et  qu'on  ne  devinât  point  le  i^ouvel  auteur  asi 
le  masque.  On  hésita  quelque  temps  ;  les  soupçon»  ^ 
portèrent  entre  autres  sur  Ruihière,  sur  l'abbé  de  ivr.- 
gord  (M.  de  Talle)Tand);  tout  le  monde  sot  bientô:  quH 
était  l'élégant  coupable  ». 

GONZALES  (Dominique),  aventurière^ 
pagnol,  autrement  dit  le  Courrier,  ps. 
[François  GrODWiNJ. 

L'Homme  dans  la  Lune,  on  le  .Voya.Tf 
chimérique  fait  au  monde  de  la  Lune,  nou- 
vellement découvert  par—,  mis  CD  noirv 
langue  par  LB.D.  (tradde  l'angl.  de  Fran- 
çois Godwin,  par  L  Baudoin].  Paris,  E. 
Piot,  lG48,in-8;  Cochart,  1666,  pet.inll 

Voy.  P.  B.  D.,n.  col.  15  d  (1). 

GOODHEART  (le  docteur),  ps.  Vol- 
taire]. 

De  la  Paix  perpétuelle,  proposée  par  -. 
traduction  de  M .  Chambon  (autre  masi^ui* 
de  Voltaire).  S.  d.  (1769),  in-8. 

Ecrit  composé  par  Voltaire.  U  a  été  condamiu^  [-u 
décret  de  la  cour  de  Rome,  le  3  décembre  1770. 

Cet  écrit,  dirigé  contre  celui  de  l'abbé  de  Saiot- 
Pierre,  doit  aToir  suivi  de  très-près  on  précédé  dt  irb- 
peu  l'opuscule  :  «  Tout  en  Dien,  commentaire  sn 
Malebranche  ».  Les  <  Mémoires  secrets  »  en  parlnt 
pour  la  première  fois  à  la  date  dn  17  septembre  il6^  ; 
mais  d'Alembert  en  parle  dans  une  lettre  à  Frédéric. 
du  7  août,  comme  d'un  ouvrage  publié.  Le  nom  àt 
Goodheart  est  formé  de  deux  mots  anglais  qui  signifiait 
c  bon  cœur  » . 

GORALLUS  (Theodorus),  édit,  sup.  [Joan. 
Clericus],  éditeur  de  C.  Pedonis  Albino- 
vani  elegiae  III,  et  fragmenta,  cum  inter- 
pretatione  et  notis  Jos.  Scaligeri,  et  va- 
rior um.  iiiiu^e/odami,  1703,  in-8. 

GORDON  (Thomas),   apocr.   [le  baron 

d'HoLBACH]. 

Voy.  aux  Anonymes  «  Contagion  sa- 
crée ». 

GORDON  DE  PERCEL  (le  C .),/».  P'abbé 
Lbnglet  du  Fresnoy]. 

De  l'Usage  des  romans,  où  l'on  fait  voir 
leur  utilité  et  leurs  différents  caractères, 
avec  une  Bibliothèque  de  romans,  accom- 


-|-  (1)  C'est  par  erreur  que  ce  livre  a  été  indiqué  k 
F.  B.  D.  Il  porte  sur  le  titre  les  iniUales  I.  B.  D. 


197 


GORGE 


G0UAI3LT 


198 


pagnée  de  remarques  critiques  sur  leur 
choix  et  leurs  éditions.  Amsterdam , 
chez  la  veuve  de  Poilras,  à  la  Vérité  sans 
fard  (Paris),  173i,  2  vol.  in-12. 

L'exemplaire  de  ce  ItTre  que  nous  possédoiu  porte  la 
Ddte  mtiqae  snÎTante  : 

c  L'auteur  y  adopte  on  système  qui  ne  parait  pas 
ronfome  à  la  saine  morale,  par  rapport  à  la  lecture 
des  itmans.  H  y  a  glissé  aussi  beaacoap  de  traits 
citr^ieaKiit  libres.  Aussi  a-t-il  jugé  à  propos  de  ne 
se  pas  fiaire  connaître  sons  son  nom.  Cet  onvrage  devient 
rare,  et  peot  avoir  son  utilité,  snrtoat  par  le  catalogue 
qai  compose  le  deuxième  volume.  •  Un  bigot  ou  un 
sot.  diveou  possesseur  de  cet  exemplaire,  a  ajouté  à  la 
oote  primittTe  :  ■  L'outrage  est  trop  mauvais  d'ailleurs, 
rt  fut  houle  à  l'auteur  » . 

U  existe  dans  te  monde  des  exemplaires  curieux  de 
ret  ouvrage.  Feu  A.-A.  Barbier  possédait  celui  de 
Vibbé  Sépher.  l'un  des  plus  grands  bibliophiles  du 
x\iii*  siède. 

Cet  abbé,  mort  en  1785  à  Paris,  laissa  une  biblio- 
thèque très-nombreuse  ;  il  a  écrit  en  tète  des  notes 
plus  ou  moins  étendues,  et  toujours  instructives.  Quant 
à  •  rUs^  des  Romans  »,  le  second  volume,  qui  ren- 
lerae  la  c  Bibliothèque  des  Romans  » .  est  chargé  de 
■ot£s  et  d'additions  de  la  main  de  cet  abbé. 

La  Bibliothèque  du  Roi  possède  un  exemplaire  de 
f  rUsBge  des  Romans  >,  diargé  de  notes  manuscrites 
par  l'abbé  Lenglet  lui-même.  L'abbé  de  Saint-Léger 
ee  a  eu  communication,  et  tt  a  (hit  à  ces  dotes  des 
additions  considérables. 

Le  savant  oraUnien  Adry  avait  copié  sur  un  exem- 
plaire du  seeond  volume  du  même  ouvrage  la  plus 
irrasde  partie  des  additions  manuscrites  de  l'abbé 
Lenglet  et  des  notes  de  l'abbé  Saint-Léger,  n  y  a  ajouté 
ses  propres  observations.  Je  possède  aussi  ce  curieux 
fohnu.  A.  A.  B— r. 

C'est  aussi  sous  le  pseudonyme  du  G.  Gordon  de 
Percel  que  l'abbé  Lenglet  du  Fresnoy  avait  publié 
«{adques  années  auparavant  :  les  Œuvres  de  Glément 
Harot,  avec  celles  de  Jean  Marot,  son  père,  et  de  Michel 
Uarot.  son  fils,  accompagnées  d'une  préfhce  historique 
et  d'observations  critiques.  La  Haye,  P.  Goue  et  Jean 
SésMlme,  1731,  ♦  vol.  in-4  ou  6  vol.  in-U. 

-+-  GORGE  (Albéric  de)  [BP*  Louise 
BrlltI. 
Lfâ  Violettes,  par—.  Paris.  1858,  in-i2. 

4-GORGIAS  [Eugène  PaignonI. 

Eloquence  et  improvisation.  Art  de  la 
parole  oratoire.  Paris.  1867,  in-8.  Voir  la 
«  France  littéraire  »,  XI,  383. 

GORJU  (Thomas),  ps,  [J.-T.  B.  Clavbl], 
auteur  d'articles  oans  le  journal  «  la  Se- 
maine». 

-hGORSSE  (Henri),  ps.  [Henri  Dambth]. 

Notions  élémentaires  sur  la  science  so- 
ciale de  Fourier.  2"  édition.  Paris,  1846, 
in-li. 

u  ptenièce  édition  est  anonyme. 

GOSFORT,  ps.  [l'abbé  Lbnglet  du  Fres- 

Voy.  aux  Anonymes  «  Calendrier  histo- 
rique a  et  «  Métallurgie  ». 


4-  GOSSE  (Etienne),  né  en  1773. 
Le  Médisant,  comédie  en  trois  actes  et 
en  vers.  Paris,  1816,  in-8. 
Cette  pièce  a  été  entièrement  refhite  par  Etienne. 

-t-  GOSSE  (Isidore  S.  de) [Bertrand-Isi- 
dore Salles,  alors  homme  de  lettres,  de- 
puis préfet]. 

Histoire  naturelle  drolatique  et  philoso- 
phique des  professeurs  du  Jarain  des 
Plantes,  des  aides-naturalistes,  prépara- 
teurs, etc.,  attachés  à  cet  établissement, 
accompagnée  d'épisodes  scientifiques  et 
pittoresques,  avec  des  annotations.  Paris, 
Sandrié,  1846,  in-12  de  12  fies  et  demie. 

-+-  GOSSEC  (Fr.-Jos.),  nom  altéré  [Fran- 
çois-Joseph GossÉ]. 

Né  à  Vergnies  (Belgique),  le  17  janvier  1734,  et 
non  1733,  comme  l'ont  écrit  tous  les  biographes  (1). 

■+-  GOTTHELF  (Jeremias)  [Albert  Bn^ 
zius,  écrivain  surnommé  l'historien  des 

Çaysans,  né  à  Morat  (canton  de  Berne)  en 
797,  mort  en  1854]. 

u  écrivait  en  allemand.  La  collection  de  ses  ouvrages 
a  été  publiée  à  Berlin.  1856-58.  M  vol.  in^.  Plu- 
sieurs ont  été  traduits  en  français.  Voy.  le  c  Catalogue 
général  »  d'Olto  Lorens. 

GOTTIS  (M"*  Augustine)  apocr.  [J.-B. 
Brès]. 

I.  Le  Jeune  Loys,  prince  des  Francs,  ou 
les  malheurs  d'une  auguste  famille.  Paris, 
A.  Effmery.  181 T,  4  vol.  in-12. 

II.  Marie  de  Clèves,  princesse  de  Condé, 
suivie  de  Valentine  de  Milan,  anecdote  du 
XV*  siècle.  Paris,  Lecointe  et  Durey,  1820, 
3  vol.  in-12. 

Nous  avons  dit  dans  notre  «  France  littéraire  »  : 
Quoique  ces  deux  romans  aient  été  publiés  sons  le  nom 
de  M»*  Gottis,  on  prétend  qu'ils  ne  sont  pas  d'elle. 
Une  personne  digne  de  foi  nous  a  assuré  que  cette 
dame  est  devenue  l'héritière  des  nombreux  manuscrits 
de  J.  B.  Brès .  mort  à  Paris  an  commencement  de 
1817,  et  que  dans  ces  manuscrits  se  trouvaient  plu- 
sieurs romans  ;  «  le  Jeme  Loys  »,  et  «  Marie  de 
Clèves  ».  enUe  autres,  y  ont  été  vus.  Cette  personne 
digne  de  foi.  était  feu  Joseph  Delord,  alors  sons-chef  à 
la  direction  des  belles-lettres,  des  sciences  et  des 
beaux-arts,  au  ministère  de  riatérieur.  U  n'est  pas 
vraisemblable  que  ces  deux  romans  soient  les  seuls  de 
J.-B.  Brès  que  U^*  Gottis  ait  publiés  sous  son  nom  i 
elle. 

-+-  GOUATJLT,  auteur  «qopoie  [Le  Fèvhb, 
chanoine  replier  de  Sainte-Geneviève  et 
prieur  de  Saint-Nicolas  de  Troyes] 

Réponse  de  M.  Gouault  à  M.  Baugier 
Mercure,  mai  1723. 

Lettre  de  M.  Gouault,  du  16  février  1724, 


(1)  Ces  renseignements,  qui  ont  été  communiqués  è 
l'Académie  belge,  le  8  novembre  1849,  ont  été  pris 
sur  les  lieux  et  sur  un  registre  de  baptême. 


i99 


GOUBAULT 


GOURDON  DE  GENOUILLAC    m 


pour  répondre  à  celle  de  M.   Bau  gier 
Journal  de  Verdun,  avril  1724. 

Ces  deux  lettres  font  partie  d'nne  polémique  engagée 
entre  plasienrs  savanU  de  Ghâlons  et  de  Troyes,  pour 
déterminer  iaquelle  de  ces  deux  villes  dcTail  être  la 
capiUlede  la  province  de  Champagne.  M.  Gonaolt.  maire 
de  Troyes.  soutenait  natorellement  les  droits  de  sa  ville 
utale  contre  If.  Baugier,  lieutenant  du  roi  en  la  ville 
de  Ch&lons.  P.  L. 

GOUBAULT  (Ch.),  anc.  magistrat,  aut, 
9upp,  [MM.  P.  C.  comte  de  Lastbyrie, 

Arth.   CONDORCET  O'CONNOR,  ISAMBBRT,  et 

autres  publicistesl. 

Journal  de  la  Imerté  religieuse,  parais- 
sant le  15  de  chaque  mois  à  partir  du 
15  mai  1843...  Parts,  rue.  du  Drajon,  29, 
l**  mai  1843  —  janv.  et  fév.  1844,  dix  nu- 
méros in-8. 

Ainsi  que  l'indique  son  titre,  ce  journal  ne  devait 
commencer  à  paraître  que  le  15  mai  ;  mais  le  premier 
numéro  a  para  dès  le  premier  du  même  mois. 

Reproduit  l'année  suivante  sons  le  titre  de  c  Etat 
religieux  de  la  France  et  de  l'Europe  d'après  les  sources 
les  plus  authentiques,  avec  les  controverses  sur  la 
séparation  de  l'Eglise  et  de  l'EUt  >,  et  avec  les  véri- 
tables noms  des  principaux  auteurs.  Parii,  Brockhaut 
et  Avenariut,  1844.  S  part.  in-8. 

La  première  partie  a  xxvj  et  434  p.;  la  seconde, 
viij  et  la  pagination  de  425  à  800  p. 

GOUBEAU  DE  ROSPOEL  (F.)  (1).  ps, 
[Sylvain  Van  de  Wever,  ministre  plénipo- 
tentiaire beige  à  Londres,  membre oe  l'Aca- 
démie royale  de  Bruxelles,  classe  des 
lettres!. 

La  Hollande  et  la  conférence,  ou  Examen 
raisonné  des  actes  de  la  conférence  de 
Londres,  et  de  la  conduite  du  cabinet  de 
La  Haye.  Londres,  B.  Fellowts,  rue  Lud- 
gale,  mars  1833,  in-8  de  115  pag. 

-h  GOUGES  (Marie-Olympe  de)  [Marie- 
Olympe   AuBRY,    née    à    Montauban  en 

La  t  France  littéraire  v  indique  26  ouvrages  de  cette 
femme  auteur  ;  une  partie  seulement  Agure  dans  ses 
«  Œuvres  ».  ParU,  CailUqu,  1788,  3  vol.  in-8. 

Voir  Monselet,  les  «  Originaux  du  siècle  dernier  », 
p.  99. 

GCUGffiUS,  ps.  [J.-T.  GouGY,  artiste 
pantomimique}. 

1.  Zelly,  ou  le  Naufrage,  pantomime  en 
un  acte.  Sans  nom  de  ville  ni  d'impr.  et 
sans  date.  (Paris),  1795,  in-8. 

IL  Mioco  et  Filoli,  ou  le  Triomphe  de 
l'humanité,  pantomime  en  deux  acteç.  Pa- 
ris.  Barba,  an  V  (1797),  in-8. 

HL  L'Homme  d'airain,  ou  Rozabella  et 
Alberto,  pantomime  en  trois  actes.  Paris. 
Fages,  an  XU  (1804),  in-8. 


(1)  Noas  avons  trouvé  ce  pseudonyme  écrit  •  Goubau 
de  Rotpoul. 


a  I  GOUIN,  amateur  et  membre  de  plusieurs 
sociétés  savantes,  ps.  [Ch.-Yves  Cousi.%, 
d'Avalon]. 

Le  Nouveau  Bon  jardinier,  ou  Manuel 
des  jardiniers,  contenant,  etc.  (Sec.  édil.) 
Paris,  Corbet  aîné,  iHti,  in-12  avec  une 
fîrav. 

—  Troisième  édition.  Paris,  le  même,  18Î6, 
in-12. 

La  première  édition,  publiée  en  1893,  a  para  av^c 
les  initiales  de  C.  d'Av.,  auteur  du  «  Parfait  agricoJ- 
teur.  » 

GOUJU  (Charles),  ps.  [Voltaibe]. 
Lettre  de—  à  ses  frères.  1761.  in-8  de 
12  pag.  ;  et  in-12  de  1 1  pag. 

C'est  dans  une  lettre  du  28  septembre,  i  d'Ar- 
genUl,  que  Voltaire  parle  pour  la  première  fois  de  a 
c  Lettre  de  Charles  Gouju  » ,  composée  pour  prouver  qn 
les  prêtres  ne  croient  pas  à  la  religion  chrétienne.  - 
Cette  lettre  fut  condamnée  à  Rome,  le  24  nui  116t. 

GOULET  (le  baron  Paul  de),  ps.  [Almire 
Gandonnière],  auteur  sous  ce  nom  d'em- 
prunt d'articles  de  blason,  imprimés  dani: 
la  «  Chronique,  revue  mensuelle  »,  dont 
M.Gandonnière  a  été  rédacteur  en  chef  de- 
puis octobre  1841. 

GOULMY  DE  ROSOY.  ps.  [l'abbé  Jo?. 
Guill.  Clémence]. 

Défense  des  livres  de  TAncien  Testament 
contre  l'écrit  (de  Voltaire)  intitulé  :  la 
«  Philosophie  de  l'Histoire  ».  Rouen,  Dh- 
mesnil,  et  Paris,  Pillot,  1768,  in-8. 

-h  GOUPIL,  ps. 

L'un  des  auteurs  du  recueil  facétieux  in- 
titulé :  a  Annulaire  agathopédique  et  sau- 
cial.  »  Bruxelles,  1849,  in-8. 

Voir  des  déUils  sur  ce  recueil  an  mot  Rabors. 

GOURDAN  (M~),  aut  supp.  [Charles 
Théveneau  de  MoranoeI. 

Le  Portefeuille  de  — .  1783,  in-8. 

Réimprimé,  en  1785,  sous  le  titre  de  c  Correspon- 
*»»«»•  A.  A.  B-r. 

-f-  Cette  seconde  édition.  Spa  {Londres),  1785.  est 
fort  augmentée,  puisqu'elle  comprend  204  pag..  tandb 
que  la  première  n'en  a  que  96.  A  la  suite  des  lettres 
supposées  de  cette  matrone  célèbre  i  ri^f-oque  de 
Louis  XVI.  viennent  des  chansons,  des  pièces  de  vers, 
commençant  à  la  page  164.  Il  ym  82  lettres  dans  la 
première  édition  et  162  dans  la  seconde,  laquelle  a  élé 
réimprimée  à  petit  nombre,  à  Bnixelles,  en  1866,  sous 
la  mbriqne  de  Londres,  che%  le  fameux  Jean  Nourse, 
petit  in-12.  viii  et  205  p. 

-h  GOURDON  DE  GENOUILLAC  [Nico- 
las-Jules-Henri GouRDON,  né  en  18io]. 

L  Dictionnaire  historique  des  ordres  de 
chevalerie.  Paris,  1853,  in-12;  sec.  édit.. 
revue  et  augmentée,  1860. 

II.  Grammaire  héraldique.  Paris,  1853 
in-12;  sec.  édit.,  1860,  in-12:  3*  édit! 
1861,  in-12. 


ioi 


GODROFF 


GOUTTEUX 


202 


IQ.  Recueil  d'armoiries  des  maisons  no- 
bles de  France.  Paris,  1860,  in-8. 

IV.  Nobiliaire  du  département  des  Bou- 
che&du-Rhône.  Paru,  1863.  in-8. 

Atcc  m.  de  Piolenc. 

M.  Gonrdon  a  pnblié  divers  romans  dont  on  trouvera 
les  titres  dans  le  «  Catalogne  général  >  de  M.  Otto 
l.oreu. 

GOUROFF  (de),  nom  rumsé  [A.  Jeudy 
Dugocb]. 

H.  Dogoor,  né  à  Clennont-Ferrrand,  en  janvier 
1766  (i),  était  avant  la  Révolution  père  de  la  doctrine 
(krétienne  (doctrinaire),  et  à  ce  titre  avait  été  profes* 
»«Qr  dans  les  collèges  dirigés  par  sa  congrégation, 
d'abord  i  la  Flèche,  ensuite  à  l'école  centrale  de  la  rae 
Saiot-Afltoine.  à  Paris,  comme  professeur  d'histoire. 
Après  la  sappression  des  ordres  religieux.  M.  Dugonr  se 
lit  libraire  à  Paris,  ainsi  que  l'ont  été  tant  d'antres 

•  nidiu.  tels  que  Ch.  Pongens,  Vatar-Jouannet,  Col- 
net,  etc.   Comme  éditeur   des  derniers   volumes   du 

•  Coars  complet  d'agriculture  de  l'abbé  Rozier  » ,  il  eut 
eu  1800  i  soutenir  nn  procès  contre  les  contrefacteurs 
de  cet  ouvrage,  e)  il  rédigea  à  cette  occasion  un  Mé- 
BOire  furieux,  où  il  soutint  que  les  contrefaçons  étant 
an  délit  contre  la  propriété,  devaient  faire  traduire  leurs 
aatrnrs  devant  les  tribunaux  de  police  correctionnelle, 
et  le  Directoire  adopta  cette  jurisprudence  qui  est  de- 
venue générale  dans  tout  le  royaume.  M.  Dngour  ne  fut 
P«!  beareuxen  librairie.  Il  sollicita  une  place  dans  l'in- 
stmction  publique  en  Russie,  qu'il  ne  tarda  pas  à  obte- 
nir. Il  y  fui  d'abord  professeur  et  bibliothécaire  à  Kbar- 
Uiof.  Lors  de  la  déclaration  de  guerre  de  la  France 
roalie  la  Russie,  M.  Dngour  eut  à  opter  entre  son  re- 
lier dans  sa  patrie  et  sa  naturalisation  russe.  Il  se  flt 
naturaliser.  Un  ukase  de  l'empereur  Alexandre  donna  en 
i8!2  an  nom  de  M.  Dngour  une  orthographe  et  une 
terniDaiion  russe.  Il  s'est  appelé  depuis  de  Couroff, 
Inen  que  la  particule  qualificative  de  n'existe  pas  en 
Rasâie.  II.  Dugonr  fut  nommé,  en  4835,  recteur  de 
l'oDiTersité  de  Saint-Pétersbourg,  et  il  est  mort  son 
directeur. 

Les  titres  de  notre  ancien  compatriote  étaient  en  i  829  : 
coosetller  d'Etat  actuel,  directeur  de  l'université  de 
Saint-Pétersbourg,  professeur  d'histoire  et  de  littéra- 
tare.  membre  du  comité  scientiûque  près  le  ministère 
des  fioances.  chevalier  de  l'ordre  de  Sainte-Anne, 
i*  classe,  avec  les  insignes  en  diamants,  et  de  l'ordre 
rofil  de  la  Légion-d'Honneur.  Depuis  son  arrivée  en 
Russie,  II.  Dogonr  a  pnblié  les  divers  ouvrages  sui- 
vuts  (2)  : 

1.  Critique  et  défense  de  l'Histoire.  Dis- 
cours prononcé  à  l'Université  de  Kharkhofi' 
en  1807.  Kharkhoff,  1807,  in4. 

U.  Des  Révolutions  opérées  dans  Tétat 
social  au  quinzième  siècle.  Kharkhoff,  1809, 

JD-i. 

m.  De  la  Civilisation  des  Tartares  No- 


(1)11.  p.  G.  Aigueperse,  dans  sa  «  Biographie,  ou 
Dictiimnaire  historique  des  personnages  de  l'Auvergne  » 
^1836,  8  vol.  in-8),  n'a  point  consacré  d'article  à 
M.  A.  Jeadj  Dngour. 

(2)  Pour  la  liste  de  ses  ouvrages  antérieurs ,  voyez 
•  la  France  liltér.  *,  t.  n.  an  nom  DucouR. 


gaïs  dans  le  midi  de  la  Russie  européenne. 
Kharkhof  1816,  in-8. 

IV.  Mémoire  sur  l'état  actuel  do  l'hôpi- 
tal impérial  des  pauvres  malades  à  Saint- 
Pétersbourg,  avec  des  détails  sur  la  nou- 
velle institution  des  veuves  de  la  charité. 
Saint'Pélershourg,  Pluchart,  1817,  in.8. 

V.  De  la  Direction  donnée  à  renseigne- 
ment dans  les  universités.  Discours.  Saint- 
Pélersboura,  1823,  in^J. 

YI.  De  Tlntluence  des  lumières  sur  la 
condition  des  peuples.  Discours.  Saint-Pé- 
tenboura,  1826,  in'8. 

VU.  Du  Rapport  des  lettres  avec  la  mo- 
rale. Discours.  Saint-Pétersbourg,  1828, 
in-8. 

VIII.  Essai  sur  l'histoire  des  en.^ants 
trouvés,  depuis  les  temps  les  plus  anciens 
jusqu'à  nos  jours,  servant  d'introduction 
aux  Recherches  sur  les  enfants  trouvés  et 
les  enfants  illégitimes  en  Russie  et  dans  le 
reste  de  l'Europe.  (De  l'impr.  de  F.  Didot, 
à  Paris).  Paris,  rue  de  Grenelle  Saint-Ger- 
main, 59, 1829,  in-8, 180  pag. 

Il  n'a  été  tiré  que  cent  exemplaires  de  cet  v  Essai  » , 
divisé  ej  douze  chapitres,  qui  sert  d'introduction  à  l'ou- 
vrage suivant. 

IX.  Recherches  sur  les  enfants  trouvés 
et  les  enfants  illégitimes  en  Russie,  dans 
le  reste  de  l'Europe,  en  Asie  et  en  Amé- 
rique; «précédées  a'un  Essai  sur  l'histoire 
des  enfants  trouvés,  depuis  les  temps  les 
plus  anciens  Jusqu'à  nos  jours.  Tome  I*' 
(et  unique).  Paris,  F.  Didot,  1839,  in-8. 

Le  prospectus  imprimé  à  Paris,  par  les  frères  F.  Di- 
dot. en  1829  (in-8,  46  p.),  promettait  cet  ouvrage  en 
trois  volumes  avec  120  tableaux  statistiques  :  le  premier 
seul  a  été  pnblié. 

Les  recherches  de  l'auteur  tendent  à  démontrer  que 
les  établissements  d'enfants  trouvés  sont  contraires  aux 
mcenrs  et  i  la  prospérité  des  nations  (1). 

-t-  GOUTTEUX  (Un)  [le  marquis  de 
Mirabeau]. 


(1)  Les  auteurs  de  «la  Liltératcre  fk'ançaise  contem- 
poraine ».  ont.  t.  m.  p.  321.  cité  le  nom  de  M.  Dn- 
gour, qui  fait  le  sujet  de  cette  noUce,  mais  sans  aucun 
renseignement  sur  la  personne  de  cet  écrivain,  sans  ren- 
voi à  la  c  France  littéraire  »  dans  laquelle  il  a  nn  article, 
t.  n.  651.  Aucun  des  neuf  ouvrages  que  nous  venons  de 
citer  n'est  rappelé  dans  le  leur.  On  s'est  borné  i  citer  de 
ce  savant  un  iMémoire  justificatif  pour  Louis  XVI.  etc.  », 
imprimé  en  1793 1  ce  qui  donne  à  penser  que  M.  Dugonr 
n'a  pas  écrit  autre  chose,  ni  avant,  ni  après. 

Allons,  messieurs  les  rédacteurs,  encore  un  plagiat, 
à  ajouter  à  tant  d'autres,  pour  le  nom  de  Gouroff,  et 
vous  dissimulerez  votre  VnwUtenlteit,  en  bibliogra- 
phie bien  entendu.  Seulement,  vous  vous  trouferez 
avoir  consacré,  non  pour  la  première  fois,  deux  articles 
à  la  même  personne  ;  mais  on  l'excusera  à  des  auteurs 
qui  n'ont  jamais  voulu  sérieusement  faire  un  livre 
sérieux,  et  partant  se  sont  évité  la  peine  de  diercher 
à  rien  apprendre. 


203 


G.  P. 


G.  P.  B.  D.  L.  H.  S. 


204 


Rôve  d'un—,  ou  le  Principal.  (S.  d., 
mais  vers  la  fin  de  ^788),  in-8. 

Brodiiin  relative  aux  travaDi  de  la  prochaine  Aiseu- 
blte  eonatitnaBte. 

tI-  g.  p.  [Gabriel  PeignotJ. 

I.  Manuel  bibliographique,  ou  Essai  sur 
les  bibliothèques  anciennes  et  modernes. 
Paris,  1800,  m-8. 

II.  Amusements  philologiques,  ou  Va- 
riétés en  tous  genres,  etc. ,  |)ar  —  Philoro- 
neste,  B.  À.  Y.  (bibliothécaire  à  Vesoul). 
Paris,  Renouard,  1808,  in-8.  —  2fi  édit. 
Dijon,  1824,  in-8.  — 3*  édition,  1842, 
in-8,  plus  complète. 

III.  Essai  historique  sur  la  lithographie, 
renfermant  :  V  l'Histoire  de  cette  décou- 
verte ;  2*  une  Notice  bibliographique  des 
ouvrages  qui  ont  paru  sur  la  litno^raphie; 
3^  une  Notice  chronologique  des  différents 
genres  de  gravures  qui  ont  plus  ou  moins 
de  rapport  avec  la  lithographie,  par  — . 
Paris.  A.'A.  Renouard,  1819,  in-8. 

IV.  Essai  chronologique  sur  les  hivers  les 
plus  rigoureux,  depuis  396  avant  Jésus- 
Christ  jusqu'en  1820  inclusivement.  Paris 
et  Dijon,  1821,  in-8,  XV  et  240  p. 

V.  Mémorial  religieux  et  biblique,  ou 
Choix  de  Pensées  sur  la  religion  et  l'Ecri- 
ture sainte,  par—.  Dijon,  1824,  in-18. 

VI.  Lettre  à  M.  C.  N.  A******(Amanton), 
sur  un  ouvrage  intitulé  :  les  Poëtes  fran- 
çais depuis  le  xii*  siècle  jusqu'à  Malherbe, 
avec  une  Notice  historique  et  littéraire  sur 
chaque  poëte  (octobre  1824),  et  Notice 
sur  la  nouvelle  édition  des  Œuvres  de 
Louïse  Labé,  Lionnoize,  par—.  Paris, 
A.-A,    Renoiiard,    octobre    1824,    in-8. 

VU.  Notice  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de 
dom  Nicole  Janin. 

En  tète  de  trois  oatrages  de  ce  bénédictin,  réim- 
primés par  les  soins  de  G.  Peignot.  Dijon,  18t5, 
in-U.  N^ 

Vin.  Géographie  statistiaue  et  spéciale 
de  la  France.  Dijon,  V.  Lagier,  in-12, 
110  pag. 

IX.  Virgile  virai  an  Borguignon.  Choix 
des  plus  beaux  livres  de  I  Enéide,  suivis 
d'épisodes  tirés  des  autres  livres,  avec 
sommaires  et  notes,  publiés  par  C.-N. 
Amanton,  et  un  discours  préliminaire 
par—.  ÏHjon,  imp,  de  Frantin,  1831, 
in-18. 

Pierre  Dumay,  né  en  1626,  mort  en  1711.  est  le 
traducteur  du  premier  livre  et  d'une  partie  du  second  ; 
Paul  Petit,  licencié  de  Sorbonne,  né  le  21  janvier 
1671,  mort  le  3  septembre  1734,  a  traduit  la  suite  du 
second  livre  et  les  m,  IV,  V,  VI.  Vil;  Philippe  Joly. 
dominicain,  né  en  1664,  mort  en  1734,  a  laissé  les 
VIII.  IX  et  X  ;  François-Jacques  Tatiinot,  ancien  con- 
seiller au  parlement  de  Mets,  né  à  Dijon,  le  2  février 


1654,  mort  le  20  mai  1730.  Ait  tradneteor  dat 
XI  et  Xn«  lims. 

Le  premier  livre  avait  été  imprimé  es  1713.  le  w- 
cond  en  1^19;  l'impression  du  troisième,  commentic 
en  1720,  ne  va  pas  an-deU  de  564  vers. 

Cette  édition  a  été  Urée  à  244  eiemphires  sur 
papier  fin  grind-raisin,  et  six  sur  grand  papier  fort  4f 
HoUande.  0.  B. 

Voir  Nodier,  c  Mélanges  tirés  d*nne  petite  biUKv 
Ibèque  »,  p.  148,  et  l'ouvrage  sur  l'idioime  bosrgiu- 
gnon,  par  M.  Mignard. 

G***  P***  (le  comte  de),  oui.  dég.  [Fr. 
Darut,  baron  de  GRANi>-Paii,  lieutenant 
général]. 

L'Aimable  Petit-Maitre,  ou  Mémoire» 
militaires  et  galants  du  — ,  capitaine  au 
régiment  de  Tou raine,  écrits  par  lui-même 
à  M.  de  Té***.  Cutkère,  1750,  in-12. 

-+-  G.  P***  [Louis-Germain  Pbtitain]. 

1.  Projet  d'une  pétition  présentée  à  FAs- 
semblée  nationale  par  des  hommes  de 
loi,  avoués,  etc.  Parts,  1791,  in-8,  VII  et 

ILUn  Mot  pour  deux  individus  auxquels 
personne  ne  pense,  et  auxquels  il  faut 
penser  une  fois  (Louis  XVII  et  sa  sœur). 
Paris,  l'an  III  de  rère  française  (1795),  in-8, 
23  p. 

III.  Des  idées  de  Rousseau  sur  la  richesse 
et  sur  son  prix  réel... 

Inséré  dans  la  «  Décade  littéraire  et  philoeopbiqiie  ». 
12*  année  (1804).  L'aatoor  a  traité  le  même  sujet 
dans  on  article  intitnlé  !  «  De  la  richesse  »,  inséré 
dans  le  même  volume. 

IV.  Quelques  contes.  In-8,  15  pages, 
contenant  1 1  pièces. 

■+-  G....  P.  (M.),  avocat  [L.  Guichakd, 
père]. 

Défense  des  propriétaires  attaqués 
comme  détenteurs  des  biens  prétendus 
nationaux,  par—.  Paris,  1829,  in-8. 

-f-G.  P.  B.  [Guy  Patin]. 

Cabinet  de  cantiques  spirituels,  propres 
pour  élever  Tâme  à  Dieu,  recueillis  de 
plusieurs  pièces  religieuses,  par—.  Troi- 
sième partie.  A  Paris,  Ant.  de  Sommavilk, 
1622,  épîtres  7  à  10,  154  p.,  contenant 
153  cantiques. 

L'épistre  a  trè&41n8tre  (He)  et  très-nobledame,  D.  Jac- 
queline Do,  est  signée  Guy  Patin. 

-h  G.  P.  B.  D.  L.  H.  S.  [Gabriel  Peignot, 
bibliothécaire  de  la  Haute-Saône]. 

1.  Opuscules  en  vers,  renfermant  quel- 
ques pièces  fugitives  et  un  po^me  burles- 
que. La  Petite  Franciade.  Paris,  an  IX, 
in-8,  72  p. 

H.  Bagatelles  poétiques  et  dramatiques. 
Paris,  an  IX,  in-8,  2,  48  et  51  p. 

C'est' la  seconde  partie  des  opuscules;  elle  contient 
c  Robin  et  Cidalise,  on  les  iDsrals  punis  » ,  comédie  en 


205 


G.  P.  bflbL  D.  L.  H.  S. 


6RAIND0RGE 


206 


2  actes    et  en  pfwe;  la  «  Cassette  ».  eomédie  en 
9  actes  et  en  prose. 

-h  G.  P.  bibl.  D.  L.  H.  S.  [Gabriel  Pei- 
GxoT,  bibliothécaire  de  la  Haute-Saônel. 

Epitre  au  grand  Turc  pour  lui  rede- 
mander mon  ami  B...,  envoyé  en  Tan  III 
à  Mascate. 

losérée  dans  la  c  Décade  philosophique  »,  S*  tri- 
mestre, an  IX.  léimprimée  dans  les  c  Oposcolfs  »  de 
G.  PeifDot,  extraits  de  divers  Joamani,  revues,  recaeils 
littrraires.  etc.,  avee  nno  intiodoction  par  Ph.  Mîlsand. 
Farts,  TeeJunsr,  i863,  in-8. 

-hG.  P.  D.  (le  colonel)[G.  P.  Dandelin]. 

Réflexions  sur  le  rachat  par  annuités  des 
prêta  sur  hypothèque  foncière.  Liège,  De- 
soer,  1843,  in-8,  33  p. 

-h  G.  P.  D.  L'.  [Graindorge,  de  Caen, 
prêtre  de  l'Oratoire]. 

Lettre  sur  la  mort  do  P.-F.  d'Arerez  de 
la  Tour,  supérieur  général  de  la  congre- 
^tion  de  l'Oratoire  de  Caen.  Caen,  1733, 
in-4, 11  p. 

G.  P.  L.,  ancien  pâtissier  retiré,  ps, 

E'abbé  G. -P.  Tarenne  de  Laval,  prêtre 
abitué  de  la  paroisse  Saint-Louis  en  l'Ile; 
né  à  Lyon  en  1763,  mort  à  Paris  le  7  juin 
1847]. 

Le  Pâtissier  à  tout  feu,  ou  Nouveaux 
Principes  économiques  de  pâtisserie,  à 
Tusage  des  dames,  etc.  Deuxième  édition, 
considérablement  augmentée.  Paris,  Aii- 
dot,  1838,  in-12,  avec  6  grav. 

La  première  édition,  publiée  dans  la  même  année,  ne 
portait  pour  nom  d'aatenr  qne  :  Par  un  ancien  Pdtiê- 
tier  retiré. 

-h  G.  P...  P.  D.  C.  R.  [Gabriel  Peignot, 
proviseur  du  collège  roval]. 

Lettre  au  rédacteur  au  «  Journal  de  la 
Côte-d'Or  »,  sur  la  vente  de  la  bibliothè- 
i|iie  du  duc  de  Roxhurghe. 

U  mime  Joamal  contient  no  article  des  «  Noms  et 
^moms  X ,  signé  G.  P.  i  un  autre  :  «  Des  Pâques  de 
m^  >.  signé  Gab.  P....  Une  «  Uttredn  21  février 
l^ââ.  sur  une  secousse  de  tremblement  de  terre  res- 
în'Àe  à  Dijon  >,  est  signée  P...;  une  autre  «  Sur  le 
ccomuire  anglais  Thomas  Parr  ».  G.  M. 

GR.,  ps.  [Antoine  Garnier,  de  Langres, 
mort  en  1710]. 

Les  Rudiments  de  la  langue  latine,  avec 
'jfs  règles  pour  apprendre  facilement  et 
en  peu  de  temps  à  lire,  décliner  et  conju- 
jmer.  Lances,  vers  1710,  in-8.  —  Nou- 
velle édition,  corrigée  et  augmentée  de 
trois  degrés  de  comparaison.  Sur  l'imprimé 
Q  Lances.  Metz,  veuve  de  Jean  Colhgnon, 
1737.  ïn-8.  —  Nouv.  édit.,  considérable- 
ment augmentée  dans  cette  sixième  édi- 
tion (par  François  Bistac,  son  disciple  et 
son  successeur,  mort  en  ^752).  Ldngres, 
P^wime,  1745,  in-8. 


Ce  Rudiment,  ainsi  augmenté,  par  Bistac,  a  été 
réimprimé  dans  plusieurs  villes  de  France,  notamment 
à  Cbanmont.  à  Lyon,  à  Avignon,  à  Auxerre,  etc.,  etc. 
Bistac  avait  déji  fait  des  corrections  à  l'édition  de  Lan- 
gres, 1717.  A.  A.  B— r. 

-h  GR.  [Grimond]. 

Le  Veuvage  du  Cigne,  conte,  par—. 
Besançon,  1787,  in-4. 

Ce  M.  Grimond  était  de  Besancon;  il  est  mort  en 
Russie,  ob  il  était  passé  au  commencement  de  la  révo- 
lution, à  la  suite  de  nos  princes.  Il  est  auteur  de 
quelques  autres  pièces  de  vers  qui  ne  dépareraient  pas 
nos  recueils.  A.  A.  B<— r. 

-f-  G.  R.  (d'Yvetot)  [Gustave  RouLANn, 
plus  tard  ministre  de  1  instruction  publique, 
puis  gouverneur  de  la  Banque]. 

Des  articles  dans  la  >  Revue  de  Rouen  » 
(1833-1834),  A.  C-l. 

Nous  pouvons  indiquer  les  suivants  * 

f  Essai  sur  la  Réforme  philosophique  et  littéraire  en 
France.  »  «  Revue  de  Rouen  ».  t.  n  (1833),  p.  9  à 
iB,  309-324;  t.  m  (1834),  p.  5-18.  133-143;  - 
M.  de  la  Menuais.  «  Les  Paroles  d'un  croyant  », 
t.  m  (1834).  p.  335-344.  —  «  De  l'Education 
sociale  en  France  ».  t.  IV,  p.  65-75.  129-140. 

4-  G.  R.  [Gustave  Rbvillod]. 

La  Chapelle  Saint-Ferdinand.  —  Impr. 
dans  la  «  Nouvelle  Bibliothèque  littéraire», 
de  Genève,  1853. 

-4-  G.  U.  et  G.R-T.  [Gustave  Ri- 
gollot]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-f-  G— R.  [GrosierI. 
E)es  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

-f-G...  R...[G.  Régnier]. 

Les  Jeux  de  l'amour,  contes  en  vers, 
par — ,  (homme  d'affaires  à  Averton ,  près 
Alençon).  Paphos  (Aîençon),  1785,  in-12. 

GRACE  (Félix  de  la).  Voy.  U  Grâce. 

GRACOBUD  (mademoiselle  de),  trad. 
supp,  [mademoiselle  de  Lubert]. 

La  Princesse  Coque  d'œuf  et  le  Prince 
Bonbon,  trad.  de  l'arabe  (composé  enfran 
çais).  La  Haye  (Paris).  1745,  in-12. 

GRADUÉ  DE  CAMPAGNE  (Un),  auL  dég. 
[Bernard,  conseiller  au  bailliage  de  Bourg 
en  Bresse]. 

La  Suppression  de  tous  les  droits  féo^ 
daux.  1790,  in^J. 

-4-  GRAHAM  (J.)  [Arthur  Stevens]. 
Des  articles  d'art  dans  le  «  Figaro  », 

4-  GRAINDORGE  (Frédéric -Thomas) 
[H.Taine]. 

Vie  et  opinions  de  M.  —,  recueillies  et 
publiées  par  H.  Taine,  son  exécuteur  tes- 
tamentaire. Paris,  1867,  in-12. 


Î07 


GRAINVILLE 


GRANDS-VICAIRKS 


208 


Le  titre  do  liTre  Annooce  l'antenr  comme  décédé  ;  de 
son  vivant  il  était  principal  associé  commanditaire  de 
la  maison  Graindorge  et  C«  (hailes  et  porc  salé)  à  Cin- 
cinnati (Etats-Unis  d'Amérique),  docteur  fn  philosophie 
de  rUniversilé  de  léna. 

Cette  critique  est  empreinte  d'une  ironie  mordante. 

GRAINMLLE,  nom  abrév.  [Charles-Jo- 
seph DE  Lespinb  de  Grainville]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Ghàinville.  * 

GRAINVILLE  (l'abbé),  nom  abrév,  [Jean- 
Baptistè-François-Xavier  Cousin  de  GiiAm- 
villb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Grainville. 

GRAMME  (Philippe),  imprimeur  à  L»»^ge, 
jM.  [dom  Clemencet]. 

Lettre  de  — ,  à  l'auteur  (Denesie)  de  la 
«  Lettre  sur  le  nouvel  Abrégé  de  l'histoire 
ecclésiastique  ».  1759,  in-12. 

Denesie  publia  :  Réponse  à  la  lettre  d'un  Quaker 
adressée  sous  le  nom  de  —  à  rainenr  des  Obsenralions 
sur  le  nouvel  c  Abrégé  de  i'bistoire  ecclésiastique  » . 
Sant  nom  de  lieu,  1759,  in-12. 

GRAN....  (de),  anagr,  [Génard]. 

y.  aux  Anonymes  o  École  de  l'homme  ». 

+  GRAN  LOS  OUÏ,  anagramme  [Louis 
Garon]. 

Hymne  du  Saint-Esprit  pour  le  jour  de 
la  Pentecoste. 

Cet  hymne  se  trouve  à  la  suite  des  c  Stances  sur 
l'ancienne  conf^irie  du  Saint-Esprit  ».  fondée  en  la 
chapelle  du  Pont  du  Rosne  à  Lyon,  par  Louis  Garon. 
Lyon,  Claude  Larjot,  1609 ,  in-8,  livret  devenu 
si  rare,  que  M.  Coste  n'en  possédait  dans  sa  Biblio- 
thèque lyonnaise  qu'une  copie  manuscrite. 

-f-  GRAND  (Un)  [de  Falkenskiold]. 

Mémoires  authentiques  et  intéressants, 
ou  Histoire  des  comtes  de  Slruensée  et  de 
Brandt,  édition  faite  sur  le  manuscrit  tiré 
du  portefeuille  d'— .  Londres,  1789,  in-8, 
253pag. 

Cet  ouvrage  parut  en  allemand  à  Francfort  en  1788  ; 
il  a  été  traduit  en  anglais. 

H-  GRAND  AUTEUR  (Un)  [Cailleau]. 

Tragédie  de  Zulime,  en  5  act.  et  en  v., 
petite  pièce  nouvelle  d'un  — .  A  Satyrico- 
manie,  chex  Sévère- Mordant,  rue  de  Bon 
Conseil,  à  la  Franchise.  Aux  dépens  de  l'au- 
teur, 1762,  in-8,  32  p. 

On  trouve  dans  la  «  Correspondance  de  Voltaire  » . 
one  lettre  du  13  avril  1774,  adressée  i  l'auteur  de 
cette  parodie.  0.  B. 

4-  GRAND  HOMME  TOMBÉ  DE  HAUT 
(Un)  [Georges-Marie  Matuieu-Dairnvaell]  . 

La  République  ou  la  Monarchie  à  pile 
ou  face.  Paris,  G.  Daimvaell,  1849,  in-18 
23  p. 


+  GRANDE  DAME  (Une)  et  une  petite 
dame  [Hippolyte  Babou]. 

Vive  le  luxe  I  La  comédie  de  M.  Dupi- 
gnac,  réponse  à  M.  Dupin,  par—.  Paris, 
1865,  in-8. 

4-  GRANDFORT  (M"*  Manoel  de)  [née 
Marie  Lasper]. 

M»*  de  Grandfort  a  publié,  à  la  NonveU»Orl<sajis. 
le  c  Coup  d'œil  »,  et  en  France.  «  V Antre  monde  », 
c  Eva  >,  c  Ryno  >.  On  lui  doit  denomlvevx  artid<^ 
dans  les  journaux  et  les  revues  de  Paris. 

-f-   GRANDIN   DE    CHAMPIGNOLLES 

[Edmond  et  Jules  de  Gongouht]. 
Ruelles  et  Alcôves,  in-18. 

Ce  livre,  annoncé  par  MM.  de  G.  dans  on  article  de 
t  Paris  «  (17  novembre  1852)  oii  ils  en  donnaîenide 
prétendus  extraits,  est  une  mysliflcation  qui  valut  i  U 
Librairie  Nouvelle  plus  de  cinquante  demande»  d'ana- 
teurs  surexcités  ;  le  volume  ne  parut  pas.  et  pov 
cause  :  œuvre  et  Aiteur,  tout  était  supposé.        (M.  T.) 

!  GRANDMENIL,  anc.  comédien  françaL», 
nom  abrév.  [J.-B.  Fauchard  de  Grandxe- 

I  NIL,  mort  en  1816,  membre  de  l'Institut]. 
Le  Savetier  joyeux ,  opéra-comique  en  un 
acte.  Paris,  Praîdt,  1759,  in-8,  47  p. 

GRAND-NEZ  (le  chev.  du).  Vovez 
D.  G.  N,  I,  935  fc. 

H-  GRAND-PÈRE  (Un)  [Salle]. 

Souvenirs  d'un  demi-siècle,  racontés 
par  un—  à  son  petit-ûls.  Châlons,  1858, 
in-8. 

GRANDPRÉ,  nom  abrév,  [Darut  de 
Grandprê]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  deux 
frères  portant  le  môme  nom,  voy.  le  1. 111 
de  la  «  France  littéraire  »,  à  Gra.ndpr£. 

-hGRANDPRÉ  (M'»«de)  [M^-ChevauebI. 

L  Une  Hérome.  Parts,  Dentu,  i862, 
in-lâ. 

n.  Le  marquis  de  Val  vert,  comédie  de 
salon.  1863,  in-lâ. 

GR.4NDPRÊ  (le  comte  de),  nom  ahrév. 
[le  comte  Louis-Marie-Jos.  O'Hier  de 
(jrandpre]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
t.  III  de  la  «  France  littéraire  »,  à  Grand- 
pré. 

f      4-  GRANDPRÉ  (deKPierre  de  Gastel- 
lane,  fils  du  maréchal j. 

Il  a  participé,  en  1857.  à  la  rédaction  du  >  Coa$* 
titutionnel  »  sous  ce  pseudonyme. 

+  GRANDS- VICAIRES  (Un  des)  [l'abbé 
Delanoë]. 

Eloge  historique  de  feu  monseigneur 
Charles-Louis  de  Salmon-du-Chatellier, 
évèqued'Evreux,  par  un  de  ses—.  Evreux, 
Canu,  impr.,  1842,  in-12.  Pièce. 


209 


GRANDVAL 


GRANGE 


210 


GRANDVAL  (le  sieur),  ps.  [J.  du  Ver- 
GiER  DE  Hauranne,  abbé  de  Saint-Gyranl. 

Vie  de  la  Sainte  Vierge.  Paris,  1664; 
Ibid.,  Jombert,  1688,  in-12. 

GRANDVAL,  père  et  fils,  nom  abrév. 
[Ragot  dk  Geandval]. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voy.  le 
(.  m  de  la  a  France  littéraire  »,  à  Grand- 
val. 

-h  GRAND-VICAIRE  (Un)  [Nic.-Jos. 
Seus]. 

Lettre  d*un—  à  un  évêque,  sur  les  curés 
de  Champagne.  1790,  in-8. 

-h  GRÂND-VlCAIRt  DU  DIOCÈSE  d'A. 
lUn)  [M.  EmeeyI. 

Lettre  à  un  Curé  du  même  Diocèse,  sur 
U  translation  de  la  solennité  du  Dimanche 
au  déicadi,  datée  du  29  floréal  an  VI  (19  mai 
1798).  Sans  nom  de  ville,  ni  (T imprimeur, 
m-8, 8  p. 

On  lit  à  U  pife  6  que  Bacon,  Descartes,  LeibniU. 
NVwtoo.  eroyoient  k  la  ReUg;ioa,  et  qu'ils  étoient  i  la 
irte  de  lOQte  la  liuératare  et  de  toutes  les  hantes 
ni^ofts.  On  leeonnoil  à  ce  langage  celai  qui  a  écrit 
MT  Bacon.  Descartes  et  Leibnitz.»  et  qui  préparoit  nn 
(n^rag«  sur  Newton.  M.  Emery  prend  le  titre  de  grand 
tiraire  d'A.  (Auch,  Angrrs,  ou  Alais).  11  ôtoil  parti- 
rnlièrement  lié  arec  M.  de  La  Tour  Du  Pio,  archevêque 
4'Aich.  qui  avoit  recommandé  dans  son  diocèse  de 
saitre  en  loat  les  avis  de  M.  Emery.  Tont  le  monde 
ï<ait  quelle  étoit  l'inlimité  de  M.  de  Bausset,  évèque 
(I'.\lai5.  eC  de  M.  Emery  :  ces  deux  prélats  ponvoienl 
btaa  l'aToir  nommé  leur  grand-vicaire.  Enfin  M.  Emery, 
ataot  d'Cire  supérieur  général  de  Saint-Snlpice,  avoit 
rtë  supérieur  du  séminaire  d'Angers,  et  grand-vicaire 
lin  même  diocèse  ;  il  est  probable  qu'il  en  avoit  con- 
servé les  pouvoirs. 

-f  GMNDVILLE  [Jean-Ignace-Isidore 
GÉiuRD,  né  à  Nancy  en  1803,  mort  en 
I8i7l. 

I.  ^nes  de  la  vie  privée  et  publique 
des  animaux,  vignettes  par  Grandville. 
Parti,  1840-42,  2  vol.  in-8.  —  1852, 
in-4. 

II.  Un  autre  monde.  1843,  in-8. 

iU.  Cent  proverbes,  1844,  in-8,  50 
planches. 

IV  Album  Béranger,  1848,  in-8,  84  gr. 
sur  bois. 

V.  Les  Fleurs  animées,  texte  par  Àlph. 
Karr,  Taxile  Delord  et  le  comte  Fœlix. 
Paris.  1846,  52  grav.- 1857, 1859. 

VI.  Les  Etoiles,  texte  par  Méry.  Der- 
nière féerie,  1^49,  in-8. 

VU.  Drôleries  végétales.  1850,  in-8. 

VIII.  Les  Papillons,  1852,  in-8,  20  pi. 

IX.  Les  Métamorphoses  du  jour,  texte 
par  H.  deBeaulieu,  avec  une  Notice  sur 
GraDdville,  par  Ch.  Blanc.  1853,  in-8, 
70  planches. 

X.  Petites  Misères  de  la  vie  humaine. 


Grandville  a  illustré  la  t  Vie  de  Napoléon  », 
les  c  Fables  i  de  La  Fontaine,  les  «  Fables  »  de 
Florian.  les  c  Voj-ages  de  Gulliver  ».  les  «  Caractères 
de  la  Bruyère  »,  «  Don  Quichotte  ».  <  Jérôme  ^atnrot  », 
de  L.  Reybaud.  Il  travailla  au  journal  la  c  Caricature  » . 
On  loi  doit  encore  :  le  «  Convoi  de  la  liberté  »,  le 
V  Mat  de  cocagne  ».  la  «  Basse-cour  »  ;  Suite  de  cro- 
quis :  les  c  Pipes  »,  les  «  Parapluies  »,  les  «  Cannes  ». 
les  c  Chapeaux  »,  les  «  Cols  ».  etc. 

Voir  sa  biographie  dans  «  l'Athensum  français  »  du 
12  mars  1853;  consulter  aussi  un  article  de  M.  Lon- 
veldans  la  c  Nouvelle  Biographie  générale  »,  t.  XXI, 
roi.  663,  et  la  I  Littérature  française  contemporaine  » , 
par  Louandre  et  Bourquelot.  Un  critique  distingué  a  dit 
avec  raison  :  c  Grandville  se  distingue  par  la  profon- 
deur de  l'observation  et  de  la  critique,  par  l'ingénieuse 
tournure  de  l'idée,  par  la  frappante  vérité  des  portraits, 
n  a  sondé  les  replis  du  cœur  humain,  il  a  étudié  la  vie 
H  il  en  reproduit  avec  esprit  les  diverses  situations.  Ra- 
rement il  fait  rire  ;  il  fait  songer  ;  ses  dessins  sont  de 
la  hante  comédie.  » 


let]. 


GRANDVILLE  (Nicolas)  [Léon  Pau- 


La  Balance.  To-Hu-Bo-Hu,  Grandville 
dans  les  étoiles,  publié  par—,  des  acadé- 
mies de  Bléfuscu  et  de  Bobdinp^nac,  che- 
valier de  l'ordre  des  Papefîgues,  grand- 
cordon  de  l'ordre  des  Altérés,  in-8. 

-4-  GRANDVOINET,  marguillier  [Hor- 
nung]. 

La  Création  du  monde.  Le  purgatoire, 
l'enfer,  le  paradis  et  propos  divers.  Confé- 
rence où  Pessard,  curé  de  Boëge,  expose, 
et  Perravet,  adjoint,  répond.  Recueillie 
par — .  Vuti-en-Sallaz,  imp.J,~M.Renand, 
(1854),  in-8,  i4pages.  —T  édit.  {Genève), 
imp.  Fick  (1864),  in-8,  IGpages). 

La  deuiième  édition  porte  le  nom  de  l'anteur. 

GRANGE  (la).  Voy.  LA  GRANGE. 

GRANGE  (1)  (Eugène),  ps.  [Eugène- 
Pierre  BastéJ,  auteur  dramatique. 

I.  Avec  M.  Dennery  [Eugène  Philippe)  : 
les  Petits  Souliers,  ou  la  Prison  de  Saint- 
Crépin,  vaudeville  en  un  acte;  représenté 
sur  le  théâtre  du  Panthéon,  le  2  décembre 

1836.  Paris,  Nabis,  1837,  in-8,  22  p. 

Formant  la  quinzième  livraison  du  tome  I*'  du 
<  Musée  dramatique  » . 

II.  Avec  Alex.  Ferré  :  le  Fils  du  portier, 
vaudeville  en  un  acte  ;  représenté  sur  le 
théâtre  de  l'Ambigu-Comique,  le  21   mai 

1837.  Paris,  Morain,  1837,  in-8. 

III.  Avec  M.  A.  Dennery  (Eugène  Phi- 
lippe) :  le  Tour  de  faction,"  drame- vaude- 
ville en  un  acte  ;  représenté  sur  le  théâtre 
des  Variétés,  le  20  juillet  1837.  Paris,  de 
l'impr.  de  Dondey-Dupré,  1837,  in-8,  16  p. 


(1)  Sur  le  frontispice  de  la  première  des  pièces 
que  nous  citons,  le  pseudonyme  de  M.  Basté  est  ortho- 
Srraphié  Oranger. 


211 


GRANGE 


GlANGÊ 


nr.  Arec  Thêod.  Fein  :  Enc-ie-Fou. 
dranie-T^u<V\-..ie  «i  d^ai  act4>$:  repré- 
senté >ur  le  th'-âtre  de  la  Porte  S«int-A]i- 
I»'  ne.  le  io  j'j  ..el  lfC37.  Pmnê.  Jf«r'4«U. 
I9.M.  iih-32.  54  p. 

V-  Avec  Dwineo*  Eo.-r-ne  Ph'!irpe^  :  un»' 
Fefnme  de  ietny>  fvl.»^\^a.>'\.  e  eo  ur 
aKte:  repiv^seol»'  >ur  le  ih^itre  d»**  Fi-^trî^- 
Dramat  -^ik*.  le  I  i  K-veml-re  IKiT.  Pmru 
de  ttmpr.  ée  bot^ff-Dm^,  1837.  in-^. 
lipa^. 

M.  Arec  le  iDéme  .  Gras  et  Maî^rrv. 
lK»u'î«niiere  en  un  a^te :  rvjiiv>«^itrt»  >Lr 
le  t. Vit  ne  do  Palaii-Ro\  al.  le  ±5  ft-Mit-r 
ÎKi».    Pérù,    M^rtUmi,    l«CJ8.    iii>l8. 

VIL  A^o  MM.  A.  Disinen  EujreoePh- 
iiw»'  et  OjnDim  P.-El.  P.r^tne  :  lU- 
ph^^.  OQ  les  Mauvais  o>n7«'  :s.  draiDe  en 
tnks  actes:  représenté  sur  îe  th'^^ln?  d^ 
lAiLb.jij-Oiim  r^,  le  »»  ju.D  iKiS.  Pt- 
ris,  4*  itmpr.  ai  ÙQmdfy-Dmprt,  îiSSS.  iiK<. 

VIU.  Avec  MM.  llou::efn-:«t  ei  Denn^n 
E«i>«e  Ph.«-f<»»'  :  la  Reine  des  blancf/.s^ 
ï*^j<e!S,  v3i.ie\..je  en  dt^x  a':»*s:  rv^«r^ 
M-nt»» rur  ie  LV .dtre des  Varri^-  îf  i% ^f 

Ihiprt,  iJCiH,  :n-J<.  i4  pa£. 

IX.  Avec  MM.  IVna^n  Eu-r-ne  Phi- 
lî.î*  el  Ernest"  R.mrjt-t  :  IHéii.  ou  la 
tnjfire  des  >a.;*.'ns.  nr\ue-%i^  w.  !^  «ro 
un  acte  :  ivr.iv?«^:é  sur  le  tr"^in''V'  la 
G>  V.  le  fî«  .>».vïLl«n?  I?s3&.  f  «ru.  Mifiui, 
iKk».  in-^.  iHpd^'. 

r  «mMî  le  ■•  31  éi  «  K^^fK^'iit  erzBH»^  ». 

X-  Avec  M.  D«mer\  Euji:«e  Pti...r<^  : 
le  Ik-ni>r  ^«o-: >  d  Aîî>t  r-jf .  ^:aî;->\  ..^'  ï-o 
un  *?te:  re^»f»'SPtitp  pir-tr  ia  f4t-:ri-^re  f-:? 
sur  !«•  ^^»^iï^f  d-j  Panî*^:»n.  .e  I"  f»^vr.^r 
l-iii.  P«ru  m^'fEiiHi^.  n*  IU:iri/î<ex. 
IX  ;i».  ïr^-«.  16  pa^. 

XI.  Avec  M.  Ernest  B'»ur:r^t  :  le  Ret«>ur 
d^  Sà.nî-Anî^'.ne.  pr.«i  .rj^^^:  V-v...»-  en 
un  y  te:  r^-pn-sr-nté  sur  le  iVr^:rc  fW  h 
Porv   S»:nl-.\nt  •  ne.   V*   l?<   a^ril    lx*0. 

V'^ri,  G^àAift,  |xk».  ai-*t.  Ifi  f«a/. 

nii*'r    4e  f  Ptr»  érkaui-rie  ». 


actes:  npHsenlé  sur  le  thêtor  :i^  ^i- 
riM*^. le ii  déct-mbre  1811.  Pmru.  7-- 
XMt,  ^.  10-8.  24  pa^.  à  2  o:«:&. 
Fa.fiiut  fvtie  4e  b  «  Fn 


XIV.  Avec  le  ratee  :  Afly^cr  *<  nr»  • 
rHte-  drame  eue  ifcj  *cw&-  mé»^  >-    i^f".  - 
nf.ivs#^ité  sur  le  tf.-^itre  <!»  F  •  ^ts^^•^- 
Ina:..:]<J€».lel2a\^u  IH42.Pcru.lkmi£»> 
lK4i.  iih8.  16  pa^. 

XV.  Avec  M.  Corn>M   P.-Ê:.  P>-!^' 
les  Deu^  Fa-'-tions.  \^-^-5e^  J>f  e«  n  >•  * 
représenté  sur  le  tJiéitre  -ies  Varr^'i— 
-iu  p%r.i  I84i-  Pcm.  Bett,  Trrtm    î»a1 


P«rM. 

xn 

[AVi 


I 


.  .Avec  MM.  N-Ime  l>a\enay  et  .\be' 
Lahune.   anrr.i>v*r-]:   Je    P>:é    .vi 
t-:.d rires.  vau->\.  >  ♦iî  un  a  î^  :  r»-f -rvî^nî*-  * 
syr  le  tr:-i:iv  •>  la   P'.-rîe  S*  n;-.Vnt:.ï>e. 
2t'»  ^.fre  iHiij.  Paru.  Oi;.-?/.  etc..  lî^éu. 
in-».  |M  {.air. 

XIII.   Avec  M.    Dena^   [E-j^ene-Phi- 
lipptf]  :  Feu  IVleràCûli.  vau-îevii.e  eo  deux  ^ 


XVI.  Avec  M-  Dennein  ^Li>«»  ?•:     - 
{•'  :  la  D>»s  d'Au\erinK,  \a;»>i    ^  -i  ^ 
a  >:  nT^.iVïeoté  sur  ie  i^j^i:np  Ti  r?.. — 
R     .-î.  ie  il  a  .:t  I84±-  P«ru,  Ji«-i.ti 
iKii,  in-8.  12  piâ^'. 

Fjtaaï  poew  *•  «  Maptut^denl  ». 

XMI.  Avec  )e  nv^^^ne:  Pa«vrp  If^nr 
dnàîT>^vau->v-..ie  en  tr  .s  «rtesu  T!»*i  '* 
^-  F< .  •'«^Drama;: tj»^.  ie  ^J  inars  î v^- 
P«^u.  M^rfà^mt,  It^i3,  ift-^  d»  pà£. 

X\1II.  Avec  le  m^tne  ;  les  fr.ÎKCHih  :■ 
Paris,  drame  en  cinq  act^  e*  e«  î  i     i- 
i  ^aax  :  représenté  sur  k'  tb^irp-  >     ji- 
t  .ru-Ofli.ij^,   ie  27    <*»ç»ieïnî*»  î^* 
.  P^rû,  MûrthjBMi,  IH43.  ia-^  41  fiir. 
Fuszx:  fttnje  4i  •  ttapsa  A*1»I.  • 

î  XDL  -Avec  îe  n>?cy»  ;  la  Gri?**-: v  >  "îir 
'..té.   drame-vaine^...»'  en    r:iaînf  »'--r 

.  r*  :  r^^ienîé  sur  les  F'':ieîS-Dramar»r-T^  »- 
2  rta»  1844.  Pcru,  M^rcUmi.  I^i^.  i-» 

ï     XX.  Av^M.  G>rnv^   P.-Ét.  P-^ 
!^  PivîrJéres  Arm^  du  IV*4:  >?.  vu-  v     >♦ 
f>n:.*M'.îJf»  en  r  ni  acte*,   rv^^v.-ir^-^  •.' 
!e  î^'^îrv  dt*  F'I  rf=^s^)raîL.;»î'.  t>^.  >*  î  -  t«  • 
\e::  r  ne  IK44.  P«ru.  M^rtUta,  IrvU.  J-* 

.  44i.a5. 

\  i^sai  foriK  4e  b  mn»  cueicikfaL 

XX!.   A viw*  W»  n>^-w  :   nn  Mar   r    -* 
S-rar.jT?.  o:nje*:.*^vau-îr'i  V-Q  v-v^  '•'* 
T't'itre    ou     G\Trrjie-r»r*Tr»ï':  7>.    *^ 
2%  rr-^îF*.  |xi#;  .  pjru,  Jfi/iiri  Lfr^i    î*> 
n-s.  24  f«^. 

fk-ids:  M-iv*  4e  b  «  Bic.aafae  à  ■m  nini  • 

XXH-  .\>€c  le  no^ooe  et  M.  Leç?*^  -■ 
,  >ss  Amoois  d  une  rose,   ou  Ha^^ar'  > 


32 


GMANTAL 


GlEKADm 


SU 


-.^  ••  ±>  ocS«:^w  lSi6\  /^m.  Jfar- 


>«»  la  Hnineft»- 
f^  rylif  io. 

-  SfiAXVAL  I>  comte  Adolphe  Rn- 
.4  t.^ioBKrps^  cnénhconùqiie  en  un 

*..r^  Of^àKauxr?  ^de*  Goèbress;.  ou  la 
-'TKïR.  tn^?Nlie  de  VoJuirv  à  M.  de 
^..>.  ~  iBf^  es  Me  de  T^itioo  de 
•'  rai?fiàie^.  MMt  lim  d'mfrtakm  fie- 

^-   i:«».»-^  ii6pi^. 

hcMv  as  cUbk» 

-*3s?éiXsHtt.  Recwa]  d^  cafenbow^ 
-:»-t^ieBxde  mois,  coq-è-lâfte../^ 

-  G1USSOT  K>ênHiit  CàUfiCBL]. 
^^»àv:4  ea  Itabe.  lettres  teiilières  et 

:>?.\11ES.  fi.  [fjdbbéGum.  AMirMIené 

1^  KÂrptê.  o«  Ws  ii^Tmentés  défendus 
i  jfastsùh^Smmt  mm  àeriUe  H 

'WVE     wirl—p   dp   LâV   Vov.    L\ 

:  UVE1a3T.^.  |B«lKrt-n«iCois  Bor»- 
"~*.^«    deâanievr.  frère  da  c^iebi^ 
-^    »^.aoftc«  ITT}.] 
:•  -  îa  fis^e  de  se?  oavrapes.  vov.  le 
~  >  •  k  Fmœ  uttênin?  »«  à  &ra- 


0       U.  ElêTatioos.  P«m.  1860.  »-li. 

f  IMI»  AiM  le  «  I^ct*c«a*iR  étt  Aw«rws  »  ir 
y.  E.  W  MiBM.  3*  «li-iKm.  U  «  CMak«w  pwral 
^  ta  }:lniinr  *.  fm  M.  Otto  Linai,  «•  sépale  mn£. 
KAt»  U  se  rftde  f»  le  wa  cttki  mm  le  yiwii 

^GREC  Un'  [CoDStaBUn>.Vg»UiophnMi 
I  NictiLoeortxi]. 

I     Des  ârtick^  dans  le  jounial  le  €  Mentûr  ». 
^  I  publie  à  Ruis  en  l^âlk 

GRÉCOCRT   Jabbê  de\   »mi  «kvr. 
.  [J.-Bapl.4o$.  ViLLàMT  DB  G&BoocmT.  cha* 
.  noîne  de  Sainl-Marlin  de  Tours^]. 
.     Pour  la  lisie  de  «s  OD\ra^es,  voy.  «  la 
I  France  litlêraîre  »  à  GmscocmT. 

.     -f-GRKE^'ES  vPwcin*.  [Hildever  U- 
GAftDE.  de  Nanles]. 

Amour  et  poésie,  par— .P«m.  Gmnùer, 
IS5i.  in-ti. 

'     +  GREFFIER  DE  UHOTEL  DE  VILLE 

,  DE  PARIS  .Un^  [Jean  ds  T^tb»]. 

\     Chnnique  À^aiid.iiOUi«.  ou  Histoire  des 

e$lraii£:es  ûiicts  am\'ês  sous  le  réunie  île 

Louis  XI.  de  IM>  à  li^^i.  c^hte  par  ~. 

l6âlK  iii4. 

u  y  a  ftesMwn  <4iiMtt$  4e  MOe  Owaift.  V«u-  le 


mm  è»  ttt 

»■»  *■!  le  c   Ttcmt  4e  Tait  «  4e  U 

4rV    dvta;  Miac.  «  «MMbfT  «ks. 

ir  VL  S.  «  J.  4r  GMRMt,  4k»  la  •  Ga- 


i 

r 

d,     +  GRÉGOIRE  ,A.'  [Lanâu»,  de  Lan- 
Vov.  E\Ecmrm  dbs  hacik  oecmi^. 

+  GRÉGOIRE  ,d')   [Adrien    DBOOcm- 

CEUJB^l. 

Un  DK'lionnaire  humonstiqiie  para  d'à- 
^  bord  au  «  Fi^ro  *.  et  mibîiè  en  Totume 
i  ohei  HeUei.  «  Les  Tablettes  du  doctew 
JGnv^\ire  ».  Iii-!8.  1865»^ 

-t-GREGORK>    i1v4i\  pffmdmtftmf  {Vum 
I  <te  Fellk<C!s  aut.  (i  un  arthrie  sur  T Inqui- 
sition, impr.  dans  fun  des  tn>is  volumes 
de  la  «  Re\ue  historique  >.] 

GREMAUD  ^Jean^as^\  de  Vuippens. 

m.  [Louis   BocnGBois,  ancitMii    chàleUîn 
.  k^  Oêes]. 
I     La  Pinte  où  Von  va.  ou  le  IV^ilo  à  Jean- 

Pierre    sic\    Ttiippens  ^rtenfoii  .   !8l)l. 


-^Tiiï^  vl^  [AdùlleUniÈmEs!^  5^5.  ii^; 

^.ittBwsJ.  .      .    _  -u  GRENADIER  DE  LA  GARDE  XATTO- 

'NALE    ^Un\    [Le   comte   Alex,    db    u 
BoaoE] 


'  cjqfse  imiwnni  de  «la  Pitrie  > 
,    *\^^E1E  LndoiTcUWov.LàGRA- 

-  lUVRlOX  ^Arthur  de  [A,-A,  Pe- 

'  ^:  ;abQn  en  diemin  de  fer.  on  des 
>^^^^  V  k  poésie  dans  ses  rapports 
m  iHkKtiv.  P^m.  182».  in-12. 


^hiarinte-huit  heures  de  pinle  au  ch^ 
levau  des  Tuileries,  pemiam  les  jv^urntVs 
.les  11»  et  *>  mars  1815.  P«m.  ^f  ftmft, 
4*  Oirfw,  1816,  pet,  in-fv>!. 

T.Tt  k  cwlMes  cuMftaiKS  smlaBMt^  «c  an  ■» 


21» 


GRENADIER 


GRIMM 


-+-  GRENADIER  DE  LA  GARDE  NA- 
TIONALE (Un)  [M.  Ardant  du  Picq]. 

Divagations  politiques  sur  les  affaires 
du  temps,  par—.  Paris,  Tetot,  1831, 
in-8. 

GRENADIER  DE  LA  VIELLE  ARMÉE 
(Un),  aut,  dég. 

Adresse  au  Roi.  Paris,  Plassan,  1818. 
in-8,  36  pag.  | 

-h  GRENIER  (Léon)  [Noël  Picard]. 
Les  Leçons  de  province,  par—.  Abbe- 
viUe,  1861,  in-32. 

-h  GRENIER  A  SEL  (le)  [Voltaire]. 
Remontrances  du—,  ln-8,  14  p. 

Pièce  en  favenr  dn  parlement  Maupeou.  Voltaire  a 
composé  quelques  antres  écrits  «ur  le  même  sujet  et 
dans  le  même  sens  (Note  de  U.  BeuctuU).  A.  A.  B— r. 

GRESSET,  apocr.  [Michel  de  Cubières- 
PaliiézeauxJ. 
Voy.  1,  654  b,  article  Castelvadra. 

GREVÉ  (Victor),  trad,  pseud, ,[Xni. 
Fusi]. 

Le  Mastigophore,  ou  k»  Précurseur  du 
zodiaque,  contre  Juvain  Solanicque  (Nie, 
Vivian)  ;  trad.  du  latin.  1609.  in-8. 

Voyei  ce  que  dit  de  cet  ouvrage  le  P.  Niceron, 
t.  XXXIV,  p.  310. 

-|-  Consulter  snr  cet  écrit  i  l'Analecla  Biblion  ». 
de  M.  DnRoure.  t,  II.  p.  128. 

Antoine  Fusi,  après  avoir  été  curé  à  Pans,  fut  pour- 
suivi comme  magicien  et  déitauché  ;  après  cinq  ans  de 
prison,  il  parvint  à  s'enfuir  à  Genève,  et  s'y  maria.  Un 
de  ses  (Ils  passa  en  Turquie  et  se  flt  musulman.  Le 
«  Mastigophore  »  est  un  libelle  rabelaisien  trop  long, 
mais  rempli  de  verve  et  de  gaité  mordante,  où  toutes  les 
langues  vivantes  ou  mortes,  tous  les  patois  français, 
tons  les  argots  populaires  viennent  servir  la  colère  de 
l'auteur  contre  son  critique. 

Après  l'avoir  qualillé  ^e  frelon,  de  punaise,  de  bé- 
douin, après  l'avoir  appelé  épi  sans  grain,  chandelle 
sans  suif,  potage  sans  sel,  cervelle  composée  de  tètes 
de  li(Wre  et  de  mulet,  Fusi  termine  ainsi  sa  longue 
et  furieuse  diatribe  :  c  Va  donc,  et  regarde  de  tirer 
mieux  une  autre  fois,  sous  peine  d'une  rechute  qui 
te  coûtera  davantage  ;  pardonne  à  la  hâlivité  si  lu  n'es 
servi  si  poliment;  adieu,  jusqu'au  retour.  » 

GRIBEAUVAL,  nom  a6ret;.  [Jean-Baptiste 
Vaquette  Fregiie.ncoitrt  de  GribeauvalÎ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  Ta 
France  littéraire  »  à  Gribeauval. 

-h  GRIGOU  (Un),  pseud.  [Dlancv]. 

Système  des  divagations  peu  économi- 
ques du  citoyen  Proudhon,  par — .  Paris 
Vialat,  18i9,  in-8,  24  pag.  L.  A.  B 

GRILLOT  (le  bedeau),  pseud,  [Fougère, 

DE  MOiNTBRON]. 

Discours  (en  vers)  prononcé  au  Roi  par 
un  paysan  ae  Ghaillot.  1744,  in-4,  8  pag. 

Catalogue  manuscrit  de  l'abbi^  Goujet. 


GRIMAREST,  père  et  fils,  uom  abr$t^ 
[Le  Gallois,  sieurs  de  Ghimabet]. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voy< 
«  la  France  littéraire  »,  à  Grimabkst. 

4- G.  R.  I.  M....  DE  LA  R.   E.  Y.  N^ 

liseudonffme  [Rivarol  et  Cmampcbnetx]. 
Le  Songe  d'Athalie.  1787,  in-8,  20  p. 

GRIMM  (le  baron  Frédéric  Melchior  dei 
envoyé  du  duc  de  Saxe-Gotha  à  la  Cour  di 
France  et  ministre  plénipotentiaire  de  l>a)-| 
pératrice  de  Russie  près  des  États  du  ceTtk 
de  la  Basse-Saxe. 

I.  Correspondance  littéraire,  philoso- 
phiaue  et  critique,  adressée  à  un  souverdii 
d'Allemagne.  Par  le  baron  Grimm  et  Dide- 
rot. Paris,  1813-14,  17  vol.  in-8;  Ibil, 
1829,  16  vol,  in-8. 

Pour  des  détails  snr  les  différentes  éditions  df  «tte 
Correspondance,  voy.  l'article  Grimm  de  «  la  Fna» 
littéraire  ».  t.  m,  479. 

c  Grimm  n'est  pas  l'auteur  de  la  Correspondance  hi\r- 
raire  qu'il  a  plu  à  quelques  éditeurs  ignoranU  de  lu 
attribuer  ;  il  n'avait  ni  le  loisir  ni  le  talent  de  la  coa- 
poser.  C'est  l'ouvrage  de  Diderot,  de  madame  d'Envo 
et  de  leurs  faiseurs.  Il  ne  faudrait  pas  sToir  lu  ce  nw 
Grimm  a  bien  évidemment  écrit,  pour  lui  faire  l'htmcair 
d'une  correspondance  dans  laquelle  on  trouve  tost  t* 
qui  manquait  au  baron  :  de  vastes  connaissance^  \i\u- 
raires,  un  goût  souvent  très  pur.  un  talent  d'obàenâ- 
lions,  un  tact  qui  n'a  rien  de  germanique,  et  un  ■^ix^ 
dont  aucun  de  cecx  d'outre-Rbin  ne  s'était  jamais  ivu'. 
Toute  la  part  que  Grimm  peut  avoir  eue  à  cet  ouni«f. 
a  donc  été  de  la  faire  faire  pour  des  souverains  et  mrat 
pour  des  princes  subalternes,  dont  la  protection  lui  éur. 
d'autant  plus  précieuse  que  c'était  à  elle  qu'il  de^t  u 
fortune  diplomatique.  Rien  ne  contraste  mieux  iw 
cette  correspondance,  que  celle  qn'il  entretient  am 
Catberine  et  avec  Frédéric  :  c'est  là  que  Grima  i' 
montre  ce  qu'il  est.  un  pauvre  ooortisan  qui  se  crearf 
l'esprit  pour  trouver  de  nouvelles  Hagomeries.  Il  ^pu» 
la  coupe  de  la  flatterie  à  cbaqne  phrase  qu'il  écrit;  le> 
formes  les  plus  basses  sont  celles  qn'il  emploie  de  prr- 
férence.  Le  nain,  il  croit  agrandir  ses  héros  en  » 
rapetissant  encore  I  II  semble  qu'il  ne  po'sse  en  inesarfr 
la  hauteur  qu'en  se  mettant  sous  leurs  pieds.  Ce  >»- 
verain  littéraire  qui  aurait  parlé  avee  tant  de  morfoede 
Rou.»seaa.  ne  veut  lias,  comme  ce  philosophe,  ^p^ 
l'homme  redescendu  i  l'état  de  nature,  marche  à  quatre 
pattes;  il  trouve  encore  dans  cette  attitude  qiiel(ia<f 
chose  de  trop  allier  ;  c'est  sur  le  ventre  qu'il  ranpc  a» 
pied  des  trônes.  Nous  avons  In  de  quelle  manière  il 
recommandait  il  y  a  cinquante  ans,  à  M.  le  prince  àt 
Nassau-Siegen,  le  jeune  et  depuis  si  infortuné  conte  àf 
Sombreuil.  On  ne  sait  en  lisant  cette  lettre  si  la  bofra^ 
n'a  pas  encore  plus  do  reproches  k  faire  au  baron  àe 
Grimm  que  le  goût  et  les  convenances.  Quoi  qu'il  en 
soit,  il  ne  nous  manque  que  de  connaître  rhi»toin^ 
secrète  delà  littérature  du  temps,  pour  dire  positivemeni 
de  qui  il  avait  acheté  ses  «  Lettres  »  sur  la  littéralnre 
allemande,  et  snr  «  Omphale  »,  tragédie  lyrique  de  La- 
moUie-Houdard  (1752).  <  le  Petit  Prophètede  Basmiscb* 
broda  «  (1753).  et  la  dissertation  i  sur  le  poème  lyri- 
que »,  insérée  dans  l'Encyclopédie,  et  pour  r^v^ler  le 
nom  de  celui  qui  lui  écrivait  ses  lettres  au  grand  Fré- 
déric. Tandis  que  d'autres  faisaient  pour  lui  la  iiitr- 


i\l 


GRIMM 


GRISOLLES 


218 


itne  de  la  dîplonuUe.  il  faisait,  loi,  la  diplomatie  de 
âlFitrratare  ».  p.  r.  A— s. 

II.  Mémoires  politiques  et  anecdotiques. 
inédits,  du  — ,  agent  secret  à  Paris  de  rim- 
pératrice  de  Russie,  de  la  reine  de  Suède, 
du  roi  de  Pologne,  du  duc  des  Deux- 
PoDts,  du  prince  de  Saxe-Gotha  et  autres 
souverains  du  Nord,  depuis  Tannée  1743 
jusqu'en  1789  ;  traduits  de  l'allemand  par 
M.  Zinmann.  Paris,  Lerouge-Wolf,  1829, 
t  vol.  în-8. 

+  Ces  c  Mémoires  »  inédits  sont,  comme  tant 
d'sstres  publiés  à  la  même  époque,  apocryphes.  Le 
pféioàn  tradnctedr,  M.  Zinmann,  est  tout  simplement 
U.  Ihifey  (de  TYonne).  connu  par  d'antres  oarnf^es. 

GRIMM,  jw.  [Amédée  Achard]. 

I.  Lettres  parisiennes  de  — .  Imprimées 
dans  le  iournal  «  l'Époque  »,  en  1846  et 
1847. 

II.  Lettres  sur  les  mariages  espagnols. 
—  Ibid, 

+  III.  Chroniques  parisiennes  dans 
«  ruiustration  ».'  Des  articles  dans  «  le 
Pamphlet  ». 

-h  GRIMM  (T.)  [Oscar  de  Poli]. 
Des  articles  dans  le  journal  «  l'Etin- 
celle ». 

+GR1MM  (Thomas)  [Eugène  Nyon]. 
Des  Chroniques  dans  la  «  Revue  pour 
tous.  1» 

+  GRIMM  (Pierre)  [Charles Cougw].  . 
Des  articles  dans  «  F  Artiste  ». 

+  GRIMM  (Thomas). 

Us  articles  de  ce  prétendu  sncoessenr  de  Timothée 
Trimm  an  «  Petit  Journal  »  (4869),  sont  rédigés  en 
(tmama  par  les  collaboratenrs  habituels  de  cette  pnbli- 
atioo. 

GRIMOD  DE   LA  RE^IÈRE,    apocr. 
[RivAROL  et  Champgenetï]. 
Voy.  G.  R.  1.  M...  DE  LA  R.  E.  Y.  N. 

4- GRIMOD  DE  LA  REYNIÈRE  (A.-B. 

^').  plagiaire. 
Voy.  l.  680  6,  Célibataire  (Un). 

GRINBERGHEN  (le  prince  de),  aut  supp. 
n  abbé  Pic,  précepteur  du  prince  de  Grm- 
Wghen]. 

Timandre  instruit  par  son  génie  ;  traduit 
^u  grec,  parle  P.  D.  G.  Paris,  1702,  in-12. 

Voy.  les  essais  critiques  de  prose  et  de  poésie.  Parit, 
«i*«,  1703.  in-U.  p.  14. 

GRINGOIRE  (Pierre),  nom  qu'il  a  plu  à 
Paul  Delasalle  (1)  d'inscrire  en  lôte  d'un 


(1)  Néà  URaye  da  Piy  (Manche),  en  iSli.  mort 
'Asleoil,  en  1845.  Voir  nne  notice  sur  cet  écrivain, 
l«  M.  G.  Hancel.  de  Caen.  formant  la  37"  lîYraison 
^  (  Nonaands  illastres  *. 


n  I  volume  de  Vers  qu'il  a  publié  en  1836, 
I  (Paris,  Charpentier,  in-18). 

-+-  GRINGOIRE  (Pierre)  [Firmin  Javel]. 
Des  articles  dans  le  «  Hanneton  ». 

GRISBOURDON  (le  P.),  ps,  [de  Jun^ 

QUIÈHES]. 

Épître  du  —  à  M.  de  V***  (de  Voltaire), 
sur  le  poëme  de  «la  Pucelle».  Sans  date 
(1756),  in-12.  xi  pag. 

GRISIER,  maître  d'armes  à  Paris,  aut. 
supp,  [le  comte  Ludovic  d'HoRBouRQ  (1)]. 

Les  Armes  et  le  duel,  par  Grisier,  pro- 
fesseur de  LL.  AA.  RR.  les  princes  fils  du 
roi.  à  l'École  royale  polytechnique,  au 
collège  royal  Henri  IV  et  au  Conservatoire 
de  musique  (î).  Ouvrage  agréé  par  S.  M. 
l'empereur  de  Russie  ;  précédé  d'une  Pré- 
face anecdotique,  par  A.  Dumas.  Notice 
sur  l'auteur,  piar  Roger  de  Beauvoir;  Épî- 
tre en  vers,  de  Méry;  Lettre  du  comte 
Ludovic  d'Horbourg;'  dessins  par  E.  de 
Beaumont.  Paris,  Garnier frères,  1847,  gr. 
in-8,  583  pag.,  avec  dessins. 

—  Il  n'y  a  donc  rien  d'original  en  ce  moment  à 
Paris? 

—  Une  seule  chose. 

—  Apprenex-mui  vite... 

—  La  publication  d'un  maître  d'armes,  qui  a  beau- 
coup d'esprit. 

~  Vous  l'appelez  ? 

—  Grisier. 

—  Je  l'ai  beaucoup  connu.  Il  a  trop  d'esprit  pour  sa 
profession.  Je  me  souviens  d'avoir  lu  dans  sa  salle 
d'armes  cette  inscription  d'une  étourdissante  originalité  : 

Exterminez,  grand  Dieu,  de  la  terre  où  nous  sommes, 
Quiconque  avec  plaisir  répand  le  sang  des  hommes. 

Ces  deux  vers  de  Mahomet  chez  un  maître  d'armes  ! 
Je  ne  sais  s'il  n'y  a  pas  autant  de  mérite  À  les  avoir 
placés  sous  forme  d'inscription  qu'à  les  avoir  faits. 

—  Ce  livre  estdonc.  comme  je  vous  ledisais.  illustre 
mort,  un  recueil  charmant  et  instructif  d'anecdotes,  de 
préceptes,  de  règles,  de  réflexions.  On  le  lit  comme 
on  lisait  autrefois  «Adolphe  ».  11  est  moins  mélancolique, 
mais  aussi  paradoxal  parfois.  L'auteur  veut,  à  force 
d'esprit,  et  il  y  réussit  souvent,  faire  croire  que  son  art 
doit  marcher  de  pair  avec  la^Mésie,  la  politique,  la 
peinture  et  même  la  médecine.  La  médecine  du  duel  ! 
c'est  adorable. 

Et  comment  s'appelle  ce  livre,  me  dit-il,  pour  que 
j'en  parle  à  Saint-Georges? 

—  »  Les  Armes  et  le  Duel  » . 
Extrait  d'un  nouveau  Dialogue  des  mortt, 

tiré  du  «  Charivari.  » 

-f- Dans  la  «  France  littéraire  »,  t.  XI,  Quérarddit 
que  M.  A.-L.  Ravergie  a  eu  part  à  la  composition  de  cet 
ouvrage. 

GRISOLLES  (mademoiselle  de),  aut.  supp. 
[de  BealtclairJ. 

(1  Futur  auteur,  nous  assure-t-on,  des  Mémoires  du 
général  Dumas,  père  du  marquis  de  la  Pailleterie,  de  ce 
brave  qui  crut  tout  bonnement  être  le  père  d'un  citoven 
(V.  t.  i«r.  col.  1028,  r). 


219  GMS^OS 

0:^0^  iV  —,  écr/dP  par  eG^-a^w  'i 

Ma-tr^    rUjtiBiA.vr  m.  bt%r«EiA£A£  .  _. 

^.^-^"^  ûesàartteciL  ■>.  /.  ■.  é.\  »-«.  *>c-rja:Gr^::r_aa:r.bolidesSdoi)piai« 


r4e  brH'èttM  et  i«4c 


G-  S.  [Gairei  SccBwt]. 


—  G.  E.  L  V.  [Giâv-c.   RcT  H  u  Tr»  t-  S*  a  „r^rtê.  <le  U  «cime  et  oe 


Ve^]. 


.^-Mr>. ...  .  -«  V  -it  qiie  tes  personnes 


j^mme.  KJij,  in-x,  z^. 


A  =ja*:*  r'^a-ra.  "W  Ejrç^ii,  eU:..  -3  ir^xr.  p  ir  «1  Atre  pnvé«s,  ne  laissent 

pr  MM.—.  P«nf .  ^Jr^i*  .r.  I .  .H.  :ii-^.  :^  0  av  r  >*  •î'iiltt-s  qiu  les  en  peovent 

^  G.  R.  M.  Il.^wrr].  -»*cin?    part.  -  jocues.  pu— ,  arétophiie. 

V.^}.  A.v:iD^G&A!%i^  MAirmE.  I.  S^.K  :  ^*'^   '^  '*-  '^^  ^    **^-  »-*- 

GRr^>   >.To..LEGR.6.  .     Z^JJ^^^f^l        « 

iw^  ar;:.^  iiijis  ;a  t  BioCTanhie  uiu- 
OR«iS-JEANI»CNI«jN.=>rcJ:-fv.>fiAc».|      ^-r>r^  ..  ^     r-*- 

LM>U:x^  \^:rf:nr.   ira,-,   eo  .;jjtn»  fw  *r* -L   •.^  »        .^^         ^ 

-r^  •  Jfa...  P^rx..  i:,;x>;,^^.  1^,         ii^il^l  '^  F«r  M.  L.  Lalanne, 

IL  «Lj>t  o>^  \*it  une  fw>->,  ùjTe  eo  T  ^ *  ^•'*'  [^^***?«s  IkrvALj. 

'  ■  '  '  Ca>fr±»  ers  .ie  fabbê  Geoflrov.  fabant 

>u  ;e  *  c^H;a  -ie  J..cnàèe  el  de  M*"  Ansol. 
P«n».  Csf^.sf,  an  XI.  ift-16. 

-.- GRO^  5*  CDEMONETTSE  Un   [Ur- •    Ijtie  cvnêrû?  ». 
t«»-D  LmiiUAT.  de  L..^].  :       i  /-   c    -r   r.-    •  -      .  .     ^ 

'ABjerratettr  de  U  Bit  ..ûtbeqiie  publK[ue 
-i-G.  R-T.  [RiOi^UijrT].  I  >  C*-o.  Df  à  Câen  Se  9  oct.  18001. 

Von .  G.  R..  IL  c^.  à»»,  e.  ;     -^^  -^  ^^«^  «s  iiutaies  dans  tes  jour- 

I  Ritf-    \» -.V,.    -..  n      u  '      Miixei  remues  de  Cjea.        L.D,  LS. 

JOCE04:*].  '/       —  G.  T.  [F.  GciWT - 

Lfttre  diBS  Urielle  oo  pnvive  .lœ  Se  '      .«^-s*^^  "^"^  ^  *  Biographie  uai- 

^w^.ar  îes  J:i::^  ^  poxf>?.  S«u  m  d^        w^J^  .. 

»•.  ^,  ÎTà*.  ii^-li.  I         G...  T.,  ftrjrf.  i«^.  pean-fiaiiliste  Goc- 

U  £uai:.3e  •w-*  wlî  tu  le  r-fc«r  en  Jcff  4  Vo^a^^es  du  cipiuine  Cook.  rfai>s  la  mer 

r««iT4^,  «««r.r.a.  A.  A.  »-r.        |      in  Siio.  aux  de«x  pôles,  et  autour  du 

«KBMftK .  iT*f-  ^^     f  H^  M.  U...t.  Paru,  Lmm^,  |8I1,  6  vol. 

_  '  /    i!>-l^   ornes  d'une  carte  •*êiiêraip  et  de 

-î-  GBCAC  DE  LA  BASSE  [MoJeM..  |    .  A>  .-«t.  ?««»»  «  oe 

*>S^  *^t:  :^  4e  Lmx:»  XVQ.  d«-  '  l^V"'''  P***"^   P*"  <^'*^-  ««*" 

■ier  p>:  .-rr.:;2>!'  :e  la  France,  di-éàe  à'  a^-    ...„k. 

Detft.  ie  IV  *>i!  iJsii.  Qir-.  »nc:«i  wo-  h^."  '"^  f***.  "*^  «••"  •»  «»»»'*'* 

cwwr  da  rw.  T.tr^  I.  sLvraiT^r ^H^  t„.^' "^  "^  •'^^^-  *^  ^  °»*^ 


iD^.  cttsembie  ^74  p. 


UmméÊ  r 


m 


G....T 


GUILLAUME 


222 


-hG....T  [Gbbbrt,  ancien  officier  au 
1^*  régiment]. 

Récit  historique  du  blocus  de  la  ville  de 
Besançon  en  1814.  Part*,  chez  Vauteur, 
HM  des  Invalidée,  1840,  in-8. 

-h  G.  T.  D.  [G.  T.  Dribude]. 

I.  Dom  Léo,  ou  le  Pouvoir  de  l'amitié. 

II.  Edmour  et  Arthur. 

m.  Les  Epreuves  de  la  piété  filiale. 
lVIsala,2vol  in-i8. 

V.  Lorenzo,  ou   TEmpire  de    la  Reli- 

Pon.  .     ^.      . 

VI.  Rosario,  histoire  espagnole. 

VU.  Silva,  ou  l'Ascendant  de  la  vertu, 
i  vol.  in-i8. 

Vin.  Les  Solitaires  d'Isola-Doma,  suite 
de  «  Silva  ». 

Ce*  diTCT»  ouvrages,  publiés  à  Lille,  che»  Uforl, 
(onueat  chaam  i  vol.  in-«  on  2  vol.  io-lS  La  plu- 
pan  ont  Hé  réimprimés  plusieurs  fois. 

G.  T.  \.,aut.  déq.  [Math.-Guill.-Thérèse 
ViLLE5AVE,  ex-rédacteur  du  «  Journal  des 
curés»].  ,,.  ^ 

Nouvel  abrégé  des  Vies  des  Sainte,  rédigé 
d'après  le  grand  ouvrage  d'Alban  Butler, 
tire  des  actes  originaux  et  des  monumente 
les  plus  authentiques,  avec  des  additions 
et  oes  corrections  ;  suivi  d'une  Instruction 
sur  les  dimanches  et  les  fêtes  mobiles. 
Pam.  de  Vimpr.  de  Bdin.  1812-13,  4  vol. 
in-8,  ou  5  vol.  in-12. 

Oornige  non  terminé  ;  il  ne  comprend,  dans  Tune 
(zmmt  dans  l'autre  édition,  cpie  les  huit  premiers  mois 
d«  l'année. 

GU.\LDI  (rabbé),  vs.  [Gregorio  Lénj. 

Histoire  de  dona  Olympia  Maldachini  ; 
traduite  de  TiUlien  (par  Renoultj.  Leyde. 
1066,  in-12. 

-f-  Il  eiiste  trois  éditions  sous  cette  date,  et  quoi- 
•la'cUes  aient  été  imprimées  à  Bruxelles ,  les  biblio- 
philes les  joignent  à  la  collection  elaévirienne. 

—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  :  la 
Vie  de  dame  Olympe  Maldachini,  traduite 
en  françois  de Vitalien  de  —  avec  des  notes 
(parJourdan).  GenèwetParis,  veuve  David, 
1770,  2  part,  in-12. 

+  GUEBLANGE  (Arthur  db)  [Arthur 
.AinouldI. 

Des  articles  de  journaux. 

-hGUÉNARDDEFAVEROLLES,  ancien 
capitaine  de  dragons  [Madame  Guénard, 
baronne  de  MéréJ . 

I.  Les  Forges  mystérieuses,  ou  l'Amour 
alchimiete.  Paris,  1801,  4  vol.  in-12. 

II.  Le  Page  de  la  reine  Marguerite.  Augs- 
6ottra  (Parts),  1806,  4  vol.  in-12. 

lu.  Le  Parc  aux  cerfs.  Paris,  1809, 
4  vol.  in-12. 


GUÉPAIN  (Un),  aui.  dey.  [Horace  De- 

MADIÈRESJ. 

Almanach  pour  rire.  Orléans,  de  rimpr. 
de  Durand,  1844,  in-12,  144  pag. 

-h  GUERIN  (Maître)  [Frédéric  Thomas]. 
Courrier   du    Palais   dans    «  TUnivers 
illustré  ». 

H-  GUERIN  DULION  [Léon  GuérïnJ,  né 
en  1807,  historiographe  honoraire  ae  la 
marine]. 

Vieilles  et  nouvelles  histoires.  Paris. 
1836,  in-8. 

Voir  dans  le  «  Catalogue  général  «  de  M.  OUo 
Urena,  la  liste  des  nombreux  écrits  de  M.  Léon 
Guérin. 

-h  GUERMANTE  (M~  Claire)  [M**  V 
Grangeh]. 

I.  Mathilde  et  Gabriel,  ou  les  Bienfaite 
d'une  éducation  chrétienne.  Tours^  Marne, 
1849,  in-12,  6  grav. 

II.  Le  Jeune  marin.  Tours,  Marne,  1847, 
in-12, 6  grav. 

III.  Robert,  ou  l'InQuence  du  souvenir 
d'une  mère.  Tours,  Marne,  in-12,  6  grav. 

IV.  Cécile  de  Raincy,  ou  le  Dévouement 
filial.  In-12. 

V.  Les  Aventures  d'Yvon  Kervan,  in-12. 

Ces  ouvrages  font  partie  d'une  «  Bibliothèque  de  la 
Jeunesse  chrétienne  » ,  approuvée  par  Ifgr  l'archevêque 
de  Tours. 

-{-  GUÉRON  [A.  DE  La  Guéronnière]. 
Des  articles  au  journal  «  la  France.  )> 

Voy.  le  ff  Dict.  des  Pseud.  »  de  M.  d'Heilly  (2«  éd., 
p.  140). 

-+-  GUERREIRO  DE  BULHOENS  (Vic- 
toriano)  [Denis-Bernard  de  Moraes]. 

Anti-L^gista  critico  apologetico,  emque 
se  critica,  responde,  convence,  et  réfuta 
hum  manifeste  que  a  favor  dos  doutores 
Legistas  fez  hum  anonyme....  Paris. 
Prault,  1733,  in-fol. 

Voyez  «  France  littéraire  ».  XI,  337. 

GUETHENOC  (le  comte),  ps.  \\e  comte 
Frédéric  de  Brug]. 

Les  Blancs,  les  Bleus  et  la  Cour  de 
Charles  X.  Paris,  Dolin,  1844,  2  vol.  in-8. 

Ouvrage  publié  en  vingt  livraisons. 

f      GUEUX  (Un),  ps. 

'  Lettre  à  M.  Ferdinand  Dugué.  Du  9  jan- 
vier 1847.  —  Impr.  dans  la  «  Silhouette  » 
du  12  janv.  1847. 

-4-  GUILLAUME  (Maître). 

Ce  bouffon  de  cour,  qui  eut  méms  l'honneur  d'ftlre  le 
fou  en  titre  de  Henri  IV,  a  été  signalé  comme  l'auteur 
supposé  d'une  foule  de  pamphlets  politiques  et  satiriques, 
depuis  1605  Jusqu'à  l'époque  de  la  Fronde.  U  n'existe 
pas  de  liste  complète  de  ces  opuscules,  qui  présentent 
souvent  un  intérêt  réel. 


!223 


GUILLAUME 


GUILMETH 


m 


-h  GUILLAUME  (Maître)  [Claude  d'Es- 
ternod]. 

Le  Tableau  des  ambitieux  de  la  cour, 
nouvellement  tracé  du  pinceau  de  la  Vé- 
rité, par—,  à  son  retour  de  l'autre  monde. 
MDCXXU,  petit,  in-8. 

C'est  une  réimpression  de  la  première  salire  de 
«r  l'Espadon  satyrique  »  (Voirie  «  Manuel dn  libraire  », 
an  mot  Estkrnod)  ;  aûn  de  cacher  sa  fraude,  l'édiieur 
dn  ff  Tableau  •  a  supprimé  les  quatre  premiers  et  les 
quatre  derniers  vers  de  la  pièce  qu'il  reproduisait,  et 
que  M.  Edouard  Ponroier  a  insérée  dans  ses  c  Variétés 
historiques  et  littéraires  »  (faisant  partie  de  la  «  Biblio- 
thèque elzévirienne)  »,  t.  IV,  p.  33,  en  l'accompagnant 
de  noies  curieuses. 

GUILLAUME,  prêtre  dans  le  diocèse  de 
Rouen,  aut,  dég.  P'abbé  Guill.-André-René 
Baston]. 

Guillaume,  prêtre  dans  le  diocèse  de 
Rouen,  à  M.  C.  de  la  R.  (Charrier  de  la 
Roche),  évoque  constitutionnel  delaS^.ine- 
Inférieure,  salutet  retour  à  l'unité.  (Rouen, 
1791)  in-8. 

GUILLAUME,  ps.  sous  lequel  Cuvblier 
DE  Trie  a  fait  imprimer  l'une  de  ses  nom- 
breuses pièces.  (Voy.  «  la  France  litté- 
raire »). 

GUILLAUME  LE  DISPUTEUR,  ps.  [T.-J. 
Duvernet]. 
L'Intolérance  religieuse.  1782,  in-8. 

Voy.  ff  Bastille  dévoilée  •,  4782,  in-8,  troisième 
livraison,  p.  43.  v.  T. 

GUILLAUME  LE  FLANEUR,  ps.  [Amablo 

ViLLAIN  DE  SaINT-HilAIRE], 

Petite  biographie  dramatique,  silhouette 
des  acteurs,  actrices,  chanteurs,  cantatri- 
ces, directeurs,  directrices,  régisseurs, 
souffleurs,  danseurs,  danseuses,  figurants, 
figurantes,  peintres,  machinistes,  etc.,  des 
théâtres  de  la  capitale.  Étrennes  aux  oisifs. 
Paris,  Lemonnier,  1821,  in-12. 

GUILLEMARD  (Robert),  sergent  en  re- 
traite, aut,  suppose  [MM.  C.-O.  Barbaroux 
et  Lardibr]  . 

Ses  Mémoires  ;  suivis  de  documents  his- 
toriques, la  plupart  inédits,  de  1805  à 
1823.  Pans.  Delaforest,  1825,  ou  1827, 
2  vol.  in-8  avec  carte  et  portr. 

GUILLERAGUES  (le  comte),  nom  abrév, 
[le  comte  de  LavergnedeGuillerauues].   f 

Pour  ses  ouvrages,  voy.  h  t.  III  de  «  la 
France  littéraire  »,  à  Guilleragues. 

-t-  GUILLOT  GORJU  [Bertrand  Har- 
duin]. 

I.  Apologie  adressée  à  tous  les  beaux 
esprits.  Paris,  M,  Blageari,  1634,  in-8. 

Il  Les  Débats  et  facétieuses  rencontres 
de  Gringalet  et  de  Guillot  Gorgeu,  son 
maître.  Paris,  A.  de  Roffe,  s.  //.,  in-12; 


V^Ourseis,  rf.,  in-12. 

III.  Testament  de  feu  Gaultier  Garguille, 
ouvert  le  ^our  de  la  réception  de  son  fll> 
adoptif  Guillot  Gorgeu.  Paris,  Ifôi,  ii^K. 

Réimprimé  dans  la  collection  des  c  Joycoseiés  >  fi 
dans  le  c  Gaaltier  Garguille  «  publié  par  H.  Ed 
Fovmter,  Paris,  i858,  p.  149-166. 

Ce  fiircenr  populaire  vivait  sons  te  règne  ie 
Louis  Xm  ;  il  avait  étudié  la  médecine,  cl  tl  charm  Ir 
public  qui  fréquentait  le  théâtre  de  l'HAtel  de  B<ar- 
gogne.  Son  rôle  préféré  éUit  celui  d'un  médecin  tmIi- 
cule.  n  mourut  en  1648,  à  peine  Agé  de  50  ans.  Sca 
portrait  a  été  gravé  par  Ronsselet  et  par  Ublond.  »> 
dernier  le  représente  en  manteau  court,  grandes  jaœbr> 
maigres,  couteau  de  bois  à  la  ceinture,  sur  la  tète  su 
chapeau  noir  i  larges  bords;  le  visage  est  r^harta- 
ratif  etU  mousUche  hérissée.  (Voir  V.  Fonrnel.  c  Spw- 
tarles  populaires  t,  p.  362). 

On  trouve  dans  le  «  Dictionnaire  de  biographie  et 
d'histoire  »  de  M.  A.  Jal,  des  déuUs  jusqn'icî  igwrés 
au  sujet  de  ce  baladin. 

-4-GUILMER(J.)[Pelagaud]. 

II  a  collaboré  sous  ce  pseudonyme  i  la  nocveUe  édi- 
tion du  ff  Dictionnaire  historique  »  de  Peller,  publiée 
à  Lyon  en  1851,  en  8  vol.  in-8,  sous  la  direction  4< 
l'abbé  Simonin,  (t  France  littéraire  »,  XI,  403), 

+  GUILMETH  [Guillemetfe]. 

Diaprés  une  note  adressée  à  M.  Quéraid.  cet  écrivain 
aurait  modifié  son  nom,  afin  de  se  distinguer  d'os 
homonyme  frappé  d'une  condamnation  judiciaire. 

On  trouve  la  note  suivante  de  M.  Benchot  dans  le 
ff  Journal  de  la  Librairie  »  : 

En  annonçant,  sous  le  n«  4460  de  1842,  plusieers 
feuilles  de  *  l'Histoire  de  la  ville  et  des  environs  d'EI- 
beuf  .,  venant  jusqu'à  U  page  684,  j'ai  dit  que  I'ob- 
vrage  ne  me  paraissait  pas  terminé.  Cependant  c'est 
aussi  à  la  page  684  que  s'arrête  un  exemplaire  de  l'oa- 
vrage  récemment  acheté  à  Rouen. 
^  M.  Guilmeth  est  auteur  de  dix  ouvrages  relatifs  à 
l'Histoire  de  la  Normandie,  que  je  n*ai  pas  eu  l'ocra- 
sion  de  tous  mentionner,  et  dont  je  crois  devoir  ici 
donner  la  liste  : 

I.  ff  Histoire  de  la  ville  et  des  environs  du  Havre  ». 
comprenant  les  cantons  dn  Havre,  d'Ingouville,  deMoo- 
tivillicrs.  de  Criquelot-l'Esneval ,  et  de  Fécamp. 
2»  édition,  1842,  in-8. 

Le  faux-titre  porte  :  Département  de  la  Seuu- 
Inférieure,  1. 1". 

II.  «  Histoire  de  la  ville  et  des  environs  d'Vvetot  ». 
2«  édition.  1842. 

Le  faux-litre  porte  :  Département  de  la  Seine- 
Inférieure,  t.  n. 

m.  ff  Histoire  de  la  ville  et  des  environs  de  Lille- 
donne  .,  suivie  de  Notices  sur  la  viUe  et  les  environs 
d«  Saint- Valery-en-Caux.  2»  édition.  1842  in-« 
figures. 

Ce  volume,  orné  dn  portrait  de  Tantear,  porte  ai 
faux-titre  :  Département  de   la  Seine-Inférienre, 

IV.  «Histoire  des  environs  de  Dieppe  »,  2«  édition. 
1842,  in-8. 

Le  faux-Utre  porte  :  Département  de  la  Seine- 
Inférieure,  t.  IV. 

V.  «  Histoire  de  la  ville  et  de  l'arrondissement  dt 
Neufchâlel  i».  2«  édition,  1842,  in-8. 


â5 


GUIMENIUS 


GUïTONlÈRE 


Le  fanx-titre  porte  :  Département  de  la  Seine- 
hférieure,  t.  V. 

YI.  •  Histoire  commonale  de  l'arrondtsiement  dt 
IV«i-AiideiDer  *.  1832. 

VU.  *  Notices  historiques  sur  la  Yille  d'Evreox  et  ses 
«•mirons  •,  le  boorg  de  GaiUon.  le  Ch&teait-Gaillard  et 
(•»  b.>urgd'Ecoats,  près  Andelys.  1835. 

Mil.  t  Histoire  de  la  ville  et  des  enTirons  d'EIbenf  t. 
i«  édition»  ornée  de  pi.;  1843. 

IX.  «  Histoire  de  la  tille  de  Brioone  »,  snivie  de 
Notices  sur  les  endroits  circonvoUins.  1831,  in>8. 

\.  f  Le  Dnc  roi,  on  les  Insurgés  brîonnais  x  ;  his- 
unre  nonnande  de  1124.  Seconde  édition,  revue  et 
aojnoeiilie  par  l'auteur.  1835,  in-8. 

J'ai  ces  dix  folnines  sons  les  yeux.  Ceint  que  j'an- 
Donre  a^joard'hui  (les  LeUres  à  MM.  Edouard  Delame 
riMaUiiea  Bourdon.  1843,  in-S),  est  le  XI*;  il  est 
rrUtif  ao  tf>  MB, 

-f-Voîr  le  «  Manuel  du  Bibliographe  normand  »,  par 
M.  E.  Frère,  t.  H.  p.  54-56.  M.  Guilmeth  s'était 
\^^rr  de  donner  nne  histoire  cantonnale  de  la  Nor- 
mandie, mais  ancnn  déparlement  n'est  complet,  et  les 
I  Kues  publiées,  renfermant  des  documents  utiles,  ont 
éb-  M  i^uTcst  remaniées  qu'il  est  très-difilcile  d'en  don- 
iki'  une  description  exacte  et  complète. 

GCIMENIUS  (Amadaeus),  [Matth.  de 
MOYA,  S.  J.l 

Amadaei  Guimenii  Lomarensis  opuscu- 
lum  sing;iilaria  univers»  ferè  theolosiae 
moraliscomplectens,  ad  versus  auorumdam 
e\f)oslulationes  contra  nonnullas  jesuita- 
rum  opiniones  morales.  Lugduni,  1064, 
in-4,166o,in-12. 

La  Faculté  de  théologie  de  Paris  a  censuré  cet  ou- 
\Tage  le  3  fétner  1665.  A.  A.  B— r. 

(iUINANLAOUREINS,/».  rJean-Baptiste 
Reinolds  (I),  écrivain  belge]. 

I.  Projet  d'une  censure  agraire  à  établir 
fn  France.  Paris,  Moussard,  1802,  in-8, 
ii  pag. 

II.  Aura,  ou  Frag:ment  de  THistoire  de 
quelques  illustres  bannis  de  la  Grèce  et  do 
leur  établissement  dans  les  montagnes  de 
ribérie;  avec  des  notions  sur  les  côtes 
méridionales  de  ce  dernier  pays,  sur  la 
Sicile  et  les  principales  îles  de  lamer  Eg(^e. 
Ouvrage  orné  de  gravures  et  suivi  de  notes. 
Paris,  au  bureau  du  Classique  des  Dames, 
«/rkilfottMar(/,anX(1802),  in-8, 256  pag., 

lU.  Le  Classique  des  dames,  ou  Cahiers 
élémentaires  d'histoire,  de  mythologie,  de 
langues  française,  italienne  et  anglaise,  et 
rfp  "morale  universelle.  Paris,  madame 
Plauioles,  Firmin  Didot,  1803,  3vol.  in-8. 

IV.  Des  dépôts  de  mendicité,  et  de  Tin- 
fluence  qu'ils  peuvent  avoir  sur  la  prospé- 
riu»  publique.  Paris,  Rosa,  181 4,  br.  in-8. 

V.  Tableau  de  Rome  vers  la  fin  de  1814. 


(1)  Nous  derons  ce  renseignement  à  M.  l'abbé  comte 
deRotnaDO. 

T.      n. 


Bruxelles,    Weissenbruck,  1816,  in-8,   ou 
Paris,  Rosa,iS^\,  3  vol.  in-12. 

La  seconde  édition  porte  pour  titre  c  Tableau  de 
Rome  en  1814  ». 

VI.  De  l'Influence  anglaise.  Bruxelles, 
Weissenbruck,  1817.  in-8. 

-h  GUINOT  (Jules)  [Edouard    Simon. 
connu  sous  le  nom  d*Eaouard  Lockroy]  . 
Des  articles  de  journaux. 

GUIRAUDET  (Ch.-Ph.-Touss.),  anc.  pré- 
fet de  la  Côte-d'Or,  apocr.  [Guiraudet,  son 
frère], 

I.  Anti-Machiavel,  ou  Examen  du 
«  Prince  »  de  Machiavel.  Paris,  Treuttel  et 
Wurtz,  1789,  in-8. 

Frédéric  n  a  fait  un  Anti-Machiavel,  mais  c'est  ici  un 
Ouvrage  sous  le  même  titre,  et  dont  Guiraudet  est 
l'auteur. 

II.  Harmonie  des  cultes  catholique,  pro- 
testant et  mosaïque  avec  nos  constitutions; 
par  l'auteur  de  a  l'Anti-Machiavel  n,  Paris, 
1809,  in-8. 

Il  y  a  en  deux  Guiraudet,  Gascons  et  frères. 

Quérard  cite  le  Guiraudet  préfet,  et  il  lui  donna 
plusieurs  ouvrages  auxquels  il  n'a  mis  que  son  nom. 

Le  véritable  auteur  de  «  l'Anti-Machiavel  ».  de 
c  l'Harmonie  *  et  autres  volumes  (vraisemblablement 
aussi  de  la  traduction  de  Machiavel),  est  Guiraudet  le 
bossu,  le  jeune,  le  malingre,  le  bizarre  personnage,  qui 
vivait  à  Paris  retirée  isolé,  mais  instruit,  grand  tra- 
vailleur, peu  amant  de  la  renommée  et  laissant  à  son 
frère  tout  le  fruit  et  le  prix  de  ses  veilles.    Fr.  G. 

4-  GUISARD  (Un)  [Magnier,  fils  aîné]. 
Le  Triomphe  de  la  ville  de  Guise  en 
1658,  poëme.  Saint-Quentin,  an  II,  in-16. 

GUISE  (Henri  de  Lorraine,  duc  de). 

Mémoires  de  M.  le  duc  Henri  de  Guise, 
contenant  son  entreprise  sur  le  royaume 
de  Naples,  jusqu'à  sa  prison  (publiés  par  de 
Saint-Yon,  son  secrétaire,  avec  l'Éloge  de 
l'auteur  par  le  duc  de  Saint-Aignan).  Paris, 
Martin,  1668,  in-4;  Hollande,  Elzevier, 
1668,  2  vol.  in-12;  Paris,  veuve  Martin, 
1681,  in-12. 

On  croit  qu'ils  ont  été  rédigés  par  Philippe  Goibaud, 
sieur  Du  Bois,  de  l'Académie  française. 

Voyez  le  c  Diatonnaire  social  »  de  Le  Fèvre  de 
Beauvray,  p.  329.  On  sait  que  ces  Mémoires  ont  été 
publiés  par  les  soins  de  Saint-Yon,  secrétaire  du  duc 
de  Guise,  à  qui  M.  de  Saint-Hélène  en  a  attribué 
faussement  la  rédaction.  A.  A.  B— r. 

Il  existe  une  édition  plus  récente  sous  le  titre  de 
I  Mémoires  de  Henri  de  Lorraine,  duc  de  Guise  * . 
AfMterdam,  Lombrail,  1703,  2  vol.  in-12. 

-)-  Ils  ont  été  réimprimés  dans  la  c  Collection  de 
Mémoires  relatifs  à  l'histoire  de  France  »,  publiée  par 
MM.  Petitot  et  Monmerqué,  oà  ils  forment  les  vo- 
lumes LV  et  LVI. 

GUITONIÈRE  (Léon  de  la).  Voy.  LA 
GUITONIÈRE. 


227 


GUSTAVE 


G.  Z. 


2â8 


GUSTAVE,  ps,  commun  à  cinq  auteurs 
dramatiques  :  MAI.  Uéquet,  Robillard,  de 
Vieu,  Vulpian  et  Wailly.  Voy.  ces  noms 
dans  a  la  France  littéraire  »  et  ses  Cor- 
rections et  Additions  (ou  t.  XI). 

GUYNÊE  (mylord).  ps.  [Henri  Pajon]. 

Les  Aventures  de  la  belle  Grecque 
(Iphigénie),  traduites  de  Tanglois.  (Ck)mpo- 
sées  en  françois).  Paris»  Lesclapart,  174â, 
in-i2. 

GUYON  DE  ROCHECOTTE  (le  comte 
Fortuné),  aui.supp.  [Alphonse  db  Bbau- 

GUAMP]. 

Mémoires  du  comte  Fortuné  Guyon  de 
Rochecotte,  ancien  officier  au  régiment  du 
Roi,  commandant  en  chef  des  royalistes  du 
Maine,  du  Perche  et  du  pays  Chartrain,  en 
1795-96-97  et  98,  rédigés  sur  ses  papiers  et 
sur  les  notes  de  ses  principaux  officiers, 
avec  des  pièces  justificatives.  Paris,  A,  Ey- 
mery,  1818,  in-8. 

GUYOT,  ps.  [Bernard-Joseph  Saurin, 
le  fils]. 

Réplique  à  la  réponse  du  P.  Gastel  (sur 
la  Lettre  critique  de  Saurin,  sur  le  Traité 
de  mathématiques  du  même  P.  Castel). 
1730,  in.4. 

4-  GUYOT,  ABBÉ  DESFONTAINES 
[Meusmer  de  Querlon]. 

Testament  littéraire  de  messire  Pierre- 
François  Guyot,  abbé  Desfontaines,  trouvé 
après  sa  mort  parmi  ses  papiers.  La  Haye 
(Paris).  1746,  in-lâ. 

GUYOT    DE   MERVILLE,    aut.    supp. 
[l'abbé  Brute  de  Loirelle]. 
Voy.  l'article  Merville. 

G...  V...  (madame],  aut.  dég.  [madame 
Grandmaison  van  ësbecq]. 

Synaïb  et  Zora.  Paris,  Ouvrier,  1800, 
2  vol.  in-12. 

Roman  allégorique.  Il  en  existe  des  exemplaires  qui 
portent  poor  titre  :  c  Syna!b  et  Zora,  on  l'Héritière  de 
Babylone  »  ;  par  U^*  G...  V...,  aateor  de  «  Adolphe, 
on  la  Famille  malheuraose  ».  Parit,  1801. 

-f-  G.  V.  [le  général  Frédéric  Guil- 
laume, dit  Guillaume  de  Vaudoncourt]. 

Des  articles  dans  le  «  Journal  des  sciences 
militaires  ». 

G...  VAN...  (madame),  aut.  dég.  [ma- 
dame Grandmaison  van  Esbecq]. 

L  Edwige  de  Milvar.  Paris,  Fréchet, 
1807, 3  vol.  in-12. 

II.  Les  Époux  philosophes  au  dix-hui- 
tième siècle.  Paris,  Allais,  1808,  3  vol. 
in-12. 


+ 111.  Adolphe,  ou  la  Famille  malheu- 
reuse, par— .Paris.  1797,  3  vol.  in-il 

G.  V.  D.  V.  Voy.  G.,  vicaire  de  Ville- 
d*Avray. 

+  G...WK.N[M~  la  comtesse  de  Go- 
lowkin]. 

Alphonse  de  Lodeve,  par— Jlfo*cott,  1807: 
Paris,  Schodl,  1809,  2  vol.  in-12. 

4-  G X  (la  comtesse  de)  [A.  M.  Dc- 

BREUIL  DE  Sainte-Croix,  comtesse  de  Gi- 
rieux,  chanoinesse,  morte  en  1825]. 

Recueil  de  poésies  fugitives,  par—. 
Lyon,  Bohaire,  1817,  2  vol.  in-12. 

G...  Y,  ps.  [l'abbé  Sabatier,  de  Castres]. 

Vie  polémique  de  Voltaire,  ou  Histoire 
de  ses  proscriptions.  (Nouv.  édit.).  Pam, 
Dentu,  180i,  in-8. 

NooTelle  édition  d'un  livre  qui  a  d'abord  para  ui^s 
le  titre  de  «  Tableau  philosophique  de  l'esprit  de  Vol- 
taire ».  Genève,  Cramer,  1771,  in-8  «lin-ii. 

-|-  En  y  mettant  les  initiales  d-dessas,  on  Tonliii 
le  faire  regarder  comme  l'œuvre  de  Geoffroy,  alors  fa- 
meux par  ses  feuilletons  insérés  dans  le  c  Joonal  d? 
l'Empire  »  ;  quelques  personnes  donnèrent  dans  le 
piège,  mais  la  supercherie  fut  bientôt  découverte. 

GYGÈS,  ps.,  auteur  d'une  Chronique  de 
Paris,  imprimée  dans  les  derniers  mois 
(janvier  et  février  1848)  du  «  Consena- 
teur  »,  journal  quotidien  dont  le  premier 
numéro  est  du  15  septembre  1847. 

+  GWEPHILE  P.  X.  [Auguste-Jean- 
Marie  Préaux-Locré], 

I.  Pétition  présentée  à  la  Chambre  des 
députés  sur  l'abolition  de  la  loi  sadique  et 
1  omnipotence  des  femmes. 

II.  Quelques  autres  opuscules  du  même 
genre. 

Voir  la  t  France  littéraire  ».  l.  XI,  p.  527.  O 
colonel  d'artillerie  de  marine,  mort  en  1853  au  cbâ- 
tean  de  Compiègne,  dont  il  était  commandant  supéneor, 
avait  épousé  la  fille  du  célèbre  jurisconsulte  Lorr^. 

-4-  GYPENDOLE  (le  docteur  Evariste) 
[l'abbé  A.  Martinet]. 

Onguent  contre  la  morsure  de  la  vipère 
noire,  composé  par—-,  ancien  chirurgien- 
major  de  la  vieille  garde,  médecin  con- 
sultant du  roi  de  Lahore,  grand-croix  de 
la  légion  d'honneur,  etc.,  etc.  111*  édit. 
Paris,  Gaume  frères,  1844,  in-16,  IV-2iO 
pages. 

Réfutation  du  philosophisme  et  des  idées  du  jonr. 

4-  G.  Z  [G.  ZENowms]. 

L'Amérique  et  l'Europe  en  1826,  ou  le 
Congrès  de  Panama,  par—.  Bruxelles, 
Avransart,  1826,  in-8,  84  pag. 


H 


2È9 


H. 


H* 


230 


4-  H.  [L.  Théod.  HérissantI. 

Discours  en  vers,  sur  la  Société,  par 
M.  — .  Paris.  Eugène  Onfroy,  17B5, 
iii-i2. 

-h  H.  (Alph.)  [Huillahd]. 
Le  Protecteur  de  soi-môme,  comédie. 
1804,  m-8. 
CaUlogve  Soleinne,  a«  3437. 

-4-  H.  CTh^  )  [Théophile  Haet]. 
Louis  xIV  vengé  de  ses  détracteurs.  Pa- 
ru, Chaumtrot.  li(20,  in-8. 8  p. 

+  H.  (M.)  [Michel  Hennin]. 
Histoire  numismatique  de    la  Révolu- 
lution  française.  Paris,  4826,  in-4,  94  pi. 

4-  H.  (Léon)  [HAiivY]. 

Le  Chevreuil,  vaudeville.  Paris,  183i, 
in-8. 

D  a  donné  qaelqncs  pièeei  me  le  nom  seul  de  Léon 
et  arec  divers  coUabontenn. 

+  H.  [Ferdinand  HoeferI. 
Voy.  F.  H.,  H,  col.  38  d, 

H-  H**  (Augustin)  [pAPDÉ]. 

La  Chassomanie,  ouTOuverture  du  Jeune 
Henri  mise  en  action,  tableaux  comiques, 
par— .Pcm,  Barba.  1810,  in-8. 

4-  H...  (le  R.  P.  V.)  [le  P.  Vincent 
HoudrtI. 

Traité  de  la  manière  dlmiter  les  bons 
prédicateurs.  Paris,  1702,  in-12. 

-h  H***  [Jean  Hamon,  médecin  et  soli- 
taire de  Port-Royal-des-Champs]. 


a 


l.  Les  Gémissements  d*un  cœur  chré- 
tien, exprimés  dans  les  paroles  du  psaume 
118.  (Trad.  du  latin  par  l'abbé  de  Pont- 
Château.  Nouv.  édition,  augmentée  par 
Tabbé  Goujet).  Paris,  Lottin,  1731,  1734, 
1740,  1750,  in-12. 

n.  Traitez  de  pénitence,  gui  contien- 
nent :  les  Maximes  de  la  pénitence,  tirées 
des  sept  psaumes  de  David  qu'on  appelle 
pénitentiaux  ;  la  Pénitence  des  psaunies,ou 
les  Maximes  de  la  Pénitence  tirées  des  au- 
tres psaumes;  la  Pénitence  des  faibles;  la 
Pénitence  des  forts;  la  Pénitence  des  pas- 
teurs; la  Pénitence  abrégée;  les  Senti- 
ments de  pénitence;  la  Pénitence  toute 
comprise  dans  le  sixième  verset  du  psaume 
six.  Paris,  Cl.-J.-B.  Hérissant,  1734, 
in-12. 

UL  Traité  de  la  prière  continuelle.  Pa- 
ris, Cl.-J.B.  Hérissant,  1735, 1738,  1739, 
2  vol.  in-12. 

-f-H***[HAVARD]. 

Les  Délices  de  l'Italie,  par  le  sieur  de 
Rogissart  et—.  Paris,  1707,  4  vol.  in-12. 
—  Frontispice  nouveau.  Amsterdam,  1743. 

Dans  une  nooTelle  édition,  Leyde,  i709,  6  yoI. 
in-12.  Jean  de  la  Paye  a  fait  une  critiqne  sévère,  mais 
joste,  de  l'édition  de  Paris.  Rogissart  avait  fait  p» 
raftre  la  première  édition  de  cet  ouvrage  i  Leyde, 
1706,  3?ol.  in-12.  A.  A.  B— r. 

H...  Voy.  Charp,  I,  702  c. 

4-  H***  (le  msyor)  [Abraham  Humbert, 


23i 


H* 


H* 


iii 


major  prussien,  membre  de  l'Académie  d< 
Berlin}. 
Abrégé  historique  de  l'origine  et  des 

Erogrès  de  la  gravure  et  des  estampes  en 
ois  et  en  taille-douce,  par  M.— .Ber/tn, 
1752,  in-8. 

-h  H***  [Harny  de  Guebvillb,  auteur 
dramatique  du  xviii*  siècle]. 

Avec  S***  (Sabine)  : 

L  Le  Prix  des  talents,  parodie  du  troi- 
sième acte  des  «  Fêtes  de  l'Hymen  et  de 
r Amour  »  (en  un  acte,  tout  en  vaudevilles). 
Paris,  Duchesne,  1735,  in-8. 

II.  La  Sibylle,  parodie  (en  un  acte,  tout 
en  ariettes  et  en  vaudevilles).  Paris,  De- 
lormel,  1758,  in-8. 

_l_  jj***  [HuEx  DE  LA  Marinière]. 
Nouv.  Cfeuvres  en  prose  et  en  vers.  Aux 
Dardanelles,  1760,  in-12. 

+  H***  [HmnN]. 

Réflexions  à  mon  sujet,  ou  \'Esprit  à  la 
mode,  par  M.—.  Amsterdam  et  Paris, 
1765,  in-12,  23  p. 

-4-  H***  (M.)  [Fr.  HemsterhuysI. 

Lettre  sur  les  désirs.  Paris  (Harlem), 
1775,  in-12. 

Réimprimée  dans  les  Œnwes  de  ce  philosophe. 
Paru,  1792,  in-S  ;  1809.  2  vol.  in-8.  Louvain, 
1825,  2  vol.  iQ-18. 

4-  H***  (miss)  [Helme]. 

Clara  et  Emmeline,  ou  la  Bénédiction 
maternelle,  trad.  de  l'anglais  par  Dubois- 
Fontanelle.  Londres  et  Paris,  1788,  in-12. 

-h  H***  (M-  Barthélémy)  [M™  Marie- 
Adèle  Barthélbmy-HadotJ. 

Plusieurs  pièces  de  théâtre  citées  dans 
la  «  France  littéraire  »,  I,  202. 

4-  H***  [Houart]. 

Annuaire  des  ponts  et  chaussées,  ports 
maritimes,  architecture  civile,  hydrauli- 
que, etc.,  pour  l'an  1807.  Deuxième  édit., 
par—.  Paris.  Gamier.  in-12. 

+  H***  (Madame  d')  [d'Hozter]. 
Les  Grottes  de  Chartres,  ou  Clémentine. 
Paris,  1810,  2  vol.  in-12. 

4-  H***  (Augustin)  [Hapdé]. 

Diverses  pièces  représentées  sur  le 
théâtre  de  Franconi  et  autres  :  «  Les  Cen- 
taures »,  Paris,  1808;  «  Barbe-Bleue  », 
1811;  «  Les  Vierges  de  la  lune  ,  ou  Ar- 
lequin avalé  par  la  baleine  »,  1812,  in-8. 

Voir  dans  la  «  France  littAraire  *,  la  longue  énn- 
mération  des  pièces  de  cet  éaivain  très-fécond. 

-f-H***[HAPnN]. 

Nouveaux  Eléments  de  botanique,  par 


M.—,  revus  par  M.  C...  D.  M.  Parts. 
18i2,  in-12. 

Voyez  aux  Anonymes.  «  Voyage  dans  l'empire  <!( 
Flore  » . 

-h  H...  (le  chev.  d')  Fd'Hozier,  ancien 
élève  du  manège  royale  des  Tuileries]. 

De  l'Aurigie,  ou  Méthode  pour  choisir, 
dresser  et  conduire  les  chevaux  de  carrosse, 
de  cabriolet  et  de  chaise,  suivi  d'un  Nobi- 
liaire équestre,  ou  Notice  sur  les  races  pn^ 
cieuses  de  chevaux  étrangers,  leur  exté- 
rieur, qualités,  tempérament,  régime,  et 
sur  les  diverssoins  qu'ils  reçoivent.  Pari*. 
Dandey-Dupré,  1819,  in-8. 

-h   H***    (Ch.)    [Charies  HÉcaN-DE- 

GUERLEJ. 

Ouslad,  ou  le  Bois  de  Marie,  imité  da 
russe  de  B.  Joukowsky.  Paris,  DalUm, 
1824,  in-12. 

4*  H...  (Madame)  [M~  Huet,  née  Mo- 
nardI. 

Réflexions  diverses  sur  les  mariages  mat 
assortis,  la  manière  de  connaître  le  carac- 
tère des  enfants  avant  leur  naissance,  les 
préjugés  des  hommes  envers  les  femmes, 
etc.,  etc.  Paris,  Delaunay,  Pèlicier,  Ifâj. 
in.l2. 

-f-  H***  (M.  le  comte  d')  [Alexandre- 
Maurice  Blanc  d'HacteriveI. 

I.  Notions  élémentaires  a  économie  po- 
litique. Paris,  1825,  in-8. 

II.  Conseils  à  des  surnuméraires.  Paris, 
impr.  Roy.,  1826,  in-8. 

lu.  Méthode  pour  se  former  en  peu  de 
temps  à  une  prononciation  facile  et  cor- 
recte des  langues  étrangères.  Paris,  1829, 
in-8,  24  p. 

H***,  doyen  des  habitués  du  café  de 
Foy  [Alexand.  Martin]. 

Manuel  de  l'amateur  de  café,  ou  l'Art  de 
prendre  toujours  de  bon  café.  Ouvrage 
contenant  plusieurs  procédés  nouveaux, 
faciles  et  économiaues,  pour  préparer  le 
café  et  en  rendre  la  boisson  puis  claire  et 

Elus  agréable.  Dédié  aux  amateurs,  aux 
onnes  ménagères,  etc.  Paris,  Audot,  1828, 
in-18. 

-f-H***(H.)[HERLUISON]. 

Les  Artistes  Orléanais,  peintres,  gra- 
veurs, sculpteurs,  architectes.  Orléans, 
1863,  in-8. 

Tiré  à  petit  nombre. 

4-  H****  (M.  Augustin)  [Hapdé]. 

Les  visions  de  Macbeth,  ou  les  Sorciè- 
res d'Ecosse,  mélodrame  en  trois  actes, 
imité  du  théâtre  et  du  genre  anglais. 
par—.  Paris,  Delaunay,  1817,  in-8. 


233 


H. 


HABITANT 


234 


+  H....  [A.-J.-W.  HennetI. 
Le  Globe  céleste,  conte  aastronomic 
contemplative.  Paris,  1820,  in-8. 

4-  H****  (le  comte  de)  [le  comte  d'HAu- 
temve]. 

Considérations  générales  sur  la  théorie 
de  r impôt  et  des  dettes,  formant,  dans  une 
nouvelle  édition,  Tintroduction  d'un  ou- 
vrage intitulé  :  u  Notions  élémentaires 
d  économie  politique  »,  par—,  Paris, 
Thoisnier-Desplaces,  1825,  m-8. 

H- H....  (Adrien)  [Hugot]. 
La  Mort  de  Gilbert,  drame.  Paris,  1834, 
in-8. 

4-  H....  (rabbé)  Q'abbé  T.-F.-X. 
HuNCKLBR,  chanoine  à  Vienne  (Autri- 
che)]. 

I.  Loisirs  d'un  curé.  Paru,  1833, 
in-18. 

II.  Adélaïde  de  Lichtenberg.  Paris, 
1833,  in-18. 

Noos  croyoos  inatile  d'indiquer  en  détail  d'aalres 
petiis  ouvrages  d'édncation  on  de  piété  imités  de  l'aile- 
oand  (et  sartoat  du  chanoine  Schmid),  qui  ont  paru 
»ec  la  signature  ci-dessns. 

-t-  H (A.)  [AlexandreJean-Joachim 

HoLINSKl]. 

Coup  d'oeil  sur  les  Asturies.  Paris,  1843, 
in-8. 

-^  H.  A.  (M"*)  [Hortense  Allart]. 
Conjuration    dAmboise.  Paris,    Marc. 
1821,  in-12. 

HABITANT  DEBAR-5UR-0RNAIN(Un), 
aut.  déy.  [Doublât].  Voy.  1, 1259  e. 

ILABITANT  DE  BERLIN  (Un),  aut,  dég. 
[Guillaume  db  Mouunes]  . 

Lettre  d'—  à  son  ami  a  la  Haye.  Berlin, 
1773, in-8. 

Cette  Lettre  est  relative  an  fameux  passage  de  Fré- 
déric II.  roi  de  Prusse,  inséré  par  l'abbé  Raynal  dans 
la  seooode  édition  de  son  <  Histoire  philosophique  ». 
A.  A.  B— r. 

HABITANT  DE  BREST  (Un),  aut.  dég. 
[Michel,  imprimeur]. 

La  bonne  cause  et  le  bon  parti .  Brest, 
Michel,  1814,  in-8,  48  pag. 

HABITANT  DE  CAMBRIDGE  (Un),  ps, 
p'abbéCouLON,  grand- vicaire  de  Neversl. 

Lettres  critiques  et  charitables  d' — ,  à 
M.  le  rédacteur  du  «  Courrier  de  Londres  a. 
bmdm,  1803,  in-8,  59  pag. 

Dans  la  première  de  ces  Lettres ,  l'auteur  examine  si 
M.  de  Boitgelin,  archevêque  d'Aix.  est  le  même  per- 
wnaase  que  If.  de  Bois^elin,  nommé  archevêque  de 
Toors  par  Bonaparte,  et  il  a  l'air  d'en  douter.  Cette 
l«Ure  fat  insérée  an  mois  de  mars  i803.  Dans  la  se- 
(jode.  da  20  mai  1803.  l'abbé  Goulon  y  plaisante 
»ec  beaucoup  d'esprit  et  de  finesse  sur  le  compliment 


adressé  à  Bonaparte  par  BOI.  de  Belloy.  de  Boisgelin. 
Fesch  et  Cambacérès  pour  le  remercier  de  les  avoir  fait 
élever  à  la  dignité  de  cardinal.  A.  A.  B— r. 

4-  HABITANT  DE  CHATEAU-THIERRY 

(Un)  [Fernand  GiraudbauI. 

Mon  Voyage  au  corps  législatif.  Paris, 
1861, in-8. 

HABITANT  DE  GENÈVE  (Un),  pseud. 
[de  Saint-Simon]. 

Lettred'—  à  ses  contemporains.  (1803). 
in-12. 

HABITANT  DE  LA  CAMPAGNE  (Un), 
pseud,  pe  comte  de  Guibert]. 

Lettres  d*  —  à  son  ami,  sur  un  ouvrage 
célèbre  (a  l'Administration  des  finances, 
de  Necker  »).  In-12. 

L'édition  de  cet  ouvrage  a  été  brûlée  en  présence  de 
Necker  et  à  sa  soUiciUtion,  à  l'exception  d'un  très- 
petit  nombre  d'exemplaires.  A.  A.  B~r. 

-f-  HABITANT  DE  LA  COMMUNE  (Un) 
[P.-Auguste  Leprévost]. 

Histoire  de  Saint-Martin  du  Tilleul, 
par—.  Paris,  1848,  gr.  in-8. 

4-  HABITANT  DE  LA  PROVINCE  (Un) 
[Mabru]. 

Essai  sur  la  nature  et  la  répartition  de 
l'impôt  en  Auvergne.  (S,  /.).  1787,  in-8. 

HABITANT  DE  LA  VILLE  DE  CENA 
(Un)  (1),  département  du  Salvocad,  petid. 
[G.-A.-J.  Hecart,  de  Valenciennes]. 

La  Goualana.  Première  et  dernière  édi- 
tion. De  Vimpr,  de  Carnaval  aîné  [Yalen-' 
ciennes),  in-18,  22  pag. 

Hécart,  dans  une  brochure  tirée  à  90  exemplaires  : 
«  Manuscrits  de  l'auteur,  Lettre  à  M.  Lerouge  », 
YaUneiennet,  Prifjnet,  1828.  in-18,  78  p.,  dit 
pag.  9  :  «  La  Goualana  »  n'est  nullement  de  moi  (il  l'a 
fait  imprimer),  j'en  ignore  absolument  l'auteur  ;  je  tiens 
cet  opuscule  de  M.  Bouchot,  qui  vent  garder  le  silence 
ou  qui  ne  peut  le  rompre.  » 

-^  HABITANT  DE  LA  VU.LE  DE  REIMS 
(Un)  [N.-R.  Camus-DarasI. 

Essais  historiques  sur  la  ville  de  Reims, 
par—.  Reims,  Frenau  fUs,  1823,  in-8. 

Note  manuscrite. 

4-  HABITANT  DE  L'EUROPE  CONTI- 
N'ENTALE  (Un)  [M.  de  Brunow,  ancien 
ambassadeur  de  Russie  à  Londres]. 

La  Guerre  d'Orient,  ses  causes  et  ses 
conséquences,  par—.  Bruxelles,  1855. 

4-  HABITANT  DE  L'ILE  DE  PERRA- 
CHE  (Un)  [P.  Guïgoud-Pigale]. 

Adresse  aux  Lyonnais  à  l'occasion  de 
l'installation  de  leur  municipalité.  1790, 
in-8,  8  p. 


(1)  Cena  et  SalYOcad  sont,  ainii  qu'on  s'en  aperce- 
vra facilement,  des  anagrammes  de  Qien  et  Calvadoi. 


Î35       HABITANT  DE  L'OUEST 


HABITANT  DE  VEBSAILLES     236 


HABITANT  DE  L'OUEST  (Un),  aut  dég, 
[Lbtoudal  père,  à  Angers]. 

Lettre  à  une  dame,  en  réponse  à  ses 
questions  sur  quelques  actes  au  gouverne- 
ment, concernant  la  religiQn  et  les  prô- 
très,  par  —,  ami  de  la  monarchie  constitu- 
tionnelle et  de  l'ordre  public.  Pari*.  De- 
launay,  1832.  in-8,  16  pag. 

HABITANT  DE  LYON  (Un),  aut.  dég. 
[Lbspomàrèdr,  né  le  25  juin  1751,  à  La- 
bouheyre,  Landes]. 

Les  Vœux  d'  — .  Lecteurs,  méditez-les 
dans  leur  simplicité  et  leur  butl  Lyon, 
Guyot  frères,  1819,  in-8,  58  pag. 

Cet  estimaMe  uteor  désirait  qu'on  établit  ime  fêle 
anniveriaire  de  la  Charte,  à  perpéloité.     A.  A.  E— r. 

HABITANT  DE  MONTPELLIER  (Un), 
ant,  dég.  [Auguste  Seguin,  libraire]. 

Considérations  sur  la  mort  de  Louis  XVI , 
pour  servir  à  la  béatification  et  canonisa- 
tion de  ce  saint  roi.  Montpellier,  Aug.  Se- 
guin, 1829,  in-8,  32  pag. 

La  dédicace  an  Roi-Martyr  est  lignée  :  Augutte 
Seguin, 

HABITANT  DE  NANTES  (Un),  aut.  dég. 
[le  P.  Mathias  de  Saint-Jean,  carme  nan- 
tais]. 

Le  Conmierce  honorable,  ou  Considéra- 
tions politioues,  contenant  les  motifs  de 
nécessité,  d  honneur  et  de  profit,  qui  se 
trouvent  à  former  des  compagnies  de  per- 
sonnes de  toutes  conditions  pour  l'entretien 
du  négoce  de  mer  en  France.  Nantes,  Guil. 
Le  Monnier,  1646,  in-4.  —  Seconde  édi- 
tion en  1651. 

Voyex  c  Bibliotheea  S**"*,  lugduni,  Duplain, 
47*1.  ln-8,  no661. 

On  troave  un  bon  extrait  de  cet  ounage  dan«  le 
«  Conservateur  »  da  mois  d'août  1757,  p.  67  etsuiv. 
A.  A.  B~r. 

-h  HABITANT  DE  PARIS  (Un)  [Ch. 
Drelincocrt]. 

Lettre  d'—  à  un  de  ses  amis  de  la  cam- 
pgne,  sur  la  remontrance  du  clergé  de 
France,  faite  au  roi  par  M.  l'archevôque 
de  Paris,  écrite  en  1656,  et  signée  Phila- 
lèthe.  In-4. 

Cette  lettre  est  de  If.  Ch.  Drelinconrt.  Voyez  Bayle, 
et  Benoit,  c  Histoire  de  t'édit  de  Nantes  »,  t.  UI. 
p.  208.  A.  A.  B-r. 

HABITANT  DE  PARIS  (Un),  aut.  dég. 
[le  comte  Fr,-L.  d*EscuBRNY.  SuisseJ. 

Correspondance  d'  —  avec  ses  amis  de 
la  Suisse  et  d'Angleterre,  sur  les  événe- 
ments do  1789 Jusqu'au  4  avril  1791.  Pa- 
ris, Desenne,  1791,  pet.  in-8,  480  pag. 

R*^imprimé  sons  le  titre  de  c  Tableau  historique  de 
la  Révolution  jusqu'à  la  ttn  de  l'Assemblée  constituante  » . 
Secoode  édition,   revue,   corrigée   et  augmentée  d'un 


grand  nonbre  de  morceau  sor  différents  si^^.  Paru, 
TreuUelet  WArto,  Ddaunay,  4815,  i  vol.  ia^. 

Le  c  llonitenr  »  du  19  août  1791,  disait,  eo  r?s- 
dant  compte  de  la  première  édition  de  cet  oavrage  : 

ff  Quoique  l'auteur  de  cet  ouvrage  soit  noble.  déo.Tv 
et  lié  avec  tout  le  corps  diplomatique,  il  n'en  est  pas 
moins  l'aident  ami  de  l'humanité,  de  la  liberté;  U 
chérit,  il  admire  la  nation  française.  U  porte  aux  saet 
la  Révolution  qui  la  place  an  premier  rang  des  peapi's 
libres  ;  il  dépeint,  il  caractérise  les  divers»  époque  àe 
cette  Révolution  mémorable  avec  pins  de  chalesr  c. 
d'éloquence  qu'aucun  Français  qui  en  ait  encore  éciii 

Loin  de  calomnier  le  peuple,  il  kme  son  énergie  et 
son  courage.  » 

HABITANT  DE  PARIS  (Un),  r^ugié  à 
Blois.  oui.  dég,  [Fabrt]. 

La  Régenoe  à  Blois.  où  les  Derniers 
moments  du  gouvernement  impérial,  re- 
cueillis par — .  Paris,  Le  Normawt,  Faniin, 
1814,  in-8,  24  pag. 

Une  sixième  édition  de  cet  opuscule  a  été  publiée  ea 
mars  1815. 

HABITANT  DE  POSTDAM  (Un),  ant. 
dég.  Re  professeur  Dantal,  lecteur  de 
Frédéric  il]. 

Hipparcbia  et  Cratès,  conte  philosophi- 
que, renouvelé  des  Grecs.  Sans  indicatim 
de  lieu  (Berlin),  1787,  in-12.  62  pag. 

J'étais  fort  curieux  de  connaître  l'auteur  de  cei  opus- 
cule ;  M.  le  baron  Thiébault  a  eu  la  compUisance  d'é- 
crire à  ce  sujet,  à  un  ami  domicilié  à  Berlin.  Un  vimtx 
libraire  de  Postdam  a  révélé  à  cet  ami  le  nom  de 
M.  DanUl. 

Il  ne  fkut  pu  confondre  cet  opuscule  avec  le  ro- 
man satirique  donné  par  l'abbé  Richard  sous  le  tilrf  il? 
c  Aihcrappih  c  (anagramme  d'Hipparchia) .  et  aa>>i 
sous  celui  de  <  Hipparcbia,  histoire  galante  i.  cosd» 
l'a  fait  le  littérateur  Mercier,  de  Compiègne.  lorsqu'il 
donna  une  nouvelle  édition  de  ces  mêmes  corragf^. 
Voyes  ces  titres  aux  Anonymes.  A.  A.  B— r. 

-4-  HABITANT  DE  REIMS  (Un)  [Cajii  s 
Darras]. 

Essai  historique  sur  la  ville  de  Reims, 
par  un  de  ses  habitants.  Reims,  \^, 
in-8.  G.  M. 

HABITANT  DE  VALENCIENNES  (In). 
aut.  dég.  [Gabr.-Jos.-Ant.  Hécart]. 

Observa  tiens  sur  un  passage  du  troisième 
rapport  fait  par  M.  Bottin  à  la  Société 
royale  des  Antiquaires  de  France.  Valen- 
ciennes,  Henry,  1823,  in-8,  8  pag. 

Tiré  à  25  exemplaires. 

HABITANT   DE    VERSAILLES   (Un), 

[François  Fournïer  -Pescay]. 
Encore  un  mot  sur  «  Conaxa,  ou  les 
Deux  Gendres  »,  ou  Lettre  d*—  à  lauleur 

de  la  Réponse  à  M.  Hoffman,  etc.  Paris, 

Barba,  1811,  in-8. 

+  Ailleurs,  QuéranI  attribua  cette  lettre  à  UStirt. 
Voyes  I,  1259  f. 


237       HABITANT  DE  VINCENNES 


HACHIS 


Î38 


HABITANT  DE  VINCENNES  (Un),  atU, 
dég.  fC.-J.  La  Folie]. 

1.  Observations  d'  —  sur  une  demande 
adressée  à  M.  le  cardinal  archevêque  de 
Paris,  tendant  à  ce  que  la  cure  du  canton 
de  Vincennes  soit  fixée  àMontreuil.  Paris. 
1803,  in-8. 

U.  Petite  Leçon  d*  —  à  un  grand  docleui 
de  Montreuil.  Paris.  1803,  in-8. 

4-  HABITANT  DES  ENVIRONS  DE  VISÉ 
(Un)  [Henri  Delvaux,  dit  Henri  Delvaux 

DE  FoUBON]. 

LaViedesaintHadelin,  confesseur,  pa- 
tron du  ci-devant  chapitré  de  Visé,  par—. 
Liège,  Oudart,  1845,  m-16. 

HABITANT  DES  HAUTES-ALPES  (Un), 
aut.  dég.  [Rochas]. 

Nouveau  pas  sur  les  sentiers  de  la  Na- 
ture, etc.  Gap,  1808,  in-12. 

-|-  Voy»  la  «  France  littéraire  »,  à  Rochas. 

HABITANT  DES  HAUTES-ALPES  (Un), 
aut.  dég.  [J.  FaureI. 

Stances  sur  les  élections  de  1820.  Gap, 
Genoux.  1820,  in-8,  7  pag. 

+  HABITANT  DES  LANDES  (Un)  [Pas- 
serot]. 

Opinion  d'  —  sur  le  concordat.  Seconde 
édiUon,  corr.  et  augm.  Paris,  1818, 
in-8. 

4-  HABITANTS  DU  Q-DEVANT  BAG- 
UAGE DE....  (les)  [Gbouvelle]. 

Voy.  G....  (Grouvelle),  U,  122  c. 

HABITANT  DU  DÉPARTEMENT  DE 
L'EURE  (Un),  aut  dég,  [le  duc  de  Cler- 

MOVr-ToNNBRRE  (i)]. 

Essai  sur  les  chemins  de  fer  en  général 
et  sur  le  chemin  de  fer  de  Paris  à  Cher- 
Iwurg  en  particulier.  Paris,  Delaunay, 
18^46,  in-8,  80  pag.,  plus  une  carte. 

HABITANT  DU  JURA  (Un),  aut.  dég. 
[Emmanuel  Jobez]. 

EpîtreàM.  Palissot.  Pam,  Dehray,  1806, 
in-8. 

u  «  Ibgasin  eocyclopédiqne  »  a  rendu  compte  de 
celtêEpître.  aDDée  i807.  t.  II.  p.  230. 

Birbier  l'aUriboe  à  U.  Jobez;  nous,  nous  l'aTOus 
timiTée  attribuée  à  M.  Cl.-Mar.  Guyeland. 

-+-  HABITANT  DU  LUXEMBOURG  (Un) 
[Eléonore-Louis^odefroy  Cavaignac]. 
Lettre  sur  les  affaires  belges. 

Imprimée  dans  le  <  National  »  du  4  mars  1839. 
HABITANT  DU  PAYS  [DE  LA  VENDÉE] 
(L'n).p«.  [HullinI. 
Mémoire  pour  la  pacification  de  la 


Ven- 


(1)  Aatoir  ificoonn  à  MU.  Lonandre  et  Boorquelot. 


dée.  Angers,  Jahyer  et  Geslin.  an  IV  (1796), 
in-8. 

Proposition  d'uni  commissaire  cinl  pour  le  gouverne- 
ment de  tout  le  pays  de  la  guerre.  F.  Gr. 

4-  HABITANTDU  QUARTIER  LÉOPOLD 
(Un)  [Henri  DandelinJ. 

l.  Aux  habitants  du  quartier  Léopold. 
Saint  Josse  Teu-Noode,  1852,  in^,  3  p. 

IL  Affaire  du  quartier  Léopold.  Ibid., 
eod,  in-8, 12  p. 

+  HABITANT  DU  VELAY  (Un)  [Gau- 
DERT,  de  Montpellier],  . 

Idées  d'—  sur  quelques-uns  des  articles 
à  insérer  dans  les  cahiers  d^  différents 
districts  du  Languedoc.  1789,  in-8. 

HABITANT  OBSCUR  DE  UANCIEN  HÉ- 
MISPHÈRE (Un).  Voy,  BOURGEOIS  DE 
NEW-HEAVEN  (Un). 

HABITANTS  DE  LA  FERTÉ  SOUS- 
JOUARRE  (Deux),  ps.  [Alfred  de  Mus- 
set]. , 

Lettres  au  rédacteur  de  la  «  Revue  des 
Deux-Mondes  ». 

Ces  Lettres,  qui  sont  an  nombre  de  quatre,  ont  été 
Imprimées  dans  les  t.  vn  à  X  de  U  *•  série  de  la 
«  Revue  des  Deux -Mondes  ».  Ces  Uttres  sont  inti- 
tulées :  la  première  «  de  l'Abus  qu'on  ftiit  des  adjectifs  » 
(t.  vn)  î  la  deuxième.  »  les  Humanitaires  »  (t.  Vffl)  ; 
la  troisième,  «  les  Journaux.»  (t.  K).  et  la  quatrième 
«  les  Exagérés  »  (t.  X). 

4-  HABITANTS  DE  LA  PROVINCE  DE 
LIÈGE  (des)  [Charles  Digneffe], 

Pétition  pour  la  liberté  du  commerce  des 
grains,  adressée  au  roi  le  12  février  1847 
par  — .  Liège,  1847,  in-8, 14  p. 

HABITANTS  DES  SEPT  VHXES  DE 
BLEU  (les),  en  Normandie,  pseud.  [Adrien 
DE  Lachoix]. 

Représentations  par — au  gouvernement. 
Pan».  Fain,  an  xii  (1804),  in-8,  60  pag. 

HABITUÉ  DE  UORCHESTRE  (Un),/w. 

Le  Ministre  et  la  danseuse. 

Feuilleton  imprimé  dans  le  «  Siècle  »,  n«  da  20  dé- 
cembre 1845. 

HABITUÉ  DU  BOULEVART  DE  GAND 
(Un),  ps.  [J.-B.-Auçuste  d'Aldéguier]. 

Le  Flâneur,  galerie  pittoresque,  philoso- 
phique et  morale  de  tout  ce  que  Paris  offre 
de  curieux  et  de  remarquable  dans  tous 
les  genres,  etc.  Première  partie  (et  unique). 
Paris,  de  Vimpr.  de  Boucher,  1826,  in-12. 

H-  HACHIS  (Léon)  [H.  J.  Evrakd,  in- 
specteur au  chemin  de  fer  de  lEtat,  a 
Bruxelles].  ,  , 

Un  Duel,  petit  essai  dramatico-moral , 
par  -.  Liège,  Collardin,  1829,  in-18, 
126  p. 


H.  A.  D'A. 


HALT 


240 


4- H.  A.  D*A.  [Hbdrun,  abbé  d'Aubi- 

Anstandre,  ou  Histoire  interrompue. 
Paris,  Dubreuil,  1664»  in-12. 

Cet  écrit  ayant  été  accaeilli  avec  une  gnnde  indiffé- 
rence, le  libraire  s'avisa  d'nne  sapercherie  dont  les 
exemples  sont  nombreux  ;  on  enleva  l'épltre  dédicaloire, 
et  on  «Jonta.  pour  rendre  le  livre  méconnaissable,  on 
Hua- titre  :  «  Histoire  galante  et  eqjouée  interrompue 
par  des  entreliens  de  civilité,  d'amitié  et  de  passe- 
temps  ».  Paria,  J.^B.  Loytùn. 

HADECZUCA    (Didaoue),    trad,    supp. 

i Louis  de  CahusacI.  Voy.  Abbé  de***,  I. 
58  a. 

HADGI  MEHEMMED  EFENDY,  aut. supp, 
[Petis  de  la  Croix]. 

Lettres  critiques  a  madame  la  marquise 
de  G***,  au  suiet  des  «  Mémoires  de 
M.  le  chevalier  a'Arvieux  »,  avec  des 
éclaircissements  curieux  sur  les  mœurs, 
les  usages,  les  religions  et  les  différentes 
formes  de  gouvernement  des  Orientaux  ; 
traduites  du  turc  par  Ahmed  Franguv, 
renégat  flamand.  Paris,  Quillau,  173o, 
in-i2. 

L'auteor  et  le  tradoctenr  ne  sont  que  le  seul  Petis  de 
la  Croix. 

-4-  HJENSEL  (H.)  [Pierre  JannetJ. 

Des  articles  dans  le  «  Journal  de  T Ama- 
teur de  livres  s,  dans  «  l'Intermédiaire  », 
etc. 

Hœruel  est  la  traduction  allemande  de  Jannet. 
H.  est  l'initiale  de  Hermann,  traduction  de  Gertnain, 
prénom  que  M.  Jannet  a  pria  quelquefois. 

HAKOHEN  [Joshiah].  pseud.  [le  cheva- 
lier Rivoirb  Saint-Hippolyte]. 

L  Les  Israélites  modernes,  ou  Aventures 
des  deux  frères  Daroca.  Paris,  Pigoreau, 
etc.,  1812,2  vol.  in-12. 

II.  Adar  el  Melek,  ou  les  Pirates  barba- 
resques,  trad.  de  Tarabe  de  Joshiah  Hako- 
hen,  par  le  chevalier  de  R...,  officier  de 
marine,  l'an  de  la  création  du  monde  5809, 
et  de  l'hégire  1187.  (Ouvrage  composé  en 
français  oar  le  chevalier  Rivoire  Saint- 
Hippolyte).  Paris,  Pigoreau,  1813,  4  vol 

-h  H.  A.  K.  S.  [Henri-Alexis  Ca- 
haissb]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  qu'il  a  pu- 
bliées sous  les  initiales  H.  A.  K.  S.,  H.  A 
K...S,  H.  A.  K....S,  voy.  la  «  France  lit- 
téraire »,  t.  XI,  p.  76. 

+  HALBEER  [Albert  de  la  Salle,  né 
en  1833,  littérateur  et  compositeur]. 

Pseudonyme  adopté  par  cet  écrivain,  qui  est  chargé  au 
c  Monde  illustré  »  de  la  chronique  musicale.  Il  a  pu- 
blié divers  ouvrages  indiqués  dans  le  «  Catalogue  géné- 
ral n  de  M.  0.  Lorenz,  t.  Ill,  p.  i64. 


HALLER  (le  baron  Albert  de),  apœr, 
[Georges-Louis  Sciimid|. 

Traités  sur  divers  sujets  intéressants  de 
politique  et  de  morale.  1760-61,  2  vol. 
m-8. 

c'est  par  erreur  que  ces  Traités  sont  assez  générale 
ment  indiqués  comme  des  productions  du  savant  Halkr. 
qui  les  a  désavoués  en  indiquant  leur  véritable  waiew 
Année  littéraire  At  Fréron  (1161). 

4-  HALLER  [Baroud]. 
Sur  l'arriéré  et  la  dette  non  consolidée, 
par—.  22  ventôse  an  IX,  in-8. 

Une  note  manuscrite  porte  que  Baroad.  ami  <U 
Haller.  est  le  véritable  auteur  de  cet  écrit  (01.  Barbie). 

+  HALLIDAY  [Eugène  Dezeimebis]. 
Considérations  pratiques  sur  les  névral- 
gies de  la  face.  Paris,  1832,  in-8,  175  p. 

Six  exemplaires  seulement  ont  été  tirés  avec  le  d^ 
de  l'auteur. 

HALLY  PIFPOUF,  pseudonyme. 

L'Accoucheur  par  supercherie,  dialogue 
entre  Bredouille  et  Latronaux.  1782,  in-^^. 
Mastricht,  1789,  in-8. 

-4-  HALM  (Frédéric)  [le  baron  Munch 
Bellinghause.n,  poëte  et  auteur  dramati- 
que allemand,  né  à  Cracovie  en  1806]. 

Ses  œuvres  Jouissent  d'une  grande  réputaiion  en  .\lle- 
magne.  Sa  tragédie,  le  «  Gladiateur  de  Ravenoe  », 
offerte  an  public  en  1856,  sous  le  voile  de  l'anoujine. 
a  obtenu  un  éclatant  succès.  Quelques  fragments  de  r« 
poêle  ont  été  traduits  ou  analysés  dans  des  périodiqoies 
français. 

•  «  Griselidis  »,  poëme  dramatique,  a  été  traduit  par 
Millenet.  Paris,  Ciimier,  1840.  in-18. 

HALMA  GRAND  (le  doct.),  superfétation 
nominale  [N.  Grand,  médecin,  neveu  du 
chanoine  Halma,  dont  il  a  pris  le  nom]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  à  Grand. 

4-  H.  A.   L.  P***  [Henri-Augustin  le 

PiLEURJ. 

Coup  d'œil  sur  l'état  des  lumières  et 
de  l'instruction  publique  en  Hollande,  de- 
puis les  temps  les  plus  anciens  jusqu'à  nos 
jours.  Paris  et  Amst,,  1810,  iu-8,  H  ol 
o9p. 

4-  HALT  (Robert)  [Charles  Vieu,  né  à 
Montpellier  en  1837J. 

I.  Une  Cure  du  docteur  Pontalais.  Paris. 
Faure,  1865,  in-18,  3â4p. 

Roman  de  controverse  philosophique  et  religiease  à 
l'égard  duquel  on  peut  consulter  «  l'Année  littéraire  * 
de  M.  Vapereau.  1866,  p.  04. 

n.  Madame  Frainex.  Paris,  lihr.  intem., 
1868,  in-18,  300  p. 

Ce  livre  a  fait  du  bruit  au  moment  de  sa  naissaztce; 
l'estampille  du  colporla(;e  lui  a  été  refusée  avec  iid  cer- 
tain éclat  ;  celle  interdiction  a  soulevé  des  débats  ora- 
geux dans  la  Société  des  gens  de  lettres.  Les  préoccu- 


2H 


HAMBRELIN 


HAMILTON 


242 


patioos  pfailosophiqDes  et  religienses  tiennent  la  plos 
çrajkde  part  dans  ce  roman,  à  l'égard  duqael  nous  ren- 
Toycns  à  «  T Année  littéraire  »  de  M.  Vapereau,  1868, 
p.  53  et  San. 

HAMBRELIN  (maistre).  serviteur  de 
maistre  Aliborum,  cousin -germain  de  Pac- 
colet,  pseudonyme. 

La  Navigation  du  compaignon  à  la  bou- 
teille, avec  les  Discours  des  arts  et  sciences 
(le  maistre  Hambrelin...  Rouen,  Dugort, 
VSil  ;  Paris,  Micard,  4576,  in-16  ;  Troyes, 
s.d.,  in-12. 

Cet  ooTrage  a  été  faussement  attribué  à  Rabelais. 
VoTez  Barbier,  n»  19,38â. 

n  existe  des  réimpressions  de  ce  litret,  sous  les  di- 
vers litres  suivants  : 

1<^  ■  Le  Voyage  et  navigation  des  isles  inoongnûes  ». 
euoienant  choses  merveilleuses  et  difficiles  à  croire. 
L9on,  Bencit  Bigaud,  1556,  in-12. 

âo  Le  même  ouvrage,  sons  le  titre  de  «  Bringue- 
iunilrs.  cousin-germain  de  Fesse-Pinte  »,  revu  eX 
Cc^rrigé  par  H.  D.  C.Rotien,  l'Escuyer,  1578,  in-16. 

Ch.  Nodier  en  possédait  un  exemplaire,  intitulé  : 
•  Briognenarilles,  cousin-germain  de  Fesse-Pinte  ». 
Houen,  1544,  in-12  (Voy.  Catalogue  de  la  vente 
Nodier,  ifi  869).  Ce  qui  établit  l'antériorité  de  ce  vo- 
lame  sur  celui  intitulé  «  la  Navigation  du  compaignon 
àU  bouteille  ». 

3«  «  Le  Disciple  de  Pantagruel  >.  ou  le  Voyage  et 
luvigation  de  Pannrge  aux  isles  incognûes,  et  de 
l'ioiieors  choses  merveilleuses  qu'il  dict  avoir  veûes. 
Pari*,  Den.  Janot,  in-12. 

4^  (  Rabelais  ressuscité  »,  récitant  les  faits  admi- 
rables de  Grangosier,  roi  de  la  place  vuide  ;  traduit  du 
^it  en  français  par  N.  de  Horvy.  RoueUf  J.  Petit, 
liïH.  in-12,  ei  Parti,  1614,  in-12. 

Voyez  U  Notice  bibliographique  des  éditions  de  Ra- 
hi'iai»,  dans  le  3*  volume  des  Œuvres  de  Rabelais 
'•^■li'toD  dirigée  par  M.  de  l'Aulnaye).  Parit,  Desoer, 
UiO,  3  vol.  in-18.  ^  Autre  édition  (dirigée  par  le 
•H'-œe).  Parit,  Louit  Janet,  1823,  3  vol.  in-8. 
A.  A.B— r. 

Nodier  possédait  l'édition  de  1 644  du  u9  4,  et  à  sa 
\tulf  son  exemplaire  fut  acheté  30  fr. 

Dans  son  «  Extrait  des  Tablettes  d'un  bibliophile  » , 
Vent«  Nodier  (v  Bulletin  du  bibliophile  belge  », 
1.  i'tO},  U.  GnsUve  Bmnel.  de  Bordeaux,  a  donné  une 
ntilf.  sur  trois  de  ces  volumes,  qu'il  ne  considère  point 
(oenoe  autant  de  réimpressions,  mais  bien  comme  des 
oanages  dilTérents.  Voici  la  note  du  spirituel  et  érudit 
UbUophile  sur  ces  trois  volumes. 

I  Rabelais  ressuscité  »,  oh  l'on  retrouve  le  genre 
d'idées  qui  inspira,  dans  les  vingt-cinq  premières  années 
liu  xvip  siècle,  tant  d'écrits  facétieux,  aurait* mérité 
d'être  indiqué  avec  quelque  détail  par  les  éditeurs  de 
riffliBortelle  épopée  de  l'Homère  bouffon  ;  il  est  divisL^ 
^0  vingt-trois  diapitres;  nous  transcrirons  les  som- 
ittires  de  quelques-uns  : 

Chip.  \.  Comment  Trousseviande,  père  de  Gran- 
f:<iikT,  fat  marié  avec  la  611e  du  roi  Malengeance,  et 
'■'minent  ils  ne  pouvaient  avoir  d'enfants. 

Cbap.  M.  Comment  Grangosier  beut  toute  l'eau  de 
l3  mer  et  mangea  tous  les  poissons  de  là  qui  y  estoient. 

Ciap.  XIU.  Comment  Grangosier  reçut  nouvelles  de 
&<«  père,  comme  sa  mère  estoit  morte,  dont  il  fut  joyeu- 
ioanl  bsebé. 

Chap.  XV.  Comment  Grangosier  avait  pris  l'église 
1^  Xotie-Dnme  de  Sens  en  intention  de  la  transporter 


en  son  pays,  et  comme  il  ftat  descoovert  par  un  croche^ 
leur  qui  l'en  empescha. 

L'action  se  passe  au  pays  de  Veautueire,  qui  est  situé 
environ  demi  lieue  au-^elà  du  bout  du  monde.  Le  palais 
du  père  de  Grangosier  était  assez  spacieux  pour  y 
loger  deux  mille  mouches  ;  lorsque  ce  fils  tant  désiré 
vint  au  monde,  son  père  témoigna  sa  joie  en  rendant 
un  édit  qui  portait  que  tous  les  prisonniers  seraient 
élargis,  soit  pendant  leur  vie,  soit  après.  —  Gran- 
gosier faisait  disparaître,  à  chacun  de  ses  repas,  deux 
mille  bœufs,  huit  mille  moutons,  six  mille  veaux,  dix 
mille  chapons,  vingtrcinq  mille  perdrix,  quarante-deux 
mille  alouettes  et  plusieurs  autres  choses  ;  il  avait  un 
verre  de  bois  qui  tenait  quatre  cents  muids  de  vin,  qu'il 
vuidail  tousjours  douze  fois  pour  le  moins  à  chacun  de 
ses  repas.  —  Un  jour,  il  ne  fit  qu'une  bouchée  de  deux 
baleines...  —  Sa  mère  s'étrangla  en  mangeant  une 
poire  cuite  ft-icassée  dans  du  beurre  vert.  —  Lorsqu'il 
se  maria,  son  beau-père  lui  donna  en  dot  la  somme 
de  trois  cent  mille  livres,  sauf  à  en  rabattre  cent  mille 
écus  ;  un  beau  chapeau  tout  neuf  n'ayant  été  porté  que 
dix-huit  ans  ;  une  bonne  cruche  de  terre  qui  n'esloit 
qu'un  peu  cassée ,  deux  torchons  aussi  lilancs  que 
l'encre,  etc.  A  cette  occasion  furent  promulguées  des 
lettres  patentes  ainsi  conçues  :  •  A  tous  aveugles  que 
ces  présentes  verront,  et  à  tous  muets  qui  d'icelles 
parler  vouldront,  salut...  » 

N'oublions  pas  un  autre  volume  indispensable  à 
toute  collection  rabelaisienne,  «  Bringuenarilles,  cousin- 
germain  de  Fesse-Pinle  ».  Rouen,  1544,  in-12 
(vendu  220  fr.)  (Voy.  le  n»  2).  Récit  du  voyage  ima- 
ginaire d'un  géant.  Exagérations  démesurées  et  tout  i 
fait  dépourvues  de  sel.  Bringuenarilles  rencontre  un 
navire  chargé  de  douze  cents  tonneaux  de  vin  ;  il  avale 
le  navire  et  la  cargaison.  Un  autre  jour,  il  engloutit 
dans  son  estomac  un  moulin,  le  meunier  et  son  chien. 
Le  vent  de  ses  narines  jelle  par  terre  une  tour  aussi 
grosse  que  celle  de  Notre-Dame.  Il  aborde  dans  un' 
pays  où  croissent  dans  les  champs,  fromages,  épées  et 
couteaux,  où  les  arbres  fruitiers  sont  chargés  de  florins 
et  de  ducats.  Il  se  fait  servir  des  anguilles  de  mille 
toises  de  long.  Toutes  ces  inventions  sont  d'une  plati- 
tude désolante,  dit  M.  G.  Brunet.  A  la  fin  du  livre  se 
trouve  une  liste  de  danses  alors  en  vogue  :  la  frisque  ; 
mal  maridade;  c'est  à  grand  tort;  touche  luy  l'antic- 
qnaille;  la  marquise;  curez,  venez  donc,  etc.  Et  pour- 
tant celte  platitude  a  trouvé  acquéreur  à  220  fr.l  Ah! 
bibliophiles,  où  placez-vous  vos  afTeclions  ! 

c  La  Navigation  du  compaignon  à  la  bouteille  »,  est, 
à  de  légères  différences  près,  le  même  ouvrage  que 
«  Bringuenarilles  ».  Vendu,  édition  de  Troyes,  s.  d., 
40  fr.  à  la  vente  de  Ch.  Nodier. 

HAMILTON  (Emma  IIarte.  depuis  lady), 
aut.  supp.  [  ]. 

Mémoires  de  [Emma  Harte,  depuis]  lady 
Halmiton,  ambassadrice  d'Angleterre  à  la 
cour  de  Naplcs  ;  ou  Choix  d'Anecdotes  cu- 
rieuses sur  cette  femme  célèbre,  tirées  des 
relations  anglaises  les  plus  authentiques, 
orné  de  son  portrait,  par  le  célèbre  Rom- 
ney  (Trad.  de  l'angl,  par  Picot,  de  Mont- 
pellier). Paris,  Dentu,  1816,  in-8. 

Cette  femme,  qui  a  joué  un  rôle  si  magnifique  en 
Europe,  qui  avait  soumis  à  l'empire  de  ses  charmes  le 
vainqueur  d'Aboukir  et  de  Trafalgar,  avait  commencé  sa 
carrière  par  l'humble  emploi  de  bonne  d'enfants  et  de 
servante  d'auberge.  Un  jeune  liliertin,  le  chevalier 
Featherston,  fut  le  premier  qui  découvrit  ce  trésor  de 


243 


HAMILTON 


HANNETÀHŒ 


iU 


beauté  ;  il  conduisit  U  jeune  Emma  dam  ics  terres  ; 
mais  an  bout  de  quelques  mois,  il  la  délaissa  sans  pitié  ; 
et  rinfortunî'e  jeune  fille,  n'ayant  d'autre  asile  que  le 
pavé  de  Londres,  grossit  bientôt  le  cortège  de  ces 
beautés  Taciles  que  l'on  voit  pulluler  le  soir  sur  les  trot- 
toirs des  rues  de  la  capitale  de  l'Angleterre.  De  cette 
milice,  Emma  passa  entre  les  mains  d'un  charlatan, 
qui  l'exposait  aux  yeux  du  public  comme  une  preuve 
vivante  de  l'efflracilé  de  ses  préparations  cosmétiques 
pour  entretenir  la  fraîcheur  du  teint.  Le  célèbre  peintre 
Romney  l'aperçut  un  jour  sur  les  tréteaux  de  l'opérateur, 
et,  Trappe  de  la  beauté  de  ses  formes  et  des  grâces  de 
sa  figure,  il  la  fit  poser  comme  modèle.  La  vue  de  tant 
de  charmes  enflamma  son  cœur  en  même  temps  que  son 
esprit;  mais  Romney,  amoureux  septuagénaire,  était 
toujours  en  contemplation,  et  la  vive  Emma  s'ennuya 
bientôt  de  n'être  heureuse  qu'en  peinture.  Un  jeune 
homme.  If.  ftreville.  vient  à  l'atelier  de  l'artiste  et  fait 
des  offres  qui  sont  acceptées;  il  donne  i  Emma  des 
chevaux,  des  diamants,  une  maison;  enfin,  il  se  rui- 
nait, quand  lord  William  Hamillon  (1).  son  oncle,  am- 
bassadeur à  Naples,  arrive  subitent^nt  pour  rompre  une 
liaison  qui  l'indigne.  Mais  il  voit  Emma,  et,  semblable 
an  Gouvignac  d'Andrieux.  il  devient  épris  de  la  btauté 
qui  avait  excité  son  courroux,  paie  les  dettes  de  son 
neveu,  qui,  moyennant  cette  complaisance,  lui  cède  ses 
droits  sur  Emma,  et  après  avoir  terminé  ce  singulier 
marché,  repart  pour  Naples,  où  les  soins  et  les  artifices 
d'Emma  le  décident  à  l'épouser.  Les  événements  de  la 
guerre  amènent  Nelson  à  Naples;  il  était  couvert  de 
gloire,  il  était  puissant  ;  il  n'eut  qu'à  se  prt^senter  pour 
plaire,  et  le  pauvre  lord  Hamilton  fut  peut-être  le  seul 
homme  de  l'Europe  qui  l'ignora  ou  feignit  de  l'ignorer. 
A  son  arrivée  à  Naples,  la  maltresse  de  lord  Hamilton 
n'était  pas  encore  mariée,  et  la  noblesse  avait  refusé 
de  la  voir;  elle  jura  de  s'en  venger,  et  elle  tint  parole 
aux  Napolitains  qui  l'avaient  méprisée.  A  la  suite  d'une 
révolution,  lord  Nelson  rentre  en  vainqueur  à  Naples, 
et  lady  Hamilton  use  de  sa  funeste  influence  sur  l'es- 
clave de  ses  charmes  pour  faire  couler  des  flots  de 
aang  :  tous  ses  ennemis  personnels  tombent  sous  la 
hache  des  bourreaux.  Après  de  si  doux  passe-temps, 
elle  reconduit  son  amant  en  Sicile,  et  achève  de  l'en- 
dormir au  milieu  des  fêtes  et  des  plaisirs.  Mais  tandis 
qu'il  s'enivre  à  longs  traits  dans  la  coupe  de  ses  voluptt''s, 
sa  flotte  est  en  proie  à  la  famine  et  à  la  maladie.  Le 
ministère  anglais,  ne  voulant  pas  rappeler  son  amiral, 
rappelle  son  ambassadeur;  Nelson,  di^ses|>éré.  quitte 
sans  ordre  sa  flotte  et  son  armée,  et  après  avoir  pro- 
mena sa  maîtresse  dans  plusieurs  capitales  de  l'Europe, 
revient  Hi  Londres  pour  scandaliser  par  sa  conduite  le 
pays  qu'il  avait  illustré  par  ses  victoires.  Le  vieux 
Hamilton  meurt,  et  se  venge  de  sa  femme  par  son  tes- 
tament, en  laissant  à  son  neveu  une  fortune  immense 
sur  laquelle  elle  avait  toujours  compté.  Les  revenus  de 
Nelson  lui  restaient,  et  tant  qu'il  vécut,  elle  passa  ses 
jours  dans  le  faste  et  l'opulence  ;  mais  à  sa  mort,  lady 
Hamilton  devint  pour  tout  le  monde  un  objet  d'horreur  ; 
mi'prisée,  avilie,  minée  de  fond  en  comble,  elle  fut  jetée 
par  ses  créanciers  dans  une  prison,  où  elle  serait  morte 
sans  la  générosiU^  d'un  échevin  qui  paya  ses  dettes  et 
qui  lui  donna  des  secours  nécessaires  pour  passer  sur 
le  continent.  Arrivée  dans  les  environs  de  Calais,  elle  y 
fut  atteinte  d'une  maladie  grave  ;  et  cette  femme  su- 


(1)  Savant  auquel  on  doit  plusieurs  ouvrages  dont 
quelques-uns  ont  été  traduits  en  français  (Voyez  notre  i 
>  France  littéraire  »,  t.  IV.  p.  20).  | 


perbe,  qui  avait  tu  la  population  de  Naples  et  d«- 
Halerme  à  ses  pieds,  mourut  dans  la  misère,  l'ahandcL 
et  l'oubli. 

Les  Mémoires  que  nous  citons,  sons  le  nom  de  cetl; 
courtisane  fameuse,  ne  sont  pas  d'elle. 

HAMILTON  (lady  Mary),  apocryphe. 

I.  La  Famille  du  âucde  Popoli.  MémoiiV' 
de  M.  de  Canteimo  son  frère.  Paris,  A.-A. 
Henouard,  1811,  2  vol.  in-12.  —  August- 
et  Jules  de  Popoli,  suite  des  Mémoires  df 
M.  de  Canteimo.  Paris,  le  même,  1811 
2  vol.  in-12. 

IL  Le  Village  de  Munster,  traduction  libnp 
de  ranglais.  Paris,  A.-A,  Renouard,  1811. 
2  vol.  in-12. 

*  Lady  Hamilton  a  publié  en  français  un  rumâQ 
intitulé  :  la  «  Famille  du  duc  de  Popoli  *.  doot  \^> 
journaux  se  sont  accordés  à  fkire  l'éloge.  C'est.  aVhi 
eux,  un  ouvrage  d'autant  plus  remarquable,  qu'il  t»: 
écrit  en  français  par  un  auteur  anglais,  et  queretaamr 
anglais  est  une  femme.  H  y  a  même  des  jourraliâfi 
qui  ont  trouvé  le  moyen  de  s'extasier  sur  l'éiégaoce  ds 
style,  d'en  admirer  la  facilité,  le  charme  et  l'iniér^ 
ie  ne  sais  même  pas  si  quelques-uns  n'ont  pas  uala 
le  comparer  au  style  incomparable  de  cet  Hamiluiu.  qoi. 
tout  Anglais  qu'il  était,  a  écrit  dans  notre  langue  ut  >i 
charmantes  choses.  Mais  que  penseront  de  tous  le» 
éloges  qu'Us  ont  donnés  à  lady  Hamilton  les  joanu- 
listes  si  complaisants  qui  ne  sortent  de  l'exagéntioa  d^ 
la  critique  que  pour  s'enfoncer  dans  l'exagérai  ion  de 
la  louange,  quand  ils  apprendront  que  celte  femme  qai 
écrit  avec  tant  de  grftce,  de  facilité  et  même  d'éUi^oce 
la  langue  fran^'aise.  ne  la  sait  pas  mieux  que  Figar.i^ 
savait  la  langue  de  son  pays?  Il  n'y  a  rien  d'e\a;rr- 
dans  ce  que  je  dis  :  j'ai  entre  les  mains  un  petit  ImIIK 
qu'elle  écrivait  à  une  personne  qui  avait  fait  U  induc- 
tion française  de  l'un  de  ses  romans  anglais  :  ce  qiù 
devait  être  au  féminin  était  au  masculin,  et  vice  rend . 
le  pluriel  était  mis  pour  le  singulier  ;  pas  un  in>L 
n'était  employé  dans  l'acception  qui  lui  appartient  ;  ie 
tout  y  était  d'une  i^^norance  de  la  langue  qui  nVûi  né. 
que  ridicule  sous  une  autre  plume,  mais  qui  deveoiit 
très-plaisante  dans  une  femme  qui  n'avait  pas  rraisi 
d'attacher  son  nom  i  des  ouvrages  écrits  dans  U'^r- 
langue  avec  correction  et  facilité.  Mais  l'étouneroeot  df 
mes  lecteurs  cessera  quand  ils  sauront  que  lady  Hamil- 
ton avait  alors  pour  secréUire  M.  Charles  Nodier,  qoi 
depuis...  Mais  alors  il  était  malheureux.  Je  pourrai» 
dire  de  feu  M.  Crofft.  baron  et  Anglais,  mort  à  Paris. 
dans  les  premiers  mois  de  i  810,  et  qui  aussi  poblu 
quelques  ouvrages  de  sa  composition  écrits  en  fran<;âi«. 
ce  que  jrt  viens  de  dire  de  lady  Hamilton,  avec  laquelle 
il  demeurait.  p.  R.  A    s. 

HANGAR  VILLE  (d'),|w.  [P,-Fr.  Hugue.^], 
antiquaire,  connu  sous  le  premier  de  ce> 
noms. 

Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voyez  le 
tom3  IV  de  a  la  France  littéraire  »,  k'ilKS- 

CAR  VILLE. 

HANNETAmE(Jean-Nic.  d'),  nom  ahrév. 
[Jean-Nicolas  Servandoni  d'HannetaireI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vov.  fa 
«  France  littéraire  ».  tome  iV,  à  Ha>>e- 

TAIRE. 


Î45 


HANNIBAL 


HAUTPOUL 


246 


+  HÂNI^OBAL  pCavier  Bougabd,  de 
Liège]. 

Cliaii£Oimage  social,  par^.  Liège,  1863, 
in-8. 

HANS  WERNER.  Voy.  WERNER  [H.]. 

HARDENBERG  (le  prince  de),  ministre 
de  Prusse.  Voy.  HOMME  D  ÉTAT  (Un). 

HARDI  (Félicité),  pseud,  [Amable  Lemai- 
tre],  auteur  d'un  feuilleton  imprimé  dans 
le  a  Journal  des  femmes  »  intitulé  Jeanne 
Hachette. 

HARDI  (Félix),  ps.  [Amable  Lemaitre], 
auteur  de  deux  feuilletons  imprimés  dans 
b  la  Lanterne  magique  ».  intitulés  :  le 
Flâneur  et  F  Oisif,  le  Sabot  rouge. 

HARDY,  maître  de  quartier  au  collège 
des  Grassins,  ps.  [l'abbé  Pierre-Mathias 

DE  Goi7RNé]. 

Lettre  de  M.  —,  à  Tabbé  Guyot-Desfon- 
taines,  au  sujet  de  la  nouvelle  traduction 
de  Virgile.  Paris,  1743,  in4,  16  pag. 

HARMONffHHJB  (Un|,  a««/.  dég.  [An- 
toineJacques  Labbbt  de  Morambert]. 

Sentiment  d'  —  sur  différents  ouvrages 
de  musique.  1756,  in  12. 

-h  HARMONVILLE  (Georges  d')  [Paul 
LacroixI. 

Les  Œuvres  de  Tabarin,  avec  les  aven- 
tures du  capitaine  Rodomont.  la  Farce 
des  bossus  et  autres  pièces  tabariniaues, 
préface  et  not^  par—.  Paris,  Delahays. 
1858,  in.l6. 

VoJ«  AvSNTUf,  I.  Aik  f. 

4-  HARVILLE   (Thomas  d')  [Gustave 
Bourdin]. 
Des  articles  dans  «  le  Figaro  ». 

HASE  (Cbarles-Bénédict),  Fun  des  con- 
servateurs de  la  Bibliothèque  nationale, 
membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres,  etc.,  édit.  supp.  de  deux 
auteurs  latins  qui  font  partie  de  la  Biblio- 
thèque classique  latine,  publiée  par  Le- 
maire.  Ces  deux  autours  latins  sont  Sué- 
tone et  Valère  Maxime.  (Voy.  la 
^  France  littéraire  »  à  ces  deux  noms.) 

4-  HADD'BERT   (L.)   [Henri-Auguste- 
Louis  Bbrthauld]. 
Quelques  poésies  sous  ce  pseudonyme. 

HAUSSEZ  (le  baron  d'),  nom  abrév.  \}e 
baron  Lemercier  d'Haussez,  ancien  mi- 
nistre de  Charles  X]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
t  France  littéraire  »  à  Haussez. 

-h  HAUSSONVILLE  (le  comte  de)  [Jo- 
seph-Othenin  Bernard  db  Cléron,  comte 


d  Ide],  né  à  Paris  en  1809,  élu  membre  de 
'  l'Académie  française  en  1869. 

Voir  poar  les  divers  oonuges  de  cet  ancien  diplo- 
mate, député  sons  Louis-Pbilippe.  le  «  Catalogne  gé- 
néral »  de  M.  Olto  Lorenz.  11  a  fourni  de  nombreux  et 
importants  articles  â  la  <  Revue  des  Deux-Mondes  » , 
dans  laquelle  il  a  inséré  (i868-i869)  nn  travail  fort 
étendu  snr  les  affaires  ecclésiastiques  et  les  rapports 
avec  U  cour  de  Rome  pendant  le  premier  empire. 

-f-  HAUT  FONCTIONNAIRE  EN  ACTI- 
VITÉ (Un)  [Gaétan  Delmas]. 

Bulletins  de  la  République,  émanés  du 
ministère  de  l'intérieur,  du  13  mars  au 
6  mai  1818.  Collection  complète,  avec  une 
Préface.  Paris,  1848,  in-32. 

HAUTÉCOURT  (l'abbé  d*),  ps.  [le  R.  P. 
Dbsmarais,  jésuite]. 

Amusement  physique  sur  le  système 
newtonien,  par  le'R.  P.  D***.  Paris,  Hum- 
blot,  1760,  in-12. 

.    HAUTEFEUILLE,/wefMi.  [Prosper-Parfait 

GOUBAUX]. 

Avec  M.  de  Planard  :  la  Mantille,  opéra- 
comique  en  un  acte,  représenté  sur  le 
théâtre  de  l'Opéra-Comique,  le  31  octobre 
1836.  Paris,  Barba,  Bezou,  1839.  gr.  in-8, 
16  pag.  à  â  colon. 

Faisant  partie  de  la  c  France  dramatique  »  au 
xa*  siècle. 

HAUTERIVE  (le  comte  d'),  nom  abrév. 
[le  comte  Alex.-Maurice  Blanc  d'Hautk- 
RiVE,  conseiller  d'État,  garde  des  archives 
au  ministère  des  relations  extérieures,  ete.l. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  t.  IV,  p.  40,  complé- 
tée par  les  détails  contenus  dans  la  a  Lit- 
térature française  contemporaine  »,  t.  IV, 
{).  261.  Voir  aussi  une  notice  fort  déve- 
oppée  de  M.  Artaud  de  Monter  dans  la 
«Biographie  universelle  ».  (Supplément  de 
la  première  édition,  reproduite  dans  la  se- 
conde.) 

HAUTEROCHE  (de),  nom  abrév.  [Noël 
Le  Breton,  sieur  de  Hauterocub,  auteur 
et  artiste  dramatique]. 

Pour  la  Uste  de  ses  pièces,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  àHAUTBROCHE. 

HAUTE-SERRE,  nom  abrév,  [Antoine 
Dadin  DE  Haute-Serre,  jurisconsulte  fran- 
çais du  dix-septième  siècle]. 

Voy.  le  tome  IX de  la  «  France  littéraire  », 
à  Haute-Serre. 

HAUTEVILLE  (de),  pseud.  [Gaspard  de 
Tende]. 

Relation  historique  de  la  Pologne.  Paris. 
1697.  in-12. 

HAUTPOUL  (M~),  nom  abrév.  [M-Beai- 

FORT  d'HAUTPOUL]. 


247 


HAV. 


H.  C.  D.  S.  O. 


248 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages^  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  tomes  II  et  XI,  à* Beau- 
fort  d'Uautpoul. 

4-  HAV.  (M.)  [Arm.-Et.-Maur.  Havet, 
médecin  et  botaniste]. 

Avec  M.  Lancin  :  Le  Dictionnaire  des 
ménages,  ou  Recueil  de  recettes  et  d'in- 
structions pour  Téconomie  domestique.  Pa- 
ris, P.  Blanchard,  1840,  in-8. 

Réimprimé  depnis  (en  1822  et  1826)  arec  des 
aLugmenUlions  par  Stéph.  Robinet  et  M°>e  Gacon- 
Dufour. 

HAYE  (de  la).  Voy.  LA  HAVE  (de). 

HAYMON  d'Halberstadt,  ps.  [Rehi,  bé- 
nédictin d'Auxerre  dans  le  neuvième  sièclej. 

Haymonis  libri  vu  commentariorum  m 
Apocalypsim  B.  Johannis,  nunc  primùm 
eaiti  et  ad  multorum  codicum  fidem  cas- 
tigati.  Paris,  Amhr.  Girault,  1540,  16il, 
1640  ;  Coloniœ,  1620,  in-8. 

U  y  a  tant  de  manuscrits  qui  donnent  ce  Commen- 
taire à  Rémi,  bénédictin  d'Auxerre  dans  le  ix*  siècle, 
qu'il  faut  espérer,  dit  l'abbé  Le  Beur,  qu'on  ne  l'impri- 
mera plus  sous  le  nom  d'Hayroon  d'Halberstadl.  (Mé- 
moires concernant  l'histoire  ecclésiastique  et  civile 
d'Auxerre,  t.  U.  p.  483.)  A.  A.  B—r. 

-hHAZARD  (Désiré)  [Octave  Feuillet, 
Paul  Bocage  et  Albert  Aubert]. 

((  Le  Grand  Vieillard  »,  roman  publié 
en  feuilleton  par  «  le  National  »  (1845),  et 
non  réimpr. 

Parodie  -des  interminables  romans  d'Eugène  Sue  et 
d'Alex.  Dumas.  (M.  T.) 

H-H.  B.  [Henri  Bex,  iésuite]. 

Prières  en  l'honneur  des  saintes  et  bien- 
heureuses vierges  madame  sainte  Ursule 
et  ses  compagnes  martvres.  Par  — .  LiégCy 
Danthez,  1680,  in-8.  Yâp. 

-h  II.  B.  [H.  Beau,  imprimeur  à  Saint- 
Gerraain-en-Layp] . 

Réponse  à  M. 'F.  Grille  (en  vers).  Saint- 
Germain-en-Laye,  1853,  in-8,  8  p. 

4-  H.  B.,  de  Caen  [Bruxer,  maître  d'é- 
criture, mort  à  Caen  en  18501. 

Le  Dictateur,  ou  les  Montagnards, 
drame  en  3  actes;  Affaires  des  là  el 
13  juin  1849,dédié  à  MM.  les  propriétaires 
de  France,  par—.  Caen,  de  Laporte,  1850, 
in-8,  79  p. 

Rapsodie  sans  rime  ni  raison.  L.  D.  L.  S. 

4- H.  B. 

On  trouve  dans  la  «  Nouvelle  biographie  générale  > , 
sous  cette  signature,  des  articles  de  MM.  Honoré  Bon- 
homme, Henri  Bordier,  H.  Bosselet,  Hippolyte  Boyer. 

-h  H.  B.  D.  [A.  BuRGAUD  DES  Maretz]. 

Compliman  qu*at  été  adreussé  à 
S'n  A.  le  prince  L.  Bounapare.  (Sans  Heu 
ni  date),  in-4. 


+  H.  B.  D.  L.  M.  (M.)  [Henri  Boulât 

DE  LA  MeURTHB]. 

De  l'Instruction  civioue  et  de  rensei- 
gnement industriel  et  bourgeois,  par—. 
Paris,  1836,  in-4. 

-f-H.  B.G.  [H.-B.  Gibault]. 

La  Guerre  grammaticale,  trad.  du  latin 
d'André  Guarna,  de  Salerne.  Poitiers,  C§- 
tineau,  1811,  in-lâ. 

Le  tradnctear  a  donné  dans  ta  mAnie  année  ne 
édition  de  l'original  latin. 

H.  B.  P.,  auteur  déguisé  [Hiérosme  Bi- 
GNO>,  parisien]. 

I.  Traité  sommaire  touchant  Félection 
des  Papes.  Paris,  Le  Clerc,  1603,  in-8. 

4-  il.  De  Texcelience  des  rois  et  du 
royaume  de  France,  par  — .  Paris,  16iO, 
in-8. 

4-  H.  B—R.  [Hippolyte  Boyer]. 
Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-f-  H.  B.  S.  I.  [Hug:ues  Bessiat,  sous- 
intendant  militaire]. 

Album  militaire,  ou  Précis  des  disposi- 
tions principales  actuellement  en  viçueur, 
sur  la  plus  grande  partie  des  branches  de 
l'état  militaire;  suivi  des  tarifs,  devis,  etc. 
pour  tous  les  traitements  et  fournitures 
quelconques,  par  — .  Grenoble,  Baratier, 
1825,  in-8  oblong. 

4-  H.  B— T.  [rHÊRiTiER,  de  l'Ain]. 
Le  Roi  règne  et  peut  gouverner,  par—. 
Paris,  chez  l'auteur,  1838,  in-8. 

4-  H.  C.  [Henri  Colas]. 

Eloge  de  Philippe  Delamet,  par  — .  Pa- 
ris, 1737,  in-12. 

Cet  éloge  est  en  vers  français.  L*abbé  Delamet  n'est 
mort  qu'en  1747,  Agé  de  pins  de  qnatre-vinglHiMzif 
ans.  A.  A.  B—r. 

-+-  U.  C.  et  H.  L.  C.  [le  baron  Henri- 
Louis  COIFPIER  DE  VeRSEUX]. 

Pour  la  liste  de  ses  publications,  voy.la 
vt  France  littéraire  »,  t.  XI. 

-f-  H.  C.  A.  H.  [Jean-Baptiste  Hennb- 
dert,  né  à  Hesdin  en  1726,  savant  écri- 
vain, chanoine  de  Saint-Omer]. 

Du  Plaisir,  ou  Moyen  de  se  rendre  heu- 
reux, par  l'abbé—.  Lille,  1764,  2  pari. 
in-12. 

L'auteur  est  nommé  dans  le  privilège. 
Le  titre  d'une  nouvelle  édition  con.  et  augm.  porte  : 
par  H.  l'abbé  H.  G.  D.  S.  P.  D'A. 

-h  H.  C.  D.  S.  0.  (M.)[Heisnebert,  cha- 
noine de  Saint-OmerJ. 

Eclaircissements  historiques  sur  lecierçé 
séculier  et  régulier,  par — .  S.  lieu,  juin 
1790, in-8. 


i49 


H.  C.  M.  D.  S.  E. 


H.  DE  P. 


2S0 


-h  H.  C.  M.  D.  S.  E.  [Henri  Chrouet, 
ministre  du  saint  Evangilel. 

Réponse  charitable  à  1  antidote  catho- 
lique de  Barth.  d'Astrov,  par  — .  Maes- 
tncht,  Boficher,  1636,  in-12. 

C'est,  comme  le  porte  le  titre,  une  réponse  à  «  l'An- 
li4ute  catholique  »  du  récollet  d'Astroy.  Dans  une  ré- 
pii<iae  publiée  U  même  année,  ce  dernier  s'exprime 
aiD>i  :  «  L'antenr,  n'osant  ou  ne  voulant  mettre  son 
v)m  k  sadite  «  Réponse  »,  sinon  sous  ces  lettres  ca- 
pitales H.  G.  M.  D.  S.  E.,  noas  donne  à  penser  que 
c'eit-à-dire  :  Henri  Chrmiet,  malade,  demandant 
iauié  entière.  Ce  qu'étant  accordé  par  la  grâce  et  mi- 
»i^nronle  de  Dieu,  nous  dirons  alors  que  ces  lettres 
H.C.  M.  D.  S.  E.  signifient  Heureux  converti,  mère 
d%  Saint^Beprit.  » 

-f  H.  D.  (M.)  [P,-Mar.-Fr.  Huviek  des 
FoNTENELLES,  Otage  dc  Louis  XVI]. 

Les  Remontrances  du  parterre,  etc.,  par 
M.  Beilemare,  ci-devant  commissaire  de 
police  à  Anvers,  réfutées  par  — .  Paris, 
Panckoucke,  1814,  in-8,  39  p. 

4-H.D.  [Delmotte]. 

Mes  pensées,  ou  Petites  Idées  d'un  ces- 
veau  étroit.  Mons,  1819,  in-8,  164  pag. 

Henri-Florent  Delmotte,  né  à  Mons  le  20  juin  1798, 
>  estoKHi  le  7  mars  1836.  Voir  une  notice  sor  lui 
dins  le  t.  IV.  p.  601.  des  c  Archives  historiques  et 
iiUéiaiies  du  nord  de  la  France  »,  in-8. 

-h  H.  D.  (M.).  [Hyacinthe  Dusevel]. 

Monuments  anciens  et  modernes  de  la 
ville  d'.\miens,  dessinés  par  Duthoit  frères 
pt  décrits  par  — .  Amiens,  B.  Mackart, 
1831-43,  in-4. 

Avec  77  lithographies.  Cet  ourrage  avait  d'abord 
inra  dans  le  •  Glaneur  » .  Les  exemplaires  complets 
3ont  rares.  H  en  existe  12  exemplaires  sur  grand 
papier. 

4-  H...  D...  [Hassouna  Deriz  ou  de 
Ghts], 

Aperçu  historique  et  statistique  sur  la 
Régence  d'AJger,  intitulé  en  arabe  «  le 
Miroir  d,  par  Sidy  Hamdan-fien-Othman, 
fils  de  l'ancien  secrétaire  d'Etat  (makatagi) 
(le  la  Régence  d'Alger,  trad.  de  1  arabe  oar 
—.  Paris,  imjar,  de  Goetschy  fils,  18o3, 
in-8,  nr  et  456  pag. 

-h  H.  D.  C.  (le  comte)  [Hermann  de 
Callenberg]. 

Eloge  du  comte  de  Tessin,  par  le  comte 
de  Hoepken,  trad.  du  suédois,  par  — . 
Dresde,  1774,  in-12. 

4-  H.  D.  C.  [Hennique  de  Chenilly], 
Dictionnaire  historique,  critique  et  mo- 
ral des  Bénéfices,  par  M.  — .  Paris,  Coutu- 
rier père,  1778,  in-8. 

n  D*a  paru  qu'on  premier  Tolume,  contenant  le  dio- 
cftt  de  Paris.  A.  A.  B~r. 


-h  H.  D.  C.  et  H.  D.  C***  [le  marquis 
Hip.  DE  Chateaugiron]. 

I.  Instruction  générale  donnée  par  le 
P.  Bourdaloue  à  M"""  de  Maintenon.  publiée 
par —.Parw,  1819,  in-i8. 

II.  Zuléima,  par  Caroline  Pichler,  imité 
de  l'allemand  par  — .  Paris,  18i5,  in-18,  ^ 
37  pag, 

-h  H.  D.  C.  P.  A.  L.  C.  M.  [Hierome  de 
Chatillon]. 

Bref  et  utile  discours  sur  Timmodestie 
et  la  superfluité  d'habits.  Avec  une  fidelle 
traduction  franc,  de  deux  oraisons  latines, 
prises  de  Tite-Live  ;  l'une  de  M.  Portius 
Cato,  Consul  Romain  ;  l'autre  de  L.  Vale- 
rius,  Tribun  du  peuple.  A  Lyon,  Antoine 
Gryphius,  1577,  in-4,  7i  pag. 

H.  D'E.  [Honoré  d*Esterno,  mort  en 
1823]. 

Essais  poétiques,  par  ^.  Paris,  182S, 
in-8. 

-h  H.  De  g***  [Héguin  de  Guerle]. 
Monsieur  Daube,  ou  le  Disputeur. 
Catalogne  Soleinne,  t.  m.  p.  201. 

+  H.  DE  J.Fde  Janvry]. 

Recueil  de  Discours  prononcés  au  Par- 
lement d'Angleterre,  par  J.  C.  Fox  et 
W.  Pitt,  traduit  de  l'anglais  et  publié  par 
MM.  —  et  de  Jussieu.  Pari*.  1819-1820, 
12  vol.  in-8. 

4-  H.  DE.  K.  [H.  DE  Kerckhove]. 

Législation  et  culte  delà  bienfaisance  en 
Belgique.  Louvain,  1832,  in-8. 

+  H.  DE  L4.  B.  [comte  Huchet  de  la 
Bédoyère]. 

Les  souffrances  du  Jeune  Werther,  tra- 
duites par  le  comte  — .  2*  édition.  Paris, 
1843,  in-8. 

+  H.  DE  LA.  V.  P.  D.  R.  E.  B.  N.  [Hé- 
bert DE  LA  YicoHTERiE,  procurcur  du  roi 
en  Basse-Normandie]. 

La  Campagne  du  roy  en  1743,  poëme. 
(S.  /.).  1743,  in-8,  23  pag. 

Voir  Plnquet,  c  Curiosités  littéraires  >,  p.  30; 
E.  Frère,  c  Manuel  dn  bibliographe  normand  »,  t.  n. 
p.  599. 

-h  H.  DE  M***  (M.)  [Heulhard  de  Mon- 
tigny]. 

Considérations  sur  le  pouvoir  judiciaire 
et  sur  le  jury  ;  par  —,  conseiller  à  la  cour 
rovale  de  Bourges.  Paris,  Rondonneau, 
mai  1819,  in-8. 

H.  DE  P.  (le  P.),  aut  dég.  [le  président 
Henrion  dbPansey]. 

Des  Pairs  de  France,  et  de  Tancienne 
Constitution  française.  Paris,  Th.  Barrois 
père,  1816,  in-8, 184  pag. 


251 


H.  DE  SAINT  D. 


HËLB 


iâi 


Ta 


-+-  H.  DE  SAINT  D.  (M.)  [Hubert  de 
Saint-Didier]. 

Itinéraire  pittoresque  du  Bugey,  par  — 
Bourg,  BroitUr,  1837,  in-8. 

4-  H.  D.  F.  (M.)  [  l*Hdissibr  des  Es- 

SARDS]. 

Le   Divorce  de  concert,  comédie  (en 
rose),  par  —,  (dédié  au  baron  de  Walef). 
Hayt.  1706,  in-12. 

4-H.  D.  F.  [H.  DE  Fourmont]. 
Annales  universelles,  liantes,  1848,  in- 
folio, 3  fts  avec  38  tableaux. 

Le  nom  de  l'anteiir  est  Indiinié  an  prospeetu  lenle- 
meat. 

-h  H.  D.  L.  [HiLLiARD  d'Auberteuil, 
assassiné  aux  lies  avant  la  révolution  de 
1789. 

Considérations  sur  l'état  présent  de  la 
colonie  française  de  Saint-Domingue,  ou- 
vrage politique  et  législatif,  présenté  au 
ministre  de  la  marine.  Paris,  Grange,  1776, 
2  vol.  in-8  avec  ûg. 

L'Américain  Da  Bnisson  réfata  ce  volnme  par  de 
c  Nouvelles  Gonsidéralions  ». 

-h  H.  D.  L.  M.  [F.Ch.  HuernbdelaMo- 
THE,  avocat  au  parlement]. 

Essais  de  jurisprudence  sur  toutes  sortes 
de  sujets.  Paris,  1758, 5  vol.  in-12. 

-h  H.  D.  M.  [Honorât  de  Meynier,  né  à 
Pertuis  en  Provence,  en  1370]. 

La  perfection  des  femmes,  avec  l'imper- 
fection de  ceux  qui  les  méprisent,  par  — . 
Paris,  1625,  in-8. 

C'est,  dit  le  «  Manael  )>.  t.  IV,  col.  497,  une  ré- 
ponse &  V  l'Alphabet  »  de  J.  Olivier.  —  GoUetet,  dans 
ses  «  Vies  »  manoscrites,  a  consacri  une  notice  à  ce 
poëte  assez  médiocre,  qa'il  fkit  mourir  en  4638.  G.  M. 

4-  H....É  (M.)  [Charles-Honoré  Remy], 
auteur  et  artiste  dramatique. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  t.  XI,  p.  08. 

-h  HÉBRARD  (J.)  [Charles-Henri  Bail- 
leulI. 

I.  De  la  librairie,  son  ancienne  prospé- 
rité, son  état  actuel,  causes  de  sa  déca- 
dence, moyens  de  régénération.  Paris, 
Hébrard,  1847,  in-8,  64  pae. 

II.  De  la  nécessité  de  l'établissement  d'un 
Cercle  de  la  librairie.  Paris,  leméme,  1847, 
in-8,  20  pag. 

-+-  HEDELIN  D'AUBIGNAC  (l'abbé),p/a. 
giaire. 

Histoire  du  temps,  ou  Relation  du 
royaume  de  Coquetterie.  Paris,  1654, 
in-12. 

Cet  ouvrage  a,  malgré  son  peu  de  mérite,  été  réim- 
primé en  1659,  en  1665  et  en  1793.  On  y  trouva  de 
telles  analogies  avec  la  «  Carte  du  Tendre  »,  inaérée . 


^  I  dans  le  premier  volnme  de  la  «  Clélie  » .  de  M"«  et 
*  Scodéry.  que  celle-ci  se  plaignit  vivement.  L'abbé  éeti- 
vit,  pour  se  Justifier,  une  «  Lettre  d'Arijte  à  CléoBie*, 
mais  le  public  ne  se  rangea  pas  de  son  c6iié. 

HÉDOUVILLE  (le  sieur  de),  ps.  [Denis 
DE  Sallo],  le  fondateur  et  Tun  des  prin- 
cipaux rédacteurs  du  a  Journal  des  sa- 
vants »,  en  1665. 

-h  H.  E.  D....  pi.  E.  Drécodb]. 

L'Amour  au  village,  opéra-vaudeville  en 
un  acte;  par  —  et  SaintrH.  (Moucheron 
Saint-Honorine).  Paris,  Allut,  1804.  in-8. 

4-HEUXY  (Georges  D')  [Antoine-Edmond 
PoiNSOT,  né  à  Nogent-sur-Seine  (Aube)  en 
1834J. 

U,  A.-E.  Poinsot  a  débuté  dans  la  littérature  smts 
le  pseudonyme  de  Edmond  de  Saint-Point;  il  a  nuare 
signé  Edmond  de  Freytag,  nom  de  sa  gnnd-n^ 
Pétert  Hermann  et  même  Edmond  Poinsot  au  j«ar- 
nal  le  c  Théllre  »,  et  enfin  Georges  d'Heilly,  depoij 
1861.  En  mars  1869.  sur  la  demande  de  la  ftœilk 
d'Heilly,  il  a  été  obligé  de  modifier  l'orthograplie  de 
son  pseudonyme,  qu'il  signe  maintenant  Georaet 
d'Heylli. 

Voici  les  divers  ouvrages  publiés  par  cet  auteur  : 

Le  «  Scandale  an  théâtre  »  (in-8,  Taride,  1861); 
'  Extraction  des  Cercueils  royaux  à  Sainl-Denîj  ea 
1793  »  (in-32,  Rouquette,  1866  ;  2*  édiUon.  in-i8, 
Haetiette,  1868)  ;  <  Maladie  et  mort  de  Louis  XV  > 
(in-38,  Rouquette,  1866;  c  Morts  royales  $  <in-lf^. 
Ach.  Faure,  1867)  ;  «  Cotillon  Hl,  M»*  Du  Bany  >. 
(in-18,  Ach.  Faure,  1867);  «  Dictionnaire  des  p<^- 
donymes  (pet.  ïn-S,  Rouquette,  1867;  2*  édilioa, 
refondue,  gr.  in-18.  chez  Dentu,- 1869)  (1)  ;  f  les  Fils 
de  leurs  oeuvres  »  (in-18,  Rouquette,  1868);  i  Les 
Procès  du  maréchal  Ney ,  de  Lavallette  et  de  Labàloyère  » 
(in-18,  LeCKevallier,  1869)  ;  t  Réimpressions  d'écri- 
vains du  xvin*  siècle  »  avec  annotations  :  «  Ummu 
Lescaut  (gr.  in-8,  1867);  c  Le  Diable  boiteux  ■; 
»  Paul  et  Virginie  »  (gr.  în-8.  1668)  ;  v  Théâtre  de 
Beaumarchais  (in-8,  1869). 

M.  Georges  d'Heilly,  en  outre,  a  donné  beaucoup  d'ar* 
licles  âdes  revues,  â  des  journaux,  etc.,  notamment  au 
«  Figaro  »,  on  il  a  publié,  sous  l'initiale  X,  une  série 
de  portraits  contemporains  :  <  Les  Hommes  du  jour  * 
(de  1866  â  1869). 

-h  HETTER  (Amélie)  [Amélie,  princesse 
de  Saxe,  née  en  1795] 

Des  pièces  de  théâtre  jouées  avec  succès  en  Alle- 
magne ;  une  partie  d'entre  elles  a  été  traduite  en  fran- 
çais par  M.  Pitre-Chevalier.  1842,  2  vol.  in-lS. 

HÈLE  (d')  et  DHELL,  nom  angL  fran- 
cisé [Thomas  Hales,  auteur  dramatique 
français,  né  en  Angleterre,  mort  le  27  dé- 
cembre 1780]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  U  delà  «  France  littéraire  »  à  Dhell. 

-f  Une  notice  curieuse  de  74  pages,  sur  Thomas 
Haies,  se  trouve  comme  n®  1  d'une  série  de  t  Lettres  sur 
les  Anglais  qui  onf  écrit  en  français  » ,  dans  le  «  Choix 


(1  )  Nous  avons  puisé  bien  des  renseignements  dans 
ce  curieux  ouvrage. 


io3 


HELENO  GRANIR 


HËLOISE 


iS54 


■'.  iV'0*<T»'?*  philosophiques,  historiques,  politiques  «i 
l.iuraires  j»  de   M.    Sylnin   vaa  de  Weyer,   t.   I«>f, 

LonircM,  1863).  Cet  Anglais,  admis  dans  la  société 
t.  plus  spiritoelle  de  Paris,  sat  écrire  dans  notre  langue 
-j)i>  irds-jolie  comédie  d'intrigne,  <  l'Amant  jaloux  », 
]>:fiw  de  mouvement,  vivement  dialognée  et  offrant  un 

•miqoe  de  bon  aloi.  Le  <  Roman  de  mon  onde  »  est 
oQ  {viit  conte  que  11.  Van  de  Weyer  qoalifte  de  v  perle 
i-Iirale  »  et  que  divers  journaux,  voolant  foire  du 
Lraf  avec  du  vieux,  ont  reproduit  (Voir,  entre  autres,  le 
•  Jinrnal  pour  loas  »,  n«  du  19  mai  1855). 

HELENO  CRANIR,  de  Mnos,  en  Argo- 
iilt»,  anagr.  (1)  [R.-H.-G.  Chalon,  de 
Mons]. 

De  la  vitesse  relative  et  aDacIastique 
dp  l'akinesie  d'un  corps  solide  en  repos. 
Mt'moire  présenté  à  rAcadémie  pétrélaio- 
nique  et  bomboraxale  [classe  des  sciences 
exdctts],  etc.,  etc.  A  Morlanwelt,  imprimé 
par  ordre  de  ^Académie,  1840.  (Mons, 
I83i,  in-8.) 

Ficéiie  tirée  à  50  exemplaires  numérotés  &  U 
vresie. 

-h  HÉUODORE  FM.  de  Montchanin, 
ancien  conseiller  référendaire  à  la  Cour  des 
comptes]. 

Letlres  d'  —  adressées  à  Napoléon  Bona- 
parte, depuis  le  1 3  ventôse  an  8  (ou  4  mars 
18()0),jusqu'aul7marsl814. — Lettre  d'un 
français  à  M.  Le  Comte  d'Artois  en  messi- 
dor an  12  (ou  juillet  1804).  Au  Mans, 
Fleuriot,  1833,  2  vol.  in-8. 

+  HELISABAD  (el  maestro),  auteur 
«upposé  [Garcia  Oraonez  de  Montalvo]. 

Las  Sergas  de  Esplandian,  hijo  de  Ama- 
dis  de  Tolédo.  1521 ,  in-fol. 

11  y  a  diverses  éditions  en  espagnol  de  ce  roman,  qui 
fut  partie  de  la  collection  des  Amadis  ;  il  a  été  tradu/ 
tu  rnmcais  par  Nicolas  de  Herberay,  et  il  forme  le  V*  livre 
MjU,  ïD-fol.)  de  c  l'Amadis  »;  cette  tradurtiou  a 
<b«DD  plosienrs  éditions.  Consulter  le  f  Manuel  du 
Ubnire>.  t.  1.  col.  209  et 214. 

H-HELISEXNE  (dame)  [deCrenne]. 

Les  Angoisses  douloureuses  qui  procè- 
dent d'Amour,  contenant  trois  parties,  par 
—  (demoiselle  picarde).  Paris,  1538.  in-8. 

Voja  t  CaUlo^e  Bellanger  »,  p.  308.  A.  A.  B~r. 

Le  «  Uannel  du  libraire  *  signale  en  détail  les  divers 
•«vragts  publiés  sous  ce  nom.  Une  note  insérée  dans 
l'étiiiion  Yariorum  de  Rabelais  (9  vol.  in-8)  donne, 
t-  m.  p.  148,  les  motifs  qui  donnent  lieu  de  croire 
lo«  c'est  le  poète  Dorai,  mort  en  1588,  qui  s'est  caché 
*'>os  re  non.  Voir  une  notice  de  J.  M.  Guichard  dans 
U  <  Revue  du  xix*  siècle,  numéro  du  2  ao&t  4840. 

HELLÉNOPHRON,|M.  [Constantin-Aga- 
thophron  Nicolopoulo]. 

Sous  ce  pseudonyme,  Nicolopoulo  a 
fourni,  en  1818  et  1819,  à  a  l'Hermès  ho 


(1)  Dans  lequel  on  trouve  Renier  Chalon,  de  lions 

(Mbos). 


Logios  »,  journal  rédij^o  en  grec  et  impri- 
mé à  Vienne  en  Autriche,  plusieurs  arti> 
clés  de  littérature,  des  poésies,  des  fables, 
des  chants  patriotiques,  etc.  La  plupart 
de  ces  morceaux  ont  été  traduits  en  alle- 
mand par  M.  Iken.  et  insérés  dans  sa 
«  Leucothea  ».  {Leipzig,  18â5,  in-8.) 

4-  HELM  fmistress),  aut,  supp. 
Les   Ténéaares,  trad.   de  Fanglais  de 
— ,  auteur  de  la  «  Caverne  de  Sainte-Mar- 
guerite ».  Paris,   Chamerot  aîné,  2   vol. 
in-18. 

Cet  ouvrage  n'est  autre  que  celui  de  Luden  Bona- 
])arte  intitulé  :  c  La  Tribu  indienne  • . 

-h  HÉLOISE,  morte  en  1164. 

La  correspondance  échangée  entre  celte  femme  célèbre 
et  Abailard  a  été  publiée  pour  la  première  fois  en  1616, 
par  les  soins  d'André  Dnchesne  ;  il  en  existe  des  réim- 
pressions et  des  traductions  nombreuses  à  l'égard  des- 
quelles nous  renverrons  an  c  Manuel  du  libraire  ». 

L'authenticité  de  ces  c  Letlres  »  a  été  contestée  par 
un  illustre  philologue  suisse,  OrelU,  et  M.  Ludovic 
Lalannea  émis  des  doutes  semblables,  ■  Correspondance 
littéraire  »,  t.  Q.  On  ne  possède  pas  de  manuscrits  an- 
térieurs au  xiv  siècle ,  mais,  selon  H.  B.  Hauréau 
'art.  HéloUe,  dans  la  «  Nouvelle  biographie  générale  b), 
les  nombreux  faussaires  du  moyen  Age  qui  forgeaient  des 
litres  de  propriété  n'auraient  pasélé  capables  de  rédiger 
un  recueil  de  ce  genre.  Laissons  donc  la  question  indé- 
cise. 

Observons  en  passant  que  les  malheurs  d'Héloïse  et 
il'Abailard  ont  donné  lieu  À  quelques  publications  sin- 
^'uUères;  il  existe  un  drame  de  J.-B.  Guis,  en  5  actes 
•>l  envers,  Londres  {Paris),  1752,  in-12;  Abailard, 
lussitôt  après  l'attentat  dont  il  a  été  victime,  reparaît 
porté  dans  un  fauteuil  et  vient  dialoguer  avec  Héloïse  la 
fameuse  héroïde  de  Colaidean,  imitée  de  Pope.  Dans 
une  antre  tragédie  toute  différente,  en  cinq  actes,  et  dont 
l'auteur  est  resté  inconnu,  on  montre  également  Abailard 
victime  du  guetp«pens  de  Fulbert. 

Malgré  ses  cris  perçants  et  sa  douleur  extrême, 
li  se  voit  à  l'instant  séparé  de  lui-même. 

Il  revient  pourt«at  sur  U  scène  et  il  s'adresse  ainsi 
à  Héloïse  : 

Je  plenre  en  voos  offrant  l'ombre  de  votre  époux  : 
J'ai  perdu....  sous  l'effort  d'une  main  sanguinaire. 
Le  doux  titre  d'amant  et  le  droit  d'être  père. 

Quelques  curieux  recherchent  un  volume  imprimé  & 
Cologne,  ehe%  P.  Marteau  (c'est4-dire  en  Hollande, 
1123,  in-12)  :  «  Histoire  des  amours  et  des  infortunes 
d' Abailard  et  d'Héloïse  »,  mises  en  vers  saUri-oomi- 
burlesqnes,  par  M'**  ;  l'ouvrage  n'a  d'ailleurs  aucun  mé- 
rite. 

Ce  qu'il  y  a  de  plus  sérieux,  ce  sont  les  appréciations 
de  M.  de  Latonr  (v  Revue  française  m,  t.  VI,  avril 
1838)  et  de  M.  Uviron  dans  ir  l'Artiste  »  (Seconde 
série,  t.  I,  p.  179)  sur  les  lettres  des  deux  amants. 
N'oublions  pas  la  notice  de  M.  Creusé  de  Lesser  :  «  Les 
véritables  letlres  d'Héloïse  » ,  dans  la  «  Franre  llltéraire  » . 
t.  XVn  (1835).  Celte  correspondance  a  été  traduite  par 
un  savant  allemand,  M.  Carrière.  Giesten,  1842,  in-8. 

La  «  Bibliothèque  de  l'Ecole  des  Chartes  »,  t.  ni, 
;>.  172,  a  publié  une  lettre  inédite  d' Abailard  à 
Héloïse.  Nous  ne  nous  occupons  pas  des  nombreux  écrits 


253 


HELSEDAS 


HENRY 


256 


"  relatifs  k  Abailard  ;  mais  il  convient  de  citer  le  remar- 
quable ouvrage  de  M.  de  Rémnsat,  ■  Abailard  »,  4845. 
i  vol.  iD-8  (Voir  le  jugement  que  porte  sur  ce  livre 
M.  deSacy.  >  Variétés  littéraires  »,  186i.  t.  Il,  p.  497); 
l'article  de  M.  Pierre  Leroux  dans  >  l'Encyclopédie 
nouvelle  » ,  et  une  notice  dans  le  t  London  and  West- 
minster Review  »,  no  62,  décembre  1838. 

4-    HELSEDAS    [Alexandre -Antoine, 
Delhasse]. 
Des  articles  dans  les  journaux  belges. 

HELVÉTUS.  ps.  [  le  général  Fréd.-César 
DE  La  Harpe,  ancien  précepteur  d'Alexan- 
dre et  de  Nicolas,  empereurs  de  Russie]. 

Lettre  de  —  sur  les  questions  qui  agitent 
la  Suisse.  [Lausanne),  1814,  in-8. 

-h   HELVEY     {Charles    d')     [Robert 
Hyenne], 
Des  articles  dans  «  le  Charivari  ». 

HELVIDIUS  (Stanislas),  pseud.  [Joachi- 
mus  CaherariusI. 

Stanislai  Helvidii  responsio  ad  epistolam 
ornatissimi  viri  (Pibracii).  1573,  in-8. 

Traduit  en  français  dans  les  «  Mémoires  de  l'état  de 
la  France  »  (publiés  par  Simon  Goulart),  1578,  3  vol. 
in-8. 

L'écrit  de  Du  Faur  de  Pibrac  est  intitulé  :  «  Orna- 
tissimi cnjusdam  viri  de  rébus  gallicis  ad  Stanislaum 
Elvidium  epistola  ».  Lutetiœ,  1573,  in-4. 
A.  A.  R-r. 

HELYON   DE   CHAMP-CHARLES,    p. 

SFr.  Grille,  bibliothécaire  de  la  ville 
l'Angers]. 
L  Lettre  à  M.  Paul  Lacroix,  sur  le  prêt 
des  livres  et  le  Catalogue  delà  bibliothèqiie 
du  Roi,  datée  de  Codexopolis,  le  30  juillet 
1847.  (Paris,  France,  1847),  in-8.  8  pag. 
U.  Pièces  inédites  sur  la  guerre  civile  de 
l'Ouest,  publiées  par  — .  Paris,  Charavay. 
1847,  in-8,  64  pag. 

Ul.  Notes  d'un  représentant  du  peuple 
Lettres  d'un  moine,  d'un  abbé,  d'un  mé- 
decin, et  Pièces  authentiques  sur  la  Révo- 
lution, publiées  par  —  Paris,  Charavay, 
1847,  in-8, 44  pag. 

Ces  deux  derniers  opuscules  n'ont  pas  que  le  seul 
mérite  de  n'être  tirés  qu'à  un  très-petit  nombre  d'exem- 
plaires; ils  ont  encore  celui  de  renfermer  des  pièces  peu 
ou  point  connues,  coordonnées  avec  le  bon  goût  qu'on 
connaît  à  l'éditeur,  et  assaisonnées  de  ses  réflexions 
non  moins  judicieuses  que  piquantes. 

-H  HEM  (H.  de)  [Henri  deMontaut], 

A  signé  ainsi  de  nombreux  bois  et  quelques  articles 
au  c  Journal  illustré  b ,  au  «  Monde  illustré  »,  et  à  la 
f  Vie  parisienne  ». 

-h  HEMANN   [Louis-François  RabanI. 

Géographie  récréative,  ou  Traité  élé- 
mentaire de  géographie.  Paris,  Renault, 
1835,  in-12. 

HENRI,  nom  commun  à  dix  auteurs 
dramatiques:   MM.    Alix,    Boniface,    dit 


Saintine,  Decourchamps,  Dupin,  Dupuis 
(-Delcourt),  Martin,  A.-U.  Monnier,  Simon, 
Tully,  Vilmot. 

Pour  la  liste  de  leurs  pièces,  voy.  à 
chacun  de  ces  noms  dans  «  la  France' lit- 
téraire »  et  ses  Corrections  et  Additions. 

HENRI  (L.),  aut.  dég.  [L.-N.  Boitrral- 
cHioN,  choréographe,  compositeur  de  bal- 
lets]. 

Pour  la  liste  des  ballets  de  sa  composi- 
tion, voy.  le  tome  XI  de  «  la  France 
littéraire  »,  à  Bourralchion. 

-h  HENRI  B.  [H.  DE  Balzac]. 

Des  articles  dans  «  la  Caricature»  (1831  . 

Voir  sur  les  divers  pseudonymes  de  Balzac  à  '*«  Jciar- 
nal  une  amusante  particularité  dans  les  «  Grandies 
figures  d'hier  et  d'aujourd'hui  »,  de  Champfleury.  p.  4i3. 

(M.  T.) 

-h  HENRI  IV.  [Jean-Henri  Marchand]. 

Lettre  de  —  à  la  nation  françoise.i4w*f. 
[Paris),  17G5,  in^. 

Cette  lettre  est  datée  de  l'Olympe.  45  février  1765. 
Elle  a  été  réimprimée  à  Paris  en  1790. 

-h  HENRI  SIMON  [Dautre ville]. 
Nicolas  Flamel,  nouvelle  historique.  Pu- 
rM.18i6,  in-12. 

HENRIK  [k.],  pseud.  rH.-A.  Cahaisse]. 

I.  Des  jeux  publics  de  hasard  et  de  coni- 
merce,  considérés  sous  leur  véritable  point 
de  vue.  Paris,  Corhet,  1818.  in-8,  30  pag. 

II.  Doit-on  tolérer  les  jeux  ?  Doit-on  !('> 
prohiber  ?  Suivi  d'un  sommaire  historique- 
(?oncernant  ceux  qui  les  ont  gérés,  depuis 
l'époque  où  ils  ont  été  affermés  jusqu'à  ce 
iour.  Paris,  les  march.  denouv,,  1818,  in-8, 
il  pag. 

Avant,  et  surtout  depuis  cette  époque,  Cahais<f  a 
publié  sous  le  voile  de  l'anonyme  une  quainzaio'' 
d'écrits  contre  les  jeux  (Voyez  le  t.  XI  de  la  t  FraDc*- 
littéraire  •,  p.  78). 

HENRY  (P.),  pseud.  [le P.  J.-B.  Gues.>'av, 
jésuite]. 

Auctuarium  historicum  de  Magdalenâ 
Massiliensi  advenâ  adversus  Launoium, 
operâ  —  [Lugduni),  1644,  in-4. 

Pour  une  traduction  française  de  cet  ouvrage,  voycî 
Denis  dr  la  Sainte-Baume,  I,  898  f. 

HENRY,  coutellier  de  la  Chambre  des 
pairs,  aut.  sunp.  [Alexandre  Deviluers, 
ancien  officier]. 

Précis  descriptif  sur  les  instruments  de 
chirurgie  anciens  et  modernes,  etc.  Paris, 
Béchet  jeune,  Baillière.  1825,  in-8,  avecun 
grand  nombre  de  planches. 

HENRY,  ps,  [Jean-Baptiste-AJphonse 
Henriot,  ancien  administrateur  du  théâtre 
des  Variétés,  mort  à  Paris  le  S  octo- 
bre 1846]. 


r»7 


HENRY 


HEBBIGNY 


«">« 


La  Révolution  française  expliquée  au 
peuple.  Paris,  Bréauté,  1830,  in-18. 

Cet  oavnge,  dus  lequel  le  parti  Jacobin  était  réha- 
l'iblé,  flil  poursaivi;  mais  la  RéTOlntion  de  juillet 
étant  snrreirae  iranédiatcment  après,  il  n'en  résulta 
asain  dommage  pour  Tanteor. 

4-  HENRY  [de  Tullv]. 
Voy.  Alphonse,  I,  278  6. 

HER...  (le  chevalier  d*),  jm.  [Bern.  Li 
BorrER  DE  FontenelleI. 

Lettres  diverses  de  M.  — .  Paris,  Bla- 
geart,  et  Lyon,  Amaulry,  i683,  in-12. 

Prenièie  édilioD  de  ces  fameuses  Lettres.  La  seconde 
partie  parut  en  1687. 

Les  antres  éditions  sont  de  Ly<m,  4683.  in-12; 
Parti  et  Lyon,  1683.  in-12  ;  AiMterdam^  Mortier, 
1886.  in-lS. 

I>iiis  la  c  Bibliothèque  flrancoise  »  de  Dn  Sanzet,  on 
^  ces  Lettres  à  Fontenelle  pour  les  donner  an  sieur 
(l'HpnnainTille.  baron  de  la  Tronssière  :  celui-ci  a 
pTbU^  le  contraire  dans  une  lettre  datée  de  Pont-de- 
Veyie.  16  novembre  1734.  «  Mercure  suisse  »,  avril 
n35.  p.  97.  A.  A.B-r. 

-h  HERACLITE,  auteur  supposé. 

D  BOUS  est  parvenu  sous  le  nom  de  ce  philosophe, 
doDi  la  mélancolie  contrastait  avec  la  gaieté  de  Démo- 
mte.  ueuf  lettres  insérées  dans  d'anciens  recueils; 
file»  sont  Pœnvre  d'un  écrivain  juif  ou  chrétien  du  pre- 
mier siècle  de  notre  ère.  Un  savant  allemand,  M.  J.  Ber- 
■ajs,  en  a  donné  à  Berlin  (1869,  in-8,  159  pages) 
ane  édition  critique  qu'il  a  accompagnée  de  oonsidéra- 
tiom  judicieuses.  M.  Charles  Thurol  a  rendu  un  compte 
détsillé  de  ce  travail  dans  la  «  Be^-ue  critique  •,  un> 
m^o  du  10  juillet  1869.  p.   17-21. 

+  HERALD  rie  baron  de  Pages]. 
Des  articles  aans  a  le  Petit  Journal  ». 

-4-  HÉRAND  [Jules  Troubat,  secrétairt 
de  M.  Sainte-Beuve]. 
Des  articles  de  journaux. 

-f  HÉRARD  fJ.  C.)  [Grun]. 
La  France.   Paris,   L.   Curmer,  ISSi, 
in-18. 

+  HÉRAULT,  ROY  D^ARMES  DES  OR- 
DRES DE  SA  MAJESTÉ  (le)  [du  PontI. 

La  liste  générale  de  tous  les  chevauers 
(le  Tordre  nommez  par  Sa  Majesté,  suivant 
)a  proclamation  qui  en  a  este  faite  à  Fon- 
tainebleau le  troisième  décembre  iOGI. 
Paris  (s.  d.),  in-foL 

HÉRAULT  DE  SÉCHELLES  (feu),  apocr. 
[\nU  DE  La  Salle]. 

Théorie  de  l'ambition,  par  — ,  avec  des 
notes  par  J.-B.  S***  (Saignes).  Paris,  Bou- 
quet, 1802,  in-8. 

H.  Saignes,  avant  la  Révolution,  était  professeur 
if^oence  an  coUége  de  Sens,  sa  patrie. 

On  prétend  que  la  c  Théorie  de  l'ambition  »  est  de 
Aatoiae  de  U  Salle,  qui  l'avait  communiquée  à 
lUranll  de  SécbeUes.  et  qui.  n'ayant  pn  ravoir  son 
BBBaicrit.  le  fit  imprimer  de  mémoire,  en  1789.  dans 

T.  U. 


sa  c  Mécanique  morale  b  , 
charlatanisme  », 


sons  le  titre  de  c  Théorie  da 
A.  A.  B— r. 


-h  HERAULT  DE  SECHELLES  (feu) 
[G.  Peignot]. 

Voyajîe  à  Montbard  et  ^u  château  de 
Buffon,  fait  en  1785,  contenant  des  détails 
très-intéressants  sur  le  caractère,  la  per- 
sonne et  les  écrits  de  M.  de  Buffon,  par 
— .Nouvelle  édition  augmentée  de  quel- 
ques opuscules  inédits...  par  J.  A.  Noellat, 
Ùijon,  impr,  de  Noellat,  18â9,  in-18. 

Titre  pris  dans  le  t  Journal  de  la  librairie  ».  Le 
véritable  éditeur  est  Gabriel  Peignot.  Voyes  c  Lettres  de 
Peignot  ».  p.  145  et  146. 

-f.  HERBAUGES  (Jules  d)  [W  de 
Saint-Aignan.  de  Nantes]. 

Des  romans  publiés  dans  le  a  Magasin  de 
librairie  »,  la  a  Revue  des  Deux  Mon- 
des ».  etc. 

-h  HERBELOT  (d')  [et  A.  Galland]. 

Bibliothèque  onentale.  ou  Dictionnaire 
universel,  contenant  généralement  tout  ce 
qui  regarde  la  connaissance  des  peuples  de 
rOrient,  par—,  auteur  de  la  préface.  Paris, 
1097,  in-fol.  —  Nouvelle  édition,  réduite 
et  augmentée  (par  Desessarts).  Paris, 
178i,  6  vol.  in-8 

Galland  a  travaillé  conjointement  avec  d'Herbelot, 
jusqu'à  la  moitié  du  volume  ;  mais  d'Herbelot  étant  mort 
dans  le  cours  de  l'impression.  Galland  resta  seul  chargé 
du  soin  de  l'ouvrage.  A.  A.  B— r. 

HERBERGHEN  (Henri  van),  aut.  supp. 
{Charles  Froment]. 

Coup  d*œil  sur  le  rovaume  des  Pays- 
Bas  en  i8â9.  Bruxelles,  %ncé,  18!29,  in-8, 

79  pages  (1). 

M.  Henri  van  Herberghen  n'est  pas  précisément  nn 
pseudonyme.  C'était  un  négociant  de  Tirlemont,  dont 
les  affaires  étaient  fort  dérangées  sans  que  le  public  le 
sût.  Il  voulut  alors  les  rétablir  en  jouant  un  rôle  poli- 
tique, et  en  essayant  de  se  faire  nommer  dans  quelque 
assemblée  d'Etat  ;  mais  il  était  sans  talent,  et  ne  savait 
pas  écrire  une  ligne  de  français  correctement.  11  s'a- 
dressa à  M.  Charles  Froment,  qui,  moyennant  salaire 
et  bonne  table,  s'installa  chez  lui  pendant  nn  mois  on 
lieux,  et  rédigea  cette  spirituelle  brochure,  non  sans  se 
mmpiertont  haut  de  son  amphitryon,  qui  n'osait  pas  s'en 
lilaindre,  et  ne  croyait  pouvoir  acheter  trop  cher  la 
réputation  d'nn  pnbliciste  et  d'un  homme  d'esprit. 
Malheureusement  personne  ne  se  laissa  prendre  poar 
dupe,  et  M.  van  Herberghen,  ayant  failli,  ne  trouva  que 
f  moins  de  commisération  dans  ses  créanciers.  De  R— o. 

HERBIGNY  (d*),  nom  ahrèv.  [Pierre- 
Franç.-Xavier  Bourguignon  d'Herbignt, 
écrivain  politique]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  nos 
a  Omissions  et  Bévues  de  la  Littérature 
française  contemporaine  »,  p.  6  et  suiv. 


(1)  Ouvrage  inoonnn  à  ml.  Lonandre  et  Boorqoelot. 

9 


2^i9       HERCENDIÈRES  (A.  des) 


HERMÈS 


360 


-H  HERCENDIÈRES  (A.  des)  [le  mar- 
quis  L.  P.  F.    DE  CllESNRL   DB   LA   ChAR- 

BoucLAis,  né  en  1791,  mort  en  1862]. 

Des  irticles  dans  des  publications  périodiques.  Voir 
NORB  (Alfred  de),  et  le  «  CaUtogue  général  »  de 
M.  Otto  Lorenz,  1. 1,  p.  518.  Voyez  aussi  des  Hercen- 
DiànEs. 

HERIBERTUS  (Jo.),  pseud,  [Theophilus 
Renaudus,  S.J.]. 

Eunucbi  nati,  facti,  mystici,  ex  sacra  el 
humanâ  litteraturâ  illustrati.  Zacharias 
Pasqualigus  puerorum  emasculator,  ob 
musicam,  quo  loco  habendus.  Responsio 
ad  quœsitum  per  epistolam  Jo.  Heriberti 
Cemeliensis.  Divione,  1655,  in-i. 

Vide  ejos  ùpera,  Lugduni,  1665-i669.  t.  XIV, 
in-fol.  a.  a.  B— r. 

HÉRIN  (Joseph),  pseud.  [Alexandre  de 
Saillet,  maître  de  pension  à  l^ris,  auteur, 
sous  ce  nom  d'emprunt,  de  plusieurs  ou- 
vrages d'éducationj. 

Voy.  le  t.  XI  de  «  la  France  littér.  »  à 
Saillet. 

-f-  HÉRITIER  (Jon.)  [Charles  d'Odtre- 
pont]. 

Notice  trouvée  dans  les  papiers  de 
M.  le  comte  Lambrechts,  publiés  par  — . 
Paris,  1823,  in-8. 

-+-HERLAraEZ  (Pablo  de)  [Paul  Ver- 
laine]. 

Les  Amies,  sonnets,  par  le  licencié  — . 
Segovie  (Bruxelles),  1867,  in-8. 

Tiré  à  50  exemplaires. 

-h  HERMAN  [H.-J.  baron  Herman  de 
Trappe  de  LozangeJ. 

Notice  littéraire  sur  quelques  écrivains 
de  Liège.  Liège,  1803,  in-12. 

HERMANN  (le  bar.  de),  nom  abrév.  [le 
bar.  Jacq.-Dom.  Harmand  de  HermannJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  tomes  IV  et  XI  à  Her- 

MANN. 

-h  HERMANN  [Madame  CormetteI. 

I.  Un  Bonheur  sans  nuage.  Paris,  1856, 
in-8. 

II.  Une  femme  qui  a  une  jambe  de  bois. 
Paris,  1^49,  in-8. 

Cette  dernière  pièce  avec  M.  Lnbixe.  Indications 
fournies  par  M.  de  Manne. 

-I-HERMANN  (Peters)  [Damase  Jouaust]. 
Des  articles  dans  le  journal  «  le  Théâ- 
tre »• 

HERMANNUS,  pseud.  [Joannes  Grop- 

PERUSl. 

Encniridion  ChristianaB  institutionis  in 
concilie    provinciali  Coloniensi  editum  ; 


a  auctore  Hermanno  archiepiscopo  Colo- 
niensi (seu  potiùs  Joanne  Groppero,  archi- 
diacono  Coloniensi.  posteà  carainali)].  Pa- 
risiis,  1558,  in-8. 

Voyez  J.  Boilean,  c  Hist.  conf.  aniioilaru  ^,  a^- 
mon.  ad  lect.,  p.  2. 

-h  HERMAS  [Constantin  Simonidis]. 

Le  faussaire  Constantin  Simonides.  dont  noas  auroei 
l'ocrasion  de  reparler  à  l'article  Sancboniaton.  présen- 
tait aux  émdits  de  l'Allemagne  des  mannscrits  aniiqwi 
de  sa  composition  ;  il  leur  prometUit  des  comédie  de 
Ménandre.  U  passa  en  Angleterre  oà  il  n'est  aacni 
succès. 

-h  HERMÈS  TRISMEGISTE.  aut.  supp. 

.  Une  traduction  complète  de  st%  écrits  a  été  publj^e 
par  L.  Uénard.  Parii,  Didier,  4868,  iii-12. 

Le  c  Pymander  »,  v  l'AscIepius  »,  et  autres  écnts 
ont  été  imprirotîs  pour  la  première  fois  en  grec  ea 
1554.  in-4,  réimprimés  en  1574  et  en  1030;  il  ea 
existe  des  traductions  latines  qui  ont  eu  plusieurs  édi- 
tions. Consulter  le  «  Manuel  du  libraire  i,  an  lu^A 
Mercurius.  G.  Parthey  a  donné  à  Berlin  en  1854  um 
édition  nouvelle  du  «  Pymander  ». 

Cet  ouvrage  parle  de  Dieu,  de  la  création  du  raond^, 
de  la  nature,  en  un  langage  platonique.  Le  dogme cfaré- 
lien  de  la  Trinité  y  est  exposé  clairement,  mais  d'oae 
manière  fort  erronée.  U  y  est  question  des  épiires  de 
saint  l*aul.  et  saint  Jean  est  cité.  C'est  U  prodociioa 
d'un  chrétien  asseï  peu  instruit  qui  écrivait  an  second 
siècle  de  notre  ère.  c  L'AscIepius  »  n'existe  qu'ea 
latin,  et  selon  M.  Bavaisson  (v  Métaphysique  d'Aris- 
lote  »,  t.  n,  p.  480).  K  ce  livre  imporUnt  et  pn 
étudié  présente  de  singuliers  rapports  avec  les  doctrinei 
de  Philon  el  des  cabbalistes  » . 

Un  Franciscain.  Annibal  Roselli,  a  attaché  ssx 
40  pages  du  «  Pymander  »  un  énorme  ooramenlaire 
qui  remplit  0  tom.  in-fol..  et  qui.  demeuré  inacberé. 
n'explique  d'une  façon  fort  obscure  qae  U  moitié  da 
texte  original. 

Voir  Creuzer,  c  Symbolique  »  (trad.  Ihuç^ùse).  le 
livre  III.  et  surtout  les  notes  0  et  1 1  ;  Mœhler,  •  Pa- 
trologie  »,  t.  II.  p.  583;  «  le  Diaionnaire  des  scitaca 
philosophiques  »,  iriicle  HerméM,  t.  HI,  p.  77-83  (cet 
article  est  de  H.  Egger  ;  il  a  été  reproduit  dans  la 
«  Mélanges  de  littérature  ancienne  »  de  cet  écrivain). 

On  trouvera  l'indication  des  diverses  éditions  et  tra- 
ductions des  livres  du  pseudo-Hermès  dans  Hoffmann, 
«  Lexicon  bibliographicnm  »,  Lijttiœ,  1833,  t  U 
p.  347-352. 

L'Académie  des  Inscriptions  avait  mis  an  concours 
pour  1864  la  question  suivante  :  Rechercher  l'&ge  et 
les  origines  des  ouvrages  et  des  fragments  qui  nous 
sont  panenus  sous  le  nom  d'Hermès  Trismégiste,  doa- 
ner  une  nouvelle  traduction  de  ces  textes  en  les  éclai- 
rant par  les  documents  grecs.  Trois  mémoires  ont  été 
envoyés;  le  prix  a  été  partagé  entre  MM.  Robionct 
L.  Mesnard.  Voir  les  <  Comptes  rendus  »  des  séances  de 
l'Académie  des  Inscriptions,  t.  Vni,  p.  308. 

-h  HERMÈS  [Camille  FlamiurionI. 
Des  Forces  naturelles  inconnues.  Paris, 
18G5,  in.l2. 

4-  HERMÈS  (le  docteur)   pe  docteur 
Joulin]. 
Des  articles  dans  «  le  Figaro  ». 


m 


HERMIL 


HERMITE  DE  RUSSIE        262 


4-  IIERMIL  [MiLHER,  auteur  et  artiste 
dramatique]. 

Quelques  vaudevilles  signés  de  cet  ana- 
gramine. 

HEKMILLY  (d'),  nom  abrév.  [Vaquesse 
dHermilly,  traducteur]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  IV  de  «  la  France  littéraire  »,  à  Uer- 
mu.lt]. 

HERMTTE  (Un),  pseud.  [René  de  Bon- 
îœ\al].  .    ^ 

Lettre  tf—  à J.-J.  Rousseau.  1753,  m-8. 

HERMITE  (TJn),  pseud.  [Louis-Sébastien 
MebcierI  • 

Songes  d'  —,  à  Thermitage  de  Saintr 
.4mour.  (Paris,  Hardy),  1770, 2  vol.  in-12. 

-u  HERMITE  DE  LA  CHAUSSÉE-FAN- 
TIN  (1)  pi.  DE  Jouy]. 

Voy.  ci-après,  coi.  273,  f. 

HERMITE  DE  LA  CHAUSSÉE  DU  MAINE 
(1  ;,  pitud.  [Ant.  Sbrieys]. 

Epigrammes  anecdotiques  inédites,  con- 
cernant des  hommes  célèbres  et  des  évé- 
nements mémorables  de  nos  jours,  avec 
des  commentaires  et  des  pièces  justifica- 
tives. Pam.  M^  veuve  Perronneau,  Delau^ 
nay,  1814,  in-12. 

Réimprimé»  en  1819,  sons  le  Utre  de  «  l'Ennite 
de  U  Gbansaée  da  Usine,  on  Anecdotes  inédites...  i. 
Hrit,  Roux,  in-19. 

+  HERM1TEDE  LADEULE  (F)  [Lbleux 
père,  de  Lille].  ^         ,  ,   t  n 

Des  articles  dans  un  journal  de  Lille. 

HERMITE  DE  LA  GUYANE  (Y),  ps. 
[Victor-Joseph  Etienne,  dit  de  Jouy]. 

Cat  floitt  le  pseudonyme  de  «  l'Bnnit*  de  la 
Gatane  »  que  Jouy  a  pnblié  son  •  Ermite  en  pro- 
Tifl«  1.  dont  le  premier  article  sur  Bordeaux  a  para 
dus  le  <  Meicnre  de  France  >  du  11  janvier  1817, 
1. 1,  p.  51.  Voycs  <  Hermite  en  province  ». 

HKRMTTE    DE  LA  SARTHE   (1').  ps, 

rruOKYDEMonCTl. 

LUermite  de  la  Sarthe,  ou  Mes  Bouta- 
des. Le  Mans,  Fkuriot,  1818, 2  n-  in-8. 
plus  un  supplément  au  l*',  ensemble 
48pag. 

HERMITE  DE  RUSSIE  (F),  pseud,  [Pierre 
Roksakof]  (1).  ,    ^ 

L'Ermite  de  Russie  à  celui  de  la  Guyane 
(Jouy).  —  Lettre  insérée  dans  le  «  Conser- 
vateur impartial  »  (journal  français  de 
Pélersbourg),  en  janvier  1817,  in-4,  et  re- 


(1)  Cet  article  sor  «  TEnnite  de  Rnssie  »  (Korsàkof) 
e&t  atrait  d'on  recueil  manuscrit  ayant  ponr  titre  : 
f  BildiotbèqDe  Rnss^-Prançaise,  on  la  Rnssie  et  la 
PnsnhisbanqBCtetlitttrairesa;  perS.->P.,  de  Uosoon. 


produite  dans  le  «  Mercure  de  France  ». 
Paris,  du  26  avril  1817,  in-8,  t.  U,  p.  173- 
176. 

Celte  Lettre  (de  3  pages  in-8)  est  suivie  de  la 
réponse  de  Jouy.  «  Mercure  ■,  id.,  p.  176-178. 

L'antenr  de  cette  lettre  est  Pierre  Korsàkof,  qu'il  ne 
faut  pas  confondre  avec  le  général  rasse  Korsàkof,  dont 
le  nom  se  prononce  autrement. 

Pierre  Korsàkof,  mort  il  y  a  quelques  années  & 
Pétcrsbourg,  a  rédigé  en  1817  (avec  M.  Zagoskine. 
auteur  dramatique  et  romancier),  un  recueil  m%ae  heb- 
domadaire, d'abord  sous  le  titre  de  «  l'Hermite  rasse  • 
et  ensuite  sous  celui  c  d'Observateur  du  Nord  ».  Il  a 
poblié  dans  ce  recueil  la  traduction  russe  de  sa  lettre, 
ainsi  que  de  la  réponse  de  Jouy. 

La  lettre  de  f  l'Ermile  de  Russie  »  a  pour  objet  de 
relever  ce  que  l'auteur  du  «  Nouveau  Mérite  des  femmes  » , 

I  vol.  in-18,  dit,  dans  sa  préface,  d'inexact,  d'absurde 
et  de  malveillant  sur  les  femmes  rasses. 

U  m'a  été,  Jusqu'à  présent,  impossible  de  trouver 
une  trace  de  ce  petit  volume,  publié  sous  le  titre  de  : 
«  Mérite  des  femmes  »,  ou  bien  sous  celui  de  : 
<  Nouveau  Mérite  des  femmes  ».  et  mentionné  par 
«  l'Ermite  de  Russie  «.  Cet  ouvrage,  dont  la  publi- 
cation, ainsi  qu'on  le  voit,  est  antérieure  à  l'année 
1817,  n'est  indiqué  ni  dans  le  «  Dict.  des  ouvr.  ano- 
nymes »  de  Barbier,  ni  dans  'la  «  Bibliographie  de  la 
France  »  de  M.  Beuchot  (années  1811  à  1817  inclusi- 
vement). Peut-être  aura-t-il  été  publié  hors  de 
France,  en  Belgique,  par  exemple.  Mais  dans  ce  cas 
même  il  aurait  pu  être  mentionné  par  les  bibliographes  ; 
cependant  il  n'en  est  pas  ainsi.  M.  Qnérard,  dans  sa 
fl  France  littéraire  »  (t.  V,  1833,  p.  109,  à  l'article 
Lbgouvé).  et  dans  ses  «  Snperdieries  littéraires  dé- 
voilées »  (t.  0.  1847.  p.  125),  a  en  soin  de  faire 
connaître  plusieurs  imitations,  continuations  et  parodies, 
qui  ont  été  ûiites  du  «  Mérite  des  femmes  >  de  Legouvé. 

II  ,a  même  indiqué  un  poème  hollandais  intitulé  «  les 
Femmes  »  de  Spandaw.  traduit  en  vers  firancais  par 
Auguste  Clavareau,  et  imprimé  à  Maettrleht  en  Hol- 
lande (1835.  1  vol.  in-18).  Quant  an  «  Nouveau 
Mérite  des  femmes  » ,  dont  la  prélkce  est  l'ol^et  de  la 
juste  critique  de  c  l'Ermite  de  Russie  »,  il  a  également 
échappé  jusqu'à  présent  aux  recherches  de  M.  Quérard, 
comme  à  celles  des  autres  bibliographes. 

Voici  la  lettre  de  Korsàkof  publiée  dans  le  f  Mercure 
de  France  »  du  26  avrU  1817  (U  H,  p.  173-176)  : 
«  L'Ermite  de  Russie  à  celui  de  la  Guyane  », 

«  Je  ne  m'attendais  pas,  cher  et  bon  confrère,  qne 
les  rêveries  de  nos  ancêtres  dussent  se  renouveler  de 
nos  jours.  J'en  parlais  même  avec  un  frane-parleur 
de  mon  pays,  lorsqu'un  Uers  (grand  frondeur  d'opinions 
qui  ne  sont  pas  les  siennes)  me  présenta  un  joli  petit 
livre  renfermé  dans  on  étui  couleur  de  rose.  Je  l'ouvris 
an  hasard  et  trouvai  que  le  luxe  typographique  répon- 
dait parllaitement  au  brillant  extérieur  :  beau  papier, 
beaux  caractères,  belles  gravures  dans  le  genre  de 

celles  qui  ornent  votre  édition :  restait  à  comparer  le 

contenu  des  deux  ouvrages  t— Le  «  Mérite  des  femmes  », 
pour  titre  du  livre,  élevait  déjà  une  prévention  favorable 
à  l'auteur.  Lisons  pourtant  avant  de  juger,  écoutons 
l'auteur  avant  de  le  condamner  ou  de  l'absoudre. 

c  Après  quelques  lieux  communs,  tirés  d'annales 
obscures,  l'auteur  du  «  Nouveau  Mérite  des  femmes  », 
s'écrie  (1)  :  <  Les  Russes  et  les  Anglais  sont  aujour- 


(1)  Page  9,  ligne  4  et  suivantes,  à  l'article  Intro-  • 
ction,  «  Petit  Panorama  ».  (Note  de  c  l'Ermite  de 


dnction, 


263 


HERMUE  DE  RUSSIE 


HERMITB  DE  RUSSIE 


2f>l 


t  d'hai  les  peuples  d'Earope  qui  asservissent  le  plu$ 

*  les  femmes.  —  Tout  le  monde  connaît  la  doncenr,  la 
<r  simplicité  des  Anglaises  ;  aux  cldtnres,  aux  gardions 

*  près,  elles  jonissent  d'ane  liberté  aussi  grande  qu'en 
«  Turquie  ;  les  femmes  russes,  presque  aussi  jolies. 
«  sont  soumises,  sédentaires  et  bonnes  mères  de  la- 
«  mille.  U  est  malheureux  qu'une  querelle  de  ménage, 
c  en  Russie,  finisse  toqjours  par  des  coups  ;  les  dames 

*  se  laissent  battre  avec  une  patience  admirable!  il 
«  leur  semble  qu'il  est  dans  l'ordre  de  U  nature  que 
«  les  choses  se  passent  ainsi,  et  les  maris»  de  leur 
«  côté,  trouvent  peut-être  aussi  naturel  de  les  laisser 

<  dans  les  pleurs,  couvertes  de  meurtrissures,  de  con- 

<  tusions.  pour  aller  tranquillement  boire  ou  dormir  ; 
«  aussi  l'on  assure  que  les  dames  se  vengent  en  Russie 
fl  comme  les  femmes  des  autres  nations.  Elles  aiment, 

*  du  reste,  le  jeu,  le  luxe,  la  parure,  et  sont  très- 
c  superstitieuses.  » 

«  Voilà  certes,  continue  «  l'Ermite  de  Russie  » ,  une 
description  digne,  à  quelque  chose  près,  de  figurer  dans 
le  voyage  d'un  nouveau  Gulliver  I...  Si  le  petit  auteur 
du  ■  Petit  Panorama  »  discutait  ainsi  sur  l'intérieur  de 
l'Alirique,  dont  nous  n'avons  (par  parenthèse)  que  des 
notions  vagues,  je  lui  pardonnerais  volontiers  sa  crasse 
ignorance  ;  mais  parler  ainsi  d'un  pays  plus  que  jamais 
en  relation  avec  la  patrie  de  l'écrivain,  voilà  ce  qui  ne 
se  conçoit  pas.  b 

«  n  est  assex  singulier  de  voir  un  «  Ermite  hyper- 
boréen  *  devenu  l'avocat  des  dames  de  son  pays,  et 
plaidant  leur  cause  an  tribunal  de  la  raison  et  à  celui 
de  K  l'Ermite  de  la  Guyane  •.Contre  qui  encore?  Contre 
l'auteur  du  t  Mérite  des  femmes  »!  !  !  l  —  Il  en  es' 
pourtant  ainsi  :  tout  en  plaidant  la  cause  de  mes  com- 
patriotes persifflées  par  l'ignorance  et  la  prévention,  jf 
plaide  la  cause  de  la  justice  et  celle  de  la  vérité,  i 

«  C'est  par  le  témoignage  des  Français  résidant  à 
Saint-Pétersbourg  et  en  d'autres  lieux  de  mon  pays  ; 
c'est  par  l'aveu  des  Parisiens  même  qui  ont  reçu 
l'hospitalité  au  sein  de  qaa  pairie,  que  je  prétends  con- 
fondre l'iniquité  d'un  auteur  ignare  ou  malveillant.  ^ 
On  peut  déraisonner  dans  le  fond  de  son  cabinet  ;  mais 
imprimer  des  absurdités  en  les  donnant  pour  des  faits 
ceruins,  mais  les  publier  avec  le  ton  de  la  vérité  et 
sous  le  masque  de  la  bienveillance,  voilà  de  ces  actions 
basses  îX  d'autant  plus  honteuses  pour  l'humanité, 
qu'elles  outragent  toute  une  nation  civilisée,  éclairée  et 
hospitalière.  —  Etranger  à  la  langue  dans  laquelle  je 
suis  obligé  de  m'énoncer,  je  pourrai  peut-être  me 
tromper  d'expression  ;  mais  j'ose  croire  que  mon  chei 
confrère  m'entendra,  parce  qu'il  voudra  bien  m'entendre, 
et  me  pardonnera  les  fautes  du  style  en  faveur  de  la 
vérité.  Le  petit  auteur  du  ■  Petit  Panorama  >  vante 
d'&bord  les  vertus  des  femmes  russes,  et  le  momeni 
d'après  il  les  tourne  en  ridicule  ;  il  en  fait  alternative- 
ment de  patientes  odalisques  et  de  galantes  Européennes  ; 
il  les  nomme  d'abord  de  c  bonnes  mères  de  famille  « 
pour  nous  dire  ensuite  qu'elles  aiment,  avant  tout,  le 
jeu,  le  luxe,  la  parure,  et  tontes  ces  contradictions  dans 
l'espace  d'une  demi-page  in-18!  —  Avoues,  cher 
Ermite,  que  ce  n'est  point  la  manière  de  raisonner  de 
vos  deux  prédécesseurs  ni  la  vfttrel  c'est  pent-èlrc 
celle  qu'emploient  les  grands  i  faiseurs  de  Petits  Al- 
manachs  » ,  si  joliment  décrits  dans  un  de  vos  discours 
hebdomadaires.  » 

«  Que  dit-il  et  que  ne  dit-il  pas,  ce  cher  auteur  du 


Russie  »,  dans  le  «  Mercure  de  France  »  du  26  avril 
4847,  t.  n,  p.  174). 


c  Nouveau  (1)  Mérita  des  femmei  •,  ao  fqjei  de  nos 
maris  russes  1  Est-ce  par  ouï  dire  qu'il  en  pvle?  Es^ 
re  par  sa  propre  expérience?...  Dans  les  deux  cas,  je 
voudrais  bien  lui  faire  une  question  :  de  qœls  rsem 
s'agit-il  dans  sa  diatribe?  forle-t^il  du  refrit/  U.  U, 
populace?  il  est  à  peu  près  le  même  partout  :  ivrogue. 
brutal  et  mal  élevé...  Si  l'auteur  n'a  oonira  que  les 
maris  battant  leurs  femme*  et  s'enivrant  dans  Les 
cabarets,  je  lui  en  fais  mon  compliment,  sa  société  a  dâ 
être  bien  choisie  I  Certainement  il  n'a  pas  vonlo  parler 
des  classes  supérieures  de  la  natioa  nine  ;  je  rroiâ, 
sans  vanité,  que  les  officiers  de  nos  troupes  oecupaat 
une  partie  de  la  France,  les  seigneurs  qui  ont  «ivi 
notre  auguste  souverain  lors  d»  son  entrée  à  Paris,  oui 
dû  vous  donner  une  idée  toute  contraire.  A  quels  antres 
titres  qu'à  ceux  de  notre  urbanité,  de  notre  galantem 
m^me,  nous  avez-vous  donné  le  surnom  de  Françaig  da 
Mord?...  S'il  est  ainsi,  le  libelle  de  Taoteur  œ 
s'adresse-t-il  pas  à  vous  comme  à  noos?...  Wka&a 
donc  vos  compatriotes  tout  en  défendant  les  Bieas. 
Vengez  l'honneur  de  nos  dames,  en  vengeant  l'oatraie 
à  la  vérité,  et  rendant  hommage  à  qui  il  estdik.  jostiâez 
l'estime  partiralière  que  vous  avez  inspirée  toujours  i 
votre  confrère  et  à  votre  admirateur. 

c  Saint-Pétersbourg,  le  84  janvier  4817.  • 
Signé  :  «  l'Ermite  de  Rossa.  ■ 

J'ai  transcrit  en  entier  cette  lettre  si  piquante  de 
<  l'Ermite  de  Russie  ».  Les  collections  du  c  Meronre 
de  France  »  sont  devenues  très-rares,  et  il  est  bœ 
que  mes  lecteurs  sachent  jusqu'oik  vont  les  absurdités 
et  les  calomnies  de  tout  genre  qu'on  débite  sur  la 
Russie,  lorsque  ses  détracteurs  ne  se  laissent  inspirer, 
en  écrivant  sur  ce  pays,  que  par  leurs  préventioas  ei 
leur  bile. 

Je  donne  également  la  Réponte  que  c  l'Ermite  4« 
la  Guyane  »  a  publiée  dans  le  «  Mercure  de  Fiance  ■ 
(du  96  avril  1817,  t.  H.  p.  177-178)  à  la  lettre  de 
«  l'Ermite  de  Russie  ».  Jouy  a  été  alors  (en  181"' 
un  des  principaux  rédacteurs  du  c  Menàare  ■  ;  >a 
Réponse  ne  se  trouve  point  dans  les  S  7  volumes  de 
ses  teuvret  dites  complètes,  publiées  en  1823-18^8. 

n^NSE  (DR  JOUY). 

c  Mon  très^imable  confirère, 
«  Je  n'ai  reçu  qu'au  bout  de  trois  mois  la  lettre  qu'* 
vous  avez  bien  voulu  m'écrire,  et  dans  laquelle  vous 
attaques  avec  beaucoup  d'avantage  l'auteur  d'un  t  Nou- 
veau Mérite  des  femmes  »,  où  l'on  punit  méconnaître 
celles  de  votre  pays.  Je  n'ai  point  lu  ce  livret  couleur 
de  rose  (2)  qui  vous  donne  tant  d'humeur,  et  j'ignore 
conséquemment  jusqu'à  quel  point  vos  plaintes  sont 
fondées;  ce  n'est  donc  qu'en  thèse  générale  que  j^ 
m'élève  contre  cette  légèreté  impertinente  avec  laquelle 
certains  écrivains  prononcent  sur  .tout  un  peuple,  d<mi 
ils  portent  le  plus  souvent,  sur  la  foi  d'autmi.  de» 


(1)  c  J'sijoute  toujours  mon  épithète  poor  distinguer 
le  *  Nouveau  Mérite  des  femmes  j»,  de  celui  qne  Le- 
gouvé  nous  a  décrit  en  si  jolis  vers.  »  (Note  de  l'Ermite 
de  Russie  »,  dans  le  c  Mercure  de  France  »,  da 
26  avril  1817,  U  H,  p.  175). 

(8)  Et  Jouy  disait  vrai,  car  tontes  mes  rechertht'< 
snr  le  <  Nouveau  Mérite  des  femmes  »  n'ont  pu  ir:* 
faire  découvrir  la  moindre  trace  de  son  existence.  Je 
crains  bien  que  ce  petit  ouvrage  n'ait  existé  qne  daoi 
l'imagination  de  «  l'Ermite  de  Russie  ».         J.4I.  Q 


265 


HERMITB  DE  RUSSIE 


HERMITE  EN  PROVINCE      266 


jc^emenU  anssi  injustes  qat  ridicules.  Quelle  nation  s 
pins  que  U  nôtre  à  se  plaindre  de  ces  bnrlesqnes  anëls  ! 
Qullê  antre  a  tn  payer  de  pins  de  calomnies,  de  plus 
J'iojores.  l'hospitalité  qu'elle  exerce  avant  Unt  de  gràrc 
iOTers  les  étnmgers?  N'a-t-on  pas  vu  le  dramaturge 
Kotzlnê  (1)  dédarer.  à  la  &ce  de  l'Enrope.  que  Paris 
<'«  il  a  passé  qninae  jours  dans  une  mauvaise  auberge) 
èst  la  Tille  do  monde  oh  les  femmes  des  hantes  classes 
(le  la  société  (qu'il  n'a  pu  voir  que  chez  une  actrice) 
icot  les  pins  futiU*  et  les  plus  galanUt  (j'adoucis  ses 
eipressions  an  peu  trop  tudesqaes)  ?» 

•  Xe  poorrais-je  pas  vous  citer  vingt  autres  écrivait 
leurs  ambulants,  d*outre-Rhin  et  d'outre-mer,  qui,  dans 
l^r  «  Vojage  en  France  »,  dans  leur  «  Séjour  â 
l'arU  ».  dans  leurs  c  Lettres  écrites  des  bords  de  la 
^mc.  de  la  Loire,  de  la  Dnrance  »,  se  sont  plu  à 
tiacn-  avec  le  même  esprit,  avec  la  même  équité,  des 
portraits  de  femmes  et  de  mœurs  françaises,  dont  il  est 
aisé  de  voir  oâ  ils  ont  pns  les  modèles  ?  Ces  observa- 
lioDs  de  cabaret  me  font  souvenir  qu'il  y  a  quelques 
Bois  je  présentai  chez  une  des  femmes  les  plus  aimables 
lie  Paris  un  docteur  allemand,  que  la  maltresse  de  la 
nai$oQ  invita  à  dîner  pour  le  lendemain  et  plaça  près 
d'elle  i  table;  le  dîner  fini,  cette  dame  me  prit  à  part 
A  ne  signifia  que  mon  docteur  était  un  impertinent,  et 
(pi'i  compter  de  ce  jour,  sa  porte  lui  serait  fermée. 
J'insistai  pour  connaître  la  cause  d'une  pareille  réso- 
lation.  c  Gfoiries-vons,  me  ditr-elle.  moitié  en  riant, 
moitié  en  colère,  que  ce  ridicule  personnage  s'est  avisé, 
pendant  le  repas,  de  me  presser  le  pied,  en  jetant  sur 
moi.  i  la  dérobée,  les  regards  le  plus  comiquement  lan- 
gooreoi  que  j'aie  rencontrés  de  ma  vie  :  cet  homme  est 
on  (ou  ou  un  fat  imbécile  ;  ne  me  le  ramenez  plus.  » 
-  Bb  «fftant  avec  mon  homme,  je  m'acquittai,  le  plus 
iioBoèteraent  qo'il  me  fut  possible,  de  la  commission 
que  j'atais  reçoe  pour  lui.  —  t  Que  voulez^vous,  me 
r^poDdit-il,  j'ai  lu  dans  tous  les  écrits  de  nos  voya- 
geurs, qu'à  moins  de  vouloir  passer  pour  un  sot,  on  ne 
pntt  rester  un  qoart-d'heure  auprès  d'une  jolie  femme 
frincaise  sans  lui  faire  nue  déclaration.  »  J'ai  beaucoup 
ri  de  la  bonhomie  de  mon  docteur  allemand  ;  riez  aussi, 
B>«a  confrère  hyperboréen,  de  nos  Csisenrs  d'almanariis, 
et.  sans  vous  fidier,  contentez-vous  de  ne  pas  prendre 
deslew. 

f  Je  n'ai  point  voyagé  en  Russie  ;  je  n*ai  connu 
fos  oompatrioles  que  dans  la  capitale  de  la  France  (ce 
qii  n'était  point  une  recommandation  k  mes  yeux,  je 
fMs  l'avoue  bien  franchement),  je  n'en  suis  pas  moins 
prêt  à  convenir  que  leur  présence  a  réformé  en  grande 
pT\]e  mes  idées  sur  la  nation  russe,  et  que,  s'il  est 
P«nois  en  pareil  cas  de  raisonner  par  analogie,  on  doit 
^ir«  que  les  fils  puînés  de  la  civilisation  européenne 
o'ooi  désormais  rien  à  envier  à  leurs  aînés.  J'ai  ren- 
coatré  plusieurs  de  vos  compatriotes  dans  les  cercles  de 
l'aris,  où  se  trouvaient  rassemblés  les  hommes  les  pins 
<°>niQants  de  l'Europe,  et  je  ne  les  ai  vus  inférieurs 
^  persome  ;  il  en  est  même  quelques-uns,  parmi  les- 
ivls  je  pourrais  nommer  les  comtes  W...  (2),  Oz...  (3), 
^Ptintt  G...  (4),  MM.  Th....  SUr...  (5)  qui  m'ont 
1^  r^nir  an  degré  le  plus  éminent  les  qualités  de 
''<^pnl.  la  grice  des  manières,  la  noblesse  du  carac- 
^  et  l'élévation  des  sentiments. 
'  J'ai  en  moins  d'occasion  de  rendre  justice  au 

(1)  Kotzebue. 

(3)  Les  comtes  Worontsof. 
(3)0zarorski. 

(4)  Le  prince  Gagarine. 
(&)StariBkévitdi. 


mérite  des  femmes  de  votre  pays  ;  mais  dans  le  très- 
petit  nombre  de  celles  que  j'ai  eu  l'honneur  de  con- 
naître, aucune  ne  m'a  paru  douée  de  cette  admirable 
patience  à  *t  laieur  battre  par  leun  époux,  dont 
parle  l'auteur  du  *  Petit  Panorama  »  ;  quant  à  leur 
fidélité,  j'aime  mieux  en  croire  leurs  maris  qui  s'en 
louent,  que  les  écrivains  qui  en  doutent. 

t  Agréez,  mon  cher  confrère  des  bords  de  la  Néwa, 
l'assurance,  etc.  > 

HERMITE  DE  SAJNT-ÉLOI  DES  VEN- 
TES (F),  pseudonyme. 

Amours  et  malheurs  des  fiancés  nor- 
mands. Paris,  Ebrard,  1839,  in  8. 

Sur  la  frontispice  de  ce  volume,  le  nom  de  l'autenr 
est  écrit  l'iTermiffe...,  et  peut-être  alors  est^-ce  un 
véritable  nom  an  lieu  d'un  pseudonyme. 

HERMITE  DE  SEINE-ET-MARNE  (1), 
ps,  [Michel  Cubières  de  Palmezeaux]. 

I.  Essai  historique  sur  la  vie  et  les  écrits 
de  François  (de  Neufchâteau]  entremêlé  de 
quelques  conseils  qu'on  lui  adresse  sur  son 
ministère.  Paris,  J.-B,  Chemin,  an  VU 
(1799),  in-8. 

U.  Essai  sur  Tart  poétique  en  général, 
et  en  particulier  sur  la  versification  fran- 
çaise, divisé  en  quatre  épftres  aux  Pisons 
modernes.  Paris,  Froutîé,  1812,  in-18, 
180  pag. 

HERMITE  DU  JURA  (F),  ps,  [J.-B.  Cres- 
TiN,  maire  et  depuis  préfet  à  Saint- 
Claude]. 

Contes  en  vers... 

+  HERMITE  DU  MONT  SAINTE-CA- 
THERINE (r)  [Charles-Victor-Louis  Ri- 
chard]. 

DesLettres  en  vers  dans  «  la  Normandie  » 
et  dans  «  laGochette  ». 

HERMITE  EN  PROVINCE   (F),  . 
[Victor-Joseph  Etiekne,  dit  de  Jouy]. 

L'Hermite  en  province,  ou  Observations 
sur  les  mœurs  et  les  usages  français  au 
commencement  du  dix-neuvième  siècle. 
Paris,  Pillet  aîné,  1818  et  ann.  suivantes, 
14  vol.  in-12  ,  ornés  de  gravures  et 
vignettes. 

C'est  sons  le  pseudonjine  de  «  l'I^rmite  en  province  » 
que  parut  le  premier '.article  de  c<>s  «  Observations  », 
et  dans  le  «  Mercure  de  France  »,  du  li  janvier 
1817,  t.  \"t  pag  51.  Jouy  s'est  servi  à  l'occasion  de 
celte  publication  de  six  pseudonymes  ;  le  titre  de  ce 
premier  article  porte  :  t  l'Çrmite  en  province  >,  et  la 
signature  «  l'Ermite  de  la  Guyane  b. 

Ce  premier  article  de  «  l'Ermite  en  province  »  pu- 
blié dans  le  «  Mercure  »,  a  encore  un  troisième  titre  : 

l'Ermite  en  voyage  » . 

On  trouve  dans  le  «  Mercure  »  (du  U  janvier  1817, 

I,  p.  51-52)  un  morceau  préliminaire  d'environ 
deux  pages,  servant  d'introduction  à  t  l'Ermite  en  pro- 
vince ».  Ce  morceau  a  été  omis  dans  les  quatre  édi- 
tions de  «  l'Ermite  en  province  »  {Parie,  1818,  t.  I), 
ainsi  que  dans  les  Œuvra  dites  compUtee  de  Jony, 


«67       HERMITE  EN  PROVINCE 


HERlflTE  EN  PROVINCE       268 


t.  vm  ;  il  ne   peat  dQDC  ètn  troofé   que  dans  le 
c  Mercare  ». 

Le  Moond  article  de  t  rErmile  en  prorinee  >  (on 
Dtner  à  Bordeaux)  a  para  sons  ce  titre,  et  non  plus 
sons  celai  c  d'Ermite  en  voya^  »  dans  le  c  Uercnre 
de  France  »  dn  85  janvier  4817.  t.  I.  p.  184>142. 

Ce  second  article  est  suiTi  dans  le  c  Mercare  b 
{p.  14S-143)  d*nn  pottscriptum  et  d'one  lettre  si^ée: 
c  le  Bachelier  de  Salamanqoe  ».  Ce  pseadonyme  doit 
aussi  être  de  4oay. 

Ce  morceau  de  f  l'Ermite  en  province  »  :  «  an 
Dtner  à  Bordeaux  »,  publié  dans  le  c  Mercare  de 
France  »  du  S 5  janvier  4817  (t.  I.  p.  134-149).  se 
trouve  réimprime  dans  les  quatre  éditions  de  c  l'Er- 
mite en  province  >  (Parts,  4818.  in-4S.  t.  I,  p.  9-22) 
et  dans  le  tome  Vni  (publié  en  1825)  des  Œuvres  de 
Jouy,  mais  sans  être  suivi  du  posf-scriplum  de  «  l'Er- 
mite »,  ni  de  l'article  du  «  Bachelier  de  SaUmanque  ». 
Ces  deox  morceaux  ne  peuvent  donc  être  trouvés  que 
dans  le  «  Mercare  de  France  » . 

Le  «  Mercure  de  France  »  ayant  cessé  de  paraître 
en  janvier  1818  (t.  V),  a  été  remplacé  par  la  c  Minerve 
française  »,  en  février  1818. 

On  trouve  dans  la  <  Minerve  >  (t.  1  à  VI!.  1818- 
1819)  la  suite  des  articles  de  mcMirs  de  Jouy,  sous  le 
titre  «  d'Ermite  en  province  ».  Ces  articles  ont  cessé 
de  paraître  dans  la  c  Minerve  française  ».  et  dans  les 
volumes  vm  (1819-1820)  et  IX  (1820)  de  la  r  Mi 
nerve  ».  U  n'y  a  plus  d'articles  de  «  l'Ermite  en  pro- 
vince ». 

c  L'Ermite  en  province  >  se  compose  aujourd'hui  de 
quatorze  volumes,  ainsi  que  nous  l'avons  dit  plus 
haut. 

Chacun  de  ces  qnatorae  volumes  renferme  nne  contrée 
ditTérente,  aussi  a-t-on  pu  se  les  procurer  séparément. 
Voici  la  distribution  de  cet  ouvrage  : 
Tome  L  .  .  .  Béarn.  Guienne.  Gascogne. 

—  n.  .  .  .  Languedoc. 

—  m  .  .  .  Provence. 

—  IV  .  .  .  Dauphiné. 

—  V  .  .  .  Lyonnais. 

—  VI .  .  .  BreUgne. 

—  VII.  .  .  Haute-Normandie. 

—  vm  .  .  Basse-Normandie. 

—  IX.   .  .  Picardie.  Artois.  Flandre  firtnfaise. 

—  X.    .  .  Franche-Comté. 

—  XI .  .  .  Alsace.  Lorraine. 

—  Xn.  .  .  Maine ,  Anjou .  Touraine ,     Orléans . 

Poitou. 

—  Xm  .  .  Aunis.  Saintonge.  Angonmois,  Berri, 

Guienne,  Limousin.  Auvergne,  Bour- 
gogne. 

—  XIV..  .  Bourgogne,  Champagne.  Isle-de-France. 

On  n'apprendra  pas  sans  surprise  que  Jouy  n'a  écrit 
pour  ces  quatorze  volumes  qu'on  seul  chapitre,  qui  est 
imprimé  dans  le  tome  XIV  :  c'est  la  Conclusion. 

Voici  les  noms  des  personnes  qui  ont  le  plus  con- 
tribué à  cette  publication,  avec  l'indication  de  la  part 
de  chacune  d'elles  : 

MM.  Ajiouoru,  ingénieur  des  ponts  et  chaussées, 
auteur  du  tome  XI.  qui  renferme  VAUace  et  la  Lor- 
raine. 

DuTHiLLOBDL,  auteuT  de  la  partie  qui  concerne  le 
département  dn  Nord. 

La  Mothe-Langon  (le  baron  de),  auteur  de  la  partie 
dn  Languedoc. 

Lefebvre-Durupl£  (J.-N.).  auteur  du  tome  Vn, 
renfermant  la  Haute- Normandie.  —  Un  exemplaire 
unique  de  ce  volume,  sur  papier  couleur  feuille  morte. 


format  in-8.  avec  gravnres  tirées  sor  papier  de  Chiae, 
rompris  dans  la  vente  bite  en  1830  des  livres  de  la 
liibiiothèque  de  M.  Riaox,  archiviste  de  la  chambre  da 
commerce  de  Rouen,  porte  rannotation  suivante,  écnte 
à  la  main  :  Offert  à  M.  Rianx  par  raoleor.  Lefebrre- 
Duraflé. 

L'HÉMTm  (L.-F.),  de  l'Ain,  antoir  des  chapitra 
sur  VAlHgeoii. 

PiBRQUiM,  médecin,  et  aprto  4830  inspecteur  géné- 
ral des  universités  d'aboid  de  Grenoble,  ensaiie  de 
iioorges,  a  écrit  pour  le  volume  qni  renferme  le  Laa- 
guedoc  les  chapitres  qni  concernant  MoutpeUier. 

De  Jony  a  ensnite  appliqué  «m  coloris  à  la  plupart 
de  ces  parties. 

On  a  publié,  soit  dans  les  jouraaox,  soit  dans  des 
brochures  à  part,  un  grand  nombre  de  TéMatimu  de 
<  l'Hermite  en  province  ».  Nous  en  citons  cinq  ici  qsi 
sont  venues  à  notre  connaissance  : 

1*  f  Le  Capuchon  soulevé  »,  essai  d'ohservaiioas 
critiquée  sur  t  l'Hermite  en  province  »,  par  M.  S*** 
fJean-Raym.-Pascal  Sarran).  Première  partie.  —  Hé- 
rault. Paris.  Dentu,  1818.  in-8.  408  p. 

2*  c  Réponse  à  l'Hermite  en  province  »,  t.  IX.  ea 
Lettre  an  rédacteur  des  c  Petites  Affiches  de  Valot- 
ciennes  »,  sur  l'arrondissement  d'Avesœs.  (Extiaitdes 
«  Petites  Afflehes  de  Valenciennes  »).  Voleneiciui^i, 
novembre  1826.  pet  in-4.  20  p. 

3*  «  Lettre  d'un  ei-^anonnier  de  U  garde  naiionala 
de  Strasbourg  ».  qui  n'est  ni  jeune  ni  vicox.  à  n 
vieux  eanonnier  de  cette  garde,  qui,  en  avril  1827. 
a  écrit  i  M.  de  ^uy  au  sujet  de  l'article  sur  l'Alsace,  qie 
ce  littérateur  a  mis  dans  son  t  Hermite  en  province  «. 
Strastfourg,  ln-8,  20  p. 

4«  «  Ermite  toulonnais  »,  faisant  suite  à  f  l'Her- 
mite  en  province  »  de  M.  de  Jooy,  etc.,  par  M.  B. 
(Bellue.  libraire,  à  Toulon).  TW/oa,  BtUut.etParu, 
noret,  1828.  in-12. 

50  c  Cent  Bévues  de  M.  Jouy  dans  trente-quatre 
pages  de  TErmile  en  province  ».  relevées  par  nn  BlésoU 
et  par  nn  Solonais.  Paris,  et  Bloiê,  4828.  I0-8, 
32pag. 

Un  article  remarquable,  ayant  pour  objet  de  reailler 
les  Erreurs  et  les  Bévues  de  «  l'Ermite  en  prennce  >. 
a  paru  dans  le  «  Journal  des  Débats  »  du  30  mars 
1825.  —  Il  a  rapport  au  chapitre  de  c  l'Ermite  ea 
province  ».  intitulé  Pemey-Yoltaire.  avec  la  date 
d'octobre  4819  et  de  1822.  dans  l'édiUon  in-i 2  de 
«  l'Ermite  en  province  »  (1825.  t.  V.  p.  281-321», 
et  avec  la  date  dn  80  décembre  1819  et  de  4822.  dans 
l'édition  in-8  des  «  Œuvres  complètes  de  Jouy  >  (t.  X, 
1823.  publié  en  septembre  4825.  p.  433-454).  Nous 
ignorons  par  quel  motif  Jouy  a  donné  à  son  chapitre  : 
Femej/'VoUaire  deux  dates  différentes,  celle  d'octobre 
1819,  et  ensuite  celle  du  30  décembre  1819.  Mais  ce 
qui  est  curieux  et  intéressant  poor  l'histoire  littéraire, 
c'est  qu'il  a  rectifté  dans  ce  chapitre  deux  passages 
inexacts,  d'après  les  observations  du  f  Journal  des 
Débats  »  dn  30  mars  1825.  et  qu'il  n'a  point  corrigé 
les  errenrs  d'une  autre  note,  ainsi  qu'on  va  le  voir  : 

V  An  Rédacteur  du  c  Journal  des  Débats  »,  feuille- 
ton du  30  mars  1825. 

c  Monsieur, 
«  En  lisant  le  cinquième  volume  (1)  te  c  l'Hermite 


(1)  Ce  cinquième  volume  de  «  l'Hermite  en  pro- 
vince ».  in-12,  a  été  publié  en  décembre  1824,  çt 
annoncé  dans  la  c  Bibliographie  de  la  France  ».  da 
18  décembre  4824,  sous  la  n»  6654. 


269         HERMITB  EN  PROVINCE 


HERBflTE  EN  PROVINCE        270 


en  province  t  par  M.  E.  Jony,  édition  1825,  j'ai  re- 
Borqné  an  n»  M,  intilalé  :  c  F«rney-Voltairc  »,  deux 
erreur»  de  fait  offensantes  poor  la  famille  de  M.  le 
mvqnis  de  Yilletle,  avec  lequel  je  suis  lié  depuis 
T'iusienrs  années.  Je  croîs  devoir  les  redreseer. 

i»  Dans  nne  note  an  bas  des  pages  390  et  391  (1), 
M.  E.  Jooy  pose  en  lait  que  M'**  de  Variconrt,  que 
Voltaire  avait  surnommée  belle  et  bonne,  a  été  dotée 
par  loi  de  50.000  écus  lors  de  son  mariage  avec  feu 
M.  le  marquis  de  Villetle.  Ce  fait  est  inexact  (2) 
M'*»  de  Varieourt  devait  entrer  dans  un  couvent;  Vol> 
taire  njant  en  l'occasion  d'apprécier  le  cœur,  les  grftces 
et  l'aimable  caractère  de  cette  jeune  personne»  obtint 
de  ses  parenU  la  faveur  de  la  confier  aux  soins  et  à 
l'amitié  de  M"*  Denis,  sa  nièce.  C'est  ainsi  qu'il  con- 
serva à  la  société  nne  femme  qui  s'y  est  fait  remarquer 
I^r  les  dtarmes  de  sa  personne,  les  grâces  et  l'éclat  de 
son  esprit. 

L'amitié  la  plos  Tive  unissait  M.  de  Voltaire  et  M.  le 
maniais  de  Villette,  qui  Jouissait  alors  d'une  immense 
furtnne  (3).  Ce  dernier  vit  à  Femey  M^*«  de  Varieourt, 
l'aiina.  en  fil  la  demande  &  ses  parents,  qui  la  lui 
accordèrent  Mais  Voltaire  ne  la  doU  point  ;  il  avait  le 
tari  trop  exquis  poor  en  bire  même  l'offre,  sachant 
combien,  par  une  offre  de  cette  nature,  il  aurait  blessé 
toat  à  la  fois  le  noble  désintéressement  de  son  ami  et 
la  délicatesse  d'une  Camille  distinguée  et  honorable. 
Voltaire  n'a  donc  pas  été  le  bienfaiteur  de  MU*  de 
Varicoart,  mais  son  protecteur  et  son  ami,  mais 
rhc»mme  excellent  auquel  elle  a  dû  le  bonheur  de  son 
oDion  avee  un  époax  qu'elle  a  tendrement  aimé  jusqu'à 
la  mort,  et  natnrellement  Voltaire  a  dû  entrer  eu  par- 
tie de  ce  sentiment  dans  le  cœur  de  M"*  de  Vari- 
coart. 

Déjà  fen  H.  le  marquis  de  Villette  a  réfuté  dans  le 
temps  cette  assertion,  et  j'ai  vu  entre  les  mains  de 
monsieur  son  fils  l'original  de  la  lettre  qu'il  fit  insérer 
dans  les  journaux  d'alors. 


(1)  Le  ■  Journal  des  Débats  »  du  30  mars  1825 
Cùt  un  renvoi  aux  pages  390  et  391.  C'est  une  erreur  ; 
«est  à  la  page  290  qu'il  eût  fallu  faire  le  renvoi.  11 
D'y  a  pas  de  pages  390-391  dans  le  cinquième  volume 
de  •  l'Ermite  en  province  ».  [Paria,  1825,  in-12); 
ce  volume  n'a  que  323  pages,  avec  la  table. 

(â)  La  reêtiflcation  du  <  Journal  des  Débats  b  est  du 
30  mars  1835.  Eh  bien,  Jouy,  qui  a  profité,  comme 
on  va  le  voir,  de  deux  observations  du  c  Journal  des 
Débats  »,  n'a  point  voulu  rectifier  ce  qu'il  avait  dit  de 
la  dot  de  cinquante  mille  écus.  Ce  fait,  qualifié  d'inexact 
par  le  «  Journal  des  Débals  *,  se  trouve  répété  texlnel- 
l^ment  dans  le  tome  X.  p.  440,  des  «  Œuvres  de 
Jonv  I.  Le  titre  de  ce  dixième  volume  porte  la  date  de 
1823;  mais  il  a  été  publié  en  septembre  1825.  c'est- 
à-dire  pottérieurement  de  cinq  moii  à  la  réclamation 
da  fl  Journal  des  Débats  »,  ainsi  qu'on  peut  le  voir 
dam  la  «  Bibliographie  de  la  France  »,  qui  a  annoncé 
U  tome  X  des  «  Œuvres  de  Jouy  »  dans  son  numéro 
do  3  septembre  1825,  sous  le  n»  4913. 

(3)  ■  Tonte  la  correspondance  de  Voltaire  et  de 
M.  le  marquis  de  Villette  prouve  celte  amilié,  et  pour- 
Um  M.  le  marquis  de  Villette  n'est  pas  mis  au  nombre 
de«  amis  de  Voltaire  dans  la  liste  qu'en  a  faite  M.  E. 
J(niy  à  la  fin  de  son  article.  »  (Note  du  feuilleton  du 
<  Journal  des  DébaU  ».  du  30  mars  1825).  Jouy  a 
profité  de  cette  obsenation  dans  le  tome  X  (1823. 
(liUié  en  septembre  1825)  de  ses  Œuvres  complètes, 
page  460,  où  se  trouve  le  nom  de  YiUeUe, 


fj  ]  La  terre  de  Femey  est  tombée  en  héritage  à 
MiB*  Denis,  nièce  et  unique  héritière  de  Voltaire.  H.  le 
I  marquis  de  Villette  père  en  fit  l'acquisition  ;  mais  les 
pertes  énormes  qu'il  essuya  ensuite  par  la  faillite  Rohan- 
I  (lUéménée  et  autres  l'obligea  à  la  revendre.  On  voit 
dans  sa  correspondance  combien  de  regrets  lui  coûta  ce 
sacrifice. 

2«  ;tens  nne  autre  note,  pages  301  et  302,  on  lit 
ce  qui  suit  ';  c  Depuis  la  mort  de  cette  dame  (M^^*  la 
marquise  de  Villette),  on  assure  que  le  botte  de  vermeil 
qui  renferme  le  cœur  du  meilleur  et  du  plus  grand  des 
hommes  est  reléguée  dans  nne  armoire  avee  quelquee 
viHlUs  jnèces  d'argenterie  deeliniu  à  être  quelquee 
jour»  vendue»  au  poids.  » 

Cette  dernière  assertion  (1),  aussi  aventurée  et  aussi 
inexacte  que  les  antres,  doit  blesser  plus  particulière- 
ment M.  le  marquis  de  Villetle  fils.  Ce  jeune  homme 
ne  se  permet  pas  de  juger  les  doctrines  philosophiques 
de  Voltaire,  mais  il  l'admire  dans  les  œuvres  qui  ont 
assuré  l'immortalité  à  ce  rare  et  bnllant  génie  ;  il  le 
vénère  comme  l'homme  bon.  comme  l'ami  de  son  père, 
comme  le  protecteur  délicat  de  sa  mère  et  l'auteur  de 
leur  bonheur  commun.  Peut-on  supposer  qu'avec  de 
semblables  sentiments.  M.  le  marquis  de  Villette  fils 
n'attacherait  aucun  prix  à  la  possession  de  la  boite  de 
vermeil  !  !  !  Combien  cette  erreur  est  grande  1 1  La 
preuve  en  repose  sur  des  faits  bien  faciles  à  vérifier  ; 
les  voici  : 

N'étant  plus  propriétaire  de  la  terre  de  Femey,  où 
devaient  naturellement  reposer  les  restes  de  Voltaire, 
M.  le  marquis  de  Villette  fils  les  a  tous  religieusement 
réunis  dans  sa  belle  terre  du  Plessis-Villette,  située 
i  quinie  lieues  de  la  capitale,  près  Pont-Sainte- 
Muence.  La  nouvelle  bibliothèque  du  château  est  en 
quelque  sorte  consacrée  au  chantre  illustre  de  Henri  IV  : 
là  se  voit  la  statue  de  ce  grand  homme,  exécutée  par 
Desenne.  et  restaurée  par  M.  Lesueur.  Elle  est  posée 
sur  un  pit^destal  en  bois  des  lies  ;  sur  la  face  gauche 
de  ce  piédestal  est  une  couronne  de  lanriers  ;  sur  la 
face  droite  une  couronne  de  myrte,  l'une  et  l'autre  sur- 
montées de  l'étoile  de  l'immortalité.  Sur  le  devant  est 
une  auréole  étoilée,  an  centre  de  laquelle  est  écrit  : 

Son  esprit  est  jtartout,  et  son  cœur  est  ici. 

Dans  l'intérieur  du  piédestal  est  le  cœur,  renfermé 
dans  une  botte  de  vermeil  et  déposé  dans  un  petit  coffret 
d'acajou  et  d'ébène  garni  au  dedans  de  salin  violet 
foncé  et  de  parfums.  Sur  ce  petit  coffre  est  un  coussin 
qui  supporte  la  couronne  décernée  à  Voltaire  an 
Théâtre-Français,  lors  de  la  représentation  de  sa  tra- 
gédie «  d'Irène  ».  Dans  un  compartiment  supérieur, 
sont  placées  des  lettres  manuscrites,  dont  plusieurs  sont 
inédites.  Au-dessous  du  petit  coffre  et  dans  une  espèce 
de  tiroir,  on  a  conservé  la  robe  de  chambre  en  soie  dont 
Voltaire  était  revêtu  la  dernière  année  de  sa  vie,  lors- 
qu'il a  reçu  les  hommages  de  toute  la  capitale  (2).  A 


(1)  Cette  assertion  se  trouve,  ainsi  que  l'a  indiqué 
le  c  Journal  des  Débats  >,  aux  pages  301-302  de 
v  l'Hermite  en  province  »,  t.  X.  1825,  in-12.  Mais 
Jouy  l'a  fait  disparaître  du  dixième  volume  de  ses 
«  Œuvres  complètes.  »  {Pari»,  in-8,  1823,  publié 
comme  je  l'ai  dit,  en  septembre  1825).  On  ne  la  trouve 
]ias  à  la  page  449.  Pourquoi  donc,  dans  l'édition  de 
ses  Œuvre»,  Jouy  n'a-t-il  pas  également  rectifié  le  fait 
inexact  de  la  dot  de  cinquante  mille  érus? 

(2)  N  Ce  piédestal  et  ses  ornements  en  bronze  ont 
été  exécutés  sur  les  dessins  et  sous  la  direction  de 


271        HBRMITE  EN  VOYAGE 


HERMITES 


27Î 


côté  da  piédeiUl,  est  1«  Cmteail  daai  leqoel  il  a  cou- 
Umment  trataillé  dans  tes  dernières  années,  et  qn'il 
avait  Ivi-mdme  commandé  tout  exprès  pour  sa  plas 
grande  commodité,  en  fkisant  adapter  i  l'un  des  bras 
de  ce  ftinteoil  nn  pupitre,  et  à  l'antre  nne  petite  table 
à  tiroir  ;  ces  deox  olqets,  pivotant  à  volonté,  lui  ser- 
vaient ensemble  on  séparément.  En  Cue  de  la  statue  et 
sor  VB  rayon  isolé  de  la  bibliothèque,  est  rangée  une 
belle  édition  complète,  in-folio,  des  c  (Ënvres  de  Vol- 
taire »,  parDidot. 

Tons  ces  fiûu  auraient  pu  bellement  arriver  à  la 
connaissance  de  M.  E.  Jony,  s'il  eftt  voulu  prendre  la 
peine  de  s'en  informer  ;  car  voilà  plus  de  deux  am  (1) 
que  la  bibliothèque  du  château  du  Plessis-Vilietto  est 
ouverte  à  tous  les  curieux.  Celte  circonstance  offre  de 
plus  anx  amateurs  de  la  belle  nature  l'oorasion  de  par- 
courir un  parc  enchanteur  et  d'admirer  l'une  des  plus 
magnifiques  terres  qui  avoisinenl  la  capitale. 
Receves,  M.  le  Rédacteur,  etc. 

Getie  lettre  relative  à  VolUire  porte,  dans  le  «  Jour- 
nal des  Débats  »  du  30  mars  1895,  la  signature  D.  — 
Elle  m'a  para  avoir  nn  grand  intérêt  non  moins  pour 
l'histoire  que  pour  la  bibliographie,  et  c'est  par  ce  motif 
que  Je  l'ai  transcrite  ici  en  entier.  S.  P. 

HERMITE  EN  VOYAGE  [Y),  pseud.  [Vic- 
tor-Joseph Etiemne,  dit  de  Jour]. 

C'est  sons  le  titre  c  d'Ermite  en  voyage  »  que  Jony 
a  publié  son  premier  article  de  v  l'Ermite  en  province  ». 
sur  Bordeaux,  dans  le  c  Mercure  de  France  »,  du 
11  janvier  1817,  t  I,  p.  51.  Voyex  «  Hermile  en 
province  ». 

HERMITE  QUI  N^EST  PAS  MORT  (Un). 
pseud.  [A.-P.-F.  MÉNÉGAULT,  de  Gen- 
tilly]. 

Martyrologe  littéraire,  ou  Dictionnaire 
critique  de  sept  cents  auteurs  vivants. 
Paris,  G.  Mathtot,  1816,  in-8. 

-|- Suivant  une  note  de  la  «  France  littéraire  »,  VI, 
37,  cet  ouvrage  serait  de  R.  Piquenard.  Mais  dans  le 
tome  XI  du  même  ouvrage,  Quérard  dit  que  Piquenard 
est  encore  un  pseudonyme  de  Ménégault. 

HERMITE  SOUTAIRE  (!'),  pseud.  [J. 
Chesnel,  sieur  do  la  Cuapperonaye]. 

Les  Révt^lations  de—  sur  Tétat  de  la 
France.  Paris,  Du  Bray,  1617,  in-«. 

HERMITES  (les). 

Collection  d'Observations  sur  les  mœurs 
et  usages  (des  Algériens,  des  Anglais,  des 
Belges,  des  Écossais,  des  Espagnols,  dos 
Français,  des  Grecs,  des  Irlandais,  des 
Italiens,  des  Russes  et  des  Suissos)  au 
commencement  du  dix-neuvième  siècle. 
Ouvrage  orné  de  jolies  gravures  on  taille- 
douce,  dessinées  par  Desenne,  Deveria, 
Tony  Johannot,  Adam,  etc.,  et  gravées 
par  Alexandre  Johannot,  Roger,  Muller, 
Dupont,  Leroux,  Coupé,    Lefèvre  aîné, 

M.  Ilédonin,  nn  de  nos  plus   habiles  architectes.  > 
(Note  du  fl  Jonmal  des  Débats  •,  du  30  mars  182.'). 
(1)  Ce  feuilleton  du  «  Journal  des  Débats  »  est  du 
30  mars  1825. 


BmsoD,  Burdett,  etc.,  et  d'un  grand  nom- 
bre de  cuisse-lampe  etvig.  sur  bois,grav. 
par  MM.  Thompson,  Normand,  Porrel, 
etc.  Part*.  PUlet  aîné,  etc.;  Bruxelln, 
1812-30,  76  vol.  in-12,  ornés  de  joliej: 
gravures,  cartes  géographiques,  vues  de 
monuments,  culs-de-iampe,  etc. 

Quoique  ne  portant  pas  HIrmite  oomne  wam  d'aa* 
teur,  mais  seulement  comme  titre,  il  nous  a  paru  cœ- 
tenable  de  placer  à  la  suite  des  articles  qui  pciécAà«ai 
la  liste  de  trente  ouvrages  dont  la  plupart  oot  obt^aa 
dans  leur  temps  un  grand  succès,  un  succès  de  vogue. 

Pour  que  notre  aperçu  des  ouvrages  de  la  mine  ^ 
mille  ftt  à  peu  près  complet,  nous  avons  été  jusqu'à 
Joindre  à  la  collection  primitive  des  «  Observations  sa 
les  mceurs  et  usages...  au  commencement  du  xix*sièdf  •, 
publiée  par  M.  Pillet  aîné,  plusieurs  aoties  livres  qui 
s'y  rattachent,  publiés  par  d'autres  éditeurs,  et  nâne 
quelques  autres  ouvrages  étrangers  qui,  les  uns  et  In 
autres,  complètent  cette  collection  (1).  Beaucoup  d'eax 
étant  soit  pseudonymes  ou  anonymes,  nous  avons  Te^- 
poir  de  donner  des  renseignements  dont  la  nugeai« 
partie  n'a  été  que  peu  ou  point  connue. 

■ŒURS  ALGilUBNNBfl. 

10  c  L'Hermite  &  Alger  »...  (Par  M.  Alexandre 
MarUn). 

Tel  était  le  titre  d'un  ouvrage  qui  devait  voir  le  jeu 
en  1832  ;  mais  le  libraire-éditeur  ayant  bit  de  ma- 
vaises  alliiires,  l'impression  en  ftil  suspendue  i  la 
troisième  feuille.  «  L'Hermite  à  Alger  »  devait  fonacc 
2  vol.  in-8  et  9  vol.  in-12. 

MŒURS    ANGLAISES,    ECOSSAISES  ET  IRLARDAISBS. 

2<>  «  L'Hermite  de  Londres  » ,  ou  Observations  sur 
les  mœurs  et  usages  des  Anglais,  an  commencement  du 
XIX*  siècle;  fkisant  suile  à  la  collection  des  manu 
françaises.  (Traduit  de  l'anglais  de  Thomas  Skinoer 
Snrr,  par  M.  A.-J.-B.  Defauconpret).  PartM.  PiUit 
aîné,  181 9- SO,  3  vol.  in-12  ornés  de  gravures  et  de 
vignettes. 

30  «  L'Hermite  rôdeur  »,  00  Observations  sur  les 
mœurs  et  usages  des  Anglais  et  des  Français  au  com- 
mencement du  XIX*  siècle.  Par  l'auteur  de  c  l'Hermile 
à  Londres  »  (Thomas  Skinner  Surr.  Imité  de  l'anglais 
\m  MM.  P.-J.  Charrin  et  Malepeyre,  libraire).  Paris. 
Malepeyre,  1823,  2  vol.  in-12. 

La  même  année,  le  même  libraire  a  pablié  une  édi- 
tion de  l'original  c  The  Wandering  Hermit  >.  By  the 
author  oflhe  Hermit  in  Londoo,  3  vol.  in-32.  faisant 
partie  d'une  collection  intitulée  :  >  The  Brilish  pri.itâ<' 
Writers,  wilh  biographical  and  critical  prelaces  ■  ;  b> 
J.-W.  Lakc,  esq.  Paria,  printed  hy  F.  Didot. 

40  <  L'Hermite  en  Ecosse  »,  etc.  (Traduit  de 
l'anglais  de  Thomas  Skinner  Surr,  par  M.  A.-J.-B. 
Defaucooprcl).  Paris,  PUUtainé,  1826,  2  vol.  io-12. 
ofDés  de  «^vures  et  de  vignettes. 

50  «  L'Hermite  en  Irlande  ■..etc.  (Traduit  de  Tan- 
glais  de  Thomas  Skinner  Surr,  par  M.  A.-J.-B. 
Defauconpret).  Paris,  le  même,  1826,  2  vol.  in-i2. 
orn^  de  cçravures  et  de  vijniellcs. 

(1  )  Il  existe  de  tous  les  ouvrages  publiés  par  M.  Pillei 
uDe<>dition  dans  le  formai  in-8.  Chacun  de  ces  volumes 
coûtait  dans  l'origine  :  in-12,  3  fr.  75  c,  et  in-8, 
6  fr.  Ces  prix  sont  bien  tombés. 


273 


HERMITES 


HERMITES 


274 


Ctit  d'après  M.  Debaconpret  hii-même  (voyei  la 
<  IJste  complète  de  ses  oavrages  »,  en  tète  dn  roman 
latitalé  :  c  Robert  Fitxooth  »),  qne  noas  avons  cité 
dans  notre  f  Fnnce  littéraire  »,  t.  H.  p.  419,  c  l'Her- 
Biiie  de  Londres,  l'Hennite  en  Ecosse  et  l'Hermite  en 
Irlande  *,  comme  des  productions  originales  *  pourtant 
Qoos  mms  lieu  de  douter  qu'ils  soient  dans  cette 
rat^rie.  Comme  les  Français  ne  connaissent  guère  de 
la  lîttfrataie  anglaise  que  ce  que  les  traducteurs  veulent 
bien  leur  bire  connaître,  il  est  bien  facile  d'abuser  de 
inir  aédnlité.  en  leur  présentant  des  traductions  comme 
des  (Hmages  originaux,  et  vice  versd  :  c'est  au  biblio- 
rraphe  k  signaler  ces  tromperies,  autant  que  foire  se 
peut.  Or.  le  «  Dtctionnary  of  the  liring  authors  or 
Groi^ftitain  ■  fait  mention  d'un  M.  Thomas  Skinner 
Sarr.  employé  à  la  banque  d'Angleterre,  neveo  du 
(Wnier  AJderman  Skinner.  M.  Surr  est  auteur  de  plu- 
^irars  oarrages.  dont  trois,  à  notre  connaissance,  ont 
été  depuis  longtemps  traduits  en  français  (voyes  l'article 
Sorr  de  «  la  France  littéraire  •).  C'est  à  ce  etUbrated 
eulAor  que  les  journaux  anglais  attribuent  :  !«  thc 
Hennit  in  London  ;  2*  the  Hermit  in  Gountry  ;  3»  the 
Hennit  abroad  ;  k«  the  Wandering  Hermit  (traduit  en 
français  sous  le  titre  de  «  THermite  rôdeur  »)  ;  5»  Her- 
mit in  Edinbnrgh,  etc.  Voilà  une  circonstance  qui  per- 
met de  dealer  qne  les  trois  Hermites  publiés  à  Paris 
sciant  d'origine  française...  d'autant  plus  qu'ils  ont 
pun  en  anglais,  presque  tonjours  deux  ans  avant  ceux 
d*>  Ij.  Defouoonpret. 

MŒURS  BKLGSS. 

6*  <  L'Hennite  en  Belgique  ■ .  par  une  Société  de 
?fiu  de  lettres  (MM.  P.-Aug.-Flor.  Gérard,  avocat. 
Cil.  Froment  et  autres).  Bruxelles,  Galaud  et  C*, 
1827,  2  vok  in-12. 

M.  Gérard  a  écrit  pour  le  premier  volume  de  cet 
wvrage,  qne  nous  n'avons  pas  pu  voir,  les  chapitres 
qai  concernent  Liège,  et  en  Société  avec  M.  Ch.  Fro- 
mi^at  ceint  intitulé  :  «  Voyage  à  la  Grotte  de  Ham  ».  Le 
5<«nod  volume  renfSerme  Mons,  les  Hobereaux,  &)urtray, 
Nivelles,  Namnr.  Alost  ;  fragment  d'un  voyage,  Binche. 
GaDd.  etc. 

7<»  ff  L'Hermite  belge  en  prison  »,  on  Réflexions 
philosophiques  d'nn  détenu,  par  Adolphe  Levae 
Bruxellet,  1897.  in-13  avec  figures. 

■ŒURS  ESPAGMOL£S. 

8«  <  Mftlrid  »,  ou  Observations  sur  les  mœurs  et 
Dsages  des  Espagnols  an  commencement  dn  xix*  siècle, 
yù/ax  faire  suite  à  la  collection  des  maurs  françaises, 
la^laises  et  italiennes  (par  M.  Théodore  Anne).  Paris, 
Pillet  atné,  1825,  2  vol.  in-12,  avec  gravures  et 
ûpieltes. 

HOURS  FRANÇAISES. 

^  «  La  Morale  appliquée  à  la  Politique  »,  pour 
sentir  d'introduction  aux  Observations  sur  les  mœurf^ 
françaîâes  an  xix*  siècle,  par  E.  Jouy,  membre  de  l'Ins- 
titat  (on  plotdt  par  Antoine  Année).  Paris,  Piilet  aine, 
i>$22.  2  vol.  in-12,  avec  portr.  de  Jouy. 

10*  «  L'Hermite  de  la  Chaussée  d'Antin  »,  ou 
Ofasenatioas  sur  les  moeurs  et  les  usages  parisiens  an 
ufaneocement  du  xix*  siècle  (par  de  Jouy).  Paria, 
PHUt  atné,  1812-14,  5  voL  in-12  et  5  vol.  in-8, 
ntt  gravures  et  vignettes. 

M.  Merle  est  auteur  des  «  Observations  détachées  » , 
1«:  fwt  partie  des  deux  on  trois  premiers  volumes, 


r 


Chacun  des  volumes  de  cet  ouvrage  a  eu  plusieurs 
éditions. 

Il»  *  Guillaume  le  Franc-Parleur  »,  suite  de 
■  l'Hermite  de  la  Chaussée  d'Antin  »,  par  le  même 
auteur.  Paris,  U  même,  1814,  2  vol.  in-12,  et 
2  vol.  in-8  avec  gravures  at  vignettes.  —  Septième 
édition.  Paria,  leméme,  1817,  2  vol.  in-12,  flg. 

Ces  deux  derniers  Hermiles  n'ont  pas  été  plus  exempts 
de  censures  que  ne  l'a  été  plus  tard  «  l'Hermite  en  pro- 
vince ».  Nous  citerons  une  critique  toute  spéciale  d'un 
homme  d'esprit  qui  a  été  publiée  sons  le  tilre  suivant: 

c  L'Ermite  du  faubourg  Sainl-Honoré  ».  à  c  l'Er- 
mite de  la  Chaussée  d'Antin  »  (par  le  comte  Portia  de 
Piles.)  Paris,  Delaunay,  Laur.  Beaupré,  1814,  in-8, 
96  p.  —  0  L'Ermite  dn  faubourg  Saint-Honoré  »  à 
c  l'Ermite  de  la  Chaussée  d'Antin  »,  et  à  <  Guillaume 
le  Franc-Parleur  »  (par  le  même).  Pari»,  1817,  in-8, 
HOpag. 

Celte  critique  embrasse  les  cinq  volumes  de  <  l'Her- 
mite de  la  Chaussée  d'Antin  »,  chapitre  par  chapitre, 
et  celle  du  c  Franc-Parleur  »,  qui  termine  avec  la 
quarante-neuvième  note,  dernier  chiffre  des  chapitres 
dn  «  Franc-Parleur  ». 

-  En  censurant  Jony  avec  esprit,  le  censeur  montre  un 
royaliste  de  vieille  roche,  peu  Français  ;  mais  il  avait 
tout  avantage  sur  celui  qui  avait  été  constamment  gi- 
rouette, jusqu'à  louer  la  ResUnration  et  le  roi  imposé 
à  la  France  par  l'étranger  envahisseur. 

12«  c  L'Hermite  de  la  Chaussée  du  Maine...  »  (par 
Ant.  Serieys).  Seconde  édition.  Paris,  Roux,  1819, 
in-12. 

La  première  édition  a  pam  en  1814,  sous  le  titre 
«  d'Epigrammes  anecdotiques  inédites  »,  et  sous  le 
nom  de  l'HBRiirrE  de  la  Chaussék  du  haine. 

130  «  L'Hermite  de  la  Guyane  »,  ou  Observations 
sur  les  mœun  et  les  usages  français  au  commencement 
du  XIX*  siècle,  par  M.  de  Jouy.  Paria,  le  même, 
1816,  3  vol.  in-12  on  3  vol.  in-8,  avec  gravures  et 
vignettes. 

Ce  sont  les  souvenirs  de  la  jeunesse  de  Jouy,  qui, 
avant  la  Révolution,  dut,  en  qualité  de  sous-lieutenant, 
prendre  rang  dans  l'état-major  du  baron  de  Besner, 
qui  f^it  nommé  gouverneur  de  la  Guyane  française,  et 
l'accompagna  dans  ce  long  voyage  d'oulre-mer. 

Il  a  paru,  en  1816,  chea  le  même  libraire,  une 
traduction  anglûse  du  premier  volume  de  cet  ouvrage. 
Dans  l'avant-propos  de  «  l'Hermite  de  la  Guyane  », 
p.  ij.  note,  l'auteur  lui-même  dit  qu'il  a  traduit  en 
anglais  ce  premier  volume. 

14*  «  Le  Rôdeur  français  »,  ou  les  Mœurs  du  jour, 
par  M.  (Mich.-Nic.  Balisson)  de  Rongemont.  Paris, 
Rosa,  et  Th.  Grandin,  1816-22,  5  vol.  in-12, 
ornés  de  gravures. 

Chaque  volume  ayant  été  publié  isolément,  et  à  des 
époques  assez  éloignées,  les  premiers  volumes  de  cette 
collection  ont  été  réimprimés  plnsieura  fois.  Le  tome  !•' 
a  eu  une  cinquième  édition,  en  1821  ;  le  tome  II,  une 
quatrième  en  1822,  etc.  Les  premières  éditions  des 
deux  premiers  volumes  sont  anonymes. 

150  «  Le  Bonhomme  »,  ou  Nouvelles  Observations 
sur  les  moeura  parisiennes  au  commencement  du 
xix«  siècle,  par  M.  (Mich.-Nic.  Balisson)  de  Rouge- 
mont.  Paris,  Pillet  aîné,  1818,  in  12,  onié  de 
2  gravures  et  vignettes,  ou  un  vol.  in-8. 

Ce  sont  des  feuilletons  de  la  t  Gaiette  de  France  » . 
L'auteur  avait  promis  un  second  volume  qui  n'a  jamais 
pam. 

160  ,  L'Hermlteen  province...  »,pardeJouy.  Paria, 


Î7S 


HERMrras 


HERMITES 


276 


le  même,  1848  et  années  snivantes.  44  vol.  in-ltet 
14  vol.  in-8,  avec  gravures  et  vignettes. 

170  ff  L'Hermite  dn  Uarais  »,  on  le  Rentier  obser- 
vateur (par  Jean-Edme  Paccard).  Paris,  Laurent  aine, 
Pélicier,  1819,  2  vol.  in-13. 

«  L'Hemite  du  Marais  »  vient  de  paraître  ;  il  passe 
en  revne  les  théâtres,  les  journaux,  les  gens  de  lettres 
et  les  libraires.  les  boulevards  et  le  Palais-Royal,  les 
établissements  publics  et  tous  les  monuments,  depuis  le 
Lou\'re  jusqu'à  la  Morgue.  Cet  Hermite,  qui  aime  assez 
i  moraliser,  adresse  saccessivement  à  tous  les  acteurs 
et  actrices  de  la  Comédie-Française  des  observations, 
des  conseils,  et  même  des  reproches  assez  vifs  et  assez 
motivés.  Ce  n'est  pas  un  bonhomme,  ce  n'est  pas  un 
censeur,  c'est  une  espèce  de  penseur  qui  a  vu  et  qui  se 
donne  carrière  en  se  promenant  de  tous  câtés  dans  Paris; 
il  est  bon  à  connaître.  »  (Journal  général  dn  38  fé- 
vrier 1819). 

c  L'Hermite  du  Marais  »,  heureux  avec  ses  1 ,500  Dr. 
de  rente  sur  le  grand-Uvre,  se  sent  des  impatiences  dans 
les  jambes  ;  il  embrasse  sa  femme,  ses  enfants,  il  prend 
sa  canne  et  son  chapeau,  sort  de  chez  lui,  quitte  la 
place  Royale,  et  tout  en  descendant  le  long  des  boule- 
vards, il  regarde  de  côté  et  d'autre.  réHéchit,  observe, 
esquisse  un  portrait,  lorgne  les  marchands,  les  mar- 
chandes, et.  tout  en  s'avançant,  en  s'égarant.  en  s'od- 
bliant,  quelquefois  très -heureusement,  il  garnit  ses 
tablettes  d'bermite  :  on  reconnaît  en  lui  un  homme 
heureux,  passablement  inttmit,  point  jaloux  de  ce  qui 
brille  et  s'élève  :  l'auteur  s'est  peint  dans  son  livre  ;  il 
a  de  plus  tu  le  remplir  d'anecdotes,  de  faits,  d'obser- 
vations, et  surtout  de  moralités  qui  doivent  le  foire 
rechercher,  et  lui  mériter  un  prix  assez  flatteur,  celui 
d'avoir  été  utile  et  amusant.  >  (Courrier  des  specucles, 
du  l«r  juillet  1819). 

180  c  Le  petit  Hermite  du  faubourg  Saint^ermain  » , 
par  le  chevalier  B""  D'**.  Parie,  Le febvre,  Pélicier, 
1820,  1  vol.  en  2  parUes  in-12. 

19«  «  Les  Hermiles  en  prison  »,  ou  Consolations  de 
Sainte-Pélagie,  par  MM.  Jouy  et  Jay  (ou  plutôt  par 
MM.  Magallon  et  Barginet).  Parie,  Ladvocat,  1823. 

5  vol.  in-12,  et  2  vol.  in-8  ornés  de  2  portraits  et  de 

6  vignettes. 

Une  notice  relative  aux  frères  Faucher  de  la  Réole, 
dans  la  «  Nouvelle  Biographie  des  contemporains  » 
avait  fait  condamner  correctionnellement  de  Jouy  à  trois 
mois  de  prison.  Il  mit  à  profit  le  tempf  de  sa  captivité 
et  publia  un  nouvel  «  Hermite  »,  production  mé- 
diocre qui  ne  dut  son  immense  succès  (14,000  exem- 
plaires furent  vendus  en  peu  de  mois)  qu'à  la  réputation 
des  auteurs  dont  il  portait  le  nom,  et  à  l'intérêt  qu'ils 
inspiraient. 

On  a  dit  que  cet  ouvrage  a  été.  composé  par  Magal- 
lon et  Barginet,  alors  détenus  à  Sainte-Pélagie. 

Cet  ou^Tage  a  eu  trois  éditions  dans  la  même  année, 
et  une  autre  en  1826. 

Il  a  été  réimprimé  dans  les  «  Œuvres  »  de  Jouy 
mais  sans  les  articles  signés  de  Jay. 

20»  (  Les  Hennîtes  en  liberté  » ,  par  MM.  Jouy  et 
Jay  (?).   Parie,  le  même,  1824,  4   vol.  in-12,   ou 

2  vol.  in-8.  avec  4  gravures  et  18  vignettes. 
Réimprimé  trois  fois  dans   la  même  année,  et  de 

nouveau  en  1829,  dans  le  format  in-12,  3  vol.  avec 

3  gravures  et  18  vignettes. 

Cet  ouvrage  n'a  pas  été  rtMmprimé  dans  les  *  Œuvres  » 
do  Jouy. 

21"  «  L'Hermite  du  faubourg  Saint-Germain  »,  ou 
Observations  sur  les  mcRurs  et  les  usages  parisiens  au 
ommencemenl  du  xix*  siècle,  faisant  suite  à  la  collec- 


tion des  mœurs  françaises  de  M.  de  Joay.  ptr  M.  Qt. 
Colnet,  auteur  de  c  l'Art  de  dîner  en  ville»  etc.  * 
Parie,  Pillet  aîné,  1825.  2  vol.  in-42,  avec  m 
plan  de  Paris,  une  gravure  et  des  vignettes. 

220  K  L'Ecrivain  public  »,  ou  Obscrvatioiis s«r  les 
mœurs  et  les  usages  du  peuple  au  commeottnwit  âa 
XIX*  siècle,  recueillies  par  feu  'Le  Ragois  (mort  vers 
1683!).  et  publiées  par  M»*  Sophie  P***  (Panief). 
auteur  dn  «  Ih'ètre  ».  Paria.  PiUet  atné,  1823-26. 

3  vol.  in-12,  ornés  de  gravures  et  de  vignettes. 

230  «  Nouveaux  Tableaux  de  Paris  »,  00  Ohsena- 
tions  sur  les  mœurs  et  usages  des  Parisiens  au  txm- 
mencement  du  xix*  siècle,  faisant  suite  à  la  coUecùoo 
des  mœurs  françaises,  anglaises,  italiennes  et  espa- 
gnoles (par  MM.  Jos.  Pain  et  C.  de  Beaaregard).  Paris, 
Pillet  aine,  1828.  2  vol.  in-12.  ornés  de  gravures 
et  de  vignettes. 

Sous  ce  titre.  le  même  libraire  avait  déjà  pablii^. 
dès  1822,  un  ouvrage  qui  n'a  ancon  rapport  avec  \s 
collection  de  mœurs,  in-4  oblong.  orné  de  planches 
avec  texte. 

240  c  Le  Frondeur  » ,  ou  Observations  sur  les  mcnrs 
de  Paris  et  de  la  province  au  commencement  da 
XIX*  siècle,  faisant  suite  à  la  collection  de  mœurs 
françaises,  anglaises,  italiennes,  espagnoles,  russes,  etc. 
(par  le  chevalier  Gérard  Jacob).  Pillet  atné,  1829, 
in-12  avec  une  gravure. 

25«  «  L'Hermite  de  Belleville  »,  on  Choix  d'opoi- 
cules  politiques,  littéraires  et  satiriques  de  Charles 
Colnet.  tirés  de  la  c  Gazette  de  France  »  et  autres 
recueils  périodiques,  précédés  d'une  Notice  snr  la  ne 
de  l'auteur,  et  de  deux  fragments  inédits  de  «  l'Art  de 
dîner  en  ville  »  (de  Ch.  Colnet).  Paris,  rve  eu 
Doyentié,  no  12;  V*  Le  Lenormand,  Dentn,  1833, 
2  vol.  in-8.  —  Seconde  édition,  augmentée  de  cib<[ 
articles  sur  le  «  Mémorial  de  Sainte-Hélène  » .  et  d« 
trois  autres  sur  les  «  Mémoires  de  M»*  de  Genlis  ». 
Paris,  V  Le  Normand,  Dentu,  1834,  2  vol.  in-8. 
53  feuilles  3/4  ;  plus  un  supplément  de  5  feuilles  1  i. 

Les  cinq  articles  sgoutés  &  cette  nouvelle  édition 
forment  le  Supplément,  consistant  en  va  cahier  i 
part. 

MŒURS  GRECQUES. 

260  c  i^  Nouvel  Anacharsis  dans  la  nouvelle  Grèce  ». 
ou  l'Hermite  d'Epidaure.  Ouvrage  faisant  suite  i  la 
collection  des  mœurs  françaises,  anglaises,  italiennes 
et  espagnoles  (par  P.  Dupuy).  Paria.  Pillet  a(né, 
1828,  2  vol.  in-12,  ornés  de  gravures  et  de  vignettes. 

MŒURS  ITALIENNES. 

S7o  «  L'Hermite  en  Italie  »,  on  Observations  sur  les 
mœurs  et  usages  des  Italiens  au  commencement  du 
xix«  siècle,  faisant  suite  &  la  collection  des  mors 
françaises  de  M.  de  Jouy...,  orné  de  gravures  et  de 
vignettes.  Paria,  Pillet  aîné,  1824.  4  vsl.  in-12.  et 

4  vol.  in-8.     • 

Une  personne  qui  a  longtemps  habité  l'Italie  a^ait 
remis  à  M.  Pillet  de  nombreux  manuscrits  sur  ce  pays  . 
ils  furent  confiés  à  M.  Max.  de  Villemarest  avec  la 
mission  d'en  extraire  les  matériaux  d'an  livre  que  l'on 
pût  ajouter  à  la  collection  des  momrs,  publiée  par  le 
même  libraire.  M.  Max.  de  Villemarest  a  donc  été  l'édi- 
teur de  f  l'Hermite  en  Italie  »  .  mais  le  nom  da 
propriétaire  des  nombreux  manuscrits  dont  il  a  ^té 
extrait,  est  aujourd'hui  oublié. 

Le  frontispice  d'un  ouvrage  publié  en  1840  soos  le 
titre  de  c  Choix  de  physionomies  anté  et  post-dila- 
viennes  du  uxe  siècle  et  de  la  fin  da  monde,  nouvelles  > 


277 


HERMITES 


HERBflTES 


278 


Pûri»,  ChétmerU,  iii-8).  porte  :  par  M.  Looet, 
principal  aolear  de  c  l'Hermite  eo  Italie,  ete.  ». 
M.  Louet  M  aenit-il  pu  Fauteur  des  maniucriu 
remis  à  M.  Pillet? 


WEUIIS  RUSSES. 

38*  «  L'Hermite  en  Russie  »,  ou  Observations  sur 
les  rodRirs  et  les  usages  russes  au  commencement  du 
XIX*  sièrle,  frisant  suite  à  la  collection  des  mœurs 
fnuxaiies.  anglaises,  italiennes,  espagnoles,  etc.,  par 
£.  Dupréde  Sainl-Maur.  Paria,  Pillet.  1829.  3  vol. 
10-13,  ornés  de  gravures  et  de  vignettes. 

3P«  c  Pétersbonrg,  Moscou  et  les  provinces  »,  on 
Obsenaiions  sur  les  mœurs  et  les  usages  russes  au 
C(;Bneaoement  du  xix*  stède,  suite  de  «  l'Hermite  en 
Resde  ».  par  E.  Dupré  de  Saint-Maur.  Parit,  PilUt 
•ini,  1829,  3  vol.  in-lS,  avec  une  gravure  et  un 
fac-similé. 

MŒURS  SUISSES. 

30»  «  L'Hermite  en  Suisse  »,  ou  Observations  sur 
l»  moeurs  et  les  usages  suisses  au  commencement  du 
XII*  siéde.  Cûsaot  suite  à  la  collection  des  mœurs 
françaises,  anglaises,  etc.  (par  M.  Alexandre  Martin). 
Paris,  Pillet  aîné,  1829-30,  4  vol.  in-12.  ornés 
d'ane  carte  générale  et  exacte  de  la  Suisse  ;  des  vues 
dei  lieux  et  des  monuments  les  plus  remarquables  de 
cepa)s,  etc.,  etc. 

Uo  doyen  des  lettres  françaises  en  Suisse,  le  respec- 
UbleM.  Philippe  Bridel,  nous  écrivait,  à  nousperson- 
neUemcnt.  en  date  du  SO  mars  1834  : 

f  Je  pourrais  réclamer  pour  ma  part  la  moitié  au 
iBoins  dâ  ouvrages  suivants,  copiés  mot  pour  mot  des 
miens  :  t  Tatileau  pittoresque  de  la  Suisse  »,  par 
H.  le  marquis  de  Ungle.  Paris,  1790.  —  <  Diction- 
uire  d'anecdotes  suisses.  »  Paris,  1823.  —  c  L'Her- 
mite eu  Suisse  ».  Paris,  1829-30,  4  vol.  in-12. 
/îfDore  les  noms  de  ces  deux  derniers  collègues,  et  je 
ae  ne  plains  point  de  leurs  plagiats,  puisque  au  fond,  ils 
ne  font  rboonear  de  me  juger  digne  d'être  reproduit 
dans  Irars  compilations.  Les  Allemands,  qui  ont  repro- 
dait  plusieurs  de  mes  pièces,  sont  plus  loyaux  et  ont 
ifldiqoé  leurs  sources.  La  piraterie  littéraire,  au  reste, 
De  D'affecté  point  ». 

.^OBS  tenions  d'autant  plus  à  faire  bien  connaître 
tfiit  collection  et  les  auteurs  des  ouvrages  qui  la  com- 
pnifnt,  que  l'un  des  hommes  qui  tiennent  à  Paris  le 
•<^ptre  de  la  critique  a  grandement  erré  sur  plusieurs 
d«  ces  ouvrages,  dans  une  appréciation  littéraire  de 
Jcay  imprimée  dans  le  «  Journal  des  Débals  /,  trois 
iwri  après  la  mort  de  cet  académicien  (4  septembre 
i^4t>),  par  conséquent  trop  précipitamment  pour  que 
dias  celte  appréciation  il  ne  se  fbt  pas  glissé  des 
eneurs  ;  et  même  un  peu  fortes.  Noos  rappbrtons  ici  le 
jo^eoDent  que  M.  J.  Janin  a  porté  des  «  Essais  »  de 
J-VT.  et  uo  autre  contradictoire  de  M.  Patin,  qui  parut 
auti  dans  le  *  Journal  des  Débats  »,  le  lendemain  de 
«loi  de  M.  Jules  Janin. 

V.  Jules  Janin  bit  ainsi  la  critique  de  ces  «  Essais  ^ 
daa«  le  feuilleton  du  «  Journal  des  Débats  »,  du  7  sep- 
tembre 184G.  p.  2,  roi.  5  : 

•  11  écrivit,  pour  les  journaux,  une  suite  nombreuse 
de  petits  tableaux  très-étroits,  dans  un  cadre  très- 
r'tr^i,  d'une  touche  pl^Uôt  vraie  que  fine  et  gaie,  et 
r«>  petits  tableaux,  dans  leurs  petits  cadres,  obtinrent 
tuu  les  honneurs  de  la  lecture.  En  ce  temps-là  on 


lisait  peu  (1),  on  lisait  vit»,  on  aurait  eu  peur  de  ces 
longues  pages  écrites  avec  tant  de  peine  que  chaque 
matin  nous  livrons  au  lecteur,  pour  que  le  lecteur  les 
oublie  le  soir  ;  le  public  ne  demandait  à  ses  peintres 
ordinaires  que  des  esquisses  ;  il  s'extasiait  d'une  po- 
chade, il  était  heureux  d'un  croquis.  Ainsi  naquirent, 
page  par  page,  au  jour  le  jour,  ces  livres  que  M.  de 
Jouy  appelait  c  l'Ermite  de  la  Chaussée  d'Anlin  »  (2). 
•  l'Ermite  en  prison  »,  «  l'Ermite  en  province  », 
f  l'Ermite  en  Iulie  »,  «  l'Ermite  de  la  Guyane  ». 
f  l'Ermite  en  Suisse  »  (3).  l'Ermite  en  liberté  »,  et 
autres  Ermites.  Paris  éUit  aux  ermites  comme  il  était 
naguère  aux  mystères  I  Paris  admirait  beaucoup  ces 
divers  chapitres  d'une  histoire  qui  n'a  pas  eu  de  com- 
mencement, qui  n'aura  pas  de  fin  :  car  cette  histoire, 
c'est  l'histoire  de  Paris.  A  voir  aujourd'hui  amoncelés 
devant  soi  les  nombreux  volumes  remplis  d'une  seule  et 
même  étude,  on  ne  sait  pas  ce  qu'il  faut  admirer  le 
plus,  de  la  fécondité  étroiu  de  l'auteur  ou  de  la 
patience  obstinée  du  lecteur.  Notre  moraliste  procède 
par  sauts  et  par  bonds,  ne  s'inquiétant  guère  que  de 
cette  vérité  triviaU  si  facile  è  atteindre  et  d'un  succès 
si  facile;  il  écrit  comme  parlerait  un  homme  d'esprit. 
sans  chercher  aucune  des  grâca  de  la  parole,  aucun 
des  effets  du  siyle;  en  trois  ou  quatre  pages  son  cha- 
pitre est  complet;  puis,  sans  tourner  le  feuillet, il  com- 
mence un  antre  chapitre  ;  que  va-lril  dire?  il  n'en  sait 
rien!  11  ne  cdtaimence  pas,  il  ne  finit  pas,  il  ne  s'inquiète 
pas  de  la  conclusion  (4)  le  moins  du  monde?  Son  livre 
ressemble  è  ces  pages  d'album  sur  lesquelles  l'artiste 
jette  au  hasard  cent  mille  images  :  une  pipe,  un  chien, 
une  grisette.  un  espion,  une  duchesse,  un  gamin  de  la 
rue,  un  sabot,  un  trône,  une  brique  (5),  un  cheval, 
une  poupée;  puis  ces  pages  à'album  deviennent  ce 
qu'elles  peuvent  devenir  :  le  vent  les  emporte,  les  en- 
fants les  déchirent,  quelques  rares  curieux  les  con- 
servent; —  l'album  de  M.  de  Jouy  a  été  enflé  outre 
mesure.  Gomme  il  ne  donnait  aucun  développement  à  ses 

(1)  Un  écrivain  étranger,  pins  savant  en  histoire 
littéraire  de  notre  pays  que  M.  Jules  Janin,  et  peut- 
être  meilleur  appréciateur  de  notre  littérature  que  le 
prince  des  critiques,  M.  de  Reiffenberg,  tout  en  ju- 
geant de  Jouy  avec  assez  de  sévérité,  a  dit  :  «  Le 
feuilleton  du  <  Journal  de  l'Empire  »  était  attendu 
avec  impatience  par  toute  l'Europe  ;  mais  la  «  Gazette 
de  France  »  d'alors,  Jouy.  c'est  tout  dire,  faisait 
oublier  les  malices  et  les  méchancetés  de  Geoffroy.  » 

(2)  Je  respecte  la  manière  d'orthographier  de  M.  Jules 
Janin  ;  mais  de  Jouy  orthographiait  hermile. 

(3)  Une  preuve  du  peu  de  connaissances  de  M.  Jules 
Janin  en  histoire  littéraire  de  son  pays,  c'est  que 
«  l'Hermite  en  Italie  ».  «  l'Hermite  en  Suisse  »,  ne 
sont  pas  de  Jouy.  Le  premier  est  de  M.  Villemarcst  ;  le 
second  est  de  M.  Alexandre  Martin,  beau-frère  de 
M.  Audin,  aujourd'hui  biographe.  Qu'eùt^e  été  s'il 
avait  nommé  les  autres  Ermites  qu'il  lui  donne? 

'  (4)  C'est  M.  Jules  Janin,  n'est  ce  pas,  qui  am^ 
mence,  qui  finit,  qui  s'inquiète  de  la  conclusion, 
dans  ses  feuilletons  bavards,  prolixes,  interminables, 
qu'il  publie  sur  les  théâtres  tous  les  lundis,  dans  le 
c  Journal  des  Débats  » ,  sur  quinze  colonnes  1 

(5)  Allons.  M.  Jules  Janin,  tirez  du  vocabulaire 
tous  les  substantifs  possibles,  et  enflez-en  les  quinze 
colonnes  de  votre  feuilleton  de  commande  I  cela  donnera 
à  votre  feuilleton  ces  grdces  de  la  parole,  ces  effets 
de  style  dont  vous  venez,  avec  un  si  inconcevable 
aveuglement,  de  refuser  le  mérite  aux  charmantes 
esquisse*  de  Jouy. 


279 


HERMTTBS 


HERMITES 


280 


mtUIeares  idées,  quand  il  sTail  uiu  idée,  il  Ait  bien 
vite  an  boot  de  ses  textes  ;  les  promenades,  les  salons, 
le  pays  latin,  les  restanralenrs,  c'est  bientôt  dit,  quand 
on  ne  Toit  qu'on  pitit  eôU  de  la  question;  mais  vienne 
un  observateur  vraiment   babile,  vraiment  ingénieux, 
vraiment  passionné,  M.  de  Balxac.  If.  Gavami,  par 
exempte,  vous  verrez  que  la*  peinture  des  mœurs  d'une 
nation  comme  la  France,  ce  n'est  pu  sitôt  fkit  ni  sitôt 
dit  qu'on  le   pensait  du  temps  de  M.  de  iwy.  Rien 
qu'avec  la  description  d'une  pension  bourgunte,  M.  de 
Balzac  a  écrit  la  moitié  d'un  très-beau  livre  ;  sous  le 
titre  de  «  Clichy  a ,  U.  Gavami  a  trouvé  plus  d'images, 
plus  de  mots  de  comédie  que  M.  de  Jony  n'en  pouvait 
mettre  dans  six  tomes  de  ses  c   Ermitet  ».  Passe 
encore  pour  le  premier  de  tous  les  Ermiteê  «  l'Ermite 
de  la  Chaussée   d'Antin  »,  mais    les  antres?   Sauf 
quelques  épisodes  qui  sentent  leur  roman  d'une  lieue, 
le  premier  f   Ermite  »  est  un  livre  qui  peut  se  lire 
encore  ;  on  voit  que  l'auteur  sait  son  Paris  ;  il  raconte 
ce  qu'il  a  vu,  il  répète  ce  qu'il  a  entendu  ;  il  n'invente 
pas,  il  copie,  il  est  dans  sa  profession  tout  &  fait;  et 
puis  ce  sont  les  costumes  parisiens,  ce  sont  les  habi- 
tudes parisiennes,  c*est  la  vraie  physionomie  de  la  ville 
changeante  an  moment  où  le  peintre  l'a  vue.  Mais  les 
antres  v  Ermites  »  (i)  I  ce  ne  sont  plus  que  des  fan- 
Uisies  sans  réalité  I  des  pastels  dessinés  au  hasard  et 
saos  charme;  les  puériles  inventions  «  d'un  homme  qui 
manquait  de  souffle,  d'imagination,  de  poésie  »  !  Dans 
la  Suisse  (8),  si  notre  Ermite  y  est  allé,  et  j'en  doute, 
à  Bordeaux,  à  Caeo,  Je  ne  retrouve  plus  l'observateur. 
Je  ne  trouve  pas  le  voyageur;   le   paysage  manque 
d'horizon,  le  dialogue  manque  de  naturel,  nous  n'avons 
plus  qu'une  Suisse  d'opéra-comique,  une  Guyenne  de 
vaudeville,  une  Normandie  de  comédie  ;  il  faut  rendre 
justice  aux  modernes  romanciers  :  ils  entendent  autre- 
ment l'histoire  pittoresque  de  leurs  provinces  favorites, 
et  si  par  hasard  Frédéric  Soulié  relisait  le  chapitre  de 
M.  de  Jouy,  intitulé  «  Béziers  »,  M.  Frédéric  Soqliâ 
serait  bien  étonné  que  l'on  pût  dire  si  peu  sur  une 
contrée  curieuse  et  rare  (3)  qu'il  connaît  si  bien. 
Nous  nous  rappelons  fort  bien  d'avoir  lu  les  «  Ermites 
en  prison  »  au  moment  même  où  le  livre  paraissait,  en 
pleine  colère  de  1823;  eh  bienl  même  en  ce  temps- 
li,  on  trouvait  que  ce  livre  n'était  pas  un  livre,  et  on 
commençait  à  le  regarder  avec  étonnemenl  (4).   (Jules 


(4)  Ici,  M.  Jules  Janin  a  raison.  «  L'Ermite  de  la 
Chaussée  d'Antin  »  est  infiniment  supérieur  à  tous  les 
nutres  «  Ermites  »  de  Jouy,  contre  lesquels,  en  effet, 
on  aurait  beaucoup  à  dire  ;  on  a  plus  d'une  fois,  et 
avec  raison,  réclamé  contre  les  Inexactitudes,  par  trop 
manifestes,  de  son  «  Ermite  en  province  n.  —  Plus 
haut ,  il  a  rté  établi  que  ce  dernier  c  Ermite  •  était 
de  toutes  mains,  et  par  conséquent  Jouy  n'est  repro- 
chable  que  de  ne  pas  avoir  mis  sa  responsabilité  à  cou- 
vert en  nommant  les  auteurs  de  cet  «  Ermite  ». 

(2)  Nous  avons  dit  plus  haut  que  «  l'Ermite  en 
Suisse  »  n'est  pas  de  Jouy. 

(3)  Une  contrée  rare.  M.  Jules  Janin,  que  voulez- 
vous  dire? 

(4)  Si  M.  Jules  Janin  était  un  peu  plus  versé  qu'il 
ne  l'est  dans  l'histoire  littéraire  de  son  pays,  il  aurait 
su  que  la  publication  des  <  Ermites  en  prison  »  fut 
peut-être  une  bonne  action  de  la  part  de  Jouy«  qui 
couvrit  de  son  nom  la  composition  de  deux  écrivains 
besoigneux,  A.  Barginet.  de  Grenoble,  et  Magallon, 
alors  détenus  comme  lui  à  Sainte^Pélagie  pour  crime  de 
libéralitme,  ne  pouvant  venir  en  aide  d'une  autre 
faron  ^  ces  deux  malheureux. 


Janin,  feuilleton  du  «  Journal  des  DébaU  »  du  7  se^ 
lembre  1846,  p.  8  et  3.) 

Telle  est  la  critique  sévère  et  injuste  que  le  «  ka- 
nal  des  Débats  >  a  faite,  par  l'organe  de  M.  Jules  Jaois, 
des  «  Esquisses  de  Jouy  sur  les  mœurs  ». 

Cependant,  vingt-quatre  heures  plus  tard,  ce 
même  journal  vous  parlait  des  «  Ermites  »  de  Jcaj 
sur  un  tout  antre  ton.  Le  <  Journal  des  Débals  •  éa 
8  septembre  4846  (p.  2,  col.  3),  cite  le  discours  ée 
M.  Patin  aux  obsèques  de  Jouy,  discours  qu'il  troore 
^tre  «  d'une  mesure  ingénieuse  et  purfiûte  ».  Voici  le 
|)assage relatif  aux  «  Ermites  »,  qae  le  c  Journal  éa 
Débats  »  venait  de  condamner  si  impitoyabien»Bl  b 
veille,  i  vingt-quatre  heures  d'intervalle.  C'est  uoé 
instabilité  d'opinions  vraiment  par  trop  saillante  : 

«  N'oublions  pas  surtout  les  eharmanU  écrits  ras- 
semblés en  si  grand  nombre  sons  le  titre  collectif 
d'Essai  sur  les  moBurs  ».  Car  ce  poète,  qui  paarait, 
sans  s'effacer  lui-même,  fournir  des  thèmes  si  fkvoralites 
au  génie  dramatique  d'un  compositeur  inspiré  (l),d'Ba 
auteur  sublime  (2),  était  en  même  temps  et  avant  \aA 
un  moraliste  au  regard  pénétrant,  fécond,  varie, 
plein  de  délicatesse,  d'enjouement  autant  que  de  bon 
sens.  A  l'exemple  A'Addison,  il  fit,  dans  des  feuilles 
légères,  devenues  un  livre  durable,  U  chronique  qoou- 
dienne  de  nos  humeurs,  de  nos  travers,  de  nos  mobiles 
usages.  Pendant  les  années  de  l'Empire  et  de  la  Res^ 
tauration,  il  tint  tout  le  monde  attentif  à  ces  peintura 
exquises  qui  lui  venaient  sans  fin,  ou  bien  d'os 
ermitage  imaginaire,  placé,  par  une  sapposition  pi- 
quante, dans  le  centre  même  du  tumulte  social  ;  oa 
bien  des  relais  de  poste,  égalem^t  fictifs,  d'un  dé- 
barqué des  colonies,  d'un  voyagenr  courant  la  proviBce, 
on  bien  enfin  d'une  prison,  mais  d'une  prison  réelle, 
où,  dans  la  compagnie  d'un  antre  ingénieux  mora- 
liste (3),  l'observateur  sous  les  verroux  n'en  observait 
pas  moins.  »  (c  Discours  de  M.  Patin  ».  cité  dans  le 
f  Journal  des  Débats  »  du  8  septembre  1846,  p.  2, 
col.  3). 

Ainsi,  dans  le  «  Journal  des  Débals  »  du  7  s«p-t 
tembre  i840,  Jouy  est  déclaré  comme  ayant,  dans  ses 
«  Essais  sur  les  mœurs  »,  f  une  touche  plutôt  vraie 
que  fine,  une  fécondité  étroite,  comme  prooMant  par 
sauts  et  par  bonds,  ne  cherchant  aucune  des  grâces  de 
la  parole,  aucun  des  effets  du  style  ;  comme  ne  sachant 
pas  ce  qu'il  va  dire  ;  ne  commençant  pas,  ne  Animant 
[>as,  ne  s'inquiétant  pas  de  la  conclusion;  nV-crivant 
que  des  pages  enflées  outre  mesure,  que  le  vent  em- 
porte, que  les  enfants  déchirent,  et  que  quelques  rar» 
curieux  conservent  ;  comme  ne  donnant  aucun  dévelop- 
pement à  ses  meilleures  idées,  quand  il  avait  une 
idée  ;  ne  voyant  qu'un  petit  côté  de  la  question  ;  enfin 
comme  un  homme  qui  manque  de  souffle,  d'imaginatiiNi, 
de  poésie?  » 

Et  vingt-quatre  heures  après,  ce  même  journal 
(8  septembre  1846),  oubliant  ses  arrêts  littéraires  de 
la  veille,  proclame  les  t  Essais  sur  les  mœurs  *  de 
Jouy  des  écrits  charmants,  un  livre  durable,  offrant  des 
peintures  exquises,  et  dit  que  Jouy  est  un  moraliste  an 
regard  pénétrant,  fécond,  varié,  plein  de  délicateâse, 
d'eigouement  autant  que  de  bon  sens.  » 

Ensuite,  après  avoir  rapporté  dans  ses  deux  numéros 


(1)  Spontini,  auteur  de  la  musique  de  la  <  Vestale  ». 
opéra  de  Jouy* 

(2)  Talma,  qui  Jouait  le  rôle  principal  dans  «  Sylla  », 
trai^édie  du  même  auteur. 

(3)  Nous  avons  dit  précédemment  quels  étaient  les 
v.'ritables  auteurs  des  «  Ermites  en  prison  i . 


281 


HERMOLAUS 


HEURES 


rjcc^ssifs.  à  un  jour  d'interralle  (7  et  8  septembre 
48  46).  les  deux  jugement!  tout  à  fait  eontradiC' 
toires  de  M.  Jules  Janin  et  de  M.  Paitin  sar  Jouy, 
pQisqoe  le  premier  de  ces  deax  critiques  condamne  sans 
pili«^  Tantenr  des  c  Ermites  >  et  le  proclame  un 
écriTain  fort  mâdiocre,  tandis  qoe  le  second  le  loae 
San»  restriction,  le  c  ioamal  des  Débats  »  prononce 
9oa  propre  jugement,  en  se  dispensant  de  contrôler  et 
d>xpliqaer  ees  contradictions  si  manifestes  consignées 
dans  ses  colonnes,  c  iony  (dit-il),  dans  son  noméro  da 
8  septembre  1846,  p.  %,  col.  3),  est  l'an  des  etpriU 
les  plu*  eilihre»  et  des  bommes  les  plus  briUanU  de 
son  époque,  m 

Ck>noordea  toat  eela  comme  vous  le  pourres,  et 
aio«tez->y  eiioire,  pour  plus  d'édification,  les  lignes 
suivantes,  qui  se  trouvent  dans  le  feuilleton  de 
M.  Jnles  Janin  et  dans  les  colonnes  de  ce  même  <  Jour- 
nal des  Débats  >  du  7  septembre  1846.  p.  3,  col.  4 
«  Tel  fut  le  courage  de  Jouy,  qu'en  pleine  iifaite 
littéraire  il  a  publié  à  ses  frais  ses  c  Œuvres  com- 
plètes *  en  27  vol.  in-8  !  Ce  fut  là  la  fin  de  son 
labeur.  Désormais  à  l'abri  de  ce  monument  qu'il 
éUvmt  A  ta  propre  gloire,  II.  de  Jouy  vécut  en  paix, 
boooré,  aimé,  et  content  d'avoir  échappé,  même  par  la 
défaite,  i  ces  rudes  batailles  où  il  éUit  k  peu  près 
senl  contre  tous.  m.  S.  P.  Q.  R. 

H-  HERMOLAUS  (Jérôme)  [Jules  Cava- 
lier]. 

Le  nouveau  Sceau  enlevé,  poème  héroï> 
comique.  Pori*,  1841,in-12. 

Une  seconde  édition,  1842,  in-8.  signée  :  par  le 
docteur  Jules  G. 

HERPIN  (René),  pseudonyme  [Jean  Bo- 

Apolode  pour  la  Républioue  de  Jean 
Bodm.  Pans,  Jacques  du  Pays,  1581, 
in-S. 

Voyez  c  Drandii  Bibliotbeca  exotica  j».  p.  83. 

Cette  Apologie  se  trouve  dans  plusieurs  éditions  de 
la  «  République  *  de  Bodin.  A.  A.  B— r. 


E 


HERRGOTT  (le  P.  Marguard),  p^ctf don. 
le  P.  Jean-Jacques,  bénédictin,  conseii- 
;r  et  historiographe  de   la  cour  d'Autri- 
che au  dix-huitième  siècle]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  lY  de  la  a  France  littéraire  »  à 

liEHRCOTT. 

4-  HERRY  [Georges-Marie  Mathieu- 
Dair.xvaell]. 

Un  article  sur  le  oaupérisme,  dans  la 
8*  livraison  du  journal  «  Je  casse  les  vitres  » , 
1842. 

4-  HERSCHEL  (sir  John)  [J.-N.  Nicol- 
let]. 

Eiécouvertes  dans  la  lune,  faites  au  Ca[) 
de  Bonne-Espérance.  Strasbourg,  G.  SU- 
htmann,  1836,  in-8,  55  p. 

HERTAL.j».  [Ferdinand  Geoubenthal. 
aateur  dramatique]. 
L  Avec  M.  Aslin  (Alph.  Salin)  :  Un  Cœur 


et  30,000  livres  do  rentes,  vaudeville  en 
un  acte.  Paris,  Gallet,  1839,  in-8. 

II.  Avec  MM.  Aslin  (Salin)  et  Chabenat  : 
la  Nièce  du  pasteur,  comédie-vaudeville 
en  deux  actes.  Parw,  Ga//e/,  1841,  in-8, 
12  pag. 

Faisant  partie  de  «  Paris  dramatique  ». 

m.  Avec  M.  Chabenat  :  un  Déjeuner 
d'étudiant,  tableau- vaudeville.  Paris,  de 
rimpr,  d' Appert,  1843,  in-8,  12  p. 

HERTZ  WEISEL  (le  rabbin  Naphtali), 
ps,  [Hartwig  Wesskly]. 

Instruction  salutaire  adressée  aux  com- 
munautés iuives  qui  habitent  paisiblement 
les  villes  oe  la  domination  du  grand  em- 

Çereur  Joseph  II,  glorieusement  rognant, 
raduite  de  Thébreu  du  célèbre  rabbin  — 
de  Berlin.  Berlin,  1782,  in- 12,  80  p. 

-I-  HERVÉ  [Florimond  Romger,  né  en 
1825]. 

Les  Gardes  françaises,  opéra-comique. 
1850,  in-8. 

Plusieurs  autres  opérettes,  c  Excentricités  musi- 
cales »,  etc.  Voir  le  «  Catalogue  de  la  librairie  fran- 
çaise >,  par  II.  Otto  Lorenz,  t.  11,  p.  591. 

HESMOGÈNE  DU  CARPENCRAS  (le 
R.  P.),  capucin  indigne,  pseudonyme. 

Oraison  funèbre  et  Testament  de  J.-G. 
Bricotteau  de  Soissons,  avec  son  émtaphe 
faite  par  le  fameux  Thomas  Brizon.  Troyes, 
Gamier,  s.  d.  in-16,  36  p. 

HÉTROPOLITAIN  .(F)  auteur  dég,  [Jean 
Le  Bon]. 

I.  Adages  et  Proverbes  de  Selon  de  Voge, 
par—.  Paris,  Bonfons,  in-16. 

Catalogue  de  Cangé,  p.  135.  A.  A.  B—r. 

H-  Ce  petit  volume  est  fort  rare  ;  il  n'a  point  de 
date  ;  mais  sur  les  quatre  livres  dont  il  se  compose,  le 
second  présente  une  épttre  dédicatoire  datée  de  1576, 
et  le  troisième  une  autre  datée  de  1577.  U  c  Manuel 
du  libraire  *.  5*  édition,  t.  m,  col.  906,  indique 
divers  ouvrages  de  Jean  Le  Bon. 

II.  Etymologicon  françois.  Paris,  1571 , 
in-12. 

Jean  Le  Bon  s'appelait  Hétropolitain  ou  Hétéro- 
politain,  parce  qu'il  était  né  à  Autreville,  près  Ghau- 
mont  en  Bassigny.  Suivant  La  Croix  du  Maine,  il 
aimait  i  écrire  sous  noms  déguité».  En  1554  il  avait 
pris  le  nom  de  Jean  Nobel,  qui  est  son  anagramme  ;  en 
1 576  il  fbt  Solon  de  Voge  pouip  un  livre  d'adages  et 
proverbes  français,  et  Jean  Macer  pour  une  philippique 
contre  les  poétoitret  de  son  temps.  Le  récit  un  peu 
confus  de  La  Croix  du  Maine,  rapproché  de  l'énoncé 
de  du  Verdier,  ferait  croire  que  ce  dernier  ouvrage  n'a 
pas  vu  le  Jour.  A.  A.  B—r. 

HEURES  (M~ Marie  d'),ps.  M~  Collln 

DE  PlANCY]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  et  ses  «  Corrections 
et  Additions  »,  à  Paban. 


283 


H.  F. 


HILDOAR 


284 


-f.  H.  F.  rHlTTORFl. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

-H  H.  F.  [Henri  Fisqubt,  de  Montpel- 
lier]. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-h  H.  F.  D*****[DELAUNAY,deFontenay, 
professeur  au  Lycée  Napoléon]. 

Le  cinquième  Évangile  de  M.  Renan ,  par 
— .  Paris,  librairie  moderne,  1863,  in-8, 
eOpag. 

-h  H.  G.  [H.  GuiLLERY,  ingénieur]. 
Notice  biographique  sur  M.  F.-J.  Alvin, 

ancien  principal  du  collège  de  Nivelles, 

par  — .  Liège,  1838,  in-8. 
Gailleiy  a  encore  publié  sons  ces  initiales  diffl^rents 

articles  dans  les  «  Annales  des  travaux  publics  de 

Belgique.  * 

-I-  H.  G**  [GiBAULT,  juge  au  tribunal  de 
Saintes]. 

Qu'est-ce  que  le  peuple?  Etude  sur  son 
droit  de  souveraineté  et  l'exercice  de  ce 
droit,  par  M  — .  Poitiers  et  Paris,  1832, 
in-8. 

H-H.  G***(M.)[H.  GoMONTl. 
Voyage  à  travers  un  livre  de  dépense, 
par  — .  Paris,  Amyot,  1858,  in-18. 

-4-  H.  G.  A.  [Hessel  Gérabd,  Amster- 
damois]. 

Histoire  du  pays  nommé  Spitzberghe, 
comme  il  a  este  descouvert,  sa  situation, 
ses  animaulx  ,  escript  par  — .  Atnsierd., 
1613, in-4. 

Voy.  le  I  Manuel,  t.  IH.  col.  199.  G.  M. 

-I-  H.  G.  B.  (M.)  [Gauldrée  de  boileau, 
marquis  de  La  CazeI. 
Fables  de  — .  Pans,  1812,  2  vol.  inl2. 

+  H.  H.  nienri  Helbig,  secrétaire  de  la 
Société  des  Bibliophiles  liégeois,  à  Liège]. 

Racan  et  Breuché  de  la  Croix.  Liège, 
Carmanne,  1865,  in-8, 13  p. 

II.  Helbig  a  encore  publié  sous  ces  initiales  un  cer- 
tain nombre  d'articles  littéraires  dans  le  journal  c  la 
Meuse.  * 

-I-  H.  H.  Hnitiales  de  Hermann  Hensel, 
masque  de  Pieri^  Jannet]. 

D^  articles  dans  «  le  Journal  de  l'ama- 
teur de  livres  ».  «  l'intermédiaire  »,  etc. 

-f-  H.  H,  et  H.  H— N,  et  H— n  [Henri 
Harduin]. 

Des  articles  dans  «  la  Nouvelle  biogra- 
phie générale  ». 

H-  H***  H.  [Henri  Herluison]. 
Les  Artistes  Orléanais.  Orléans,  1863, 
in-8. 


4-  H.  H.  G***  [Gautier]. 

Nouveaux  élémens  de  la  grammaire 
grecque,  par  — .  Sec.  édit.  Paris,  1813, 
in-8. 

-f-  H.  Hg.  [Henri  Helbig]. 

L  Henri  de  Valenciennes,  précurseur  de 
Froissart.  Liège,  Carmanne,  1861,  in-8, 
i5p. 

il.  Jean-Baptiste  de  Glen  et  son  Oecono- 
mie  chrestienne.  Liège,  Carmanne,  1858, 
in.8,  12  p. 

III.  Jean-Baptiste  de  Glen.  Son  tableaa 
de  la  ville  d'Anvers,  etc.  Liège,  Carmanne, 
1862,  in-8, 14  p. 

Ces  articles  sont  tirés  k  part  de  «  l'Annuaire  de  b 
Société  libre  d'émulation  de  Liège.  * 


-f-H.  H— N  [H.  Harduix]. 
Voy.  H.  H.,  II,  co/.  283,  A 


•+-  HIERON  [Eugène  Chapus]. 

Epsom,  Chantilly,  Bade;  vade-mecum 
du  turûste.  Paris,  Dentu,  in-18. 

M.  Chapus.  rédacteur  en  chef  du  journal  c  le  Sport  >. 
a  publié  sur  les  courses  et  la  chasse  divers  ocTragrs  sr 
{Toalés  dans  le  «  Catalogue  général  •  de  M.  Otto  Ureu; 
il  a  aussi  mis  an  jour  quelques  romani. 

-h  HIÉROPOLITAIN  D'AMIENS  [Oaude 

DE  MONS]. 

Voy.C.D.  M.,I,  677  d. 
-h  HIERRO  [Victor  Hugo]. 

Pseudonyme  adopté  pour  l.a  première  éditioB  de 
c  Hernani  j»  et  de  «  Marion  Delorme  ». 

HILAmE  LE  GAI,  pseudonyme  [Gratet 

DUPLESSIS]. 

I.  Un  million  de  bêtises  et  de  traits 
d'esprit,  bons  contes,  bons  mots,  bouffon- 
neries,  calembourgs,  facéties  anciennes  et 
modernes,  parades  de  Bobèche,  etc.,  re- 
cueillies par—.  Paris,  Passard,  1848, 
in  32,  568  p. 

II.  Un  million  de  plaisanteries,  calem- 
bourgs, naïvetés,  jeux  de  mots,  facétie:?, 
reparties,  saillies,  etc.,  etc.,  recueillies 
par—.  Paris,  le  même,  18i8,  in-32, 
580  p. 

Ces  deux  petits  volumes  ont  été  recueillis  par  na 
homme  d'esprit  auquel  on  ne  doit  que  des  oamges 
graTes. 

-4-  HILDEBRAND  [Nicolas  Bebts,  ro- 
mancier hollandais,  né  à  Harlem  en  1814]. 

Scènes  de  la  vie  hollandaise,  trad.  par 
M.  Léon  Wocquier.  Paris,  1856.  in-12. 

Quelques  autres  ouvrages  de  cet  auteur  ont  également 
passé  dans  la  langue  française.  Voir  le  <  Catalogne 
général  de  la  librairie  française  »,  par  M.  OUo  Lorenx. 
t.  II.  p.  597. 

H-  HILDOAR  [Sésène  d'AcQUiEEx]. 
Trait  du  caractère  et  des  mœurs  des 


m 


HELL 


H.  J.  S. 


286 


anciens  Normands,  imité  du    danois  de 
SaiDSoê.  Copenhague,  1845,  in-8,  44  p. 

HILL,  pseudonyme  [Griffet  ue  La 
Baume]. 

I.  Avec  Notaris  :  la  Victime  de  l'ima- 
gination,  ou  FEnthousiaste  de  Werther; 
trad.  de  l'anglais  par  Hill.  Part*,  1794, 
i  \ol.  in-18. 

II.  Avec  David  de  Saînt^îeorges  : 
Poèmes  d'Ossian  et  de  quelques  autres 
Bardes,  pour  servir  de  suite  à  TOssian  de 
Le  Tourneur.  Paris,  1795,  3  vol.  in-12. 

Os  dctn  indactions  ne  portent  f>as  d'antre  nom  qne 
celai  de  Hill,  qni  cache  trois  personnes,  mais  plus 
partioilièrement  La  Banme. 

4-  HILL  [Sir  John],  auteur  supposé. 
De  nombreux  ouvrages  anxqnels  d'autres  mettaieni 
\nx  non  et  qu'il  vendait  aux  libraires  ;  il  convint  un 
joor  qa'il  menait  de  front  sept  productions  différentes  : 
I'qdc  était  sur  l'architecture,  une  antre  sur  la  cuisine. 
Il  pis»  nn  traité  avec  nn  libraire  qni  s'engagea  à  lui 
pT«r  50  guinées  pour  une  tradnetiom  du  livre  de  Swani- 
Dn-dam  sur  les  insectes.  Se  rappelant  ensuite  qu'il  nr 
KT2it  pas  un  mot  de  l'idiome  hollandais,  il  traita  pour 
cHte  traduction  avec  un  autre  individu  ponr  25  gninées. 
tt  celait,  qui  n'était  guère  plus  instruit,  s'arrang^^ 
irtc  m  troisième  personnage  ponr  qne  la  version  (ùl 
bite  moyennant  un  salaire  de  19  gninées.  (D'Israeli. 
•  Cnnosities  of  littérature  »), 

H- HIPPOCRATE. 

Pami  les  ouvrages  parvenus  jusqu'à  nous  tous  le 
un  de  cet  illustre  médecin,  il  en  est  qni  ne  sont  pas 
d<  lui.  Quelques-uns  sont  des  fragments  d'ouvrages 
T^ritablement  anciens,  dont  les  auteurs  sont  tout  à  fait 
laccmoiis  ;  d'antres  sont  des  centons  faits  avec  des  livres 
hippooatiques  ft  ime  époque  relativement  moderne. 
M.  Littré  a  abordé  ces  questions  avec  une  hante  cri- 
liqse  daos  l'introduction  qu'il  a  placée  en  tète  de  son 
MiiioD  d'Hippocrate,  qui  est  ponr  l'érudition  française 
va  véritable  litre  de  gloire,  introduction  qni  n'occupe 
pas  motos  de  554  pages.  Il  partage  (voir  p.  S93)  en 
'*iue  classes  les  écrits  de  la  collection  hippocratique  ;  la 
prrniière  classe  seule  renferme  les  ouvrages  qui  sont 
v^tablemenl  d'Hippocrate  (an  nombre  de  treixe;  les 
1^  et  m*  livres  des  «  Epidémies  »  seuls  sont  anlhen- 
^'pe»)  ;  les  antres  classes  contiennent  les  écrits  anté- 
'^nrs  k  Hippocrate,  les  livres  qu'on  peut  attribuer  & 
£••&  érolc,  les  traités  composés  vers  le  temps  d'Aristole 
H  de  Prau^ore.  etc.  Dans  la  onzième  classe,  M.  Littré 
'^»ir  p.  426),  range  ce  qu'il  appelle  les  apocryphes. 
c'^H-dire  des  lettres,  le  décret  relatif  i  la  peste  qui 
àh^t  la  Grèce  pendant  la  guerre  du  Pélopqnèse,  les 
«Itironr*  relatifs  à  la  guerre  faite  par  les  Athéniens  à 
l'He  de  Cos.  Ces  diverses  pièces  sont  fort  anciennes, 
■li»  elles  n'en  sont  pas  moins  supposées. 

n  existe  des  lettres  de  cet  illosire  médecin  adress('e& 
i  [kteârios,  à  Démofhte.  i  Damagète,  etc.;  mais  leur 
Apposition  est  évidente,  bien  qu'au  xv«  et  au  xvi«  siècle 
elle»  aient  été  regardées  comme  fort  authentiques.  Pu- 
^i^fn  pour  la  piemière  fois  dans  la  collection  des  c  Epis- 
v»l£  jrnera  m  mises  an  jour  par  Aide  l'ancien  en 
H*.f9.  in-4,  ellM  ont  été  réimprimées  plusieurs  fois. 
Vuir  Hofmann,  «  Lexicon  bibliographicum  >,  1833, 
^  n.  p.  425. 

Puni  les  écriti  mis  sous  le  nom  d'Hippocnte,  mais 


qne  la  critique  regarde  comm^^  supposés,  nous  signale- 
rons les  «  Veterinaria  »  publiés  en  grec,  en  latin  et  en 
italien,  par  P.-L.  Valenlini.  Romœ,  1814,  in-8, 
xvin  et  238  p. 

4-  fflPPOCRATE  [Claude  Parfaict]. 
Lettre  d'—  sur  la  prétendue  folie  de 
Démocrite,  trad.  du  grec.  1730,  in-li. 

-h  HIPPOCRATE,  voy.  Hypockatk. 

HIPPOLYTE,  nom  sous  lequel  cinq  au- 
teurs dramatiques  se  sont  cachés  :  MM. 
Gauné,  Uostein,  Levesque,  Magnien,  Mes- 
sant. 

Voy.  ces  divers  noms  dans  «  la  France 
littéraire  »  pour  les  parts  de  pièces  dont 
ils  sont  les  auteurs. 

-h  HIPPOLYTE  [Hippolyte  Leroux]. 

Le  Renard  et  la  Cigogne ,  comédie- vau- 
deville en  un  acte.  Paris,  Gallet,  1841, 
in-8. 

HIPPOLYTE-LOUIS,  aut.  dég.  [Hippo- 
Ivte-Louis  Messant,  auteur  dramatique], 
^our  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  «  la  France 
littéraire  »,  à  Messant. 

HIPPOMANE  BAS-NORMAND  (Un)  aut. 
déa.  [HouelJ. 

Notes  inutiles  sur  un  sujet  important. 
(Rouen),  1819,  in-8,  32  p. 

Un  exemplaire  de  cet  opuscule  se  trouvait  dans  la 
bibliothèque  defeu  J.-B.  Huzard,  auquel  étaient  annexées 
plusieurs  copies  de  lettres  échangées  entre  l'auteur  et 
Huzard,  en  19  pag.  mss. 

4-  HISTORIEN  DE  LANGUEDOC  (1) 
[Dom  Joseph  Vaissbîte]. 

Réponse  de  —  aux  journalistes  de  Tré- 
voux. (S.  L  n.  d.),  in-4. 

HISTORIEN  DES  HOMMES  (F),  aut,  dég. 
[J.-B. -Cl.  IsoARD,  plus  connu  sous  le  nom 
de  Delisle  de  Sales]. 

Histoire  générale  et  particulière  de  la 
Grèce.  Pcrii,  1783,  13  vol.  in-8. 

4-  JUX  (Auguste),  ps.  [Joseph  Rouget 
DE  LiSLE,  poëte  lyriaue  et  musicien]. 

Macbeth,  tragéictie  lyrique  en  trois  actes, 
représentée  sur  le  thi^tre  de  T Académie 
royale  de  musique,  le  29  juin  1827.  Paris, 
Barba,  1827,  in-8,  52  p. 

-h  HIX  (Charles)  [GirinT. 

I.  Qu'en  pensez- vous?  Paris,  libr.  in- 
temat.,  1867,  in-18. 

II.  Des  articles  dans  la  «  Vie  pari- 
sienne ». 

-h  H....  J....  [H.  dbJanvrt]. 
Voy.  Américain,  ancien  membre...  I, 
300  c. 

H.  J.  S.,  at^eur  dég.  [Héliodore-J.  de 
Skorzewsky]. 


287 


H.  K. 


HOLFF. 


58S 


Du  Mariage  entre  proches  parents.  Pa- 
rit,  Eherhart.  1824,  in-8,  92  p. 
Tiré  à  76  exemplaires. 

H-  H.  K.  [Hyacinthe  Kirsch,  avocat]. 

Les  peintres  de  Liège  et  de  la  province . 
par  — .  Liège,  Carmanne,  1858,  in-8. 

Depuis  4856.  M.  Kirsch  rédige,  sons  ces  iailiales. 
U  critiqne  théâtrale  do  jonmal  c  la  Meuse  ». 

-f-  H.  L.  [Henri  Lutteroth]. 

Notice  sur  Jean-Frédéric  Oberlin,  pasteur 
à  Waldbach,  au  Ban  de  La  Rociie,  mort  le 
1"  juin  1826.  Paris  et  Strasbourg,  1826. 
in-8,  vij  et  79  pag. 

-h  H.  L,  [le  marq.  Hippolyte  de  La 
Porte]. 

Notice  sur  Rivarol.  Paris.  1829,  in-8, 
S6pag. 

-h H.  L.  et  H.L— R  [Le  Sueur,  pseud,  de 
M.  Alfred  de  Lacaze]. 

Des  articles  dans  «  la  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ».     . 

-f-  H.  L***  [Lepage  de  Lingerville]  . 
Voy.  FouguiER,  U,  69  o. 

H-  H.  L.  A.  [Achaintrb]. 
Mélanges  de  poésie,  par  —  (alors  insti- 
tuteur, depuis  libraire).  Porw.  1801,  in-8. 

+  H.  L.  P***  [H.  L.  Pelletier], 
Campagne  de  trois  mois,  en  vaudeville. 
Paris.  Bardet.  1806,  in-12. 

+  H.  L— R  [Alf.  DE  Lacaze], 
Voy.  H.  L.,  II,  coL  287,  b. 

H-  H.  M.  [W]  [Hiérome  Mercier]. 

Remarauos  du  Droit  françois  sur  les 
Instituts  ae  l'empereur  Justinien,  etc.,  ou 
la  porte  et  Tabrégé  de  la  iurisprudenœ 
françoise,  par—.  Paris,  1655,  in-4. 

Réimprimées  en  i682,  avec  le  nom  de  l'antenr, 
A.A.B— r. 

4-  H.  M.  [H.  MoUNEAUJ. 

Des  Droits  et  des  devoirs  de  la  cham- 
bre des  députés  en  1831.  Paris,  juillet 
1831,  in-8,  31p. 

-^  H.  M.  [Henri  Monnier]. 

Cet  écrifain  spirituel  a  quelquefois  signé  ses  écrits 
de  ses  initiales. 

-h  H.  M.  [Hector  Malot]. 
Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

H-  H.  M***  [H.  Maubrrt,  docteur  en 
droit]. 

Essais  d'un  byronien,  par  — .  Salins. 
G.-T.  Considérant.  1831,  in-12,  Vm-108  p. 
—  Plus  une  pièce  de  vers  de  3  p.  inti- 
tulée :  Le  treize  septembre!!!  et  signée 
G.-A.  Toubin. 


-h  H,  M.  D.  M.  A.  rpuBosc  Mo!«T-A.««DfiK. 
surnom  du  sieur  du  Bosg]. 

La  Balance  d'Estat,  tragi-comédie  allé^ 
gorique. 

Vcir  le  i  Catalogne  Soleinne  ■.  rfi  3744  ;  vne  au- 
lyse  de  cette  pièce  (réimprimée  en  165â  avec  d<s  sap- 
pressions  sons  le  titre  de  c  l'Intrigne  et  Vtmptvia- 
nement  et  de  l'élargissement  de*  princes  >),  se  tr9BT« 
dans  la  c  Bibliothèque  du  théâtre  françois  »,  L  m. 
p.  385-993. 

4-  H....N  (M~)  [Marie-Anne^dle  Llv 
GLois,  dame  Houdon,  femme  du  célèbre 
statuaire  de  ce  nom]. 

Voy.  DniMER,  I,  1196,  d. 

-f-  H— N.  [H.  Harduin]. 
Voy.  H.  HT.,  U,  col.  283,  f. 

HODE  (la).  Voy.  LA  HODE. 

H-  HOEI-TCHING  (le  mandarin)  [Si- 
mon-Nicolas-Henri Linguet]. 

Lettre  du—  à  son  ami  Hoei-Tchang,  sur 
les  affaires  des  jésuites.  1762,  in  8. 

-h  H...OFF  [Henri  Meilhac]. 

Des  articles  dans  la  «  Vie  parisienne  ^. 

HOFFMANS  (de),  îMr««fonyiii«rLoCTo>]. 
Des  Réactions  politiques  et  àes  C4)ups 
d'Etat.  Bruxelles,  18i3,  in-8. 

HOLBACH  (d'),  nom  abrév.  [PaulTflrRT. 
baron  d'HoLRAcu,  connu  seulement  sous 
le  dernier  de  ces  noms]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  IV  de  la  «  France  littéraire  p,  à 

HOLRACH. 

HOLDA  (la  sœur),  nom  de  religion  [Ma- 
rie-Anne-Elisabeth Fro.nteau]. 

Recueil  de  Prédictions  intéressantes 
faites  en  1733,  par  diverses  personnes, 
sur  plusieurs  événements  importants  (prin- 
cipalement par  Marie-Anne-Elisabeth  rron- 
teau,  connue  sous  le  nom  de  sœur  Holda). 
{Lyon  probablement).  1792,  2  vol.  in-8. 

Ces  volumes  ne  contiennent  qne  des  extraits  des 
prédictions  de  la  sœur  Holda.  Cinq  Toloines  io-lS. 
tirés  de  ses  manuscrits,  ont  été  imprimés  à  Paris, 
chez  Doublet,  en  1821,  et  publiés  en  1822.  U  nou- 
vel éditeur  a  mis  à  la  fin  da  cinijnième  volume  nnt 
introduction  de  02  pages. 

Depuis  la  page  65  jusqu'à  la  fin,  on  lU  une  notice 
sur  la  viS  de  M»*  Fronteau  ;  elle  est  né«  à  Paris  as 
mois  de  janvier  1730,  et  y  mourut  le  31  décembre 
1786.  Son  père  était  marchand  tapissier.  L'éditeur  (ks 
deux  volumes  de  1792  parait  avoir  été  II.  DesToms  àe 
U  Genetièrc.  Voycx  «  l'Histoire  des  sectes  religieuses  ». 
par  M.  Grégoire.  Paris.  1810,  in-8,  t  I,  p.  389  et 
suivantes. 

+  HOLFF  (Cornélius)  [comte  Charles 

de  ViLLEDEUILj. 

Rédacteur  en  chef  -  propriétaire  des  journox 
«  L'Eclair  »  et  r  Paris  p.  s'est  servi  du  pscndoDyne 
de  Coméliui  Holff.  avec  lequel  il  a  signé  k  «  l'Edair  • 


ÎÎ89 


HOLLANDAIS 


HOMME  GOMME  IL  FAUT      290 


Unies  ses  critiques  de  théitre.  qn'il  a  mibliées  ensoite 
en  volame,  en  y  joignant  celles  de  MM.  de  Concourt. 
6CS  cousins  et  oollaborateors.  Ce  volnme  :  «  1852. 
Mystères  «les  théâtres  >,  par  Edmond  de  Concourt,  Jules 
de  Goncoort  et  Cornélius  Holff  (Librairie  nouvelle, 
1863.  gr.  in- 8,  prix  5  fr.),  a  bit  attribuer  aux  deux 
frères  un  pseudonyme  qu'ils  n*ont  jamais  pris. 

HOLLANDAIS  (Vn),ps.  [François  Bro- 
DEi^  prêtre  du  diocèse  de  Turin]. 

Observations  d' —  sur  le  texte  de 
M.  Bossuet,  rapporté  dans  la  réclamation 
de  l'assemblée  du  clergé  de  1760.  In-lâ. 

HOLSTEIN  (le  vicomte  d'),ps.  [Charles- 
Maiime  de  Yillbmarest]. 

SaintrQoud  et  Fontainebleau.  Paris,  Vi- 
mont,  1832,  gr.  in-18. 

4- HOMÈRE. 

L'existence  de  ce  poète  célèbre  a  été  contestée,  et 
Tanité  de  composition  de  «  l'Iliade  »  et  de  «  l'Odyssée  > 
a  été  fortement  combattue.  Vico,  Hédelin  d'Aubignac, 
BenUcy.  Wood,  avaient  émis  quelques  doutes,  mais 
sans  provoquer  grande  attention  ;  ce  fut  un  érudit  alle- 
mad,  Wolf,  qoi,  dans  ses  c  Prolegomena  ad  Homerura  » 
ittûlU,  1795.  in-8).  posa  la  question  avec  une  vigueur. 
QQ  savoir,  une  portée  d'arguments  qui  produisirent  la 
plus  vive  impression.  Ce  fut  le  signal  d'une  controverse 
i|ii  dure  encore  et  à  l'égard  de  laquelle  les  écrits  se  sont 
nultipliés.  Il  ne  saurait  s'agir  ici  de  l'aborder  ;  ren- 
voyons seulement  à  l'article  Homère,  par  M.  Lfo  Jon- 
kert.  dans  la  «  Nouvelle  biographie  générale  > ,  t.  XXV 
(foir  roi.  31  et  soiv.)  Les  critiques  allemands  les  plus 
aatorisés,  William  lloeller.  Thiersch.  Lachmann,  etc.. 
Oit  adopté  les  idées  de  Wolf;  ils  regardent  les  poèmes 
boiDériques  comme  un  assemblage  de  rbants  exécuU^s 
i'ibutû  séparément  et  sans  aucune  vue  d'ensemble. 
H.  Saîntfr-Beave  a  récemment  esquissé  les  données  de 
ce  problème.  Voir  les  c  Causeries  du  lundi  »,  t.  XIII. 

S'il  y  a  des  contestations  an  sujet  des  deux  grandes 
cpopées  homériques,  il  n'en  existe  point  à  l'égard  de  la 
'  Batradiomyomadiie  »  si  souvent  réimprimée  et  tra- 
duite 90QS  le  nom  d'Homère.  Les  anciens  n'élevaient 
pas  de  doutes  sur  cette  attribution  ,  mais  la  critique  est 
aajiwrd'hui  unanime,  et  c'est  à  Pigrès.  frère  d'Artémise, 
et  coBieraporain  des  guerres  médiques,  qu'on  assigne 
celte  parodie  de  «  l'Iliade  > . 

L'n  célâire  antenr  italien.  Giacoroo  Léopardi,  a  écrit 
an  ff  Discoors  sur  la  Batracbomyomachie  »,  qui,  après 
2iotr  ^té  inséré  en  1817  dans  le  c  Speclatore  »  de  Milan, 
a  reparu  dans  ses  f  Stndî  filologici  {Firenze,  1845, 
10-13.  p.  49-65),  accompagné  d'une  traduction  en 
\ers.  Le  mtaw  volume  contient  (p.  859-271),  la 
«  Batracomiomachia  rilatta  »,  écrite  en  1826. 

Quant  aux  divers  hymnes  qui  portent  le  nom 
éHomère  et  qoi  sont  au  nombre  de  trente-quatre,  ils 
■e  lai  appartiennent  que  pour  avoir  été  liés  à  la  réci- 
UtioQ  de  ses  poèmes. 

On  les  attribue  aux  rapsodes  qui  les  chantaient 
romne  préludes  de  leur  récitation  épique.  Ces  produc- 
tKms  offrent  une  telle  diversité  de  ton  et  de  langage 
<|u'il  fint  y  voir  des  débris  d'hymnes  composés  dans  un 
laps  de  plusieurs  siècles.  Indiquons  le  travail  de 
U.  H.  Ilignard  :  >  Des  Hymnes  homériques  *.  Paria, 
1964.  in-8.  La  «  Revue  archéologique  »  (1865, 
p.  264)  en  rend  un  compte  favorable,  et  constate  que 
iémdttiou  aTeconnn  dans  ces  épopées  en  miniature  des 

T.  11. 


documents  du  premienordre  pour  l'étude  comparée  des 
religions. 

La  «  Batracbomyomachie  *,  ce  poème  badin  qu'on  ne 
cesse  de  placer  sous  le  grand  nom  d'Homère,  est  regardé 
par  les  critiques  modernes  comme  appartenant  en  effet 
à  la  poésie  bomérique  ;  mais  il  en  marque  l'extrême 
décadence. 

Il  existe  de  nombreuses  éditions  séparées,  parmi  les- 
quelles il  s'en  trouve  de  fort  rares  et  précieuses.  Voir 
le  «  Manuel  du  libraire  »,  t.  m,  col.  485. 

Parmi  les  traductions  françaises,  on  distingue  celle 
de  M.  Berger  de  Xivrey. 

On  a  publié  au  xvi*  siècle  sous  le  nom  c  d'Homerus, 
vales  naturalissimus  «,  une  c  Galéomyomachia,  de 
murium  felisque  belle  »,  qualifiée  tantôt  de  tràgœdia, 
tantdt  de  comœdia  (voir  le  «  Manuel  »  an  mot  Galéo^ 
myomaehia).  Villoison  a  montré,  par  des  raisons  plau- 
sibles, que  l'auteur  de  cette  épopée  badine  est  Théodorus 
Prodromns.  Voir  les  c  Mélanges  >  de  Chardon  de  La 
Rochette,  t.  I,  p.  630. 

HOMME  (Un),  auteur  déottûé {Guy-Jean- 
Bapt.  Target]. 

lettre  d'—  à  un  autre  homme,  sur  l'ex- 
tinction de  Tancien  parlement  et  la  création 
du  nouveau.— Réflexions  sur  la  destitution 
de  l'universalité  des  offices  du  parlement 
de  Paris,  par  voie  de  suppression.  (1771), 
in-12.  La  première  pièce  de  16  pag.,  la 
seconde  de  32. 

Cette  lettre  a  été  précédée  de  huit  antres,  qui  pa- 
rurent en  une  seule  fois. 

f  Je  ne  sais  si  vous  connaisses  les  c  Lettres  d'un 
homme  à  un  homme  »,  écrivait  Mirabeau  à  Chamfort, 
le  meilleur  des  écrits  polémiques  qui  parurent  an  temps 
de  Maupeou  ;  cela  est  de  lui  (Target).  »  Voyez  «  Lettres 
de  Mirabeau  à  Chamfort  ».  p.  81.  A.  A.  B— r, 

-h  HOMME  (Un)  [Simon-Pierre  ErnstJ. 

Trois  lettres  d' — a  trois  grands  vicai- 
res, pour  les  prêtres...  nommés  fidèles,  re- 
lativement au  serment  de  haine,  à  la  pro- 
messe de  fidélité  et  au  schisme.  Maestrieht, 
an  VUI  (1800),  in-8,  100  p. 

-+-  HOMME  AUX  GROS  SOULIERS  (Y) 
[E.  d'HervillyI. 

Des  Echos  de  Paris,  au  «  Diogène»(1860). 

Il  a  également  signé  c  Gil-Blas  ».  Parfois  aussi,  il 
signe  simplement  Emett  d'H.  M.  d'Hervilly  est  an 
descendant  du  héros  de  Quiberon. 

HOMME  CHRÉTIEN  (Un)  atU.  dég,  [Flo- 
rent  ChrestiepQ- 

Apologie  ou  Défense  d*— ,  pour  imposer 
silence  aux  répréhensions  de  Pierre  Ron- 
sard. 1564,  in-8. 

Niceron,  t.  XXXIV.  p.  126.  A.  A.  B— r. 

HOMME  CIVU.  (F),  pseudonyme  [Fr.- 
Louis-Cl.  Marin]. 

Lettre  de  T— a  l'homme  sauvage  (J.-J. 
Rousseau).  Amsterdam,  1763,  in-li. 

HOMME  COMME  IL  FAUT   (Un),  ps. 
[Jacques-Gilbert  Ymbert]. 
L'Art  de  faire  des  dettes  et  de  pro- 

10 


291 


HOMME  D'AFFAIRES 


HOBfME  DE  LETTRES        292 


mener  ses  créanciers,  dédié  aux  gens 
destitués,  réformés,  aux  victimes  des  ré- 
volutions et  des  changements  de  ministères 
passés,  présents  et  à  venir.  Première  partie. 
«  L'Art  défaire  des  dettes  ».  Porw,  Péli- 
eier,  18±2,  in-«.  84  pag.  —  o  UArt  de 

Sromener  ses  créanciers»,  ou  Complément 
e  l'Art  de  faire  des  dettes.  ParU,  le  même, 
1821,  in.8,il6p. 

«  L'Art  de  faire  des  dettes  >  a  en,  en  \%91ï,  one 
seconde  édition,  angmentée  d'une  Lettre  à  l'éditear. 
lB-8,  90  p. 

HOMME  D^AFFAIRES  (Un),  auteur  dég. 
[Den.-Jos.-Ci.  Le  Fèvre]. 

Délassements  d'—.  Paris,  de  Timp,  roy., 
vers  18i0,  in-8. 

Tirés  à  400  exemplaires. 

HOMME  DE  BIEN  (Un),  auteur  dég, 
[Triau,  ancien  gendarme]. 

Le  Rêve  d'— ,  adressé  aux  illustres 
représentants  de  la  nation  française  ;  par 
Tri...  1789,  in-8. 

HOMME  DE  BON  SENS  (Un),  aut.  dèg, 
[Jonas  dbGblieu]. 

Réflexions  d'—  sur  les  comètes  et  sur 
leur  retour,  ou  Préservatif  contre  la  peur. 
Sam  lieu  a  impression,  août  1773,  broch. 
in-8. 

-f-  HOMME  DE  BON  SENS  (Un),  an- 
cien malade  du  docteur  [Berçasse]. 

Dialogue  entre  un  docteur  de  toutes  les 
universités  et  académies  du  monde  connu, 
notamment  de  la  Faculté  de  médecine  fon- 
dée à  Paris,  dans  la  rue  de  la  Bûcherie,  l'an 
de  notre  salut  1472,  et-^.  Paris,  Gastel- 
lier.  1784,  in-8,  23  p. 

Il  existe  une  sec.  édit.  avec  quelques  petites  aug- 
mentations. Paria,  Denlu,  1836,  in-8,  24  p. 

HOMME  DE  COUR  (Un),  pseudonyme 
[de  la  GorsbI. 

Souvenirs  d*— .  Porw,  Dentu,  an  XIII 
(1805),  2  vol.  in-8. 

HOMME  DE  GUERRE  (Un),  auL  déguisé 
[de  Savornin]. 

Sentiments  d'  —  sur  le  nouveau  systè- 
me du  chevalier  Folard.  Paris,  Briasson, 
1733,  in4. 

-+-  HOMME  DE  GOUT  (Un)  [Fabbé  de 
LA  Porte]. 

Le  Portefeuille  d*un  homme  de  goût,  ou 
l'Esprit  de  nos  poètes.  Paris,  1765,  2  vol. 
in-12.  —  Nouvelle  édition ,  augmentée. 
Paris,  Deldain,  1773,  3  vol.  in-12;— 1780, 
avec  le  nom  de  l'éditeur. 

-h  HOMME  DE  LA  NATURE  (!')  [Jo- 
seph Dejabr,  deLiéçe]. 
Ma  république.  Adresse  aux  savants  po- 


litiques, par  — .  Liège,  Oudart,  1848,  in^, 
40  p. 

.  HOMME  DE  LETTRES  (Un),  wt.  dfg. 
[Élio-Catherine  FréronI. 

Histoire  do  Louis  IX  du  nom,  vingt- 
cinquième  dauphin  de  France. 

Imprimée  avec  c  i'Histoire  des  Dauphins  de  Vioboiv 
d'Auvergne  et  de  France  •,  de  Le  Qaien  de  la  Netl- 
Tille.  1760.  9  vol.  in-lS. 

HOMME  DE  LETTRES  (Un),  aut.  dè^. 
[Cl.-Sixte  Sautereaudk  Marst]. 

Réflexions  d*  —  à  un  de  ses  amis,  sur  la 
tragédie  de  Warwich.  1763,  in-8. 

Permission  ticite,  registre  42.  Y.  T. 

Il  est  probable  que  les  Réflexions  dont  perte  Yac 
Thol  n'onl  ét^  imprimées  qoe  beanoonp  pins  tard.  544» 
ce  titre  :  1  Eumen  criliqne  du  Comte  de  VVaniKk. 
tragédie  de  II  de  U  Harpe  ;  par  M.**',  anlai'r  de'", 
tragédie  reçue  à  la  Comédie-Françoise.  Amsterdam  ei 
Paris,  /Hipuit.  1780,  in-8,  86  p.     A.  A.  B— R. 

-f-  HOMME  DE  LETTRES  (Un).  [Vol- 
taire]. 

Anecdotes  sur  Fréron,  écrites  par— à  un 
magistrat  qui  voulait  être  instruit  des 
mœurs  de  cet  homme.  (S.  L  n.  d.).  in-8. 

HOMME  DE  LETTRES  (Un),  aut,  de^. 
[P.-J.-B.  Choudard-Dbsforgbs]. 

Le  Poëlc,  ou  Mémoires  d'  — ,  écrits  par 
lui-même.  Pari*,  1798,  4  vol.  in-li;  — 
Hambourg  (Paris),  1799,  8  vol.  in-18;  - 
Nouv.  édition,  augmentée  d'une  Notice 
biographique  (sur  l'auteur),  et  de  la  clef 
des  noms  des  principaux  personnages. 
Paris,  1819,  5  vol.  in-li. 

H-  Voir  snr  Desforges  une  notice  de  Honselrt,  i<^ 
f  Oubliés  et  les  Dédaignés  >.  t.  O. 

4-  HOMME  DE  LETTRES  (Un)  [J.-F. 
Guichard]. 

Poésies  de  J.-C.  Rodolphe,  jeune  dessi- 
natrice, recueillies  par—.  Paris,  1799. 
in-12. 

Volame  tiré  à  petit  nombre. 

HOMME  DE  LETTRES  (Un),  aut,  dég. 
[Jacques-André  Jacquelin]. 

Honorine,  ou  Mes  vingt-deux  ans,  hi.-i- 
toire  véritable  de  M"*  D***.  Paris,  Mar- 
chant, 1803,  3  vol.  in-12. 

HOMME  DE  LETTRES  fUn),  aut.  dég. 
[Antoine  Série ys],  éditeur  au  «  Delilliana  ». 
de  Cousin,  d'Availon  (1813,  in-18). 

4-  HOMME  DE  LETTRES  (Un)  [A.-F.-N. 
Maquart]. 

Contes  nouveaux,  sans  préface,  sans 
notes,  et  sans  prétention,  par — ,  auteur 
de  plusieurs  ouvrages  qui  n'ont  point  eu 
de  succès.  Paris,  1814,  in-12* 

HOMME  DE  LETTRES  (Un),  aut.  deg, 
[Jacques  Lablbe]. 


293 


HOMME  DE  LETTRES 


HOMME  DE  RIEN 


294 


Mémoires  d'  — ,  ouvrage  anecdotiqu^ 
faisant  suite  aux  a  Mémoires  sur  la  Révo- 
lutioQ  française  ».  Paris,  fauteur,  iS±i, 
iii-8. 

n  y  a.  des  exemplaires  sou  la  même  date,  qui  por- 
leDt,  sar  le  frontispice,  les  adresses  des  libraires  Tenon. 
Efnery.Poothien,  etc.,  et  d'antres  portant  seconde  édi- 
tion. Parti,  l'auteur,  18i5  :  c'est  tonjonrs  la  même* 
édition,  dont  le  frontispice  a  été  denx  fois  rajeuni. 

HOMME  DE  LETTRES  (Un),  aut.  dég. 
[Emmanuel  âjstoine,  fils  du  fécond  compi- 
lateur de  ce  nom]. 

Nouveau  dictionnaire  de  poche  de  la 
langue  française,  rédigé  d'après  le  diction- 
naire de  l'Académie  et  ceux  de  Wailiy,  de 
Laveaux  et  de  Boiste,  par  un  homme  de 
lettres,  et  revu  et  corrigé  par  M.  Jannet, 

?rofcsseur  de  rhétorique  dfe  l'Université, 
arw.  Thériot,  1828,  in-32. 
SoQTeot  réimprimé  depuis  celte  époqne. 

4- HOMME  DE  LETTRES  DEVENU 
HOMME  DE  BOURSE(  Un)  [J.  Vallès]. 

Largent,  rentiers,  agioteurs,  million- 
naires, par — .  Paris,  Ledoyen,  1857,  in-16. 

HOMME  DE  LETTRES  QUI  ENTEND 
SESLNTÉRÊTS  (Un),otttet*r  déguisé  [Nic- 
Edme  Rétif  de  la  Bretonne]. 

Contr'a\is  aux  gens  de  lettres.  Paris, 
Humblot,  1770,  in-12,  56  pag. 

C«tte  brochare  se  troave  aussi  dans  ta  cinqnième 
partie  de  l'ouTrage  de  l'auienr  intitulé  :  t  Lettres 
d'osé  fille  à  son  père  •,  i772,  in-13. 

-f  HOMME  DE  LOI  (Un)  [Raikem,  avoué 
près  la  cour  de  Liège]. 

Code  des  successions,  ou  Recueil  des  lois 
relatives  aux  successions,  testaments,  etc. 
On  v  a  joint  les  réflexions  d'un  — .  Liège, 
Dtsier,  an  VU,  in-8,  88  p. 

L'année  soiTanle,  Raikem  compléta  ce  IraTail  par  un 
•  Sopplément  ao  Code  des  successions,  avec  quelques 
réflexions  d'un  citoyen  ».  In-8,  15  pages 

-f  HOMME  DE  LOI,  CITOYEN  AMI  DE 
SA  PATRIE  (Un)  [Durieu,  ancien  avo- 
cat]. 

Avis  aux  citoyens  de  Lyon.  (Sans  date), 
iiK8, 16  p. 

opuscule  qui  parut  vers  le  commencement  de  179i. 
CaUlogne  Coste.  n«  7777. 

HOMME  DE  L'UNIVERSITÉ  <Un),  aut, 
àèg,  [l'abbé  Ant.-Au^.  Lambert  Gaybt  de 
Sansale,  bibliothécaire  de  Sorbonne]. 

Un  root  à  M.  Pastoret,  un  rien  à  M.  Gan- 
din, sur  le  rapport  qu'ils  ont  fait  à  l'As- 
semblée nationale  au  mois  de  février  1 792, 
concernant  le  Tribunal  de  l'Université  de 
Paris,  la  Faculté  de  Théologie  et  la  Société 
de  Sorbonne.  Paris,  Crapart,  1792,  in-8, 
28  pag. 

l'uioret  s'éUit  déjà  exposé  à  la  haine  des  Uiéologiens, 


en  composant  la  belle  inscription  qu'on  lit  sur  la  façade 
du  Panthéon  ;  Aux  ifrands  hrnnmei  la  patrie  recon- 
naittante.  A.  A.  B— -R 

-h  HOMME  DE  MAUVAISE  -HUMEUR 

(Un)  [Laus  de  Roissy]. 

Lettre  critique  sur  notre  danse  théâtrale, 
par—.  Paris,  (1771),  in-8.  V.  T. 

HOMME  DE  RIEN  (Un),  ps.  [Joseph 
Rernard,  ancien  député,  ancien  préfet, 
plus  tard  l'un  des  conservateurs  de  la  bi- 
^  bliothèque  Sainte-Geneviève]. 

Le  bon  sens  d'  — ,  ou  la  vraie  Politique 
à  l'usage  des  simples.  Parts,  Moutardier, 
1828,  in^.  —  2*  édit.  Paris,  Perrotin, 
1833,*  in-8. 

c  Livre  rempli  d'excellentes  vérités;  les  chapitres  sur 
les  vires  et  les  abus  semblent  écrits  avec  du  vitriol,  ils 
brftlent  ;  c'est  le  langage  d'un  citoyen  passionné  pour 
toutes  les  améliorations  sociales  ». 

HOMME  DE  RIEN  (Un),  pseudonyme 
[Louis  DE  Lomenie]. 

Né  en  1818.  professeur  de  littérature  française  an 
Collège  de  France. 

Galerie  des  contemporains  illustres,  avec 
une  lettre-préface  de  M.  de  Chateaubriand. 
Paris,  A,  Renéet  Comp.,  1840-47,  10  vol. 
in-18  avec  portraits  gravés  sur  acier. 

Cette  publication,  dont  les  premiers  volumes  ont 
obtenu  l'honneur  de  plusieurs  éditions  et  d'un  aussi 
grand  nombre  de  contrefaçons  étrangères,  est  un  monu- 
ment élevé  à  toutes  les  gloires  contemporaines,  à  celles 
de  l'étranger,  souvent  trop  peu  connues,  comme  à  celles 
de  la  France,  souvent  défigurées.  Conçu  en  dehors  de 
tout  esprit  de  parti,  résultat  de  recherches  longues  et 
consciencieuses,  œuvre  d'un  seul  écrivain,  jeune,  plein 
de  verve  et  d'avenir,  ce  livre  a  obtenu  la  sympathie  et 
les  éloges  des  hommes  les  plus  distingués  de  notre 
époque.  MM.  de  Chateaubriand,  Dnpin,  de  Cormenin, 
qui  représentent  des  opinions  diamétralement  opposées. 
Se  sont  rencontrés  au  sujet  de  cet  ouvrage  dans  la  même 

I  appréciation. 

I  Le  modeste  anonyme  sous  lequel  l'auteur  a  voulu  se 
cacher  est  un  gage  de  son  indépendance  ;  placé  à  la 
source  des  meilleurs  renseignements,  nourri  d'études 
aussi  fortes  que  variées,  vivant  au  milieu  des  illustra- 

|Uons  dont  il  a  tracé  les  portraits,  l'Homme  de 
rien  peut  éviter  les  écueils  contre  lesquels  se  sont 
brisés  tant  d'antres  biographes  avant  lui  :  il  a  été  plus 
qu'un  autre  à  l'abri  de  l'enthousiasme  comme  de  la 
haine,  et  de  ces  nombreux  mensonges  admis  si  aisément 
par  l'opinion  publique  quand  il  s'agit  d'hommes  sortis 
de  la  classe  commune. 

Ces  notices,  dont  chacune  est  contenue  dans  un  Joli 
cahier  de  36  à  52  p.  gr.  in-i8,  orné  d'un  portrait 
gravé  avec  soin  (1),  sont  écrites,  de  l'aveu  des  hommes 
du  plus  haut  mérite,  avec  un  rare  talent  et  une  grande 
impartialité. 
On  peut  choisir  entre  toutes  les  livraisons  qui  suivent, 


(1)  Tous  les  portraits,  d'abord  llUiographiés,  ont  été 
successivement  refaits  sur  acier  par  un  artiste  distingué, 
qui  a  obtenu  plusieurs  heures  de  pose  de  la  plupart  des 
illustres  biographies^ 


295 


HOMME  DE  RIEN 


HOMME  D'ÉTAT 


496 


et  qui  te  vendeot  séparémeot  35  cent.,  <m  en  volumei  à 
raifon  de  4  fr.  ;  dui|ne  folmne  coolient  4)  liTnisons, 

H^AIL  DIS  M0TICB8  PUBUâlft  : 

i»  VOLUME.  ~  MM.  le  marédial  Soolt,  Tbiers. 
tfe  Ghâteittbriand,  laflltte.  Gaiiot.  de  Lainarline.  Ber- 
ryer.  de  La  Mennais,  Dnpin  (alué),  Bénnfer,  Odiloo 
BaiTot,  Victor  Hngo. 

S*  VOL.  —  MM.  Arago.  George  Sand.  de  Broglie. 
de  Cormenin,  Wellington,  Mole,  Ingres.  Hetternicfa, 
Alfred  de  Vigny.  Mohammed-Aly,  Ibrahim-Pacba,  Gar- 
nier-Pagès. 

3*  VOL.  —  MM.  O'Gonnel,  Meyerbeer.  Mauguin. 
Scribe,  Mickiewics,  Espartero,  BalUnche,  Bemadolte, 
de  Balzac,  lord  Palmerston.  Augnstin  Thierry.  Rossini. 

4«voL.  —  MM.  Robert  Peel,  Sylvie  Pellico.  Royer- 
Collard,  le  raarérJial  Moncey.  Martinei  de  la  Rou,  lord 
John  Rttuel.  Casimir  Delavigne,  Dnperré.  Schlegel, 
Horace  Vemet,  rarchidac  Charles.  Villemain. 

S*  VOL.  —  MM.  de  Lafayelte  (3  livraisons),  lord 
Rrongbara.Larrey,  le  P.  Lacordaire  (9  livr.),  Nolhomb, 
Marmont.  de  Humboldt,  Alexandre  Dumas.  Consin. 

8*  VOL.  —  MM.  Cuimir  Périer  (9  livr.).  Manioni. 
maréchal  Gérard.  Cnrtorisky,  Gay-Lnssac.  de  Villèle. 
Lebean,  Toréno.  Bosio,  Pasqoier,  Engèoe  Delacroix. 

7*  VOL.  —  MM.  de  Talleynnd  (2  livr.).  Berzélias. 
général  Bertrand,  Reschid-Pacba,  Cb.  Nodier,  Thomas 
Moore,  Oudinot,  Panl  Ddaroche,  de  Sismondi,  Aober. 
ColeUis. 

8<  VOL.  —  MM.  Benjamin  GonsUnt  (8  livr.).  Man- 
rocordalos,  David  (d'Angers),  Abd-el-Kader.  Sébastian! , 
Tieck.  Decaxes,  Nesselrode,  Dnpoylren,  Armand  Carrel, 
Gooper. 

9e  VOL.  —  MM.  G.  Cnvier  (i  liv.).  le  général 
lackson,  le  mart^:hal  Bngeand,  Tborwaldsen,  Sainte- 
Beuve.  Chembini.  de  Martignac,  de  Baranle,  Uhiand. 
WalterScoU()  liv.). 

iOt  VOL.  —  MM.  Goethe  (9  livr.),  Spontini,  Sal- 
vandy.  Schelling,  Ampère  (3  livr.).  Gobden  (2  livr.). 
Montalembert,  Saint-Simon  et  Fonrier. 

+  HOMME  DE  RffiN  (Un)  [Eugène  Au- 

BHAY  DbSHORTIBS]. 

A  propos  des  massacres  de  Syrie.  Paris, 
1851,  iQ-8. 

-r  HOMME  DE  TRAVAIL  (Un)  [A.  D. 
Bing]. 

Le  Commerce  français  et  Tlndustrie  pa- 
risienne, par—.  Paris,  s.  d,  (1810),  in-8. 

HOMME  DÉGAGÉ  DE  TOUT  INTÉRÊT 
PERSONNEL  (Un),  aut.  déguisé  [Albert 
Fritot,  avocat  à  la  Cour  royale  de  Paris] . 

Constitution  réformée  et  proposée  à 
Tacceptation  du  peuple  français  et  du  sou- 
verain, ou  Nécessite  et  principes  élémen- 
taires d'une  organisation  nationale,  démon- 
tra et  mis  à  la  portée  de  tous  les  citoyens. 
Paris,  1815,  in-8.  34  pag. 

HOMME  DEPUIS  VINGT  ANS  COSMO- 
POLITE (Un),  aut.  déguisé  [La  Rogque]. 

I.  Multiplions  les  Hôpitaux  et  les  secours. 
Londres,  1813-16,  2  br.  in-8. 

IL  Lettre  à  sa  seigneurie  le  lord  comte 
de  Moira,  etc.  Londres,  Schultz  et  Dean. 
1813.  in-8. 


VhOMME  DÉSLNTÉRBSSÊ  (Un)  [Sm- 
YAN  et  Guilbert]. 

Correspondance  entre  queloues  hommes 
honnêtes,  ou  Lettres  philosophiques,  poli- 
tiques et  critiques  sur  les  événements  el 
les  ouvrages  au  temps,  publiées  par  un 
homme  desintéressé,  a  Tusage  de  tous  les 
amis  de  la  raison  et  de  la  vérité,  par—. 
Lausanne  el  Paris,  Pougens,  1794  et  179o. 
3  vol.  in-8. 

Le  premier  volume,  publié  en  novembre  1794.  an- 
tient  399  pages. 

Le  second,  imprimé  i  Latuanne  la  même  année,  en 
contient  202,  et  offre  au  titre  cette  différence  :  ^liéa 
par  une  toeiité  de  gent  de  lettrée. 

Toutes  les  pièces  du  premier  volume  ne  sont  pas  de 
M.  Serran,  et  on  croit  qa  il  n'a  en  aucune  part  i 
celles  du  second.  Celles-ci  sont  probaUeroenl  de  M .  Pb.- 
Jaoq.-El.-V.  Guilbert  de  Rouen,  qui  déclare  Ini-méiBf 
avoir  publié  avec  II.  Servan  c  la  Correspondance  eoUf 
quelques  bommes  bonnétes  t.  Voyei  la  «  Bio^raphn^ 
du  département  de  la  Seine-lnférieore  »,  18i2,  in-8, 

t.  n. 

Un  troisième  volume  parut  en  mars  1195,  sons  k 
même  titre  que  le  second.  Il  renferme  384  pages,  et 
est  terminé  par  l'essai  de  M.  Servan  tur  U  eonciliâ- 
tion  de  l'intérêt  et  delà  juitice.      A.  A.  B— r. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un)  [Jean-Nicolas- 
Marcelin  Gubrlnbau,  chevalier  de  Saint- 
Pkravi,  poëte]. 

Principes  du  commerce  opposé  aulraGc, 
développés  par—.  1787,  2  vol.  in-8. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  pseud.  [Maugard. 
généalogiste]. 

Correspondance  d' —  avec  un  publicisto, 
sur  la  question  de  savoir  si  le  roi  peut 
affranchir  les  serfs  des  seigneurs,  à  charge 
d'indemnité.  Paris,  Cailleau,  1789,  in-8. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  ps.  [Bapt.-Ho- 
noré-Raymond  Capefigue]. 

I.  Histoire  de  la  Restauration  et  de> 
causes  qui  ont  amené  la  chute  de  la  bran- 
che aînée  des  Bourbons.  Paris,  Dufry  et 
Vezard,  1831-33, 10  vol.  in-8. 

Cette  Histoire  a  été  écrite  sous  l'inllnenoe  et  d'après 
des  notes  des  ministres  de  la  Reslauration  :  de  MM.  de 
Talleyrand,  de  Dalberg,  Mole,  etc.  On  assure  m^me 
que  M.  Decases  en  a  revn  les  épreuves. 

Une  troisième  édition  de  cette  Histoire,  publiée  par 
le  libraire  Charpentier,  1842,  4  vol.  in-i2,  fornut 
anglais,  porte  le  nom  de  M.  Capefigue. 

II.  Le  gouvernement  de  Juillet,  les  partis 
et  les  hommes  poUtiques,  par  Fauteur  de 
«  l'Histoire  delà  Restauration  ».  Parti, 
Dufey,  1835,  2  vol.  in-8. 

m.  Le  Ministère  de  M.  Thiers,  les  Cham- 
bres et  l'opposition  de  M.  Guizot.  par 
l'auteur  de  u THistoire  de  la  Restauration  >. 
Paris,  Dufey,  1836,  in-8  (1). 


(i)  MM.  Lonandre  et  Bonrqoelot  n'ont  point  cobs» 


297 


HOMME  DtTAT 


HOMBŒ  D^TÀT 


'298 


lY.  La  Présidence  du  conseil  de  M.  Gui- 
zot  et  la  majorité  de  1847  ;  par  un  homme 
dtUt.  Pans,  Amyot,  sans  date  (1847), 
in-8,  384  p. 

Cet  écrit  a  en  troU  tirages  daiu  le  mois  de  son 
ipparitioD. 

+  V.  Tablettes  d'une  révolution.  Bru- 
xelles, 1850,  in- 18. 

C*est  la  réimpression  d'une  série  d'articles  qni  avaient 
para  dans  le  joomal  f  l'Assemblée  nationale  ».  de 
jaiTier  à  la  fin  de  mai  1849.  Ce  jonmal  inséra  avec  la 
même  signatare.  en  novembre  et  décembre  i849,  des 
arlides  sur  les  conps  d'Etat. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  ps.  \\e  comte 
Armand-François  d'Allonville,  ancien 
colonel  d'infanterie  (1)]. 

Mémoires  tirés  des  papiers  d'un  homme 
d'État,  sur  les  causes  qui  ont  déterminé  la 
politique  secrète  des  cabinets  dans  les 
^'uerres  de  la  Révolution.  Paris,  Michaud. 
1831.37, 13  vol.  in-8. 

Les  deox  premiers  volâmes  avaient  déjà  en  nne  pre- 
mière édition,  publiée  en  4828  par  le  libraire  Pon- 
ibiea. 

Les  denx  premiers  volâmes,  sans  contredit  les  pins 
ïDl^ressanls.  réimprimés  en  i  831  avec  des  corrections 
fl  des  additions  essentielles ,  et  accompagnés  d'nne 
carte  pour  la  campagne  de  i792,  révèlent  les  causes 
secrètes  de  la  coalition  contre  la  France,  ainsi  que  les 
résBluts  des  trois  premières  campagnes  jusqu'au  pré- 
Indes  de  la  pacification  de  Bile.  La  seconde  livraison, 
qui  se  compose  des  troisième  et  quatrième  volumes, 
rfoferme  toute  l'histoire  occulte  de  la  politique  de  l'Eu- 
rope, k  partir  de  la  paix  de  Bâle  jusqu'à  celle  de 
CÛipo-Formio.  Cette  époque  de  l'histoire  conlempo- 
nioe  est  aussi  variée  que  fertile  en  opérations  mili- 
Uires,  en  révolutions  politiques  et  en  négociations  du 
premier  ordre.  Les  cinquième  et  sixième  volumes,  non 
moins  importants,  arrivent  jusqu'à  l'évacoation  de  Rome 
par  les  Français,  et  à  l'occupation  de  Livoume  par  les 
flottes  anglaise  et  napolitaine  (novembre  1798).  Le 
septième  volnase  offre  les  secrets  mobiles  de  la  grande 
eoaliiton  de  1799.  ceux  du  congrès  de  Rastadt  et  de 
b  catastrophe  qui  le  termina,  en6n  les  causes,  les 
noyeas  plus  importants  encore  de  l'avènement  de  Bo- 
oaparie  an  pouvoir,  jusqu'à  l'espèce  de  trêve  qui  suivit 
la  halaille  de  Marengo.  Le  huitième  volume  présente 
Iras  les  événements  postérieurs  à  cette  bataille  jusqu'à 
celle  d'Ansterlitz,  intervalle  de  cinq  années  qui  com- 
prend les  deox  paix  de  Lunéville  et  d'Amiens,  ainsi 
qoe  la  dernière  lutte  de  PiU  avec  Napoléon.  On  trouve 


les  bm  Q  et  m  pour  être  de  II.  Capefigue.  aussi  ne 
Mat-ils  pas  à  son  article. 

(1)  Noos  donnons  ici  à  II.  le  comte  d'AUonville, 
d'après  une  note,  le  titre  d'ancien  colonel  ;  mais  nous 
cnigdOBs  qoe  ce  ne  soit  une  erreur.  Avant  la  révo- 
IstioD.  on  ne  pouvait  être  colonel  avant  l'&ge  de  vingt- 
boit  ans,  et  après  avoir  été  denx  ans  major  ;  or,  le 
ttm\t  d'AUonville  n'avait  pas  l'âge  requis  lorsque  la 
Rérolation  éclata.  Pendant  l'émigration,  le  comte  d'Aï- 
ioeville  fut  secrétaire  du  duc  de  Serra-Gaprïolo,  am- 
luwdenr  du  roi  des  Deux-Siciles  près  la  cour  de 
^nt-Pétershoorg  ;  nais  il  rentra  de  bonne  heure  en 
France. 


dans  le  neuvième  volume  les  immenses  résultats  de  la 
bataille  d'AusterliU.  U»  t.  XI  et  XII  renferment  le 
précis  des  grands  événements  de  1807  à  1815.  Le 
tome  Xin  est  composé  de  «  Notes  et  éclaircissements 
complémentaires  »  et  d'une  «  Table  générale,  métho- 
dique et  analytique  »,  laquelle  remplit  les  pag.  341 
à  .484,  c'est-à-dire  le  reste  du  volume. 

Le  nom  de  l'auteur  de  ces  Mémoires  a  été  longtemps 
un  mystère. 

Un  an  auparavant  qu'on  ne  les  publiât,  on  avait  an- 
noncé des  f  Mémoires  d'un  homme  d'État  prussien  » , 
qui  ne  devaient  former  que  trois  volumes.  Des  personnes 
qui  eurent  connaissance  des  dix  premières  feuilles  de 
cet  ouvrage  crurent  qu'on  avait  l'intention  de  l'offrir 
comme  les  Mémoires  du  prince  de  Hardenberg,  ministre 
de  Prusse  :  elles  en  avertirent  Pr.  Schœll,  Slrabour- 
geois,  devenu  conseiller  intime  de  Prusse  ;  celui-ci  se 
hâta  de  réclamer,  avant  même  que  les  denx  premiers 
volumes  de  ces  Mémoires  ne  parussent,  contre  la  fausse 
attribution  qui  pourrait  être  faite.  Sa  réclamation  est 
imprimée  dans  le  f  Journal  de  la  librairie  »,  année 
1827,  p.  5*3. 

Aujourd'hui  un  nom  d'auteur  des  c  Mémoires  tirés 
des  papiers  d'un  homme  d'État  *  est  connu  de  tout  le 
monde,  depuis  que  sur  l'ouvrage  publié  en  1838,  par 
le  comte  d'AUonville.  cet  écrivain  s'en  est  avoué  le 
père  ;  mais  il  n'est  pas  le  seul  qui  ait  travaillé  à  la 
composition  de  ce  livre.  La  première  idée  appartient  à 
Alphonse  de  Beauchamp,  qui  avait  recueilli  des  maté- 
riaux pour  la  valeur  de  trois  volumes  in-8,  qu'il  pro- 
posa à  la  maison  Ponthieu,  comme  des  Mémoires  du 
prince  de  Hardenberg.  Alex.  Schubart,  l'un  des  suc- 
cesseurs de  Ponthieu,  homme  de  gofit  et  écrivain,  exa- 
mina le  manuscrit  de  Beauchamp,  et  ne  trouva  rien  qui 
pftt  justifier  le  Utre  que  le  compilateur  voulait  donnei 
à  son  livre.  Nonobstant  cela,  les  Mémoires  offrant  de 
l'intérêt,  et  ce  genre  de  publication  étant  de  mode, 
l'impression  en  fut  arrêtée.  A.  Schubert  s'engagea  à 
augmenter  le  travail  d'un  nombre  de  pièces  Urées  dei 
archives  du  ministère  des  affaires  étrangères,  engage- 
ment qu'il  remplit.  Pendant  qu'on  imprimait  à  Paris  la 
première  livraison  des  c  Mémoires  d'un  homme  d'État 
prussien  »,  un  libraite  de  Berlin,  qui  avait  traité  avec 
les  successeurs  de  Ponthieu,  faisait  imprimer  simulta- 
nément une  version  allemande.  SchoBll  eut  connaissance 
de  cette  version,  c'est  alors  qu'il  signala  l'abus  qu'on 
voulait  Caire  du  nom  du  prince  de  Hardenberg.  et  c'est 
par  suite  de  sa  réclamation,  dont  nous  avons  parlé  plus 
haut,  que  les  auteurs  et  libraires  se  déterminèrent  à 
modifier  le  Utre  de  leurs  Mémoires  en  publiant  les  denx 
premiers  volumes,  en  1828.  Ces  deux  volumes  sont  de 
Beauchamp  et  de  Schubert.  Ces  deux  messieurs,  quel-  ^ 
que  temps  après,  ne  s'étant  plus  entendus,  Beauchamp 
labonra  seul  ;  mais  survint  sa  mort,  et  le  libraire  Mi- 
chaud  ayant  acquis  ses  manuscrits,  chargea  Schubert  de 
la  publication  des  volumes  m  à  V.  A  Schubert  succéda 
M.  le  comte  d'AUonville,  qui  utilisa  encore  les  matériaux 
laissés  par  Beauchamp,  et  en  compila  de  nouveaux  pour 
la  publication  des  t.  VI  à  X,  dont  il  est  par  conséquent 
le  rédacteur.  Alph.  de  Beauchamp  est  auteur  du  dixième 
volume.  Une  personne  trèl-bien  informée  (M.  Beochot. 
bibliothécaire  de  la  chambre  des  députés),  nous  a  assuré 
que  le  manuscrit  de  ce  vohime  a  été  trouvé  parmi  les 
papiers  laissés  par  cet  historien,  et  acheté  de  son  héri- 
tière au  prix  de  1,000  fr.  par  le  libraire-éditeur.  Les 
XI  à  Xin  volumes  sont  encore  du  comte  d'AUonville. 

Quant  à  la  valeur  historique  que  présente  ceUe  pu- 
blication, il  nous  sufiira  de  dire  que  ces  Mémoires, 
compilés   dans  les  ouvrages  que  les  émigrés  et  les 


2d9 


HOMME  D'ÉTAT 


HOMME  DU  MONDE 


doo 


Chouaneun  ont  écrits  sur  la  Rôvolatlon  françaiw. 
onvrages  remplis  de  bourdes,  reprodaisenl  les  mêmes 
mensoDi^es. 

Ud  honorable  écrivain ,  digne  à  pins  d'oo  titre  d'ap- 
précier le  mérite  des  c  Mémoires  tirés  des  papiers  d'un 
homme  d'État  •,  qu'il  a  lus  avec  beaucoup  d'attention, 
M.  de  llontvéran.  devait  publier  uq  ouvrage  en  k  vol. 
in-8  sous  le  titre  de  c  Souvenirs  de  mon  temps  *,  dans 
lequel  il  se  proposait  de  faire  connaître  toutes  les 
sources  ou  les  deux  principaux  rédacteurs  des  *  Mé- 
moires tirés  des  papiers  d'un  homme  d'État  »  ont  puisé, 
et  le  peu  de  confiance  que  les  rédacteurs  de  ces  Mémoi- 
res auraient  dii  mettre  dans  le  récit  de  laits  par  tel  ou 
tel  écrivain  royaliste,  qu'on  ne  pouvait  admettre  sans 
une  scrupuleuse  vérification,  parce  qu'ils  n'étaient  pré- 
sentés que  par  des  hommes  éloignés,  la  plupart,  du 
théâtre  des  événements,  et  qui  n'écrivaient  que  d'après 
des  gazettes,  organes  de  leur  parti.  Le  livre  que  nous 
promettait  M.  de  Montvérao  eiit  été  un  bon  correctif  aux 
c  Mémoires  tirés  des  papiers  d'un  homme  d'Etat  », 
parce  que  l'auteur  ne  parlait  que  de  ce  qu'il  avait  vu  ; 
il  avait  un  avantage  immense  sur  les  auteurs  de  bien 
des  Mémoires  :  c'est  d*avoir  beaucoup  vu,  et  surtout 
bien  tu.  Malheureusement,  jusqu'à  ce  jour  le  livre  de 
M.  de  Montvéran  n'a  point  paru. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  pseudonyme 
[Léon  ChanlaireI  (1). 

Le  Marty^re  et  la  Mort  du  Bizet,  poëme 
héroï -comique,  par  un  homme  d'État. 
Dédié,  sans  permission,  àS.E.  Monseipeur 
le  baron  Thiers.  président  du  conseil  des 
ministres,  grand  d  Espag[nede  par  le  «  Cha- 
rivari »,  et  grand-officier  de  la  Légion- 
d'Honneur  de  par  lui-même,  attendu  sa 
maxime  cjue  le  roi  règne  et  ne  gouverne 
pas.  Paris,  les  march.  de  nom,,  1840,  in-8, 
^6  pag.  avec  un  portrait. 

En  vers.  Des  calculs  statistiques,  en  prose,  remplis- 
sent les  pages  28  à  36.  Signé  à  la  fin.  Diogëne. 

Le  portrait  en  tète  de  cette  brochure  est  celui  de 
l'antenr  :  il  ressemble  beaucoup  à  Charles  X  ;  et  on 
pourrait  se  ressembler  de  plus  loin,  car  on  dit  que 
l'Homme  d'État,  et  depuis  Diogène  (voyes  ce  nom),  est 
flis  de  Louis  XVI. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  pseudonyme 
[Ferdinand  Segoffin]. 

Du  Système  conservateur.  Examen  de 
•  la  politique  de  M.  Guizot  et  du  ministère 
du  29  octobre  1840.  Paris,  Amyot.  1843, 
in-8. 

HOMME  D'ÉTAT  (Un),  ps,  [Saint-Ché- 
RON,  ancien  saint-simonien  et  gendre  de 
M.  Bazard,  depuis  écrivain  ultramontain]. 

L'Église,  son  autorité,  ses  institutions  et 
Tordre  des  jésuites  défendus  contre  les 
attaques  et  les  calomnies  de  leurs  ennemis  ; 
instruction  pastorale,  par  Mgr  l'arche- 
vêque de  Paris,  Christophe  de  Beaumont  ; 
suivie  des  témoignages  et  jugements  ren- 


(1).  Le  nom  de  M.  L.  Chanlaire  est  an  nombre  de 
tons  cenx  omis  par  MM.  Louandre  etBonrqnetot  dans 
leur  «  Littérature  française  contemporaine  ». 


diis  en  faveur  des  jésuites  par  les  papes, 
les  évoques,  le  clergé,  les  rois,  les  peuple?, 
les  plus  célèbres  écrivains  catholiques, 
philosophes  et  protestants  des  trois  der- 
niers siècles.  Documents  recueillis,  anno- 
tés, augmentés  d'une  introduction  et  d'une 
conclusion.  Par  — .  Paris,  Debecour,  1843, 
in-8,  320  pag. 

-h  HOMME  D'ÉTAT  (Un)  [EwebbeckJ. 
/,  '     La  Russie  et  l'équilibre  européen,  par—. 
Paris,  Ledoyen,  1834,  in-8, 168  p. 

-h  HOMME  D'ÉTAT  BELGE  (UnJ  [Jo- 
seph Lbbeau,  de  Huy,  ministre  d*£t;it  et 
membre  de  la  C*hambre  des  représentantîJ, 
mort  en  1865]. 

La  Belgique  et  le  roi  Léopold  en  18^)1 
Réponse  à  M.  Guizot,  par  — .  Bruxeiles. 
1837,in.l2. 

HOMME  D'ÉTAT  RUSSE  (Un),  aui.  dég. 
[Peltciiinsky,  conseiller  d'État  et  cham- 
bellan de  l'empereur  de  Russie]. 

La  Russie  en  1844,  système  de  législa- 
tion, d'administration  et  de  politique  de 
la  Russie  en  1844.  Leipzig,  MicheUen. 
1845,  in-8,  142  pag. 

La  Russie  est  encore  pour  TEurope  nn  pays  plein  de 
mystères  ;  son  organisation  sociale  et  politique  ne  peit 
être  bien  appréciée  par  un  étranger.  Quelque  soio  q«'ii 
apporte  k  ses  recherches,  beaucoup  de  points  e&sent)eU 
lui  échappent,  quand  même  il  posséderait  la  langue  du 
pays.  D'ailleurs,  le  gouvernement  russe  connaît  i  mer- 
veille le  moyen  de  déguiser  la  vérité  à  ceux  qui  ne 
peuvent  la  saisir  an  passage,  et  A'enguirlandfr  les 
observateurs  de  manière  à  leur  dérober  le  speebck 
odieux  des  fruits  inévitables  que  portent  le  despoUsiDf 
et  la  servitude. 

Un  ouvrage  du  plus  haut  mérite,  «  la  Russie  et  les 
Russes  *,  écrit  par  un  Russe,  homme  de  cœur  etd'm- 
telligenre,  M.  Tourgueneff.  qni,  depuis  plus  de  vii^ri 
ans,  habite  la  France,  jette  un  joar  tont  nouveau  sar 
la  situation  morale  et  sur  les  institutions  do  vute  em- 
pire des  cxars.  L'auteur  de  t  la  Russie  en  1844  »  a 
reproduit,  avec  le  coup  d'œil  ferme  et  sftr  de  rhomme 
d'Élat,  les  questions  les  plus  importantes  qni  se  ratta- 
chent an  passé  et  à  l'avenir  de  cette  puissance  colos- 
sale, dont  il  faut  savoir  mesurer  les  ressources  et  coa- 
naltre  les  côtés  vulnérables. 

HOMME  D'ÉTAT  SANS  PÉRUQUE  [sic] 
(Un),  pseudonyme  [Joseph  de  Rossi]. 

Considérations  sur  les  principes  politi- 
ques de  mon  siècle  et  sur  la  nécessité 
indispensable  d'une  morale  politique.  Lon- 
dres, A.  Grant,  1775,  in-8. 

HOMME  DU  MONDE  (Un),  pseudonyme 
[l'abbé  Bon!. 

Lettres  a  -—  au  sujet  des  billets  de 
confession  et  de  la  Bulle  UnigeniluSy  1753, 
in-12. 

Voy.  aux  Anonymes.  «  Lettre  d'nn  homme  du  moode 
à  un  théologien  ». 


m 


HOMME  DU  MONDE 


HOMME  FRANC 


302 


HOMME  DD  MONDE  (Un),  auteur  dé- 
guisé [P.-L.-Cl.  Gin]. 

De  ta  Religion.  Paris.  Moutard,  1778-80, 
5  vol.  in-8. 

HOMME  DU  MONDE  (Un),  pseudonyme 
[l'abbé  Fangousse]. 

La  Religion  prouvée  aux  incrédules, 
avec  une  lettre  à  Fauteur  du  a  Système  de 
la  nature  ».  Paris,  Debure  Vaine,  1780, 
in-12. 

HOMME  DU  MONDE  (Un),  auteur  déguisé 
[le  comte  FoanA  de  Piles]. 

I.  Quelque  Réflexions  d'  —  sur  les  spec- 
tacles, la  musique,  le  jeu  et  le  duel.  Paris, 
Porthmafm,  1812,  in-8. 

•f  Dus  te  t.  XI  de  la  «  Franro  littéraire  »,  Que- 
nri  attritme  cet  ouTiage  à  J.-L.-M.  Porthmann. 

IL  A  bas  les  masques  !  ou  Réolique  ami- 
cale à  quelques  journalistes,  déguisés  en 
lettre  de  Falphabet.  Suite  de  Quelques 
reflexions  d'  — ,  sur  les  spectacles,  la  mu- 
sique, le  jeu  et  le  duel.  Paris,  1813,  in-8. 

HOMME  DU   MONDE  (Un),  auteur  dé- 

^iiê[FuSTIER]. 

Le  Mv-stère  des  magnétiseurs  et  des 
somoamBules  dévoilé  aux  âmes  droites 
et  vertueuses.  Paris,  Legrand,  1815, 
in-8,  56  pag. 

Attribué  fimsieiiient  à  l'abbé  Fiard  par  qaelqaes  biblio- 

+  HOMME  DU  MONDE  (Un)  [le  comte 
Ch.-Ignace  de  Peyronnet]. 

Lettre  à  Mgr  Farchevêque  de  Bordeaux. 
bordeaux,  1815,  in-8. 

-+-  HOMME  DU  MONDE  (Un)  [Fabbé 
J.-B.  Flottes]. 

Introduction  aux  ouvrages  de  Voltaire, 
par—,  qui  a  lu  avec  fruit  ses  immortels 
ouvrages.  Montpellier,  1816,  in-12. 

HOMME  DU  MONDE  (Un),  auteur  dé- 
jvûe  [Giova^elli,  anc.  directeur  des 
uouanesj. 

Dieu  et  THomme.  Lyon  et  Paris,  Pe- 
Tùu.  1846.  in-12. 

-f-  Poar  OD  antre  oomge  du  même  aatenr  auquel 
M.  OUo  Lorenz.  diDi  ton  <  Gatalogoe-  général,  »  donne 
b  qulifialion  de  R.  P.,  Toy.  aux  Anonymes  :  f  Le 
iJbénWvunoncé...  > 

+HOMME  DU  PAYS  (Un)  [J.-A.  Hedouin 

DEPpNSLUDONl. 

Essai  sur  les  grands  hommes  d'une 
partie  de  la  Champagne.  Paris,  1768,  in-8. 
-Sédition,  revue,  1770,  in-8. 

HOMME  DU  PEUPLE  (Un),  pseud.  [Ben- 
jamin-Edme-Charles  Guérard,  membre 
<ie  rAcadémie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Letlr®,  né  en  1797,  mort  en  185*]. 


a  I     Conseils  au  pouvoir.  Paris,  de  Timpr. 
de  Guiraudet,  1830,  in-8,  24  pag. 

-f-  HOMME  DU  PEUPLE  (Un)  [Singer, 
ex-ingénieur-manufacturier]. 

Miroir  politique  de  la  France,  par—. 
Paris,  Raymond'Bocquet,  déc.  1841,  in-8. 
-  Une  3*  édition  porte  le  nom  de  l'antenr. 

HOMME  EN  DÉMENCE  (Un),  ps,  [Gabr. 
Ant.-Jos.  Hécart]. 

Stultitiana,  ou  petite  Biographie  des  fous 
de  la  ville  de  Valenciennes.  Yalenciennes 
1823, in-8,  24  pag. 

Tiré  à  45  exemplaires. 

HOMME  EN  PLEINE  CAMPAGNE  (Un). 
aut,  dég.  [Jos.-Michel.-Ant.  Sbrvan]. 

Apologie  de  la  Bastille.  Pour  servir  de 
réponse  aux  Mémoires  de  M.  Linguet  sur 
la  Bastille,  avec  des  notes  politiques,  philo- 
sophiques et  littéraires,  lesquelles  n'auront, 
avec  le  texte,  que  le  moindre  rapport  pos- 
sible. Philadelphie  {Lausanne),  1784,  in-8, 
xvj  et  231  pag. 

+  HOMME  ÉTRANGER  A  L'ART  (Un) 
[Perrault]. 

Le  Tôte-à-Tôte  de  Lucine,  c*est^-dire 
circonstances  remarquables  d'un  accou- 
chement tel  qu'il  n'en  fut  jamais,  par—. 
Francfort,  1819,  in-12. 

Cf.  le  tome  H  des  f  Singularités  physiologiques  », 
publiées  par  M.  J.  Asséxat  :  «  Lncina  sine  concubitn  », 

-4-  HOMME  EXPERT  ET  A  CE  BIEN 
ENTENDU  [Laurent  Joubert]. 

L'histoire  entière  des  poissons,  compo- 
sée premièrement  en  latin  par  Guillaume 
Rondelet,  maintenant  traduite  en  françois, 
par  — .  Lyon,  Macé-Bonhomme ,  1538, 
in-fol. 

Du  Verdier,  dans  sa  c  Bibliothèque  »,  aux  articles 
Rondelet  et  Joubert,  et  plusieurs  bibliographes  d'a- 
près lui,  présentent  Laurent  Joubert  comme  le  traducteur 
de  l'ouTTage  de  G.  Rondelet.  Cependant  M.  P.  J.  Amo- 
reux  ne  trouve  pas  celte  assertion  assez  bien  prouvée, 
et  il  conjecture  que  cette  traduction  pourrait  être  de  Du 
Moulin,  traducteur  de  c  l'Histoire  des  Plantes  »  de  Da- 
lechamp.  Voy.  la  Notice  historique  et  bibliographique 
sur  la  vie  et  les  ouvrages  de  L.  Joubert.  par  M.  Amo- 
reux.  Montpellier,  1814,  in-8,  142  pages. 

A.  A.  B— r. 

4-  HOiMME  HDÈLE  (Un)  [Jean  Cal- 
vin]. 

Exhortation  au  martyre,  par  laquelle 
les  fidèles  sont  admonestez  à  constamment 
mourir  pour  le  tesmoignage  de  la  vérité  de 
rÉvangile,  avec  une  briefve  confession 
d'un  homme  fidèle.  Genève,  Jean  de  l/ion, 
1560,  in-16. 

-f  HOMME  FRANC  ET  SINCÈRE  (Un) 
[le  chev.  de  Barolet  de  PulignyI. 
La  Voix  de  Tinlpartialité,  ou  t'ÂIliance 


393 


HOMAΠ GRAVE 


HOMBIE  QUI  SAIT  COMPTER   m 


du  plus  pur  rovalisme  avec  le  vrai  patrio- 
tisme. Paris,  hauteur,  1831,  in-8. 

Od  lit  tor  le  flux-titre  :  Par  fuelqWun  d'inconnu 
qui  va  u  faire  connaître. 

+  HOMME  GRAVE  (Un)  [C.  Lbbkk]. 
Voy.  C.  L.,  I,  747,  b. 

HOMME  GRAVE  (Un),  membre  de  l'A- 
cadémie des  sciences  morales....  de  Châ- 
teau-Chinon,  pseudowffme  [Jules  Viàrd]. 

Almanach  des  cocus.  Première  année. 
1847.  Paris.  LabiUe.  1847.  in-8.  36  pag. 

PnUicetioB  aattonale  et  bamaiiitaire,  dit  le  titre  de 
cette  flMétie. 

HOMME  IMPARTIAL  (Un),  aut.  dég. 
[Julien-Jacques  Moutonnbt-Clair pons]  . 

Lettre  à  M.  Clément,  dans  lacruelle  on 
examine  wn  Épttre  de  Boileau  a  M.  de 
Voltaire,  avec  cette  épigraphe  : 

Je  mai  dans  la  laUre  nn  esprit  de  eandeor. 
Boileau,  Art  foét. 

Genève  a  Paris,  Valade,  1772,  in-8. 

HOMME  LIBRE  (Unj,  aut.  déguisé  [P.4.- 
B.  Chaussàrd]. 

Lettre  d'  —  à  l'esclave  Raynal.  Paris, 
1791. in-8. 

Cette  lettre  est  nssi  bien  écrite  <iae  vigonreaseme&t 
pensée  ;•  on  pourrait  dire  de  son  auteur  qu'il  a  terrassé 
le  géant  Goliath.  Note  du  tempe. 

HOMME  LIBRE  (Un)  et  un  ami  des  hom- 
mes, aut.  dég.  [J.  Marie  Cuassaignon,  de 
Lyon]. 

Offrande  à  Chalier,  ou  Idées  vraies  et 
philosophiques  tracées  à  la  hâte  et  offertes 
a  son  défenseur  officieux  (Onuphre  Mou- 
lin). 1793,  in-8.  3<)  pag. 

Réimprimée  parmi  les  éclaircissements  historiques  et 
pièces  oflBdelles,  à  la  suite  du  tome  l*>r  des  c  Mémoires 
pou  senrir  à  l'histoire  de  Lyon  »  par  l'abbé  A.  Goiiloa. 

HOMME  UBRE  (Un),  aut.  dég.  [Jean- 
Franç.  de  La  Harpe]. 

Le  Salut  public,  ou  la  Vérité  dite  à  la 
Convention.  Paris,  Migntrtt,  an  m  (1795), 
in-8,  58  pag. 

HOMME  POTENCE  (1'),/».  [Cl.-Théoph. 
DucHAPT,  conseiller  à  la  Cour  royale  de 
Bourges]. 

Lettre  à  M.  de  La  Mennais.  (En  vers). 
Pari*,  1831,  in-8.  30  pag. 

-(-Réimprimé  par  Qoérard  dans  Tarticle  La  Mennais. 

4-  HOMME  QUI  A  PEU  DE  MÉMOIRE 
(Un|  [Jacques-Charles  Bailleul]. 

Almanach  des  bizarreries  humaines,  ou 
Recueil  d'anecdotes  sur  la  Révolution.... 
dédié  par—  à  ceux  qui  n'en  ont  pas  du 
tout.  [Paris),  1797,  in-13, 144  p. 


HOMME  QUI  A  VOYAGÉ  DANS  L\ 
LUNE  (Un),  foeud.  [G.-J.  Rougemaitu, 
de  Dieuze]. 

La  Lune,  ou  le  Pays  des  coqs,  histoire 
merveilleuse,  incroyable  et  véridique, 
contenant  les  principaux  traits  de  la  vie 
de  Pélican  XxXI,  papa  des  coqs,  et  du 
casoar,  son  mignon.  Paris,  G.  Mathiot, 
1819,  in-12. 

L      -h  HOMME  QUI  ÉTAIT  DEDANS  (Un) 
[Marin  Lebergb,  docteur  es  droits]. 

Amples  discours  de  ce  qui  s'est  fait  et 
passé  au  siège  de  Poitiers,  écrit  devant 
icelui  par—.  Rouen,  1369,  in-8.  —  Paris, 
1569,  in-8. 

Ce  livre  paraît  le  même  qne  celoi  qui  est  citf  dam 
le  catalogue  de  La  Vallière.  par  Nyon.  n«  22337.  et 
dans  U  Long,  n»  18065.  V.  T. 

HOMME  QUI  JUSQU'A  PRÉSENT  yA 
RIEN  JURÉ  (Un),  aut.  dég.  [A.-J.-Q- 
Beuchot,  bibliothécaire  de  la  Chambre  de< 
députés]. 

Dictionnaire  des  immobiles;  par— ,  et 
n'ose  jurer  de  rien.  Par»,  Delaunag,  Pèli- 
cier,  (sept.)  1815,  )n-8,  48  pag. 

Sur  cet  écrit  Toy.  ce  que  noua  ayons  dit  à  rartkk 
BsucHOT  dans  le  tome  l«r  de  la  c  Littérainre  française 
contempociine  >, 

-4-  HOMME  QUI  N'A  PAS  PERDU  L'ES- 
PRIT (Un)  [A.  MorinJ. 

Psychologie  expérimentale.  Comment 
l'esprit  vient  aux  tables,  par — .  Paris,  Li 
hratrie  nouvelle,  1854,  in-12, 176  p. 

H-  HOMME  QUI  N'A  PLUS  RIEN  (Un! 
[Louis-Germain  Petitain]. 

Traité  complet  d'économie  domestique, 
à  l'usage  de  ceux  qui  ont  encore  quelque 
chose,  par—.  Paris,  an  VUI  (ISÛO),  in-8, 
14  pag. 

HOMME  QUI  N'EST  PAS  BLANC  (Un\ 
Voy.  GAZETTIER  CUIRASSÉ  (le). 

HOMME  QUI  N'EST  PAS  SOT  (Un),  aut. 
dég.  [François-Antoine  Chbvrier]. 

Almanach  des  cens  d'esprit,  pour  l'année 
1762  et  le  reste  de  la  vie.  1762,  in-lâ. 

H-  HOMME  QUI  N'EST  RIEN  (Un)  [Ma- 
retJ. 

Lettre  à  M*  Godem...(Godemar), boucher 
émérite  de  la  ville  de  Lyon.  Lyon,  1810, 
in-8,  7  pag. 

Catalogne  Goste.  tfi  12369. 

HOMME  QUI  N'EST  RIEN  (Un).  Vov. 
JÉRÔME  LE  FRANC. 

HOBOffE  QUI  SAIT  COMPTER  (Un),  aut. 
dég.  [A.-J.-C.  Saint-PhosperT. 
Almanach  descumulards,oul)ictionDaire 


305      HOMME  QUI  S'EST  MARIÉ 


HONNÊTE  HOMME 


306 


historique    desdits  individus  cumulards, 
elc.  Paris.  N.  Piehard,  1820,  in-18. 

HOMME  QUI  STST  MARIÉ  SEPT  FOIS 
(Un],  ps.  [P.  Cuisln]. 

Le  Guide  des  épouseurs  pour  1825,  ou 
le  Coniugalisme  :  Etrennes  aux  futures. 
Paris,  ou  Palais-Royal.  1825,  in-18,  fig. 

Cet  oomge  est  la  reprodntlioB  de  cdni  publié  en 
i%i2  soss  le  titre  de  :  «  le  Gonjiigalisme...  par  le 
Ticoole  de  S*^. 

HOMME  RAISONNABLE  (Un),  auL  dég, 
[M.-P.-J.  Gallimard], 

Ce  qu'on  dit  des  femmes  et  ce  que  j*en 
pense.  Paris,  1805,  in-8. 

HOMME  RETmÉ  DU  MONDE  (Un),/w. 
[Jean-Pierre-Louis  de  la  Roche-du-Maine, 
Diarquis  de  Luchet,  né  a  Saintes  le  13 
janvier  1740,  mort  à  Paris  en  1792]. 

Les  Folies  philosophiques.  1784,  2  vol. 
in-8. 

4-  HOMME  SCA VANT  ET  BIEN  EXPERT 
EN  LA  MATIÈRE  (Un)  [Eloi  MagnanI. 

Commentaires  très-excellents  de  1  hys- 
toire  des  plantes,  composez  premièrement 
en  latin  par   Leonarth  Fousch,  et  depuis 
nouvellem.  trad.  en  lang.  franc.,  par— 
Parw.  J.  Gazeau.  1549,  in-fol. 
4-  HOMME  SEUL  (Un)  [Gallais]. 
Extrait  d'un  Dictionnaire  inutile,  com- 
posé par  une  société  en  commandite,  et  ré- 
digé par  — .  i4  500  lieues  de  V Assemblée 
nationale.  1790,  in-8. 

HOMME  VOLANT  (Un),  ps.  [Nic.-Edme 
Rétif  de  la  Bretonne]. 

La  Découverte  australe,  ou  le  Dédale 
français  ;  nouvelle  très  -  philosophique, 
suivie  de  la  lettre  d'un  singe.  Leipzig  et 
Paris  (1781J,  4  vol.  in-12. 

-f-  Le  box  titra  porte  :  «  Œuvres  posthumes  de 
S^  (Nicolas?).  ŒoTre  Sde  ». 

-|-  Voir  sur  cet  ouvrage  le  travail  de  Monselet  sur 
Rétif,  p.  434.  Ce  n'est  qu'une  imitation  du  «  Voyage 
ik>  Gulliver  »  et  de  «  l'Ue  inronoue  »  (par  Swift  et 
Orfrel).  Le  livre  n'eut  aucun  succès  ;  l'auteur  s'en  plai- 
pait  sans  se  décourager  :  c  J'ai  entendu  dire  à  quel- 
^«es-ans  que  dans  ce  siècle  esprilé  personne  ne  l'avait 
compris  à  Paris,  ei^replé  deux  médecins,  MM.  Guibert 
de  Préval  et  Ubègue  de  Presles.  * 

La  base  du  système  physique  développé  dans  cette 
^nsge  production  est  qu'originairement  il  n'y  eut  qu'un 
m\  animal  et  qu'un  seul  végéUl  sur  notre  globe.  Ce 
SQBt  les  différences  de  sol  et  de  température  qui  ont 
loeoé  la  variété  des  êtres  et  produit  des  animanx 
Billes. 

-f  HONGROIS  (Un)  pe  D'  Maurice 
HerczeghtI. 

La  Question  austro-hongroise,  esquisse 
historique  et  critique  dédiée  à  l'unité  ita- 
lienne, par—.  Tunn.  C,  Schiapatti.  1863, 
iD-8. 


-h  HONNÊTE  FEMME  (Une)  [Nicolas- 
Edme  Rétif  de  la  Bretonne  ou   Res- 

TIF...].  ,,       j,  1 

Le  Mimographe,  ou  Idées  d  —  pour  la 
réformation  du  théâtre  national.  Amst,  et 
La  Haye  (Paris).  1780,  in-8. 

Vuir  l'ouvrage  de  M.  MonseleL  p.  H*. 

-f.  HONNÊTE  FILLE  (Une)  [Alfred  Del- 

vau].  .    .    „ 

Mémoires  d*— ,  avec  le  portrait  de  1  au- 
teur, gr.  sur  acier  par  Staal.  Paris.  A. 
Faure.  1863.  in- 12. 

+  HONNÊTE  HOMME  (Un)  [l'abbé 
Prévost]. 

Mémoiresd'— .  Amsterdam  (Paris).  1745, 
in-12.— Nouvelle  édition,  aug.  d'un  second 
vêlume,  par  M.  de  M...  (de  Mauvillon). 
Dresde.  1753,  2  vol.  in-12. 

HONNÊTE  HOMME  (Un),  auteur  déguisé 
[Nic.-Edme  Rétif  de  la  Bretonne]. 

1.  Le  Pornographe,  ou  Idées  d'—  sur  un 
projet  de  règlement  pour  les  prostituées. 
Londres.  Nourse.  1769,  in-8. 

-h  11  existe  d'autres  éditions.  Londres  {La  Haye). 
mO,  m*,  1776.  in-8.  Voir  l'ouvrage  de  M.  Mon- 
selet. p.  112.  L'édition  de  1776  est  la  plus  complète 
et  la  meilleure.  Il  existe  des  contrefaçons  faites  en  pro-* 
vince.  On  a  d'ailleurs  avancé  que  le  «  Pornographe  » 
n'était  pas  de  Rétif.  Le  nom  de  Linguet  a  été  prononcé, 
et,  d'après  M.  Paul  Lacroix,  Ginguené  serait  le  véritable 
auteur  des  divers  t  Graphes  »,  Rétif  s'étant  borné  à  y 
faire  des  interpolations  qui  tranchent  d'une  manière 
marquée. 

-I-  Voir  I  Enigmes  et  Découvertes  bibliographiques  ». 
par  P.  L,  Jacob,  bibliophile,  1866.  in-12.  p.  50. 

-f.  Suivant  la  note  manuscrite  d'un  amateur,  M.  de 
N.,  la  première  édition,  Londres  et  La  Haye,  (Paris), 
1769,  serait  moins  complète  et  plus  intéressante  que 
les  autres.  Elle  avait  une  épttre  dédicaloire  qui  a  été 
supprimée,  et  tous  les  exemplaires  commencent  à  la 
p.  7,  après  le  faux  titre  et  le  titre. 

■+■  L'exemplaire  de  la  Bibliothèque  Impér..  an  lien  de 
l'adresse  :  Paris,  Delalain..,  donnée  par  M.  Monselet. 
porte  :  La  Haie.  Gosse  junior  et  Petit.    01.  B— r. 

4-  IL  Le  Thesmographe,  ou  Idées  d*  — 
sur  un  projet  de  règlement  proposé  à  toutes 
les  nations  de  l'Europe,  pour  opérer  une 
réforme  générale  des  lois  ;  avec  des  notes 
historiques.  la  Haye  et  Parw,  1789,  2  part, 
en  1  vol.  in-8.  59U  pag. 

HONNÊTE  HOMME  (Un),  auteur  déguisé 
f  [\e  marq.  de  Lally-Tollendal]. 

Essai  sur  quelques  changements  qu'on 
pourrait  faire  dès  à  présent  dans  les  lois 
criminelles  de  la  France,  par—,  qui,  depuis 
qu'il  connaît  ces  lois,  n  est  pas  bien  sûr 
qu'il  ne  sera  pas  pendu  un  jour.  1787, 
in-8. 

HONNÊTE  HOMME  (Un),  auteur  déguisé 
[Nic.-Jos.  SÉLisl. 

Lettre  à  un  père  do  famille,  sur  les  pe- 


307         HONORABLE  MEMBRE 


HORATIAOTS 


308 


tits  spectacle  de  Paris.  Paris,  Gamery, 
1789,  in-8. 

+  HONORABLE  MEMBRE  DE  LA 
CHAMBRE  (Un)  [H.^.  Dolez]. 

RéDonse  a  —,  sur  un  fait  particulier  re- 
latif a  renseignement  religieux  dans  les 
collèges,  par  Mgr  l'évoque  de  Liège  (van 
Bommel).  Liège,  1841,  in-8. 

HONORAIRE  (Un)  des  académies  des 
sciences  d'Amiens,  Arras,  etc. 

Le  Produit  et  le  droit  des  communes  et 
autres  biens,  ou  TEncyclopédie  rurale, 
économique  et  civile.  Paris,  1782,  in-8. 

HONORE,  auteur  dramatique,  ps,  [Do- 
minique Boutard]. 

Bour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  le  t.  II 
de  la  «  France  littéraire  »,  à  Boutard. 

-h  HONORÉ  (Charles-Honoré  Remy,  au- 
teur dramatique,  né  en  1793.  mort  en 
1858]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez  la 
«France  littéraire»,  t.  XII.  p.  98,  et  le 
«Catalogue  général  »  de  M.  Otto  Lorenz, 
t.  U,  p.  611. 

HONORÉ  DE  SAINTE-MARIE,  nom  de 
reliaion  [Biaise  Vanzelle,  religieux  carme 
déchausse,  connu  sous  le  nom  de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  IV  de  la  «  France  littéraire  »,  à 
Honoré  de  Sainte-Marie. 

■+■  HONORIUS  (le  pape),  auteur  supposé. 

Le  Grémoire  {sic)  au  Pape  Honorius^avec 
un  recueil  de  secrets  magiques.  Borne, 
1670,in-12,  136  pag. 

Il  existe  plusieure  éditions  qui  offrent  entre  elles  des 
différences. 

C'est  on  recueil  de  conjurations  magiques  et  de 
recettes  de  la  force  de  celle-ci  :  f  Pour  marcher  sans  se 
lasser,  écrives  sur  trois  billets,  Gaspard,  Melchior, 
Baltbazar  ». 

HOOKER  (R.),  ps,  [William  Webster]. 
Voy.  aux  Anonymes,  «  Essai  snr  l'honneur  ». 

-4- HORACE. 

Des  critiques  modernes  regardent  comme  supposées 
et  interpolées  quelques-unes  des  compositions  publiées 
sous  le  nom  de  ce  poète  célèbre.  Un  érudit  hollandais, 
M.  P.  Hofoann  Peerlliampf,  a  rejeté  comme  non  au- 
Uientiques  ou  interpolées  des  odes  et  des  strophes 
entières  du  poëte.  Dans  l'édition  qu'il  a  donnée  des 
Odes  {HarUmii,  V.  Loojes,  1834,  in-8).  les  vers 
indiqués  comme  intercalalions  sont  imprimés  en  ita- 
liques; ils  montent  à  plus  de  600,  soit  au  sixième 
environ  de  la  totalité  de  ceux  dont  se  compose  cette 
partie  des  œuvres  d'Horace. 

Voir  un  article  de  M.  Berger  de  Xivrey  dans  le 
<  Journal  des  Débats  ».  9  août  1838.  et  la  «  Biblio- 
thèque universelle  »  de  Genève,  t.  LVIII. 

Les  hypothèses  du  philologue  hollandais  ont  été  prises 
en   sérieuse  tonsidération  par   des  érudits    tels   que 


g  I  Meineke  et  Linker  ;  DenUey  avait  déjà  émis  des  :dAt» 
I  dans  le  même  sens. 

-h  HORACE  [La  Harpe]. 
Ri^ponse  d'—  à  M.  de  V**  (de  Voltaire). 
1772,  in-8,  29  p. 
L'Epttre  de  Voltaire  avait  été  Imprimée  U  mèmt 


HORACE,  auteur  déguisé  [Horace  Rais- 
son]. 

La  Salle  nouvelle,  vaudeville  improvisé 
pour  le  théâtre  de  Sens.  Sens,  de  fimp,  et 
Tarbé  (décembre  1833),  in-8. 

4-  HORAPOLLE,  auteur  supposé. 

Les  Hiéroglyphes,  dits  de—,  traduits  du 
grec  par  Régnier.  Paris,  1779,  ou  avec  un 
nouveau  titre  daté  de  1782,  in-12. 

u  existait  déjà  deux  traductions  fraocsises.  Paru. 
1543  et  1553.  in-8. 

Le  texte  grec  fut  imprimé  pour  la  première  fois  à 
Venise,  en  1505.  à  la  suite  de  TËsope  publié  par 
Aide  Manuce  ;  la  plus  ancienne  Milioa  séparée  est  d^ 
Paris,  1531,  in-î.  Voir  au  «  Manuel  du  libraire  ^ 
pour  ce  qui  concerne  les  éditions  suivantes. 

Hoffmann  a  enregistré  dans  son  «  Lexicoo  biblia$:n> 
pbicum  »,  Liptiœ.  1833,  t.  n,  p.  525,  les  éditioc» 
et  traductions  d'Horapollon.  Voir  aussi  Fabricio». 
I  Bibliotheca  greca  »,  t.  I,  p.  100.  édition  àe 
Harles. 

L'ouvrage  se  présente  comme  écrit  en  égyptien  par 
Horus  Apollon  on  Horapollo  Niliaque  et  traduit  en  grec 
par  un  certain  Philippe,  resté  inconnu  ;  la  critique  mo- 
derne pense  qu'il  y  a  là  réellement  le  travail  d'un  éf^ 
tien  qui  vivait  vers  le  commencement  du  cinquien^ 
siècle,  et,  quant  au  traducteur  grec,  il  faut  la  rt>portfr 
au  quinzième  siècle.  Le  second  livre  des  «  Hiérù- 
glyphes  »,  bien  inférieur  au  premier,  a  subi  des  re- 
maniements et  des  additions.  On  remarque  bien  d« 
idées  qui  semblent  étrangères  à  l'antiquité  égyptienne. 
Observons  toutefois  que  Cbampollion  a  reconnu  que  » 
livre  fournit  quelques  indications  précieuses  (voir  l^ 
«  Précis  du  système  hiéroglyphique  des  anciens  Egyp- 
tiens »,  p.  347  et  sttiv.).  Citons  aussi  les  écrits  àe 
M.  de  Goulianof  :  Essais  sur  les  hiéroglyphes  d'Hora- 
pollon. Paris,  1827,  in-4.  et  de  Cb.  Lenomunt  : 
«  Recherches  sur  l'origine  et  l'utilité  actuelle  des  hié- 
roglyphes d'Horapollon  ».  Pari»,  1838.  in-8,  et  ren- 
voyons pour  les  détails  qui  ne  sauraient  trouver  place 
ici  à  l'article  de  M.  W.  Brunet  de  Presles,  inséré  dans 
«  l'Encyclopédie  des  gens  du  monde  »  et  rcprodait 
avec  des  additions  dans  la  •  Nouvelle  Biographie  géoé- 
nérale  »,  t.XXV.col.  166-169. 

HORATIAN  (Quintil),  pseudon,  [Charles 
FontainbI. 

Sur  la  défense  et  illustration  de  la  lan- 
gue françoise de  Joachim  du  Bellav.  Paris, 
1333,  in-16.    . 

Réimprimé  dans  «  l'Art  poétique  flrançois.  * 

-|-  Voy.  ce  titre  aux  Anonymes. 

HORATIANUS  (Octavius),  p*et«i.  [Theo- 
dorus  Priscianus], 

Octavii  Horatiahi  rerum  medicarum 
libri  IV.  Albucasis  de  Cauterio,  de  Phle- 


309 


HORATroS 


HOUSSAYE 


310 


botomiâ,  etc.,  libri  (Ed.  Hermanno  Nue- 
nario).  ArgentoToii,  1532,  in-fol. 

HORATIUS  GENTIUS  PERUSINUS,  p*. 
[Nicolaus  Bourbon]. 

Horatii  Gentilis  Perusini  de  Mamuno 
dictatore  epigrammata. 

Iinpr.  dans  te  tome  H.  p.  280  de  t  l'Hisloire  de 
Pierre  de  Montmaar  »,  professeur  royal  ea  langue 
pwqne  dans  rUniversilê  de  Paris,  par  Albert-Henri  de 
Sallengre.  la  Haye,  1715,  4  wl.  m-8.  C'est  un  re- 
cueil de  tontes  les  piéees  (jui  ont  été  Wles  contre  ce 
fameux  parasite  dn  dix-aeptième  siècle,  ou  à  son  occa- 
sica,  avec  une  pTéfacc  de  rédileur.  qui  en  explique 
tonîes  les  parlicnlarités. 

Ea  niî.  "Époque  où  parurent  les  «  Jugements  des 
sâia&U  »  de  Baillel,  awc  les  notes  de  U  Monnoye,  on 
Bê  cdonaissait  pas  encore  l'auteur  dont  on  trouve  dans 
u  recueil  des  Hendécasyllabcs  et  des  Scazons,  sous  le 
a.iiD  d'Horatius  Gentilis ,  le  même  U  Monnoye  nous 
apprend,  dans  de  nooTelles  notes  manuscrites,  que  M.  de 
La  Croie,  bibliolhécaire  dn  roi  de  Prusse,  lui  a  mandé 
avoir  vu  le  nom  de  Nicolas  Bourbon  à  la  marge  des  Hen- 
dérasTllabes  et  des  Scaxons  dn  faux  Uoratius  Gentilis. 
A.  A.  B-r. 

HORDT  (le  comte  de),  auteur  supposé 
[J.-Alex.  Bobrelly]. 

Mémoires  du  -  (rédigés  par  Borre  ly, 
mais  publiés  sans  son  concours).  Berlin, 
Samuel  Pitra,  et  Paris,  Buisson,  1788, 
i  vol.  in-8. 

Voyez  la  préface  de  la  nouvelle  rédaction  de  ces  Mé- 
«  >ir».  publiés  par  Botrelly.  à  Paris,  chei  Buisson,  en 
1805,  2  toi.  in-«.  A-  ^-  ®— ^• 

HOREL  (Jacob  de),  ministre  de  la  parole 
de  Dieu,  m.  [le  P.  Isnard,  jésuite]. 

Le  Mercure  réformé,  apportant  conso- 
lation à  messieurs  et  révérends  pères  les 
ministres  du  Diois  et  Valentinois.  A  la 
Rffrkeîle,  par  Guillaume  du  Coing.  1620, 
in-ii. 

Voveiles  Mémoires  de  Tabbé  d'Artigny,  t.  VI.  p.  172. 
A.  A.  B-r. 

4-  Cet  ouvrage  de  controverse  fut  composé  à  l'occa- 
Jica  de  la  conversion  de  M"»«  Du  Port.  On  en  trouve  le 
liT^  qui  n'occupe  pas  moins  de  20  Jignes,  dans  la  t  Bio- 
graphi*  du  Danphiné  ».  par  Ad.  Rochas  (Paris,  1856), 
L  n.  art,  Xaretl'Blain, 

HORLOGER  ANGLOIS  (Un),  ps.  [P.-L. 
Maureau  de  Maupertuis].  . 

Lettre  d'—  à  un  astronome  de  Pekm, 
traduite  par  M.***.  Année  1740,  in-12. 

Cest  une  saUre  assex  plaisante  composée  par  déMan- 
^tois  contre  Mil.  Cassini,  au  sujet  de  la  mesure  de 
la  Terre.  On  n'en  a  tiré  que  quatre  exemplaires,  dont 
■3  a  été  donné  à  M.  d'Argenson.  qui  engagea  M.  de 
Maupertuis  i  faire  imprimer  ce  badinsge.  lequel  n'est 
qB«  le  résnlut  d*nne  conversation  qu'il  avait  eue  chei 
tt  BiQtstrc.  M.  Goérin,  qui  l'avait  imprimé,  avait  con- 
itni  an  «eœplaire  d'épreuves  :  c'est  celui  que  j'ai  lu. 
iArtUU  du  P.  Broticr,  jétuUe).  A.  A.  B— r. 

HORMISDAS-PEATH  (sir),  »*.  [Jacq.- 
Ang.-Simon  Colllx,  de  Plancy). 


Voyage  au  centre  de  la  Terre,  ou  Aven- 
tures diverses  de  Clairency  et  de  ses  com- 
pagnons, danftleSpitzberg,au  Pôle-Nord, 
et  dans  les  pays  inconnus;  trad.  deTangl. 
par  Jacq.  Saint-Albin  (autre  masque  de 
M.  Collin).  Paris,  Caillot  et  fils,  1821, 
3  vol.  in-12. 

4-  HORN  [EiNHORN,  économiste  et  pu- 
bliciste],  . 

Pour  la  liste  de  ses  publications,  voy.  le 
«  Catalogue  général»  de  M.  Otto  Lorenz. 

4-  HORNE  (W.  0.)  [Guillaume  Obrtel, 
mort  en  1868].  ^   ^,    ^ 

Diamantina,  trad.  de  l'allemand.  Neuf- 
chatel,  1862;  in-18 

Plusieurs  romans  de  cet  écrivain  ont  passé  dans  la 
langue  française.  Voir  le  t  Catalogue  général  de  la 
librairie  française  »,  par  M.  Otto  Lorenz,  t.  U,  p.  61*. 

-h  HORNEVILLE  (la  comtesse  d')  [Si- 
mon]. ^^  ...^ 

Mémoires— .Pari*,  fauteur,  1739, 1740, 

vol.  in-12. 

HORSTIUS,  pseud.  [Jacques  Merlo, 
docte  curé  de  Cologne,  mort  en  1644, 
auteur  du  «  Paradisus  animae  Chris- 
tianae.  »]. 

Voyez  le  tome  IV  de  la  «  France  litté- 
raire »,  à  HORSTIUS. 

HOTTINGA  (Dominique  de),  Frison,  vo- 
leur littéraire  [Collange].  , 

Polygraphie  de  Tritheme,  traduite  en 
françois,  par—.  Embden,  1620,  in4. 

CeUe  traduction  n'est  autre  qu'une  nouvelle  édition  de 
celle  donnée  par  ColUnge,  en  1540,  dans  le  même  for- 
mat Dom.  de  Hottinga  y  mit  son  nom.  et  osa  parler, 
dans  la  préface,  des  longues  veilles  que  ce  travail  lui 
avait  coûtées,  sans  faire  la  moindre  mention  de  l'anteur 
ou  du  traducteur. 

Lud.  Lalanne.  Curios.  littér.  p.  144. 

HOUSSAYE  (1)  (Arsène), p^a«/iaire.  [Ar- 
sène HoussET,  né  le  28  mars  1815]. 

Histoire  de  la  peinture  flamande  et 
hollandaise.  Paris,  Helxel,  1846,  in-fol. 
de  100  planches,  avec  texte.—  2*  édition. 
Paris.  Sartorius,  1847,  2  vol.  in-8,  avec 
2  portr. 

c  Le  Charivari  »  dans  son  numéro  du  8  août  1847 , 
contient  la  réclamation  suivante  : 

A  M.  le  rédacteur  du  «  Charivari  » . 
Monsieur, 

Dans  votre  numéro  du  30  juillet  dernier,  vous  dites 
que  l'histoire  de  la  peinture  flamande  et  holllandaise 
était  un  ouvrage  à  faire,  et.  que  M.  Houssaye  vient  de 
combfer  cette  lacune.  Vous  aves  pu  être  induit  en 
erreur  à  cet  égard,  mais  vous  aves  trop  de  loyauté  pour 
ne  pas  me  permettre  de  répondre.  Lorsque  le  livre  de 


(1)  D'aucuns  veulent  que  la  véritable  orthographe  du 
nom  de  cet  écrivain  soit  noutiet. 


3ii 


HOUSSAYE 


HROSVITHK 


31S 


M.  HootMye  parnt,  k  la  lin  de  décembre  1846.  j'amii 
déjà  poblié  trois  Toiames  sur  celte  matière.  L'auteur 
des  «  Onze  maîtresses  délaissées  »  le  savait  si  bien 
qu'il  s'est  emparé  non  seulement  de  mon  titre,  mais 
d'une  partie  de  mes  idées,  du  résultat  de  mes  recher- 
ches, de  faits  que  j'avais  découverts,  et  a  même  copié 
textuellement  plusieurs  passages.  Voilà  ce  que  je  le 
défie  de  nier  ;  s'il  l'essaie,  je  mettrai  sous  les  yeux  du 
public  toutes  les  preuves  de  ce  que  j'avance. 

Agrées,  je  vous  prie,  le  témoignage  de  ma  parfaite 
considération,  Alfred  Michiels. 

Peu  de  temps  après  parut  une  brochure  intitulée  : 

f  Un  Entrepreneur  de  littérature  »  ;  par  Jules  Per- 
rier.  Sceaux,  de  l'impr.  de  E,  Dépée,  1847,  in-8. 
44  pag. 

Dans  cette  brochure,  l'auteur,  après  avoir  signalé  un 
bon  nombre  de  bévues  et  de  contre-sens  de  M.  A.  Hous- 
saye,  démontre  que  le  volume  publié  par  lui  ne  ren- 
ferme rien  de  neuf  ;  que  les  planches  sont  celles  de  la 
«  Galerie  des  peintres  flamands,  hollandais  et  alle- 
mands »  de  Lebrun,  commrnciV;  A  1717,  et  terminée 
en  1706,  collection  de  212  planches,  et  dont  les  beaux 
exemplaires,  c'est-à-dire  de  bonnes  épreuves,  s'achètent, 
à  l'heure  qu'il  est,  cent  francs.  Celles  du  volume  de 
M.  Honssaye  ont  été  faites  avec  des  planches  usées, 
hors  de  service  t  cent  d'entre  ces  planclie.4  ont  été  retou- 
chées tant  bien  que  mal  :  elles  ont  fourni  des  épreuves 
grossières,  très-inférieures  à  celles  de  Lebrun.  Quant 
au  texte,  il  est  emprunté,  partie  à  la  «  Vie  des  peintres 
flamands,  allemands  et  hollandais  >.  de  Descamps.  4  vol. 
in-8,  et  partie  aux  trois  premiers  volumes  de  l'ouvrage 
que  II.  Alfred  Michiels  avait  publié  auparavant  sous  le 
même  titre  que  celui  de  M.  A.  Hoossaye. 

M.  A.  Houssaye  répondit  à  celte  brochure  par  une 
autre  intitulée  : 

«  Un  Martyr  littéraire,  touchantes  révélations.  Paria. 
typogr.  d'A.  /{en^(1847).  in-8.  16  pag. 

Des  personnaliu^s  contre  M.  A.  Michiels.  voilà  ce 
que  l'on  trouvjB  dans  cet  écrit,  mais  de  la  justification 
de  M.  Houssaye  pas  un  root. 

Celte  polémique  violente  se  termina  par  une  réponse 
de  M.  Alfred  Michiels.  intitulée  : 

f  Les  Nouvelles  Fourberies  de  Scapin  > .  Parii,  Mo- 
reau,  1847,  in-IS,  36  pag.,  en  caractères  compactes. 

H-  HOUSSAYE  (Edouard)  [Aristide 
HoussET,  frère  du  précédent.] 

4-  HOUSSAra  (Henri)  [Henri  Hou.sset, 
fils  d'Arsène,  né  en  1843]. 

Histoire  d' Appelles.  Paris,  1867,  in-8. 

Quelques  antres  travaux  sur  la  Grèce  antique  et  sur 
l'archéologie. 

-+-  HOUX-MARC  (E.)  [Eugène  Mar- 
cuoux,  mort  en  1857J. 

Les  Cris  de  Paris  avec  leur  intonation  et 
leur  musique.  Paris.  1831,  in-18. 

Plusieurs  antres  ouvrages  indiqués  dans  le  f  Catalogne 
de  la  librairie  française  »,  de  M.  Otto  Lorenx.  t.  Il, 
p.  619. 

HOZIER  (L.-Pierre  d'),  apocr,  [Louis 
DE  CoRHis,  sieur  de  Beaurëcueil,  prési- 
dent à  mortier  au  parlement  d'AixI. 

Tables  contenant  les  noms  des  Proven- 
çaux illustres  par  leurs  actions  et  faits 
militaires,  par  leur  élévation  aux  grandes 


dignités  de  TÉglise,  colligées  de  quantité 
d'histoires  chrétiennes  et  militaires,  im- 
primées ou  manuscrites,  Chartres  d'église, 
grefs  et  autres  monuments  publics.  Aii, 
1677,  in-fol. 

4-  H.  P.  [H.  Pikkert] 

Le  Nouveau  secrétaire,  contenant  di- 
verses lettres  choisies  et  familières,  par-. 
Paris.  4688,  in-i2.  V.T. 

-h  H.  P.  D.  L.  D.  E.  D.  [Henri-Philippe 
de  Limiers]. 

Histoire  du  règne  de  Louis  XIV.  Anui., 
4717,  7  vol.  in-42.  —  Ibid.,  1719,  M  v 
in-12.  (Rouen),  1720,  2  vol.  in-4. 

4-  H.  R.  [Heribert  Rosweyde]. 
L  La  Forêt  des  Hermites  et  des  Henni l^ 
tesses  d'Egypte  et  de  la  Palestine,  repré- 
sentée en  figures  en  taille-douce  de  l'inven- 
tion d'Abraham  Blommaert  ;  tiré  de  la  vie 
r  des  Pères,  par  — .  Anvers,  Jérôme  lerdy*- 
sen,  1619,  m-4. 

I  II.  Imitation  de  Jésus-Christ,  divisée  eo 
i  quatre  livres^  par  Thomas  A.  Kempis,  cha- 
noine régulier.  Traduction  nouvelle  par-, 
'  de  la  Compagnie  de  Jésus.  Cœn,  P.  Ckali^ 
>in.  1730,  in-21.  j 

I      L'éditenr  a  sans  doute  Tonlo  désigner  par  les  kOrti 
initiales  H.  R.  le  P.  Heribert  Rosweyde;  mais  ta  ira- 
dnction  qu  il  présente  est  celle  de  Jean  Casson,  pcblHt 
'/    pour  la  première  fois  en  1673  ,  c'esi-i-dire  quanatis 
,  quatre  ans  après  la  mort  du  jésoite  A.  A.  F~r. 

+  H.  R.  [Hyacinthe  Renard]. 
L'Ange  des  Belges.   Liège  (Bruxelks\ 
1831,  gr.  in-8, 110  pag.,  portraits. 

4-  H.  R.  ne  D'  H.  RodriguesI. 
lies  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

I  4-  HROSVITHE  (ou  RHOTS\TrHA), 
^  aut,  supp.  [Conrad  Celtes  et  autres]. 
'  Théâtre  de  — ,  religieuse  allemande  du 
X*  siècle,  traduit  pour  la  première  fois  en 
français  avec  le  texte  latin,  revu  sur  le 
manuscrit  de  Munich,  précédé  d'une  intro- 
duction et  suivi  de  notes,  par  Ch.  Magnin. 
Paris.  B,  Duprat,  1845,  in-8  (1). 

M.  Magnin  avait  consacré  k  HrosTithe  on  loof  v- 
ticle  dans  la  c  Biographie  universelle  >  (au  suppir- 
ment)  :   il  en  avait  parlé  dans  la  *  Revue  de»  Deox 
f  Mondes  »,   1839,  t.   IV.  et  il  avait  inséré  àm  i^ 


(1)  M.  Patin  a  rendu  compte  du  travail  de  11.  Ni- 
gnin  dans  le  «  Journal  des  Savants  »,  ortotm  iMiî. 
Voir  aussi  la  c  Bibliothèque  universelle  de  Genèie  ». 
4«  série,  t.  IV.  iB47,  et  un  arUcle  de  M.  Ed.  àa 
Méril,  dans  le  «  Journal  des  Savants  de  NormaBdie,  > 
i8U.  p.  049-958.  Consulter  également  la  «  Rrn»  et 
Philologie  n,  t.  I,  p.  466.  et  la  «  Revue  de  bibliogra- 
phie analytique  x ,  1845,  p.  718,  ainsi  que  les  «EUides 
de  critique  »,  de  M.  Meyer,  1850,  p.  78. 


H.  S 


HUBERT 


3U 


Itéitxi  européen   » ,  la  tradacUoil  de  trois  pièces. 

■ir  aassi  Bruce  Whyte  «  Histoire  des  langues  ro> 
kes  ».  t.  I,  p.  395.  t.  H.  p.  396;  Cyprien  Robert 
bs«  rioiTersité  atboliqoe  >.  t.  VI.  p.  419;  Vil- 
■liD,  c  Litlémtnre   du  moyen  ige  «;   Ph.   Chasles 

HroàviUie  et  ses  cuniemporains  »  dans  la  Çevne  des 
m  Mdodes  ».  iS  août  4845;  l'arUdede  U.  Rosen- 
■Id  dans  la  c  NooYelle  Biographie  générale,  t.  XXV, 
i,  327. 

La  première  édition  latine  des  œvvres  de  c  Hro*- 
îtka  illistris  virgo  et  monialis  »  fol  publiée  à  Nnrem- 
Hg.  par  Conrad  Celtes,  en  1502,  in-folio;  une 
êRii(^?5ioa,  augmentée  de  quelques  éclaircissements,  a 
ié  publiée  en  1707;  les  six  pitees  de  théÂlres  ont  été 
Bïsei  de  nouTean  au  jour  à  Lubeck  en  1857,  (Voir  le 
I  Maoael  du  Libraire  > .)  et  M.  Vignon  Rétif  de  la 
jrpioone  a  traduit  librement  en  vers  français  (Paria. 
I8S4,  in-8)  la  portion  qne  M.  llagnin  avait  laissée  de 
Mi. 

Ifi  divers  littéralenrs  qui  s'étaient  pendant  quel- 
}Kà  années  fort  occupés  de  Hroswithe.  n'avaient  pas 
'ik\^  le  moindre  doote  sur  l'autbenticité  de  ces  écrits, 
Mis  reite  illusion  est  aujourd'hui  dissipée.  Un  énidit 
utrirjiien.  M.  J.  Ascbbach  (  «  Hroswilfaa  und  Conrad 
(Vîtes  >.  Vienne,  1867.  in-8.  et  dans  les  «  Procès- 
(fftao  des  séances  de  la  classe  de  philosophie  et 
d'bbloire  de  l'Académie  de  Vienne  *.  t.  LVI.  p.  3 
^i  ail.)  a  prouvé  que  les  poésies  attribuées  à  la  reli- 
ptaa  de  Gandersheim  ont  été  forgées  par  Conrad  Celtes 
(t  par  divers  membres  de  la  Société  Rhénane  fondée 
»  149i  ;  la  «  Légende  de  Saint-Gungolf  »  et  les  co- 
médies ff  Abraham.  Calpbomins  »,  ainsi  qne  le  drame 
<  Sapientia  ■  appartiennent  à  Celtes;  les  comédies 
t  (^allKanus.  Dulcidius  et  Callimachns,  à  Reuchlin  >; 
U  suqiiiu  a  pour  auteurs  Hartmann  d'Eslingen.  i.  Ton- 
<el  de  Silberberg.  Jodocus  Stnrlinus  Stumus  de  Smal- 
caUe,  Théodore  Ulsenius  et  Janus  Tolophus  de  Ratis- 

boue. 

« 

+  H.  S.  [Horace  Sa  y]. 

Dos  articles  dans  la  «  Décade  philoso> 
pbique  ». 

n  nHiigea  ee  qui  concernait  la  politique  intérieure 
di>pai»  le  mois  de  nivôse  an  IV  (décembre  1790),  jus- 
qi'ea  floréal  an  V  (avril  1797). 

+  H.  S.  THenri  Simon]. 
Avec  C.  Hubert  :  Les  Enseignes  parlan- 
tes, vaudeville.  Paris,  1817,  in-8. 

H-  H.  S.  M.  A.  [Henri  Sauvé  ,  mission- 
naire apostolique]. 

Pie  IX  dans  la  voie  du  Calvaire,  ou  les 
MAf'  stations  du  Chemin  de  la  Croix  a|3pli- 

2u6es  k  N.  T.  S.  P.  le  Pape,  par—.  Liège, 
ardinois,  18(>0.  in-lâ. 

-^  H.  T.  [Toussenel]. 

Fables  de  Lessing.  Traduction  interli- 
nêaire,  par—*  Paris,  J,  Duplessis,  1825, 
io-Ji,  li7  p. 

-T-  H.  T.  [Hippolyle  Topin,  professeur 
de  rUniversitéJ. 

I.  Essai  de  traduction  du  Messie,  poème 
(Je  F.  G.  Klopstock,  fragments  des  deux 
et  troisième  cnants,  trad.  do  Fallemand  en 
français,  avec  le  texte  en  regard,  par — . 


Paris,  Eymery;    Niort,    Morisset,   1825, 
in-8,  140  p. 

II.  Fables  de  Lessing,  traduction  inter- 
linéaire, par  — .  Metz,  Hadamar,  1825, 
in-12. 

Une  autre  éditioa,  avec  le  texte  en  regard  en  carac- 
tères allemands  et  la  traduction  française,  a  été  publiée 
par  le  même  Iraduclenr  la  même  année. 

4- H.  T.  [H.  Tiiiers]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4-  H— T.  [M"*  la  comtesse  'd^Harcourt, 
née  Elanie  de  Choiseul-Praslin], 

Madame  la  duchesse  d'Orléans  Hélène  de 
Mecklembourg. 

Cet  ouTraçe.  dont  la  première  édition  est  de  1858,  a 
été  plusieurs  fois  réimprimé. 

4-  H....T  [Hubert,  ex-chirurgien  en 
chef  des  hôpitaux  civils,  docteur  en  méde- 
cine de  la  Faculté  de  Paris]. 

Réponses  aux  calomnies  aussi  grossières 
qii'absurdes  contenues  dans  les  quatre  pre- 
mières pages  du  second  volume  d'un  pré- 
tendu roman  intitulé  :  Barthèlo  (roman 
par  Duronceray).  (V.  LuciusDubitator,  où 
il  avait  mis  en  scène  quelques  personnes 
de  sa  famille),  j>ar-.  14  p.  in-8.  (Sans 
nom  d'imprimeur,  s.  /.  n.  d,).    L.  D.  L.  S. 

-4-  H T  (M"*)  [Madame  Hecquet]. 

Histoire  d'une  ieune  fille  sauvage,  trou 
vée  dans  les  bois  a  l'âge  de  dix  ans,  publiée 
par—.  Paris,  1755,  in-12. 

Suivant  une  lettre  manuscrite  de  M.  Abeille,  LaCon- 
damine  serait  l'auteur  de  cette  histoire. 

A.  A.  B— r. 

H T    DEVANTEUIL,     aut.    déguisé 

[Herquet  DevanteuilI. 

Le  Poëte  désabusé,  ëpître.  Paris,  1819, 
in-8, 14  pag. 

HUART  rFélix],  ps.  [Alfred  LetellierI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  XI  de  la  «  France  littéraire  »,  à 
Letellier. 

4-HUBAINE  (Em.)  [le  prince  Napoléon 
Bonaparte]. 

Le  Gouvernement  temporel  des  papes 
jugé  par  la  diplomatie  française.  Paris, 
1862,  in-8;  2» e^dit;,  1863. 

4-HUBER  [etTuRGOT]. 

La  Mort  d'Aoel,  poëme  en  cinq  chants, 
trad.  de  l'allemand  de  Gessner,  par  Huber 
(en  société  avec  Turgot,  auquel  il  ensei- 
gnait alors  la  langue  allemande).  Paris, 
Nyon  aine,  1775,  in-12. 

HUBERT,  ps.  [Philippe-Jacques  de  La- 
roche, aut.  dramat.]. 


315 


HUDAULT 


HUET 


316 


Pour  la  liste  de  ses  pièces  de  théâtre, 
voy.  la  «  France  littéraire  »,  à  Labociie. 

HUDAULT  (Armand),  M.  [Armand  Over- 
NAY,  auteur  et  plus  tard  censeur  dramati- 

NAY. 


X)y.  la  «  France  littéraire  »,  à  Over- 


HUDE,  échevin  d'Amsterdam,  pseudon, 
[Voltaire], 
Lettre  de  M.—,  écrite  en  1620. 

Impr.  dans  les  Œavres  de  Voltaire,  édition  de 
M.  Beachot.  t.  L..  pag.  593. 

HUDSON  LOWE  (sir),  aut.  supp.  [MM. 
Léon  Vidal  et  Alphonse  Signol]. 

Mémorial  de  sir—  relatif  à  la  captivité 
de  Napoléon  (composé  par  MM.  Léon  Vidal 
et  Alphonse  Signol),  avec  le  portrait  de 
l'auteur  et  une  vue  de  Long-Wood.  Paris, 
Dubreuil.  1830,  in-8. 

4-  HUE  [Louis  xviii]. 

Les  Dernières  années  du  règne  et  de  la 
vie  de  Louis  XVI,  par—.  Paris,  Imprim. 
royale,  1814,  in-8. 

Cet  ouvrage  a  été  revu  par  le  roi  Loais  XVm  (Bar~ 
hier,  L  IV,  p.  377). 

HUEN-DUBOURG  (J.),  pseud.  [Hamon, 
supérieur  du  séminaire  de  Bordeaux]. 
Vie  du  cardinal  de  Cheverus,  arcnevô- 

?ue  de  Bordeaux.  Paris,  Périsse  frères, 
837,  in-8.  Deuxième  édition.  Parts,  Pé- 
risse frères,  184J,  in-8,  avec  un  portrait; 
et  in-12,  avec  un  portr. 

Une  troisième  édition,  revue,  corrigée  et  augmentée, 
a  été  publiée  en  1842,  simplement  sous  le  voile  de 
l'anonyme.  Parié,  de  l'impr.  de  F.  Didot.  Péritse 
frire*,  i9i%,  in-8.  et  in-12. 

L'Académie  française  a  décerné  à  cet  ouvrage  un  des 
prix  Monlhyon  ;  deux  traductions  anglaises  ont  été  pu- 
bliées, l'une  à  Philadelphie,  l'autre  à  Boston. 

HUET,  évêque  d'Avranches  ,  apocr, 
[P.-J.-B.  Publicola  Ciiaussard]. 

Les  Anténors  modernes,  ou  Voyages  de 
Christine  et  de  Casimir  en  France,  pendant 
le  règne  de  Louis  XIV;  esquisses  des 
mœurs  générales  du  dix-septième  siècle, 
d'âpre  les  Mémoires  des  deux  ex-souve- 
rains, continués  par  Huet.  Paris,  1807, 
3  vol.  in-8,  fig. 

HUET,  membre  du  parlement  d'Angle- 
terre, twcwd.  [Voltaire]. 

L  Saijl,  drame  (en  cinq  act^s  et  en 
prose);  trad.  de  l'angl.  de  M.  Hut.  Sans 
nom  de  ville,  ni  dimpr,,  1758,  in-8.  —  Ge- 
nève, 1763,  in-8,  48  p. 

M.  Huet,  membre  du  parlement  d'Angleterre,  était 
petit-neveu  de  M.  Huet,  évèque  d*Avranches.  Les  An- 
glais, an  lien  de  Huet,  avec  un  e  ouvert,  prononcent 
Hut.  Ce  fbt  lui  qui,  en  1728,  composa  le  petit  livre 


très-cnrienx  :  c  The  Uan  after  the  heart   of  VM  > 
(l'Homme  selon  le  cffnr  de  Dieu). 

Indigné  d'avoir  entendu  un  prédicateor  comparer  à 
David  le  roi  George  II,  qui  n'avait  ni  assassiné  pn- 
sonne.  ni  fait  brûler  ses  prisonniers  français  dan;  ^ 
fours  à  briques,  il  fit  une  justice  éclatante  de  ce  roitcifî 
juif.  {Ut  édit.  de  Kehl). 

-{-  Oliservons  qu'en  réalité  c'est  i  P.  Amiett  qae  )sf 
bibliographes  anglais  atlrilnent  le  livre  ca  qaesUoo  ;  k 
docteur  Chandler  le  réfuta. 

S'il  fallait  s'en  rapporter  à  la  date  f|iie  porte  la 
première  édition  qne  nous  citons  de  f  Saâl  ».  optte  p<- 
péce  de  tragédie  serait  de  4758  ;  mais  il  est  arrtv 
fréquemmment  à  Vollaire  d'antidater  ses  écnts ,  et  re 
n'est  pas,  dit  M.  Benrhot.  nhe  des  moindres  dilBealka  i 
pour  nn  éditeur  de  rétablir  les  dates. 

«  Saûl  »  circulait  en  manuscrit  dès  jaoTÎer  iT63. 
et  tai  imprimé  la  même  année.  D'Hemery.  inspec^rar 
de  police,  en  saisit,  au  mois  d'août,  chez  diven  paa- 
vres  diables,  une  centaine  d'exemplaires  d'one  éditjc:: 
qu'il  croyait  faite  à  Liège.  Voltaire  envoya  à  Parail*- 
ville.  pour  être  insérée  dans  les  papiers  publics,  ci^ 
petite  note  qui  contenait  le  désaveu  de  celte  pièce. 

Cette  prétendue  traduction  fut  jugée  comme  ose  pri»- 
duction  impie  contre  David  etl'Écritnre  sainte.  Hpn^- 
critfl  en  France.  Elle  a  également  été  condamnée  i 
Rome,  le  8  juillet  1765. 

Le  désaveu  envoyé  par  Voltaire  à  Damilaville  n'fs- 
pècha  pas  les  frères  Cramer  d'admettre. c  Saùl  i  f>08<  I 
le  titre  de  :  c  Drame  traduit  de  l'anglais  de  H.  Hat  >'  i 
daus  la  cinquième  partie  des  «  Nouveaux  M^biife» 
philosophiques  ■  publiés  en  1768.  c  Sanl  b  2vik 
déjà  été  réimprimé  plusieurs  fois  dans  «  l'Évangik  A: 
la  raison  »,  1765,  in-8;  1768,  in-24. 

Dans  les  premières  éditions  de  c  Saûl  ».  des  uefji 
an  bas  des  pages  renvoyaient  aux  passages  de  h  Bi- 
ble. Dans  «  l'Évangile  de  la  raison  »,  on  sopprim 
quelques  unes  de  ces  notes,  mais  on  en  ajouta  qiKl- 
ques  autres  qui  renvoyaient  au  prétendu  original  aa- 
glais.  La  plupart  des  unes  et  des  autres  avaient  disfan 
depuis  longtemps.  M.  Beuchot,  dans  son  édition,  ks 
a  tontes  rétablies. 

IL  L'A,  B  ,  G,  dialogue  curieux  entre 
A,  B,  C.  Londres. ./?.  Freemann,  1701 
(1768),  in-8.  —   Neufchâiel,  1772,  in-8. 

Ouvrage  présenté  comme  traduit  de  l'anghi»  d« 
Huet,  mais  composé  par  Voltaire  ;  il  oonlienl  dix-âe^H 
entretiens  sur  différents  sujets. 

Ces  dix-sept  entretiens  sont  intitulés  :  1«  sur  Hob- 
bes.  Grotins  et  Montesquieu  ;  —  2«  sur  l'Ame  ;  —  3*  Si 
l'homme  est  né  méchant  et  enfant  du  diable;  —  4*  d< 
la  loi  naturelle,  et  de  la  cnrioailé  ;  5<*  des  manières  ^ 
perdre  et  de  garder  sa  liberté,  et  de  la  théorralie;  - 
6o  ûes  trois  gouvernements,  et  mille  erreurs  ancicB- 
nes  ;  —  7®  l'Europe  moderne  vaut  mieux  que  l'Eari^ 
ancieçne  ;  —  8»  des  serfs  de  corps  ;  —  O*  des  e>pnt> 
serfs;  —  IQo  sur  la  religion;  —  llo  du  droit  de  ia 
guerre;  —  12»  du  code  de  la  perfidie;^  _  i3«  drt 
lois  fondamentales;  —  14o  que  tout  État  doit  être 
indépendant;  —  15<>  de  la  meilleure  It'gislatioa ;  - 
16(*  des  abus;  —  17®  sur  ûes  choses  sérieuses. 

Condamné  avec  «  la  Raison  par  alphabet  >.  par 
décret  de  la  cour  de  Rome  du  11  juillet  1776. 

Cet  ouvrage  a  été  placé  par  les  éditeurs  des  ^nei 
de  Tauleur  parmi  les >  Dialogue  et  Entretiens  philoso- 
phiques >;  mais  M.  Beuchot  l'a  inséré  an  tome  XLV. 
on  neuvième  volume  des  c  Mélanges  »,  de  soo 
édition. 


M7 


HDGOT 


HUME 


318 


J'ii  (te  cet  <m?nge.  dit  M.  Beochot,  trois  éditions  (1  )    a 
lyaBt  le  même  tîU»  :  «  L'A,  B,  C.  dialogue  curieux, 
tndait  de  l'anglais  de  M.  Huet  »,  à  Londres,  chez 
Mbai  Freeman,  mais  sous  trois  millésimes  différents  : 
17t52.  in-8,   ▼ij  cl  160  pages;  1768,  in-8.    iv  et 
435  pases;  1769,    in-8,   120   pages.    —  L'édition 
pofjnt  la  date  de  1162  meparatt  être  l'original,  ajoute 
riaielligent  éditeur;  mais    ceUe  date   est  supposée, 
fl  L'Homme  aux  quarante  écus  >,  qui  est  cité  dans  le 
seiiièDie  entretien,  ne  parut  qu'en  fétrier  4708.  «  L*A. 
B,  C  >.  ne  Tit  le  jour  que  plusieurs  mois  après.  La 
première  leUre  oii  Voltaire  en  parle  est  celle  à  Christin, 
du  13  novembre  1768.  C'est  cet  ouvrage  qu'il  désigne 
du&  sa  lettre  à  M»  Du  Deffant.  du  même  mois  de 
■membre ,  quand  il  lui  dit  :  t  Vous  avea  demandé 
r^ttf.  je  ¥oas  envoie  cela.  Si  votre  ami  avait  lu  cela  ». 
Plosiears  lettres  de  Voltaire,  du  mois  de  décembre,  à 
<hTrrses  personnes,  contiennent  aussi  mention  de  «  L'A, 
B,  C  1.  Cestaa  12   décembre  4768   qu'en    parlent 
ks  •  Mémoires  secrets   >.  —  Les  trois  éditions  de 
1762,  4768.   1769.  désignées  plus  haut,  ne  conte- 
aaient  que  seixe  enlretiens.  Celui  qui  est  aujourd'hui  le 
treuièrae  («  des  Lois  fondamentales  »)  fat  ajouté  dans 
l'édiiion  qui  est  à  la  suite  de  «  la  Raison  par  Alpha- 
bel  »,  sixième  édition.  4769,  2  volumes  in-8.  L'au- 
iear  j  fit  en  même  temps  d'autres  additions,  et  l'inti- 
tula :   ■  L'A,   B,   G.  dix-sept  dialogues  traduiU  de 
l'uflais  de  M.  Hnet.  »  Le  titre  actuel  est  dans  l'édition 
ia4,  tome  XIU.  daté  de  1771. 

HUGOT,  maître  savetier,  pseud.  [de 
MoxTROGEB,  ingénieur  à  Troves). 

Lettre  critique  de  M.  —,  a  l'auteur  des 
«  Ephémérides  troyennes  ».  Troyes,  le  13 
mars  1762,  in-12,  72  pag. 

Cette  lettre,  pleine  de  sel  et  de  solidité,  est  revêtue, 
à  la  fin,  delà  signature  *  d'Hugot,  chevalier  de  la  Lon- 
gue-Alêne, commandeur  de  l'ordre  du  Tire-Pié  ».  On 
U  croit  de  M.  de  Hontroger,  ingénieur  à  Troyes.  On 
lui  attribue  encore  :  «  Observations  sur  la  Critique  des 
Ephémérides  troyennes*,  par  M.  N.  Troyes,  28  avril 
l'îOî,  in-12,  7  pages.  C'est  une  apologie  de  la  lettre 
précitée.  L'auteur  avait  fait  précéder  ces  deux  écrits  de 
<  la  Ramponide,  on  Critique  des  Ephémérides  troyen- 
nes f ,  1702.  in-12.  A.  A.  B-r. 

-|-Datts  «  la  France  littéraire  »,  V.  394,  Quérard 
attriboe  cette  brochure  à  J.-B.  Ludot. 

HULDlGER,jw.[Léger-Marie-Phil.  Tran- 
CHANT  DE  Lavbrne  ,  aiicieD  officier  de 
draçons,  rédacteur  d'histoire  au  Dépôt 
général  de  la  Guerre,  mort  à  Paris  en 
1815,  âgé  d'environ  43  ans]. 

Théorie  de  la  pure  religion  morale,  con- 
«dérée  dans  ses  rapports  avec  le  pur 
Christianisme,  par  Ph.-M.  Kant,  ouvrage 
traduit  de  l'allem.,  et  augmenté  d'éclair- 
cissements, de  coosidérations  générales 
sur  la  philosophie  critique. 

bnprimée  dans  le  «  Conservateur  > ,  de  François  de 
Keafchiieaa.  tomeU.  png.  226. 


(1)  L'A.  B.  C.  se  retrouve  aussi  dans  lé  t.  H,  dé 
f  l'Évangile  du  jour  •  Voy.  ce  titre  aux  anonymes.  Il  y 
mupe  les  psfes  17  à  192,  et  il  n'a  que  seize  cha- 
pitres. OL  B— r.  . 


-4-  HULDRICH  ELLOPOSCLERON  REZ- 
NEM  [Jean  Fischart,  dit  Menzer]. 
Affenteurliche....  1575,  in-8. 

C'est  sous  ce  pseudonyme  que  Fischart  a  fait  pa- 
raître une  imitation  paraphrasée  du  Gargantua  de  Ra- 
belais, laquelle  a  été  réimprimée  il  diverses  reprises 
(voir  le  <  Manuel  du  libraire  >.  art.  Rabelais). 

HULLIN  (le  comte  P.-Aug.),  aut.  mpp, 
[DopiN  aîné]. 

Explications  offertes  aux  hommes  impar- 
tiaux, par  M.—,  au  sujet  de  la  commission 
militaire  instituée  en  fan  XII,  pour  juger 
le  duc  d'Enghien.  (Rédig.  par  Dupin  aîné). 
Paris,  Baudouin  frères,  1820,  in-8,  20  p. 

Réimprimées  dans  le  même  mois. 

Voyez  dans  le  n»  165  des  «  Annales  de  la  littéra- 
ture et  des  arts  »,  une  lettre  au  sujet  de  ces  explica- 
tions, par  le  baron  de  Marguerit,  ancien  officier  de  la 
maison  militaire  du  roi  (Louis  XVI). 

-f-HUM  (le  cit.  d')  [L.-Jos.  P.  d*Hu- 
MiàRES,  delà  Société  centrale  d'agriculture 
du  département  de  la  Seine]. 

Recueil  de  proverbes  français,  latins,  es- 
pagnols, italiens,  allemands,  hollandais, 
juifs,  arméniens,  russes,  etc.»  à  l'usage  des 
écoles  publiques  et  des  maisons  d'éduca- 
tion. Paris,  1801,  in-8,  72  pag. 

Livre  peu  important  et  présenté  comme  un  simple 
essai.  L'auteur  est  mort  vers  1829,  archevêque  d'Avi- 
gnon. 

HUMAN  (le  docteur  J.-G.),  de  Stras- 
bourg, j9«.  [le  docteur  Jean-Louis  Michu]. 

Nosographie  des  maladies  vénériennes, 
ou  Etude  comparée  des  divers  agents  thé- 
rapeutiques, qui  ont  été  mis  en  usage  pour 
combattre  ce  genre  d'affection.  Paris, 
Béchet  jeune,  1838,  in-8. 

Ouvrage  reproduit  quelques  mois  plus  tard  sons  un 
nouveau  titre,  et  avec  le  nom  de  M.  J.  Giraadean,  de 
Saint-Gervais,  comme  auteur.  V.  ci-dessus,  n,  181  d. 

HUMBLE  ÉVÊQUE  D'ALETOPOUS  (F), 
pseud.  [Voltaire]. 

Instructions  pastorale,  à  l'occasion  de 
Jean-Georges  (Le  Franc  de  Pompignan), 
humble  évêque  du  Puy  (1763). 

Imprimée  dans  les  Œuvres  de  Voltaire,  édition  de 
M.  Bouchot,  t.  XLI,  p.  196. 


HUME,  ministre  anglican,  apocryphe 
[Voltaire]. 

Le  Café,  ou  l'Écossaise,  comédie  en  cinq 
actes  et  en  prose.  Londres  (Genève),  1760, 
in-12,  xij  et  204  pag.  —  Amsterdam  (Pa- 
ris), 1760,  in-12,  xij  et  108  pag. 

Cette  pièce  fameuse  est  présentée  comme  traduite  de 
l'anglais,  de  Hume  (ministre  anglican,  frère  de  David 
Hume,  l'historien) ,  par  Jérôme  Carrée 

VolUire  la  composa  pour  se  venger  de  Fréron,  qui, 
depuis  la  fin  de  17&8|nese  lassait  de  le  harceler.  Vol- 


319 


HUMORIST 


H.  V.  P. 


3!0l 


taire  mit  en  scène  le  personnage  de  Fréron,  sons  le 
nom  de  Watp,  qni,  en  anglais,  lignilie  guêpe.  Il  y 
avait  pris  de  denx  mois  qae  f  l'Ecossaise  *  était  im- 
primée, lorsqu'on  la  représenta  sar  le  ThéAtre-Frao- 
cais,  le  96  Juillet.  A  la  représenUtion.  on  substitua  au 
nom  de  Frelon  celui  de  Wasp.  Le  85  juillet  avait  été 
distribuée  U<  Requête  de  Jérdme  Carré  aux  Parisiens.  » 
•  L'Ecossaise  «  eut  seiie  représentations,  mais,  pendant 
qu'on  cessait  de  la  jouer  sur  le  TbéAtre-Français.  on 
se  disposait  à  la  faire  paraître  sur  le  théâtre  des  Italiens, 
où,  le  90  septembre,  on  donna  •  l'Ecossaise  mise  en 
vers  »  paru.  de'Lagrange. 

La  substitution  de  Wasp  &  Frelon  ne  fut  pas  le  seul 
changement  que  Voltaire  At  à  sa  pièce  ponr  la  représen- 
tation. Les  additions  et  corrections  se  retrouvent  dans 
l'édition  d'Amsterdam  (Paris).  M.  Beuchot  ne  sait  com- 
meni  il  se  fait  qu'un  aussi  grand  nombre  de  ces  cor- 
rectious  n'est  pas  dans  les  éditions  suivantes,  malgré 
l'importance  et  la  justesse  de  la  plupart.  Mais  il  les  a 
toutes  introduites  et  rétablies  dans  son  édition. 

Les  éditions  de  1760,  ainsi  que  leurs  réimpressions, 
on  contrefaçons,  n'ont  d'autres  préliminaires  que  la 
préface.  Dans  la  réimpression  de«  l'Ecossaise  »,qui  fait 
partie  du  volume  publié  en  1761,  sous  le  titre  de 
f  Seconde  Suite  des  Mélanges  de  littérature,  etc.  », 
Voltaire  a  rétabli  le  nom  de  Frelon,  et  a  mis  en  tète 
de  cette  comédie  :  1<>  Une  Epltre  dédicatoire  du  traduc- 
teur (soi-disant)  il  M.  le  comte  Loois-Léon-Félicité  de 
Laurairoais,  (né  le  3  juillet  1733,  depuis  duc  de  Bran- 
cas,  mort  le  9  octobre  1 824);  S»  la  Requête  de  Jérôme 
Carré  a  messieurs  les  Parisiens  ;  S»  un  Avertissement; 
4*  laPréfacedel760. 

Il  a  été  lait  de  cette  pièce  une  contrefaçon  qui  porto 
pour  titre  *  l'Ecossaise  »,  Vienne  {en  Autriche),  de 
l'impr.  de  J.-Th.  TnUtnem,  1708.  in-8. 

-h  HUMORIST  (James)  [Pierre^l.  Fr. 
Daunou]. 

Projet  d'inscription  en  l'honneur  de 
Pilatre  du  Rozier  et  Romain  (aéronautes). 

Imprimé  dans  le  f  ioumal  encyclopédique  »  du 
mois  d'octobre  1788. 

4-  HUMOUR  (C.  L.  B.)  [Cl.  L.  Bergerv, 
professeur  à  l'école  d'artillerie,  à  Metzl. 

Les  Volants,  théorie  mécanique  du  Don- 
heur,  par  — ,  membre  d'un  nombre  in- 
croyable de  sociétés  plus  ou  moins  savantes 
et  littéraires.  Seconde  édition  excessive- 
ment améliorée.  Metz,  impr.  de  Verronais, 
1843,  in-8.  68  pag. 

4-  HURA  (L.  d')  [C.  L.  Huard]. 

I.  Premières  armes.  Angers,  i86i, 
in-lâ. 

II.  Aventures  des  quatre  Gis  Àymon. 
Paru,  4863,  in-12. 

III.  Les  Apparences.  Angers,  1861, 
in-12. 

4- HURTADO  DE  MENDOZA,  [Jean  dk 
Ortega,  religieux  hiéronymite]. 

Plusieurs  écrivains  espagnols  prétendent  que  D.  Diego 
Hurtado  de  Mcndoza  n'est  point  l'auteur  des  «  Aven- 
tures et  espiègleries  de  Lazarille  de  Tormes  j»,  écrites 
par  lui-même,  dont  nous  avons  une  traduction  française 
remontant  à  1678,  et  ils  donnent  cet  ingénieux  roman 


à  Jean  de  Ortegi.  (Qnénrd.  <  France  littéraire,  •  t  M. 
p.  370). 

HUS  (Eugène),  fseud.  [P.-L.  Staple- 
TON,  auteur  dramatique,  plus  connu  sous 
le  premier  de  ces  noms,  mort  le  24  fé^Tier 
18i3]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  vov.  le  t.  XI 
de  la  «  France  littéraire  »,  à  StÂpleto:«. 

HUSSON  (madame],  plagiaire  [madame 
Le  Marchand]. 

Boca,  ou  la  Vertu  récompensée.  Paru, 
Duchesne,  1756,  in-12. 

Madame  Husson,  jeune  et  très  jolie  femne,  è: 
l'abbé  de  La  Porte  dans  <  rHistoire  litiénire  dei 
Femmes  françoises  »,  t.  IV,  p.  182,  lit  imprimer  «cui 
son  nom  le  roman  de  madame  Le  Marchand,  qui  âiiaii 
partie  des  Nouveaux  Contes  de  fées  allégoriques,  ps- 
bliés  par  cette  dernière  en  1735,  sons  le  voile  de  Ci- 
nonyme.  Ce  larcin,  qu'elle  ne  s'était  pu  même  dos» 
la  peine  de  déguiser,  fut  découvert  par  une  lettre  ud- 
nyme  écrite  h  un  Journaliste,  qni  révéla  le  pla^ut. 
Madame  Husson  prit  alors  le  seul  parti  qu'il  y  «kl  i 
prendre,  qni  fut  de  convenir  de  son  vol.  et  d'en  f^ire 
une  sorte  d'excuse  au  public,  par  une  lettre  qai  fit 
insérée  dans  le  même  Journal  où  l'avait  été  la  âé»ia- 
ciation  du  larcin.  L'abbé  dp  La  Porte  cite  en  entier  cette 
lettre,  qni  est  très-spirituelle.  A.  A.  B-k. 

4-  HLT,  voy.  Huet. 
+  HUYDE^fS  [Louis  Hymans]. 
Histoire  du  marqitisat  d'Anvers.  Bruxel- 
les, 1840,  in-lâ. 

-h  H.  V.  [rabbé  H.  Vidal]. 
Essai  sur  l'origine  de  Toulon.  Toulon. 
1817,  in-8,  73  pag. 

-h  H.  V.  niipoolyte  Vernier,  avocat, 
magistrat;  ne  à  Laen,  mort  à  Alençonen 
septembre  18G8]. 

Beaucoup  d'articles  signés  de  ses  ini- 
tiales dans  les  journaux  d'Argentan,  de 
Bayeux  et  surtout  d'Alençon,  depuis  1818. 

-h  H.  V ,  manufacturier  à  L\on, 

[Horace  YerzierJ. 

Tissage  semi-automatioue  pour  rempla- 
cer le  tissage  à  la  main  aans  la  pluralité 
des  tissus  de  soie,  coton  et  laine,  par—. 
Lyon,  impr.  (TAimé  Vingtrinier,  1859, 
in-8. 

-+-  H.  V...N  [VlLLEMAI>]. 

Le  Fermier  de  la  forêt  d'Inglewood, 
trad.  de  l'anglais  (de  miss  Helme],  par—. 
Paris,  1818.  4  vol.  in-12. 

+  M.  V.  P.  [Hadrien  Van  PaatoI. 

Lettre  de— à  M.  B***  (Bayle),  sur  les 
derniers  troubles  d'Angleterre,  où  il  est 
parlé  de  la  tolérance  de  ceux  qui  ne  sui- 
vent point  la  religion  dominante  (trad.  du 
latin  par  Bayle).  Hotterdam,  ReinierLeen. 
lj^86,  in-8. 


321 


H.  VV.  BT  H.  W-s 


HYPO  CBATE 


oz2 


-4-  H.  W.  et  H.  W— s  [H.  Wilmès]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

HYACINTHE,  nom  commun  à  quatre 
auteurs  dramatiques  :  MM.  Albertin,  De- 
eomberousse,  le  marquis  de  Fiers  et 
Pernet. 

Pour  la  liste  de  leurs  pièces,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  ces  divers  noms. 

4-  HYACINTHE  {le  père)  [le  P.  Charles 
Loisox,  de  Tordre  des  Carmes,  né  à  Or  • 
lêans  en  1827]. 

U  plupart  des  sennoos  on  discours  prononcés  par 
re  pTrdicaUor  en  renom  n'ont  pas  été  recueil  lis;  citons 
>«ab>neDt  :  Éducation  des  clasies  ouvrières.  Discours 
proBoocé  au  congrès  de  Malines.  i8G7,  in-8.  Matéria- 
lisme et  Spiritualisme.  Discours  prononcé  à  la  distri- 
kiHm  des  prix  de  l'école  Albert  le  Grand,  à  Arcneil, 
IKtH.  tD-8. 

HYACINTHE  DE  L'ASSOMPTION  (le  P.), 
nom  de  religion  [Robert-François  de  Mon- 
ta RGON,augus  lin  des  Petits-Pères]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
t.  VI  de  la  «  France  littéraire  »,  à  Mok- 

TABGO.N*. 

-h  HYAC.  K [Hyacinthe  KubornJ. 

Le  Prince  de  Ligne,  ou  un  Ecrivain 
jrand  seigneur,  par  N.  Peetermans.  Ana- 
]\si»  crilique  par  — .  Liège,  1857,  in-12. 


-f-  HYDASPE  (le  sieur)  [le  P.  Garasse, 
jésuite]. 

Réponse  du^  au  sieur  de  Balzac  sous 
le  nom  de  Sacrator,  touchant  l'Anti-Théo- 
phile  et  ses  écrits.  1624,  in-8,  31  p. 

Cet  opuscule  a  été  réimprimé  dans  l'Appendice  qui 
accompagne  la  notice  sur  Théophile  (Vian),  édition 
donnée  par  M.  Alleaume  dans  la  <  CiblioUiéque  elié- 
virienne  >,  4855-56,  9  vol.  in-i6. 

iniËVAL  (Noël),  anagramme  [Léon  Ha- 

LÉVV]. 

Emma,  ou  la  Nuit  des  noces.  Paris, 
G.'C.  £ffi6erM821,in-12. 

-+•  H.. .Y  G....T  (le  chevalier  Henry 
Guillot]. 

1.  Notice  topographique,  historique,  sta- 
tistique et  militaire  sur  Tile  Sainte-Hélène, 
par  le  chevalier...  Paris,  Delaunay,  1815, 
m-12,  avec  2  cartes  et  un  plan. 

H.  L'Indiscret  conteur  des  Aventures  de 
la  carde  nationale  de  Paris,  par—.  Paris, 
Delaunay,  181C,  in-12. 

HYPOCRATE  (sic)  apocr.  [le  comte  de 

BOULAINVILLIERSJ. 

Lettre  d'Hypocrate  à  Damagète,  traduite 
du  grec  (composée  en  français  et  attribuée 
nu  comte  de  Boulainvilliers).  Cologne,  le 
Safje,\100,  iii-li. 

Réimprimée  dans  la  i  Bibliothèque  volante  ».  Amt' 
terdam,  1700,  in-12,  première  partie.   A.  A.  D—r. 


(1) 


I. 


r 


-h  I.  (Aug.)  [Jean-Baptiste-Auguste  hi- 
bert]. 
La  Sœur  Anne,  ou   le  Billet  à  payer, 

-f-(i)  Jusque  vers  le  milieu  du  xvii*  siècle.  l'I  fut 
prf XIU4!  Unijoars  employé  à  la  place  du  J.  Plus  brd.  on 
^npMe  tti  deux  lettres  concurremment,  selon  le  ca- 
î>rKe  de»  imprimears.  Le  lecteur  \oodra  bien  chercher 
M  i.  W  articles  qu'il  ne  trouvera  pas  à  l'I,  et  vice 
irna. 

T.   lî. 


intermède  en  un  acte.  Paris,  1821,  in-8, 
20  p. 

4- 1...  (Auguste)  [Imburt]. 
.\vec  J.-B.  Fléché  :  Le  Petit  Bcrquin  en 
miniature.  Pflrw,  1823,  in-18. 

-H  I***  (M.  leC.  d')  [Jules  Gav,  libraire- 
éditeur  à  Paris,  puis  à  Bruxelles  et  à  Ge- 
nève, aujourd'hui  à  Turin  (août  1809).]. 

11 


323 


r 


I.  B. 


m 


I.  Bibliographie  des  ouvrages  relatifs  à 
J'amour,aux  femmes,  au  mariage.  Seconde 
édit.  Paris,  J.  Gay.  4864,  in-8  à  2  col., 
Vm  p.  et  810  colonnes. 

Cet  ouvrage  carieax,  quoiqu'il  y  ait  bien  des  la- 
cunes et  qu'il  s'y  rencontre  plus  d'une  erreur,  a  été 
rédigé  par  l'éditeur  J.  Gay,  lequel  a  utilisé  des  notes 
qui  lui  ont  é\é,  remises  par  divers  bibliophiles.  Une 
première  édition,  beaucoup  moins  complète,  avait  vu  le 
Jour  en  486S. 

II.  Iconographie  des  estampes  à  sujets 
galants  et  despîortraits  de  femmes  célèbres 
par  leur  beauté,  Indiauant  les  sujets,  les 
peintres,  les  ffraveurs  de  ces  estampes,  etc. , 

Car  M.  — .  Genève,  1868,  in-8,  8  pae.  et 
92  col. 


-f-  !**♦*♦  (A.),  libraire  [J.-B.-A.  Im- 
bert]. 

Biographie  des  imprimeurs  et  des  li- 
braires, précédée  d'un  Coup  d*œil  sur  la  li- 
brairie. Paris,  r  Auteur,  1826,  in-32. 

Pamphlet  dont  la  destruction  fut  ordonnée  par  arrêt 
de  la  Cour  royale  de  Paris,  du  88  avril  4827. 

-hl (E.-F.)  [E.-F.  IMBART,  profes- 
seur de  topographie  à  l'Ecole  militaire]. 

Description  des  pompes  à  incendie,  pour 
le  service  du  corps  des  sapeurs-pompiers 
du  génie  de  la  garde  impériale ,  exécutées 
par  M.  Gaudelet,  fondeur-pompier,  chargé 
de  la  confection  des  pompes  à  incendie  pour 
le  service  de  S.  M.  1  Empereur...,  décrites, 
dessinées,  gravées  et  publiées  par  — .  Pa- 
ris,  Potey,  1812,  in-8,  16pag. 

-f- 1.  A.  D.  B.  [Jean-Antoine  de  BaÏfI. 

Traité  de  l'Imagination,  tiré  du  latin  de 
I.  Fr.  Pic  de  la  Mirandolo,  par  — .  Paris, 
Wechel,  1577,  in-8. 

-h  I.  A.  D.  D.  S.  [Jean  Arnoul,  doyen 
de  Sens]. 

Traduction  en  vers  latins  de  la  Médita- 
tion sur  le  psaume  79,  extraite  des  «  Œu- 
vres chrestiennes  »  de  Nicolas  Le  Digne. 
Sens,  G  Nivard,  i6I4,  in-8.  («  Manuel 
du  Libraire  »,  III,  920). 

Jean  Arnoul  était  le  neveu  de  Claude  Arnoul ,  natif  de 
Chanmont  en  Bassigny,  et  qui  tiit  docteur  de  Sorbonoe, 
professeur  en  tbéologie.  chanoine  théologal,  trésorier  et 
enfin  doyen  de  l'église  de  Sens.  Jean  Arnoul  succéda  à 
son  oncle  dans  les  places  d'archidiacre  d'Etaropes  et  de 
doyen  de  l'église  de  Sens;  il  obtint  cette  dernière  di- 
gnité le  31  a^Til  1600,  mourut  à  Paris  le  12  février 
1C23,  et  fut  enterré  à  Saint-Etienne-du-Mont.  Jean 
Arnoul  fut  intimement  lié  avec  Nicolas  Ledigne ,  prieur 
de  l'Enfourchure,  à  trois  lieues  de  Sens.  Dans  un  ou- 
vrage de  ce  dernier,  intitulé  :  «  La  Couronne  de  la 
vierge  Marie  > ,  dédiée  à  la  Reine  régente,  Paris,  Eut- 
tache  Foucault,  in-13,  on  trouve  plusieurs  vers  de  J. 
Arnoul,  adressés  i  Nie.  Ledigne;  cet  ouvrage  parut 
Vers  1610.  Jean  Arnoul  s'occupait  beaucoup  de  po^'sie; 
il  eut  vers  la  fin  de  ses  jours  quantité  de  différends  avec 


le  chapitre  de  Sens,  et  il  était  occupé  &  la  poursoite  d^ 
ces  procès  à  Paris  lorsqu'il  y  moumt. 

Voyei  sur  J.  Arnoul  le  troisième  volume  du  t  Re- 
cueil de  pièces  d'histoire  et  de  liUératnre  i.  Hris 
Chaubert,  1731.  4  toI.  in-12,  où  l'on  tnwve  des  re- 
cherches historiques  sur  le  t  Doyenné  et  les  Doyenî  d? 
l'église  de  Sens  *.  a.  A.  B-r. 

4-1.  A.  M.  D.  M.  [Isaac-Ami  March, 
de  Mezières]. 

Diogèneà  la  campagne,  comédie  en  trois 
actes,  en  prose,  par—.  Genève.  Gosst, 
1758,  in^. 

4-L  B.  [JeanBoDiN]. 
Le  Fléau  des  Démons  et  des  Sorciers, 
par—,  Nyort,  D,  du  Terroir,  1616,  in-8. 

-'  Je  suis  porté  à  croire  que  c'est  une  nouvelle  éditioa 
du  traité  de  la  i  Démonomanie.  ■  A.  A.  B-r. 

4-  I.  B.  [Jean  Bedé,  sieur  de  la  Gor- 
mandibre]. 

Discours  d*un  fidèle  sujet  sur  la  majoriU' 
des  rois,  par  — .  Paiw,  1614,  in-8.  V.  T. 

■+- 1.  B.  [Jean  Baudouin], 

I.  Les  Advantures  de  la  cour  de  Perse, 
divisées  en  sept  journées,  où,  sous  des 
noms  étrangers,  sont  racontées  plusieurs 
histoires  d'amour  et  de  guerre  arrivées  de 
notre  temps,  par—.  Paris,  1629,  in^. 

•Tant  que  ce  roman  a  passé  pour  être  de  Jean  Bm- 
douin,  écrivain  médiocre,  qui  a  signé  en  toutes  Irttrw 
Tépltre  dédicaloire,  on  l'a  entièrement  négligé  ;  ma 
depuis  que,  sur  une  indication  de  TalIemantdesRcîia, 
et  d'après  son  propre  examen,  M.  Paulin  Paris  a 
démontré,  dans  le  a  Bulletin  du  bibliophile  »  (X«  sénf, 
juin  1858,  p.  ,31 2  et  sniv.),  qne  c'était  l'cBuvre  d'en? 
illustre  princesse,  M"«  de  Guise,  ensuite  princesse  «fe 
Conli,  l'attention  des  bibliophiles  s'est  portée  sor  (t 
livre  jusqu'alors  fort  peu  recherché,  mais  oïl  l'oo  peai 
reconnaître,  sous  des  noms  déguisés,  les  rois  Henri  ID 
et  Henri  IV,  et  plusieurs  personnages  qui  ont  figuv  â 
leurs  cours  dans  des  intrigues  amoureuses.  {Branet, 
Manuel,  I,  704). 

II.  Iconologie,  ou  la  science  des  om- 
blômes,  tirés  la  plupart  de  Cézar  Ri[w. 
par  — .  Amsterdam,  Braakman,  1698,  i  \. 
in-12. 

m.  Les  Amours  de  Clitophon  et  de  Leu- 
cippe,  traduction  nouvelle  du  grec  d'A- 
chille Tatius,  par—.  Paris,  Février,  1635. 
m-8. 

I  II  parut  en  1734  une  traduction  liinre  du  inêiBe  w- 
vrage,  avec  des  remarques  du  S.  D"*"  D"*.  Elle  est 
j  attribuée,  dans  le  c  Catalogue  de  la  Bibliothèqoe  do 
jRoi  »,  à  l'abbé  Desfontoines.  d'après  une  note  mano?- 
I  crite  de  l'abbé  Lenglet;  mais  l'exemplaire  de  M.  Char- 
don de  la  Rochette  prouve  qu'elle  est  de  II.  de  Mootc- 
I  nault  d'Egly. 

La  même  année  il  en  parut  une  moins  estimée,  qui 
I  est  de  Duperron  de  Castéra.  a.  A.  B— r, 

+  I.  B.  et  ISID.  B.  [le  D' Isidore  Bour- 
don]. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 


325 


B.  B. 


I.  D.  B.  A. 


+ 1.  B.  B.  [Isaïe  Beer-BingI. 

Lettre  du  sieur—,  juif  de  Metz,  à  l'au- 
teur anonyme  (Aubert-Dubayet)  d'un  écrit 
intitulé  :  le  Cri  du  Citoyen  contre  les  Juifs. 
MeU,  1788,  in-8. 

CAoamjgt  a  été  réimprimé  en  4805,  par  les  soins 
de  Michel  Berr.  gendre  da  sieor  Beer-Bing. 

On  lit  sur  ce  dernier  nne  note  intéressante  dans  la 
<  Revne  philosophiqne  et  littéraire  >,  numéro  du 
8  acftt  1805.  A.  A.  B— r. 

4- 1.  B.  D.  [Jean  BÀUDOum]. 
L'Homme  dans  la  lune... 

Nous  indiquons  ces  initiales  d'après  le  «  Manuel  du 
libraire  »  (II.  4640);  mais  Barbier  donne  :  F.  B.  D. 
Voy.  F.  B.  D.,  n.  15,  d. 

4-  L  B.  D.  [J.  Bernard,  dijonnois?] 

Avis  aux  François,  de  la  résolution  prise 
aux  Etats  de  Blois,  par—.  Lyon,  1589, 
in.8.  V.  T. 

+  L  B.  D.  [Jean-Baptiste  Dupont]. 

Le  Miroir  des  Dames,  où  les  Effets  d'une 
saincte  amitié  sont  au  vif  représentés, 
par  — .  Lyon,  Ancelin,  1603,  in-12. 

-4-  IBRAHIM  EFFENDI  [le  comte  Re- 

WICSKl]. 

Traité  de  tactique,  ou  Méthode  artiû- 
cieDe  pour  l'ordonnance  des  troupes,  ou- 
vrage publié  et  imprimé  à  Constantinople, 
par—,  officier  mutteferrika  de  la  Porte 
Ottomane,  Fan  de  l'égyre  1144,  qui  est  la 
première  année  après  la  dernière  rébellion 
et  la  déposition  du  Sultan  Ichmet,  arrivée 
Tan  1730  de  Tère  chrétienne,  traduit  du 
turc  (par  le  comte  Rewicski).  Vienne» 
TrtUtnem,  1769,  in-8. 

Réimprimé  en  France  sons  la  même  date,  in-12. 
A.  A.  B— r. 

IBBAHIM-MANZOUR-EFFENDI,  auteur 
supp.  [Alphonse  Cerfberr]. 

Mémoires  sur  la  Grèce  et  l'Albanie  pen- 
dant le  gouvernement  d'Ali-Pacha,  par—, 
commandant  du  génie  au  service  de  ce 
vizir;  ouvrage  pouvant  servir  de  complé- 
ment à  celui  de  M.  de  Pouqueville.  (Com- 
posé en  français  par  M.  Cerfberr).  Paris. 
Paul  Ledoux,  Ponthieu,  1827,  in-8. 

4-  IBRANCET  DELEUZE. 

H.  Laarent  de  r  Ardèche  a  si^pné  de  ce  pseudonyme 
une  c  Réfnlalion  de  l'histoire  de  France  ■  de  Mont- 
gïillaid. 

ICILïDS,  psevd.  [Cyprien  Anot,  connu 
aassi  sous  le  nom  d'ANor  de  Mezières, 
professeur  d'éloquence  au  Collège  royal 
(aujourd'hui  Lycée)  de  Versailles]. 

Lettres  d' —  sur  l'état  actuel  des  choses. 
VersaUles,  1828-47,  16  broch.  in-8. 

Cju  «  LeUies  »  sont  an  nombre  de  seize  :  la  der- 
Bière,  qui  a  para  en  jnillet  1847,  a  pour  olqet  l'eiamen 


de    rUniversilé.  Elles  ont   paru  snccessïTement  par 
cahiers  de  16.  20.  24.  32  et  36  pag. 

-|-  L'auteur,  qui  avait  été  professeur  d'histoire  à  Ver- 
sailles, fut  autorisé  par  un  décret  impérial,  en  1860, 
à  joindre  à  son  nom  celui  de  de  Mezières.  U  est  mort  en 
1861.  Divers  ouvrages  qui  lui  sont  dus  sont  indiqués 
dans  la  «  Littérature  française  contemporaine  »  et  dans 
le  «  CaUlogue  général  >  de  M.  Otto  Lorenz;  on  y  re- 
marque une  tragédie  de  «  Gronrwell  {Paris,  Hachette, 
1860,  in-8),  qui  n'a  pas  été  représentée. 

4-  ICONOPHILE  (Un)  [Herman  Ham- 
man]. 

Voyage  en  Suisse,  par—,  ouvrage  publié 
par  la  Classe  des  Beaux-Arts  (Société  des 
Arts  de  Genève),  Genève,  1860,  gr.  in4. 

4-  L  D.  [Jacques  Dorat]. 

Ces  initiales  accompagnent  un  «  Sonnet  an  roy  et  à 
la  reyne  »  qui  précède  U  «  Nymphe  rémoise  an  Roy  » , 
Beinu,  Simon  de  Foigny,  1609,  pet.  in-8.  3  feuillets 
et  29  pages. 

On  peut  attribuer  cet  opuscule  en  vers,  composé  à 
l'occasion  du  sacre  de  Louis  Xm,  à  Jacques  Dorat,  cha- 
noine de  Reims,  et  qui  avait  pour  oncle  le  poète  Jean 
Dorat,  plus  connu  que  lui.  («  Man.  du  libr.  >). 

On  trouve  sept  pièces  de  vers,  signées  de  ces  mêmes 
initiales,  et  du  même  auteur,  dans  le  *  Recueil  de  plusieurs 
inscriptions  pour  les  statues  du  roi  Charles  VH  et  de 
la  Pucelle  d'Orléans  »  publié  par  Ch.  Du  Lys.  Pari», 
1628,  in-4. 

-h  L..  D...  [I.  Dhaute ville]. 

Le  Français  alsacien.  Fautes  de  pronon- 
ciation et  germanismes.  Essai  par—.  Stras- 
bourg, Derivaux,  1852,  in-12,  247  p. 

IDA  SAINT-ELME  (madame).  Voy.  CON- 
TEMPORAINE (la). 

+  L  D.  B.  [Jean  de  Boessières]. 
L'Arioste  français  (en  vers),  par  — . 
Lyon,  Thibaud  Ancelin,  1580,  in<-8. 

-h  I.  D.  B.  [Bonay]. 

Abrégé  de  l'Astronomie  inférieure,  avec 
un  Essai  de  l'Astronomie  naturelle,  contre 
les  systèmes  de  Ptolémée,  Copernic,  etc., 
par  — .  Paris,  1644,  in4. 

-4-  L  D.  B.  [Jean  de  Bussières,  jésuite]. 
Les  Descriptions  poétiques  de  — .  Lyon, 
1649,  in-4.  V.  T. 

-h  I.  D.  B.  A.  [Joachim  du  Bellay,  an- 
gevin], 

I.  Traduction  du  quatrième  Livre  de 
«l'Enéide  »,  la  Complainte  de  Didon  à 
Enée  et  quelques  autres  poésies.  Paris, 
V.  Sertenas,  1552,  petit  in-8. 

n.  Recueil  de  poésie,  présenté  à  Madame 
Marguerite,  sœur  du  roy,  revu  et  aug- 
menté par  —,  angevin.  Paris,  GuilL  Ca- 
velat,  1553,  in-8. 

La  première  édition  est  de  15i9.      A.  A.  B— r. 

III.  La  Défense  et  Illustration  de  la  lan- 
gue françoise,  avec  l'Olive  augmentée, 
l'Antérotique  de  la  vieille  et  de  la  jeune 


327 


1.  D.  H. 


L  D.  S. 


Amie,  vers  lyriques;  le  tout  par  — .  Paris, 
Arnoul  L'Angelier,  1553,  in-8. 

Voir  inr  cet  ouvnffe  le  compte  rendo  de  M.  Sainte- 
Beave  de  l'édition  des  «  (Eayres  Ituçùtt»  »  de  Du 
Bellay,  pabliéee  par  M.  Marty  Laveanx  (  «  Jonnal  des 
Savants  »,  anil,  juin  et  août  4867);  voir  aassi  iin« 
notice  de  U.  Tnrqnety,  dans  le  <  Bulletin  dn  Biblio- 
phile >,  1864. 16*  série,  p.  1135-1159. 

H-  I.  D.  H.  [DuhàmelJ. 

Lucelle,  tragi-comédie,  par  — .  Rouen, 
1607,  in-lâ. 

Beanchampt.  dans  ses  c  Recherches  sor  les  ThéAtrei 
de  France  >.  Paris,  1735.  in-4  et  3  vol.  in-8.  i  la 
Uhte  alphabéticpie  des  pièces,  laisse  celle-ci  anonyme; 
dans  le  catalogue  de  Méon.  on  la  troave  sons  le  nom 
qne  Je  Tiens  d'indiquer.  V.  T. 

-H  I.  D.  B.  P.  et  le  P.  G.  D.  C.  C.pean 
DE  BRETiGNr,  prêtre,  et  le  père  Guillaume 
DE  Chèvre,  Chartreux]. 

La  Vie-  de  la  mère  Thérèse  de  Jésus, 
fondatrice  des  Carmes  deschaussés.  Com- 
posée par  le  R.  P.  François  de  Ribera, 
docteur  de  la  compagnie  de  Jésus,  et  di- 
visée en  cinq  livres.  Nouvellement  traduit 
d'espagnol  en  françois,  par—.  A  Paris, 
1602,  in-8. 

4- 1.  D.  C.  [Jacques  Du  Castbl]. 

Relation  des  voyages  de  Fr.  Savari  en 
1605  et  1606,  le  tout  recueilli  par—.  Paris, 
1630,  in-4. 

-h  I.  DE  F.  [Jacques  de  Fontent], 
Personne,  par—.  Paris,  P,Hury,  1587, 
in-12. 

+  1.  DE  S.  et  I.  DE  SECH.  [Is.  de 
Sechervillb]. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

IDIOT  (r),  le  visionnaire,  pseud.  [Cham- 
BET  père]. 

Bonaparte  à  Lyon,  ou  mon  Rôve  de  la 
nuit  du  9  au  10  mars  dernier,  en  cinq 
actes,  et  en  prose;    scènes  burlesques, 

grélude  d'une     grande   tragédie.    Lyon, 
hamhet.  1815,  in-8. 

-h  L  D.  L.  [Jean  de  Léry]. 

Discours  du  siège  tenu  devant  la  Charité, 
Tan  1577,  par—.  Orléans,  même  année, 
in-8.  V.  T. 

4-  L  D.  L.  [Jean  de  la  Taille]. 

Histoire  abrégée  des  singeries  de  la  Li-t 
gue,  par  — ,  dit  le  comte  Olivier,  excellen 
peintre.  Sans  nom  de  ville,  1595,  in-8. 

Il  existe  deux  antres  éditions  avec  cette  date  et  une 
avec  celle  de  154G. 

Voir  de  longs  détails  an  «  Mannel  dn  libraire  >. 

4-  L  D.  L.  T.  D.  B.  [Jean  de  la  Taille 
DE  Bondaroy]. 
Remontrance  pour  le  roy  à  tous  ses 


sujets  qui  ont  pris  les  armes,  par—,  Pa- 
ris, F.  Morel,  1563,  in-8. 

Pièce  en  vers  ;  elle  a  été  réimprimée  en  15*2  i  U 
snite  de  c  Sanl  fnrienx  »,  tragédie  dn  même  aalesr. 

4-  L  D.  M.  [J.-D.  Mathieu]. 

Des  Etats  de  France  et  de  leur  puis- 
sance, traduit  de  l'italien  de  Matthieu  Zam- 
pini,  par  — .  Paris,  1588,  in-8. 

Catalogne  de  Boissier,  n«  10997.        A.  A.  B-f. 

H-  L  D.  M.  [Jean  de  Montltard]. 

Mythologie,  c'est-à-dire  Explication  des 
Fables,  extraite  du  latin  de  Noël  Le  Comte, 
par  — .  Lyon,  Frellon,  1597,  1607,  i  vol. 
in-4.  —  Nouvelle  édition  revue  par  J.Bau 
doin.  Paris,  Chevalier,  1627,  in-fbl. 

-h  L  D.  ORG.  [Jean  Daniel,  orga- 
niste]. 

Chantions  sainctes  ponr  toos  esbattre, 

Elégantement  expoeées. 

Par  nng  prisonnier  exposées, 

Cest  an  mil  cinq  cent  vingt  et  quatre. 

5.  /.  fi.  d„  1524,  petit  in-8. 

Ce  petit  volume,  d'une  excessive  rareté,  disait  pvtic 
d'un  recueil  porté  au  c  Catalogue  La  Vallière  i. 
n«  3081  ;  il  a  depuis  figuré  au  catalogue  de  M.  k 
baron  J.  P"*"  (Jérôme  Pichon).  Paris,  Polter.1869. 
n*  658. 

On  a  du  même  auteur,  avec  son  nom.  de  auiesi 
Noeit  dont  le  rare  recueil  est  décrit  dans  les  caUlogœs 
Méon.  n«  1896,  etU  Vallière,  n«  3081.         G.  M. 

1.  D.  P.  M.,  avteur  déguisé  [l.-D.-P. 
Monmbr]. 

Discours  sur  les  comètes,  sui^'ant  les 
principes  de  Descartes,  composé  par—. 
Paris,  Guignard.  1665,  pet.  in-12. 

Le  Catalogue  de  la  biblioUièqne  de  Le  Tellier.  ardi^ 
vèqne  de  Reims,  attribue  cet  ouvrage  à  J.  Denis. 
A.  A.  B-r. 

-h  1.  D,  P.  M.  0.  D.  R.  rJean  Duret, 
Parisien,  médecin  ordinaire  du  roi]. 

Discours  de  l'origine  des  mœurs,  frauda 
et  impostures  des  Charlatans,  avec  leur  dé- 
couverte. Dédié  à  Tabarin  et  Desiderio  de 
Combes.  Par  — .  Paris,  1622,  pet.  in-8, 
51  pag. 

Ce  curieux  manifeste  contre  les  cbarlatans  si  nom- 
breux au  temps  de  Louis  XIII  a  été  réimprimé  dans  le 
<r  Tabarin  »  de  M.  Veinant  (1858,  in-16,  t.  H. 
p.  231-88).  Je  ne  sacbe  pas  qu'on  eftt  connu  jesqn'à 
ce  jour  le  nom  de  l'auteur  de  cet  opuscule;  sa  date,  l'es- 
prit dans  lequel  il  a  été  dicté,  tout  indique  Vœarrt  de 
Duret,  cet  original  et  rigoriste  docteur,  dont  Talleniul 
des  Réaux  (3«  édit.,  t.  1.  p.  426)  a  esquissé  quelqaei 
traits  dans  ses  «  Historiettes.  »  G.  M. 

-4-  ï.  D.  S.  [Jean  de  Sansicquet.  poite- 
vin]. 

La  Vénerie  et  Fauconnerie  de  J.  du 
Fouilloux,  J  Mil  de  Franchières  et  autres 
divers  auteurs,   revue,  corrigée  et  aug- 


329 


I.  D.  S.  F.  P, 


IGNORANT 


330 


mentée  par — ,  gentilhomme  poitevin.  Pa- 
ris, 1585,  in^.  fig.  G.  M. 

1.  D.  S.  F.  ¥.,pseud.  [le  P.  Jean-Joseph 
SuKiN,  iésuite]. 

Catbéchisme  spirituel,  contenant  les 
principaux  moyens  d'arriver  à  la  perfec- 
tion. Paris,  CL  Cramoisy,  1661,  1663, 
±  vol.  iii-iâ.  —  Nouv.  édit.,  revue  et 
rorrigée  volt  le  P.  T.  B.  F.  (le  P.  Thomas 
liemard  Fellon,  de  la  même  compagnie). 
Ufon,  i730,  2  vol.  in-12. 

P»r  les  initiales  I.  F.  P.  des  éditions  de  1661  et 
1663  00  a  Tooln  désigner  Jean  de  Sainte-Foi,  prê- 
tre. 

Ce  Catéchisme  a  été  réimprimé  à  ETreox,  chet  An- 
rHle.  1801.  i  yoI.  in-13. 

4-1.  F.  L.  P.  G.  D.  B.  [Jean-François 
LE  PBTrr,  greffier  de  Béthune], 

Sonnets  des  grands  exploicts  victorieux 
fie  hault  et  puissant  seigneur  Maurice, 
prince  d'Orange,  comte  de  Nassau,  etc..., 
par—.  S.  /..  1598,  in4. 

Ud  Bibliophile  belge.  H.  Lekène.  a  le  premier  ex- 
pliqué les  leUres  initiales  dn  frontispice,  au  moyen  de 
l'anagnmne  PaUr  à  la  fin  et  repot.  Plnsieors  des 
f>ièces  contenves  dans  ee  rare  Yolnme  se  rapportent  aux 
trembles  de  la  Ligne  et  à  l'assassinat  des  Guises  («  Ma- 
Dttcl  dn  Libraire  >,  V.  444). 

+1.  G.fJeanGuYART]. 
Traité  de  l'origine,  venté  et  usage  de  la 
loi  salique.  Tours,  1590,  in-4.  V.  T. 

+  1.  G.  fJean  Galle]. 
Nouveau  Epitome d'Arithmétique.  Liège, 
Strttl,  1616,  iii-12. 

4- 1.  G.  [Isaac  Gablon]. 

Traité  de  thérapeutique,  ou  la  Méthode 
()c  guérir,  pour  Vinstruction  des  élèves 
en  chirurgie,  par — .  Bordeaux,  1755; 
Tott/oKte,  1757,in-12. 

Cet  ouvrage  fat  supprimé  par  arrêt  du  parlement  de 
Bordeaux,  du  27  mars  1756.  comme  étant  une  infi- 
dèle traduction  de  la  Thérapeutique  d*Astmc. 

A.  A.  B— r. 

-h  I.  G***  [Garlon]. 

Essais  physico-pathologiques  sur  la  na- 
ture, la  qualité  et  les  effets  des  bains  des 
boues  deBarbotan,  par—.  Bordeaux,  1756, 

in-lî. 

H-  I.  G.  DE  L.  [Jean  Gahnier,  de 
U^-al]. 

Histoire  de  Lazare  de  Termes,  traduite 
de  l'espagnol,  par—.  Lyon,  Saugrain, 
\rm,  in-8. 

Indication  fournie  par  B.  de  La  Monnoye,  dans  ses 
noies  sur  la  f  Oibliotbiqne  françoise  >  de  Lacroix  du 
Haine. 

-f  l.  G.  D.  M.  D.  p.  Guenedault,  doc- 
leur-médecin  dijonnolsl. 
Le  Réveil  de  Chyndonax,  prince  des 


Vacies  druides  celtiques  dijonnois. .  .Par—. 
Dijon,  GtiyoM  621,  in-4. 

Cet  outrage  a  reparu,  ayec  le  nom  de  l'auteur,  sons 
oe  titre  :  c  Le  Réveil  de  l'antique  Chyndonax...  > 
Paria,  Dautnalle,  1693.  in-4. 

+  ]GNA£E  (Saint),  auteur  supposé, 
LesEpistres  de  saint  Ignace,  évesque 
d'Antiocne,  translatées  en  françois.  Paris, 
chez  Simon  Vostre.  1500,  in-8. 
,  Il  existe  d'antres  éditions,  par  F.  Uord.  Parit, 
1562.  161  a.  in-8;  par  Eudemair.  Rouen,  1615. 
in-8. 

La  critique  moderne  rejette  comme  apocryphe  une 
partie  de  ces  épttres  et  regarde  comme  interpolées 
plusieurs  de  celles  qu'elle  conserve.  L'édition  de  1557, 
io-4,  en  contient  dix-neuf,  dont  douze  sont  regardées 
comme  supposées,  ainsi  que  trois  autres  publiées  à 
part,  et  qu'on  possède  en  latin  seulement.  Une  liste 
des  diverses  éditions  ou  traductions  et  des  écrits 
mis  au  Jour  à  ce  snjet  se  trouve  dans  le  f  Lexi- 
cou  bibliographicnm  »  d'Hoflteann,  t.  U,  p.  533- 
538.  Un  aperçu  de  cette  controverse  se  rencontre  dans 
I  l'article  consacré  à  saint  Ignace  dans  la  c  Nouvelle 
I Biographie  générale  »,  t.  XXV.  col.  791.  La  décou- 
verte d'une  ancienne  traduction  syriaque  de  quelqnes- 
I  unes  de  ces  épitres.  dans  un  couvent  de  l'Egypte,  a 
réveillé  la  discussion  sur  l'authenticité  de  ces  écriU  ; 
un  mldistre  anglican,  M.  Cureton,  a  discuté  celte  ques-  . 
tion  dans  ses  ■  Vindicis  Ignatianm  »,  Londres, 
1846,  et  dans  le  <  Corpus  Ignatianum  *,  /hid.,  1849. 
in-8  ;  malgré  leurs  titres  latins,  ces  ouvrages  sont  en 
langue  anglaise  ;  la  version  syriaque  est  plus  courte 
que  le  texte  grec,  qui,  Jusqu'ici,  a  été  regardé  comme 
le  plus  pur. 

IGNACE  DE  LOYOLA  (S.),  fondateur  de 
la  compagnie  de  Jésus,  imposteur  littéraire, 

Exercitia  spiritualia  S.  P.  Ignatii  Loyo- 
\m,  directorium  in  exercitia,  industriae  ad 
curandos  animœ  morbos. 

Livre  dont  il  a  été  fait  et  plusieurs  éditions  et  plu- 
sieurs traductions  en  France  (Voy.  la  t  Franre  littté- 
raire  »,  t.  IV,  p.  177.  article  Ignacb  db  Loyou^). 

Le  bénédictin  Constantin  Cajetan  a  prétendu  que  ces 
c  Exercices  spirituels  »  existaient  cent  cinquante  ans 
avant  S.  Ignace,  dans  la  bibliothèque  du  Mont^Gassin. 
n  a  même  soutenu  que  cet  ouvrage  était  de  Garciu 
Cisneros,  abbé  de  Montferrat.  Le  Jésuite  Feller  a 
réfteté  cette  assertion  dans  le  ■  Journal  historique  et 
littéraire  du  Luxembourg  »,  en  1783.  Hais  que  n'eût 
réfuté  ce  jésuite  pour  l'honneur  de  son  ordre  I 

IGNARE,  pseudonyme^  [J.  Du  Hamel. 
professeur  derUniversilè]. 

Panégyrique  de  l'ignorance  (traduit  du 
latin). 

Inséré  page  123  ii  178  d'nn  petit  in-32  intitulé 
«  Encyclopédie  liliputienne  ■  (1780).  C'est  la  traduc- 
tion de  l'ouvrage  cité  t.  I,  col.  S16  «,  à  Agnostus. 

IGNORANT  (Un)  oui  frissonne  au  seul 
nom  de  bémol,  pseud,  [Henri-Barth.  Aigre}. 

Réforme  à  faire  dans  la  manière  d'écrire 
la  musique,  au  moyen  de  laquelle  les 
commençants  n'éprouveront  plus  de  dif- 
ficultés,  soit  dans  la  lecture,  soit  môme 


331 


IGNORAOTE 


I.  M. 


33â 


dans  Texécution.  Paris,  Ladvocat,  1830, 
in-8,  15  pages  et  une  planche  de  mu- 
sique. 

L'auteur  propose  d'employer  dans  la  manière  d'é> 
crire  la  masiqne,  aa  lien  de  notes,  des  lettres,  comme 
en  Allemagne. 

IGNORANTE  (Une),  pseud.  [M^  Bois- 
siER,  depuis  M"'  Agénor  de  Gasparin]. 

Voyage  d*—  dans  le  midi  de  la  France  et 
de  l'Italie.  Recherches  et  observations  cu- 
rieuses, historiques  et  anecdotiques.  Ou- 
vrage écrit  jour  par  jour  et  sur  les  lieux. 
Paris,  Paulin,  1835,  2  vol.  in-8. 

IGNORANTIN  SIMPLINET,/?«é?ud.  [Jean- 
Laurent  Rbuacle,  professeur  de  langues, 
né  à  Verviers,  mort  à  Liège  en  1849]. 

Voyaçe  de  Verviers  à  Liège,  tant  à  pied 
qu'en  diligence,  par  —,  avec  des  notes 
critiques,  jiistoriçjueset  philosophiques  piir 
Dominique  Mirlifique  (autre  masque  de 
J.  L.  Remacle).  Verviers,  Charles,  18:21, 
in-12. 

-{-  Ignorantin  SimpUnel  et  Dominiqae  Mirlifique 
cachent  le  même  nom.  J.-L.  Massau,  dans  la  note  qu'il 
a  fonmie  h  Qnérard,  relativement  à  cet  ouvrage,  con- 
fond le  €  Voyage  de  Verviers  »  en  prose,  avec  un  petit 
poème  publié  en  1828  sous  le  titre  de  «  Le  Quiproquo 
on  le  Ghar-à-bancs,  autrement  Voyage  de  Verviers  à 
Liège  »,  parT.-J.  Angenot.  Yerviert,  ln-8. 

+  L  G.  [Jean  Guyart]. 

Traité  de  Torigine,  ancienne  noblesse  et 
droits  de  Hugues  Capet,  extrait  des  para- 
doxes de  l'histoire  francoise,  de  — .  tours, 
1590.  in^.  V.  T. 

-t-  L  G.  P.  [Jacques  Gohorry,  pari- 
sien]. 

I.  Instruction  sur  l'herbe  Pétum,4iite  en 
France  l'herbe  de  la  Royne,  ou  médi- 
cée,  par  — .  Paris,  Galiot  du  Pré,  1572, 
in-iS. 

II.  Le  Livre  de  la  Fontaine  périlleuse, 
avec  la  Chartre  d'Amour,  autrement  inti- 
tulé le  Songe  du  Verger,  œuvre  très^xcel- 
lente  de  poésie  antique,  contenant  la  stéga- 
nographie....  avec  commentaire  de  —. 
dédié  a  l'illustre  seigneur  J.  de  Ferrières. 
vidame  de  Chartres.  Paris,  1572,  in-8. 

Une  édition  qu'on  pourrait  indiquer  comme  l'édition 
originale  de  cet  ouvrage  a  été  donnée  sous  ce  titre  : 
t  La  Fontaine  périlleuse  avec  la  cfaartre  d'amours.  S,  l.    f 
n.  d.,  in-8.  golh.  G.  M. 

III.  Les  occultes  Merveilles  et  secrets  de 
nature,  par  Le\rin  Lemne,  trad.  par  — . 
Orléans,  P.  Trepperel.  1568,  in-16:  Paris, 
QaliotduPré.  1574,  in-8. 

IV.  Brief  Traité  de  la  racine  Mechoa- 
chan,  blasonnée  en  mainte  région  la  Rhu- 
barbe des  Indes,  par  —.  Rouen,  Mallard, 
{588,  petit  in-8. 


,  V.  Description  de  l'herbe  nicotiane  et 
Traité  de  la  racine  Mechoacan,  blasonoée 
la  Rhubarbe  des  Indes,  traduit  de  l'espa- 
gnol en  français  par  — .  Rouen,  Mallard, 
1588,  in-8. 

H- 1.  H.  [Jean  Hellin]. 

La  Vie  de  Monsieur  Saint-Senrais.  Eves- 
que  et  Patron  de  Maestricht,  recueillie  de 
plusieurs  autheurs,  par  — .  Liège,  Stred. 
1609  et  1612,  in4. 

-h  I.H.  [IthierHoBiBR]. 

L  Tacite,  de  la  vie  d'Agricola  son  beau- 
père,  traduit  en  françois  par — .  Part*, 
Camusat,  1639,  in-12. 

Balzac,  dans  ses  lettres,  dit  beaucoup  de  bie&  de 
celte  traduction.  A.  A.  B— r. 

II.  Quatre  Livres  de  limitation  de  J.-(".. 
traduits  en  françois,  par — ,  trésorier  gé- 
néral de  la  marine  du  Levant,  avec  iine 
épître  dédicatoire  à  Henri  de  Mesmes.  pré- 
sident de  la  cour  de  Parlem^t,  compostV 
par  Patru.  Paris,  veuve  Camusat,  1641, 
in-16. 

L'édition  de  Sanmur.  chez  F.  Emon.  4661,  in-34. 
renferme  une  épttre  dédicatoire  à  nne  abbesse  de  Fqd- 
^«vrault.  A.A.B— r. 

4-IK  MARVEL  [Donald  Mefcbell]. 
Les  Rêveries  d'un  célibataire,  roman  pu- 
blié  dans  «  le  Moniteur  ». 

4-  I.  L.  [Jacques Lambert]. 

Le  bon  pauvre,  oui  apprend  àconnoistre, 
aymer  et  servir  Dieu,  et  par  ce  moven 
estre  un  jour  riche  dans  le  Ciel.  Composé 
en  faveur  des  Pauvres  du  cathéchisme  de 
l'Eglise  Royale  de  Saint-Louvs,  par  le  Père 
—  de  la  C.  de  J.  Paris,  16S3,  in-lâ. 

4- 1.  L.  D.  B.  [Le  Déist  de  Botioodx]. 

Satyres  d'Horace,  traduites  en  vers  fran- 
çais par—.  Moulins  et  Paris,  Lebour,  an  XU 
(180i),  in-8. 

4-  L  M.  [Jean  Mouqué] . 

L'Amour  desplumé,  ou  la  Victoire  de 
l'amour  divin,  pastorale  chrétienne  en 
5  actes  et  en  vers.  Paris,  1612,  in-8. 

On  trouve  dans  la  «  Bibliothèque  du  théâtre  français  ». 
t.  I,  p.  443-446.  une  analyse  de  celte  pièce;  elle  se 
termine  par  une  exhortatiou  aux  belles  de  ne  plat 
craindre  oi  le  brandon,  ni  les  flèches  de  l'Amonr  : 

«  Il  est  plumé  comme  un  oyson.  » 

-+- 1.  M.  [Jean Maurisse  ou  Meurissb]. 

Introduction  familière  en  la  science 
d'astronomie,  contre  Copernic,  avecunsuu- 
plément  touchant  une  nouvelle  méthode  io 
mesurer  la  hauteur  du  soleil  par-dessus 
la  terre,  par  le  sieur  — .  Porw,  Louis  Ven- 
dôme, 1672,  in-4. 


333 


IMBERT 


IMPRIME  UR  DE  PARIS        334 


BiMîûsnphie  astienomique  de  La  Lande,  sous  cette 
iiXe.  A.  A.  B— r. 

-f  IMBERT  (Barthélémy),  auL  supp. 

Œuvres  choisies.  Paris,  Volland,  an  V, 
4  sol.  in-8. 

Edition  tort  mal  eiécatée;  en  outre,  c'est  nne  super- 
tkfrie,  car  let  tomes  ïll  et  IV  ne  sont  antre  chose  qne 
ki  detu  '  RecadU  de  Contes  »  par  dilTérenU  an- 
tairs,  publié*  ches  la  Ten^e  Duchesne,  par  U.  Saute- 
reaa  de  Marsy.  (Barbier,  t  Examen  critique  des  Dic- 
lioanaires  ».) 

+  IMBERT  auteur  supposé. 

Liberté  ou  la  Mort.  République  Haïtienne. 
Prodamation,  Au  nom  du  peuple  souve- 
rain. Le  gouvernement  provisoire  au  peu- 
ple et  à  l'armée  (10  sept.  1843.  —  Signé  : 
J.  C  Inibert,  Guerrier,  N.  Segretier,  C.  Hé- 
rard  aîné).  —  Port-Républicain,  de  l  tmp. 
nationale^  in-fol.  piano, 

Uoe  note  manuscrite  de  M.  Saint- Remy,  qui  a  cédé 
rrtie  pièce  à  la  Bibliotbèqne  impériale,  porte  qne  c'est 
loi  qoi  l'a  rédigée. 

4-  IMBERT  DE  BOURDILLON  (le  mar- 
quis d')  [Imbert.  conseiller  à  la  Cour  de 
Bordeaux]. 

Des  Discours  et  des  Vers  insérés  dans 
les  «  Actes  »  de  T Académie  de  Bordeaux, 
dont  il  était  membre.  Un  volume  de  poé- 
sies publiées  après  sa  mort,  en  1867,  in-8. 
Bordeaux,  impr,  GounouUhou, 

IMBERT  DE  LAPHALÈQUE  (G.),  auL 
supp.  [L.-Fr.  L'HÉBiTiER,  de  l'Ain] . 

I.  De  la  musique  en  France.  De  Rossini. 
-  De  Guillaume-Tell. 

Imprimé  en  trois  articles  dans  la  «  Revue  de  Paris  > , 
1829.  t.  V. 

Il  Notice  sur  le  célèbre  violoniste  Ni- 
cole Paganinl.  Pari*.  Guyot,  1830,  in-8, 
&)  pag.  avec  un  portr. 

IMBERT  DES  B.j  apocryphe  [Grikfet  de 
U  Baume]. 

Les  Épanchements  de  l'imagination  et 
(le  l'amilié  ;  Lettres  du  docteur  Langhome, 
traduites  de  l'angl.  parM.— .  Paris.impr. 
de  Monsieur.  1787,  in-8,  173  pag. 

G.  Imbert  est  connu  par  qnelqnes  traductions  de 
l'iaghis.  Cependant  La  Banme  a  revendiqué  lui-même 
cette  traduction  dans  la  notice  sur  sa  vie  et  ses  ou- 
wajes.  qn'il  a  adressée  à  Desessarls.  Voyea  les  «  Siè 
firt  liUénires  de  la  France  ».  t.  W. 

Ed  lisant  cet  article  des  «  Siècles  littéraires  .,on 
M  peut  douter  qne  l'antcur  ne  l'ait  rédigé  lui-même. 
Il  y  «i  a  un  cerUin  nombre  de  la  même  espèce  dans 
IwitTage  de  Desessarts.  Ces  articles,  joints  aux  qua- 
rante on  cinquante  fournis  à  Tédileur  par  de  Sainte- 
Croii,  donneront  toujours  quelque  prix  à  la  compilation 
<lej  '  Siècles  liUéraires  »,  d'ailleurs  très  inexacte  et 
trè$-faulWc. 

Uoe  prenve  qu'en  effet  la  tradoction  de  Langhome 


est  de  La  Baume,  c'est  que  plusieurs  morceaux  de  ce 
volume  sont  tirés  du  «  Censeur  universel  anglais  », 
auquel  travaillait  alors  La  Baume.  Voyez,  par  exemple, 
la  lettre  douzième  des  <  Epancbements  ».  On  la  trouve 
aussi  dans  le  «  Journal  encyclopédique  »  de  décembre 
1785.  A.  A.  B-R. 

I.  M.  D.  L.  D.  V.  (M.),  auteur  déguisé 
[M.  Jacquelot,  ministre  de  l'église  de 
Vassy]. 

Réflexions  sur  les  «  Mémoires  de  M.  l'é- 
voque de  Tournay  (Du  Plessis-Praslin), 
touchant  la  religion  ».  Cologne  [La  Haye), 
1684,  in-12. 

Ces  lettres  initiales,  suivant  Bayle,  «  République 
des  lettres  »,  juin  1G85,  p.  690,  s'expliquent  ainsi  : 
M.  Jaquelot,  ministre  de  l'église  de  Vassy.  Us  «  Ré- 
nexions  »  se  trouvent  dans  la  «  Réponse  de  M.  l'évêque 
de  Tournay  »  aux  Réflexions  deU.  L  M.  D.  L.  D.  V. 
Parit,  4685,  in-12.  La  Réponse  forme  le  troisième 
volume  des  Mémoires  de  l'auteur.  A.  A.  B— r. 

IMEOF,  pseudonyme  [Voltaire]. 
•    Les  Adorateurs,   ou   les  Louanges  de 
Dieu,  ouvrage  unique  de  M.  Imhof,  trad. 
du  latin.  1769,  in-8,  42  pag. 

Ce  fut  la  même  composition  dont  on  se  servit  pour 
l'impression  du  tome  II  des  •  Choses  utiles  et  agréa- 
bles. » 

Une  partie  de  cet  opuscule  a  été  reproduite  par  Vol- 
Uire  dans  ses  c  Questions  sur  l'Encyclopédie  ».  au 
mot  Eternité. 

-f  IMITATEUR  DE  JUVÉNAL(Un)  [Ber- 
trand YfiRLAc]. 

Le  Règne  de  Bonaparte;  quatorze  satires 
en  vers  français,  par  — .  Paris,  Laurens 
aine,  Juin-Août  1814,  in-8. 

11  n'a  pam  que  sept  satires  ;  les  trois  dernières  ont 
été  publiées  dans  le  même  cahier.  0.  B. 

-f-  MMERSTEIF  [Ludwig]. 

Recherches  sur  les  cîTuses  de  l'inflam- 
mation du  bomborax  chez  les  femmes 
adultes....  par  — ,...  trad.  del'allem.  par 
Kleingorloffenbach  de***. . .  Bruxelles,  J.A . 
Lelong,  1834,  in-8, 16  pag.  et  un  pi. 

MystiflcatioD  composée  par  G.  M.  A.  Gensse. 

IMPARTIAL,  S'IL  EN  EST  (Un)  auteur 
déguisé  [J.-M.  Pascal  Buhan]. 

Revue  des  auteurs  vivants,  grands  et 
/  petits.  Coup  d'œil  sur  la  République  des 
lettres  en  France.  6'  année  de  la  Répu- 
blique française.  Lausanne  et  Paris,  «.  d., 
in-8.  86  pag. 

IMPRIMEUR  DE  PARIS  DU  XVffl*  SIÈ- 
CLE  (Un),  auteur  déguisé  [Aug.-Martm 
LoTTiN  l'aîné]. 

Plainte  de  la  Typographie  cdfltre  cer- 
tains imprimeurs  ignorants  qui  lui  ont 
attiré  le  mépris  où  elle  est  tomoée,  poëme 


335 


INARCO  CELENIO 


INDÉPENDANT 


336 


lalin,  par  Henri  Estienne,  2*  du  nom.  im- 
primeur de  Paris,  du  seizième  siècle,  tra- 
duite en  françois  par  un  imprimeur  de 
Paris  du  dix-huilième.  Paris,  iMtin,  1785, 
in-4. 

INARCO  CELENIO.  Voy.  CELENIO. 

INCHOFFER  (MelchiorN  Voy.  CORNE- 
LIUS (Lucius). 

INCONNU  (Un),  pseudonyme  [Abraliam- 

JOS.  DE  CllAUMEIx]. 

Sentiment  d'  —  sur  «  l'Oracle  des  nou- 
veaux philosophes  »  pour  servir  d'éclair- 
cissements et  d'errata  à  cet  ouvrage,  dédié 
à  M.  de  Voltaire.  Paris,  Hérissant,  1760, 
in-12. 

INCONNU  (Un),  auteur  déguisé,  [Charles 

GOLDO.Nl]. 

Théâtre  d'  —  (ou  plutôt  trois  comédies 
do  Goldoni,  traduites  en  françois  par  Sa- 
blier). Pom,  Duchesne,  i765,  in-12. 

C'est  le  même  ouTiaf^e  que  Ut  Œavres  de  H'**,  ron< 
tenant  te  Suivante  généreuie,  la  Domestiqae  généreuse 
et  les  Mécontents  (comédies  traduites  de  l'italien  de  Gol- 
doni). Londres  (Paritl  1761.  in-li.       A.  A.  B— r. 

INCONNU  (Un).pseud.  [le  baron  Ebrrs- 

TEINet  CUION  DU  VEnGIBR]. 

Remarques  critiques  sur  le  «  Tableau 
historique  et  politique  de  la  colonie  de  Su- 
rinam, ou  Lettre  a  —  à  Ph.  Fermin  ». 
Londres  (Amsterdam) y  1779,  in-8. 

INCONNU  (Un),   pseudonyme   |Nic.-J. 

HUGON  DE  BaSSEVILLE]. 

Mélanges  erotiques  et  historiaues.  ou 
les  Œuvres  posthumes  d'  — ,  publiées  par 
un  chapelain  de  Paphos.  Salamineet  Paris, 
Laurent,  1781,  in-8. 

A. -A.  Barbier,  dans  son  Dictionnaire  des  ouvrages 
anpnymes.  donne  A  cet  ouvrage  le  titre  de  f  Mélangei 
critiques  »,  etc.  Noo^ne  savons  fos  jusqu'à  quel  point 
il  peut  avoir  raison  ;  toutefois  avons-nous  extrait  fidè- 
lement du  Catalogue  hebdomadaire  de  1784  le  titre  q  ne 
nous  indiquons.  Si  ce  Journal  avait  été  rédigé  avec  le 
soin  que  de  nos  jours  M.  Beuehot  apporte  à  sa  «  Bi- 
bliographie de  la  France  >.  nous  n'hésiterions  pas  à 
prononcer  qu'il  y  a  au  moins  erreur  de  typographie  dans 
le  titre  donné  par  A. -A.  Barbier. 

-{-  Ce  volume  est  ordinairement  Indiqué  par  les 
bibliographes  comme  ne  portant  pas  le  nom  de  l'auteur  ; 
pourtant  nous  avons  vu  ce  nom  sur  un  exempUire.  k  U 
vérité  imprimé  sur  vilin.  G.  M. 

4-  INCONNU  (Un)  [Louis  Damin]. 
Mes  Loisirs,  ou   Poésies  d*  — .  Paris, 
1807,  in-i2. 

INCONNU  \Vn], pseudonyme  [F.  Grille, 
plus  tard  bibliothécaire  de  la  ville  d'An- 
gers, mort  en  1855]. 

Les  Folies  d'un  homme  sérieux,  ou  pe- 
tits Vers  d'  — .  Paris,  L.  Colas,  Delaunay, 
1820,in.l8. 


f\ 


INCONNU  (Un),  auteur  déguisé  [de 
Faillv]. 

De  la  Prusse  et  de  sa  domination  sou> 
les  rapports  politiques  et  religieux,  spé- 
cialement dans  les  nouvelles  provinces. 
Paris.  Guilbert,  1842,  in-8. 

INCONNU  (Un),  pseudonyme  [Eujrène 
Pellbtan],  auteur  âe  feuilletons  dans  ie 
journal  «  la  Presse  ». 

-4-  INCONNU  (Un)  [Théodore  de  Bax- 
ville]. 

-h  INCONNU  (Un)  [M*  Gctbt-Dbspo- 

TAINESI. 

M.  X  et  MC  Trois-Étoiles,  par—.  Paris, 

M,  L€»y,  1861,gr.in-18. 

-h  INCON'NU  (r)  (Ernest  Dbéolls]. 
Des  articles  dans  divers  journaux,  no- 
tamment dans  a  la  Patrie  ». 

^-  INCONNU  rr)  [Louis  Ulb\cii]. 
Des  articles  aans  «  rÉvénoment  o   et 
dans  le  a  Grand  Journal  ». 

4-  INCONNU  (1)  [Aug.  ViTu]. 

Des  articles  dans  le  «  Figaro  »  (I8G9\ 

-h  INCRÉDULE  (Un)  [M-  T.-V.B.  de 
Manne]. 

Réflexions  sur  un  article  du  «  Moniteur  ^ 
du  26  février,  relatif  à  M**"  la  duchesse  d»* 
Berry.  S.  L,  ntD.,  in-8,  4  p. 

INDÉPENDANT  (Un),  auieur  déguise 
[J.-P.  BrissotI. 

Un  indépenaant,  à  Tordre  des  avocats, 
sur  la  cause  de  la  décadence  du  barreau 
en  France.  Berlin,  1781,  in-8, 51  pages. 

L'entrée  de  cet  écrit  fat  sévèrement  interdite  en 
France.  Il  a  été  réimprimé  dans  le  t.  VI  de  U  «  Bi- 
bliothèqne  philosophique  da  k'^islalenr  »,  par  le  mcvro 
auteur. 

-+•  INDÉPENDANT  (Un)  [J.-F.-A. 
Bavard]. 

Louis  XVI  au  salut  ;  les  trois  ministêns  : 
par  M.  — .  Paris,  Dupont,  impr,,  181*.». 
in^,â4p. 

-h  INDÉPENDANT  (!')  [Michel  Piciiat. 
mort  le  26  janvier  1828,  et  M.  Avenel]. 

L'Indépendant  à  M.  le  comte  Decazes. 
Paris,  1819,  in-8,  80  pag. 

Se  compose  de  deax  lettres. 

Voir  la  «  France  littéraire  »,  t.  XI.  p.  432.  Pichat 
est  surtout  connu  par  sa  tragédie  de  «  Léonidas  *. 
représentée  avec  succès  en  i825. 

-h  INDÉPENDANT  (Un)  [Louis  Louaet, 
né  en  1817]. 

Etudes  biographiques.  Paris,  M.  Miche» 
Jet,  1847.  in-16. 


337 


INDES 


INGÉNIEUR 


338 


INDÈt?  (N.),  théologien  de  Salamanque, 
fifud,  [Denis  Nolin,  avocatl. 

1.  Lettre  d*un  théologien  oe  Salamanque 
sur  le  rétablissement  du  texte  de  la  Bible 
des  Septante.  (1708),  in-J2. 

Mjlios  avance  à  tort,  page  iS87,  que  cet  opuscule 
^<t  ii«  R.  Simoo. 

Oo  trooTe  dans  les  <  Mémoires  de  Trévoux  ».  juin 
i'M.  p.  997,  une  aiatyse  de  cette  lettre,  suivie  de 
Miniau  An  P.  Toaroemine.  et  d'une  Lettre  du  P. 
Smiet  sur  le  même  objet.  A.  A.  B— r. 

n.  Deux  Dissertations,  Tune  sur  les  Bi- 
bl«  françaises,  et  Tautre  sur  l'^laircisse- 
ment  ou  phénomène  littéraire  et  lettre 
cnlique  de  la  «  Dissertation  anonyme  »  (de 
labbe  de  Longuerue)  et  des  o  Lettres 
choisies  «  de*  M.  Simon  touchant  les  anti- 
quit<^  desChaldécns  et  des  Égyptiens  ;  par 
-.  Paris,  Mergé,  1710,  in-8,  106  pages. 

INDIEN  A  PARIS  (Un),  pseud.  [le  mar- 
q\iis  DE  Caraccioli]. 

Lettres  d*  —  ;  par  l'auteur  des  «  Lettres 
mréatives  et  morales  ».  Paris,  1788, 
^  vol.  in-12. 

INDIFFÉRENT  (Un),  autmr  déguisé 
[Louis  DE  Potter]. 

Ni  pour,  ni  contre  lesji'»suites,  à  propos 
du  «  Juif  errant  »■  Réflexions  soumises 
aux  souscripteurs  belges  pour  offrir  une 
mtklaîlle  à  M.  E.  Sue;  par  un  indifférent. 
Bruxelles,  Périchon,  184i,  in-8. 

C'est  au  moins  le  troisième  écrit  publié  par  nos  voi- 
»Q»  de  Bei^qne  à  l'occasion  du  roman  de  M.  Eug. 
Sq#.  car  nous  avons  c«lni  de  11.  F.  Bogaerls  et  celui  de 
M  Victor  Joly. 

INDIGÈNE  DE  L'AMÉRIQUE  DU  SUD 
Vn  .auteur  déguisé  [D.  S.  Jonama,  consul 
<1  Espagne  à  Amsterdam]. 

Lettre  à  M.  Tabbé  de  Pradt.  Paris,  Ro- 
driguez,  1818,  in-8,  vij  et  ±23  pag. 

o  volume  est  précédé  du  court  avertissement  suivant, 
lai  laffira  pour  foire  connaître  dans  quel  esprit  est  écrit 
l'oeTtafe. 

(  Dans  un  noment  on  l'Europe  entière  a  les  yeux 
hH  sur  l'Amérique,  où  les  gonvememenls.  les  peuples 
\*i  hoames  de  tons  les  partis,  de  toutes  les  opinions 
portent  des  jugements,  on  plot6t  hasardent  des  prédic- 
tions sur  le  sort  futor  do  ces  vastes  contrées,  j'ai  cru 
^v  la  voix  d'un  homme  tout  h  Tait  étranger  aux  intérêts 
«t  an  passions  qui  divisent  le  vieux  continent,  pouvait 
if  f^ire  entendre  avec  quelque  utilité  » . 

(  Par  une  suite  de  la  destim^e  qui  s'attache  a  tout 
(c  qui  tient  i  l'Efpagne,  la  partie  de  l'Amérique  qui 
b  I  appartient  n'est  guère  plus  connue  que  lorsque  les 
F'iurro  et  les  Corlès  venaient  de  la  soumettre  à  ses 
'roKs.  L'esprit  de  parti,  les  opinions  innovatrices,  les 
"nbiikns  défues  profitent  de  cette  ignorance  pour  y 
fr>r  uo  monde  en  quelque  sorte  fantastique,  qui  justifie 
^  VMsé  et  autorise  pour  eux  les  espérances  de  l'avenir. 
0«ind  ou  réfléchit  aux  torrenU  de  sang  et  de  larmes 
V»  qoelques  erreors.  faciles  à  détruire  avant  qu'elles  ne 
fioMnl  accréditées,  ont  coàté  an  genre  humain  ,  on  se 


demande  si  celni  qui  connaît  la  vérité  a  le  droit  de  la 
taire,  et  ne  doit  pas  toujours  avoir  le  courage  de  la 
dire.  » 

«  Ayant  parcouru  tout  le  vaste  continent  de  l'Amé- 
rique,  étudié  les  mœurs,  les  institutioos,  les  lois  qui 
régissent  mes  compatriotes,  j'ai  plus  de  droits  aussi  à 
inspirer  la  confiance  que  les  auteurs  passionnés  de  quel- 
ques livres,  faits  sur  des  livres  qui  ne  contiennent  eux- 
nii^mes  que  des  données  fausses  on  exagérées.  Heureux 
si  je  puis  venger  la  noble  nation  espagnole  des  outrages, 
des  blasplicmes  qu'on  ose  se  permettre  contre  elle.  Pins 
heureux  encore  si.  détruisant  les  calomnies  qui,  comme 
des  nuages  amoncelés ,  dérobent  .'i  l'Europe  ce  qui  se 
passe  en  Amérique,  je  puis  faire  voir  mes  compatriotes 
tels  qu'ils  sont,  toqjours  fidèles,  toujours  dévoués  à  la 
mère-patrie,  et  gémissant  sous  le  joug  de  quelques  am- 
bitieux, de  quelques  perturbateurs,  qui  ne  sont  pas  plus 
le  peuple  américain  que  Robespierre  et  quelques  bandes 
révolutionnaires  n'étaient  la  nation  française.  » 

Nota,  t  Tous  ceux  qui  connaissent  non-seulement  le 
manque  d'égards,  le^  inconvenances,  mais  même  les  in- 
jures grossières  que  se  permet  M.  Tabbé  de  Pradt, 
toutes  les  fois  qu'il  parle  de  l'Espagne,  me  sauront 
quelque  gré  (je  l'espère)  de  la  modémlion  que  je  suis 
parvenu  à  girder  dans  tout  le  cours  de  cet  ouvrai,'e.  • 

INDIGENT  DE  SAPIENCE  (1).  pseudo- 
nyme [François  Sagon]. 

Le  T2hant  de  la  paix  de  France  et  de 
l'Angleterre,  chante  par  les  trois  États, 
composé  par  — .  Paris,  Nie,  Buffet,  1549, 
in-8. 

4-  INDIGENT  DE  SAPIENCE  (Un) 
[Gilles  Corrozet]. 

Le  Blazon  du  mois  de  mai  (s.  cf  J,  in-8. 
4  feuillets. 

Le  nom  de. l'auteur  se  lit  dans  un  acrostiche  de 
huit  vers  qui  précède  la  suscription.  Cet  opuscule  est 
réimprimé  dans  les  t  Anciennes  poésies  françaises  * 
(t.  VI),  éditées  par  M.  A.  de  Hontaiglon. 

INDINAU  (Donatien),  anagramme  [le  P. 
Jean  David]. 

Jeu  pour  tirer  au  sort  la  sagesse  divine. 
Anvers,  1G07.  in-12. 

Donaes  Indinau  est  en  flamand  l'anagramme  de 
N.  Joannes  David.  A.  A.  B— r. 

+  INDUSTRIEL  (Un)  [Charles  Marcel- 
us,  industriel  à  Liège,  mort  en  186i]. 

Du  budget  de  la  guerre  et  de  la  situa- 
tion, par  — .  Bruxelles,  18(K),  in-8,  31  p. 

H- INDUSTRIEL  DES  MOxNTAGNES  DES 
VOSGES  (Un)  [Daniel  Le  Grand]. 

Nouvelle  lettre  d'....  à  M.  François 
Delesscrt.  Strasbourg,  impr,  de  Levrault, 
1839,  in-8.  7  p. 

INGÉNIEUR  (Un),  aut.  déguisé  [le  gé- 
nt5ral  d'Arçon]  . 

Réflexions  d'  — ,  en  réponse  à  un  tacti- 
cien. Amsterdam,  1773,  in-12. 

-h  INGÉNIEUR  (Un)  [Rémi  DupîivdtI. 
Mémoire  sur  le  canal  de  jonction  de  la 


339      INGÉNEUR  DE  PROVINCE 


INSPECTEUR  GÉNÉRAL       m 


Meuse  a  la  Moselle  dans  le  Luxembourg, 
par  — .  Mons,  Hoyois,  1831,  in-4. 

INGÉNIEUR  DE  PROVINCE  (Un), pseud, 
[Claude  Bourgelat,  fondateur  des  écoles 
vétérinaires  on  France]. 

Lettre  d'un  —  à  un  inspecteur  des  ponts 
et  chaussées,  pour  servir  à  «  rAmi  des 
hommes  ».  Avignon  (Pam,  Ihichesne), 
1760,  in-8,  460  pag. 

INGÉNU,  anagramme  [Guénin,  directeur 
des  aides  à  Amiens]. 
Voy.  Curieux  de  province  (un),  821  f, 

INGÉNU  (V),  soldat  dans  le  régiment  de 
Navarre,  psmd.  [La fixe,  avocat]. 

Discours  de  Marius,  plébéien  et  consul, 
traduit  en  prose  et  en  vers  françois  de 
Sallustt;  suivi  du  discoiy^  d'Etienne  de 
la  Boétie,  ami  de  Montaigne,  sur  la  servi- 
tude volontaire,  traduit  du  françois  de  son 
temps  en  françois  d*aujourd'hui.  Paris, 
Gueffier  jeune,  1790,  in-8,  144  pages. 

-4-  INGOLDSB Y  (Thomas)  [Richard-Harris 
Barhaii,  né  en  1788,  mort  en  1845]. 

Les  c  Ingoldtby  legend«  » .  et  c  MirUi  asd  Marveli  » 
ont  obtenu  un  véritable  succès  en  Angleterre  ;  le  second 
titre  :  «  Galté  et  Merveilles  * .  e^t  de  oature  il  piquer 
la  cnriosité.  Quelques  uns  de  ces  récits,  traduits  en 
français,  ont  passé  dans  nos  f  Revues  ji;  ils  sont  les 
uns  en  prose,  les  antres  en  vers,  et  forment  trois  séries  ; 
la  première  t  obtenu  une  5«  édit.  en  4837,  la  2*  a 
paru  pour  la  troisième  fois  en  i842  ^  la  3*  a  été  ré- 
imprimée en  i  847.  avec  une  notice  biographique;  ia 
plupart  de  ces  morceaux,  fortement  empreints  de  l'hu- 
mour britannique,  avaient  d'abord  paru  dans  un  joar- 
nal  mensuel  de  Londres,  le  «  Beniley's  Miscellany  >. 
Barliam,  tout  à  (ait  inconnu,  ce  nous  semble,  aux  bio- 
graphes français,  était  ministre  anglican  dans  une  pa- 
roisse de  Londres. 

ÏNISSAC,  flfifl^.  [le  comte  Dominique- 
Jean  DE  Cassini,  4'  du  nom],  auteur  de  di- 
vers articles  dans  le  «  Journal  dos  curés  », 
publié  par  M.  Villenave  |)ère,  entre  autres 
d'une  «  Notice  des  savants  et  hommes  de 
lettres  qui  ont  cru  en  Dieu  »,  extraite  des 
«  Éloges  do  l'Académie  royale  des  scien- 
ces». 

INNOCENT  (frère),  ps.  [dom  Masson, 
prieur  de  la  grande  Chartreuse]. 

Explication  de  Quelques  endroits  des 
anciens  statuts  do  Tordre  des  Chartreux, 
avec  des  éclaircissements  donnés  sur  le 
sujet  d'un  libelle  cjui  a  été  composé  contre 
l'ordre  fpar  l'abbe  do  Rancé)  et  qui  s'est 
divulgue  secrètement.  A  la  Correrie  [bâti- 
ment dépendant  de  la  grande  Chartreuse). 
par  André  Galle  (1G83),  in-4. 

166  pages  ,  les  exemplaires  qui  flnL^ieiit  à  la  p.  422 
ne  sont  pas  complets. 

On  trouve  ordinairement  à  la  suite  de  cet  ouvrage 
une  autre  pièce  intitulée  :  «r  Aux  vénérables  pères  visi- 


teurs de  la  province  de  N.  (par  le  même  do^i  lla&M.«.i. 
in-4.  A.  A.  B-r. 

-4-  Ce  volume,  ayant  été  supprimé,  est  devena  nn>. 
mais  il  est  moins  recherché  qu'autrefois. 

+  INTSOCENT  BONNEFOY  DE  GO- 
NESSE  [R.  D.  Bernard]. 

La  Cranomanie,  vaudeville.  Paris,  1807. 
in-8. 

(Catalogue  Soleiune,  n^  3207). 

LNNOCENT  ÉGARÉ  (!'),  pttiAmjw^ 
[Gilles  D'AuRiGNr,  dit  leParophile]. 

I.  La  Généalogie  des  dieux  poétiques. 
composée  par  —  ;  la  Description  d'Her- 
cule de  Gaule,  composée  en  grec  par  Lucien 
et  par  ledit — ,  traduite  en  françois.  Poitiers, 
à  l'enseigne  du  Pélican,  1545;  in>iâ. 

II.  Les  fictions  poétiques,  colligées  des 
bons  et  mei Heurs autheurs...  avec  la  joyeux' 
descriDtion  d'Hercules  de  Gaule,  trad.  <iu 
grec  (ae  Lucien)  en  françois  par — .  Lyon. 
1557,  in-i6.  (Le  Man.  donne  par  erreur 
la  date  1577). 

4-  III.  La  Peinture  de  Cupido.  Poictien. 
1545,  in-16. 

Volome  fort  rare,  indiqué  par  La  Croix  du  Haine. 

4-  INQUISITEUR  DE  GOA  {V)  [Deusle 
DE  Sales]. 

Lettre  de  —  à  M.  Dedelay  d*Achères,  in- 
quisiteur au  Chatelet  de  Paris,  sur  la  sen- 
tence qui  condamne  au  feu  la  Philosophie 
de  la  nature  (par  l'auteur  de  cet  ouvraLv 
—,  caché  sous  la  signature  d* Alphonse 
Torquemada,  grand  inquisiteur  des  colonies 
portugaises),  1776,  in-4.  Autre  édition, 
in-8. 

Il  y  a  trois  lettres  dans  cette  brocbure;  la  sccoode 
est  adressée  à  M.  CMrles  Saillard.  apprentif  docUi:r 
en  médecine,  et  la  troisième  à  l'auteur  d'une  brodicre 
intitulée  :  «  Le  Délire  de  la  nouvelle  philosophie  *. 
A.  A.  B— r. 

Voyea  plus  loin,  père  Picpus  (nn). 

-H  INSPECTEUR  DE  L'ACADÉMIE  (Un 
[Jacques  Matter]. 

Le  Visiteur  des  Écoles,  par  —,  Paris. 
1831, in-8. 

-h  INSPECTEUR  DES  ÉCOLES  PRIMAI- 
BES  (Un)  [Bernard  Mbrtens,  de  Galoppe. 
mortenl851]. 

La  Bible  de  Tenfance,  lectures  amusan- 
tes sur  l'Ancien  et  le  Nouveau  Testament, 
par  l'abbé  de  Noirlieu.  Nouvelle  édition 
augmentée  par  —,  Liège,  Dessain,  1K40, 
in-Iâ. 

4-  INSPECTEUR  GÉNÉRAL  DE  L'IN- 
FANTERIE DE  L'ARMÉE  DU  RHIN 
[Schauenburg]. 

Instruction  concernant  les  manœuvres 
de  l'infanterie,  donnée  par  V  — .  Stras- 
bourg, Levrault,  afl8  (1800),  iû-12. 


\\i 


INSTITUTEUR 


I.  P.  C. 


3tô 


VyTO  MX  Anonymes,  le  «  Rapport  tût  an  Mi- 
iistre  ». 

INSTITUTEUR  (Un),  pseudonyme  [Nic- 
I.  HuGou  DE  BassevilleJ. 

Réflexions  d'  —  sur  un  roman  intitulé  : 
r  Adèle  et  Théodore,  ou  Lettres  sur  rédu- 
ction D  (par  madame  de  Genlis).  Phila- 
iilphie  (Pcm.  François-Ambroise  Didot 
ïaim),  178à,  m-8,  21  pages. 

+INSnTUTEUR  (Un)  [J.-Â.  Amouroux]. 

Le  Livre  des  Enfants,  m-lâ. 

-f  INSTrrUTEUR  DU  KOCliERSBERG 

[Un  I  [Edmond  Ratiseonne]  . 

Causeries  d'  —  sur  la  Caisse  des  retrai- 
tes pour  la  vieillesse  (Loi  du  18  juin  1850), 
traduites  de  Tallemand.  Paris,  1852,  in-8, 
24  p. 

+  INTENDANT  DES  MENUS  EN  EXER- 
CICE (!')  [Voltaire). 

toversation  de  l  —  avecTabbé  Gnsel. 
ITGi,  in-12,  24pag. 

+  Voir  Qjiéniû,  «  Bibliogr.  TOltair.  »,  p.  47 , 
r  i&6,  et  p.  60. 

^INTEXD.\NT  MILITAIRE  (Un)  [Ros- 
taing]. 

Vices  de  l'administration  actuelle  des 
gubsistances  militaires...  Paris,  1818, 
io-8. 

-i-L\TÈRESSÉ  (Un),  ayant  droit  à  une 
pension  sur  la  caisse  de  vétérance  [Que- 
ocet]. 

Aperçu  rapide  d'un  rapport  fait  à  la 
chambre  des  Députés,  le  12  avril  1833. 
par  M.  Duséré,  au  nom  de  la  commission 
chargée  d'examiner  le  projet  de  loi  rela- 
tif à  la  caisse  de  vétérance,  par —.  Paris, 
Lottinde  SairU-Germain,  1833,  in-8. 

LVTHIERI  (Barthélémy),  auteur  supposé 
[î  abbé  Ferdinand  Galiani]. 
Voy.B.D.N.E.,I,coL482d. 

LXTIMÉ  (V).  pseud.  [Alfred  Busquet], 
auteur  de  l'article  intitulé  :  a  la  Buvette 
du  Palais  »,  imprimé  dans  le  journal  «  la 
Semaine  ». 

-r  INVALIDE  (Un)  [par  Delorier]. 

L  Chansons  d— .  Paris,  Baudry.  1831, 
?r.  in-i8. 

11.  Contes  normands  ;  les  deux  orages, 
bdeux  châtelaines,  par  — .  Rouen,  Bau- 
drij.  I83i,  in-12. 

■flNX^ALIDE  (Un)  [M.-L.-G^.  i>e  Puy- 

î^ouvenirs  d'— .  Paris,  Dentu,  1841, 
i  \ol  in-8. 

INVALIDE  RETIRÉ  DU  MONDE  (Un), 
p^ud.  [J.-H.  Marchand,  avocat]. 


Mon  Radotage  et  celui  des  autres,  re- 
cueilli par  —,  pendant  son  carnaval.  Ba- 
gaUUe,  1759,  in-12. 

-f  INVENTEUR  DE  LA  PASIGRAPHIE 
(1')  [J.  de  MaimieuxI. 

Les  trois  Musées  de  l'enfance,  contenant 
le  spectacle  de  la  nature,  le  spectacle  de 
la  société  humaine,  le  spectacle  des  arts  et 
des  sciences,  par—.  N»  1  (et unique).  Paris, 
an  VI,  in-4. 

INVENTEUR  DES  MENUS  PLAISIRS 
HONNÊTES  (V),  pseudonyme. 

Le  triomphe  de  très  haulte  et  puissante 
dame  Vérolle,  Royne  du  Puy  d'Amours  ; 
composé  (en  rithme  françoise)  par  — . 
Lyon,  François  Juste,  1539,  in-8. 

La  Croix  du  Maine  et  Du  Verdier  donnent  cet  tnvrage 
à  Martin  d'Orchesino.  nom  inconnu  dans  la  république 
des  lettres.  C'est  sans  vraisemblance  que  plusieurs  bi- 
bliographes, entre  autres  les  rédacteurs  du  «  Catalogue 
de  la  bibliotbèque  du  roi,  Belles-Lettres  >.  t.  I,  Y, 
4464  A.,  et  de  Bure  le  jeune,  dans  sa  «  Bibliographie 
instructive,  Belles-Lettres  »,  1. 1,  no  3030,  l'attribuent 
à  Jehan  Le  Maire,  mort  vers  152i. 

-{-  On  ne  connaît  que  deux  exemplaires  de  ce  livre 
singulier;  l'un  fait  partie  de  la  riche  collection  d'un 
bibliophile  anglais,  M.  Francis  Douce,  qui  l'a  légué  à 
la  bibliothèque  Bodleïenne,  à  Oxford  ;  l'antre,  après 
avoir  été  acquis  en  1738  par  la  bibliothèque  du  roi, 
y  est  retourné  après  avoir,  par  suite  d'un  vol  commis 
en  179i,  circulé  chez  divers  amateurs.  —  t  Le 
Triomphe  >  aété  réimpnmé  en  1540,  à  Paris,  in-16, 
44  feuillets,  et  cette  seconde  édition  n'est  guères  moins 
rare  que  la  première  ;  mais  l'ouvrage  se  trouve  inséré 
dans  la  collection  «  d'Anciennes  poésies  françoises  »  , 
publiée  par  M.  A.  de  Montaiglon,  t.  IV.  —  M.  Paul 
Lacroix  a  émis  la  conjecture  que  Rabelais  pouvait  bien 
être  l'auteur  de  cette  singulière  facétie.  Le  «  Manuel  du 
Libraire  »  art.  Le  Maire,  entre  dans  de  longs  détails  au 
sujet  des  deux  éditions. 

4-  INVENTEUR  DU  CLAVECIN  ÉLEC- 
TRIQUE (l')  [Le  P.  J.  DE  LA  Borde,  S.  J.J 

Découvertes  des  plus  fameux  problèmes 
de  la  géométrie  sublime,  la  quaarature  du 
cercle  et  la  section  de  l'angle,  par  — . 
Mayence,  1768,  in-4. 

4-  lOX  [Auguste  Husl. 

Les  Alpes  illustrées  à  ïa  fin  du  xvlii*  siè- 
cle et  au  commencement  du  xix*  siècle, 
ou  trois  penseurs  nés  au  pieJ  des  Al- 
pes et  devenus  célèbres  à  Paris,  par  — . 
Paris,  1817,  in-8,  8  p. 

4-  I.  P.  (Fr.)  [docteur  en  théologie 
Frère  Jean 'PigenatJ  . 

Aveutîlement  et  grande  inconsidération 
des  Politiques,  dits  Maheiitres,  qui  veulent 
introduire  Henry  de  Bourbon  à  la  couronne 
de  France.  Paris,  Thierry,  1592.  in-8. 

P.  L. 

-h  L  P.  C.  (messire)  [Jean-Pierre  Camus, 
évoque  do  Belley]. 


343      I.  P.  C.  E.  DE  BELLEY 


IREN^US 


344 


1.  Panéf^^yrique  de  la  mère  de  Dieu,  par  |  a 
— ,  nomme  par  Sa  Majesté  à  l'év^ché  de 
B.  (Belley).  Paris,  Chappelet,  1008,  in-12. 

C'est  le  premier  ooTraire  imprimé  de  ce  fëcood  écri- 
▼ain.  Il  a  été  reproduit  daos  ses  «  Diversitex  *,  tom.  X, 
pof.  300. 

IL  Traité  de  la  paiivrett»  évanjîélique,  par 
— .  Besançon,  Jean  Thomas,  1634,  in-8. 

-hl.  P.  C.  E.  DE  BELLEY  [Jean-Pierre 
Camus,  évoque  de  Belley]. 

L'Ecole  de  perfection ,  tirée  de  quelques 
leçons  spirituelles  faites  par—.  Pans,  1640, 
in-li. 

4-  L  P.  D.  B.  C.  D.  P.  G.  P.  D.  M.  L. 
M.  D.  F.  E.  X.  [Jonathas  Petit  de  Berti- 
GNv,  ci-dovant  prévôt  général  de  messieurs 
les  maréchaux  de  France  en  Xaintonge].   | 

L'Anli-Hormaphroditc,  ou  le  secret  tant 
désiré  de  l'avis  pronosé  au  roi  pour  répa- 
rer tous  les  désorares  du  royaume,  tant  c 
par  la  disposition  des  jours  divers  en  deux 
semaines,  par  lesquelles  on  connoistra  la 
vérité  de  tout,  par—.  Paris,  Berjon,  1606, 
in-8. 

Voy.  le  Dict.  de  Prosper  Marchand,  aa  mol  anti. 

-h  L  P.  D.  M.  [Jacques  Peletier,  du 
Mans]. 

L'Art  poétique  de  Quint-Horace  Flacce, 
mis  en  vers  françois,  par—.  Paris,  1545, 
in-12. 

4-  L  P.  T.  [Jean  Passerat,  troyen]. 

L'Adieu  à  Phœbus  et  aux  muses,  avec 
une  rime  à  Bacchus.  Paris,  B.  Prévost,  1559, 
in-4. 

Ce  morceau  a  répara  tons  un  antre  titre  :  «  Contre 
Phcebns  et  les  Mases  ■  dans  le  «  Recueil  des  œntres 
poétiques  de  Passerat».  Parit,  1606,  in-8. 

Sur  Passerat  on  doit  consulter  f  La  Croix  dn  Maine», 
les  travaux  de  M.  Sainte-Beuve  et  un  opuscule  de 
M.  L.  Lacour;  f  J.  Passerat,  chapitre  inédit  d'un  de 
ses  ouvrages...  pour  servir  de  suite  aux  éditions  les 
pins  complètes  de  la  Satire  Ménippée  »  ;  Parii,  1856. 
br.  in-8,  à  60  exempl.  G.  M. 

4-  IRBEL  (J.-V.)  [Liber]. 

Les  Pantagruéliques,  contes  du  pays  ré- 
mois (composés)  sur  la  copie  originale,  par 
— .  Paris,  Panckoucke,  1854,  in-18, 1  vol. 
129  p.  et  1  ft  pour  la  table;  ce  volume, 
divise  en  six  livres,  contient  64  contes  en 
vers  ;  il  a  été  tiré  à  100  exemplaires  et 
n'est  point  entré  dans  le  commerce. 

Transcrivons  un  passage  de  Tavant-propos  : 
L'ouvrage  que  nous  offrons  &  nos  amis  a  été  composé 
en  entier  dans  le  courant  de  deux  années  comme  délas- 
sement et  simple  jeu  iresprit,  avec  la  collatwration  de 
joyeux  compagnons  aimant  à  passer  ensemble  leurs 
soirées,  et  à  la  Tumée  du  cigare  et  de  la  tasse  de  thé 
assez  fréquemment  renouvelés. 

Nous  avons  fait  en  sorte  que  cette  édition,  donnée  â 
nos  frais  et  dépens  comme  à  nos  périls  et  risques,  soit 


tirée  à  100  exempl.  sur  beau  papier  vergé  de  HolUui^. 
en  caractères  neufs  ou  à  peu  près  et  asses  gros  poBrqiv 
les  myopes  paissent  la  lire  sans  liueUes  p(>or  kr 
satisfaction  et  plus  encore  pour  la  nAtre.  Quaat  m 
aveugles,  après  y  avoir  mûrement  réfléchi,  ils  po«rT.« 
se  faire  lire  ces  contes,  qui  par  leorf  éfmues.  qai  ptr 
leurs  sffurs,  ou  à  défaut  par  leurs  rbambrières.  de  («.«« 
enfin  à  les  savoir  par  cœur  et  réciter  cooranraeai  a 
Iwsoin.  I.  L. 

Paris,  i*^  août  1854. 

-H  L  R.  D.  L.  [Jean  Ricaud]. 

Discours  du  massacre  de  ceux  de  la  re- 
ligion réformée  fait  à  Lyon  par  les  catl)0- 
liques  romains,  le  28*  du  mois  d'aoust  eî 
jours  suivants,  1572-1574.  Sans  n^m  dt 
ville  ni  d'imprimeur,  in-8. 

Ce  discours  est  précédé  d'nne  épitre  dédicatdire  iJ>' 
iR  pages  datée  de  Montanhan.  le  premier  jour  do  rie- 
quième  mois  après  les  massacres,  ayant  en  l^t^  retif 
suscription  :  «  A.  M.  Ant.  Pane.  CUo.  domiotq.  R. 
ses  biennymex  frères  1.  R.  D.  L.  désire  paix  et  bmir 
bénédiction  en  Jésus-Christ  » .  Ricaad  était  Dialstre  '3 
Lyon  ;  il  fut  sauvé  dn  massacre  par  le  seigneur  d<>  Li 
Mante,  gouverneur  de  Lyon,  qui  loi  procura  bd  mk 
dans  la  citadelle.  Voir  dans  les  «  Lettres  lyonnaise»  •. 
i  821-1  »!26.  nne  lettre  de  M.  A.  Péricnnd.  11  exista  i» 
autre  édition  de  ce  discours,  publiée  également  en  il'i, 
et  il  en  a  été  donné  nne  réimpression  à  Ltob  ri 
1847  (J.  Nigon.  in-19.  57  pages)  mise  an  joar  ^ 
P. -M.  Gonon.  Voir  le  «  Manuel  dn  Libraire  >.  h'UiL 
t.  n.  col.  748. 

-^I.  R.  D.  L.  [Jacques  Roussli  ,  df 
Lyon?]. 

'Guisiade,  tragédie  nouvelle,  en  laquelle 
au  vray  et  sans  passion  est  représenté  k^ 
massacre  du  duc  de  Guise  (par  Pierre 
Mathieu).  Lyon,  1589,  in-8.  —  Troisùènk* 
édition.  Lyon,  1589,  in-8  avec  le  nom  de 
l'auteur. 

L^épltre  dédicatoire  de  cette  pièce,  an  dac  àt 
Mayenne,  est  signée  des  lettres  I.  R.  D.  L.  Les  coati- 
nuateurs  dn  P.  le  Long,  t.  9,  n*  1884S.  croient  <f« 
MaUiien  s'est  caché  sous  ces  initiales.  Mais  il  estbn 
plus  probable  qu'elles  désignent  Jacques  Roumm,  it 
Lyon,  imprimeur  de  la  pièce.  Voyez  la  «  Chasse  »x 
bibliographes,  ■  par  l'abbé  Rive,  p.  493. 

Cette  tragédie  a  été  réimprimée  avec  beaucoop  ^ 
notes  dans  le  troisième  vol.  dn  «  Journal  de  Henri  ni  «. 
Paris.  i7U,  5  vol.  in-8.  A.  A.  B-r. 

Le  «  Manuel  dn  Libraire  ■  indique  en  détail  quiiv 
éditions  différentes  de  cette  tragédie. 

Une  réimpression  de  la  troisième  édition  a  é(^  fait^ 
en  1744.  Elle  est  augmentée  d'nne  pièce  de  vers  inti- 
tulée la  *  Double  Tragédie  ».  0.  R— r. 

IREN^US  (Philopater),  pseud,  [Ricliard 
Beling]. 

Vindiciarium  catholicorum  Hibemiap, 
authore  Philopatro  Irenaeo  ad  Alitophilum, 
libri  duo.  Parisiis,  1650.  in-8. 

-|- Volume  rare,  intéressant  pour  l'htstoirede  llrlandr. 
et  fort  recherché  en  Angleterre.  Lowndes  imliqne  Ans. 
antres  ouvrages  de  Beling  sur  le  même  sujet.  Le  der- 
nier, publié  après  la  mort  de  l'auteur,  à  Paris,  en  165S. 
renferme  sa  biographie. 


145 


IRKNiEUS 


ISIDORUS  MERÇATOR 


346 


IREN.EDS  (Paulus),  pseudonyme  [Pierre 
ùcolb]. 

Causa  Janseniana,  sive  fictitia  haeresis, 
exdisquisilionibus  à  Paulo  Iraeneo,  theo- 
Dgicè,  nisloricè,  explicata  et  explosa.  Ad- 
ancli  sunl  super  eâdem  materiâ  alii  trac- 
atus  et  epistolae  (edente  Ant.  Arnault). 
jiloniœ,  1682,  in-8. 

IRÉNÉE  (François),  pseudonyme  [Jean 
ixd,  de  Rennes,  en  religion  le  P.  Léon 
)E  Saint-Jean,  carme]. 

S(»ntiments  sincères  et  charitables  sur 
es  Questions  de  la  prédestination  et  de  la 
réquente  communion.  Paris,  1643,  in-i 
rtin-8. 

Œavîti  dtt  dodeBr  Arnanld.  t.  XXVI,  Préface  histor. 
1  critique.  A.  A.  B— r. 

IREMCUS  (Erasmus),  pseud,  [Antonius 
feisl. 

Bibiiotheca  Gallo-Suecica.  sive  syllabus 
)perura  selectorum,  quibus  Gallorum  Sue- 
»rumque  hâc  tempestate  belli  profe- 
rendi,  pacis  evertendse  studia  publico  exhi- 
Iwitur  auctore  Erasmo  Irenico.  Ulopiœ, 
vpud  udonem  neminem ,  vico  ubique .  ad 
'mîfjneveritatis,  hoc  anno  (Parisiis,  1642). 
id4. 

L'imprimeK  ftit  condamné  an  fonel,  par  arrêt  du  par- 
loBeat  de  Puis.  Voy.  la  <  BiblioUiéque  histor.  de  la 
fmtt,  t.  n.  B»  28734.  A.  A.  B  -  r. 

■\-  C'est  BD  catalo^e  de  livres  imaginaires. 

-f-Aatrc  édition,  nuper  additit  illustrior.  Petit 
i8-4  de  4  feniUeU  non  chiffrés  et  24  pages,  snr  très- 
laanjs  papier.  .     0*  B — r. 

IRNER,  pseudonyme  [Louis-Henri  Mar- 
ml. 

En  société  avec  M.  Félix  [Davin]  :  Wolf- 
ihurra,  ou  la  Tour  du  Loup,  histoire  tyro- 
lienne. Paris,  Corréard  jeune,  1830,  2  vol. 
in-ii. 

-f  ISAIE. 

n  s'est  conaerré  sous  le  nom  de  ce  prophète  un 
•  Liwedc  lamioB  dTsaïe  » .  dont  le  texte  n'est  parvenu 
n'en  éthiopien.  Une  traduction  française  a  été  insérée 
toMie  »  DicUonnaire  des  apocryphes  ».  publié  par 
M.  l'abliéUigne  (lom.  I,  col.  647-704). 

+ 1.  S.  D.  D.  [de  Dampierre]. 

L'Ecole  pour  rîpe.  ou  la  Manière  d  ap- 
prendre le  françois  en  riant,  par  le  moien 
de  certaines  histoires  choisies,  plaisantes 
et  récréatives,  par  — .  Francfort,  4670, 
pet.  in-12. 

+  ISID.  B.  [Bourdon]. 

Voy.  l  B.,  h,  col.  324  f. 

ISIDORE  (saint),  archevêque  de  Sévillc, 
«pocr.  [Arabroise  Autpbrt,  abbé]. 

Lp  Combat  des  Chrétiens,  trad.  du  latin. 
P«rM.  IG76,  in-i2. 

C'est  b  traluction  du  traité  intitulé  «  De  conflictu 


Tirtutum  et  vitiorum  »  qui-  se  trouve  dans  l'appendice 
du  t.  IV  de  saint  Augustin,  édition  des  Bénédictins, 
quoiqu'il  ne  soit  pas  de  ce  père  de  l'Eglise. 

Le  traducteur  anonyme  l'a  attribué  à  tort  à  Isidore 
de  Séùlle.  A.  A.  B— r. 

ISIDORE,  prénom  sous  lequel  il  existe 
des  parts  de  pièces  de  théâtre  imprimées 
de  cinq  auteurs  contemporains  différents  : 
MM.  Baron,  Belle,  Berny,  Courville  et  Si- 
mart.  Pour  l'indication  de  ces  parts  de 
pièces,  voy.  la  «  France  littéraire  »  à  cha- 
cun de  ces  cinq  noms. 

ISIDORUS  MERÇATOR,  vel  Peccator 
[S.  Isidore,  de  Séville]. 

Tomus  primus  quatuor  conciliorum  çe- 
neralium  —  cjuadraginta  septem  conciho- 
rum  provincialium  authenticorum  —  de- 
cretorum  sexaginta  novem  pontificum  ab 
apostolis  et  eorumdem  canonibus  usque  ad 
Zachariam  primum,  Ysidoro  (Hispalensi) 
authore.  (Seu  potiùs,  post  Ysidorum,  Ri- 
cul  fo  episcopo  Moguntino  coUigente.  in  lu- 
cem  eoitus  studio  et  labore  Jacobi  Merlini). 
—  Tomus  secundus  (curante  eodem  Jac. 
Merlino).  Patisiis,  1324.  2  vol.  in-fol. 

Je  suis  très-porté  à  croire,  avec  l'abbé  de  Feller 
dans  son  «  Dictionnaire  historique  >.  que  le  fameux 
Isidore  Mercator  ou  Peccator  est  le  même  que  celui  dont 
il  est  question  ici  ;  par  humilité  il  prenait  le  nom  de 
Peccator,  dont  par  erreur  les  copistes  auront  bit  Merca- 
lor.  En  effet,  on  n'a  jamais  pu  avoir  aucune  notice  sur 
ce  prétendu  Isidorus  Peccator.  On  ne  connaît  que  sa  col- 
lection des  «  Décrélales  »;  et  comme  cette  collection  est 
originairement  et  fondamentalement  celle  de  saint  Isi- 
dore de  Séville,  il  n'est  pas  raisonnable  de  supposer 
un  Isidore  différent  de  ce  saint  et  savant  évèque. 

V.  la  dissertotion  de  La  Sema  SanUnder,  qui  a  pour 
titre  :  «  Pnefalio  historico-critica  in  veram  et  genui- 
nam  rollectionem  veterum  canonom  Ecclesis  Hispans. 
à  Divo  Isidoro  Hispalensi  metropolilano .  Hispaniarum 
doctore  primùm.  ut  traditur.  adomaUm.  cousequentibus 
deindè  seculis  ab  Hispanis  Patribus  auctam,  è  pluri- 
bus  ms.  codd.  erutam,  studio  et  operâ  Andréa;  Burriel. 
Soc.  Jesu,  quam  accurantissimè  exscriplam  varianti- 
bnsqne  lectionibus  ornatam  possidet  Carolus  de  la  Serna 
SanUnder,  Bibliothecaî  publicœ  Bruxellensis  cuslos. 
liruxelliM,  1800,  in-8.  A.-A.-B.-r. 

-|-Ce  nom  rappelle  une  des  suppositions  les  plus  con- 
sidérables qui  se  soient  jamais  produites  ;  on  attribué  à 
ce  personnage,  qui  vivait,  dit-on.  an  huitième  siècle, 
et  dont  l'existence  n'est  nullement  prouvée,  la  forma- 
tion d'un  recueil  de  decretalia  contenant  des  leUres 
supposées  de  presque  tous  les  papes,  depuis  saint  Clé- 
ment jusqu'à  saint  Grégoire  le  Grand.  Quoique  leur 
fausseté  soit  évidente,  la  critique  était  si  peu  avancée 
an  moyen  âge,  qu'on  n'hésita  pas  à  regarder  comme  au- 
thentiques toutes  ces  pièces  forgées  à  plaisir,  et  conte- 
nant les  maximes  les  plus  favorables  aux  prétentions 
les  plus  exagérées  de  l'ultramontanisme. 

Le  protestant  Blondel  les  combattu  vivement  dans  son 
»  Psendo-lsidorus  et  Turrianus  vapulantes  ».  Genève, 
1628,  in-40.  ,    . 

Voir  Fleury,  «  2«  Discours  sur  l'histoire  ecclésias- 
tique. »  .       ,      , 

Après  avoir  été  insérés  pour  la  plupart  dans  le  •  De- 


347 


ISRANDER 


I.  W. 


%» 


creUim  »  de  GratieD,  ces  docameDls  ont  é\A  imprimés 
à  part  en  1524,  à  Paris,  et  plusieurs  fois  depuis.  On 
en  trouve  une  analyse  étendue  dans  le  tome  VIII  de 
<  l'Histoire  des  auteurs  ecclésiastiques  »,  par  dom 
Ceillier. 

-4-  ISKANDER  [Alexandre  Hertzbn  ou 
Hbrzen]. 

Écrivain  politique  rasse  et  romancier,  né  à  Moscou 
en  4812.  Adversaire  déclaré  du  ciar,  il  est  éUbli  A 
Londres.  Voir  les  titres  de  divers  de  ses  ouvrages  dans 
le  «  Catalogue  général  de  la  librairie  française  »,  par 
M.  Otto  Lorenx.  tome  H,  p.  591 . 

Voir  sur  cet  écrivain  la  «  Correspondance  littéraire  ». 
tome  IV,  pagB  220.  Iskander.  en  russe,  signifie 
Alexandre. 

ISLE  (de  L)  Voy.  de  l'isle. 

ISLY  pe  maréchal  Bugeaud,  duc  d']. 

De  la  colonisation  de  l'Alçérie.  fEcrit 
rédigé  par  Petrus  Borel.)  Parts,  A.  Guyot, 
i847,in-ade95pag. 

-h  ISMAEL  BEN  ABRAHAM  (R.)  [Etien- 
ne Fourmont]. 

Lettre  de  — ,  juif  converti,  à  M.  l'abbé 
Houteville,  sur  son  livre  intitulé  :  «  la 
Religion  chrétienne  prouvée  par  les  faits». 
Parts.  Thibaust,  1722,  in-12. 

4-  ISOLE  (Louise  d')  [M"*  Riom]. 
'Après  l'amour,  (poésies).  Paris,  A.  Le- 
merre,  1867,  in-12. 

-f-  ISRAELI  (le  prince  d')  [Auguste  Lan, 
agréé]. 
Essais  du  — .  Paris.  1846,  in-12. 
Voy.  «  France  littéraire  ».  t.  XI,  p.  216. 

ISRAÉLITE  FRANÇAIS  (Un),  auteur  dé- 
guisé [Michel  Berr]. 

Abrégé  de  la  Bible  et  Choix  de  morceaux 
de  piété  et  de  morale  à  l'usage  des  Israé- 
lites de  France.  Paris,  r- Auteur,  Baudoin, 
1820,  in-12. 

4-  ISRAÉUTE  FRANÇAIS  (Un)  [Jacob- 
Samuel  POLAC]. 

Lettre  d'  —  à  M.  de  Muller,  conseiller 
de  S.  M.  Tempereur  de  Russie.  (Paris, 
1822),  in-8,  31  p. 

Critique  de  la  «  Notice  sur  l'état  des  Israélites  de 
France  »  (par  Coquebert  lie  Mooibrel).  1821,  in-8. 

-f-  L  T.  [Jean  Tournet,  avocat]. 
Notice  des  bénéfices  de  France,  par — . 
Paris,  1621,  in-8.  V.  T. 

-H  ITALIEN  (Un)  pe  marquis  Trfvulzio, 
de  Milan]. 

Lettre  d'—  à  M.  de  Chateaubriand,  au- 
teur de  «  Buonaparte  et  les  Bourbons  » 
(en  italien  et  en  français).  Pari*,  18ii, 
in-8. 

-4-  ITURBIDE  (don  Augustin),  empereur 
du  Mexique  (fusillé  le  19  juillet  1826). 


L'illustre*Portugais,  ou  les  Amants  con- 
spirateurs, par  — ,  traduit  de  respa.inol 
en  français  par  Jarmini  Almerle.  Park 
1825.  2  vol.  in-12. 

Ce  roman,  an-dessoas  do  médiocre,  est  dotoné  tesa* 
ayant  élé  composé  par  l'ex-cmperear  pendant  la  tnfer«ct 
qu'il  fit,  en  1823,  du  Mexique  en  Italie;  laaii  {><t 
nne  supercherie  qui  trompa  peu  de  monde;  Via\eo  k- 
ritable  n'est  pas  connu. 

Les  «  Mémoires  antogr^ihes  »  d'Itnrbide.  ^tH 
en  anglais  par  M.  J.  Quin,  et  tradaîts  en  trmùi  pai 
M.  Parisot  {Paris,  1834,  in.8)  sont  d'une  anih^i'^- 
cité  très-discutable. 

H-  L  V.  [Jacques  Vbtras]. 

Traité  du  tabac,  ou  Nicotiane.  etc.,  par 
Jean  Néander;  traduit  du  latin,  par-. 
Lyon,  Vincent,  1626.  in-8. 

4- 1.  V.  [le  P.  Jean  de  Vignancoubt]. 

Les  vies  des  grands  capitaines  de  la  Gr«f . 
de  Cornélius  Nepos,  traduites  en  français 
par  le  P.  —  ,  de  la  C.  de  J.  Seconde  édi- 
tion. Paris,  1GS6,  in-8. 

Une  troisième  édition,  de  même  data,  porte  le  nm 
de  Tantenr.  0.  B— r. 

4- 1.  V.  CLERM.  [Isaac  Villevact]. 

Discours  mémorable  du  siège  mis  par 
César  devant  Gergovie...  et  de  la  mort  de 
Vercingétorix,  recueilli  de  divers  auteur. 
Paris,  P.  Bamier,  1589,  in^. 

Line  rare  ;  Toir  le  c  Manuel  du  libraire  >.  V.  iâ43. 

-h  I.  V.  E.  [Juste  Van  Effex]. 
Les  Petits  Maîtres,  comédie.  La  Haye, 
1709,  in-8. 
Catalogne  Soleinne,  n«  1713. 

-h  IVEL,  anagramme  [David  Leh  Al- 

VARÈS]. 

Des  poésies  publiées  sous  ce  nom  am- 
grammatisé. 

-f;  L  y.  L.  [Jean  de  la  Taille]. 

Hi?toire  des  singeries  de  la  Ligue,  con- 
tenant les  folles  propositions  et  frivoK's 
actions  usitées  en  laveur  de  Tautoriié 
d'iceile,  en  la  ville  de  Paris,  depuis  Tan 
1590  jusqu'au  22  mars  1594,  par  — .  iim. 
petit  m-8,  flg. 

Il  existe  deux  antres  éditions  sous  la  date  de  i''''y 
et  une  avec  celle  de  1596.  Le  c  Manuel  do  librairt»  •, 
t.  m.  col.  179,  entre  ft  cet  égard  dans  de  long»  dé- 
tails; cet  écrit  a  été  reproduit  dans  les  r  Mémoires  if\ 
la  Ligne  ».  t.  V,  et  dans  les  édit.  en  3  toI.  de  h 
«  Satyre  Ménippée  »,  t.  1». 

-f-  IVOI  (Paul  d')  [Charles  Dblectre]. 

Cet  écrivain  a  publié  snecessivemeni  des  cbrooiqiKS 
parisiennes  dans  c  l'Estafette  «,  le  f  Courrier  de  I*an<  *, 
le  «  Figaro   i.    la   «  Patrie   »  et  c  rindépen>ii^ 

Belge.  » 

4-  L  W.  [J.  Waesberghe]. 

Recueil   et   eslite  de   plusieurs  belles 


349 


I.  X. 


I.  Z. 


350 


ehansons  joyeuses,    honnestes  et  amou- 
reuses. Anvers,  1576,  petit  in-12. 

Le  libraire  VVaesberghe  a  signé  l'épitre  dédicatoire 
ée  Ci  recaeil,  dont  la  Uble  a  été  rédigée  par  L.  de 
Waleoort.  lequel  a  signé  aa  sonnet  inséré  an  folio  3. 
Voirie  c Mannel  du  Libraire  ».  t.  V,  col.  U02. 

I.  X.,  /w.  [J.-P.  Thbnot,  auteur  d'ar- 
ticles de  beaux-arts  dans  divers  journaux]. 


IXIXIUS,  ps.,  [S'  Gravesande,  auteur 
de  notes  dans  le  «  Chef-d'œuvre  d'un  in- 
connu »  de  Saint  Hyacinthe], 

■+-  I,  Z.  [Edelestand  Pontas  du  Méril, 
philologue  erudit,  né  à  Valognes]. 

Articles,  sous  ces  initiales,  dans  le  «  Na- 
tional du  Calvados  ».  1843-1844. 


-hJ.  (le  s')  [JoBÉ]. 

y.  F.  Horace ,  première  partie.  Houen, 
la  veuve  d^ Antoine  Maurry ,  1686,  in-12. 

O  Tohime.  qni  contient  la  traduction  en  vers  alexan- 
diias  d«s  dii-hnit  premières  odes  d'Horace,  est  trës- 
nr«.  Il  a  échappé  même  anx  rerherches  de  l'abbé  Gon- 
iet.  Aussi  est-ce  probablement  au  silence  qu'il  a  gardé 
sor  ee  livre  qu'il  tant  attribuer  celui  des  auteurs  qui. 
s'iKxiipuit  après  loi  de  l'ami  de  Mécène,  n'ont,  pour  la 
plaport,  puisé  lenrs  renseignements  que  dans  sa  «  Bi  • 
Miotbèque  françoise  .».  Catal.  Duputel. 

-h-  J.  [Jubé,  curé  d'Asnières]. 

Jansemuspour  et  contre,  touchant  les 
matières  de  wi  grâce,  par  — .  Paris,  1703, 
ia-12. 

Ce  livre  fot  supprimé.  A.  A.  B— r. 

-f  J.[Jault]. 

Pneumatopathologie,  ou  Traité  des  ma- 
ladies venteuses,  traduit  du  latin  de  Com- 
balusier,  par  — .  Paris,  Delmre  l'aîné, 
175i,  ±  vol.  in-lâ. 

4-J.  [Jabineau]. 

Réponse  de—  a  M.  M***  (Maultrot),  re- 
lativement à  l'opinion  de  M.  Camus.  1*791, 
iD-8,50p. 

4-  J.  (M"")  [MiLLON  Journel]. 
Les  Enfants  du  vieux  château,  par  — . 
Paris,  181(V1818,  40  vol.  in-18. 
Réimprimés  avec  le  mom  de  l'auteur. 


+  J.  (M.  Gustave)  [Jal]. 

Mes  visites  au  musée  royal  du  Luxem- 
bourg, ou  Coup  d'œil  critique  de  la  galerie 
des  peintres  vivants.  Par  — .  Paris,  Lad- 
vocat,  1818,  in-8,  8  f . 

-f-  J.  [Louis-François  Jaufpret,  né  à  La 
Roque-Brussane]. 

Fables,  contes  et  autres  articles  dans  la 
«  Ruche  provençale  »,  recueil  estimé  dont 
il  a  édité  les  quatre  premiers  volumes 
(MarseilU,  1819-42,  6  vol.  in-8). 

Un  jenne  émdit  vient  ^e  publier  une  notice,  travail 
intéressant  et  coDScitncienxi  sur  ce  savant  et  ce  littéra- 
teur  trop  peu  connu,  qui  fut  l'ami  des  Jussieu  et  des 
Cuvier  et  le  rival  heureux  de  Berqnin  et  de  Florian. 
V.  «  Notice  sur  J.-Fr.  Jauffret  »;  Marseille,  4869, 
in-8o,  avec  porlr.  G.  M. 

4-  J.  (Henri),  compositeur  [Henri  Ja- 
dor]. 

Dialogue  entre  une  presse  mécanique  et 
une  presse  à  bras,  recueilli  et  raconté  par 
une  vieille  presse  en  bois,  enrichi  de  notes, 
par  — .  Paris,  1830,  in-8. 

4-  J.  (l'abbé). 

Oraison  contre  le  choléra,  par  — .  Caen 
Chalopin,  1832,  1  p. 

Si  nous  mentionnons  cette  petite  pièce,  c'est  que  ses 
auteurs,  compositeurs  d'imprimerie,  avaient  eu  l'idée 
de  la  faire  passer  sur  le  compte  de  l'abbé  Jamet,  fon> 


351 


J. 


3!S 


dalear  do  Bon  Sanvenr  pour  les  sourdi-moeis.  à  Caen. 
ancien  recleur  de  l'académie  de  Caen,  et  qai  jouissait 
dans  cette  ville  d*nn  grand  cn-diL  Elle  eut  ea  effet  un 
certain  débit,  grâce  à  cette  soperdierie  assez  innocente. 
Une  revue  littéraire,  qui  s'imprimait  à  Caen.  f  l'Klu- 
diant  ».  p.  50.  fit  allusion  k  l'iDcident  dans  des  vers 
anonymes  dont  Béloomé  aurait  pn  réclamer  sa  part, 
comme  il  en  avait  eu  une  dans  la  fabrication  de 
«  rOraison  ». 

Le  choléra!...  j'ai  cru  ressentir  des  coliques! 
Mais  bah  I  n'a-t-on  pas  fait  des  prières  publiques  ? 
El  moi-même  je  puis  vous  octroyer  encor 
Une  prière  ad  hoc  qui  vaut  son  peiint  d'or. 
Prenez  !  Elle  guérit,  par  sa  vertu  ditine. 
Le  choléra,  la  gale,  et  détruit  la  Termine! 
C'est  un  présent.  Messieurs,  que  Ton  vous  fait  à  tous. 
Puisque  nous  le  donnons...  —  Pour  combien?...  — 
[pour  deux  sous  ! 

L'abbé  Jamet.  né  à  Fresnes  (Orne),  en  17C9,  mourut 
à  Caen   en  1845.  Il  a  laissé  pluieors  ouvrages. 

L.  D.  L.  S. 

+  J.  [J.  JARaiN,  ancien  ingénieur  du 
cadastre  du  département  de  TAin,  né  en 
Bourgogne]. 

Instruction  populaire  sur  les  nouvelles 
mesures  à  l'usage  du  département  do 
TAin.  Bour^,  Bottier,  1839,  broch.  in-8. 
«  Sirand.  Bibliogr.  de  TAin  ». 

J.,  auteur  déguisé  [l'abbé  Jules  MouelI. 

Compte-rendu  de  l'ouvrage  de  il.  de 
Falloux  sur  le  pape  Pie  V.  —  Article  in- 
séré dans  le  «  Journal  de  Maine^t-Loire  », 
du  10  mai  1844. 

L'abbé  insiste  sur  Marie  Stoart  et  la  déferd  d'avuir 
été  aveugle  dam  tu  patsUmt. 

4-  J.  (D*^)  [le  docteur  Joussbt,  médecin 
à  Bellôme  (Orne),  auteur  de  beaucoup  de 
notices,  principalement  archéologiques, 
sur  cette  ville  et  les  environs,  auxquelles 
il  a  mis  son  nom]. 

De  nombreux  articles  signés  de  ces  initiales  dans 
divers  journaux  de  l'Orne  et  d'Eure-et-Loir. 

L.  D.  L.  S. 

H-  y*  [J.-B.  JouRDAN,  de  Marseille]. 

I.  Le  Guerrier  philosophe,  ou  Mémoires 
de  M.  le  duc  de**,  contenant,  etc.,  par  — . 
La  Haye  (Paris),  1744,  4  parties  en  2  vol. 
in-i2. 

II.  Les  Amours  d'Abrocomeetd'Anthia, 
histoire  éphésienne,  trad.  de  Xénophon 
par  M.—.  S.  /.,  1748,  pet.  in-8,  frontispice 
gravé  et  fig. 

Outre  la  trad.  anonyme  publiée  avec  le  titre  f  U'Epbé- 
siaques  » ,  sous  deux  dates  différentes  qu'indique  le  r  Ma- 
nuel »  (t.  V,  col.  1503),  on  a  encore  du  joli  roman 
de  Xénophon  d'Ephise  une  traduction  qai  forme  le 
t.  XI  de  la  «  Collection  des  Romans  grecs  «  (Paru, 
18Sâ.  in-lG).  G.  M. 

-h  J***  (l'abbé)  [l'abbé  Armand  P.  Jac- 
Qum,  mort  historiographe  du  comtxî  d'Ar- 
tois vers  1780]. 


Entretiens  sur  les  romans,  ouvrage jim- 
ral  et  critique.  Paris,  Duckesne,  \i^h 
in-lâ. 

Jaoïuin  en  aUribue  l'invention  aux  Egyptiens. 

-h  J***  l'aîné  [Jamet]. 

Lettre  de  —  à  M.  le  chevalier  de  P'" 
(Pacaroni),  auteur  de  a  Bajazet  1  »,  sur  la 
métaphysique  et  la  logique.  Paris,  7  avril 
I74i,  i'n-J2,  dans  le  «  Conservateur  :. 
septembre  1737. 

4-  J***  [Jepferson]. 
Observations  sur  la  Virginie,  par  M.—. 
Paris,  1786,  in-8,  carte.  G.  M. 

-f-J***  [Jardin]. 

Le  Déjeuner  des  volontaires,  scène  p- 
triotique  (en  prose),  mêlée  de  musiquf. 
Paris,  an  II  (1794),  in-18,  avec  musiqw. 

4-  J***  [JOLYCLBRC]. 

Cours  complet  et  suivi  de  Botanique, 
rédigé  sous  les  formes  et  dans  les  termes 
les  plus  clairs,  par  —  .Li^o»,  an  III  (179:), 
\n^.  V.  T. 

-4-  J***  [JOURGNIAC  DE  SaINT-MÊARD]. 

Voy.  B.,  I,  426  c. 

-h  J...  (M.  de)  [de  Juluan]. 

Souvenirs  de  ma  vie,  par  — .  Pan*.  A/«*- 
son,  1813,  in-8. 

L'auteur  publia  à  Bruxelles,  en  4817,  une  suite  t< 
ces  souvenirs,  sous  le  titre  de  i  Considérations  poiitiqir> 
sur  les  affaires  de  France  et  dMulie  pendant  lf$  trou 
premières  années  du  réublissenieut  de  la  maiâoo  àf 
Bourbon  sur  le  trône  de  France  >.         A.  A.  B— r. 

H-  J"*  (M.  l'abbé)  [P.  F.  Jamet,  mort 
en  1845]. 

L'Homme  heureux  dans  toutes  les  situa- 
tions de  la  vie,  ou  les  Aventures  de  Mis- 
seno,  poëme  portugais  du  P.  Th.  de  Ai- 
me vda,  trad.  par  — .  Caen:  18±0,  2  vol. 
in-12. 

-f- 1' original  portugais  parut  à  Lisbonne  en  17}<6;  il 
en  existe  plusieurs  traductions  espagnoles. 

-4-  J***  (le  général)  [Jomini]. 

Précis  historique  et  militaire  de  la  cam- 
pagne de  18 13,  pour  servir  de  supplément 
et  de  rectification  à  la  «  Vie  politique  et 
militaire  de  Napoléon  racontée  ytar  lui- 
môme  »,  par  ^. Paris,  Anselin  et  Laguio- 
uie.  1827,  in-8,  :284  p. 

Ce  volume,  qui  forme  le  chapitre  XXn  de  l'ouvraç? 
auquel  il  fait  suite,  n'a  été  publié  qu'en  4832. 

-h  J****  (le  citoyen)  [Jolvclerc]. 

Apologie  des  prêtres  mariés,  ou  abus 
du  célibat  prouvé  aux  prêtres  catholiques, 
par  — .  Paris,  an  VI  (1798),  in-S.      V.T. 

-♦-  J [Jourdain,  inspecteur  des  fo- 
rêts et  des  chasses  du  roi]. 
Ensillage  des  grains,  ou  Mémoire  sur 


333 


JACOB  SAMUEL 


354 


leur  conservation.  Paris,  Huzard,  1819, 
in-8.  50  p. 

4-  J [db  Joumont]  . 

De  la  nouvelle  salle  d'opéra,  par  — . 
Pans,  ISâl,  in-8,  fig.  G.  M. 

+  J [Jacquin]. 

Fastes  françois,  par  — .  Paris,  Héris- 
ianU  1747,  in-16. 

+  J (M.)  Jais'sen. 

Voyages  dans  la  Péninsule  occidentale 
de  l'Inde  et  à  Ceylan,  traduits  du  hollan- 
dais (de  J.  Haafner).  Paris,  1811,  in^. 

4-  J.  A.  [Jean  Aama:»),  dit  Mustapha, 
turc  de  nation]. 

Vo\'age8  d'Afrique  faits  en  16S9  etlG30, 
sous  la  conduite  du  commandeur  de  Ra- 
rillv.  es  côtes  occidentales  de  Fés,  Maroc, 
Salle,  avec  des  observations  par  — .  Pa- 
ris, 163i, in-8. 

CaUl.  mairascrit  des  Baniabites.  V.  T. 

+-  J.  A.  [Jean  Aymon]. 

Tableau  de  la  cour  de  Rome,  dans  lequel 
sont  représentés  au  naturel  sa  politique  et 
son  gouvernement  spirituel  et  temporel, 
par  le  sieur  — .  La  Haut,  1707,  17ï26, 
1729,  in-15. 

4-  J.  A.  [Jean  Arnd], 

Quatre  livres  du  vray  christianisme  cJe 
J.  A.,  traduits  en  françois  et  dédiez  à  S.  £. 
M^rTarchev.  de  Paris.  Paris,  Montalant  et 
Cavelier,  1723,  3  vol.  in-8. 

L'mtenr  est  Jean  Anul,  Inlhérien,  de  Lanebourg, 
rii)rt  en  ICSi,  el  c'est  le  comte  de  ZiniendorlT  qui 
d*  i.t  cette  tradactioD  ao  cardinal  de  Noailles .  La  dé- 
•tjcKe  ne  fat  point  agréée,  el  les  libraires  n'ont  point 
n  la  pennission  de  vendre  rouTraçe,  dont  l'Mition  est 
tni^ère.  Da  Pin  en  marque  plusieurs  éditions  alle- 
aaodes,  t.  IV.  de  sa  «  Table  générale  ».   A.  A.  B— r. 

J,  A****,  M.  [Abel  Hugo]. 

Les  Tombeaux  de  Saint-Denis,  ou  Des- 
c  ripiion  historique  de  cette  abbaye  célèbre, 
(Jt's  monuments  qui  y  sont  renfermés  et  de 
xjD  riche  trésor  ;  suivie  du  Récit  de  la  vio- 
lation des  tombeaux  en  1793,  de  détails 
sur  les  restaurations  de  l'église  en  1806  et 
depuis  1814  ;  de  Notices  sur  les  rois  et  les 
grands  hommes  qui  y  ont  été  enterrés,  et 
sur  les  cérémonies  funèbres  qui  y  ont  eu 
lu*u;  et  précédée  de  la  Description  des 
e>''rémonies  usitées  aux  obsèques  des  rois 
de  France,  et  de  la  Relation  des  funérailles 
de  Louis  XVIIL  Paris,  F.  M.  Maurice, 
18i5.  in-18,  avec  6  gravures. 

J.  A ,  ps,  [J.-A.-M.  d'Auréville]. 

Voy.  A ,  1,  col.  Ii92. 

4-  J.AB'**  [Jabineau,  ex-doctrinaire). 
Exposition  des  principes  de  la  foi  catho- 

T.  IF. 


lique  sur  Téglise,  recueillis  des  instructions 
familières  de  — .  Paris,  Leclere,  1792, 
in-8. 

-4-J.  A.  C.  [Clos]. 

Notice  historiaue  sur  Sorèze  et  ses  en- 
virons, suivie  d  un  voyage  au  dedans  et 
au  dehors  de  la  montagne  de  Causse; 
par  — ,  membre  correspondant  de  la  So- 
ciété des  Antiquaires  de  France.  Toulouse, 
Bonicket  cadet,  18ââ,  in-8. 

JACOB,  avocat  en  parlement,  ps.  [A.  de 
Montflbury]. 

Le  Mariage  de  rien,  comédie  en  un  acte. 
Paris,  1660.  in-12. 

JACOB,  de  l'Académie  royale  de  musique, 
ps.  n'abbé  Roussier]. 

Méthode  de  musique  sur  un  nouveau 
plan.  Paris,  1769,  in-8. 

Note  mss.  d'un  contemporaiD.  A.  A.  B— r. 

JACOB  (le  P.  Thomas),  prieur  des  Domi- 
nicains de  la  rue  du  Bac,  ps.  [le  P.  Bern. 
Lambert,  dominicain]. 

Essai  sur  la  jurisprudence  universelle. 
Paris,  V  DesairU,  1779,  in-12. 

On  lit  dus  le  privilège  le  nom  du  père  Jacob,  pricar 
des  Dominicains  de  la  rue  da  Bac  ;  mais  Tonvrage  eât 
certainement  du  père  Lambert,  qurle  composa  ponr  servir 
d'introduction  aux  Œuvres  du  chancelier  d'Aguesscan. 

Suivant  de  bons  critiques,  l'auteur  découvre  avec 
plus  de  succès  que  la  plupart  des  pnblicisles  et  des  phi- 
iisophes  le  fondement  de  la  loi  naturelle.  Aucun  ou- 
vrage peut-être  ne  fait  mieux  connaître  les  méprises 
des  philosophes  anciens  et  modernes  sur  cet  important 
objet.  L'él<^gance  du  style  s'y  trouve  unie  à  la  force  des 
raisonnements.  A.  A.  B — r. 

JAœB  (le  bibliophile),  ps.  [Paul  La- 
croix, né  à  Paris  en  18071. 

Pour  la  liste  des  nombreux  ouvrages 
publiés  sous  ce  pseudonyme,  voyez  les 
tomes  IV  et  XI  de  «  la  France  littéraire  », 
à  Lacroix. 

-\-  Le  caUl.  de  la  librairie  française.  1840  û  18G5. 
publié  par  M.  Ollo  Lorenz,  énumère,  tom.  III.  p.  i05. 
65  réimpressions  ou  publications  nouvelles  de  M.  La- 
croix. 

JACOB,  p«.  [JolyI. 

Le  Juif-Ërrant.  lilystiGcation  fantastique 
en  trois  tableaux ,  représentée  sur  le 
théâtre  des  Folies-Dramatiques,  le  25  oc- 
tobre 1834.  Paris,  Marchant,  1834,  in-8. 
de  16  pag.  • 

!  I.e  M.  Joly.  auteur  de  cette  parodie,  doit  être  M.  Vic^ 
tor- Vincent  Joly,  de  Bruxelles,  le  même  qui,  en  1845, 

I  a  publié  une  critique  nllramontaine  du  roman  célèbre 
de  M.  Eugène  Sue,  sous  ce  litre  ;  «  Des  Jésuites,  et 
quelques  engouements  littéraires  à  propos  du  Juir-Er- 

i  rant  «.  Bruxelles,  Landois,  in-8.  180  p. 

'     -f-  JACOB  SAMUEL  (Jacob-Samuel  Po- 

I  lac). 

12 


3λ 


JACOBINS 


JACQUET 


m 


Un  mot  à  M.  Michel  Berr.  Paris,  1824, 
in-8.  SO  p. 

Voy.  f  FnaoeliUénire  »,  t.  XI.  p.  479. 

JACOBINS  (des),  aut.  dég.  [P.  Chabot, 
député  à  la  Convention,  et  autres]. 

Journal  populaire,  ou  le  Cat(*chisiTie  des 
Sans4^u lottes,  ouvrage  sur  Véducation  et 
l'instruction.  Paris,  1792,  12  n"  in-8. 

4- JACOBY  (André)  [Symphorien  Vau- 

DORÉl. 

I.  De  la  liberté  de  TEglise,  à  propos  de 
renseignement.  Lettres  à  MM.  les  députés. 
1846,  m-18. 

II.  Liberté  d'enseignement.  Les  nou- 
veaux Montanistes  au  collège  de  France. 
1844,  in-12. 

L'utenr  a  été,  en  1848,  membre  de  l'ABSemblée 
coniUtiunte. 

-4-JACQUELIN  (Jacq.-André)  [de  Bour- 

BON-CoNTl]. 

I.  Le  sang  des  Bourbons,  galerie  histo- 
rique des  rois  et  princes  ae  cette  famille 
depuis  Henri  IV  jusqu'à  nos  jours.  Paris, 
1820,  2  vol.  in-4. 

II.  Les  Bourbons  martyrs,  ou  les  au- 
gustes victimes  (pubi.  par  Jaoquelin).  Pa- 
ris, 1821,  in-8. 

Gei  deux  oavragei  forent  imprimée  aux  frais  de  la 
cour. 

JACQUES  d'Autun  (le  R.  P.),  nom  de 
religion  [Chevanbs,  prédicateur  capucin]. 

I^  Conduite  des  Illustres  pour  aspirer  a 
la  gloire  d'une  vie  héroïque  ;  par  le  R.  P. 
J.  D.  P.  C.  Paris,  Soubron,  1639,  in4.  — 
3*édit.  1664. 

JACQUES  (le  Cousin).  Voy.  Cousin 
Jacques  (le). 

+  JACQUES  [Jacques  Dbmogeot,  né  en 
1808]. 

Contes  et  causeries  en  vers.  Paris,  1862, 
in-12. 

JACQUES  BONHOMME,  jw.  [AngeBLAiSE, 
neveu  de  M.  de  La  Mennais,  aujourd'hui 
directeur  du  Montrde-Piétél. 

I.  Jacques  Bonhomme.  Le  bon  sens  du 

FQupIe  sur  les  absolutistes.   Rennes,  de 
imp.  de  Marteville,  18^,  in-8  de  8  pag 

II.  Jacques  Bonhomme  aux  représen- 
taïUs  de  la  nation.  Rennes,  de  hmp.  de 
Marievdle,  1832,  in-8  de  8  pag. 

III.  Opinion  de. Jacques  Bonhomme  sur 
l'élection  d'un  député  a  Beaune.  Dijon,  de 
Vimp,  de  Douillier,  1834,  in-8  de  16  pag. 

IV.  La  Civilisation,  satire,  suivie  d'une 
Notice  critique  sur  la  poésie  moderne,  par 
Jacques  Bonhomme.  Paris,  de  ïimp,  de 
GratioU  1839,  in-8  de  16  pag. 

V.  Du  Recensement,  fùir  Jacques  Bon- 


homme. Paris,  de  Vimp,  de  Lange-Urif. 
1841,  in-16de64pag. 
Cet  opoicole  fot  saisi  et  Bt  < 


VI.  Jacques  Bonhomme  à  ses  descen- 
dants; manuscrit  de  l'autre  monde  décou- 
vert au  centre  d'un  aérolithe  tombé  da 
ciel  dans  la  plaine  des  Vertus,  le  1"  avril 
1842.  Paris,  de  ïimp,  de  Blondeau,  1811 
in-8  de  24  pag. 

4- JACQUES  DE  SAINT-DOMINIQUE 
(le  P.)  [Charies  Maison]. 

Voy.  anx  Anonymes,  Dénonciation  apolocttiqac  (os- 
chant... 

-h  JACQUES  LE  MINEUR  (Saint),  au- 
teur supposé, 
Protevangile  de  — . 

Une  tradnction  française  4e  eetle  prodietMn  soip^esk 
,  a  para  dans  les  f  Evangiles  apocrypiies  ».  tndaiis 
C  par  G.  Bninet,  Paria,  1849.  io-lS  ;  elle  est  uxoa- 
pagaée  de  notes,  et  elle  a  été  reprodnite  dans  te  t.  I* 
I  da  f  Diclionnaire  des  apocryphes  •«  publié  par  M.  l'abbé 
I  Migne.  Le  texte  grec  a  été  pnblié  par  J.>Ch.  nib 
'  d'après  divers  mannscrits;  des  traductions  ktines  existât 
dans  divers  recueils. 

-hJ  ACQUES  LE  VRA  Y  [Charles  Dcguea- 
ROIS,  né  à  Troyes  en  I8I7]. 
Au  pied  du  grand  escalier.  1854,  in-i8. 

+  JACQUES  SINCÈRE   [CamiUe  De- 
bans]. 
Des  articles  dans  divers  journaux. 

Le  4  Catalogne  général  »  de  M.  Otto  Loreox,  indi- 
que deax  ouvrages  de  ce  littérateur,  né  en  1833.  naii 
cette  liste  succincte  pourrait  être  angmenlée. 

-h  JACQUES  SOUFFRANT  [Louis  Ul- 
BACH,  né  à  Troyes  en  1822J. 

Devenu  en  4848  rédacteur  en  chef  du  c  PropaKatev 
de  l'Aube  *.  cet  écrivain  s'adressait  à  Ini-mèiM  d«i 
lettres  qui  étaient  censées  émanées  d'un  ouvrier  et  qai 
étaient  signées  du  pseudonyme  ci-dessus,  n  y  répondait 
dans  son  Jonmai.  Mis  en  accuttUon  pour  une  de  c» 
lettres.  M.  Ulbach  fut  défendu  par  M.  Jules  Fine  et 
acquitté.  Cette  correspondance  a  été  réunie  en  un  vola- 
me  pnblié  en  1851. 

JACQUET  (François),  religieux  récollet, 
et  missionnaire  apostolique,  m.  [Ant.  An- 
NAULD,  docteur  en  théologie]. 

Les  Bibles  catholiques  défendues  contre 
les  accusations  de  Eiavid  Mallebovin,  mi- 
nistrede  l'église  wallone  de  G roningue,  etc. 
Liège,  Simon  Bavât,  1679,  in-8. 

L'abbé  Le  Clerc,  dans  sa  Bibliothèque  du  RIdidet, 
s'est  livré  à  bien  des  conjectures  frivoles  sur  cet  «n- 
leur,  puisque  l'ouvrage  dont  il  s'agit  n'est  antre  da^ae 
que  la  réimpression  de  la  «  Nouvelle  Défense  du  Noo- 
vean-TesUment  de  lions  »  contre  M.  Mallet,  par  l«  dof  • 
teur  Amauld.  Le  libraire  y  mit  un  nom  inuginatre. 
parce  qu'il  savait  que  l'ouvragn  m  pouvait  entier  a 
France  sous  son  vrai  titre. 

Voyez  la   «  Préfoce  historique  et  critique  t  qui  se 


357 


JACQUOT 


JALIN 


am 


iroQve  ca  tète  da  MpUdne  Tolnme  de  la  oollectiOD  des 
ŒavTes  d«  docCeor  Amuld.  IatiMiifi«,  4775  etum. 
nif.,  43  toi.  iià-4.  A.  A.  B — r. 

JACQUOT  y  ouvrier  forgeron  et  poète 
naturel  limousin,  ps,  [J.-B.  Bonaventure 

DE  VlOLBT  d'EpAGNt]. 

I.  Complainte  historique  sur  l6  procès 
du  Glanaier.  Paris,  Breteau  et  Ptchery, 
18i0,  in-18  de  14  paç.  —  L'Ombre  de 
M.  Laiarge,  avec  le  plaidoyer  en  faveur 
de  cet  époux  infortune,  en  16  couplets.— 
Œuvre  dédiée  aux  hommes  de  marteau  et 
aux  hommes  de  conscience,  faisant  suite  à 
la  Complainte,  etc.  Paris,  les  mêmes,  1840, 
ini8del5pag. 

+  II.  A  propos  (en  vers)  sur  l'anniver- 
saire de  la  naissance  de  Mohère.  1842,  in-8. 

+  i.Â.  D.  [Dblairb]. 

Voy.  AjlATEDR  KOJf  DILETTAimS  (Un),  I, 

me. 

4-  J.  A.  D***  [DULAtJRE]. 

l.Pogonologie,  ou  Histoire  philosophique 
de  la  barbe,  par  — .  Consiantinople  et  Pa- 
ru, Le  Jay,  1786,  in-12. 

II.  Lettre  à  M***  sur  le  cirque  qui  se 
construit  au  milieu  du  Palais-Royal.  Pa- 
ri» Al^^inS,  itiu^ 

m.  Singularités  nistoriques,  ou  tableau 
critique  des  mœurs,  des  usages  et  des  évé- 
nements des  différents  siècles,  contenant 
cp  que  rhistoire  do  la  capitale  et  des  au  très 
lieux  de  FUe  de  France  offre  de  plus  sin- 
gulier, par  — •  Londres  et  Paris,  Lejay, 
1788,  in-12. 

IV.  Des  divinités  génératrice^,  ou  du 
culte  du  Phallus  chez  les  anciens  et  les 
modernes,  des  cultes  du  Dieu  de  Lamp- 
Mque,  de  Pan,  de  Vénus  ;  par  — .  Parts, 
hentu,  an  XIV  (1806),  in-8,  437  p. 

Cd  ovTnge  a  répara  en  1895,  rem,  angneaté  et 
jnst  i  m  aolre  Tolame  de  Dolanre  :  c  Dee  cultes  qui 
6it  aawBé  et  niti  l'idolalrie  t. 

4-  J.  A.  D***  [Jean- Achille  Dkville]. 

Les  Bucoliques  do  Virgije,  traduites  en 
vers  français  et  accompagnées  de  notes 
nr  les  beautés  du  texte,  par  — .  Paris, 
Cwac.  1813,  in-8. 

+  J.  A.    DE   K.    [Jules  Aanoux-Ri- 

Nouveau  Manuel  illustré  du  jeu  des 
échecs.  Paris,  1861,  in-12. 

+  J,  A.  F.  0....M  (le  doct.)  [Jean-Ant.- 
Franç.  Ozanam]. 

Origine  de  la  soie  et  des  étoffes  fabri- 
((u^  avec  cette  matière.  Lyon  (1837), 
ifc-8,  23  p. 

-hJ.  A.  6.  [Glbizbs]. 

I.  Les  Nuits  élyséennes,  par  —,  Paris, 
Mot  FaiiU,  an  IX  (1801),  in-8. 


n.  Les  Agrestes.  Paris,  1805,  in-lB. 

Cet  éoiTain  reoommâDdait  la  pratique  de  ralimeota- 
lioQ  excluiTemaittégétale;  il  en  est  fail  mentioa  dans 
rontragedell.  Champflearj,  f  lesEioentriques».  1856, 
p.  193. 

H-  J.  A.  G.  D.  M.  [OontardI. 

Cours  de  chimie  de  Montpellier  (tiré  des 
discours  de  Fixes),  par  —.  1749,  in-12, 
200  pages. 

JAILLOT,  ps,  [J.-B.  Mich.  Rfiifou  db 
CHEviONé,  plus  connu  sous  le  nom  de]. 
Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le  t.  ïV 
de  «  la  France  littéraire  »,  à  Jauxot. 

4- JAINIER  (L.)  [L.  BkaufilsJ. 
Une  destinée,  par  A.  Roche  et—.  Paris, 
Lecointe  et  Pougtn,  1833,  4  vol.  in-12. 

-f-  J,  A.  J.  [Jacquelin]. 

Histoire  des  Templiers,  ouvrage  im- 

Îartial,  par  — .  Paris,  Piltot,  1805,  in-12, 
32  p. 

-f-.J.  A.  J.  [Jouvb,  Juge  à  Trêves]* 
De  la  morale  universelle  ramenée  à  un 

-seul   principe,   par  — .  Paris,  Mignêret, 

1806,  in-8. 

-f-  J.  A.  J.  D.  [Jean-Augustin  Juind' Al- 
las]. 

tes  absurdités  sociales,  ou  les  Aventures 
de  Jean-Augustin.  Paris,  1845,  in-8. 

Le  l»  Tolame  seul  a  par«; ee  roniBn  dirait  eft  airoir 
<Ioatre. 

Voir,  sur  Tanteiir,  la  «  Utléraian  Ctintaise  eonten- 
poraine»,  t.  IV,  p.  436. 

-f-  J.  A.  L.  [Leleux]. 

Dictionnaire  historique,  topographique 
et  étymologiçiue  des  rues  et  monuments 
de  Paris,  guide  indispensable  du  prome- 
neur dans  cette  capitale,  par—.  Paris,  Le- 
leux, iSS3,in^. 

-f-  J.  A.  L.  (M.)  [LlTTHEREAU]. 

Opinion  d'un  bibliophile  sur  Testampe 
de  1418  conservée  à  la  bibliothèque  royale 
de  Bruxelles,  par  — .  Bruxelles,  1846,  in- 
fol.,  2  pi.  fac-similé. 

-t- J.  A.  L***  [Lambert]. 

Les  Parmentieres,  stances  dédiées  à  la 
mémoire  de  leur  immortel  parrain,  par— , 
ancien  officier  dans  les  armées  françaises. 
Lyon,  1823,  in-18. 

-4-  JA.  L.  A.  [Jean  Laurent). 
Passe-partout  des  curieux.  Par— .Pan*, 
A.  RùffU,  1687,  2  vol.  in-18. 

-h  JAUN  (Alphonse  de]  [Alexandre  Du- 
mas Gis]. 

Le  Filleul  de  Pompignac,  comédie  en 
4  actes,  représ,  au  Gymnase  en  mai  1869. 

Cette  pièce,  primitivemeot  appelée  f  Clément  Dn- 
qneanoy  »,  est  d'an  amateur,  M.  François.  Reçue  par 


JAUJN 


JANIN 


M.  Montigny.  elle  fet.  mr  la  priAre  de  cdoini.  nnio 
et  bientôt  entièrement  refaite  par  M.  Domas  flif.  Le 
titre  fvt  aosti  cbangé. 

c  M.  Prançoii  est  on  homme  d'esprit.  H  ne  Toalnt 
point  signer  l'oMiTre  nooTelle.  M.  Dumas  fils,  d'on  antre 
c6té,  tient  à  ne  mettre  son  nom  que  sor  les  lines  et 
les  pièees  qa*il  a  eonça^  et  écôts  sans  Tombre  d'an 
ooUaboratenr.  On  tntenU  ir/ Alphonse  de  Jalin.  et  le 
public,  mis  an  eonrut  dn  secret  de  la  oomédie,  applau- 
dit de  bon  cœor  le  dâmtant  inconnu  qui  lui  donnait 
à  Juger  l'oMine  d'un  maître  i.  (J.  Glaietie.  «  Opinion 
Nationale  >  du  16  mal  1869).  M.  T. 

+  JALUN  (Ollivier  de)  [Jules  Clahb- 
tieI. 
Voy.  Abnot,  I,  466  c. 

JALOUX  (Un),  M.  [Félix  Nogamt]. 

Lettre  et  Monologue  d'— sur  les  opus- 
cules de  M.  le  chevalier  de  Parny.  Anu- 
terdam,  et  Paris,  Nyon,  1782,  iii-12. 

J.  Â.  M ,  auteur  déguûé  [S. 'X.  AIarc. 

de  Vesoul]. 

L  Elite  de  quatrains  moraux  imités  de 
Pibrac,  Du  Faur  et  Mathieu,  suivie  de 
maximes  et  adages.  Paris,  ViUier,  an  ix 
(4801),  in-8. 

+  II.  Essais  sur  la  peinture,  par  — . 
Paris,  an  IX  (1800),  in-8. 

JAMES  (Maxime),  ps.  [Maxime  de  Vil- 
LBMABEST  ot  James  Rousseau]. 

Mémoires  de  mes  créanciers,  mœurs  pa- 
risiennes ,  avec  cette  épigraphe  :  Paye  ce 
2ue  dois,  advienne  que  pourra.  Paris, 
^ufey  et  Vexard,  1832,  2  vol.  in-8. 

JAMES,  ps.  [Charles  Letellirr,  de 
Saint-Malol. 

Rose  d'Albert.  —  Roman  imprimé  dans 
le  journal  «  le  Commerce  »,  en  1847. 

Reproduit  par  le  f  Courrier  de  Nantes ,  l'Atenir  na- 
tional de  Limoges,  le  Pilote  du  Calvados  et  le  Journal 
de  Rouen  I.  (Voir  <  l'Epoque  •  dn  4  mars,  chronique 
des  trilranaui,) 

JAN,  ps.  [Jean  Dubignon,  de  Redon]. 
Fables  nouvelles,  mises  en  vers.  Rennes, 
an  IX  (1801),  in-18. 

H-  J.  A.  N.  [J.  A.  Naudet]. 
Epître  à  Molière.  Paris,   1818,  in-8, 
24  p. 

H--DE  JANaGNY  (A.  de)  [A.  Dubois  de 
Jangignt]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

JANE  ***  (lady),  ps.  sous  lequel  M"»  Pitre 
Chevalier  a  puohé  cinq  ou  six  nouvelles 
dans  les  journaux  et  les  recueils  suivants  :  j 
a  la  Paix,  le  Journal  général  de  France, 
Paris-Londres ,  Keepsake,  et  le  Courrier 
français  ».  L*unede  ces  nouvelles,  le  «  Mau- 1 
vais  parti  »,  a  fourni  le  sujet  de  «  Reine  j 


de  France  »,  comédie  jouée  sur  le  théâtre 
de  la  Renaissance. 

JANIN  (Jules^jabriel).  Ses  conquêtes  et 
adoptions  littéraires. 

I.  Bamave.  Paris,  Alex.  Mesmer,  1831, 
4  vol.  in-12.  — 2*  édition.  Paris,  Lernvai- 
seur,  AÏex.  Mesnier,  1831,  4  vol.  in-lâ. 

On  lit  dans  l'un  des  recueils  biofraphiques  de  noire 
temps,  l'un  de  ceux  on,  moyennant  argent,  <»  ^gi 
avoir  sa  poiutraicture  au  vrai  parce  qu'oa  la  bit  set- 
même  (1),  la  note  sninnte  sur  ce  roman. 

c  Lorsqu'on  1830.  Janin  attaqua  le  premier,  dai 
Bamave,  la  maison  d'Orléans,  ce  Ait  par  accès  it 
mauvaise  humeur  plutôt  que  par  ooBTictkm.  Ce  lint. 
dont  les  exemplaires  ne  sont  plus  dans  le  eonflieroe, 
Alt  réimprimé  trois  fois  (lises  denx  fois)  de  suite.  L'a- 
leur,  parfaitement  aocueilli  par  le  roi.  depuis,  est  dé- 
cidé A  n'en  pas  fkire  de  nonveUe  édition,  parce  qi'iet 
nouvelle  édition  le  placerait  entre  une  Udielé  et  ra 
procédé  de  mauvaise  compagnie.  » 

Mais  le  biographe  oflldeux  se  garde  bien  de  v^ai 
dire  eomment  a  été  composé  Bamave.  Un  érrivain  ^ 
y  a  eu  plus  de  part  qu'il  n'a  voulu  en  avouer,  H.  F^:x 
Pyat ,  dans  c  Marie-ioseph  Ghénier  et  le  prince  lies 
critiques  »  (1844,  in-8),  supplée  4  ce  silence  pv  b 
terrible  note  qui  suit  : 

M.  Janin  avait  reproché  à  Ghénier  d'avoir,  poer  sa 
Tibère,  emprunté  A  Voltaire. 

Vous  reproches  A  l'auteur  (M.-i.  Ghénier).  dit  M.  Fé- 
lix Pyat,  de  ressembler  A  Voltaire.  Quel  malheur  i  Ah  ' 
pauvre  critique,  que  vous  séries  heureux  de  ce  eulfe^ir 
lA  !  Ah  I  si  l'on  voulait  dépecer  vos  rapsodies  A  iai 
tour,  découdre  un  peu  vœ  guenilles,  les  obovtcs  do  tesp» 
de  votre  jeuneue,  analyser  votre  gros  roman  histonq», 
par  exemple  ,  que  vous  resteraitril  de  cet  examea.  i 
vous  qui  trouves  qne  les  autres  oopientt  Vous  qui  faite» 
mieux  que  copier,  qui  empruntes,  qui  avex  pris  de  im 
le  monde  pour  composer  ce  livre,  les  vers  de  BartMf.  j 
la  prose  de  Quinet,  votre  fameuse  fréfaca  de  Béqact. 
que,  par  reconnaissance  sans  doute,  vous  aves  reoda  h*  | 
dicnleen  le  comparant  A  Mirabeau,  Je  ne  sais  oii  (2i.  â 
tant  d'antres  morceaux  de  tant  d'autres  auteurs?  Qm 
vous  resterait-il  donc  pour  votre  part  de  ces  ftU  de  uat 
de  pères,  de  cette  couvre  A  mille  carreaux  comme  «otic 
sonquenille  et  votre  consdenoeY 

Un  passage  d'une  Notice  sur  M.  Félix  Pyal.  in 
mée  dans  «  l'Annuaire  dramatique  de  Bruxelles.  • 
1844,  p.  156,  est  plus  explicite  encore.  La  pr^ac«  ^| 
Bamave  est  de  Béqnet.  C'est,  dit  M.  Félix  Pvit.  m 
soufflet  sanglant  donné  A  la  monarchie,  dont  M.  Juial 
mendia  ensuite  le  pardon  dans  un  «  Voyage  à  FoaUtac-| 
bleau,  »  dans  un  «  Almanach  de  Versailles  *,  radi 
ainsi  une  préface  d'injures  par  deux  vohimes  de  liati»*| 
ries;  les  pages  tur  Jrirakeau  sont  de  M.  Ang. 
hier  ;  t  les  Filles  de  S^jan,  »  petit  drame  de  FintéiA 
le  plus  poignant  et  en  même  temps  modèle  de  rérit.  <à 
épisode  qui  a  été  si  singulièrement  remarqué  daas  11 
I  Bamave  *  de  M.  Janin,  est  de  M.  Félix  P}at  ;  d'i 


(1)  La  «  Revue  générale  biographique  et  litlérairr.  a 
ann.  1841. 

(2)  Dans  une  longue  Notice  sur  Etienne  Béqoet.  4 
douie  colonnes  de  feuilleton,  insérée  an  *  Journal  é| 
Débats  1,  le  l*r  octobre  1838,  trois  jours  après  1 
mort  de  Béqnet.  -|-G«tte  Notice  est  reproduite  daui  M 
t  Catacombes  »  de  M.  Janin,  6  vol.  in-18. 


961 


JANIN 


JANIN 


362 


tm  paities  ont  été  écrites  par  IQI.  Théodose  Burette  et 
Edftf  QaineC. 

Pea  de  joon  après  la  publication  de  la  deuxième  édi- 
tion .  parut  de  l'oaiiage  la  critique  saiTante  :  «  la 
Bruche  royale  d'Orléans,  on  le  BarâaYe  de  M.  i.  Janin 
réfoié  par  l'histoire  ».  Paria ,  de  rimpr.  de 
|M  y*  Tknttu,  i831.  in-8  de  1S8  pages. 

II.  Rosette ,  histoire  du  dix-huitième 
siècle. 

Imprimée d'ahord  dans  la  f  Reme  de  Paris  »,  i^*  sé- 
rie. L  XXXVn  (1838).  ensuite  insérée  au  tome  lU  des 
Gîtes  Cutastiqnes  de  M.  J.  Janin. 

M.  Dirthenay,  rédacteur  en  chef  du  c  Cabinet  de 
LMtnre  »,  avait  cité  dans  son  journal  un  morceau  de  la 
«  Coafesiion  *.  roman  de  M.  J.  Janin,  dont  il  donnait 
ia  rritiqoe.  M.  Jules  Janin,  ou  ton  libraite.  le  fit  con- 
ihaaer  i  500  fr.  et  dommages-intérêts  pour  la  repro- 
•itction  de  ce  morceau.  M.  Darthenay  reçut  alors  la  lettre 


f  MoBsiearle  Rédacteur, 
<  H.  Jules  Janin  a  une  grande  horreur  pour  les  em- 
pninls  littéraires,  si  j'en  juge  par  certain  l>rocès  qu'il 
19U  fit  pour  des  extraits  que  tous  ariez  donnés  de  son 
ronaa  t  la  Confession  •.  C'est  de  la  délicatesse  fort 
icaUe  assarément ,  mais  dont  il  semble  ne  pas  CaJre 
«1^  pour  son  propre  compte,  à  moins  que,  pénétré 
ia  idées  Spartiates  sur  le  toI.  il  n'admire  le  plagiaire 
hri'i  qui  s'attribue  le  bien  d'autrui  et  ne  réserve  ses 
intboMS  pour  l'emprunteur  ingénu  qui  nomme  sa 
mute.  Parmi  les  «  Contes  &nustiques  »  qu'il  vient 
d<  pibiter.  le  plus  remarquable  et  le  plus  remar- 
IBé  eft  one  anecdote  du  dix-huitième  siècle,  inti- 
iclée  f  RotetU  »,  Inquelle  avait  paru  dans  la  f  Revue 
4r  Pahi  B.  Les  critiques  ont  admiré  la  vérité  des  con- 
l«v>  qui  règne  dans  ce  petit  tableau  de  moeurs .  le  pa- 
piD^e  du  style  tout  musqué,  tout  parfimié  d'ambre  ; 
f\  \t%  niais  de  s'écrier  :  c  Comme  c'est  boudoir,  comme 
f'est  cAoiM  longue/  comme  c'est  dix-huitième  siècle  1  > 
•  C'est  trop  dix-huitième  siècle.  Monsieur,  car  cela  est 
pu,  mot  pour  mof ,  dans  un  petit  roman  qui  a  paru 
^m  i750  sons  ce  titre  :  c  Thémidore,  on  mon  His- 
toire et  celle  de  ma  maîtresse,  »  et  avec  cette  épi- 
paphe. 

Togatos 
Caffl  Venere  in  molli  gramine  bella  décent. 

OVID. 

«  M.  Janin  n'a  eo  que  là  peine  d'abréger  et  de  sup- 
prâier  les  traits  les  pins  lestes.  Vous  voyez  que  son 
'me  n'est  rien  moins  que  <  fantastique  >  ,  car  il  lui 
s  coèté  peu  de  frais  d'imagination  *.  Ce  «  Thémidore  », 
IBi  di  reste  ne  porte  pas  de  nom  d'auteur  et  semble 
Mippéi  la  verre  libertine  de  quelque  magistrat,  a  été 
râapniBé  plusieurs  fois  (i),  notamment  en  1781,  dans 
c^  petite  collection  de  romans  graveleux,  faussement 


(1)  f  Thémidore  >  est  de  Godard-d'Anconr,  fermier- 
t^^Mi,  nort  en  1795.  (Voy.  U  «  France  littéraire  », 
t  m.  p.  388.)  Barbier,  dans  son  «  Dictionnaire  des 
Manges  anonymes  »,  cite  trois  éditions  de  cet  ouvrage  : 
ia  prenière  de  la  Haye  (Parts).  1745;  une  autre  de 
1h6.  (Mîtes  deux  en  trois  parties  in-12.  enfin  une 
«Btre  de  Paris.  1797.  in-12.  Notre  célèbre  bibliographe 
aj&ite  qoe  c  Thémidore  •  est  un  roman  licencieux,  dans 
kqvl  M  trouve  l'histoire  du  président  Dubois,  non 
cuAfoniiste.  et  que  ce  roman  fit  mettre  à  la  Bastille  le 
hinire  Méri^ot. 


datée  de  Londres,  qui  comprend  c  le  Sopha,  Angola, 
le  Grelot,  etc.  ».  et  que  je  recommande  A  M.  Jules 
Janin  quand  il  voudra  faire  du  dix4niUiéme  eiiele. 
Agrées,  M.  le  Rédacteur. 

Un  VIBUX  BIBUOPBILB. 

Pans,  3  novembre  1839. 

COMPARAISON  IKTRE  LIA  DgUX  OOVRAOIS. 


«  Rosette  »,  par  M.  Jules 
Janin.  —  Imprimé  dans  la 
«  Revue  de  Paris  »,  et  dans 
les  «  Contes  nouveaux 
183S. 

c  Contes  nouveaux 
t.  m.  p.  78  :  Enfin ,  mar- 
quis, j'ai  possédé  la  belle 
Rosette.  Voici  son  portrait 

Elle  a  de  l'esprit,  du  ju- 
gement, de  l'imagination, 
des  talents.  Extérieur  éveil- 
lé, démarche  légère,  bouche 
petite,  grands  yeux ,  belles 
dents,  grâces  sur  tout  le  vi- 
sage. Rosette  entend  au 
premier  coup  d'œil  ;  elle 
part  A  votre  appel  et  vous 
rend  aussildt  votre  déclara- 
tion. VoilA  celle  qui  a  &it 


c  Thémidore  »,  etc.  (par 
Godanl-d'Aucour).X.a  Haye, 
1745. 


Page  80  :  n  y  a  huit 
Jours,  en  allant  au  Palais- 
Royal,  je  vis  arriver  le 
président  Mondonville;  il 
était  pimpant  A  son  ordi- 
naire, la  tète  élevée ,  l'air 
content;  il  s'applaudissait 
par  distraction  et  se  trou- 
vait charmant  par  habitude; 
il  badinait  avec  une  boîte 
d'un  nouveau  goût  et  y  pre- 
nait quelques  légères  cou- 
ches de  tabac ,  dont,  avec 
certaines  minauderies,  il  se 
barbouillait  le  risage.  Je 
suis  A  vous,  me  dit-il.  je 
eoun  au  méridien. 

Page  81  :  Mon  cher  mar- 
quis, dit  le  conseiller,  vou- 
lez-vous une  prise  d'Espa- 
gne? C*est  un  marchand 
arménien  qui  est  lA-bas 
sous  les  arbres  qui  me  l'a 
vendu. 


Page  1  :  Enfin,  j'ai  pos- 
sédé la  belle  Rosette;  voici 
son  portrait  : 

Elle  a  de  l'esprit,  du  ju- 
gement, de  l'imagination  et 
se  plaît  dans  l'exercice  de 

ses  talents 

Extérieur  éveillé,  démarche 
légère,  bouche  petite,  grands 
yeux,  belles  dents,  grAce 
sur  tout  le  visage.  VoilA  celle 
qui  a  bit  mon  bonheur. 
Rosette'  entend  au  mieux  le 
coup  d'œil,  elle  part  A  voire 
appel  et  vous  rend  aussitôt 
votre  déclaration. 

Page  8  :  Je  fus  au  Pa- 
lais-RoyaUes  communiquer 
A  nos  amis  et  ensuite  me 
promener  dans  une  allée  un 
peu  écartée.  Je  vis  arriver 
le  président  de  Mondon- 
ville, il  était  pimpant  A  son 
ordinaire,  la  tète  élevée, 
l'air  content;  il  s'applaudis- 
sait par  distraction  et  se 
tronrait  charmant  par  ha- 
bitude; il  badinait  avec  une 
botte  d'or  d'un  nouveau 
goût,  et  y  prenait  quelques 
légères  couches  de  tabac, 
dont,  avec  certaines  minan- 
deries.  il  se  barbouillait  le 
visage.  Je  suis  A  vous. 

Page  4  :  Mon  cher  con- 
seiller, dit-il,  une  prise 
d'espagnol.  C'est  ce  mar- 
chand arménien  qui  est  lA- 
bu  sons  ces  arbres  qui  me 
l'a  vendu. 


Vous  voilA  beau  comme 
l'amour  I  Ou  vous  prendrait 
pour  lui  si  vous  étiez  aussi 
volage.  Votre  père  est  A  la 
campagne,  divertissons-nous 
à  la  ville.  (îuel  désert  que 
Paris  !  il  n'y  a  pas  dix  fem- 
mes. Aussi  celles  qui  veu- 
lent se  faire  examiner  ont 
des  yeux  A  choisir.  — Tou- 
chez-lA,  ^oula  le  conseiller. 
Je  vous  fais  dîner  avK  trois 


Vous  voilA  beau  comme 
l'amour.  On  vous  prendrait 
pour  lui ,  si  vous  étiez  vo- 
lage ;  mais  on  sait  que  la 
jeune  baronne  vous  tient 

s  ses  chaînes.  Votre 
père  est  A  la  campagne, 
divertissons-nous  A  la  villel 
Quel  désert  que  Paris  t  il 
n'y  a  pas  dix  femmes.  Aus- 
si, celles  qui  veulent  se 
faire  examiner  ont  des  yeux 


363 


JANIN 


JANSÉNISTE  JËROS(X.TMrrAIN   361 


Jolief  flllef;MM  Mioof  cinq, 
la  plaisir  icrt  le  lixième  ; 
il  len  dfl  U  ptrtie  puisque 
Toas  ea  êtes.  J'ai  renvoyé 
non  éqnipage,  et  U  Verdure 
doit  me  ramener  on  remise. 


à  dioiiir.  Je  vont  Cdf  dt- 
ner  avec  trois  Jolies  filles. 
DMS  sommes  cinq,  le  plai- 
sir sera  le  sixième  ;  il  sera 
de  la  partie  puisque  tous  en 
êtes.  J'ai  renvoyé  mon  é- 
quipai^.  et  la  Verdure  doit 
m'amener  un  remise. 

Page  &  :  Il  a  du  génie  et 
de  l'honneur,  mais  il  tient 
furieusement  au  plaisir,  La 
nuit  au  bal ,  4  sept  heures 
du  matin  an  Palais  :  il 
n'est  ni  pédant  en  parties, 
ni  dissipé  à  la  Chambre. 
Charmant  à  une  toilette, 
intègre  sur  les  fleurs  de  lys; 
sa  main  joue  avec  les  roses 
de  Vénas.  et  tient  toujours 
en  ^ilibre  la  balance  de 
la  justice. 


Page  8i  :  D  a  du  ^nie 
et  de  l'honneur,  mais  il 
tient  Airiensement  au  plai- 
alr.  C'est  une  belle  vie  que 
la  sienne  :  la  nuit  au  bal, 
à  sept  heures  du  matin  au 
Palais;  il  n'est  ni  f 
en  parties  fines,  ni  dissipé  A 
la  Chambre  :  charmant  à 
une  toilette,  intègre  sur  les 
fleurs  de  lys,  sa  main  joue 
avec  les  roees  de  Vénus,  et 
tient  toujours  en  équilibre 
la  balance  de  Thémis. 

M.  Jules  Janin  ajoute  :  ~  «  Je  crois  sans  vanité 
que  j'attrape  assez  bien  le  style  précieux  ■ .  —  Puis  il 
croit  s'excuser  de  ce  plagiat  en  disant  à  la  fin  :  «  J'ai 
acheté  à  une  vente  publique,  au  milieu  de  vieux  meu- 
bles et  de  vieux  livres,  le  portrait  de  Rosette  peint  an 
pastel  par  un  élève  de  Latour  ».  C'est  l'histoire  et  non 
le  portrait  de  Rosette  qu'il  avait  achetée.  L'ayant  ache- 
tée, il  a  cru  pouvoir  la  revendre. 

ni.  Gaspard  Hauser,  roman. 
Imprimé  dans  le  tome  VI  du  c  Salmigondis  » ,  1833, 
in-a. 

.  M.  Jules  Janin  vient  d'être  condamné  par  la  6*  cham- 
bre de  police  correctionnelle  à  95  fr.  d'amende  et  à 
500  fir.  de  dommages-intérêts  envers  c  l'Echo  Britan- 
nique ».  Un  article  publié  par  ce  journal,  sous  le  titre 
de  c  Gaspard  Hauser  »,  a  été  prit  si  complètement 
par  raecusé  qu'il  l'a  reproduit  avec  les  mêmes  fautes 
d'impression,  dans  le  c  Journal  des  Enfants  ».  U 
s'était  contenté  d'y  i^outer  quelques  lignes  d'introduc- 
tion. «  Quand  on  tà\t  de  la  littérature  un  métier,  on 
finit  toujours  par  s'avilir.  » 

«  Le  Causeur  »,  S5  mal  1834. 
Kons  avons  dit  précédemment  que  «  Gaspard  Hau- 
ser »  a  été  aussi  inséré  dans  le  tome  VI  du  «  Salmi- 
gondis ». 

ÏV.  Le  Prince  Royal.  Part» ,  Bourdin, 
(août)  1842,  in-18,  avec  deux  portraits. 

Imprimé  d'abord  dans  le  «  Journal  des  Enfants  » , 
mois  d'aoftt.  Cet  écrit  fut  annoncé  dans  le  journal  «  le 
Droit  »  du  14  août,  sous  le  titre  de  c  Panégyrique  du 
prince  royal  »,  puis  dans  le  même  journal  du  17,  sous 
le  titre  de  <  Vie  du  prince  royal  » . 

Voici  en  quels  termes  le  «  Journal  des  Débats  »  du 
IS  aoftt  1842  annonçait  ce  petit  ouvrage  de  M.  J.  Janin. 

f  Le  prince  royal  »,  par  M.  Jules  Janin,  tel  est  le 
titre  d'une  histoire  complète  de  S.  A.  R.  le  duc  d'Or- 
léans- Dans  ces  pages  écrites  avec  la  grâce,  la  vivacité 
et  l'éclat  d'un  nom  populaire,  nous  retrouvons,  en  effet, 
racontée  tout  entière  cette  biographie  royale  d'un  prince 
mort  si  Jeune,  après  s'être  acquitté  déjà  de  tant  et  de  si 
grands  devoirs.  On  ne  saurait  croire  l'effet  que  produit 
sur  l'Ame  du  lecteur  œ  récit  tout  rempli  de  fêtes,  de 
batailles,  d'accidents  heureux,  et  qui  se  terminent  si 
brusquement  par  une  affreuse  mort.  Ici,  les  douces  joies 


du  collège,  les  premiers  triomphes  de  la  révolatiee  «k 
juillet,  les  premières  armes  sons  les  murs  d^AaTeri, 
l'instant  d'après,  le  paUis  de  Fontainebleau,  tout  rfeipli 
par  les  fiançailles  du  prince  royal,  le  Musée  de  Ver$aili» 
inauguré  pour  ces  fêtes,  l'Arc-de-Trioni^  dans  Umis 
sa  maijesté  ;  joun  de  joie  unanime,  inlerrampus  par  1» 
terribles  accidents  du  Champ-de-llare  ;  plus  loin,  dts 
combats,  des  dangers,  des  victoires  ;  le  col  de  Mosm 
et  les  Portes-de-Fer,  et  enfin  la  route  de  SabbaviGe, 
Neuilly,  Notre-Dame  de  Paris,  l'église  de  Dreux  tt  )h 
caveaux  sombres  dans  lesquels  la  prineesse  Marie  ua'fiai 
attendu  son  noble  frère. ..  Tel  est  le  sujet  de  ce  firr?  : 
il  est  écrit  en  toute  admintion  pour  tant  de  qualiiéi 
excellentes,  en  toute  sympathie  pour  un  malheur  iiré- 
parable.  M.  Charlet,  à  pnpot  du  livre  ée  M.  Jula 
Janin,  a  dessiné  un  charmant  portrait  de  M.  U  dst 
d'Orléans  ». 

Le  lendemain  de  cette  annonce  dans  le  c  Journal  dn 
Débats  »,  par  ronséquent  le  13,  paraissait  dans  If 
même  journal  la  réclame  suivante  : 

c  Le  libraire  Ernest  B<mrdin  vient  de  faire  paraître, 
sous  le  nom  de  M.  Jules  Janin,  une  brochure  iaiitol't 
c  Le  Prince  royal  »,  dans  laquelle  se  trouvent  textael- 
lement  reproduites  près  de  cinquante  pages  empruBié«i 
à  la  série  d'artides  que  nous  avons  publiés  en  IRâT 
sur  le  mariage,  et  récemment  sur  la  mort  et  les  (A- 
sèques  de  M.  le  duc  d'Orléans.  Nous  devons  tous  ces 
articles  ft  la  collaboration  de  M.  Cuvillier-Fleury.  qn 
n'a  autorisé  personne  à  les  débiter,  et  qui  n'a  pu  t\é 
consulté  sur  ces  emprunts,  auxquels  nous  somme»  d'uK 
leurs  persuadés  que  M.  Jules  Janin.  si  riche  de  »oa 
propre  fonds,  est  complètement  étranger  ». 

Deux  jours  après,  le  15,  M.  Ernest  Bourdia  r^i> 
mail  à  son  tour,  près  du  même  journal,  ainsi  que  le 
prouve  la  note  suivante  qui  a  paru  dans  le  n*  du  15  : 

«  M.  Ernest  Bourdin,  éditeur  do  livre  intitalè  i  U 
Prince  royal  »,  nous  adresse  une  lettre  pour  nous  ddo- 
ner.  sur  les  emprunts  dont  nous  avions  mi  devoir  wm 
plaindre,  des  explications  qu'il  nous  semble  jaste  de 
faire  connaître  au  public.  Il  résulte  de  ces  expli£au<Hu 
que  Ernest  Bourdin  n'a  eu  recours  à  ces  emprunts,  da&s 
le  bot  de  compléter  sa  publication,  que  parce  qu'il  t 
considéré  nos  articles,  à  tort,  selon  nous,  mais  à  très- 
bonne  intention  de  sa  part,  comme  des  docomeots  pa- 
rement officiels,  et  qui  éuient  d'ailleurs  précédés  it 
cet  avertissement  »  : 

t  An  reste,  nous  ne  saurions  mieux  fkire  que  it 
répéter  dans  sa  nuindret  détail»  la  relation  d'sa 
témoin  oculaire,  homme  plein  de  coeur,  qui  a  suivi,  1^ 
douleur  dans  l'âme,  ces  Imposantes  ftinérailles  ». 

'y.  La  Bretagne  historique,  politique  et 
monumentale.  Par  M.  Jules  Janin  (aidé 
d  abord  de  M.  Keranbrun  et  ensuite  de 
M.  Aurélien  de  Courson).  Paris  ^  Ernest 
Bourdin,  1844,  grand  in-8  avec  planches. 

Sont-ce  bien  là  tons  les  délits  et  tontes  les  pKca- 
dilles  littéraires  que  l'on  a  &  reprocher  &  M.  Joies  U- 
nin?  nous  ne  le  pensons  pas.  mais  c'est  au  moins  ce 
qui  a  été  signalé  jusqu'à  ce  jour. 

-+-  JANOMA  rJ.-A.  Mano,  compositeur 
d'imprimerie  à  Paris,  mort  en  i844J. 

Une  industrie  parisienne. 

Imprimé  dans  la  «  Roche  populaire  > ,  5*  ano^ 
(18U).  p.  72-76  et  135-140. 

JANSÉNISTE  JÉROSOLYMITAIN  (Un). 
ps,  [l'abbé  Marc-Antoine  Regnaud]. 


365     JANSÉNISTE  SAMARITAIN 


JAVOTTK 


366 


Réponse  d*—  à  «  TAvis  aux  fidèles  »  (par 
un  Janséniste  samaritain).  1791,  in-12  de 
12  pages  pour  TAvis  et  la  Réponse. 

JANSÉNISTE  SAMARITAIN  (Un).  Voy. 
Tarticle  précédent. 

JANUARIUS  FRONTO  (Q.),  ps,  [Hadr. 
Valesii7s].  annotateur  de  Pétri  Monmauri 
opéra.  (LuUtiœ,  1643,  in-4). 

-f-  J.  A.  P.  [Pebread]. 

Lettres  illinoises,  par  —,  auteur  de 
«  Clarisse  >,  drame.  Paris,  Merlin,  1772, 
iji-8. 

Poor  d^ntrei  oonagcf  da  même  totenr.  voy.  c  France 
liUénire  *,  t.  XI.  p.  408. 

JAQUELOT,  oui.  sumfosé  [Jean  Locke]. 

Que  la  Religion  chrétienne  est  très-rai- 
sonnable,  telle  qu'elle  est  représentée  dans 
TEcriture  sainte.  La  Haye,  roulque,  1710, 
2  voL  in-8. 

CeA  la  reprodocUon  de  l'oaTtage  (mblié  sons  le 
ntee  litre  &  Amsterdam,  en  1696  et  1703.  naii  por- 
tant alors  sur  les  frontispices  :  tndoit  de  l'anglois  de 
Locfce  (par  Cosie).  U  libraire  Fonlqne  chercha  i  se  dé- 
barrasser de  qnelqnes  exemplaires  en  plaçant  sur  d< 
Dovreanx  titres  le  nom  de  Jaqnelot.  A.  A.  B— r. 

H-JARDINIER  AGRONOME  (Un)  [Pierre 
BorrAan]. 

Annuaire  du  jardinier  et  de  Tagronome 
pour  1825-1832.  Paris,  Roret,  1825-32. 
6  vol.  in-18. 

JARNOWICK,  j».  [Jean-Marie  Giorno- 
viccHi,  violoniste  célèbre,  mort  le  21  no- 
vembre 1804]. 

■4-  J.  A.  S.  C.  [Catrupo]. 

Barème  musical,  ou  Tart  de  composer  la 
musique  sans  en  connaître  les  principes, 
par— .  Pam.  1811,  in-8. 

4- J.  A.  S*.  C.  [RÉvKRONi  Saint-Cyr]. 

Le  club  des  Sans-Souci,  ou  les  Deux 
Pupilles,  comédie  en  un  acte  et  en  vers 
libres,  mêlée  de  vaudevilles.  Par  — .  Sans 
nom  ée  viUe  ni  (Timpr,  (1793),  in-8. 

-+-  JAUBERT  (P.  A.  E.  P.),  mort  le 
28  janvier  1847,  pair  de  France  et  membre 
de  rinstitut. 

Géographie  d'Edrisi.  traduite  de  Tarabe 
en  français.  Paris,  1840,  2  vol.  in-4. 

Oa  prUend  que  V .  Jaobert,  cjni  n'avait  qu'une  con- 
Btiiaoce  assec  imparftite  de  l'arabe  littéral,  n'a  bit 
1M  rcTOir  cette  tradnrUoo.  dont  le  Tériuble  antenr 
al  M.  Kasimirski  de  Biberstein  (  «  LiUér.  française 
(«alMip.  »). 

JAUCOURT  (le  cbev.  Louis  de),  plagiaire 
[rabbé  Du  Resnel,  de  TAcadéroie  des  Ins- 
criptions et  Belles-Lettres]. 

Les  Sorts  des  Saints.  —  Article  imprimé 
dans  l'Encyclopédie  de  Diderot  et  d'Alem- 
bert. 


Cet  article  est  copié  presque  mot  à  mot  de  la  dis« 
sertaUon  de  l'abbé  Do  Resnel.  sar  le  même  sujet,  in- 
sérée dans  le  recoeil  de  l'Académie  des  Inscriptions, 
t.  XXXI.  p.  115  ;  mais  M.  de  Janconrt  n'a  pas  même 
daigné  la  citer. 

JAUFFRET  (Louis-François),  apocr. 
[l'abbé  Gaspara-J.-André-Josepb  Jauf- 
fretI. 

I.  Paroles  mémorables  des  grands  hom- 
mes de  l'Antiquité  et  des  temps  modernes. 
Paris,  1802,  2  vol.  in-18. 

+  n.  L'Art  épistolaire,  ou  Dialogues  sur 
la  manière  de  bien  écrire  les  lettres.  Paris, 
1798.  3  vol.  in-18;  3«éd.,  1825. 

•f-Ces  deux  ouvrages,  quoique  ne  portant  que  le  nom 
de  Louis  Fiïncois  Jauffret.  sont  dus  à  la  collaboration 
de  celui-ci  et  de  son  frère,  G.  i.  A.  J.  Jauffret. 

JAURE  (de),  père  et  fils,  os.  [BédenoI. 

Pour  la  liste  de  leurs  pièces,  voy.  le 

tome  n  de  la  a  France  littéraire  »,  à  Db- 

JACRE. 

JAVOTTB  (M"«),  ps,  [de  Bareit]. 

Mademoiselle  Javotte,  ouvrage  moral, 
écrit  par  elle-même,  et  publié  par  une  de 
ses  amies.  Londres  et  Paris,  1762,  in-8. 

Réimprimé  A  la  suite  d'une  édition  de  «  rHistoire  du 
chevalier  des  Grieux  et  de  Manon  Lescaut  »  de  l'abbé 
Prévost).  Lùndrei  {Parit),  1782,  2  vol.  in-18. 

JAVOTTE  (M"-),  ravaudeuse,  ps.  [André- 
Charles  Cailleau]. 

Les  Chiffons,  ou  Mélange  de  raison  et  de 
folie  ;  dédié  au  Cousin  Jacgues.  Premier 
et  deuxième  paquets.  Pc^ris,  Cailleau  et 
VEsclapart,  1787,  2  vol.  in-12. 

Barbier  a  attribué,  à  tort,  cet  ouvrage  à  Magne  de 
Saint-Aubin,  artiste  et  auteur  dramatique,  car  le  pre- 
mier paquet  ou  premier  volume  est  annoncé  dans  le 
f  Journal  de  la  librairie  »  dn  3  décembre  1786  avec 
le  nom  de  Cailleau,  comme  auteur  ;  le  second,  publié  îXx 
mois  plus  tard,  ne  porte  au  contraire  que  ceini  de 
mademoiselle  Javotte. 

-+-  JAVOTTE  (M»«)  [L'Écluse?]. 

Les  Citrons.  1756,  in-12. 

-|-  Une  réimpression  de  œ  livret,  tirée  à  100 
exemplaires  seulement,  a  été  mise  au  Jour  à  Genève  en 
1868  (6ay  et  flU,  in-18.  il  et  94  p.).  En  tète  une  no- 
tice signée  P.  L*.  (Paul  Lacroix?)  qui  signale  ce  petit 
poème  comme  un  cbef-d'œuvre  dans  le  genre  poissard, 
t  Gaieté,  esprit,  malice,  délicatesse  même,  s'y  trouvent 
c  réunis.  »  M.  Ch.  Nisard,  qui  s'est  beaucoup  occupé  de 
la  littérature  populaire,  est  tenté  d'attribuer  les  «  Ci- 
trons »  au  comte  de  Caylus;  nous  serions  porté  A  les 
donner  plutôt  à  FIcury,  dit  l'Écluse,  l'ami  et  l'imita- 
teur de  Vadé. 

«  Cet  opuscule  parut  en  1756.  l'année  qui  précéda 
c  celle  de  la  mort  de  Vadé.  Si  ce  créateur  du  genre 
c  poissard  avait  été  pour  quelque  chose  dans  la  coupo- 
K  sition  des  f  Citrons  »  ou  les  aurait  certainement 
c  fait  entrer  dans  ses  «  Œuvres  ».  Il  fout  remarquer 
ff  aussi  que  ce  poème  dialogué  offre  des  négligences  de 
«  rimes  qu'on  ne  trouve  pu  dans  les  poésies  poissardes 
«  de  Vadé.  » 


367 


J.  6. 


J.  B.  6. 


4-  J.  B.  [Jean  BaciiouI. 

Epttres  familières  de  ticéron,  traduites 
en  rrançois  par  — .  Paris,  Guillaume  Bé- 
nard,  iG66,in-i2. 

4- J.  B.  [BoNAMoua]. 

Traité  aes  maladies  des  femmes,  par 
J.  Varandie,  reveu,  augmenté  d'annota- 
tions et  trad.  par  — .  Parts,  1066,  in-8. 

V.  T. 

J.  B.,  abbé  de  Bolduc  [le  P.  Ques- 
nbl]. 

Le  jour  évangélique.  ou  366  véritez  ti- 
rées du  Nouv.  Testam.,  pour  servir  de 
sujet  de  méditation  chaque  jour  de  Tannée, 
recueillies  par  — .  Paru.  1700,  in-12. 

-j-  Le  titre  des  premières  éditions  porte  :  par  nu 
abbé  régalier  de  l'ordre  de  Saint-Augustin.  Liège. 
4699.  4700,  in-12.  01.  B— r. 

J.  B.,  garçon  apothicaire,  ps.  [Thomas 
Carerrb]. 

Réponse  à  la  question  de  médecine  dans 
laquelle  on  examine  si  la  théorie  de  la  bo- 
tanique est  nécessaire  à  un  médecin.  1740, 
in-4  de  28  pag. 

•4- J.  B.  [Bonhomme]. 

Traité  de  la  céphalotomie,  ou  Descrip- 
tion anatomique  des  parties  que  la  tôte 
renferme,  par  —,  Avignon.  1747,  in-4, 

V.  T. 

-t- J.  B.  [J.  Bastin,  avocat  à  Lïéç^e]. 

Stances  à  M.  Aug.  Renardy,  abbé  du 
célèbre  monastère  de  SaintJacques  àLiége, 
au  sujet  de  son  élection.  Par  — .  Liene 
1781.  Placard  in-folio.  ' 

-4-  J.  B.  [Unos]. 

Fables,  contes  et  esquisses  de  caractères, 
dialogues  en  vers,  par  — .  Paris,  an  VU 
(1799),  in-12, 100  pages. 

-f-  J.  B.  [Joseph  Boulmier]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 

H-  J— B  [Jacob]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-f  J.  B.  [J.  Baltus]. 

Recouche-toi,  Pologne  !  Billault  le  veut!  !  I 
Par  —.  Liège,  Redouté,  1863,  in-8  do 
8  pages. 

-h  J.  B***,  d'Arles  [Brunel,  ancien  pro- 
fesseur de  belles  lettres  ;  auteur  de  quelques 
ouvrages  pédagogiques]. 

Parnasse  latin  moderne.  Lyon,  Yvertiault 
1808,  2  vol.  in.l2.  "^ 

Ce  recueil  renferme  des  pièces  laUnes  et  françaises 
de  l'éditeur,  signées  de  ses  initiales.         L.  D.  L.  S. 


4-  J.  B***  [J.  Beau]. 

Toutes  les  épigrammes  de  Martial,  en 
latin  et  en  français,  distribuées  dans  un 
nouvel  ordre.  Paris.  1842,  3  vol.  in-8. 

L'introduction  et  les  notes  de  l'édîtenr  offrent  sn  vif 
intérêt.  Les  épigrammes  libres  sont  classées  sépartaol. 

-+-  J.  B.  A.  [J.-B.  AlHDRIESSENSl. 

Instruction  du  commerce  général,  dont 
,  on  n'a  pas  eu  de  pareille,  pour  secondaire 
.  !  dans  le  commerce  aux  quatre  parties  du 
'    monde.  Par  —,  Liège.    1727,  in-fol.  de 
119  pages. 

-f-J.  B.  A.  A.  (l'abbé)  [Augkb,  mortra 

i8r>4].  *- 

L'Echelle  catholique,  ou  Histoire  delà 
religion  chrétienne  par  siècles;  par  — . 
Paris,  Vrayetde  Surcy,  1847,  in-lâ. 

-h  J.  B.  A***D*  [Ambs-Dales]. 

Petite  histoire  d'un  grand  acteur.  Par—. 
Ornée  d'un  portrait.  Jf^aris.  au  théâtre  des 
Funambules.  1832,  in-18. 

-hJ.  B.  A.  EN  P.  [Baret,  avocat  en  par- 
lement]. 

Histoire  sommaire  des  choses  plus  mé- 
morables advenues  aux  derniers  troubles 
de  Moldavie,  composée  par  — ,  sur  les  mé- 
moires de  Charles  de  Joppecourt.  Parii, 
du  Bray.  1620,  in-8. 

'/      -f-J.  B.  A.  H.  D.  P.  [J.  B.  A.  HiiARD  dl 
Parc].  ^ 

Essai  de  fables,  par  —,  juge  de  paix  de 
l'arrondissement  de  Sceaux.  Part*,  Théo- 
phile Barrois  père,  1805,  in-i2. 

J.  B.  A.  S.,  initiales  dont  Jean-Baptiste- 
Antoine  SnARD  signait  ses  articles  cfe  cri- 
tique ,  d'oii  ses  amis  s'amusaient  à  le 
nommer  Ibas. 

Voy.  «  la  France  littéraire  «,  à  Scard. 

-h  J.  B. 

zet]. 
iSscussion  épistolaire  sur  la  religion, 

entre  W.  (George  Walker,  de  Londres), 
I  protestant  de  l'église  anglicane,  et  — ,  an- 
I  cien  curé  à  Evreux,  auteur  des  Soirées  de 
ll'Hermitage,  catholique  romain,  né  près 
iBolbec  en  1746.  Paris,  Cassot,  an  IX 
!  (1801),  in-12. 

/       H-  J.  B.  B.  [Blanchin,  bachelier  es  let- 
I  très,  ci-dev.  membre  de  la  congrégation  de 

l'Oratoire]. 
I     Le  Petit  élève  de  Lhomond,  ou  le  Petit 

frère  du  disciple  de  Lhomond,   par  — . 

Lyon,  Maillet.  1813,  in-8. 

J.  B.B.,  NÉGOCIANT  DE  TRO^S 


B.  (M.)  [Martin  J.-Bapt.  Bi- 


Examen  des  budgets  de  l'exercice  18U, 
ipar— .  Troyes,  Gobelet.  1817,  in-8. 


369 


J.  B.  B*** 


J.  B.  H.  CV* 


370 


+  J.  B.  B***  [J.-B.  BarbegoièreI. 
La  Maçonnene  mesmérienne.  Amster- 
dam (Bordeaux),  i784,  in-^. 

-i-J.B.  C***[C0YE]. 

Lûu  Novy  para,  coumedie  prouvençalou, 
en  très  actes,  per  — .  Cracouviou,  174ii, 
iD-8. 

L»  osants  complètes  de  cetautenr  ont  été  impnmées 
1  ArUs,  1829.  m-8. 

+  J.  B.  D.  [Jean-Baptiste  Dubois]. 

De  l'origine  du  monae  et  de  la  terre  en 
particulier;  ouvrage  dans  leauel  l'auteur 
développe  ses  principes  de  cnimie  et  de 
minéralogie,  en  donne  en  quelque  manière 
un  abrégé  de  tous  les  ouvrages,  par  Wal- 
lérius,  traduit  en  François  par  — .  Paru, 
Bastien,  1781,in-12. 

+  J.  B.  D.  (Q.)  ra.  Jean-Baptiste  Da- 
tiXEAUx,  ci-devant  Dom.  Devienne]. 

Histoire  générale  de  la  France,  écrite 
d'après  les  principes  qui  ont  opéré  la  ré- 
voluUon.  Paris,  Gueffier.  1791,  2  vol. 
in-8. 

OiTnge  îaadieTé;  le  S*  toI.  s'arrête  à  Tan  4530. 
n  s'ea  est  trooTé  on  exempl.  sar  pean  Télin  à  la  S' 
TCDie  des  Unes  réunis  par  M.  Bignon,  vfi  2498. 

-f- J.  B.  D.  et  p.  N.  R.  C.  [J.-B.  de  la 
Porte  et  P.-N.  Riffé-Caubray]. 

Les  Pandectes  françaises,  ou  Recueil 
complet  de  toutes  les  lois  en  vigueur; 
par  -.  Paru,  Perlet,  1803-1806,  15  vol. 
in-8. 

Les  noms  se  trcmtent  an  dernier  volnme. 

A.  A.  B— r. 

J.  B.  D.,  aut.  dég.  [J.-B.  Desmaulants], 

Sur  Saint-Domingue,  et  des  Moyens  dfe 

le  rétablir.  Paris,  Dentu,  1814,  in-8,  104 

pages. 

+  J.  B.  D.  [Jules  Du  BbrnI. 
Le  Tasse,  épisode  histor.  du  xvi*  siècle, 
par—.  Pari*.  Truchy,  1848,  in-8. 

+  J.  B.  D'A. 

V.  Babbey  d'Aurevilly,  I.  458  b. 

4-J.B.  DEM...  [MuratI. 

La  Destinée  d'une  jolie  lenune,  poëmc 
erotique  en  six  chants.  Par»,  ifofime,  an  XI 
il«03),  in-12. 

-^  J.  B.  DE  M.  et  W.  (MM.)  [Jaupfret, 
bibliotBécaire  de  Marseille,  et  WEiss].       i 

Supplément  au  théâtre  choisi  de  feu  i 
M.  de  Kotzebue  (trad.  en  prose).  Jlfar*ct7/e,  ' 
Guian,  1820,  in-8. 

Janffret  afait  déjà  donné  le  «  Théâtre  de  Kotxebue 
Utcc  Patral  et  Wetss).  Paris,  1199,  in-8.  réimp.  de 
1822  à  4837.  G.  M. 

+  J.  B.  D.  M.  [Banau]. 

Observations  sur  différents  moyens  pro- 


pres à  combattre  les  fièvres  putrides  et 
malignes,  et  à  préserver  de  leur  contagion, 

rar  — .  Sec.  éait.  Paris,  Méquignon  rainé, 
779,  in-8. 

J.  B.  D.  S.,  atU.  dég.  [J.  Bouchetel  de 
Sassy]. 

Voy.  aux  Anonymes,  «  Discours  politi- 
que ae  l'Etat  de  Rome.  » 

4-  J.  B.  D...  s  [J.-B.  Dubois]. 

L'année  la  plus  remarquable  de  ma  vie 
(par  Kotzebue),  trad.  de  l'allemand  par—. 
Parw,  1802, 2  voL  in-»8. 

Dabois  eut  ponr  collaboratenr  G...  de  P,..  (Gérard 
de  Propiac). 

-h  J.  B.  E.  [Espinasse]. 

Ode  imitée  de  celle  alsaïe,  sur  la  des- 
,  truction  du  roi  de  Babylone,  par — .  Paris, 
I  Laurent  Baupré,  1814,  in-8. 

'     -h  J.  B.  E***  pEYRiÈs]. 

Voyage  de  découvertes  dans  la  partie 
septentrionale  de  TOcéan  pacifique,  fait 
par  le  capitaine  Broughton,  pendant  les  an- 
nées 1795-1798,  traduit  de  l'anglais  par— . 
Paris,  Dentu,  1807,  2  vol.  in-8. 

Quelques  articles  de  jonmanx  et  qoelqnes  tradacllons 
de  cet  écrivain  inbtigable/qui  a  Ciit  passer  dans  notre 
langne  nn  bien  gnnd  nombre  d'onvrages*  anglais,  et 
SQrtoat  de  relaUons  de  voyages,  sont  signés  des  mêmes 
initiales. 

-h  J.  B.  F.  DE  G.  [J.-B.  F.  de  Geradon]. 

Manuel  du  chasseur,  ou  simple  exposé 
des  lois  sur  la  chasse,  avec  modèles,  etc.. 
par  — .*  Liège,  Desoer,  1846 ,  in- 18  de 
233  p. 

-^  J.  B.  F.  D.  L.  C.  [Jean-Bénigne  Fou- 
lon DE  LA  Chaume,  chanoine  de  Saint- 
Etienne  de  Dijon,  né  en  1624,  mort  en 
1665]. 

Lucifar  pris  au  Baytan  (noëls  bourgui- 
gnons), par  — .  Dijon,  Ôrangier,  1660, 
in-12. 

-f-  Ces  noéls  sont  dépoorvns  de  mérite.  M.  Ferti- 
canlt  en  a  reproduit  nn  dans  son  édition  de  ceux  de  La 
Monnoye,  p.  83S. 


B.  G***  [J.-B.  Gergerès.  biblio- 
de  la  ville  de  Bordeaux,  mort  au 


H-J 

thécaire 

mois  d'août  18691. 

1.  Le  culte  de  Marie.  Paris,  1849, 
in-12. 

Réimprimé,  en  1857,  avec  le  nom  de  l'auteur. 

IL  Jérusalem  à  Bordeaux.  Curieux  rap- 
prochements entre  Jérusalem  au  temps  de 
N.-S.  Jésus-Christ  et  Bordeaux  au  xix* siè- 
cle. Paris,  1859,  in-18,  102  p.,  avec  deux 
plans. 

-t-  J.  B.  H.  C***  [Cardon  et  Pesciiart]. 

Formulaire  général,  ou  modèles  d'acte 


371 


J.  B.  J. 


J.  B.  R. 


3-3 


rir  ~.  2*  édit.  Pari».  Jtf»«  Leloir.  18i7, 
vol.  in-a. 

4-  J.  B.  J.  [JouDou]. 
Eugène  de  Montferrand,  ou  les  Mœurs 
du  XIX»  siècle,  Paris,  1821,  3  vol.  in-li. 

4-J.  B.  J.  B.  [Breton]. 

Le  Petit  Mendiant,  parThomas  Bellamy, 
roman  faisant  pendant  à  la  fille  mendiante, 
traduit  de  l'anglais  par  — .  Paris,  Guet- 
fier,  anX(18o2),3vol,in-12. 

4-  J.  B.  J.  I.  PH.  M.  W*  R*  [J.-B.Jos.. 
Inn.-Phil,  Recnault-Wahin]. 

Les  Carbonari,  ou  le  Livre  de  sang, 
par  —,  Paris,  Barba,  1820,  2  vol.  in-12. 

-f-  J.  B.  L.  [Jean-Baptiste  Leglercq, 
membre  de  la  Convention,  correspondant 
de  l'Institut  de  France,  réfugié  politique  à 
Liège]. 

Abrégé  de  l'histoire  de  Spa,  ou  Mémoire 
historique  et  critique  sur  les  eaux  miné- 
rales et  thermales  de  la  province  de  Liège, 
par  — .  Liège,  Collardin,  1818,  in-18  de 
229  p. 

-f-J.B.L.  [J.-B.Lascoux]. 

L  Relations  de  deux  sièges  soutenus  par 
la  ville  de  Sarlat....  publiées  par—.  Paris 
Everat,  1832,  in-8. 

II.  Documents  historiques  sur  la  ville  de 
Dôme  (Dordogne).  Recueillis  et  publiés 
par  —,  avec  notes  et  2  pi.  Port»,  mprim, 
dA.  Everat,  1836,  in-8,  78  p. 

-h  J.  B,  L.  [Baudet-Lafarge]. 

Essai  sur  l'entomologie  du  départemenl 
du  Puy-de-Dôme;  monographie  des  la- 
melli-antennes,  par  — .  Clermont,  1838, 
in-8. 

-h  J.  B.  L.  (l'abbé)  [Lourert]. 

Le  Magnétisme  et  Je  Somnambulisme 
devant  le  corps  des  savants,  la  cour  de 
Rome  et  les  théologiens,  par  — .  Porw. 
(lermer-Baillière,  1844,  in-8. 

La  converture  de  cet  oanage  portait  le  nom  que 
noat  veDOQS  d'indiquer. 

-f-  J.  B.  L.  G....  [J.B.  L.  Geruzet], 
I.  Géométrie  pratmue  à  l'usage  du  peu- 
ple, traduit  du  hollanaais.  Bruxelles,  iS^ii, 
in-12. 

n.  Recueil  de  thèmes  gradués,  propres 
à  faire  suite  à  la  plupart  des  grammaires 
hollandaises.  Bruxelles,  1820,  in-12. 

-4-  J.  B.  M.  [Morel]. 

Dissertation  sur  le  véritable  auteur  des 
commentaires  sur  les  épitres  de  saint  Paul, 
faussement  attribués  à  saint  Ambroise,  et 
sur  l'auteur  de  deux  autres  ouvrages  qui 


0 1  sont  dans  Tappendice  du  3*  tome  de  saim 
'Augustin,  adressée  à  M***,  par—.  Auxem, 
Foumier,  et  Paris.  VilletU.  1762,  in-ll 

L'abbé  Morel,  conna  par  des  Eléments  de  critiqu  tiii- 
esUmés.  prooTe  très-bien,  dans  cette  dissertation,  qie 
le  donatiste  Tiehonins  est  ravleor  des  cammatUita 
bassement  attribués  à  saint  Anbroise.  et  des  qandm 
qni  sont  dans  l'appendice  dn  troisième  tome  de  saint  As- 
gnstin.  On  l'appelle  commnnément  Ambrosîaster.  L'ibké 
Morel  pronve  aussi  très-bien  qne  les  dix-neuf  bonâi«i 
sur  l'Apocalypse  ont  ponr  aotenr  liaint  Gésaire  d'Arles. 
qni  en  a  pris  le  fond  dans  Tiehonins. 

Le  rédacteor  de  la  «  France  litiérain  »  de  iW 
annonce  cette  dissertation  sons  denx  Utres  diféreiu, 
faute  d'avoir  remarqué  que  c'était  pour  abréfer  qi'oa 
l'avait  indiquée  sous  le  titre  de  DissertatioB  sur  I'Ab- 
brosiaster  dans  le  frontispice  des  Eléments  de  aiti^. 
A.  A.  ft-r. 

4-  J.  B.  M.  fMONPALGOIf]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 

-f-  J.  B.  M.  G.  [GenceJ. 

Mélanges  de  philosophie,  par  Voltaire, 
publiés  par  — .  Paris,  Treuttel  et  Wurti, 
1837,  5  vol.  in-8. 

Un  coortavanl-propos  est  signé  des  initiales  que  nov 
venons  de  transcrire.  Voir  an  sujet  de  cette  pabiùa- 
tion  Quérard,  >  Bibliographie  Voltairienne  i.  s»  46. 

4-J.B.M.N.  (M.)  [NoLHAc]. 

Etudes  sur  le  texte  des  Psaumes,  od  l« 
Livre  des  psaumes  expliqué  à  l'aide  des  do- 
tioqs  acquises  sur  les  usages,  les  crovances. 
les  mœurs,  les  connaissances,  l'histoire 
des  peuples  anciens,  par  ^.  Lyon,  183H. 
1. 1",  in-8. 

-4-J.  B.  N**[Nougarbt]. 

I.  Les  Enfants  célèbres  chez  toutes  les 
nations,  seconde  édition,  par  — .  Paris, 
18il,2vol.  in-i2. 

II.  Instructions. morales  et  amusantes,  à 
l'usage  des  jeunes  gens  de  l'un  etdel  autre 
sexe,  etc.,  rédigées  par  — .  Paris,  18il3. 
in-12. 

+  J.  B.  N.  CA***  [Cannet]. 
Voy.CA***,I,6133. 

-4-  J.  B.  PA.  TPassebon]. 

Un  siècle  en  nuit  jours,  ou  Lyon  pen- 
dant l'inondation  de  1840,  par  — .  Lm. 
Giraudier,  1840,  in-8. 

4-  J.  B.  R.  [J.-B.  Renard,  inspecteur 
des  contributions  du  département  de 
rOurte,  et  0.'.  de  la  a  Parfaite  égalité  de 
Liège  »1. 

Couplets  maçoniques  dédiés  aux  0.*.  de 
la  Meuse,  et  particulièrement  tracés  pour  la 
fête  de  l'inauguration  du  temple  de  la 
R.*.  L.'.  des  «  Amis  de  la  parfaite  intelli- 
gence »,  constituée  à  Huy.  Par  — .  LUge, 
Léonard,  1809,  in-8. 


373 


J.  B.  R. 


J.  C.  B. 


374 


■+-  J.  B.  R.  [RoGNiAT.  frère  du  géné- 
ral!. 

Ode  sur  le  mariage  de  rEropereur,  par—. 
Paru.  Colas,  1810,  in-4. 

4-  J  B.  S.  [Jean-Baptiste  Sat]. 

Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique >,  1794-1807. 

n  prit  uat  part  acttYe  dans  la  direction  de  ce  journal 
ûepûis  MB  ori^ne  jvsqa'ea  1800,  époqne  oh  il  la  céda 
à  Amaary  DsTal. 

H-  J.  B.  S.  [Sirbt]. 

Lois  civiles  intermédiaires,  ou  Collée- 
lions  dds  lois  rendues  sur  Tétat  des  per- 
sonnes et  la  transmission  des  biens  depuis 
le  4  août  1789  jusqu'au  30  ventôse  an  XII 
(mars  180i)  époque  du  Code  civil,  par—. 
Paris,  an  XIV  (^ 806),  4  vol.  in-8. 

1\  T  a  des  exeosplairetqni  portent  cNooTelle  éditions  ; 
nais  il  n'y   â   de   nooTean  qne  le   fronUipice. 
A.  A,  B-r. 

-H  J.  B.  S.,  de  Troyes  [Simon  fils,  né- 
gociant]. 

Réponse  à  M.  le  chev.  de  Vizien,  aut. 
de  la  brochure  intit.  :  La  rentrée  de  Buo- 
Doparte  à  Troves,  et  la  mort  du  chevalier 
de  Gouault.  Par  — .  Genève,  1814,  in-8, 
35  p. 

Note  manascrite  de  M.  Van  Praet,  commoniqnée  par 
M.  0.  B. 

4-  J.  B.  S****  [Salgues]. 
Voy.  ci-dessus,  II,  257  f, 

4-  J.  B.  S.  J.  [SaintJust]. 

Description  géographique  de  toute  l'Eu- 
rope, en  françois  et  en  latin,  par  —.Lyon, 
MoHn,  1682,  in-lS. 

Voirie  catalogue  des  frères  Périsse,  n«  4285. 

A.  A.  B-r. 

4- J.  B.  X.  [Jules  Berger,  de  Xivrey]. 

Traité  de  la  prononciation  grecque  mo- 
derne, à  Tusage  des  Français.  Paru,  1828, 
inl2,  80  p. 

+  J.  B.  H.  C [J.-B.-U.  Nelson 

CoLWîf]. 

Appendice  à  la  notice  intitulée  :  «  Une 
exietoice  d'artiste  »,  par  — .  Paris,  Saint- 
iorre,  1845.  in-8. 

Cette  notice  eoncemait  Knwasseg. 

4-  i.  B.  X.  J.  L.  A.  E.  P.  D.  L.  M.  D. 

D.  D.  T.  [J.-B.-X.  Joyeuse  l'aîné,  ancien 
employé  principal  de  la  marine  du  dépar- 
lement de  Toulon]. 

Histoire  des  charençons,  avec  des  moyens 
pour  les  détruire  et  empêcher  leurs  dégâts 
dans  le  bled,  qui  a  remporté  le  prix  pro- 
posé par  la  Société  royale  d'agriculture  de 
umoges,  par  — .  Avignon,  louis  Cham" 
^tt.  1768,  in-12. 


4-  J.  C.  [Jean  Chenu]. 

Petit  Barème  décimal,  ou  Méthode  simple 
et  facile  pour  convertir  les  mesures  et  poids 
nouveaux  en  anciens  et  réciproquement, 
par  — .  Paris,  Le  Prieur,  an  XI  (1803), 
in-12. 

4-J.  C.  [J.-M.  Chopin]. 

Coup  d'œil  sur  Saint-Pétersbourg.  Pa- 
ris, Ponthieu,  1821,  in-8,  218  p. 

RepTodait  avec  le  nom  de  l'anteur  sons  le  titre 
de  :  c  De  l'État  de  la  Rnssie,  on  Observation  sur  ses 
mœars,  son  inflnence  politique  et  sa  littérature,  saivies 
de  poésies  traduites  da  msse  >, Paris.  4822,  in-8. 

8.  P-y. 

4-  J.  C.  [J.  Clermont]. 

Vie  de  saint  Ànthelme,  évèque  deBelley. 
Belley,  1839,  in-12. 

4-  J.  C.  [Jean  Cools.  ancien  membre  da 
la  Chambre  des  représentants]. 

La  Campine  d'aujourd'hui.  Culture  et 
défrichements,  par  — .  Bruxelles,  Sta- 
pleaux,  1893,  in-8,  S5p. 

4-  J.  C.  [Jules  ClaretieI, 

Des  notes  de  voyage  sur  Bade,  Londres, 
Bruxelles,  publiées  dans  la  a  Vie  pari- 
sienne » ,  et  réimprimées  dans  les  «  Voyages 
d'un  Parisien  ». 

Voyes  ABNOT. 

4-  J.  C.  [J.  Chanut]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  0. 

4-J.C*[J.  CussAcl. 

Pisciceptologie,  ou  r  Art  de  la  pêche  à  la 
ligne.  Discours  sur  les  poissons,  la  manière 
de  les  prendre  et  de  les  accommoder,  la 

Khe  aux  filets  et  autres  instruments*  etc.' 
•w,  Cussac,  1816,  in-12,  ou  Paris,  Cor- 
bel.  1820,  1823,  in-12. 

J.  C...,  p.  [Charles-Denis  Collevillb, 
ancien  capitaine  de  cavalerie]. 

Un  peu  du  temps  présent,  un  peu  du 
temps  passé.*Pam.  Ûebray,  1804,  in-18, 
70pag. 

J.  C.  A.  G.,j>s.  P'abbé  Couture]. 

Abrégé  de  Thistoire  de  la  monarchie  des 
Assyriens,  des  Perses,  des  Macédoniens  et 
des  Romains,  par  — .  Paris,  1699,  in-12. 

Ce  ne  fut  pas  l'abbé  Goatnre  qni  mit  cet  ouvrage  an 
jour  ;  on  le  doit  à  quatre  de  ses  écoliers,  auxquels  il 
l'avait  dicté.;  ils  le  publièrent  sans  en  faire  l'bonnenr 
an  véritable  auteur,  et  en  le  sonscrivant  des  premières 
lettres  de  leurs  noms,  J.  C.  A.  G.  Voy.  «  Mémoire  sur 
le  collège  de  France  »,  par  Tabbé  Goujet,  édit.  in-i2. 
t.  n,  p.  455.  A.  A.  B— r. 

4-  J.  C.  B.  [Berthibr,  directeur  des  do- 
maines]. 

Voyage  de  Lyon  à  Châlons  par  la  Saône, 
ouïes  trois  journées.  Lyon,  Kindelem,  1814. 
2  Tol.  in-8. 


375 


J.  C.  B. 


D. 


376 


-h  J.  C.  B.  [Baudiot,  bibliothécaire  de 
]a  ville  de  Nevers]. 

Annuaire  statistique ,  administratif  et 
commercial  du  département  de  la  Nièvre, 
par—,  Nevert,  Delavau,  1829,  in-i2. 

4-J.C.  D***[J.-C.Docteub]. 

Vie  du  vénérable  frère  Pierre-Joseph 
Formet,  né  en  1724  à  Lomont  (Haute- 
Saône),  mort  en  n84,  en  odeur  de  sain- 
teté, à  Ventron  (Vosges);  par  — .  Luxeuil, 
imp,  de  Docteur,  1854,  in-18. 

-4-  J.  C.  D.  L.  V.  P.  R.  A.  ;B.  [Jean- 
Charles  DB  LA  Vaux,  professeur  royal,  an- 
cien bénédictin]. 

E^i  philosophique  sur  les  prêtres  et  la 

Çrédication,  par  — .  Rome,  imprimerie  du 
'atican,  1785,  in-8,  168  p.  , 

On  troDYe.  à  U  saite  de  l'Euai,  la  tradncUoii  de  deax  1 
sermons  de  Zollikofer.  A.  A.  B— r. 

J.  C.  D.  N.  (le  sieur),  atU.  dég.  [Joli, 
curé  de  NantouJ. 

Odes  du  sieur—.  Châlons,  Lamotte-TorL 
1716,  in-8. 

J.  C,  F.  L.,  aut.  dég,  [le  baron  Jean- 
Charles-François  de  La  Doucette]. 

I.  Nouvelles,  Contes,  Apologues  et  Mé- 
langes. Paris,  FarUin,  1822,  3  vol.  in-12. 

II.  Le  Troubadour,  ou  Guillaume  et 
Mar^erite,  histoire  provençale,  suivie  de 
Notices  sur  la  ville  de  Mons-Séleucus  et 
sur  le  souterrain  du  Mont-Viso.  Paris, 
Masson,  1824,  in-12  orné  de  2  fig.  et  de 
musique. 

Cet  oayrage  présente  une  peinture  anssi  vive  qu'a- 
nimée des  mœurs  de  U  Provence  an  douzième  siècle,  et 
la  description  des  principales  antiquités  qui  en  couvrent 
le  sol.  L'anteur  y  iliit  preuve  d'érudition. 

-4-  J.  C.  G.  et  J.  C.  P.  (les  abbés)  [Ga- 
NiER  et  Poussin]. 

Dictionnaire  d'ascétisme.  Umris,  Migne, 
2  vol.  gr.  in-8. 

4-  J.  CH.  B.  [Jacques-Charles  Bail- 
leulI. 

Théorie  des  institutions  sociales.  Paris, 
1801,  in-8, 150  p. 

4-  J.  CH.  P**  [J.^harles  Pbrrin]. 
Le  Trésor  du  fidèle,  ou  Manuel  de  piété. 
Paris,  1807,  in-18. 

Réimprimé  avec  le  nom  de  l'auteur,  VertaUUt,  181  i , 
in-i2. 

4-  J.  C.  L.  M.  [MussEAu]. 
Manuel  des  amateurs  d'estampes,  par — . 
Paris,  Foucault,  1821,  in-12. 

J.  C.  M.  D.  S.  E.,  aut.  dég,  [J.  Claude, 
ministre  du  saint  Evangile]. 
Traité  en  forme  de  lettre  à  un  ami .  sur 


la  lecture  des  Pères  et  sur  la  justificalton. 
Amsterdoif^y  1685,  in-12. 

-f-  J.  C.  M.  P. 

Les  Catastrophes  amoureuses,  ou  le  Re- 
tour à  la  vertu,  histoire  vraisemblable, 
par  — .  Paris,  PofUhieu,  1796,  in-18. 

L'anteur  de  ce  roman  est  Jean-Oharles-UarUo  Pi- 
chenot,  abbé,  mort  depuis  peu  d'années,  dus  aa  âfc 
très  avancé.  Il  fit  paraître,  en  1786.  un  «  Recueil  de 
poésies  sacrées  »,  dédié  à  Madame  Adélaïde.  C'était  u 
vieillard  d'un  esprit  enjoué,  mais  nn  pen  malin.  D  bt 
lié  de  bonne  heure  avec  Panard,  llannontel.  Voisena. 
Gallet,  Vadé,  Favart.  etc.  U  était  né  4  Parts,  ooilesl 
mort  me  du  Harlay  (article  eommnniqaé  par  Le  BaiilT)- 

A.  A.  B-r. 

-hJ...  C...  0...  [Navaro]. 

Les  couvents  de  religieuses  en  Italie.  Le 
couvent  de  Baiano,  chroniq.  du  xvi*  s., 
extr.  des  archiv.  de  Naples  et  trad.  litté- 
ral, de  l'italien,  par  M.  —,  précéd.  de 
rech.  sur  les  couvents  au  xvi*  siècle,  par 
le  bibliophile  Jacob  (P.  Lacroix).  Paris. 
1829,  in-8. 

Ce  recueil,  qui  est  devenu  rare,  oïïn  une  sorte  d'ia- 
thologie  des  conteurs  du  xvi*  stède  ;  c'est  le  oonuMi- 
taire  des  pages  les  plus  gaies  de  Rabelais.  Béroakle  de 
Verville,  H.  Estienne.  6.  M. 

-hJ.  C.P***[PAG]k8l. 

Examen  historiaue  ae  la  révolution  fê- 
papole.  suivi  d'observations  sur  l'esprit 
public,  la  religion,  les  mœurs  et  la  litté- 
rature d'Espagne;  trad.  de  l'anglais  de 
Edw.  Blaquières,  par— .Pan>.llow,  1823, 
2  V.  in-^. 

J.  C.  S.  D.  V.,  aut,  dég,  [J.  Clodohé,  se- 
crétaire de  vaisseau]. 

Relation  de  ce  qui  s'est  passé  dans  les 
Isles  et  Terre-Ferme  de  rAmériqueen  i666 
et  1667.  Paris,  Clousier,  1671,  2  vol. 
in-12. 

-f-  J.  D.  [Jean  Doubdan]. 
Le  Voyage  de  la  Terre-Sainte,  par  — . 
Paris,  1657,  in-4. 
Réimprimé  en  4661,  avec  le  nom  de  l'auteur. 
A.  A.  B-r. 

4-J.p.  [Jean  Doujat]. 

Mémoires  de  l'état  ancien  et  moderne  de 
la  Lorraine,  etc.,  tir^  de  la  Géographie 
historique  et  politique  de  — .  1673,  in4. 

J***  D.,  aut.  dég.  [Pierre  Jouhacd» 
avocat]. 

Paris  dans  le  dix-neuvième  siècle ,  pour 
faire  suite  au  «  Tableau  de  Paris  »,  de 
M.  Mercier,  ou  Réflexions  d'un  observateur 
sur  les  nouvelles  institutions,  les  embellis- 
sements, l'esprit  public,  la  société,  les 
ridicules,  les  femmes,  les  journaux,  le 
théâtre,  la  littérature,  etc.  Avec  cette  épi- 
graphe :  a  Son  siècle  fut  empreint  du  sceau 


377 


J.  D. 


J.  D.  S.  F.  P. 


378 


de  son  génie».  Paris,  J.-G.  Dentu,  1810, 
iD-8. 

J.  D.,  aui.  dég.  [J.  Dbgrànd,  avocat- 
avoué  et  juge-suppléant  au  tribunal  de 
Carcassonne}. 

L  Las  Matinados  de  J.  D.  Carcassonne, 
vers  1822.  in-8. 

II.  LeRepaïch  campestré,  ou  TEmpoi- 
sounement  dal  Barréou  de  Garcassouno, 
pooémo  comigué  en  4  chants  et  en  verses; 
seguit  d'Elegios  et  de  Pouésios  diversos. 
Per  J.  D.,  aoutou  de  las  Matinados.  Carcas- 
sonne, 1823,  in-8. 

-h  J.  D.  [Dbsbnnb]. 

La  Franche -Mac.  considérée  philoso- 
phiquement. Paris,  1829,  in-8,  20  pag.  — 
lywi.  Perrin,  1829,  in-8. 

+  J.  D.  B.  [l'abbé  Dbsfontaines]. 

Le  Médiateur  (entre  Voltaire  et  lliuteur 
de  la  Voltairomanie),  lettre  à  M.  le  marquis 
de  *•*,  par  —,  et  datée  de  Toulouse,  le 
10  ianvier  1739.  In-12,  24  p.;  et  dans 
quelques  exemplaires  des  «  Amusements 
du  cœur  et  de  Fesprit  »,  t.  III. 

-+■  Voj.  ci-iprès,  Jeumb  atocat  (un). 

J.  D.  C,  ps.  [G.  de  Reboul]. 

I.  La  Cabale  des  Réformés ,  tirée  nou- 
vellement du  puits  de  la  Réformation. 
Monifellier,  chez  le  Libertin,  imprimeur  de 
/a  sainte  Réfarmation,  1599,  in-8. 

<  Le  Motore  français  >  (de  Ricber),  Paris,  161i  el 
année  soiv.,  altriboe  cet  onvrage  an  fieor  Reboni .  Voy. 
t  D.  p.  154.  A.  A.  B— r. 

II.  Fortunes  et  Vertus  du  roi  Henri  IV, 
comparées  avec  celtes  d'Alexandre  le 
Grand.  Paris,  1604,  in-12. 

J.  D.  C.   (Fabbé).   Voyez  DOUSSEAU 

(Jean). 

-t-  J.  D.  D.  M.  H.  D.  M.  C.  D.  A.  [J.  D. 
DuPLANiL,  médecin  honoraire  de  Mgr  le 
comte  d'Artois]. 

Méthode  nouvelle  et  facile  de  guérir  la 
maladie  vénérienne...,  par  Gare;  trad.  de 
l'angl.  par  — .  Londres  et  Paris,  Froullé, 
1785,  in-8. 

-h  J.  DB  M***  (M.)  [Paul-Gédéon  Joly 
dbMaizbrot,  lieutenant-colonel,  membre 
de  l'Académie  des  Inscriptions]. 

Essais  militaires  où  l'on  traite  des  armes 
défensives.  Amsterdam,  1763,  in-8. 

H-  J.  DE  M.,  ancien  major  d'infanterie 
allemande  fJ.  ve  MaimibuxJ. 

Pasigrapnie,  ou  premiers  éléments  du 
nouvel  art-science  d'écrire  et  d'imprimer 
en  une  langue  de  manière  à  être  lu  et  en- 
tendu dans  toute  autre  langue  sans  traduc- 


tion, inventé  et  rédigé  par— .Parw.  1797, 
in-4. 

J.  DE  S.  F.  Voyez  JEAN  DE  SAINT- 
FRANÇOIS. 

-f-  J.  D,  F.,  avocat  [Jean-François-Au- 
gustin Janvier  db  Flainville,  avocat]. 

Relation  des  entrées  des  évoques  de 
Chartres  et  des  cérémonies  <]ui  l'accompa- 
gnent, avec  des  remarques  historiques,  par 
M.  — .  Chartres,  imp.  de  Deshayes,  1780, 
in-8. 

J.  D.  G.,  aut,  dég,  [A.  Jeudy  Dugour, 
ancien  doctrinaire]. 

Mémoire  iustiûcatif  pour  Louis  XVI.  ci- 
devant  rpi  des  Français.  Paris,  1793,  in-8. 

Ran. 

-h  J.  D.  M.  [Jean  Dbs  Marbts  de  Saint- 
SoRLiN,  écrivain  et  homme  d'esprit  du 
XVII*  siècle]. 

Les  Jeux  des  rois  de  France,  des  reines 
renommées,  de  la  géographie  et  des  fables, 
par  — .  Paris,  1664,  pet.  in-12, 5  fT.,  60p. 
de  texte  et  fig. 

On  peut  contnlter  snr  ee  Yolnme,  compoaé  inrtont  de 
petites  planches  en  cartes  destinées  d'abord  à  l'instmc- 
tion  du  Jenne  Unis  XIV.  le  Man.,  t.  U.  col.  635. 

G.  M. 

+  J.  D.  M.,  notaire  de  campagne  [Mes- 
tivierI. 

Le  Tableau  de  la  nature,  ou  de  l'univers 
considéré  dans  ses  rapports  physique  et 
mécanique.  3*  édit.  Blois,  Dezatrs,  1830, 
in-8.  —  é*  édition,  1831,  in-8. 

-h  J.  D.  M.  [baron  Jules  del  Marmol, 
avocat]. 

Du  conseil  des  mines,  par  — .  Liège,  De- 
soer,  1849,  in-8, 11  p. 

-h  J.  D  M.  D.  S.  E.  [J.  Durand,  ministre 
du  Saint-Évangile]. 

Recueil  historique,  où  Ton  voit  tout  ce 
qui  s'est  passé  de  plus  mémorable,  etc., 
avec  des  réOexions,  par  — .  Gtn^ve.  1703, 
in-8. 

J.  D.  P.  C.  (le  R.  P.).  Voyez  JACQUES 
d'Autun. 

-h  J.  D.  S.  [Jean  db  Sourdier]. 

Relation  du  siège  et  de  la  prise  de  la 
ville  et  citadelle  de  Fribourg,  mise  en  par- 
tition selon  les  règles  de  la  critique,  par— . 
Paru.  1677.  in4.  V.  T. 

-f.  J.  D.  S.  F.  P.  [Jean  de  Sainte-Foï, 
c'est-à-dire  le  P.  J.-l .  Surin,  jésuite]. 

Les  fondements  de  la  vie  spirituelle,  ti- 
rés du  livre  de  l'Imitation  de  J.-C,  par  — . 
Paris,  A,  Cramoisy.  I6(J9,  in-i2. 

Onnage  souvent  réimprimé.  U  a  été  approolé  par 


379 


S.  D.  W. 


JEANœURT 


Bottoet.  110»  doyen  de  l'éf  lise  de  MeU.  Le  P.  Bri- 
gBOB  en  a  njeani  le  fljle  en  i703.         A.  A.  B— r. 

-4-  J.  D.  W.  [Jean  db  WaiptJ. 

Adresse  pour  acquérir  la  facilité  de  per- 
suader et  ae  parvenir  à  la  vraie  éloquence, 
par—.  Verdun,  17^0,  in-i6. 

Dom  Galmet  tUribue  bmI  4  propoe  cet  ovTnge  an 
P.  Vapy,  Jéaeîte.  A.  A.  B— r. 

Le  «  Bnlletin  dn  Bibliophile  ».  de  nov.-déc.  18Si, 
tfi  441,  cite  nne  édition  de  Verdun,  t.  d.,  dont  le 
le  privilège,  daté  de  1695.  eet  accordé  an  S.  de  Vaipy. 
01.  B-r. 

-f-  JE  NE  SAIS  QÎQI  [Fabbé  MaquinI, 
Je  ne  sais  quoi,  par  '— .  Paris ^  1783, 
m-12,  124  p. 

-f-  JEAN  (le  frère),  hermite  deT  la  forêt 
deCompiègne  [Giiabrikr,  avocat  à  Caen]. 

Essai  sur  la  calomnie,  par  ^.  Bruxelles, 
1786,  in-8. 

Epltre  en  vert. 

+  JEAN  (te  père)  [Besson,  employé  au 
ministère  de  la  guerre]. 

Les  conseils  du  —,  ou  un  chiffonnier  de 
Paris  à  ses  amis  des  faubourgs.  Paris, 
1828,  infol.,  2p. 

JEAN  BONHOMBIE ,  ns.  [Henri  Hébeitt, 
se  disant  baron  de  Ricnemont  et  fils  légi- 
time de  Louis  XVII. 

L  Plaidoyer  de  M*  Jean  Bonhomme  en 
faveur  du  pouvoir  absolu,  dédié  aux  trè.s- 
honorables  milord  Polignac,  Ibrahim  La. 
Bourdonnave  et  Judas  Bourmont.  Paris, 
de  limpr,  de  Selligue,  1829,  in-8,  16  pag. 
—  II.  Lettre  de  Jean  Bonhomme  à  MM.  les 
députés  de  la  remontrance.  Paris,  25  mai 
1832.  —  A  la  France  de  juillet.  Lis,  juge 
et  agis  si  tu  peux.  Paris,  6  sept.  1832. 
Autographié.  —  A  la  France  de  millet,  et 
à  tous  les  généreux  défenseurs  de  la  liberté 
des  peuples.  Paris,  30  sept.  1832.  Auto- 
grapnié.—  A  la  France  de  juillet.  Lis,  juge 
et  agis.  Paris,  5  octobre  1832.  Autogra- 

Îhié.  —  Une  Pastorale.  Paris,  21  février 
833. 

Tout  ces  écrits  ont  été  poomÎTis  et  condamnés  i  la 
destruction  par  Jugement  de  la  Cour  d'assises  de  la 
Seioe,  dn  4  novembre  1834.  La  lettre  adressée  aux 
députés  signataires  dn  compte- rendu  a  été  poursuivie* 
comme  renfermant  les  délits  d'offenses  envers  la  per- 
sonne do  roi,  et  d'excitation  à  la  haine  et  an  mépris  dn 
gouvernement.  Elle  présente  le  roi  comme  n'étant  que 
le  gérant  de  Charles  X,  et  l'agent  le  plus  attif  de  la 
cotttre-révointion  dont  elle  cherche  4  faire  croire  qne 
nous  sommes  menacés. 

Les  délits  que  les  trois  autographies  renferment  sont 
ceux  d'offenses  envers  la  personne  dn  foi.  d'excitation  A 
la  haine  et  an  mépris  de  son  gouvernement  et  de  provo> 
cation  à  la  destmcUon  dn  gonvemementt  Elles  roulent 
presque  en  entier  sur  la  révélation  d'un  prétendu  traité, 
conclu  entre  le  roi  des  Français  et  les  minisires  de  la 
Sainte-Alliance,  pour  nne  troisième  restauration,  avec  | 


dénemhrcae&l  etoceapttioB  de  In  Pranee.  Elles  dmeat 
le  texte  de  neuf  articles  secreU  de  es  tnilé.  aaqad 
elles  assignent  la  date  dn  31  mars  1831.  Leur  conds- 
sion  est  nn  appel  au  armes  contre  ranlorilé  nvale  : 
t  DehoQt,  hommes  de  Juillet,  si  vous  vnles  éehsnitr 
à  la  clémence  du  pacificateur  de  la  Pologne  !  Deboui  l  et 
toi,  France  trop  généreuse ,  sanras-tn  enJUi  punir  t  > 

L'une  de  ces  antographies  a  été  envojéft  an  piéfei  ée 
police,  avec  ces  mots  à  la  main  :  A  toi,  Giê^mtt,  léeki 
s^de  de  l'infdme  régiddê  «ssossin.  Cette  loaik« 
était  bmilière  an  soi-disant  haron  de  Ricbemout. 

La  ff  Pastorale  »  renferme  les  mfmes  délits  d'offeasfi 
envers  la  personne  dn  roi,  et  d'excitation  4  la  faaiiK  et 
an  mépris  du  gouvernement,  et  de  pins  reini  de  trotUe 
4  la  paix  publique,  en  excitant  le  mépris  et  la  haine  coo> 
tre  nne  classe  de  personnes  :  cette  classe  ert  la  piie 
nationale  parisienne.  L'antenr'  dit  an  roi,  en  partant 
des  5  et  6  juin  :  c  Vous  aves  fait  14  dn  Tibire  i  plai- 
sir, parce  que  vous  éties  appuyé  sur  la  nasse  compacte 
des  bontiqoiers,  dont  une  partie  est  encore  4  vos  gic«. 
en  Ini  persuadant  qu'elle  serait  pillée,  si  elle  ne  vm 
prétait  pas  son  héroïsme.  La  boutique  s'est  levée  toet 
d'une  pièce  4  votre  appel,  elle  est  devenue  tenrible.  etc.  •. 
Une  note  qni  se  npporte4ea  passage  est  ainsi  eoupK  : 
f  Personne  n'ignore  qu'il  y  a  an  moins  qninae  nilk 
boutiquiers,  gardes  nationaux  4  Pans,  qni  sont  salaria 
par  Louis-Philippe,  pour  espionner  d'abord,  et  égoifcr 
ensuite.  On  le  prouvera  an  besoin»  car  Us  sont  en  partit 
connus.  » 

JEAN  BOUCHE  DOR,  ps,  [Pebticotz]. 

La  Démagogie  en  voyage,  poême  eo 
un  seul  chant,  orné  d'une  lithographie,  et 
suivi  d'une  Epf tre  à  M.  Michaud.  académi- 
cien. Paris,  Levavasseur,  Deniu,  Delangle, 
1830,  in-8, 16  pag. 

-t-Quérard  avait  d'abord  attribué  cet  opuscule  1  Sl- 
monot,  mais  il  rectifia  cette  assertion  d'après  une  lettre 
de  M.  de  Cayrol,  datée  de  Compiègne,  30  aeftt  1848. 

JEAN  BOUCHE  D'OR  [Simonot,  officier 

d'administration  des  hôpitaux  militaires]. 

Jeanbouchedor ,    ses  Contes    bi^rrés 

et  Discours  en  l'air.  Tome  I*'  (et  unique). 

Paris,  au  comptoir  des  Imprimeurs-ÏMîs, 

r  1843,  in-12,  307  pag. 

Ce  premier  volume  renferme  :  1»  Une  dédioce  ta 
peuple  ;  3«  A  mes  lecteurs  la  patte  de  lièvre  ;  3"  Pn- 
fession  de  foi  4  vol  d'oiseau  ;  A*  les  Joumsnx  ;  5*  Uo 
petit  livre  philosophique  4  propos  d'un  antre  petit  litre 
qni  ne  l'est  pas  (t  le  Livre  dn  peuple  »  de  M.  de  La 
Mennais)  ;  6o  la  Petite  littéiatnre  et  set  canards  ;  7*  l'a 
Petit  roi  dans  son  petit  royaume  (Yvetot),  ronédie- 
bouffonne  en  cinq  actes  (et  en  prose);  8*  le  Diable  c»t 
mon  pamin  ;  9«  la  Vieille  fille. 
Le  second  volume,  d'après  la  table  qui  se  trouve  i  ta 

f  fin  dn  premier,  devait  renfermer  :  Sermon  sur  l'obéis- 
sance due  aux  princes.  —  Mémoire  d'un  honnse  de 
rien.  Première  partie.  —  Itinéraire  de  Paris  i  Ver- 
sailles. —  L'AIoyan  4  la  sauoe  piquante.  —  Créatioa 
de  la  femme. 

JEANCOURT  (Auguste),  ps. 

Crac  !  pchht  !  i  bouhnd  !  !  !  ou  le  Man- 
teau d'un  sous-lieutenant.  Réalités  hyper- 
drôlatiques  et  posthumes,  écrites  par 
Pongo,  Sapajou  et  Houhou,  sous  la  dictée 
de  — .  Paris,  Renduel,  1832,  2  vol.  in-«. 


381 


JEAN  DB  FALAISE 


JEAN-LOUIS 


382 


Ob  prétend  que  II.  A.  de  G.  ne  fit  que  retoocher  ce 
roBiaa.  compoeé  psr  M.  Pirolle. 

JEAN  DB  FALAISE,  fft.  [le  marquis 
Charles-Philippe  de  CflENNBViàRES-PoiN- 
telJ. 

I.  Contes  normands  de  —,  avec  des  des- 
sins de  Tami  Job.  Caen,  C.  Rupalley,  181a, 
in-18,  274  pag. 

+  IL  Les  derniers  contes  de  —,  Part», 
PouUt'Malassû,  4860,  in-i2,  vi  et  273  p. 

-(-  Ce  YOlome  est  U  réimpression  i  STec  deux  contes 
^je^.  des  c  Historiettes  Bagnensudiëres  >.  par  un 
Nennand  (le  même).  Aix,  Aubin,  1845,  i 50  et  4  p. 
n4.  L.  D.  L.  s. 

4-  JEAN  DE  PARIS  [Pierre  Véron]. 
Articles  dans  a  Tlndépendance  belge  ». 

JEAN  DE  SALNT- FRANÇOIS  (le  P.)) 
Mm  de  religion  [le  P.  Goulu,  depuis  géné- 
ral des  Feuillants]. 

Les  Propos  d'Ëpictète,  recueillis  par  Ar- 
rian,  traduits  du  grec  en  françois  par  — . 
Paris,  1609,  in-8. 

On  traofe  4  It  fin  da  Tolmne  la  traduction  dn  «  Ma- 
Bad  I d'Épidète.  Snifant  lac  Biographie  nniverselle  », 
l'utenr  entreprit  ce  travail  par  ordre  d'Henri  IV.  11  bl- 
kit  donc  en  dter  la  première  édition,  et  ne  pas  se 
cealentcr  de  faire  connaître  celle  de  1630.  A.  A.  B— r. 

JEAN  DE  SOISY,  ps.  [Capot  de  Feuil- 
lidb],  rédacteur  de  la  «  Boussole». 

-h  JEAN  DE  SOLOGNE  (madame)  [Ma- 
rie-Louise LBFEBVRfi-DEUMiER,  née  à  Ar- 
gentan, tient  à  la  fois,  comme  M"**  Claude 
Vignon,  la  plume  et  Tébauchoir]. 

Des  articles  dans  le  «  Nouvel  organe 
philosophique,  politique  et  littéraire  », 
londé  en  1859  par  M.  A.  Ponroy. 

+  JEAN  DIABLE  [Paul  Féval]. 
Des  articles  de  journaux. 

Un  iovnal  fat  pnblté  en  186i,  sons  ce  titre  em- 
prualé  à  nn  roman  de  M.  Féval.  (M.  T.) 

JEAN-JACQUES,  ps.  [la  marquise  de 
Saixt-ChamondI. 

Jean-Jacques  à  M.  S***  (Servan),  sur  des 
réflexions  contre  ses  derniers  écrits  ;  lettre 
posthume.  Genève,  1784,  in-12. 

JEAN-JEAN ,  paysan  de  son  endroit,  ps, 
[Léon  Chamlaire]. 

Pasquinades  françaises  (ou  Recueil  d'o- 
puscules moraux,  politiques  et  administra- 
tifs. Suivies  d*un  Fragment  de  l'bistoire 
inédite  d'un  cheval  de  l'empereur  Napo- 
léon, mort  à  63  ans  dans  les  écuries  de 
l'auteur).  Ouvrage  en  cinq  cents  volumes. 
Pari*,  Garnier,  1830,  2  Drochures  in-8, 
ensemble  de  li4  pages,  avec  un  portrait  et 
une  gravure. 

La  premitre  liTiaison,  composée  de  16  pages,  porte 
lMMl*r.  ' 


Cette  plaisanterie  a  été  reprodaite  sons  ce  titre  : 
«  Pasqninades  françaises.  Fanfan,  on  la  Découverte  dn 
Nonveau-Monde  »,  poème  hérohcomique  en  six  chants. 
Deuième  édition,  Parié,  Gamier,  1830,in-lS. 

JEAN  LE  BRABANÇON,  ps.  [Sylvain 
Van  de  Weyea,  aujourd'hui  ambassadeur 
belge  à  Londres,  auteur  de  petits  pam- 

£  blets  politiques,  ou  plutôt  de  feuilles  vo- 
intes  ayant  trait  à  la  révolution  belge  de 
1830]. 

-h  JEAN  LE  CHAMPENOIS,  auteur  sup- 
posé. 

Un  paysan  champenois  à  Timon,  à  l'oc- 
casion de  son  «  Petit  pamphlet  sur  le  pro- 
jet de  constitution  »,  par  — .  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  septembre  1848,  in-32. 

Attribué,  en  deux  endroits  différents,  par  Qnérard, 
à  M.  de  Colmont,  ancien  receveur  général,  et  à 
M.  Alexandre  Weill. 

JEAN  LE  RIMEUR,  ps.  [Jean-Baptiste  pB 
Prez  filAHAUDEN,  pubïiciste  et  ancien  pro- 
fesseur, mort  à  Bruxelles  en  1860J. 

Petites  Actualités  littéraires,  artistiaues, 
gouvernementales  et  industrielles.  Liège 
et  Bruxelles,  1842-1843,  iQ-18. 

L'nne  des  nombreuses  imitations  des  «  Gnèpes  »  de 
M.  Alph.  Karr.  Les  «  Petites  actualités  a  ont  pam  de 
Juillet  1842  4  décembre  1843. 

-f-  JEAN  LE  ROND  [Chemin-Dupon- 

TÈSJ. 

Jean  le  Rond  à  ses  amis  les  ouvriers,  à 
leurs  patrons  et  aux  gouvernants.  Paris, 
1838,  in-18, 144  p. 

-I-  JEAN  L'ÊVANGÉLISTE  (saint),  au- 
teur supposé. 

Le  c  Dictionnaire  des  apocryphes  » ,  que  nous  avons 
cilé  plusieurs  fois,  a  inséré,  t.  U,  col.  326,  la  traduc- 
tion de  divers  fragments  mis  au  jour  sous  le  nom  de 
saint  Jean,  notamment  d'une  prophétie  sur  la  fin  du 
monde,  que  Fabricius  a  placée  dans  son  c  Codex  apo- 
cryphus  Novi  TestamenU  »,  p.  726. 

JEAN-LOUIS  d'Amiens  (le  P.),  nom  de 
religion  [le  sieur  de  La  Motte]. 

L'Atlas  des  Temps,  ou  Chronologie,  par 
le  sieur  de  La  Motte  (le  P.  Jean-Louis  a'A- 
miens,  capucin).  Paris,  1683,  in-fol. 

Voy.  le  Catalogue  de  Giraud,  p.  30. 

On  trouve  ce  nom  masqué  dans  la  liste  de  Baillet  : 
je  dois  faire  observer  cependant  que  Texemplairo  que 
possédait  la  Doctrine  chrétienne  renfermait  les  noms  de 
l'auteur  sans  masque,  soit  dans  le  privilège,  soit  dans 
les  approbations.  A.  A.  B— r. 

JEAN-LOUIS,  ps.  [AuRuste  Audibert]. 

Les  Papillotes,  scènes  de  tête,  de  cœur 
et  d'épi gastre.  Paris,  Hipp.  Souverain, 
1831,  in^. 

Assex  courts,  mais  nombreux  morceaux  de  littérature 
qui  avaient  paru  dans  la  c  Caricatura  »  et  peut-être 
ailleurs.  L'auteur  tes  a  classés  en  nenf  sections  : 
I.  Iteurs  de  convention.  U,  Itonrs  politiques*  m.  Bat» 


383 


JKAN-PAUL 


JEHAN 


38i 


ttmenU  de  cœnr.  IV.  FaUlitét.  V.  Monin  wdétias- 
Uqnes.  VI.  Mœort  d'artittei.  —  VU.  McDors  popalaires. 
Vni.  SilboaeUes.  IX.  Florenline. 

JEAN-PAUL,  ps,  [Frédéric  Richtbr,  cé- 
lèbre écrivain  allemand  du  dix-neuvième 
siècle]. 

Pour  des  ouvrages  de  lui  qui  ont  été  tra- 
duits dans  notre  langue,  ainsi  que  pour  les 
éditions  de  ses  Œuvres  faites  de  ce  côté-ci 
du  Rhin,  voyez  la  «  France  littéraire  »  à 

RiGHTBR. 

-h  JEAN-PAUL  [Alphonse  Brot]. 

Des  articles  dans  «  l'Artiste  »,  1833- 
«33. 

M.  Brot  a  signé  (arec  divers  collaboratean)  plnsienrs 
pièces  de  thé&tre  et  il  a  poblié  de  nombreux  romans. 
Voir  le  «  Catalofoe  général  >  de  M.  Otto  Lorens,  t.  1. 
p.  384. 

JEAN-PIERRE,  ps.  [Marie  Aycard], 
L  La  Fille  bleue,  ou  la  Novice,  l'Arche- 

vêque  et  l'Ofl&cier  municipal.  Paris,  Le- 

cointe  et  Pougin,  etc.,  1832,  4  vol.  in- 12. 
IL  Le  Couvent  de  los  Ayudos.  Paris,  De- 

lange-Tafpn,  Thoisnier'tksplaces,    1833, 

4  vol.  in-12. 

JEAN-PIERRE-LOUIS  P.  P.,  ps.  [Louis 
HuGol. 

Défense  de  la  Lorraine  contre  les  préten 
tiens  de  la  France.  La  Haye,  1697,  in-12. 

JEAN  QUI  PLEURE  ET  QUI  RIT,  ps. 
[Darmàing]. 

La  Nouvelle  Tour  d'Ugolin  et  les  Cata- 
combes, ou  les  Francs-Maçons  vengés  ;  ro- 
man dialogué,  semi-historique,  politico- 
dramatique.  Paris,  DefHu,  1821,  in-12. 

Trois  ans  plus  tard  l'autenr  a  fait  paraître,  mais  avec 
son  nom  :  «  la  Fin  de  la  Tonr  d'Ugolin  »,  suivie  de 
Projets  annoncés  en  4821,  et  publiés  ponr  célébrer 
l'avènement  de  Cbarles  X  an  trône,  etc.  Parit,  l'au- 
teur, 4824.  in-42. 

-h  JEAN  RIGOLELU  [Van  dkn  Zande]. 

I.  Epître  à  M.  Barbier,  administrateur 
et  conservateur  de  la  bibliothèque  du  Lou- 
vre. 10  p. 

II.  Epttre  à  Madame  Techener.  7  p. 
m.  Epître  à  Thémire.  8  p. 

IV.  Epttre  à  MM.  de  Chirac  et  Fabre, 
juges  de  paix  à  Marseille.  9  p. 

V.  Epitreà  M.  Pons,  docteur  en  méde- 
cine à  Aix  (Bouches<lu-Rhône).  9  p. 

VI.  Epître  à  M.  Duchapt,  conseiller  à  la 
cour  d*appel  de  Bourges.  9  p. 

VIL  Epître  à  M.  Boyer  neveu,  docteur 
en  médecine  et  adjoint  à  la  mairie  de  Mar- 
seille. 9  p. 

VIII.  Dialogue  du  jardinier,  de  la  gouver- 
nante et  de  Jean  Rigoleur.  8  p. 

IX.  Epître  à  M.  Grille, ancien bibliotht- 
caire.  8  p. 


Tons  ces  oposcnles  n'ont  été  tirés  qa'à  25  eien- 
plaires  non  destinés  an  commerce. 
Voj.  i.  R. 

4-  JEAN  SANS  PEUR  [Hippolyte  Ba- 
Boul. 

L'homme  à  la  lanterne.  Paris,  Théiard, 
1868,  in^2. 

JEAN  SECOND,  ps.  FJ.  Eybrts,  oilèbre 
poëte  latin  de  la  Hollande,  au  seizièmo 
siècle,  plus  connu  sous  le  premier  de  ces 
noms]. 

Pour  les  diverses  traductions  et  éditions 
que  nous  possédons  de  ses  ouvrages,  vo^ . 
la  a  France  littéraire  »  à  Jean  Sbcoxo. 

JEAN  XXII,  pape,  apocr.  Voy.  JULIEN 
DE  S.  ACHEUL. 

-f-  JEANNE  (la  reine),  de  Naples,  autfjtr 
supposé. 

An  nom  de  cette  femme  belle.  saTinte  et  crimineUe. 
se  rattache  nne  imposture  singulière  et  fort  pea  rae- 
nne.  On  a  dit  et  répété  cent  fois,  on  redira  encore  lutt;- 
temps,  qu'elle  avait  rédigé  les  règlements  relatifs  i  &b 
établissement  situé  à  Avignon  et  destiné  4  recevoir  le» 
femmts  foilei  de  leur  corpt.  En  réalité,  il  n'y  a  U 
qu'une  mysliflcation  faite  an  célèbre  J.  Aslnic.  médecia 
du  roi  et  premier  médecin  du  roi  de  Polofcne.  Ce  éx- 
tenr.  ayant  entendu  parler  de  règlements  de  ce  genre, 
écrivit  à  un  de  ses  amis,  4  Avignon,  afin  de  lui  en  <le- 
mAnder  communication  ;  son  perfide  correspondant  dii  : 
«  il  faut  les  lui  faire  »  ;  on  s'amusa  4  les  composer, 
et,  après  les  avoir  mis  en  vieux  provençal,  on  les  Im 
envoya.  Il  les  reçut  sans  méfiance,  les  impnma  daos 
son  grand  traité  «  De  morbis  venereis  »  (Parie,  1740, 
«  vol.  in-40  ;  lib.  1,  c.  VU.  t.  l«r.  p.  58)  ;  de  là  ils 
ont  passé  dans  la  «  Cacomonade  »  (de  Lingoet)  et  djm 
bien  d'antres  ouvrages.  Un  grave  jurisconsulte,  llcftin 
de  Douay,  les  a  cités,  en  doutant  un  peu.  toutefois,  de 
leur  authenticité.  Quiconque  est  familiarisé  avec  le  dia- 
lecte provençal  du  quatonième  siècle  reoonnaltxa  hc\- 
lement  une  rédaction  moderne.  Les  statuts  sont,  d'ailleurs, 
datés  du  8  août  i347.  tandis  que  la  reine  Jeanne  n'en- 
tra à  Avignon  que  le  15  mars  1348. 

Voir,  d'ailleurs,  dans  la  c  Revue  archéologique  ■. 
t.  n  (1845).  p.  158-164.  un  article  de  M.  Jules  Goar- 
tet  sur  cette  mystification  ;  il  se  termine  ainsi  :  *  U 
responsabilité  historique  de  la  malheureuse  Jeanne  e»l 
déjà  bien  asses  grande  sans  l'aggraver  encore  d'une  pière 
aosssi  ridicule  que  barbare.  » 

JEAN-NE  "DE  LA  NATIVITÉ.  Voy.  FULE 
RELIGIEUSE  (Une). 

JEANNE  FESSE.  Voy.  F***  (M~).  IL 
col.  3  f. 

+  J.  E.  G.  [Jean-Emmanuel  Giubert]. 

Les  chefs-d'œuvres  de  M.  de  Sau^-age. 
ou  Recueil  de  dissertations,  etc.;  le  tout 
commenté  ou  traduit  du  latin  par—.  Lyon 
ei  Paris,  1770,  2  vol.  in-12. 

JEHAN  (D.),  moine  deTabbaye  de  Haute- 
Sel  ve,  aut.  supp.  [SiNDEBAD,  Indien!. 

Les  Sept  Sages  de  Rome  (tirés  du  latin 
de  D.  Jehan).  Genève,  1492,  1494,  in-foi. 
goth. 


38o      JEHAN  DE  SAINT-CLAVIEN 


JÉRÔME 


386 


La  avant  bibliographe  Panier  n'a  pas  connu  l'é- 
diiioQ  de  i49i  ;  il  en  cite  une  de  1490,  q«i  est 
irèà-iospecle.  V.  le  «  Maonel  »  de  M.  Brunct. 

L'oQvrage  a  été  composé  dans  l'oris^ine  par  Tlndien 
SnocBAO,  an  siède  a\anl  l'ère  chrétienne.  II  a  élé  suc- 
c«s«iTeiD?nt  tradnit  en  persan,  en  arabe,  en  hébreu,  en 
t3rriaqae.  en  grec.  A.  A.  B^r. 

-{-  JEHAN  DE  SAINT^LAVIEN  (M.  L. 
^.\  plaaiaire  [Louis-François  Jehan,  né  à 
Saint-davien  (Côtes-du-Nord)  en  1803]. 

Dictionnaire  de  linguistique  et  de  philo- 
logie comparée.  Paris,  Migne,  1838,  gr.' 
in-8,  li47col. 

«  La  ■  Correspondance  littéraire  >  (t.  in,  p.  463) 
nppelle,  k  l'égard  de  ce  livre,  ce  que  disait  G.  Nodier 
dans  «es  «  Questions  de  littérature  légale  «.  «  Les  die- 
li^'Doaires  sont  en  général  des  plagiats  par  ordre  alpba- 
bi^tique  »,  et  elle  continue  en  ces  termes  : 

«  J'ouvre  ce  dictionnaire  i  l'article  Sanscrit,  et  je 
trcave  que  sur  les  22  colonnes  dont  il  se  compose,  il  y  en 
a  plus  de  20  copiée*  textuellement  dans  la  Grammaire 
sanicrile.  publiée  en  i853  par  M.  F.  Baudry,  dont  le 
AùPi  n'est  pas  prononcée  une  seule  fois  ;  le  reste  est 
empjuQté  i  un  article  de  M.  Léon  Vaisse  dans  «  l'En- 
nrdopédie  Didot  »,  Ce  dernier  ouvrage  a  été,  pour 
M.  Jehan,  une  mine  qu'il  a  exploitée  sans  aucun  scm- 
pale.  On  trouve  la  trace  des  emprunts  forcés  qu'il  a  faits 
au  même  U.  Vaisse  dans  treixe  articles,  oii  des  passages 
raliers  sont  reproduits  intégralement,  sans  guillemets 
rt  «ans  mention  aucune  de  l'auteur  ». 

Et  plus  loin,  p.  195  :  «  M.  Jehan  a  appliqué  son 
proche  si  commode  aux  travaux  de  M.  Renan.  Ce  qu'il 
a  ropmnté  textuellement  à  «  l'Histoire  générale  des 
Unjve?  sémitiqnes  »,  et  ce  qu'il  y  a  calqué,  ne  laisse 
{05  d'être  assez  considérable  (Voy.  .  entre  autres, 
p.  i'>-€3,  309-311.  537-38.  1023-1024,  1128  et 
utv.  1179-82, 1393-06  et  suiv.),  mais  ici  il  y  a  cTes 
ci:<v>Q<taoces  aggravantes,  car  le  jeune  académicien  a 
tU:  de  sa  part  l'objet  de  vives  attaques  >. 

II.  Jehan  a  fourni  un  assex  grand  nombre  de  diction- 
naires à  la  collection  Mtgne.  et  il  a  publié  d'autres 
*nniç;n,  dont  on  trouvera  les  titres  dans  le  «  Catalogue 
iTikral  t  de  M.  Otto  Lorenz,  t.  III.  p.  29. 

~  JENNA  (Marie)  [M"^  Céline  Renard, 
DtV  à  Bourbonne-Ies-Bains  en  1834J. 

Elévations  politiques  et  religieuses.  Pa- 
ru, ,4.  U  Clére,  1864,  in-12. 

JEXNEVAL,  ps.  [Louis- Hippoly te - 
Alexandre  Dechez,  artiste  dramatique,  né 
Lyon,  mort  à  Bruxelles  en  1831  ou  1832]. 

Etudes  poétiques.  Bruxelles,  1831,  in-K. 

JEOFFROY  (Clara),  ps.  [Charles  Bal- 
tard,  auteur  a  articles  qui,  sous  ce  nom 
d  emprunt,  ont  paru  dans  un  petit  journal 
inlituié  le  «  Petit-Poucet»  (1832  et  ann. 
î^uiv.,  gr.  in-18)]. 

Voy.  GOTTHELF,  II,  198  c. 

JÉRÔME,  râpeur  de  tabac,  p*.  [Ch.-Nic. 
Cocuin], 

Réponse  de  M.—  à  M.  Raphaël,  etc.  Pa- 
ns. Jombert  fils,  1769,  in-8,  33  pag. 

7.   lî. 


JÉRÔME  (le  frère),  ps.  [Gabriel  Pei- 
gnot]. 

I.  Opuscules  philosophiques  et  poétiques 
du  frère  Jérôme,  mises  [sic]  au  jour  par 
son  cousin  Gabriel  P.  Paris,  de  l'impr,  de 
Mercier,  an  iv  [1796],  in-18  de  vj  et  143  p., 
avec  une  gravure. 

Ce  petit  volume  ayant  été  imprimé  chez  Mercier,  de 
Compiègne,  A.  A.  Barbier  a  été  conduit  1  l'attribuer  à 
son  imprimeur;  mais  c'est  une  erreur  (1)  ;  il  est  bien 
de  M.  Gabr.  Peignot,  et  c'est  son  premier  ouvrage. 

Les  six  pages  préliminaires  sont  remplies  par  le  titre 
que  nous  venons  de  donner,  et  au  verso  des  approbations, 
un  Avis  au  lecteur  et  la  Profession  de  foi  du  frère  Jé- 
rôme. Après  quoi  vient  un  autre  titre,  ainsi  conçu  : 
«  Songe  systéma-physi-comico-moral  de  M.  Jérôme  », 
rois  au  Jour  par  sa  tante  Barba-Catherine-Charlette 
Amidon,  des  confréries  du  Sacré-Cœur  de  Jésus  et  du 
Saint-Rosaire,  avec  cette  épigraphe  :  Un  vil  atome  re- 
tourné dans  son  néant.  Aretin,  Réf.  des  églises.  A 
l'hdlel  de  la  tolérance  et  de  la  liberté,  30  novembre  i  790, 
et  amplifié  le  25  mai  1792.  A  la  suite,  une  épltre  dé- 
dicatoireàM.  Thomas  Bou....  maire  d'un  chef-lien  de 
canton,  et  un  avis  de  Barba-Charlette  Amidon,  etc.  Le 
c  Songe  systéma-physi-eomico-moral  »  (en  prose),  est 
une  plaisanterie  sur  les  systèmes  des  naturalistes  :  il 
y  a  eu  des  exemplaires  tirés  à  part.  —  «  L'Histoire  de 
l'ftme  d'Ivriel  »  (en  prose).  —  Discours  en  vers  sur  la 
Révolution  française.  —  Deux  Odes,  dont  l'une  sur  le 
départ  de  Beanchaups,  consul  de  Mascate.  ode  qui  a  été 
réimprimée  dans  les  Opuscules  poétiques  de  l'auteur.  — 
t  Poésies  libres  »,  par  G.  P..  à  Arc,  1793  et  1794,— 
Le  c  Bailly  cabaleor  »,  comédie  en  prose,  en  un  acte, 
le  3  février  1793.  Représentée  le  3  mars,  même  année. 

Ces  c  Opuscules  philosophiques  et  poétiques»,  aussi 
bien  que  d'autres  c  Opuscules  en  vers  > ,  publiés  en 
1801,  in-8«  de  72  p.  (Voy.  la  t  France  littéraire  », 
t.  Vn.  p.  U).  ne  sont  point  compris  dans  la  Notice 
qu'a  publiée  M.  Peignot  de  ses  propres  (ouvrages,  d'où 
il  faudrait  en  conclure  qu'ils  sont  du  nombre  de  ceux 
qu'on  lui  a  attribués  i  tort  ;  mais  ce  serait  une  erreur. 
Les  c  Opuscules  en  vers  »  portent  des  initiales  qui  dé- 
signent bien  clairement  M.  Peignot  :  ce  livre  porte  pour 
adresses  de  vendeurs  les  mêmes  noms  que  les  premiers 
ouvrages  bibliographiques  de  l'auteur  ;  au  verso  do  titre 
on  trouve  T  indication  de  quelques  livres  qui  se  trouvent 
chez  les  mêmes  libraires,  et  ce  sont  des  livres  de  M.  Pei- 
gnot :  une  autre  circonstance  plus  concluante  encore, 
c'est  que  sur  les  dix  épllres  en  vers,  adressées  à  di- 
verses personnes,  qui  font  partie  de  ce  volume,  plu- 
sieurs sont  adressées  à  Jos.  Beauchamps,  célèbre  astro- 
nome, ami  de  M.  Peignot.  et.  enU-e  autres,  une  intitulée  : 
«  Épltre  an  Grand-Turc,  pour  lui  redemander  mon  ami 
Beauchamps,  envoyé, en  1795,  consul  à  Mascate  »,etc., 
pièce  imprimée  d'abord  dans  la  Décade  philosophique,  en 
1798,  et  que,  page  20  de  sa  Notice.  M.  Peignot  avoue 
pour  être  de  lui.  Quant  aux  c  Opuscules  philosophiques 
et  poétiques  du  frère  Jérôme  »,  il  n'y  a  pas  plus  de 
doute  que  pour  le  premier  ouvrage,  que  ces  Opuscules 
sont  de  M.  Peignot  :  outre  l'Ode  k  Jos.  Beauchamps  et 
les  Poésies  libres,  signées  de  :  G.  P.,  à  Arc,  n'y 
tronve-tH)n  pas  c  le  Bailli  amoureux  »,  com.  dont 
M.  Peignot  parle  dans  une  note  de  ses  c  Bagatelles 
dramatiques  >  comme  ayant  été  imprimée  en  1796? 
Note  de  la  <  France  littéraire.  VII,  U  ». 


-h(*)  Cette  erreur  se  trouve  aussi  répétée  ci-devant, 
II.  90  d.  01.  B— r. 

13 


387 


JEROME 


JÉSUITE 


388 


JEROME  (feu  M.),  f».  [le  comte  Antoine 
Français  de  Nantes,  pair  de  France]. 

I.  Le  Manuscrit  de  —,  contenant  son 
CEuvro  inédite,  une  Notice  biographique 
sur  sa  personne,  un  fac-similé  de  son  <k;ri- 
ture,  et  le  portrait  de  cet  illustre  contem- 
porain. Parit  et  Leipzig,  Botsange  frères, 
18i5.  in-8. 

n.  Recueil  de  fadaises,  composé  sur  la 
montagne,  à  Tusage  des  habitants  de  la 
plaine.  Par  M.  —,  (en  son  vivant)  littéra- 
teur distingué,  et  consommateur  accrédité 
dans  le  faubourg  Saint-Marceau.-  Paris, 
Bossange  frères,  1826,  2  Vol.  in-8. 

III.  Voyage  sur  les  Aliy»s  cotticnnes  et 
maritimes,  ou  Second  Manuscrit  de  feu 
M.  Jérôme.  Par  le  comte  Français  de  Nan- 
tes... Paris,  Dttpont,  1833,  in-8. 

JÉRÔME  (le  chantre),  M.  [J.  Meif- 
FRED,  artiste  cor  de  TAcademie  royale  de 
musique]. 

Commentaires  du  —  sur  la  première  re- 
présentation des  Huguenots ,  opéra.  (  En 
vers.)  Paris,  Delloye,  1836,  in-8,  16  pag^ 

-i-  JEROME  [H.-Emile  Chevalier]. 
Voy.  CuAucHBPOiN,  I,  703  c. 

JÉRÔME  D'ARRAS  (le  P.),  nom  de  reli- 
gion. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
t.  IV  de  la  «  France  littéraire  »,  p.  z2i,  a 
Jérôme,  d*Arras. 

JÉRÔME  DE  SAINTE-MARIE,  nom  de 
rdipion  [Qaude  Geoffrin  ou  Joffrain. 
feuillant]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »,  t.  III,  p.  316, 
à  Geoffrin. 

JÉRÔME  LE  FRANC,  ps.  [J.-Fr.  de  Rel- 
lemare]. 

Les  Remontrances  du  parterre,  ou  Lettre 
d'un  homme  qui  n'est  rien,  à  tous  a»ux 
qui  ne  sont  rien.  Paris,  1814,  in-8,  23  p. 

Il  existe  une  réftiUtion  de  cet  écrit  sons  ce  titre  : 
«  Lei  ReroontraDCcs  du  parterre,  etc.  »  Voy.  ci-devant. 
H.  D..n.  S49». 

JÉRÔME  LE  PACIFIQUE,  ps,  [Aug. 
Pépin]. 

Grand  combat  du  Combat  des  monta- 
gnes, ou  la  Campagne  des  calicots,  pot- 
pourri.  Paris,  Jlf**  Huet-Masson,  1817, 
fn-8. 

JÉRÔME  LE  ROND,  ps.  [Cl.-Théoph. 
DociiAPT,  conseiller  à  la  cour  royale  de 
Rourges]. 
.  Lettre. 

-h  JÉRÔME  L'ÉVEILLÉ  [Desaugiers]. 
Le  procès  do  la  reine  d'Angleterre,  ra- 
conté par — ,  fort  de  la  Halle  de  Paris, 


pot-pourri.  2*  édit.  Paris.   1820,  in-18 

JÉRÔME  PATUROT.  Vov.  PATUROT 
(Jér.) 

-h  JÉRÔME  PICARD  R'abbé  L.  J.  C 
Louis,  ancien  rédacteur  du  a  Courrier  de 
la  Meuffe,  »  etc.) 

Lettres  franco-wallonnes  ,  publiées  pour 
la  première  fois* en  attendant  la  secoade, 
par—.  Liège  et  Bruxelles,  18j0,  in-iide 
21  pag. 

JÉRÔME  PIMPURXIAUX.  Voy.  PDi- 
PURNIAUX  (Jér.) 

-f-  JERSEY  [le  marquis  de  Hennbt  du 

ViGNEUX]. 

Les  maisons  de  jeu  ruinées  par  les 
joueurs.  Solution  pratique  de  la  question 
des  jeux  en  Allemagne.  Parts,  Amyot,  lO. 
in-16. 

JESSEN,  conte  (sic)  de  Malte,  anagr. 
[Esticnne  de  Malescot]. 

Morologic  des  Jésuites,  morologie  des 
faux-prophètes  et  manticores  jouîtes...  ou 
Description  de  plusieurs  hernies,  er- 
reurs, etc.,  mises  naguères  en  avant  contre 
M.  Est.  do  Malescot,  faite  et  composée  par—. 
Caen,  1593,  in.l2. 

JESTERMAN  (W.),  aui.  supp,  [Rabah 
Saint-Etienne], 

Triomphe  de  l'intolérance,  ou  Anecdotes 
de  la  vie  d'Ambroise  Rorely,  mort  à  Lon- 
dres âgé  de  103  ans.  recueillies  par  —  ; 
ouvrage  traduit  do  l'anglais  et  trouvé 
parmi  les  papiers  de  M.  Voltaire  (compost* 
par  Rabaut  Saint-Etienne),  suivi  de  la  To- 
lérance au  pied  du  trône,  ou  Réflexions 
dun  citoyen  catholique  sur  les  lois  de 
France  relatives  aux  protestants  (par  Con- 
dorcet).  Londres,  1779,  in-8. 

Ouvrage  réimprimé  sons  les  deux  Utres  saîTaots  : 

ff  Le  vieux  Cévenol,  oo  Anecdotes  de  la  vie  d'.Vn- 
broise  Borely  »...  3«  édition.  Landret,  1788,10-8*. 

c  Justice  et  Nécessité  d'assurer  en  France  va  étal 
légal  aux  protestanU  »,  Voy.  aox  Anonymes. 

JÉSUITE  (Un),  auteur  dégui^  [le  P.  de 
La  BabreI. 

La  Vie  de  la  vénérable  mère  Marie-Agnès 
Dauvaine,  l'une  des  premières  fondatrices 
du  monastère  de  TAnnonciade  céleste  de 
Paris  ;  par—,  ami  de  cet  ordre.  Paris,  Mi- 
chalUt.  1G75,  in-4. 

JÉSUITE  (Un) ,  auteur  déguisé  [le  P. 
Chappuvs], 

Eloge  funèbre  de  Louis  Boucherat,  pro- 
noncé à  Die.  Lyon,  1700,  in4. 

JÉSUITE  (Un),  auteur  déguisé  (le  P.  A. 
Cahoub]. 
Des  Jésuites.  Première  partie.  Examen 


389       JÉSUTTE  DÉFROQUÉ 


JEUNE  BARBARE 


390 


des  textes.  Paris  ,  Poussielfpie-Rusand  , 
1843,  in-12,  avec  un  Appendice.— Deuxième 
partie.  Examen  des  faits  historiques.  Paris, 
h  même,  1844,  in-12. 

L'on  et  l'utre  de  cet  deax  volomet  a  en  deux  ou  trois 
éditkH». 

L'oovnge  a  été  tradait  en  allemand  par  J.  Alan  Am- 
vaDD,  et  nnprimé  à  Augsbourg,  pour  Kollmann,  en 
4844.  2  part,  iii-12. 

H- JÉSUITE  DÉFROQUÉ  (Un)  [Eugène 
DE  LahsbuèeieI. 

Les  Martyrs  lyonnais,  ou  la  ligue  de 
18i9,  à-propos  en  vers,  dédié  aux  Jésuites. 
Lyon.  Brunet,  1829,  in-8,  60  p. 

4- JÉSUITE  DU  COUVENT  DE  LILLE 
(Un)  [Joseph  Bonières,  deSouastre]. 

Lettres  concernant  la  religion,  écrites 
par  —  à  un  capitaine  du  régiment  do  Lin- 
deboom;  avec  les  réponses  dudit  capi- 
taine aux  Jésuites.  Liile,  B.  LeFrancq,  etc., 
1710,  in-12. 

Le  capitaine  d*Abbadie  publia  ces  lettres  sans  l'aven 
da  P.  de  Sonastre,  qui  en  publia  alors  une  édition  sous 
ce  titre  :  «  Lettres  sur  le  culte  et  l' invocation  de  la 
très-sainte  Vierge  et  des  saints,  écrites  à  M.  d'Abba- 
die....  par  le  P.  de  Sonastre.  ...avec  les  réponses  de 
cpi  officier  protestant  *.  Lille,  J.  Fiévet  et  L»Danel, 
niO.  io-i2. 

JÉSUITES  (Les),  ps.  [Godefroy  Hbr- 
mayt]. 

Requête  présentée  par—,  contre  l'Uni- 
versité de  Paris,  et  Observations  impor- 
portantes  sur  cette  requête.  Paris,  1043, 
m.l2. 

Catalogue  mss.  de  l'abbé  Goqjet.  A.  A.  B— r. 

JÉSUITES  (Les),  ps.  [le  P.  Josseun  des 
Déserts,  jésuite]. 
Dom  Pacifique  d'Avranches 

Il  existe  une  réplique  à  cette  attaqne,  qui  a  paru  sous 
ce  titre  : 

Réponse  au  libelle  intitulé  f  Don  Pacifique  d'Atran- 
(kes.  Voy.  anx  Anonymes. 

JÉSUITES  (Les  RR.  PP.),  ps»  [l'abbé  de 

ViLUERS]. 

Les  Moines,  comédie  en  musique,  com- 
posa et  représentée  par—,  devant  le  P. 
D.C.  (deLaChaize).  Berg-op-Zoom,  1709, 
in-12. 

4-  Le  rédaclenr  du  Catalogue  Soleinne  (n«  3764) 
attribue  cette  pièce  an  Père  Lallemand.  La  scène  a  lieu 
clm  des  Cordeliers.  Les  personnages  ont  des  noms  ca- 
JlfUristiques  ;  ce  sont  les  PP.  Sablart.  Ventru,  Vineux, 
Tria<]Uart.  L'ne  Jovialité  bouffonne  règne  dans  celle  corn-' 
^isiUon.  dont  la  «  Revue  de  Paris  m  (t.  II,  de  1844. 
P-  tt8).  donne  d'assez  longs  extraits. 

JÉSUS   (Th.    de).  Voy.  Thérèsb  db 
JEUNE  (Le  P.  Le).  Voy.  Le  Jeune. 


H-  JEUNE  ABBÉ  (Un)  [Voltaire]. 
Lettre  d'un  —  (S.  /.  s.  d.),  1771,  in-8.- 
Qnérard  entre  dnns  de  longs  détails  au  sujet  de  cet 
écrit  ;  voir  sa  c  Bibliographie  Vollairiennc  • .  no  31 5. 

4- JEUNE  ALSACIEN  (Un)  [L,  F.  E.Ra- 
mon]. 

Amours  d'  —,  inséré  dans  le  «  Journal 
des  Dames  ».  1778. 

C'e«t  la  reproduction  des  «  Élégies  >  publiées,  sans 
nom  d'auteur,  à  Vverdun,  en  1778,  remaniées  et  ar- 
rangées par  Dorât. 

JEUTSE  AMÉRICAIN  (Un),  auteur  de- 
guisé. 

Essais  poétiques  en  vers  français  et  ita- 
liens. Paris,  Peytieux,  1827,  in-18  de 
DOpag. 

Contient,  pages  iO-34,  une  Imitation  d'une  scène 
de  la  «  Françoise  de  Rimini  »,  de  Silvio  Pellico. 

-f-  JEUNE  AVEUGLE  (Un)  [Alph.  L» 
Elaguais]. 

Poésies  d'un  — .  Paris,  Derache,  1839, 
in-18. 

JEUNE  AVOCAT  (Un),  ps.  [Fabbé  Des- 
fontaines]. 

La  Yoltairomanie.  ou  Lettre  d'un  jeune 
avocat,  en  forme  de  mémoire,  en  réponse 
au  libelle  du  sieur  de  Voltaire,  intitulé  : 
«  le  Préservatif,  etc.  »,  1738,  in-12. 

-{-  Voy.,  aux  Anonymes  :  f  le  Préservatif  »,  et, 
dans  les  c  Mémoires  sur  Voltaire...  >,  par  Longchamp 
et  Vaçnière.  Paris,  1820,  â  vol.  in-8,  p.  417-447. 
Écrits  de  M™"  la  marquise  du  ChAtelet  et  de  Thiriot  an 
sujet  des  libelles  de  Tabbé  Desfontaines.      01.  B— r. 

JEUNE  AVOCAT  (Un),;?*,  [l'abbé  Théod. 
Perrin,  du  Mans]. 

Plaidoyer  religieux,  ou  le  Dogme  de  la 
confession  attaqué  par  un  vieil  oflicier  et 
défendu  par—.  Lille,  Lefort,  et  Paris,  Ad. 
Leclère,  1829, 1830,  in-18. 

Faisant  partie  de  la  c  Nouvelle  Bibliothèque  catho- 
Uque  ». 

+  JEUNE  AVOCAT  (Un)  [Léopold  Bou- 
garre]. 

Aux  étudiants  en  droit,  épître  en  vers. 
r  édit.  Paris,  1837, 1810,  in-8. 

JEUNE  BACHELIER  ÈS-LETTRES  (Un), 
auteur  déguisé  [ChoiipréI. 

Une  Pichenette,  ou  les  Fantômes,  orien- 
tales de  M.  Victor  Hu^o,  avec  un  com- 
mentaire en  faveur  des  Français  qui  n'en- 
tendent que  leur  langue  maternelle.  Paris, 
les  tnarch.  de  nouv.  (J.  Cherbuliez),  1829, 
in'"8  de  74  pag. 

Contient  le  texte  de  la  (renie-troisième  orientale 
(les  Kanlômes),  sujet  du  commenlairc. 

-h  JEUN'E  BARBARE  (Un)  [François- 
Au?:. -Toussaint  Mouffle  .  mort  vers 
1851]. 


391 


JEUNE  BELGE 


JEUNE  LANGUEDOCIENNE     39i 


Des  poésies  fugitives  imprimées  dans  le 
«  Miroir  »,  do  février  ÏHtl  à  juin  18:23. 

JEUNE  BELGE  (Un),  auteur  déguisé. 

De  l'Alliance  des  partis  modérés,  ou 
Considérations  politiques,  philosophiques 
et  religieuses  sur  les  partis  en  Belgique, 
Matines,  Hanicq,  1841,  broch.  iri-8. 

JEUNE  BRETON  (Un),  auteur  déguisé 

[PÉRINÈS]. 

La  Conquête  d'Alger  en  1830,  poème  en 
trois  chants.  Paris,  Dentu,  1832,  in-8  de 
96pag. 

JEUNE  CÉLIBATAIRE  (Un),  aut.  dég, 
[Honoré  de  Balzac]. 

Physiologie  du  mariage,  ou  Méditations 
de  philosopliie  éclectique  sur  le  bonheur 
et  le  malheur  conjugal;  publiées  par—. 
Paris,  Levavasseur ,  Urb.  Cartel  y  1830, 
2  vol.  in-8. 

Imprimé  depuis  sous  le  nom  de  l'auteur  et  &  diverses 
reprises,  notamment  en  1853,  in-lS. 

JELTNE  DAME  (Une),  ps.  P'abbé  HÉ- 
laine]. 

Les  Amants  vertueux,  ou  Lettres  d* — . 
ouvrage  traduit  (ou  supposé  traduit)  de 
ranglais.  Paris,  1774,  2  vol.  in-12.  V.  T. 

Permission  tacite. 

JEUNE  DAME  (Une) ,   auteur   déguisé 

[M"^  de  MONTBARTJ. 

Loisirs  d'~.  Berlin,  1776,  in-8. 

JEUNE  DEMOISELLE  (Une),  aut.  dég, 
[M"*  Mar.-Fran';.  Loquet]. 

Entretiens  d'Angélique,  pour  exciter 
les  jeunes  personnes  du  sexe  à  l'amour  et 
à  la  pratique  de  la  vertu.  Paris .  Morin, 
1781,in-12. 

JELT^E  DIDACOPHILE  (Un),  aut.  dég. 
[Lambot  fils]. 

Promenade  d'—  en  Alsace,  en  Suisse, 
en  Allemagne ,  dans  l'été  de  1780.  1780, 
in-18. 

JEUNE  FRANÇAIS  (Un),  auteur  déguisé 
[Jules  Portmmann]. 

Eloge  de  Corneille.  Paris,  1808,  in-8. 

+  JEUNE  FRANÇAIS  (Un)  [l'abbé  J.-B. 
Boicjiiot]. 

Coup  d'œil  politique  sur  les  doctrines 
avancées  récemment  dans  quelaues  écrits. 
Par  —,  LonS'U'Saulnier,  Courbet,  1831, 
in-8. 

JEUNE  GREC  (Un),  ps.  [M»*  Castel  de 
Cour  val]. 

Mémoires  d'—  sur  la  prise  de  Tripo- 
lizza  et  pour  servir  à  l'histoire  de  la  régé- 
nération de  la  Grèce.  Pa  m.  Bonnet,  Ojrbet. 
1825,  in-8  de  208  pag. 


JEUNE  HABITANT  D'ÉPONT  (Un),  /». 
[Antoine  de  La  Salle]. 

Codicille  politique  et  pratique  d'— .Enwt, 
1788,  in-12. 

Même  OttTrage  qat  la  Théorie  de  Tambilion  itr.). 
HÉRAULT  DE  SÉcHRLLES,  H.  257  f),  et  doDt  il  onUte 
peut-être  qu'un  exemplaire.  Voy.  la  note  plac^  par 
M.  Solvet,  sous  le  n®  73  du  Catalogue  des  lin»  <k 
M.  Thurot.  Parii,  1825.  in-8«. 

4-  JEL'NE  HERMITE  (Un)  [Alex.  Bau- 
douin] , 

Dictionnaire  des  gens  du  monde,  ou  Pe- 
tit cours  de  morale  à  l'usage  de  la  cour 
et  de  la  ville.  Par—.  Paris,  Eymery,  1817, 
in-8. 

+  JEUNE  HOMME  (le)  [Aude]. 

Les  J'ai  vu  du  —  à  la  mort  du  vieillard 
(Voltaire).  Paris,  Moureau,  1779,  in-8, 
28  p.  V.  T. 

-h  JI-UN^  HOMME  (Un)  [le  chevalierDB 

FEUCliLlO. 

Voy.  Feuchbr,  H,  34  c. 

-+-  JEUNE  HOMME  (Un)  [J.  A.  Ros.m, 
libraire  à  Paris]. 

Vingt-cina  ans,  ou  Mémoires  d*— ,  6dè- 
lement  rédiges  ou  recueillis  par  lui-même. 
Parw.  an  IV  (1796),  in-12. 

JEUNE  HOMME  DE  17  ANS  (Un),  ps. 
[P.-J.-B.  Nougaret]. 

La  Mort  de  l'Opéra-Comique,  élégie  (en 
vers)  pour  rire  et  pour  pleurer.  Partout, 
1763,  in-8. 

JEUNE  HOMME  DE  VINGT-TROIS  ANS 
(Un),  aut.  dég.  [le  vicomte  de  Wall]. 

Recueil  de  Pièces  trouvées  dans  le  por- 
tefeuille d'un—,  avec  un  avertissement  par 
de  Virieu,  le  tout  publié  par  1  abbé  Piuquet. 
Paris,  Didot  aîné,  1788,  in-8. 

-h  JEUNE  HOMME  PAUVRE  (Un)  [Al- 
fred d'Aunay  (d'Escudie  de  la  Faille)]. 

L'Amour,  que  qu'c'est  qu'cà.  Paris, 
1859,  in-12. 

Va  des  nombreux  écrits  qu'à  foU  surgir  le  livre  de 
M.  Uichelet  :  «  l'Amoar  ». 

JEUNE  INSULAIRE  (Une),  ps.  [M'^Cor- 
TIER,  alors  âgée  de  seize  ans]. 

La  Montagne  de  Saint-Lié,  ou  la  Ferme 
champenoise.  Reims,  Ledoyen,  Brissart, 
Carotet,  et  Paris,  Pigoreau,  1830,  2  vol. 
in.l2. 

-f-  JEUN^  LANGUEDOCIENTŒ  ÂGÉE 
DE  SEIZE  ANS  (Une)  [Bertille-Honorine 
d'Aveze,  dame  de  Ronald]. 

Ermitage  du  mont  Cindre,  près  Lyon, 
par  — .  Suivi  de  notes  historiques,  oar  le 
père  de  l'auteur  (le  marquis  d'Avèzej.Pa- 
ris,  impr.  de  Guyot,  1827.  in-18. 


393 


JEUNE  LIBÉRAL 


JEUNE  PRÊTRE 


394 


Réimprimé,  eo  1843  (Parit,  Poussielgue,  in-iS), 
avec  le  nom  de  raoteor,  B.  H.  de  Booald).  On  dit  que 
c'csl  one  4*  édition.  Je  ne  trouve  daos  le  «  Joanuil  de 
b  Libnirie  ■  qae  eelle  qve  j'indique. 

+  JEUNE  LIBÉRAL  (Un)  [Osc^r  Les- 

SINES]. 

Lettre  à  M.  Castiau,  par  —.  Bruxelles, 
I864jn-12,20p. 

JEUNE  LITTÉRATEUR  (Un),  auteur 
déguisé  [J.-B.  Barjaud]. 

Poésies  nouvelles,  ou  les  premiers  Es- 
sais d'—.  Paris,  Laurens,  1803,  in-8  de 
54pag. 

+  JEUNE  LORD  (Un)  [Soard]. 

Lettres  d*  —  à  une  religieuse  italienne, 
imitées  de  langloîs  par  M"* ...  (Suard).Pc- 
rw,  1788,  in-12. 

+  JEUNE  LYONNAIS  (Un)  [Ballan- 
cue]. 

Lettres  d'  —  à  un  de  ses  amis,  sur  le 
passage  de  N.  S.  P.  le  pape  Pie  VII  à 
Lyon,  le  19  novembre  1804,  et  sur  son  sé- 
jour dans  la  même  ville,  les  17,  18  et 
49  avril  1805,  à  son  retour  de  Paris  ;  sui- 
vies des  discours  adressés  à  Sa  Sainteté, 
et  d'une  instruction  sur  les  indulgences. 
Lyon,  imp,  de  Ballanche  père  et  fils,  an  XIII 
(1803),  in-8. 

(D'après  une  note  manoscrite  de  M.  F.-Z.  CoUombet. 

0.  B. 

JEUNE  mUTAIRE  (Un),/w.  [B.-S.  Fros- 
sard]. 

Mes  dernières  folies,  ou  Opuscules  d*— . 
Vienne,  1790,  2  vol.  in-8. 

JEUNE  MONTAGNARD  (Un),  aut.  dég, 

Sluguste  Demesmay,  plus  tard  membre 
e  l'Académie  de  Besançon,  et  représen- 
tant du  peuple  pour  le  département  du 
DoubsJ. 

Essais  poétiques  d'—.  Besançon,  de  T imp, 
de  Déis,  1828,  in-18  de  108  pag. 

JEUNE  NÊGOCLVNT  (Un),  auteur  dég. 
[DuDEVANT,  de  Bordeaux]. 

L'Apologie  du  Commerce,  essai  philoso- 
phique et  politique,  avec  des  notes  ins- 
tructives, etc.  Genève,  1777,  in-12  de 
71  pag. 

-f  JEUNE  PAIR  (Un)  [le  comte  de  Mon- 
talivet]. 

Aperçus  statistimies  pour  servir  à  la  dis- 
cussion du  projet  ae  loi  sur  la  presse,  pré- 
senté à  la  cnambre  des  pairs  ;  par  — .  Pa- 
ri*. 1827,  in-8,  7  p. 

+  JEUNE  PEINTRE  (Un)  [Paul-Emile 
Betocchbs]. 

Epitre  à  Nicolas  Poussin,  1819,  in-8, 
i6  pages. 


JEUNE  PENSEUR  (Un),  auL  dég,  [Mi- 
chel DE  CUBIËRES]. 

Réponse  d'—  à  madame  la  comtesse  de 
Beaunarnais.  Amsterdam,  1774,  in-i2. 

-h  JEUNE  PERSONNE  (Une)  [la  prin- 
cesse Zenéide  Musigxano,  fille  aîneo  de 
Joseph  Bonaparte] . 

Album  germanique,  traductions,  par — . 
Florence,  Chiari,  1830,  in-12. 

-f.  JEUNE  PERSONNE  ÂGÉE  DE  DOUZE 
ANS(Une)[M"''SuzAN]. 

Les  Deux  Mères,  ou  la  Fierté  punie,  pro- 
verbe. Valenciennes,  1794,  in-8. 

Cal.  Soleinne,  n«  3050. 

JEUNE  PERSONNE  RAISONNABLE  ET 
SENSIBLE  (Une),  au/et/r«ttppo«e. 

Les  Loisirs  d  — .  Paris,  Gattey,  1786, 
pet.  in-18  de  214  pag. 

Voici  ce  q«  le  «  llercare  >  du  9  décembre  4786, 
dit  de  ce  petit  volnmo  : 

f  Sous  ce  titre,  qui  n'est  pas  fort  clair,  on  donne  un 
recueil  de  divers  morceaux  de  vers  et  de  prose.  Il  en 
est  qu'on  n'aurait  pas  dft  recueillir  ;  il  y  en  a  de  très- 
piquants,  mais  trop  connus  ;  on  est  surpris,  en  effet,  d'y 
trouver  r  Jean  qui  pleure  et  Jean  qui  rit  »,  de  Vol- 
taire a  ;  nue  «  Ode  I  de  La  Molhe  à  Rousseau,  etc.  ; 
enfin,  il  y  en  a  qu'on  voit  avec  d'autant  plus  de  plaisir, 
qu'ils  n'avaient  pas  encore  paru' au  grand  jour  ». 

JEUNE  PHILOSOPHE  (Un),  aut,  dég, 
[J.  Pierre  Brissot]. 

Recherches  philosophiques  sur  le  droit 
de  propriété  et  sur  le  vol  considéré  dans  la 
nature,  pour  servir  de  premier  chapitre 
à  la  «  Théorie  des  lois  »  de  M.  Linguet. 
Avec  l'épigraphe  :  Si  ad  naturam  vires  (sic 
pour  vives)  nunquàm  eris  pauper;  si  ad 
opinionem^  nunquam  dives.  Senecœ  Epist. 
16.  (Chartres),  1780,  in-12. 

Tiré  à  un  petit  nombre  d'exemplaires,  mais  réimprimé 
dans  l'ouvrage  de  l'auteur  intitulé  :  «  Bibliothèque  phi- 
losophique du  Législateur  »,  t.  VI.  L'abbé  Morellet  a 
publié  une  très-bonne  réfutation  de  cet  ouvrage  dans  le 
<  Joamal  de  Paris  »,  mars  1793,  et  dans  le  t.  m  de 
ses  «  Mélanges  de  littérature  ».  A.  A.  B— r. 

JEUNE  POETE  (Un),  aut.  déa,  [André, 
connu  plus  tard  sous  le  nom  dfe  de  Mur- 
ville]. 

Épitre  d'  —  à  un  jeune  guerrier ,  pièce 
qui  a  concouru  pour  le  prix  de  l'Acaaémie 
française  en  17/3.  Paris,  1773,  in-8. 

JEUNE  POÈTE  (Un),  aut.  dég.  [Chaba- 
NON,  le  cadet]. 

Réponse  d'  —  qui  veut  abandonner  les 
Muses,  à  un  ami  qui  lui  écrit  pour  Ten  dé- 
tourner. Parler,  Lacombe,  1774,  in-8. 

JEUNE  PRÊTRE  (Un),  ps.  [Paul  Tiby, 
du  ministère  de  la  marinej. 

Mémoire  d'  — ,  recueillis  et  publiés  par 
un  laïque.  Paris,  Boulland,  1834,  in-12. 


395 


JEUNE  PRETRE 


J.  R  A.  B....  DES  E.... 


396 


-4-  JEUNE  PRÊTRE  ATHÉE  ET  MATÉ- 
RIALISTE (Un)  [Martinaud]. 

Lettre  d*  —  a  son  évoque  le  lendemain 
de  son  ordination.  Paris,  typogr.  Tut  fin  et 
TMt;eM8G8,  in-8,  IGp. 

Cet  ouvrage  a  été  l'objet  de  poursuites  judiciaires. 

-f  JEUNE  PRINCE  (Un)  [Gustave  III]. 

Commerce  épistolaire  entre  —  et  son 
gouverneur  (C.-F.  Schefper).  Stockholm, 
1771,  in-8. 

-h  JEUNE  PRISONNIER  DE  GUERRE 
RENTRÉ  (Un   [N.-V.  Royer]. 

L'Élan  de  l'âme  et  du  cœur  (sept  im- 
prom|)tus  en  vers  libres).  Paris,  impr,  Re- 
naudière,  1815,  in-8. 

JEUNE  PROVINCIAL  (Un),  ps.  [M-Le- 
tissier]. 

La  Société  parisienne,  esquisse  de 
mœurs,  par  —.  Paris,  Amyol,  18i2,  in-8. 

JEUNE  ROM.\IN  (Un),p.  [l'abbé  Giaon, 
l'un  des  rédacteurs  du  «  Spectateur  du 
Nord  ))]. 

Lettres  d'—  à  une  Vestale.  Hambourg, 
1797,  in-12. 

H-  JEUNE  SOLITAIRE  (Un)  [Baudard]. 

Alcandre,  ou  Essai  sur  le  cloître,  suivi 
do  quelques  pièces  fugitives.  Au  montAtkos 
et  à  Paris.  1785,  in- 18,  101  p. 

JEUNE   SOLITAIRE   (Une),    auL   dég, 

1M"*  Angélique  Gordon,  de  Pons  (Char.- 
nfér.)]. 

Essais  poétiques  d*  —,  Paris,  au  bureau 
de  la  Bibliothèque  catholique,  rue  Garan- 
cière,  n.  10,  182G,  in-8,  88  pag.  sur  papier 
vélin. 

La  ff  Revue  encyclopédique  »  a  rendu  compte  de  ce 
petit  volume,  t.  XXX.  p.  821. 

Cette  t'dilion  a  été  donnée  sans  le  coasenlemenl  et  à 
l'insu  dt!  l'auteur.  Une  seconde  édition ,  avec  le  nom  de 
l'auteur,  a  pard.  en  1835,  sous  le  litre  «  d'Élégies 
chrétiennes,  seconde  édition  des  Es&ais  potUiques  d'une 
jeune  solitaire  ».  Toulouse,  Paya,  et  Paris,  lielin- 
Mandar,  in-lâ. 

JEUNE  VEUVE  (Une),  aut.dég,  [la  mar- 
quise de  Belvo,  née  Ducrest,  cousine-ger- 
maine de  M""  de  Genlis]. 

Quelques  Lettres  écrites  en  1713  et 
174i.  j>ar — ,  au  chevalier  de  Luzeincour. 
(Publiées  par  Gautier  de  Mon td orge.) 
1761,in-12. 

Il  existe  deux  autres  éditions  de  ces  LeUres  suus  des 
titres  qui  diffèrent  un  peu. 

1«  «  Lettres  écrites  en  1743  et  1744,  au  cheva- 
lier de  Luzeincour  »i  par  une  jeune  veuve.  Amsterdam 
et  Paris,  Dufour,  17G<1,  in-8«». 

2«  «  Lettres  au  chevalier  de  Luzeincour  »;  par  une 
jeune  veuve,  Londres  {Paris),  17(»0,  in-8<». 

Grimm  parle  de  ces  Lettre*  dans  sa  Correspou- 
dance.  première  partie,  t.  VI,  p.  â00-2Uâ  :  mais  tout 


ce  qu'il  dit  de  madame  de  Belvo  est  ateoloiBeot  Inx; 
on  pourrait  l'appliquer  i  madame  Dacrcsl  de  Saial-At- 
bin,  mère  de  madaoïo  de  Genlis.  qui  a  téoi  loocteflipi 
avec  M.  le  Normant.  Grimm  a  été  uns  doate  induit  «i 
erreur  par  les  on  dit  de  société.  Comme  &  un  très-boa 
cœur  madame  de  Belvo  unissait  un  esprit  très-épigno- 
mique,  il  a  dft  se  trouver  des  gens  fort  aises  de  lin 
donner  un  ridicule  ou  quelque  chose  de  pis. 

(Note  manuscrite  tirée  de  l'exemplaire  d^  Lettres 
qui  a  appartenu  au  comte  d'Escherny,  dont  l«s  livres  ont 
été  vendus  i  Paris  en  novembre  1815.  Yofez  le  Cata- 
logue de  celle  bibliothèque,  p.  36). 

C'est  donc  en  vain  que  Mérard  de  Saint-Jnst  s'est  dosBé 
pour  l'auteur  de  ces  Lettres  dans  le  CUitalogue  de  sa  bi- 
bliothèque, imprimé  en  1783.  in -18,  chez  Didot  ï'mt, 
et  tiré  à  vingt-cinq  exemplaires.  Â  l'en  croire,  la  jeuse 
veuve  se  nommait  la  baronne  de  NoUertse.  Qoelqies 
années  auparavant,  le  même  Mérard  de  Sainl-Jaii 
s'était  attribué  la  jolie  pièce  de  Ginguené  inlitolée  : 
t  la  Conression  deZulmé  i.  A.  A.  B— r. 

H-  JEUNE  VOLONTAIRE  (Un)  [J.-F.  De- 

PREZ]. 

Le  Cri  de  Thonneur,  ou  un  —  à  ses 
compagnons  (du  déparlement  de  FOurthe) 
Liège,  Desoer,  1801,  in-8,  8  p. 

^-JEUN^  VOYAGEUR  (Un)  [Charles 
Malo]. 

L'Anacharsis  français,  ou  Description 
historique  et  géographique  de  toute  la 
France  (en  prose  et  en  vers).  Paris,  L.h- 
net,  18ii,  4  vol.  in-i8. 

4-  JELT^ES  RELIGIEUX  (Jes)  [Louis 

PEnRIN], 

Adresse  des  jeunes  religieux  domini- 
cains du  collège  général  de  Saint-Jacques 
de  Paris  à  l'assemblée  nationale.  Paru, 
1789,  in-8.  V.  T. 

4-  J.  iF.  [Jeun  FerrandI. 

Le  bonheur  de  la  ville  aAît,  représenté 
aux  arcs  de  triomphe  à  Thonneur  du  ma- 
réchal de  Vitrv,  par  — .  Aix,  1632,  in4. 
V.  T. 

J.  F.,  p5.  [Pierre  Bayle]. 

Commentaire  philosophique  sur  c^  pa- 
roles de  Jésus-Christ  :  «  Côntrains-les  d'en- 
trer »,  traduit  de  l'anglais  de  Jean  Fox  de 
Bruggs,  par  —.  Cantorbery,  1686,  3  vol. 
in-iî2. 

H-  J.  F.  [J.  Fiévée]. 
Frédéric,   par  — .  Paris,  4799.  3  vol. 
in-18,  1800,  3  vol.  in-18.  V.  T. 

-f-  J.  F*.  [J.  Fricz,  de  Prague!.  . 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

H-  J.  F.  A.  B....  DES  E....  [Buyxand 
DES  Echelles]. 

Petit  apparat  impérial,  ou  Nouveau  Dic- 
tionnaire des  commençants,  français-latin, 
par  — .  Lyon,  1811,  in-8. 


397 


J.  F.  A.  0. 


J.  F.  V,  D.  E.  M. 


398 


-hJ.  F.A.O.  [AdryI. 

Voy.  G.  E.  J.  S.  A.  t..  I!,  15!  â. 

-h  J.  F.  A — ir  [Jean-Felicissime  AdryI. 

I.  Dictionnaire  des  jeux  de  renfance  et 
de  la  jeunesse  chez  tous  les  peuples, 
par—.  Paris,  H.  Barhou,  1807,  in-lîi. 

II.  Histoire  de  Vîttorià  Accorambona, 
duchesse  de  Bracciano,  par  —,  avec  la  vie 
de  madame  de  Hautefort,  duchesse  de 
Schomberg,  par  une  de  ses  amies  ;  seconde 
édition.  Paru.  Ange  Clo,  1807,  in-lâ  de 
230  pag. 

U  premiète  édition  iviit  été  imprimé,  en  1800, 
iii-4«.  à  ]}anKfiaTe,  par  madame  de  Moatmorency- 
U)TJ«.  A.  A.  B— r. 

-|-  H.  Beyle  (eonnn  loai  le  nom  de  Stendhal)  a 
ddBBé,  dans  la  «  Reme  des  Deux  Mondes  *,  i*^  mars 
1S37,  vne  «  Histoire  de  Viltoria  Accaromboni  »,  qui  a 
été  reproduite  dans  ses  t  Œnvres  a . 

+  J.F.  B.  et  J.  F.  B***  [le  P.  Jean-Fr. 
Barrelle,  jésuite]. 

I.  La  vie  et  les  miracles  de  sainte  Philo- 
mène  ou  Pilumena,  surnommée  la  thau- 
maturge du  XIX*  siècle.  Ouvrage  traduit 
de  ritaiien  par  le  Père  —,  de  la  C.  de  J., 
suivi  de  deux  neuvaines.  Nouv.  édit.  Avi- 
gnon, 1836,  în-18. 

n.  Neuvaines  à  la  vierge  et  martyre  de 
J.-C.,  sainte  Philomène,  surnommée  la 
thaumaturge  du  xix*  siècle,  tirées  de  l'ou- 
vrage composé  par  M.  —,  de  la  C.  de  J. 
(imprimé  à  Paris  en  1835).  Nice,  1861, 
in^. 

+  J.  F.  B***[BuNEL.  typographe]. 

Le  Nouvel  Epiménide,  ou  Progrès  de  la 
civilisation  dans  un  siècle,  par-.  Seconde 
édit.  Grenoble,  Prudhomme,  1838,  in-8  dé 
xivetie>3p. 

La  première  édition  est  de  1831. 

4- J.  F.  D.  [Obstigny,  de  Caen], 
Voy.  D.  de  t.,  I,  col.  87G  «. 

H-  J.  F.  D***  [DoHBRGUfi]. 

Recueil  de  noêls  provençaux. 

+  J.  K  D.  L.  ftiE  Lichtèrveldb]. 

Mémoire  sur  les  fonds  ruraux  du  dépaK 
tementdô  TEscailt,  par  •^.  Gand.  181S, 
in-8. 

4-J.F.G.p.  F.GadanI. 

Essais  historiaues  sur  la  ville  de  Bar- 
sur- Aube,  publies  aaprès  un  manuscrit 
inédit  portant  la  date  de  1785;  par  — . 
Troyes,  Idoy,  1838,  in-12,  ^2  p. 

Extrait  de  «  l'Annoaire  de  l'Anbe  ponr  1838  »,  tiré 
H  00  ex«mpl. 

Ces  «  Essais  >,  présentés  comme  publiés  d'après  un 
nanaserit  de  1785,  ont  été  composés  par  ce  prétendu 
éditetr. 

+  J.  F.  G***  [J.-F.  GoFFAUx].  Voy. 
G"%  1, 120,  a. 


-f-  J.  F,  L.  P.  [Lepitre]. 
Le  Renouvellement  du  bail,  opéra  vau- 
deville. Paris,  1795,  in-8. 

-t-  J.  F.  M.  [Jean-François  Mutel  nfe 
BouicnEviLLË]. 

L  Poésies  diverses  de  — .  Paris,  Gutfle- 
minet,  1807,  2  vol.  in-12. 

On  y  trouve  une  tragédie  en  cinq  actes  et  en  vers  : 
<  Gunide  >. 

II.  Eloge  do  l'agriculture,  poëme,par— . 
1808,  in-8. 

4-J.  F.  M.  [J.-F.  Maire]. 

I.  La  princesse  Borghèse.  Paris,  1833, 
2  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage,  ayant  eu  peu  de  succès,  reparut  comme 
réimpression  avec  un  nouveau  titre  :  «  Une  sceur  de 
l'Empereur,  histoire  contemporaine  ». 

II.  Une  maîtresse  de  Kléber.  Paris.  1836, 
2  vol.  in-8  et  4  vol.  in-12. 

-h  J.  F.  P.  [Jean-François  PayeN]. 

Ce  savant  médecin,  établi  à  Paris,  est  très-honora- 
blement connu  dans  le  monde  littéraire  par  ses  travaux 
aussi  inratigables  qu'intelligents ,  à  l'égard  de  la  vie  et 
des  écrits  de  Michel  Montaigne;  il  a  signé  de  ses  ini- 
tiales quelques  articles  insérés  dans  le  «  Bulletin  du 
bibliophile  », 

-+-J.  F.  R.  [Ruphy]. 

De  la  Mélomanie  et  de  son  ihfluence  sur 
la  littérature,  par  —,  métrophile.  Paris, 
an  X  (1802),  ih-8. 

-f-  J.  F.  R.  [RoucHEfl]. 

Pièces  de  tnéâtre,  par.—:  Bordeaux, 
Browicr,  1816,  în-12. 

-h  J.  FR.  k.  tJ.-Fr.  MuTEL  de  Bouciie- 
vaLEl. 

L'Education,  poëme  eh  quatre  chants...; 

la  Conquête  de  la  Sicile ;  traduction 

en  vers  des  quatre  premiek*s  livres  de 
l'Enéide  de  Virgile,  par  — .  1807  et  1809, 
2  vol.  in-8. 

Voyez  la  «  Biographie  universelle  >.      A.  A.  B— r. 

-4-J.  F.  R.  M....  [Mazo.n]. 

EVénemehts  de  Lyon,  ou  les  trûisiour- 
nées  de  novembre  1831,  par  — .  lyott. 
Gtiyo/,  1831,  in-8. 

-»-  J.  FR.  N.  D.  L.  R.  [NÉE  bE  u  Ro- 
cnELLto]. 

Fredaines  du  diable,  ou  Recueil  de  mor- 
ceaux épars,  pour  servir  à  l'histoire  du 
diable  et  de  ses  suppôts;  tirés  d'auteurs 
dignes  de  foi  par  M.  Sandrâs;.mis  bn nou- 
veau style  et  publiés  par  — .  Paris,  1797, 
in-12. 

-+-  J.  F.  V.  D.  E.  M.  [J.-F.  Valladk, 
docteur  en  médecine]. 

Discours  philosophiques  sur  la  création 
et  Tarrangement  du  monde.  Amsterdam, 
1700,  in-8. 


399 


J.  F.  X.  W. 


J.  G.  R. 


40Û 


-h  J.  F.  X.  W.  rJ.-F.-X.  WunTii,  pro- 
fesseur émérite  à  1  université  de  LiégeJ. 

Les  omnibus  de  Tarithinétique  et  de 
l'algèbre.  Liège,  1829,  in-8. 

Il  exUle  des  exemplaires  de  ce  livre  avec  le  nom  de 


4-  J.  G.  [Jean  Guebrier,  Parisien]. 

Recueil  de  diverses  poésies  et  harangues 
sur  le  couronnement  du  sérénissime 
Alexandre  Justinian  en  1611.  traduit  en 
François  par  —,  Paris,  1630,  in-4. 

-4-  J.  G.  [Jean  Gillet]. 

I.  Traité  des  tutelles  et  curatelles,  avec 
un  commentaire  sur  Tédit  des  secondes 
noces  et  celui  des  mariages  clandestins, 
par  ~,  Paris,  1656,  in-l.  V.  T. 

II.  Nouveau  Traité  des  tutelles  et  des 
curatelles,  par  — .  Paris,  1686,  in4.  V.  T. 

U-  première  éditition  est  de  i623,  iii-8.  avec  le 
oom  de  Kaalenr.  A.  A.  B— r. 

-f-  J.  G.  [Jean  GodouinI. 

Les  Lettres  familières  de  Cicéron,  nou- 
vellement trad.  du  latin  en  françois, 
par—,  Paris,  veuve  Claude  Thiboust,iQ19, 
in-8. 

Suivant  ce  qu'indique  le  privilège,  plusieurs  auteurs 
ont  refkit  cette  traduction,  qui  avait  paru  en  i66â.  sous 
le  nom  de  Jean  Godouin.  L'auteur  même  en  avait  pu- 
blié dès  i66l  un  essai  en  quatre  livres,  sous  le  voile 
de  l'anonyme.  A.  A.  B— r. 

4-  J.  G.  [Jean  GrangolasI. 

I.  Traité  de  la  messe  et  de  l'office  di- 
vin, par  — .  Paris,  Vincent,  1713,  in-12. 

IL  La  Critique  abrégée  des  ouvrages  des 
auteurs  ecclésiastiques,  par  —.  Paris, 
Laurent  Le  Conte.  1716,  2  vol,  in-12. 

-f-  J.  G.  [Jean  Guerre]. 

De  l'octroi  municipal  de  Lyon  et  de 
quelques  poinlsd'économie  politique.  Lyon, 
Maillet,  an  XUI,  in-8, 47 p.. 

-f-  J.  G.  [Giraudeau]. 

Aux  électeurs.  Paris,  imp,  de  M"^  Delà- 
combe,  1837,  in-8,  20  p. 

Une  seconde  édition,  publiée  la  même  année,  et  si- 
gnée du  nom  entier  de  l'auteur,  a  S3  p.  11.  J.  G.  n'est 
antre  que  le  docteur  Giraudeau  (de  Saint-Gervais).  0.  B. 

4-  J.  G.  [Joseph  Grandgagnage,  pre- 
mier président  de  la  cour  de  Liège]. 

De  la  Belgique  en  cas  de  guerre,  par  — . 
Bruxelles,  1840.  in-8. 

-h  J.  G.  [GirardinI. 
Biographie. M. Goube.  «Rev.  de  Rouen», 
t.  XVII  (1841),  p.  358^0. 

-HJ.G.  [J.  Gerster]. 
Neuchâtel  en  1848,  esquisses  poétiques. 
Neuchâtel,  1848,  in-8. 


+  J.  G    [J.  GiRAUD,  pasteur]. 
Le  Pèlerinage  du  bonhomme  pensif.  Pa- 
ris, 1860,  in-12. 

4-  J.  G...  [J.  GuADinr]. 

L'état  de  l'Angleterre  en  1822  (par  le 
marquis  de  Londonderr}'),  traduit  de  l'an- 
glais par  — .  Paris,  1822,  in-8.  Seconde 
édit.  augmentée.  Paris,  1822,  in-8. 

4-J.  G.  C [CORANCEZI. 

Précis  d'une  nouvelle  méthode  pour  ré- 
duire à  de  simples  procédés  analytiques  U 
démonstration  des  principaux  théorèmes 
de  la  géométrie  et  la  dégager  des  figures 
et  constructions  qu'on  y  a  employées  jus- 
qu'à présent,  par  -.  Pom,  an  Vl  (I798i, 
in-4. 

-4-  J.  G.  H.  [lIiLLEMAKER,  directeur  de 
la  Compagnie  des  quatre  canaux]. 

L'Enseigne,  conte  dicté  à  son  ami  Y. 
D.  Z.  Paris,  Foumier.  1839,  21  pag.  petit 
in-8. 

Avec  une  vignette  dessinée  par  le  fils  de  rastest. 
opuscule  tiré  à  fort  petit  nombre. 

Dans  ce  siècle  des  mœurs  et  des  vertos  aostères. 
Les  femmes,  dites-vous,  ne  nous  trompent  plus  pièr««, 
Molière  et  La  Fontaine,  excellents  dans  lear  temps. 
Dans  le  nô'.re  nous  font  rire  du  bout  des  dents. 
Ils  explorent  pour  nous  des  terres  inconnues, 
El  nous  traitons  leurs  vers  de  visions  comnes. 

-h  J.  G.  J.  D.  M.  [J.-G.  JoLLi,  docteur- 
médecin  ?J. 

Bibliothèque  volante,  ou  Télite  des  piè- 
ces fugitives,  par  — .  Amsterdam  (Paris), 
1700  et  1701,  petit  in-12. 

Ce  volume  doit  être  composé  de  cinq  parties.  Vojex 
mon  Examen  critique  des  Dictionnaires  historiques,  n 
MOI  Jolli.  A.  A.  B— r. 

+  J.  G.  P.  [Jean  Graverol,  pasteur]. 

Instruction  pour  les  Nicodémites,  où, 
après  avoir  convaincu  ceux  qui  sont  tom- 
bes, de  la  grandeur  de  leur  crime,  on  fait 
voir  qu'aucune  violence  ne  peut  dispenser 
les  hommes  de  Tobligation  de  professer  la 
vérité;  par  — .  Amsterdam,  Wolfgang, 
1687,  in-l2.  —  Le  même  ouvrage  avec  (x 
nouveau  frontispice  :  Instructions  pour 
les  Nicodémites,  ou  pour  ceux  qui  feignent 
d'être  d'une  religion  dont  ils  ne  sont  pas 
et  qui  cachent  leurs  véritables  sentiments, 
par  — .  Amsterdam,  H.  et  /.  Boom,  1700, 
in-12. 

La  ff  Bio^rapliie  universelle  »  a  ftinssement  attrilné 
à  Jean  Gabier  l'édition  de  1700.         A.  A.  B— r. 

J.  G.  R.  (M.),  aut.  dég,  [P.  Ascension 
Garros]. 

Ponts  en  fer  indestructibles  et  inamovi- 
bles, jetés  en  deux  minutes;  découverte 
du  citoyen—.  {Publiée  par  Garros.)  17»9. 
in-8. 


iOl 


J.  H. 


J.  H.  S.  D.  L.  P.  R.  A. 


402 


4-  J.  H.  (le  sieur)  [Hindret]. 

UArt  de  oien  prononcer  et  ae  bien  par- 
ler la  langue  françoise,  par—.  Paris,  1687, 
in-12. 

+  J.  H.  [Jules  Helbig,  artiste  peintre, 
secrétaire  général  de  la  Société  d'émula- 
lion  de  Liège]. 

I.  Etude  sur  les  maîtres  liégeois  dans  les 
musées  de  V Allemagne,  par  — .  Liège,  De- 
wer.  1854,  in-8,  ISp. 

II.  Correspondance  artistique  du  jour- 
nal «  la  Meuse  »,  par—.  Liège,  Carmanne. 
1859.  in-8,  146  et  S  p. 

m.  Le  Salon  de  Liège  en  1858,  par  — . 
Liège,  1838,  in-8,  54  p. 

IV.-  Société  libre  d'émulation  de  Liège. 
Salon  de  1860.  Liège,  1860,  in-12,  79  p. 

IV.  Quelques  mots  sur  l'exposition  artis- 
tique de  Verviers,  organisée  en  octobre 
1856.  au  profit  des  pauvres  honteux,  par 
la  Société  rovale  de  philanthropie.  Liège, 
Carmanne,  1856,  in-8,  12  p. 

-f-  J.  HA***  [Joseph  Hacot]. 

Anecdotes  galantes,  ou  le  Moraliste  à  la 
mode,  par  — .  Amsterdam  (Paris),  Du- 
ehesne.  1760,  in-12. 

-h  J.  H.  D.  B"*  [Briel]. 

Les  Voyages  du  lord  Henri,  histoire  an- 
doise,  par — ,  auteur  du  a  Nouveau  petit 
Pompée  »  et  du  «  Danger  d'une  première 
faute  ».  Londres  et  Paris,  1785,  in-12. 

4-  J.  H.  E.  [J.-H.  EbertsI. 
I.  Les  Juifs,  comédie,  par  Lessin^,  trad. 
de  l'allemand,  par  — .  Paris,  1781,  in-8. 
IL  Le  Page,  comédie  en    un  acte,   en 

frose,  trad.  de  l'allemand  (de  J.  J.  Engel). 
•arw.  1781,  in-8. 

III.  Pas  plus  de  six  plats,  comédie  de 
M.  G'**  (Grossmann),  traduite  par—.  Pa- 
ris. 1781,  in-8. 

IV.  Le  comte  de  Waltron,  pièce  arran- 
gée par  Dalainval,  d'après  la  traduction 
de  — .  Paris,  1789,  in-8. 

H-  J.  H.  F.  L.  [J.-Henri-Ferdinahd  La 
Martellièrb,  mort  en  18301. 

L  Les  Francs-Juges,  mélodrame  en  qua- 
tre actes  et  en  prose.  Paris,  1807,  in-8. 

IL  Le  Testament,  ou  les  Mvstères  d'U- 
dolphe,  drame  en  cinq  actes.  Paris,  an  VI, 
in-8. 

m.  Les  trois  Espiègles,  comédie  en  trois 
actes.  Paris,  an  vl,  in-8. 

-h  J.  H.  F.  R.  [J.-H.  Flacon-Ro- 
chelle J. 

Code  civil  des  Français  mis  en  vers,  avec 
le  tf'xte^en  regard,  liv.  F,  par  — -.  Paris, 
Udert.  1805,  in-18. 

n  existe  vn  exemplaire  de  cet  ooTrage  imprimé  sur 
ptti  vélin  et  portant  le  nom  de  l'anteur.  A.   A.  B— r. 


.+-  J.  H.  H.  [J.  H.  HuBiN.  de  Huy]. 

I.  Lucien  et  Victor,  nouvelle,  par  —, 
Bruxelles,  Stapleaux,  1797,  in-18. 

II.  Eléonoreet  Monval,  nouvelle,  par—. 
Bruxelles,  Stapleaux,  1798,  in-18. 

J.  H.  J.  S.  H.,  officier  de  la  garde  natio- 
nale de  Paris,  aut.  dèg,  [J.-H.  Jaumb 
Saint-Hilaire]. 

Observations  sur  l'état  actuel  de  la 
France  et  do  l'Europe,  relativement  aux 
Bourbons  et  à  Bonaparte.  Londres,  de  l'im- 
primerie de  Sckulxe  et  Dean,  1816,  in-8, 
55pag. 

4-  J'».  M [Joseph  Mandrillon]. 

Le  Voyageur  américam,  ou  Observations 
sur  l'état  actuel...  des  colonies  britanni- 
ques en  Amériçïue...,  adressées,  par  un 
négociant  expérimenté,  en  forme  de  lettres, 

au  très-honorable  comte  de Traduit 

de  l'anglais.  Augmenté  d'un  Précis  sur 
l'Amérique  septentrionale  et  la  Républi- 
que des  Treize-États-Unis.  Par  M.—.  Am- 
sterdam. Schuring,  1782,  in-8,  viii,  197 
et  1G6  p.  et  une  carte. 

L'oavra^e  anglais  a  para  en  1769  sons  ce  titre  : 
c  The  american  Traveller,  or  Observations...  » 

■+-  Jh.  M*********,  négociant  à  Amster- 
dam et  membre  de  l'Académie  de  Bourg- 
en-Bresse  [Joseph  Mandrillon]. 

Le  Spectateur  américain,  ou  Remarques 
générales  sur  l'Amérique  septentrionale.... 
suivi  de  Recherches  philosophiques  sur  la 
découverte  du  Nouveau-Monde.  Par  — . 
Amsterdam,  héritiers  E.  Van  Harrevelt, 
1784,  in-8,  xvi,  307  et  96  p.  et  une  carte. 

Les  c  Recherches  »  ont  an  Utre  parlicalier  avec  les 
mêmes  initiales  que  ci-dessus.  Une  seconde  édition  da 
V  Specralenr  »,  qni  parut  l'année  suivante,  porte  le 
nom  de  l'auteur  ;  elle  est  revue,  corrigée  et  augmentée 
de  plusieurs  articles  et  d'une  table  alphabétique  des 
auteurs.  Amsterdam  et  Bruxelles,  1785,  in-8. 
01.  B-  r. 

4- J.  H.  S.  (M.)  [Joseph  SouquesJ. 

Le  chevalier  de  Canolle,  ou  un  épisode 
de  la  Fronde,  comédie  en  cinq  actes  et  en 
prose,  jouée  sur  le  théâtre  de  l'Odéon  le 
§7  mai  1816,  par—  Paris,  F,  Didot,  1816, 
in-8. 

-h  J.  H.  S.  [SchmtzlerJ. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  » . 

J.  H.  S.  D.  L.  P.  R.  A.,  aut.  dèg.  [Huet, 
avocat]. 

Notables  Arrêts  des  audiances  (sic)  du 
parlement  de  Paris,  depuis  1657  jusqu'à 
présent:  recueillis  par—,  Paris,  1664, 
in-12. 

Note  manuscrite  de  la  DiblioUièque  de  l'Arsenal. 
•  A.  A.  B— r. 


403 


..  J.  J. 


J.  J.  J.  M.  D. 


404 


-h  .....  J.  J. 

Lociel  ouvert  à  tout  l'univers,  par  — . 
i782,  in-8,  8  et  168  p. 

A.  A.  B-— r  altriboe  cet  ouvrage  à  Dom  Louis,  ex> 
bénédicUa  du  couvent  de  St-Denis,  dont  Manuel  parle 
dana  la  «  Police  de  Paria  dévoilée  »,  i.  II,  p.  266. 
Voy.  ci-dev.  Tari.  «  Lea  Fidèles  »,  II,  30  e. 

4-J.  J.B [Bazire]. 

Lettre  à  M"-  D***  D***  sur  la  grammaire 
de  M.  Blondin,  ou  un  Mot  à  M.  Lequien, , 
sur  la  critique  qu'il  a  faite  de  cet  ouvrage,  '  ^ 
par  — .  Paris,  1810,  in-8. 

-h  J.  J.  C.  D.  C.  P.  C.  R.  [Deschar- 

RIÈHES]. 

Essai  sur  l'histoire  littéraire  de  Belfort 
et  du  voisinage  (Haut-Rhin),  avec  un 
grand  nombre  de  notes,  par—,  professeur 
à  l'école  secondaire  do  Belfort,  et  depuis 
aumônier  du  lycée  de  Strasbourg.  Belfort, 
/.  P.  Clerc,  i808,  in-li,  iv  et  19i  p. 

-h  J.  J.  D.  [J.  J.  Dupom]. 

Double  Flore  parisienne,  ou  description 
des  plantes  oui  croissent  naturellement 
aux  environs  de  Paris,  distribuées  suivant 
la  méthode  naturelle,  d'une  part,  et  sui- 
vant le  système  de  Linné,  de  l'autre, 
par  — .  Paris,  Gabon,  180G,  in-lâ. 

+  J.  J.  D.  C.  [de  Courtéte]. 

L  Ramounct,  ou  lou  paysan  agenez  tour- 
nât de  la  guerre,  pastoufalo  en  langatgo 
d'Agen,  par  — .  Agen,  Gayan,  1084,  pet. 
in-8.  Bordeaux,  Séjourné,  1740,  in-14. 

ILLaMiramondo,  pastouralo  en  îangalge 
d'Agen,  par  — .  Agen,  Gayan,  1G85,  petit 
in-8. 

Ces  pièces  ont  été  réimpr.  k  Agen,  en  1701. 

4-  J.  1.  D.  E.  M.  [Jean  Jourdain,  doc- 
teur en  médecine]. 

La  Vraye  cognoîssance  du  cheval,  ses 
maladies  et  ses  remèdes,  par  —,  avec 
l'Anatomie  de  Ruyni,  contenant  Ci  tables 
en  taille-douce,  par  le  moyen  desquelles 
on  pourra  facilement  cognoistre  toutes  les 
parties  du  cheval...,  le' tout  tiré  des  an- 
ciens autheurs grecs,  latins,  allemands,  ita- 
liens, espagnols  et  autres  modernes  qui  ont 
écrit  sur  ce  sujet.  Paris,  Thomas  de  A^m- 
ville,  1647,  in-fol. 

Cet  ouvrage  a  été  reproduit  deux  fois  au  XVII*  siècle, 
sous  deux  titres  difTcrcnls  :  la  première  fois  sous  celui 
de  t  le  Parfait  cavalier,  ou  la  Vraye  Cognoissancc  du 
cheval...  ».  Paris,  Robert  de  Nain,  165.5;  et  la  se- 
de  f  Le  Grand  Marcschal,  oii  il  est  traité  de  la  par- 
faite connoissanc«  des  chevaux...  ».  Paris,  Ësticnne 
Loyson,  1667  [Calai,  lïuxard,  1. 111). 

H-  J.  J.  D.  L  [J.-J.  d'Estingdel  d'Ln- 

GROFONT. 

Voy.  Cosmopolite,  I,  col.  791  c. 


4- J.  J.  E.  G [Gabriel  Peig:^ot]. 

Voy.  G (J.J.E.),  H,  123  c. 

4-  J.  J.  E.  R.  (M.)  [Just.Jean-Etienne 
Roy]. 

Tableau  de  Paris  dans  les  quinze  pre- 
miers jours  de  juin  18i0.  Par  — .  Paris, 
Brissot'Thivars,  18i0,  in-8. 

4-J  J.  F.DEB**[Barin1. 

Essai  de  morale,  ou  Fables  nouvelles, 
morales,  politiques  et  philosophiques, 
par—.  Paris,  M^  Huzard,  18i6,  in-12. 

4-  J.  J.  G.  [J.  J.  Gheur,  premier  insti- 
tuteur à  l'Ecole  communale  pa)'ante  de 
Liège]. 

Exercices  de  style  à  Tusage  des  Ecoles 
primaires.  Ouvrage  imité  de  lallemand 
par  — .  Liège,  Dessain,  1836,  2  vol.  in-11 

4-J.  i.  G******  [Gaotikr]. 
Essai  sur  les  mœurs  chamoétres,  par—. 
Londres  (Alençon),  1787,  in-8. 

J.-J.  L.  B.,  aut.  dèg.  [J.-J.  Lb  Bceuf]. 

J.-J.  L.  B..  citoyen  de  Marseille,  à  sot 
ami,  sur  Tatrocité  des  paradoxes  du  con- 
temptible  J.-J.  Rousseau.  1760,  in-li. 

Ud  amateur  a  écrit  sur  son  exemplaire  :  Haaànt  Bus. 
tcriptit  AsiNOS.  A,  A.  B— r. 

4-  J.  J.  L.  R.  D.  T.  [JeanJacques  Le- 
roux]. 
Le  Tactionnaire,  1790,  în-8. 

-+-J.J.  M.  [MarcelI. 

Alphabet  arabe,  turk  et  persan,  à  Tusa^ 
de  l'imprimerie  orientale  et  française.  Ex- 
ercices de  lecture  d'arabe  littéral,  à  Tusage 
de  ceux  qui  commencent  Tétude  de  cette 
langue,  par— .  Alexandrie,  de  timpr.oritn^ 
taie  et  française,  an  VI  (1798),  pet.  in4, 
10  p. 

-+-  J.  J.  Q.  rQcES.>0T  DE  LA  CiIENÉe]. 

Parallèle  de  Philippe  It  et  de  Louis  XIV, 
par  — .  Cologne  (Hollande)^  Jacques  le  Sin- 
cère, 1709,  in-12. 

J.  J.  l\.,ps,  [Lansel,  de  Magny,  méde- 
cin]. 

La  Fortune  justifiée,  ou  Movens  de  vivre 
content  dans  ^ous  les  états, 'de  ne  point 
s*endetter  et  de  s'enrichir  dans  la  pau- 
vreté. S.  /.  n.  d.  (Pans,  1772),  in- Il 
2i  pag. 

-h  J.  J.  R.  [J.  J.  RoxDiptl. 

L  Le  Bonhomme  Blondéi,  ou  les  Trois 
Sœurs  et  les  Deux  Victimes.  Paris,  1816. 
2  vol.  in-12. 

iï.  La  Pièce  sans  A,  comédie.  Paris, 
1816,  in-8. 

-f-  J.  J.  J.  M.  D.  [DupercheL 

Marie  Menzikoff,    ou    la    Fiancée   de 


405 


J.  J.  L. 


J.  LE  F. 


406 


Pierre  U.  traduit  de  l'allemand  (d* Auguste 
La  Fontaine),  par  — .  Paris,  1817,  2  vol. 

in-ii. 

Au  diable  le  meilleur!  conte.  Paris, 
1820,  in-8,  2-4  pag. 

+  J.  J.  R***  [Rolland]. 
Les  Métamorphoses  de  Trévelin,  comé^ 
die.  Nantes,  I7(>8,  in-8. 

4-  J.  K.  [Jules  Rergomard]. 
Dfô  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 

-4- J.  L.  (Le  P.)  de  la  compagnie  dé  Jésus 
[Lecrechon]. 

Discours  sur  les  Observations  de  là 
comète,  présenté  au  duc  de  Lorraine 
par—.  Reifos,  1619.  in-8. 

4-  y  L.  [Jacques  Labbé]  . 

Le  fidèle  Domestique,  à  Mgr  le  duc  d'Or- 
léans, sur  les  affaires  du  temps.  Paris, 
Jacquard,  16i9,  in4.  P.  L. 

4-J.  L.  [Laurent]. 

Abrégé  pour  les  arbres  nains  et  autres, 
p^r-.  Paris,  1673,  in-lS.  V.  T. 

Nû(d  nanoscrito  tirée  de  U  bibliothèque  de  l'Ecole  de 
UéàKiK  de  Paris.  A.  A.  B— r. 

+  J.  L.  [J.  Lingay]. 

Eloge  de  M.  J.  de  Cbértier,  membre  dé 
l'Académie  française  et  de  la  Légion  d'hon- 
neur; suivi  d'un  catalogue  raisonné  de 
tous  ses  ouvrages,  par  — .  Paris,  Rosa, 
18U,  in^,  IV  et  99  pag. 

+  J.  L.  P'abbé  J.  Labodderie]. 

I.  Parabole  de  l'Efon  proudigue,  en  pa- 
Uiiâ  de  nahrte  ouvergnat.  Paris,  Diaot, 
I8i3,  in-8,  8  pag. 

II.  Lettre  de  Saint  Vincent  de  Paul  au 
cardinal  de  La  Rochefoucauld,  sur  l'état  de 
dépravation  de  l'abbaye  de  LongchâmpS. 
En  latin ,  avec  la  traduction  française  et 
des  notes.  Par — .  Paris,  Moutardier,  18^7, 
in-8. 

IIL  Lettres  à  M.  le  curé  de***,  sur  la  lé- 
^itimit^  de  ce  qui  s'est  passé  en  juillet 
183().  Paris.  1830,  in-8, 16  pag. 

IV.  Troisième  Lettre  à  M.  le  curé  de. 


Paris,  Plassan,  1830,  in-8, 16  pag. 
V.  Des  Rogations,  par  — .  Paris,  i830, 

in-8. 

-+- J.  L.  (rabbé)  [J.  Laffetay]. 

Préceptes  de  rhétorique,  par—,  profes- 
^ni  au  petit  séminaire  de  Villiers-le-Sec 
diocèse  ue  Baveux).  Bayeux,  impr,  de  L. 
Skolle,  18tô,  în-8. 

-f  J.-L.  [Le  P.  J.'L.  DE  Lbissègues  de 
Rozaven], 
Auteur  de  divers  articles  sur  le  système 


philosophique  de  l'abbé  de  Lamennais,  im 
primés  dans  «  l'Ami  de  la  Religion  ». 

-f-  J.  L.  [Justin  LamoureuxJ. 

Des  articles  dans  le  «  Bulletin  du  Biblio- 
phile »,  publié  par  Techener,  et  dans  la 
a  Nouvelle  Biographie  générale  ». 

4-J.  L***  [Jean  Lions]. 
L'Oracle  des  Dames  et  des  Demoiselles. 
Paris  et  Lyon,  1825,  in-12. 

-4-  J.  LA....T  [J.  Lacourt]. 
L'Éducation,  poëme  en  quatre  chants, 

?ar  — .  Paris,  marchands  de  nouveautés, 
803,  in-12. 

4-J.L.  B...[Brad]. 
La  Mission  à  ôrenoble.  par  — .  Urenoble, 
1818,  in-12, 12  pag. 

J.  L,  B.  R.,  aut,  dég.  [J.  Le  Boyer,  pro- 
fesseur de  physique!. 

Notices  sur  les  villes  et  principales  conj- 
munes  du  département  de  la  Loire-Infé- 
rieure, et  en  particulier  sur  la  ville  de* 
Nantes,  etc.  Nantes,  1823,  in-12. 

-f-  J.  L.  C,  prêtre,  curé  de  S...  [Jean 
Le  Clerc,  prôtre,  curé  de  Soisy], 

Abrégé  de  la  Bible,  nouvelle  édition  aug- 
mentée d'une  explication  morale  par  de- 
mandes et  par  réponses,  par  — .  Paris, 
CoM^cro^,  1683,  in-12. 

La  première  édition  est  de  *i678.  A.  A.  B— r. 

H-  J.  L.  D******  [DopérierI. 

Epître  au  Roi  sur  la  prise  de  Gand  et  de 
Bruges  et  sur  la  rapidité  de  ses  conquêtes, 
par  — .  1745,  in-8. 

4-  J.  L.  D.  G,  [Jean  Lautens,  de  Gand]. 

Mémoires  de  messire  Ohvier  de  la  Mar- 
che, premier  maître  d'hôtel  de  l'archiduc 
Philippe  d'Autriche,  mis  en  lumière  par 
Denis  Sauvage,  avec  les  annotations  tet  cor- 
rections de  — .  Gand.  de  Saleiison,  1566; 
Bruxelles,  Velpius,  1616;  Louvain^  1615, 
in-4. 

-f-  J.  L E  [l'abbé  Jean  Labouderie]. 

Adresse  aux  Parisiens.  Paris,  décembre 
1815,  in-8,  8  pag. 

+  J.  Le  C.  C.  De  S.  [Jean  Le  Clerc, 
curé  de  Soisy], 

I^  Livre  de  saint  Grégoire  le  Grand,  du 
soin  et  dii  devoir  des  pasteurs,  traduit 
par—.  Paris,  Pralard,  1070,  in-8. 

4-  J.  LE  F.  [J.  Lekkvrb]. 

Essai  d'une  exposition  succincte  'do  fa 
critique  de  la  raison,  par  J.  Kinker,  Irad. 
du  hollandais  par  — .  Amsterdam,  1801, 
in-8. 


407 


J.  L.  F. 


J.  M. 


408 


4-  J.  L.  F.  [Friedkl]. 
Le  petit  Oracle  des  Dames...  par  — . 
Marseille,  V  Friedel  et  /ils,  1807,  in-12. 

J.  L.  F**%  du  Gard,  aut.  dég.  [J.-L. 
Fesquet]. 

Voyage  de  Paris  à  Strasbourg,  et  prin- 
cipalement dans  tout  le  Bas-Rhm.  Nanci, 
an  IX  (1801),  in-8. 

J.  L.  G.,  aut.  déa.  [J.-L.  Grenus]. 

I.  Quelques  Fables  et  Poi^sies  diverses. 
Paris,  impr.  de  l'Auteur,  an  YII  (1800), 
in-8. 

-f  II.  Imitations  d*Horace  et  poésies  di- 
verses. Paris,  1800,  in-18. 

H-  IH.  Fables  pour  TEnfance  et  la  Jeu- 
nesse. Paris.  1800,  2  vol.  in-12. 

4-  IV.  Fables  diverses.  Paris,  1807, 
in-18. 

-h  J.  L.  H.  F***  [J.  L.  H.  Peisse]. 

Les  Médecins  français  contemporains. 
Paris,  1827-28,  in-8. 
*    Deui  liTraitons  contenant  ensemble  Tingtrdeux  notices. 

4-  J.  L.  J.  P.  E.  C.  D.  E.  [Jean  Le  Jau, 
pénitencier  et  chanoine  d'Evreux]. 

Recueil  de  plusieurs  cantiques  spirituels, 
propres  à  entretenir  l'âme  en  Dieu,  par—, 
Evreux,  Le  Marié,  1613,  in-12. 

-+-  J.  L.  L...X  [Lacroix]. 

lanthe,  ou  la  Rose  du  mont  Snodoni, 
et  les  cinq  rivaux,  trad.  de  l'anglais  d'E- 
milie Clarke,  par—.  Paris,  Laurens  jeune, 
1801,  2  vol.  in-12. 

-h  J.  L.  P.  [Paulmier]. 

Traité  de  la  nature  et  curation  des  plaies 
de  pistolle,  harquebouze,  et  autres  bastons 
à  fou,  par  — ,  et  le  Sclopetarius  de  Quer- 
cctan,  1576,  in-8. 

Il  existe  deux  éditions  antérieures,  toutes  deux  de 
1569,  in-8  et  in-4.  L'ÉpItre  dédicatoire  est  probable- 
ment signée.  Voy.  N.  E.  Petit,  dans  les  «  Mémoires  de 
la  soe.  d'agr.  de  Bayeux  »,  lY,  1850.  p.  205-S93. 
01.  B— r. 

4-  J.  L.  R.  L.  [Jean  Rousset  de  Missr, 
mort  à  Bruxelles  en  1762]. 

Réponse  à  la  Dissertation  de  M.  de  La 
Monnoye,  sur  le  livre  des  a  Trois  impos- 
teurs». La  Hatje,  Henri  Scheurleer,  lil6, 
in-12, 18  pag. 

Cette  réponse  est  signée  des  lettres  J.  L.  R.  L.  et 
l'on  ajoute,  dans  un  pott-icriptum,  qu'elle  est  du  sieur 
Pierre-Frédéric  Arpe.  C'est  une  fausseté.  Prosper  Mar- 
chand la  croit  de  J.  Roussel.  Ferai-je  remarquer,  dit 
Barbier,  n»  46347  de  ses  Anonymes,  qu'en  ôtant  deux 
LL  de  la  signature,  les  lettres  qui  restent  sont  les  ini- 
tiales de  Jean  Rousset  T 

Cette  «  Réponse  s  a  été  réimprimée  dans  l'édition  dn 
«  Menagiana  »,  Anuterdam,  de  Coup,  4747.  à  la  fin 
dta  4*  volume,  ainsi  qn*à  la  suite  du  «  Traité  des  trois 


imposleors  *.  dans  plnsiears  éditions  de  ce  àenvf 
ouvrage.  A.  A.  E— r.         , 

-I-  J.  L...S  [Jean  Lio.ns].  I 

La  grande  Semaine  de  Juillet,  ou  le  Der-  i 
nier  Acte  de  la  Révolution  française. I^s, 
Lions,  1830,  in-12.  , 

4-  J.  L.  V.  R.  D.  L.  D.  P.  [Jacques  Li 
Yassbur] 

Devises  des  Rois  de  France,  latines  et 
françoises.  tirées  de  divers  auteurs,  par— . 
Paris,  1609,  in-4.  V.  T. 

+  J.  M.  [Jean  Mbstrezat]. 

Le  Hibou  des  Jésuites  opposé  à  la  Cor- 
neille de  Charenton.  Sans  indication  d^ 
lieu,  162i,  in-8.  30  p.  Ou  sous  ce  titre: 
«  Véron,  ou  le  Hibou  des  Jésuites  opposé  à 
la  Corneille  de  Charenton,  par — .  Ville- 
franche,  iV.  Selon,  S.  d.,  in-12, 30  p. 

Inséré  dans  nn  «  Recueil  de  plusieurs  piècM  rs- 
ùeûsti»  ,Villetranche,  N.  Selon,  imprimeur  cl  Ubratir. 
i  l'enseigne  de  «  la  Bataille  >,  sans  date  (iri78).  io-li. 
Ce  livre  très-rare,  dont  Cbaufepié  fait  la  descriptit-s. 
article  «  Lucas  Jansse  »  a  été.  sur  la  foi  de  Bnylr.  p-b^ 
ralement  attribué  à  Cb.  Drelinconrt  père,  par  les  Uli.^> 
graphes.  Il  est  le  fruit  de  la  plume  de  4ean  lles'.irza*. 
pasteur  de  Charenton.  Ce  ministre  avait  publié  ;  •  Tnr> 
de  la  communion  à  Jésns-Gbnst,  au  sacrement  de  l'Ea- 
cbarislie  »,  Sedan,  4G24.  in-S».  Véron.  ex-jésuiu  rt 
curé  de  Charenton,  l'attaqua  par  «  La  Corneille  de  Cha- 
renton des)iouilk^  des  plumes  des  oiseaux  de  Genêv;  et 
de  Sedan  »  et  «  Défiy  au  sieur  Mestreiat  et  à  ses  col- 
lègues, ministres,  sur  son  livre  intitulé  :  De  la  coe  - 
munion  i  Jésus-Christ,  etc.  »,  Paris,  Jean  llestaii. 
1024,  in-8.  Mesirezat  lui  opposa  «  Le  Hibon  de$i^ 
suites  »,  auquel  Véron  répliqua  par  c  Réponse  m  Hi- 
bou de  Charenton.  ou  Mestrent  convainca  d'estne  Don»i 
hérésiarque.  larron  des  escrits  dn  spalatin  de  Doniats, 
faulsaire  et  destitué  de  toute  preuve,  en  son  livre  de  la 
communion  &  Jésus-Christ  >.  Paris,  /.  Mettais ,  sans 
date,  in-8,  24  p. 

(.Note  de  M.  Bonlliot.)  A.  A.  B— r. 

Voir  aussi  E.  Frère,  f  Manuel  dn  biblîoçnphâ 
normand  >.  t.  II,  p.  29G. 

+  J.  M.  [J.  Mosneron]. 

Vie  du  Législateur  des  Chrétiens,  sans 
lacunes  et  sans  miracles,  par  — .  Paris, 
Dabin.  an  XI  (1803),  in-8. 

n  y  a  aussi  des  exemplaires  inUtulés  c  Vie  de 
J.  C.  »,  avec  le  nom  de  l'autenr.  01.  B~r. 

.  -4-  J.  M.  [Joseph  Mobonval]. 
Fables  complètes  do  La  Fontaine.  Nou- 
velle édition,  avec  le  sens  moral  de  l'apo* 
lo^ue,   par  — .  Paris,  Moronval,    1833, 
in-18. 

-h  J.  M.,  et  JOACHIM  M.  [Joachîin  Me- 
nant, magistrat,  auteur  do  plusieurs  ou- 
vrages de  philosophie  et  d'érudition]. 

Des  articles  publiés,  sous  ces  initiales, 
dans  les  journaux  de  Caen  et  imrticuiière- 
ment  dans  le  «  National  du  Calvados». 
1843  et  1814. 


i09 


J.  M. 


J.  N.  D.  P. 


410 


-h  J.  M.  et  J.  M-R-L[Jean  MorelJ. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4-  J***  M***,  prof,  à  S*********  [Jean  de 
Muller]. 

Essais  historiques,  par  —,  contenant  : 

f*  Vue  générale  de  rilistoiro  politique 
de  l'Europe,  pendant  le  moyen  âge  ; 

^  Considération  sur  le  gouvernement  de 
Berne; 

3*  Tableau  des  trgubles  de  la  Répu- 
blique de  Genève,  depuis  leur  origine  jus- 
«lu'a  nos  jours.  Berlin,  G.-J.  Decker,  i781, 
in-li,  110  pag. 

Ot  (msTme  est  do  célèbre  hisUrien  de  la  Saisse.  Jean 
à*  Mnller.  11  le  composa  en  français  pour  pouvoir  mon- 
trrr  quelque  choee  de  loi  an  roi  de  Prusse  Frédéric  H. 
S>}o  dessein  étail  de  n'en  faire  imprimer  qu'une  vingtaine 
dVi^oplaires  à  ses  frais;  la  rarelé  de  ce  volume  prouve 
<{««  l'anteor  a  tenu  parole.  Voyez  les  «  LeUres  de 
J.  de  lloller  à  ses  amis  MM.  de  Bonstetten  et  Gleim 
ftradottes  en  français  par  madame  de  Steck)  »,  Paris, 
Scko^n,  1819.  in-S»,  p.  404  et  487. 

Frédéric  U  ne  fat  pas  trop  content  de  l'ouvrage  de 
Maller  ;  on  y  trouve  cependant  quelques  aperçus  dignes 
ifi  {n^nds  talents  que  l'auteur  a  développés  depuis  dans 
U  pore  historique.  Un  exemplaire  de  ces  «  Essais  »  a 
éii  Tendu  à  Londres  en  1813.  Voy.  le  «  GaUlogue  p  de 
M.  Gossett,  Londres,  1813,  in-8»,  p.  69,  n»  1875. 
A.  A.  B— r. 

4- J.  M.  B.  (M.),  avocat.  [Berton]. 

Observations  critiques  sur  la  procédure 
criminelle,  d'après  le  Code  qui  régit  la 
France.  Par  —  Paris,  Eymery,  Delaunay, 
1818,  in-12,  viij,  271  pag. 

4-J.  M.B..  [Bercy]. 

Quelques  mots  sur  la  traduction  nou- 
velle de  la  Bible,  par  S.Cahen,  rabbin,  etc. 
I^ar-.  Pam,1835,in8. 

-h  J.  M-  B.  DE***  [Jacq.-Max.-Benj. 
BiNs  DE  Saint- Victor]. 

Lettres  sur  les  Etats-Unis  d'Amérique, 
écrites  en  1832  et  1833,  et  adressées  à 
M.  le  comte  O'Mahony.  Lyon  et  Parié,  Pe- 
mtefrérei,  1835,  2  vol.  in-8. 

QKkpies  ones  de  ces  lettres  ont  paru  dans  «  Tlnva- 
risble  t.  La  17«  a  été  imprimée  à  part,  in-S»,  52  p., 
sias  changement  de  pagination, 

-T-  J.  M.  D.    rDBSCHAHPs]. 

Le  Prieuré  ae  Ruthingïenne,  imité  de 
l'anglais,  par — ,  traducteur  de  a  Simple 
Histoire  i>.Parù,  Maradan,  1818,  3  vol. 
in-i2. 

+  J.  M.  D.  DE  M.  G.  [de  Mulein-Ca- 

Z.iL]. 

S\llabaire  classique,  ou  nouveau  Traité 
éléniontaire  de  lecture  française...  par  — . 
/'arif.  Rapet,  1816,  in-8. 


a\     -h  J.  M.  D.  R.    [Maugin  de  Riche- 
bourg]. 

Voy.  aux  Anonymes  :  Bibliothèque  des 
Philosophes... 

H-  J.  M.  G.  [Gassier]. 

L  Le  Sauveur  de  la  France,  ou  Louis 
XVIII  le  Désiré,  par  — .  Paris,  Vauquelin, 
1815,  in-I8. 

II.  Vie  de  Louis  XV,  roi  de  France  et 
^  '  de  Navarre,  surnommé  le  Bien-aimé,  etc., 

publié  par  — .  Paris,  Monlaudon,   1815, 
m-18. 

III.  Marie  Caroline,  duchesse  do  Berrv. 
Paris,  1816,  in-8.  64  pag. 

4-  J.  M.  L***  fJacq.  Montaiin-LambikI. 
Manuel  des  Nourrices.  Paris,  an  Xl, 
in-8. 

-hJ.  M L  [L.-H.*JulesMARESCIIALl. 

Considérations  sur  Tétat  moral  et  pou- 
tique  de  la  France.  Mai  1815.  Paru,  1815, 
in-iS,  56  pag. 

4-  J.  M-R-L  [Jean  Morel]. 
Voy.  J.  M.,  U,  col.  -i09  a. 

-h  J.  M— T.  rJuLEs  MiciieletI. 
Des  articles  aans  la  «Biographie  univer- 
selle», seconde  édition. 

4-  J.  N.  [Navarro]. 
Études  législatives,  par—.  Paris,  A. 
Bertrand,  1836,  in-8,  327  pag. 

4-  J— N.  [Jourdain]. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  univer- 
selle», consacrés  à  des  personnages  orien- 
taux. 

-f-  J.  N.  D.  [JohnN.  DarbyI. 

Pensées  sur  le  chapitre  XI  de  TÉpître 
aux  Romains  et  sur  la  responsabilité  de 
l'Eglise,  par—.  Lausanne,  M,  Ducloux, 
1841,  in-12. 

J.  N.  D.  B.  C.  DE  L.,  aut,  dég.  [Jean-Ni- 
colas de  Brasby,  comte  de  Lyon]. 

Mémoires  politiques,  amusants  et  saty- 
riques  de  messire  — .  Véritopolisy  Jean  di- 
sant vrai  [Amsterdam,  Roger,  1716),  avec 
fig.  ;  —  seconde  éd.,  1735,  3  vol.  in-8. 

-f-  Cet  auteur  se  nommait  originairement  Moreau  de 
Brasey.  Il  prend  sur  le  titre  de  ses  mémoires  la  qua- 
lification de  :  colonel  du  régiment  de  dragons  de  Ca- 
sanski,  et  brigadier  de  S.  M.  czarienne.  Ses  «  Mt- 
raoires  *  donnèrent  lieu  à  plusieurs  réfutations,  savoir  : 
1*  c  LeUre  du  sieur  ***  à  M.  de  ***  au  sujet  d'un  livre 
intitulé  :  —».  Dresde  (1816),  in-4  de  18  p.;  — 
S«  «  Caiactères  des  historiens  satyriques...  »  Voy.  ce 
titre  aux  Anonymes...  01.  B— r. 

J.  N.  D.  P..  aut,  dég.  [J.-N.  de  Pari- 
val]. 
I.  Le  vrai  Intérêt  de  la  Hollande,  élevé 


411 


J.  N.  M. 


JOANNY 


Ht 


sur  les  ruines  de  celui  qui  voit  le  jour  sous 
le  nom  de  V.  D.  H.  lOCi,  in-8. 

4-  II.  Histoires  facétieuses  et  morales 
assemblées  et  mises  au  jour  par—.  Lcyde, 
1(563,  in-12;  /6irf  ,  ICGil. 

C«t  écrîTain,  assez  en  vogue  dans  la  seconde  moitié 
dn  dix-septième  siècle,  est  si  bien  oublié  anjoard'hui 
que  les  «  Dictionnaires  biographiques  >  n'en  parlent 
]ns.  Quelques-uns  de  ses  ouvrages,  ayant  été  imprim<^s 
en  Hollande,  se  joignent  &  la  collection  Elzévirienne  ; 
le  «  Manuel  dn  libraire  »  en  a  f^it  mention. 

4-  J.  N.  M.  [Marmère]. 

Essai  sur  le  crédit  commercial,  suivi  du 
prospectus  de  la  traduction  de  TEssai  sur 
les  finances  d'Angleterre  de  John  Sinclair, 
par  — .  Paris,  Petit,  1801,  in-8. 

JOANNY,  nom  de  théâtre  [Jean-Bernard 
BrisebarreM),  né  à  Dijon,  le  â  juillet  1775, 
célèbre  tragédien,  ex-sociétaire  du  Théâtre- 
Français]. 

La  carrière  théâtrale  de  Joanny  est  très-connue.  On 
sait  qu'après  avoir  longtemps  parcouru  les  provinces, 
dans  lesquelles  il  avait  joué  avec  beaucoup  de  succès 
«  Venceslas  »,  les  «  Templiers  »,  <  l'École  des  pères  », 
«  Dupuis  et  Desronais  »,  etc.,  il  fut  engagé  à  l'Odéon, 
ou  il  joua  les  principaux  rôles  dans  le  c  Paria  »,  c  le 
Comte  Julien  >  et  les  «  Machabées  »  ;  il  passa  ensuite 
au  Théâtre-Français ,  dont  il  était  sociétaire  lorsqu'il 
quitta  la  scène.  Là.  il  créa  encore  plusieurs  grands  rôles. 
Mais  Joanny  homme  de  lettres  est  peu  connu ,  parce 
que  ce  qu'il  a  écrit  n'a  été  destiné  qu'à  un  petit  nombre 
d'amis.  Inutile  de  dire  que  tous  les  opuscules  qu'on  lui 
doit  sont  anonymes  :  sa  modestie  se  refusait  à  ce  qu'il 
se  posât  en  poète.  Du  reste,  il  faut  l'avouer,  chez  Joan- 
ny, lepoëte  n'est  point  à  la  hauteur  du  grand  tragédien 
que  nous  avons  vu;  il  n'a  jamais  eu  la  prétention  d'être 
poote.  C'est  un  écrivain  de  cœur  et  d'une  charmante 
naïveté,  ce  qui  compense  bien  de  l'absence  de  vers  ron- 
flants. 

Sur  trente-six  pièces  de  poésie  composées  par  Joan- 
ny et  dont  ses  amis  le  pressent  de  faire  imprimer  le  re- 
cueil, sept  seulement  ont  vu  le  jour,  encore  fort  incom- 
plètement, car  Tauteur  a  fait  à  chacune  d'elles  de  nom- 
breuses corrections  et  additions.  Voici  dans  l'ordre  de 
dates  l'indication  de  celles  qui  ont  été  imprimées. 

I.  Un  Enterrement  au  village.  (En  vers.) 
Paris,  juillet  18  il,  in-8,  ^  pag. 

II.  L'Epouse  modèle.  (En  vers.)  Paris, 
septembre  18ii,  in-8,  4  pag. 


(1)  Et  non  Brisebanne  comme  on  l'a  souvent  im- 
primé. 

Brisebarre  nous  apprend  dans  l'une  des  notes  de  son 
opuscule  intitulé  :  «  Ma  Confession  » .  comment  il  est 
arrivé  à  ce  changement  de  nom.  «  C'est  comme  devant 
être  peintre  que  j'épousai  une  femme  veuve,  ma- 
dame N***.  Mais  lorsqu'un  fol  enthousiasme  m'entraîna 
au  théâtre,  tout  se  brouilla  avec  ma  famiUe  et  surtout 
avec  la  sienne;  il  fallut  même  quitter  le  nom  de  mes 
pères.  C'est  alors  que  je  pris  l'un  de  mes  prénoms  la- 
tinisé. Si  je  recommençais  ma  vie«  je  n'aurais  là-dessus 
aucune  discussion  avec  personne  »* 


III.  Les  Conseils  de  rexpérience.  ;En 
vers.)  Paris,  novembre  i84i,  in-8,  3  pag. 

IV.  L'Apothicaire  et  son  Curé.  (En  vers.) 
Paris,  novembre  1814,  in-8,  4  pag. 

V.  Biographie  véridique,  ou  Histoire  d'un 
pauvre  acteur,  écrite  par  lui-même.  (En 
vers.)  Paris,  typogr.  Lacrampe  et  C©.  181.*», 
in-8,  24  pag. 

Au  verso  du  faux-titre  d'un  exemplaire,  nous  tn~ni' 
vous  écrit  de  la  main  même  de  l'anteur  cet  avis  aa  1^- 
teur  : 

Ne  cherches  point  l'esprit  dans  cette  baigatelle: 
L'auteur,  en  l'écrivant  avec  simplicité. 

Ne  s'est  proposé  qu'un  modèle. 

Ce  modèle  est...  la  vérité. 

Joanny  partit,  en  i792 .  comme  volontaire,  l'sjasi 
point  encore  dix-sept  ans  accomplis.  En  1793,  il  pa^Nt 
dans  le  7«  régiment  de  hussards;  il  fit  partie  de?  evj- 
drons  qu'on  envoya  de  l'armée  du  Nord  à  celle  de  TOec^. 
et  qui  revinrent  ensuite  à  l'armée  de  la  Moselle.  Cefa'.U 
que,  dans  une  attaque  nocturne,  il  re^t  dans  la  maa 
un  coup  de  feu  qui  le  mil  hors  de  rombat.  Il  lut  TrkA- 
mé,  et  retourna  dans  sa  famille.  A^-ant  son  départ  {«-.r 
l'armée,  Joanny  avait  commencé  l'élude  de  la  peintcc^ 
dans  l'atelier  de  M.  Vincent,  de  Dijon  ;  à  son  retosr.  ii 
reprit  ses  pinceaux  ;  mais  là  n'était  pas  sa  vocitw. 
L'artiste  lui-même,  dans  la  «  Biographie  vérîdiqe^  >. 
p.  iO,  nous  dit  avec  une  naïveté  charmante  conuDe  li 
advint  que  d'étudiant  peintre  il  est  devenu  artiste  dra- 
matique. 

Me  voilà  donc  dessinant  le  modèle, 
Quand,  tout  à  coup,  un  lumineux  rayon 
De  son  éclair  traversa  ma  cervelle. 
Qui  le  croirait?  ce  fut  un  vieux  bouquin. 
Que  de  notre  atelier  recouvrait  la  poussière. 

Qui  de  notre  illustre  Lekain 

Me  fit  embrasser  la  carrière. 
Ce  vieux  bouquin,  presque  en  lambeaux . 

Etait  pourtant  grande  merveille  ; 
Il  renfermait  les  extraits  les  plus  beaux 

De  Racine  et  dn  grand  Corneille. 
Me  consolant  ainsi  de  mes  tristes  revers. 

En  les  lisant,  je  me  sentais  renaître. 
Quand  d'autres  déjeunaient,  loin  des  r^pardsduBaitre, 

J'en  récitais  les  beaux  vers. 

Nous  sommes  assez  heureux  ponr  posséder  os  nm- 
plaire  de  cet  opuscule  qui,  au  ^^rso  de  son  titre,  t^rt^- 
sente  nue  strophe  Inédite  faisant  suite  à  la  pfér^ai^. 
écrite  tout  entière  de  la  main  de  l'auteur;  la  voici  : 

Ahl...  j'adorais  la  tragédie , 
Et  j'en  perdais  l'appétit ,  le  repos  ; 

Je  sentais  mon  àme  agrandie 

Aux  fiers  accents  de  ses  héros  I... 
Après  ce  don  sublime  et  de  plaire  et  d'Ioslraire, 

Du  poète  attributs  divins. 

Sur  la  scène  les  reproduire 
Aux  yeux  du  spectateur  qui,  charmé,  bat  des  œajbSi 

Transmettre  à  la  foule  enivrée 

Le  feu  des  nobles  passions. 

On  des  douces  émoUons 

Dont  l'àme  se  sent  pénétrée  ; 
Des  antiques  vertus  retracer  le  tableau... 
Ah  1  cet  art,  parmi  tous,  me  semblait  le  plos  beau- 

VL  Epitre  en  vers  à  Amal  ;  par  un  ei* 


413 


JOB  LE  RÊVEUR 


JODOIGNOIS 


414 


sociétaire  du  Théâtre-Français  (suivie  de 
nolesV  Paris,  typogr.  Lacrampeet  C* (avril) 
i8«>.  in-8,±ipag. 

Eloge  de  plusieurs  actears  comiqoes  de  ce  siècle  : 
Beaalira.  Baptiste  cadet,  mademoiselle  CodUI.  Brunet, 
ThiCTCflm.  Potbier.  Vernct,  Perlel,  Samson,  BoaflTé. 
Bcnurd-Léon  et  Neuville.  Us  notes  qui  remplissent  les 
|\a?es  19  i  24  sont  consacrées  i  des  notices  bioG^ra- 
l^iqaei  et  à  des  parUcolahtés  sur  ces  divers  artistes. 

VII.  Ma  confession  (en  trois  parties  et  en 
vers,  suivie  de  notes).  Paris,  typogr,  La- 
crampe  tt  C,  1846,  in-8,  86  pag. 

U»  notes  remplissent  les  pa^es  49  à  86. 

Si  la  c  Biographie  véridiqne  »  (n*  V)  est  Tauto-bio- 
gnpbie  de  l'artiste ,  c  Ma  Confession  »  est  celle  de 
Tk^mme  d'intérieur,  vie  remplie  d'amertume  ei  de  dé- 
ses{>oir.  ce  qui  influa  beaucoup  sur  la  retraite  prématurée 
do  Théâtre-Français  de  cet  honorable  artiste. 

En  (Aie  de  cet  écrit  se  trouve  on  court  c  Avant-pro- 
pos ■,  que  nounous  faisons  un  devoir  de  reproduire 
ici,  parce  que  d'abord  il  est  plein  de  sens ,  et  qu'en- 
soite  U  prétention  de  Joanny  comme  poète  y  est  bien 
peinle  : 

«  U  poésie  se  juge  moins  par  l'analyse  que  par  le 
featimeol  :  i)  y  a  beaucoup  de  gens  qui,  lorsqu'ils  enten- 
d?Dt  lire  ou  réciter  des  vers,  ne  s'appliquent  pas  à  suivre 
k  61  et  la  pensée,  mais  à  y  chercher  quelques  mots  à 
reprendre  ;  ils  Cbnt  ce  qui  s'appelle  la  guerre  aux 
nouchet,  et  oublient  qne  la  lettre  tue  Vofnit  ;  mais 
ils  en  tirent  l'avantage  de  faire  briller  le  leur,  et  c'est 
tcat  tf  qu'ils  y  cherchent. 

(  Je  ne  suis  pas  liomme  de  lettre*  ;  ayant  be- 
«>iD.  plus  qu'un  antre,  de  beaucoup  d'indulgence ,  je 
De  m'adresse  qu*aa  oceor  et  n'écris  point  pour  l'es- 
prit. » 

M.  Joanny  a  été  le  sujet  de  quelques  écrits  ;  nous 
coaoai^sons  entre  autres  :  t  i°  ÉpUre  à  M.  Joanny,  ac- 
teur trapqoe  *  (par  M.  Belraonlet),  Toulouse,  1818, 
io-8;  2«  «  Parallèle  de  Talma  et  de  Joanny  «  (par 
M.  Edmond  de  Uanne).  Paris,  1822,  in-8. 

JOB  LE  RÊVEUR,  ps.  [Edouard  Plou- 
\ier],  auteur  d'articles  dans  le  «  Corsaire- 
Salan». 

+  JOB,  auL  supp. 

Livre  do  Job,  nommé  Jobab,  sa  vie  et  le 
testament  qu'il  fît  le  jour  où,  étant  malade, 
il  sentit  que  son  âme  allait  se  séparer  de 
son  corps. 

Cette  traducUon  d*nn  livre  grec  qui  remonte  à  une 
utiqDité  fort  recalée  est  insérée  dans  le  «  Dictionnaire 
def  aporT}-pbè8  »,  publié  par  M.  l'abbé  Migne,  t.  Il, 
col.  403  ;  le  texte  original  a  été  mis  au  jour  par  le 
cardinal  Angelo  Ifaî  dans  son  précieux  recueil  des 
'  Scriptomm  vetemm  nova coUeetio  »,  t.  Mil,  p.  191, 
l«»J9,iB-4. 

4-  JOB  LE  SCRIBOMANE  [Marc-Ant.- 
Amédée  Michel,  connu  sous  le  nom  de 
Marc  Michel,  né  à  Marseille  en  1812]. 

Des  poésies  élégiaoues  insérées  vers 
1832  dans  le  «  Sémaphore  »  de  Marseille. 

+ JOB  LE  SOCIALISTE  [Hippolyte  Cas- 
tille]. 
i.  Le  dernier  Banquet  de  la  Bourgeoisie, 


par  — .  Paris,  à  la  Librairie,  rue  Saint- 
Andrê-deS'Arts.  n.  39.  i8i9,  in-8. 

11.  La  Place  publique,  par  —,  Paris, 
i8i9,  in-8. 

JOBIN  (Claude),  ganache  du  dix-hui- 
tième siècle,  ps,  [le  vicomte  Emmanuel 
d'Harcourt]. 

Les  Supériorités  modernes,  ou  le  Baron 
de  Soussussous,  comédie-proverbe  en  qua- 
torze actes  et  en  prose,  destinée  à  servir 
de  document  à  l'histoire  du  dix-neuvième 
siècle,  depuis  le  4*'  janvier  18i0  jusqu'au 
l**^  janvier  1830  exclusivement.  Dédie  à  la 
Jeune  France  par  son  très-humble  admi- 
rateur — .  Paris,  Dentu,  1832,  2  vol.  in-8. 

-+-  JOCULAT  (Frère  Polycarpe)  [Amau- 
ry  DuvAL-PiNÉux.  de  l'Académie  des  In- 
scriptions, frère  d'Alexandre  Duval]. 

L  évèque  Gozlin ,  ou  le  Siège  de  Paris 
par  les  Norminds,  chronique  du  ix*  siècle. 
Paris.  Du/ey  et  Vezard,  1832,  2  vol.  in-8. 

Dans  un  titre  amplifié,  placé  à  la  suite  de  la  préface, 
l'auteur  se  présente  comme  un  simple  traducteur  d'un 
ouvrage  imaginaire,  imitant  en  cela  l'auteur  de  Wa- 
verley,  cacbé  sous  le  manteau  de  Jedediah  GleisboUiam. 
Voici  ce  titre  singulier  : 

«  L'éTèque  Gozlin.  ou  le  Siège  de  Paris  par  les  Nor- 
mands, chronique  très-véridique,  rédigée  la  dernière 
année  du  IX*  siècle,  par  frère  Polycarpe  Jocutat,  cha- 
pelain du  château  de  Rollonville,  translatée  du  latin  en 
français  par  Wandrille  Lebernenr  (Amaury  Duval),  con- 
cierge du  même  château,  annotée  par  W**,  de  l'aca- 
démie des  **',  de  dix  autres  académies  et  sociétés 
d'antiquaires  (le  même). 

C'est  Abbon  qui  a  fourni  le  fond  et  plusieurs  détails 
de  ce  roman  historique  assez  intéressant.   (G.  M.) 

-I-  J.  0.  D.  (M.)  [Joseph  Odolant-Dks- 

NOS]. 

I.  Promenades  autour  du  Monde,  ou 
Extraits  des  Voyages  de  MM.  Caillé,  Mol- 
lien,  Durville,  etc.,  publiés  par  — .  Paris, 
1834,  in-12. 

II.  Souvenirs  d'un  jeune  Voyageur,  re- 
cueillis par  — .  Paris,  1834,  in-12. 

4-  JODOCUS  SINCERUS  [Juste  Zinsjbr- 
ling,  savant  hollandais]. 

Voyage  dans  l'ancienne  France,  avec  une 
excursion  en  Angleter.ce,  en  Belgique,  en 
Hollande,  en  Suisse  et  en  Savoie,  par  —, 
Traduit  par  Thaïes  Bernard .'Pom,  1859, 
in-12. 

L'ouvrage  original  a  paru  sous  ce  titre  :  c  Jodocl 
Sinceri  Ilinerarium  Galliae,  cum  appendice  de  Burdigala  », 
Genève,  1G27  p.  in-iâ. 

JODOIGNOIS  (Un),  aut.  dég.  [Alex.  Bou- 
vier, .né  à  Jodoigne]. 

Notice  historique  sur  la  ville  de  Jo- 
doigne. Bruxelles,  Wouters,  Raspoet  et  Ciéi 
1843,  in-18  de  GO  pag. 


415 


J0HANNEA13 


JONAS  PHILOLOGUS 


416 


4-  JOHANNEAU  (Eloy),  éditeur  supposé 
[DlbnerJ. 
Un  Horace  latin,  publié  chez  Panckoucke. 

JOHNSON  (Abraham),  ps.  [sir  John 
Hill]. 

Lucina  sine  concuhitu.  Lettre  adrcsst»e  à 
la  Société  royale  de  Londres,  dans  laquelle 
il  est  pleinement  démontré,  par  des  preuves 
tirées  de  la  théorie  et  de  la  pratique . 
qu'une  femme  peut  concevoir  et  enfanter 
sans  le  commerce  de  l'homme  ;  trad.  de 
l'angl.  (parMoet.)  17:iO,  in-8etin-12. 

Cette  traduction ,  Ion  de  son  apparition ,  fat  brûU^e 
par  ordre  du  Parlement. 

—  Le  môme  ouvrage  (de  la  mémo  tra- 
duction). —  Concubitus  sine  Lucina,  ou  le 
Plaisir  sans  peine;  trad.  de  Tangl.  de  Ri- 
chard Roe  (par  de  Combes).  Londres,  1752, 
pet.  in-8. 

—  La  Femme  comme  on  n'en  connaît 
point ,  ou  Primauté  de  la  femme  sur 
l'homme  (par  de  Sainte-Colombe).  Londres, 
Gabriel  Goldt,  au  Phénix,  1786,  in-12  de 
1(>5  pag. 

Ce  dernier  onvrage,  dit  Grimm  dans  la  troisième  par- 
tie di*  sa  correspondance,  tome 4. page  Mi,  n'est. sous 
un  litre  différent,  qu'une  nooTeUe  édition  de  la  «  Lu- 
cina  sine  connibitu  »  d'Abraham  Johnson  (John  Hill). 

Le  nouvel  éditeur  a  fait  beaucoup  de  changements  à 
l'ancien  ouvrage,  et  il  y  a  Joint  une  dédicace  au  beau 
sexe,  une  adresse  génirale,  un  T^t'icriptum  et  des 
observations  particulières. 

A.-A.  Darbier  dit  que  quelques  exemplaires  de  cet 
ouvrage  ont  reparu,  en  1810,  sous  ce  titre  :  «  Pri- 
mauté de  la  Femme  sur  l'Homme  ».  Ou  y  a  joint  l'opus- 
cule de  Richard  Roë  intitulé  :  «  Concubitus  sine  Lucina, 
ou  le  Plaisir  sans  peine.  » 

Nous  pensons  que  ce  n'ei^t  point  l'édition  de  178C 
qui  a  été  reproduite  en  1810,  mais  bien  une  autre  pos- 
térieure, qui  avait  paru  sous  ce  titre  :  «  Lucine  affran- 
chie des  lois  du  concours,  ou  le  Plaisir  sans  peine  *, 
ouvrage  singulier.  (Traduit  du  latin  par  Moet.)  Nouvelle 
édition,  angmentil^c  de  plusieurs  morceaux  qui  n'ont 
pas  été  imprimés.  1799,  in-18,  120  p. 

-i-Une  nouvelle  édition  du  Lucina  sine 
conetibitu  a  été  publiée  par  M.  J.  Assezat, 
qui  lui  a  donné  te  titre  de  «  la  Génération 
solitaire  ».  Paris,  18G3,  in-16,  xxxi  et 
IGl  pag. 

Ce  livret  est  nne  des  vives  plaisanteries  du  xvni*  siè- 
cle, n  vient  d'Angleterre  et  une  partie  de  ses  qualités 
sent  le  terroir,  mais  il  a  été  remanié  en  France,  et  il  a 
pris  à  ce  remaniement  un  vêlement  nouveau  qui  ne  lui 
sied  point  mal  et  qui  atti^nue  k  la  fois  et  la  cruauté  de 
la  satire  et  le  sérieux  des  raisons.  Clément,  dans  ses 
c  Années  littéraires  »  (30  août  1750),  analyse  agréa- 
blement la  traduction  française;  elle  est  attribuée  à 
Moët.  par  l'ancienne  «  France  littéraire  » ,  et  cette  as- 
sertion est  reproduite  dans  le  «  Manuel  du  libraire  », 
mais  est-elle  exacte  ?  Le  fait  est  qu'il  parut,  en  1750, 
deux  traductions  :  l'une,  in-12,  48  pages,  est  peut-être 
de  Moët  ;  l'autre,  bien  meilleure,  in*K.  x,  et  5^  p., 
est  de  Mainte-Colombe  ;  celle  dernière  fut  imprimée  à  I 


Paiii  avec  une  permission  tadte.  L'édilioos'rptiJ&a.Dal- 
gré  quelques  contrefaçons  laites  en  Suisse  et  en  Hol- 
lande ;  Sainle-Colombe  voulut  faire  réimprimer  son  tn- 
vail  en  178G,  il  eut  beaucoup  de  peine  à  obtenir  ne 
autorisation  verbale.  Mercier,  de  Compiègne.  en  (bm, 
en  1709,  une  autre  édition,  dont  il  a  reparu  desnear- 
plaircs  en  1802  et  en  1810,  avec  an  frontispice  pi\r. 
L'édilion  anglaise  originale  est  datée  de  1750.  Lova- 
des.  dans  son  «  Bibliograpbe's  Mannal  »,  te  bone 
à  indiquer  F.  Coventry  comme  le  Téritable  anieur  it 
cet  écrit,  qui  a  été  reproduit  dans  le  t.  V^  dr  U  re>- 
lection  des  «  Fugitive  pièces  »  ,  pobliée  par  boiisla. 

JOHN  TELL  TRUTH,  auteur  suppose 
I  [l'abbé  Le  Blanc]. 

Le  Patriote  anglois,  ou  Réflexions  sur 
les  hostilités  que  la  France  reproche  à  I  An- 
{ïleterre  ;  par  —,  traduit  en  françois  par 
\ùi  avocat.  (Ouvrage  composé  par  labbé 
Le  Blanc).  Genève  (Paris),  173G,  in-li. 

-h  J.  0.  L*  (M"«)  FM-  Julie  Lescot]. 
Léontine,   ou   le  Départ  et  le  Retour. 
Paris  et  Lyon,  1820,  2  vol.  in-12. 

-+-  JOLIES  FEMMES  DU  PALAIS-ÉGA- 
LITÉ (les)  [J.  P.  IL  Quig.>on]. 

Lettres  des  —  au  consul  Bonaparte,  sur 
leur  arrestation  et  leur  déportation  en 
Eg)pte.  Paris,  an  VIII,  in-8. 

-hJOLLY  (Alphonse]  [Alph.  Leveai*\. 
deuxième  adjoint  du  maire  de  Compiègne]. 

L  L'Ami  acharné. 

IL  Italie  et  Sicile,  journal  d'un  touriste. 
Paris,  Dagneau,  1854,  in-12. 

III.  Des  articles  de  critique  dramatique 
dans  divers  journaux. 

JOLY  (Timothée),  de  Lyon,  w.  [Nic- 
Edme  Rétif  de  la  Bretonne,  éditeur  sup- 
isé  des  «  Contemporaines  »  de  Rétif]. 
1780  et  ann.  suiv.,  42  vol.  in-12.) 

JONAS  (Justus),  ps,  [Josse  CokJ. 

Traité  des  Conciles  et  de  la  vraie  Église, 
traduit  do  l'allemand  de  Luther,  en  latin, 
par — ,  et  ensuite  en  françois.  Genève  ti 
Paris,  1557,  in-8. 

Remarques  de  l'abbé  Joly  sur  Bayle.  an  mot  Wirt- 
lins.  A.  A.  B— r. 

4- JONAS  (M.)  [dr  Lamothb,  médecin]. 

Lettre  de—  à  M.  I.e  Dru,  connu  sous  Te 
nom  de  Camus.  Paris,  1783,  in-8,  16  pag. 

C'est  une  seconde  édition;  la  première  a  un  titre 
différent.  0.  B. 

-h  JONAS  (le  cavalier)  [Jules  Janijv]. 
Des  articles  publiés  dans  «  l'Universel  b. 

-hJONASfA.LovAu]. 
Aux  Ninivites.  Satires,  vers  et  prose. 
Paris,  Garnier  frères,  1851 ,  in-8. 

JONAS  PHILOLOGUS,  ps.  [J.  Guntue- 

nit'sj. 
Epilome ,  sive    compeodium    institu- 


ET- 


417 


JONAS  PHILOLOGUS 


JURASSE 


418 


lionum  oraloriarum  M.  Fabîi  Quintiliani. 
Pflrî«w,1331,  in-8. 

J.  Goothier  d'Andernac  conimeDca  les  traduclions  qn'il 
a  doaaées  de  plnsicars  outrages  de  Galien  par  «  l'In- 
UwhicUo.  sea  Medicus  et  de  sertis  >.  Parisii»,  i528, 
iD-8;  et  celte  iradaclion.  publiée  d'abord  en  latin  seule- 
ocBt.  ÎBt  réimpriinée  à  Basle  en  1537.  in-8,  avec  le 
leste  grec,  et  c  Definilionibos  médicinal ibus,  inter- 
prète Joanne  Philologo  * .  Joantu*  n'est  pas  tout  k 
Eut  Jotuâ-,  mais  le  nom  pris  ici  par  Gontbier,  et  les 
premières  occupations  de  re  célèbre  médecin,  qui  s'était 
d'abord  adonné  aux  belles-lettres,  qui  a  m^me  fait  im- 
primer en  1527  une  grammaire  grecque,  ne  peuvent- 
ils  pas  mettre  snr  la  voie  pour  découvrir  quel  est  le 
Jofus  Pbilologns  qui  a  foit  imprimer  en  1531,  chez 
Coiioes.  un  abrégé  Utin  des  InslituUons  de  Quintilien, 
abrégé  réimprimé  en  1539  et  en  1542  chez  le  même 
Colioes,  en   1547  chez  Robert  Etienne,  et  en  1550 
dez  llaihias  David?  Les  rédacteurs  de  la  Notice  litté- 
r^re  des  éditions  de  Quintilien,  dans  la  collection  des 
nieors  classiques  donnée  à  Deux-Ponts,  avouent,  sous 
rannée  1531   de  leur  Notice,   qu'ils  ne   connaissent 
poiBt  le  Jonas  Philologos  qui,  disent-ils,  eirca  illa 
tempon  et  ëub  hoc  tumine»  »ive  latere  »ive  inc/a- 
reuere  voluU.  On  trouve  encore  moins  dans  les  «  Ju- 
genenU  des  Savants  ».  de  Gilbert,  la  solution  de  celte 
ént^e  bibliographique  ;  ce  livre,  on  lui  a  échappé,  ou 
il  ne  l'a  pas  jugé  digne  de  ses  remarques-,  et  lorsque  mon 
frère  Louis- Anloine-Prosper  composa  l'éloge  de  Gon- 
ibier.  que  la  Faculté  de  Médecine  honora  de  ses  suf- 
frages en  1765,  j'étais  bien  loin  de  pouvoir  lui  indi- 
<t«er  la  conjecture  que  son  discours,  page  76,  me  met 
loi-méme  à  portée  de  proposer  aux  bibliographes,  liais 
plus  je  réfléchis  à  l'idée  que  l'incertitude  de   MM.  de 
Dtiix-PonU  et  le  passage  cité  du  discours  de  mon  frère 
m'ont  inspirée  tout  à  coup,  il  y  a  quelques  jours,  plus 
je  crois  pouvoir  y  tenir  jusqu'à  ce  qu'on  découvre  quel- 
que chose  de  plus  positif. 

Le  caUlogue  de  l'avocat  Blnet,  Parti,  1647,  indi- 
foe,  page  188,  le  titre  suivant  «  Jonac  Philologi  dia- 
k*gi  aliqoot.  »  Parisiis,  1540,  in-8. 

Ce  serait  encore  un  ouvrage  à  joindre  à  ceux  que  l'on 
cMnalt  de  Gontbier  d'Andernac,  si  ma  conjecture  n'est 
pas  une  indiscrète  aberration  dn  chemin  de  la  vérité. 

Pour  fair«  oublier  cette  phrase  un  peu  pompeuse  dans 
sue  note  telle  que  celle-ci,  je  la  finirai  en  disant  fort 
siDiplement  que  les  rédacteurs  de  la  notice  des  éditions 
de  Qointilien  citent,  sons  les  années  1539  et  1542, 
If^  •  Dissertationes  epistolirae  »  de  Maitlaire,  p.  30. 
Est-ce  une  source  dans  laquelle  on  poisse  espérer  de 
puiser  avec  fruit  sur  cet  objet?  je  l'ignore,  n'ayant  de 
Maituire  que  sa  collection  des  poètes  latins  ,  2  vol. 
tD-fol. 

Une  chose  qui  semble  appuyer  ma  conjecture  en  fa- 
veur de   Gontbier,   c'est  que    la   première  édition   de 
I  l'Abrégé  des  Institutions  de  Quinlilien  »  est  de  Pa- 
na, où  Gontbier  a  demeuré  depuis  1525  jusqu'en  1537. 
(Note  de  L.  T.  Hérissant.) 

rajouterai,  dit  A. -A.  Barbier,  pour  confirmer  les 
GMJjectures  de  M.  Hérissant,  que  »  l'Epitome  *  de 
Quiatilien  est  dédié  à  un  Allemand  nommé  Sibert  Lou- 
venborch .  avec  Icqnel  Gontbier  a  pu  se  lier  d'amitié 
lorsqu'il  demeurait  en  Allemagne.  D'ailleurs  Jonas  Phi- 
lelogus  dit.  dans  celte  épitre  dédicatoire,  qu'il  a  cn- 
cetgoé  la  rhétorique  à  des  jeunes  gens.  On  voit,  dans 
l'éloge  de  Gontbier ,  qn'il  fut  quelque  temps  professeur 
i  Louvain. 

T.  r. 


JONAS  PHILOMUSUS.  ps.  [J.  Gunthe- 
nius]. 

Comraentariorum  linguœ  Jatinae  Ste- 
phani  Doleti  epitome  duplex,  quarum  al- 
téra quidem  vocum  omnium  in  illis  expli- 
catarum  ,  et  in  alphabeticum  ordinem 
redactarum  significationes  continet  ;  altéra 
vero  similia  affiniaque  verba  et  eorum 
contraria,  eodem,  quo  ipsi  autori  visum  est 
ordine  compleclitur  :  ad  haec,  dictionum, 
quae  prseter  alphabeti  ordinem  in  expli- 
candis  aliis  inseruntur,  index  ;  per  quen- 
dam  Doleti  nominis  studiosum  (scilicet  Jo- 
nam  Philomusum).  Basileœy  1537  et  1339, 
2  vol.  in-8. 

Les  recherrJies  «nr  le  pseudonyme  Jonas  Philologns 
qui  se  trouvent  à  la  suite  du  précédent  article  nous  font 
encore  connaître  le  Jonas  Philomusus  dont  il  est  ici 
question. 

M.  Née  de  la  Rochelle  convient  dans  sa  «  Vie  de 
Dolet  s.  que  Jonas  Philologus  et  Jonas  Philomosus 
sont  un  seul  et  même  personnage;  d'ailleurs  il  y  a  un 
rapport  assez  naturel  entre  «  l'Epitome  Quintiliani  » 
et  fl  l'Epitome  Doleti  »;  un  jeune  professeur  aussi  zélé 
que  Gonthier  a  pu  s'occuper  de  la  rédaction  de  ces 
deux  abrégés.  J'ajouterai  encore  que  Gonthier  a  fait 
imprimer  à  Bàle,  en  1537,  sons  le  masque  de  Jonas 
Philologns,  sa  traduction  latine  de  «  l'Introduction  »  de 
Galien.  A.  A.  B— r. 

-h  JONATHAN  [Henri  Colson,  profes- 
seur à  l'Athénée  de  Liège]. 

Borzacchino,  nouvelle,  par  — .  Liège, 
18il.  in-8. 

Voir,  sur  Colson  et  ses  écrits,  l'article  qne  lui  con- 
sacre le  c  Nécrologe  Liégeois  »,  annéS  1851, p.  18. 

-f.  JONATHAN  (Brother)  [H.-K.  Che- 
valier]. 
Voy.  Chauchefoin,  1, 706  a. 

JONATHAN  LE  VISIONNAIRE,  ps.  Ra- 
vier Bompace,  connu  en  littérature  sous 
le  nom  de  Saintine].  C'est  sous  ce  nom 
d'emprunt  qu*ont  paru,  en  tout  ou  en  par- 
tie, dans  «  le  Mercure  du  dix-neuvième 
siècle  »,  les  Contes  philosophiques  et  mo- 
raux de  M.  Xav.  Boniface  ;  au  moins  y 
avons-nous  remarqué  ceux  intitulés  les 
Contradictions,  et  la  Vengeance,  histoire 
africaine  (aux  tomes  VI  et  VU,  1824). 
Quand,  en  18i5,  l'auteur  en  publia  le  re- 
cueil, il  lui  donna  pour  titre  le  nom  du 
signataire  de  chacun  de  ces  contes. 

-f-  JONCHÈRES  (Ernest)  [Ernest  Breul- 
let]. 

Clovis  Bourbon,  excursion  dans  le  xx* 
siècle  par  —  ,  pompier  honoraire  de  Bou- 
gival.  Pan>.  1868,  in-12. 

-f-JORASSE  (le  capitaine)  [Alexis  Pier- 
ron]. 

Hautecombe,  chef-d'œuvre  en  douze 
feuilletons.  Paris,  Dentu,  1861,  in-12. 

li 


419 


JORDAN 


JOUFFROY 


m 


se 


4-  JORDAN  (Camille).  Voy.  Robes- 
pierre. 

JORE.  Voy.  JAURE. 

JOSEPH  (P.),  auteur  déguiié  [Pierre  Jo- 
jph  DE  Haitzb,  mort  en  17361. 

I.  Les  Moines  empruntes.  Coloane 
(Rouen),  1690.  2  vol.  in-12. 

-f-  H.  Les  Moines  travestis.  Coloane, 
1719,  2  vol.  in-12. 

-f- L'auteur  cherche  4  faire  connaître  les  personnages 
qne  les  moines  se  sont  enlevés  mnluellement  pour 
accroître  le  nombre  de  lenrs  grands  hommes.  De  vives 
réclamations  surgirent  à  cet  égard. 

JOSEPH  II,  empereur  d'Allemagne,  apo- 
cnwhe. 

Testament  politiquederempereur— .etc. 
Vienne.  1791,  2  vol.  in-12. 

Sur  le  titre  seul,  on  soupçonnera  que  c'est  ici  une  de 
ces  suppositions  si  multipliées  depuis  le  Testament,  vrai 
ou  faux,  du  cardinal  de  Richelieu,  et  dès  qu'on  en  aura 
lu  quelques  lignes  on  n'en  doutera  plus. 

«  Annal,  polit,  de  Linguet,  9  juin  1790.  » 

L'année  précédente,  on  avait  déjà  publié  k  Bruxelles 
un  écrit  qui  n'a  pas  plus  d'authenticité  que  celui  que 
nous  venons  de  dler. 

«  Testament  de  Joseph  II,  empereur  et  roi  des  Ro- 
mains, traduit  de  l'allemand  par  M .  Linguet  » .  BruxelUi, 
de  l'imjnr.  deM  Etait,  1790,  in-8. 

JOSEPH,  nom  commun  à  deux  auteurs 
dramatiques  :  Dusaulchoy  et  B.  de  Rou- 
gemont.  Voy.  leurs  articles  dans  «  la 
France  littéraire  »  et  ses  «  Corrections  et 
Additions  ». 

JOSEPH,  ancien  corsaire, p.  TMorénas]. 

Des  Castes  de  l'Inde,  ou  Lettres  sur  les 
Hmdous,  à  l'occasion  de  la  tragédie  du 
«  Paria  »,  de  M.  Casimir  Delavigne;  sui- 
vies de  notes  sur  les  mots  et  sur  les  usages 
de  l'Inde  dont  il  est  fait  mention  dans 
cette  tragédie  ;  terminées  par  des  obser- 
vations critiques  sur  les  notes  jointes  à  la 
traduction  du  a  Voyage  de  Tone  chez  les 
Mahrattes  »,  et  publiées  en  forme  de  glos- 
saire, par  M.  Langlès,  professeur  de  per- 
-  san,  etc.  Paris,  P.  Corneille,  1822,  in-8  de 
148  pag. 

-*-  JOSEPH  BEN  JONATHAN  (le  lévite) 
[l'abbé  Ant.  Guénéb], 
Voy.  Aaron  Mathatai,  1, 150,  f. 

+  JOSEPH  D'ARIMATHIE,  auteur  sup- 
posé. 

Narration  de  —,  qui  demanda  le  corps 
de  Jésus. 

Ce  récit  a  servi  de  base  à  des  légendes  qni  ont  été 
fort  répandues  dans  le  moyen  âge  ;  on  en  trouve  une 
traduction  française  dans  le  «  Dictionnaire  des  apo- 
cryphes ».  publié  par  M.  l'abbé  Migne,  t.  U.  col.  433  ; 
le  texte  grec  mis  au  jour  pour  la  première  fois  par 
Birch,  dans  son  «  Auctnarium  {Copenhague,  1799), 
a  été  revu  sur  plusieurs  manuscrits,  par  U.  Tischen- 


dorf,  qui  l'a  placé  dans   son  édition  des  •  Ena^dia 
apocr)-pha  »,  1853,  p.  436-447. 

JOSEPH-LÉONARD,  aut.  dég.  [Joseph- 
Léonard  Detchevery]. 

I.  La  Restauration  des  lettres  et  des 
arts  sous  François  l•^  envoyé  à  l'Académie 
française.  Paris,  Delaunay,  1822,  in-«  de 
10  pag. 

U.  Début  poétique,  ou  Choix  de  poésie? 
diverses.  Paris,  Ptqoreau  fils,  Corhet  jeune. 
18-23,  in-18. 

III.  Avec  M.  Eug.  Monglave  :  Histoire 
abrégée  de  Paris ,  d'après  Grégoire  de 
Tours,  Sauvai,  Saint-Foix,  Mercier.  Jou\, 
Dulaure  et  plusieurs  autres.  Paris,  au 
Palais-Royal,  18ii,  2  vol.  in-18. 

ly.  Avw  M.  Ader  :  les  Deux  Ecoles,  ou 
le  Classique  et  le  Romantique,  comédie  en 
trois  actes  et  en  vers.  Représentée  sur  le 
théâtre  de  i'Odéon.  Paris,  A.  Dupont,  I8i5, 
in-8. 

V.  Résumé  de  l'Histoire  du  Roussillon 
,  (Pyrénées-Orientales),  du  comté  de  Foix 
'  (Ariége),  du  Bigorre  (Hautes-Pyrénées;  et 

autres  provinces.  Paris,  Lecoinie  et  Dnm, 
1825,  in-18. 

VI.  L'Enthousiaste,  comédie  en  trois 
actes  et  en  vers.  Repr^ntée  sur  le  théâtre 
royal  de  I'Odéon,  le  30  décembre  \^. 
Paris,  Barba,  1827,  in-8. 

Cet  écrivain  a  débuté  dans  la  carrière  des  lettrï»  à 
l'âge  de  dix-sept  ans.  par  un  t  Poëme  de  Lutiet  *. 
Paris,  Delaunay,  1813.  in-S  de  4  pages. 

JOSÉPHINE  (l'impératrice),  premiènî 
femme  de  Napoléon,  apocr,  [J.-B.-J.-l  -P. 
Reg.nault-Warin]. 

Mémoires  et  Correspondance  de—  .Paris, 
Plancher,  1819,  in-8. 

Le  prince  Eugène ,  par  une  lettre  datée  de  Mnsifli. 
le  15  avril  1820,  et  adressée  aux  joumalwies  4e 
France,  a  remercié  l'auteur  de  cet  ouvrage  de  Uja>tic^ 
qu'il  a  rendue  k  sa  mère  en  plaçant  presque  Uaisna 
dans  les  paroles  qu'il  lui  pféte,  ou  dans  les  lettres 
qu'il  lui  attribue,  les  sentimenU  français  dont  elle  fsi 
toujours  animée;  mais  il  déclare  qu'il  n*y  a  pas  daas 
ce  livre  une  seule  lettre  qui  soit  réeUement  de  u 
«««n.  A.  A.  B— r. 

JOUANNET  (F.),  nom  abréinatif\F.  Vv 
TAR-JouANNET,  de  Rennesl,  bibliothécaire 
de  Bordeaux,  et  membre  de  plusieurs  Aca- 
démies. Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy. 
«  la  France  littéraire  »  et  ses  «  Corrections 
et  Additions  »,  à  Jouannet. 

JOUBERT  (le  docteur),  aut.  mtpp.  Vov. 
Flor.  DUBOIS,  l  994  d. 

JOUFFROY  (Thomas),  professeur  de 
philosophie,  trad.  apocr.  [Adolphe  Gab- 
NiER,  depuis  professeur  de  philosophie  à  la 
Faculté].  ^ 

Œuvres  complètes  de   Thomas  Raid, 


m 


JOUIN 


JOURNALISTE 


422 


publit^es  par  — ,  avec  des  Fragments  de 
M.  Royer-Collard,  et  une  introduction  de 
Irtliteur.  Paris,  Sautelet,  1828  et  années 
suiv.,  6  vol.  in-8. 

U  traduction  toat  entière  est  de  M.  Garnier.  Ce  qu'a 
fait  Th.  Jooffroy  ponr  cette  étiilion  se  rédnit  à  l'Intro- 
ttoction.  Voy.  la  «  France  littéraire  *  à  l'article  Reid. 

JOUIN  (Nicolas),  apocr,  [les  frères  Ques- 
.NEL,  de  Dieppe]. 

Le  Véritable  Almanach  nouveau  pour 
l'année  1733.  ou  le  nouveau  Calendrier  jé- 
suitique, extrait  de  leur  martyrologe,  mé- 
nologe  et  nécrologe.  Trévoux,  pour  la  plus 
grande  gloire  de  la  Société^  in-2i. 

La  «  France  littéraire  ■  de  1169  donne  cet  opus- 
cnle  i  Nicolas  Jouin;  mais  j'ai  plus  de  confiance  dans 
one  Qole  toite  h  la  main  du  médecin  Falconet,  qui  l'at- 
trtboe  aux  frères  Quesnel ,  de  Dieppe ,  sous  le  titre 
de  f  Blrennes  jansénistes  v,  son  faux  titre. 

La  même  note  attribue  aux  mêmes  auteurs  nn 
«  AbréfTé  chronologique  et  Calendrier  v.  Falconet  a 
Tootn  sans  doute  parler  des  ouvrages  suivants ,  qni 
SfiriMent  sortis  de  la  même  imprimerie. 

i«  (  Abrégé  historique  et  chronologique  »,  dans  le- 
quel «n  démontre  par  les  faits ,  depuis  le  coromence- 
nent  da  monde  jusqu'en  l'année  1733,  que  la  vraie  re- 
h^'ioa  a  Loojotrs  été  et  sera  toujours  combattue,  etc. 
Francfort,  1732,  in-24. 

2«  c  Elrennes  jansénistes,  >  on  «  Journal  des  prin- 
cipaux Eaits  de  l'hislotre  du  prétendu  jansénisme  ,  de- 
pui>  son  origine,  et  des  miracles  opért^s  par  l'inter- 
cession dn  B.  D.  P&ris,  en  forme  d'almanach  pour 
l'anaée  1733.  1733,  in-24. 

30  ff  LeCalendrierecclésiastique  pour  l'année  17 3r>,» 
avec  le  nécrologe  des  personnes  qui,  depuis  un  siècle. 
s?  sont  le  plus  distinguées  par  leur  piété,  leur  atta- 
chement i  PortrRoyal,  etc.  Vtrecht,  1736,  in-24. 

Un  semblable  calendrier  parut  en  1758. 

La  note  mannscrite  de  Falconet,  dont  il  est  ici 
question,  m'a  donné  des  détails  neufs  sur  les  deux 
frères  Quesnel,  dont  l'un,  auteur  de  «  l' Almanach  du 
Diable  »  (voyez  l,  655  b),  mourut  à  la  Bastille  vers 
1739,  tandis  qne  l'autre  se  relira  en  Hollande ,  oh  il 
termina  sa  vie  en  1773.  L'un  de  ces  deux  frères,  sui- 
vant Falconet,  est  anteur  de  «  THistoire  admirable  de 
d«>n  Inigo  de  Gnipuscoa  »  (dont  Charles  Levier  a  été 
seulement  Téditeur).  La  Haye,  1736,  2  vol.  in-12. 
A.  A.  B— r. 

-j- Voir  aussi  let  Manneidu  bibliographe  Normand  », 
î^rll.  E.  Frère,  t.  U,  p.  429.  Il  se  pourrait  qu'il  n'y 
ait  en  qu'on  seul  éerivain  Dieppois  du  nom  de  (Quesnel. 

-h  JÔUOT  (E.)  [Damase  Jouaust,  actuel- 
lement imprimeur  à  Paris]. 
Des  articles  dans  «  le  Théâtre  ». 

-+-  JOURDAIN  (Eliacin)  [Séraphin  Péli- 
iiAN,  romancier  et  auteur  dramatique,  né 
en  1819,  mort  en  1863]. 

I>e  9  Catalogue  général  «  de  M.  Otto  Lorenz,  t.  m. 
p.  145.  indique  trente  ouvrages  différents  de  ce  littéra- 
\nx.  Le  pins  important  de  tous  est  la  «  Comédie  nor- 
nande  (histoire  terrible  et  merveilleuse  de  Robert  le 
Diable)  >,  mystère  en  23  actes,  en  prose  et  envers.  Au 
Quauo^,  Victor  Préseau,  1858,  in-12,  vi,  et  668p. 

En  1854,  M.  Eliacin  Jourdain  rédigeait  le  «  Mémorial 


d'Evreux  » .  Voir  le  c  Manuel  du  biblographe  normand  » , 
par  M.  E.  Frère,  L  II,  p.  111. 

-f-  JOURDAIN  père  et  fils  [Brechillet]. 

A.-L.-B.  Jourdain,  mort  en  1816,  a  été  un  célèbre 
dentiste  à  Paris  ;  son  fils  A.-M.-M.  Jourdain,  mort  en 
1818,  s'est  fait  connaître  d'une  manière  avantageuse 
comme  orientaliste.  L'un  et  l'aulre  ont  laissé  des  écrits* 
qu'indique  la  v  France  littéraire  »  ;  leur  véritable  nom 
de  famille  éUit  Brechillet. 

-f-  JOURDAN  (Louis),  né  en  1810,  auL 
supp, 

L'Hermaphrodite.  Paris,  Dentu,  18C1, 
in-12. 

Des  circonstances  assez  singulières  existent  au  sujet 
de  cet  ouvrage.  Il  n'est  point  de  l'écrivain  dont  il  porte 
le  nom,  et  il  offre  un  plagiat  continuel. 

De  longs  détails  se  trouvent  à  cet  égard  dans  les 
«r  Mémoires  sur  la  chevalière  d'Eon  >,par  M.Frédéric 
Gaillardet  {Paris),  1865.  in-8. 

c  L'Hermaphrodite  *  offre  la  reproduction  complète, 
dans  le  fond  et  dans  la  forme,  des  «  Mémoires  *  en 
question  ;  la  partie  fictive  est  surtout  transcrite  textuel- 
lement; sur  302  pages,  qui  composent  c  l'Hermaphro- 
dite >,  222  sont  une  copie  fidèle;  le  reste  est  un 
abrégé. 

Dans  une  lettre  du  26  octobre  1866,  M.  Jourdan 
dit  que,  pour  rendre  service  h  un  jeune  homme  alors 
inconnu,  il  revit  un  travail  manuscrit  qui  lui  fut  présenté 
comme  une  œuvre  originale,  basée  sur  des  recherches 
personnelles,  le  signa  et  le  céda  à  l'éditeur  Dentu. 

Une  lettre  de  M.  E.  D.  (Debriges)  confirme  ces  Hiits. 

Divers  journaux- rendirent  compte  de  cet  incident.  Vn 
article  de  M.  Paul  de  Cassagnac,  dans  le  «  Pays  » ,  fbt 
au  moment  d'amener  un  duel  entre  ce  jeune  écrivain  et 
M.  Debriges. 

Transcrivons  le  passage  suivant  : 

c  Le  fait  que  j'ai  mis  en  lumière  n'est  malheuren- 
sement  pas  isolé  ;  la  voix  publique  a  dénoncé  plus 
d'une  œuvre  auxquelles  ceux  qni  les  avaient  signées 
étaient  restés  complètement  étrangers,  et  les  noms  qni, 
par  contrebande  ou  par  cupidité,  servent  de  patrons  à 
cette  contrebande  littéraire,  sont  toujours  pris  parmi  les 
plus  élevés.  Mais  les  dangers  de  c«tte  fraude  ont  été 
révélés  par  ce  qui  est  arrivé  à  «  l'Hermaphrodite  », 
dont  les  aventures  seront  un  exemple  et  une  leçon  !  » 

4-  JOURDAN  (Louis)  [Léopold  Amail]. 

La  note  suivante  a  paru  dans  un  numéro  dn  «  Siè- 
cle »  :  f  Nous  sommes  priés  d'insérer  la  note  suivante  : 

f  L'article  intitulé  la  c  Spéculation  •,  qui  a  paru 
dans  le  «  Journal  des  actionnaires  »  du  28  février, 
devait  porter  la  signature  de  M.  Léopold  Amail  et  non 
celle  de  M.  Louis  Jourdan  ». 

Emile  de  la  Bédollière.  (Siècle,  3  mars  1857.) 

-f  JOURNALISTE  (Un),  etc.,  aui.  dég. 
[Fabien  Pillet  et  autres]. 

La  Lorgnette  des  Spectacles.  Paris, 
Hollier,  an  VII,  in-18,  292  pag, 

-f-  JOURNALISTE  (Un)  [Vlncbns  Saint- 
Laurent]  . 

Epître  d'un  journaliste  (Geoffroy)  à  TEm- 
pereu/*,  par—.  1805,  in-8. 

JOURNALISTE  (Un),  auteur  déguisé  [L. 

COUAILUAC]. 


423 


JOUSSOUF-CHEREBI 


J.  P. 


m 


Physiologie  du  théâtre,  avec  des  vignettes 
de  MM.  Emy  et  Birouste.  Paris,  J.  Laisné^ 
1841,  in-3â. 

JOUSSOUF-CHEREBI,  ps.  [Voltaire]. 

De  l'horrible  danger  de  la  lecture,  17(>5. 

Mandement  facélieax  de  Joassouf-Cherebi.  Il  a  été  im- 
primé pour  la  première  fois  à  la  page  150  dn  tome  HI 
des  «  Noaveaox  mélanges  »,  qni  porte  le  millésime  de 
1705. 

JOUY  (VictorJoseph  Etienne,  dit  do), 
membre  ae  l'Académie  française.  Ouvrages 
apocryphes  : 

I.  L  Hermite  en  province,  ou  Observa- 
tions sur  les  mœurs  et  les  usages  français 
au  commencement  du  dix-neuvième  siècle. 
(Par  MM.  Amoudru,  Duthillœul,  La  Mothe- 
Langon,  Lefebvre-Duruflé,  J.  F.  L'Héritier 
(de  l'Ain),  Pier^uin  et  plusieurs  autres). 
Paris,  Pillet  atnè,  1818  et  années  suiv., 
18  vol  in-li  et  in-8  ornés  de  gravures  et 
de  vignettes. 

Voyes  sur  cet  onvrage  et  les  critiques  aaqaelles  il  a 
donné  lien  les  col.  S6U  à  i71  de  ce  volame.  Jouy  n'a 
écrit  pour  ces  quatorze  volumes  que  le  dernier  chapitre, 
intitulé  :  i  Conclusion  » 

IL  La  Morale  appliquée  à  la  politique, 
jwur  servir  d'Introduction  aux  Observa- 
tions sur  les  mœurs  françaises  au  dix- 
neuvième  siècle.  (  Par  Antoine  Année  ). 
Paris,  Pillet  aîné,  1822,  2  vol.  in-12,  avec 
le  portrait  de  Jouy. 

III.  Avec  Jay  :  les  Hermites  en  prison, 
ou  Consolations  de  Sainte-Pélagie.  (Par 
MM.  A.  Barginot  et  Magallon).  Paris,  Lad- 
vocal,  1823,  2  vol.  in-12  et  in-8,  ornés  de 
deux  portraits  et  de  six  vignettes. 

Voyei  n.  875  i. 

IV.  Cécile,  ou  les  Passions.  (Par  M.  Phi- 
larète  Chasles,  alors  secrétaire  de  Jouv). 
Paris,  r Editeur,  rue  Garanciére,  18^7, 
5  vol.  in.l2. 

On  voit  que  Jouy,  avant  H.  Alex.  Dumas,  s'enten- 
dait i  exploiter  la  plume  d*autrui.  Et  pourtant  nous  ne 
citons  pas  tout.  Qui  dira  le  nombre  des  pages  écrites 
par  M.  Merle  pour  «  l'Hermite  de  la  Chaussée-d'Anlin  » 
et  ff  Guillaume  le  Franc- Parieur  »?  Quanta  la  «  Bio- 
graphie nouvelle  des  Contemporains  »,  publiée  sous  les 
noms  de  MM.  Jay,  Jouy.  Arnault,  etc..  la  rédaction  en 
avait  été  abandonnée  à  des  gâcheurs  littéraires,  qui 
n'avaient  pas  toujours  l'intelligence  de  changer  l'esprit 
d'une  notice  copiée  textuellement  dans  une  biographie 
royaliste,  quand  celle  à  laquelle  ils  travaillaient  était 
libérale. 

JOVIS,  c*.  fJoiGNY,  auteur  dramatique]. 
D'après  M.  Goizet,  il  existerait  une  pièce 
de  cet  écrivain,  jouée  à  TOdéon  et  im- 
primée sous  ce  nom  d'emprunt. 

-h  JOYEUSE  (Léon)  [Fortuné  Calmkls]. 
Des  articles  dans  «  la  Vie  Parisienne  ». 


4-  JOYEUX  (M.),  ex-professeur  d'arith- 
métique [Auguste-Alexandre  Loisel.  e\- 
grofesseur  au  collège  de  l'Union  belgiâ 
ruxellesl. 

L'Utilité  publique,  ou  Pythagore  rai- 
sonné, par  — .  Paris,  impr.  de  Henou  et 
Maulde,  1859,  in-8. 

JOYEUX  (Le).  Voy.  Le  Joyeux. 

H-  JOZON  D'ERQUAR  (Mar.)  [Joseph- 
Marie  Quérard]. 

Quérard  a  signé  de  cet  anagramme  sr>o 
autobiographie,  insérée  dans  lé  t.  XI  de  U 
«  France  littéraire  ».  pag.  588-598. 

-f  J.  P.  [J.  Polman]. 

Le  Chancre,  ou  Couvre-sein  féminin: 
ensemble  le  voile,  ou  le  couvre-chef  fémi- 
nin. Douay,  Ger.  Patté^  1635,  pet.  in-8. 

-j-  Ce  volume  n'a  de  remarquable  que  la  singutahi^ 
du  titre;  il  en  a  paru  une  édiliou  nouTelle,  Cenht. 
J.  Gay,  18G8,  in-i8.  vni  et  134  pages.  Cent  exempl . 
dont  deux  £ur  peau-vélin. 

-H  J.  P.  [Jean  Pic]. 

Maximes  ou  Réflexions  sur  rédacalinn 
de  la  jeunesse,  où  sont  renfermés  les  de- 
voirs des  parents  et  des  précepteurs  en- 
vers les  enfants,  par  — .  Paris,  V*  Cm- 
moisy,  1690,  in-12. 

4-  J.  P.  [Jules  Pety  de  Rosen]. 

Antiquités  architecturales  de  la  Nor- 
mandie, par  — .  Tongres,  Collée,  18r»8, 
in-8. 

M.  Pety  a  également  publié,  sous  les  initiale* 
J.  P.  de  R.  différents  articles  dans  des  recueils  pà»- 
diques  belges. 

-h  J.  P.  rJules  Périn]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-hJ.  P***etA.  G***. 

Le  Maire  du  Village,  ou  la  Fête  du 
Sacre,  vaudeville.  Besançon,  18io,  in-ii. 

D'après  le  catalogue  Soleinnc,  n''  8885,  ces  pre- 
mières initiales  doivent  désigner  M.  Jean  Petit. 

4-J.  P [P.  Jos.  BucHoz]. 

Traité  de  toutes  les  plantes,  ou  nouxellc 
méthode  de  les  employer  utilement  à  la 
teinture  et  à  la  peinture.  Paris,  Artaud. 
an  L\  (1801).  in-8. 

C'est  le  même  ouvrage  que  celui  qui  avait  para  l'ann'V 
précédente  sous  le  titre  de  «  Manuel  tiactorial  dei 
plantes  » ,  et  avec  le  nom  de  l'auienr. 

H-J.  P ,  ancien  élève  deFécole  poly- 
technique [Fabré-Palaprat,  grand-maître 
des  Templiers]. 

Recherches  nistoriques  sur  les  Templiers 
et  sur  leurs  croyances  religieuses,  par—. 
Paris,  DentUy  1835,  in-8. 


J.. 


J.  p.  N.  DU  C.  dit  V. 


426 


4-J....  P....  [JuUien  Paillet,  de  Plom- 
bières], ^    . 

I.  La  République  de  1830,  par  — .  Pam, 
Gamot,  1830,  in-8. 

II.  De  l'Hérédité  politique,  par— .Pam. 
Garnot,  1830,  in-8. 

4-J.  p.  A.  J.,  J.  P.  ABEL  J.,  J.  P.  A. 
J-Tet  P.  A.  J.  [Abel-Jeandbt]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4.J.  P.  B.  [J.  P.  Bouillon]. 

La  Ville  de  Lyon,  en  vers  burlesques, 
corrigés  et  augmentés  par  — .  Lyon,  1683, 
in-i2. 

Réimprimé  en  1750.  à  Lyon,  et  en  1826  dans  le 
•  Recaeil  de  pièces. facétieuses  >.  publiées  à  25  exem- 
plaires senlement  par  des  bibliophiles  lyonnais. 

Mao.  dnlibr..  V.  1234. 


+  J.P.B.[J.P.^.™j.  ,     ^ 

Isabelle  et  Jean  d'Armagnac,  ou  les  Dan- 
gers.de  V  intimité  fraternelle,  roman  histo- 
rique. Paris,  Marchand,  an  XII  (1804), 
4  vol.  in-12. 

4-J.P.  C.  rCHARRLN]. 

Le  Retour  de  Stanislas,  vaudeville.  Pa- 
ris. 1826,  in-8. 
Caul.  SoleiDne.  3145. 

-f  J.  P.  C.  G.  [Le  baron  Jérôme  Pi- 

CHOX]. 

Voy.  Gaucher,  H,  138  f, 

J.  P.  C.  P.,  auieur  déguisé  [Jean-Pierre- 
Camus,  Parisien,  évoque  de  Belley]. 

Remarques  amiables  sur  le  pouvoir 
qu'ont  les  religieux  d'ouïr  les  confessions. 
16«,  in.8. 

4-  Voy.  1.  p.  c.  n.  342-43. 

-4-  J.  P.  C.  P.  D.  [Jean  Poupin,  curé, 
prieur  d'Auxon]. 

Uvmnes  de  Santeuil,  trad.  en  vers  fran- 
çois,'  par  — .  Paris,  1760,  in-12.      G.  M. 

-4-  J.  P.  DE  CR.  P.  E.  P. 
Voy.CH.(J.-P.  de).  1,001.801,/: 

J.  P.  D.  E.  M.,  aut.  dég.  [Jacques  Pons, 
docteur  en  médecine!. 

Sommaire  Traité  des  Melons.  Lyon,  de 
Tournes,  1583,  in-8;  Paris.  Rigaud,  1586, 
iii-16. 

J.  P.  de  N***,  auteur  déguisé  [Jean  Pons. 
de  Nîmes].  ... 

RéQexions  philosophiques  et  politiques 
sur  la  tolérance  religieuse,  etc.  Parts, 
Gautier  et  Bretin,  1808,  in-8. 

-h  J.  PER...  DE  PR...  [Perrin  de  Pré- 
cï.  mort  en  1812]. 

La  Pipée,  ou  la  Chasse  des  Dames, 
poëmeen  quatre  chants,  suivi  de  diverses 


poésies;  dédié  à  M.  Dup...  deD...,  par— . 
Paris.  Giguet  et  Michaud,  1808,  in-18. 

4-  J.  P.  G.  V.  [Vien?<et]. 

Epttre  à  M.  le  comte  de  S sur  les 

premiers  jours  de  juillet,  par—.  Part*, 
impr.  de  Fain,  in-8,  15  pag. 

Le  faux  titre   porte  :  «  ÉpUre  sur  les    premiers 
jours...  ■  Celte  pièce  a  Hé  reproduite  dans  le  recueil 
des  «  ÉpUres  et  satires  »  de  l'auteur.  Paris,  Gostelin,   ■ 
1844,  in-12.  avec  deux  notes  curieuses,  datées,  l'une 
de  1827.  l'autre  de  1844.  0.  B. 

-4-  J.  PH.  [Philibert]. 

Beautés  de  l'Histoire  romaine,  ou  Traits 
les  plus  remarquables  de  cette  histoire, 
par  — .  Paris,  Blanchard,  1812,  in-12. 

J.  P.  J.  A.  D.  L.,  aut.  dég.  [J.-P.4.  Au- 
guste de  La  Bouisse]. 

Pensées.Porw,  C^.Pow^ew,anix(1801), 
in-8. 

4-  J.  P.  L.  N.  D.  L.  E.  F.  [Joseph 
Panckoucke,  libraire,  natif  de  Lille  en 
Flandre]. 

Dictionnaire  des  proverbes  français, 
par—.  Paris,  1749,  in-12. 

Bmnet  donne  la  date  de  1740  ;  c'est  une  erreur. 
G.  M. 

n  existe  aussi  une  édition  de  Paris.  1758.  et  nne  de 
Francfort,  1750,  in-8.  Cet  ouvrage  n'est,  d'ailleurs, 
suivant  Duplessis,  qu'une  édiUon  augmentée  du  «  Dic- 
tionnaire des  proverbes  français,  avec  l'explication  de 
leur  signification  et  une  partie  de  leur  origine....  psr 
G.  D.  B.  »,  Bruxelles,  Henri  de  Bâcher,  1710,  ou- 
vrage qui  est  de  Georges  de  Backer  (Voy.  ci-dev.  H, 
146,  e).  Le  «  Ducatiana  »,  AvMterdam,  1738,  t.  II, 
p.  449-545.  contient,  à  son  sujet,  des  Observations 
critiques  dignes  d'être  prises  en  grande  considération, 
dit  encore  Duplessis.  01.  B— r. 

J.  P.  N.  DU  C.  dit  V.,  aut.  dég.  [Jean- 
Pierre-Nicolas  Du  Commun,  dit  Véron  (1), 
ministre  protestant  à  Etupes,  né  au  vil- 
lage de  Montécheroux,  dans  la  seigneurie 
de  Clément,  mort  en  1745]. 

Les  Yeux,  le  Nez  et  les  Tétons,  ouvrages 
curieux,  galants  et  badins,  composés  pour 
le  divertissement  d'une  certaine  dame  de 
qualité  ;  par  J.-P.-N.  du  C.  dit  V.,  avec  les 
Poésies  diverses  du  sieur  du  Commun.  Ams- 
terdam ,  Etienne  Boger,  1716,  1718  et 
1720,  3  part,  in-8.— Les  mômes  ouvrages. 
Nouvelle  édition.  Amsterdam,  Pauli,  1760, 
in-8. 

Chaque  partie  de  cet  ouvrage  parut  isolément  et  sons 
une  date  particulière.  Elles  ont  aussi  une  pagination 
particulière  dans  la  nouvelle  édition. 

Les  «  Yeux  ■ .  ouvrage  curieux  et  galant,  sont  de 
1715  ;  «  l'Eloge  des  T...  »  est  de  1720.  Les  «  Té- 
tons «  furent  annoncés  de  la  manière  suivante  en  1721 


(1)  Il  se  plaisait  à  faire  remarquer  que  ses  noms  et 
prénoms  formaient  un  alexandrin  parfait. 


427 


J.  P.  P** 


J.  R* 


4i8 


par  le  libraire  de  la  Haye,  Van  Duren,  dans  un  Cata- 
logue qu'il  plaça  en  U^te  de  la  IraducUon  française  de 
la  c  GharlaUnerie des  Savants  ». 

c  Les  Tétons  ».  ouvrage  curieux,  galant  et  badin, 
composé  ponr  le  divertissement  d'une  dame  de  qualité 
(par  l'auteur  du  titre  et  d'une  partie  du  «  Dictionnaire 
comique,  satirique...  et  proverbial  »;  de  l'Avertisse- 
ment, des  notes,  des  augtiientalioiis,  et  de  quelques 
vers  qoi  manquoient  à  la  dernière  édition  du  «  Théâtre- 
Italien  »  \  du  titre  et  du  titre-planclie  du  livre  intitulé  : 
<  Jean  danse  mieux  que  Pierre  ».  et  de  quantité  d'au- 
tres beaux  ouvrages  de  même  nature).  Cet  auteur  a  d<  jà 
donné  le  «  Nez  •  et  les  «  Yeux  *,  dans  le  même 
goût  ;  et  l'on  s'attend  à  voir  ainsi  de  suite  toutes  les 
partiet  du  corpg  humain  » . 

Dans  l'article  qui  suit  immtMîalemcnt  cette  note. 
Van  Duren  cite  le  «  Tlu'àtre-llalien  »  de  Gherardi, 
nouvelle  édition,  augmentée  des  «  Amusements  »  (de 
Durresny)  et  de  quelques  vers  de  la  façon  du  sieur 
Etienne  Roger. 

Van  Duren  nous  apprend  donc  que  le  libraire  Roger» 
connu  par  une  grande  activité  dans  son  commerce,  est 
l'auteur  des  trois  opuscules  intitulés  c  les  Tétons  » , 
c  le  Nez  »  et  <  les  Yeux  ».  A.  A.  B— r. 

A.-A.  Barbier  a  été  induit  en  erreur  par  la  note  du 
libraire  Van  Duren,  car.  Du  Commun  n'est  point  un 
écrivain  imaginaire,  et  il  est  bien  l'auleur  des  trois 
éloges  dont  il  vient  d'être  parlé.  (Voyez  les  «  Êpliémé- 
rides  du  comté  de  Monlbéliard  »,  par  M.  Duvernoy. 
Betançon,  4832.  in-8.  p.  103).  Du  Commun  n'est 
pas  auteur  que  de  ces  trois  éloges.  Il  eut  l'idée  singu- 
lière de  mettre  en  prose  les  •  Fables  »  de  La  Mothe, 
et  de  les  publier  ainsi  métamorphosées,  en  1731.  Plus 
tard,  il  fit  imprimer  des  <  Quatrains  ».  Neuchdtel  et 
'  Montbéliard,  1740. 

Il  y  a  une  édition  récente  de  l'un  des  trois  éloges 
cités,  sous  ce  titre  : 

c  Éloge  du  sein  des  femmes,  ouvrage  curieux  ». 
Nouvelle  édition,  entièrement  refuudue  et  augmentée  de 
trois  chapitres  nouveaux.  Paris,  1800,  in-18.  — 
Réimprimé  en  1803. 

On  a  attribué  cette  réimpression  à  Cl.-Fr.-Xav. 
Mercier,  de  Compiègne,  qui  y  aurait  fait  quelques  addi- 
tions en  changeant  le  titre,  probablement  à  dessein  de 
le  faire  croire  le  sien  propre.  Mais  Ersch  (  «  France 
littéraire  »),  dans  la  nomenclature  qu'il  a  donnée  des 
ouvrages  de  ce  littérateur  plus  que  médiocre,  a  passé 
celui-ci  sous  silence. 

-|-  Du  Commun  a  un  article  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle »,  au  supplément.  Ses  livres  sur  le  nex,  les 
yeux,  etc.,  n'offrent  qu'une  réunion  de  vers  et  de 
fragments  reliés  tant  bien  que  mal  au  moyen  d'une 
dissertation  fort  plate.  Telle  est  l'appréciation  de 
M.  VioUet  le  Duc. 

4-  J.  P.  P***  [J.  P.  Pages]. 

Nouveau  Manuel  des  Notaires,  ou  Traité 
th(^orique  et  pratique  contenant  les  prin- 
cipes généraux  des  contrats,  etc.,  par  — 
et  J.  B.  T.  A.,  avocats.  Paris,  184:J.  in-8. 

4- J.  R.  [Jacques  Hestout,  peintre  et  re- 
ligieux Préinontré,  mort  vers  17()(Jj. 

Réforme  de  la  peinture.  Caen^  108  i, 
pet.  in-8. 

La  dédicace  «  aux  vrays  amateurs  de  la  peinture  »  est 
s  ignée  des  deux  initiales  ci-dessus. 


-h  J.  R.  [Jean  RoussetI. 

Histoire  ou  cardinal  Âlberoni  et  de  s^iq 
ministère,  jusqu'à  la  fin  de  1719,  par—. 
La  Haye,  Moètjens,  1719,  m-12;  17iO,iv. 
in-li. 

-+-  J.  R.  [Rozibr]. 

Les  Délassements  de  rAdoIescence, 
par—.  Orléans,  1802,  in-li.  V.  T. 

-h  J.  R.  [Lambert-FerdinandJost'pL 
Vandenzande  ,  ancien  directeur  des  doua- 
nes à  Marseille,  mort  à  Paris  en  1860]. 

Ces  initiales  sont  celles  de  Jean  Rigoleur.  |i>eod»- 
nyme  adopté  par  ce  liilL^ratenr  (voyez  ce  nom)  ;  il  i 
au<(si  signé  :  Un  Matagraboliseur. 

I.  Epîlre  à  M.  Guichardot,  marchand 
de  dessins  et  d'estampes  anciennes,  II  jag. 

II.  E pitre  à  Thémire,  8  pag. 

III.  Dialogue  de  Jean  Rigoleur  et  de  Cor- 
niculot,  10  pag. 

IV.  £  pitre  au  démonicule  Comiculot, 
8  pag. 

V.  Epître  à  M.  Bouniol  de  Saint-Geniez. 
8  pag. 

VI.  Epître  au  môme,  par  J.  R.,  devenu 
triste,  7  pag. 

Ces  opuscules,  non  destinés  an  commerce.  oDt  f-'r 
imprimés  à  25  exemplaires  seulement. 

-h  J.  R.  [Jules  Ravenel]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 

-h  J.  R***  (M.)  [Josué  Rousseal]. 

Histoire  abrégée  du  Portugal  et  des  Al- 
garves,  par—.  Amsterdam,  V*  Jaeçuw 
Desbordes,  17:24,  in-4. 

La  première  édition,  publiée  en  1714,  porte  le  lu» 
de  l'auteur. 

-h  J.  R***  [Rosny]. 

Le  Censeur,  ou  Voyage  sentimental  au- 
tour du  Palais-Royal,  ouvrage  critique. 
historique  et  moraf,  par  — .  Paris,  an  XI, 
in-18. 

-h  J.  R***  (M.)  [Joseph-Philippe-Etienne 
Rey]. 

De  l'Etat  de  la  France  sous  le  rapport 
des  idées  politiques,  par  — ,  de  Grenoble. 
Paris,  18H,  in-8,  23  pag. 

4-  J.  R***  [Roger,  professeur  au  lycée 
d'Orléans,  mort  en  1815]. 

Quelques  Essiiis  d'un  Professeur,  par—. 
Orléans,  1813,  in-8,  60  pag. 

-h  J.  R***  [J.  Rigollot]. 

Notice  sur  une  feuille  de  diptyque  repré- 
sentant le  baptôme  de  Clovis,  par  -. 
Amiens,  Boudon-Caron,  183â,  in-8,  Giî. 

Cat.  l'Ëscalopiec,  4020. 


m 


J.  R.  C.  D. 


J.  T.  C.  D.  S.  B.  R. 


430 


-h  J.  R.  C.  D.  (M.)  [Jacques  Ribier, 
conseiller  d*État]. 
Discours  de  — •.  S.  /.,  1641,  in-4. 
Note  naBBserito  eontemporaine. 

4-J.R.J.D.,  médecin  [Nicolas  Venbtte, 
ouvrage  revu  par  Dubuisso^i]. 

Tableau  de  TAmour  conjugal ,  ou  His- 
toire complète  de  la  génération  de  l'homme, 
entièrement  refondu  et  mis  à  la  hauteur; 
des  connaissances  modernes, par  —.Paris. 
L  Duprat'Duverger,  i81i,  4  vol.  in-16, 
orné  de  dix-neuf  gravures  en  taille-douce. 

-I-J.R.  R.  [Ronden]. 

Velle\ille  et  Juliette,  ou  les  Etourderies 
d'une  jolie  femme.  Paris.  Chaumerot  jeune, 
4817,  3  vol.  in-ii. 

-4-J.R.  R***  [Ruelle]. 
Opérations  des  changes  des  principales  ! 
places  de  TEurope,  par  — .  Lyon,  1765. 

in-8. 

J.  S.,  aut.  dég.  [J.-B.  Smadecki,  ancien 
professeur  de  mathématiques  et  d'astro- 
nomie à  r  Université  do  Cracovie]. 

Réflexions  sur  les  passages  relatifs  à 
l'Histoire  et  aux  affaires  de  Pologne,  in- 
sérés dans  Fouvrage  de  M.  Villers,  qui  a 
remporté  le.  prix  de  Tlnstitut  national  de 
France,  le  2  germinal  an  xii  (23  mars  180i), 
Paris,  8  mai  1804,  in-12  de  29  pag. 

+  J.  S.  [Jules  Schneider,  né  à  Gacé 
(Orne)]. 

L'Hiver  à  Biarritz,  par  — .  Bayonne, 
V^  Lamaignère,  1862,  in-8, 16  pag. 

H-J.  S***[JulesSaladin]. 

Frankenstem,  ou  le  Promethée  moderne, 
par  M"*  Shelley,  traduit  de  l'anglais  par—. 
Versailles  et  Paris.  Corréard.  1821 ,  3  vol. 
in-12. 

-f- J.  S.  C.  D.  B.  [Jacques  Simon]. 
Voy.  t.  n,  col.  157  c. 

-+-J.  S.  D...  [Dubay]. 
Quelques  pensées  sur  les  mœurs,  par  — . 
Pflrw,  1808.  iD-8, 16pag. 

-f  J.  S.  D.  D.  [J.  sieur  deDampiebre]. 

L'École  pour  nre,  ou  la  manière  d'ap- 
prrndre  le  françois  en  riant.  Francfort. 
1670,  petit  in-12, 88  pag. 

Voir  le  c  llanoel  du  libraire  »,  5«  édit.,  à  l'article 
Pabival. 

-f  J.  S.  D.  E.  D.  [Joseph  Seguin,  doc- 
teur en  droit]. 

La  Fontaine  minérale  d'Arles  nouvelle- 
ment découverte,  par — .  Arles,  Mesnier, 
1681,  in-8. 


-h  J.  S.  DE  G.  [J.  S.  DE  Gosse]. 
Des  articles  de  critique  littéraire  dans 
des  journaux. 

Voy.  n.  498,  a. 

4-  J.  s.  D.  M.  [Jacques  Spon,  docteur- 
médecin]. 

De  l'origine  des  Étrenncs,  discours  his- 
torique et  moral,  par—.  Lyon.  1673,  in-12. 

Ce  traité  curieux  a  été  reproduit  avec  des  additions 
dans  les  «  Recherches  curieuses  »  du  même  auteur, 
1683.  Il  a  été  réimprimé,  eu  1781 .  chez  Di^ot,  in-18, 
et  dans  la  collection  de  «  Dissertations  sur  l'Histoire 
de  France  >.  publiée  par  M.  Leber.  Voir  le  <  Manuel 
du  Libraire  >,art.  Spom. 

-f  J.  s.  P.  [PasseroxJ. 

L  Souvenirs  relatifs  au  siège  de  Lyon. 
Lyon.  1832,  in-8. 

II.  Notice  sur  Philibert  Delorme.  Lyon. 
1835,  in-8, 24  pag. 

m.  François  Gacon  et  Jean -Baptiste 
Rousseau.  In-8,  37  pag. 

Extrait  de  la  «  Rerue  du  Lyonnaii  ».  5*  liviaison, 
mai  1835^  Lyon.  Léon  BoUel.  in-8,  37  p. 

-4-  J.  S.  S.,  bibliophile  anglais  [John 
Spencer  Smith], 

Notice  bibliographique  sur  un  manuscrit 
du  XV*  siècle,  jusqu'ici  inédit,  avec  une 
copie  Ggurée  de  l'original,  dans  la  collec- 
tion de  l'auteur,  par—.  Caen,  1840,  in-8. 

J.  T.,  aut.  dég.  [Jean-Toussaint  Merle, 
auteur  des  comptes-rendus  des  théâtres  de 
la  «  Quotidienne  »]. 

J.  T.,  ps,  [le  marq.  Max  de  Glixchahp, 
au  Mans,  l'un  des  plus  riches  et  plus  dis- 
tingués bibliophiles  de  notre  époque]. 

Bibliothèques  et  collections  de  province 
(suite  aux  Visites  des  bibliothèques  de  pro- 
vince). Le  Mans,  —  Impr.  dans  le  «(  Bull, 
du  bibl.  »,  de  J.  Tecnener,  va*  série, 
p.  983-1002  (oct.  1846). 

Cet  article  étant  laudatif  pour  M.  le  marquis  de 
CliDcbamp.  l'auteur  ne  voulut  point  y  mettre  son  nom  ; 
aussi  est-il  signé  des  initiales  du  libraire  Tecbener. 

-h  J.  T.  [Charles  Jouet,  littérateur, 
né  en  18321. 

Des  articles  signés  de  ces  initiales  dans 
divers  journaux. 

J.  T.  A.  P.,  aut.  dég.  [J.  Tournet,  avo- 
cat, Parisien]. 

Sermons  de  saint  Bernard,  traduits  par 
— .  Paris.  Joly.  1620,  2  vol.  in4. 

4-  J.  T.  C.  D.  S  E.  R.  [Joseph  Teleki 
DE  SzEK,  comte  du  saint  empire  romain]. 

Essai  sur  la  faiblesse  des  esprits  forts, 
^diT-— .Amsterdam,  M.  M.  Rey,  1761,  in-12; 
Augsbourg.  1702,  in-12. 


431        J.  T.  DE  SAINT-GERMAIN 


JUI^S  SIMON 


m 


4-J.  T.  DE  SAINT-GERMAIN  [Romain- 
Jules  Tardibu]. 
Voyez  Saint-Germain. 

+  J.  T.  L.  [LefeburbI. 

Exposition  précise  de  la  nouvelle  doc- 
trine médicale  italienne,  ou  Considérations 
pathologico-pratiques  sur  Tinflammation 
et  la  fièvre  continue,  etc.,  par  Tommasini, 
professeur  à  l'Université  de  Bologne,  tra- 
duit de  l'italien  par  — .  Paris,  Béchet 
jeune,  idfÈi,  in-8. 

-h  J.'  T.  L.  C.  [Jacques-Théodore  Lb 
Clbrc]. 

Les  Pseaumes  traduits  en  françois  sur 
l'original  hébreu,  par  —.  Genève,  P.  Pelleta 
i740,  in-8  ;  176Î .  in-8,  avec  le  nom  du  tra- 
ducteur, 

+  J.  T.  M...B  [Jean-Toussaipt  Merle]. 

Mémoires  historiques,  littéraires  et  cri- 
tiques de  Bachaumont,  depuis  l'année  1762 
jusqu'à  1786.  Paru.  1808-1809,  3  vol. 
m-8. 

H-  J.  T...T  [TissoT,  avocat]. 

Influence  comparée  des  dogmes  du  pa- 
ganisme et  du  catholicisme  sur  la  morale, 
par—.  Paris,  Bricon,  1828,  in-12. 

4-  J.  T Y  [Jacques  Tolstoï,  publi- 

ciste  russe]. 

Six  mois  suffisent-ils  pour  juger  un  pays  ? 
Paris,  1827,  in-8,  32  pag. 

+  JUD  [Lbfort,  auteur  de  «  Mar- 
kowski  »  ]. 
Mémoires  de  -  .  Paris^  1861,  in-18. 

4-  JUDEX  [Auguste  Gaumard],  né  le 
25  mars  1813. 

Examen  du  Salon  de  1819.  Paris,  1850, 
in-18. 

Publié  dans  U  c  Patrie  ». 
JUDICISDEMIRANDOL.Voy.  Mirandol. 

4-  JUDITH  (M"-)  [Julie  Bernât,  socié- 
taire de  la  Comédie-Française,  née  en  1827, 
aujourd'hui  M"^  Ch.  Bernard -Derosne]. 

Des  traductions  de  romans  anglais. 

JUDIVAR  (P.-L.).  ps.  [Jules  Viard,  an- 
cien rédacteur  en  chef  de  «  l'Opéra  »,  de- 
puis rédacteur  ordinaire  du  «  Corsaire- 
Satan  »  où  il  a  fourni  des  articles  sous  ce' 
nom  d'emprunt], 

JUGE  DE  PAIX  DE  LYON  (Un),  auteur 
dég,  [Camille  Billion]. 

Observations  sur  les  justices  de  paix  de 
Lyon.  Lyon^  1811,  in-8  de  56  pag. 

-f  JUGE  DE  PAIX  DU  DÉPARTEMENT 
DE  L'OISE  (Un)  [le  comte  Jean-Dominique 
Cassini,  IV*  du  nom].  | 


Obst}r valions  sur  quelques  articles  du 
nouveau  projet  de  code  rural.  Parh, 
M^Huzard,  1818,  in-8,  33  pag. 

JUIF  DE  METZ  (Un),  aut.  dég.  [Isaie 
Berr-Bing]. 

Vovez  ci  devant,  I.  B.  B.  (II,  3i5,  a),  el 
A.  D.;  I,  181,  c. 

-f-  JUIF  ERRANT  (le)  [comte  de  Pa- 

SERO]. 

Histoire  du  Juif  errant,  écrite  par  lui- 
même.  Paris,  Renard,  18i0.  in-8. 

JUIFS  ÉTABLIS  EN  FRANCE  (Les),  /4, 

S  Godard,  avocat  au  Parlement  et  auteur 
l'un  Discours  en  faveur  des  Israélites,  in- 
séré dans  le  n**  33  du  a  Moniteur  £  de 
1790]. 

Pétition  des— ,  adressée  à  l'Assemblée 
nationale,  le  28  janvier  1790,  sur  l'ajour- 
nement du  21  décembre  1789.  Paris,  et 
l'impr.  de  Pranlt,  1790,  in-8  de  107  pag. 

JUIFS  RÉSIDANT  A  PARIS  (Les),  aut. 
dég. 

Adresse  présentée  à  l'Assemblée  natio- 
nale, le  20  août  1789.  Paris,  de  l'impr.  de 
Prault,  1789,  in-8  de  9  pag. 

Cette  adresse  est  signée:  J.  Goldscbmil,  président; 
Abraham  Lopes.  Lugoana,  vice-présidenLi  ;  M.  Weil. 
J.  Benjamin,  i.  Fernandès.  électeurs  ;  Mardoche  L^. 
Laxare  Jacob,  Trenelle  père.  Mardoche  Ëlie.  Jds^pè 
Pereyra-Brandon,  Delcampo  fils,  députés. 

JULES,  ps.  [Pierre-Ange  Vieillard,  l'un 
des  conservateurs  actuels  de  la  bibliothèque 
de  l'Arsenal]. 

Avec  M.  Geo.  Duval  :  le  Retour  au 
comptoir,  ou  l'Education  déplacée,  comé- 
die-vaudeville en  un  acte.  Paris,  M.  Le- 
couvreur,  1808,  in-8. 

JULES,  prénom  sous  lequel  il  existe  des 
parts  do  pièces  imprimées  de  sept  auteurs 
dramatiques  :  MM.  Delahaye,  Dulong,  Ga- 
briel, Leblanc,  Merle,  Saint-Georges  et 
Vernet.  Voy.  ces  noms  dans  la  «  France 
littéraire  ». 

4-JULES***[RiocREux]. 

De  l'influence  des  représentations  théâ- 
trales sur  les  mœurs  et  l'état  actuel  de  la 
société  à  Saint-Etienne,  par  — .  Saint- 
Etienne,  18i2,  in-8,  12  pag. 

JULES-JOSEPH,  ps.  [M.  Jules  Aaxoux, 
rédacteur  des  articles  do  théâtre  dans  «  le 
Globe  »]. 

-h  JULES  ROBERT. 

U.  Augustin  Challamel  a  signé  de  ce  pseudonyme  les 
premières  livraisons  de  >  l'Histoire-Masée  de  la  Répa- 
blique  »,Pari»,  1841-43. 

-h  JULES  SIMON  [Jules-Simon  Suisse. 


433 


JULIA  DE  CÂZÈRES 


JULIEN  DE  SAINT-ACHEUL     43i 


membre  de  Tlnstitut,  député,  né  à  Lorient 
en  mi]. 

Noos  ne  donnerons  pas  ici  la  liste  des  ouvrages  de  cet 
éoinin  renommé.  Renvoyons  au  «  Dictionnaire  des 
Cooteoporains  »  de  M.  Vapereaa. 

-4-  JULIA  DE  CAZÈRES  [Julia,  no  à 
Cazères  (Haute-C^ronne),  médecin  adjoint 
à  l'hôpital  militaire  de  Lyon]. 

Rapport  sur  Touvrage  de  MM.  Monfal- 
cm  et  de  Polinière,  intitulé  :  «  Hygiène  de 
la  ville  de  Lvon,  ou  Opinions  et  Rapports 
(lu  conseil  de  salubrité,  fait  à  la  Société 
médicale  d'Emulation  de  Lyon  ».  Lyon, 
Sai-y  jeune,  1^45,  in-8,  40  pag. 

JDUA  DE  FONTENELLE,  chimiste  qui 
séUitanobh  [J.-S.-E.  Julia  (1),  né  à  Nar- 
bonne,  où  il  tenait  boutique  de  pharmacie 
avant  de  venir  à  Paris.  Pour  la  uste  de  ses 
ouvrages,  voy.  la  «  France  littéraire  »  et 
seà  «  Corrections  et  Additions  »  au  nom 
Julia. 

-t-  JULIEN  (l'empereur). 

Défense  du  paganisme  (traduit  par  le 
marquis  d'Argens).  Berlin,  176 i,  in-8; 
redit.  1767. 

Ce  loi-disant  discours,  tel  qn'il  a  été  tradnit  par  le 
■arqnis  d'Ai^ns  et  sous  la  forme  qu'il  lui  a  donnée, 
est  B&e  fraude  on  une  méprise.  Ce  n'est  pas  un  dis- 
ais soiti,  nais  une  Bérie  de  fragments  juxtaposés 
d'ane  manière  telle  quelle  et  appartenant  k  divers  livres. 
(Nûtice  de  M.  J.  Denis  sur  le  «  Discours  de  Celse  contre 
le»  chrétiens  »). 

JDUEN  et  JULIEN  DE  M.,  avt.  dèg. 
[Julien  de  Mallian,  auteur  dramatique]. 
Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy .  la  «  France 
littéraire  n  et  ses  «  Corrections  et  Addi- 
tions A  à  BIallian. 

-f  JULIEN  (la  citoyenne)  [M""  L.  n'A- 
taïde] 

Une  Famille  du  peuple,  drame-vaude- 
ville en  trois  actes,  représenté  le  8 'février 
IHjO  sur  le  théâtre  Montparnasse. 

-h  JULIEN  [Frederick  de  Coninck,  né- 
{îoeiant  au  Havre]. 
Lettres  de— à  sa  mère.  Le  Havre,  1860, 

iQ-8. 

4-  JULIEN  (le  bibliophile)  [Baciielin, 
libraire  à  Paris,  connu  sous  le  nom  de  Ba- 
chelin-Deflorenne,  par  suite  de  son  ma- 
ria.;:e  avec  M"*  veuve  Deflorenne]. 

Des  articles  de  bibliographie  dans  le 
journal  le  «  Bibliophile  français»,  fondé  par 
ce  libraire. 


(1)  Il  a  quelquefois  sisrné  ses  ouvrages  :  De  Fonte- 

uile. 


JULIEN  DE  SAINT-ACHEUL,  aut.  supp. 
[Antoine  Dupinbt  (1)]. 

Taxes  des  parties  casuelles  de  la  bou- 
tique du  Pape,  rédigées  par  Jean  XXII,  et 
piibliées  par  Léon  X,  selon  lesquelles  on 
absout,  argent  comptant,  les  assassins,  les 
parricides,  les  empoisonneurs,  les  héré- 
tiques, les  adultères,  les  incestueux,  etc.; 
avec  la  Fleur  des  cas  de  conscience  décidés 
par  les  jésuites,  un  Faisceau  d'anecdotes  y 
relatives,  des  Commentaires  aux  taxes,  des 
Pièces  antidotiques  composées  par  les  jé- 
suites de  Picardie,  et  le  texte  latin  du  Ta- 
rif. Publié  par—.  (Recueilli  par  M.  Jules 
Garinet,  avocat,  publié  par  M.  Collin  de 
Plancy).  Paris,  chez  les  libraires  de  théo- 
logie, et  chez  Collin  de  Plancy,  Ponlhieu, 
1820,  in^. 

Reproduit  dans  la  même  année,  comme  une  seconde 
édition,  atec  un  titre  ainsi  modifié  : 

c  Taxes  des  parties  casuelles...  »,  rédigées  par 
Jean  XXII  et  publiées  par  Léon  X,  pour  l'absolution 
(argent  comptant)  de  toute  espèce  de  crimes  ;  avec  la 
Fleur  des  cas  de  eonscience  décidés  par  les  Jésuites,  un 
grand  nombre  d'anecdotes  et  de  pièces  accessoires  et  le 
texte  latin  des  taxes.  Parit,  Briuot'Thivart,  Aimé- 
André. 

L'avertissement  n'est  pas  le  même  que  celui  des 
exemplaires  avec  les  précédentes  adresses  de  vendeurs, 
mais  le  feuillet  327-328.  sur  lequel  est  le  nom  de 
l'imprimeur,  est  un  onglet. 

Cet  ouvrage  n'est  antre  que  le  livre  publié  an  sei- 
zième siècle,  sous  ce  titre  : 

«  Taxe  des  parties  casuelles  ^e  la  boutique  du  pape» 
(ou  de  la  Chancellerie  et  Pénilenccrie  romaine),  en 
latin  et  en  françois,  avec  annotations,  par  A.  D.  P. 
(Antoine  Du  Pinet).  Lyon,  1564.  in-8,  etc.,  et  dont 
une  nouvelle  édition,  retouchée,  avait  paru  dans  la 
première  année  du  dix-huitième  siècle,  sous  le  titre 
suivant  : 

«  Taxe  de  la  Chancellerie  romaine  »,  traduite  de 
l'ancienne  édition  latine,  avec  des  remarques,  et  aug- 
mentée d'une  nouvelle  préface  (par  Renout,  ex-corde- 
^  j  lier,  depuis  minisire  do  S.  E.).  Londret,  1701, 
in-8. 

-{-  La  plus  ancienne  édition  du  texte  latin  de  cet  écrit 
est  intitulé  :  «  Régule  :  Ordinationes  :  et  Constituliones 
cancellaris  sanctissimi  domini  nostri  Sixtf  » .  Romas, 
M.CGCC.LXXI.  in-4.9  f.  Voir  le  «  Manuel  du  libraire» 
aux  mots  :  Sixtus  IV.  et  Taxe.  Prosper  Marrband  a 
donné  à  cet  égard  un  article  curieux  dans  son  «  Diaion- 
naire  historique  »,  t.  Il,  p.  270. 


-|-  (1)  Ce  pseudonyme,  de  fabrique  toute  moderne, 
n'a  jamais  caché  le  nom  de  A.  Dupinet,  l'auteur  de  la 
publication  qui  est  longuement  décrite  sous  A.  D.  P. 
(Voy.  I,  col.  496-199).  mais  bien  les  noms  des  édi- 
teurs J.  Garinet  et  Collin  de  Plancy. 

Aux  renseignements  précédemment  donnés,  l'on  peut 
ajouter  que  l'article  de  M.  Jung  se  trouve  dans  le  «  Bul- 
letin de  la  Soc.  de  l'hist.  du  protest.  fr.  »,  de  1857, 
pages  541-547.  L'on  peut  consulter  aussi  la  «  France 
prolestante  » ,  et  Gauthier.  «  Éludes  sur  la  typographie 
genev.,  1855,  in-8,  p.  143. 

01.  B— r. 


435 


JULIUS  in 


JULLEMIER 


436 


+  JULIUS  m.  papa  [P.  P.  Veugerius]. 

Bulla  qua  concilium  rursus  fuit  convo- 
catum  Tridenti.  Basileœy  1551;  Tubingœ, 
1554,  in.8. 

Cette  prétendue  bulle  est  accompagnée  d'un  commen- 
taire  allribué  à  0.  Vida,  jurisconsalle,  qui  l'aurait  tra- 
duite eu  latin  d'après  un  texte  italien  dont  Ver^eri us  est 
indiqué  comme  l'auteur  dans  la  seconde  édition.  La 
bnlle  et  la  prétendue  traduction  du  corommentaire  sont 
sans  doute  de  Vergerius  lui-même  (Voy.  Niceron, 
t.  38,  p.  37).  A.  A.  B-r. 

JULLEMÎER  (M"*  Alexandrine) ,  sage- 
femme  de  la  Faculté  do  Paris,  apocryphe 
[M.  Touchard-La fosse]. 

Mémoires  au  thentiaues d'une  sage-fomme 
(rédif;és  par  M.  Toucha rd-Lafosse).  Paris, 
Dumont,  Bonnaire,  1835,  2  vol.  in-8.  — 
Deuxième  édition.  ParU,  les  mêmes,  1835, 
2  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage  piquant  a  été  rédigé  sur  les  notes  de 
mademoiselle  JuUemier. 

Le  premier  volume,  presque  en  entier,  ne  renferme 
que  des  particularités  peu  connues  sur  l'origine  obscure 
et  l'élévation  de  l'un  des  plus  éhontés  industriels  de 
l'époque,  le  fameux  M.  Giraudeau,  sur  sa  famille,  mère, 
sœurs  et  frère,  ainsi  que  sur  sa  femme.  Voyez  particu- 
lièrement, sur  tonte  cette  famille,  le  chapitre  intitulé  : 
c  Scènes  d'intérieur.  École  d'intrigue  et  d'ingratitude», 
t.  I*r,  p.  135-221.  Le  second  volume  renferme  des 
anecdotes  sur  la  pratique  de  mademoiselle  Jullemier, 
racontées  avec  esprit. 

La  seconde  édition  ne  diffère  de  la  première  que  par 
de  nombreux  cartons  exigés  par  le  docteur,  parce  qu'il 
n'y  était  pas  toujours  peint  avec  des  couleurs  qui  lui 
fussent  favorables.  Partout  où  l'on  lisait  primitivement 
M.  Giraud...  et  M.  de  Saint-Gervais.  on  lit  dans  la 
prétendue  seconde  édition  :  M.  le  docteur  Duroche.  Des 
cartons  ont  été  aussi  faits  pour  d'autres  noms  propres 
appartenant  à  la  famille  de  l'industriel.  Il  n'est  pas 
jusqu'aux  noms  géographiques  qui  n'aient  été  changés. 

Mademoiselle  Jullemier  fut  longtemps  intimement 
liée  avec  M.  Giraudeau  ;  ce  fut  elle  qui  fut  la  cause 
première  de  sa  fortune  actuelle.  Le  docteur  des  mala- 
dies honteuses  l'en  remercia  par  la  plus  noire  ingrati- 
tude, et  même  par  mieux  que  cela. 

Pour  donner  une  idée  des  mutilations  qui  ont  été 
Alites  à  ce  livre,  nous  en  transcrirons  un  passage  quel- 
conque, pris  au  hasard  (1). 

Mademoiselle  Jullemier  était  très-atlachée  au  docteur, 
dont  elle  partageait  non-seulement  les  goûts  d'industria- 
lisme, mais  encore  les  vues  d'ambition  vénale.  Elle 
apprend  que  le  docteur  la  trahit,  qu'il  va  se  marier,  et 
elle  se  met  à  sa  poursuite. 

<r  Le  matin  du  cinquième  Jour  de  mon  attente,  une 
de  mes  connaissances  vint  me  dire  :  «  Vous  attendez 
ici  M.  Giraud...  (M.  Duroche.  dans  les  exemplaires 
cartonnés)  :  c'est  une  peine  inutile,  ses  noces  se  font 
à  Bouiïemont  (Argenlieu  (Oise)  dans  les  exemplaires 
cartonnés). 

«  —  Eh  bien!  j'y  cours;  je  veux  le  voir,  l'entrete- 
nir devant  tout  le  monde  des  motifs  qui  feront  de  cet 
hymen  une  chaîne  honteuse  ;  puis,  j'ajouterai  :  <r  Osez, 
monsieur,  osez  me  démentir  ;  c'estde  vous  que  je  tiens 


(l)Tome  !•',  p.  193  à  197. 


ces  détails,  c'est  vous  qui  avez  déchiré  le  r^i\t  da 
mystère,  pour  me  découvrir  les  indignités  sur  les<ptf ilei. 
pour  un  peu  d*or  que  l'on  vous  promet,  vous  pasâci 
aujourd'hui  l'éponge,  mais  qui  n'en  saliront  pasomas 
votre  vie...  » 

Une  heure  plus  tard,  j'étais  sor  la  ronte  de  Boaff<^- 
mond  (Argenlieu,  dans  les  exemplaires  cartouh-si, 
accompagnée  d'un  respectable  ami,  qui  m'avait  tm^T:é 
son  cabriolet.  Nous  nous  arrêtâmes  an  bourg  de  M^ii- 
selles.  bourg  situé  à  une  demi-lieue  environ,  (à  F&nt 
Sainl-Maxenc«,  bourg  situé  k  une  lieoe  environ,  daos 
les  exemplaires  cartonnés)  du  tmt  de  notre  voysfv. 
L' hôtel  où  nons  descendîmes  est  tenu  par  le  père  et  U 
mère  d'une  demoiselle  dont  les  manières  et  le  too  suai 
au-dessus  de  son  état.  Comme  nons  avions  demanda 
quel  chemin  nous  devions  suivre  pour  nous  rendre  à 
Bonffemont  (i  Argenlieu,  dans  les  exemplaires  car- 
tonnés), cette  demoiselle,  soupçonnant  pent-ébe  les  œo- 
tifs  qui  m'y  conduisaieut,  me  parla  sor-le -champ  da 
mariage  entironné  de  mystères  que  l'on  préparait  (ha 
les  Val...  (les  Dup...,  dans  les  exemplaires  carUmnf»!. 
Elle  ajouta,  avec  une  maligne  expression  de  imu, 
que,  bien  informés  des  antécédents  de  la  mariée  et  de 
sa  mère,  les  habitants  de  Moisselles  (de  Pont  Saiat- 
Maxenc«,  dans  les  exemplaires  cartonnés),  et  An  en- 
virons s'éga)'aient  tant  soit  peu  du  dévouement  philo- 
sophique de  M.  le  docteur.  «  On  assure,  j^ootatajeBse 
aubergiste,  et  c'est  le  plus  plaisant  de  l'aventure,  qœ 
l'on  a  foii  autour  de  la  maison  de  H.  VaJ...  (Dup.... 
autre  part),  un  déploiement  de  forces  tout  i  fait  implo- 
sant; je  ne  sais  qui  l'on  craint,  mais  la  gendarmerie 
est,  dit-on,  en  permanence  ;  on  garde  miliiairemenl  ii^ 
beau  manoir  des  Val...  (depuis  Dup...).  et  peot-^e 
n'approcherez-vous  pas  de  Bouffemont  (depuis  Argenlieu) . 
sans  que  l'on  vous  crie:  qui  vive!  ».  Ce  qu'il  j  a  de 
certain,  c'est  que  trois  mouchards  passèrent  deux  jour» 
et  deux  nuits,  à  cette  époque,  dans  rhAtellche  de 
Moisselles  (toujours  remplacé  par  Pont  Saint-liuenrf). 
Un  peu  de  doute  sur  l'absence  de  M.  Giraud...,  et.  je 
crois,  l'envie  d'observer,  les  dispositions  militaires  dont 
on  me  parlait,  me  déterminèrent  à  pousser  josqu'i 
Bouffemont  (Argenlieu,  dans  les  exemplaires  cartonnrsi. 
La  jeune  aubergiste  nous  montra,  vis-à-vis  de  sa  atai- 
son,  un  sentier  qui  devait  nous  conduire  tout  droit  à  ce 
hameau:  mais,  bon  Dienl  quel  chemin...  Vin^  fois 
ndlre  cabriolet  faillit  être  brisé  dans  celte  voie  essen- 
tiellement vicinale,  et  révélant,  par  les  plus  rudes  oscil- 
lations imprimées  au  léger  équipage,  rinsufiisaDoe 
des  C4?ntimes  additionnels  de  la  commune.  Meurtrie  par 
les  CAhots.  nous  dûmes  descendre,  et  suivre  i  pied  lei 
côtés  herbeux  de  la  route.  Malgré  cet  allégement.  mAtt 
voiture  eut  encore  quelque  peine  à  se  tirer  d'une  suc- 
cession non  interrompue  de  fondrières  et  de  lunvais 
pas.  «  Certes,  me  dit  mon  compagnon  de  voyage,  pour 
essayer  de  faire  diversion  i  ma  tristesse,  si  jamais 
M.  Giraud...  trouve  le  bonheur  dans  ces  lieux,  il  n'ar- 
rivera pas  par  un  chemin  semé  de  fleurs. 

—  Des  fleurs,  répondis-je,  M.  Girand..-.  sait  bien 
qu'il  n'en  trouvera  pas  une  dans  tout  ceci. 

A  notre  arrivée,  nous  nons  dirigeâmes  vers  h  de- 
meure du  premier  magistrat  de  la  commune,  autorité  ea 
sabots,  qui  nous  rec4it  avec  une  aliondante  émission  de 
j'avioiiê  et  j'étions,  dans  une  maison  qui  ne  ressenMf 
guère  à  l'hôtel  du  lord-maire  de  Londres;  et  pourtant 
cette  habitation,  avec  celle  d'un  acteur  de  province  re- 
tiré, sont  les  plus  beaux  édifices  de  l'endroit.  Quant  à 
la  masure  renforcée  qu'habitent  les  Val...  (depuis  les 
Dup...).  on  peut,  en  l'honorant,  la  comparer  à  une  pri- 
son ou  l'on  est  renfermé  pour  l'expiation  de  ses  péchés. 


137 


JUMIÉGES 


JUNIUS 


438 


1^1  c>»l  sans  «loate  pour  celte  raison  qae  les  Val...  et 
les  Ginnd...  (augoard'hai  Duroche)  songent  à  s*y  con- 
ûwf.  Hais  si  l'aastériuî  de  la  retraite  doit  être  propor- 
tionote  aux  méfiiits,  ce  doit  être  encore  pour  ces  pé- 
cbeors  on  lien  de  plaisance  » 

Slademoiselle  Jallemier  rentre  à  Paris  ;  elle  a  besoin 
d'aller  chez  le  doclear.  qui  demeare  nie  Richer  ;  mais 
cmnme  c'est  effectivement  la  demeure  de  M.  Giraudeau, 
on  a  sobstitaé  au  nom  de  rue  Ricber,  la  Chaossée- 
d'.VnUa. 

Toate  U  partie  de  ces  Mémoires  qni  concerne  le 
ÊuBeox  doctear  est  ainsi  mutilée. 

Il  y  a  dans  ces  Mémoires  des  renseignements  très- 
carieox  sor  les  industries  pharmaceutiques  du  docteur, 
et  panicolièrenient  sur  le  Rob  laffecteur, 

JUMIÉGES  (Th.) ,  ps.  [A.  Rabuteaux, 
auteur  d^une  «  Biographie  du  duc  de  Dou- 
deauviHe  »,  imprimée  dans  un  recueil  in- 
titulé «  la  Renommée.  » 

JUNGERMAN  (Valentin) ,  trad.  pseud. 
[Brlzen  de  la  Marti.nière]. 

Entretiens  des  ombres  aux  Champs- 
Elvsées,  sur  divers  sujets  d'histoire,  de 
politique  et  de  morale  ;  traduits  de  l'alle- 
mand. Amsterdam,  Uytwerf,  17:23,  2  vol. 
in-Ji. 

JUNGERMANUS  (Hygenus-Thalassus), 
pseud,  [Petrus  de  Mercenne]. 

Experioienta  nova  anatomica ,  quibus 
iocognitum  hactenùs  chyli  receptaculum, 
et  ab  eo  per  thoracem  in  ramos  usque  sub- 
cldvios  vasa  lactea  deteguntur,  etc.  Pa- 
risiiê,  1()54,  in4. 

JUNIEX  C,  aut.  dég.  [Junien  Cham- 
peaux,  aut.  dram.]. 

I.  Avec  MM  Auguste  G.  (Gombaut)  et  *** 
(Hyac.-Eug-.  Lamllard,  dit  Décour)  :  les 
Petits  Maraudeurs,  ou  les  Tambours  en 
goguette,  tableau  en  un  acte,  mêlé  de 
vaudevilles.  Paris,  Duvernois,  1823,  in-8. 

IJ.  Avec  MM.  Armand  L.  (Legrand)  et 
Aug.  G.  (Gombault)  :  le  Petit  Chaperon 
rouge,  conte  en  action,  mêlé  de  couplets. 
Représenté  sur  le  théâtre  des  petits  ac- 
teurs de  M.  Comte,  le  13  octobre  1823. 
Paris,  Duvernois,  1823,  in-8. 

-h  JUNIOR  [Ch.  Yriarte]. 
Chronique  du  a  Monde  illustré  ». 

JUNrUS,  pseud,  célèbre, 

Junius'Letters.  A  new  édition ,  with 
N«>ti»s  and  gênerai  Index.  Paris,  Baudry, 
J8I9,  2  vol.  in-8. 

—  The  same,  with  a  Dissertation.  Paris, 
Malepeyre,  1822,  2  vol.  in-32  with  a  port. 

Crite  édition  fait  partie  de  la  «  Collection  of  ibe 
Brilish  prose  Wrilers.  » 

Lettres  de  Junius  ,  traduites  de  Tangl. 
(ï«r  Varnery).  Avec  cette  épigraphe  : 
Bnitus  était-il  un  lâche  assassin  ?  Est-ce 
un  crime  d'enfoncer  le  poignard  dans  le 


cœur  d*un  tyran  ?  Paris,  Guefjier  et  Vo/- 
land,  1791,  2  parties  en  un  vol.  in-8. 

11  avait  déjà  paru  en  Angleterre  plusieurs  éditions  de 
ces  Lettres  célèbres  lorsque  fut  publié  cette  traduction  : 
elle  est  Taite  sur  l'édition  la  plus  soignée  et  la  plus 
complète  qui  existât  alors. 

«  Ces  Lettres  sont  écrites  avec  hardiesse;  l'auteur  se 
récrie  contre  les  attentats  portés  à  la  constitution  an- 
glaise. Il  est  tout  à  la  fois  habile  jurisconsulte,  profond 
politique  et  philosophe  éclairé  ;  les  amis  de  la  liberté, 
ies  personnes  à  qui  tous  les  genres  de  despotisme  dé- 
plaisent, les  citoyens  d'un  patriotisme  éclairé,  les 
hommes  fiers  et  courageux  qui  préfèrent  la  mort  aux 
chaînes  de  la  tyrannie  et  aux  fers  de  l'esclavage,  trou- 
veront avec  plaisir  dans  les  lettres  de  Junius  ce  civis- 
me pur  qui  ne  plie  point,  ce  caractère  inflexible  qui  ne 
peut  être  dompté  quand  les  lois  sont  violées,  la  consti- 
tution en  danger,  la  liberté  publique  menacée  et  les  lois 
sacrées  du  peuple  envahies  i.  (Chronique  de  Paris, 
6  octobre  1794). 

—  Les  mômes,  trad.  de  l'anglais  avec 
des  notes  historiques  et  politiques,  par  J.- 
T.  Parisot.  Paris,  Béchet  aine,  1823,  2  vol. 
in-8. 

Édition  reproduite,  en  1830,  an  moyen  de  faux-ti- 
tres et  de  titres,  comme  une  nouvelle  édition.  Paris, 
Pichon  et  Didier. 

Beaucoup  de  personnes,  chez  toutes  les  nations,  ont 
In  ces  célèbres  Lettres,  mais  aucune  d'elles  n'a  été  sûre 
d'en  connaître  le  véritable  auteur,  bien  que  l'édition 
originale  ait  bien  près  d'un  siècle.  Le  secret  de  l'au- 
teur a  été  bien  gardé.  Aussi  a-t-on  été  réduit  à  faire 
^^^des  conjectures,  et  ces  conjectures  ont  amené  à  attri- 
buer les  Lettres  de  Junius  à  huit  auteurs  différents. 
En  voici  les  noms  : 

BoYD  (Hugues).  —  G.  Bonnecarrère,  ancien  diplo- 
mate, a  inséré  au  «  Moniteur  »,  du  l«r  octobre  1816, 
une  lettre  dans  laquelle  il  considère  H.  Boyd  comme 
l'auteur  des  Lettres  de  Junius.  Pour  être  l'opinion  la 
plus  générale,  elle  n'est  peut-être  pas  plus  fondée  qu'une 
autre. 

BURKE. 

Delolme  (J.-L.),  auteur  d'un  excellent  ouvrage  sur 
la  constitution  de  l'Angleterre.  —  Ce  qu'on  peut  affir- 
mer sans  crainte  d'être  démenti,  c'est  que  Juuius  savait 
parfaitement  le  français,  ainsi  que  le  prouve  la  note  qui 
accompagne  sa  leUre  du  30  janvier  1771.  Or,  s'il  est 
reconnu  que  la  langue  française  n'était  pas  familière  i 
Boyd.  le  véritable  nom  de  Junius  ne  serait  pas  celui-ci. 
J.-L.  Deloirae  était  Suisse,  et  membre  du  Conseil  des 
Deux-Cents  de  la  République  de  Genève.  La  première 
édition  de  sa  Constitution  de  l'Angleterre  parut,  en 
français,  à  Amsterdam,  en  1771.  Pourquoi  Delolme, 
auteur  de  ce  bon  livre,  ne  serait-il  pas  celui  des  Let- 
tres de  Junius? 

Germainb  (le  lord  vicomte  Sackville,  plus  connu 
sous  le  nom  de  lord).  —  M.  G.  Coventry,  qui  a  pu- 
blié à  Londres,  en  1825.  «  A  critical  Inquiry  regar- 
ding  the  real  Author  of  thé  Letters  of  Junius  »,  con- 
sidère le  lord  vicomte  Sackville  comme  leur  auteur. 

Francis  (^ir  Philip),  mort  en  1819.  —  Byron  veut 
que  ces  Lettres  soient  de  ce  dernier.  Voy.  «  Conversa- 
tions of  lord  Byron  ».  Paris,  1824.  1. 11.  p.  4. 

Glower.  Voy.  la  Biographie  universelle  à  ce  nom; 

LÉE  (le  général)  ; 

PoRTLAND  (le  duc  de)  ; 

On  conçoit  que  par  amour-propre  les  Anglais  aient 


439 


JUNIUS 


JUNIUS  REDIVÏVUS 


m 


revcadtqné  ce  livre  {tour  leur  pairie,  mais  enfin  Delol- 
me  ne  peut-il  pas  pourtant  en  Mre  l'auteur? 

-\-  On  trouvera  dans  le  r  BiMiogiapher's  Manual  » ,  de 
lj)wude8,  de  longs  détails  au  sujet  des  diverses  éditions 
de  ces  lettres  célèbres  ;  les  premières  parurent  en 
morceaux  détachés  dans  les  derniers  mois  de  1769; 
elles  furent  promptement  réimprimées  avec  des  addi- 
tions. Les  éditions  plus  on  moins  complètes,  les  contre- 
&Cons,  se  succédèrent  rapidement. 

H-  M.  Austin  Alibone,  dans  le  tome  I*^  (et  unique)  de 
son  très-important  travail  •  r  A  critical  Diclionary  of 
englisii  literature  »  {Philadelphie»  1859.  grand  in-8), 
a  consacré  à  Jnnius  et  aux  écrits  qui  le  concernent  huit 
colonnes  d'une  impression  compacte. 

4-  Parmi  les  éditions  plus  récentes,  on  peut  citer 
celles  de  Londret,  1797.  2  vol.  in-8  avec  portraits 
(il  en  existe  un  exemplaire  sur  vélin  qui  fut,  en  1804, 
adjugé  à  25  livr.  stcrl.  k  sh.).  1801  et  1805.  Celle  de 
1800,  10  vol.  in-18.  a  dix  portraits.  L'édition  de 
1812,  3  vol.  tn-8  avec  introduaion  (par  le  docieor 
J.  MasonGood),  notes,  foc-simile,  etc.,  contient  beau- 
coup de  pièces  du  temps;  celle  de  1850,  2  vol.  in-8, 
renferme  des  notes  nouvelles,  et  un  mémoire  qui  a  ponr 
bnt  d'établir  que  le  véritable  auteur  est  sir  Philip 
Francis. 

-\-  Parmi  les  individus  auxquels  on  a  attribué  ces 
lettres  célèbres,  on  peut  citer  le  général  américain 
Charles  Lee.  le  célèbre  Edmond  Bnrke.  le  philologue 
Home  Tooke.  le  docteur  J.  Wilmot,  le  littérateur  Ri- 
chard Glover,  Gibbon,  le  comte  de  Ghesterfleld.  lord 
Sackville,  Daniel  Wray.  le  comte  Temple,  le  général 
Rich,  l'Ecossais  Laughlin  Mac  Lean  (1),  etc.  Plus  de 
soixante  écrits  différents  et  de  nombreux  articles  de 
Journaux  ont  discuté  cette  question,  qui  reste  toujours 
indécise.  En  général,  on  se  prononce  pour  sir  Philip 
Francis.  On  croit  avoir  établi  que  c'était  une  femme  (ma- 
dame Dayrolles)qui  faisait  les  copies  adressées  à  l'éditeur. 
•  4-  Joseph  Parker  avait  entrepris  une  vie  de  sir 
Francis,  et  il  se  flattait  d'établir  définitivement  l'attri- 
bution à  ce  personnage  de  ces  lettres  célèbres;  mais  une 
mort  imprévue  l'empêcha  d'achever  son  œuvre,  qni  est 
restée  inachevée  et  inédite. 

4-  Memoirs  of  sir  Philip  Francis,  edited 
by  Herman  Merivale.  LomoUy  1867,  2  vol. 
in-8. 

L'éditeur  traite  h  fond  la  question  de  «  l'authorship  > 
des  lettres,  mais  il  ne  peut  faire  plus  que  prononcer  en 
faveur  de  son  héros  un  verdict  de  probabilité. 

«  Encore  Junius  >,  tel  est  le  titre  d'un  article  que 
M.  Ch.  de  Rémusat  a  inséré  dans  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes  (15  septembre  18G8),  en  rendant  compte  des 
«  Mémoires  sur  sir  Philip  Francis  »  (Londres,  1867, 
2  vol.  in-8.),  dont  la  publication  ,  commencée  par 
M.  J.  Parker,  et  interrompue  par  la  mort  de  cet  éditeur, 


-(-  (1  )  Le  baronnet  écossais  sir  David  Brcwster  vient 
de  trouver  dans  les  papiers  de  son  grand-père,  le  cé- 
lèbre traducteur  d'Ossian,  J.  Mac-Pherson,  plusieurs 
lettres  écrites  du  style  épigrammalique  de  l'illustre  ano- 
nyme. Un  plus  mur  examen  a  fait  reconnaître  dans  ces 
lettres  des  phrases  entières  qui  figurent  dans  celles  de 
Junitts.  Enfin,  en  comparant  l'écriture  de  ces  lettres 
avec  celle  du  fac-*tmile  qui  parut  en  1812,  on  recon- 
nut l'identité,  et  il  fut  constaté  que  l'auteur  des  ■  Lettres 
de  Junius  les  avait  adressées  à  Mac-Phcrson.  Elles  sont 
signées  Mac-Lean. 

tt  (Gazette  d'Augsbourg  »,  citée  par  •  le  Moniteur  ». 
1er  mars  1837.) 


a  été  achevée  par  M.  J.  Merivale.  M.  Parker.  juriàCâii- 
suite  distingué,  s'était  livré  aux  recherches  les  plsi 
minutieuses  ;  il  n'avait  pas  voulu,  comme  il  le  dit,  laisser 
une  pierre  sans  la  retourner,  et.  malgré  tous  ses  ff- 
forts,  il  a  laissé  le  problème  tout  aussi  obscor  qu'il  l'a 
tn  uvé.  Des  inductions  plus  on  moins  îngénieusrs,  d» 
hypothèses,  nulle  certitude. 

M.  de  Remusat  s'éUit  dt^jà  occupé  de  Jnnias  daai 
la  <  Revue  »  que  nous  venons  de  nommer  (veir  les 
livraisons  des  l*r  et  15  décembre  1850),  et  pendast 
le  séjour  qu'il  fit  en  Angleterre  il  pot  développer  soa 
travail  ;  il  publia  le  résulut  de  ses  éludes  dan.<  le  t.  Il 
de  l'ouvrage  qu'il  a  intitulé  :  c  TAngteterre  au  dix- 
hnilième  siècle  ».  Il  est  disposé  à  se  prononcer  poo 
Francis,  mais  il  reconnaît  l'absence  de  toute  preuve  di- 
recte et  formelle.  Voir  aussi  Graesse,  «  Trésor  des 
livres  rares  » .  L  RI.  p.  499. 

-)-  Une  «  Étude  >  sur  les  lettres  de  Jnnius  se  trouve 
dans  les  «  Neue  Sludien  »  de  M.  Karl  Frenzel,^  Berfia, 
1808,  ln-8.  Une  traduction  allemande,  par' Kog?.  a 
obtenu  une  4*  édition  à  Leip»ig,  en  1850. 

4-  JUNIUS  [Gaétan  Delmas]. 

Curiosités  révolutionnaires.  Le  citoyen 
Proudhon  devant  TAssemblée  nationale. 
Paris.  1848.  in-i8. 

4-  JL'NIUS  (H.)  [F.  Malapkrt]. 

I.  Aux  membres  ae  l'Assemblée  nationale. 
Première  épître  (en  vers).  Paris,  1848, 
in-8,  8  pag. 

II.  La  Satire  sociale,  ou  la  Question.so- 
cialeen  proverbes  dramatiques,  pamphlets, 
etc.  Paris,  18i8.  in-8. 

Devait  avoir  1 53  livraisons.  U  n'en  parut  que  quel- 
ques unes. 

III.  La  Ménippée  nouvelle,  satire  sociale, 
ou  Vérités  sur  la  civilisation.  Paris,  1849. 
in-12. 

Annoncée  en  200  livraisons.  l\  n'en  parut  que  dcu. 

-h  JUNIUS  [Alfred  Delvau  et  Alphonse 
Duchesne]  . 

Onze  lettres  signées  de  ce  nom  parurent  dans  le 
«  Figaro  »  ;  la  première  est  datée  du  SO  octobre  1861. 
Jointes  à  une  douiième.  elles  ont  été  réimprimées  en  os 
volume  publié  ches  l'éditeur  Dentu  (Voir  le  livre  de 
M.  Lemercier  de  Neuville  :  c  Soirées  parisiennes  ». 

1  Pupazzi,  1866.  p.  130). 

11  n'a  para  que  deux  numéros  d'un  journal  iniitslé 
«  Junius  »  et  rédigés  par  les  mêmes  écrivains. 

JUNIUS  FRANÇAIS  (Le),  ps.  [Jean-Paul 
Marat]. 
Le  Junius  français,  journal  politique,  du 

2  au  24  juin  1790.  Paris,  Guilhemat  tt 
Arnuïphe,  1790,  13  numéros  in-8. 

A  dater  du  quatrième,  le  nom  de  l'aulenr  se  tn«^ 
sur  le  frontispice  de  chaque  numéro. 

4-  Ce  journal  est  très-difficile  à  rencontrer  complet. 
n  existe  à  la  bibliothèque  du  Corps  législatif.  Voir  Ha- 
tin  «  Histoire  de  la  presse,  »  t.  11,  p.  70.  et  t  Biblio- 
graphie de  la  presse  périodique  >.  p.  101. 

-1-   JUNIUS     REDIVÏVUS     [Edmond 
Texier]. 
Physiologie  du  poëte.  1841,  in  32. 


iii 


JURISCONSULTE 


JUSTIN 


U^ 


JURISCONSULTE  (Un),  aui.  %.[Steek].  I 
Réflexions  d* —  sur  Tordre  de  la  procé-  i 
dure  et  sur  les  décisions  arbitraires  et  im- 
médiates du  souverain  (traduites  librement 
de  l'allemand  d'—  par  de  Moulines).  Berlin, 
1763,  in-8.  —  Nouvelle  édition  (précédée 
d'unÀ\-ant-Propo8,  par  Perrenot).  La  Haye, 
De  Tune,  4777,  in-«. 
JURISCONSULTE  (Un),  ps.  [l'abbé  Clé- 

METf].  ,      , 

Lettres  d*—  sur  les  intérêts  actuels  du 
Clergé.  Paris.  1790,  in-8.  V.  T. 

-4-  JURISCONSULTE  (Un)  [Martineau, 
ancien  avocat  aux  conseils,  avocat  en  la 
Cour  de  cassation]. 

I.  Opinion  d*  —  sur  les  lois  relatives  aux 
ventes  et  paiements  do  domaines  natio- 
naux, sur  ravis  du  Conseil  d'Etat  dy  12 
brumaire  et  sur  la  folle  enchère.  Paris, 
de^nne,  1801,  in-8,  23  pag. 

n.  Encore  une  question  hnportante  en 
matière  de  biens  nationaux,  et  projet  de  loi 
générale  et  définitive,  revendiquée  par  la 
justice  et  la  politique  en  faveur  des  acqué- 
reurs, par — .  Pans,  an  IX,  in-8. 

JURISCONSULTE  (Un),  qui  a  concouru 
à  la  confection  du  Code,  atU.  dég.  [le  baron 
Fav\rd  de  LangladeI. 

Conférence  du  Code  civil,  avec  la  dis- 
cussion particulière  du  conseil  d'Etat  et  du 
Tribunat  ;  par  un  jurisconsulte  qui  a  con- 
couru à  la  confection  du  Code.  Paris,  Didot, 
an  XIII  (1805),  iO  vol.  in-I2. 

Cet  Qovnge  est  tout  à  fait  distinct  de  rédition  des 
cioq  Codes  avec  l'exposé  des  motifs  et  une  table  aaaly- 
Uqae  des  matières,  Parts,  Didot ,  1804,  et  années 
minutes,  10  toi.  in-12. 

VoT.  aax  Anoa.,  Supplément  an  Code  civil. 

-f  JURISCONSULTE  ALLOBROGE  (Un) 
[Joseph-Michel-Antoine  Servan,  avocat- 
général  au  Parlement  de  Grenoble]. 

Avis  salutaire  au  Tiers  -  Etat  sur  ce 
qu'il  fut,  ce  qu'il  est,  ce  qu'il  peut  ôtre, 
par  -.  S.  l.  [Grenoble),  1788,  in-8,  77  p. 

Qoéraid  donne,  en  7  col.,  dans  la  •  France  liltér.  », 
la  liste  des  oovraçes  de  Servan. 

-h  JURISCONSULTE  CÉLÈBRE  (Un), 
mort  en  1791  [GinI. 

Origine  des  malneurs  de  la  France,  et 
Note  politique  pour  servir  au  rétablisse- 
ment de  sa  prospérité,  manuscrit  trouvé 
dans  les  papiers  a'  — .  Hambourg  et  Paris, 
1797,  in-8, 174  pag. 

Ce  TtAvme,  de  la  composition  de  P.  L.  C.  Gin,  con- 
tieal  la  réimpression  de  :  t  Nouvelle  lettre  d'an  pa- 
Uiole  »  (V.  Barbier,  ii«  12706).  01.  B— r. 

JURISCONSULTE  DE  CVTHÈRE  (Un), 
pteud.  [Horace  Raisson]. 


fl  I     Code  des  boudoirs,  moyens  adroits  de 
I  faire  des  conquêtes,  de  devenir  heureux  en 
I  amour,  et  d'acquérir  un  certain  aplomb 
auprès  des  femmes.  Par—-.  Ouvrage  indis- 
pensable aux  novices.  Parw.  Bréauté,  1829, 
m- 18,  sur  papier  rose. 

JURISCONSULTE  FRANÇAIS  (Un),  aut. 
dég.  [Goezmann]. 

Lettre  d'—  à  un  jurisconsulte  allemand, 
sur  une  question  de  droit  public.  Londres, 
Parw,  1771,  in-8. 

Le  Joamal  historique  de  la  révolution  Haupeon. 
2«  édit.,  t.  VU.  cite  une  deuxième  Lettre  du  même 
auteur.  A.  A.  B— r. 

JURISCONSULTE  RUSSE  (Un),  auL  dég. 
[nE  Tins,  conseiller  d'Etat  de  S.  M.  l'em- 
pereur de  Russie,  procureur-général  au 
sénat  de  Varsovie]. 

Notice  historique  et  analytique  sur  le 
Code  pénal  de  la  Russie. 

Imprimée  dans  le  t.  m  de  la  «  Revue  de  droit  fran- 
çais et  étranger  *,  pages  245-53  et  257  i  277 
(1846). 

L'auteur  de  cette  Notice  venait  à  peine  d'en  corriger 
les  épreuves,  lorsqu'il  est  mort  à  Paris,  le  7  avril  1846, 
des  suites  d'une  maladie  de  poitrine,  qui.  depuis  long- 
temps, ne  laissait  plus  d'espoir  à  sa  famille  et  à  ses 
amis. 

JURISTE  (Un),  aut.  dég.  [Edme  Pour- 

CHOt]. 

(i       Lettre  d'—  à  l'auteur  du  Livre  de  la  Vé- 
ritable Eloquence.  (B.  Gibert).  1703,  in-12. 

4-  JURY  DE  VRAIS  LIBÉRAUX  (Un) 
[Jean- Antoine  Lebrun-Tossa]. 

Les  Consciences  littéraires  d'à  présent, 
avec  un  tableau  de  leurs  valeurs  compa- 
rées, indiquant  de  plus  les  degrés  de  ta- 
lent et  desprit,  Paris,  Plancher,  1818, 
in-8. 

-f-  JUSKI  (père)  [Auguste  Robert]. 

Bouricade,  ou  les  Prouesses  d'un  illustre 
amateur,  comédie  en  quarante  actes,  en 
deux  parties,  avec  des  notes  et  un  portrait, 
par  — .  In-8. 

+  JUSTE  (Théodore). 

H.  Cb.  Potvin  i  signalé  de  nombreux  plagiats  de 
cet  écri^'ain  dans  une  lettre  intitulée  :  «  M.  Th.  Juste, 
cbevalier  de  l'ordre  de  Lôopold  >,  Bruxellet,  Iloxe», 
1852,  in-8,  publiée  sans  nom  d'auteur.  V.  la  «  France 
littéraire»,  t.  XI,  p.  517. 

-h  JUSTIN  (saint),  martyr,  auteur  sup- 
posé. 

Œuvres  de  saint  Justin,  mises  de  grec 
en  françois  par  Jean  de  Maumont.  Paris, 
Vascosan,  1551,  in-fol.;  1358,  in-fol. 

Quelques-uns  des  ouvrages  mis  sous  le  nom  de  ce 
père  de  l'Église  sont  regardés  comme  supposés  par  la 
critique  moderne  ;  C.  G.  Kock  a  attaqué  l'authenticité 
du  (  Dialogue  avec  Tryphon  »;  Jortin,  celle  de  «  l'ÉpItre 
à  Diognète  », 


443 


JUSTIN 


JUVÉNAL 


4U 


JUSTIN, aut,  dég. [Jean-MarieAlexandre 
Justin  Gensoul,  auteur  dramatique!.  Pour 
la  liste  de  ses  pièces,  voyez  «  la  France 
littéraire  et  ses  Corrections'  et  Additions  » 
à  Gensoul. 

JUSTIN  ***  [F.  J.  Grandgagxage,  con- 
seiller à  la  Cour  supérieure  de  Liège  , 
membre  de  l'Académie  royale  de  Bruxelles, 
classe  des  lettres,  élu  le  7  mars  1835,  ac- 
tuellement premier  président  honoraire  de 
la  cour  d*appel  de  Liège]. 

I.  Voyages  et  Aventures  de  M.  Alfred 
Nicolas  au  rovaume  de  Belgique.  Bruxelles ^ 
Leroux,  183o,  2  vol.  in-i8. 

II.  Alfred  Nicolas,  ou  la  Littérature 
monstre.  Liège,  I83G,  in-8. 

Il  existe  des  exemplaires  tirés  sur  papier  de  cou- 
leur. 

IIL  Wallonados;  par  l'auteur  d'Alfred 
Nicolas.  Liège,  Oudart,  i8ii,  in-8  de  150  p. 

L'auteur  a  publié  dans  la  mfine  ann<^e  «  Deux  Wal- 
louades  nouvelles  »,  par  l'auteur  «  d'Alfred  Nicolas  », 
qui  ont  paru  dans  le  n®  du  15  novembre  1844  de  la 
c  Revue  de  Liège  » ,  et  voici  ce  que  M.  le  baron  de 
Reiffenberp,  dans  son  «Bulletin  du  bibliophile  belge», 
t.  n,  p.  85,  dit  à  l'occasion  de  r«s  deux  dernières  : 

«  Quoiqu'elles  n'appartiennent  pas  précist^roent  à  la 
bibliographie,  nous  ne  pouvons  n^sister  au  plaisir  de 
les  mentionner  en  deux  ou  trois  lignes  ». 

«  Airred  Nicolas  est  un  homme  d'esprit  et  de  savoir, 
qui  Tait  bon  marché  des  talents  qu'il  possède  le  mieux: 
c'est  leWallon  dans  son  expression  la  plus  perfectionnée, 
avec  sa  loyauté,  son  bon  sens,  sa  verve  et  sa  malice. 
Dans  sa  causerie  facile  et  abondante,  vive  et  naturelle, 
il  y  a  quelque  chose  de  Montaigne  et  de  Voltaire,  et 
pourtant  il  reste  toujours  lui-même;  il  est  original 
par  tempt'rament,  rien  n'a  gâté  sa  lionne  et  franche  na- 
ture belge.  Dire  de  quels  sujets  se  joue  la  plume  de 
H.  Nicolas  serait  difllcile;  guidé  seulement  par  sa  ca- 
pricieuse fantaisie,  il  parle  de  tout  et  même  de  quelque 
autre  chose,  et  il  en  parle  constamment  d'une  manière 
amusante,  car  chez  lui  la  philosophie  est  allègre  et 
rieuse,  et  lorsqu'il  nous  fait  réfléchir  nous  croyons  n'a- 
Toir  pris  qu'une  distraction  agréable.  Nous  voulons 
pourtant  lui  pousser  une  botte  à  la  Matiianoiiut,  et 
lui  montrer  que  nous  ne  sommes  pas  non  plus  tout  à 
fait  ignorant  en  matière  de  wallonisme.  H  remarque 
quelque  part  que  si  les  éditeurs  de  vieux  textes  français 
savaient  le  wallon,  ils  éviteraient  bien  des  méprises,  et 
cela  est  vrai.  Là  dessus,  toujours  en  badinant  et  avec 
son  ton  aimable,  ils  s'en  va  reprocher  à  M.  Buchon, 
autre  aimable  érudil,  qui  sait  à  quoi  s'en  tenir  sur  les 
grandes  prétentions  de  la  science,  il  s'en  va,  dis-je,  le 
gourmander  d'avoir  rendu  le  mot  fel  par  crutl,  attendu 
qu'en  wallon,  le  susdit  mot  signifie  animé,  ardent.  Je 
le  veux  bien,  mais  dans  le  patois  dit  rouchi,  ou  du 
Hainaut,  il  est  certain  que  fel  n'a  pas  perdu  le  sens  de 
crtuL  11  n'est  pas  moins  sûr  que  celte  signification 
existait  dans  l'ancienne  langue  romane  :  Tauteur  du 
«  Roman  de  Mahomet  •  ne  dit-il  pas  à  propos  de  Néron 
(p.  15  de  l'édition  de  MM.  F.  Michel  et  Reynaud)  : 

Et  de  Noiron  le  fel  homme. 

Le  «  Roman  de  la  Rose  »  ne  contient-il  pas  ces 
vers  (2H8-i9)  j 


Villain  est  fel  et  sans  pitié. 
Sans  service  et  sans  unytié. 

Enfin,  la  langue  anglaise,  qoi  garde  encore  t£Dt<!s 
vestiges  du  roman,  n'a-t-elle  pas  le  mot  fell  qu'oo  In- 
duit rigoureusement  par  crur/.  farouche? 

M.  Nicolas  doit  nous  remercier  de  nous  abstenir  de 
lui  citer  le  sanscrit,  que  nous  ne  savons  pas.  ei  le  ^m, 
que  nous  savons  peu.  U  nous  suffit  de  lui  avoir  prosvé 
que  nous  sommes  presque  digne  d'être  menobre  de  V Aca- 
démie d'archéologie,,.,  wallone,  Non£  o'en  desao- 
dons  pas  davantage.  » 

Les  portes  de  l'Académie  de  Bruxelles  ont  été  »- 
vertes  à  M.  Grandgagnage  avant  la  poblicatioQ  de  es 
trois  ouvrages,  par  suite  de  deux  lectures  et  pins  s«^ 
rieuses  et  plus  savantes.  En  1830,  il  a  obtenu  ooffii 
de  l'Académie  de  Bruxelles  pour  sa  réponse  i  la  qaes- 
tion  :  c  IVe  l'Influence  de  la  législatioo  francaiâe  »ar 
celle  des  Pays-Bas  pendant  les  seixtème  et  dix-âepttif»i> 
siècles  »,  1830  (vol.  8  des  Mémoires  couronnai.  Il 
a  aussi  donné  une  «  Notice  sur  un  ancien  manuKrit 
concernant  Pierre  THermite  »,  lue  à  la  séance  da  i" 
mars  1834. 

-h  rV.  Le  Congrès  de  Spa.  Nouveaux 
voyages  et  aventures  de  M.  Alfred  Nicolas 
au  royaume  de  Belgique,  par  — .  Liéoe. 
1838-1 8G6,  3  vol.  in-18. 

-+-  JUSTIN  G....^  (le  C.)  [Justin  Gex- 
soul]  . 

Mon  premier  pas,  par  — .  Paris,  Gwjon 
^/5,  an  XI  (1803),  in-8. 

-+-  JUSTINE  [Jean-Baptiste  Michel  de 
Magny,  né  à  Pans]. 

Mémoires  de— ,ou  les  Confessions  d'une 
fille  du  monde  qui  s'est  retirée  en  pro- 
vince. Londres  [Paris),  1754,  in-12- 

H-  JUVAIN  SOLANIQUE  [Nie.  Vivian]. 
Voy.  Grevé,  II,  213  c. 

JUVÉNAL(L.-C.),  ps.  [Léon  Gcillkmin], 
écrivain  satirique. 

I.  La  France  à  Barthélémy.  Réponse  à 
Archiloque  (M.  Almire  Gandonnière),  gui- 
zophile.  Paris ,  Pilout ,  1843 ,  in-8  de 
16  pages. 

En  réponse  &  la  première  livraison  du  recueil  de  sa- 
tires publié  par  Archiloque  (M.  Gandonnière).  sous  le 
titre  de  «  A  toi,  BarUiélemyl  » 

n.  Lettre'  d'un  Anglais  de  Londres  à 
Guizot,  Anglais  de  Paris.  Réponse  à  l'An- 
gleterre, de  Barthélémy.  (En  vers.)  Paris, 
Pilout,  1844,  in-8  de  16  pages. 

La  seconde  liyraison  de  la  c  Nouvelle  Némésis  >  e<i 
sur  l'Angleterre. 

III.  Vérité  sur  l'épée  d'honneur  du 
contre-amiral  Dupetit-Thouars.  Réponse 
à  Archiloque,  poète  guizotin.  (En  vers.) 
Paris,  galeries  de  lOdéan^  1843,  in-8  de 
16  pages. 

iV.  La  Guerre  des  portefeuilles,  ou  le 
Diable  au  bal  du  ministre^  intrigue  en  un 


4lo 


J.  V. 


J.  W.  C-T-SS.  DE  R-S-G.      446 


acte  (et  en  dix  scènes,  en  prose).  Paris, 
galeries  de  VOdéon,  iSfô,  in>8  de  16  p. 

V.  Les  Anti-Guizotines,  satires  politiques. 
Réponse  des  escarpes  à  Barthélémy.  Paris, 
ga'eries  de  VOdéon,  iSfô,  in-8  de  16  pag. 

VI.  Ânti-Guizotines,  satires  politiques. 
Paris,  galeries  de  l'Odéon,  18io,  in-8  de 
KJO  pag. 

Réonioii  &é  pièces  déjà  iittprimées.  Chaciine  à  sa 
papnation  particalière. 

VIL  M.  Alexandre  Dumas  sur  la  sellette. 
(En  vers).  Paris,  rue  Saint-Honoré,  n**  70, 
i^i.\  lïhS  de  16  pag. 

VIII.  Ecoles  et  Faubourgs  de  Paris, 
suivi  de  Napoléon  en  wagon,  à  propos  sur 
!fs  chemins  de  fer.  Paris,  gâteries  de 
rOdéùn,  18fô,  in-18  de  108  pag. 

IX.  Art  de  sauter,  enseigné  par  le  grand 
éléphant  de  la  pagode,  à-propos  de  bêtes, 
j>i)ur  servir  à  tous  les  gens  d'esprit.  (Chan- 
son fiarlée).  Paris,  galeries  de  rodéon,  1843, 
in-8  de  8  pag. 

4-  J.  V.  [Joseph  La  Vallée]. 
Semaines  critiques,  ou  Gestes  de  l'an  V. 

Ce  joamal  se  compose  de  33  numéros  ;  les  n«*  25 
et  32  soDl  signée  J.  V.;  les  n<»  1-24,  Naalivel.  Voir 
re  mot. 

-f-  J.  V.  [Jos.-Victor  Le  Clerc]. 
Des  articles  littéraires  dans  le  «  Journal 
des  Débats  ». 

-h  J.  V.  FLol-vet]. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 

4-  J.  V.  L.  [Jos.-Victor  Le  Clerc]. 
Une  nouvelle  édition  de  la  Méthode  (dite 


de  Port-Royal)  pour  apprendre  la  langue 
latine.  Paris,  Delalain,  1819,  in-8. 

J.  W.  C-T-SS.  DE  R-S-G.,  aut.  dég. 
[Justine  Wlnne,  comtesse  de  RosembergJ. 

L  Pièces  morales  et  sentimentales  de 
madame  — ,  écrites  à  une  campagne,  etc. 
Londres,  J.  Robson,  1785,  in-18. 

-h  II.  Les  Morlaques.  Venise,  1788, 
in-8. 

Consulter,  sur  cet  ouvrage,  Nodier,  c  Mélanges  ti- 
rés d'une  petite  bibliothèque  »,  p.  187.  lien  est  fait 
mention  pour  la  première  fois  dans  c  l'Esprit  des  jour- 
nal x  »  de  4790.  D'après  la  «  Biographie  des  cootem- 
porains  »,  le  téritable  auteur  serait  le  comte  de  Benin- 
casa,  ami  ou  sigisbé  de  madame  de  Wynne  ;  Nodier 
n'est  pas  de  cet  atis  :  «  Cette  femme  distinguée,  dont 
le  souvenir  n'est  pas  effacé  au  nord  de  l'Italie,  a  pro- 
duit d'autres  ouvrages  sans  le  secours  du  comte,  et  elle 
peut  très-bien  être  l'auteur  de  celui-ci,  qui  porte  par- 
tout le  sceau  du  talent  et  de  l'imagination  d'une 
femme....  Ce  livre  est  le  tableau  le  plus  piquant  et  le 
plus  vrai  des  mo'urs  les  plus  originales  de  l'Europe  ». 
Voir  aussi  le  «  Manuel  du  libraire  >,  au  mot  Wynne. 

Il  en  a  été  publié  simultanément  une  édition  en 
anglais. 

4-  in.  Alticchiero.  Padoue,  1787,  in-4. 

C'est  la  description  d'nne  villa  de  ce  nom  appartenant 
au  sénateur  Augelo  Qoirini.  Cette  édition  a  29  gra- 
vures ;  Huber,  de  Genève,  en  avait  précédement  fait  im- 
primer une  sans  gravures.  Les  ouvrages  de  madame  de 
Wynne,  tirés  à  petit  nombre,  n'ont  pas  été  mis  dans  le 
commerce.  Le  frontispice  >  d' Alticchiero  «  offre  l'image 
d'un  bas-relief  antique  qui  n'est  pas  à  sa  place  dans  le 
livre  d'une  femme. 

Voir,  sur  madame  de  Wynne,  une  notice  de  M.  le 
baron  Emouf,  «  Bulletin  du  bibliophile  »,  48.58, 
p.  997-4042  et  422G.  L'ne  analyse  des  «  Morlaques  » 
se  trouve  dans  le  même  «  Bulletin  »,  8*  série,  4847, 
p.  309-343. 

Il  y  a  un  titre  pour  quelques  exemplaires  avec  le 
nom  de  l'auteur,  et  une  dédicace  à  Catherine  II. 


K 


À  il 


K. 


KARL 


ii8 


-4-  K.  (M.  le  chev.  de)  [le  chev.  Ant.- 
Xav.  DE  Kentzinger]. 

Les  Pré<M3ptes,  ou  la  Religion  sous  les 
rapporte  politiques.  Strasbourg,  18i0,  in-8, 
5(5  pag. 

+  K.  (Gerard-Jacob)  [Kolb]. 

Traité  élémentaire  de  numismatique  an- 
cienne, grecque  et  romaine,  composé  d'a- 
près celui  d  Eckhel,  par  —.  Paris,  18i3, 
i  vol.  in-8. 

Pour  d'aolres  oavnges  do  même  anleur,  voy.  la 
t  France  lilléraire  »,  t.  IV,  p.  191. 

K*  (M.  de),  ps,  [Nicolas  Le  Dbist  de  Ke- 

BI  VALANT  |. 

La  Vendée  ,  poëme  élégiaque.  Nantes  , 
Victor  Mangin,  et  Paris,  Foucault,  1814, 
in-8  de  8  pages. 

-4-  K.  [L.  V.  Raoul]. 

Droits  du  prince  sur  l'enseignement  pu- 
blie, ou  Réfutation  des  doctrines  du  jour- 
nal a  Le  Catholique  des  Pays-Bas  n,  par 
M.  — .  Gatifi,  impr,  de  Houdin,  18i7,  in-8, 
216  pag. 

4-  K.  [Paul  Poirbe-Louisy]. 

A  signé  de  r«Ue  iniliale  plusieurs  articles  de   h 
«r  Nouvelle  biographie  générale  v,  &  la  rédaction   de 
laquelle  il  a  en  une  grande  part.  Voy.  P..  P.  L.,  ' 
P.  L-y.  X.  I 

K****,  ps.   [Tabbé  Baston  ,   curé  de' 
Rouen].  \d 

Narrations  d'Omaï,  insulaire  de  la  mer 
du  Sud,  ami  et  compagnon  de  voyage  du 
capitaine  Cook  ;  ouvrage  traduit  de  l'o- 
taïtien,  par  M.  K***  et  publié  par  le  capi- 
taine L.  A.  B.  (composé  en  français  par 
l'abbé  Baston).  Rouen,  Le  Boucher,  1790, 
I  vol.  in-8. 


-h  K...  (René  de)  [Maximilien-Reoé  Ra- 
diguet]. 
Des  articles  dans  a  l'Illustration  ». 

4-  K***  [J.-J.  DELonME  de  Sai  vt-Aignan]. 

L  Le  pauvre  Aveugle  et  son  Chien,  avec 
note  inédite,  feuilleton  de  10  colonnes  in- 
séré dans  le  o  Constitutionnel  de  Loir-et- 
Cher  »  du  â  mars  1837. 

IL  Un  Homme  habile,  épisode  révolu- 
tionnaire, feuilleton  de  9  grandes  colonne^ 
dans  le  même  journal,  du  3  septembre 
1837. 

4- K (M.  Fabbé  de),  docleuren 

droit,  ancien  secrétaire  de  légation  [Kevt- 
zi.xger]. 

Entretien  philosophique  sur  la  réunion 
des  différentes  communions  chrétiennes, 

Far  feu  M.  le  baron  deStarck;  traduit  de 
allemand  sur  la  cinquième  édition,  enri- 
chi de  suppléments,  par—.  Paris,  1818, 
in-8. 

KAISERLING  (le  major),  au  service  du 
roi  de  Prusse,  ps.  [Voltaihe]. 

Discours  aux  cx)nfédérés  catholiques  de 
Kaminieck  en  Pologne. 

L'édilioD  originale  porle  la  date  de  1768.  H  e>i  par)'- 
de  cet  opuscule  d^us  les  >  Mémoires  secrrls  >  il« 
24  juillet  de  celte  année.  Le  nmjor  Kaiserling,  âooi  le 
nom  duqnel  Voltaire  donna  cet  fcrit,  était  mort  en  i'i^- 

KAREL.  Voy.  Ligtdal  et  Revxaert. 

KARIKOFF  (le  prince),  ps.  [A.  Delplv]. 
Voy.  A.  D.,  L  181  e. 

KARL,  ps.  [Clément  Caraguel,  auteur 
de  feuilletons,  signés  de  ce  nom.  dans  di- 
vers |)etits  journaux]. 

KARL,  d'Orléans,  ps.  [Jules  MonL.u;. 


443 


KARLES 


KERGARADEG 


4!$0 


auteur  d'articles  sous  ce  nom  d'emprunt, 
dans  des  petits  journaux]. 

KARLES  (Angélina),  ps.  [M™  la  com- 
tesse A.  d'ADHÉMAR,  auteur  d'articles  de 
modes  dans  le  3*  vol.  de  la  a  Revue  de  la 
Province  et  de  Paris  »]. 

-h  KASTUS  [Ch.  Waddington]. 

KEARNEY,/».  [Mbusnier  de  QuerlonI, 
Lettre  à  M.  le  comte  d'Estaing.  1763. 
in-12. 

La  pennûsion  Ucite  à  été  donnée  à  de  Qnerlon  : 
ainsi  il  eit  probable  que  le  nom  de  Kearney  est  psen- 
dofljme.  V.  T. 

-4-  KEARNEY  (le  capitaine)  [le  baron 
Barceiou  de  Penhoen]. 

Les  Deux  Frégates.  Paris,  De  Polttr, 
2  vol.  in-8. 

Réonion  de  denx  ouvrages  publiés  antérieurement 
sons  le  ncnn  de  l'auteur  :  «  Guillaume  d'Orange  et 
Louisrpbilippe  (1688>1830)  >.  Paria,  Charpentier, 
1835,  et  «  Un  Automne  au  bord  de  la  mer  »,  Parie, 
le  même,  1836. 

-H  KELB  [George  Avenant]. 
Correspondance  joviale  à  propos  du  ma- 
riage. Paris,  4863,  in-12. 

KELEPH  BEN  NATHAN,  ps,  [Marc- 
Philippe  DcToiT  Mambrini  (1),  ministre 
protestant]. 

L  Philosophie  divine,  appliquée  aux  lu- 
mières naturelle,  magique,  astrale,  sur- 
naturelle, céleste  et  divine.  (Nouv.  édit.) 
1793,  3  vol.  in-8. 

U  première  édition  de  cet  ouvrage,  publiée  sous  le 
voile  de  ranonyme.  portait  pour  titre  :  «  Origine  des 
usages,  des  abus,  des  quantités  et  des  mélanges  de  la 
raison  et  de  la  foi  »,  etc.,  Parie  (Latteanne),  1790 
S  vol.  in-8. 

Deux  années  après  l'émission  de  cette  édition,  les 
exempbires  non  vendus  furent  rajeunis  par  un  litre 
substitué  au  premier,  en  carton,  et  porUnt  :  Nouvelle 
6Jilion,  avec  le  millésime  de  1792. 

La  preuve  de  celte  remarque  est  donnée  par  l'auteur 
lui-même,  dans  Tavis  qui  suit  la  préface  du  même  ou- 
\Tagc  reproduit  sous  un  autre  titre.  Il  dit  effectivement 
que  celle  noatelle  production  n'est  que  la  deuxième  édi- 
tion, à  la  vérité  très-augmentée,  de  celle  qui  avait  para 
sous  un  titre  trop  long. 

Le  titre  de  Védition  de  1793  est.  en  effet,  un  peu 
moins  long  que  celui  de  la  première,  mais  il  est  à  re- 
marquer que  l'auteur,  contrairement  aux  usages,  a  mo- 
difié ce  dernier  litre  au  t.  Ul,  lequel  porte  :  »  La  Phi- 
losophie diTine  appliquée  à  la  liberté  et  à  l'esclavage 
de  l'bomme;  au  certain,  à  l'infaillible,  à  la  grâce,  etc.  * 

Un  extrait  de  la  «  Philosophie  divine.  »  en  allemand 
a  été  publié  par  M.  C.  B.  Schuelter,  docteur  en  phi- 
losophie, et  imprimé  à  Uunster,  en  1845.  grand  in-8 
de  xij  et  iiS  pages. 


(I)  El  non  Dutore,  comme  le  dit  M.  De  Manne, 
sous  le  n«  1474  de  son  «  Nouveau  Recueil  d'ouvrages 
anonymes  et  pseudonymes  t. 

T.  II. 


U.  La  Philosophie  chrétienne,  exposée, 
éclaircie,  démontrée  et  appuyée  sur  l'im- 
muable base  de  la  révélation,  ou  la  Véri- 
table religion  pratique,  expliquée  et  rendue 
à  sa  pureté  primitive,  sermons,  discours 
et  homélies  ;  par  l'auteur  de  la  «  Philoso- 
phie divine  )^  1810-18J9,  4  vol.  in-8. 

Ouvrage  posUiume. 

KELTEY  (Miss),  nom  sous  lequel  sont 
cités  dans  la  u  France  littéraire  »  trois  ro- 
mans publiés  sous  le  voile  de  l'anonyme, 
môme  en  Angleterre,  et  qui  paraissent' être 
plus  certainement  de  miss  Mary  Brunton. 
Voyez  les  «  Corrections  et  Additions  de  la 
France  littéraire  »  à  Brunton. 

KEMPIS.  Voy.  Thomas  a  Kempis. 

KENTISCH  (le  docteur),  ps.  [Piet]. 

Lettres  du—,  neveu  de  Smellie,  à  M.  Bau- 
deloque,  sur  quelques  passages  de  son 
Traité  des  Accouchements.  Paris,  1799, 
in-8. 

-h  KERALAIS  (René  de)  [Maximilien- 
René  RadiguetI. 

Des  articles  dans  a  l'Illustration  ». 

-f.KÉRALIO(M"'de). 

Collection  des  meilleurs  ouvrages  français 
composés  par  des  femmes,  par  — .  Paris, 
1786,  6  vol.  in-8. 

M"*  de  Kéralio  n'a  été  que  le  prête-nom  de  ses 
amis  Mayer  et  Legrand  d'Aussy, 

Catalogue  Dutacq,  n»  284. 

KERARDVEN  (L.).,  ps.  [L.  DuFiLHOL, 
professeur  de  mathématiques]. 

Guionva'h.  Etudes  sur  la  Bretagne. 
Paris,  Ehrard,  1833,  in-8. 

KERCKHOVE  DE  LA  VAREND  (le  vi- 
comte), grand  chancelier  de  l'ordre  des 
Quatre  Empereurs  et  du  Lion  de  Lim- 
bourg,  etc.,  usurpation  nominale  [le  che- 
valier Joseph-Louis-Romain  Kirckoff,  an- 
cien officier  de  santéj.  Pour  la  liste  de  ses 
ouvrages,  voyez  la  «  France  littéraire  »  et 
ses  a  Corrections  et  Additions  »,  à  Kirckoff. 

KERDALL  (Gaston),  ps.  [Aug.  Johanbt, 
avocat],  l'un  des  rédacteurs  du  journal 
intitule  d  abord  «  le  Drapeau  de  la  Répu- 
blique »  et  ensuite  «  le  Drapeau  national  ». 

-h  KERDREL  (de)  [Vincent-Paul-Mau- 
rice-Casimir AunREN  nE  Kerdrel]. 

Voyez  la  «  France  littéraire  »,  t.  XI, 
pag.  13. 

-h  RERGALL  (Marquis  de)  [Charles 
AcLOGQUE,  plus  connu  sous  le  pseudonyme 
de  comte  d  Amézeuil]. 

Des  articles  dans  le  a  Sport  ». 

KERGARADEC  (de),  nom  ahrév.  [Leju- 
MEAU  nE  KERGARAnEc,  médecin].  Pour  la 

15 


451 


KÉRILIAN 


KNICKERBOCKER 


4o2 


liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la  «  Franco  lit- 
téraire »,  à  Kbrgaradbg. 

-4-  KÉRILIAN  (René  de)  [René  Radi- 
guet]. 
Des  articles  de  journaux. 

-4-  KERIVALANT  (de)  [Nie.  Ledéistde 
KÉRivAUNT,  mort  en  1815]. 

Epigrammes  choisies  d'Ovven,  traduites 
en  vers  français,  publiées  par  M.  La- 
bouisse  de  Rochefort.  Lyon,  1819,  in-18. 

M.  Labooisse  accorde  à  U.  de  Kérivalant  l'entier 
honneur  de  œUe  traduction  ;  il  est  pourtant  certain  que 
M.  Laboniste  lui-même.  M.  Breghot  dn  Loi  et  M.  Jnlia 
de  FooteneUe  ont  traduit  plusieurs  de  ces  epigrammes. 

-f-KERIVER  (Jules  de)  [Frédéric  Saul- 
nier]. 

M.  Sanlnier  a  publié  sous  ce  pseudonyme,  dans  le 
«  Journal  de  Rennes  » ,  une  pièce  de  poésie  :  «  Tes 
▼ers  »,  adressée  à  M.  Edouard  Tnrquely.  à  laquelle 
M.  Pitre  Chevalier  a  fait  allaslon  dans  le  «  Musée  des 
familles  »  du  mois  d'août  1851. 

KERKOETIUS  (Antonius),  Aremoricus, 
ps.  [Dionysius  Petau]. 

I.  Animadvorsorum  liber  ad  Cl.  Salmasii 
notas  ad  Tortullianum  de  Pallio.  Rkedonis, 
(ParisiU).  16G2,  in-S.  1 

C'est  une  critique  dn  commentaire  de  Saumaise  sur 
le  traité  de  PaUio,  de  Tertnllien.  Saumaise  répliqua 
an  père  Pétan.  qui  riposU  par  l'opuscule  suivant  : 

n.  Mastigophorus,  sive  Elenchus  confu- . 
tationis,  subementito  noraine,  animadvcrsis 
Kerkoetianis   opposuit.    Parisiis  ,   1623  ,  ' 
3  part.  in-8. 

Saumaise  se  vanUit.  ditr-on,  à  tous  propos,  d'étriller 
les  antenrs  ;  le  P.  Pétau,  pour  lui  rendre  son  expres- 
sion, intitula  ses  répliques,  au  nombre  de  trois,  «  Idas- 
ligophorus.  »  c'est-à-dire  étnlleur.        A.  A.  B— r. 

KERKORKURK  AYLADECK  (M.  dej , 
annotateur  pseudonyme  de  Mariborough , 
poëme  conuque  en  prose  rimée  du  cousin 
Jacques  [Beffroi'  de  Rbigny]. 

KERMOR  (Arthur),  ps.  [Aug.  Johanet, 
avocat],  l'un  des  rédacteurs  du  journal  in- 
titulé d'abord  «  le  Drapeau  de  la  Répu- 
blique »  et  ensuite  «  le  Drapeau  national  ». 

KERNOC  (Augusta),  ps,  [Aug.  Romieu, 
préfet  sous  Louis-Phi lippel. 

Le  Mousse.  Paris,  J,-P.  Roret,  1833, 
in-8.  ' 

4-  KEROY  (de)  [Alexis  Bouvier,  né  en 
1836]. 
Sautez,  marquis,  opérette. 

Diverses  productions  dramatiques  de  ce  vaudevil- 
liste sont  indiquées  au  i  Catalogue  général  a  de  U.  Otto 
Lorenz. 

-h  KERSENANT  (Henry  de)  [Eugène  de 
KerdrecL 
Bric-à-brac,  par—.  Paris,  1860,  in-18. 


-h  KERTBENY  [K.-M.  Benkert,  né  en 
Hongrie  vers  1825J. 

La  Hongrie,  son  développement  intellec- 
tuel et  politique.  Notice  sur  le  comte  Szi'*- 
chéngi,  trad.  de  l'allem.  par  G.  Revilliod. 
Genève,  Georg,  1860,  in-8. 

KERVÉLEGAN,  nom  abrév.  [Aue.-Bem.. 
Franc.  Legoarre  de  Kervélega:^.  Voy. 
«  la  France  littéraire  »,  à  Kervélbgax. 

4-  KERVIGAN  (Aurèle)  {Jean  Charpilv 
tier]. 

I.  L'Angleterre  telle  qu'elle  est.  Paris. 
1860.  2  vol.  in-12. 

II.  Histoire  de  rire ,  traduit  de  l'anelais 
par  — .  Paris,  1863,  in-12. 

m.  L'Anglais  à  Paris,  histoire  humoris- 
tique. Paris.  1863,  in-12, 

-h  KETTY  (Aunt)  [Miss  Maria  Mac-Ls- 
TosH,  romancière  américaine]. 

Plusieurs  de  ses  romans,  qui  ont  en  dn  soccè»  aax 
Etats-Unis  et  en  Angleterre,  ont  vu  le  jour  sous  « 
pseudonyme»  qui  signifie  la  tante  Ketty  (diminutif  de 
CaUierine).  Il  a  paru  en  1857.  in-12.  tes  «  Histoires 
de  la  bonne  tante  »,  trad.  de  l'anglais  par  E.  P.,  Pa- 
rit,  Meyrueii,  in-12.  Plusieurs  autres  ouvrages  in- 
diqués dans  le  «  Catalogue  général  »  de  II.  Otto  Lo- 
rens  .  «  Hélène  et  Isabelle  ».  Genève,  1855;  <  UFond  «t 

I  la  Forme  »,  Genève,  1857  ;  «  Vaincre  et  se  vaincre  ». 

I  1857  ;  c  Contes  américains  ».  1865.  2  vol.  in-12. 

KICK  (Paul  de),  ps,  [le  vicomte  Paul  de 
ChoulotJ. 

Souvenirs  et  Impressions  d'un  sous- 
lieutenant.  Nice,  ses  environs  et  la  rivière 
de  Gênes.  Moulins,  Desrosiers,  et  Paris 
Chamerot,  1842,  in-8  de  379  pages. 

-h  KIENNÉ  (aîné)  [Paul  Maualin]. 
Des  articles  de  journaux, 

-J-  KLEMMER  [Paul  Blaquière.  auteur 
de  la  «  Femme  à  barbe  »  et  de  la  «  Déesse 
du  Bœuf  gras  »,  mort  en  1868. 

KLIMIUS  (Nicolas),  ps.  Ue  baron  L.  de 

HOLBERGj. 

Voyage  de—  dans  le  monde  souterrain, 
ouvrage  traduit  du  latin  pardeMauvillon. 
Copeuhague,  Selt,  1733,  in-12  et  in-8. 

Imprimé  aussi  dans  la  collection  des  «  Voyages  ima- 
ginaires ». 

L'original  latin  est  de  1741. 

-f-  U  première  édition  de  la  traduction  francaiee 
est  de  Copenhague,  Preutt,  1741.  in-lî 

Suivant  M.  de  N....  Holberg  se  serait  inspiré  de 

l'ouvrage  anonyme  publié  sous  ce  Utre  :  «  Relation  d'un 

voyage  du  pôle  arctique  au  pdle  anUrctique  par  k 

centre  du  monde  »,  Parit,  D.  liortemeU,  1723.  in*8 

01.  B->r. 

KNICKERBOCKER  (Diedrich),»*.  fW^as- 
liington  Irving].  ^ 

A  History  of  New-York  from  tbe  begin- 
ning  of  the  World  to  tbe  end  of  tbe  dulcb 


453 


KOFF 


KRDŒLBOL 


454 


dMiastv.  (A  new  édition).  Paris,  Galignani, 
1824,  4  vol.  in-12. 

—  Histoire  de  New-York ,  depuis  le 
commencement  du  Monde  jusqu'à  la  6n  de 
la  domination  hollandaise.  Traduit  de  Tan- 
glais.  Paris,  SauteUt,  1827,  2  vol.  in-8. 

-h  KOFF  (le  major)  [Albéric  Second]. 

Des  articles  dans  «  l'Entracte  »  et  le 
e  Grand  Journal  ». 

Voir  F.  Madlterd,  €  Annuaire  de  la  presse  *,  4857, 
p.  189. 

KOKERBOURN,  ps.  [l'abbé  J.-B.  Bon- 
!UUD,  ex-jésuite]. 

Le  Tartuffe  épistolaire  démasqué ,  ou 
Epitre  familière  au  marquis  Carraccioli. 
Liège,  1777,  in-8. 

ROUADÈS  (Constantin),  professeur  dans 
l'Université  ioniende,  ps.  [Jean-Baptiste 
Lechevauer,  mort  premier  conservateur 
de  la  Bibliothèque  Sainte-Geneviève]. 

Uivsse-Homère,  ou  du  Véritable  auteur 
de  rHiade  et  de  l'Odyssée.  Paris,  De  Bure 
frères,  1829,  in-fol.  avec  5  cartes  et  13  pi. 

D  înt  s'assurer  si  on  supplément  de  4  pages,  pn- 
Mié  dans  la  même  année  par  l'aotear,  est  joint  aox 
exemplaires.  Ce  supplément  existe  aussi  in-8,  mais  il 
est  moins  étendu. 

Lecfaefalier  est  dn  nombre  des  savants  qui  contestent 
i  HoBère  les  deux  grands  poèmes  qui  nous  sont  panre- 
DOS  sons  son  nom. 

•f  Cet  oorrage,  qui  n'a  pas  obtenu  l'assentiment 
ia  éradits,  a  paru  aussi  en  anglais  à  Londres,  1829, 
iB-8.  Letronne  lui  a  consacré  deux  articles  dans  le 
«  Ammal  des  savants  •,  1829  et  1830.  Selon  M.  Raoul 
Bochette  (Monuments  inédits),  p.  116  c  ce  livre  n'a 
pu  rn^me  le  bible  mérite  d'un  paradoxe  soutenu  avec 
qulqne  apparence  de  savoir  et  de  raison  ». 

KONG-KIA  (le  lettré) ,  ps.  [S.-N.-H. 
Lwguet]. 

La  Pierre  philosophale,  discours  écono- 
mique, prononcé  dans  l'Académie  impér. 
de  Fong-Yang-Fou,  par—.  La  Haye,  1768, 
io-12  de  47  p. 

4-  KOSAK-LUGANSKI  [Wladimir 
Dahl,  écrivain  russe]. 

Quelques-uns  de  ses  romans  ont  été  tra- 
duits en  français. 

KOTZEBUE,  apocr.  R'abbéGRANDiDiER]. 

Notice  sur  la  Confrérie  de  la  Corne. 

Ihlte-Brun  a  inséré  dans  son  piquant  recueil  intitulé  : 

>  UéUnges  scientifiques  et  littéraires  »  (1828,  3  vol. 
in-8).  t.  m,  p.  241-45,  une  «  Notice  sur  la  confrérie 
de  il  Corne  »,  traduite  de  Tallem.  de  KoUebne.  Or, 
Kotttboe  t'est  contenté  de  traduire  lui-même  un  «  Hé- 
nn.  e  de  Vabbé  Grandidier  »,  inséré  dans  le  c  Journal 
de  NuKi  ■  et  dans  t  l'Esprit  des  journaux  »,  février 
1181,  p.  235-250.  Cette  particularité  singulière  nous 

>  ^  signalée  par  M.  le  baron  de  Reiffenberg. 

+  U  f  Notice  »  de  l'abbé  Grandidier,  imprimée  à 
Nucy.  à  petit  nombre,  en  1845,  est  reproduite  dans 
VoBmge  de  H.  A.  Dinanx,  sur  lest  Sociétés  badines», 


^   publié,  après  la  mort  de  ce  philologue,  par  les  soins  de 
M.  G.  Brunet. 

-f-KOUTLOUC-FOULADI  [Senkowsky], 

C'est  sous  ce  pseudonyme  qu'est  indiquée  la  traduc- 
tion de  la  c  Lettre  de  Tutundju-Oglou-Uoustafa-Aga  », 
traduite  du  russe  et  accompagnée  d'un  savant  commen- 
taire, Saint-Pétertb<mrg,  1828,  in-8. 

Un  double  pseudonyme  couvre  le  prétendu  tradu^ 
teur  et  le  commentateur  supposé  ;  le  tout  est  sorU  de 
la  même  plume. 

Cette  lettre  est  une  critique  d'un  ouvrage  de  M.  J.  de 
Hammer  sur  les  origines  russes. 

M.  Chsinnoy,  professeur,  a  pris,  dans  une  lettre  pu- 
bliée en  1830,  la  défense  dn  livre  de  M.  de  Hammer. 

KOUZNETZOFF  (Alexandre),  trad.  supp. 
[Vogel]. 

Examen  de  l'ouvrage  de  M.  le  marquis 
de  Custine  :  «  la  Russie  en  1839  »,  tra- 
duit du  russe  de  M.  N.  Gretsch.  Paris, 
au  comptoir  des  imprimeurs,  1844,  in-8. 

Le  nom  pris  par  le  traducteur  était  celui  dn  valet  de 
chambre  de  M.  Gretsch. 

4-  KRAKKNDORF  DE  BLAGUENHOF 
(Bernardhus)  [L.  de  Crozet]. 
Voy.  Apicius  a  Vbndbmiis,  1, 370  e. 

KRANTZOviuS  (Irénée),  pseud. 

Traité  mathématioue  sur  le  bonheur, 
ouvrage  traduit  de  l'allemand  en  anglais 
(composé  en  anglais),  avec  des  remarques 
par  A.  B.  et  traduit  de  l'anglais  en  français 
avec  une  lettre  préliminaire  par  le  traduc- 
teur français  (M.  de  Silhouette).  Londres , 
Barrés,  1741,  in-12  de  66  pag. 

Réimprimé  à  la  suite  dp  la  «  Dissertation  sur  Élie 
et  Enoch  »,  par  Boulanger,  xvm*  siècle,  in-8. 
A.  A.  B— r. 

KRASIOWNA  (Marguerite),  ps,  [Rizzi- 
Zannoni]. 

Carte  de  l'éclipsé  de  Lune  du  premier 
avril  1764. 

Cette  carte  donna  lien  dans  son  temps  à  une  injuste 
accusation  de  plagiat  d'une  carte  de  madame  Lepaute.  Il 
a  été  publié  à  cette  occasion  une  brochure  intitulée  : 
«  Éclaircissements  historiques  sur  un  fait  littéraire  » . 
lltrecht,  1764,  in-12  de  14  pages,  dans  laquelle 
Rizzi-Zannoni  est  pleinement  justifié. 

4-  KREYDER  (Karl)  [Charles  Coligny]. 
Des  articles  de  journaux. 

KRINELBOL  (le  voyageur),/».  [Laurent 
Angliviel  de  la  BbaumblleI. 

Les  Amours  de  Zeokinizul  (Louis-Quinze), 
roi  des  KoGrans.  Ouvrage  (supposé)  tra- 
duit de  l'arabe  du—.  Amsterdam,  1746, 
Sît.  in-8  ;  —  Amsterdam,  aux  dépens  de 
ichel,  1747,  in-16  de  306  (206)  pages. 

Cet  ouvrage  a  été  attribué  à  Crébillon  fils,  dont  on 
retrouve  l'anagramme  dans  le  nom  dn  prétendu  voya- 
geur ;  mais  ce  fut  encore  sous  re  nom.  retourné  en  celui 
de  Bekrinoll,  que  La  Beanmelle  publia,  en  1748,  son 
«  Asiatique  tolérant».  (Voy.  Bkiuunoll,  I.  408  b,) 


455 


KRINELBOL 


KRUDNER 


456 


L'édition  de  1747  des  <  Amours  de  Zeokinizul  »| 
qae  nous  avons  sous  les  yeux,  tilre  rouge  et  noir,  a 
306  pages,  mais  la  pagination  sautant,  par  suite  d'une 
faute  typographique,  de  la  page  159  à  2C0,  le  volume 
n'a  par  le  fait  que  206  pages. 

Presque  partout  ou  a  commencé  les  alinéas  avec  de 
VUalique.  C'est  le  premier  livre  dans  lequel  nous 
ayons  trouvé  cette  singularité  typographique.  Comme, 
dans  l'ancienne  typographie  française  et  étrangère,  on 
commençait  les  alinéas  par  un  mot  en  PETiTBa  capi- 
tales, tout  porte  à  croire  que  c'est  la  disette  de  ce  ca- 
ncXèrt  qui  aura  décidé  l'imprimeur  à  se  servir  d'ita- 
lique. 

Sur  les  306  (206)  pages  de  ce  petit  volume,  la  jfré- 
face  en  occupe  six.  et  il  est  terminé  par  une  cUf  qui 
forme  quatre  pages  (les  303  à  306);  celte  clef  ne  nous 
a  pas  paru  contenir  tous  les  noms  cités  dans  l'ouvrage. 

Clef  des  noms  et  anagrammes  des  Amourt  de 
Zenkini%ul. 

Alniob  (l'Ile  d'),  d'Albion  ou  l'Angleterre. 

Alniobiens,  Angluis. 

Anterol  (le  kam  d').  le  duc  d'Orléans. 

Bapasis  (les),  les  Pays-Bas. 

Baata,  doc. 

Bileb,  la  Bible. 

Dervis,  prêtres  et  moines. 

Dourtavan  (le  bassa).  le  duc  de  Ventadour. 

Duesou  (ips).  Suédois. 

Fofuirt,  jésuites. 

Chinoer  (la  reine  de),  la  reine  de  Hongrie. 

Ginarkan  (la  princesse  de),  la  princesse  dcCarignan. 

Coilau»  (les),  les  Gaulois. 

Goplone,  la  Pologne. 

Cuenioiiies  (les),  les  Norvégiens . 

Houris  (les),  les  femmes. 

Iguelean  (!').  l'Évangile. 

ItnatiM,  prêtres  et  moines. 

Jestur  (le  mollak).  le  cardinal  de  Fleury. 

Jerebi  (le  roy  de),  le  roy  d'Ibérie,  ou  d'Espagne. 

Junes  (les  provinces) ,  les  Provinces-unies. 

Kalontil,  Chàlillon. 

Kam,  duc  et  comte. 

Katenot  (le  grand  kam  de),  le  grand-duc  de  Toscane. 

KeHlieu  (le  kam  de),  le  duc  de  Richelieu. 

Kertroê  (le  kam  de),  le  duc  de  Chartres. 

Kigenpi.  Pe<juigiiy. 

Kitmar,  marquis. 

Kismare,  marquise. 

Ko/lr.  Paris. 

Koflrans  (le  roy  des),  le  roy  de  France. 

Kofiraneê  (les  troupes),  les  troupes  Trançaises. 

Kranft  (les),  les  Français. 

Knnelbol,  Crébillon. 

lenertoulla,  madame  de  la  Toumelle. 

Leosanil,  Noailles. 

Leutinimil,  madame  de  Vintimille. 

liamil,  madame  de  Mailli. 

lundamberk  (le  kam  de),  le  duc  de  Cumberland. 

Manorit  (les),  Ips  Romains. 

Marogint  (les),  les  Germains,  Ou  Allemands. 

Meani  (le  kam  du),  le  duc  do  Maine. 

Methers,  gentilshommes. 

Mollak,  cardinal. 

Natica,  mademoiselle  de  Jansac. 

Neitilane,  Italienne. 

Nhxr  (le  fleuve),  le  Rhin. 

Nodaii  (les),  les  Danois. 

Omerilferiuft,  wiu-fenniers. 


Pemenralt  (le),  le  Parlement. 

Pepa  (le),  le  pape. 

Reinoral  (la),  la  Lorraine. 

Setems,  messes. 

Sicidem,  grand  kam  de  Katenos,  Medicts.  grand-dac 
de  Toscane. 

Sokaiu  (les),  les  Saxons. 

Suesi,  Jésus. 

Teioulou  (le  kam  de),  le  comte  de  TobIoosc. 

VameriCt  Maurice,  comte  de  Saxe. 

Vûtr,  ministre. 

Vorompdap,  madame  de  Pompadonr. 

Votais.  Savoie. 

Voiale  (le  kam  de),  le  duc  de  Savoie. 

Zeokinixul,  Louis  XV. 

ZeotexH%uX,  Louis  XIII. 

Zokitare%oul,  Louis  XIV. 

Il  exista  des  exemplaires  auxquels  sont  Jointes  d» 
clefs  manuscrites  plus  amples  que  la  précédente. 

-f-  Il  existe  de  nombreuses  éditions  de  cet  oimagt. 
Amtterdam,  il\0,  1745,1746.  1747.n48;C«- 
ttantinople,  1770.  1779.  Qaelqnes-nnes  ont  une  ck( 
imprimée. 

-I-  KRITIKO-PACinKOUNTAS  [Adolphe 
Mathieu,  écrivain  belge]. 
Voy.  la  «  France  littéraire  »,  t.  XI. 

KRUDNER  (M"*  de),  auteur  supposé. 

Valérie,  ou  Lettres  de  Gustave  de  Linar 
à  Ernest  de  G...  Paris,  Giguet  et  Michaud, 
1803,  2  vol.  in-12. 

Première  édition  de  ce  joli  roman,  souvent  réimpri^. 

Un  digne  et  respectable  vieillard.  M.  TonmacJioo  d< 
Montvéran,  qui  fut  l'amant  de  madame  Knidner.  l«o?- 
temps  avant  qu'elle  ne  devint  l'Égérie  d'Alexandre  de 
Russie,  nous  a  personnellement  affirmé  que  «  Valérie  * 
n'est  point  de  cette  dame.  Parmi  ses  relations,  madame 
Krudner  comptait  un  oratorien,  de  la  maison  de  Montieo- 
rency.  irës-épris  de  ses  charmes  et  de  son  esprit  :  il  ne 
fut  point  heureux  ;  néanmoins,  son  adrointion  pour  tlU 
ne  finit  qu'avec  s\  vie.  Lorsque  madame  Krudner  qnim 
la  France  pour  aller  s'éublir  en  Suisse,  l'oratorieo  U 
suivit.  LA,  pour  charmer  ses  loisirs,  il  composa  ce  peiit 
roman.  Mais  notre  oratorien  fit  une  maladie  qui  l'enleva. 
Eu  mourant,  il  laissa  à  madame  de  Krudner  une  SQvnmf 
pour  faire  imprimer  sou  livre.  U  le  fut  bien,  roaiss*iii$ 
le  nom  de  l'exécutrice  de  sa  dernière  volonté. 

M.  de  Montvéran,  dont  les  souvenirs  de  son  intiaitc 
avec  madame  de  Knidner  sont  encore  très -vifs,  n'a  pa 
se  rappeler  du  nom  de  l'oratorien.  le  véritable  anteur 
de  <r  Valérie  >. 

M.  de  Montvéran  se  proposait,  il  y  a  quelques  années, 
de  publier  des  «  Souvenirs  de  mon  temps  >,  dans  le^ 
quels  trois  ou  quatre  feuilles  d'impression  eussent  été 
consacrées  à  madame  Krudner.  II  est  à  regretter  qne 
ces  «  Mémoires  »  n'aient  pas  été  publiés  :  ils  renfer- 
maient, dit-on.  une  foule  de  faits  excessivement  inté- 
ressants et  curieux. 

H- Le  2  septembre  1848.  M.  S.  Polloralïki  adressait 
à  Quérard  la  lettre  suivante  : 

«  Eles-vous  bien  sûr  de  votre  affaire? 

V  Si'l'oovrage  est  de  1803.  n'est-il  pas  de  madame 

I  Krudner  f  car  elle  a  quitté  U  France  pour  la  S^nssF 

bien  après  1803.  et  vous  dites  que  c'est  en  Suisse  que 

V  Oratorien  composa  le  roman  que  madame  Kmdner 

s'appropria  ensuite. 

«  Il  faut  consulter,  pour  s'assurer  de  tout  cela  : 

1«  t  Biogr.  oniv..  Michaud.  inppL,  à  Krudner  >; 


457 


KRU6ER 


KYPSELER 


458 


s*  €  Bneyclop.  det  gens  da  monde  *; 

3<»  «  Dict.  de  la  eooTersation  »  \ 

40  •  ITd  long  article  de  Sainte-Beuve^  sur  madame 
Knidner  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes,  »  da 
i^jaillet  4837; 

5<>  «  Article  :  >  Alexandre  l*'  »,  dans  la  <r  Biogr. 
Hichand  •,  sapplément. 

Je  n'ai  rien  de  tout  cela  sous  la  main  dans  ce  mo- 
ment. 

-»-  Voir  l'article  consacré  à  M"»*  de  K.  dans  la  «  Nou- 
velle Biographie  générale  ».  t.  XXVm.  «  Valérie  »  est 
une  des  prodactions  dn  commencement  de  ce  siècle  qui 
a  le  moins  Tïeilli.  Le  plan  du  roman  est  faible,  les  per- 
^nonages  sont  des  esquisses  assex  p&les,  mais  les  ïAC'e» 
et  les  sentiments  offrent,  avec  celte  mélancolie  vague 
qu'Osâian  et  Werther  avaient  mise  à  la  mode,  nn  char- 
mant mélange  d'élévation  et  de  gr&ce  ». 

Le  prince  de  Ligne  s'amusa  à  écrire  une  continuation 
de  t  Valérie  a  {Leipzig,  1807).  et  ce  badinage  a  été 
inséré  dans  le  t.  XXIX  de  ses  Œuvret. 

-|-  Il  existé  une  «  Vie  de  M«"«  de  Krudner  » ,  Paris. 
i849,  S  vol.  io-8.  M.  Sainte-Beuve,  dans  ses  «  Por- 
traits de  femmes  »,  a  apprécié  cette  personnalité  remar- 
quable avec  sa  finesse  habituelle. 

KRUGER,  apocr.  [Fr.-A.  BoubeauDks- 

LANDESJ. 

Histoire  des  anciennes  révolutions  du 
globe  terrestre,  avec  l'histoire  des  trem- 
blements de  terre,  depuis  Jésus-Christ  jus- 
qu'à présent;  traduit  de  l'allemand  par 
Sellius,  revue  et  augmentée  par  l'abbé  Sé- 
pher.  Paru,  1752,  in-lâ. 

Tne  note  manuscrite  de  Naigeon  le  jeune  attribue  cette 
traduction  À  Deslandes.  En  lisant  le  «  Journal  des  sa- 
vanu  >,  édition  de  Hollande,  janvier  i 754,  p.  182  et 
suivantes,  on  voit  effectivement  que  Deslandes  est  le  vé- 
ritable et  seul  auteur  de  cet  ouvrage. 

-h  Cet  article  est  pris  du  <r  Dictionnaire  des  ano- 
nyn»es  »,  n»  7812.  et  L  IV,  Table,  verho  Krûger; 
Qoérard  lui  a  donné  sa  forme  propre  en  en  faisant  une 
sup^cherie.  Il  reste  ici  comme  réimpression  du 
ii«  3460  des  •  Supercheries  »  mais  il  faut  consulter 
aux  Anonymes  le  nouvel  article  c  Histoire  des  anciennes 
réfolutions  da  globe  terrestre  *.  01.  B.— r. 

K***S.,  jM.  [Henri-Alexis  Cahaisse]. 
I.  Dix  Titres  pour  un  :   les  Eifets  du 


Fatalisme  ;  les  Erreurs  de  la  Justice,  etc. 
Paris,  Jombert,  an  IX  (IHOi),  2  vol.  in-i2. 
Recueil  de  dix  Nouvelles. 

II.  II  était  temps,  ou  Mémoires  du 
marquis  de  Blinval;  par  l'auteur  de  a  Dix 
Titres  pour  un  ».  Paris,  Léopold  Collin, 
1808,3  vol.  in-i2. 

m.  Le  Prisonnier  de  Spandaw;  par 
l'auteur  de  a  Dix  Titres  pour  un  ».  Pa- 
ris, Librairie  économique,  1809,  3  vol. 
in-12. 

IV.  Mémoires  de  Joseph-Jean-Baptiste- 
Albouy  Dazincourt.  comédien-sociétaire 
du  Théâtre-Français,  directeur  des  specta- 
cles de  la  Cour,  et  professeur  de  décla- 
mation au  Conservatoire.  Paris,  Favre, 
1809,  in-8.  —  Deuxième  édition.  Paris, 
le  même,  1810,  in-8,  avec  un  portrait. 

V.  Mémoires  de  Préville.  Paris,  Favre, 
1812,  in-8. 

Ces  deux  derniers  ouvrages  ont  été  insérés  dans  la 
«  Golleclion  des  Mémoires  sur  l'art  dramatique  » ,  pa- 
bliée  par  M.   Ourry,  et,    réunis,   ils  en  forment  la 

t.  vn. 

M.  Cahaisse  ne  s'est  donné  que  comme  l'éditeur  da 
ces  deux  ouvrages  ;  mais  l'opinion  publique  dit  qu'il 
en  est  l'auteur. 

VI.  Les  Ministres  anciens  et  ceux  de 
l'époque  actuelle,  jugés  d'après  leurs  œu- 
vres. Paris,  Lebegue ,  18iG,  in-8  de 
iS  pages. 

-h  K— Tii  [Klaprotii]. 

Des  articles  dans  la  t  Biographie  univer- 
selle»; ils  ont  rapport  à  des  personnages 
de  l'Asie. 

KYPSELER  (Gottlieb).  ps,  [Abraham 
RuciiatJ. 

Les  Délices  de  la  Suisse,  où  Ton  peut 
voir  tout  ce  qu'il  y  a  de  plus  remarquable. 
Leiden,  4714.  4' vol.  in- fi. 


459 


460 


+  L.  (Eusèbe  de)  [de  Laurièhe]. 
L'Origine    du    droit  d'amortissement, 
par  —.  Paris,  Bobin,  1692,  in-li. 

-4-  L.  [lUFNBU]. 

Lettre  à  M.  B.  (Bayle),  sur  Timpossibi- 
lité  des  opérations  sympathiques,  par  — . 
Rotterdam,  Acher,  1697,  in-li. 

L.  (le  chev.  de),  ps.  [le  baron  db 
Tschoudy]. 

Le  Vatican  vengé,  apologie  ironique 
pour  servir  de  pendant  à  TEtrenne  au 
Pape,  ou  Lettre  d'un  père  à  son  ûls,  à 
l'occasion  de  la  bulle  de  Benoit  XIV,  avec 
les  notes  et  commentaires.  La  Haye,  Van 
Cluf,  1752,  in-8. 

yioltiale  L  eit  celle  do  nom  Lu««y,  loos  lequel 
TiehoDdy  a  aussi  écrit. 

4-  L^  titre  porte  :  par  le  chevalier  D.  L.,  et  se 
termine  ainsi  :  Imprimé  à  Borne  aux  dépens  dt  l'/n- 
qmeition  et  te  vend  à  La  Haye,  che%  Van  Cleef', 
175t.  in-8  deS.  VIU  et  i  10  p. 

Les  denx  initiales  venlékit  dire  de  Lutty,  nom  sons 
leqnel  Tichondy  a  aussi  écrit.  Voy.  aux  Anonymes  : 
•  Etreane  au  Pape  ».  01.  B.—r. 

-♦-  L.  (W^)  [de  Lubert]. 
Léonille,  nouvelle.  iVancy.  Thomas,  1735. 
2voI.  in-8. 

L.,  ps.  [Voltaire]. 

Notes  sur  la  Lettre  de  M.  de  Voltaire  à 
M.  Hume  (au  sujet  de  J.-J.  Rousseau). 
1760. 

La  Lettre  sur  laquelle  sont  ces  notes  fait  partie  d'un 
oposaile  publié  en  notembre  i766,  sons  ce  titre  :  «  le 
Docteur  Pansopbe  »,  contenant  denx  lettres:  celle  de 
Voltaire,  et  nue  autre  de  Bordes. 

Ce  fut  peu  de  temps  après  qu'on  publia  les  «  Notes  > 
que  nous  venons  de  citer.  Elles  ne  contredisent  en  rien 
la  Lettre.  Elles  en  sont  le  complément,  l'explicalion  eJt 
le  développement.  Ces  notes  n'éUnt  pas  pins  Tavorabies 
à  Rousseau  que  le  texte  même,  on  fut  autorisé  à  penser 
qu'elles  étaient  de  la  même  main,  avec  d'autant  plus 
de  raî8ons,que  l'annotateur  avait  reproduit  textuellement 
des  opinions  émises  dans  c  le  Sentiment  des  ci- 
toyens*. 


-4-  L.  [Lacoste,  avocat]. 
Judith  et  David,  tragédies,  par  M.  — . 
Amsterdam  (Paris),  Guillyn,  1763,  in-12. 

-I-  L.  (M.  de)  [de  LussbJ. 

Recueil  de  Romances  historiques,  ten- 
dres et  burlesques,  par  — .  Paris,  Barbon, 
1767,  2  vol.  in-8. 

«  Journal  des  Savants,  •  édit.  de  Hollande,  myiat- 
bre4766,  p.  277.  A.  A.  B— r. 

L. ,  ps.  [l'abbé  Baudeau]. 

Lettres  nistoriques  sur  l'état  actuel  de 
la  Pologne  et  sur  l'origine  de  ses  malheurs. 
Paris,  1772,  in-8. 

4-  L.  [Lacoste,  avocat]. 

Cléopâtre,  tragédie  en  cinq  actes,  par 
M.  — .  Dijon,  Frantin,  et  Paris,  Pissot, 
1774,  in-.12. 

-H  L.  (M.j  [Linguet]. 

Essai  philosophique  sur  le  monachisme. 
par—.  Paris,  1 775- J  777,  in-8  et  in-12. 

Cet  ouvrage  n'est  antre  chose  que  les  vingt-quatre 
premiers  chapitres  de  «  l'Histoire  impartiale  des  Jé- 
suites, par  le  même  antenr.  A.  A.  B~r. 

-hL.  [Lebas]. 

Mémorial  pittoresque  de  la  France,  ou 
Recueil  de  toutes  les  belles  actions,  traits 
de  courage,  de  bienfaisance,  de  patrio- 
tisme et  d'humanité,  arrivés  depuis  le 
règne  de  Henri  IV  jusqu'à  nos  jours,  par—. 
Paris,  1787  et  années  suivantes,  gr.  in4, 
11  livr.   • 

-h  L.  [L.-A.  Liomin]. 

Les  deux  Solitaires  des  Alpes ,  ou  His- 
toire des  malheurs  du  comte  et  du  cheva- 
lier de  Malmore ,  par  M.  — .  Lausanne, 
1791,  2  vol.  in-12. 

M.  Erscb,  dans  le  premier  supplément  de  la 
c  France  littéraire.  »  page  291,  dit  que  ce  livre  est 
en  grande  partie  l'histoire  de  l'auteur  et  de  son  frère, 
tons  les  deux  pasteurs  &  Péri  en  Erguel,  près  de 
Brienne.  A.  A.  B— r. 


461 


L. 


462 


+  L.  [LanglèsI. 

Description  du  Pégu  et  de  Tîle  de  Cey- 
las,  renfermant  des  détails  exacts  et  neufs 
sur  le  climat,  les  productions,  etc.,  de  ces 
contrées,  par  W.  Hdnter,  Chr.  Wolff  et 
Eschbls-Kaoon,  traduit  de  l'anglais  et  de 
l'allemand  par—.  Paris,  1793,  in-8. 

Caul.  Laoglès.  nP  3401.  A.  A.  B— r. 

4-  L.  [LEPrrRB]. 

I.  Arlequin  imprimeur,  vaudeville.  Pa- 
rti. 1794,  in-8. 
Catalogne  Soleione,  n»  3433. 

n.  L'Aveugle  supposé,  vaudeville.  Paris, 
1803,  in-8. 
Mem,  ifi  3438. 

+  L.  [Larenaudiebe]. 
Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique», 1794-1807. 

4-L.  (le  citoyen)  [Lacombe]. 
L'Opéra  à  Carthage,  opéra,  musique  de 
M.  (Méreaux).  Paris,  an  III,  in-8. 

+  L.  [La  Mabche,  évoque  de  Saint-Pol 
de  Léon]. 

Le  Gouvernement  français  justifié  du 
reproche  d'inconséquence.  Réponse  de 
M.—  à  M.  le  curé  de  P.  Londres,  1804,  in-8. 

+  L.  (Henri)  [Henri  LasalleI. 
Voy.  1. 1260,  6. 

-h  L.  (le  comte  de)  [Bemard-Germain- 
Etienne  La  Ville-sur-Illon,  comte  de  La- 
cépède]. 

Eilival  et  Caroline.  Paris ,  Panekoucke, 
1816, 2  vol.  in-12. 

L.,  ps.  [A.-L.-J.  Godin]. 

Vie  et  aventures  de  Joachim  Murât, 
depuis  sa  naissance  jusqu'à  sa  mort.  Paris, 
Menard  et  Desenne,  1816,  in-12,  avec  un 
portrait. 

Qnoiqae  publié  sons  Tinitiale  L.,  ce  Tolnme  a  bien 
l'air  d'être  sorti  de  la  même  plmne  que  «  l'Htstoire 
de  Baonaparte  >.  etc..  publiée  dans  la  même  année,  et 
par  les  mêmes  libraires. 

-f-L.  [Louisl. 

L'Heureuse  Rencontre,  comédie  en  un 
acte  et  en  prose,  mêlée  de  chants.  Millau, 
Carrère  jeune,  1818,  in-8. 

-h  L.  [Legos]. 

Voy.  Andbé,  I,  346  f. 

+  L.  (M.  de)  [de  Lisle]. 

Epitre  à  la  Chambre  des  Députés  sur  la 
liberté  de  la  presse,  par  — .  Paris,  1818, 
in-8. 

-h  L.  [Henri  Lemaire]. 

Beaut&,  victoires,  batailles  et  combats 
mémorables  des  armées  françaises.  Paris, 
1819,  2  vol.  in-i2. 


4-  L.  [Jean-Baptiste  Lautard]. 

Lettres  archéoiogigues  sur  Marseille, 
dans  la  «  Ruche  provençale  »,  1819-1822, 
6  vol.  in-8.  G.  M. 

-h  L.  (Léon)  [LaurierI. 

La  petite  Valérie,  vaudeville,  1823,  in-8. 

-h  L.  [Lacoste,  théologal  et  vicaire  gé- 
néral du  diocèse  de  DijonJ. 

UArt  de  se  connaître  soi-même ,  ou  la 
Recherche  des  sources  de  la  morale,  par 
J.  Abbadie.  Nouvelle  édition,  avec  des 
notes  explicatives  ou  critiques,  par  M.  — . 
Dijon,  V.  Lagier,  1826,  in-12. 

4-  L.  (M.  de)  rie  chevalier  de  UEspi- 

NASSE  DE  LaNGEACJ. 

ta  Science  de 'régner,  discours  en  vers, 
adressé  au  jeune  roi  de  France  François  II, 
à  l'époaue  de  son  sacre,  par  Michel  de 
THÔpitai,  traduit  du  latm  en  vers  français 
par  — .  Paris,  1826.  in-32. 

Réimprimé  en  1828,  iii-8.  avec  le  nom  dn  trtdnc- 
teor. 

4-  L.  [Leblanc]. 

Recherches  historiques  et  statistiques 
sur  Auxerre,  ses  monuments  et  ses  envi- 
rons. Auxerre  et  Paris,  1830.  2  vol.  in-12. 

-h  L.  (Auguste)  [Lecerf]. 
Les  Troupiers  en  cotillons,  vaudeville, 
1836,  in-8. 

+  L;  [Nicolas-Anthelme  Lavigne]. 

Courte  instruction  populaire  sur  la  cul^  * 
ture  du  mûrier  et  sur  Téducation  des  vers 
à  soie.  Belley,  1836,  in-8;  2"  édit.  1837, 
in-8. 

-f-  L.  [Maurice  de  Longevialle]. 

Un  chapitre  de  plu8  au  a  Mérite  des 
Femmes»,  souvenir  de  la  Terreur,  à 
Lyon,  en  1793,  par  — .  Lyon,  impr,  de  C, 
Rey  jeune,  1844,  in-18;  ^  édition,  Lyon, 
Dumoulin,  1852,  in-12. 

-h  L.  (Hector  de)  [La  Ferrière-Perct]. 
Les  Saints  du  Passais  normand,  par  — . 
In-8,  8  pag. 

Extrait  d'une  c  Histoire  inédite  de  l'anondissement 
de  Domfront»,  publié  dans  <  l'UniTersité  calhelique  », 
numéro  de  septembre  1848. 

Cet  auteur  a  publié  de  nombreux  ouvrages  histo- 
riques. 

-hL.  [Lepebvbe-Caucry]. 
Des  articles  dans  la  a  Biographie  uni- 
verselle». 

4-  L.  (DO  [le  D'  Lbmercier]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

L..,  pi,  risoARD,  connu  sous  le  nom  de 
Delisle  de  Sales]. 
La  Bardinade,  ou  les  Noces  de  la  Stupi- 


467 


468 


+  L...  [Lb  Clerc,  avocat  au  bailliage  de 
Caen]. 

Lettre  de  M.  —  à  M.  D....  curé  du  dio- 
cèse de  Vannes.  Amsterdam  [Paris),  i70G, 
in-lâ. 

-f-L***(M.  de)[DELucnETl. 

Histoire  de  MM.  Paris  (do  Montmartel  et 
Duverney),  par  —,  Sans  indication  de  lieu  y 
1766, in-8. 

H-  L***  (M.  de)  [de  Longciiajips]. 

Mémoires  d'une  Religieuse,  écrits  par 
elle-môme.  recueillis  par  — .  Paris^  Lescla- 
part,  1766,  2  parties  in-12. 

-f-L...  (M^)  [M"*  Anel  Le  Rebours]. 

Avis  aux  mères  qui  veulent  nourrir  leurs 
enfants.  Utrecht,  1767,  petit  in-12.  —  Nou- 
velle édition.  Paris,  1772.  petit  in-12.  — 
Troisième  édition,  1775,  in- 12.  —  Qua- 
trième  édition.  Paris,  1783,  in-12.  —  Cin- 
quième édition,  revue  et  considérablement 
augmentée.  Par  la  citoyenne  L.  R.  Paris, 
an  VII,  petit  in-12. 

4-  L***  (M.  de)  [de  Launay]. 
Poésies  diverses  de  société,   par   — . 
Londres,  Compagnie,  1767,  in-12. 

-t-  L***  [Fabbé  Du  Laurens,  ex-mathu- 
rin,  auteur  du  Compère  Mathieu]. 

Les  Abus  dans  les  cérémonies  et  dans  les 
mœurs,  par  — .  Genève,  Pêllet  (Hollande), 
1767.  in-12.  Souvent  réimprimé. 

Réimprimé  à  Bloii.  an  U,  in-8. 

Dans  répitre  dédicaloire  do  ce  volume  assex  curieux, 
J.^.  Rousseau  est  accusé  d'avoir  textuellement  copié 
son  c  Contrat  Social  »  dans  le  c  De  Jure  civiutis  »  de 
H.  Hnbert.  G.  M. 

-f-  U  première  édition  est  de  17G5  ;  elle  porte  le 
titre  de  :  c  La  Vérité  »,  Voy.  aux  Anonymes. 

01.  B.-r. 

L***  (Alph.),  ps.   [de  Serres   de    la 
Tour]. 
Du  Plaisir.  Paris,  Dufour,  1767,  in-12. 

-I-L***  [Etienne  Lamontagne,  médecin, 
mort  en  1769,  âgé  de  45  ans] 

Traité  de  la  prononciation  de  la  langue 
françoise,  ou  Essai  d'observations  sur  les 
vices  de  modulation  reprochés  aux  pro- 
vinces gasconnes...,  par  M.  ~.  Bordeaux, 
1768,  in.l2. 

-h  L***  (M.  de)  [Louis  Lesrros  de  la 
Vbrsane,  de  Marseille]. 

I.  Traité  de  la  Garance.  Paris,  1768, 
in-8. 

n.  Traité  des  Mûriers.  Parw,  1769.  in-8. 

4-  L***  [P.4acq.  Lautour]. 

Récréations  littéraires,  ou  Pensées  choi- 
sies sur  différents  sujets.  Amsterdam  et 
Paris,  1759.  in-12. 


4-  L***  (M.)  [PierreOmille  Lemoim]. 

La  Nouvelle  Méthode  raisonnée  du  bla- 
son, ou  l'Art  héraldique  du  P.  Mexesthulr. 
mise  dans  un  meilleur  ordre,  et  aufrmentée 
de  toutes  les  connaissances  relatives  à  cell<f 
science,  par  M.  — .  Lyon,  Bruysei-Ponthug, 
1770,  in-8;  1780,  in-12. 

Voir  Alint,  c  Recherches  sur  U  Tîe  et  les  ooTra^<^ 
du  P.  Ilenestrier.»  p.SOO. 

-h  L***  (M.  de)  [de  Lodvat,  de  Gre- 
noble]. 

Almodis  et  Amicie,  héroï-comédie  en 
vers  et  en  cinq  actes.  S,  /.  n.  d.,  1771, 
in-8. 

Jonée  en  1771  sur  le  thé&tre  de  Grenoble. 

4-  L***  (M.  de)  [de  Lignac]. 

De  rilomme  et  ae  la  Femme  considiTés 
phvsiquement  dans  l'état  du  mariage. 
Lide  et  Paris,  1772,  ou  Paris.  1773, 2  vol. 
in-12.  —  Nouv.  édit.  Paris.  1778,  3  vol. 
in-12. 

-4-L...  (M.)  [l'abbé  Duval]. 
Poésies  diverses  de  société,  par — .  1777, 
in-12. 

L***  (l'abbé),  ps.  (le  P.  Lambert]. 
Lettre  de  M.  —  au  R.   P***,  sur  ce 

âu'on   devait  espérer  de  Tépiscopat  de 
[.  de  Juigné.  A  CA...,  ce  20  février  1782, 
in-12. 

On  présume  qne  Ch...  veut  dire  Chailly,  villa^çe  oi 
s'était  retiré  le  P.  Lambert,  chex  mesdemoiselles  de 
Cbamperon.  A.  A.  B— r. 

-f-  L***  (M.)  [Laugier,  docteur-méde- 
cin]. 

La  Médecine  nouvelle,  ou  l'Art  de  con- 
server la  santé  et  de  guérir  les  maladies 
les  plus  rebelles  par  une  voie  douce,  com- 
mode et  très-efficace,  qui  réunit  tout  à  la 
fois  l'utile  et  l'agréable,  par  — .  Paru, 
1783,  in-8,  91  pag. 

L***  (Madame  la  comtesse  de)  ps. 
[Mademoiselle  Fontette  de  SohmeryI. 

L(»ttres  de  —  au  comte  de  R***.  Paris. 
Barrois  l'ainé,  1785.  —  Nouvelle  édition, 
corrigée  et  augmentée.  1786,  in-12. 

-f-  L***  (l'abbé)  [Nicolas  Le  Ror]. 

La  Tobiade,  ou  Tobie  secouru  par  l'ange, 
poëme  en  dix  chants,  par  M.  —,  prêtre  li- 
cencié, desservant  l'hôpital  de  Sedan,  de- 
puis curé  de  Marville,  près  d'Yvoi&iari- 
gnan.  Sedan.  Morin,  1781),  in-12. 

+  L***  [J.-B.  Lacoste]. 

OKuvres  de  M.  —,  ancien  bâtonnier  de 
l'ordre  des  avocats;  nouvelle  édition,  re- 
vue et  augmentée  par  l'auteur.  Dijon. 
Frantin.  1789.  2  vol.  in-12. 

Lacoste  est  mort  pendant  la  rétolution.  A.  A.B--r. 


IB9 


470 


4-  L***,  de  Versailles  P-bmaitre]. 

Réflexions  philosophiques  sur  le  projet  de 
l'abbé  de  Saint-Pierre,  par  M.  — .  1790, 
0-8,  24  pag. 

+  L***  (le  comte  de)  [de  Lamerville]. 

Système  approfondi  sur  les  moyens  de 
rétabhr  les  finances  et  de  payer  la  dette 
dD  changeant  la  forme  des  impôts,  par 
M.  -.  Paru.  Potier  de  LUle.  1790,  in-4. 

4-L,..  (le  prince  de)  Qe  prince  Charles- 
Joseph  DE  Ligne]. 

Mon  Refuge,  ou  Satire  sur  les  abus  des 
jardins  modernes.  Londres,  1801,  in-12. 

4- L'**  [J.L.  Lacroix]. 
Ladouski  et  Floriska.  Paris,  DetUu,  an 
R  (1801),  4  vol.  in-12. 

-h  L***  [Jacques  Lablee]. 

Seligny,  ou  TÂccusé  de  rapt,  suivi  de 
THomme  à  la  mode,  et  du  Tocsin.  Paris, 
an  IX  (1801).  in-12. 

-4-  L***,  Orléanais  [Leber]. 

La  Pucelle  d'Orléans,  poëme  héroïque, 
dédié  aux  habitants  d'Orléans,  par  — .  Or- 
léans. Guyot  et  Beaufort,  an  5ui  (1804), 
iD-12,  24  pag. 

Ce  poëme.  ea  trois  chants,  a  été  composé  à  Focca- 
Boa  de  risangnration  da  la  statae  de  la  Pucelle,  et 
iDtrrimé  coDtre  le  voea  de  l'antenr.      A.  A.  B— r. 

-4-  L...  (M.)  [Liancourt]. 
Souvenirs  de  — .  (En  vers.)  Paris,  Di- 
dot,  1806,  inM2. 

-f  L***  (le  marquis  de)  [de  Langle]. 

Mon  Voyage  en  Prusse,  ou  Mémoires  se- 
crets sur  Frédéric  le  Grand  et  sur  la  cour 
de  Berlin,  par  — .  Paris,  Frtchet,  1^7, 
in-8. 

4-L*** (Adrien)  [Adrien  Leroux]. 

L'Ausomade,  ou  la  Bataille  de  Marengo, 
poème  en  dix  chants,  traduit  de  la  langue 
belvétienne  et  accompagné  de  notes.  Pa- 
ris, 1807,  in-12. 

4-  L...  (le  prince  de)  [le  prince  Ch.-Jos. 
DE  Lig.<^b]. 

Valérie,  ou  Lettres  de  Gustave  de  Linar 
ï  Ernest  de  G***  (de  M~  de  Krudner), 
wntinuées  par  — .  Dresde,  1807,  in-8, 
fâpag. 

4-  L***  [Louis-Pierre-Prudent  Legay] 
I.  Elisabeth  Lange,  ou  le  Jouet  des  évc- 

aemenls,  par  M.  — .  Paris,  1808,  3  vol. 

io-ll 
n.  Le  Fils  chéri  et  le  Fils  abandonné,  ou 

le  Mentor  moderne.  Paris,  1809,  5  vol. 


L***  (Madame  de),  aut,  dég.  [la  com- 
tesse La  Ferté-Meun  (1)]. 

Alexandre  et  Caroline.  Paris,  Renard, 
1809,  2  vol.  in-12. 

L***  (le  comte  H.  de),  aut,  dég.  [le  comte 
Henri  de  Verdier  de  Lacoste].  Pour  la 
liste  des  ouvrages,  voy.  le  tome  IV  de  la 
c  France  littéraire  »  i  Lacoste. 

4-L***[Ledhuy]. 

Loisirs  de  M.—.  Paris,  Didotatné,  1811, 
in-18. 

Ce  recaeil,  Joint  anx  SonTenirs  de  M.  L***,  Parit, 
1806,  Didot,  in-18,  complète  les  poésies  de  l'autev, 
qni  n'ont  été  tirées  qu'à  un  petit  nombre  d'exemplaires. 

A.  A.  B— r. 

• 

4-  L***  [Lcce  de  Lancival]. 

Folliculus,  poëme  en  quatre  chants,  par 
M.  — .  Paris,  J,-J.  Laurens  et  Delaunay, 
1812,  in-8,  52  pag. 

Cette  satire  contre  le  fomeox  critiqoe  Geollh)y  a  été 
supprimée  par  l'autorité.  On  en  trouve  des  fragments 
dans  one  antre  satire  de  M.  Bonvetde  Cressé,  intitulée  : 
c  Follicnli,  on  les  Faiseurs  de  réputation,  »  4813. 
in-8.  A.  A.  B— r. 

Ch.  Duroxoir,  dans  le  c  Dictionnaire  de  la  conversa- 
tion » .  XXVn,  354,  attrilme  ce  poème  à  Joseph  Lingay, 
ami  de  Lnce  Lsncival.  01.  B.— r. 

4-  L***  [Charles-Louis  Lesur]. 

Du  Progrès  de  la  puissance  russe,  de- 
puis son  origine  jusqu'au  commencement 
du  XIX*  siècle, par—.  Paris,  Fantin,  1812, 
in-8. 

4-  L***  [Joseph-Victor  Leclbrc]. 
Lysis  et  la  veillée  de  Vénus,  traduits 
par—.  Paris,  1813.  in-8. 

L***  (Auguste),  ps.  [Antoine-Jean  Le- 
tronne]. 

Nouveau  Dictionnaire  géographique  por- 
tatif, traduit  de  Tanglais  de  L.  Echart  par 
Vosgien.  Nouvelle  &ition,  augmentée  et 
entièrement  refondue,  par—.  Paris,  Sain- 
tin,  1813,  in-12. 

4-  L***  [M.  Lingat]. 

Éloge  de  Delille,  et  Critique  do  son 
genre  et  de  son  école,  par  — .  Paris,  Chafir 
son,  1814,  in-8. 

4-L***(rabbé). 

Tradition  de  l'Eglise  sur  l'institution  des 
Évoques,  etc.,  par  M.  — .  Paris,  Le  Clère, 
1814,  3  vol.  in-8. 

La  c  Tradition  »,  dit  II.Sainte-BeuTe,  avait  été  com- 
posée à  partir  de  iSil.  au  petit  séminaire  de  Saint- 
Malo,  ob  II.  de  La  llennais  était  entré  en  prenant  la 


(i)  Et  non  c  Papillon  de  La  Ferté  »,  comme  Bar- 
bier lai 


471  L*** 

tonsiire.  II  y  enseitniail  lef  mathématiques,  et  c'est  & 
ses  heures  de  loisir,  sur  les  cahiers  de  soa  frère,  foDda- 
teur  et  sopérieur  du  séminaire,  qu'il  rédij^ea  cet  ouvrage 
de  Théologie.  (Portraits  contemp. ,  I,  446). 

01.  B.— r. 

L***  (Augustin),  ancien  contrôleur  prin- 
cipal des  droits  réunis,  ps,  [le  comte 
Jean-Gabriel-Maurice  Rocqubs  de  Mokt- 
gaillardI. 

Esprit,  Maximes  et  Principes  de  M.  Fran- 
çois-Auguste  de  Chateaubriand,  membre 
de  l'Institut.  Paris,  Delaunay,  1815,  in-8. 

Ce  volume  a  été  reproduit,  en  48i8,  comme  seconde 
édition,  au  moyen  d'un  nouveau  frontispice. 

-♦-L...  (le  prince  de)  [le  prince  Ch.- 
Jos.  DE  Ligne]. 

Philosophie  du  Catholicisme,  par  — , 
avec  la  Réponse,  par  M"^  la  comtesse  de 
M...  de  B***.  Berlin,  1816,  in-8. 

4-  L...  (Aline  de)  [M'**  Verdier  de  La- 
coste]. 

L  Les  Frères  hongrois,  roman  traduit  de 
l'anglais  de  miss  A. -M.  Porter...  par — . 
Paru,  1818,  3  vol.  in  12. 

II.  Antholin  Mélincourt.  ou  les  Enthou- 
siastes, roman  trad.  de  l'anglais.  Paris, 
1818,  2  vol.  in-12. 

-h  L***  (M.  F.)  [F.  Lenormand,  avocat 
à  Caen]. 

Lettres  à  Jennie,  ou  Itinéraire  de  Paris  à 
Montmorency.  Paris,  1818,  in-8,  180  p. 

C'est  la  seconde  édition  augmentée  d'un  ouvrage  publié 
sous  e  titre  de  «  Lettres  à  Sophie,  »  par  M***.  Caen, 
1812,  in-8,  85  p.  A.  A.  B— r. 

-H  L...  [Lecos]. 

Théorie  de  la  surface  actuelle  de  la  terre, 
par  M.  André  [le  Père  Chrysologue],  pré- 
cédée de  la.vie  de  l'auteur,  par  M.— (vers 
1818),  in-8. 

-h  L***  p'abbé  Jean  Labouderie]. 

Le  Christianisme  de  Montaigne,  ou  Pen- 
sées de  ce  grand  homme  sur  la  religion, 
par  M.  — .  Pans,  1819,  in-8. 

-t-  L***  [Lepage,  docteur  en  médecine]. 

Traité  de  la  médecine  par  Celse,  latin- 
français  en  regard,  texte  conforme  à  celui 
de  rédition  de  Léonard  Targa,  traduction 
de  Henri  Ninnin,  revue  et  corrigée  par 
M.  — .  Paris,  1821,2  vol.  in-12. 

-h  L***  fM"«  Julie)  [M*  Julie  Lescot]. 
Adolphe  lue  Prald,  ou  l'Erreur  singu- 
lière. Paris,  1821,  3  vol.  in-12. 

L***  (de),  aut.  dég.  [F.  de  La  Rue, 
médecin].' 

Recherche  de  la  vérité,  ou  Coup  d'œil 
sur  la  brochure  de  M.  le  duc  de  Rovigo. 
Paris,  1823,  in-8. 


L... 


472 


4-  L***  (M.  de)  [Lemarec]  . 

Analyse  des  origines  gauloises,  de  La 
Tour-d*"Auvergne,  suivie  d'un  Tableau  œm- 
paré  de  la  civilisation,  par — .  sous-officier 
au  41*  régiment  de  ligne;  nouvelle  édition, 
revue  et  augmentée,  avec  cette  épigraphe: 
Antiquam  exquirite  matrem,  —  Paris. 
Trouvé,  1824,  in-8. 

-f.  L***  [Laporte]. 

Pèlermage  en  Italie.  Paris,  Boulknà, 
1824,  2  vol.  in-12. 

-hL***  (M-Jenny)[M~JennyLECRA\D]. 
La  Fille  de  l'Émigré,  épisode  de  1815. 
Paris,  1824,  3  vol.  m-12. 

Réimprimée  l'année  suivante  avec  le  nom  de  Fai- 
taur. 

+  L***  (M.)  [Paul  UcRoix]. 

L  Œuvres  de  F.  Rabelais,  accompagDées 
de  notes  explicatives  du  texte  et  précé- 
dées d'une  notice  par—.  Pons,  1825. 5v. 
in-32. 

IL  Œuvres  de  MalGIâtre.  nouvelle  édi- 
tion accompagnée  de  notes  et  précédée 
d'une  notice  par  M.  — .  Paris,  18-25,  in-^, 
portr. 

-h  L***  (M.)  [Le  Goupil]. 

Nouveau  Guide  des  sous-oflBciers  des 
troupes  à  cheval  de  la  garde  et  de  la  ligoe. 
Parts,  1825,  ou  1828,  m-li. 

4-  L...  (M.)  [l'abbé  Lacoste]. 

Traité  de  la  vérité  de  la  religion  chré- 
tienne «  par  J.  Abbadie.  Nouvelle  êditioQ 
avec  des  notes  explicatives  ou  critiques, 
par  — .  Lyon,  V.  Lagier,  1826.  4  vol. 
m-12. 

-J-  L***  (Alphonse)  [LbscotI  . 
De  la  saluorité  de  la   ville  de  Paris, 
par  — .  Paris,  Huzard,  1826,  in-8. 

-♦-  L***  (Adolphe  de)  [le  comte  Adolphe 
RibbingI. 

Vov.  la  «  France  littéraire»,  tome  XIL, 
pag.  292  et  suiv. 

-+-L*"[Silvy]. 

Relation  concernant  les  événements  qin 
sont  arrivés  à  Thomas  Martin,  laboureur  à 
Gaillardon,  dans  les  premiers  mois  de  i816. 
Nouvelle  édition,  revue  et  augmentée  de 
plusieurs  lettres  du  sieur  Martin,  par  —, 
ancien  magistrat.  Paris,  183i,in--8. 

4-  L***  (Auguste)  [Lambert]. 

Système  financier  et  colonial,  ou  Plan  de 
deux  grands  établissements  industriels  io- 
dispensables  au  développement  de  la  pros- 
périté de  la  France,  par  —,  Paris,  Rémois- 
senet,  1832,  in-8. 


473 


L.. 


474 


L...,  conventionnel,  apoc.  [le  baron  de  a 
Lamotiib-Langon]  . 

Histoire  pittoresque  de  la  Convention 
nationale  et  de  ses  principaux  membres. 
Paris,  Ménard,  1833,  4  vol.  in-8,  avec 
portrait. 

-h  L...  (M.  Fabbé  Eug.)  [Ladrent]. 

Notre-Dame  de  la  Délivrance,  notice 
historique  sur  la  chapelle,  esprit  et  pra- 
tique du  pèlerinage,  par  — .  Cacn,  HardeL 
ItiiO,  in^. 

L...  (la  duchesse  de),  ps.    [le  marquis 

DE  FOUDRASI. 

Madame  dfe  Miremont.  Première  partie. 
(Extrait  de  la  Mode).  Parût,  1846,  in-8 
%  pages. 

-f-  L***  (Alexandre)  [Alexandre  Les- 

GUILLEZ]. 

Notice  historique,  statistique  <  t  topogra- 
phique sur  Valmont,  sur  Angerv)lle,  par—. 
Rouen,  1860,  in-12.  G.  M. 

-hL...  (^Berthe  de)  [Charles  Coligny]. 
Des  articles  dans  «  rillustrateur    des 
Dames  • . 

+  L****  (M*"*  de)  [Lubert]. 
Mourat  et  Turquia,  histoire  africaine. 
Londres  (Paris),  dément,  1752,  in-12.         ^y 
Voyez  aux  anonymes  :  Anecdolei  africaines.  » 

-\-  L....  (M.)  [La  MettrieI. 

Vénus  métaphysique,  ou  Essai  sur  Fori- 
?ine  de  l'âme  humaine,  par  — .  Berlin, 
Voss,  1732,  in-12. 

4-L....  [de  Limairac]. 

Le  Royalisme,  ou  Mémoires  de  Du  Barri 
dp  Saint-Aunez  et  de  Constance  de  Cezelli, 
sa  femme;  anecdotes  héroïques  sous 
Henri  IV,  par—.  Paris,  Vallade,  1770, 
in-8. 

Quelques  exemplaires  portent  le  nom  de  l'aulear  sor 
le  froDlispice  et  an  bas  de  l'épUre  dédicatoire. 
A.  A.  B-r. 

L....  (le  marquis  de),ps,  [Cbampcenets]. 

Lettre  du  marquis  de  L...  (Louvois) 
quinze  jours  avant  sa  mort,  avec  la  ré- 
ponse de  M.  de  C.  (Champcenets).  1788, 
in-8. 

-hL....  [LeCoz]. 
Voy.  1,  728  d. 

4-  L....  (le  baron  de)  [Etienne-Léon  La 
UûTHE-HouDANcouRT ,  counu  dIus  tard 
sous  les  titre  et  nom  de  baron  delAMoTUE- 
Laxgon] 

Maître  Etienne,  ou  les  Fermiers  et  les 
Châtelains.  Paris,  1829,  4  vol.  in-12.        > 


-h  L....  (M.  le  comte)  [le  comte  Alexan- 
dre DE  Laborde]. 

Institutions  pour  améliorer  le  caractère 
moral  du  peuple,  ou  Adresse  aux  habitants 
de  New-Lanark,  en  Ecosse,  traduit  de 
l'anglais  de  Robert  Owen.  Paris,  1819, 
broch.  in-8. 

-f-  L....  (M.  de)  [H.  Lelarge  de  Louh« 

DOUEIXl. 

Le  Fil  d'Ariane,  offert  à  l'intérêt  public 
et  à  l'histoire,  pour  sortir  du  labyrinthe  li- 
béral et  doctrinaire.  Paris,  1820,  iv  et 
92pag. 

-I-L....  (le  chev.)  [le  chevalier  James 
Lawrence]. 

L'Empire  des  Nairs,  ou  le  Paradis  de 
l'amour.  Hambourg,  1814,  4  vol.  in-12. 

Cet  ouvrage,  imprimé  en  1807,  fat  saisi  à  l'instant 
et  ne  fut  vendu  que  sous  la  condition  qu'un  exporterait 
l'édition  entière.  Il  fallut  s'y  soumettre.  Le  livre  ne 
circula  pas  en  France.  L'auteur  n'obtint  qu'en  1844  la 
permission  de  l'y  mettre  en  vente.  Quoique  imprimé 
en  4807,  la  date  de  sa  publication  est  donc  de  4844. 
Cet  ouvrage  a  été  reproduit  sous  ce  titre  .  «  Panorama 
des  boudoirs,  on  l'Empire  des  Naïrs,  le  vrai  paradis 
de  l'amour.  »  Paris,  Pigor eau,  1840.  4  vol.  in-12, 
flg.  col. 

-f-  L****  [Lebel]. 

L'Observateur  au  Marais,  sur  diverses 
combinaisons  du  Trente-et-Quarante.  Pa- 
ris, 1818,  in-8,  32  pag.  —  3«  édit.  Paris, 
1818.  in-8,  32  pag. 

-f-L....  [Lhohond]. 

La  Xiphonomanie,  ou  l'Art  de  l'escrime, 
poëme  didactique,  par  — .  Angouléme, 
1821,  in-8. 

4-  L...  (le  colonel)  [Lamare]. 

Relation  des  sièges  et  défenses  d'Oli- 
vença,  de  Badajoz  et  de  Campo-Mayor,  en 
1811  et  1812,  par  les  troupes  françaises 
de  l'armée  du  Midi  en  Espagne,  par  — . 
Paris,  Anselin,  1826,  in-8,  pi. 

4-  L....  (M.|  [Le  Blanc]. 

Recherches  historiques  et  statistiques 
sur  Auxerre,  ses  monuments  et  ses  envi- 
rons, par  — .  Auxerre,  Gallot-Foumier, 
1830,  2  vol.  in-12. 

-h  L....  [Etienne  de  la  Montagne]. 
Lettre  de  M.  —  à  M.  Castelberg.  1762, 
in.l2. 

-h  L*****  [Laujon]. 

Les  A-propos  de  société,  ou  Chansons  de 
M.  — .  Paris,  1776,  3  vol.  in-8. 

4-  L*****  [Jacaues  Lablée]. 
Campaspe,  ou  te  Triomphe  d'Alexandre, 
scènes  dramatiques  (en  prose).  Amsterdam 
»  (Paris),  1779.  in.8. 


475 


LA  BARRE 


m 


+  L (M.  de)  [de  Landine]. 

La  Philosophie  corpusculaire,  ou  des 
Connoissanceset  des  Procédés  magnétiques 
chez  les  divers  peuples,  par  — .  Paris, 
Cuchet,  1785,  in-8. 

+  L [Legay,  auteur  du  «  Marchand 

forain  »,  etc.  «l. 

LHermite  delà  vallée  de  Luz,  et  les  Dé- 
sespérés, par  M.  — .  Paru,  1816,  3  vol. 
in-12. 

+  L (M.  Alexandre)  [Alexandre  Les- 

GUILLEZ]. 

Lettres  sur  la  ville  de  Rouen,  ou  Précis 
de  son  histoire  topographiaue,  civile,  ec- 
clésiastique et  politique,  depuis  son  ori- 
gine jusqu'en  1826.  Rouen,  Frère,  1826, 
in-8. 

4-L******  (Wr)  [Marie-Louise-Rose  Lé- 
YÔque,  dame  PÉTiGNT  de  Saint-Romain]. 

Aurélie,  ou  l'Intéressante  Orpheline. 
Nevers,  1806,  2  vol.  in-18. 

Reproduit  avec  de  nouveaux  titres  portant  le  nom 
de  ranteur  et  l'adrease  de  Paria. 

-4-L******{M.)  [LEPriRE]. 

Quelques  souvenirs,  ou  notes  fidèles  sur 
mon  service  au  Temple  depuis  le  8  dé- 
cembre 1792  jusqu'au  26  mars  1793,  et 
sur  quelques  faits  relatifs  au  procès  de  la 
r»ine,  et  à  celui  des  membres  de  la  Com- 
mune accusés  de  conspiration  avec  la  fa- 
mille royale.  Paris,  H.  Nicolle,  1814,  in-8. 
Une  antre  édition  porte  le  nom  de  l'anteur. 

4-L (le  c.  Henri  de)  [de  Lacoste]. 

L  Le  Templier,  le  Juif  et  FArabe,  imité 
librement  de  l'allemand,  par—.  Paris,  Ar- 
thus  Bertrand,  1818,  3  vol.  in-12. 

IL  La  Fille  de  baigneur  d'Augsbourg, 
ou  l'Honneur.  l'Amour  et  la  Féodalité, 
imité  librement  de  l'allemand.  Paris,  1818, 
in-8. 

III.  Chroniaues  allemandes  (imitées  li- 
brement de  l'allemand).  Paris,  1818, 6  vol. 
in-12. 

-I-L******  (de)  [le  c.  Henri  de  Lacoste]. 

Quelques  scènes  de  la  vie  des  femmes, 
ou  les  Aventures  d'un  chevalier  français, 
par—.  Paris,  Arlhus  Bertrand,  1818,  3  v. 
in-12. 

-hL (l'abbé  de)  [Lauraguel]. 

Epttre  à  mon  poële,  dédiée  à  mes  amis, 
par—.  Paris,  1787,  in-8. 

-f-  L*********  [Louis-François  L'Héri- 
tier]. 

Les  Malheurs  d'une  libérée.  Paris , 
Tenony  1829,  in-12  de  154  pages. 

Ce  roman  a  été  pins  tard  inséré  tont  entier  dans  les 
c  Mémoires  de  Vidocq.  » 


4-L****-  A***  [Lazare  AcGÉl. 

Tableau  dicho-synoptiçiue  de  Thistoire 
ancienne,  fondé  sur  les  lois  philosophiques 
de  l'histoire.  Versailles,  Kleffer,  1839,  in- 
fol.  piano. 

LA  B***  (le  chevalier  de).  p$,  [de 
Bastide]. 

I.  Les  Confessions  d'un  Fat.  Paris,  1749; 
Francfort,  1730,  2  part,  in-12. 

IL  Le  Tribunal  de  l'Amour,  ou  les 
Causes    célèbres    de    Cythère.    Cythère, 

1750,  2  part,  in-12. 

III.  Le  Tombeau  philosophique,  ou 
Histoire   du  marquis  de***.  Amsterdam, 

1751,  2  part,  in-12. 

-h  LA  B***  (M.  de)  [de  la  BeaumelleI. 

Le  Siècle  de  Louis  XIV,  par  M.  de  Vol- 
taire.— Nouv.  édit.,  augmentée  d'un  très- 
frand  nombre  de  remarques  ,  par  — . 
rancfort,  F"  Knoch  et  J.  G.  Eslinger.  ou 
Metz,  Bouchard  jeune,  1753,  3  vol.  in-là. 

La  Beanmelle  n'a  fklt  de  remarques  que  poor  le  pre^ 
mier  volame.  Le  chevalier  de  Ifainvilliers  Ta  rempiaoé 
pour  les  deux  antres. 

Voir  le  n«  39i  de  la  <  Bibliographie  TOltat- 
rienne  ». 

+  LAB [le  comte  Henri  de  là 


Les  souffirances  du  jeune  Werther,  tra- 
duit de  Goethe.  Paris,  an  XH,  in-12,  tiré 
à  fort  petit  nombre.  Pam,  1809,  in-8.  — 
3*  édit.  Pam.  Crapelet,  1843,  in-8,  xii, 
304  p. 

La  seconde  édition  renferme  3  gravures  d'après  les 
dessins  de  llorean  :  la  3*  en  ùBte  d'antres  d'après 
Tony  Johannot.  Un  exemplaire  unique  mot  TéUa 
avec  les  dessins  originaux  s'est  trouvé  en  1862  à  b 
vente  de  la  belle  bibliothèque  du  traducteur,  amateur 
distingué  et  trës-xélé;  c'est  lui  qui  avait  bit  rafquisi- 
tion  de  la  collection  révolutionnaire  de  TaToai  Des- 
chiens, laquelle  est  entrée  à  la  Bibliothèque  Impé- 
riale. 

LA  BAISSE  (de),/w.  [le  P.  Sarrabat]. 

Dissertation  sur  la  circulation  de  la  sève 
dans  les  plantes.  Bordeaux,  1735,  in-8. 

Cette  pièce  a  été  insérée  dans  le  Recueil  de  disser- 
tations couronnées  par  l'Académie  de  Bonieaux,  depuis 
1715  jusqu'en  1739.  6  vol.  in-i2.         A.  A.  B— r. 

LA  BARONIE  (François  de),  ps  [Florent 
Chrétien]. 

Seconde  Réponse  de  —  à  M.  Pierre  de 
Ronsard,  prôtre,  gentilhomme  vendomois, 
évoque  futur  ;  plus  le  Temple  de  Ronsard, 
où  la  Légende  de  sa  vie  est  écrite.  (Orlé- 
ans), 1563,  in-4. 

La  Croix  du  Maine,  in-4,  t.  I,  p.  204. 

A.  A.  B-r. 

LA  BARRE,  nom  abrév,  [François  Pou- 
lain DE  La  Barbe].  Pour  la  liste  de  ses 


477 


LA  BARBE 


LABORDE 


478 


ouvrages,  voy.  a  la  France  littéraire  »  à 
La  Barke. 

U  BARRE  (Eugène),  ps.  [F.  Grille], 
anieuT  de  «  Petites  Lettres  sur  la  pro- 
vince »  ,  (au  nombre  de  sept) ,  imprimées 
dans  «  r Album  x. .  journal  [1819], 

LX  BASSÉE,  écuyer  de  M.  l'électeur  de 
Bavière,  auteur  supposé  [Jacques  de  Sol- 
leyssel]. 

Deux  oQTTages  de  SoUeyiael.  son  «  Maréchal  métbo- 
diqoe  >,  et  son  «  Dictionnaire  des  termes  de  Cavalerie» 
ont  été  imprimés  sons  le  nom  de  La  Bassée  dans  la 
première  partie  dn  Une  intilnlé  :  les  «  Arls  de 
l'homme  d'épée  ».  Voy.  aox  Anonymes. 

LA  BASTIE  (le  baron  de) ,  nom  seign, 
[Joseph  BiMAiii),  baron  de  La  BastieI. 
Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  La  Bastie. 

LX  BASTIE  (de),  nom  ahrév.  [Jean- 
Joseph  Fougasse  d'Evtrechaux  de  La 
Bastie,  évoque  de  Saint-Malo],  Voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  La  Bastie. 

L\BAT  (Eugène) ,  os,  FCatazzi]. 

L  Avec  M.  Charles  Desnoyer:  «  Ri- 
chard Savage  a  ,  drame  en  5  act.  (ot  en 
proses.  Paris,  Barba,  Delloye,  1839,  in-8 
aicoL 

Représenté  ponr  la  première  fois  sur  le  Tbéâtre- 
Francais,  le  11  octobre  1838. 

II.    Avec    M.    Charles   Desnoyer:    la 
•  Vie  d'un  comédien  » ,  comédie  en  guati 
actes.    Paris,    Ch.   Tresse,   1842.  in-8 
2  colon. 

Représentée  ponr  la  première  fois  snr  le  thé&tre  de 
rOdéoD.  le  93  décembre  1841. 

Ces  denx  pièces  font  partie  de  f  la  France  dramati- 
^t^e  au  dix-neotième  siècle  », 

LABAUME    (rabbé    de),    nom    ahrév. 

IMoRiN  DE  Labaume].  Voy.  «  la  France 
ittéraire  »  à  Labaume. 

LABAUME  (G.  de),  nom  ahrév.  [Grif- 
FET  DE  Labaume].  Pour  la  liste  de  ses 
ouvrages,  vov.  les  Corrections  et  Addi- 
tions de  «  laVrance  littéraire  »  à  Grik- 
FBT  DE  Labaume. 

LABÉ    (Louise),  ps,    [Louise   Charly, 
dame  Perrln,  plus  connue  sous  le  nom  f 
de].  Voy.  «  la  France  littéraire  »  à  Labé.I 

L\  BEAUMELLE,  nom  ahrév.  [Angli 
vfBL  DE  La  Beaumelle].  Pour  deux  écri- 
vains de  ce  nom,  le  père  et  le  fils,  voy. 
«  la  France  littéraire  »  et  ses  Corrections 
et  Additions,  à  La  Beaumelle. 

H-LABEAL'MELLE. 
Un  empire  se  rend-il  plus  respectable 
par  les  arts  qu'il  crée,  que  par  ceux  qu'il 


adopte  ?  Discours  prononcé  par—.  (Com- 
pose par  le  chevalier  de  Méhégan).  Copen- 
hague. 17Si,  in-i. 

Mébégan  a  fait  réimprimer  ce  discours  sons  son 
nom.  à  Paris,  chez  Brocas,  1757,  in-8.  Voyez  la 
préface  de  cette  nouvelle  édition.       A.  A.  B — r. 

LA  BÉDOLLIÈRE  (Emile  de) ,  nom  ahrév. 
[Emile  Gigault  de  La  BédollièreI.  Pour 
la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  les  Correc- 
tions et  Additions  de  «  la  France  litté- 
raire »  à  La  BÉDOLLIÈRE. 

LA  BÉDOYÈRE,  nom  ahrév,  [le  comte 
Henri  Huchet  de  La  BédoyèreI.  Pour  la 
liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la  France 
littéraire  »  à  La  Bedoyèrb. 

LA  BERCHËRE,  nom  ahrév.  [Le  Goux 
de  La  Berchère].  Pour  la  liste  de  ses  ou- 
vrages, Voy.  «  la  France  littéraire  »,  à  Le 
Goux  de  La  Berchère. 

+  LA  BERGE  (Eugène  de)  [Raymond 
Brugker].  ' 

Des  articles  de  journaux. 

LA  BERGERIE,  nom  ahrév.  [Rougier  de 
La  Bergerie].  Pour  la  liste  de  ses  ouvra- 
ges, voy.  «  la  France  littéraire  ï»  et  ses 
Corrections  et  Additions,  à  Rougier  de  La 
Bergerie. 

-h  LA  BISSACIIERE  (M.  de). 

Etat  actuel  de  Tunkin,  de  la  Cochinchine, 
et  des  royauines  de  Camboge,  Laos  et  Lac- 
Tho,  par—,  missionnaire  qui  a  résidé  dix- 
huit  ans  dans  ces  contrées;  traduit  d'après 
les  relations  originales  de  ce  voyageur  (oii 
*^  utôt  rédigé  par  M.  de  Montyon).  Paris, 

lignani,  1812,  2  vol.  in-8. 

LA  BOISSIERE,  ps,  [Hervieux,  plus 
connu  sous  le  nom  de],  curé  de  Saint- 
Jacques,  à  Corbeil. 

On  lui  allribne,  mais  on  l'attribne  aussi  &  l'abbé  de 
La  Molère.  l'ouvrage  intilnlé  :  c  Préservatif  contre  les 
faux  principes  et  les  maximes  dangereuses  établies  par 
M.  de  M**'  (de  Montgeron),  ponr  justifier  les  secours 
violents  qu'on  donne  aux  convnisionnaires  »,  1750, 
1787,  in-12. 

-f-  LABONNE  (Jean)  [Emile  Chevalet]. 
Des  articles  de  journaux. 

LABORDE  (Jean-Beniamin  de),  fermier 
général,  mort  sur  Téchafaud  révolution- 
naire, le  28  avril  i79i,  apocr. 

Tableaux  topographiques,  pittoresaues, 
physiques,  historiques,  politiques  et  litté- 
raires de  la  Suisse,  avec  la  Table  analyti- 
que. Paris.  Clousier,  1780-81,  4  vol.  in- 
fol. ,  ornés  de  278  planches,  ou  13  tomes 
formant  8  vol.  in-4,  et  2  vol.  gr.  in-fol.  de* 
planches. 

Les  Tableaux  on  Voyages  pittoresques  de  la  Suisse, 
entrepris  dans  la  vne  de  bfen  faire  connaître  toat  on 


479 


LABOKDE 


LA  BORIE 


480 


qoe  cet  intéressant  pays  oflt'e  de  cnrienx  dans  tcmi  les 
genres,  tant  an  physique  qo'aa  moral,  onl^té  moins  exé< 
cotés  par  de  Laborde  que  par  le  concours  de  plusieurs 
savants,  littérateurs  et  artistes  recoramandables.  La  des- 
cription minéralogique  est  traitée  avec  beaucoup  de  soin 
et  d'exactitude,  par  Besson.  Ce  qui  est  relatif  i  l'histoire 
et  aux  institutions  des  cantons  de  la  Vifue  est  en  grande 
partie  l'onvrage  de  11.  le  général  Zurlauben  de  Zong, 
membre  de  l'ancienne  Académie  des  Inscriptions,  et 
homme  d'Etat  profondément  versé  dans  la  connaissance 
des  annales  civiles  et  militaires .  de  même  que  des  an- 
tiquités de  sa  patrie.  La  topographie  est  calquée  sur 
Foesi,  le  plus  exact  et  le  plus  complet  des  géographes 
indigènes  de  l'Helvétie.  La  table  analytique  a  été  rédigée 
par  QuéUnl. 

LABORDE  (le  comte  Alexandre-Louis- 
Joseph  de) ,  membre  de  l'Académie  royale 
des  Inscriptions  et  belles-lettres,  de  la 
Société  des  Antiquaires  de  Londres,  etc.  ; 
mort  à  Paris,  le  ±0  octobre  18  fâ. 

Il  existe  beaucoup  d'ouvrages  sous  le  nom  du  comte 
Alexandre  de  Laborde  (voy.  la  ■  France  liltéraire  »  et  ses 
V  Corrections  et  Additions  »),  mail  beaucoup  d'entre 
eux  lui  sont  contestés.  Voici  ce  que  nous  lisons  dans  la  Ul- 
mease  c  Préface  envoyée  de  Berlin  » ,  page  xxxviij  et 
xxxix.  au  sujet  de  diverses  revendications. 

«  Quelqu'un  qui  entreprendrait  de  prouver  an  public 
que  M.  Alexandre  de  Laborde  n'est  auteur  d'aucun  des 
ouvrages  qu'il  a  publiés  sous  son  nom,  ne  lui  appren- 
drait peut-être  rien  de  nouveau.  Mais  celui  qui  aurait 
l'indiscrétion  de  faire  connaître  les  noms  des  personnes 
par  qui  ces  ouvrages  ont  été  composés,  serait  sûr  que 
la  malignité  lui  saurait  gré  de  cette  révélation.  Mais  il 
serait  à  craindre  qu'en  cherchant  à  divulguer  des  se- 
crets qu'on  est  convenu  de  tenir  cachés,  il  ne  commit 
quelques  méprises.  Nous  ne  pourrons  nous  dispenser  de 
blâmer  les  personnes  qui  s'obligent  i  se  dire  à  l'oreille. 
assez  haut  pour  que  tout  le  monde  l'entende,  qn»«  l'Iti- 
néraire descriptif  de  l'Espagne  »  (i).  qui  a  fait  la  répu- 
tation littéraire  de  M.  de  Laborde,  n'est  point  son  ou- 
vrage, et  qu'on  n'est  même  pas  certain  qu'il  ait  lu  les 
cinq  volumes  qui  le  composent.  Pourquoi  soutenir  que 
ce  livre  soit  l'ouvrage  d'un  humble  médecin  français  qui 
avait  longtemps  séjourné  en  Espagne?  Il  n'y  a  pas  de 
doute  que  si  M.  Carrêre  eût  elTectivement  composé  cet 
ouvrage,  il  n'en  aurait  pas  vendu  le  manuscrit  3.000  fr. 
à  M.  de  Laborde.  et  n'aurait  pas  pour  cette  somme  per- 
mis que  M.  de  Laborde  le  fit  imprimer  sous  son  nom. 
Il  est  bien  vrai  que  le  docteur  Carrêre  avait  composé  un 
excellent  Itinéraire,  mais  qui  prouve  que  ce  soit  celui 
que  M.  de  Laborde  nous  a  donné  sous  son  nom?  J'ai 


(1)  <  Itinéraire  descriptif  de  l'Espagne  et  Tableau 
des  différentes  branches  d'admini station  et  de  Tindns' 
trie  de  ce  royaume  ».  Paris,  1808  ou  1809,  5  vol. 
in-8,  et  Atlas  pet.  in-4  de  29  cartes.  —  3*  édition, 
revue,  corrigée  et  considérablement  augmentée;  pré- 
cédée d'une  «  Notice  sur  la  configuration  de  l'Espagne  et 
de  son  climat  »,  par  M.  de  Humboldt;  d'un  «  Aperçu 
sur  la  géographie  physique  >,  par  M.  le  colonel  Bor}  de 
Saint-Vincent ,  et  d'un  f  Abrégé  historique  de  la  mo< 
narchie  espagnole  et  des  invasions  de  la  Péninsule  jus- 
qu'à nos  jours  »;  enrichie  i®  de  vigneUes;  2«  de  deux 
cartes  de  ce  royaume  (par  le  colonel  Bory  de  Saint-Vin- 
cent); 30  d'un  Atlas.  Paris,  F.  Diiot,  4827  et  ann. 
sutv..  6  vol.  in-8.  et  Atlas  de  37  cartes  et  4  plans, 
eOflr. 


entendu  vingt  personnes  se  vanter  d'avoir  en  part  à  h 
composition  des  ouvrages  de  M.  de  Laborde.  A  les  ea 
croire,  M.  de  Labonle  n'aurait  fait  qu'y  mttln  s<s 
nom;  ils  poussent  l'indiscrétion  josqu'an  point  de  £iiK 
connaître  la  portion  de  chaque  ouvrage  dont  cfcacie 
d'eux  est  l'auteur.  Tandis  que  d'un  c6ié  l'Espa^I 
Marchena  se  vante  d'avoir  fait  à  lui  seul  U  «  DcscripiMa 
de  la  mosaïque  d'Italica  (1)  *.  l'abbé  Gtnid.  MM.  de 
Ch&teaubriand,  Boutard.  Rabbe,  Malmootet.  Lenoir,  d 
je  ne  sais  combien  d'antres ,  comptent  le  mnnbre  de  li- 
vraisons du  gmnd  c  Voyage  pittoresque  de  l'Es- 
pagne (2)  » ,  dont  le  texte  est  leur  ouTrage.  Pins  tout. 
j 'entends  les  dessinateurs  se  plaindre  qoe  M.  de  La- 
borde a  mis  son  nom  an  bas  de  plusieurs  dessins  qu'il 
n'a  jamais  faits.  M.  Bourgeois  apprend  i  qai  vest  le 
savoir  par  qui  a  été  faite  la  «  Description  des  nouveau 
jardins  de  la  France  et  de  ses  anciens  châteaux  {3j  t. 
que  M.  de  Uborde  a  entrepris  de  faire  connaître.  L'as- 
teur  de  la  c  Collection  de  vases  grecs  de  M.  le  coate 
de  Lamberg  expliquée  (4)  »  ,  n'est  pas  tenu  plsi  se- 
cret. Je  ne  sais  combien  de  personnes  se  sont  vutées 
d'avoir  travaillé  au  c  Voyage  pittoresque  d'Alloin- 
gne  I  (5)?  Combien  d'autres  soutiennent  avoir  tr^sii^ 
l'anglais  les  ouvrages  que  M.  de  Labonle  a  fait  fesser 
dans  notre  langue?  Je  ne  finirais  pas  si  je  deiensU 
l'écho  des  prétentions  de  ceux  qui  se  donnent  en  tins 
lieux,  et  sans  crainte  d'être  démentis,  pour  les  ailpen 
des  brochures  politiques  de  H.  de  Laborde.  C'est  i  ^ 
démembrera  avec  le  plus  d'effronterie  la  répntatioB  Ul- 
téraire  de  M.  de  Laborde.  Les  généraux  d'Alexandre 
attendirent  la  mort  de  ce  conquérant  pour  se  partager 
ses  conquêtes.  Je  conseille  aux  auteurs  de  M.  de  LabenU 
d'imiter  cette  sage  retenue.  C'est  bien  quelque  cJMise 
que  d'avoir  du  mérite  ;  mais  tout  celui  qu'on  a  ne 
tient  pas  lieu  de  c«lui  qu'on  croit  avoir  » 

P.R.  A— s. 

LA  BORIE  (le  chevalier  de),  plagiairt 


(1)  <  Description  d'nn  pavé  mosaïque  découvert  dani 
l'ancienne  ville  d'ilalica,  aujourd'hui  le  village  de  So- 
tipona.  près  de  Séville  *  ;  suivie  de  c  Recherches  sir 
la  peinture  en  mosaïque  chez  les  Anciens,  et  les  racsu- 
menu  en  ce  genre  qui  n'ont  point  enr4>re  été  publiés  >. 
Paris,  de  l'irnpr.  de  P.  Didot  aîné,  an  X  (1802). 
très-grand  in-fol.  avec  22  pi..  200  fr. 

(2)  f  Voyage  pittoresque  et  historique  d'Espagne  >. 
Paris,  NicoUe,  1807-18,  4  vol.  grand  in-fol. 

(3)  Paris,  Bourgeois,  1808-15.  in-foL  de  130  pi. 
avec  texte. 

(4)  PaHs,  Giard,  1824-28.  2  vol.  gr.  iu-fol. 

(5)  Non  Voyage  pittoresque  à* Allemagne,  mais  biea 
en  Autriche.  Paris,  de  l'impr.  de  P.  Didot.  1821, 
2  vol.  grand  in-fol.  Il  a  été  publié,  deux  années  plis 
tard,  un  c  Précis  historique  de  la  guerre  entre  la 
France  et  l'Autriche  » ,  formant  le  troisième  volume  du 
«  Voyage  pittoresque  en  Autriche  > .  Ce  i  Précis  >  a 
été  imprimé  aussi  en  1823,  dans  le  format  in-8.  avec 
un  Atlas  de  cinq  planches,  comme  publication  com- 
plète en  elle-même.  —  La  «  Biographie  universelle  et 
portative  des  contemporains  « .  dit  que  ce  t  Précis  « 
est  généralement  attribué  à  M.  Alph.  Rabbe.  qui  pour- 
rait même  revendiquer  une  partie  considérable  dâ 
brillants  discours  du  «  Voyage  pittoresque  en  Es- 
pagne ».  Or,  Rabbe  a  été  le  principal  rédacteur  de  la 
Biographie  en  question  .et  il  y  a  tout  lieu  de  croire 
qu'il  est  l'auteur  de  la  Notice  qui  le  concerne.  Mieux 
que  personne,  Rabbe  connaissait  le  degit  de  vérité  de 
ces  deux  dernières  assertions. 


m 


LÂBORIE 


LA  G. 


482 


[le  chevalier  Guillaume-Alexandre  Méué- 
ca.n]. 

Lettres  sur  Téducation  des  femmes  et 
sur  leur  caractère  en  général.  SaitU-Omer, 
4758,  in-i2. 

Ces  Lettres ,  qo'on  avait  annoacées  sons  le  nom  du 
ctenlier  de  La  Borie.  soot  Urées  mol  à  mot  des  «  Gon- 
sidéntioiis  sur  les  rérolntions  des  arts.  •  de  lléhégan 
(1755,  1  TOI.  in-12). 

«  Annales  typogiaphiqnes  »,  joillet  i760  (1759), 
p.  85«.  LU.  V.  T. 

LABORIE,  nom  abrév,  [Roux  de  Labo- 
me].  Pour  la  nomenclature  des  ouvrages 
de  deux  écrivains  de  ce  nom,  le  père  et  le 
(ils,  voy.  «  la  France  littéraire  »  et  ses 
Corrections  et  Additions,  à  Roux  de  La- 
boue. 

4-L\B0RlE  (J.  de)  [J.  J.  Focbdrln,  de 
Pïiris,  instituteur  à  Liége]. 

I.  Mahomet,  drame  en  trois  actes  et  en 
\ers,  par—.  Liége,  Redouté,  4847,  in-8de 

II.  Robespierre,  ou  le  9  thermidor,  drame 
en  trois  actes  et  en  vers,  par  — .  Liége, 
Redouté,  1847,  in-8  de  vu,  78  pag. 

LA  BOURDONNAIS,  nom  abrév.  [B.-F. 
Maué  de  La  Bourdonnais].  Pour  la  liste 
de  ses  ouvrages,  voy.  «  la  France  litté- 
raire »  à  Maué  de  La  Bourdonnais. 

4-  LABOUREUR  (Un)  [Pilastre  de  la 
Braroière]. 

Doléances ,  vœux  et  pétitions  pour  les 
habitants  des  paroisses  de...  aux  assem- 
blées de  la  nation  pour  les  Etats-généraux, 
rédigés  par  —,  le  syndic  (La  Révellière 
Lépeaux),  etc.  4789.  in-8. 

LABOUREUR  DE  PICARDIE  (Un)  ps.  [le 
marquis  de  CondorcetI. 

Lettre  d*  —  à  M.  N*^**  (Necker) ,  auteur 
prohibitif  à  Paris.  Paris,  177S,  in-8.  . 

LABOUREUR  DU  GATINAIS  (Un),  aut. 
rfea.  [deLa  FageI. 

t)es  movens  de  s'enrichir  par  l'agri- 
culture. Paris,  (Haudebottd),  4803;  etPo- 
rw,  Aubry,  1804,  in-42. 

+  LABOUREUR  DU  VEXIN  (Un)  [de 

GONFRE  ville]. 

Mémoire  contenant  le  détail  et  le  résultat 
d'expériences  faites  par — ,  fermier  de  Si- 
curey,  près  Vernon,  pour  parvenir  à  con- 
naître ce  qui  produit  le  blé  noir,  etc.  Paris, 
1700,  in4.  V.  T. 

-h  LA  BOUSSARDIÈRE  (François-Marie) 
[le  marquis  de  Chenneviëres  PointelI. 

Vers  de— .  Caen,  Hardel,  4844,  in-8  de 
iGpag. 

T.  II. 


I  -4-  LA  BOVERIE  (J.  de)  [J.  J.  Fourdrin 
I  aine,  de  Paris,  homme  de  lettres  et  ancien 
instituteur  à  Liège]. 

Les  Fantaisies  de  J.  de  la  Boverie.  Liège, 
Redouté,  1849,  3  livraisons  in-8  formant 
449  pag. 

M.  Fourdrin  habita  longtemps  la  Boverie,  prte  de 
Liège.  C'est  probablement  ce  séjoar  qni  loi  a  inspiré 
les  pseudonymes  disUncts  La  Boverie  elde  Laborie. 
En  4847,  il  publia  sons  ce  dernier  masque  deux 
drames  en  vers  c  Mahomet  »  et  c  Robespierre.  » 

LA  BRACTEOLE  (M.  de),  ps.  [J.  de 
MaimieuxI. 

Éloge  philosophique  de  l'impertinence, 
ouvrage  posthume  de  — .  Abdère  et  Paris, 
Maradan,  4788,  in-8.  —  Nouvelle  édition, 
Paris,  4806,  2  vol.  in-48. 

LABROUSSE,  nom  abrév,  [Clotilde-Su- 
zanne  Courcelles  Labrousse,  célèbre 
visionnaire]. 

Voyez  le  tome  IV  de  «  la  France  litté- 
raire »  à  Labrousse.  Consulter  aussi 
Mahul,  a  Annuaire  »  4822,  et  la  a  Nou- 
velle Biographie  générale  »,  tome  XXVIII, 
col.  498. 

LA  BRUÈRE,  nom  abrév.  [Leclerc  de 
Labruere]. 

Voy.  «  la  France  littéraire.  »  à  Le- 
clerc DE  L. 

-4-  LA  BRUYÈRE,  aut.  supp. 

Deux  lettres  apocryphes  ont  été  publiées  sons  le  nom 
de  l'illustre  auteur  des  c  Caractères.  » 

La  première  est  adressée  à  Fontenelle  ;  un  fac  simile 
en  a  été  inséré  dans  la  c  Galerie  Française  »  {Parie, 
Didot,  i821).  à  la  suite  d'une  notice  de  H.  Boissy 
d'Anglas;  la  fausseté  de  cette  pièce  ne  peut  être  doo- 
teuse  ;  écriture ,  signature ,  style ,  rien  n'est  de  La 
Bruyère. 

La  seconde  lettre  n'est  connue  que  par  une  traduc- 
tion insérée  dans  les  c  Lettere  di  Gregorio  Leti  » 
Anuterdam,  1701.  t.  U.  p.  392.  M.  G.  Bninel  fut  le 
premier  qui  en  signala  l'existence  (Bulletin  du  bou- 
quiniste 15  janvier  1865.  p.  26)  ;  cette  leUre.  datée 
de  1078,  époque  oii  La  Bruyère  était  un  avocat  obscur, 
n'ayant  pas  encore  publié  une  seule  ligne.est  évidemment 
supposée.  On  sait  d'ailleurs  que  Leti  était  assex  coutu- 
mier  du  fait,  de  livrer  à  l'impression  des  lettres  qui 
n'existaient  que  dans  son  imaginaUon.  (Voir  sur  ces 
deux  pièces  les  Œuvres  de  La  Bruyère,  édit.  de  M.  G. 
Servois.  Parie,  HacheUe,  t.  U.  p.  522-526.) 

4-  LA  BRUYÈRE  (M.  de)  [A.  Fayard]. 
Histoire  de  France  d'Anquetil,  terminas 
jusqu^en  1865,  par—.  Paru,  1865. 

Édition  illustrée. 

-h  LA  C.  (De)  [Mathon  de  la  Cour]. 
Lettres  aux  auteurs  d'un  journal  sur 
Texpérience  du  grand   ballon  de  M.  de 
Montgolûer.  Lyon,  45  janvier  4784,  in-8 
i  de  45  pag, 
j      Catalogue  Coste.  6175. 

46 


483 


LAC* 


LACENÂIRE 


m 


4-  LA  C***  (M.  de)  [La  Créquinière]. 

Conformité  des  coutumes  des  Indiens 
orientaux  avec  ailles  des  Juifs,  par  — . 
Bruxelles,  1703,  in-12. 

LA  CAILLE  et  CAILLE  (l'abbé),  ps. 
[Voltaire], 

I.  Les  Trois  Empereurs  en  Sorbonne  (à 
Toccasion  de  la  censure  de  «  Bélisaire  » , 
oar  la  Sorbonne),  par  M.  l'abbé  Caille. 

Réimprimé!  dans  les  c  Contes  en  Ters,  Satires  et 
Poésies  »  de  l'anteor. 

4-  Réimprimé  aussi  dans  le  t.  m  de  v  l'EvaDgile 
da  jour  >.  Voy.  ce  titre  anx  Anonymes.     01.  B.~r. 

IL  Histoire  de  Jenny,  ou  le  Sage  et  TA- 
thée,  par  M.  Sherloc  (masque  de  Voltaire), 
traduite  par  M.  de  La  Caille,  suivie  d'une 
lettre  de  La  Visclèdo  (troisième  masque  de 
Voltaire)  au  secrétaire  de  l'Académie  de 
Pau.  Londres  (Genève),  1775,  in-8. 

Les  éditeurs  de  Kehl  datent  c  THistoire  de  Jenny  » 
de  4769;  mais  M.  Beuchol  la  croit  de  1775.  C'est  sons 
ces  dates  que  les  c  M/-moires  secrets  »  en  parlent;  et, 
s'il  ne  faut  pas  toujours  ajouter  foi  à  ce  piquant  re- 
oteil,  on  peut  s'en  rapporter  à  lui  poor  les  dates,  lors- 
que rien  ne  les  contredit. 

4-  Réimprimé  dans  le  t.  XH  de  c  l'Evangile  du 
Jonr  ».  01.  B.— r. 

LA  CALPRENÈDE  (Mme  de) ,  aut.  dég, 
[Gauthier  de  Costes,  seigneur  de  La  Cal- 
prenède]. 

Les  Nouvelles,  ou  les  Divertissements  de 
la  princesse  Alcidiane.  Paris,  1661,  in-8. 

«  Je  crois,  dit  Nicéron,  qu'on  peut  mettre  au  nombre 
des  ouvrages  de  La  Calprenède  ce  petit  romsik .  qui  a 
paru  sous  le  nom  de  sa  femme  ».  (T.  XXX VU.  p.  243.) 

-f-  LA  CALPRENÈDE  (Henri  de)  [Ernest 
Prarond]. 

Contes,  par—,  Paris,  chez  lotis  les  bou- 
quinistes^ 1854,  in-3â. 

Quinze  contes  en  vers. 

LACAN  (M"-),  ps.  [Charles  Corru,  an- 
cien magistrat  et  publiciste  légitimiste]. 

Sous  ce  nom  d'emprunt  il  existe  un 
écrit  de  cet  ancien  magistrat,  dont  nous 
n'avons  pu  retrouver  le  titre. 

-h  LA  CAN***  (l'abbé   M.  de)  [Méry 

DE  LA  CaNORGUE]. 

Voy.  Antoine  de  Palerhe,  I,  366  h. 

LACASE,  ps.  [Franc.  Danton,  auteur 
d'articles  dans  quelques  journaux  et  dans 
«  Paris  pittoresque  »  (1837,  2  vol.  in-8).] 

LA  CAUCHIE  (le  P.  Antoine  de)  ,ps,  [le 
P.  de  La  Chaussée,  jésuite  flamand], 

La  Pieuse  Alouette  avec  son  Tire-liro; 
le  petit  cors  et  les  plumes  de  notre  A- 
louette.  sont  chansons  spirituelles,  qui 
toutes  lui  font  prendre  le  vol  et  aspirer 


aux  choses  célestes  et  étemelles.  En  vers. 
Vaknciennes,  Vervliet,  1619-21,  2  vol. 
in-8. 

Mémoires  littéraires  de  Paqaot,  t.  1».  p.  S88.  édi- 
tion in -fol. 

-f-Voir  le  «  Bulletin  du  Biblioph.  helge.  t.  m.  a.  3t7. 
M.  Delepterre  (Macaroneana)  p.  43,  cita  quelques  vm 
empruntés  à  oe  volume  singulier. 

LA  CAZE,  ps.  [ Russe,  neveu  du 

comte  Divofi],  rédacteur  principal  de  di- 
vers journaux,  et  entre  autres  du  <  Foyer 
dramatique  »,  et  de  «  la  Vérité  »: 

LACENAIRE  (Gaillard,  dit) ,  chanson- 
nier, voleur  et  assassin,  apoc. 

I.  Procès  complet  de  Lacenaire  et  de  sos 
complices,  imprimé  sur  les  épreuves  corri- 
gées de  sa  main  ;  avec  le  réquisitoire  entier 
du  ministère  public,  le  plaidoyer  complf l 
de  l'avocat  de  Lacenaire,  fac-similé  de 
l'écriture  de  Lacenaire  ;  traits  nouveaux, 
conversation  et  détails  inédits,  articles  et 
poésies  de  ce  condamné  ;  extraits  de  ^es 
Mémoires.  Paris,  rue  du  Faubourg-Mont- 
martre, n.  10, 1835,  in-8,  de  168  pages. 

Extrait  de  «  l'Observateur  des  tribnnanx  ». 

II.  Lacenaire  après  sa  condamnation,  ses 
Conversations  intimes,  ses  Poésies,  sa 
Correspondance,  un  Drame  en  trois  actes. 
Paris,  Marchant,  1836,  in-8. 

Une  note  disait  que  les  autqrraplies  de  tontes  cf» 
pièces  étaient  déposés  chez  l'éditeur.  C'est  une  nx 
employée  assez  IMqueniment  pour  induire  le  public  es 
erreur  sur  certaines  authenticités,  et  rien  de  plus. 

Ce  volume  a  été  recueilli  par  MM.  Hippol.  Boonetitr 
et  Refoy  de  Lusi^nan,  instituteur,  qui  n'existe  pest-r;rf 
pas.  Aussi  assttre-t>on  que  ce  masque  est  le  non  d« 
M.  Jacques  Arago.  —  Nous  croyons  être  certain  q«  k 
drame  intitulé  *  Aigle  de  la  Selleîde  » .  qui  lUi  part»  >k 
ce  volume,  et  qui  est  attribué  à  Lacenaire.  n'est  aore 
qu'un  opéra  de  «  Botxaris  » ,  composé  par  M.  H.  BonD«>l!i€r 
et  reçu  à  corrections  i  l'Académie  royale  de  ma.vqur. 
en  1823.  (Bibliothèque  dramat.  de  M.  de  SoitîDii.'. 
t.  n,  n«  2818). 

Pages  161  à  193  deoe  volume,  on  trouve  sixpië^x» 
de  poésie  qui  portent  le  nom  de  Lacenaire  ;  aunis< 
d'elles  ne  fait  partie  d'un  ouvrage  dont  nous  »ik-is 
parler.  Peut-être  ont-«lles  aussi  pour  père  cdiit  ie 
t  l'Aigle  de  la  Selleîde  «  .  ou  M.  Jacques  Arago.  1/ 
seul  ouvrage  qni  soit  anUientique  est  celui  publié  sois 
ce  titre  : 

t  Mémoires,  Révélatioas  et  Poésies  de  Larcnair?, 
écrits  par  lui-même  à  la  Conciergerie  ».  Paris,  les  idji- 
chands  de  nouveautés.  (L'éditeur,  rue  Sùnt-André-des- 
Arcs,  33),  1836,  2  vol.  in-8,  avec  portrait  et  fac-si- 
milé, 15  fr. 

c  Les  coureurs  d'idées  ne  pouvaient  manquer  de 
chercher  à  exploiler  la  célébrité  de  Lacenaire.  I»^jà  oa 
a  parlé  de  ses  «  Mémoires.  » 

«  Lacemiire  n'a   contracté   qu'un   engageioent.  n'a 

écrit  qu'un  seul  ouvrage,  et  c'est  à  la  Cooc ierpene.  ^i.^ 

puis  sa  condamnation;  c'est  celui  que  nous  poblioDS  et 

I  dont    nous   avons   le    manoscrit    original   dacs    les 


c  Le  manuscrit  original  n'ayant  point  été 


485 


LACÉPÈDE 


LA  CHARBOUGLÂIS 


486 


aiqoé,  toat  ouvrage  sur  lui  antre  qne  c  ses  Mémoires  » , 
serait  apocryphe  et  de  manvaise  foi. 

«  Les  Mémoires  de  Lacenaire  n'étaient  pas  seulement 
on  ouvrage  intéressant  par  les  récits  et  l'existence  ro- 
manesque de  cet  homme  ;  il  devait  s'y  trouver  mieux 
ipie  des  anecdotes. 

«  Lacenaire  porte  une  lyre  ^t  un  poignard. 

«  11  est  poète  et  il  assassine.     . 

«  n  chante  comme  Cbénier,  il  vole  comme  Gar- 
loodie. 

«  Lacenaire.  publiant  un  livre,  attire  l'attention  de 
tontes  les  intelligences  et  satisfait  à  tontes  les  cuiosi- 
tés;  car  la  physiologie  voudra  se  rendre  compte  de  cette 
supâ-ionté  de  talent,  produite  par  l'imagination  la  plus 
criminelle  qui,  depuis  longtemps,  ait  été  citée  devant 
nos  tribananx. 

c  Les  Mémoires  de  Lacenaire,  commencés  sons  la 
fê^le,  continués  même  depuis  la  connaissance  du  rejet 
ée  ion  pourvoi,  portent  l'empreinte  d'une  force  morale 
extraordinaire-,  ils  disent  vrai,  car  Lacenaire  a  mis  sa 
gloire  i  ne  pas  mentir. 

«  Son  impiété,  son  immoralité,  nous  ne  voulons  pas, 
on  le  pense  bien,  en  accepter  la  responsabililé  ;  mais 
nous  avons  conservé,  pour  rester  fidèles  à  notre  publica- 
tion, jusqu'aux  incorrections  qui  résultent  d'une  compo- 
sition aussi  rapide,  aussi  spontanée. 

*  Ses  poésies  parlent  tous  les  tons  ;  cet  homme  est 
poète,  penseur;  il  est  érudit,  il  réfléchit  ses  meurtres; 
ks  pages  tracées  pendant  son  agonie,  et  que  nous  pu- 
blions, ne  peuvent  manquer  d'attacher  à  sa  mémoire  un 
souvenir  plus  durable  que  celui  de  ses  crimes.  » 

(Prospectus  de  l'ouvrage.) 

Le  second  volume  est  terminé  par  des  Mélanges  qui 
se  composent  des  Poésies  de  Lacenaire  et  de  son  procès. 
Les  poésies  du  précédent  ouvrage  sont  ou  élégiaques  ou 
diibyrambiques ;  celles-ci,  au  contraire,  appartiennent 
presque  toates  à  la  poésie  lyrique  ;  ce  sont  des  chan- 
sons, pour  la  plupart,  au  nombre  de  vingt-deux,  pré- 
cédées d'une  pièce  de  cent  onze  vers,  sans  titre,  et 
signée  d'Auxi. 

Lacenaire  avait  déjà  composé  antérieurement  (en  i  834) 
one  vingtaine  de  chansons  politiques;  il  a>'ait  aussi 
fourni  an  journal  <  le  Bon  Sens  »  quelques  articles  sur 
les  prisons.  -f-Voir  aussi  la  c  Littérature  française  con- 
temporaine j) .  Le  procès  criminel  de  Lacenaire  se  trouve 
dans  le  recueil  de  M.  A.  Fouquier  «  Causes  célèbres  de 
tous  les  peuples,  b 

-f-  Consulter  l'ouvrage  de  M.  Victor  Gochinat  c  La- 
cenaire, ses  crimes,  son  procès  et  sa  mort,  suivi  de  ses 
poésies  et  chansons  et  de  documents  authentiques;  » 
Paris,  /.  Laine,  1857,  in-12;  2*  édit.,  1864. 

LACÉPÈDE  (le  comte  de),  nom  seign. 
[B«»rn.-Genn. -Etienne  La  Ville-sur-Illon, 
comte  de  Jjicépëde]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  d  à  Lacepède. 

-4-  LA  CER***  (M.  le  marquis  de)  [Cer- 
velle,  marquis  au  Désert  et  de  la  Barre, 
en  la  ville  d  Alençon]. 

Le  Théâtre  de  l'Univers ,  poëme.  Ams- 
terdam, atuc  dépens  de  la  Compagnie,  \  7i6, 
IV  et  155  pag.  in-8. 

Je  lis  sur  mon  exemplaire,  avec  l'indication  ci-des- 
sus :  t  Présent  de  l'auteur,  homme  très-honnète,  mais 
demi  fou  »,  ce  qne  le  livre  semble  justifier.  L.  D.  L.  S. 


-h  LA  CH***  (A.  de)  [de  la Chataigne- 
raye  fils]. 

Le  Turbot,  satire  de  Juvénal,  trad.  en 
vers  franc.,  par  — .  Paris,  1812,  in-8  de 
46  pag. 

LA  CHABEAUSSIÈRE,  nom  ahrêv,  [Pois- 
son DE  La  Chareaussière,  nom  commun 
à  deux  écrivains]. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voyez  le 
tome  IV.  de  «  la  France  littéraire  »  à  La 
Chabeaussière. 

LA  CHABEAUSSIÈRE  (le  vicomte  de), 
ps.  [Alexis  Eymert,  ancien  libraire,  à 
Paris]. 

Titus,  surnommé  les  Délices  du  genre 
humain.  —  Article  imprimé  dans  le  tome 
II  des  a  Anges  de  la  terre  »  (1835). 

LA  CHALOTAIS,  nom  ahrév,  [Anne- 
Raoul  Caradeuc  de  La  Chalotais]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  Caradeuc. 

LA  CHALOTAIS,  apocr,  [Jacques- Aug.- 
Simon  Collin,  de  Plancyj. 

Résumé  des  Constitutions  des  Jésuites  ; 
par  — .  Paris,  1826,  1  vol.  —  Résumé  de 
la  Doctrine  des  Jésuites  ;  par  —,  suivi  do 
l'Histoire  des  Jésuites  du  Paraguay.  Paris, 
1826, 1  vol.  En  tout  2  vol.  in-32. 

LA  CHAMBRE  (l'abbé  de),  nomabrév. 
[Fr.  Ilharat  de  La  Chamrre]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  IV  de  la  «  France  littéraire  »,  à  La 
Chambre. 

LA  CHAMBRE  (Etienne  de),  éditeur  ps. 
[Bruzen  de  La  Martinière,  éditeur  des 
réimpressions,  de  1721  et  1732,  de  la  tra- 
duction de  «  l'Introduction  à  l'Histoire 
universelle  » ,  de  Puffendorf. 

Voyez  la  «  France  littéraire  »  à  Puf- 
fendorf. 

LA  CHAPELLE  (Arm.  de) ,  nom  ahrév. 
[Armand  Boibeleap  de  La  Chapelle]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
tome  rv  de  la  «  France  littéraire  »  ji  La 
Chapelle. 

LA  CHARBOUGLAIS  (de),  auteur  dég. 
[le  marquis  Louis-Pierre-François-Adol- 
phe  de  Chesnel.  Nom  sous  lequel  ont  été 
imprimés  quelques  articles  dans  les  jour^ 
naux  (1)]. 

-f-  Le  Catalogue  général  de  M.  Otto  Lorenx,  t.  I, 
p.  518,  indique  divers  ouvrages  de  cet  écrivain,  né  en 
4791,  mort  en  1862,  et  qui  a  pris  parfois  lepsendo' 
nyme  d'Alfred  de  Nore. 


(i)  Il  parait  que  ce  nom  appartient  i  la  ftmille  de 
M.  le  marquis  de  Chesnel. 


487 


LA  CHATAIGNERAYE 


LACROIX 


488 


LACHATAIGNERAY-B,  nom  seign,  [J.-B.. 
F.-Aug.  DE  Pons,  marquis  de  La  Ciiatai- 
oerateI.  , 

Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  et  ses  Corrections  et 
Additions  »  à  La  Chataigneraye. 

LA  CHAU  (Fabbé  de),  nom  abrév.  [l'abbé 
GÉRAUD  DE  La  Cil  au]. 

Voyez  la  a  France  littéraire  »  à  La 
Chau. 

LA  CHAUSSÉE  (de),  nom  abrév.  [P.-C. 
Nivelle  de  La  Chaussée,  auteur  dramati- 
que, membre  de  l'Académie  française]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  La  Chaussée.  ' 

LACHENAYE  (nom  abrév,  [Ducuemin  de 
La  Che.naye]. 
Voyez    la     «  Franco  littéraire  »  à    La 

CUENAYE. 

LA  CHENAYE  DES  BOIS,   nom  abrév. 
[AuBERT  DE  La  Chenaye  des  BoisJ. 
Voyez   la    «  France  littéraire  »    à   Li 

CllENAYE  DES  BoiS. 

LA  CHETARDIE,  nom  abrév.  rJoachim 
Trotti  de  La  Cuetardie,  curé  de  Saint- 
Sulpice]. 

Voyez,  pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  la 
«  France  littéraire  »  au  nom  La  Cue- 
tardie. 

LACLOS  nom  abrév.  [Choderlos  de 
Laclos]. 

Voyez  «  la  France  littéraire  »  à  Cho- 
derlos. 

LACOSTE  (Henri  de),  aut.  dég.  [le 
comte  Henri  Verdier  de  Lacoste]. 

L  Washington ,  ou  les  Représailles,  fait 
Iiistoriaue  en  trois  actes  et  en  prose. 
Paris,  Laurent  Beaupré,  1813,  in -8. 

IL  Appel  aux  [)romeSvSes  de  l'Empereur. 
Paris,  Chaumerot  jeune,  18 lu,  in-8,  'Mi  p. 

LA  COUR  (le  sieur  de),  ps.  [François 
Pinsomvat]. 

Régime  de  Santé,  pour  se  procurer  une 
longue  vie  et  une  vieillesse  heureuse. 
Paris,  1690,  in- 12. 

C'est  une  critique  da  «  Médecin  de  soi-même  »  de 
i.  Devaux.  A.  A.  B— r. 

-f-  Pour  la  première  édition  voy.  ci-devant,  I,  U54, 
c,  à  D.  L.  g.  01.  B.— r. 

4-  LACOUR  (N.E.)  [L.-M.  LaRevel- 
lière-Lepaux,  ancien  membre  du  Direc- 
toire]. 

Au  citoyen  Texier  Olivier,  membre  du 
conseil  des  Cinq-Cents.  S.  l.  n.  d.,  in-8, 
38pag. 

Indiqué  par  II.  de  Uanoe,  f  Dictionnaire  des  Ano- 
nymes >  n»  275. 


+ LACOUR  (Paul  de)  [PauiRisiELHLBEB 
de  Strasbourg]. 

Bouquet  de  Lieder.  Choix  de  balLde?. 
chansons  et  légendes  traduites  des  \kw\x^ 
(le  l'Allemagne  contemporaine.  Strasbourg, 
P  Berger-Levrault,  1836,  in-12 

+  LACOUR  (Pierre  de)  [le  baron  Albert 
i)U  Casse]. 

Des  articles  de  journaux.  Pour  diverses 
publications  qui  ont  paru  sous  son  nom  uu 
sous  le  pseudonyme  de  Valois  de  Flur- 
viLLE,  voy.  le  a  Catalogue  général  ■  de 
M.  Otto  Lorenz.  Voy.  aussi  aux  h.  Ano- 
nymes, a  Souvenirs  d'un  officier...  » 

+  LACQUEYRIE  [J.-B.  Peussier). 

L  Le  Moulin  des  Etangs,  mélodrame. 
Paris,  1826,  in-8. 

IL  Nellv,  ou  la  Fille  bannie,  mélodrame. 
Paris,  18^7,  in-8. 
^  I     IIL  La  Dame  du  Louvre,  drame.  Paris, 
1832,  in-8. 

!  LA  CRESSONNIÈRE  (la  vicomtes^' , 
auteur  dég.  [la  vicomtesse  de  Noir- 
berne,  née  vicomtesse  de  La  Cressonnien*]. 

L  La  Sainte  du  Vorariberg.  Paris,  Am- 
broise  Dupont,  1838,  in-8. 

II.  Théodule.  Paris,  Labitte,  !845, 2  vol. 
in-8. 

LACRETELLE  le  jeune,  apoc.  [Na[K)- 
léon  et  Lucien  Bonaparte]. 

Parrallèle  entre  César,  Cromwell,  Monck 
et  Napoléon.  Paris,  (décembre  18(K>!, 
in-8. 

Souslen^i  23473  de  son  Dictionnaire  des  oa\rai.r> 
anonymes  et  pseudonymes,  A.  A.  Barbier  aurilme  (ei 
<^crit  à  Lacretelle  jeune  ;  mais  il  a  été  reproduit  dau»  !^ 
t.  VI,  pas-  SI  à  96  des  c  Hémoires  de  BoorrieDoe  *, 
qui  l'allriboe  à  Napoléon  et  à  son  Trère  LncieD,  el  duu.> 
sommes  porté  à  croire  que  Bourrienne  a  raison. 

4-  LACRETIE  (Arnold)  [Jules Claretie]. 
Voy.  Abnot,  I,  160,  c. 

LACROIX,  nom  seign.  [François  Grud^, 
sieur  de  Lacroix,  connu  aussi  sous  le 
nom  de  Lacroix  ou  Maine]. 

Voyez  «  la  France  littéraire  »  à  Lacroi>. 

-4-  LA  CROIX  (Françoise  de). 
Voy.  II,  col.  89  /■,  Fra.nçoise. 

LACROIX  f  Demetrius  de),  médecin  irlan- 
dais, auteur  au  «  Connubia  florum.  » 

Le  véritable  nom  de  cet  écrivain  est.  suivant  les  au- 
teurs de  la  Bio(^raphie  universelle .  Ûac-Encroé .  que 
l'on  a  traduit  en  français  par  De  la  Croix. 

U  poème  Connutia  florum  a  été  imprimé  pour  la 
première  fois  à  la  tète  du  *  Holanicon  PÙ-isiense  >  de 
Vaillant,  édit.  de  Leyde.  4727.  in-fol.,  sons  le  tilre  de 
Fralrii  ad  Fratrem  de  Conuukiiê  florum,  ejiistolû 
prima.  Pour  les  éditions  et  traductions  françaises  de  ce 
poCme,  voy.  la  «  France  littéraire  »  i  Lackoix. 

Vicomte  Paul  Colomb  db  Batine>. 


489 


LA  CROIX 


LADULFI 


490 


LA  CROIX  lie  frère  de).  Voy.  de  La 
(Iroix. 

LA  CROIX  (de),  jw.  [Bailly,  ancien 
prote  de  la  Maison  Didot  jeune,  auteur 
d'un  «  Choix  d'anectodes  anciennes  et 
modernes  »  ]. 

Dictionnaire  poétique  d'éducation.  Paris, 
IT75,  2  vol.  in-8. 

Noos  De  connaissons  cet  ouvrage  que  par  la  citatioa 
qu'en  bit  A.  A.  Barbier  sous  le  n^  3846  de  son  Dic- 
lioonaire  des  oonages  anonymes  et  pseudonymes,  car 
00  ne  le  trouve  pas  annoncé  dans  le  c  Catalogne  heb- 
domadaire »  de  1775,  ni  des  années  voisines. 

LA  CROZE.  nom  abrév.  [Veyssièbe  de 
La  Croze,  orientaliste]. 
Voyez  la  a  France  littéraire  »  à  Lacroze. 

4-  L.  a.  D***  [Louis-Augustin  d'Alle- 
man]. 

Journal  historique  de  TEurope ,  pour 
Tannée  1694,  par  — .  Strasbourg  (Paris), 
1695.  in-i2  de  600  pag. 

Voyez  1«  t  Nouveaux  Mémoires  de  l'abbé  d'Artigny, 
1. 1.  p.  28«  et  suiv.  A.  A.  B— r. 

Voir  aussi  Hatin  ,  «  Bibliogr.  de  la  presse ,  >• 
p.  34.  Alleman  fut  obligé  de  renoncer  à  cette  publi- 
cation. 

4-  L.  A.  D.  F.  (M.)  [L.  Aug.  d'Hombres 

FiRMAS]. 

Recueil  de  Proverbes  météorologiques 
et  agronomiques  des  Cévennois,  suivis  des 
Pronostics  des  paysans  languedociens  sur 
les  changements  de  temps,  par—.  Paris. 
M"  Hu%ard,  4822,  in-8  de  56  pag. 

LA  DIXMERIE,  nom  aJtrév,  [Bricaire 
dbLaDixherie]. 

Voyez  la  «  France  littéraire  d  à  La 
Dixherie. 

LADOUCETTE  (le  baron  Jean-Charles- 
François  de),  alors  préfet  des  Hautes-Alpes, 

apOC.  [HÉRICARTDB  ThURy]. 

Arcnéologie  de  Mons-Seleucus,  ville 
romaine  dans  le  pays  des  Voconces,  aujour- 
d'hui Labatie-Mont-Saléon,  préfecture  des 
Hautes-Alpes.  Gap,  de  Vimpr.  de  J.  Allier, 
1806,  in-8,  69  pages. 

n  arrive  souvent  que  les  bibliographes  ne  lisent  pas 
les  ouvrages  dont  ils  parlent. 

On  trouve  à  la  page  7  de  «  l'Archéologie  de  Mons- 
Selencns  »  que  les  fouilles  faites  avec  succès  par  l'an- 
rien  pn^fet  Bonnaire,  etc.,  aj-ant  attiré  rallenlion  de 
H.  Ladoncette,  aujourd'hui  préfet  du  département,  il 
voulol  bien  consacrer  une  somme  de  4,000  fr.  de  ses 
propres  deniers  pour  diriger  des  recherches,  etc.  Assu- 
ri^ent.  si  U.  Ladoncette  eût  été  l'auteur  de  cet  écrit,  il 
eût  parlé  différenraient. 

A  la  page  63  on  lit  :  Nons  annonçons  avec  plaisir 
que  M.  le  préfet,  après  avoir  lait  hommage  à  l'Impé- 
ratrice, etc..  se  propose,  etc. 

Vo|.  encore  à  U  page  64. 

C'est  donc  &  tort  que  M.  Bégindans  sa  «Bibliogra- 


phie de  la  Moselle  »,  et  M.  Barbier  attribuent  cet  ou- 
vrage à  M.  Udoucetle  ;  voici  comment  s'exprime  à  ce 
sujet  l'Annuaire  du  départ,  des  Haules-Alpes  pour  1807. 

«  Cet  ouvrage,  commencé  par  M..."  H. ..de  T.. .y 
«  (Héricart  de  Thury)  a  été  achevé  par  M.  H.  (Hory) 
auquel  M.  le  préfet  (M.  Ladoucette)  a  bien  voulu 
communiquer  les  matériaux  sur  lesquels  avait  travaillé 
l'aimable  archéologue,  et  d'autres  qui  résultent  des 
fouilles  ordonnées  en  1806  par  M.  Ladoucette.  » 

Ce  qui  a  pu  faire  croire  à  nombre  de  bibliographes 
que  cet  ouvrage  éUit  de  M.  Ladoucette.  et  ce  qui  a  pu 
aussi  engager  celui-ci  à  accréditer  cette  erreur,  c'est 
peut-être  le  passage  suivant,  extrait  de  son  Histoire  des 
Hautes-Alpes  (Paris.  1820.  in-8)  pag.  103, 

c  L'auteur  de  cet  écrit  (Hist.  des  Haules-Alpes)  lut 
en  février  1 805,  à  l'Institut,  un  rapport  sur  Mons-Se- 
lencns,  que  feu  M.  Hillin  a  inséré  dans  son  Magasin 
Encyclopédique  ». 

J'ajouterai  que  ce  rapport,  bien  différent  de  l'onvrage 
de  M.  Héricart,  a  été  réimprimé  in-12  en  1825  on 
1826,  sous  le  titre  de  Notice  sur  la  ville  romaine  de 
Mons-Seleucus.  Vie.  Paul  Colomb  db  Batines. 

LA  DOUCEUR  (le  philosophe),  ps. 
[Pierre  Poivre]. 

De  l'Amérique  et  des  Américains  (contre 
Corn,  de  Pauw).  1770,  in-8. 

Onvrage  que  Barbier  attribue  à  Bonneville  et  à  Per- 
netty.  et  que  d'autres  personnes  attribuent  à  Pemettes. 
ou  à  Rameville  (nom  fort  inconnu  dans  les  lettres). 

LA  DOUCEUR  (Mademoiselle  Amable), 
élève  de  Jacotot,  arrière-petite-fille  de 
Melis  Stock,  ps.  [Edouard  Smits]. 

Petite  Biographie  des  grands  hommes  de 
la  Belgique,  ou  Chronique  rimée.  Bruxélies, 
1828,  in-8,  16  pages  lithogr. 

Satire  qui  fut  jetée  sous  les  portes  de  Bruxelles,  et 
que  l'on  envoya  dans  les  provinces,  par  la  poste.  Celte 
pièce  fit  un  bruit  épouvantable...  sur  le  parnasse  belge. 
L'auUur  «  d'Ëlfrida  »  auquel  on  l'a  imputée  et  auquel 
on  l'impute  encore,  n'avait  jamais  frappé  un  vers  avec 
tant  de  vigueur.  Ce  n'est  pas  que  le  pamphlet  en  ques- 
tion brille  d'un  grand  talent  poétique,  mais  on  y  trouve 
de  la  force  et  parfois  de  l'originalité.  MM.  Baron,  Que- 
telet,  Froment,  Gérard,  Thonet,  y  sont  surtout  mal- 
traités. .       1>K  Bo. 

LADULFI  (maistre  Léon),  anagramme 
[Noël  Du  Fail,  sieur  de  La  Hérissaye]. 

Propos  rustiques  de  —  Lyon,  de  Tournes, 
1  ji7,  petit  in-8,  100  pages. 

-f-Notons  en  passant  qu'un  exemplaire  de  cette  édition 
aux  armes  d'un  illustre  bibliophile,  le  président  de  Thou, 
s'est  élevé  à  2,005  fr.  à  la  vente  des  livres  de  M.  J.  Gh. 
Brunet,  en  1868. 

4-  Béimpriraés  à  Paris  en  1548  avec  quelques  chan- 
gements et  des  augmentations. 

Autres  éditions  de  cette  facétie.  Lyon,  J.  de  Toumet, 
1549,  in-12,  187  pages.  Orléans,  Gibier,  1571, 
in-16. 

«  Discours  d'aucuns  propos  rustiques,  facétieux  et 
de  singulière  récréation  »  ou  les  Buses  et  Finesses  de 
Bagot,  capitaine  des  gueux.  Parit,  Estienne  Groul- 
Icau,  1554.  in-12. 

c  Des  Finesses,  ruses  ou  tromperies  de  Bagot, 
prince  des  gueux  ».  Lyon,  1576,  in-16. 

«  Les  Buses  et  finesses  de  Bagot ,  jadis  capiUine 
des  gneox  de  l'Hoslière.  et  de  ses  successeurs  »,  on 


491 


LAENSBERG 


LAFFORB 


m 


Propos  nifttiqoes  de  — .  Lyon,  de  Toumet,  i576, 
m-i6. 

4-  La  première  édition,  ■  Lyon.  Jean  de  Toarncs,  » 
i  547.  petit  in-8,  a  été  sif^nalée  pour  la  première  fois  par 
11.  J.  Gh.  Bmnet,  dans  la  5«  édition  du  «  Manuel  du 
Libraire  »  (au  mot  Fail).  Renvoyons  à  cet  excellent 
onvrage  pour  les  diverses  éditions  de  ces  facéties.  Les 
c  Propos  nutiques  »  ont  été  réimprimés  en  1842. 
{Paritt  gr.  in-18),  avec  des  notes  et  un  essai  sur  la 
▼ie  et  les  écrita  de  Noël  du  Fail.  par  J.  M.  Guichanl. 

-|-  Cette  facétie  a  été  réimprimée  avec  d'autres  écrits 
du  môme  auteur,  sous  le  nom  d'EuTRAPEL.  Voir  ce 
nom  et  les  détails  insérés  au  «  Manuel  du  Libraire  », 
à  ce  mot. 

-[-  Voy.  Etttrapel,  I,  1267,  d. 

LAENSBERG  (Mathieu),  ps.  [l'abbé 
Ransonnet,  chanoine  de  Saint-Pierre  de 
Liège], 

Anecdote  prophétique  de  — ,  traduite 
fidèlement  du  gaulois  par  un  Liégeois, 
pour  résister  aux  fureurs  posthumes  du 
«  Journal  encyclopédique  »  contre  Liège. 
Liègey  tf  Barnabe,  1759,  in-12. 

+  LAENSBERG  (Mathieu),  aut.  qtie  l'on 
croit  supp, 

Almanach  supputé  sur  le  méridien  de 
Liège,  par  — .  Liège,  1636  et  années  suiv., 
In-âi. 

Consulter  l'article  inséré  dans  la  f  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  »  XXVm,  661;  celui  que  M.  de  Reif- 
iènberg  a  donné  an  «  Dictionnaire  de  la  Conversation  ;  » 
la  notice  de  M.  F.  Hénaux  dans  le  c  Bulletin  du  Bi- 
bliophile belge,  »  t.  Il,  p.  32  ;  les  «  Recherches  de 
M.  Warxée  sur  les  almanachs  belges  »  (dans  le  même 
Bullletin,  t.  YIII.  p.  98).  On  a  pn^tendu  que  Uens- 
berg  avait  été.  chanoine  de  IVgtise  Saint-BarthiUemy.  & 
Liège,  mais  des  recherches  faites  dans  les  registres  du 
diapilre  n'ont  fait  découvrir  aucun  titulaire  de  ce  nom. 

Le  plus  ancien  de  ces  almanachs,  découvert  jusqu'à 
présent,  porte  la  date  de  1636.  Jusqu'en  1645,  le  nom 
du  rédacteur  était  écrit  Lansbert.  La  publication  du  vieil 
astrologue  continua  chaque  année,  et  elle  a  donné  lieu  à 
de  nombreuses  contrefaçons. 

-h  LA  FALLOISE  (Frédéric  de),  ps,  [Frô- 
déric  Mercey]. 
Articles  dans  la  «  Revue  do  Paris  ». 

-4-  LAFARGE  (Marie  Capelle,  veuve). 
Mémoires  de  — .   écrits  par  eUe-môme. 
Paris,  René,  1841-42,  4  vol.  in-«. 

Les  tomes  111  et  IV,  ont  été  rédigés  par  M.  Adolphe 
René,  alors  hnprimeur. 

LA  FA  VERGE  (le  sieur  de),  ps.  Voyez 
CAMPESE. 

LA  FAYETTE  (la  comtesse  de),  nom  seig. 
[Mar.-Mad.  Pioche  ob  La  Vergne,  com- 
tesse de  La  Fayette]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  La  Fayette. 

-f.  LA  FAYETTE  (M™«  de),  aut.  supp. 
Observations  inédites  de  — ,  sur   les 
Maximes  de  M.  de  La  Rochefoucauld. 


Elles  furent  communiquées  par  M.  de  Cayrol,  aari» 
député,  à  M.  Aimé-Martin,  pour  qu'il  en  fit  usage  dass 
son  édition  de  La  Rochefoucauld,  publiée  eo  18ââ.  gr. 
in-8;  mais  l'authenticité  de  ces  observations  n'étaol  pas 
admise,  on  se  borna  à  en  donner  un  choix  dont  il  a'a 
même  été  tiré  que  50  exemplaires,  et  qoi  Ion» 
16  pages. 

Ces  observations  ont  été  publiées  en  entier  dans  l'é- 
dition des  <  Maximes  •  de  la  c  Bibliothèque  eliéfi- 
I  rienne  «.  1853,  ip-16. 

I     LA  FAYETTE  (de),  nom  seign.  [Marie- 
b  Paul-Jean-Roch  Gilbert,  marquis  de  Li 
I  Fayette,  général] . 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  les 
Corrections  et  Additions  de  «  la  j^rance 
littéraire  »  à  La  Fayette. 

LA  FAYETTE  (le  général),  apoer.  [L.-F. 
L'HÉRITIER,  de  rXinJ. 

Esquisse  des  Mémoires  de  —,  tracée 
par  lui-même. 

I  Imprimée  p.  1  à  109  du  t.  IV  des  c  Mémoires  de 
^  tons  >.  Paris,  Levawiueur,  1835,  in-S. 
I  Le  général  vivait  encore  lorsqu'on  imprimait  les 
I  «  Mémoires  de  tous  » .  On  lui  persuada  que  cette  «  Es- 
quisse »  avait  été  trouvée  dans  les  archives  de  la  police, 
et  un  tiers  obtint  qu'il  la  reverrait.  II  y  laissa  sohsista 
des  passages  peu  louangeurs  pour  lui. 
-f-  Voy.  Bailli.  I.  452  d. 

4- LA  FER...  [La  Fbrandière]. 
Œuvres  de  la  m&rquise  de — .  Paris. 
,1810,  2  vol.  in-i2. 

I     4-  LA  FERTÉ  (Louis  L.  de)  [Louis  Le- 

LOUP]. 

I  Nouvelle  Méthode  de  dessin,  ou  le  Des- 
sin dit  indélébile,  appris  seul,  à  tout  âire, 

i  sans  maître,  en  trois  leçonsdedeux  heures, 
par  M.—,  professeur  à  Paris,  augmentée 

,  de  la  manière  de  grandir  ou  amplifier  un 
dessin.  Parw,  1838,  in-8. 

I     LAFFICHARD   (Joseph),   de    plusieurs 
^  académies  ;  ps.  [Voltaire]. 
I     Le  Temps  présent.  i77j. 

I  Réimprimé  parmi  les  t  Contes  en  vers.  Satires  et 
Poésies  mêlées  »  de  l'auteur. 

I  LAFFITTE  (Jacques-François),  apoc, 
[Ch.  Marchal,  auteur  de  THistoire  oe  la 
famille  d'Orléans]. 

{     Souvenirs  de  M.  —,  racontés  par  lui- 
môme  et  puisés  aux  sources  les  plus  au- 
thentiques. Paris,  au  Comptoir  des  impri- 
f  meurs  unis,  18ii,  3  vol.  in-8. 

Lors  de  la  publication  de  cet  ouvrage,  M.  le  prince 
de  la  Moskowa,  ce  bibliophile  magnifique,  écrivit  aax 
journaux  pour  mettre  le  public  en  garde  contre  an  livre 
portant  le  nom  de  son  beau-père,  et  qui  venait  d'être 
annoncé.  M.  de  la  Moskowa  disait  qu'on  aui^it  tort  de 
confondre  cet  ouvrage  avec  les  Mémoires  écrits  par  M.  Uf- 
fltle  même,  lesquels  ont  été  trouvés  dans  ses  papiers, 
après  sa  mort,  et  qui  étaient  alors  sons  les  scellés. 
4-  Ils  n'ont  point  été  publiés. 

LAFFORE  (B.  de),  nom  abrév.  [Bour- 


493 


LAFFORGUE 


LA  FONTAINE 


494 


RoussB  DE  Lafforb,  chef  de  bataillon, 
directeur  d'artillerie  à  la  Guadeloupe,  rt 
l'un  des  officiers  les  plus  distingues  de 
c*Hte  arme,  naort  à  la  Guadeloupe,  en 
juillet  1839]. 

Stratilégie,  ou  Méthode  lafTorienne  pour 
apprendre  à  lire,  depuis  Tâge  de  cinq  ans 
justju'à  soixante,  en  deux,  quatre  ou  six 
jours  classiques  de  leçons  Paris,  l'Auteur, 
18i8,  in^. 

Si^  de  B.  Laflbre,  avocat. 

-f-  On  tronve  nne  courte  note  sur  cet  outrage  dans 
le  fl  Joamal  des  SavanU  »,  année  i828,  p.  753. 

L\FFORGUE  (Vital),  secrétaire  de  la 
mairie  et  maitre  d'école  de  la  commune 
(le  Barastruc  Magnosc,  ps.  [César  Pradier, 
alors  conseiller  de  préfecture  du  Mor- 
bihan]. 

I.  La  Croisade  en  France,  ou  le  Fana- 
tisme, roman  historique,  extrait  de  la  chro- 
ni(]ue  languedocienne  intitulée  :  «  La  Ve- 
rdia  Ystoria  de  la  crosoda  contra  los 
fé-mentits  de  Langadoc  et  Provensa  ». 
Trad.  par  —  (composé  en  français  par 
M.  César  Pradier).  Paris,  Pigoreau.  1828, 
4  vol.  in-12,  fig. 

II.  Quiberon,  nouvelle  morbihannaise  ; 
par  V"**  L********.  Vannes ,  de  Vimpr. 
de  Galles,  nov.  1829,  in-8. 

LAFFREY  (Amoux)  [Moufle  d'Anger- 
tille]. 

Le  Siède  de  Louis  XV,  contenant  les 
événements  qui  ont  eu  lieu  en  France  et 
dans  le  reste  de  T Europe  pendant  les  cin- 
quante-neuf années  du  règne  de  ce  mo- 
narque, ouvrage  posthume  d'— .  Paris, 
Gueffier,  1776,  2  vol.  in-8. 

Cet  oQTrage  n'est  antre  chose  que  la  c  Vie  privée  de 
LoQis  XV  I  (V.  ces  mots)  abrégée  par  Maton  de  la 
Varenne.  Cet  inîposlenr  n'a  pas  eu  honte  d'avancer 
dus  sa  préface  que  Laffrey  avait  publié  cette  «  Vie 
privée  »  en  1781,  tandis  qu'il  est  de  notoriété  pu- 
blique que  l'ouvrage  est  de  Moufle  d'Angerville, 
avocat  A.  A.  B— r. 

LA  FON  (de).  Voy.  De  La  Fon. 

4-  LAFON  [Pierre  Rapenouille]. 

La  Mort  d  Hercule.  Liboume ,  1792  , 
in-8. 

Pièce  devenue  très-rare,  mais  dépourvue  de  tout 
iDcriie  Htténire.  Son  auteur,  très-jeune  lorsqu'il  la 
ciiRiposa.  s'est  bit  comme  tragédien  nne  réputation 
brillante. 

LA  FON,  ps.  [Rapenouille,  médecin  à 
Paris,  rue  de  Sèvres,  n*"  54],  auteur  d'ar- 
ticles dans  les  journaux  de  médecine. 

-♦-  LAFONT  (Achille)  [Honoré  Achille 
Etbaud]. 

L  Brm  d'amour,  opérette.  Paris,  1857, 
in.l2. 


IL  Jean  et  Jeanne,  opérette.  Paris,  1855, 
in-i2. 

LA  FONTAINE  (Jean  de).  Ouvrages  qui 
ont  été  faussement  imprimés  sous  son  nom, 

L  Suite  des  Œuvres  posthumes  de  — , 
publiées  par  M.  Simien  Despréaux,  pré- 
cédées d'une  préface  historique.  Paris, 
Boudin,  1798,  in-8  de  52  pag. 

Des  vingt  Fables  que  contient  cette  brochure, 
onze  appartiennent  à  Furetière.  qui  les  publia  en  1671, 
sous  le  titre  de  «  Fables  morales  « .  Une  douzième  du 
même  auteur,  mais  qui  ne  fait  pas  partie  de  son  reraeil, 
est  traduite  de  latin  du  P.  Commire.  jésuite.  Elle  est 
intitulée  :  c  le  Soleil  et  les  Grenouilles  > .  Une  autre  est 
de  Valinoour,  une  autre  de  Fieubet,  V.  le  c  Recueil 
de  vers  choisis  »  du  P.  Bouhours,  et  la  Lettre  de 
M.  Grainville,  insérée  dans  la  «  Décade  philosophique», 
an  VI  (1798).  4«  trimestre,  p.  368  et  suiv. 

Qu'on  ne  croie  pas,  au  reste,  que  M.  Simien  Despré- 
anx  se  soit  donné  la  peine  de  tirer  ces  vingt  Fables  de 
différents  recueils  ;  on  les  trouve  toutes  dans  la  cinquième 
partie  d'une  édition  des  Fables  de  La  Fontaine,  ainsi 
intitulée  :  «  Nouvelles  Fables  choisies  ,  mises  en  vers 
par  M.  de  La  Fontaine  et  autres  plus  célèbres  auteurs 
françcis  du  temps.  »  Anuterdam,  Daniel  de  la  Feuille, 
1698.  pet.  in-8.  A.  A.  B— r, 

-1- L'éditeur  fut  en  butte  à  de  vives  critiques.  M.  Paul 
Lacroix  en  parle  en  ces  termes  dans  la  préface  des  t  Nou- 
velles Œuvres  inédites  de  La  Fontaine,  *  {Pari»,  1865, 
in-8). 

c  Despréaux  Simien  ne  se  défendit  pas  et  resta  muet 
<  sous  la  sentence  de  ses  juges;  il  n'était  pourtant  pas  si 
«  coupable,  et  nous  serions  presque  tenté  de  le  justifier, 
c  car  s'il  avait  péché  par  ignorance,  il  avait  péché  de 
9  bonne  foi.  Une  petite<fllle  de  La  Fontaine  lui  avait 
c  communiqué  vingt  et  une  fables  manuscrites  et  un 
c  conte.  «  le  Florentin,»  trouvés  dans  les  papiers  du  fa- 
(  buliste  et  peut-être  écrits  de  sa  main.  Suivant  les 
c  apparences ,  fables  et  conte  étaient  de  l'estoc  de  La 
c  Fontaine.  Tout  n'était  pas  de  lui  cependant,  si  quel- 
«  ques  pièces  devaient  lui  être  attribuées.  Le  plus 
c  grand  nombre  de  ces  fables  se  retrouvaient  déjà  dans 
c  le  recueil  de  Furetière,  d'autres  pouvaient  être  reven- 
c  diquées  par  des  poètes  contemporains,  mais  il  y  avait 
c  là  quatre  ou  cinq  pièces  qui  ne  pouvaient  appartenir 
c  qu'à  La  Fontaine  et  dont  la  revendication  n'avait  été 
«  faite  par  personne...  Nous  avons  sans  hésiter  fait 
«  quelques  emprunts  fort  intéressants  à  la  <  Suite  des 
«  Œuvres  posthumes  »  mise  an  jour  par  l'innoeent 
c  Simien  Despréaux.  • 

Les  fables  que  M.  Lacroix  a  reproduites  sont  «  Le 
Pécheur  et  les  Poissons,  les  Favoris,  les  Rats  et  le 
Chat,  le  Cygne  et  les  Canards  »  (traduction  publiée 
ailleurs .  mais  avec  des  variantes,  d'un  apologue  du 
P.  Fraguier  :  Olor  et  Anseres.) 

IL  Deux  Fables  inédites  (composées  par 
M.  Niquevert,  peintre,  à  Saint-Oermam). 
—  Imprimées  n  y  a  trois  oji  quatre  ans 
dans  le  journal  de  Saint-Germain-en-Laye. 

+  m.  Recueil  de  poésies  chrétiennes  et 
diverses,  dédiées  au  prince  de  Conty,  par 
— ,  (recueillies  par  Henri-Louis  de  Loménie 
de  Brienne ,  avec  un  avertissement  du 
même  Loménie,  et  une  préface  de  Qaude 
Lancelot).  Paris,  Le  Petit,  1671,  Couterot, 
1679,  1682,  3  vol.  in-12. 


49S 


LA  FONTAINE 


LAGARDE 


496 


Il  n'y  a  en  qu'une  édition  de  ee  Reraeil.  Le  fron- 
tispice leal  a  éité  changé. 

L.  H.  de  Br  enne  fit  ce  Remeil  à  la  sollicitation  de 
sa  mère,  et  il  pria  La  Fontaine,  son  ami,  de  tM'iger 
nne  épttre  dédicatoire  an  prince  de  Conti.  Le  recueil 
paml  sous  le  privilège  de  Lucile  Hélie  de  Brèves  ;  le 
seal  rapport  qui  existe  entre  ces  noms  et  ceux  de  l'édi- 
teur consiste  dans  l'identité  des  lettres  initiales.  Cette 
explication  rectifie  et  complète  la  note  insérée  dans  la 
«  Biographie  universelle,  »  article  La  Fontaine,  t.  23, 
p.  136.  A.  A.  B— r. 

-|-  On  a  Inséré,  dans  la  plupart  des  éditi6ns  des 
«  Contes  *  du  bonhomme  divers  contes  dont  il  n*esl 
pas  l'auteur,  notamment  celui  du  «  Rossignol  *.  Voir 
ce  que  dit  à  cet  égard  M.  Walckenaer.  qui  a  fait  im- 
primer i  part  quelques  unes  de  ces  pièces  apocryphes 
pour  les  joindre  à  la  belle  édition  qu'il  a  donnée  en 
1814  des  fl  Œuvres  de  la  Fontaine  ».  Observons  aussi 
que  Ch.  Nodier  (catalogue.  1844.  n«  498)  signale  des 
exemplaires  de  l'édition  de  Parii,  Louyt  Billaine,  où 
se  trouvent  à  la  suite  du  conte  de  la  c  Servante  justi- 
fiée »,  deux  lignes  fort  mal  rimées,  qui  ne  sont  pas 
de  La  Fontaine,  qui  ne  peuvent  pas  en  être  :  «  Je  ne  les 
copierai  point ,  »  ajoute  l'ingénieux  académicien  , 
«  parce  qu'on  ne  peut  point  les  copier  ». 

LA  FONTAINE  (messire  Jean-Baptiste 
de),  aut.  dlipp,  [Sandras  db  CourtilzJ. 

Mémoires  "de  — ,  seigneur  de  Savoie  et 
de  Fontenal,  inspecteur  des  armées  du  roi. 
Cologne,  Marteau,  1699,  in-8;  —  4701, 
2  vol.  in-8. 

LA  FONTAINE  (de).  Voy.  de  La  Fon- 
taine. 

LAFONTAINE  (Auguste),  romancier  al- 
lemand (1).  Ouvrages  apocryphes. 

I.  Deux  années  de  souffrances,  ou  His- 
toire de  la  famille  Blancoff,  roman  histo- 
rique ;  traduit  de  l'allemand  par  Cangrosse 
de  Plantade.  (Ouvrage  de  la  composition 
du  prétendu  traducteur,  J.-Fr.-Jacq.  Cor- 
sange  de  la  Plante).  Paris,  Laurens  aîné, 
1817.  4  vol.  in-12. 

IL  Les  Invisibles,  ou  les  Ruines  du  châ- 
teau des  bois,  traduit  de  l'allemand  par 
Léon  A...  (Astoin).ParM.  1820, 2  vol.  in-12. 

III.  La  Prison  d'Etat,  ou  la  Jeunesse  de 
Gustave,  trad.  de  l'allemand  par  Léon  A*** 

SAstoin).  Paris,  Lecointe  et  Durey,  1822, 
ivoî.  in-12. 

IV.  Les  Enfants  de  deux  lits,  ou  la 
Belle-Sœur,  traduit  de  l'allemand  par  Léon 


+  (1)  Né  à  Çmnswick  en  4759.  mort  à  Halle  le  29 
avril  1831;  il  descendait  d'une  famille  protestante 
forcée  de  quitter  la  France  par  suite  de  la  révocation 
de  redit  de  Nantes.  Ses  romans  en  allemand  forment 
plus  de  200  volumes  oubliés  aujourd'hui.  Voir  la 
c  France  littéraire  »  pour  l'énumération  de  ceux  qui 
ont  été  traduits  en  français  ;  consulter  aussi  c  l'Essai 
sur  la  vie  et  les  ouvrages  d'A.  de  lA  Fontaine,  »  par 
Mazier  du  Haume,  en  tête  de  la  traduction  du  «  Spec- 
tre des  ruines.  I  Paris,  1S26. 


fllA...  (Astoin).  Paris,  rue  de  fArbre-Sfc, 
Pontkieu,  1822,  4  vol.  in-12. 

I  Si  ces  trois  derniers  romans  sont  effedivemeDl  Li- 
duits  de  l'allemand,  ils  ne  le  sont  pas  de  La  FoouiK. 
car  ils  ont  une  teinte  de  licence  qui  n'apparticot  çt> 
au  monl  Auguste  La  Fontaine. 

V.  La  Victime  persécutée,  ou  les  Mal- 
heurs de  don  Raphaël  d'Aquillas  ,  roman 
historique  du  commencement  du  xvii*  siè- 
cle, traduit  der  l'allemand  de  F. -M.  Klinger 
par  le  baron  ***.  Paris,  Corhet ,  18i3, 
3  vol.  in-12. 

LA  FORCE  (de),  nom  abrév.  [Caumovt 
DE  La  Force]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  .  la 
France  littéraire  »  ,  à  Caumont  de  Lt 
Force. 

-hLAFOREST  (Théodule)  [Ant.-Franç. 
Bonvalot], 

La  Chapelle  des  bois.  Paris,  Ch,  Lacka- 
pelle,  1838,4  vol.  in-12. 

Publié  d'abord  sous  le  titre  :  *  Les  Vilains  et  ks 
Contrebandiers,  »  1836,  3  vol.  in-8,  avec  lenoa  «le 
l'auteur.  • 

LA  FORTELLE  (de),  ps,  [Petracd  de 
BeaussolI. 

Vie  militaire,  publique  et  privée  de  ma- 
demoiselle d'Eon.  Parts,  1779,  in-8. 

On  sait  qu'à  sa  mort  ce  personnage  a  été  recaan 
pour  être  bomme  et  non  femme. 

LA  FRESNAY'E,  nom  nolnl,  [Vauoiteus 

DE  LA  FrBSNAYkI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  à  La  Frênaie. 

-|-  Consulter  le  c  Manuel  du  Libraire  »  an  sujet  i* 
diverses  éditions  et  réimpressions  des  écrits  de  ce  po^t^ 
fort  recherobé  aujourd'hui.  II.  J.  Pirbon  lui  a  coosacrf 
une  notice  insérée  dans  le  <f  BulieUn  du  biUiopfaile  ». 
1846,  et  tirée  à  part. 

4- LA  FRONDE  (Pierre  de)  [BarcKER] 
Voy.  De  la  Fronde. 

LAGÂBAYE  (le  comte  de),  nom  nohil. 
[Claude-Toussaint  Marot,  comte  de  L^ga- 
raye]  . 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lagaratb. 

LAGARDE  (l'abbé  de),  nomnobil.  [1  abbé 
Philippe  Bridard  de  Lagarde]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Lagarde. 

LAGARDE  (le  comte  de) ,  nom  nobiL, 
[Auguste  DE  Messe>xe,  comte  de  Lagarde]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrage,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  et  ses  «  Corrections  et 
ses  Additions  »,à  Lagarde. 


497 


LÂGARDIE 


UGRANGE 


-H  LAGARDIE  (Horace  de)  [AP*  de  Pev- 
rotîet]. 

Causeries  parisiennes,  par  — .  Paris, 
Charpentier.  1863,  in-18. 

+  L.  A.  G.  D.  [Louis- Aimé  Martin]. 
Recueil  de  contes,  historiettes  morales 
en  vers  et  en  prose.  Paris,  1809,  in-18. 

UGENEVAIS  (F.  de),  p*.  commun  à 
neuf  des  rédacteurs  de  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes  >»  qui  y  ont  fourni,  sous  ce  nom 
d'emprunt,  les  articles  suivants  : 

I.  Sur  les  «  Notices  politiques  et  litté- 
raires sur  r Allemagne  »,  de  M.  Saint- 
Marc  Girardin.  (Par  M.  Xavier  Marmier.) 
1-  juillet  1835. 

IL  Statistique  parlementaire.  Session  de 
1837.  (Par  M.  ***).  1"  janvier  1837. 

III.  La  Duchesse  de  Palliano,  nouvelle. 
(Par  Henri  Beyle).  15  août  1838. 

IV.  Revue  littéraire  de  l'Allemagne.  — 
Mouvement  politique  et  littéraire  en  18i2. 
(Par  M.  Saint-René  Taillandier.)  !•'  février 
1843. 

V.  Les  Livres  illustrés.  (Par  M.  Eugène 
Pelletan).  15  février  1843. 

VI.  Le  Roman  dans  le  monde.  —  Ar- 
ticle servant  à  encadrer  une  charmante 
nouvelle,  intitulée  :  «  le  Médecin  de  vil- 
lage »,  par  un  anonyme  (M"*  la  con^tesse 
Lôvré  d^rbouville,  sœur  du  baron  de  Ba- 
zaïicourt).  (Par  M.  Ch.  Labitte.)  15  mai 
1843.  ,       , 

VU.  Le  Feuilleton.  A  propos  des  «  Lettres 
parisiennes  »,  de  M.  le  vie.  de  Launay 
(M«  E.  de  Girardin).  (Par  M.  Ch.  Labitte). 
r  octobre  1843.  ^     „     , 

VUI.  Les  derniers  Romans  de  M.  de 
Balzac  et  de  M.  F.  Soulié.  (Par  M.  G  de 
Molènes).  1*'  décembre  1843. 

IX.  Histoire  d'une  déportée  à  Botany- 
Bay.  (  Par  M.  Philarète  Chasles.)  13  août 

X.  Un  Humoriste  en  Orient  (Eothen), 
(Par  M.  Ph.-Chasles,  1"  décembre  1845. 

XI.  Peintres  et  Sculpteurs  modernes.  I. 
Injures.  (Par  M.  Frédéric  Mercey).  l*"  août 
1846. 

XII.  Le  Salon  de  18i8.  (Par  M.  Frédéric 
Mercey).  15  avril  et  15  mai  1848. 

H- Ce  Pseod.  a  depuis  serri  fréquemment  à  MM.  A. 
de  PoDtnarUn.  Ch.  de  Mazade,  Henri  Blaze,  etc.,  etc. 

M.  T. 

LAGNY  (Thomas  Fantet  de),  aut.  supp. 
[l'abbé  Claude  Richer,  chanoine  de  Pro- 
vins, mathématicien  distingué]. 

Analyse  générale,  qui  contient  des  mé- 
thodes nouvelles  pour  résoudre  les  pro- 
blèmes de  tous  les  genres  et  de  tous  les 
degrés  à  rinfini.  1733,  in-4. 


Cet  outrage  forme  le  onxième  volume  des  Mémoires 
de  l'Académie  des  sciences  de  4066  à  1099.  Parit, 
1733.  11  vol.  in-4. 

Quoiqu'il  ait  paru  sous  le  nom  de  M.  de  Lagny.  on 
estcerlain.  dit  l'abbé  Goujet,  qu'il. est  de  M.  l'abbé 
Richer,  qui  a  seulement  profité  des  matériaux  informes 
de  M.  de  Lagny,  son  ami. 

4-  Voy.  le  Supplément  de  Moreri,  article  Lagxt. 

^  A.  A.  B-r. 

-4-  LAGOULAFRIERE   (le   baron  de) 

[Boue  DE  ViLLIERS]. 

Des  articles  de  journaux. 

LA  GRACE  (Félix  de),  ps.  [le  P.  Louis 
RiciiEOMB,  jésuite]. 

La  Chasse  du  renard  Pasquin,  découvert 
et  pris  en  sa  tanière,  du  libelle  diffamatoire 
faux  marqué  le  «  Catéchisme  des  jésuites  ». 
Villefranche,  Le  Pelletier,  1603,  in-8. 

4-  L4  GRANDVILLE  (la  comtesse  de). 

Voy.  le  «  Catalogue  général  »  de  M.  Otto 
Lorenz,  III,  121. 

LA  GRANGE,  apocr.  [Boindin]. 

Le  Port  de  mer,  comédie  en  un  acte  et 
en  prose.  Paris,  Cailleau,  1769,  in-8. 

C'est  la  comédie  du  même  titre  publiée  à  Paris, 
en  1704.  chez  Ribou,  par  Boindin,  sous  le  voile  de 
l'anonyme.  On  la  trouve  dans  ses  Œuvres. 

A.  A.  B-r. 

LAGRANGE  (Augustin),/)*.  [Cardailhac 
médecin  à  Paris]. 

I.  Avec  M.  Benjamin  Antier  :  Made- 
moiselle de  La  Valliere  et  madame  de  Mon- 
tespan,  drame  historique  en  trois  actes, 
suivi  d'un  épilogue,  ou  Dix-huit  ans  après. 
Représenté  sur  le  théâtre  de  l'Ambigu- 
Comique,  le  21  mai  1831.  Paris,  Riga. 
Barba,  1831,  in-8. 

II.  Avec  MM.  de  Rougemont  et  Laflfitte  : 
Jeanne  Vaubemier,  ou  la  Cour  de  Louis  XV, 
comédie  en  trois  actefe.  Représentée  sur  le 
théâtre  de  l'Odéon,  le  17  janvier  1832. 
Paris,  Riga,  1832,  in-8.  —  Autre  édition. 
Paris,  Marchant,  1836,  in-8  à  deux  co- 
lonnes. 

m.  AvecM.  Eug.  Cormon  (P.-Et.  Piestre): 
Les  Honneurs  sans  profits,  com.-vaud.  en 
2  actes.  Paris,  Blosse,  1832,  in-8. 

tV.  Avec  le  môme  :  Un  Aveu,  comédie- 
vaudeville  en  un  acte,  représentée  sur  le 
théâtre  du  Panthéon,  le  12  février  1833. 
Paris,  Marchant,  1833,  in-8,  ou  1837,  in-8 
à  2  colonnes. 

V.  Avec  le  môme  :  Flore  et  Zéphire, 
folie-comédie  en  un  acte,  représentée  sur 
le  théâtre  de  l'Ambigu-Comique,  le  9  fé- 
vrier 1834.  Paris,  Marchant,  1834,  1836, 
gr.  in-8. 

VI.  Avec  le  môme  :  le  Gueux  de  mer, 
ou  la  Belgique  sous  Philippe  II,  drame  en 
trois  actes.  Représenté  sur  le  théâtre  de 


499 


LAGRANGE 


LAGUERIE 


500 


l'Ambigu-Comiquo,  le  ^C}  soptembro  18:^). 
Paris,  Barba,  Bezou,  Quoy,  I8X»,  in-8  à 
deux  colonnes,  et  de  Oi  pag.  à  lonj^ues 
lignes. 

VII.  Avec  le  môme  :  le  Prisonnier  d'une 
femme,  comwJie-vaudeville  en  un  acte. 
Représentt'e  sur  le  théâtre  des  Vari«»tés,  le 
7  mars  183G.  Paris,  Barba,  1836,  in-8. 

VIII.  Avec  le  même  :  les  Trois  Jeannette, 
vaudeville  on  un  acte.  Représenté  sur  le 
théâtre  de  laGaité,  le  13  août  i83G.  Paris, 
Barba,  1830,  in-8. 

IX.  Avec  le  môme  :  le  Mariage  en  ca- 
puchon, comédie- vaudeville  en  doux  actes, 
imitée  de  l'espagnol.  Représentée  sur  le 
théâtre  des  Variétés,  le  4  mai  1838.  Paris, 
Marchant,  1838,  in-8  à  2  colonnes. 

LAGRANGE  (Miix.),plag,  [II.  Zsciiokke] 
Les  Aventures  guerrières  d'un  homme 

pacifique,  nouvelle.  —  Imp.  dans  la  «  Revue 

de  Paris  »,  en  août  i8i6. 

Noas  lisons  dans  l'on  des  recueils  littéraires  de  nos 
voisins  les  Belges.  le  Bulletin  du  bibliophile  belge,  de 
M.  le  baron  F.  de  Reiffcnberg,  t.  VI,  p.  347,  la  note 
suivante  snr  ce  plagiat  : 

t  Petit  plagiat  paHiien.  —  La  lituiralnre  des  feuil- 
letons fait  argent  de  tout.  Obligé  de  produire  beaucoup 
et  vite,  elle  prend  sans  façon  dans  la  poche  d'autrui.  et 
fait  la  nouvelle  ou  le  roman  comme  un  fliou  fait  le 
mouchoir  on  la  montre.  Le  célèbre  Zschokke  est  auteur 
d'nn  conte  trè9-amusant  :  les  t  Aventures  guerrières 
d'un  homme  pacifique  »,  traduites  en  français  dès  l'année 
1813,  dans  un  recueil  en  trois  volumes.  Or.  voilà  que 
dans  <  la  Revue  de  Paris  »  du  mois  d'août  dernier,  un 
M.  Max.  Lagrange  trouve  à  propos  de  copier  ce  joli  récit 
sans  nommer  Zschokke  pas  plus  que  si  c'était  un  écri- 
vain inconnu  qu'on  pût  voler  impunément.  Tout  ce  qu'il 
y  a  de  gai  et  de  comique  dans  l'opéra  du  i  Brasseur 
de  Preslon  »  est  déjà  pris,  on  le  sait,  de  la  nouvelle 
de  l'auteur  allemand  ». 

+  LAGRANGERIE  (de)  [Dardenne]. 
Des  articles  de  journaux. 

LAGRAVE  (M"»'  de),  apocr.  [Vaidy]. 

Juliette  Belcourt,  ou  les  Talents  recom- 
pensés, nouvelle  anglaise,  traduite  par  —, 
et  dédiée  aux  jeunes  demoiselles.  Paris, 
Barba,  an  XI  (1803),  in-12.  V.  T. 

LA  GRAVIÈRE  (l'abbé  Ludovic),  pse^fd. 
[l'abbé  de  La  BourdonnayeJ. 

Histoire  abréçée  de  l'Eglise,  etc.,  pour 
servir  de  suite  à  l'Histoire  de  la  Religion 
avant  J.-C;  par  M.  Lbomond.  Nouvelle 
édition,  augmentée  d'une  Notice  sur  la  vie 
de  l'auteur,  et  continuée  jusqu'au  Concor- 
dat de  4817;  par  M.  — .  Paris.  1819, 
in-12. 

Réimprimée,  en  1824,  par  les  éditeurs  de  la  t  Bi- 
bliothèque catholique  ». 

Le  respectable  Lhomond  est  mort  en  1795,  après 
avoir  publié  seulement  deux  éditions  de  son  livre,  celles 
de  1787  et  i 792.  Après  sa  mort,  les  jésuites  Feller  et 


Proyart  se  sont  emparés  de  son  livre,  qu'ils  ost  i^- 
venl  réimprimé,  en  y  faisant  de  coupables  interpolaliotui. 
peur  inspirer  à  la  jeunesse  des  principes  d'inu>téncf^ 
(Voy.  sur  les  changements  faits  au  livre  de  Lboffiosl, 
aux  Anonymes.  «  Histoire  abrégée  de  l'EpUse  1 1 

Au  retour  de  Louis  XVIll,  l'édition  de  l'abbé  Provui. 
qui  était  la  plus  répandue  en  France,  ne  pOQvsil  rir- 
culcr  dans  les  maisons  d'éducation  sans  de  gra^'â  ii;- 
convénients.  Ce  ne  fut  ce}>endant  qu'en  1819  que  l-a 
vit  paraître  une  nouvelle  édition  de  •  l'Histoire  ihr^-iir' 
de  rKglisct,  avec  um*  continuation  rédigée  daos  >!'« 
principes  applicables  an  t«mps  présent.  On  la  ()>!iU 
M.  l'abbé  de  La  Rourdonnave.  H  a  adopta  treiie  •  tu- 
pi très  des  précédents  éditeurs,  et  il  en  a  ajouté  ki4 
nouveaux,  dans  lesquels  on  remarque  moins  d«  wn- 
lencc  que  dans  les  autres.  Son  édition  est  €oroj)Osr*  d- 
deux-cent-un  rJiapitres.  comme  celle  de  4801. 11  a  f: 
la  sagesse  d'exclure  le  chapitre  sur  le  mariage.  f\  <ïf 
rétablir  celui  qui  concerne  les  investitures,  qui  atait  r'j 
supprimé  dans  l'édition  de  1801.  Ce  nouvel  èiitrsr 
nous  apprend  que  ce  fut  Tallien  qui  fit  sortir  M.  Lk^ 
mond,  son  ancien  maître,  du  séminaire  Saint-FirtCii. 
où  il  était  enfermé  avec  beanconp  d'autres  prêtres,  rt 
ou  il  n'eût  pas  manqué  de  partager  le  sort  affr^ox  >{n 
leur  éUiil  réservé. 

Il  n'y  a  donc  que  la  première  et  la  seconde  él.iiôa 
de  «  rilistoiro  abrégée  de  l'Eglise  ■  qui  poisseal  ^tre 
considérées  comme  l'ouvrage  de  l'abbé  tboraond. 
A.  A.  B— r. 

LAGRÉE  (de),  nom  nobiliaire  [Marr- 
Octavien  Doudart  de  Lagréb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
0  France  littéraire  »,  à  Lagrée. 

LA  GRELAIE  (de),  nom  nobiliaire  [Re- 
naud DE  LA  GrELAJE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vo)ez  la 
«  France  littéraire)»,  àRE.NAUD  delà  G. 

-4-  LAGREVILLE  [Le  Poittevin  Saim- 
Alme]. 

Des  articles  de  journaux. 

-f-  LA  GRYE  (Gui  de)  [François  Ré?is 
Chantelauze,  né  vers  1820]. 

I.  Portraits  d'auteurs  Forésiens,  piècvs 
et  documents,  par—.  Lyon,  1856,  in-8. 

II.  Supplément  aux  œuvres  du  ck- 
noine  Loj  s  Papon,  publiées  p>our  la  pn*- 
mière  fois  par  les  soins  de  M.  Yemeniz, 
précédé  d'une  notice  par—.  Lyon,  L 
Perrin,  18(50,  in-8. 

Us  poésies  de  Papon,  écrivain  dn  xvi*  siècle,  offrakct 
un  véritable  intérêt  au  point  de  vue  hi8toriqo<f; 
M.  Yemeniz,  bibliophile  lyonnais  fort  arantageosen^ttît 
connu,  possesseur  de  ses  manuscrits,  en  a  publié  dm 
édition  très-élégante,  tirée  à  petit  nombre  et  qo'il  a  fj  t 
exécuter  i  ses  frais.  Ce  bibliophile  avait  déjà  d.-o-v 
l'exemple  d'une  semblable  générosité  pour  «  l'His:  ire 
de  la  fabrication  et  du  commerce  des  étoffes  de  >oie  > 
par  M.  Francisque-Michel,  185i,  2  vol.  in-4.  11  scrdit 
bien  &  désirer  qu'il  y  eiït  des  imiuteurs  pour  des  UiM 
de  ce  genre. 

LAGUERIE  (de),  nom  nobiliaire  [J.Te>- 

SON  DE  LaGUERIeI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  \o\ex  la 
«  France  littéraire  »,  à  Laguerib. 


ÎSOi 


LÀ  GUERINIÈRB 


LAINE 


S02 


LA  GL^RINIÈRE  (de),  nom  noh.  [Fran- 
çois ROBICHON  DE  LA  GcERINIÈRE]  . 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
*  France  littéraire»,  à  La  Guebimère. 

LA  GUESXERIE  (M"* de),  nom  nobiliaire 

[CiJERBONNIER  DE  LA  GuëSNERIE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire»,  à  LaGuesnerie. 

L\  GUETTE,  nom  nobiliaire  [Broé,  sei- 
frneur  de  CrrRY  et  de  La  Guette], 

Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voyez  la 
-  France  littéraire  » ,  à  Citry  de  laGuette. 

LA  GUITONIÈRE  (Léon  de),  ps.  [Noël 
AuBERT  DE  Versé]. 

I.  Le  Protestant  pacifique,  ou  Traité  de 
là  paix  de  TEglise,  contre  M.  Jurieu.  Ams- 
terdam, I68i,  in-12. 

IL  Traité  de  la  liberté  de  conscience,  ou 
de  l'Autorité  des  souverains  sur  la  religion 
des  peuples,  par  L.  D.  L.  G.  Cologne,  P. 
Marlenu,  1687,  in-16. 

4-  LA  H***  (M.  de)  [Jean-François  de 
Li  Harpb]. 

CEuvres  de  —,  revues  et  corrigées  par 
raut4?ur.  Yverdon,  1777,  3  vol.  in-8. 

Première  édition,  mais  qui  n'a  pat  été  donnée  par 
La  Harpe. 

LA  HAYE  (l'abbé  P.  de),  plag.  [le  P.  An- 
lonin  Regnault,  dominicain  de  Tou- 
louse]. 

Catechismus  ex  décrète  Concilii  Trid.ad 
parochos  Pii  V,  Pont.  Max.  jussu  editus  ; 
Dunc  denuô  sincenis  et  integer,  men- 
d.S(|ue  ilerùm  repurgatus.  operâ  P.  D.  L. 
H.  P.  (P.  de  la  Haye,  presbyteri),  à  quo 
additus  est  apparatus  ad  Catechismum  in 
ijuD  ratio,  auctores,  auctoritas,  approba- 
t4>rt*s  et  usus  declarantur.  Parisiis,  1G50, 
petit  in-li.—  Secunda  editio.  Ibid.,  1656, 

Je  ne  parlerai  ici  que  dn  nooTel  éditear,  P.  de  La 
liare.  doot  le  nom  le  lit  dans  le  privilège  dn  roi  an- 
or\c  ànx  denx  édiUons  que  je  elle.  Ce  privilège  n'ayant 
pa>  éu^  reproduit  dans  les  nombreuses  éditions  qui  ont 
soni  les  deux  premières,  l'éditeur  est  anonyme  aux  yeux 
de  presque  tous  les  lecteurs. 

Des  Tannée  1659.  trois  libraires  de  Lyon  réimpri- 
nèrenl  le  Catéchisme  du  Concile  de  Trente,  avec  la 
prcfic^  de  Tabbé  de  U  Hay«,  mais  sans  le  privilège  dn 
roi.  dette  édition  étant  tombée  entre  les  mains  du 
P.  Antonin  Regnanlt,  dominicain  de  Toulouse,  ce  reli- 
jDeux.  qui  avait  publié  en  1648  une  édition  du  mfme 
taii'cbiime,  précédée  d'une  Dissertation  sur  ton  auto- 
rité, remarqua  avee  surprise  que  VédiUur  anonyme 
auit  ci>pk^  plusieurs  articles  de  sa  Dissertation,  en  y 
aj-uianl  des  détails  absolument  faux  ;  il  dévoila  ce  pla- 
rui  tt  ces  bnssetés  dans  une  nouvelle  édition  de  sa 
i)t>^Ution,  imprimée  en  1672.  Le  P.  Regnanlt  accuse 
Véiliieur  lyonnais  d'avoir  supprimé  son  nom  à  des- 
seia.  On  voit  qoe  ce  reproche  ne  doit  tomber  que  snr 
les  imprimenrs  lyonnais. 


H  I  L'abbé  de  La  Haye,  en  abrégeant  la  Dissertation  du 
P.  Regnanlt,  a  estropié  quelques  noms  propres,  entre 
autres  relui  de  Jules  Pogiani.  qu'il  appelle  Jules  Spo- 
giani.  Celte  faute  se  trouve  dans  toutes  les  réimpres- 
sions, qui  sont  encore  défli^rées  par  des  fautes  encore 
bien  plus  graves.  Celle  préface  doit  donc  être  lue  avec 
beaucoup  de  précaution. 

On  remarque  tant  de  différences  entre  cet  excellent 
Catéchisme  et  ceux  qui  se  publient  en  France  depuis  cent 
ans.  que  l'on  croirait  que  ceux-ci  ont  pour  objet  l'expli- 
cation d'une  nouvelle  religion.  V,  dans  la  «  Chronique 
religieuse  »,  Parti.  1820,  in-8.  t.  V.p.  5,  des  i  Ob- 
senations  critiques  »  snr  les  Catéchismes  omciellement 
réimprimés  depuis  1817  A.  A.  B— r. 

LAHCERÂM  (P.),  parisipolitain,  anagr. 

tP.    Sylvain   Maréchal].    Voy.   ARLA- 
lECH. 

LA  HODE  (de),  /w.  [de  La  Mothe,  ex- 
jésuite] . 

L  Anecdotes  historiques,  galantes  et' lit- 
téraires. La  Haye,  1737,  2  vol.  pet.  in-li. 

On  a  eu  tort  d'attribuer  ces  *  Anecdotes  »  au  marquis 
d'Argens  ;  c'est  ce  marquis  lui-même  qui,  d'après  l'abbé 


!  d'Artigny,  les  donnait  à  l'ex-jésuite  de  La  Hode,  dont 
le  vrai  nom  éUit  ta  Hothe.  A.  A.  B— r. 

-f-  Voyex  les  «  Nouveaux  Mémoires  de  d'Artigny. 
t.  vn,  p.  9. 

II.  Histoire  des  révolutions  de  France, 
où  l'on  voit  comment  cette  monarchie 
s'est  formée,  et  les  divers  changements 
qui  y  sont  arrivés,  par  rapport  à  son  éten- 
due et  à  son  gouvernement.  La  Haye, 
i738,4  vol.  in-12. 

LA  HONTAN  (le  baron  de),  ps.  [Gueu- 
DE  ville]. 

Suite  du  Voyage  de  l'Amérique  (du  ba- 
ron de  La  Hontan),  ou  Dialogues  de  M.  le 
baroii'de  La  liontan  et  d'un  sauvage  dans 
r Amérique.  Amsterdam,  1701,  in-8. 

Leibnitz  croyait  ces  Dialogues  de  La  Hontan  loi- 
même.  Voyez  «  l'Historia  litteraria  »  de  Jngler.  /eno;, 
1763,  t.  III,  p.  1753.  A.  A.  B— r. 

laïc  (Un),  aut.dég,  [deGand,  d'Alost]. 

Observations  d'  —  sur  les  Réflexions 
manuscrites  de  M.  de  Sépouse,  vicaire- 
général  d'Arras,  relatives  au  serment;  par 
Tauteur  de  la  a  Question  du  serment  » . 
Liège,  Bourguignon,  an  VII  (1799),  in-8, 
48pag. 

-h  laïc  (Un)  [E.-Laurent  Re.nard?]. 

Réponse  a  la  lettre  pastorale  de  Mgr  R . 
C.  A.  Van  Bommel,  évoque  de  Liège,  par — . 
(Liège,  P.  J,  Collardin,  1830),  in-8,  ±1  p. 

LAIDAES  (F),  ps.  [Félix  Delhasse,  au- 
teur de  biographies  et  d'articles  littéraires 
dans  les  journaux  belges]. 

LAINE  (P.-Louis),  apocr.  [Vito.n],  gé- 
néalogiste, né  en  1790,  mort  en  1849. 

1.  Dictionnaire  véridique  des  origines  des 
maisons  nobles  ou  anoblies  du  royaume  de 


S03 


LAINIBR  DE  VERTON 


L.  A.  J.  T. 


m 


France,  contenant  aussi  les  vrais  ducs, 
marauis,  comtes,  vicomtes  et  barons.  Pa- 
ris, t Auteur,  A.  Bertrand,  1818  et  1819, 
in-8. 

Ol  oorrage  devait  f  tre  composé  de  plasiears  volâmes, 
dont  chaaiD  eût  été  publié  en  cinq  livraisons.  Trois 
cahiera  formant  le  premier  volume,  et  le  second  vo- 
lume,, voilà  tont  ce  qni  a  paru. 

4-  II.  Archives  généalogiques  et  histori- 
ques de  la  noblesse  de  France,  t.  I  à  XI. 
Paris,  1830-1850.  in-8. 

Cet  ouvrage,  interrompu  par  la  mort  de  Tautenr,  de-  \ 
vait  former  24  volâmes.  j 

LAINIER  DE  VERTON  (Albert),  pseud.  • 
[Adrien  Baillrt]. 

Des  Satyres  personnelles,  traité  histo- 
rique et  critique  de  celles  qui  portent  le 
titre  d'Anti.  Paris,  Dezallier.  1689,  2  vol. 
in-12. 

-+■  laïque  (Un)  [Franc,  de  Paule  Ma- 
riette]. 

Lettre  d'  —  à  un  laïque,  du  4  février 
1763. 

4-  LA  J.  [La  Jonchëre]. 
Théâtre  lyrique  de  — .  Paris,  Barhou, 
1772.  2  vol.  in-8. 

LAJARIETTE,  ps,  [Aristide  Lbtorzec, 
de  Nantes],  artiste  et  auteur  dramatique 
ancien  directeur  du  théâtre  des  Délasse- 
ments-Comiques. 

I.  Avec  M.  Maillard  [Frédéric  Prieur]  : 
Allons  à  la  Chaumière ,  vaudeville  en  un 
acte.  Représenté  sur  le  théâtre  de  la  Porte 
Saint-Martin,  le  1"'  décembre  1839.  Paris, 
Gallet,  1839,  in-8. 

Faisant  parUe  de  la  collection  intitulée  «  Paris  dra- 
matique >. 

n.  Avec  M.  Lubize  [Pierre-Henri  Mar- 
tini :  Un  mauvais  Père,  drame  en  trois  a., 
môle  de  chant.  Représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Gaîté,  le  17  avril  18i3.  Paris,  Mar- 
chant, 1843,  in-8,  24  pag.  à  2  col. 

Faisant  partie  dn  «  Magasin  théâtral  ». 

m.  La  première  Cause,  drame  en  trois 
actes.  Représenté  sur  le  théâtre  du  Pan- 
théon, en  novembre  1843.— iVon  imprimé. 

IV.  Avec  M .  Boulé  :  Les  Ruines  de  Vau- 
demont,  drame  en  quatre  actes.  Repré- 
senté sur  le  théâtre  de  la  Gaîté,  le  samedi 
22  février  1845.  Paris,  Marchant,  1845, 
in-8,  32  pag.  à  2  col. 

V.  Avec  M.  Dennery  FEugène  Philippe]  : 
Parlez  au  Portier,  vaudeville  en  un  acte. 
Représenté  sur  le  théâtre  du  Palais-Royal, 
le  2  mars  1845.  Paris,  Marchant,  1845, 
in-8. 

Cas  deux  dernières  pièces  font  aussi  partie  dn  c  Ma- 
gasin Ukéâtral  ». 


VI.  Avec  M.  Lubize  [Pierre-Henri  Mar- 
tin] :  L'Homme  et  la  Mode,  comédie^vau- 
deville  en  deux  actes.  Représenta  sur  k 
théâtre  du  Vaudeville,  le  22  juillet  IKti. 
Paris,  Beck,  Tresse,  1845,  in-8  à  2  col. 

«  L'Homme  et  la  mode  »  est  une  paraphrase  ea  dria 
actes  de  l'épltre  de  Sedaine  «  A  mon  habit  •.  Il  sait 
d'un  jeone  étudiant  doué  de  tontes  les  qualités  da  tmt 
et  de  l'esprit,  mais  qni,  par  malhear  ponr  lai.  »  pré- 
sente chez  madame  de  Ferrières  dans  un  costosf  k.- 
lement  provincial,  qu'il  devient  presque  nssW&l  Wb/i 
de  la  risée  générale  ;  mieux  avisé,  il  se  bit  habilW  par 
Staob  et  par  Hnman,  coiffer  par  Giovanni,  chausser  (ar 
Chantomme,  et,  transformé  ainsi  en  lion,  il  bit  Um- 
ner  la  tète  à  toutes  les  femmes,  et  sorprend  1^  mr 
de  madame  de  Ferrières.  qni  Ini  accorde  sa  mais.  To<t 
rela  est  bien  connu  et  bien  usé  ;  on  a  donné  an  PaU.s- 
Royal,  il  y  a  un  an.  nne  pièce  sur  le  même  saj^t.  i^. 
valait  beaucoup  mieux  que  celle  du  Vaudeville  ;  (t\t^ 
dant  elle  a  réussi,  gricei  quelques  mots  spiriiQ'^iv 

«  L'Homme  et  la  mode  »  n'a  obtenu  qu'an  um\  !•'  i: 
snccès. 

VH.  Avec  M.  Boulé  :  Les  Enfants  du  Fac- 
teur, drame  en  trois  actes.  Représenta  ^ur 
le  théâtre  Beaumarchais ,  le  20  novembre 
1845.  Pans,  Marchant,  18*5,  in-8  à  f  a»!. 

Faisant  partie  dn  c  Magasin  Uiéltral  ». 

-4-  LA  JARRIE  [Pierre  Jannet]. 

Des  articles  dans  «  TEtincelle  b,  iS6(>: 
dans  «  l'Armée  illustrée  ».*1866;  dans  s  h 
Chasse  illustrée  »,  1869. 

Le  «  Catalogne  des  livres  de  M.  P.  de  La  Jarrïe.  < 
i8S4,  2  vol.  in-8,  n'est  autre  chose  que  le  CaUlop»  i'S 
livres  que  H.  Jannet  mit  en  vente  à  l'époque  on  il  s' 
retira  du  commerce  de  la  librairie  ancienne. 

LAJARRY  (E),  plagiaire,  [J.-G.J.-S. 
Anurieux,  de  l'Institut]. 

Saint  Thomas.  Paris,  de  Vimpr.  deMiK 
1836,  in-8. 16  p. 

Cette  pièce  est  précédée  d'un  envoi,  dans  lequel  M  L 
^  ,  Liijarry  la  donne  pour  nne  rêverie  émanée  de  se»  \^- 
I  sirs.  Or.  cette  pièce  est  d'Andrienx.  qui  l'a  imbn?! 
chez  Dabin.  en  1802,  après  la  mort  de  mademoiv;^ 
Chameroy.  Des  cent  soixante-dix  vers  d'Andrievi.  en 
seul  a  été  cbangé  ;  an  lien  de  :  Vestris.  Millet.  Dflillt. 
et  cetera,  on  lit  :  Taglioni. Vestris,  et  estera.  (<  JoamI 
des  SavanU  »,  avril  1836,  p.  251.) 

-}-  L'opuscule  d'Andrienx  ;  «  Saint  Roch  et  S^r-t 
Thomas,  »  n'a  point  été  réimprimé  dans  les  (eavr^  « 
cet  académicien.  Paris,  1818-23.  4  vol.  in-8,t<£ 
1823.  6  vol.  in-18. 


UJONCHÈRE  (de).  Voy.  DEUTOCR. 

-f-  L.  A.  J.  T.  [Louis-Alfred  JAConEH- 
TerrebasseI. 

Bayart  à  Lvon,  1490-91,  par—.  A  to 
sur  le  Rosne,'Barret,  1829,  in-8. 

C»  morceau,  inséré  dans  le  t.  XI  des  <  Ardii^t^ 
historiques  et  statistiques  du  Rhône  »  n'est  qu'on  o* 
trait  revu  et  augmenté  de  quelques  notes  de  «  i'H>>t(^trt 
de  Pierre  Terrail  seigneur  de  Bayant,  »  poblitt  à 
Paris  en  1828.  în-8. 


505 


LAJ...TTK 


LA  M*** 


î$06 


-4-  LAJ...TTE  aîné  [Lajaribttb  aine]. 

Paulina,  ou  TEnfant  de  la  chapelle,  mé- 
lodrame en  quatre  actes,  en  prose.  Paris, 
anXII(i804],  in-8. 

+  L.  A.  L.  [Lamarque]. 
Hariadan  Barberousse,  mélodrame,  1809, 
m-8.  Avec  Saint-Victor  et  Corsse. 

lA  LANDE  (de),  ps.  [Charles  Sorel]. 

L' Anti-Roman,  ou  l'Histoire  du  berger 
Lvsis,  accompagnée  de  ses  remarques. 
Paris.  163£^^,  2  vol.  in-8. 

Ce  roman  est  ane  critique  de  «  l'Aâtrée  »  de  d'Urfé. 
n  eiiste  aussi  soos  ce  titre  :  le  «  Berger  extravagant  » . 
uà.  parmi  les  fantaisies  amoureuses,  on  voit  les  im- 
Iicrtinences  des  romans  et  de  la  poésie.  Rouen ,  0<- 
mnt,  164G,  4  vol.  in-S. 

L\  LANDE  (Jos.-Jérôme),  nom  abrév, 
[Le  Fra?içais  de  la  Lande,  célèbre  astro- 
nome]. I 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Lalande. 

LA  LANDELLE  (G.  de),  ancien  officier 
de  marine,  né  en  181â,  auteur  de  plusieurs 
romans  maritimes  (1),  plagiaire  [José  de 
Santa  RitaDuRAo]. 

L*Hommedefeu..,.. 

Roman  publié  il  y  a  quelques  années  dans  le  feuil- 
leton d'un  joarnal,  que  nous  croyons  être  «  la  Quoti- 
dienne » . 

c  L'Homme  de  feu  «  n'est  autre  que  «  Caramuru,  ou 
la  Découverte  de  Bahia  »,  roman-poëme  héroïque  bré- 
silien» par  José  de  Santa  Rita  Dnrao,  dont  M.  Eugène 
dr  Uontglave  nous  avait  donné,  sous  le  voile  de  l'ano- 
nyme, une  traduction  française,  en  1829,  3  vol.  in-12. 
SÔd  reprodoctenr  n'a  apporté  d'autre  changement  i  cette 
Induction  que  de  faire  disparaître  le  dernier  chant  de 
IVnginal.  dans  lequel  l'auteur  envoie  son  héros  en 
France  faire  à  CaUterine  de  Médicis  la  description  géo- 
Snphiqne  de  Bahia.  et  celle  des  produits  de  son  sol. 
Otte  traduction  a  été  de  nouveau  réimprimée  par  un 
autre  auteur,  et  sous  un  nouveau  titre,  qui  nous  échappe; 
maii  de  Dorao,  pas  plus  que  de  M.  Eug.  de  Mont- 
fU^e,  son  unique  traducteur,  il  n'est  fait  aucune  men- 

llOD. 

i>  renseignement  nous  a  été  donné  verbalement  par 
ie  traducteur  anonyme  du  poëme  de  Santa  Rita  Durao. 

-f-  LALANNE  (Léon)  [Léon-Louis  Curé- 
TIEN-LALA.NNE,  ingénieur,  né  à  Paris  en 
1811.] 

Pour  la  liste  de  ses  publications,  voy.  le 
B  Catalogue  général  »  de  M.  Otto  Lorenz. 

4-  LALANNE  (Ludovic)  [Marie-Ludovic 
CiiRÉnE.N-LALANNB,  né  â  Paris,  en  181f)]. 

Voy.  le  «  Catalogue  général  »  de  M.  Otto 
Lorenz. 

LALLEMANDUS,  S.  Th.,  édiL  apocr. 
[Jos.  Marcuena]  . 

Fragmentum  Petronii  ex  bibliothecœ  S. 

-)-  (i)  Le  Catalogue  général  de  H.  Otto  Lorenx  in- 
dique 48  ouvrages  divers  de  M.  de  La  Landelle. 


Galli  antiquissimo  mss.  excerptum,  nunc 
primùm  in  lucem  editum  ;  gallicè  vertit  ac 
notis  perpetuis  illustravit  Lallemandus, 
S.  Th.  D.  (opusculum  à  D.  Marchena  con- 
scriptum).  Basileœ,  1808,  in-8. 

-|-  Voir  sur  Marchena  la  <  Biographie  des  Hommes 
vivants.  »  la  c  Biographie  générale  »  et  une  notice 
jointe  à  la  réimpression  de  ce  «  Fragmentum  »  exécutée 
à  Soleure  (Bruxelles),  1865,  avec  un  nouveau  commen- 
taire par  un  bibliophile  contemporain.  Cette  réimpres- 
sion n'a  été  imprimée  qu'i  100  exemplaires  in-12  et 
20  in-8.  . 

LALLEMANT  (le  P.),  jésuite. 

Réflexions  morales,  avec  des  notes  sur 
le  Nouveau-Testament,  traduit  en  françois 
(par  le  P.  Lallemant,  jésuite).  Paris,  Mon- 
talant,  1713-25;—  Liège,  1793,  12  vol. 
in-12. 

Cette  construction  du  titre  donne  lieu  à  une  erreur 
que  nous  détruirons. 

La  traduction  du  Nouveau-Testament  est  celle  du  P.  . 
Bonheurs  ;  les  notes  du  P.  Languedoc i  les  réflexions  du 
P.  Lallemant. 

En  1740.  Monlalant  publia  cet  ouvrage  en  six  vol. 
in-12,  sans  les  Réflexions  du  P.  Lallemant,  sous  le 
titre  :  «  Nouveau-Testament  ».  traduit  en  françois  avec 
des  notes,  et  la  concorde  des  quatre  Evangiles. 

-H  LALLERSTEDT  (M  )  [Élias^eorges 
Soulange-Oliva  Régna  ult]. 

La  Scandinavie,  ses  craintes  et  ses  es- 
pérances. Paris,  E.  Dentu,  1836,  in.l2. 

Écrit  par  M.  Elias  Regnault  sur  les  notes  fournies 
par  M.  Lallerstedt. 

LALLŒR  DE  VAINES,  ps.  [Selves,  fils 
de  Jean-Baptiste  Selves»  ancien  juge]. 

Sous  ce  pseudonyme,  M.  Selves  fils  est 
auteur  de  quelques  ouvrages  dont  nous 
n'avons  pu  retrouver  la  trace,  ce  sont 
«vrraisemblablement  des  atlas  ou  des  cartes 
géographiques,  qui  pourraient  bien  encore 
n'ôtre  pas  de  lui,  car  il  a  souvent  favorisé 
de  sa  bourse  des  publications  qui  lui  étaient 
étrangères,  et  qui  ont  paru  sous  son  nom. 

LA  LOLTTIÈRE,  nom  nobiliaire  [Jean- 
Charles  de  Relongue  de  la  LouptièreI; 
ce  dernier  nom  de  celui  de  son  lieu  natal, 
dans  le  diocèse  de  Sens. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«France  littéraire  »  à  La  Louptière. 

4-  L.  A.  M.  [Louis- Aimé  Martin]. 
Réponse  à  la  lettre  d*un  Français  au 
Roi.  Paris,  JSicolle,  1815,  in-8. 

4-  L.  A.  M.  [  L.-A.  Martin]. 
Vrais  et  faux  catholiques,  par—.  Pa- 
ris, Bestel  et  C,  1837.  in-8. 

4-  LA  M***  (M.  de)  [F.  N.  B.  de  la 
Mothe]. 

L'Ami  d'Erato.  Angers,  Marne,  1788 
(Paris,  chez  Desenne  et  Gattey),  in-12. 


«07 


LA  MAIRIE 


LÂMAZE 


m 


Ce  recueil  de  poésies  est  de  M.  François-Nicolas- 
Beoott  de  la  Motbe.  originaire  de  Sens  et  né  à  Paris, 
mais  élevé  à  Sens,  où  il  a  toale  sa  famille,  et  où  il  a 
été  quelque  temps  principal  du  collège,  c  Le  Petit  al- 
manach  des  Grands  Hommes,  le  Tribunal  d'Apollon  », 
Mil.  Ersrh.  Desessarts,  etc.,  parlent  de  cet  auteur, 
qui  a  publié  beaucoup  de  brochures  depuis  1789. 
A.  A.  B-r. 

4-  LA  MAIRIE  (P.  de)  [Potin  de  la 
Mairie,  de  Gisors]. 

I.  Topographie  historique.  Courcelles- 
lès^isors.  Impr.  dans  la  «  Revue  de  Rouen 
et  delà  Normandie  »,  aiin.  1850. 

II.  Gillebert  le  tenancier,  nouvelle, 
«même Revue D,  août,  sept,  et  oct.  185^2). 

m.  Poètes  normands.  Jean-Thomas  Lan- 
glois.  /Wd.,  nov.  1852. 

IV.  Recherches  historiques,  archéolo- 
giques et  biographiques  sur  les  posses- 
sions des  sires  normands  de  Gournay,  le 
Bray  normand  et  les  communes  de  l'arron- 
dissement de  Neufchâtel,  1855,  2  vol.  in-8. 

LA  MARCHE  (l'abbé),  ps.  [l'abbé  Maré- 
chal, ex-jésuitej. 

Le  Temple  de  la  Critique,  par  M***. 
AfMterdamet  Paris,  1772,  in-12. 

Sous  les  initiales  de  M...  J..  le  père  Uarécbal  a  été 
éditeur  des  tomes  XXIX  &  XXXII  des  c  Lettres  édi- 
fiantes et  curieuses  des  missions  étrangères,  etc.  >,  édi- 
tion de  Paris,  1707-70.  34  vol.  in-lS. 

-h  LAMARCHE  [G.-A.  Maréchal]. 

De  la  forme  de  la  terre  et  de  son  in- 
fluence sur  la  géographie  et  l'astronomie  ; 
mémoire  présentée  l'Académie  des  sciences 
de  Philadelphie,  |)ar  W.Smith,  deSéraped, 
trad.  par—.  Paris,  Pélicier,  1828,  in-8  de 
58  pag.  et  2  pi. 

M.  G.  A.  Marécbal  a  été  employé  de  la  Ferme  des 
jeux  ;  c'est  à  lui  qu'on  atiritme  ce  travail  ;  Lamarche  es^ 
l'anagr.  de  Maréchal.  0.  B. 

LAMARCK,  nom  nobiliaire  [J.-B.-P.-Ant. 
DE  Monnet,  chevalier  de  Laharck,  natura- 
liste distingué]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lamarck. 

LAMARDELLE,  auL  dég,  [Jean-Baptiste 
Mardelle,  auteur  dramatique  et  roman- 
cier]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  et  ses  Corrections  et 
Additions,  à  Mardelle. 

LAMARRE  (Victor  de).  Voyez  DE  LA 
MARRE. 

LA  MARTINE,  nom  nobiliaire  [Alphonse 
DE  Prat,  connu  plus  tard  sous  le  nom  de] 
(1),  l'un  des  plus  grands  poêles  français  du 
xix*  siècle. 

(1)  Cette  adoption  de  nom  nous  fournissait  un  ex- 
cellent prétexte,  ainsi  que  nous  le  faisons  plus  loin  pour 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  la 
«France  littéraire»  à  La  Marti.Ve.  !a 
«  Littérature  française  coDtemporaine^  et 
le  a  Catalogue  général  »  de  M.  Otto  U^ 
renz. 

Trois  mois  au  pouvoir.  Paris,  Michel 
Lévy  frères,  1848,  m-18,  format  anglaL>. 

Plusieurs  journaux  de  l'époque  ont  ïïnacé  que  m 
ouvrage  éUit  apocryphe,  c  L'EstafeUe  »  do  42  se;>- 
tembre  1848.  page  3.  colonne  3.  s'est  rendu  im 
écho.  Voici  ce  que  l'un  de  ces  joamaox,  le  t  Coraire  ■ 
du  12  septembre  1848.  disait  à  ce  si^ei  : 

fl  Voilà  les  inconTénients  du  métier  de  grand  hmm: 
on  a  constamment  autour  de  soi  une  cour  de  flatt^'s 
pareils  à  l'ours  de  la  fable.  —  Il  vient  de  panlin  ie 
livre  intitulé  :  f  Trois  mois  an  pouvoir  >.  qu'oof  af- 
fiche collée  sur  tous  ies  mors  de  Paris  attribue  à  M.  ik 
Lamartine.  —  Selon  II.  Alphonse  Karr.  U.  de  Umar- 
tine  est  complètement  étranger  à  celte  pnblicalioa.  M.  k 
Lamartine  serait  même  asseï  contrarié  de  cette  Sféa- 
lation  de  librairie  pour  réclamer  publiquement  ti&tit 
l'éditeur.  Nous  remarquerons  qu'en  réalité  les  dor^- 
ments  contenus  dans  le  volume  sont  du  domaine  fffùÂif 
et  que  les  libraires  étalent  en  droit  de  les  empreotn 
au  f  Moniteur  »  oh  ils  ont  paru  tatnellemeol  ;  k 
tort  des  libraires  c'est  d'avoir  voulu  &ire  croire  qve 
leur  compilation  venait  de  M.  de  Lamartine.  —  H.  (k 
Ifontalembert  aurait  dit  à  cette  occasion  : 

c  Que  voulex-vous  I  il  en  coûte  pour  jouer  le  rAle  <k 
paratonnerre  ». 

Le  même  journal,  précédemment  dté,  disait  dans  1^ 
même  numéro  : 

«  Il  est  beaucoup  question  deptais  quelques  jom.  , 
dans  le  monde  (wlitique,  d'une  farochure  que  va  trè?- 
prochainement  publier  M.  François  Arago.  ~  Le  bat 
de  cette  publication  serait  de  réfuter,  on  pour  le  ooiiii 
de  rectifier  certaines  parties  de  la  brochure  d«  U.  de  La- 
martine, relative  aux  efforts  isolément  tentés  parce  der- 
nier pour  combattre  les  menées  du  parti  anarchiste.  O 
serait  une  sorte  de  déclaration  de  guerre  à  la  partie 
exaltée  de  l'ex-penlarchie  ». 

LA  MATHE  (P.  de),  aut.  dég.  [Bbaitde 

LA  MatUE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages  «  voyela 
«  France  littéraire  »  à  La  Matue. 

-h  LAMAZE  (M»'  Albéric  de)  [M-Al- 
béric  DE  Lahaze  ,  depuis  vicomtesse  Le 
Prévost  d'Arlincourt]. 

Etudes  sur  trois  femmes  célèbres  du 
XVP  siècle  (la  marq.  de  Pescara,  Vittoria 
Colonna  et  Tullia  d'Aragone).  Florence, 
1847,  in-8. 


une  autre  illustration  contemporaine,  M.  de  La  lIe&oâi>. 
de  compléter  l'article  de  notre  «  France  littéraire  » ,  q« 
a  vieilli,  et  d'y  faire  une  adjonction  piquante,  celle  df 
l'indication  des  critiques,  apologistes  et  biograpb«*s  Je 
M.  de  Lamartine,  tour  à  tour  poêle,  politique.  bis'.>- 
rlen  et  homme  d'Etat  ;  mais  de  semblables  articles  de- 
mandent et  de  trop  longues  pri^parations  et  de  trip 
longues  investigations  ;  à  notre  grand  déseipoir,  D.<as 
sommes  forcé  de  rejeter  au  supplément  de  ce  livr^ 
l'emploi  de  nos  matériaux  incomplets,  quoique  n«^in- 
breux,  pour  en  faire  um  article  satisfaisant  de  biblio- 
graphie moderne. 


LAMB.... 


LA  MENNAIS 


510 


Réimprimé  à  ParU  en  iS55,  avec  le  nom  de 
UJ^  la  Ticomlesse  d'ArlÏDCoart. 

L\MB....  (l'abbé),  nom  ahrév.  Rlabbé 
LA31BERT,  dernier  confesseur  du  duc  de 
Penthièvre]. 

Mémoires  de  famille,  historiques,  litté- 
raires et  religieux.  Paris,  Ch.  Painparré, 
18:fâ.  in-8. 

LAMB  (Félix),  ps.  [la  comtesse  Jenny 
d  Héricourt]. 

Le  Fils  du  Réprouvé.  Paris,  Pétion, 
18ii,  2  vol.  in-8. 

Un  noorean  roman  de  cette  dame  était  prêt  i  pa- 
raître en  feailleton  dans  c  l'Assemblée  constitnante  » 
(da  i*)*  an  15  mai  4848),  lorsque  ce  journal  a  cessé 
de  paraître. 

L\MBALLE  [Marie-Thérèse-Louise  de 
Savoie-Carignan ,  princesse  de],  auteur 
suppfisè. 

Mémoires  historiques  de  — ,  une  des 
premières  victimes  immolées  dans  les  hor- 
ribles journées  des  2  et  3  septembre  1792. 
(Composés  par  M"*  Guénard ,  baronne  de 
Mère.)  Pans,  Lerouge,  1801,4  vol.  in-12, 
fig.,  et  4  vol.  in-18,  fîg. 

-f  LAl^IBER  (Juliette)  [Juliette  La  Mes- 
sixk], 

I.  Mon  villaf?e,  par — .  Collection  Hetzel. 
Paris,  Michel  Léi^y  frères,  1800,  in-18. 

II.  Idées  anti-proudhonniennes  sur  Fa- 
mour,  la  femme  et  le  mariage,  par  — .  Pa- 
ri», 1858,  in-12. 

r&e  seconde  édition  augmentée,  1862,  in-19,  est 
sign^  Jaiiette  Lamber.  Cette  dame  a  épousé  M.  Ed- 
mond Adam.  Le  Catalogue  général  de  M.  Otto  Lorenz, 
iiMli<iiie  d'elle  divers  ouvrages,  au  mot  Lamber. 

LVMBERT  L.,  aut.  dég.  [Lambert  Lal- 
lemand]. 
Voyez  PraON  (Alex.) 

LAMBERT  (Emile),  ps,  [Anatole  Saul- 
meb],  auteur  d'articles  dans  le  «Courrier 
de  la  Montagne  »  et  dans  la  «  Revue  natio- 
nale». 

Le  Dom  pris  par  II.  Anatole  Saulnier  se  trouvant  (ire 
ttlai  d'un  publiciste,  il  y  eut  rédamalion  de  la  part 
de  celui-ci.  M.  Anatole  Saulnier  s'empressa  de  publier, 
dans  quelques  journaux,  la  lettre  suivante  au  véritable 
M.  Emile  Lambert  (1)  : 

'  Ayant  rédigé  «  le  Courrier  de  la  Montagne  »  sous 
l€  pseudonyme  d'Emile  Lambert,  j'ai  cru  pouvoir  con- 
Kner  ce  nom  pour  foire  faire  quelques  insertions  dans 
Votre  journal  pendant  mon  séjour  provisoire  à  Paris  ; 
nuis  UD  malheureux  hasard  a  voulu  qu'il  existât  une 
persoDoe  portant  véritablement  ce  nom»  et  dont  vous 
liez  inséré  la  réclamation  dans  votre  journal  do  1 5  août 


M)  M.  Emile  Lambert  dont  11  est  ici  question  est 
fflai  qui  s'est  présenté  comme  candidat  à  la  représen- 
tation pour  Paris,  en  i848.  Sa  profession  de  foi,  que 
Boui  avons  sous  les  yeux  porte  la  date  du  2  avril. 


dernier.  Mon  nom  suffira,  j'espère,  pour  repousser  lef 
insinuations  que  cette  personne  a  cm  devoir  élever  contre 
les  compagnies  d'assurances  en  général,  à  l'occasion 
d'une  demande  d'employés  » . 

c  Je  m'empresse  donc  de  renoncer  à  ce  nom,  pour 
des  motifs  particuliers,  le  restituant  avec  sa  respon- 
sabilité au  véritable  Emile  Lambert,  directeur  de  la 
c  Revue  nationale  »,  demeurant  rue  Lavoisier,  22. 

«  Agréez,  etc.  Anatole  Saulnier. 

4- LAMBERT  (Francis),  MARC-AURÈLE 
ET  JOSEPH  D^ESTIENNE. 

Causeries  du  «  Tintamarre  »  du  l*'  sep- 
tembre 1846  au  mois  de  mai  18i7. 

Ces  causeries  sont  dues  à  la  collaboration  de  trois 
écrivains.  A.  Vitn,  Ch.  Baudelaire  et  Th.  de  Banville.' 

+  LAMBERT  [Pierre-Antoine-Auguste 
Thiboust]. 

Cet  auteur  dramatique  débnta  sous  le  pseudonyme  de 
Lamdert,  qu'il  a  depuis  joint  à  son  nom  de  fa-> 
mille. 

LAMBIN  DE  SAINT-FÉLIX,  ps.  [Ant.- 
ProsperLoTTiN]. 

Essai  sur  la  mendicité.  Amsterdam, 
JH.  M,  Rey,  1779,  in-8. 

-4-  LAMENAIRE  [Makle  aîné]. 

L  Les  Quinze  Praslin,  ou  le  Procès  du 
dernier,  et  toutes  les  Lettres  do  la  du- 
chesse. Paris,  1846.  in-8,  128  p. 

II  Vie,  aventures,  combats,  amours  et 
prise  d'Abd-el-Kader.  Paris,  1848,  in-12, 
48  pag. 

LA  MENNAIS  (Uabbé  F.  de),  nom  seign, 
P'abbé  Félicité  Robert  (1)],  dit  de  LaMen- 
nais^  d'une  propriété  appartenant  au  chef 
de  la  famille,  négociant  estimable  de  Saint- 
Malo ,  auquel  des  revers  firent  néanmoins 
faire  banqueroute  au  commencement  de  ce 
siècle.  Après  ces  revers,  le  chef  de  la  fa- 
mille quitta  Saint-Malo,  fut  s'établir  à  Ren- 
nes, dans  le  môme  département,  et  il  se  fit 
alors  connaître  sous  le  nom  de  La  Mennais, 
gue  portèrent  aussi  ses  deux  fils  et  une 
fille.  A  notre  épo(^ue,  de  tels  changements 
de  noms  ont  été  si  fréquents  qu'en  vérité 
on  aurait  mauvaise  grâce  à  insister  parti- 
culièrement sur  celui  qu'a  pris  la  famille 
Robert,  quand  M.  Prat  a  pris  le  nom  de 
La  Martine,  et  M.  Samson  celui  de  Ponger- 
t;t//e.  Tenaille  celui  de  Vaulabelle,  etc.,  etc.; 
tandis  que  le  vaillant  maréchal  Juchault  de 
Lamoricière  n'a  voulu  prendre  qu'une  par- 
tie du  sien ,  ce  qui  le  rend  plus  commun, 
mais  que  la  propre  gloire  de  celui  qui  le 
porte  a  rendu  si  illustre.  Nous  ne  sommes 
surpris  que  d'une  chose,  c'est  que  les  deux 
frères  Robert,  tous  deux  prêtres,  n'aient 
pas  suivi  en  cela  rexeml!)le  de  deux  ecclé- 

(i)  Né  à  St-Malo  (llle-et- Vilaine),  le  19  Juin  i782. 
ordonné  prêtre  en  1817. 


511 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


5lî 


siastiques  célèbres  du  xviii*  siècle,  qui, 
pour  se  distinguer,  prirent  Tun  le  nom  de 
Gondillac,  l'autre  celui  de  Mably,  pour  ne 
point  s'appeler  MM.  Bonnot,  et  que  Fun 
d'eux  ne  se  fût  pas  nommé  de  La  Mcnnais  et 
l'autre  de  La  Chênaie.  Nous  n'avons  qu'une 
objection  à  faire  '.  c'est  que  tant  que  M.  Fé- 
licité Robert  a  rêvé  la  prélature,  le  nom  de 
La  Mennais  était  plus  convenable  que  le 
véritable;  mais  depuis  que  le  prélat  s'est 
évanoui  pour  faire  place  à  un  chef  de  dé- 
magogues, M.  Félicité  Robert  eût  dû  re- 
noncer à  un  nom  aristocratique,  et  arriver 
à  la  Chambre  des  représentants,  comme  tel 
autre  qui  a  pris  par  vanité  la  profession 
de  portefaix,  avec  son  véritable  nom  de 
famille. 

Mais,  ainsi  que  nous  l'avons  dit,  il  ne  faut 
pas  apporter  plus  d'importance  qu'on  ne  le 
doit  à  ces  ridicules  anoblissements ,  fai- 
blesses qu'on  regrette  de  trouver  chez  un 
esprit  supérieur,  mais  enûn  ^  faiblesses  ou 
ridicules  si  fréquents  depuis  la  suppres- 
sion des  titres  nobiliaires.  (Voy.  1  Intro- 
duction de  ce  livre,  I,  colonnes  43-55.) 
Disons-le  de  suite,  nous  n'avons  inséré  le 
nom  de  M.  de  La  Mennais  dans  nos  «  Su- 
percheries littéraires  dévoilées  »  bien 
moins  pour  un  reproche  sur  un  fait  futile, 
que  pour  donner  une  liste  de  ses  ouvrages 
plus  complète  oue  celle  que  nous  avons 
imprimée,  en  1830,  dans  le  tome  IV  de  la 
a  France  littéraire».  Sans  ce  fait,  l'occa- 
sion nous  échappait. 

Si,  en  philosophie.  M.  de  La  Mennais  n'a 
pas,  à  proprement  parler,  fondé  une  école, 
il  ^t  clu  moins  avec  le  comte  de  Maistre, 
le  vicomte  de  Donald  et  quelques  autres 
ultramontains,  à  la  tête  de  ce  qu'on  ap- 
pelle «l'Ecole  catholique  »,  école  qui  a  pris 
pour  devise  :  Dieu  et  la  Liberté! 

Voici  le  jugement  que  porte  sur  M.  de 
La  Mennais,  comme  philosophe,  un  homme 
estimable  qui  s'est  longtemps  occupé  de 
matières  philosophiques,  le  baron  Massias, 
dans  son  «  Mouvement  des  idées  dans  les 
quatre  derniers  siècles,  ou  Coups  de  pin- 
ceau historiques  »  (Strasbourg.  1837,  in-8, 
49  pages)  :  «  Prêtre  paradoxal,  dissem- 
blable à  lui-môme  ;  philosophe-théologien, 
combattant  la  raison  par  la  tradition,  et 
prouvant  la  tradition  par  la  raison  (1),  ré- 


(1)  Il  fait  de  la  raison  univertelle  le  critérium  de 
la  cerlitode,  ÔUnt  à  la  raison  individuelle  le  pou- 
voir et  le  droit  de  ju^er  de  la  vérité.  En  affirmant  ceci, 
il  émet  deux  gT&nAs  paralogismes  :  d'abord  il  compose 
le  vrai  et  le  faux,  puisque  la  raison  universelle  ne 
peut  être  composée  que  des  raisons  iuditiduelles  ;  en 
second  lieu,  il  soumet  son  critérium  à  un  tribunal  que 
lui-même  a  déclaré  incapable  de  vérité  ;  dés  lors,  qui 


publicain  soumettant  la  souveraineté  du 
peuple  à  un  pontife  par  son  propre  droit 
souverain.  Papiste,  allant  à  Rome  proposer 
un  duel  mystique  au  Pape .  traducteur  de 
«  rimitation  de  Jésus -Christ»,  appelant  b 
peuples  à  la  révolte,'  et,  pour  en  finir, 
Rousseau  en  soutane,  simple,  naïf,  dialec- 
ticien, éloquent  et  sublime  comme  l'auteur 
des  «Confessions»,  de  la  «  Lettre  à  Far- 
chevêque  de  Paris  »,  «  d'Uéloïse  »  et  s  d'E- 
mile». 

Voici  un  autre  jugement  porté  sur  M.  de 
La  Mennais,  dès  18^^,  par  un  écrivain  ca- 
tholique (1)  : 

«  L'abbé  de  La  Mennais...  nous  parait 
avoir  commis,  de  la  meilleure  et  de  la  plus 
pure  foi  du  monde,  des  fautes  et  même  de 
très-grandes  fautes.-  Elles  sont  d'autant 
plus  dangereuses  qu'elles  portent  :  elles 
ont  à  la  fois  le  privilège  du  talent  et  sur- 
tout celui  de  la  vertu  (nous  pouvions  alors 
dire  ce  mot  que  nous  ne  pouvons  plus  dire 
aujourd'hui).  » 

«  Le  fondement  de  toute  sa  doctrine, 
l'autorité  universelle,  est  faux.  » 

<(  Le  caractère  de  ses  discussions  politi- 

3ues  et  religieuses  ne  l'est  pas  moins.  C'est, 
'une  part,  le  désordre  d'une  imagination 
ardente  et  d'un  cœur  flatté  et  superbe;  et 
d'autre  part,  l'ironie,  le  sarcasme,  non  en- 
vers les  choses,  mais  envers  les  personnes 
sociales  :  armes  funestes,  propn  s  à  la  Phi- 
losophie, que  les  Pères  de  l'Eglise  n'em- 
ployèrent pas  sansse  repentir,  et  jjue Jésus- 
Christ  et  les  apôtres  n'employèrent  ja- 
mais. » 

«  M.  de  La  Mennais  ne  peut  guère 
compter  comme  publiciste.  » 

«  Comme  théologien,  cet  écrivain  n'a 
fait  aue  suivre  deux  brillants  modèles. 
Pascal  et  le  comte  de  Maistre.  On  pourrait, 
nous  croyons,  porter  le  défi  de  citer  dans 
ses  œuvres  une  seule  pensée  qu'on  ne  trou- 
vât pas  dans  les  œuvres  des  aeux  autn's.s 

«  Il  réunit  à  la  fois  les  formes  originaU's 
d'un  dissident,  et  l'allure  franche  d'un  fi- 
dèle. » 

«  En  somme,  il  nous  semble  plus  doué 
d'imagination  que  de  jugement.  Son  talent 


saura  que  la  raison  est  universelle^  si  ce  n*est  la 
raisofi  individuelle  ?  qui  saura  si  et  anament  cettf 
raison  universelle  a  raison,  si  ce  n'est  point  la  rai- 
son que  Dieu  a  donné  i  chacun  de  nous?  Disons  dote 

que  LE  PRINCIPE  DE  LA  CERTITUDE  EST  DANS  LA  RAISO!» 
KT  LA  CONSCIENCE  INDIVIDUELLES  FORTIFIÉES  ET  CtlLU- 
RKES    PAR    LA     RAISON     ET    LA    CONSCIENCE     l'KIVE!)- 

SELLES. 

(1)  M.  MadroUe,  dans  sa  c  Défense  de  Tordre  &ûciat. 
attaqué    dans    ses    fondements    ».     PariSf    i8âS. 

in-8. 


513 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


514 


est  de  hasard  plutôt  aue  de  système.  II  a 
fiail  d'assez  beaux  Mélanges,  des  articles 
de  journaux,  des  brochures,  des  pages, 
dt'à  Pensées  décousues  assez  belles.  Il  n'a 
pas,  selon  nous,  fait  un  bel  ouvrage  (1). 

«  Labbé  de  La  Mennais  est  une  sorte 
de  Diderot  catholique  :  s'il  continuait,  nous 
tremblerions  qu'il  ne  devînt  l'autre  (2).  Sîi 
rélt'brité  est  supérieure  à  son  génie.  S'il 
n'y  prend  garde,  elle  se  modifiera  beau- 
coup avec  lé  temps.  L'illustre  écrivain  est 
un  enfant  gâté  de  louanges  irréfléchies  et 
prématurée  :  il  y  a  tel  journal  encore  au- 
jourd'hui qui  semble  moins  le  Mémorial 
•io  la  vérité  catholique,  que  celui  de  l'a- 
mour-propre  de  son  idole.  Si  l'on  trouvait 
((ue  nous  sommes  bien  hardis  à  juger  cet 
homme  avec  autant  do  sévérité,  nous  ré- 
pondrions qu*il  Ta  été  bien  davantage  à 
Ju.^'cr  SOS  propres  mai  très.  En  l'attaquant, 
nous  ne  faisons  que  défendre  l'autorité. 
CVst  là  l'excuse  de  notre  hardiesse,  comme 
ce>t  la  cause  de  notre  puissance.  Notre 
jut^Tment,  tout  téméraire  qu'il  paraisse, 
n  t'st  i^s  de  l'orgueil,  mais  de  la  soumis- 
won,  n 

Les  faits  importants  de  la  vie  de  M.  de 
La  Mennais  sont  ses  livres  ;  jamais  homme 
ne  se  montra  plus  complètement  identique 
avec  les  œuvres  de  sa  i)enséc ,  et  c'est  au 
point  que  presque  tout  ce  qu'il  a  eu  d'ac- 
cidentel dans  sa  carrière  se  rattache  à 
l'histoire  de  la  publication  des  siennes. 
L'énonciation  complète  de  tout  ce  qu'il  a 
produit  est  donc  le  moyen  le  plus  direct  et 
le  plus  simple  de  le  faire  connaître. 

Malheureusement,  les  convictions  de 
M.  de  La  Mennais,  comme  prêtre  et  comme 
écrivain,  ont  été  tellement  variables  qu'on 
aura,  un  jour,  de  la  peine  à  croire  que  des 
opinions  si  opposées  aient  appartenu  au 
même  personnage,  tour  à  tour  gallican  srn- 


(1)  Outre  on  certain  nombre  île  réruUlions  du  livre 
^11  a  lait  la  répalation  de  M.  de  La  Mennais,  son 
«  E&«ai  «or  l'iDdifféreace  en  matière  de  religion  », 
vingt  propositions  des  t.  111  et  IV  de  cet  ourrage  ont 
rlé  rensorées  par  treize  évëqnesde  France  (voy.  la  2* 
partie  de  cette  notice,  parmi  les  réfutations  générales 
des  outrages  de  M.  de  La  Mennais). 

ii)  \jts  craintes  de  M.  MadroUe  ne  se  sodI  que  trop 
ratifiées.  M.  de  La  Mennais  ne  nous  a-t-il  pas  soc- 
ce«5tTfinenl  donné  ;  les  «  Paroles  d'un  croyant  », 
oanaye  q«e  Grégoire  XVI.  qui  l'a  condamné,  a  jngé 
cuome  •  pco  considérable  par  son  volume,  mais  im- 
«  mense  par  sa  penrersilé  »  ;  le  «  Livre  du  peuple  «, 
et  enfio  celte  fenilie  démagogique,  intitulée  le  (  Peuple 
i44iitiiDant  *  ?  La  soriétt*  peut,  certes,  avoir  tout  à  re- 
doQtrr  des  doarines,  si  hardiment  insurrectionnelles, 
que  prêche,  depuis  1834,  l'ancien  Rousseau  en  soutane 
derfnn  Babeuf  en  rabat,  ainsi  qn^  M.  Madrolle  qualifie 
M.  de  La  Mennais  par  rapport  à  tes  uièmes  doctrines. 

T.  II. 


^  ,  cère,  libéral  catholique,  c'est-à-dire  ultra- 
montain  et  révolutionnaire.  • 
I  M.  de  La  Mennais  a  écrit  mielque  part  : 
«  Toute  dissidence  avec  le  chef  visible  de 
l'Eglise  catholique,  le  représentant,  le  vi- 
caire de  Jésus,  le  Pape,  en  un  mot,  est  un 
schisme  coupable  ;  toute  résistance  à  son 
infaillible  décision  est  une  rébellion  im- 
pie. »  Et  M.  de  La  Mennais  n'a  pas  hésité 
a  soulever  ce  schisme  par  la  publication 

/,  de  «  l'Avenir  ».  Plusieurs  propositions  de 
ce  journal  furent  non -seulement  désa- 
vouées, mais  condamnées  par  le  Saint- 
Siège,  et  son  rédacteur  principal  dut  faire 
amende  honorable.  Mais  l'orgueilleux  prêtre 
ne  voulait  point  s'humilier;  et  tandis  que 
d'un  côté  il  sollicitait  son  pardon,  de  l'au- 
tre il  préparait  la  plus  déplorable  apostasie. 
Le  brancion  d'anarchie  uue  lança  M.  de  La 
Mennais,  les  «  Paroles  aun  croyant»,  est 
presque  de  la  même  époque  que  le  pardon 
de  Grégoire  XVI. 

11  y  aurait  un  livre  bien  curieux  à  faire, 
en  opposant  aux  «  Paroles  d'un  croyant  », 
les  doctrines  professées  par  M.  de  Va  Men- 
nais dans  les  écrits  qu  il  a  publiés  avant 
1830. 

Il  est  digne  de  remarque  que,  dans  le 
commencement  du  dix-neuvième  siècle,  les 
savants  ei  érudits  qui  ont  le  plus  fixé  l'at- 
tention, ceux  dont  la  critique  se  soit  le 
plus  occupée,  étaient  non-seulement  trois 
Bretons,  mais  encore  trois  hommes  de  la 
même  ville  (Saint-Malo)  :  Broussais,  Cha- 
teaubriand et  La  Mennais.  Combien  de  fois 
le  système  de  médecine  physiologique  du 
premier  n'a-^il  pas  été  combattu  et  dé- 
rendu !  Ce  qu'on  a  écrit  sur  les  flottantes 
opinions  de  Chateaubriand  est  immense! 
M.  de  La  Mennais,  par  ses  fréquentes  va- 
riations religieuses  et  politiques,  devait 
subir  un  grand  nombre  de  critiques.  Aussi 
ne  lui  en  a-t-il  pas  manqué  !  Nous  avons 
donc  pensé  qu'en  présentant  ici  la  nomen- 
clature complète  aes  ouvrages  de  cet  écri- 
vain, il  serait  piquant  d'y  joindre  un  aperçu 
de  leurs  apologies  et  de  leurs  critiques,  et 
même  des  Biographies  de  l'écrivain. 

NOTICE  BIBLIOGRAPHIQUE 

DES    OUVRAGES   DE   M.    DE   LA 
MENNAIS, 

DE  LEUHS  RÉFUTATIONS,  DE  LEURS  APOLOGIES, 

ET  DES  BIOCnAPHIRS  DE  CET  ECRIVAIN. 

Vous  saniea  ce  que  c'est  qu'un  prMre  ! 
M.  de  La  Mennais  devant  les  Uitmoaux,  en  1826. 

17 


515 


LA  MENNAIS 


LA  MENKAIS 


516 


AiM  promise  au  Christ,  revieni  à  loi.  crois-moi  ; 
Retiens  et  mootrç-ooas  ce  qae  c'est  qu'an  bon  prêtre  : 
Ce  que  c'est  qu'un  roauTsis,  tu  nous  Ta  (kit  connaître 
Quand  tu  jetu  aux  vents  les  trésors  de  U  foi. 
Un  hommb-potkncb. 


OUVRAGES 


L 

DE  M.  L'ABBÉ  F. 
MENNAIS. 

I.   ÉCRITS  ASCériQUES. 


DE  LA 


L  Guide  spirituel,  ou  le  Miroir  des  âmes 
religieuses,  trad.  du  latin  du  B.  Louis  de 
Blois  (par  M.  F.  de  La  Mennais).  Paris,  So- 
ciété typo^aphique,  1809.  petit  in-li.  — 
Autre  édition ,  avec  une  Préface  du  tra- 
ducteur ;  suivi  de  deux  opuscules  de  sainte 
Thérèse  :  le  Chemin  de  ia  perfection,  trad. 
par***  (de  Saint -Victor);  les  Elévations 
d'une  âme  à  Dieu,  traduites  par  E.  de  Ge- 
noude,  avec  préface,  avertissement  et  une 
Vie  abrégée  de  la  sainte.  Paris,  de  fimpr, 
de  Didoi  aîné.  —  A  la  librairie  grecque- 
latine-allemande,  1820,  in-32avec  6.grav., 
5fr. 

La  dernière  édition  Ikit  partie  de  la  c  Bibliothèque 
des  Dames  chrétiennes.  > 

Ce  livre,  si  remarquable,  et  pourtant  si  peu  connu 
avant  que  M.  de  La  Mennais  en  eût  donné  une  traduc- 
tion, est  un  des  produits  les  plus  purs  de  cette  litté- 
rature ascétique  dont  l'Imitation  de  Jésus-Christ  est  le 
chef-d'œuvre. 

II.  L'Imitation  de  Jésus-Christ,  traduc- 
tion nouvelle,  avec  des  Réflexions  à  chaque 
chapitre.  Paris,  Margueritte,  1824,  in- 18. 

Antres  éditions  : 

Paris,  rue  du  Paon,  n»  8, 1823.  in-8  avec  5  pi., 
20  fr.,  et  sur  papier  An,  30  fr. 

Parii,  Lasfiau,  i825,  in-8.  sur  papier  vélin  su- 
periin,  dit  cavalier,  et  orné  de  5  (gravures,  20  fr.; 
grand-jésus  vélin,  épreuves  avant  la  lettre  (tiré  k  100). 
35  fr.,  et  même  papier,  sur  fornut  in-4  (tiré  à  50). 
65  tr. 

Édition  précédée  dé  prières  pendant  la  messe,  par  le 
P.  Sanadon.  de  la  conipas^nie  de  Jésus.  Parit,  Lat- 
neau,  1826,  in-18.  3  fr.,  et  sur  pap.  vélin,  4  fr.— 
Deux  éditions  dans  la  même  année,  l'une  de  13  feuilles 
avec  une  gravure. 

Avec  les  prières  du  P.  Sanadon.  Parit,  Belin-Man- 
dar  et  Devaux,  1827,  in-18  de  14  feuilles  8/1) .4 
3flr. 

Paris,  les  mêmes,  1828,  in-32  de  2  feuilles  7/H 
avec  une  gravure. 

vn«  édition,  Paris,  Belin-Mandar,  1832,  in-32, 
flg. 

Vin*  édition.  Parit,  Daubrée,  183G.  in-32. 

Autre  édition.  Parit,  Delloye,  Lecou,  1837,  in-lK, 
2  fr.  60  c. 

—        Parit,  Picard,    1839,  1841,   1842. 
n-lS,  2fr.  GO.  c. 

X«  édition.  Parit,  Picard,  1843.  in-32,  2  fr. 
00  c. 

XII*  édition.  Parit t  Fume,   1844.  gr.  in-8  avir 


6  grav.  sur  acier  et  des  vignettes  dans  le  talc.  12  fr. 
50  e.  —  Édition  publiée  en  85  livraisons  à  50  c. 

XIV*  édition.  Parit,  Pagnerre,  PerreTiti,  Fwu, 
1845,  ln-18.  9  tr.  60  c. 

L'un  des  libraires  déposilairas  de  M.  de  La  Mcoans. 
car  il  faut  qu'on  le  sache  bien,  M.  de  La  Menais  eit  )ë 
propre  éditeur  de  tous  ses  ouvrages,  sauf  de  rbnitaiùa, 
dont  il  a  plusieurs  fois  aliéné  la  propriété  p«r  qael- 
ques  années,  l'un  des  libraires  déposiuires  de  H.  de 
La  Mennais.  disons-nous,  a  imprimé  sor  son  catalogue, 
i  l'occasion  de  l'Imitation,  la  note  soivanie  : 

c  Ce  livre,  admiré  i>ar  les  plus  beaux  génies,  attea- 
<  dait  encore  un  génie  pour  le  traduire.  M.  de  La  Mca- 
t  nais  a  (kit  disparaître  la  différence  qui  existait  eain 
«  l'original  et  les  traductions  antérieures.  B  a  piat  i 
c  chaque  chapitre  des  réflexioBs  qui  senhleal  des 
c  pott-teriptum  de  l'auteur  >. 

Or,  l'un  des  plus  savants  bibliographes  de  la  Fiaace. 
A.-A.  Barbier,  qui  s'est  occupé  de  recherches  parties- 
Hères  sur  les  traductions  de  l'Imilation  de  Jésns-Qmi. 
et  qui  a  publié  le  résultat  de  les  redierches  sous  le  u- 
tre  de  «  Diuertation  sur  soixante  traductions  fraaçaiâfi 
de  rimiution  de  Jésus-Christ*  (Paria.  1812.  in-iiii 
in-8),  A.-A.  Barbier  nous  apprend,  dans  son  IHctiea- 
naire  des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes,  2*  iàA., 
n«  21,803,  que  les  traductions  de  ce  livre  c^èbn  iw 
MM.  de  Genoude  et  de  La  Mennais  ne  sont  que  des  es- 
pèces de  contreflicons  de  celle  du  P.  LaUemeot,  jt- 
suite. 

Quant  aux  Réilexioni  dont  parle  le  libraire  déposi- 
taire des  livres  de  M.  de  La  Mennais.  Prébee  et  hs- 
flexions  avaient  déjà  paru,  en  1820,  à  la  tète  de  h  tra- 
duction de  rimitation  de  Jésus-Christ  par  M.  de 
Genoude,  qui  forme  le  premier  volume  de  la  «  Biblu»- 
thêqne  des  Dames  chrétiennes  ».  (Voy.  plus  bis  If 
chapitre  des  éditiont  duet  à  M.  de  La  Mennaù). 

Inédite  ou  rebadigeonnée,  cette  traduction  de  llat- 
tation  de  Jésue-Ghrist  renferme  on  passage  traduit  os 
adopté  alors  par  M.  de  La  Mennais.  qui.  phis  tard,  a  été 
relevé  pour  être  jeté  à  la  face  du  prêtre  devenu  foagHsi 
démagogue.  Voici  en  quels  termes  est  rappelé  ce  pas- 
sage dans  un  Journal  de  septembre  1848  (le  <  Cml^ 
d'alarme  *). 

Note  à  l'adresse  du  citoyen  La  Mennais.  —  Ncœ 
recommandons  à  l'ex-rédactenr  du  c  Peuple  cooât.- 
tuant  »  l'extrait  suivant,  emprunté  à  une  tradoctioa  k 
*  l'Imitation  * ,  publiée  par  un  certain  abbé  de  La  Si«9- 
nais,  qui  est,  je  crois,  de  sa  très-intime  conaaii- 
sance. 

«  La  paix,  c'est  l'ordre  perihtl  ;  et  le  trouble,  te 
dissensions,  la  discorde,  la  guerre,  ne  sont  entrés  «1»$ 
le  monde  que  par  la  violation  de  l'ordre  ou  par  te 
péché.  Aussi  point  de  paix  oh  règne  le  péché  :  pfisi 
de  paix  dans  l'homme  dont  les  pensées,  les  affecUoaç. 
les  volontés,  '  ne  sont  pas  en  tout  conformes  à  l'ordre  (>t 
à  la  vérité  et  à  la  volonté  de  Dieu  ;  point  de  paix  <biu 
la  société  dont  les  doctrines  et  les  lois  s'écartent  de  U 
loi  et  des  doctrines  révélées  de  Dieu  *. 

c  El  quiconque,  homme  ou  peuple,  brise  cette  i« 
et  ces  doctrines,  ne  fhtrce  qu'en  un  seul  point,  crt 
homme,  ce  peuple  rebelle  à  Dieu,  subit  à  l'insuai  k 
châtiment  de  son  crime  ;  un  malaise  inconnu  s'eœpa» 
de  lui  ;  je  ne  sais  quelle  force  désordonnée  le  pousse  et 
le  repousse  en  tout  sens,  et  nulle  part  il  ne  trouve  de 
repos.  Gomme  Gain  après  son  meurtre,  il  a  peur.  Nea. 
la  paix  n'est  en  effet  que  pour  les  enbnts  de  H^e^  ■ 
9  Us  la  godteut  en  eux-mêmes,  et  la  répandent  sar  k» 
autres  », 

(IMIT.  D.  3.) 


317 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


318 


III.  Danger  du  monde  dans  le  premier 
â;:e.  Nouvelle  édition.  Paris,  W^  Carié  de 
ta  Charte,  1827,  in-18,  3G  pa^;.,  30  c,  ou 

in-Ui. 

Noarelle  édition  d'an  opnscvle  qui  a  été  imprima 
d'abord  daos  le  t.  V.  de  la  c  Bibliothèque  des  Daroc5 
chrêtiemies»  (4820)  aoos  le  titre  de  c  Dialogue  sur  les 
duigrrsdv  BMiide  dans  le  premier  Ige  ». 

Cet  opnscnle,  augmenté  de  cinq  chapitres  nonveaux, 
a  enrore  été  réimprimé  sons  le  titre  snitant  : 

•  Le  Goide  da  premier  ige  » 

Paris.  Belin-Mandar,  1828,  in-18.  2  fV.;  in-24. 
1  fr.  80  c.;  et  in-i6.  1  fr.  50  e. 

Paris,  Pagnerre,  1844.  in^2.  4  tt. 

On  aime  à  lire  ee  petit  ouvrage,  ob  le  grand  écrivain 
«kâcenddes  hautes  sphères  de  l'intelligence  pour  pren- 
dre le  ton  de  la  plus  ravissante  simplicité,  et  reproduire, 
dans  tonte  leur  vérité,  les  entretiens  de  l'âme  d'un  en- 
fini  avec  le  Dieu  qui  l'a  créée. 

IV.  Le  Guide  du  premier  âge.  Voyez  le 
n»  précédent. 

\.  Journée  du  chrétien.  Paris,  Beliti" 
Mandar  el  Devaux.  1828,  in-lG,  3  fr.  ;  et 
ï»ap.  vélin,  4  fr. 

f  Cest  un  recueil  précieux  où  M.  de  La  Mennais  a 
r 'ooi  les  prières  les  plus  toachantes  que  la  piété  chré- 
li^Due  ait  formulées.  On  y  trouve  aussi  quelques  inspi- 
ntiuos  on  respirent  le  génie  et  la  piétr*  de  l'auteur.  » 

Nous  étions  avant  1834.  Aujourd'hui  on  parle  peu  de 
U  piété  de  l'auteur. 

M.  de  La  Mennais  est  aussi  l'éditeur  de  la  ■  Nouvelle 
Jcornée  du  Chrétien,  on  Uoyens  de  se  sanctifier  au  mi- 
lieu du  monde  >.  par  M.  l'abbé  Lctoumenr,  prédicateur 
ordinaire  du  roi,  avec  une  Préface  de  l'éditeur. 
Farii,  rue  des  Marait  Saint-Germain,  n»  14. 1830, 
1&-18  avec  une  flg.  —  Ce  petit  livre  a  été  réimprimé, 
à  faris.  en  1840.  in-32,  et  publié  par  le  libraire 
Pirard,  sous  le  nom  de  M.  Tabbé  P.  de  La  Mennais. 
qoi,  ainsi  qu'on  vient  de  le  voir,  n'en  est  que  l'édi- 
lent. 

VI.  Recueil  de  piété.  Paris,  Belin-Man- 
dar  et  Devaux,  18i8,  in-16,  96  pag. 

VU.  Les  Evangiles.  Traduction  nouvelle, 
avec  des  notes  et  des  réflexions  à  la  fin  de 
rliaque  chapitre.  Paris,  Pagnerre,  1840, 
in-12,  3  fr.  50  c. 

Autres  éditions  : 

Deuxième  édition,  illustrée  de  dix  magnifiques  gra- 
▼ures  sur  acier.  Parit,  Pagnerre,  Perrotin,  1846, 
in-R.  12  fr.  ->  Édition  publiée  en  20  livraisous. 

Troisième  édition.  ParU,  letmimet,  1846,  in-12, 
3  fr.  50  c. 

M.  de  La  Mennais  a  été  l'éditeur  de  quelques  antres 
f-onTages  ascétiques.  (Voy.  la  dernière  section  de  celte 
partie). 

II.  SCIENCES  EN  GÉNÉRAL. 

Vm.  Sommaire  d'un  système  des  con- 
naissances humaines.  Paris  (vers  1820), 
hroch.  in-8(Anon.). 

Non  annoncé  dans  la  «  Bibliographie  de  la  France  t. 

Ce  travail  ne  se  trouve  reproduit  que  dans  l'édition  i 
de*  Œuvres  de  l'auteur.  Paria,  Pagnerre,  184^,  ' 
n  vol.  in-18,  an  t.  VI,  pag.  241-260.  1 


III.   RELIGION  ET  PHILOSOPHIE. 

IX.  Réflexions  sur  Tétat  do  FEglise  en 
France  pendant  le  wiii*  siècle ,  et  sur  sa 
situation  actuelle.  Paris,  Société  typogra- 
phique. 1808.  in-8,  viij  et  151  pag.  —  Se- 
conde édition.  Pam,  1814,  in-8. 

Ce  premier  écrit  de  l'autenr,  publié  à  l'époque  dn 
couronnement  de  Napoléon,  et  à  l'occasion  dn  Ckmcor- 
dat,  révéla  au  monde  littéraire  un  talent  de  premier  or- 
dre, et  au  Catholicisme  un  soutien  de  sa  cause  expi- 
rante. En  effet,  depuis  que  la  réforme  luthérienne  a 
porté  un  coup  mortel  a  l'autorité  des  papes,  et  pour 
parler  avec  franchise,  à  l'édifice  tout  entier  du  Chris- 
tianisme, il  serait  difficile  de  citer  un  homme,  parmi 
les  athlètes  descendus  dans  l'arène  en  laveur  des 
croyances  de  nos  pères,  qui  fbt  plus  capable  d'exercer 
une  grande  influence  sur  ses  contemporains  que  II.  de 
La  Mennais.  Mais,  tant  il  est  vrai  que  rien  n'est  plus 
nécessaire  que  de  naître  à  propos  I  ces  mêmes  eflorts 
de  talent,  cette  même  ardeur  de  aèle,  et  cet  éclat  d'une 
éloquence  par  lesquels  un  tel  homme,  s'il  eût  paru  an 
dix-huitième  siècle,  eût  foudroyé  l'hérésie  naissante  et 
restauré  l'Eglise,  n'ont  guère  servi  de  nos  Jours  qu'à  le 
faire  taxer  d'ambition  sans  mesure  et  d'exagération  in- 
sensée par  ceux-IA  même  qui  étaient  les  plus  intéres- 
sés à  marcher  daos  la  ligne  qu'il  a  suivie.  Ce  double 
reproche,  également  iqjnste,  devait  pourtant  lui  être 
adressé,  car  il  faut  bien  qu'une  multitude,  qui  ne  croit 
plus  k  la  foi  par  la  raison  qu'elle  en  est  privée,  trouve 
dans  des  passions  purement  humaines  les  motifs  de 
toute  direction  énergique  de  doctrine  et  de  conduite. 

La  première  édition  est  anonyme  :  elle  fut  saisie  et 
supprimée  par  la  police  impériale.  La  seconde,  avec  le 
nom  de  l'auteur,  est  de  1814. 

—  Les  mômes,  (lU^  édit.).  Suivies  de 
a  Mélanges  religieux  et  philosophiques  », . 
(et  de  «  t^ensées  diverses  »).  Paris,  Tour- 
nachof^MoHn  et  Seguin,  1819,  in-8,  575  p. 
6fr. 

Selon  l'abbé  Manet  (Biographie  des  Malonins  célè- 
bres, p.  245),  M.  Jean-Marie  de  La  Mennais.  le  frère 
de  celui-ci,  aurait  eu  quelque  part  à  cet  ouvrage. 

Ce  volume,  ainsi  composé,  est  considéré  comme  le 
premier  recueil  des  •  Mélanges  »  de  l'auteur. 

On  a  mis  k  des  exemplaires  de  1819  des  titres  de 
quatrième  édition,  lesquels  portent  pour  adresse  : 
Letage  et  Méguignon-Havard,  et  la  date  de  1825. 

A  la  tète  de  l'édition  de  1819  de  ces  Réflexions, 
on  trouve  la  courte  Préface  suivante  : 

«  Les  Réflexions  sur  l'état  de  l'Église,  publiées 
en  1808,  furent  aussitôt  saisies  par  la  police  de  Buo- 
naparte.  On  n'y  a  rien  ajouté.  Il  y  a  trop  à  dire  sur  ce 
qui  s'est  pass4  depuis  cette  époque,  et  sur  ce  qui  se 
passe  encore  aujourd'hui  relativement  à  l'Eglise  de 
France». 

fl  Le  reste  dn  recueil  que  l'on  offre  au  pnblic  se 
compose  d'articles  qui  ont  paru  dans  les  journaux,  et  de 
quelques  petits  écrits  du  même  genre,  que  la  censure, 
du  temps  de  sa  splendeur,  ne  permit  pas  d'y  insérer. 
On  y  a  joint,  sous  le  titre  de  Pensées  diverses,  de 
courtes  réflexions  sur  différents  sujets  de  religion  et  de 
philosophie  ». 

Dans  une  note  de  la  2*  édition  dn  «  Dictionnaire 
des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  »  de  A. -A. 


519 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


DàO 


Barbier,  et  soas  le  nP  15,014,  on  lit  ce  qui  suit  à 
roccasîon  de  ladile  prérac«  : 

«  Dans  la  Irèa  rourte  i'rrf.jce  plndc  eo  liHe  de  VM\- 
tioii  de  1811  (lisex  1810),  l'auteur  d<'clare  n'avoir 
rien  ajouté  h  ses  lléflexion*  mr  l'étal  de  l'EgHse.  Il 
devait  plulùl  dire  qu'il  en  a  au  moins  retranrlié  une 
pafje  etUiàre,  Voy.  la'  page  «Jj  de  l'édilion  de  1808 
et  la  page  01  de  IVdili-jn  d^  1821  (1810).  La  page 
retranchée  est  un  élojje  pompeux  deNapoli'on  ■. 

D'un  antre rdté.  un  t'ciivaiu  religieux,  M.  A.-M.  Ua- 
droite,  pages  4*7-48  de  sou  Histoire  secrète  du  parti  et 
de  l'apostasie  de  M.  de  l.a  Mennais...  {I*arit,  1831, 
in-8),  dit  que  M.  de  Li  Monnnis  a  sucrcssivcment  tMevé 
et  rabaissé  les  lioromes  illustres  cl  les  jioinls  fonda- 
mentaux de  l'Histoire  et  de  la  Philosophie,  c  Bona- 
Itarte  est  le  seul  dont  il  ait  fait,  en  1808,  la  plus 
haute  apologie,  et  qu'il  persiste  ;\  exalter  encore.  11  fut 
saiut  Louis  au  fort  de  sa  puissance  ;  et  c'est  encore 
saint  Louis  après  sa  mort  •.  Mais  l'écriiiTiin  cité, 
ajoute  aussitôt  en  noie  :  f  rependant,  je  trouve  qu'il 
r.ippelle  (Bonaparte)  Molocli,  &  la  page  358  de  ses 
premiers  Mélanges.  » 

Nous  avons  été  curieux  de  connaître  l'éloge  pompeux 
qu'en  1808  M.  de  La  Mennais  faisait  de  Napoléon,  au 
moment  de  son  couronnement.  Nous  avons  recueilli  les 
deux  éditions  ciu^es  par  A.-A.  Barbier  des  Réflexions 
sur  Vélal  de  l'Église,  et,  h  notre  grand  étonnement, 
aux  liages  95de  celle  de  18U8,  etOl  de  celle  de  1810. 
nous  n'avons  trouvé  ni  aucune  page  supprimée,  ni 
éloge  d'aucun  genre  de  Napoléon,  qui  n'y  est  même  pas 
nommé.  Et  voilà  comme  on  écrit  l'histoire  (1)1 

Dans  son  écrit  intitulé  c  Du  Droit  du  gouvernement 
sar  l'éducation  »,  publié  en  1817,  et  réimprimé  dans 
le  premier  volume  de  ses  Mélanges  religieux  et  philo 
sophiques,  M.  de  La  Mennais  dit,  en  parlant  de  Napo- 
léon :  «  H  est  inouï  à  quel  point  Buonaparte  nous  a  fa- 
miliarisés avec  le  désordre,  à  quel  point  il  a  corrompu  I.i 
raison,  la  conscience  publique.  C'est  la  plus  gramic  ca- 
lamité de  son  règne,  et  le  plus  grand  crime  de  cet 
hontme  si  étrangement  supérieur  dans  le  crime.  Il  a 
appris  aux  peuples  à  regarder  le  mal  sans  frayeur  et 
sans  étonnement  ».  Si  aux  yeux  de  M.  Madrolle  ce  pas- 
sage est  de  l'exaltation,  et  tant  d'autres  que  nous  pour- 
rions citer,  quelle  physionomie  doit  donc  avoir  l'injure? 

11  est  pourtant  vrai  qu'à  la  fin  du  court  avertis.se- 
mont  de  l'édition  dclH18  de  ces  l\éflexions,  lautnir 
crut  devoir  dire  :  «  Je  me  suis  trouvé  heureux,  en  dé- 
fendant ma  foi,  d'avoir  à  établir  les  principes  fonda- 
mentaux du  gouvernement  qu'u»  grand  homme  a  rendu 
A  la  France  pour  son  bonheur  ».  La  forme  ne  garantit 
pas  le  fonds,  puisque  l'ouvrage  fut  saisi. 

Voici  deux  aphorii^mes  tirés  de  cet  ouvrage  qui 
donneront  une  idée  de  l'extrême  facilité  avec  laquelle 
M.  de  La  Mennais  change  d'opinions. 

«  Alors  (cti  1703)  se  réalisèrent  dtins  toute  leur 
étendue  les  principes  cl  les  espérances  de  la  Philoso- 
philc.  \JL  Société  sans  culte,  sans  Dieu,  sans  roi,  fui 
libre  enfin,  c'esl-à-dirc  qu'au  nom  de  la  liborlé.  vingt 
cinq  millions  d'hommes  gémirent  dans  le  plus  abject  es- 
clavage. Les  richesses,  la  naissance,  les  talents,  les 
venus  devinrent  des  litres  de  proscription.  Tout  é!ait 
crime,  excepté  le  crime  même,  et  pendant  deux  années 


(1)  Celle  dernière  phrase  est  malheureuse,  puisqiu> 
depuis  Quérard  a  reconnu  son  erreur.  (Où  et  quand-*  Je 
n'en  retrouve  pas  l'indication.)  Mais  il  n'a  ja[Tuais  su, 
je  crois,  d'où  elle  provenait.  Voy.  anx  Anonymes  le 
Doov.  art.  «  Réflexions  sur  l'état  de  l'Eglise...  »  Ol.B^r. 


la  terreur  el  le  mcrt  se  promenèrent  es  silence dra 
bout  de  la  France  &  l'autre  ». 

«  11  y  a  dans  l'Homme  nne  reclitnde  d'espiit.  n&r 
logique  naturelle  qui  ne  lui  permet  pas  de  s'Karl^r  a 
demi  de  la  vérité.  Il  faut  qu'il  avance  dans  ta  rrate  os 
il  est  une  fois  entré;  et  l'errenr  n*csl  si  dangerfa.*? 
que  parce  qu'on  en  tire  nécessaîremeot,  qd  peu  plB>  uH. 
un  peu  plus  tard,  toutes  les  conséquences  ». 

Et  l'auteur  de  ces  aphorisœes  a  été  ilepuis  l'aBlem 
des  (  Paroles  d*un  croyant  •,  du  <  Livre  da  peuple,  etc.  • . 
et  le  principal   rédacteur  du  «   Peuple  conUiiuanl  •: 

Les  écrits  imprimés  à  la  suite  de  rédtUondc  iMW 
et  qui  constituent  les  premiers  Mélanges  religieux  d 
philosophiques  de  l'auteur,  sont  : 

10  Influence  des  doctrines  philofopbiqses.  1815; 

2®  Observations  sur  la  promesse  d'e&sdguer  Ws 
quatre  articles  de  la  Déclaration  de  1C83.  1818; 

3»  Sur  une  demande  faite  aux  évèques  par  le  Btci»- 
tère  de  l'inlérieur.  1819; 

40  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  De  la  noovelle  Eglise  '.*- 
France.  1810, 

50  DoUtiondu  cleifé.  1814  ; 

60  Du  Clergé.  1810  ; 

70  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  Réflexions  sut  quelqce» 
parties  de  notre  législation  civile...  par  Ambr.  Reada. 
1814; 

8<>  Sur  on  ouvrage  intitulé  :  Principes  sur  h  dis- 
tinction du  contrat  et  du  sacrement  de  mariaj;e...lSlù: 

90  Sur  l'Observation  du  dimanche.  1816  ; 

10»  Obsenrations  sur  un  mémoire  pour  le  siesr  Jk- 
qur-s  Paul  Roman.  1818  ; 

11»  Sur  la  prétention  de  l'autoriU^  civile  de  forcer  i: 
clergé  à  concourir  ti  l' inhumation...  1810  ; 

lâo  Des  Missions.  1819  ; 

130  Des  SociéU-s  bibliques.  1819; 

14»  Réponse  à  nne  Lettre  contre  Particle  prroétiri- 
1810; 

15»  Sur  les  Vies  des  justes,  par  M.  l'abbé  C^rnc 
1819; 

16»  De  l'Université  impériale.  1814; 

17»  De  l'Éducation  du  peuple.  1818  ; 

18»  Sur  les  attaques  dirigées  contre  les  frères  «k? 
écoles  chrétiennes.  181 8  ; 

10»  Du  Droit  du  Gouvernement  sur  l'Éduation.  1817, 

SO»  De  l'Éducation  considérée  dans  ses  rapiwrt»  â>c( 
la  liberté.  1818; 

21»  Sur  la  Manifestation  de  l'esprit  de  vériié.  181 1=. 

S2»  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  Réponse  aux  Oaiirr 
concordats  de  M .  de  Pradt. . .  1 8 1 9  ; 

23»  Sur  un  onvrage  intitulé:  Exposition  deUè<- 
Irine  de  Leibnitx  sur  la  Religion....  parM.Enerr.  18n^ 

2  40  De  la  Réunion  des  différentes  conuuuneb 
chrêliennes.  1819  ; 

25»  Des  ouvrages  ascétiques  ; 

90»  De  la  Vérité  ; 

27»  Que  le  Christianisme  rapproche  l'homme  de  Diee,  i 

28»  Qu'il  y  a  une  alliance  natorelle  entre  le  deâ-  '■ 
polisme  et  les  doctrines  matérialistes  ;  j 

29»  De  la  Nécessité  du  cnlle.  l 

Ces  cinq  derniers  morceaux  paraissent  avoir  élè  m-  \ 
primés  pour  la  première  fuis  dans  ce  volume.  j 

30»  Pen:iée8  diverses.  1 

Ces  Petuées  sont  an  nombre  de  cent.  Nous  rn  cv-  ; 
trayons  la  qualre-viogl-douxième  pour  que  l'on  pBi>«e 
juger  quelle  énorme  distance  il  y  a  entre  le  M.  dt-  U  ' 
Mennais  de  1819  et  celui  d'après  1834. 


I 


«  Quel  changement  dans  le  monde,  si  rhomue  s'a- 
vait |)a8  besoin  d'aliments  ponr  subsister!  Cette  sai£c 


m 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


Sâ2 


t  norme  de  mooveincnl  et  de  Iravanx  qui  ont  la  \ie  pour 
5i^«t.  Urariuiit  an  profit  des  passions,  nalle  iocidlé, 
■al  ordre  n«  serait  possible.  Ole:  la  peine,  la  misère, 
b  bim.  la  soif,  les  durs  labeurs,  je  ne  vois  qae  drs 
crimes  sur  la  terre  ». 

X.  Avec  M.  l'abbé  J.-M.  de  La  Mcnnais, 
son  frère  :  Tradition  do  l'Église  sur  l'insli- 
tulion  des  évêques.  Par  M.  l'abbé  L***. 
Paris,  Ad,  Lecière.  1844, 3  vol.  in-8, 18  fr. 

Cet  oavrage  est  pins  de  l'abbé  J.-U.  de  U  Mènnafs 
qie  celai  de  M.  F.  de  La  Mennais.  aussi  n'a-t-il  point    /> 
été  réimprimé  parmi  les  oenfres  de  ce  dernier. 

XI.  Influence  des  doctrines  philosophi- 
ques sur  la  Société. 

Rfimprimé  dans  le  premier  recueil  des  Mélanges  re- 
lig)«)ix  et  philosophiques  de  l'auteur,  1819,  pages  Ul 

à  188. 

XII.  Essai  sur  l'indifférence  en  matière 
de  religion.  Paris,  Toumachon  -  Molin  et 
Seguin,  Lesage,  1817-1823,  4  vol.  in-8, 
i8fr. 

—  Défense  de  l'Essai  sur  Tindifférencc, 
elc.  Paris,  Mequigmn  fils  aine,  1821  ;  ou 
Paris,  Belin-Mandar  et  Devaux,  1827  et 
18i9,  in-H,  6  fr. 

—  Les  mêmes  (l'Essai  et  sa  Défense). 
Paris,  Belin-Mandar  et  Devaux,  1827, 
5vol.in-12,  18fr. 

Le  t.  1*'  de  «  l'Essai  *  a  eu  une  huitième  édition 
^D  1825.  (Les  trois  premières  sont  anonymes.)  Le 
t.  II.  poblié  pour  la  première  fois  en  1820.  a  obtenu 
ose  cinquième  édition  en  1825. 

Chacun  de  ces  quatre  Tolnmes  a  été  l'objet  d'un  nombns 
plas  00  owins  grand  de  réfutations  et  de  critiques.  (Voy. 
le  chapitre  des  Réfutateurs.  etc.). 

Aotres  édiUons  : 

IX»  Mit.  Paris,  Daubrée  et  Cailleux,  1835.  4  vol. 
ia-8. 

Ot«  édiL).  Paris,  Pagnerre,  1843-44,  4  vol. 
i&-12,  14  tt. 

~-  Ensayo  sobre  la  indifferencia  en  ma- 
leria  de  religion... ,  traducido  de  la  cuarta 
edicion  francesa  por  Fr.-José-Maria  Faso 
de  la  Vega,  revisla,  cotedaja,  y  continuada 
sobre  la  octava  edicion  por  don  J.  M. 
Paris,  Rosa,  1835,  6  vol.  —  Defensa  del 
Ensayo  sobre  la  indifferencia  en  materia 
de  religion,  trad.  por  don  J.  M.  Con  una 
Biogratia  de  los  filosofos  mencionados  en 
esta  Defensa.  Paris,  el  mismo,  1835, 1  vol. 
En  tout  7  vol.  in-12. 

Le  livre  qni  a  fondé  la  réputation  de  M.  de  La 
MfDoais  d'nne  manière  durable,  le  fameux  «  Essai  sur 
l'inilifrérence  en  matière  de  religion  »  conUent  le  dé- 
v«kf  pement  de  tontes  ses  opinions,  et  c'est  là  qu'il 
frjJrait  en  puiser  l'exposé  ;  le  premier  volume  de  cet 
«•BTrage  parut  en  1817,  et  prodoisit  une  sensation 
onivereelle.  C'est  qu'effectivement  le  premier  volume 
nrtOBt  est  une  production  sublime  que  Bossuet  n'eût 
pas  di'savooée  ;  roalbeureusement  dans  les  volumes 
ïBivants  l'auteur  a  voulu  établir  des  principes  peu  en 
^itriBonie  avec  les  idées  presque  généralement  reçues. 


Cet  ouvrage  prend  la  controverse  chrétienne  au  point 
où  l'avaient  laissée  les  apologistes  du  dernier  siècle.  Il 
la  représente  sous  un  jour  nouveau  et  brillant  ;  el  par 
l'exposition  d'une  doctrine  sur  la  certitude .  devenue 
célèbre,  il  essaye  d'arriver  i  une  démonslralion  radi- 
cale du  Christianisme. 

La  pensée  dominante  de  ce  livre  a  pour  objet  la 
constatation  d'uu  fait  assez  dairoraenl  indiqué  |>ar  le 
titre,  et  que  M.  de  La  Mennais  a  lui-même  exprimé 
quelque  part  avec  une  concision  siogulièremenl  éner- 
gique, lorsqu'il  a  dit  :  <  La  société  n'est  plus  qu'un 
donte  immense  ». 

Le  but  secondaire  de  l'auteur  a  été  la  proscription 
de  ce  doute  et  la  restauration  des  croyances  dans  les- 
quelles, selon  lui,  réside  uniquement  le  principe  de 
vie  des  sociétés  humaines. 

«  La  société  est  athée,  a  dit  M.  La  Mennais  ;  l'agrégat 
politique  des  peuples  de  l'Europe  moderne  n'est  plus 
qu'un  cadavre,  rendons-lui  la  vio  ».  Or,  comment 
l^rendre  la  foi?  M.  de  La  Mennais  veut  y  parvenir  eu 
Framenant  les  esprits  au  principe  de  l'autorité  en  ma- 
I  tière  de  croyance,  en  rétablissant  dans  toute  son  in- 
flexibilité la  rigueur  du  dogme,  en  nn  mot  en  exigeant 
que  cette  raison  individuelle  de  l'Homme,  aujourd'hui 
;  d'autant  plus  rebelle  qu'elle  est  justement  flère  des 
conquêtes  d'une  culture  intellectuelle  très-avancée,  s'ab- 
dique elle-même  et  se  rejette  humblement  dans  le  sein 
de  l'unité  catholique  comme  dans  un  port  a.<suré.  «  Les 
«  sens,  dit-il,  le  sentiment  et  le  raisonnent  en  t,  pris  à 
«  part  ou  réunis,  ne  sont  nullement  infaillibles  ;  ainsi 
V  l'homme  isolé  ne  saurait  être  ccrtain.de  licn  ». 
Toute  dissendence  avec  le  chef  visible  de  l'Eglise  ca- 
tholique, le  représentant,  le  vicaire  de  Jésus-Christ,  le 
Pape,  en  un  mot,  est  un  schisme  coupable  ;  toute 
résistance  i  son  infaillible  décision  est  une  rébellion 
impie.  Dès  lors  la  tolérance  accordée  à  tous  les  cultes 
par  notre  loi  politique  constitutive  est  une  complicité 
d'hérésie;  d^s  lors  encore  l'Eglise  gallicane  est  tout 
aussi  bien  schismatique  et  hérétique  quei'ont  été  celles 
de  Calvin  et  de  Luther. 

Nous  avons  dit  que  ce  livre  produisit  à  son  appari- 
tion une  sensation  universelle.  La  mérilait-il? 

Non,  si  l'on  doit  s'en  rapporter  au  jugement  qu'un 
écrivain  catholique  a  émis  après  nn  sévère  examen  do 
livre  de  M.  de  La  Mennais. 

M.  Madrolle.  dans  son  r  Histoire  secrète  du  parti  el 
de  l'apostasie  de  M.  de  La  Mennais...  »  {rarit,  1834, 
in-8.  pages  40-48)  nous  apprend  que,  «  eu  somme, 
fl  l'Essai  sur  l'indifférence  en  matière  de  religion  », 
«  considéré  comme  œuvre  littéraire  seulement  (car 
«  nous  ne  le  considérons  pas  encore  comme  œuvre 
c  tbéologique),  n'est  autre  chose  qu'un  «  Traité  de  la 
c  vérité  de  la  religion  »,  renversé.  » 

«  Qn'est-ce  qu'un  «lassai  sur  l'indifférence  »,  avait 
demandé  M.  Madrolle,  à  la  page  précédente  (pag.  45), 
lorsque  Jamais  on  n'avait  plus  senti  le  besoin  d'un 
traité .  d'une  démonstration  catholique ,  et  lorsqn'an 
lieu  d'indifférence,  on  ne  Uouve  partout  que  violence 
en  maUère  de  religion  (1)?  An  lien  d'établir  d'abord 
nn  système  qui  réfute  la  philosophie  implicitement, 
chassant  pèle-mèle  les  philosophes  devant  lui,  à  me- 
sure qu'ils  se  présentent,  il  commence  par  les  réfuter 
littéralement.  Il  devait  les  dominer,  il  se  laisse  au  con- 
traire dominer  par  eux.  J.-4.  Rousseau  est  devenu  de 


(1)  Cette  observation  a  été  faite  par  M.  de  Mont- 
losier  lui-même,  dans  sa  fameuse  i  Dénonciation  », 
pag.  05. 


523 


LA  MENNAIS 


lA  MENNAIS 


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eelte  façon,  le  maître  do  premier  volume  de  «  l'Essni  ». 
L'aalenr  était  «i  loin  de  connallre  son  sujet  avant  de  le 
traiter,  qu'il  pensait  d'aliord  à  le  renfermer  en  deux 
volumes  (1)  ;  et  voilà  qu'il  se  trouve  forcé  d'en  publier 
un  troisième,  et  puis  un  quatrième  et  un  cinquième,  etc.; 
la  Philosophie,  en  elle-même  si  simple,  s'étend  sous 
ta  plume,  et  se  complique  sous  son  intelligence,  — 
Gomme  il  voit  partout  son  sujet,  il  ne  le  trouve  nulle 
part.  » 

r  Tout  ce  qu'il  y  a  de  vrai  dans  «  l'E&sai  sur  Tin- 
différence  en  matière  de  religicn  »,  a\ait  ùlé  mille  fuis 
dit  avant  M.  de  La  Mennais  et  mieux  que  par  lui, 
même  par  ses  contemporains.  Ses  meilleures  pensées 
sont  prises,  quelquefois  copiées  et  décolorées,  de  M.  de 
Maistre,  de  M.  de  Bonald,  et  même  de  M.  deChâleau- 
briaod  (i).  Il  n'est  pas  jusqu'à  son  titre  «  d'indiffô- 
reDce  en  matière  de  religion  »,  qu'il  n'ait  emprunté, 
et  encore  à  des  protestants  (3). 

■  Le  désordre  de  l'esprit  élant.  plus  qu'on  ne  le 
pense,  une  erreur,  appelle  l'ignorance  et  ^'erreur  avec 
lui.  Quand  je  parle  d'ignorance,  c'est  la  savante  que 
je  veux  dire  ;  et  celle-là  est  peut-être  la  plus  uuiver- 
selle  et  la  plus  funeste.  M.  de  La  Mennais  a  plus  t'iudié 
les  langues  que  l'Histoire,  plus  la  Philosophie  que  la 
Théologie  (4),  plus  les  livres  et  même  les  hommes 
profanes,  que  les  hommes  et  les  livres  saints  ». 

De  là  une  slrrile  manie  de  citer  un  long  texte  anglais, 
allemand  et  même  grec,  plutôt  qu'un  latin  uu  un  fran- 
çais ;  de  copier  île  nombreuses  pages  de  Rousseau  et 
de  Pascal  (5)  ;  de  là  des  méprises  sur  les  faits  cL  sur 
le  sens  des  auteurs  par  lui  cités  (6). 

c  De  là  l'histoire  de  ses  contradictions,  on,  si  l'on 
veut,  de  ses  variations  sur  les  hommes  et  les  points 
fondamentaux  de  l'Histoire  et  de  la  Philosophie.  Il  a 
successivement  élevé  et  rabaissé,  par  exemple,  Bos- 
suet  et  Lonis  XIV  (7),   M.  de  Bonald,   H.  Frayssi- 


(i)  Voyex  l'Avertissement  du  premier  volume. 

(S)  Il  a  pris  à  ce  dernier  le  chapitre  X  de  son  pre- 
mier volume  sur  «  l'Importance  de  la  religion  par  rap- 
port à  la  sociiHé,  etc.;  »  et  il  existe  d'assez  bonnes 
preuves  que  le  premier  volume  tout  entier,  en  ce  qu'il 
a  de  bon,  est  autant  de  M.  Tessière,  trop  tôt  lavi  aux 
Sulpiciens.  que  de  lui. 

(3)  Voyez  \f  c  Traité  contre  rindifférenre  des  reli- 
gions ».  de  Pictet,  1A12;  et  «  l'Indifférence  inexcu- 
sable en  fait  de  religion  »,  de  l'évêqoe  anglais  Squire, 
1748. 

(4)  La  «  Tradition  de  l'Eglise  snr  l'institution  des 
évêques  »,  1814,  3  vol.  in-8,  est  presque  tout  en- 
tière de  son  frère. 

(5)  Dans  le  premier  volume^l  cite  jusqu'à  dix  pages 
consécutives  des  c  Pensées  de  Pascal  » ,  qui  sont  pour- 
tant assez  communes,  ou  dn  moins  assez  connues. 

(0)  A  cet  égard ,  il  a  été  relevé  en  partie  par 
M.  l'abbé  Flottes  dans  diverses  brochures.  Les  derniers 
efforts  de  l'érudition  de  l'écrivain  ne  sont  pas  plus  heu- 
reux que  les  premiers.  Il  cite  à  l'appui  de  son  sys- 
tème de  la  souveraineté  du  peuple,  dans  sa  0  Réponse  > 
au  P.  Ventura,  des  textes  courts  ou  isolés  de  saint 
Thomas,  de  Suarès,  de  Liguori,  de  Fénelon,  et  même 
de  Bossuet,  qui  ne  disent  pas  même  ce  qu'il  leur  fait 
dire,  et  qui,  les  deux  derniers,  ont  foudroyé,  ex  pro- 
feêto,  son  système  tout  entier,  dans  leurs  écrits  re- 
cueillis par  le  ci-lèbrc  Eniery,  sous  le  lilro  de  t  Prin- 
cipes de  Bossuet  et  de  Fénelon  sur  la  souveraineté  ». 

(7)  «  On  fut  redevable  à  deux  prélats  illustres,  à 
deux  grands  hommes,  Bossuet  et  Fénelon,  de  l'inter- 
valle de  calme  qui  se  prolongea  jusqu'à  la  mort  de 


nous  (1)  les  j»' suites  et  les  jansénistes  (2),  et.  comre 
nous  le  verrous,  les  déclarations  gallicanes,  l'ind^<a- 
dance  de  l'Eglise  el  ses  concordats.  > 

fl  De  là  enfin,  pour  tout  dire  dans  nne  <4i$CTT&tian 
unique,  ses  détractations  successives  de  la  philosophie  li- 
bérale et  de  la  philosophie  religieuse,  de  la  rêvolie  et 
de  l'obéissance,  du  système  individuel  el  da  sy»iœ« 
d'autorité,  et,  pour  parler  comme  son  école  denuère. 
de  la  liberté  et  de  Dieu.  » 

fl  Voulez-vous  apprécier  la  logique  de  rrcrivaio  dass 
la  conception  même  de  son  grand  ouvrage?  \<m<  h 
verrez  plus  vicieuse  encore.  Il  divise,  ainsi  qu'on  sait . 
les  indifférents  qu'il  veut  attaquer  en  trois  classes  :  W 
indifférents  (voyez  la  seole  table  des  ehapitres)  qui  c€ 
croient  la  religion  nécessaire  que  ponr  le  peuple;  ki 
indifférents  qui  ne  reconnaissent  de  religion  inroat^»- 
tablement  vraie  que  la  religion  naturelle  où  ils  so^t 
nés  :  et  enfin  les  indiff/'renls  qui  admetleot  une  reli- 
gion révélée ,  de  manière  néanmoins  qu'il  soit  penris 
d'en  rejeter  certaines  vérités.  El  cependant  ces  iru^s 
hypothèses,  qui  sont  les  trois  fondements  de  roaTn|;i>, 
sont  trois  chimères  :  car  io  nul  homme  n'a  ^oiaiâ  «lit 
sérieusement  que  la  religion  était  nécessaire  an  peuple 
seulement,  sans  la  regarder  comme  nécessaire  à  lai- 
même  ;  30  nul  homme  n'a  jamais  regardé  comm«  ia- 
contestablement  vraie  une  religion,  par  cela  seul  qu'il  5 
est  né  ;  3<*  et  enfin  nul  homme  non  pins  ne  fut  jasa;» 
assez  contradictoire,  d'une  part,  pour  admettre  une  re- 
ligion révélée,  et  de  l'autre  pour  rayer  nne  partie  de  ri* 
qu'elle  enseigne.  A  la  seule  vue  du  plan  ^t  t  YEss&ï 
sur  l'indifférence  > ,  il  faut  dire  que  l'éfrivain  n'eniea- 
dait  rien  à  son  sujet  :  il  n'a  pas  même  fait  on  essai.  Xi 
voulait  élever  un  monument,  et  il  n'a  pas  sa  paut  U 
première  pierre  1  II  a  fait  comme  je  ne  sais  quel  phi- 
losophe indien,  qui  supi^osait  le  monde  sur  nne  ktrtoe. 
et  la  tortue  sur  le  vide  (3)  » . 

Nous  placerons  ici  un  quatrième  aphorisme  (voy.  ie$ 
n<»  Il  et  IX),  oublié  par  M.  de  La  Mennais.  tiré  da 
livre  en  question,  pour  établir  que  les  opinivos  et 
l'auteur  des  «  Paroles  d'un  croyant  »  et  du  r^dactr^r 
du  «  Peuple  constituant  >  n'ont  pas  été  con&taionfaîBt 
celles  d'un  vrai  sage. 

fl  Les  peuiiles  ont  aussi  leur  volonté,  leur  intc-r^t. 
leur  orgueil  plus  terrible  que  celui  d'aucun  lyrau.  De 
là,  une  haine  secrète  contre  le  pouvoir  qui  les  g<''u«-  et 
les  humilie,  haine  qui  s'étend  du  pouvoir  à  tontes  le> 
institutions,  à  toutes  les  lois,  à  tontes  les  distinctic4» 
sociales  ;  et  si  on  leur  laisse  un  moment  sentir  lecr 
force,  ils  en  abuseront  pour  tout  détruire,  et  ccurnie: 
à  l'anarchie  en  croyant  marcher  à  la  liberté  ». 


Louis  XIV  ».  (fl  RéHexions  sur  l'éUt  de  l'Eglise». 
1819,  pag.  15,  et  encore  pag.  1S5.) 

(1)  Il  avait  appelé  M.  de  Bonald.  qu'il  a  depuis  ra- 
valé si  fort.  «  te  plus  profond  philosophe  que  la  France 
ait  eu  depuis  Malebrancbe  ».  11  a  écrit  de  M.  Frayî«i- 
nous  dans  le  «  Conservateur  ».  qu'il  rendait  la  \Mlê 
vivante,  et  il  le  compare  à  Lntber  dans  des  brochures. 

(â)  «  L'ordre  tout  entier  des  jésuites,  dit-il  dao5  an 
de  ses  ouvrages,  ne  fut  qu'un  ;rand  dévouement  à  rila- 
manité  et  à  la  Religion.  Qui  pourrait  compter  tous  Ivc^s 
bienfaits?  Qui  les  a  remplacés  dans  nos  diaire^?  Qsi 
les  remplacera  dans  nos  collèges?....  Et  plus  de  à^tg 
pages  employées  à  développer  cet  éloge  I  »  —  Et  ensuite  : 
«  Le  jansénisme,  enfant  honteux  de  la  réforme,  en 
vain  désavoue  sa  mère,  etc.  » 

(3)  Nous  avons  dit  précédemment  que  vingt  propiv 
sitions  des  t.  IH  et  IV  de  «  l'Essai  »  ont  été  c^ttsuryes 
par  les  supérieurs  de  U.  de  La  Mennais. 


52o 


LA  MENNAIS 


LAMENNAIS 


526 


XIII.  De  la  vérité. 

Réiminmé  dau  le  piemier  recueil  des  «  MéUnges 
idifieiix  et  phileaophiqaei  *  de  l'witear.  1819.  aox 
piftt  5l9-i6. 

XIV.  Que  le  Christianisme  rapproche 
IHomme  de  Dieu,  et  que  la  Philosophie 
1  eo  sépare. 

Réimprimé  diaf  le  pranier  reeneU  des  «  MéUnges 
nl«ienx  et  pbilosopliiqiies  •  de  l'anteor,  1819,  ux 
pases  5t7-29. 

XV.  Qu'il  V  a  une  alliance  naturelle  en- 
tre le  despotisme  et  les  doctrines  matéria- 
listes. 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  pliilosophi<|oes  »  de  l'anlear,  1819,  aax 
pages  530-32. 

XVI.  Mélanges  religieux  et  philosophi- 
ques. (Premier  recueil).  1819.  Voyez  le 
n.IX. 

X\1I.  Pensées  diverses,  1819. 

Imprimées  dana  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'anteor.  1819.  anx 
paires  538-75.  et  encore  dans  les  «  NouTeanx  (seconds) 
MéUnges  i,  18«6. 

XVni.  Sur  le  suicide  (1819). 
Réimprimé  dans  les  «  NooTeaux  (seconds)  Mélanges  i 
de  l'utevr.  1826. 

XIX.  Sur  la  prière  (1820). 

Imprimé  d*abord  à  la  tèle  dn  Paroissien  complet  fài- 
ujtL  putte  de  la  ■  BiblioUièqve  des  Dames  chrétiennes  » 
et  réimprimé  dans  les  «  Monvesax  (seconds)  Mélanges  » 
de  ranleor,  1886. 

XX.  De    l'Orgueil  dans  notre  siècle. 

(ifâO). 

Réimprimé  dans  les  «  Non? eaox  (seconds)  Mélanges  » 
de  riutenr,  1826. 

XXI.  Sur  les  causes  de  la  haine  qu'ins- 
pire à  certains  hommes  la  religion  catho- 
lique. (1820). 

Réimprimé  dans  les  «  Noof  eanx  (seconds)  Mélanges  * 
de  l'aeievr,  1826. 


XXII.  Réponse  à  un  protestant  (sur  une 
oljection  contre  la  présence  réelle  qui 
rciti]  léchait  encore  oe  regarder  l'Eglise 
roniiiine  comme  dépositaire  exclusive  de 
la  vérité).  (1821). 

Réimprimée  dans  les  «  Non? esnx  (seconds)  Mélanges  * 
de  raateor.  1886. 


XXm.  Défense  de  l'Essai  sur  l'indifTé- 
rence  en  matière  de  religion,  etc.  Paris, 
Méquignon  fUs  aine,  18:21  ;  ou  Pam,  Belith 
Mandar  et  Devaux,  18i7,  et  18i9,  in-8, 
6fr. 

Yoj.  len»xn. 

XXIV.  Nouveaux  Mélanges.  Tome  I. 
Paris,  Lastuau,  1826,  in-8,  7  fr. 


Réimprimés  en  1835  sous  le  titre  de  «  Seconds 
Mélanges  ».  Deoxième  édition.  Paris,  Daubrét  et 
Cailleux,  in-8,  5  tt. 

Les  premiers  Mélanges  sont  formés  dn  volume  pu- 
blié, en  1819,  sous  le  titre  de  «  RéAexions  snr  l'éUt 
de  l'Eglise  en  France...  »  (foy.  le  n»  DC). 

Ces  «  NoBfeenx  Mélanges  *  renferment  les  morceaux 
suivants  (1)  : 

1»  Sur  la  fol  (morcean  en  partie  traduit  de  l'alle- 
mand) ; 

80  Sur  la  ^ière  ; 

30  Sur  les  Pères  de  l'Église  ; 

40  Sur  les  Confessions  de  saint  Augustin  ; 

50  Sur  la  Journée  du  chrétien  ; 

Ces  quatre  derniers  morceaux  sont  extraits  de  la 
«  Bibliothèque  des  Dames  chrétiennes  » ,  oti  ils  servent 
de  préfaces  au  Paroissien  complet,  à  la  Doctrine  tirée 
des  Pères,  aux  Confessions  de  saint  Augustin,  et  à  la 
Journée  du  chrétien. 

00  De  la  Réunion  des  différentes  communions  cfaré- 
Uennes  (1819); 

10  Des  ouvrages  ascétiques  ; 

80  DelavériU; 

9^  Que  U  Christianisme  rapproche  Vhomme  de 
Dieu,  et  iiuela  Philosophie  l'en  iépare; 

10«  Qu'il  y  a  une  alliance  naturelle  entre  le 
despotisme  et  les  doctrines  matérialittes; 

llo  De  U  nécessité  d'un  culte; 

18»  Réponse  à  un  prolestant  (1881); 

130  Sur  l'arrangement  conclu  avec  le  Saint-Siége 
(1880); 

140  Sur  l'état  dn  clergé  de  France  (1880)  ; 

150  Snr  UD  ouvrage  intilulé  «  du  Pape  *.  par  M.  le 
comte  deMaislre(1880); 

160  Sur  un  arrêt  rendu  par  la  Cour  de  cassation 
(1819),  sur  l'appel  réitéré  d'un  protestant  (M.  Roman), 
condamné  à  six  francs  d'amende  pour  avoir  refusé  de 
tendre  le  devant  de  sa  maison  snr  le  passage  du  Saint- 
Sacrement  ; 

170  Lettre  à  M.  l'éditeur  dn  «  Conservateur  1  (sur 
le  même  sujet.  En  réponse  à  H.  Odilon  Barrot)  ; 

180  Sur  les  causes  de  la  haine  qu'inspire  à  certains 
hommes  la  religion  catholique  (1830); 

190  Sur  l'éducation  des  filles  (1819)  ; 

80O  Snr  le  suicide  (1819)  ; 

810  Quelques  Réflexions  snr  la  censure  et  snr  l'Uni- 
versité (1880); 

880  Réfiexions  sur  la  natnre  et  l'étendue  de  la  sou- 
mission due  aux  lois  de  l'Église  en  matière  de  disci- 
pline. A  l'occasion  d'un  discours  prononcé  par  le  mi- 
nistre de  l'intérieur,  le  81  novembre  1880,  lors  de  la 
pose  de  la  première  pierre  du  séminaire  Saint-Siilpice  ; 

830  Snr  un  ouvrage  intitulé  :  «  Mémoires.  Lettres  et 
Pièces  authentiques  touchant*  la  vie  et  la  mort  de 
S.  A.  R  monseigneur  Charles-Ferdinand  d'Artois,  flis 
de  France,  doc  de  Berry  *;  par  M.  le  vicomte  de 
Chateaubriand  (1880); 

84o  Snr  une  nouvelle  traduction  de  la  «  Bible  *, 
par  M.  de  Genoude  ; 

850  De  la  Liberté  (1880); 

360  Sur  un  caractère  de  la  faction  révolutionnaire  ; 

370  De  l'orgueil  de  notre  siècle  (1880)  ; 

380  Association  de  Saint-Joseph  (1888); 

890  Vingtreirnn  Janvier  (1883)  ; 


(1)  Nous  ne  pouvons  indiquer  où  les  opuscules  cités 
eu  italiquu  ont  paru  primitivement,  ni  les  dates  de 
leurs  premières  publications. 


5i7 


LX  MENNAIS 


LA  MENNÂIS 


528 


30*  De  la  SaiDle-Anunoe(188«); 

3I«  Del'Etpajdie  (i8d0); 

3âo  De  rAver.ir(iH!23); 

33«  PoUUque  de  rAngleterre  i  réffsrd  de  la  guerre 
d'E«|Mgne  (i823); 

340  Conduite  imbiguC  du  minUlre  français  dans  les 
affaires  d'Espagne  (i8<S3); 

350  De  l'Opposition  (18S3); 

30«  Quelques  réfleiions  sur  notre  état  présent  (1^33); 

37«  De  le  Justice  tu  dix-neuvième  siècle,  par  M.  Lan- 
renUe  (4883)^ 

38«  Sur  l'obsenration  du  dimanche  ; 

39«  De  la  tolérance  (i  823); 

40*  Éducation  publique; 

41  «  Sur  la  poursuite  judiciaire  dirigée  contre  le 
«  Drapeau  blanc  •  au  sujet  de  l'Université  ; 

42«  Sur  le  même  sujet; 

43«  Du  devoir  dans  les  Umps  actuels  (4823)  ; 

440  Histoire  véritable  des  momiers  de  (*euève,  suivie 
d'une  Notice  sur  les  momiers  du  canton  de  Vaud  ;  par 
nn  témoin  oculaire  (1823); 

450  Défense  de  la  vénérable  compagnie  des  pasteurs 
de  Genève,  i  l'occasion  d'un  écrit  intitulé  :  c  Histoire 
véritable  des  momiers  1  ; 

4Co  (Sur  la)  ResUuration  de  la  science  politique, 
parM.  deHaller; 

470  Du  projet  de  loi  sur  le  sncrilégc.  présenté  à  la 
Chambre  des  pairs  le  4  janvier  1832  ; 

48»  Du   projet  de  loi  sur  les  congrégations  reli 
gieuses  de  femmes,  présenté  à  la  Chambre  des  pairs  par 
monseigneur  l'éféque  d'Hennopolis,  le  4  janvier  1825; 

49«  Na»on; 

50«  Phytcon  ; 

510  Pensées  diverses.  —  Les  mêmes  que  celles  do 
premier  volume  de  «  Mélanges  »,  de  1819. 

•^  Niiova  Mîscelanea,  0  sea  Coleccion  de 
varios  opusculos  de  M.  F.  de  La  Mennais, 
traducida  del  fr.ance3  al  castellano.  Paris, 
de  la  impr.  de  Everat,  IHIU,  in-12. 

XXV.  Sur  une  exposition  des  senti 
ments  des  catholiques  belges  et  sur  deux 
mandements  épiscopaux. 

Article  imprimé  d'abord  dans  la  «Revne  catholique  », 
du  15  mars  1831,  et  reproduit  ensuite  dans  les  troi- 
sièmes Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

XXVL  Paroles  d'un  croyant  (I).  1833. 
Paris,  Renduei  1834,  in-8,  6  fr.  et  iniS 
(6*édit.;,  1  fr.  25  c.  -  VU"  cdit.,  aug- 
mentée do  l'Absolutisme  et  de  la  Liberté. 
Paris,  le  même,  1834,  in-8,  6  fr. 

Des  IhkgmenU  de  cet  ouvrage  ont  d'abord  été  publiés 
dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  ».  !U«  série,  t.  II 
(avril-juin  1834)  et  dans  la  «  Revue  de  Paris  •,  nou- 
velle série,  t.  V.  1834.  Le  fragment  qui  a  paru  dans 
ce  dernier  recueil  est  intitulé  «  Une  Vision  » . 

Ce  livre  a  obtenu,  dans  la  même  année,  huit  édl- 
Uons  :  six  dans  le  format  in-8.  et  deux  in-18,  les 
sixième  et  huitième. 

Autres  éditions  : 


(1)  Ce  titre  de  r  Paroles  •  a  été  pris  de  1834  à 
183»  plusieurs  fois  par  divers  auteurs,  mais  aucun  des 
ouvrages  qui  le  portent,  sauf  ceux  que  nous  citons  plus 
bu  aux  «  Réfutations  «,  n'ont  rapport  au  livre  de 
M.  de  U  Mennais. 


Edition  populaire.  Paris,  Dauhrée  et  CûiUiau, 
1S35.  in-lK  de  5  feuilles  H  demie.  00  c  —  Il  y  a 
eu  de  cette  édition  uois  tirages  faits  dans  la  Dénc 
année  :  les  deuxième  et  troisième  ont  été  fiuts  au  nom- 
bre de  10.000  chacun.  Un  quatrième  tirage  a  élé  ^i 
ru  1836,  également  au  nombre  de  10,000. 

Nouvelle  édition  populaire.  Parig,  Dellû$€  et  Ueou. 
1837.  in-32.  ->  Tirée  à  15.000  exempl. 

Antres  édil.  Parie,  Pagnerre,  1838.  in-32.  75  c. 

—  —         —  184t.in-32.  7Sc. 

—  —         —  1843.  in-32.  73  c. 
M.  de  La  Mennais  était  depois  quelques  années  ea 

diiït'Tcnd  avec  la  Cour  de  Rome,  à  cause  de  la  ligne  |>û- 
liiique  que  lui  et  ses  disciples  suivaient  dans  •  ^A1^- 
nir  ».  Doi  négociations,  pour  le  faire  rentrer  daa»  ie 
giron  de  (Église  romaine,  avaient éfeé enUmées  tant  dr 
la  part  des  supérieurs  eor4ésiastiquea  que  de  edie  da  r^ 
daciear  en  chef  de  la  feuille  qui  avait  (Sait  naître  les  di»- 
8«niions.  A  peine  rentré  en  grAce  près  du  Sainl-Sir|:e. 
par  suite  de  la  soumission  qu'il  avait  promise  à  Gré- 
goire XM,  et  de  sa  déclaration  de  respect  aux  doririn»; 
enseignées  par  la  lettre  encyclique  dn  souverain  ponUfe. 
du  18  septembre  1832,  et  la  preuve,  c'est  que  la 
lettre  de  féliciUlion  du  Pape  à  l'abbé  de  La  Mennais  e£t 
du  28  décembre  1833.  que  d^  las  «  Paroles  d'o 
croyant  a  s'imprimaient.  Ainsi,  M.  de  La  Mesnats. 
d'un  cAté,  sollicitait  son  pardon  à  Rome.  et.  d'un  auit^ 
côté,  il  préparait  nn  brandon  de  discorde  pour  toute  h 
chrétienté  1 

Grégoire  XVI  fut  vivement  affligé  de  cette  apostasie. 
Une  nouvelle  Lettre  encyclique  ne  tarda  pas  à  are  ré- 
pandue :  elle  porte  la  date  du  7  juillet  1834.  Le  los- 
verain  pontife  y  fulmine  une  condamnation  longuemeii! 
motivée  de  l'ouvrage  intitulé,  les  «  Paroles  d'an 
croyant  »,  «  peu  considérable  par  son  volume,  mai» 
considérable  par  sa  perversité  » .  Cette  condamnaitoo  ta 
en  des  termes  si  absolus,  que  nous  ne  pouvons  résister  i 
la  donner  ici  : 

f  ...Après  avoir  entendu  qnelquesHans  de  nos  i.^ 
nérables  frères  les  cardinaux  de  la  sainte  Église  i«- 
maine.  de  notre  propre  mouvement,  de  notre  sdecrr 
certaine,  et  de  toute  la  plénitude  de  notre  puissance 
apostolique,  nous  répronvona.  condamnons  et  voalons 
qu'à  perpétuité  on  tienne  pour  réprouvé  et  condamné  k 
li>re  ...  qui  a  pour  Ulre  :  «  Paroles  d'un  croyant  ». 
où.  par  nn  abus  impie  de  la  parole  de  Dien.  les  peuple» 
sont  criminellement  poussés  à  rompre  les  liens  de  toet 
ordre  public,  i  renverser  l'une  et  l'autre  autorité,  a 
exciter,  nourrir,  étendre  et  fortifier  les  séditions  dans  les 
empires,  les  troubles  et  les  rébellions;  livre  renfer- 
mant par  conséquent  des  propositions  resperlivemenl 
fausses,  calomnieuses,  téméraires,  conduisant  à  l'anar- 
chie, contraires  à  la  parole  de  Dien,  imptet,  scanda- 
leuses, erronées,  déjà  condamnées  par  l'Église,  spécia- 
lement dans  les  Vandois,  les  Widéfites.  les  Hn&sites  et 
autres  hérétiques  de  cette  espèce  ». 

C'était  en  1834  que  Grégoire  XVI  signait  cette  tm- 
damnation.  Nous  avons  \u  depuis  l'abbé  de  La  Mennais 
à  l'œuvre  :  il  a  justifié  par  ses  derniers  ouvrages  le» 
prévisions  du  souverain  pontife.  Tout  n'est  pas  fini  avec 
l'agitateur  La  Mennais.  Il  s'est  laissé  nommer  président 
de  banquets  socialistes.  Les  journaux  de  la  fin  d'ocli» 
bre  nous  apprennent  que  ce  pasteur  des  âmes  venait 
d'accepter  la  présidence  d'une  monstrueuse  société  d-  - 
magogique.  qui  prenait  le  titre  de  c  Société  de  la  stn 
lidarité  républicaine  »,  laquelle  comptait  avoir  en  quinze 
jours  500.000  adhérents.  Singulière  assemblée  ecelt^ 
siastique  ! 

—  Worte  eines  Glaubigeu,  von  F.  von 


m 


LA   HENNAIS 


LÀ  BfENNAIS 


tm 


La  Hennais,  nach  der  neuesten  Ausgabe 
aus  dem  franzœsischen  ttbersetzt  von 
Ehrenfried  Stoeber.  Strasburg,  gtdmckt 
heySckuler,  183i,  in-8,  88  pages. 

—  Worte  des  Glaubens,  von  abbé  de  La 
Mennais,  aus  dem  franzœsischen  tibcr- 
setzt  von  Ludwig  Bœrne.  Pari$,  Aillaad^ 
i83i,  in-8. 

—  The  Words  of  a  Believer,  translated 
bv  the  author  of  «  Erin's  Island  »  .  Parit, 
prinied  by  Belin,  1835,  in- 12. 

—  Palabras  de  un  Creyente,  obra  tra- 
ducida  del  frances  al  espanoL  Marseille, 
delaimpr,  de  Barde,  1835,  in-lâ. 

—  Palabras  de  un  Creyente,  obra  escrita 
en  frances,  traducida  alcastellano  sobre  la 
oclâva  edicion,  corregida  v  aumentada 
i)or  ci  autor  de  un  appendice  sobre  la 
iiberlad  y  el  absolutisme.  Paris,  Rosa, 
mo,  in-12. 

—  Harpes  des  peuples,  ou  Paroles  d'un 
Croyant,  de  M.  F.  de  La  Mennais,  mises 
on  vers  par  M.  Mercier;  précédées  d'une 
lettre  de  M.  F.  de  La  Mennais  à  Fauteur. 
Paris,  Desrez,  1839,  in-8,  7  fr.  50  c. 

U.  Dachapt.  conseiUer  de  la  conr  d'appel  de  Bonr- 
çti,  i'til  aii$f i  atuché  à  mettre  en  vers  un  chapitre  des 
<  l^aroles  d'un  croyant  • .  Cette  Tersion  a  para  dans  le 
journal  de  Bourges. 

XXVII.  Troisièmes  Mélanges.  Paris, 
Uaubrée  et  CailUux,  1835,  in-8,  7  fr.  50  c. 

Ces  «  Troisièmes  Mélanges  *  sont  précédés  d'nne 
Pr^éCate  très-étendue.  Noos  n*aTons  pas  en  sons  les 
)«x  l'édition  de  1835  de  ces  «  Mélanges»,  mais  nous 
ivoDS  TU  leor  réimpression  formant  le  t.  X  des  c  Œuvres 
cûinplètes  de  l'aoteor.  1836-37.  iO  vol.  in-8;  elle 
ioil  être  (oofonne  à  son  aînée,  car  M.  de  La  Mennais, 
il  laat  l'aTooer.  n'ajonte  et  ne  supprime  rien  à  aucun  de 
»c8  ouvrages  publiés  ;  il  a,  on  le  courage  de  ses  opi- 
Btaas.  ou  l'entêtement  4n  Breton.  Or,  dans  la  réim- 
pressioD.  cette  Préface  n'a  pas  moins  de  cxxij  pages.  A 
la  saite  se  trouvent  les  morceaux  suivants,  extraits  de 
divers  joumaox  auxquels  M.  l'abbé  de  La  Mennais  a 
foofifrc  : 

1*  Quelques  réflexions  sur  le  procès  du  «  Consti- 
tationoel  «  a  do  «  Courrier  «  en  4825,  et  sur  les  ar- 
rêts reodui  à  cette  occasion  par  la  Cour  royale  ; 

S«  Lettre  aa  rédacteur  du  «  Mémorial  catholique  » 
(sar  OD  article  de  la  «  Revue  protestante  »)  ; 

3»  Lettre  an  rédacteur  du  f  Mémorial  catholique  », 
a  rrpoQse  à  la  «  Revue  protestante  »; 

i"  Sur  une  attaque  dirigée  contre  M.  l'abbé  de  La 
MeoDais  et  le  «  Mémorial  catholique  *  (contre  les  refo- 
ulions de  M.  l'abbé  Floues); 

^  Traditions  des  sauvages  de  l'Amérique  septen- 
trionale ; 

Ao  I>ettre  an  rédacteur  de  la  «  Quotidienne  »; 

7«  Lettre  au  rédacteur  du  «  Mémorial  catholique  » 
w  W  auaqaes  dirigées  contre  M.  de  La  Mennais  à 
l'tircasion  de  son  ouvrage  :  «  De  la  Religion  considérée 
<lsas  ses  rapports  avec  l'onlre  |iolitique  et  civil  «.Juillet 
im; 

^*  Lettre  an  rédacteur  du  «  Mémorial  catholique  » 


sur  le  jugement  du  tribunal  de  police  correctionnelle 
dans  le  procès  de  M.  de  La  Mennais.  Juillet  4  8âC; 

0»  Lettre  au  rédacteur  de  la  «  Quotidienne  *  (contre 
le  mandement  de  l'archevêque  de  Paris).  Datée  de  La 
Chênaie.  le  27  février  i  829; 

i  0<>  Sur  une  exposition  des  senliments  des  catho- 
liques belges  et  sur  deux  mandements  épiscopaux.  — 
Réimpression  d'un  article  de  la  c  Replie  calholiqne  a , 
du  15  mars  1831  ; 

Articles  publiés  dans  «  l'Avenir  »  : 

11«  Article  sans  titre.— Appel  aux  catholiques  pour 
la  révolte  ; 

12o  De  la  position  du  Gouvernement  ; 

13»  De  la  séparation  de  l'Église  et  de  l'état; 

1  i«  De  la  libre  communication  avec  Rome  ; 

1 9^  Nécessité  de  s'unir  pour  le  maintien  de  l'ordre 
et  la  conservation  des  droits  communs  ; 

160  D'une  grave  erreur  des  honnêtes  gens  ; 

170  Oppression  des  catholiques; 

1 80  Des  doctrines  (du  journal)  de  «  l'Avenir  »  ; 

19»  UPape; 

20O  De  la  position  de  l'Église  de  Fiance  ; 

210  Sur  une  pétition  présentée  à  la  chambre  des 
députés,  et  sur  une  ordonnance  contre- signée  Mérilhou  ; 

220  Fausse  direction  du  Gouvernement  ; 

230  Réponse  à  la  lettre  du  P.  Ventura; 

2io  De  la  République  ; 

250  Intérêts  et  devoirs  des  catholiques  ; 

260  Sur  la  Profession  de  foi  de  l'Église  catholique 
française,  précédée  de  l'Esprit  de  l'Églige  romaine,  ou 
de  l'éducation  anti-nationale  des  séminaires  ; 

270  Du  serment  politique  ; 

28o  De  la  liberté  ; 

290  De'  la  pairie  ; 

30O  De  l'avenir  de  la  Société  ; 

31  o  Ce  que  sera  le  Catholicisme  dans  b  société 
nouvelle  ; 

32o  Du  système  suivi  par  les  ministres  depuis  la 
révolution  de  juillet; 

330  De  la  loi  de  justice  dans  st$  rapports  avec  la 
Société  ; 

340  De  la  liberté  religieuse  ; 

350  Réponse  à  un  article  du  «  Moniteur  *  (A  l'occa- 
sion d'une  circulaire  de  l'arrhevèque  de  Paris); 

3Go  Prise  de  Varsovie  ; 

370  Constitution  du  souverain  pontife  Grégoire  XVI  ; 

380  Suspension  de  «  l'Avenir  ». 

XXVIIL  Affaires  de  Rome  (suivi  des 
Maux  de  l'Eglise  el  de  la  Société).  Pans, 
Cailleux,  1837,  in-8,  7  fr.  50  c.  —  Deu- 
xième édition.  Paris^  Pagnerre,  1838, 
3  vol.  in-32,  2  fr.  50  c. 

Récit  du  voyageur.  — Mémoire  présenté  au  Pape  par 
les  rédacteurs  de  c  l'Avenir  «.—  Des  maux  de  l'Eglise 
et  de  la  Société:  État  du  Catholicisme  en  Italie,  en 
Espagne,  en  Portugal  et  en  France. 

—  Angeiegenheiten  Roms  ,  Uberzetzt 
von  A.  Hindemidt.  Strasburg,  gedrucU  bey 
Schuler,  1836,  in-8. 

XXIX  Le  Livre  du  peuple.  Paris  y 
Delloye,  Lecou,  1838  (1837),  in-8,  7  fr. 
50  C, 

Autres  éditions  : 

Deuxième  édition.  P^ria,  Paffnerre,  1838.  In>39. 
1  fr.  25  c. 

Troisième  édition.  Paria,  U  même,  1838,  in-32, 
,1  fr.  25  c. 


S31 


LÀ  BfENNAlS 


LÀ  HENNAIS 


532 


Sixièmi*.  édition,  angmeatée.  Paris,  lem/nK.  1838, 
iD-32.  i  fr.  25  c. 

NoDvelle  éditioa ,  aogmentée.  Parit ,  Sdme  et 
Alexandre  Picard,  1838,  in-8,  3  fr.  75  c. 

En  faisant  allnsion  aux  éditions  populaires  des  pam- 
plileU  de  M.  de  La  Mennais.  les  «  Paroles  d'an 
rroyant  »  et  la  «  Line  dn  Peuple  •  en  particalier,  nn 
poêle  a  dit  : 

S'il  est  nai  qoe.  oonrbé  sons  des  lois  hoviddeft. 

Le  paavre  e»t  là  qoi  meurt  de  faim, 
Pour  apaiser  le  cri  de  ses  entrailles  vides. 
De  f  rands  mois  galopant  sur  des  coursiers  sans  brides 

Ne  valent  pu  un  peu  de  pain. 
Et  du  pain,  ce  n'est  pas  des  phrases  factieuses. 
Des  dédamatiuns  ftaribondrs  et  creuses. 
Effets  tirés  sur  lui  par  la  mauvaise  foi, 
Tes  pamphlets  qu'il  achète  à  l'étal  de  Pagnerre  (1), 

Sont  un  dernier  impôt  levé  sur  sa  misère. 
Et  ne  font  quelque  bien  qu'à  Pagnerre  et  qu'i  toi. 

Un  homme-potence,  Lettre  i  M.  l'abbé  de  La 
Mennais,  18i0«  p.  8. 

—  El  Libro  del  pueblo  ;  traducido  de  la 
4*  edicion  francesa.  Marteille,  de  la  impr. 
de  Masty,  1838,  in-32. 

XXX.  De  l'Esclavage  moderne.  Paru^ 
Pagnerre,  1839,  in-3i,  80  pages,  75  c.— 
Deuxième  édition.  Paris,  le  même,  1840, 
in-3â,  128  pag. .  75  c. 

XXXI.  Questions  politiques  et  philoso- 
phiques. Recueil  des  articles  publiés  dans 
u  TA  venir  »  (du  16  octobre  1830  au  15 
novembre  1831).  Paris,  Pagnerre,  1840, 
2  vol.  in-16. 

C'est  au  moins  la  troisième  fois  que  les  articles  de 
«  l'Avenir  »  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais  sont  coUigés 
dans  ces  deux  volumes  in-16.  Us  l'avaient  été  d'abord 
pour  les  «  Mélanges  catholiques  ■  (1831, 2  vol.  in-8}. 
publiés  par  «  l'Agence  gén'rale  pour  la  défense  de  la 
liberté  religieuse  »,  agence  dont  M.  de  La  Mennais 
était  le  président  ;  et  ensuite  dans  les  «  Troisièmes 
Mélanges  *  de  l'auteur  (1835,  1  vol.  in-8).  M.  de  U 
Mennais  n'a  point  oublié  qu'il  a  tenu  autrefois  une  bon- 
tique  de  librairie. 

XXXII.  Esquisse  d'une  Philosophie.  T. 
I  à  IV.  Paris,  Pagnerre,  1841-40,  4  vol. 
in-8,  30  fr. 

Les  trois  premiers  volumes  ont  paru  en  1 841 . 

M.  de  La  Mennais  voit  partout  son  sujet,  il  ne  le 
trouve  nnlle  part. 

Q'ioi  qu'il  en  soit,  l'écrivain  paraissait  avoir  reculé 
les  Uiroes  de  la  science.  Mais  ne  voi!à-t-il  pas  que 
depuis  quatre  ou  cinq  ans.  reconnaissant  par  là  même 
que  tout  ce  qu'il  avait  écrit  sur  la  Philosophie,  pourtant 
n'était  pas  la  Philosophie .  il  se  met  à  concevoir  ce 
qu'il  appelait  une  Philosophie,  qu'il  faisait  annoncer 
partout,  ces  dernières  années,  prôner  i  l'avance,  et 
qu'il  avait  nommée  en  dernier  lieu,  après  mille  va- 


(1)  M.  Pagnerre  est,  comme  on  sait,  l'éditeur  des 
pamphlets  politiques  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  du 
ci-devant  vicomte  de  Cormenin,  de  MM.  Gabet.  AIU- 
roche,  Louis  Blanc  et  autres  personnages  dont  la  spé- 
cialité consiste  ^  aimer  le  peuple  en  paroles. 

Note  de  Vhomme-potenee. 


riantes,  c  Tliéorie  caUiolique  de  Vt  . 
I  (Voy.  les  «  ÉlémenU  de  Philosophie  »  de  l'abbé  Go»- 
balot).  A  la  juger  par  les  dernières  «  Paroles  »  de  l'aa- 
teur,  ce  devait  être  U  théorie  de  la  folie  d'an  espdi 
humain. 

Madrollb,  «  Hist.  seer.  du  parti  et  it 
l'aposUsie  de  M.  de  La  Mennais  ». 

—  Grundriss  einer  Philosophie,  ans  dem 
franzoesischen.  (I-III'  Baende.  U^rs.  von 
Àug.  Kahlhorst,  aus  Strasboui^,  u.  Emich, 
aus  Pesth).  Paris,  Remm&rd,  i841,  3  vol. 
in-8,  2i  fr.  50  c. 

XXXIII.  Discussions  critiques  et  Pen- 
sées diverses  sur  la  Religion  et  la  Philoso- 
phie. Paris,  Pagnerre,  1841,  in-^5fr. 

La  Prébee  de  ce  volume  est  datée  de  Sainte-Péla- 
gie, le  10  avril  1841. 

Ce  volume  intitulé  «  Discnssions  aitiqnes  et  Pei- 
sées  diverses...  ■  ne  renferme  que  des  RéfUxionâ  ii- 
vertes  et  des  Pensées,  qui  ne  sont  pas  celles  impri- 
mées à  la  suite  des  premiers  Mélanges  de  l'auieur. 
1819. 

Voici  le  début  de  U  préface  de  M.  de  U  Mennais. 
écrite  à  Sainte-Pélagie  : 

«  Les  fhigmenU  qne  nous  publions  ont  été  écrilâ. 
pour  la  plupart,  il  y  a  longtemps,  soos  rinflueoce. 
soit  des  idées  qui  nous  frappaient  à  l'instant  Dèoe, 
soit  des  émotions  que  tant  de  causes  diverses  font  naître 
en  chacun  de  nous  dans  le  cours  de  notre  tie  si  agitée. 
Nous  étions  loin  de  prévoir  alors  qu'un  jour  nous  dus- 
sions rassembler,  pour  les  offrir  an  public,  ces  feuilles 
éparses,  et  on  le  verra  bien  par  ce  que  U  pensée  soos- 
entend  quelquefois  et  par  la  forme  naUve.  spontanét 
qu'elle  revêt,  sans  travail  et  uns  art.  i 

«  Nous  devons  expliquer  ^pendant  qvels  moliCi  wm 
ont  décidé,  après  de  longues  hésitati<His,  à  commuoi- 
quer,  pour  ainsi  dire  à  tous,  ce  qui.  uniquement  des- 
tiné d'abord  i  fixer  nos  propres  idées,  n'était  qu'cae 
sorte  de  secret  entretien  avec  nons-mème.  » 

c  11  s'est  opéré,  on  le  sait,  un  changement  dans 
nos  ronvictiOQS(l).  et  ce  changement,  déterminé  par 
des  réflexions  nouvelles,  déterminées  elles-mêmes  par 
un  devoir  rigoureux,  plusieurs  ont  cm  poavoir  l'attri- 
buer k  des  causes  qui,  si  elles  avaient  quelque  réalité, 
porteraient  une  grave  atteinte  à  notre  conscience  et  à 
notre  honneur.  Nous  n'avons,  durant  des  années,  op- 
posé que  le  dédain  à  ces  indignes  inculpations.  UaiDte> 
nant  le  dédain  n''  suffit  plus  :  il  faut  montrer  avec  quel 
soin,  avec  quelle  allenlion  scrupuleuse  nous  eumi- 
nAmes,  k  l'époque  indiquée  dans  les  Affaires  de  Rtme. 
les  importantes  i^ueslions  d*oh  dépendaient  notre  fn 
comme  homme,  et  notre  conduite  parUculiëre  dans  la 
position  difDcile  qu'on  nous  avait  faite.  • 

Dans  le  reste  de  cette  Préface,  l'orgueilleux  prêtre 
cherche  k  justifier  son  apostasie,  en  essayant  de  jasti- 
fler  ses  doctrines  condamnées,  et  par  les  évèques  de 
France  et  confit  niées  par  la  Cour  de  Rome.  Ne  poa- 
vant  être  pins  papiste  que  le  Pape,  Il  prêche  au  peuple 
de  son  pays  d'être  plus  anarchiste  que  le  peuple  de  93. 
Ou  chef  ultramontain,  ou  chef  démagogue,  c'est  toa- 
jonn  être  chef,  et  l'orgueil  de  M.  de  La  Mennais  «eat 
qu'il  commande  à  un  parti  quel  qu'il  soit. 

XXXJV.  De  la  Religion.  Paris,  Pagnerre. 
1841,  in-32,  1  fr.  25  c. 

(1)  D'nltramontain,  l'auteur  est  devenu  agitateur  ca- 
Uiolique. puis  démagogue. 


333 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


£$34 


XXXV.  Amscliaspands  et  Darvands. 
Pans,  Pagnerre,  18i3,  in-8.  —  lll' édit. 
Paris,  le  même,  18i3,  in-8,  6fr. 

Le  cadre  de  ce  livre,  qui  présente  nD  tableau  vif  et 
iDimé  de  la  société  aanelle.  est  empmaté  à  la  cosmo- 
(ODie  persane;  leâ  Amsehatpatids  sont  les  génies  du 
bien,  et  les  DarvafuU  les  génies  dn  mal. 

XXXVI.  De  rignorance,  18 il. 

Noos  ne  savons  oh  ce  morceaa  a  primitivement  paru. 
Nouf  l'avons  trouvé  poar  la  première  fois  dans  les  Œn- 
Trrfdc  l'anteor,  édiUon  Pagnerre,  t.  VII,  pag.  3H  à 
3^6. 

XXXVII.  De  la  Société  première  et  de 
SCS  lois,  ou  de  la  Religion.  Paris,  Garnier 
frères.  1848,  in-i2  de  viij  et  2G0  pages, 
i  fr.  50  c. 

C'est  Qoe  partie  inédite  de  c  TEiiquisse  d'nne  philo- 
sophie», divisée  en  trois  livres.  Livre l*'.-c  De  la 
Sonéié  en  général  ».  Livre  n  et  UI  :  c  De  la  société 
spirituelle  • . 

IV.    DU  CATHOLICISME  DANS    SES   RAPPORTS 
AVEC   LA  SOCIÉTÉ   POLITIQUE. 

XXXVIII.  Sur  Inobservation  du  diman- 
che. (I81G). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  c  Mélanges 
religieux  et  politiques  »  de  l'antear,  aux  pages  299  et 
saiiantes.  et  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges, 
lSâ6. 

XX  XK.  Lettre  sur  les  missions.  Mont- 
pellier, 1819,  in-8,  8  pages. 

Réimprimée  dans  le  premier  recueil  des  c  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  aux  pages 
327-33.  soQS  le  litre  «  Des  Missions  », 

XL.  Des  Sociétés  bibliques  (1819). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
reiigieax  el  philosophiques  »  de  l'auteur,  aux  pages 
334  et  suiv. 

XU.  Réponse  à  une  Lettre  (des  Membres 
de  la  Société  biblique  prolestante  de  Paris) 
contre  Tarticle  précédent.  (1819). 

Mémevolnme,  aux  pages  343-63. 

XLIL  De  la  Réunion  des  différentes 
communions  chrétiennes.  (1819). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  aux  pages 
406-S13.  et  aussi  dans  ses  Nouveaux  (seconds) 
Mélangée,  publiés  en  1826. 

XUIl.  De  la  Nécessité  du  culte. 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  <  Mélanges  re- 
lijTienx  et  philosophiques  *  de  l'auteur,  aux  page  533- 
37  (1819).  et  aussi  dans  ses  Nouveaux  (seconds) 
Mélanges  publiés  en  1826. 

XLÏV.  Du  devoir  dans  les  temps  actuels 
Paris,  de  limpr,  de  Le  Normant,  18^3, 
in-8, 20  pages. 

RHmprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
de  l'auteur.  1826. 


XLV.  De  la  religion  considérée  dans  ses 
rap[)orts  avec  l'ordre  politique  et  civil. 
PariSy  au  bureau  du  u  Mémorial  eatho- 1 
ligue  »,  18i5-:2(),  2  i>art.  in-8,  7  fr. 

La  première  partie  a  eu  une  troisième  édition  en  1 825. 

Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  dans  les  œuvres  de 
l'auteur,  édition  Paj^n^rr^.  gr,  in-18.  dont  il  forme 
le  tome  VU.  sous  le  titre  Du  Catholicisme  dans 
se»  rapports  avec  la  société  politique. 

La  première  partie  de  ce  livre  parut  en  1825;  elle 
est  une  élude  de  l'étal  religieux  et  politique  de  la 
France.  La  seconde,  qui  parut  au  commencement  de 
1826,  attaque  la  doctrine  de  l'inadmissibilité  du  pou- 
voir qu'avait  inaugurée  en  France  l'assemblée  dn 
clergé  de  1G82,  sous  le  nom  de  Libertés  de  l'Église 
gallicane. 

La  Religion  en  France,  a  dit  M.  de  La  Mennais, 
est  entièrement  hors  de  la  société  politique  et  civile, 
et  par  conséquent,  l'État  est  athée.  Or,  dans  le  sys- 
tème de  sa  doctrine,  cette  mise  hors  la  loi  de  la  reli- 
gion a  été  le  coup  le  plus  mortel  porté  non  seulement 
aux  institutions  monarchiques,  mais  encore  aux  éléments 
de  tout  véritable  ordre  politique,  «r  La  Révolution 
française,  dit-il,  est  née  du  Protestantisme;  les  pro- 
testants avaient  nié  le  pouvoir  dans  la  société  religieuse, 
il  fallait  nécessairement  le  nier  aussi  dans  la  société 
politique,  et  substituer  dans  l'une  et  dans  l'autret  U 
raison  et  la  volonté  de  chaque  homme  à  la  raison 
et  i  la  volonté  de  Dieu,  base  immuable,  uni- 
verselle, de  tonte  vérité,  de  toute  loi,  de  tout  devoir. 
Tous  les  liens  qui  unissent  les  hommes  el  leur  auteur 
étant  ainsi  brisés,  il  ne  resta  plus  de  la  religion  que 
l'athéisme,  et  que  l'anarchie  pour  la  Société.  Le  meurtre 
s'arrêta,  mais  les  doctrines  restèrent  ;  elles  n'ont  pu 
cessé  un  moment  de  régner  ;  leur  autorité,  loin  de 
s'affaiblir,  se  légitime  de  jour  en  jour  ;  elles  deviennent 
une  espèce  de  symbole  national,  consarxé  par  les  insti- 
tutions publiques,  el  révéré  de  ceux  même  qui  l'avaient 
longtemps  combattu.  Si  Buonaparte  rendit  aux  callioli- 
ques  le  libre  exercice  de  leur  culte,  l'État,  pendant  son 
;  règne,  n'en  demeura  pas  moins  athée,  et  rien  depuis  n'a 
été  changé  à  ce  qui  existait  sous  ce  rapport  », 

Les  passages  que  nous  venons  de  citer  sont  pris  non 
point  dans  le  traité  de  «  l'Indifférence,  etc.  »,  mais 
dans  l'un  des  traités  subséquents  de  l'auteur  où  se  trou- 
vent déduits,  comme  corollaires  de  sa  doctrine  générale, 
les  principes  d'après  lesquels  il  veut  qu'elle  soit  ap- 
pliquée ;  cet  écrit  a  pour  litre  ;  la  Beligùm  considérée 
dans  ses  rapports  avec  l'ordre  politique  et  civil. 

On  pense  bien  que  le  nombre  des  réfutateurs  que 
s'était  attiré  M.  de  La  Mennais,  par  la  publication  de 
son  Essai  sur  l'indifférence,  s'accrut  considérable- 
ment à  la  publication  de  ce  dernier  écrit.  Ses  réfuta- 
leurs  doivent  être  rangés  dans  deux  cati^gories  ;  la  pre- 
mière comprend  tous  les  philosophes  rationalistes, 
naturalistes  el  les  déistes  purs,  et  la  seconde,  tous 
ceux  qui  pensent  pouvoir  admettre  la  suprématie  de 
,  l'Eglise  de  Rome,  el  présener  l'unité  catholique, 
j  nonobstant  une  foule  de  restrictions.  Los  premiers 
avaient  dit  à  M.  de  La  Mennais  :  <  Vous  voulez  rejeter 
le  témoi;niage  de  la  raison  individuelle  pour  n'admettre 
que  le  sentiment  universel  et  l'autorité  de  la  révélation; 
mais  ce  sentiment  universel  et  les  preuves  de  cette  révé- 
lation, sur  quel  fondement  assuré  reposent-ils  qvi  ne  se 
résolve  définitivement  en  raison  individuelle,  en  témoi- 
gnage d'hommes  pris  un  à  un,  et  rassemblés  par  la 
faculté  d'abstraire,  propre  à  notre  esprit?  Vous  dites  : 
On  ne  peut  être  certain  d'aucune  vérité,  pas  même  de 


535 


LA  BfENNAIS 


LA  MENNAIS 


536 


M  propre  existence,  si  aupanvaiit  on  ne  s'est  asinrâ  s'il 
y  a  OD  Dieu  * .  Mais  le  premier  fait  de  l'inteUigence 
humaine  est  la  conscience  de  son  activité,  et  c'est  celle 
Ycrité  fondamentale,  cette  base  de  toute  certitude  que 
Descartes  a  si  admirablement  formnlt^  en  ces  termes  : 
Je  pente,  donc  je  tiiia.  Le  grand  Leibnitz  arail  de 
même  posé  la  conscience  de  l'existence  individuelle 
comme  le  point  de  départ  de  toutes  nos  connaissance! . 
et  voici  ses  expressions  :  «  On  n'a  point  asseï  observé 
que  nous  avons  en  nous-mëme  la  conscience  de  l'àme 
et  de  la  substance,  lorsque  nous  nous  considérons  nous- 
mèroe  et  que  l'idée  de  Dieu  est  comprise  dans  celle 
qne  nons  avons  de  nous,  en  l'alTranchissant  des  limites 
qui  bornent  nos  facaliés  -,  de  même  qne  l'idée  de  l'é- 
tendue absolue  est  contenue  dans  l'idée  d'nn  globe  en 
supprimant  les  surfaces  qui  le  terminent  ».  Dans  ce 
système  de  réfutation,  on  rétorquait  contre  U.  de  La 
Mennais  le£  autorités  qu'il  avait  lui-même  invoquées 
pour  appuyer  son  sentiment,  en  arguant  de  faux,  on  dn 
moins  d'altérations,  les  citations  qu'il  avait  faites  de 
Descartes,  de  Maiebranche,  Leibnits,  Bacon,  Dossuet, 
Pascal  et  autres  philosophes  célèbres.  Les  adversaires 
que  nons  avons  rangés  dans  la  seconde  catégorie,  et 
parmi  lesquels  les  gallicans  se  montraient  les  plus  irri- 
tés, repoussant  d'abord  avec  indignation  la  qualiflca- 
tlon  de  schismatiqoes,  et  professant  leur  respect  rondi- 
tionnel  pour  le  chef  de  l'Eglise  universelle,  s'attachaient 
ensuite  à  venger  du  reproche  odieux  d'alhi  isme  l'Etat 
dont  ils  sont  membres,  et  ils  disaient  à  ce  sujet  :  c  Un 
Eut  peut,  sans  manquer  aux  devoirs  que  lui  impose  la 
religion  qu'il  professe,  souffrir  et  protéger  d'autres 
cultes,  parce  qu'il  n'est  aucun  de  ces  cultes  qui  n'ait 
pour  base  la  religion  naturelle  ;  qne  tout  gouvernement 
doit  protection  à  ses  sujets;  que  la  conscience  est  un 
asile  inviolable;  qu'il  sufBlpour  être  traité  en  citoyen 
d'observer  les  lois  dn  pays.  Le  gouvernement,  en  adop- 
tant une  religion,  ne  s'est  point  imposé  l'obligation 
d'interdire  les  autres  religions;  s'il  est  assez  heureux 
pour  professer  la  seule  religion  vraie,  son  unique  de- 
voir est  d'éclairer  ses  sujets  sans  leur  faire  violence. 
Mais  en  admettant  les  principes  de  M.  l'abbé  de  La 
Mennais,  on  allamerait  tons  les  feux  de  la  guerre  parmi 
les  nations,  car  chaque  religion  se  croyant  la  seule 
vraie,  il  faudrait  qu'elle  proscrivit  tontes  les  antres,  et 
la  religion  catholique  ne  serait  pas  plus  é|Kirgnée  que 
toute  autre;  ce  serait  alors  la  force  qui  déciderait  de 
la  croyance;  l'univers  entier  tomberait  dans  la  confu- 
sion et  l'anarchie  ■ .  Us  ajoutaient  :  «  Vous  essayez 
de  flétrir  nos  Codes,  parc«  que,  dites-vous,  le  nom  de 
Dieu  n'y  est  pas  prononcé  une  seule  fois  ;  mais  nos 
Codes,  nos  lois,  les  plus  simples  ordonnances,  ue  sont- 
ils  pas  publiés  au  nom  d'un  princ«  régnant  par  la 
grdee  de  Dieu  f  Les  Codes  ne  contiennent-ils  pas  des 
disposition  pénales  contre  les  outrages  faits  à  la  Reli- 
gion, et  cette  loi  contre  le  sacrilège,  qui  a  excité  tant 
de  débats  dans  les  deux  chambres,  cette  loi  qui  vous  dé- 
plaît, non  &  cause  de  ses  rigueurs,  mais  parce  qu'elle 
ne  s'applique  pas  exclusivement  à  la  religion  catholique, 
et  que  pour  celte  raison,  vous  frappez  du  même  re- 
proche hyperbolique  d'athéisme,  n'est-elle  pas  un 
hommage  public  et  solennel  rendu  à  la  Divinité?  Vous 
prétendez  que  toute  loi  sur  le  sacrilège  suppose  la 
croyance  des  dogmes,  et  qu'ainsi  l'Etat,  en  rendant  une 
loi  qni  s'applique  ft  tous  les  cultes,  déclare  par  cela 
même  qu'il  croit  à  tous  les  cultes  I  C'est  un  misérable 
sophisme.  Il  y  a  dans  tout  culte  une  idée  première,  c'est 
un  hommage  rendu  à  Dieu,  et  quel  que  soit  le  rite  sous 
lequel  s'accomplit  cet  hommage,  quand  les  lois  lui  ont 
assuré  leur  protection,  il  n'est  permis  à  personne  de 


l'outrager.  M.  de  La  Mennais,  Ini-mêmc.  a  rerone 
cette  vérité  ;  car  il  admet  pour  preuve  de  l'existeoce  de 
Dieu  la  croyance  universelle  des  peuples.  Il  pense  doue 
que  celle  croyance  est  digne  de  respect;  et  si.  a|ȏs 
avoir  admis  cette  preuve  de  rexlsleace  de  Dieu,  il 
s'est  avisé  depuis  de  déclarer  athées  tons  ceux  qni  n  é- 
laienl  pas  catholiques,  c'est  une  contradiction  évidente*. 
M.  l'abbé  de  La  Mennais.  engagé  dans  cette  polémique, 
ne  recula  pas  d'une  ligne  ;  il  poursuivit  haidtmeot  la 
mission  réformatrice  qu'il  s'était  donnée,  et  ne  cessa  de 
faire  la  guerre  ft  l'état  moral  de  la  Société  et  i  l'ocp- 
Hisalion  civile  du  clergé,  soit  par  les  écrits  qni  forent 
une  suite  de  VStsai  iur  l'indifférence,  oonnie  celai 
qni  Tut  publié  sous  le  titre  de  Défense ,  soit  par  les 
articles  qu'il  donna  an  Conicrvateur  et  au  Défensatr, 
Journaux  périodiques  qui  se  snccétlèrent. 

En  1823,  M.  de  La  Mennais  fut  traduit  devant  li>$ 
tribunaux  pour  nu  article  qui  avait  para  dans  t  le  Drs- 
peau  blanc.  *  (Voyez  plus  bas  la  section  des  jvar- 
naux.) 

En  1826.  le  célèbre  écrivain  fut  de  nonven  appelé 
devant  les  tribnnanx,  à  raison  de  récrit  qw  bwu 
avons  cité  plus  haut,  ayant  pour  litre  «  De  laRdigioa 
considérée  dans  ses  rapports  avec  l'ordre  politique  et 
ri  vil,  I  et  dans  lequel  il  attaquait  la  célèbre  déclaialtm) 
de  ir>88,  regardée  en  France  comme  une  de  no»  UAî 
politiques  constitutives.  M.  de  La  Mimnais  pré^eei^it 
les  quatre  articles  comme  destruciifs  des  lases  de  b 
religion  chrétienne,  et  comme  liases  eux-mêmes  d'oa 
schisme  que  les  gallicans  répudiaient  en  vain.  Le  mî- 
ni<itère  public  l'accusait  formellement  d'elfaoer  les  li- 
mites dn  pouvoir  temporel  et  de  la  puissance  spirituelle; 
de  proclamer  la  suprématie,  l'infeillibilité  dn  Pape,  et 
de  lui  reconnaître  le  droit  de  déposer  les  princes  et  ée 
délier  les  peuples  du  serment  de  fidélité.  L'iliustre 
accusé  ftal  défendu  par  M.  Berryer,  et  ne  prit  la  parole 
que  pour  prononcer  la  profession  de  foi  suivante.  <  Je 
dois  à  ma  conscience  et  au  caractère  sacré  dont  je  sais 
revêtu,  de  déclarer  au  tribunal  que  je  demeure  iuibraa- 
lablemeat  attaché  an  chef  légal  de  l'Eglise  :  que  sa  foi 
est  ma  foi.  que  sa  doctrine  est  ma  doctrine,  etqae. 
jusqu'à  mon  dernier  soupir,  je  continuerai  de  les  pn»- 
fesser  et  de  les  défendre  » .  L'arrêt  qni  intervint  con- 
damna à  30  francs  d'amende  l'abbé  de  La  Mennais.  et 
prononça  la  saisie  je  l'ouvrage  :  cette  peine  peu  grave 
était  ainsi  motivée  par  les  considérants  de  l'arrêt  * 
En  ce  qui  touche  à  la  prévention  d'attaques  à  la  di- 
gnité du  roi.  à  l'ordre  de  snccessibilité  au  trône,  an 
droits  qne  le  roi  lient  de  sa  naissance,  etc.;  attendu  qae 
le  caractère  de  l'abbé  de  La  Mennais.  ses  opinidos.  ses 
sentiments  religieux  et  inonarchiques.  ne  permettent  pa« 
même  de  supposer  l'intention  d'un  pareil  délit;  et  (sor 
le  premier  chef  de  la  plainte)  attendu  que  le  livre  de 
M.  de  La  Mennais  ne  pent  être  lu  et  apprécié  que  fiar 
les  personnes  instruites  et  éclaicées;  enfin,  que  le 
caractère  de  M.  de  La  Mennais  doit  être  frit  en  grandi 
co9itidération,  etc.  »  Ainsi  finit  ce  procès  qai.  dt 
même  qne  le  premier,  n'eut  ni  tout  rér4at  ni  toutes 
j  les  suites  sur  lesquelles  on  avait  compté. 

!  XLVL  Des  Progrès  de  la  Révolution  et 
do  la  guerre  contre  l'Eglise.  Paris,  Brlin- 
Mandat  et  Devaux,  18â9,  in-S,  G  fr. 


Réimprimé  la  même  année. 

M.  de  La  Mennais  fit  ce  livre  à  propos  des  ordcn- 
nances  du  28  juin  i828,  contre  les  établissements 
ecclésiastiques'  consacrés  à  l'éducation  de  la  jeunesse. 
Dans  cet  ouvrage,  qui  renferme  en  germe  les  doctrines 
développées  plus  tard  dans  «   l'Avenir  •,  et 


537 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


538 


comme  inévilablc  la  crise  de  1830,  l'anlenr  discute  de 
h  manière  la  plus  large  les  théories  despotiques  du 
poQvoir,  el  se  montre  di^fenseur.  également  sincère,  des 
droits  da  prêtre  et  des  droiU  de  l'hoinroe. 

Il  est  des  hommes  et  des  questions  qui  ont  la  verlu 
d«  remuer  paissammenl  les  intelligences.  Aussi  cetou- 
m{;e  de  M.  de  La  Mennais  a<t-il  6té  bien  des  fois 
nfuié.  (Voy.  la  seconile  partie  de  cette  Notice). 

XLVII.  Lettre  {première)  à  monseigneur 
l'archevêque  de  Paris.  Paris,  Belin-Man- 
dar  et  Dcvaiix,  1829,  in-8,  ()i  p.  i  fr.  oOc—   ^ 
Seconde  Lettre  au  même.  Paris,  les  mêmes 
i8i9,  in-8,  1  fr.  50  c. 

M.  de  La  Mennais.  attaqué  dans  on  mandement  de 
Mgr  rarchevèque  de  Paris,  à  l'occasion  du  livre  inti- 
Ittli*  :  «  Progrès  de  la  Révolution  »,  répondit  à  Sa 
Grandeur  dans  deux  Lettres  passionnées,  qui  continuent 
et  coinplèteat  la  discussion  commenc«^e  dans  son  ou- 
vrage. 

XLVin.  Déclaration  présentée  au  Saint- 
Siéiie  par  les  rédacteurs  de  «  l'Avenir  », 
i  fovner  1831.  Paris,  rue  Jacoh,  n,  20, 
1831,  in-8,  32  pages. 

Une  rrimpreasion  de  cet  écrit  faite  h  Clermont-Fer- 
riod,  in-8  de  24  pages,  parut  presque  en  m^mc  temps 
qiM  l'édition  originale. 

Réimprimé  aussi  dans  les  i  Mélanges  catholiques  », 
t.  n,  pag.  393-420. 

Cette  déclaration  est  signée  :  F.  de  La  Mennais. 
j»rèlrci  P.  Gerbet,  prêtre  ;  Rohrbacher,  prêtre  ;  U.La- 
cordaire,  prêtre  ;  C.  de  Coox  ;  A.  Bartels  ;  d'Ault-Du- 
mesnil;  vicomte  Ch.  de  Montalembert  ;  J.  d'Ortigue, 
X.  de  Salinis;  Dagncrre;  llarel  de  Tancrel.  rédacteur 
eu  cher,  et  Waille,  rédacteur-gérant. 

XUX.  Ce  que  sera  le  Catholicisme  dans 
la  Sociélé  nouvelle.  30  juin  1831 . 

Article  de  «  l' Avenir  » ,  reproduit  dans  les  Iroisië- 
mes  Mélangée  de  l'anteur,  1835. 

V.    POLITiQUE. 

Lots  ET   INSTITUTIONS   DB  LA  FRANCE  AU  POINT  DE  VUE 
DBS   IDÉES  ULTRAIONT AINES,  AGITATRICES   ET  REVO- 

urrioNNAmES  de  m.  de  la  vknnais. 
L.  Dotation  du  clergé.  (1814). 

Réimffrimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  •  de  l'aoteur,  iSiO,  aux 
pages  230-38. 

LL  De  rUniversité  impériale.  Avec  cette 
(épigraphe:  Parcere  personis,  dicero  de 
vitiis.  (181i). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  pbilosopliiques  »  de  l'auteur,  18i6,  aux 
pages  37G"401. 

LU.  Du  Clergé.  (1810.) 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur.  1819,  pages 
239-57. 

LDL  Du  Droit  du  Gouvernement  sur 
rÊducation.  Paris,  Tournachon-Molin  et 
H.  Seguin,  1817,  in-8,  10  pages.  (Anon.). 


Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  1819,  aux 
pages  435-50. 

LIV.  Observations  sur  la  promesse  d'en- 
seigner les  quatre  articles  de  la  Déclara- 
tion de  1082,  exigée  des  professeurs  de 
théologie  par  le  ministre  do  rintérieiir. 
Paris,  Adr.  Leclère,  1818,  in-8.  28  pages. 
—  Seconde  édition.  Paris,  au  bureau  du 
«  Mémorial  catholique  n ,  1821,  in-8,  28  p. 

La  première  édition  est  anonyme. 

Cet  écrit  a  été  réimprimé  dans  le  premier  recueil  des 
ff  Mélanges  religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur, 
1819.  aux  pages  180  à  212. 

LV.  Nouvelles  observations  sur  la  pro- 
messe d'enseigner  les  quatre  articles  de  la 
Déclaration  de  1082,  exigée  des  professeurs 
de  théologie  par  le  ministre  de  l'intérieur; 
par  un  rédacteur  du  «  Mémorial  catho- 
lique Ji.  Paris,  au  bureau  du  «  Mémorial 
catholique  »,  1821,  in-8, 10  pages. 

Nous  n'avons  retrouvé  cet  écrit  dans  aucun  des  trois 
volumes  des  c  Mélanges  »  de  l'anteur. 

LVL  Observations  sur  un  Mémoire  pour 
le  sieur  Jacques-Paul  Roman,  par  M. 
Odilon  Barrot.  (1818). 

Réimprimées  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  politiques  »  de  l'auteur.  181U.  aux  pages 
308-17. 

Le  sujet  du  Mémoire  était  cette  question  :  Un  riloycn 
peut-il  être  contraint  à  tapisser  le  devant  de  sa  maison 
lors  du  passage  du  Saint-Sacrement?  L'auteur  des  Ob- 
servations est  pour  l'affirmative.  (Voy.  les  n^*  LXIV 
et  LXV). 

LVII.  De  rÉducalion  du  peuple  (1818). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  c  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  1819,  aux 
pages  402-23. 

Aphorisme  tiré  de  ce  livre,  opposé  h  l'auteur  des 
ff  Paroles  d'un  croyant  »  et  an  rédacteur  du  «  Peuple 
constituant  » . 

Il  y  a  en,  il  y  aura  à  peu  près  la  même  proportion 
entre  le  nombre  de  ceux  qui  possèdent  et  le  nombre  de 
ceux  qui  ne  subsistent  que  de  leur  travail.  Est-ce  a 
troubler  cette  proportion  que  vous  tendez?  Alors,  eu 
parlant  du  bonheur  des  hommes,  vous  rôvez  la  destruc- 
tion de  la  Sociélé. 

LVUI.  Sur  les  attaques  dirigées  contre 
les  frères  des  écoles  chrétiennes.  (1818.) 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  1819,  anx 
pages  421-34. 

LIX.  De  l'Éducation,  considérée  dans 
ses  rapports  avec  la  liberté.  (1818). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  politiques  »  de  l'auteur,  1819,  anx  pages 
451-67. 

LX.  Sur  une  demande  faite  aux  évoques 
par  le  ministre  de  l'intérieur.  (1819.) 


SS9 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


m 


Imprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges  re- 
ligieux et  philosophiques  «  de  l'aulcar,  IHIC,  aux 
page»  213-47. 

Le  ministre  de  rintérieur  demandait  que  les  évoques 
rendissent  compte  des  aumônes  faites  à  leurs  sémi- 
naires. 

LXI.  Sur  la  prétention  de  l'autorité 
civile  de  forcer  le  clergé  à  concourir  à 
riahumation  de  ceux  à  qui  les  lois  de 
l'Eglise  défendent  d'accorder  la  sépulture. 
(1819).  ^ 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  c  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  18i9.  aux 
pages  318-96. 

LXIL  Sur  l'arrangement  conclu  avec  le 
Saint-Siège.  (1819). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds^  Mélanaes 
de  l'auteur,  1826. 

LXIIL  Sur  l'éducation  des  fllles.  (1819). 
Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
de  l'auteur,  1826.  /  -> 

LXIV.  Sur  un  arrêt  rendu  par  la  Cour 
de  cassation.  (1819). 

Sur  l'appel  réitéré  d'un  protestant.  M.  Roman,  con- 
damné i  6  francs  d'amende  pour  avoir  refusé  de  tendre 
le  devant  de  u  maison  sur  le  passage  de  la  procession 
du  Saint-Sacrement.  (Voy.  le  n^  LVI). 

LXV.  Lettre  à  M.  l'éditeur  «  du  Conser- 
vateur »,  ISjanv.  18:20. 

A  l'occasion  d'une  lettre  de  M.  Odilon  Barrot  i 
M.  deU  Mennais  sur  le  sujet  précédent. 

Ces  deux  écriu  ont  été  réimprimés  à  la  suite  l'un  de 
l'antre  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange»  de  l'au- 
teur, 1826. 

LXVE.  Sur  l'état  du  clergé  de  France. 
(1820). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélangée 
de  l'auteur,  1826. 

LXVn.  De  la  Liberté.  (1820). 

Philippique  violente  contre  la  liberté.  Voy.  sur  ce 
morceau  la  dernière  note  du  n^  GXLII. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange» 
de  l'auteur,  1826. 

LXVIiï.  Quelques  Réflexions  sur  la 
censure  et  l'Université.  Paris,  de  l'impr 
de  Cosson,  1820,  in-8,  16pag. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange» 
•de  l'auteur,  1826. 

LXIX.  Réflexions  sur  la  nature  et  l'éten- 
due de  la  soumission  due  aux  lois  de  l'Eglise 
en  matière  de  discipline ,  à  l'occasion  d'un 
discours  prononcé  par  M.  le  ministre  de 
l'intérieur,  le  21  novembre  dernier,  lors 
de  la  pose  de  la  première  pierre  du  sémi- 
naire de  Saint-Sulpice.  Paris,  à  la  libr, 
grecque-lat.-allem. ,  1820,  in-8  de  lU  p. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  MéUmae» 
de  l'auteur,  1826. 


n 


LXX.  De  FEspagne.  (1820). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanm 
de  l'auteur.  1826. 

LXXL  De  la  Sainte-Alliance.  (1822). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélaïua 
de  l'auteur,  1826. 

LXXn.    Association  de    SaintJosepIi. 

(1822).  ^ 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (Mcoods)  M&aaga 
,  de  l'auteur.  1826. 

LXXIII.  Vingt-et-un  janvier.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélaoâa 
de  l'auteur.  1826. 

L'auteur,  à  cette  occasion,  a  fait  nnnugniltqse  âoge 
de  U  royauté.  Voy.  sur  cet  arlidc  l'avanl  dernière 
note  du  n»  CXm. 

LXXIV.  De  TAvenir.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (secouls)  MAaMcs 
de  l'auteur.  1826. 

LXXV.  Politique  de  TAngleterre  à 
l'égard  de  l'Espagne.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  MOangt» 
de  l'auteur,  1826. 

LXXVI.  (induite  ambiguë  du  ministère 
français  dans  les  affaires  d'Espagne.  (182:^). 

Réimprimé  dans  les  Nowieaux  (seconds)  Mélanet 
de  l'auteur,  1826. 

LXXVII.  De  l'Opposition:  (1823). 
Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Miîanga 
de  l'auteur,  1826. 

LXXVIIL  Quelques  Réflexions  sur 
notre  état  présent.  (1823). 

Réimprimés  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanaa 
de  l'auteur,  1826. 

LXXIX.  De  la  Tolérance.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélattget 
de  l'auteur,  1826. 

LXXX.  Quelques  Réflexions  sur  le 
procès  du  «  Constitutionnel  »  et  du 
«  Courrier  »,  en  1825,  et  sur  les  arrôls 
rendus  à  cette  occasion  par  la  Cour  ro\-ale. 
Parts,  au  bureau  du  <  Mémorial  catholi- 
que ».  1825,  in^,  i5  pag.,  1  fr. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'aateor 
(1835). 

Le  30  juillet  1825,  M.  le  procureur-général  BelUrd 
déféra  aux  tribunaux  le  «  Constitutionnel  »  et  le 
«  Courrier  français  »,  et  conclut  à  ce  que  ces  deux  joar- 
naux  fussent  suspendus,  le  «  Constitnlio&nel  *  peadasl 
un  mois,    et  le  «  Courrier  firançais    »   pendant  tms 

I  mois,    c  attendu  que  l'esprit  desdiu  journaux  i^soltaot 
de  l'ensemble  de  leurs  feuilles,  et  notamment  d'oM 

I  succession  d'articles  cités  en  entier  par  l'exposant  dans 
un  cahier  sig:né  de  lui,  est  de  nature  à  porter  atteinte 

I  au  respect  dû  à  la  religion  de  l'Eut.  » 

Le  prétexte  de  M.  de  U  Mennais  était  de  défendre 
les  deux  journaux  incriminés,  mais  son  but  réel  était 
d'attaquer  cette  même  religion  de  l'Eut,  sa  marotte 


LAMENNAIS 


LA  MENNAIS 


542 


d'alors,  et  de  préconiser  l'aoité  de  VEglise,  roltra- 
raostaiiisine  en  un  mol. 

LXXXI.  Du  Projet  de  loi  sur  le  sacri- 
lège, pimenté  à  la  Chambre  des  pairs,  le 
i  janvier  i825.  Paris,  au  bureau  du 
s  Mémorial  c4Uholique  » ,  18i5,  in-8,  19  p. 

Réim|»riiii6  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
de  rnlcar.  1886. 

Dus  la  réimpression,  la  date  dn  projet  de  loi  porte, 
parermr,  celle  dn  4  janvier  1832,  qnand  l'écrit  ori- 
ginal est  de  18i5. 

LXXXII.  Du  Projet  de  loi  sur  les  con- 
grégations religieuses  de  femmes,  pré- 
senté à  la  Chambre  des  pairs,  par  mon- 
seigneur révoque  d'Hermopolis,  le  4  jan- 
vier 1825.  Parts,  au  bureau  du  «  Mémorial 
catholique  d,  1825,  in-8,  30  pages.  1  fr. 
50  c. 

Rétfflpriné  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélangée 
de  l'antenr,  1826. 

LXXXHL  In  quatuor  articules  declara- 
tionis  anno  1682  editœ  aphorismata,  ad 
juniores  theologos.  Auctore  F.  D.  L.  M 
Parût»,  au  bureau  du  a  Mémorial  catho- 
lique  »,182<>.  in-8,8pag. 

LXXXTV.  Sur  un  caractère  de  la  faction 
révolutionnaire. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
del'suitear.  1826. 


LXXXV.  Lettre  au  rédacteur  de  «  la 
Quotidienne  »,  11  avril  1826. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'an- 
tear,  1835. 

LXXXVL  Sur  la  poursuite  judiciaire 
dirigée  contre  le  «  Drapeau  blanc  »  au 
sujet  de  TUniversité.  —  II.  Sur  le  même 
sujet. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
de  l'anteor,  1826. 

LXXXVII.  Lettre  au  rédacteur  du 
V  Mémorial  catholique  »  sur  le  jugement 
du  tribunal  de  police  correctionnelle  dans 
le  procès  de  M.  de  La  Mennais.  Juillet 

\m. 

Réimpriiné  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  Tan- 
tear.  1835. 

LXXXVm.  Éducation  publique. 
Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
de  l'antenr.  1826. 

LXXXIX.  Doctrines  générales  (du 
journal  «rAvenirn.  Introduction].  Avenir, 
16  octobre  1830. 

Réimprimé  dans  les  «  Mélanges  catholiques  »,  1. 1. 
1831. 

XC.  Sur  les  libertés  publiques.  16  octo- 
bre 1830. 

Article  de  c  l'Avenir  »,  réimprimé  dans  les  troislè" 
Des  Mélanges  de  l'antenr,  1835. 


d 


XCL  De  la  position  du  gouvernement. 
17  octobre  1830. 

Article  de  <  l'Avenir  »,  réimprimé  et  dans  les  <  Mé- 
langes catholiques  »  (1831,  2  vol.  in-8)  et  dans  les 
troisièmes  Mélanges  de  l'antenr,  1835. 

XCII.  De  la  Séparation  de  TÉglisé  et  do 
l'Eut.  18  octobre  1830. 

Article  de  '«  l'Avenir  »,  réimprimé  d'abord  dans  les 
«  Mélanges  catholiques  »  (1831.  2  vol.  in-8),  et  en- 
suite dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'antenr,  1835. 

XCIII.  De  la  libre  communication  avec 
Rome.  26  octobre  1830. 

Article  de  <  l'Avenir  »,  reproduit  dans  les  troisiè- 
mes Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

Xav.  Nécessité  de  s'unir  pour  le  main- 
tien de  l'ordre  et  la  conservation  des 
droits  communs.  30  et  31  cet.  1830. 

Denx  articles  de  c  l'Avenir  »,  reproduits  et  dans  les 
«  Mélanges  catholiques  »  (1831,  2  vol.  in-8)  et  dans 
les  troisièmes  Mélanges  et  l'auteur.  1835. 

XCV.  D'une  grave  erreur  des  honnêtes 
gens.  9  novembre  1830, 

Article  de  «  1* Avenir  ».  reproduit  dans  les  «  Mé- 
langes catholiques  (1851,  2  vol.  in-8),  et  dans  les 
troisièmes  Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

XCVI.  Oppression  des  catholiques.  26 
novembre  1830. 

Article  de  «  l'Avenir  »,  reproduit  dans  les  (Mélan- 
ges catholiques  »  (1831,  2  vol.  in-8),  et  dans  les  troi- 
sièmes Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

XCVII.  Des  Doctrines  de  «  l'Avenir  » 
(journal).  7  décembre  1830. 

Article  de  «  l'Avenir  »,  reproduit  dans  les  «  Mélan- 
ges catholiques  »  (1831,  2  vol.  in-8),  et  dans  les 
troisièmes  Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

Les  doctrines  de  «  l'Avenir  »  ne  furent  point  approu- 
vées par  les  autorités  ecclésiastiques  ;  setxe  propositions 
,  tirées  de  divers  numéros  furent  censurées  par  elles  et 
I  soumises  à  l'approhation  de  la  cour  de  Rome.  De  là 
'  naquit  entre  le  Saint-Siège  et  M.  l'abbé  de  La  Mennais 
un  différend  qui  dura  près  de  deux  ans. 

XCVm.  Le  Pape.  22  décembre  1830. 

Article  de  «  l'Avenir  » ,  reproduit  dans  le  t.  U.  des 
c  Mélanges  catholiques  »,  1831,  et  dans  les  troisiè- 
mes Mélanges  de  l'auteur.  1835. 

X(ZIX.  Des  Bases  naturelles  d'aune 
réorganisation  politique  de  la  France. 

Article  de  «  TAvenir  ».  du  3  janvier  1831,  réim- 
primé sans  nom  d'auteur,  dans  le  t.  I  des  «  Mélanges 
catholiques  »,  mais  qui  doit  être  de  M.  de  La  Mennais, 
quoiqu'il  n'ait  pas  été  réimprimé  dans  le  t.  in  des 
Mélanges  de  l'auteur. 

C.  De  la  Position  de  TÉglise  de  France. 
6  janvier  1831. 

Article  de  «  l'Avenir  »,  reproduit  d'abord  dans  les 
«  Mélanges  catholiques  »  (1831,  2  vol.  in-8),  ensuite 
dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

'GI.  Sur  une  pétition  présentée  à  la 
Chambre  des    députés    (sollicitant    une 


547 


LA  MKNNAIS 


LA  MENNAIS 


548 


CXXVIL  Situation  présente. 

ImprimA  dans  la  «  Revue  da  progrès  politîqQe.  so- 
cial et  littéraire  »,  de  M.  L.  Blanc.   ■«  da  15  fé- 
•  vrierl839. 

CXXVIU.  De  la  Lutte  entre  la  Cour  et 
le  Pouvoir  parlementaire.  Paris,  Pagnerre, 
1839,  in-32,  32pag.,  50  c. 

Réimprimé  la  mAme  année  comme  prérace  de  la  qua- 
trième édition  du  n«  CXXV. 

GXXLX.  Lettre  de  M.  de  la  Mennais, 
1840. 

Imprimé  dans  on  petit  pamphlet  inliiulé  :  «  Tout 
on  rien.  De  la  Réforme  électorale  * ,  par  un  homme  du 
peuple,  A.  Dottgeart.  2«édit.  {Paris,  1840,  in-3S). 

CXXX.  Le  Pavs  et  le  Gouvernement. 
Paris,  Paonerre,  '  1840,  in-3î2,  128  pag., 
75  c. 

OoTrage  qvi  fit  traduira  l'auteur  devant  les  tribunaux, 
et  le  fit  condamner  à  quelques  mois  de  prison. 

CXXXI.  Du  Passé  et  de  l'Avenir  du 
Peuple.  Paris,  Pagnerre,  1841,  in-3â, 
1  fr.  25. 

CXXXn.  Une  Voix  de  prison.  Sainte- 
Pélagie,  1841.  Paris,  Pagrterre.  1846, 
in-32, 128  pag.,  75  c. 

CXXXm.  Avec  (l'abbé)  A.  Constant  :  le 
Deuil  de  la  Pologne.  Protestation  de  la 
Démocratie  française  et  du  Socialisme  uni- 
versel. Paris,  Bellay  aîné,  1846,  in-8, 
16  pag.,  50  c. 

CXXXIV.  Projet  de  Constitution  do  la 
République  française.  Paris,  au  bureau  du 
Peuple  constituatU,  18^48,  petit  in-18,  62  p., 
20  c. 

CXXXV.  Avec  M.  Aug.  Barbet  :  Projet 
de  Constitution  du  crédit  social.  Paris,  au 
bureau  du  Peuple  constituant,  1848,  petit 
in-18,  30pag.,  15  c. 

CXXXVl.  Question  du  travail.  Paris, 
au  bureau  du  Petiple  constituant,  1848,  pe- 
tit in-18,  31  pag.,  10  c. 

CXXXVII.  De  la  Famille  et  de  la  Pro- 
priété. Paris,  au  bureau  du  Peuple  consti- 
tuant,  ia48,  petit  in-18,  32  pag..  10  c. 

Ces  quatre  derniers  opuscules  sont  des  extraits  du 
t  Peuple  constituant  »,  Journal  dont  M.  de  Lalfennais 
était  le  principal  rédacteur. 


VI.   CRrriQUË    KT    POLEMIQUE  RELIGIEUSES. 

CXXXVIII.  Sur  un  ouvrage  intitulé: 
a  Réflexions  sur  quelques  parties  de  notre 
législation  civile,  envisagée  sous  le  rap- 
port de  la  religion  et  de  la  morale,  le  ma- 
riage, le  divorce,  les  enfants  naturels,  l'a- 
doption, la  puissance  paternelle,  etc.;  par 
Ambroise  Rendu,  avocat  à  la  Cour  royale 
de  Paris,  inspecteur-général  et  conseiller 


ordinaire  de  l'Université  royale  de  France 

(1814). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  MéUnges 
religieux  et  philosophiques  •  de  l'auleur.  1819,  an 
pages  230-38. 

CXXXIX..  Sur  un  ouvrage  intitulé  : 
«  De  la  nouvelle  Eglise  de  France  »  (par  le 
président  Joly  de  Bévy).  (1816). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  t  U&tjçfi 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur .  1819,  xoi 
pages  218>29. 

CXL.  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  «  Prin- 
cipes sur  la  distinction  du  contrat  et  du 
sacrement  de  mariage,  sur  le  pouvoir  d'op- 
poser des  empêchements  dirîmants,  et  sur 
le  droit  d*accorder  des  dispenses  matrimo- 
niales »  (de  M.  Tabaraud).  (1816). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  f  HélaD^ 
religieux  et  philosophiques  »,  de  l'anteu.  1819. 
pages  273-98. 

CXLl.  Sur  les  «  Vies  des  justes  »,  de 
M.  l'abbé  Carron.  (1818). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  c  Mélange» 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'antair,  1819,  lax 
pages  305-75. 

CXLll.  A  l'occasion  de  l'ouvrage  inti- 
tulé :  «  La  Manifestation  de  TEsprit  de  vé- 
rité» (de  M.  Alexis  Dumesnu).  Paris, 
Plancher,  1819,  in-8.  —  Article  imprimé 
dans  le  t.  II  du  «  Conservateur  »,  p.  2o8 
et  suiv. 

Cet  article,  aujourd'hui  si  curieux,  si  dédsir.  et  dco  : 
la  présence  seule  eût  peut-être  arrêté  U  plume  et  U 
main  de  l'auteur,  lorsqu'elles  allai«Dt  se  salir  dans  W 
ir  Paroles  d'un  croyant  »  parut  dans  la  seixiéme  li- 
vraison, et  se  trouve  aux  pages  358  et  suivaotes  da 
tome  deuxième,  dans  la  collection  dn  c  Consemleof  *. 
Nous  anirmons,  car  noas  le  savons  de  science  certâii». 
qae  l'article  signé  seulement  de  l'initiale  F.,  est  bta 
de  l'abbé  de  La  Uennais  ;  nous  le  lui  avons  eoteodi 
avouer  à  lui-même  ;  et  M.  Rives,  aujooitl'hni  conseiller 
à  la  Cour  de  cassation,  ^m  était  à  celle  époque  le  se- 
crétaire du  comité  de  rédaction  du  journal,  est  U  p-iar 
affirmer  le  fait,  si  Tabbé  osait  aujourd'hui  ne  pai  It 
reconnaître  (1).  A.-M.  Madrollk. 

Cet  article  est  eifectivement  assez  curieux  pour  v, 
pas  nous  borner  à  en  donner  simplement  l'indicalioa. 
Nous  le  reproduisons  ici.  afin  qu'on  puisse  en  c«n' 
parer  l'espril  avec  celui  des  «  Paroles  d'un  ax>yant  ». 

«  La  Manifestation  de  l'Esprit  de  vérité  ».  Tel  e<t 
le  titre  d'un  écrit  publié  récemment,  sans  nom  de  lieo, 
ni  d'imprimeur.  Il  se  compose  de  différentes  parties  In- 
titulées tf  l'Esprit  de  vérité  ;  —  le  vrai  Disciple  ;  - 
le  vrai  Disciple  à  ses  amis  ;  —  les  Ecriiores  ;  —  l« 
vrai  Disciple  aux  nations  chrétiennes  ;  -—  l'accomplisse- 
ment de  l'Evangile  ;  —  l'Esprit  de  vérité  aux  homœe» 

frères;  —  l'Esprit  de  vérité   aux    politiques;  la 

Communauté  ;  —  l'Esprit  enseigue  un  nouveau  temps  : 
chacun  de  ces  discours  est  signé  Alexis  Dumesnil. 

(1)  Cet  écrit  a  été  réimprimé  dans  le  premier  re- 
cueil des  «  Mélanges  religieux  et  philosophiques  >  de 
l'auteur,  1819<  pag.  468-79. 


549 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


550 


ff  M.  Damesnil  enseigne  uDe  doctrine  si  étrange, 
qa'à  moins  d'une  mission  particulière,  il  serait  difficile 
d'excuser  le  tèle  qu'il  met  à  la  répandre;  aussi  sedé- 
dare-t^il  inspiré,  c  Après  m'avoir  Ôté  du  ibonde,  dit- 
il,  l'Esprit  m'a  conduit  dans  toute  la  vérité,  afin  que 
je  paisse  appeler  les  hommes  à  leur  enseigner  ce  que 
j'ai  appris  moi-même.  Je  dis  ce  que  l'Esprit  me  révèle, 
et  je  ne  dis  pas  autre  cèose  ». 

c  Or,  l'Esprit  lui  a  révélé  que  «  les  riches  et  les 
grzodâ  sont  en  abomination  devant  Dieu  »  i  que  le 
Cbriât  était  pénétré  d'une  profonde  horreur  pour  les 
riches  et  les  prêtres  ;  que  la  parole  de  Dieu,  en  abo- 
lissant l'esclavage,  a  anéanti  le  principe  même  de  la 
propriété.  Là  où  Ton  peut  se  dire,  ce  champ  est  à 
moi,  la  terre  m'appartient,  l'homme  n' est-il  pas  tou- 
jours l'ennemi  de  l'homme,  son  maître  et  son  tyran? 
L'iodépendance  et  l'égalité  en  sont  bannies,  et  par 
conséquent,  la  justice.  11  n'y  a  ni  maître  ni  pontife,  ni 
enlonnances  humaines,  ni  cérémonies  pour  le  disciple 
de  la  vérité.  Ne  vous  étonnez  donc  point  de  la  haine 
que  manifestent  actuellement  les  peuples  contre  les 
m«Qrs  et  les  institoUons  anciennes,  puisque  c'est  l'efTet 
même  de  la  parole  de  vérité  et  l'accomplissement  de 
l'Evangile.  Peuples  l  ne  craignes  pas  d'entendre  toute 
la  vérité  ;  la  vérité  n'est-ce  pas  Dieu  même  ?  Ah  !  re- 
doBlez  plutôt  cet  esprit  d'erreur  qui  a  fait  les  riches, 
et  les  puissants,  et  les  prêtres,  et  qui  mène  à  la  suite 
le  fkoatisme  et  la  servitude.  Que  sert  d'attaquer  un 
mensonge,  quand  tout  est  mensonge  ;  un  vice,  quand 
tout  est  vice  et  corruption?  Ce  sont  les  riches  et  les 
superbes,  c'est  le  sacerdoce,  c'est  la  justice  du  monde, 
c'est  le  monde  toot  entier  que  l'étemelle  vérité  promet 
d'anéantir.  Dieu  a  condamné  le  monde,  et  moi,  je  vous 
le  montre  on  il  est,  dans  vos  lois,  dans  vos  institutions. 
Toute  richesse,  tonte  puissance  individuelle  est  con- 
traire à  la  loi  de  Dieu.  Gouverner,  c'est  détruire.  Si 
^oQS  demandez  que  les  riches  et  les  grands  soient  dé~ 
tmiis,  ils  le  seront....  '»  Alexis  Duvesnil. 

<  Je  me  lasse  de  transcrire  ces  abominables  folies. 
II  est  bon  cependant  de  montrer  jusqu'où  les  esprits 
s'emportent,  quand  ils  ont  brisé  leur  frein,  et  qu'ils  ne 
connaissent  plus  de  règles  hors  d'eux-mêmes.  Renversez 
l'antorilé,  aussitôt  la  raison  s'éteint  ;  11  ne  reste  qu'un 
aveugle  et  sombre  fanatisme.  Les  uns,  en  rejetant  l'au- 
torité divine,  détruisent  la  Société  et  l'Homme  même  : 
les  antres,  soos  prétexte  de  rejeter  l'autorité  humaine, 
anéantissent  la  Religion,  et  finissent  par  nier  tout, 
même  Dieu.  I^s  doctrines  les  plus  opposées  en  appa- 
rence se  confondent  dans  leurs  effets,  elles  s'allient 
pour  dévaster,  et  marchent  ensemble  contre  la  vérité 
qui  les  repousse  également.  Ainsi  la  communauté  des 
biens,  ou  l'abolition  de  la  propriété,  que  Diderot  et  Ba- 
beuf prêchaient  an  nom  de  l'athéisme,  M.  Dnmesnil 
les  réclame  an  nom  de  l'Evangile  et  de  Jésus-Christ  ». 

«  Et  parce  que  cet  homme  est  un  insensé,  il  ne  faut 
pas  croire  que  ses  maximes  soient  sans  conséquences. 
D'aatres  insensés  les  répandent  en  Angleterre,  on  elles 
font  des  progrès  parmi  le  peuple.  Madame  Kmdner  les 
séné  en  Allemagne  ;  elles  y  germeront,  qu'on  n'en 
doate  pas,  et  porteront  un  jour  des  fruits  sanglants. 
Jamais  on  ne  provoqua  vainement  les  passions  de  la 
noltitude  ■. 

«  Des  fanatiques  d'un  autre  genre  se  nourrissent 
d'idées  semblables  ;  elles  influent  sur  les  gouvernements 
nième,  elles  deviennent  une  partie  de  leur  politique. 
L'ittlifférence  absolue  des  religions  établie  par  les  lois 
tend  à  détruire  tout  culte.  Les  principes  démocratiques, 
introduits  dans  ces  mêmes  lois,  tendent  à  détruire  toute 
gnndeiir  sodtle.  D'immenses  confiscations  ont  ébranlé 


le  droit  de  propriété;  et.  en  favorisant  i  l'excès  la 
division  des  terres,  on  prépare  le  moment  oh,  appar- 
tenant à  tout  le  monde,  elles  n'appartiendront  à  per- 
sonne. Plus  les  propriétés  sont  divisées,  plus  elles 
diangent  de  mains,  et  peut-être  ne  faudrait-il  pas  mor- 
celer le  sol  beaucoup  davantage,  pour  que,  les  droits 
de  mntation  et  l'impôt  foncier  absorbant  tous  les  re- 
venus, l'Eut  fût  par  le  fait  seul  propriétaire.  » 

I  Les  passions  lés  plus  exaltées  se  joignant  à  tant 
de  causes  de  désordre,  personne  ne  peut  dire  quels 
destins  Dieu  réserve  à  la  Société.  Les  doctrines  reli- 
gieuses, morales  et  politiques,  les  lois  et  les  institutions 
qu'elles  avaient  consacrées,  formaient  comme  un  vaste 
édifice,  demeure  commune  de  la  grande  famille  euro- 
péenne. On  a  mis  le  feu  à  cet  édifice.  Les  peuples 
s'entre-regardent  à  la  lueur  de  l'incendie,  et,  agités 
d'un  sentiment  inconnu,  attendent  avec  anxiété  un  ave- 
nir plus  inconnu  encore  ».     *      F.  de  La  Menmais. 

Ainsi  s'exprimait  M.  de  La  Mennais,  en  1819,  à 
l'occasion  d'un  livre  de  socialiste  précoce  ;  mais  l'année 
1834  n'était  pas  encore  venue,  et  avec  elle  les  fa- 
meuses «  Paroles  d'un  croyant  » ,  dans  lesquelles  l'au- 
teur devait  renier  ses  opinions  de  1819,  et  renchérir 
sur  les  abominables  foliée  de  M.  Alexis  Dumesnil. 

«  On  conçoit  qu'après  avoir  ainsi  parié,  en  i819, 
l'abbé  ait  fait,  six  ans  après,  à  l'occasion  du  21  jan- 
vier, un  article  dans  le  «  Drapeau  blanc  »  (sitôt  devenu 
le  Drapeau  rouge),  que  nous  voudrions  encore  pouvoir 
reproduire  tout  entier,  et  où  il  s'écrie  :  «  Qu'elle  est 
haute  la  condition  des  rois  1  »  Le  souverain  qui  laisse 
mettre  son  autorité  en  litige  l'abandonne...  Ce  n'est 
pas  sous  la  Convention,  mais  soos  les  Etats-Généraux 
(beau  titre  pour  les  élections  de  1834  I)  que  la  mo- 
narchie périt  en  France.'....  Le  Christianisme  a  créé 
la  Royauté,  elle  est  un  de  ses  bienfaits.  Il  a  élevé  le 
pouvoir,  il  l'a  divinité...  Hors  le  Christianisme,  il  y  a 
des  maîtres  que  l'on  hait.  (A  ce  train,  vous  êtes  assez 
hors  le  Christianisme  aoiiourd'hui  1)  —  La  Royauté  est 
le  seul  état  durable,  Itseul  même  qui  soit  possible 
aujourd'hui.  —  La  Société  croule  quand  la  Royauté  est 
abattue.  —  La  Royauté  et  le  sacerdoce  sont  divins 
dans  leur  origine  (c'est,  ce  me  semble,  le  Droit  divin, 
aujourd'hui  abhorré,  ou  il  n'en  fut  jamais)...  L'on  est 
roi.  comme  on  est  prêtre...  Un  roi  est  le  ministre  de 
Dieu...  Et  voilà  ce  qui  fit  de  la  mort  de  Louis  XVI 
une  calamité  telle,  qu'aucune  nation  n'en  éprouva  de 
semblable...  (sauf  la  nation  anglaise,  pourtant,  qui 
sacrifia  Charles  I<r).  Les  souverains,  en  abandonnant 
une  partie  (vous  voulez  aujourd'hui  qu'ils  abondonnent 
tout),  ne  réussissent  qu'à  irriter  des  désirs  à  demi  sa- 
tisfaits, et  à  légitimer  les  factions....  Le  pouvoir  est 
tout  ensemble  la  raison,  la  volonté,  la  force  de  la  So- 
ciété ;  il  est  indivisible  par  son  essence...  Chefs  de  na- 
tions,c'est  à  vous  que  la  voix  du  sang  de  Louis  XVI  s'a- 
dresse ;  et  que  dit-elle?  Tout  en  un  seul  mot:  Soye» 
rois  l  »  Blalheureux  sujet,  vous  ne  leur  permettez  même 
pas  aujourd'hui  d'être  rois-citoyens  1  Et  qui  sait  si  vous 
ne  direz  pas  un  jour,  comme  nous  ne  savons  quel  ré- 
gicide :  c  Un  roi  mort  n'est  pas  un  homme  de 
moins...  » 

«  A  quelques  pages  de  là  enfin,  nous  lisons  dans 
les  <  Mélanges  p  que  l'auteur  a  publiés  en  1826,  un 
article  intitulé,  à  toutes  pages  :  Liberté,  lequel  n'est 
autre  chose  qu'une  philippique  violente  contre  cette 
Liberté  devenue  ai^ourd'hui  son  Dieu,  et  dont  nous 
ne  voudrions  que  cette  proposition  pour  pulvériser  les 
I  Paroles  d'un  croyant  *  :  «  Chacun  n'étant  libre  que 
dans  la  Société,  et  nulle  Société  ne  pouvant  exister 
sans  Pouvoir,  il  s'ensuit  que  le  Pouvoir  est  la  première 


551 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


552 


condition  de  la  Liberté.  »  —  «  Or,  dans  l'élat  parfait 
de  la  Société,  le  Ponnoir  est  us.  »  —  «  Malhenr  aux 
nations  divisées  1  *  —  c  Nous  dirons,  noas,  sealemenl. 
malhenr  aax  diviseur»!  (i)  ». 

GXLIIL  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  «  Ré- 
ponse aux  quatre  Concordats  »,  de  M.  de 
Pradt,  ancien  évoque  de  Malines,  par 
M.  Tabbé  Clausel  do  Montais,  prédicateur 
ordinaire  du  roi.  (1819). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  4849.  aux 
pages  473-88. 

CXLIV.  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  «  Ex- 
position de  la  doctrine  de  Leibnitz  sur  la 
Religion,  suivie  de  Pensées  extraites  du 
même  auteur  »;  par  M.  Emery,  ancien  su- 
périeur-général ae  Saint-Sulpice.  (1819). 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  4819,  aux 
pagps  483-95. 

CXLV.  Des  Ouvrages  ascétiques. 

Réimprimé  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges 
religieux  et  philosophiques  »  de  l'auteur,  4849,  aux 
pages  544-548,  et  dans  les  Nouveatix  (seconds)  Mé- 
lange»,  482G. 

CXLVI.  Sur  un  ouvrage  intitulé  :  «  Du 
Pape  »,  par  M.  le  comte  de  Maistro.  (1820). 

Morceau  qui  ne  forme  pas  moins  de  64  pages.  Il  a 
été  réimprimé  dans  les  Nouytaux  (seconds)  Mélange» 
de  l'auteur,  4826. 

CXLVIL  Sur  la  «  Journée  du  chrétien». 
(18^20). 

Morceau  imprimé  d'abord  h  la  tête  de  la  «  Journée 
du  chrétien  »,  qui  fait  partie  de  la  r  Bibliothèque  des 
Dames  chrétiennes  »,  et  reproduit  ensuite  dana  les 
Nouveaux  (seconds)  Mélange»  de  l'auteur,  4  82(3. 

CXLVllL  Sur  un  ouvrage  intitulé  :«. Mé- 
moires, Lettres  et  Pièces  authentiques 
touchant  la  vie  et  la  mort  de  S.  A.  R.  mon- 
seigneur Charles-Ferdinand  d'Artois,  fils 
de  France,  duc  de  Berri  »,  par  M.  le  vi- 
comte de  Chateaubriand.  (1820). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange» 
de  l'auteur,  4826. 

CXLIX.  Sur  les  Pères  de  l'Église.  (1821). 

Morceau  imprimé  à  la  tète  de  la  <  Doctrine  chré- 
tienne Urée  des  Pères  ».  faisant  partie  de  la  «  Bi- 
bliothèque des  Dames  chrétiennes  »,  puis  réimprimé 
dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange»  de  l'auteur, 
4826. 

CL.  Sur  les  «  Confessions  de  saint  Au- 
gustin ».  (1821). 

Imprimé  d'abord  à  la  tète  des  «  Confessions  de  saint 
Augustin  »,  qui  font  partie  de  la  «  Bibliothèque  des 


(4)  Écrit  en  4834,  par  M.  A.-M.  Madrolle,  dans  son 
«  Histoire  secrète  du  parti  «.t  de  l'apostasie  de  M.  de 
L.a  Mennais,  etc.  »,  et  imi.rimé  pages  425-26  de  cet 
ouvrage. 


Dames  chrétiennes  »,  puis  réimprimé  dans  les  Ara- 
veaux  (seconds)  Mélange»  de  l'auteur.  482C. 

eu.  De  la  Justice  au  xix*  siècle,  par 
M.  Laurentie.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélasijet 
de  l'auteur.  4826. 

CLIL  Sur  l'Histoire  véritable  des  Mo- 
miers  de  Genève,  suivie  d*une  Notice  sur 
les  Momiers  du  canton  de  Vaud,  par  un 
témoin  oculaire.  (1823). 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Méian§a 
de  l'auteur,  4826. 

CLIII.  Défense  de  la  vénérable  Comp- 
gnie  des  pasteurs  de  Genève,  à  roccasion 
d'un  écrit  (de  M.  Nachon)  intitulé  :  «  Véri- 
table histoire  des  Momiers».  Getièrf. 
i"  mai  1824,  in-8. 

Signée  C.  P.  Cet  écrit  satirique  a  été  réimprime 
dans  le  moi:»  de  juillet  du  c  Mémorial  catholique  ».  et 
depuis,  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélange»  ie 
l'auteur,  4826. 

Au  bas  de  la  première  page,  on  lit  cette  noie. 
«  Cette  Défente,  supposée  écrite  par  un  protestâoi, 
représente,  avec  une  extrême  fidélité,  l'état  actuel  du 
Protestantisme  sous  le  rapport  des  doctrines.  Od  àiù 
la  vénérable  compagnie  de*  pasteur»  de  Genève  de 
désavouer  aucun  des  principes  qu'on  lui  attribue,  et 
d'en  opposer  d'autres  aux  momier»  ».  La  •  Ke%w 
protestante  »  convient  elle-même  qne  le  ProlesUnlisis^ 
consiste  dans  le  droit  d'examen  conçu  selon  sa  plu 
grande  extension.  C'est  beaucoup  que  d'avoir  obteoa 
un  pareil  aveu,  d'où  il  résulte  qne  le  Proteslaotiseie 
n'e»t  point  une  Beligion,  mais  l'ama*  incohérent  it 
toute»  les  pen»ée»  qui  peuvent  monter  dans  l'eiprii 
de  l'homme,  » 

CLIV.  Examen  impartial  de  l'avis  du 
conseil  d'État,  touchant  la  lettre  pastorale 
de  M.  le  cardinal  de  Clermont-Tonnerre. 
Paris,  au  bureau  du  Mémorial  catholique. 
18i4,  in-8,  37  pag.  (Anon.). 

Cet  Examen  ou  ces  Réflexions  étaient  destinées  â 
paraître  dans  un  recueil  périodique,  pour  rendre  oonpif 
de  l'ouvrage  intitulé  «  Des  Appels  comme  d'abu,  ei 
de  l'usage  qu'en  a  fait  le  conseil  d'Etat,  an  sujet d'aw 
Lettre  pastorale  de  Mgr  le  cardinal  de  Clemwoi- 
Tonnerre  »,  par  un  ecclésiastique  (le  P.  Tabaraad. 
ancien  oralorien);  leur  étendue  n'ayant  pas  penniâ  de 
les  y  insérer,  nous  les  publions  séparément  saoi  en 
changer  la  forme.  Avi»  en  tête  de  la  première  page 
de  cet  écrit  : 

Noos  n'avons  retrouvé  cet  écrit  dans  aucun  des  troi» 
volumes  de  «  Mélanges  »  de  l'antenr. 

CLV.  Lettre  au  rédacteur  du  «  Méniiv 
morial  catholique  »,  en  réponse  à  la  «  Re- 
vue protestante  ».  Septembre  18â5. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélange»  de  l'antear. 
4835. 

CLVI.  Sur  une  nouvelle  traduction  delà 
Bible,  par  M.  Genoude. 

Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mékmte» 
de  l'auteur,  4826. 


533 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


534 


CLVIL    Sur    la   «  Restauration    de   la 
science  politique»,  par  M.  de  Haller. 
•    Réimprimé  dans  les  Nouveaux  (seconds)  Mélanges 
del'aatear,  1826.. 

CLVIU.  Sur  une  attaçïue  dirigée  contre 
M.  Tabbé  de  La  Mennais  et  le  a  Mémorial 
catholique  ». 

A  Toceuion  de  deux  réfutations  de  c  l'Essai  sur 
l'indilTérence  en  matière  de  religion  »,  par  l'abbé 
Flottes,  examinées  dans  le  «  Journal  des  Débats  », 
par  y.  l'abbé  A. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'auteur, 
1835. 

eux.  Lettre  de  M.  Tabbé  F.  de  La  Men- 
nais (au  rédacteur  du  «  Mémorial  catho- 
liaue»)  sur  les  attaques  dirigées  contre  lui 
à  l'occasion  de  son  dernier  ouvrage;  sui- 
vie d'une  Réponse  à  l'ouvrage  intitulé  : 
tt  Antidote  contre  les  Aphorismes  de 
M.  L.  M.  »  (de  M.  l'abbé  P.-D.  Royer,  alors 
directeur  du  séminaire  de  Saint- Sulpice). 
(Extrait  du  a  Mémorial  catholique )>).Part«, 
ou  bureau  du  Mémorial,  1826,  in-8,  44  p. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  derantenr, 
i835. 

CLX.  Lettre  au  rédacteur  de  la  a  Quoti- 
dienne» (à  l'occasion  du  Mandement  de 
Tarclievêque  de  Paris  sur  la  mort  de 
Léon  XII  et  sur  Touvrage  de  M.  de  La 
Mennais,  intitulé  :  a  Des  Progrès  de  la 
Révolution....  »)  La  Chênaie^  le  i27  février 
1829. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  lf^iâng£«  de  l'aoteur, 
1835. 

CLXI.  Sur  l'Histoire  des  anciens  peu- 
ples italiens,  de  Micali.  Etudes  littéraires. 
—  Impr.  dans  la  Revue  des  Deux  Mondes, 
l"  série,  i5  mai  1833. 

CLXII.  Lettre  au  rédacteur  du  «  Mémo- 
rial catholique  »  (à  l'occasion  d'un  article 
de  la  «Revue  protestante  »,  où  M.  de  La 
Mennais  traitait  les  protestants  de  Jaco- 
bins). 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'auteur, 
1835. 

Les  violentes  attaques  réitérées  de  M.  de  La  Mennais 
contre  les  Protestants  valurent  à  leur  auteur  l'épig^amme 
foivute  due  à  l'un  de  nos  poètes  les  plus  spiri- 
toels  (1)  : 


(1)  Un  écrivain  religieux,  M.  Madrolle,  a  pris  plus 
tard  la  mission  de  défendre  les  Protestants  contre  le 
zèle  factice  de  M.  de  La  Mennais,  dans  son  c  Histoire 
Maète  du  parti  et  de  l'apostasie  de  M.  de  La  Mennais  » 
11835),  en  disant  :  Que  dans  un  séjour  qu'il  a  fait  à 
Genève  an  mois  d'octobre  1834,  pendant  lequel  il  a  eu 
des  coDférences  avec  les  plus  célèbres  pasteurs,  il  a 
prédit  et  cherché  à  prouver  rationnellement  à  M.  Gbe- 
Bevière,  qui  ne  manquera  point  de  se  le  rappeler,  que 
l'iMié  La  Mennais  était  bien  moins  catholique  que  lui. 


(l  ^      Après  avoir   décrit   quelques  erreurs   et  folles  des 
Protestants,  le  poêle  indigné  répond  au  prêtre  : 
,  Avec    quel  art  perfide,  exploitant  ces  Uialbeurs, 
I  Ta  baine  parmi  nous  en  cherche  les  auteurs, 
'  Et  se  platt  à  guider  la  royale  vengeance 
Vers  ces  fils  de  Calvin,  dont  le  repos  t'offense! 
I  De  quel  soin,  réveillant  nos  vieilles  passions, 
I  Tu  comptes  leurs  forfaits  et  leurs  rébellions! 
Imprudent  !  si  le  crime  a  souillé  leur  querelle, 
Ta  secle.  en  ses  foreurs,  fut-elle  moins  cruelle? 
Vit-on  le  calviniste,  au  pied  de  ses  autels. 
Armer  les  Ravaillac,  les  Clément,  les  Chatels? 
A-t-il,  pour  engloutir  un  sénat  et  son  maître  (1), 
Sous  les  voûtes  d'un  cloître  entassé  le  salpêtre  ? 
Et  pour  perdre  un  C£sar  qu'un  prêtre  avait  proscrit, 
Mèla-t-il  le  poison  au  sang  de  Jésus-Christ  (2)? 

ViENNET,  Epltre  à  l'abbé  de  La  Mennais. 

CLXIII.  Sur  la  Profession  de  foi  de  l'É- 
glise catholique  française,  précédé  de  l'Es- 
prit de  l'Eglise  romaine,  ou  de  TEducation 
dnti-nationalc  des  séminaires.  19  avril 
1831. 

Article  de  «  l'Avenir  »,  reproduit  dans  le  t.  Il  des 
c  Mélanges  catholiques  »  (1831.  3  vol.  in-8).  et 
dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'auteur,  1835. 

VII.   HISTOIRE. 

CLXIV.  Notice  historique  sur  les  Mani- 
chéens. 

Imprimée  d'abord  avec  la  traduction  des  «  Confessions 
de  saint  Augustin  ■  (1821),  qui  forme  les  t.  XVH  et 
XVin  de  la  «  Bibliothèque  des  Dames  chrétiennes  «. 
et  réimprimée,  ensuite,  dans  une  nouvelle  édition  de  la 
traduction  du  même  ouvrage.  Paris,  Charpentier,  1841 , 
in-18,  format  anglais. 

CLXV.  Traditions  des  sauvages  de  l'A- 
mérique septentrionale. 

Réimprimé  dans  les  troisièmes  Mélanges  de  l'auteur, 
1835. 


VIII.   M.   DE  LA  MENNAIS  JOURNALISTE. 

CLXVI.  Avant  1830.  M.  F.  de  La  Men- 
nais a  coopéré  à  beaucoup  de  journaux  re- 
ligieux et  politiques,  tels  que  le  «  Conser- 
vateur», Qont  il  fut  l'une  des  premières 
colonnes  (1818]  ;  le  «  Défenseur»,  le  «Dra- 
peau blanc»,  le  «Mémorial  catholique», 
fa  <  Quotidienne»,  tous  journaux  ultra- 


M.  Ghenevière,  qu'il  avait  injustement  accusé  d'incré- 
dulité. —  Dans  ses  4  Considérations  sur  le  système 
philosophique  de  M.  de  La  Mennais  »,  le  P.  Henri 
Lacordaire,  son  ancien  disciple,  a  établi  que  le  système 
philosophique  de  M .  de  La  Mennais  renferme  lo  plus 
vaste  protestantisme  qui  ait  encore  paru. 

(1)  La  conspiration  des  poudres,  qui  fit  pendre  les 
deux  jésuites  Garnet  et  Oldeeome,  fut  déoouvci'le  à 
Londres,  le  5  novembre  1605. 

(2)  Henri  VII,  empereur  d'Allemagne,  excommuuié 
par  le  pape,  fut  empoisonné  par  un  Jacobin,  avec  le 
vin  de  la  communion. 


353 


LA  MENNAIS 


LA  lŒNNAIS 


5se 


montains  et  du  droit  divin.  «Ses  divers 
articles  ont  tous  été  dictés  par  cette  ar- 
deur de  zèle  et  cette  supériorité  de  talent 
qui  ne  souffrent  guère  de  comparaison  : 
mais  il  nous  semble  ^pendant  que  l'auteur 
a  trop  voulu,  dans  quelques-uns  de  ses 
écrits,  combattre  l'esprit  démocratimie  par 
l'aristocratie,  l'incrédulité  par  l  intolé- 
rance, les  horribles  maximes  de  la  Révo- 
lution par  les  innovations  qui  ne  seraient 
pas  sans  dans:er,  les  monstruosités  enfm 
du  XVIII*  siècle  par  les  pairadoxes  du  xv*. 
Il  nous  prait  aussi  avoir  trop  confondu 
Y  autorite  en  elle-même  et  prise  dans  sa 
source,  laquelle  très-certainement  vient  de 
Dieu,  créateur  et  conservateur  de  toute 
société  humaine,  avec  Xexercice  de  cette 
même  autorité,  que  le  Très-Haut  a  incon- 
testablement laissé  à  l'arbitrajîe  des  j>eu- 
ples,  aux  différents  gouvernements  des- 
quels (sauf  l'anarchie  et  le  despotisme, 
qui  ne  sont  que  la  privation  de  tout  ordre 
politique),  la  religion  catholique  applimie 
elle-même  son  sceau  vivifiant  et  divm  aès 
qu'ils  sont  une  fois  établis.  » 

Ainsi  g'exprimiit,  en  1824,  on  nvant  et  respectable 
prêtre,  compatriote  du  fameux  abbé  de  La  Mennais, 
l'abbé  F.-G.-B.  Manet,  aalear  de  la  «  Biographie  des 
Malottins  célèbres  » .  M.  Manet  n'avait  point  à  s'occu- 
per de  son  compatriote  dès  1826,  car  alors  il  est  A 
présumer  qu'il  eût  été  moins  indulgent  pour  lui. 

Il  est  vrai  que  M.  l'abbé  Maset  met  en  note  du  pas- 
sage que  nous  venons  de  citer  une  opinion  en  faveur 
du  droit  divin,  depuis  longtemps  repoussé  par  M.  de 
La  Mennais  lui-même,  mais  n'en  irisant  pas  néan- 
moins la  censure  du  prêtre  apostat  qui,  après  s'être 
fait  plus  papiste  que  le  Pape,  a  été  plus  tard  plus  sans- 
enlotte  que  le  voyo». 

c  Ce  serait  une  grande  erreur  de  penser  que  les 
monarchies  absolues  reposent  essentiellement  sur  le 
dogme  absurde  et  impie  de  la  touveraineté  du  peuple, 
et  sur  ce  pacte  mesquin  et  imaginaire  qu'ont  rêvé  les 
philosophes  du  dix-huitième  siècle.  Les  unes  et  les 
autres  sont  basées  sur  la  loi  éternelle  de  celui  qui  nous 
a  fliit  dire  par  son  apôtre  (Rom.,  13,  v.  I.  etc.)  : 
<  Qu'il  n'y  a  point  de  puissance  qui  ne  vienne  de 
Dieu;  que  c'est  lui  qui  a  établi  toutes  celles  qui  sont 
sur  terre;  qu'ainsi,  s'opposer  à  ces  puissances,  c'est 
résister  à  l'ordre  du  Très-Haut  même  » ,  qui  les  fait 
toutes  parvenir  an  degré  où  elles  sont,  on  par  sa  vo- 
lonté expresse  lorsque  les  moyens  d'y  arriver  sont  légi- 
times, on  du  moins  par  sa  permission  lorsqu'il  y  a 
quelque  chose  d'injuste  et  de  vicieux  dans  ces  moyens  ; 
en  un  mot,  que  le  prince,  dans  sa  hante  magistrature, 
n'est  pas  le  ministre  du  peuple,  mais  le  ministre  de 
Dieu,  tant  pour  favoriser  dans  le  bien,  que  pour 
exécuter  sa  vengeance  contre  ceux  qui  font  mal. 
Bwgr.  des  Malouins  célèbres,  p.  246-47. 

Dans  les  quatre  journaux  que  nous  avons  cités, 
M.  F.  de  La  Mennais  avait  poursuivi,  avec  persévé- 
rance, la  mission  réformatrice  qu'il  s'était  imposée, 
en  foveur  de  l'unité  catholique  et  de  l'autorité  papale. 

Jusque  là  l'administration,  bien  que  mécontente  de  la 
chaleur  de  sa  controverse,  avait  bien  voulu  ne  la  con- 
sidérer que  comme  spéculative,  liais  lorsque,  en  1823, 


d  [  il  s'avisa  d'attaqner.  dans  plosiears  articles  inséra  n 
;  Drapeau  blanc,  M.  Frayssinons.  grand-maltre  it 
l'Université,  sur  la  plainte  de  celni-ci.  on  du  moiosi 
!  son  inslii!:ation,  les  tribunaux  s'en  mêlèrent.  Ce  prt- 
j  roier  procès  de  l'auteur  de  *  l'Essai  sur  l'iodiflereoce* 
émut  vivement  la  curiosité  publique.  On  s'évertuait  a 
conjectures  sur  la  manière  dont  le  ministère  pourrait 
s'y  prendre  pour  faire  justice  an  corps  nniversiuirc. 
sans  attaquer  directement  un  homme  do  talent,  da 
caractère  et  du  rang  de  l'abbé  de  La  Mennais.  Los 
n'était  pas  moins  inquiet  de  savoir  quelle  serait  l'atti- 
t  '  tude  de  ce  fameux  accusé,  surtout  depnis  que.  parais- 
,  sant  relever  avec  fierté  le  gant  que  lui  jeUit  son  pais- 
I  sant  adversaire,  il  avait  écrit  ces  mots  :  Eh  bien.  Von 
verra  ce  que  c'est  qu*un  prêtre  !  Cependant  l'aueate 
i  publique  fut  doublement  trompée,  et  M.  de  La  Ueo- 
I  nais,  profitant  du  bénéfice  de  la  législation  qui  adoet 
des  éditeurs  responsables.  laissa  tomber  l'arrêi  do  tri- 
bunal sur  le  sieur  Pesson  de  la  Maison-Nenve,  Mitesr 
dn  «  Drapean  blanc  »,  qui  se  défendait  pourtant  d'oae 
manière  assez  péremptoire  en  alléguant  que  Tartick 
incrirofhé  était  signé  en  tontes  lettres  dn  nom  de  Ts»- 
leur.  A  la  vérité  la  peine  encourue  par  cet  éditeur  « 
borna  à  quinze  jours  de  prison  et  à  cent  cinquante 
francs  d'amende.  Pour  celte  amende,  quelque  légère 
qu'elle  fût,  le  peu  intéressé  M.  de  U  Mennais  o'eo 
persista  pas  moins  à  se  sonstraire.  aux  dépens  d'ua 
autre,  aux  conséquences  de  ses  hardies  manifestations. 
Dans  l'article  qui  motiva  cette  condamnation,  on  Usai: 
entre  autres  passages  qui  semblaient  empreinU  d* 
l'exagération  la  plus  violente,  les  lignes  meoseogères 
que  voici  :  «  Il  existe  en  France  des  maisons  semais^, 
d'une  matière  plus  ou  moins  directe,  à  l'Universiié.  « 
où  les  enfants  sont  élevés  dans  l'athéisme  pratique  H 
dans  la  haine  du  Christianisme  :  dans  nn  de  ces  horri- 
bles repaires  du  vice  et  de  l'irréUgion,  on  a  vif  lr.îût« 
élèves  aller  ensemble  à  la  Uble  sainte,  garder  l'hostie 
consacrée,  et  en  cacheter  les  lettres  qn'ils  écrivaient  à 
leurs  parents  ».  On  y  lisait  encore  qu'une  «  race  ira- 
pie,  dépravée,  révolutionnaire,  se  forme  sons  l'iofiaeDce 
de  l'Universilé  ».  Malgré  l'issue  dn  procès  doul  dôm 
venons  de  parler,  M.  de  La  Mennais  n'échappa  poist 
complètement  aux  effets  dn  ressentiment  qu'il  avait  pro- 
voqué, et  il  fut  frappé  dans  la  personne  d'un  frère  qg'il 
aime  tendrement.  Ce  dernier,  M.  J.-M.  de  La  Mennais. 
alors  vicaire  delà  Grande-Aumônerie,  fut  destitoéi  cette 
occasion  (1).  Quoi  qu'il  en  soit.  Rome  gardait  à  Télo- 
quent  défenseur  de  l'unité  catholique  et  de  l'aotûritr 
papale  de  flatteurs  dédommagements;  en  effet,  dans  bo 
voyage  qu'il  fit  l'année  suivante  (1824).  JL  la  capiule 
du  monde  chrétien,  il  fut  accueilli  et  fêté  comme  aonit 
pu  l'être  un  homme  de  la  première  distinction  dans  U 
hiérarchie.  On  a  été  jusqu'à  dire  que  le  l*ape  lui  offrit 
le  chapeau  de  cardinal,  qu'il  ne  pnt  lui  faire  accepier, 
et  cet  exemple  d'une  grandeur  d'Ame  toute  chrétiens* 


(1)  «r  L'abbé  de  La  Mennais  n'a  jamais  accepti^  ai 
demandé  aucune  fonction  du  Gouvernement.  L'indépen- 
dance est  la  compagne  du  génie  »  (Biographie  de  l'abbé 
de  La  Mennais,  \w  l'abbé  Gerbet).  —  Les  apôtres  da 
désintéressement  du  clergé  et  de  la  séparation  de  l'E- 
glise et  de  l'Etat  devaient  donner,  ce  semble,  une  meil- 
leure raison  que  celle-là.  Quoi  qu'il  en  soit,  le  fr^re 
Félix  était  parvenu  à  introduire  le  frère  Jean  i  la 
Grande-Aumônerie;  et  telle  fut  un  moment  la  puissance 
de  la  coterie,  que  le  directeur  de  la  polica  lui-même 
venait  à  bout  d'empêcher  l'impression  d'an  oavnge  ûi 
l'abbé  Baston  contre  elle. 


557 


LAMENNAIS 


LAMENNAIS 


558 


ne  svprit  pas  ceox  qui  se  sonTÎnrent  qne  sons  le  mi- 
nisién;  de  M.  Decszes,  M.  l'abbé  de  La  Mennais  avait 
déji  reftisé  oo  évéché  !  Qni  connaît  l'orgneil.  l'ambilion 
d^iDesarée  el  l'intérêt  de  ce  |>rètre,  ne  croira  point  i 
cette  assertion.  II  est  pourtant  trai  qu'après  la  son- 
miision  apparente  de  M.  de  La  Mennais  au  Saint-Siège, 
«a  1833,  «  le  généreux,  leconfiant  arcbevèque  de  Paris 
éuii  allé  jusqu'à  offrir  au  prêtre  renouvelé  des  lettres  de 
{rrand-Ticaire,  qu'il  refusa.  L'infidèle  avait  déjà  dit 
Jins  son  cœur  :  U  n'y  a  point  de  prêtre  !»  On  a  dit 
aussi  c  qu'en  1823,  il  avait  été  sur  le  point  d'être 
Donmé  député  par  un  arrondissement  dans  la  province 
de  Bretagne  ;  mais  nous  garantissons  d*autant  moins 
l'antbenticilô  du  bit,  que  les  conditions  du  cens  et  de 
l'jpe.  qni  manquaient  à  If .  de  La  Ifennais,  le  rendent 
peu  vraisemblable  • .  Disons  pourtant  encore  pour  com- 
hattre  l'une  de  ces  deux  dernières  assertions  que  M.  de 
La  Mennais  est  né  en  1782  ;  qu'en  i825  il  avait  qua- 
ranle-an  ans,  et  qu'à  cette  époque  il  avait  largement 
rige  d'éligibilité.  «  M.  de  La  Mennais  a  successive- 
ment écrit  dans  tous  les  journaux  depuis  1814.  Après 
1830.  le  prêtre  ultramontain  ayant  ajouté  une  seconde 
qualité  à  la  première,  celle  de  démagogue,  non-seule- 
ment ne  se  borna  plus  à  écrire  dans  les  journaux  reli- 
gieux. Duûs  il  écrivit  encore  dans  les  journaux  profanes 
et  même  révolutionnaires.  U  fonda,  en  1830,  le  journal 
«  l'Avenir  «  (16  octobre  1830  —  3  novembre  1831) 
dont  les  doctrines  subversives  furent  attaquées  par  tous 
1rs  amis  de  nos  libertés  gallicanes. 

Seize  propositions  des  articles  de  ce  journal  ont  été 
censurées  par  les  autorités  ecclésiastiques  et  confirmées 
l<ar  le  Saint-Siège.  La  plupart  des  articles  où  ces  pro- 
l^ositions  sont  contenues  ont  été  rassemblés  dans  les 
'  &félanges  catholiques»  (Paris.  1831.  2  vol.  in-8).II 
faut  pourtant  observer  que  certains  articles  de  «  l'Ave- 
nir t  que  l'autorité  ecclésiastique  a  cru  dignes  de  cen- 
»are.  oo  ne  se  trouvent  pas  dans  ce  recueil,  ou  y  ont 
i'té  essentiellement  altérés,  quoique  son  titre  annonce 
(tes  extraits  de  «  l'Avenir  »,  et  que  les  éditeurs  décla- 
rent dans  la  préface,  que  c'est  <  là  ce  qu'ils  ont  fait, 
qu'ils  ne  le  cachent  à  personne  ;  qu'on  n'aura  pas  de 
peine  de  chercher  cà  et  là  leurs  pensées  pour  les  leur 
reprocher  ».  (Cettsttre.  page  iv.) 

En  1833,  il  écrivit  dans  la  «  Revue  catholique  »; 
de  1833  i  1838  il  fournit  à  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes  »  quelques  articles  de  politique,  et  surtout  les 
premiers  fragments  de  ses  «  Paroles  d'un  croyant  », 
dt^iestable  et  dangereux  ouvrage  qui  lui  valut  de  la  part 
(les  critiques  modérés  le  nom  de  Gondorcet  ecclésiasti- 
que. Du  10  février  au  4  juin  1837,  il  fournit  des 
articles  an  Journal  <  le  Monde  ».  Il  prit  aussi  part 
à  la  rédaction  d'un  recueil  fondé  par  l'un  des  hommes 
qui  a  [le  plus  mis  la  France  en  péril  par  ses  dange- 
reuses utopies.  M.  Louis  Blanc,  la  «  Revue  du  progrès 
politique,  social  et  littéraire  »  (l*r  juin  1839).  Enfin, 
lorsqu'aprA  avoir  jeté  le  froc  aux  orties,  notre  abbé 
eut  pris  le  parti  de  se  faire  l'apAtre  de  la  démagogie  la 
mieux  prononcée,  il  fonda  ce  qu'il  a  intitulé,  satanique- 
ment,  c  Le  Peuple  constituant  »  (1848). 

M.  de  La  Mennais  n*est  pas  homme  à  laisser  une 
page  se  perdre  dans  un  recueil  soit  religieux  ou  poli- 
tique. Il  sait  qu'avec  des  pages,  on  fait  des  feuilles,  et 
avec  des  feuilles  des  volumes  qu'une  classe  de  lecteurs 
achète.  Or,  il  faut  qu'on  le  sache.  M.  de  La  Mennais 
est  son  propre  marchand  ;  les  libraires  ne  sont  que  ses 
commis,  sanf  pour  «  l'Imitation  de  Jésus-Christ  »  dont 
il  a  aliéné  U  propriété  pour  six  ans  ;  aussi  estron  sâr 
de  trouver  reproduit  dans  l'un  on  l'antre  des  trois 
volumes  de  ses  c  Mélanges  »,  dans  les  «  Mélanges  ca- 


tholiques »  et  dans  plusieurs  autres  petits  recueils  à 
l'usage  de  ce  bon  peuple  qu'il  aime  tant,  parce  qu'il 
achète  ses  anarcbiques  rêveries,  tons  les  articles  qui 
ont  été  publiés  dans  les  journaux,  depuis  et  y  compris 
le  <  Conservateur  »  jusqu'au  r  Peuple  constituant  », 
distance  énorme  ! 

Nos  lecteurs  ne  liront  pas  uns  intérêt  les  adieux 
qu'à  deux  époques  différentes  le  prêtre  journaliste  a 
adressés  à  ses  abonnés,  les  premiers,  comme  ultra- 
montain, renfermant  un  appel  aux  catholiques  à  la 
révolte,  et  les  derniers,  comme  démagogue  en  surplis, 
un  antre  appel  à  l'écume  de  la  société  française  contre 
le  Gouvernement  accepté  par  les  gens  honnêtes. 

Suspension  de  «  T  Avenir  »,  15  novembre  1831. 
N«  28. 

r  Les  catholiques  ont  commence,  depuis  un  an,  un 
grand  combat,  qui  finira,  s'ils  persévèrent,  par  le  plus 
beau  triomphe  qui  ait  jamais  été  accordé  à  des  efforts 
humains.  Le  monde  leur  devra  la  liberté,  non  pas  cette 
liberté  menteuse  et  destructive  qu'on  suit  à  la  trace  du 
sang,  et  qni,  après  d'horribles  dévastations,  aboutit  à 
planter  un  sabre  sur  des  ruines  ;  mais  une  liberté  réelle, 
fondée  sur  le  respect  des  droits,  inséparable  de  l'ordre, 
pure  comme  le  ciel  oh  elle  recevra  son  dernier  dévelop- 
pement, sainte  comme  Dieu,  qui  en  a  gravé  l'ineffa- 
çable désir  dans  le  cœur  de  l'Homme.  Alors,  et  alors 
seulement,  le  Christianisme,  dégagé  des  nuages  qui  le 
voilent,  apparaîtra  de  nouveau  à  l'horizon  de  la  Société 
comme  l'astre  qui  l'éclairé,  l'échauffé,  la  vivifie,  et  les 
peuples,  tournant  vers  lui  leurs  regards,  accompagneront 
sa  course  magnifique  de  leurs  chants  de  joie  et  des 
hymnes  sans  cesse  renaissants  de  leur  amou(.  Car  il 
ne  but  pas  s'y  méprendre,  si  la  foi  languit,  si  la  Re- 
ligion n'inspire  à  plusieurs  qu'un  superbe  dédain  on 
une  pitié  amère.  c'est  que  là  oh  les  gouvernements  la 
tiennent  sous  leur  dépendance,  elle  a  perdu  dans  la  ser- 
vitude son  caractère  natif  de  grandeur  et  tout  ensemble 
cette  fécondité  qni,  s'épanchant  en  bienfaits  inépuisables, 
suivait,  en  quelque  sorte,  dans  leurs  plus  secrètes 
voies,  nos  misères  pour  les  réparer  ;  c'est  qu'impuissante 
à  défendre  les  droits  que  Jésus-Christ  a  rendus  aux 
fils  d'Adam  dégénérés,  au  lieu  de  rétablir  sur  leur*front 
le  sceau  divin,  elle  semble  elle-même,  sous  les  fers 
qui  la  dégradent,  porter  l'empreinte  de  leur  faiblesse  et 
de  leur  caducité.  En  la  voyant  telle  qu'ils  l'ont  faite,  ou 
telle  qu'ils- ont  souffert  qu'on  la  fit,  les  hommes  ont 
rougi  de  cette  œuvre  de  l'Homme. 

c  Mais  que  les  catholiques  ne  l'oublient  point,  ce 
n'est  pas  en  un  jour  qu'ils  briseront  ces  vieilles  chaî- 
nes. Partout  la  puissance  humaine  les  serre  convulsi- 
vement dans  sa  main,  persuadée  qu'elle  ne  peut  vivre, 
si  la  pensée,  si  la  conscience  est  libre.  Mais  cette  main 
se  lassera  :  déjà  ses  forces  s'épuisent;  et  c'est  pourquoi,  le 
pouvoir  pressentant  la  fin  de  son  insolente  domination  sur 
ce  qui  n'a  pas  été  soumis  à  son  empire,  tend,  si  l'on 
peut  dire,  tous  ses  muscles  pour  retenir  ce  qui  lui 
échappe,  et  perpétuer  sa  tyrannie  par  un  effort  déses- 
péré. De  là  ce  qui  se  passe  en  France.  Le  ministère 
travaille  à  réaliser  de  fait  la  Constitution  rivile  du 
clergé,  en  s'y  substituant  à  la  place  du  peuple  dans  la 
nomination  des  évêques  et  des  curés.  Il  cherche  à  s'em- 
parer de  l'admislration  temporelle  des  séminaires,  en 
attendant  qu'il  envahisse  l'administration  spirituelle, 
par  le  choix  qu'il  s'attribuera  des  directeurs  et  des  pro- 
fesseurs. Et  il  ne  s'arrêtera  pas  là  :  M.  de  Montalivet, 
dans  son  ivresse  de  despotisme,  ne  se  croit-il  pas  au- 
torisé à  désigner  les  livres  de  religion  dont  ou  devra 
faire  usage  dans  les  écoles  primaires  du  monopole  1  U 
s'est  mis  dans  la  tête  qu'en  France  tous  les  enfants  lui 


»59 


LA  BfENNAIS 


LABfENNAIS 


560 


ipparteniieDt.  qne  c'est  à  lui.  à  lai  $eul  de  régler  lear 
foi,  de  former  leur  ïntelligeDM.  afin  de  les  rendre  à  U 
patrie  purs  de  toute  tuperttitùm,  et  l'on  sait  ce  que  ce 
mot  signifie  dans  sa  bouche.  Les  mêmes  précautions, 
n'en  doutez  pas.  seront  prises  pour  tous  les  degrés  de 
l'enseignement.  On  remontera  Jusqu'au  évèqnes  ;  car  il 
faut  aller  Jusqu'à  eux  pour  en  finir  avec  U  tuperttition. 
Déjà  dépouillés  du  droit  de  nommer  des  vicaires-géné- 
raux, des  chanoines,  des  curés  qui  aient  lenr  confiance, 
on  essaiera  de  leur  dicter  leurs  mandements,  leurs  cir- 
culaires, leurs  lettres  pastorales.  Esclaves  Jusque  dans 
rînlérieur  même  de  leurs  églises,  on  les  forcera,  lors- 
qu'on le  trouvera  hon,  à  les  déserter  pour  faire  place  à 
des  schismatiques  ;  et  puis,  après  les  avoir  souillées  par 
mesure  de  police,  on  leur  dira  froidement  :  Rentrez, 
nous  vous  le  permettons.  Le  ministre  prescrira  jusqu'aux 
détails  du  culte;  on  priera,  ou  l'on  ne  priera  pas  à 
telle  heure  ou  à  telle  autre  heure,  selon  qu'il  lui  plaira 
do  l'ordonner.  Que  sais-Je,  enfin?  et  Je  ne  dis  pas  ce 
qui  sera  ;  Je  dis  ce  qui  est,  Je  raconte  ce  que  la  France 
a  sous  les  yeux,  ce  qui  soulève  d'indignation  quiconque 
a  un  cœur  d'homme.  Non,  non,  les  catholiques  n'accep- 
teront pas  le  joug  infâme  qu'on  tente  de  leur  imposer  ; 
ils  broieront  cette  tyrannie,  et  dans  sa  poussière  ils 
planteront  la  liberté  qui  sera  leur  salut  et  le  salut  du 
monde.  Trop  longtemps  ils  se  sont  courbés  sons  la 
verge  de  leurs  oppresseurs,  trop  longtemps  ils  ont  dor- 
mi du  sommeil  de  l'esclave  :  que  leur  réveil  marque 
dans  l'Histoire  une  époque  aussi  glorieuse  qne  le  règne 
de  leurs  tyrans  est  exécrable  et  flétrissant  pour  l'huma- 
nité. Lorsque  leur  voix  hardie,  puissante,  s'élèvera 
comme  la  tempête  qui  frappe  les  créneaux  d'une  antique 
prison, 'elle  pénétrera  là  oii  reposent  les  vieux  héros 
chrétiens  ;  et  dans  la  tombe  oii  ils  descendirent  usés  de 
travaux  et  de  combats,  leurs  ossements  s*agiteront. 

*  Et  nous  qui  disons  ceci,  nous  qui  appelons  nos 
frères,  de  toute  la  force  de  notre  amour  pour  la  plus 
sainte  des  causes,  à  U  défense  de  ce  qui  leur  est, 
comme  à  nous,  plus  cher  mille  fois  que  la  vie,  est-ce 
donc  que  nous  délaisserions  celte  cause  sacrée?  Que 
Dieu  nous  préserve  d'une  telle  honte  1  Si  nous  nous  re- 
tirons un  moment,  ce  n'est  point  par  lassitude,  encore 
moins  par  découragement  ;  c'est  pour  aller,  comme  au- 
trefois les  soldats  d'Israël,  consulter  le  Seigneur  en 
Silo  (1).  On  a  mis  en  doute  notre  foi  et  nos  intentions 
mêmes,  car.  en  ce  temps-ci,  que  n'attaque-t-on  point? 
Nous  quittons  un  instant  le  champ  de  bataille,  pour 
remplir  un  antre  devoir  également  pressant.  Le  bâton 
du  voyageur  à  la  main,  nous  nous  acheminerons  vers 
la  chaire  étemelle  ;  et  là,  prosternés  aux  pieds  du  pon- 
tife que  Jésus-Christ  a  préposé  pour  guide  et  pour 
maître  à  ses  disciples,  nous  lui  dirons  :  0  père,  dai- 
gnez abaisser  vos  regards  sur  quelques-uns  d'entre  les 
derniers  de  vos  enfants  qu'on  accuse  d'être  rebelles  à 
votre  infaillible  et  douce  autorité  :  les  voilà  devant 
vous  ;  lisez  dans  leur  âme,  il  ne  s'y  trouve  rien  qu'ils 
veuillent  cacher  ;  si  une  de  leurs  pensées,  nue  seule, 
s'éloigne  des  vôtres,  ils  la  désavouent,  ils  l'abjurent. 
Vous  êtes  la  règle  de  leurs  doctrines;  jamais,  non.  ja- 
mais ils  n'en  connurent  d'autre.  0  père,  prononcez  sur 
eux  la  parole  qui  donne  la  vie,  parce  qu'elle  donne  la 
lumière,  et  que  votre  main  s'étende  pour  bénir  leur 
obéissance  et  leur  amour.  » 


(1)  En  termes  moins  poétiques  et  plus  vrais,  M.  de 
La  Mennais  se  sauvait  pour  éviter  une  prise  de  corps, 
comme  spéculateur  malheureux.  Voyez  la  note  de  la 
col.  562. 


Quant  an  «Peuple  constituant»,  n«  434,  portant  la 
date  du  11  juillet  18i8,  numéro,  comme  on  le  sait, 
qui  portait  un  cadre  noir  à  la  première  page.  vraiscQ- 
blablement  en  signe  do  deuil  de  la  dânagogie.  Toici 
deux  articles  qu*on  lit  à  la  première  ootoone  : 

Avis.  —  «Le  cautionnement  imposé  anxjoBruaiiiBâ 
nous  permettant  pas  de  continuer  le  n6tre,  nous  pré- 
venons nos  abonnés  qu'à  partir  de  ce  jour  ils  receTrti&t 
le  journal  «  la  Réforme  *  à  la  place  du  «  P«iple  Coiu- 
tiluant  » .  suspendu  forcément.  Qne  nos  lecteurs  re^- 
vent.  avec  nos  fraternels  adieux,  l'expression  de  notr« 
reconnaissance.  Leurs  sympathies  nous  ont  soutenu,  en- 
couragé dans  la  tâche,  souvent  difficile  et  rude,  que 
nous  nous  étions  imposée.  Puissent-ils  nous  rendre  ce 
témoignage,  que  nous  n'avons  point  failli  à  nos  de- 
voirs 1  Maintenant  nous  sommes  dans  les  jours  mauvai;  : 
il  en  viendra  de  meilleurs.  Désespérer  de  la  Ftaace 
sertit  un  sacrilège.  » 

Paris,  10  juillet.  —  Le  «Peuple  Constituant*  i 
commencé  avec  la  République,  il  finit  avec  la  Répu- 
blique. Car  ce  que  nous  voyons,  ce  n'est  |as,  certes,  li 
République,  ce  n'est  même  rien  qui  ail  un  nom  :  fan» 
est  en  état  de  siège,  livré  au  pouvoir  militaire,  livré  lu- 
même  à  une  (action  qui  en  a  fait  son  instrument  ;  kî 
cachots  et  les  forts  de  Louis-Philippe  encombrés  et 
14,000  prisonniers,  à  la  suite  d'une  affreuse  houcJieiie 
organisée  par  des  conspirateurs  dynastiques  devenus,  le 
lendemain,  tont-puissanls  ;  des  transportalions  sua  ju- 
gement, des  proscriptions  telles  que  93  n'en  fournit 
pas  d'exemple  ;  des  lois  attentatoires  au  droit  de  réa- 
nion,  détruit  de  fait  ;  l'esclavage  et  la  raine  de  la  presse, 
par  l'application  monstrueuse  de  la  législsUon  mooar- 
chique  remise  en  vigueur  ;  la  garde  nationale  désarmée 
en  partie  ;  le  peuple  décimé  et  refoulé  dans  sa  misère, 
plus  profonde  qu'elle  ne  le  fut  jamais  :  non,  encore  nue 
foi.s,  non,  certes,  ce  n'est  pas  là  la  République,  mais, 
autour  de  sa  tombe  sanglante,  les  saturnales  de  la  réaf- 
tion.  I 

«  Les  hommes  qui  se  sont  faits  ses  ministres,  ses 
serviteurs  dévoués,  ne  tarderont  pas  à  recueillir  la  ré- 
compense qu'elle  leur  destine  et  qu'ils  n'ont  que  trop 
méritée.  Chassés  avec  mépris,  courbés  sous  la  honte, 
maudits  dans  le  présent,  maudits  dans  l'avenir,  ils  s'ea 
iront  rejoindre  les  traîtres  de  tous  les  siècles  dans  le 
charnier  ou  pourrissent  les  âmes  cadavéreuses,  les  cod- 
sciences  mortes.  » 

«  Mais  que  les  factieux  ne  se  flattent  pas  non  plm 
d'échapper  à  la  Justice  inexorable  qui  pèse  les  œuvrei 
et  compte  les  temps.  Leur  triomphe  sera  court.  Le  pasèé 
qu'ils  veulent  rétablir  est  désormais  impossible.  A  ta 
place  de  la  royauté,  qui,  à  peine  debout,  retomberait 
d'elle-même  sur  un  sol  qui  refuse  de  la  porter,  ils  oe 
parviendront  à  constituer  que  l'anarchie,  un  désordre 
profond,  dans  lequel  aucune  nation  ne  peut  vivre,  et  de 
peu  de  durée  dès  lors.  En  vain  ils  essaieraient  de  le 
prolonger  par  la  force.  Toute  force  est  faible  contre  le 
droit,  plus  faible  encore  contre  le  besoin  d'être.  C?it(> 
force,  d'ailleurs,  ou  la  trouveraient-ils?  Dans  l'armée f 
L'armée  de  la  France  sera  toujours  du  côté  de  la 
France.  > 

«  Quant  à  nous,  soldats  de  la  presse,  dévoués  à  U 
défense  des  libertés  de  la  patrie,  on  nous  traite  comme 
le  peuple,  on  nous  désarme.  Depuis  quelque  tenpi, 
notre  feuille,  enlevée  des  mains  fies  porteurs,  était  dé- 
chirée, brùU'e  sur  la  voie  publique.  Un  de  nos  vendeurs 
a  même  été  emprisonné  à  Rouen,  et  le  journal  saisi 
sans  aucune  formalité.  L'intention  était  daire;  on  voa- 
lait  à  tout  prix  nous  réduire  au  silence.  On  y  a  réussi 
par  le  cautionnement.  Il  fant  aujourd'hui  de  l'or,  heaa- 


,^l 


LA  BŒNNÂIS 


LA  MENNAÏS 


S62 


coap  d'or,  pour  jouir  du  droit  de  parler  :  nons  ne 
iitmmes  pu  assex  rirhe.  Sileoce  an  pauvre  !  > 

La  Mennais. 

Tant  de  flel  enlre-t-il  dans  l'Ame  des  dévots  ! 

Ajoutons,  pour  en  finir  avec  la  carrière  de  journa- 
ft<ie  de  11 .  F.  de  La  Mennais,  qu'après  avoir  semé  le 
u^rdre  el  l'anarchie  dans  le  «  Peuple  Conslituant  > .  il 
en  alK  mourir  i^ominieusement  dans  le  plus  plat  li- 
l-elle  de  ces  temps,  dans  <la  Réforme»,  dans  un  nou- 
veau journal  intitulé  «  la  Révolution  démocratique  et 
sijfiale  *  (novembre  i848)  et  dans  divers  Almanaclis 
ilCmocratiqoes  et  socialistes  !!! 

IX.   OEUVRES. 

CLXVIL  Œuvres  complètes.  Parût, 
CaiUeux,  1836-37,  12  vol.  in-8,  78  fr. 

Composition  de  cette  édition  :  T.  I  à  IV.  Essai  sur 
l'iadifféreoce  en  matière  de  religion.  T.  V,  Défense  de 
r*a>Ta^e  précédent.  T.  VI,  Réflexions  sur  l'état  de  TE- 
?]i>eet  Mélanges.  T.  VII,  De  la  Religion  considérée... 
T.  vm,  (Nouveani)  Mélanges  religieux  et  philosophi- 
•ioes.  T.  IX,  Des  Progrès  de  la  Révolution.  T.  X.  Jour- 
f>4u  (Troisièmes  Mélanges  de  l'auteur),  T.  XI,  Paroles 
(J'du  crovant.  T.  XII,  Affaires  de  Rome. 

--  Les  mômes.  Paris,  Pagnerre.  1844  et 
années  suivantes,  11  vol.  in-18  gr.  jésus 
\vl.,  38fr.  50. 

Comme  tontes  les  éditions  des  Œuvres  d'un  auteur 
pfibliées  d«  son  vivant,  ces  deux  éditions  présentent 
tewi  inconvénients  :  d'abord  de  n'être  pas  complètes. 
rn>aiie  d'être  classées  dans  un  mauvais  ordre. 

L'édilîon  en  11  volumes  in-18  est  néanmoins  plus 
rr«?nplèie  que  celle  de  183C-37,  12  volumes  in-8,  qui 
a-;  renferme  ancun  des  ouvrages  et  écrits  publiés  depuis 
I".  y  compris  le  f  Livre  du  peuple  »,  c'est-A-dire  de 
1K38  à  1844. 

On  peut  se  procurer  chaque  ouvrage  séparément  à 
3  fr.  50  c.  le  vol. 

Tons  les  ouvrages  de  M.  La  Mennais  seront  succes- 
Mvement  publiés  dans  le  format  de  cette  nouvelle  édi- 
iiûD.  la  seule  véritàbUment  complète  et  qui  joint 
•-La«re  à  l'avantage  d'un  extrême  bon  marché,  le  me- 
nte d'une  exécution  typographique  très-soignée,  d'un 
ina<;niflque  papier  vélin  superfin  et  d'un  format  dont 
relance  et  la  commodité  ont  depuis  longtemps  assuré 
le  SQfcès. 

L'édition  Pagnerre  renferme  quelques  morceaux  que 
cous  n'avons  pas  trouvés  imprimés  antre  part.  Ainsi 
l'oo  en  trouTe  un  intitulé  «  Liberté  d'enseignement  «  (à 
la  fin  du  t.  V)  :  ceux-ci  :  «  Processions.  —  Sépulture, 

-  Aumônes  »  (au  t.  VII).  <  Les  Morts  »  (au  t.  X). 
Le  t.  XI  contient  les  c  Evangiles  » . 

--  GEuvres  choisies  politiques  et  philo- 
sophiques. Paris,  le  même,  1837-41,  10  v. 
in^i  sur  Jésus  vélin. 

Cette  petite  édition  contient  les  ouvrages  suivants, 
f\u  l'on  pent  se  procurer  séparément  :  Livre  du  peuple, 
1  Tol.,  1  fr.  25  c;  —  Paroles  d'un  croyant.  1  vol,, 
7.')  c;  —  Politique  à  l'usage  du  peuple,  2  vol.,  2  fr. 
.M)e.;  —  Questions  politiques  et  philosophiques,  2  v., 
r  fr.  50  c;  —De  l'Esclavage  moderne,  1  vol.,  75c.. 

-  De  la  Religion,  1  vul..  1  fr.  25  c.  —  Du  passé  et 
de  revenir  du  peuple,  1  vol.,  1  fr.  25  c.  —  Une  voix 
de  prison,  1  toL.  75  c. 


X.   EDITIONS  DUES   AUX  SOINS  DE  M.  DE  LA 
MENNAIS. 

(m.   DE  LA  MENNAIS  LIBRAIRE.) 

CLXVIIL  Bibliothèque  des  Dames  chré- 
tiennes (I).  Paris,  de  l'impr.  de  P.  Didot 
aîné.  —  A  la  librairie  grecaue-latine-alle- 
mande,  puis  Lesage,  rue  au  Paon,  n.  8, 
1820-24,  20  vol.  in-32,  ornés  de  gravures 
d'après  les  dessins  de  Bouillon,  100  fr. 

M.  de  La  Mennais  a  fourni  à  cette  collection  plu- 
sieurs des  traductions  d'opuscules  qui  en  font  partie; 
des  préfaces,  et  quelques  morceaux  originaux,  entre 
autres  :  «  Un  dialogue  sur  le  danger  du  monde  dans  le 
premier  Age»,  lequel  a  été  depuis  réimprimé  à  part. 
La  plus  grande  partie  de  tout  ce  qui  lui  appartient  en 
propre  a  été  reproduite  dans  l'un  ou  l'autre  volume  de 
ses  ff  Mélanges  » . 

Voici,  du  reste,  comment  est  composée  cette  coUec» 
tion  : 

1 .  L'Imitation  de  Jésus  -  Christ ,  traduction  nou- 
velle, par  E.  de  Genoude  ;  augmentée  d'une  Préface  et 
de  Réflexions  à  la  fin  de  chaque  chapitre,  par  M.  F.  de 
La  Mennais,  1820,  1  volume  avec  6  gravures. 

2.  Le  Combat  spirituel;  par  le  révérend  père  D. 
Laurent  Scupoli,  clerc  religieux  théatin;  suivi  d'un 
Traité  de  la  prière  de  l'Ame,  par  le  même  auteur,  tra- 
duction nouvelle  par  ***  (de  Saint-Victor)  ;  augmenté  de 
Prières  tirées  des  paraphrases  de  Massillon  et  d'un 
morceau  inédit  du  P.  Ronrdaloue.  1830.  1  vol.  avec 
6  grav. 


(1)  Un  écrivain  si  haineux,  a  dit  M.  Madrolle,  ne 
saurait  être  auteur  ascétique.  Il  a  mis  son  nom,  mais 
pas  son  Ame.  ni  même  sa  plume,  A  la  plus  grande 
partie  des  ouvrages  cités'  par  nous  sous  les  numéros 
I  A  VI ,  A  la  Ribliothèque  des  Dames  chrétiennes,  etc. 
Pour  nons,  nons  croyons  que  la  publication  de  ces  petits 
ouvrages  avait  moins  un  but  pieux,  que  la  création 
d'un  fonds  de  librairie.  On  se  rappelle  qu'A  l'exemple  de 
l'abbé  Ganilh.  éditeur  de  la  v  Bibliothèque  catholique  >, 
et  de  quelques  autres  abbés  qui  s'éuient  faits  mar- 
chands, M.  de  La  Mennais,  vers  1820,  se  fit  libraire, 
en  société  avec  M.  R.  de  Saint^Viclor,  d'abord  sons  la 
raison  Lesage,  ensuite  sous  celle  de  Belin-Mandar  et 
Devaux.  «  L'abbé  de  La  Mennais  est  entré  en  pure 
perte  dans  toutes  sortes  de  spéculations,  indignes,  je  ne 
dirai  pas,  dit  M.  Madrolle,  du  sacerdoce  et  de  la  pure 
philosophie,  mais  de  la  noblesse  bretonne,  A  laquelle  il 
prétend  appartenir.  >  M.  de  La  Mennais  éprouva  peu 
après  un  malheur  plus  grand  et  une  peine  plus  sensible 
par  la  rupture  de  ses  liaisons  avec  l'homme  de  lettres 
qui.  après  l'avoir  entraîné  dans  une  entreprise  litté- 
raire et  de  librairie,  abusa  de  sa  conflance,  et  compro- 
mit sa  signature  pour  une  somme  qui  représentait  la 
valeur  de  toute  la  fortune  de  son  généreux  associé.  La 
perte  fut  si  énorme,  que  M.  de  La  Mennais  dut  sous- 
crire A  M.  Belin-Mandar  des  billets  de  commerr«  une 
seule  fois  pour  60,000  francs,  qui  ont  entraîné  sa  con- 
damnation, même  par  corps,  A  la  requête  de  M.  de  La 
Bouillerie,  et  par  contre-coup,  la  cessation  de  «  l'Ave- 
nir», et  la  (iiite  A  Rome.  (Voy.  crAmi  de  la  Reli- 
gion» du  20  décembre  1831.) 


563 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


m 


Le  morceau  inédit  de  Boardaloue  est  t  l'Instroction 
pastorale  >  donnée  le  30  octobre  1088  à  madame  de 
Mainlenon.  et  dont  une  première  édition  a  été  publiée 
céQarémenten  1811). 

3.  Le  Guide  spirituel.  Voy.  le  n«  L 

4.  Nouvelle  Journée  do  chrétien,  ou  Moyens  de  se 
sanctifier  au  milieu  du  monde;  par  M.  l'abbé  Letour- 
neur,  prédicateur  ordinaire  du  roi  ;  avec  Préface,  par 
H.  l'abbé  de  La  Mennais.  Traduction  nouvelle  des 
Psaumes,  par  M.  Ë.  de  Genoode.  Traduction  des  prières 
tirées  des  Pères  et  des  auteurs  ascétiques,  par  MM.  Le- 
toumeur  et  de  La  Mennais.  Maximes  traduites  de  sainte 
Thérèse;  litanies  et  jours  tirés  des  Œnvcss  de  Fé- 
nelon,  etc.  1820,  un  volume  avec  6  grav.  —  Volume 
réimprimé  dès  Tannée  suivante. 

5.  Discours  de  saint  Bernard  à  sa  sœur  la  religieuse, 
sur  la  manière  de  vivre  saintement,  traduction  nouvelle 
par  ***  (de  Saint-Victor)  ;  suivis  d'un  Dialogue  sur  les 
dangers  du  monde  dans  le  premier  &ge.  par  M.  l'abbé 
F.  de  La  Mennais,  et  du  Discours  sur  la  vie  cachée  en 
Dieu,  de  Bossuet.  1820.  un  vol.  avec  6  grav. 

6  et  7.  Paroissien  complet,  contenant  l'ofDce  des  di- 
manches et  Tètes,  en  latin  et  en  français,  selon  l'usage 
de  Paris  et  de  Rome  ;  par  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais  ; 
traduction  nouvelle  des  Psaumes  sur  la  Vulgate,  par 
E.  de  Genoode  ;  traduction  nouvelle  des  Hymnes  et  de 
toutes  les  parties  des  offices,  par  M.  l'abbé  Letoumeur. 
Partie  d'hiver  et  partie  d'été.  1820-21.  2  vol.,  avec 
12  grav. 

8  à  12.  Doctrine  et  morale  chrétiennes,  ou  Choix 
de  morceaux  tirés  des  Pères  et  auteurs  ecclésiastiques 
modernes,  avec  des  traductions  nouvelles  des  passages 
extraits  des  textes  grecs  et  latins.  Précédés  d'une  Pré- 
face par  M.  Yabbi  F.  de  La  Mennais.  1821-24. 
5  vol. 

13  à  10.  Opuscules  des  Pères.  L*Enchiridion  de 
saint  Augustin,  et  le  Manuel,  traduction  nouvelle  par 
M.  A***,  les  Soliloques,  traduction  nouvelle  par  M.  V**', 
précédée  d'un  Avertissement.  1831,  1  vol.  —  De  l'O- 
raison dominicale,  par  saint  Cyprien,  traduction  nou- 
velle, par  M.  C**'  ;  les  Méditations  de  saint  Anselme, 
traduction  nouvelle  par  M.  A"*  ;  —  De  la  Componc- 
tion, par  saint  Jean  Chrysostâme,  traduction  nouvelle 
par  M.  A*";  —  De  la  Nécessité  de  mourir,  par  saint 
Cyprien,  traduction  nouvelle  par  M.  C"*  ;  —  Que  la 
mort  est  un  bien,  par  saint  Ambroise,  traduction  nou- 
velle par  M.  D.  B*".  1821,  1  vol.;  — De  la  Provi- 
dence et  de  la  Virginité,  par  saint  Jean  Chrysostôme. 
traduction  nouvelle  par  M.  A***. — De  la  Pénitence, 
disconra  ascétiques,  et  discours  sur  la  vie  chrétienne, 
par  saint  Ephrem .  traduction  nouvelle,  par  H.  V***  ; 

—  Lettre  de  saint  Basile,  sur  la  solitude,  et  louanges 
de  la  solitude,  par  le  même,  traduction  nouvelle  par 
M*'*  ;  —  Lettre  de  saint  Eucher  &  Valérien,  traduction 
nouvelle,  par  M.  O'M...  (O'Mahony).  1823,  1  vol.— 
Discours  de  saint  Césaire,  traduction  nouvelle,  par 
M.  V'**  ;  —  Lettre  de  saint  Jérdme  à  Héliodore,  tra- 
duction nouvelle  par  M.  A***  ;  —  Institution  spirituelle,  / 
par  le  B.  Louis  de  Blois.  traduction  nouvelle  par  M.  V***; 

—  Traité  de  l'amour  de  Dieu,  par  saint  Bernard,  tra- 
duction nouvelle,  par  M.  V***  ;  —  De  la  Patience, 
Eloge  du  martyre.  Exhortation  an  martyre.  Prière  pour 
le  martyre,  par  saint  Cyprien,  traductions  nouvelles 
par  M.  C".  1823,  1  vol.  En  tout  4  vol.,  avec 
4  grav. 

17  et  18.  Les  Confessions  de  saint  Augustin.  Tra- 
duction nonvelle,  par  le  traducteur  du  c  Chemin  de  la 
perfection,  et  des  Discours  de  saint  Bernard  à  sa  sœur 
a    religieuse  »  (M.  de  Saint-Victor),  avec  Préface,  par 


M.  l'abbé  F.  de  La  Mennaîj,  et  ne  Notice  kiâor^v 
sur  les  Manichéens.  1821.  2  vd.  avec  2  griT. 

19  et  20.  LeUrea  choisies  des  Pères.  1824.  î  U 
avec  2  grav. 

CLXIX.  Lettres  sur  les  quatre  artids 
dits  du  clergé  de  France,  par  le  cardinal 
Litta.  Nouvelle  (kiition  avec  des  notes  de 
l'abbé  F.  de  La  Mennais).  Paru,  auhurtaa 
du  Mémorial  catholique,  1826^  in-li.  ijô 
pages. 

Ces  lelties.  au  nombre  de  vingt-neuf,  sont  mtn  h 
célèbre  déclaration  du  clergé  de  France  de  16«â. 

A  leur  tète,  l'éditeur  a  mis  nne  Pré&ce.  oœ  No- 
tice sur  le  cardinal  Litta,  et  un  Arertissanefit,  k  ic 
formant  sept  pages. 

L'ultramontanisme  nous  avait  déji  fait  cadras  k 
trois  éditions  de  ces  Lettres  avant  que  celle-ci  piiùi  ii 
en  a  été  donné  une  autre  en  1828.  (Voy.  li  (  Fos^ 
littéraire  •.  article  Litta.) 

CLXX.  Lettres  d'Âtticus,  ou  Coniidé- 
'  rations   sur  la   religion  catholique  et  k 

t protestantisme,  par  un  Anglais  protestant 
lord  Fitz-William).  (Nbuv.  édit.,  publirt 
par  M.  F.  de  La  Mennais,  avec  un  avertis- 
sement et  quelques  notes  de  l'éditeup. 
Paris,  au  bureau  du  Mémorial  catholiqui  fi 
chez  Rusand,  18:26,  in-12,  19i  pag. 

Ces  Lettres  sont  au  nombre  de  cinq.  L'aotAr  ti 
dédia  h  Louis  XVIII.  La  première  édition  est  df  La- 
dres, 1802,  in-12.  L'abbé  Vinson  en  donna  nw  »- 
conde  édition  dans  la  même  ville,  en  1814.  is-li 
Celle-ci  est  augmentée  des  «  Pensées  d'Atiicas  i.  i& 
même  auteur.  Pensées  que  M.  de  La  Mennais  a'a  pai 
reproduites  dans  la  sienne. 

L'Avertissement  de  la  réimpression  de  18iê  '>: 
presque  entièrement  tiré  d'un  antre  écrit  de  lord  f^ 
William,  publié,  en  1801,  sons  le  titre  :  le  •  Cci^- 
dat  expliqué  ». 

CLXXf.  Mémoire  pour  servir  à  l'hisloirp 
des  Cacouacs  (i>ar  Jacques-Nic.  Moreau. 
nouv.  édit.),  suivi  d'un  petit  SupplénifDl 
à  l'histoire  des  Cacouacs  jusqu'à  nos  ioors 

Ï>ar  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais).  Pari*. 
ricon.  i828.  in-i2, 200  pag. 
CLXXIL  De  la  Servitude  volontaire,  ou 
le  Contr'un.  Par  EsUenne  de  La  Boêtn 
(15i8),  avec  les  notes  de  M.  Cosle  et  uni» 

S  réface  de  M.  de  La  Mennais  (1835).  Paris, 
^aubrée  et  Cailleux,  i835,  in-8,  3  fr.  dOc. 
Il  y  a  des  exemplaires  sur  la  couverture  desfKU  ès 
lit  :  Deuxième  édition,  d'autres  Tnitiémê  iHàes. 


CLXXIIL  Cri  de  Fâme.  Par  André  Ira- 
berdis.  (Poésies.)  Avec  une  Introduction 

.  par  l'abbé  de  La  Mennais.  Paris.  Renda^i 
1836,  in^,5fr.  50  c. 

CLXXIV.  Les  Confessions  de  saint  Au- 
gustin. Traduction  nouvelle  par  M.  àe 
Saint-Victor,  avec  une  préface  par  M.  l'abbé 
de  La  Mennais,  et  une  Notice  historique 
sur  les  Manichéens.  Paru.  Charpentier. 

]184i-1844,  in-i2,  3fr.50c. 


565 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


566 


Imprimées  d'abord  dans  la  «  Bibliothèque  des  Dames 
LliréUenDes  ».  aiix  t  XVH  et  XVin. 

CLXXV.  Collection  des  meilleurs  apolo- 
ii^tes  de  la  religion  chrétienne.  21  vol. 

CdlIecUoa  que  nous  ne  connaissons  pas,  mais  qui  est 
t.i'e  par  l'abbé  Hanet  dans  sa  notice  sur  MM.  Robert 
Je  La  Mennais. 

XI.    Oirv-RAGES    FAUSSEMENT    PUBLIÉS    SOUS 
LE  NOM   DE  M.    DE  LA  MENNAIS. 

CLXXVI.  Dernier  mot  de  M.  de  La  Men- 
nais.  {far  M.  Alphonse  Violet.)  Paris,  Du- 
rémois,  1834,  in-8,  i6  pag.,  75  c. 

CLXXVn.  Jouméedu  chrétien,  ouMoyen 
rie  se  sanctifier  au  milieu  du  monde.  (Par 
l'abbé  Letourneur,  publié  avec  une  Préface 
•le  M.  de  La  Mennais.)  Paris,  Picard,  1840, 
.n-32. 

Voy.  la  note  du  n»  V. 

n 

RÉFDTATEURS  ET  APOLOGISTES. 

I.   EN  GÉNÉRAL. 

1 .  STStème  de  M.  de  La  Mennais  sur  les  traductions 
de  h  Bible  et  sar  la  lecture  de  rEcritnre-8ainie  (par 
M.Taharaud.  cx-oratorien).  4820. 

Impr.  avec  Técrit  de  l'auteur  intitulô  :  MM.  de 
Bsaiset  et  La  Mennais,  etc.  Paris,  Baudouin,  in-8 
df  ii  iȍes. 

i.  De  la  nécessité  et  des  avantages  de  la  philoso> 
plii«  ïDdifidaelle.  Lettres  adressées  à  M.  de  La  Mennais  ; 
par  Jo5.  Bellugou,  prêtre.  Montpellier,  A.  Yirenque, 
1821.  in-8.  5  fr. 

11  a  paru  sept  lettres. 

Ce  volume  a  été  publié  en  sept  livraisons. 

3.  Lettre  à  M.  de  La  Mennais,  contre  sa  méthode 
pèilosopbiqne  ;  par  l'abbé  Bataille.  Paris,  N.  Fichard, 
1821    in-8  de  3â  pages. 

1.  M.  La  Mennais  et  M.  de  Maistre;  par  Alph.  Rabbc. 
—  Imprimé  dans  l'Album,  tome  VII  (1823),  pag.  6i 
cl  5uiv. 

5.  Considérations  philosophiques,  théologiqoes,  mo- 
ntas et  politiques,  ou  Examen  critique  des  opinions 
àt  l'abbé  d«  La  Mennais  ;  par  M.  l'abbé  Paganel.  Paris, 
PilUtatné,  4824,  in-8  de  304  pages,  5  fr.  —  Sec. 
t'IitioD.  revue,  corrigée  et  considérablement  augmentée. 
Pari*.  Gauthier  frères,  1825,  2  vol.  in-8. 

Voj'.  la  Rev.  encycl.,  tome  XXIX,  pag.  412. 

6.  Qu'est-ce  que  l'abbé  de  La  Mennais  ?  Paris,  de 
Vimpr.  de  Feugueray,  1826,  in-8  de  40  pag. 

Voy.  la  Rev.  encycl.,  tome  XXXn.  pag.  473. 

7.  D/feose  de  Tordre  social  attaqué  dans  ses  fonde- 
mnis,  an  nom  du  libéralisme  du  dix-neuvième  siècle, 
pu  M.  de  Montlosier,  où  l'on  défère  au  roi,  aux  cham- 
bres ei  aux  cours  les  Œuvres  de  cet  écrivain,  comme 
1^  résumé  des  erreurs  avec  lesquelles  la  Philosophie  a 
fiH  la  Révolution  ;  par  M.  Ant.  MadroUe.  Paris,  Pon- 
ihieu,  LecUre  et  Cie,  1826  et  4827,  in-8,  6  fr. 

C'est  une  donble  attaque,  qui  parut  alors  hardie,  des 
inx  systèmes  en  apparence  opposés,  et  que  l'auteur 
jagea  dès  iors  identiques,  de  M.  de  Montlosier  et  de 


l'abbé  de  La  Mennais.  L'auteur  a  fait  dans  ret  ouvrage 
un  portrait  qui  s'est  trouvé  prophétique  de  ce  dernier 
écrivain. 

Il  a  été  publié,  à  part,  sous  le  voile  de  l'anonyme, 
deux  chapitres  de  cet  ouvrage;  le  premier  sous  ce 
titre  : 

*  Démonstration  de  la  souveraineté  pontificale,  comme 
unique  principe  de  vérité  et  de  salut,  à  l'occasion  de 
son  jubilé,  etc.  »  Paris,  Ponthieu,  1826,  in-8  de 

44  p.  Cet  écrit,  qui  a,  dit-on,  ébranlé  plusieurs 

protestants,  paraît  être  dirigé  contre  le  système  d'at»- 
torité  universelle,  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  bien 
que  cet  ecclésiastique  ne  soit  pas  nommé. 

Le  second,  sous  celui  : 

<  Des  Congrégations,  considérées  comme  le  pre- 
mier moyen  d'ordre  on  de  désordre  dans  l'état,  selon 
qu'elles  se  forment  au  nom  de  Dieu  ou  au  nom  de  la 
liberté  ».  Paris,  le  même,  1826,  in-8. 

Ce  dernier  tirage  a  été  fait  pour  Mre  distribué  aux 
chambres,  &  l'époque  de  la  Dénoncis^tion  de  M.  de  Mont- 
losier, et  cet  opuscule  a  été  cité  dans  le  discours  de 
l'évoque  d'Hermopolis,  sur  ce  sujet,  à  la  chambre  des 
députés,  en  1820. 

Le  portrait  de  M.  de  La  Mennais,  dont  il  est  ques- 
tion dans  la  première  de  ces  notes,  a  été  reproduit  par 
l'auteur  à  la  fin  de  son  <  Histoire  secrète  du  parti  et  de 
l'apostasie  de  M.  de  La  Mennais  >.  U  page  de  ce  livre 
est  assez  curieuse  pour  que  nous  l'ayons  reproduite 
dans  le  préliminaire  de  cette  notice. 

8.  Réflexions  diverses  sur  les  écrits  de  M.  F.  de 
La  Mennais.  et  sur  le  c  Mémorial  catholique  >;  par 
M.  l'abhé  Clausel  de  Conssergues.  1826. 

Voy.  la  section  Journaux. 

9.  Encore  un  mot  sur  le  «  Mémorial  »  et  les  doc^ 
trines  subversives  de  la  saine  philosophie  et  de  la  foi  ; 
par  l'abbé  Clausel  de  Conssergues.  vicaire-général  de 
«eauvais.  Paris,  Adr.  Leclère,  1827,  in-8  de  60 
pages.  1  fr. 

10.  Le  »  Mémorial  catholique,  la  Société  catholi- 
que et  l'Encyclopédie  catholique  ne  font  qu'un  » ,  ou  Jus- 
tification d'un  écrit  intitulé  t  Encore  un  mot  sur  le 
Mémorial,  etc.  »;  par  le  même.  Paris,  Adr.  Leclère, 
1827,  in '8  de  56  pages. 

11.  La  «  Doctrine  »  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais, 
déférée,  comme  destructive  du  Christianisme,  au  corps 
épiscopal  de  TEglise  de  France  et  à  la  Coor  de  Rome  ; 
par  M.  l'abbé  Paganel.  ParU,  Makler  et  Cie.  1828, 
in-S  de  240  pages,  5  fr. 

Voy.  la  Revue  encycl.,  tome  XXXrV,pag.  197. 

12.  Lettres  sur  la  Religion  et  la  Politique,  adressées 
!  à  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  M.  le  vicomte  de  Chateau- 
briand et  M.  le  comte  de  Montlosier  ;  par  H.-Th. 
Tzschinîer  ;  publiées  après  la  mort  de  l'auteur.  Stras- 
bourg, Treuttel  et  Wurtz,  et  Paris,  Mesnicr,  1829, 
in-8  de  204  pag. 

René-Théophile  Tïschirner  est  mort  le  17  février 
1828. 

13.  Sur  l'étude  des  autorités  et  l'autorité  unique  de 
M.  l'abbM  J.-F.  de  La  Mennais.  Oh  l'on  verra,  1*  de 
quelle  importance  est  l'élude  des  autorités,  et  dans  quel 
abîme  de  calamités  nous  nous  sommes  jetés  en  la  né- 
gligeant ;  20  que  les  deux  puissances  sont  absolument 
indépendantes  l'une  de  l'aulre,  et  relèvent  immédiate- 
ment de  Dieu  seul,  chatune  dans  son  district  ;  3»  que 
l'autorité  unique  de  M.  l'abbé  de  la  Mennais  renverse 
d'un  seul  coup  la  création  et  la  révélation,  la  nature  et 
la  grâce,  l'Eglise  et  l'Etat,  les  trônes  et  les  autels  ; 
40  que  c'est  Dieu  qui,  lui-même,  a  arrangé  les  deux 
autorités   telles  qu'elles  sont.  (Par  M.  l'abbé  Tborel, 


«67 


LA  MENN  Aïs 


LA  MENNAIS 


568 


Mtear  de  «  l'Origine  des  sociétés  el  absurdité  de  U 
souvereioeté  dn  peuple  i.  etc.).  Avec  cette  épigraphe  : 
Qua  sutU,  à  Deo  ordinatœ  tunt.  Pari»,  Pihan-Dela^ 
foreit,  Hivert,  Uclire,  l'Auteur,  1829,  in^  de 
iv  pages  non  chiffrées  et  32  pages,  2  fr. 

Le  faux-litre  de  cet  oarrage  porte  : 

«  Dialogues  entre  denx  missionnaires  de  la  Chine, 
sur  l'étude  des  autorités,  el  les  systèmes  inouïs  de 
M.  l'abbé  J.-F.  de  UMennais  >. 

Ce  sont  effectivement  des  dialogues  entre  deux  mis- 
sionnaires de  la  Chine,  l'un  Jeune  et  l'autre  vieux  :  ! 
ils  sont  an  nombre  de  cinq  et  roulent  sur  les  sujets 
suivants  :  i*  sur  les  denx  autorités  ;  2«  sur  nos  denx 
pères  ;  3«  sur  la  transmission  ;  4»  sur  l'asnrpatenr  ; 
5<>  sur  U  théocratie. 

ié.  Manifeste  des  catholiqnes  ftancais  sur  le  de- 
voir de  soumission  aux  puissances,  ou  Traité  des  de- 
voirs catholiques  dans  les  révolutions.  (Par  A.-M.  &la- 
drolle).  Parti,  Dentu,  Bricon,  183i.  in-8,  4  fr. 

Réimprimé  dans  la  même  année  sous  le  second  titre, 
et  avec  le  nom  de  l'auteur. 

i5.  Observations  à  M.  de  La  Mennais  et  «son  école, 
et.  i  cette  occasion,  quelques  mots  sur  la  noble  nation 
polonaise;  par  le  baron  Eugène  d' Andrée.  Paris,  de 
l'imp.  d'Aug,  Mie,  i 831,  in -8  de  i 6  pages. 

16.  Coup  d'œil  sur  la  controverse  chrétienne  depuis 
les  premiers  siècles  Jusqu'à  nos  jours;  par  l'abbé  Ph. 
Gerbet.  Paris,  aux  bureaux  de  l'Agence  géiiérate 
potir  la  défense  de  la  liberté  religieuse.  1834, 
in-8,  4  fr.  50  c. 

17.  Les  t  Cnmes  des  faux  catholiques  >,  considérés 
comme  principale  cause  des  troubles  de  la  France  et  do 
leur  prolongation;  par  A.-M.  Madrolle.  Parts,  1832. 
in-8.  —  Seconde  édition,  augmentée.  Ibid.,  1832, 
in-8  de  1 50  pages. 

18.  De  la  m  Ni^cessité  d'une  réforme  fondamentale 
dans  là  Littérature,  dans  la  Philosophie,  dans  l'En- 
seignement et  dans  la  Législation,  ou  Traité  complet 
de  littérature  historique;  par  Ant.-M.  Madrolle.  3  vol. 
in-8. 

Onvrage  non  encore  publié. 

La  moitié  de  l'un  de  ces  trois  volumes  est  consacré  & 
la  réfutation  de  MM.  de  Chateaubriand  el  de  La 
Mennais. 

10.  Conférences  de  philosophie  catholique.  Introduc- 
tion à  la  philosophie  de  l'Histoire  ;  par  M.  l'abbé  Ph. 
Gerbet.  Paris,  aux  bureaux  de  l'Agence  générale 
pour  la  défense  de  la  liberté  religieuse,  1832,  in-8, 
9fr. 

20.  Les  ff  Erreurs  de  M  .  de  La  Mennais  ji  ;  par 
M.  l'abbé  Wrindts.  prêtre  belge.  Bruxelles,  Rampel- 
berg,  1832.  in-8. 

21 .  De  ff  l'Eglise  et  de  la  Philosophie  catholique  :  » 
M.  de  La  Mennais.  (N*  VIII  des  Lettres  philosophiques 
adressées!  nn  Berlinois);  par  M.  Lerroinier.  1832.  — 
Imprimé  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  *,  15  sep- 
tembre 1832  (première  série,  tome  Vil). 

22.  Triomphe  du  saint  Siège  et  de  l'Eglise,  ou  les 
Novateurs  modernes  combattus  avec  leurs  propres  ar- 
mes; par  Maor  Capellari,  actuellement  Grégoire  XVI. 
souverain  pontife  ;  traduit  de  l'italien,  par  l'abhé 
Jammes.  Lyon,  Rusand,  1833,  2  vol.  in-8. 

23.  Eléments  de  philosophie  catholique;  par  M.  l'abbé 
Combalot.  Paris.  1833,  in-8. 

M.  Combalot  était  alors  l'un  des  disciples  de  M.  de 
La  Menuais,  qn'il  a  depuis  abandonné. 

24.  Considérations  sur  le  système  philosophique  de 
M.  de  La  Mennais  ;  par  M.  l'abbé  Henri  Lacordaire 
chapelain  dn  premier  monastère  de   la  Visitation  de* 


Paris.  Paris,  Derivaux,  1854.  in-8  de  208  pisr* 

Cet  ouvrage  se  compose  de  treiie  chapiir».  ùv 
énonciation  le  fera  mieux  connaître  que  k  Sicile 
titre. 

Chapitre  préliminaire,  intitolé  :  De  l'éUt  artnel  •!# 
l'Eglise  en  France.  Ce  morceau  avait  d^  para  drs 
«  l'Univers  religieux  •  dn  2  mai  1834.  L'aatair  U 
reproduit  en  tète  de  ce  volume,  parce  qu'il  contJeoilp> 
motifs  qui  l'ont  engagé  à  publier  sa  pensée  sur  le  in- 
terne philosophique  de  M.  de  La  Mennais.  —  Chap.l*r 
Exitosition  du  système  philosophique  de  M.  de  U 
Mennais.  —  Ch.  M.  De  l'autonlé  do  genre  hoi&iia 
telle  qu'elle  éUit  reconnue  dans  l'Eglise  avant  M.  i' 
La  Mennais.  —  Ch.  UI.  Que  la  néces»ilé  d'une  aatant- 
enseignante  et  infaillible  a  toqjonrs  a  été  la  base  dt 
la  défense  dn  Christianisme,  mais  qu'on  plaçait  eeui 
autorité  dans  l'Eglise  et  non  dans  le  genre  bornait.  — 
Ch.  IV.  De  l'usage  delà  Philosophie  dans  rEgli»«  anst 
M.  de  U  Mennais.  ~  Ch.  V.  PUîon.  —  Cl.  \1. 
Arislole.  -  Ch.  VH.  Descartes.  —  Ch.  Vm.  Doctrine 
de  saint  Thomas  sur  l'usage  de  la  Philosophie  du» 
l'Eglise.  —  Ch.  IX.  Résumé  de  ce  qui  précède,  et  d- 
finition  de  la  Certitude.  —  Ch.  X.  Que  le  système  r^b- 
losophique  de  M.  de  La  Mennais  est  innlile  à  la  dé- 
fense du  Christianisme.  —  Ch.  XL  Qw  le  i\s\Jiw 
philosophique  de  M.  de  La  Mennais  renferme  le  pia^ 
vaste  Protestaolisme  qui  ait  encore  }uru.  —  Ch.  XQ. 
Conclusion. 

Cet  ouvrage  est  devenu  rare  en  France;  mais  il  a^u 
contrefait  eu  Belgique,  suivi  de  la  Lettre  sur  le  Saiii:- 
Siège,  du  même  auteur,  et  de  son  Mémoire  ssr  le  rr- 
tablissement  en  France  de  l'ordre  des  Frères-Prèchearï 
Louvaitt,  Fonteyn,  1848.  iii-8  de  232  pages. 

25.  Dn  Rationalisme  et  de  la  Tradition,  oo  Cc-ip- 
d'œil  sur  l'état  actuel  de  l'opinion  philosophique  el  ^ 
l'opinion  religieuse  en  France;  par  J.-B.-C.  RiaiB' 
bourg.  Paris.  Bricon,  1834.  in-8  de  252  pages. 

J.-B.-C.  Riambourg.  mort  le  16  awil  184ti,  anii 
publié  une  série  d'articles  contre  la  philosophie  4e 
M.  de  La  Mennais.  qui  ont  été  recueillis  et  imprir.r2 
dans  les  Œuvres  philosophiques  de  l'auteur,  pubitcri 
par  MM.  Th.  Foisset  et  l'abbé  S.  Foisset.  (Paris,  De- 
bécourt,  1838,  3  vol.  in-8}. 

20.  Les  Adversaires  de  M.  La  Mennais;  par  M.  Lem:- 
nier.  1834.  —  Imprimé  dans  la  «  Revue  des  Dm 
Mondes  »,  troisième  série,  tome  III.  1834. 

27.  Examen  de  la  doctrine  de  M.  de  La  Mennaii 
considérée  sous  le  triple  rapport  de  la  Philosophie  de 
la  Théologie  et  de  la  Philosophie,  avec  une  Disseriaïkj 
sur  Descartes,  considéré  comme  géomètre,  comme  phy- 
sicien et  comme  philosophe  ;  par  P.-D.  Boyer.  direr- 
teur  du  séminaire  de  Saint-Snipice.  Paris,  Adr.  U- 
clère,  1834,  in-8  de  368  pages.  4  fr.  50  c. 

28.  Démonstration  dn  Catholicisme,  fondée  sur  1?< 
lois  constitutives  de  l'intelligence  et  sur  les  pntpres 
caractères  de  la  vérité  ;  par  M.  l'abbé  L.-H.  Carmi. 
chanoine  honoraire  d'.\miens.  Paris.  Brieon,  Gaum 
frères,  Meyer  et  Cie,  Delossy,  mai  1834,  2  ga-s 
vol.  in-8. 

Cet  onvrage.  d'un  ancien  adepte  de  M.  de  La  Ve- 
nais, est  divisé  en  deux  livres,  dont  le  premier  doii^e 
la  Théorie  du  Critérium  de  la  vérité,  et  le  secâod 
le  Critérium  de  la  vérité  établie  par  l'expérience  €i 
les  faits. 

De  nombreux  passages  de  cet  ouvrage  sont  con^rrri 
à  la  réfutation  acerbe  des  systèmes  de  philosophie  ik 
MM.  BauUin  et  P.-D.  Boyer. 

Livre  plein  d' érudition.  C'est  néanmoins  une  loogat 
thèse  en  faveur  du  critérium  de  la  vérité  de  M.  de  La 


569 


LA  MENNAIS 


LÀ  MENNAIS 


570 


UeonaU,  systèioA  reconoa  faox  par  tout  le  inonde  et 
ansaté  par  les  anlorités  ecclésiastiques.  L'aaleur  s'ap- 
paie  àts  opinions  de  tout  le  parti  nltramontain.  et 
diione  dans  son  ouvrage  de  longs  pa^sa^es  de  ses  pro- 
pagaU'urs  :  de  MM.  de  La  Menoais.  Booald.  de  Maistre, 
Niit)ias.  Rohrbacber,  et  même  de  MM.  les  abbés  Com- 
balot  et  Gerbet.  parce  qu'alors  ces  deux  derniers  n'é- 
uieol  pas  encore  séparés  du  parti  La  Menoais  ;  mais 
les  antagonistes  des  opinions  des  chefs  du  parti,  l'abbé 
Bo^er.  l'abbé  Bantain  et  Tévèque  Frayssinous,  y  sont  fort 
nallrailés. 

Dans  la  pré&ce  du  t.  II  de  son  onmge.  l'auteur 
rappelle  que  trois  systèmes  de  philosophie  catholique, 
rsiai  de  Descartes,  de  MM.  Bautain  et  de  M.  de  U 
Menoais,  ont  été  improuvés  par  le  chef  de  l'Eglise.  U  a 
^Qtenn  celui  du  dernier  dans  son  premier  volume.  Mais. 
depuis  sont  venues  les  censures  de  co  dernier  par 
l'aolorilé  ecclésiastique,  et  alors  l'auteur  a  cherché  à 
faire  prévaloir  le  sien  sur  les  trois  précédents  ;  mal- 
facureusement  son  système  aussi  a  été  attaqué,  ainsi  que 
le  prouvent  les  articles  suivants  qu'il  a  jugé  à  propos  de 
publier  pour  le  défendre  :  Parmi  les  pièces  justillca- 
lives  qui  terminent  le  second  volume,  on  trouve  les 
qoa:re  défenses  suivantes  de  cet  ouvrage  : 

lo  Utlre  de  M.  Tabbé  L'.-H.'Caron  à  M.  le  rédac- 
tair  de  «  l'Ami  de  la  Religion  ». 

So  Réponse  de  M.  l'abbé  H.-L.  Caron  à  l'article  de 
f  la  Dominicale  *.  intitulé  :  De  la  Lettre  de  M.  Caron 
i  «  l'Ami  de  la  Religion  •.  Abbeville,  ce  25  août 
i83l. 

3«  Réponses  de  M.  l'abbé  L.-H.  Caron,  à  l'article 
df  la  •  Dominicale  >  intitulé  :  M.  Caron  et  M.  Bautain. 
Maille,  il  et  15  août  1834. 

Depuis,  le  «  Journal  des  Villes  et  des  Campagnes, » 
daoa  ses  n^^^dn  19  juillet  et ...  août  1836.  ayant  repré- 
s^nlé  l'auteur  de  cet  ouvrage  comme  le  fauteur  de 
M.  de  La  Meonais  et  de  sa  révolte  contre  l'Eglise. 
U.  l'abbé  Caron  répondit  à  ces  deux  articles  critiques 
par  trois  lettres  que  nous  avons  aussi  sous  les  yeux  : 
les  deux  premières  à  MM.  les  rédacteurs  en  chef  du 
'  Joomal  des  Villes  et  des  Campagnes,  *  du  30  juil- 
let, et  de  c  la  Paix.  •  du  1'^  août  {ÀbbevilU,  de 
l'inipr.  de  A.  Boulanger),  in-l  de  3  pages;  la  troi- 
Méioe,  à  M.  le  rédacteur  du  «  Journal  des  Villes  et 
i-aTpsgnes.  *  du  18  août  1836  (Abba'ilU,  de  l'impr. 
4io  même),  in-8  de  11  pages. 

U  deuxième  de  ces  lettres  termine  ainsi  : 

f  Non,  Monsienr.  quoi  qu'en  dise  M.  A.  P.,  ap- 
pQ^irr  TEglise  sur  la  raison  universelle,  ce  n'est  pas 
appeler  de  l'Eglise  à  l'humanité,  mais  appeler  de  la 
raison  individoelle  à  la  raison  du  genre  humain.  Si 
l' Ile  eût  été  la  doctrine  de  M.  de  La  Mennais,  jamais 
i'S^lise  ne  l'aurait  improuvé.Mais  l'illustre  écrivain  eut 
le  double  tort  d'anéantir  la  raison  privée  et  d'opposer 
l'Iininanilé  i  l'Eglise  :  voilà  pourquoi  son  système  a  été 
jtjsienient  réprouvé  ». 

il*.  Jugement  sur  M.  de  La  Mennais  considéré 
('»nine  écrivain  ;  par  P.-D.  Boyer,  directeur  du  sémi- 
naire Saint-Salpiœ.  1835. 

luprimé  dans  le  livre  de  l'auteur,  intitulé  «  Défense 
de  l'ordre  social  contre  le  carbonarisme  moderne...  » 
\Parù,Adr.  Leclèrf,  2  vol.  in-8.) 

30.  Histoire  de  la  nouvelle  hérésie  du  dix-neuvième 
»ieie.  ou  Réfutation  complète  des  ouvrages  de  M.  de 
La  Meonais  ;  par  M.  N.-S.  Guillon.  Paris,  Paul  Mi- 
ÇMtîBon.  Lûuis^Aariin,  1835,3  vol.  in-8,  15  fr. 

Reproduite  dans  la  même  année  i  l'aide  de  nou- 
veaux frontispices  portant:  Seconde  édition. 


même 


Le  même    auteur  a  encore  publié  dans  la 
année  : 

<  Histoire  générale  de  la  Philosophie  ancienne  et 
moderne  jusqu'à  nos  jours,  ou  Supplément  à  la  «  Biblio- 
thèque choisie  des  pères  grecs  et  latins».  Parit,De- 
pélafol,  Paul  Méquignon,  1835.  2  vol.  in-8,  15  fr. 

31 .  Censure  de  cinquante-six  propositions  extraites  de 
divers  écrits  de  M.  de  La  Mennais  et  de  ses  disciples, 
par  plusieurs  évoques  de  France,  et  Lettres  des  mêmes 
évèques  au  souverain  pontife  Grégoire  XVI  ;  le  tout  pré- 
cédé d'une  Préface  on  l'on  donne  une  notice  historique 
de  cette  censure,  et  suivi  de  Pièces  justificatives.  (Pub. 
par  M.  Paul-Thérèse-David  d'Astros,  archevêque  de 
Toulouse  et  de  Narbonne.)  Touloute,  J,-M.  Douta- 
doure,  1835.  in-8  de  xxxix  et  215  pag. 

Ce  volume  renferme  : 

10  La  Préface,  39  pag. 

20  Lettre  de  plusieurs  évèques  de  FWce  au  souve- 
rain pontife  Grégoire  XVI.  lettre  du  23a\Til  1832,  si- 
gnée de  treize  évèques. 

30  Censure  de  quelques  propositions  tirées  des  t.  ni 
et  IV  d'un  livre  Intitulé  :  c  Essai  sur  l'indifférence  en 
matière  de  Religion  ■;  —  de  l'ouvrage  qui  a  pour  titre: 
«  Des  Doctrines  philosophiques  sur  la  Certitude  dans 
leurs  rapporte  avec  les  fondements  de  la  Théologie  »;  — 
d'un  opuscule  intitulé  :  «  Catéchisme  du  sens  commun  », 
et  du  journal  «  l'Avenir  » . 

Les  propositions  tirées  des  t.  m  et  IV  de  c  l'Essai 
sur  l'indifférence  »  sont  au  nombre  de  vingt,  relies  ti- 
rées de  «  l'Avenir  »  sont  au  nombre  de  seixe. 

40  Obsenationes  in  qoosdam  articules  dedarationis 
sanct£  Sedi  oblalx  ab  anctoribus  Diarii  quod  inscribiUir 
«l'Avenir». 

5°  Traditio  SS.  Patrum,  quA  probatur  nullam  gen- 
lem  praîter  Israeliticam,  ante  Christi  adventum,  unius 
Dei,  veri  Dei  distinctam  cognitionem  retinuisse  :  nndè 
constat  propositiones  I-XI,  traditioni  adversari. 

Les  Pères  grecs  et  latins  dont  les  témoignages  sont 
invoqués  sont  au  nombre  de  dix-neuf. 

Go  Pièces  justificatives  :  Extrait  de  la  déclaration 
présentée  au  Saint-Siège  par  les  rédacteurs  de  «  l'Ave- 
venir  »  ;  —  Extrait  de  l'Acte  d'union  proposé  à  tons 
ceux  qui.  malgré  le  meurtre  de  la  Pologne,  le  démem- 
brement de  la  Belgique  et  la  conduite  des  gouvernements 
qui  se  disent  libéraux,  espèrent  encore  en  la  liberté  du 
monde  et  veulent  y  travailler;  —  Avis  à  MM.  les  asso- 
ciés-donateurs de  l'Agence  générale  pour  la  défense  de 
la  liberté  religieuse  ;  —  Lettre  aux  évèques  signataires, 
en  leur  envoyant  le  projet  de  censure  pour  la  soumettre 
à  leur  examen.  (Par  Mgr  d'Astros.)  Toulouse,  17  juillet 
1832  ;  —  Lettre  &  NN.  SS.  les  évèques  de  France, 
pour  leur  apprendre  où  en  est  l'affaire  de  la  censure 
(par  le  même).  Toulouse,  le  15  août  1832  ;  Lettre  en- 
cyclique de  Grégoire  XVI  à  tous  les  patriarches,  pri- 
mats, archevêques  et  évèques.  18  septembre  1832  (en 
latin  et  en  français)  ;  —  Première  déclaration  de  M.  de 
La  Mennais.  adressée  à  la  >  Gazette  de  France  ».  1 0  sep- 
tembre 1832.  —  Lettre  de  M.  de  Potter  à  M.  de  La 
Mennais.  Paris,  le  4  septembre  1832  ;  —  Réponse  de 
M.  de  La  Mennais  i  —  Lettres  de  Grégoire  XVI  à  l'ar- 
chevêque de  Toulouse,  8  mai  1833.  et  à  l'évêque  do 
Rennes,  5  octobre  1833  ;  ces  deux  lettres  sont  en  latin 
et  en  français  ;  —  Lettre  de  M.  de  La  Mennais  au  jour- 
nal D....  Paris,  novembre  1833;  —  Deuxième  décla- 
ration de  M.  de  La  Mennais.  La  Chênaie,  4  août  1833; 
—  Troisième  déclaration  de  M.  de  La  Mennais.  Paris, 
5  novembre  1833.  Ces  deux  déclarations  sont  deux 
lettres  à  Grégoire  XVI  ;  —  Lettre  de  l'évêque  de  Rennes 
à  M.  de  La  Mennais  en  lui  envoyant  la  formule  de 


571 


LA  MENNÂIS 


LA  MENNÂIS 


S7i 


MomissioD  exigée  par  le  souveraia  pontife,  et  Réponse 
de  M.  de  La  Mennais  ;  —  Réponse  de  M.  de  La 
Meonais  à  une  letlrc  de  son  Eminence  le  cardiiuil 
Pacca,  11  décembre  1833;  —  Lettres  de  M.  de  I.a 
Mennais  à  M.  l'évéque  de  Rennes  eik  M.  rarchevt'<iuc 
de  Paris  ;  —  Lettres  de  Grégoire  \VI  à  l'évèquc  de 
Rennes,  28  décembre  1833;  à  M.  de  La  Mennais;  - 
Lettre  encyclique  de  Grégoire  \\\  à  tous  les  patriar- 
ches, primats,  archevêques  et  évéques.  7  juillet  iSUi. 
Celte  dernière  encyclique  porte  condamnation  de  l'ou- 
vrage intitulé  :  les  t  Paroles  d'un  rrojant  •  peu  con- 
sidérable par  son  volume,  mais  immense  par  sa  per- 
versité »  ;  —  Dédicace  de  la  nouvelle  édition  des 
«  Paroles  d'un  crojant  ».  Au  peuple. 

3S.  Débats  sur  le  Christianisme.  M.  Bautain.  etc.. 
par  H.  E.  Lerminier.  —  Impr.  daus  la  «  Revue  des 
Deux  Mondes  «,15  juillet  1833. 

33.  Réflexions  sur  la  chute  de  M.  de  La  Meonais  ; 
par  l'abbé  Ph.  Gerbet.  Pari*,  rue  Saint-Guillaume, 
n*  24,  1838.  in-8  de  172  pages. 

34.  Essai  d'un  Traité  complet  de  Philosophie  au 
point  do  vue  du  Catholicisme  et  du  Progrès  ;  par 
M.  Buchex.  Paris,  Evcillard,  Véviue,  1^30.  3  vol. 
in-8.  22  fr.  50  c. 

Voyex,  sur  cet  ouvrage,  un  article  de  M.  Jules 
Simon  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  >,  no  du 
15  mai  1841. 

35.  Etat  de  la  Philosophie  en  France.  —  Les  Radi- 
aux, le  Clergé,  les  Eclectiques  ;  jïar  M.  Jules  Simon. 

—  Impr.  dans  la  t  Revue  des  Deux  Mondes  »,  nouvelle 
(5«)  série,  tomo  !•'  (1843). 

36.  Lettre  sur  les  doctrines  philosophiques  de  M.  de 
La  Mennais  ;  par  Vincent  Gioberti.  (Trad.  de  rilalicn). 
Bruxellet,  Meline,  Cant  et  Çie,  1843,  in-8  de 
115  pages.  1  fr.  75  c. 

37.  De  la  Philosophie  du  Clergé  ;  par  Emile  Saisset. 

—  Impr.  dans  la  •  Revue  des  Deux  Mondes  », 
1»  mai  1844. 

38.  Le  Christianisme  et  la  Philosophie,  à  propos 
d'une  brochure  de  M.  l'archevêque  de  Paris;  par  M.Em. 
Saisset.  —  •  Revue  des  Deux  Mondes  »,  15  mars 
1845. 

39.  De  la  Critique  philosophique  :  M.  de  La  Men- 
nais, M.  Bordas 'Dumoulin  ;  par  M.  E.  Lerminier.  — 
Impr.  dans  la  t  Revue  des  Deux  Mondes  »,  1«  février 
1846. 


II.    EN    PARTICULIER.    —    OUVRAGES    . 
ASCÉTIQUES. 

Évangiles  fiV*»  VII). 

40.  Compte-rendu  des  Evangiles,  traduction  nou- 
velle, avec  des  Réflexions.  —  Imprimé  dans  la  «  Revue 
des  Deux  Mondes  ».  1*' février  1840. 

41.  Le  Néo-Christianisme  de  M.  de  La  Mennais.  et 
sa  traduction  des  Evangiles  ;  par  H.  Maret.  —  Impr. 
dans  le  «  Correspondant  »,  tome  XIV,  page  IGl  et 
suiv. 

m.   RELIGION  ET  PHILOSOPHIE. 

Réflexions  sur  Vêlai  de  l'Église  en  France 
fA^°  IX). 

42.  Sur  les  Réflexions  sur  l'état  de  l'Eglise  m 
France;  par  M.  Alexis Dumesuil.  I^i2. 

Imprimé  dans  le  tome  Vide  c  l'Album  »,  pag.  331 
et  sniv. 


Essai  sur  l' Indifférence  (X*  XIIj. 

43.  Observations  sur  l'unité  religieuse,  en  r^.  i . 
au  livre  de  M.  de  La  Mennais,  ioUtulé  «  Essai  sur  1 1:- 
difl^éreoce  en  matière  de  Religion  »,  dans  b  pa.-u 
qui  attaque  le  ProtesUnlisme ;  par  J.-L.-S.  Viacn 
l'un  des  |)astenr$  de  l'Eglise  réformée  de  .Vmws.  Pcnt. 
Trcuttel  et  H'ûrts,  1820,  in-8  de  Tiij  et  254  pa^e 
3  fr.  —  Observations  sur  la  voie  d'autorité  applu^ir 
à  la  Religion,  en  réponse  au  second  volume  de  i  !'£>% 

l  :  sur  l'indifférence  en  maUère  de  Religion  ».  de  M.d* 
I  La  Mennais.  Pour  faire  suite  aux  c  Obsenattooi  «e. 
l'unité  religieuse  »,  du  même  auteur.  Paris Jes  mtitin. 
1820.  in-8  de  viij  et  74  pages,  1  fr. 

44.  Essai  de  réfuution  du  système  erroné  et  àiA- 
gereuxque  prétend  établir  M.  l'abbé  P.  deLalica&ai> 
dans  le  second  volume  de  son  t  Essai  sur  l'iodifôre&o 
en  matière  de  Religion»;  par  J.  Bellogon.  pn?tw 
Paris,  Chanton,  1820.  în-8  de  320  pages.  5fr. 

45.  L'Anli-Pyrrhonien,  on  RéfnUtioa  complèK  il^ 
principes  contenus  dans  le  dcuxiène  voiusc  Oi 
«  l'Essai  sur  l'indifférence  en  matière  de  Rebgii»  >. 
principes  subversifs  de  toute  croyance  reiigj«ie.  Ci 
toute  morale, et  contraires  aux  notions  de  la  saine  fèi- 
sique,  ainsi  qu'à  l'expérieDCC  de  rHistoire;  jâi 
M.  Etienne  Jondot,  de  l'ancienne  Société  des  0U«;- 
valeurs  de  l'Homme.  Parit,  PUletainé,  1821.  iaJi. 
424  pages,  6fr. 

46.  Examen  critique  de  l'Essai  sur  rindifféreact  is 
maUère  de  Religion,  de  M.  l'abbé  de  La  Menoais  ;  j-r 
L.  Saint-Acre  (J.-M.  Mossé). Ports.  if«ae,  1820.  id-\ 
5  fr.  —  Essai  sur  l'intolérance  en  matière  d«  Blk- 
sophie  et  de  Religion,  où  l'on  examine  les  tom«s  lll<n 
IV  de  •  l'Essai  sur  l'indifférence  en  matière  de  P.cb- 
gion  »,  de  M.  l'abbé  de  U  Mennais.  et  dans  leqiela 
venge  les  philosophes,  les  juifs,  les  protestaBU.  L 
raison  et  le  goût  ;  par  4.-M.  Mossé.  Paru,  Mou 
1823,  in-8,  6  fr. 

47.  Recherches  philosophiques  sur  le  fosdemeni  d; 
la  Certitude,  avec  quelques  réflexions  préliiniMiw 
sur  la  nature  et  l'origine  de  nos  idées.  (Par  l'iti^ 
J.-F.  Receveur).  Besançon,  de  l'impr.éeChalandre. 
1821.  in-12. 

Le  frontispice  a  été  changé  en  1823.  et  ou  ^ . 
substitué  celui-ci  :  t  Observations  sur  le  sjnes,t  ù'. 
M.  de  La  Mennais,  ou  Recherches,  etc.  » 

48.  Réfutation  de  U  doctrine  exposée  par  M.  VùU 
de  La  Mennais  dans  le  second  volume  de  «  VE&Hi  m- 
l'indifférence  en  matière  de  Religion  »;  par  L.-H.  Es* 
chitté,  ancien  élève  de  l'Ecole  normale.  Part*  *«.-6- 
rfan,  1821.  in-8  de  112  pages,  1  fr.  80  c. 

49.  La  Doctrine  du  Sens  commun,  ou  Trait-  in 
premières  vérités  et  de  la  sources  de  nos  jugeïWBii 
suivi  d'une  Exposition  des  preuves  les  plus  sejtfiVki 
de  la  véritable  religion,  par  le  P.  R.  D.L.  C.  I».  J. 
(de  la  compagnie  de  Jésus).  Ouvrage  qui  conliem  k 
dt'veloppement  primitif  du  principe  de  l'aulorit^  :.  d.»- 
rale,  adopté  par  M.  l'abbé  de  La  Mennais  comme  l'an- 
que  fondement  de  la  Certitude.  Pour  servir  d'appe&J.oe 
au  L  II  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  en  maUére  i*. 
Religion  »,  Avignon,  Seguin  aine,  et  Paris.  r«n»r- 
tiachon-Molin  et  Séguin,  eU.  1822,  io-S  de  SI 
fcuil.,  5  fr. 

50  Antidote  contre  les  erreurs  et  la  répotatkia  Je 
*  l'Essai  sur  l'indifférence  en  matière  de  Religii*  •  ; 
par  M.  Baston,  docteur  de  Sorbonne.  Besanfxn.  a 
Paris,  Gauthier  frères,  1823.  in-8.  —  aeeonde  ca- 
tion. Ibid.,  1825.  in-«,  6  fr. 


573 


LAMENNAIS 


U  MENNAIS 


574 


5i.  Réponse  d'un  pasteur  au  livre  de  M.  l'abbé  F. 
de  U  Menoals,  sur  rindifférence  en  matière  de  Reli- 

giOD. 

Voy.  U  Revue  encyd.,  tome  V,  575.  —  C'est  l'un 
des  deu  ouvrages  indiqués  sous  le  0°  43. 

Si.  Errata  du  troisième  volume  de  l'Essai  sur  l'in- 
différence en  matière  de  Religion,  ou  Observations 
aitiqoes  adressées  .\  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais,  par 
u  SDcien  professeur  de  théologie  (l'abbé  J.  D.  M. 
Flotte»/.  JhntpcUUr,  de  l'impr.  de  Toumel  aine, 
1823,  ia-8  de  36  pages. 

53.  Sapplément  aux  réfutations  ou  examens  critiques 
de  I  VEisù  sur  rindifférence  en  matière  de  Religion  » , 
ftiféàé  de  Réflexions  importantes  sur  cet  ouvrage,  et 
ftù\i  d'an  Essai  sur  l'indifférence  la  plus  remarquable 
(D  outière  de  Religion,  opuscule  en  vers  ;  par  M.  Lucas, 
a-d«pQté  de  la  Seine-Inférieure.  Rouen,  de  l'impr. 
U  Bcudry,  i835.  ia-8  de  324  pages. 

54.  M.  l'abbé  F.  deLamenais  réfuté  par  les  autorités 
iifses  qo'il  invoque,  on  Observations  critiques  sur  le 
3*  et  le  4^  volume  de  l'Essai,  pour  faire  suite  aux 
t  Obsenatiotts  critiques  sur  la  Défense  •;  par  M.  l'abbé 
J.-B.-M.  Flottes.  Montpellier,  Aug,  Seguin,  18â5. 
iD-8  de  160  pages. 

55.  Sur  deux  réfutations  de  c  l'Essai  sur  l'indiffé- 
resce  «,  de  M.  l'abbé  Flottes;  par  M.  l'abbé  A*'*.  — 
loprimé  dans  le  «  Journal  des  D -bats  >. 

56.  Catéchisme  du  sens  commun.  Nanci,  de  l'impr. 
ieHiueUe,  1825.  in-8  de  8  pag. 

Cet  opnscnle  doit  être  le  programme  du  livre  sui- 

lUt. 

57.  Catéchisme  dn  sens  commun  ;  par  M.  R.(Rohrba- 
cberj,  avpérieur  des  missionnaires  du  diocèse  de  Nanci. 
PûTù,  rue  Cûuette,  n»  35.  1825.  in-12.  — 
Dmième  édition.  Pari»,  rue  Catteite,  n»  35,  1826, 
io-18. 

L'abbé  Rohrbacher  était  le  bras  droit  de  M.  de  La 
Xenuis. 

Le  c  Cathéchisme  du  sens  commun  >  est  la  charte 
^  pifii  Lamennaisien,  traitant  l'autre,  celle  de 
LcRiis  XVIII.  de  folle  et  d'alt^n^e.et  peut-être  se  rap- 
pellera4-on  que  M.  de  La  Mennais  a  été  traduit  pour 
Rla  à  la  barre  même  de  la  Cour  royale,  par  H.  Dupin, 
plaidaat,  je  crois,  pour  c  le  Constitutionnel.  » 
Ant.  m. 

Le  «  Cathéchisme  dn  sens  commun  *  est  l'un  des 
oQTragpj  compris  dans  la  Censure  ecclésiastique  publiée 
«  1835  (voy.  le  n»  31). 

58.  Réfutation  de  l'opinion  de  M.  l'abbé  de  La 
Mennais  sar  l'étendue  de  la  puissance  spirituelle  du 
Piipe.  Patii,  Air.  UcUre,  1826,  in-8  de  116  pages. 
iii. 

59.  Démonstration  de  la  souveraineté  pontificalet 
cmme  onique  principe  de  vérité  et  de  salut,  à  l'occa- 
noo  de  son  Jubilé,  etc.;  par  M.  Ant.  MadroUe.  Paris, 
haihieu,  1826,  tn-8  de  44  pag. 

L'an  des  deux  chapitres  du  n^  7. 

Cet  écrit,  qui  a,  dit-on,  ébranlé  plusieurs  protestants. 
parait  être  dirigé  contre  le  système  d'autorité  univer- 
^tl<,  de  H.  l'abbé  de  La  Mennais.  bien  que  cet  ecclé- 
siastique ne  soit  pas  nommé. 

^'0.  Des  Doctrines  philosophiques  sur  la  Certitude, 
■iiDs  leurs  rapports  avec  les  fondements  de  la  théoloprie  ; 
pit  M.   l'abbé   Ph.   GerbeL  Paris,   Waille,  1826. 

Ouvrage   compris  dans   la   Censure   ecclésiastique 
^lée  en  1835.  (Voy.  le  n»  31.) 
61.  Esiai  sor  la  Certitude,  oh  Ton  simplifie  enfin 


la  question  de  la  vraie  source  des  connaissances  hu- 
maines; par  l'abbé  Rozaven.  Avignon,  SegiUnatné..., 
in-8. 

Cité  par  Madrolle. 

Nous  craignons  que  M.  Madrolle  n'ait  fait  une  con- 
fusion. M.  l'abbé  J.-L.  Rozaven,  D.  L.  C.  D.  J.,  a 
bien  publié  l'Examen  d'un  ou\Tage  intitulé  «  des  Doc- 
trines philosophiques  sur  la  Certitude,  dans  leurs  rap- 
ports avec  les  fondements  de  la  Théologie  »,  par  l'abbé 
Gerbet,  et  dont  une  seconde  édition,'  augmentée,  a  été 
imprimée  à  Avignon,  chez  Seguin  aîné,  en  1833, 
in-8  ;  mais,  ainsi  qu'on  le  voit,  c'est  un  examen  d'un 
livre  de  M.  l'abbé  Gerbet,  et  non  de  M.  l'abbé  de  La 
Mennais.  Pourtant,  M.  Gerbet  étant  alors  de  l'école 
Lamennaisienne,M.  Rozaven  a  pu  s'occuper  du  maître  et 
du  disciple,  surtout  à  l'occasion  de  la  doctrine  sur  la 
Certitude. 

62.  Le  Sens  commun  de  M.  Gerbet,  ou  Examen  de 
ses  doctrines  philosophiques  dans  ses  rapports  avec  les 
fondements  de  la  Théologie;  suivi  de  deux  appendices 
sur  le  Sens  commun  de  M.  de  La  Mennais  et  de  M.  Lan- 
rentie  ;  par  M***  (l'abbé  Jammes.  alors  aumônier  de 
l'Ecole  polytechnique).  Paria,  Brunot-Labbé,  1827. 
in-8  de  277  pages. 

Voy.  la  Rev.  encycl.,  lome  XXXIX,  pag.  202,  ar- 
ticle signé  J.  L. 

Le  «  Sens  commun  »  de  M.  Gerbet  remplit  les 
pages  2  à  186  ;  un  t  Appendice  sur  le  Sens  commun 
de  M.  de  La  Mennais  «,  remplit  les  pages  187  à  269  ; 
enfin  m  l'Appendice  sur  le  Sens  commun  de  M.  Lauren- 
tie  »,  remplit  celles  de  270  à  273.  La  «  Table  des 
matières  contenues  dans  ce  volume  »  forme  les  trois 
dernières  pages. 

63.  Complément  de  la  circulaire  du  26.  décembre 
1826.  relative  aux  conférences  ecclésiastiques  de  la 
ville  de  Gap.  Gap,  J.  Allier,  1828.  in-4  de  36 
pages. 

Cet  opuscule  signé  Gaillard,  prêtre,  secrétaire,  est 
réellement  de  M.  Arbaud,  évêqoe  de  Gap. 

Il  se  divise  en  deux  parties.  Dans  la  première,  l'au- 
teur réfute,  en  dix  propositions,  la  brochure  de  M.  La 
Mennais,  intitulée  «  Doctrine  do  Sens  commun.  »  ou 
plutôt  un  chapitre  de  c  l'Essai  sur  l'indifférence  », 
portant  ce  titre.  La  deuxième  partie  a  pour  titre  : 
Courtes  observations  sur  l'écrit  intitulé  4  des  Progrès 
de  la  Révolution  ».  M.  de  La  Mennais  y  a  répondu,  je 
crois,  dans  «  l'Ami  delà  religion  ». 

(Note  de  feu  M.  lerouge.) 

64.  Observations  sor  le  principe  philosophique  de 
M.  de  La  Mennais.  touchant  le  fondement  de  la  Certitude; 
par  G  -M.  Raymond.  In-8. 

Extrait  du    tome  des  t  Mémoires  de  la  So- 

ciété royale  académique  de  Savoie. 

65.  Nouvel  Essai  sur  la  Certitude,  où  l'on  simplifie 
enfin  la  question  fondamentale  de  la  certitude  humaine, 
agitée  en  particulier  dans  c  l'Essai  sur  l'indifférence  en 
matière  de  Religion»;  par  M.  l'abbé  Wrindts.  Lyon  et 
Paris,  Rusand,  1828.  in-8  de  408  pages. 

06.  Essai  historique  et  critique  sur  la  suprématie 
temporelle  du  Pape  et  de  l'Eglise,  etc.;  par  M.  Affre. 
alors  vicaire-général  du  diocèse  d'Amiens,  depuis  ar- 
chevêque de  Paris.  Amiens,  Caron-Vitet,  1829,  in-8 
de  32  feuilles  3i4,  6  fr. 

M.  l'abbé  de  La  Mennais  venait  de  publier  son 
ff  Essai  sur  l'indifférence  »,  et  il  cherchait  à  propager, 
h  répandre  sa  doctrine  dn  sens  commun,  qu'on  accueil- 
lait assez  froidement.  M.  Affre,  alors  vicaire-général 
du  diocèse  d'Amiens,  depuis  archevêque  de  Paris,  te 


375 


LA  MENNAIS 


LA  BfENNAIS 


576 


décida,  en  1829,  à  lancer  son  «  Essai  historique  et 
critiqae  snr  la  suprématie  temporelle  da  Pape  et  de 
l'Eglise  »,  en  le  faisant  précéder  de  cet  avertissement; 
ff  II  y  a  trois  ans  que  M.  de  La  Mennais  essaya  de  res* 
susciter  au  milieu  de  nous  les  opinions  factieuses  de  la 
Ligue  ;  malgré  le  talent  de  l'auteur,  les  prestiges  de 
son  style,  sa  brillante  réputation  et  les  efforts  de  ses 
disciples,    il  ne  parvint  qu'à  produire  une  sensation 
momentanée.  Nous  composâmes  à  cette  époque  l'écrit 
que  nous  publions  aujourd'hui  ;  i  peine  était-il  terminé, 
que  la  discussion  qui  l'avait  provoqué  commença  à  s'af- 
faiblir. Il  nous  parut  plus  sage  de  ne  pas  ranimer  une 
controverse  que  nous  espérions  voir  tomber  dans  l'oubli 
d'où  elle  n'aurait  jamais  dû  sortir.  M.  de  La  Meunais 
vient  de  la  reproduire  dans  un  ouvrage  qui  ne  contient 
ni  des  bits  nouveaux,  ni  des  raisonnements  pins  con- 
cluants. Il  paraît   cependant  dans  un  moment  moins 
opportun  ;  il  vient  diviser,  par  une  guerre  domestique, 
les  défenseurs  de  la  Religion,  qui  auraient  besoin  plus 
que  jamais  d'union  et  de  concorde.  C'est  dans  l'intérêt 
de  cette  cause  sacrée,  c'est  pour  ôter  à  ses  ennemis  les 
préleiles  d'opposition  et  de  haine,  qu'ils  ne  sont  que 
trop  habiles  à  saisir,  que  nous  venons  protester  au  nom 
du  corps  auquel  nous  avons  l'honneur  d'appartenir,  que 
M.  de  La  Mennais  n'a  professé  que  des  doctrines  qui 
lui  sont  exclusivement  propres  ;  que.  loin  d'être  l'organe 
avoué  du  Clergé,  il  n'a  fait  que  dénaturer  ses  sentiments 
les  plus  connus,  altérer  ses  plus  constantes  opinions. 
Pénétré  de  la  première  de  nos  obligations,  celle  de  rendre 
à  Dieu  ce  qui  appartient  i  Dieu,  nous  le  sommes  aussi 
de  nos  devoirs  envers  le  trône  et  le  gouvernement  du 
pays.  Nous  pensons  que  si  c'est  un  crime  aux  partisans 
de  Tanarchie.  de  mettre  le  pouvoir  à  la  discrétion  de  la 
multitude,  pour  qu'elle  en  dispose  en  maître  souverain, 
c'est  un  excès  non  moins  réel  de  dire,  avec  M.  de  La 
Mennais,  que  l'autorité  ecclésiastique  a  le  droit  d'éman- 
ciper une  nation   et  de  l'autoriser   à    changer    ses 
maîtres  •. 

On  a  dit  que  M.  de  La  Mennais  avait  changé,  on  a 
eu  tort.  Le  tribun  qui  cherchait  à  diviser  l'Eglise  en 
1821,  est  bien  le  même  qui,  démagogue  de  1848, 
sème  le  désordre  et  l'anarchie  dans  «  le  Peuple  con- 
stituant »,  pour  aller  mourir  ignominieusement  dans  le 
plus  plat  libelle  de  ces  temps- ci.  dans  «  la  Réforme  >. 
Une  puissance  mystérieuse  le  pousse  vers  le  mal,  et  il 
semble  lié  par  un  pacte  à  toutes  les  associations  mysti- 
ques et  malfaisantes  de  notre  époque.  —  Voici  le  por- 
trait que  M.  AfTre  traçait  de  ce  fameux  abbé  en  1820; 
on  verra  combien  il  est  encore  ressemblant  :  <  C'est 
ainsi  que,  dans  son  humeur  guerroyante,  M.  de  La 
Mennais  s'attaque  à  toutes  les  positions,  à  tous  les 
partis,  à  toutes  les  opinions-,  lance  des  traits  contre  ce 
qu'il  y  a  de  plus  humble  et  de  plus  élevé,  à  droite  et  à 
gauche,  dans  les  directions  les  plus  contraires  :  rois, 
peuples,  ministres,  évèqnes,  séminaires,  libéraux  et 
royalistes,  jésuites  et  jacobins,  tous  sont  rudoyés  par 
cet  inflexible  censeur,  attaqués  par  ce  vigoureux  athlète, 
qui  frappe  sur  tous  à  coups  redoublés,  et  qui.  après 
avoir  combattu  tout  le  monde,  finit  par  se  combattre 
lui-même  *. 

Cet  ouvrage  fut  donc  destiné  à  combattre  le  système 
alors  ultramonlain  de  M.  de  La  Mennais.  M.  Affre  y 
trace  l'histoire  complète  de  l'opinion  si  répandue  dans 
le  moyen  âge  du  pouvoir  du  Pape  de  déposer  les  rois, 
et  il  mêle  continuellement  â  sa  controverse  le  récit  et 
la  critique  des  faiU.  Il  a  préféré  la  forme  de  réfutation 
à  une  polémique  théologique  fort  inutile  pour  repousser 
uue  opinion  surannée.  Engagé  à  composer  cet  ouvrage 
par  plusieurs  prélats,  il  en  recul  une  approbation  non 


équivoque.  «  L'Ami  de  la  religion  9  (t.  LX,  p.  1 17)  es 
porte  le  jugement  suivant  :  c  Le  grand  nombre  de  (aiU 
qu'embrasse  Tantenr,  les  discussions  qu'il  y  n^lf.  k 
soin  qu'il  prend  de  réfuter  ce  qu'il  y  a  de  pins  iap^- 
tant  et  de  plus  spécieux  dans  les  écrits  de  ses  ad^- 
saires,  ses  jugements  sur  les  hommes  et  les  choses, 
tout  annonce  une  marche  ferme,  de  rastes  redterc^  H 
l'habitude  de  traiter  ces  sortes  de  matières.  L'aa'a;r 
venge  l'Eglise  de  France  d'une  injuste  agression  :  li  a 
même  au  milieu  de  ses  raisonnements  des  nortean 
écrits  avec  chaleur.  Enfin,  dans  un  post-scriptsm  pim 
de  force,  il  résume  les  contradictions,  les  incaosc- 
quences  et  les  méprises  de  Fauteur  qu'il  avait  â  cos- 
battre  ».  L'ouvrage  reçut  un  accueil  bioi  difféiealdj 
parti,  alors  fort  exalté,  auquel  il  était  adressé  :  Le  Mé- 
morial catholique  l'attaqua  avec  une  grande  vio- 
lence. 

Un  Journal  oltramontain  de  l'époque,  en  anmaçasl 
quelques  ouvrages  qui  venaient  de  paraître  contre  M.  de 
La  Mennais.  s'exprimait  ainsi  sur  celai  de  M.  Affr?  : 
Ceci  est  plus  sérieux,  comme  on  Toit  ;  l'ouvraf:?  àe 
M.  Affre  est  un  gros  volume,  et  ici  on  prend  déridé- 
menl  parti  contre  M.  de  La  Mennais  et  Uns  ses  rcnu 
â  la  fois.  Nous  n'entrerons  pas  dans  la  discussins  oa 
s'engage  M .  Affre  ;  nous  lui  demanderons  srnleneot  n 
sa  conscience  est  bien  tranquille,  après  la  nauèrs 
pleine  de  réserve  et  d'ambiguïté  dont  il  a  parié  de»  b- 
tales  ordonnances  du  16  juin,  de  ces  actes  d'opprrs»H>9 
par  lesquels  on  a  prétendu  acheter  à  prix  d*aif?il  b 
liberté  de  l'Eglise  et  son  indépendaiice.  de  ces  xtes 
iniques  qui  font  aujourd'hui  rougir  ceux  même  qui  ea 
furent  d'abord  les  approbateura.  et  snr  lesquels  -m 
connaît  enfin  le  jugement  sévère  du  grand  Pape  qui^iect 
de  mourir. 

Quelques  personnes  prétendent  que  l'oanafe  de 
M.  Affre  lui  vaudra  une  mitre  :  cela  est  possible;  9m 
sommes  sûrs,  du  moins,  qu'il  ne  Ta  pas  plus  campent 
dans  celte  espérance,  que  M.  de  La  Mennais  n'a  écni  k 
sien  dans  la  pensée  du  chapeau  de  cardinal,  comme  « 
l'a  dit  si  misérablement. 

67.  Sur  l'élude  des  autorités  et  l'autorité  oniqQe  de 
M.  de  U  Mennais...  Voy.  le  n*  13. 

68.  De  l'Enseignement  philosophique  de  M.  Bu^T. 
dans  ses  rapports  avec  la  Certitude.  Strasbourg.  1^3^, 
in-8. 

69.  De  la  Raison  et  de  Tautorilé  en  malièrr  it 
Philosophie;  par  M.  Nicolas.  Jfeta.  1833.  in-12i(>. 

70.  Essai  sur  la  nature  de  l'âme,  sur  l'orifioed^i 
idées  et  le  fondement  de  la  Certitude;  par  l'abbé  i.-f. 
Receveur.  Paria,  Caume,  BacheUe,  1834,  ia-^. 
6  tt.  50. 

71.  Démonstration  du  Catholicisme...  Voy.  d®2>*- 

72.  Censure  (de  vingt-propositions)  des  t.  III  ein' 
de  <  l'Essai  sur  l'indifférence»,  par  les  évéqofsde 
France.  1835. 

Voy.  le  no31. 


(1  )  «  M.  de  La  Mennais  et  son  école  étaient,  ea 
1833,  sous  le  joug  de  deux  jugements  ecclésiaslîqtî^ 
(l'Encyclique  et  la  Censure).  Ils  adhérèrent  à  I'Ek}- 
cUqoe,  fort  bien,  c'est-à-dire   qu'ils   abjurèreot  I«j 

'  politique  scandaleuse  ;  mais  leur  philosophie  sn^i<;%. 
leur  théologie  erronée  restèrent.  On  y  Unt  pins  îene- 
menl  que  jamais  ;  on  a  dit  même  que  l'adhéiioa  à 

I  l'Encyclique  était  comme  un  signal,  comme  un  mi 

'  d'ordre  donnés  de  proclamer  plus  hautement  que  jasii^ 
leur   système   philosophique  :    témoin  l'explosioa  éir< 

!  ouvrages  de  MM.  Combalot.  Gerbet.  Nicolas,  etc.,  ^f"- 
logôtiques  de  la  raison  générale,  et  tous  de  U  me&t 


577 


LAMENNAIS 


LA  BfENNAIS 


S78 


Défense  de  l'Essai  sur  r Indifférence 
fiV»  XXIII). 

73.  Sur  un  dernier  ooTrage  de  M.  l'abbé  de  La 
llenoais  (le  t.  II  de  «  l'Essai  sar  l'Indifférence  »);  par 
M.  deBonald. 

74.  Sur  le  second  Tolnme  de  c  l'Essai  snr  l'indiffé- 
rence en  matière  de  Religion  ;  par  M.  de  Genonde. 

75.  Lettre  de  M.  de  Genonde  à  M.  le  directeor  dn 
«  Défenseur  »  (snr  le  deuxième  volume  de  «  l'Essai  snr 
l'indifférence  >). 

70.  Quelques  Obsenrations  respectueuses  aux  adver- 
saires de  11.  de  La  Mennais  (au  sujet  dn  t.  Il  de 
•  l'Efsai  sur  l'indifférence  »);  par  M.  R...  (M.  l'abbé 
Robrbacber  {i). 

77.  Nouvelles  observations  respectueuses  aux  ad- 
versaires de  M.  de  La  Mennais  (sur  le  même  volume)  ; 
par  M.  R...  (M.  l'abbé  Rohrbachcr). 

78.  LeUre  à  M.  le  rédacteur  du  i  Défenseur  »  (à 
l'orcasion  dn  t.  II  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence);  par 
M.  B....  professeur  de  théologie  au  séminaire  deN. 

79.  Extrait  d'une  Lettre  au  même  (sur  le  mène  vo- 
hu»e).  par  M.  l'abbé  P....  prof,  de  théologie  au  sémi- 
naire de  N. 

80.  Uttre  à  M.  l'abbé  de  La  Mennais  (snr  le  se- 
cond volume  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  »);  par 
M.  R...  (M.  l'abbé  Robrbacber). 

81.  Lettre  à  M.  l'éditeur  du  c  Défenseur  »  (sur  le 
t  n  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  »).  Ornant,  80 
janvier  i82i  ;  par  l'abbé  Doney. 

83.  Uttre  à  M.  l'abbé  de  La  Mennais  (sur  le  t.  H 
de  fl  l'Essai  snr  l'indifférence  »);  par  Gl.-Ignace 
Basson,  prêtre. 

83.  De  la  Doctrine  philosophique  développée  dans 
«  l'Essai  sur  l'indifférence  »:  par  l'abbé  de  *^. 

Ces  onze  derniers  écrits  étant  des  apologies  du  t.  H 
de  f  l'Essai  sur  l'indifférence».  M.  de  La  Mennais  a  cm 
devoir  en  grossir  la  Défense  du  livre  attaqué. 

84.  Réfutations  de  la  Défense  de  «  l'Essai  snr  Tin- 
différeuce  en  matière  de  Religion  »,  de  M.  de  La 
Meaoai»^;  par  M.  Suremain  de  Missery,  ancien  ofHcier 
an  corps  royal  d'artillerie,  etc..  Dijon,  Gaulard-Ma- 
fin,  et  Parii,  Detchamps,  1822.  in-8  de  64  pages. 

85.  Rapport  sur  une  Réfutation  de  la  Défense  de 
H.  de  La  Mennais;  par  M.  Jos.-Théoph.  Foisset. 

86.  Réponse  au  Rapport  de  M.  Foisset  sur  une  Ré- 
faction de  la  Défense  de  M.  de  La  Mennais  ;  par  l'au- 
t«ar  de  celte  Réfutation,  M.  Snremain  de  Missery, 
Dijon,  de  l'impr.  de  Carton^  i824,  in-8  de  56 
pages. 


date  que  l'Encydique,  et  les  adhésions  qu'on  lui  ac- 
corde. Et  l'un  d'entre  eux  n'a-t-il  pas  osé  invoquer  ce 
jageroeot  doctrinal  en  favenr  de  ce  pyrrhonisme  mo- 
derne? » 

P.-D  Boyer.  Examen  de  la  doctrine  de  M.  de  La 
Mennais. 

(1)  L'ancien  bras  droit  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais. 
etqai,  du  sens  commun  de  son  maître,  a  fait  un  caté- 
chisme dont  il  a  été  le  principal  rédacteur,  intitulé 
'Catéchisme  dn  sens  commun  ».  Paria,  i825, 
iB-i2. 

M.  l'abbé  Robrbacber  était,  en  fait  d'outrages,  celui 
éts  diKiples  de  La  Mennais  qui  l'entendait  le  mieux  : 
c'fst  lui,  ainsi  qu'on  sait,  qui  injuriait  le  plus  grossiè- 
remfut  Louis  XIV  et  Bossoet,  M.  l'archevêque  de  Paris 
tt  M.Prayssinous.Il  comparait  Louis  XIV  4 Henri  Vlll.et 
Bussoet  à  Crammer,  etc.  {lettrée  d'un  Anglican,  etc.) 

T.         U. 


87.  Rapport  In  (à  l'Académie  de  Dijon)  par  M.  de 
Riambourg,  dans  la  séance  dn  23  juillet  4823,  snr  la 
RéRitation  qu'à  faite  M.  de  Missery,  du  système  de 
M.  de  La  Mennais.  Dijon,  de  l'impr.  de  Frantin, 
1824,  in-8  de  36  pages. 

88.  M.  l'abbé  de  La  Mennais  réftaté  par  M.  le 
comte  J.  de  Maistre,  on  Supplément  aux  Obsenations 
critiques  snr  la  Défense  et  sur  les  t.  n  et  IV  de  ■  l'Es- 
sai »;  par  M.  l'abbé  Flottes.  Montpellier,  Augufle 
Seguin,  i8S6,  in-8  de  44  pages. 

89.  Résumé  de  deux  écrits  contre  la  Défense  de 
c  l'Essai  snr  l'indifférence  »;  par  l'abbé  Bataille.  Paris, 
N.  Piehard,  182i,  in-8  de  44  pages.  1  tt.  25  c. 

90.  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais  réfuté  par  les  auto- 
rités mêmes  qu'il  invoque,  ou  Observations  sur  la  Dé- 
fense de  cet  illustre  écrivain;  par  M.  l'abbé  Flottes, 
chanoine  honoraire,  aumônier  et  professeur  de  philoso- 
phie au  collège  royal  de  Montpellier.  Montpellier, 
Aug.  Seguin,  1824.  in-8  de  120  pages.  1  fir. 

Nouveaux  Mélanges  (N^  XXIV). 

91.  Réflexions  sur  le  dernier  ouvrage  de  M.  l'abbé 
de  La  Mennais  (ses  Nouveaux  Mélanges),  suivies  de 
Quelques  mots  sur  M.  Fiévée;  par  M.  le  comte  Arthnr 
O'Mahony.  Extrait  du  c  Mémorial  catholique  a.  Paris, 
au  bureau  du  «  Mémorial  catholique  »,  1826, in-8 
de  24  pages. 

Paroles  d'un  Croyant  {i)  (iV«  XXVPj. 

92.  Vingt  jours  de  secret,  ou  le  Complot  d'Avril  « 
par  M.  Armand  Marrast,  rédacteur  en  chef  de  «  la  Tri- 


(1)  A  son  apparition,  ce  livre  excita  l'indignation  de 
tontes  les  âmes  honnêtes  et  Tadmiration  de  tonte  la 
plèbe  sociale.  Bien  que  nous  citions  de  ce  dangereux 
livre  un  asses  grand  nombre  de  critiques,  nous  sommes 
loin  d'avoir  pu  découvrir  toutes  celles  qui  parurent  à 
celte  époque.  Beaucoup  ont  été  imprimées  dans  des 
recueils  périodiques  et  dans  les  feuilles  quotidiennes,  et 
dès  lors  elle  nous  échappent.  Pourtant  nous  rappelle- 
rons, d'après  M.  BladroUe.  quelques  nus  des  jugements 
qui  furent  portés  sur  cet  ouvrage,  «  peu  considérable 
par  son  volume,  mais  immense  par  sa  perversité  » 
(Encyclique.  7  juillet  1834). 

Le  mot  de  M.  Michaod  sur  les  c  Paroles  d'un 
croyant  »  :  c  C'est  93  qui  foit  ses  Pâques  »  ;  relni  de 
M.  de  Chateaubriand  :  t  C'est  un  club  sons  un  clocher», 
sont  acceptés  dans  l'ancien  parti  royaliste.  Dans  les 
partis  opposés,  c  le  Constitutionnel  »,  l'un  des  pre- 
miers, a  présenté  très-judicieusement  les  c  Paroles 
d'un  croyant  >  comme  la  seconde  édition  dn  projet  de 
Munster,  qui  fit  aussi  son  Evangile  et  sa  Terre  de 
paix,  l'an  1 534.lrois  cents  ans  avant  les  «  Paroles  d'un 
croyant  »,  et  l'auteur  comme  le  pire  des  hommes,  un 
mauvais  prêtre,  c  Le  Courrier  français  »,  la  feuille 
la  plus  remarquable  qu'il  y  ait  eu  dans  ce  moment,  par 
son  indépendance  et  la  gravité  de  son  genre  d'opposi- 
tion, I  le  Courrier  français  »  n'a  point  hésité,  dans 
son  article  ad  lioc,  du  jour  de  la  Pentecôte,  en  avouant 
d'ailleurs  l'ancienneté  de  la  formule  de  l'ouvrage,  de 
présenter  sa  doctrine,  qu'il  reconnaît  «  plus  radicale 
que  celle  des  saints-simonniens  »,  comme  t  sapant  le 
peu  qui  reste  de  croyances  dans  la  Société  »,  et  ne 
constituant  rien  moins  que  «  des  excitations  aux  exter- 
minations !  »  —  Enfin,  un  journal  dans  lequel  M.  de 
La  Mennais  écrit  :    c  La  Révolution  démocratique  et 

19 


579 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


;i8u 


bune  ».  Paris,  Gwllawnin,  1R34,  in-8  de  76  paires. 

—  IV*  édit.  Parii,  le  même,  4834.  in-8  de  80  pages. 
i  fr.  25  c. 

Il  est  beaucoup  qoeslion  de  l'ouvrage  de  M.  de  La 
Meanais  dam  cet  écrit  de  M.  Marrast,  dès  lors  repré- 
seotant  d'une  majorité  républicaine  honorable,  parce 
qu'elle  était  jeune,  généreuse  ou  de  bonne  foi.  Or 
M.  Biarrast  noua  apprend  que  les  «  Paroles  d'un 
croyant  »,  attachées  à  une  eorde^  lui  arrivèrent,  au 
moment  de  leur  nouveauté,  comme  par  miracle,  vrai- 
ment tombé  au  ciel  pour  lui.  en  ajoutant  :  qu'il  a  dé- 
voré  ce  volume  et  béni  le  Prophète  ».  et  que... 
f  jamais,  depuis  Samuel,  plus  mde  coup  ne  fut  porté 
à  la  béte  qui  fait  ta  pâture  de  chair  et  de  gang  ». 

—  Et  M.  Marrast  se  résume  ainsi,  après  avoir  expliqué 
tous  les  précédeoU  travaux  de  M.  de  La  Mennais  :  «  Ce 
qn'il  n'a  pp  accomplir  par  le  Pape,  il  l'essaie  malgré 
le  Pape  ». —  «  Il  faut  que  l'argent  du  budget  ne  souille 
pins  la  majesté  des  autels  ».  —  C'est  un  foudre  lancé 
contre  les  foudres  du  Vatican,  etc.,  etc. 

93.  Le  Livre.  Vision  I  (A  l'occasion  des  c  Paroles 
d'un  croyant  »).  Par  Barthélémy  Bouvier,  pasteur  de 
l'Eglise  de  Genève.  Genève,  de  Vimpr.  de  L.-A. 
ViguUr,  1854.  in-8  de  24  pages. 

Cet  écrit  est  la  reproduction  d'un  article  dn  c  Pro- 
testant de  Genève  »,  avec  quelques  développements 
que  les  bornes  d'un  journal  avaient  interdits  â  l'ao- 
tenr. 

En  tète  de  cet  opuscule,  on  trouve  ces  Quelques  moti 
tur  le  présent  ouvrage  : 

Un  livre  a  paru,  petit  pour  l'étendue,  mais  colossal 
de  génie  et  de  renommée.  Avec  le  double  instinct  du 
génie  et  de  la  méchanceté,  l'auteur  prévoyait  qn'il  se- 
rait lu  d'un  bout  dn  monde  à  l'autre,  et  il  l'a  été.  Le 
nombre  inouï  des  réimpressions,  des  traductions,  et  sur- 
tout des  réponses  qui  l'ont  suivi  coup  sur  coup,  fait  foi 
de  l'enthousiasme  comme  de  l'indignation  qu'il  a  fait 
naître.  Pour  moi,  en  insérant  le  présent  jugement  dans 
le  c  Protestant  de  Genève  >  (15  juin),  je  n'ai  pas 
eu  la  prétention  de  me  mesurer  avec  La  Mennais  ;  je 
n'ai  fait  que  céder  au  besoin  de  déposer  quelque  part 
mes  impressions  telles  quelles,  et  voilà  sans  doute  pour- 
quoi cette  réponse  a  été  honorée  de  plus  de  faveur  que 
je  n'en  attendais  :  dans  la  candeur  de  mon  exposé  je 
m'étais  rencontré  avec  tout  le  monde,  j'avais  exprimé  à 
haute  voix  ce  que  chacun  s'était  dit  ;  je  n'ai  pas  eu 
d'autre  mérite. 

Je  reproduis  aujourd'hui  cette  courte  analyse,  avec 
quelques  développements  que  les  bornes  d'un  journal 
m'avaient  interdits,  et  en  vue  de  lui  donner  plus  d'essor.. 
Ce  n'est  pas  que  je  ne  sente  qu'entre  un  La  Mennais 
et  b  simple  conviction,  surtout  entre  La  Mennais  et  la 
droiture»  les  armes  sont  inégales,  toutes  n'étant  pas 
bonnes  à  la  dernière  ;  mais  aussi  j'aurai  de  mon  cété  la 
sympathie  des  cœurs  honnêtes,  et  la  force  de  la  vérité  : 
J'entends  de  cette  vérité  commune  aux  gens  de  bien 
de  toute  secte  et  de  toute  opinion,  et  par  laquelle  ils  sa 
tiennent  et  se  répondent  à  quelque  distance  qu'ils  soient 
d'ailleurs;  de  cette  vérité  qui  se  sent,  qui  a  son  siège 
dans  le  cœur,  et  non  dans  les  partialités  de  telle  ou 
telle  doctrine. 

Puissé-je  aller  où  ira  le  livre,  et  verser  quelque  goutte 
d'antidote  oii  il  a  versé  &  plein  bord   les   poisons  I 


sociale  »I  du  19  novembre  1848,  nous  révèle  que 
M.  Jules  Lcchevalier  a  dit,  en  1837,  dans  ses  c  Vues 
politiques  sur  les  inténHs  moraux  et  matériels  de  la 
Frana-...  »  que  les  «  Paroles  d'un  croyant»  étaient 
l'Evangile  diabolique  de  la  science  sociale  ». 


94.  Paroles  d'un  voyant,  en  réponse  aux  «  Parole 
d'un  croyant  »,  de  M.  La  Mennais;  par  J.-Aii?u>mq 
Chabo  (de  Navarre).  Paris,  Dondey-Dupri,  lK3i. 
in-8  de  184  pages,  4  fr.  50  c.  —  Noov.  ^a. 
Paris,  Laisné,  madame  Goullet,  Dondeg-Dupré, 
1839,  in-3â. 

95.  A  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  anteor  des  •  l'arol-i 
d'un  croyant  >;  par  M.  J.  Hubert.  (En  vers).  Paru. 
Cherbuliez,  Barba,  1834,  in-8  de  26  pages. 

La  couverture  imprimée  porte  pour  titre  :  «  LeqiKl 
de  nous  est  le  croyant  ?»  du  dernier  vers  de  l'opc»- 
cttle. 

Nons  reproduisons  cet  écrit  parmi  les  Stigmatu  ée 
l'apostat,  poésies  qui  terminent  la  Notice  bibliograpfai- 
que  de  M.  de  La  Mennais. 

96.  Contre-paroles  d'un  croyant  ;  par  Ehéar  Orti>- 
lan.  Paris,  Gouoê,  Ledoyen,  1834,  iii-8  de  m 
pages»  2  fr.  50  c. 

97.  Histoire  secroie  du  parti  et  de  l'apostasie  de 
M.  de  La  Mennais  ;  où  l'on  dévoile,  par  la  lo?i<;s' 
d'un  fidèle,  la  perfidie  des  «  Paroles  d'un  croyaot  •; 
suivie  d'une  Lettre  au  clergé  sur  ses  deroirs  à  l'oc(a«)«% 
de  la^chute  d'un  de  ses  membres;  par  A.-M.  Mi- 
droUe.  Paris,  P.  Baudouin,  iniprimeur;  ParetU- 
Desbarres,  1834,  in-8  de  xv  et  128  pap^>, 
3  fr. 

Le  faux-titre  et  le  titre  courant  portent  Logique  i^ua 
fidèle. 

C'est  Tune  des  critiques  les  plus  acerbes  qui  aipnt 
été  publiées  contre  les  «  Paroles  d'un  croyant  i.iraii 
elle  est  aussi  d'un  écrivain  religieax  qui  a  lu  aiUsti- 
vement  non  seulement  les  c  Paroles  d'un  aojaat  >, 
mais  encore  les  ouvrages  que  le  même  auteur  a  pobii^ 
auparavant  :  il  a  pu  les  apprécier  tons.  C'est  donc  use 
sorte  d'histoire  littéraire  de  M.  de  La  Mennais  (1). 
dans  laquelle  M.  MadroUe  s'est  attaché  à  signaler  les 
contradictions  flagrantes  du  làmenx  abbé. 

(Quoique  peu  volumineux,  cet  écrit  est  dinsé  a 
huit  parties  ainsi  intitulées  :  1.  Dédicace  aux  élecircri 
de  tons  les  partis  sur  la  candidature  de  M.  de  La  M«o- 
nais.  —  n.  Avant-propos  sur  l'importance  occasiocaHIe 
de  la  dernière  publication  de  M.  de  La  Menoai»,  et 
l'urgence  d'en  faire  justice.  —  III.  Table  a]»Wti>4K 
des  c  Paroles  d'un  croyant  ».  —  IV.  Exposition  de  ti 
lettre  et  de  l'esprit  de  ces  Paroles.  —  V.  Exposition  de 
la  philosophie,  de  la  politique,  de  l'école  et  du  {i^i 
Lamennaisiens  depuis  1818  jusqu'aux  «  Paroles  d'ca 
croyant  »  exclusivement.  —  VI.  Lettre  an  deigt  d; 
France  sur  sa  dignité  et  ses  devoirs,  à  l'occasion  de  U 
chute  de  l'abbé  La  Mennais.—  VU.  Précédents  desd<na 
partis.  —  Les  «  Paroles  d'un  croyant  »  de  1819,  rcfu- 
tées.  comme  de  Diderot,  par  l'abbé  La  Mennais.  dans  <  k 
Conservateur  » .  —  VIII.  Les  «  Paroles  d'un  croyant  » 
de  1834,  et  la  chute  de  leur  auteur,  annoDcées.  d^s 
1825,  dans  la  c  Défense  de  l'ordre  social  »  (par  II.  A. 
M.  Madrolle). 

M.  Idadrolle  a  publié,  en  1837,  une  seconde  «dîii^'m 
de  son  livre,  augmentée  d'un  chapitre,  à  l'occasion  d< 
la  publication  des  Affaires  de  Rome.  Ce  chapitre  est 
intitulé  :  La  Rechute  de  Vabbé  de  La  Uenncis. 

Cette  seconde  édition  porte  pour  titre  :  t  La  Lop- 
que  du  fidèle  » ,  où  l'on  présente  l'histoire  dn  parti  et 
la  réfutation  des  ouvrages  de  M.  Tabbé  de  La  Men- 
nais. 

98.  Paroles  d'un  mécréant.  Antithèse  snr  Tcnln'  et 
le  plan  de  l'œuvre  de  M.  de  La  Mennais.  Avec  conria- 


(1)  Nous  en  avons  tiré  un  grand  pro&t  pour  nu'j^c 
travail. 


581 


LA  MENNAIS 


LAMENNAIS 


582 


sioD.  (Par  U.  le  comte  A.-A.-J.  Milon  de  Villiprs). 
Parit,  Detitu,  483*.  in-8  de  236  pages.  —  Seconde 
éditioD.  Parit,  Unième,  i834,  in-8  de  230  pages. 
4fr. 

99.  Epttre  de  Lacirer  à  l'anteor  des  «  Paroles  d'on 
croant  ».  Parit,  1834,  m-8  de  8  pages. 

L'exignité  de  ce  piquant  opasoile  nous  engage  à  le 
donner  ici  complet,  persuadé  qu'on  le  lira  avec  plaisir. 
Aux  Enfers... 

Longtemps  je  t'ai  regardé,  La  Mennais,  comme  un 
de  mes  plus  cruels  ennemis,  et  tu  avais  mérité  par 
certains  écrits  nu  haine  diabolique.  Les  colonnes  de 
mon  empire  s'étaient  ébranlées  ;  les  puissances  infer- 
nales avaient  frémi  ;  mes  démons,  refoulés  dans  leurs 
sombres  cachots,  exhalaient  en  hurlaint  leur  rage  et  leur 
foieor  ;  j'ai  vu  le  moment  où  ma  cour  allait  devenir 
presque  semblable  an  désert,  lorsque  ta  voix  faisait  re- 
tentir son  tonnerre  contre  l'indifférence  ;  lorsque,  donx 
et  humble  de  cœor  comme  le  Christ  qui  fut  ton  maître, 
tu  proclamais  Tobéissance.  C'en  était  fait  de  mon  scep- 
tre et  de  ma  couronne  si  les  peuples  t'avaient  cru , 
alors,  et  les  portes  de  mon  ténébreux  séjour  allaient  se  ' 
refermer,  croyais-je.  pour  jamais.  La  philosophie  vain- } 
eue  fuyait  en  rugissant  et  s'enfonçait  dans  les  étemels 
abîmes  !  Hais  voilà  que  tout  à  coup,  changeant  de 
roQte,  tu  es  revenu  vers  moi  quand  on  te  croyait  dans 
le  chemin  du  Ciel.  Je  t'ai  envoyé  un  guide  habile. 
U  Démon  det  Libertét  (1),  que  tu  as  pris,  comme  tant 
d'autres,  pour  un  ange  de  Dieu,  et  que  tu  as  suivi  avec 
ardeur,  entraînant  après  toi  une  foule  innombrable.  Je 
n'osais  espérer  une  réussite  aussi  complète,  et  les  en- 
fers ont  retenti  de  cris  de  joie  à  la  yne  des  maux 'que 
tD  vas  attirer  sur  la  race  humaine. 

Quelques  écrivains  qui  me  sont  tout  dévoués  travail- 
laient depuis  longtemps  à  Témancipation  des  peuples; 
déjà,  gr^  à  leurs  écrits,  la  paix  du  monde  était  trou- 
bléê.  la  Discorde  agitait  ses  brandons,  les  trônes  chan- 
celaient, les  peuples,  aveuglés,  se  ruaient  sur  les  rois, 
le  sang  ODolail.  et  des  millions  de  victimes  arrivaient 
chaque  jour  dans  mon  empire...  Mais  leurs  efforts  n'é- 
taient que  des  jeux  d'enfants,  comparés  à  ton  ouvrage  : 
la  religion  du  Christ  venait  bientôt  arrêter  le  cours  de 
ces  dévastations  et  amener  la  paix  an  milieu  des  hommes. 
L'aoiou  régnait  encore  parmi  les  enfants  du  Christ  ; 
se<  ministres  avaient  une  seule  foi,  une  seule  doctrine; 
ils  prêchaient  l'obéissance,  la  soumission.  le  respect 
aoi  lots!  J'avais  cependant  déjà  suscité  CMtel  et 
qoelques  autres  comme  Ini,  qui  me  servaient  avec  zèle, 
m^is  sans  talent  et  surtout  sans  adresse  ;  il  me  man- 
qaait  dans  le  sacerdoce  un  homme  d'ane  imagination 
ardente,  d'un  talent  supérieur,  d'une  brillante  réputation, 
capable  d'exercer  sur  l'esprit  des  autres  prêtres  du 
Christ  une  puissante  influence.  J'avais  frappé  à  plus 
d'ane  porte,  et  pour  toute  réponse  on  me  montrait 
d'ane  main  le  Christ,  et  de  l'antre  l'autorité  de  fEglise  ; 
on  me  disait  :  «  Retire-toi.  Satan  !»  et  je  me  relirais 
confus.  Enfin,  je  t'ai  trouvé.  La  Mennais,  et  tuas  en- 
tendu ma  voix  :  je  t'ai  fait  journaliste,  je  t'ai  dit  de 
créer  f  l'Avenir  ».  et  tu  m'as  obéi.  C'était  un  achemi- 
aement  pour  faire  de  toi  un  petit  prophète...  Tes  doc- 
trines ont  été  condamnées  :  elles  devaient  l'être  parce 
qu'elles  émanaient  de  moi.  Tu  as  paru  te  soumettre  à 
la  décision  du  Pontife  romain,  tout  en  résistant  quelque 
peu  :  c'est  encore  moi  qui  t'ai  dicté  cette  règle  de  con- 
duite, parée  que  l'heure  n'était  pas  venue,  parce  qu'une 


(1)  Qu'il  ne  tmi  paA  confondre  avec  une  juste  et  sage 
et  liberté. 


résistance  opiniâtre  eût  été  maladroite  ;  il  fallait  paraî- 
tre docile  pour  consener  tes  partisans.  On  a  cru  à  ta 
bonne  foi  :  c'HaïI  un  piège  dans  lequel  beaucoup  de 
gens  sont  tombés;  j'en  ai  souri  et  tous  mes  démons 
aussi,  comYne  bien  tu  le  penses. 

La  tranquillité  commençait  à  renaître;  les  passions 
politiques  s'apaisaient  ;  les  idées  d'une  folle  indépen- 
dance disparaissaient  devant  le  besoin  du  repos  ;  tout 
se  calmait...  A  l'œuvre I  t'ai-je  dit.  Les  torches  de 
l'anarchie  s'éteignent,  il  est  temps  de  les  secouer  de 
nouveau!...  Aussitôt,  fidèle  à  mes  inspirations,  tu  as 
lancé  au  milieu  du  monde  tes  c  Paroles  d'un  croyant  » , 
ouvrage  digne  de  moi,  et  dans  lequel  tu  t'es  surpassé. 
Foi  de  Satan,  je  n'ai  rien  vu  de  mieux!  Ni  les  obscé- 
nités de  Parny.  ni  les  turpitudes  de  Voltaire,  ni  les 
folies  de  J.-J.  Rousseau,  ni  les  absurdités  de  Dupuis 
et  de  Volney  ne  m'amèneront  autant  de  monde  que  les 
c  Paroles  d'uu  croyant  ».  Quel  assemblage  admirable- 
ment monstrueux  de  charité  pour  les  uns  et  de  haine 
pour  les  autres,  de  désirs  dn  bonheur  public  et  d'ap- 
pels k  la  guerre  civile,  de  douceur  et  d'aroère  exagéra- 
tion, de  sentiments  religieux  et  de  parodie  de 
l'Ecriture!... 

J'admire  tes  ingénieuses  pensées  pour  exciter  les 
peuples  à  sortir  de  l'esclavage,  à  secouer  le  joug  des 
rois,  à  lever  l'étendard  de  la  révolte,  à  s'dnir  pour  la 
conquête  de  leur  liberté.  Comme  ce  républicain  d'odieuse 
mémoire,  tu  proclames,  mais  en  termes  plus  pompenx. 
que  Yinturrection  ett  le  plut  taint  det  devoirt  t 
Moi.  Lucifer,  je  n'aurais  pas  dit  autre  chose;  tu  t'es 
identifié  avec  moi  1  Plus  de  sujets,  plus  de  distinction 
dans  les  rangs  et  les  fortunes,  plus  de  supériorité,  plus 
d'obéissance,  plus  de  maîtres,  plus  de  serviteurs,  plus 
d'autorité  paternelle,  plus  de  tribunaux,  parce  qu'il  n'y 
aura  plus  de  lois,  plus  de  religion,  surtout  parce  que 
toute  religion  suppose  quelque  supériorité  ;  plus  rien 
enfin...  que  des  frères!!!  Quelle  confusion!  quels  trou- 
bles! quel  chaos  !...  Je  m'en  réjouis  d'avance,  car  voilà 
où  ton  système  conduira  les  hommes  !  C'était  aussi  le 
mien,  quand  le  Dieu  que  je  suis  forcé  de  reconnaître 
pour  mon  maître  me  précipita  dans  les  abîmes  infer- 
naux! J'avais,  comme  toi,  voulu  l'égalité!... 

J'aime  surtout  les  sept  rois  foulant  aux  pieds  le 
Christ,  buvant  le  sang  humain  dans  les  cr&nes  humains... 
Quand  Diderot  voulait  étrangler  le  dernier  des  rois 
avec  les  entrailles  dn  dernier  des  prêtres,  il  n'en  fai- 
sait pas  une  aussi  belle  peinture  que  loi  !  Dans  ces 
temps  de  désordre  et  de  calamité  où  le  vent  de  la  per- 
sécution soufllait  avec  violence,  où  les  têtes  roulaient 
sur  les  écbafauds.  où  les  représentants  d'un  peuple 
libre  faisaient  couler  à  grands  flots  le  sang  innocent,  et 
se  torturaient  à  inventer  des  genres  de  mort  plus  ex- 
péditifs,  où  tout  ce  qui  pouvait  rappeler  le  Christ  et  sa 
doctrine  étant  banni  avec  la  dernière  rigueur,  où  la  ca- 
lomnie semblait  avoir  tout  inventé,  tout  dit  sur  le 
compte  des  rois,  on  n'avait  pas  encore  songé  à  les 
représenter  buvant  le  tang  humain  dant  det  crânes 
humaint.  Ce  progrès  t'était  réservé,  illustre  La  Men- 
nais; maintenant  tu  peux  cesser  d'écrire...  On  ne  sau- 
rait aller  plus  loin!!!... 

Tant  de  zèle  pour  mes  intérêts  mérite  une  récom- 
pense, et  tu  l'obtiendras.  L'or  ne  saurait  te  suffire  - 
tu  es  le  loup  ravisseur  couvert  d'une  peau  de  brebis; 
ta  place  est  réservée  près  de  moi  ;  tu  seras  mon  pre- 
mier ministre,  et  cependant  tu  demeureras  l'égal  des 
hommes  dont  tu  auras  fait  le  bonheur!  A  bientôt  ;  je 
t'attends  :  nous  nous  embrasserons  en  fi-ères!.. 
Lucifer. 

iOO.  Paroles   d'une   croyante;    par    mademoiselle 


583 


LA  MENNAIS 


LÀ  MENNÂIS 


584 


Aimable  Ubot.  Paris.  Gaume  frèreê,  4834.  ia-8de 
88  pages. 

lOi  RéfaUtion  de  l'Avenir,  selon  La  Mennais  et 
ChAteanbriand  ;  par  J.-G.-B.  Bonnin.  Paris,  Uavard, 
4834.  in-8  de  33  pages. 

402.  Répti(ine  de  H.  U  Menoais.  (Par  M.  Alph. 
YioUet).  Parit,  Duvemoi$,  4834,  in-8  de  24  pages. 

403.  Deux  mots  sur  la  Réplique  de  M.  l'abbé  de 
U  Mennais  ;  par  H.  F.  J"".  Pari*.  Duvemoii, 
4834.  in-8de  46  pages. 

La  Réplique  n'est  point  de  M.  de  La  Mennais,  nais 
de  M.  Alph.  Viollet. 

404.  Paroles  d'un  catholique,  ou  Défense  de  l'Ordre 
social  ;  par  l'abbé  0.  Vidal.  Paria,  Méquignon  junior, 
4834.  in^  de  348  pages.  4  fr. 

—  Palabras  de  un  catoliro  (impngnacion  de  las  Pa- 
labras de  un  creyente),  o  Defensa  del  orden  social,  sn 
autor  el  s^  0.  Vidal  ;  traduccion  libre,  por  el  dr  Fray 
D.  Antonio  Guillem  de  Mazon.  Perpinan,  de  la  impr. 
de  AUine,  4835.  in-42. 

405.  Deux  moU  de  l'abbé  de  La  Mennais,  extraits 
des  »  Paroles  d'un  cro>-ant  ».  Poria.  de  Vimpr.  d'Her- 
han,  4834.  in-8  de  4  pages. 

Signé:  F.-D.  Demay,  officier  destitué,  mais  non 
encore  assommé  ni  aux  galères,  quoique  combattant  et 
décoré  de  Juillet. 

406.  Réponse  d'un  chrétien  aux  i  Paroles  d'un 
croyant  »;  par  l'abbé  Hautain.  Strasbourg,  Février,  et 
Paris,  Derivaux,  4834,  in-8  de  90  pages,  2  fr. 

407.  Lettres  de  monseigneur  Tbarin.  ancien  évèque 
de  Strasbourg,  à  M.  le  comte  de  S'**,  sur  l'ouvrage  de 
M.  l'abbé  de  La  Mennais,  intitulé  :  «  Paroles  d'un 
croyant  ».  Lyon,  Rusand,  4834,  in>8  de  88  pages. 

Dans  un  petit  livre  du  même  prélat,  intitulé  «  Mé- 
ditations religieuses  et  politiques  d'un  exilé  » ,  2*  édit. 
(Paria,  Gaume  frères,  4835),  in-i8,  on  trouve  un 
chapitre,  le  26«.  intitulé  Un  Génie  tombé.  C'est  une 
allusion  très  saisissante  à  M.  de  La  Mennais,  et  fort 
juste. 

«  Ob  vas-tu,  génie  brûlant,  coursier  fougueux  ?  tu 
ne  sens  plus  le  frein,  tu  cours  aux  abîmes  m, 

«  Tu  voulais  èlre  doux  et  docile,  comme  l'agneau  sons 
la  houlette  du  berger,  et  tu  rugis  comme  le  lion  ;  mais 
U  voix  se  perdra  dans  l'Eglise,  ainsi  que  la  voix  du 
lion  dans  le  désert  ». 

c  Tu  veux  èlre  le  flambeau  de  l'Univers  ;  et  depuis 
ta  révolte.  Je  ne  vois  sortir  de  ta  belle  intelligence  que 
les  ténèbres  de  l'erreur,  et  de  ton  cœur  passionné  que 
I«!s  fumées  de  l'orgueil  ». 

<  Tu  veux  être  un  grand  arbre  sous  lequel  les  oi- 
seaux du  ciel  trouvent  un  abri  salutaire  au  moment  de  la 
tempête,  et  tu  n'as  plus  de  racines  qu'à  la  surface  du 
sol,  et  il  ne  faut  qu'un  coup  de  vent  pour  t'abattre  ». 

<  La  mer  mugit  contre  le  roc  assis  an  fond  de  ses 
«btmes;  mais  en  vain  elle  le  frappe  jour  et  nuit;  ses 
flots  se  brisent  en  écume  contre  la  pierre,  et  se  dissi- 
pent comme  les  nuages.  Pauvre  génie  tombé  !  tu  ne  seras 
qu'une  vague  légère,  qui  se  brisera  contre  le  rocher 
de  l'Eglise  ». 

«  Entends-tu  sortir  des  entrailles  de  la  terre  ces 
mille  voix  confises  et  funèbres  qui  t'appellent?  Ce  sont 
les  voix  des  enfants  rebelles  de  l'épouse  du  Christ  qui 
n'ont  pas  dit  avant  leur  dernière  heure  :  Je  me  suis 
tromi)é.  Je  me  repens  ». 

<  Jette  un  regard  vers  les  collines  éternelles  ;  et  tu 
verras  ton  ange  effacer,  lentement,  d'un  air  triste,  ton 
beau  nom  sur  le  livre  de  vie.  Arrête  sa  main  par  un  cri 
de  repentir.  U  est  temps  encore.  Ahl  pauvre  génie 


tombé  !  J'ai  bien  pitié  de  ton  malhear  ;  aie  piUé  de  toi- 
même  ». 

408.  LeUre  encyclique  de  notre  saint-père  le  pape 
Grégoire  XVI  à  tous  les  patriarches,  primats,  archev^ 
ques  et  évêqnes.  du  25  juin  4834.  Paris,  impr.  d'A- 
drien LecUre  et  Comp.,  4834,  in-8  de  4  5  pages. 

Portant  condamnation  des  c  Paroles  d'nncroyutt  ». 
(Voy.  la  note  du  n»  XXVL) 

409.  Lettre  circulaire  de  M.  l'évéque  de  Cliartm 
(Claude-Hippolyte  Clausel  de  Montais)  an  clei^  de 
son  diocèse,  au  sujet  de  l'encyclique  de  Grégoire  X\1. 
portant  condamnation  des  c  Paroles  d'on  croyial  >. 
Paria,  de  l'imprimerie  d'Adrien  Leclère  et  Comp, 
(8  sept.)  4834.  in-8  de  63  pages. 

440.  Les  «  Paroles  d'un  croyant  ».  revues, corrige 
et  augmentées  par  un  catholique  {Vàtibé  Wriodlsi. 
Paris,  Jeanthon,  4834,  io-8,  4  fr. 

Le  texte  de  M.  de  La  Mennais  n'est  pas  reprodait 
dans  cette  glose  ou  critique  ;  et  pourtant,  lorsque  k 
livre  parut,  l'éditeur  de  l'ouvrage  de  M.  de  La  Mennai&. 
présumant  que  le  public  pourrait  être  trompé  par  te 
titre  et  acheter  l'un  pour  l'autre,  intenta  un  procès  i 
M.  Jeanthon.  et  le  tribunal  le  condamna  i  supprin^r 
ce  titre.  Il  fut  remplacé  par  celui-ci  :  Réfutation  ifs 
Paroles  d'un  croyant,  selon  l'Eglise  romaine  ;\>3i 
un  catholique. 

444  .Paroles  d'un  condliatenr  catboUque^ou  deTEspri: 
religieux  au  dix-neuvième  siècle  ;  par  Victor  Lagncerie. 
Paris,  Dérivaux,  4834.  in-8  de  208  pages.  2  b. 

413.  Deux  lettres  à  l'auteur  des  c  Paroles  d'u 
croyant  ».  avec  le  fac-similé  d'une  lettre  de  M.  de  U 
Mennais.  (Par  M.  le  marquis  de  La  Gervesais).  Pari^, 
madame  GoulUt,  4834,  in-48  de  408  pages. 

Voy.  plus  bas  le  no  444. 

443.  Paroles  de  providence;  par  madame  Clah⻀ 
Vigoureux.  Paris,  Bossange  père,  4848,  in-8  de 
236  pages,  5  tr. 

444.  Examen  critique  de  l'ouvrage  de  M.  Vûk^i 
F.  de  Lamennais,  intitulé  :  c  Paroles  d'un  croyant  ». 
Paris,  Pihan-Delaforest,   4834.   in-8  de  36  pa^ti. 

L'auteur  termine  cet  écrit  par  ce  paragraphe  : 

«  Il  ne  nous  reste  qu'à  prier  Dieu  de  rappeler  à 
l'humilité,  au  repentir,  le  cœur  de  M.  l'abbé  Fnoçois 
(Uses  Félicité)  de  La  Mennais.  et  de  lui  (aire  miséri- 
corde, s'il  revient  de  son  orgueilleuse  frénésie  ». 

A  la  suite,  et  remplissant  les  pag.  33  à  36.  est  le 
post-scriptum  que  voici  : 

I  Les  derniers  moU  de  l'opuscule  qui  procède  ex- 
primaient un  vœn  sincère,  de  notre  part,  poar  U 
guérison  mentale  de  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais  ». 

«  Mais  voilà  qu'au  moment  oà  nos  pages  sont  stms 
presse,  il  nous  tombe  entre  les  mains  une  petite  bn*- 
chure  toute  récente,  ayant  pour  titre  :  i  Deux  lettrrs 
à  l'auteur  des  Paroles  d'un  croyant  »,  avec  le  &c- 
simile  d'une  «  Réponse  de  M.  de  La  Mennais  ».  etc. 
(Voy.  le  n»  442)  ». 

«  Cette  brochure  est  l'ouvrage  d'un  homme  dont  noas 
respectons  Tàge  et  le  nom,  d'un  homme  qui  a  beaaoMip 
écrit  depuis  quarante  ans,  mais  qui  n'a  pas  toujoors  sa 
se  préserver  des  écarts  fréquents  de  son  imagination  >. 

«  Cet  homme  est  M.   le  marquis  de (La 

Gervesais)  ;  et  M.  le  marquis  de dit.  dans  sa 

sa  seconde  lettre  :  «  Si  le  sort  m'avait  doant^  à  di^- 
baltre  les  conditions  de  l'existence,  J'aurais  récusé  et 
d'être  homme  el  d'être  Français,  etd*être  nobU,  {\), 


(1)  M.  de  La  Gervesais  éUit  très  orgueilleux  de  ^j 
noblesse  :  elle  n'était  pourtant  pas  ancienne.  Son  pêne 


585 


LA  MENNÂIS 


LA  BfENNAIS 


586 


tant,  à  chaaiii  de  ces  titres,  il  y  a  honte  à  recaeillir  1  » 
«  Da  reste.  les  deax  lettres,  et  quelques  autres 
pièces  qui  suivent,  prodiguent  à  M.  de  La  Mennais  les 
éloges  de  l'enthoosiasme  le  plus  outré,  non  seulement 
pour  son  talent  et  son  génie,  mais  encore  poor  la 
bante  sagesse  des  «  Paroles  d'un  croyant.  »  pour  l'ad- 
mirable conception  d'un  système  qui  nie  la  légitimité 
iea  rois  et  de  tout  gouvernement  quelconque,  qui 
ne  reconnaît  d'autre  légitimité  que  la  légitimité 
sociale,  r'est'^Hlire  celle  de  l'association  universelle 
des  bommes  appelés  à  vivre  entre  eux  fraternellement, 
sans  chefs,  sans  lois,  sans  tribunaux!...  » 

«  M.  Tabbé  de  La  Mennais  ,  cet  écrivain  d'un  si 
l'étui   talent,   d'un   si   grand   génie,    répond   en  ces 

termes  aax  compliments  du  marquis  de c  Je 

«  crois.  Monsieur,  que  nous  nous  rapprochons  beau- 
c  coup  pour  le  fond  des  idées,  si  nous  ne  sommes 
«  pas  toat-4-fait  d'accord.  Il  y  a  beaucoup  à  faire 

*  pour  éclairer  let  etpriti,  et  cela  demande  du 
«  temps.  Je  ne  m'y  épargnerai  point»  en  ce  qui  me 

*  eottceme,  autant  que  Dieu  me  donnera  des  forces.  — 

*  Sauf  le  jugement  trop  favorable  que  vous  portes  de 

<  moi.  je  ne  trouve  rien  que  de  trèt  vrai  dant 

<  l'écrit  que  voue  m'ave%  envoyé,  et  dont  il  serait 
«  bien  désirable  que  les  hommes  de  notre  temps  se 
■  pénétraseent^  etc..  etc.  • 

c  Ainsi  donc,  M.  l'abbé  de  La  Mennais.  qui,  par  le 
nalheoreox  ouvrage  que  nous  venons  de  critiquer,  a 
aosé  dans  le  monde  un  déplorable  scandale,  et  qui, 
pour  ce  même  ouvrage,  est  sous  le  coup  de  la  haute 
censure  ecclésiastique;  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  que 
nous  supposions  confus  et  repentant,  écrit  encore,  de  la 
Cbenaie.  sons  la  date  du  9  août  1834.  la  lettre  qui 
contient  le  passage  ci-dessus  transcrit  :  il  annonce  que 
tant  que  Dîen  lui  prêtera  force,  il  continuera  d'éclairer 
les  esprits  dans  le  sens  des  <  Paroles  d'un  croyant  »  ; 
il  admet,  comme  vérités  incontestables  et  conformes 
à  ses  propres  doctrines,  tontes  les  idées  surprenantes 
que  proclame  aujourd'hui  M.  le  marquis  de ». 

«  Pauvre  abbé  de  La  Mennais!...  Est-il  donc  tout 
i  bit  en  état  de  démence?  > 

«  Si  M.  l'abbé  de  La  Mennais  n'est  pas  fou.  nous 
passons  de  la  pitié  à  l'indignation  :  nous  ne  voyons 
plos  en  lai  qu'un  fils  de  Satan  1...  Nous  n'avons  qu'à 
lai  dire  :  Brrare  humanum  est,  perseverare  diabo- 
licum!...  > 

ii5.  Paroles  d'un  homme,  dédiées  au  croyant  de  La 
Mennais;  par  Harro-Harring.  Trad.  de  l'ail,  par 
Emmanuel-Napoléon  Perrot.  Strasbourg,  Schuler,  et 
Paris,  Dérivaux,  1834.  in-8  de  76  pages.  3  fr. 

116.  Satanasso  e  la  Revoluzione.  conlrapposto  aile 
Parole  di  nn  credente  ;  da  Lodovico  de  Haller.  Modena, 
1836.  in-18. 

Ce  n'est  Ici  qu'une  traduction.  Nous  ignorons  où  a 
pam  l'original  français  de  cette  réfutation  des  «  Paroles 
d'on  croyant  •. 

117.  Pensées  d'un  croyant  catholique,  ou  Considé- 
dérattons  philosophiques,  morales  et  religieuses  sur  le 
matérialisme  moderne,  et  sur  divers  autres  sujets,  tels 
que  l'âme  de  bètes,  la  phrénologie,  le  suicide,  le  duel 
et  le  magnétisme  animal  ;  par  P.-J.-G.  Debreyne. 
Paria.  Poussielgue-Rusand ,  1839,  in-8  de  30 
flies  3/4,  3  fr.  —  m*  édit.,  augm.  Paria,  le  même, 
1844,  in-8,  6  fr. 


était  un  pêcheur,  qui,  ayant  fait  une  belle  fortune  par 
le  commerce  de  sardines,  avait  acheté  le  titre  de  marquis. 
Aflssi  son  fils  a-t-il  été  connu  en  Bretagne  sous  le 
sobriquet  de  marquis  de  la  Sardine. 


118.  Le  Voyant;  par  Jo8.-Pro8per  Ei^elvin.  Cler~ 
mont'Ferrand,  Thibaud-Landriot,  et  Paris,  Gaume 
frères,  1839,  in-8  deS8  files  1/4,  6  fr. 

119.  Examen  des  «  Paroles  d'un  croyant  »;  par 
M.  Du  Plessis  de  Grenedan.  1840. 

Voy.  le  no  137. 

Troisièmes  Mélanges  (iV»  XXVII). 

ISO.  Réponse  d'un  prêtre  catholique  français  à  un 
article  des  Troisièmes  Mélanges  de  M.  l'abbé  de  La 
Mennais.  ParU,  de  l'impr.  de  MaUeste,  1835,  in-8 
de  16  pag. 

A/Taires  de  Rome  (iV*»  XXVIII). 

121.  Du  dernier  ouvrage  de  M.  La  Mennais  (Affaires 
de  Rome)  ;  par  M.  Sainte-Beuve.  —  Impr.  dans  la 
c  Revue  des  Deux  Mondes  ».  octobre  à  décembre 
1836. 

M.  Sainte-Beuve,  grand  admirateur  de  M.  de  La 
Mennais,  n'a  examiné  les  f  Affaires  de  Rome  »  que 
sous  le  côté  poétique,  tel  qu'il  l'avait  fait  précédem- 
ment pour  «  l'Apocalypse  du  démon  »,  ainsi  qu'un 
illustre  évêque  a  qualifié  les  «  Paroles  d'un  croyant  ». 

M.  Madrolle  nous  a  transmis  dans  les  notes  de  son 
ff  Histoire  secrète  du  parti  et  de  l'apostasie  de  M.  de 
La  Mennais  »  de  piquants  renseignements  sur  les  rap- 
ports du  poète  avec  le  prêtre. 

c  M.  de  La  Mennais  avait  assuré  à  tous  ses  anciens 
amis  qu'il  avait  renoncé  i  toute  publication  ;  qu'il  em- 
portait, comme Bias,  tout  avec  lui,  en  retournant  à  la Ghes- 
naye  ;  et  cela  pendant  les  semaines  qu'il  employait  à  lire  et 
à  arrêter  les  épreuves  de  ses  Paroles  impies,  avec  nn 
ami.  chez  nn  imprimeur  et  chez  un  libraire  du  nouvel 
ordre.  L'ami  est  M.  Sainte-Beuve  :  il  corrigeait  d'une 
main  les  épreuves,  et  de  l'autre  il  préparait  l'apologie 
de  l'œuvre  poor  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  », 

c  Selon  le  nouveau  disciple  du  Croyant,  («Ini-ei 
a  des  pages  retrouvées  dans  «  l'Imitation  »!  Il  y  a 
dans  l'apologiste  des  révolutions  i  un  reste  du  sang 
des  Machabées  ».  les  défenseurs  élus  de  Dieu;  élus,  si 
on  peut  le  dire,  par  Dieu  lui-même.  Cependant, 
comme  il  est  refusé  à  l'audace  de  ne  pas  se  mentir  à 
elle-même,  le  panégyriste  indiscret  reconnaît  que  le 
philosophe  n'est  plus  qu'un  poète  ;  qu'il  ne  luit  pas, 
mais  qu'il  brûle  :  Ardet  plus  quam  lucet;  et  que  ses 
dernières  Paroles,  qui,  dans  le  fait,  effacent  ses 
écrits,  c  forment  son  volume  de  prédilection  II!  » 

Autre  part,  on  trouve  la  déclaration  suivante,  im- 
primée par  M.  Sainte-Beuve  :  <  Avec  le  temps,  l'abbé 
La  Mennais  a  compris  que  le  Saint-Siège  se  refusait  à 
verser  présentement  la  Doctrine  régénératrice,  et 
qu'il  demeurait  plus  sourd  que  le  ROcnEn  (mot  sacré 
dans  un  chiffre  des  «  Paroles  d'nn  croyant)  »,  quoique 
le  peuple  eût  soif  dans  le  désert  ». 

Et  puis,  le  disciple  bien-aimé  da  nouveau  Dieu  dit 
encore,  en  tontes  lettres  :  «  la  méthode  db  la  LiBERré 
A  REMPLAcé,  chez  l'abbé  La  Mennais.  la  irirBODS 
D'AUTORrr^....  Il  a  cessé  d'invoquer  directement  le 
Saint-Siège  pour  l'œuvre  temporelle  ». 

Qui  eût  cru  qu'après  nn  si  chaleureux  panégyrique, 
le  doux  M.  Sainte-Beuve,  l'homme  au  premier  rang 
parmi  les  plus  remarquables  et  des  plus  honorables  de 
la  littérature  française  actuelle,  dût,  moins  de  dix  ans 
plus  tard,  abandonner  patrie,  famille  et  fortune  pour 
échapper  aux  conséquences  des  doctrines  qu'il  avait 
préconisées ,  et  aller  vivre  tranquille,  loin  des  agita- 
teurs, des  poètes  révolutionnaires  et  des  démagogues  qui 


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LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


Ooo 


0008  ont  amené  les  Joornées  si  peu  poétiques  de  juin 
i848.  et  leurs  suites'.!! 

Pauvres  poètes  I  De  la  vérité,  si  belle  de  sa  noble 
simplicité,  grâces  aux  oripeaux  dont  ils  l'alTublent.  ils 
eo  out  fait  on  un  objet  de  risée,  ou  une  éiH)ttvantable 
mégère. 

Poésie!  si  enitrante  pour  les  rêveurs  disposés  à 
t' employer  selon  les  passions,  tour  à  tour  aux  plus 
nobles  et  aux  plus  viles,  ne  pourras-tu  doue  jamais 
saisir  plus  convenablement  la  vérité? 

123.  Première  Lettre  de  M.  l'abbé  Combalot  & 
M.  F.  de  La  Mennais  en  ré|>on$e  à  son  livre  contre 
Rome,  intitulé  :  c  Affaires  de  Kome  ».  Pans,  Gaume 
frêret,  D<bécourt,  183d.  in-8  de  i08  pag.;  ou 
3«  édit..  de  99  pag..  1  fr.  50  c.  —  Deuxième  Lettre. 
Paris,  les  mêmes,  1837,  in-8  de  189  pag.,  3  fr. 

La  première  Lettre,  datée  de  Chàtenay.  le  21  no- 
vembre 1836,  a  été  imprimée  à  Lyon,  chei  Gabr. 
Rossary  :  elle  a  eu  une  seconde  édition  dans  la  jnérae 
année.  La  deuxième  Lettre  a  été  imprimée  à  Paris, 
chôM  Béthune  et  Pion. 

M.  Combalot  a  été  l'un  des  fervents  disciples  de 
M.  de  La  Mennais,  avant  l'apostasie  du  prêtre  ;  mais  il 
a  quitté  le  parti  de  ce  dernier  dès  ses  querelles  avec 
Rome. 

Les  deux  Lettres  de  M.  Combalot  sont  assez  remar- 
quables pour  que  nous  extrayions  de  la  première  quel- 
ques passages,  qui  contiennent  des  appréciations  et  sur 
M.  de  La  Mennais  et  sur  les  Affaires  de  Rome. 

c  Le  temps,  qui  calme  et  assoupit  d'ordinaire 
les  émotions  les  plus  vives  et  les  douleurs  les  plus 
désespt^rées,  n'a  pu  encore  affaiblir  dans  mon  &me  la 
profonde  indignation  qu'a  fait  naître  en  moi  le  livre 
où,  au  déclin  de  votre  carrière,  vous  avez  eu  l'inimagi- 
nable courage  de  consigner  votre  apostasie  et  la  haine 
immense  que  vous  inspire  l'Eglise  » . 

«  La  chute  d'un  trône,  l'exil  de  trois  générations  de 
rois,  les  sourdes  agitations  qui  se  font  entendre  au  sein 
de  nos  sociéti'S  arlitUielles,  me  causent,  Je  l'avoue, 
moins  de  surprise  que  la  révolution  morale  et  intellec- 
tuelle qui  s'est  accomplie  en  vous  ». 

€  Rien  de  plus  ordinaire,  en  effet,  que  ces  muta- 
tions politiques,  dont  il  faut  chercher  l'origine  et  la 
source  dans  les  ténébreux  calculs  de  l'i^goisme  et  dans 
l'absence  des  doctrines  qui  président  à  la  stabilité  des 
empires  », 

«  Les  phases  de  votre  génie  formeront  un  jour  l'un 
des  chapitres  les  plus  curieux  et  les  plus  lamentables 
de  l'histoire  des  variations  de  l'esprit  humain  ;  car  peu 
d'hommes,  en  politique,  en  philosophie,  en  tht^ologie 
même,  ont  varié  autant  que  vous,  jusqu'au  jour  fatal 
où  s'est  consommée  la  ruine  de  votre  foi  «  par  ces  mo- 
diQcalions  profondes  que  vous  avez  dû  subir  nécessai- 
rement ».  Mais  cet  examen  me  mènerait  loin.  Je  dois 
dire,  cependant,  que  nul  homme,  peut-être,  ne  posséda 
pjus  pleinement  que  vous  les  défauts  de  ses  qualités. 
Votre  génie  est  infini  et  absolu,  et  vous  êtes  plus  poète 
que  philosophe.  Quand  vous  envisagez  une  question  quelle 
qu'elle  soit,  votre  pensée  synthétique  s'imagine  toujour.s 
la  contempler  dans  ses  rapports  universels  :  vous  croyez 
la  tenir  tout  entière,  et  les  conséquences  les  plus  éton- 
nantes, le»  plus  extrêmes  et  les  plus  hardies  jaillissent 
de  votre  raison.  Mais,  dès  que  le  point  da  vue  d'où  vous 
la  considérez  a  changé  pour  vous,  et  a  fait  naître  des 
rapports  inaperçus,  vous  n'en  tenez  aucun  compte.  Votre 
esprit  procè'lo  à  sa  maulëre,  et  voilà  la  cause  des  inces- 
santes modidcaiious,  ou  pluli)t  des  perpétuelles  contra- 
dictions de  volro  vie  politique  et  littéraire  », 


]  M.  l'abbé  Combalot  examina  eotoitc  la  Doavelle  po- 
blication  de  M.  de  La  Mennais. 

I      ff  L'acte  d'accusation  que  vous  avez  dressé,  dans  les 

'  Affaires  de  Home,  contre  l'Eglise  et  contre  son  cli^f. 
et  dans  lequel  vous  avez  ramassé .  comme  en  as 
faisceau,  tous  vos  blasphèmes,  se  résume  ainsi  :  * 

I  «  Le  Pape  et  la  hiérarchie  pontificale  ont  veoda 
la  doarioe  de  Jésus-Christ  aux  tyrans.  Pour  prix  de 
l'or  qu'ils  reçoivent  des  rois  de  la  tene,  ils  ont  mar- 
qué le  livre  des  Saints-Evangiles  dn  sceau  du  dis^poii»- 
me  et  de  la  servitude,  et  ils  ont  dit  :  v  Peuples, 
obéissez  aux  hommes  à  diadème  ;  vos  biens,  vos  viei, 
tout  leur  appartient;  Quoi  qu'ils  fassent,  vous  dtya 
tout  souffrir,  sans  résister,  sans  murmurer  ;  leur  pi>a- 
voir  est  indéfectible,  ils  sont  ici-bas  les  image»  de 
Dieu  ». 

f  Quiconque  a  lu  attentivement  les  Affaira  de 
Rome  sera  forcé  de  convenir  que  telle  est  la  p«Q>^ 
dominante  de  cet  ouvrage.  C'est  là  le  cauchemar  de 
votre  haine,  et  le  cercle  dans  lequel  tourbillonne  in- 
cessamment votre  raison  tombée  » . 

«  Un  examen  sévère  de  l'opuscule  sur  les  Maux  de 
l'Eglise,  démontrerait,  peoirêtre,  que  déjà  à  celte 
époque  votre  foi  avait  re(u  de  cruelles  atteintes,  et 
qu'il  s'y  était  fait  des  modidcalions  effrayantes  ;  mais 
quel  abîme  vous  sépare  aujourd'hui  de  FrascaU  (l|f 
Le  savant  religieux  dans  le  sein  duquel  vous  ver»iez 
vos  amères  douleurs  vous  regardait  peut-être  comme  le 
Jérémie  de  ces  tristes  temps.  Qu'il  était  loin  de  soup- 
çonner que  le  livre  dont  vous  lui  lisiez  les  pages  brô- 
lantes  était  conçu  dans  un  ordre  d'idées  qui  subiraient 
bientôt  de  profondes  et  nécessaires  modifications! 

«  Catholique  et  prêtre  encore  à  Frascati,  vous  êtes 
devenu  l'ennemi  de  l'Eglise  et  du  sacerdoce;  et  voilà 
le  sens  littéral  de  ces  paroles  désespérantes  :  t  D  fat 
conçu  dans  un  ordre  d'idées  qui  ont  dû  nécessairement 
subir  de  profondes  modifications  ». 

«  ...  Quel  est  l'homme  an  monde  qui,  après  avoir 
lu  le  livre  que  vous  avez  composé  à  Fracasti,  et  qui 
n'offre  qu'un  développement  exagéré  des  pensées  prin- 
cipales exposées  dans  c  l'Avenir  »,  puisse  se  persua- 
der que  vous  ayez  attendu,  avec  un  filial  amour  poor 
l'Eglise,  dans  le  calme  de  cette  retraite,  la  décision 
du  Saint-Siège  sur  les  doctrines  de  *  l'Avenir  f  » 

c  Méditez,  Monsieur,  l'épilogue  sacrilège  qoe  voos 
avez  placé  à  la  suite  des  Maux  de  l'Eglise,  et  vous 
avouerez  vous-même  que  cette  pièce  de  poésie  estooe 
production  délirante,  qui  suppose,  non  pas  simplement 
«  des  modifications  subies  par  une  intelligence  > .  nui» 
une  perturbation  tellement  profonde,  qu'elle  serait  de 
nature  à  épouvanter  l'enfer  » . 

c  Ce  dernier  opuscule,  commencé  à  Rome  on  à  Fras- 
cati, pendant  la  halte  de  colère  que  vous  y  faisiez,  en 
attendant  l'examen  de  vos  théories  révolutionnaires,  res- 
suscite, en  les  exagérant,  toutes  les  doctrines  de 
«  l'Avenir  »,  récèle  le  germe  de  l'erreur  moastnien<e 
que  vous  voudriez  substituer  au  Protestantisme,  p^mt 
n'avoir  pas  la  honte  de  vous  faire  le  disciple  d'au 
moine  apostat  en  cessant  d'être  celui  de  Jésus-Christ.  • 

123.  Lettre  (première)  de  J.-J.-L.  Goudard,  prêtre 
du  diocèse  de  Grenoble,  à  M.  l'abbé  Combalot,  à  I'm- 
(osion  de  la  première  Lettre  adressée  par  celui-ci  à 
M.  de  U  Mennais.  Paris,  Daubrée,  1837,  iQ-8  de 
188    pages. 

Celte  première  Lettre  n'a  pas  eu  de  suite. 

124.  Appendice  à  la  dernière  brochure  de  M.  de  U 


(1)  Lieu  où  ce  livre  a  été  composé. 


589 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


590 


Uennais.  intitolée  :  c  Affaires  de  Rome  »  ;  par  an  in- 
digièoe  da  baMîn  septanlrional  de  la  Tonrnette.  Tradait 
du  maooKrit  en  italien  par  M.  l'âbbé  ***.  Chamhéry, 
it  l'impr.   du  Gcuvemcmentt    1836,  ia-8  de  26 

Mb.  La  Redinte  de  l'abbé  de  La  llennais  ;  par 
M.  Madrolle.  1837. 

Chapitre  jjoaté  k  la  seconde  édition  de  la  c  Logique 
d'un  fidèle,  oâ  l'i»  présente  l'histoire  du  parti  et  la 
réfolalion  des  ouvrages  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais  », 
par  le  même  aotenr.  Ce  cbapitre  a  pour  objet  la  crili- 
que  des  Affaires  de  Rome  et  les  Maux  de  l'Eglise  et 
de  la  SoeUU. 

126.  Stances  i  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  à  l'oc- 
»âioo  de  son  dernier  ouvrage  intitulé  :  «  Affaires  de 
Rome  *\  par  l'abbé  L.^.-E.(Eymin.)  Grenoble,  Pru- 
dhomme,  1837,  in -8  de  S4  pages. 

Quelques  beanx  vers,  ce  qui  est  déjà  beaucoup, 
parmi  d'antres  assez  faibles. 

127.  Premiers  Chants,  précédés  de  deux  Epitres  à 
M.  de  La  Mennais  sur  les  f  Affaires  de  Rome  *  ;  par 
Victor  Davin  (de  Veynes,  Hautes-Alpes) .  Lyon,  P£la~ 
gayd,  Letne  et  Crotet,  1837,  in-12  de  x  et  112 

L'une  des  deux  Epttres  avait  été  déjà  imprimée  : 
Cap.  J.AUier,  1837,  in-8  de  15  pages. 

U  Livre  du  veuple  (iV"  XXIX). 

128.  Epltre  à  M.  l'abbé  de  La  Mennais.  (En  vers); 
par  M.  le  comte  A.-U.  de  Lahaye.   Parie,  Hivert, 

1837.  in-«  de  16  pages. 

129.  Le  Peuple  an  citoyen  La  Mennais;  par  T.  Di- 
Docourt.  Parie,  Bohaire,  Delaunay,  1838,  in-18. 

130.  Deuxième  Lettre  à  M.  de  La  Mennais,  à 
l'occasion  de  son  «  Livre  da  peuple  »,  avec  de  nom- 
breuses Doles,  et  suivie  d'une  Notice  biographique  sur 
le  même,  de  divers  fragments  d'an  poème  inédit  sur  la 
première  révolution  française,  et  d'une  Notice  sur  les 
Camaldnles.  l'église  de  Saintr^régoire,  à  Rome,  etc  ; 
par  M.    le  comte  A.-H.  de   Lahaye.  Parie,  Uivert, 

1838.  in-8  de  408  pages,  2  fr.  50  c. 

131.  Da  Radicalisme  évangélique.  Le  «  Livre  du 
peuple  »  de  M.  F.  de  La  Mennais ,  par  M.  Lerminier. 
—  Imprimé  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  », 
1V«  série,  t  XIII,  janv.-mars  1838. 

132.  Lettre  à  M.  Lerminier  sur  son  examen  du 
•  Livre  da  peuple  »i  par  Gearge  Sand  (mad.  Aurore 
Dndefant).  —  Impr.  dans  la  c  Revue  des  Deux  Mon- 
dfii  a.  IV*  Série,  t.  Xin.  Janv.-mars  1838. 

133.  Réponse  à  George  Sand  (madame  Aurore  Du- 
devant)  (sar  le  précédent  article);  par  M.  Lerminier. 
~  Impr.  dans  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  »,  IV*  sé- 
rie, t.  xm,  Janv.-mars  1838. 

134.  Lettre  à  G.  Sand,  sur  sa  polémique  avec 
M.  Lerminier.  à  l'occasion  de  M.  de  la  Mennais  ;  par 
Edouard  de  Pompery.  Parie,  Beavjouan,  1838,  ia-8 
d«  38  pages..  75  c 

135.  L'Abbé  de  La  Mennais  devant  le  tribunal  du 
peuple  ;  par  Napoléon  Caillot,  membre  de  l'Académie 
da  Prytanée.  Avec  cette  épigraphe  : 

Quand  il  iiarlerait  d'un  ton  humble, 
ne  vous  fiez  pointa  lui,  parce  qu'il  y 
a  sept  replis  au  fond  de  son  cœur. 

(BiBLB.) 

Paris,  impr.  de  L.-B.  Thomassin  et  Comp.  —  Aa 
bureau  central,  boulevard  du  Temple,  n»  46,  1838, 
J1i-8  de  192  pages. 


1 36.  Les  Paroles  d'un  homme  dn  peuple  ;  réfutation 
du  c  Livre  du  peuple  «,  de  F.  de  La  Mennais;  par 
M.  G.  de  Cuendias.  Toulouse,  de  l'impr.  de  Valéry, 
1838,  in-12  de  5  feuilles  2/3. 

137.  Examen  des  «  Paroles  d'un  croyant  »  et  dn 
«  Livre  du  peuple  »\  par  M.  Du  Plessis  de  Grenedan. 
Rennes,  Frout,  et  Parie,  Dentu,  1840.  in-8  de 
26  feuilles,  7  fr.  50  c. 

1 38.  Lettre  à  M.  l'abbé  de  La  Mennais  ;  par  un 
homme  potence  (M.  Cl.-Théoph.  Duchapt,  alors  con- 
seiller à  la  Cour  royale  de  Bourges).  (En  vers).  Parii. 
Schwartzet  Gagnot,  1840,  in-8  de  30  pages. 

C'est  sous  la  qualification  d'hommes- potences  que 
M.  l'abbé  de  La  Mennais.  dans  son  c  Livre  du  peuple  » 
désigne  les  magistrats  dn  dernier  gouvernement,  ma- 
gistrats qu'il  a'  bieu  le  courage  d'assimiler  aux  juges  du 
tribunal  de  Fouquier-Tinville  et  aux  membres  des 
commissions  militaires  de  l'Empire  et  des  cours  prévA- 
tales  de  la  Restauration.  Voici  ses  propres  expres- 
sions : 

«  On  a  des  juges  dont  le  métier  est  d'expédier  les 
accusés  comme  les  bourreaux  les  condamnés,  purs  ins- 
truments de  torture  et  de  mort,  hommes-potences  II  » 
(page  73). 

A  la  page  03.  il  dit  de  la  Société  que  c'est  un  parc, 
nn  troupeau  de  bétail  humain  destiné  par  le  pouvoir 
à  assouvir  ses  convoitises. 

Note  de  Voptucule. 

Cet  opuscule,  qui  renferme  de  beaux  vers  et  de 
nobles  pensées,  était  prêt  à  être  livré  au  public  lorsque 
M.  de  La  Mennais  fut  traduit  pour  la  troisième  fois 
devant  les  tribunaux,  et  cette  fois-ci  condamné  à  la  pri- 
son. L'auteur  de  cet  opuscule  eut  la  générosité  de  ne 
pas  le  mettre  en  circulation.  Nous  reproduisons  cette 
pièce,  peu  connue,  parmi  celles,  qui,  à  la  fin  de  cette 
notice,  forment  les  styymates  de  l'apostat. 

1 39.  Un  petit  Livre  philosophique  à  propos  d'un  autre 
petit  livre  qui  ne  l'est  pas  (le  «  Livre  du  peuple  »), 
de  M.  de  La  Mennais;  par  M.  Simonot.  officier  d'ad- 
ministration des  hôpitaux  militaires.  1843. 

Impr.  dans  le  volume  de  l'auteur  intitulé  «  Jeanbou- 
chedor.  ses  Contes  bigarrés  et  Discours  en  l'air  », 
in-12. 


De  PEsclavage  moderne  {2V«  XXX). 

140.  Réponse  à  M.  de  La  Mennais  sur  l'esclavage 
moderne  et  le  suffrage  universel  ;  par  Adolphe  Archier. 
Paris,  Adrien  Leclère,  1840,  in-8  de  32  pages. 

Esquisse  d'une  philosophie  (N^  XXXII). 

141.  Sur  l'esquisse  d'une  philosophie,  de  M.  de  La 
Mennais  ;  par  M.  Jules  Simon.  —  Impr.  dans  la  «  Re- 
vue des  Deux  Mondes,  IV«  série,  tome  XXV  (1841). 

142.  M.  La  Mennais  réfuté  par  luinnême,  à  l'occa- 
sion de  son  ouvrage  intitulé  :  c  Esquisse  d'une  philo- 
sophie ».  (Par  M.  l'abbé  Peltier.)  Paris,  Debécourt, 
1841 ,  in-8  de  02  pages,  1  fr.  50  c. 

143.  Esquisse  d'une  critique  sur  c  l'Esquisse  d'un< 
philosophie  »,  par  M.  de  La  Mennais  ;  par  Alfred  Vigne 
ron,  avocat.  De  l'impr.  de  Faye^  A  Bordeaux.—  Pari 
les  lilfr.  du  Palais  Royal  ;  HiveH,  1841 ,  in-8  de  ' 
pages. 

Amschaspands  et  Darvands  (iV*  XXX 

144.  Sttr  les  Amschaspands  et  Darvands  de 


iê 


n 

4«. 


59i 


LA  BŒNNÂIS 


LA  lifENNAIS 


592 


La  Mennâif  ;  ptr  A.  d6  Gonrey.  —  Impr.  dani  «  le 
Correspondant  >.  Unne  II,  page  250  et  «liv. 

145.  De  U  Poétie  de  M.  U  Menoais.  à  l'occasion  de 
Amschaspands  et  Darrands  ;  par  M.  Lerminier.  —  Im- 
primé dans  U  c  Re?ne  des  Deux  Mondes  >,  nouT. 
(5*)  série,  tomel*'  (1843). 

V.    DU  CATHOUCISME   DANS  SES   RAPPORTS 
AVEC  LA  SOCIÉTÉ  FRANÇAISE. 

Des  sociêtéi  bibliques  (iV^  XL). 

146.  Lettre  à  M.  l'abbé  F.  de  U  llennais.  sar  son 
article  intitulé  :  •  Des  Sociétés  bibiiqnes  >. 

Imprimée  en  1810  dans  le  f  Monitenr  ».  M.  de  La 
llennais  fit  one  Réponse  à  cette  Ultre;  elle  a  été 
réimpr.  dans  le  premier  recueil  des  «  Mélanges  reli- 
gieux et  philosophiques  »  de  l'auteur,  aux  pifes 
843-63. 

De  la  Religion  considérés  dans  ses  rapports 
avec  r ordre  politique  et  civil  (I^  XLV). 

147.  A.  M.  de  La  Mennais  (sur  son  ouvrage  inti- 
tulé :  c  De  la  Religion  considérée  dans  ses  rapporU 
avec  l'ordre  politique  et  civil  »).  Avec  cette  épigraphe  : 
Media  atUem  nœte  clamor  faetu$  ett,  Lyon,  de 
Vimirr,  J.^M.  Bourey,  1825.  in-8  de  26  pages. 

Signé  :  J.-W.  WurU.  vicaire  de  Sainl-Nisier,  à 
Lyon. 

148.  Epttreà  M.  l'abbé  de  U  Mennais;  par  J..p.. 
G.  Viennet.  Avec  ctte  épigraphe  *.  Tantœne  animit  I 
eœlettibtu  irœ,    Vmo.    ifineid.  Parie,    Ladvocat,  I 

1825,  in-8  de  31  pages.  I  ^ 
Vingl^inq   notes  remplissent   les    cinq    dernières 

pages. 

Cette  Epttre  a  obtenu  deux  éditions  en  moins  de  trois 
mois.  I 

149.  Quelques  mots  sur  des  réflexions  nouvelles  de 
U.  l'abbé  de  La  Mennais  ;  par  le  comte  J.-Denis  de 
Lanjninais.  1826. 

Impr.  à  la  suite  de  l'opuscule  intitulé  :  «  Les  Jé- 
suites en  miniature  «.ou  le  livre  «  du  Jésuitisme  » 
(de  M.  dePradt)  analysé...  Parie,  Baudouin  frèree, 

1826,  in-18. 

150.  Lettre  d'un  grand-vicaire  (M,  l'abbé  Glausel 
de  Goossergues,  membre  du  conseil  de  l'inslmaion 
publique)  à  un  homme  du  monde,  sur  l'écrit  de  M. 
l'abbé  de  La  Mennais,  intitulé  :  c  De  la  Religion  con- 
sidérée dans  ses  rapports  avec  l'ordre  politique  et  civil  > . 
Parie.  Adr.  LeeUre  et  Comp.,  1826.  in-8  de  74  pag. 

151.  Quelques  Observations  sur  le  dernier  écrit  de 
M.  l'abbé  de  La  Mennais  ;  par  un  ancien  grand-vicair« 
(M.  l'abbé  Glausel  de  Gonssergues,  membre  du  conseil 
de  l'instruction  publique,  vicaire-général  de  Beanvais). 
Parie,  Adr,  LeeUre,  1826.  in-S»  de  24  pages, 
50  cent. 

152.  Lettre  de  M.  l'évéque  de  Chartres  (Cl. -H. 
Glausel  de  Montais),  à  un  de  ses  diocésains,  sur  un 
écrit  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais,  intitulé  :  c  De  la 
Religion  dans  ses  rapports  avec  l'ordre  civil  et  poli- 
tique M.  Parie,  Adr.  LeeUre  et  Comp.,  1826,  in-8 
de  80  pages,  1  fr.  50. 

153.  Le  Gallican  ultramoutain,  ou  Défense  des  ul- 
Inaiontains  contre  leurs  adversaires  irréfléchis  ou  mal 

Mataniionnés  ;  par  un  Français  caUiolique.  Parie,  Deniu, 
^atUhieu,  1826.  2  part,  in-8,  ensemble  de  160  pag. 

154.  Quelques  Observations   sur  le  dernier   écrit 


de  M.  l'abbé  de  Li  Mennais  ;  par  on  ancien  grand- 
vicaire  (l'abbé  Glausel  de  Gonssergues).  Parie,  Leclin, 
1826,  in-8  de  20  pages.  50  cent. 

Ces  Observations  sont  courtes;  elles  sont  écrites 
dans  un  but  de  conciliation.  En  rejetant  U  syatème  de 
l'abbé  de  La  Mennais  eur  la  manière  d'entendre  k 
pouvoir  indirect  de  la  puieeance  eplrituelU  eur  la 
temporelle,  l'auteur  ne  croit  pas  avec  les  gallicans  qn 
lee  natione  ainei  q^e  les  particulière  doivent  u 
laieter  égorger  comme  un  troupeau  de  mouton*,  le 
eouverain  fU4l  pire  que  Néron,  Catigula,  Hairi 
YIII.  Les  erreurs  de  l'auteur  de  VEeeai  eur  Vin- 
différence  sont  k  ses  yeux  des  peccadillee  qu'on  4oU 
pardonner  à  cet  illustre  Breton. 

155.  Nouvelles  Observations  sur  l'ouvrage  de  M.  l'alèé 
de  La  Mennais,  intitulé  :  c  De  la  religion  considérée 
dans  ses  rapporU  avec  l'ordre  politique  ei  civil  «,  et  sor 
diverses  apologies  de  cet  auteur,  avec  une  courte  Kéh- 
Ution  de  certains  jugements  portés  sur  les  discours  de 
M.  l'évéque  d'Hermopolis,  relatifs  aux  aflkires  ecclé- 
siastiques b;  par  un  ancien  grand-vicaire  (M.  l'abbé 
Glausel  de  Gonssergues,  membre  du  conseil  de  l'instnie- 
tion  publique,  vicaire-général  deBeanvuis).  Paru,  Adr. 
LeeUre,  1826.  in-8  de  68  pag..  1  fr.  25  cent. 

156.  Dernières  Observations  sur  le  dernier  ouvrage 
de  M.  F.  de  La  Mennais  et  sur  les  nouveaux  écrits  d« 
ses  apologistes  ;  par  un  ancien  grand-vicaire  (M.  l'afabé 
Glausel  de  Goussergues,  membre  du  conseil  rojal  de 
l'instruction  publique).  Parie,  Adr.  Leclère,  1826, 
in-8  de  68  pag.,  1  fr.  50  c. 

157.  Enfin,  un  mot  sur  divers  écrits  intibilés  ; 
Quelques  Observations,  Nouvelles  Obuervations.  R^ 
flexions  diverses,  etc.,  etc.,  d'un  ancien  grand-vicaire  ; 
par  un  ancien  professebr.  qui  appelle  un  diat  ob 
chat...,  ou  Enfin  un  mot  sur  ce  M.  Glausel.  Parit, 
les  mareh.  de  nouv.  1827,  in-8  de  54  pages. 

Défense  de  M.  de  La  Mennais  et  de  son  école  (noire 
MM.  les  gallicans  et  M.  Glausel  de  Goussergues.  d<»t 
ce  dernier  s'est  constitué  le  champion. 
En  tête  de  cet  écrit,  on  trouve  le  court  avis  sninnt  : 
«  M.  l'abbé  Glausel,  qui,  dans  ses  élocahralioi» 
théologiques,  suit  le  précepte  d'Horace,  et  va  UmyjaK 
crescendo,  vient  de  se  surpasser  encore  dans  son  der- 
nier mot  sur  le  v Mémorial  ».  Il  y  dénonce  la  <  Sodété 
catholique  des  bons  livres  »  comme  ayant  les  mènes 
doctrines  que  le  c  Mémorial  » ,  c'est-à-dire,  selon  lai. 
des  doctrines  subversives  de  la  saine  philoiophie  et 
de  la  foi;  il  y  traite  de  Vadius  et  de  TrissoUn  te 
savants  et  les  pieux  auteurs  qui  se  livrent  i  €«Ue 
bonne  œuvre  ;  et  se  fait,  dit-il.  un  devoir  de  con- 
science de  mettre  sons  les  yeux  des  évèques  un  pro- 
gramme rempli  de  folies  qu'elle  a  publié,  etc..  eic  f 

«  Persuadé  que  la  «  Société  catholique  »  répoodn 
pour  elle,  et  MM.  du  «  Mémorial  caUioUque  *  poer 
eux.  nous  laisserons  l'impudent  Zoïle  dans  sa  dernière 
brochure,  espérant  toutefois  que  son  supérieur  lai  feia 
incessamment  administrer  quelques  remèdes,  si  mieux  il 
n'aime  s'en  séparer  et  l'envoyer  à  Antycire.  » 

Nous  prévenons  aussi  que  tout  ce  qui  est  ea 
italiques,  dans  le  cours  de  cet  écrit,  appartient  i 
M.  l'abbé  Glausel  ». 

Les  termes  de  cet  avis  établissent  sufflsammenl  que 
tout  l'écrit  n'est  qu'un  pamphlet  d'un  des  hommes  do 
parti  lamennaisien. 

158.  Lettre  i  M.  l'abbé  de  La  Mennais.  Paris, 
Delaforest,  Boucher,  1826.  in-8  de  28  pag. 

M.  de  la  Mennais  a  répondu  à  plusieurs  de  ces  cri- 
tiques. 


593 


LA  MENNÂIS 


LÀ  MENNAIS 


594 


Des  Progrès  de  la  Révolution.,.  {N^  XLVI). 

159.  Mandement  de  M.  l'ardieTéque  de  Paris  (de 
Qaélen)  sur  la  mort  de  Léon  XII  et  sur  l'ouvrage  de 
SI.  l'abbé  de  U  llennais.  intitulé  :  «  Des  Progrès  de 
Il  Rérolulion  •,  etc.  Paris,  Adr.  Uelère,  1829. 

U.  P.  de  La  llennais  répondit  à  ce  Mandement  par 
d«x  lettre*.  (Voyex  le  n»  LXVH  ) 

160.  Coartes  Obsemlions  sur  l'écrit  intitulé  : 
•  De«  Progrès  de  la  RéTolutiou  »  (Par  M.  Arbaod. 
Cv^qoe  de  Gap.)  1898. 

Imprimé  dans  le  xfi  63. 

161.  Lettre  de  M.  de  Frenilly  à  M.  de  "*  (de  Bo- 
nald).  pair  de  France,  sur  le  livre  d  M.  l'abbé  de  La 
Meonais.  inlitnlé  :  c  Des  Progrès  de  la  Révolution  et 
de  U  guerre  contre  l'Église.  25  février  1829.  Parit, 
J.-J.  BlaiMe,  1829.  in-8  de  66  pages. 

163.  Réponse  de  M.  de  ***  (le  vie.  de  Ronald),  pair 
4e  France,  i  la  lettre  qui  lui  a  été  adressée  par  M.  de 
Freoillf,  au  sojet  du  dernier  ouvrage  de  M.  l'abbé  de 
U  Menoais.  Pari»,  A.  LecUre  et  Comp.,  1829.  in-8 
de  33  pag. 

163.  Sur  Touvrage  de  M.  de  La  Mennais,  intitulé  : 
<  Des  Progrès  de  la  Révolution  et  de  la  guerre  contre 
réalise  •;  par  M.  le  baron  d'Eckstein.  1829.  —  Im- 
primé daos  le  recueil  intitulé  f  le  Catholique  >. 

164.  Un  mol  sur  la  conduite  politique  des  catho- 
liques belges,  des  catholiques  français  et  sur  l'ouvrage 
de  M.  de  La  Mennais,  intitulé  :  «  Des  Progrès,  etc.  »  ; 
par  H.  le  comte  Félix  de  Mérode.  Bruxelles,  1829, 
brorh.  itt-8. 

165.  Simiel  et  Sabaoch,  dialogue;  par  M.  le  comte 
Anhor  OUabony,  1829.  —  Imprimé  dans  le  c  Mé- 
aiorial  catholique  »,  février  1829. 

L'esprit  est.  comme  on  le  pense  bien,  la  chose  qui  y 
mnque  le  moins.  Ce  petit  écrit,  qui  s'annonce  sous  une 
fonoe  plaisante,  est  pourtant  souvent  sérieux  et  donne 
bAocottp  à  penser. 

166.  Des  progrès  de  la  guerre  contre  les  sens  com- 
mao.  ou  M.  l'abbé  de  La  Mennais  Jugé  par  les  consé- 
quences de  ses  principes  ;  par  l'abbé  Leroy  de  Chanti- 
gny.  Paris,  rue  Hautefeuille,  n»  20.  1829.  in-8  de 
*J6  pages. 

167.  Observations  sur  la  brochure  de  M.  F.  de  La 
Mennais  intitulée  :  *  Des  Progrès  de  la  Révolution  et  de 
la  guerre  contre  l'Église  »,  par  M.  l'abbé  Flottes.  Mont- 
pellier,  Yirenque,  1829,  in-8  de  24  pag. 

168.  Compte-rendu  des  Observations  de  M.  l'abbé 
Flottes  sur  l'ouvrage  de  M.  F.  de  La  Mennais,  ayant 
pour  titre  :  r  Des  Progrès  de  la  Révolution  et  de  la 
inirrre  contre  l'Église  ;  suivi  de  Réflexions  sur  un  ar- 
ticle de  M.  le  comte  O'Mahony,  inséré  dans  le  c  Mémo- 
rial catholique  >  (février);  par  M.  C.  Huart.  Ifonl- 
pellier,  Virerutue,  1829,  in-8  de  40  p. 

V.  POLITIQUE.  —    LOIS  BT  L^STITUTIONS  DE 

LA  France  au  point  de  vue  des  idées 

ULTRAMONTAINES,   AGITATRICES  ET  RÉVO- 
LUTIONNAIRES DE  M.   DE  LA  MENNAIS. 

In  quatuor    articulos   declaratinnis    anno 
I68i  editœ  aphorismata  (N^LXXXUT). 

169.  Instruction  pastorale  de  Mgr  l'évêqne  de  Char- 
tres (Cl.-Hipp.  Glausel  de  MonUls)  au  sujet  des  attaques 
livrées  dans  ces  derniers  temps  à  la  religion  et  à  ses 
ministres.  Paria,  Adr.  Leclère  et  Comp.,  1826.  in-8 
de  30  p  ,  1  fr. 


En  teveur  des  libertés  de  l'Église  gallicane,  contre 
les  doctrines  de  M.  de  U  Mennais. 

170.  Aphorismata  opposita  aphorismatibus  in  qua- 
tuor articulos  dedarationis  anno  1682  editae,  anctore 
J.  L.  (Jean  Labouderie).  Parisiis,  Moutardier,  1826, 
in-8  de  8  pag. 

171.  Antidote  contrelesAphorismesdeM.F.D.L.M. 
Par  un  professeur  de  théologie,  directeur  de  séminaire 
(l'abbé  P.-D.  Boyer.  alors  directeur  dn  séminaire  Saint- 
Sulpice).  Paru,  Adr.  Leclère,  1826,  in-8  de  20  p. 
—  ^Seconde  édtition,  Paris,  le  même,  1826,  in-8  de 
144  pag. 

172.  Lettres  d'un  théologien  catholique  romain  et 
bon  français  à  un  homme  en  place  qui  lui  avait  mani- 
festé la  peine  que  lui  causaient  les  discussions  qui 
vieonentde  s'élever  au  sujet  des  quatre  articles  de  1682 
et  les  craintes  qu'il  en  concevait  pour  l'avenir.  Lona- 
le-Saulnier,  1827,  in-8  de  96  pag. 

Cinq  lettres. 

173.  Aphorismatibus  in  quatuor  articulos  declara- 
tionis  anno  1682  editae,  ad  juniores  theologos,  anc- 
tore F.  D.  L.  M.,  alla  apponuntur  aphorismata,  auctore 
J.-B.-M.  F.  (Flottes).  Ifompe/ietim,  Aug.  Seguin, 
1826.  in-8  de  8  pages. 

Politique  à  fusage  du  peuple  (iV*  CXXV). 

174.  De  la  Politique  è  l'usage  dn  peuple,  de  M.  F.  de 
La  Mennais  ;  par  M.  Paulin  Limayrac.  Paris,  Dentu, 
1840,  in-8  de  108  pag..  3  fr. 

Imprimé  d'abord  dans  la  «  Revue  dn  dix-neuvième 
siècle  B.  seconde  série,  1840,  tome  VI. 

Le  Pays  et  te  Gouvernement  (iV*  CXXX). 

175.  Procès  de  M.  F.  de  U  Mennais  devant  U  Cour 
d'assises,  i  l'occasion  d'un  écrit  intitulé  :  «  le  Pays 
et  le  Gouvernement  ».  Relation  complète ,  contenant 
les  bits  préliminaires,  le  réquisitoire.'  les  {ilaidoirles, 
tous  les  passages  incriminés,  l'opinion  des  journaux,  etc. 
Suivie  d'une  Notice  biographique  et  littéraire  sur  M.  F. 
de  La  Mennais .  par  M.  Elias  Regnault.  Paris.  Po- 
gnerre,  1841,  in-8,  1   fr. 

Du  Passé  et  de  l'Avenir  \du  Peuple 
(iV°  CXXXF). 

176.  M.  de  La  Mennais  refuté  par  lui-même,  ou 
Examen  critique  du  livre  intitulé  :  c  Du  passé  et  de 
l'avenir  dn  peuple  »;  par  T.  Dexamy.  Paris,  Prévost, 
Rouûnet,  1848.  in-32. 

Projet  de  Constitution  (iV»  CXXXIV). 

177.  Examen  critique  de  quelques  articles  du  pro- 
jet de  Constitution  publié  par  M.  de  La  Mennais  ;  par 

f  !  un  Belge.  LilU,  F.  Bracke,  et  Paris,  tous  les  H- 
!  Praires,  1848.  in-8  de  24  pag,  et  in-12  de  48  pag. 

En  tète  de  cet  opuscule,  ont  lit  l'avis  suivant  au 
lecteur  : 

Si  je  croyais  pouvoir  critiquer  tous  les  articles  du 
projet  de  Constitution  de  M.  de  La  Menoais,  je  tomberais 
à  côté  de  ce  célèbre  abbé  dans  une  grave  et  préten- 
tieuse erreur  :  je  supposerais  qu'un  seul  homme  ptkt 
rédiger  les  lois  fondamentales  d'un  grand  peuple.  — 
L'assemblée  générale  a  jugé  qu'il  fallait  dix-huit  capa- 
cités spéciales  pour  faire  le  projet  de  Constitution  et 
elle  a  jugé  très-sagement. 


595 


LAMENNAIS 


LA  MENNAIS 


Je  ne  parlerai  que  de  ce  qoe  je  connais,  de  c«  qae 
l'expérience  m'a  appris  et  qu'une  conviclion  raisonné^* 
m'a  fait  mettre  en  principe.  Je  critique  un  très-petit 
nombre  d'articles  et  je  ne  parle  de  quelques  autres 
qu'en  passant.  —  C'est  surtout  de  ce  qui  a  rapport  à 
l'enseignement  que  j'ose  parler  et  dont  je  crois  devoir 
parler  afin  de  prévenir  les  amis  du  bien  public. 

178.  Réforme  communale  et  dt^partementale.  — 
Impr.  dans  le  journal  c  le  Commerce  »,  n«*  des  6  et 
7  septembre  4848.  «t  reproduit  par  c  la  Patrie  ■. 

Dans  le  second  article  de  cet  écrit,  l'auteur  reconnaît 
qu'il  est  en  désaccord  avec  M.  de  La  Mennais.  qui  l'a 
précédé  dans  cette  voie. 

«  La  commune  cantonale  de  If.  La  Mennais  est  loin 
d'être  nne  nouveauté.  Sons  l'ancien  Directoire,  la 
France  a  déjà  fait  l'expérience  de  ce  système,  dont  les 
résultats  n'ont  pas  répondu  aux  espérances  qu'il  avait 
données.  La  Constitution  du  5  fructidor  an  II  supprima 
les  districts,  autrement  dit,  les  arrondissements.  En 
même  temps  elle  fit  de  chaque  chef-lieu  de  canton  le 
siège  d'une  municipalité  dont  l'action  s'étendait  à  plu- 
sieurs communes,  dans  chacune  desquelles  existait  un 
simple  agent  municipal,  préposé  à  la  tenue  des  registres 
de  l'Etal  civil.  Cette  même  constitution  décida  qu'un 
commissaire  du  gouvernement  nommé  par  le  pouvoir 
central  serait  institué  auprès  de  chaque  administration 
cantonale  » . 

c  Ainsi,  M.  La  Mennais  ne  s'est  par  mis  en  grands 
frais  d'imagination  quand  il  a  proposé  la  commune  can- 
tonale. Non  seulement  il  n'a  rien  innové  dans  cette 
matière,  mais  il  est  même  difOcile  de  copier  avec  plus 
de  servilité  qu'il  ne  l'a  fait  une  conslitulion  dont  l'essai 
malheureux  ne  semblait  cependant  pas  devoir  l'encou- 
nger  à  jouer,  à  l'égard  des  législateurs  de  l'an  II,  le 
modeste  rôle  de  plagiaire.  Il  est  évident  que  M.  de  La 
Mennais  obéissait  vaguement  à  des  préoccupations  de 
même  nature  que  les  nôtres.  Le  point  de  départ  de  ses 
vues  est  nécessairement  celte  conviction  où  nous 
sommes,  qu'il  existe  un  nombre  considérable  de  com- 
munes infinies  et  impuissantes  qui  ne  peuvent  que 
gagner  à  èlre  groupées  autour  d'un  centre  administratif 
plus  important.  Mais  ses  opinions  étant  plus  instinc- 
tives que  raisonnées,  il  a  pu  facilement  errer  sur  le 
terrain  de  la  pratique  tout  en  étant  dans  le  vrai  sur  le 
terrain  de  la  Uiéorie  » . 

c  Avant  tout,  est-ce  bien  aujourd'hui  qu'on  pourrait 
songer  à  créer  uu  nouveau  corps  d'administrateurs  ?  » 

VIII.   M.    F.   DE    LA    MENNAIS   JOURNAUSTB. 
(A'°  CLXVI). 

179.  Esprit  de  MM.  de  Chateaubriand,  Bonald, 
La  Mennais.  Fiévée,  Salaberry,  Labourdonnaye,  Caslel- 
bajac,  d'Herbouville.  O'^Iahony.  Martainville,  JouflTroi, 
Sarrau,  etc.,  ou  ExUa■;^  de  leurs  ouvrages  politiques 
et  périodiques  depuis  ia  ResUuration  jusqu'à  ce  jour. 
(Parle  baron  Salgé.)  Paru,  A.  Egron,  1819.  in-8, 
3  fr.  50  c. 

180.  Nouveau  Coup-d'œil  sur  le  «  Mémorial  catho- 
lique »  ;  par  uu  ancien  grand-vicaire  (M.  l'abbé  Glau- 
sel  de  Coussergues,  conseiller  au  conseil  de  l'instraction 
publique,  vicaire-général  de  Beauvais).  ParU,  Adr. 
Leclère  et  Comp.,  1827,  in-8  de  53  pages.,  1  fr. 
25  c. 

181.  Encore  un  mot  sur  le  «  Mémorial  et  ses  doc- 
trines subversives  de  la  saine  philosophie  et  de  la  foi  »; 
par  M.  l'abbé  Clausel  de  Coussergues,  coiiseiller  an 
conseil  d'instruction  publique,  vicaire-général  de  Beau- 


vais. Parié,  Adr.  Leclère,  1827.  in-8  de  60  pa?e«. 
1  fr.  25  c. 

182.  Le  Mémorial  catholique,  la  Société  cathAliqtit» 
et  l'Encyclopédie  catholique  ne  font  qu'on,  oa  JuMiâ- 
cation  d'un  écrit  intitulé  :  «  Encore  un  mol  sur  I^  Mé- 
morial »,  etc.;  par  M.  l'abbé  Clausel  de  Coasserjro». 
conseiller  au  conseil  royal  de  l'instniclion  pobliq». 
vicaire-général  de  Beauvais.  Paru,  Adr.  Leelire,  ls37, 
iD-8  de  56  pages,  1  fr. 

183.  Réflexions  diverses  sur  les  écriU  de  H.  l'afcbi 
F.  de  La  Mennais,  et  sur  le  «  Mémorial  »;  par  unaa* 
cien  grand-vicaire  (M.  l'abbé  Clausel  de  CouiergQ«», 
membre  du  rx>nseil  ro>'al  de  l'instruction  p&bhqir;. 
Paris,  de  Vimpr.  d'Adr.  leclère  et  Comp.,  iHiù, 
in-8  de  55  pages..  1  fr.  50  c. 

Dans  un  court  Avertissement  pUcé  en  lète  de  rd 
écrit,  l'auteur  dit  : 

En  publiant  nos  «  Dernières  Obsen-alions  sur  Too- 
vrage  de  M.  de  La  Mennais  et  sur  les  écriU  de  v.e> 
apologistes  »,  nous  avions  cru  terminer  nos  débats  aw 
MM.  du  «  Mémorial  ».  Nos  espérances  ont  été  trc^.- 
pées.  Dans  le  numéro  du  mois  de  septembre  qui  ^i<^t 
de  s'écouler,  trois  de  nos  adversaires  répondent  umi 
tour,  et  chacun  à  sa  manière,  à  nos  r  Observaiionj  >. 
Toutefois,  il  est  probable  que  nous  n'aurions  opp-jç-^ 
que  le  silence  à  leurs  interpellations  un  peo  rodes,  si 
d'autres  r4)nsidérations  ne  nous  avaient  fait  un  df^oir 
de  reprendre  une  tâche  que  nous  croyions  ache^^. 
Plusieurs  archevêques,  qui  ont  en  la  bonté  de  lire  &)» 
«  Observations  »  avec  une  bienveillance  ei  on  iolrr^. 
que  nous  rapportons  entièrement  à  la  cause  que  m^ 
avons  essayé  de  défendre,  nous  ont  fait  l'honneur  de 
nous  écrire  pour  nous  témoigner  le  regret  que  ces  c  Ob- 
servations »  fussent  les  r  dernières  >.  et  en  nous  en- 
gageant à  continuer  un  travail  qu'ils  ne  jouent  i^x< 
inutile,  ils  ont  bien  voulu  nous  indiquer  quelque 
points  de  cette  controverse  que  nous  n'avions  pas  eacvre 
développés.  De  tels  suffrages  font  oublier  facilemrBt 
l'amertume  de  quelques  écrivains,  et  nous  faisons  vi»- 
lontiers  à  des  conseils  honorables  le  sacrifice  de  tus 
propres  pensées  et  de  notre  répugnance. 

<t  Le  titre  des  <  Dernières  Observations  *.  que  por- 
tait notre  dernier  écrit,  nous  a  déterminé  à  donner  c^lsi 
de  c  Réflexions  diverses  s  à  ces  nouvelles  ronarqa». 
MM.  du  c  Mémorial  »  ne  verront  peut-être  dani  r« 
changement  qu'une  distinction  Subtile,  mais  nous  «espé- 
rons qu'elle  nous  sera  pardonnée  par  tons  ceux  qui  œt 
lu  avec  quelque  satisfaction  nos  précédents  écrits  ». 

184.  De  M.  de  La  Mennais  et  de  son  jMuroal 
c  l'Avenir  ».  —  Impr.  dans  la  «  Revue  de  Paris  >. 
tome  XXII  (1831). 

185.  Courte  Réponse  à  M.  de  Gh&teanbriand.  at^' 
nn  mot  à  M.  de  La  Mennais.  (Par  M.  le  comte  Desnos i. 
Paris,  de  Vimpr.  de  Béthune  (vers  1831),  in-8,  8p. 

Contre  les  doctrines  de  «  l'Avenir  ». 

L'exemplaire  que  nous  avons  tenu  entre  les  niaiD>  a 
de  plus,  à  la  fin,  un  feuillet  non  paginé,  extrait  ei 
grande  partie  de  «  l'Origine  des  sociétés  »,  etc..  de 
M.  l'abtié  Thorel. 

18(1.  Lettre  encyclique  de  notre  saint-père  le  Pap« 
Grégoire  XVI  a  tous  les  patriarches,  primats  et  arcbe^<^ 
qucs.  Rome,  le  18  septembre.  1832.  Paris,  libr.  d'A- 
drien Leclère  et  Comp.,  1832,  in-8  de  29  pages. 

Contre  les  doctrines  de  <  l'Avenir  ». 

187.  Lettre  encyclique  (nouvelle  édition)  et  Brrfs 
de  notre  saint-père  le  Pape  Grégoire  XVI.  —  Cirra- 
laire  de  M.  l'évêque  de  Bennes  et  Lettres  de  M.  de  U 
Mennais.  Paris,  de  Vimpr.  d'Adr.  Lcclèrtet  Comp., 
1833.  in-8  de  79  pages. 


597 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


598 


Sar  le  recto  en  deuxième  feuillet  de  cette  seconde 
ftitlioD.  on  lit  la  note  suivante  : 

'  On  a  cru  ntile  de  recneillir  tontes  les  pièces  ofil 
rielle«  relatives  à  nne  alTaire  qui  occupe  beaucoup.en  ce 
cioment.  le  public  religieux  ;  on  donne  ces  pièces  dans 
leur  ordre  natarel  et  sans  réflexions.  On  a  seulement 
ajouté  une  note  après  les  lettres  de  M. de  LaMennais», 

t8S.  Quelques  Réflexions  sur  la  lettre  encyclique, 
(Extrait  de  la  c  Reroe  européenne  »).  Paris,  de 
l'mpr.  de  Bithune,  t.  d.,  gr.  in-8  de  26  pages. 

Sur  la  ligne  politique  suivie  par  c  l'Avenir  > ,  con- 
damnée par  la  Cour  de  Rome. 

489.  A  M.  de  La  Meonais;  par  H.  de  La  Roclie- 
i^rquelein.  Paris.  28  avril  1848.  Parts,  de  l'impr. 
i'\.  René,  1848.  itt-8  de  8  pages. 

Réponse  à  quelques  articles  violents  du  c  Peuple 
CDuOiloant  >  contre  les  ligitimutei,  que,  dans  sa 
boaoe  foi.  11.  de  La  Rocbejacquelein  afilrme  n'exister 
qu'à  l'état  imagiDaire  de  parti. 

100.  Un  Evangélisant.  —  Imprimé  dans  le  c  Cor- 
sure  •  duTjnillel  1848. 

.\rtjcle  trop  spirituel,  et  d'ailleurs  très  court,  pour 
que  nous  résistions  à  le  donner  ici. 

«  Vuili  l'ex-abbè  La  Mennais  qui  met  décidément 
«  le  Peuple  constituant  «,  journal  socialiste,  au  des- 
505  de  l'Evangile  >. 

f  L'Evangile  est  an  petit  livre  qui  obtint  autrefois  à 
»&  apparition  nne  certaine  vogue  ;  il  eut  douze  éditeurs, 
acmmés  apôtres,  qui  le  répandirent  dans  le  petit  Uni- 
vers alors  conna.  Ces  éditeurs  furent  décapités  ou  cm- 
(lârs  i  cause  de  ce  livre,  ce  qui  n'est  jamais  arrivé 
«Qcore  au  gérant  du  journal  de  M.  La  Mennais, ni  à  M. La 
Meonais  lui-même  > 

t  Chez  les  Corinthiens,  les  Galates,  les  Ephésiens. 
\r%  Alexandrins,  le  petit  volume  fut  tiré  à  un  nombre 
iBooi  d'exemplaires.  Des  légions  romaines  qu'on  appe- 
lait la  Foudroyante  et  la  Victorietue,  ayant  pour 
oluneU  Maurice  et  Victor,  se  firent  massacrer  pour 
rEvaugile.  Jamais  succès  pareil.  Homère  fut  éclipsé  », 

f  Entre  autres  choses  remarquables,  ce  livre  disait  : 
C<lui  qui  g'abaiste  sera  exalté,  celui  qui  t'élève 
tfra  abaiité.  —  Ne  fais  pas  à  autrui  ce  que  tu  ne 
vaudrais  point  qu'il  te  fût  fait.  —  Heureux  ceux 
V-^ souffrent ^  parce  q^'ils  seront  consolés.  —  Aime% 
iH/tt  et  votre  prochain,  voUà  la  loi  et  les  pro- 
phètes. » 

«  L'ex-abbé  La  Mennais  anive  mil  huit  cent  qua- 
raote-boit  ans  après  l'Evangile,  et  publie  le  «  Peuple 
<4Q»titnant  ».  feuille  socialiste  adressée  nécessairement 
»  peuple,  n  y  a  cette  différence  pourtant  que  l'Evan- 
ple  des  apôtres  se  délivre  gratis  dans  les  églises,  et 
qae  le  c  Peuple  constituant  »  se  vend  24  fr.  par  an. 
.\iiisi,  le  peuple  ne  balance  pas  un  instant  :  il  va  écouter 
i'Evingile  à  Saint-Enstacbe  on  à  Notre-Dame,  et  iJ 
)  tfie  pour  24  fr.  de  pain,  de  viande  et  de  vêtements. 
11  n'y  a  pas  encore  de  journal  qui  ^"aille  cela  » . 

•  L'ex-abbé  de  La  Meonais  est  un  homme  de  talent 
^l  d«  style,  qni  paraît  garder  un  ressentiment  profond 
il«  ce  qu'on  ne  l'a  pas  nommé  pape.  » 

«  C>3t  pour  cela  qu'il  s'est  jeté  dans  toutes  les  fureurs 
if  U  démagi^ie,  et  qu'il  publie  on  Evangile  socialiste 
aj  prix  de  24  fr.  par  an.  » 

«  On  trouve  de  tout  dans  cet  Evangile,  excepté  une 
(unie  évangélique.  Toute  phrase  y  récèle  l'inimitié. 
Kiot  d'alinéa  qni  ne  demande  que  l'aristocratie  soit 
i'-iét  en  pÂlure  aux  bêles  du  Cirque.  Des  forcenés  qui 
Ticnoeat  d'ensanglanter  la  ville  et  de  remplir  Paris 
d'orphelins.  M.  de  La  Mennais  en  dit  des  anges  parés 
de  bUnches ailes  >. 


c  Chose  bizarre!  dans  l'incroyable  Evangile  dont 
nous  parlons,  quand  on  vient  à  lire  le  mot  de  parilou,  il 
se  trouve  placé  immédiatement  auprès  de  celui  de  haine. 
—  Pardon  pour  les  insensés  qui  ont  organisé  les  ouvriers 
des  faubourgs  en  hordes  assassines,  haine  à  ceux  qui 
les  ont  contraints  à  mettre  bas  les  armes  1  GeuÂ-là  n'ont 
ni  cœur,  ni  entraillc^s,  ni  pitié,  ni  conscient,  ni  sen- 
timents d'humanité  ;  il  est  évident  qu'ils  ne  demandent 
que  l'effusion  du  sang,  —  du  sang  des  an^^es  ». 

c  Us  osent  invoquer  la  voix  de  la  jus^t-ce  :  c'est  une 
cruauté  inqualifiable  ;  ils  ne  craignent  pas  de  dire  que 
celui  qui  a  tiré  sur  la  milice  citoyenne  est  un  parricide  ; 
c'est  un  indice  de  férocité  peu  communr ,  —  ils  soutien- 
nent qu'on  doit  éloigner  à  jamais  de  r.  js  murs  les  braves 
gens  qni  ont  coupé  les  bras  des  gaMci  mobiles,  à  l'aide 
de  couperets,  et  qui  ont  mutilé  lo  t::'ave  général  Bréa  ; 
c'est  attentatoire  à  la  liberté  des  opinions  », 

c  Telle  est  pourtant  la  thèse  •  range  soutenue  par 
l'ex-abbé  depuis  le  29  juin.  Il  fau  cependant  que  M.  de 
U  Mennais  le  sache,  il  n'y  a  pas  le  forme  ni  de  style 
qui  puisse  jamais  faire  tolérer  des  idées  si  contraires  & 
la  morale  publique  et  A  la  loi  divine  » . 

Le  «  Peuple  constituant  i  a  donné  lieu  à  un  grand 
nombre  de  sévères  et  justes  critiques.  Parmi  ces  criti- 
ques, nous  choisirons  encore  la  suivante,  que  nous  li- 
rons du  petit  journal  intitulé  :  le  «  Paysan  du  Danubei, 
juillet  1848.  Elle  renferme  un  portrait  peu  flatté  de 
M.  de  La  Mennais,  et  pourtant  très  ressemblant. 

191.  L'abbé  de  La  Mennais.  «  Entre  tous  les 
prêtres,  voilà  certainement  le  prêtre  le  plus  bilieux,  le 
plus  haineux,  et  conséquemment  le  moins  chrétien  de 
tonte  la  chrétienté. 

ff  Au  milieu  du  râle  du  c  Peuple  constituant  «,  hier, 
dans  les  contorsions  de  la  rage  du  désespoir,  il  a, 
comme  un  pécheur  endurci  qui  expire  dans  l'impéni- 
tence,  lancé  à  la  face  de  tous  la  menace,  les  imprécations 
et  l'anathème. 

c  Mais  que  veut  donc  enfin  cet  homme? 

«  Après  avoir  prêché  la  suprématie  de  Rome,  il  a  in- 
sulté la  papauté  ;  —  Après  avoir  proclamé  la  légitimité, 
le  plus  pur  rayonnement  dn  pouvoir  divin  sur  la  terre, 
il  l'a  reniée  et  flagellée. 

«  Après  avoir  exalté  la  souveraineté  dn  penple,  le  voili 
qui  s'insurge  contre  la  suprême  volonté  de  tous  ;  il 
ameute  contre  la  société  la  partie  troublée  de  la  nation; 
il  soulèverait  des  plus  bas  fonds  do  bourbier  parisien, 
des  sentines  les  plus  impures  de  l'égout  populacier,  les 
ex-pensionnaires  et  les  hôtes  du  bagne,  les  voleurs  de 
profession,  les  sicaires  à  la  solde  de  tons  les  partis,  les 
lépreux  et  les  pestiférés  dont  l'aspea  dégoûte  ou  le  con- 
tact est  mortel  ;  enfin,  il  soufflerait  volontiers  dans  tous 
les  cœurs  gangrenés  et  malades  la  haine  qui  déborde  dn 
sien. 

V  Et  quelle  peut-être  l'espérance  de  cet  homme? 
quels  sont  ses  desseins?  qu'il  le  dise  I 

c  Lui  appartient-il  de  protester  contre  la  violation 
d'un  droit,  lui  qui  n'a  jamais  su  accomplir  un  devoir  ? 

c  Prêtre,  par  quel  grand  ou  simple  exemple  a-t-il 
prêché  ? 

c  II  a  scandalisé  l'Eglise  par  ses  déportemenls,  et 
l'Eglise  lui  a  interdit  l'approche  du  sanctuaire. 

c  Citoyen,  quels  signalés  services  a-t-il  rendus  à 
l'Etal? 

c  Au  nom  d'une  liberté  sans  bornes,  d'une  égalité  chi- 
mérique, d'une  fraternité  qui  n'est  pas  dans  son  cœur, 
il  a  promené  sur  la  société  la  torche  de  l'incendiaire  ; 
et  aujourd'hui  que  celle  torche  lui  est  arrachée  de  la 
main,  et  qu'il  désespère  de  voir  réaliser  son  abominable 


599 


UBIENNÂIS 


UMENNAIS 


600 


rêve,  il  lance  contre  l'ordre  et  U  société  les  pins  fon- 
gnenses  imprécations. 

«  Honte  étemelle  à  ce  prêtre  dontr&ine  fot  en  tons 
les  temps  sans  amonr  et  sans  cJiarité  !  Honte  éternelle  à 
l'écrivain  dont  la  plnme  a  toujours  distillé  le  fiel  et  la 
haine,  et  qui  a  éUbli  sur  la  désolation  et  le  deuil  les 
fondements  impies  de  son  effroyable  popularité. 

c  N'en  doutons  pu,  un  jour,  ce  nouveau  Matban,  dans 
répouvante  de  son  passé  et  dans  l'effroi  de  son  avenir, 
dira,  comme  le  prêtre  de  Baal  : 

An  comble  de  ma  gloire, 
Du  Dieu  que  J'ai  quitté  l'importune  mémoire 
Jette  au  fond  de  mon  &me  une  somfrre  terreur  ; 
Et  c'est  ce  qui  redouble  et  nourrit  ma  fureur. 
Heureui.  si,  sur  son  temple  achevant  ma  vengeance, 
Je  puis  convaincre  enfin  sa  haine  d'impuissance, 
Et  panni  les  débris,  le  ravage  et  les  morts, 
A  force  d'attenUl^.  perdre  tous  mes  remords  H!  » 
Pn.  P. 

192.  Grand  procès  bit  au  c  Peuple  constituant  ». 
La  République  du  bon  sens.  PaHi,  Alex.  Pierre, 
1848,  in-fol.  de  8  pages  à  3  colonnes. 

Ecrit  qui  porte  le  nom  de  l'abbé  de  La  Mennais,  mais 
qui  n'est  pas  de  lui. 

Ct  canard  a  été  reproduit  huit  jours  plus  tani,  sous 
le  titre  de  «  la  Colère  de  M.  de  La  Meonais.  Paris, 
Alexandre  Pierre  et  Cie,  in-fol.  d'une  demi-feuille  à 
3  colonnes. 

193.  Lettres  parisiennes.  La  Semaine  des  raulionne- 
menU.  A  M.  La  Mennais.  Avec  cette  épigraphe  : 
Tombe,  tombe,  feuille  éphémère.  Millev.  25  juillet 
1848.  Paris,  Uvy,  éditeur,  rue  du  Cadran,  n«15, 
1848.  in-fol.  de  2  pages  à  3  colonnes. 

Signé  CarUman. 

C'est  une  feuille  volante,  très  bonne  à  conserver  ; 
aussi  la  reproduisons-nous  ici.  Elle  renferme  une  appré- 
ciation du  caractère  de  M.  de  La  llennais,  qui  n'est 
malheureusement  que  trop  juste. 

«  Parmi  les  feuilles  nombreuses  dont  le  mois  de  juillet 
a  été  le  dernier  mois  d'automne,  venait  certainement  en 
première  ligne,  par  son  éloquence  épileptique,  celle  eiir 
richie  de  votre  collaboration,  le  «  Peuple  constituant  » , 
qui,  martyr  du  cautionnement,  a  trouvé  du  moins 
dans  la  solennité  de  sa  mort  une  compensation  à  la 
brièveté  de  sa  vie. 

t  Faisant  une  spéculation  morale,  tant  sur  l'attention 
religieuse  qu'on  accorde  toujours  aux  dernières  paroles 
d'un  mourant  que  sur  le  charlatanisme  d'un  encadre- 
ment noir,  vous  aviei  réservé,  pour  le  numéro  de  ce 
journal  in  extremis,  votre  venin  le  plus  subtil,  vos 
menaces  les  plus  furieuses. 

«  La  spéculation  a  été  bonne,  dans  un  sens  ;  tout  Paris 
a  lu  vos  sinistres  adieux,  qui,  s'ils  ne  vous  ont  pas 
fait  des  prosélytes,  vous  ont  récolté  d'innombrables  ma- 
lédictions. 

c  Et  pour  vous,  récolter  des  malédictions,  c'est  fiiire 
Bue  heureuse  moisson,  puisque  c'est  donner,  par  récipro- 
cité, un  débouché  au  fiel  que  renferme  votre  cœur. 

c  II  est  vrai  que  pour  détester  et  maudire  vous  n'aves 
pas  besoin  de  motifs. 

«  Comment  votre  cœur  seul  peut-il  suffire  à  con- 
tenir tant  de  haine  ?  Ne  déborde-t-il  pas  de  trop  plein? 
Ne  craignez-vous  pas  que,  se  brisant,  toute  votre  fortune 
vous  échappe  ?  Car  la  baine  est  votre  trésor,  et.  vous  le 
savez,  on  meurt  de  rage  et  de  colère. 

*  Qui  donc  vous  a  assuré  que  la  faculté  de  haïr  vous 
sera  donnée  dans  un  autre  monde? 


^  I      «  Votre  enfer  à  vous  serait  d'aimer  et  de  partoner 
'  I      «  Mais  quel  est  donc  votre  but?  Où  voolea-voK  ea 
venir? 

c  Seriez-vons  l'un  des  adeptes  de  cette  secte  noBTdW, 
qui,  voulant  s'établir  sur  les  ruines^  U  CiYilisstwa 
et  les  décombres  des  villes,  demande  l'aboUtiua  de  la 
famille  et  l'anéantissement  de  la  propriété? 

«  Prêtre,  vous  avez  tenté  de  saper  le  Cnibolici&B?  ; 
citoyen,  voudriez- vous  renverser  la  Société? 

V  La  Société  vous  repoussenit  comme  l'Eglise  v»;  i 
chassé. 

.  I  «  Votre  dernier  cri  est  celui  du  tigre  muselé  ;  c'ibt 
^  l'expression  suprême  de  la  rage  qui  se  sent  naîtrixi'. 
«  Pendant  vos  nuits  fiévreuses,  sans  tiauquillit^  pmt 
le  présent,  sans  espérance  pour  l'avenir,  cberehaul  a 
vain  le  sommeil  qui  vous  fuit,  ne  vous  esl-il  jasai; 
arrivé  de  jeter  un  long  regard  vers  le  passé  et  d'air^ier 
votre  pensée  sur  le  jour  on,  n'écoutant  que  les  c«ii»«)i» 
d'un  orgueil  indomptable,  vous  reftasfttes  de  courber  la 
tête  sous  la  censure  du  pasteur  dont,  prêtre,  voos  a\i€x 
reconnu  la  domination  indiscutable? 

«  C'est  de  ce  jour  de  première  humiliation  que  daten: 
vos  premiers  pas  dans  les  sentiers  perdus. 

«  N'avez- vous  pas  souvent  relu,  avec  des  tannes  pat- 
être,  cette  bulle  qui.  vous  frappant  d*inteniit.  veos 
chasse  du  giron  de  l'Eglise  qn'après  quinze  ans  d'é- 
tudes vous  aviez  adoptée  comme  la  seule  véritable? 

«  Lorsque  dans  le  fiel  de  votre  coeur  vous  élaborez  cp» 
écrits,  semant  la  discorde,  prêchant  la  vei^eascp. 
respiraut  la  haine,  vous  souvenez-vous  que  ce  canr 
avait  juré  de  n'avoir  que  des  pensées  de  paix  et  de 
charité? 

f  Et  dans  cette  main  qui  trace  les  lignes  dictées  pir 
le  cœur,  voyez-vous  la  main  qui  tenait  l'hostie  roBs»- 
crée,  symbole  de  pardon  et  d'amour? 

<  N'est-ce  pas  que  la  pente  est  rapide,  qu'une  !m 
engagé  dans  le  labyrinthe  des  erreurs,  n'ayant  poar 
conducteur  que  l'orgueil,  il  est  bien  difficile  de  r^ 
trouver  le  droit  chemin?  Tout  pas  fait  en  avant  »t 
une  impossibilité  de  plus  au  retour  à  la  lumière,  et  i 
chaque  pensée  d'un  pas  en  arrière  votre  guide  tsss 
crie  :  En  avant ^  marche,  marche  toujours! 

«  Que  votre  ftme  hautaine  a  dû  souffrir  de  sa  pre- 
mière humiliation,  pour  vous  avoir  ainsi  amené  d'écli«^ 
Ions  en  échelons,  de  chutes  en  chutes,  où  vous  en  è\ts 
aujourd'hui  ! 

«  Vous  êtes  i  plaindre  !  vous  l'êtes  d'autant  pin»  q» 
vous  reconnaissez  la  main  de  Dieu,  qui,  pour  coDfdudrt 
votre  orgueil,  vous  a  frappé  de  vertige,  car  vous  n'éie? 
pas  tellement  atteint  de  cécité  que,  pour  vous,  lu- 
mières et  ténèbres  soient  une  seule  et  même  chose. 

«  Votre  lucidité  fait  votre  première  douleur;  nés', 
ensuite  votre  isolement,  qui  déchire  votre  cœar  ea 
abaissant  votre  esprit. 

«  Quoi  I  avec  votre  éloquence  sublime,  votre  géoie 
incontestable,  vous  ne  trouvez  pas  une  tente  eu  Toe» 
réfugier,  vous  n'avez  personne  qui  veuilli^  accepter  sa 
part  de  l'analhème  que  le  monde  entier  vous  jette  dov 
seule  voix  t 

c  Oiï  sont  vos  partisans,  vos  amis,  vos  coreligioB- 
naires? 

«  Vos  partisans  1  Existe -t-il  en  France  un  drapeai 
portant  pour  devise  :  Félonie  et  Mensonge  ? 

«r  Ne  reoièz-vons  pas  hautement  ces  quelques  utopistei 
sans  talent,  ces  prétendus  socialistes  sans  idées,  o» 
théoristes  sans  pratique,  qui,  à  l'aide  d'un  gilet  i  b 
Robespierre,  d'un  visage  &  tons  crins  et  d'une  voix 
enflée,  pensent  se  rendre  importants  en  jouant  ai 
Croquemitaine? 


001 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


602 


ff  Vos  amis  !  le  cœar  Toaé  à  la  baine  peat-il  s'ouvrir 
i  ramitiéf 

«  Vos  coreligionnaires  !  Prêtre  renégat,  vous  ètes-Tous 
fait  jaif  oa  mabométan  ? 

*  Entfendei-Toiis  cette  voix  venant  de  la  Jadée«  traver- 
sant dix-bnit  cents  ans.  et  criant  :  Qu'il  soit  cmcifié!... 
C'est  la  voix  dn  peuple  jaif  se  ruant  sur  l'Homme- 
Diea.  garrotté  et  sans  défense. 

«  VoTCs-vons  cette  caravane  nombreuse  se  rendant!  la 
Blecque?  C'est  la  tribu  de  Mabomet,  allant  pieusement 
se  prosterner  devant  la  tombe  du  maître. 

•  Mêles  donc  votre  voix  à  la  voix  on  joignez-vous  i  la 
caravane  ;  an  moins,  en  religion,  vous  compterez  pour 
quelque  cbose,  tandis  qu'aujourd'hui,  chrétien  sans  foi, 
catholique  excommoni^,  prêtre  sans  ministère,  vous 
ii'2i  la  négation  de  toute  croyance,  car.  novateur 
hardi,  vous  n'avez  pas  la  prétention  de  fonder  une 
religion  ;  les  Lnther  et  les  Calvin  de  notre  siècle  se 
nomment  Cbâtel  et  Jean  Joumet. 

«  La  crainte  du  ridicnle  vous  retiendrait!  puis,  votre 
mission  est  de  démolir  et  non  d'édifier. 

«  Porté  par  le  suffrage  populaire  sur  les  bancs  de 
r.\>semblée  nationale,  qu'avez-vous  fait  pour  justifier 
la  confianee  qoe  les  électeurs  avaient  mise  en  vous? 

«  Sur  quelle  question  obscure  avex-vous  fait  jaillir  la 
lamière?  * 

c  Quelle  innovation  heureuse  avez-vons  proposée? 
Vous  ne  vous  abusez  pas  à  ce  point  de  croire  que  ce  sont 
les  sympathies  poar  vos  opinions  actuelles  qui  vous  ont 
valu  l'honneur  de  représenter  le  peuple;  non,  vous  le 
savez,  la  plupart  des  électeurs  n'ont  vu  en  vous  que 
Tbomme  éloquent,  l'esprit  supérieur  qu'on  espérait  voir 
sortir  des  utopies  irréalisables,  pour  se  vouer  aux 
développements  des  principes  dont  l'application  était 
devenue  possible. 

<  Arrive  le  jour  des  nouvelles  élections,  et  il  vous  sera 
facile  de  compter  ceux  de  vos  clients  que  la  ligne  de 
conduite  suivie  par  vous  aura  satisfaits. 

«  Les  électeurs  seront  d'autant  plus  exigeants  que  le 
mandataire  était  plus  éminent,  et  c'est  en  raison  de  ce 
qa'oo  attendait  de  l'homme  qne  le  représentant  sera 
jttgé. 

f  Que  parlez-vons  de  boucherie  organisée  par  des 
ooaspiralears  monarchiques?  Les  organisateurs  véri- 
tables de  la  lutte  sanglante  qui  a  désolé  la  France,  ne 
les  connaissez-vous  pasf 

f  Ce  sont  ces  hommes  au  cœur  haineux,  à  la  plume 
vénéneuse,  qui.  abusant  de  leur  éloquence,  se  plaitent 
a  torturer  là  âmes  faibles  par  l'exhibition  des  maux 
souvent  imaginaires,  les  réduisent  au  désespoir,  les 
font  se  jeter  sur  une  armée  et  courir  à  la  me.  non 
pour  se  foire  une  vie  meilleure,  mais  pour  tuer,  et  se 
venger  contre  la  Société,  qui  n'est  pas  coupable  des  maux 
qu'elles  n'ont  pas  soufferts. 

f  A  Dieu  ne  plaise  qu'optimiste  satisfit,  je  veuille 
nier  le  malheur  et  la  souffrance  ;  mais  c'est  par  l'es- 
prit ulcéré  et  non  par  le  cœur  malade  que  s'arme  la 
main. 

«  A  qui  s'adressent  vos  dernières  menaces?  Quels 
sont  les  traîtres  que  vous  voulez  effrayer  du  charnier 
où  pourriuent  les  âme*  cadavér eûtes»  lee  cône- 
cieneet  mortes! 

«  En  traîtrise,  vous  devez  être  expert  ;  il  y  a  loin,  ce 
Die  semble,  dn  camp  du  «  DRAPEAU  BLANC  »  à  U 
leule  du  parti  du  <  PEUPLE  CONSTITUANT.  >  et  ce 
D'est  pas  sans  félonie  qu'on  passe  ainsi  d'un  parti  ft  un 
aatre.  avec  armes  et  bagages. 

«  Singulière  existence  que  la  vôtre  I  Votre  âge  mûr  à 
répudié  Imles  les  croyances,  tontes  les  sympathies  de 


votre  jeunesse  ;  votre  vieillesse,  à  son  tour,  rejettera 
an  loin  tons  les  songes  creux  de  l'âge  mftr;  mais 
alors  où  ira-t-elle  chercher  un  aliment  nouveau  pour  la 
galvaniser  et  lui  rendre  cette  vie  factice  et  nerveuso 
dont  votre  âme  a  besoin?  Reprend rez-vous  en  entrant 
dans  cette  jeunesse  de  la  tombe  le  bagage  de  sentiments 
laissés  au  seuil  de  l'âge  mùr?  vous  souviendrez-vous  de 
vos  premiers  serments;  vos  premiers  sentiments  se 
retrouveront-ils,  enfouis  qu'ils  sont  au  fond  de  votre 
cœur? 

«  J'oubliais...  Vous  ne  pouvez  reculer. 

c  Deux  hommes  qne  vous  auriez  dû  compter  pour 
frères,  l'un  par  le  sacerdoce,  l'autre  par  le  génie, 
viennent  de  mourir  (1)  :  quelles  noires  réflexions, 
quels  tristes  retours  sur  vous-même  n'avez-vous  pas  â 
faire  en  présence  de  ces  tombes  glorieuses?  Celle-ci 
est  celle  d'un  prêtre  mourant  victime  de  sa  charité  chré- 
tienne, celle-là  est  celle  d'un  poète  expirant  fidèle  â  ses 
premiers  serments,  â  ses  premières  convictions. 

c  Ne  donneriez-vous  pas  les  jours  qui  vous  restent  â 
vivre  pour  l'une  de  ces  deux  tombes? 

«  Votre  conscience  dit  :  oui. 

«  Votre  orgueil  criera  :  rum. 

c  Peut-être  cette  Lettre  se  glissera4-elle  jusqu'à  vous, 
Monsieur  ;  peut-être,  â  la  vue  de  la  signature,  vous 
drapant  dans  votre  superbe  indifférence  à  l'égard  de 
tous  ceux  que  la  célébrité  n'a  pas  marqués  de  son  au- 
réole, la  rejetterez-vous  sans  la  lire. 

«  Peut-être,  au  contraire,  voyant  au  sommet  de  la 
feuille  votre  nom  écrit  en  grosses  lettres,  serex-vons 
curieux  de  savoir  ce  qn'un  homme  qui  vous  est  parfai- 
tement inconnu,  et  qui  ne  peut  avoir  aucun  motif  per- 
sonnel pour  vous  louanger  ou  vous  blâmer,  pense  et  dit 
de  vous. 

c  Ma  critique,  je  ne  m'abuse  pas,  vous  paraîtra  de 
noauvais  goût,  et  mon  langage  peu  parlementaire.  Que 
voulez-vous?  Peu  accoutumé  aux  fleurs  de  la  rhétori- 
que, je  ne  connais  qu'un  moyen  pour  me  faire  œm- 
prendre,  c'est  de  dire,  en  termes  reconnus  par  le  vo- 
cabulaire ou  adoptés  par  l'usage,  ce  que  je  veux  faire 
savoir. 

r  Mon  but  sera  atteint  aujourd'hui,  si  mes  lecteurs, 
donnte  par  le  hasard,  comprennent  qne,  méprisant  le 
prêtro  renégat,  rondamnant  le  citoyen  traître  â  ses 
principes  et  â  la  Société,  blâmant  le  représentant  infi- 
dèle â  son  mandat,  je  m'incline  avec  respect  devant 
l'homme  de  génie  dont  la  magnifique  intelligence, 
malheureusement  an  service  de  l'erreur,  n'en  est  pas 
moins  un  don  de  Dieu  détourné  de  sa  première  desti- 
nation ». 

Carloman. 
Paris,  le  25  juillet  1848. 

Nous  terminerons  ici  notre  liste  des  ouvrages  et  écrits 
pour,  contre  et  sur  les  opinions  émises  par  M.  de  La 
Mennais  en  matières  de  Religion,  de  Philosophie  et  de 
Politique.  Son  étendue  a  beaucoup  dépassé  les  limites 
que  nous  avions  arrêtées,  et  pourtant  notre  travail  est 
loin  d'être  complet.  Combien  de  critiques,  dues  à  de 
dignes  ecclésiastiques  et  d'honorables  savants,  ont  été 
insérées  dans  les  recueils  religieux,  tels  qne  ceux-d  : 
«  l'Ami  de  la  Religion,  »  la  <  Chronique  religieuse  », 
les  f  Tablettes  du  clergé  b  ,  le  c  Mémorial  catholique  a , 
qui  comptaient  au  nombre  de  leurs  rédacteurs  ordinaires 
des  hommes  aussi  distingués  que  les  Grégoire,  les 
Lanjuinais,  les  Tabaraud.  etc.;  la  «  Revue  protestante  » 


(1)  L'archevêque  de  Paris  (Affre)  et  Chateaubriand. 


603 


LA  MEXNAIS 


LA  MENNAIS 


m 


et  SCI  tout  le  c  Semenr  »,  antre  recueil  protestant,  qui 
a  conn<^  dix  à  doute  articles  sur  les  ouvrages  de  M.  de 
I.i  Mennais;  dans  les  recueils  philosophiques,  et  jus- 
que dans  les  feuilles  rendant  quotidiennement  compte 
des  conquêtes  et  des  aberrations  de  l'esprit  humain. 
Nous  passons  toutes  ces  indications  sous  silence,  parce 
que  leur  recherche  et  leur  citation  nous  eussent  con- 
traint à  dépasser  une  mesure  de  temps  et  de  place  d^jà 
assez  bien  remplie.  Néanmoins,  à  la  table  des  critiques 
de  M.  de  La  Mennais.  nous  avons  encore  cité  quelques 
opuscules  particuliers  que  nous  n'avons  connus  que  tar- 
divement. 

IX.    BIOGRAPHIES   DE  M.   l'ABBÉ    F.    DE   LA 
MENNAIS. 

lOi.  Notiw  m  MM.  (Jean-Marie  et  Félicité)  Robert 
de  La  Mennais;  par  M.  F.-G.-P.-B.  Manet,  prêtre, 
chef  d'institution  de  la  ville  de  Saint -Malo. 

Imprimée  pa^es  244  à  246  de  la  «  Biographie  des 
Mtlonins  célèbres,  etc.  »  de  'l'auteur.  Saint-Malo, 
l'Auteur,  4824.  in-8. 

i95.  Biographie  de  l'abbé  de  La  Mennais;  par 
M.  l'abbé  Gerbet.  —  Imprimée  pages  479  etsuiv.  du 
tome  II  du  r  Biographe  et  Nt^crologe  réunis  •  (1 828). 

496.  Ecrivains  contemporains.  —  M.  l'abbé  de  La 
Mennais  ;  par  M.  Sainte-Beuve.  —  Impr.  dans  la 
c  Revue  des  Deux  Mondes  »,  première  série.  4*>'  février 
4832. 

Ecrit  par  un  enthousiaste  du  nouveau  Jérémie,  qui 
dans  le  poète  n'avait  pas  pressenti  le  Babeuf  en 
rabat. 

497.  Etudes  et  Notice  biographique  sur  l'abbé  F.  de 
La  Mennais  ;  par  Edmond  Robinet.  Paris,  Paul  DaU' 
hrée  et  Coilleux,  4835,  in-8  de  446  pages.  2  te. 
50  c. 

M.  E.  Robinet  a  écrit  ces  études  en  élève  et  ami  de 
M.  de  La  Mennais. 

498.  Notice  sur  M.  François  (lisez  Félicité)  Robert, 
de  la  Mennais.  (Par  Alph.  Rablie). 

Imprimée  dans  le  tome  111  de  la  «  Biographie  uni- 
verselle et  portative  des  contemporains  b,  page  565  et 
auiv.,  au  nom  Mennai». 

Nous  avons  beaucoup  proflté  de  cette  Notice,  Tune 
des  plus  impartiales  qui  existent  sur  ce  fameux  abbé. 

499.  Notice  biographique  sur  M.  Félicité-Robert, 
abbé  de  La  Mennais;  par  MM.  G.  Sarrut  et  B.  Saint- 
Edme. 

Imprimée  dans  la  c  Biographie  des  hommes  du 
jour  »,  publiée  par  ces  deux  écrivains,  tome  K>',  2* 
partie,  page  475  et  suivantes  (4836). 

Les  auteurs  avouent  avoir  emprunté  une  grande  par- 
tie de  celte  Notice  à  celle  de  M.  E.  Robinet.  (Voy.  le 
n«  499.) 

200.  Notice  biographique  sur  M.  de  La  Mennais  ; 
par  le  comte  A.-H.  de  Lahaye.  4838. 

Voy.  le  n»  430. 

204.  Notice  sur  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais;  par 
nn  homme  de  rien  (M.  Louis  de  Loménie).  Paris, 
A.  Bené,  4840.  in-48. 

Faisant  partie  du  tome  i^^  de  la  r  Galerie  des  con- 
tetnporains  illustres  » ,  du  mOme  auteur. 

202.  Notice  biographique  et  littéraire  sur  M.  F.  de 
La  Mennais  ;  par  M.  Elias  Regnault. 

Impr.  à  la  suite  du  Procès  de  M.  F.  de  La  Mennais  ; 
(4844.  in-8).   Voy.  le  nM'ÎS. 

203.  Biographie  de  M.  l'abbé  de  U Mennais;  par 
nn  solitaire  (M.  Hippolyte  Barbier,  d'Orléans.) Parti, 


rue  du  Vieux-Colombier,  o^*  24  ;  Grand,  De*lo§a, 
4844.  in-48.  40  c. 

Faisant  partie  de  la  «  Biographie  populaire  da  clet^ 
contemporain  »   du  même  auteur. 

204.  Notice  sur  M.  F.  de  La  Mennais. 

Impr.  dans  le  cinquième  numéro  des  c  ProSl»  tta  - 
lutionnaires  »  (décembre  4848). 

Les  loups  ne  se  mangent  pas  entre  eux.  a-t-cio  di'. 
Le  citoyen  de  La  Mennais  n'eftt  pu  mina  parlé  k 
lui. 

X.    COURONNE    POÉTIQUE    DE    M.    F.   DE  U 
MENNAIS  (1). 

205.  A.  M.  l'abbé  de  U  Mennais;  par  J.  Gkr- 
Paris,  de  l'impr,  de  Duvérfer,  4834.  in-8  of 
4  pages. 

Six  strophes,  chacone  de  dix  vera. 

206.  Epitre  à  M.  de  U  Mennais;  par  M.  Davia.  k 
Veynes.  Cap,  de  l'impr.  d* Allier,  4837,ia-8  del6 
pages. 

207.  A  M.  de  La  Mennais  (en  vers),  avec  m  por- 
trait ;  par  Louis  Bastide,  de  Marseille. 

Quatrième  livraison  de  la  Pytbonisse,  satires  pt^* 
laires.  {Paris,  4838,  in-8). 

208.  A  M.  La  Mennais  ;  par  Edouard  Tanjoet). 
(Stances.)  Rennes,  Mollie%;  Paris,  DeMeewi,  1K3\ 
in-8  de  46  pages. 

209.  Où  va  le  Monde?  A  U  Mennais;  parPro^ 
Blanchemain.  (En  vers).  —  Imprimé  dans  la  c  Rrr» 
de  Rouen  et  de  la  Normandie  *,  année  4848. 

240.  A.  M.  de  U  Mennais.  deux  épitx»  : 
Politique  et  Religion ,  par  Désiré  Canière.  Som. 
Thomas,  et  Paris,  Debécourt,  4837,  gr.  la-^. 
4  fr. 

244.  La  Mennais,  poésie;  par  M»*  Louise  Colir:- 
Rcvoil. 

Impr.  dans  la  «  Revue  du  progrès  poUtique,  socjI 
et  littéraire  ».  de  M.  Louis  Blanc,  u«  du  15  Bâri 
1839. 

212.  Epttre  an  roi  sur  la  captivité  de  La  MoMii. 
(En  vers).  Lyon,  4841,  in-4  de  4  pages  liiliogr. 

213.  A  M.  de  U  Mennais.  BeanporU  (En  rerj) 
4842. 

Imprimé  pages  429  et  430  de  c  Bretagne  ',  ^ 
Amand  Guérin.  Paris,  4842.  in-4  2. 

Nous  croyons  faire  plaisir  à  nos  ledenrs  en  repix-^s-- 
sant  une  courte  pièce  d'un  très  jeune  compalri'ii? t-*^ 
M.  de  La  Mennais,  jeune  homme  naïf,  qui  a  ea  foi  i^* 
le  nouvel  Athanase. 

Lorsqu'à  ces  cœurs  brisés  et  fuyant  le  naufrage, 
'  Frêles  esquifs  battus  par  la  vague  et  l'orage. 
I  Calme  i  l'abri  des  vents,  vous  méditiez  un  port, 
'  Une  anse  où  recevoir  leur  errante  chaloupe, 

Où  radouber  leur  voile  et  remâter  leur  poupe. 
Une  rade,  Beauport  ; 

!  Prêtre,  c'était  le  fait  d'une  noble  pensée  ; 

I  Le  fait  d'une  raison  dans  les  rieux  élancée. 

^  Recevant  du  Très-Haut  le  sonfle  inspirateur  ; 
Le  fait  d'un  esprit  pur  ;  un  rayon  d'espérance 
Emané  de  celui  qui  guérit  la  souffrance. 

I  Du  grand  Consolateur. 


(1)  Plusieurs  autres  pièces  de  vers  inspirées  par  l<-^ 
ouvrages  de  M.  F.  de  La  Mennais  sont  citées  panni  Irf 
I  réfutations  particnUères  auxquelles  elles  ont  rapport. 


605 


LA  MENNÂIS 


LA  MEKxMAIS 


606 


A  votre  appel  sacré  combien  de  tristes  Ames. 
SVufuyïnt  des  rites  où  sV-leigaeuk  leurs  flainmcs, 
Airaient  aa  monde  ^-ain  dit  un  suprême  adieu. 
El  là.  troQTant  un  Heu  de  paix,  seraient  venues 
Y  retrtmper  leur  vie  aux  sources  méconnues 
De  la  terre  de  Dten  ! 

Hat»  il  n'est  rien  de  sftr  dans  cette  vie  humaine; 
Ce  qa'amène  le  flnx.  le  reflux  le  remmène. 
L**  projet  le  melUettr  cède  au  projet  plus  beau  ; 
Le  lait  mis  de  cAté  cède  à  la  théorie  ; 
On  sème  sur  les  vents,  chacun  discute,  on  crie... 
Pais  toat  entre  an  tombeau. 

La  dernière  strophe  de  cette  pièce,  composée  en  Thon- 
Dear  du  prêtre  malouin,  n*a-t-elle  pas  aujourd'hui 
ioai  Tair  d'une  épigranune,  tant  le  personnage  a 
changé  ? 

APPENDICE. 


LES  STIGMATES  DE  LAPOSTAT. 


POESIES. 

Les  poètes,  aussi  bien  que  les  prosateurs,  ont  jngé 
U.  de  La  Uennais.  et  ils  étaient  dans  leur  droit  ; 
or  le  nonvean  Père  de  l'Église,  comme  on  le 
disait  alors,  a  été  pins  poète  que  théologien,  qne  philo- 
scf>be  ;  et  poêle  de  cette  école  de  poésie  que  Ludwig 
Tieck.  le  chef  de  l'école  romantique  allemande,  a  si  bien 
aractérisée  dans  son  ■  Voyage  dans  le  bleu  »;  de  cette 
F'O&ie,  belle  de  formes,  désespérante  et  infernale  par 
le  foad.  A  l'occasion  de  M.  de  La  Mennais,  il  s'est 
troové  des  poètes,  non  des  poètes  fantatiaques  on 
séboleux,  encensant  à  lenr  manière  tonte  célébrité 
Ooelconque,  mais  des  poètes  k  nobles  et  Trais  senli- 
meots,  et  qui  ont  pressenti  que  le  masque  d'un  écri- 
vain tliigant  cachait  un  homme  dangereux  qui  voulait 
fi  venger,  sur  la  Société,  de  son  ambition  déçue.  Hon- 
near  à  ces  poètes  courageux,  qui  ont  marqué  au  front 
rel  bomme  trois  fois  apostat. 

Le  premier  est  M.  Viennet,  de  l'Académie  française, 
re  \m)eu  si  spirituel  et  si  mordant.  11  a  connu  M.  de 
La  Uennais  dans  sa  jeunesse,  qui  a  été  fort  peu  édi- 
fiantf»  par  parenthèse,  et  grande  a  été  l'iDdignation  du 
PMKte,  quand  a  pam  le  livre  de  la  doublure  du  comte 
df  Maistre.  intitulé  :  «  De  la  Religion  considérée  dans 
Ks  rapports  avec  l'ordre  politique  et  civil.  «  Il  a  stig- 
matisé notre  ollramontain  non-seulemeot  par  de  beaux 
et  bons  vers,  mais  encore  par  des  notes  historiques 
qoi  accompagnent  son  Epitre  (Voy.  le  n«  148).  M.  Lu- 
os,  ex-député  de  la  Seine-lnférièure.  a  composé  nn 
^nt  à  l'occasion  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  » 
(VoT.  ifi  53);  M.  J.  Hnber  a  exprimé,  en  bons  vers, 
tiKile  son  indignation  contre  les  «  Paroles  d'un  croyant  » 
(Voy.  le  no  95);  deux  écrivains,  l'abbé  L.-P.  Eymin 
et  U.  Victor  Davin,  nous  ont  communiqué  les  impres- 
sions que  la  lecture  des  «  Affaires  de  Rome  ■  a  pro- 
doit^  sur  lenr  esprit  (Voy.  les  n»  120  et  127);  H.  le 
romte  A.-H.  de  Lahaye  a  combattu  le  «  Livre  du  peu- 
pi**  •  fVoy.  le  n^  128).  Enfln,  un  honorable  magistrat, 
pn«te  spirituel  et  de  bon  goût,  qui  s'est  caché  sous  le 
nom  d'un  Homme-potence,  nous  a  donné,  sous  le  titre 
d<  «  Lettre  »,  une  véritable  satire,  très-fine,  de  *  le 
Pay»  et  le  Gonvemement  »  (Voy.  le  tfi  138)  (1).  Noos 

M)  C'est  par  erreur  que  nous  avons  compris  cet 
écrit  lormi  les  réfutations  du  «  Livre  du  peuple.  » 


avions  eu  l'intention  de  terminer  notre  notice  par  trois 
de  ces  diverses  pièces  de  poésie  ;  celles  de  MM.  Viennet, 
J.  Huber  el  de  l'Homme-Polence  ;  mais  M.  Viennet, 
qui  nous  avait  permis  de  reproduire  son  Epître,  s'est 
rappelé  à  temps  qu'il  avait  signé  les  statuts  de  la  Société 
des  gens  de  lettres,  et  que  cette  société,  par  suite  de 
son  amour  pour  les  lignes,  ne  donnait  point,  mais 
vendait  très-bien  l'autorisation  de  reproduire  des  frag- 
ments de  ses  affiliés;  nous  avons  dû,  à  grand  regret, 
renoncer  à  reproduire  la  chaleureuse  Epttre  de  M.  Vien- 
net, mais  nous  donnons  celles  de  MM.  J.  Huber  et  de 
l'Homme-Polence,  que  certainement  on  lira  avec  plaisir. 

I 
SUR  LES  PAROLES  D'UN  CROYANT. 


ÉPITRE 

(1834)  » 

Gloire  à  toi  I  tu  l'as  dit  ;  le  siècle  a  son  prophète  ! 
A  la  voix  d'un  croyant  j'ai  relevé  la  tf^te... 
Un  croyant  I  dans  ces  jours  incertains,  sans  ardeur, 
En  est-il  un  encor?  Obi  qu'il  parle I  j'écoute. 
Que  ses  doux  chants  d'amour  et  de  sainte  ferveur 
Chassent  loin  de  mon  cœur  la  tristesse  et  le  doute  1 

Ecoutes  I . . .  Vain  espoir  ! ...  Il  a  parlé  I . . .  Trompeur 
Comme  son  fanatisme,  il  sème  l'épouvante  ! 
Prêtre,  ta  sainte  foi  n'est  qu'une  torche  ardente; 
Ta  charité  nous  jette  nne  robe  sanglante. 
Tu  n'espères  que  le  malheur  ! 

Tu  dis  :  c  Malhenrl  malheurl  j'entends  des  bruits  étranges! 
ff  C'est  le  terrible  choc  des  humaines  phalanges  ; 

«  Les  rois  tombent  glacés  d'effroi  ; 
c  Les  monts  sont  ébranlés,  l'eau  des  mers  est  rongie; 
c  Au  baptême  de  sang  la  terre  est  rajeunie  ; 

«  C'est  l'éternelle  et  juste  loi 

«r  De  l'Univers,  qui  se  consomme; 
«  Et  pour  vous  l'annoncer  il  ne  reste  qu'un  homme, 

c  Et  cet  homme...  c'est  moi  I  » 

Ministre  du  Seigneur,  oui,  tu  l'étais  encore 
Quand,  arrachant  ton  siècle  au  doute  qu'il  adore. 

Tu  réveillais  sa  piété  ; 
Quand,  tes  regards  frappés  d'une  grande  lumière, 
Tu  voulais  attacher  à  la  croix  de  saint  Pierre 

Le  drapeau  de  la  Liberté. 

Ah  !  tu  l'étais  encor  quand  ta  douce  parole 
Donnait,  donnait,  au  nom  de  celui  qui  console, 

A  l'exilé  dans  ses  douleurs. 
Bien  plus  qne  tous  les  dons  qu'une  main  peut  lui  tendre, 
La  foi  pour  espérer,  un  cœur  pour  le  comprendre. 

Un  sein  pour  y  cacher  ses  pleurs. 

Maintenant  quelle  fièvre  a  saisi  ton  génie? 
De  Bmtus,  de  Saûl.  de  Marat,  d'Isaïe, 
De  ces  ombres  laquelle  a  troublé  ton  sommeil  ? 
Voyais-tu  sur  ton  front  les  palmes  du  prophète? 
Ou  bien  un  bonnet  rouge  enfoncé  sur  ta  tète 
A-t-il  fait  délirer  le  prêtre  à  son  réveil? 

«  Plus  d'ordre,  plus  de  paix,  de  raison  sur  la  terre. 

«I  Pour  toi,  deux  étendards  et  deux  longs  cris  de  guerre, 

f  Dieu,  juste  dans  son  œuvre,  a  fait  deux  camps,  deux 

«  D'un  cùlc  les  vertus  et  de  l'autre  les  crimes,     (parts;) 


607 


LÀ  filENNAIS 


LA  MENNÂIS 


608 


c  U  des  spectret  touillés  et  là  de  saints  poignards, 

t  De  sinisues  Iwurreaux  et  de  pâles  victimes. 

«  Le  vice  est  le  seul  roi  des  immondes  cités, 

c  U  élreint  l'Univers  dans  ses  bras  empestés  ; 

«  Le  fer  et  le  feu  seuls  penvent  guérir  nos  plaies. 

«  Les  charités  des  grands  sont  de  fausses  monnaies. 

<r  Tons  les  forts  sont  tyrans,  tous  les  faibles  trompés  I 

m  Le  pauvre  seul  est  juste  et  la  jeunesse  sainte! 

«  Au  conlessional  les  grands  t'ont  dl  leur  plainte  ; 

«  .Is  souffrent  tous  au  cœur  ;  c'est  la  place,  frappes! 

•  Tu  sais  tous  les  secrets  de  la  pros'iluée  ; 

•  Elle  est  rouge  de  sang,  sa  pourpre  bafonée. 

c  Frappes,  jeunes  soldats!  toujours!  toujours  au  oonir! 

1  Et  les  martyrs  an  ciel  chanteront  vos  louanges, 

c  Et  vous  serei  bénis,  car  voos  êtes  des  anges 

•  Armés  contre  SaUn  par  le  bras  du  Seigneur.  > 

Ainsi  te  comprendra  le  peuple  qui  t'écoute  ! 
De  ton  nouvel  Eden  la  Mort  garde  la  route  ; 
Pour  soulager  nos  maux  il  faut  des  attentats, 

La  foudre  pour  briser  nos  chaînes  de  forçats 

Et  d'où  tiens-tu  ce  droit  d'insulter  à  la  terre? 
L'Ange  n'a  pas  crié  trois  fois  :  Adonaï  ! 
Homme.  In  n'es  pas  Dien  ;  ta  voix,  c'est  le  tonnerre. 
Mais  ce  n'est  pas  la  voix  sainte  dn  Sinaï. 

Qui  t'/A  dit  l'étemel  mystère? 
As-tu  prié...  car  la  prière 
Est  le  seul  chemin  sans  détoar. 
J^te  croirai  si  ta  science. 
Humble  comme  la  confiance, 
Est  fervente  comme  Tamonr. 

Prêtre,  il  est  dans  ton  cœur  de  terribles  tempêtes  ! 

L'eau  calme  réfléchit  seule  l'azur  du  ciel  ; 

La  Paix  fuit  tes  regards,  les  combats  sont  tes  fêtes  1 

Ta  chaîne  était  rivée  au  marbre  de  l'autel. 

Mais  le  siècle  passait,  roulait  ses  flots  immenses  ; 

La  |\aison  de  ton  âme  allume  le  volcan, 

Tu  dis  en  te  dressant  :  Liberté!...  tu  t'élances. 

Et  tn  vas  échouer  au  pied  du  Vatican. 

Ta  Lil)erté  fnt  un  blasphème, 

Et,  pour  éviter  l'aoathème. 
Il  fallut  à  genoux  mettre  à  terre  ton  front, 
A  tous,  humble  pécheur,  te  donner  en  exemple. 
A  lis  la  force  est  restée  à  tes  bras  de  Samson... 
Et  c'est  l'homme  aujourd'hui  qui  renverse  le  temple 

0^  le  prêtre  reçut  l'affront. 

Précipité  du  haut  de  Rome  catholique, 
Tu  promènes  partout  ton  regard  prophétique, 
Les  martyrs  et  les  saints  se  détournent  de  toi, 
Mais  la  terre  a  du  fer  pour  venger  une  injure, 
Et,  chef  des  révoltés,  tu  dis,  ange  parjure  : 
Peuple  1  jeunes  soldats,  à  moi  1 

Courage  I  fais  rugir  tes  saintes  Euménides  I 
Frappe  ces  grands  dn  monde,  iusolents  et  perfides, 
Par  les  siècles  passés  gorgés  de  sang  et  d'or  ; 
Porte-les  palpitants  au  sommet  du  Thabor  ; 
Entasse  les  débris  des  temples  et  des  trônes  ; 
Brise  en  mille  morceaux  tiares  et  couronnes  ; 
Levant  les  mains  au  ciel  en  invoquant  la  Mort, 
Le  crucifix  dans  l'une  et  le  tison  dans  l'autre, 
Entonne  un  chant  d'amour  de  la  voix  d'un  apôtre  ; 
Prosterne  saintement  ta  face  devant  Dieu  ; 
Fais  de  ton  œuvre  immense  un  bficher  qui  vacille  ; 
Et  puis  sers-toi  de  l'Evangile 
Pour  allumer  le  feu. 


BeUe  gloire  à  glaner  sur  on  champ  de  ravage 

Où  le  bourreau  même  a  fauché. 
Champ  que  le  specttcisme  impie  a  desséché. 

Champ  de  gloire  et  champ  de  carnage 

Où  tous  les  vainqueurs  ont  couché. 
Elle  est  d'orgueil  et  non  d'épines  ta  oonronoe. 
Non.  tu  n'es  pas  celui  qui  prie  et  qui  pardonne 
Eciasé  sous  la  croix,  frappé  par  les  soldats. 
Ton  Dien  n'est  pas  le  Dieu  de  saint  François  de  Picif. 

Pour  appuyer  leurs  faibles  pas 
Aux  pauvres  chancelants  il  prêtait  son  épaule  ; 
Betnnce  à  des  mourants  parlait  de  guérison, 
Le»r  montrait  dans  le  del  l'espérance  pour  giide, 
Comme  toi.  dans  la  plaie  empestée  et  livide 

11  ne  versait  pas  du  poison. 

Oh!  les  larmes  d'amour,  tes  pleors  pour  la  misère, 
Ne  sont  que  des  concerts  de  rage  et  de  colère; 
Et  ta  haine,  dn  pauvre  irritant  la  douleur, 
En'brase  sans  pitié  la  paille  de  sa  couche. 
L'Kvangiie  est  une  hymne  adntssée  an  malheur... 

Son  harmonie  est  sur  ta  bouche. 

Son  esprit  n'est  pas  dans  ton  cœur! 

Poète,  dans  tes  chants  il  en  est  de  sublimes  ; 
C'e«t  le  torrent  qui  tombe  en  ébranlant  les  cine», 

Le  cri  de  l'aigle  épouvanté. 
Mais  il  est  des  vertus  que  lu  ne  peux  comprendre. 
Des  bruits  sourds  d'avenir  que  tn  ne  peux  enleodn. 

Un  chant  que  tn  n'as  pas  chanté. 

Le  torrent,  en  brisant  ses  digues  et  ses  chaises. 
Bondissant  trop  fougueux,  ne  sait  rien  de  ces  pbioc» 

Où  brillent  et  meurent  ses  flots  ; 
Tandis  que  le  ruisseau  de  nos  vertes  prairies 
Apprend  par  ses  bienfaits  des  rives  refleuries 

Les  doux  mystères  de  ses  eaux. 

Cet  aigle  qui  dn  ciel  s'en  va  frapper  la  voûte 
De  l'orage  au  soleil  élancé  sur  la  route 

De  ces  magnifiques  splendeurs. 
Ne  sait  pas  les  secrets  révélés  sur  la  terre, 
A  l'oiseau  de  l'amour  plaintif  et  solitaire 

Qui  fait  son  nid  parmi  les  fleurs. 

Oh  !  juste  et  noble  ardeur,  fier  et  pieux  courage. 
De  soutenir  le  droit  des  faibles  dé.<armésl 
Mais  il  est  des  tyrans  partout  ;  les  opprimés 

Sont  encor  tous  ceux  qu'on  outrage. 
Oui,  tu  peux  étonner  les  hommes  ;  leurs  regards 
Suivent  tes  pas  ;  d^à  la  sottise  l'affuble 
De  noms  et  de  lauriers  I  Un  forban  en  chasuble. 
Intrépide  soldat  jeté  dans  les  hasards 

De  nos  mers  sombres  et  ridées. 

Courant  ses  houleuses  bordées. 

Du  mêle  de  l'Autorité 

Au  gouffre  bouillonnant  du  Schisme, 

Du  rocher  de  la  Trinité 

Au  grand  phare  du  Journalisme, 

Et  du  vieux  golfe  du  Papisme 

Jusqu'au  port  de  la  Liberté  ; 
Un  Luther  jacobin  lançant  son  Evangile 

A  la  tète  des  rois  surpris  ; 

Et  ce  Robespierre  en  surplis 

Sur  le  trépied  de  la  Sybille  : 

Tout  cela  doit  frapper  les  yeux. 

Mais,  tu  le  sais,  il  est  deux  gloires  : 
La  gloire  des  vertus  et  celle  des  victoires: 

L'une  éclate  en  bruits  fastueux. 
Se  répand  sur  la  terre  en  superbes  louanges; 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


610 


L'antre  est  le  dons  secret  des  anges 
Dont  ils  parlent  tout  bas  entre  eox. 

Ob  I  s'il  te  Tant  an  rôle  an  tbéfttre  dn  monde... 
J'en  sais  on  digne  en  toat  de  ta  verve  féconde; 
Bien  plus  grand  que  relni  des  tribuns  aux  grands  non 
Que  celui  de  cfaerchenr  de  puissance  suprême, 
Que  celui  de  martyr  et  de  prophète  mtaie, 
Au  temps  où  noos  vivons. 

Entre  un  monde  qni  tombe  et  celai  qui  s'élève, 
An  milieu  des  débris  d'un  siècle  qui  s'achève 
Et  des  socles  nooveaox  des  Iges  renaissants. 
Monte  sur  le  rocher  aux  bases  étemelles, 
Oà  les  flots  mogissants  des  tempêtes  mortelles 
Viennent  se  briser  impuissants. 

Et,  comme  le  goerrier  pensif  snr  la  colline, 

Les  bras  croisés  sar  sa  poitrine, 
Médite  la  bataille  et  compte  ses  soldats. 
De  même  snr  la  terre  oà  nos  destins  s'agitent. 
Regarde  tons  ces  camps  que  les  haines  excitent... 

Regarde...  et  ta  verras. 

Ta  verras  an  néant  rentrer  plus  d'un  fantdme, 
La  vertu  soos  la  pourpre  et  sous  le  toit  de  chaume, 
Et  le  vice,  comme  elle,  égal  dans  nos  penchants  ; 
Ta  verras,  non  denx  camps  tracés  par  nos  colères. 
Mais  parmi  les  erreurs  de  ces  hommes,  tes  frères, 
Seatement  denx  partis,  les  bons  et  les  méchants. 
Dien  ne  te  dira  point  :  A  ceux-ci  la  conquête. 
A  ceux-là  le  servage,  à  ceux-ci  la  défliite. 
Les  uns  seront  vainqueurs,  les  autres  abattus. 
Enfiini,  le  dira-t-il.  à  ceux-là  la  victoire,        ^ 
Qui  sauront  apporter  dans  la  future  histoire 
Et  le  plus  de  sagesse  et  le  plus  de  vertus. 

Alon  tu  comprendras  le  rôle  du  Génie  I 
Soos  les  coups  dn  bélier  de  la  Philosophie 

Toas  les  vieax  mors  sont  renversés. 

Debout  snr  cette  brèche  immense. 
Le  Christ,  la  Liberté,  qui  ireillent  en  silence, 

Ne  disent  pas  à  tous  :  t  Passezl 
c  Passes  si  vos  cœurs  purs  adorent  la  patrie  ; 

•  A  la  terre  promise  allex  chercher  la  vie  ; 
t  Passes  snr  le  vaisseau  des  révolutions, 

I  Si,  pilotes  hardis  an  milieu  des  orages. 
«  Vous  savez  appeler  à  vous  tons  les  courages, 
«  Et  non  tontes  les  passions; 

•  Passez  poor  défricher  cette  terre  nouvelle, 
«  Citoyens  et  soldats,  si  tons  vos  bras  unis 

I  Croisent  le  même  fer  devant  ses  ennemis, 
>  Et  savent  tous  prier  et  travailler  pour  elle.  • 

Et  loi.  vers  l'horison  regarde  devant  nonsl 
Toi  qui  vois  l'avenir  dans  cette  nuit  profonde. 
Ne  vois-tu  pas  aussi  que  le  salut  du  monde 
Est  dans  la  jnstioe  pour  tons? 

K*as-ta  jamais  été  oondoit  par  ton  vienx  père 
Dans  le  champ  paternel,  oo  béni  par  ta  mère 

An  nom  dn  Dieu  de  paix? 
N'as-tn  jamais  appris  l'histoire  de  la  vie 
Dans  le  soupir  d'amour  de  la  vierge  qni  prie? 
Et  D'as-tu  jamais  vn  le  repentir?  Jamais 
La  jeune  mère  craindre  et  bannir  ses  alarmes? 
Vo  vieillard  pardonner?  Un  enfant  dans  ses  larmes 

Sourire  sans  vouloir. 
Comme  un  trait  da  soleil  perdu  dans  nn  nuage... 

T.  n. 


Plears  et  regard  d'azur,  triste  et  charmante  image 
De  sonflhmce  et  d'espoir? 

Espère  donc  anssi  !  Snr  tes  lèvres  brftlantes 
Retiens  ces  flots  amers  de  haines  dévorantes 
Qui  voilent  ta  justice  et  te  cachent  le  jour  ; 
Le  génie  est  encor  moins  divin  qne  l'amour  I 

A  tons  la  vérité  I  Les  flatteurs  sont  impies  ; 

El  les  flatteurs  des  rois,  aux  lèvres  avilies, 

Et  les  flatteurs  du  peuple,  au  cœur  gonflé  d'orgneil. 

Plus  grand  que  le  naufrage  et  debout  snr  l'écueil. 

Lance  de  tous  côtés  les  éclats  de  ta  foudre  ; 

Brise  le  cèdre  allier,  qu'il  tombe  dans  la  poudre 

S'il  lève  sur  l'abîme  un  front  d'iniquité. 

Brave  la  popularité , 

Cette  fragile  et  fausse  idole. 
Qui  mène  sous  le  joug  tant  d'esclaves  soumis 
A  l'autel  chancelant  sur  lequel  on  immole 

Sa  conscience  et  son  pays. 

Seul,  méconnu,  peut-être  oublié  par  l'Histoire, 
Il  est  vrai,  désormais  plus  d'hymnes  à  ta  gloire. 
Donne  force  à  ton  àmeen  regardant  le  ciell 
Puis  reviens  au  combat  pour  n'épargner  personne. 
Frappe,  frappe  la  haine  écumante  de  fiel. 
Et  l'orgueil  de  pygmée  oh  chacun  s'abandonne. 
Et  cette  fièvre  lente  et  d'envie  et  d'erreur. 
Et  le  flront  paresseux  de  la  molle  langueur. 
Le  sophisme  géant  dont  la  terre  est  étreinte. 
Et  les  folles  ardeurs,  et  nos  vœux  pervertis  ; 
Lève  nn  drapeau  1  celui  de.  rbumanité  sainte. 

Frappe,  frappe  tons  ces  partis 
Étroitement  parqués  à  ta  gauche,  à  ta  droite. 
Comme  leur  seule  idée  en  leur  cervelle  étroite  ; 
Et  de  face  et  de  flanc  combats,  combats-les  tous 

Dans  le  monstre  de  l'ÉgoIsme; 
Déchire  sur  son  dos  le  manteau  de  civisme 
Qu'ils  traînent,  insensés,  aux  fanges  des  égonts. 
Calme  par  la  Raison  leur  impuissant  déliie. 
Et  par  la  Charité  ce  qui  les  foit  soufl'rir  : 

Tonne  sur  eux  pour  les  instruire, 

Ouvre  tes  bras  pour  les  unir. 
Partout  contre  le  Mal  tourne  ton  fanatisme  ; 
Le  Mal  1  premier  tyran  qu'il  font  anéantir. 
De  tons  les  partis  Roi  couronné  du  cynisme  ; 
Ecrasé  sous  la  pourpre  et  dans  sa  nudité. 
Qu'il  retombe  à  l'enfer  on  Dieu  l'avait  jeté  I 

Car  le  Mal  c'est  le  Despotisme, 

Et  le  Bien  c'est  la  Liberté  1 

Courage!  c'est  le  but.  En  avant I  c'est  la  ronle; 
Du  rieox  pont,  sous  lequel  les  siècles  sont  liés. 
Par  de  nobles  efl'orts  élargissons  la  voûte. 

Ne  la  brisons  pas  sons  nos  pieds  I 
Que  fais-tu  parmi  nous,  si  l'amour  qui  t'enflamme 
Ne  se  peut  exhaler  qu'en  noirs  torrents  de  flel? 

Que  dois-tn  montrer  à  Taotel... 

Les  épouvantes  de  ton  àme. 

On  les  espérances  du  ciel? 

Prie,  et  pour  tous  !  Assez  de  voix  dans  nos  qnerelles 
Sans  y  mêler  ta  voix.  Dis  à  tous  que  par  elles 
Dieu  veut  sonder  nos  cosurs  et  nons  veut  éprouver. 
Que  les  jeunes  enfants  et  les  vierges  timides. 
Vers  l'aurore  à  venir  trouvent  de  meilleun  guides , 

Apprends,  pour  nous  sauver. 
A  tous  ces  innocents  une  même  prière; 
Que  tous  lèvent  les  mains  devant  le  même  pèrel 
'  Car  nous  ne  prions  plus.  Prêtre,  prêtre,  à  genoux 

20 


Gil 


LA  MENNÂlS 


LA  MKNNAIS 


m 


Tous  cet  chantf  moDteroat  Mût  la  voûte  immortelle  ; 
Tous  ces  cœurs  s'uniront  dans  la  gloire  éternelle  ; 
HéUsl  pour  toi  du  moins,  si  l'heure  est  loin  de  nous, 

Que  la  Religion  nouvelle 

Soit  la  Paix  entre  tous! 

Je  croit  à  des  vertus,  tu  ne  vois  que  le  vire  ; 
Je  vois  un  Dieu  de  paix,  toi  le  Dieu  foudroyant  ; 
Tu  crois  à  ses  fureurs,  je  crois  à  sa  justice  ; 
Lequel  de  nous  est  le  Croyant? 

M.  J.  Hlbkr. 


SUR  LE  PAYS  ET  LE  GOUVERNEMENT 


ÉPITRE. 
(1840.) 

Et  quintns  angélus  tubft  cednit, 
et  vidi  slellam  de  cœlo  cecidisae 
in  terram.  et  dau  est  et  davis 
putei  abyssi.  —  Et  aperutt  pu- 
leum  abyssi,  et  ascendit  fnmus 
putei  sicut  fumus  fomacis  magn« 
et  obscuratns  est  sol  et  aer  de  fu- 
mo  putei. 

(apocalypse,  ch.  0,v.  1  et  2.) 

Quid  fecit  tibt  hic  popnlus  ut 
induoeres  super  enm  peccatum 
muifflum? 

{Exode,  ch.  32,  v.  21.) 

Desine  ab  ira  et  derelinqne  fo- 
rorem;  noli  cmulari  ut  mali- 
gneris. 

(Pi.,  36.  ▼.  8.) 

Prêtre  d'un  Dieu  de  paix  et  de  miséricorde, 

0  toi  que  ses  puissantes  mains 
Avaient  mis  sur  la  terre  en  exemple  aux  humains, 
Pour  maintenir  entre  eux  l'amour  et  la  conçoive, 

Gomment  as-tu  rempli  ta  sainte  mission? 
Qu'as- tu  fait,  et  pourquoi  de  ta  bouche  sacrée. 
Gomme  -une  hymne  de  mort  par  l'enfer  inspirée. 
Sort-il  des  cris  de  haine  et  de  division? 

Toi  qui  sais,  maniant  la  harpe  des  archanges. 

En  tirer  des  sons  purs,  des  modulations 

Douces  comme  un  écho  du  doux  concert  des  anges  (1), 

Asrlû  pu  ramasser,  au  milieu  de  nos  fanges. 

Le  clairon  discordant  des  révolutions? 

Tremble  qu'en  y  touchant  ta  main  ne  soit  rougie 
Du  sang  mal  essuyé  dont  il  est  encor  teint, 
Et  cesse  d'affubler  du  bonnet  de  Phrygie 
Un  front  marqué  du  sceau  du  Rédempteur  divin. 


(1)  Telles,  par  exemple,  que  le  chapitre  XIl  du 
c  Livre  du  Peuple  »,  el  les  chapitres  XVII,  XXV  et 
XLI  des  «  Paroles  d'un  croyant  «,  qui  tous,  tant  sons 
le  rapport  du  but  moral  que  pour  le  charme  du  style, 
peuvent  être  mis  au  rang  de  ce  qui  a  été  écrit  de  plus 
suave  dans  notre  langue. 


Que  vecx-ln  donc?  Quel  est  le  but  que  ge  pnpose 
La  virulente  ardeur  de  ton  esprit  morose? 
Pourquoi  l'enfer,  par  toi,  parlant  an  nom  du  Ciel. 
Et  ces  discours  trempés  au  plus  amer  da  fiel? 

«  C'est  que.  dis-tu,  le  peuple  est  li  que  l'on  opprinuf. 

«  Et  que  ton  cœur,  au  mal  qu'endure  la  victime 

«  Sous  le  joug  d'un  pouvoir  qui  récrase  du  pié, 

«  Se  remplit  d'amertume  et  se  fend  de  pitié! 

«  C'est  qu'il  te  vient  à  Vàme  une  nge  craeUe 
«  De  voir  qu'on  mange  au  peuple  et  la  chair  et  la  nueile. 
«  Qu'on  boit  son  sang,  et  que,  comme  ?b  rhieu  ikhI 

I  lei  x*tf, 
«  Le  pouvoir  va  paissant  à  ses  flancs  entnnrertj! 

c  C'est  que  son  corps  n'est  plus  rien  qu'une  ianeBse 
«  Qu'un  cadavre  écorcbé  quetratne&t  sur  la  claie,  [plaie. 
«  Après  l'avoir  rongé,  les  goules  du  pouvoir , 
«  Un  ol^et  misérable,  indicible  et  difforme. 
«  Une  ombre  qui  n'a  plus  de  cooleor  ni  de  forae. 
<  Et  qui  fait  peur  à  voir. 

c  C'est  que.  sous  le  fardeau  de  tant  de  tyrannie, 
c  Ches  un  peuple  réduit  à  tant  d'ignominie, 
c  11  ne  faut  plus  parler  de  lois,  de  liberté, 
«  Ni  de  société, 

c  Et  qu'un  amas  confus  d'humaines  créatares 

c  Dont  la  plupart  n'ont  pas,  pour  domir,  on  feiil. 

«  Ne  forme  plus,  en  proie  à  ses  mille  tortures, 

c  Une  société,  mais  à  peine  un  chenU  (1)!  > 

Assex,  6  prêtre,  assex!  voilà  œrte  une  p««e 
Brftlante  plus  que  l'eau  qui  sort  de  l'écliaudoir. 
Des  phrases  à  jeter  au  cœur  te  désespoir  ; 
Mais  d'un  prêtre  chrétien  est-ce  là  le  langage? 

était-ce  là,  dis-moi,  les  tableaux,  les  disooun 
Que  tu  devais  au  peuple?  Est-ce  là  le  secours. 
Le  baume  bienfaisant,  le  généreux  dtctame 
Qu'attendent  ses  douleurs,  qu'il  laudrait  à  son  ime. 

Contre  le  poids  des  maux  que  tu  lui  peins  si  loonU? 
Le  pèlerin,  s'il  trouve  un  mourant  sur  sa  voie, 


(1)  Ce  vers  et  ceux  qui  précèdent,  depuis  et  y  cois- 
pris  celui-ci  : 

t  C'est  que,  dis-tu,  le  peuple  est  là  que  l'on  opprime.» 
sont  imités  de  M.  La  Mennais  lui-même. 

c  Et  tout  cela,  dit-il  à  la  page  56  de  son  pamphlet 
intitulé  :  «  Le  Peuple  et  le  Gouvernement  »*.  ec  u« 
cela  pourquoi?  pour  se  jeter  à  son  tour  sur  la  pr.»K 
que  l'on  convoite,  pour,  à  son  tour,  dévorer  le  pajs, 
s'engraisser  de  $a  chair  et  de  ea  moelle  ». 

•  Et  nous,  dit-il  à  la  page  92.  nous  vous  di.v^ 
que  votre  société  n'est  pas  une  société,  qu'elle  n'en  tsl 
pas  même  l'ombre,  mais  un  aesemblage  d'étru  qum 
ne  sait  comment  nommer  ». 

«  Chei  un  peuple  qui  en  est  là.  dil-U  à  la  page  SO, 
on  ne  doit  plus  parler  ni  de  Hberté  ni  de  sociéU.  rt 
ce  n'est  pas  une  société  gtt'un  amas  de  créaiura 
humaines  réduites  à  cette  extrémité,  c'est  à  peine  un 
chenil  », 

*  L'auteur  s'est  trompé  sur  le  titre  :  Touvrage  as- 
quel  il  répond  est  intitulé  :  *  le  Pays  et  le  Gouverne- 
ment B.  Voilà  ce  qui  nous  a  conduit  à  placer  sa  mti- 
que  parmi  celles  du  t  Livre  du  peuple  >. 


613 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


614 


Au  liea  de  le  remetti^s  anx  bras  da  médecin, 
Le  n-t-il  retoonant  sans  cesse  pour  qu'on  vole 
Et  qo'oD  puisse  compter  les  coups  de  l'assassia  ? 

Lai  va-t-il,  —  sans  pitié  des  douleurs  qu'il  endure» 
Fiire  en  style  effrayant  une  horrible  peinture 
Des  blessures,  des  coups  dont  il  le  voit  souffrir. 
Et  du  danger  qu'il  court  de  n'en  jamais  guérir? 

Non  ;  —  mais  la  charité,  qui  guide  sa  parole. 
Lai  bit  tnwver  des  mois  dont  la  douceur  console 
Et  rend,  malgré  le  mal  dont  leur  charme  est  vainqueur, 
Le  sourire  à  la  lèvre  et  l'espérance  au  cœur. 


Celui-là  plus  que  toi  se  montre  charitable; 
Plos  que  le  tien  surtout  son  zèle  est  véritable  ; 
Aider  et  consoler  ceux  qui  souffrent,  voilà 
La  mission  du  prêtre  et  la  tienne  ;  c'est  là 

Poor  quoi  le  Créateur,  de  trésors  d'éloquence 

T'avait  rempli  le  sein. 
Et  non  pour  exciter  le  peuple  à  la  vengeance 
Par  le  glas  incessant  d'nn  infernal  tocsin. 

Le  peuple  l  ôh  1  que  lui  sert  l'anathème  farouche 
Qo'en  son  nom  ta  voix  lance  à  la  société? 
Qael  bien  lui  lait  le  fiel  qui,  sorti  de  ta  bouche. 
Tombe  à  si  larges  flots  sur  son  cœur  irrité? 

S'il  est  vrai  que,  courbé  sous  des  lois  homiddes. 

Le  pauvre  est  là  qui  meurt  de  faim. 
Pour  apaiser  le  cri  de  ses  entrailles  vides. 
De  grands  mots  galopant  sur  des  coursiers  sans  brides 

Ne  valent  pas  nn  peu  de  pain. 

Et  du  pain,  ce  n'est  pas  des  phrases  ftictleuses. 

Des  déclamations  fîiribondes  et  creuses. 

Effets  tirés  sur  lui  par  la  mauvaise  foi. 

Tes  pamphlets,  qu'il  achète  à  l'éUl  de  Pagnerre  (i), 

Sont  un  denier  hnpAt  levé  snr  sa  misère, 

Et  ne  font  qwlipie  Inen  qu'à  Pagnerre  et  qu'à  toi. 


Puis,  l'image  des  maux  dont  ton  ardeur  s'effraie 
N'est-elle  pas  vingt  fois  plus  terrible  que  vraie? 
Et  ces  maux  que  sans  cesse  à  ses  tristes  regards 

Tes  pinceaux  apocalyptiques 
Se  plaisent  à  charger  de  couleurs  sataniqnes, 
N'en  as-tu  pas,  di»-moi,  rêvé  plus  des  trois  quarts? 


Quoi  donc  !  ce  beau  pays  de  France, 

Où  j'étais  si  fier  d'être  né, 
Eit-il  vrai?  ne  serait  plus  rien  qu'un  parc  immente, 
Oô  quelques  oppresseurs,  sous  un  chef  couronné, 
CoQchés  dans  la  mollesse  et  la  fainéantise, 

Tiendraient  un  peuple  emprisonné, 

Vil  bétail  par  eux  destiné 

A  repaître  leur  convoitise  I 


Qnoi  !  pour  comble  d'impiété, 
Serait-il  vrai  que  la  justice. 


*  (i)  Pagnerre  est,  comme  on  sait,  l'éditeur  des  pam- 
Pbleta  politiques  de  M.  l'abbé  de  La  Hennais,  du  ci- 
dennt  vicomte  de  Gormenin,  de  MM.  Cabet,  Altaroche 
<t  autres  personnages  dont  la  spécialité  consiste  à  aimer 
1«  peuple  en  paroles» 


Cette  émanation  de  la  divinité. 

De  tant  d'horreurs  se  fit  complice, 
Et  que,  vendue  à  l'or  d'un  pouvoir  détesté. 
Elle  jetât  en  proie  aux  atroces  sentences 
De  ses  hommes-potences  M) 
L'innocence  livrée  à  leur  iniquité  ? 


Grâce  an  ciel  1  tout  cela  n'est  pas  la  vérité, 
Et,  n'en  déplaise  aux  fous  que  ta  voix  persuade, 
N'existe  nulle  part  qu'en  ton  esprit  malade. 
Qui  prend,  à  son  réveil,  pour  la  réalité 
Les  rêves  dont  la  nuit  tu  fus  épouvanté  ;     * 

Et  le  peuple,  —  non  pas  cette  oiseuse  canaille. 
Peuple  des  mauvais  lieui  et  des  estaminets. 
Vagabonds,  culotteurs  de  pipes,  valetaille 
Hurlant  la  MarMeillaise  en  cuvant  tes  pamphlets  ; 
Mais  le  seul  peuple  vrai,  le  peuple  qui  travaille. 
Qui  nourrit  sa  famille  et,  par  la  probité. 
L'ordre,  l'économie,  à  la  propriété 
Arrive  honnêtement,  —  s'il  ouvrait,  pour  les  lire. 
Les  écrits  où  tu  peins  son  prétendu  martyre. 

Serait  fort  étonné 
De  voir  jusqu'à  quel  point  il  est  infortuné. 

Fais-nous  donc,  si  tu  peux,  des  contes  plus  croyables. 
Que  parles-tu  de  cruauté. 
De  potences,  d'iniquité 
Et  de  juges  impitoyables? 

La  justice  jamais,  avec  plus  d'équité. 

Ne  se  montra  moins  formidable. 
En  quels  lieux,  en  quels  temps  a-t-elle  présenté 

A  l'innocent  plus  de  sécurité 
Et  plus  d'humanité,  même  pour  le  coupable? 

En  quels  lieux  à  l'autorité 
Vit-on  plus  de  douceur,  de  longanimité? 
Quand  aura-t-on  trouvé  la  clémence  royale 
Envers  ses  assassins  même  plus  libérale? 

En  quels  jours,  sur  le  front  du  crime  repentant, 
La  grâce,  le  pardon,  bienfaisante  rosée 
Que  l'on  pourrait  croire  épuisée. 
Tombèrent-ils  du  trône  à  flot  plus  abondant  ? 

De  monomanie  indulgente 
Dis  donc  plutôt  que  les  cœurs  sont  imbus. 
Et  qu'il  s'en  fait  chez  nous  un  si  grossier  abus, 
Qu'eùl-on  coupé,  je  crois,  père  et  mère,  oncle  et  tante. 
En  vingt  morceaux.— pourvu  qu'on  n'en  ait  rien  mangé. 

On  est  certain  d'être  jugé 
Coupable, ~ mais  avec  l'accessoire  obligé: 

La  circonstance  atténuante. 


(1)  C'est  sous  cette  qualification  que  M.  l'abbé  de 
La  Mennais  désigne  les  magistrats  d'aujourd'hui,  ma- 
gistrats qu'il  a  bien  le  courage  d'assimiler  aux  juges 
de  Fouquier-Tinville  et  aux  membres  des  commissions 
militaires  de  l'Empire  et  des  cours  prévotales  de  la 
Restauration.  Voici  ses  propres  expressions  : 

ff  On  a  des  juges  dont  le  métier  est  d'expédier  les 
accusés  comme  les  bourreaux  les  condamnés,  pura 
instruments  de  torture  et  de  mort,  hommes-potences  II  » 
(Page  73.) 

A  la  page  9 3  il  dit  de  la  société  que  c'est  un  parc, 
un  troupeau  de  bétail  humain  destiné  par  le  pouvoir 
à  atsouvir  tet  convoUisa, 


615 


U  MfiNNAIS 


LAMENNAIS 


6i6 


Ta  parles  d'ignorance  où  tu  dis  qu'on  maintient 

Le  peuple  ;  —  mais  les  faits  démentent  tes  paroles. 

Et  le  pouvoir,  partout  érigeant  des  écoles. 

Y  donne,  —  car  le  mal  est  toujours  près  du  bien,  -~ 

Au  peuple,  —  en  lui  montrant  à  lire.  —  le  moyen 

De  se  fausser  l'esprit  aux  étranges  folies 

Qu'à  son  grand  détriment  chaque  Jour  tu  publies. 


Cependant  je  t'admire  en  toute  humilité. 

Quand,  posant  ton  surplis  d^urhanité  française. 

Tu  te  ns  écriant  que  la  société  i  ^ 

De  nos  jours  n'est  plus  rien  qu'un  chenil  i^m  h  thèse  i 

Est  peu  noble,  —  elle  exprime  au  moins  ta  vérité  ; 


Vm,  jamais  chiens  hargneux  n'ont  pu  mieux  à  leur  aise. 
l\Nir  peu  qu'à  ces  Messieurs  sa  conduite  déplaise. 
Aux  jambes  du  pouvoir  sautant  de  tout  côté. 
Japper,  hurler  et  mordre  avec  impunité. 


Hélas  !  comme  partout,  sans  doute  il  est  en  France 
Plus  d'un  homme  du  peuple  en  proie  ft  la  souffrance  ; 
Mais  leurs  maux,  bien  moins  grands  que  ceux  que  lu 

(combats. 
Ou  de  près  on  de  loin,  dans  l'essence  des  choses, 
Dans  la  nature  humaine,  ont  presque  tous  leurs  causes  : 
Maux  qu'on  peut  déplacer  parfois,  mais  qu'ici-bas, 
A  moins  de  changer  l'homme,  on  ne  détrain  pas. 


Oui.  —  sans  doute  aussi  qu'au  blen-ètre 
Les  mortels  en  ce  monde  ont  tous  des  droits  égan. 
Et  qu'il  faut  à  chacun  sa  part,  ->  cela  ûoïtnèln 
Et  sera,—  dès  que  Dieu  nous  permettra  dé  naître 
Tous,  au  même  degré,  grands,  riches,  forts  et  beaux  ; 

Quand  il  nous  donnera  pour  demeure  une  terre 
Qui  livre  sans  travail  ses  trésors  et  son  fruit. 
Et  que,  par  un  divin  mystère. 
L'art  qui  fabrique  et  celui  qui  prodoit 
tH>urront  se  reposer  et  le  jour  et  la  nuit. 


Jusqu'à  cet  heureux  temps,  qu'aucune  prophétie 
Ne  montre  encor  procli:<iti  à  ton  anxiété. 
Le  travail,  cette  loi  de  notre  humanité. 

Maintiendra  la  suprématie 
Qui  s'atUcbe  ici-bas  à  la  propriété  ; 
Privilège  sacré,  sainte  aristocratie. 
Éternel  fondement  de  la  société! 

Grand  principe,  d'oh  naît  aussi  la  conséquence 
De  l'inégalité  dans  les  conditions  : 
Le  repos,  les  plaisirs,  le  luxe  à  l'opulence. 
An  pauvre  le  travail  et  les  privations. 


Hélas  I  telle  est  la  loi  commune  1 
Et  le  riche,  tout  lier  de  sou  tort  d'aujourd'hui, 

Si  demain  il  perd  sa  fortune, 
Devient  l'égal  du  pauvre  et  souffre  plus  que  lui. 


D'antre  part,  —  que  quelqu'un  de  la  démocratie, 
Qu'un  fils  du  peuple,  un  vrai  prolétaire,  —  à  son  tour, 
Par  re«prit,  le  travail,  par  l'industrie,  —  un  jour 
Grandisse  ;  —  il  va  voir,  comme  au  devant  d'un  Messie, 

La  moderne  aristocratie 
S'ouvrir  —  en  s'incliuaut  même  devant  ses  pas, 


Si  les  mains  de  la  gloire  ont  posé  sur  aa  tèle 
Le  laurier  du  héros  ou  celui  du  poète; 
Car  tu  sais  aussi  bien  que  moi  qu'elle  n'est  pas 
Une  lie  inabordable  et  de  rocs  entourée. 
Tu  sais  qu'elle  n'est  pu  circonscrite  et  murée 

Gomme  celles  des  anciens  temps  : 

Châteaux  crénelés,  citadelles 

Inexorables  et  cruelles 

Qui,  n'ayant  d'autres  habitants 

Que  ceux  qu'y  plaçait  la  naissance, 
Déflmdaient,  par  des  murs,  en  hauteur  insultante. 

D'approcher.  —  même  à  l'espérance, 

Cest  un  port  magnifique,  immense 
Dont  les  clefs  ne  sont  plus  aux  seules  mains  du  soit; 

Où.  de  tous  les  points  de  la  France, 
On  entre  librement  et  d'où  parfois  Ton  sort  ; 
C'est  un  palais  i  mille  portes. 
Dont  aux  hommes  de  toutes  sortes 
n  n'est  rien  qui  ferme  l'abonl  ; 

C'est  l'échelle  brillante  à  Jacob  apparue. 

Et  par  laquelle,  sous  ses  yeux. 
Montait  et  descendait  la  cohorte  acooame 
Des  anges  radieux. 


Que  viens-tu  donc,  traitant  le  riche  de  pirate. 
Crier  du  haut  des  toits  en  style  démocnte  : 
A  l'aristocratie!  —  Abbé,  le  sens  commun 
Te  dira  qu'à  ce  compte,  et  pour  qui  n'en  a  qu'on. 
Quiconque  a  deux  gros  sous  est  un  aristocrate. 
Et  qu'on  peut  t'accuser  toi-même  aussi.  —  triboo, 
Qu'on  voit,  au  nex  du  gueux  rongé  par  la  vermine. 
Endosser  l'habit  neuf  sur  la  chemise  fine. 


Ame  promise  an  Christ,  reviens  à  lui.  croiSHuoi  ; 
Reviens  et  montre-nous  ce  que  c'est  qu'un  bon  prfttre  (I): 
Ce  que  c'est  qu'un  mauvais,  tu  nous  l'as  fait  coBualtre 
Quant  tu  jetas  an  vent  les  trésors  de  ta  foi. 


Laisse,  oh  I  laisse  à  jamais  la  fantatoagorie 
Qui  depuis  si  longtemps  sème  an  monde  l'effroi, 
Et,  dans  rétemelle  patrie, 
Fait  pleurer  les  anges  sur  toi  ! 
Écoute  la  raison  qui,  par  ma  voix,  te  crie 
D'abandonner  enfin  les  rêves  de  Babeuf 
A  ces  tribuns  ardents,  dont  la  haine  et  l'envie 

Vont  corrodant  la  vie  ; 
A  ces  ambitieux  qui,  pour  se  cuire  un  craf. 
Mettraient,  poussés  qu'ils  sont  d'un  égoîsme 
Le  feu,  s'il  le  fallait,  aux  quatre  coins  du 
A  ces  déclamateun,  dont  la  feinte  pitié 
Du  peuple  qu'elle  abuse  en  ses  mains  pread  h  6 
Pour  s'en  serrir  ainsi  qu'on  fait  d'un  marcfaei>ié 
Sur  lequel,  quand  on  vent  se  grandir,  on  se  pose. 


Malheur  à  l'Imprudent  qui  joue  avec  le  feu 
De  la  passion  populaire  I 


(i)  On  se  rappelle  le  mot  fameux  de  M.  de  U 
Mennais  lors  du  procès  qu'il  eut  à  subir  i  l'occasioD  de 
son  écrit  intitulé  :  «  De  la  Religion  dans  ses  npporb 
avec  l'ordre  civil  et  politique  »  :  t  Vous  sacrez  ce 
auB  c'est  qu'un  prêtre  l  » 


617 


LA  MENNÂIS 


LÀ  MENNÂIS 


618 


Noos  aTou  m  combien  c'est  un  terrible  Jeo. 

MaUMV  à  toi  snrtool.  qui  viens,  boome  de  Dien, 

Soofller  snr  ee  brasier  le  TenI  de  la  colère  ! 

Crois-ta  qoe  rincendie,  à  ta  voix  alhimé. 

Aa  signal  de  ta  voix  s'éteindrait  comprimé? 

Non.  noal  Quand  nne  fois  celte  flamme  terrible 

Des  lien  où,  aoos  la  cendre,  elle  dormait  paisible. 

Aidenle.  s'est  levée  an  sonflle  fbrienx 

Qoi  la  poQSse  ;  elle  marcbe.  et  le  front  dans  les  cieox, 

Qund  elle  va  semant  partout  snr  son  passage 

La  désolation,  la  mort  et  le  ravage. 

Nnl  obstacle  aaaex  fort  qni  la  poisse  arrèteir. 

Rien  qui  puisse  contre  elle  nn  seul  moment  Intter  ; 

Ce  qa'on  fait  ponr  calmer  sa  fnreor  la  ranime  ; 

Elle  marcbe.  entassant  victime  sur  victime. 

Jasqo'à  ce  qu'à  la  fin  le  vorace  élément 

S'allkisse  sur  IniHBême  à  début  d'aliment. 


Et  qnel  spectacle  alors  la  terre  ravagée 
Offre-lr-eUe  en  tous  lieux  à  la  voe  affligée? 
Puioat,  partout  la  mort,  la  dévastation. 
Putottt  pleurs  et  soupirs  et  désolation  ; 

Du  travail  les  sources  taries, 
Le  eommeree  détruit,  plus  d'arts,  pins  d'industries  : 
Putaat  surcroît  de  mal  au  peuple  ;  car  toujours 
D  restera  quelqu'un  qui  soit  peuple.  —  En  leur  cours. 
Les  révolutiotts  qui  passent  sur  le  monde 
Peuvent  bien  y  briser  de  leur  main  foribonde. 
Et  batayer  du  pied  les  trônes  et  les  ruis. 
Mais  n'en  saoraient  cbanger  les  étemelles  lois. 


n  se  peut  qu'an  milieu  des  tempêtes  bnmaines. 

Qasnd  tout  esquif  sur  l'onde  est  battu  par  le  vent. 

Qielqms  soldats  beurenx  deviennent  capitaines  ; 

Mais  l'air  tombe  ;  en  leur  lit  les  eaux  rentrent  sereines; 

Et  le  surplus,  qu'est-il  ?  —  Ce  qu'il  éUit  avant  : 

tau  la  nef,  matelot  ;  dans  l'État,  prolétaire. 

Et  people  et  gouvernés  et  ne  gouvernant  pas  ; 

Car.  malgré  tes  écarts  de  style  populaire. 

Si  tu  ne  te  bis  Dieu,  Jamais  tn  n'obtiendras 

Qse  la  société  marcbe  U  tète  en  las  (1). 


Eh  I  mon  ami,  calme  ta  bile  I 
Si  ks  maîtres  te  sont  nn  objet  importun. 

En  monarcbie  on  n'en  a  qu'un. 

En  république  on  en  a  mille  ; 
Et  pais,  à  te  parler  firancbement,  mon  tribun. 

Ce  que  la  France  a  fiût,  l'ira-t-elle  déûire 

Cbaqne  matin,  pour  satisikire 
Le  premier  intrigant  qui  le  lui  vient  prècber? 
Cbmhe  ailleurs  qui  consente  à  cela  pour  te  plaire  ; 
Noos  o'irons  pas  troubler  l'océan  populaire 
hwr  que  les  fKtieuz  y  puissent  mieux  pécber. 

Songe  aux  maux  ob  pourrait  expirer  la  patrie 
S'il  loi  tUlait  subir  d'antres  commotions  ; 
Kssa  longtemps  la  baine  et  les  dissensions 

L'ont  ensanglantée  et  meurtrie. 
Songe,  songe  surtout  aux  viles  passions 

Dont  la  rage,  par  toi  nourrie. 


(1)  C'est  pourtant  le  projet  d'un  autre  bnatique  dé- 
magogue, qui  siège  près  de  M.  de  La  Mennaissur  les 
plu  bants  bancs  de  la  Montagne. 


Peut  se  traduire  en  actions 
D'une  sauvage  barbarie 

Songe  quel  repentir  te  viendrait  prendre  an  cœur. 

Et  combien  de  ton  éloquence 
Tu  devrais  regretter  le  prestige  vainqueur 
Et  maudire  en  pleurant  l'infernale  puissance. 

S'il  te  bllait  jamais  apprendre  qu'où  feuillet 
Des  écrits  que  ta  plume  an  peuple  de  Juillet 
Prodigue,  et  que  la  baioe  avec  ardeur  savoare. 
Au  mousquet  régicide  a  pu  servir  de  bourre? 


Si  ee  penser  te  dit  borrenr. 
Laisse  eu  loi  la  raison  triompher  de  l'erreur  ; 

Et  quand  ta  brillante  parole. 

Des  omurs  sait  si  bien  le  chemin. 
D'une  torche  flambante  au  lien  d'armer  sa  main. 

Soutiens  le  pauvre  et  le  console  (1). 

Ranime  en  lui.  par  tes  discours. 

Le  courage  et  la  patience  ; 

Montre-lui  que  la  violence 
Ne  peut  être  à  ses  maux  qu'un  stérile  secours  ; 
Dis-lui  que  le  travail,  ce  père  de  l'aisance. 
L'ordre  et  l'économie,  i  présent  et  toujours. 
Peuvent  seuls  à  son  sort  apporter  allégeance. 

Au  lieu  d'exalter  ses  douleurs 

Par  le  tableau  de  ses  malheurs. 
Que  ta  voix,  en  son  nom,  prêche  la  bienbisance. 
Et  sur  lui,  sur  les  siens,  Cuse  de  l'opulence 
Descendre  en  même  temps  les  trésors  et  les  pleurs. 


(i)  Ceci  est  écrit  en  1840.  Huit  ans  plus  lard,  un 
terrible  ouragan  révolutionnaire  s'est  levé  sor  nos  têtes; 
il  a  menacé  d'anéantir  toute  l'ancienne  société.  M.  de 
La  Mennais  ne  peut  nier  que,  par  ses  prédications 
insensées,  depuis  ses  «  Paroles  d'un  croyant  »  jusqu'à 
son  journal  le  «  Peuple  constituant  >  y  compris,  il  n'ait 
beaucoup  contribué  à  faire  déployer  l'élendard  de  la 
pins  aflfeuse  révolte.  Les  journées  de  juin  sont  arrivées, 
mais  ces  fatales  journées  n'ont  point  fait  que  le  repen- 
tir soit  venu  au  cœur  du  prêtre  apostat.  I^in  de  li, 
il  a  persisté  à  tenir  son  rang  parmi  les  démagogues  les 
plus  effrénés,  ceux  qui  s'appellent  Montagnards. 

Et  pourtant,  avant  de  siéger  aux  plus  hauts  bancs  de 
la  Montagne  de  1848,  M.  de  La  Mennais  pensait  et 
écrivait  ceci  des  Montagnards  de  1793  : 

«  Us  ne  pardonnèrent  ni  i  la  naissance  parco 

qu'ils  étaient  sortis  de  la  boue,  ni  aux  richesses  parce 
qu'ils  les  avaient  longtemps  enviées,  ni  aux  talents 
parce  que  la  nature  les  leur  avait  refusés,  ni  à  la 
science  parce  qu'ils  étaient  ignorants,  ni  à  la  verta 
parce  qu'ils  étaient  couverts  de  crimes,  ni  au  crime 
lui-même  lorsqu'il  annonçait  quehiue  supériorité... 
Pour  peindre  la  révolution  française,  cette  scène  épou- 
vantable de  forfaits,  de  dissolution  et  de  carnage,  ces 
proscriptions,  ces  fêtes  impures,  ces  cris  de  bluphême, 
ce  bruit  sourd  du  marteau  qui  démolit,  de  la  hache  qui 
frappe  les  victimes,  ces  détonations  terribles  et  ces  ru- 
gissements de  joie  logubre,  annonce  d'un  vute  mas- 
sacre ;  ces  cités  veuves,  ces  rivières  encombrées  de  ca- 
davres, ces  temples  et  ces  villes  en  cendre,  et  le 
meurtre  et  la  volupté,  et  les  pleurs  et  le  sang  ;  ponr 
peindre,  dis-je,  toutes  ces  horreurs,  il  faudrait  emprun- 
ter à  l'Enfer  sa  langue,  comme  quelques  monstres  lui 
empruntèrent  ses  fureurs  >. 


619 


LA  MENNÂIS 


LAMENNAIS 


6^ 


Apprendf-lai  qne  ton  dÎTin  llattre. 
Que  le  Dieu  tout  iroonr,  de  qoi  In  te  dis  prêtre. 
Même  an  sein  des  toormenls  et  de  l'affliction 
Prêchait  U  patience  et  la  soumis&ign. 

Enfin,  dis-lni  qn'nn  Jour,  jonr  terrible  et  suprême, 
La  mort,  qui  ponrnonstotts,  riche  et  pau?re.  est  lamème, 
Otant  à  qui  les  eut  les  habits  précieux. 
Nous  mènera  tout  nus  ensemble  dans  les  deux. 
Chercher  aux  bras  divins  de  noire  commun  père 
La  grande  égalité  qui  n'est  pas  sur  U  terre. 


C'est  ainsi  que,  rentré  dans  ton  réie  pieux, 
Aatre  tombé  d'un  ciel  o&  manque  ta  lumière, 
Tu  reprendras  ta  place  et  la  splendeur  première 
De  ton  cours  glorieux. 

Grand  Dienl  si  tu  Tonlais.  toi,  brebis  égarée. 
Toi,  brebis  si  longtemps  regrettée  et  plenrée 
Par  les  anges  divins  que  conduit  Gabriel, 
Si  tu  voulais  rentrer  an  bercail  étemel. 
Oh  I  qu'il  éclaterait  de  joie  i  ta  rentrée  t 
Oh  I  comme,  ce  Jour-là,  ce  serait  fêle  an  ciel  t 


Ta  plume,  aux  bictioni  livrée. 

Chaipie  jour  se  voit  décorée 
D'us  laurier  éclatant,  mais,  hélas  1  criminel  ; 
La  gloire  de  l'impie  est  de  peu  de  durée, 

Et  c'est  l'anréole  sacrée 
Qu'il  but  rendre  à  ton  nom  pour  qu'il  soit  immortel. 

Cesse  donc  de  donner  le  scandale  k  la  terre 
D'un  époux  de  TEgltse  en  commerce  adultère 

Avec  les  factions  ; 
Viens  te  purifier  à  la  sainte  piscine. 
Et,  rougissant  d'avoir  aux  sales  potions 
Que  Degouve  et  Pagnerre  ont  dans  leur  officine 

Pu  mêler  ton  brillant  venin. 
Quand  tu  rencontreras  THmon-DE-Cormenin, 
Ou  tes  autres  anciens  confrères  en  délire. 
Avec  moi,—  mieux  que  moi,— qu'on  l'entende  leur  dire  : 

c  Du  pauvre,  et  par  malheur  nous  le  savons  assex, 
c  Ici  comme  partout  la  destinée  est  dure  ; 
c  liais  quel  est  votre  bat,  lorsque  vous  lai  traces 
c  Des  douleurs  et  des  maux  sur  sa  tête  amassés 
c  Une  hyperbolique  peinture? 

c  Pourquoi  ces  vains  discours  gros  de  haine  et  d'injure, 
c  Corrosif  infernal  dont  vous  vous  efforcez 

c  D'irriter  le  mal  qu'il  endure  ? 
c  Arrière,  arrière  donc,  flatteurs  intéressés 

«  De  ce  prince  aux  habits  perci^s  1 
c  Si  vous  n'avez  pour  lai  rien  de  meilleur,  —  laissez, 

c  Laisse»-le  en  paix  dans  sa  masure. 

c  Car  si  c'est  là  le  pain  dont  vous  le  nonrissn, 

c  Tout  votre  amour  n'est  rien  que  mensonge,  imposture; 

c  0  médicastres  insensés, 
c  Vers  son  lit  de  douleur  quand  vous  vous  empressez, 

c  Vous  ne  portez  que  la  torture  ; 
«  C'est  de  l'huile  et  du  miel  qu'il  faut  à  sa  blessure, 

«  C'est  du  fiel  que  vous  y  versez  I  > 


I      I 


30  octobre  1840. 


UN  UOMME-POTliNCB  (1). 


(1)  -t-  Voy.  la  note  de  U  colonne  614,  t.  I,  303  e. 


USTE  ALPHABÉTIQUE 

DES  0UVBAGB8,  ÉCBITS,  ABTICLES  ET  JOCl- 
NACX  CITÉS  DANS  LA  PIIÉCÉDB?«TB  NOTICE. 


Absolutisme  (de  1')  et  de  U  Liberté.  CXXUI. 

Affaissement  de  la  puissance  angUise,  CXXV. 

Afllïire  d'Alger,  CXXV. 

Affaires  de  Rome.  —  Récit  du  voyage.  —  Mémoire 
présenté  au  Pape  par  les  rédacteurs  de  «  l'Avenir  ». 
—  Des  Maux  de  l'Eglise  et  de  U  SociéU  :  Elu  da 
Catholicisme  en  Italie,  en  Espagne .  en  Portar&l  et 
en  France.  —  Epilogue.  —  Pièces  justiflcative^  : 
Lettre  de  M.  de  La  Mennais  au  cardinal  Pacca.  — 
Bref  du  Pape  aux  évèques  de  Pologne.  —  Enqrliqne 
du  15  aoftt  1832.  —  Brefs  à  l'arthevèque  de  Too- 
louse  et  à  l'évèque  de  Rennes.  —  Lettre  de  Gré- 
goire XVI  à  H.  de  La  Mennais.  —  Encydique  da 
7  juillet  1834,  XXNin.  —  CriUque,  121-S7. 

Allocation  des  fonds  secreU.  CXXV. 

Almanachs  démocratiques  et  socialistes,  p.  421. 

Amnistie.  CXXV. 

Amschaspands  et  Danrands.  XXXV.  —  Critique. 
144,  145. 

Apanage  du  duc  de  Nemours,  CXXV. 

Aristocratie  du  cens  (de  I'),  CXXV. 

Association  de  Saint-Joseph,  LXXn. 

Aumônes.  Morceaux  impr.  dans  les  (Eutres  de  l'anteor, 
édition  Pagnerre,  t.  VH.  Noy.  CLXVO. 

Autorité  du  Christianisme  an  temps  de  Jésus-Chnst. 
Ch.  XXXMI  de  <  l'Essai  sur  rindifféroKe  •.  XO. 

Avenir  (de  I').  journal.  Doctrines  générales  de  ce  joanial. 
Introduction.  LXXXDC.  —Des  doctrines  de  l'Aveoir, 
XCVn.  —  Sur  sa  suspension,  GXVm. 

Avenir  de  la  société  (de  1'),  CXI. 


B 


Bacon,  Ch.  VI  de  la  Défense  de  l'Essai,  XXEl. 
Bases  (des)  naturelles  d'une  réorganisation  politique  de 

la  France,  XCIX. 
Bibliothèque  des  dames  chrétiennes  (éditeur  deb). 

CLXVIII. 
Bossuet,  Nicole.  Euler.  Ch.  VIII  de  la  t  Défense  àt 

l'Essai  >,  XXm. 


Caractère  des  Journaux  du  pouvoir,  CXXV. 

Catiiolicisme  (du)  dans  ses  rapporte  avec  la  sociélé  poli' 
tique,  XLV. 

Ce  qu'il  faudrait  faire  pour  réfuter  la  doctrine  exposée 
dans  l'Essai  sur  l'indifférence.  Ch.  Xm  de  la  «  Dé- 
fense de  l'Essai  » .  xxni. 

Ce  que  sera  le  Catholicisme  dans  U  société  nonveUe. 
XLOC. 

Ce  que  sont  devenues  les  espérances  de  juillet,  CXXV. 

Clergé  (du).  LU. 

Colleclion  des  meilleurs  apologistes  de  la  religion  chré- 
tienne (édileor  d'une),  CLXXV. 

ComposilioD  (de  la)  du  gouvernement,  CXXV. 

Condaite  ambiguë  du  ministère  fiançais  déni  les  aAirei 
d'Espagne.  LxXVI. 

Confessions  de  saint  AugùstU»  (éditeur  d'une  HNvflII 
traduction  des),  CLXXiV. 


621 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


(m 


CQliforolité  de  la  méthode  des  philosophes  arec  la  mé- 
tbûde  des  héréUqoes.  Gh.  XV  de  la  «  Défense  de 
l'Eisai  ».  XXm. 

Caolonnilé  de  la  méthode  exposée  dans  l'Essai  avec  la 
méthode  catholiqae.  Gh.  XVI  de  la  c  Défeose  de 
l'EsMi  *.  XXIU. 

Caoséqnences  de  l'existenee  de  Diea  par  rapport  à  l'on- 
gine  et  à  la  certitude  de  nos  cooDaissances.  Gh.  XV 
de  c  l'Essai  sar  l'iadifférence  *,  Xn. 

Gooséquenees  da  principe  de  Tsatorlté.  1.  La  vraie  reli- 
gion est  Décessairement  révélée  de  Diea.  II .  Le  Chris- 
tiaoisme  est  la  religion  révélée  de  Diea.  Gh.  XXI  et 
XXn  de  c  l'Essai  sar  l'indifférence  »,  XII. 

Considérations  générales  sar  l'indifférence  relif^ieuse. 
Exposition  des  trois  systèmes  auxqaels  se  réduit  l'in- 
différence dogmatique.  Gh.  I-VII  de  «  l'Essai  sar 
rindifférence  »,  Xn. 

Co&sUtnUon  dn  soavenin  pontife  Grégoire  XVI»  GXVU, 

Crise  ministérielle  (de  la),  GXXV. 

Calte  nnglant.  GXXV. 

Cultes  idolâtriqaes  (des).  Gh.  XXIV  de  «  l'Essai  sar 
rindifférence»,  XII. 


Duger  de  la  Philosophie  qai  place  dans  la  raison  de 

i  l'homme  individoBl  le  principe  de  la  Gertitnde.  Gb.  IX 
delà  c  Défeose  de  l'Essai  »,  XXm. 

Danger  da  monde  dans  le  premier  Age.  Œ. 

D^cUialioo  présentée  an  Saint^iége.  XLVin. 

Défense  de  <  l'Essai  sar  l'indifférence  »,  XXHI.  — 
Critique.  73-90. 

I^ense  de  la  vénérable  compagnie  des  pastenrs  de  Ge- 
nève, GLDI. 

Desortes.  Gh.  m  de  la  «  Défense  de  l'Essai  »,  XXUI. 

Denil  de  la  Pologne  (le)  GXXXm. 

Devoir  (dn)  dans  les  temps  actnels,  XLIV. 

DisoBSiions  crititiaes,  XXXm. 

DoUtion  dn  clergé.  L. 

Droit  de  grâce  (dn).  GXXV. 

Droit  (dn)  da  gouvernement  sar  l'édacatiou,  LUI. 

Droit  (dn)  et  dn  devoir,  GXXV. 

E 

EdahtiMemenl  sar  quelques  dilBcoltés.  Gh.  XI  de  la 

.  «Défense  de  VBssai»,  XXni. 

Ecritore  sainte  (de  1').  Gh.  XXXn  de  «  l'Essai  sur 

.  l'indifférence  »,  XD. 

Edwation  (de  I'),  considérée  dans  ses  rapports  avec  I« 

liberté.  LIX. 
ÉdiuaUon  des  filles  (sur  1'),  LXIH. 
EdiicaUon  dn  peuple  (de  1').  LVU. 
Ednaiion  paUiqne.  LXXXVOI. 
Emploi  de  U  session.  GXXV. 
Esclavage  moderne  (de  1').  XXX.  —  Grit.,  140. 
E((agne  (de  1').  LXX. 

Esquisse    d'une  philosophie ,  XXXn.    —  Gritiqne  . 
,  Ul.i43. 
État  da  Catholicisme  en  Italie,  en  Espagne  et  en  France, 

XXVTIL 
Exposition  sommaire  de  la  doctrine  développée  dans 

l'Esssi  sor  l'indifférence...  »  Gb.  X  de  la  «  Défense 

de  l'Essai».  XXIU. 
Essai  sor  l'indifférence  en  matière  de  religion,  XIl.  — 
.  Crit..  43-78. 

Eubtisseraent  du   Ghristianisme.    :—  S^s    bienfaits. 
^C6.  XXXVI  de  >  l'Essai  sur  l'ipdifférence  ».  XU. 
Eut  dn  dergé  de  France  (sur  1'),  LXVI. 


Eut  intérieur  de  l'Angleterre,  GXXV. 

Évangiles  (les),  vn.  —  Grit..  40.  4i. 

Eiamen  impartial  de  l'avis  da  Gonseil  d'État...,  CLIV. 

Existence  de  Diea  (de  1').  Gh.  XIV  de  «  l'Essai  sor 

l'indifférence  ».  XII. 
Exposition  sommaire  de  nos  doctrines  politiques.  GXXV. 


Famille  (de  la)  et  U  Propriété,  GXXXVn. 

Pansse  direction  du  gouvernement,  GlI. 

Fondement  de  la  certitude  (da).  Gh.  Xin  de  «  l'Essai 

sar  l'indifférence  ».  Xn. 
Formation  du  ministère  (de  la),  GXXV. 
Fragment  politique,  CXXIV. 
Fraternité  humaine  (de  la),  GXV. 


Gouvemonents  constitntionnels  (des).  GXXV. 
Gouvernements  européens  (des),  GXXV. 
Gnide  dn  premier  âge,  Œ. 
Gnide  spirituel,  I. 

H 

Hante  bourgeoisie  (de  la).  GXXV. 
Hymne  à  U  Pologne.  GXXI. 

I 

Ignorance  (de  1').  XXVI. 

Imitation  de  J.-G.,  IL  —  Gritique,  p.  371.  —  Exa- 
men critique  d'une  traduction  nouvelle  de  limitation 
de  J.-G.,  par  l'ahbé  de  La  Mennais,  ou  M.  de  La 
Mennais  convainca  de  plagiat  (par  i.-B.  Salgues). 
PaHi,  DetUu,  1824,  in-8.  12  p. 

Importance  de  la  doctrine  exposée  dans  «  l'Essai  sur 
l'indifférence  ».  Gh.  XD  de  la  c  Défense  de  l'Es- 
sai »,  xxm. 

Importance  de  la  Religion  par  rapport  ft  Dieu.  Gh.  XII 
de  c  l'Essai  sur  l'indifférence  »,  XD. 

Importance  de  la  Religion  par  rapport  à  la  Société. 
Gb.  X  et  XI  de  c  l'Essai  sur  l'indifférencs  »,  XD. 

Importance  de  la  Religion  par  rapport  à  l'Homme.  Gh.  IX 
de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  »,  XU. 

Inconnu  en  politique  (de  1').  GXXV. 

Influence  des  doctrines  philosophiques  sur  la  so- 
ciété, XI. 

In  quatuor  articnlos  declarationis  anno  1 683. . . ,  LXXXIII . 
—  Crit.,  169-173. 

Inslitations  financières,  GXXVI. 

Intérêts  delà  bourgeoisie  (des),  GXXV. 

Intérêts  et  devoirs  des  catholiques,  GVII. 

Introduction  an  «  Cri  de  l'âme  ».  poésies  d'André  Im- 

berdis,  GLXXUI. 


Journaux  à  la  rédaction  desquels  M.  de  La  Mennais  a 
coopéré  activement  :  i**  le  Gonservateur  ;  2»  le  Dé- 
fenseur ;  3<>  le  Drapeau  blanc  ;  4^  le  Mémorial  ca- 
tholique; 50  la  (^olidienne;  6°  l'Avenir;  70  la 
Revue  catholique  ;  80  la  Revue  des  Deux  Mondes  ; 
9«  le  Monde;  10»  la  Revnedu  nrogrès politique.  s(v- 
cial  et  littéraire,  fooidée  par  M.  Louis  Blanc;  1,1  <>  le 
Peuple  constituant,  dont  U  a  ^té  l&fomjat^^  ;  12o  la 
Réforme;  enfin.  13<>  la  Révolution  démocratique  et 
sociale.  Voy.  le  no  GLXVI. 


623 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


624 


ié8o«-€hrisl.  Oi.  XXXV  de  «  l'ISsui  rar  l'indiffé- 

renée  »,  XD. 
Jovrnée  an  chrétien.  V. 
Juace  politique  (de  U),  GXXV. 


Laiifes  pesser  U  joitice  de  Dieu.  CXXV. 

LeibniU.  Gh.  V  de  la  «  Défense  de  l'Essai  ».  XXm. 

Lettre,  GVI. 

Utlre,  1840,  GXXDC. 

Lettre  à  M.  réditenr  da  c  Conservateur  ».  LXV. 

Lettres  (deux)  à  Mgr  l'archevêque  de  Paris,  XL  Vil. 

Lettres  an  rédacteur  de  la  «  Quotidienne  «.  LXXXV. 

CLX. 
Lettres   an  rédacteur  du    «   Mémorial   caUiolique  ». 

Lxxxvn.  CLV,  CLxn. 

Lettres  dans  l'affaire  de  Rome.  XXII. 

Uttres  d'Atticus  (éditeur  des),  CLXX. 

Lettres  sur  les  quatre  articles  diu  du  clergé  de  France. 
par  le  cardinal  LiUa  (éditeur  des).  GLXIX. 

Liberté  (de  la).  LXVU.  CDC. 

Liberté  d'enseignement.  Sous  ce  titre  ont  été  réunis  cinq 
écriU  de  l'auteur  :  De  l'Université  impériale.  —  De 
l'Education  du  peuple.  —  Droits  du  gouvernement 
sur  l'Education.  —  De  l'Education  considérée  dans 
ses  rapporU  avec  la  liberté.  —  Quelques  réflexions 
sur  le  procès  du  «  Gonslitutionnel  »  et  du  c  Cour- 
rier français  (1825).  Ces  cinq  écrits  réunis  sous  le 
titre  collectif  que  nous  venons  d'indiquer  font  partie 
du  tome  V  des  Œuvres  de  l'auteur,  édition  Pagnerre, 
Voy.  le  n«  GLXVII. 

Liberté  religieuse  (de  la).  CXIV. 

Liberté  religieuse.  —  Processions.  ^  Sépulture.  — 
Aumônes.  —  Partie  du  tome  VII  des  Œuvres  de  l'au- 
teur, édition  Pagnerre.  Voy.  le  n»  GLXVII. 

Libertés  publiques  (sur  les),  XG. 

Libre  communication  avec  Rome  (de  la).  XGin. 

Livre  du  peuple.  XXIX.  —  Critiques.  128-139. 

Loi  d*apanage.  GXXV. 

Loi  (de  la)  de  justice  dans  ses  rapports  avec  la  so- 

déu,  cxm. 

Loi  (de  la)  mosaTque  et  du  peuple  juif.  Ch.  XXm  de 

ff  l'Essai  sur  l'indifférence  ».  Xn. 
Loi  sur  l'instruction  secondaire.  GXXV. 
Loi  (de  la)  sur  les  attributions  municipales.  GXXV, 
Loi  sur  les  caisses  d'épargne.  GXXV. 
Loi  sur  les  communes  (de  la).  CXIII. 
Lutte  (de  la)  entre  la  cour  et  le  pouvoir,  GXXII. 

GXXVffl. 


Malebranche.  Gh.  IV  de  la  c  Défense  de  l'Essai  ». 

xxm. 

Mariage  des  princes,  CXXV. 

Maux  de  l'Eglise  et  de  la  Société.  XXVIH.  —  Critique, 
121.  124. 

Mélanges  politiques  et  littéraires  :  De  la  Servitude  vo- 
lontaire, de  la  Boëtie. — Histoire  des  anciens  peuples 
italiens.  —  Traditions  des  sauvages  de  l'Amérique 
septentrionale.  —  Naion.  —  Physron.  —  Partie  lu 
tome  IX  des  Œuvres  de  l'auteur,  édition  Pagnerie. 

Mélanges  religieux  :  Du  projet  de  loi  sur  le  sacrilège. 

—  Du  projet  de  loi  sur  les  congrégations  religieuses. 

—  Sur  une  attaque  dirigée  contre  l'auteur.  —  Du 
suicide.  —  Sur  une  exposition  des  sentiments  ca- 
Uioliques  belges.  Partie  du  tome  VI  des  Œuvres  de 
l'auteur,  édition  Pagnerre.  I 


Mélanges  religieux  et  philosophiques  (1***).  K ,  (3"). 

XXIV  i  (S-).  XXVn.  —  Critiques.  91.  120. 
Mémoire  pour  servir  à  l'hisloire  des  Caoouacs  (édilev  ds;, 

avec  un  Supplément  de  l'éditeur.  CLXXI. 
Mémoire  présenté  au  Pape  par  les  rédacteurs  c  de  Ykxt- 

nir  »,  XXVm. 
Miracles.   Gh.  XXXIV   de    «    l'Essai    sur  lladifé- 

rence  ».  XII. 
Misère  du  peuple.  CXXV. 
Missions  (des).  XXXIX. 
MorU  (les),  morceau  impr.  dans  les  Œuvres  de  l'uieir, 

édition  Pagnerre.  tome  VU.  Voy.  le  vfi  CLWU. 


N 


Néoeaité  de  s'unir  pour  le  maintien  de  l'onlK.. 

XCIV. 
Nécessité  (de  U)  du  culte.  Lin. 
Notice  historique  sur  les  ManichéMs.  GUOV. 


Observation  des  dimanches  (sur  1').  XXXVm. 

Observations  sur  la  promesse  d'enseigner  ks  quatre  ar- 
ticles de  la  déclaration  de  1682,  LIV. 

Observations  (nouv.)  sur  la  promesse  d'enseigner  les 
quatre  articles.  LV. 

OhMTvations  sur  un  Mémoire  par  le  s.  J.P.  R»- 
main.  LVI. 

Œuvres.  CLXVO. 

Omnium  (I').  association  du  crédit  général,  CXXV. 

Opposition  (de  1').  LXXVU. 

OpjxKition  dans  la  Chambre  (de  1').  CXXV. 

Oppression  des  caUioliqnes.  XC\1. 

Orgueil  de  notre  siècle  (de  1').  XX. 

Ouvrages  ascétiques  (des),  GXLV. 


Pairie  (de  U).  GX. 

Pape  (le).  XCVm. 

Paroles  d'un  croyant.  XXVI.~  Critique,— 92.119. 

Partis  en  Angleterre  (des).  CXXV. 

Pascal.  Gh.  VI  de  la  «  Défense  de  l'Essai  »,  XXOl. 

Passé   et  de   l'Avenir   du  peuple   (du),  CXXXI.  — 

Critique.  176. 
Pauvres  (des),  CXXV. 
Pays  et  le  Gouvernement  (le).  CXXX.  —  Cù\i<^, 

138.  175. 
Pensées  diverses.  DC.  XVII. 
Pensées  diverses  sur  la  Religion  et  la  Philosofièie, 

xxxnL 

Perpétuité  (la)  est  un  caractère  du  ChrisliaBisme. 
Ch.  XXDC  et  XXX  de  «  l'Essai  sur  riediffi- 
rence  ».  Xn. 

Peuple  (du),  CXXV. 

Philosophie  (de  la),  de  son  origine  et  de  ses  divers  sji- 
tèmes.  Gh.  H  de  la  v  Défense  de  l'Essai  ».  XXIH. 

Politique  à  l'usage  du  peuple.  CXXV.  —  Crit.,  174. 

Politique  de  l'Angleterre  à  l'égard  de  la  guerre  d'Es- 
pagne. LXXV. 

Politique  (de  la)  de  l'esprit  et  de  la  politique  maUr- 
rielle.  CXXV. 

Politique  (de  la)  et  du  progrès  social.  CXXV. 

Position  de  l'Eglise  de  France  (de  la),  C. 

Position  du  gouvernement  (de  la).  XCI. 

Pourquoi  les  Chambres  ont  si  peu  d'influence  sur  l'opi- 
nion publique.  GXXV. 

Préface  des  «  Mélanges  catholiques  ».  CXIX. 


G25 


LÀ  MENNAIS 


LA  MENNÂIS 


PrtoctopatioD  (de  la)  exclusive  des  questions  parement 
politiques,  GXXV. 

Presse  doctrinaire.  GXXV. 

Prière  (sor  U),  XDC. 

Prise  de  VarsoTic,  CXVI. 

Processions.  Morceau  imprimé  dans  les  (EuTres  de  l'au- 
teor,  édition  Pagnerre.  t.  VII.  Voy.  le  n«  CLXNTl. 

Progris  de  U  Révolntion  et  de  la  gnerre  contre  l'Eglise. 
»  Pièces  justifieatites  :  Bulle  de  Boniface  VIU 
(«Min  ianetam).  —  Déclaration  dn  cardinal  de 
Bourbon  (i5B5).  —  Mémoire  de  l'archevêque  de 
Toulouse  (!•'  aoftt  1838).  —  Constitution  {inter 
multiplieet)  contre  la  déclaration  de  1682.  —  Con- 
stitution de  Pie  VI  contre  le  synode  de  Pistoie.  — 
Lettre  an  rédacteur  de  «  la  Quotidienne  »  (1829, 
XLVI.  —  Crit-,  159-168. 

Projet  de  Constitution  de  la  République  française, 
CXXXIV.  —  Crit.,n7. 178. 

Projet  de  constitution  de  crédit  social,  CXXXV. 

Projet  (du)  de  loi  sur  le  sacrilège,  LXXXI. 

Prcjet  (du)  de  loi  sur  les  congrégations  religieuses  de 
femmes,  LXXXn. 

Prophéties.  ClL  XXXm  de  <  l'Essai  sur  l'indiffé- 
rence *,  xn. 


Qee  l'autorité  est  le  moyen  général  offert  aux  hommes 
pour  discerner  la  vraie  religion,  de  sorte  que  la  vraie 
religion  est  incontestablement  celle  qui  repose  sur  la 
plus  grande  autorité  Yisible.  Gh.  XX  de  «  l'Essai  sur 
l'iadifférence  »,  XII. 

Que  la  voie  de  raisonnement  ou  de  discussion  n'est  pas 
le  moyen  général  offert  aux  hommes  pour  discerner 
U  vraie  religion.  Ch.  XIX  de  c  l'Essai  sur  rindif- 
férence  »,  Xn. 

(^e  le  Christianisme  rapprociie  l'homme  de  Dieu,  XIV. 

Que  le  sentiment  on  la  révélation  immédiate  n'est  pas 
le  moyen  général  offert  aux  hommes  pour  discerner 

.  la  vraie  religion.  Ch.  XVHI  de  <  l'Essai  sur  l'indif- 
férence a.  xn. 

(^  le  véritable  conservateur,  c'est  le  peuple.  GXXV. 

Qw  peut  faire  le  Gouvernement?  GXXV. 

Quelques  (de)  projeU  de  lois  anti-sociales,  GXXV. 

Qielques  Réflexions  sur  la  censure  et  l'Université, 
LXVm. 

Quelques  Réflexions  sur  le  procès  du  «  GonsUtntion- 
oel  ».  LXXX. 

Quelques  Réflexions  sur  notre  éUt  présent,  LXXVin. 

Qo'est-oe  que  la  bourgeoisie?  GXXV. 

Qoestion  d'Alger,  GXXV. 

Question  du  travail,  GXXXVI. 

Questions  politiques  et  philosophiques.  XXXI. 

Qu'il  existe  une  vraie  religion,  qu'il  n'en  existe  qu'une 
seule,  et  qu'elle  est  absolument  nécessaire  an  salut. 
Ch.  XVI  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  »,  XII. 

Qu'il  y  a  une  allianee  naturelle  entre  le  despotisme  et 
les  doctrines  matérialistes,  XV. 


R^t  du  voyage  à  Rome,  XXVIU. 

Reconstruction  du  ministère  (de  la),  GXXV. 

Recueil  de  piété,  VI. 

Réflexions  générales  sur  la  possibilité  et  sur  les  moyens 

de  discerner  U  vraie  religion.  Ch.XVR  de  i  l'Essai 

sur  l'indifférence  »,  XH. 
Réflexions  piéliminaires  de  la  «  Défense  de  l'Essai  » ,  et 

fonaant  lech.  I  de  l'ouvrage,  XXIII. 


Réflexions  sur  la  folie  de  ceux  qni,  ne  taisonnant  point, 
ne  sont  indifférenU  que  par  insouciance  et  paresse. 
Exposition  des  senU  principes  sur  lesqueU  peut  re- 
poser l'indifférence  raisonnée.  Ch.  vm  de  i  l'Essai 
sur  l'indifférence»,  Xn. 

Réflexions  sur  la  nature  et  l'étendue  de  la  soumission  due 
aux  lois  de  l'Eglise  en  matière  de  discipline,  LXIX. 

Réflexions  sur  l'étot  de  l'Eglise  en  France,  IX.  — 
Crit.,  42. 

Religion  (de  la),  XXXIV. 

Religion  (de  la)  considérée  dans  ses  rapporte  avec  l'ordre 
politique  et  civil,  XLV.  —  Crit.,  147-158. 

Réponse  à  la  lettre  du  P.  Ventiira,  GIV. 

Réponse  à  M.  de  Potter,  GXX. 

Réponse  à  un  article  du  «  Monitsor  »,  GXV. 

Réponse  à  un  protestant,  XXII. 

Réponse  à  une  lettre,  XLI. 

Réponse  aux  obijections  qu'on  a  faites  contre  la  doctrine 
exposée  dans  c  l'Essai  sur  l'indifférence  ».  Ch.  XIV 
delà  <  Défense  de  l'Essai  »,  XXni. 

République  (de  la).  GV. 

Résumé  et  conclusion  de  la  t  Défesse  de  l'Essai  ». 

Gh.  xvn,  xxni. 

Réunion  (de  la)  des  différentes  communions  chré- 
tiennes. XLn. 


S 


Sainte-Alliance  (de  la))  LXXI. 

Sainteté    (la)   est  on   caractère   du    Christianisme. 

Ch.  XXXI  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  »,  XII. 
Séparation  de  l'Eglise  et  de  l'Etat  (de  U).  XCU. 
SépnlUire.  Morceau  impr.  dans  les  Œuvres  de  l'auteur. 

édition  Pagnerre,  t.  VII.  Voy.  le  n«  GLXVII. 
Serment  politique  (du).  CVIU. 
Servitude  volontaire,  de   U  Boétie  (éditeur  de  la). 

GLXXn. 
Situation  présente,  GXXVn. 
Société  en  général  (de  la).  XXXVU. 
Société  première  (de  la)  et  de  ses  lois.  XXXVR. 
Société  spirituelle  (de  U),  XXXVn. 
Sociétés  bibliques,  XL.  —  Crit.,  146. 
Sommaire  d'un  système  des  connaissances  humaines, 

vm. 

Stabilité  sociale  (de  la).  GXXV. 

Suicide  (sur  le),  XVm. 

Sur  l'histoire  des  anciens  peuples  italiens,  GLXI. 

Sur  l'Histoire  véritable  des  momiers  de  Genève,  CLII. 

Sur  la  «  Jpnméedu  chrétien  »,  CXLVII. 

Sur  la  poursuite  judiciaire  contre  le  c  Drapeau  blanc  », 
LXXXVI. 

Sur  la  prétention  de  l'autorité  civile...,  LXJ. 

Sur  la  <  Profession  de  foi  de  l'Eglise  caUiolique  fran- 
çaise »,  CLXm. 

Sur  l'arrangement  conclu  avec  le  Saint-Siége,  LXII. 

Sur  les  attaques  dirigées  contra  les  Frères  des  écoles 
chrétiennes,  LVRI. 

Sur  les  causes  de  la  haine  qu'inspire  à  certains  hommes 
la  religion  caUiolique,  XXI. 

Sur  les  «  Confessions  de  S.  Augustin  »,  CL. 

Sur  les  Pères  de  l'Eglise,  GXLDC. 

Sur  les  c  Vies  des  Justes  ».  CXLI. 

Sur  un  arrêt  rendu  par  la  Cour  de  cassation,  LXIV. 

Sur  un  caractère  de  la  baion  révolutionnaire,  LXXXIV. 


Sur  un  ouvrage  intitulé 

de  »,  GLI. 
Sur  un  ouvrage  intitulé 

France  »,  CXXXDC. 
Sur  un  ouvrage  intitulé 


c  De  la  Justice  du  xa«  siè- 
:  «  De  la  nouvelle  Eglise  de 
<  Du  Pape  ».  CXLV1. 


627 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


628 


:  c  Exposition  de  la  doctrine  de 
«  Manifestation  de  l'Esprit 


Sor  nn  onvrige  intitnlé 

LeibniU  ».  CXLIV. 
Sar  nn  ouvrage  tnlitalô 

de  Vérité  »,  CXLII. 
Sar  nn  ouvrage  intitulé  :  c  Mémoires,  Lettres  et  Pièces 

anlhentiqnes  touchant  la  Tie  et  la  mort  du  duc  de 

Berri  ».GXLVIII. 
Sur  nn  ouvrage  intitulé  .  «  Principes  sur  la  distinction 

dn  sacrement  de  mariage,  etc.  ».  XL. 
Sur  nn  ourrage  intitulé  :  c  Réflexions  sur  quelques 

parUes  de  notre  légisUtion  civile,  etc.  ».  CXXXVIU. 
Sur  un  ouvrage  intitulé  :  c  Réponse  anx  Quatre  Ck>n- 

oordaU».CXLIII. 
Sur  un  ouvrage  intitulé  :  c  Restauration  de  la  science 

poliUque  ».  CL VII. 
Sur  une  attaque  dirigée  contre  M.  l'abbé  de  La  Mennais. 

CLvm. 

Sor  une  demande  faite  aux  év^jnes,  LX. 

Sur  une  exposition  des  sentiments  catholiques  belges. 

Sur  une  nouvelle  traduction  de  U  Bible.  CL VI. 
Sur  une  pétition  présentée  à  la  Chambre  des  Députés,  CI 
Système  conservateur  (du).  CXXV. 
Système  au  ni^orités  (du).  CXXV. 
Système  doctrinaire  (dn),  CXXV. 
Système  (do)  suivi  par  les  ministres  depuis  la  Révolo- 
tion  de  JuiUet.  GXn. 


Tolérance  (de  la),  LXXK. 
Tous  les  hommes  naissent  égaux.  CXXV. 
Tradition  de  l'Eglise  sur  l'instituUon  des  évèqnes.  X. 
Traditions  des  sauvages  de  l'Amérique  septentrionale. 
CLXV. 

U 

Une  grave  erreur  des  honnêtes  gens  (d'),  XCV. 

Une  voix  de  prison,  CXXXll. 

Unité  (r)  est  un  caractère  du  Christianisme.  Ch.  XXV 

de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  ».  XII. 
Universalité  (!')  est  un  caractère  du  Christianisme. 

Ch.  XXVI-XXVIII  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  ». 

XII. 
Université  impériale  (de  1').  LI. 


Vérité  (de  la),  Xin. 
Vingt  et  nn  janvier.  LXXin. 


NOMENOATURE 

DES  TRADUCTEURS,  APOLOGISTES,  RÉFUTA- 
TEURS  ET  BIOGRAPHES,  ANONYMES,  SYNO- 
NYMES ET  PSEUDONYMES,  DE  M.  F.  DE 
LA  MENNAIS. 

(Les  chiffres  romains  renvoient  anx  ouvrages  de  M.  de  La 
Mennais.  et  les  chiffres  arabes  à  leurs  critiques.) 


A*"*  (l'abbéj;  55. 

Affre  (l'abbé),  depuis  archevêque  de  Paris,  G6. 


Ancien  grand-vicaire  (nn).  Voy.  Claasel  de  Ctm&ifpf- 

gués. 
Ancien  professeur  (nn).  157. 
Ancien  professeur  de  philosophie  (nn).  \oj.  Flottes. 
Andrée  (le  baron  Eugène  d').  157. 
Arband.  évèqne  de  Gap,  63.  160. 
Archier  (Ad.).  140. 
Astres  (Mgr  Panl-Thérèse-David),  arelievèqBe  de  Tes- 

louse  et  de  Narbonne,  31 . 


B 


B..  professenr  de  philosophie  an  séminaire  de  K..  1i. 

Barbier  (Hlpp.).  d'Orléans,  203. 

Bastide  (Unis),  de  Marseille.  207. 

Baston  (l'abbé).  50. 

Bataille  (l'abbé).  3.  89. 

Bautain  (l'abbé).  106. 

Belge  (nn).  177. 

Bellugon  (Jos.),  prêtre.  2.  44. 

Blanchemain  (Prosper).  209. 

Bœrne  (Lndwlg).  XXVI. 

Bonald  (le  vie.  de).  73.  162. 

Bonnin  (J.-C.-B.).  101. 

Bonchitté  (L.-H.).  ancien  élève  de  l'Âeole  normale.  4S. 

Bouvier  (Barthélémy),  pasteur  de  l'Eglise  de  Ge- 
nève. 93. 

Boyer  (l'abbé  P.-Dents),  directeur  dn  séminaire  Saiau 
Sulpiœ,  27,  29.  171. 

Bucbei.  34. 

Bnsson  (l'abbé  Gl.>Ignaoe).  prêtre,  S2. 


Caillot  (Napoléon),  membre  de  l'Académie  dn  PryU- 

née,  135. 
Carloman.  pseudon.,  193. 

Caron  (l'abbé  L.-H.).  chanoine  honoraiie  d'Amiens,  ii. 
Carrière  (Désiré).  210. 
Catholique  (un).  Voy.  WrindU. 
Chaho  (Aug.).  de  Navarre.  94. 
Chopin  (J.),  205. 
Clansel  de  Coussergues  (l'abbé),  vicaire  général  de  Besa- 

vais,   9.   10.  150,  151.   154,   155.   156.   180, 

181,  182.  183. 
Clansel  de  Montais  (Gl.-Hipp.).  évèqne  de  Chartie». 

109.  152.  169. 
Colère  (la)  de  M.  de  U  Mennais.  192. 
Collet-Revoil  (M»«  Louise).  211. 
Combalot  (l'abbé),  23, 122. 
Compte  rendu  des  Evangiles,  40. 
Coup  d'œil  sur  le  système  religieux  et  politique  dt 

«  l'Avenir  ».   Tovimue,  s.  d.  (1832),  in-«  ds 

46  pages. 
Coorcy  (A.  de).  144. 
Cnendias  (G.  de),  136. 


Davin  (Victor),  de  Veines  (Hautes-Alpes).  127.  206. 
Debreyne  (P.-J.-C.).  117. 
De  la  Haye.  Voy.  Uhaye  (de). 
Demay  (F.-D.),  105. 
Desnos  (le  comte),  185. 
Dexamy  (T.),  176. 
Dinocourt  (T.).  129. 
Doctrine  dn  c  Sens  commun  »,  49. 
Doctrine  (de  la)  philosophiqae  développée  dois  •  l'Estai 
sur  l'indifférence  »,  83. 


6^ 


LA  MENNAIS 


LA  MENNAIS 


630 


DGDi7  (l'abbé).  81. 

Darfaapl  (Q.-Tbéopb.)»  conseiller  à  la  Goor  d'appel  de 

Boorges,  138. 
Damesiiil  (Alexis).  42. 
Du  Plesw  de  Grenedan,  119.  137. 


E.  (L.-F.).  Voy.  EymÎD. 
EckÂteiB  (le  bar.  d').  163. 
EDich.  de  Pest,  XXXn. 
En^ehin  (Joc.-Prosper) ,118. 
EQ^i(^meot  (de  V)  philoMphiqne....  68. 
Epitre  an  roi  sar  h  captivité  de  La  Mennait,  312. 
Epilre  de  Lucifer.  99. 

E>prit  de  MM.  de  Gbiteanbriand.  Voy.  Satgé. 
E\an^êlisaBt  (an).  189. 

Evéque  (1*)  de  Chartres.  Voy.  Claosel  de  ModUIs. 
Examen  critiqne  d'une  traduction  nouvelle  de  v  l'Imi- 
tation de  Jésus- Christ  > .  Voy.  Saignes. 
Examen  critique...  des  «  Paroles  d'un  croyant  »,  114. 
Ejnin  (l'abbé  L.-F.),  136. 


F.  (l'abbé),  professeur  de  philosophie  an  séminaire  de 
N..  79. 

F.  (J.-B.-M.).  Voy.  Flottes  (l'abbé). 

FloUes  (l'abbé),  chanoine  honoraire,  anmônier  et  pro- 
fesseur de  philosophie  an  coU^e  de  Montpellier,  52. 
54.  88,  90,  167, 173. 

Foiuet  (Jos.-Tbéoph.).  85. 

Fnaçais  catholique  (un).  153.  ' 

Frenilly  (te  vicomte  de),  161. 


G«floode  (l'abbé  Eugène  de).  74.  75. 

Gerbel  (l'abbé  Philippe),  16.  19.  33.  60, 195. 

Gioberti  (l'abbé  Vincent),  depuis  premier  ministre  de 
Sardaigne.  36.  —  C'est  vraisemblablement  une  pre- 
mière tndoetioD  de  eet  écrit  qui  a  paru  sous  le  titre 
de  t  Lettre  d'un  Italien  i  un  Français  sur  les  doc-' 
trines  de  M.  de  La  Mennais  >.  Louvain,  J.-B.  An- 
tiau,  et  Paris,  Lagny  frira,  1840,  in-8  de 
86  pages. 

Goodard  (J.-J.-L.),  prêtre  du  diocèse  de  Grenoble,  123. 

Gnod-viraire  (on),  Voy.  Glansel  de  Coussergues. 

Gré^ire  (le  comte  Henri),  évèqne  de  Blois,  dans  le  re- 
cueil intitulé  <  la  Chronique  religieuse  ».  Paris. 
lHt8-21,  6  vol.  in-8. 

Grégoire  XVI  (Maur  Capellari,  depuis  pape  sous  le 
Dora  de).  22.  108.  186,  187. 

Go^rin  (Amand),  213. 

GttiUon  (M.  N.-S.),  évèqne  de  Maroc.  30. 

H 

Ibller  (L.  de),  116. 

Ibrro-Harring,  115. 

Haoréau  (Barthélémy),  plus  tard  l'un  des  conserva- 
teurs de  la  Bibliothèque  nationale  (section  des  mann- 
ârriu)  et  membre  de  «la  Chambre  des  représentants. 
Il  a  donné  des  articles  apologétiques  pour  M.  de  La 
M*>nnais  à  h  c  Revue  du  Progrès...,  a  fondée  par 
M.  L.  Rianc. 

Ikmivy  d'Auribeao  (l'abbé  P.),  cité  par  M.  A.  Ha- 
drolle,  dans  son  «  Histoire  secrète  du  parti  et  de 
l'apostasie  de  M.  deUMeonais».  1834,  ia-S,  p.  43, 


note  3.  Cet  abbé  n'a.  selon  toute  apparence,  que 
fourni  des  critiques  à  l'un  des  journaux  religieux  de 
l'époque. 

Hindemidt  (A.),  XXVIH. 

Homme  de  rien  (un).  Voy.  Loménie. 

Huart  (G.).  168. 

Haber  (C).  95. 

I 

Indigène  (un)  du  bassin  septentrional  de  la  Tour- 
nette.  124. 
Italien  (un).  Voy.  Gioberli. 


J—  (H.-F.).  103. 

Jammes  (l'abbé  F.),  d'abord  auménier  de  l'Ecole  poly- 
technique, depuis  vicaire-général  de  Paris,  aiigour- 
d'bui  chanoine  titulaire  de  la  même  église,  62. 

Jondot  (Etienne).  45. 

Juin  (l'abbé  Jean-Augustin),  a  maudit  «  l'Apocalypse  de 
Satan  «  (les  «  Paroles  d'un  croyant  >)  dans  les 
«  Etudes  religieuses  »  qu'il  a  publiées  (en  1832- 
1833)  (1). 


Kahlhorst  (Ang.),  XXXn. 


L.  (J.).  Voy.  Labonderie. 

Labonderie  (Jean),  vickire-général  de  Saint-Floor,  et 
vicaire  de  Notre-Dame  de  Paris.  170. 

Lacordaire  (le  Rév.  P.  Henri),  de  Tordre  des  Frères- 
Prècheurs,  24. 

La  (îerresais  (le  marquis  de),  112. 

Lagracerie  (Victor),  UI. 

Lahaye  (le  comte  A.-H.  de),  128,  130,  200. 

La  Mennais  (de  M.  de)  et  de  son  Journal  «  l'Ave- 
nir »,  184. 

La  Mennais  (M.  de)  réfuté  par  lui-même.  Voy.  Peltier. 

Lanjuinais  (le  comte  J.-Denis),  149. 

Larocheiiacquelein  (le  marquis  de),  188. 

Lebot  (mademoiselle),  100. 

Lerminier.  professeur,  21,  26.  32,  39,  131,  133. 
145. 

Leroy  de  Cbantigny  (l'abbé),  depuis  employé  de  la  bi- 
bliothèque de  la  Chambre  des  députés,  mort  d'alié- 
nation mentale,  dans  un  hospice  de  Paris,  en  jan- 
vier 1849, 166. 

Lettre  à  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais  (sur  son  article 
intitulé  :  «  Des  Missions  bibliques  t).  146. 

Lettre  à  M.  l'abbé  F.  de  La  Mennais  (sur  son  ouvrage 
intitulé  :  «  De  la  Religion  considérée,  etc.  »),  158. 

Lettres  (deux)  à  l'auteor  des  «  Paroles  d'un  croyant  ». 
Voy.  La  Gervesais. 


(1)  C'est  'ce  même  abbé  Juin,  connu  aussi  sous  le 
nom  de  Juin-d' Allas,  né  à  Champagne  d' Allas  (Cha- 
rente-Inférieure), qui.  après  avoir  désapprouvé  haute- 
ment les  doctrines  des  «  Paroles  d'un  aoyant  »,  se  mit 
plus  tard  dans  le  cas  d'être  interdit  par  l'autorité  ec- 
clésiastique, prit  depuis  c  l'Apocalypse  de  Satan  »  pour 
son  Evangile,  devint  effréné  démagogue,  et  fut  président 
du  dutt  de  la  Sorbonne  sous  le  nom  de  Michelol;  l.es 
tribunaux  l'ont  condamné,  en  1848,  pour  une  andeofls 
banqueroute  frauduleuse,  à  cinq  ans  de  galères. 


631 


LA  BŒNNÂIS 


LA  MENNÂIS 


6XK 


Linayne  (Paulin).  174. 

l^oméoie  (Lonit  de).  301. 

Lacas,  ex-dépaié  de  la  Seine-lnféneare, 


53. 


Madrolle  (Antoine).  7.  U.  17.  18.  59.  07.  195. 

Manet  (F.-6.-P.-B.),  prêtre,  chef  d'inttit.  de  la  ville 
de  Saint>llalo.  194. 

Maret  (H.).  41. 

Marrast  (Annand).  alors  rédacteur  en  chef  de  la  c  Tri- 
bune ff .  depuis  président  de  la  Chambre  des  représen- 
UnU,  9i. 

Mécréant  (un).  Voy.  Ililon  de  Villiers. 

Mercier,  XXYl. 

Mérode  (le  comte  Félix  de).  164. 

Milon  de  Villiers  (le  comte  A.-A.-J.).  98. 

Mossé  (J.-M.),  46 


Nicolas,  69. 

Notice  (anon.)  snr  M.  l'abbé  F.  de  LaMennais,  904. 


O'Mabony  (le  comte  Arthur),  91,  165. 
Ortolan  (Éléaiar),  96. 


Pagancl  (l'abbé),  5,11. 
Peltler  (l'abbé).  149. 
Poitevin  (Prosper).  191. 
Pompery  (Ed.  de),  134. 
PrAtre  catholique  français  (un),  190. 
Procès  (grand)  Dût  an  «  Pmple  consUtuant  >,  199. 
r  de  Uiéologte  (un).  Voy.  Boyer  (l'abbé). 


Quélen  (de),  arebevAque  de  Paris,  159. 
Quelques  réflexions  sur  la  lettre  encyclique  (du  18  sep- 
tembre 1839),  188. 
Qu'est-ce  que  M.  de  U  Mennais?  6. 


R.  (le  P.),  D.  L.  C.  D.  J.  Voy.  Rozaven. 

R.  (l'abbé).  Voy.  Rohrbacher. 

Rabbe  (Alphonse),  4.  198. 

Raymond  (G.-M.),  de  Ghambéri.  64. 

Receveur  (l'abbé).  47.  69. 

Réforme  communale  et  départementale,  178. 

Réfutation  de  l'opinion  de  M.  l'abbé  de  La  Mennais  sur 

l'étendue  de  la  puissance  spirituelle.  58. 
Regnanlt  (Elias).  175.  909. 
Réplique  de  M.  de  La  Mennais.  Voy.  Viollet. 
Riambourg  (J.-B.-G.).  95,  87. 
Robinet  (Edmond),  197. 
Rohrbacher  (l'abbé),  supérieur  des  missionnaires  du 

diocèse  de  Nancy,  50,  57,  76,  77.  80. 
Rozaven  (le  P.  J.-L.).  de  la  compagnie  de  Jésus. 

49.  61. 

S 

Saint-Acre  (L.),  pseud.  Voy.  Mossé. 
^ainte-Beuve,  de  l'Académie  française,  191.  196. 
Nsset  (Emile),  37.  38. 


Saignas  (J.-B.).  Examen  critique  d'une  tradnetîan  ast- 
velte  de  l'ImiUlion  de  J.-C..  par  M.  l'abbé  de  U 
Mennais,  ou  M.  de  La  Mennais  convaincu  de  plantât 

•    Parit,  Dentu,  1894.  in-8  de  19  pages.  Abm. 

Sand  (G.).  139. 

Sarrut  et  Sainfc-Edme.  199. 

Satgé  (le  baron).  179. 

Sens  commun  (le)  de  M.  de  La  Mennais.  Voy.  Jaaacs 
(l'abbé). 

Simon  (Jules),  professeur  de  philosophie.  35.  141. 

Stmonot,  ofDcier  d'administration  des  hôpitaux  luli- 
taires,  139. 

Solitaire  (un).  Voy.  Barbier  (U.). 

Slober  (Ehrenfried),  XXVI. 

Suramain  de  Hissery.  anc.  officier  an  corps  royal  d'rtal- 
nttjor,  84.  86. 


Tabarand  (le  P.).  oratorien.  i. 

Tharin  (Mgr),  ancien  évéqoe  de  Strasbourg,  107. 

Théologien  catholique  romain  et  bon  Français  (un).  ITi 

Thord  (l'abbé).  13. 

Tzschirner  (H.-Th.),  19. 

Turquety  (Edouard),  908. 


Vidal  (l'abbé  0.).  104. 

Viennet,  de  l'Académie  firançaise,  148. 

Vigneron  (Alfred),  avocat.  143. 

Vigoureux  (MiB«  Clarisse).  113. 

Vincent  (J.-L.-S.).  l'un  des  pasteurs  de  TEglise  réCar- 

mée  de  Nîmes.  43.  51 . 
Viollet  (Alph.),  109. 


W 


Wrindto  (l'abbé),  prêtre  belge.  90.  65.  110. 
Wâits  (J.-W.),  vicaire  de  Saint-Dîner,  à  Lyoa.  147 


TABLE  GÉNÉRALE 


I.  Courte  notice  sur  M.  de  La  Mennais.         coi.  510 
n.  Ouvrages  de  M.  de  La  Mennais  ; 

Ouvrages  ascétiques. 

Sciences  en  général. 

Philosophie  et  Religion. 

Politique 

Critique  et  Polémique  religieoses. 

Histoire. 

M.  de  La  Mennais  Journaliste. 

Œuvres. 

Éditions  dues  aux  soins  de  M.  de  La 
Mennais  (M.  de  La  Mennais  libraire). 

Ouvrages  faussement  publiés  sous  te  nom 
de  M.  de  La  Mennais. 
m.  RéfnUteurs  et  Apologistes  de   M.    de  U 
Mennais  : 

En  général. 

En  particulier. 

Ouvrages  ascétiques. 

Philosophie  et  Religion. 

Politique. 

M.  de  La  Mennais  journaliste. 

IV.  Biognphies  de  M.  de  U  Mennais. 

V.  Couronne  poétique  de  M.  de  La  Mennais. 


517 

bi% 
53T 

M 

554 
5til 

565 


555 

571 
5TI 
5^3 
595 

m 


633 


LA  MENNÀIS 


LAMENNAIS 


634 


VI.  Appendice.  Les  Stigmates  de  l'ApofUt  : 

Sar  les  «  Paroles  d'un  croyant  »,  par 

M.  J.  Hnber  606 

Sur  le  Pays  et  le  GooTemement,  par  nn 
Homme-Poteoce.  611 

VU.  TiMe  alphabéiiqne  des   ooTrages,    écrits, 

vticles  et  joarnanx  cités  dans  cette  notice.     690 
\M\,  Nomenclatore  des  traduclears.  apologistes, 
réfntsleors  et  biographes,  anonymes,  spo- 
ojmes  et  psendonymes  de  M.  F.   de  La 
Hennais.  627 

l\.  Table  générale.  633 

t-  On  Ht  anx  «  Corrections  *  dn  tome  H  des  t  Su- 
percheries littéraires  ■  : 

LA  HENNAIS  (l'abbé  F.  de).  L  Su  ouvrages.  — 
Mil.  Quoique  inséré  dans  les  Œnnes  du  famenx  abbé, 
'diiioo  Pagnerre,  cet  oposcule  n'est  pas  de  lui,  mais  de 
l'alM  Gerbet. 

XXM.  c  Parples  d'un  croyant.  >  Le  chapitre  mis 
es  vers  par  M.  Dnchapt,  conseiller  i  la  Gonr  d'appel 
de  Bourges,  est  le  qaanmte-et-tinième  :  «  A  an  exilé  *. 

II.  Rkfctations  et  APOLOGIES.  6.  «  Qtt'est-ce 
qse  l'abbé  U  Mennais?  »  Ajoutes  :  par  M.  Fenillade. 

Aa  nombre  des  réfntations  des  ■  Paroles  d'nn  croyant  • , 
RM  9i  i  119.  ^Joatex  celle  intitulée  : 

<  Denx  mots  d'na  croyant  aux  Paroles  d'nn  Croyant, 
assijié  d'nn  voyant,  d'nn  mécréant,  d'une  voyante  et 
d'une  médéante  »,  par  M.  Alphonse  VioUet.  Parts, 
rue  ia  Saint-Pères,  fi«  65,  et  Ihivernois,  au  Pa- 
l(M-Kofal,  183i,  broch.  in-8. 

Ii3.  Ajoutez  en  note  :  La  «  Revue  dn  Daupbiné  » 
a  reada  compte  de  la  c  Première  Lettre  de  M.  J.-J.- 
L.  Goodard   «   (tome  n.  pag.  63-64),  ainsi  que  la 

•  Re^oe  dn  Lyonnais  >  (27«  livraison).  Cette  dernière 
auhK  a  été  imprimée  séparément  sous  le  titre  de 

•  M.  de  La  Mennais.  M.  Gombalot  et  M.  Goodard  ». 
Lim.  impr.  de  BoUel,  1837.  broch.  in-8. 

Od  annonce  sor  la  couverture  de  l'opuscule  nn  c  Pe- 
tit Dialogue,  extrait  d'un  pins  grand,  sur  la  bonne  foi 
(1m  défènaears  de  la  vérité  >,  par  le  même  antenr. 
Note  dn  vie.  Paul  Colomb  de  Satines. 

U6'  «  De  la  réunion  des  différentes  communions 
dtrriiennes  ».  XLI1 19  des  ouvrages  de  M.  de  La  Men- 
u)«.  Ajoutes  en  note  : 

Eplire.  en  vers,  ft  M.  de  La  Mennais  sur  sa  louable 
intention  de  réunir  à  la  communion  romaine  tontes  les 
•««s  chrétiennes;  suivie  de  Noies  et  Observations. 
Jiillel  1819.  Parts,  de  l'impr.  de  Jl»«  Jettne- 
^^mme-CrémUre,  1819,  in-8,  40  pag. 

148.  «  Epltre  k  M.  l'abbé  de  La  Mennais  i,  par 
i.-P.-G.  Viennet.  Ajonies-y  : 

'  Ma  première  Epitre  en  réponse  à  la  trente-neu- 
Trème  de  M.  Vlenoet,  >  par  M.  Prosper  Andale  (Pros- 
f^  Poitevin).  Paris,  CuiUaumin,  Perrotin,  1834, 
>>-«.  24  pag. 

Dans  cette  Epltre,  l'antenr  défendait  M.  de  La 
^nais  contre  M.  Viennet;  mais  depuis,  il  a  antre- 
"Kot  apprécié  le  prêtre  dânagogne,  et  a  publié  une 
satire  sanglante  contre  celui  qu'il  défendait  alors. 
iVoy.  le  n«  191  des  critiques  dn  famenx  abbé). 

219.  A  sa  snite  ^ioates  : 

•  L'Ange  déehn  >,  ode,  par  M.  i.-E.  Gantier.  — 
top.  dans  la  ■  Gasette  de  France  »,  5  septembre 
1841. 

213.  A  sa  suite  a^jonles  : 

As  sombra  des  poètes  qui  ont  chanté  M.  de  La 
VeaHis.  il  fant  ti^ler  encore  M.  A.  Reboni,  pour 
■■e  pièce  impriaaée  dans  son  volume  de  Poésies,  et 


M.  Accurse  Alix,  pour  une  autn  pièce  imprimée  dans 
ses  Poésies.  1842.  in-12. 

LA  MENNAIS  (l'abbé  Jean -Marie  Ro- 
bert, dit  de),  frère  du  précédent,  cha- 
noine honoraire  de  Rennes,  ancien  grand- 
vicaire  de  Saint-Brieuc,  vicaire-général  de 
la  grande  aumônerie  de  France,  place  qui 
lui  rut  brutalement  enlevée,  en  mars  1821, 
I  à  la  suite  d'un  procès  perdu  par  son  frère  ; 
supérieur  et  fondateur  des  Filles  de  la  Pro- 
viaence,  en  Bretagne,  est,  conjointement 
avBc  M.  Tabbé  Deshayes.  l'instituteur  de 
cette  Congrégation  de  instruction  chré- 
tienne, qui  a  pour  but  de  fournir  des  maî- 
tres irréprocnables  aux  écoles  primaires 
de  la  Bretagne,  et  qui  a  été  autorisée  par 
l'ordonnance  du  roi,  du  1"  mai  1822  :  so- 
ciété précieuse,  dont  les  membres,  connus 
parmi  les  Bretons,  sous  le  nom  de  petits- 
frères,  rivalisent  avec  succès,  mais  sans 
jalousie,  avec  ceux  de  Saint-Yon.  On  a  de 
l'abbé  Jean-Marie  de  La  Mennais  les  ou- 
vrages suivants  : 

I.  Avec  M.  Tabbé  F.  de  La  Mennais,  son 
frère  :  Réflexions  sur  l'état  de  l'Eglise  en 
France  pendant  le  xviii*  siècle,  et  sur  sa 
situation  actuelle.  Paris,  Société  typogra- 
phique, 1808,  in-8.  —  Seconde  édition.  Pa- 
ris,  1814,  in-8  (1). 

Voy.  l'art,  de  M.  de  La  Mennais.  H,  col.  518. 

II.  Avec  le  môme  :  Tradition  de  TËglise 
sur  l'institution  des  évêques,  etc.,  par 
M.  l'abbé  L***.  Paris,  Ad.  Ledère.  1814, 
3  vol.  in-8,  18  fr. 

Livres  pleins  d'une  profonde  érudition,  mais  dont 
quelques  expressions  ne  nous  ont  point  paru  être  d'jine 
parCiite  exactitude  théoloffiqne. 

Telles  sont,  paf  exemple,  dans  la  Tradition  de 
l'Églite,  ces  deux  phrases  :  «  Toute  Juridiction  spiri- 
tnelle  découle  de  la  puissance  des  papes,  etc.  »  {Intro- 
ductioti,  page  39)  ;  c  la  chaire  de  saint  Pierre  est 
l'unique  source  dn  pouvoir  pastoral,  etc.  (Tome  I*', 
page  208)  *  :  manières  de  s'exprimer  qui ,  selon 
nous,  auraient  été  plus  justes,  si  l'on  eût  dit  :  Tonte 
juridiction  spirituelle  vient,  par  les  papes,  de  Jésus- 
Christ  qui  les  a  établis  centre  de  l'unité  caUioliqne,  et 
pierre  fondamentale  de  son  église  ;  la  chaire  de  saint 
Pierre  est  la  filière  par  ofa  tout  pouvoir  pastoral,  pour 
être  légitime,  doit  passer  soit  médiatement,  soit  immé- 
diatement ». 

c  Du  reste,  l'abbé  de  La  Mennais  a  depuis  bien  mé- 
rité de  la  Religion  et  de  l'état  par  beaucoup  d'antres 
œuvres  excellentes,  dont  le  détail  nous  mènerait  trop 
loin  ». 

(L'abbé  Mankt,  c  Biogr.des  Malouins célèbres  ».) 

m.  De  l'Enseignement  mutuel.  Saint- 
Brieuc,  1819,  in-8. 


(1)  -h  Voy.  ce  Utre  i 


638 


LAMERUÈRE 


LA  MOTTE 


636 


IV.  Règles  des  Filles  de  la  Providence, 
établies  à  Saint-Brieuc.  Rennes,  de  Vimp. 
de  Vatar,  1847,  in-3i. 

LAMERLIÈRE  (Eugène  de),  vaudevilliste 
et  romancier,  i».  [Eugène  Catin,  de  la 
Merlière  (Isère)]. 

Pour  la  liste  de  ses  productions,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lambrlièhs. 

LA  MESANGERE  (Pierre -Antoine), 
nom  nobil.  [Pierre-Joseph  Lbbaux,  sieur 
de  La  Mésangèrb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »  à  La  Mesangère. 

L'AMI,  p,  [J.-M.  Mossé,  ou  MossÈs, 
tout  à  la  fois  marchand  de  meubles,  li- 
braire-éditeur et  médiocre  écrivain,  né  à 
Avignon  d'une  famille  juive]. 

Voy.  Ami  (1'),  I,  302  d. 

LAMI,  ps,  |T.-R.  Crussolle,  littérateur 
distingué,  fils  naturel  de  mademoiselle 
Crussolle  et  de  Thonorable  Daunou,  mort 
pair  de  France]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Laxi  (1). 

4-  LA 
Hugo]. 

C'est  sou  ce  pAeodonyme  que  tat  publié  dam  «  La 
Liberté  >  :  «  Victor  Hugo  en  Zélande  >  où  l'on  sent 
la  trace  manifeste  de  IMllostre  poète.  Ce  lédt  a  été  pu- 
blié anonyme  cbes  Micbel  Lévy. 

4-  L.  A.  M.  J.  [Miroir]. 

Préservatif  contre  la  fumée,  ou  Moyens 
de  construire  les  nouvelles  cheminées  et  de 
réparer  les  anciennes....  Par  — .  Paris, 
Gœury  (an  IX),  in-8,  24  pag. 

LA  MONNOYE  (Bernard  de),  apocr. 
P'abbé  DU  Revest]. 

Histoire  de  M.  Bayle  et  de  ses  ouvrages. 
Nouvelle  édition,  augmentée  des  pièces 
suivantes  :  lo  Exacte  revue  de  l'Uistaire 
de  M.  Bayle  (par  Jean  Masson)  ;  2»  Disser- 
tation où  Ton  découvre  le  véritable  auteur 
de  «l'Avis  aux  Réfugiés»,  (par  M.  de  La 


MILTIÈRE  (Paul  de)   [Charles 


(1)  4-  L'article  de  la  c  France  littéraire  »  n'a  pas 
rinjostifiable  inconvenance  de  cet  entête.  Il  pent  être 
complété  ainsi  :    ' 

Lamy  (Pierre-Remy),  né  à  Paris,  le  12  thenn.  an  VI 
(30  juillet  1798),  est  mort  à  Saint-Mandé  (Seine),  le 
17Joiiletl832. 

Le  titre  exact  dn  troisième  onvrage  cité  est  : 

Notice  sur  les  traductions  de  deux  onvrages  de 
H.  Destntt  de  Tracy.  Paru  {impr.  de  Lenormant), 
1818,  in-8  de  15  p.  (Extr.  des  «  Annales  encycl.  », 
mai  1818). 

Voy.  «  Bibliogr,  de  la  France  »,  feuilleton,  n«  14 
del837,  p.  7. 


Bastide), 
in- là. 


Anuterdam,   Desbordts,    1716. 


La  première  édition,  Genève»  1715,  in-lî.  est 
simplement  anonyme. 

Un  avit  inséré  dans  le  c  Journal  des  SaruK  •, 
mai  1716,  édition  de  Hollande,  et  attribué  i  ieu  U 
Clerc,  porte  qne  «  l'Exacte  reTue  *  ne  pcnt  être  qw  ^ 
Jean  Masson,  qui  a  repoussé  c«tte  imputatioa  cmmt 
une  insigne  fausseté.  On  dit  dans  le  même  aiis  «n^ 
«  l'Histoire  de  Bayle  «  est  de  La  Monnoye  ;  niais  r  fst 
«se  errenr  reconnue  assez  généralement  aqjoonl'bai. 

Quant  à  la  DisserUtion  de  Là  Bastide,  Toy.  6^^ 
I.  747  e, 

A.  A.  B-r. 

LA  MORICIÈRE  (le  général  de),  n<^ 
abrév,  [Christophe-Louis-Lëon  Jcchiclt 
DE  LA  MoRiciÂRE,  mort  en  1866]. 

Indépendamment  des  discours  qni  ont  été  ftootmen 
par  ce  vaillant  général  dans  le  sein.de  PAsseaihl^ 
nationale,  reproduits  par  les  feuiUee  <|QoUdiaiMi.  ca 
doit  bien  aToir  de  lui  «{uelques  raorcean  imprimés  is&s 
les  recueils  consacrés  aux  sciences  militaires.  Il  est  le 
principal  auteur  du  volume  publié  se«s  le  tîtrv  <l« 
«  Projets  de  colonisation  pour  les  pnmaees  d'Ona  et 
de  Gonstantine.  présentés  par  MM.  les  lieotenanis-f^ 
néraux  de  La  Moridére  et  Bedeau  ».  Pmri$,  ie  l'imf. 
roy.,  1847,  ln-8  de  935  peg.  La  part  de  M.  de  U 
Moricière  occupe  185  pages.  Le  général  U  MoricicR 
est  l'un  des  bibliophiles  les  plus  diatii^aés  de  Mbt 
époque. 

LA  MORLIÈRE(de),  nom  nohU.  [Charles- 
Jacques-Louis-Auguste  Rocbette  de  u 
Morlière]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vo}^  la 
«  France  littéraire  »  à  La  Morlixrjb. 

4-  LA  MOTHE  (M.  le  baron  de)  [Etienne- 
Léon  La  Mothb-Hoddancodrt,  connu  plus 
tard  sous  les  titre  et  nom  de  baron  de  La 
Mothb-Langon]. 

Tête  de  mort,  ou  la  Croix  du  cimetière 
Saint- Adrien.  Paris,  Menard  et  Destmt 
fils.  1817,  4  vol.  in-12. 

-H  LA  MOTHE-GUYON  (de). 

La  Vie  de  M"*  Jeanne-Marie  Bouvières, 
écrite  par  elle-même.  Cologne,  1720:  Pa- 
ris, 1790,  3  vol.  in-8. 

L'abbé  de  Brion  a  rédigé  cette  Vie  sur  les  pepien  é» 
M"»  Guyon.  V.  T. 

Il  est  plus  vraisemblaMeque  P.  Poireta  élé  Téditear 
de  cette  Vie.  C'est  lui  qui  a  fait  la  longue  et  euavotfe 
préface  qui  est  i  la  tète.  Niceron,  t.  X.  p.  14î.'V(iy. 
aux  anonymes,  c  RecueU  de  Poésies  spiritoeOei  >. 
A.  A.  B— r. 

LA  MOTHE -HOUDAXCOURT,  j».  [le 
baron  E.-L.  de  Lamothe-LangonJ. 

I.  Cinq  Epîtres  de  mon  roman,  ou  les 
Rêves  de  ma  cousine.  Paris,  Levallois, 
1808,  in-12. 

H-  II.  Louis  XVI  dans  sa  prison,  in-^, 
8  pag. 

Pièce  de  vers  imprimée  vers  1806.  peu  de  tesps 


637 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


638 


après  le  amronnement  de  l'Empereiir,  et  dont  il  n'au- 
rait été  tiré  qn'on  exemplaire. 

LA  MOTHE-JOSSEVAL  (le  sieur  de), 

pS.  [AllELOT  DB  LA  HoUSSATBI. 

I.  Histoire  du  Concile  de  Trente,  de  Fra 
Paolo  Sarpi,  traduite  par  — ,  avec  des  re- 
marques. Amsterdam,  Blaeu,  1683,  1686, 
in-4. 

II.  Tibère,  discours  politiques  sur  Tacite. 
Paris,  Léonard,  1683,  in-4. 

Réimprimé,  en  1685,  in-8,  sons  le  nai  nom  de 
l'antcar.  A.  A.  B— r. 

L4  MOTTE  (le  sieur  de),  ps.  [Pierre 
Thomas,  sieur  Du  FossbI. 

I.  Histoire  de  Tertulfien  et  d'Origène. 
Paru,  Lambert  Roulland,  1673;  Lyon,  J. 
Certe,  1691,  in-8. 

II.  Les  Vies  des  Saints  et  Saintes,  tirées 
des  PP.  de  TEglise  et  des  auteurs  ecclé- 
siastiques. Paris,  Le  Petit,  1686,  2  vol. 
in-4. 

L'aotenr  n*a  donné  qne  les  mois  de  janvier  et  de 
térritx.  A.  A.  B— r. 

LA  MOTTE  (le  sieur  de),  p».  [le  P.  Jean- 
Louis,  d'Amiens]. 

L'Atlas  des  Temps,  ou  Chronologie.  Pa- 
ns. 1683,  in-fol. 

Vor.  le  Catalofoe  de  Girand,  p.  30. 

On  tronie  le  nom  masqué  dans  la  litte  de  Baillet.  Je 
dois  obsérrer  cependant  qne  l'exemplaire  qne  possédait 
la  Doctrine  chrétienne  renfermait  les  noms  de  l'antenr 
sus  masqne,  soit  dans  le  privilège,  soit  dans  les  ap- 
prubatioBs.  A.  A.  B— r. 

LA  MOTTE  (M"'  de),  ps.  [M«ne  Latour 

DE  FrANOUBVILLE]. 

Jean-Jacques  Rousseau  vengé  par  son 
amie,  <ftt  Morale  pralico-philosopnico-en- 
cyclopédique  des  coryphées  de  la  secte. 
Au  temple  de  la  Vérité  (Hollande),  1779, 
in-8,  n  pag. 

On  tronve  dus  ce  Tolnme  : 

<*  Lettre  d'nn  anonyme  à  nn  anonyme,  on  Procès 
de  l'esprit  et  dn  cœor  de  M.  d'Alembert  ; 

2«  Lettre  à  M.  Fréron,  par  madame  de  La  Motte  ; 

3«  Lettre  de  madame  de  Sainl-G*"  k  M.  Fréron. 

Madame  de  la  Toor  s'est  cachée  sous  ces  différents 
na»qaes. 

Ces  lettres  ont  été  insérées  dans  le  trentième  vo- 
IvBK  des  c  ŒQYres  *  de  J.-J.  Ronssean,  édition  de 
^tf^t,  1782,  avec  d'antres  opnscnles  de  madame  de 
Fraqnerille.  A.  A.  B— r. 

U  MOTTE  DE  LA  PENISSIÈRE  (Jeanne 
de  Valois  de  Saint-Remy  de  Luzé,  com- 
tesse de),  apocr,  \}e  baron  d'Aoïour]. 

Mémoires  de  la  comtesse  de  Valois  de 
Lamoite.  écrits  par  elle-même.  Paris,  Re^ 
••««iw,  1848,  2  vol.  in-8. 

n  existe  sons  le  nom  de  celte  comtesse  des  Ifémoires 
infbKs  contre  Marie-Antoinette,  qu'on  dit  aulhenliqnes. 
<Voy.  la  f  France  liUéraire  »,  arUcle  La  Molle).  L'on* 


vrage  de  i  848  n'est  pas  nne  réimpression  de  celui  de 
1791.  dont  l'édition  tout  entière  fût  brûlée  dans  les 
fours  de  la  manufacture  de  Sèvres,  le  30  mai  1792. 

Bien  des  écrits,  soit  tynonumei  ou  anonj-mes,  ont 
été  publiés  pour  et  contre  cette  misérable  femme,  qui 
s*est  fait  un  nom  fameux  dans  l'affaire  du  collier. 

Un  amateur  a  autrefois  réuni  toutes  les  pièces  qui 
ont  été  publiées  à  l'occasion  de  l'affaire  du  collier,  dans 
laquelle  la  fameuse  comtesse  de  La  Moite  a  été  la  prin- 
cipale actrice  ;  il  en  a  formé  un  recueil  pour  lequel  il 
a  fait  imprimer  des  frontispices  et  des  tables.  Ces 
nombreuses  pièces  sont  réunies  en  4  Tolumes  in-8. 
sous  le  titre  de  «  Collection  complète  des  pièces  rela- 
tives à  l'affaire  dn  collier  ».  Paris,  1786. 

Si  nous  ne  nous  trompons,  cet  amateur  doit  ^tre  nn 
homme  qui.  depuis  1786,  s'est  fait  connaître  dans  les 
lettres  par  des  romans,  Jean-Charles-Vincent  de  Bette 
d'Elienville,  gravement  impliqué  dans  celle  sale  affaire. 
Il  a  écrit  quelques  notes  sur  plusieurs  dus  facturas  qui 
composent  la  collection  formée  par  lui.  Ce  recueil,  qui 
est  peut-être  unique,  est  aujourd'hui  la  propriété  de 
M.  Xavier  Marmier,  qui  a  bien  voulu  nous  le  commn-> 
niquer.  Nous  en  donnons  ici  la  composition  afin  de  par- 
faire les  indications  qui  concernent  la  susdite  comtesse 
de  U  Motte. 

1o  Mémoire  instructif,  remis  à  S.  M.  la  reine  le 
13  mai  1785  par  les  sienrs  Bobmer  et  Bossinge.  Avec 
les  Plaintes  dn  procureur-général  et  autres  pièces  rela- 
tives i  l'affaire  du  collier.  S,  L,  1786,24  pages. 

Les  pièces  qui  se  trouvent  i  la  suite  de  la  Plainte  et 
Réquisitoire  de  M.  le  procureur-général,  sont  nn  Mé- 
moire instructif  snr  la  connaissance  de  madame  la  com- 
tesse de  Valois  avec  les  sieurs  Bobmer  et  Bossange,  et 
une  lettre  contenant  la  déposition  de  madame  la  com- 
tesse Du  Barry. 

2«  Lettre  à  l'occasion  de  la  détention  de  S.  E.  M. 
le  cardinal  de  Rohan  à  la  Bastille,  5.  l. ,  1785, 
24  pages. 

30  Conp-d'œil  philosophique  à  l'occasion  de  M.  le 
cardinal  de  Rohan,  avec  des  notes  essentielles.  1785, 
de  14  pag. 

40  Mémoire  fait  pour  dame  Jeanne  de  SainURemi  de 
Valois,  épouse  du  comte  de  La  Motte,  pour  l'affaire 'du 
fameux  collier;  par  Doillot,  avocat.  Paris,  1785,  de 
71  pag. 

50  Mémoire  ponr  le  comte  de  Cagliostro,  accusé, 
contre  M.  le  procnrenr-général,  accusateur  ;  en  pré- 
sence de  M.  le  cardinal  de  Rohan,  de  la  comtesse  de 
La  Motte  et  autres  co-accosés.  Paris,  de  l'imp.  de 
Lottin  Vaine  et  LoUin  de  Saint-Germain,  1786,  de 
63  pages. 

60  Requête  an  Parlement,  les  chambres  assemblées, 
par  le  comte  de  Cagliostro,  signifiée  à  M.  le  procureur- 
général,  le  24  février  1786;  pour  servir  d'Addition  an 
Mémoire  distribué  le  18  du  même  mois,  à  nossei- 
gneurs de  parlement,  les  chambres  assemblées.  Supplie 
humblement  Alexandre;  comte  de  Cagliostro,  an  nom  et 
comme  mari  et  exerçant  les  droits  de  Séraphina  Féli- 
rhiani,  son  épouse,  disant  qu'il  y  a  tout  lieu  d'espérer 
que  le  premier  sénat  de  France  ne  rejettera  pas  la  re- 
quête d'un  étranger  qui  demande  la  liberlé  de  son 
épouse  expirante  dans  les  cachots  de  la  Bastille, 
7  pages. 

70  Mémoire  pour  Jean-Charles-Vincent  de  Bette 
d'Elienville,  bourgeois  de  Saint-Omer  en  Artois,  accusé  ; 
contre  le  sieur  Vaocher,  marchand  horloger,  et  le  sieur 
Loque,  marchand  bijoutier  à  Paris,  plaignants.  (Dé- 
fense inné  accusalion d'escroquerie.  Mémoire  i  consnlter 


LA  MOTTE 


LA  MOTTB 


640 


et  GonsulUtioD).  Parit,  de  l'impr.  de  l.  CeUat,  1786 
de  56  pages. 

8o  Mémoire  (fécond)  k  consoller  et  Consultation, 
sur  la  défense  k  ane  accnsation  d'escroquerie,  pour  le 
même.  Parts,  de  Vimpr.  de  CaiUeau,  1780,  de  56  pag. 

9«  ObsenraHons  d'nn  bomme  impartial  sur  le  Mé- 
moire publié  le  15  février  1786.  pour  le  sieur  Belte 
d'Etienville.  Avec  cette  épigrapbe  : 
Plus  aveugle  cent  fois  que  ceux  des  Qninse-Vingt, 
On  plus  adroit  escroc  que  Cartouche  et  Mandrin. 

liatatia  (Paris).  1786,  in-8  de  40  pag. 

Celte  pièce  ne  se  trouve  pas  dans  la  collection  que 
nous  décrivons,  mais  elle  se  trouve  dans  celle  que  l'un 
de  nos  amis.  M.  Dard,  avocat  honorable  du  barreau  de 
Psris.  a  formée  des  écrits  des  hommes  célèbres  et  famfux 
de  la  province  d'Artois,  dont  il  se  propose  d'être  l'his- 
torien. 

10«  Mémoire  pour  la  demoiselle  Le  Guay  d'Oliva.  fille 
mineure,  émancipée  d'âge,  accusée;  contre  M.  le  procu* 
reur>général,  arcusatenr;  en  présence  de  M.  le  cardinal 
prince  de  Roban.  de  la  dame  de  La  Motie- Valois,  du 
comte  de  Caglioslro  et  autres  ;  tous  co-accosés.  «Paris, 
P. 'G.  Simon  et  N.  Nyon,  1786.  63  pag. 

On  tronve  an  verso  du  titre  de  ce  Mémoire  une  note 
ainsi  conçue: 

<  11  s'est  répandu,  au  snjet  de  ce  Mémoire,  des  bruits 
aussi  absurdes  que  dénués  de  fondement,  et  qui  ont 
percé  Jusque  dans  les  maisons  les  plus  respectables.  On 
a  diffamé  la  demoiselle  d'Otiva  :  il  fallait  encore  ca- 
lomnier sa  défense.  Il  n'en  a  été  donné,  ni  fait,  ni 
même  imaginé  d'autre  que  celle-ci  » . 

Un  note  manuscrite  superposée  sur  la  précédente,  et 
qui  nous  parait  être  de  la  main  de  Bette  d'Étienville. 
qui  a  formé  la  collection  que  nous  décrivons,  dit  :  «  On 
prétend  que  la  demoiselle  Le  Guay  d'Oliva  (connue 
d'abord  sous  le  nom  d'Essigny)  était  une  baronne  de 
Dnrkheim  de  Fraeschweiler,  dans  la  Basse-Alsace,  et 
qui  ressemblait  beaucoup  à  Marie-Antoinette.  Elle  a  dû 
depuis  épouser  le  baron  de  Heindel,  de  Romaniviller. 
près  de  Wasselonne.  Sa  mère  était  née  Bock,  et  ne 
valait  guère  mieux  que  cette  fameuse  courtisanne  ». 

, «  Je  fiis  après  coup  détenu  à  Besançon,  puis  à  Gham- 
plîte,  pendant  qninxe  mois,  en  1793  et  1794,  avec  le 
frère  de  celte  fameuse  Olîva.  ex-baronne  Dnrkheim.  ci- 
devant  seigneur  de  Fraeschweiler,  autrefois  capitaine 
au  régiment  de  Nassau,  hussard.  Entre  deux  cent  cin- 
quante détenus,  nous  deux  étions  les  seuls  protestants, 
mais  pas  les  moins  estimés  de  tous  > . 

i  10  Observations  de  Motus,  sur  le  Mémoire  de  ma- 
demoiselle d'Oliva.  1786. 

Nous  ne  connaissons  point  cet  écrit,  qui  ne  fait  poinl 
partie  de  la  collection  que  nous  décrivons. 

12«  Suite  des  Observations  de  Motus,  sur  le  Mé- 
moire de  mademoiselle  d'Oliva.  Lima  (Paris).  1780, 
iu-8  de  71  pag. 

Écrit  qui  ne  se  tronve  pas  dans  la  collection  que 
nous  décrivoDS,  et  qui  pourtant  se  tronve  dans  la  bi- 
bliothèque de  M.  Dard,  déjà  cité. 

13«  Mémoires  authentiques  pour  servir  à  l'histoire 
du  comte  de  Cagliostro.  (Par  lemarq.  de  Luchet.)  Lon- 
dres et  Hambourg,  Fr.  Fauche,  1785,  de  76  pag. 

14«  Réponse  ponr  U  comtesse  de  Valois  La  Moite 
au  Mémoire  du  comte  de  Cagliostro  (contenant  sa  Con- 
fession, son  Intenogaloire  dans  l'affaire  du  collier  et  sa 
RéfnUlion  dn  Mémoire  de  la  comtesse  de  La  Motte,  en 
ce  qui  concerne  le  comte  de  Cagliostro).  (Par  M«  Doillot. 
avocat).  Paris,  de  l'impr.  L.  Cellot,  1786,  48  pag.    | 

1 50  Requête  justiflcative  adressée  à  nosseigneurs  du  ' 


Parlement  à  Paris  par  M.  le  cardinal  de  Rohan.  Pant, 
1786. 60  pag. 

160  Mémoire  pour  M.  le  baron  de  Fages-Chaotos, 
garde-dn-corps  de  Monsieur,  frère  dn  roi.  «casé; 
contre  les  stenrs  Vaucber  et  Loqoe.  mardiands  làjiis- 
tiers.  accusateurs,  et  encore  conlre  M.  le  procnrfar- 
général.  Parie,  PrauU,  1785.  44  payes. 

170  Troisième  Mémoire  ponr  le  sieur  Bette  d'Éiin- 
ville,  servant  de  réponse  à  celui  de  M.  Pages,  i'isrii. 
de  l'impr.  de  Cailleau.  1786,  38  pag. 

180  Mémoire  pour  les  sieurs  Vancher,  borioger.  «i 
Loque,  bijoutier,  accusateurs  ;  contre  le  sifor  Bece 
d'Étienville.  le  baron  de  Pages-Chanlnes  et  autres,  sr- 
cusés.  en  présence  de  M.  le'procarenr-génénl.  S.  t., 
1786.  96  pag. 
^  190  Supplément  et  suite  aux  Mémoires  du  tkzt 
Bette  d'ÉUenville,  ancien  chirurgien  soos-aidMiuJ>:.r. 
pour  servir  de  Réponse  aux  différents  Mémoires  fuu 
contre  lui.  Poris,  de  Vimpr.  d'And,-Ch.  CailUsu. 
1786.  71  pag. 

200  Procès  comique  et  instrutif  pendant  entre  le  !j- 
meux  Cagliostro  et  le  sieur  (Tlievenean)  de  Moraade. 
rédacteur  du  «  Courrier  de  l'Europe  >.  oà  le  preaurr 
est  entièrement  démasqué,  son  véritable  éUt  prouvé  et 
ses  impostures  découvertes.  Le  toot  appnyé  de  piéc?^ 
justificatives.  (Extrait  du  «  Courrier  de  l'Europe  *). 
Première  partie  (et  unique).  LondrtM.  1787.  ii«  f* 
pages. 

210  Mémoire  pour  Louis-René-Edouard  de  RolaB. 
cardinal  de  la  sainte  Eglise  romaine,  évéqoe  et  prisa 
de  Strasbourg,  landgrave  d'Alsace,  prino-EUt  de 
l'Empire,  grand  aumônier  de  France,  commandeur  ds 
l'ordre  dn  Saint-Esprit,  proviseur  de  Sorbonne.  etc., 
accusé  ;  contre  M.  le  procureur  général,  en  présn» 
de  la  dame  de  la  Motte,  du  sieur  de  Villeile.  de  b  de- 
moiselle d'Oliva,  et  du  sieur  comte  de  Cagliostro.  ce- 
accusés.*  Paris,  de  Vimpr.  UUin  l'aimé  et  LoUin  4< 
Saint'Germain,  1786,  de  169  pag.  non  compris 
8  pages  de  table. 

230  Sommaire  pour  la  comtesse  de  Valois  La  Motte. 
accusée  ;  contre  M.  le  procureur-général,  accasateor.  ta 
présence  de  M.  le  cardinal  de  Rohan  et  autres  nnacca- 
sés.  (Suivi  d'un  Mémoire  sur  la  maison  de  Sàint-Reer 
de  Valois,  issue  du. fils  naturel  que  Henri.n.  roi  dé 
France,  eut  de  Nicole  de  Savigny,  dame  et  Inronnede 
Saint-Remy).  (Par  M*  Doillot.  avocat).  Paru,  de 
l'impr,  de  L.  Cellot,  1786.  de  64  pages. 

230  Reflétions  rapides  pour  M.  le  cardinal  de  Rohaa, 
sur  le  <  Sommaire  de  la  dame  de  La  Motte  ».  Aver  !«> 
pièces  justificatives  de  son  Mémoire.  Parit,  de  l'impr. 
de  LoUin  l'atfié  et  de  LoUin  de  Saint-Germsia. 
1786.  de  26  pag.  et  de  36  pour  les  Pièces  jusUfita- 
tives. 

240  Requête  ponr  le  sieur  Marc-Antoine  Réiaux  de 
Villette.  ancien  gendarme,  accusé;  contre  M.  le  pro- 
cureur-général, accusateur,  en  présence  de  M.  le  car- 
dinal prince  de  Rohan.  de  La  Motte-Valois,  du  wvr 
Caglioslro.  de  la  demoiselle  d'Oliva  et  antres,  tons  co- 
accusés. 5.  f..  1786,  de  26  pag. 

250  Second  Mémoire  ponr  la  demoiselle  Le  Gnaf 
d'Oliva...  Analyse  et  résulut  des  récolements  et  coa- 
fronUlions.  Paria,   P.  G.  Simon,  1786,  de  61  pa?. 

260  Le  CharlaUn  démasqué,  ou  les  Aventures  et 
exploite  du  comte  de  Cagliostro.  Précédé  d'une  Lettre 
(sur  M.  de  Cagliostro)  .de  M.  le  comte  de  Mirabeau, 
fratic/brt-sttr-ie-lfein,  1786.  de  62  et  30  pag. 

270  Compte-rendu  de  ce  qui  s'est  passé  au  Parle- 
ment relativement  à  l'affaire  de  M.  le  cardinal  de  Rohau. 
avec  trois  suites.  5.  t..  1786,  de  157  pag.  -  Autre 


6il 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


6i2 


«diUoQ.  S.  L  (Stratbourg),  ni  date  (1786),  in-8 
de  135  pag. 

28o  Requête  à  joindre  an  Mémoire  de  Cagliostro.  A 
QCi»ei(:iiears  de  Parlement,  la  grand'  chambre  assem- 
bla. Parit,  de  l'impr.  de  Lottin  l'aine  et  Lottin  de 
Ssint-Germain,  mai  1786,  de  U  pag. 

â9«  Arrêt  da  Parlement.  la  grand'chambre  assem- 
blée, dn  31  mai  1786.  Parit,  de  l'impr.  de  Cl.  Si- 
mm, 1786,  de  44  pag.    . 

Voici  l'extrait  de  cet  arrêt  en  ce  qui  concerne  les 
P'^mes  eacoames  par  les  principaux  coupables  : 

<  La  Cour  condamne  Marc-Antoine-Nicolas  de  La 
'  HoUe,  accnsé.  absent,  à  être  battu  et  fustigé  nu  de 

•  ferges.  et  flétri  d'un  fer  chaud  en  Tonne  des  trois 

<  lelireâ  G.  A.  L.  sur  l'épaule  droite,  par  l'exécuteur 

<  de  la  haute-justice  ;  ce  lait,  mené  et  conduit  es-ga- 

<  lères  dn  roi.  pour  en  icelles  être  détenu  et  servir  ledit 

•  seigneur  roi.  comme  forçat  à  perpétuité;  déclare  tous 
«  les  biens  dudit  Marc^Antoine-Nicolas  de  La  Hotte 

•  acquis  et  oonfisqoés  au  roi,  on  à  qui  il  appartiendra, 
V  sar  icfws.  préalablement  pris  la  somme  de  200,000 11- 

<  vres  d'amende  envers  ledit  seigneur  roi,  an  cas  que 
«  conâscatioB  n'ait  pas  lien  k  son  profit  ;  laquelle  con- 

<  damnation,  attendu  la  contumace  dudit  de  La  Molle, 

•  sera  transcrite  dans  un  tableau,   lequel  sera  attaché 

•  à  un  poteau  pour  ce  planté  en  place  de  Grève.  Bannit 
(  Lcois. Marc-Antoine  RéUux  de  Villette  à  perpétuité 
I  do  royaume  ;  lui  enjoint  de  garder  son  ban,  sous  les 

•  peines  portées  par  les  déclarations  du  roi.  Condamne 

<  Jeanne  de  Valois  de  Saint-Rémy  de  Luie,  femme  de 
'  Marc- Antoine-Nicolas  de  La  Motte,  à  être,  ayant  la 

•  corde  au  col,  battue  et  fustigée  de  verges,  et  flétrie 

<  d'un  fer  chaud  en  forme  de  la  lettre  V,  sur  les  deux 

•  épaules,  par  l'exécuteor  de  la  haute  justice,  an  devant 

•  de  là  porte  des  prisons  de  la  Conciergerie  du  Palais  ; 
f  cp  fait,  menée  et  conduite  en  la  maison  de  force  de 
«  rhdplial  général  de  bi  Salpétrière,  pour  y  être  dé- 

•  têoae  et  renfermée  à  perpétuité.  Déclare  pareillement 
«  tuas  les  biens  de  ladite  de  La  Motte  et  dudit  Rétaux 

•  de  Villette  aci|ui5  et  cooQsqui's  au  roi,  ou  à  qui  il 
'  appartiendra,  sur  chacun  d'icenx  préalablement  pris 

•  la  Mrome  de  200,000  livres  d'amende  envers  ledit 
«  sci;;near  roi,  au  cas  que  confiscation  n'ait  pas  lieu 
«  à  son  profil.  La  Cour  ordonne,  en  outre,  que  les 
>  Mémoires  imprimés  pour  Jeanne  de  Saint-Remy  de 
'  Vilois  de  La  Motte  seront  et  demeureront  supprimés, 
■  criDime  contenant  des  faits  faux,  injurieux  et  calom- 
t  Dieox.  tant  au  cardinal  de  Rohan  qu'au  comte  de 

•  Ugliostro.  » 

te  même  arrêt  renvoie  de  fins  de  plaintes  et  d'accu- 
(aïkiDs  Marie-Nicole  Le  Gnay,  dite  d'Oliva  ou  d'Es- 
i>m\  le  cardinal  de  Rohan  et  le  comte  Cagliostro.  La 
imici  fit  des  réserves  envers  Bette  d'Elienville  ;  mais 
^  pièces  relatiftes  k  cet  autre  procès  manquent  dans  la 
tt)il«€tion  que  nous  décrivons,  et  cela  se  conçoit,  si  c'est 
Belte  d'Elienville  lui-même  qui  l'a  formée. 

U  comtesse  de  La  Motte  subit,  dans  tonte  sa  ri- 
ivar.  la  sentesce  portée  contre  elle.  Elle  ne  sortit  de 
l'bdpiui  de  la  Salpétrière  que  par  l'effet  de  la  Révo- 
Ibw  Dde  1789.  Elle  se  réfugia  en  Angleterre,  et  fit 
iBKiner  un  Mémoire  très-violent  contre  la  reine.  La 
^'*Ar.  en  ayant  été  instruite,  donna  l'ordre  d'acheter 
t'^ie  l'édition  de  cet  ouvrage,  qui  fut  envoyée  à  Paris. 
^  t»  version  dit  que  tous  les  exemplaires  forent  trouvés 
'près  le  siège  des  Tuileries;  mais  une  autre  version, 
1»  parait  plus  raisonnable,  dit  qu'ils  furent  brûlés 
i^i  les  fours  de  la  manufacture  de  Sèvres,  le  30  mai 
l'Ida;  néanmoins  un  certain  nombre  d'exemplaires  fut 

T.  II. 


trouvé  aux  Tuileries,  après  le  siège  qui  en  fût  fait  le 
10  août  1792: 

An  retour  de  l'émigratioD,  l'abbé  de  G***,  évêque 
de  *'*,  introduisit  dans  une  noble  maison  dn  faubourg 
Saint-Germain  une  dame  mystérieuse  sous  le  nom  de 
la  comtesie  Jeanne  ;  elle  reçut  à  la  mort  dn  marquis 
de  L.  une  pension  viagère  de  20,000  fr.  dont  elle  a 
joui  pendant  trente  années  environ.  Elle  mourut  à  Paris, 
vers  le  20  mai  1844,  et  le  faubourg  Saint-Germain 
fut  en  deuil.  Dans  la  chambre  de  la  défunte,  on  ramassa 
quelques  papiers  à  moitié  brûlés.  La  dernière  heure 
l'avait  surprise  pendant  qu'elle  effeuillait  dans  les 
flammes  les  seaets  de  sa  vie.  Le  feu  n'avait  pas  tout 
dévoré,  et  ce  qui  restait  suffisait  pour  éclairer  le  mys- 
tère. 0  stupeur  I  la  comtesse  Jeanne,  cette  digne  et 
sainte  femme,  si  vénérée,  est  la  Jeanne  de  Lu%e  de 
Saint-Bemy-Valoit,  comtesse  de  La  Motte,  de  l'af- 
faire du  collier.  Réfugiée  en  Angleterre,  les  uns  di- 
saient qu'elle  était  morte  d'une  indigestion,  les  autres 
qu'elle  s'était  jetée  par  la  fenêtre;  on  n'en  parlait  plus, 
et  voici  qu'on  apprend  sa  mort  dans  sa  quatre-vingt- 
neuvième  année  l 

Quant  an  comte  de  La  Motte,  il  avait  M  en  Angle- 
terre avant  l'instruction  dn  procès,  emportant  avec  lui 
une  grande  partie  du  collier,  qu'il  y  vendit.  Il  revint  à 
Paris,  à  la  faveur  de  la  Révolution.  Arrêté  néanmoins 
par  ordre  du  comité  de  saldt  public  en  l'an  u  (1794), 
il  fut  relâché,  parce  que  sa  peine  était  prescrite  par  lo 
laps  de  temps  de  sa  contumace.  La  Motte  repassa  en 
Angleterre,  et  de  là  s'en  fut  en  Turquie,  où  il  apos- 
tasia,  car  la  Restauration  le  fit  reparaître  à  Paris,  sous 
un  nom  musulman,  et  avec  une  qualité  tnrque.  11  est 
mort  en  1828,  comme  il  avait  vécu. 

30o  Relation  de  l'exécution  de  l'arrêt  rendu  contre 
madame  de  La  Molle  et  les  antres  condamnés  dans  l'af- 
faire du  collier.  Paris,  21  juin  1786.  8  pag. 

31«  La  dernière  pièce  du  fameux  collier.  (Contre 
Cagliostro.)  S,  l.  ni  date,  34  pag. 

32»  Mémoire  pour  le  comte  de  Cagliostro,  contre 
M«  Chesnon,  le  fils,  commissaire  an  Ch&telet  de  Paris, 
et  de  Launay  (le  même  qui,  en  1789,  à  la  prise  de  la 
Bastille,  fut  la  première  victime  de  la  Révolution),  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  saint  Louis,  gou- 
verneur de  la  Bastille,  défendeurs.  (Par  Thilorier, 
avocat).  S.  L,  1786.  40  pag. 

330  Lettre  du  comte  de  Cagliostro  au  peuple  anglais. 
(En  réponse  aux  attaques  de  Theveneau  de  Morande. 
rédacteur  dn  «  Courrier  de  l'Europe  »).  Pour  servir  de 
suite  à  ses  Mémoires.  S.  !..  1787,  76  pag. 

«  L'article  Borri  dans  le  Diaionnaire  de  Bayle,  dont 
«  l'aventurier  Cagliostro  est  l'exact  pendant,  noua 
«  dévoile  aussi  le  sort  de  celui-ci  :  comme  son  prédé- 
t  cesseur  dn  dix-septième  siècle,  dont  il  avait  pevt- 
«  être  trouvé  des  papiers,  il  finit  par  être  enfermé  à 
«  Rome,  dans  le  château  de  Sainl^Ange,  et  dès  lors 
«  il  fut  mort  pour  le  public.  Lorsque  les  troupes  dn 
«  général  Bonaparte  s'emparèrent,  en  1797,  du  châ- 
«  teau  de  Saint-Ange,  on  n'entendit  nullement  parler 
«  de  Cagliostro.  Avait-il  déjà  fini  sa  turbulente  car- 
ff  rière  à  celte  époque? 

«  Je  me  souviens  que  peu  avant  le  procès  du  col- 
lier, lorsque  le  cardinal  de  Rohan  fit  son  dernier  voyage 
à  Strasbourg,  il  lui  envoya  par  un  de  ses  gens  un  sac 
de  12  à  1800  livres,  de  son  carrosse,  qui  s'arrêta 
devant  la  porte  de  l'abbé  Hûffel,  prévdlde  SaintrPierre- 
le-Vieux,  et  que  Cagliostro,  pour  faire  une  douceur  à 
ce  coureur,  emprunta  12  livres  à  la  cuisinière  de  son 
hôte,  le  prévôt,  tant  il  était  dénué  d'argent,  malgré  sa 
baguette  magique,'   sa  poudre  d'or,  son  élixir,  son 

21 


043 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


644 


esprit  familier,  elc.,  etc.  {Note  manuseriU  tur 
l'exemplaire  <le  ceUe  Lettre  qui  fait  partie  de  cette 
cellection  ;  elle  est  signée  :  Phil.  Rheinbold.) 

34(»  Recueil  de  pièces  antheDtiqoes,  secrètes  et  inté- 
ressantes pour  servir  d'éclaircissement  à  l'affaire  oon- 
rernaot  le  cardinal  prince  de  Rohan.  S.  !..  1786, 
70  pag.;  —  Paru,  i786,  in-8,  59  pag.,  et  Strat- 
bourg,  1786,  in-8,  52  pag. 

35*  Pièces  Judiciaires  et  cnrienses  concernant  le 
différend  son'enn  entre  le  sieur  Carlo  Sachy,  grand 
bourgeois  d'Amsterdam,  et  maître  en  chirurgie,  contre 
le  sienr  Gagliostro,  se  disant  comte  et  grand  médecin, 
avec  les  pièces  justificatives.  S.  U  ni  date  (février 
i782).  37  pag.  —  Cette  dernière  pièce  n'a  nul  rap- 
port à  raflkire  du  collier.  C'est  une  réclamation  de 
3,000  livres  foite  par  Sachy  à  Cagliostro. 

36»  Mémoires  historiques  des  intrigues  de  la  Cour, 
et  de  ce  qui  s'est  passé  entre  la  reine,  le  comte  d'Ar> 
tois,  le  cardinal  de  Rohan,  madame  de  Polignac,  ma-* 
dame  de  La  Motte.  Cagliostro  et  MM.  de  Brelenil  et  de 
Vergennes.  Veniee,  1790.  in-8. 

Nos  écrivains  contemporains  se  sont  emparés  plu- 
sieurs fois,  soit  du  fond  du  procès,  ou  des  personnages 
qui  y  ont  figuré.  De  ce  nombre  sont  M.  S.-H.  Berthond 
qui,  peu  après  la  mort  de  la  comtesse  La  Motte,  a  fourni 
à  la  c  Presse  *  un  feuilleton  intitulé  la  «  Comtesse 
Jeanne  ».  et  M.  Alexandre  Dumas,  qui,  dans  ses  c  Mé- 
moires de  Cagliostro  »,  a  donné  beaucoup  de  dévelop- 
pement à  l'épisode  du  collier  {le  Collier  de  la  Reine). 

-h  On  lit  aux  «  Corrections  et  Addi- 
tions »  aux  «  Supercheries  littéraires  », 
t.  II,  pag.  643  : 

La  Motte  db  la  Pénissière  (1). 

Au  moment  où,  à  l'occasion  de  cette  supposition  d'au- 
teur, nous  Imprimions  la  liste  des  pièces  publiées  dans 
la  fameuse  affaire  du  collier  et  pour  et  contre  les  per- 
sonnages qui  y  ont  figuré,  nous  pensions  que  le  recueil 
que  M.  Xavier  Marmier  avait  eu  l'obligeance  de  nous 
communiquer  était  unique.  U  n'en  est  rien.  L'affaire 
du  collier  à  son  époque  a  occupé  tous  les  esprits,  et 
l'on  en  recueillait  an  jour  le  jour  tous  les  nouveaux  fac- 
turas, comme  on  a  recueilli  plus  tard  les  nouveaux 
Jonmanx  depuis  la  révolution  du  24  février  1848;  mais 
on  les  conservait  avec  si  peu  de  soin,  que  pas  une  des 
bibliothèques  publiones  de  Paris  n'en  possède  une 
réunion  complète.  Si  celle  que  possède  M.  Xavier  Mar- 
mier n'est  pas  unique,  toutefois  estrclle  la  plus 
complète  qui  existe  à  Paris,  puisqu'elle  renferme 
trente-quatre  pièces,  tandis  que  l'exemplaire  de  la  Bi- 
bliothèque nationale,  le  plus  complet  qui  vienne  ensuite, 
n'en  renferme  que  vingt-trois.  Ce  dernier  est  divisé  en 
six  parties,  portant  pour  titre  factice  et  collectif  : 
«  Collection  complète  de  tons  les  Mémoires  qui  ont  paru 
dans  la  fameuse  affaire  dn  collier,  avec  toutes  les  pièces 
secrètes  qui  y  ont  rapport,  et  qui  n'ont  pas  paru  ». 
Paris,  1780,  6  part,  in-12.  Un  de  nos  amis,  M.  Achille 
Boblet,  qui  s'est  attaché  à  recueillir  le  plus  de  pièces 
possible  concernant  l'histoire  de  France,  a  bien  voulu, 
à  notre  intention,  parcourir  toutes  les  bibliothèques  de 
Paris  pour  prendre  note  des  différences  qui  existent 
entre  leurs  recueils  sur  l'affaire  du  collier,  et  c'est  par 
suite  de  sa  minutieuse  vérification  que  nous  pouvons  don- 
ner ici  une  addition  importante  &  notre  premier  article. 


(1)  Si  nous  désignons  ainsi  ce  personnage,  plus 
connu  sous  le  nom  de  La  Molte-Valois,  c'est  que  l'ar- 
rôt  du  31  mai  1786  qui  condamne  le  mari  et  la  femme, 
leur  reconnaît  le  nom  que  nous  leur  donnons. 


ce  qmi 


9a(£ 


n  est  donc  bon  d'ilonter  à 
précédemment  : 

370.  Extrait  des  lettres  patentes  dn  S  septembre 
1785,  adressées  an  Parlement  pour  l'affaire  du  cardiËi) 
de  Rohan,  registrées  en  la  Cour  le  6  dn  même  ïmi. 

38«  Mémoire  remis  i  S.  M.  la  reine,  le  H  a-tt 
1785. 

39«  Mémoire  instructif  de  la  manière  dont  Bohn?? .  i 
Botsange  ont  traité  avec  M.  le  cardinal  de  Robaa  ée  U 
vente  dn  grand  collier  de  brillants  dont  il  a  fait  Ysint)- 
sition  pour  S.  M.  la  reine.  1785. 

40^  Lettre  de  l'Assemblée  dn  Parlement  sa  roi  U: 
sujet  dn  Mémoire  de  l'Assemblée  dn  deigé  de  Frai*  -. 
qui  demandait  de  connaître  l'affaire  dn  ordinal  u 
Rohan  senl,  avyit  que  le  jugement  civil  intervint). 

410  Lettre  dn  cardinal,  secrétaire  d'Eut.  échu  a 
tons  les  cardinaux  étrangers,  pour  régler  la  conda.  t 
qu'ils  ont  à  tenir  avec  M.  le  cardinal  de  Rohan,  da  i: 
février  1786. 

42»  Plaintes  et  Réquisitoire  de  M.  le  prdoirts-- 
général,  sur  les  lettrefriiatenles.  Dn  8  septemlire  178ô. 

430  Mandement  dn  vicaire-général  de  la  grande  n- 
mOnerie  de  France,  qui  permet  l'usage  des  œnis  pen- 
dant le  carême  jusqu'au  dimanche  des  Rameaux  iadvs- 
vement.  Donné  à  Paris,  le  95  février  1786.  par  Jeas- 
François  Georgel,  docteur  en  théologie,  prieer  (k 
Ségnr.  gonvemenr  de  rhopilal  royal  des  Quinze-Vm^. 
vicair»^éral  de  Strasbonrg  et  de  la  grande  aoadse- 
rie  de  France.  (Paris),  1*786,  in-4  de  6  pages. 

Réclamation  du  clergé  ponr  U  connaissance  de  l'aiure 
dn  cardinal  de  Rohan. 

440  Requête  an  parlement,  les  diambres  asembl^r^. 
par  le  cardinal  de  Rohan,  signifiée  à  M.  le  procnresr- 
général.  Poris,  et  ee  trouve  à  BruxeUea,  ches  £swe- 
nuel  Flon,  1786,  in-4  de  8  pages. 

Signé  :  le  cardinal  de  Rohan,  évêqne  de  Stras- 
bourg, etc. 

Demande  le  concile  de  sa  province  eccléaiastkpe 
pour  le  juger  préalablement  an  jugement  séculier.  — 
Cette  pièce  doit  précéder  notre  n»  15. 

450  Demande  formée  contre  le  grand-aamOaief  <i; 
France,  par  son  instituteur  de  théologie.  récIamaBi.  à 
fin  de  payer  ceux  qui  l'ont  nourri  alors,  oe  qu'il  a  ii~ 
pensé  pour  vivre  pendant  la  dnrée  de  son  insiitatti». 
La  seconde  page  porte  :  Mémoire  pour  l'abbé  Hoossart. 
licencié  en  la  Cicnlté  de  théologie  de  Paris,  appelact. 
contre  le  cardinal  de  Rohan-Guéméné,  intimé.  M«Ck£H 
laire,  avocat.  Paris,  de  Vimpr.  de  L.  Jorry,  tmpr- 
libraire  de  Mgr  le  Dauphin,  (1785  on  178G),  iM. 

Ces  huit  pièces  doivent  être  considérées  ams* 
introductives  pour  l'affaire  du  collier. 

460  Observations  de  P.  Tranquille  sur  le  pnsier 
«  Mémoire  de  madame  la  comtesse  de  La  Vhthe.  ■ 
La  Mecque  {Paris),  1786.  in-8  de  51  pag.  —  .\  la 
p.  49.  on  trouve  les  conclusions  deM«  Douillet,  aroea!- 
général.  La  Cour,  ayant  fait  droit  sur  les  conclasioBS  ii 
M«  Douillet,  etc..  renvoie  les  parties  comme  11  est  di- 
Etait  signé  Modeste,   Tranquille,    Motus,    Pif:- 

SONNE. 

A  placer  après  notre  ii9  4. 

47»  Réflexions  de  P.-J.-J.-N.  Motus  sur  le  B«0f>:r€ 
ou  roman  qui  a  para  en  février  1786,  pour  le  soi-di- 
sant comte  de  Cagliostro.  Médine  {Paris),  1786,  ia-^ 
de  48  pag. 

A  placer  après  notre  ifi  5. 

480  liCltred'un  ganle  dn  roi  ponr  servir  de  suite  m 
Mémoires  sur  Cagliostro  (par  le  marquis  de  LnctMl' 
Avec  ceUe  épigraphe  :  Si  quis  impatientia  éolorU,  etc. 
Londres,    1786,    petit  in-8  de  64  pages.  —  Aaîst 


6lo 


LA  MOTTE 


LÀ  MOTTE 


646 


ÀUiioQ.  Londres  (Paris),  1786.  m-i2  de  38  pag., 
ptos  use  Doo  diiffrée. 

490  Ma  Correspondance  aTeclI.  le  comte  de  Caglioi- 
tro.  S«c.  édition.  Milan,  aux  dépens  de  la  tociétides 
C(i§lU}êtriens,  1786.  in-4  de  38  pag.  —  Suite  de  Ma 
Correspondance  avec  M.  le  comte  de  Gaglioetro,  conle- 
UBt  des  anecdotes  sur  son  voyage  à  Paris  en  177S  et 
1773.  par  lequel  il  est  prouvé  que  M.  le  comte  de  Ca- 
glkttlro  et  le  sienr  Balsamo,  peintre,  sont  une  seule  et 
m^e  personne.  Milan,  aux  dépens  de  la  société  Ca- 
gliostrienne  (1786),  in-4  de  16  pag. 

50«  Confession  da  comte  de  C*'**  (Cagliostro).  avec 
rUutoire  de  ses  voyages  en  Russie,  Tnnpiie,  Italie,  et 
dam  les  pyramides  d'Egypte.  Au  Caire  et  à  Paris, 
ehei  CailUau,  imprimeur-litraire,  1787,  in-4  de  57 
l»g.  h  3  colonnes,  et  in-8. 

Ces  trois  ouvrages  doivent  prendre  place  immédiate* 
neol  après  notre  n^  13. 

Si*  Plaidoyer  de  M*  Montiguy  pour  le  sieur  de 
Beue  d'Etienville.  Paris,  de  l'impr.  d'André-CharUs 
CailUau,  1786,  in-4  de  70  pages. 

5S*  Réponse  de  M.  le  comte  (Duhamel)  de  Préconrt, 
colonel  d'in&nterie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saintp-Lonis,  aux  Mémoires  des  sieurs  d'Etien- 
ville. Vaucher  et  Loqne.  Paris,  L.-F.  PrauU,  impr. 
4u  roi,  1776  (sic)  (1786),  in-4  de  42  pag. 

Délibérée  Paris,  le  37  mai  1786.  Signé  :  M«  Bi- 
toué-DesUgnières. 

S3«  Mémoire  à  consolter  et  consultation  ponr  F.  Pran- 
{ois-Valentin  Mnlot,  docteur  en  théologie  de  la  faculté 
de  Paris,  chanoine  régulier  de  l'abbaye  royale  de  Sainl- 
\ictor,  accQSé;  contre  le  sieur  Loque,  byontier,  et  le 
sieur  Vaucher,  horloger,  accusateurs  ;  en  présence  M.  le 
procareor-général.  Paris,  de  l'impr.  de  Demonville, 
1786,  in-4  de  i8  pages. 

Délibéré  i  Paris,  le  28  mai  1786,  et  signé  : 
!!•  Andrieox,  avocat. 

Ces  trois  dernières  pièces  doivent  prendre  place  im- 
médiatement après  notre  n«  19. 

S4*  Requête  an  roi,  pour  le  comte  de  Cagliostro. 
contre  le  sienr  Chesnon  fils,  commissaire  an  Chàtelet, 
et  le  ûtm  de  Lanney,  gouverneur  du  chAtean  de  la 
Bastille.  Parts,  de  l'Unpr.  de  Lottin  l'aine  et  de 
lotUn  de  Saint-Germain,  1786,  in-4  de  72  pag. 
Signé  :  M«  de  Joly,  avocat. 
5â«  Reqnète  da  sienr  de  Ldioney,  da  7  septembre 
1786. 

56»  Requêtes  des  sieurs  de  Lanney  et  Chesnon,  des 
10  et  15  février  1787. 

57»  An  roi  et  à  nos  seigneurs  de  son  conseil.  Re- 
qoète  de  production  nouvelle  contenant  des  conclusions 
sobiidiaires.  Alexandre  comte  de  Cagliostro,  contre  le 
»iear  de  Lanney,  gouverneur  de  la  Bastille,  et  le  sienr 
ChesDon  fils,  commissaire  au  Cbâtelet.  Parit,  de 
l'iiApr.  de  Lottin  l'ainé  et  Lottin  de  Saint-Germain, 
ftTTier  1787,  in-4  de  8  pages. 
Stpé  :  Joly. 

S8«  Pièce  importante  dans  l'aflkire  du  marquis  de 
Uoney.  gouverneur  du  ch&teau  de  la  Bastille,  contre  le 
fiear  Cagliostro.  Paris,  de  l'impr.  de  Grange,  rue  de 
la  Parcheminerie,  1787,  in-4  de  8  pages. 
Signée  :  M*  Joins,  avocat. 

Celte  pièce  est  jointe  i  la  seconde  reqnète  d'instruc- 
tioD  du  marquis  de  Lanney,  signifiée  le  10  février 
1787. 

&9*  Réponse  à  la  pièce  importante  du  sienr  de  Lan- 
ney. govfemeur  de  la  Bastille,  'pour  le  r4)mte  de  Ca- 
f;ti.*siro,  contre  le  sienr  de  Lanney.  gouverneur  du  châ- 
teau de  la  Bastille,  et  le  sienr  Chesnon  fils,  commissaire 


au  Chàtelet.  Paris,  de  l'impr,  de  Lottin  Vaine  et 
Lottin  de  Saint-Germain,  1787,  in-4  de  25  piges. 

Signée  :  M*  de  Joly,  avocat. 

60«  Arrêt  dn  conseil  d'Etat  du  roi  qui  déclare  le 
sieur  Cagliostro  non  recevable  et  mal  fondé  dans  toutes 
ses  demandes,  tant  contre  le  sienr  de  Lanney,  qne  con- 
tre le  commissaire  Chesnon  fils. 

Et  ordonne  qne  le  mémoire  imprimé,  eommencant 
par  ces  mots  :  Déclaré  innocent,  finissant  par  ceux- 
ci  :  de  vos  superbes  cités,  et  signé  :  Tfttiorier  et 
Gervais,  sera  et  demeurera  supprimé  comme  injurieux 
et  calomnieux.  Du  14  Juillet  1787.  Paris,  de  Vimpr, 
roy.,1787,  in-4  de  11  pag. 

Les  sept  pièces  précédentes  sont  à  placer  immédia- 
tement après  notre  u9  32. 

1«  Pétition  de  La  Motte  à  l'Assemblée  consUtnante. 
1789,  in-«. 

Le  comte  de  La  Motte-Valois,  lors  de  son  retour  de 
Londres,  au  commencement  de  la  Révolution,  eut 
l'audace  de  demander  sa  réhabilitation  ainsi  que  celle 
de  sa  femme,  dans  la  pétition  précitée.  Quelque  peu  ih- 
vorables  pour  la  Cour  que  fussent  alors  Ips  disposi- 
sitions  de  la  majorité  de  cette  assemblée,  la  pétition  toi 
rejetée  avec  une  sorte  d'indignation.  Il  ne  se  rebuta 
pas  et  il  l'adressa  de  nouveau  à  l'Assemblée  législative, 
mais  il  fut  également  repoussé. 

Extrait  de  la  c  Gazette  nationale,  on  le  Moniteur  uni- 
versel «,  du  mardi  7  août  1792.  (Quatrième  année  de 
la  liberté,  n»  220,  page  1 ,  2«  colonne.  France,  De 
Paris: 

Le  tribunal  du  premier  arrondissement  a  rendu  le  20 
dn  mois  dernier  (juillet  1792)  dans  l'aifaire  dn  fameux 
collier,  le  jugement  dont  voici  les  principales  disposi- 
tions : 

c  Le  Tribunal,  faisant  droit  snr  l'appel  inteijeté  par 
Marie-Nicolas  La  Motte,  du  jugement  contre  lui  rendu 
le  5  avril  dernier  (1792)  par  le  troisième  tribunal 
établi  au  palais,  attendu  que  la  plainte  rendue  par  le 
procnnw-général  an  ci-devant  parlement  de  Paris,  le 
7  septembre  1785,  n'est  signée  qu'à  la  fin  et  non  à 
chaque  feuillet,  ce  qui  est  contraire  à  la  loi.  annule  et 
met  l'appellation  au  néant,  ensemble  l'arrêt  rendu  par 
le  ci-devant  parlement  de  Paris,  dn  3  décembre  1785  ; 
néanmoins,  vu  la  gravité  dn  délit,  ordonne  que  ledit 
La  Motte  demeurera  en  état  d'arrestation,  et  qne  les 
pièces  de  la  procédure  demeureront  jointes,  ponr  servir 
de  mémoiro  seulement  an  procès,  lequel  sera  envoyé 
par-devant  le  directeur  du  jury  ponr  statuer  ce  qn'il 
appartiendra.  » 

A  placer  après  notre  no  35. 

62«  Vie  de  Joseph  Balsamo,  connu  sous  le  nom  de 
comte  Cagliostro,  extraite  de  la  c  Procédure  instruite 
contre  lui  à  Rome  »,  en  1790  ;  traduite  d'après  l'origi- 
nal italien,  imprimé  i  la  chambre  apostolique  ;  enrichie 
de  notes  curieuses,  et  ornée  de  son  portrait.  Sec.  édit. 
Paris,  Onfroy;  Strasbourg,  J.-G,  Treultel,  1791, 
1  vol.  in-8  de  XXVI,  plus  un  feuillet  de  faux-titre 
pour  la  Vie,  et  239  pag. 

L'cGvrage  est  divisé  en  quatre  chapitres  :  le  pre- 
mier contient  la  vie  de  Balsamo  depuis  sa  naissance 
jusqu'au  moment  de  sa  détention  à  Rome  ;  les  trois 
autres  sont  consacrés  à  la  Maçonnerie. 

63«  Du  Famenx  procès  dn  collier  ;  par  le  R.  P. 
Georgel,  jésuite,  ancien  secrétaire  d'ambassade,  etc., 
1820. 

Imprimé  dans  les  Mémoires  de  l'auteur,  publiés  par 
M.  Georgel,  anc.  avocat  au  parlement  de  Nanci,  et  ne- 
ven  de  l'auteur.  Sec.  édiL  (Parts,  A,  Eymery,  1820, 
6  vol.  in-8). 


647 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


618 


L'onnage  snr  le  procès  da  eollier  remplit  les  pages 
i  k  S09  indusivenent  du  tome  11  des  Mémoires,  et  il 
est  accompagné  de  la  gra?nre  du  collier  de  la  grandeur 
des  pierres. 

04»  Gagliostro,  mélodrame  en  trois  actes;  par 
MM.  Antony  Bérand  et  Léopold  Ghaodexon.  Représenlé 
sur  le  thé&lre  de  l'Ambign-Gomique.  le  0  mai  1820. 
Paris,  Be»ou,  182G.  in-8. 

Réimprimé  dans  la  même  année. 

650  Mémoires  inédits  du  comte  Alexandre  Gagliostro, 
traduits  de  l'italien  snr  les  manuscrits  originaox  ;  par 
un  gentilhomme  (le  comte  Courchamps).  1841. 

Voy.  sur  cette' mystiflcation  et  ce  plagiat  éhonté.  re- 
produisant deux  romans  du  comte  i.  Potocki.  an 
mot  Gagliostro,  I.  016. 

Ces  quatre  derniers  ouvrages  sont  à  placer  immé- 
diatement après  notre  n^  36. 

Aux  noms  de  MM.  S. -H.  Berthoud  et  A.  Dumas, 
qui  ont  écrit  snr  le  collier  de  la  reine,  et  sur  les  im- 
Itliqoés  dans  cette  affaire,  il  faut  ajouter  ceux  de  M.  le 
comte  Bengnot,  pour  deux  articles  dans  le  <  Journal 
des  Débals  >,  et  de  M.  Paul  Lacroix.     Ach.  Dodlet. 

-{-Notons  aussi  que  M.  Louis  BUnc,  dans  son  «  His- 
toire de  la  Révolution  0,  t.  I^r,  a  consacré  un  chapitre 
fort  intéressant  à  l'afTaire  du  collier,  et  n'oublions  pas 
l'ouvrage  de  M.  E.  Campardon  :  •  Marie-Antoinette  et 
le  procès  du  collier,  d'après  la  procédure  instruite  de- 
vant le  Parlement  de  Paris  ».  Paris,  Pion,  1863,  in-8. 

-|-  A  la  suite  de  l'annonce  des  «  Mémoires  justifi- 
catifs de  Mi"«  1.1  comtesse  de  I.AmoUe- Valois  »,  Lori- 
dres,  1789,  in-8,  A.-A.  Barbier  cite  ce  passage  des 
«  Mémoires  «  de  M^»*  Gampan,  l'*  édit..  tome  U,  pag. 
107-108  : 

<  Je  puis  attester  que  j'ai  vu  dans  les  mains  de  la 
rjine  un  manuscrit  des  Mémoires  infâmes  de  la  femme 
I^  Motte,  qu'on  lui  avait  apporté  de  Londres,  et  qui 
était  corrigé  de  la  main  même  de  M.  de  Galonné,  dans 
tous  les  endroits  oii  l'ignorance  totale  des  usages  de 
la  Roar  avait  fait  commettre  à  celte  misérable  de  trop 
grossières  erreurs.  » 

-|-  Un  bibliophile  distingué,  et  que  nous  sommes 
heureux  de  compter  parmi  nos  collaborateurs,  M.  L.  de 
la  Sicotière,  avocat  h.  Alençon,  nous  transmet  la  note 
suivante  qu'on  lira  sans  doute  avec  intérêt  : 

-H  LA  MOTTE  (la  comtesse  de  Valois 
de),  aut,  supp. 

Mémoires  justificatifs  de  —,  écrits  par 
elle-môme.  Londres^  1788,  in-8. 

H  y  a  plusieurs  éditions  de  ces  «  Mémoires  >  avec 
on  sans  signature  manuscrite,  avec  ou  sans  figures,  avec 
ou  sans  pièces  justificatives  à  la  fin,  et  même  sous  des 
dates  difl'érentes. 

Quel  est  l'auteur  de  cet  ignoble  pamphlet  qui  réveilla 
le  scandale  de  l'Affaire  du  Collier  et  fil  le  plus  grand 
fort  à  la  reine?  On  l'ignore.  M"**  de  Gan)[)an  («  Mé- 
moires, ch.  xvi)  atteste  avoir  vu  dans  les  mains  de 
la  reine  nu  manuscrit  de  ces  «  Mi'moires  »  <  qui  était  1 
corrigé  de  la  main  même  de  M.  de  Galonné,  dans  tous  1 
les  endroits  oh  l'ignorance  totale  des  usages  de  la  cour  ' 
avait  fait  commettre  à  cette  misérable  (la  femme  La 
Motte)  de  trop  grossières  erreurs.  »  Le  comte  de  La 
Motte- Valois  («  Mémoires,  ch.  viii  ji)  affirme  qu'ils 
furent  composés,  sous  la  direction  de  M.  de  Galonné, 
par  un  rédacteur  du  «  Courrier  de  l'Europe  »,  nommé 
de  I^lonr.  }A°*^  de  La  Motte  se  serait  bornée  à  fournir 
des  noies.  Elle-même,  enfin,  dans  la  Préface  de  la 
réimpression  de  ses  «  Mémoires  »,  sous  le  titre  de 
*  Vie  de  Jeanne  de  Saint-Remi  de  Valois,  ci-devant 


comtesse  de  La  Motte,  »  1791  et  an  I,  s'exprime  aiosi  : 
«  J'eus  recours  à  l'assistance  d'un  homme  de  lettre», 
qui  me  fut  recommandé  par  l' ex-ministre,  et  je  1<- 
chargeai  de  mettre  en  ordre  les  faits  phnclpaax  el  <k 
rendre  les  épanchements  de  mon  cœur.  » 

Il  est  bien  certain  que  ces  c  Méoraires  »  sont  l>a- 
vre  d'une  plume  exercée,  et  qoe  M"^"  de  La  Moiir.  qui 
ne  manquait  pas  d'esprit,  mais  qui  était  de  la  ploi 
grossière  ignorance  (voy.  nne  lettre  d'elle  dans  •  VUj- 
graphie  »),  était  hors  d'état  d'en  écrire  une  page. 

D'un  autre  côté,  on  ne  peut  admettre  qo'nne  femm, 
quel  qoe  soit  son  cynisme,  puisse  s'accuser  elle-iBtsr 
ou  se  vanter  des  turpitudes  dont  elle  se  chaiçe  (Lsî 
certains  passages  pour  en  faire  retomber  Tinfamie  is: 
la'malheureuse  reine.  Elle  désavoue  ces  passages  di^i 
la  Préface  de  la  seconde  édition,  el  prétend  n'es  ixnit 
pas  autorisé  l' insertion;  mais  elle  se  garde  bies 
d'ajouter  que  la  première  avait  été  vendue  à  son  pn<&t 
et  par  ses  soins,  ainsi  que  le  déclare  son  mari. 

A  la  fin  de  ce  volume  se  tronve.  sons  le  litre  de 
«  Pièces  justificatives  ».  nne  sorte  d'appendice  rao- 
cernant  une  prétendue  correspondance  entre  la  retae  et 
le  cardinal  de  Rohan.  qui  est  aussi  niaise  que  àipà- 
tante  par  endroits,  et  qui  ne  laissa  pas  de  contribuer  à 
la  fortune  du  livre.  Dans  la  seconde  édition,  érnic 
avec  infiniment  pins  de  circonspection.  M"*  de  U 
Motte  n'a  pas  osé  la  reproduire.  Je  ne  l'ai,  du  moits. 
rencontrée  dans  aucun  exemplaire,  bien  que  QuirarJ 
(ff  leQuérard.  tome  11,  p.  414  >)  prétende  qa'elf 
aurait  été  réimprimée  à  la  suite  de  celte  édition  coa!i:  £ 
de  la  première.. 

Le  même  indique  nn  c  Second  Mémoire  justificatif  * , 
Londres,  1789,  in-8,  78  pages,  que  je  n'ai  rescoalr 
nulle  part. 

Voici  le  litre  complet  de  la  seconde  édition  :  •  Vk 
de  Jeanne  de  Saint-Remy  de  Valois,  ci-devant  coai- 
tesse  de  La  Motte,  contenant  un  récit  détaillé  et  euti 
des  événements  extraordinaires  auxquels  celle  barsi 
infortunée  a  en  part  depuis  sa  naissance,  et  qui  oct 
contribué  à  l'élever  à  la  dignité  de  Confidente  et  Favoriic 
de  la  Reine  de  France,  avec  plusieurs  particalariWsi 
ultérieures  propres  à  éclaircir  les  transactions  inj$:é- 
rieuses  relatives  au  coluer  de  diamants,  à  soa  Em- 
prisonnement et  à  son  Evasion  presque  miraculeuse,  etr.. 
el  sa  Requête  à  l'AssEMBLéE  nationale,  i  l'effrt  d'cb- 
tenir  une  révision  de  son  Procès,  écrite  par  elle-méac.  » 

Elle  a  eu  au  moins  deux  tirages,  l'un  à  Londra. 
1791 ,  2  vol.  in-8,  et  l'autre  à  Paria,  Gamery,  l'as  l 
de  la  République  française,  S  vol.  in-8  de  368  et 
427  pag.;  ce  dernier  indiqué  deuxième  édition. 

La  «  Vie  de  Jeanne  de  Saint-Remy  de  Valois  1  u'eài 
pas  plus  sortie  de  sa  plnme  que  les  prétendus  *  Mé- 
moires justificatifs  ». 

Les  détails  de  sa  vie  miséraMe,  avant  qu'elle  coejiài 
le  cardinal,  y  remplissent  350  pages  au  lieu  de  6. 

Le  récit  de  l'Affaire  du  Collier  offre  des  viriaBt^« 
considérables  dans  les  deux  ouvrages  ;  le  plus  soo\eBt 
il  est  textuellement  le  même. 

Les  «  Mémoires  »  s'arrêtent  à  la  condamnatioa  de  U 
comtesse,  et  le  tome  II  de  la  c  Vie  »  esl  presque  eoiiè- 
remenl  consacré  au  récit  des  événements  postcnear^. 
détention,  évasion,  séjour  en  Angleterre. 

On  a  attribué  cette  c  Vie  »  à  Choderlos  de  Iscli^, 
l'ami  el  le  confident  du  doc  d'Orléans.  Quoiqu'ccrite 
avec  plus  d'art  que  les  «  Mémoires  »,  elle  me  r<ani?i 
peu  digue  d'une  plunTc  aussi  spirituelle  que  cePe  «i^ 
l'auteur  des  «  Liaisons  dangereuses  » .  Elle  n'est,  d'ail- 
leurs, en  beaucoup  de  passages,   que  la  reproductiea 


649 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


6S0 


serrile  des  c  Mémoires  >,  qui  ne  sont  certainement  pas 
(le  lui. 

Ce  qai  a  pa  contribuer  à  répandre  cette  supposition^ 
c'est  la  part  que  le  dnc  d'Orléans  aurait  prise  à  la  pa- 
blication  de  œ  libelle.  On  a  prétendu  qu'il  fat  imprimé 
aaa  eovirons  de  Paris.  La  surveillance  établie  aux  bar- 
rières en  avait  empêché  l'introduction  dans  Paris,  et  ce 
serait  le  due  qui.  un  jour  de  grande  chasse,  en  aurait 
fait  charger  l'édition  tout  entière  dans  ses  fourgons  et 
ramait  ainsi  bit  échapper  à  la  visite  (note  du  v  Cata- 
logue La  Bédoyère  *).  Un  ancien  employé  des  finances, 
on  Dommé  Durand  Duvignand,  mort  à  Alençon  il  y  a 
qoelques  années,  racontait  volontiers  qu'il  avait  été 
embauché,  an  commencement  de  la  Révolution,  pour 
travailler  dans  une  des  caves  du  Palais-Royal  à  l'im- 
pression d'un  pamphlet  contre  la  reine. 

Le  libraire  Gnefller,   qui  avait  acheté  6,000  livres 
l'Mition  entière  de  la  «  Vie  >,  la  revendit  14.000  li-  I 
Très  à  l'intendant  de  la  liste  civile.  Celui-ci  eut  la 
ridicole  idée  de  la  faire  brûler  dans  les  fours  de  la  | 
msaafaclnre  de  Sèvres,  ce  qui  eut  lieu  le  30  mai  ITOS, 
si  maladroitement  qu'une  dénonciation  en  donna  ron- 
oaissance  le  jour  même  k  l'Assemblée  législative.  On  ' 
trouva  quelques  exemplaires  de  cet  ouvrage  aux  Tuileries  ' 
spriâ  le  iO  aoftt.  D'antres  avaient  pu  être  sauvés  au 
moment  dn  brùleraent  de  l'édition.  C'est  alors  qœ 
Goef&er  en  donna  une  deuxième  édition  qui,  sans  être 
fsmnune.  se  rencontre  assez  facilement. 

L.  DE  LA  SiCOTIÈRE. 

-f  On  trouvera  dans  l'ouvrage  de  M.  Feuillet  de  Con- 
rhis  :  t  Louis  XVI.  Marie-Antoinette  et  M>»«  Elisabeth  » 
(1864,  3  vol.  in-8),  des  détails  curieux  sur  l'afTaire 
do  collier  et  sur  !!«•  La  Motte  ;  ils  sont  extraits  d'un 
(rr«3  volume  d'antographes  relatifs  k  celte  intrigue  et 
fniit  de  recherches  poursuivies  pendant  de  longues 
années  (voir  tome  1,  page  156). 

Quand  on  a  pu  juger  de  la  phraséologie  de  M">«  de 
La  Motte,  on  reconnaît,  à  n'en  pas  douter,  dans  sa 
prétendue  ■  Vie  écrite  par  elle-même  * ,  l'œuvre  d'une 
plome  clandestine,  rompue  à  la  peinture  licencieuse  d'un 
siècle  o<i  la  corruption  n'était  qu'un  jeu.  L'auteur  d'un 
livre  excellent,  trop  peu  lu.  sur  les  origines  de  la 
Bi^Tolalion,  Guy-Sallier,  crut  avoir  bien  deviné  en  y 
retrouvant  l'imagination  corrompue  et  le  style  de  Tau- 
tear  des  t  Liaisons  dangereuses  » ,  Choderlos  de  La- 
clos. Un  des  agents  les  plus  actifs  du  duc  d'Orléans, 
Geoffroy  de  Simon,  qui  était  dans  le  secret,  le  lui 
avoua,  (a  Annales  françaises.  1852,  tome  II,  page  172.) 
Oo  s'accorde  plus  généralement  aujourd'hui  à  rendre 
<H\e  sovre  de  ténèbres  an  fameux  pamphlétaire  Thé- 
veneiia  de  Horande. 

S'il  allait  s'en  rapporter  à  M.  Hommaire  de  Hell 
(«  les  Steppes  de  la  mer  Caspienne  >.  1. 11.  ch.  xvi),  cité 
<lans  •  l'Intermédiaire  »  (n*  113,  col.  507),  la  com- 
teue  de  Lamolhe  ne  serait  point  morte  à  Londres  en 
1791  ;  elle  serait  venue  bien  plus  tard  k  Saint-Pé- 
■mbourg,  aurait  acquis  de  l'influence  dans  la  hante 
société  russe,  et,  reléguée  en  Crimée  par  ordre  de  l'em- 
perear  Alexandre,  elle  y  serait  morte  en  1813.  Mais 
toos  ces  détails  semblent  extrêmement  hasardés. 

4-  LA  MOTTE  VALOIS  (le  comte  de), 
nuL  supp. 

Mémoires  inédits  du  —,  sur  sa  vie  et 
son  époque  (1734-1830),  publiés  d'après  le 
manuscrit  autographe,  avec  un  historique 
préliminaire,  des  pièces  justiBcati  ves  et  des 
notes,  par  Louis  Lacour.  Paris,  Poulet- 


Malassis  et  de  Broisej  1858,  xxxix  et  398  p. , 

in-12. 

Il  existe  un  carton  de  6  pag.  tiré  à  8  exemplaires 
seulement. 

Cet  ouvrage  n'est  point  du  comte  de  La  Motte,  qui, 
sans  être  eniiërement  dépounu  d'esprit  (Beugnot).  était 
tout  à  fait  hors  d'état  de  l'écrire.  Il  a  du  être  rédigé 
sur  ses  notes  par  quelque  folliculaire  affamé.  Le  ma- 
nuscrit sur  lequel  il  a  été  imprimé,  et  qui  fait  aujour- 
d'hui partie  de  ma  bibliothèque,  n'est  pas  même  auto- 
graphe comme  l'annonçait  le  litre,  mais  seulement  cer- 
/i  '  lifié  et  approuvé  par  le  comte  de  La  Motte.  Une  intro- 
duction inédite  et  autographe,  que  je  possède  légalement, 
nous  fiiit  voir  que  cet  ouvrage  n'avait  été  composé  que 
pour  tâcher  de  lui  obtenir  la  restitution  d'une  pension 
dont.il  avait  été  gratifié  puis  dépouillé,  et  que  l'achat 
en  fut  offert  aux  préfets  de  police  Debellcyme  et  De- 
lavau. 

Le  commencement  de  ces  «  Hémoires  »  est  em- 
prunté presque  textuellement  i  la  «  Vie  de  Jeanne  de 
SaintrRcmy  comtesse  de  La  Motte.  »  Les  chapitres  relatifs 
à  l'affaire  du  collier,  dont  le  manuscrit  ne  s'est  pas 
retrouvé,  sont  copiés  dans  le  même  ouvrage. 

L.   DE  LA  SlCOTlÈRE. 

LA  MOTTE  ROMANCOURT  (le  sieur  de), 
ps.  [le  P.  Jean  de  Maciiault,  jésuite,  mort 
en  1619,  âgé  de  58  ans]. 

Théologie  mystique  du  P.  Henri  Har- 
phius,  traduite  en  françois.  Paris,  1017, 
m-4. 

-4- LA  MOULIÈRE  [Victor  Benjamin  Pe- 
lissier]. 
Des  articles  dans  «  l'Avenir  national  ». 

LAMST,/?*.  [Louis-P.-E.-Amélie  Sédil- 
lot]. 

L  Manuel  de  la  Bourse,  ou  des  fonds 
publics  français  et  étrangers.  Des  opéra- 
tions de  la  Bourse  de  Paris.  Du  change. 
De  l'état  des  finances  de  toutes  les  puis- 
sances. Paris,  Crochard,  182i,in-18. 

Première  édition  d'un  petit  ouvrage  qui  en  a  eu  une 
douzaine.  Quelques  exemplaires  des  réimpressions,  à 
partir  de  la  cinquième,  portent  le  vrai  nom  de  l'auteur, 
aujourd'hui  employé  supérieur  au  collège  de  France. 

-+-  IL  Des  Opérations  de  la  Bourse  de 
Paris,  ou  Explication  raisonnéo  du  tableau 
des  fonds  publics  oui  se  publie  dans  les 
journaux,  par—.  Paris,  Ducrocq^  1841, 
in-18. 

-4- III.  Barôme  de  la  Bourse  de  Paris,  pu- 
blié d'après  les  tables  de  Francœur,  par—. 
Paris,  Ducrocq,  1841,  in-18. 

-|-  Le  pseudonyme  de  Lamst  est  composé  des  lettres 
imprimées  ci-après  en  capitales  et  qui  font  partie  du 
nom  et  des  prénoms  de  l'auteur.  M.  Louis  AMélie 
SédilloT.  0.  B. 

+  LA  MUSSE  (B.  de)  [Franc. -Gabriel- 
Ursin  Blanchard  de  la  Musse]. 

Voy.  la  a  Littérature  française  contem- 
poraine »,  I,  599. 


651 


LA  MOTTE 


LA  MOTTE 


ti52 


LAMY  (le  sieur),  ps.  [Antoine  Le  Maî- 
tre]. 

L  Vie  de  saint  Bernard .  premier  abbé 
de  Ciervaux,  en  partie  traduite  du  latin  do 
trois  célèbres  aboés  do  son  temps,  et  on 
partie  tirée  de  ses  ouvrages.  Paris,  Vitré, 
1648,  in-4;  1649,  in-S. 

IL  Traduction  do  trois  excellents  ou- 
vrages de  saint  Bernard,  de  la  Conversion 
des  mœurs,  de  la  Vie  solitaire,  des  Com- 
mandements et  dispenses,  traduits  du  la- 
tin. Pcrw.  Le  Petit,  1049,  1656,  in-12. 

m.  Le  Sacerdoce  de  saint  Jean  Cbrysos- 
tôme,  traduit  en  françois.  Paris,  Vitré, 
16S0;  Part».  VUUry,  1699,in-12. 

LANÇAY  (Jules  de),/w.  [J.-T.-B.  Cla- 
VBL,  auteur  d'articles  dans  les  journaux. 

-h  LANCELOT  (le  capitaine)  [A.-L. 
Boné,  surnommé  de  Villiers]. 

Les  Pompiers  peints  par  eux-mêmes. 
1868, in-18. 

Ce  livre  ttiit  pini,  miit  moins  complet,  cou  d'an- 
tres titres,  et  U  ittit  obtenu  troii  éditions;  une  d'elles 
init  été  saisie  et  condamnée.  Voir  l'article  Mirlitir. 

LANCOSME-BREVES.  Voy.  SAVARY 
DE  LANCOSME-BREVES. 

-f-  LANCRET  (Amédée)  [A.  Duraxob]. 
Les  Fausses  Passions.  Parts,  1866,  in-l2. 

LANCRI  (Edouard),  ps,  sous  lequel,  se- 
lon M.  Goizet,  rédacteur  de  la  «  Table  gé- 
nérale du  catalogue  de  la  bibliothèque 
dramatiaue  de  M.  de  Soieinne»  (1845, 
in-8).  M.  Edouard  Lafabgub  aurait  eu 
part  a  une  ou  quelques  pièces  de  théâtre, 
non  imprimées,  peut-être,  car  nous  n'a- 
vons retrouvé  le  titre  d'aucune. 

LANDIÉ  (Edouard),  ex-offîcier  français, 
depuis  méaecin  à  Coulommiers,  apocr. 
[le  chancelier  Daguessbau]. 

Développements  historiques  de  IMntelli- 

fenoe  et  du  ^oût  par  rapport  à  FEloquence. 
*aris,  F.  Dtdot,  1813,  gr.  in-8,  sur  pap. 
vélin. 

Volnme  imprimé  avec  beanconp  de  loxe.  et  tiré  à 
400  exempl.,  destinés  à  être  offerts  à  de  puissants  pro- 
tecteurs. 

—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  : 
a  Histoire  morale  de  l'Eloquence,  ou  Dé- 
veloppements historiques  sur  l'intelligence 
et  le  goût,  par  rapport  à  l'Eloquence. 
Sec.  édit.  (avec  des  changements  et  cor- 
rections, par  M.  A.-A.  Renouard).  Paris, 
A.'A.  Renouard,  1815,  in-8. 

n  a  été  Uré  de  cette  édition  trois  exemplaires  snr 
grand  papier  vélin. 

Cet  oofrage,  d'an  mérite  éminent,  paraît  avoir  été 
composé  par  nn  homme  sopérienr.  Le  sort  l'ayant  hii 
tomber  dans  les  mains  de  M.  Landié,  celui-ci,  pour  se 
l'approprier  avec  pins  de  sécurité,  le  défigura  par  beaih 


CMp  de  bévues,  en  le  tronquant  et  en  interalaDt  na- 
ladroitement  panni  des  idées  profDDdes  celles  du 
jeune  homme  de  vingt-cinq  ans.  M.  Renouard,  qsi. 
dans  son  «  Catalogue  de  la  bibliothèque  d'un  amatrar  », 
t.  n,  p.  57.  a  donné  sur  les  deux  édilioas  de  'e 
livre  une  note  très-roriense,  considère  cet  onwfn 
rnmme  une  production  non  achevée  du  gnnd  Ui^.-^ 
seau.  Voy.  aussi  les  «  Questions  de  Uttératurr  Hr.i)>- 1. 
deCh.  Nodier,  sec.  édit.,  p.  52  et  suit. 

LVNDON  (C.-P.).  Ouvrages  qui  lui  mt 
faussement  attribués. 

Les  Amours  de  Psyché  et  de  Cupidon, 
^r  Apulée,  traduction  nouvelle  (par  M.  L.- 
F.  Feuillet),  ornée  de  figures  de  Raphaî^l, 
publiée  par  C.-P.  Landon.  Paris,  1M^9, 
in-fol. 

Landon  était  un  bon  critique  artistique,  mais  trr>- 
médiocre  peintre;  il  eùtpa  écrire,  il  se  borna  àftre 
intelligent  éditeur.  Dans  le  texte,  aossi  bien  qn«  dini 
les  gravures  au  trait  de  ses  nombreuses  poblicaLioss, 
il  y  a  peu  de  choses  de  lui.  Notre  iUustre  poète  I]tù|V. 
M.  Béranger,  qui  a  été  secrétaire  de  Laadon.  a  a 
part  à  ses  ouvrages.  Ainsi,  noos  savons  pcrtineomeat 
que  M.  Béranger  a  rédigé  entièrement  le  texte  de  «ieai 
volumes  des  «  Annales  du  Musée  >;  qu'il  a  (ait  u  bci 
nombre  des  notices  pour  la  «  Galerie  historique  d«> 
hommes  les  plus  célèbres  »,  etc..  publiée  soos  le  dvib 
de  Landon,  et  dont  M.  Bénnger  fat  le  directeor.  Lr» 
personnes  qui  contribuèrent  le  plus  à  la  rédactioD  <ie 
cette  Galerie,  après  M.  Béranger,  furent  M.  Feaulet. 
mort  bibliothécaire  de  HnsUtut,  qui  a  fourni  au  deU 
de  cent  notices  ;  M.  de  Barante,  etc.. 

Et,  pourtant,  Landon  mettait  antant  de  soin  i  is- 
primer  son  nom  en  toutes  lettres,  sur  des  oorn^rf^ 
dont  il  n'était  que  l'éditeur,  que  les  auteurs  on  tr^lor- 
tenrs  en  mettaient  è  cacher  les  leurs.  Ainsi,  il  a  ebA*r? 
été  l'éditeur  des  c  Antiquités  d'Athènes  »,  Wàurits 
et  dessinées  par  J.  Stuart  et  N.  Revett  ;  tndmti>*  de 
l'anglais  par  L.  F.  F.  (Feuillet),  et  publiées  par  C-P. 
Landon.  Paris,  1808-24,  4  vol.  in-fol. 

LANDREMONT,  ps.  [  Félix -Joseph - 
François  WoutersI. 

Récit  de  la  révolution  de  Paris  jusqu  à 
Touverture  de  TAssemblée  nationale. 
Bruxelles,  Wouters  frères,  1848,  in-3i. 

Réimprimé  dans  U  même  année,  sous  le  v^taliif 
nom  de  l'auteur,  avec  augmentation  d'on  5*  chapitre. 
pour  servir  d'introduction  à  c  l'Histoire  parlcmeotair« 
de  l'Assemblée  nationale  »,  publiée  avec  des  Bot«s  de 
l'éditeur,  M.  Wouters,  gr.  in-^.  Il  a  été  bit  des 
tirages  à  part  de  cette  S«  édition  du  Récit,  gr.  Uh4. 
IvJPV- 

LANDRESSE,  nompatrim,,  orientaliste, 
bibliothécaire  de  Tlnstitut,  membre  de  la 
Société  asiatique  [Clerc,  de  Landres>e, 
petite  commune  du  département  du  Doub>, 
arrondissement  de  Baume-les-Dames]. 

Il  parait  que  cet  orientaliste  adopta  le 
nom  de  son  lieu  natal  pour  se  distinguer 
de  tous  les  «  Clerc  »  tr^répandus  dans  la 
Franche-Comté.  Du  reste,  c*est  aui?si  le 
nom  patrimonial  de  ses  ancêtres. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  la 
«  France  littéraire  »  à  Landrbsse. 


ti:i3 


LANDSVRIEND 


LANGLE 


65  i 


L\NDSVRIEND(H.-K.),  ps.  [Henri  Bru- 
NEEL  et  Edward  LeglayJ. 

Scènes  historiques  flamandes.  Tome  ^^ 
Bouchard  d*Avesnes.  Lille,  Wanackere^  et 
Paris,  Maqen  et  Comon,  4841.  —  Avec 
M.  Edward  Leglay.  Tome  IL  Schild  en 
Vrîend,  1302-03;  Charles  le  Mauvais, 
IX'^-m,  Lille  et  Paris,  les  mêmes,  18il. 
Entout!2voLin-18. 

Le  second  Tolmne  porte  le  nom  véritable  du  premier 
lutwr. 

-f  Ce  pseudonyme  signifie  en  flamand  «  ami  do 
pays  ■. 

LA  NEUFVILLE  (de)/  nom  patrim,  [Le 

QCIEN  DB  LA  NeUFVILLE]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  deux  écri- 
vains de  ce  nom,  voyez  la  «  France  litté- 
raire >,  à  La  NeufviLle. 

L\  NEUVILLE  (de),  pt.  [Adrien  Bail- 
let]. 

Histoire  de  Hollande,  depuis  la  trêve 
de  i()Û9  jusqu'à  la  paix  ae  Nimègue.  Paris, 
de  Luyne,  1693.  4  vol.  in-12. 

On  a  publié  une  saite  de  cette  Histoire.  Amsterdam, 
1"04,  2  wl.  in-ia.  A.  A.  B— r. 

L\NFRANCHI  (le  marq.  Louis  Rainier), 
chevalier  de  Tordre  de  Saint-Etienne,  ps. 
[le  baron  de  Lamothb-Langon]. 

Voyage  à  Paris,  ou  Esquisses  des  hom- 
mes et  des  choses  dans  cette  capitale.  Pa- 
ris, veuve  Lepetit,  4830,  in-8. 

Ce  Une  a  été  tébii,  en  grande  partie,  par  M.  L'hé- 
hlier,  de  TAîn. 

LANGALLERDS  (Philippe  de  Gentils, 
marquis  de),  apocr,  [Sanoras  de  Cour- 

TIUj. 

La  Guerre  dltalie,  ou  Mémoires  histori- 
ques, politiques  et  galants  du  — .  Cologne 
(Rouen),  1707.  1709,  2  vol.  in-12. 

n  ne  font  pas  confondre  cet  ooTrage  avec  les  Mémoires 
du  marquis  de  Langallerie,  histoire  écrite  par  Ini- 
luroie  dans  sa  prison  à  Vienne  *.  {Cologne,  on  La  Haye, 
1743,  in-i2),  qne  Fontenelle  croit  avoir  été  réellement 
(tù\s  par  Langallerie,  anqnel  Huiler,  son  valet  de 
rhsmbre.  ajoata  les  derniers  moments  de  sa  vie,  et  que 
le  Hollandais  Gauthier  de  Faget  publia. 

H- 11  est  bien  reconnu  aujourd'hui  que  Faget  a  écrit  ces 
U/moires;  c'est  ce  qui  résulte  d'un  passage  de  la 'prê- 
tée et  plus  encore  de  la  confrontation  d'un  passage  des 
«  Mémoires  >  avec  l'écrit  intitulé  :  c  Manifeste  du  gé- 
n<'ral  marquis  de  Langallerie  au  sujet  de  ce  qu'il  a  quitté 
tr  service  de  France  et  s'est  retiré  du  royaume  ».  La 
Ik^e,  Jean  Swan,  1714,  petit  in-8.  Le  marquis  de 
Ungatlerie  est  d'ailleurs  une  des  figures  les  plus  origi- 
Dales  de  son  temps. 

Le  livre  de  Sandras  de  Ck>urtilz,  dans  lequel  des 
anecdotes  curieuses  sont  entremêlées  de  grossières 
l^oes.   est  dénué  de  tonte  authenticité,  et,  comme 


toutes  les  productions  semi-historiques  do  ce  romancier 
fécond,  ne  mérite  aucune  confiance. 

LANGEAC,  nompatrim,  [le  chevalier  de 
UEspinasse  de  La.ngeac]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Langeag. 

LANGLE  (le  marquis  de),  ps.  [Jérômc- 
Charlemagne  Fleuriau]. 

I.  Voyage  en  Espagne,  par  L.  M.  de 
Langle.  Vl'  édit.,  la  seule  avouée  par  l'au- 
teur. Paris,  Perlet,  4803,  in-8. 

Les  précédentes  éditions  de  cet  ouvrage  ont  paru 
sons  le  titre  de  c  Voyage  de  Figaro  en  Espagne  » 
(voy.  n,  col.  40  f).  La  première  est  de  1785.  2  vol. 
pet.  in-12.  L'ouvrage  fut  condamné  au  feu  par  le  Parle- 
ment de  Paris,  et  cet  arr^t  lui  procura  une  vogue  qu'il 
n'aurait  point  obtenue.  (Voir  Peignot,  i  Dict.  des  livres 
condamnés  »,  1. 1,  p.  222.) 

II.  Tableau  pittoresque  de  la  Suisse. 
Paris,  4790,  in-8;  Liège,  1790,  in-12. 

M.  Ebel,  dans  une  partie  du  second  volume  de  ses 
f  Instructions  pour  un  voyageur  qui  se  propose  de  par- 
courir la  Suisse,  etc.  »  {Bdle,  1795,  2  vol.  in-12).  a 
donné  une  bonne  Notice  bibliographique  de  tous  les 
ouvrages  qui  ont  paru  sur  la  Suisse.  Le  marquis  de 
Langle  y  est  très-mal  traité,  page  216,  à  l'occasion  du 
«  Tableau  pittoresque  de  la  Suisse  >,  qu'il  a  publié  en 
1790,  et  qui  n'est  guère  qu'une  réimpression  dn 
«  Voyage  en  Espagne  » ,  dont  il  a  changé  les  noms  de 
villes.  —  Ce  qui  a  été  ajouté  à  ce  premier  ouvrage 
ainsi  déguisé  a  été  pris  au  doyen  de  la  littérature 
française  en  Suisse,  le  savant  M.  Philippe  Bridel,  qui  se 
plaignait,  dans  une  lettre  dn  20  mara  1834  à  nous 
personnellement  adressée,  des  transcriptions,  mot  pour 
mot,  que  plusieurs  écrivains  français  ont  faites  de  ses 
ouvrages  sur  la  Suisse.  Le  soi-disant  marquis  de  Langle 
est  cité  dans  le  nombre  de  ces  plagiaires.  (Voy.  la  note 
sur  «  l'Hermite  en  Suisse  »,  du  t.  H  des  «  Super- 
cheries »,  n,  277  c.  (1). 

ni.  Paris  littéraire.  Première  partie. 
Paris,  MeUan,  an  VII  (4800),  in-42.  Anon. 

Les  trois  autres  parties,  on  n'ont  jamais  été  faites, 
on  sont  demeurées  dans  le  portefeuille  de  l'auteur.  Ge 
pamphlet,  qui  parut  en  l'an  vu.  est  plein  d'injures 
contre  tons  les  auteurs  dont  les  noms  se  sont  présentés 
à  la  mémoire  de  Flenriau.  Il  le  reproduisit  en  l'an  ix 
sons  le  titre  de  «  Alchimiste  littéraire,  on  Décompo- 
sition des  grands  hommes  du  jour  ».  Les  pages  1  et  2. 
119  et  120  furent  recomposées.  II  mit  &  la  fin  de 
c  l'Alchimiste  »,  etc.,  ce  qui  était  au  commencement 
de  V  Paris  littéraire  » .  Ces  deux  onvragcs  sont  par- 
faitement semblables. 


-|-  (1)  Après  avoir  la  la  note  précédente  contre  les 
«  transcriptions  mot  pour  mot  » ,  il  est  curieux  de  voir 
Quérard  prendre  textuellement  au  n**  138  5 3  dn  «0i&- 
lionnaire  des  Anon.  »  la  note  qui  l'accompagne,  et  la 
donner  dans  ses  «  Supercheries  » ,  sans  la  moindre  in- 
dication de  source.  Au  nom  de  de  Langle  Quérard  a  sub- 
stitué selui  de  Fleuriau,  mais  M.  P.  Levot,  dans  la 
c  NouT.  Biogr.  génér.  » ,  t.  XXK,  nous  apprend  que  ce 
dernier  nom  s'écrit  Fleuriot,  et  qne  le  nom  de  de  Langle, 


655 


LÀNGLÉ 


LANGLOIS 


656 


—  Le  môme  ouvrage,  sous  ce  titre  : 
Nécrologe  des  auteurs  vivants,  par  L.  M. 
D.  L***.    Paris,  Frechtt.   1807,  in-18, 

iV^Mon  Voyage  en  Prusse,  ou  Mémoires 
secrets  sur  Frédéric  le  Grand  et  sur  la 
cour  de  Berlin,  par  L.  M.  D.  L***.  Pari*, 
FruKeî,  1809,  in-8. 

De  LaDgle  est-il  bien  l'antenr  da  t  Voyage  de  Fi- 
gtro  en  Espagne  »?  Je  ne  l'ai  jamais  cru.  J'ai  toi^oors 
pensé,  an  oontraite,  qne  c'était  l'oarrage  de  quelque 
homme  de  beaucoap  d'esprit,  mais  d'nn  très-manvais 
goût,  qui  aviit  abtndonné  ïàt  Langle  le  soin  de  le  mettre 
en  Inmière.  Je  fonde  cette  opinion  sur  ce  qu'un 
homme  qui  aurait  fait  ce  voyage  aurait  dû  nécessaire- 
ment semer  dans  ses  antres  éc-rits  quelques-uns  des 
traits  d'esprit  dont  eelui-d  est  rempli.  Or,  dans  tout 
re  que  le  marquis  de  Langle  a  publié  depuis,  on  ne 
retrouTe  partmit  que  l'esprit  de  Figaro,  que  les  mêmes 
ulUies,  les  mhnes  phrases,  les  mêmes  mots,  les  mêmes 
traiu  ;  il  lança,  au  bout  de  cinq  ans.  contre  la  Suisse, 
les  épigrammes  que  cinq  ans  auparavant  il  atait  déjà 
lancées  contre  l'Espagne  ;  il  ne  monte  an  sommet  des 
Alpes  qne  pour  répéter  ce  qu'il  nous  avait  déjà  tant 
de  fois  dit  du  sommet  des  Pyrénées  ;  il  peint  les  mœurs 
champêtres  du  simple  Helvélien  des  mêmes  couleurs  qui 
lui  avaient  servi  à  peindre  le  caractère  altîer  et  superbe 
du  magnifique  Castillan.  Les  pamphlets  littéraires  que 
do  Langle  a  publiés  sous  le  titre  de  i  Paris  littéraire  », 
f  d'Alchimiste  littéraire  >,  de  c  Nécrologe  des  auteurs 
vivants  ».  ne  sont  eux-mêmes  pas  antre  chose  que  le 
«  Voyage  de  Figaro  en  Espagne  ».  Il  n'y  a  qne  le  titre 
de  l'ouvrage  et  quelques  noms  de  changés.  Ne  doit-on 
pas  conclure  de  Tout  cela  que  l'homme  qui  aurait  eu 
asseï  d'esprit  pour  trouver  les  mots  heureux,  les  traits 
piquants  qui  font  du  «  Voyage  de  Figaro  en  Espagne  > 
nn  ouvrage  original,  aurait  eu  le  secret  de  foire  jaillir 
des  antres  sujets  qu'il  aurait  traités  du  moins  quelques 
étincelles  nouvelles,  quelques  saillies  nées  du  sujet?  De 
deux  choses  l'une  :  ou  le  marquis  de  Langle  n'est  pas 
l'auteur  du  t  Voyage  de  Figaro  en  Espagne  ».  du  les 
antres  ouvrages  qu*il  a  publiés  ne  sont  pas  de  lui. 
Préface  envoyée  de  Berlin,  page  xxxij. 

-4-  LANGLE  (Ferdinand)  [Joseph-Adol- 
phe LangloisI. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »  et  le  «  Ca- 
talogue général  de  M.  Otto  Lorenz,  au  mot 
Langle. 

-+- LANGLE  (Aylic)  [Marie- Ange-Ferdi- 
nand Langlois,  fils  du  précédent]. 

Voy.  le  «Catalogue  général»  de  M.  Otto 
Lorenz,  à  Langle. 

LANGLÈS  (Louis-Mathieu),  médiocre 
orientaliste. 

L  Ambassades  réciproques  d'un  roi  des 
Indes,  de  la  Perse,  et  d'un  empereur  de  la 
Chine,  avec  la  vie  de  ces  deux  souverains. 
Traduit  du  persan  d'Abd  Oul-Rizac,  au- 
mônier de  Chah  Roukh,  roi  de  l'Inde.  Pa- 
ris, Royet,  1788,  in-8. 


nsurpé  par  notre  antenr,  est  celui  de  la  branche  atnée 
de  sa  famille.  01.  B— r. 


IL  Voyage  de  la  Perse  dans  Tlndo.  par 
Abd  Oul-Rizac,  traduit  du  persan.  Paris. 
1798,  in-i8. 

Ce  volume  fait  partie  d'une  «  Collectton  portaiîTe  it 
Voyages  »,  publiée  par  Langlès,  1798-1820.  6  troi. 
in-12. 

Une  notice  trés-cnriense  snr  Langlês.  par  M.  P.-H.- 
J.-J.-B.  Audiffret,  mort  premier  employé  de  la  set-'j»^. 
des  manuscrits  français  près  la  Bibliothèque  naiKUul)'. 
notice  imprimée  dans  le  tome  m  de  la  «  Btof^ai'li'e 
universelle  et  portative  des  contemporains  »  (i)«3i 
établit  non-seulement  qne  Langlès  éUit  très  aa-desv<,i 
de  la  réputation  dont  il  jouissait,  mais  encxire  qu'il  a 
commis  an  moins  deux  fraudes  littéraires,  et  voîtt  (nier- 
quoi  son  nom  figure  dans  nos  c  Sopercheries  >. 

f  On  a  cru  longtemps,  dit  M.  Audiffret,  et  les  on««- 
talistes  mêmes  regardaient  le  ■  Voyage  de  la  Vkt^ 
dans  rinde  »  d'.\bd  Oul-Rixac,  opuscule  qui  ne  fonaf 
que  la  moitié  d'nn  volume,  comme  l'unique  esai  il<^ 
connaissances  de  Langlès  en  langues  orientales  :  Titls- 
sion  a  été  détruite,  en  1819.  par  la  découverte  que  £l 
son  biographe.  Il  est  bien  constaté  aigonrd'bui  que  l« 
V  Voyage  »  d'Abd  Oul-Riiac  a  été  pris  en  entier  dam 
la  traduction  française  faite  par  Galland.  d'une  Hisicat 
de  Chah  Rokh  et  autres  descendants  de  Tamerlan,  par  le 
même  Abd  Oul-Risac.  dont  il  existe  denx  exemplaires  i  U 
Bibliothèque  du  roi.  Il  est  pénible  de  déclarer  que  le 
prétendu  traducteur  a  publié  comme  son  propre  ou- 
vrage celui  de  Galland,  et  que  pour  faire  disparaitre  ks 
traces  du  plagiat,  il  a  soustrait  de  l'un  des  exempUirrs 
les  cahiers  qui  contenaient  les  paragraphes  relaiifs  aa 
voyage  de  l'auteur  persan,  sans  se  rappeler  qu'il  exisu 
un  autre  exemplaire  sur  lequel  il  avait  marqué  par  des 
crochets  les  mêmes  paragraphes.  Par  suite  de  ceit? 
découverte,  on  a  reconnu  aussi  qne  Langlès  anit  pri> 
d(<ji  dans  la  traduction  de  Galûnd  un  opuscule,  nos 
moins  exigu  qu'insignifiant,  et  publié,  en  llt^S,  sou? 
le  titre  f  d'Ambassades  réciproques  »,  etc.  (vorez 
ci-dessus).  Dans  une  note  qu'il  a  insérée  i  la  sait«  àa 
«  Voyages  des  Franklin  en  Perse  b  (qui  formest  le 
deuxième  volume  de  celui  d'Abd  Oul-Rizac).  il  kœ 
un  auteur  persan  de  n'avoir  pas  dissimulé  les  craasi^ 
de  Nadir-Chah,  et  accuse  le  frère  Basin,  jésuite,  d'a^ntr 
flagorné  ce  tyran  de  la  Perse.  Assnrément  les  jé»ai(«< 
ont  eu  bien  des  torts,  mais  les  injures  que  Langirs  pro- 
digue ici  k  l'un  d'eux  sont  aussi  ii^ustes  que  ridicaW. 
car  l'historien  véridiqne,  c'est  le  frère  Bazio,  el  le 
flatteur,  c'est  l'auteur  persan.  Les  ouvrages  de  Uo^ie» 
fourmillent  d'absurdités  pareilles.  * 

LANGLOIS  (Louis-P.),  ps.  [Louis-Pierre- 
Prudent  Le  Gay]. 

Legay  s'était  d'abord  fait  connaître  par 
de  nombreux  romans  licencieux,  apparte- 
nant à  récole  de  Pigault-Lebrun.  Arrivé  à 
un  certain  âge,  il  changea  son  genre  de 
publication,  ne  fit  plus  guère  aue  des  ou- 
vrages pour  la  jeunesse,  et  alors  adopta 
pour  les  lancer  dans  le  monde  le  nom  ma- 
ternel de  sa  femme,  née  Louise-Pauline 
Langlois.  Né  en  1744,  mort  en  i8i6,  il 
avait  obtenu,  sous  la  Restauration,  un  mo- 
deste emploi  dans  les  bureaux  de  l'Univer- 
sité. 

L  Précis  de  THistoire  de  France  depuis 
la  mort  de  Ix)uis  XVI  jusqu'au  rétablisse- 


657 


LANGLOIS 


LA  PALME 


6S8 


ment  de  la  maison  de  Bourbon.  Paris,  Hu- 
bert, 1817,  in-12. 

IL  Le  Connétable  de  Bourbon  et  la  du- 
chesse d*Angoulôme.  Paris,  Eymery,  De- 
hunay,  iSiS,  2  voL  in-12. 

IlL  Nouveau  Magasin  des  Enfants.  Pa- 
ris.  Caillot,  1820,  3  voL  in-18,  avec  6  gr. 
—  Autre  édition  (abrégée).  Paris,  le  même. 
1827,  in-18,  108  pag. 

IV.  Les  petits  Marchands  ambulants,  ou 
rÊducation  de  la  nécessité,  orné  de  jolies 
gravures.  Paris,  A.  Eymery,  1820,  3  voL 
in-18,  fig. 

V.  Petit  Paul,  ou  l'Éducation  villa- 
geoise. Paris,  A.  Eymery,  1821-1825, 
in-18, 4  grav. 

VI.  Le  petit  Guignon,  ou  les  Accidents 
communs  a  l'enfance  désobéissante.  Paris, 
A.  Eymery,  1825,  in-18,  fig. 

VU.  Julien,  ou  TEnfant  industrieux. 
Paris,  Eymerv,  1825,  in- 18. 

VIIL  Les  aeux  Sœurs,  ou  les  Bonnes 
filles  et  la  bonne  mère.  Paris ^  Eymery, 
Fruger  et  CT,  1827-1830,  in-18,  fig. 

LANGLOIS  (Théodore),  ps.  [Jules  Lo- 
vt]  ,  auteur  d  articles  dans  le  a  Tinta- 
marre ». 

UNGLOIS  (Théodore),  ps,  [Furpille]. 

-f  LANGLOIS  (Justin)  [Alexandre  Flan]. 

Les  Vaudevillistes  chez  eux,  indiscrétions 
d'un  frotteur;  articles  publiés  dans  «  la 
Lune  »  et  dans  a  TEclipse  ». 

-h  LANGLOIS  (feu)  [Claude-Jules  Cai- 
RON,  connu  sous  le  nom  de  Jules  Noriac]. 

Des  chroniques  hebdomadaires  dans 
«  TEclair  ». 

-h  LANGUEDOCIEN  (Un)  [BertbandI. 
Voy.B***,L435e. 

+  LANTŒL  (Jean  de),  sieur  de  Chain- 
Ireau  [Guillaume  ColletetI. 

Le  Monarque  parfait,  traduit  de  Bellar- 
min,  par—.  Paris,  1625,  in-8. 

PelisMo  f  Histoire  de  l'Acad.  franc.  »  p.  287, 
révèle  ce  ptendoDjme. 

LANOE  (de).Voy.  DELANOË. 

L\NOL^  (J.  de),  nom  littér.  [Jean  Sau- 
vé, surnommé  de  Lanoue,  nom  sous  le- 
quel il  est  plus  connu]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lanoue. 

L4NTIN,  neveu  de  feu  M.  Lantin  et  de 
feu  l'abbé  Bazin,  ps.  [Voltaire],  éditeur 
de  la  tragédie  de  Sophonisbe,  de  Mairet, 
prétendue  retouchée.  Voy.  Mairet. 

LANTOINE,  ps,  [Tétot,  auteur  drama- 
tique]. 


Avec  M.  de  Leris  (Alfred  Desroziers)  : 
Lady  Henriette,  ou  le  Marché  des  Ser- 
vantes, drame- vaudeville  en  cinq  actes 
(imité  du  ballet  de  FOpéra).  Représenté 
sur  le  théâtre  des  Délassement&Comiques 
(le  8  juillet  1844).  Paris,  rue  d'Enghien, 
26  ;  Tresse,  1844,  gr.  in-8.  ^ 

LAONAIS  fUn),  aut.  dég.  [Beffroy,  frère 
du  «  Cousin  Jacques  »]. 

Étrennes  à  mes  compatriotes.  Paris^ 
1789,  in-8. 

-f-LAORTY  HADJI  (leR.  P.)  [le  baron 
Taylor]. 

I.  La  Syrie,  la  Palestine  et  la  Judée  ;  Pè- 
lerinage à  Jérusalem.  Paris,  1856,  in-i2. 

IL  L'Egypte,  par  — .  Paris,  Bolle-La" 
salle,  1850,in-18. 


,  LA  P*****  {Y abbé  6e), ps.  [Charles-Yves 
Cousin,  d'Avalon]. 

Dictionnaire  biographique  et  bibliogra- 
phique des  prédicateurs  et  sermonnaires 
français,  depuis  le  xvi*  siècle  jusqu'à  nos 
jours,  dont  les  sermons,  prônes,  homé- 
lies, etc.,  ont  été  imprimés,  avec  l'indi- 
cation des  meilleures  éditions,  suivi  de 
Préceptes  sur  l'art  oratoire,  extraits  de  La 
Harpe,  Marmontel,  Maury,  etc.;  par  l'abbé 
de  La  p*****  (masque  de  Cousin,  d'Avalon), 
précédé  d'un  Essai  historique  sur  l'élo- 
quence  de  la  chaire,  par  B.  de  Roquefort. 
Paris,  Persan,  et  Lyon,  Périsse  frères,  1824, 
in-8. 

c  L'Essai  »,  le  «  Dictionnaire  »  et  les  c  Préceptes  « 
ODt  chacun  leur  pagination  particulière  :  «  l'Essai  » 
forme  xv-Oi  p.;  le  c  Dictionnaire  »,  858,  et  les  «  Pré- 
ceptes »,  172. 

Le  c  Dictionnaire  >  n'est  pas  antre  chose  que  le 
ff  Dictionnaire  portatif  des  prédicateurs  »  (par  A.  Alhert 
et  J.-Fr.  Court).  Lyon,  1757,  un  vol.  in-8,  dans  le- 
quel l'éditeur  a  intercalé  de  nouveaux  articles. 

H- LA  PALFERINE  [Emmanuel  Lan- 
glois-Dei^bssarts]  . 

Des  articles  dans  la  a  Revue  anecdo* 
tique  ». 

-+-  LA  PALME  (le  sieur  de)  [Pierre-Vic- 
tor Palma-CayetJ. 

L'Heptameron  de  la  Navarride,  ou  His- 
toire entière  du  royaume  de  Navarre  de- 
puis le  commencement  du  monde,  tirée  de 
respagnol  de  D.  Charles,  infant  de  Na- 
varre. Paris,  Portier,  1602,  petit  in-12. 

Ce  poème  très-long  et  écrit  en  vers  de  dix  syllabes 
a  reparu  en  1616,  avec  un  titre  un  peu  modifié  ;  nous 
en  avons  fait  mention  (Voir  D.  L.  P..  I.  959  d). 

L'édition  de  1602  est  rare  et  recherchée.  Le  c  Ma- 
nuel »  en  signale  une  adjudication  à  43  fir.  venta 
Salmon;  nous  en  avons  noté  une  autre  au  prix  de 
89  fr.  dans  une  vente  faite  en  Janvier  1865  par 
M.  Potier. 


659 


LA  PALME 


L\  PARAZ 


LA  PALME  (de  ,  mm  patrim,  [Acbriut 
dblaPalhe]. 

LAPANOUZE  (Joseph  do),  ps.  [l'abbé 
P.-Denis  Boyer,  directeur  du  séminaire 
Saint-Sulpice,  à  Paris]. 

Le  Duel  jugé  au  tribunal  de  Thonncur 
et  de  la  raison.  1802,  in-8. 

Cet  ouvrage  valut  à  Taoteur  supposé  une  lellre  de 
félicitations  du  général  Bonaparte.  On  prétend  que  l'abbé 
Boyer  a  publié,  en  1837.  une  2«  édition  de  son  écrit. 

LA  PARAZ  (rabbé),  p$.  Tabbé  Ciiarvoz, 
curé  de  la  paroisse  ae  Mont-Louis,  au  dio- 
cèse de  Tours]. 

Les  Prisons  d'un  prophète  actuel  {Pierre- 
Michel  Vintras.  ouvrier),  poursuivi  par 
tous  les  pouvoirs.  Caen,  Ùh.  Woinez,  18i(i, 
in-12,  312  pag. 

Voici  le  court  prospectus  de  cet  ouvrage  : 

Les  c  Prisons  d'un  Prophète  j  sont  un  livre  saisis- 
sant d'intérêt,  qui  fixera  l'attention  an  plus  haut  degré. 
Rien  ne  lui  manque,  ni  le  fond,  ni  la  forme,  ni  l'im- 
portance du  sujet.  Un  prophète  aux  prises  avec  toute  la 
hiérarchie  gouvernementale  et  judiciaire  qui  s'eiforce  en 
vain  d'étouffer  sa  voix  ;  un  prophète  que  ses  écrits  pla- 
cent, sans  blasphème»  à  c6té  d'Isaîe.  puisqu'ils  viennent 
do  même  inspirateur;  un  homme,  simple  ouvrier,  sans 
instruction,  qui  désespère  les  théologiens  et  1rs  acadé> 
mictens,  et  dont  la  sainteté  désespère  ses  ennemis  ;  un 
prodige  enfin  dont  on  s'occupe  aujourd'hui  en  hauts 
lieux,  de  Londres  jusqu'à  Rome,  et  que  l'on  cache  soi- 
gneusement au  public  :  voiU,  certes  ,  une  histoire  qui 
ne  laissera  pas  de  regrets  à  son  acheteur. 

Un  biblioUit'caire  de  nos  amis  nous  fcnrnit  sur  ce 
nouveau  prophète  et  ses  partisans  des  détails  trop  pi- 
quants pour  qu'ils  ne  trouvent  pas  leur  place  ici. 

Depuis  1839,  un  petit  moulin  à  papier,  situé  à  Tilly- 
sur-Seulles.  à  quatre  lieues  de  Caen.  est  devenu  la 
crèche  de  Bethléem,  la  Jérusalem,  le  point  unique 
enfin  vers  lequel  se  tournent  les  yeux  d'une  c«rlaine  secte 
de  fanatiques.  D'abord  groupés  en  petit  nombre  autour 
d'un  contre-maître  de  la  fabrique,  nommé  Pierre-Michel 
Vintras,  sorte  de  convulsionnai re  qui  a  des  communi- 
cations avec  les  puissances  célestes  et  fait  des  miracles, 
les  fripons  et  les  dupes  qui  composent. c«tte  société 
firent,  en  prêchant  leur  nouvel  Evangile,  d'assez  nom- 
breux prosélytes  parmi  les  esprits  faibles,  et  surtout 
parmi  ceux  qui  croient  encore  à  l'existence  du  duc  de 
Normandie.  Louis  XVII  (le  prétendu  baron  de  Riche- 
mont)  (1),  car  pour  opérer  on  a  réuni  la  foi  politique 
à  la  croyance  religieuse.  On  compte,  dit-on.  près  de 
deux  mille  adeptes  dans  les  villes  de  Caen,  le  Mans. 
Rouen,  Elbeuf.  Paris,  Angers.  Tours.  Cahors  et  Albi. 
Caen.  sans  doute  parce  que  nul  n'est  prophète  en  son 
pays,  en  fournit  très-peu. 

Un  des  principaux  apôtres  des  nouvelles  doctrines  fut 
un  certain  abbé  Charvoz,  qui  fit  paraître,  vers  1841,  une 
brochure  anonyme  imprimée  chez  Looquin.  à  Paris,  et 
intitulée  «  Opuscules  sur  des  communications  annonçant 
l'œuvre  de  la  Miséricorde  »  (sans  date  ni  nom  de 
vendeur).  Ce  fut  la  première  publication  des  «  Enfants 
de  l'œmTe  »,  ainsi  qu'ils  l'appellent.  Quelque  temps 


(1)  Voyea  sur  cet  imposteur  l'article  <  Louis-Charics 
de  France  »  de  ce  livre. 


I  ;  après,  Vintras  fut  arrêté  et  condamné  avec  un  aalr^  ks- 
<  dividtt  comme  exploitant  la  crédulité  des  hommes  >iri. 
'  pies,  en  un  mot.  pour  escroquerie. 

A  partir  de  ce  moment,  les  disciples  de  Vintns  su- 
rent au  jour  plusieurs  brochures  coUectivement  Té6u-ri, 
qui  se  résumèrent  à  la  fin  de  1842  en  nii«  publiai. -.o 
périodique  nommée  la  «  Voix  de  la  SepCaine  »,  dont  il 
parut  48  livraisons  (4  vol.  in-S),  et  qui  ne  cessa qufa 
184f).  Le  livre  qui  nous  occupe,  signé  La  Parai,  Kr- 
mine  la  série  des  œuvres  données  par  la  secte  ;  ile<;le 
résumé  de  ses  travaux,  en  même  temps  qu'il  di-cs^ 
d'assez  longs  aperçus  sur  son  chef  principal.  Pime- 
Michel  Vintras.  Hélas!  la  gloire  qne  l'éalrain  pronel 
à  son  héros  a  dû  bientèt  s'évanouir  :  le  prophète,  i-: 
sortant  de  prison,  a  trouvé  son  troupeau  disper»^;  s<^ 
agneaux  étaient  devenus  des  louf»  dévorants  qui  se  d^ 
chiraient  entre  eux  à  belles  dents,  et  il  n'a  pn  réBoir 
encore  toutes  ses  brebis  égarées.  Cependant  Uat 
n'est  pas  désespéré.  Vintras  commence  i  s'entourer 
d'ouailles  nouvelles  ;  le  moulin  a  été  transformé  en  aa£ 
jolie  maison  de  plaisance,  et  la  fortune  du  prot^  du 
ciel  va  prendre  une  rondeur  confortable  pour  la  secoode 
fois,  si  la  police,  qui  ne  respecte  pas  même  les  priH 
phèles,  ne  s'en  mêle  pas. 

Mais  revenons  à  l'auteur  des  c  Prisons  >.  On  ht 
page  10  et  suiv.  de  ce  livre,  à  propos  de  l'élévation  do 
style  des  prétendues  communications  du  ciel  i  l'inspira: 
c  Ce  n'est  point  à  l'ouvrier  Pierre-Michel  qu'on  ea 
faisait  honneur,  c'est  aux  habiles  qu'on  supposait  gh 
chés  derrière  la  toile,  et  notamment  à  un  certain  abtié 
Charvoz,  curé  d'une  paroisse  appelée  Mont-Louis.  » 
diocèse  de  Tours,  connu  par  diverses  publications,  entre 
autres  le  f  Précis  d'antiquités  liturgiques  i.  et  b 
c  Fille  du  Mandarin  *.  C'est  à  cet  ecclésiastique  qu'ûo 
attribuait  ces  «  Prétendues  communications  >.  poar 
employer  le  langage  des  opposants.  C'était  une  suppo- 
sition à  vt'riûer...  Je  voulus  interroger  l'abbé  qui  avait 
le  bonheur  d'être  accusé  d'écrire  comme  un  ange  di 
ciel. . .  Déjà  riche  de  renseignements,  j'allai  le  trouver, 
j'eus  avec  cet  ecclésiastique  de  longs  entretiens, 
etc.,  etc.  ê 

Voici  bien  deux  individus  distincts,  tous  deux  par- 
tisans de  Vintras,  M.  Charvoz.  antenr,  interro^  par 
M.  La  Paraz,  auteur  aussi,  et  dont  l'un  n'est  pis  plas 
pseudonyme  que  l'autre. 

Mais  voici  aussi  que  nous  trouvons  dans  U  ([u- 
trième  livraison,  première  année  de  la  c  Voix  àc  U 
Septaine  >.  page  144,  une  lettre  datée  du  10  no- 
vembre 1843,  et  signée  Charvoz  La  Paraz,  curé  dr 
Mont-Louis,  et  cela  nous  dévoile  un  mystère  facile  a 
saisir.  Dans  ses  divers  écrits,  M.  Charvos  La  Panz 
n'était  connu  que  sous  son  premier  nom.  11  était  loai- 
trailé  par  l'autorité  ecclésiastique  supérieure  de  .«on 
diocèse  pour  ses  opinions  religieuses;  il  n'était  pis 
moins  compromis  dans  les  affaires  diverses  so$cttéf> 
par  les  autorités  civiles  du  Calvados  à  Vsturrt  dt  la 
Miséricorde  ;  il  avait  donc  besoin  d'un  avocat  ponr  lui 
et  ponr  son  culte.  M.  Charvoz  l'a  trouvé  dans  La  raraz, 
en  partie  son  homonyme,  et  peut-être  son  parent,  iiai. 
converti  par  lui.  lui  a  prêté  par  reconnaissance  ^<'1l 
nom  et  sa  plume.  Ceci  est  une  preuve  de  fratenili'  qur 
nous  sommes  loin  de  blâmer  ;  nous  trouvons  seolciofol 
qne  le  style  des  deux  écri^-ains  se  ressemble  siopiliè- 
renient  ;  ce  n'est  pas  à  nous  à  expliquer  cette  n^v^ 
blance,  c'est  peut-être  encore  un  miracle  de  Vm:re 
de  la  Miséricorde. 

Maintenant,  mon  cher  ami.  si  vous  mettez  le  La 
Paraz  dans  vos  «  Supercheries  *,  je  vous  conseille  de 
mettre  à  la  suite  de  votre  article  le  renvoi  :  «oK* 


661 


L.  A.  P.  D.  P.  S.  D.  H. 


LA  POPEUNIÈRE 


Pterre-Michkl  ;  c'est  soas  ces  deux  prénoms  seole- 
ment  qoe  les  partisans  de  Vintras  désignent  leur  pro- 
phète. J'aorai  sur  cet  individo  et  sor  la  «  Voix  do  la 
Sepuine  »  on  long  article  à  tous  envoyer.  Les  auteurs 
lie  ce  singnlter  joarnal  ont  adopté  une  série  de  pseu- 
(loQj-TDes  fort  cocasses,  dont  la  liste  ira  fort  bien  dans 
\.iin»  lifre  audit  article  Pierre-Michel.  Vintras  s'ap- 
]ielle  aussi  Strathanael,  on  antre  rédacteur  se  nomme 
A/ANAEL,  puis  viennent  les  Thkdorael  et  une  foule 
d'aulres  akl  fort  amusants,  je  vous  assure  (1). 

G.  Mancel.  Bibliothécaire  de  Gaen. 

L.  A.  P.  D.  P.  S.  D.  H.  (M.),  ps.  [A.-J. 

CnAUMEIX]. 

Nouveau  Plan  d'études,  ou  Essai  sur  la 
manière  de  remplir  les  places  dans  les  col- 
lèges que  les  jésuites  occupoient  autrefois. 
Cologne  (Pam).  1762,  2  vol.  in-12. 

+LA  PERROTTE  (de)  [Chabannbs,  curé 
de  la  paroisse  Saint-André,  à  Bordeaux]. 

Notre-Dame  de  la  Nef  de  Saint-André. 
Etude  historique  locale.  Bordeaux,  1869, 
in-8, 13pag. 

LA  PEYRONIE  (Fr.  de),  nom  patrim. 
[François  Gigot  de  la  Peyronie,  célèbre 
chirurgien  de  la  prenaière  moitié  du  dix- 
huitième  siècle]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  La  Peyronie. 

LA  PEYRONIE  (G.  de),  nom  patrim. 
[Gauthier  de  la  Peyronie,  traducteur 
français,  mort  en  1804]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire»  à  Gauthier  de  la 
Peyronie. 

LA  PEYROUSE  (de),  nom  patrim.  [J.  Fr. 
Galaud  de  la  Peyrouse  ,  chef  d'escadre] . 

Pour  son  article,  voyez  la  «  France  litté- 
raire» à  La  Peyrouse. 

LA  PEYROUSE  (de),  nom  patrim.  [le 
baron  Philippe  Picot  de  la  Peyrouse,  bo- 
taniste]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«France  bttéraire»  à  Picot  de  la  Pey- 
rouse. 

LAPHALÈQUE  (de).  Vovez  IMBERT 
DEL. 

LAPIDE  (Cornélius  à),  nom  latinisé  \\e 
P.  Corneille  Van  den  Steen,  en  français 
De  la  Pierre,  jésuite,  du  pays  de  Liège]. 

On  cite  une  édition  do  son  Commentaire 
latin  sur  la  Bible,  publiée  à  Lyon,  en  1732. 
Il  en  a  été  fait  récemment  une  autre  édi- 
tion à  Lyon,  Pelagaud,  1841  etann.  suiv., 
in-4. 


(1)  M.  Bénrd,  avocat  dn  barreau  de  Paris,  grand 
partisan  de  l'(eavre  de  la  Miséricorde,  a  dft  se  cacher 
soQs  Tan  de  ces  noms. 


LAPIDE  (llippolytus  à),  ps.  [Philippe- 
Bogislas  de  Chbmnitz]. 

intérêts  des  princes  d'Allemagne,  trad. 
du  latin  de  Joachim  de  Transée,  par  Bour- 
geois deChastenet.  Freistadi  (Paris),  1712. 
2  vol.  in-12. 

L'original  de  cet  onnago  a  para  sons  le  titre  de 
«  Dissertatio  de  ratione  status  in  Imperio  noslro  Ro- 
mano  Germaoico.  auctore  Hippolitho  a  Lapide  ». 
Frestadii.  1647.  in-i6. 

Bourgeois  de  Chastenet  a  fait  erreur  en  mettant  sur 
les  frontispices  de  sa  traduction  le  nom  de  Joachim  de 
Transée,  comme  étant  l'auteur  qui  s'est  caché  sons  le 
nom  d'Hippolytus  à  Lapide.  Cette  opinion  est  générale^ 
ment  abandonnée  aujourd'hui.  A.  A.  B— r. 

—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre*  :  les 
Vrais  intérêts  de  l'Allemagne,  traduction 
(faite  par  Samuel  Formey)  du  fameux  ou- 
vrage d'Hippolytus  à  Lapide;  avec  des 
notes  relatives  aux  conjonctures  présentes 

S  traduites  de  rallemandf  d'un  jurisconsulte 
le  Halle,  par  le  même  Formey).  La  Haye, 
1762,  3  part.  in-8. 

LA  PIPARDIÈRE  (de),  ps.  [Dom  Jean 
Philippe  Le  Cerf  de  la  Vieuville]. 

Défense  de  la  a  Bibliothèque  historique 
et  critique  des  auteurs  de  la  congrégation 
de  Saint-Maur  »,  de  Phil.  Le  Cerf.  Paris, 
Chaubert,  1727,  in-12. 

4-  LA  PLANCHE  (G.  de)  Bernard  Dan- 
flou,  négociant  à  Bordeaux,  mort  à  Paris 
en  1862]. 

Copeaux.  Bordeaux,  1860,  in-12. 

C'est  un  recueil  de  pièces  et  de  morceaux  en  prose 
sur  divers  sujets  d'histoire  ou  d'économie  politique. 
Volume  tiré  à  petit  nombre  et  non  destiné  au  commerce. 
L'auteur  était  marchand  de  bois  merrains;  de  là  vient 
le  surnom  qu'il  adopta. 

4-LA  PLATIÈRE  (Sulpice  de)  [Babié?]. 

Les  Titres  de  Bonaparte  à  la  reconnais- 
sance des  Français,  par  — .  An  X  (1802),^ 
in-8. 

LA   POPELINIÈRE   (de),    nom  patrim. 

iAlex.nJ.Jos.  Leriche  de  la  Popelinière, 
ermier-généralj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  a  la 
France  littéraire  »,  à  Lericub  de  la  Pope- 
linière. 

-|-  Le  plus  célèbre  des  écrits  de  La  Popelinière  est 
connu  sous  le  nom  de  «  Tableaux  des  mœurs  dn  temps.» 
Voir  le  c  Manuel  du  Libraire  •  au  mot  Daïra,  et  la 
«  Bibliographie  des  ouvrages  relatifs  à  l'amour,  aux 
femmes,  au  mariage  »,  par  le  G.  dT**,  Paris, 
1864,  col.  579  ;  consulter  aussi  les  «  Fantaisies  bi- 
bliographies Ji  par  G.  Brunet  [Paris,  Gay,  4860. 
in-18)  et  une  notice  de  M.  Ch.  Monselet,  insérée  dans 
ff  l'Artiste  »,  16  septembre  1855,  et  reproduite  dans 
l'ouvrage  de  cet  écrivain  :  f  Les  Galanteries  du  xviii« 
siècle  »  ;  elle  se  trouve  également  dans  la  réimpres- 
sion (tirée  à  petit  nombre)  qui  a  été  faite  en  Belgique 
de  ces  dialogues,  sous  la  rubrique  de  Paris,  de  l'impr. 


663 


LA  PORTE 


LAREBONIUS 


664 


iti  cirdevant  Fermien^énéraux,  M.  D.  GCCtXVII, 
peUlin-8.  2  toi.,  YIII  et  168  el  170  p. 

-+-  LA  PORTE  (Luc  de),  Parisien,  doc- 
teur ez  droicts  et  advocat. 

Les  Œuvres  de  Q.  Horace  Flacce,  venu- 
sien,  etc.,  mises  en  vers  françois,  partie 
traduictes,  partie  veues  et  corrigées  de 
nouveau,  par  — .  Paris,  Claude  Micard 
(1583),  1584,  in-12. 

La  Porte  a  tradait  les  «  Odrs,  les  Epodes  et 
l'Hymne  séculaire  ».  Les  «  Satyres  »  en  Iraduclion  et 
en  paraphrase  sont  de  F.  H.  D.  B.  (Fr.  Habert,  d'Is- 
soadnn  en  Berri)  ;  le  traducteur  des  deax  livres  d'Epl> 
très  est  resté  anonyme  ;  celui  de  ■  l'Art  poétique  »  est 
I.  P.  D.  M.  (Jacques  PelleUer,  da  Mans).  A.  A.  B— r. 

Voy.  I.  P.  D.  M.  et  F.  H.  D.  B. 

LA   PORTE,    (feu   l'abbé   de);  apoer. 

[MÉRARD  DE  SAINT-JuST]. 

Poésies  diverses.  Partout  et  pour  tous 
/m  rem/w  (1789),  in-18. 

Ces  poésies  sont  présentées  comme  ayant  été  re- 
cueillies par  l'abbé  de  La  Porte,  mais  elles  ont  plutôt 
été  composées  et  rassemblées  par  Hérard  de  Saint- 
Just. 

-t-  LA  PORTE  [G.-T.  Villenave]. 

La  Queue  de  Carrier  traînant  dans  la  so- 
ciété populaire  de  Nantes.  Paris,  an  II! 
(27  oct.  1794),  in-8,  4  pag.  —  Seconde 
édition,  in-8,  8  pag. 

-+-  LAPRADE  (Victor  de)  [Pierre-Marie^ 
Victor  Richard  de  Laprade,  membre  de 
l'Académie  française]. 

L  Psyché,  poëme.  Parisj  1841,  in-18  ; 
1857,  in-12;  1860,  in-12. 

IL  Odes  et  poëmes.  Paris,  1844,  in-18. 

IIL  Poëmes  évangéliques.  Paris,  1852, 
in-12. 

IV.  Les  Symphonies.  Paris,  1855,  in-12, 
1862. 

V.  Le  Baccalauréat  et  les  Études  classi- 
ques. Paris.  1869,  in-12. 

•  L'auteur  s'attacbe  à  démontrer  dans  cet  écrit  la  né- 
cessité de  certaines  réformes  qu'il  voudrait  introduire 
dans  l'enselirnement  des  collèges  et  des  Facultés. 

M.  de  Laprade  a  publié  d'autres  ouvrages  dont  on 
trouvera  les  titres  dans  le  «  Catalogue  général  >  de 
M.  Olto  Lorenz.  (^érerdlui  a  consacré,  an  mot  Richard, 
dans  le  tome  XII  de  la  •  France  littéraire  »  png. 
348-358,  an  article  curieux  mais  rempli  de  détails 
parfois  superflus. 

LA  PYLAIE  (de),  nompatrim.  [A.-J.-M. 
Bachblot,  baron  de  la  Pylaie,  natura- 
liste-voyageur et  antiquaire]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tome  l"de  la  «  Littérature  française  con- 
temporaine »,  à  Baghelot  de  la  Pylaie. 

LAQUEYRIE,  ps.  [Jean-Baptiste  Pelus- 
sier,  auteur  dramatique] . 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  le  t.  VII 
de  la  a  France  littéraire  »,  au  nom 
Pblussier. 


-h  L.  A.  R.  (M.)  [Robin]. 

UAmi  des  Artistes  au  salon.  («  Sans.of- 
fenscr  l'amitié  sait  instruire  »],  par— .Pa- 
ri*. LEsclapart^  1787,  in-8. 

H-  LAR**  (M.  de)  [de  Laroque]. 

A  Messieurs  de  1  Académie  de  ***  et  à 
toutes  les  Académies  du  monde.  RequMeâ 
demi^rieuse  d'un  mort  qui  demande  sa 
résurrection,  ou  Appel  aux  voyants  contre 
les  Quinze-Vingts,  clédié  à  la  plus  célèbre 
des  actrices  (la  demoiselle  Sain  val).  Mefs, 
Antoine,  1784,  in-8. 

Des  Ters  à  cette  actrice,  en  représentation  4  Metz. 
aTaient  été  mal  accueillis  par  le  parterre.  M.  De  Laro- 
que se  vengea  spirituellement  de  ses  rignear;  en  im- 
bliant  cet  écrit  marqué  an  coin  d'nn  esprit  original. 
J.  L— s^x. 

-+-  LA  R***  (M.  de)  [le  marquis  Henri- 
François  DE  LA  Rivière,  sieur  de  Coucy]. 

Les  ■  Réflexions  nouvelles  «  insérées  dans  le  c  Re- 
cueil de  pièces  >  de  l'abbé  Granet  (Paris.  4731,  in-l^) 
sont  du  marquis  de  la  RiTière,  et  non  du  duc  de  Laro- 
cbefoucauld,  comme  le  prétend  le  P.  Brotier  dans  sco 
édition  des  «  Maximes  >.  et  comme  le  répètent  les 
nouveaux  éditeurs  de  ces  mêmes  «  Maximes.  • 
A.  A-  B-r. 

4- LA  R***  (M.  de),  ancien  capitaine  an 
service  de  la  France  [de  la  Rivière]. 

L  Le  Tuteur  trompé,  comédie  en  unact<» 
et  en  vers.  Liège,  1779,  in-lâ. 

II.  Le  Trompeur  trompé,  comédie  en 
trois  actes  et  en  prose.  Liège,  1780,  în-li. 

Catalogue  Soleinne,  n<>  2256.  L'auteur  a  publié  souâ 
son  nom  un  drame  de  Werther.  {La  Bafe,  4778. 
in-a). 

+  LA  RABASSE  (Elzéar  de  la)  [L.  de 
Crozet]. 
Voy.  Apigius  a  VBra>BMiis,  h  370  «. 

LA  RANCUNE,  ps.  [Jean  BerxibrI.  • 
Anti-Menagiana,  oii    l'on   chercne  ces 
bons  mots,  cette  morale,  etc.,  et  tout  ce 
que  Taffiche  du  Menagiana  nous  a  promis. 
Paris,  d'Houry,  1693,  in-12. 

LARCY  (de),  nom  patrim,  [Saubert  de 
Larcy,  député  sous  Louis-Philippe,  et  plus 
tard  membre  de  la  chambre  des  représen- 
tants pour  le  département  du  Garcl,  né  en 
1805]. 

Louis  X\l  et  les  Etats-Généraux.  1868, 
in-8. 

On  a  de  lui  des  discours  prononcés  dans  les  deux 
assemblées  dont  il  a  fkit  partie,  et  qui  ont  été  recaeillîs 
par  le  c  Moniteur  *. 

L.  A.  R.  D.  (M.),  aut.  dég.  [l'abbé  Fran- 
çois-Séraphin Regmbr-Desmarais]. 

Recueil  de  quelques  Poésies  morales. 
Paris,  1700,  in-8. 

LAREBONIUS  (Carus).  ps.  [Pierre 
Bayle]. 


LA  RENAUDIÈRE 


LA  ROQUE 


666 


Janua  cœlorum  reserata  cunctis  relegio-  '  a 
nibus,  à  celeberrimo  admodùm  viro  Do- 
mino Petro  Jurieu,  Roterodami,  verbi 
divini  pastore  et  theologiœ  professore. 
Porta  nattns  esto,  nuili  chudatur  honesto, 
Amsteiodami,  1692,  in-l. 

C'est  i  tort  que  De  Bore  le  jeane  (c  Bibliographie 
lastnxtiTe  *),  Table  des  auteurs  de  la  Théologie,  et 
Table  géoérale  des  aolenrs,  a  aUribué  cet  ouvrage  à 
Jorieu.  Le  titre  l'a  induit  en  erreur.    A.  A.  B— r. 

L4   RENAUDIÈRE   (de),   nom  patrim. 

[L\SX0>*  DE  LA  ReNAUDIÈRE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  les 
«  Corrections  et  Additions  à  la  Franco  lit- 
téraire »,  au  nom  La  Renauoière. 

LA  REYNIËRE  (G.  de),  nom  patrim. 
[Grihod  de  la  Reymbre]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  à  Grimod  de  la  Hby- 
mère. 

-h  LA  R***  G***  [de  la  Rocue-Guil- 
he.n1. 

GEuvres  diverses  de  M"'  de  — ,  conte- 
nant quelques  histoires  galantes,  etc. 
Anuterdam,  1711,  in-12. 

-f-  LA  RIVE  [Jean  Mauduit,  tragédien, 
né  en  1747,  mort  en  iS±l]. 

L  Réflexions  sur  Tart  théâtral.  Paris, 
an  IX,  in-8. 

IL  Cours  de  déclamation,  divisé  en 
douze  séances.  Paris,  1801,  in-8;  1810,' 
2  vol.  in-8.  ! 

Ce  travaiU  asseï  informe  dans  le  principe,  fut  remis 
par  l'auteur  aux  mains  de  Ginguené,  qui  le  mit  en  état 
de  paraître  sous  les  yeux  du  public. 

Quelques  antres  ouTrages  indiqués  dans  la  t  France 
littéraire  »  d'après  M.  E.  de  Manne  («  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ».  tome  XXK,  col.  610).  C'est  a  tort 
que  Qaéranl  a  attribué  à  La  Rive  nn  roman  intitulé  : 
ff  Thama.  ou  leSanvage  civilisé  *,  (roman  entièrement 
refonda  et  publié  par  L.  M.  Porthmann).  Paris,  1807, 
2  vol.  in-13. 

LA  RIVIÈRE  (le  sieur  de),  curé  de 
Sainte-Foy-lès-Annonay,  ps.  [Guillaume 
CouasoN,  curé  d'Annonay]. 

Les  Calvinistes  pupilles  et  sans  père. 
(Vers  1630),  in.8. 

Onvrage  dirigé  contre  le  ministre  Alexandre  de 
Vinay. 

LA  RIVIÈRE  (de),  nom  pairim.  commun 
à  trois  écrivains.  Voy.  pour  leurs  ou- 
vrages, la  «  France  littéraire  »,  à  Davagu, 
Le  Mergiea  et  Poncet  de  La  Rivière. 

LA  ROCHEFOUCAULD  (François  de), 
cardinal,  apocr.  [P.  Padet,  proviseur  du 
collège  d'Harcourt]. 

Raisons  pour  le  désaveu  fait  par  les 
évéques  de  ce  royaume,  d'un  livret  publié 
avec  ce  titre  :  a  Jugement  des  cardinaux, 


archevêques  »,  etc.,  sur  quelques  libelles 
diffamatoires,  sans  les  noms  qes  auteurs, 
contre  les  schisma tiques  de  ce  temps.  Au 
roi  Louis  XIII.  Paris,  1G2G,  in-l. 

Le  cardinal  peut  bien  avoir  fourni  vts  idées  pour  cet 
ouvrage,  mais  il  n'en  reste  pas  moins  que  Padet  en  a 
été  le  rédacteur.  Voyex  les  Tables  do  Dspin,  t.  II, 
page  10G5. 

11  parut  deux  ans  après  une  critique  de  ce  livre, 
sous  le  titre  de  f  Considérations  *  sur  un  livre  inti- 
tulé :  «  Raisons  pour  le  désaveu  fait  par  les  évèques 
de  ce  royaume  ».  etc.;  par  Timothée,  François  catho- 
lique (Edmond  Ricuer).  1G28,  in-8. 

4-  LA  ROCHEJAQUELEIN  (M~  la  mar- 
quise de)  [M.  de  Barante]. 

Mémoires  de— .  8*  édition.  Paris,  Dentu, 
18o7,  in-8. 

La  première  édition  est  de  1815.  Elle  a  été  r^igée 
par  M.  de  Barante. 

4-  LA  ROCHÈRE  (M™*  la  comtesse  de) 
[M"*  Eug.  Dutheil]  . 

L  Caroline  de  Terville,  ou  Mémoires 
d'une  Dame  de  charité,  par  — .  Paris,  J«- 
lien,  Lanier  et  C".  1853,  in-8. 

IL  Les  Deux  Cousins,  suivi  de  Mathilde, 
les  Grues,  les  Avares,  la  Boite  de  pas- 
tilles... Par  — .  Tours,  A,  Marne  et  C, 
1853,  in  12. 

III.  UUe  enchantée,  suivi  de  Zélia,  la 
Famille  de  l'Emigré,  par—.  Tours,  A, 
Marne  et  C^.  1854,  in-12. 

IV.  Louise.  Correspondance  d'une  reli- 
gieuse avec  une  jeune  prsonne  qui  désire 
entrer  en  religion.  Préface  de  — .  Paris, 
Julien  Lanier  et  C*,  1854,  in-8. 

V.  L'Aumônier  du  régiment,  ou  la  Con- 
quête d'Alger,  par—,  Paris,  Julien,  Lanier 
et  C,  1855,  in-8. 

VI.  Héros  et  Martyrs.  Episodes  des 
guerres  de  l'ouest  sous  la  Terreur,  par  — . 
Paris,  Julien,  Lanier  et  C»,  1856,  in-8. 

Vil.  L'Honnête  Ouvrier,  par  — .  Totir*, 
A,  Marne  et  C%  1856,  in-l 8. 

Il  serait  superflu  d'énumérer  d'antres  ouvrages  do 
même  genre  ;  cette  dame  a  parfois  mis  sur  le  frontis- 
pisce  de  ses  petits  volumes,  par  M^^  Eugénie  D.  de  la 
Rochère. 

LA  ROQUE  (Daniel  de),  apocr.  [le 
P.  BoissARD,  sacristain  des  Chartreux  de 
Paris]. 

Les  véritables  motifs  de  la  conversion 
de  l'abbé  de  la  Trappe,  avec  quelques  ré- 
flexions sur  sa  vie  et  sur  ses  écrits,  ou  les 
Entretiens  do  Timocrate  et  de  Philandre, 
sur  un  livre  qui  a  pour  titre  :  a  les  Devoirs 
de  la  vie  monastique  ».  Colonne^  Pierre 
Marteau.  1685,  in-12. 

Chardon  de  La  Rochette  a  trouvé  sur  un  exemplaire 
de  ce  livre  qui  avait  appartenu  au  président  Bouhier  la 
note  suivante  : 

«  Ce  livre  est  ordinairement  attribué  an  sieur  Daniel 


667 


LA  ROQUE 


LAS  CÂSÂS 


OB  La  Roqub,  alon  protesUnt.  fils  do  célèbre  ministre 
Matbiea  de  La  Roque.  Cependant,  dans  la  réfutation  qni 
en  panit  la  même  année  sons  ce  litre  :  <  La  conduite 
et  les  sentimenU  de  M.  Yabbé  de  la  Trappe  ».  etc., 
et  que  j'ai  vo  attribuer  à  M.  Thiers.  il  est  dit,  p.  159, 
que  l'auteur  de  ces  c  Entretiens  »  est  un  solitaire,  sur 
la  table  duquel  on  les  a^s  manuscrits  avant  l'impres- 
sion ;  et.  page  307,  il  est  ajouté  que  ce  soliuire  est  un 
moine  blanc,  qui  avait  poursuivi  avec  une  chaleur 
scandaleuse  un  bénéfice;  ce  qui  l'avait  fait  appeler 
l'abbé  B...  Le  P.  Bouhonrs  fut  accusé  d'être  auteur  de 
ce  livre,  sur  quoi  il  écrivit  à  un  de  ses  amis  :  «  On  ne 
peut  imputer  an  tel  ouvrage  qu'à  un  homme  dont  la 
conscience  est  sans  honneur.  >  (Journal  de  Trévoux) . 
4733,  p.  786  .. 

Ce  moine  blanc  qni  poursuit  un  bt^néfice  est  proba- 
blement le  P.  Boissard,  sacristain  des  Chartreux  de 
Paris.  Voy.  les  t  Mélanges  de  critique  et  de  philo- 
logie >,  par  Chardon  de  La  Rochette.  Paris,  i812, 
t.  m.  p,  28i.  A.  A.B-r. 

-h  LA  ROQUE  poiER,  vaudevilliste, 
ancien  directeur  du  théâtre  du  Vaudeville], 

LA  ROQUE  (Louis  de),  ps.  [Henri  Ni- 
colleI. 

La  Nièce  de  Mélanie,  tragédie  bouffonne, 
môlée  de  prose,  de  vers,  de  couplets  et  de 
vignettes,  et  un  prologue,  cinq  acttîs  et 
cinq  épilogues.  Paris,  de  ïimp,  de  Brière, 
1847,  in-32,  6i  p. 

«  Parodie  de  c  l'Agnès  de  Méranie  ■,  de  M.  Pon- 
sard.  Il  parait,  d'après  la  «  Bibliographie  de  la  France  *. 
qu'il  en  existe  des  exemplaires  qui  sont  anonymes. 

-|-  Dans  sa  première  édition,  Quérard  avait  attribué 
cet  écrit  à  M.  Louis  Boyer  ;  il  a  rectifié  cette  assertion 
dans  la  f  France  littéraire  ».  t.  XI.  p.  359. 

H-  LAROQUE  (Louis)  [Emmanuel  Lan- 
glois-DesbssartsJ. 
Des  articles  de  journaux. 

-f-  LA  ROUDÉ  (Philippe)  [Ph.  Cha- 
pelle]. 

Mademoiselle  d*Espalbèro.  Préface  de 
Jules  Claretie.  Paris  1869,  in-12. 

LA  ROUNAT  (Charles  de),  ps,  [Auguste 
Rouvbnat],  jeune  écrivain  qui  a  eu  part, 
dans  ces  dernières  années,  à  quelques  vau- 
devilles, et  a  écrit  des  articles  et  des  nou- 
velles pour  divers  journaux.  Nous  avons 
lu  de  lui  :  «  le  Pauvre  Henry  »,  nouvelle, 
imprimée  dans  le  Commerce,  en  avril 
1844. 

'h  M.  Ch.  de  La  Ronnat  a  été  longtemps  directeur  do 
Uiéâlre  de  l'Odéon.  Voy.  la  liste  de  ses  écriu  dans  le 
c  Catalogue  général  >  de  M.  Otto  Lorenz. 

LA  ROUPILIÈRE,  ps,  [Voltaire]. 

Une  leUre  t  A  Messieurs  les  Juifs  »,  datée  de  Per- 
pignan, le  i5  sept.  177G,  qni  termine  l'ourrage  du 
célèbre  écrivain  intitulé  »  le  Vieillard  du  mont  Cau- 
case aux  Juifs  portugais  >  4777,  in-12)  est  signée  de 
ce  pseudonyme.  Cette  t  Lettre  »  avait  d'abord  paru  avec 
nn  antre  écrit  de  Voltaire,  publié  sons  le  nom  de  Da- 
milavUle.  Voy.  I,  858,  f. 


4-  LARTIGUE  (Fabbé)  [Tabbé  L-A. 
AunÉ]. 

Histoire  sainte  abrégée.  Paris,  1863. 
in-18. 

H-  LA  RUE  (Fabbé  de)   [l'abbé  Gee- 

VAIS].  '    *- 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vovez  la 
«  France  littéraire  »  et  la  t  Littérâtun' 
française  contemporaine  »  à  de  la  Rce. 

LA  RUELLE  (de),  ps.  [Théodore  Maim- 
bourg]. 

Réponse  au  livre  du  cardinal  de  Riche- 
lieu, intitulé  «  Traité  pour  convertir  ceu\ 
qui  se  sont  séparés  de  1  Église  ».  Groninmu, 
l  Gillot,  1664,  in-4. 

LA  S***  (M.  de),  aut.  dég.  pe  P.  Fétc 
DE  La  s....,  chanoine  régulier  de  MelJi- 
nais]. 

Poésies.  Rouen,  1787,  m-12. 

LA  SABUÈRE  (de),  nom  patrim.  [Ram- 
bouillet DE  La  Sabuèhe]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  trois  des 
membres  de  cette  famille,  voy.  la  «  France 
littéraire  »,  à  La  Sablière. 

-)-  Consulter  aussi  la  Notice  placée  par  l'abbé  Sepber 

tète  de  son  édition  des  «  Uadriganx  >,  1758; 
et  f  l'Histoire  de  la  vie  de  La  Fimtaine  »  pu  Wakfce- 
naer.  t.  1,  p.  271  ;  t.  2.  p.  46. 

LA  SALLE,  jw.  [Guill.-Alex.  Méhéga>]. 

Lettre  à  M.  de^**,  sur  «  FAnnée  litté- 
raire »,  (et  particulièrement  sur  la  feuille 
du  11  mai  1755).  Paris,  1755,  17Gi, 
in-12. 

LA  SALLE  (de),  nom  patrim,  [A.  E.  Gi- 
GAULT  DE  La  Salle]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  h 
«  France  littéraire  »,  à  La  Salle. 

LA  SAUSSE  (rabbé),  apocr.  P'abbé 
CiiomelI. 

L'École  du  Sauveur  (traduite  du  latin  de 
Jacques  Planât,  par  l'abbé  Chomel).  Paris, 
Crapart,  1791-93,  7  vol.  in-12. 

Il  a  été  publié  postérieurement  nn  ouvrage  qni  porte 
pour  titre:  t  Dialogues  chrétiens  snr  la  Religion  ».eff., 
par  l'auleur  de  »  l'École  du  Sauveur  ».  Parit,  U 
Clère,  vers  1808,  3  vol  in-8. 

Les  Dialogues  chrétiens  sont  bien  de  l'abbé  La 
Sausse  ;  mais  leur  titre  semble  vouloir  les  donner  à  l'au- 
teur de  t  l'Ecole  du  Sauveur  ».  pnblicaUon  dans  la- 
quelle il  n'est  pour  rien  ;  c'est  alors  nn  auleor  apoay- 
pbe  que  l'on  a  constitué. 

Voy.  la  ff  France  littéraire  ».  art.  Planât. 

^  LA  SAUVAGÈRE,  nompalrim.  [Le  Roteb 
D  Artezet  de  La  Sauvagère]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vov.  la 
«  France  littéraire  »  à  La  Sauvagère. 

LAS  CASAS,»*.  [l'abbé  FoNTAiXE,  d'a- 
bord procuré  à  Essoyes  (Aube),  ensuite 


069 


LAS  CASES 


LA  SICOTIÊRE 


670 


d(?sservant  de  la  commune  de  Saint-Mes- 
min,  canton  de  Méry-sur-Seine]. 

L  Lettre  champenoise,  ou  Considérations 
sur  l'eut  de  la  Religion  dans  nos  pays . 
Troyes,  A,  Guigmrd,  18ii,  in-8,  42  p. 

CeUe  lettre  valut  nne  disgrâce  i  son  aateor.  M.  De- 
beUy.  soa  évéqne.  le  fit  sortir  d'Essoyes,  et  l'envoya 
Ojmme  desservant  dans  la  petite  commune  de  Saint- 
M«>siDin.  Mais.  lorsqu'en  1849  un  nUiamontain,  an- 
cien rédacteur  du  fameux  journal  «  l'Avenir  *,  M.  Cœur, 
fut  nommé  à  l'évtehé  de  Troyes,  il  s'empressa  de 
rendre  à  M.  l'abbé  Fontaine  la  place  qu'il  avait  perdue. 

IL  Lettre  apologétique  des  manifesta- 
ta tiens  ultramontaines  faites  en  Cham- 
paîme  en  Fan  1844.  Signée  :  L.  S.  C.  S.  S. 
Troyes,  Febvre,  1843,  in-8,  29  pages. 

lU.  Le  cardinal  Pierre  de  Bérulle  devant 
la  Champagne,  son  pays.  Troyes,  Amand 
Berthelan,  iUl,  in-8,  320  p.,  avec  un 
port. 

Ouvrage  de  peu  de  mérite,  et  que  de  nombreuses 
faates  typographiques  déparent  encore. 

IV.  Le  Conseiller  de  l'électeur  républi- 
cain. Troyes,   typ.    Poignée,  1848,   in-8 

Cet  opuscule  et  l'assistance  de  l'auteur  aux  clubs  va- 
loreot  une  interdiaion  à  II.  l'abbé  FonUine.  Après 
iToir  quitté  le  diocèse,  il  y  est  rentré,  et  depuis  quel- 
ques mois  il  lui  a  été  accordé  de  reprendre  ses.  fonc- 
tiou  OoiUet  1849). 

LAS  CASES  (le  comte  Marin-Jos.-Emm.- 
Dieudonné  de)  apocr.  [Fabbé  A.  Lesage]. 

Atlas  historique,  généalogique,  chrono- 
logique et  g^graphique,  ou  Tableau 
général  de  l'histoire  universelle,  présen- 
tant un  moyen  sûr  de  classer  avec  fruit 
tout  ce  qui  s'est  passé  depuis  la  Création 
jusqu'à  J&us-Christ.  Par  A.  Lesage.  Paris, 
an  XI  et  XJl  (1803-04), 'gr-  in-folio. 

Première  édition  de  cet  AUas  célèbre,  qui  fut  presque 
enlièrement  épuisée  ad  tuum  Delphinorum,  c'est-à- 
dire  exportée  lors  des  licences  accordées  en  1813  a  la 
librairie,  qui  la  jeta  i  la  mer,  comme  tant  d'autres  de  ses 
produits.  (Voir  à  ce  sujet  des  détails  curieux  dans  le 
t  Catalogue  de  la  bibliothèque  d'un  amateur  »,  par 
M.  Renouard,  t.  I.  p.  286. 

Uae  note  de  notre  ■  France  littéraire  >,  reproduite 
dans  quelques  livres,  entre  autres  dans  les  «  Curiosités 
littéraires  <  (Paris,  1845,  in-18,  p.  152).  et  que 
oons  avions  écrite  par  suite  d'une  causerie  à  Londres, 
avec  le  cbef  de  l'honorable  maison  de  librairie  Dulau, 
de  cette  capitale,  est  ainsi  conçue  : 

f  Si  l'on  devait  ajouter  foi  à  tous  les  on  dit,  le 
nom  d'A.  Lesage,  sous  lequel  cet  ouvrage  a  été 
publié  primitivement,  ne  serait  point  un  pseudonyme 
du  comte  de  Las  Cases,  mais  le  nom  d'un  prêtre  fran- 
çais réfugié  en  Angleterre,  d'après  les  uns,  ou  d'un 
prêtre  irlandais  d'après  les  autres,  véritable  auteur  de 
l'Atlas.  On  prétend  que  M.  de  Las  Cases  eut  occasion 
pendant  son  émigration  de  faire  connaissance  avec  ce 
deroier.  qui  se  trouvait  dans  une  pénurie  extrême.  L'ec- 
clésiastique proposa  au  comte  de  lui  céder  son  travail 
nefenoant  une  somme  de  cinquante  louis  :  le  marché 


se  conclut.  L'ecclésiastique  mourut  peu  de  temps  après, 
et  M.  de  Las  Cases  put  publier  c  l'Atlas  historique  » , 
conmme  son  propre  travail  à  sa  rentrée  en  France.  C'est 
une  assertion  dont  nous  sommes  loin  de  garantir  l'au- 
thenticité, mais  à  laquelle  les  notices  concernant  M.  de 
Las  Cases,  imprimées  dans  plusieurs  biographies  mo> 
demes,  peuvent  donner  quelque  apparence  de  vérité.  » 

Nous  ajouterons  aujourd'hui  que  <  l'Atlas  historique  » 
est  un  très-grand  travail  qui  suppose  de  longues  et 
persévérantes  recherches  historiques.  Or,  M.  de  Las 
Cases,  né  en  17G6,  n'avait  que  37  ans  lorsque  com- 
mença à  paraître  l'Atlas  qui  porte  son  nom.  M.  de  Las 
Cases  avait  été  l'un  des  hommes  les  plus  brillants  de 
la  société  de  la  fin  du  dix-huitième  siècle.  Or,  ce  n'est 
point  an  milieu  des  plaisirs  que  l'on  conçoit  et  que 
l'on  exécute  un  ouvrage  d'un  aussi  vaste  plan. 

Ajoutons  encore  que  la  dernière  édition  de  «  l'Atlas 
historique  >,  publiée  en  1824  et  1825,  se  compose  de 
trente-trots  cartes,  comme  les  précédentes.  Depuis, 
plusieurs  cartes  ont  été  successivement  ajoutées  à  cet 
Atlas,  et  on  a  dit  qu'elles  étaient  l'ouvrage  de  M.  Eyriès, 
mort  membre  de  l'Institut  en  1846. 

LA  SICOTIÊRE  (L.  D.  de),  nom  patrim. 
[Léon  DucHBSNB  de  la  Sicotièrb,  avocat 
et  littérateur  normand,  de  Yalframbert 
(Orne)!. 

L  Notice  sur  l'arrondissement  de  Mor- 
tagne.  Caen,  de  limp.  de  Leroy,  1838, 
in-8,  32  pag. 

II.  Rapport  sur  les  monuments  de  Laval 
fMayenne).  Caen,  Hardel,  1839,  in-8, 
16  pag. 

III.  Déranger.  Alençon,  Halth-Matrot , 
1810,  in-8,  32  pag. 

Article  plus  littéraire  que  biographique  sur  notre 
chansonnier. 

IV.  Mémoire  sur  le  roman  historique, 
présenté  au  congrès  scientifîaue  de  France, 
tenu  au  Mans,  en  septembre  1839.  Le 
Mans,  Richelet,  18i0,  in-8,  56  paç. 

V.  Excursions  dans  le  Maine.  Le  Mans, 
Richelet,  1841,  in-8,  120  pag. 

VI.  Histoire  du  collège  d'Alençon.  Caen, 
Leroy.  18i2,  in-8,  80  pag. 

VU.  Notice  sur  la  cathédrale  de  Séez. 
Alençon,  Bonnet,  1844,  in-8,  24  pag. 

VIII.  Charlotte  Corday.  Nouveaux  dé- 
tails. Avec  deux  vignettes.  —  Impr.  dans 
la  «  Mosaïque  de  TOuest  et  du  Centre.  » 
3"  année,  1846,  p.  135  et  suiv. 

M.  Ducbesne  de  la  Sicotière  a  dû  participer  à  la  ré- 
daction de  quelques  recueils  littéraires  de  la  Normandie. 
Nous  connaissons  di'jà  de  lui,  sur  cette  province,  en  so- 
ciété avec  M.  PouletrMalassis  :  le  Département  de 
l'Orne  archéologique  et  pittoresque.  {Alençon,  1845  et 
ann.  suiv.,  in-fol.)  11  a  été  l'un  des  rédacteurs  de  la 
c  Mosaïque  de  l'ouest  et  du  centre  ■  (1845-46),  et 
nous  venons  de  citer  l'un  de  ses  articles. 

On  a  une  Notice  sur  ce  littérateur  dans  c  l'Annuaire 
normand  »,  année  1842,  p.  437. 

-f-  M.  de  La  Sicotière,  dont  les  communications 
bienveillantes  sont  d'un  grand  prix  pour  la  seconde 
édition  des  «  Supercheries  »,  est  né  à  VaUrambert 
(Orne)  le  3  février  1813. 


671 


LA  SOR 


LA  TOUCHE 


672 


4- Voir  an  sojet  de  aei  nombreux  et  intéreuauiU  tra- 
vaux le  f  CaUlogue  général  i  de  II.  Otto  Lorenx, 
tome  III.  p.  165.  et  surtout  le  k  Manuel  do  bibliogra- 
phe normand  *  parBt  Ed.  Frère.  Rouen,  1859,  t.  U, 
p.  166. 

-f-  LA  SOR  (le  comte  de)  [la  Sorinière 
et  A.  Tkxier]. 

Traité  complet  et  pratique  de  photogra- 
phie, par—.  Parié,  A'  Texier,  1854,  in-12. 

LASPHRISE,  nompatrim,  [Marc  dePa- 
PiLLo.N,  seigneur  de  Laspurise,  poëte 
français  du  xvi*  siècle]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire »,  à  Laspurise. 

-|-  Voir  Goujet,  f  Bibliothèque  Arançoise  »,  t.  XV,  et 
Coupé,  «  Soirées  littéraires  »,  t.  I,  p.  28-33;  quel- 
ques extraits  dans  les  «  Annales  poétiques  «.t.  XUI. 
et  un  article  de  M.  E.  Courbet  dans  «  l'Amateur  d'au- 
tographes »,  1668,  p.  882. 

-h  Viollel-le-Duc  parle  de  cet  écrivain,  cbex  lequel  il 
reconnaît  nne  ven'e  brutale.  Sa  «  Nouvelle  tragicomique  « 
est  une  pièce  assex  piquante  et  d'une  physionomie  par- 
ticulière (Sainte-Beuve,  «  Tableau  de  la  poésie  fran- 
çaise au  XVI*  siècle  >);  elle  a  été  insérée  dans  le  t.  VII 
de  f  l'Ancien  Théftlre-Français  »,  publié  par  M.  Jan- 
netdans  la  «  Bibliothèque  elzévirienne  *. 

4-LASPRE  (Sylvain)  [Louis  Veuillot]. 
Des  articles  de  journaux. 

LA  S. 
membre 

Dissertation  sur  la  prosodie  françoise, 
par  M.  — . 

Impr.  d'abord  avec  la  nooT.  édit.  du  Dictionnaire 
royal ,  françois-anglois  et  anglois-françols ,  de  Boyer 
{LondreM,  1748.  et  Amtterdam,  1752,  2  vol.  in-4)  ; 
ensuite,  à  part,  Genève,  1755,  in- 12,  et  à  la  suite 
du  Traité  de  la  prosodie  françoise  de  d'Olivet,  1760. 
A.  A.  B— r. 

4-  LASS...  (l'abbé)  [l'abbé  J.-B.  la 
SausseI. 

Les  Chrétiens  instruits  à  l'école  de  la 
Sagesse.  Paris  et  Lyon,  Rusand,  18i^,  in-i2. 

LASSAY,  nom  seign.  [Armand-Léon  de 
Madaillan  de  Lesparhe,  marquis  de 
Lassay]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lassay. 

-|-  Consulter  à  son  égard  un  curieux  article  de 
M.  Paulin  Paris,  dans  le  «  Bulletin  du  bibliophile  », 
1848,  et  les  «  Causeries  du  Lundi  »,  par  M.  Sainte- 
Beuve.  U  IX. 

LASSÉNE  (Edouard),  ps.  [A.  Rabu- 
TEAux,  l'un  des  rédacteurs  do  la  «  Revue 
de  Province  et  de  Paris  *]. 

-I-  LASTICOT  (Eugène),  pécheur  de  la 
Guernouillère[C.-F.J.-B.  Moreau]. 

Le  Sac  vert,  pot-pourri,  ou  Récit  véri- 
dique  du  procès  de  la  reine  d'Angleterre, 
par  — ,  auteur  des  «  Pensées  morales  sur 


Parti. 


3.  R.   (de),    M.   [David  Durand, 
3  de  la  Société  royale  de  Londres]. 


les  inconvénients  du  mariage  ». 
Barba.  18i6,  in-18, 18  pag. 

Les  <  Pensées  morales  »  n'ont  jamais  pan. 

4-  LA  T.  (le  comte  de)  [us  la  Tou- 
railleJ. 

L  Discours  de  M.  —,  destiné  pour  Hk 
lu  à  l'Académie  de  Nancy,  le  jour  de  sa 
réception,  le  8  mai  178t).  Lausanne  et  Pa- 
ris, Berlin.  1786,  in-i2,  28  pag. 

IL  Les  Trois  Exemples  de  l'imporlance 
des  choix  en  politique,  en  amour  et  en 
amitié,  par  M.—.  Paris,  Belin,  1787. 
in-12. 

4-  LATERITUS  (E.)  [Briqué]. 

Plus  d'Autriche  I  Résultat  du  rétablisse- 
ment des  nationalités  européennes.  Paris. 
Garnier  frères,  1849,  in-8,  56  pag. 

LA  THUILLERIE,  acteur  et  poète  dra- 
matique. On  a,  sous  son  nom,  deux  tra- 
gédies ff  Hercule  »  et  «  Soliman  s,  qui 
sont,  à  ce  qu'il  paraît,  l'une  du  P.  Charles 
Larue.  et  l'autre  de  l'abbé  Abeille. 

-+-  LA  TO...  (M.)  ];de  la  Tour]. 

Les  Preneurs  de  République,  conte  ex- 
trêmement moral....  dédié  à  M-*deChas- 
tenay-Puiségur,  par—.  Versailles,  Uhel, 
1808,  in-8,  10  pag. 

LA  TOUCHE  (Jacques-Ignace  de),  che- 
valier de  Saint-Louis,  apoer.  [de  Cbkde.\, 
officier  irlandais]. 

Militaire  (le)  en  solitude,  ou  le  Philo- 
sophe chrétien.  Paris,  1735,  2  vol.  in-12. 

Formey,  dans  les  corrections  de  sa  «  France  litté- 
raire »,  Berlin,  1757,  in-8,  assure  que  cet  ouvrage 
n'est  pas  de  de  La  Touche.  A.  A.  B— r. 

LA  TOUCHE  (Henri  de),  [Hyacinthe  Ta- 
BAUD  DE  La  Toucue,  né  en  1783,  mort  en 
18511.  Ouvrages  qui  lui  sont  faussement 
attribués  : 

I  Marie  Stuart,  tragédie  en  cinq  actes. 
Par  Frédéric  Schiller  ;  traduction  de  l'alle- 
mand (par  M,  le  baron  de  Riedern,  gou- 
verneur de  LéopoldJ,  publiée  par  M.  delà 
Touche  ;  précédée  ae  quelques  Réflexions 
sur  Schiller,  Marie  Stuart,  et  les  deui 
pièces  allemande  et  française  (par  l'édi- 
teur). Paris,  Bataille,  Barba,  18i8,  in-8. 

n.  Olivier  Brusson.  Paris,  1823,  2  vol. 
in-12.  Anon. 

Cet  ouvrage,  que  M.  H.  de  U  Toucbe  s'est  luué 
attribuer,  et  dont  il  n'est  que  Téditeor,  était  primitive- 
ment la  traduction  fidèle  de  la  nouvelle  d'Hoffman  iati- 
tulée  :  f  Mademoiselle  de  Scudéry  * ,  par  un  élnuger. 
M.  de  La  Touche,  devenu  propriétaire,  y  fit  des  correc- 
tions et  de  tels  changements  que  ce  n'est  plus  goëre 
aujourd'hui  qu'une  imitation  de  l'écrit  d'Hoffteaon. 

4-  Réimpr.  en  4868.  in-18,  Michel  Lév^,  faisul 
partie  d'une  édition  des  «  Œuvres  coinplètes  de  La 
Touche.  Voy.  la  f  France  littéraire  »,  XI.  184. 


673 


LA  TOULOUBRE 


LATOUR  DE  SAINT- YBRAS      674 


III.  Fragoictta.  Naples  et  Paris  en  1799 
(Imitation  du  roman  d  Hoffmann,  intitulé 
«  la  Princesse  Brambilla  »).  Par  H.  de  La 
Touche.  Paris,  Levasseur,  Urb.  Canel, 
i8â9,  4  voK  in^.  Sec.  édition.  Paris,  les 
mêmes,  1829,  4  vol.  in-12. 

4- Consulter,  an  nijet  de  de  La  Touche,  ane  cnrieiite 
DoUce  de  11.  Sainte-BeoTe,  «  Caoseries  do  Lundi  *, 
L  m,  et  l'ootrage  de  M.  Lefebvre-Deomier,  «  Célébrités 
d'antrefoîs  >.  George  Sasd,  qni  ravait  connu,  en  parle 
dans  une  antre  notice  insérée  dans  le  ■  Siède  > .  juillet 
1851,  et  dans  «  THistoire  de  ma  vie  ».  Voir  aussi 
an  article  de  M.  L.  J.  (Léo  Jonbert),  dans  la  c  Nou- 
velle Biographie  générale  ».  t.  XXIX,  col.  816-820. 

LA  TOULOUBRE,  nom  patrim.  [Louis 
Ventre,  seigneur  de  La  Touloubrb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  La  Touloubre. 

LA  TOUR,  nom  pairim.  [Bonaffos  de 
La  TourI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
dernier  de  ces  noms  dans  la  «  France  Iitté 
raire  n, 

LA  TOUR  nom  patrim.  [Gastellier  de 
Ix  Tour"). 

Pour  fa  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  ce 
dernier  nom  dans  la  «  France  littéraire  » . 

LA  TOUR  (de)  ps.  [Guillaume  Le  Roy]. 

Ixttre  au  P.  Adam,  jésuite,  sur  la  tra- 
duction qu'il  a  faite  en  vers  de  quelques 
hymnes  de  TEglise,  avec  un  Parallèle  de 
sa  traduction  et  de  celle  de  M.  Dumont 
[de  Sacyl.  16S1.  in>4,  66pages«  sans  le 
Parallèle  a  trois  colonnes. 

-h  LA  TOUR  (Fréd.-Maurice  de)  [Au- 
bebtin].  I 

Voy.  I,  397  f. 

IX  TOUR  (Fabbé  de),  ps.  M"«  de  Char- 
hièreI. 

I.  Honorine  d'Uzerches,  ou  le  Danger 
des  systèmes.  Genève,  1796,  in-12. 

II.  Les  Trois  Femmes,  nouvelle.  Lau- 
ianne  et  Paris.  Mourer,  1798,  2  vol.  in-12  ; 
et  GetUve,  1809,  in-8. 

+III.  L'Abbé  de  La  Tour,  ou  Recueil  de 
nouvelles  et  autres  écrits  divers.  Leipsicky 
F.  Wolf,  1798-99,  3  vol.  avec  fig.  de 
Duplessis-Bertaux. 

Ce  recueil  a  été  reproduit  à  Genève  en  1801 ,  sous  le 
titre  c  d'Œavres  de  M»*  de  Charrière  »,  3  vol.  in-8.  On 
a'ï  iroave  pas  c  Galiste,  ou  Lettres  écrites  de  Lausanne  » , 
G<néte,  1786,  2  parties  in-8,  réimpr.  à  Genève, 
f^07.  3  Tol.  in-12,  et  qui  est  le  meilleur  ouvrage  de 
l'auteur  (c  Manuel  du  Libraire  »),  M»*  de  Saint - 
Hyaciothe  de  Chanières,  née  Tan  Tylle,  est  morte  en 
valise  en  1806. 

-f  Voir  sur  ceUe  femme  remarquable  H.  Sainle- 
I^Qve.  c  Revue  des  Deux  Mondes  »,  15  mars  1839, 
(reproduit  dans  la  5«  volume  des  t  Critiques  et  Por- 
(niu  liuénires  >)  et  c  Portraits  de  femmes  »,  1844, 


T.  II. 


p.  381-425.  D'après  l'émincnt  critique,  il  faut  recon- 
naître chez  celle  per&oone,  qui  a  longtemps  et  injuste- 
ment été  oubliée,  une  des  femmes  les  plus  dislininiées 
du  xvin«  siècle,  parfaitement  originale  de  gr&œ.  de 
pensée  et  de  destinée  ;  née  en  Hollande  et  vivant  en 
Suisse,  elle  fut,  par  l'esprit  et  par  le  ton,  de  la  plus 
pure  littérature  française.  —  Les  <  Trois  Femmes  ^ 
sont  nn  roman  bien  remarquable  philosophiquement, 
bien  agréable;  c*est  nn  roman  dn  Directoire,  mais  qui 
se  pent  avouer  et  relire,  même  après  tontes  les  restau- 
rations. 

4-  LATOUR  (J.-P.-B.)  [J.-P.-B.  Bon- 
tour,  d'abord  acteur,  puis  mstituteur,  né 
en  Fitince,  mort  à  Grivegnée  (Belgique), 
en  1848]. 

I.  Une  seule  règle  pour  les  participés. 
Maestricht,  1811,  in-12,  69pag. 

IL  Grammaire  mutuelle  analytique. 
Liéae  et  Bruxelles,  1825,  in-8. 

III.  La  prise  de  Chievremont  [sic),  anec- 
dote historique.  Liéaej  1824,  in-8,  160  p. 

IV.  Des  articles  dans  la  a  Gazette  ae 
Liège».   . 

LATOUR  (M"*  -Charlotte  de),  pseudon. 
[M~  CoRTAMBBRT,  mère  du  géographe  de 
ce  nom]. 

Le  Langage  des  fleurs.  Paris,  Audot, 
1819,  in-18,  orné  de  14  gravures  et  d'un 
frontispice  gravé  ;  avec  les  figures  colo- 
riées ;  sur  format  in-12,  fig.  coior.,  tiré 
à  100  ex. 

Première  édition  de  ce  charmant  petit  ouvrage  qui  a 
été  souvent  réimprimé  et  contrefait  en  Belgique  et  en 
Allemagne.  La  dernière  édition  originale  est  la  6*. 
augmentée  de  plusieurs  (cinq)  chapitres.  Parti,  Camier 
frère*,  1845.  in-12. 

l\  a  été  tiré  de  celle  de  1810  nn  seul  exemplaire  sur 
papier  rose,  avec  les  figures  sur  satin.  retourJiées  an 
pincean,  et  un  seul  exemplaire  in-12  sur  vélin,  pour 
joindre  aux  quinze  dessins  de  Bessa. 

Ce  petit  ouvrage  a  été  faussement  attribué  à  M.  Aimé 
Martin,  peut-être  parce  qu'il  avait  été  chargé  par  l'au- 
teur de  traiter  avec  un  éditeur. 

-h  LATOUR  (Louis)  [Albert  Brun]. 
Le  Capitaine  Roquebert. 

LA  TOUR  D'AUVERGNE  (T. -M.),  nom 
nobil.  [Théophile-Malo  Corrbt  de  La  Tour 
d'Auvergne,  vaillant  soldat  et  écrivain  dis- 
tingué]. 

Voyez  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire »  à  La  Tour  d'Auvergne. 

LATOUR-MAUBOURG,  nom  seign.  JTtfa- 
rie-Victor  Fay,  marquis  de  Latour-Mau- 
bourg]. 

Voyez  son  article  dans  la  c  France  litté- 
raire »  à  Latour-Maubourg. 

t-  LATOUR  DE  SAINT-YBARS  [Isidore 
Latour,  né  à  Saint-Ybars  (Ariége),  en 
1809L 

I.  Chants  des  Néophytes  Paris,  1837, 
in-8. 

22 


675 


LA  TOURELLE 


LÀ  TUDE 


676 


IL  Virginie,  tragédie.  Paris,  1845, 
in-8. 

Voir  pour  d'antres  écrits  de  ce  litténleor  le  «  Gâta- 
logae  géoéral  c  de  M.  Otto  Lorenz.  tome  m,  p.  170. 

LÀ  TOURELLE  (le  sieur  de),  ecclésias- 
tiaue,  ps.  [le  P.  Desmares,  de  TOratoire]. 

Divers  doutes  contenus  sous  neuf  titres, 
présentés  à  l'assemblée  des  prêtres  do  l'O- 
ratoire. 1658,  in-4,  16  pag. 

Voj.  «  l'Histoire  du  cardinal  de  Bémlle  > ,  par  M.  Ta- 
baraod.  Parii,  1817,  iii-8,  t.  U,  p.  85S-53. 

A.  A.  B— r. 

LA  TOURNERŒ,  nom  patrim.  [Royer 
DE  La  Tournbrib]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«France  littéraire»  au  dernier  de  ces 
noms. 

LATRADE  (Félix),  p».  [Frédério-Alexan- 
dre-Auguste  Lock,  a'abord  chef  et  ensuite 
sous-chef  de  bureau  au  ministère  de  Tln- 
struction  publique,  sous  la  République  de 
1848,  né  à  Cologne  en  1813J. 

Pendant  le  court  séjour  da  citoyen  Ledm-Rollin  an 
ministère  de  l'intérieur,  II.  Lock  fot  nommé  à  une  di- 
rection dépendante  de  ce  ministère,  laquelle  comprenait 
les  Uiéfttres  et  la  librairie.  Grandes  forent  les  clameurs 
des  petits  journaux,  qui  portent  asses  habituellement  sur 
les  hommes  et  leurs  travaux  des  jugements  qui  dénotent 
une  parfaite  ignorance  des  hommes  et  des  faits  dont  ils 
s'occupent.  Nous  avons  sons  les  yeux  l'une  de  ces  pe- 
tites méchancetés  qui  forent  imprimées  sur  II.  Lock,  à 
l'époque  oii  il  fot  question  pour  lui  d'une  nouvelle  di- 
rection, qui  ne  se  créa  pas.  Nous  l'empruntons  au  numéro 
du  28  mai  1848  du  <  Lampion  » ,  petite  feuille  qui 
était  peu  dans  ie  cas  de  nous  éclairer  dans  une  ques- 
tion d'histoire  littéraire.  Voici  ce  petit  pamphlet  : 

f  M.  Lock,  nom  beaucoup  plus  célèbre  dans  la  phar- 
macie que  dans  la  littérature,  très-petit  employé  dans 
l'instruction  publique,  vient  d'être  nommé,  grtee  aux 
soins  de  M.  Marrast,  directeur  des  théâtres  et  de  la  li- 
brairie an  ministère  de  l'intérieur.  » 

c  Celte  place,  qui  n'existait  pas,  a  été  créée  pour 
donner  un  chef  à  deux  bureaux  que  le  régime  nouveau 
vient  d'amoindrir  de  moitié,  et  qui  se  trouvaient  aupa- 
ravant dans  la  division  des  beaux-arts.  « 

«  Nous  verrons  si  ce  Lock  sera  goûté  par  la  prochaine 
commission  du  budget.  ■ 

n  n'y  a  qu'un  petit  malheur  dans  ce  petit  article 
méchant  :  c'est  qu'il  décèle  l'ignorance  de  son  auteur 
en  histoire  littéraire  ;  car  si  II.  Lock  a  eu  la  modestie 
de  ne  vouloir  écrire  que  sous  le  voile  de  l'anonyme  et 
sous  le  pseudonyme  de  Félix  LatrMle,  il  n'en  a  pas 
moins  écrit  la  valeur  de  plusieurs  volumes  in-8,  et  sur 
des  sujets  plus  sérieux  que  l'auteur  de  l'article  en  ques- 
tion n'eût  pu  en  écrire.  C'est  donc  à  nous  à  éclairer  le 
«  Lampion  >. 

On  doit  à  M.  Lock  :  i«  des  articles  de  critique  dra- 
matique et  littéraire,  ainsi  que  deux  nouvelles,  «  Jean 
de  GarroQges  >  et  «  José  del  Pilar  *,  imprimés  dans  le 
«  Nouvelliste  *,  de  1838  à  1848  ;  S^des  articles  de 
critique  littéraire,  dans  le  «  Messager  »,  c  l'Echo  de  la 
littérature  *,  la  ■  Revue  du  xix«  siècle  »;  3^  des 
«  Notices  biographiques  »,  dans  c  l'Encyclopédie  du 
%ix^  siècle  *  ;  A^  des  *  Nouvelles  »,  dans  le  «  Natio- 


nal ».  de  1843  à  1845  :  «  Deux  Soeui  (10  déceiAn 
1843);  «  Pierre  Valréas  (31  décembre  1843);  k 
ff  Prieuré  du  Val  »  ;  André  Lambert  >  (6,  9.  10.  H 
et  17  mai  1845)  ;  5*  des  articles  de  critique  litlénire 
et  administrative  dans  le  «  Manuel  général  de  Fiutnc^ 
tion  primaire  *,  la  c  Revue  de  l'instruction  publiqK  » 
et  dans  le  t  Journal  général  de  rinstmetios  pafaliqM  >; 
6«  des  articles  de  critique  hisLoriqne  dans  la  c  Noi- 
velle  Revue  encyclopédique  •  ;  sur  c  llfistoire  dei 
deux  ResUurations  ».  de  M.  Achille  de  Vaulahellc,  ea 
quatre  articles  (U  H.  m  et  V)  ;  sur  c  lUistoiit  di 
Consulat  et  de  l'Empire  »,  de  M.  Thiers.  en  deaxar- 
Udes  (t.  ni);  sur  i  l'Histoire  de  l'Hôtel  de  Ville  de 
Paris  »,  par  M.  Le  Roux  de  Lincy  (t.  IIl);  sur  les 
c  Guerres  maritimes  de  la  République  et  de  l'EiapiR  i . 
de  M.  Jurien  de  U  Gravière  (t.  V). 

ÇtoÊaA  nous  disions  que  les  éCodcs  de  M.  Lod 
étaient  trop  sérieuses  pour  être  coomes  des  écriiaim 
légers  de  nos  petits  journaux  1 

-|-  Voir  dans  le  f  Catalogne  de  la  libnirie  &aa- 
caise  »,  publié  par  M.  0.  Loreni,  t.  m,  p.  S98.  l'ia- 
dication  de  divers  ouvrages  da  M.  Lock,  publiés  en 
1855.  1858.  etc. 

LA  TREMOUËRES,  pt.  [Henri  Pa>et- 
TaÉHouèREs]. 

LA  TUDE  (Henri  Masbrs  de)  (i).  (hh- 
vrages  jui  lui  sont  faussemesU  attrumét  : 

l.  Histoire  d'une  détention  de  trente- 
neuf  ans  dans  les  prisons  d'Etat,  par  le  pri- 
sonnier lui-même,  ou  Mémoires  du  sieur 
Henri  Masers  de  La  Tude,  contenant  les 
opérations  qu'il  a  pratiquées  pour  se  sau- 
ver une  fois  de  la  Bastille  et  aeux  fois  du 
donjon  de  Vincennes,  avec  la  suite  de  ces 
événements.  (Composés  par  le  marquis  de 
Beaupoil.)  Amsterdam  {Paris),  1787,  in-18, 
112  pag. 

La  Tude  a  désavoué  formellement  cette  HistoîR, 
qu'on  a  su  depuis  être  du  marquis  de  Beaupoil.  Cotre 
l'inexactitude  à  raconter  les  ùdts.  on  ne  trouve  dus 
cette  Histoire  qu'une  très-petite  partie  des  avenives  qsi 
sont  arrivées  k  La  Tude. 

M.  de  Beaupoil  a  encore  publié  deux  autres  toits 
qui  se  rapportent  au  même  sujet  : 

10  A  un  ami,  à  l'occasion  du  Mémoire  de  M.  de  H»- 
sers  de  La  Tude.  ou  Histoire  de  l'abbé  de  BaqiHi. 
Paris,  Buisson.  1787,  in-19.  72  p. 

L'auteur  y  prétend  que  le  récit  de  l'évasion  de  U 
Tude  de  la  Bastille,  en  1756,  n'est  que  le  souvenir  ai 
l'aventure  de  Buquci. 

S«  Lettre  de  M.  le  marquis  de  BeittpoU  à  M.  deBcr* 
gasse  sur  l'bistoire  de  M.  de  La  Tuda  et  sur  les  ordr» 
arbitraires.  1787,  in-8,  40  p. 

n.  Le  Despotisme  dévoilé,  on  Mémoires 
de  Henri  Masers  de  La  Tude,  détenu  pen- 
dant trente-cinq  ans  dans  les  diverses  pri- 
sons d'Etat,  rédigés  sur  les  pièoi»  origi- 
nales, par  M.  Thierry,  avocat.  Dédié  à 
M.  de  La  Fayette.  Paru,  Masers  de  U 
Tude,  ■ 
trait  ( 


uts  uoi  rdY^i'i'C.  fans,  masers  ae  la 
e.  L^ay,  1790,  3  vol.  in^,  aveclepor- 
t  de  La  Tude,  ou  1793,  in-8. 


(1)  Ce  personnage  a  été  aussi  appelé  Dasry,  Vêsça 
et  Jador,  mais  son  vrai  nom  était  Jlssert. 


677 


LAUGÂRDIÈRE 


LADNAY 


678 


Oe  (WfTage,  nul  écrit  et  beaocoop  trop  dUTiis,  offre 
néanmoins  de  corieuz  détails. 

—  Le  môme  ouvrage,  sous  ce  titre  :  Mé- 
moires de  Henri  MasersdeLaTude,  prison- 
nier pendant  trente-cinq  ans  à  la  Bastille, 
à  Vincennes.  à  Charenton  et  à  Bicôtre. 
(Nouv.  édit.).  Paris,  Abel  Ledoux,  Pontil- 
/on,  1835,  2  vol.  in-8,  avec  un  portrait. 

l^nir  n'atoir  écrit  ancon  de  ces  deox  ooTrages,  La 
Tode  n'en  est  pas  moins  aateor  de  trois  Mémoires  qui 
sont citési  son  article  dans  notre  «  France  littéraire  » 
(îoy.  Masers  db  La  Tudb). 

Dans  ce  tiède-d  l'on  a  encore  pnblié  d'antres  Mé- 
moires qnî  ne  doiient  pas  être  plos  aatographes  qne  les 
prfoédents.  Us  ont  pan  sons  ces  titres  : 

i*  c  Mémoires  inédits  de  l'infortnné  et  imprudent  La 
Tode,  contenant  des  partienlarités  inconnues  jasqn'à 
ce  joer  sor  les  grands  torts  de  La  Tude  envers  M"»  de 
Pompadov,  et  le  véritable  motif  de  la  vengeance  de  cette 
^Torite,  vengeance  qui  s'étendit  an  delà  dn  tombeau, 
et  qui  datait  da  temps  de  Berg-op-Zoom,  époque  k  la- 
quelle l'impudente  maîtresse  décacheta  dans  son  cabinet 
noir  une  lettre  Tenne  du  théâtre  de  la  guerre,  signée  de 
U  Tode,  ingénieur,  et  contenant  des  injures  dirigées 
a)Btre  elle.  U  lettre  était  adressée  à  M.  Tilloy  des 
^oyette8.  avocat  à  Paris.  Paris,  Gauvin,  183^.  in-8. 
96  pages. 

Ce  n'est  qu'une  première  livraison,  qui  est  vraisem- 
Mahlement  imique.  Le  titre,  au  moins  singulier,  qne 
Boos  avions  copié  entièrement,  ne  prévenait  pas  en  fa- 
Tear  de  cette  publication. 

2^  <  Mémoires  inédits  de  Henri  Masers  de  La  Tude  *, 
^ts  par  Ini-même.  détenu  depuis  trentenrinq  ans  à  la 
Bastille  et  autres  prisons  d'Etat  ;  suivis  de  plusieurs 
lettres  autographes,  et  précédés  d'une  Notice  par  M.  An- 
tooyBéiaud.  Ports,  Bourdin,  1835.  in-18.  avec  un 
poitnit. 

Les  infortunes  de  La  Tude  ont  été  plusieurs  fois  dn- 
■atisées.  Noos  citerons  entre  autres  ; 

«  U  Tude,  on  Trente-cinq  ans  de  captivité  *,  mélo- 
druae  bistorique  en  trois  actes  et  cinq  tableaux  ;  pré- 
cédé de  f  Une  Matinée  à  Triauon  »,  par  MM.  .G.  de 
Pixerécourt  et  A.  Bourgeois,  représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Galté,  â  Paris,  le  15  novembre  1834.  Paris, 
Marchand,  Barta,  1835»  in-8. 

+  Voir  les  articles  consacrés  à  La  Tude,  dans  le 
■  IMclionnaire  de  la  conversation,  par  M.  Dufey  de 
l'Yonne,  et  dans  la  f  Nouvelle  Biographie  générale, 
par  M.  L.  Lonvet. 

-h  LAUGÂRDIÈRE  [Jules-VincentrHip- 
polvte  RiBAULT  DE  Laugardière]. 
Voyez  la  «France  littéraire»,  t.  XII, 

-f  LAU6BL  (A.).  auL  sup,  pe  duc  d'Au 
xale]. 

Institutions  militaires  de  la  France  (ar- 
ticle inséré  dans  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes»,  numéro  du  1«^  mars  1867,  et 
imprimé  à  part  en  Belgique. 

M.  Auguste  Langei,  né  à  Strasbourg  en  1830,  est 
secrétaire  dn  dnc. 

LAUGHER  (Milord),  ps.  [Victor-Dona- 
tien Musset-Pathay,  père  de  MM.  Alfred 
et  Paul  de  Musset]. 


a  L'Anglais  cosmopolite,  ou  Vovage  de—, 
traduit  de  Tanglais.  Paris,  DeSray  et  De- 
lance,  an  VIU  (1800),  in^. 

Traduction  supposée.  Une  seconde  édition,  revue,  cor- 
rigée et  augmentée,  a  paru  avec  le  véritable  nom  de 
l'auteur.  Paris,  1802.  in-18. 

4-LADM***  (Ch.)  [UuMiERj. 

Instruction  paternelle  du  docteur  D***, 
ministre  de  la  religion  anglicane,  à  miss 
Emily  Loveday,  trad.  de  1  anglais  par  — . 
Paris,  1822,  in^. 

LAUNAY,  fw.  [Pierre  Boaistuau,  '  dit 
Launay,  natif  de  Nantes  (Bretagne)]. 

Histoire^  prodigieuses  extraites  de  plu- 
sieurs fameux  autheurs  grecs  et  latins,  sa- 
crez et  prophanes  :  mises  en  nostre  langue 
par—.  Avec  les  portraits  et  figures.  Dé- 
diées à  très-haut  et  très-puissant  seigneur 
Jehan  de  Rieux,  seigneur  de  Dasserac.  Pa- 
ris, pour  Vincent  Normant  et  Jehanne  Bru- 
neau,  1564,  in-8, 180  fts.  sans  les  prélimi- 
naires. 

C'est  la  description  asses  étendue  de  cet  ouvrage 
qu'a  donnée  le  savant  baron  P.  de  Reiffenberg  dans 
son  «  BnUeUn  dn  Bibliophile  belge  »,  L  IV,  p.  Ua49 
(1847).  qui  nous  oblige  A  comprendre  Boaistuau  au 
nombre  des  auteurs  déguisés. 

U  soigneuse  conscience  que  M.  de  Reiffcnbeig  ap- 
porte constamment  dans  la  desaiption  quMl  donne  des 
livres  qu'il  examine  ne  peut  nous  bire  révoquer  en 
doute  qu'il  n'ait  bien  vu  un  exemplaire  qui  porte  pour 
nom  d'auteur  :  P.  Boaistuau,  surnommé  Lannay.  Cet 
exemplaire  n'est-il  pas  d'une  contrefiiçon? 

M.  Miorcec  de  Kerdanet,  dans  ses  t  Notes  chronolo- 
giques sur  les  Uiéologiens,  jurisconsultes,  philosophes 
artistes,  littérateurs,  poètes,  bardes,  troubadours  et  his- 
toriens de  Bretagne  [Brest,  1818).  in-8).  en  a  donné 
une  sur  P.  Boaistuau.  p.  89  et  90,  mais  U  ne  parle 
pas  dn  surnom  qui  se  trouve  sur  l'exemplaire  que  M.  de 
Reiffenberg  a  en  sous  les  yeux. 

Puisque  nous  avons  été  amené  à  parler  de  ce  livre, 
à  cause  d'un  surnom,  nous  emprunterons  à  M.  Miorcec 
de  Kerdanet  une  note  qui  ajoutera  à  la  description  que 
nous  donne  M.  de  Reiffenberg  du  livre  de  Boaistuau 

U  première  édition  est  de  Paris.  Vincent  Sertenas 
1561,  in-8  ;  celle-ci,  citée  par  M.  de  Reiffenberg,  doit 
être  la  seconde  on  une  contrefaçon.  La  troisième  est  de 
1575,  6  vol.  in-16,  qui  sont  ordinairemeut  reliés  en 
trois.  D'autres  éditions  ont  été  imprimées  à  Anvers  en 
1594,  in-8,  et  à  Paris,  en  1598.  C'est  de  ce  peUt'on- 
vrage  que  U  Fontaine  a  tiré  le  so^jet  dn  «  Paysan  dn 
Danube.  » 

-h  Voir  à  ce  si^et  le  chap.  xvm  des  «  Mélanges 
tirés  d'une  petite  bibliothèque  »,  par  Charles  Nodier 
(Parts,  1827,  p.  161-167).  U  «  Bulietiu  dn  Biblio- 
phile »,  1858.  p.  739,  donne  des  détails  sur  quelques 
auteurs  qui  ont  traité  le  même  siget. 

D'après  M.  Miorcec  de  Kerdanet,  M.  de  Reiffenberg 
aurait  lait  erreur  en  présentant  cet  ouvrage  comme 
ayant  été  continué  après  la  mort  de  Boaistuau  (arrivée 
à  Paris,  en  1566).  par  François  de  Bellcforest.  Ce 
serait  d'un  autre  ouvrage  de  Boaistuau  (qui  en  a  com- 
posé sept),  et  intitulé  «  Six  Histoires  tragiques  ».  tra- 
duites de  l'italien  de  Bandello,  Parts,  Jacques  itacét 


679 


LAUNAY 


LAUSANNE 


1568,   iD-8.   que  B«lleforest  senit   le ,  continiuiteiir, 
dans  l'édition  de  1580-1016,  7  vol.  in-'l6. 

.  LAUNAY  (le  vicomte  Charles  de).  Voy. 
DE  LAUNAY. 

LAUNAY  (le  marquis  de),  ps.  [Léon 
Gozlan],  auteur  d'un  très-spirituel  Avant- 
Propos  sur  notre  littérature  militante,  for- 
mant 96  pag.,  imprimé  à  la  tête  du  1*^  vo- 
lume des  «  Romans  du  Cœur  ».  Paris,  Oliv, 
Cassanet,  184046,  6  vol.  in-8. 

LAUNOIUS  (Joannes),  ps.  [P.  Hyacin- 
thus  Serry]. 

Epistola  — ,  ex  Elysio  ad  gcneralem  Soc. 
Jcsu  pra^positum  data,  quâ  conceptum  ex 
latâ  in  suam  de  gratiâ  et  prœdestinatione 
sententiâ  dolorem  amicè  signiiîcavit.  In 
Campis  Elysiis,  1705,  in-12,  ±i  pag. 

LAUNOY  (de),  ps,  [Louis  Marais]. 

Véritable  tradition  de  l'Eglise  sur  la  pré- 
destination et  la  grâce.  Liège,  Le  Fran- 
çois, 1702,  in-12. 

On  usare  que  Richard  Simon  a  été  l'éditeor  de  cet 
ouvrage.  A.  A.  B— r. 

LAUNOY,  M.  [Antoine  Péricaud,  biblio- 
thécaire de  Lyon]. 

Lettre  sur  un  point  d'histoire  littéraire. 
Lyon,  Barret,  1828,  in-8,  8  pag. 

L'antenr  démontre  dans  cette  Lettre  que  la  traduction 
de  fl  l'Art  poétique  »  d'Horace,  par  M.  Poupar,  publiée 
dans  la  même  année,  est,  sauf  une  vingtaine  de  vers, 
la  même  chose  que  la  traduction  publiée  à  Londres,  en 
1816,  par  le  marquis  de  Sy. 

L AUREAL,  nom  abrév.  [Joseph-Fran- 
çois Stanislas  Maizony  de  Lauréal  (1  ),  an- 
cien avocat  général  à  la  cour  impériale  de 
Florence!. 

Avec  M.  (Jules-Henri  Vernoy)  de  Saint- 
Georges  :  Louis  XII,  ou  la  Route  de  Reims, 
opéra-comique  en  trois  actes.  Représenté 
sur  le  théâtre  royal  de  l'Odéon,  Je  7  juin 
1825,  à  Toccasion  du  sacre  de  S.  M.  Char- 
les X.  Paris.  Bouquin  de  la  Souche,  1825, 
in-8  ;  et  sur  papier  vélin,  tiré  à  100  exem- 
plaires.   ' 

Bflaixony  de  Lauréal  fit,  dans  le  temps,  la  ■  Com- 
plainte de  Pierrie  »,  que  M.  Ernest  Lesourd  tira  à 
50.000  exempl. 

Pierrie  était  un  scélérat  qui  fut  exécuté  à  Angers 
avec  sa  femme,  sa  flUe.  son  gendre,  complices  de  ses 
crimes. 

4-  LAURÉAT  DU  COMICE  D'ARGEN- 
TAN (Un)  [Gustave  Levavasseur,  né  à 
Argentan,  vers  18:20,  auteur  de  beaucoup 
de  publications  en  prose  et  en  vers]. 

Banquet  de  comice.  Lettre  au  «  Journal 


(1)  Ce  nom  doit  être  celui  de  la  mère  de  l'auteur, 
car  M.  Haisony  de  Lauréal  était  fils  naturel  du  comte 
Abrial,  pair  de  Pranee. 


d'Alençonn  (en  prose  et  en  vers).  Extrait 
de  ce  journal.  Âlençon,  De  Broise,  1868, 
19  p.  in-8.  L.  D.LS. 

LAURENCE  (L.),  nom  abrév.  [Laubsnce 
DE  Blanry]  ,  a  fait  au  «  Moniteur  »  et  à  la 
«  Pandore  n  une  Revue  de  Paris  hebdoma- 
daire. 

LAURENCIN,  ps,  JTrohage-Chapelle, 
fécond  auteur  dramatique,  ancien  employé 
du  ministère  de  la  marine  et  des  colo- 
nies]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez  les 
«  Corrections  et  Additions  de  la  France  lit- 
téraire »  à  Fromage-Chapelle.  —  Un  onde 
paternel  de  M.  Laurencin,  employé  supé- 
rieur dans  l'administration  militaire,  a 
écrit  sous  le  nom  de  Sainte-Chapelle. 

+Le  «  Catalogue  général  »  de  M.  Otto  Lorenz.  t.l. 
p.  487.  indique  44  pièces  publiées  sous  le  non  d« 
Laurencin  ;  il  en  existe  bien  d'autres  écrites  en  collabo- 
ration avec  d'autres  vaudevillistes. 

LAURENS  (du),  Voy.  DU  LAURENS. 

4-  LAURENT  DE  L'ARDÈCHE  [Paul- 
Mathieu  Laurent,  né  le  14  septembre 
1793.  Nommé  représentant  du  peuole  en 
1848  par  le  département  de  l'Ardèche,  il 

Srit  le  nom  sous  lequel  il  est  resté  connu 
epuis]. 

Voir  pour  ses  divers  écrits  la  ■  France  littéraire  > .  la 
«  Littérature  franc,  contemp.  >  et  le  i  Dictionnaire  * 
de  Vapereau. 

LAURENT-ETIENNE  (le  frère),  solitaire, 
ps,  [Laurent-Etienne  Rondet]. 

L  Art  de  bien  vivre  et  de  Bien  mourir, 
contenant  la  vie  des  élus  (d'après  saint 
Augustin),  par  le  frère  Laurent-Étienne.... 
et  la'  Mort  des  élus,  par  le  P.  Archange, 
religieux  Picpus.  Paris,  1777,  pet  in-li. 

4-  LAURENT-PICHAT  [Léon  UvKEyx, 
né  à  Paris  le  12  juillet  1823,  a  joint  à  son 
nom  de  famille,  Laurent,  celui  de  Pichat, 
par  suite  d'une  adoption  qui  remonte  à 
1838]. 

Voir  dans  le  «  Catalogue  général  •  de  H.  Ouo 
Lorenz,  tome  m,  p.  376.  la  liste  des  écriu  de  ce  litté- 
rateur, romancier  et  poète  distingué.  Consulter  aussi  le 
f  Dictionnaire  «  de  Vaperoan. 

LAURÈS  (le  chevalier  de),  ps,  \\e  chev. 

de  CUBIERESJ. 

Lettre  du  —  aux  Messieurs  oui  doivent 
concourir  cette  année  pour  le  prii  de 
poésie  de  l'Académie  rrançoise,  suivie 
d'une  Réponse  de  Corneille  (autre  masque 
de  Cubières).  Paris,  Valleyre,  1779,  in-8. 

LAUSANNE  (A.  de)  (1),  p.  [Aug.  Sab- 
razin  de  MontfbrrierJ  ,  I  un  des  fonda- 

(1)  M.  Goiset.  le  rédacteur  de  U  Table  générak  di 


681 


LAUTERBACH 


UUZUN 


682 


teurs  de  la  Société  du  magnétisme  à  Pa- 
ris. 

I.  Éléments  du  magnétisme  animal,  ou 
Exposition  succincte  des  procédés,  des  phé- 
nomènes et  de  l'emploi  du  magnétisme 
animal.  Paris,  Dentu,  1818,  in-8.,  08  pag. 

II.  Des  Principes  et  des  procédés  du 
magnétisme  animal  et  de  leurs  rapports 
avec  les  lois  de  la  physique  et  de  la  phy- 
siologie. Part*.  Denlu,  1819,  2  vol,  m-8. 

Cet  OBTraipeest  extrait  en  grande  partie  de  celui  qui 
a  été  composé  par  fea  M.  Bmiio,  introdoctear  des  am- 
bâssadears  et  savant  physiologiste.  Ce  manuscrit  fot 
remis  à  l'éditeor  par  M.  de  Gombanll,  à  qui  il  apitar- 
traajt.  L'Atertissement  est  aux  trots  quarts  formé  du 
discours  quel!.  Perreau,  professeur,  pronouça,  à  l'ou- 
Tertnre  des  cours  sur  le  magnétisme,  qu'il  avait  entre- 
pris, en  1785,  à  la  Société  de  l'HarmoDie,  sous  la 
direction  de  Mesmer.  (  f  Archives  du  Magnétisme 
animal  ».  tome  Mil.  pag.  266  et  soiv.) 

4- m.  Annales  du  Magnétisme  animal, 
par  —,  et  la  Société  du  Magnétisme  de 
Paris.  Paris.  Deniu,  1814-16,  in-8. 

Cet  ouvrage  a  paru  par  numéros  de  48  p.,  depuis  le 
tcr^JDillet  4814  jusqu'au  31  décembre  1816.  U  col- 
lection entière,  composée  de  48  numéros,  forme  8  vol. 
in-8  de  t88  p.  cJiacnn.  0.  B. 

LAUTERBACH  (Wilh.),  professeur  de 
langues  orientales,  p«.  [J.  Klaproth,  né  à 
Berlin ,  le  1 1  octobre  1783,  mort  à  Paris, 
le  20  avril  1835]. 

Wilhelm  Schott's  vorgebliche  Ueberset- 
zung  der  Werke  des  Confucius  aus  der 
Ursprache,  eine  litterarische  Betruegerei 
dargeslellt  von  —  ;  mit  fiinf  lithogr.  Ta- 
feln  chinesischer  texte.  Leipzig  und  Paris, 
Ponthieu,  Michelsen  und  Co,  1828,  in-8, 
69  pag.,  5  pi. 

Cet  écrit  a  été  imprimé  en  Allemagne. 

LADZDN  (Armand-Louis  Gontaut,  duc 
de),  plus  tard,  en  1788,  duc  de  Biron, 
apocr.  [Lew.  GoLOSMmi  et  P.-Fr.  Tissot]. 

Mémoires  de  M.  le  duc  de  Lauzun  (jus- 
qu'en 1783).  Paris,  Barrois  l'aîné,  1821, 
in-8,  —  ou  1821,  2  vol.  in-i8. 

Les  «  Mémoires  de  Lauzun  »  sont  un  pamphlet  contre 
Marifr-Antoinette.  L'homme  qui  est  censé  les  avoir 
écrits  est  l'un  des  trois  ou  quatre  favoris  sérieux  qu'on 
lit  donnés  à  cette  malheureuse  reine. 

Cette  publication  est,  par  ordre  de  date,  l'une  des 
premières  faussetés  littéraires  de  ce  siècle,  car  elle 
avait  été  tentée  sous  le  gouvernement  impérial. 

A  l'époque  impériale,  la  liberté  de  la  presse  illimitée 
i  on  la  réclame  aqjourd'hui,  n'existait  aucunement. 


Catalogue  de  la  Bibliothèque  dramatique  de  M.  de  So- 
teine  (1845,  in-8),  a  voulu  voir  daus  M.  Auguste- 
Théodore  de  Lauzanne  de  Vauxrouseel  le  même  écri- 
vain que  celui  à  qui  l'on  doit  les  deux  ouvrages  sur  le 
magnétisme  que  nous  citons.  Il  y  a  ici  une  grave  er- 
reur, car  M.  Sarraxin  de  Montfçrrier  ne  s'est  point 
oocupé  de  litléralnre,  mais  exclusivement  de  sciences. 


Etait-ce  un  mal?  Il  fallait  pour  bien  des  publications 
obtenir  au  préalable  l'autorisation  du  gouvernement. 
Les  auteurs  de  ce  livre  durent  donc  adresser  les  manus- 
crit au  ministère  de  la  police. 

Celui-ci  ayant  trouvé  le  manuscrit  trop  inconvenant, 
il  en  référa  au  maître,  qui,  l'ayant  lu,  en  fut  indigné, 
t  Quoi,  dit-il,  ce  n'est  pas  assez  que  ces  misérables 
aient  fait  monter  cette  malheureuse  femme  sur  l'écha- 
faud  ;  il  faut  encore  qu'ils  salissent  sa  mémoire  I  Que 
veulent  les  auteurs  de  ce  pamphlet?  de  l'argent  :  qu'on 
leur  donne  de  l'argent,  et  que  cette  saleté  ne  voie  pas- 
le  jour.  »  Nous  avons  entendu  dire  que  les  auteurs  Turent 
largement  désintéressés. 

Mais  vint  la  Restauration.  Alors  nos  auteurs  se  po- 
sèrent en  victimes  du  despotisme  impérial  ;  ils  firent 
des  démarches  pour  que  leur  livre  pût  être  imprimé, 
et,  à  la  honte  du  gouvernement  de  cette  époque,  ils  trou- 
vèrent un  grand  seigneur  de  la  Cour,  qui  non  seule- 
ment s'intéressa  à  eux,  mais  encore  leur  fit  obtenir  de 
l'argent.  Ainsi,  Louis  XVIII  eut  la  lâcheté  de  favoriser 
la  publication  d'un  pamphlet  contre  sa  belle-sœur, 
tandis  que  Napoléon  avait  eu  la  générosité  de  la  dé- 
fendre. 

Le  principal  auteur  de  ces  Mémoires  est  un  homme 
qui  s'est  attaché  plus  d'une  fois  à  salir  les  noms  les 
plus  éminents  de  la  France,  le  juif  et  libelliste  Lewis 
Goldsmith  (voy.  son  article  dans  notre  «  France  litté- 
raire »).  Son  complice  est  un  M.  Tissot,  qu'on  nous  a 
assuré  être  Tacadémicien  ;  mais  pour  l'honneur  de 
celui-ci,  notlB  aimons  à  croire  qu'il  y  a  erreur  par  suite 
de  l'homonymie.  L'éditeur  littéraire  et  le  libraire-édi- 
teur sont  une  seule  et  même  personne  :  M.  Gh.-J. 
Barrois. 

-|-  L'authenticité  de  ces  «  Mémoires  >  a  été  con- 
testée par  M.  de  Talleyrand  («  Moniteur  »  du  87  mars 
18i8),  par  M.  de  Choiseul  («  Moniteur  »  du  39  dé- 
cembre 4825),  par  M»*  de  Genlis  et  M"«  Campan,  et 
enfin  plus  récemment  par  Qnérard,  qui  n'hésitait  pas  à 
les  attribuer  au  misérable  libelliste  Lewis  Golsdmith, 
(Le  Quérard,  II.  p.  404)  et  par  la  f  Revue  contempo- 
raine ». 

-|-  L*opinion  qui  prévaut  aujourd'hui  est  qu'ils  sont 
en  réalité  de  Lauzun  ;  cependant  nous  ne  croyons  pas 
qu'on  en  ait  trouvé  l'original  autographe. 

-f-Les  retranchements  maladroiu  faits  dans  les  éditions 
de  1822,  devaient  laisser  supposer  que  ces  ■  Mémoi- 
res ».  faux  ou  vrais,  étaient  beaucoup  plus  Richeux 
pour  l'honneur  de  la  reine  Marie-Anloincic  qu'ils  ne  le 
sont  en  réalité.  A  les  prendre  au  sérieux  (ce  que  per- 
sonne n'oserait  faire),  ils  n'établiraient  qu'un  peu  de 
cociuetterie  à  la  charge  de  la  reine  et  beaucoup  de  b- 
tuité  à  celle  de  Lauzun. 

-|-  Les  passages  retranchés  firent  publiés  dans  la 
ff  Revue  rétrospective  »,  \^  série,  tome  I,  p.  84-101. 

-H  n  a  paru  en  1858  une  nouvelle  édition  des  «  Mé- 
moires de  Lauzun  »,  sous  ce  titre  :  «  Mémoires  de 
Lauzun  »  (1783-1787),  publiés  entièrement  conformes 
au  manuscrit.  Parit,  Poulet-Malattis  et  de  Brcùe, 
in-13,  4  fr.  ;  avec  une  introduction  par  M.  Louis 
Laconr. 

-f-  L'ouvrage  toi  saisi,  puis  la  saisie  abandonnée. 

-|-I1  en  fut  donné  une  seconde  édition,  dans  la  même 
année,  mêmes  éditeurs  et  même  formai,  LXVlIet  411  p. 
4  fr.,  avec  une  préface  nouvelle  et  des  notes  nouvelles  par 
M.  Louis  Laconr,  lesquelles  provoquèrent  des  pour- 
suites, tant  contre  lui  que  contre  les  éditeurs  libraires. 
Un  Jugement  du  tritmnal  correctionnel  de  la  Seine,  con- 
firmé par  arrêt  de  la  Cour  impériale  de  Paris,  les  con- 
damna pour  diffamation  à  l'amende  et  à  la  prison. 


683 


LAUZET 


LA  VALETTE 


-|-ll.  Sainte-BeoTe  (t  llonitear  »  da  30  Juin  1851 , 
et  ■  Causeries  dn  Lundi  »  tome  IV,  p.  818)  a  consa- 
cré à  Laoxan  on  article  fort  piquant. 

-|-Des  copies  circnlaient  dans  le  pnblic  dès  les  pre- 
mières années  de  la  Restauration  ;  on  songea  à  impri- 
mer, mais  des  dames  d'nn  rang  élevé  en  flirent  fort 
contrariées.  H.  de  Talleyrand  tat  amené  à  nier  l'authen- 
ticité des  ff  Mémoires  »  dans  une  lettre  insérée  au 
«  Moniteur  »  (27  mars  1818)  mais  il  ne  la  contesUit 
pas  dans  le  cercle  de  ses  amis.  Après  la  publication.  la 
famil^  dn  duc  de  Biron  protesta  par  la  bouche  de  M.  de 
Choiseul.  Les  éditeurs  avaient  d'ailleurs  eu  soin  de  re- 
toucher les  passages  qui  auraient  pu  choquer  les 
surrivants  et  la  famille  royale  ;  ils  annonçaient  que 
leur  publication  était  conforme  an  manuscrit  de  l'au- 
teur, et  ils  avertissaient  le  public  de  se  tenir  en  garde 
contre  toute  contrefaçon  qui  paraîtrait  avec  des  additions. 
Mais  de  fait,  le  manuscrit  n'était  pas  intégralement  re- 
produit. La  ff  Revue  rétrospective  »  a  publié  quelques- 
uns  des  passages  omis,  et  M.  Lacour  annonce  qu'il 
complète  les  restitutions  commencées  et  que  son  texte, 
soigneusement  oollationné,  ne  contient  plus  les  erreurs 
de  lecture  et  les  contre-sens  qu'on  rencontre  dans  la 
première  édition. 

4-  LAUZUT  [Charles  Duchkr]. 
Des  bulletins  financiers. 

LAVAKSE  (de),  nom  patrim,  commun  à 
deux  écrivains. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voyez 
la  «  France  littéraire»  à  Dàuxion  et  La- 

GBNTIB  DE  LaVA:SSB. 

LAVAL  (le  sieur  de),  m.  (Pabbé  Le  Roy, 
abbé  de  Hautefontalne]. 

Prière  pour  demander  à  Dieu  la  grâce 
d'une  véritable  conversion.  S.  d.  (1650), 
in.l2;  —  Cologne,  1691,  in-12,  sans  nom 
d^auteur. 

Le  nom  de  Laval  est  le  masque  ordinaire  du  duc  de 
Luynes  ;  mais  Baillet  place  aussi  sous  ce  nom  le  célè- 
bre abbé  de  Haulefontaine  ;  et  c'est  sans  doute  pour  la 
prière  dont  il  est  ici  question,  prière  qui  a  eu  un 
grand  succès.  V.  Moréri.  A.  A.  B— r. 

^  LAVAL  (le  sieur  de),  ps.  [Louis^^harles 
d' Albert,  duc  de  Luïnes,  pair  et  grand 
fauconnier  de  France,  mort  en  1690]. 

I.  Instruction  pour  apprendre  à  ceux 
qui  ont  des  terres  dont  ils  sont  seigneurs, 
ce  qu'ils  peuvent  faire  pour  la  gloire  de 
Dieu  et  le  soulagement  du  prochain.  Paris, 
Le  Petit,  16S6,  in-4. 
Réimprimé  sous  le  titre  suivant  : 

n.  Des  Devoirs  des  seigneurs  dans  leurs 
terres,  suivant  les  ordonnances  de  France. 
Paris,  Le  Petit,  1668;  Paris,  Sauqrain 
1687,  pet.  in-12. 

III.  Divers  ouvrages  de  piété,  tirés  de 
S.  Cyprien,  S.  Basile  et  autres,  traduits  du 
latin  par  — .  Paris,  Savreux,  1664,  in-8. 

IV.  Les  Quarante  homélies  de  S.  Gré- 
goire le  Grand,  sur  les  Evangiles  de  l'an- 
née, traduites  par  — .  Paris,  Le  Petit,  1665, 
in-4. 


a  V.  Les  Morales  de  saint  Grégoire  sur  le 
livre  de  Job,  trad.  en  françois  par  — .  Pa- 
ris, Le  Petit,  1666,  3  vol.  in-4. 

VI.  Sentences,  prières  et  instructions 
chrétiennes,  tirées  de  l'Ancien  et  du  Nou- 
veau Testament.  Paris,  Le  PeiU,  1676, 
in-12. 

VII.  Sentences,  prières  et  instructions 
chrétiennes,  tirées  de  l'Ancien  et  du  Nou- 
veau Testament.  Paris,  Le  Petit,  1676, 
in-12. 

Vni,  Sentences  et  instructions  chré- 
tiennes, tirées  des  Œuvres  de  saint  Au- 
gustin. Paris,  Le  Petit,  1677,  2  vol.  in-11 

IX.  Sentences  et  instructions  chré- 
tiennes, tirées  des  anciens  Pères  de  IT- 

flise  (saint  Ignace  et  autres).  Paris,  Le 
*etit,  1680,  2  vol.  in-12. 

X.  Sentences  et  instructions  chrétiennes, 
tirées  des  Œuvres  de  saint  Jean  Chrvsop- 
tôme.  Paris,  Le  Petit,  1682,  2  vol.  in-11 

XI.  La  Morale  pratique  de  saint  Gré- 
goire, extraite  de  ses  Morales  sur  Job,  tra- 
duites en  françois,  par—,  Paris,  Coignard. 
1697,  2  vol.  in-12. 

XII.  Sentences  et  instructions  chré- 
tiennes, tiréeé  des  Œuvres  de  saint  Gré- 

foire  le  Grand  et  de  saint  Paulin.  Paru, 
miette,  1701,  1734,  in-12. 

XIII.  Sentences  et  instructions  chré- 
tiennes, tirées  des  Œuvres  de  saint  Ber- 
nard. Paris,   Villette,  1709,  1734,  in-12. 

LA  VALETTE  (Louis  de  Nogaret,  car- 
dinal do),  aut,  supp.  [Jacques  Talon,  se- 
crétaire de  ce  cardinal]. 

Mémoires  de  — ,  général  des  années  du 
roi,  etc. ,  années  1635  à  1637  (rédigés  par 
Jacques  Talon....,  et  publiés  par  Gobel). 
Pans,  Pierres,  1771,  1772,  2  vol.  in-lâ, 

n  y  a  des  frontispices  de  1787,  ainsi  conçus: 
«  Nouveaux  Mémoires  historiqnes  e(  politiques  an  car- 
dinal de  La  Valette  m,  etc.  A.  A.  B— r. 

LAVALETTE,  nom  théâtral  [Ghevè,  ar- 
tiste du  théâtre  de  Bordeaux],  auquel  on 
attribue  une  comédie  en  trois  actes  et  eo 
vers,  intitulée  le  «  Théâtre  à  la  mode  *, . 
1767.  Voy.  à  ce  sujet  l'article  Bibnnochi, 
I,  528  a. 

LA  VALETTE  (le  comte  Marie  Cha- 
MANs),  aide  de  camp  du  général  Bona- 
parte, conseiller  d'Etat  et  directeur  géné- 
ral des  postes,  né  en  1769,  mort  en  iiS30, 
auteur  supposé. 

Mémoires  et  Souvenirs  du  —,  publiés 
par  sa  famille  et  sur  ses  manuscrits.  Pa- 
ris, Fournier,  1831,  2  vol.  in-8.  —Sec. 
édit.,  revue  et  corrigée.  Paris,  le  même. 
1831,2  vol.  in-8. 

+  Ces  Mémoires  sont  précédés  d'one  notics  par 
H.  GuTillier  Fleury. 


B85 


LA  VALLÉE 


LAVERGNE 


686 


Il  ftftit  été  déjà  publié,  en  18i6,  an  petit  écrit  in- 
tjtalé  :  c  Vie  politique  et  militaire  de  Uarie  Ghamans 
de  Lavaletle,  ancien  aide  de  camp  de  Bonaparte  et  ex- 
directeor  des  postes,  condamné  à  mort  le  iO  novembre 
1815,  et  évadé  des  prisons  de  la  Conciergerie  dn  Palais 
le  20  décembre  18i  5.  Paris,  de  l'impr,  de  Baudouin» 
iD-12  do  12  pages.  Réimpr.  dans  la  même  année  à 
Lille,  par  madame  venve  Domortier,  in-13  de  12  p. 

U  VALLÉE  (René  de),  jw.  [le  P.  Théo- 
phile Ratiudd,  Jésuite],  Voy.  AMIS,  I, 

LAVALLÉE  (Joseph),  ps.  [le  marquis 
de  Bois^Robert]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«France  littéraire  >  au  seul  nom  sous  le- 
quel cet  écrivain  a  été  connu,  Lavaixée. 

LA  VALLIÈRE  (de),  nomseign.  [Louise- 
Fr.  de  La  Baume  Le  Blanc,  duchesse  de 
La  Valuèbe]. 

Mémoires  de  M""  de  La  Vallière  (com- 
posés par  M.  A.  Brizeux).  Paris,  Marne  et 
Delaunay-VaUée,  1829,  2  vol.  in^. 

Çov  les  oovrages  anthentiqnes  de  cette  femme  célèbre. 
Toy.  la  ff  France  littéraire  >,  à  La  Vallière. 

LA  VALLIÈRE  (de},  nom  seign.  [Louis- 
César  de  La  Baume  Le  Blanc,  duc  de  La 
Valuèhe,  petit-4ieveu  de  la  précédente, 
Tun  des  bibliophiles  français  les  plus  dis- 
tingués, mort  en  1783].  -I-  Voir  le  «  Ma- 
nuel du  Libraire»  au  mot  De  Bure,  au  su- 
jet des  magnifiques  collections  de  livres 
qu'il  avait  formées. 

I.  Ballets,  Opéras  et  autres  ouvrages 
lyriques,  par  ordre  chronologique,  de- 
puis leur  origine,  avec  une  Table  alphabé- 
tique des  ouvrages  et  des  auteurs.  Paris, 
Baueke,  1760,  in^. 

II.  Bibliothèque  du  Théâtre-François, 
depuis  son  origine,  contenant  un  extrait 
de  tous  les  ouvrages  composés  pour  ce 
théâtre,  depuis  les  Mystères  jusqu'aux 
pièces  de  Corneille  ;  une  liste  chronologique 
des  pièces  composées  depuis  cette  dernière 
époque  jusqu'à  présent  :  avec  des  Tables 
alplûbétiques,  l'une  des  auteurs,  et  l'autre 
des  pièces.  Dresde,  Michel  Groell  (Paris, 
Baueke),  1768, 3  vol.  pet.  in^. 

Gaidenx  ouvrages  sont  généralement  attribués  an 
doc  de  U  VaUière.  mais  il  est  certain  qn'ils  ont  été 
rédigés  par  plusieurs  personnes. 

Sur  nn  exemplaire  de  la  c  Bibliothèque  dn  Théltre- 
Fraacois  >,  qni  a  appartenu  à  Mercier,  abbé  de  Saint- 
Léger,  il  a  été  trouvé  une  note  manuscrite  de  ce  célè- 
bre bibliographe  ainsi  conçue  :  i  Le  duc  de  La  Vallière, 
qui  se  eroyoit  auteur  de  cette  «  Bibliothèque  »,  foite 
par  L.-Fr.-Gl.  Uarin,  Gaperonnier,  moi  et  autres  gens 
de  lettres  (parmi  lesquels  il  fout  mettre  l'abbé  Boudot. 
qui  Ait  bibliotbécaire  du  duc),  vendit  le  manuscrit  à 
i.-6.-Cl.  Baache.  etc.  • 


LAVARENNE,  ps.    [Guil. -Ed.-Dés. 

HONNAIS]. 


Avec  M.  Laurencin  [Fromage^hapelle]  : 
l'Anneau,  ou  Départ  et  Retour,  comédie- 
vaudeville  en  deux  actes.  Représentée  sur 
le  théâtre  de  l' Ambigu-Comique,  le  3  dé- 
cembre 1832.  Paris.  Marchant,  1833,  in-8. 

LAVATER  (Louis),  ps.  [Edouard  Spach, 
aide-naturaliste  au  Muséum  d'histoire  na- 
turelle de  Parisl. 

I.  Henri  Farel.  Roman  alsacien.  Paris, 
Guyot,  1834,  2  vol.  in-8. 

Û.  Le  Nouveau  Candide.  Première  par- 
tie. Rome.  Paris,  Mansut,  1835,  2  vol. 
in-8. 

LA  VAUGUYON  (de),  nom  seign.  Tde 
Ouél£n,  marquis  de  SAiNi^MÉcniN,  duc 
de  La  Vauguyon]. 

Pour  trois  écnvains  membres  de  cette 
famille,  voy.  la  «  France  littéraire  »  à  La 
Vauguton. 

LAVAUX  (l'abbé  de),  nom  abrév.  P'abbé 
P.-F.  Briquet  db  Lavaux]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  Lavaux. 

-h  LA  V...E  (de)  [db  ^  Vallée]. 

Discours  d'un  Philosophe  à  la  nation 
française ,  la  veille  de  l'ouverture  des 
Etats-Généraux,  ou  le  Ralliement  des  trois 
Ordres;  oar  M.  —,  ancien  capitaine  au  ré- 
giment ae  Bretagne  infanterie.  Paris , 
1789,  in-8,  42  pag. 

LAVEAU(G.-L.  de),  nomabrév.  [Georges 
Lecointe  de  LaveauJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
c  France  littéraire  »,  à  Lecointe  de  La- 
veau, 

LAVERDY  (de),  contrôleur  générai, 
aut,  supp,  [LoRRT ,  inspecteur  général  du 
domaine]. 

Preuves  de  la  pleine  souveraineté  du 
roi  sur  la  province  de  Bretagne.  Paris, 
1765, in-8. 

Cet  ouvrage  est  composé  de  trois  lettres  de  H.  le 
contrôleur-général  de  Laverdy.  et  de  deux  réponses  de 
Bl.  d'Amilly,  premier  président  dn  parlement  de 
Rennes. 

Les  trois  Lettres  sont  de  Lorry,  inspecteur-général 
du  domaine.  Les  deux  réponses  sont  de  Doparc-Poal- 
lain,  avocat  à  Rennes,  frère  dePoullain  de  SaintrFoix. 
{Note  trouvée  sur  un  exemplaire).  A.  A.  B— r. 

LAVERGNE  (Alexandre  de),  nom  abrév, 
[Alexandre-Marie -Anne  Lavaissière  de 
LAVERGNE,  auteur  dramatique  et  roman- 
cier, né  le  17  mars  1808,  longtemps  em- 
ployé au  ministère  de  la  guerre]. 

L  Avec  MM.  Ch.  Desnover  et  P.  Fou- 
cher  :  Marguerite  de  Quelus,  drame  en 
trois  actes  (et  en  prose).  Paris,  Marchant, 
1835, in-8. 


687 


LAVERGNE 


LAVERGNE 


Pièce  qui  n'a  pas  été  annoncée  par  la  «  Bibliographie 
de  la  France  >. 

II.  Avec  M.  Saint-Yves  [Déaddé]  :  Ro- 
sette, ou  Promettre  et  tenir,  comédie- 
vaudeville  en  deux  époques.  Représentée 
au  théâtre  de  rAmbigu-Comicme,  le  28  no- 
vembre 1835.  Paris,  Barba,  Bezou,  Quoy, 
i833,  in-8. 

III.  Avec  M.  Paul  Foucher  :  le  Trans- 
fuge, drame  en  trois  actes,  représenté  sur 
le  théâtre  de  la  Porte-Saint-Martin,  le  28 
février  1836.  Paris,  Dondey-Otipré,  1836, 
in-8,  24  pag. 

IV.  Avec  le  môme  :  le  Comte  de  Mans- 
feld,  drame  en  quatre  actes.  Représenté 
sur  le  théâtre  de  la  Porte-Saint-Martin,  le 
30  novembre  1840.  Paris,  Henriot,  1840, 
in-8,  24  pag. 

Faisant  partie  da  c  Répertoire  dramatique  >. 

V.  Avec  le  môme  :  l'Audience  secrète, 
drame  en  trois  actes.  Représenté  sur  le 
théâtre  royal  de  l'Odéon,  le  16  mai  1842. 
Paris,  Beck ,  Tresse,  1842,  in-8,  24  pag. 

VI.  Avec  M.  Saint-Yves  [Déaddé]  : 
Brancas-le-Rôveur,  comédie-vaudeville  en 
un  acte.  Représentée  sur  le  théâtre  du 
Palais-Royal,  le  12  août  1845.  Paris, 
Marchant,  1845,  in-8,  12  pag. 

Faiaant  parUe  da  c  Magasin  théâtral  ». 

Vn.  Avec  M.  Auguste  Arnould  :  les 
Trois  Aveugles.  Paris,  Ambr.  Dupant, 
1838,  in-8. 

VIII.  L'Aîné  de  la  famille.  Paris,  Ambr. 
Dupont,  1839,  2  vol.  in-8. 

Réimprimé,  en  4844,  dans  le  recueil  intitulé  :  les 
c  Mille  et  un  romans,  nouvelles  et  feuilletons  »,  dont 
ce  roman  remplit  les  livraisons  43  à  47. 

-I-  Autre  édition.  Parit,  HachetU,  4863.  in-42. 

IX.  L'Abbaye  de  Port-Royal  des  Champs. 
—  Impr.  dans  le  tome  I"  de  «Babel», 
1840,  gr.  in-8. 

X.  Le  Comte  de  Mansfeld  (Roman).  Pa- 
ris, Dumont,  1841,  in-8.  —  Nouv.  édit. 
Paris,  Cadot,  1857,  in-12. 

XI.  La  Course  au  clocher.  Paris,  Du- 
mont, 1841,  in-8. 

XII.  La  Marquise  de  Contades.  Paris, 
Dumont,  1842,  in-8. 

XIII.  La  Pension  bourgeoise.  Paris. 
Ambr.  Dupont,  1843,  in-8.  Sec.  édit.  Pa- 
ris, Cado^  1861,  in-12. 

XIV.  La  Duchesse  de  Mazarin.  Paris, 
Dumont,  1843,  2  vol.  in-8.  —  Paris,  Pau- 
lin, 1846,  2  vol.  in-16.  3«  édit.  Paris,  Ca- 
dot, 1860,  in-12. 

Appuyé  sur  le  double  témoignage  de  deux  écrivains 
célèbres,  Saint-Réal  et  Saint-Evremont,  qui,  tous  deux, 
on  le  sait,  ont  été  passionnément  épris  de  cette  belle 
et  aventureuse  duchesse,  et  qui  s'étaient  constitués  ses 


I  historiographes,  M.  Alexandre  de  Laveigne  a  eberchilà 
compléter  leur  tâche,  en  la  dramatisant. 

c  Joum.  des  Débats  »,  S  nov.  4842. 

XV.  La  Recherche  de  Flnconnue.  Paris, 
Dumont,  1843,  2  vol.  in-8.  Sec.  édit.Pa- 
ris,  Cadot,  1857,  in-12. 

Traduit  «n  allemand  par  madame  Fannj  Taroov, 
sous  le  titre  de  t  Die  Unbekannte  ».  Leipûg,  18U. 
S  vol.  petit  in-8. 

XVI.  Châteaux  et  Ruines  historique  de 
France.  Paris,  Ch.  Warée,  1844,  iii-8. 

Cet  ouvrage  était  promis  en  trente  livraisons,  âa- 
cune  de  8  pag.,  et  e&t  été  orné  de  400  dessins,  né- 
daillons.  tètes  de  pages,  armoiries,  vignettes  et  cals- 
de-Iampe  au  prix  de  50  cent,  la  livraison.  Il  a  été 
discontinué  dès  les  premières  par  des  circonstmces  ia< 
dépendantes  de  la  volonté  de  l'auteor. 

-\-  Une  réimpression  a  para  en  1861  sous  le  titre 
de  fl  Ruines  historiques  de  France.  Chlteanx  et  tb- 
bayes»  (Parit,  Amyof,  in-12). 

XVII.  La  Princesse  des  Ursins.  Paris. 
Cadot,  1845,  2  vol.  in-8. 

XVIII.  Le  Dernier  Seigneur  de  village. 
—  Le  Secret  de  la  confession.  Paris,  Ca- 
dot, 1845,  2  vol.  in-8. 

Ce  sont  deux  nouvelles  qui  avaient  d^à  été  imprinées 
comme  feuilletons.  La  première  avait  été  publiée  par  te 
c  Siècle  »  dès  novembre  1841. 

XIX.  Un  Grentilhomme  d*auiourd*hui. 
Paris,  Cadot,  1847,  3  vol.  m-8. 

Roman  réimpr.  la  même  année  dans  le  f  Mosée  litr 
téraire  »  du  journal  «  lè*  Siècle  •. 

XX.  La  Circassienne.  Paris,  Pétion, 
1847,  3  vol.  in-8.  —  Sec.  édit.,  illustrée. 
Paris,  Barba,  1852,  in-4. 

Sur  les  frontispices  de  ces  deux  derniers  roman»  le 
nom  de  l'auteur  est  écrit  :  Delavergne. 

-HXXI.  Le  Cadet  de  famille.  Paris,  Cadot. 
1857,  3  vol.  in-8. 

-h  XXII.  Sous  trois  Rois.  Paris,  Cadf4, 
1852,  2  vol.  in-8. 

4-  XXIII.  n  faut  que  jeunesse  se  passe. 
Paris,  Cadot,  1853,  3  vol.  in-8. 

-h  XXIV.  Le  Chevalier  du  silence.  Parti, 
Hachette,  1861,  in-16. 

-h  XXV.  Le  Roi  des  Rossignols,  histoire 
dauphinoise.  Paris,  De  Potier,  1864, 4  vol. 
in-8. 

H.  A.  de  Lavergne  est  en  outre  l'un  des  auteurs  da 
c  Livre  de  beauté  ».  {Paris,  Janet.  1833.  in-8. 

LAVERGNE  (Léonce  de)   [Louis-Ga- 
briel-Léonce GUILHAUD  DE  LaVERGXE]. 
Voy.  la  a  France  littéraire  »,  t.  XI,  p.  J73. 

Outre  rindicatfoD  de  diverses  publications  de  U.  L  de 
Lavergne,  on  y  trouve  la  note  suivante  de  Quénid  : 

Par  suite  d'une  confusion  que  nous  avons  peine  1 
pouvoir  nous  expKqver,  nous  avons  intercalé  an  milieu 
de  l'article  concernant  M.  Lavaissière  de  Lavergae  le 
nom  de  M.  Gnilhaud  de  Lavergne,  en  sorte  que  ce  der- 
nier parait  être  l'auteur  de  quatorxe  ouvrages  (tfi*  3907 
à  3920),  qui  sont  bien  du  premier.  Ia  meilleure  preove 


LAVERNE 


U  VISCLÈDE 


690 


du  plap'at  eonstant  que  nom  (missions  foainir  contre  les 
aaieors  de  la  <  Littérature  francaife  contemporaine  », 
c'est  qu'ils  ont  reproduit  senrilevent  Jusqu'à  cette  gros- 
Mère  erreur  de  notre  fiiit,  en  amplifiant  encore,  comme  si 
•  ce  n'était  pas  assez  de  cette  erreur  :  ils  ont  tiit  frères 
MM.  Lavaissière  et  Gnilband  de  Lavergne  I 

LÂVERNE  (de),  nom  abrév.  [Tranchant 
DE  LaybrnbJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Tranchant  de  La- 

VERNE. 

LA  VIGNE  (Jean  de),  ps,  [Denis-Jos.- 
Claude  Lefèvre]. 

Vingt  millions  d'économie,  ou  Opinion 
de  —  sur  l'exercice  et  les  octrois.  Paris, 
A.'F.  Didot.  1830,  in-8  de  14  pag. 

+  LAVIGNE  (Paul)  [Anatole  Loquin]. 

C'est  de  ce  pseudonyme  qu'est  signé  le  feuilleton 
tbéltnl  du  journal  t  La  Gironde  »  à  Bordeaux. 

4-  LA  VILLE  (Louis  de)  [le  P.  Le  Va- 
lois, jésuite]. 

Sentiments  de  M.  Descartes  touchant 
l'essence  et  les  propriétés  du  corps,  oppo- 
sés à  la  doctrine  de  l'Eglise,  et  conformes 
aux  erreurs  de  Calvin,  sur  le  sujet  de  l'Eu- 
charistie, par  — .  Paris,  Miehallet,  1680, 
in-12. 

L\  VILLEGILLE  (de),  nom  patrim. 
[Arthur  Nouail  de  la  Villegille,  i'un 
des  secrétaires  du  comité  historioue  pour 
la  publication  des  monuments  écrits  de 
rhistoire  de  France,  membre  de  la  Société 
des  antiquaires  de  France,  de  la  Société 
de  l'histoire  de  France,  etc.,  né  à  Paris 
en  1803]. 

Des  anciennes  fourches  natibulaires  de 
Montfaucon.  Recueil  touchant  l'origine, 
remplacement,  l'usage  et  la  description  de 
ce  gibet,  avec  plan  et  vue,  et  une  Notice 
sur  les  principaux  personnages  qui  y  ont 
été  exposés.  Paris,  Techener,  1836,  in-8 
de  iw  pag.,  avec  une  lithog.  et  deux 


M.  Nouail  de  la  Villegille  a  fait  plusieurs  Rapports 
anx  deux  sociétés  que  nous  avons  citées,  et  ils  ont  été 
loprimés  dans  les  recueils  de  ces  sociétés. 

-f-  Il  a  donné  une  édition  du  t  Journal  »  de  Tavo- 
cat  Barbier  relatif  an  règne  de  Louis  XV  (1847-54, 
3  fol.  in-8),  et  il  a  pris  part  à  diverses  publications. 

4-  DE  LA  VILLE  SAINT-BON  [Antoine 
Maître-Jean]. 

L'Opticien,  ou  Lettre  de  M.  —,  en  forme 
de  Dissertation  sur  les  vues  courtes.  1758, 
in-12. 

Cet  ouvrage  est  copié  mot  pour  mot  des  chapitres 
16  et  33  du  c  Traité  des  maladies  des  yeux  »  d'Ant. 
Ihitrejeao  (1707.  in-4.  et  1722.  in-12).  ce  que 
prouve  Thomin  dans  sou  i  Instruction  sur  i'usage  des 
laoeues  ou  conserves  i.  Parit,  i749.  in-8.  (Note  de 
Mercier  de  Saintr-Léger). 


LA  VILLEMARQUÉ  (Th.  de),  nom  pa- 
trim,  [Th.  Hersart  de  la  Villemarqué, 
né  en  1815]. 

I.  Barzas-Breiz.  Chants  populaires  de  la 
Bretagne,  recueillis  et  puoliés  avec  une 
traduction  française,  des  éclaircissements, 
des  notes  et  des  mélodies  originales.  Paris, 
Charpentier,  Techener,  1839,  2  vol.  in-8, 
avec  12  pag.  de  musique. 

-|-  Nouvelle  édition  augmentée  de  33  baUades.  Pa- 
ris, Franck,  1846.  2  vol.  in-i2. 

II.  Contes  populaires  des  anciens  Bre- 
tons, précédés  a'un  Essai  sur  l'origine  des 
épopées  chevaleresques  de  la  Table-Ronde. 
Paris,  Coquebert,  1842,  2  vol.  in-8. 

m.  Fontanella.  stances  en  dialecte  de 
Tréguier,  avec  la  traduction  en  regard, 
par  M.  de  La  Villemarqué. 

Impr.  à  la  suite  des  f  Chroniques  bretonnes  »,  de 
M.  Ed.  Georges.  {Parit,  1844.  2  vol.  in-8.) 

IV.  Dictionnaire  français-breton  de  Le 
Gonidec,  enrichi  d'additions  et  d'un  Essai 
sur  l'histoire  de  la  langue  bretonne,  par 
Th.  Hersart  de  La  Villemarqué.  Saint- 
Brieuc,  Prttdhomme,  1847,  in-4. 

-{-H.  de  la  Villemarqué  a  publié  sur  les  «  Légendes 
celtiques  »,  sur  les  <  Romans  de  la  Table  Ronde  »,  sur 
l'ancienne  t  Littérature  bretonne  »  .d'autres  ouvrages  si- 
gnalés dans  le  «  Catalogue  de  la  librairie  firancaise  » 
de  M.  0.  Lorenz,  t.  ÏQ,  p.  184.  Nous  indiquerons  spé- 
cialement «  Les  Bardes  bretons  ».  poèmes  du  vi*  siècle, 
traduits  pour  la  première  fois  en  flrançais,  avec  le 
texte  en  regard.  Parit,  1850.  2*  édit..  1860.  in-8. 
(Quelques  savants  ont  avancé  que,  notamment  dans  le 
ff  Banas-Breix  ».  l'éditeur  avait  introduit  des  change- 
ments, des  additions  considérables  dans  les  textes 
originaux. 

LAVILLÉNIÉ  (J.-F.  de),  nom  anob.  [J.-F. 

DELAVILLÉNlé(l)]. 

Epitre  à  Lamartine  sur  sa  méditation 
intitulée  :  «  Bonaparte  ».  (En  vers).  Paris, 
l'Auteur,  1840,  in-8  de  16  p. 

LA  VILLETTE  (de).  Voy.  de  U  Vil- 

LETTE. 

LA  VISaÈDE  (Ch.  de),  nom  abrév. 
[Chalamont  de  la  Visclède,  poëte]. 

Pour  la  liste  de  ses  ojpuscules,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Chalamont  de  la 
Visclède. 

LA  VISCLÈDE  (de)  secrétaire  perpétuel 
de  l'Académie  de  Marseille,  m.  [Voltaire]. 

Le  Dimanche,  ou  les  Filles  de  ÏAmëe 
(conte  en  vers,  suivi  d'une  Lettre  en  prose). 
A  Madame  Arnanche. 

La  première  édition  de  ce  conte  parut  sons  le  pseu- 
donyme que  nous  donnons. 


(1)  C'est,  au  reste,  sous  ce  nom  que  l'aoïeur  a  pu- 
blié ses  deux  ou  trois  premiers  ouvrages  (romans). 


691 


LAVOISY 


L.  B, 


•  n  était  suivi  d*Qne  lettre  en  proie  i 


+  LAVOISY  (Olivier)  [M-  Cuvillier- 
Flburt]. 

4-  LA  VOLUÈRE  (M.  de)  [Pijon]. 
Progné,  tragédie  en  cinq  actes.  Paris, 
Duchesne.  1761,  in-12. 

LAW  (Will.j,  aut.  sup.  \L.  deDivonne], 
La  Voie  de  la  science  divine,  etc.,  ou 
Développement  des  principes  et  des  bases 
fondamentales  de  cette  science,  etc.,  en 
trois  dialogues  traduits  librement  de  l'an- 
glais de  W.  Law;  précédés  de  la  Voix  qui 
crie  dans  le  désert,  par  Lodoïk,  trad.  de 
Tanel,  (Le  tout  composé  en  français  par 
L.  de  Divonne).  Lauiome,  an  XIII  (1805). 
in-8. 

LAZARE,  /».  [Almire  Gandonnièrb]. 

L  La  Nouvelle  Némésis.  (Satire).  — 
Impr.  dans  la  a  Chronique,  revue  men- 
suelle »,  en  1842. 

M.  Gindoiinière  a  entrepris,  pea  de  mois  après,  la 
publication  d'nne  soile  de  satires  sor  la  c  NuoTelle 
Némésis  r,  de  Bl.  Barthélémy,  mais  cette  publication  a 
pam  sons  nn  antre  psendonyme.  celni  d*Archiloque 
(Toyes  I.  377  d). 

II.  Ode  a  la  mémoire  de  S.  A.  R.  Mgr  le 
duc  d'Orléans;  par  Fauteur  de  la  «  Nou- 
velle Néuiésis  ».  Paris,  Hugot,  1842,  in-8 
de  16  pag. 

-f-L.  B.  [A.  L.  LbBrun]. 
Les  Aventures  de  Galliope.  Pwris^  1720, 
in-12. 
Catalogne  Soleimie«no  1708. 

-h  L.  B.  [Lb  BrbtI. 

L'Avare,  comédie  de  Molière,  avec  des 
Remarques  par  M.  — .  Port*,  LuUrt, 
1751.  in-12. 

-h  L.  B.  [Robinft]. 

Lettres  secrètes  de  M.  de  Voltaire,  pu- 
bliées par  M.  —.Genève,  1765,  in-8. 

+  L.  B.  [Lb  Brigant,  avocat  à  Tré- 
guier]. 

Petit  Glossaire,  ou  Manuel  historique 
pour  faciliter  l'intelligence  de  quelques 
termes  de  la  coutume  de  Bretagne,  conte- 
nant leur  définition  exacte,  leurs  significa- 
tions et  étymologies,  par  M.  — .  Brest, 
Malassis,  1774,  in-12,  96  pag. 

-h  L.  B.  [Lb  BBaRYAisl. 

Traité  des  jardins,  ou  le  Nouveau  de  la 
Quintinye,  par  M.  — .  Paris,  P.-F.  Didot, 
1775-1787,  4  vol.  in-8. 

L'antenr  a  publié  nn  abrégé  de  cet  ontrage,  Caen 
Paris),  Belin,  1793,  t  vol.  in-iS.      A.  A.  B— r. 


4-  L.  B.  [LebretonI. 
Des  articles  dans  la  a  Décade  phfloso- 
phique»,  1794-1807. 

+  L.  B.  [BiNBT,  de  Caen]. 

A  Bonaparte.  Ode  sur  revénement  de  la 

machine  mfemale  et  la  publication  de  la 
paix,  suivie  des  Sentiments  d'un  étran^r 
arrivant  à  Paris  après  la  [lublication  de  la 
paix,  par  — .  (S.  /.  ».  d.),  in-8,  8  pag. 

-f-  L.  B.  (le  citoyen]  [Le  Baillt]. 

Le  Charadiste  de  société,  par  — ,  avec 
l'index.  Paris,  Desenne,  an  Xl,  in-i2;- 
Martinet,  1805,  in-12. 

-f-L.  B.  [Nougarbt]. 

Histoire  du  donjon  et  du  château  de  Vin- 
cennes,  depuis  leur  origine  jusqu'à  l'épo- 
que de  la  Révolution...  par  ~.  Paris,  Bru- 
not'Labbé,  1807, 3  vol.  in-8. 

«  Ontrage  rem  par  M.  Alphonse  de  Bcuchasp. 

-hL,  B.[Brid<mjx]. 

Explication  de  l'Apocalypse  d'après  l'É- 
criture sainte  et  l'histoire  ecclésiastique, 
par  M.  — .  Paris,  Ledere  et  Brajeiix,  1818. 
in-8. 

-H  L.  B.  [L.  Bonvoisin]. 

La  Campagne  d'Espagne,  ou  Bulletins  es 
couplets,  aéofiés  à  l'armée  française,  par—. 
Paris,  1823,  in-8. 

-f-L. B.  [P. -A.  Leblanc]. 
Epitre  au  peuple  du  xix*  siècle.  Pam, 
1826.  in-8, 16  pag. 

-h  L.  B.  [Louis  Bertrand,  né  en  1807, 
mort  en  1841]. 

Des  articles  dans  le  a  Patriote»  et  dans 
le  «  Spectateur  de  la  Côte-d'Or  »,  publiés 
à  Dijon,  de  1831  à  1835. 

Ils  ronlent  snr  la  littérature  et  la  poUUqae,  ob  bja 
ce  lont  de  petits  contes.  Les  c  Bésides  de  mon  onde  >. 
(octobre  4838)  est  le  titre  d'nn  article  bibtiofnpbi|w 
dramatisé  à  la  façon  des  conversations  dn  Gué  et  4i 
Barbier  dans  «  Don  Qnixote».  Voir  la  notice  mise  a 
tète  de  la  8«  édition  (BruMlle*,  Muquarit .  i86d} 
du  remarquable  volume  de  L.  Bertrand  :  «  Gaspard  de 
la  Nuit,  fantaisies  à  la  manière  de  Readwand  et  de 
Gallot  1.  La  première  édition,  publiée  à  Angers,  {nr 
Bl.  Pavie,  en  1843,  ftat  peu  remarquée;  H.  Saime- 
Benve  a  signalé  («  Causeries  dn  lundi  >,  tone  II)  toW 
la  vigueur  de  ce  talent  original. 

f      +  L.  B.  {M.)[J.-F.  Lafuitb]. 

De  l'Ëglise  catholique,  apostolique  et  ro- 
maine, bonheur  de  fa  connaître  et  de  loi 
appartenir,  par— .Li7/e,  Lefort,  1830, 3 v, 
in-18,  108  pag. 

Cet  ouvrage  fait  partie  de  la  •  Bibliothèque  catboli- 
que  »  de  Lille  publiée  par  le  libraire  Lefort,  qui  cob- 
prenait  depuis  son  origine  Jusqu'au  mois  d'octobre  18H, 
320  volumes. 

Fr.  Jos.  LaTuite.  ancien  chef  de  bataillon  da  génie 
I  en  retraite,  ancien  juge  de  paix  et  bibliothécaire  de  ta 


L.  B. 


L.  B.  DE  M. 


Tille  de  Lille,  en  ftit  no  des  prineipuix  collabontenrs. 
Il  tsl  particnlièremeat  aotear  du  liyre  que  nous  signa- 
loDS,  et  l'initiale  B  placée  à  la  mite  de  L.  signifie 
probableneat  biUiotMcaira.  0.  B. 

II.  La  Foi,  l'Espérance  et  la  Charité, 
par  — .  Lille.  Ufort,  1833,  3  vol.  in-18, 
ou  1  vol.  in-12. 

+  L.  B.  [Léon  Blondel,  auditeur  au 
Conseil  d'Etat]. 

Aperçu  sur  la  situation  politique,  com- 
merciale et  industrielle  des  possessions 
françaises  dans  le  nord  de  TÂfrique.  au 
commencement  de  1836,  par  — .  Alwr, 
impr.  du  gouvernement^  1836 ,  in-8 ,  63  p. 

Réimprimé  la  mteie  année  à  Paris»  à  l'impr.  royale. 

+  L.  B.  (le  lieutenant-colonel)  [Bour- 
Gom]. 

Esquisse  historique  sur  le  maréchal 
Brune,  publiée  d'après  sa  correspondance 
et  les  manuscrits  originaux  conservés  dans 
sa  famille,  par  — ,run  de  ses  anciens  aides 
de  camp,  et  accompagnée  d'un  grand  nom- 
bre de  pièces  justiGcatives  inédites  et  au- 
thentiques. Paru,  1840,  2  vol.  in-8. 

-|-  L.  B.,  inspecteur  d'enseignement 
[Louis  Bertrand,  de  Liège]. 

Poëmes  enfantins,  par  — .  LÀégt,  Des- 
sain,  1862,  in-16,  64pag. 

4-L.B***rBRiD0u]. 

Quel  est  le  culte  d'adoration  dû  au 
Verbe  incamé,  par  M.  — .  Paris,  Delau- 
nay,  1822,  in-8. 

-f-  L.  B***  et  P.  S***  [Louis  Brunier, 
avocat,  et  Pascal  Sarrant,  négociant]. 

Le  l*'  avril  1814,  ou  le  Retour  des  Bour- 
bons, comédie-vaudeville  en  un  acte  (en 
Çrose  et  en  vers),  par  MM.—.  Montpellter, 
"oumd  frères,  1814,  in-8. 

+  L.  B....  [Louis  Bonnardot]. 

Des  Evénements  de  Lyon ,  à  propos  de 
rindemnité  réclamée  par  cette  ville.  Paris, 
Estibal,  1835,  in-8. 

-h  L.  B.  B.  D.  L.  (M.)  [Étienne-Léon 
La  Motbe-Houdancourt,  connu  plus  tard 
sous  les  titre  et  nom  de  baron  de  La 
Mothe-Langon]. 

Les  Apparitions  du  château  de  Tarabel, 
ou  le  Protecteur  invisible.  Paris,  Dentu, 
1822,  4  vol.  in-12. 

+  L.  B.  C.  n'abbé  Lb  BlancI. 

Élégies  de  M.  —  ,  avec  un  discours  sur 
ce  genre  de  poésie.  Paris,  Ckaubert,  1731, 
in-8. 

4-  L.  B.  C.  D.  6.  [Le  Beau,  commissaire 
des  guerres]. 

Apologie  de  la  reine  Anne,  trad.  de  l'an- 
glois  (de  Swift).  Paris,  1769,  in-8. 


-f-  L.  B.  D.  [Befproy  de  Rbgnt,  dit  le 
cousin  Jacques]. 

Bordier  aux  Enfers,  1790,  in-8. 

Pièce  antiréToloUonnaire  qni  ne  fiit  pas  jonée.  Bor- 
dier était  un  acteur  qni.  venn  à  Rouen  pour  faire  de  la 
propagande,  toi  condamné  à  être  pendn.  Cette  attriba- 
tion  est  signalée  par  M.  B.  JanlTret  :  t  Théâtre  révoln- 
tionnaire».  1869,  in-19. 

L.  B.  D.,  aut,  dég,  [le  baron  Dmnurr, 
général]. 

Recueil  des  lettres  d'un  Ressuscité,  à 
tous  ceux  oui  ont  eu  une  grande  influence 
dans  la  politique  et  le  gouvernement  de 
France,  depuis  1788  jusqu'à  ce  jour,  et  à 
ceux  qui  en  ont  et  doivent  en  avoir  encore. 
Paris,  1814,  in-8.  Deux  cahiers  de  52  et 
68  p. 


gers  qui  menacent  d  entraîner  de  plus  en 
plus  les  Chambres  législatives  hors  des 
voies  constitutionneUes,  etc.,  par  — .  Pa- 
ris, 1822,  in-8. 

-h  L.  B^  D.  (M~)  [M-  L.  B.   Des- 

HATEUX]. 

Le  Mont  Cantal,  ou  les  Malheurs  de  la 
famille  Beauvallier,  par  — .  Paris,  1820, 
3  vol.  in-12. 

-H  L.  B.  D.  B***  [le  baron  de  Bormbo]. 

Lettre  de  M.  -.  à  M.  A.  M.  P.  L.  C.  H. 
D.  L.  S.,  à  Marseille,  sur  Texistence  du 
magnétisme  animal,  et  Tagent  universel  de 
la  nature,  dont  M.  le  D'  Mesmer  se  sert 
pour  opérer  les  guérisons.  Parisj  Coutu^ 
ritr,  1784,  in-8,  87  pag. 

+  L.  B.  D.  C.  [1e  Boucher  du  Crosgo, 
de  la  Société  royale  d'agriculture  de  Bre- 
tagne]. 

Mémoire  sur  les  Haras,  par  M.  — . 
Virecht  et  Paris,  Lacombe,  1770,  in-8,  pre- 
mière partie. 

L'édition  ûWtreeht  et  Paris,  Lacombe,  i77i. 
in-8,  porte  le  nom  de  Tantenr.  A.  A.  B— r. 


L.  B.  DE  B.,  auL  dég,  [l'abbé  Bonnbfot 
DE  BonyonI. 

Un  peu  de  tout.  Paris,  1788,  in-8. 

Le  nom  de  Tantenr  se  trouve  en  entier  sur  quelques 
exemplaires.  On  a  donc  eu  tort  d'attribuer  cet  ouvrage 
an  baron  de  Bock.  A.  A.  B— r. 

L.  B.  DE  M.  (MO,  aut.  dég.  [Louis-Si- 
mon-Joseph DE  Bernard  de  Montbrisopt, 
ancien  recteur  de  TAcadémie  de  Stras- 
bourg (1)]. 


(i)  Voyes  sur  cet  homme  distingué,  auteur  de  six 
autres  ouvrages,  la  notice  que  nous  lui  avons  consacrée 
dans  la  «  Littérature  française  contemporaine  »,  t.  !•', 
p.  337-38: 


695 


L.  B.  DE  R. 


L.  C. 


Thalieà  la  campagne,  ou  Suite  des  a  Pro- 
pos de  table  n.  Première  soirée.  Montpel- 
lier, Aug.  Ricard,  février  1805,  in-8  de 
170  pag. 

Ce  Tolame  ne  renferme  que  denx  piècea  de  théâtre  : 
1<>  c  Le  Triomphe  dn  babillard  »,  comédie  en  un  acte 
et  en  vers  ;  2»  «  Madame  de  Sévipné  anx  Rochers  » 
comédie  en  nn  acte  et  en  prose. 

+  L.  B.  DE  R.  [Le  Boucher  de  Riche- 
mont]. 

Notice  historique  sur  les  voyages  des 
papes  en  France,  par  — .  Paris,  Fain 
jeune,  1805,  in-8. 

-h  L.  B.  D.  G.  (M.)  [le  chevalier  de 
Redmont]. 

Histoire  critique  du  gouvernement  de  la 
Grande-Bretagne  (ou  Abrégé  de  l'Histoire 
d'Angleterre],  avec  des  Réflexions  criti- 
aues,  trad.  né  l'anglais  de  Uiggons,  par—. 
La  Haye  (Paris),  1730,  in-8. 

Cette  traduction  parut  en  1729,  à  La  Ua^e,  ln-8, 
sous  le  titre  c  d'Abrégé  de  l'Histoire  d'Angleterre  ». 
M.  Contant  d'Orville  assure  que  le  traducteur  est  le 
chevalier  de  Redmont,  qort,  en  4778,  lieutenant- gé- 
néral des  armées  dn  roi.  Voyez  les  «  Mélanges  tirés 
d'une  grande  bibliothèque  ».  édition  de^l770,  tome  I, 
page  159.  A.  A.  B~r. 

-h  L.  B.  D.  L.  B.  [Lebony  de  la  Ba- 
paumerie]. 

Nicaise,  opéra-comique.  Paris,  1753, 
in-8. 

Catalogne  Soleinne,  n«  3144. 

-h  L.  B.  D.  M.   ria  baronne  de  Marcé]. 
Cléobuline,  ou  la  Veuve  inconnue,  par—. 
Paris,  Lamy,  1658,  in-8. 

4-  L.  B.  D.  M.  [L.  Barbntin  de  Mont- 
chal]. 

Géographie  ancienne  et  historique,  com- 
posée d'après  les  cartes  de  d'Anville,  par—. 
Paris,  Kgron,  1807,  2  vol.  in-8,  et  atlas 
in-fol. 

-h  L.  B.  D.  M.  [Louis  Beris*ard  de  Mont- 
brison]. 

Lettres  à  M"*  de  C...  sur  la  botanique 
et  sur  quelques  sujets  de  physique  et  d'his- 
toire naturelle,  suivies  d'une  Méthode  élé- 
mentaire de  botanique.  Paris,  Levrault, 
an  X,  2  vol.  gr.  in-12. 

4-L.  B.  D.  N.  P.  [le  baron  de  Navailles 

POYFERRÉ]. 

Éloge  historique  de  Henri  IV,  roi  de 
France,  par  — .  Paris,  Lacombe,  1776, 
in-8. 

Les  exemplaires  datés  de  Pau,  che%  Vigruincour, 
portent  le  nom  de  l'auteur.  A.  A.  B — r. 

+  L.  B.  D.  R.  S.  C.  [le  baron  de  Reve- 

RONI  SaINT-Cyr]. 

L  Christine,  reine  de  Suède,  tragédie  en 


trois  actes  (en  vers),  par  — .  Paris.  Lor- 
qwt,  1816,  in-8. 

II.  Pline,  ou  l'Héroïne  des  arts  et  de 
l'amitié,  grand  opéra  en  un  acte  (et  en 
vers  libres).  Paru,  Lorquet,  1817,  in-8. 

m.  Mademoiselle  de  Lespinasse,  ou  1'^ 
prit  et  le  Cœur,  comédie  en  un  acte  et  en 
vers,  par  — .  Paris,  Lorquet,  1817,  in-8. 

ly.  Le  Sybarite,  ou  le  Voluptueux,  co- 
médie en  trois  actes  et  en  vers,  par  — . 
Paris,  Lorquet,  1817,  in-8. 

V.  Les  Partis,  ou  le  Commérage  univer- 
sel, comédie  en  trois  actes  et  en  vers,  (lar 
— .  Paris,  Lorquet,  1817,  in-^. 

VI.  Le  Siège  de  Rhodes,  grand  opéra  en 
trois  actes,  par  — .  Paris,  Lorquet,  1817, 
in-8. 

L.  B.  D.  S.  J..,  oMt.  dég.  [L.  J.  Baillet 

DE  SaINT-JuUEN]. 

Manière  d'enluminer  l'estampe  posée  sur 
toile.  Londres,  1773,  in-8  de  18  pag. 

4-  L.  B.  D.  V.  (M.)  [Le  Bègue  DE  Vil- 

LIBRS]. 

Anecdote  historique.  La  Colonie  grecque 
établie  dans  l'île  de  Corso  en  1776.  S.  l 
n.  d,,  in-8. 

-h  L.  B.  F.  [Louis-Benjamin  Fhafîcoecr, 
professeur  à  la  Faculté  des  sciences  de 
Paris]. 

Flore  parisienne,  par  —,  Paris,  an  IX, 
in-18. 

-h  L.  B.  F.  J.  (M.)  [Ufuitb]. 
Variétés  instructives  et  morales,  par—. 
Lille,  Ufort,  1831.  in-18. 

L.  B.  M.  [L.-B.  Malaise,  docteur  en 
cine,  à  Liégel. 
Mémoire  sur  le  Choléra,  par  —,  Uéqe, 


médecine,  à  Liégel. 
Mémoire  sur  le  Cl 
1832, in-12, 

-H  L  B.  T.  pE  Lamdertv]. 

Mémoires  de  la  dernière  révolution 
d'Angleterre,  contenant  l'abdication  de 
Jacques  II,  etc.,  par  M.  — .  La  Haye.  L'Ho- 
nore, 1702.  2  vol.  in-12. 

-h  L.  C.  [Louis  CoulonI. 
Voy.  G.  C.,  II,  144  c. 

-h  L.  C.  [Le  Cellier]. 

La"*  Haute  Chevalerie  française,  ou  la 

f  Généalogie,  noms  et  armes  des  illustra 

seigneurs  du  royaume.  Avec  les  préceptes 

du  blason  et  la  signification  des  meubles 

d'armoiries.  Paris,  1660,  in-4. 

Opuscule  entièrement  gravé,  texte  et  blasons. 

-4-  L.  C.  [Le  Clerc]. 

Parrhasiana,  ou  Pensées  sur  diverses 
matières  de  critique,  d'histoire,  de  morale 
et  de  politique,  avec  la  défense  des  divers 
1  ouvrages  de  M.  —  par  Théodore  Parrhase 


697 


L.  C. 


L.  C.  D.  B. 


(Jean  Lo  Clerc).  Amsterdam,  1699,  1701, 
â  vol.  in-12. 

L.  C.  (M.),  de  diverses  académies,  aut. 
dèg.  [l'abbé  CoybrI. 

Voyage  en  Itane  pendant  les  années 
1763  et  1764.  Bruxelles  et  Paris.  1789, 
2  vol.  in-12. 

+  L.  C.  [La  GhabeaussièrbI. 
Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique», 1794-1807. 

4-  L.  C.  (le  vicomte  de)  [Alexandre- 
Louis-Uenri  de  la  Tour  du  Pin  Ciiambly 
DE  LA  Charge,  né  à  Paris,  le  13  avril 
1783]. 

Caractères  et  Réflexions  morales,  par—. 
Paris,  F.  Didot,  1820,  in-8,  iij  et  184  p. 

4-  L.  C.  (François  de]  [De  Las-Cases, 
frère  de  l'auteur  de  «  TÂtlas  historiaue  »  ]. 

Traité  des  Banques,  de  leur  différence 
réelle,  et  des  effets  qui  en  résultent  dans 
leur  usage  et  leur  administration,  tra- 
duit dei^allemand  de  Jean-Georges  Busch, 
par  — .  Paris,  D<mdey-Dupré,  1814,  in-8. 

-h  L.  C.  et  F.  P,  [Léon  Constantin  et 
Pierre  FournierJ. 

Nouveau  Traité  des  devoirs  du  chré- 
tien envers  Dieu...,  par—.  Part».  Vau- 
itur,  1834,  in-12. 

-h  L.  C.  et  F.  P.  B.  [Léon  Constantin 
et  Pierre  Fournier]. 

Exercices  orthographiques  mis  en  rap- 
port avec  la  grammaire  française,  à  l'usage 
des  écoles  chrétiennes,  par  — .  Paris,  A, 
Saintin,  1836,  in-12. 

-h  L.  C.  [Louis  Cherrier,  marchand  de 
vins  à  Alençon,  mort  en  cette  villej. 

De  nombreux  articles  signés  de  ces  ini- 
tiales dans  divers  journaux  d' Alençon,  et 
notamment  dans  le  «Vert-Vert»,  petit 
journal  tbéfttral  qu'il  avait  fondé  à  Alen- 
çon, en  1^. 

L.  C,  ps.  [Léon GuiLLEMiN,  auteur  d'un 
très-grand  nombre  de  chansons  de  cir- 
constances, impr.  à  Paris,  chez  A.  René, 
en  1848  et  1849,  par  demi-feuille  in-fol. 
avec  des  gravures  sur  bois. 

4-  Prière  pour  la  France,  dernier  vœu  de 
rarchevé€[ue  de  Paris.  Suivi  d'une  Notice 
biographique  (signé  :  L.-C..  auteur  de  : 
c  A  genoux  devant  le  Christ  ».)  Paris, 
impr,  dA.  Renéy  1848,  in-fol. 

-f-  Us  lettres  L.  C.  sont  les  initiales  de  Léon  de 
ChamMHt,  pseudonyme  de  M.  Léon  Guillemin. 

H-  L.  C.  [Louis  Collas]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale». 


-f.L***c  [l'abbé  Leblanc,  Dijonnois]. 

Poème  par  M.  —,  sur  l'Histoire  des  gens 
de  lettres  de  Bourgogne.  Dijon,  Auge, 
1726,  in-8,  13pag. 

-h  L.  C.  B.  [le  comte  Fr.-Gabriel  de 
Bray]. 

Essai  sur  l'Histoire  de  la  Livonie.  suivi 
d'un  Tableau  actuel  de  cette  province, 
par  — .  Dorpat,  1819,  3  vol.  in-8. 

Tonte  l'édition,  bite  anx  frais  de  rantenr.  a  été 
donnée  par  loi  à  l'université  de  Dorpat,  qoi  seole  vend 
cet  ouvrage. 

-hL.  C.  C.  (le  cit.  sén.)  [Le  Couteulx- 
Canteleu,  sénateur]. 

Le  —  à  un  de  ses  collègues,  sur  une 
Lettre  d'un  Anglais  qu'il  lui  a  communi- 
quée. Auteuil,  ié  fruct.  an  X,  in-8,  26  p. 

L.  C.  D..  aut.  dég,  [Discret]. 

Les  Nopces  de  Vauçirard,  ou  les  Naïve- 
tés cbampestres.  Paris,  1638,  in-8. 
tVoir  le  c  Catal.  Soleinne  i.  n*  liSS. 
On  a  avec  le  nom  de  L.  G.  Discret  :  «  Alison  >. 
comédie  en  cinq  actes.  Paris,  4637.  pièce  intéressante 
parce  qu'étant  exclusivement  bourgeoise,  elle  fournit 
des  renseignements  curieux  sur  les  uMBurs  du  temps. 
Elle  a  été  réimprimée  dans  le  t.  VIII  de  f  l'Ancien 
Uiéâtre  français  »  («  Bibliothèque  elxévirienne  »), 

-h  L.  C.  D.  [le  chevalier  Pierre  Du- 
PLESSIS,  né  à  la  Martinique,  mort  vers 
1800]. 

Mémoires  de  sir  Georges  Wollap.  ses 
voyages  dans  différentes  parties  du  monde, 
aventures  extraordinaires,  etc.,  par  M.—. 
Paris,  veuve  Duchesne,  1788,  6  vol.  in-lâ. 

H-  L.  C.  D.  B.  [le  comte  Atbanase- 
Louis-Marie  Loménie  de  Brienne]. 

Simplification  et  généralisation  des  fi- 
nances, suppression  de  l'arbitraire  dans 
l'impôt,  présenté  à  la  noblesse  de  Paris. 
Parts,  1789,  in  4. 

4-  L.  C.  D.  B.  [Le  Coigneux  de  Bb- 
labre]. 

Traité  sur  la  police  de  Londres,  par 
P.  Colquhoun,  docteur  en  droit,  magistrat 
en  exercice  pour  les  comtés  de  Middlesex, 
etc.;  traduit  de  l'anglais  sur  la  sixième 
édition,  par  — .  Paris,  Uopold  Collin, 
1807,  2  vol.  in-8. 

L.  C.  D.  B..  aut,  dég,  [le  cardinal  de 


L  Notice  sur  la  vie  de  l'abbé  Legris-Du- 
val.  1820. 

Impr.  à  la  tète  des  «  Sermons  de  Legris-Duval. 
Paru,  Air.  LecUre,  2  vol.  in-19. 

4-  L.  C.  D.  B.  [le  comte  de  Boutour- 
lïnI. 

Des  Grecs,  des  Turcs,  et  de  l'esprit 
publicouropéen.  Opuscule  de  1821,  par  — . 


L.  C.  DB  L***^ 


L.  C.  D.  R. 


700 


Part*.  /.  Renouard,  1828,  in-8,  xxxii  et 
176  pag. 

-h  L.  C.  DB  L******  (M.)  [le  chevalier  de 
LA  Roque]. 

Recherches  sur  les  causes  et  les  effets 
de  la  variola  vaccina,  par  Ed.  Jenner.  Tra- 
duit de  ranglais  par  — .  Lyon,  1800,  in-8, 
60  pag. 

-+-  L.  C.  D.  B.  M.  [Louis  Couvât,  doo- 
teur  en  médecine]. 

Méthode  nouvelle  et  très-exacte  pour 
expliauer  et  apprendre  les  premières  par- 
ties du  Despautère,  par  — .  Paris,  /. 
Gaillard,  1649,  in-8. 

Volnme  orné  de  Jolies  Tignettes  en  taïUe-dooce  dont 
l'olijiet  est  de  fiiciliter  aux  enfknU  rintelligence  des 
exceptions  anx  règles  générales,  (c  Man.  da  Libraire.») 

L.  C.  DE  R.  [de  Roujoux]. 

Prophétie  de  saint  Césaire,  évoque  d'Ar- 
les au  vi«  siècle,  et  fragment  de  rhistoire 
de  la  ville  d'Is,  par  M.—.  Paris,  A. 
Egron,  1814,  in-8,  46  pag. 

-h  L,  C.  D.  L.  (M.)  [Le  Camus  de  Li- 

MARE. 

Catalogue  des  Livres  de  —,  distribué 
par  ordre  alphabétique  des  noms  d'au- 
teurs. Paris,  Didoty  1779,  in-12. 

«  Catalogne  tellement  sncdnct  qne  l'amateor  qui  le 
fit  imprimer  à  1 5  on  20  exemplaires,  pouvait  tout  an 
pins  s'en  servir  pour  le  récolement  matériel  de  sa  bi- 
Uiothdqne  ;  rien  de  littéraire  dans  ce  petit  volnme  » 
A.  A.  Renonard. 

L.  C.  D.  M.  mx  a^.  dég.  [Georges 
Brossin,  chev.  de  Méré,  né  en  Poitou, 
mort  en  janvier  16aH 

Les  Aventures  de  "Renaud  etd'Armide. 
Paris,  1678,  in-12. 

Note  mannscrite  dn  libraire  Barbin.Ce  renseignement 
me  parait  pins  probable  qne  celni  qni  m'a  porté  à  attri- 
buer le  même  ouvrage  an  chevalier  de  Mailly. 

A.  A.  B— r. 

L.  C.  D.  M.,  aut.  dég.  [le  chev.  de 
Mailly]. 

Rome  galante,  ou  Histoire  secrète  sous 
les  règnes  de  Jules-César  et  d'Auguste. 
Paris,  Guignard,  1696,  2  vol.  in-12. 

Réimpr.  sous  le  titre  des  i  Amours  des  empereurs 
romains  >. 
4-  Voy.  ce  titre  aux  Anonymes.  A.  A.  B— r. 

-H  L,  C.  D.  M.  [David  Le  Clerc,  doc- 
teur-médecin]. 

Histoire  de  la  Médecine,  par  M.—.  Ge- 
nève, 1696,  in-8. 

c'est  la  première  édition  d'un  outrage  estimé,  qat  a 
*  paru,  avec  le  nom  de  raotéur,  en  1723  et  1729,  en- 
richi d'importantes  observations,  m-4.     A^  A.  B— r. 


4-L, 
bibr]. 


c.  D.  M.  [Le  Camus  de  Mey- 


a]     Mes  Délassements,  ou  les  Fêtes  de  Cha* 
ronne.  1781,  in-8, 102  pag. 
Catalogne  Soleinne,  n»  SI  59. 

4-  L.  C.  D.  M.  D.  L.  D.  G.  D.  C.  D.  M. 
L.  C.  D'A.  [le  chevalier  Adrien-Marie- 
François  Vbrdt  du  Yernois,  maréckl 
des  lo^s  des  gardes  du  comte  d*Artois]. 

Essais  de  géographie,  de  politique  et 
d'histoire  sur  les  jiossessions  de  l'empe- 
reur des  Turcs  en  Europe,  par  M.—.  Lm- 
dres,  1785,  in^. 

L.  C.  D.  R.,  aut.  dég.  [le  comte  Sigis- 
mond  Ehrenreich  de  Redern]. 

L  De  rinfluence  de  la  forme  des  gou- 
vernements sur  les  nations,  ou  Fragment 
historique  et  politique.  Bruxelles,  De  Mat, 
1817,  in-8. 

Ce  flragment,  qni  se  compose  dn  VDP  diapitre  d'aï 
ouvrage  resté  inédit,  avait  été  livré  à  l'impression  a 
1816  ;  mais  des  canses  accidentelles  en  retaidèreat  la 
publication  Jusqu'en  1817. 

Le  hasard  nous  ayant  &it  tomber  cet  écrit  entre  la 
mains,  et  y  ayant  trouvé  de  grandes  opinions,  expriirf» 
trés-sagement,  nous  eftmes  Tenvie  d'en  connaître  l'ai- 
leur  ;  dans  ce  but  nous  ai  écrivîmes  à  M.  Akxudre  De 
Mat,  l'un  des  fils  de  l'honorable  maison  de  librairie  de 
Bruxelles,  l'un  de  nos  correspondants  les  plus  constiaU 
et  les  plus  obligeants.  Noos  ne  tardâmes  pas  à  obtenir 
les  renseignements  suivants  : 

f  En  1817.  feu  le  docteur  Harbanr.  de  Lotvûb.i 
ftit  imprimer  les  deux  ouvrages  :  c  De  llnfloence  de 
la  forme  des  gouvememenU  ».  et  «  Histoire  abrégée  de 
la  grande  émigration  des  peuples  barbares  »  (toy.  le 
no  suiv.)  par  feu  mon  père;  mais  je  doute  qae  boi 
père  ait  eu  connaissance  dn  nom  de  raitear  désigne 
sous  les  initiales  L.  C.  D.  R.  » 

c  En  consultant  l'ancien  registre  de  la  bbricatioa 
de  mon  père,  j'y  ai  vu  que  deux  exemplaires  da  pre- 
mier ouvrage  avaient  été  donnés  à  M.  Van  ^eaua  ;  Je 
me  suis  donc  adressé  à  cet  ami,  qui  m'a  répooda  qa'tl 
tenait  de  M.  Harbanr  que  l'auteur  de  l'ouvrage  dont  je 
lui  parlais  était  le  comte  de  Rbdbiin,  dont  je  troorerais 
la  Biographie,  t.  XXXVIU.  p.  401  de  te  BiograpbJc 
universelle  de  Michaud ,  où  à  te  vérité  ni  I'od  si 
l'antre  des  opuscules  ne  sont  cités  (1)  ;  mais  les  iaitiaks 
qui  correspondent  avec  ce  nom  viennent  confiniur  U  ré- 
vélation du  docteur  Harbanr.  J*^oateni  qœ  c'est  ce 
docteur  qni  a  soldé  les  frais  d'impression  des  deax  ou- 
vrages à  mon  père. — Je  trouve  dans  votre  excdlest  «• 
vrage,  la  t  France  littéraire  * ,  auquel  j'ai  souveat  re- 
cours, l'article  du  comte  de  Redern  ;  je  serais  beomx 
d'apprendre  que  ma  petite  note  ait  pu  oontrilner  a 
compléter  te  série  des  productions  de  cet  auteur. 
Alex.  Ds  Mat,  6  mal  1848  (£). 


(1)  L'article  est  signé  M— d  j.  (Vichand  jeoae). 

(2)  Nous  sommes  heureux  qu'à  l*occi8ion  de  ce  petit  fait 
d'histoire  littéraire  nous  pulsions  nous  appuyer  d'an  do» 
cnment  qui  nous  justifie  du  reproche  indirect  dechariati* 
nisme,  et  puisse  faire  rendre  justice  à  nos  bénévoles  oms^ 
pondants.  Ua  homme  que  nous  admirons  pour  sou  profond 
savoir,  que  nous  estimons  et  aimons  pour  lai-mâDe,  a. 
dans  on  recueil  estimable  et  estimé  qu'il  publie  en  Bdgi- 
que,  laissé  entrevoir  que  dans  la  liste  de  nos  coUabon- 
teors.il  en  était  un  que  l'on  devait  considérer  canaie  k- 


701 


L.  C.  D.  S.  P. 


L.  Cr  M. 


702 


n.  Abrégé  historique  de  la  grande  émi- 
gration des  peuples  barbares,  et  des  émi- 
grations principales,  arrivées  dans  l'ancien 
monde,  depuis  cette  époque.  Bruxelles, 
P.-G.  De  Mat,  1817,  in-8  de  112  pages. 

-f-  L.  C.  D.  S.  P.  (M.)  [de  Saint-Paul]. 

Appel  du  Jugement  rendu  par  M.  l'abbe 
Ladvocat,  dans  la  cause  où  il  s'est  consti- 
tué juge  de  deux  psautiers,  par  —,  an- 
cien mousquetaire  du  roi.  Genève,  1763, 
in-8. 

L.  C.  D.  T.,  /».  P'abbé  Saunier  de 
Bbaumont]. 

Lettres  philosophiques^  sérieuses,  criti- 
ques et  amusantes,  traitant  de  la  pierre 
philosophale,  de  l'incertitude  de  la  méde- 
cine, etc.  Paris,  Saugrain,  1733.  in-12.  — 
La  Haye,  1748,  in-12. 

L'Épure  dédicatoire,  adrenée  au  cfaenlier  Yonga. 
est  signée  L.  G.  D.  T.;  mais  Umt  cela,  ausi  bien  qae 
les  adresses  des  lettres,  sont  autant  de  fictions  de  l'an- 
teor.  Fabbé  Sannier  de  Beanmont.  Ces  lettres  sont  ti- 
léa  de  dilTifrents  anteors,  et  notamment  d*nn  Anglais. 

L'approbation  et  le  privilège  de  1732  sont  donnés 
-à  an  philosopbe  proTincial.  A.  A.  B— r. 

L.  C.  D.  T.  (1),  ps,  \\e  chevalier  du  Ti- 
bre, c'est^-dire  le  comte  Charles  Pasbro 

DE  GORNEUANO]. 

I.  Dissertation  sur  quelques  points  im- 
portants de  rhistoire  d'Italie,  contenant 
des  éclaircissements  à  l'occasion  d'un  ou- 
vrage intitulé  :  «  Essai  sur  la  puissance 
temporelle  des  papes  »  (de  feu  M.  Dau- 
nou).  Paris,  BaÙleul,  1818,  in-8  de  68  p. 

II.  Dissertation  historique  sur  Télection 
et  sur  rinstitution  des  évoques  dans  les 
différents  siècles  de  l'Église.  Paris,  De- 
launay,  1818,  in-8  de  52  pag. 

ni.  Mélanges  historiques  et  religieux. 
Paris.  BaiUeul,  1820,  m-8. 

On  tnnive  dans  ce  Tolnme  plnsienrs  opnscnles  pn- 
\Aîés  séparément  par  l'anteor.  A.  A.  B— r. 

+  L.  C.  D.  V.  [le  comte  de  Vignan- 
court]. 

La  comtesse  de  Vergy,  nouvelle  histo- 
rique, galante  et  tragique,  par  M.  — .  Pa- 
ris, Pepingué,  1722,  in-12. 


Uf .  Notre  bonoeor  vent  que  nons  déclarions  qne  c'est  nne 
grsTe  errenr  de  la  part  da  savant  à  qni  noos  devons  beau- 
coup, de  mettre  en  donte  la  oollaboration  bienveillante 
de  E.  Alex.  De  Mat,  qui.  pour  ne  s'être  pas  donné  à 
BOBS  comme  bibliographe,  ne  nons  en  a  pas  moins 
finrai,  comme  libnire  d'élite,  un  bon  nombre  de  notes 
pfideDses  poor  Tbistoire  littéraire...  des  écrivains 
fnaçais  de  la  Belgique,  bonne  fortnne  pour  nons,  et  peu 
de  gens  de  son  pays  n'ont  pas  la  même  volonté  de  nons 
bire  connaître. 

(i)  Ces  quatre  initiales  sont  celles  de  cette  qualité  : 
U  ch€9alier  du  Tibre. 


L'épltre  dédicatoire  est  signée  L.  G.  D.  Y.  Ces  let- 
tres initiales  semblent  bien  indiquer  le  comte  de  Yi- 
gnancourt;  et,  en  eifet.  la  plupart  des  bibliographes 
regardent  ce  roman  comme  le  premier  ouvrage  de  ce 
comte,  qni  publia  l'année  suivante  #  Adèle  de  Pon« 
thien  ».  J'ignore  quel  motif  a  eu  M.  Dunod  de  Char- 
nage  pour  attribuer  ces  deux  romans  à  Nicolas-Joseph, 
comte  de  Vandrey.  Voyes  le  Moréri  de  1759.  Ce  qu'il 
y  a  de  singulier  en  ceci  est  que  les  initiales  d-dessns 
s'appliquent  également  an  comte  de  Vaudrey  ;  mais  II 
est  à  remarquer,  en  fkveor  du  comte  de  Vignanconrt, 
qne  la  préface  de  la  t  Comtesse  de  Vergy  »  ne  semble 
nullement  annoncer  nn  auteur  qni  va  raconter  les  aven- 
tures d'un  de  ses  ascendants,  Charles  de  Vaudrey  ;  on  y 
voit  senlement  un  homme  d'esprit  qui  occupe  son  loisir 
à  orner  quelques  (kits  historiques  des  droonstances  que 
son  imagination  lui  suggère.  A.  A.  B— r. 

-f-  L.  C.  F.  D.  L.  [le  comte  Fabre,  de 
FAudel. 

Traduction  d'un  ouvrage  anonyme  ayant 
pour  titre  :  «  Rifflezioni  mosofico-morali  », 
imprimé  à  Turin.  Paris,  1817,  in-12. 

+  L.  CH.  et  L.  CH— o.  [Léonard  Chod- 

ZKO]. 

IJes  articles  dans  la  «  NouveUe  Biogra- 
phie générale». 

-f-  L.  C.  J.  [Lacatte-Joltrois]. 
•  Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

L.  C.  J.  P.  (M.),  ata.  dég.  [le  comte 
Jean  Potocki]. 

Avadoro,  histoire  espagnole.  Paris,  Gide 
fils,  NicolU,  1813, 4  vol.  in-12. 

Épisode  d'an  manuscrit  considérable  dn  même  an- 
tenr,  intitulé  :  «  Manuscrit  trouvé  à  Saragosse  »,  ln-4, 
tiré  à  iOO  exemplaires. 

C'est  l'un  des  deux  ouvrages  reproduits  par  le  pla- 
giain  comte  de  Gourchamps,  dans  les  prétendus  «  Mé- 
moires de  Gagliostro  ».  (Voy.  ce  nom.  1,  516  f.) 

-\-  D'après  le  bibliophile  Jacob  (M.  Paul  Lacroix), 
c'est  Gh.  Nodier  qui  est  l'anteur  «  d' Avadoro  » .  *  Enigmes 
et  découvertes  bibliographiques»,  1866,  p.  70  (1); 

4-  L.  C.  L.  G.  [M""  DE  Lagrave]. 
Sophie  de  Beauregard.  Paris,  an  VI, 
2  vol.  in-12. 

+  L.  C.  M.  [L.  Gaumartin,  vérificateur 
des  douanes  à  Lixhe,  près  de  Liège]. 

Promenades  dans  les  environs  de  Visé, 
par  — .  Maestrichty  Leiier,  1858,  in-12  de 
xviii  et  123  pag. 


(1)  Cette  opinion  est  vivement  combattae  par  M.  Aug^ 
Ladragne  dans  le  «  Bibliophile  belge  »,  1867,  U,  t90- 
S96.  Son  article  se  termine  ainsi  : 

c  Le  manuscrit  autographe  de  la  main  de  Nodier  se 
trouve  sous  les  yeux  dn  bibliophile  Jaeob  :  que  conclure 
de  cela?  Je  répondrai  que  Ch.  Nodier  a  été  l'éditeur 
c  d'Avodoro  »  et  des  ■  Dix  Journées  »,  et  que  lui  seul 
était  en  état  d'éclairer  la  justice  lors  dn  procès  Gour- 
champs;  pourquoi  nel'a-t-il  pas  bit?  Je  n'ai  pas  à  y 
répondre.  •  01.  B — r. 


703 


L  C.  P.  D. 


L.  D* 


704 


Une  seconde  édilion  considérablement  augmentée  a 
paru  en  1862  avec  le  nom  de  l'antenr,  sons  ce  titre  : 
«  Entre  Liège  et  Maestricht  ».  LUge,  in<i8. 

L.  C.  P.  D.  (M.),  aut.  dég.  [L.  C.  P. 
Màsson  d^Autumne,  ancien  omcier  d'artil- 
lerie]. 

Projet  d'une  ordonnance  royale  pour  la 
réunion  des  trois  corps  de  l'artillerie,  du 
génie  militaire  et  de  rétat-major  général, 
avec  cette  épigraphe  :  Vt;  uniia  fortior. 
Paris  et  Metz,  1815,  in-8. 

H.  Masson  d'Anlnmne  a'été  le  capitaine  de  Napoléon, 
alors  qne  ce  dernier  n'était  qoe  lientenant. 

L.  C.  P.  D.  V.,  atU,  dég.  [le  comte 
Pierre-Louis  Rigaud  de  Vaudreuil,  ancien 
officier  d'artillerie,  premier  secrétaire 
d'ambassade  à  Berlin  sous  la  Restauration, 
mort  à  Saintes,  sa  ville  natale,  le  3  avril 
1853,  à  l'âge  de  82  ans]. 

-h  I.  De  l'Afrique  et  des  chevaliers  de 
Saint-Jean  de  Jérusalem.  Paria,  1818,  in-8. 

II.  Tableau  des  mœurs  françaises  aux 
temps  de  la  chevalerie,  tiré  du  roman  de 
«  Sire  Raoul  et  de  la  belle  Ermelinde  ». 
mis  en  français  moderne,  et  accompagné 
de  notes,  etc.  Paris,  Goujon,  Delaunay, 
Brédif,  1825,  4  vol.  in-8,  avec  2  pag.  de 
musique. 

-i-  III.  Considérations  sur  les  sciences, 
les  arts  et  les  mœurs  des  anciens,  par  — . 
Paris,  Dentu,  1840,  in^. 

+  L.  C.  R.  G.  A.  [le  chevalier  Rct- 
ligbI. 

I.  Le  Bureau  d'esprit,  comédie  en  cinq 
actes  et  en  prose,  par  M.  — .  Londres. 
1777,  in-8. 

II.  Thamar,  tragédie,  1769,  in-8. 

+  'L.  G.  T.  R.  [le  cit.  Thomas  Rous- 
seau]. 

I.  Conduite  de  la  Convention  nationale 
dans  les  circonstances  actuelles.  Paris, 
an  V,  in-8. 

II.  Censure  de  la  Convention  nationale, 
en  cinq  discours  en  vers,  suivis  de  notes, 
contenant  l'histoire  abrégée  de  ses  fac- 
tions, de  leurs  erreurs  et  de  leurs  crimes, 
par  — .  Paris^  Desenne,  an  V  (1797),  in-8. 

+  L.  D.  [Louis  Des  Mazures]. 

Des  pièces  de  vers  insérées  dans  un  vo- 
lume publié  à  Rouen  chez  Pierre  Cornier, 
en  1553,  in-16,  intitulé  :a  Traductions  du 
latin  en  françois,  imitations  et  inventions 
nouvelles,  tant  de  Clément  Marot  que  d'au- 
tres des  plus  excellents  poëtes  de  ce 
temps.  » 

-f-  L.  D.  (M.)  [l'abbé  d'Aillt,  chanoine 
de  Lisieux]. 
Pensées  diverses. 


Imprimées  i  la  suite  des  «  Maximes  de  H"*  la  mi- 
qnise  de  Sablé  ».  Parit,  S.  Mahre-Cranoity,  «678. 
in-12. 

+  L.  D.,  ancien  bibliothécaire  des  C 
[L.  Daire,  ancien  bibliothécaire  des  Ce- 


Vie  de  M.  Gressct,  par  — .  Paris,  Ber- 
ton,  1779,  in-12. 

Le  P.  Daire  a  signé  de  ce  nom  des  opastaJe»,  des 
articles  de  jonmanx.  (Voir  ponr  ses  ouTiaffes  la  t  Fraaa 
littéraire.  ») 

-+-  L.  D.  n.E  MiÈRE  d'ArgisI. 
Nouveau  Code  criminel  de  l'empereur, 

Sublié  à  Vienne,  le  15  janvier  1787,  trad. 
e  l'allemand  par  M.  — .  Paris,  Hardouin 
et  Gattey,  1787,  in-8. 

-h  L.  D.,  pharmacien  [Louis  Desnos, 

Sharmacien  à  Alençon,  alors  propriétaire 
e  l'établissement]. 

Notice  topographique  et  médicale  sur 
les  eaux  minérales  de  Bagnoles  de  l'Orne, 
à  l'usage  des  médecins  et  des  malades, 
par  — .  Paris,  Guiraudet.  S.  d.  (vers  18lo), 
40  pag.  in-8. 

Cette  notice    avait  d^jà    été    imprimée  en  partie 
seulement  et  tirée  in-4.  avec  le  nom  de  l'anteor. 
L.  D.  L.  s. 

-h  L.  D.  [Léopold  Delisle,  membre  do 
rinstitut.] 

Des  articles  dans  la  «  Bibliothèque  de 
l'Ecole  des  Chartes  ». 

+  L.  D.  [Louis  Delbouille  ,  notaire  à 
Liège]. 

Reconstruction  du  Pont  des  Arches. 
Nouvelles  communications  à  établir  dans 
le  quartier  de  la  Madeleine.  Lettres  à 
MM.  les  président  et  membres  du  Conseil 
communal,  par—.  Liège,  Desœr,  1836, 
in-8, 16  pag. 

L.  D.  [Léon-Louis-Frédéric  Babbet 
d'Aurevilly,  littérateur,  aujourd'hui  mis- 
sionnaire, né  à  Saint-Sauveur-le-Vicomte 
(Manche),  le  28  septembre  1809]. 

Nombreux  articles  sign^  de  ces  ini- 
tiales dans  le  «Momus  normand»  (qu'il 
avait  fondé  avec  M.  de  Berruyei),  al  Ami 
de  la  Vérité»  et  d'autres  journaux  ou  re- 
cueils. 

n  est  frère  dn  critique  Jules  Baitey  d'Aurevilly. 
L.  D.  L.  s. 

-+-  L.  D.  [Louis  DU  Bois]. 

Articles  sous  ces  initiales  dans  .divers 
journaux  de  la  Normandie  et  de  Paris,  no- 
tamment dans  le  dPublicistej». 

L.  D.  L.  S. 

-+-  L.  D***  [Cousin  d'Avalon]. 
Académie  universelle  des  jeux,  conte 
nant  :  leurs  règles  fondamentales  et  addi 


705 


L.  D* 


L.  D.  D.  L.  V. 


706 


tionnelles,  etc.,  et  un  nouveau  Traité 
complet  de  Técarté,  précédé  d'un  coup- 
ci  oeil  général  sur  le  jeu,  tant  dans  les  temps 
anciens  que  modernes,  par  —,  amateur. 
Paris,  Corhet  aîné,  1824,  in-i2. 

H-  L.  D***  [Jean-Baptiste  Baronnière 
Le  Doux,  ofGcier  de  santé  d'artillerie]. 

Méthode  simple  pour  apprendre  soi- 
même  la  tachigraphie,  par—.  Lille,  1806, 
in-8,  8  pag.  et  1  pi.  —  Sec.  édit.,  corr. 
et  augm.  Paris,  1807,  in^,  10  p.  et  1  pi., 
avec  le  nom  de  Fauteur. 

H-  L***  D***  p^abbé  Delfaud]. 

Ëloge  du  vrai  Sage,  pour  le  jour  de  l'an- 
niversaire de  Monseigneur  le  Dauphin, 
par  M.—.  Paris,  Simon  et  Bouche,  17C6, 
in-8,  119  pag. 

L.  D.  B.,  aut.  dég.  [de  Marolles,  alors 
abbé  de  Baugerais]. 

Le  Pétrone,  en  vers,  traduction  nou- 
velle. Paris,  Barbin,  1667,  in-12. 

Marolles  a^t  été  nommé  abbé  de  Beaogcrais  avant 
d'obtenir  Tabbaye  de  Villeloin. 

+  On  «ait  qoe  les  nombreuses  traductions  dues  à 
(f  fécond  écri^in  sont  dépoanmes  de  tout  mérite. 
M.  Samte-BeuTO  Ini  a  consacré  une  notice  fort  intéres- 
sante :  fl  Caoseries  dn  lundi  »,  t.  XIV. 

4-  L.  D.  B.  [Louis  DES  Bans]. 
Voy,  I,  503  6. 

L.  D.  B.,  ps,  [l'abbé  de  Belmont,  mas- 
que de  Tabbé  Anthelme  de  TricaudJ. 

Lettre  critique  sur  les  ouvrages  du 
temps,  ou  Gazette  littéraire,  à  madame  la 
comtesse  D.  M.  Paris,  Grou,  1703,  in-i2. 

Les  initiales  L.  D.  B.  veulent  désigner  l'abbé  de 
Belmont,  qui  n'a  été  pour  rien  dans  ce  livre. 

+  L.  D.  B.  [Louis  DE  Beausobrb]. 

Dissertation  sur  l'incertitude  des  cinq 
premiers  siècles  de  l'histoire  romaine, 
par  — .  Utrecht,  1738,  2  part.  in-8. 

Réimprimé  avec  le  nom  de  l'antenr. 

L.  D.  B.,  aut.  dég,  [L.  D.  B.  de  Ber- 
tault]. 

Le  Serin  de  Ganarie,  poëme,  ouvrage 
dans  un  genre  nouveau.  Londres  et  Parts, 
1755,  in-12. 

Réimpr.  en  1712  par  les  soins  de  Mercier,  de  Gom- 
piègne,  in-18.  A.  A.  B— r. 

4-  L.  D.  B.  [l'abbé  de  Berms]. 
Poésies  diverses  de  M.  — .  Paris,  B.  Coû 
gnard,  1744,  in-8. 

+  L.  D.  B.  [M.  Louis  de  Boislandry]. 

Examen  des  principes  les  plus  favora- 
bles aux  progrès  de  l'agriculture,  des  ma- 
nufactures et  du  commerce  de  France, 
par  — .  Paris ,  Ani.-Aug.  Renouard,  1815, 
2  vol.  in-8. 

T.         II. 


L.  ID.  B.  (M.),  auteur  dég.  [Louis- 
François  Dubois,  ou  Du  Bois  {car  il  a 
écrit  son  nom  de  ces  deux  manières],  né 
à  Lisieux.  le  16  novembre  1773,  mort  à 
Ménildurand,  arrond.  de  Lisieux.  le  8  juil- 
let 1855;  sous-préfet,  auteur  d'un  grand 
nombre  d'ouvrages  d'histoire,  d'agricul- 
ture et  de  littérature,  savant  bibliophile]. 

I.  Histoire  civile,  religieuse  et  littéraire 
de  Tabbaye  de  la  Trappe  et  des  autres  mo- 
nastères de  la  même  observance,  qui  se 
sont  établis  tant  en  France  que  dans  les 
lOLys  étrangers,  avant  et  depuis  la  Révo- 
lution de  1789,  et  notamment  de  l'abbaye 
de  Mellerai  {sic) y  suivie  de  chartes  et  d'au- 
tres pièces  justificatives,  la  plupart  iné- 
dites. Paris,  Ragnalf  1824,  in-8  avec  une 
planche. 

-h  n.  Geneviève  et  Siffrid,  correspon- 
dance inédite  du  viii*  siècle.  Paris,  LhuiU 
lier,  1810,  2  vol.  in-12. 

-f-  Roman  historique  dont  le  si^et  est  l'histoire  de 
Geneviève  de  Brabant.  L'auteur  s'y  est  mis  lui-même 
en  scène  sous  le  nom  de  Sylvius,  traduction  de  son 
nom  de  Du  Bois.  (Voir  dans  la  c  France  littéraire  >  des 
détails  étendus  sur  les  traTaui  fort  nombreux  de  Bl.  Du 
Bas).  L.  D.  L.  S. 

+11 1.  L'Amateur  des  fruits,  ou  FÂrt  de 
les  conserver  et  de  les  employer,  etc.  Pa- 
ris. Raynal,  1829,  in-12. 

-I-  L.  D.  C.  [l'abbé  de  Choist]. 

I.  Journal  du  voyage  de  Siam ,  par  — . 
Paru.  lG87,in4;  Amsterdam,  1687,  in-12. 

L'édition  de  Trévoux,  4741,  porta  le  nom  de  l'au- 
teur. 

Cet  abbé  toi,  dans  sa  Jeunesse,  un  étrange  person- 
nage. Ses  STentures  ont  été  racontées  dans  «  l'Histoire 
de  Mne  la  comtesse  des  Barres  »  et  dans  les  c  ATentures 
de  l'abbé  de  Cboisy  déguisé  en  femme  »,  fragments  en 
grande  partie  inédits,  publiés  par  M.  P.  L.  Paris,  Gay, 
186S,  in-18.  xxii-110  p.  (Voir  la  «  Bibliographie  des 
livres  relatifls  à  l'amour,  aux  femmes,  »  etc. .  par  le  comte 
d*I...,  col.  620.)  Bl.  Sainte-Beuve  a  consacré  à  l'abbé 
une  notice  piquante  :  «  Causeries  du  lundi  »,  t.  m. 
Bl.  G.  Desnoiresterres  en  a  inséré  une  autre  dans  la 
ff  Revue  française  »,  août  et  septembre  1856. 

n.  Histoires  de  piété  et  de  morale,  par 
— .  Paris,  J.'B.  Coignard,  il iS,  in-12. 

-h L.  D.  D.  L.  (M)  [le  duc  de  Levis]. 

La  Conspiration  de  1821,  ou  les  Ju- 
meaux de  Chevreuse.  Paris,  Gosselin, 
1829,  2  vol.  in-8  ;  4  vol.  in-12. 

L.  D.  D.  L.  V.  (M.),  aut.  dég.  (le  duc  de 
La  Vauguyon]. 

L  Du  Système  général  des  finances. 
Paris,  Didot  aîné,.,,  in-8  de  28  pag. 

IL  De  la  Simplification  des  principes 
constitutifs  et  administratifs,  ou  Commen- 
taire nouveau  sur  la  Charte  constitution- 

2S 


707 


L.  D.  D.  M. 


L.  DE  V. 


708 


nelle.  Paris^  Didot  atne,  1820,  in-S  de 
122  pag. 

4-  lU.  Tableau  do  la  Constitution  fran- 
çaise, par—.  Paris,  1816,  in-8,  56  pag. 

+  L.  D.  D.  M.  [M'~  la  duchesse  »u 
MaineI. 

La  trôte  de  Coq  d'Inde,  conte  histo- 
rique mis  en  vers  par  M.  — .  Trévoux, 
1702,  in-12,  36  pag. 

Voyes  les  c  Nouvelles  de  la  Répobliqne  des  lettres  » , 
mars  1709.  page  358.  A.  A.  B— r. 

-h  L.  D.  D.  N.  [la  duchesse  de  Ne- 
mours]. 

Mémoires  de  M.  —,  publiés  sur  le  ma- 
nuscrit de  Fauteur,  avec  un  avertissement 
et  quelques  notes  historiques,  par  M^^  L'Hé- 
ritier. Cologne  (Paris),  1709,  in-12;  Am- 
sterdam, 1718, 1738,  in-8  et  in-12. 

Réimprimés  à  la  suite  de  plusieurs  éditions  de  ceox 
da  cardinal  de  Rets  et  de  Joly.  A.  A.  B— r. 

-h  L.  D...  D.  N [Claude  Pbrrin, 

connu  sous  le  nom  de  baron  de  Ricoe- 
MONT,  se  disant  duc  de  Normandie,  fils  de 
Louis  XVrj. 

Projet  de  Constitution.  Paris,  1832, 
in-12,  24  pag. 

Réimprimé  Tannée  suivante  avec  le  nom  du  duc  de 
Normandie. 

-h  L.  D.  D.  R.  [le  duc  de  Rohan]. 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de 
notre  temps,  depuis  1617  jusqu'en  1632, 
par  — .  1645,  in.8.  V.  T. 

n  exista  d'antres  éditions  plus  complètes  avec  le  nom 
de  Tanteur.  Voir  le  «  Manuel  du  libraire  » . 

-f-  L.  D.  D.  S.  (M.)  [Etienne  Lochon, 
docteur  de  Sorbonne], 

Abrégé  de  la  discipline  de  l'Église,  avec 
des  Réflexions  sur  l'état  présent  du  clergé. 
Paris,  1702,  in-i2. 

Voyez  le  c  Journal  des  Savants,  »  1708  et  4705. 
A.  A.  B— r. 

-h  L.  D.  E.  [A.  L.  M.  Constant  de  Re- 
becque,  dame  Destournelle,  sœur  de 
Benjamin  Constant] . 

I.  Alphonse  et  Mathilde.  1819,  in-12. 

IL  Pascaline.  1821,  2  vol.  in-12. 

-H  L.  DE  B.  [Louis  de  Beaufort]. 
Histoire   de    César   Germanicus,    par 
M.  — .  Uyde,  Verbeck,  1741,  in-12. 

4-  L.  DE  B***  (Auguste)    [de  Beau- 

UEUJ. 

L'Olive  et  Marthon,  ou  la  Prisonnière, 
comédie  en  trois  actes  et  en  vers,  repré- 
senté(>  sur  le  théiUnv  do  Chartres  pour  la 
première  fois  le  15  janvier  1837,  par  — . 
Chartres,  Noury-Coquard,  1857,  in-12. 


-\-.  L.  DE  D.  [Léon  de  Duranville,  ao- 
teur  de  travaux  sur  l'archéologie  dans  la 
«  Revue  de  Rouen  »  (1841). 

-4-  L.  DE  F.  [Louis  de  Fontenbtte]. 

Hippocrate  depysé,  ou  la  Version  para- 
phrasée de  ses  apnorismes  en  vers  tran- 
çois,  par  — .  Parts,  Pepingué,  1654,  in-i. 

-h  L...  DE  H.  [LouMTER,  deHuy]. 

Rathère,  évoque  de  Liège  et  deVérooe. 
Impr.  dans  la  a  Revue  belge  >».  Liège,  i8;fô, 
2*  vol.,  pag.  171  et  suiv. 

-H  L.  DE  L.  (M.)  [Ldgan  de  u  Rose- 
rie]. 

Réflexions  sur  la  nature  et  la  limite 
des  pouvoirs  politiques  en  France,  par-. 
Pans,  Marchands  de  nouveautés,  1811 
in-8. 

-f-  L.  DE  L.  [L.  DE  Limoges]. 
Le  Temple  de  Gnide,  poème  imité  de 
Montesquieu.  1782,  in-8. 

-h  L.  DE  L.  [Lucien  de  La  Hodde]. 

Une  moltitade  de  chaosou  dans  le  c  Charivari  • .  Chas- 
sona,  iii-16,  avant  février  1848,  avec  son  Don.  Fosdc 
à  Londres  <  le  Bosso  ».  après  février,  joamal  dau  le 
genre  da  «  Charivari  ».  1  vol.  in-4.avec  de  belles^ 
vnres  sur  bois,  dont  plosienn  sont  daes  as  crt;oo  de 
Gavami. 

-f-  L.  DE  LA  B...  [de  la  Bordèbe]. 

Du  Serment  en  matière  politique  et  reli- 
gieuse, par  M.  — .  Paris,  Auffray,  1833, 
in-8. 

-h  L.  DE  LÀ  S.  [Léon  Dughesnb  de  u 
SiconÈRE]. 

Le  château  de  Carrouges  (Orne).  i4i»- 
gers,  Cosnier  et  Lachèze,  1844,  in-ii, 
21  pag. 

Extrait  de  la  t  Mosaîqae  de  l'Onest.  »  Urne  {.m 
l'article  est  signé  des  initiales  ci-dessos.  Est  signé  tcot 
an  long  à  la  table. 

Cet  opnscnle  n'a  pas  été  mis  dans  le  ( 


-h L***  DE  LA  WAISSE  (E.)  [E.  Uglv 
TiE  DE  Lavaisse,  traducteur]. 

Voir  la  «  France  littéraire  »  pour  la  tra- 
duction de  trois  ouvrages  de  filoomfîeld, 
de  Burke  et  de  Lauderd&le. 

4-  L.  DE  N.  (M"«),  aut.  dég.  [M*  L.  de 
Nazette]. 

Raoul  et  Anna,  ou  le  Retour  à  la  vertu, 
suivi  de  Tancrède  et  Célina,  nouvelles* 
Paris,  A.  Vexard,  1830,  in-12. 

-h  L.  DE  R.,  et  L.  L.  DE  R.j  et  R.  (du) 
[Léon  DE  RosnyI. 

Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4-  L.  DE  V.  (le  comte)  [le  comte  de  l4 
Viedville], 
Des  Instituts  d'Hofwill,  considérés  plus 


709 


L.  D.  F. 


L.  D.  L. 


710 


particulièrement  sous  les  rapports  qui 
doivent  occuper  les  hommes  d*Etat,  par—. 
Genève,  Paschoud,  1821,  in-8. 

L.  D.  F.  (M.),  auL  dég.  [l'abbé  Desfon- 

TAINES]. 

I.  Le  Nouveau  Gulliver,  ou  Voyage  de 
Jean  Gulliver,  trad.  d'un  manuscrit  an- 
glois,  par  —  (composé  en  français  par 
Vabbé  DNasfontames).  Paris,  Clousier,  1730, 
2  vol.  in-12. 

+n.  La  Boucle  de  cheveux  enlevée,  poëme 
héroï-comique  de  Pope,  traduit  de  Tan- 
glois,  par  M.  — .  Paris,  Briasson  1738, 
in-li,  et  1779,  in-8,  dans  la  collection  des 
Œuvres  de  Pope  (publiée  par  Fabbé  de  la 
Porte]. 

QaelqDes  penonoes  attribuent  eette  tradoctioa  à  U 
marquise  de  Cayhu.  A.  A.  B— r. 

-+-  L.  D.  F***  [La  Faille,  auteur  des 
8  Annales  de  Toulouse  o. 

Le  Portefeuille  de  Monsieur  — .  Carpen^ 
tras.  Labarre,  1694,  in-12. 

+  L.  D.G.  (M.),  membre  de  la  Chambre 
des  Députés  [Loysson  de  GuinachoxtJ. 

Quelques  Réflexions  sur  les  doctrmes 
du  jour,  par  — .  Paris,  impr,  de  Bétkune, 
4826,  in-8. 

+  L.  D.  H.  [Luc  d'Heebb,  peintre  et 
po€ te  flamand]. 

Psalmen  Davids  na  d'Ebreeusche...  van 
Clément  Marots  Psalmen.  Gand,  1505,  pet. 
in-8, 110  pag. 

NoQf  croyons  devoir  signaler  ce  ?olnme  qoe  recom- 
Bandent  dîTenes  drconstances  ;  d'abord  le  nom  de 
Marot,  enniite  son  extrême  rareté  (M.  Vanderhaegen , 
qui  a  publié  nne  excellente  bibliographie  des  impres- 
âons  gantoises,  n'en  a  jamais  va.  qn'nn  seul  exemplaire); 
la  mttti<ine  notée  qni  accompagne  le  premier  verset  de 
chaque  psaume  ;  enfin  la  condamnation  qni  le  frappa  ; 
qooiqne  approuvée  par  Laurent  Metrius,  doyen  de 
réélue  de  Sainte-Gudule,  et  revêtue  d'un  privilège  de 
trois  ans,  cette  traduction  fut  inscrite  à  l'index  de  Phi- 
lippe Il  (c  Manuel  du  libraire  »). 

L.  D.  H.  (fAmi  des  hommes)  (1),  aut. 
dég.  [Victor  Riquetti,  marquis  de  Mira- 

BBAUj. 

I.  Les  Économiques;  par  L.  D.  H.Paris, 
Lacomhe,  1769,  2  vol.  in-4  ou  4  vol.  in-12. 

-{-  Ce  livre  paraît  dicté  en  partie  par  le  succès  ré- 
cent des  V  Dialogues  sur  le  commerce  des  blés  «,  de 
l'abbé  Galiani. 

U.  Leçons  économiques.  Amsterdam, 
1T70,  in-12. 

m.  La  Science,  ou  les  Droits  et  les  De- 
voirs de  Tbomme.  Lausanne,  Grasset,  1774, 
in-12. 

IV.  Lettres  sur  la  %islation,  ou  TOrdre 


(i)  Du  titre  d'un  ouvrage  du  même  écrivain. 


légal  dépravé,  rétabli  et  perpétué.  Berne, 
1775,  3  vol.  in-12. 

y.  Éducation  civile  d*un  prince.  Jhur'-' 
lac,  Muller,  1788,  in-8. 

La  marquise  de  Mirabean  rapporte  dans  un  Mémoire 
qu'elle  pnblia  dans  un  procès  qu'elle  avait  à  soutenir 
contre  son  mari,  que  celui-ci  n'était  pas  l'auteur  de 
«  l'Ami  des  hommes  »  (1755,  5  vol.  in-18}  ;  que  cet 
ouvrage  n'était  qu'une  amplification  dn  manuscrit  d'un 
Anglais,  décédé  il  y  avait  quarante  ans,  sur  U  popnla- 
Uon,  confié  à  ce  philosophe,  et  qu'il  a  commenté  à  sa 
manière,  et  dans  son  style.  Quant  à  la  «  Théorie  de 
l'impét  »  (l'ieO,  in-4  et  in-18),  elle  confirme  le 
bruit  général  qui  attribue  cet  ouvrage  an  docteur  Qnes- 
nay.  Le  premier  ouvrage  avait  paru  en  i  7  55,  et  U 
sensation  qu'il  produisit  se  manifesta  par  le  vœn  pu- 
blic qui  portait  l'auteur  à  la  place  de  sous-gouvemenr 
des  enfants  de  France.  D  faut  voir  comment,  dans  nne 
lettre  dn  25  juin  de  la  même  année,  il  se  glorifie  de 
ce  but.  Quoique  le  second  lui  eût  mérité  une  détention 
à  Vincennes,  en  1761,  il  en  tin  encore  vanité. 
Prétace  envoyée  de  Berlin,  p.  48-49. 

-{-  Le  marquis  de  Mirabeau,  né  en  1715,  mort  en 
1789,  publia  divers  antres  écrits  auxquels  il  ne  mit  pas 
les  mêmes  initiales  qu'à  ceux  que  nous  venons  de  si- 
gnaler. Voir  la  c  France  littéraire  •  et  l'article  consa- 
cré par  M.  J.  Gamier  &  cet  écrivain  original  et  philan- 
trope  dans  le  c  Dictionnaire  de  l'économie  politique  », 
Pari»,  Gttiilaumifi,  1853,  t.  H,  p.  188-191. 

+  L.  D.  L  et  D.  D.  [l'auteur  du  Jonas 
et  du  David,  c'est-à-dire  Jacques  db  Go- 
bas]. 

Le  Satyrique  bemé^  en  prose  et  en  vers, 
par  — .  Sur  V imprime  à  Paris,  1668,  pet. 
in-8,  60  pag. 

C'est  une  réponse  à  nne  satire  dirigée  contre  les 
poèmes  de  Goras.  (Voir  le  «  Manuel  du  libraire  >  à  fe 


cati. 


L.  D.  L.  [Qaude  Pbiti^bhan,  avo- 


Virgile  goguenard,  ou  le  Douziesme  Livre 
de  TEnéide  travesty,  puisque  travesty  y  a. 
Paris,  1652,  in-4. 

Le  privilège  porte  le  nom  qoe  nous  venons  d*in- 
diquer.  lequel  ne  s'accorde  pas  d'ailleurs  avec  les 
initiales  qui  signent  l'épttre  dédicatoire.  Selon  l'abbé 
de  Marolles,  l'auteur  était  un  jeune  abbé,  fils  d'un  ma- 
gistrat. L'ouvrage,  dédié  à  Henry  de  Savoye,  archevêque 
de  Reims ,  est  précédé  d*une  épltre  et  d'une  préface 
très-longues  qui  contiennent  l'apologie  dn  style  bur- 
lesque, mélangée  de  fréquentes  digressions  et  d'histo- 
riettes en  français  forci  de  latin. 

H-  L.  D.  L.  [Lombard  de  Langbes]  . 

Berthe,  ou  le  Pet  mémorable,  anec- 
dote du  IX'  siècle.  Part»,  1807,  in-18.  — 
Seconde  édition,  augmentée  et  suivie  d'au- 
tres contes  en  vers.  Paris,  1808,  in-18, 
188  pag. 

Un  accident  involontaire  procure  à  la  pauvre  Bertho 
un  mariage  des  plus  brillants;  nne  anecdote  dn  même 
genre  est  consignée  dans  les  notes  que  M.  Paulin  Paris 
a  jointes  à  son  édition  des  <  Historiettes  »,  de  Telle - 
mant  des  Beaux. 


711 


L.  D.  L. 


L.  D.  M. 


712 


4-  L.  D.  L.  [le  général  Delort]. 

Aperçu  statistique  sur  la  force  du  parti 
do  la  branche  déchue,  sous  les  rapports  de 
l'opinion,  du  nombre,  de  ce  qui  a  été  jadis 
ou  pourrait  être  aujourd'hui  militant,  par 
M.  — .  Paris,  Le  Normant,  183:2,  in-8  do 
24pag. 

Cette  brochare  est  signée  des  initiales  ci-dessas. 
L'aateur,  dans  une  note  spéciale,  cherche  à  prouver 
qu'il  a  été  à  même  pins  qu'un  antre,  par  sa  position, 
de  voir  et  de  recueillir  les  faits,  puisque,  parti  fort  jeune 
poar  l'émigration,  il  fut  employé  comme  ofllcier  dans 
l'armée  des  princes,  et,  après  avoir  servi  depuis  la 
République  comme  soldat,  parvint  au  grade  d'officier 
sapérienr  sous  l'Empire,  et  fut  nommé  général  sous  la 
Restauration. 

L'auteur  porte  la  force  militante  à  24.000  en  i  7 92  ; 
39,000  en  1794  et  1795  ;  9.000  en  1798  et  1799  ; 
0del799àl81«;  2.000  en  1814;  9.000  enl815; 
52.000  en  1830;  et  au-dessous  de  10,000  en  1832. 

La  forr«  d'opinion  ou  sentimentale  qui,  en  1792, 
était  de  600.000  personnes  (c'est  par  une  faute  d'im- 
pression qu'on  a  imprimé  familles),  n'était  que  de 
50,000  en  1804,  1814.  et  1815;  s'élevait  & 
200,000  en  1832,  et  est  aujourd'hui  retombée  à 
50.000. 

+  L.  D.  L.  [Léon  Duchesnb  de  la  Sico- 
TiÈRE,  avocat  a  Alençon]. 

I.  D'un  Projet  d'Exposition  départemen- 
tale à  Alençon.  Alençon,  Poulet -Makssis, 
18 il,  7  pag.  in-8. 

Pas  mis  dans  le  commerce. 
Extrait  de  la  v  Revue  de  l'Orne  » . 

II.  Excursion  dans  le  Sonnois  fpetit  can- 
ton du  Maine].  Le  Mans,  Richelet,  18i0, 
in-8, 28  p. 

Extrait  du  «  Courrier  de  la  Sarlhe  » ,  du  Mans. 

Pas  mis  dans  le  commerce. 

M.  de  la  Sicotiëre  est  autenr  de  diver|  ouvrages 
d'histoire  et  de  littérature  justement  estimés.  Voyex  II, 
670  c. 

4-L...  D...  L.  (M.)  rLAHOTHE-LANGON]. 

Epitre  à  David  sur  le  tableau  du  Cou- 
ronnement. Paris,  1809,  in-8. 

-h  L.  D.  LAN...  [Lombard de  Langrbs]. 

Joseph,  poëme  en  huit  chants.  Paris, 
Léopold  Coîlin,  1807,  in-18. 

C'est  un  poëme  badin  n'ayant  absolument  rien  de 
commun  avec  l'œuvre  de  Bitaubé. 

-4-  L.  D.  L.  D.  [l'abbé  de  l'Isle-DieuI. 

Lettre  de  consolation  écrite  à  un  sei- 
gneur sur  la  mort  d'une  sœur,  par  — .  Pa- 
ris, 1771,  in-8.  V.  T. 

+  L.  D.  L.  D.  L.  (M.)  [M.  l'abbé  de 
l' Écluse  des  LogesJ. 

Mémoires  do  Maximilien  deBéthune,  duc 
de  Sully,  mis  on  ordre  avec  des  remar- 
çiues,  par  — .  Londres  (Paris),  1745,  3  v. 
in-i  et  8  vol.  in-12. 

Cette  édition  a  été  reproduite  plusieurs  fois  sous  le  ' 


format  in-12.  Celle  de  Londres.  1778.  en  10  vol.. 
contient  des  Observations  snr  les  c  Remarques  de 
l'abbé  de  l'Écluse  ».  par  les  abbés  de  Montempois  ei 
GoDtjet.  «  l'Esprit  de  Sully.  »  par  M"*  de  Saiut-Vast. 
et  fl  l'Esprit  de  Henri  IV  »,  parPranlt. 

A.  A.  B-r. 
■La  rédaction  des  c  Mémoires  de  Sully  >,  par  l'abbé 
de  l'Ecluse,  est  d'une  lecture  plus  agréable  que  l'édiiioa 
originale  de  1638,  mais  elle  ne  peut  en  tenir  liea 
lorsqu'on  vent  avoir  l'oavrage  tel  qne  l'a  dicté  ms 
illustre  autenr. 

4-  L.  D.  L.  F.  [Ambroise  Travers?], 
Mélanges  poétiques,  tragiques,   comi- 
ques et  autres  œuvres  diverses.  De  l'in- 
vention de  — .  Lyon,  A.  Travers,  16i(, 
in-8,  398  if. 

Cette  publication  est  le  produit  d*nne  curieuse  super- 
cherie. C'est  le  tome  II  des  «  Œuvres  de  J.  Godard  >. 
Lyon,  1594.  2  vol.  in-8.  On  a  simplement  réimprimé  : 
les  13  premiers  feuilleU.  les  87. 102.  279.  289,  303. 
321,  345.  379.  393*.  ck  l'auteur  et  ses  amis  se 
trouvaient  nommés  ;  on  a  enfin  substitué  les  noms  àt 
Grossepierre  et  La  Mondainerie  à  ceux  de  Jean  etAodi- 
bert  Heudon,  qui  avaient  signé  deux  sonnets  dans  ks 
liminaires.  (Voir  «  Bibl.  dram.  de  M.  de  Soleiane  *. 
tome  I.  page  177.)  11  est  probable,  comme  le  dit 
M.  Lacroix,  que  le  libraire  Godard  étant  mort  sans  que 
sa  réputation  lui  ait  survécu,  on  aura  imaginé  ce  tn- 
vesiissement  pour  allécher  le  bon  public         G.J(. 

L.  D.  L.  G.,  [ÂUBERT  DE  Versé].  Vov. 
La  Guitonière,  II,  501,  6. 

4-  L.  D.  L.  R.  [Léonard  de  la  Roche]. 
Voy.  aux  Anonymes  «  le  Fidèle  Berger  ». 

-h  L.  D.  L.  T.  (M.)  [rabbé  Gabr.-Ch.oB 
Lattaignant,  mort  en  1769]. 
Réflexions  nocturnes.  Paris,  1769,  in-5. 

-f-  L.  D.  M.  [Antoine  Arnauld]. 

Histoire  et  concorde  des  quatre  Evangé- 
listes,  trad.  du  latin.  Paris,  1669.  in-li; 
et  dans  le  tome  III  de  la  sainte  Bible,  tra- 
duite en  françois.  Paris,  Desprez,  1717, 
4  vol.  in-fol. 

Arnauld  a  rédigé  cet  ouvrage  d'après  les  concordes 
de  C.  Janaénius  et  de  Jean  du  Buisson.      A.  A.  B— r. 

4-  L.  D.  M.  [la  duchesse  de  Ma2Abi.>, 
Hortense  Mancini]. 

Mémoires  de  M.  — .  Paris  et  Cologne, 
1675,  in-12  (1). 

Ces  c  Mémoires  »  sont  faussement  attribués  i  one 
M«n«  de  Rhul,  dans  les  «  Lettres  historiques  et  ga- 
lantes ».  par  M<«»«  de  C**  (du  Noyer).  La  Haye,  1708, 
tome  I,  page  70.  On  trouve  dans  le  tome  D,  pas«  8, 
l'histoire  de  cette  dame  de  Rhut;  mais  on  regarde 
généralement  les  c  Mémoires  de  la  duchesse  de  Va- 
zarin  >  comme  l'ouvrage  de  l'abbé  de  Saint-Réal. 

(1  )  Il  existe  plitfieurs  éditions  originales  et  contre- 
façons. Le  titre  n'est  pas  reproduit  exactement  ici,  car 
il  porte  :  «  Mémoires  D.  M.  L.  D.  M.  ».  U  j  a  une 
édition  avec  le  nom  de  l'auteur,  à  Cologne,  chu 
P.  Marteau,  libraire  renommé  (s.  d.),  pet.  iD-8 
de  118  et  18  pages.  OI.B—r. 


713 


L.  D.  M. 


L.  D.  S.  M.  C.  A.  G. 


714 


C'est  une  antre  erreur;  ces  «  Mémoires  »  sont 
d'Hortense  llancini  elle-même,  <ini  y  fait  son  portrait. 

On  les  troQTe  dans  les  (Envresde  Saint-Evremonl,  qui 
n'en  est  pas  non  pins  l'auteur.  L'avocat  Erard  a  rédigé 
un  t  Mémoire  »  ponr  la  duchesse  de  Mazarin.  (Voir  la 
Harpe,  c  Cours  de  litlérat.,  »  édit.  de  1813,  in-i2. 
tome  7,  pa|^e  214). 

La  lettre  toncbant  le  caractère  de  la  duchesse  de 
Mazaxin.  qui  termine  le  Tolnme.  n'est  pas  de  l'auteur 
des  t  Mémoires  ».  A.  A.  B— r. 

4-  L.  D.  M.  [L.  Dumesnil]. 

La  Vie  de  Guillaume  Bedeil ,  évéque  de 
Ribnore,  en  Irlande,  trad.  de  Tanglais  de 
Burnet,  par  ~.  Amsterdam,  Savouret» 
1688,  in-12. 

+  L.  D.  M.  [Massuet]. 

Histoire  de  l'empereur  Charles  VI  et 
des  Révolutions  arrivées  dans  l'empire 
sous  le  règne  des  princes  de  Tauguste 
maison  d'Autriche,  par  M.  ~.  Amsterdam, 
i74i,  2  vol.  in-42,  avec  une  carte. 

4-  L.  D.  M.  [LoYSEAu  DE  MauléonI. 

Plaidoyers  et  Mémoires  de  M.  — .  Paris, 
1760,  2  vol.  in4;  Genève,  4781,  3  vol. 
in-8,  avec  le  nom  de  l'auteur. 

A.  A.  B— H. 

-t-  L.  D.  M.  [l'abbé  de  Montis]. 

Lettres  sur  les  devoirs  d'un  supérieur 
de  religieuses,  par  M.  — .  Paris,  1777, 
in.l2. 

4-  L.  D.  M.  C.  S.  D.  S.  E.  D.  M.  [Louis 
Du  May,  conseiller  secrétaire  du  sérénis- 
sime  Electeur  de  Mayence]. 

I.  L'Avocat  condamné  et  les  parties 
mises  hors  de  procès  par  arrest  du  Par- 
nasse, par  — .  1669,  pet.  in-12. 

II.  Science  des  princes,  ou  Considéra- 
tions politiques  sur  les  coups  d'Etat,  jpar 
Gabriel  Naudé,  Parisien,  avecque  les  Ré- 
flexions historiques,  morales,  chrétiennes 
et  politiques  de  — .  Strasbourg .  1673 , 
in-8. 

C'est  une  réimpression  de  TouTrage  de  Nandé  : 
c  Considérations  politiques  sur  les  coups  d'Etat  ». 
Ronu  (Paria),  1639,  in-4,  réimprimé  en  Hollande,  en 
i667.  1671.  1719  et  1736.  (Voir  le  «  Manuel  du 
libraire  b,  article  Nandé,  et  ci-devant,  G.  N.  P.,  n, 
190  e.)  Nodier  {t  Mélanges  extraits  d'une  petite  bi- 
bliothèque ».  page  195)  entre  dans  diverses  obser- 
vations bibliographiques  et  politiques  à  l'égard  de  ces 
considéiations  ;  eonsnlter  anui  nne  notice  sur  Nandé. 
par  M.  Saiste-Benve.  «  Revue  des  Deux-Mondes  », 
l«r  décembre  1843. 

-h  L.  D.  N.  [Lacroix  de  Niré]. 

Andromède,  poëme  en  cinq  chants, 
par  M.  — .  Paris,  tmpr.  de  Monsieur,  1783, 
in-12.  66  pag. 

L.  D.  P.,  aut.  dég,  [l'abbé  Ansquer  de 
Ponçol], 
Traduction  en  prose  et  en  vers  d'une  an- 


cienne hymne  sur  les  fêtes  de  Vénus,  in- 
titulée a  Pervigilium  Veneris  »  (et  attri- 
buée à  Catulle.  Dédiée  à  madame  la  com- 
tesse d'Estaing).  Londres,  et  Paris,  Barbou, 
1760,  in-8  de  47  pag. 

Le  «  Pervigilium  »  a  été  plusieurs  fois  imprimé 
séparément  ;  on  estime  l'édition  de  Le  Clerc,  La  Haye, 
1712,  in-8.  Il  se  trouve  dans  le  tome  II  des  c  Poeta 
minores  >  de  la  collection  Lemaire.  Ajoutons  aux  tra- 
ductions indiquées  au  «  Manuel  »  celle  de  M.  Cabaret 
Dupaty.  insérée  dans  la  «  Bibliothèque  latine  »  de 
M.  Panckoocke,  et  signalons  nne  note  de  M.  Edelestand 
do  Méril  :  c  Poésies  populaires  latines  »,  page  112. 

+  L.  D.  P.  [René  de  Bàrry,  sieur  du 
Pbschier]. 

La  Comédie  des  Comédies,  trad.  d'ita- 
lien. Porw.  1629,  in-8. 

Voy.  Du  Pesghier,  1, 1 180  /",  et  ajoutez  : 

On  chercherait  en  vain  l'original  italien  ;  la  pièce 
est  un  centon  des  passages  les  plus  ampoulés  de  Balxac, 
dont  on  fait  ressortir  le  ridicule.  Il  se  6t  coup  sur  coup 
quatre  éditions  de  cette  comédie  ;  le  nom  de  du  Peschier 
avait  été  pris  par  René  de  Barry  qui,  selon  Sorel 
(«  Bibliotb.  franc.  »,  1667,  page  126),  était  un  gen- 
tilhomme auvergnat. 

H-  L.  D.  P.  [Louis  DE  PoincyI  . 
Histoire  naturelle  et  morale  des  fies  An- 
tilles de  l'Amérique.  Paris,  1659,  in-8. 
Cet  ouvrage  a  été  faussement  altribné  à  Rochefort. 

-+-  L.  D.  P.  P'abbé  de  Percy]. 
Poésies  insérées  dans  le  «  Momus  Nor- 
mand »,  de  Caen,  1832  et  années  suiv. 
L.  D.  L.  S. 

+  L.  D....S  [DUTENS]. 

L'Ami  des  Etrangers  qui  voyagent  en 
Angleterre,  par— .Londrw;  Elmsley,  1787, 
in-12. 

Souvent  réimprimé  avec  le  nom  de  l'auteur. 

A.  A.  B— r. 

H-  L.  D.  S.  [L.  DE  Saegher»  lieutenant 
dans  l'armée  belge]. 

Notice  biographique  sur  A.  Grétry, 
par  — .  Bruxelles,  Mertens,  1869,  in-18, 
37  pag. 

-f-  L.  D.  S.  F.  [Louis  de  Sainte-Foi, 
masque  du  P.  Maimbourg]. 

Défense  des  Sermons  faits  par  le  R.  P. 
Maimbourg,  jésuite,  contre  la  traduction 
du  N.  T.  imprimée  à  Mons,  par  — .  Paris, 
Fr.  Muguet,  1668,  in-4,  30  pag. 

L.  D.  S.  M.  C.  A.  C.  (M.),  aut,  dég, 
[l'abbé  DE  Saint-Martin,  clerc  au  Châ- 
toletl. 

Réfutation  de  l'ouvrage  de  M.  l'évéque 
duc  de  Langres,  ayant  pour  titre  :  «  Sur  la 
forme  d'opiner  aux  Ëtats-Généraux  ». 
1789Jn-8de54pag. 

-h  Louis  SaintrMartin,  successivement  abbé,  clere 
an  Ghàtelet  de  Paris,  juge  an  Tribnnal  de  Cassation, 


715 


L.  D.  S.  S.  L. 


LE  BACHELIER 


716 


GomeiUer  à  la  Cour  snpréne  et  YéDérable  de  la  loge 
«  la  Parfaite  intelligence  >  de  Liège,  est  mort  en  cette 
dernière  ville  le  1 3  janvier  1819. 

4-  L.  D.  S.  S.  L.  [L.  DE  SAfiGHEH,  sous- 
lieutenant]. 

Notice  historique  sur  la  ville  d'Arlon  et 
ses  comtes,  par  —,  Arlon,  Poncin,  i807. 
in-8, 16  pag. 

4-  L.  DU  S.  (le  doct.)  L£Gra:yd  du 
Sadlle]. 

Les  Nouvelles  scientifiques  du  t  Grand 
Journal  »  (1864)  sont  signées  de  ces  ini- 
tiales. 

L.  D.  V.  (le  sieur),  aut.  dég.  [Philippe 
Le  Febvbe]. 

L  Histoire  de  mademoiselle  de  Cerni. 
Berlin,  1750^  in-12. 

H- IL  Naninet  Nanine,  conte  traduit  de 
l'arabe.  Amsterdam,  1719,  in-12. 

+  L.  D.  V.  [Legkand  de  ViluersI. 

Portraits  de  profil,  ou  Satire  à  la  sil- 
houette, par  — .  Mortagne,  Marreroguin, 
1812,  in-8. 

LE...  (M.),  ex-ministre  de  S.  M.  Impé- 
riale et  Royale,  jw.  pe  baron  de  Lamothe- 
LangonI. 

Napoléon,  sa  famille,  ses  amis,  ses  gé- 
néraux, ses  ministres,  ses  contemporains, 
ou  Soirées  secrètes  du  Luxembourg,  des 
Tuileries,  de  Saint-Cloud,  de  la  Malmaison, 
de  Fontainebleau,  etc.  Paris,  P.-H.  Krahhe, 
1840,  4  vol.  in-8. 

H-  L— E  rLAURENTiE].  Des  articles  dans 
la  a  Biographie  universelle.  » 

H-L.  E.  A.  [AddotJ. 

L  L'Art  du  menuisier  en  bâtiments  et 
en  meubles,  extrait  en  partie  de  l'ouvrage 
de  Roubo  ,  etc.  ;  par  — .  Paris,  Audot, 
1819.  2*  édit.  1824,  in-12  avec  67 pi. 

II.  L'art  de  faire,  à  peu  de  frais,  les  feux 
d'artifice  pour  les  fêtes  de  famille,  par  — . 
3*  édit.  Paris.  Audot,  1825,  in-12  avec 
10  pi. 

lu.  Cuisinière  de  la  campagne  et  de  la 
ville,  ou  la  nouvelle  cuisinière  économique, 
etc.,  par  — .  4"  édit,  Paris.  Audot,  1825, 
în-12avecll  pi. 

Cet  oovrage,  qa'on  réimprime  sonvent,  a  été  attribué 
à  MU^AglaéAdanson. 

-f-  LÉANDRE  [R.  A.  C.  Van  Bommel, 
archevêque  de  Liège] . 

Lettre  de  —  à  Théophile  sur  la  ma- 
nièrede  remplir  chrétiennement  ses  devoirs 
dans  le  monde.  Lille,  1832,  2  tom.  in-12. 

LE  B...,  aut.  dég,  [Ant.  Louis  Le  Brun]. 
^  I.  Théâtre  lyrique,  avec  une  Préface,  ou 
Ton  traite  du  poëme  de  l'Opéra.  Paris, 
Ribou,  1712,  in-12. 


+  IL  Epigrammes  d'Ovven.  Trad.  en 
vers  françois  par  — .  Paris,  1709,  in-i2; 
Bruxelles,  1719,  in-12. 

Le  traducteur  a  supprimé  les  pièces  dirigées  coatrc 
les  moines  et  la  cour  de  Rome. 

Réimprimé  soos  ce  titre  : 

Les  Pensées  ingénieuses,  ou  les  epigrammes  d'Onen. 
traduites  en  vers  françois,  par  M.  —,  Bruxellts. 
Léonard,  1710.  in-12. 

-4-  LE  B...  (M.  j  [Antoine-Louis Le  Bri>.] 
Avantures  d'Apollonius  de  Tyr.  ftir— . 
Paris,  Ribou,  1610;  sec.  édit.,  ibid.,  in-8, 
augmentée  de  la  Réponse  à  une  lettre  cri- 
tique sur  les  Avantures,  etc.,  32  pages. 

La  dédicace  et  le  priiilége  de  la  8«  édit.  portât 
U  Br. 

4- LE  B*^  [Alexis-Jean  Le  Bkct]. 

La  Nouvelle  Lune,  ou  Histoire  de  Pœqui- 
lon,  par  M.  — .  Amsterdam  et  LiUe,  Henri, 
1768,  2  voL  in-12. 

-h  LE  B....  (A.-J.)  {Le  Boullenger]. 

Examen  de  l'administration  civile  en 
France  et  des  changements  qu'il  serait 
convenable  d'y  apporter  pour  Tapproprier 
au  régime  de  la  Charte  ;  par  — .  Paris, 
Gœury,  1818,  in-8. 

LE  BACHELIER,  ps.  [Thomas  Guiot]. 

I.  Nouvelle  traduction  des  Bucoliques 
de  Virgile,  avec  des  notes  et  le  texte  à 
côté.  Paris,  Cl.  Thiboust,  1666.  in-12. 

-{-  Il  y  a  de  ce  livre  une  autre  édition.  Pani, 
V  CL  ThifMust,  1691 .  Les  mots  «  et  le  texte  i  cdté  i 
ne  sont  pas  dans  le  titre  de  cette  édition  de  1691. 

II.  Nouvelle  traduction  d'un  nouveau 
recueil  des  plus  belles  lettres  que  Cicéron 
escrit  à  ses  amis.  Paris,  CL  Thiboust,  1666, 
in-12. 

III.  Billets  que  Cicéron  a  écrits  tant  à 
ses  amis  communs  qu'à  Attique.  son  ami 
particulier,  traduits  en  françois.  Paris.  CL 
Thiboust,  1667,  in-12  de  148  pag.  Autre 
édition,  171  pag.,  plus  un  «  Avis  au  lec- 
teur (la  Méthode,  etc.)  27  ff.  non  paginés. 

SouTent  réimprimés  avec  nne  Epltre  dédicatoire  as 
chevalier  de  Rohan. 

On  ne  trouve  dans  aucune  édition  U  «  Méthode  en 
forme  de  préface,  pour  conduire  un  escolier  dans  ies 
lettres  humaines  •,  qui  est  annoncée  dans  v  l'Exinit 
du  privilège  du  roy  •.  Elle  me  semblait  devoir  exister 
au  moins  dans  la  première  édition.  Mais  il  m'est  tombé 
sous  la  main  deux  ou  trois  exemplairet  de  cette  éditioa; 
ils  ne  contiennent  ni  préHue,  ni  épttre  dédicatoire.  Ils 
n'ont  même  qu'un  faux  titre,  ainsi  conçu  :  «  Billets 
que  Cicéron  a  écrits  à  ses  amis  ». 

Je  suis  donc  porté  à  croire  que  l'auteur  n'a  jamais 
composé  cette  c  Méthode  » ,  quoiqu'il  l'ait  asDoocée. 
Voy.  soMarticle  dans  mon  «  Examen  critique  des  Dic- 
tionnaires historiques  ». 

La  dernière  édition  des  t  Billets  »  de  Cicéroa  est 
probablement  celle  de  Limogea,  Barbou,  1717,  in-13. 
A.  A.  B-r. 


717 


LEBÂRROIS 


LEBLANC 


718 


IV.  Les  Fleurs  morales  et  épigramniati- 
ques  tant  des  anciens  que  des  nouveaux 
auteurs.  Dédié  à  Mgr  le  Dauphin.  Paris, 
veuve  de  CL  Thiboust,  1669,  in-lâ  do  390  p. , 
avec  un  avis  au  lecteur,  de  i3  pag. 

-h  LEBARROIS  (Georges)  [Georges  Le 
Darrois  d'OrgevalI. 
Des  articles  dans  le  «  Dartagnan  ». 

-f  LE  B...  D...  [Le  Bouvier  des  Mor- 
tiers, maître  honoraire  à  la  chambre  des 
comptes  de  Nantes,  de  la  Société  patrio- 
tique bretonne,  deTAcadémie  de  Clermont- 
Ferrand,  et  de  la  Société  libre  des  scien- 
ces, lettres  et  arts  de  Paris]. 

Coup  d*œil  sur  rAu.vergne,  ou  Lettre  à 
M.  Per...  (Perron),  avocat  au  Parlement 
de  Paris,  par  M.  — .  1789,  in-8. 

LE  B D ,  aut,  dèg.  [Le 

Boucher  des  Longs-Parcs]. 

L*Anneau,  conte  (en  vers).  Caen,  F. 
Poisson,  1821,  in-8  de  78  pag. 

Soai  le  ifi  22014  de  son  «  Dictioiiiiaire  des  onnages 
aaoDymes  et  piendoiiymes  >,  8*  édit.»  Barbier  dit  qae 

cet  opoicnle  a  été  publié  soi»  les  initiales  Le  B 

D ;  mais  la  c  Bibliographie  de  la  France  >,  année 

i821,  n»  4550,  en  donne  d'antres,  et  qni  sont 
L G (i). 

4-  LEBEGUE  (J.),  [A.  Thomas]. 
Monsieur   Benoît,  pgr  —  et  Ânquetil 

SA.  Thomas).  Tomes  I  à  lY  et  dernier. 
huxdles,  A.  Lebègue,  1854-55, 4  vol.  in-32. 
Voy.  I,  359  «.  an  nom  Anquetil. 

-4-  LEBERNEUR  (Wandrille). 

Voy.  JOCULAT. 

LE  BLAN  (Claude-Saintin),  avocat,  aut. 
supp,  [l*abbé  Girard]. 

Théorie  nouvelle  de  la  parole  et  des  lan- 
gues. Paris,  Mérigot,  17S0,  in-12. 

«  Qnelqnes-nns  attribuent  à  feu  M.  l'abbé  Girard  la 
«  Théorie  des  langues  »,  excellent  livre  qui  vient 
d'èlre  pobUé  par  H.  le  Blan,  qn'on  dit  avoir  hérité  des 
papiers  dn  défnnt  et  non  de  ses  lumières  >.  (c  Journal 
des  Savants  »,  édition  de  Hollande,  novembre  1750, 
pag.  283). 

LE  BLANC  (abbas  Augustinus),  je»,  [le 
P.  Jacques-Hyacinthe  Serry,  dominicain] . 

Historise  Congregationum  de  Auxiliis  di- 
vinae  gratiae,  sub  summis  pontificibus  Clé- 
mente Vm  et  Paulo  V,  libri  IV.  Quibus 
etiam  data  operâ  confutantur  recentiores 
hujus  historis  depravatores,  maxime  vero 

+  (1)  Deux  dépéts  de  cette  brochure  ont  été  faits  la 

même  année.  Le  titre  du  premier  porte  :  Par  L 

D et  le  titre  du  deuxième  :  Par  D. 

G L'antenr  dit  avoir  pris  le  sujet  de  son  conte 

(l4ns  un  traité  de  Komeman,  jurisconsulte  allemand, 
iotitalé  :  v  de  Annolo  sponsalitio  »,  et  il  en  donne  le 
texte  p.  75-77.  01.  B—r. 


|iiup{x*.rimus  autor  libelii  gallicô  inbcripti 
«  Remontrance  à  M.  rarchevôquc  de 
'  Reims,  sur  son  ordonnance  du  lo  juillet 
1697  (par  le  P.  Daniel,  jésuite)  »,  et  ac- 
torum  fides  adversus  inanes  epistolse  Leo- 
diensis  (Livini  Meyeri,  jesuitae)  argutias 
vindicatur.  Autore  Augustino  Le  Blanc,  S. 
theol.  doctore  (Jac.-IIyac.  Serry,  dominic). 
Lovanii  (vel  poHus  Bruxellis^  Foppens)y 
1700,  in-fol.  —  Addenda  suis  locis  in 
praecedenti  Historia.  lisdem  typis,  in-fol. 
Qnesnel  a  été  l'éditeur  de  ce  volume. 

—  Ejusdem  Historiée  editio  nova,  longé 
auctior,  adiecto  libre  5»  contra  Theodori 
Eleutherii  (L.  Meyer)  Historiam.  ArUwer- 
piœ  (vel  potius  BruxeÙis),  1709,  in-fol. 

Serry  était  tliomiste  fort  zélé  ;  dans  son  «  Histoire 
des  Congrégations  de  Auxiliis  »,  il  laissa  tout  l'avan- 
tage aux  thomistes  sur  leurs  adversaires.  Anssi,  sitôt 
qn'il  pamt,  l'antenr  enUl  à  défendre  son  livre  contre 
les  attaques  des  jésuites.  Il  fnt  publié  divers  écrits 
dans  cette  polémique,  et  entre  antres  les  suivants  : 

10  Lettre  de  M.  l'abbé  Le  Blanc  (le  P.  Serry),  au- 
teur de  ff  l'Histoire  de  Auxiliis  »,  pour  servir  de 
réponse  à  la  lettre  dn  secrétaire  de  Liège.  1699, 
in.l3. 

2o  Questions  importantes,  à  l'occasion  de  v  l'His- 
toire des  Congrégations  de  Auxiliis  »  (par  le  P.  Ger- 
mon). Liège,  1700.  in-8. 

L'auteur  répliqua  par  : 

30  «  L'Histoire  des  Congrégations  de  Auxiliis, 
justifiée  contre  l'auteur  des  c  Questions  importantes  ». 
Louvain  {ou  plutôt  Bruxelles,  Fopperu),  1702, 
in-8. 

40  Errata  de  1  l'Histoire  de  la  Congrégation  de 
Auxiliis  » ,  et  Réfutation  du  livre  précédent  (par  le  P. 
Germon).  Liège,  1702,  in-8. 

Serry  publia  en  réponse  : 

50  Le  Correcteur  corrigé,  suite  de  la  justification 
de  la  même  Histoire,  contre  le  faux  Errata,  avec  une 
Lettre,  etc.  Liège,  Bronkart,  1704,  in-fol. 

60  Une  brochure  d'un  syndic  de  l'Université  de 
Trêves. 

Théodore  Elenthère  (le  P.  Meyer.  jésuite)  ne  publia 
son  V  Histoire  des  Congrégations  de  Auxiliis  >  qu'eu 
1705  (Anvers);  et  Seny  ne  lui  répondit  que  dans  la 
seconde  édition  de  son  ouvrage. 

4-  LEBLANC  (Gabriell  [Gabriel  Bour- 
BON-BussET  dit  Bourbon-Leblanc!. 

I.  La  Tribune  publique,  journal  des  élec- 
teurs. Paris,  frimaire— 15  fructidor  an  V, 
52  livraisons  formant  9  vol.  in-12. 

L'auteur  fut  décrété  de  déportation  le  6  septembre 
1797,  pour  ce  journal. 

II.  Causes  criminelles  traitées  et  plaidées 
par  —,  publiées  par  Hollier.  Pans.  imp. 
Henaudiere,  in-8. 

III.  Introduction  à  la  science  de  i'Ëcono- 
mie  politique  et  de  la  statistique  générale. 
Paris,  Renaudière,  1801,  in-8,  212  p. 

IV.  Dictionnaire  universel  du  droit  civil 
français  ancien,  intermédiaire  et  nouveau. 
Tomel,  livre  I.  Paris,  1804,  in-8. 


719 


LEBLANC 


LEBRUN 


7Î0 


LEBLANC  (N..V.-S.-S.),  amateur,  ps. 
[Fabien  Pillet]. 

Le  Noir  et  le  Blanc,  ou  ma  Promenade 
au  salon  de  peinture  (de  1812).  Paris, 
Eocquet,  1812,  in-8de  52  pag. 

LEBLANC,  nom  abrév.  [Lebiang  de 
Fehrièrb,  auteur  dramatique]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  le  t.  Y 
de  la  tt  France  littéraire  »  à  Leblanc  de 
Fbrbière. 

LEBLANC  DE  GUILLET,  pt.  [Antoine 
Le  Blanc]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
a  France  littéraire  »  au  nom  sous  I^uel 
il  était  connu  :  Leblanc  de  Guillet. 

LEBLOND  (l'abbé  Gaspard),  ps.  [l'abbé 
Gaspard  Michel,  savant  antiquaire  connu 
généralement  sous  le  pseudonyme  qu'il 
avait  adopté]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 
tom.  y  de  la  «  France  littéraire  »  à  Le- 
blond. 

LE  BLOND,  de  Neuvéglise,  colonel  d'in- 
fanterie légère,  ps,  [l'abbé  Liévin-Bona- 
venture  ProyartJ. 

La  Vie  et  les  Crimes  de  Robespierre, 
surnommé  le  tyran.  Augsbourg,  1795, 
in-8. 

Onvnge  très-pea  connn  an  France.  Btrbier  est  le 
lenl  bibliographe  qui  l'ait  cité  :  il  tenait  la  révélaUon 
da  véritable  nom  de  ion  anteor  de  M.  le  comte  de  Fir* 
mas-Periès. 

LE  BON,  ps.  sous  lequel  s'est  caché  le 
P.  Nicolle  pour  la  part  qu'il  a  eue.  avec 
Ant.  Arnauld.  à  la  «  Logiaue  de  Port- 
Royal  »,  dont  la  première  édition  est  de 
Paris,  1662,  in-12. 

-4-  LE  BR.  [Le  Brun]. 
Voy.  Le  B.,  U,  c.  716  6. 

+  LE  BR.  (le  P.)  [Le  Breton,  depuis 
membre  de  l'Institut]. 

La  logique  adaptée  à  la  rhétorique.  Pa- 
ris,  1788,  in-12. 

LE  BRET,  plagiaire  [le  P.  Du  Rose,  cor- 
Mier]. 

Élise,  ou  ridée  d'une  honnête  femme. 
Amsterdam  et  Paris,  1766,  in-12. 

Ce  tolame  n'est  antre  cbose  qne  la  seconde  partie  de 
c  rHonnète  Femme  >  du  père  Du  Bosc,  cordelier.  pu- 
bliée pour  la  première  fois  en  1634,  dont  le  style  a 
été  légèrement  retonché  par  Le  Bret.         A.  A.  B— r. 

LE  BRIGANT  (Jacques),  apocr,  [Louis- 
Paul  Abeille]. 

Recherches  fondamentales  sur  les  lan- 
gues anciennes  et  modernes.  Paris,  Bar- 
rois  raîné,  1787,  in4. 


L'abbé  de  Saint-Léger  disait  qne  Le  Brigant  iTaii 
élDdlé  Umtes  les  langues,  excepté  U  sienne. 

A.  A.  B-r. 

LE  BRUN  (le  sieur),  apoer.  [dom  Mo- 
rillon]. 

Mes  recberebes  ne  m'ont  procoié  sor  ee  pseodoojiDe 
de  Baillet  d'antre  renseignement  qne  celoi-d  :  U 
Brun  est  le  nom  d'un  libraire  ou  imprimeur  de  Tours 
qui  a  peut-être  mis  an  jour  quelque  outrage  de  Dca 
MorUlon.  A.  A.  B-r. 

LEBRUN  (P.-D.-E.),  nom  abrév.  [Ponce- 
Denis  EcoucHARD  Lebrun]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
a  France  littéraire  »  au  nom  sous  lequel 
il  était  le  plus  connu  :  Lebrun. 

LEBRUN     (Charles-trançois),     depuis 

1)rince  de  l'Empire  et  duc  de  Plaisance,  Dé 
e  19  mars  1739.  mort  le  16  juin  1824. 

L'Uiade  (d'Homère),  traduction  nouvelle. 
Paris.  1776,  3  vol.  in4,  3  vol.  in-8  et  2 
vol.  in-12. 

Souvent  réimprimée.  Cette  première  édition  est  ano- 
nyme, c  M.  Lebrun  n'est  pas  Vanteur  de  la  tradoctioa 
de  l'Iliade  qu'on  s'est  tonjoure  obstiné  à  lui  attribuer. 
et  que  lui-même  a  en  la  complaisance  de  se  laiiser 
attribuer;  ceUe  traduction  a  été  composée  par  ua 
M.  Châtaignier,  ancien  professeur  de  rhétorique  à 
l'Université  de  Paris,  et  ami  de  M.  Lebrun,  qui  pennit 
à  celui-ci  de  la  publier  et  d'en  &ire  son  profil.  Ce 
M.  Châtaignier  était  Normand,  quoique  son  procédé  m 
l'indique  guère  ;  j'ignore  s'il  vit  encore  ». 

Préface  envojiée  de  Berlin,  pig.  xxxij. 

Cette  assertion  est  du  nombre  de  celles  émises  dus 
la  PréCice  en  question,  qui  nous  paraissent  an  moins 
hasardées,  dépourvues  qu'elles  sont  de  pièces  k  l'appui. 
U  est  vrai  que  le  duc  de  Plaisance  ne  fit  imprimer  que 
quarante-trois  ans  pins  tard  sa  traduction  du  second 
poème  d'Homère  ;  mais  le  duc  de  Plaisance,  de  17811  i 
1814,  a  en,  comme  homme  public  ^  d'Etat,  tant  de 
fonctions  actives  &  remplir,  que  l'on  conçoit  qu'il  ait 
en  peu  de  temps  &  consacrer  à  la  culture  des  lettres.  La 
traduction  de  l'Odyssée  d'Homère  n'a  donc  été  impri- 
mée qu'en  1819.  (Paris,  Botsange,  9  vol.  in-i2). 
Mais  si  l'on  n'a  point  contesté  au  doc  de  Plaisance  la 
plus  élégante  traduction  de  la  c  Jérusalem  délivrée  » 
qne  nous  ayons  en  notre  langue,  et  qui  parut  pour  h 
première  fois  à  Paria,  en  1774.  3  vol.  iii-8  et  3  vol. 
in-12 ,  pourquoi  douter  qu'il  ait  pu  traduire  aussi 
l'Iliade,  et  avec  la  même  élégance?  D'ailleurs,  le  M.  Châ- 
taignier en  laveur  duquel  on  revendique  cette  traduc- 
tion est  entièrement  inconnu  dans  les  lettres,  et  s'il 
eût  réellement  traduit  Homère  avant  1776,  il  se  fût 
fait  connaître  depuis  par  quelques  autres  ouvrages  : 
c'était  un  asses  beau  début  pour  l'encourager. 

LEBRUN,  ps.  [Pierre-Henri-Marie  To>- 
Du].  souvent  nommé  Lebrun-Tondu,  tour 
à  tour  abbé  à  Paris,  imprimeur  et  journa- 
liste en  Belgique.  Il  fut  d'abord  le  rédac- 
teur du  a  Journal  général  do  l'Europe. 
Politique,  commerce,  agriculture  »  (1785- 
92.  40  vol.  in-8).  Ce  journal  est  connu 
sous  le  nom  de  «  Journal  de  Hervé  », 
parce  que  les  années  1788  à  1790  ont  été 
imprimées  dans  cette  ville.  Il  était  rédigé 


72i 


LEBRUN 


LE  CAMUS 


722 


avec  beaucoup  de  talent  et  dans  les  prin- 
cipes d'une  saine  libertéTondu,  ou  Leorun- 
Tondu,  participa  aussi  à  la  rédaction  du 
a  Journal  patriotique  pour  servir  à  i  his- 
toire de  ]a  révolution  arrivée  à  Liège,  le 
18  août  i789...  »  (Liège,  18  août  1789- 
20  mars  1790,  3  vol.  in-8).  Lebrun-Tondu 
revint  à  Paris,  et  obtint  une  place  dans 
les  bureaux  des  affaires  étrangères.  Après 
la  journée  du  10  août  1792,  il  devint 
ministre  de  ce  département,  par  l'influence 
des  Girondins,  et  fut  guillotiné,  en  dé- 
wmbre  1793,  a  l'âge  de  trente  ans. 

A.  Wahzêe,  «  Essai  sur  les  journaux 
belges  ».  ^ 

4- M.  Wanée  s'est  trompé.  Le  ministre  des  affaires 
étrangères  s'appelait  bien  Lebrun.  '  Le  sobriqnet  de 
ToM>u  loi  fat  donné  parce  qn'il  avait  été  abbé. 

LEBRUN  (madame  Camille),  ps.  [made- 
moiselle Guyot]. 

L  Le  Bracelet,  ou  TÉtourdie  corrigée  ; 
suivie  de  Théodore  et  Ck>nstantin,  ou  les 
Amis  de  collège.  Paris,  Pesron,  1841, 
in-12. 

Q.  Une  amitié  des  femmes.  Paris, 
AmyoU  1843,  in-8. 

III.  Histoire  d'un  mobilier.  Paris,  Amyot, 
1843,  in-8, 60  pag.,  avec  12  planches. 

IV.  Julien  Morel.  ou  l'Aîné  de  la  famillle. 
Tours,  Pomin,  in-12,  avec  4  grav.  ;  ou 
1816,  in-12,  avec  une  gravure  et  un  fac- 
simiie. 

V.  Petites  Histoires  vraies  racontées 
aux  enfants.  Paris,  Mareilly,  1844,  in-16 
oblong,  orné  de  12  vign. 

VL  Le  Royaume  des  nains.  Paris,  Mar- 
rill^,  1845,  in -32  orné  de  8  vign. 

VII.  Les  Vacances  à  Fontainebleau. 
Tour»,  Pomin,  1845,  in-12,  orné  de  4  grav.  ; 
ou  1847,  in-12  orné  d'un  frontispice  et  de 
3  vi^. 

vin.  Amitié  et  dévouement,  ou  Trois 
mois  à  la  Louisiane.  Tours,  Pomin,  1846, 
in-12,  avec  2  grav.;  2*  édit.  Tours,  Marne, 
iD-12. 

IX.  Madeleine,  ou  la  Jeune  montagnarde. 
Limoges,  Barbou,  1846,  in-12,  avec  une 
gravure. 

X.  La  Famille  Raimond.  Paris,  Mareilly, 
1HI6,  in-8  oblongp  orné  d'un  frontispice 
et  de  5  lithog. 

XI.  Le  Dauphiné.  Histoire.  Descriptions 
pittoresques.  Antiquités.  Scènes  de  mœurs. 
Personnages  célèbres.  Curiosités  natu- 
relles. Châteaux  et  ruines.  Anecdotes. 
Monuments  et  édifices  publics.  Coutumes 
locales.  Paris,  Amyot,  1847,  in-8. 

XB.  L'Improvisatore»  ou  la  Vie  en 
Italie  ;  par  Hans-Christian  Andersen.  Trad. 
du  danois.  Paris,  Amyot,  1847,  2  vol. 
in-11 


-h  XIII.  Trois  Mois  à  la  Louisiane.  Tours 
Mam«J  861,  in-8. 

H- C'est  on  voyage  imaginaire.  Voir  dans  le  CaUlogoe 
Otto  Lorens.  t.  U,  pag.  540.  nn  grand  nombre  d'oa- 
yn$ts  signés  de  ce  pseudonyme. 

Mademoiselle  Gnyot.  en  outre,  a  en  part  à  plusieurs 
recueils  littéraires,  entre  autres  à  la  c  Revue  britanni- 
que »,  VI  t  Musée  des  bmilles  »,  etc.  Elle  en  a  fondé 
un  elle-même  sous  le  titre  de  :  le  «  Miroir  de  la 
France ,  Revue  pour  tous  »,  qui  parait  depuis  le  i*' 
mai  1849. 

LEBRUN  DE  GRANVILLE,  aut.  dég. 
[Jean-Etienne  Ecouchard  Lebrun,  frère 
de  Ponce-Denis]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«France  littéraire  »,  au  nom  sous  lequel  il 
était  connu  :  Lebrun  de  Granville. 

LE  BUY  (Jonas),  sieur  de  La  Perib.  ps. 
[P.  DE  Launay]. 

Paraphrase  et  Exposition  sur  l'Apoca- 
lypse. Genève,  1651,  in-4. 

Le  superficiel  et  ineiact  abbé  Tricaod  porte  un  ju- 
gement tris-faTorale  sur  cet  eonage  dans  ses  v  Essais 
de  littérature  »  pour  le  mois  de  mai  1704,  pag.  86; 
mais  il  a  dénaturé  les  noms  des  auteurs,  en  appelant 
l'un  Debuy,  et  Tautre  De  Lannoy. 

Moïse  Amiraut  écrivit  en  1054  contre  cet  outrage,  et 
M.  de  la  Périe  ne  se  trouvant  pas  en  état  de  répondre, 
de  Launay  le  fit  pour  lui.  et  publia  sous  son  nom  une 
réponse  au  livre  d'Amiraut.  du  c  Règne  de  mil  ans  » ,  etc. 
Charenton,  L.  Vendotrue,  1655,  in-8.  Cette  réponse, 
quoique  d'un  protestant,  peut,  suivant  l'abbé  Gonjet, 
être  également  utile  aux  atholiques.        A.  A.  B — r. 

+  LE  CABEL  (le  docteur]  ps.  [Gabriel 
Bourbon-Leblanc]  . 

Douze  petits  chapitres  à  Toccasion  d'une 
petite  nouvelle  à  la  main  au'on  publie, 
imprimée  sous  ce  titre  :  «  Déclaration  re- 
lative au  personnage  se  prétendant  duc  de 
Normandie,  fils  de  Louis  XVI,  connu  sous 
le  nom  deNaiindorff,  résidant  à  Londres  ». 
Paris,  Carpentier,  1841,  in-8  de  16  pages. 

-*-  LE  CACHEUX  [le  docteur  Roulin, 
bibliothécaire  en  chef  de  la  Biblothèque  de 
l'Institut]. 

Ses  premiers  articles  dans  la  «  Revue  des  Deux 
Mondes  »  ont  paru  sons  ce  pseudonyme.  De  1832  à 
1839,  il  en  a  fourni  sous  son  Yrai  nom  un  assez  grand 
nombre  relatifs  à  l'Amérique  du  Sud  et  à  l'histoire 
naturelle. 

LE  CAMUS  (Hieronymus),  theologus  Pa- 
risiensis,  /».  [Richard  Simon]. 

Hieronymi  Le  Camus  theologi  Parisiensis 
(Richardi  Simonis]  judicium  de  nuperâ 
Isaaci  Vossii  ad  iteratas  P.  Simonii  objec- 
tiones  responsione.  Edimburgi  (Amstelo^ 
dami),  1685,  in-4. 

R.  Simon  avait  pris  d'abord  un  autre  nom  pour 
publier  cet  ouvrage,  car  on  lit  au  haut  des  pages  : 
c  Hieronymi  à  SanctA  Fide  judicium  de  responsione 
Vossii  ».  Voy.  v  l'Eloge  historique  de  R.  Simon  », 
par  Bruzen  de  la  Martinière,  en  tête  de  ses  c  Lettres  », 
édition  de  1730.  tome  I,  page  58.  Baillet  n'aoralt  pas 


723 


LE  CLERC 


LEDRU 


m 


dû  affinncr  qoe  Simon  n'avait  pas  pris  le  masqua  de 
Jérôme  de  Saiote-Foi.  (Aateitrs  dégui&és,  page  554.) 
A.  A.  B— r. 

LE  CLERC  (Gabriel),  médecin  ordinaire 
du  roi,  aut,  sup.  [François  Poupart]. 

La  Chirurgie  complète,  par  demandes  et 
ri^ponses.  Paris,  d'Houry,  iG94,  in-12.  — 
U  môme.  Tom.  II.  Paris.  Gin»,  170G, 
in-i2.  —  Le  même  ouvrage.  Nouvelle  édi- 
tion, corrigée  et  augmentée.  Pam.  d'Houry, 
1719, 2  vol.  in-12. 

Cet  ootnge  a  joni  longtemps  de  l'estime  pabiiqve. 
FonteneUe  donne  k  entendre  qne  .^rviçois  Poupart  en 
est  le  véritable  anteor. 

Voyei  son  éloge  de  Ponpart,  natonliste  et  anato- 
miste.  mort  en  1709.  A.  A.  B— r. 

LE  CLERC,  apocr,  [l'abbé  de  La  Mor- 
lièrbI. 
Mélange  critique  de  littérature,  recueilli 

?ar  M***.  Amsterdam,  P.  Brunel  (Rouen), 
701,  in-12. 

Ce  Yolnme  n'est  qu'un  extrait  du  c  llélauge  critique 
de  littérature  »,  recueilli  des  conversations  de  David 
Andllon  (par  Gh.  Ancilloa,  son  fils).  Boile,  i698, 
S  vol.  in-13.  Cet  extrait  a  été  désavoué  par  Ch.  An- 
cillon.  Quelques  exemplaires  portent  le  nom  de  Le 
Clerc,  qui  n'y  a  eu  aucune  part.        A.  A.  B— r. 

LE  CLERC  (N.-G.),  nom  dég.  [Nicolas- 
Gabriel  Clerc,  médecin  et  historien]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
a  France  littéraire  ».  à  Le  Clerc 

LE  CLERC,  ps,  [de  Forbonnais]. 
Mémoires  sur  la  manufacture  des  glaces. 
Paris,  1736,  in.l2. 

LE  CLERC  DE  SEPT-CHÊNES,  prête- 
nom  [Louis  XVI,  roi  de  France]. 

Histoire  de  la  décadence  et  de  la  chute 
de  FEmpire  Romain,  par  Gibbon  (traduc- 
tion commencée  par  Louis  XVI,  roi  de 
France,  sous  le  nom  de  M.  Le  Clerc  de 
Sept-Chênes  ;  continuée,  dès  le  quatrième 
tome,  par  MM.  Démeunier  et  Boulard, 
finie  par  MM.  Cantwel  et  Marinié,  et  revue, 
quant  aux  derniers  volumes,  par  M.  Bou- 
lard). Porw,  Moutard  et  Maradan,  1777-93, 
18  vol.  in-8. 

Extrait  du  c  Roi  martyr,  ou  Esquisse  du  portrait  de 
Louis  XVI  ».  par  A.  J.  R.  D.  B.  de  Moulières,  de 
plusieurs  académies  et  sociétés  savantes  et  littéraires, 
censeur  royal  honoraire.  Paris,  Eytnery,  1815,  in-8. 
«  Le  troisième  ouvrage  de  (Louis  XVI)  est  c  l'Histoire 
de  la  décadence  de  l'Empire  Romain  »,  par  Gibbon. 
Après  en  avoir  traduit  cinq  volumes,  M.  le  Dauphin, 
ne  voulant  pas  être  connu,  chargea  M.  Le  Clerc  de 
Sept-Gbènes,  son  lecteur  do  cabinet,  de  les  faire  im- 
primer sons  son  nom.  H.  Le  Clerc  de  Sept-Cbèncs 
ayant  prié  M.  le  garde-des-sceanx  de  lui  donner  un  cen- 
seur, i'ottvrage  fut  envoyé  à  l'abbé  Aubert.  qui  le 
rendit  avec  une  approbation  motivée  et  distinguée.  En- 
viron deux  ans  après,  M.  le  comte  de  Vergennes, 
ministre  des  affaires  étrangères,  liait  demander  le  cen- 


seur de  l'ouvrat^e  :  l'abbé  Aubert  se  rend  cIh'x  le  n>- 
nistre,  qui,  en  loi  remettant  un  exemplaire  relié  ea 
maroquin  rouge  et  doré  sur  tranche,  lui  dit  :  t  Je  sais 
chargé  par  le  traducteur  de  vous  remettre  cri  eua.- 
plaire,  pour  vous  remercier  de  l'examen  que  voos  ara 
pris  la  peine  de  faire  de  sa  traduction,  et  de  l'approba- 
tion que  vous  lui  avez  donnée  • .  Sur  l'ohaeralioD  da 
censeur,  que  M.  Le  Clerc  de  Sept-Chèues  aurait  pQ  y» 
dispenser  de  la  magnificence  de  la  reliure.  M.  de  \rr- 
gennes  lui  dit  :  C'est  M.  leDaapliîn  qui  est  le  vénUlii^ 
traducteur,  et  qui  m'a  chargé  de  vous  foire  a  oAnn  ^ 
son  nom.  / 

c  Nous  tenons  cette  anecdote  de  l'abbé  Anbeit  hi- 
même  •.  A.  A.  B— r. 

UÉCLUSE  (de).  Voy.  ÉaUSE  (de  1). 

LE  COMTE,  ps,  [HuLLiN  de  Boische\a- 
LiBR,  ancien  procureur  au  Parlement, 
ancien  référeHaaireàla  Cour  des  comptes!. 

Mémoires,  ou  Journal  historique  de  la 
révolution  de  France.  Paris,  Duponctt  d 
Le  Fort,  an  ix  (1801),  6  vol.  pet.  m-\±  (1). 

LECOMTE  t».  [Amable  Lemaître],  au- 
teur d'un  feuilleton  imprimé  dans  le 
«  Contemporain  »,  et  intitulé  c  Une  page 
de  ma  jeunesse  »  et  d*un  autre  dans  le 
c  Tam-Tam  »,  intitulé  a  Souvenirs  de 
Champagne  ». 

+  LECOMTE  (Jules)  plagiaire  [J.  B. 
Picquenard]. 
Llle  de  la  Tortue. 

(/  Reprodaction  du  roman  de  J.  B.  Piequenaid ,  Inti- 
tulé :  c  Monbars  l'exterminateur  •.  etc.  i807,  3  toI. 
in-19. 

-h  LE  CORMORAN  [^arc  FoommER]. 
Des  chroniques  au  «Figaro  ». 

LE  CROM,  ps.  [Fr.-Marie-Pompée  Co- 
lonne]. 

L  Le  Vade  Mecum  philosophique.  Parisj 
1719,  in-12. 

+  11.  Expériences  utiles  sur  la  médecine, 
la  métallurgie,  etc.  Porw.  1718-23,  2  vol. 
in-12. 

H-  LE  D****  (M.  A.  L.)  [A.  L.  Ledrect, 
de  Paris]. 

Les  Eléphants  détrônés  et  rétablis,  apo- 
logue indien.  Paris,  1814,  in-8. 

-f-  LEDOUX  (Xavier)    [Albert  Blan- 
quet]. 
Des  articles  de  journaux. 

-I-  LEDRU  (Nicolas)  [l'abbé  Laurent  de 
Laffemas]. 
L  Lettre  au  cardinal  burlesque. 


{{)  Cet  article  est  le  n»  11826  de  la  2*  éilit.  da 
«  Dict.  des  anon.  »,  et  Quérard  en  a  fait  le  n«  4000 
de  ses  c  Supercheries  «,  ne  se  souvenant  pas  dr  U 
note  placée  par  mon  père  au  t.  IV  de  son  «  Dîctjoii- 
naire  » ,  à  l'article  Huilier  de  Bois  Cbevalier  :  Il  fat 
regarder  amme  nul  le  n^  11836.         01.  B— r. 


725 


LEDRU 


LEFEVRE 


726 


ÏI.  Dernière  soupe  à  Tognon  pour  Maza- 
rin,  en  vers  burlesques. 

Uqc  note  da  Palais  Maxarin,  de  fea  H.  de  Laborde 
!l>.  153,  n.  i5),  nous  a  révélé  qne  la  prooonciatioa  à 
riolieuie  da  mot  union  avait  Tain  à  Mazarin  ces 
mofiis  laxU, 

IIL  Le  Terme  des  Parques,  sans  trébu- 
chet. 

Sur  ces  trois  «  llaxahnades  »  et  lenr  antear,  voy. 
Tallamnt  des  Réaox,  «  Historiettes  •,  3*  édit.,  t.  V. 
p.  75.  G.  M. 

+  LEDRU  (Le  capitaine  Pierre)  [De- 
vBZE,  chef  d'escadron  au  corps  royal  d'état- 
major]. 

tu  mouton  de  Panurge.  Paris,  4840, 

iihiS. 

4-  LEDRU-ROLLIN  (Alexandre-Auguste 
Ledru,  né  le  12  février  1808.  Le  nom  de 
RoUin  est  cdui  de  sa  grand'mère  qu'il  a 
ajouté  au  sien.) 

1.  Lettre  à  M.  de  Lamartine  sur  TEtat, 
lEglise  et  l'enseignement.  Paris,  1844, 
in-8. 

U.  Le  13  juin  1849.  Paris,  in-12. 

III.  De  la  Décadence  de  l'Angleterre. 
Parii.  1830,  2  vol.  in-8. 

MM.  Cb.  Ribeyrolle  et  Léopold  Leclancbé  ont  en  part 
i  ce  dernier  ooTrage. 

4-  LE  DUCHAT. 

Les  Quinze  Joyes  de  mariage,  ouvrage 
trîîs-ancien.  auquel  on  a  joint  le  Blason  des 
fausses  amours,  le  Loyer  des  .folles  amours 
(attribué  à  Guillaume  Crétin),  et  le  Triom- 
phe des  Muses  contre  l'Amour.  Le  tout  en- 
richi de  remarques  et  de  diverses  leçons, 
par-.  La  Haye,  1726,  1730,  in-8. 

M.  Le  Dochat,  en  donnant  nne  nonvelle  édition  des 
•  Quinie  joies  de  Mariage  •.  y  a  joint  le  «  Blason  des 
fiasses  Amoors,  etc.,  au-devant  dnqnel  il  a  mis  une 
Prétaœ  cuvmt  de  sa  façon,  laquelle  est  de  M.  de 
U  Monooye,  à  l'exception  des  quinze  dernières  lignes. 
CcUe  Préface  n'est  qu'une  note  que  M.  de  La  Monnoye 
tira,  pour  la  lui  communiquer,  de  son  commentaire  sur 
U  Croix  du  Haine  et  Du  Verdier.  {Note  mantucHte 
i  un  amtemporain).  A.  A.  B— r. 

+  LE  F.  [Le  Franc  de  Pompignan]. 

Voyage  de  Languedoc  et  de  Provence  fait 
en  1740,  par  MM  —  le  M.  de  M***  (mar- 
quis de  Mirabeau),  et  l'abbé  de  M***  (Mon- 
ville).  Amsterdam,  Chareau,  1746,  in-12. 

4-  LE  FEB.,  baron  de  S***  [René-Guil. 
Lefebvre,  baron  de  Saint-IldepiiontI. 
L'Art  de  régner,  poëme.  Lausanne,  1773, 

in-8. 

4-  LE  F.  [Le  Febure]. 
PIhr  de  législation  sur  les. matières  cri- 
minelles, par  M.  — .  Amsterdam,    1779, 

in-8. 


4-  LEFEBVRE  (le  docteur  René) 
[Edouard  Laboulaye,  membre  de  Tlnstitut, 
né  en  1811]. 

Paris  en  Amérique.  Paris,  ^Charpentier, 
1863,  in-12. 

Il  a  été  donné  plusieurs  éditions  de  cet  ouvrage  ;  les 
dernières  portent,  à  côté  du  pseudonyme,  le  nom  véri- 
table de  l'auteur. 

En  1859.  M.  Laboulaye  a  publié  comme  traduit  de 
l'arabe  un  conte  intitulé  :  c  Abdallah  on  le  Trèfle  à 
dnq  feuilles  »  (Paria.  Hachette,  in-13);  c'est  une 
traduction  supposée. 

LEFEBVRE  (Augustin),  ancien  contrô- 
leur principal  a'es  droits  réunis,  ps»  [le 
comte  Jean-Gabriel-Maurice  Rogques  de 
Montgaillard]. 

Esprit,  Maximes  et  Principes  de  M. 
François-Auguste  de  Chateaubriand,  mem- 
bre de  l'faistitut.  Paris,  Delaunay,  1815, 
ln-8. 

Ce  Tolnme  a  été  reproduit,  en  1817,  comme  seconde 
édition,  au  moyen  d'un  noutean  frontispice. 

-f.  LEFEBVRE  (Noël)  [Noël-Jacq.  Le- 

FEBVRE-DURUFLÉ]. 

Voy.  la  a  France  litt.  »,  t.  XI. 

LEFEBVRE  DE  VILLEBRUNE  (Jean- 
Baptiste),  plagiaire. 

I.  Le  Banquet  des  savants,  trad.  du  grec 
d'Athénée,  tant  sur  les  textes  imprimés, 
que  sur  plusieurs  manuscrits.  Paris, 
Treuttel  et  Wiirtz,  1789-91,  5  vol.  in-4. 

Traduction  inexacte  et  mal  écrite  :  il  en  a  pourtant 
été  tiré  deux  exemplaires  sur  vélin. 

«  Lefebvre  de  Villebmne,  helléniste  fort  médiocre 
de  la  fin  du  xvm*  siècle,  renouvela,  dans  son  édition 
d'Athénée,  le  procédé  que  Domenechi  avait  employé  à 
l'éi^ard  de  Doni  ;  il  copia  six  mille  deux  cents  notes  de 
Casaubon  ;  et,  non  content  de  cela,  il  se  laissa  aller  à 
injurier  le  savant  bibliothécaire  de  Henri  IV.  >  («  Cu- 
riosités littéraires  »,  1845,  in-18,  p.  144.) 

-\-  II.  Nouvelles  espagnoles  de  Michel  de 
Cervantes,  traduction  nouvelle,  avec  des 
notes,  par  — .  Paris,  1775,  2  vol.  in-8. 

Les  deux  premières  ont  été  traduites  par  Goste  d'Ar- 
nobat.  A.  A.  B— r. 

LE  FËVRE,  pseud.  [Henri  Basnage  de 
BeauvalI. 
Voy.  Fidèles  de  France,  U,  40,  a. 

LEFÈVRE  (Louis),  apocr.  [Hégesippe 
MoreauI. 

L*Ecole  des  princes,  comédie  en  cinq 
actes  et  en  vers.  Représentée  sur  le  second 
Théâtre-Français,  le  29  novembre  1843. 
Paris,  Tresse,  1843,  in-8. 

Les  journaux  de  l'époque  ont  présenté  cette  Coméàït 
comme  nne  œuvre  posthume  d'Hég.  Moreau. 

4-  LEFEVRE  (Jules)  [Jules  Lefevre- 
Deumier,  bibliothécaire  du  Palais  de  TE- 
lysée,  né  en  1814,  mort  en  1857]. 


7Î7 


LEFILS 


LE6ÀN 


728 


Voir  11  lUte  de  sm  onvngei  dans  le  «  Catalogne  gé- 
néral *  de  M.  OUo  Lereni,  t.  m,  p.  915. 

+  LEFILS  (J.)  [J.  Richard]. 
Voir  F.   Maillard,  «  Annuaire    de    la 
Presse  »,  1857,  p.  iOS. 

LE  FOULON  (Joachim).  dentiste  à  Paris, 
aut.  sup,  [ViLLEMAiN.  Hiédecin  à  Paris]. 

Nouveau  traité  théorique  et  pratique 
sur  Tart  du  dentiste.  Paris,  Cnamerot, 
Fortin  et  Masson,  184i,  in-8. 

+  LE  FRANC  (Jérôme)  [M.  de  Bbllb- 
mare]. 
Voy.  JÉRÔME  Le  Franc. 

+  LE  FRANC  (Eustacbe)  [E.-Laurent 
Renard]. 
Voy.  EusTACHE  Le  Franc. 

LEFRANC,  M.  [Ferdinand  Broglia]. 
Les  Furets.  6rtixe//es,  Lelong,  i843,in-18. 
Pamphlet  nensnel.  dans  le  genre  dec  «  Gnépes  », 

+  LEFRANC  (Jules)  [Charles  de  Les- 
tang]. 

Le  Clocher  de  Saint>Porchaire  qui 
parle!!!  par  ^,  Poitiers,  chez  tous  les  /t- 
hraires^  1844,  in-8. 

+  LEFRANC  (Auguste)  au/,  dram. 
[P^ul  Dandré]. 

LEFRANC  DE  POMPIGNAN  (le  marquis 
J.-Jacq.J,  afH>cr,  [Fontanes]. 

La  Bible.  —  Impr.  dans  «  l'Almanach 
4es  Muses  »,  année  1802. 

Belle  pièce  de  vers.         Note  de  M.  Beuchot, 

LEFRANC  DE  POMPIGNAN  (j!-G.), 
archevêque  de  Vienne,  ci-devant  grand 
observateur  pour  le  ministère  en  Dauphiné, 
et  président  des  Etats  de  cette  province, 
aut.  sup,  [le  baron  Hon.-Mar.-Nicolas 
Duveyrier]. 

Le  Lever  de  Baville,  drame  héroïque  en 
trois  actes,  pour  servir  de  suite  à  la  «  Cour 
plénière  ».  Rome,  Barbarini,  impr,  de 
S.  E.  S.  Mgr  le  cardinal  de  Brienne,  1788, 
in-8. 

La  pièce  à  laquelle  celle-ci  fait  snite  a  été  imprimée 
sons  le  nom  de  l'abbé  de  Vermond,  lecteur  de  la  reine  ; 
qaelqnes  biographes  ont  Tonln  Yoir  dans  ce  nom  nn 
roasqae  de  Corsas,  mais  la  «  Gonr  plénière  »  est  bien 
do  baron  Dnveyrier. 

LE  FRANÇOIS  (A.-B.),  ps,  [Alexandre 
Bailly,  impr.  à  Paris]. 

Mystères  des  vieux  châteaux  de  France. 
Amours  secrètes  des  rois  et  des  reines, 
des  princes  et  des  princesses,  ainsi  que  des 
grands  personnages  du  temps.  Aventures 
mystérieuses,  scènes  nocturnes,  faits  mer- 
veilleux, apparitions,  âmes  en  peine,  reve- 
nants, visions,  spectres,  fantômes,  etc. 
Par  une  Société   d'archivistes,  sous  la 


direction  de  A.-A.  Le  François.  OQVTa;:e 
illustré  de  48  grav.  Paris,  Eugène  Penaud 
et  Comp.,  1848-49, 45  séries  (ou  livrai^ib) 
chacune  de  48  pag.  avec  grav..  formant 
ensemble  6  vol.  in-8. 

Les  c  Mystères  des  vienx  Chilenx  de  Fruoc  i 
étaient  promis  en  70  livraisons,  qni  eussent  lonné  <ni'--< 
beaux  yolumes  grand  in-8  jésus.  glacés  et  satina.  çl\ 
auraient  pn  être  reliées  en  2  vol.  Us  ODt  éié  Kraicr» 
en  6  toi. 

Gbaque  volume  devait  contenir  environ  340  pag.  tt 
texte  et  12  grav.  imprimées  à  part.  , 

n  devait  paraître  une  livraison  tontes  les  temùa^.   \ 

Le  prix  de  la  livraison  était  de  50  c. 

Depuis  que  l'ouvrage  est  acbevé.  on  en  a  bit  use  en- 
tière à  prime  ;  les  personnes  qui  ont  besoin  d'uof  fo 
dnle  peuvent  prendre  cet  ouvrage  !  La  pendule  pmni 
place  dans  cette  publication  comme  Tatlas  dans  d'astre 
ouvrages. 

-h  II.  Panthéon  des  martyrs  de  la  li- 
berté, ou  Histoire  des  révolutions  politi- 
ques et  des  personnages  qui  se  sont  dé- 
voués pour  le  bien  piiblic  et  la  liberté  des 
nations.  Paris.  Eug,  et  V.  Penaud,  \m 
et  ann.  suiv.,  4  vol.  in-8,  avec  32  grav. 

-h  LEFRANÇOIS  [Louis  Blamc]. 
Des  correspondances  anglaises  dans  a  le 
Temps  ». 

-f-  LEG  ***  [Charont]. 

Belation  des  Etats  du  roi  de  Fez  dl  de 
Maroc  (par  Roland  Fréjus)  avec  une  de^- 
cript.  des  parties  des  places  fortes  qui  a{)- 
partiennent  à  présent  aux  Espagnols,  aui 
Anglois,  etc.,par  M.  — .  Paris^  168:2,  in- 
i±  ;  réimpression  plus  ample  de  réditioo 
de  1670, in-12. •  G.  M. 

-4-  LE  G***  [Le  Grand]. 

Critique  de  l'Œdipe  de  M.  de  Voltaire. 
par  M.  — .  Paris,  Gandouin^  1719,  in-îl 
de  36  pages. 

Note  manuscrite  d'un  contemporain.      A.  A.  B-r. 

-+-  LE  GAI  (HilaireUP.  A.  Gratet-Dc- 
PLESSis,  mort  en  185àj. 

Voy.  HiLAiRB  Le  Gai,  H,  284.  d,  et  ajoatex. 

ni.  Petite  Bibliothèque  de  voyage.  Paris. 
1855,  in-18. 

IV.  Petite  Encyclopédie  des  proverbes. 
Paris,  1832,  in.l8. 

V.  Le  jardin  de  renfance.  Paris,  1855, 
in-18. 

VI.  Petit  Trésor  de  poésie  récréali>e. 
Paris,  1835,  in-18. 

M.  Passard,  libraire  à  Paris,  a  publié  quelques  v^ 
tits  volumes  sons  ce  m6me  pseudonyme  et  sous  alai 
d'Eugène  le  Gai. 

LEGAN,  anag.  d'Angel,  ps,  [Ange-Jeaih 
Robert  Eustache,  aut.  dram?),  a  eu  part 
à  quelques  vaudevilles  sous  ce  pseudo- 
nyme. 


Î29 


LEGENDRE 


LEGRAS  DU  VILLARD         730 


LE  GENDRE  (le  sieur),  curé  d'Henou- 
rille,  en  Normandie,  apocr.  [Rob.  Abnauld 
TAndilly].  ,        ,    •*•    « 

Manière  de  cultiver  les  arbres  fruitiers, 
ù  il  est  traité  des  pépinières,  des  espaliers, 
les  contre-espaliers,  des  arbres  en  buisr- 
on  et  à  haute  tige.  Paris,  Ant,  Vttre» 
652,  pet.  in-12  de  240  pag.,  non  compris 
»  pag.  de  liminaires  non  chiffrées.  — 
iouv.  édit.,  augmentée  de  Vlnstruction 
ur  les  arbres  fruitiers,  par  M.  R.  T.  P. 
).  S.  M.  (R.  Triquet,  prieur  de  Saint- 
iars).  Paris,  de  Beaujeu,  1672,  in-i2. 

Tous  les  diclionnaires  historiques  annoncent  Tabbé 
ePiml-Châteaii  comme  le  véritable  auteur  de  cet  ou- 
n?e  ;  mais  il  n'aToit  que  dix-huit  ans  à  l'époque  de  sa 
ablicaUon.  Baillet.  dans  ses  t  Auteurs  déguisés  ». 
auribae  à  Guillaume  de  Lamoignon  et  à  Olivier  Le- 
fcrre  d'Ormesson;  en  effet,  le  P.  Rapin  nous  apprend, 
taoj  son  beau  p(Àme  des  *  Jardins  ».  que  l'illustre 
jjaoipnon  s'occupait,  dans  sa  terre  de  Basville,  non- 
iailrment  de  la  direction  des  arbres  fruitiers,  mais  de 
1  rMaciion  d'un  ouvrage  sur  cet  objet  important.  (Hortor. 
ifcerlWv.  12.)  .  ,^       . 

U  digne  émule  du  P.  Rapin.  Vanière,  qui  fréquenta 
mssi  le  séjour  de  Basville  sous  le  fils  de  M.  de  Lamoi- 
p»i,  et  lui  consacra  plusieurs  des  chants  de  son 
f  pTïdiam  rusticum  ».  parle  aussi  des  écrits  du  père 
m  la  collnre;  mais  il  le  ftit  de  manière  à  expliquer 
iùimesi  la  difficulté  ;  car  c'est  en  disant  positivement 
IQils  n'avaient  pas  encore  été  publiés.  (« Praîd.  rust.  », 
lib.  V.  V.  16  et  seq.) 

Il  est  donc  certain  que  le  P.  Rapin  parlait  d  un  ou- 
mge  autre  que  celui  du  sieur  Le  Gendre.  La  û«»nl»nie, 
iaw  la  préûce  de  son  «  Instruction  pour  les  jardins  ». 
aoas apprend  que  c'est  Amauld  d'Andilly  qui,  sous  le 
Mm  et  sur  les  Mémoires  du  fameux  curé  d'Hénouville. 
1  si  poliment  écrit  sur  la  culture  des  arbres  fruitiers. 
V'oy.  le  f  Recueil  de  rapports  et  de  Mémoires  sur  la 
al'tnre  des  arbres  frniUers  ».  par  M.  Aubert  du  Petit- 
nwnarâ.  ParU ,  Arthut-BeHrand ,  1815.  in-8, 
h  23,  55  et  suiT.  A.  A.  B— r. 

+  LEGENDRE  (A.). 

M.  Legendre,  caissier  du  t  Figaro  »,  est  le  La  Ge- 
urais  de  ce  journal. 

+  LÉGIONNAIRE  de  1811  (Un)  [Le 
baron  db  Bkaumont] .  ,.,  i»    j     * 

Point  de  subvention,  ou  ce  qu  il  faudrait 
Taire  en  faveur  de  la  Légion  d'honneur  ; 
par  — .  Paris,  Paulin,  1833,  in-8  de  4.  p. 

-f  LÉGISTE  SAVOISIEN  (un)  [Le  Ré- 
vérend chanoine  Laurent  RenaldiJ. 

Obsèques  célébrées  par  la  corporation 
des  prêtres  théologiques  au  Corpus  Domini, 
ï  l'honorée  mémoire  du  prêtre  théologien 
D.  J.  Cotlolingo.  Eloge  historique.  Traduit 
lie  ntalien  par  — .  Paris,  Périsse  frères, 
m3.  in-8, 64  p. 

LEGOPANOF  et  ALETHOWITZ,  de  l'A  - 
cadémie  impériale  de  Constantinople,  ps. 

Dialogue  entre  le  xviii*  et  le  xx*  siècle. 
Paris.  1780,  in-8,  22  p. 


Les  auteurs  disent  avoir  trouvé  cette  «  importante 
foUeclion  »  parmi  les  ôcriU  du  célèbre  et  mal  célébré 
Voltaire.  (Journal  encycl.  de  Bouillon,  15  octob.  1780, 
p.  353.) 

LEGOUVÉ,  apocr.  [A.-J.-Q.  Beuchot, 
bibliothécaire!. 

Le  Mérite  des  femmes,  fragment  pos- 
thume inédit  et  informe,  trouvé  dans  les 
papiers  de  Legouvé,  le  20  décembre  1815. 
Paris,  d'Hautel,  1815,  in-8,  9  pag. 

C'est  une  allégorie  à  la  condamnation  du  comle  La- 
valette. 

Voy.  sur  cet  opuscule  notre  Notice  sur  M.  Beuchot, 
dans  le  premier  volume  de  la  «  Littérature  française 
contemporaine  »,  p.  441. 

-|-  Voy.  aussi  Gabtan,  H,  126  e, 

4-  LE  GRAND  (Albert)  [de  Kerigouel]. 

Vies  des  saints  de  la  Bretagne  Armo- 
rique. 

H-  LEGRAND  (Jacques)  [Edouard-Odile 
Legrand].  ^      ,     j 

Le  problème  de  la  vie,  recherche  des 
traces  d'une  philosophie  pratique.  Paris, 
Dentu,  1864,  in-12. 

LE  GRAS  DU  VILLARD  (l'abbé),  cha- 
noine de  Grenoble,  mort  en  1785,  apocr. 
[le  marquis  Jean-Louis  de  BIalbteste, 
ancien  conseiller  au  Parlement  de  Dijon]. 

Esprit  de  «  l'Esprit  des  lois  ».  1749, 
in-8  et  in-12. 

Cet  opuscule  a  été  foustement  attribué  à  l'abbé  Le 
Gras  du  Viltard.  cbanoine  de  Grenoble,  mort  en  1785, 
âgé  de  quarante-cinq  ans.  Voy.  la  «  France  littéraire  » 
de  1769,  la  nouvelle  édition  de  la  «  Bibliothèque  histo- 
rique de  la  France.  »  t.  H,  n»  27072,  et  les  «  Lettres 
sur  la  profession  d'avocat  ».  par  Camus.  Pari»,  1818, 
t.  n,  p.  37. 

U  ne  faut  que  se  rappeler  les  titres  de  plusieurs  pro- 
ductions de  cet  abbé,  telles  que  la  c  Vie  de  sœur  Louise  • , 
le  «  Voyageur  spirituel  des  sœurs  de  Parménie  ».  pour 
se  persuader  qu'il  n'a  jamais  pensé  à  composer  «  l'Es- 
prit de  l'Esprit  des  lois  ».  M.  Ghalvel  lait  observer 
avec  raison,  dans  sa  nouvelle  édition  de  la  «  Bibliothè- 
que du  Dauphiné  ».  par  Guy  AUard,  que  le  mauvais 
goût  et  le  peu  de  jugement  de  l'abbé  Le  Gras  sont  im- 
pardonnables dans  un  siècle  aussi  éclairé  que  celui  où  il 
écrivait. 

ff  L'Esprit  de  l'Esprit  des  lois  »  est  une  rapide  ana- 
lyse de  l'immortel  ouvrage  de  Montesquieu;  il  n'a  pu 
être  composé  que  par  un  écrivain  versé  dans  les  matières 
législatives  :  et,  en  effet,  on  le  doit  au  marquis  de  Male- 
teste,  digne  élève  du  président  Bouhier,  son  oncle  à  la 
mode  de  Bretagne.  11  l'a  inséré  dans  ses  Œuvres  di- 
verses ».  Londres  {Lausanne),  1784,  in-8.  On  lira 
peut-être  avec  intérêt  le  morceau  de  sa  préface  relatif  à 
<  l'Esprit  de  l'Esprit  des  lois  »  : 

c  A  la  première  lecture  de  c  l'Esprit  des  lois  »,  je  me 
sentis  emporté  par  un  enthousiasme  qui  ne  me  laissoit 
pas  de  liberté  du  jugement. 

f  Je  le  lus  et  relus  plusieurs  fois,  et  je  m'en  péné- 
trai si  fortement,  que  sans  autre  secoars  que  celui  de 
ma  mémoire,  qui,  communément,  n'est  pas  bonne,  je 
me  trouvai  en  étot  de  conserver  presque  toujours  les 
mêmes  expressions  dans  l'extrait  d'un  livre  qui  n'est  lui- 


731 


LEGREVILLE 


LE  JOYEUX 


7» 


m6ma  qne  Textnit  d*nne  fonle  d'idées  conçnu  par  an 
grand  homme.  • 

Cet  oposcsle  commence  par  ces  mots  :  Les  lois  sont 
les  rapporU  nécessaires...  *  11  finit  par  ceux-ci  :  «  Lois 
civiles  sur  les  fiefs.  >  On  lit  en  tête  une  préface  d'une 
page.  Je  n'ai  pu  encore  en  découvrir  un  exemplaire  par- 
ttcolier  :  il  n'existe  pas  même  à  la  Bibliothèque  du  Roi. 
La  présente  désignation  suffira  aux  bibliophiles  pour  le 
leur  ftdra  reconnaître,  si  jamais  il  tombe  sous  leur 
main.  U  est  à  croire  qu'il  n'en  a  été  tiré  qu'un  très- 
petit  nombre  d'exemplaires.  A.  A.  B— r. 

LEGREVILLE,/».  [Prosper Lepoitbvln 
DB  Saint-Almb]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
a  France  littéraire  »,  à  Lbpoitbvin  db 
Saint-Almb. 

-f-  LEGROS  (J.)  [Jacq.  ToLSToy]. 

Le  Moniteur  et  les  Conférences  de 
Vienne;  par  — .  Bruxelles,  1855,  in-12  de 
105  pages. 

LE  GROS  DE  SAINT-HILAIRE  (Claude), 
trad.  sup.  [Claude  Saumaise]  . 

Apologie  royale  pour  Charles  I",  roi 
d'Angleterre,  traduite  du  latin,  par  — 
(Saumaise  lui-môme).  Paris,  1650,  in-4. 

+  Le  texte  latin  parut  en  16i9,  in-fol.  «  Defensio 
regia  proGarolo  I.  ».  L'ouvrage  fut  réimprimé  la  même 
année;  il  eut  trois  autres  éditions  en  1650  et  une  eç 
1652.  Selon  Warton,  Charles  H  donna  100  pièces  d'or 
i  l'auteur,  en  témoignage  de  sa  satisfaction.  Selon 
d'autres  écrivains,  Saumaise  n'a  reçu  absolument  rien. 
U  répondit  aux  attaques  de  Hilton  contre  Charles  I^c 
par  un  écrit  latin  qui  Ait  traduit  en  anglais.  Voir  le 
<  Mannal  >  de  Lowndes,  p.  9178. 

LE  GUAT  (François),  aut.  supp. 

Voyages  et  aventures  de  —  et  de  ses 
comparons,  etc.  Londres,  Mortier.  1708, 
2  vol.  m-12,  avec  une  préface  de  20  pag 

L'ex-bénédictin  Casimir  Freschot  est  fort  maltraité 
dans  cette  préface,  et  c'est  lui  qui  nous  apprend  qu'elle 
a  été  composée  par  Maximilien  Misson.  Il  nous  apprend 
aussi  que  le  Voyage  lui-même  a  été  rédigé  par  Paul 
Be...le,  de  Mets,  un  des  compagnons  de  voyage  de  Le 
Guat.  (<  Nouvelle  Relation  de  Venise»).  Utrecht,  1709, 
in-8.  p.  439-455..  A.  A.  B~r. 

-f-  LE  HAY  [Le  P.  Tournemine]. 

Remarques  de  Monsieur  —  sur  la  ma- 
nière de  graver  et  d'expliquer  les  pierres 
antiques,  faites  à  l'occasion  de  deux  es- 
tampes de  la  cornaline  du  roi,  appelée  le 
cachet  de  Michel-Ange.  Paris,  Etienne,  f 
1710,  in-12. 

On  a  attribué  cet  ouvrage  &  Le  Hay,  aidé  de  sa  fille, 
depuis  M™*  Chéron  ;  mais  une  note  manuscrite  de  mon 
exemplaire  attribue  ces  Remarques  au  P.  Tournemine  et 
renvoie  au  Supplément  de  Moréri,  t.  n,  p.  578,  ce 
que  je  n'ai  pu  vérifier.       {Note  de  M.  Boiitonnade.) 

LEHCIM  DxNAMRA  OLLAS  SENNERA- 
VED,  anag.  [Michel-Armand  Sallo  de 
Va&ei<(nbs,  ancien  maire  perpétuel  de  Sens, 


mort  en   floréal  an   x   (1802),  âgé  de 
soixante^îinqans]. 

L'Horoscope  de  la  Révolution,  landrts, 
et  se  trouve  à  Paris  chez  les  impartiaux, 
1790,  in-8,  62  pag. 

LEroHRESSERIUS  (Desiderius),  pseitâ. 
[Hérault]. 

Desiderii  Leidhresseri,  super  doctriDs 
capitibus  inter  Academiam  Parisiensem  et 
Jesuitas  controversis,  Dissertatio  politica 
duobuslibriscomprehensa.  Coloniœ,  1612, 
in-8. 

-h  LEHA  (de  la  Guadeloupe)  FJ.  de 
Volinière].  '  ^ 

Rêveries  poétiques,  par  — .  Poinie-é- 
Pitre  (Guai^oupe),  imp.  de  Vve  Minée, 
1847.  '^ 

(  Indication  prise  d'après  on  envoi  antopaphe  de 
l'auteur.) 

LE  JEUNE  (le  P.),  apoer.  [le  P.  Loriot, 
de  l'Oratoire]. 

Sermons  sur  les  plus  importantes  ma- 
tières de  la  morale  chrétienne,  à  Yusàse 
de  ceux  qui  s'appliquent  aux  misaoïk 
Nouv.  édit.  Parts,  1739,  10  vol.  in-ll 

Ces  Sermons  parurent  pour  la  première  fois,  snt 
des  frontispices  portant  par  le  P*"  pour  nom  faaleor. 
Paris,  E,  CotOerot,  1695  et  ann.  soiy,  7  ton..  8  vA. 
in-iS. 

On  appelle  ordinairement  ces  Discours  les  Sers(a> 
corrigés  du  P.  le  Jeune,  de  rOratoire.  para  qne  k 
P.  Loriot  déclare,  dans  la  pré&ce.  avoir  sniviles  mêrnf» 
plans  que  son  célèbre  confrère,  et  lui  avoir  qneJ(iu£f;>is 
emprunté  des  morceaux.  Aussi  a-t-on  mis  le  non  éa 
P.  le  Jeune  au  frontispice  d'une  nouvelle  édition  publiée 
à  Ports,  en  1759,  10  vol.  in-12.  A.  A.  B~r. 

LE  JOYEUX  DE  SAINT-ACRE,  m. 
[J.-M.  MossÉ,  on  peut-ôtre  mieux  Mos«, 
marchand  de  meubles  et  homme  de 
lettres]. 

L  Examen  critique  de  a  l'Essai  sur  lin- 
diffërence  en  matière  de  religion  »,  de 
M.  l'abbé  de  La  Mennais.  Parts,  aux  Ar- 
chives des  lettres,  sciences  et  arU,  quai 
Voltaire,  n'»  5,  1820,  1  vol.  —  Essai  sur 
l'intolérance,  en  matière  de  philosophie  et 
de  religion  ;  où  Ton  examine  les  tomes  UI 
et  IV  de  «  l'Essai  sur  l'indifférence  en 
matière  de  religion  »,  de  M.  Tabbé  de  La 
Mennais,  et  dans  lequel  on  venge  Jès  philo- 
sophes, les  juifs,  les  protestants,  la  raison 
etlegoût.ParMos8é.auteurde«rExamen  r- 
des  tom.  I  et  II  de  «  l'Essai  sur  l'indiiTt^ 
rence  »,  publié  sous  le  nom  pseudonjTDcde 
Le  Joyeux  de  Saint-Acre,  et  de  divers  opus- 
cules. Paris,  rEdUeur.  1823,  1  vol.  En 
tout,  2  vol.  in-8. 

La  couterture  imprimée  du  premier  volume  port*  le 
nom  de  U  Joyeux  de  Saint-Acre,  tandis  que  le  litit  & 
porte  que  celui  da  Saint-Acre. 


733 


LEJUGENEUTRE 


LB  BfÂISTRE  DB  SACY       734 


II.  Les  Travers  des  salons  et  des  lieux 
publics.  Caractères,  portraits,  anecdotes, 
bits  bizarres,  ou  Ton  reconnaîtra  d'in- 
nombrables originaux.  Paris ^  r Editeur, 
i8i2.  in-i2. 

Cet  oatrag«  u  compose  d'ane  partie  extraite  de  la 
t  ChroDiqoe  de  Paris  >,  antre  ooTrafe  da  même  aateur, 
et  d'one  partie  inédite. 

4- LEJUGENEUTRE  (Henri),  étudiant  eo 
médecine  [Eugëne  Hubert]. 

Moyen  de  parvenir  à  fabriquer  des  livres 
avec  les  idé^  et  le  style  d'autrui,  par  — . 
Pékin  et  Bruxelles,  i858,  in-8. 

Note  de  H.  DeUiasse. 

-h  LE  KAIN  [Caïn]. 
Mémoires,  publiés  par  son  fils  aîné.  Par- 
tis, an  IX,  in-8,  420  pages. 

M.  Jal,  dans  son  t  Dictionnaire  biographique  »,  a 
établi,  d'après  des  pièces  aathentiqnes,  qne  le  Téritable 
ocm  dn  célèbre  tragédien  était  Gain. 

+  L.  E.  L.  [Miss  Lœtitia  Elizabetb  Lan- 

donJ. 

Pœtical  Works,  i839,  4844,  4  vol. 
in-lâ,  réimp.  en  1850, 2  vol.  in-8. 

Cette  temme  poète  se  fit  nn  nom  dans  la  littérature 
anglaise  ;  eUe publia  snfcessivement  «  llmprovisatrice », 
1824.  le  «  Tronbadonr  >,  1825.  la  «  Violette  d'or», 
18i9,  etc.  Elle  écrlTit  plusieurs  romans  ;  ayant  épousé 
n  fonctionnaire  anglais,  M.  Maclean.  elle  l'accompagna 
à  la  côte  d'Afrique  et  elle  y  mourut.  Elle  a  été  l'objet 
de  déox  ouvrages  publiés  en  18il  :  i  Life  and  literary 
Renains  >  of  L.  E.  L.,  by  Léman  Blanchard,  8  toI. 
ia-8;  t  Characteristics  of  tbe  Genius  and  Writings 
of  L.  E.  L.  >  by  S.  S. 

4-  LE  LEONNAIS  (L.)  [Jean-Louis  Le 
HirI. 

Harmonies  sociales.  Paris,  Charpentier, 
1W7,  in-8. 

LELIÈVRE  (M»"  A.),  aut,  sup,  [François 
GuiLLois,  gendre  du  çoëte  Boucher]. 

Justification  des  sciences  divinatoires  ; 
par  M"*  A.  Lelièvre;  précédée  du  Récit 
des  circonstances  de  sa  vie  qui  ont  décidé 
sa  vocation  pour  Tétude  de  ces  sciences 
et  de  leur  application.  Paris,  l'Auteur,  rue 
de  Breda,  n.  2,  Gamier  frères,  1847,  in-12. 

Reproduit  en  1848,  comme  une  seconde  édition, 
soos  le  titre  de  c  Prophéties  de  la  nouvelle  Sibylle...  ». 

LÉLIO,  fw.  [Louis  Riccoboni,  artiste  et 
écrivain  dramatique,  connu  sous  le  nom 
de  Léliol. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Riggobom. 

LÉUO,  vs,  [Joseph-Alfred  Bonnomet, 
alors  professeur  au  collège  royal  de 
l3ouai]. 

H.  Bonnomet  a  publié  sous  le  pseudonyme  de  Lélio  : 
•  Gajant  ^joamé   »,   poëme  qui  parut  au  mois  de 


Juillet  1849  dans  le  «  Libéral  dn  Nord  »  et  quelques 
feuilletons  dn  même  Journal. 

H- LELIO  (pseudon.)  [M.  L.  de  Mail- 
lard DE  Marafy],  auteur  des  feuilletons 
intitulés  :  «  Menus  propos  de  la  Ville  et 
des  Théâtres,  »  imprimés  dans  «  l'Avenir 
industriel  et  artistique,  »  dont  il  est  le  ré- 
dacteur en  chef  (1858-1859). 

+  LE  M***  [Le  Marchant]. 

Voyage  à  Marseille  et  à  Toulon,  suivi  de 

Îrièces  diverses,  par  M.  — .  Paris,  s.  d. 
1789),  in-12, 186  p. 

Voyage  en  prose  et  en  vers  dana  le  goût  de  celui  de 
Chapelle;  Mélanges  poétiques  et  on  petit  drame  en 
prose,  le  tout  assez  médiocre.  6.  H. 

-h  LE  M***  [Le  Mbrrb  père,  avocat  au 
Parlement]. 

De  l'Etendue  de  la  puissance  ecclésiasti- 
aue  et  de  la  temporelle,  par  feu  M.  — . 
èans  date,  in-12  de  58  pages. 

LEM...  .  (M~),  aut.  dég,  [M-  Le  Mai- 
gnenL 

Ricnard  m,  .tragédie  en  cinq  actes  et  en 
vers.  Paris,  Egron  et  Barba,  1818,  in-8. 

-f-  LEMAIGRE  (Florestap)  [E.J.  Vers- 
traeteI. 

Plaidoyer  contre  la  peine  de  mort,  par 
— .  Bruxelles,  1863,  in-8,  20  p. 

LEMAIRE  (Henri),  plagiaire  [Robert 
DoDSLBY,  libraire  anglais  du  xviii*  siècle]. 

L'Indispensable,  ou  Raisonnement  hu- 
main. Ouvrage  utile  à  la  jeunesse.  Paris, 
Blanchard,  Vauquelin,  Ûelaunay,  1815, 
in-18. 

Ce  petit  IItto  n'est  point  d'origine  française  ;  c'est  la 
traduction  du  c  Bramine  inspiré  »,  de  l'anglais  Dodsley  ; 
la  traduction  publiée  sous  le  nom  de  M.  H.  Lemaire 
n'est  pas  même  nouTelle.  car  c'est  celle  ftite  par 
Desormes,  et  publiée  sous  le  nom  de  l'Escalier,  qui 
était  son  secrétaire,  et  qui  la  lui  atait  volée.  C'est  le 
cas  de  dire  à  l'occasion  de  MM.  l'Escalier  et  H.  Le- 
maire, à  trompeur  trompeur  et  demi. 

Sur  la  fin  de  1815,  une  nouvelle  fraude  a  été  com- 
mise. Le  prétendu  livre  de  M.  H.  Lemaire,  et  de  la 
même  édiUon,  a  été  reproduit  sous  le  titre  de  «  l'Epic- 
tète  de  la  jeunesse,  ou  Pensées  morales  sur  les  prin- 
cipaux devoirs  de  la  Société,  exprimées  de  manière  à  se 
graver  dans  la  mémoire  ».  Seconde  édit.,  Parit,  les 
mêmes,  in-18. 

Pour  les  nombreuses  traductions  françaises  de  ce 
petit  livre,  voyez  notre  c  France  littéraire  >  &  Dodsley. 

-|-  Voyes  aussi  Escallier  (1'),  tome  1,  col.  1250  c. 

+  LE  MAISTRE  DE  SACY. 

L'histoire  du  Vieux  et  du  Nouveau  Tes- 
tament, représentée  avec  des  figures  et  des 
explications  tirées  des  SS.  Pères,  par  — . 
Paris,  P.  de  Bats,  1723,  in-fol. 

C'est  le  môme  ouvrage  qne  «  l'Histoire  du  Vieux  et 
du  Nouveau  Testament  »,  par  le  S.  de  Royaumont.  n 
parait  certain  que  Fontaine  en  est  le  principal  auteur  ; 
mais,  comme  U  le  composa  étant  à  la  Bastille,  ob  il 


735 


LE  MAURE 


L'ENCLOS 


73C 


«Tait  été  mis  avec  le  Mtistre  de  Sacy.  oelai-ci  l'aida 
dans  son  travail,  et  voilà  laos  donte  ce  qui  porta  le  li- 
braire de  Bâta  à  mettre  l'ouvrage  entier  sons  le  nom  de 
Sacy.  A.  A.  B— r. 

LE  MAURE  (le  P.),  prêtre  de  l'Oratoire, 
apocr.  [le  P.  Cnarles  oe  La  Rue,  jésuite]. 

Recueil  de  sermons  sur  les  évangiles  du 
caresme,  et  sur  Ip»  mystères  de  N.-S.  et 
de  la  sainte  Vierge,  etc.  Nouv.  édit. 
Bruxelles,  Fr.  Foppens,  1734,  4  vol.  in-12. 

Ce  titre  est  fait  poar  exciter  l'attention,  poisqu'îl 
rappelle  un  confrère  de  Massillon  et  nn  de  ses  rivaux 
dans  la  carrière  de  l'éloquence.  Les  journaux  du  temps 
nous  offrent  un  parallèle  plein  d'intérêt  entre  le  P.  Ma- 
sillon  et  le  P.  Le  Maure  ;  j'avais  cependant  entendu 
dire  que  les  sermons  de  ce  dernier  n'avaient  jamais  été 
imprimés.  Ce  fut  un  motif  pour  examiner  avec  soin  le 
Recueil  annoncé  par  le  libraire  Foppens  ;  la  lecture 
seule  de  l'Avertissement  me  prouva  que  le  titre  était 
une  supercherie.  En  effet,  !•  l'on  y  présente  l'auteur 
des  Sermons  comme  un  prédicateur  c^'lèbre,  mais  que 
l'on  n'est  pu  autorisé  &  nommer  ;  2«  l'on  parle  de  cet 
auteur  comme  d'un  homme  qui  a  cultivé  avec  succès  la 
poésie,  et  dont  les  ouvrages  en  ce  genre  ont  mérité 
l'approbation  du  grand  Corneille.  Celte  dernière  circons- 
tance s'applique  très-bien  au  P.  de  La  Rue.  jésuite, 
dont  Corneille  a  traduit  en  vers  rrançais  plusieurs 
poèmes  latins.  Elle  m'a  d'ailleurs  fait  ressouvenir  que 
le  libraire  Foppens  avait  publié  dès  1706  les  Sermons 
du  P.  de  La  Rue  sur  des  copies  très  infidèles.  C'est  ce 
même  Recueil  dont  il  a  changé  le  frontispice  en  4134, 
pour  attribuer  &  un  oratorien  célèbre  les  sermons  tron- 
qués d'un  habile  jésuite.  A.  A.  B~r. 

LE  MAZAN,  ps,  [Besly]. 

Mémoires  des  chose«passées  en  Guyenne 
ès-années  1621  et  1622,  tirez  du  cabinet 
de  de  Vignoles  la  Hire.  Nyort.  1624,  in-8. 

V.  T. 

4-  LE  MEDER  (le  chercheur,  en  bas-bre- 
ton], nseudon,  [Jean-Louis  Chbvas,  né  à 
PornicJ. 

Galerie  armoricaine.  Nantes,  Charpen- 
tier, 1846-47.  2  vol.  in-fol.  avec  lith.  par 
Félix  Benoit. 

4-LEMENEZ  DE  KDELLEAU  [Daru, 
directeur  de  la  Banque  de  Prévoyance]. 

Aux  mères  de  famille  sur  leurs  devoirs 
comme  épouses  et  mères,  par  M.  — .  Paris, 
A.  Mesnier,  1829,  in-18. 

4-  LEMERLE  (Henri)  [Henri  Murgeh]. 
Des  articles  dans  le  journal  «  Paris  ». 

LE  MOINE  DTSSOIES,  nom  anohli  [Edme 
Marie-Joseph  Lemoine,  né  à  Essoies,  près 
de  Châlons-sur-Marne]. 

Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  àLsMOiNE. 

-+-  LËMORIE  [Molière]. 

Voy.  le  «  Dictionnaire  des  pseudony- 
mes »  par  M.  Georges  d'Hoilly,  2* édit., 
p.  189. 


+  L'EMPESÉ  (Emile  de). 
Voy.  Empesé. 

UEMPIRÉE.  Voy.  EMPIRÉE  (L). 

LEMYHE  DE  SASY  (C.-M.),J».  [C  Mel^ 
siER. propriétaire  à  Claye,  Seine«t-Mame]. 

Réfutation  des  prétendues  fautes  de> 
Bourbons,  adressa  aux  seuls  gens  <k' 
bien,  aux  citoyens  honnêtes  des  villes  >  t 
des  campagnes,  le  26  mai  1815.  Pam, 
Poulet,  1813,  in-8,  88  pag. 

LE  NATTIER  (Thibaut),  clerc  du  lieu  do 
Barges  en  Bassigny,  ps,  [N.  HorrtI. 

Rabelais  ressuscite  récitant  les  faits  et 
comportements  admirables  de  très-valeu- 
roux  Grand-Gousier,  roy  de  Place  vuide, 
t  faduit  du  grec  africain  en  françois,  par 
—  (composé  par  N.  Horry).  Paris,  161  i, 
in-12.  P.  B. 

Le  V  Maunel  du  libraire  »  dte  deux  antres  éditions. 
Rouen,  1611  ;  Paris,  1615.  Des  détails  sur  cetos- 
nage  se  trouvent  dans  le  c  BnlIeUn  du  bildispbile 
belge.  »  tome  I,  page  870. 

-t-  Une  réimpression  i  1 00  exempl. ,  dont  2  sor  pipier 
velin.  a  été  publiée  à  Genève,  J.  Cay  et  fiis.  1867 
in-!8,  VIII  et  105  p.  D'après  M.  Paul  Lacroix,  c«  li- 
vre, publié  pour  la  première  fois  en  1611.  c'est4^:f'' 
un  an  au  plus  après  la  mort  d'Henri  IV,  et  dont  la  (kf 
est  ai^onrd'hui  perdue,  devait  être  une  dernière  opR^ 
sion  des  baines  d'un  ancien  ligueur. 

UENaOS  ou  LENCLOS  (M*  Anne  de), 
dite  Ninon,  apocr. 

L  Lettres  ae  Ninon  de  TEnclos  au  mar- 
quis de  Sévigné  (composées  pr  L.  Da- 
mours.  avocat),  augmentées  ae  sa  Vie  et 
de  quarante-trois  lettres.  Amsterdam.  Fr. 
Joly,  1752,  2  voL  in-12.  Paris,  ImbfrL 
1796.  2  voL  in-16.  —  Nouvelle  édition, 
enrichie  de  notes  historiques  et  exulica- 
liv(  s  sur  chaque  lettre,  par  MM.  G.  des  H. 
et  A.  L.  (MM.  Guyot  des  Herbiers  et  Au- 
guste de  Labouisse],  terminées  par  FUis- 
toire  de  Marion  de  Lorme,  amie  intime  de 
Ninon  (rédigée  par  de  La  Borde).  Paris, 
Capelle  et  Renaud,  1800,  3  vol.  in-18.  - 
Autre  édition,  précédée  d'une  Notice  his- 
torique, par  Bret,  augm.  de  la  «  Coquette 
vengée  »,  pièce  attribuée  à  Ninon,  etc. 
Paru,  les  mêmes,  1806,  3  vol.  in-18  avec 
3  jolis  portr. 

Parmi  les  pièces  futées  à  celte  dernière  éditiou.  oa 
tronve  :  «  Ninon  *,  comédie  en  un  acte  et  en  Ten 
libres,  par  Vigée,  et  c  Ninon,  ou  l'Epicnréisme  i. 
com.-Taud.  en  un  acte,  par  Creuzé  de  Lesser. 

-|-  11  existe  de  ces  c  Lettres  •  des  traducdoo^  eo 
allemand,  Leipst^^,  1755;  en  hollandais,  La  B9i<. 
1793;  en  anglais,  Londres,  1761,  8  vol. 

—  Les  mômes.  Nouv.  édition,  précédée 
d'une  Notice  sur  Ninon  de  Lenclos,  par 
L.-S.  Auger.  Paris,  Léop.  Collin.  18U0, 
2  vol.  in-i2. 


T37 


UENaOS 


L'ENaOS 


738 


U.  Correspondance  secrète  entre  M"*  Ni- 
non de  Lenclos.  le  marquis  de  Villarceaux 
et  M"*  de  M***  (de  Maintenon).  (Composée 
par  le  vicomte  Alexand reJoseph-Pierre  de 
Ségur,  dit  Sé^ur  jeune).  Paris,  Lejay, 
1789,  in-8, 2  vol.  in-12.  —  Sec.  édit.  Parts, 
1797,  2  vol.  in-48.  —  Nouv.  édit.  Paris. 
Renard,  an  xui  (1805),  in-12,  fig. 

Ces  deux  coirespondances  sont  apocryphes.  U  ne 
noos  reste  qae  onxe  lettres  qoi  soient  vraiment  de  Ninon 
de  Lendos  ;  elles  sont  insérées  dans  les  Œnvres  de 
Saînt-ËTremont.  Ce  sont  des  espèces  de  billets,  écrits 
ans  prétention.  Dn  natvrel,  de  l'esprit  et  de  la  phi- 
losophie .  voilà  ce  qu'on  aime  à  y  retrouver. 

n  y  a  aussi  beaucoup  d'esprit  dans  la  Correspondance 
publiée  par  M.  de  Ségur  ;  mais  il  n'est  pas  possible 
de  i'y  méprendre  ;  ce  n'est  ni  le  ton,  ni  le  style  de 
cette  époque,  qui  n'était  pas  encore  celle  du  brillant 
persiflage  (i).  M.  de  Ségnr  n'a  donc  su  conserver  dans 
MU  livre  ni  les  mœurs,  ni  le  Ion  de  l'époque.  On 
aÀ»are  qu'il  y  fit  entrer  des  billets  qui  lui  avaient  été 
adressés  par  quelques  grandes  dames  de  ses  mal  tresses, 
car  le  vicomte  de  Ségnr,  partageant  toute  l'immoralité 
de  son  siècle,  se  bisait  un  honneur  de  multiplier  ses 
SQccès  auprès  des  femmes  et  de  les  afficher. 

On  prétend  que  les  femmes  de  qualité  envoyaient 
leurs  enfants  ches  M^^"  de  .l'Enclos,  pour  prendre  de 
ses  leçons.  Ici  elle  en  donne  de  singulières  au  marquis 
de  Villarceaux,  qu'elle  a  aimé  au  point  de  passer  troi$ 
ans  dant  une  terre  à  lui,  presque  tète  à  tète  (elle 
qui  fat  aussi  volage  dans  ses  amours  que  tant  d'autres 
bas-bleus,  libres  ou  mariés,  de  notre  époque).  Quelques 
notes,  mises  au  bas  des  pages,  se  font  lire  avec  plaisir. 
On  distingue  celles  qui  concernent  Marion  De  Lorme, 
qui  passa  longtemps  pour  être  la  maîtresse  de  Richelieu. 
Les  événemenU  de  sa  vie.  rapportés  par  l'auteur,  sont 
si  extraordinaires,  qu'ils  semblent  romanesques  :  il  ne 
dit  pas  ce  qui  en  garantit  l'anthenticité. 

Cette  Correspondance  apocryphe  a  été  insérée  dans 
les  (Euvres  diverses  du  vicomte  de  Ségur,  publiées,  en 
1819,parlll.  Fr.-J.-M.  Fayollc.  Paria,  Dalibon,  in-8. 

Ce  que  nous  avons  d'authentique  de  Ninon  de  l'En- 
clos se  réduit  i  sa  Correspondance  avec  Saint-Evremont, 
qui  a  duré  de  i696  à  1701  ;  elle  est  composée  de  dix- 
neuf  lettres,  dont  huit  de  Saint-Evremont  et  onze  de 
Ninon.  La  dernière  est  du  1»  janvier  1701.  Ces  Let- 
tres ont  été  primitivement  ensevelies  dans  le  volumineux 
rnnetl  des  Œuvres  de  SaîntrEvremont  :  on  les  en  a 
exhumées  pour  les  imprimer  à'abord  à  part,  en  1751, 
et  eosoite  dans  la  c  Collection  des  Lettres  de  femmes 
célèbres  >,  publiée  en  1805,  par  Léopold  CoUin,  et 
elles  se  trouvent  dans  la  partie  intitulée  :  «  Lettres  de 
M»»  de  Villars,  de  Coulanges  et  de  La  Fayette,  de 
Ninon  de  Lendos  et  de  madame  Aïssé.  1805  ;  2«  édit., 
1805.2  vol.  in-12;  3«  édit.,  1806,  3  vol.  in-12. 
On  attribue  à  Ninon,  sur  la  foi  de  Mercier,  abbé  de 
SaÎDt'Léger,  un  petit  écrit  intitulé  :  «  la  Coquette 
vengée  t.  1659,  petit  in-12,  48  pag.  Cet  opuscule  est 
■ne  critique  de  l'ouvrage  intitulé  :  «  Portrait  de  la 
coqoette,  ou  la  Lettre  d'Aristandre  à  Timagène  »,  par 


(1)  Les  vériUbles  Lettres  sont  écrites  avec  plus  de 
délicatesse  et  avec  moins  d'apprêt.  La  morale  y  est  ton- 
joors  assaisonnée  par  l'enjouement,  et  l'esprit  ne  s'y 
DOQtre  que  sous  les  apparmces  d'une  imagination  libre 
et  natorelle. 

M««  Briquet,  i  Dict.  hist.  des  Françaises.  » 

T.  II. 


Félix  de  Jnvenel,  Parit,  Ch.  de  Sercy,  1659,  petit 
in-12.  L* opuscule  attribué  à  Ninon  a  été  reproduit  dans 
la  collection  de  Léopold  Gollin,  par  les  soins  d'Anger, 
et  à  la  suite  de  l'édition  de  1806  des  prétendues 
ff  Lettres  de  Ninon  au  marquis  de  Sévigné  »  (celles 
de  L.  Damours).  Quelques  bons  mots  de  Ninon  ont  été 
recueillis  et  imprimés  à  la  An  du  tome  U  de  ces 
mêmes  Lettres,  pag.  258-60. 

Trois  ouvrages  biographiques  particuliers  ont  été 
publiés  sur  cette  femme  célèbre  : 

lo  Mémoires  sur  la  vie  de  Ninon  de  Lendos.  (Par 
A.  Bret.)  Parit,  1750;  AmiUrdam,  F.  Jûly»  1775, 
in-12. 

Réimpr.  en  tète  des  éditions  de  1800  et  de  1806 
des  c  Lettres  de  Ninon  de  Lençlos  au  marquis  de  Sé- 
vigné ». 

■j-  Traduit  en  allemand,  Leip%ig,  1754;  en  italien, 
Bologne,  1810. 

2»  Mémoires  et  Lettres  pour  servir  à  l'histoire  de  la 
vie  de  mademoiselle  de  Lenclos.  (Par  le  chevalier 
d'Ottxmenil,  ou  Douxmenil,  mort  en  1778.)  Rotter- 
dam, 1751,  in-12. 

On  a  faussement  attribué  à  l'abbé  Raynal  un  ouvrage 
sous  le  même  titre,  en  sorte  que  d'un  ouvrage  nos  bi- 
bliographes en  ont  fait  deux. 

30  Notice  sur  Ninon  de  Lenclos  ;  par  L.-S.  Ao- 
ger,  1806. 

Imprimée  à  la  tète  des  <  Lettres  a  composées  par 
L.  Damours. 

-f-  On  peut  ajouter  :  «  Histoire  de  Ninon  de  Len- 
closB,  suivie  d'une  notice  snr  madame  de  Comuel, 
par  lé.  N.  Quatremère  de  Roissy. 

Plusieurs  beaux  esprits  du  temps,  plusieurs  écrivains 
assez  distingués  célébrèrent  Ninon  en  prose  et  en  vers. 
Dans  ce  nombre  furent  Scarron  et  Saint-Evremont,  les 
abbés  de  Ch&leauneuf  et  Regnier-Desmarais.  La  fin  du 
xviu*  siècle  et  le  commencement  de  celui-ci  ont  vu 
naître  et  des  pièces  de  vers  et  des  compositions  dra- 
matiques inspirées  par  Ninon  :  nous  les  rappellerons 
tontes  ici. 

lo  Étrennes  i  Ninon  (En  vers);  par  Scarron. 

Trois  strophes,  de  six  vers  libres. 

n  y  a  apparence  que  les  premiers  vers  adressés  à 
Ninon,  lorsqu'elle  commença  à  Caire  parler  d'elle,  sont 
ceux  de  Scarron.  On  n'en  sait  pas  la  date  précise; 
mais  on  y  voit  que  Ninon  était  fort  jeune,  et  n'avait 
pas  encore  affiché  la  licence  de  ses  mœurs,  puisque  le 
poète  lui  souhaite  un  mari  pour  ses  étrennes.  Ces 
vers  ne  sont  pas  de  très-bon  goût  ;  mais  personne 
n'ignore  quel  était  celui  de  l'auteur. 

2<>  Lettre  de  l'autre  Monde  (En  vers). 

Quarante-huit  strophes,  de  quatre  vers  croisés,  de 
huit  et  neuf  pieds. 

Cette  pièce  se  trouve  dans  les  éditions  complètes  de 
Saint-Evremont,  et  on  ne  voit  pas  de  raison  de  douter 
qu'elle  soit  de  sa  main.  On  y  reconnaît  sa  galté  philoso- 
phique, et  jusqu'au  négligé  de  sa  versification. 
f  30  Réponse  à  la  <  Lettre  de  l'antre  Monde  • 
'  Seiie  strophes  de  quatre  vers  croisés,  de  neuf  et  dix 
pieds. 

n  serait  difficile  d'assurer  que  cette  «  Réponse  » 
soit  de  Ninon  elle-même,  quoique  cette  illustre  fille  ait 
(kit  quelques  vers.  Plusieurs  personnes  la  donnent  à  ma- 
demoiselle de  La  Vigne. 

40  ÉpiUphe  de  Ninon  ,  par  l'abbé  Régnier-Des- 
marais. 

Dix-neufs  vers  libres,  adressés  à  Ninon,  alors  Agée 
de  quatre-vingt-cinq  ans. 

50  Portrait  (moral)  de  mademoiselle  de  Lenclos  (à 

24 


73Ô 


L'ENCLOS 


L'ENCLOS 


740 


près  de  qnatre-Tingt-dix  ans)  ;  par  l'abbé  de  Châleau- 
oeuf. 

Imprimé  dsDS  l'oovrage  de  l'aatear,  intitulé  :  i  Dia- 
logue sor  la  masiqae  des  anciens  >,  etc.  {Paris,  1725, 
iD-12. 

Ce  portraft  est  fait  par  le  dernier  ami  de  Ninon. C'est 
le  récit  d'une  conversation  qui  se  tint  chez  mademoiselle 
de  Lenclos,  en  1705,  c'est-à-dire  dans  la  dernière 
année  de  sa  vie. 

Les  interlocuteurs  sont  déguisés  sous  les  noms  de 
Gallimaqne  et  de  Théagène  :  celui-ci  est  vraisembla- 
blement l'abbé  de  Ch&teauneaf  lui-même  :  on  ignore  le 
véritable  nom  de  Callimaque. 

C^  Quelques  vers  sur  Ninon  (par  le  baron  de  Blot, 
Belly.  Chevreau  et  antres). 

Recueillis  à  la  fin  du  t.  n  des  i  Lettres  de  Ninon  de 
Lenclos  au  marquis  de  Sévigné  »,  éditions  de  IBOO  et 
de  1806,  p.  261-64. 

7>  Le  Temple  du  goût,  poème,  par  Voltaire.  1733, 
in-8. 

Voltaire  a  introduit  Ninon  dans  sou  poëme.  et  elle 
était  bien  faite  pour  y  tenir  une  place  distinguée. 

80  Dialogue  entre  madame  de  Maintenon  et  made- 
moiselle Ninon  de  Lenclos;  par  Voltaire.  1751,  in-19. 

Une  notice  de  la  police,  qui  se  trouve  à  la  Uiblio- 
Ihèque  du  foi,  attribue  cet  opuscule  à  la  marquise  de 
Créquy;  le  libraire  De  Tune  Tait  remarquer,  p.  15  de 
la  lettre  D  de  son  catalogue,  La  Haye,  1785,  in-8, 
que  cet  opuscule  a  été  attribué  à  Voltaire.    * 

Ce  Dialogue  est  imprimé,  dès  1751,  dans  les  «  Œu 
vres  Ê  de  Voltaire.  Il  est  question  de  madame  de  Main- 
tenon  dans  les  «  Anecdotes  >  ;  et  Voltaire  en  parle 
dans  beaucoup  d'autres  endroits.  Anne,  ou  Ninon  de 
Lenclos,  née  le  15  mai  1616,  mourut  le  17  octobre 
1705  à  quatre-vingt-neuf  ans  cinq  mois  et  deux  jours 
Voltaire,  dans  une  note  de  l'opuscule  que  nous  citons, 
ne  lui  donne  que  quatre-vingt-huit  ans. 

Ce  Dialogue  a  été  réimprimé,  en  1820,  dans  les 
«  Dialogues  et  Entretiens  philosophiques  de  Voltaire  » 
édition  stéréot.  deFirmin  Didot,  2  vol.  in-18.  Il  est  le 
troisième  dans  cette    collection,  qui  est  composée  de 
trente  et  un  Dialogues  et  Entretiens. 

Qo  Sur  mademoiselle  de  Lenclos,  à  M**';  par  Vol- 
taire, 1751. 

Ce  morceau  fait  partie  du  t.  m  des  «  Nouveaux  Mélan- 
ges philosophiques,  historiques,  critiques,  etc.  »,  1703. 
C'est  donc  par  erreur,  dit  M.  Deuchot,  que  les  éditeurs 
de  Kehl  l'ont  datée  de  1771.  Des  éditeurs  modernes 
ont  mis  1751,  et  .avec  raison,  puisque  c'est  de  1751 
qu'est  daté  un  des  ouvrages  dont  Voltaire  parle  comme 
venant  de  paraître. 

Le  même  écrivain  s'est  encore  pTus  tard  occupé  de 
Ninon  de  Lenclos.  On  peut  le  voir,  dans  sa  Correspon- 
dance, lettre  du  15  avril  1752,  par  un  fragment  qui  la 
concerne  ;  par  le  chapitre  VIII  de  la  «  Défense  de  mon 
oncle  »  (1767,  in-8)^  et  par  une  autre  lettre  de  1771, 
qui  a  rapport  à  elle;  puis  enfin.  Ninon  est  le  principal 
personnage  de  sa  comédie  «  le  Dépositaire  »  (1772). 

100  Le  Dépositaire,  comédie  en  cinq  actes  et  en 
▼ers;  par  Voltaire.  Paris,  Valade,  1772.  in-8. 

Pièce  composée  en  1767,  et  qui  n'a  jamais  été  re- 
présentée. 

Il  existe  deux  éditions  de  cette  pièce  portant  la  date 
de  1772.  La  première  édition  est  sans  préface  ;  mais 
an  lias  de  la  liste  des  persuniia;;es  on  lit  en  note  :  «  Le 
fond  de  celle  comédie  est  tiré  (lei>  mémoires  du  lerops. 
Rien  n'est  plus  connu  que  l'histoire  d'un  dépôt  nié 
par  un  homme  Irès-graVe,  et  rendu  par  la  célèbre  Ni- 1 
non  ».  L'autre  édition  n'a  plus  cette  note,  mais  contient' 


une  préfoce.  C'est  le  texte  de  cette  dernière  qae  b 
éditeucs  de  Voltaire  ont  suivi  ;  la  première  a  scni  V'.a 
recueillir  les  variantes. 

llo  Ëpltre  à  Ninon  de  Lenclos  (par  le  comte  J.-A> 
dré  Chouvalof.  chambellan  de  l'impératrice  de  P.a<«)'. 
et  président  de  législation  ;  publié  par  Jean  ChoaYali  f. 
son  oncle,  et  VolUire).  1773. 

Pièce  de  cent  vingt-sept  vers  alexandrins. 

Lorsque  celle  «  Epitre  »  pamt,  on  l'attribua  à  Vol- 
taire, qui  déclara  franchement  qu'elle  n'était  pas  de  loi. 
et  qui  loua  la  pureté  avec  laquelle  on  étranger  faisa.! 
des  vers  français. 

120  Réponse  de  Ninon  de  Lenclos  à  M.  deV**'. 

Pièce  de  trois  cent  8olxante-<lix  vers  alex.iudriD? 

Celte  «  Réponse  »  a  été  mise  sur  le  compte  ^  La 
Harpe,  et  il  s'en  est  faiblement  défendu. 

La  Harpe  revint  bientôt  de  l'attribalion  de  ri>:>< 
c  hpHre  » ,  car  nous  trouvons  que  peu  de  temps  ii-f» 
sa  publication,  il  fit  paraître  une  «  Epitre  à  M.  le  c^s-  f 
Chouvalof,  sur  les  effets  de  la  nature  champêtre  et  mii 
la  poésie  descriptive  ». 

130  Épître  à  Ninon  de  Lenclos  (par  le  comte  i.-An<1. 
Chouvalof,  publiée  par  Jean  Chouvalof,  sou  ourle,  'i 
Voltaire),  —  et  Réponse  de  M.  de  V"  (Voluin?,  a 
qui  cette  pièce  était  faussement  attribuée),  publiée  yii 
M.  Asinof,  ancien  pasteur  d'Oldenbourg.  Genève,  1774. 
in-8. 

On  a  attribué  la  publication  de  cette  édition  à  ^^a- 
cherat  de  Longpré,  mais  elle  a  dik  être  donnée  par 
Voltaire.  Voyez  sa  lettre  an  chevalier  Deliile.  <la 
18  avril  1774. 

Les  deux  premières  éditions  de  c  TÉpltre  à  Ninon  • ,  h 
comte  Chouvalof,  sont  maintenant  très-rares,  mais  l'Lpî- 
tre  a  été  réimprimée  non-seulement  parmi  les  pu  «es 
relatives  à  Ninon  à  la  suite  de  ses  prétendues  Lettrti 
au  marquis  de  Sévigné,  mais  encore  dans  «  rEQcrrk»- 
pédie  poétique  »,  volume  contenant  les  Épttres. 

La  Réponse  de  Voltaire  est  en  prose,  et  ne  peut  pas. 
par  conséquent,  être  confondue  avec  celle,  en  vers,  de 
La  Harpe.  D'ailleurs,  Voltaire  donna  plutôt  un  Aéme&ii 
à  ceux  qui  lui  attribuaient  «  l'ÉpItre  à  Ninon  de  Les- 
clos  »  qu'une  i  Réponse  »  à  ladite  Epitre. 

Voici  la  Réponse  de  Voltaire  : 

«  J'admire  cette  Épître  ;  je  donne  nn  nouveau  dé- 
menti à  ceux  qui  osent  dire  que  j'y  ai  quehiue  part.  <Vt 
honneur  inouï,  que  les  Russes  font  à  notre  lan^D':. 
doit  nous  convaincre  de  l'énergie  avec  laquelle  ils  én-i- 
vent  dans  la  leur,  et  nous  faire  rongir  de  tons  les  ùàe^ 
écrits  dont  nous  sommes  inondés  dans  ce  siècle  des 
abominations  et  des  fadaises  ». 

I  La  frivolité  qui  succède  chei  nons  si  rapidement  i 
la  barbarie,  celte  foule  d'écrits  si  insipides  enpro»:^ 
en  vers  qui  nons  accable  et  qui  nous  déshonore  ;  ce  dé- 
luge de  Nouvelles  et  d'Années  littéraires  ;  ces  Diction- 
naires de  mensonges  dictés  par  la  faim,  par  la  ra^e. 
par  l 'hypocrisie  ;  tout  doit  nous  faire  voir  combien  non»  dé- 
générons, tandis  que  des  étrangers  nous  instnii«ent. 
en  se  formant  sur  nos  bons  modèles.  Ce  n'est  pas  U 
seule  leçon  qu'on  nous  donne  dans  le  Nord  (1).  Si  on 


(1)  Qu'eût  donc  dit  Voltaire,  s'il  eftt  prévu  que  ras- 
teur  d'un  livre  considéré  par  un  grand  nombre  de 
personnes  sérieuses  comme  nn  monument  en  rboooeor 
des  Iclirps  françaises,  n'eût  dft  obtenir  qu'un  ims^niWo 
enrouragement  du  gouvernement  français,  lorsque  ta:it 
de  folliculaires  à  la  solde  dn  plus  offrant,  tant  de  mar- 
gots  littéraires  absorberaient  les  récompenses  dues  asx 
travailleurs  nationaux,  et  que  ce  serait  justement  un 


741 


L'ENCLOS 


LENCLOS 


742 


liai  les  lettres  de  l'impératrice  de  Rassie,  do  roi  de 
PniS9«,  da  fea  comte  de  Tessin,  etc.  etc.,  od  appren- 
drait à  (lenser,  supposé  que  cela  paisse  s'apprendre.  Il 
semble  que  ces  génies  n'aient  cultivé  notre  langue  que 
pour  noos  corriger;  mais  nons  ne  nous  corrigerons  pas.  » 
14°  Réponse  de  Ninon  à  nn  comte  Rosse  (ChooTa- 
loO;  par  Doiat.  4774. 

Pièce  de  cent  quarante-trois  Ters  libres,  qui  parut 
d'a]}ord  dans  va  opuscule  intitulé  :  «  Anacréon  ci- 
toyen »,  suivi  d'une  «  Réponse  de  Ninon  à  un  comte 
russe  >  et  d'une  «  Éplire  à  la  Lune  » .  Amtterdam 
tt  Pari»,  Monory,  1774,  in-8. 

Otte  pièce  de  Dorât  a  réussi  dans  son  temps.  Elle 
doit  plaire  davantage  aujourd'hui  que  l'envie  commence 
à  m.  détacher  de  la  statue  de  ce  poëte  aimable  dont  elle 
aait  abrégé  les  joors. 

La  pièce  de  Dorât  a  été  quelquefois  réimprimée  sous 
l«  tilre  c  d'Epltre  de  Ninon  de  Lenclos  à  M.  de  *'^. 
C'est  sous  ce  dernier  titre  qu'elle  a  été  insérée  dans  le 
3«  vol.  des  «  Lettres  de  Ninon  de  Lenclos  au  marquis 
d«  Sévigné  »,  éditions  de  1800  et  de  1806.  parmi  les 
pièces  relatives  à  Ninon. 

15«  «  Ninon  de  Lendos  »,  comédie  en  un  acte  et 
en  vers  aibres)  ;par  L-J.-B.-E.  Yigée.  Parts,  Everat, 
1797.  in-8. 

Réimprimée  dans  les  Œuvres  diverses  de  l'aoteor. 
{Pari»,  1707.  ia-8),  ses  Poésies  (1813,  in-8),  et  ses 
(Eavres  dramatiques  (1824.  in-8). 

16«  c  Le  Mariage  de  Scarron  ».  comédie-vaude- 
ville en  un  acte  ;  par  Barré,  Radet  et  Desfontaines. 
Pari»,  Mi^neret,  1797.  in-8. 
Ninon  est  l'un  des  personnages  de  cette  pièce. 
17«  tf  Ninon  de  Lenclos,  ou  l'Epicuréisme.  comédie- 
nodeville  en  nn  acte  et  en  prose  ;  par  A.  Creusé  de 
Lesser.  Pari»,  CholUt,  an  vm  (1800).  in-8. 

Cette  dernière  comédie,  aussi  bien  que  celle  de 
Vi^,  A  été  réimprimée  avec  d'antres  pièces  concer- 
nant Ninon,  à  la  suite  des  «  Lettres  de  Ninon  » ,  par 
Domours.  Pari»,  1806,  3  vol.  in-18. 

180  «  Molièro  chez  Ninon,  ou  la  Lecture  de  Tar- 
taffe  ».  comédie-vaudeville  en  un  acte  ;  par  Mil.  Ghaset 
et  J.-B.  Dubois.  Pari»,  1803,  in-8. 

19«  ff  Voltaire  chez  Ninon  »,  fait  historique  en  nn 
acte  et  en  prose,  mêlé  de  vaudevilles  ;  par  MM.  Moiean 
et  UPorteUe.  Paria.  Barba,  1806.  in-8. 

Ce  fut  l'abbé  de  Ch&teauneuf,  ami  intime  de  Ninon, 
qui  présenta  à  l'illustre  nonagénaire  Voltaire  à  l'âge 
d'euTiron  treixe  ans;  elle  pressentit  ce  qu'il  devait 
être  on  jour.  Dans  son  testament,  elle  lui  fit  nn  legs 
de  2,000  livres  ponr  acheter  des  livres. 

20»  c  Couplets  sur  Ninon  de  Lenclos  »;  par  M.  le 
cbev.  de  Piis. 

Neufs  couplets,  insérés  d'abord  dans  les  recuo.ils  ly- 
riqoes  do  temps,  puis  dans  les  Oeuvres  de  l'aoleur,  et 
repnKloits  dans  le  tome  III  des  c  Lettres  de  Ninon  de 
Leodos  au  marquis  de  Sévigné  ».  éditions  de  1800  et 
de  1806.  parmi  les  pièces  relatives  à  Ninon,  pages 
31-35. 

âlo  ff  Ninon  chez  madame  de  Sévigné  »,  comédie 
CD  on  acte  et  en  vers,  mêlée  de  chants  ;  par  M.  Dupaty. 
Pari»,  Barba»  1808,  in-8. 


bibliophile  msse.  M.  Serge  Poltoratzky,  de  Moscou. 
<iQi.  par  suite  de  son  amour  pour^otre  littérature,  fe- 
nil  cf  que  lo  gouvernement  français  n'a  su  faire  :  pa- 
troberait  les  travanx  du  pauvre  antenr?  Ohl  nationalité 
ftaacaisel 


22«  ff  Ninon,  Molière  et  Tartuffe  ».  comédie-vau- 
deville en  un  acte;  par  Henri  Simon.  Paris,  Barba, 
1815r^in-8. 

Molière  consultait  Ninon  sur  ses  comédies. 

230  «  Ninon  i  la  campagne  ».  comédie  en  on  acte. 
Lyon,  de  l'impr.  de  Coque,  1826,  in-8. 

24*  ff  Les  Papillotes  »,  comédie  en  nn  acte,  mêlée 
de  chants  ;  par  MM.  Ancelot  et  Jacqnes  Arago.  Pari«, 
JTarcAafU,  Barba.  1844,  in-8. 

Ninon  est  le  principal  personnage  de  cette  pièce. 

25»  «  Le  Fils  de  Ninon  »,  drame  en  trois  actes, 
mêlé  de  chants  ;  par  MM.  Ancelot  et  Hipp.  Raimhnnlt. 
Pari»,  Marchant,  1834.  in-8  de  72  pages,  on 
in-8  de  32  pages. 

'  Un  jeune  homme  éproova  nne  grande  passion  pour 
Ninon  alors  dans  un  Age  très  avancé.  Ce  jeune  homme 
était  son  fils  et  celui  du  marquis  de  VUlarceau.  Il  se 
tua  en  apprenant  ce  secret. 

26«  «  Nanon,  Ninon  ei  Maintenon,  on  les  Trois 
boudoirs  > .  comédie  en  trois  actes,  mêlée  de  chants  ; 
par  MM.  Théaulon,  Dartois  et  Lesgnillon.  Paris,  Ch. 
Tre»»e,  1844.  gr.  ln-8  à  2  colon. 

Faisant  partie  de  la  «  France  drunatiqna  an  dix- 
neuvième  siècle  ». 

270  ff  Un  Duel  chez  Ninon  »,  comédie-vaDdeville 
en  un  acte;  par  MM.  Théodore  Barrière  et  Michel 
Carré.  Paris,  MUh.  Lévy,  1849,  in-18,  focmat 
angl. 

Faisant  partie  de  la  collection  intitolée  :  «  Théâtre 
du  G>-mnase-Dramatique  » . 

Nous  sommes  vraisemblaMement  loin  d'avoir  cité 
tout  ce  qui  a  été  écrit  sur  la  célèbre  fille  qui  nons 
occupe  ;  mentionnons  pourtant  encore  nn  oonplet  de  la 
chanson  de  Chazet  sur  les  «  Serments  »  ;  deux  couplets 
d'Anson,  traducteur  d' Anacréon,  dans  des  couplets 
consacrés  à  l'éloge  du  Marais,  ponr  nne  fête. 

Il  a  été  publié,  en  allemand  : 

Lapeyron,  Geheimnisse  der  bemehmten  Schœnheit 
Ninon  Lenclos,  oder  die  Kunst.  den  Kœrper  zn  ver- 
schœnem  und  bis  in  das  hœchste  Aller  ich<en  zn  er- 
halten.  Ans  dem  firanz.  Manuscripte  nebers.  v.  Ferd. 
V.  Heffen.  Magdeburg,  Boenech^  1845.  in-lB  de  zij 
et  95  pages. 

-I-  28»  Memorie  snlla  viU  di  Nina  di  LukIm,  tn- 
dotte  dal  firancese  da  Vittorio  Fonmier.  Bolo^na,  1808, 
in-18. 

-f-  29.  C'est  à  Ninon  qu'est  consacré  le  chapitre  x 
(p.  GCLv-cccxxvm)  de  la  «  Notice  sur  Saint-Evre- 
mont  » .  placée  en  tête  de  l'édition  des  «  Œuvres  choi- 
sies de  Saint-Evremond  »,  publiée  par  M.  Ch.  Giraud. 
{Pari»,  Techener,  1866,  in-12.) 

-f-  Aux  corrections  du  t.  D  des  c  Supercheries  lit- 
téraires »,  1»  édition,  on  lit  : 

LENCLOS  (mademoiselle  Anne,  dite  Ninon  de). 

Dans  une  note  de  la  col.  742  c,  nous  avons  dit, 
en  parlant  de  la  liste  que  nous  donnions  des  ouvrages 
relatifs  à  Ninon  :  «  Nous  sommes  vraisemblablement 
loin  d'avoir  cité  tout  ce  qui  a  été  écrit  sur  la  célèbre 
fille  qui  nous  occupe  ».  Quel  est,  en  effet,  le  bibliogra- 
phe le  plus  passionné,  le  plus  exact,  qui  peut  se  flatter 
que  rien  ne  lui  échappera?  Aussi  cette  liste  n'est-elle 
pas  complète.  Mais  quand  par  des  recherches  et  des  dé- 
couvertes ultérieures  on  parvient  â  se  corriger  soi-même 
et  h  faire  sa  propre  censure,  on  enlève  à  la  critique  le 
droit  qu'elle  pourrait  Pxerc<T  contre  un  travail  incom- 
plet. Corrigeons  et  complétons  vite,  pour  que  la  critique 
n'ait  point  à  se  mêler  de  notre  article. 


743 


L'ENCLOS 


LEO  SUAVIDS  SOLITARIUS     TU 


Noas  avoDS,  colonne  736,  signalé  divers  opascales 
relatifs  à  Ninon,  dont  la  rénoion  forme  le  troisième  vo- 
lume des  prétendues  «  Lettres  de  Ninon  de  Lenclos  au 
marquis  de  Sévigué  »,  éditions  de  1800  et  de  4806. 
3  vol.  in-18  avec  3  porlr.  Mais  nous  avons  négligé  de 
dire  qu'à  la  fln  du  t.  II  d'autres  opuscules  relatifs  à 
cette  célèbre  fille  s'y  trouvent  sous  la  forme  et  sous  le 
titre  de  :  i  Introduction  aux  Lettres  de  Ninon  de  Lenclos 
et  de  Saint-Evremont  *  (qui  se  trouvent  dans  ce  deuxième 
volume),  renfermant  diverses  pièces  annoncées  dans  le 
titre  de  cet  ouvrage. 

Or,  ces  diverses  pièces  renferment  beaucoup  de  mor- 
ceaux en  vers  et  en  prose,  et  l'on  y  trouve  entre  autres  : 
1<*  A  un  ami  (relativement  à  Ninon).   Stances  de 
Scndéry  ;  douxe  strophes  de  quatre  vers. 

2°  Vers  de  Voltaire  sur  les  femmes  de  quarante  ans. 
Dix-sept  vers  libres. 

En  l'honneur  de  Ninon,  et  en  réponse  à  La  Dixmerie. 
3»  Vers  de  Saint-Evremonl  sur  la  Régence,  adressés 
i  Ninon.  Sept  strophes. 

4»  Lettres  de  madame  Scarron,  depuis  madame  de 
Maintenon,  au  nombre  de  quatre.  En  prose. 
50  Quelques  petits  vers  de  Scarron. 
(>o  A  mademoiselle  de  Lenclos,  par  Saint-Evremoot. 
Pièce  de  i5i  vers  de  dix  pieds. 

7»  A  la  moderne  Leonlium  (ouulemoiselle  de  Len- 
clos). sur  la  morale  d'Ëpicure,  par  Saint-Evremont. 
En  prose. 

80  Enfin,  des  petites  pièces  de  vers  en  l'honneur  de 
Ninon,  par  l'abbé  de  Chftteauneuf.  Gharleval,  Cha- 
pelle, etc.;  des  Lettres  dans  lesquelles  il  est  question 
de  Ninon  :  de  Saint-Evremont  à  M.  Hervart,  intendant 
des  finances,  l'ami  de  Fouquet  et  de  La  Fontaine  ;  du 
chevalier  (Brossin)  de  Méré  à  M.  d'Elbène.  Le  cheva- 
lier fut  un  amant  délaissé  de  Ninon.  On  a  imprimé  deux 
de  ses  lettres  h  Ninon,  i  la  suite  de  relies  de  Saint- 
Evremont. 

H-  L'ENCLOS  (Jacq.  de)  [Collin  de 
Plancyl. 

Les  Tribulations  de  Robillard,  histoire  du 
temps  de  Louis-Philippe.  Plancy,  in-18. 

L'ENDORML  Voy.  ENDORMI  (L'). 

+  LENGLET  [Hilaire  David]. 

Méthode  de  peinture  à  l'aquarelle  appli- 
quée à  la  photographie.  Paris,  1851,  in-8; 
2*  édit.  augmentée,  1862,  in-8. 

-h  LENGLET  DU  FRESNOY  (l'abbé). 

Méthode  pour  étudier  la  géographie  (par 
Martineau  au  Plessis,  refondue  et  corrigée), 
j)ar  — .  Paris,  Hochereau,  1716,  4  vol.  in- 
12.  —  Quatrième  édition,  revue,  corrigée 
et  augmentée  par  Drouet  et  Barbeau  de  la 
Bruyère.  Paris,  Tilliard,  1768,  10  vol.  in- 
12. 

L'ouvrage  original  de  Martineau  du  Plessis  est  inti- 
tulé :  ff  Nouvelle  Géographie,  ou  Description  exacte  de 
l'univers,  tirée  des  meilleurs  auteurs  tant  anciens  que 
modernes  ».  Anuterdam,  1700,  3  vol.  in-12.  L'abbé 
Lenglei  avoua  qu'il  lui  avait  servi  de  base  pour  la  pre- 
mière édition  de  sa  Méthode.  A.  A.  B— r. 

LENIS  (Vincontius),  ps.  [Liber tus  Fro- 

UONDUS]. 


Vincentii  Lenis  theologi  Arausicani  Tbe- 
riaca  ad  versus  Dion.  Petavii  et  Ant.  Ricardi 
(Dechamps),  de  libero  arbitrio  libros. 
Lutetiœ  Parisiorum,  10-47,  in-4. 
RélVité  par  le  P.  Annat,  jésuite,  sous  ce  titre  : 
Gatholica  disceptatio  de  Ecdeaii  pnesenlis  tenpons, 
anctore  Vincentio  Scverino  Cliravallensi.  Parisiis. 
CramoUy,  1650,  in-8.  A.  A.  B-r. 

4-  LENNOC'H,  pseudon.  [Dangut  Des- 
DESERTs,  médecin  à  Landemeau,  poêle  et 
romancier!. 

Il  écrit  dans  les  Revues  de  la  Bretagne. 

LE  NORMAND  (Jacaues) /w.  [J.-G-A. 
LuTiiERBAU ,  depuis  directeur-fondateur 
de  la  a  Revue  de  la  Province  et  de  Paris  v 
auteur  d'articles  dans  «  Tlndicateur  de 
Baveux  »  (1837),  dans  le  «  Cultivateur  de 
la  Basse-Normandie  »,  dans  la  «  Revue  de 
la  Province  et  de  Paris  »]. 

LENORMANT  D'ÉTlOLES  (1),  aut.  sup. 
[Th.  B0UR6,  plus  connu  on  littérature 
sous  le  nom  de  B.  Saint-Edme]. 

Mémoires  d'un  baptisé  congréganisle, 
filleul  de  M.  le  prince  de  Polignac.  Paris, 
1830,  in-8. 

+  LENTULUS  (Publius)  proconsul  ro- 
main, auteur  supposé, 

Epître  écrite  en  Uierusalem  et  envo}w 
au  Sénat  et  au  peuple  de  Rome,  témoignant 
de  ce  qu'il  avait  veu  et  cogneu  de  Nustre- 
Seigneur  Jesus-Christ. 

Tel  est.  chez  des  écrivains  du  xve  siècle,  k 
titre  de  cette  lettre  dont  on  ne  trouve  pas  de  trares 
avant  le  xii«  siècle,  mais  qui.  depuis  cette  Opuqa«.  a 
été  fort  répandue  et  longtemps  acceptée  comme  auihfo- 
tique;  elle  a  même  trouvé,  en  166C,  nu  savant  alle- 
mand, H.  Lemnich,  pour  la  défendre;  mais  depuis  long- 
temps la  supposition  ne  fait  plus  l'objet  d'aucun  dostir. 
Le  texte  latin  se  trouve  dans  de  nombreux  manuscnU 
avec  une  foule  de  variantes.  Voir  la  traduction  et  les 
détails  que  donne  le  «  Dictionnaire  des  Apocryphes  », 
t.  Il,  col.  453. 

-h  LEO  (Hippolyto  et  M.  Alexandre) 
[Levesque  et  Martineau]. 

Une  Heure  à  Calais,  vaudeville.  Paris. 
1824,  in-8. 

+  LEO  [L.  DE  Saeguer,  lieutenant  dans 
l'armée  belge]. 

Essais  en  prose,  par  — .  Liège,  Car- 
manne,  1869,  in-18  de  61  p. 

LEOSUAVIUS  SOLlTARlUS,/w.[Jacques 
Goiiorry]. 

Discours  responsif  à  celui  d'Alexandre 
de  la  Tourette,  sur  les  secrets  de  l'art 


(1)  On  sait  que  ce  nom  était  aussi  celui  du  mari  de 
la  fameuse  marquise  de  Pompadour. 


845 


LEO  ZÂTHÂRANE 


LEON 


746 


chimique,  par  L.  S.  S.  (c*e6t-à-dire  Léo 
Suavius  Solitarius).  ParU,  Jean  de  Las- 
tre,  1579,  in-8. 

-h  LEO  ZATHARANE  [Anatole  Harzé, 
de  Uégé]. 

U  Cocarde  jaune,  nouvelle ,  par  — . 
Liège ^  Carmanne^  iS58,  in-8. 

4-  LEODINUS  [rabbé  L.  J.  C  LouisL 
Quelques  mots  sur  le  Perron  de  Liège, 
par  — .  Tirlemoni,  Merckx,  1842.  in-8  de 

18  p. 

LÉON,  hébreu,  ps.  [AbarbaneiJ. 

La  Philosophie  d'Amour,  traduite  de 
ritalien  en  françois,  par  le  seigneur  du 
Parc  (Denis  Sauvage).  Lyon,  1551,  1559, 
in-16. 

-|-  Cette  tndacliOD  a  été  réimprimée  plusieurs  fois» 
Dotatament  à  Lyon  en  1596,  ia-12. 

■+-  Il  existe  une  antre  version  anonyme,  Lyon,  4  551 , 
in-8 .  Do  Verdier  l'attribue  à  Ponthus  de  Thyard.  L'original 
itilieo,  publié  pour  la  première  fois  à  Rome,  en  1 534. 
a  obteon  des  éditions  nombreuses.  Il  serait  impossible 
«l'en  supporter  la  lecture  aujourd'hui.  Ces  dialogues 
roulent  sor  l'amour  dans  l'acceptation  la  plus  ^ste  et 
la  plus  élevée  du  root,  l'amour  dans  Dieu,  l'univers, 
l'hamanité,  les  créatures,  l'intelligence.  Autour  de  ce 
rentre  se  groupent  les  doctrines  les  plus  variées  ;  c'est 
l'eipression  la  plus  complète  de  cette  philosophie  ita- 
lieone  qui  cherèhait  à  concilier  le  péripatétisme  arabe 
et  le  oéo-platonisme  sous  les  auspices  de  la  Kabale. 
Voir  le  «  Dictionnaire  des  sciences  philosophiques  ». 
tome  m. 

4-  LÉON  (le  pape). 

Enchiridion  serenissimo  imperatori  Ca~ 
rolo  Magno. 

M.  Renouard  en  avait  réuni  trois  éditions,  deux 
imprimées  à  Lyon,  en  1601,  et  une  datée  de  Lyon, 
1633  (  c  Catal.  de  la  Bibliothèque  d'un  amateur  >, 
1. 1,  p.  302}.  M.  Graesse,  dans  sa  c  Bibliotheca  magica  * 
(p.  26).  indique  une  édition  de  Rome  (lieu  supposé), 
1670.  Debure  mentionne  dans  sa  «  Bibliographie  in- 
strnctive  »  l'édition  originale  de  1525,  et  il  convient 
qu'il  ne  l'a  jamais  rencontrée.  Il  existe  des  traductions 
fraocaises;  celle  de  Lyon,  1584,  est  intitulée  :  «  Ma- 
nuel OD  Enchiridion  de  prières  contenant  diverses 
oraisons  de  Léon  pape  «.  L'exemplaire  du  duc  de  la 
Vallière  fut  acheté  43  fr.  par  Renouard.  Des  éditions 
modernes  contiennent  la  prière  que  récitait  Charle- 
magne  pour  être  à  Tabri  des  balles  et  des  boulets. 
CtH  encore  un  livre  colporté  dans  les  campagnes. 
Voir  c  l'Histoire  des  livres  populaires  »,  par  M.  Charles 
Nisard,  2*édit.,  tom.  I,  p.  148. 

LÉON,  prénom  sous  lequel  cinq  auteurs 
dramatiques  ont  caché  leur  participation 
à  plusieurs  vaudevilles:  MM.  Bucquet, 
G.  Duval,  L.  Pillet,  Rabbe  et  Théaulon. 
(Voy.  la  •  France  littéraire  »  à  ces  divers 
noms). 

+LÉON.  FERDINAND R...  etB...  (MM.) 

[TlIÉACLON,     F.    LaNGLÉ,    RaMOND    DE  La 

Croisette  et  Brisset]. 
Le  Magasin  de  lumière,  scènes  à  pro- 


pos de  l'éclairage  par  le  gaz;  par  —, 
représentées  sur  le  théâtre  du  Gymnase 
Dramatique,  le  4  février  1823.  Paru, 
M^  Huet,  1823,  in-8. 

LÉON  et  LÉON  H***  aui.  dég.  [Léon 
Halevy],  au  t.  dram. 

L  Avec  M.  Jaime  :  le  Chevreuil,  ou  le 
Fermier  anglais,  comédie  en  trois  actes, 
mêlée  de  chants.  Paris  J.-N.  Barba,  1831, 
in-8. 

Réimpr.  en  1834  dans  U  «  France  dramatiqae  au 
XIX*  siècle  ». 

IL  Avec  MM.  Jaime  et  Jules  (Vemoy, 
dit  de  Saint-Georges)  :  Folbert,  ou  le 
Mari  de  la  cantatrice,  comédie  en  un  acte, 
mêlée  de  couplets.  Par».  Riga,  Barba, 
1832, in-8. 

m.  Avec  M.  Jaime  et  H.  Dartois  :  le 
Grand  Seigneur  et  la  Paysanne,  ou  une 
Leçon  d'égalité.  Comédie  en  deux  actes, 
mêlée  de  couplets  (imitée  d'un  épisode  de 
((  Barnave  »,  de  M.  Jules  Janili).  Paris, 
Barba,  1833,  in-8. 

IV.  Avec  le  même  :  M.  Mouflet,  ou  le 
Duel  au  troisième  étage,  comédie- vaude- 
ville en  un  acte.  Paris,  Barba^  1833,  in-8. 

V.  Avec  MM.  Mallian  et  Jaime  :  les  Fi- 
leuses,  comédie- vaudeville  en  un  acte  (tirée 
des  Coutumes  irlandaises) .  Paris,  Barba, 
1833, in-8. 

VI.  Avec  M.  Jaime  :  Geneviève,  ou  la 
Grisette  de  province,  drame  en  quatre 
actes,  mêlé  de  chant.  (Imité  du  roman 
«  d'André  ».  de  G.  Sand).  Paris,  boulev. 
Saint-Martin,  n.  ii,  1836,  in-8,  80  pag.  et 
1837, in-32. 

LÉON.  aut.  dég.  [A.-A.-Léon  Laya, 
auteur  dramatique!. 

I.  Avec  M.  Ancclot  :  le  Dandy,  comédie 
en  deux  actes,  mêlée  de  chant.  Paris, 
Dondey-Dupré,  Marchant,  1832,  in-8. 

IL  Avec  le  même  :  la  Robe  de  chambre, 
ou  les  Mœurs  de  ce  temps-là.  comédie  en 
un  acte,  mêlée  de  chant.  Paris,  Marchant, 
1833,  in-8. 

III.  Avec  M.  Regnault  (Potron  et  Gau- 
tier) :  la  Liste  de  mes  maîtresses,  comédie 
en  un  acte,  mêlée  de  couplets.  Représentée 
sur  le  tRéâtre  du  Palais-Royal,  le  26  janvier 
1838.  Paris,  Barba,  Delloye,  Bexou,  1838, 
gr.  in-8  à  2  colon. 

Faisant  partie  de  U  c  France  dramatique  au  xix* 
siècle  ». 


(1)  Suivant  une  autorité  que  nous  avons  adoptée 
pour  notre  article  Ancelot  de  la  «  Littérature  flrantaise 
contemporaine  >  (tom,  !•',  pag.  37-42),  le  M.  Léon 
collaborateur  de  11.  Ancelot  pour  i  le  Dandy  »  et  la  «  Robe 
de  chambre  »  ne  serait  point  M.  Laya,  mais  11.  Bnoqnet. 


747 


LÉON 


LÉON  DB  CHAUMONT 


718 


IV.  Avec  M.  Ancelot:  la  Lionne,  co- 
médie en  deux  actes,  mêlée  de  chant.  Paris, 
Marchant,  1840,  in-8. 

V.  Le  Hochet  d'une  coquette,  comédie 
en  un  acte.  Par»,  Ck.  Tresse,  i8iO,  gr. 
in-8  à  2  colon. 

Ftinnt  partie  de  b  c  Fnuice  dramatique  an  xix* 
tiède  Ji. 

VI.  L'Œil  de  verre,  comédie  en  un  acte, 
mêlée  de  chant.  Pans,  Ch.  Tresse^  i840, 
gr.  in-8  à  â  colon. 

Vn.  Je  connais  les  femmes,  comédie  en 
un  acte,  mêlée  de  chant.  Paris,  Ch,  Tresse, 
Delloye,  i840,  gr.  in-8  à  2  colon. 

Paiaant  partie  de  la  c  France  dramatique  aa  xix* 
iiède  ». 

Vm.  Avec  M:  Regnault  (Potron)  :  un 
Mari  du  bon  temps,  comédie  on  un  acte, 
mêlée  de  chants.  Paris,  Ch.  Tresse,  1841, 
gr.  in-8  à  2  colon. 

Faiiant  partie  de  la  c  France  dramatique  au  xix* 
aièele  *. 

Sou  le  vfi  1640  de  son  «  Nouveaa  Recoeil  d'oa- 
vragei  anonymes  «t  peendonymea  »,  11.  De  Manne 
attritme  à  M.  Laya  nne  participation  quelconque  à  la 
com6die>vandeTille  de  U.  Ancelot  intitulée  i  Reine, 
rardlnal  et  page  »  (1833),  appuyant  son  opinion  sur  ce 
que  la  pièce  porte  arec  celui  de  M.  Ancelot  le  nom 
d'un  H.  Léon.  Les  deux  exemplaires  du  dépôt  légal 
ne  portent  que  le  premier  de  ces  deux  noms.  Ensuite, 
la  paternité  de  cette  pièce,  i  Reine,  cardinal  et  page  », 
est  contestée  i  M.  Ancelot  par  M.  L.  Hiiart,  dans  la 
c  Galerie  de  la  presse  »,  pour  la  rendre,  selon  Ini,  à 
flon  véritable  anteur,  madame  Ancelot. 

LÉON,  premier  maître  des  ballets  du 
grand  théâtre  de  Lvon. 

I.  La  Partie  de  cnasse,  ou  la  Séduction, 
ballet-pantomime  en  trois  actes.  Lyon, 
Boitel,  1834,  in-8,  10  pag. 

II.  L'arbre  de  Belzebuth,  ou  la  Forêt 
des  sorciers,  ballet  féerie-pantomime  en 
deux  actes.  Lyon,  Boursy,  1835,  in-12, 
12  pag. 

Analyse  on  programme. 

ni.  Les  Intrigues  espagnoles.  Ballet- 
pantomime  en.  ofeux  actes.  Lyon,  Boitel 
1836,  in-12.  12  pag.  sur  pap.  rose. 

LÉON,  maître  des  ballets  au  théâtre  de 
Marseille. 

Avec  M.  M***  (J.  P.  Simon)  :  les 
Amours  de  Faublas,  ballet- pantomime  en 
Quatre  tableaux  ;  représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Porte  Saint-Martin,  le  12  juin  183o. 
Paris,  Marchant,  1835.  in-8, 16  pag. 

LÉON,  ps.  [Jean-Pierre  Bernard,  plus 
connu  sous  le  nom  de  Bernard-Lëon, 
artiste  et  auteur  dramatique]. 

LEON  (d'Amboise),  ps.  [Léon  Guille- 
min]. 


I.  Avec  M.  A.  Decomberousse  :  le 
Cheval  de  Créqui,  comédie  en  deux  acl4?s 
et  en  trois  parties,  mêlée  de  chant.  Rt*- 
présentée  sur  le  théâtre  du  Vaudevillle, 
le  26  octobre  1839.  Paris,  Mifliei,  183l>, 
in-8. 

IL  Physiologie  du  parterre,  types  du 
spectateur,  illustrations  de  IL  Emy.  Paris. 
Desloges,  1841,  in-32. 

LÉON  ***,  aut.  dég,  [Léon  Pillet,  né  en 
1803,  successivement  rédacteur  en  chef 
du  «  Nouveau  Journal  de  Paris  »,  créé  en 
1827,  maître  des  requêtes  et  directeur  do 
l'Académie  royale  de  musique]. 

I.  Avec  M.  Adolphe  **^  (Vaunois)  :  la 
Vendetta,  opéra  en  trois  actes.  Représenté 
sur  le  théâtre  de  l'Académie  royale  de 
musique,  le  11  septembre  1839.  Pcm, 
Duverger.  1839,  in-8. 

D'après  nne  nontelle  de  M.  Prosper  Uerimte.  inii- 
tulée  c  Ifœnrs  de  la  Corse.  Mateo  Faleone  ».  qoi 
avait  été  publiée  dans  la  «  Revne  de  Parts  »,  tome  DI. 
1829. 

II.  Avec  le  même  :  la  Mazurka,  ou  les 
Clarinettes  et  les  marionnettes,  vaudeville 
en  un  acte.  (Théâtre  des  Variétés).  Paris, 
rue  (TEnghien,  n.  32;  Tresse,  1844,  in-8. 

LÉON  DE  CHAUMONT,  ps.  [Léon  Gcil- 
LEMiN,  officier  de  dragons,  démissionnaire 
après  l'avènement  de  Louis-Philipnel. 

I.  L'épée  de  Napoléon.  (En  vers.)  Parti, 
Dupuy,  1833,  in-8,  8  pag. 

II.  Constant! ne.  (Poésie.)  Paris,  Merrel. 
1837, in-8,  8  pag. 

IIL  Les  Français  en  Afrique,  poème  en 
deux  chants.  Paris,  le  même,  1837,  in-8, 
10  pag. 

Iv.  Physiologie  du  recensement.  (Eo 
vers  et  en  prose.)  PariSy  Pollet,  1811, 
in-8, 10  pag.  —  Deuxième  édition.  Port*, 
Roiier,  1841,  in-32. 

La  première  édition  est  anonyme  ;  la  seconde  porte 
le  nom  de  Léon  de  Chanmont. 

La  c  Gazette  de  France  »  annonce,  le  15  octobre 
1841,  qne  M.  Léon  de  Chanmont.  auteur  d'une  c  Phy- 
siologie du  Recensement  x,  a  été  le  môme  jour  l'objet 
d'une  visite  domiciliaire  faite  à  six  heures  du  malin  par 
un  commissaire  de  police.  Tous  ses  papiers  ont  été 
visités  pour  y  trouver  des  exemplaires  de  cet  tcrit, 
dont  une  seule  livraison  a  paru. 

V.  Physiologie  di;  boudoir  et  des  femmes 
de  Paris.  Paris,  V Editeur,  1841,  in-3i. 

L'auteur  a  publié  dans  la  même  année  une  troisit^ne 
«  Physiologie  » ,  celle  du  parterre,  qu'il  a  pnblit^  s<»s 
le  nom  de  Léon  (d'Amboise).  V.  plus  haut,  col.  747  /*. 

VI.  Les  Français  en  Afriaue,  1830-18« 
(en  vers)  ;  avec  le  bulletin  d  honneur  d'isly 
et  de  Mogador,  par  ordre  alphabétique. 
Paris,  Bréautè,  18i2,  in-8,  48j)ag. 

VII.  Quinet  et  les  étudiant  de  Paris. 


749     LÉON  DE  SÂINT-FRANÇOIS 


LÉONCE 


750 


8  dtembro  1845.  (En  vers).  Parts, 
galeries  de  l'Odéan,  IB^fô,  in-8,  8  pag. 

Vlll.  L'étoile  du  roi.  Paris,  Bréaute, 
i84G,  in-8,  8  pag. 

L\.  Le  Diable  médecin.  Parts,  Gabr. 
Roux,  Cassanet,  Pourem,  1847,  2  vol. 
in-8. 

Dcpnis  la  rérolatlon  de  Février  1848.  M.  GntUemin 
a  adopté  an  antre  genre  de  production  littéraire  beau- 
coup plus  profitable  pour  Inl  que  ne  l'avaient  été  seg 
préctdenles  publications:  il  s'est  fait  chansonnier  de 
loates  les  circonstances  et  de  tous  les  événemenU  ad- 
?enu3  depuis  rélablisscmcnl  de  la  République.  C'est  à 
iBi  que  l'on  doit  les  Irès-nombreux  canards  lyriques, 
imprimés  in-fol.  piano,  ornés  de  gravures  sur  bois,  et 
portant  la  signature  L.  C.  (Léon  Ghaumont).  Chaque 
édition  de  ses  chansons  est  ordinairement  Urée  à 
GO.OOO  cxempl.,  et  plusieurs  d'entre  elles  en  ont 
cbieon  jusqu'à  dix. 

LÉON  DE  SAINT-FRANÇOIS,  jw.  (1). 

1.  Physiologie  du  Soleil.  Paris,  Fiquet, 
galerie  de  YOdéon,  n.  6,  1841,  in-32. 

n.  Les  aventures  du  chevalier  Cléas. 
Vans,  Pinard,  1843,  in-8. 

LÉON  DE  SAINT-JEAN  (le  P.),  nom  de 
religion  [Jean  Macé,  de  Rennes,  carme  ré- 
formé des  Rillettes,  prédicateur  et  au- 
mônier du  roi]. 

I.  La  Politesse  de  la  langue  Françoise, 
pour  parler  purement  et  écrire  nettement, 
par  N.  Fr.  (le  P.  Léon,  carme),  prédica- 
teur et  aumônier  du  roi.  Par» ,  Antoine 
Padelùup,  1(>56.  —  ^  édit.,  chez  le  môme, 
1664.  —  y  édit.  Lyon.  1668,  in-12. 

Le  privilège,  en  date  du  36  déc.  4865,  est  au  nom 
de  N,  prédicateur  ordinaire  de  S.  M. 

Le  Dom  de  l'auteur  se  trouve  sur  le  ftontispice  de 
l'édition  de  Ljon,  qui,  sans  doute,  a  été  inconnue  à 
l'abbé  Goujet,  puisqu'il  a  cm  que  les  letUes  initiales  N. 
Fr.  signifiaient  Noël  François.  Voy.  sa  t  Bibliothèque 
fraDfûise  »,  tome  11,  page  425. 

Ce  volume  ne  renferme  que  des  parties  de  l'ouvrage 
PTibli»^  par  le  même  auteur,  sous  le  nom  de  Du  Tertre, 
en  4650  et  en  4652.  Voy.  I,  4489  f,     A.  A.  B-r. 

Ua  Histoire  de  l'hostie  miraculeuse  de 
Paris.  Paris,  1660,  in-8.  —  Nouv.  édit., 
publiée  par  Vabbé  Montépin.  Parts,  1733, 
in-12. 

Ce  religieux  est  auteur  de  plusieurs  autres  ouvrages 
qnt  ont  été  publiés  sous  les  pseudonymes  de  Du  Tertre, 
Kr.  Irenée  (voy.  ces  noms),  et  sous  les  initiales  F.  S. 

LÉON  DE  SAINT-MARCEL  (C.-M.).p«. 
[J.  Lingay]. 

De  la  Monarchie  avec  la  Charte.  Paris, 
ks  marchands  de  nouveautés,  1816,  3  part, 
formant  ensemble  un  vol.  in-8  de  260  pag. 


(1)  On  dit  pourtant  que  ce  nom  est  véritablement 
celui  de  cet  écrivain. 
-+■  Sa  famille  s'appelle  Joly  db  Saint-FraMÇOis.     % 


Il  devait  y  avoir  une  quatrième  partie  qui  n'a  point 
paru. 

LÉON  L...,  aut.  dég.  [Léon  Laubier, 
auteur  dramatique]. 

I.  Le  Petit  Poucet,  féerie  en  trois  actes, 
sans  intermède,  mêlée  de  chants,  de  pan- 
tomime et  do  transformations  ;  représenté 
sur  le  théâtre  de  M.  Comte,  le  5  décembre 
1822.  Paris,  imp.  Nouxou,  1822,  in-18. 

IL  La  Petite  Valérie,  drame  en  un  acte, 
môle  de  chants,  imité  de  l'allemand  de 
Kotzebue.  Représenté  le  5  août  1823,  sur 
le  théâtre  des  petits  acteurs  de  M.  Comte. 
Paris,  Constant  Chantpie,  1823,  in-8. 

LÉONAIS  (L.  le),  ps.  [Le  Uir.  avocat  à 
la  Cour  royale  de  Paris]. 

Harmonies   sociales.   Avec  cette   épi- 

fraphe  :  Amour,  liberté,  autorité,  unité. 
^ans,  H.'L,  Delloye,  1844,  in-8,  277  pag. 

LÉONARD  (G...),  ««*<.  dég.  [Léonard 
Gallois].  „  «    •     i 

Qu'en  dis-tu,  citoyen?  Parts,  les  mar- 
chands de  nouveautés,  1822,  in-8,  24  pag., 
avec  une  lithogr.  servant  de  couverture. 

LÉONARD  (Joseph).  Voy.  JOSEPH-LÉO- 
NARD. 

LÉONARD,  ps,  commun  à  deux  auteurs 
dramatiques  qui  ont  cru  devoir  s*en 
servir  pour  cacher  leur  coopération  à 
quelques  pièces;  MM.  Fromage-Chapelle 
et  Touzet.  (Voy.  la  «  France  littéraire  »,  à 
ces  noms.) 

-H II  a  été  imprimé  en  4843,  Part*,  Tresse,  in-8, 
«  Lucrèce  à  Poitiers,  ou  les  Ecuries  d'Augias  »  tragédie 
mêlée  de  vaudeville. 

LÉONCE,  ps,  [Charles-Henri-Ladislas 
Laurençot,  auteur  dramatique]. 

L  Avec  M.  Petit  :  la  Nouvelle  Clary,  ou 
le  Retour  au  village,  vaudeville  en  deux 
actes.  Paris,  au  Palais-Royal,  1829,  in-8. 

U.  Avec  MM.  Petit  et  Lubize  (Pierre- 
Henri-Martin)  :  les  Boudeurs,  ou  un  Bal 
au  faubourg  Saint^ermain,  comédie  mêlée 
de  vaudevilles,  en  un  acte.  Paris,  Barba, 
1833,  in-8.  ^    , 

m.  Avec  MM.  de  Rougemont  et  Petit  : 
rinévitable,  ou  le  Secret,  comédie-vaude- 
ville en  trois  actes.  Paris,  Barba,  1833, 
f  in-8.  ^   .     , 

IV.  Avec  MM.  Paul  Duport  et  Petit  :  la 
Mère  et  la  fiancée,  comédie-vaudeville  en 
un  acte.  Paris,  imp.  Dondey-Dupré,  1833, 
in-8.  ,     .      ^, 

V.  Avec  M.  Petit:  la  Mémoire  dun 
père,  comédie-vaudeville  en  un  acte.  Paris, 
tmp.  du  même,  1836,  in-8. 

VI.  Avec  M.  Bernard  (Ch.  de  Bernard)  : 
Une  position  délicate,  comédie-vaudeville 
en  un  acte.  Paris,  Barba,  1836,  in-8. 


751 


LÉONCE 


LÉONCE 


"tôî 


Réimprimé  en  1839  et  en  ISiA  poor  la  c  France 
dramatjqoe  au  xix*  siècle  ». 

C'est  DM  nouvelle  de  M.  Ch.  de  Bernard  accommo- 
dée poar  la  scène,  mais  nous  croyons  bien  que  le  nou- 
velliste est  étranger  à  cet  arrangement. 

VIL  Avec  M.  Petit  :  Un  bonheur  i^ioré, 
comédie-vaudeville  en  un  acte.  Parû^ 
Barba,  1836,  in-8. 

VIIL  Avec  M.  (Ch.)  de  Bernard  :  BIP- 
de  Valdaunaye,  ou  un  Amour  dédaigné, 
comédie-vauaeville  en  deux  actes.  Paris, 
Barba,  1837,  in-8. 

Même  obiemUon  que  pour  le  ifi  vi. 

IX.  Avec  M.  Petit:  Miel  et  vinaigre, 
vaudeville  en  un  acte.  Paris,  imp.  Dondey- 
Dtfré,  1838,  in>8. 

X.  Avec  M.  E.  Vanderburk  :  un  Men- 
songe, comédie-drame  en  trois  actes  ;  pré- 
cédé de  a  Maria  »,  prologue.  Paris,  Mi- 
chaud,  1838,  in-8. 

XL  Avec  M.  Lubize  (Pierre-Henri- 
Martin)  etThéaulon  :  la  Bourse  de  Pézénas, 
grrrrande  spéculation  industrielle,  mêlée 
ae  vaudeville.  Paris,  imp.  Dondey-Dupré, 
1838,  in.8. 

XIL  Avec  M.  Moleri  {sic)  (Demolière)  : 
Il  était  temps,  vaudeville  en  un  acte.  Pans, 
Marchant,  1839,  in-8. 

XIII.  Avec  MM.  Hippolvte  Raimbault  et 
Moleri  (Demolière)  :  le  Marauis  de  Bran- 
cas,  comédie  en  3  actes,  mêlée  do  chants, 
tirée  de  la  nouvelle  de  M.  A.  de  Lavergne 
(Brancas  le  rêveur).  Paris,  Gallet,  1839, 
in-8. 

XIV.  Avec  MM.  Em.  Vanderburk  et 
Petit  :  Attendre  et  courir,  comédie-vau- 
deville en  un  acte.  Paris,  Mi  fiiez.  Tresse, 
1840,  in-8. 

XV.  Avec  M.  Moleri  (sic)  (Demolière)  : 
THabit  fait  le  moine,  comédie-vaudeville 
en  un  acte.  Paris,  Henriot,  Tresse,  18 il, 
in-8. 

XVI.  Avec  MM.  Pierre-Michel  Delaporte 
et  Petit  :  le  Ménage  de  garçon,  comédie- 
vaudeville  en  un  acte.  Paris,  imp,  de 
M^  Delacombe,  1842,  in-8. 

XVU.  Avec  M.  Moleri  (sic)  (Demolière)  : 
la  Famille  Renneville,  drame  en  trois  actes 
et  en  prose.  Paris,  Marchant,  1843,  in-8. 

Faisant  partie  du  c  Magasin  UiéAtral  ». 

XVm.  Avec  le  môme  :  Tôt  ou  tard, 
comédie  en  trois  actes  et  en  prose.  Paris, 
Tresse,  1843,  gr.  in-8  à  2  colon. 

Faisant  partie  de  la  «  France  dramatique  an  xix« 
siècle  », 

XIX.  Avec  MM.  Pierre-Michel  Delaporte 
et  Petit  :  Un  tribunal  de  femmes,  vaudeville 
en  un  acte.  Paris,  Gallet,  1844,  in-8. 

XX.  Avec  M.   Moleri  (Demolière)  :  le 


Gendre  d*un  millionnaire,  comédie  en  cinq 
actes  et  en  prose.  Paris,  Tres^,  -iski, 
gr.  in-8  à  2  colon. 

Faisant  partie  de  la  «  France  dramatique  an  m* 
siècle  J). 

XXI.  Avec  M.  Lubize  (Pierre-IIenri- 
Martin)  :  Chacun  chez  soi,  comédie-vau- 
deville en  un  acte.  Paris,  Marchant,  \^\ 
in.8. 

XXII.  Avec  M.  Moleri  (Demolière): 
Entre  l'arbre  et  Fécorce,  comédie-vaude- 
ville en  un  acte.  Paris,  Tresse,  1845,  gr. 
in-8  à  2  colon. 

Faisant  partie  de  la  «  France  dramatique  aa  m< 
siècle  k . 

XXin.  Avec  M.  Pierre-Michel  Dela- 
porte :  la  Fille  à  Nicolas,  comédie  vaude- 
ville en  trois  actes.  Paris,  boulev.  du 
Temple,  n.  34, 1845,  in-8. 

Faisant  partie  du  c  Répertoire  dnmaUqne  des  aotean 
contemporains  >.  I 

XXIV.  Avec  Charles  de  Bernard  :  Un  ' 
Rêve,  comédie  en  un  acte  et  en  prose.  I 
Paris,  boulev,  du  Temple,  ».  34, 18«*,  io-^.    I 

Faisant  partie  de  la  précédente  collection.  i 

XXV.  Avec  MM.  Hippolyte  Raimbault 
et  Demolière  :  Marceline  la  vachère,  drame- 
vaudeville  en  trois  actes.  Paris,  Marchant, 
1847,  in-8. 

XXVI.  Avec  M.  Eugène  Nus  :  le  Bon- 
heur sous  la  main,  vaudeville  en  un  acte. 
Paris,  imp, Dondey-Dupré, iSé7,  in-8. form. 
anglais. 

XXVIL  Avec  M.  Charles  Desnovers: 
Rose  et  Marguerite,  ou  Faut-il  des  ^poui 
assortis  ?  comédie  en  trois  actes,  mêlée  de 
chants.  Paris,  imp.  Dondey-Dupré.  1848, 
in-18,  form.  angi. 

XXVIII.  Avec  M.  Eug.  Nus  :  un  Dém^ 
nagement,  vaudeville  en  un  acte.  Parit. 
Michel  Lévy  frères,  1848.  in-18,  formai 
anglais. 

XXIX.  Avec  M.  Hip.  Raimbault  :  un 
Coup  de  pinceau,  comédie-vaudeville  en 
un  acte.  Paris,  Michel  Lévy  frères,  1848. 
in-18,  form.  angl. 

Ces  quatre  dernières  pièces  font  partie  de  la  c  Bi- 
bliothèque dramatique,  théâtre  moderne  ». 

XXX.  Avec  le  même  :  Entre  amis...., 
vaudeville  en  un  acte.  Paris,  Dechaume , 
TrM^e,  1848,  in-8, 

XXXL  Avec  M.  Nus  :  le  Guérillas, 
drame  en  trois  actes,  en  prose.  Paris, 
Michel  Lévy  frères,  1849,  in-18. 

-{-  Plusieurs  autres  pièces  sont  indiquées  ao  •  Ca- 
talogue de  la  librairie  française  »  par  M.  0.  Lorenz. 
tome  m.  page  246. 

4-  LÉONCE  [PETrr-PiERRB}. 
Diverses  pièces  sous  ce  nom  supposé. 


733 


LÉONIE 


LÉOPOLD 


754 


LÉONIE,  aut.  dég.  [Pierrette-Françoise- 

Charlottc  Léonie  R ,  née  à  Saint-Cha- 

mond,  le  31  août  1801.  morte  le  6  sep- 
tembre 1828]. 

Lettres  de  -.  Lyon,  et  Paris.  Périsse 
frères,  1832,  2  vol;  iii-18.  —  2"  édit.  Lyon, 
et  Paris,  les  mêmes.  1838,  2  vol.  in-18.  — 
G- édit.  Ibid.,  1842,2vol.  mrl2.  — redit.. 
1843,  2  vol.  in-18. 

Lettres  mystiques.  La  première  estda  27  juillet  1810; 
bdcniière  da  28  aoftt  1828. 

Les  libnûres-éditeors  ont  aussi  publié  dans  le  même 
format,  poar  être  jointe  anx  Lettres  de  cette  pieose 
pcnoiuie,  nne  r  Vie  de  Léonie  > ,  Lyon  et  Parié»  Pé- 
risse frères,  1882.  in-8,  dont  U  3»  édit.  a  paru  en 
1838.  et  la  6*.  in-12.  en  1842. 

LÉONIQUE  (Nicolas),  afocr.  [Nicolas- 
Léonique  Thomoeus]. 

Les  Questions  problématiques  du  pour- 
quoy  d'amours.  Nouvellement  traduit  d'i- 
talien en  langue  françoise  par  Nicolas- 
Léonique,  poète  françois  (ou  plutôt  traduit 
du  latm  de  Nie.  Léonique  Tnomœus,  par 
François  de  La  Coudraye).  Paris»  Alain- 
Urian.  1543,  in^. 

Voy.  La  Croix  do  Maine,  in-4.  tome  H,  page  168, 
oâ  s'est  glissée  nne  fante  snr  la  mort  de  Thoroœos, 
arrÎTée  dans  sa  soixante-quinzième  année.  A.  A.  B— r. 

-f  L'édition  de  1543.  40  feuillets,  contient  des 
écrits  de  quelques  antres  auteurs  ;  elle  avait  été  précédée 
d'one  antre  :  f  Le  Pourquoy  d'amour  »,  Lyon» Maurice 
Roy  et  Louis  Pemot»  1537,  in-16.  20  feuillets. 
I^DS  la  préface .  l'auteur  est  nommé  Nicolas  Léonique, 
f'hilosopbe  italien.  Le  livre  latin  de  Nie.  Léonique 
Thoioé  est  intitulé  :  «  Qoaestiones  amatorias  et  natu- 
nles  *;  il  est  inséré  dans  ses  c  Opuscula  •,  Parie, 
1536.  in-fol.  (fl  Man.  du  libr.  »). 

LÈONNAR  (Achille),  anagr,  [Léon  Ciian- 

LAIR^. 

I.  Essais  sur  les  cyiiégétiques  français, 
suivis  de  Poésies  fugitives.  Paris,  Giguet 
e/lficAotMi.  1807,  in-12. 

IL  Fanfan,  ou  la  Découverte  du  Nou- 
veau-Monde, poëme  héroï-comique.  Paris, 
1809,  in-12. 

LÊONTHIS,  ps.  sous  lemiel  M.  Goizet 
prétend  qu'il  y  a  une  ou  plusieurs  pièces 
imprimées,  et  qui  serait  celui  de  M.  Léon 
liturier,  l'un  des  auteurs  du  théâtre  de 
M.  Comte.  La  a  Bibliographie  de  la 
France  s,  notre  autorité  a  nous,  ne  cite 
aucune  pièce  sous  le  nom  de  Léonthis. 

LÉOPOLD,  aut.  dég.  [Léopold  Chande- 
zon],  l'un  de  nos  féconds  mélodramaturges 
<iu  premier  quart  de  ce  siècle. 

I.  Avec  MM.  Charles- Victor  (Armand)  (1) 
et  Darrodes.  de  Lillebonne  :  le  Dernier 
Bulletin,  ou  la  Paix!  impromptu  en  un 

(1)  Connu  aussi  en  littérature  sous  le  pseudonyme 
^  Anaand  Séville. 


acte,  mêlé  de  vaudevilles.  Paris,  Tiger^ 
1800,  in-8. 

U.  Avec  MM.  (Cantiran  de)  Hoirie  et  *** 
(J.-B.  Dubois)  :  Baudouin  de  Jérusalem, 
mélodrame  eu  trois  actes.  Paris,  Barba, 
,  in-8. 

UL  Avec  les  mômes  :  Henri  IV,  ou  la 
Prise  de  Paris,  drame  en  trois- actes  Part*. 
Barba,  1814.  in-8. 

IV.  Avec  les  mômes  :  la  Sibylle,  ou  la 
Mort  et  le  médecin  p  féerie  en  trois  actes, 
môlée  de  chants  et  de  danses.  Paris,  Barba, 
1815,  in-8. 

V.  Avec  M.  Boirie:  la  Marquise  de 
Gange,  ou  les  Trois  Frères,  mélodrame 
historique  en  trois  actes  et  en  prose,  tiré 
des  causes  célèbres.  Paris,  le  même,  1815, 
in-8. 

VL  Avec  le  môme  :  Jean  sans  Peur,  duc 
de  Bourgogne,  ou  le  Pont  de  Montereau, 
mélodrame  héroïque  en  trois  actes  et  en 
prose.  Parisy  Fages,  1815,  in-8. 

VU.  Avec  le  môme  :  le  Connétable  Du- 
guesclin,  ou  le  Château  des  Pyrénées,  mé- 
lodrame en  trois  actes,  en  prose  et  à 
spectacle.  Paris ,  Barba,  1816,  in-8. 

VIIL  Avec  M.  Cuvelier  (de  Trie)  :  le 
Sacrifice  d'Abraham,  pièce  en  quatre  actes, 
à  grand  spectacle,  môlée  de  pantomime  et 
de  danses.  Paris,  Barba,  1816,  in-8. 

IX.  Avec  le  môme  :  la  Gueule  de  lion, 
ou  la  Mère  esclave,  mélodrame  en  trois 
actes  et  en  prose.  Paris,  Barba,  1817, 
in-8. 

X.  Avec  M.  Boirie  :  la  Fille  maudite, 
mélodrame  en  trois  actes  et  à  grand  spec- 
tacle. Paris,  le  même,  1817,  in-8. 

XI.  Avec  M.  Cuvelier  :  les  Macchabées, 
ou  la  Prise  de  Jérusalem,  drame  sacré  en 
quatre  actes,  à  grand  spectacle.  Paris, 
Fages,  1817.  in-8. 

Réimpr.  en  1840  dans  la  «  France  dramatique  au 
XIX*  siècle  >,  gr.  in-8  à  2  colon. 

XII.  Avec  le  môme  :  Roland  furieux, 
pantomime  chevaleresque  et  féerie  en 
quatre  actes,  avec  des  prologues.  Paris, 
Fages,  1817,  in-8. 

Xin.  Avec  le  môme  :  le  Coffre  de  fer, 
ou  la  Grotte  des  Apennins,  pantomime  en 
trois  actes.  Paris,  Fages,  1818,  in-8, 
21  pages. 

XIV.  Avec  M.  Boirie  :  laForôt  de  Sénart, 
mélodrame  en  trois  actes.  Paris,  Fages, 
1818,  in-8. 

XV.  Avec  M.  Cuvelier  :  Jean  Sbogar, 
mélodrame  en  trois  actes,  à  grand  sp^- 
tacle,  tiré  du  roman  (de  Ch.  Nodier). 
Paris,  Fages,  1818,  in-8. 

XVI.  Avec  ***  :  la  Grand'Maman,  co- 
médie en  un  acte  et  en  prose,  môlée  de 


7λ 


LÉOPOLD 


LËOTÂDB 


T}^ 


vaudevilles.  Paris,  Barha,  1820,  in-8. 

XVII.  Avec  M.  Cuvelier  :  la  Montre  d'or, 
ou  le  Retour  du  fils,  mimodramc  en  deux 
actes.  Paris,  FageSy  18i0,  in-8. 

XVIII.  Avec  M.  Boirie  :  le  Paysan  {îrand 
seigneur,  ou  la  pauvre  Mère,  mélodrame 
on  trois  actes.  Paris,  Quoy,  1820,  in-8. 

XIX.  Avec  M.  Cuvelier  :  la  Prise  do 
Milan,  ou  Dorothée  et  la  Trémouille,  pi(HM3 
en  trois  actes,  à  grand  spectacle.  Paris, 
Fages.  iH±i,  in-8. 

XX..'  Avec  M.  Cuvelier  :  Sydonie,  ou  la 
Famille  de  Meindorff,  pièce  en  trois  acttîs, 
à  grand  spectacle,  imitée  de  Tallem.  Paris, 
Pollet,  182 J,  in-8, 

XXI.  (Avec  M.  Boirie)  :  la  Prise  de 
corps,  ou  la  Fortune  inattendue,  folie 
anecdotique  en  un  acte  et  en  prose.  Paru, 
Pollet,  1821,  in-8. 

XXII.  Avec  M.  Cuvelier:  le  Temple  de 
la  mort,  ou  Ogier  le  Danois,  pièce  en  trois 
actes,  et  à  grand  spectacle.  Paris,  Pollet, 
1821,  in-8. 

XXIII.  Le  Remords,  mélodrame  en  trois 
actes  à  grand  spectacle.  Paris,  Pollet,  1823, 
in-8. 

XXrV.  (Avec  M.  Boirie)  :  la  Chasse,  ou 
le  Jardinier  de  MUldorff,  comédie-vaude- 
ville en  un  acte.  Paris,  Bezou,  1823,  in-8. 

XXV.  Avec  M.  Antony  (Béraud)  :  les 
Aventuriers,  ou  le  Naufrage,  mélodrame 
en  trois  actes.  Paru,  Bezou,  182i,  in-8. 

XXVI.  Avec  le  môme  :  Cardillac,  ou  le 
Quartier  de  TArsenal,  mélodrame  en  trois 
actes.  Part*.  Bexou,  4824,  in-8. 

Réimpr.  dans  la  même  année. 

XXVII.  Avec  M.  Cuvelier  :  Mazeppa, 
ou  le  Cheval  tartare,  mimodrame  en  trois 
actes,  tiré  de  lord  Byron.  Paris,  Bezou, 
1823,  in-8. 

XXVIII.  Avec  M.  Antony  [Béraud]  :  la 
Redingote  et  la  Perruque,  mimodrame  en 
trois  actes,  à  grand  spectacle,  mise  en 
scène  par  M.  Franconi  jeune.  Paris.  Bezou, 
1825,  in-8. 

XXIX.  Avec  le  même  :  C^gliostro,  mé- 
lodrame en  trois  actes. Par»,  Bezoa,  1825, 
in-8. 

Réimpr.  dans  la  même  année. 

XXX.  Avec  le  même  :  les  Prisonniers 
de  guerre,  mélodrame  en  trois  actes.  Pa- 
ris, Bezou,  1825,  in-8. 

XXXI.  Avec  le  môme  :  le  Corrégidor, 
ou  les  Contrebandiers,  mélodrame  en  trois 
actes.  Parw,  Bezou,  1820,  in-8. 

XXXII.  Avec  le  môme  :  le  Vétéran, 
pièce  militaire  en  doux  actes.  Paris,  Bau- 
douin frères,  1827,  in-8.  —  (Second  ti- 
rage). Paris,  cour  des  Fontaines,  »»  7, 


i|il827,  in-8.   —  Seconde  édition.  Pnw 
/îcrfta.  1827,  in.8. 

XXXIII.  Avec  le  môme  :  le  Rôdeur,  m 
les  deux  Apprentis,  mélodrame  en  \m> 
actes.  Paris,  cour  des  Fontaines,  n""  7,  llifci", 
in-8. 

Repris  en  1844  et  réimpr.  sans  qoe  rien  lDdù]Bf<,i^£ 
ce  soit  une  nonvelle  édition.  Parit,  Marchant,  id-^ 
de  24  pag. 

XXXIV.  Avec  MM.  [Villain  de]  Saim- 
Ilflaire  et  Antony  [BéraudJ  et  Franconi  . 
Irène,  ou  la  prise' de  Napoli,  mélodrame  en 
deux  actes,  à  grand  spectacle.  Paris,  Batla, 
1827,  in-8. 

Léopold  ClAndezon  n'est  point  nommé  sor  le  titre  dr 
cette  pièce. 

XXXV.  Avec  MM.  Jules  Duîong  et 
Saint-Amand  [A.  Lacoste]  :  la  Muse  du 
Boulevard.  Songe  en  deux  époques,  avec 
prologue  et  épilogue,  môle  de  chants, 
danses,  pantomime,  scènes  foraines,  do 
mélodrames,  etc.  Paris,  Bezou,  18^, 
in-8. 

XXXVI.  Avec  les  mêmes  :  Desrues, 
mélodrame  en  trois  actes,  à  spectacle.  Pa- 
ris, Bezou,  1829,  in-8. 

XXXVII.  Avec  MM.  Jules  Dulqng  el 
Rougemont  :  le  Voile  bleu,  fohe-vaudo- 
ville  en  un  acte.  Part»,  Bezou,  18^1, 
in-8. 

XXXVni.  Latour  d'Auvergne,  premier 
grenadier  de  France,  pièce  'militaire  en 
deux  époques  et  en  huit  parties.  Paris, 
Barba,  1829,  in-8. 

Réimpr.  dans  la  même  année. 

XXXÏX.  Avec  MM.  Ferd.  Lalouc  et 
Franconi  :  TEléphant  du  roi  de  Siam, 
pièce  en  trois  actes  et  en  neuf  parties.  Pa- 
rt». Barba,  1829,  in-8. 

XL.  Avec  M.  Thackeray  :  le  Nain  de 
Sunderwald,  pièce  en  deux  actes  et  en  huit 
parties.  Paris,  Barba,  1829,  in-8. 

Léopold  Ghandeion  n'est  pas  nommé  sm  le  Utre  éf 
cette  pièce. 

4-  LÉOPOLD  [Léopold  Brunot,  mort  en 
septembre  18r>3],  auteur  de  divers  ouvra- 
ges dramatiques,  entr'aulres  de  a  TOnrle 
modèle  »  et  des  «  Deux  Normands  »  \-au- 
devilles,  avec  Ader,  joués  à  la  Porte  Saint- 
Martin  vers  1839-40. 

LÉOPOLD  DE  P***,  aut,  dég,  [Léopold 

DE  PlANARdI. 

Avec  M.  Eugène  [de  Planard]  :  M.  Bon 
homme,  ou  la  Léthariîie,  vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  Barba,  18I5G,  in-8. 

-h  LÉOTADE  (le  frère)  [BonapousI. 
Mémoire  justificatif  de  l'mnocence  du  — 
écrit  par  lui-môme.  Toulouse,  1859,  in-8. 


757 


LEOTARDUS 


LERIS 


758 


Ce  gros  Tolmne.deplns  de  460  pag«s,  publié  atec  le 
aom  de  M.  Cazeneave,  avocat  à  Toulouse,  a  été  rédigé,  à 
ce  qa'on  prétend,  par  M.  Bonafous. 

U  est  inutile  de  rappeler  la  mort  de  Cécile  Combette 
et  !e>  circonstances  odieuses  qui  raccompagnèrent.  Le 
fme  Li^otade  fut,  le  4  avril  1848.  condamné  aux  tra- 
nii  forcés  &  perpétuité  ;  il  mourut  an  bagne  de  Toulon 
le  i5  janvier  1850. 

LEOTARDUS  (Honoratus),  ps.  [Theo- 
philus  Ray.xaudus,  S.  J.] 

Hercules  Commodianus,  Joannes  Lau- 
noius  repulsus.  Aquis  Seztiis,  164G,  in-8. 

Voj.  Rajuaudi  Apopompœnm,  page  67. 

LE  PIC  (Germanus),  p.  [A.  Specht,  au- 
Uur  do  nombreux  articles  dans  la  €  Ga- 
zette musicale  »]. 

LEPIDOR,  ps,  [MichelJulien  Mathieu], 
Amélie,  tragédie  bourgeoise,  en   cinq 

actes  et  en  prose.  Londres,  (Paris,  Lejay)y 

i774jD-8;  1777,  in-8. 

4-  L'EPINAY  (M-  Marie  de). 
Yoy.  Eplnay,  1, 1242  6. 

4-  LÉPINAY  (Paul)  [Paul  Fleury,  avo- 
calj. 

Un  Ane  artiste.  Paris,  Dentu,  1867,  9i 
pag.,  in-24. 

LEPRINCE,  ps.  [Alphonse  Alkan  aîné], 
auteur  de  divers  articles  signés  de  ce  nom, 
dans  les  «  Annales  de  la  Typographie  »,  etc., 
dont  il  était  le  fondateur  et  le  principal 
rédacteur. 

-h  LE  PRINCE  D.  R.  (M~)  [M™*  Mario 
Le  Prince  de  RbaumontJ. 

Lettres  en  réponse  à  l'Année  merveil- 
leusey  par  M"*  — .  Nancy,  H.  Thomas,  (s. 
d,),  in.4. 

-H  LEPSEL  (Léo)  [Napoléon  Lespès, 
connu  sous  le  nom  de  Léo  Lespès]. 

Les  yeux  verts  de  la  Morgue.  Inséré  dans 
le  journal  a  l'Audience.  » 

H-  L.  E.  R.  [Laurent-Etienne  Roxdet]. 

CHctionnaire  historique  et  critique  de  la 
Bible,  par  M.  — .  Paris,  Ddalain,  1776, 
3  vol.  in-4. 

Cet  ouvrage  n'a  pas  été  continué  ;  il  finit  à  la 
kttreE.  A.  A.  B—r. 

LÉRAC  (le  sieur  de),  anagr,  [Jacques 
CarelL 

La  Défense  des  beaux  esprits  de  ce 
ti'inps  contre  un  satyrique.  Paris,  167î>, 
in- 12. 

4-  Ces  beanx  esprits  sont  Saint-Amand.  Scudéry, 
Bret^uf,  Ronsard  et  Sainte-Oarde  lui-même.  Voir  Berriat 
SaiiiM»rix.  «  Notices  bibliographiques  »  en  tète  de  son 
^tttoDde  Boilean,  tome  I,  p.  caviii. 

LE  RAGOIS  (feu),  ps,  [M™  Sophie  Pan- 
vierI. 
L'Écrivain  public,  ou  Observations  sur 


les  mœurs  et  les  usages  du  peuple  au  com- 
mencement du  XIX*  siècle,  recueillies  par 
— .  et  publiées  par  M"*  Sophie  p******^  au- 
teur du  «Prêtre  »,  etc.,  etc.  Orné  de  gra- 
vures et  de  vignettes.  PariSy  Pillet  aine, 
1825-26,  3  vol.  in-1 2. 

-+-  LE  RAT  [Auguste  Vitu]. 
Des  articles  ae  journaux. 

LERAT  DE  MAGNITOT,  nom  anobli 
I  [Albin  Lerat,  de  Magnitot,  docteur  en 
^  médecine]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  les 
«  Corrections  et  Additions  de  la  Franco 
littéraire  »  à  Lerat. 

-+-  LERCHY  (M-  la  vicomtesse  de) 
[M"*  Mathilde  Dandely,  née  en  1834. 
morte  à  Liège  en  1866]. 

Un  accident  de  chasse.  Bruxelles,  1861, 
in-18. 

Voir  le  «  Catalogue  de  la  libr.  franc.  >,  par  11.  Otto 
Lorenz,  t.  m,  p.  253.  pour  divers  petits  ouvrages  signés 
du  même  pseudonyme. 

LE  REVAY  (le  sieur),  ps.  [Le  Vayer  de 
BouTiGNY,  maître  des  requêtes]. 

Tarsis  et  Zélie.  Parts,  1665,  5  vol. 
in-8  (i);  —  Paris,  de  Luyne,  1669.  8  vol. 
in-8,  et  3  vol.  in-12.  — Nouv.  édit.,  revue 
et  corrigée  (par  l'abbé  Souchay).  La  Haye, 
(Paris),  1720,  6  vol.  in-8.  —  Autre  édi- 
tion (revue  par  Colson).  Paris,  MusierKls, 
1774,  6  vol.  in-8. 

Roman  assez  estimé. 

4-  L'édition  de  1774  est  exécutée  avec  lue  et  ac- 
compagnée de  gravures. 

LE  RICIIOULX  DE  NORLAS  (dom  P:), 
ps,  [Michel-Gabriel  Perdoulx  de  la  Per- 
rière]. 

Lettre  do  —  à  un  de  ses  confrères,  sur 
la  «  Bibliothèque  historique  et  critique  des 
auteurs  de  la  congrégation  de  Saint-Maur  » . 
composée  par  dom  Philippe  Lecerf  de  la 
Vie  ville.  Orléans,  Fr.  Rouzeau,  1727,  in-12 
de  19  pag. 

Perdoulx  fit  paraître  dans  la  même  année,  sous  le 
même  masque,  une  seconde  Lettre  de  15  pages. 
A.  A.  B—r. 

LERIS  (de),  et  DELÉRIS,  ps,  [Alfred 
Desroziers],  auteur  dramatique. 

I.  Avec  M.  Henry  (deTully)  :  Zizine,ou 
rÉcole  de  déclamation,  vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  Marchant,  1837,  in-8. 

U.  Avec  M.  Saint-Yves  (E.  Déaddé)  : 
les  Oiseaux  de  Boccace,  vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  Tresse ,  Delloye ,  Barba,  18i0, 
in-8. 

Réimpr.  en  1842  dans  la  c  France  dramatique  au 
XIX*  siècle  >,  gr.  in-8  à  2  colon. 

(1)  Édition  citée  par  Lenglet-DiifirMnoy. 


759 


LERIS 


LBROl 


III.  Avec  le  mémo  :  l'Autre,  ou  les  doux 
Maris,  vaudeville  en  un  acte.  Paris,  Htn- 
riot,  Mifliez,  Tresse,  1840,  in-8. 

Fainnt  partie  do  «  Répertoire  dramatique  >'. 

IV.  Avec  M.  Henry  (de  ïully)  :  Misère 
et  génie,  drame  en  un  acte.  Paris,  Hen- 
riot,Mifliez,   Tresse,  18i0,  in-8. 

V.  Avec  M.  Dutertre  :  un  Mariage  russe, 
comédie-vaudeville  en  deux  actes.  Paris, 
Gallet,  Tresse.   Vert,  1840,  in^. 

VI.  Avec  MM.  Dumanoir  et  Henrv  (de 
Tully)  :  la  Mère  et  l'enfant  se fjortent  bien, 
comédie-vaudeville  en  uh  acte.  Paris, 
Henriot,  1841,  in-8. 

VII.  Avec  M.  E.  Brisson  :  les  Quatre 
Quartiers  de  la  Lune,  drame-vaudeville  en 
quatre  actes.  Paris,  Bech,  Tresse,  184i, 
in-8. 

Vin.  Avec  M.  Ed.  Brisebarre  :  l'Amour 
à  l'aveuglette,  vaudeville  en  un  acte.  Pa- 
ris, rue  Feydeau,  »°13;  Tresse,  1843,  in-8. 

IX.  Avec  M.  Eug.  Devaux:  un  Miracle 
d'amour,  comédie-vaudeville  en  un  acte. 
Paris,  Beck,  Tresse,  18i3,  in-8. 

X.  Avec  M.  Lantoine  (Tétot)  :  Lady 
Henriette,  ou  le  Marché  aux  servantes, 
drame-vaudeville  en  cinq  actes  (imité  du 
ballet  de  l'Opéra).  Paris,  rue  d'Enghien, 
n*26;  Tresse,  1844,  in-8. 

XI.  Avec  M.  Bellevue  (Thavenet)  :  les 
Caravanes  d'Ulysse,  vaudeville  en  deux 
actes.  Paris,  mêmes  adresses,  1844,  in-8. 

XII.  Avec  MM.  Guenée  et  L.  Couailhac  : 
les  Jolies  Filles  du  Maroc,  nièce  en  trois 
actes,  môlée  de  couplets.  Paris,  mêmes 
adresses,  1844,  in-8. 

XIII.  Avec  MM.  Dumanoir  et  Saint-Yves 
(E.  Déaddé)  :  la  Tête  de  singe,  vaudeville 
en  deux  actes.  Paris,  mêmes  adresses, 
1840, in-8. 

XIV.  Avec  M.  Clairville  (Nicolaïe)  :  les 
Viveurs,  drame  en  six  actes,  mOlé  de 
chants.  Paris,  Beck,  Tresse,  1845,  in-8. 

XV.  Avec  M.  Ed.  Brisebarre  :  le  Châle 
bleu,  comédie  en  deux  actes,  mêlée. de 
couplets.  Part*,  boulev,  du  Temple,  n»  34; 
Tresse,  1846,  in-8. 

Faisant  partie  du  w  Répertoire  dramatique  des  au- 
teors  cootemporains  » 

XVI.  Avec  MM.  L.  Couailhac  et  Guenée  : 
l'Oiseau  de  Paradis,  pièce  féerie  en  trois 
actes  et  en  quatorze  tableaux.  Paris,  Mar- 
chant, 1840,  in-8  de  44  pag.  —  Autre 
édition.  1840,  in-8  de  28  p. 

Faisant  partie  dn  «  Magasin  thé&tral  >. 

XVU.  Avec  M.  Ed.  Brisebarre  :  le  Gen- 
tilhomme campagnard,  vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  Beck,  Tresse,  1848,  in-8. 

XVUI.  Avec  le  môme  :  les  Vingt  sous 


de  Périnette,  vaudeville  en  un  acte.  Paris,  1 
Beck ,  Tresse,  1848,  in-8.  I 

Toutes  ces  pièces  ont  élé  représentées  sur  \t>ms  iti 
petits  théâtres  de  Paris. 

-{-  Le  «  Calai,  de  la  libr.  franr.  >.  par  V.  OïD  ] 
Lorenx.  enret^istre  (t.  III.  p.  254)  17  pièces  de  thr^ir^ 
de  cet  écrivain,  et  il  en  a  signé  bien  d'autrei  ta  rj- 
laboration  atec  lUi.  Dumanoir,  Glairrille,  de. 

LERME  (Gabriel  de),    ex-jésuite,  ps. 
[Ciiamier]. 
Introductio  in  artem,  etc.,  poema. 

Imprimé  à  la  suite  de  l'ouTrage  intitulé  :  •  Epi^tciK 
jesuilicae  et  ad  eas  responsiones  »,  Ami^trfae.  169i. 
in-12. 

L'abbé  Joly  pense  qne  le  poëme  qu'on  troote  à  U 
suite  de  ces  \.pilres  est  de  Charnier,  quoique  imprisi^ 
sous  le  nom  de  Gabriel  de  Lerme. 

H-  LERME  (Raymond  de),  anagramw, 
[J.  B.  R.  J.  Lemer]. 

Né  en  1815,  littérateur  fécond,  directeur  de  ia  li- 
brairie centrale.  Voir,  dans  le  c  Catalogue  géoinl  i  éf 
M.  Otto  Lorenz,  les  titres  d'un  certain  nombre  «le  .^ 
ouvrages. 

-f-  LERMIN  (la  comtesse  de)  anagramme 
[M*"  Merlin,  fille  de  Merlin  de  Douai, 
femme  de  M.  Andryane,  et  belle-sœur  du 
célèbre  prisonnier  do  Spielberg]. 

Théâtre  chrétien,  à  1  usage  des  couyodU 
et  des  maisons  d'éducation.  Paris,  18 Ut, 
2  vol,  in-i8. 

Tf-  LERNE  (Emmanuel  de)  [Emmanuel 
I^  Boucher,  procureur  impérial  à  Or- 
léans]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  qu'il  a  piiblit^ 
sous  ce  pseudonyme,  voy.  le  «  Cataloiriie 
général  »  de  M.'OtU)  Lofenz,  à  Lerne. 

4-  LEROB  (Malhephile)  [André  B<irel 
connu  sous  le  nom  de  Borel  dHaute- 
riveJ. 

Des  articles  dans  la  «  Liberté  des  Krts-. 

LE  ROI  (L.),  plagiaire,  [Lalgier  de 
Tassy]. 

Etat  général  et  particulier  du  royaume 
et  de  la  ville  d'Alger,  de  son  gouverne- 
ment, etc.  La  Haye,  1750,  in-I2. 

Cet  ouvrage  est  pillé  de  «  l'Histoire  dn  Tmm* 
d'Alger  » ,  par  Laugier  de  Tassy.  commissaire  de  la 
marine  pour  Sa  Majesté  très-chrétienne  en  HolbiMie. 
Amsterdam,  H.  du  Sau%et,  1725,  in-lâ;  Pont, 
1727,  in-12. 

Le  plagiaire  s'est  contenté  de  dire  qu'il  axait  i^t^ 
fort  aidé  par  quelques  mémoires  d'un  hommten^ûte. 
qui  a  résidé  plusieurs  années  oonséfulives  à  Atgn-  D 
ne  nomme  pas  cet  liomme  en  place;  on  eu  voit  U  rai- 
son. A.  A.  B— r. 

Voyez  la  dissertation  de  A. -A.  Barbier  sur  l'os- 
vrage  de  Laugier  de  Tassy,  dans  le  «  Magasin  eofyci»- 
pédiqne  >  (février  1805).  t.  LV.  p.  344. 

+  LE  ROI  (Numa)  anagr.  [L'AmoMEi 
DE  La  Graverie,  curé  de  Montchauvet], 


761 


LEROS 


LEROUX  DE  MONTGREFFIER    762 


Il  a  publié  sons  ce  pseudonyme,  en  4833,  une  tra- 
d'jciioQ  libre,  en  vers,  du  poëme  latin  de  Lalleman, 
sur  b  foire  d'Etouvi  («  Ituvienses  nundio»  »). 

Il  existe  une  autre  tradoction  de  ce  petit  poSme  latin 
de  157  vers  qui  vit  le  jour  en  1811  ;  elic  a  été  écrite 
par  Gosselin  père.  Vire.  1841,  in-8,  52  p. 

A.  C— L. 

4-  LEROS  [A.  A.  Sorel]. 

L'homme  hermaphrodite  et  la  création  de 
la  femme,  nouvelle  japonaise  (en  vers). 
Paru,  AmableRigaud,  1860,  in-l:2  de  24  p. 

LE  ROUS  (Jean-Henri),  conseiller  du  roi 
de  France,  ps.  [Oursel,* procureur  du  roi 
à  Dieppe,  mort  le  1:2  septembre  181  i]. 

Réflexions  sur  Thomme,  ou  Examen  rai- 
sonné du  Discours  de  M.  Rousseau,  de 
Genève,  sur  l'origine,  etc.  Genève  (Rouen, 
Vire).  1738,  in-12. 

LE  ROUX  (P.),  ingénieur  des  grands 
chemins,  ps.  [Anne-Gédéon  La  Fitte, 
manjuis  de  Pellepore]  . 

Le  Diable  dans  un  bénitier,  et  la  Méta- 
morphose du  Gazetier  cuirassé  (Morande) 
en  mouche,  ou  Tentative  du  sieur  Receveur, 
iDS[)ecteur  de  la  police  de  Paris,  chevalier 
de  Saint-Louis,  pî)ur  étabh'r  à  Londres  une 

Sulice  à  l'instar  de  celle  de  Paris  ;  dédié  à 
\^r  le  marquis  de  Castries,  ministre  et 
secrétaire  d'Etat  au  département  de  la  ma- 
rine, etc.,  etc;  revu,  corrigé  et  augmenté 
par  M.  Tabbé  Aubert,  censeur  royal  (com- 
jwsé)  par  — .  Paris,  de  limpr.  royale,  sans 
date  (vers  1784),  in-8.  —  Nouv.  édit. 
Londres,  1784,  in-12. 

LEROUX  (Pierre),  éditeur  supposé, 

La  Commune  de  Paris,  par  Barbes,  So- 
brier,  George  Sand,  Cahaigne.  Paris,  Frey 
(février  18i9),  in-fol. 

«  Durant  ces  derniers  jours,  on  criait  sur  les  places 
pabliques  un  ignoble  canard  ayant  pour  titre  :  la  v  Com- 
mooe  de  Paris  »,  par  Barbés.  Sobrier,  George  Sand  et 
r^aigne.  C'était  tout  simplement  un  tour  de  police  et 
d''  filouLerie  exercé  publiquement.  D'une  part,  on  s'éver- 
hiait  dans  le  factnm  à  décrier  des  noms  ;  de  l'autre 
en  proclamant  ces  noms,  on  attirait  l'acheteur,  qui, 
rhficbant  loot  autre  chose  que  ca  qu'on  lai  vendait,  se 
iruavait  ainsi  volé.  » 

I  Ao  bas  de  cette  sale  rapsodie,  on  lisait  le  nom 
fie  Leroux  :  c'était  encore  un  mensonge.  Nous  avons 
^Dlre  nos  mains  une  lettre  de  l'auteur  ;  il  n'a  rien  de 
.semblable  avec  le  nom  signé.  Celui  qui  prêtait  ses 
prrsses  à  cette  honnête  spéculation  est  l'imprimeur  Frey, 
rue  Cioix-des-Petits-Gbamps,  38.  lequel,  si  nous 
immf*  bien  informés ,  ne  serait  lui-même  qn'nn 
préte-nom.  > 

c  Quoi  qa*i\  en  soit,  certains  journaux  de  départe- 
meals,  soit  qu'on  les  trompAt.  soit  qu'ils  eussent  le  se- 
cret de  l'affaire ,  renvoient  bientdl  la  marchandise  à 
bris,  mais  avec  addition  d'un  prénom  cette  fois. 
AiDsi,  l'écrit  indigne  portait  le  nom  de  Leroux;  en  y 
ajuataot  un  nom  de  baptême,  on  désigne  tout  de  suite 
DQ  philosophe  justement  célèbre,  un  socialiste  homme 
d«  bien,  et  l'on  cherdie  à  faire  croire  qu'il  peut  être 


l'auteur  de  l'une  de  ces  ordures  imprimées  qui,  trop 
souvent,  souillent  la  ville.  » 

f  En  face  de  cet  immonde  abus  de  la  presse,  nous 
ne  comprenons  pas  l'inertie  du  parquet.  Eh  quoil  pour 
la  publication  d'articles  pleins  de  vigueur  et  de  logique, 
bravement  signés  de  son  nom,  un  représentant  du 
peuple,  le  citoyen  Prondhon,  voit  son  journal  saisi  coup 
sur  coup,  tandis  que  les  mêmes  magistrats  laissent  ven- 
dre par  les  rues  ces  immondices  au  moyen  desquelles  on 
cherche  à  salir  des  noms  respectés  I  Est-ce  que  la  fi- 
louterie publique  aurait  acquis  le  privilège  de  la  ca- 
lomnie en  plein  soleil  ?  » 

•  Nous  voyons  là  un  délit  honteux,  et  nous  deman- 
dons à  Messieurs  les  ofllciers  du  parquet  d'y  mettre 
ordre.  Il  est  temps  de  reléguer  dans  leur  antre  ces 
proxénètes  de  la  presse,  qui  livreraient  leur  mère  pour 
le  prix  d'une  orgie  de  mauvais  lien.  * 

ff  Que  M.  le  procureur  de  la  République  ne  cherche 
point  Leroux;  c'est  un  être  imaginaire.  L'auteur  de- 
meure rue  Chérubini,  2;  voici  le  signalement  :  taille, 
i  m.  50  cent,  environ;  &ge.  22  ans;  cheveux  châ- 
tains ;  l'œil  droit  borgne  et  d'autant  plus  hideux  que  la 
paupière  reste  mi-close  ;  l'œil  gauche  louche  ;  tout  cela 
recouvert  d'une  paire  de  lunettes.  Le  portrait  vint  son 
style,  comme  son  style  le  portrait.  * 

I  Si  M.  le  procureur  de  la  république  était  embar- 
rassé pour  ses  recherches,  le  commissaire  de  police  de- 
meure en  face,  au  n"  l*^.  » 

Note  de  la  «  Commune  de  Paris  i,  2*  année, 
no  l>r.  24  février  1849,  journal,  comme  on  le 
sait,  l'un  des  plus  démagogiques  et'  des  plus  in- 
cendiaires qu'ait  vus  naître  la  République  française 
de  1848.  Dette  note  donne  une  idée  de  l'esprit  et 
de  l'aménité  de  ce  journal. 

LEROUX  DE  MONTGREFFIER,  électeur 
du  premier  arrondissement,p«.  [Falaiseau 
DE  Beauplan]. 

Lettre  au  citoyen  E.  Delamothe,  se  di- 
sant Emile  de  Girardin,  sur  sa  candida- 
ture à  l'Assemblée  nationale.  Paris,  Frey 
(décembre  1848),  in-fol.  de  2  pag. 

Le  tribunal  de  police  correctionnelle  (8*  chambre), 
était  saisi  aujourd'hui  (9  décembre  1848)  de  deux 
plaintes  en  diffamation  à  lui  déférées  par  11.  Emile  de 
Girardin. 

Dans  la  première,  il  s'agissait  d'un  placard  colporté  et 
vendu  dans  les  rues  de  Paris  sons  le  titre  de  :  «Lettre  au 
citoyen  E.  Delamothe,  se  disant  Emile  de  Girardin,  sur 
sa  candidature  à  l'Assemblée  nationale  ».  Celte  lettre 
contenait  des  énoncialions  que  M.  E.  de  Girardin  a  ju- 
gées de  nature  à  devoir  porter  atteinte  à  son  honneur 
et  à  sa  considération  ;  elle  avait  pour  auteur  supposé  le 
sieur  Leroux  de  MongrefBer,  pour  imprimeur  le/ieur 
Frey,  pour  éditeur  le  sieur  Parvère,  pour  dépositaire 
enfin  le  sieur  Douriot. 

C'est  donc  pour  la  part  de  responsabilité  qui  pouvait 
incomber  à  chacun  d'entre  eux  que  M.  Emile  de  Girar- 
din a  fait  citer  ces  quatre  personnes  devant  le  tribunal 
de  police  correctionnelle. 

Dans  la  seconde  affaire,  qui  avait  beaucoup  de  con- 
nexité  avec  la  première .  il  s'agissait  d'une  lettre  adres- 
sée au  citoyen  E.  Delamothe,  dit  Emile  de  Girardin, 
qui  n'était  qu'une  reproduction  de  celle  dont  il  a  été 
question  plus  haut.  Or,  c'était  pour  répondre  à  la  res- 
ponsabilité de  l'avoir  imprimée,  que  les  sieurs  Ducessois 
et  Bonaveuture  comparaissent  devant  le  tribunal,  sur  la 
citation  de  M.  Emile  de  Girardin. 


763 


LEROY 


LB  SAGE 


7ft4 


A  l'appel  de  ces  deox  affaires,  les  sienrs  Dufossois 
et  Bonaventare  se  présentenl  seals  à  la  harre,  assistas 
de  M"  Faverie,  leor  défenseur,  qui  insiste  pour  obtenir 
jugement. 

M*  Langlet,  avocat  de  M.  de  Girardin.  —  Mais  je 
ne  Tois  pas  à  l'audience  le  prévenu  principal,  le  sieur 
Leroux  de  Mongreflier. 

M.  le  substitut  Puget,  à  11.  Langlet.  —  Mais  vous 
n'ignores  pas  que  ce  nom  prétendu  n'est  qu'un  pseudo- 
n)ine. 

M*  Langlet.  —  On  m'avait  pourtant  assuré  que  le 
sieur  Leroux  de  MontgrefBer  avait  assisté  à  une  partie 
de  Taudience. 

M«  Paverie.  --  Je  puis  dire  an  tribunal,  s'il  le  dé- 
sire, le  vériuble  nom  de  l'auteur  de  la  lettre  incriminée. 

M*  Langlet.  —  Nommez-le  ;  je  désirerais  beaucoup 
le  savoir. 

M«  Faverie.  —  Il  se  nomme  Falaiseau  de  Beauplan. 

M*  Langlet,  consultant  une  note  qu'il  tient  à  la  main. 
—  Je  dois  faire  connaître  que  j'ai  là  un  relevé  d'assex 
nombreuses  condamnations  prononcées  contre  lui.  Cela 
étant,  je  me  désiste,  car  je  voulais  avoir  affaire  à  un 
adversaire  sérieux. 

M.  le  Président,  à  M*  Langlet.  —  Vous  désistez- 
vous  dans  les  deux  affaires? 

M*  Langlet.  —  Oui,  monsieur  le  président. 

Dans  ces  circonstances,  et  conformément  aux  conclu- 
sions du  ministère  public,  le  tribunal  renvoie  les  pré- 
venus des  fins  de  la  plainte,  et  condamne  la  partie 
civile  aux  dépens. 

Journaux  judiciaires,  du  10  décembre  1848. 

LEROY  (A.-J.),  nom  abrév.  [Alexandre- 
Joseph  Leroy  de  Bàcre,  auteur  dramati- 
que, ancien  officier] . 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  à  Lerot  de  Bacre! 

+  LEROY  DE  SAINT-ARNAUD  [Jac- 
ques-Arnaud Leroy,  ministre  de  la  guerre 
et  maréchal  de  France]. 

n  est  assez  connu  pour  rendre  inutiles  les  détails 
dans  lesquels  nous  pourrions  entrer. 

-*-  LE  S.  [Le  Sage]. 

L  Colombme-Arlequin  et  Arlequin-Co- 
lombine,  comédie.  Paris,  1715,  in-8. 

U.  Arlequin  Halle.  Paris,  1718,  in-8. 

IlL  Arlequin  invisible.  Paris,  1713, 
in-8. 

LE  SAGE  (Alain-René).  Ouvrages  qui  lui 
sont  contestés. 

Histoire  de  Guzman  d'Alfarache,  nou- 
vellement traduite  (de  l'espagnol  de  Matco 
Aleman)  et  purgée  des  moralités  super- 
flues. Paris,  Gflneatt,1732,2  vol.  in-lâ  (1). 

C'est  la  troisième  transformation  du  roman  d'Ale- 
nan.  Le  première  est  de  Jean  Chapelain,  el  elle  parut 
sous  ce  titre  :  «  Les  Gueux,  ou  la  Vie  de  Guzman 
d'Alfarache,  Image  de  la  vie  humaine  »  (trad.  de  l'es- 
pagnol). Parii,  Le  Gras,  1723,  i  part.  in-8.  La  se- 


-|-(1)  Trois  éditions  de  ce  roman  célèbre  parurent  en 
Espagne,  en  1590,  et  il  en  existe  de  nombreuses  réim- 
pressions. Voir  le  c  Manuel  du  libraire  »,  tome  I, 
ttl.  157. 


coDde  est  eelle  qui  a  été  publiée  soos  le  titre  ic  la 
«  Vie  de  Guxman  d'Allaracbe,  dit  l'on  voit  et  qo.  y 
passe  sur  le  théâtre  de  la  vie  humaine  a  (irjil.  k 
l'espagnol  par  Gabr.  Bremood),  Paris, FernirMi.lt>S; 
Paris,  Rib<m,  1719,  3  vol.  in- 12,  et  antres  i^m.:.» 
depuis,  BremoDd  n'a  fait  que  retoucher  U  tndoctiic  k 
Chapelain  ;  la  troisième  est  celle  de  Le  Sage,  I'^'j. 
C'est  une  imitation  fort  abrégée  et  très-amusante  db  r.» 
man  de  Mateo  Aleman,  el  supérieure  à  Toriginal  ej;>3- 
gnol,  dont  elle  a  lait  oublier  toutes  les  traductioas  at- 
térieures.  Dans  cette  édition.  Le  Sage  avait  \'lt;: 
c  l'Hislotre  de  Guzman  d'AUarache  •  des  n-ur<:r  i 
superflues  qu'y  a\-ait  laissées,  en  1696,  Gabnt-1  br- 
moud,  second  traducteur  de  cet  ouvrage,  L'iLfaii.i.k 
Altetx  a  encore  abrégé,  en  1777,  le  travail  de  U  ^i»». 
et  l'a  publié  sous  le  Utre  de  :  ■  les  Aventure»  i^U- 
sanles  de  Guzman  d'Alfarache,  tirées  de  l'histoire  de  ^ 
vie ,  et  revues  sur  l'ancienne  traduction  de  l'cfi^iro; 
espagnol,  par  Le  Sage  »,  Paris,  veuve  Dwlusnc 
1777,  2  vol.  in-12. 

On  a  quelquefois  contesté  à  Le  Sage  d'autres  oam- 
ges  que  c  l'Histoire  de  Guzman  d'Althrache  *.  c(  qu, 
comme  ce  dernier,  ne  seraient  que  tirés  et  imiiCs  ùt 
l'espagnol;  ainsi,  le  ■  Diable  boiteux  *.  1707,  wi*^ 
rait  qu'une  imitation  de  l'ouvrage  qui  a  pour  tiir>. 
c  El  Diablo  cojoelo.  novela  de  la  otra  vida,  tradci.b 
a  esu  por  Luis  Yeles  de  Goevara  ».En Madrid.  1041. 
in-8.  Lenglet  du  Fresnoy  affirmait  que  le  premifr  j\.- 
lume,  publié  en  1707,  par  Le  Sage,  valait  miras  *\v 
le  second,  qui  est  de  1726  ;  et  cela  parce  que  le  pre- 
mier est  traduit  de  l'espagnol,  et  que  le  second  l 'V 
composé  par  Le  Sage  (1).  «  L'Histoire  d'Estenn.:!^ 
Gouzalès  »,  1734,  2  vol.  in-12,  est.  de  l'aveu  àelt 
Sage,  une  imitation  de  l'espagnol,  d'après  la  f  Vie  de 
l'écuyer  Obrégon  »,  par  Vinc.  Espinel. 

4-  On  sait  que  l'originalité  des  romans  à  sujets  espa- 
gnols publiés  par  cet  écrivain  célèbre  a  été  contestée. 

La  I  Correspondance  littéraire  »,  1856-57.  t.  1. 


-|-  (1)  Voir,  au  sqjetdu  «  Diable  boiteux  »,  un  arjfk 
de  II.  Boissonade,  inséré  dans  le  «  Journal  de  l'E'a- 
pire»,  25  octobre  1812,  et  reproduit  dans  le  Recufl 
choisi  des  articles  de  ce  savant  publié  en  1864  sons  le 
titre  de  i  Critique  littéraire  sous  l'Empire  »,  t.  D. 
p.  271.  L'ouvrage  français  n'est  point  une  tradaclijn; 
Le  Sage  a  pris  l'idée  principale  et  le  cadre  de  son  n«ni:!fi 
dans  le  livre  espagnol,  mais  presque  tous  les  détail» 
sont  de  lui,  et  le  dénouement  lui  appartient. 

-f-  On  trouvera  dans  l'édition  du  c  Diable  boileus  *. 
publiée  par  M.  P.  Jannet,  Paris,  Picard,  1867,  i  tii. 
in-16,  toutes  les  pièces  du  procès.  Au  texte  de  I'i^Jj- 
Uon  définitive  de  1726,  contenant  quatre-nDgt-«)i\- 
neuf  historiettes  qui  paraissaient  alors  pour  lapreinitf 
fois  et  qui  sont  indiquées  avec  soin.  II.  Jaon«l  eu  a 
Joint  trente-neuf,  qui  figuraient  dans  les  éditions  pré<V- 
dentes,  et  qui  furent  retranchées  en  1726.  U  a  d^^n»^ 
aussi  l'analyse  du  ■  Diablo  cojuelo  »,  en  signalant  in 
emprunts  peu  nombreux  faits  à  ce  livre  par  Le  Sage. 

-{-(2)  U  n'est  pas  jusqu'à  son  célèbre  roman  de  •  VÏÏiy 
toire  de  G  il  Blas  »  que  Bruzen  de  la  Martlnière  et  Vd- 
taire  ont  prétendu  être  tiré  aussi  de  celui  de  Vise, 
Espinel  que  nous  venons  de  dter.  Le  P.  Isla  l'at::.- 
buail  à  un  autre  auteur  espagnol.  La  fausseté  de  ce^ al- 
légations a  été  démontrée  péremptoirement  pour  le 
«  Diable  boiteux  »  et  plus  particulièrement  pour  c  (îil 
Blas  »,  par  François  (de  Neufchiteau)  dans  une  dis- 
sertation qu'il  a  lue  k  TlnsUtut,  en  1818,  sur  U  qûù>- 
tion  de  savoir  si  Le  Sage  est  l'auteur  de  r  Gil  BIsâ  •. 
ou  s'il  Ta  pris  dans  l'espagnoL 


763 


LE  SAGE 


LESGOMBAT 


766 


p.  98,  contient  on  article  intéressant  de  M.  Ludovic 
Ulanne  snr  «  Les  origines  de  Gii  Blas.  »  VolUire  avait 
auDcé.  dans  le  •  Siècle  de  Louis  XIV  »,  que  ce  roman 
aUhtt  était  pris  en  totalité  d'un  roman  espagnol  : 
r  U  Vida  del  escudero  don  Marcos  de  Obregon  ».  Un 
jt-suile  espagnol,  le  P.  Isla.  prétend  que  «  Gil  Btas  » 
éUk  la  traduction  à  peine  modifiée  d'un  manuscrit  espa- 
glol.Eu  1819,  François  de  Neufchâteau  publia,  en  tête 
d'une  édition  de  i  Gil  Blas  ».  une  dissertation  où  il 
renversait  de  fond  en  comble  la  théorie  du  P.  Isla  ; 
mais  an  autre  espagnol,  Llorente,  alors  retiré  en  France, 
et  bien  connu  par  son  c  Histoire  de  l'Inquisition  », 
rnint  à  la  charge,*et  il  fit  paraître,  en  1828,  un  vo- 
lume de  310  pag.:  «  Observations  critiques  sur  le  ro- 
mande Gil  Blas  de  Santillane  ».  On  y  fait  voir  que  le 
roman  de  «  Gil  Blas»  n'est  pas  un  roman  original,  mais 
tm  démembrement  des  c  Aventures  du  Bachelier  de  Sala- 
manqac  »,  manuscrit  espagnol  alors  inédit,  que  M.  Le 
Sajje  dépouilla  des  parties  les  plus  précieuses.  Paria, 
mpr.  de  Moreau,  in-8. 

Le  travail  de  Llorente  ne  fit  pas  grande  impression 
ea  France,  et  la  question  était  perdue  de  vue,  lorsque, 
eo  185C,  un  Allemand.  M.  C.  F.  Franoeson,  l'aborda 
ii  Qonvean  dans  iin  «  Essai  snr  Toriginalilé  de  Gil 
Blas.  on  Nouvelles  Observations  critiques  sur  ce  ro- 
man »  (Leipzig,  Fîeiacher),  110  p.  in-8.  Les  hypo- 
U»è><s  haiardées,  les  erreors  d'isla  et  de  Llorente  sont 
péremptoirement  réfutées  ;  l'un  supposait  que  Le  Sage 
anit  profilé  d'un  manuscrit  qu'il  avait  trouvé  en  voya- 
geant en  Espagne,  mais  Le  Sage  n'a  jamais  franchi  les 
Pyrénées;  l'autre  avançait  gratuitement,  sans  aucune 
prieure,  que  le  marquis  de  Légano,  ambassadeur  à  M<i- 
drid.  en  aurait  rapporté  des  livres  et  des  manuscrits, 
et  que  son  fils,  l'abbé  de  Lionne,  avait,  en  mourant,  lé- 
gué à  Le  Saige  le  manuscrit  qui  avait  servi  de  base  à 
<  Gil  Blas  ».  M.  Franceson  rédait  sans  peine  à  néant 
les  ar^nimentations  du  bon  jésuite  et  de  l'adversaire  de 
l'ioqaisition  ;  il  examine  ensuite  quels  sont  les  em- 
pnrou  que  Le  Sage  a  faits  à  des  ouvrages  plus  réels 
qne  des  mannscrits  fantastiques.  Il  cite  d'abord  «  l'Ane 
d'or  »  d'Apulée,  où  il  croit  retrouver  la  caverne  des  vo- 
leurs, mais  ce  rapprochement  paraît  beaucoup  trop  forcé. 
Oumt  a  la  «  Vie  d' Obregon  »  par  Espinel,  Madrid, 
i<)18,  traduite  promptemcnt  par  Vital  d'Audiguier, 
Le  Sage  a  évidemment  imité,  mais  non  traduit,  une 
dizaine  de  passages.  Une  vieille  comédie  «  Tout  est 
intrigue  en  amour  »,  lui  a  fourni  l'idée  de  l'intrigue 
d'Aurore  de  Guzman  et  de  Luis  Pacheco.  Il  a  puisé 
dans  au  antre  roman  «  Estevanille  Gonzalez  » ,  diverses 
partirularités  de  la  vie  de  Scipion. 

*  Voilà,  en  somme.  »  dit  M.  Lalanne,  i  le  bilan  des 
imitations  que  Le  Sage  s'est  permises  et  qu'il  a  faites  en 
maitre.  Le  débiteur  a  tué  son  créancier.  On  peut  en 
juger  par  les  quarante  pages  de  citations  que  M.  Fran- 
eeson  a  jointes  à  son  travail  > . 

t  Voltaire  prétend,  avec  son  assurance  et  sa  légèreté 
ordinaires,  que  c  Gil  Blas  >  est  entièrement  emprunté 
au  roman  intitnlé  :  «  La  Vida  del  escudero  don  Marcos 
de  Obregon  ».  Cette  assertion  est  donnée  sans  fondement. 
Sons  doQte,  Le  Sage  connaissait  «  Marcos  de  Obregon  » , 
et  il  en  a  quelquefois  profité  pour  la  composition  de 
•  Gil  Blas  ».  L'historiette  qui  a  fait  le  foud  de  sa 
Pri^face  est  prise  dans  le  roman  d'Espinel.  Le  tour  joné 
^  Gil  Blas  sur  la  route  de  Salamanque  rappelle  me 
aventore  semblable  de  Marcos.  L'histoire  de  Camilla, 
celle  de  Morgellina  et  quelques  autres  endroits  sont 
a'j5£i  des  emprunts  faits  à  Espinel.  Bien  loin  de  vou- 
loir dissimuler  ses  emprunts.  Le  Sage  a  donné  à  un 
des  personnages  de  «  Gil  Blas  »  le  nom  de  Marcos 


Voy.  LAS  CASES  (de). 
L'HYDROPUONIE,  ps. 


de  Obregou,  mais  il  n'en  est  pas  moins  fau  de  pré- 
tendre que  le  sujet  de  «  jGil  Blas  »  est  entièrement  pris 
à  la  «  Vida  de  Obregon  »  ;  il  serait  même  exagéré  de 
dire  que  le  romancier  français  a  de  grandes  obligations 
à  l'auteur  espagnol  (L.  J.  «  Nouvelle  Biographie  géné- 
rale »,  t.  XVI,  col.  420). 

LE  SAGE 

LE  SAGE 
[l'abbé  Destrés]. 

Le  Contrôleur  du  Paraasse,  ou  Nouveaux 
Mémoires  de  la  littérature  françoise  et 
étrangère,  etc.  Berne,  47i5,  3  vol.  in-12. 

LE  SAGE  DE  SAMINE,  p.  [J.-L.  Baron, 
secrétaire  perpétuel  de  TAcadémie  d'A- 
miens]. 

Éloge  de  M.  Du  Cange,  avec  une  No- 
tice de  ses  ouvrages  :  discours  couronné 
par  l'Académie  d'Amiens  en  1764.  Amiens» 
Godard,  1764,  in-12. 

On  soupçonna  dans  le  temps  Baron,  secrétaire  per- 
pétuel de  l'Académie  d'Amiens,  de  s'être  caché  sons 
les  noms  de  Le  Sage  de  Samine,  ou  de  Le  Sage  d'A- 
miens, et  avec  d'autant  plus  de  probabilité,  que  Baron 
avait  proposé  le  sujet  du  prix.  Louis-Antoine-Prosper 
Hérissant,  mort  en  1760,  dans  son  cours  de  licence  en 
médecine,  avait  envoyé  à  Amiens  son  hommage  à  la 
mémoire  de  Du  Gange  ;  il  eut  Yaccestit  ;  mais  l'éloge 
qu'il  avait  fait,  et  qui  était  vraiment  au-dessus  de  son 
âge,  n'a  point  été  imprimé.  (Note  communiquée  à 
A.-A.  Barbier  par  L.-T.  Hérissant.) 

LESBROUSSART-DEWAELE,  aut,  dég, 
[J.-B.-Ph.  Lesbroussart,  professeur]. 

Réponse  à  l'ouvrage  de  M.  de  Chateau- 
briand, intitulé  tt  De  Buonaparte,  des 
Bourbons  et  des  alliés  ».  Paris,  les  march. 
de  nouv,  [Genève,  Paschoud),  1814,  in-8 
de  36  pag. 

Devraele  est  le  nom  de  la  femme  du  professeur.  De- 
puis, cet  écrivain,  aussi  modeste,  aussi  sensé  que  Spi- 
rituel, a  renoncé  à  cette  désignation,  qui  n'appartenait 
qu'au  commerce  on  à  des  prétentions  nobiliaires. 

+   L'ESCALLIER. 
Voy.  Escalier  (1')  I,  1250  c. 

L'ESCARBOTIER  (le  R.  P.).  Voy.  ES- 
CARB0T1ER. 

4-  LESCOMBAT  (Madame),  aut.  supp. 
Lettres  de  — .  Paris,  1755,  in-12. 

M°>«  Lescombat.  née  Truperet,  dyant  fait  assassiner 
son  mari,  de  concert  avec  son  amant,  subit  le  dernier 
supplice  en  place  de  Grève  en  1755.  Son  procès  fit  à 
cette  époque  beaucoup  de  bruit,  et  un  spéculateur  publia 
un  recueil  de  lettres  d'amour  attribuées  à  cette  femme 
coopable,  et  qui  ont  d^ailleurs  fort  peu  de  mérite.  Parmi 
d'autres  écrits  qui  parurent  alors,  nous  citerons  : 
«  L'Histoire  des  criminelles  amours  de  la  dame  Lescom- 
bat». son  c  Oraison  funèbre  »,  et  une  tragédie  impri- 
mée à  La  Haye  :  «  la  Mort  de  la  Lescombat,  * 

LE    SÉNÉQL\L    (Louis),   prêtre,    ps. 

E^enô  Benoist,  curé  de  Saint-Eustache,  à 
arisl. 
L  Catholique  ot  familière  exposition  des 


767 


LBSIEDR 


LESUEUR 


évangiles  d'un  chacun  jour  de  carême ,  et  î  a 
des    épitres  des  dimanches,  etc.  Paris, 
Buon,  1559  ;  et  Paris,  Nie.  Chesneau,  1502, 
in-8. 

II.  Bref  sommaire  des  évangiles  Dour 
tous  les  jours  de  carême.  Paris,  Cabr. 
BuonetNic.  Chesneau,  156S,  in-8. 

De  Lannoy,  p.  782  de  ton  w  Histoire  du  collège  de 
Navarre  » ,  noos  appcend  qae  Bené  Benoiit  a  pris  ici  le 
nom  de  Louit  le  Sénéchal.  La  Croix  da  Maine  a  donc 
en  tort  de  consacrer  i  cet  autenr  imaginaire  on  article. 
t.  n,  p.  63  de  sa  c  Bibliothèque  francoise'  «.  U  pour- 
rait s'être  aussi  trompé  en  indiquant  une  édition  de  ce 
livre  en  1559.  {Note  de  M.  BouUiot.) 

LESIEUR,  ps.  sous  lequel  il  existerait, 
d'après  M.  Goizet,  rédacteur  de  la  Table 
du  Catalogue  de  la  Bibliothèque  dramati- 

3ue  de  M.  de  Soleinne,  une  ou  deux  pièces 
e  théâtre  de  M.  P.  TouaNBMiNE. 

LESOURD  (Jérôme),  ps.  [J.-T.-B.  Cla- 
VEL,  auteur  d  articles  dans  des  journaux]. 

LESPARAT  (M-  Adélaïde),  ps.  [Anne- 
HonoréJoseph  DuvErniER,  connu  en  litté- 
rature sous  le  nom  de  Mélesville]. 

I.  L'Oncle  rival,  comédie  en  un  acte  et 
en  prose.  Paris,  PilUt,  181 1 ,  in-8. 

4-  Le  succès  de  cette  jolie  pièce,  jouée  à  l'Odéon, 
ne  s'est  pas  démenti  ;  ce  fut  le  premier  ouvrage  de 
Duveyrier,  et  il  le  donna  sous  le  nom  de  sa  mère. 

IL  Avec  MM.  de  Rougemont  et  Gentil  : 
le  Prêté  rendu,  comédie  en  un  acte  et  en 
prose,  mêlée  de  couplets.  Paris,  Quoy, 
1819,  in-8. 

Cette  pièce  ne  porte  aucun  nom  d'auteur,  mais  au 
moment  de  sa  nouveauté,  on  les  révéla  tous  trois. 

On  cite  encore  comme  ayant  été  joué  sous  le  nom  de 
madame  Lesparat,  un  c  Edouard  » ,  opéra  qui  ne  parait 
pas  avoir  été  imprimé. 

-f-  LESPÈS  (Léo,  ou  le  commandeur 
Léo)  [Napoléon  Lespès,  né  en  1811,  connu 
aussi  sous  le  pseudonyme  de  Thimothée 
Trimm]. 

Pour  la  liste  de  ses  publications,  voy.  le 
«  Catalogue  général  »  de  M.  Otto  Lorenz. 

H-  LESPÈS  (Léo)  [M"«  Delphine  de  Gi- 
RARDIN,  née  Gay.l 

Les  Mystères  du  Grand-Opéra.  JParw, 
Marescq,  1843,  in-8. 

Une  partie  de  ce  volume  avait  d*abord  paru  sous  le 
titre  ff  d'Histoires  présentes  et  passées.  Les  Mystères 
du  grand  Opéra  ». 

LESPIN  (L.  B.  de),  nom  ahrév,  [L.  Bou- 

BÉE  DE  LeSPIN]. 

-+-  L'ESPINŒIL  (Charles  de). 
Voy.  EsPiNŒiL  (Ch.  de  1'),  I,  1254  a. 

LESTAN  (le  sieur  de),  ps.  [Ant.  Teis- 
sierJ. 
Vie  de  Galeas  de  Caracciol  (de  Balbano), 


mise  en    françois.    Lyon,    1681,    in-ii; 
Amsterdam,  1682,  in-16. 

Celte  traduction  a  été  faite  sur  la  version  Ulic. 
Teissier  n'ayant  pu  se  procurer  rorigioal  italica  k 
Balbano. 

L'ESTANG  (le  sieur  de).  Voy.  ES- 
TANG  (L'). 

4-  UESTOILE  (Pierre  de)  [Arsôie 
Houssaye]. 

Des  articles  dans  divers  journaux,  no- 
tamment dans  «  la  Presse'»,  1861. 

H-LESTONNAC(M~de). 

Règles  et  constitutions  des  religieuises 
de  N.-D.,  par  — .  Bordeaux^  s,  d.  (17tii, 
in-12. 

Ces  règles  ont  été  publiées  par  le  P.  GeUé,  jésoiit, 
qui  a  remanié  et  rajeuni  le  style.  G.  M. 

L'ESTRANGE  (Joseph),/».  [M.  Prosper 
Mérimée]. 

Notice  sur  Clara  Gazul.  —  Impr.  à  la 
tête  du  prétendu  Théâtre  de  cette  femme, 
1826,  in-8. 

-h  LESTRANGE  (Roger)  [Charles  Co- 
licxy]. 

Des  articles  dans  «  l'Artiste  »  et  dans  le 
«  Gaulois  ». 

LE  SUEUR  (Jacques),  espion  honoraire 
de  la  police  de  Paris,  et  ci-aevant  employé 
du  ministère  de  France,  en  qualité  âe 
clairvoyant,  dans  les  Pays-Bas  autrichiens, 
ps.  [Alex.-Louis-Bertrand  Robineau,  coddu 
aussi  sous  le  nom  de  Beaunoir,  anagramme 
du  sien]. 

Les  Masques  arrachés,  ou  Vies  privées 
de  L.-E.  Vander-Noot  et  Van-Eupen,  de 
S.  E.  le  cardinal  de  Malines  et  de  leurs 
adhérents.  Londres  (Bruxe/^es),  1790, 2  vol. 
in-12  do  215  et  21d  pag.  --  Deuxième  édi- 
tion, sons  ce  titre  :  les  «  Masaues  arra- 
chés, histoire  secrète  des  révolutions  et 
contre-révolutions  du  Brabant  et  de  Liése  >. 
Amsterdam,  1791,  2  vol.  in-12  deâiOet 
234  pag. 

Libelle  rempli  de  calomnies  et  d'obecénité»  d'n 
très-méprittble  anlenr.  M.  Tabbé  Jansiois  a  pn<  b^ 
insipides  mensonges  qu'il  renferme  ponr  .des  rehtiMS 
tnthentiqnes.  (Baron  de  Rbiffbnbbiig,  c  Bail,  di 
bibliopb.  belge  >,  1. 1.  pag.  365.) 

LESUEUR  (rabbé),  chanoine  honoraire 
de  la  cathédrale,  et  supérieur  du  petit  sé- 
minaire de  Soissons,  ps.  [l'abbé  Merdat]. 

Cet  ecclésiastique  fut  autorisé  par  or- 
donnance royale  échanger  son  véritable 
nom  en  celui  de  Lesueur  ;  mais  sa  lamille. 
qui  habite  Soissons,  a  continuée  le  porter, 
attendu  que  l'ordonnance  ne  concernait 
que  Tecclésiastique. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 


LÉTANG 


LE  VAILLANT 


770 


tom.  V  de  la  a  France  littéraire  »  à  Le- 

SUEUR. 

4-  L'ÉTANG  (le  vicomte  de),  pseudon. 
fEufîène-Narcisse  Gausso,  capiliuno  d'ar- 
tillerie belge,  né  à  Liège,  le  5  juillet  18121. 

Auteur  de  quelques  articles  dans  «  la 
Belgique  musicale  ». 

-f  LETELLIER  (A.)  [de  Mallac]. 
Des  articles  dans  des  journaux. 

-f-  LETOÏ  [vicomte  du  Passage], 
Des  croquis  hippiques  dans  la  «  Vie  pa- 
risienne ». 

LÉTOILE  (de),  ps.  [Philippe-Jacques  de 
Laroche]. 

Saphird,  ou  l'Epouse  d'un  jour,  mélo- 
drame en  trois  actes,  à  spectacle.  Paris, 
Pages,  1817,  in-8. 

LE  TORT,  maître  de  quartier  au  collège 
de  la  Marche,  ps.  [l'abbé  de  GournéJ. 

Lettre  de  M.  —  à  M.  l'abbé  Guyot  Des- 
fontaines, au  sujet  de  la  nouvelle  'traduc- 
tion des  Œuvres  de  Virgile.  Paris,  17i3, 
in-i  de  14  pag. 

4-  LE  TOLTINAN  (B.)  [B.  A.  Brule- 
BIKUF  Le  Tol'rnan]. 

I.  Ode  à  l'empereur  de  Russie.  Paris, 
181i,  in-«. 

II.  La  guerre  d'Espagne,  poëme.  Paris. 
1823,  in-8, 16  p. 

-h  LETOURNEUR  (François)  [Ajasson 
DE  Grandsagne  et  E.  Piholle]. 

Poïata,  ou  la  Lithuanie  au  xiv*  siècle, 
imité  du  polonais,  par  — .  Paris,  1832, 
2  vol.  in-8. 

Les  deux  liUéraleurs  que  nous  venons  de  nommer  se 
sont  cachés  sous  ce  pseudonyme  pour  revoir  el  publier 
U  traduction,  faite  par  un  Polonais,  de  ce  roman  qui  fut 
bien  vile  oublié. 

LETUS  (Calvidius),  ps.  [Claudius  Quil- 

LETUS]. 

Callipaedia,  seu  de  puîchrœ  prolis  ha- 
l)cnda)  ratione,  poema  didacticon,  ad  hu- 
ma na  m  speciem  conservandam  utile.  Iu</- 
duni'Batav.,  1635,  in-4;  —  Parisiis. 
U'ioV},  in-8.  —  Cum  autoris  vero  nomine. 
bmdini,  1708,  in-8. 

4-  L'édition  de  4G55,  moins  complète  que  celle  de 
1f)5G.  présente  diverses  variantes  remarquables,  no- 
tamment, p.  50,  six  vers  contre  le  cardinal  Maxarin,  qui 
ont  rié  remplacés  dès  1656  par  treize  vers  à  la  louange 
du  même  ministre.  Le  texte  primitif  est  conservé  dans 
la  biinne  édition  de  Londres.  1708;  il  en  existe  d'au- 
tres ainsi  que  diverses  traductions  françaises.  Voir  le 
I  Manuel  du  libraire  t . 

Voy.  ans  Anonymes.  «  Callipédie  ». 

-h  LEUPOL  (L.)  anagr.  [Fr.  E.  Leloup 

DE  CiIEROy]. 

I.  Avec  M.  Eugène  de  Mirecourt  (Eu- 

T.   II. 


r,  gène  Jacquot,.de  Mirecourt).  La  Lorraine, 
antiquités,  chroniques,  légendes,  histoire 
des  faits  et  des  personnages  célèbres,  des- 
cription des  sites  et  des  monuments  re- 
marquables de  cette  province,  avec  gra- 
vures. Nancy,  Hinzelin,  1839-40,  3  vol. 
in-8. 

II.  Histoire  de  Lorraine  racontée  aux 
enfants.  Nancy,  Raybois,  1840,  in-16. 

m.  Dictionnaire  sanscrit-français.  Nancy 
et  Paris,  1863-05,  in-8.  Avec  M.  Emile 
Burnouf. 

Voir,  pour  d'antres  écrits  de  ce  savant,  le  «  Catalogne 
de  la  librairie  française  »,  par  M.  Otto  Lorenz,  t.  III, 
p.  27i. 

LEURIE,  ps.  [Braillard,  avocat  d'An- 
gers]. 

Auteur  d'articles  dans  le  «  Journal  po- 
litique et  littéraire  de  Maine-et-Loire  ». 

LEUVEN  (Adolphe  de),  ps.  \]q  comte 
Adolphe  BE  RiRBiNG,  auteur  dramatique]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  t.  XJl,  à  Ribriisg. 

-|-LEV***(Hipp  )  [HippolytcLEVESQUE]. 

I.  Une  Heure  à  Calais,  vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  1824,  in-8.  Avec  Alexandre 
M.  (Martincau). 

IL  La  Folle  pour  rire,  vaudeville.  Paris, 
1824,  in-8.  Avec  Ch.  Hubert. 

LE  VAILLANT  (François),  ornithologiste 
et  voyageur,  aut.  sup,  [Casimir  Varon]. 

L  Voyage  dans  l'intérieur  de  l'Afrique 
par  le  cap  de  Bonne-Espérance,  pendant 
les  années  1780-85  (composé  en  grande 
partie  et  rédigé  par  Cas.  Varon).  Paris, 
Leroy,  1790,  in-i,  ou  2  vol.  in-8.  —  Sec. 
édit.,  revue,  corr.  et  considérablement 
augm.  par  l'auteur;  ornée  de  ûgures  en 
taille-douce,  dont  huit  n'avaient  pas  en- 
^  '  core  paru.  Paris,  Desray,  an  vi  (1798) 
ou  1819,  2  vol.  in-8. 

H.   Second  Voyage  dans  l'intérieur  de 

l'Afrique,  dans  les  années  1783-85  (rédigé 

I)ar  Cas.  Varon,  terminé  et  publié  par  Le 

'Grand  d'Aussv).    Paris,    Jausen,    an  III 

I  (1795),  2  vol.  m-i,  ou  3  vol.  in-8,  avec  22 

i  planches.  —  Nouv.  édit.,  augmentée  de  la 

I  carte  d'Afrique,  et  d'une  table  générale  des 

^  I  matières  servant  aux  deux  Voyages  de  cet 

/  '  auteur.  Paris,  Desray,  an  XI  (1803),  3  vol. 

in-8,  21  fr.,  et  avec  la  carte,  27  fr. 

c  Le  Vaillant  n'a  point  été  le  rédacteur  de  ses 
voyages;  c'est  on  M.  Perron  (lisez  Varon)  qui  lésa 
rédigés  sur  les  notes  de  Le  Vaillant,  qui  était,  du 
^este,  un  homme  fort  ignorant.  Ce  M.  Perron  (Varon), 
qui  était  un  pauvre  diable,  avait  fait  le  voyage  d'Italie 
à  pied,  allant  de  ville  en  ville,  conduit  par  la  curiosité, 
et  par  l'espoir  sans  doute  de  faire  sur  son  passage 
rencontre  de  la  fortune  ». 

«  Préface  envoyée  de  Berlin  »,  pag.  xi. 

25 


771 


LE  VASSEUR 


LEWIS 


LE  VASSEUR* (Toinette),  rhambrièrc  de 
Jean-Jacques,  aut.  sup,  [le  P.  Mirasson, 
barnabitej. 

Toinetto   Le  Vasseur ,  à  la  femme 

philosophe,  ou  Réflexions  sur  a  Tout  le 
monde  a  tort  »  (du  P.  Abrassevin).  170:^, 
in-12. 

LEVASSEUR  (René),  de  la  Sarthe,  ex- 
conventionnel, apocr,  [Achille  RociieJ. 

Mémoires  de  — ,  ornés  du  portrait  de 
l'auteur.  Tomes  I  et  IL  Parts,  Rapilly, 
1849,  2  vol.  in-8. 


ps,  [Latouciie    de   Frë- 
ï  la  première  Assemblée 


LEVASSOR, 
VILLE,  député 
nationale]. 

LEVAVASSEUR,  auteur  inventé. 

La  Bibliofnraphie  fruçatse  est  dans  des  mains  trop 
Inhabiles  pour  qu'on  la  puisse  faire  honorer.  Le  pins 
sonvent  ceux  qnl  s'en  occupent  ne  voient  que  ce  qu'il 
n'y  a  point  à  voir  :  de  l'argent  pour  rCsuUal  ;  d'autres 
y  voient  la  postérité,  et  à  moins  que  quelque  belle 
dame,  marchande  d» papier  noirci,  ne  porte  ce  nom, 
nous  ne  savons  à  quelle  autre  posttTité  ils  pourraient 
arriver.  Bibliographes  mal  avisés,  comme  disait  feu 
l'abbé  Rive,  de  terrible  mémoire  pour  tous  ces  bar- 
bouilleurs bibliographes,  soyez  plutôt  maçons.  Ce  con- 
seil est  applicable  à  plusieurs  faiseurs  de  bibliographies 
de  nos  jours. 

Un  de  nos  collègues,  et  qui,  par  parenthèse,  s'est 
borné  à  abréger  notre  «  France  littéraire  j»,  M.  Guyol 
de  Fère,  dans  sa  «  Statistique  des  gens  de  lettres  et 
des  savants  existant  en  France...  »,  3«  édit..  corrigée, 
consacre  pourtant  un  article,  qui  ne  nous  a  pas  été 
pris,  &  un  M.  Levavasseur,  écrivain  i  nous  fort  inconnu, 
bien  que  nous  en  connaissions  beaucoup.  Cet  article,  eii 
deux  lignes  et  demie,  contient  des  erreurs  si  ébourif- 
fantes que  nous  voulons  en  faire  part  à  nos  lecteurs. 

M.  Levavasseur  (page  469  du  livre  de  M.  Guyot  de 
_f  ère)  est  auteur  des  «  Lettres  de  Clément  XIV  »  et 
de  «  FragoletU  ».  Nous  copions;  or.  les  «  Lettres  de 
Clément  XIV  »  et  «  Fragolella  »  sont  deux  ouvrages 
bien  distincts  ;  le  premier  est  de  M.  Henri  de  Latouche  ; 
le  second  est  de  l'humoriste  allemand  Hoiïmann  (voy. 
ci-dessus.  H,  col.  073);  2»  de  la  «  Vallée  aux  loups  », 
qui  est  encore  de  M.  Henri  de  Latouche;  3»  de 
«  Valida  B  et  de  la  •  Pierre  de  touche  >  deux  ouvrages 
qui  sont  de  la  marquise  d'Epinay. 

Mais  quel  est  donc  ce  littérateur  du  nom  de  Leva- 
vasseur qui  nous  a  donné  de  si  charmants  ouvrages  ? 

Hélas!  à  la  honte  de  nos  bibliographes  du  jour, 
II.  Guyot  de  Fère  a  pris  le  libraire-éditeur  de  ces  cinq 
ouvrages  pour  leur  auteur. 

Pour  Dieu,  M.  Guyot  de  Fère,  soyez  plutôt  mac^n, 
si  c'est  votre  métier  ;  mais  tenez-vous  à  travailler  pour 
dame  postérité,  épicière,  alors  continuez  ainsi,  et  faites- 
vous  l'un  des  rédacteurs  de  la  «  Littérature  française 
contemporaine  »  (voy.  l'an.  Locataire  (un). 

+  L'ÉVEILLÉ  DE  CHARENTON  [MM. 
Arm.  Dartois  et  Gabriel]. 

Mémoires  contemporains,  ou  la  Maison 
des  fous,  vaudeville.  Paris,  1829,  in-8. 

LEVEN,  nom  seif/n,  [Joseph  de  Templkui, 
seigneur  de  LevenJ. 


Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  à  Leven. 

-f-  LEVENS  [Jeanin]. 
McsRapsodies.  Alger,  1858,  in^. 

Indiqué  par  U.  De  Manne,  3*  édit.  n»  2609. 

LEVER  (Charles),  ps.  [H.  Lorreqieb. 
nouvelliste  anglais,  ne  à  Dublin  en  18lMi]. 

+  L  L'Homme  du  jour,  trad.  par  Bau- 
deau.  Pam,  1861,  in-12. 

+11. 0'Donoghue,  histoire  d'une  famille 
irlandaise,  trad.  par  Ch.  Bernard  Derosnc. 
Paris,  1864,  2  vol.  in-12. 

+  Plnsienrs  antres  écrits  el  nouvelles  de  ce  Umi 
écrivais  ont  passé  dans  notre  langue  ;  parmi  ceoi  àe  m 
romans  qui,  nous  le  croyons,  attendent  encore  on  in- 
ducteur, on  peut  indiquer  f  Saint  Patrick's  Eve  >  ; 
«  The  Kni^t  of  (twynne  *  \  «  The  Dodd  Faraii; 
abroad  *,  etc. 

LEVESQUE  DE  POUILLY  (J.-Simon!. 
niembre  de  l'Académie  royale  des  Inscrip- 
tions, plaaiaire  [l'abbé  Jean  Lacol^t,  his- 
toriographe ,  mort  à  Paris  en  octobre 
1730Î. 

Le  Supplément  à  la  «  Biographie  universelle  ', 
tome  LXDC  de  l'ouvrage,  pag.  308-11,  articJe  Lacoert, 
signé  L.  Ci.  (Lacalte-Joltrois).  nous  apprend  qe 
Levesque  de  Pouilly  a  volé  sa  «  Dissertation  sur  I'id- 
certitude  des  quatre  premiers  siècles  de  Rome  »  à 
Lacourt,  dont  le  manuscrit  existe  dans  la  bibliotbeqae 
de  Reims. 

LEVI  (Eliphas)  [l'abbé  A.  L.  Cons- 


tant] 
Voy 


Eliphas  Lbvy. 


RASIEL  DE 


LEVffiR  (Charles).   Voy. 
SELVA. 

LE  VIRLOYS  (Ch.-Fr.  R.),  nom  abrév. 
[Ch.-Fr.  Roland  Le  Virloys,  anc.  archi- 
tecte du  roi  de  Prusse]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »  à  Roland 
Le  Virloys. 

+  LÉVITE  (Un)  JTabbé  Alexandre 
Charvoz,  né  à  Saint-Jëan-de-Maurienne, 
professeur  de  rhétorique  au  petit  séminaire 
de  Tours,  puis  curé  de  Mont-Louis,  paroisse 
cantonale  de  ce  diocèsej. 

Appel  aux  Israélites  dispersés  par  l'ana- 
thème;  par  — .  Paris,  Doyen  (sic)  (Caen, 
impr,  de  Woinez),  1847,  in-12  de  60  p. 

LEVIZAC  (Fabbé  de),  nom  qualificatil 
[Jean -Pont- Victor  Lecoctz,  abbé  de  Le- 
vizac]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »  à  Levizac. 

-f-  LE  VRAY  (Jacques). 

Voy.  Jacques  Le  Vray,  II,  a'îe  c. 

LEWIS,  auteur  du  a  Moine  »,  etc., 
apocr.  [M.  le  baron  Lamothe-Langon]. 

Les  Mystères  de  ia  tour  de  Saint-Jean,  ou 


773 


LEWIS 


L.  F.  D.  B. 


774 


les  Chevaliers  du  Temple,  par  — -,  auteur 
du  «  Moine  »,  etc.  ;  trad.  ae  Tangl.  par  le 
baron  de  L****.  (Composé  par  le  baron  La- 
mothe-Langon).  Parw,  Corbet, iSlS,  4  vol. 
in-12. 

LEWIS,  j)s.  [Louis  Batissier]. 
Physiologie  du   Bourbonnais.   Moulins, 
De^rosiers,  1842,  in-i8,  orné  de  S  vign. 

^EXCLUSSE  (Alexandre  de).  Voy^  EX- 
aUSSE  (L'). 

4-  L.  F.  n*abbé  Laurent  Lb  François, 
mort  en  1782]. 

Preuves  de  la  religion  de  Jésus-Christ 
contre  les  Spinosistes  et  les  Déistes,  par 
M.  — .  Paris,  Estienne,  1751,  4  vol.  in-12. 

+  L.  F.  (M™*  de)  [de  La  Fite]. 

Mémoires  de  M"*  de  Sternneim,  par 
M°*  de  La  Roche,  publiés  par  Wieland  ; 
traduits  derallemand  par  — .lo  ifoyc,  P. 
F.  Go**e,1773,  2voLin-12. 

H-  L.  F.  [Le  Febvre  de  Villebrune]. 
Dictionnaire  des  particules  angloises, 

£  récédé  d'une  granunaire  raisonnée,  par 
[.  -  Paris,  Pissot,  1774,  in-8. 

-t-  L.  F.  fM.)  [Le  Fbburb]. 
Plan  de  législation  sur  les  matières  cri- 
minelles. Amsterdam,  1779,  in-8. 

4-  L.  F.  [W^)  [M-*  de  Choiseul- 
Meuse]. 

L  Coralie  de  Beaumont,  ou  la  Piété  fi- 
liale, histoire  véritable  recueillie  par  — . 
Pam.  1801,  in-12. 

II.  Le  Gascon  de  la  rue  Saint-Denis,  ou 
Histoire  de  mon  père;  par  —,  auteur  de 
Coralie  de  Beaumont.  Paris,  an  IX,  1803, 
4  vol.  in-12. 

La  «  France  littéraire  »  n'enregistre  pas  cet  on- 
nage  parmi  les  trop  nombreux  romans  de  M»*  de 
Choisenl  Uense,  mais  elle  cite  «  Coralie  »,  Pari», 
an  MI.  et  «  Eogénie  :^,Pari»,  iSiS,  porte  snr  le  fron- 
tispice: par  Madame  de  C,  auteur  de  «  Coralie  ». 

-h  L.  F.  [FUCHS]. 

La  Nouvelle  Arcadie,  ou  l'Intérieur  de 
deux  familles;  trad.  de  l'allemand  d' Au  g. 
Lafontaine,  par  — .  Paris,  DentUy  1809, 
4  vol.  in-12.  —  Nouv.  édit.,  ibid,,  id., 
1829,  4  vol.  in-12. 

-h  L.  F.,  du  Loiret  [Le  Four,  du  Loiret]. 

Histoire  abrégée  du  sacrilège  chez  les 
différents  peuples.  Paris.  Lelong,  4825, 
2  vol.  in-8. 

La  police  a  fait  saisir  cet  ouvrage  le  28  mai  4826. 

Qnérard,  après  avoir  inscrit  dans  la  «  France  litté- 
raire >  dn  Loiret  (L.  F.)  comme  un  nom  d'autenr, 
s'était  ravisé  et  avait  fini  par  découvrir  l'écrivain  ca- 
rhé  sons  cette  désignation. 

IL  Quarante  lettres  inédi  tes  de  Napoléon, 
publiées  par  — .  Paris,  182S,  in-8. 


4-  L.  F.  [L.  Fucus]. 

Emilie  et  Erlach,  trad.  de  l'allemand 
d'Auguste  Lafontaine,  par— .Parw,  1821, 
3  vol.  in-12. 

-h  L.  F.  [L.  Friedel]. 

I.  Antonio,  ou  l'Orphelin  de  Florence  ; 
par—.  Troisième  édition,  in-18  de  5  feuil- 
les, plus  une  gravure.  Tours,  impr.  de 
Marne,  1834, 1844,  in-18. 

II.  Albertine,  ou  la  Connaissance  de  Jé- 
sus-Christ, par  — .  Tours,  A.  Marne  et  Cie, 
1842,  in-18. 

Les  éditions  suivantes  portent  le  nom  de  l'auteur. 

Quelques  autres  écrits  oubliés  signés  de  ses  initiales 
sont  indiqués  dans  les  tables  du  «  Journal  de  la  Li- 
brairie »,  publié  par  Beuchot. 

4-  L.  F.  [L.  Fochier], 

Souvenirs  historiques  sur  Bourgoin, 
Saint-Chef  et  Maubec.  Bourgoin,  impr.  et 
libr,  a.  Vauvillez,  1853,  in-18  de  vj- 
185  pag. 

4-  L*F***[UFare1. 
QEuvres  diverses  de  M.  — .  Nouv.  édit. 
Paris,  1750,  2.vol.  in-12,  fig.  G.  M. 

4-  L.  F.  B.  (le  citoyen)  [Fr.  de  Beau- 
fleur  y]. 

Histoire  de  l'établissement  des  Juifs  à 
Bordeaux  et  à  Bayonne,  depuis  1550,  par 
— .  Paris  et  Bordeaux,  1800,  in-8. 

L.  F.  B.  le  Scrupuleux,  p«.  [Beuzelin  du 
Hameau]. 

Observations  religieuses  sur  plusieurs 
articles  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testa- 
ment, etc.  Paris,  1809,  in-8  de  53  pag. 

4-  L.  F.  D.,  député  en  l'an  VI,  par  le 

déi)artement  de  r ,  au  ci-devant  Corps 

législatif  [L.  F.  Dethier,  député  du  dé- 
partement de  rOurteJ. 

Souvenirs  patriotiques,  ou  Fragments 
d'essais  analytiques  sur  la  nature  et  le  sys- 
tème du  monde,  les  principes  constitutifs 
des  sociétés  civiles,  etc.,  par  — .  Premier 
cahier  (et  unique).  Paris,  1800,  in-8  do 
28  p. 

H-  L.  F.  D.  [Foulque  Delanos]. 
Manuel  héraldique,  ou  Clef  de  l'art  du 
Blason,  renfermant  les  éléments  de  cet 
art,  suivi  d'un  Vocabulaire  de  motifs,  qua- 
lités morales,  dignités  et  fonctions  aux- 
Suelles  on  peut  appliquer  des  emblèmes 
e  la  science  héralciique.  Limoges,  1810, 
in-8.  Limoges,  1817,  in-8. 

L.  F.  D.  h.,ps.  [Le  Fèvre,  anc.  profes- 
seur au  collège  des  Grassinsl. 

Tables  alphabétiques,  ou  Méthode  pour 
faire  apprendre  aux  enfants  le  sens  cfc  ce 
qu'on  lit,  tant  en  latin  qu'en  françois,  en 


775 


L.  F.  E. 


L***  G* 


778 


même  temps  qu*on  leur  apprend  à  lire 
Paris,  BoudoU  1701,  in-8. 

Le  privilège  est  accordé  aa  siear  L.  F.  D.  B..  c'est- 
à-dire  an  sieur  Le  Fëvre.  ancien  professeur  aa  œllége 
des  Grassins,  qni  avertit  que  celte  méthode  a  iiaru 
d'abord  dans  une  petite  brochure  qui  a  pour  titre  : 
«  Réflexions  sur  la  manière  d'instruire  les  petits  en- 
fants ».  Il  parle  des  r  livres  faits  exprès  pour  les 
écoles  du  diocèse  de  Mirepoix  »,  et  de  manière  A 
laisser  apercevoir  qu'il  y  a  eu  part.        A.  A.  B— r. 

4-  L.  F.  E.  (l'abbé)  [l'abbé  L.  F.  Ev- 
min]. 
Voy.  II,  col.  589  h, 

-f-  L.  F.  F.  [M.  Feuillet]. 

Les  Antiquités  d* Athènes,  mesurées  et 
dessinées  par  J.  Stuart  et  N.  Revett,  tra- 
duit de  l'anglais  par  —,  et  publié  par  C. 
P.  Landon.  Paris,  1808-1824,  4  vol.  in-fol. 

4-  L.  F.  L'H...,  de  l'Ain  [L.  Fa.  L'HÉ- 
RITIERl. 

Le  CnamjMi'asile,  Tableau  topographi- 
que et  historique  du  Texas,  contenant,  etc. 
(Publié  au  profit  des  réfugiés),  par  —, 
Paris,  Ladvocat,  1819,  in-8. —  Sec.  édit., 
augmentée  d'une  description  du  Tom- 
bechbé  et  accompagnée  d'une  carte  du 
Texas,  ainsi  quedeTEtat  de  Marengo,  situé 
sur  les  bords  du  Tombechbé,  etc.  Paris, 
h  même,  1819,  in-8  avec  carte. 

La  première  édition  forme  16  feuilles,  et  la  seconde 
seize  et  demie,  plus  la  carte. 

4-  L.  F.  M.  B.  L.  [Louis-Fr.-M.  Belin 
La  LiBonLiKRE]. 

La  Cloison,  ou  Beaucoup  de  peine  pour 
rien,  comédie  en  un  acte  et  en  prose,  par 
— .  Pam,  an  XI  (1803),  in-8. 

L...  F...  P.,  nomdég.  [l'abbé  Fangousse, 
prêtre]. 

Réflexions  importantes  sur  la  Religion, 
suivies  d'une  Lettre  à  l'auteur  du  «  Sys- 
tème de  la  Nature  »  (signée  R...).  Parisy 
Debure  l'aîné,  178j,  in-lâ. 

Nouveau  titre  mis  à  la  «  Religion  prouvée  aux  incré- 
dules »,  par  un  homme  du  monde.  Voy.  II,  301  a. 

-h  L'FRANC  MESSIN  ROMY,  anagram. 

[Didier  Mory,  avocat,   puis  magistrat  à 
letz]. 

LesR'venans,  coumédic  en  dous  ectes, 
en  prose  et  en  patois  messin.  Metz,  Pierret, 
1823, in-8. 

Réimprimée  dans  les  c  Bucaliques  messines  »  (du 
même  écrivain),  MeU,  1830,  in-8. 

Voir  la  «  France  littéraire  ».  D'après  M.  Begin. 
V  Biographie  de  la  Moselle  » ,  Mory  serait  le  véritable 
auteur  d'une  pièce  qui  eut  jadis  un  grand  succès  :  «  Le 
Sourd,  ou  l'Auberge  pleine  «;  Desforges  s'en  serait  em- 
paré, et  l'aurait  fait  jouer  et  imprimer  sous  son  nom. 

+  L.  G.  (M.)  [Gilbault]. 

Le  Trésor  des  narangues  faites  aux  en- 


trées des  rois,  reines,  princes,  etc.  (et  re- 
montrances faites  aux  ouvertures  du  Par- 
lement, etc.),  par  — .  Paris,  Bobin,  1080, 
2  vol.  in-lâ. 

4-  L.  G.  (le  sieur)  [Legra.nd]. 

Le  Luxurieux,  comédie  en  vers  en  un 
acte,  par  — .  In-12,  et  avec  le  nom  del'au- 
teur,  dans  les  «  Pièces  libres  de  M.  Fer- 
rand  » .  Londres,  1 744,  in-8. 

Voir  la  t  France  littéraire  »  tome  IV.  p.  104,  «k 
«  Catalogne  Soleinne  »,  n»  3840.  Cette  pièce  a  éir  r.^- 
imprimée  dans  divers  recueils  et  parfois  avec  le  litre  : 
«  Le  Libertin  puni  ». 

Voy.  plus  loin,  4L...  G.... 

4-  L.  G.  (le  vicomte  de),  ps,  pe  vicomte 
Latocr  du  Pin  Gouvernet]. 

Caractères  et  Réflexions  morales.  Paru. 
F.  Didot,  1820,  in-8  de  192  pag. 

Note  de  M.  Boissonade. 

-h  L.  G.  [Louise  GrabergJ. 

Notice  biographique  sur  le  chevalier 
Jacqijes  Graberg  de  Hemso,  rédigée  par 
—,  Florence,  Pezzati,  1831,  in-ic! 

L'auteur  était  nièce  du  chevalier. 

+  L.  G.  [Louis  Guillaume]. 

Limites  projectives  de  quelques  surfaci-s 
et  applications  de  la  théorie  des  ombres; 
par  — .  2»  éd.  corr.  Angers,  Launay-Ga- 
gnol,  1842,  in-8, 11  p.,  4  pi. 

-4-  L.  G.  [Louis  Grégoire]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-4- L*  G***  [La  Grange]. 

Lucrèce,  traduction  nouvelle,  avec  des? 
notes,  par  M.  — .  Paris,  Bleuet,  1768. 
2  vol.  in-8  et  in-12. 

Traduction  revue  par  Naigeon.         A.  A.  B— r. 

-f-  L.  G 

Napoléon  devant  la  postérité;  par-, 
ancien  administrateur  au  départemenl  de 
la  Marne.  Paris,  chez  l'auteur,  1830,  M. 

Par  Gambet ,  d'après  une  note  maouscrile  sar 
l'exemplaire  faisant  partie  de  la  collection  La  Bédoràr. 
acquise  par  la  bibliothèque  impériale. 

4-  L...  G...,  comédien  ordinaire  du  roi 
[LegrandJ. 

Le  Luxurieux,  comédie  en  vers.  S.  /. 
n.  rf.,  in-12. 

Cette  pièce  est  habituellement  attribuée  à  Grasdul. 
mais  il  est  i>os8ible  que  Legrand  y  ait  pris  part. 

-f-  L..,  G...  [Coste  d'Arnobat]. 

Le  Philosophe  ami  de  tout  le  monde.  So- 
phopolis,  chez  le  Pacifique,  in-8. 

Opuscule  relatif  à  la  comédie  des  c  Philosophes  >. 
de  Palissot. 

4-  L***  G***  (M.  de)  [de  La  Grange! 
Histoire  de  miss  Indiana  Danby,  trad.  de 


777 


L.  G.  A.  B.. 


L'H* 


778 


l'ansl.,  par  M.  de  — .  Atnsterdam  et  Paris, 
1767,2  vol.  in-12. 

-h  L.  G.  A.  B [le  vicomte  Louis-Ga- 
briel-Ambroise  BonaldJ. 

Du  divorce  considéré  au  xix*  siècle,  re- 
lativement à  l'état  domestique  et  à  l'état 
public  de  la  société.  Paris,  A,  Leclère, 
180t,  in-8. 

Réimprimé  trois  fois  depuis,  avec  des  augmenlalions 
t\.  le  Dom  de  l'aatear. 

V07.  la  «  France  littéraire  »,  t.  XI,  p.  44. 

•+-  L.  G.  C.  D.  R.  [Louis  Gcron,  con- 
seiller du  roi]. 

Histoire  du  temps,  ou  les  Trois  Vérités 
historiques,  politiques  et  chrétiennes  sur 
les  affaires  du  temps,  par  — .  Cologne^  P. 
Marteau,  1686,  in-8. 

L.  G.  D.  R,  (M^),  ps.  [Maugin  de  Ri- 
chebourgI. 

L  Persile  et  Sigismonde,  histoire  septen- 
trionale, tirée  de  l'espagnol  de  Michel  de 
Cervantes,  Paris ,  GandoutUy  1738,  4  vol. 
in-12.—  Nouv.  édit.,  augmentée  de  la  Vie 
(le  l'auteur,  par  don  Gregorio  Mayans  y 
Siscar,  traduite  de  l'espagnol ,  avec  quel- 
ques remarques  du  traducteur,  par  le 
sieur  D.  L.  S.  (Daudé).  Amsterdam,  1740, 
0  vol.  in-12. 

L'abbé  Leoglet,  dans  ses  noies  manuscrites  sur  sa 
•  Bibliothèque  des  romans  » .  soutient  que  cette  tra- 
(laction  est  de  Mangin  de  Richebonrg,  dont  on  a,  ajoute- 
t-il,  d'antres  ouvrages  du  mAmo  genre.  Gela  porte  à 
croire  que  M"»*  Le  Givre  de  Ricbebourg,  à  qui  cette 
tradnction  est  attribuée,  a  été  aidée  par  Maugin. 

Les  personnes  qui  ont  connu  cette  femme,  dit  l'abbé 
de  La  Porte,  doutent  même  qu'elle  soit  auteur  des 
ouvrages  qui  ont  para  sous  son  nom.  «  Hist.  litlér.  des 
femmes  francoises  »,  tome  IV,  page  49  (1). 

II.  La  Veuve  en  puissance  do  mari,  nou- 
velle tragi-comique.  Paris,  PrauUj  1732, 
in-12. 

-I-  in.  Aventures  de  Clamadès  et  de 
Clarmonde,  tirées  de  l'espagnol,  par  M.  —. 
Paris,  Morin,  1733,  in-12. 

Cette  dame  est'  appelée,  par  quelques  bibliogra- 
phes, tantôt  Le  Gendre  (Voy.  le  catalogue  des  livres  du 
dac  de  La  VaUière,  par  Nyon,  4788.  in-S.  t.  III, 
D*  10396).  tantôt  La  Grange  (voyez  le  «  Dictioonain} 
des  Femmes  célèbres  »  de  madame  Briquet.  Paris, 
an  Xtl  (1804),  in-8. 

J'ai  suivi  l'abbé  de  Claustre.  Voyez  son  excellente 
«  Table  du  Journal  des  Savants  »,  10  vol.  in-4.  Cet 


(1)  4-  Celte  note  est  celle  du  v9  4205  des  «  Su- 
percheries a,  mais  c'est  aussi  celle  du  n9  14041  de  la 
3«  édit.  du  «  Dict.  des  Anon.,  que  Quérard  (coutumier 
<la  lait)  a  oublié  de  signer  A.  A.  B~r.  La  part  de 
Qoërard  dans  cet  arUcle  se  borne  à  avoir  remplacé  par  le 
nom  de  Maugin  de  Bicbeboorg  celui  de  M"*'  Le  Givre 
de  Richebourg,  qui  donne  la  traduction  des  initiales,  et. 
aiDsi  placé,  explique  le  second  alinéa  de  la  nota  de 
rarUcle  UI.  01.  B-r. 


auteur,  qui  a  pu  connaître  madame  de  Richebourg, 
doit  avoir  mieux  su  son  véritable  nom  que  les  biogra- 
phes de    ces  derniers  temps.         A.  A.  B— r. 

-h  IV.  Aventures  de  don  Ramire  de 
Roxas  et  de  dona  Léonore  de  Mendoce, 
tirées  deTespagnol,  par  M.  —  Amsterdam 
et  Paris,  1737,  2  vol.  in-12. 

-h  V.  Aventures  de  Flore  et  de  Blanche- 
fleur,  tirées  de  l'espagnol,  par  M.  — .  Pa^ 
ris,  Dupuis,  1735,  2  vol.  in-12. 

4-  L.  G.»CH.  [La  Grange  Ciiancel]. 
Les  Contre-Temps,  comédie  réduite  en 
un  acte  {par  Patrat).  Genève,  1772,  in-8. 
GaUlogue  Soleinne,  n»  2245. 

+  L.  G.  D.  (M™  Jenny)  [M~  Jenny  Le- 
gband]. 
Les  Séductions.  Paris,  1820, 4  vol.  in-12. 

-+.  L G de  C***  (M"-)  [M"-  L. 

Girard  de  Caudemberg]. 

Les  Revenans  de  la  chaumière,  ou  le 
Mariage  interrompu,  trad.  de  Tangl.  par 
— .  Paris,  Locard  et  Davi,  1821,  2  vol. 
in-12. 

-4-  L G G [Guêrin]. 

Considérations  politiques  dont  les  cabi- 
nets de  l'Europe  (celui  de  Londres  cepen- 
dant excepté,  et  pour  cause)  reçurent  copie 
sous  le  règne  des  avocats-rois,  par  D.  M. 
D.  S.,  ex^éputé  à  la  première  législature 
de  France.  Paris,  Rosa,  1814,  in-8. 

-h  L.  G.  P.  [Peignot?]. 

Dictionnaire  biographique  et  bibliogra- 
phique portatif  des  personnages  illustres, 
célèbres  ou  fameux,  par  —  Paris,  Hac- 
quart,  1813,  4  vol.  in-8. 

Une  autre  édit.  publiée  en  1822,  porte  le  titre  de 
ff  Dictionnaire  historique  et  bibliographique  »  par  M.  G. 
Peignot.  —  D'après  de  Manne,  Peignot  n'a  coopéré  i  la 
rédaction  de  cet  ouvrage  que  pour  la  lettre  A. 

-4-  L.  H.  (l'abbé)  [l'abbé  Hunckler]. 

L  Alexandre,  ou  les  Avantages  d'une  édu- 
cation chrétienne.  Parw,  Gaume,  1833,  in- 
18;1836,  in-18. 

II.  Le  Père  Keing,  imité  de  l'allemand  de 
F.  0.,  par  — .  Paris,  Gaume  frères,  1837, 
2  vol.  in-18. 

-h  L.  H.  [Léon  Humblet,  avocat  à 
LiégeJ. 

De  la  publicité  en  matière  administra- 
tive, et  particulièrement  en  ce  qui  concerne 
les  séances  des  collèges échevinaux,  par—, 
Liège,  Carmanne,  1862,  in-8  de  21  pag. 

-4-  L'H***  (M»»")  [M""  L'HÉRITIER  de  Vil- 
landon]. 

1.  CEuvres  mêlées,  contenant  nouvelles 
et  autres  ouvrages  en  vers  et  en  prose, 
Ide— .  Paris,  J.  Quignard,  1696,  in-i2. 


T79 


L.  H* 


UBOURNE  LE  DÉCIDÉ       780 


Panni  les  noovelles  contenues  dans  ce  volume  sa 
trouvée  l'Adroite  princesse  *  qu'on  a  mal  à  propos  at- 
tribuée à  Perrault  (voir  ce  nom). 

II.  L'Apothéose  de  M"*' de  Scudory.  Paris, 

^  III.  Les  Caprices  du  Destin,  ou  Recueil 
d'histoires  singulières  et  amusantes  arri- 
vées de  nos  jours,  par  — .  Paris,  1718, 
in-12. 

-H  L.  H***  [Léon-Elie  Lévy,  connu  sous 
le  nom  de  Léon  HalkvyJ. 

Machiavel,  ou  Morceaux  choisis  et  pen- 
sées de  cet  écrivain  sur  la  politique,  la  lé- 
gislation, la  morale,  l'histoire  et  l'art  mi- 
litaire, précédé  d'un  Essai  sur  Machiavel. 
On  y  a  joint  une  traduction  nouvelle  et 
complète  du  a  Prince  ».  Paris,  Hubert, 
iS±i,  2  vol.  in-18. 

■+■  LH***  (le  baron)  [Cousin  d'Avalon?!. 
Hauts  faits  et  paroles  mémorables  de 
Napoléon.  Paris,  1824,  in-12. 

-4-  L H [l'abbé  T.-F.-X.  Hunck- 

lerJ. 

Pour  la  liste  des  nombreux  petits  volumes  publiés 
sous  ces  initiales,  voy.  la  «  France  littéraire  >, 
XI,  iOO. 

-f-  L.  H.  B.  L.  J.  [PiiiLipp]. 

L'Art  ïatrique,  poome  en  4  chants,  œu- 
vre posthume  de  M.  — -,  docteur  de  la 
Faculté  de  médecine,  recueilli  et  publié 
par  M.  de  L***.  Amiens,  1770,  in-12. 

-|-  L^s  initiales  semblent  désigner  L.  H.  Bourdelin 
le  jeune,  mais  c'est  une  supercherie.  Le  catalogue  Dn- 
putcl  {Rouen,  1839,  p.  18)  indique  un  exempl.  de 
cette  ingénieuse  plaisanterie  avec  la  clef  manuscrite. 

4-  L.  H.  C.  [L.  C.  H.  DE  FranclieuI. 

Réflexions  rapides  de  — .  Juin,  juillet. 
Paris,  chez  les  marchands  de  nouveautés, 
1791,  in.8. 

Une  antre  édition  porte  le  nom  de  l'auteur. 

L'HOPITAL  (le  chancelier),  apocryphe 
[Louis-Pierre  BërengerJ. 

Les  Quatre  États  de  France,  poëme  pa- 
triotique, traduit  librement  du  chancelier 
de  l'Hôpital. 

Imprimé  à  la  fin  des  «  Nouvelles  Pièces  intéressantes, 
servant  de  supplément  à  tout  ce  qu'on  a  publié  sur  les 
Etats-Généraux  et  sur  l'éducation  des  princes  destinés 
à  régner  ».  (Publiées  par  L.-P.  Bérenger).  1789. 
2  vol.  in-8. 

Bérenger  avait  prié  un  ancien  professeur  de  Bourges, 
nommé  Mouzon,  de  mettre  en  vers  latins  l'ouvrage 
imprimé  sons  le  nom  de  L'Hôpital.  Le  professeur  en  fit 
la  promesse;  mais  il  est  mort  vers  l'année  1797,  sans 
l'avoir  remplie.  On  a  de  Mouzon  quelques  bons  morceaux 
de  poésie  latine.  A.  A.  B— r. 

L.  H.  R.  D.  ps,  [l'abbé  L.-H.  Rousseau, 
confesseur  de  M""  Adélaïde  de  France]. 
LÉvangile,  code  du  bonheur,  ou   Re- 


cueil de  préceptes  propres  à  rendre  rbom- 
me  heureux  sur  la  terre  en  le  conduisant 
au  Ciel.  Trieste,  IHOO,  in-8. 

-+■  L.  Hsss  [L.  Hanssens,  avocat,  con- 
seiller provincial  et  échevin  de  la  ville  de 
Liège]. 

M.  Hanssens  a  publié,  sons  ces  initiales,  desir- 
ticles  dans  la  f  Meuse  »  et  dans  la  c  Revue  CoateiDiA- 
rainede  Liège  »  (1861-62). 

+  LHUILLÏER  (Jean)  [Rohaut]. 
Des  articles  de  journaux. 

-f-  L.  I.  [Lyon  Jamet]. 

Des  pièces  de  vers  insérées  dans  un  volume  pabliéi 
Rouen,  chez  Pierre  Comter,  en  1553,  in-16.  intitnir: 
c  Traductions  dn  latin  en  françois ,  imitatioas  a 
inventions  nouvelles  tant  de  Clément  Marot  que  d'as- 
tres des  plus  excellents  poëtes  de  ce  temps  >. 

-f-L.  I.  [Le  Jars]. 

Lucelle,  tragi-comédie,  par  — .  Paris, 
1576,  in-8. 

Le  <  Manuel  dn  Libraire  »  cite  diverses  éditioDS de  cette 
pièce;  voir  aussi  le  c  Catalogne  Soleinne  »,  n^  VJ'^. 
«  l'Histoire  du  Théâtre -François  »,  t.  m.  p.  377.  et 
la  «  Bibliothèque  du  Théâtre-François  »,  1. 1.  p.  ili. 
Ronsard  décerna  à  c  Lucelle  *  la  double  coaiooK  di 
tragique  et  du  comique. 

LIANCOURT  (le  duc  de),  nom  nohii  [dp 
La  Rogiiepoucauld-Liancourt]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »    à   La   RociiiÉFor- 

CAULD. 

-H   LIBAN  ERBERG. 
Voy.  Oger. 

-h  LIBÉRAL  (Un)  [FrançoifrCliarles 
Farcy]. 

Avis  aux  libéraux.  Paris,  Bohlée,  1819. 
in-8  de  16pag. 

+  LIBÉRAL  (Un)  [Félix  Tiitoemans]. 

La  Constitution  belge  commentée  et  ex- 
pliquée par  le  parti  clérical,  avec  des  note» 
et  explications  d'— .  Bruxelles,  185i,  in-8. 

-f-  LIBÉRAL  CATHOLIQUE  (Un)  [Baron 
J.  H.  L.  Waha  de  Baillonville]. 

.Conclusion  d'— ,  iur  le  débat  entre  l'é- 
vêque  et  le  bourgmestre  de  Liège.  Lié^. 
mi,  in-8. 

4-  LIBÉRAL  ENTRE  DEUX  AGES  (Un) 
pEmile  de  Bronckart,  ancien  membre  de 
la  chambre  des  représentants  de  Belirique]. 

Un  mot  à  J.  Boni  face  (L.  J.  Defré)  à 
propos  de  la  brochure  intitulée  ;  «  I>e  la 
liberté  de  la  chaire  »,  j)ar  — .  Bruxelles. 
Decq,  1859,  in^deâTipag. 

-f-  LIBOURNE  LE  DÉCIDÉ  [J.  B.  E.  Ar- 
naud]. 

Mémoires  d'un  compagnon  du  tour  de 
France,  par  —,  compagnon  boulanger. 
Roehefort,  1859,  in-18. 


781 


LIBRAIRE 


LIBRAIRE 


782 


LIBRAIRE  (Un),  aut.  dég.  [P.  Ciiaillot 
jeune,  impr.-libr.  à  Avignon. 

Manuel  du  libraire,  du  bibliothécaire  et 
de  rhomme  de  lettres.  Ouvrage  très-utile 
aux  bibliophiles  et  à  tous  ceux  qui  achè- 
tent des  livres.  Avec  cette  épigraphe  :  «  11 
fierait  à  désirer  pour  la  répubhque  des 
lettres,  que  les  libraires  fussent  savants  ou 
que  les  savants  fussent  libraires.  i>  Avignon, 
Jf~  Bousquet-Offray,  et  Paris,  Rorel,  1828. 
in-f8,  2i6pag. 

Petit  folome  qai  tnite  de  toales  les  connaissances 
Aécessaires  pour  foire  va  Téritable  libraire. 

Une  coûte  Pré&œ  de  l'antenr.  qae  noas  reprodai- 
sons,  proave  chez  loi  nne  bonne  foi  et  nne  modestie 
peu  commones  panni  les  compilateors. 

«  Pea  jaloux  de  la  gloire  de  l'invention,  J'ai  puisé, 
je  le  déclare  hantement.  dans  tous  les  Tolnmes  qui 
m'ont  eoDvenn  pour  Ikire  ce  petit  llannel.  Je  l'ai  com- 
posé poor  ainsi  dire  avec  des  ciseaux  :  c'est  poiirqnoi 
Je  prie  ceux  qni  me  liront  de  ne  pas  crier  au  voleur, 
parce  qoe.  peut-être,  ils  y  trouveront  des  choses  qu'ils 
anront  Inès  dans  d'antres  livres. 

«  De  même  que  les  libraires  choisissent  les  meilleurs 
amteors  ponr  les  imprimer ,  les  bouquinistes  les  plus 
rares  Elzévirs,  ponr  en  faire  des  collections,  et  les 
bibliomanes  les  pins  belles  reliures  pour  en  garnir  les 
rayons  de  leur  bibliothèque,  de  même,  J'ai  tâché  de 
rsssembler  tout  ce  qni  m'a  paru  propre  à  l'instruction 
des  libraires,  et  &  piquer  la  curiosité  des  gens  de 
lettres  et  des  amateurs. 

«  Si  toutefois  cet  ouvrage  n'est  pas  du  goût  du  pu- 
blic, il  aura  le  sort  de  bcancoup  d'antres  ;  on  le  por- 
tera à  l'épicier,  on  bien  il  servira  de  garde*  à  des 
volumes  qui  ne  valent  pas  mieux  que  lui.  > 

LIBRAIRE  CHAMPENOIS  (Un),  auteur 
déguisé. 

Lettre  d*  —  à  son  confrère  de  Paris.  A.- 
s.-A.,  le  18  octobre  1848.  Troyes,  assoe. 
typ.  de  Lépine,  Laffrat  et  C*,  1848,  in-8, 
4pag. 

Contre  un  article  de  c  l'Illustration  »  favorable  à  la 
loterie  que  les  libraires  de  Paris  ont  essayé  de  faire  en 
1848. 

Cet  écrit  est  signé  G...r,  libraire  à  Arcis-sur-Aube, 
Toais  on  l'attriboe  à  M.  Fonqne,  libraire,  on  à  M.  Varin- 
Thierry. 

-h  Dans  la  Table  de  la  première  édition  des  v  Su- 
l>ercheries»,  Quérard  restitue  cet  écrit  à  T.  B.  Warée, 
libraire  à  Paris,  mort  en  4859. 

LIRRAIRE-ÉDITEUR  (Un),  aut.  dég. 
J.-B.  Tàrdieu,  associé  de  la  maison  Jules 
Renouard]. 

Nouvelle  Lettre  aux  éditeurs  de  Paris 
sur  la  création  d'une  institution  de  crédit 
pour  la  librairie.  Paris,  chez  tous  les  li- 
hraires  et  au  Cercle,  novembre  1848,  in-8, 
!.*>  pag. 

Réponse  très-jndicieuse  à  nne  précédente  «  Lettre 
aax  éditeurs  de  Paris  sur  la  création  d'une  institution 
de  nédit  ponr  la  librairie  «.  par  H.  Ch.  Laboulaye.  Le 
libraire-éditeur  établit  que  la  librairie  n'a  jamais 
naoqaé  de  crédit .  mais  qu'elle  a  sonvent  manqué  de 


débouchés;  les  crises  politiques  et  la  contrefaçon  ont 
été  et  sont  encore  ses  plus  mortels  ennemis. 

Cette  RépODse  est  termini^e  par  un  pott-scriptum , 
renfermant  une  idée  qui  fait  trtip  d'honneur  à  son 
auteur  pour  ne  pas  l'enregistrer  ici. 

«  Il  est  trop  vrai  que  l'industrie  est  une  lutte  ;  l'ac- 
tivité, l'intelligence,  la  conduite,  la  fortune,  le  hasard 
quelquefois,  nous  en  convenons,  donnent  l'avantage  ;  il 
en  sera  de  même  tant  que  le  niveau  de  l'égalité  absolue 
n'aura  pas  annulé  toute  liberté.  Dans  une  lutte,  il  y  a 
malheuretuement  des  vaincus.  Au  lieu  de  pousser  les 
imprudents  à  des  entreprises  aventureuses  qui  feraient 
de  nouvelles  victimes,  que  ne  vous  occope-t-on  de  ces 
vaincus  de  votre  industrie?  N'est-ce  pas  Ui  un  but  digne 
de  votre  cœur?  Vous  avez  vu  quelquefois  autour  de  vous 
des  vieillards  qui,  après  une  longue  carrière  commer- 
ciale, sont  restés  sans  ressources,  ou  isolés,  on  avec 
une  famille  à  élever.  Souvent  le  malheur  seul  les  a 
réduits  à  cette  extrémité  ;  leur  probité  est  connue,  lenr 
réputation  est  restée  intacte  ;  quelques  confrères  aux- 
quels ils  s'adressent  avec  crainte  leur  donnent  une 
assistance  passagère.  Ne  vous  appartient-il  pas  de 
prendre  sous  votre  protection  ces  invalides  de  la  librairie, 
en  affectant  à  une  caitie  de  iecoun  nne  partie  de  la 
cotisation  du  Cercle,  grossie  d'une  première  souscription 
volontaire,  augmentée  successivement  du  produit  de 
quelques  fêtes,  de  quelques  tombolat  particulières,  et 
peut-être  d'un  léger  impôt  sur  ces  parties  de  whist  ou 
de  billard  qui  étaient,  dites-vous,  votre  but  primitif? 

f  C'est  poor  nne  telle  entreprise  que  l'association  est 
une  grande  force,  que  VunanimiU  est  assurée,  que  le 
sacrifice  est  faible  pour  chacun ,  et  le  résultat  est  bien 
grand  et  bien  agréable  pour  tous.  C'est  ce  qui  peut 
donner  à  votre  Cercle  la  consécration,  l'animation  et 
les  conditions  de  durée  qui  lui  manquent  ;  c'est  ce  qui 
appellera  quelquefois  vos  familles,  car  le  goût  des 
réunions  peut  passer,  le  sentiment  de  la  charité  (1  )  est 
inaltérable  ;  c'est  un  souvenir  pour  celui  qui  souffre,  au 
milieu  de  vos  réunions  confortables.  C'est  ponr  la  dis- 
tribution de  pareils  secours  qu'un  eorueil  a  été  choisi 
par  vous,  et  peut-être  secondé  par  vos  familles,  aurait 
plein  pouvoir;  c'est  enfin  ce  que  vous  pourrez  appeler 
•  l'assurance  la  plus  parfaite  de  toutes  »,  l'assurance 
mutuelle  des  producteurs  au  profit  de  ceux  qui  ne  peu- 
vent plus  produire  et  qui  ne  peuvent  plus  vivre  ». 

Hommage  soit  rendu  à  celui  qui  a  pris  l'initiative 
d'une  aussi  généreuse  idée  ! 

-h  LIBRAIRE  QUI  N^EST  PAS  GÊNÉ 
(Un)  aut.  dég.  [Victor  Bouton], 

Très-humble  remontrance  au  ministre 
de  l'intérieur  et  au  préfet  de  police  contre 
la  loterie  des  artistes  accaparée  par  des  li- 
braires dans  la  gône.  Paris,  passage  du 
Commerce,  cour  de  Rohan,  n°  3  (décembre), 
1849,  in-8  de  8  pag. 

Le  but  de  cette  '  lettre  est  d'indiquer  à  tous  les  li- 
braires de  province  les  moyens  de  mettre  un  terme  an 
colportage  et  à  la  vente  avec  primes. 

Immédiatement  après  son  impression  elle  fut  envoyée 
à  1,500  des  principaux  libraires  de  province. 

Un  procès  en  diffamation  a  été  intenté  par  les  mem- 
bres de  «  l'Union  des  éditeurs  »,  MM.  Perrotin,  Fume, 
Pagnerre,  Pion,  Dusacq,  Langlois,  Guillanmin,  Cor- 
réard  et  Mathias,  contre  l'auteur  et  l'imprimeur  de  la 


(i)  Charitat,  c'est  l'amour  qni  soutient  et  relève, 
non  la  pitié  qui  humilie. 


783 


LIBRAIRE 


LIÉGEOIS 


lU 


lettre,  à  caase  des  impotalions  calomniea&es  et  diffa- 
matoires que  renferme  cet  écrit.  (Feuil.  de  la  «  Bibl. 
de  U France  ».  da  22  dér.  4849,  p.  322). 

-+-  LIBRAIRE  QUI  N'EST  PAS  TRISTE 
(le)  [Jules  Gav]. 

I.  Anthologie  scatologiquo,  recueillie  et 
annotée  par  un  bibliophile  do  cabinet.  A 
Paris^  près  Charenton,  chex  — ,  imprimé  en 
l'ère  de  carnaval  de  1000  800  60  2,  petit 
in-8. 

IL  Recueil  do  pièces  désopilantes  pu- 
bliées pour  l'esbatement  do  quelques  pan- 
tagruélistos.  A  Paris,  près  Charenton. 
chez  —,  imprimé  l'an  1000  800  60  5,  petit 
in-8. 

Ces  deux  volumes  n'ont  été  tirés  qa'à  nn  petit  nom- 
bre d'exemplaires. 

4-  LIBRE  PENSEUR  (Un)  [G,  P.  Marie 
Haas]. 

L'Amour.  Renversement  dos  proposi- 
tions do  M.  Michelet,  par  — .  Parts,  veuve 
Berger-Levrault  et  fils,  1839,  in-18. 

4- LIBRE  PENSEUR  CATHOLIQUE  (Un) 
[Jules  Leciievalibr  Saiist-AndbéJ. 

L'Eglise  et  les  institutions  impériales, 
par  — .  Paris,  Poitevin  et  de,  1860,  in-8. 

UCENCIÉ  DE  LA  MAISON  ET  SOCIÉTÉ 
DE  SORBONNE  (Un),  aul.  déa.  [l'abbé  Le 
Pappe  de  Trevern,  depuis  évoque,  d'a- 
bord d'Aire,  ensuite  de  Strasbourg], 

Discussion  amicale  sur  l'établissement 
de  la  doctrine  de  l'Eglise  anglicane,  et  en 
général  sur  la  réformation,  rédigée  en 
forme  de  lettres  écrites  en  181:2  et  I8I3. 
Londres,  impr,  de  R.  Juigné,  1817,  2  vol. 
in-8. 

Réimprimé  en  i82i  et  1829,  avec  le  véritable  nom 
de  l'auleur,  et  T indication  de  sa  qualité. 

L'auteur  a  ajouté  à  la  3«  édition  de  son  ouvrage 
une  «  Défense  de  la  Discussion  amicale,  en  n^iionse 
aux  difllcultés  du  romanisme  de  M.  Stanley  Faber  ». 
par  l'Evèque  de  Strasbourg,  Paris,  Potey,  1829, 1  vol. 
in-8,  que  l'on  peut  se  procurer  séparément  pour  com- 
pléter les  deux  précédentes  éditions. 

+  LICENCIÉ  DE  SORBONNE  (Un)  [le 
P.  Jacq.  Philippe  Lallemant]. 

Le  véritable  esprit  des  nouveaux  disci- 
ples de  saint  Augustin.  Lettre  d'un  —  à 
un  vicaire- général.  Bruxelles,  1706,  1  vol. 
in-12. 

LICENCIÉ  EN  DROIT  (Un),  ps.  [l'abbé 
J.-B.  de  La  Porte]. 

Inscription  en  faux  contre  le  texte  cité 
sous  le  nom  de  M.  Bossuet  dans  la  «  Ré- 
clamation do  l'assemblée  du  clergé  ».  1761 , 
in-12. 

LICENQÉ  EN  DROIT  (Un),  aut.  dég. 
[Le  Tertre  Julien}. 


o\ 


Précis  historique  sur  l'origine,  les  chao- 
gcments  du  droit  romain ,  et  sur  son  in- 
troduction  en  France.  Catn,  P.-G,  Ltrouz, 
1811, in-12. 

LICENCIÉ  EN  SORBONNE  (Cn),  aut. 
dèg.  [l'abbé  Laurent-Jossc  Le  Clebc,  sulpi- 
cien,  fils  de  Sébastien  Le  Clerc]. 

Dissertation  touchant  l'auteur  du  sym- 
bole Quicumque,  etc.  Lyon,  P.  Brupel, 
1730,  in-12,  54  pag. 

Ce  titre  a  été  pris  sur  on  exemplaire  porUni  \f  mm 
de  l'auteur  écrit  par  Ini-mème.  et  enrichi  de  pliisi€ar> 
notes  de  sa  main,  qui  nous  apprennent  qae  ce  lm«f.  a 
été  imprimé  sans  sa  participation.  U  prétend  y  proovtf 
qne  le  symbole  Quicumque  est  de  S.  Athttfuue. 

M.  de  Monmerqaé,  éditevr  soi^eox  des  <  Letlr»  de 
M*»*  de  Sévigné  »  et  des  c  Mémoires  de  Coalaofe  *. 
a  bien  vouln  me  faire  cadeau  de  cet  exemplaire. 
A.  A.  B-r. 

LICHIARDUS  (Joan-Bapt.),  ps.  [Stepha- 
nus  Tabourot]. 

Cacasanga  Reystrosu ysso-lansquenelo- 
rum,  per  magistrum  Joan.-Baptiitam  Li- 
chiardum  recatholicatum ,  spaliporcinum 
poetam  (Stephanum  Tabourot).  Lum  rns- 
ponso,  per  Joannem  Cransfeltum,  Germa- 
nu  m  (tsteph.  Tabourot).  Parisiis.  1588, 
in-12. 

Remarques  de  Joly  sur  Bayle,  page  48. 

-H  Voir  de  longs  dt^tails  dans  le  «  Man.  do  libnirf  >. 
t.  m,  col.  1070.  La  Monnoye  attribue  posiiivefDfDt  b 
«  Cacasanga  »  àJ.-B.  Richard,  et  l'on  donne  à  Philipi<« 
Robert  la  réponse  du  pseadon>naie  CransfelL  U.  0.  l*f- 
lepierre,  qui  avait  publié  c«sdeux  pièces  en  1855  di&s 
une  brochure  sur  la  littérature  macaroniqnc,  \f>  a 
insérées  après  en  avoir  revu  le  texte  avec  soin  dan»  »« 
ouvrage  intitulé  :  «  Macaroneana  andra  ».  Londra, 
18G3,  iD-4.  pag.  103-124. 

-f- Voir  aussi  le  c  Bulletin  du  Bibliophile  »,  1H30, 
p.  587. 

LICINIUS  (Marcus),;».  [.Egidiiis  Mena- 
Gnjs], 

Vita  M.  Gargilii  Mamurnp,  scriptore 
Marco  Licinio  (/Egidio  Menagio).  Ltitetiœ. 
1642.  —  Macrino  parasito-grammalici 
HMEPA  in  quatuor  partes  divisa  (auctore 
Carolo  Feramusio).  ln-4. 

Réimprimées  dans  «  l'Histoire  de  P.  de  Montnuar  *. 
Piir  de  Sallengre.  La  Haye,  1715.  2  vol.  in-8. 

-4-  LIDENER  [Lubin  Tempost,  né  à 
Noirmoutier,  en  1790,  mort  en  181)1]. 

I.  Fables  nouvelles.  Nantes,  Stbire,  ï^l 
in-8. 

II.  Fables  politiques.  Nantes,  Guéraud, 
1852,  in-8. 

III.  Œuvres  posthumes,  précédées  d'un? 
notice  biographique  par  M.  Richer.  NanUs, 
Charpentier,  1803,  in-8. 

LIÉGEOIS  (Un).  o«/.  dég.  [KabbélUx- 
soNis'ET,  alors  chanoine  de  Saint-Pierre  de 
Liège]. 


785 


LIÉGEOIS 


L.  I.  L.  B.  G.  N. 


786 


Anecdote  prophétique  de  Mathieu  Lâëns> 
berg,  traduite  ndèlement  du  gaulois,  par 
—  ;  pour  résister  aux  fureurs  ^sthumes 
du  ajournai  encyclopédique  «contre Liège. 
Liège,  V  Barnabe,  1759,  in-12. 

LIÉGEOIS  (les),  les  Tournaisiens  et  les 
Montois,  psm  [René-Hufo.-Ghisl.  Chalon, 
de  Mons]. 

Pétition  des  — .  Mons,  i84i,  in-4. 

Cette  facétie  a  été  non-seulement  annoncée,  mais 
escore  reprodoile  par  M.  de  ReifTenberg,  dans  le  tome  I, 
pog.  137-38  de  son  excellent  recueil  de  bibliophilie, 
le  <  Bulletin  dn  Bibliophile  belge  ».  Annonce  et 
Péiiiton,  le  tout  ensemble  étant  très-court,  nous  en 
gratifierons  nos  lecteurs. 

La  Grammaire  flamande  par-devant  la  Cluimbre 
des  représentante.  —  «  Les  débats  singuliers  dont  la 
Chambre  des  représentants  vient  d'être  le  théâtre  ont 
io&piré  à  un  homme  d'esprit  l'idée  de  la  facétie  suivante, 
qai  nous  semble  trës-propie  à  ouvrir  les  yeux  sur  le 
ridicule  et  même  sur  le  danger  de  ces  oiseuses  discus- 
sions >. 

Pétition...  <  Messieurs.  Les  limites  naturelles  des 
peuples,  ce  ne  sont  point  les  rivières  et  les  mon- 
tres, mais  les  langues.  Entre  les  Flamands  et  les 
Hollandais,  cette  limite  consiste,  ou  consistait,  à  mettre 
de  an  lieu  de  den  et  deux  i  au  lieu  d'un  y;  précieuse  et 
formidable  barrière  que  M.  le  ministre  de  la  justice 
a  en  l'impradenre  de  briser  par  un  arrêté  inqualifiable  l 

•  Ce  que  l'honorable  M.  de  Foere  a  fait  pour  le 
brugeoit,  en  venant  à  votre  barre  dénoncer  ce  fatal 
arrêté,  nous  venons  aujourd'hui,  nous  Liégeois  et  Wal- 
loos,  le  faire  pour  nos  langues ,  ces  langues  que  nous 
avons  aussi  sucées  dès  Venfanee,  et  que  nous  ne 
sommes  nullement  disposés  à  nous  faire  arraclier  ». 

<  S'il  importe,  Messieurs,  de  nous  prémunir  contre 
tonte  envie  qu'aurait  la  Hollande  de  regober  les  pro- 
Tinfes  flamandes,  à  plus  forte  raison  avons-nous  à 
craindre  pour  nous  du  côté  de  notre  mire-grand,  la 
France,  qui  a  la  mAchoire  bien  autrement  forte,  les 
dents  bien  autrement  longues  et  l'appétit  bien  plus 
^urace  que  cette  vieille  Néerlande  bydropiqne  et  caco- 
chyme ». 

«  Aussi,  tout  bon  patriote  vrallon  ou  liégeois  doit 
rompre  de  ce  jour  avec  la  langue  de  Racine  et  de  Vol- 
liirp,  à  peine  d'être  traité  de  factieux  ou  d'intrigant. 

«  Revenons-en  une  bonne  fois,  et  dans  l'usage  ordi- 
naire de  la  vie.  et  dans  les  actes  du  gouvernement,  à 
r«  Liégeois  si  pur,  dont  M.  de  Chenedollé  a,  à  jamais, 
Sxé  les  règles  dans  son  immortel  Thédlre  liégeois,  h  ce 
Montois  classique  dont  la  traduction  des  fables  de  La 
FoDbine  de  Tabbé  Le  Tellier  (anssi  un  abbé)  offre  un 
tDDdèle  irréprochable  » . 

<  Que  le  gouvernement  donne  l'exemple  en  publiant 
le»  lois  dans  quarante  ou  cinquante  idiomes  locanx  qui 
loai  ont  des  droits  égaux  à  votre  sollicitude  :  di^jà  vos 
dibcussions  peuvent  en  cela  servir  de  modèle. 

«  Noos  comptons.  Messieurs,  et  sur  l'appui  de  M.  de 
Fo«re  et  sur  celui  du  vénérable  M.  Verhsgen.  Ils 
s>inpre£seron(,  sans  doute,  tous  les  deux,  de  saisir 
IWasion  précieuse  (qoe  nons  leur  offrons  de  bien  bon 
rceor),  celle  de...  faire  aller  leur  langue  ». 

(Suivent  les  signatures.) 

+LIERRE  (Henri)  [Emile  de  la  Bédol- 
hère]. 

La  Question  de  Tabsinthe,  par  — .  Paris, 
A.  Vallée,  1867,  in-iâ. 


-4-  LIEUTENANT-COLONEL  (Un),  in- 
génieur volontaire  de  l'armée  des  assiégés 
[Eggers]. 

Journal  du  siège  de  Berg-op-Zoom  en 
17-47,  rédigé  par  — .  Amsteraam,  1750, 
in-8,  cartes. 

L'auteur  a  signé  la  dédicace  an  prince  Xavier  de 
Saxe. 

LIEUTENANT -GÉNÉRAL  (Un),  aiit. 
dég.  [le  comte  Pierre  Du  Pont,  connu 
aussi  sous,  le  nom  de  Du  Poxt  de  l'E- 
tang, lieutenant-général]. 

Odes  d'Horace ,  traduites  en  vers  fran- 
çais (avec  le  texte  latin  en  regard).  Paris, 
Gosselin,  183G,  in-8. 

4-  LIEUTENANT^ÉNÉRAL  PRUSSIEN 
(Un)  [de  Saldern]. 

Eléments  de  la  tactique  de  l'infanterie, 
ou  Instruction  d*— ,  pour  les  troupes  de 
son  inspection;  traduits  de  l'allemand, 
avec  plans.  Sans  indication  de  lieu^  1783, 
in-8. 

LIGNAC  (de),  nom  patrim.  [l'abbé  Jo- 
seph-Adrien Lelarge  de  LignacJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lignac. 

UGNAGE  (l'abbé  de),  ps.  [l'abbé  de 

VlLLARS]. 

Réflexions  sur  les  constitutions  de  l'ab- 
baye de  la  Trappe. 

Voy.  ce  titre  aux  Anonymes. 

LIGNEVILLE  (Eugène-François,  mar- 
quis de),  rhétoricien  pensionnaire  au  col- 
lège de  la  Compagnie  de  Jésus,  nul.  supp. 
[le  P.  Leslie,  jésuite] . 

Abrégé  de  1  histoire  généalogique  de  la 
Maison  de  Lorraine.  Commercy,  H,  Tho- 
mas, 1743,  in-8,  228  pag. 

Note  manuscrite  de  la  main  même  du  P.  Leslie, 
communiquée  par  M.  Le  Rouge,  amateur  de  livres. 
Voyez  d'ailleurs  «  l'Abrégé  chronologique  de  l'His- 
toire de  Lorraine  >,  par  Henriqnez,  tome  1*^.  pag.  442 
et  475.  A.  A.  B— r. 

LIGTDAL  (Karel  van),  ps.  [Honoré-Ga- 
briel Riquetti,  comte  do  MirareauI. 

Le  Despotisme  de  la  maison  d'Orange 
prouvé  par  l'histoire.  En  Hollande  (1788), 
in-8. 

L.  I.  L.  B.  G,  N.,  aut.  dc^f.  [Les  Isles 
Le  Bas,  gentilhomme  normand]. 

I.  Les  Travaux  de  Jésus.  Paris,  Du 
Pont,  1677,  in-12. 

-+-II.  L* Apollon  françoiS,  ou  l'Abrégé  des 
règles  de  la  poésie  françoise.  Rouen,  J, 
Conrart,  1674  (et  lG8i),  in-12. 

-|-Ce  poêle  normand,  mort  à  Paris  en  i 68 2,  est  au- 
teur de  deux  productions  dramatiques  singulières,  i 
l'égard  desquelles  on  peut  consulter  le  «  Catalogne  So- 


787 


LILLOIS 


UNIÈRE 


788 


letnne  ji,  n»  i377  el  1378.  Voir  le  «  Manuel  da  biblio- 
graphe normand,  »  par  M.  Ed.  Frère,  lome  II.  p.  404 . 

LILLOIS  (Un),  natif  de  Lille,  aut.  dég. 
[André-Josepti  Pa.nckoui:ke]. 

La  Bataille  de  Fontenoy,  pot"me  hé- 
roïque en  vers  burlesques.  Lille,  1745, 
in-8,  58  pag. 

L'Avertissement  est  signé  Platian,  Lillois. 

A.  A.  B— r. 

LIMBOURG,  ps,  [Léonard  Le  Maire]. 

Il  a  pablié  contre  le  ministre  Do  Moulin  nn  ouvrage 
auquel  il  a  été  répondu  par  une  Justification  de  M.  Du 
Moulin  contre  les  impostures  de  Léonard  Le  Maire, 
dit  Limburg,  par  D.  M.  D.  S.  E.  (Pierre  du  Moulin, 
le  père).  Charenion,  L.  Yendânu,  1640,  in-8;  — 
Genève,  P.  Chouet,  1659.  in-8.  Nous  n'avons  pu 
retrouver  le  titre  de  l'ouvrage  de  Léonard  Le  Maire. 

UMERNO  PITTOCCO,  di  Mantova,  j>i, 
[le  R.  P.  Théophile  Folengo,  moine  béné- 
dictin de  Mantoue]. 

L'Orlandino,  nuovamento  stampato,  di- 
lifçentemente  corretto  ed  arrichitto  di  an- 
notazioni.  Londra  (Parigi,  Molini),  1773, 
in-12. 

Ce  poëme  parut  pour  la  première  fois  en  1 526.  à 
Venise,  chei  les  frères  da  Sabio  ;  il  a  été  souvent  ri^im- 
primé,  mais  l'édition  de  1650  passe  pour  la  meilleure. 
Seulement  il  faut  savoir  qu'il  existe  deux  éditions  de 
«  rOrlandino  »,  toutes  deux  du  même  imprimeur  et  de 
la  même  année  ;  la  mauvaise,  avec  le  nom  d'Agostino 
Bindoni,  imprimeur,  a  encore  pour  marque  ces  trois 
initiales  Z.  A.  V.  qui  ne  sont  pas  à  la  bonne.  -f-Le 
•c  Manuel  du  libraire  »  signale  les  diverses  éditions  ; 
il  y  a  deux  exemplaires  tirés  sur  vélin  et  de  format 
in-8.  de  l'édition  de  1773. 

L'idée  de  ce  poème  fut  suggérée  à  Théophile  Folengo 
par  les  critiques  araères  auxquelles  furent  en  butte  ses 
<  Macaroniqnes  » ,  dont  le  style  et  la  licence  qui  s'y 
faisaient  remarquer  trouvèrent  de  nombreux  adver- 
saires. Le  nouveau  nom  de  Limemo.  qu'il  prit  dans  cette 
occasion,  n'est  que  l'anagramme  de  son  premier  pseu- 
domyme  Merlino,  et  le  nom  de  Pittocco  exprime  fort 
bien  l'état  de  dénûment  où  il  était  souvent  réduit. 
Lorsque,  plus  tanl,  il  se  fut  converti,  il  donna  une 
nouvelle  édition  de  f  l'Orlandino  »,  en  sept  chants, 
au  lieu  de  huit  qu'il  avait  dans  le  principe,  et  avec  des 
corrections  et  des  suppressions  considérables,  surtout 
dans  le  dernier  chant. 

LIMIERS  (Henri-Philippe),  plagiaire  [Le 
Gallois]. 

Idée  générale  des  études,  de  leur  choix, 
but  et  règles,  avec  un  état  des  bibliothè- 
ques, et  le  plan  pour  en  former  une  bien 
curieuse  et  bien  ordonnée.  Amsterdam, 
Châtelain,  1713,  in-12. 

Cet  ouvrage  est  une  copie  presque  entière  du  f  Traité 
des  plus  belles  bibliothèques  de  l'Europe  » ,  par  Le 
Gallois,  Paris,  1680,  in-12,  qui  n'est  lui-même 
qu'une  traduction  abrégée  de  l'ouvrage  latin  de  c  De 
Dibliothecis  »,  par  Lomejer. 

Il  a  été  réimprimé  dans  la  c  Science  de  l'homme  de 
cour  »,  édition  de  la  même  année,  en  3  vol.  in-lS, 
ainsi  que  dans  celle  de  1716,  en  4  vol. 


+  LIN  (saint)  aut.  sup. 

Il  fut  le  soccesseor  immédiat  de  saint  Pime,  in 
66  dB  notre  ère.  Il  reste  sons  son  nom  nne  t  Hisiàn 
de  la  passion  de  saint  Pierre  et  de  saint  Paul  »,  com- 
position apocryphe  répandue  an  moyen  âge  et  qii  o'a 
point  été  inutile  à  Jacques  de  Voragine.  le  célcbr.^ 
auteur  de  la  «  Légende  dorée  ».  Une  tradocti«g  de  rc 
récit  du  martyre  des  deux  ap6tres  est  insérée  éuis  \f 
tome  U,  col.  453,  dn  c  Dictionnaire  des  Apocryphes  i, 
publié  par  M.  l'abbé  Migne. 

4-  LIND  (Marie)  [M~  Eugène  Vebhaf- 
genJ. 
Des  ouvrages  publiés  en  Belgique. 

-h  LINDAC  (Paul)  [Paul  Romarin]. 
Des  articles  de  journaux. 

-h  LINDSAY  (Arthur)  [OcUve  Sacoot]. 
Auteur  d'articles  dans   «  rAtheoîPuai 
français.  » 

-h  LINEUIL  (Gabriel  de)  [Octave  La- 
croix]. 
Des  articles  de  journaux. 

LINGERVILLE  (de),  nom  abrév,  [L.-P.- 
N.-M.  Lepage  de  Lingerville]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Lkpage  de  L. 

4-LLNGUET,  avocat  au  Parlement.  [Ré- 
tif DE  LA  Bretonne). 

L'Anti-Justine.  Au  Palais-Royal,  chi 
feu  la  veuve  Girouard^  très-connue,  4798. 
2  parties  in-12. 

La  première  va  jusqu'à  la  page  S04  ;  la  secaoée 
commence  i  la  page  207  et  s'arrête  i  la  page  îbi.  ih 
ne  connaît  qu'un  ou  deux  exemplaires  de  ret  outts^^ 
fort  licencieux,  mais  il  a  été  réimprimé  récemnest.  A 
la  suite  de  l'avertissement  on  lit  :  Moi,  Jean  ?\mt 
Linguet,  maintenant  détenu  à  la  Conciergerie,  iklm 
qne  je  n'ai  composé  cet  onvrage  que  dans  dfs  raes 
utiles...  Floréal,  an  11  (notons  en  passant  queliogwt 
ne  s'appelait  ni  Jean,  ni  Pierre,  mais  bien  Sisc-a 
Nicolas  Henri).  On  sait  que  cet  ouvrage  est  de  Rétif  4i 
la  Bretonne,  qui  dit  à  la  fin  de  la  première  partie  :  '  J'ai 
longtemps  hésité  si  je  publierais  cet  ouvrage  postba&f 
du  trop  fameux  avocat  Linguet  * . 

Voir  des  détails  curieux  dans  l'ouvrage  de  M.  Hsa- 
selelsur  Rétif  (Pari*,  Alvarèt,  1854.  p.  iSSi.rtU 
c  Bibliographie  des  livres  relatifs  à  l'Amour  «.  par  l? 
c.  d'I'**,  1864,  coL  410.  Des  exemplaires  de  ce  h ^r?e. 
tiré  seulement  en  épreuves  et  à  fort  petit  nombrp,  Mt 
fait  partie  des  collections  La  Bédoyère  etCigongne;  €•& 
n'en  connaît  qne  deux  ou  trois  ;  un  d'eux  est  en  la  p  ^- 
session  d'un  bibliophile  qui  l'a  payé,  dit-on,  l.iOO  oa 
1.500  fr. 

-h  LINGUET,  aut,  supp. 

^  La  Philosophie  des  boudoirs,  ouvrant- 
posthume  de—.  Paris,  in-18. 

Ce  volume,  édité  par  Mercier  de  Compiègne.  o>du^i 
les  «  Amours  d'Hipparchie  et  de  Cratèsi.  et  U  «  (-%'>'- 
monade  »  ;  le  premier  de  ces  ouvrages  n'est  pai  à<: 
Linguet. 

LINIÈRE,  nom  abrév.  [François  Payot 
de  LiNiÈRE,  poëte  satirique]. 


789 


UNNY-BABAGOR 


LISTENER 


790 


Voyez  son  article  dans  la  a  France  litté- 
raire») à  LiMÈRE. 

UNNY-BABAGOR,  anagr.  [le  comte  Li- 
bri-Bagnano,  conseiller  intime  du  roi  des 
Pays-Bas]. 

Réponse  d'un  Turc  à  la  Note  sur  la 
Grèce  de  M.  le  vicomte  de  Chateaubriand, 
membre  de  la  Société  en  faveur  des  Gre^s. 
Avec  cette  épigraphe  : 

Ta  secte,  en  ses  fureurs,  ftat-elle  moins  cruelle? 
Vit-on  le  calviniste,  au  pied  de  ses  autels. 
Armer  les  RaTaillac,  les  Clément,  les  Ch&tels? 
A-tA],  pour  engloutir  un  sénat  et  son  maître, 
Sons  les  voûtes  d'un  cloUre  entassé  le  salpêtre? 
Etpoar  perdre  un  César  qu'un  pnHre  avait  proscrit 
Mèla-t-il  le  poison  an  sang  de  Jésus-Christ? 
ViENNBT.  EpUrc  à  l'abbé  de  La  Mennait. 

Bruxelles,  août  1823,  in-8,  76  p. 

Cette  Réponse  a  été  réimprimée  snr  la  première 
édition  faite  à  l'aris.  Le  titre  des  éditions  subséquentes 
a  i'ié  changé  en  celui  à' Appel  ;  mais  à  cela  près,  l'oo- 
Tnge  est  le  même  mot  pour  mot. 
Derrière  le  titre  de  l'édition  que  noos  citons,  on  lit  : 
Ont  exemplaires  de  cet  écrit  sont  mis  par  son  auteur, 
moitié  à  la  disposition  du  comité  en  faveur  des  Orecs, 
l'aolre  moitié  à  celle  de  la  commisiion  pour  les  inondés 
<ia  royaume.  Signé  :  Grigon,  éditeur. 

4-  LINOIS  (George)  [Charles  de  Batz 
Trenqueléox,  né  en  1835,  au  Mas  d'Age- 
nais] . 

I.  A  ma  fenêtre.  Études  de  mœurs.  Ca- 
lais. 1832,  in-i2. 

U.  Nouvelles.  Calais,  1854,  2  vol.  inl2. 

4-  LINUS. 

Le  recneil  des  *  Poètes  gnomiqnes  grecs  »  contient 
d^nx  fragments  portant  le  nom  de  Linns,  et  extraits  de 
Stulfée.  Ok  '  ^  saurait  les  attribuer  à  l'antique  Linus. 
dont  Krates  les  cenvres  étaient  perdnes  dès  l'époque  on 
vivait  Pansanias. 

-h  LION  DOMPTÉ  (Un)  [Louis  Lemer- 
ciER  DE  Neuville]. 

Mémoires  de  Crockett  ;  suivi  de  la  re- 
cette pour  dompter  les  lions,  par  — .  Pa- 
ris, chez  tùus  les  libraires,  1863,  in-i6. 

LIONASTRE  (de),  nom  abrév.  [Schber 
DE  Lionastre]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
'{  France  littéraire,  »  à  Sciieer  de  L. 

LIPMANN  (Moïse),  ps.  [Buschextiial, 
Israélite,  traducteur  hébraïsant  d'une  Ode 
à  Uonaparle,  premier  consul,  conservé 
pour  la  troisième  fois  à  la  France,  compo- 
sta en  latin,  et  traduite  en  français  et  en 
allemand  par  Geoffroy-Jacques  Shaler. 
Strasbourg,  an  IX.  —  Nouv.  édit.,  enri- 
chie d'une  traduction  en  hébreu  par  — . 
licedelheim,  W.  Heidenheim  et  B,  Bosch' 
wiiz  (1802),  in-8  de  32  pag. 


LISIO,  Tun  des  nombreux  pseudonymes 
sous  lesquels  a  écrit  Henri  Beyle. 

Voy.  la  Notice  sur  cet  écrivain  par  M.  Al- 
bert Aubert,  dans  le  «  Constitutionnel  » 
du  23  février  1846. 

4-  L'ïSLE  (de). 
Voy.  de  l'Isle. 

LïSSET-BENANCIO  (maître),  ps.  [Sébas- 
tien Colin,  médecin]. 

Déclaration  des  abus  et  tromperies  que 
font  les  apothicaires,  fort  utile  et  néces- 
saire à  un  chacun  studieux  et  curieux  de 
sa  santé,  composée  par — .  Tours  {Poitiers), 
Mathieu  Chercelé,  in-16;  —  Lyon,  Michel 
Jove,  1556,  in-16. 

Pierre  Palissy  répondit  4  cet  ouvrage  sons  le  nom 
supposé  de  P.  Braillier.  Voy.  I,  574  a. 

■+■  Selon  Baillet,  Liset  Benancio  serait  l'anagramme 
d'Antoine  Belise.  auteur  tout  à  fait  inconnu.  Voir  le 
«  Manuel  du  Libraire  »  art.  Benancio. 

LISTENER  (Bichard) /?«.  [Charles  Mené- 
trierI 

I.  Avec  MM.  Saint- Yves  [Déaddé]  et 
(Xavier)  Veyrat  :  le  Maugrabin,  drame 
mêlé  de  chants,  imité  d'une  chronique  du 
quinzième  siècle.  Paris,  Marchant,  1836, 
in-32. 

II.  Avec  M.  Xavier  [Veyrat]  :  le  Cœur 
d'une  mère,  comédie-vaudeville  en  un 
acte.  Paris,  Pesron,  1836,  in-18. 

III.  Le  Nabab,  ou  la  Sœur  des  anges, 
comédie  en  un  acte,  mêlée  de  chants.  Pa- 
ris, Pesron,  1837,  in-18. 

IV.  Arthur  de  Bretagne,  épisode  de 
l'Histoire  d'Angleterre  (1202),  en  un  acte, 
mêlé  de  chants.  Paris,  Pesron,  18il,  in-18. 

V.  Un  bal  d'enfants,  comédie-vaude- 
ville en  un  acte.  Paris,  J.  Pesron,  1841, 
in-18. 

VI.  Les  Enfants  d'Armagnac,  épisode  de 
l'Histoire  de  Paris,  1418,  en  un  acte,  mêlé 
de  chants.  Paris,  Pesron,  18i2,  in-18. 

Les  cinq  dernières  pièces  ont  été  représentées  %u 
Gymnase  des  enfants,  ouvert  en  1832,  dans  le  passage 
de  l'Opéra,  sons  la  direction  de  M.  Aug.  de  Monval. 
dit  Saint-Hilaire,  lequel  Gymnase  a  brûlé  en  1843,  et 
n'est  pas  sorti  de  ses  cendres. 

D'après  la  c  Table  générale  du  Catalogue  de  la 
Bibliothèque  dramatique  de  M.  de  Soleinne  »,  rédigée 
par  M.  Goizet,  il  existerait  une  autre  pièce  imprimée 
de  M.  Ch.  Ménétrier,  sous  le  même  pseudonyme,  jouée 
sur  le  théâtre  de  la  Porte  Saint-Antoine  ;  mais  nous 
n'avons  pu  en  retrouver  le  litre  dans  la  liste  des  pièces 
imprimées  de  ce  théâtre,  et  en  voilà  la  raison  :  c'est 
que  cette  pièce,  «  le  Maugrabin  »,  ne  rappelle  en  rien 
le  tiers  de  collaboration  que  M.  Ch.  Ménétrier  a  eu 
à  cette  pièce. 

-j-  M.  Monval  St-Hilaire  n'a  pris  la  direction  du 
Gymnase  des  Enfants  qu'en  4835.  Ce  théâtre,  primiti- 
vement consacré  aux  marionnettes  du  comédien  Joly 
(1829).  eut  pour  premiers  directeurs,  comme  scène 
enfantine,  MM.  Berthaud  et  Berger. 


791 


LISTER 


-h Charles  Ménélrier  a  encore  contribué,  avec  Edouard 
Poayat,  à  Caliiwn,  par  deux  ermites  de  MéDilmontaDl... 
Voy.  I,  9Î8  f. 

4-  LISTER  (C.)  [CoLiNCAMp]. 
Des  articles  dans  a  riUustration  ». 

LISTONAY  (de),  ps,  [de  Villeneuve, 
ancien  directeur  des  finances  de  la  Tos- 
cane]. 

Le  Voyageur  philosophe  dans  un  pays 
inconnu  aux  habitants  ae  la  Terre.  ÀrM- 
terdam,  1701,  2  vol.  in-12. 

Les  auteurs  des  c  Annales  typocraphiques  »  de  l'an- 
née 1762,  t.  II,  p.  165,  soupçonnèrent  le  médecin 
Tiphaifne  d'être  l'aoteur  de  cet  ouvrage;  mais  la 
«  France  littéraire  »  de  1769  l'attribue  d'une  manière 
positive  k  M.  de  Villeneuve.  A.  A.  B^r. 

LISÏ  (de),  nom  patrim,  [E.  Cuaillou  de 
Lisy]. 

Voy.  son  article  dans  la  a  France  litté- 
raire »  à  ClIAILLOU  DE  L. 

-f.  UTHOPHILE  MUSARD  [G.  F.  de 
MartonneI. 

Lettres  de  —  sur  les  monuments  de  Pa- 
ris, insérées  dans  les  a  Annales  des  Beaux- 
Arts.  » 

-h  LITTLE  (Thomas)  [Thomas  Moore]. 

Poetical  Works,  1801,  in-8. 

C'est  sons  ce  pseudonyme  et  annoncées  comme  l'œn- 
▼re  d'un  défunt  que  parurent  les  premières  poésies  de 
cet  écrivain  célèbre.  Il  était  d'une  taille  fort  peu  élevée, 
ce  qui  l'amena  peut-être  à  adopter  le  nom  de  Little 
(petit).  Ce  recueil  eut  du  succès;  une  seconde  édition 
parut  en  1802,  une  troisième  en  1803;  une  onzième 
en  1813.  On  a  reproché  i  quelques-unes  de  ces  com- 
positions anacréontiques  des  couleurs  trop  vives  ;  l'auteur 
lésa  adoucies  plus  tard,  et  ces  poésies  ont  été  reproduites 
dans  ses  Œuvres  plusieurs  fois  imprimées.  Londre», 
1840.  10  vol.  in-12  ;  1853.  10  vol.  in-12  ;  1843. 
1857,  1858,  gr.  in-8.  Parit,  2  vol.  in-8. 

Ajoutons  que  Moore  s'est  caché  sous  le  nom  de  Tho- 
mas Brown  junior  en  mettant  au  jour  quelques-uns  de 
ses^écrits  politiques  :  «  Intercepted  Letters  ;  Fables  for 
the'holy  Alliance  y;  etc. 

-f-  LITTLE  HAROLD  [Edgard  de  PhezI. 

Une  Journée  à  Waterloo,  ou  Relation  de 
cette  grande  bataille,  d'après  Brialmont, 
Charras  et  Thiers,  suivie  de  détails  complé- 
mentaires inédits.  Bruxelles,  Kiessling  et 
de,  1802,  in-12. 

LIVONIEN  (Un),  ai**,  dég,  [Schultz]. 

Voyage  en  Pologne  et  en  Allemagne  fait 
en  1793;  trad.  de  l'allem.  par  J.-B.-B.  Ey- 
ries.  Bruxelles  et  Paris,  1807,  2  vol.  in-8. 

yoyez  un  compte  rendu  de  ce  «  Voyage  «  dans  le 
«  Magasin  encyclopédique  »,  treizième  année,  1808, 
t.  1",  p.  226. 

LIVONIÈRE  (de),  nom  ahrév.  [Claude 

POCQUET  DE  LiVONIÈRE]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire »  à  LiVONIÈUE. 


L.  J.  L.  7Ϋ 

LIVOY  (le  p.  de),  nom  patrim.  Fie  P.  T!ii 
mothée  Hureau  de  Livoy,  bamabite]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Livoy. 

-h  L.  J.  [LÉAu,  jésuite]. 

Méditations  sur  des  passages  choisis  do 
l'Ecriture  sainte,  {Hiur  tous  les  iour^  dt*    1 
Fannée,  par  le  P.  Segneri,  traduites  de 
l'italien  par  le  P.    — .  Paris,  Le  Comtf,    1 
1713.  5  vol.  in-12.  —  Nouv.  édit.,  Bruxfl-    ' 
les,  t'Serstevin,  1738,  4  vol.  in-12.  i 

Le  c  Journal  des  Savanti;  ».  avril  1724,  p.  3 h. 
attribue  cette  traduction  an  P.  de  Coorbeville.  C'a. 
sans  doute  une  erreur.  '  ! 

Voyez  aux  anonymes,  Manne  Céleste...  A.  A.  B-r. 

-h  L.  J.  (M.)  [Lucien  JottrandJ. 

De  quelques  publications  de  jurispru- 
dence en  Belgique  en  ces  derniers  t^mps,    i 
par   — ,  avocat  à  Bruxelles.  (Extrait  du 
«  Contrôleur  belge,  »   n"  de  mars  IH-Vii. 
Bruxelles,  Stapleaux,  1855,  in-8  de  io  p. 

4-  L.  J.  (M"-)  [M™-  L.  Jamme,  née  M.  J.    i 
Laguesse,  de  Liège]. 

i.  Le  Christianisme  réformateur  du  mon- 
de,  suivi  de  pensées  religieuses  et  morales    ' 
par  — .  Liège.  Desoer,  1849,  in-8  de  i  "J  p. 

IL  De  la  Nécessité  du  culte  religieux.    | 
suivi  de  fragments  sur  l'éducation,  par—. 
Liéae,  Desoer,  1851 ,  in-8  de  75  pag.  i 

III.  Abrégé  de  l'histoire  sainte,"  par  — . 
Liège,  Desoer,  1854,  in-8  de  148  p. 

Le  Nécrologe  liégeois,  année  1857.  consacre  qk 
notice  étendue  h  M*»*  Jamme.  née  Laguesse. 

-H  L.  J.  ("Laurent  Jax]. 

Des  articles  dans  des  recueils  périt  •cli- 
ques. Voir  «  Les  Grands  Journaux  de 
France,  p.  435. 

■+-  L.  J.  [Léo  JoubertI. 
De  nombreux  article^  dans  la  «  Nouvelle 
Biographie  générale.  » 
Voy.  aussi  aux  lettres  N,  Y,  et  Z. 

-h  L.  J.  C.  D.  C.  [Louis  JoLY,  chevalier 
du  Christ] . 

Analyse  de  plusieurs  polychrestes  ui- 
tramarins,  leurs  usages  et  propriétés,  etc.. 
avec  des  remarques  sur  plusieurs  simples 
efficaces  des  régions  éloignées  de  notre 
hémisphère,  par  — .  Paris,  Musier,  lT3t>. 
in-12. 

4-  L.  J.  F.  C.  D.  C.  [L.  J.  Fret,  curé  de 


Vov.  Ermite  voisin  de  la  forêt  du  Per- 
che (On).  A.  C-L. 

-I-  L.  J.  L.  [Laboi  derieI. 

Parabole  de  l'Efon  proudigue,  en  jatois 
de  nahrto  ouvergna.  Texte  hébreu  en  re- 
gard. Paris.  1823,  in-8. 


793 


L.  J.  M.  R. 


L.  L.  P. 


794 


4-  L.  J.  M.  R.  [Robert]. 

Précis  historique  de  la  mission  de  Mar- 
seille, en  janvier  et  février  1820,  énonçant 
jour  i>ar  jour,  et  d'après  les  notes  les  plus 
l'xactes  et  les  plus  authentiques,  les  exer- 
cirvs  religieux  qui  ont  eu  lieu  dans  cette 
ville,  par  — .  Inarseille,  Masvert,  in-8.  — 
'^  éd.  Marseilky  Masvert^  in-8. 

4-  L.  L.  [Louis  Luzarche]. 

Nouvelles  Poésies  lyriques  et  autres, 
contenant  des  odes  sacrées,  des  odes  di- 
verses, etc.,  par — .  Paris,  an  VI  (1798), 
in-8. 

-h  L 1  et  R.  [Letournel  et  Ramon]. 

voy.  U,  463  f, 

H-  L.  L.  (le  bar.  de),  initialisme  [le  bar. 
DE  Lamothe-Langon]. 

Une  Semaine  de  THistoire  de  Paris. 
Paris,  1830,  in-8. 

+  L.  L.  [Louis  Leuaitrb]. 
La  Guerre  (chant  national),  par  — . 
Paris,  Ledouz,  1831,  in-8. 

L.  L.,  auU  dég,  [Léonce  Guilhauo  de 
L\ VERONE,  auteur  d  articles  de  critique  in- 
sérés dans  la  chronique  de  la  «  Revue  du 
Midi  0,  qui  a  commencé  à  paraître  en  1833. 

-f-Né  à  Bergerac,  le  24  janvier  1809,  M.  Gailliaud 
de  Lavergne  fot  nommé  en  1846  député  par  l'arron- 
dissement de  Lombez;  il  a  remplacé  en  1855  M.  Léon 
Faocher  i  l'Académie  des  sciences  morales  et  poli- 
lùiœs;  il  a  pris  nne  part  active  à  la  rédaction  de  la 
c  Revue  des  Deox-Mondes  »,  et  da  «  Journal  des 
Ecùoomistes  »,  et  il  a  publié  divers  ouvrages,  quel- 
ncéi-uns  sous  des  pseudonymes  que  nous  indiquons. 

-h  L.  L.  [Léonce  de  Lamothe,  membre 
de  l'Académie  de  Bordeaux,  né  dans  cette 
vUIe  en  1811]. 

L  Nouveau  Guide  de  l'étranger  à  Bor- 
deaux et  dans  le  département  de  la  Gironde. 
Bordeaux,  Chaumas,  1856,  in-12. 

IL  Le  Jardin  public  et  l'école  d'équita- 
lion  de  Bordeaux.  Bordeaux,  Lafargue, 
lHi9,  in-8,  âipag. 

UL  Notes  pour  servir  à  la  biographie 
des  grands  hommes  de  la  ville  de  Bor- 
de^iux  et  du  département  de  la  Gironde. 
Bordeaux,  Gounouilhou,  18o8,  in-8,  70  p. 

IV.  Notes  pour  servir  à  la  biographie 
des  hommes  utiles  ou  célèbres  de  la  ville 
de  Bordeaux  et  du  département  de  la  Gi- 
ronde, par  — .  Part*,  1863,  in-8,  vni  et 
'±  p.  —  Notes  supplémentaires.  Genève^ 
1869,  in-8,  36  p. 

Diverses  antres  brorhiins  et  des  articles  dans  des 
ionrnaux  bordelais.  Voir  le  «  Catalogue  général  »  de 
M.  OUo  Loreoz  pour  les  ouvrages  que  M.  L.  de  Lamo- 
the a  publiés  avec  sa  signature. 

-4-  L.  L.  [Louis  Lacour]. 

Des  notices  insérées  dans  la  «  Revue  de 


a  I  poche  »  et  relatives  à  quelques  documents 
J  historiques.  —  Des  articles  dans  la  «  Nou- 
velle  Biographie  générale.  » 

■+■  L.  L.  et  L.  L— T  [Louis  LouvetI. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  » 

-f-  L.  L.  de  R.  [L.  de  RosnyI. 

Voy.  L.  de  R.,  II,  col.  708,  f. 

L.  LE  M.,  plagiaire  [Spencer]. 

Académie  des  grâces  (traduction  libre 
du  dialogue  anglois  de  Spencer  sur  la 
beauté,  suivie  d'une  «  Lettre  sur  la  ja- 
lousie »).  Paris,  aux  dépens  de  la  Société 
{Hollande),  1755,  in-12. 

On  trouve  dans  la  v  Lettre  sur  la  jalousie  » ,  la 
romance  de  «  Gabrielle  de  Vergy  »,  1752. 

-4-  L.  L.  L.  (Dame)  [Louise  Lahé,  lion- 
noise]. 

Débat  judiciel  de  folie  et  d'amours,  fait 
par  —, 

Inséré  à  la  suite  des  c  Amours  pastoralles  de  Dapbnis 
et  Ghloé  »,  Paris,  /.  Pareut,  1578,  in-10. 
(Manuel  du  libraire,  tome  III,  col.  1159.) 

-h  L.  L.  M.  [Benoît  de  Maillet,  mort 
en  1738]. 

Histoire  du  gouvernement  ancien  et  mo- 
derne de  l'Egypte.  Bruxelles  et  Paris,  1742, 
in-12. 

Les  initiales  désignent  l'abbé  de  Mascrier,  mais  de 
fait  l'ouvrage  fut  écrit  par  B.  de  Maillet. 

4-  L.  L.  M.  [l'abbé  Le  Mascrier]. 

L  Mémoires  historiques  sur  la  Loui- 
siane, composés  sur  les  Mémoires  de  M.  Dû- 
ment, par  ~.  Paris.  Bauche,  1753,  2  vol. 
in-12. 

II.  Chansons  intellectuelles  sur  la  résur- 
rection du  Phénix,  par  Michel  Maier,  tra- 
duites en  françois,  sur  l'original  latin,  par 
M.  — -,  avec  le  texte  latin.  Paris,  De  Bure 
aînéy  1758,  in-12. 

L.  L.  M.  P.  de  P.,  auL  dég.  [l'abbé  Le 
Marchand,  prêtre  do  Paris]. 

Entretiens  sur  différentes  questions  de 
physique,  au  C.  de  R.  Rennes,  1778,  in-12. 

-+-  L.  L.  N.  V.  (M-*)  [M"»'  Louise  Lene- 

VEUX]. 

Les  Fleurs  emblématiques.  Etrennes  des 
anniversaires.  Paris,  1832,  in-32  avec  16 
planches. 

4-  L.  L.  P. 

Essai  critique  de  la  littérature  françoise 
par  M.  — .  Amsterdam  (Avignon),  Pierre 
Mortier,  1757,  5  vol.  in-12. 

Lorsque  Fréron  et  l'abbé  de  la  Porte  commencèrent  à 
donner  leurs  feuilles  périodiques,  on  conseilla  à  biroud, 
imprimeur  de  S.  S.,  de  contrefaire  celles  de  la  Porte. 
On  ne  pouvait  les  envoyer  par  la  poste  ;  le  débit  fut  mé- 
diocre. Le  libraire  fut  obligé  de  s'arrêter  au  sixième  vo- 


795 


L.  L.  P. 


L...  M...  B.. 


796 


lame.  Il  réglait  un  grand  nombre  d'exemplaires,  qae 
les  acquéreurs  de  son  fonds  publièrenl  d'aboid  sons  le 
litre  €  d'Observations  sur  la  litU'raturo  fraB(otse  », 
1764,  5  vol.,  et  ensuite  sous  relui  «  d'Essai  critique  « . 
Ce  dernier  changement  se  lit  en  4770  ;  mais  pour  don- 
ner le  change  an  pnblic,  qui  ne  vent  pas  acheter  deux 
fois  la  même  marchandise,  on  mit  la  date  de  4757  an 
même  livre  qu'on  avait  publié  sous  celle  de  4764. 

Au  reste,  on  donna  la  préférence,  pour  lacentrefaçon 
des  feuilles,  à  celles  de  la  Porte,  parce  que  son  style 
déclamatoire  plaisait  plos  aux  beaux-esprits  de  la  pro- 
vince que  celui  de  Fréron.  Le  bon  goût  commençait  dès 
lors  4  être  nn  bijou  fort  rare.  {ArtUU  de  M.  Chaudon.) 
A.  A.  B-r. 

4-  L.  L.  P.  [L.  L.  Pélissart]. 

Assurance  du  commerce,  par  —  Paris. 
1772,  in-12. 

Permission  tacite.  v.  T. 

-^   L.  L— R  [Louis  Lacour]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  » . 

-4-  L.  L— T  [Louis  Louvet]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  » 

4-  L.  M.  [Le  Maire,  avocat]. 

Traité  des  dixmes  en  général,  suivant  la 

iurisprudence  ancienne  et  nouvelle  ;  par 
I.  — .  Paris,  Mouchet,  1731,  2  vol.  in-i2. 

4-  L.  M.  (l'abbé)  [Le  Mascrier]. 

L  Statuts,  ordonnances  et  règlements  de 
ia  communauté  des  Rôtisseurs  de  Paris, 
du  mois  de  juin  1744,  rédigés  par  — .  Pa- 
ris, 1747,  in4.  V.  T. 

II,  Histoire  de  la  dernière  révolution  des 
Indes  Orientales,  composée  sur  les  Mé- 
moires originaux  et  les  pièces  les  plus  au- 
thentiques. Paris,  Delagiiette,  1757, 17G0, 
2  vol.  in-I2. 

-H  L.  M.  (Le  Moivnier]. 

Pharmacopée  royale,  galénique  et  chy- 
mique,  par  Moyse  Charas.  Nouvelle  écii- 
tion,  augmentée  par  M.  —  Lyon,  Bruyset, 
1753,2  vol.  in4. 

-4-  L.  M.  [l'abbé  André  MorelletI. 
Portrait  de  M™  Geoffrin,  par  M.  — . 
Amsterdam,  1777,  in-8,  43  p. 

4-  L.  M.  [Delisle  de  Sales]. 

Préface  placée  en  tête  de  la  traduction 
française  du  roman  de  Meissner  :  «  Alci- 
biade  enfant,  jeune  homme,  homme  fait  et 
vieillard.  »  Athènes  et  Paris,  1789,  4  tomes 
in-8.  Traduit  par  Rauquil  Lieutaud. 

Noos  donnons  cette  indication  d'après  une  noie  du 
CaUloffue  M*"*,  rédigé  par  M.  Tross  (Pari»,  1850), 
mais  on  a  parfois  regardé  ces  initiales  comme  dési- 
gnant Louis  Mercier. 

4-  L.  M.  (Augustine)  [Legrand  de  Mel- 
leray]. 
Conseils  à  une  jeune  femme,  ou  Lettres 


a  d' Augustine  L.  M.  (Le^rand  de  Meliera^l 
à  Pauline  D.  N.  (de  Noaiiles),  suivi^k 
I  quehpies  poésies.  Paris,  imprlde  bumi 
an  V,  in-18,  75  p. 

Une  réimpression  de  cet  écrit,  tirée  i  20  exapl.. 
sans  indication  de  2«  édit..  et  probablement  ^iHaJ, 
a  été  faite  l'année  de  la  mort  de  l'uteor.  Le  Uaraa! 
décédé  directeur  des  coniribotioDS  en  1826. 

4-  L.  M.  [Louis  Manget]. 

Histoire  do  Gustave  UI,  traduite  dp  l'al- 
lemand de  Posselt,  par  — .  Genève,  mi. 
in-8. 

4-  L.  M.  [Le  Moitne,  ingénieur  dfê 
ponts  et  chaussées]. 

Dissertations  politiques  et  philosophi- 
ques. Première  dissertation,  sur  les  princi- 
pes du  gouvernement,  les  délibérations  de- 
assemblées,  par  — .  Paris,  1830,  in-8. 

4-  L.  M.  [Léon  Masson,  né  à  Argentan 
(Orne)  en  1816  ;  journaliste,  préfet  d'A- 
miens, etc.] 

Articles  signés  des  init.  L.  M.  dans  le 
a  Moniteur  du  Commerce.  »  1836,  dont 
M.  Masson,  alors  âgé  de  20  ans  seulemenl. 
était  rédacteur  en  chef,  L.  D.  L.  S. 

4-  L.  M.  [L.  Malchaire,  directeur  des 
écoles  gratuites  communales  de  Lié^]. 

—  Premier  cours  de  lecture.  —  Second 
livre  de  lecture  à  l'usage  des  écoles  pri- 
maires, par—.  Liège,  Bedouté,  1838.  2  br. 
in-12  de  36  et  108  p. 

La  première  édition  du  c  Premier  coors  de  lectve  » 
parut  en  1857. 

4-  L.  M.  p'abbé  Jacques-Paul  Migxe,  né 
en  1800]. 

Un  grand  nombre  d'articles  dans  le  jonmal  t  IT»t- 
Ters  religieux  »  qn'il  avait  fondé;  des  lecteors  taf 
indulgents  les  attribuaient  à  La  Uennais. 

L.  M.  (M.). 

Voy.  MAI. 

L...  M...  A...B...DE  C...  (mademoi- 
selle), aut.  dég.  [mademoiseUe  L.-M.-A. 
Barbereux,  de  Châteaudun], 

Geneviève,  ou  la  Grande  chaumière. 
Paris,  Egran,  1816,  3  vol.  in-12. 

4-  L.   M.  B***  (M.)   [LEMArrRE-BoM- 

FLEAU]. 

Plutarque  moraliste,  ou  Choix  des  prin- 
cipaux sujets  do  morale  du  premier  de? 
écrivains  de  l'antiquité,,  par  le  cher,  de 
Propiac,  avec  des  développements  appli- 
qués aux  défauts  et  aux  ridicules  de  la  so- 
ciété actuelle,  par  — .  Paris,  A.  Eymer^. 
1825,  2  vol.  in-12. 

L...    M...   B...,  armateur,  ps.   [Loui? 
Prijohomme,  libraire  à  Paris]. 
.^Voyage  à  la  Guiane  et  à  Cayenne  fait  en 
1789  et  années  suivantes,  contenant  la 


797 


L.  M.  C. 


L.  M.  D.  L.  V.  R.  D.  S.  T. 


798 


Description  géographique  de  ces  contrées, 
l'histoire  de  leur  découverte,  les  posses- 
sions des  Français,  des  Hollandais,  des 
Esjtagnols  et  des  Portugais  dans  cet  im- 
mense pays;  le  climat,  les  productions  de 
la  terre,  les  animaux,  les  noms  de  rivières, 
a'Iuî  des  différentes  nations  sauvages, 
leurs  coutumes  et  le  commerce  le  plus 
avantageux  qu'on  peut  faire:  les  particu- 
larités les  plus  remarquables  de  FOrénoque 
et  du  fleuve  des  Amazones  ;  des  observa- 
tions, 1"*  pour  entrer  dans  le  port  de 
Cayenne,  et  y  bien  mouiller;  â°  pour  en 
sortir  en  évitant  tous  les  dangers  ;  3**  les 
distances  et  les  routes  des  principaux 
lieux  de  la  Guiane,  les  vents  qui  régnent 
sur  les  côtes.  Suivi  d'un  vocabulaire  fran- 
çais et  galibi  des  noms,  verbes  et  adjec- 
tifs les  plus  usités  dans  notre  langue,  com- 
parée à  celle  des  Indiens  de  la  Guiane,  pour 
se  faire  entendre  relativement  aux  oojets 
les  plus  nécessaires  aux  besoins  de  la  vie. 
Ouvrage  orné  de  cartes  et  de  gravures. 
Paris,  L  Prudhomme.  an  VI  (1798),  in-8. 

+  L.  M.  C.  [Chaudon], 

Lettre  de  l'auteur  du  «  Nouveau  Dic- 
tionnaire historique  »  (signée  L.  M.  C.)  à 
Fauteur  des  «  Annales  de  Bordeaux  »,  sur 
deux  écrivains  polémiques  de  Bordeaux. 

Insérée  dans  le  c  Bnllelin  polymathiqne  du  Muséum 
de  Bordeaux  »,  XVIII*  cahier,  5  mai  1804,  p.  477.  Les 
écrivains  dont  il  s'agit  sont  deux  Jésuites,  le  P.  Ri- 
chçoœe  et  le  P.  Félix  de  Grâce. 

4-  L.  M.  C.  [L.  M.  Caumels]. 

Essai  sur  les  variétés  de  la  vigne  qui  vé- 
gète en  Andalousie,  par  D.  Simon  Roxas 
Clémente,  traduit  pfar  — .  Parù^  Poulet^ 
1814,  in-8. 

-h  L.  M.  D.  [le  marguis  d'ARCENs]. 

Mémoires  du  marquis  de  Mirmon,  ou  le 
Solitaire  philosophe,  par  M.  — .  Amster- 
dam, WetsUin,  1736,  in-12. 

+  L.  M.  D.  [Louis  Mayenne  Denizot]. 
Ixs  Fêtes  de  la  Mission.  Dijon,  1824,  in-8. 

4-  L.  M.  D.  rPlNABD?J 
Le  Retour  dTEspagne,  vaudeville.  Paris, 
18ii,  in-8. 
Catalogue  Soleinne,  rfi  3180. 

+  L.  M.  D.  B.  [le  marquis  Henri  de 
Bbauveau]. 

-h  Mémoires  de  M.  — ,  pour  servir  à 
l'histoire  de  Charles  l\,Metz,  1G86,  in-l:2. 
Cologne,  1689,  in-12. 

Voyez  1,430/*. 

4-  L.  M.  D.  C.  [le  marquis  de  Châtres]. 
Jeux  d'esprit  et  de  mémoire,  ou  Con- 
versations plaisantes  avec  des  ()ersonnes 


a  les  plus  distinfçuées  de  l'état,  par  M.  — ' 
Cologne,  Frédéric  le  jeune,  1694,  in-12. 
Voy.  CuATREs  (le  marquis  de),  ï,  70i  f. 

4-  L.  M.  D.  C.  [le  marquis  de  Courti- 
vron]. 

Essais  politiques,  économiques  et  philo- 
sophiques, par  Benjamin,  comte  de  Rum- 
ford,  traduits  de  l'anglais  par  — .  Genève, 
Manget,  et  Paris,  Fuchs,  1799, 2  vol.  in-8. 

Le  dixième  essai,  en  trois  parties,  a  été  traduit  par 
MM.  Seignette  et  de  Courtivron.  Ce  dernier  a  traduit 
seul  les  essais  il  à  14  inclus.  A.  A.  B— r. 

L.  M.  DE  C...  C.  (M.),  aut,  dég,  [M.  le 
marquis  de  Culant-Ciré]. 

Recueil  de  fables,  contes,  épigrammes 
et  pensées  diverses  de  — .  La  Haye,  1767, 
in-12. 

Réimprimé  en  1786,  avec  le  nom  de  l'auteur. 
A.  A.  B— r. 

-h  L.  M.  D.  E.  T.  (le  P.)  [le  P.  Louis 

MORBRi]. 

Relations  nouvelles  du  Levant,  compo- 
sées par  le  P.  G.  D.  C.  (le  P.  Gabriel  de 
Chinon)  et  données  au  public  par  —,  doc- 
teur en  théologie.  Lyon,  1671,  in-12. 

-h  L.  M.  D.  L***  [Jérôme-Charlemagne 
Fleuriau,  connu  aussi  sous  le  nom  de 
marquis  de  Langlb]. 

Voy.  Langle  (le  marquis  de),  tome  II, 
col.  655  a. 

4-  L.   M.  D.    L.  C    [le  marquis  de 
Châtres]. 
Voy.  L.  M.  d.  c.,II,  797/; 

-+-  L.  M.  D.  L.  F.  pe  marquis  de  La 
FareI. 

L  Mémoires  et  Réflexions  sur  les  princi- 
paux événements  du  règne  de  Louis  XIV, 
et  sur  le  caractère  de  ceux  qui  y  ont  eu  la 
principale  part.  Rotterdam,  1717,  in-12. 

IL  Mémoires  et  poésies  de  — .  Amster- 
dam, 1759,  2  vol.  in-12,  portr. 

Réimprimé  plusieurs  fois  avec  le  nom  de  l'auteur. 

G.  M. 

4-  L.  M.  D.  L.  F.  [le  marquis  de  La 
Feuillade]. 

Mémoire  sur  les  moyens  d'exploiter  par 
le  Sénégal  les  mines  d'or  de  Bambouc,  et 
de  fonder  un  grand  commerce  avec  l'Afri- 
que intérieure,  par  •— .  Paris,  Bachelier, 
1826,  in-8,  avec  carte. 

L.  M.  D.  L.  V.  R.  D.  S.  T.,  aut,  dég.  [la 
mère  de  la  Vierge,  religieuse  de  Saint- 
Thomas]. 

PoL'mc  sur  la  grâce,  selon  les  sentiments 
de  S.  Augustin,  expIic|uésf)arM.  Le  Moine, 
composé  par  — .  Paris,  Martin,  1654,  in-4. 


799 


L.  M.  D.  M. 


L.  M.  P. 


L.  M.  D.  M.,  ps.  [La  Mothe,  dit  de  La 
HoDE.  ex-iésuite]. 

La  Vie  de  Philippe  d'Orléans,  régent  du 
royaume  de  France.  Londres,  1737,  2  vol. 
ini2. 

4-  <  Il  suffit  de  se  rappeler  que  les  sermons  dn  jé< 
suite  de  La  Motte  contre  le  Régent  le  firent  chasser  de 
France  ponr  savoir  à  quoi  s'en  tenir  sur  l'exactitude 
de  cette  vie  de  Philippe  ;  le  biographe  n'y  fait  pas  ou- 
blier le  prédicateur;  il  n'est  ici  que  par  tolérances. 
(C.  Lçber). 

4-  L.  M.  D.  L.  M.  F.  [le  marquis  dé  La 
Maisonfort]. 

Lettre  à  S.  E.  M.  le  cardinal  Maury,  sur 
son  mandement,  etc.,  par—,  Paris,  Dentu, 
1814,  in-8. 

Cette  brochure  avait  été  déjà  publiée  à  Londres  en 
1843»  sous  forme  de  Réponse.  Voy.  aux  Anonymes, 
«  Mandement  de  S.  E.  le  cardinal...  »      A.  A.  B— r. 

L.  M.  D.  P.  (M.),  ps.  [de  Prechac]. 

Relation  d'un  voyage  Tait  en  Provence, 
contenant  les  antiquités  les  plus  curieuses 
de  chaque  ville,  et  plusieurs  histoires  ga- 
lantes. Paris,  Barbtn,  1()83,  2  part,  in-12. 

-+-  L.  M.  D.  P.  [le  marquis  de  Paulmy]. 

Choix  de  petits  romans  de  différents 
genres,  par—.  Nouvelle  édition,  revue, 
corrigée  et  augmentée.  Londres  et  Paris, 
i789,  2  vol.  petit  in-12. 

L.  M.  D.  V.,  ps,  [l'abbé  L.-Mayeul 
CiiaudonI. 

Bibliothèque  d'un  homme  de  goût,  ou 
Avis  sur  le  choix  des  meilleurs  livres  écrits 
en  notre  langue,  sur  tous  les  genres  de 
sciences  et  de  littérature,  Avignon,  Joseph 
Blery,  —  Amsterdam,  1773,  2  vol.  in~12. 

L'abbé  de  La  Porte  s'est  emparé  de  cet  ouvrage,  et 
l'a  publié  de  nouveau  en  1777,  avec  beaucoup  d'aug- 
menUtions,  sous  le  titre  de  «  Nouvelle  Bibliothèque 
d'un  homme  de  goût  »,  4  vol.  in-lS. 

M.  Chaudon.  dans  la  correspondance  que  j'ai  entre- 
tenue avec  lui  pendant  les  sept  ou  huit  années  qui  ont 
précédé  sa  mort,  a  bien  voulu  me  faire  l'histoire  de  la 
première  édition  de  cet  ouvrage.  Il  s'en  était  occupé 
dès  l'&ge  de  vingt  ans;  ce  n'élail  alors  qu'un  abrégé 
de  la  «  Bibliothèque  francoise  »  de  l'abbé  Goujet.  Il 
avait  prié  ce  littérateur  de  permettre  qu'il  se  livrât  à  ce 
travail  ;  le  savant  bibliographe  exhorta  M.  Chaudon  à 
le  continuer,  en  lui  disant  qu'il  ferait  honnei/r  à  l'ou- 
vrage et  à  l'auteur. 

D'autres  éludes,  et  surtout  celles  de  l'Histoire  et  de 
la  Chronologie,  ayant  détourné  M.  Chaudon  de  cet 
abrégé,  l'un  de  ses  frères,  ex-oralorien,  mort  en  1800, 
se  chargea  de  ce  travail  ;  quand  il  l'eut  fini,  il  pria  son 
aîné  de  revoir  et  de  compléter  l'ouvrage.  M.  Chaudon 
composa  donc  plusieurs  chapitres,  qu'il  est  facile  de 
reconnaître  par  un  style  plus  serré  et  plus  concis  que 
celui  des  autres  ;  il  fit  plus,  il  fournit  à  la  moitié  des 
frais  de  l'impression. 

Dans  le  temps  que  l'abbé  de  La  Porte  s'appropria 
la  ff  Bibliothèque  d'un  homme  de  goût  »,  M.  Chaudon 
en  préparait  une  édition  dans  laquelle  les  jugements 
étaient  revus  avec  soin. 


Ce  fut  M.  Desessarts  qui  donna  en  1798  cette  itoe* 
velie  édition,  mais  sans  améliorer  rontrage;  (epeadici 
le  besoin  des  Ymts  élémentaires,  qui  se  faisait  «uLir 
à  cette  époque,  procura  un  débit  rapide  à  la  r  SaaiAlf 
Bibliothèque  d'un  homme  de  goût  ■.  Comme  je  m'en» 
occupé  dès  ma  jeunesse  d'augmenter  l'édition  de  i 777. 
je  proposai  en  1808.  i  M.  Desessarts,  de  me  durpr 
de  la  rédaction  d'une  édition  entièrement  refoodne  de 
ce  même  ouvrage  ;  j'en  ai  publié  snctessiveiKBt  ti^ 
volumes.  Il  me  reste  à  traiter  la  partie  des  scieoce» 
naturelles,  morales  et  politiques.  A.  A.  B-r. 

4-  L.  M.  G***  [L.  M.  GuEBHAHT,  ban- 
quier  à  Paris]. 

Précis  de  l'histoire  d'Espagne,  depuis  les 
temps  les  plus  reculés  jusqu'au  commen- 
cement de  la  révolution  actuelle,  traduit  de 
l'espagnol  d'Ascargorta.  Paris,  Fanjat 
aîné.  1823,  2  vol.  in^. 

-h  L.  M.  G********  [Laurent-Malhieu 
Guillaume,  libraire,  mort  à  Paris  le  t\ 
juin  1836]. 

Charte  constitutionnelle,  précédée  de  la 
Déclaration  de  Saint  Ouen,  mise  en  vers 
par  — .  Paris,  Guillaume,  1829,  in-4  de 
49  pag. 

L'on  trouve  dans  lat  Bibliographie  de  hFrao»  •. 
1845.  feuilleton  n»  8,  p.  15,  l'indication  de  qnrl- 
ques  autres  traductions  en  Ters  de  la  Charte  df 
Louis  XVIII.  0.  B. 

L.  M.  N.,  ps. 

Voyage  du  tour  du  monde,  trad.  de  1  i- 
talien  de  Gemelli  Garreri,  par—,  Paris, 
Ganeau,  1719,  6  vol.  in-12. 

Le  libraire  Martin  me  paraît  être  te  premier  qii. 
dans  le  caUlogue  des  livres  de  Bellanger.  pobiié  «a 
1748,  attribua  i  U  Noble  ceUe  U^nction.  ïmv^rm 
huit  ans  après  la  mort  de  ce  fécond  écrivain  ;  il  a  et* 
suivi  par  De  Bure  dans  sa  «  Bibliographie  inslmcUve  ». 
et  par  tons  les  rédacteurs  de  «  Diaionnaires  bia^ 
riques  ».  Mais  il  est  à  remarquer  que  les  écrivain* da 
temps  les  plus  exacts  laissent  cette  traducUon  goa<  M 
voile  de  l'anonyme  ;  je  puis  citer  Le  Clerc,  dân,  >a 
«  Bibliothèque  ancienne  et  moderne  »;  le  »  Journal  ^ 
savants  »;  l'abbé  Lenglet,  dans  sa  «  MéUiode  pc^j- 
étudier  l'Histoire  »;  T'abbé  Prévost,  dans  le  t.  V  àf 
son  t  Histoire  générale  des  Voyagea  ».  édition  in-*. 
Il  est  aussi  à  observer  que  Grosley,  dans  ses  t  lllii>îrr< 
Troyens  »,  n'attribue  pas  cette  traduction  au  sieorU 
Noble.  Sur  le  frontispice  de  la  seconde  édition.  paHi'> 
en  1727,  on  lit  par  M.  L.  N.  Peut-être  est-ce  «■ 
ordre  de  lettres  initiales  qui  aura  donné  à  Martin  l'idrt 
de  présenter  Le  Noble  comme  traducteur  de  ce  «  Voyage  » . 
Il  est  plus  probable  ipie  Dubois  de  Saint-Gelai&'est  <v 
traducteur.  Voy.  son  article  dans  le  t  Morcri  i  à* 
*759.  A.  A.  B-r. 

-h  L.  M.  p.  [Louis  Martin,  Parisien, 
docteur  en  médecine]. 

L'Eschole  de  Salerne,  en  vers  burle>- 
gues,  par  — .  Grenoble,  Nicolas.  UilT, 
m-12;  Paris,  Hénault,  lGi9,  in-4. 

«  L'École  de  Salerne  »  a  été  composée  au  «wraïf a- 
cément  du  xii«  siècle,  en  vers  latins,  par  Jean  le  Mi- 
*an*«-  A.  A.  B-r. 


m 


L.  M.  P. 


LOCATAIRE 


802 


L'édition  de  4616  est  d'impression  hollandiiie,  mais 
c'est  A  tort  qu'on  l'a  attribuée  anx  Elsevier.  Voir  Pieters, 
•  Annales  des  Elaérier  »,  S«  édit..  p.  U6). 

L.  M.  P.  (le  ministre  prisonnier),  aut, 
dég.  [de  Wicqubpoht]. 

Mémoires  touchant  les  ambassadeurs  et 
les  ministres  publics.  Cologne,  1676,  in-lâ. 

On  j  ajonte  ;  c  Réflexions  sor  les  Mémoires  pour 
les  ambassadeurs,  et  réponse  an  ministre  prisonnier, 
par  Galardi.  VUUfranche,  P.  Petit,  1677.  in-i2. 

Ce  dernier  ouvrage  a  été  inséré  dans  le  «  Traité  de 
l'ambassadeur  9.  par  de  WicqnefoTt,  la  Haye,  174i, 
â  et  3  Tol.  iA-4. 

4-  L.  M.  P.  JTL.  M.  Perenon]. 

I.  Les  Saint-Simoniens,  satire  en  vers  en 
forme  de  réfutation.  Lyon^  183i ,  in-8, 16  p. 

Catal.  Costa,  n.  12569. 

II.  Plaidoyer  politique  d'un  vrai  patriote 
lyonnais,  en  vers,  avec  notes  très-curieu- 
ses, tel  qu'il  a  été  lu  à  la  Cour  d'assises  de 
Riom  (Puy-de-Dôme),  le 26 novembre  1832. 
Lyon,  J.  Perret,  1833,  in^,  32  pag. 

Catal.  Coste.  n»  12570. 

-f  L.  M.  P.  R.  D.  G.  F.  [Louis  Marot, 
pilote  réal  des  galères  de  France]. 

Les  Beautés  oe  la  Perse,  ou  Description 
de  ce  qu'il  y  a  de  plus  curieux  dans  ce 
royaume  (par  À.  Daulier  des  Landes), avec 
une  relation  des  aventures  maritimes  de 
-.  Paru,  1673,  in-4. 

-t-  L.  M.  S.  [Arcisse de Caumont]. 

Des  articles  dans  le  a  Bulletin  monumen- 
tal »  et  dans  diverses  publications  pério- 
diques. 

+  L.  N.  [Le  Noble]. 
I.  Zatide,  histoire  arabe,  par  — .  Paris, 
Rifcoi*.  1703,  in.l2. 

On  prétend,  dans  les  «  Pièces  fbgitives  d'histoire  et 
feliltératore  •,  Paris.  1704,  1. 1.  p.  189,  qne  le  vé- 
ritable ntenr  de  ce  médiocre  roman  est  la  comtesse 
l'ABoenil.  A.  A.  B— r. 

D.  Voyage  du  tour  du  monde,  traduit 
ie  l'italien  de  Gemelli  Carreri,  par  — . 
Noov.  édit.  Paris.  1727,  6  vol.  in-12. 
(Yoy.  ci-dessns.  L.  U.  N.,  n,  800  c.) 
Voir  dans  la  c  France  littéraire  »  la  liste  des  écrits 
ie  ce  fécond  polygrapbe  ;  nn  grand  nombre  d'entre  enx 
knt  anonymes  ;  d'antres  sont  signés  des  initiales  ci- 
iessos. 

-f  L.  N.  FLenoir?] 

L'Ombre  de  Rubens  au  Salon,  ou  TÉcole 
les  peintres.  Athènes,  1787,  in-8. 
GaUIogne  Soleinne,  n«  3200. 

L.  N.  D.  C.  (M.),  prêtre,  ps.  [Ant.  Le 
Waistre]. 

Traduction  de  deux  excellents  traités  de 
>•  Bernard,  TÉchelle  du  cloître,  l'Apologie 

T.  II. 


a  I  à  Guillaume,  abbé  de  Saint-Thierry.  Pa- 
ri*. Ch.Savreux,  1630,  in-12. 
Voy.  Moréri,  «  Dict.  historique.  ». 

L.  N.  T.  D.  B.,  aut.  dég.  [de  Bussy,  an- 
cien instituteur]. 

Fata  Telemachi,  Ulyssis  filii,  auctore 
Fénelon,  in  latinum  versa,  curante—.  Pa- 
risiis,  Delalain,  1819,  in-12. 

Le  texte  français  est  en  regard. 

-h  LOASEL  TREOGATE,p/flflrttitrc. 

Les  bizarreries  de  la  fortune,  ou  le  Jeune 
Philosophe. 

Cet  oavrage,  joué  avec  succès  an  Théâtre  dn  Marais, 
en  1703,  n'est  autre  chose  qn'une  comédie  polonaise, 
f  Les  Coups  du  sort  »,  de  Mowinski. 

Loasel  n'a  rien  changé  à  ia  pièce  polonaise  ;  il  l'a 
copiée  acte  pour  acte,  scène  ponr  scène,  mot  pour  mot. 
Lcôsel  aurait  dû  annoncer  que  son  œuvre  n'était  qu'une 
traduction  de  celle  de  Mowinski  (Brasier,  i  Histoire  des 
petits  théâtres  de  Paris  «.t.  H,  p.  12). 

+  LOBERT  (L.)  [N.  Loumyer,  deHuy]. 

Des  frères  et  des  sœurs  de  Jésus,  par  —. 

Bruxelles,  Lacroix  et  Cie,  in-12  de  16  p. 

LOBON  DE  SALAZAR  (don  Francisco), 
jos,  [le  P.  Juan  Isla,  jésuite  espagnol,  cé- 
lèbre prédicateur]. 

Historia  del  famoso  predicador  fray  Ge- 
rundio  de  Campazas,  alias  Zotes,  escrita 
por  — ,  etc.,  auien  la  dedica  ad  Wblico. 
(Nueva  edicion).  Léon  y  Paris,  Cormon  y 
Blanc,  1819  et  1824,  5  vol.  in-18. 

Cet  ouvrage  a  été  puhlié  pour  la  première  fois  à 
Madrid,  en  1758,  et  réimprimé  en  1770.  1804  et 
1813. 

-|-  n  en  existe  aussi  des  éditions  plus  récentes. 

—  Histoire  du  fameux  prédicateur  frère 
Gérunde  de  Campazas,  dit  Zotes  ;  trad.  de 
l'espagnol  par  F.  Cardini.  Paris,  Aimé 
André,  1822,2  vol.  in-8. 

Voyez  sur  ce  livre  l'article  de  la  «  Revue  encyclo- 
pédique »,  t.  XV,  p.  369,  à  l'occasion  de  la  traduction 
française. 

-i-D'aprèsTiknor  «  Hist.  of  spanish  literature  «,  t.  m. 
c  p.  S58,  ce  livre,  écrit  avec  la  gravité  dont  les  Espa- 
gnols ne  se  départent  pas,  cache,  sous  un  sérieux  affecté, 
un  esprit  fort  sarcastiqae  ».  Voir  aussi  Peignot,  »  Pré- 
dicatoriana  »,  p.  258-269.  Il  en  existe  une  traduction 
anglaise,  Londret,  177S,  8  vol.  in-8. 

4-  LOC  (le  baron  de)  [Locella]. 

Essai  sur  la  nécessite  de  conférer  les 
emplois  selon  les  talents,  par  M.  — .  En 
Europe,  chez  les  libraires,  1760,  in-8,  66  p. 

LOCAR  (H.),  w.  [Hughes  de  CoRTAL,  au- 
teur d'articles  aans  les  journaux]. 

LOCATAIREDE  SAINTE-PÉLAGIE  (Un), 
aut.  dég.  [Georges-Marie  Mathieu-Dairn- 
VAELL,  de  MarseilieJ. 

Histoire  peu  française  de  lord  F.  Guizot, 
organe  des  intérêts  anglais  dans  le  cabi- 

26 


803 


LOCATAIRE 


LOCKBfAN 


804 


Det  et  le  ministre  des  étrangers  en  France, 
suivi  de  la  3"  édit.  de  la  a  Biographie  de 
M.  Thiers  ».  Paris,  les  marchands  de  non- 
veautés,  184i,  in-8  do  3±  pag.;  ou  3*  éd., 
Paris,  Paulier,  Pilout,  1842,  in-8  de  32  p. 

Noos  devons  Is  déeonverte  de  ce  psendonyme  à  on 
livre  de  l'an  de  nos  confrères  en  bibliographie,  livre 
dans  leqnel  nous  n'avions  jusqu'alors  découvert....,  que 
de  nombreux  emprunts,  puisés  à  nos  propres  travaux, 
et  qui  ne  sont  jamais  accompagnés  de  la  citation  des 
sources  où  ces  emprunts  ont  été  faits.  Non-seulement 
cett«  manière  de  procéder  n'est  point  conforme  à  l'équité, 
même  en  histoire  littéraire,  quoique  cela  se  permette 
quelquefois,  mais  encore  cette  manière  de  procéder  est 
Justiciable  des  tribunaux,  car  on  peut  la  qualifier.  Nous 
pourrons  un  jour  user  de  cette  voie  pour  mettre  fis  i 
ces  emprunts  forcés,  trop  souvent  réitérés. 

Hais,  au  moins,  si  nous,  nous  empruntons,  nons  ne 
le  disons  pas  aussi  servilement  que  notre  confrère,  et 
nous  allons  le  prouver,  en  complétant  ce  qui  a  été  dit 
de  l'opuscule  que  nons  citons. 

M.  Dafuin  et  ses  collaborateurs  se  bornent  à  citer  la 
deuxième  édition  de  cet  opuscule,  mais  ne  disent  pas 
un  mot  de  la  première.  Dans  ce  qui  sait,  nous  ne  les 
copierons  plus. 

Ces  deux  notices  sont  des  réimpressions  de  celles 
qui  ont  été  insérées  dans  on  recueil  qoi  a  commencé 
à  paraître  en  1841 ,  sous  le  titre  de  c  Je  casse  les 
vitres  »,  par  P.  Bienvenu,  de  Séez,  G.-M.  Daimvaell 
et  Pelletier.  La  «  Notice  sur  M.  Gnisot  »  a  paru  dans 
la  deuxième  livraison. de  ce  recueil,  et  celle  c  sur 
M.  Thiers  »,  dans  la  cinquième  :  il  a  été  fait  de  cette 
dernière  an  tirage  à  part,  sous  le  titre  «  d'Histoire 
populaire  de  M.  Thiers  »,  1842,  gr.  ln-8  de  16  pag. 
Voilà  pourquoi,  dus  la  brochure  que  nous  citons,  la 
f  Biographie  de  M.  Thiers  s  est  présentée  comme  la 
troisième  édition. 

Ce  pamphlet  a  eu,  dans  la  même  année,  une  antre 
édition  qui  a  paru  sons  ce  titre  :  «  Histoire  de 
MM.  Thiers  et  Guizot  »,  deuxième  édition.  Paru, 
Paulier,  Ro%ier,  in-8  de  32  pag.  Cette  édition  porte 
sur  la  couverture  le  nom  de  M.  Georges  Dairnvoil, 
mais  sur  le  firontispice  de  l'écrit,  on  lit  encore  :  t  Par 
on  locataire  de  Sainte-Pélagie  » .  C'est  là  l'édition  citée 
par  MM.  Daguin  et  compagnie. 

Ce  n'est  pas  la  seule  chose  à  reprendre  dans  l'ar- 
ticle insignifiant  que  notre  collègue  en  bibliographie  a 
consacré  à  M.  G.-M.  Mathieu-DairnvsU,  dont  il  n'a 
même  pas  su  comment  s'écrivait  le  nom. 

Dans  la  notule  qui  suit  la  mention  de  l'opuscule  en 
question,  on  lit  :  c  C'est  là  l'ouvrage  capital  de  cet 
écrivain.  Le  reste  de  son  bagage  littéraire  se  compose 
de  petites  brochures  moins  volumineuses  encore  » . 

Pardon,  cher  confrère,  mais  quand  on  ne  sait  rien 
de  rim,  on  a  mauvais  ton  à  être  aussi  affirmatif. 
M.  MaUiieo-DaimvsU  écrit  depuis  1838,  et  il  a  publié 
sous  son  nom  et  sous  divers  pseudonymes  beaucoup 
d'ouvrages  plus  étendus  que  l'opuscule  de  32  pages 
que  vous  cites.  Si,  pour  votre  «  Littérature  firançaise 
contemporaine  »,  vous  vous  étiex  moins  occupé  d'érri- 
tains  grecs,  latins,  et  de  ceux  du  moyen  âge  appartenant 
à  toutes  les  nations,  ce  qui  n'était  point  dans  le  plan 
primitif  de  votre  livre,  vous  eussiez  pu  apporter  plus  de 
soins  à  justifier  l'étiquette  du  sac  que  vous  avez  con- 
servée. Nous  pourrions  bien  vous  citer  les  ouvrages  de 
M.  DaimvxU.  plus  volumineux  que  la  brochure  men- 
tionnée par  vous.  Mais  nous  fournirions  des  verges  pour 
Dons  fouetter.  Notre  article  senit  reproduit  an  nom 


1  MATBiBU-DAiRifvjBLL,  oos  Citation  de  noire  ooUabontia 
^  I  forcée,  comme  tous  l'avet  &it  dans  votre  viog^ciiii»^ 

livraison  pour  les  articles  Giuois  (Beiii.)«  Gol'roft  (de) 
et  quelques  autres.  Heureux  encore  si  cet  article  se 
nous  était  pas  pris,  comme  celui  de  Godct(&<»2657- 
59  de  nos  f  Supercheries  littéraires  »,  etc.).  poor  biiv 
une  déloyale  critique.  Pourtant,  dosstez-voas,  cooaie 
quand  nous  avons  signalé  huit  cents  omissions  et  Unss 
de  la  dernière  moitié  du  t.  H  de  votre  livre,  dire  eamt 
que  notu  prétendons  avoir  découvert  de*  emurt  et 
omistions,  nous  vous  dirons,  et  nous  vous  ratdncf 
Juge  de  ce  que  nous  avançons  :  que  U.  itxTvnxj-^Ans^ 
v^LL  (et  non  Daimwaell),  outre  de  nombreuses  bro- 
chures piquantes,  est  auteur  de  plusieurs  voIuiks  fursi 
lesquels  nous  ne  vous  citerons  que  «  Je  casse  les  vitrer  ». 
dont  il  a  été  le  principal  auteur,  et  dont  il  a  pan 
160  pag.  gr.  in -8;  d'une  r  Histoire  des  Jacoblsi  », 
qui  devait  former  5  vol.  in-8,  mais  dont  il  n'a  psm 
que  le  t.  l«r;  d'un  c  Code  des  iésuites  ».  qui  a^n 
dix  éditions  in-12  et  in-18  de  108  à  124  pag..  et  <le 
tous  les  petits  pamphlets  populaires  publiés  sous  le  dm 
de  Satan.  Est-il  alors  exact  d'affirmer  que  le  pnc- 
cipal  ouvrage  de  l'auteur  est  une  brochure  de  32  pa;.. 
que  vous  décrivez  encore  mal? 

Si  nous  n'avions  la  prétention  de  ne  vouloir  pï« 
élever  boutique  contre  boutique,  qœ  d*omissioQS  «t 
bévues  aurions-nous  pu  vous  signaler  depuis  la  k^ai- 
son  que  nous  avons  publiée  1  Mais  notre  maison  ém- 
serait  la  vôtre,  car  vous  êtes  de  mauvais  architectes. 

LOCKMAN,  ou  LOQMAN,  surnommé  le 
Sage,  auL  sup,  [Ali  Tchblkbi-ben-Saleu. 
auteur  turc].  Editions  et  traductions  fran- 
çaises de  ses  Fables. 

Les  Contes  et  Fables  indiennes  de  Bidpaî 
[le  brahme  Vichnou-Sarma]  et  de  LockmaD, 
traduites  d'Ali  Tchelebi-ben-Saleh,  ou- 
vrage posthume  de  Galland  (revu  et  publir^ 
rr  GueuUette).  Paris,  Caveiier  père,  I72i. 
vol.  in-12. 

L^ouvrage  turc  d'Ali  Tchelebi  porte  le  titre  i  <i'Hi>' 
mayoun  Nameh  »  (Livre  royal)  ;  c'est  une  tradoction 
de  «  l'Anvàri  Soheili  »  (les  Etoiles  de  Canope). 

f  L'Anvftri  Soheili  »  est  lui-même  la  version  Bùt 
de  c  Mokafla  »,  mise  en  persan  par  Nasr  Allah,  im 
le  règne  du  Gasnévide  Diharan  Chah,  an  commeua- 
ment  du  vi*  siècle  de  l'hégire.  Cette  traduction  per- 
sane ayant  vieilli,  Hosein  Vaes  Kacheft  la  corrigea  ss 
XV*  siècle  de  l'ère  chrétienne,  et  intitula  ton  cmrv" 
c  Anviri  Soheili  »,  par  allusion  an  somon  de  Tèiur 
Ahmed  Soheili  auquel  il  la  dédia. 

c  L'Homayoun  Nameh  »  est  la  traduction  de  •  VXs- 
vàri  Soheili  »,  faite  dans  la  première  moitié  du  x'iicde 
de  l'hégire. 

Galland  n*a  donné  la  traduction  que  des  quatre  pe- 
miers  chapitres,  (c  BUil.  de  Silveitie  de  Sacy  f. 
nM  2041  et  2059). 

—  Le  même  ouvrace,  continué  et  6ni 
par  M.  de  Gardonne*  Paris,  Simon,  1778, 
3  vol.  in-12. 

—  Fables  d'Esope  et  de  Locpnan,  tra- 
duction nouvelle,  augmentée.  Paris,  171U. 

2  vol.  in-8. 

—  Fables  de  Loqman,  surnommé  le 
Sage,  édition  arabe,  accompagnée  d'uw 
traduction  française^  et  précédée  d'une 


805 


LOCKMAN 


LOCKROY 


806 


Notice  sur  ce  célèbre  fabuliste  (par  M.  J.-J. 
Marcel).  Au  Caire,  de  limpr,  nationale, 
an  VU  (1799),  in^de  116  pag. 

Aprts  la  NoUce  de  M.  J.-J.  Marcel,  alors  directeur 
de  l'imprimerie  nationale  au  Caire,  viennent  les  Fables 
de  Loqmao.  an  nomlrre  de  trente-sept,  et  qni  remplissent, 
j  compris  la  traduction,  77  pages.  Le  texte  arabe  est 
celai  des  éditions  précédentes  ;  la  traduction,  en  général, 
est  conforme  à  celle  d'Erpenins.  Les  corrections  et  va- 
riantes, qui  comprennent  les  quatorze  dernières  pages, 
sont  tirées  de  divers  manuscrits  arabes  et  présentent 
soDTent  de  nouveaux  sens. 

On  a  employé  dans  cette  édition  deux  corps  diffé- 
rents de  caractères  arabes.  Celui  dont  on  s'est  servi 
dans  la  notice  et  dans- les  notes  provient  de  l'impri- 
Bterie  du  Gouvernement  ;  l'antre,  dont  on  a  Tait  usage 
pour  le  texte  des  fables^  est  du  nombre  des  caractères 
de  la  Congrégation  de  la  propagande. 

—  Les  mêmes,  traduites  en  français  et 
précédées  d*une  Notice  sur  ce  célèbre  fa- 
buliste (par  M.  J.-J.  Marcel).  Paris,  1803, 
in-12. 

Cette  édition  est  augmentée  de  la  traduction  de 
qiâtre  fables  inédites,  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  la 
précédente. 

—  Les  mêmes,  en  arabe,  publiées  par 
M.  Caussin.  Paris,  M.  Caussin,  1818,  in4. 

Cette  édition,  à  l'usage  des  élèves  du  collège  royal 
de  France,  contient  quarante  et  une  fables. 

Elle  a  élé  imprimée  avec  des  caractères  appartenant 
à  t'édileur.  M.  Caussin. 

—  Les  mêmes,  édition  arabe,  corrigée 
sur  un  manuscrit  de  la  Bibliothèque  royale 
de  Paris,  avec  une  traduction  française,  et 
accompagnée  de  remarques  et  d'un  voca- 
bulaire arabe-français,  par  Ch.  Schier. 
Dresde  et  Leipzig,  Arnold,  1831,  in-4. 

-h  Une  secxMBde  édition  corrigée  sur  deux  manuscrits 
des  bibUothèques  de  Paris  et  d'Oxford.  Dretde,  1840, 
iD4. 

—  Les  mêmes,  texte  arabe,  revu  sur 
les  meilleures  éditions,  collationné  avec  le 
manuscrit  de  la  Bibliothèque  du  roi,  et 
suivi  d*un  Dictionnaire,  par  ordre  alpha- 
bétique, de  tous  les  mots  qui  se  trouvent 
dans  ces  fables;  par  M.  Cherbonneau.  Pa- 
ris, Hachette,  1846,  in-12  de  96  pages.  — 
Sec.  édit.,  1863,  in-12. 

—  Les  mêmes,  expliquées  d'après  une 
méthode  nouvelle  par  deux  traductions, 
françaises,  etc.  ;  avec  un  Dictionnaire  ana- 
lytique des  mots  et  des  formes  diflSciles  ; 
par  M.  Cherbonneau.  Paris,  Hachette, 
1846,  in-12  de  108  pag. 

—  Les  mêmes,  en  arabe  et  en  français, 
avec  la  prononciation  figurée,  ainsi  que  la 
traduction  en  français,  mot  à  mot  et  in- 
terlinéaire, le  tout  suivi  d'une  analyse 
grammaticale,  de  notes  et  d'une  traduc-* 
tioo  française  au  net,  par  MM«  Léon  et) 


Henri  Hélot.  Paris,  Th,  Barrois,   1846, 
in-8. 

—  Les  mêmes,  texte  accompagné  d'une 
version  française  et  de  notes,  et  précédé 
d'une  introduction  sur  là  personne  de 
Lokman  et  de  recherches  sur  l'origine  de 
ces  fables,  par  le  docteur  J.  Derembourg. 
Berlin,  1849,  in-12. 

Les  Fables  attribuées  à  Lockman  ont  encore  été  im- 
primées dans  le  recueil  publié  par  Bellegarde,  sous  le 
titre  de  :  f  les  Cinq  Fabulistes  », 

Les  Fables  que  nous  avons  sous  le  nom  de  Lockman, 
et  que  les  Arabes  lui  attribuent,  ne  paraissent  être 
antre  chose  qu'une  imitation  de  quelques-uns  des  apo- 
logues dont  Esope  passe  pour  être  l'auteur  ;  rien  dans 
ses  fables  ne  porte  le  caractère  d'une  invention  arabe  ; 
c'est  ce  qu'a  reconnu  Erpenius  lui-même,  le  premier 
éditeur  de  ces  fables,  dans  la  préface  mise  i  la  tète  de 
l'édition  de  16i5.  Si  elles  ont  été  mises  sous  le  nom 
de  Lockman.  c'est  uniquement  parce  que  Lockmann  était 
très-renommé  par  sa  sagesse. 

On  ne  sait  trop  pourquoi  l'éditeur  de  la  traduction 
faite  par  Galland  du  v  Homayoun  Nameb  » ,  ou  Fables 
de  Bidpal,  a  intitulé  cet  ouvrage  «  les  Contes  et  Fables 
indiennes  de  Bidpaî  et  de  Lqckman  ».  Jamais  aucune 
parUe  de  ces  apologues  n'a  été  attribuée  à  ce  dernier. 
«  Biogr.  oniv.  » 

-|-  Le  nom  de  Lockman  (ou  Locman)  se  trouve  dans 
le  Coran  ;  on  ne  sait  rien  de  podtif  sur  ce  personnage 
légendaire,  que  les  Orientaux  font,  les  uns  neveu  de  Job. 
d'autres  parent  d'Abraham,  d'autres  conseiller  de  David. 
Dans  nn  article  inséré  dans  la  c  Nouvelle  biographie 
générale  »,  t.  XXXI,  col.  45i,  M.  Reinaud  s'exprime 
ainsi  :  c  Les  fables  de  Locman  se  retrouvent  en  partie 
dans  nn  recueil  d'apologues  dont  le  fond  parait  venir  de 
l'Inde,  et  qui,  sous  le  nom  de  Syntipa  et  de  Sendabar, 
a  été  reproduit  en  grec,  en  hébreu,  etc.  Une  autre  par- 
tie a  été  probablement  empruntée  au  recueil  d'Ésope. 
Très-peu  offlrent  un  caractère  original.  Les  fables  de 
Locman  ne  sont  citées  dans  aucun  des  traités  du  bon 
temps  de  la  littérature  arabe  ;  elles  ne  renferment  pas 
nne  seule  expression  qui  porte  le  cachet  musulman,  et  le 
style  est  très-négligé.  On  peut  conclure  de  ces  diverses 
circonstances  que  le  livre  est  moderne  et  qu'il  doit  le 
jour  i  un  chrétien.  D'après  quelques  mots  qui  se  lisent 
à  la  fin  d'un  exemplaire  manuscrit  de  la  Bibliothèque 
impériale,  il  est  permis  de  croire  que  la  rédaction,  ou 
du  moins  l'inspiration  de  ce  livre  appartient  à  un  chrér 
tien  d'Egypte,  appelé  Barsouma.qai  vivait  dans  la  der- 
nière moite  du  treizième  siècle.  Barsouma  avait  em- 
brassé une  vie  d'humilité  et  de  pénitence,  et  il  se  fit 
une  réputation  de  sainteté.  Son  langage  était  parsemé 
de  sentences  et  d'apophthegmes.  Si  sa  modestie  l'em- 
pêcha d'attacher  son  nom  à  un  écrit  quelconque,  rien 
n'empêche  de  croire  qu'un  de  ses  disciples  se  chargea 
de  le  suppléer  », 

-f-  Dans  les  corrections  du  t.  II,  Quérard  dit  qu'il 
faut  lire  Loqman  an  lieu  de  Locuian.  Il  vaut  encore 
mieux  écrire  Locman. 

LOCKROY,  ps.  [Joseph-Philippe  Simon,  . 
fécond  auteur  dramatique,  né  a  Turin  en 
1803]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  Littérature  française  contemp.  »,  et  le 
«  Catalogue  général  »  par  M.  Otto  Lorenz, 
t.  m,  p.  â98. 


807 


LOCKROY 


LOMÂLISE 


-f.  LOCKROY  (  Edouard  )  [  Edouard- 
Etienne  Simon,  fils  du  précédent]. 

I.  Les  Aigles  du  Capitole.  Paris,  1869, 
m-i2. 

IL  La  Petite  Guerre.  Paris,  1869,  in-8. 

m.  Des  articles  de  journaux . 

LOCMARIA  (le  comte  do),  nom  seign. 
[Du  Parc,  comte  de  Locmaria  (en  Breta- 
gne), ancien  capitaine-adjud.  dans  la  garde 
royale,  né  vers  1795]. 

1.  Henri  IV  à  Amiens.  Paris,  1818,  in-8 
de  16  pag. 

IL  De  l'Etat  militaire  en  France,  avant 
et  après  la  révolution  de  1830.  Paris, 
Dentu,  1831,  in-8  de  40  pag. 

III.  Des  Devoirs  et  des  mtérôts  des  légi- 
timistes dans  les  circonstances  présentes. 
Paris,  Dentu,  1834,  in-8  de  40  pag. 

IV.  Les  Guérillas.  Paris,  Dupont,  1834, 
âvol.  in-8. 

V.  Souvenirs  des  voyages  de  Mgr  le  duc 
de  Bordeaux  en  Italie,  en  Allemagne  et 
dans  les  Etats  de  l'Autriche.  Paris,  Del- 
loye,  Gamier  frères,  1846,  2  vol.  in-8.  — 
Deuxième  édition.  Paris,  Garnier,  1847, 
2  vol.  in-8. 

-i-  VI.  Histoire  du  règne  de  Louis  XVI. 
Plancy,  1853,  2  vol.  in^. 

C'est  nne  apologie  complète  de  tons  les  actes  de  ce 
prince. 

•+■  VII.  Marie-Thérèse  en  Hongrie.  Pa- 
ris, 1861,  in-8. 

+  VIII.  La  Chapelle  Bertrand,  étude  de 
mœurs.  Paris,  1863,  in-12. 

-f-  M.  Duparc  de  Locmaria  a  fait  joner  plnsienrs  tra- 
gédies, entre  antres  le  «  Maréchal  de  Biron  »,  5  actes 
(Odéon.  i7  septembre  18Si).  Ces  pièces  ne  seraient- 
elles  point  imprimées? 

Il  a  aussi  collaboré  activement  à  la  t  Quotidienne  * 
sous  le  règne  de  Louis-Philippe. 

LODOIK,  ps, 
Voy.  Uw  (W.). 

LODODC  ENDURAN,  ps.  [Louis  Batis- 
sierJ. 

Vichy,  ou  Flâneries  d'un  buveur  d'eau, 
suivies  d'une  Notice  sur  Bourbon-l'Ar- 
chambault  et  Néris.  Moulins,  1845,  in-12 
avec  vignettes  sur  bois. 

LOEVE-VEIMARS  (A.),  littérateur,  né 
en  1801,  mort  le  7  novembre  1854. 

Ouvrages  qui  luisant  faussement  attribués: 

I.  Les  Manteaux.  Pari*,  Pontkieu,  1822. 
2  vol.  in-12. 

Quoique  ce  roman  ait  paru  sous  le  voile  de  l'anony- 
me, on  le  sait  publié  par  M.  Loeve  Veimars  ;  mais  il 
a  été  reconnu  plus  tard  pour  être  un  roman  ancien  et 
n'être  pas  du  littérateur  qui  voulait  le  faire  adopter 
comme  sien. 

U.  Résumé  de  Thistoire  de  la  littérature 


allemande.  (Trad.  de  l'ail,  de  Bouterv^eck, 
par  M.  A.  Loeve-Veimars,  avec  une  cod- 
clusion  par  le  traducteur).  Paris,  L  Janet, 
1826,  in-18. 

m.  Résumé  de  l'histoire  de  la  littéra- 
ture française.  (Trad.  de  l'ail,  de  Bouter- 
weck,  par  M.  A.  Loeve-Veimars,  avec  une 
conclusion  par  le  traducteur).  Paris.  L. 
Janet.  1826,  in-18. 
-i-Voir,  pour  les  nombreux  écrits  de  Lsve-Veiinars,  U 
^  I  «  France  littéraire  •,  la  «  Liltératnre  française  codUb- 
I  poraine  >  et  un  article  de  M.  Loavet  dans  la  •  N«a- 
velle Biographie  générale  »,i.  XXXI»  col.  465-467. 

-h  LOEVE-VEIMARS  [L.  F».   L'HÊw- 

tier]. 
L'Enterrement  de  Louis  XIV. 

C'est  nne  scène  détachée  d'un  ouvrage  de  L'Héhiur 
qui  n'a  point  été  publié  et  qui  était  intitulé  :  ■  Le 
Grand  siècle,  scènes  du  règne  de  Louis  XIV  ».  C'est  par 
erreur  que  cette  scène  a  été  insérée  dans  la  c  Revue  de 
C  Paris  »  et  réimprimée  dans  un  almanadi  de  U  Uostàk 
sons  le  nom  de  Loève- Veimars. 

I     4-  LOGICIEN  (Un)  PJean  Adam,  né  à 
,  Pierrefitte,  le  2  mai  1726,  mort  à  Londres 

le  5  janvier  1795]. 
Réflexions  d'un  logicien  à  son  professeur, 

1766.  A.  C-L. 

-f  LOLA  MONTÉS,  aut.  sup. 

I.  L'Art  de  la  beauté,  ou  Secret  de  la 
toilette  des  dames,  suivi  de  petites  instruc- 
tions aux  messieurs  sur  l'art  de  fasciner. 
Préface  et  notes  par  H.  Emile  Chevalier. 
Paris,  chez  tous  tes  libraires,  1862,  in-H. 

IL  Mémoires.  Tome  1",  cahiers  1-4, 
Berlin.  C.  Schultze,  in-8,  1831. 

Cette  publication  ne  parait  pas  avoir  été  continoér. 
Elle  avait  d'abord  paru  en  feuilletons  dans  le  «  Piys  *■ 
L'anteur  est  M.  Hughes  de  Cortal. 

Cette  aventurière,  morte  en  1861,  avait  pour  véri- 
table nom  Marie-Dolorès-Elisa-Rosanna  Gilbert. 

Il  a  paru  sur  son  compte  plusieurs  oo^Ttges  alle- 
mands. Voir  la  «  Nouvelle  Biographie  générale  *, 
t.  XXXI.  p.  503.  c  l'UlustraUon  »,  19  février  i^ 
et  11  janvier  1851,  etc. 

-I-  L'OLIVIER  (M"'  Pauline)  M«  Bra- 
qua val]. 

Des  recueils  de  nouvelles  pour  les  pensionnats  ei 
des  livres  d'éducation  (Voir  le  f  Catalogne  général  > 
de  M.  Otto  Loreni,  t.  m,  p.  30i),  des  traduetioos  «le 
quelques  ouvrages  allemands,  notamment  de  Yûibi 
Ottmar  Lautenschlager. 

LOMANISE  (Louis  de),  ps,  \\e  P.  Bii- 
LUART,  dominicain]. 

Apologie  de  Pierre  Soto,  et  des  anciennes 
censures  de  Louvain  et  de  Douai,  contre 
«  l'Histoire  du  Baïanisme  »,  composée  par 
le  P.  Du  Chesne,  jésuite  (champenois^  et 
condamnée  à  Rome,  le  17  mars  1734. 
Avignon,  Marc  Chave,  1738,  in-12  de  2iâp 

Cette  Apologie  a  été  faussement  attribuée,  par  kt 


LOMBARD 


LONGPERIER 


810 


aoteon  de  la  *  France  littéraire  »  de  1769,  aa  P. 
Vion.  dominicain,  connn  ious  le  nom  de  Dnmont  de- 
poù  qn'il  a  été  obligé  d'être  sons  nn  babit  laïc. 
A.A.B-r. 
•f  Le  P.  i.-Fr.  Bitlnart,  né  le  8  janvier  1685, 
à  Rerin,  petite  ville  sitnée  &  trois  lienes  de  Rocroi, 
inoarat  le  20  janvier  1757.  On  lui  doit  des  ouvrages 
de  théologie  impoitanU.  Voyez  son  article  dans  les 
ff  Mémoires  »  de  Paqnot.  édit.  in-fol..  t.  2.  Il  n'en  a 
point  dans  la  <  Biographie  nniverselle  ».  A.  A.  B— r« 

+  LOMBARD  (Jean-Louis). 

Traité  des  projectiles  appliqué  au  tir  des 
bouches  à  feu,  par  le  citoyen  —,  profes- 
seur aux  écoles  d'artillerie,  à  Auxonne, 
(l'avertissement  et  la  préface  rédigés  par 
C.  N.  Amanton,  avocat,  ancien  maire 
d' Auxonne).  Dijon,  Frantin,  an  V  (i797), 
in-8. 

Voy.  f  Recherches  biographiques  snr  le  professeur 
Lombard  *,  note  18,  p.  43.  A.  A.  B— r. 

LOMBEZ  (le  P.  Ambroisede). 

Voy.  Ambroisb  de  Lombbz. 

LOMÊNIE  DE  BRIENNE  (le  ministre), 
aftoer.  [Soufflot  de  Mehey,  premier  se- 
crétaire du  principal  ministre]. 

Compte  rendu  au  Roi,  en  mars  1788. 
Parié,  de  Vimpr.  royale^  1788,  in-8. 

LONDRES  (de),  nom  patrim.  [Fabbé 
Théophile-Ignace  Ansqubr  de  Londres, 
ex-jésuite,  frère  de  Tabbé  Ansquer  de  Pon- 
çolj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
<  France  littéraire  »  à  Ansquer  de  L. 

LONCKIHAMP,  ps.  sous  lequel  Rivarol 
s'est  fait  connaître  pendant  quelque  temps. 

Voy.  Corresponaance  de  Grimm,  troi- 
sième partie,  tom.  IV,  pag.  440. 

LONGCHAMPS(de),  nom  patrim.  [Mon- 

TIER  DB  LoNGCHAMPsI. 

Voy.  son  article  dans  la  a  France  litté- 
raire B  à  Longghamps. 

LONGEPIERRE  (de),  nom  seign,  [Hilaire- 
Bernard  Reqdbleyne,  baron  de  Longé- 
pierre]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Loncepierre. 

LONGEVILLE  (de),  nom  patrim.  [Har- 

COUET  DE  LoNGEVILLE]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire »  à  LONGEVILLE. 

-+-  LONGIN,  aut.  sup. 

On  a  contesté  qne  ce  rhétenr  fùt  l'antenr  dn  «  Traité 
da  soblinie  *,  souvent  imprimé  sons  son  nom.  Deux 
manuscrits  très-anciens  portent  :  De  Denys  ou  de 
lonqin  »  ;  nu  autre  :  Par  un  anonyme.  Quelques 
émdits  ont  cm  que  l'ouvrage  pouvait  être  de  Denys 
d'Haltcamasse.  Renvoyons  au  judicieux  article  que 
M.  Botssooade  a  consacré  à  Longin  dans  la  «  Biogra- 
phie universelle  >.  H.  Vancher  de  Genève,  dans  ses 
f  Etudes  critiques  sur  le  Traité  da  Sublime  >,  a  cher- 


^  j  cbé  à  établir  que  le  livre  en  question  devait  être  attribué 
à  Piutarque  ;  ses  arguments  sont  multipliés  et  ingé- 
nieux ;  rependant  ils  n'ont  point  paru  concluants. 

LONGPERIER,  nom  patrim.  [Denis-Ni- 
colas Prévost  de  Longpérier]. 
Rodolphe  et  Mathilde,  nouvelle. 

Voy.  le  «  Magasin  encyclopédique  *,  5*  année, 
1799.  tome  IV.  pageS07. 

U .  de  Longpérier  est  l'un  des  douxe  auteurs  de 
«  M.  de  Bièvre,  ou  rAÎ>us  de  l'esprit  » ,  calembourg 
en  vaudevilles,  1799,  et  de  t  M.  Christophe  Uorin, 
ou  Que  je  suis  lltohé  d'être  riche  «.folie-vaudeville,  des 
mêmes  auteurs,  1800.  M.  Goiset,  dans  sa  Table  géné- 
rale dn  Catalogue  de  la  Bibliothèque  dramatique  de 
H.deSoleine,  renvoie  an  n»  3428  du  CaUlogne  pour 
une  pièce  jouée  sur  le  tiiéàtre  des  Troubadours,  à  la- 
quelle M.  de  Longpérier  aurait  eu  part  ;*  mais,  hélas  I 
comme  dans  bien  des  cas  semblables,  le  renvoi  est 
fauUf. 

LONGPÉRffiR  (Adrien  de),  fils  du  pré- 
cédent [Adrien  Prévost  de  Longpérier, 
aujourd'hui  conservateur  des  antiques  du 
Musée  royal  du  Louvre  (â*  division),  mem- 
bre de  la  Société  des  antiouaires  de 
France,  etc.,  né  à  Paris  en  18i6. 

L  Essai  sur  les  médailles  des  rois  perses 
de  la  dynastie  Sassanide.  Paris,  Potelet, 
1840,  in-8  de  96  paç.  avec  13  planches. 

U.  Monnaies  françaises  inédites  du  cabi- 
net de  M.  Dassy,  décrites  par  — .  Paris, 
Techener,  1840,  in-8  de  40  pag. 

III.  Essai  d'appréciations  générales  en 
numismatique.  —  Impr.  dans  les  Mémoires 
de  la  Société  des  antiquaires  de  France, 
nouv.  série,  tom.  V,  pag.  237  etsuiv. 

IV.  Figurines  de  fer.  Paris,  Duvergier^ 

1840,  in-8  de  12  pag. 

Extrait  des  c  Mémoires  de  la  Société  des  Antiquaires 
de  France  >;  nouvelle  série,  tome  V/pag.  388  et 
suiv. 

y.  Description  des  médailles  du  cabinet 
de  M.  de  Magnoncour.  Paris,  F.   Didot, 

1841,  in-8  de  146  pag.  avec  2  planch. 

VI.  Sur  une  inscription  latine  trouvée  à 
Marclop  (Loire).  —  Impr.  dans  les  «  Mé- 
moires de  la  Société  des  Antiquaires  de 
France  »,  nouv.  série,  t.  VIII,  pag.  262 
et  suiv. 

VII.  Catalogue  des  médailles  grecques  et 
romaines  provenant  de  la  collection  de 
feu  M.  de  Link,  conseiller  aulique  du  roi 
de  Wurtemberg.  Paris,  rue  Montmartre, 
n"  178,  1843,  in-8  de  28  pag. 

VIII.  Catalogue  des  monnaies  françaises 
provenant  de  la  collection  de  M.  le  colonel 
P....  Paris,  même  adresse,  1841,  in-8  de 
28  pag. 

IX.  Catalogue  de  médailles  grecques, 
gauloises,  romaines  et  françaises,  de  la 
collection  de  M.  H...  d'Orléans.  Paris, 
même  adresse,  1841,  in-8  de  60  pag. 


811 


LONGPRÉ 


LOKD 


8ii 


Ces  trois  catalogues  sont  des  catalogoes  de  ventes, 
rédigés  poar  le  compte  de  fea  t  l'Alliance  des  arts  » 

M.  de  Longpérier  a  fait,  seol  oa  en  société,  quelques 
rapports  à  la  «  Société  des  antiquaires  de  France  * 
qui  sont  imprimés  dans  le  recueil  de  Mémoires  qu'elle 
publie. 

4-  X.  Notice  sur  J.  A.  Letronne,  mem- 
bre de  rinstitut.  Paris,  1849,  m-8. 

+  XI.  Documents  numismatiaues  pour 
servir  à  l'histoire  des  Arabes  d  Espagne. 
Paris,  1851,  in4  avec  là  planches. 

+  Xn.  Antiquités  de  la  Perse.  Mémoires 
sur  la  chronologie  et  l'iconographie  des 
rois  parthes  Arsacides.  Paris,  1832,  in-4 
avec  18  planches. 

+  Xill.  Le  MuséeNapoléonm.  Architec- 
ture ,  sculpture ,  ornementation  ,  terres 
cuites  et  marbres  de  Tex-collection  Cam- 
pana.  Livraisons  1  à  4.  Paris,  1864,  in-fol. 

Ouvrage  annoncé  en  85  livraisons  de  4  planches 
chacune  avec  un  texte  explicatif.  U  n'a  point  été  achevé. 

LONGPRÉ  (de],  nom  patrim.  [Hayot  de 

L0?fGPRé]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire» à  ilATOT  DE  L. 

-f-  LONGRAIRE  (E.  de)  [Oscar  de  PoliI. 

Voir  F.  Maillard  ,  «  Annuaire  de  la 
presse,  »  1857,  p.  49,  et  le  «  Dictionnaire 
des  pseudonymes,  »  par  G.  d'Heiliy. 

LONGUERUE  (de),  nom  patrim,  [Louis 

Du FOUR  DE  LoNGUERUE]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  Franco  littéraire  «  à  Longuerue. 

LONGUÈVE  (H.  de),  nom  patrim.  [Henri 
DE  Lo.nguève,  anc.  député  a  la  première 
assemblée  nationale  et  sous  Louis  XVilll. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  à  Longuève. 

LONGUEVILLE,  chemisier  du  roi,  aut. 
sup.  [E.  GuÉNOT  Lecointe]. 

Les  Mystères  de  la  chemise  dévoilés. 
Paris,  Aubert,  l'auteur  iLongueville),  rue 
Neuve-Vivienne,  n"  49-Sl,  in-34  de  128  p. 

Un  long  extrait  de  ce  petit  ouvrage,  dans  lequel  le 
véritable  auteur  est  nommé,  a  paru  dans  la  «  Chro- 
nique »  3>  année  (1841),  p.  34-45. 

4-  LONVAL  (le  prieur  de)  [Bogquillot, 
chandine  d' A  vallon  J. 

Nouvelle  Histoire  du  chevalier  Bayard, 
etc.,  par  — .  Paris,  Robustel,  1701,  in-12. 

Celte  histoire  n'est  autre  chose  que  celle  du  Loyal 
serviteur  (un  secrétaire  de  Hayard).  publiée  en  4616, 
in-4,  par  Théodore  Godefroy,  mais  mise  en  langage 
moderne.  A.  A.  B — r. 

LONVAY  DE  LA  SAUSSAYE,  ps.  Voy. 
DISCIPLE  DE  L'AMI  DES  HOMMES  (Un). 


LONZO  (don  Sébastien),  ps.  [le  vicomte 
Claude-François  de  Rivarol]  . 


Isman,  ou  le  Fatalisme,  histoire  per- 
sane, traduite  (supposément  )  du  portu- 
gais. Paris,  V^  BaÙard  et  fUs,  1785,  â  vol. 
in-12. 

LOQMAN.  Voy.  LOCKMAN. 

L'OR  (Louis  de),  ancien  officier  de  cava- 
lerie, ps.  [Henri-Jules  KLAraoTHJ. 
•  Lettre  adressée  à  la  Société  asiatique  de 
Paris.  Pans,  Foi».  1823,  in-8,  16  Mg.— 
Seconde  Lettre.  Paris,  Dondeff-Dupré, 
1823,  in-8,  45  pag. 

La  première  lettre  est  une  critique  asaei  tîw  de 
l'ouTrage  d'Adelung  intitulé  :  c  llîthridates .  eder 
allgemeine  Spracbenkunde  * .  La  seconde  est  reUUT«  i 
Tonvrage  de  M.  H.-L.  Linck,  professeur  à  Berlio.  ia- 
titulé  :  «  Die  Urwelt  u.  d.  Allerth.  erlauetert  durcfa  die 
Naturkunde  (le  Monde  primitif  et  l'Antiquité  expliqués 
par  les  sciences  naturelles)  > .  L'une  et  Taotre  «U  été 
insérées  dans  le  f  Journal  asiatique  ». 

LORAUX,  nomlittér.  [Fillette,  dit  Lo- 

RAUX]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  trois 
membres  de  cette  famille,  voy.  la  «  France 
littéraire  »,  à  Loraitx. 

+  LORBAC  (Charles  de)  [Charles  C\- 
brol]. 

I.  Richard  Wagner.  Paris,  Havard, 
1861,  in-32  avec  portrait  et  autographe. 

IL  Théâtre  possible  I.  Monsieur  Du 
Terme  ;  boutade  dramatique,  un  acte  en 
vers.  Paris,  Poulet  Malassis,  1861,  in-11 

Plusieurs  autres  écrits  ont  paru  sons  ee  pseodonyse, 
ainsi  que  des  articles  dans  divers  joumiux. 

m.  Les  Richesses  gastronomiques  de  la 
France.  —  Le  Fronsadais.  —  Les  vins  de 
Bordeaux.  1868,  in4. 

4-  LORCY  (Alphonse)  [Pierre  Clerjon]. 

L'Attaque  du  pont,  ou  la  Fille  retrouvée, 

par— .Parw.  Boulland,  1830,  4  vol,  in  12. 

LORD  (Un),  ps.  [Olivier  GoLDSMrre]. 

Précis  philosophique  et  politique  de 
rhistoire  d'Angleterre,  dans  une  suite  de 
lettres  écrites  par  un  lord  à  son  fils;  trad. 
de  l'anglois  par  J.-B.  Laboreau.  ùmdrti 
et  Paris,  1776,  2  vol,  in-12. 

—  Le  même ,  sous  ce  titre  :  a  Histoire 
d'Angleterre  en  forme  de  lettres  d'un  sei- 
gneur à  son  fils  »  ;  trad.  de  l'anglois  par 
Hérissant  des  Carrières,  à  l'usage  des 
écoles.  Londres,  Mil,  2  vol.  in-12." 

—  Le  môme,  sous  ce  titre  :  «  Leltns 
philosophiques  et  politiques  sur  Thistorre 
d'Angleterre,  depuis  son  origine  jusqu^à 
nos  jours»,  trad.  de  l'anglois  parM"*Bns- 
sot,  avec  des  notes  par  Brissot.  Paris,  Re- 
gnault„  1786,  2  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage  se  réimprime  souvent,  surtout  en  an- 
glais :  les  trois  traductions  fhinçaises  que  noos  ^ 
possédons  prouvent  qu'il  n'est  pas  moins  estimé  ee 


8i3 


LORE 


LORME 


814 


France;  il  a  été  longtemps  attribué  an  lord  Lyttleton; 
nais  d'nn  antre  (Aie  on  en  regardait  Olivier  Goldsmitli 
comine  le  Téritalde  antenr  :  cette  dernière  opinion  me 
semMe  la  pins  TTaisemblable  ;  elle  est  sontenne  par 
Watktns  dans  son  f  Dictionnaire  historique  »  et  par 
Walier  Soolt  dans  sa  c  Biographie  littéraire  des  Ro- 
maDciers  célèbres  ».  A.  A.  B— r. 

4-  Goldsmilh  a  publié  en  1774  une  *  History  of  En- 
ghnd  »  4  vol.  in^,  qui  a  été  souvent  réimprimée  et 
dont  il  a  été  fait  un  abrégé  dont  tes  réimpressions 
FODt  très-nombreuses. 

LORE,  ps.  [Evba]  ,  auteur  dramatiaue. 
Pour  rmdication  de  deux  pièces  de  lui, 
voy.  la  «France  littéraire  »,  a  Evra. 

LORIÈRE  (de],  nompairim,  [Bilurd  de 
LoRièas]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire b  à  Billard  de  L. 

LORMAL  (A.  de] ,  anagr.  [Antoine  Ma- 
drolleI. 

M.  Madrolle  a  signé  de  ce  pseudonyme 
la  Préface  de  la  8*  édit.  du  «  Dictionnaire 
historique  »  de  Feller,  continuée  sous  la 
direction  de  M.  R.-A.  Henrion  (1832], 
Cette  préface  est  intitulée  :  «  Introduction 
à  la  8*  édition  de  Feller.  Essai  sur  la  na- 
ture d'un  Dictionnaire  historique  )>,  en 
lOpag.(i). 

LORME  (M-  de).  Voy,  DELORME. 

LORME  (Marion  de],  ps.  [Marie- Anne 
Grappin  (2],  née  à  Balneram,  près  de 
Giez,  en  Franche-Comté,  morte  à  Paris,  le 
S  juin  i650,à  Tâgede  quarante-quatre  ans, 
l'une  des  plus  oélèbres  Laïs  du  siècle  de 
Louis  XUI,  amie  intime  de  Ninon  de  Len- 
clos,  peut-être  son  pr^pteur  et  son  mo- 
dèle en  légèreté,  mais  que  Ninon  a  laissée 
bien  loin  derrière  elle  dans  la  perfection 
du  vrai  goût,  de  la  bonne  compagnie  et 
de  la  saine  philosophie]. 

On  ne  connaît  jusqu'à  ce  Jour  aucun  écrit  de  Harion 
de  Lorme,  mais  les  journaux  de  Paris,  des  premiers 
jours  du  mois  de  juin  1849,  nous  ont  annoncé  une 
découverte  précirase.  c  Lors  des  dernières  démolitions 
Tutées  par  la  tille  de  Paris  pour  ralignemeot  du  Marais, 
00  a  trouTé,  près  de  l'ancien  hôlel  Carnavalet,  an  rez- 
de-f haussée  d'une  Tieille  maison,  sons  les  murs  sépa- 
rant la  cnisioe  de  l'ofllce.  une  cassette  en  bois  vermoulu, 
contenant  desmannscnts  en  assez  mauvais  état.  Soumis 


(1)  Dans  la  note  du  bas  de  la  dixième  page  de  celle 
iDlroduction,  M.  A.  de  Lormal  présente  notre  «  Franco 
littéraire  >  comme  la  refonte  des  «  Siècles  littéraires  » 
de  E>esessarts,  dont  nous  ne  nous  sommes  pas  servi. 
S'il  eût  dit  refonte  des  ouvrages  portant  les  titres  de 
•  France  littéraire  «  de  Hébrall,  Laporle.  etc.,  et  de 
Erscii.  c'eût  été  plus  exact. 

(â)  c  Ce  fut  des  Barreaux  (le  premier  amant  de  Ma- 
rioo),  qui,  ne  trouvant  pas  le  nom  de  Marie- Anne 
Grappin  asseï  noble,  me  le  Ht  quitter  pour  prendre 
celui  de  Marion  de  Lorme,  que  je  portai  le  reste  de  ma 
Tic  *.         La  Borde,  Hist.  de  Marion  de  Lorme. 


à  un  examen  minutieux,  ces  papiers  semblèrent  avoir 
de  l'importance  par  les  grands  noms  historiques  semés 
dans  le  teste  ;  en  effet,  nn  écrivain  patient,  parvenu  à 
restituer  la  plupart  des  pages  altérées  par  l'humidité,  a 
cru  reconnaître,  sous  le  titre  de  :  «  Ma  Confession  » , 
la  vie  intime  de  Marion  de  Lorme,  racontée  par  elle- 
même.  Ce  qui  donnerait  du  poids  &  cette  version,  c'est 
que  i'hdtel  démoli  avait  été  longtemps  habité  par  Gui 
Patin,  qui  fut,  comme  on  le  sait,  le  dernier  médecin  et 
le  dernier  amant  de  Marion  de  Lorme,  d'autres  disent 
son  exécuteur  testamentaire.  Si  le  fait  se  vérifiait,  ce 
serait  là  une  précieuse  découverte  ;  on, aurait  enfin  des 
documents  précis  sur  la  célèbre  courtisane  dont  il  n'a 
été  publié  que  des  lettres  apocryphes,  et  l'on  pourrait 
espérer  de  curieuses  et  piquantes  révélations  sur  le 
siècle  de  Louis  Xin.  » 

Mais  si  jusqu'à  ce  jour  nous  n'avons  rien  d'authenti- 
que de  Marion  de  Lorme.  au  moins  avons-nous  plusieurs 
ouvrages  et  opuscules  sur  elle,  et  puisque  nous  avons 
dft  comprendre  cette  célébrité  parmi  nos  pseudonymes, 
nous  en  profiterons  pour  les  rappeler  ici. 

1*  ff  Adieu  au  Marais  et  à  la  Place  Royale  *;  par 
Scarron. 

Dans  cette  pièce,  l'une  des  plus  originales  de  Scar- 
ron, Marion  de  Lorme  y  est  chantée  comme  une  des  di- 
vinités dn  Marais,  oh  la  belle  demeurait. 

On  a  recueilli  dans  le  3«  vol.  des  Lettres  de  Ninon 
de  Lenclos  au  marquis  de  Sévigné,  édition  de  iSOO, 
trois  petites  pièces  de  vers  snr  Marion  et  sur  Cioq- 
Mars.  l'un  de  ses  premiers  amants. 

80  c  Sur  la  mort  de  la  belle  Marion  de  Lorme  «  (en 
vers);  par  Saint-Evremont. 

Orne  strophes  de  quatre  vers  de  hnit  syllabes. 

Dans  sa  c  Lettre  aux  auteurs  et  rédacteurs  du  Jour- 
nal de  Paris  *.  Marion  de  Lorme  dit  être  morte  à 
Paris,  le  5  janvier  1741  à  l'âge  de  cent  trente-quatre 
ans.  et  effectivement  La  Borde  donne  un  extrait  mor- 
tuaire de  la  paroisse  de  Saint-Paul  de  Paris,  délivré 
le  SO  avril  1780,  qui  confirme  ce  fliit.  Marion  de  Lor- 
me, à  près  de  quarante-quatre  ans,  lorsqu'elle  eut  re- 
connu que  ses  charmes  étaient  passés  et  qu'elle  ne 
pouvait  plus  compter  sur  de  brillantes  amours,  se  mêla 
aux  intrigues  politiques  du  temps,  et  se  compromit  ;  le 
cardinal  de  Richelieu,  son  ancien  amant,  sut  la  part 
que  Marion  avait  prise  dans  ces  intrigues  ;  il  voulut 
l'en  punir,  et  il  ne  fut  rien  moins  question  que  de 
l'envoyer  à  la  Bastille.  Marion  eut  peur,  et  de  concert 
avec  Guy-Patin,  son  médecin  et  son  amant  du  moment, 
elle  improvisa  une  grave  maladie,  suivie  de  décès. 

«  La  nouvelle  de  ma  mort  fut  regardée  comme  une 
chose  à  laquelle  on  s'attendait  depuis  longtemps.  Guy- 
Patin  se  chargea  de  ma  pompe  funèbre,  qui  se  fit  le  26 
juin  (1650).  Presque  tous  mes  amants  se  crurent  obli- 
gés de  me  rendre  les  derniers  devoirs.  Jugez  dn  cor- 
tège! j'eus  la  curiosité  de  me  voir  passer  si  bien  ac- 
r4>mpagnée,  et,  tout  inconsolable  que  j'étais  de  ma 
cruelle  aventure,  je  ne  pus  m'empècher  de  rire  de  bon 
cœur  d'attraper  une  bonne  fois,  tous  ensemble,  ceux 
que  j'avais  si  bien  trompés  en  détail.  > 

«  Le  gazetier  Loret  ne  manqua  pas  de  célébrer  mon 
trépas.  Le  bon  Saint-Evremont  se  crut  obligé  de  le 
consigner  dans  de  petits  vers  qui  ne  firent  pas  fortune, 
et  avec  raison  ;  car  il  faut  avouer  qu'ils  sont  détes- 
tables. »  («  Lettre  de  Marion  de  Lorme  aux  auteurs 
et  rédacteurs  du  «  Journal  de  Paris  »). 

Marion.  après  son  enterrement  simulé,  se  rendit  à 
Ostende,  et  de  là  passa  en  Angleterre. 

Saint-Evremond,  jugé  si  sévèrement  par  Marion  de 
Lorme,   on  plutôt  par  La  Borde,   son  trucheman,  à 


8iS 


LORBΠ


LORME 


816 


Toccasion  de  sa  pièce  inr  la  mort  de  Uarion»  parle 
encore  avec  admiralioa  de  cette  Marion  qu'il  avait  ren- 
cootrée  aux  eanx  de  Bourbon,  dans  ane  lettre,  en  vert, 
i  la  belle  dachesse  de  Mazarin.  On  a  anssi  de  lui  des 
vers  énergiques  sur  la  mort  de  Cinq-Mars,  et  le  deuil 
de  Marion,  sa  maltresse.  Ces  trois  petites  pièces  se 
trouvent  rassemblées  à  la  fin  dn  tome  III  des  «  Lettres 
de  Ninon  de  Lenclos  an  marquis  de  Sévigné  «,  pages 
853-57. 

3«  Muse  historique.  Dédiée  à  mademoiselle  de  Lon- 
gueville.  Par  Jean  Loret.  VII«  Lettre  (en  vers). 

Cette  Lettre  a  pour  snjet  la  mort  de  Marion,  alors 
ftgée  de  quarante^natre  ans. 

40  Mémoires  du  comte  Gaspard  de  Chavagnac 
marécfaal-de-camp  des  armées  dn  roi.  général  d'artille- 
rie, finissant  au  commencement  de  la  guerre  de  1689; 
par  Catien  Conrtilz  deSandras  (i).  Betançon,  1699, 
in-12.  —  Nonv.  édit.  Amtterdam,  G.  Malherbet, 
1700.  in-8,  et  1722.  2  vol.  in-8. 

Il  est  beaucoup  question  de  Marion  de  Lorme.  et  de 
Ninon  de  Lenclos.  son  amie ,  dans  ces  Mémoires  apo- 
cryphes ou,  plus  exactement,  dans  ce  roman  historique. 
Le  beau  Coligny  et  le  marquis  de  Chavagnac  étaient 
liés  dès  l'enrance.  C'étaient  deux  seigneurs  huguenots 
et  libertins.  Courtili  de  Sandras  nous  apprend  que  tous 
deux  devinrent  amonnmx  de  Marion  de  Lorme,  laquelle 
consentit  à  les  prendre  pour  amants,  après  Cinq  -Mars 
et  d'autres,  tous  deux  à  la  fois,  aous  l'expresse  condition 
qu'ils  rentreraient  dans  le  giron  de  l'Eglise  catholique, 
de  façon  que  le  diable  se  trouva,  cette  fois,  avoir  &it 
ponr  lui-même  une  mauvaise  affaire. 

50  Mémoires  de  la  vie  dn  comte  de  Grammont.  con- 
tenant particolièrement  l'histoire  de  la  cour  d'Angle- 


Ci)  Catien  Courtili  de  Sandras.  on  d'après  quelques 
biographes,  Sandras  de  Courtilz,  écrivain  infidèle,  est 
l'autenr  d'un    grand   nombre   de  romans  historiques, 
dont  quelques-uns  ne  sont  pas  sans  élégance.  (M.  Alex. 
Dumas  l'a  reconnu,  puisqu'il  s'est  servi  avantageuse- 
ment, comme  tète  de  pont  d'un  livre  interminable,  des 
Mémoires  de  M.  d'Artagnan.  capitaine-lieutenant  des 
mousquetaires,  etc.)  Cologne,  P.  Marteau  {Rouen, 
1701-02,  3  vol.    in-12).  On  distingue  particulière- 
ment 1»  les  «  Mémoires  de  M.  le  C.  D.  R.,  contenant 
ce  qui  s'est  passé  de  plus  particulier  sous  le  ministère 
du  cardinal  de  Richelieu  et   du  cardinal  Mazarin  ». 
Cologne,    1687.   in-12;    La  Haye,    1688.    1692. 
1696,  in-12.  C'est,  dit  le  C.  Gordon  de  Percel  (l'abbé 
Lengletdn  Fresnoy).  le  livre  le  moins  mauvais  de  Ca- 
tien de  Courtilz.  C'est  un  vrai  roman,  où  il  y  a  peu 
de  vrai.  On  connaît  ce  livre  sons  le  nom  des  «  Mémoi- 
res de  Rochefort  «;  99  ceux  du  comte  de  Chavagnac. 
que  nons  venons  de  citer.  L'écrivain  recueillait,  avec 
pen  de  choix,  des  faits  particuliers,  et  les  rédigeait  de 
mémoire,  ce  qui  n'admet  aucun  ordre  chronologique, 
La  hardiesse  de  sa  plume  lui  valut  douze  années  de 
Bastille,   pour  ses  c  Annales  de  Paris  et  de  la  Cour 
pour  les  années  1697  et  1098  ».   {Cologne,  1701, 
2  vol.  in-12).  C'était  trop  punir  quelques  imprudences, 
mais  la  mesure  des  peines  et  des  récompenses  n'était 
pas  encore  connue.  Sandras  est  mort  à  Paris,  eu  1712; 
Agé  de  soixante-huit  ans.  11  a  laissé  trop  de  mauvais 
imitateurs  d'un  mauvais  genre,  et   cette  génération  a 
pullulé  d'une  manière  funeste  depuis  le  commencement 
de  ce  siècle,  et  plus  encore  depuis  1830,  où  l'on  s'est 
évertué  à  fabriquer  des  Mémoires  soi-disant  historiques 
de  tous  les  personnages  célèbres  des  règnes  deLonis  XIV 
jusqu'après  celui  de  Napoléon. 


terre  sons  Charles  II.  (Par  le  eomte  AdL  Hamiltoo.) 
Cologne,  P.  Marteau,  1713.  in-12. 

Première  édition  d'un  livre  cfaarm«Dt  dont  il  existe  an 
grand  nombre  de  réimpressions.  (Voy.  la  «  France  ht- 
téraire  »). 

On  trouve  dans  ces  c  Mémoires  ■  le  rédt  d'one 
aventure  galante  de  Marion  avec  le  comte  de  Gnn- 
mont.  qui  la  sonflia,  pour  noe  nuit,  an  duc  de  Brisiac. 
6»  Pièces  du  procès  de  Henri  de  Tallerand.  comte  de 
Chalais.  décapité  en  1626.  Londres  (Paru),  lamy. 
1781.  —  Lettre  de  Marion  de  Lorme  aux  auteurs  du 
V  Journal  de  Paris  »  (le  tout  recueilli  et  publié  par 
J.-Benj.de  U  Borde).  Londres  (Paris),  1780^  in-12. 
avec  les  portraits  de  Chalais,  Marie  de  Rohan.  du- 
chesse de  Ghevreose,  Marion  de  Lorme,  Bockinghan, 
Cinq-Mars,  Marie  de  Gonzague,  le  comte  de  Grammoni 
et  Ninon  de  Lenclos. 

La  lettre  de  Marion  est  supposée  écrite  des  Champ»- 
Élysées. 

Cette  Lettre  a  été  réimpYimée,  sons  le  litre  t  d'His- 
toire de  Marion  de  Lorme  »,à  la  suite  de  l'édition  d«n 
t  Lettres  de  Ninon  de  Lenclos  au  marquis  de  Sévi- 
gné  ji  (par  Damours).  Paris,  Capelle  el  Renaud,  1800 
et  1806.  3vol.  in-18.  (Voy.  D.  736  4.) 

La  Lettre  de  Marion  de  Lorme,  composée  par  de  U 
Borde,  n'est  pas  la  partie  la  moins  intéressante  it& 
deux  volumes  que  nous  venons  de  citer.  La  Bwde  écri- 
vait avec  pins  d'esprit  que  de  pureté. 

70  Vie  de  Marion  de  Lorme,  précédée  de  sa  c  Lettre 
aux  auteurs  du  Journal  de  Paris  *,  et  suivie  de  l'His- 
toire de  Suzette.  Noav.  édit.  Paris.  Renard,  1805. 
in-18. 

80  Notes  sur  Marion  de  Lorme  ;  par  de  Ségor  le 
Jeune  (le  vie.  Alex-Jos.-Pierre).  1789. 

Imprimées  an  bas  des  pages  de  U  prétendue  «  Cfir- 
respondanoe  secrète  entre  mademoiselle  Ninon  de  Len- 
clos. le  marquis  de  Villarceanx  et  madame  de  M***  »  Ht 
Maintenon),  et  qui  est  de  la  composition  dn  vicomte  de 
Ségur.  (Voy.  H.  737  a.) 

Les  événements  de  la  vie  de  Marion  de  Lorme. 
rapportés  par  l'auteur  de  ces  notes,  sont  si  extraordi- 
naires, qu'ils  semblent  romanesques  ;  il  ne  dit  pi» 
qui  en  garantit  l'authenticité. 

90  Vie  et  Aventures  de  Marion  de  Lorme,  conteosol 
l'Histoire  de  ses  liaisons  avec  les  plus  grands  persoo- 
sonnages  de  la  cour  de  Louis  XIV,  roman  historiq». 
écrit  par  elle-même,  et  publié  par  M.  de  FaveroU^s 
(masque  de  madame  Guénard,  baronne  (Brossin)  àt 
Méré).  Parts.  Dalibon,  1822.4  vol.  in-12. 

Ce  roman  a  en  une  troisième  édit.  en  1828  (Parti, 
H.  Feret,  4  vol.  in-12. 

10»  Cinq-Mars,  ou  une  Conjuration  sons  Louis  XUl; 
par  M.  le  comte  Alfred  de  Vigny  (1).   Paris,  Vrh. 
Canel,  1826.  2  vol.  in-8> 
Il  est  beaucoup  question  dans  ce  livre  de  Marion  de 


(1)  La  lecture  de  ce  beau  livre,  de  M.  Alfred  d« 
Vigny,  a  inspiré  une  dame  russe,  chez  laquelle  » 
trouvent  réunis  à  la  haute  noblesse  et  l'excellence  di 
cœur,  l'esprit  et  les  Ulents.  Un  passage  de  Cinq- 
Mars  lui  a  fourni  le  sqjet  d'une  grande  et  belle  compo- 
sition, «  Cinq-Mars  présenté  i  Anne  d'Autriche  *. 
aquarelle  qui  a  été  justement  remarquée  au  salon  de 
1848,  car  ce  grand  dessin  a  été  lait  à  Paris.  An  bas. 
on  lit  cette  modeste  signature  :  Marie  Polioratikfi. 
et  encore  c'est  à  peine  si  cette  signature  est  visible, 
tant  l'auteur  du  dessin  tient  peu  à  flaire  connaître  soa 
talent.  La  gravure  en  a  été  faite  par  l'un  de  bm 
plus  habiles  artistes  de  Paris,  M.  Himdy. 


817 


LORME 


LORMEL 


818 


L4)nDe,  qve  Henri  CoilSer-Rué,  marqnic  d'Efllat  et  de 
Cioq-llan,  ainu  beaacoap.  Son  amour  poar  elle  alla 
josqa'à  l'iTresse.et  il  s'oublia  Jusqu'à  l'épouser  en  se- 
cret, quoiqu'elle  fbt  déjà  courtisanne.  Marion.à  l'épo- 
que de  sou  mariât  avec  Cinq-Mars,  avait  déjà  eu 
Ddoibre  d'amants,  parmi  lesquels  Des  Barreaux,  con- 
seiller an  Parlement,  et  le  duc  de  Buckingham,  qui 
avaient  vécu  publiquement  avec  elle.  La  vanité  dé- 
termina Manon  à  ce  mariage,  car  bien  que  Cinq- 
Vars  tnt  un  fort  beau  jeune  homme,  elle  ne  l'aimait 
pas.  Elle  ne  l'aimait  pas  davantage  après  son  ab- 
négation. Son  cœur  ne  lui  disait  rien  pour  lui,  et 
dans  ce  cas-là.  l'hymen  n'est  pas  le  chemin  le  moins 
long  pour  arriver  à  l'amour.  La  maréchale  d'EfBat,  mire 
de  Cinq-Mars,  et  dévouée  au  cardinal  de  Richelieu,  atta- 
qua son  fils  et  Marion  pour  contrat  de  mariage  clan- 
destin, et  elle  trouva  le  cardinal  d'autant  plus  disposé  à 
Ini  faire  obtenir  satisfaction  que  lui-même  rêvait  la 
possession  de  Marion  depuis  quelques  années.  Le  ma- 
riage fut  rompQ,  et  Marion  passa  des  bras  de  Cinq-lhrs 
daoâ  ceux  de  Richelieu.  Le  cardinal  ne  tarda  pas  à  se 
venger  des  préférences  amoureuses  qu'avaient  obtenues 
Des  Barreaux  et  Cinq-Mars.  Il  persécuta  le  premier  tant 
qo'il  vécut,  l'obligea  de.  se  défaire  de  sa  charge  et  de 
sortir  du  royaume.  Il  tendit  un  piège  an  second,  et  le 
néla  à  une  consptiation.  Arrêté  à  Narbonne.  Cinq- 
Um  fat  conduit  à  Lyon,  devant  une  commission,  et 
déapité  avec  le  célèbre  de  Thon,  le  i8  septembre  1643. 
Il  anit  à  peine  vingt  et  un  ans. 

li*  Marie  Mignot,  comédie  historique,  mêlée  de 
chants,  en  trois  époques,  de  MM.  Bayard  et  Paul 
Daport.  Représenté  à  Paris  sur  le  théâtre  du  Vaude- 
lille.  le  17  octobre  1829.  Paria,  BeMm,  18S9,  in-8. 
Marion  de  Lorme  est  un  des  personnages  de  cette 
pièce. 

120  Uarion  de  Lorme  (drame  en  cinq  actes  et  en 
vers)  ;  par  Victor  Hugo.  Représenté  sur  le  théâtre  de 
h  Porte  Saint-Blartin.  le  jeudi  11  août  1831.  Paris, 
Raidutl,  1831.  in-8. 

Nous  comprenons  cette  pièce  parmi  les  ouvrages  re- 
latifs à  la  femme  célèbre  qui  nous  occupe  ;  mais  en  vé- 
rité, on  ne  sait  pourquoi  M.  Victor  Hugo  a  intitulé 
»n  dnme  f  Marion  de  I/orme  >.  quand  pas  un  seul 
fait  de  la  vie  connue  de  Marion  de  Lorme  n'y  est  rap- 
pcié.  Mieux  eût  valu  le  baptiser  t  Une  courtisane 
amoureuse  »;  ou  s'il  fallait  absolument  un  nom  propre 
au  fronton  de  cette  oeuvre,  pourquoi  l'auteur  u'a-tril 
pas  choisi  celui  de  Donna  RufDne.  surnommée  la 
Fooine  de  Sérille  et  l'Hameçon  des  bourses,  ou  tout 
aatre  nom  qui  n'eût  pas  donné  un  démenti  au  caractère 
et  à  la  vie  d'une  femme  si  connue  parmi  nous?  Sauf  le 
personnage  que  M.  Victor  Hugo  a  affublé  du  nom  de 
Harioo  de  Lorme.  et  deux  scènes,  la  première  du  pre- 
Bier  acte  et  la  septième  du  troisième  acte,  dans  les- 
quels les  noms  de  vingt-deux  amants  de  la  courtisane 
se  trouvent  rappelés,  et  dont,  par  parenthèse,  les  biogra- 
phes sérieux  de  Marion  ne  nous  en  ont  conservé  qu'une 
très-petite  partie,  nous  n'avons  rien  trouvé  qui  rap- 
pelle la  folle  Marion  du  siècle  de  Louis  XIII.  La  Marion  ' 
de  Lorme  de  M.  Victor  Hugo  est  une  homonyme  de  celte 
dernière,  et  elle  est  sortie  du  cerveau  romantique  du 
poëte. 

Voilà  la  division  de  ce  drame.  Premier  acte  :  le 
Rendei-voos.  Blois.  —  Deuxième  acte  :  la  Rencontre. 
Blois.  —  Troisième  acte  :  la  Comédie.  Le  Château  de 
Naogis.  —  Quatrième  acte  :  le  Roi.  Le  Château  de 
ChaBboni. —  Cinquième  acte  :  le  Cardinal.  Beaugency. 
13*  Louis  Xm,  ou  la  ^Conspiration  de  Cinq-lhrs, 
drame  historique  en  cinq  actes.  Par  Merville  (Camus, 


dit)  et  Pierre  Toumemine;  représenté  sur  le  théâtre 
de  r Ambigu-Comique,  le  12  octobre  1833.  Paria. 
Marchand,  Barba,  1833,  in-8. 

14^  La  marquise  de  Senneterre,  comédie  en  trois 
actes  et  en  prose;  par  MM.  Mélesville  (A.-H.-J.  Dn- 
veyrier)  et  Ch.  Dnveyrier.  Représentée  pour  la  pre- 
mière fols,  à  Paris,  sur  le  Théâtre-Français,  le  24  oc- 
tobre 1837.  Paria,  Marchant,  1837.  in-8. 

Marion  de  Lorme  et  Cinq-Mars  sont  au  nombre  des 
personnages. 

Le  marquis  de  Senneterre,  qui  se  dit  passer  pour 
peintre,  s'est  épris  de  Marion,  et  il  est  tout  disposé  à 
se  séparer  de  sa  femme,  pour  se  donner  tout  entier  à 
Marion,  qui  partage  l'amour  du  marquis.  La  marquise 
vient  à  Paris,  se  présente  incognito  chez  sa  rivale  pour 
y  prendre  des  leçons  de  coquetterie  et  de  séduction,  et 
réussit  assex  -bien  pour  reconquérir  son  volage  époux. 
Marion,  de  dépit,  consent  à  épouser  secrètement  Cinq- 
Mars. 

Il  y  a  dans  cette  pièce  plus  de  Marion  de  Lorme  que 
dans  celle  de  M.  Hugo. 

150  Confession  de  Marion  Delorme  {tic).  Précédée 
d'un  Coup  d'œil  sur  le  siècle  de  Louis  XIII,  par  Méry. 

Paraissant  par  feuilletons  dans  le  journal  t  l'Ordre  *, 
depuis  le  26  juin  1849  ;  la  publication  éuit  à  sa  troi- 
sième partie  au  15  septembre  de  la  même  année. 

Les  feuilletons  sont  signés  Marion  Delorme  ;  il  n'y  a 
pas  à  douter  un  seul  instant  que  ce  ne  soient  là  la 
manuscrits  en  asst%  mauvais  Hat  trouvés  au  Ma» 
rais,  et  dont  nous  ont  parlé  les  journaux  des  premiers 
jours  de  juin  1849.  Alors  il  y  eut  fuff,  suivi  de  mys- 
tification et  d'apocryphie.  car  la  «  Confession  de  Ma- 
rion Delorme  >  est  bite  par  M.  Méry. 

H-  L'auteur  véritable  est  M.  Eugène  (Jaquot  dit)  de 
Mirecourt.  Méry  n'en  a  fait  que  le.Coup  d'œil-Préfoce. 
On  a  réuni  ces  feuilletons  dans  une  édition  illustrée, 
à  20  cent,  la  livraison. 

-|-  M.  Jal.  dans  son  c  Dictionnaire  critique  d'his- 
toire et  de  biographie  *,  1867,  gr.  in-8,  s'est  livré 
à  une  discussion  fort  étendue  sur  des  faits  minutieux 
relatifs  à  Marion  Delorme.  Voir  aussi  c  l'Histoire  de 
Louis  Xni  »,  par  M.  Bazin. 

-t-  LORMEAU  (M~  Juliette)  ps.  [M- 
J.  Janin]. 

Articles  de  mode  insérés  dans  le  «  Mo- 
niteur de  la  Mode.  » 

I  L'ORMEGREGNY  ou  ORMEGINY  (le 
sieur  do),  jw.  [P.  Du  Moulin  fils  aînéj. 

Réflexions  sur  le  second  et  le  troisième 
chapitre  de  la  «Politique  de  France»,  de 
M,  ?.  H.  (P.  Hay  du  Chastelet),  où  il  cen- 
sure le  clergé  de  Rome  et  les  Huguenots. 
Cologne,  Pierre  de  la  Place  (HolL,  Elze^ 
vier),  J671,  in-12. 

Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  on  reproduit  sous  le  ti- 
tre de  c  Réflexions  sur  le  4*  et  le  5*  chapitre  de  la 
«Politique  de  France  «,  de  M.  P.  H.,  marq.  de  C.  etc. 
Cologne,  1677,  in-12.  C'est  le  même  ouvrage.  La 
difl'éreBce  des  titres  vient  de  ce  que  Tauteur  se  servit 
d'abord  d'une  édition  de  l'ouvrage  de  Hay  oh  les  cha- 
pitres refutés  étaient  le  second  et  le  troisième. 

Les  «  Réflexions  »  de  Du  Moulin  ont  été  réiropr. 
à  la  suite  de  quelques  éditions  du  i  Traité  de  la  poli- 
tique de  France  >,  de  Hay  du  Chatelet.  noUmment  à 
la  suite  de  celles  1677  et  1680,  in-12.  A.  A.  B— r. 

+  LORMEL  (Julien)  [Alexandr&-André 


819 


LORRAIN 


LOTTIN  DE  lAVAL 


Jacob,  dit  Erdan,  alors  réfugié  en  Bel- 
giouej. 
Les  Conspirateurs  français,  L  Babeuf. 

Série  de  feailletons  publiés  dans  le  Joanul  le  «  Té- 
légraphe *  de  Bnuelleg,  avril  et  mai  1856. 

LORRAIN  (Claude  le),  surnom  [Claude 
Gelée,  célèbre  peintre-graveur  lorrain]. 
Un  Catalogne  raisonné  des  estampes  gravées  à  l'eau- 
forte  par  Claude  Gelée ,  dît  le  Lorrain,  se  trouve  dans 
la  dixième  livraison,  pour  1843.  c  du  Cabinet  de  l'A- 
mateur »,  pag.  448-463.  Ces  esUmpes  sont  an  nom- 
bre de  qnarante-trois.  L'auteur  a  pris  pour  base  la  liste 
dressée,  il  y  a  dix  ans,  par  M.  Robert  Dumesnil.  bien, 
dit-il.  que  la  négligence  que  cet  amateur  apporte  dans 
la  rédaction  des  catalogues  qu'il  publie,  et  son  peu  de 
connaissance  des  procédés  de  l'art,  l^ient  fait  tomber 
parfois  dans  de  graves  erreurs.  Il  en  a  néanmoins  con- 
sidérablement modifié  l'expression.  Un  grand  nombre 
d'états  nouveaux  ont  été  constatés,  d'antres  tout  à  £aii 
illusoires  ont  été  retranchés,  et  une  planche  qui,  re- 
touchée par  l'artiste,  a  servi  à  l'impression  de  deux  es- 
tampes différentes,  a  été  signalé  pour  la  première  fois. 
«  Bulletin  dn  Bibliophile  belge  i,  t.  l*',  p.  308. 
•+-  Les  gravures' de  Claude  Lorrain  sont  très-recher- 
chées; l'une  d'elles,  le  «  Soleil  couchant  »,  l«r  état, 
ftit  payée  1211  fr.  à  la  vente  H.  T.,  en  1863, 
n»  ISll  du  catalogue. 

Il  a  été  publié  en  Angleterre  divers  ouvrages  de  gra- 
vures d'après  ce  célèbre  artiste  : 

A  Collection  of  landscapes  aOer  the  original  pictures 

ofCl.  Lorrain  and  C.  Poussin.  London,  1801,in-fol. 

Beauties  of  Claude  Lorrain.  Lùndon  («.  d.),  in-fol. 

Liber  veriutis .  or  collection  of  200  prinU  aller  the 

original  designs   of  CUrade  Lorrain.   1779,   %  vol. 

in-fol. 

Voir  les  détails  consignés  au  «  Manuel  du  libraire  ». 
D'après  M.  Léon  de  La  Borde,  qui  a  vu.  au  chfttean  du 
duc  de  Devonshire,  les  dessins  originaux,  le  t  Liber 
veritatis  »  est  une  œuvre  sans  mérite  ;  il  est  impos- 
sible de  traduire  d'une  manière  plus  insipide,  plus  mo- 
notone .  plus  banale ,  une  collection  de  dessins  qui 
sont  un  recueil  de  chefs-d'œuvre  par  leur  profondeur, 
leur  sentiment  et  leur  vérité.  (Voir  les  c  Archives  de 
l'art  fhmçais  >.  1. 1,  p.  435.) 

4-  LORRAIN  (Camile)  [Hipp.  Babou,  né 
en  1824], 

Des  articles  dans  des  journaux,  et  trois 
Nouvelles  qui  ont  été  reproduites  dans  les 
«  Payens  innocents  ».  Paris,  P.  Malassis, 
1855,  in-i2. 

LORRAINE  (le  duc  de).  Voy.  CHAR- 
LES V,  duc  de  Lorraine  et  de  Bar, 

LORRIS  (Guillaume  de)  [Guillaume,  de 
Lorris,  près  de  Montargis,  poëte  français 
du  XII*  siècle]. 

Voy.  son  article  dans  la  «  France  litté- 
raire», à  Lorris. 

LORRIS  (Jean  de),  ps.  [Le  Bipois,  auteur 
d'articles  dans  le  journal  intitulé  :  «  l'Es- 
prit public»]. 

LORRY  (Alphonse),  ps.  [Pierre  Cler- 
JON,  médecin]. 
Chroniques  françaises,  l'*  partie  :  le 


Curé  de  campagne.  Paris,  1829,  4  vol. 
in-12.  —  2*  partie  :  l'Attaque  du  Pont,  ou 
la  Fille  retrouvée.  Paris,  Boviland,  1830, 
4  voL  in-12. 

MM.  Breghot  da  Lut  et  Périeand.  dans  leur  <  Cata- 
logue des  Lyonnais  digues  de  mémoire  >.  tyon,  1K39. 
gr.  in^8,  p.  76,  nous  apprennent  bien  que  Cleijoa  a 
publié,  sotts  le  pseudonyme  d'Alphonse  Lorry,  deax  ro- 
mans satiriques ,  mais  ils  n'en  donnent  pas  les  tilrrs. 
La  1  Bibliographie  de  la  France  »  n'en  a  eDr^istré 
qu'un,  au  moins  sous  ce  pseudonyme. 

Les  Nouvelles  Archites  du  Rhône,  t.  H.  p.  42.  ini' 
pntent  quelques  plagiats  à  Glerjon. 

-H  LOS  VALLES  {le  baron)  [Acgcet. 
anobli  par  Don  Carlos,  sous  le  titre  de  ba- 
ron de  Los  VallêsI. 

Un  Chapitre  de  l'histoire  de  Charles  V 
(don  Carlos) .  Paris,  1835,  in-8,  avec  3  porlr. 
et  une  carte. 

LOSIER,  ps,  [MM.  Rosier,  Chazet  et 
Achille  Dartois]. 

La  Jolie  Voyageuse,  ou  les  deux  Giroux. 
Anecdote  contemporaine,  en  un  acte.  Re- 
présentée sur  le  théâtre  des  Variétés,  le 
12  novembre  1834.  Paris,  Barba,  183Ji, 
in-8. 

LOSTEIN  (Aimé),  ps.  [Auguste  Rou\e- 
nat],  autour  d'articles  signfe  de  ce  pseu- 
donyme dans  des  petits  journaux. 

4-  LOT  [Georges  Mancel,  littérateur, 
connu  dans  la  presse  sous  ce  pseudonyme]. 
Ne  pas  le  confondre  avec  Georges  Mancel ,  né  i 
Gaen  en  1813,  mort  en  cette  ville  vers  1864.  cod.««-- 
valeur  de  la  BiblioUièque  publique  de  Gaen.  litléntrer 
et  archéologue,  auteur  de  beaucoup  d* écrits  publiés  s«i 
son  nom,  et  d'articles  publiés  dans  divers  Journaia  d« 
Caen  sous  les  initiales  G.  et  G.  M.        L.  D.  L.  S. 

-h  LOTAVIUS  PHILOPONUS. 

Nom  sous  lequel  François  Janvier  a  donné,  en  lS8i. 
in-i,  la  traduction  en  latin  de  «  la  DémoaoDanie  > 
de  i.  Bodin. 

-4-  LOTHROP  (Amy)  [Miss  V^arner]. 
Voy.  Amy  Lothrop,  I,  315,  c. 

LOTTIN  DE  LAVAL,  super fêtation  nomi- 
nale [Victor  LoTTL^c,  né  à  Laval  (Mayenne\ 
en  1815]. 

L  Les  Galanteries  du  maréchal  de  Ba«- 
sompierre.  Paris,  Hortet  et  Ozanne,  183î^. 
4  vol.  in-8. 

Ouvrage  ancien  de  Claude  Uallevilte,  secrétaire  éa 
maréchal,  rajeuni  par  M.  Victor  Lotlin.  Voy.  «  qœ 
nous  avons  dit  de  ce  livre,  col.  91  de  notre  Intro- 
duction. 

Pour  les  autres  ouvrages  du  même  écrivain,  voy.  la 
t  France  littéraire  >  et  ses  c  Corrections  et  Additions  >. 
à  LoTTW  (Victor). 

-hU.  Voyage  dans  la  Péninsule  arabique 
du  Sinaï.  Ouvrage  publié  sous  les  auspices 
de  S.  E.  le  ministre  de  rinstruction  pu- 


m 


LODDUN 


LOUIS 


blique.  Paris,  Gide  et  Baudry,  1854-59, 
in-4  et  atlas  in-folio. 

+  lU.  Voyage  dans  la  Péninsule  du  Si- 
naï.  Paris,  1860,  in-li. 

+  IV.  Manuel  complet  de  lottinoplas- 
tique.  L'Art  du  moulage  de  la  sculpture. 
Pari^^  1857,  in-32. 

-h  LOUDUN,  gêonyme  [Eugène  Balley- 
GHER,  de  Loudun,  d'abora  employé  à  la  Bi- 
bliothèque Sainte-Geneviève,  puis  à  celle 
de  l'Arsenal,  né  à  Loudun  le  8  juilletl818]. 

L  La  Vendée.  1849,  in-8. 

IL  Les  trois  Races,  ou  les  Allemands, 
les  Anglais  et  les  Français.  1852,  in-8; 
1863,  in-18. 

m.  Les  Derniers  Orateurs,  ou  la  Tribune 
française  (1848^2).  1855,  in-18. 

ÏV.  Vie  du  général  Abatucci.  1855,  in-8. 

V.  Le  Salon,  ou  l'Exposition  universelle 
des  beaux-arts.  1855,  m-12. 

VL  Les  Victoires  de  l'Empire.  1859, 
in-12. 

VU.  La  Bretagne,  paysages  et  récits. 
1861,  in-18. 

VIll.  Des  articles  dans  divers  journaux 
«  rUnivers,  l'Ere  nouvelle  »,  etc. 

LOUÉ  (Philibert),  ps,  [Almire  Gandon- 
MÈRE,  de  Loué,  auteur  d'articles  imprimés 
sous  ce  pseudonyme  dans  la  «  Chronique  », 
revue  mensuelle,  dont  il  était  le  principal 
rédacteur]  (1842). 

LOUlé,  ps.  [Denis-François  Donnant, 
traducteur,  secrétaire  de  la  Société  acadé- 
mique des  sciences  de  Paris,  membre  do 
plusieurs  autres  sociétés  savantes]. 

I.  Considérations  sur  les  rapports  qui 
lient  les  hommes  en  société,  ou  des  Elé- 
ments de  l'organisation  sociale  ;  trad.  de 
l'anglais  de  John  Brown,  sur  la  3*  édition, 
avec  un  Discours  préliminaire  et  des  notes. 
Paris,  Obré,  1800,  in-8. 

II.  Théorie  élémentaire  de  statistique; 
trad.  de  l'anglais  de  William  Playfair. 
Paris,  Valade,  1802, 1805,  in-8. 

III.  Abrégé  de  l'Histoire  des  Empereurs 
romains,  grecs  et  allemands,  depuis  Jules- 
César  jusqu'à  François II,  empereur  actuel. 
Ouvra";e  classique  gui  peut  faire  suite  aux 
a  Révolutions  romaines  »  de  Vertot.  Paris ^ 
Pillot,  1803,  in-12,  400  pag. 

Réimprimé  sons  ce  titre  : 

Abrégé  de  l'Histoire  des  Emperears  qui  ont  régné  en 
Europe  depuis  Jnles  César  jusqu'à  Napoléon.  Seconde 
Miiion.  comprenant  l'histoire  des  Empereurs  romains, 
grecs  et  allemands,  et  augmentée  des  Empereurs  turcs 
el  mises  :  ouvrage  classique  qui  peut  faire  suite  aux 
V  RéTolntioos  romaines  >,  de  Verlot.  Paris,  PHlot 
jeune,  1804.  io-12. 

Cet  c  Abrégé  »  est  un  manuel  historique,  indispen- 
sable k  Un»  les  Jeunes  gens  qui  étudient  les  belles- 
letues.  L'antear  donne  des  extraits  fort  intéressants  des 


▼les  des  Emperears  et  des  grands  personnages  qni  ont 
d    oué  un  rôle  dans  le  monde. 

IV.  Le  Contemplatif,  ou  Pensées  libres 
sur  la  morale,  la  politique  et  la  philoso> 
phie.  Paris,  Batillot,  1803,  in-12,  190pag. 

V.  Contes  de  famille,  ou  les  Soirées  de 
ma  grand'mère;  trad.  de  l'angl.  de  miss 
Gunning.  Paris,  Ancelle^  an  XI  (1803), 
2  vol.  in-18,  fig. 

VI.  Contes  de  la  chaumière,  ou  Histoires 
morales  et  amusantes,  à  l'usage  de  la  jeu- 
nesse; trad.  de  l'angl.  demistr.  Mary  Pil- 
kington.  Paris,  1803.  2  vol.  in-18. 

VIL  Contes  du  château,  ou  la  Famille 
émigrée;  trad.  de  l'angl.  de  mistr.  Mary 
Piikington.  Paris,  1803,  2  vol.  in-18. 

VIII.  Eléments  de  Cosmographie,  ou  In- 
troduction à  la  Géographie  universelle, 
exposés  dans  une  suite  de  lettres  adressées 
à  une  jeune  élève  ;  trad.  de  l'angl.  de  R. 
Turner,  surla9*édit.  Paris,  Getiesï  jeune, 
1803,  in-12,orné  de  sept  cartes,  d'une  nou- 
velle montre  géograpniaue,  et  de  quatre 
tableaux,  —  ou  Parts,  M^  Aumont,  veuve 
Nyon,  1822.  in-12. 

Ces  éléments  contiennent  la  description  de  la  figure, 
des  mouTements  et  des  dimensions  de  la  terre  ;  les 
causes  des  différentes  saisons  de  l'aunée  suivant  les  cli- 
mats; les  grandes  divisions  du  globe  en  terre, eau.  etc.; 
la  situation,  étendue  des  républiques,  royaumes,  etc.; 
un  aperçu  du  gouvernement,  des  coutumes,  de  la  re- 
ligion des  différents  peuples,  et  une  courte  notice  sur 
les  souverains  régnants.  La  population  de  la  France 
par  département  ;  leur  distance  de  Paris  ;  leur  com- 
merce, etc..  etc.;  et  la  table  chronologique  des  événe- 
ments et  des  découvertes  les  plus  remarquables. 

IX.  Eléments  de  Géographie,  de  R.  Tur- 
ner; trad.  de  Tangl.,  sur  la  9^  édition, 
Paris,  Genest,  1803,  in-12. 

X.  Manuel  des  classes,  ou  Introduction 
aux  sciences  et  aux  arts,  de  R.  Turner; 
trad.  de  l'angl.,  sur  la  8»  édit.  Paris,  Du- 
poncel.  1803,  in-12. 

XI.  La  Vallée  heureuse,  ou  le  Prince 
mécontent^de  son  sort,  histoire  philoso- 

Shiquo  ;  trad.  de  l'angl.  de  Johnson.  Paris, 
farchand,  an  XI  (1803),  in-12,  fig. 
Xn.  L'Enfant  converti  et  la  Chaumière 
galloise,  ou  les  Enfants  reconnus  ;  trad.  de 
l'angl.  d'Elis.  Sommerville.  Paris,  Pigo- 
reau,  an  XII  (1804),  2  vol.  in-12. 

XIII.  Les  Veillées  de  la  pension,  ouvrage 
dédié  à  la  jeunesse  des  deux  sexes,  et  trad. 
de  l'angl.  Paris,  1804,  2  vol.  in-18. 

XIV.  Introduction  à  la  Science  de  la 
statistique,  suivie  d'un  Coup  d'œil  sur  l'é- 
tude entière  delà  politique,  sur  sa  marche 
et  ses  divisions;  trad.  de  l'allemand  de 
Schlœtzer.  professeur  de  l'Université  de 
Gottingue,  avec  un  Discours  préliminaire, 
des  additions  et  des  remarques.  Dédié  à 


823 


LOUIS 


LOUIS  XVI 


m 


s.  A.  S.  Mgr  Tarchichancelier  de  TEmpire. 
(De  r imprimerie  impériale).  Paris,  Galtand, 
an  XIII  (1805),  in-8. 

Qoelques-ons  des  oavrages  qii«  nous  venons  de  ci- 
ter portent  néanmoins  le  véritable  nom  de  l'anteur. 

-j-  Voy.  Il  ff  France  littéraire  »,  à  Donnant. 

LOUIS,  nom  sous  lequel  plusieurs  au- 
teurs dramatiques  ont  caché  leur  partici- 
pation à  des  pièces  de  théâtre,  et  parmi 
lesauels  nous  citerons  MM.  le  baron  de 
Bilderbeck,  L.  Couailhac,  Domergue,  H. 
Duffaud,  Tavernier  et  Viardot. 

Pour  la  distinction  de  leurs  parts  res- 
pectives, voy.  ces  divers  noms  dans  la 
«France  littéraire  «. 

+  LOUIS  [MM.  L.  Desnoybrs  et  Armand 
Chapeau]. 
Le  Bal  d'ouvriers.  Paris,  1831,  in-8. 
Avec  Varin. 

LOUIS  (Charles-Auguste),  roi  de  Ba- 
vière, semi-apocryphe. 

Poésies  de  —,  traduites  par  W.  Duc- 
kett.  Paris,  Dureuil.  1829-30,  â  vol. 
in-18. 

Noos  tenons  d'ane  personne  que  nous  devons  croire. 
de  M.  W.  Dackett  lui-mime,  que  sur  les  pièces  qoi 
composent  ces  deux  volâmes,  trois  on  qnatre  sont  véri- 
tablement dn  roi  de  Bavière  ;  mais  que  le  reste  a  été 
fabriqué  par  les  rédacteurs  du  premier  «  Figaro  i. 

-|-  Un  quatrième  volume  des  Poésies  authentiques  de 
roi  de  Bavière  a  paru  en  1848. 

-h  LOUIS,  roi  de  B.  (de  Bavière)  et  LOLA 
MONTÉS,  aut,  sup.  [Auguste  Papon]. 

Mémoires,  accompagnes  de  lettres  inti- 
mes du  roi  et  de  Lola  Montés.  Genève, 
1849,  in-8. 

LOUIS  **,  docteur-médecin  de  la  Fa- 
culté de  médecine  de  Perpignan ,  pseudon, 
[Adrien  de  La  Croix!  . 

Lettre  raisonnée  de  —,  écrite  à  un  fa- 
meux médecin  de  Montpellier.  Mai  1743, 
in-4. 

LOUIS  *******,  aut.  dég.  [Ix)uis  Viar- 
dot]. 

Laure  d*Arezzo,  anecdote  du  xvi*  siècle. 
Paris,  Mongie  aîné,  1824,  in-12. 

LOUIS  XIII  (le  roi  trèsKîhrétien),  apocr. 
[Denis  Rivault,  sieur  de  Flurance,  pré- 
cepteur de  Louis  XIII J. 

Préceptes  d'Agapetus  à  Juslinian,  mis 
en  françois  par  —,  en  ses  leçons  ordi- 
naires. Paris,  Pierre  Le  Court,  1612,  in-8. 
23  pag. 

«  Celte  traduction,  faite  sur  une  version  latine,  est 
moins  de  Louis  XHI  que  de  Rivault  »  (Nicéron, 
t.  XXXVn  p.  32i).  A.  A.  B— r. 

-h  LOUIS  XIII,  aut.  sup. 
Codicilles  de  —,  roy  de  France  et  de 
Navarre,  à  son  très-cher  fils  atné  et  suc- 


cesseur en  ses  royaumes  de  France  et  de 
Navarre,  Canada,  Mexique,  et  en  ses  mo- 
narchies d'Allemagne  et  d'Italie.  1(>43, 
4  parties  in-24. 

Quérard  a  exprimé,  dans  ses  «  Notes  •,  son  regrri 
de  n'avoir  pu  découvrir  l'auteur  de  cet  otmft  siofTi- 
lier,  dans  lequel  il  y  a  d'excellentes  choses  an  mlin 
de  beaucoup  d'extravagances.  M.  Dn  Roore  en  a  dooaé 
une  analyse  intére^ante  (/  Analecta-Biblion.  tome  Q. 
page  il  3).  Voir  aussi  U  dissertation  insérée  dans  le 
«  Mercure  »  de  1754.  et  la  «  Lettre  »  de  M.  de  Fob- 
cemagne  sur  le  <  Testament  de  Hieheliea  *. 

LOUIS  XIV,  roi  de  France.  Ouvrages  qui 
lui  sont  faussement  attribués  . 

I.  Relation  de  ce  qui  s'est  passé  au  sié^e 
de  Namur.  Paris,  Thierry,  1692,  in-fol., 
avec  trois  cartes  gravées  par  ordre  du  roi. 

Réimprimé  à  la  suite  des  f  Mémoires  sur  la  Ti«  de 
Jean  Racine  ».  4747. 

Louis  Racine  a  inséré  ce  morœan  1  la  suite  des  H^ 
moires  sur  la  vie  de  son  père,  par  déférence  pour  1  cpt- 
nion  de  quelques  personnes,  qui  prétendirent  qnt  \t 
public,  trompé  par  un  style  qu'il  n'atteitdail  pas  d'oif 
plume  poétique,  n'en  soupçonna  pas  l'aatenr.  et  pint 
même  goûter  davantage  l'histoire  dn  même  évéoenait, 
faite  dans  un  style  très-différent,  par  de  Vizé. 

Le  général  Grimoard.  qui  a  inséré  cette  relation  dâss 
les  ff  Œuvres  de  Lonis  XIV  »,  ne  croit  pas  que  Ktnatt 
y  ait  coopéré;  mais  il  pense  que  Pelisson  en  a  rem  le 
style. 

Dans  le  Catalogue  de  Bellanger,  rédigé  avec  un  soin 
particulier,  cette  Relation  est  attribuée  au  fameux  uc 
Visé.  A.  A.  B— r. 

IL  Discours  de  Louis  XIV  au  Dauphin 
f  rédigé  par  Pelisson). 

Imprimé  dans  nn  i  Recueil  d'opuMnles  liUénires  • 
tirés  d'un  cabinet  d'Orléans ,  et  publiés  par  un  ao»- 
njme  (l'abbé  d'Olivet).  Amtterdam,  Barrevelt,  1767. 
in-lS. 

m.  Lettre  de  Louis  XIV  à  Louis  XY 
(par  Claude^uillaume-Robert  d'Esteuil). 
1733,  in-4. 

Cet  écrit,  où  l'on  donne  une  juste  idée  des  Jésuites, 
avait  été  faussement  attribué  aux  appelants;  il  a  éii 
condamné  par  arrêt  dn  parlement  de  Paris. 

Il  existe  une  volumineuse  collection  des  c  ŒnTres 
de  Louis  XIV  »,  publiée  par  le  général  Grimoard  et 
Grouvelle,  Parit,  1806.  6  gros  vol.  in-8.  Noos  pea- 
sons  que  plus  d'un  écrit  qu'elle  renferme  poemit 
Hn  contesté  à  Louis  XIY.  Si  ce  grand  roi  n'avait  pas 
toujours  le  temps  de  gagner  des  batailles  par  Ini-roéw. 
et  se  reposait  sur  ses  généraux  pour  lui  moissonner  'ie 
la  gloire,  comment  ses  nombreuses  occupations  de  p* 
lanteries  lui  enssent-elles  laissé  le  loisir  d'écrire  *  Is 
ministres  célèbres,  ainsi  que  les  grands  écrivains  qal 
l'entouraient,  ont  dû  faire  pour  sa  réputation  littéraire 
ce  qne  les  généraux  ont  fait  pour  illustrer  ses  armes. 

LOUIS  XVI,  roi  do  France,  apocr.  [Fr. 
Babié  de  Bercbnay  et  Sulpice  Imbert. 
comte  DE  LA  Platière]. 

I.  Correspondance  politioue  et  confi- 
dentielle inédite  de  Louis  XVI  avec  S€S 
frères  et  plusieurs  personnages  célèbres 


825 


LOUIS  XVI 


LOUIS  XVI 


pendant  les  dernières  années  de  son  règne 
et  jusqu'à  sa  mort  (composée  par  F.  Babié 
de  fierœnay  et  Sulpice  Imbert,  comte  de 
La  Platière,  avec  des  notes  par  M"*  Hé- 
lène-Maria Williams).  Paris,  Dehray,  1803, 
2  vol.  in-8. 

II.  Louis  XVI  peint  par  lui-même,  ou 
Correspondance  et  autres  écrits  de  ce  mo- 
narque, prêches  d'une  Notice  sur  la  vie 
de  ce  prrace,  avec  des  Notes  historiques 
sur  sa  Correspondance  et  ses  autres  écrits 
r  J.-B.  Pujoulx).  Paris,  GidefUs, 


,  1817, 


(par 
m-8 

Voici  ce  que  A.  A.  Barbier,  mos  le  ïfi  3033  de 
S4D  ■  Dictionniire  des  ouvrages  anonymes  et  pseodo- 
nsmes  »,  2«  édiU,  nous  apprend  sur  retle  correspon- 
dance: 

«  En  1809,  lorsque  je  bisais  imprimer  le  troisième 
Tolnrae  de  ce  DicUonnaire.  M.  Babié  m'a  atone  qu'il 
avait  composé  le  plus  grand  nombre  de  ces  lettres  en 
société  avec  M.  de  La  Platière  ;«dans  ces  derniers 
temps,  il  a  répété  le  même  aveu  à  M.  Beuchot.  qui  Ta 
roo£igné  dans  le  «  Journal  général  de  la  librairie  *,  et  à 
X.  Eckart.  anteor  des  «  Mémoires  bistoriqucs  sur 
Louis  XVU  »,  lequel  s'en  est  senri  pour  se  justifier 
d'avoir  avancé  que  la  c  UUre  à  M.  l'abbé....  sur  l'édu- 
cation du  Dauphin  >  était  supposée.  La  fausse  Corres- 
pondance de  Louis  XVI  a  tronté  quelques  faibles  dé- 
fenseurs ;  on  ministre  du  roi  l'a  citée  comme  authen- 
tique dans  la  Chambre  des  députés  en  1817.  Uo  homme 
de  leUres  lrè»-estimé,  M.  Alexandre  Soumet,  dans  son 

•  Oraison  funèbre  de  Louis  XVI  »,  Toulouêe,  1817, 
io-8.  p.  39.  l'a  aussi  alléguée  en  faveur  de  cet  infor- 
taoé  monarque.  Les  preuves  de  supposition  n'en  sont 
pas  moins  convaincantes  ». 

«  On  les  trouve  réunies  dans  l'opuscule  de  M.  Ec- 
kart, intiUUé  :  f  Une  Lettre  sur  l'éducation  du  Dau- 
pbin.  attribuée  à  Louis  XVI,  est-elle  authentique?  Et 
Observations  sur  les  recueils  de  Lettres  publiées  en 
1803  et  en  1817,  sous  le  nom  de  ce  prince  ».  Parit, 
McoUe,  1819,  in-8  de  56  p.  Le  (aux-Utre  porte  ; 
V  Lettres  aUribuées  i  Louis  XVI  ». 

La  publication,  en  1817,  de  «  Louis  XVI  peint 
par  iui-mème  » ,  détermina  M.  Beuchot  à  donner  à  la 

•  Bibliographie  de  la  France  »  des  éclaircissements  sur 
BQ  point  d'histoire  littéraire  d'un  haut  intérêt  pour 
ooos.  Us  ftarent  révoqués  en  doute,  et  il  en  résulta 
une  discossion  qui  fit  gagner  à  M.  Beuchot  les  plus 
rrédoles.  Voici  les  trois  articles  qui  furent  publiés  i 
ceUe  occasion,  et  dans  l'ordre  oh  ils  ont  paru  dans  la 
«  Bibliographie  de  la  Frauce  »: 

Les  deux  volumes  in-8.  intitulés  :  «  Correspon- 
dance de  Louis  XVI  »,  avec  des  notes  par  mademoiselle 
Williams,  ParU,  G.-A.  Debray,  1803.  ont  été  for- 
tement mis  k  rontribution  par  l'auteur  du  livre  ayant 
pour  titre  •  Louis  XVI  peint  par  lui-même  »,  ou  <  Cor- 
respondance et  antres  écrits  de  ce  monarque  ».  Parit, 
Gide  fiU,  1817,  in-8.  Les  journaux  ont  fait  un  pom- 
peux éloge  des  f  Lettres  de  Louis  XVI  ».  Des  souve- 
nias  même  ont  écrit  à  l'éditeur  des  lettres  de  féliclta- 
tioo.  Eh  bien  I  toute  la  f  Correspondance  de  Louis  XVI  » 
pobUée  par  mademoiselle  Williams  et  reproduite  en 
partie  dans  c  Louis  XVI  peint  par  lui-même  »  est  ce 
qu'on  appelle  apocryphe  ;  les  auteurs  sont  M.  le  comte 
Salpîce  de  La  Platière.  mort  aux  lies  il  y  a  plusieurs 
années,  et  M.  B...,  qui  existe  encore,  et  de  qui  je  tiens 
les  déiaiU  que  voici  : 


»  J'étais  un  jour  cbes  Solplce  de  La  Platière,  me 
dit-il  ;  nous  cherchions  ensemble  le  titre  on  le  sujet 
d'un  livre.  L'idée  nous  vint  de  faire  des  c  Lettres  de 
Louis  XVI  »;  et  snr-le-champ  nous  nous  mîmes  i 
l'œuvre.  Tous  les  matins.  oonUnua-t-il,  je  me  rendais 
chez  Sulpice  de  La  Platière,  et  là,  en  prenant  du  Uié, 
et  après  l'avoir  pris,  nous  fabriquions  quelques  lettres; 
quand  nous  en  eûmes  uoe  quantité  sulBsante,  nous  ven- 
dîmes notre  travail  &  M.  L ,  qui  nous  en  donna 

cent  louis,  que  mon  collaborateur  i)artagea  avec  moi  » . 

Comment  ce  manuscrit  est-il  ensuite  tombé  entre  les 
mains  de  mademoiselle  Williams,  qui  a  donné  la  pre- 
mière ces  lettres  comme  authentiques?  C'est  ce  que 
j'ignore  (1). 

An  surplus,  le  nom  de  M.  B....  comme  auteur  de  la 
«  Correspondance  de  Louis  XVI  >  n'était  pas  inconnu  i 
M.  Barbier.  (Voy.  le  «  DicUonnaire  des  ouvrages  ano- 
nymes »,  etc.,  n»  9352).  (Beuchot). 
(13  juin  1818.) 

A  MM.  les  rédacteurs  de  la  f  Bibliographie  de  la 
France  ».  Messieurs,  permettes-moi  quelques  observa- 
tions sur  l'article  relatif  à  la  f  Correspondance  de 
Louis  XVI  » ,  inséré  dans  le  »  Journal  de  la  librairie  » 
du  13  de  ce  mois. 

Je  ne  conteste  point  que  M.  B....  vous  ait  dit  avoir 
composé  une  «  Correspondance  de  Louis  XVI  »,  con- 
jointement avec  M.  Sulpice  de  la  Platière.  Celui-ci  est 
mort,  comme  vous  l'observez  fort-bien,  et  il  n'est  pas 
possible  de  l'appeler  en  témoignage  ;  mais  ceux  qui 
l'ont  connn  pourront  bien  attester  qu'il  était  hors 
d'état  de  composer  une  seule  des  lettres  de  la  colleaion 
de  mademoiselle  Williams.  Reste  ce  mystérieuxM.  B.... 
Ne  serait-il  pas  possible  qu'il  ait  avancé  un  fait 
inexact?  Quand  on  sait  que  c'est  M.  Bar (Ber- 
trand Barère.  de  Vienzac),  membre  de  la  Convention 
et  du  trop  fameux  comité  de  salut  public,  qui  a  vendu 
la  r  Correspondance  de  Louis  XVI  »  à  mademoiselle 
Williams;  quand  on  pense  qu'à  l'époque  oii  elle  a 
paru  pour  la  première  fois,  le  gouvernenent  consulaire, 
au  lieu  d'en  nier  l'authenticité,  préféra  y  faire  jouter 
des  notes  où  respirent  le  fiel  et  la  mauvaise  foi,  pour 
en  diminuer  l'effet  sur  le  public;  enfin,  quand  on  réflé- 
chit qu'un  ministre  du  roi  a  cité  ce  recueil  à  la  Cham- 
bre des  députés  en  1817,  au  st^et  des  administrations 
provinciales,  on  est  convaincu  qu'il  faut  des  renseigne- 
ments plus  certains  pour  révoquer  en  doute  l'authenti- 
cité de  ces  lettres,  où  respire  d'ailleurs  un  si  grand 
caractère  de  vérité. 

Veuillez,  Messieurs,  agréer,  etc.  Gidb. 

Note  du  rédacteur.  C'est  avec  plaisir  qne  j'ai  in- 
séré cette  lettre,  qui  contredit,  sans  détruire,  ce  que 
j'ai  avancé  p.  351-35S.  Mais  en  la  publiant,  je  crois 
devoir  mettre  à  la  suite  quelques  observations. 

Je  remarquerai  d'abord  que  la  signature  de  cette 
lettre  est  celle  du  libraire  qui  a  publié  «  Louis  XVI 
peint  par  lui-même  »,  etc.,  volume  pour  lequel  on  a. 
ainsi  que  je  l'ai  dit.  mis  à  contribution  la  c  Correspon- 
dance de  Louis  XVI  »  publiée  par  mademoiselle  Wil- 
liams ;  et  c'est  cette  «  Correspondance  »  seule,  et  ce 


(1)  -f-  Un  fkit  curieux  et  qui  ne  paraît  pas  avoir 
été  connu  des  historiens  de  cette  pseudo-correspondance 
de  Louis  XVI.  c'est  que.  lors  de  son  apparition,  Colii- 
gnon,  de  Metz,  en  fit  une  contrefaçon.  M^^^  Williams  fit 
poursuivre  cet  imprimeur,  qui  fut  condamné  à  6.000  fr. 
d'indemnité  ;  voy.  Dalloz.  c  Jurisprudence  générale  » , 
dans  vne  note  de  son  article  «  Propriété  littéraire  ». 
01.  B— r. 


827 


LOUIS  XVI 


LODISXVI 


qui  en  a  été  extrait  que  J'attaqne.  Or,  peu  de  joiirs 
avant  la  mise  en  vente  de  «  Louis  XVI  peint  par  lui- 
mftme  »,  ayant  eu  occasion  de  voir  M.  Gide,  et  ayant 
appris  de  loi  que  l'on  avait,  pour  ce  volume,  puisé 
dans  la  c  Correspondance  »  publiée  par  mademoiselle 
Williams,  je  lui  nrontai  ce  que  je  savais;  et  ce  fut 
d'après  cet  entretien  qne  M.  Gide  fit  ôter  du  firontispice 
de  son  livre  les  initiales  des  noms  de  l'homme  de  lettres 
qui  y  avait  donné  des  soins.  Comment  se  fiiisait>il 
qu'après  avoir  cru  ce  que  je  lui  disais  chez  moi,  ronfl- 
dentiellement,  sans  témoins,  conséquemment  sans  avoir 
à  redouter  aucune  discussion,  H.  Gide  révoque  en  doute 
ces  mêmes  faits  qnand  je  les  fais  imprimer  dans  un 
journal,  au  risque  d'être  convaincu  d'imposture  ? 

Je  passe  4  l'examen  de  sa  lettre. 

lo  Tous  les  gens  qui  ont  connu  M.  Sulpice  de  La 
Platière  peuvent  attester  qu'il  était  hors  d'état  de  com- 
poser une  seule  de  ces  lettres.  Dans  ce  cas  tout  l'hon- 
neur en  reviendrait  &  son  collaborateur.  Hais  sans 
faire  la  part  de  personne,  sans  rien  prononcer  sur 
le  mérite  de  M.  Sulpice  de  La  Platière.  je  rappellerai 
qu'un  homme  dont  la  médiocrité  est  incontestée,  le  mar- 
quis de  Caraccioli,  fabriqua  des  «  Lettres  de  Ganganelli» 
(Clément  XIV),  publiées  en  1775,  et  qui  eurent  une 
vogue  extraordinaire.  Tout  le  monde  en  fut  longtemps 
la  dupe. 

80  Reste  le  mystérieux  M.  B...  Il  est  vrai  que 
U.  B...,  étant  vivant,  je  n'ai  pas  voulu  imprimer  à 
son  inso  son  nom  dans  ma  note.  Mais  pour  ne  rien 
laissera  désirer  aux  curieux,  j'ai  dit  que  M.  B... 
était  nommé  en  toutes  lettres  dans  le  «  Dictionnaire 
des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  »,  par  M.  Bar* 
hier,  au  n»  9352  ;  j'ai  mis  en  cela  de  la  discrétion, 
mais  point  de  mystère. 

3«  On  sait  que  c'est  M.  Bar...,  membre  de  la  Con- 
vention et  du  trop  fameux  comité  de  salut  public,  qui  a 
vendu  la  «  Correspondance  de  Louis  XVI  *  à  made- 
moiselle Williams.  C'est  m'apprendre  ce  que  j'ai  dit 
ne  pas  savoir,  comment  ces  lettres  étaient  tombées  entre 
les  mains  de  mademoiselle  Williams.  Mais  comment 
étaient-elles  parvenues  dans  celles  de  M.  B....?  J'a- 
vais donné  l'historique  jusqu'à  M.  L ;  il  y  a  tou- 
jours lacune  entre  M.  L et  M.  Bar...;  mais  de  ce 

qu'elles  ont  passé  par  les  mains  de  ce  dernier,  je  ne  vois 
pas  comment  on  pourrait  en  conclure  qu'elles  sont  de 
Louis  XVI. 

40  A  l'époque  oh  elle  (la  t  Correspondance  »  publiée 
par  mademoiselle  Williams)  parut  pour  la  première 
fois,  le  gouvernement  consulaire,  au  lieu  d'en  nier  Tan- 
thcnticité,  préféra  y  faire  ajouter  des  notes  pour  eu  di- 
minuer l'effet  sur  le  public.  Le  gouvernement  consu- 
laire, que  le  gouvernement  impérial  a  tant  fait  regretter, 
s'est  contenté  de  laisser  faire,  et  pereonne  n'a  fait  at- 
tention au  livre  qui  a  été  imprimé  à  la  fois  dans  les 
formats  in-12  et  in-8,  mais  qui  n'a  point  été  réim- 
primé en  France  (voy.  la  note  col.  836  f.).  qu'on  n'a 
exhumé  ni  à  la  première  ni  à  la  seconde  restauration, 
et  que  la  discussion  même  que  j'ai  élevée  ne  fera 
peut-être  pas  rechercher  davantage. 

50  Un  ministre  du  roi  a  cité  ce  recueil  à  la  Cham- 
bre des  députés  en  4817,  an  sujet  des  administrations 
provinciales.  Il  ne  s'imaginait  pas  qne  ces  lettres  fus- 
sent apocryphes  ;  il  ne  s'est  pas  rendu  garant  de  leur 
authenticité.  Il  les  a  citées  comme  mademoiselle  Wil- 
liams les  avait  publiées,  comme  l'auteur  de  c  Louis  XVI 
peint  par  lui-même  »  les  a  employées,  de  bonne  foi  ; 
mais  la  bonne  foi  n'exclut  pas  l'erreur;  et  l'autorité 
d'un  grand  nom  poavant  conncret  cette  erreur,  j'ai 


d'autant  mieux  foit  de  la  signaler  :  je  devait  dire  U  v^ 
rite  que  je  savais. 

6«  Il  but  des  renseignements  plu  certains  pour  tr- 
voquer  en  doute  l'authenticité  de  ces  lettres,  oà  res- 
pire d'ailleun  un  si  grand  caractère  de  vérité.  Ce  anc- 
tère  de  vérité  ne  parait  pas  évident,  il  s'en  Huit,  et  je 
ne  suis  pas  le  seul  de  cet  avis.  Lorsqu'à  rcoeasioD  do 
volume  publié  chez  H.  Gide,  la  c  Gasette  de  Fiasce  1 
du  31  mai  1817,  ciu  quelques  phrases  de  lettres  qoi 
avaient  été  prises  dans  le  recueil  de  madenoisdlc  Wil- 
liams, M.  Feydel  écrivit  au  rédacteur  du  c  Journal  de 
Paris  »  une  lettre  qui  Ait  mise  an  rebut  et  cepeodaot 
réfutée  indirectement  le  9  juin,  mais  qui  vient  d'être 
imprimée  p.  34-35  de  l'opuscule  intitulé  :  c  Un  akiet 
d'hisloire  littéraire  ».  M.  Feydel  toodni  avec nisoD,d< 
l'emploi  de  quelques  expressions,  qne  ces  lettres  ae 
peuvent  être  de  Louis  XVI. 

Les  renseignements,  au  reste,  qne  j'ai  donnés,  sùbi 
certains,  et  cela  est  superflu  dans  la  position  avaoli- 
geuse  oà  je  me  trouve.  Car  les  raisonnements  (ic^ 
pendamment  de  la  vérité  de  moo  récit),  me  sofilnie&t 
pour  attaquer  l'authenticité  des  lettres  en  qoestica.  Les 
raisonnements  ne  suffisenl  pas  à  mes  adversaires  pwr 
l'établir;  il  faut  qu'ils  produisent  leara  preures.  lU 
disent  que  ces  lettres  sont  de  Lonis  XVI,  je  le  nie. 
Et  îMumHl  probatio  fui  dicU»  non  fui  n^^al. 

Mais  comme  Je  désire  ne  plus  revenir  sur  cette  qii««- 
tion,  quelque  grave  et  intéressante  qu'elle  soit,  j'^jcn- 
terai  encore  quelques  mots. 

Si  ces  lettres  étaient  vraies,  on  les  aurait  eues  ea 
minute  on  en  original.  Dans  l'nn  ou  l'antre  cas.  il  eâ 
I  bien  facile  de  m'éclairer,  de  oae  convaincra.  )bi< 
I  Louis  XVI  gardai t>il,  faisait^il  des  minutes  et  tei 
lettres?  Quant  aux  originaux,  ils  ne  pourraient,  ce  « 
^1 1  semble,  avoir  été  remis  que  par  les  personnes  i  qai  cts 
;  lettres  étaient  adressées.  Mais  eomment  tant  de  pe^ 
[  sonnes  auraient-elles  consenti  à  se  dessaisir  de  papim 
i  aussi  précieux,  et  se  seraient-elle  entendues  pour  s'en 
dessaisir  en  faveur  d'un  même  personnage  qu'on  peat 
bien  cette  fois  appeler  mystérieux?  Mais  si  toutes  «Uo 
de  ces  personnes  auprès  desquelles  ont  été  pris  des  na- 
seiguements  s'accordaient  à  dire  qu'elles  n'ont  pas  nn 
ces  lettres,  elle  ne  pourraient  les  avoir  remises.  VaU 
pourtant  ce  qui  est. 

Qu'une  seule  personne  &  qui  les  lettres  (publia 
par  mademoiselle  Williams)  sont  adressées,  disr: 
Je  le*  ai  reçue»  ;  c'est  ce  que  je  ne  crains  pas  plos  ^ 
de  voir  représenter  les  originaux,  qui  sont  indispensa- 
bles pour  convaincre  le  public  de  leur  antbentidté. 
BeUcsot. 
11  Juillet  1818. 

Nouvelle  note  snr  la  «  Correspondance  (apooyi^' 
de  Louis  XVI  » ,  publiée  par  miss  Williams. 

Depuis  ce  que  j'ai  écrit  en  1818,  il  a  pam  qQfk]Of< 
écrits  où  l'on  combat  mon  opinion,  mais  on  l'on  ne  il^ 
truit  pas  mes  raisonnements,  et  où  l'on  n'apporte  »- 
cune  preuve  de  l'authenticité  de  ces  lettres.  On  k 
contente  de  dire  qu'on  y  croit  et  qu'il  font  y  croire. 

Ces  écrits  n'ont  donc  rien  changé  à  l'eut  de  \i 
question,  si  l'on  peut  faire  one  qoQstion  de  ce  qoi  est 
hora  de  doute. 

Trois  choses,  toatefois,  m'ont  ftappé  dans  cfs 
écrits. 

1<>  Une  grande  attention  à  détonner  l'attentien  da 
lecteur  de  ce  qui  est  l'otijet  de  la  difficalté;  une  granit 
obscurité  dans  les  explications  qu'on  croit  doa»^' 
Pour  mon  compte,  j'avoue  n'y  avoir  rien  compris. 

99  Un  aiogolier  inachroniime  qu'on  Ut  à  la  page  6<) 


fâO 


LOUIS  XVI 


LOUIS  XVI 


830 


df  la  brodiiire  pabliée  cette  année  (1);  on  y  Uttextnei- 
lement  :  <  Je  baisai  ce  dép6t  sacré  avec  le  respect  re- 
ligieax  qu'on  militaire  éprouvera  à  la  tne  de  l'épée  de 
Du^esdin  qai  accola  François  1*'  en  le  faisant  cbe- 
valier.   » 

Quand  on  prend  Dngneadin  pour  Bayard,  on  peut 
bien  prendre  rœavre  de  MM.  Sulpice  de  La  Platière  et 
B...  poar  l'cBUTTe  deLonis  XVI. 

Cependant,  de  la  première  méprise,  qui  n'est  proba- 
UemenI  qu'on  lapiui  caUmi,  ne  dérive  pas  la  seconde; 
je  m'empresse  de  le  déclarer,  afin  que  Ton  ne  croie  pas 
que  je  veuille  raisonner  sur  de  risibles  inductions,  et 
produire  d'aolres  arguments  que  ceox  qui  sont  clairs  et 
forts.  Duguesdin  et  Bayard  n'ont  ici  rien.i  faire  ;  et  si 
j'ai  indiqué  le  quiproquo,  c'est  pour  prouver  que  j'ai 
lo  les  écrits  que  j'ai  dit  ne  pan  comprendre. 

3»  Et,  c'est  œ  qui  ne  me  permet  pas  de  me  taire,  on 
a  bien  voulu  parler  de  moi  dans  plusieurs  de  ces  érits. 
et  l'on  y  dit  du  ton  le  plus  afflnnalif  m'avoir  envoyé 
LOYALEMENT,  par  U  poste  et  franches  de  port,  des  co- 
pies de  pièces  relatives  à  Tauthenticilé  des  lettres  de 
Louis  XVI. 

Comme  je  n'nî  ftil  riocane  réponse  &  ces  pièces 
qu'on  dit  m 'avoir  a  envoyées,  et  qu'on  pourrait  un 
jour  arguer  de  mon  ailence  qus  l'on  m'a  convaincu  et 
canverii,  je  dois  expliquer  ce  silence;  rien  n'est  pins 
brile.  N'ayant  rien  reco,  je  n'avais  aucune  réponse  à 
faire  : 

On  ne  peot  réfuter  ce  qu'on  ne  connaît  pas. 

Je  déclare  donc  f^'aucun  d€t  paqiutt  qu'on  dit 
m'avoir  été  adressés  au  sujet  des  Lettres  prétendues  de 
Louis  XVI,  publiées  par  miss  Williams,  ne  m'est 
parvenu. 

L'auteur  des  «  Mémoires  historiques  sur  Louis  XVII  ». 
doDt  le  nom  se  trouve  sur  la  liste  de  ceux  à  qui  l'on 
préleod  avoir  an«si  envoyé  des  copies  de  pièces  relatives 
i  l'aothenticilé  des  lettres  de  Louis  XVI.  n'en  a  pas 
reçu  plus  qne  mot.  C'est  M. Eckardqui  ledit  lui-même, 
page  46  d'un  opuscule  qu'il  vient  de  publier  (3),  et 
dvDl  je  ne  puis  faire  l'éloge  puisqu'on  y  fait  le  mien. 

Je  soutiens  toujours  que  les  lettres  publiées  sous  le 
nom  de  Louis  XVI  par  miss  Williams  sont  apocryphes; 
qoe  (es  lettres  sont  rouvra„^c  de  MM.  Sulpice  de  La 
PUuère  et  B...;  et  je  le  soutiendrai  jusqu'à  ce  que  le 
contraire  m'ait  été  démontré. 

Comme  je  n'ai  dans  tout  ceci  d'autre  passion  que 
celle  de  la  vérité,  que  ce  n'est  pour  moi  affaire  ni  de 
vauiti^,  ni  de  calcul,  ni  de  fanatisme,  je  suis  prêt  à  re- 
noncer à  mon  opinion  quand  on  m'aura  prouvé  qu'elle 
est  une  erreur.  Mais  ce  sont  des  preuves  qne  je  veux  ; 
et.  je  le  répète,  je  ne  crains  pas  qu*on  en  produise. 

Qa'on  ne  s'imagine  pas  toutefois  qne  je  demande  des 
preuves  d'une  espèce  extraordinaire.  Sans  doute,  le 
public  (et  j'en  fais  partie)  a  le  droit,  si  l'on  veut  qu'il 
croie,  d'exiger  la  représentation  des  autographes.  Pour 
mou  compte,  je  serai  plus  accommodant. 

Plusieurs   des  personnes  à  qui  sont  adressées  ces 


fl)De  l'authenticité  des  c  Lettres  de  Louis  XVI  ». 
par  J.-B.-O.  Drappean.  Des  <  Notices  »  du  chevalier 
de  Fonlaines  sur  le  duc  de  Penthièvre  et  sur  lord 
Donner,  par  R.  de  Caroodeley.  t  Correspondance  du  roi 
nartyr  »,  dédié  à  P.-P.  Goelon-Marc,  défenseur  etolage 
de  Louis  XVI  ;  par  J.-B.  Bourcier  (de  Nantes).  Parit, 
Migneret,  1819,  in-8  de  44  pag. 

(2)  Une  Lettre  sur  l'éducation  do  Dauphin,  attribuée 
à  Louis  XVI...  d4ji  citée  dans  one  précédente  note. 


«  Lettres  »  prétendues  «  de  Louis  XVI  »  existent  en- 
core. Eh  bien  I  qu'une  seule  dise  avoir  reçu  l'une  de 
celles  que  contient  le  recueil  de  miss  Williams,  voilà 
tout  ce  qu'il  me  faut. 

C'est  faire  de  bien  fortes  concessions,  je  le  sais. 
Peut-être  même,  en  me  les  voyant  faire,  quelques  per- 
sonnes qui  s'intéressent  à  la  cause  que  je  défends  ont- 
elles  conçu  quelque  inquiétude.  Qu'elles  se  rassurent; 
re  que  demande  est  bien  peu  de  chose,  mais  ce  peu  de 
chose  est  impossible.  Bbuchot. 

31  Juillet  1819. 

Une  c  Lettre  secrète  de  Louis  XVI  à  FrédérioGnil- 
laume,  roi  de  Prusse  »,  réimprimée  en  1833,  à  la 
tête  de  ff  l'Opinion  de  Georges  Couthon,  membre  de  la 
Convention  nationale,  sur  le  jugement  de  Louis  XVI  ; 
précc'dée  de  quelques  réflexions  par  A.  Havard.  et 
d'une  lettre....  »  (Parts,  PrivoH,  Ollivier,  Rouanet, 
Grimpelle,  in-8  de  32  pag.),  a  été  l'occasion  d'un 
nouvel  écrit  de  M.  Eckard,  intitulé  :  •  Au  nouvel 
éditeur  d'une  lettre  attribuée  à  Louis  XVI  »  {Ver- 
tailUs,  de  l'itnpr.  de  Dufaure,  1834,  in-8),  qui 
établit  la  fausseté  de  la  «  Correspondance  politique  et 
confidentielle  de  Louis  XVI  » ,  publiée  par  mademoiselle 
Williams,  et  reproduit,  ou  cite  les  articles  imprimés  au 
sujet  de  ceUe  Correspondance,  dans  la  <  Bibliographie 
de  la  France  ». 

-\-  M.  Feuillet  de  Couches ,  dans  la  préface  de  son 
livre  c  Louis  XVI.  Marie-Antoinette  et  M»*  Elisabeth  >, 
1864.  3  vol.  in-8.  entre  dans  des  détails  étendus  au 
sujet  de  cette  publication,  qui  a  fait,  qui  lait  encore  des 
dupes.  Un  ministre  illustre,  M.  Laîné,  l'a  citée  comme 
authentique  à  la  tribune  de  la  Chambre  des  députés  ; 
M.  Alexandre  Soumet  l'a  exaltée  dans  son  «  Oraison  fu- 
nèbre de  Loois  XVI  »  {Touloute,  1817,  p.  39).  Elle 
porte  cependant  les  caractères  les  plus  frappants  de  la 
supposition.  Louis  XVI  ne  parlait  pas  dans  ses  corres- 
pondances les  plus  intimes  la  langue  des  clubs  de  1793, 
il  ne  pouvait  employer  le  barbarisme  révolutionnaire  de 
démoralisation,  il  ne  connaissait  pas  l'expression 
û'arrière'pentée,  sortie  plus  tard  du  ceneau  de  Sieyès. 
11  n'eût  pas  dit  à  Malesherbes  :  La  nature  vous  a 
donné  une  àme  citoyenne,  et  il  ne  lui  eikt  pas  écrit  : 
Mon  cher  Malesherbes.  Il  n'eût  pas  dit  à  Vergoiaud, 
auquel  à  coup  sûr  il  n'a  jamais  écrit  :  «  Vous  avez  des 
idées  grandes  et  libérales,  »  expression  introduite  par 
M°*e  de  Staël  dans  l'apologie  de  son  père. 

Si  miss  Hélène  Williams  avait  été  dupe  quand  elle 
avait  acheté  le  manuscrit  apocryphe  composé  en  des 
jours  de  misère  par  Babié  (on  a  son  aveu  signé),  il 
est  bien  douteux  qu'elle. n'eût  pas  cessé  de  l'être.  Quand 
une  polémique  se  fut  ouverte  et  que  le  gendre  de 
Malesherbes,  M.  de  Rosambo,  eut  demandé  à  voir  les 
lettres  autographes,  que  fit-elle  alors?  Au  lieu  de  recon- 
naître loyalement  que  ces  originaux  n'existaient  pas  et 
qu'on  avait  abusé  de  sa  bonne  foi,  elle  battit  la  cam- 
pagne et  allégua  qu'ils  avaient  été  confisqués  par  la 
police. 

On  pourrait  croire  la  question  de  ces  lettres  apocry- 
phes du  roi  mart)T  balayée  du  domaine  historique.  Elle 
a  été  incidemment  revisée  par  un  des  sages  historiens, 
un  des  esprits  droits  et  fins  de  ce  temps-ci,  M.  de  Ba- 
rante,  dans  un  morceau  d'histoire,  un  des  meilleurs 
étrits  de  l'auteur,  la  vie  politique  d'un  des  anciens 
ambassadeurs  et  ministres  de  Louis  XVI,  le  comte  de 
Saint-Priest.  Tout  en  commençant  par  reconnaître  le 
discrédit  dans  lequel  la  publication  de  miss  Williams  est 
tombée,  tout  en  signalant  une  lettre  désavouée  par 
M.  de  Saint-PrIest  lui-même,  à  l'adresse  duquel  elle 
est  portée,  M.  de  Daranto  demande  grâce  pour  deux 


831 


LOUIS  xvm 


LOUIS  xvra 


832 


aotres  qoi  «mt  tout  aussi  peu  authentiques  que  les 
autres,  loot  aussi  peu  dans  le  style  de  Louis  XVI,  tout 
aussi  peu  possibles.  L'une  est  adressée  an  comte  d'EsUiog. 
conmandant  la  garde  nationale  de  Versatiles  dans  les 
journées  des  5  et  6  octobre;  Tautre  au  Ministre  des 
affaires  étrangères,  Montmorin.  Du  premier  mot  le  faus- 
saire se  révèle  dans  la  lettre  i  d'Estaing,  en  le  faisant 
traiter  de  cousin  par  le  roi...  Dans  ces  pastiches  on 
voit  se  heurter  le  faux  avec  le  vrai,  et  l'anachronisme 
du  style  saute  constamment  aux  yeux. 

Il  s'est  rencontré  deux  hommes  asses  coun^eux  ou 
uses  naïfs  pour  publier  des  éditions  nouTelies  de  ces 
correspondances  comme  vraies  et  authentiques.  L'un 
d'eux  même  les  donne  comme  inédites,  (c  Lettres  de 
Louis  XVI,  correspondance  inédite,  discours,  pen- 
sées, etc.,  avec  introduction  et  notes  »,  par  B.  Chau- 
velot.  Paris,  C.  DilUt,  1868,  in-8.  —  «  Œuvres  de 
Louis  XVI,  précédées  d'une  histoire  de  ce  monarque  et 
d'une  lettre  de  M.  Berryer.  Paris,  1864  (1). 

-h  m.  Réflexions  et  Entretiens  de 
Louis  XVI  avec  le  duc  de  La  Vauguyon. 

Cet  ouvrage  a  déjà  été  publié  en  1851,  d'après  un 
manuscrit,  non  de  Louis  XVI,  mais  de  Louis  XVIII.  Le 
duc  de  La  Vauguyon,  arrivé  par  intrigue  au  poste  de 
gouverneur  des  enhnls  de  France,  était  un  homme  sans 
nulle  valeur.  (Feuillet  de  Conches,  ouvrages  cité,  p.  xvii). 
Ces  entretiens  étaient  des  cahiers  de  corrigés  des 
devoirs  donnés  aux  princes  par  leurs  précepteurs. 

LOUIS  XVIII,  roi  de  France,  apocr. 
[M.  le  baron  de  Lamothe-LangonJ. 

Mémoires  de  Louis  XVIII,  recueillis  et 
mis  en  ordre  par  M.  le  duc  de  D*'*.  Paris, 
Mame^Delaunay,  TkoisnierDesplaces^  1832- 
33,  12  vol.  in-8. 

L'ouvrage  ne  devait  former  primitivement  que  six 
volumes. 

Ces  Mémoires  offrent  une  lecture  intéressante.  Les 
auteurs  ont  su  reproduire,  d'une  manière  usex  fidèle, 
le  style  de  Louis  XVIII.  Nous  ignorons  les  noms  des 
littérateurs  qui  ont  refait  le  lt\Te  du  baron  de  Lamolhe- 
Langon,  comme  cela  est  arrivé  pour  maintes  publica- 
tions de  ce  trop  fécond  écrivain. 

Louis  XVIII  était  un  homme  d'esprit.  Non-seule- 
ment nous  avons  plusieurs  opuscules  qui  portent  juste- 
ment son  nom  (voy.  la  *  France  littéraire  »,  à 
Louis  XVni),  mais  encore  on  lui  a  attribué  la  meilleure 
part  dans  quelques  compositions  dramatiques  dont  il  a 
abandonné  la  paternité  à  d'antres.  Nous  ne  connaissons 
d'ouvrages  qui  aient  été  faussement  publiés  sous  son 
nom  que  les  Mémoires  que  nous  venons  de  citer,  et  en- 
core plusieurs  imitations  d'Horace,  imprimées,  publiées 
et  répétées  dans  les  keepsakes  et  les  almanachâ  litté- 
raires de  la  Heslauration,  et  qui  sont  dnes  au  biblio- 
phile Paul  Lacroix. 

Nous  en  reproduisons  une  ici,  qui  a  été  imprimée 
dans  le  numéro  du  4  octobre  1820  du  c  Cabinet  de 
lecture  »,  paraissant  alors  in-folio. 

Voici  sous  quel  titre  a  été  donnée  cette  pièce  apo- 
cryphe :  fl  Manuscrits,  Ode  d'Horace,  avec  cette  épi- 
graphe :  Pastor  cum  traheret  per  fréta  navibus.  Ode  XX, 


(i)  -f-  M.  G.  du  Fresne  de  Beaucourt  a  publié  : 
«  Une  Supercherie  littéraire.  Les  Lettres  de  Louis  XVI. 
Parit,  Divry,  1865,  in-lè,  19  p.  >  C'est  un  tirage  à 
part,  à  50  exempt.,  d'un  article  de  la  «  Hevue  biblio- 
gi-aphique  et  littéraire  *.  01.  B — r. 


liv.  1 .  Traduction  par  Lonis-Stanislas-Xavier  de  Fnaft, 
décédé  sous  Louis  XVm  > .  {Extrait  de  la  traduction 
toui  fruit,) 

Quand,  parjure  à  la  foi  de  l'hospitalité. 
Le  berger  phrygien  sur  l'orageuse  plaine 
Entraînait  avec  lui  celte  fière  beauté. 

L'orgueil  de  Sparte  et  de  Mycène, 
Des  aquilons  Nérée  enchaînant  la  fureur. 
De  ce  terrible  arrêt  fhippa  le  lavissenr. 

Sous  quel  auspice  affreux  oonduis-ta  cette  proie, 
Que  les  Grecs  conjurés,  sous  les  remparude  Troie, 
Viendront  chercher  armés  du  glaive  et  du  fianheau. 
Résolus  à  briser  de  ton  hymen  inOme 

Et  du  monarque  de  Pergame 

Le  trAne  antique  et  le  berceau? 

Dieux  1  quels  flots  de  sueur  coulent  dans  les  batailles' 
Que  de  larmes  de  sang,  combien  de  funérailles 
Va  coûter  aux  Troyens  ta  criminelle  erreur  ! 
Déjà,  le  cœur  brillant  d'une  joie  homicide, 

Pallas  prépare  son  égide. 

Son  char,  son  casque  et  sa  fureur. 

L'intrépide  Teucer  et  t'appelle  et  te  presse; 
Au  fort  de  ces  périls,  au  fort  de  la  détresse, 
Tu  connaîtras  aussi  le  fougueux  Mérion  ; 
Vois-tu  pas  accourir,  tout  bouillant  de  colère. 

Ce  flls  plus  vaillant  que  son  père, 

Diomède.  effroi  d'IlionT 

Et  toi,  comme  à  l'aspect  d'un  loup  dans  la  prairie 
Fuit  le  cerf,  oubliant  l'herbe  tendire  et  fleurie, 
On  te  verra,  fuyant  un  fkronche  agresseur. 
Accourir  éperdu,  tout  pAte^  hors  d'haleine. 

Pour  désabuser  ton  Hélène 

Des  serments  de  son  défenseur. 

L'inflexible  courroux  de  la  flotte  d'Arfaille 
Retardera  la  mort  d'une  superbe  ville 

le  deuil  étemel  des  mères  des  Troyens. 
Mais,  les  temps  accomplis,  par  les  nains  de  la  Grèce 

La  flamme  ardente  et  vengeresse 

Détruira  les  murs  phrygiens. 

De  l'appui  de  Vénus  en  vain  tirant  ta  gloire. 
Sur  tes  cheveux  dorés  tu  promènes  l'ivoire  ; 
Vainement,  au  milieu  d'un  essaim  de  beautés. 
Ta  faveur  tour  à  tour  leur  accorde  un  sourire. 

Ou  leur  partage  sur  la  l)Te 

Le  plus  doux  chant  des  voluptés  ; 

Vainement,  dans  ta  couche  à  l'amour  consacrée. 

Tu  fuiru  les  Cretois  et  leur  flèche  acérée. 

Ou  le  rapide  Ajax  et  son  dard  menaçant  ; 

Ton  front  (trop  tard,  hélas  !)  viendra  baiser  la  tetre. 

Et  ta  chevelure  adultère 

Se  parfumera  dans  le  sang. 

Tourne  les  yeux  :  voici  les  fléaux  de  ta  nce. 
Ulysse  avec  Nestor,  son  émule  d'audace  ; 
Pour  te  frapper,  Ajax  devance  ces  guerriers  \ 
Près  de  lui  Sthénélns,  également  habile 

A  lancer  la  flèche  docile, 

A  modérer  de  fiers  coursiers. 

+  LOUIS  XVUI. 

Lettre  du  Roi  —  à  son  frère  et  cousin 
Ferdinand  VII  d'Espagne. 

Cet  écrit  spirituel  et  malicieux  est  sorti  de  la  plaoïc 
acérée  de  Paul-Louis  Courier. 


833 


LOUIS  XVUI 


LOUIS-CHARLES 


834 


+  LOUIS  XVUI  (Charles  Joliet]. 
Des  articles  dans  le  «c  Nain  jaune  » . 

LOUIS-CHARLES,  Dauphin  de  France, 
nom  pris  par  deux  des  derniers  imposteurs 
des  plus  remuants,  se  disant  fils  de 
Louis  XVI  (1). 

C'est  on  délit  que  d'obtenir,  en 
nsorpant  an  Ikox  nom  et  une  fansse 
qoalité.  an  intérêt  qai  t'exprime 
en  Boméndre. 

AVANT-PROPOS. 

§  I.  i)e  quelques  imjmteurs  polUigues 
de  ce  tiède, 

V  Tous  les  peuples  ont  vu  des  imposteurs 
revendiquant  Thonneur  d*une  illustre  ori- 
gine, et  les  droits  qui  pouvaient  y  être 
attachés.  Un  grand  nombre  s  éteint  rare- 
ment sans  devenir  l'objet  d'une  spéculation 
pour  quelque  ambitieux  obscur.  Combien 
de  fourbes  n*ont  pas  réclamé  la  succession 
d'un  conquérant  mort  sans  postérité  ! 
Combien  aont  pas  essavé  de  faire  revivre 
à  leur  profit  l'héritier  aun  empire  1  » 

Avant  le  xix*  siècle,  on  n'avait  pas  heu- 
reusement vu  en  France  de  ces  hommes 
audacieux  qui,  profitant  de  quelque  res- 
semblance avec  un  prince  enlevé  par  une 
mort  tragique,  se  soient  présentés  comme 
y  ayant  échappé,  et  favorisés  par  des  mé- 
contents et  par  Tamour  des  peuples  pour 
la  nouveauté,  prolonger  les  troubles  qui 
les  avaient  vus  naître,  ensanglanter  la 
terre  et  expier  sur  Téchafaud  leurs  ten- 
tatives criminelles. 

Toutefois,  en  1596,  on  arrêta  un  jeune 
homme  de  22  à  23  ans,  qui  se  disait  fils 
de  Charles  IX  et  qui  était  allé  à  Reims 
pour  être  sacré  roi.  Il  faisait  beaucoup 
valoir  certaines  révélations  que  lui  et  un 
laboureur  de  Vaux,  en  Champagne,  pré- 
tendaient avoir  eues,  circonstances  c^ue 
Thomas  Martin  et  le  nouveau  prophète 
Pierre-Michel  ont  fait  revivre  en  faveur 
d'un  imposteur  récent.  Quelques  seigneurs 
donnaient  ou  feignaient  de  donner  dans 
ces  chimères,  et  fournissaient  libéralement, 
par  compassion,  disaient-ils,  à  son  entre- 
tien, ainsi  que  cela  est  arrivé  plus  particu- 
lièrement pour  deux  autres  imposteurs  de 
ce  siècle.  Dans  les  conjonctures  critiques 
où  se  trouvait  l'Etat,  le  parlement  de 
Paris  confirma  la  sentence  du  juge  royal 
de  Reims  [)ar  laquelle  Laramée,  c  était  le 
nom  de  cet  imposteur,  avait  été  condamné 


(i)  L'on  de  ces  imposteurs,  ne  connaissant  pas  bien 
l'ordre  des  noms  de  baptême  da  fils  de  Louis  XVI,  si- 
tnnil  ChfTles-Loais. 

T.  II. 


à  être  pendu.  U  fut  exécuté  sur  la  place  de 
Grève. 

Pendant  plus  de  deux  siècles,  aucune 
fourberie  de  ce  genre  n'avait  eu  l'occasion 
de  se  produire.  Mais  notre  siècle  nous  en 
réservait  toute  une  série. 

A  côté  des  mémorables  événements, 
si  divers,  des  grands  faits  et  des  folies 
qui,  en  France,  ont  marqué  la  première 
moitié  du  xix*  siècle,  il  faut  donc  pla- 
cer, comme  une  autre  teinte  du  tableau, 
les  tentatives,  parfois  criminelles,  le  plus 
souvent  insensées,  d'hommes  qui,  par 
imposture,  ont  voulu  s'approprier  ail- 
lustres  noms  et  les  plus  haute^  positions 
qui  ne  leur  appartenaient  point.  La  France, 
terre  classique  des  choses  extraordinai- 
res et  incroyables,  devait  voir  naître  le 
•plus  grand  nombre  de  ces  excentricités, 
qui  n'ont  pour  résultat  que  de  semer  le 
trouble  dans  la  Société  ou  d'exploiter  la 
crédulité  publique  au  profit  des  mono- 
manes  et  des  charlatans  qui  se  rendent 
coupables  d'impostures.  Aussi  la  France, 
seulement  depuis  le  commencement  de  ce 
siècle,  a-t-elie  vu  surgir  un  assez  bon 
nombre  de  ces  prétendants  fous  ou  fripons . 

Le  premier  fourbe  dans  l'ordre  des  dates, 
qui  a  paru,  est  un  personnage  qui  se  faisait 
appeler  Louis- Joseph  Xavier  (Voy.  ce 
nom) .  Il  prétendait  être  le  duc  de  Bour- 
gogne, fils  aine  du  Dauphin,  père  de 
Louis  XVI.  Sa  mère,  disait-il,  ayant  con- 
sacré son  premier  né  à  Dieu,  l'avait  fait 
sortir  secrètement  de  France,  pendant 
qu'il  était  encore  au  maillot,  avant  même 
qu  il  eût  reçu  le  baptême.  Ceux  qui  avaient 
été  chargés  de  cette  mission  l'avaient 
amené  au  village  de  Frapecu,  près  de 
Namur,  où  ils  l'avaient  abandonné.  Heu- 
reusement pour  la  réputation  de  la  Dau- 
phine,  les  aocuments  plus  ofiiciels  que  la 
parole  du  sieur  d'Aché  ou  Dachet,  ainsi  se 
nommait  ce  personnage,  prouvent  qu'il 
était  né  à  Namur,  en  1748.  Ce  prétendant 
se  fit  religieux.  C'est  alors  que  sa  folie 
parait  avoir  commencé.  Ce  que  voulait  le 
sieur  d'Aché,  c'était  moins  le  trône  de 
France  encore  que  le  baptême  ;  il  deman- 
dait le  baptême  à  tous  ceux  qu'il  rencon- 
trait, et  on  ne  sait  comment  il  s'est  fait 
que  personne  n'ait  entrepris  de  le  guérir 
en  feignant  de  le  lui  administrer.  D'Aché 
doit  être  mort  dans  un  hôpital  d'insensés. 
De  tous  les  princes  qui  disparurent  dans 
une  tourmente  révolutionnaire,  aucun 
n'eut  autant  de  sosies  que  le  fils  de 
Louis  XVI.  On  en  compte  jusqu'à  quatorze 
ou  quinze  !  et  c'est  d'eux  plus  particulière- 
ment que  nous  allons  avoir  à  nous  occu- 
per, tout  en  signalant  néanmoins  plusieurs 

27 


835 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


^\ 


autres  fourbes,  d'espèces  différentes,  ap- 
partenant à  notre  ép<)que. 

En  1800,  un  écrivain,  M.  Regnault- 
Warin,  s'empare  d'événements  récents,  il  y 
entremêle  des  aventures  romanesques,  et 
Touvrage  est  lu  avec  intérêt  parce  qu'on 
y  retrouve  quelques  traits  des  hautes  in- 
fortunes de  Louis  XVI  et  de  la  famille 
royale.  Bientôt  ce  roman  a  le  Cimetière 
de  la  Madeleine  »  devient  la  source  à 
laquelle  une  foule  de  personnages  puisent, 
le  plus  grand  nombre,  des  connaissances 
historiques,  et  les  autres,  les  moyens  d'a- 
buser et  d'exploiter  à  leur  profit  les  esprits 
faibles  et  crédules,  en  s'emparant,  à  leur 
tour,  d'un  prétendu  enlèvement  et  en  affir- 
mant l'existence  de  Louis  XVII. 

Le  premier  faux  Dauphin  qui  parut 
remonte  au  temps  du  Consulat.  Ce  fut 
Jean-Marie  Hervagault,  fils  d'un  tailleur 
à  Saint-Lô  (Manche),  en  1802.  Il  était  âgé 
d'environ  vingt  ans;  doué  d'une  figure 
intéressante,  d'un  son  do  voix  persuasif, 
il  joua  son  rôle  avec  assez  d'intelligence. 
Convaincu  de  s'être,  à  l'aide  de  faux  noms, 
procuré  de  l'argent,  des  vêtements  et  des 
égards  oui  ne  lui  appartenaient  pas, 
Hervagault  fut  condamné  par  jugement 
du  tribunal  criminel  séant  à  Melun,  le 
3  avril  1802,  à  quatre  années  d'empri- 
sonnement. Il  est  mort  à  fiicêtre,  le 
8  mai  1812. 

Dans  un  autre  ordre  de  fourbes,  nous 
trouvons  le  forçat  évadé  Cogmard,  trans- 
formé en  comte  Pontis  de  Sainte^Hélène, 
qui   faisait  le  whist  de  Louis  XVIII  et 

Î prenait  les  empreintes  des  serrures.  Ce 
ieutenant-colonel,  de  si  haut  nom,  avait 
eu  le  malheur  d'habiter  un  peu  le  bagne 
dans  sa  jeunesse,  et  là  on  voit,  en  général, 
assez  mauvaise  compagnie.  On  se  trouve 
lié  avec  des  personnes  dont  la  moralité 
n'est  pas  touiours  irréprochable;  on  est 
souvent  attathé  à  quelqu'un  qui  vous  rap- 
pelle plus  tard  cette  intimité,  souvent  fort 
gênante.  Voilà  précisément  ce  qui  perdit 
M.  le  comte  de  Sainte-Hélène.  Il  avait 
quitté  le  bagne  sans  dire  adieu  à  personne, 
pas  môme  à  MM.  les  directeurs  et  greffiers 
de  l'établissement.  C'était  un  homme  ingé- 
nieux pour  ces  sortes  de  choses,  que 
M.  Pontis  de  Sainte-Hélène.  Il  était  sorti 
en  costume  d'abbé,  donnant  sa  bénédic- 
tion à  tout  le  monde.  Le  garde-chiourme, 
qui  n'est  jamais  béni  par  personne , 
même  par  ses  pensionnaires,  baissait  la 
tête  devant  l'homme  évangélique  qui  lui 
imposait  les  mains.  Or  ,  un  garde  - 
chiourme  qui  baisse  sa  tête  ne  regarde 
pas,  et  l'œil  vaut  autant  que  le  bras  pour 
cette  profession  ;  enfin,  bénissant,  bénis- 


sant toujours  et  partout,  M.  Cogniard  prit 
la  clef  des  champs,  et,  toujours  abbt'>, 
trouva  le  moyen  ae  s'embarquer  pour  unt* 
sainte  mission.  Arrivé  à  la  Martinique,  il 
devint  le  directeur  spirituel  de  la  cuisi- 
nière de  M.  le  comte  ae  Pontis  de  Sainte- 
Hélène.  La  condition  était  bonne.  Il  vivait 
comme  un  chanoine.  Une  cuisinière  qui  a 
des  velléités  pieuses  et  qui  ne  sépare  pas 
la  créature  du  Créateur,  a  toujours  des 
consommés  et  autres  fortifiants  au  servico 
de  son  directeur.  Cogniard  était  donc 
comme  Tartuffe, 

Gros  et  gns,  \t  teinl  frais  et  la  boacbe  termeille. 

guand  arriva  presque  subitement  la  mort 
de  M.  le  comte  de  Pontis  de  Sainte-Hélène. 
La  pieuse  cuisinière  et  son  respectacle 
directeur  firent  main  basse  sur  toutœ 
({u'il  y  avait  de  valeurs  empochables,  et 
même  sur  les  titres  de  famille  du  comte. 
La  justice  vint  ensuite  :  il  ne  restait  plus 
que  ce  qu'on  n'avait  pu  prendre. 

Par  un  singulier  hasara,  l'ancien  forçat 
ressemblait  à  peu  près  à  M.  le  comte  de 
Sainte-Hélène;  il  revint  en  France,  où 
avait  servi  celui  dont  il  portait  le  nom  ; 
il  fut  admis  dans  un  ré^ment  en  Espagne, 
s'y  conduisit  avec  une  sorte  d'énergie, 
et  obtint  le  grade  de  lieutenant-colonel. 
La  Restauration  le  trouva  dans  cette  posi- 
tion. C'était  un  adroit  personnage,  qui  se 
mit  bien  en  Cour  en  trouvant  beaucoup 
d'esprit  à  Louis  XVIII  ;  il  répétait  ses  mots 
et  lui  attribuait  tous  ceux  qu'on  disait 
alors,  et  on  en  disait  beaucoup.  C'était  là 
un  temps  spirituel  ;  on  s'occupait  peu  d'af- 
faires pubhques  ;  l'opposition  se  Ix)rnait  à 
quelques  traits  malins  ;  on  n'en  était  pas 
arrivé  à  faire,  de  la  conversation  des 
salons  devant  les  femmes,  une  déclamatioa 
de  lieux  communs  politiques.  Avec  cinq 
ou  six  idées  qui  forment  le  fond  des 
choses  aujourd'hui,  on  parle,  pendant  si\ 
heures,  depuis  l'Assemblée  nationale  jus- 
qu'aux boudoirs  des  lorettes.  Enfin  il 
parait  que  nous  sommes  des  hommes  sé- 
rieux !  A  la  bonne  heure  1 

Tant  est  que  Louis  XVIH,  qui  aimait 
Qu'on  le  trouvât  l'homme  le  plus  piquant 
de  son  royaume,  prit  beaucoup  de  goût 
pour  le  comte  Pontis  de  Sainte>Hélèae, 
qiii  fut  admis  au  jeu  de  Sa  Majesté!'.  Tout 
allait  pour  le  mieux  du  monde  :  honneurs, 
argent,  réception  à  la  Cour  et  à  la  Ville; 
c'était  pour  l'ancien  forçat  un  rêve  doré 
qui  devait  pourtant  bientôt  s'évanouir. 
Dans  les  revues,  dans  les  visites  officielles, 
il  avait  été  reconnu  par  d'anciens  cama- 
rades de  Toulon.  On  vint  chez  lui  ;  il  donna 
d'abord  quelques  secours.  Des  exigences. 


837 


LOnjS-CUAALES 


LOUIS-CHARLES 


838 


accompagnées  de  grossières  menaces,  sur- 
vinrent ensuite.  Le  comte  était  dans 
Tenfer.  Enfin ,  par  une  transaction  qui 
prouve  ou'il  y  avait  encore  du  sang  de  vo- 
leur mêlé  aux  habitudes  aristocratiques, 
Cogniard  consentit  k  faire  une  société  en 
participation  pour  l'exploitation  des  ser- 
rures du  faubourg  Saint-Germain,  et, 
comme  disent  ces  messieurs,  U  préparait 
les  affaires. 

Un  ancien  ami,  qui  n'était  pas  entré  dans 
l'association  et  qui  trouvait  la  chose  in- 
juste, dénonça  cette  commandite  à  M.  le 
préfet  de  police.  A  une  revue  de  la  place 
Vendôme,  où  défilaient  des  condamnés,  on 
arrêta  M.  le  comte  de  Sainte-Hélène,  oui 
fut  confronté  avec  ses  dénonciateurs.  11  lut 
bien  démontré  gu'on  avait  affaire  à  Co- 
gniard, qui  s'était  évadé  du  bagne  de  Tou- 
lon. Lui  seul  ji'en  voulut  pas  convenir.  A 
Toulon,  il  était  encore  dans  Timpénitence, 
et  ses  nouveaux  camarades  l'appelaient 
ironiquement  M.  le  comte  (1). 

Au  commencement  du  règne  de  Louis- 
Philippe,  une  aberration  d'esprit  fit  des- 
cendre dans  l'arène  des  imposteurs  jusqu'à 
une  noble  dame.  Nous  voulons  parler  de 
la  dame  que  nous  avons  connue  en  France 
sous  le  nom  de  Maria  Stella,  née  de  joinvillb 
(vov.  Maria  Stella),  presou'aussitôt  après 
la  ftévolution  de  juillet.  On  a  fait  justice 
de  la  fable  ridicule  de  lady  Maria  Stella 
Newborough,  baronne  de  SteinbiBrg,  sur 
la  substitution  du  fils  d'un  geôlier  de  la 
petite  ville  de  Modigliana,  nommé  Chiap- 
piu  (depuis  Louis-Philippe),  à  la  fille  au 
duc  et  de  la  duchesse  de  Chartres.  Le  pro- 
cès d'Affenaer,  iugé  en  1845,  a  fourni  la 
preuve  que  les  bons  Pères  jésuites  faisaient 
leurs  délices  de  cette  Maria  Stella.  Le  parti 
prêtre,  les  grands  et  petits  séminaires, 
ennemis  nés  du  gouvernement  de  Juillet, 
recherchaient  beaucoup  la  lecture  de  ce 
roman. 

Un  autre  imposteur,  dont  le  nom  se  rat- 
tache à  rhistoire  militaire  de  la  France  par 
la  lutte  qu'il  voulut  soutenir  contre  nos 


(1  )  C'est  avec  cette  singnltère  existence  d'homme  que 
le  thé&tre  de  U  Gaîté  a  fait  un  drame  représenté  pour  U 
première  fois  le  24  mars  1849.  et  imprimé  soos  le 
titre  de  «  le  Comte  de  Sainte-Hélène  »,  drame  en  cinq 
actes  et  sept  tableanx,  par  MM.  Charles  Desnoyer  et  En- 
gène  Nvs.  Les  aatenra  ont  illostré  cette  déjà  vieille 
anecdote  de  toot  ce  qne  le  mélodrame  a  de  pins  nsnel  en 
cambinaiMBS.  depuis  le  «  Faux  Martin  Gnerre  * ,  que  Ton 
jouait  il  y  a  quelque  trente  ans.  jnsqu  an  «  Manoir  de 
MontlooTier  •,  ainsi  qne  c  Fnaldès  »,  qn'on  jone  en- 
core qnehittefois.  U  nous  semble  qn'on  devrait  chercher 
aillears  que  dans  les  greffes  de  la  Conr  d'assises  pour 
dixertir  et  intéresser  le  public,  dans  on  tet&its  comme 
celui  où  nous  tîvous. 


armes  victorieuses  en  Afrique,  est  un 
Arabe.  Tandis  que  le  véritable  Bou-Maza 
expiait  au  Ham,  comme  prisonnier  de 
guerre,  la  faute  de  s'être  fait  chef  de  fana- 
tiques qui  avaient  proclamé  la  guerre  sain- 
te contre  les  Français,  un  autre  Bou-Maza, 
un  faux  Bou-Maza,  surgissait  pour  con- 
tinuer l'œuvre  commence  par  celui  dont 
il  usurpait  le  nom.  Le  chérif  Si-Boucif 
commençait  à  acquérir  sous  ce  surnom 
une  énorme  influence  parmi  leâ  tribus  du 
Jurjura.  Mais  ses  succès  ne  furent  pas  de 
longue  durée.  Le  mardi  2  octobre  1849, 
cet  imposteur,  étant  descendu  dans  la  val- 
lée de  rOued-Sahel,  à  la  tête  de  quatre  à 
cinq  mille  Kabyles,  fut  attaqué,  mis  en 
déroute  et  tué  par  M.  Beauprôtre,  sous- 
lieutenant  de  Zouaves,  adjoint  au  bureau 
arabe  d'Aumale,  gui  n'avait  avec  lui  qu'en- 
viron mille  cavaliers  indigènes. 

D'après  le  calcul  des  probabilités,  l'a- 
venir nous  tient  en  réserve  plus  d'un  vi- 
sionnaire qui  se  prétendra  le  duc  de  Reich- 
stadt,  échappé  au  joug  de  l'Autriche,  à 
la  surveillance  de  ses  gardiens,  au  moment 
où  Ton  faisait  pour  lui  le  simulacre  d'un 
enterrement.  Les  journaux  de  Paris,  du 
lundi  23  et  mardi  24  juillet  1849  (1),  ne 
nous  ont-ils  pas  déjà  fait  connaître  que  le 
23,  à  midi  et  demi,  un  individu  en  uni- 
forme de  lieutenant-général,  avec  le  grand 
cordon  de  la  Légion  d'honneur,  s'est  pré- 
senté chez  M.  le  général  Ghangarnierf  La 
figure  de  ce  général  étant  inconnue  aux 
officiers  d'état-major  de  service,  on  l'a  prié 
de  vouloir  bien  écrire  le  motif  de  sa  visite 
pour  qu'on  pût  le  transmettre  à  M.  le  gé- 
néral Changarnier,  qui  était  occupé  dans 
ce  moment.  «  Annoncez  S.  M.  l'empereur 
des  Français,  roi  de  Rome,  protecteur  de 
la  Confédération  germanique.  »  A  ces  titres 
pompeux,  on  a  bientôt  reconnu  qu'on  n'a- 
vait affaire  qu'à  un  fou.  II  a  été  arrêté  et 
mis  à  la  disposition  de  M.  le  préfet  de  po- 
lice. Si  le  duc  de  Bordeaux  mourait  jeune, 
nous  aurions  à  choisir  entre  une  douzaine 
de  Henri  V,  rançonnant  les  âmes  chari- 
tables en  attendant  la  vacance,  la  restitu- 
tion ou  la  restauration  du  trône  de  ses 
aïeux. 

Les  races  d'imposteurs  et  de  conspira- 
teurs ne  peuvent,  hélas  !  s'éteindre  tant  que 
les  mauvaises  passions  parleront  à  l'ambi- 
tion de  certains  hommes. 

Nous  noiis  apercevons  que  nous  nous 
sommes  éloigné  de  notre  sujet  principal, 
qui  est  de  passer  en  revue  les  imposteurs 
qui  ont  pris  les  titres  de  duc  de  Norman- 


(1)  Voyei  particulièrement  le  journal  «  le  Droit  >, 
des  23  et  24  juillet  1849. 


839 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


840 


3; 


die  et  de  dauphin  de  frange  ;  mais  c'est 
que  tous  les  fourbes  dont  nous  venons  de 
parler  se  rattachent  à  notre  histoire  d'une 
manière  très-directe.  Pourtant,  nous  allons 
rentrer  dans  notre  sujet. 

Lors  de  la  chute  du  glorieux  empire  de 
Napoléon,  il  surgit  tout  à  coup  plusieurs 
Louis  XVII;  il  en  parut  encore  avant  la 
mort  de  Louis  XVlll,  comme  au  temps  de 
Charles  X,  et  personne  n'a  encore  oublié 
le  sabotier  Mathurin  Bruneau  (né  à  Vé- 
zins,  Maine-etrLoire,  le  10  mai  1784).  Les 
fauteurs  et  les  dupes  de  ce  grossier  per- 
sonnage, auauel  la  malignité  affecta  de 
donner  de  l'éclat,  publièrent  des  «  Mé- 
moires, 9  dignes  d  eux  et  de  lui .  Il  fut 
condamné  à  cinq  années  d'emprisonne- 
ment, etc.,  par  le  tribunal  de  police  cor- 
rectionnelle, à  Rouen,  le  19  février  1818, 
pour  avoir,  en  faisant  usage  de  faux  noms 
et  de  fausses  qualités,  escroqué  des  effets 
et  des  sommes  considérables  (1). 

D'autres  individus,  à  force  de  songer 
sans  doute  que  le  Dauphin  existait,  se  sont 
détraqué  le  cerveau  au  point  de  se  consi- 
dérer eux-mêmes  comme  étant  ce  prince. 
Le  18  février  1818,  un  homme  se  présente 
aux  Tuileries,  et  demande  à  parler  au  roi, 
nui,  disaU-il,  le  reconnaîtrait  pour  Charles 
le  Navarre  à  une  marque  particulière,  à 
une  cicatrice  qu'il  lui  montrerait.  On  le 
conduit  à  l'état-maior  du  maréchal  de  ser- 
vice, où  se  rend  M.  le  comte  de  Montso- 
reau,  grand-prévôt  de  la  maison  du  roi, 
et  l'on  découvreque  le  prétendu  Louis  XVII 
est  Jean-François  Dukresne,  le  neveu  de 
M.  Dufresne  de  Saint-Léon,  sujet  à  des 
accès  d'aliénation  mentale. 

Deux  ans  après,  et  encore  dans  le  mois 
de  février,  un  sieur  R...,  huissier  de  la 


(1)  Sur  les  deux  priiniers  faux  Dauphins,  Herraganlt 
et  Mathurin  Bruneau,  il  existe  : 

l»  «  Le  Faux  Dauphin  (Jean-Marie  Henragaut),  ac- 
tuellement en  France  >  (rédigé  sur  pièces  officielles),  par 
Alph.  de  Beauchauip.  Parit,  Lerotige,  an  XI  (1803), 
S  vol.  in-12.  avec  un  portrait. 

â«  «  Histoire  et  procès  complet  du  faux  Dauphin 
Mathurin  Bruneau,  prévenu  de  vagabondage,  d'escroque- 
rie et  d'usurpation  de  nom  ».  Paria,  Pillet,  1818, 
in-80,  128  p.,  avec  le  portr.  de  Math.  Bruneau,  repré- 
senté devant  la  Cour  de  Rouen,  coiffé  d'un  bonnet  de 
coton  en  pain  de  sucre,  et  un  bras  allongé. 

30  t  Histoire  des  deux  fanx  Dauphins  (Hervagault  et 
Math.  Bruneau)  »,  par  M.  Alphonse  de  Beauchamp. 
Paru,  Germ.  Mathiot,  1818.  S  vol.  in-12  ou  1  vol. 
in-8,  546  p. 

40  t  Notices  sur  Hervagault,  sous  le  Consulat,  et  sur 
Math.  Bruneau,  sous  la  Restauration,  par  A.-F.-V. 
Thomas. 

Imprimées  dans  le  livre  de  l'anteor  intitulé  :  .«  Naûn- 
dorff,  ou  Mémoire  à  consulter  sur  l'intrigue  du  dernier 
faux  Louis  XVII  >.  Parii,  1837,  in-8,  p.  S59  k  300/ 


ville  d'Uzès,  se  trouvant  à  Paris,  fut  de 
même  arrêté  aux  Tuileries.  Cet  autre  fou 
se  disait  aussi  le  fils  de  Louis  XVI;  mais  il 
prétendait  être  envoyé  du  firmament  pour 
se  faire  reconnaître.  11  avait  defflandé 
dans  quelle  partie  du  château  était  logé 
son  oncle  Louis  XVIII,  et  il  débitait  mille 
extravagances. 

En  18:24,  on  vit  paraître  ai^  État^Unis 
Victor  Persat,  ancien  militaire  (1).  Une 
balle  reçue  à  la  tête,  d'autres  blessures  et 
le  froid  excessif  dans  la  retraite  de  Mos- 
cou avaient  causé  un  dérangement  stm- 
sible  dans  les  facultés  de  ce  brave.  D  lança 
des  proclamations  répétées  dans  quelques 
journaux  français  et  promettait  ses  «  Mé- 
moires. »  Sa  respectable  famille  s  empressa 
d'éclairer  le  public. 

Un  des  pius  récents  prétendants,  juj;e 
compétent  en  matière  d'imposture,  le  soi- 
disant  baron  de  Richement,  dans  les  Mé^ 
moires  qu'il  a  fait  paraître  en  juillet  1831, 
nous  révèle  le  nom  d'un  nouveau  fourbe 
nommé  Fontolive,  qui  surgit  à  Lyon  vers 
1830.  Ce  doit  être  lepersonnage  dont  parle 
l'ancien  préfet  de  police  de  la  Seine, 
M.  Gisquct,  dans  les  piquants  Mémoires 
qu'il  a  publiés  sur  la  bohème  politique  au 
temps  de  son  administration. 

a  Un  sixième  Dauphm  arrive  fort  à  pro- 
pos pour  nous  tirer  d'embarras;  quel 
Donheur  si  c'était  le  vériteble  frère  de  la 
duchesse  d'AngouIêmel  Voyons!  Nous 
sommes  à  la  fin  d'octobre  1831  ;  nous  as- 
sistons à  une  audience  du  tribunal  de  po- 
lice correctionnelle  de  Pontarlîer;  on 
amène  Louis  XVII;  mais  ô  abomination 
des  abominations  1  on  le  condamne  à  quatre 
mois  de  prison  pour  a  vagabondage,  »  et 
l'on  prouve  qu'il  a  été  tour  à  tour  dra- 
gon, maçon  et  garçon  de  salle  à  l'hospice  de 
Bicêtre.  Si  ce  pauvre  homme  était  chargé 
d'un  service  quelconque  dans  le  quartier 
des  fous,  là  sans  doute  il  aura  gagné  leur 
maladie.  » 

«  Nous  voilà  retombés  dans  le  doute.  » 

II  faut  qu'un  voile  longtemps  impéné- 
trable ait  caché  l'origine  du  comte  Die- 
bitsch  Sabalkanski,  feld-maréchal  des  ar- 
mées russes,  puisque  la  i)oli tique  a  cru 
possible  d'accréditer  l'opinion  qu'il  était 
Louis  XVII;  crovance  que  des  gazettes 
étrangères  ont  répandue  et  que  des  rê- 
veurs en  France  ont  accueillie.  Il  était  du 
même  âge  que  le  prince,  puisqu'il  naquit 
le  13  mai  1785,  au  village  de  Gross-Lew^ 


(1)  Sur  cet  autre  fanx  Dauphin,  Toyes  dus  c  Puis 
révolutionnaire  ».  édition  in-8. 1.  IV,  le  dnpitre  iati- 
tulé  :  «  les  Proacriti  de  la  Restnratîon  > .  pv  M.  Fréd. 
Degeorge. 


841 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLBS 


842 


(Sil^ie),  d'une  des  plus  anciennes  familles 
de  cette  province. 

Vraiment,  il  vient  autant  de  ducs  de 
Normandie  que  de  véritables  chapons  du 
Maine...  il  en  pleut  des  Louis  XYIi  depuis 
trente  ans. ..  Nous  nous  croyions  délivrés 
de  ces  apprentis  qui  arrivent  trop  tard, 
et  quand  la  place  est  occupée.  Mais  pas  du 
tout!  en  voici  encore  un  qui  ne  sera  peut- 
être  pas  le  dernier;  celui-ci  est  le  bon,  le 
véritable  duc  de  Normandie.  Il  a  bien  soin 
de  vous  prévenir  quMl  ne  faut  pas  le  pren- 
dre comme  ses  confrères  ou  prédécesseurs 
pour  un  faussaire,  un  charlatan  ou  une 
Déte.  Allons  donc  ! 

A  la  suite  de  la  révolution  de  juillet,  qui 
substituait  sur  le  trône  un  pnnce  de  la 
branche  cadette  à  un  roi  de  la  branche 
ainée,  nons  pouvions  du  moins  croire  que 
les  prétendus  fils  du  roi  martyr  renonce- 
raient à  leurs  espérances.  U  en  fut  autre- 
ment. 

Louis-Philippe  était  à  peine  parvenu  au 
trône,  que  surgissaient  à  la  fois  deux  nou- 
veaux fourbes  réclamant,  au  même  titre  que 
le  sabotier  Mathurin  firuneau,  le  nom  et 
l'héritage  du  père  qu'ils  s'étaient  choisi  : 
l'horloger  allemand  Naundorff  et  le  soi- 
disant  baron  de  Richemont.  Ces  nouveaux 
prétendants  publièrent  leurs  «  Mémoires  » 
avant  d'oser  se  mettre  eux-mômes  en  évi- 
dence, et  des  journaux  annoncèrent  qu'en 
France  et  en  Allemagne,  d'autres  étaient 
sous  presse.  Chacun  d'eux  avait  eu  le  temps 
d'étudier  son  rôle,  de  s'approprier  les  évé- 
nements et  de  prévoir  les  objections  des 
incrédules. 

N'allez  pas  croire  que  les  personnages 
dont  nous  venons  de  parler  soient  les  der- 
niers candidats  à  la  royauté  !  Ce  serait  une 
grave  erreur.  La  France  est  assurée  contre 
cette  disparition.  II  n'est  pas  une  de  nos 
provinces  qui  ne  soit  assez  heureuse  pour 
posséder  une  apparence  quelconque  oe  re- 
jeton de  l'ancienne  famille  de  nos  rois.  Mar- 
seille en  possède  deux  pour  son  compte 
qui,  en  attendant  que  la  providence  veuille 
bien  leur  mettre  le  trône  sous  le  nez, 
daignent  extorquer  à  la  crédulité  des 
femmes  des  marchés  de  cette  ville  des 
moyens  d'existence.  Lyon  en  possède  un 
autre.  Enfin,  Paris,  où  la  place  est  assez 
grande  pour  contenir  au  moins  un  autre 
prétendant  à  côté  du  trop  remuant  baron 
de  Richement,  le  possède  effectivement  ; 
moins  ambitieux  que  son  confrère  de  Ja  ca- 
pitale, ce  dernier  est  au  demeurant  bon 
{)rince,  ne  demandant  à  son  peuple  que  de 
ui  laisser  la  liberté  de  se  croire  le  véritable 
fils  de  Louis  XVI.  Cet  homme  long,  man- 
chot, à  face  enluminée,  et  qui  est  l'efifroi  de 


toutes  les  belles  promeneuses  du  jardin  du 
Luxembourg,  à  cause  de  l'expression  luxu- 
rieuse de  son  regard,  est  un  ancien  pro- 
fesseur du  nomdeVarney,  et  qui  demeure 
rue  de  Seine,  n.  60  (1). 

Jusqu'alors  la  France  et  l'AIleniagne 
avaient  joui  du  triste  privilège  de  nous 
fournir  Je  ces  pauvres  fous  et  de  ces  dan- 
gereux saltimbanques  politiques;  mais  voi- 
ci que  l'Amérique  veut  avoir  son  tourdans 

b  :  Fexnibition  des  pseudo-dauphins.  Quelques 
•  journaux  de  Paris,  de  la  première  huitaine 
de  février  18f$0,  nous  ont  donné  la  traduc- 
tion d'un  article  d'un  journal  paraissant  à 
Philadelphie,  qui  annonce  la  découverte 
d'un  nouveau  fils  de  Louis  XVI.  Que  va 
devenir  le  remuant  Richement  à  cette  nou- 
velle, lui  qui  avait  poussé  ses  affaires  as- 
sez loin,  jusqu'à  l'impudence  de  faire  as- 
si^er  la  ducnesse  d'Angouléme  devant  les 

c .  tribunaux  du  département  de  la  Seine, 
'  pour  que  la  princesse  eût  à  le  reconnaître 
pour  son  frère  1  Evidemment,  aux  yeux  de 
Kichemont,  le  prétendant  d'Amérique  ne 
peut  être  qu'un  imposteur  !  Mais  au  moins 
ce  dernier  a  un  nom  unique  qu'il  avoue,  et 
une  belle  position  qui  nous  rassure  contre 
les  démarcnes  qu'il  pourrait  faire  en  Fran- 
ce, pour  la  revendication,  au  moyen  d'in- 
trigues, du  trône  de  son  père.  Voici  la  tra- 
duction de  l'article  du  journal  de  Philadel- 
phie, que  nous  empruntons  au  «  Constitu- 
tionnel »  du  8  février,  colonnes  9  et  10  : 
Philadelphie.  —  Il  paraît  ici  un  jour- 
nal quaker  intitulé  :<  The  Friend  «(l'Ami). 
Ce  journal  a  rendu  compte,  dans  ses  der- 
niers numéros,  d'une  visite  faite  par  quel- 
ques quakers  aux  Indiens  ménommes, 
cnez  lesquels  ils  ont  trouvé,  disent-ils,  le 
fils  de  Louis  XVI,  chef  indien  et  mission- 
naire. M.  T.  Wistar  avait  été  chargé,  par 
le  Président,  de  tenir  conseil  avec  les  In- 
diens ménomines  sur  le  mode  le  plus  équi- 
table de  distribution  d'une  somme  a'ar- 
gent  entre  leurs  cousins  les  ménomines 
mélangés.  M.  A.  Cope,  négociant  estimé  à 
Philadelphie,  obtint  la  permission  d'accom- 
pagner M.  Wistar.  Ses  amis  eurent  à  cette 
occasion  une  entrevue  avec  un  personnage 
mystérieux  qu'on  suppose,  par  divera  mo- 
tifs, être  le  Dauphin  ae  France.  II  est  dé- 
peint comme  un  homme  petit  et  fort, 
ayant  l'air  franc  et  ouvert,  annonçant, 
beaucoup  d'intelligence  et  de  bonté,  avec 
cette  affabilité  qui  caractérise  le  prôtre 
catholique  européen.  On  lui  donnait  le  nom 


(1)  Auteur  de  deux  articles  de  critique  philosophique 
dans  la  «  Revue  eucyclopédique  »  :  1<>  'sur  les  Etudes 
de  l'Homme,  par  Bonstetten  (t.  XIH).  et  sur  le  Rapport 
de  la  Nature  à  l'Homme,  par  le  baron  Massias  (t.  XVIII). 


843 


LODiS-GHARLES 


LOUIS-CHÂRLES 


844 


d'Ëliezer  Williams,  et  ce  qui  était  plus 
étonnant,  le  titre  de  chef  des  Indiens 
SaintJlégis  et  de  ministre  de  l'église  épis- 
copale.  On  disait  aue  c'était  un  homme 
tres-versé  dans  les  lettres  et  les  sciences, 
qu'il  avait  formé  une  bibliothèque  pré- 
cieuse contenant  beaucoup  de  volumes  des 
missionnaires  jésuites  et  des  voyageurs 
qui  ont  les  premiers  visité  la  contrée  du 
Lac.  il  avait  fait  longtemps  des  recherches 
se  rattachant  à  l'histoire  ancienne  des  na- 
tions indiennes  du  N.-O.,  et  conûa  à  ses 
amis  qu'il  avait  formé  le  projet  de  com- 
poser un  ouvrage  historique  sur  cette 
matière.  Il  avait  déjà  publié  ()uel(]ues  es- 
sais; des  journaux  les  avaient  imprimés,  et 
l'on  ne  pouvait  plue  se  les  procurer. 

Quelques  circonstances  nouvelles  aug- 
mentent l'intérêt  oui  s'attache  à  ce  per- 
sonnage remarquable,  sans  lever  le  mys- 
tère qui  plane  sur  sa  vie.  Cette  entrevue 
inspira  le  plus  vif  intérêt  aux  deux  qua- 
kers. Le  journal  ajoute  qu'il  y  a  quelaues 
années,  un  Français  Agé  mourut  à  la  Nou* 
velle-Oriéans  et  fit,  en  présence  de  té- 
moins dignes  de  foi,  la  déclaration  singu- 
lière qui  suit  :  «  J'étais  en  France  à  l'é- 
poque de  la  première  révolution,  et  en 
rapport  avec  quelques  chefs  éminents  du 
parti  populaire.  Onn'aiamais  pu  savoir 
positivement  ce  qu'était  devenu  le  Dauphin 
de  France  :  on  croyait  généralement  qu'il 
était  mort;  mais  des  personnes,  indignées 
du  traitement  cruel  qu'éprouvait  Je  mal- 
heureux enfant,  l'arrachèrent  des  mains 
de  Simon  et  le  luj  confièrent  à  lui,  sous  la 
promesse  solennelle  de  le  conduire  hors  de 
France,  de  l'établir  dans  un  pays  où  l'op 
n'entendrait  plus  parler  de  |ui  et  de  garder 
le  secret.  Eu  conséquence,  il  avart  conduit 
le  Dauphin  en  Amérique  et  l'avait  remis  k 
une  tnbu  d'Indiens,  en  le  confiant  à  la 
sollicitude  spéciale  d'un  chef,  qui  l'avait 
adopté  pour  fils.  L'enfant  était  devenu 
homme,  et  était  alors  missionnaire  chey 
les  Indiens  Onaida .  Il  se  nomme  Eliezer 
Williams.  > 

Voici  une  autre  version  :  «  Un  Français 
il.  Bélanger,  récemment  décédé  à  la  Nou-r 
velle-Orléans,  a  déclaré  au  moment  de  sa 
mort  que  dans  l'année  1795  il  conduisit 
de  Paris  le  Dauphin  de  France,  fils  de 
Louis  XVI,  par  la  Hollande  et  l'Angleterre,- 
aux  Etats-Unis,  et  le  confia  aux  soins  d'un 
chef  iroquois  nommé  Thomas  Williams, 
du  Canada.  Eliezer  Williams  parait  avoir 
maintenant  de  soixante-trois  à  soixante- 
cinaans;  il  a  cinq  pieds  neuf  pouces  (cinq 
pieds  trois  pouces  français),  et  paraît  pen- 
cbor  vers  l'embonpoint.  Il  a  le  teint  brun, 
mais  pas  autant  que  ))caucoup  d'Améri-r 


cains  et  surtout  d'Européens  du  continent: 
ses  yeux  sont  d'une  couleur  foncée,  mais 
non  pas  noirs  ;  au-dessus  du  sourcil  gauche 
il  a  une  cicatrice.  Il  a  le  nez  aquilin  et  la 
lèvre  supérieure  saillante  :  c'est  le  carac- 
tère distinctif  de  la  maison  d'Autriche.  ■ 
u  C'est  remplir  un  devoir  d'honoèle 
homme  en  faisant  voir  clair  une  fois  pour 
toutes  dans  les  manœuvres  de  ces  pré< 
tendus  Dauphins  de  France,  qui  abusent 
des  souvenirs  les  plus  sacrés  et  insultent 
les  noms  les  plus  respectables.  La  morale 
publique  ne  peut  souffrir  plus  longtemps 
ui  coupaî)le  industrie  de  quelques  spécu- 
lateurs qui  se  livrent  impunément  a  une 
fourberie  qui  cherche  encore  à  multiplier 
le  nombre  des  personnes  abusées,  parc« 

au'elie  vit  de  leur  crédulité;  à  un  genre 
'escroquerie  politique  que  les  lois  ont 
prévue  et  que  le  pouvoir  devrait  réprimer. 
Puisque  1  autorité,  danscette  circonstance, 
est  restée  inactive,  puisqu'elle  n'a  pas  cru 
qu'il  lui  appartenait  de  faire  cesser  le 
scandale,  il  est  bon  qu'à  son  défaut,  on 
puisse  s'adresser  à  la  presse.  » 

«  On  s'est  trop  fié  jusqu'ici  au  ridicule 
pour  faire  justice  de  cette  œuvre  de  men- 
^onçe.  Sans  doute  l'intrigue  des  fau\ 
Louis  XVII  ne  peut  s'étendre  à  de  vastes 
proportions,  ni  devenir  un  danger  pour 
l'Etat,  parce  que  de  semblables  manœuvres 
sont  un  danger  pour  les  intérêts  particu- 
liers et  une  insulte  pour  la  conscience  pu- 
bliquew  Quand  le  nombre  des  personnes 
abusées  serait  encore  plus  restreint, 
quand  il  n'y  aurait  qu'un  seul  individu  en 
France  qui  pût  croire  à  l'existence  <l*un 
fils  de  Louis  XVI,  méconnu  pas  les  siens, 
repoussé  par  ceux  qui  devraient  laccueil- 
lir^  ce  serait  trop  encore.  Il  faut,  sur  <x 
point,  ne  laisser  aucun  refuge  à  Terreur, 
aucun  prétexte  à  l'incertitude  et  9u  doute 
pour  les  esprits  prévenus.  » 

tf  On  est  indigné  en  lisant  les  menson- 
ges que  les  pamphlétaires  de  ces  intrigues 
ont  fait  circuler  parmi  ceui^  qu'ils  trom- 
pent, et  ont  cherché  à  accréditer  dan$  les 
olasses  populaires.  Telle  est,  en  effet,  la 
triste  condition  de  ces  imposteurs,  (|ui, 
pour  soutenir  leur  fabl^.  sont  obligés  d  at- 
taquer tous  les  princes  de  la  branche  aimV, 
dont  la  loyauté  est  respectée  par  les  plus 
ardents  ennemis  de  la  maison  de  Pour- 
bon,  et  de  calomnier  dans  la  personne 
de  la  fille  de  touis  XVI  la  vertu  elle- 
même.  Certes  les  noms  que  nous  venons 
de  prononcer  sont  trop  haut  placés  pour 
être  atteints  par  des  allégations  qui  partent 
de  si  bas,  et  ces  princes  sont  assez  défen- 
dus, par  la  vénération  qui  les  entoure, 
contre  les  libelles  clandestins  de  semblables 


845 


LOUIS-GHARLBS 


LOUIS-CHARLES 


84C 


aventuriers....  Pour  croire  que  Louis  XVII 
existe,  il  faut  oser  croire  que  la  fille  de 
Louis  XVI  est  une  sœur  dénaturée.  Or, 
c'est  un  horrible  malheur,  presaue  une 
impiété,  que  de  soupçonner  madame  la 
Dauphine(l).  » 

Louis  XVIIÏ  et  Charles  X  étaient,  aux 
yeux  de  tous  ces  Dauphins,  des  usurpa- 
teurs. La  France,  disaient-ils,  avait  dé- 
trôné celui-ci  pour  rétablir  la  ligne  de 
Louis  XVI.  Aussi  le  prince  Louis-Charles 
de  Bourbon,  Dauphin  de  France  He  soi- 
disant  baron  de  Richement),  se  hate-t-il 
de  protester  contre  Télection  du  roi  Louis- 
Philippe.  Un  autre  prince  qui  signe  Charles- 
Louis  de  Bourbon,  dauphin  de  France 
(Naundorflf),  et  dont  les  oroits  ne  sont  pas 
moins  incontestables,  protesta  à  son  tour 
contre  la  monstruosité  de  la  séance  du  7 
août  i830;  puis  on  nous  fait  distribuer 
une  proclamation  signée  par  le  duc  de 
Normandie,  autre  Dauphin,  datée  de 
Bruxelles,  25  mars  183i,  accompagnée 
d'une  précédente  imprimée  à  Luxembourg, 
le  6  janvier  4830. 

Enfin,  Ton  adresse  aux  fidèles  sujets  de 
Louis  XVII  vingt  mille  exemplaires  d'une 
constitution  libérale  qu'il  daigne  octroyer 
à  la  nation  française.  Ce  dernier  document 
est  précédé  d'un  colloque  entre  deux  per- 
sonnes, dans  lequel  l'un  des  interlocuteurs 
démontre  l'existence  de  Louis  XVn,  et 
raconte  comment  il  s'était  évadé  du 
Temple.  On  colporte  ces  imprimés  dans 
nos  départements,  on  en  dépose  secrète- 
ment des  paquets  aux  bureaux  des  journa- 
listes pour  leur  satisfaction  personnelle, 
et  pour  qu'ils  ne  manquent  pas  d'éclairer 
leurs  concitoyens. 

.  Si  les  prétendants  au  titre  de  Dauphin 
s'étaient  bornés  à  leurs  innocentes  pro- 
testations; s'ils  se  fussent  du  moins  con- 
tentés de  publier  des  chartes,  des  procla- 
mations ;  s'ils  n'avaient  pas  voulu  nous 
apporter  le  trouble,  l'anarchie,  ils  auraient 
pu  jouir  paisiblement  de  leur  succès  auprès 
des  crédules  et  se  complaire  dans  leurs 
illusions.  Mais  en  attendant  le  vote  d'un 
budget  légal,  tous  ces  Louis  XVII  se  com- 
posaient une  espèce  de  liste  civile  à  Taide 
aescroqueries.  C'était  lever  par  anticipa- 
tion des  impôts  avec  une  irrégularité  que 
l'administration  et  la  justice  ne  pouvaient 
tolérer. 

En  outre,  ils  employaient  fort  mal  l'ar- 
gent de  leurs  contribuables  :  un  de  ces 
Louis  XVÏI  (NaUndorff)  se  trouvait  mêlé 


(i)  A.  F.  V.  Thomas.  «  Naiindorff.  ou  Mémoire  à 
coBjulUir...  •  Paru,  1837,  tn-S,  p.  2  et  suiv. 


quelquefois  aux  mouvements  du  parti  car- 
liste et  soudoyait  un  journal  de  cette  cou- 
leur, tandis  qu'un  autre  (Richemont)  se 
faisait  successivement  légitimiste  et  répu- 
blicain, suivant  l'intérêt  qu'il  pouvait 
trouver  à  prendre  tel  ou  tel  masque  pour 
fomenter  la  discorde. 

Dans  plusieurs  circonstances  où  les  dé- 
sordres avaient  pris  un  caractère  sérieux, 
la  coopération  mystérieuse  de  ces  person- 
nages compliquait  la  difiiculté  de  remonter 
à  la  cause  première. 

Les  instruments  qu'ils  faisaient  agir 
n'étaient  ni  franchement  républicains,  ni 
ouvertement  légitimistes;  l'on  ne  pouvait 
expliquer  leur  conduite  en  prenant  comme 
point  de  départ  des  opinions  indétermi- 
nées; il  y  avait  là  du  louche,  des  doutes 
bien  difficiles  à  résoudre.  11  restait  toujours 
une  lacune  dans  les  investigations  de  la 
justice,  comme  dans  l'ensemble  des  propres 
connaissances  du  préfet  do  police  sur  les 
éléments  constitutifs  des  parties. 

Les  manœuvres  de  ces  conspirations  am- 
phibies étaient  parvenues  à  créer  une  co- 
terie incolore  qui  prêtait  son  appui  à  toutes 
les  factions,  et  salariait  la  révolte  sous 
toutes  les  formes  (i). 

§  IL  Du  Dauphin  et  des  Pseudo-Dauphins  (â). 

Le  Dauphin  estril  mort  au  Temple,  ou 
bien  est-il  parvenu  à  s'en  évader?  C'est  là 
une  question  qui  ne  sera  probablement 
jamais  tranchée  et  qui  pourra  servir  de 
pendant  au  mystère  impénétrable  du 
Masque  de  fer.  En  effet,  d'un  côté  on  trouve 
un  acte  de  décès,  un  procès-verbal  d'au- 
topsie signé  par  MM.  les  docteurs  Pelletan 
et  Dumangin;  en  outre,  le  geôlier  du 
Temple,  Lasne,  a  déclaré  devant  la  justice, 
le  30  octobre  1834,  qu'il  avait  conduit  ^u 
cimetière  et  vu  de  ses  yeux  mettre  en 
terre  le  cadavre  du  Dauphin    [3],   M.  le 


(1)  Gisquel,  ses  Mémoires,  t.  m,  ch.  ii,  p.  90  à  50 
(1840). 

-{-  (2)  Louis  XVIl  a  été  le  sujet  de  divers  OQvrages 
qu'on  trouvera  éuumérés  à  la  suite  de  rart|cle  que  lui  a 
consacré  la  <  Nouvelle  Biogtaphie  générale  »,  t.  XXXI. 

(3)  Un  fait  jusqu'à  ce  jour  inconnu,  c'est  que  le  prêtre 
chargé  de  l' inhumation  était  un  génovéfain  du  nom  de 
Renard,  qui  ne  tarda  pas  à  quitter  les  ordres  et  i  se 
marier.  Henard  établit  une  maison  de  librairie  dans  la 
rue  Ganmartin.  et  parvint  par  son  esprit  et  ses  nanières 
à  se  former  la  plus  belle  clientèle  que  jamais  libralni 
de  Paris  ait  possédée.  Non-seulement  il  founiissait  tous 
les  membres  de  la  famille  impériale,  mais  encore  les 
ministres  de  Napoléon  et  les  seigneurs  de  la  cour.  La 
première  Restauration  lui  flt  perdre  celte  belle  clieolèla, 
mais  ce  qui  le  désespéra  davantage  et  qui  inffkt  perdre 
presque  la  raison,  ce  fut  la  crainte  qu'on  ne  déomvrtt 
que  c'était  lai  qui  avait  inhumé  le  Dauphin  :  il  reçoit- 


847 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHÂRLES 


84S 


docteur  Pelletan  a  fait  plus,  il  a  conservé 
le  cœur  du  fils  de  Louis  XYl,  Ta  mis  dans 
l'esprit-de-vin,  et  après  la  restauration  il 
en  a  fait  hommage  à  madame  la  duchesse 
d'Angoulôme.  I^  mort  du  duc  de  Nor- 
mandie serait  donc  indubitable. 

Mais  les  partisans  de  Louis  XVII  répon- 
dent que  le  Dauphin  serait  mort  le  8  prai- 
rial et  aue  cependant  on  trouve  à  la  date 
du  14  au  même  mois,  dans  les  actes  de  la 
Convention,  un  décret  qui  ordonne  de 
poursuivre,  sur  toutes  les  routes  de  France, 
le  fils  de  Capet  ;  ils  montrent  un  discours 
adressé,  sous  les  murs  des  Sables  d'O- 
lonne,  parCharetteà  son  armée;  le  géné- 
ral vendéen  dit  à  ses  soldats  :  «  Voulez- 
vous  laisser  périr  Tenfant  miraculeusement 
sauvé  du  Temple  comme  ont  péri  ses  au- 

fustes  parents?»  Enfin  le  procès- verbal 
'autopsie  dressé  par  MM.  Pelletan  et  Du- 
mangin  contient  cette  phrase  :  «  On  nous 
a  représenté  un  cadavre  qu*0N  nous  a  nrr 
ÊTRE  celui  de  Charles-Louis,  duc  de  Nor- 
mandie. 9  Ainsi  les  médecins  ont  bien  réel- 
lement fait  au  Temple  l'autopsie  d'un  en- 
fant, mais  ils  ne  constatent  nullement  l'i- 
dentité de  cet  enfant  avec  le  Dauphin,  et 
de  plus  une  discussion  fort  vive,  et  qui  a 
amené  la  publication  de  plusieurs  bro- 
chures, s'est  engagée  entre  MM.  Pelletan 
et  Dumangin.  M.  Pelletan,  oui  conservait 
le  cœur  de  Louis  XVII  dans  resprit-de-vîn 
et  qui  devait  l'offrir  un  jour  à  madame  la 
duchesse  d'Angoulôme,  soutenait  naturel- 
lement l'identité  ;  M.  Dumangin  la  niait 
énergiquement.  Un  enfant  d'une  dizaine 
d'années  aurait  donc  été  substitué  au  Dau- 

Êhin,  et  c'est  le  cadavre   substitué  que 
[.  Lasne,  eardien  du  Temple,  aurait  ac- 
compagné a  sa  dernière  demeure. 

Voici  les  principaux  arguments  donnés 
à  l'appui  de  chaque  opinion  ;  nous  le  répé- 
tons, que  faudrait-il  donc  penser  ?  Dans  ce 
monde  tout  est  possible  ;  mais  quelque  in- 
térêt oui  puisse  s'attacher  à  la  question 
considérée  au  point  de  vue  historique,  les 
lecteurs  des  <c  Supercheries  »  pensent  bien 
que  nous  ne  voulons  pas  la  traiter  (ij.  Des 
écrivains  honorables  et  bien  informa  ont 
éclairci  ce  qu'il  y  a  d'obscur  sur  la  fin  du 
malheureux  fils  de  l'infortuné  Louis  XVI, 
et  nous  croyons  devoir  rappeler  ici  les 
écrits  qu'ils  ontpubliés  afin  que  Ion  puisse 
bien  étudier  cette  page  de  nos  néfastes  an- 
nales. 


tait  les  persécutions  des  Bourbons.  Si  Renard  avait  cm 
n'avoir  mi/  en  terre  qu'an  simulacre  de  Dauphin,  il 
n'eût  pas  été  aussi  tourmenté.  Sa  venve  vit  encore. 
(1)  Illustration,  numéro  du  30  août  1845. 


NOTICE  DBS  OUVRAGES 

OÙ  les  preuves  de  la  mort  de  Louis  XVII 
sont  démontrées. 

L  Les  Derniers  régicides,  ou  Madame 
Elisabeth  et  Louis  XVII.  Londres,  1796. 
in-8. 

II.  Vie  du  jeune  Louis  XVII,  par  A.  An- 
toine (de  Saint-Gervais).  Paris.  Blanchard 
et  Chanson,  1815,  in-18.  —  Urédit.  Paris. 
les  mémesy  1824,  in-18  orné  d  un  portr.  et 
d'un  frontispice  gravé. 

III.  Louis  XVU,  roi  de  France,  sa  \ie  et 
ses  infortunes,  par  M.  Ch.  Paris,  Tiger, 
1816,  in-18  de  60  pages. 

IV.  Louis  XVn.  Ouvrage  lait  sur  des 
arrêtés  originaux,  des  procès-verbaux,  et 
les  dépositions  des  témoins  oculaires,  par 
Simien  Despréaux,  ancien  professeur  de 
belles-lettres  au  collège  royal  de  Louis-ie- 
Grand,  et  auteur  des  a  Annales  historiques 
de  la  maison  de  France.  »  Paris,  Lamault, 
Rousseau,  1846,  in-12. 

y.  Mémoires  historiques  sur  Louis  XMI, 
roi  de  France  et  de  Navarre,  avec  des 
Notes  et  des  Pièces  justificatives,  parM.Ec^ 
kard,  ancien  avocat,  chevalier  oe  TOrdre 
royal  de  la  Légion  d'honneur.  Paris,  Ni- 
colle,  1816,  1817,  in-8  de  xvj  etS43  pa- 
ges, avec  portrait  d'après  Kucharsk  gràvé 
parManceau,  et  sur  pap.  vélin,  portrait 
double  au  bistre  et  en  noir. 

Il  existe  un  second  portrait  du  jeooe  prince  peint  par 
le  même  artiste,  et  gravé  par  G.  Honrdain;  oo  les 
trouve  souvent  tous  deux  en  tète  de  l'ouvrage  àe 
M.  Eckard. 

VI.  L'Ange  des  prisons  (Louis  XVII),  élé- 
gide,  par  M.  Regnault  de  Warin,  avec  le 
portrait  du  jeune  roi,  dessiné  sur  le  buste 
du  cabinet  de  Madame,  et  des  romances  en 
musique.  Paris,  L'Huillier ,  Delauna^, 
Pilkt,  1817,  in-12,  xxj  et  249  pages,  a>'ec 
4  romances  gravées. 

Dans  treize  des  pages  préliminaires,  rantenr  a  défini  : 
Q^'eit'Ce  que  l'éligide  ;  vient  ensuite  :  IMit^e  topri- 
•WM,  divisé  en  vingt  chapitres  qu'il  nomme  nouumex. 
Le  volume  est  terminé  par  de  nombreuses  Noîti  Un»- 
riquet  qui  remplissent  les  pages  172  à  S49. 

VIL  L'Enlèvement  et  Texistence  actuelle 
de  Louis  XVII  démontrés  chimériques,  par 
M.  Eckard.  auteur  des  «  Mémoires  histo- 
riques sur  ce  prince  ».  Paris,  DucoUei, 
1831,  in-8,  60  pages. 

n  faut  joindre  à  celte  brochure  deux  antres  peiiU 
écrits  qui  y  font  snite  :  t  Sur  une  honnêteté  littéraire  j 
(novembre  1831),  in-8,  3  p.;  et  «  Réplique  à  use  ré- 
ponse évasive  »  (décembre  1831). 

VIII.  Preuves  authentiques  de  la  mort 
du  jeune  Louis  XVII;  détails  sursesder- 


849 


LOUIS-CHÂRLES 


LOUIS-CHARLES 


8S0 


Diers  moments,  pièces  justificatives,  docu- 
ments inédits,  et  Réfutation  des  Mémoires 
du  soi-disant  duc  de  Normandie,  fils  de 
Louis  XVl,  par  Â.  Antoine  (de  SaintOer- 
vais).  Paris,  L.F.  Hivert,  1831,  in-8,  48 
pages.  —  Seconde  Mition,  revue  et  aug- 
mentée de  documents  nouveaux.  Paris,  le 
même,  novembre  i  831,  in-8  de  66  pages. 

Le  soi-disant  dnc  de  Normandie.  flU  de  Louis  XVI, 
qoe  M.  Antoine  réfute  par  cet  écrit,  est  l'imposteur  soi- 
disant  baron  de  Richement,  dont  les  Mémoires  ataient 
i^té  publiés  en  juillet  i83i. 

Les  fauteurs  on  dupes  de  Nanudortf  ont  essayé  de  ré- 
faler  ces  deux  derniers  écrits,  sous  le  litre  de  :  «  l'Exis- 
t(Dce  de  Louis  XVH  prouvée  par  les  faits  et  par  les 
prophéties...  » 

IX.  Un  dernier  mot  sur  Louis  XVII,  et 
Observations,  en  ce  qui  concerne  ce  prince, 
sur  un  ouvrage  intitulé  oie  Passéet  l'Âve- 
nir,»  par  M.  Eckard.  Paris,  DucolUt,  i83â, 
m-8,  64  pages. 

c  Le  Passé  et  l'ATenir  ».  etc.,  qne  rébte  cet  écrit, 
a'est  autre  qne  la  c  Relation  des  événements  arrivés  à 
Thomas  Martin,  laboureur  à  Gaillardon.  en  Beauoe,  en 
1816  >,  mais  considérablement  augmentée  par  les  soins 
de  pauvres  dupes  poor  appuyer  les  prétentions  de  Tantre 
imposteur,  l'horloger  Naiindorff. 

X.  L*Ombre    du    baron    de    Batz  à 

M.  P de  M (Proustau  de 

Mont-Louis}  au  sujet  de  la  brochure  inti- 
tulée: Quelques  Souvenirs,  etc.,  du  fils 
de  Louis  XVI  (et  Réponse  de  Fauteur  des 
Mémoires  historiques.  Le  tout  par  M.  Ec- 
kard). Paru.  DucolUt,  1833,  in-8  de  33 


XIV.  Les  Mensonges  politiques,  ou  Ré- 
vélation des  mystères  du  Masque  de  fer  et 
de  Louis  XVII,  par  Paul  Lecointe.  Paris ^  de 
rifM.  de  Frey,  1847,  in-8  de  lîO  pages. 

XV.  Procès-verbal  de  l'ouverture  du 
corps  du  fils  du  défunt  Louis  Capet,  dressé 
à  la  tour  du  Temple,  à  onze  heures  du  ma- 
tin. Signé  :  Dumangin,  Pelletan,  Lassus  et 
Jeanroy.  —  Imp.  dans  «  le  Moniteur  »,  du 
23  prairial  an  lU  (11  juin  1795). 


Signé  Eckard. 

XI.  Recherches  pour  l'exhumation  du 
corps  de  Louis  XVU.  Ouvrage  posthume 
de  Peuchet. 

imprimé  dans  le  tome  II  des  *  Mémoires  de  tous  », 
1835. 

XII.  Remarques  sur  un  écrit  posthume 
de  Peuchet,  intitulé  «Recherches  pour 
l'exhumation  du  corps  de  LouisXVII.»  On 
y  joint,  conrnie  preuve  historique,  un  por- 
trait de  ce  prince,  par  M.  Eckard.  Paris, 
Dtlaunay,  1835,  in-8,  24  pages,  avec  un 
portr. 

Tirées  à  100  eiemplaires. 

XIII.  Histoire  du  véntable  Louis  XVII, 
suivie  de  preuves  morales  et  historiques 
de  la  mort  de  Louis  XVD,  par  A.-F.-V. 
Thomas,  ex-inspecteur  de  Tapprovisionne- 
ment  des  combustibles  de  la  ville  de  Pa- 
ris, etc.  1827. 

Imprimées  p.  35  à  56  de  l'ouvrage  de  l'antenr  inli- 
tilé  :  «  Naûndorff.  on  Mémoire  k  consulter...  » 

L'antenr  déroule  derant  les  yeux  de  ses  lectenrs  cette 
longue  suite  de  prentes  qui  établissent  d'une  manière 
irrécaiable  qne  Louis  XVn  est  mort  an  Temple. 


L'histoire  de  l'infortuné  Louis  XVII  se 
résume  tout  entière  par  ces  paroles  d'une 
admirable  simplicité  :  Né  à  Versailles,  mort 
au  Temple,  Le  Dauphin  est  bien  mort  au 
Temple.  Si  quelque  incertitude,  quelques 
contradictions  ont  pu  naitre  à  ce  sujet, 
elles  viennent  de  ce  que  les  hommes  de 
1795  étaient  plus  aptes  aux  promptes  et 
terribles  exécutions  au'aux  choses  régu- 
lières et  aux  formalités.  On  n'en  était  pas 
encore  venu,  comme  après  février  1848, 
à  tenter  de  faire  de  l'ordre  avec  du  dé- 
sordre :  en  tout  et  partout  régnait  alors  le 
désordre. 

D'ailleurs,  supposé  même  la  vérité  de 
l'existence  de  Louis  XVII,  conte  absurde 
s'il  en  fut  jamais,  ce  jeune  prince  ne  de- 
vait-il pas  se  montrer  et  se  présenter  en 
1814,   époque  où  les  puissances  réunies 
dans  Paris  s'occupaient  de  donner  ou  de 
faire  nommer  un  roi  pour  la  France?  Or, 
dans  une    occasion  si  décisive  pour  le 
maintien  de  ses  droits,  Louis  XVII  n'a 
donné  ni  de  près,  ni  de  loin,  le  moindre 
signe  qui  ait  pu  faire  croire  à  son  exis- 
tence. En  1815,  quand  les  mêmes  puis- 
sances sont  entrées  de  nouveau  dans  notre 
capitale,  il  n'est  venu  dans  l'esprit  de  per- 
sonne de  s'occuper  d'un  prince  qui,  loin 
d'élever  une  réclamation,  ne  se  montrait 
pas  plus  qu'il  n'avait  fait  en  1814.  Donc  la 
mort  de  Louis  XVII  n'est  que  trop  cer- 
taine, donc  son  existence  n'a   pas   pu, 
comme    l'ont  avancé   les   partisans   de 
Louis  XVII,  être  l'objet   du  secret  que 
Martin,  ce  cultivateur  de  la  Beauce,  a  ré- 
vélé à  Louis  XVIII,  en  1816;  et  c'est  ainsi 
une  fin  de  non-recevoir  qui  ne  souffre  pas 
de  réplique.  Si  néanmoins  l'on  s'obstinait 
à  prétendre  que  Tobiet  direct,  le  but  criii- 
cipal  de  la  mission  de  Martin  était  de  re- 
connaître les  droits  d'un  prince  invisible  à 
nos  yeux,  disons  vrai,  a'un  être  chimé- 
rique, bon  tout  au  plus  à  faire  un  héros 
de  roman  après  trente-sept  ans  de  dispa- 
rition, il  en  résulterait  une  conséquence 
bien  peu  honorable  pour  Martin  ;  car  il  a 
écrit  et  signé  un  acte  authentique  de  ce 


«Il 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


S5i 


qu'il  avait  répété  au  roi  :  sa  raifision  était 
toute  spirituelle  et  nullement  politi(iue(i). 

Quoi  mj'il  en  soit,  cette  faible  incerti- 
tude,  cea  quelques  contradictions  appa^ 
rentes  expliquent  l'apparition  de  ces  nom- 
breux prétendants  venant  réclamer,  de* 
vant  la  Cour  d'assises,  la  couronne  de 
France;  on  en  a  fait  le  compte,  et  depuis 
Hervagault  leur  nombre  s'est  élevé  jusqu'à 
quatorze  ou  quinze. 

Outre  les  écrits  que  nous  venons  de  rap- 
peler tout  à  l'heure,  il  existe  encore  des 
attestations  de  contemporains  sur  la  mort 
du  Daupbin  de  haute  importance  :  celle  de 
Lasne,  devant  la  justice  criminelle  de  la 
Seine,  le  3  octobre  1834,  et  celle  faite  par 
Barras  à  M.  P.  Grand. 

On  ne  saurait  maintenant,  sans  un  grain 
de  folie,  ou  du  moins  sans  faire  preuve 
d'ignorance,  mettre  en  doute  la  mort  de 
Louis  XVII  dans  les  murs  du  Temple.  Ce 
n'est  donc  pas  pour  confirmer  cette  opi- 
nion, pour  attester  un  fait  incontestablo, 
que  nous  reproduisons  la  pièce  suivante; 
mais  elle  nous  semble  contenir  des  détails 
susceptibles  d'intéresser  les  personnes  qui 
ne  l'auraient  point  encore  lue  (2). 

«  Mézières,  li  novembre  1834. 

«  Monsieur  le  rédacteur.  Je  voyageais 
dans  le  midi  de  la  France,  lorsque  com- 
mençaient à  la  Cour  d'assises  de  Paris  les 
curieux  débats  de  l'affaire  du  baron  de  Ri- 
chement, se  disant  Louis  XVII  ;  aussi  ce 
n'est  que  tout  récemment  que  je  viens  de 
les  lire  dans  votre  journal.  Je  m'empresse 
aussitôt  de  vous  communiquer  sur  la  mort 
du  véritable  Ix)uis  WU.  un  document  qui 
aura  tout  l'intérêt  de  l'Histoire,  et  qui  con- 
tribuera sans  doute  à  dessiller  les  yeux  de 
la  crédulité  même  la  plus  opiniâtre. 

«  Tout  le  mpnde  sait  qiie,  comme  ami  et 
avocat  de  Tex-directeurBarraSj  j'ai  été  en 
position  de  recevoir  de  cet  ancien  gouver- 
nant des  renseignements  intéressants  sur 
beaucoup  de  faits  qui  appartiennent  à  l'é- 
poque oe  la  Révolution.  Or,  la  mort  de 
Louis  XVII  est  l'un  de  ces  faits  dont  il  m'a 
souvent  parlé.  Ce  qu'il  m'en  a  dit  et  les 
paragraphes  qu'il  pi'a  dictés  à  cet  égard 
sont  en  harmonie  parfaite  avec  la  déposi- 
tion du  sieur  Lasnes,  qui  fut  chargé  de 
garder  au  Temple  lé  Dauphin  ,  fils  de 
Louis  XVI.  et  eptre  les  bras  duquel  cet  en- 
fant 4  renqu  le  dernier  soupir. 

«  Ainsi  que  M.  Lasnes,  qui  en  a  fait  la 


(i)  M.  s**  (Silvy),  ancien  magistrat,  à  l'auteur  de 
réail  intitnié  :  «  le  Passé  et  l'Avenir  »,  etc.  (Parit, 
1S38.  in-S),  p.  4. 

(i)  Oisqvel.  UimAm  (1840).  i.m.  A,  n. 


déposition  à  l'audience  de  la  Cour  d'assises 
de  la  Seine,  le  30  octobre  dernier,  Barras 
était  bien  convaincu  que  le  véritabk> 
Louis  XVII  était  mort  au  Temple,  et  que 
des  intrigants  çeuls  pouvaient  se  parer  de 
son  nom.  Voici  sur  quelles  circonstances 
était  basée  l'opinion  de  i'ex-  directeur. 

«  En  l'an  III,  Barras,  alors  membre  de 
la  Convention,  reçut  du  gouvernement  la 
mission  de  visiter  Louis  XVII  détenu  au 
Temple,  et  de  veiller  à  ce  qu'il  ftlt  traité 
avec  humanité.  Aussitôt  que  Barras  le  vit, 
il  le  reconnut  parfaitement  pour  être  le 
ieune  Dauphin  qu'il  avait  vu  autrefois  aui 
Tuileries.  Personne  ne  s'étonnera  que  Bar- 
ras, qui  appartenait  à  la  noblesse  la  plus 
ancienne,  puisque,  suivant  un  vieux  dic- 
ton bien  connu  dans  le  Midi,  la  famille 
Barras  était  réputée  aussi  ancienne  oue  les 
rochers  de  la  Provence  ;  personne,  ais-je, 
ne  s'étonnera  que  Barras  ait  vu  souvent 
le  Dauphin,  antérieurement  aux  graves 
événements  qui  se  passaient  alors.  Barras 
interrogea  le  jeune  enfant  avec  beaucoup 
de  douceur  sur  l'état  de  sa  santé.  Celui-ci 
se  plaignit  d'éprouver  de  très-vives  dou- 
leurs au  genou,  et  de  ne  pouvoir  plus  le 
plier...  Barras  reconnut  en  effet  qu'une 
tumeur  y  avait  produit  de  très^rands  ra- 
vages, et  que  la  situation  de  l'enfant  était 
réellement  désespérée.  Il  ne  se  trompait 
pas,  car,  malgré  les  soins  les  plus  empres- 
sés, le  jeune  Dauphin  mourut  bientôt. 

a  M.  Lasnes,  comme  on  le  voit  par  ce 
court  exposé,  n'est  donc  pas  le  seul  qui 

Cuisse  établir  l'identé  de  l'enfant  mort  au 
émple  et  du  Dauphin  Louis  XVII. 
«  l'ai  été  frappé  de  la  coïncidence  par- 
faite qui  existe  entre  la  déposition  circon- 
stanciée de  l'ancien  gardien  du  jeune 
Louis  XVII  et  les  souvenirs  historiques  de 
Barras;  et  c'est  afin  que  chacun  puisse 
l'apprécier  comme  moi,  que  je  vous  prie 
de  vouloir  bien  publier  cette  lettre  (ks& 
votre  intéressant  jourpal  (1). 
a  Agréez,  etc., 

a  P.  GhAM). 

«  Substitut  du  Procureur  du  Roi  d6 
Charleville.  » 

Les  attestations  que  noue  venons  de  rap- 
peler n'existeraient-elles  pas,  au'il  reste 
toujoura  l'acte  officiel  du  décès  au  prince, 
du  U  prairial  an  III  (iâ  juin  1795).  C'est 
une  pièce  sur  laauelle  on  ne  peut  revenir, 
et  que  pourt<uit  les  nouveaux  fourbes  qui 
ont  surgi  depuis  Hervagault,  en  ISOâ,  jus- 
qu'à Henri  Hébert,  le  préteudant  ac4ueJ, 
ont  essayé  d'arguer  de  faux. 


(1)  «  GtMtte  des  trttwiiaiis  •. 


853 


LOUfS-CHARLKS 


LDU1S-CHARL£S 


8»4 


Tous  ces  imposteurs  n'ont  donc  pas  eu 
connaissance  d  une  affaire  célèbre  dans  les 
fastes  judiciaires,  à  l'occasion  d'un  faux 
acte  de  décès,  et  qui  prouve  qu'il  n*est 
point  aussi  facile  que  les  plus  impudents 
toDt  pensé  de  faire  annuler  un  acte  de 
cette  nature? 

Avant  la  Révolution,  vivait  une  mar« 
quîse  très-riche.  Sa  fortune  était  convoitée 
f»ar  des  collatéraux  pressés  d'en  jouir.  Ils 
à'ingéaièrent  à  trouver  un  moyen  de  réus- 
sir au  plus  vite.  Un  breuvage  narcotique, 
(1  un  effet  prolongé,  fut  administré  à  la 
marquise.  Pendant  son  long  sommeil,  ils 
firent  entrer  sous  son  nom,  dans  un  hos- 
pice d'Orléans,  une  femme  qu'ils  savaient 
n'avoir  plus  que  quelques  jours  à  vivre, 
et  qui  ne  tarda  pas  à  mourir  :  son  acte  de 
décès  fut  fait  aux  nom  et  qualités  de  la 
laarquise.  Cette  dernière,  revenue  de  sa 
longue  léthargie,  fut  singulièrement  sur- 
prise d'être  traitée  chez  elle  en  intruse. 
L'acte  de  décès  à  la  main,  non-seulement 
on  la  traita  de  folle ,  la  marquise  était 
morte,  mais  encore  les  collatéraux  crimi- 
nels eurent  le  crédit  de  la  faire  enfermer 
à  ce  titre  à  la  Salpôtrière,  malgré  ses  vives 
ivclamations  et  la  claire  démonstration  de 
son  identité.  Ceci  se  passait  en  1788.  Plu- 
sieurs fois,  pendant  la  révolution,  elle  ré- 
claHja  et  perdit.  Sous  l'Empire,  elle  récla- 
ma et  son  nom  et  revendication  d'état  :  la 
ilour  de  Bourges  fut  saisie  de  cette  affaire 
en  1808  ;  la  marquise  perdit.  Enfin,  peu  de 
mois  après  l'avènement  de  Louis-Philippe, 
un  noble  avocat,  qui  était  au  monde  le 
seul  appui  de  cette  marquise,  tenta  un 
nouvel  essai,  qni  fut  tout  aussi  infructueux 
que  les  précédents.  L'acte  de  décès  de  cette 
infortunée  fut  considéré  comme  réel.  Et 
ceci  n'est  point  un  conte,  comme  en  ont 
tant  brodé  les  prétendus  fils  de  Louis  XVI, 
L'infortunée  victime  de  cette  étrange  spo- 
liation était  Adélaïde-Marie  Rogres-Lusi- 
gnan  de  Champignelles,  veuve  de  Louis- 
Joseph,  marquis  de  Douhaut,  née  à  Cham- 
pignelles, le  7  octobre  1741,  supposée 
morte  à  Orléans,  ou  le  17,  ou  le  18,  ou  le 
19  janvier  1788;  le  doute  sur  le  décès  naît 
de  la  déclaration  des  trois  témoins  qui 
en  ont  iqdiqué  l'époque,  mais  morte  en 
réalité,  à  Paris,  la  16  février  1832,  U 
ans  après  sa  mort  supposée  I 

Quand  cette  malheureuse  marquise  est 
morte  sans  avoir  pu  recouvrer  son  nom, 
quatre  de  nos  pseudo-dauphins,  ces  sal- 
timbanques pli  tiques,  n'ont-ils  pas  eu 
bonne  grâce  a  venir  demander  aux  tribu- 
naux des  revendications  d'état  auxquelles 
nul  d'eux  n'avait  le  droit  de  prétendre  1 

La  magistrature  firançaise  est  trop  hai|t 


placée  dans  l'estime  de  l'Europe  pour 
craindre  qu'elle  prenne  jamais  au  sérieux 
les  audacieuses  prétentions  de  l'un  ou  de 
l'autre  de  ces  imposteurs.  Le  Dauphin  est 
bien  mort  ;  ne  le  fût-il  pas,  et  ce  serait  un 
malheur  pour  lui,  la  magistrature  ne  doit 
voir  que  l'acte  authentique  du  décès  du 
jeune  prince,  comme  elle  n'a  vu  précé- 
demment que  celui  de  la  marauise  de 
Douhault,  et  avec  d'autant  plus  oe  raison 
que  Louis  XVI  n'a  laissé  qu'un  seul  fils, 
et  que  quinze  individus  se  sont  successi- 
vement présentés  pour  réclamer  ce  titre  : 
en  les  repoussant  tous  et  en  faisant  con- 
damner quelques-uns,  les  tribunaux  n'ont 
commis  légalement  aucune  de  ces  déplo- 
rables erreurs  qui  se  sont  commises  de 
loin  en  loin.  Que  fût-il  arrivé  si  les  tri* 
bunaux,  moins  prudents,  eussent  reconnu 
Hervagault,  le  premier  pseudo-dauphio 
qui  s'est  présente?  Quatorze  autres  eus- 
sent pu  successivement  protester  et  crier 
à  l'usurpation. 

Hervagault  et  le  sabotier  Mathurin  Bni- 
neau  avaient  réclamé  des  reconnaissances 
d'état  comme  l'a  fait  depuis  l'horloger 
Naiindorff;  c'est  aujourd'nui  le  tour  de 
Henri  Hébert,  plus  connu  sous  le  nom  de 
baron  de  Richement,  et  pourtant  on  vient 
de  découvrir  en  Amérique  un  nouveau 
Dauphin,  oui,  lui,  peut-être,  est  le  véri- 
tablj;  ot  s  il  lui  prenait  un  jour  la  fan- 
taisie de  venir  en  France,  pour  revendi- 
quer aussi  ses  droits?  L'acte  du  if  juin 
1795  est  article  qui  fait  loi  et  qui  ne  peut 
être  annulé.  La  famille  du  malheureux 
Lesurques  a-t-elle  pu  réussir,  malgré  ses 
nombreuses  démarches,  k  faire  supprimer 
le  jugement  portant  condamnatioa  à  U 
peine  capitale  contre  son  chef;  et  pour^ 
tant,  il  est  mieux  établi  que  la  condam* 
nation  du  courrier  de  la  malle  fut  une  er- 
reur de  justice  qu'on  ne  pourra  jamais 
établir  l'identité  des  Dauphins  présents  ist 
à  venir. 

I. 
CHARLES-GUILLAUME  NAUNDORFP. 

Les  faux  Dauphins  qui  ont  paru  en 
France  peuyent  ^  classer  en  deux  caté- 
gories :  les  fous  et  les  exploiteurs  4e  la 
crédulité. 

Dai^  la  première  catégorie,  on  d^it  ranr 
ger  :  f.-V.  Dufresne,  l'huissier  d'Uzès, 
Persat  et  l'ancien  professeur  Varney. 

Dans  la  seconde  :  le  tailleur  Hervagault, 
le  sabotier  firuneau,  le  vagabond  Fonto* 
live,  l'horloger  allemand  NaUndorflP,  puis 
epûn  Henri  Hébert,  le  soi-disant  barpa  de 
RiqlpWQftt. 


855 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


856 


Parmi  ces  derniers,  Nafindorff,  dont  on 
a  annoncé  la  mort  à  Deirt,  en  1845,  et  Henri 
Hébert  sont  les  plus  célèbres  par  leurs  in- 
trigues. NaUndorff  eut  des  partisans  dé- 
voués, môme  dans  les  grandes  familles; 
des  prophètes  (Martin  et  Pierre-Michel), 
des  écnvains,  parmi  lesquels  beaucoup 
étaient  de  bonne  foi,  tant  cet  homme  avait 
su  les  égarer. 

La  véritable  biographie  de  ce  fourbe  est 
loin  de  ressembler  à  celle  qu'il  s'est  fabri- 
quée, laquelle  lui  a  servi  à  se  créer  une  si 
brillante  cliQntèle  de  dupes. 

Charles:Guillaume  Naiindorff  est  signalé 
comme  issu  d'une  famille  de  juifs  établie 
dans  la  Prusse  polonaise  et  né  à  Postdam. 
Il  vint  à  Berlm  en  1810,  et  y  demeura 
deux  ans;  il  logeait  alors  dans  la  maison 
d*un  tonnelier  et  gagnait  son  pain  en  col- 
portant des  horloges  en  bois.  Il  annonçait 
être  marié  ;  cette  déclaration  fut  reconnue 
mensongère.  Il  faisait  passer  pour  sa 
femme  la  nommée  Christine  Hasfert,  veuve 
d'un  soldat.  En  1812,  il  partit  pour  Span- 
dau.  Il  déclara  devant  le  magistrat  de  cette 
ville,  le  25  novembre,  qu'il  désirait  s'y 
établir  comme  horloger  et  obtenir  les  droits 
de  bourgeoisie.  Mais  pour  jouir  de  ces 
droits  en  Prusse,  il  faut  prêter  serment  de 
fidélité  et  de  soumission  à  son  souverain. 
Or,  voici  la  formule  du  serment  que  prêta 
NaUndorff,  le  10  décembre  1812.  par  de- 
vant le  magistrat  de  Spandau  :  «  Je, 
Charles-Guillaume  NaUndorff,  proteste  et 
jure  que  j'ai  été  reçu  comme  bourgeois  de 
cette  ville  par  le  magistrat  d'icelle,  que  je 
serai  fidèle  et  soumis  à  S*  M.  le  roi  de 
Prusse,  MON  trâs-bien-aixé  seigneur  et 
maItre,  et  que  je  serai  obéissant  à  l'illustre 
magistrat  de  cette  ville  ;  je  jure,  eu  outre, 
de  coopérer  de  tout  mon  pouvoir  au  bien 
et  à  !a  prospérité  de  cette  ville  et  de  la 
bourgeoisie,  de  remplir  consciencieuse- 
ment toutes  les  obligations  qui  me  sont 
imposées  comme  bourgeois,  et  particuliè- 
ment  de  me  soumettre  sans  restriction  au- 
cune aux  articles  de  l'ordonnance  générale 
pour  les  villes,  du  19  novembre  1807,  de 
les  maintenir,  et  enfin  de  me  conduire  en 
toutes  circonstances  de  la  manière  conve- 
nable à  un  citoyen  zélé  et  fidèle,  aussi  vrai 
que  Dieu  me  sott  en  aide  par  son  fils  Jésus- 
Christ.  »  Déhvré  pour  lui  servir  de  docu- 
ment authentiaue  et  scellé  du  sceau  de  la 
ville  de  Spanaau,  le  10  décembre  1812. 
Le  magistrat  de  la  ville,  signé  :  Kohfress.  » 
En  1818,  NaUndorff  se  maria  avec  la  fille 
d'un  nommé  Einers,  fabricant  de  pipes  à 
Havelberg.  Suivant  les  registres  de  l'état 
civil,  il  aurait  déclaré  être  protestant  de  la 
confession  d'Augsbourg  et  avoir  quarante- 


trois  ans  ;  d'après  cette  déclaration,  il  se- 
rait né  en  1775,  c'est-à-dire  dix  ans  avant 
le  Dauphin,  fils  de  Louis  XVI.  De  son  ma- 
riage, il  naquit  à  Spandau  deux  enfants 
qui  furent  baptisés j)ar  le  pasteur  loth^ 
rien  Nicolas.  En  1822,  NaUndorff  vendit 
son  atelier  et  alla  s'établir  à  Brandebourg. 
Il  Y  continua  son  métier  et  fît  de  mauvaises 
affaires.  En  1824,  il  fut  traduit  devant  les 
tribunaux  sous  l'accusation  d*incendie.  Il 
fut  acquitté  faute  de  preuves.  En  sep- 
tembre 1824,  il  fut  accusé  du  crime  de 
fausse  monnaie.  A  cette  époque,  pour 
donner  le  change  sur  ses  antécédents,  il 
imagina  un  roman  d'après  lequel  il  serait 
né  à  Paris  et  fils  d'un  prince.  Convaincu 
de  complicité  de  fabrication  de  fausse  mon- 
naie, il  fut  condamné  à  trois  ans  de  tra- 
vaux forcés  dans  une  maison  de  détention, 
et  il  subit  sa  peine,  de  1825  à  1828,  dans 
rétablissement  pénitentiare  de  Brande- 
bourg. Plus  tard,  se  trouvant  à  Crossen.  il 
publia  qu'il  était  le  fils  de  Louis  XVI.  se 
donna  le  titre  de  prince,  et  fit  imprimer  un 

fros  livre  à  l'appui  de  cette  faîole.  Pour 
shapper  aux  poursuites  des  tribunaux,  il 
se  réfugia  d'abord  à  Dresde,  puis  en  Sui^e. 
et  ensuite  à  Paris  (1). 

Nous  allons  maintenant  suivre  ce  fourbe 
obscur  dans  ses  intrigues  et  jongleries  de- 
puis son  arrivée  à  Paris  jusqu'à  son  expul- 
sion de  France,  et  depuis  son  arrivée  ea 
Angleterre  jusqu'à  l'annonce  de  sa  mort,  à 
Delft,  en  Hollande,  en  1845.  Pour  notre 
récit,  nous  suivrons,  en  grande  partie,  la 
notice  sur  NaUndorff  imprimée  dans  le 
journal  a  l'Illustration  »  en  1845. 

a  Dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
mai  1832,  vers  la  fin  d'une  journée  dont 
la  chaleur  avait  été  étouffante,  un  homme 
paraissant  âgé  de  quarante-huit  ans  à  peu 
près,  couvert  de  poussière,  accablé  de  fa- 
tigue, à  l'air  noble  et  fier  cependant,  et 
portant  la  tète  haute  et  pour  ainsi  dirp 
renversée  en  arrière,  venait  d'entrer  à  Pa- 
ris par  la  barrière  d'Italie  ;  il  suivait  d*uD 
pas  ferme  le  boulevard  de  l'Hôpital,  et 
s'engagea  bientôt  sur  le  pont  d'AusterliU, 
qu'il  traversa  d'un  bout  à  l'autre;  mais, 
arrivé  à  l'extrémité,  l'invalide  de  senice 
courut  après  lui,  et  lui  denuinda  la  rétri- 
bution exigée.  L'inconnu  lui  fit  signe  qu'il 


(i)  Ces  déUils  sont  tirés  d'on  écrit  intitulé  :  t  C^ 
innées  d'intrigues  dévoiU'es  »,  ]iar  M.  Moiin  deGoéri- 
Tière  père,  15  août  4839.  Qooiqiie  son  antnr  mA 
l'écrivain  officiel  dn  confrère  Henri  Hébert,  on  doit  j 
«Jouter  foi,  car  ils  émanent  du  ministère  de  l'inléricar, 
direction  de  la  police  générale  du  royaume,  et  bobI  si- 
gnés :  pour  le  ministre  et  par  son  autorisation,  lee» 
seiller  d'État.  B.  Dejean. 


857 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


858 


œ  comprenait  pas  le  français;  Finvalide 
lui  répondit  par  gestes;  il  tira  un  sou  de 
sa  poche,  et  compléta  facilement  sa  dé- 
monstration. L'embarras  de  Tétranger  de- 
vint visible  ;  un  profond  soupir  s'échappa 
de  sa  poitrine;  enfin,  après  une  longue 
hésitation,  il  prit  dans  la  poche  de  son  habit 
un  mouchoir  de  fine  batiste,  le  jjeta  à  son 
interlocuteur,  et  se  mit  à  counr  dans  la 
direction  du  boulevard  Bourdon.  Bientôt 
il  était  arrivé  à  la  place  de  la  Bastille,  au'il 
traversa,  et  on  put  le  voir  s'enfoncer  aans 
la  rue  de  la  Roquette.  Quelques  instants 
après,  l'étranger  entrait  dans  le  cimetière 
du  Père-Lachaise,  peu  de  moments  avant 
la  fermeture  des  portes  ;  il  se  perdait  au 
milieu  des  ifs  et  des  cyprès.  Le  soir,  cou- 
ché près  d'une  dalle  de  marbre,  il  échap- 
pait à  la  visite  des  gardiens.  C'est  ainsi 
qu'il  passa  sa  première  nuit  au  milieu  des 
tombeaux. 

«  Le  lendemain,  le  malheureux,  épuisé 
par  la  fatigue  et  piair  la  faim,  était  encore 
étendu  sur  la  terre  quand  un  promeneur 
s'approcha  de  lui,  eut  pitié  de  sa  misère, 
lui  procura  quelques  aliments  et  le  con- 
duisit rue  Richer,  16,  chez  madame  la 
comtesse  de  R...  dont  la  générosité  et  la 
charité  lui  étaient  connues. 

«  Cet  homme  était  Naiindorff  ;  la  dame 
généreuse  et  respectable  chez  laquelle  le 
hasard  l'avait  conduit,  c'était  l'ancienne 
femme  de  chambre  du  fils  de  Louis  XVI. 
On  demanda  à  l'inconnu  qui  il  était,  il  ré- 
pondit en  allemand  :  «  Je  suis  Charles- 
Louis,  duc  de  Normandie,  fils  de  LouisXVl 
et  de  Marie-Antoinette.  »  Madame  de  R.. 
avait  conservé  un  attachement  religieux 
pour  ses  anciens  maîtres,  dont  elle  avait 
partagé  les  infortunes;  elle  perdit  connais- 
sance à  cette  réponse  inattendue.  Quand 
elle  revint  à  elle,  ses  yeux  se  fixèrent  pro- 
fondément sur  l'étranger  et  elle  s'écria  : 
«  Oh  !  mon  Dieu,  c'est  tout  le  portrait  de 
sa  malheureuse  mère.  » 

«  La  bonne  madame  de  R...  était  à  moi- 
tié convaincue;  elle  avait  conservé  un 
habit  que  le  Dauphin  avait  porté  à  Ver- 
sailles :  c'était  un  petit  frac  d'enfant,  en 
drap  bleu,  avec  des  boutons  de  métal. 
Elle  alla  le  chercher  :  u  Mon  habit  !  »  s'é- 
cria Naiindorff.  La  conviction  de  madame 
de  R...  devint  complète  ;  elle  serait  montée 
sur  réchafaud,  elle  aurait  subi  le  martyre 
sans  renier  sa  foi. 

«  Naundorff  fut  donc  installé  chez  son 
ancienne  femme  de  chambre.  On  doit  pen- 
ser si  le  fils  de  Louis  XVI  fut  fêté  I  La  mai- 
son de  madame  de  R...  devint  la  sienne. 
Madame  de  R...  supplia  le  prince  (c'est  le 
seul  nom  qu*il  fut  permis  de  donner  à  l'in 


connu)  d'accepter  les  débris  de  sa  for- 
tune; il  eut  la  loyauté  ou  l'esprit  de  refu- 
ser, et  se  borna  à  demander  un  tailleur, 
qui  l'équipa  de  la  tête  aux  pieds. 

«  Sous  ce  nouveau  costume,  les  traits 
naturellement  nobles  et  fiers  de  l'inconnu 
se  déveloopèrent;  il  prit  une  pose  et  des 
gestes  véritablement  empreints  d'une  di- 
gnité royale;  on  lui  fît  la  surprise  d'atta- 
cher un  immense  crachat  sur  le  revers  de 
son  habit.  Bientôt  madame  de  R...  parla 
de  l'illustre  revenant  à  ses  amis.  Quelques 
vieux  royalistes  s'émurent.  M.  S...  de  L  .. 
voulut  voir  le  rejeton  si  miraculeusement 
sauvé  de  ses  anciens  maîtres,  et  il  ne 
tarda  pas  à  proclamer  le  miracle;  il  pro- 
posa de  partir  pour  Prague.  L'horizon  po- 
litique se  dora  à  ses  yeux  des  plus  douces 
illusions.  La  Révolution  de  Juillet  ne  lui 
apparut  plus  que  comme  une  justice  du 
ciel.  La  France  avait  chassé  des  maîtres 
illégitimes;  mais  elle  devait  s'incliner  de- 
vant l'innocente  victime  du  temple,  qui 
ne  lui  avait  jamais  fait  aucun  mal.  Le  roi 
Louis-Philippe  serait  heureux  de  cette  cir- 
constance providentielle,  qui  lui  permettait 
de  se  décharger  du  fardeau  de  la  royauté 
sans  trahir  le  vœu  de  la  nation.  On  alla 
jusqu'à  en  parler  à  M.  de  Talleyrand,  qui 
répondit  :  «  Il  y  a  des  gens  qui  naissent 
avec  deux  mains  gauches;  ce  pauvre  S... 
est  venu  au  monde  avec  deux  mains  gau- 
ches dans  l'esprit.  » 

«  Après  M.  S..  ,  ce  fut  M.  de  Forbin 
Janson,  le  fougueux  évêque  de  Nanci,  qui 
se  présenta  ;  ses  illusions  furent  d'un  autre 
ordre  :  il  ne  crut  pas  à  la  démission  du  roi 
Louis-Philippe;  il  se  borna  à  proposer  au 
prince  (textuel)  de  s'engager  dans  les  or- 
dres sacrés;  il  fit  luire  à  ses  yeux,  dans  un 
avenir  très-prochain,  la  tiare  du  souverain 

Eontife.  NaUndorff*,  qui  ne  se  sentait  pro- 
ablement  pas  une  vocation  suffisante, 
discuta  longtemps  et  refusa  un  peu  bruta- 
lement cette  Drillante  perspective;  il 
ajouta,  après  trois  jours  de  réflexion,  qu'il 
était  marié  et  père  de  six  enfants. 

«  Cependant  Naiindorff  avait  pris  un 
maître  de  français  ;  en  peu  de  temps  il  fit 
de  notables  progrès,  et  il  arriva  à  parler 
d'une  façon  assez  intelligible  sa  langue  pa- 
temelle  et  à  l'écrire  très -suffisamment 
pour  un  prince  de  droit  divin. 

A  cette  époque,  juillet  1832,  vivait  au 
fond  d'un  village  de  la  Beauce,  à  Gallar- 
don,  près  Chartres,  un  cultivateur  nommé 
Martin  ;  le  père  Martin  passait  dans  tout  le 
pays  pour  recevoir  des  révélations  du  ciel  ; 
une  circonstance  curieuse  avait  servi  à 
propager  cette  réputation  de  visionnaire 
dont  jouissait  l'humble  paysan. 


859 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


MH) 


En  i816,  un  dimanche,  pendant  la  grand*- 
messe,  le  père  Martin,  dont  la  dévotion 
était  bien  connue,  vit  le  ciel  s'entr'ouvrir 
devant  ses  yeux;  il  aperçut  un  immense 
faisceau  de  gerbes  ardentes  du  milieu 
desquelles  sortit  un  ange  qui  lui  ordonna 
d'aller  à  Paris  et  de  voir  le  roi  Louis  XVIII; 
des  ordres  ultérieurs  devaient  lui  être 
donnés.  Une  heure  après,  Martin,  après 
avoir  embrassé  sa  femme  et  ses  enfants, 
endossa  sa  veste  la  plus  neuve,  prit  son 
bflton  et  sa  besace,  et  suivit  à  pied  la  route 
de  la  capitale.  Le  cinquième  jour  il  arri- 
vait aux  Tuileries.  Vers  deux  heures  de 
Faprès-midi,  il  entrait  dans  la  cour  du 
Carrousel,  et,  arrivé  sous  le  pavillon  de 
THorloge,  il  demandait  à  être  introduit 
auprès  du  roi. 

A  ce  même  instant,  un  des  ministres  de 
cette  époque  se  rendait  au  conseil;  il  fut 
témoin  des  explications  échangées  entre 
Martin  et  Tadiudant  de  service;  Martin  s'a- 
dressa à  lui,  lui  fit  part  de  la  mission  cé- 
leste qu'il  avait  re^çue;  une  heure  après  le 
pauvre  Martin  était  enfermé  à  fiicêtre,  au 
milieu  des  fous. 

Sa  piété,  son  calme,  la  simplicité  tou- 
chante de  ses  paroles,  furent  bientôt  re- 
marquées dans  le  triste  asile  où  il  était 
renfermé;  l'aumônier  de  la  maison  le  prit 
en  affection;  chaque  soir  il  venait  passer 
une  heure  avec  le  pauvre  fou,  qui  ne  man- 
quait ni  d'esprit,  ni  de  bon  sens;  Martin 
lui  raconta  la  vision  au' il  avait  eue  et  son 
triste  résultat;  cepenaant  les  jours  se  pas- 
saient, Martin  était  toujours  le  même,  et 
sa  confiance  dans  son  guide  céleste  aug- 
mentait chaque  jour;  le  digne  aumônier 
parla  à  tout  le  monde  du  pensionnaire 
qu'on  lui  avait  donné;  l'affaire  fit  quelque 
bruit;  enfin,  après  deux  mois  de  détention, 
une  voiture  Dourgeoise  vint  un  matin 
prendre  le  paysan  de  Gallardon  et  le  dé- 
posa à  la  porte  des  Tuileries;  cette  fois  les 
Huissiers  le  laissèrent  passer  :  on  le  con- 
duisit dans  le  cabinet  du  roi,  qui  fit  fermer 
les  portes  et  resta  enfermé  pendant  plus 
de  trois  heures  avec  le  simple  cultivateur 
de  la  Beauce. 

Ce  qui  se  passa  dans  cette  longue  en- 
trevue, il  n'en  fut  jamais  (question  au  châ- 
teau. A  Gallardon,  Martin  raconta  qu'à 
peine  introduit  dans  le  cabinet  du  roi,  il 
avait  eu  de  nouveau  sa  vision  et  que 
l'ange  lui  avait  soufflé  les  paroles  qu'il 
avait  prononcées  :  «  J'ai  dit  au  roi,  repé- 
tait souvent  le  père  Martin,  qu'il  n'était 
pas  le  roi  légitime  de  la  France;  que  le  fils 
de  Louis  XVl  existait;  que  lui,  le  roi,  le 
savait  bien;  qu'il  reviendrait  un  jour,  mais 
qu'en    attendant    il    était    interdit     à 


Louis  XVIU  de  se  faire  sacrer  ,à  Reims: 

3U0  toute  tentative  à  cet  égard  serai tsuirit> 
es  plus  grands  malheurs;  que  la  coupole 
de  1  antique  cathédrale  s'écroulerait  sur 
les  assistants  et  les  écraserait...  et  le  roi 
m'a  répondu  avec  une  vive  émotion  qu'il 
ne  se  ferait  pas  sacrer,  qu'il  en  avait  eu 
l'intention,  mais  qu'il  y  renonçait  à  tout 
jamais  »  (i). 

«  Cette  version,  vraie  ou  fausse,  trouva 
dans  la  Beauce  de  nembreux  incrédule>: 
l'entrevue  de  Martin  et  du  vieux  roi  seule 
était  incontestable,  les  incrédulités  ne  de- 
vaient pas  durer  longtemps  :  on  sut  que. 
par  orare  du  roi,  la  maison  que  louait 
Martin  venait  d'être  achetée  et  donnée  au 
pauvre  visionnaire;  dans  la  campagne 
comme  partout,  l'argent  est  te  seul  argu- 
ment sans  réplique;  il  n'y  eut  plus  de 
doutes,  et  le  père  Martin  fut  élevé  à  l'étal 
de  prophète.  » 

En  1832,  Martin  jouissait  à  dix  lieues  à 
la  ronde  d'une  réputation  de  sainteté;  oo 
faisait  des  pèlerinages  pour  aller  le  con- 
sulter; une  secte  s'était  sourdement  for- 
mée, et  ses  membres  avaient  pris  la  déno- 
mination des  Martinistes;  les  amis  de  Naûn- 
dorff*  comprirent  le  parti  qu'on  pouTait 
tirer  des  visions  du  cultivateur  de  la 
Beauce;  on  lui  demanda  une  entrevue,  qui 
eut  lieu  en  septembre  au  presbytère  de 
Saint-Arnould,  petit  village  près  Dourdan. 

Le  prétendu  fils  de  Louis  XVI  fut  pn- 
sente  a  Martin,  qui,  disait-on,  ne  savait  pas 
quel  personnage  devait  paraître  devmi 
lui;  des  le  commencement  de  l'entrevue, 
il  reconnut  le  duc  de  Normandie,  déclara 
qu'il  était  bien  le  Dauphin,  fîls  dr- 
Louis  XVI  et  de  Marie-Antoinette;  l'en- 
thousiasme  des  affiliés  n  eut  plus  de  bornes: 
on  versait  des  larmes,  on  s  embrassait,  et 
le  soir,  ie  prince,  le  prophète  et  tous  les 
témoins  communiaient  dans  la  modeste 
église  du  village. 

Une  scène  touchante  vint  augmenta 
encore  la  foi  des  séides  du  futur  roi  de 
France;  Martin  déclara  que  son  existence 
était  terminée,  au'un  ange  venait  de  lui 
apparaître  et  de  lui  annoncer  qu'il  n'avait 
plus  que  huit  jours  à  passer  sur  la  terre; 
et  en  effet  le  prophète,  de  retour  à  Gallar- 
don, assembla  sa  famille,  fit  ses  dispo^- 


(1)  Cette  venioD.  qui  a  tant  aenrt  à  rinpostare  i*- 
Naûndorfr,  est  entièrement  fansse.  Noos  aroos  dit  Aus 
le  chapitre  sur  le  Dauphin  et  les  pseod<y-daapliinf  ^ 
Martin,  pendant  son  entrevue  ayee  Louis  XVm.  ne  Ib 
parla  que  de  choses  spirituelles  et  non  de  politique,  rt 
que,  du  reste,  il  a  écrit  et  signé  une  pièr«  qai  ratlr>tr. 
Voyez  sur  ses  révélations  i  Louis  XVDl  deux  écrite  r**- 
bliés  par  M.  Silvy,  ancien  magistrat. 


861 


LOUIS-CHARLÈS 


louis-charLbs 


862 


lions  testamentaires.  Huit  jours  après 
lentrevue, Martin  alla  à  la  mosse,  rentra 
chez  lui,  nt  connaître  à  ses  enfants  qu'un 
envoyé  céleste  lui  avait  ordonné  de  se 
rendre  à  Chartres ,  mais  qu'il  n'en  revien- 
drait pas  vivant,  et  aueson  cadavre  serait 
rapporté  dans  une  charrette.  A  midi,  le 
prophète  partit,  et  à  huit  heures  du  soir, 
comme  il  Favait  annoncé,  on  rapportait 
son  cadavre  dans  une  voiture  de  pîaysan; 
une  information  sur  cette  mort  étrange 
fut  commencée  par  M.  le  procurueur  du 
roi  ;  mais  elle  ne  produisit  aucun  résultat, 
et  les  médecins  déclarèrent  que  Martin 
était  mort  d'une  apoplexie  foudroyante 
comme  un  simple  mortel  ;  les  prôtres  affir- 
mèrent que  son  corps  exhalait  une  excel- 
lente odeur  de  sainteté  (1). 

Le  bruit  de  ces  faits  se  répandant  dans 
toute  la  Beauce,  l'existence  et  le  retour  du 
duc  de  Normandie  s'y  accréditèrent  géné- 
ralement; des  souscriptions  s'organisèrent; 
les  curés  de  village  mirent  leurs  noms  en 
tète  des  listes,  et  ils  décidèrent  que  la  moi- 
tié de  leurs  modestes  appointements  serait 
remise  à  l'innocente  victime  de  la  révolu- 
tion française;  sous  l'influence  des  curés, 
les  fermiers,  les  dévotes  apportèrent  leur 
offrande  à  la  quête,  et  on  n'estime  pas  à 
moins  de  quatre  millions  les  sommes  qui 
en  Tespace  de  quatre  mois  furent  remises 
àNaUndorff!  Ce  fut  un  fermier  de  Saint- 
Arnould,  nommé  Noël  Paquet,  qui  fut 
chargé  d'apporter  les  fonds  au  Dauphin  si 
miraculeusement  retrouvé  ;  tous  les  same- 
dis, Noël  arrivait  à  Paris,  avec  un  énorme 
panier  couvert  suspendu  à  son  bras;  il  en 
tirait  les  légumes  les  plus  excellents,  les 
fruits  les  plus  beaux,  et  les  doubles  louis 
les  plus  vieux  qu'il  fût  possible  de  trouver; 
un  jour  il  pliait  sous  le  fardeau  :  son  vaste 
panier  contenait  plusieurs  centaines  de 
mille  francs  en  or  et  en  billets  de  banque. 

Un  honnête  homme  qui  de  très-bonne 
foi  croyait  en  Nalindorff,  et  s'était  cons- 
titué l'un  de  ses  plus  vigoureux  soutiens, 
M.  Â.  Gozzoli,  que  nous  aurons  occasion 
de  citer  plusieurs  fois  dans  cette  notice,  a 
parfaitement  expliqué  l'engouement  des 
légitimistes  pour  ce  fourbe.  Un  homme, 
dit-iK  se  pr&ente  à  des  royalistes  et  leur 
dit  :  «  Je  suis  le  martyr  vivant  que  vous 
cherchez  ;  je  suis  ce  dernier  descendant  de 
soixante  monarques,  que  la  République 
déclara  mort  en  le  voyant  soustrait»  à  ses 
fers;  je  suis  cette  victime  d'une  politique 


-f  {i)  Voir  an  sojet  de  Uaxim  la  «  Nouvelle  Bio- 
gn^  géJiérale  » .  t.  XXXIV.  col.  44.  la  *  LiUér. 
fraaç.  contemp.  «.  «  l'illustration  >.  dO  août  4845 


cruelle  et  d'une  faniillë  sans  entrailles  qui 
erra  depuis  quarante  ans  sans  famille  et 
sans  patrie;  je  suis  ce  paria  que  les  rois 
de  l'Europe  repoussent  à  l'envi  l'un  de 
l'autre,  moi  leur  égal  pr  la  naissance, 
moi  qu'ils  devraient  traiter  comme  frère; 
je  SUIS  cet  infortuné  à  qui  la  providence 
semble  n'avoir  laissé  pour  asile  que  la 
pitié  de  quelques  Français  généreux  et 
pauvres;  je  suis  le  fils  de  Louis  XVI  et  de 
Marie-Antoinette.  » 

Cet  homme  les  intef-essa^  il  les  émut  ;  il 
y  avait  quelque  chose  de  si  persuasif  dans 
son  accent,  ae  si  simple  dans  ses  r^its,  il 
savait  si  bien  appeler  les  larmes  à  l'appui 
de  sa  véracité,  qu'ils  se  sentirent  disposés 
à  l'écouter  favorablement.  Il  les  initia  à 
une  vie  passée  de  douleurs  et  de  misère; 
il  dévoila  devant  eux  une  longue  et  lamen- 
table histoire.  Le  gouvernement  prussien, 
qui  connaissait  son  origine,  l'avait  persé- 
cuté d'une  manière  atroce;  il  l'avait  fait 
traîner  devant  sa  justice  criminelle,  tantôt 
comme  incendiaire,  tantôt  comme  faux 
monnayeur.  pour  déshonorer  le  fils  de 
Louis  XVI  dans  sa  personne.  Et  lui,  toti- 
jours  innocent,  toujours  vertueux,  il  s'était 
vu  condamner  comme  le*  dernier  des  mal- 
faiteurs; il  en  avait  subi  la  peine  et  forcé- 
ment accepté  l'opprobre. 

D'anciens  serviteurs  du  roi-martyr  dé- 
clarèrent que  ce  nouveau  venu  n'était  pas 
un  fourbe  comme  ses  prédécesseurs;  ils  se 
portèrent  garants  de  son  identité;  leur 
conviction  précéda  et  détermina  les 
autres  {i), 

«  Naundorft  alors  prit  maison  :  il  eut  des 
chevaux,  une  voiture  de  Thomas  Baptiste, 
une  livrée;  sur  les  boutons  dorés  ae  ses 
valets  on  avait  çravé  une  couronne  bri- 
sée. Le  Dauphin  ht  plus  :  çrâce  à  son  argent 
il  eut  une  Cour,  aies  aiaes  de  camp,  des 
officiers  d'ordonnance;  il  se  composa  un 
ministère,  et  on  remarqua  qu'il  distribuait 
généreusement  ses  portefeuilles  à  des  fem- 
mes jeunes  et  jolies;  l'héritier  de  soixante 
rois  de  droit  divin  alla  plus  loin,  il  créa  un 
journal  (la  Justice)  chargé  de  défendre  ses 
intérêts.  Par  une  étrange  coïncidence,  le 
gérant  responsable  de  cette  feuille  s'appe- 
lait Widerkeer;  <t  la  Quotidienne  »  décou- 
vrit qu'en  allemand  le  mot  Widerkeer  si- 
gnifiait revenant j  et  elle  en  conclut  que  ce 
gérant  n'était  autre  que  le  duc  de  Nor- 
mandie lui-môme.  La  conséquence  était 
fausse;  car  le  Dauphin  ayant  oublié  de 


(i)  A.  Gozzoli.  •  Quelques  mots  aux  anciens  abonnés 
et  lectenrs  de  la  «  Voix  d'un  Proscrit  >.  londrei  t 
ii  février  1841. 


863 


LOUIS-CHARLBS 


LOUIS-GHâRLES 


864 


verser  le  cautionnement  exieé  par  la  loi, 
le  malheureux  Widerkeer  rut  traduit  à 
plusieurs  reprises  devant  les  tribunaux  et 
y  encourut  des  condamnations  dont  le  ré- 
sultat fut  soixante-quatre  mois  de  prison 
qu'il  subit  à  Sainte-Pélagie;  il  ne  parvint 
même  à  recouvrer  sa  liberté  qu*à  Taide 
d'un  certificat  d'indigence.  Quand  on  par- 
lait de  cet  infortuné,  Louis  XVII  avait  cou- 
tume de  répondre  :  «  11  est  à  la  Bastille 
pour  le  service  du  roi.  » 

«  Cependant  la  présence  à  Paris  d'un 
prétenaant  à  la  couronne  commençait  à 
raire  quelque  bruit  ;  une  circonstance 'que 
ses  amis  appelèrent  providentielle  vmt 
mettre  le  comble  à  cette  émotion.  Un  jour 
(c'était le 28  Janvier  1834)  (i),  NaUndorff 
avait  déclare  vouloir  être  seul;  il  avait 
poussé  une  reconnaissance  dans  plusieurs 
rues  de  sa  capitale^  et  il  avait  daigné  diner 
chez  Véfour,  comme  un  simple  bourgeois. 
Le  soir,  il  revenait  (rue  de  Bourgogne, 
n.  12),  au  faubourg  Saint -Germain,  où  il 
avait  établi  sa  demeure;  il  faisait  nuit 
close;  Naiindorf  venait  de  traverser  la 
place  du  Carrousel,  et  il  s'étiiit  engagé 
sous  le  guichet  qui  conduit  au  quai,  et  qui 
à  cette  époque,  on  peut  s'en  souvenir,  n'é- 
tait pas  illustré  d'un  factionnaire.  Tout  à 
coup  un  homme  s'approche  du  représen- 
tant de  la  monarchie,  lui  pose  la  main 
gauche  sur  l'épaule,  et  de  la  droite  lui 
porte  cinq  courô  de  poignard  dans  la  poi- 
trine en  lui  disant  :  «  Meurs,  Capet  !  » 
Heureusement,  Louis  XVll  portait  sus- 
pendue à  un  cordon  de  soie  une  petite 
médaille  représentant  la  Sainte-Vierge, 
qu'il  tenait,  disait-il,  de  la  reine  mère;  la 
pointe  du  poignard  frappa  sur  cette  reli- 
que qu'elle  perça  ;  mais,  grâce  à  cet  obs- 
tacle, elle  ne  put  qu'effleurer  les  chairs, 
sans  attaquer  aucun  organe  essentiel.  L'as- 
sassin prit  la  fuite  ;  NaUndorff,  n'osant  pas 
crier  dans  la  crainte  d'être  arrêté  et  con- 
duit au  corps  de  garde,  où  il  aurait  fallu 
décliner  ses  noms,  prénoms  et  qualités, 
parvint  à  grand'peine  à  regagner  sa  de- 
meure, où  il  fut  obligé  de  garder  le  lit 
pendant  plusieurs  semaines  (2). 

La  confiance  des  fidèles  prit  de  nou- 
velles forces  ;  le  Meurs,  Capet  !  dissipa  les 
derniers  doutes,  et,  il  faut  le  dire,  les  dis- 
cours du  prince  étaient  assez  habilement 
arrangés  pour  capter  la  crédulité  de  gens 
qui  ne  demandaient  qu'à  être  abusés. 


(1)  Et  Don  an  mois  d«  novembre,  comme  le  dit  par 
erreur  l'aateiir  de  la  notice  dans  c  l'Illastration  > . 

(2)  C'était  une  première  jonglerie  destinée  à  frapper 
des  imaginations  catholiques;  aussi  fut-elle  signalée 
par  des  faits  calcolés  pour  atteindre  ce  bot.  A.  Gozzoli. 


Voici  comment  il  racontait  lui-même 
ses  infortunes: 

a  Je  ne  me  suis  pas  évadé  du  Temple,  di- 
sait-il, j'en  suis  sorti  le  plus  naturellemeot 
du  monde.  Un  comité  royaliste  s'était  or- 
ganisé; son  but  était  de  me  sauver;  M.  de 
Frotté,  un  de  ses  membres,  se  présenta  à 
M.  Dussault,  mon  médecin,  devint  son 
élève  et  eut  ainsi  ses  entrées  au  Temple: 
un  jour  il  me  prit,  me  conduisit  dans  un 
cabinet  placé  sous  la  flèche  de  la  tour,  et 
me  recommanda  le  plus  profond  silence  ; 
on  me  substitua  un  enfant  malade,  con- 
damné par  la  Faculté;  deux  jours  aprè$. 
cet  enfant  mourut  et  on  l'enterra  comnM* 
le  Dauphin  ;  après  ma  mort,  il  n'y  avait 
plus  de  prisonniers  au  Temple  ;  toute  sur- 
veillance cessa  donc,  et  je  sortis  sans  ren- 
contrer le  moindre  municipal  ;  cependant 
le  bruit  de  cette  ruse  se  répandit  dans  un 
certain  monde;  il  fallait  dépister  les  re- 
cherches de  la  police;  le  comité  royaliste 
imagina  alors  d'envoyer  des  faux  Dauphins 
sur  toutes  les  routes  du  royaume;  on  pnt 
une  douzaine  d'enfants  de  mon  âge,  on 
leur  confia  une  partie  de  mes  secrets  de 
famille,  et  on  les  expédia,  l'un  à  Bordeaux, 
l'autre  en  Vendée,  le  troisième  en  Alle- 
magne, etc.  Ce  sont  ces  enfants  qui,  de- 
venus hommes  plus  tard,  ont  essayé  de 
continuer  le  rôle  qu'ils  avaient  été  char- 
gés de  jouer  ;  c'est  là  l'explication  du  nom- 
bre incroyable  de  faux  Dauphins.  » 

L'histoire  n'était  pas  mal  trouvée  ;  Naiin- 
dorff  la  complétait  en  disant  qu'en  1814 
les  rois  alliés  connaissaient  parfait«nient 
son  existence,  et  que  les  sacrifices  imposés 
à  la  France  furent  d'autant  plus  grands, 
que  Louis  XVIIl  n'était  pas  l'néritier  légi- 
time de  la  couronne  et  qu'il  avait  étouffé 
les  scrupules  des  souverains  coalisés  sous 
Torde  la  nation. 

Parlait-on  du  duc  de  Berry  devant 
NaUndorff,  il  répondait  intrépidement  que 
ce  prince  avait  voulu  plusieurs  fois  lui 
faire  rendre  la  couronne,  et  qu'il  était  mort 
victime  de  sa  loyauté. 

Un  iour,  dans  le  journal  qu'il  publiait, 
en  1835,  Naûndoriffit  insérer  une  lettre 
adressée  au  roi  Louis-Philippe  et  portant 
ces  deux  mots  :  mon  cousin.  Dans  cette 
lettre,  NaUndorf  disait  que  dans  la  nuit  du 
10  août,  le  roi  son  père  avait  caché  des 
^mmes  considérables  et  des  diamants  d  un 
grand,  prix  dans  une  des  caves  des  Tuile^ 
ries,  et  il  se  faisait  fort  de  retrouver  ce 
trésor.  Sans  contredit,  le  roi  Louis-Phi- 
lippe n'eut  aucune  connaissance  de  cette 
lettre  et  de  cette  oflre  ;  mais  le  soir  même, 
M.  Alexandre  de  La  Borde,  aide  de  camp  du 
roi,  vint  trouver  NaUndorf  dans  scm  hôtel. 


865 


LOUIS-GHÂRLES 


LOUIS-CHARLES 


rue  de  Bourgogne,  n.  12,  resta  plusieurs 
heures  enferme  avec  lui  ;  la  conversation 
eut  lieu  en  allemand,  langue  que  M.  de 
Laborde  parlait  fort  bien;  ces  messieurs 
paraissaient  être  parfaitement  d'accord,  et 
au  moment  où  ils  se  séparèrent,  on  en- 
tendit l'aide  de  camp  du  château  dire  en 
bon  français  à  NaUndorff  qu'il  viendrait 
très-incessamment  le  chercher  pour  le  con- 
duire kux  Tuileries. 

Il  est  inutile  de  dire  que  M.  de  La  Borde 
ne  revit  plus  Naiindorff. 

A  ces  circonstances  s'en  joignirent  d'au- 
tres, dont  l'auteur  de  la  Notice  sur  ce  per- 
sonnage dans  «  l'Illustration  »  a  été  le  té- 
moin, et  qui  méritent  d'être  rapportées. 

Naiindorf  était  à  table;  il  dtnait  en  com- 
pagnie de  plusieurs  personnes  ;  une  dame, 
k  mère  de  l'un  des  convives,  qui  arrivait 
de  la  province,  et  qui  n'avait  jamais  vu  le 
prétendu  duc  de  Normandie,  fut  fort  éton- 
née d*apprendre  c|u'elie  se  trouvait  en  pré- 
sence du  roi  légitime  de  France. 

«  Monsieur,  lui  dit-elle,  je  n'ai  jamais 
vu  le  Dauphin;  mais  une  dame  de  mes  amies 
m'a  raconté  gu'elle  avait  eu  l'occasion  d'ap- 
procher plusieurs  fois  de  lui,  dans  son  en- 
fance, et  qu'elle  avait  remarqué  qu'il  avait, 
au  milieu  de  la  mâchoire  inférieure,  deux 
dents,  deux  incisives  aussi  étroites  et  aussi 
pointues  que  des  dents  de  lapin.  » 

Naiindorf  abaissa  immédiatement  sa  lè- 
vre inférieure,  et  montra  à  la  société  éba- 
hie les  deux  dents  de  lapin  demandées. 

A  quelques  jours  de  là,  une  autre  dame 
fort  riche,  madame  la  comtesse  de***,  vou- 
lut voir  le  duc  de  Normandie  ;  elle  lui  fut 
présentée  et  lui  dit  qu'elle  avait  souvent 
joué,  à  Versailles,  avec  le  Dauphin  ;  NaUn- 
dorf  répondit  aussitôt  qu'il  la  reconnais- 
sait; mais  cette  reconnaissance  fit  peu 
d'impression  sur  la  visiteuse.  «  Si  vous 
êtes  le  fils  de  Marie-Antoinette,  répliqua- 
t-elle,  vous  devez  vous  rappeler  un  petit 
nom  d'amitié  que  vous  me  donniez  dans 
nos  jeux  d'enfants.  »  Le  roval  rejeton  hé- 
sita quelques  minutes  ;  madame***  riait  de 
son  embarras,  «  Ce  petit  nom,  disait-elle, 
il  est  impossible  que  vous  l'ayez  oublié. 

—  Attendez,  attendez,  je  me  rappelle, 
je  crois  me  rappeler. 

—  Vous  croyez?... 

—  Oh  !  ma  mémoire  I  non  ;  je  ne  trouve 
rien.  .  Ce  nom  !...  mais  vous  y  tenez  donc 
beaucoup  ! 

—  Oh  I  essentiellement... 

—  Que  sais-je,  moi  I  je  vous  appelais 
ma  petite  amie?... 

—  Non,  ce  n'est  pas  cela. 

—  Mon  cœur?... 

—  Vous  n'y  êtes  pas,  fit  en  riant  la 

T.  n. 


comtesse;  tenez,  voulez-vous  m'en  croire, 
changeons  de  conversation.  » 

Et  en  effet,  on  parla  de  toute  autre 
chose,  de  la  pluie,  du  beau  temps;  cepen- 
dant NaUndorff  ne  se  mêlait  pas  à  l'entre- 
tien; ordinairement  il  avait  une. paresse 
de  vrai  prince,  et  on  voyait  ce  soir-là 
que  son  esprit  suait  sang  et  eau  ;  sa  bou- 
che marmottait  des  syllabes  inintelliei- 
bles;  ce  fut  une  soirée  très  maussaoe; 
enfin,  madame  la  comtesse***  se  leva,  prit 
son  chapeau  et  se  disposa  à  partir;  on  en- 
tendit avancer  sa  voiture,  déjà  elle  avait 
descendu  quelques  marches  ;  tout  à  coup 
Naiindorff  se  precipite  sur  l'escalier,  il  ar- 
rête cavalièrement  la  dame  par  le  bras... 
«  Ce  nom,  je  le  sais,  »  lui  dit-il. 

Un  sourire  d'incrédulité  effleura  les 
lèvres  de  la  comtesse. 

«  Rentrez  un  instant,  »  dit  avec  autorité 
le  prétendant. 

Madame***  rentra;  on  ferma  les  portes 
et  on  ouvrit  les  oreilles. 

«  Voyons,  j'écoute,  dit-elle;  il  est  tard, 
dépêchêz-vous.» 

Alors  le.  prince,  avec  tout  le  flegme  al- 
lemand, articula  quatre  syllabe  dont  la 
réunion  produisit  un  mot  qui  n'était  pas 
dans  le  dictionnaire,  mais  qui  traduisait 
très-clairement  une  idée  fort  étrange.  Ce 
mot.  nous  regrettons  de  ne  pouvoir  le  re- 
produire ici  ;  deux  raisons  s'y  opposent  : 
la  première,  c'est  qu'il  est  devenu  un  se- 
cret que  NaQndorif  nous  fit  jurer  de  con- 
server ;  la  seconde  raison,  je  la  tais  ;  elle 
est  d'ailleurs  très-clairement  exprimée 
dans  un  refrain  célèbre  de  Béranger. 

Cependant,  à  la  prononciation,  un  peu 
accentuée,  il  est  vrai,  de  ce  nom,  madame*** 
était  tombée  sur  une  chaise  ;  elle  suffo- 
quait, il  fallut  couper  les  lacets  de  sa  robe, 
il  fallut  lui  faire  respirer  des  sels;  enfin, 
après  vingt  minutes  à  peu  près,  elle  re- 
prit connaissance,  plongea  ses  grands 
yeux  fixes  sur  le  prétendant,  prit  sa  main 
qu'elle  baisa,  puis  elle  partit  sans  dire  un 
mot. 

Le  lendemain,  Naiindorff  reçut  une  let- 
tre qui  contenait  un  bon  de  150,000  francs 
sur  un  banquier;  le  soir,  madame  la  com- 
tesse*** était  partie  pour  l'Allemagne; 
Naiindorff  ne  la  revit  plus. 

A  la  suite  de  ces  divers  incidents,  Naiin- 
dorff prit  un  aplomb  royal;  il  écrivit  à 
madame  la  duchesse  de  Berry  qu'il  avait 
découvert  un  moven  de  sauver  la  dynastie 
exilée,  et  de  rendre  en  même  temps  hom- 
mage à  la  vérité  si  longtemps  m&^nnue. 
Il  s  agissait  tout  simplement  d'un  mariage 
solennellement  contracté  entre  la  prin- 
cesse exilée  et  l'héritier  I^itime  des  rois 


867 


LOUIS-CHARLES 


LOm^CHABLES 


m 


de  France.  NaUndorff  proposait  donc  sa  ^ 
main  à  madame  la  duchesse  de  Berry,  et  il 
s'engageait  à  adopter  le  duc  de  Bordeaux 
^t  à  le  reconnaître  pour  le  Dauphin  de 
France.  On  fit  observer  au  prétendant  que 
madame  de  Berry  avait  épousé,  trois  ans 
auparavant,  M.  de  Lucchesi-Palli,  et  qu'il 
avait  lui-môme  une  femme  légitime  au 
fond  de  rAliemagne.  11  répondit  que  Na- 
poléon avait  bien  divorce  pour  épouser 
Marie-Louise,  et  il  envoya  M.  le  marquis 
de  S***,  chargé  de  ses  pleins  pouvoirs, 
porter  sa  lettre  à  Madame. 

«  Le  plénipotentiaire  revint,  mais  ne 
rapporta  pas  Vombre  d'une  réponse. 

«  NaiJndorff  s'adressa  alors  à  madame 
d'Angouléme,  en  183i. 

«  Vous  irez  à  Prague ,  dit-il  à  Fun  de 
ses  agents  (M.  A.  Morel  de  Saint-Didier), 
vous  verrez  ma  sœur,  vous  lui  direz  qvte 
j'existe  et  que  je  suis  décidé  à  me  faire 
reconnaître  par  elle;  vous  lui  direz  que 
dans  le  voyage  à  Varennes  elle  était  habil- 
lée en  petit  garçon,  et  moi  en  petite  fille  ; 
que  je  n'ai  pas  oublié  les  faux  noms  que 
nous  primes  l'un  et  l'autre  pendant  le  tra- 
jet, et  que  je  suis  prêt  à  lui  faire  connaître 
ces  noms  ;  vous  ajouterez  qu'au  Temple, 
la  reine  notre  mère  et  Madame  royale 
notre  tante  écrivirent  quelques  lignes  sur 
un  papier,  que  ce  papier  fut  coupe  en  fes- 
ton par  le  milieu,  qu'une  moitié  de  cette 
pièce  lui  fut  donnée,  et  que  l'autre  me  fut 
remise  ;  (^ue  celle-ci  ne  m'a  jamais  quitté, 
que  je  l'ai  encore  et  que  je  suis  tout  dispose 
à  opérer  un  rapprochement;  et  si  tout 
cela  ne  sufiTit  pas,  vous  ferez  savoir  à  ma- 
dame d'Angoulôme  que  ie  porte  un  signe 
de  naissance,  un  pigeon  oleu  formé  par  un 
bizarre  assemblage  de  veines  et  de  nerfs; 
qu'elle  porte,  elle,  un  signe  pareil  sur  la 
même  partie  du  corps,  mais  à  droite  chez 
elle,  et  chez  moi,  à  gauche. 

a  Le  diplomate  porteur  de  ces  étranges 
paroles  partit  pour  Prague  ;  il  affirma  avoir 
complètement  rempli  sa  délicate  mission, 
mais  n'avoir  pu  obtenir  de  réponse. 

a  Cependant  les  dépenses  de  NaUndorff, 
ses  démarches,  les  visites  trop  fréquentes 
de  ses  partisans,  commençaient  à  faire 
quelque  bruit.  On  sut  que  la  police  allait 
s  émouvoir;  le  roi  de  France  courait  le 
risque  d'être  jeté  dans  une  prison  et  tra- 
duit devant  une  cour  d'assises  :  il  fallut  le 
cacher.  On  loua  secrètement  un  hôtel  rue 
Saint-Guillaume,  34,  dans  le  faubourg 
Sain^Germain,  et  l'on  ne  donna  la  nou- 
velle adresse  du  prince  qu'à  ses  amis  les 
f)lus  dévoués.  On  leur  livra  en  môme  temps 
es  signes  de  reconnaissance  à  l'aide  des- 
quels il  était  possible  de  parvenir  dans' 


l'intérieur  de  l'hôtel.  Il  fallait  pour  cela 
porter  des  habits  couleur  muraille  et  frap- 
per d'une  certaine  façon  à  la  lo^e  du  con- 
cierge. Le  propriétaire  de  la  maison,  M.  le 
comte  de  L...,  fut  informé  de  ces  précau- 
tions extraordinaires  exieées  pour  être  in- 
troduit auprès  de  son  locataire.  11  crut 
que  Mgr  de  Quélen ,  archevêque  de  Pari^ 
redoutant  un  désastre  pareil  à  cdoi  qui 
avait  détruit  en  deux  heures  8oor  palais 
archiépiscopal  et  sa  villa  de  Ck)nflan&,  s  î- 
tait  logé  incognito  dans  ses. apparteroeols. 
M.  le  comte  de  L...  conçut  des  craintes 
fort  vives  pour  la  solidité  de  sa  maisOD, 
et  il  donna  ordre  à  son  «intendant  de  le  d4 
barrasser  de  son  vénéré  nues  trop  dange- 
reux locataire. 

Naiindorff  allait  grand  train,  aussia»m- 
mei\çait-il  à  avoir  besoin  d'une  recoonaiV 
sance  d'Ëtat,  et  au  plus  vite,  afin  de  refaire 
sa  caisse.  Conséquemment,  il  en  forma  a 
demande  pardevant  les  tribunaux,  au 
commencement  de  i83<)|  bien  que  M.  Mo 
relde  Saint-Didier  n'ait,  en  183i,obteaa 
aucune  réponse  de  la  duchesse  d  An^u- 
lême.  Voila  comment  la  <•  Gazette  de  ïm- 
ce,  »  dans  son  numéro  du  16  janvier,  a{)- 
précie  cette  impertinente  demande. 

Ce  compétiteur  au  trône  n'a  pas  peur  de 
la  justice,  lui.  Au  contraire;  il  Vinvoque  s 
bien  et  si  haut,  qu'il  a  fait  paraître  uo 
journal  sous  œ  nom,  dans  le  seul  but  il^ 
mettre  tous  ses  droits  en  lumière,  d'apf^"- 
1er  tous  les  témoignages,  de  lever  tous  les 
doutes.... 

Nous  voulons  être  justes,  nous  qui  ne 
faisons  pas  Injustice;  en6onséquence.D0u^ 
déclarons  que  si  M.  NaUndorff  prétend  aui 
titres  et  qualités  de  duc  de  Normandie,  ce 
n'est  pas  pour  ravir  la  couronne  de  France 
à  celui  qui  la  possède;  il  ne  se  soucie  pit* 
d'être  Louis  XVII,  il  se  contente  dêlre 
Charles-Louis,  duc  de  Normandie;  et ce»t 
devant  les  tribunaux  qu'aux  lermfô  (le> 
art.  78,  84  .et  autres  du  Ckxie  civil,  il  re- 
clame purement  et  simplement  la  qualité 
de  fils  aîné  de  Louis  XVL  Excusez  du 
peu...  ... 

Mais  à  la  place  du  gouvernement,  je  n*' 
me  laisserais  pas  endormir  par  la  feiDi<^ 
humilité  du  véritable  duc  de  Normandie. 
Si  une  fois  il  avait  repris  judiciairement  ce 
titre-là,  qui  sait  jusqu'où  il  mènerait  les 
doctrinaires'?  à  moins  pourtant  que  la  p*)- 
lice  ne  se  trouve  derrière  l'horloger  prus- 
sien, et  Qu'elle  fasse  agir  dans  un  inténH 
si  absufoe  et  si  sale  que  nous  ne  voulons 
pas  nous  y  arrêter  un  instant.  Mais  aioi*- 
et  s'il  n'en  est  rien,  comment  cette  poli»; 
qui  se  montre  si  active,  si  prévoyanlf.  ^^ 
soupçonneuse,  si  brutale  dans  beaucoup 


LOUIS-GUÂRLBS 


LOmS-GHAhUBS 


870 


d'occasions,  ne  pense-t-elle  pas  aux  con- 
séquences du  procès  du  véritable  duc  de 
Normandie,  lequel,  avec  tousles>moyens  de 
séductions  imaginables  de  Générés  et  de 
Rambaud,  pourrait  finir  par  faire  un  parti 
Dolitique  dans  le  royaume  des  Français? 
Kous  n'y  concevons  rien,  et  nous  disons 
comme  le  Léandre  des  Plaideurs  :  a  Ma  foi, 
horloger,  police,  séducteurs,  doctrinaires, 
il  faudrait  tout  lier.  9 

Le  gouvernement,  ainsi  que  l'on  va  le 
voir,  ne  fut  point  la  dupe  de  Naiindorff. 

Dans  les  piquants  Mémoires  que  M.  Gis- 
quet  a  publiés  sur  le  temps  de  son  admi- 
nistration -  à  la  police,  il  y  a  un  chapitre 
particulier  aux  aeux  pseuao-dauphins  aui 
se  partageaient  alors  les  sympathies  des 
royalistes,  Henri  Hébert  et  Naiindorif  ;  il 
renferme  des  détails  très^îurieux  sur  les 
dernières  années  d'intrigues  du  fourbe  qui 
nous  occupe. 

Hébert  avait  été  condamné  le  5  novem- 
bre 1834,  à  douze  années  de  détention. 
I>ébarras8é  de  ce  dangereux  compétiteur, 
1  autre  Louis  XVII,  dont  M.  More!  de  Saint- 
Didier  nous  révéla  l'existence  lors  du  pro- 
cès d'Hébert,  audience  du  31  octobre  1834, 
devient  plus  entreprenant  :  le  voilà  seul 
maître  ou  terrain;  il  l'exploite  de  son 
mieux.  Entouré  de  quelques  légitimistes, 
qui  font  confidence  à  leurs  amis  de  la  mira- 
culeuse conservation  du  Dauphin,  il  ne 
tarda  pas  à  se  voir  l'objet  des  attentions, 
des  respects  d'un  grand  nombre  de  fidèles. 

C'est  Joas  échappé  au  poignard  d'Athalie. 
Od  s'inmose  des  sacrifices  pécuniaires  pour 
lui  rendre  la  vie  aussi  douce  que  possible  ; 
son  entourage  veille  jour  et  nuit  sur  le 
précieux  dépôt  de  sa  prsonne,  et  ne  per- 
met qu'à  fort  peu  d'élus  d'arriver  jusqu'à 
leur  auguste  maître. 

Jusque-là  le  pouvoir  se  bornait  à  lever 
les  épaules,  et  je  présume  que  le  nouveau 
duc  de  Normandie  eût  été  bien  aise  lui- 
même  de  prolonger  la  durée  de  ce  rôle, 
sans  lui  donner  un  caractère  plus  décidé  ; 
mais  ses  amis  ne  veulent  pas  le  laisser 
croupir  dans  cette  honteuse  obscurité.  On 
commence  à  compromettre  les  succès  de 
son  agréable  industrie,  à  troubler  le  repos 
de  son  heureuse  position  en  lançant,  peut- 
être  malgré  lui,  notre  prince  débonnaire 
dans  quelques  machinations  qui  ne  pou- 
vaient pas  manquer  de  le  compromettre. 

Telle  est  la  destinée  des  grands;  ils  de- 
viennent quelquefois  les  jouets  de  leurs 
courtisans.  Ceux-ci,  pour  servir  leur  am- 
bition personnelle,  leur  créent  des  embar- 
ras imprévus  et  peuvent  les  conduire  à 
leur  perte  sous  une  apparence  de  zèle  et 
de  dévouement* 


L'autorité  est  donc  encore  obligée  de  sé- 
vir contre  cet  héritier  du  trône.  On  ap- 
prend qu'il  s'appelle  NaundorfiT,  qu'il  esi 
d'origine  allemande,  ce  qui,  d'ailleurs,  ne 
pouvait  pas  être  douteux  quand  on  avait 
l'honneur  de  l'entendre  parler  ;  car  l'édu- 
cation du  prince  n'avait  point  corrigé  un 
accent  germanique  des  plus  prononcés. 

Pendant  sa  courte  détention  au  dépôt  de 
la  préfecture  de  police,  M.  Dutilleul,  avoué, 
et  M.  Garnier,  huissier,  agissant  au  nom 
du  duc  de  Normandie,  font  *  signifier  à  la 
duchesse  d'Angoulôme  et  déposent  au  par- 
quet du  procureur  du  roi  des  actes  par 
lesquels  leur  client  faisait  sommation  à  sa 
sœur  (madame  la  duchesse  d'Angoulôme) 
de  lui  rendre  bon  et  fidèle  compte  de  la 
moitié  de  tout  ce  qu'elle  a  recueilli  de  la 
fortune  paternelle  et  maternelle. 

En  même  temps  M.  le  ^rde-des-sceaux 
était  .saisi  d'une  réclamation  adressée  par 
les  membres  du  conseil  judiciaire  de  M.  le 
duc  de  Normandie,  savoir  :  MM.  Gruau, 
ancien  procureur  du  roi  ;  Briquet,  avocat 
à  la  Cour  royale,  et  Bourbon-Leblanc, 
avocat  consultant. 

Ces  trois  messieurs  vinrent  me  voir  pour 
obtenir  la  permisssion  de  communiquer 
avec  leur  illustre  mandant,  et  je  me  rap- 
pelle leur  foi  inébranlable  dans  l'origine 
et  les  droits  de  celui  qu'ils  éclairaient  de 
leurs  lumières.  A  leurs  yeux,  M.  Naun- 
dorff,  malgré  son  baragoin  franco-alle- 
mand, était  sans  aucun  doute  monsei^eur 
le  duc  de  Normandie.  Je  ne  sais  vraiment 
si  l'effronterie  des  imposteurs  doit  plus 
étonner  que  la  facilité  avec  laquelle  des 
hommes  éclairés  et  honorables  deviennent 
les  dupes  de  leurs  mensonges. 

Pour  couper  court  aux  erreurs  ou  aux 
mystifications,  l'on  fit  partir  Natindorff 
pour  Calais  ,  accompagné  de  quelques 
agents  de  police  qui  le  déposèrent  à  bord 
d  un  paquebot  anglais.  Avant  l'époque  de 
cette  expulsion,  qui  eut  lieu  le  16 juillet 
1836,  la  «  Gazette  de  Prusse  »  avait  an- 
noncé que  ce  NaUndorff  était  un  horloger 
fort  connu  à  Berlin,  leiiuel  avait  été  plu- 
sieurs fois  entre  les  mains  de  la  justice,  et 
avait  subi  un  emprisonnement  dans  la 
maison  correctionnelle  de  Brandebourg. 

Par  cette  expulsion,  le  gouvernement 
mit  un  terme  aux  escroqueries  de  NaUn- 
dorff et  à  ses  manœuvres,  quoique  plus  ri- 
dicules encore  que  dangereuses,  en  usant 
des  pouvoirs  que  la  loi  lui  accorde  de  faire 
sortir  de  France  tout  étranger  qui  trouble 
r  ordre. 

Mais  cette  expulsion  opérée  sur  Tordre 
du  ministère  français  indigna  les  crevants 
en  Naundorff.  A  l'aspect  de  cet  acte  illégal 


871 


LOtnS-CHARLES 


LOUIS-CHÂRLES 


87% 


et  violemment  hostile  en  apparence,  on  s'é- 
cria :  «  Oh  !  c*est  bien  le  nls  de  Louis XVI  ! 
«  A  quel  autre  que  lui  oserait-on  interdire 
«  l'entrée  du  sanctuaire  de  la  justice  parla 
c  force?  Pourquoi  l'expulserait-on  s'il  n'é- 
R  tait  pas  celui  qu'il  affirme  être?  »  Voilà 
ce  qui  fut  dit,  un  peu  légèrement  peut- 
ôtre  ;  il  ne  vint  à  l'esprit  de  personne  que 
ce  coup  d'état  administratif,  àu'on  prenait 
pour  une  mesure  dictée  par  ta  cramte  et 
pour  aveu  d'identité,  pourrait  bien  n'être 
au  fond  qu'une  adroite  rouerie  politique 
concertée  entre  les  persécuteurs  et  la  vic- 
time, un  brandon  de  discorde  à  l'adresse 
d'un  parti,  un  drapeau  jeté  dans  son  camp 
pour  diviser  ses  forces. 

Ce  nouveau  Joas,  éprouvé  par  tant  d'ad- 
versités, sauvé  miraculeusement  deux  fois, 
ne  parut  pas  avoir  été  conservé  sans  un 
but  providentiel.  Égarés  par  son  artiQ- 
cieuse  hypocrisie ,  ses  amis  l'avaient  doué 
sur  sa  parole  des  aualités  les  plus  tou- 
chantes et  du  cœur  le  plus  noble.  Qui  ne 
comprendra  pas  ces  illusions  mie  se  font 
des  âmes  généreuses?  Il  s'était  offert  à  eux 
ceint  de  la  double  auréole  du  malheur  et 
de  la  vertu  ;  bientôt  il  en  vint  à  leur  tenir 
ce  langage  :  —  a  Vous  voyez  en  moi  l'ins- 
trument choisi  par  la  Providence  pour  pa- 
ciGer  la  France  divisée  par  les  factions ,  et 
pour  consolider  la  paix  de  l'Europe.  Vous 
voyez  le  Messie  que  l'univers  attend,  que 
les  oracles  annoncent  comme  devant  réta- 
blir la  vérité  et  la  justice  de  Dieu  sur 
terre.  Telle  est  la  grande  mission  politique 
et  religieuse  que  le  Tout-Puissant  a  réser- 
vée au  fils  de  Louis  XVI.  »  Voilà  ce  qu'il 
a  dit  à  ceux  qui  l'avaient  reconnu,  et  pres- 
que tous  le  crurent  (1). 

Les  veux  des  Gdèlesde  Naiindorff  étaient 
loin  d*être  dessillés  lorsqu'advint  l'expul- 
sion de  ce  fourbe.  Aussi  vit-on  encore  pa- 
raître divers  écrits  pour  le  soutien  de  sa 
cause,  et  un  journal  qui  succéda  à  «  la 
Justice  9  ;  il  était  intitulé  la  «  Voix  d'un 
Proscrit  ».  Le  fondateur  et  le  principal  ré- 
dacteur de  ce  nouveau  journal  Naiindorf- 
fiste  était  M.  A.  Gozzoli,  alors  encore  l'un 


(1)  On  sait  que  des  prophélies  pins  on  moins  au- 
Uienliqnes  (et  particulièrement  celles  du  laboureur 
Martin  et  de  l'ouTrier  Pierre-Michel  Viniras)  furent 
exploitées  par  ce  jongleur  sacré,  et  raidèrent  puissam- 
ment i  jouer  son  W^le.  «  J'ignore,  dit  M.  Gozioli,  s'il 
doit  apparaître  prochainement  un  grand  monarque  des- 
tiné par  la  Providence  k  pacifier  l'Europe  et  à  faire  re- 
flenrir  la  religion  et  la  morale.  Mais  ce  que  je  ne  crois 
pas  da  tout,  ce  que  personne  ne  croira,  c'est  que  Dieu, 
pour  préparer  un  homme  à  remplir  cette  haute  mission, 
commence  par  le  flétrir  aux  yeux  du  monde,  en  per- 
mettant qu'il  foule  aux  pieds  tons  les  pr^eptes  de  la 
morale  et  tontes  les  lois  de  l'honneur. 


des  croyants  les  plus  fermes  de  Timpos- 
teur,  mais  qui  depuis,  en  février  1841 ,  a 
noblement  reconnu  son  erreur,  dans  son 
opuscule  intitulé  :  «  Quelques  mots  aui 
anciens  abonnnés  et  lecteurs  de  la  Voix 
d'un  Proscrit  ».  a  11  est  des  devoirs,  dit 
l'auteur  de  cet  opuscule,  dont  Taccomplis- 
sèment  est  on  ne  peut  plus  pénible  à  ceux 
auxquels  ils  sont  imposés.  Mais  quand  oq 
a  contribué  à  entraîner  dans  une  voie  de 
mensonge  des  gens  de  bonne  foi  qu  on 
croyait  conduire  à  la  vérité  ;  quand  on  a 
provoqué  l'intérêt,  l'estime,  les  sympa- 
thies les  plus  généreuses,  les  dévouements 
et  les  sacrifices  les  plus  touchants  en  fa- 
veur d'un  personnage  méprisable  et  d'une 
cause  abjecte,  il  y  aurait  plus  que  de  la 
faiblesse,  il  y  aurait  complicité  morale  à 
ne  pas  avouer  tout  haut  son  erreur.  Ce  dt- 
voir  qu'une  probité  sévère  impose,  je  viens 
le  remplir  au  grand  jour  de  la  presse.  ^ 
Et  il  l'a  rempli  de  façon  à  démasquer  com- 
plètement 1  imposture  de  NaQndorff.  Di- 
sons-le en  passant,  la  source  de  Ferrear 
de  M.  Gozzoii  est  dans  son  opinion,  que 
partagent  encore  Quelques  personnes,  que 
le  fils  de  Louis  XVI  a  été  enlevé  et  que 
l'acte  qui  constate  son  décès  est  faux. 

En  arrivant  en  Angleterre,  Naûndorif 
alla  se  fixer  à  Cambervvell,  près  de  Lon- 
dres, et  y  continua  son  rôle.  Pour  accroître 
le  nombre  de  ses  partisans,  il  imagina  desi 
communications  avec  les  esprits  célestes, 
à  la  suite  desquelles  il  mit  le  comble  à  ses 
intrigues  en  se  déclarant  le  chef  d'une 
secte  nouvelle,  vraisemblablement  de 
l'Œuvre  de  la  Miséricorde,  dont  l'ouvrier 
Vintras  est  l'un  des  prophètes. 

(c  Quant  au  personnage  politique,  dit 
M.  Gozzoii,  il  s  est  suicidé  de  gaieté  de 
cœur.  L'immoralité  du  messie  de  C^mber- 
well,  les  désordres  de  sa  vie,  ses  habi- 
tudes et  ses  allures  de  faussaire,  le  men- 
songe évident  de  ses  deux  assassinats  (nous 
parlerons  du  dernier  tout  à  l'heure),  au- 
torisent à  regarder  comme  plus  que  sus- 
pectes celles  des  preuves  d'identité  qu'on 
avait  acceptées  bénévolement  sans  autre 
témoignage  que  le  sien.  Or,  ces  preuves^là 
sont  assez  nombreuses  pour  justifier  les 
défiances  et  l'incrédulité  actuelle  de  la  plu- 
part de  ses  anciens  amis.  Us  se  figuraient 
les  tenir  d'un  honnête  homme;  Thonnête 
homme  s'est  évanoui  à  leurs  yeux,  et  leur 
confiance  a  disparu  avec  lui.  Oui,  il  faut 
que  vous  le  sacniez,  vous  qui  profanez  un 
nom  auquel  vous  n'avez  peut-être  aucun 
droit,  vous  qui  fûtes  aimé  et  honoré  au- 
tant qu'on  vous  méprise  aujourd'hui,  si 
quelques-uns  de  ceux  qui  reconnurent 
votre  identité  avecTorphelin  du  Temple  la 


873 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLBS 


874 


rejettent  comme  imi)ossible  à  cette  heure, 
Tobjection  la  plus  décisive  qu'ils  lui  op- 
posent, c'est  votre  infamie.  » 

On  se  rappelle  la  première  jonglerie  de 
Naûndorff  :  c  est  l'assassinat  supposé  sous 
le  guichet  des  Tuileries,  le  28  Janvier  1834. 
Une  jonglerie  semblable  a  eu  lieu  à  Londres 
le  16  novembre  1838.  Lors  de  l'assassinat 
de  Londres,  les  lieux  et  les  circonstances 
étaient  changés;  il  y  avait  un  ange  qui  in- 
sultait cette  même  Vierge  dont  1  interces- 
sion l'avait  précédemment  sauvé,  et  fulmi- 
naitoontrelecatholicisme.Cetattentatavait 
été  annoncé  prophétiquement  par  le  révé- 
lateur peu  de  jours  auparavant,  et  donné 
comme  une  preuve  de  la  vérité  de  sa  mis- 
sion et  de  la  protection  toute  spéciale  de 
Dieu.  Or,  pour  apprécier  la  valeur  de  ce 
témoignage,  il  est  important  de  savoir 
que,  peu  de  moments  après  l'événement, 
le  blessé  envoyait  secrètement  sur  le  lieu 
de  la  scène  son  fils  aîné,  pour  y  ramasser 
les  pistolets  et  les  faire  disparaître.  Cette 
circonstance,  restée  ignorée  jusqu'à  pré- 
sent, fut  soigneusement  soustraite  à  l'in- 
vestigation des  magistrats  et  à  la  connais- 
sance des  amis  qui  l'entouraient. 

«  La  famille  du  nouveau  Messie  habitait 
Gamber^'^ell;  mais  dès  avant  1840  son  chef 
vivait  séparé  d'elle.  11  venait  la  visiter  une 
ou  deuxibis  par  semaine  pendant  quelques 
heures,  puis  il  disparaissait  en  prenant  des 
précautions  incroyables  pour  dérober  la 
connaissance  de  sa  retraite  et  pour  dépister 
ceux  mii  essayeraient  de  le  suivre.  Et  où 
allait-H  de  la 'sorte,  ce  père  de  sept  en- 
fants, ce  mari  presque  sexagénaire,  ce 
révélateur  d'un  nouvel  Evangile?  Où  allait- 
il?  Il  fallait  le  demander  à  la  réputation 
dont  il  jouissait.  Je  veux  bien  n'en  pas  dire 
davantage.  Toujours  habile  à  couvrir  ses 
désordres  d'un  manteau  sacré,  cet  impos- 
teur a  imaginé  de  se  faire  ordonner  la  vie 
qu'il  mène  par  le  ciel.  —  a  Mon  guide  cé- 
leste, écrivait-il  le  5  février  1840,  m'a 
prescrit  de  sortir  de  ma  maison  et  d'aller 
m'enfermer  dans  une  retraite,  afin  d'y 
exécuter  religieusement  la  sainte  volonté 
du  Tout-Puissant  (1). 

Et  voilà  pourtant  l'homme  dont  un  avo- 
cat de  talent  et  un  homme  d'honneur  de- 

(1)  A.  Goaoli.  c  Quelques  mots  aux  anciens  abonnés 
et  leeteara  de  la  c  Voix  d'nn  Proscrit  ».  —  Je  dois 
<iérJarer.  dit  M.  Gossoli,  qne  je  ne  suis  pas  allé  à 
Londres  nne  seule  fois  pendant  la  durée  de  la  pnblica- 
tioo  de  la  c  Voix  d'un  Proscrit  *  ;  ce  n'est  qne  long- 
temps après  qne  j'ai  pu  juger  par  moi-même  l'homme 
de  Camberwell.  Si  j'avais  eu  plus  tôt  l'expérience  que 
j'acquis  alors,  le  dégoftt  m'eftt  arraché  la  plnme  des 
Bains  bien  avant  l'époque  oii  la  •  Voix  d'un  Proscrit  > 
termina  sa  carrière. 


vait  faire  l'apologie  devant  le  tribunal 
de  première  instance  de  Caen  en  1842,  à 
l'occasion  du  prophète  Vintras.  Mais  si 
son  plaidoyer  n'a  pas  été  prononcé  en  en- 
tier, M.  fiterard,  de  PonIrLieue,  a  eu  le 
triste  courage  de  le  faire  imprimer  et  les 
NaUndorflSstes  n'ont  rien  perdu  :  ils  ont 
pu  pleurer  sur  les  infortunes  de  leur  fé- 
tiche. 

Dans  le  mois  d'août  1845,  les  journaux 
de  Paris  publièrent  une  note  ainsi  conçue  : 

Le  soi-disant  comte  de  Normandie,  forcé 
de  quitter  l'Angleterre,  s'était  retiré  à 
Delft,  en  Hollanae  ;  il  y  est  mort  le  10  de 
ce  mois.  Il  était  âgé  de  soixante-dix  ans  ; 
sa  ressemblance  avec  le  roi  Louis  XVI 
était  grande  et  pouvait  expliauer  l'obsti- 
nation de  quelques  personnes  a  le  prendre 
pour  le  Dauphin  mort  au  Temple.  Lui- 
môme  paraissait  croire  de  bonne  foi  à  son 
identité. 

Dans  ces  derniers  temps,  il  s'était  occupé 
d'expériences  pyrotechniques  concernant 
l'art  militaire,  et  comme  il  lui  était  arrivé 
divers  accidents  dans  ses  expériences,  ses 
partisans  voulaient  y  voir  des  complots 
tramés  contre  ses  jours.  On  ne  voit  pas 
qui  aurait  eu  intérêt  à  se  débarrasser  de 
ce  oersonnage  tout  à  fait  inoffensif. 

Cette  nouvelle  n'est^lle  pas  controuvée? 
Il  paraîtrait  aue  les  affiliés  de  l'œuvre  de 
la  miséricorae  auraient  obtenu  de  leur 
idole  que,  pour  échapper  aux  réclamations 
de  toute  nature  qui  l'accablaient,  il  fît  le 
mort  pour  un  certain  temps.  L'instant 
convenable  venu,  il  reparaîtrait  plus  glo- 
rieux que  jamais.  Dieu  avait  promis  au 
prophète  Vintras  qu'il  ressusciterait  des 
personnages  de  hautes  qualités  pour  prou- 
ver aux  plus  incrédules  l'identité  de  NaQn- 
dorff  avec  le  fils  de  Louis  XVI,  le  Messie 
aue  les  royalistes  attendent.  Ce  qu'il  y  a 
ae  certain  c'est  qu'un  Français.  M.  Wa- 
tripont,  se  trouvant  au  commencement  de 
cette  année  à  Londres,  affirme  y  avoir 
rencontré  Natindorff. 

Quelques  jour  après  la  publication  de  la 
note  annonçant  la  mort  de  Naiindorff, 
M.  Hébert,  ex-directeur  des  postes  de 
l'armée  d'Italie,  écrivait  une  lettre  dans  la- 
quelle on  lit  : 

«  Si  le  duc  de  Normandie  est  le  même 
personnage  que  j'ai  vu  à  Rome  dans  les 
premiers  jours  de  mai  1810,  en  état  d'ar- 
restation, subissant  un  interrogatoire  dans 
le  cabinet  de  M.  le  général  Radet,  général 
de  gendarmerie,  il  serait  effectivement  le 
fils  de  Louis  XVI.  Cette  conviction  je  l'ai 
puisée  dans  celle  de  M.  Radet ,  qui  venait 
d'interroger  le  prétendant,  de  lire  les 
pièces  dont  il  était  porteur.  » 


875 


LOUrS-CHARLES 


LOUlS-CHARLK 


S76 


Cette  déclaration  est  extraordinaire,  elle 
est  grave,  car  d'un  côté  M.  Hébert  est  loin 
d'être  un  légitimiste;  en  1830  il  a  été  dé- 
coré de  la  croix  de  juillet;  il  n*a  pu,  par 
conséquent,  être  poussé  par  aucune  passion 
de  parti;  et  de  Tautre,  M.  le  général  Ra- 
det,  dont  M.  Hébert  cite  l'opinion,  est 
précisément  une  des-  cina  personnes  qui 
arrêtèrent  la  voiture  dans  laquelle  se  trou- 
vaient Louis  XVI  et  ses  enfants,  lors  de  la 
fuite  de  Varennes. 

Non,  NaundorfiT  n*est  point  ce  fils  du 
vertueux  Louis  XVL  L'est-il?  alors  il  est 
bon  que  l'on  connaisse  l'appréciation  qu'en 
a  faite  un  homme  qui  a  été  l'un  de  ses 
plus  chauds  partisans,  M.  A.  Gozzoli,  dans 
récrit  que  nous  avons  déjà  cité. 

«  J'avais  cru  me  dévouer  à  une  infor- 
tune sacrée,  à  une  cause  noble  et  sainte; 
j'ai  regardé  de  près  celui  que  mes  respects 
lointams  élevaient  sur  un  piédestal,  et 
bientôt  il  ne  m'a  inspiré  qu'un  dégoût 
inexprimable.  Quel  est-il  cet  aventurier 
mvstérieux,  s'il  n'est  pas  en  effet  le  fils 
dorade  de  Louis  XVI  ?  Je  l'ignore,  et  je 
n'ai  pas  besoin  de  connaître  son  origine 
pour  l'estimer  à  sa  juste  valeur.  Est-il 
l'instrument  d'une  de  ces  sociétés  souter- 
raines qui  attaquent  l'existence  des  gou- 
vernements dans  l'ombre  et  minent  le  sol 
sous  leurs  pas  ?  Est-il  l'agent  de  quelque 
police  immonde?  peu  m'importe!  Ce  que 
je  ne  sais  que  trop,  c'est  que  cet  homme 
est  un  fourbe  aussi  dangereux  que  fécond 
en  ressources;  c'est  au'il  est  familiarisé  de 
longue  main    avec  ta  perversité  la  plus 

1)rofonde.  De  loyaux  défenseurs  ont  uni 
eur  voix  à  la  mienne  pour  le  recommander 
à  l'opinion;  nos  écrits  lui  ont  fait  des  par- 
tisans et  des  admirateurs  :  que  ceux  de 
nos  concitoyens  qui  furent  entraînés  par 
nous  dans  cette  cause  nous  le  pardonnent. 
Abusés  nous-mêmes,  égarés  de  bonne  foi, 
il  nous  restait  un  devoir  de  conscience  à 
remplir,  celui  de  les  éclairer,  et  nous  pre- 
nons l'engagement  de  le  remplir  jusqu'au 
bout.  » 

L'écrit  dont  nous  venons  de  donner  un 
passage  est  terminé  par  une  déclaration 
relative  au  personnage  se  prétendant  duc  de 
Normandie,  fils  de  Louis  XVI,  connu  sous 
le  nom  deNaundorff,  résidant  à  Camherwell, 
frès  de  Londres,  déclaration  datée  de  Paris, 
Je  16  février  1S41,  et  signée  de  sept  légi- 
timistes trompés  par  ce  fourbe  :  MM.  le 
chevalier  A.  ae  Cosson,  Hugon,  Roydor, 
J.-B.  Laprade,  Ch.de  Cosson,  Chabron  de 
Jussac,  Xav.  Laprade,  avocat,  A.  Gozzoli, 
rédacteur-gérant  du  journal  a  la  Voix  du 
Proscrit.  »  Elle  confirme  entièrement  l'écrit 
particulier  deM.Gozzoli.Qtte/ftte«mof«,  etc., 


et  est  ainsi  terminée  :  «  Quant  à  Fauteur 
de  cette  vaste  intrigue,  nous  n'entrepren- 
drons pas,  pour  le  moment,  de  rechercher 
ce  qui  se  rapporte  à  ses  mystérieux  anté- 
cédents et  aux  droits  sur  lèsauels  il  fonde 
ses  prétentions;  qu'il  soit  le  fils  dégradé  de 
Louis  XVI  ou  bien  un  criminel  obscur, 
comme  l'ont  considéré  les  tribunaux  de 
Prusse,  ou  bien  encore  l'agent  de  quelque 
parti  ténébreux,  peu  importe. 

«  En  résumé,  tous  les  faits  que  nous  avons 
été  à  même  d'approfondir  ne  nous  oot 
découvert  qu'une  hypocrisie  consommée 
jointe  à  l'astuce  et  au  mensonge  le  plus 
effronté. 

«  Ce  n*est  qu'après  un  examen  mûr  e{ 
consciencieux  et  sur  des  preuves  incontes- 
tables que  nous  nous  sommes  décidés  à 
faire  la  présente  déclaration.  > 

OUVRAGES  PUBUÉS 

POUR  APPUYER   ET  COMBATTRE  L'IHPOSITIE 
DE  NAUNDORPF. 

I.  Révélation  sur  l'existence  de 
Louis  XVII,  duc  de  Normandie;  par  M.  La- 
breli  de  Fontaine,  bibliothécaire  de 
S.  A.  S.  madame  la  duche^e  douairière 
d'Orléans.  (Première  partie.)  Paris,  é 
Vimpr,  de  Carpentier-Méricourt.  1831, 
in-8  de  28  pages. 

IL  Nouvelles  révélations  sur  l'enlève- 
ment et  l'existence  du  duc  de  Normandie, 
fils  de  Louis  XVI;  par  M.  Labreli  de  Fon- 
taine, bibliothécaire  de  S.  A.  S.  la  du- 
chesse d'Orléans,  douairière.  Seconde 
partie.  Paris,  de  l'imp.  du  même,  183i. 
m-8  de  20  pages. 

A  la  page  10  du  premier  écrit,  llarat  est  qnalifir  àe 
mMecin  du  comte  de  ProveDce  (depuis  Lof  is  XVIO)  ;  il 
était  médecin  des  gardes  du  corpis  do  comte  d'Artois 
(depuis  Charles  X).  Las  pages  17-20  coDtieniMnt  ni» 
«  Proclamation  do  général  Gharetie  à  soo  aimée  i. 
lorsque,  travaillée  ft  la  fin  de  1795  par  les  agents  «r- 
mptears  dn  Directoire,  elle  se  disposait  i  neitie  bas  I& 
armes  et  à  accepter  les  indemnités  qu'oo  loi  offraii. 

Page  16  de  son  premier  écrit,  l'aatenr  prometuitu 
ouvrage  de  pins  longue  haleine  sur  Louis  XVII,  qui  b'i 
pas  paru. 

Les  ff  Nouvelles  RévélaUoos  »  sont  l'on  des  éax 
écrits  que  M.  Eckard  a  réfutés  par  i  Ui  dernier  sot 
sur  Louis  XVn  »,  etc. 

m.  Apparition  d'un  nouveau  prétendu 
Dauphin,  se  disant  fils  de  Louis  XVI.  Paris, 
rue  Dauvhine,  n.  24,  1831,  in-8  de  4  pag. 

IV.  L  Existence  de  Louis  X Vn,  prouvée 
par  les  faits  et  par  les  prophéties,  et  ré- 
ponse aux  brochures  de  Mm.  (A.  Antoine) 
de  Saint-Gervais  et  Eckard,  intitulées, 
l'une  <(  Pièces  authentiques  de  la  mûri  (tu 
jeune  Louis  XVII,  détails  sur  ses  derniers 


877 


LOUIS-GHARLES 


LOUIS-CHARLES 


878 


moments,  pièces  justificatives,  documents 
inédits  et  réfutation  des  mémoires  du  soi- 
disant  duc  de  Normandie,  fils  de  Louis  XVI; 
l'autre  ;  l'Enlèvement  et  l'existence  ac- 
tuelle de  Louis  XVII  démontrés  chimé- 
riques; »  par  M.  Fortin.  Paris,  IP*  Goul- 
îet.  1832,  in-8  de  32  pages. 

V.  Le  Passé  et  l'avettir  expliqués  par 
des  événements  extraordinaires  arrivés  à 
Thomas  Martin,  laboureur  de  la  Beauce  ; 
avec  des  notes  curieuses  sur  quelques  per- 
sonnages qui  ont  figuré  dans  ces  évé- 
nements, quelques  mots  sur  les  révéla- 
tions publiées  à  ce  sujet  par  M.  S*** 
(L.  Silvy,  ancien  magistrat).  On  v  a  joint 
une  Dissertation  sur  le  procès-verfcal  de  la 
mort  de  Louis  XVII,  sur  les  Mémoires  dits 
du  duc  de  Normandie  et  sur  divers  ou- 
vrages récemment  publiés  touchant  le 
même  sujet.  Cette  édition  est  la  seule  qui 
soit  revêtue  de  l'attestation  de  M.  Th.-Ign. 
Martin.  (Lo  tout  publié  aux  frais  de 
M.  Eug.  ae  Montmorencv).  Paris,  Bricon, 
i832,in^  de  308  pages.' 

C'est,  aibsi  que  Bons  l'aTons  dil  préeédemment.  nue 
Movelle  édition  de  la  «  Reittion  des  éfénemeots  arrivés 
à  Tbomas  Martin  *,  altérée  et  considérablement  aug- 
mentée (de  plus  de  50  pages).  Les  fantears  et  les  dopes 
de  Na&Bdorir  dreonvînrent  ce  labonrenr  Tisionnaire,  qui 
eot  alors  de  pins  fréquentes  révélations,  tontes  favora- 
bles i  la  cause  de  l'impostear.  On  est  affligé  de  veir  le 
Bom  d*un  Montmorency  comité  au  nombre  du  dopes  de 
NaûndoriT. 

C'est  &  cet  ouvrage  qu'a  répondu  H.  Eckard  par  un 
écrit  intitulé  :  «  Un  dernier  mot  sur  Louis  XVII  >.  etc. 

VI.  M.  S**  (Louis  Silvy),  ancien  magis- 
trat, à  l'auteur  de  Técrît  intitulé  :  «  le 
Passé  et  Tavenir  expliqués  par  des  événe- 
ments extraordinaires  arrivés  à  Thomas 
Martin,  laboureur  de  la  Beauce.  »  Paris, 
de  rimp.  de  A.  Pihan  Delaforest  (1832). 
in-8  de  28  pages. 

Cet  écrit  a  pour  bot  de  prouver  la  fausseté  d'un  dire 
avancé  par  l'antevr  de  :  c  le  Passé «t  l'Avenir  »,  qne, 
lors  de  son  entrevue  avec  Louis  XVIII,  Thomas  Martin 
lai  aurait  révélé  l'existence  de  Louis  XVn,  et  aurait 
dit  an  roi  de  descendre  de  son  trône  pour  y  laisser 
monter  son  neveu. 

VII.  Quelques  souvenirs  destinés  à  servir 
de  complément  aux  preuves  de  l'existence 
du  duc  de  Normandie,  fils  de  Louis  XVI, 
par  A.  J.  Morin  de  la  Guérivière.  Paris, 
deTimpr.  (THerhan,  1832,  in-S  de  36  pag. 

Écrit  d'un  fauteur  de  Henri  Hébert,  soi-disant  baron 
de  Ricberaont,  contre  les  prétentions  de  l'antre  candidat 
an  tréne  de  Louis  XVI  (Naûndorff). 

VIII.  Le  Duc  de  Normandie.  Paris,  de 
l'imp.  de  Balary,  1832,  in-8  de  8  pag. 

IX.  Lettre  de  Charles-Louis,  duc  de 
Normandie  à  Louis-Philippe,  roi  des  Fran- 


çais. Paris,  de  l'impr,  de  Bacquenois,  183i, 
in-8  de  4  pag. 

X.  A  la  France  et  à  TEurope;  par 
Charles-Louis,  duc  de  Normandie.  Paris, 
de  l'imp,  d'Herhan,  1835,  in-8  de  2  pag. 

XI.  La  Justice.  Journal  quotidien,  poli- 
tique et  littéraire.  (Rédacteur-gérant  : 
M.  A.  Gozzoli.  avocat).  Paris,  rue  de  Bour- 
gogne, n.  12,  19  février  1835,  environ  62 
numéros  in-fol. 

XII.  Le  véritable  duc  de  Normandie,  ou 
Réfutation  de  bien  des  impostures  (par 
Bourbon-Leblanc).  Paris,  1035,  in-d. 

Gel  ouvrage  était  promis  en  4  volumes,  qui  devaient 
être  publiés  par  livraisons  de  2  i  3  feuilles  ;  mais  il 
n'a  paru  que  neuf,  formant  467  pages. 

Xin.  La  Croix  de  grâce.  (Part*,  de  l'imp. 
de  Pihan  Delaforest,  mars  1836),  in-32  de 
8  pages. 

En  laveur  du  dnc  de  Normandie  (Naiindorff). 

XIV.  Lettre  adressée  à  S.  M.  le  roi  des 
Français,  par  M.  le  duc  de  Normandie,  et 
protestation  de  ses  avocats,  26  juin  1836. 
Paris,  de  Vimpr,  de  Poussielgue,  1836, 
in-4  de  2  pages. 

XV.  La  vie  du  véritable  fils  de  Louis  XVI, 
duc  de  Normandie,  écrite  par  lui-même. 
Juillet  1836.  Paris,  Montmaur,  rue  de 
Seine,  n.  54,  1836.  in-8,  47  pages. 

Quatre  pages  de  préliminaires  sont  signées  :  les  avo- 
cats membres  du  conseil  judiciaire  du  prince  :  Gruau, 
avocat,  ancien  procureur  du  roi  ;  Bourbon-Leblanc , 
avocat  consultant;  Xavier  Laprade,  avocat;  Briquet, 
avocat  à  la  Cour  royale.  «  La  Vie  du  duc  de  Normandie  » 
ne  remplit  que  les  pages  7  à  33,  et  est  signée  : 
Charles-Louis,  duc  de  Normandie.  Viennent  ensuite 
deux  antres  notes  signées  :  les  membres  du  conseil  ju- 
diciaire du  prince.  La  première  nous  apprend  que  si  sa 
biographie  n'est  pas  plus  volumineuse,  c'est  que  la  po- 
lice a  saisi  le  surplus  de  son  manuscrit  avec  tons  ses 
autres  papiers  au  moment  de  son  arrestation  (en  Juin 
4836).  La  seconde  se  termine  ainsi  :  <  Au  nombre  des 
pièces  justificatives  qui  formeront  le  complément  de  la 
vie  du  prince,  se  trouvent  plusieurs  lettres  écrites,  en 
1833  et  1834,  à  madame  la  duchesse  d'AngouIéme. 
Noue  donnons  aujourd'hui,  par  anticipation,  celles  qui 
furent  adressées  à  Pragoe,  pour  déterminer  Son  Altesse 
Royale  à  accorder  une  entrevue  à  son  frère.  >  Effective- 
ment la  brochure  est  terminée  par  deux  lettres  à  ma- 
dame la  duchesse  d'Augoulème,  mais  elles  sont  sans 
date. 

f  XVI.  Oui,  c'est  le  fils  de  Louis  XVI,  par 
A.  Gozzoli.  (Suivi  d'une  lettre  adressée  à 
S.  M.  le  roi  des  Français  par  le  duc  de 
Normandie  et  de  protestations  de  ses  avo- 
cats). Paris,  les  principaux  libraires,  ivLÏWei 
).836,  in-8  de  52  pages. 

Cette  brochure  renlerme  deux  lettres  de  l'horloger 
Naûndorff  à  son  cousin  Louis-Philippe,  roi  des  Fran- 
çais, l'une  du  5  avril  1835,  et  l'antre  ainsi  datée  : 
Ecrit  dans  le  cachot  de  la  police  de  Paris,  le  onzième 
jour  de  mon  emprisonnement  illégal,  le  26  juin  1836. 


879 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHÀRLES 


880 


Il  y  avait  plu  de  trois  ans  que  Naândorff  s'était  posé 
en  prétendant  &  Paris,  lorsqu'il  Ait  arrêté  à  son  domi- 
cile, denx  jours  après  avoir  en  l'impudence  d'adresser 
au  tribunal  de  première  instance  de  la  Seine  une  re- 
quête en  reconnaissance  d'état  1  Son  expulsion  de 
France  suivit  de  prés  son  arrestation. 

XVn.  Motifs  de  conviction  sur  l'exis- 
tence du  duc  de  Normandie,  par  MM.  Gruau 
et  Xavier  Laprade.  Part*.  AP*  Goullet, 
Montmaur,  1836,  in-8  de  46  pages. 

XVIfl.  Le  dernier  fils  de  Louis  XVI, 
par  À.  Morel  de  Saint-Didier,  commissaire 
du  prince  en  1834  auprès  de  S.  A.  R.  Ma- 
dame, duchesse  d'AngouIôme.  Paris,  JIP* 
V  GotUlet.  Montmaur.  Krabbe,  1836,  in-8 
de  126  pages. 

XIX.  Abrégé  de  l'histoire  des  infor- 
tunes du  Dauphin,  depuis  l'époque  où  il  a 
été  enlevé  du  Temple,  jusqu'au  moment 
de  son  arrestation  nar  le  gouvernement  de 
LouisrPhilippe,  et  de  son  expulsion  en  An- 
gleterre ;  suivi  de  quelques  documents  à 
Fappui  des  faits  racontés  par  le  prince,  et 
des  incidents  qui  ont  si  péniblement  tra- 
versé sa  vie  ;  avec  son  portrait,  et  les  fac- 
similé  de  son  écriture,  de  celle  de  la  reine 
et  de  la  signature  de  Louis  XVI.  (Publié 
par  M.  Gruau,  avocat,  ancien  procureur 
du  roi).  Novembre  1836.  Londres,  chez 
C.  Armand,  jmp.,  Rathbonne-Place,  1836, 
in-8  de  xii,  iv  et  400  pages,  plus  un  por- 
trait gravé  sur  acier  et  deux  fac-similé  sur 
la  même  planche. 

Ce  volume  est  présenté  comme  écrit  par  U  prince, 
aussi  le  narré  est-il  à  la  première  personne.  Mais 
Naândorff  parlait  incorrectement  le  français  et  ne  l'écri- 
vait poipt.  L'éditeur  et  l'auteur  sont  donc  le  même  per- 
sonnage. M.  Gruau,  qni,  dix  ans  après  la  publication 
de  cette  biographie,  a  fait  paraître  un  pamphlet  sur  le 
même  aventurier.  (Voy.  plus  bu.) 

M.  Laprade,  avocat,  et  M.  Briquet,  autre  avocat, 
n'ont  participé  i  cet  ouvrage  que  pour  une  consullation 
préliminaire  faite  avec  H.  Gruau.  L'abbé  Appert,  an- 
cien curé  de  Saint-Amoult,  a  fait  un  avant -propos,  où 
il  déshonore  le  caractère  ecclésiastique  par  le  peu  de 
Jugement  qu'il  y  fait  paraître  en  défendant  et  protégeant 
son  héros,  i  peu  près  comme  certain  butor  défendit  un 
jour  son  ami  contre  nne  mouche  qni  s'était  placée  sur 
son  nés. 

L'Abrégé  de  ladite  histoire,  an  re^te.  n'est  qu'un  tissa 
d'impostures,  iA  tous  les  collaborateurs  ont  été  abusés. 
Aussi  ont-ils  tons  reconnu  leur  erreor  dans  une  décla- 
ration relative  au  personnage  se  prétendant  duc  de 
Normandie,  fils  de  Louis  XVI.  connu  sons  le  nom  de 
Naiindorir,  résidant  k  Gamberwell,  près  Londres,  im- 
primé à  la  fin  de  «  Quelques  mots  aux  anciens  abonnés 
et  lecteurs  de  la  «  Voix  d'un  Proscrit  b,  excepté 
M.  Gruau  et  M.  Appert. 

XX.  NaUndorff.  ou  Mémoire  à  consulter 
sur  rintrigue  du  dernier  des  faux 
Louis  TÇVn  ;  suivi  des  jugements  et  con- 
damnations d'Hervagault,  sous  le  Consu- 
lat; de  Mathurin  Bruneau,  sous  la  Restau- 


ration, et  du  baron  de  Richemont,  sous 
le  gouvernement  actuel,  par  A.-F.-Y.  Tho- 
mas, ex-inspecteur-général  de  rapprovi- 
sionnement  des  combustibles  de  la  ville  de 
Paris,  etc.  Paris,  Dentu,  Delaupay^  1837, 
in-8  de  333  pages.  ^^ 

Cette  publication  est  l'œuvre  mpèrt  de  Vuie  des 
nombreuses  dupes  de  Naiindorff. 

Ce  volume  est  divisé  en  plusieurs  parties.  Dans  ta 
première,  l'auteur,  après  avoir  dit  quelques  nou  ar 
l'ensemble  des  intrigues  et  sur  les  causes  géniale»  qsi 
ont  favorisé  la  spéculation  des  taux  dauphins,  et  celle 
de  M.  Naiindorir  en  particulier,  déroule  devant  ks 
yeux  de  ses  lecteurs  cette  longue  suite  de  preuves  q«i 
établissent  d'une  manière  irréfragable  que  Lonu  XMI 
est  mort  an  Temple.  Dans  la  seconde  partie,  intiiiléc  : 
«  le  Roman  de  M.  Nanndorff  et  Parallèle  de  l'Hi^totre 
et  du  Roman  » ,  il  oppose  à  la  triste  et  simple  n^jeslé 
de  l'histoire  le  roman  rempli  d'absurdes  inventions  et 
d'incidents  bbuleux  que  M.  Nanndorff  prétend  f^ire  prf- 
férer  k  la  vérité  historique.  Dans  ta  troisième  partie, 
il  dit  les  rapports  que  son  fils  cul  avec  ce  personnage, 
les  suites  ùitales  qu'ils  entraînèrent,  les  occasions  qa'il 
eut  lui-même  de  se  rencontrer  avec  lui,  pendant  qu'il 
cherchait  k  défendre  la  jeunesse  inexpérimentée  de  l'aia^ 
de  ses  enftints  contre  les  pièges  qui  lui  étaient  tendus  ; 
la  proposition  loyale  et  franche  qu'il  fil  an  préleadi 
Louis  XVII,  et  la  manière  dont  il  se  démasqua  ca  re- 
culant devant  cette  proposition  ;  enfin  le  procès  que  sea 
fils  soutint  contre  rat  imposteur,  et  comment  rantor 
contribua  à  le  taire  sortir  de  France.  Le  volane  est 
terminé  par  des  notices  sur  les  trois  principaux  prêtea- 
dants  au  nom  de  Louis  XVII.  et  leon  procès  :  4*  Her- 
vagault,  sous  le  Consulat  ;  S*  Mathurin  Brnaeaa.  sobs 
la  Restauration  ;  Z^  et  le  baron  de  Richemoot.  sons  le 
gouvernement  de  Louis-Philippe,  en  1S34,  d'os  sur- 
gissent encore  les  preuves  de  tonte  nature  épaipilkn 
ailleurs,  qui  établissent  d'une  manière  irrécusable  la 
mort  de  l'infortuné  duc  de  Normandie  an  Temple. 

XXI.  Doctrine  céleste,  ou  TËvangile  de 
N.  S.  Jésus-Christ  dans  toute  sa  pureté 
primitive.  Genève,  1839,  in- 12. 

Ouvrage  imprimé  sous  le  nom  de  «  Charles-Lodg, 
doc  de  Normandie,  mais  il  doit  être  d'un  de  ses  fiièUs, 
car  c'est  ainsi  que  Naûndorff  et  le  soi-disant  baron  d« 
Richemoot  ont  qualifié  leurs  dupes.  Cet  ouvrai  doit 
avoir  été  écrit  par  un  membre  de  i  l'(Euvre  de  la 
Miséricorde  »,  toute  dévouée  à  la  cause  de  Naû- 
dorff. 

XXIÏ.  La  Voix  d'un  proscrit,  mémoire 
histori(pie  et  judiciaire,  rédi^  par  MM.  A. 
Gozzoli,  Gruau,  avocat,  ancien  procureur 
du  roi  ;  Morel  de  Saint-Didier,  Xavier  La- 
prade, avocat.  (Rédacteur-gérant,  M.  A.Goz- 
zoli.)  Paris,  rue  du  F auboiir a-Poissonnière, 
mars  1839  à  avril  18i0, 14  livraisons  for- 
mant un  vol.  in-8. 

XXIII.  Cina  années  d*intrigues  dévoi- 
lées, par  M.  Morin  de  Guérivière  père,  au- 
teur de  la  brochure  intitulée  :  a  Quelques 
Souvenirs  sur  Texistence  du  duc  de  Nor- 
mandie »,  publiée  en  1832.  Réponse  à 
MM.  Gozzoli,  Morel  de  Saint^Didier,  Gruau, 
Xavier  Laprade  et  autres.  15  août  183U 


LOUIS-CHÂRLES 


LOUIS-CHARLES 


(Paris,  de  Fimp.  de  Pollet,  Soupe  et  Guil- 
lois),  1839,  in-8  de  6  pages. 

Écrit  li'iin  héterliste  contre  les  prétentions  de  Taatre 
candidat. 

XXIV.  Mémoire  présenté  par  M.  Gruau 
de  la  Barre  au  soutien  de  la  plainte  en 
diffamation  portée  contre  le  gérant  respon- 
sable du  journal  «  le  Capitole»  (article  du 
29  mars  1839)  par  S.  A.  R.  le  duc  de  Nor- 
mandie, connu  8ÔUS  le  nom  de  Naiindorff, 
et  ledit  M*  Gruau.  Police  correctionnelle. 
6*  chambre.  Paris,  deïimp,  de  M^  Delà- 
combe,  1840,  in4  de  264  pages. 

Une  toochare  («  Quelques  mots  au  anciens  abonnés 
de...  la  Voix  d'on  Proscrit  »)  d'une  de»  dopes  de  Nann- 
dorff,  qui  amit  rendn  le  pins  de  services  k  sa  cause  par 
sa  publications,  mais  dont  les  yeux  ont  été  enfin  des- 
sillés. M.  A.  Gozzoli.  nous  îaAl  connaître,  par  une  de 
SCS  notes  q[ne  voici,  ce  qu'était  ce  11.  Gruau  de  la 
Barre. 

■  Toos  ceux  qui  se  détouèrent  k  cette  cause  (celle  du 
fau  duc  de  Normandie)  m'ont  paru  de  bonne  foi.  Je 
n'en  excepte  qa'nn  certain  conUe  de  la  fabrique  de  Cam- 
berwell  (près  de  Londres,  lieu  où  Naûndorff  s'était  re- 
tiré), qui  est,  depuis  l'origine  de  la  fourberie  religieuse, 
le  confident  ialime  et  l'âme  damnée  de  celui  qui  lui  a 
délivré  ses  lettres  de  noblesse.  * 

Immédiatement  après  cette  note  vient  une  réclamation 
adressée  par  M.  A.  Gonoli  à  un  journal  de  Paris,  qui 
donne  encore  des  renseignements  plus  précis  sur 
H.  Gruan  de  la  Baire  et  sur  le  Mémoire  qu'il  venait  de 
faire  imprimer. 

«  M.  le  rédjkctenr,  votre  numéro  du  1 5  janvier  (1841  ), 
que  je  n'avais  pas  In  et  qui  vient  de  m'ètre  envoyé, 
contient  une  inexactitude  qui  pourrait  m'être  préjudi- 
ciable, et  dont  vous  me  permettre!  de  réclamer  la  recti- 
fication auprès  de  vous. 

«  Un  sieur  Modeste  Gruau,  se  fiiisant  appeler  fousse- 
nent  comte  de  la  Barre,  a  porté  plainte  en  diffamation 
contre  le  gérant  responsable  du  •  Capitole  »,  devant  le 
tribunal  de  police  correctionnelle  de  la  Seine,  et  vous 
laissez  croire  à  vos  lecteurs,  dans  votre  compte  rendn 
des  débats  de  cette  affaire,  que  c'est  comme  rédacteur  de 
l'a-joamal  mensuel  •  la  Voix  d'un  Proscrit  »  que  ce 
moDiieur  s'est  prétendu  difliamé  par  c  le  Capitole  » . 

Permettez-moi,  monsieur,  de  vous  dire  que,  seul  ré- 
darteor,  seul  gérant  et  seul  propriétaire  de  la  «  Voix 
d'Do  Proscrit  »  pendant  toute  la  durée  de  son  existence, 
je  n'ai  autorisé  personnel  prendre  devant  la  justice  une 
<pulité  qui  n'appartient  qn'i  moi,  aux  termes  des  lois 
nr  la  presse. 

'  Canx  qui  ont  approfondi  l'affaire  dont  le  sieur  K.'o- 
deste  Gruau  reste  aujourd'hui  l'agent  itolé,  et  au 
njet  de  laquelle  il  a  attaqué  judiciairement  «  le  Ca- 
pitole I,  comprendront  qne  j'aie  à  comr  de  repousser 
toute  solidarité  entre  lui  et  moi. 

•  Agrées,  etc.  » 

XXV.  Réponse  à  M.  Gruau  de  la  Barre, 
par  M.  Morin  de  Guéri  vière  père.  15  fé- 
vrier 1841.  Paris,  de  l'imp.  de  Pollet  , 
Soupe  et  Guillois,  1841,  in-8  de  7  pages. 

XXVI.  Quelques  mots  aux  anciens  abon- 
nés et  lecteurs  de  «  la  Voix  d'un  pros- 
crit, »  par  A.  Gozzoli,  rédacteur-gérant 
de  la  Voix  d'un  proscrit.  Londres,  12  fé- 


vrier 1841.  —Déclaration  relative  au  per- 
sonnage se  prétendant  duc  de  Normandie, 
fils  de  Louis  XVI,  connu  sous  le  nom  de 
Naiindorff,  résidant  à  Cambervvell,  près  de 
Londres,  le  16  février  1841 .  Paris,  de 
fimp.  de  Pollet,  Soupe  et  GuUtois,  1841, 
in-8  de  8  pages. 

Le  signataire  confesse  être  revenu  de  l'opinion  sou- 
tenue par  lui,  qne  le  fils  de  Louis  XVI  existait  encore. 

XXVII.  Aveu  d'une  erreur,  par  A.  Goz- 
zoli, rédacteur-gérant  de  Tex-joumal  men- 
suel u  la  Voix  d'un  proscrit.  »  Boulogne- 
sur-Mer,  impr,  de  Birlé,  1841,  in-8  de  40 
pages. 

XXVIII.  Déclaration  relative  au  person- 
nage se  prétendant  duc  de  Normandie, 
fils  de  Louis  XVI,  connu  sous  le  nom  de 
NaiJndoHf,  résidant  à  Londres.  (Paris,  de 
r  imprimerie  de  Poussielgue,)  18-41,  in- 4  de 
2  pages. 

Déclaration  de  plusieurs  crédules,  qui  ainrment  et 
signent  qu'ils  n'ont  découvert  dans  Naûndorff  qu'une 
hypocrisie  consommée,  jointe  k  l'astuce  et  au  mensonge 
le  plus  effronté. 

Cette  déclaration  est  signée  :  le  cbev.  A.  de  Cosson, 
Hugon  Roydor,  i.-B.  Laprade,  Chartes  de  Cosson, 
Charles  de  iussac,  Xavier  Laprade,  avocat,  et  A.  Goz- 
zoli, rédacteur  gérant  Ju  journal  c  la  Voix  d'nn  Pro- 
scrit. •  Cette  déclaration  a  été  réimprimée  à  la  fin  de 
l'écrit  intitulé  :  «  Quelques  mots  aux  anciens  abonnés 
et  lecteurs  de  «  bVoix  d'un  Proscrit  >. 

XXIX.  Citation  à  toute  la  race  bour- 
bonienne et  à  tous  les  chefs  des  peuples  de 
la  terre,  pour  venir  assister  le  jeudi  6  juin 
1841,  en  la  métropole  de  Paris,  au  té- 
moignage rendu  par  le  saint  roi  martyr, 
en  faveur  du  Dauphin  son  fils,  Charles- 
Louis,  duc  de  Normandie,  connu  sous  le 
nom  de  Naûndorff;  donnée  au  nom  du 
Très-Haut  ;  i)ar  Demonville.  Paris,  Démon- 
ville,  1841,  in-8  de  8  pages. 

XXX.  Douze  petits  Chapitres  à  l'occa- 
sion d'une  nouvelle  à  la  main  qu'on  pu- 
blie, imprimée  sous  ce  titre  :  Déclaration 
relative  au  personnage  se  prétendant  duc 
de  Normandie,  fils  de  Louis  XVI,  connu 
sous  le  nom  de  Naiindorff,  résidant  à  Lon- 
dres, par  le  docteur  Le  Cabel  (Bourbon- 
Leblanc).  Paris,  Carpentier,  au  Palais- 
Royal,  1841,  in-8  de  16  pages. 

XXXL  Au  gouvernement  français.  Offre 
d'un  instrument  de  guerre  nouvellement 
inventé,  qui  se  compose  d'un  feu  telle- 
ment puissant,  tellement  destructif,  qu'un 
seul  homme  peut  faire  sauter  toute  une 
flotte  ou  la  brûler,  miner  une  forteresse 
ou  incendier  une  ville  ;  le  gouvernement 
qui  la  possédera  obtiendra  sur  les  autres 
nations  la  même  supériorité  qu'eût  assu- 
rée la  poudre  à  canon  à  celui  qui  en  au- 
rait eu  la  connaissance  et  l'usage  exclu- 


883 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


884 


sifs.  I^  réalité  de  cette  puissance  a  été  dé- 
montrée à  l'arsenal  de  Woolwich  en  An- 
gleterre. Pari*,  de  Fimp.  de  Af""  Delà- 
eombe,  1841,  in-4  de  16  pages. 

Signé  :  Gniia  de  la  Barre,  ancien  procirenr  dn  coi. 
L'invenlenr  est  le  prétendu  dnc  de  Normandie. 

XXXII.  Plaidoyer  (non  prononcé),  pour 
Pierre-Michel  Vintras,  par  M.  Bérard,  de 
Pont-Lieue,  avocat  du  Darreau  de  Paris. 
Caen,  1842.  in-8. 

Dana  ce  plaidoyer,  M.  Bérard  a  encadré  des  analyses 
de  tontes  les  opinions  erronées  émises  en  faveur  de 
Naiindorff  par  ses  fauteurs  et  ses  dupes. 

XXXIII.  Le  prophète  Vintras  et  Char- 
les-Guillaume NaUndorff,  duc  de  Nor- 
mandie, par  M.  Barthéleiny  Pont,  rédac- 
teur en  chef  du  Haro  de  Caen.  —  Imp.  dans 
le  Haro,  n"  des  l"',  3,  6,  8  et  10  décem- 
bre 1842. 

C'est  nne  analyse  critique  fort  bien  Mte  du  plaidoyer 
de  M.  Bérard.  L'auteur  l'a  fait  précéder  de  judicieuses 
réflexions  sur  Naundorff  et  son  prophète  Pierrfr>Mîchel 
Vintras.  que  nous  allons  reproduire. 

«  Tous  les  feuilletons  et  les  comptes  rendu*  qui  ont 
été  publiés  jusqu'à  présent  sur  le  prophète  Vintras  et  ses 
adeptes  ne  les  présentent  que  comme  une  association 
formée  dans  le  bnt  unique  de  ftire  prévaloir  des  idées 
relifleofes  ;  cependant  il  n'en  est  pas  tout  à  fiiit*  ainsi  : 
leur  but  principal,  au  contraire,  paraît  èlre  politique. 
La  religion,  dans  la  pensée  d'un  grand  nombre  des  sec- 
tateurs de  Vintras.  ne  serait  qu'un  moyen  employé  pour 
arriver  à  la  reconnaissance  de  Charles-Guillaume  Naùn- 
dorfT  comme  duc  de  Normandie  et  fils  de  Louis  XVI. 

(  Il  est  très-vraisemblable  que  l'idée  politique  et 
l'idée  religieuse  même  ne  sont,  pour  beaucoup,  qu'un 
prétexte  d'exploitation,  mais  il  est  certain  aussi  qu'elles 
sont  devenues  pour  d'autres  une  voie  qui  conduit  à  la 
reconnaissance  de  NaiindorfT  comme  duc  de  Normandie  et 
flis  de  Louis  XVI  ;  ils  sont  d'autant  plus  portés  à  se 
foire  illusion  sur  la  possibilité  de  l'avéneroeni  de  ce 
prétendu  prince,  qu'ils  sont  persuadés  qu'ils  y  trouve- 
raient une  position  soriale  qui  leur  est  refusée  dans  tout 
autre  ordre  de  choses. 

«  Leur  intérêt  les  rend  très-peu  difficiles  sur  la  na- 
ture et  la  force  des  preuves  avec  lesquelles  on  prétend 
établir  que  NaJindorfT  est  véritablement  l'orphelin  du 
Temple,  le  due  de  Normandie,  fil*  de  Louit  XVI, 
Louis  XVII,  roi  de  France  et  de  Navarre.  Il  faut  qu'il 
fasse  prévaloir  cette  idée  par  tous  les  moyens  ;  si  la  terre 
leur  manque,  le  ciel  est  li  pour  y  suppléer  ;  ils  re- 
gardent même  comme  Irès-permises  Ut  fraudes  qu'au 
besoin  ils  appelleront  pieuses,  pour  faire  triompher  ce 
qu'ils  ont  intérêt  à  croire  la  vérité,  et  des  hommes  par- 
faitement honorables  pour  toute  autre  chose  ne  se  feront 
aucun  scrupule  de  donner  la  main  à  des  mensonges 
utiles,  à  des  impostures  qui  leur  paraîtront  parfaite- 
ment innocentes.  Gela  vous  explique  l'inlérèl  qu'un 
grand  nombre  de  personnes,  très-honnêles  d'ailleurs, 
portent  à  Vintras,  quoiqu'elles  sachent  très-bien  i  quoi 
s'en  tenir  sur  la  divinité  de  sa  mission.  Ils  croient  ce 
qn'ont  dit  en  théorie  certains  publicistes,  et  que  mettent 
en  pratique  merveilleusement,  dç  nos  jours,  certains 
hommes  d'Etat,  que  pour  gouverner  les  Iwmmes  il 
faut  les  tromper,  et  les  Vintrassiens  essayent  de  trom- 
per toute  conscience  pour  arriver  à  gouverner,  en  tout 


proAt  pour  eux  ;  mais  ila  ont  le  raaibenr  de  détrousser 
des  gens  en  possession  depuis  longtemps  de  Intes  kafs 
recettes.  Ge  qui  leur  manque  en  tout,  c'est  le  breta 
d'inveutUm,  c'est  la  priorité  du  perfectionnement;  car, 
hélas  l  comme  l'a  dit  spiriluellemeut  M.  Sorbier,  il  n'i 
a  plus  d'originalité  même  dans  Vahsurde. 

ff  Cependant,  il  y  a  parmi  ces  sectaires  politko-reti- 
gieux  quelques  hommes  excentriques,  qui  sont  dominés 
par  la  passion  de  ce  qu'ils  croient  être  la  jostk?  et  la 
vérité  ;  ils  veulent  fiiira  triompher  ceUe  passion  à  teat 
prix  ;  c'est  parmi  ceux-là  qu'il  Caiit  ranger  M.  Bérard. 
de  Pont-Liene.  Les  efforts  qu'il  a  faits  en  fneur  de 
Naiindorff  sont  inconcevables  et  vraiment  dignes  d'une 
meilleure  cause,  car  Naundorff.  f&t-il  fils  de  roi ,  w 
vaudrait  pas  la  peine  qu'un  homme  comme  M.  Bérard 
s'occupât  de  lui  ;  l'avilissement  moral  dans  lequel  cet 
homme  est  tomhé,  avilissement  avoué  par  ses  plus  chaads 
partisans,  le  reifl  indigne  de  tout  intérêt. 

«  En  première  instance,  M.  Bérard,  de  Poat-LUw. 
s'était  chargé  de  la  défense  du  prophète  Vintras.  Ssit 
qu'H  n'ait  pas  une  habitude  sufAsanta  de  la  parole.  >oît 
qu'il  ait  été  interrompu,  il  ne  dit  dans  sa  plaidoiw 
que  quelques  mots  de  Nanndorff.  Pour  réparer  cette  la- 
cune, il  a  fait  imprimer  son  pbidi^er  tel  qu'il  avait  en 
l'intention  de  le  prononcer,  et  alors  Naiadorff  a  nftn 
dans  le  procès  la  place  qu'il  voulait  qn'il  occnp&t. 

I  Chacun  sait  que  ce  personnage  a  encore  an  gnad 
nombre  de  partisans,  mais  peu  de  pertonoes  savent  sir 
quels  documents  ces  parUsans  s'appuient  pour  vMtifer 
l'intérêt  qu'ils  lui  portent. 

«  U.  Bérard.  de  Pont-Lieue,  a  rassemblé  ces  dota- 
menta  avec  une  asses  grande  habileté.  » 

Suit  l'analyse  critique  dn  plaidoyer  de  H.  Bérard, 
par  M.  BarUi.  Pont. 

XXXIV.  Notice  sur  le  duc  de  Norman- 
die (mort  à  Deift.  le  10  août  1845). 

Impr.  dans  f  riUostration  *.  Notice  très-«xacte  sar 
ce  fameux  imposteur. 

XXXV.  Intrigues  dévoilées  de  Louis 
XVll,  dernier  roi  lé^time  de  la  France, 
mort  à  Delft,  le  10  août  1845,  par  Gruau 
de  la  Barre^  ancien  procureur  du  roi. 
Tome  V\  8  livraisons  ;  tome  U,  livraisons 
1  à  4.  Rotterdam.  1846-47,  gr.  in-8  en- 
semble de  973  pages. 

L'ouvrage  était  promis  en  seixe  livnûsons  :  noui  vt 
savons  si  les  quatre  dernières  ont  été  publiées. 

Ainsi  que  nous  l'avons  dit  sons  le  tfl  xxiv.  11.  Mo- 
deste Gruau  fut  le  conOdent  intime  et  l'^ie  damnée  et 
Naundorfr.  S'il  est  curieux  de  le  compter  phas  tard  ta 
nombre  de  ses  détracteurs,  il  ne  l'est  pas  moins  de  foir 
cet  avocat  conserver  le  nom  nobiliaire  de  comte  de  la 
Barre  que  cet  imposteur  luj  avait  concédé. 

XXXVI.  Le  Livre  d'or.  Révélation  de 
rarchange  Saint-Michel  (du  6  août  1839 
au  10  iuin  1840).  Publié  par  M.  Alesandre 
Ch.  (Charvoz),run  des  nombreux  témoins. 
Paris,  Ledoyen,  au  Palais-National,  Db- 
mineray,  1849,  in-8  de  440  pages. 

Ouvrage  d'un  membre  de  l'Œuvre  de  la  llisén'conte 
on  des  Vintrassiens.  Les  Vintrassiens  disent  que  Naâs- 
dorff  n'est  pas  mort  ;  que  ses  fidèles  ont  obtenu  de  lai 
qu'il  se  dissimoiftt  pendant  quelque  temps,  afin  d'échap- 
per aux  réclamants  de  toute  espèce  qui  tourmentaient  n 
Messie,  mais  qu*il  reparaîtra  en  temps  opporton,  ei^ 


88ÎS 


LOUÏS-CHARLES' 


LODïS-CHARLES 


Dieu  ressafic4ten4es  pertoimagH  vénérables  poor  éU-fi* 
blir  la  vérité  sur  son  illostre  naissance. 

n. 

HENRI-«THELBERT-LOUIS-HECTOR 
HÉBERT, 

SB  DISAirr  BÀBON  DE  &ICHBMONT. 

Et  d'abord,  pourquoi  donnons-nous  à 
cet  imposteur  le  nom  d'Hébert  plutôt  qu'un 
autre,  lui  qui  en  a  eu  tant  de  rechange? 
Cest  oue  celui-là  i)arait  être  véritablement 
celui  de  cet  individu.  Cest  sous  ce  nom 

3u*il  a  été  condamné  par  la  cour  d'assises 
e  la  Seine,  en  iSii;  c'est,  de  son  propre 
aveu  (1),  celui-là  qu'il  portait  à  Toulon  de 
1826  à  1827. 

L'origine  de  tous  les  pseudo-daupbins 
qui  ont  paru  en  France  a  oientôt  été  con- 
nue :  elle  a  été  pour  presque  tous  la  même  : 
le  bas  de  l'échelle  de  la  société.  Un  sabo- 
tier, un  tailleur,  un  maçon,  un  uauvre  hor- 
loger, voilà  les  gens  qui  ont  eu  Peifronterie 
de  se  présenter  pour  réclamer  la  succes- 
sion de  Louis  XVL  L'origine  de  M.  Henri 
Hébert  estrelle  plus  relevée?  Comment 
donc  !  Lui  seul  est  le  véritable  Louis  XVll, 
sauvé  miraculeusement  du  Temple  dans 
un  cheval  de  carton^  et  placé  sous  la  pro- 
tection des  généraux  de  la  République  qui 
I ont  conduit  partout,  même  en  Egypte! 
Or,  voulez-vous  avoir  une  preuve,  entre 
cent  autres,  des  mensonges  accumulés 
dans  les  autobiographies  de  notre  impos- 
teur ?  allez-vous-en  au  petit  cabinet  de 
lecture  du  passage  du  Pont-Neuf,  tenu  par 
M.  Barbedor;  l'on  vous  y  racontera  que 
M.  le  baron  de  Richemont,  en  société  de 
M.  Chamblant,  l'un  des  principaux  com- 
pères de  notre  imposteur  (â),  se  présentè- 
rent un  jour  ensemble  pour  emprunter  les 
a  Mémoires  de  la  Contemporaine  en 
Eg>^te  »,  qui  furent  gardés  trois  mois,  et 
que  c'est  à  l'aide  de  cet  ouvrage  qu'a  été 
arrangée  la  fable  du  séjour  en  Egypte.  Là, 
comme  partout,  il  a  été  pris  noteae  noms 
dont  on  devait  s'appuyer  pour  des  preuves 
à  fournir,  mais  on  a  eu  soin  de  ne  prendre 
que  ceux  de  personnages  morts,  afin  d'é- 
viter les  démentis.  L'accent  méridional 
fortement  prononcé  de  M.  Hébert  indique 
suffisamment  qu'il  n'est  pas  né  à  Ver- 
sailles, et  sa  figure,  qui  n'a  rien  de  bour- 


(1)  LeUie  du  duc  de  Nonnandie  an  F.-.  Dechefanx- 
Domesnil,  du  iO  mai  1849,  imprimée  dans  le  <  Fnoc- 
lUcon  ji.reTne  mensnelle,  mai  1849. 

(2)  Alors  opticien,  me  Maarine,  passage  da  Pont- 
Nenf. 


bonien,  qu'il  n'est  point  le  fils  de 
Louis  XVI.  Nous  serions  tenté  de  croire  à 
une  assurance  qrui  nous  a  été  donnée,  qu'il 
est  le  fils  d'un  Doucher  de  l'une  de  nos 
villes  du  Midi. 

Après  des  positions  et  des  aventures 
très-diverses,  M.  Henri  Hébert  se  posa 
très- résolument  en  histrion  politique  après 
l'avènement  de  Louis-Philippe  au  trône, 
contre  lequel  il  protesta.  Sa  coterie  de 
fauteurs  et  de  dupes  se  forma  de  gens 
sans  aucune  valeur,  tandis  que  son  com- 
pétiteur, l'horloger  NaUndorff,  attirait  à 
lui  l'élite  de  la  société  légitimiste.  Ces  deux 
jongleurs  exploitaient  concurremment  la 
société  d'après  leurs  capacités:  l'un,  l'a- 
ristocratie, et  l'autre,  la  partie  des  rangs 
inférieurs.  Bobèche  et  Galimafré  politi- 
oues,  ils  avaient  l'un  et  l'autre  leur  publie 
de  crédules  qui  remplissait  leurs  escar- 
celles, et  ils  ne  se  trouvaient  pas  mal  des 
résultats  de  leurs  parades. 

Il  existe  deux  autobiographies  de  ce  per- 
sonnage, imprimées  sous  le  titre  de  ïfe- 
moires,  et  publiées  en  1831  et  1843  (Voy. 
les  n~  I  et  XXI  de  la  Notice  bibliogra- 
phique à  la  fin  de  cet  article)  ;  mais  ce  sont 
des  romans  comme  en  ont  fabriqué  les 
devanciers  et  le  compétiteur  de  M.  Henri 
Hébert,  l'horloger  Naiindorff,  qui  entre 
autres  défauts  en  ont  un  qui  n'est  pas  lé- 
ger :  celui  de  ne  pas  présenter  un  seul  fait 
même  vraisemblable.  L'historien  naturel 
de  gens  de  la  sorte  de  MM.  Hervagault, 
Bruneau,  Fontolive,  Naiindorff  et  Hébert, 
c'est  le  chef  supérieur  de  la  police,  parce 
qu'il  a  pu  faire  surveiller  leurs  menées 
par  ses  agents,  et  parvenir  ainsi  à  la  con- 
naissance de  faits  que  tous  ces  héros 
d'imposture  avaient  tant  d'intérêt  à  ca- 
cher. Aussi  la  biographie  la  plus  véridique 
que  nous  ayons  de  M.  Henri  Hébert  est- 
elle  celle  que  M.  Gisquet,  ancien  préfet  de 
police,  a  insérée  dans  ses-  propres  Mé" 
moires,  t.  III,  chap.  II.  Il  prend  notre  his- 
trion politique  à  1  époque  où  il  commença 
à  monter  sur  les  tréteaux,  c'est-à-dire 
quelaues  années  avant  1830,  et  le  suit  jus- 
qu'à l'époque  de  sa  dernière  condamnation 
par  la  Cour  d'assises  de  la  Seine,  le  4  no- 
vembre 1834.  Aussi  suivrons-nous  cette 
dernière  biographie  en  la  complétant  par 
quelques  faits  qui  sont  venus  à  notre  con- 
naissance et  en  la  continuant  jusqu'à  ce 
jour. 

0  Pendant  l'année  1832,  l'avais  déjà  re- 
connu, dit  M.  Gisquet,  qu  une  main  en- 
nemie donnait  aux  séditieux  une  impulsion 
étrangère  à  l'influence  des  légitimistes 
comme  à  celle  des  républicains.  Mais  ce 
fut  principalement  dans  les  huit  premiers 


887 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


mois  de  1833  que  les  manœuvres  de  ces 
histrions  politiques  devinrent  activer  et 
dangereuses  au  sein  de  la  capitale.  Un 
écrit  infâme  se  publiait  clandestinement,  et 
reproduisait  toutes  les  saletés  littéraires 
de  l'époque  contre  les  membres  du  gou- 
vernement. On  distribuait  de  l'argent  avec 
profusion,  on  embauchait  des  hommes  ca- 
pables de  se  porter  à  tous  les  excès. 

«  En  juillet  1833,  tandis  que  les  section- 
naires  des  «  Droits  de  l'Homme  «  se  prépa- 
raient, comme  on  le  verra  bientôt,  à  un 
soulèvement  pour  l'anniversaire  des  trois 
jours,  un  des  Louis  XVII  oui  nous  occupe 
voulait  jouer  un  grand  rôle  dans  l'insur- 
rection projetée.  Ses  intrigues  me  furent 
enfm  connues  d'une  manière  positive,  et 
malgré  les  nrécautions  inouïes  dont  il  s'en- 
tourait, malgré  ses  déguisements  journa- 
liers, malgré  les«sept  ou  huit  noms  d'fm- 
prunt  sous  lesquels  il  se  cachait  dans  les 
divers  appartements  loués  et  alternative- 
ment occupés  par  lui,  je  mis  quelques 
agents  sur  ses  traces  et  je  le  fis  arrêter 
le  29  août  1833.  On  trouva  sur  lui  un  car- 
net rempli  de  chiffres,  dont  il  fut  d'abord 
impossible  d'avoir  la  clef,  mais  qui  ne  tar- 
dèrent pas  à  être  traduits  par  un  jeune 
savant,  M.  Saint-Omer  ;  ces  chiffres  ap- 
prenaient les  faits  et  gestes  de  ce  pré- 
tendu dauphin,  annotés  jour  par  iour  avec 
une  minutieuse  exactitude.  Il  indiquait  ce 
que  le  prince  mangeait  à  chacun  de  ses 
repas,  les  personnes  reçues  ou  visitées, 
les  courses  faites,  l'argent  dépensé;  sou- 
vent même  il  révélait  les  actes  les  plus  se- 
crets de  la  vie  :  les  noms  des  acteurs  des 
scènes  privées,  les  jours,  les  heures,  le 
local,  tout  était  scrupuleusement  décrit, 
et  je  puis,  sans  effaroucher  les  oreilles, 
rappeler  le  nom  sous  lequel  notre  grand 
prsonnage  enregistrait  ses  fré(]uents  tête- 
a-tête  :  Ririté  tel  jour  avec rtritèchez.,. 

riritéune  seconde  fois  pour  plaire  à 

ririlé  avec  la  tante  en  pensant  à  la  nièce. 
Ce  verbe  mignon  ririter,  dont  M.  le  Dau- 

§hin  voulait  sans  doute  enrichir  notre 
ictionnaire,  revenait  périodiquement  sous 
sa  plume. 

«  Mais  si  les  petites  choses  figuraient 
sur  l'agenda,  les  rai ts  graves  s'y  trouvaient 
également  reproduits  avec  fidélité,  et 
ceux-là  donnèrent  une  force  irrésistible 
aux  arguments  sous  lesquels  le  duc  de 
Normandie  se  vit  écroué  à  Sainte-Pélagie. 
«  Comment  avait-il  pu  s'assujettir  à  tant 
de  soins  fastidieux?  comment;  au  milieu 
des  embarras,  des  soucis  qui  doivent  ac- 
cabler un  conspirateur,  et  surtout  un  cons- 
pirateur qui  prétend  revendiquer  un  trône, 
s'aslreinare  à  conserver  le  souvenir  des 


actions  les  plus  insignifiantes?  Cestune 
bizarrerie  sans  doute,  mais  peutrètre  notre 
Louis  XVII  improvisé  préparait-il  1^  do- 
cuments pourécrire  l'histoire  de  son  règne, 
et  pensait-il  que  la  postérité  apprendrait 
avec  satisfaction  comment  il  buvait,  man- 
geait et  dormait.  J'ai  connu  d'ailleurs  plus 
d'une  personne,  et  même  des  hommes 
d'esprit,  affligés  de  cette  monomanie,  pas- 
sant la  moitié  de  leur  temps  à  noter  ce 
qu'ils  ont  vu,  dit  et  fait  dans  l'autre 
moitié. 

«  Du  reste,  le  personnage  dont  il  est  ici 
question  devait  présumer  que  lui  seul 
était  capable  de  traduire  son  mémorial  ;  il 
y  avait  une  grande  complication  dans  les 
chiffres  ;  plusieurs  nombres  représentaient 
quelquefois  une  même  lettre;  puis  au  moyen 
d'une  transposition  fréquente,  d'un  chan- 
gement de  clef,  les  chiffres  correspon- 
daient à  d'autres  lettres;  de  plus,  une 
grande  partie  des  mots  étaient  anagram- 
matisés,  précaution  extraordinaire  em- 
ployée pnncipalement  pour  les  choses  es- 
sentielles; ajoutons  que  les  phrases  se 
composaient  d'un  mélange  de  mots  appar- 
tenant à  cinq  ou  six  langues.  Ainsi,  qu'on 
se  représente  un  paragraphe  composé  de 
mots  français,  anglais,  allemands,  russes, 
italiens  et  latins,  tous  anagrammatisé>, 
tous  écrits  en  chiffres  souvent  mal  foraoés. 
ayant  une  clef  multiple,  et  l'on  comprendra 
les  difficultés  extrêmes  qu'il  fallait  vaincre 
pour  saisir  le  sens  de  ces  hiéroglyphes. 

«  Persuadé  que  la  science  ne  parvien- 
drait jamais  à  la  solution  de  ce  problème, 
notre  intrigant  avait  soutenu  que  ses  chif- 
fres n'offraient  aucun  sens,  qu'il  les  avait 
tracés  au  hasard,  sans  suite,  sans  but,  en 
manière  de  passe-temps.  C'est  la  seule  ex- 
plication qu  il  voulut  me  donner,  ou  plutôt 
la  seule  réponse  qu'il  voulut  me  faire,  lor^ 
que,  après  son  arrestation,  on  leut  amené 
dans  mon  cal^inet.  J'étais  curieux  de  voir 
cet  habile  fripon,  caché  si  longtemps  aux 
regards  de  la  justice  ;  je  l'interrogeai  moi- 
même  sur  tous  les  points,  sur  son  origine, 
sur  l'emploi  de  son  temps  ;  je  lui  demandai 
sur  quoi  il  fondait  ses  prétentions  au 
trône;  en  un  mot,  je  lui  fis  subir  un  inter- 
rogatoire détaillé,  complet,  sans  obtenir 
aucun  éclaircissement. 

a  C'était  un  homme  d'une  cinquantaine 
d'années,  taille  moyenne,  ayant  des  che- 
veux d'un  blond  hasardé  ;  mais  je  ne  sau- 
rais garantir  que  ce  fût  leur  couleur  natu- 
relle, car  il  les  faisait  teindre  fréquem- 
ment et  se  montrait  sur  un  point  de  la  viiie 
avec  une  belle  chevelure  noire,  tandis  que, 
peu  de  jours  après,  on  le  voyait  dans  un 
autre  domicile  ayant  le  chef  couvert  de 


LOUIS-CHARLES 


LOOIS-CHARLES 


890 


tresses  blondes,  ondulées,  soyeuses,  ou 
d'une  vénérable  perruque  blanche,  ou  bien 
encore  d*un  vilain  gazon  rouge  et  crépu. 

«  Il  avait  les  yeux  petite,  le  regard  obli- 
que, les  traits  fins  et  réguliers;  mais  rien 
en  lui  ne  rappelait  le  caractère  des  figures 
bourboniennes.  Il  avait  d'ailleurs  dans 
son  organe  un  accent  méridional  très-pro- 
noncé. 

tf  Trois  appartements  occupés  par  lui 
furent  immédiatement  fouillés;  on  y  dé- 
couvrit la  presse  clandestine  servant  à  ses 
abominables  pamphlets  (1);  on  y  saisit 
également  des  proclamations,  des  exem- 

Slaires  de  sa  charte  libérale  (voy.  le  n**  Il 
e  la  Notice  bibliographique  a  la  fin  de  cet 
article]  et  d'autres  papiers  qui  jetèrent  un 
nouveau  jour  sur  les  mtrigues  de  ce  mys- 
térieux individu. 

a  Connaissant  déjà  les  noms  d*une  partie 
de  ses  émissaires,  j  ordonnai  des  perquisi- 
tions aux  domiciles  de  plusieurs  d'entre 
eux,  notamment  chez  les  sieurs  Morin  (2), 
Oursel,  Boucher-Lemattre  (3),  Danduran, 
Âsselin,  CoIIiaud,  et  chez  la  femme  Durut, 
pour  laquelle  le  duc  de  Normandie  avait 
acheté  un  mobilier,  et  qui^  depuis  long- 
temps, colportait  les  écrits  imprimés  et  la 
correspondance  de  ce  Dauphin,  11  dépensait 
beaucoup  d'argent  pour  cette  femme  déjà 
âgée,  dépositaire  de  sa  confiance,  et  qui, 
dans  sa  personne,  ne  ressemblait  pas  mal 
à  une  énorme  citrouille  couronnée  d'un 
melon.  Elle  était  en  possession  de  lettres 
en  chiffres  écrites  par  son  illustre  patron  ; 
mais  pour  se  mettre  au  niveau  de  Fintelli- 
gence  de  son  agent,  le  noble  auteur  de 
cette  correspondance  avait  adopté  un 
moyen  simple  de  communiquer  ses  idées. 
Les  lettres  de  l'alphabet  étaient  tout  bon- 
nement figurées  par  des  numéros  suivant 
l'ordre  de  leur  classement  :  le  n°  1"  repré- 
sentait FA,  le  n"  2  le  B^  et  ainsi  de  suite. 
«  On  m'apporta  ces  lettres  ;  je  les  fis 
immédiatement  traduire.    Quelques-unes 


(1)  Rappelés  soat  les  qm  IV  à  IX  de  la  Notice  ries 
otmages  publiés  ponr  appuyer  et  rombatlre  l'imposture 
de  Henri  Hébert,  imprimée  à  la  fin  de  cet  article. 

(2)  M.  Morin  de  Gneritière,  ancien  marchand  de  ta- 
bleau et  autrei  objets,  an  coin  de  la  me  du  Pontranx- 
Cbovx.  tfi  83,  Joue  dans  l'intrigue  dn  soi-disant  baron 
de  Ricbemont  le  même  rdle  qu'a  joué  M.  Gmao  de  la 
Barre  dans  ce'.le  de  Naiîndorff.  Outre  sa  coopération  avec 
MM.  Gh.  de  Temper  et  l'ancien  ingénieur-opticien 
Chamblaat  dans  l' invention  de  cet  autre  danphin,  il  est 
encore  te  rédacteur  officiel  de  Son  Altesse  et  son  agent 
le  pins  dévoué. 

(3)  M.  Boocber-Lemaltre,  rue  Neuve-Saint^Merry, 
o«  36,  est  à  la  fois  marchand  papetier  et  libraire  chargé 
éf  la  tente  ou  des  distributions  des  élncubrations  de 
Uuis-Cbarlct  de  France. 


d*entre  elles  développaient  un  plan  pour 
l'assassinat  de  la  famille  royale  !  Louis  XVII 
voulait  que  toute  la  nichée  tombât  sous  le 
même  coup  ;  il  s'opposait  à  ce  qu'on  en  lais- 
sât échapper  un  seul.  Un  autre  parlait  de 
son  entrée  triomphale  à  Paris,  escorté  par 
le  peuple  vainqueur  de  l'usurpation^  telle 
qu  il  espérait  la  faire  à  la  suite  de  la  ré- 
volte projetée  pour  le  28  juillet  1833.  Une 
autre  disait  (ju  après  avoir  relevé  le  trône 
de  saint  Louis,  il  abdiquerait  en  accordant 
à  la  France  une  constitution  républicaine, 
car,  disait  ce  bon  prince  :  «  Je  veux  être 
le  dernier  de  ma  race,  le  meilleur  n'en  mut 
rien!  » 

a  II  ne  doutait  pas  du  succès  de  la  cons- 
piration ourdie  par  les  républicains;  elle 
devait  renverser  la  royauté  de  1830  avant 
la  fin  de  juillet  1833,  et  croyait  recueillir 
le  fruit  de  la  victoire.  Cette  circonstance 
explique  pourquoi  le  sieur  Boucher-Lemat- 
tre, agent  de  cet  héritier  du  trône,  figura 
dans  le  procès  des  vingt-sept^  intenté  à 
l'occasion  de  ce  môme  complot.  Je  l'avais 
fait  arrêter  dans  les  rangs  de  la  garde  na- 
tionale, au  moment  où  le  roi  passait  la  re- 
vue du  28  juillet.  Dès  le  25  de  ce  mois,  le 
prétendant  avait  acheté  une  riche  épée  et 
un  superbe  uniforme' militaire. 

a  II  avait  écrit  circulai  rement  à  beau- 
coup de  gardes  nationaux,  qu'il  présumait 
disposés  a  soutenir  ses  droits.  Dix  à  douze 
de  ces  lettres,  toutes  adressées  à  des  ci- 
toyens du  7*  arrondissement,  furent  jointes 
au  dossier. 

«  En  visitant  un  de  ses  meubles,  on 
trouva  deux  cachets  sur  lesquels  étaient 
gravés  les  insignes  de  la  royauté  ;  l'un  avait 
pour  armes,  au  milieu  de  l'écusson,  un 
aigle,  l'autre  des  fleurs  de  lis  ;  il  employait 
l'un  et  l'autre  dans  sa  correspondance, 
suivant  les  opinions  des  personnes  à  qui  il 
écrivait.  Les  recherches  assidues  aux- 
quelles je  me  suis  livré  pour  démasquer 
complètement  cet  audacieux  imposteur, 
apprirent  à  la  justice  qu'il  s'appelait  Ilenr i- 
Ethelbert-Louis-Hector  Hébert,  qu'il  s'était 
attribué  le  titre  de  baron  de  Richemont;  le 
gouvernement  autrichien  l'avait  fait  enfer- 
mer temporairement  dans  la  prison  de 
Milan ,  à  l'époque  où  notre  compatriote 
Ândryane  y  subissait  une  cruelle  déten- 
tion ;  mais  cet  emprisonnement  de  Hébert 
paraissait  dérisoire,  puisqu'il  circulait  li- 
brement dans  toutes  les  localités. 

«  Dès  cette  époque  (c'est-à-dire  dès  1818), 
il  prenait  le  titre  de  duc  de  Normandie  ; 
on  le  considérait  non  comme  prisonnier 
d'Etat,  mais  comme  détenu  nar  mesure  de 
police.  On  le  relaxa  vers  la  fin  de  1825. 

«  n  vint  ensuite  à  Toulon  et  déposa  une 


891 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHAItLES 


somme  de  ^,000  francs  entre  les  mains 
d'un  négociant.  Henri  Hébert  habita 
Toulon  plusieurs  années,  car  il  nous  ap- 
prend lui-même  (1)  que  ce  fut  là,  de  i8i6 
a  18â7,  et  sous  ce  nom  de  Henri  Hébert, 
({u'il  reçut  tous  les  grades  maçonniqi^es, 
jusqu'à  celui  de  Sublime  prince  du  royal 
secret  (32*)  inclusivement,  et  que  le  di- 

gôme  lui  en  fut  délivré  par  le  Grand- 
rient.  Brillante  acquisition  pour  la  Franc- 
Maconnerie,  si  cela  est  vrai  !  mais  c'est 
un  nouveau  mensonge,  car  il  est  établi 
pr  son  procès  devant  la  Cour  d'assises  de 
la  Seine  en  1834,  qn'à  cette  époque  il  ha- 
bitait Rouen.  H.  Hébert  alla  ensuite  har 
biter  Rouen  pendant  plusieurs  années. 
Après  avoir  été  admis  comme  employé 
surnuméraire  dans  les  bureaux  de  la  pré- 
fecture, il  entreprit  le  commerce  et  fit  ex- 
ploiter une  verrerie.  Le  tout,  sous  le  nom 
de  Henri  Hébert. 

«  Disparu  de  Rouen  avant  1830.  il  est 
condamné  par  défaut  à  trois  mois  ae  pri- 
son comme  banqueroutier.  Reçu  à  deux 
époques  rapprochées  chez  M.  de  Malard,  à 
Montigny,  arrondissement  de  Dreux,  il  s'é- 
tait annoncé  comme  le  fils  de  Louis  XVL 
On  affirmait  que  madame  de  Malard  avait 
fait  élever  dans  le  parc  de  son  château  un 
monument  pour  consacrer  le  souvenir  de 
ces  visites  ;  mais,  appelés  comme  témoins 
au  procès,  M.  et  madame  de  Malard,  tout 
en  reconnaissant  la  vérité  des  autres  faits, 
démentent  celui-ci  et  déposent  de  manière 
à  prouver  que,  dans  toute  la  sincérité  de 
leur  âme,  ils  croient  Louis  XVU  encore 
vivant. 

a  Depuis  la  révolution  de  1830,  Henri 
Hébert  s'était  successivement  rendu  :  à 
Lyon,pendant  la  révolte  de  novembre  1831  ; 
à  Grenoble,  lors  des  événements  de  mars 
183:2  ;  à  Marseille,  quand  la  duchesse  de 
Berry  descendait  sur  les  côtes  de  Provence; 
puis  encore  deux  fois  à  Lyon,  pendant 
cette  môme  année  ;  il  s'y  faisait  appeler  le 
colonel  SaitU'Julien,  et  cependant  plusieurs 
personnes  ne  le  désignaient  que  sous  le 
nom  de  Learos,  Il  y  fit  la  connaissance 
d'une  dame  Louvat,  dont  il  essaya  d'esca- 
moter )a  fortune.  Mesdames  de  Grigny, 
avec  lesquelles  il  se  lia  également  dans  les 
environs  de  Lyon,  le  traitaient  avec  une 
bienveillance  toute  particulière  et  lui  don- 
naient évidemment  des  sommes  considé- 
rables. 

«  A  la  suite  de  toutes  ces  courses,  Henri 


(1)  Lettre  dn  duc  de  Normandie  aa  F.*.  Dechevaux- 
Dnmesail.  du  16  mai  1819.  —  Impr.  dans  le  c  FranC' 
Maçon  »,  revue mensoelle,  12*  livr.  (mai  1849). 


Hébert  se  décide  à  fixer  dans  la  capitale  le 
siège  principal  de  ses  opérations. 

«  11  se  fait  connaître  aux  uns  sous  le 
nom  de  Henri  Hébert,  à  d'autres  sous  le 
nom  de  Bénard,  d'autres  ne  voient  en  lui 
que  M.  Pictedy  d'autres  M.  le  colonel  Le- 
maître,  d'autres  encore  M.  le  banm  de  Bi- 
chetnont.  Il  en  est  qui  lui  donnent  le  titre 
de  prince  Gustave.  Enfin  il  n'était  connu 

3ue  sous  le  nom  de  Henri  de  Tramtiamart 
ans  une  maison  du  quai  de  la  Cité,  no  it, 
où  il  avait  loué  un  appartement  (1).  Au 
surplus,  tous  ces  pseudonymes  reprodui- 
saient en  partie  les  noms  de  ses  principal 
agents.  Les  hommes  qu'il  employait,  et 
dont  il  payait  chèrement  les  s^^ces,  le 
reconnaissaient  pour  le  Dauphin,  le  duc  de 
Normandie,  Louis  XVH,  mais  ne  lui  don- 
naient pas  ces  titres  ostensibloBent,  pour 
ne  point  le  compromettre  ;  il  fallait  ]x>ur- 
tant  le  désigner  d'une  manière  quiconque, 
c'est  ce  qui  décida  les  affidés  à  le  gratifier 
de  toutes  ces  appellations  empruntées  au\ 
noms  des  plus  notables  instruments  de  ses 
volontés. 

a  Au  nombre  des  agents  qui  le  servaient 
d'une  manière  active  et  dévouée,  figuraient 
un  sieur  Givor,  auquel  le  baron  de  Riche- 
ment donnait  3,000  francs  par  année,  et 
un  sieur  Berger,  qui  échappèrent  à  taes 
recherches.  Je  ne  doute  pas  que  Givor  et 
Berger  ne  fussent  des  pseudonymes  sous 
lesquels  se  cachaient  deux  émissaires  ha- 
biles, mais  jM|;nore  à  quels  individus  ils 
s'appliquent.  t.e  fau^  duc  de  Nonnandiea 
néanmoins  prétendu  que  Berger  était 
M.  Carlier,  chef  de  la  police  municipale 
depuis  le  mois  de  mars  1831  jusqu'en  fé- 
vrier 183i,  époque  où  M.  d'Argout  le  fît 
révoquer,  parce  qu'on  le  lui  signala  cooime 
faisant  des  communications  dangereuses 
aux  chefs  du  parti  républicain.  Est-il 
croyable  qu'un  homipe  doué  de  bon  sens, 
occupant  une  place  qui  lui  valait  comme 
traitement  et  gratifications  plus  de  âÛ,(iÛO 
francs  par  année,  se  soit  avili  jusquà 
trahir  ses  devoirs  pour  se  mettre  aux  gages 
d'un  escroc?  Je  ne  le  pense  pas,  et  je  dois 
dire  que  M.  Carlier  démentit  cette  alléga- 
tion avec  autant  de  chaleur  que  Henri  Hé- 
bert, baron  de  Richement,  mettait  de  per- 
sévérance à  la  soutenh». 

«  Cet  Henri  Hébert,  pendant  qu'il  diri- 
geait tant  d'intrigues  à  Paris,  avait  d€« 
fonds  assez  considérables  plao^  à  Toulon, 


(1)  U  a  pris  encore  bien  d'antrea  noms.  Annt  àt  a 
donner  publiquement  comme'  te  Dauphin,  il  se  faisait 
appeler  M.  de  France,  et  sôùs  c:;  nom  U  airaîl  an  lvg^ 
ment  rue  de  Toomon,  n«  4,  en  1840. 


893 


LOUIS-CHARLES 


LOllIS-GHARLBS 


âM 


à  Calais,  à  Lyon  et  à  Paris,  et  recevait,  on 
ne  sait  d'où,  de  fortes  sommes  toujours  en 
pièces  de  vin^t  et  quarante  francs  :  sa 
bourse,  qu'il  laissait  voir  assez  vdontiers, 
en  était  toujours  remplie  (1). 

tt  Les  faits  dont  je  viens  d'offrir  le  ta- 
bleau sommaire  étaient  sans  doute  plus 
aue  suffisants  pour  justifier  l'arrestation 
e  l'imposteur  Henri  Hébert.  Certes,  on 
voit  peu  d'accusés  sur  oui,  dès  le  prin- 
cipe, pèsent  autant  de  charges  certames, 
accablantes,  et  dont  la  détention  soit  plus 
légitime,  plus  nécessaire.  Cependant  un 
journal  républicain  en  fit  l'objet  d'une  cen- 
sure amère.  J'ignore  si  la  libéralité  du  fa- 
meux prince  avaii  ^aré  la  plume  du  jour- 
naliste, ou  si  l'habitude  fâcheuse  de  blâ- 
mer tous  les  actes  du  pouvoir  ne  permet- 
tait jamais  une  approbation  ou  du  moins  le 
silence  ;  toujours  est-il  que  la  feuille  dé- 
magogique s  exprimait  de  la  manière  sui- 
vante dans  son  numéro  du  18  septembre 
1833  :  «  On  sait  avec  quelle  imprudente 
tf  légèreté  la  police  se  joue  de  la  liberté 
«  individuelle.  Si  nous  voulions  signaler 
tf  tous  les  actes  arbitraires  qui  se  com- 
«  mettent  tous  les  jours,  nos  colonnes  n'y 
u  suffiraient  pas.  Aujourd'hui  encore,  nous 
c<  recevons  deux  réclamations,  l'une  de 
«  M.  le  baron  de  Richemont,  qui  a  été  ar- 
«  rêté,  le  29  août  dernier^  comme  prévenu 
(r  d'un  complot,  dans  lequel  il  aurait  un 
<  puissant  intérêt,  puisque  la  police  veut 
«  a  toute  force  lui  faire  iouer  le  rôle  d'un 
tf  des  nombreux  Louis  xVlI  qui  réclament 
u  par  circulaire  la  couronne  de  France; 
a  rautre  réclamation  nous  est,  adressée 
<i  par  M.  Danduran,  arrêté  d'abord  comme 
«  complice  de  M.  de  Richement.....  En 
a  présence  de  pareils  actes,  on  se  de- 
a  mande  jusques  à  quand  les  citoyens  Us 
d  fins  honorables  pourront  être  saisis  et 
a  letés  dans  les  cachots  sous  les  prétextes 
«  les  plus  futiles  (2).  » 

«  Je  pourrais  oemander  à  mon  tour  : 
jusques  à  quani^  l'auteur  de  ces  lignes  se  H- 
vreror-t'il  a  une  polémique  aussi  dévergondée  ? 


{{)  L'arsenl  des  oontriboables  du  prince,  il  faut  être 
vrai,  n'était  pu  dépensées  bonne  chère  :  les  traiteurs 
les  plos  modestes  étaient  cenx  que  Son  Altesse  préférait. 
N'était-ce  pas  par  ladrerie?  U  a  longtemps  dîné  chez 
M«M  Lescopby.  me  de  Beaane,  vP  4.  ensuite  chez  Gra- 
tiot.  i  la  Petite-Teropéte,  rueMaxarine,  n»  19,  et  ses 
dîners  ne  montaleat  jamais  pins  bant  qne  vingt  à  vingt- 
deux  sons,  quoique  ayant  sa  bourse  pleine  d'or.  L'édi- 
teor  des  c  Supercheries  littéraires  »  a  cinquante  fois 
diné  coude  à  coude  avec  ce  prince  de  par  MM.  Marin, 
Temper.  Chamblaut,  etc.,  et  l'a  entendu  souvent  parler 
avec  un  grand  aplomb  de  ses  visites  à  ses  cousins  les 
rois  de...  et  de... 

(2)  «  Tribune  »,  iS  septembre  4833. 


mais  je  me  borne  à  te  prier  de  noif  s  dire  ce 
qu'il  avait  fait  de  sa  raison  quand  il  dé- 
raisonnait de  la  sorte?  Quoi  1  cet  aristar- 
que  sévère  ne  veut  pas  qu'on  livre  à  la 
justice  un  intrigant  qui  commet  chaque 
lour  des  escroqueries,,  un  artisan  de  trou- 
oies  qui  conspire  et  soudoie  la  révoJte,  un 
imposteur  qui  se  pare  d'un  grand  nom, 
qui  ose  avouer  des  prétentions  au  trône, 
un  malfaiteur  qui  complote  l'assassinat  de 
la  famille  régnante  1 1 1  ber^it-ce  par  hasard 
l'argent  distribué  à  cinquante  actionnaires 
des  «  Droits  de  l'Homme  »»  l'appui  ac- 
cordé aux  séditieux: de  toutes  les  classes, 
et  le  désir  d'étouQeir  la  nichée  qui  vous 
rendaient  si  indulgent  pour  les  actes  de 
votre  protégé?  Je  ne  saurais  le  croire.  11 
me  faut  donc  répéter  :  qu'aviez-vous  fait 
de  votre  raison? 

«  Malheureusement.  la  distraction  du 
c  I  publiciste  ne  fut  pas  de  courte  durée  ;  sa 
bienveillance  pour  la  noble  victimede  l'ar- 
biiraire  ne  se  refroidit  pas.  Le  journa- 
liste voulut  lui  donner  de  nouvelles  preu- 
ves de  s)[mpathie.   . 

2^  a  Le  sieur  Henri  Hébert,  baron  de  Riche- 
mont,  colonel  de  Saint" Julien,  colonel  Le- 
mattre,  Picted,  Legros,  Bénard,  Henri  de 
Transtamare,  prince  Gustave,  etc.,  fut 
conduit  à  Lyon,  pendant  qu'on  instruisait 
son  procès,  pour  y  être  confronté  avec  les 
personnes  qui  l'avaient  connu  dans  cette 
ville  et  pour  y  voir  constater  son  identité 
aussi  bien  que  les  crimes  et  délits  dont  il 
s'était  rendu  coupable. 

a  Au  moment  de  partir  dans  une  voiture 
commode,  suivie  d'une  bonne  escorte, 
■notre  illustre  captif  adresse  une  requête  à 
ses  protecteurs  de  la  Tribune  : 

«  Monsieur,  quelque  répugnance  que 
j'éprouve  à  occuper  le  public  de  moi«  je 
me  vois  forcé  d'appeler  son  attention  sur 
les  rigueurs  que  l'on  me  fait  éprouver. 

<K  La  réclamation  que  j'ai  adressée  il  y  a 
quelques  jours  pair  la  voie  des  journaux, 
relativement  au  voyage  que  le  juge  d'ins- 
truction Perrot  me  fait  entreprendre,  n'a 
pas  été  sans  effet,  car,  maigre  des  ordres 
sévères,  le  temps  nécessaire  au  rétablisse- 
ment de  ma  santé  m'a  été  accordé,  et  de 
f  plus  j'ai  la  certitude  d'être  transporté  à 
Lyon  en  voiture,  accompagné  de  i^escorto 
d'usage;  c'est  une  modification  à  l'arbi- 
traire, et  voilà  tout.  Le  voyage  aura  lieu 
contrairement  à  la  loi;  je  serai  torturé  en 
tout  sens  pour  avoir  consigné  sur  un  car- 
net le  nom  de  quelques  personnes  qui  ha- 
bitent Lyon;  je  subirai  ce  pénible  et  coû- 
teux voyage  pour  aller  à  la  rencontre  d'un 
prétendu  complot,  sans  que  la  justice  ait 
cherché  à  s'éclairer  sur  ce  point.  Aucune 


895 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-GHÀRLBS 


recherche  n'y  a  été  faite,  aucun  interro- 
gatoire n*a  eu  lieu  :  si  ce  n'est  pas  de  Tar- 
bitraire,  il  n'en  exista  jamais. 

«  11  est  bon  que  Ton  sache  eue  le  pré- 
tendu complot  n'est  qu'un  prétexte  pour 
colorer  des  turpitudes;  tout  mon  crime  est 
ma  ressemblance  avec  un  pantit  d'un  haut 
et  puissant  dont  la  conscience  parle  quel- 
quefois trop  haut,  et ,  sans  égard  pour  un 
acte,  sans  égard  pour  mes  déclarations, 
on  s'obstine  à  me  persécuter. 

«  Cette  persévérance  à  retrouver  en  moi 
une  ombre  accusatrice  est  loin  de  m'inspirer 
de  la  confiance  :  une  idée  fixe  de  cette  im- 

E or  lance  n'est  pas  sans  danger  pour  moi. 
'expérience  du  passé  est  là. 
«  J  ai  l'honneur  d'être,  etc. 

«  Baron  db  Richbmont.  » 
Sainte^élagie,  3  novembre  1833. 

«  Monsieur  le  duc  de  Normandie  avait 
ses  raisons  pour  refuser  d'aller  à  Lyon;  il 
lui  répugnait  de  subir  des  confrontations 
propres  à  constater  maintes  filouteries; 
c'était  là  qu'il  voyait  de  l'arbitraire.  11  y  a 
de  l'arbitraire  dans  tout,  si  l'on  en  croit 
des  gens  qui  ont  des  comptes  à  régler  avec 
la  justice  :  on  les  arrête  en  dagrant  délit, 
c'est  de  l'arbitraire;  on  compulse  leurs 
papiers,  on  y  trouve  les  preuves  de  leurs 
crimes  ou  délits,  c'est  de  l'arbitraire;  on 
empêche  qu'ils  volent  les  citoyens  ou  qu'ils 
attaquent  le  gouvernement  à  main  armée, 
c'est  de  l'arbitraire;  on  refuse  de  les  mettre 
en  liberté  tant  que  la  justice  du  pays  n'a 
pas  statué,  c'est  encore  de  Tarbitrairel  Ce 
mot  est  vraiment  d'une  élasticité  admi- 
rable.... il  revient  à  tout  propos,  il  s'ap- 
plique à  tout,  il  prend  toutes  les  acceptions 
sous  la  plume  des  gens  qui  en  oublient  le 
sens  réel. 

«  Au  surplus,  les  accents  de  ^infortuné 
captif  arrivent  au  cœur  de  ses  fiers  cham- 
pions de  «  la  Tribune  »;  ils  prennent  fait 
et  cause  pour  Monsieur  le  baron,  et  s'api- 
toient sur  le  sort  que  les  sicaires  du  pou- 
voir réservent  sans  doute  à  cet  illustre 
compétiteur.  «  On  ne  saurait,  disent-ils, 
on  ne  saurait  se  défendre  d'idées  sinistres 
toutes  les  fois  qu'on  se  trouve  placé  en 

Erésence  de  violations  aussi  manifestes  de 
L  loi.  Est-ce  qu'on  prétendrait  se  débar- 
rasser de  la  personne  d'un  citoyen  fran- 
çais par  une  sorte  d'extradition?  Ou  bien 
.  nourrirait-on  secrètement  un  plus  odieux 
projet  ?  Depuis  le  mystère  du  pont  d'Aréole, 
on  est  malheureusement  en  droit  de  tout 
supposer,  » 

«  Ce  chaleureux  plaidoyer  se  termine 
ainsi  :  «  La  nation  restera  donc  froide  et 
impassible  en  présence  de  tant  d'attentats? 


Eh  Boni  sans  doute  :  toutes  ces  blessures 
faites  à  chacun  de  ses  membres,  elle  les 
ressent  et  les  enregistre;  eUe  en  fera 
rendre  bon  compte  un  jour,  nous  Ter- 
rons bien.  » 

c  Rassurez-vous,  généreux  défenseurs 
de  l'innocence  persécutée!  Le  pouvoir  sait 

Sue  vous  veillez  sur  les  jours  du  prince 
rustave,  duc  de  Normandie;  il  n'osera  pa^ 
consommer  secrètement  son  odieux  vrojet. 
Cette  fois,  du  moins,  on  reculera  oevant 
l'horreur  des  exécutions  occultes,  on  ca- 
chera les  instruments  de  torture,  on  fer- 
mera la  trappe  des  oubliettes,  et  votre  ami 
sera  préservé.  Mais  veuillez  nous  Dure 
grâce  des  crimes,  des  affreux  mystms,  de^ 
sanglantes  noyades,  des  assassinats,  des 
massacres,  des  égorgements  du  pont  if  Ar- 
éole !  J'en  suis,  pour  ma  part,  assez  repen- 
tant, et  puisque,  grâce  au  ciel,  les  victimes 
de  tous  ces  forfaits  se  portent  bien,  puisque 
tous  les  citoyens  immolés  en  cachette, 
empoisonnés,  '  étranglés ,  «iterrés  vils, 
peuvent,  comme  les  cadavres  exposés  à  nos 
regards  dans  vos  mélodrames,  sortir  de 
la  coulisse  à  la  fin  de  la  pièce  et  vous  ser- 
rer la  main,  ne  nous  faites  pas  assister 
tous  les  jours  à  leurs  funérailles.  > 

Henri  Hébert,  baron  de  Richemont,  etc., 
parut  enfin  devant  la  Cour  d'assises  de  la 
Seine,  du  30  octobre  au  5  noveaobre  lfô4. 
Avant  d'entrer  à  l'audience,  il  avait  dit  : 
a  L'agitation  qui  règne  au  sein  du  gouver- 
nement, les  assemblées  continuelles  des 
ministres,  les  mouvements  de  télégraphe, 
vous  disent  assez  qui  je  suis.  > 

II  est  défendu  par  M*  Piston,  avocat  qui. 
de  la  meilleure  foi  du  monde,  vovait  dans 
ce  personnage  le  fils  de  Louis  XVI. 

Plusieurs  de  ses  compères  furent  mis 
en  cause;  mais,  faute  de  preuves  suâi- 
santes,  ils  furent  acquittés. 

Nous  donnerons  ici  la  substance  de  ce 
curieux  procès,  pour  la  plus  grande  gloriô- 
cation  de  ce' quinzième  fils  de  Louis  X\l. 

Henri  Hébert  ne  veut  d'abord  répondre 
à  aucune  question;  il  se  renferme  dans  la 
dignité  de  son  rôle.  On  lui  rappelle  tous 
les  faits  que  nous  avons  déjà  retracés  : 
silence  absolu,  impassibilité  complète. 

M,  le  président,  à  l'accusé  (Profond  si- 
lence.) :  Votre  nom? 

—  /?.  Je  ne  peux  pas  en  dire  davantage. 

—  D,  Vous  n'avez  rien  dit.  (Silence  de 
l'accusé  et  rires  dans  l'auditoire.) 

—  D,  Refusez-vous  de  dire  votre  nom, 
votre  âge,  le  lieu  de  votre  naissance  et  le 
lieu  où  vous  demeurez?  (Silence  de  l'ac- 
cusé.)!^ procédure,  que  vous  avez  sui>ie, 
vous  donne  le  nom  de  baron  de  Riche- 
ment? (L'accusé  ne  répond  rien.) 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


898 


Le  sieur  Boucher-Lemaistre  se  dit  âgé 
de  auarante  ans  et  régleur  de  papier. 

M.  le  président,  à  Asselln  :  Comment 
vous  nommez- vous? 

—  R,  Asselln  (LaurentnJoachim),  âgé  de 
cinquante  ans,  ex-cultivateur. 

M.  le  préndent,  à  Colliard  :  Et  vous^ 

—  R,  Nicolas-Claude  Colliard,  écrivain 
autographe,  âgé  de  trente-sept  ans. 

M,  le  président,  au  baron  de  Richement  : 
Vous  avez  été  arrêté  le  29  août  1833? 

[L'accusé  ne  répond  pas,  et  reste  les 
yeui  attachés  sur  le  parquet.) 

M.  le  président  :  Je  vous  engage  à  ré- 
pondre. Quel  que  soit  le  rôle  que  vous 
voulez  jouer  aujourd'hui,  vous  avez  été 
arrêté;  lors  de  votre  arrestation,  vous  avez 
pris  le  nom  de  baron  de  Richemont;  vous 
avez  refusé  de  répondre,  et  vous  vous 
êtes  contenté  de  dire  que  vous  étiez  enfant 
naturel  appartenant  à  une  famille  distin- 
guée et  étrangère,  et  que  l'honneur  vous 
défendait  d'en  dire  davantage. 

(Silence  de  l'accusé.) 

M.  le  président  :  On  remarque  dans  Tins- 
truction,  que  vous  avez  successivement 
pris  huit  ou  dix  noms  différents;  cela  est-il 
vrai?  L'accusation  doit  soutenir  que  vous 
avez  voulu  vous  environner  de  mystère. 

i 'accusé  ne  répond  pas  davantage.) 
.  le  président  :  Il  parait  aue  vous  avez 
pris  le  parti  de  ne  pas  réponctre;  mais  tout 
a  l'heure  des  pièces  pourront  répondre 
pour  vous.  L'accusation  vous  assignerait 
le  nom  d'Hébert,  et  elle  parait  très-fondée 
à  croire  que  c'est  là  votre  nom,  parce  que, 
dans  presque  toutes  les  affaires  d  intérêt  qui 
vous  ont  concerné,  vous  avez  pris  ce  nom; 
et  c'est  le  nom  que  porte  un  acte  que  vous 
aviez  sur  vous  lorsque  vous  avez  été  ar- 
rêté. Vous  Tavez  déchiré,  il  est  vrai,  mais 
la  justice  en  a  recueilli  les  morceaux.  Cela 
est-il  vrai? 

(L'accusé  ne  répond  pas.  Rires  dans 
l'auditoire.) 

M.  le  président  :  Est-ce  que  vous  n'avez 

rs  habité  Rouen  pendant  quelques  années? 
est  constant  que  vous  êtes  resté  à 
Rouen  en  1826  ;  vous  .y  êtes  arrivé  avec 
un  passe-port  sous  le  nom  d'Hébert;  alors 
vous  y  avez  déposé  dans  une  maison  une 
somme  de  30,000  francs,  et  vous  avez  ré- 
clamé de  l'emploi  de  la  préfecture;  vous  en 
avez  obtenu;  vous  avez  fait  beaucoup  de 
dépense  ;  vous  vous  ête$  lié  avec  un  sieur 
Julienne  ;  vous  avez  acquis  judiciairement 
ses  biens  ;  vous  n'avez  pas  pu  paver  ;  vous 
avez  fait  des  afiaires  commerciales  ;  vous 
avez  fui,  et  vous  avez  été  condamné  à  trois 
mois  de  prison  comme  banqueroutier 
simple.  Cela  est-il  vrai?  (Silence  absolu.) 

T.  II. 


Voici  une  lettre  de  vous,  évidemment  de 
vous,  adressée  au  procureur  du  roi  de 
Rouen;  elle  prouve  ce  que  j'avance. 

(M.  le  président  en  donnb  lecture  :  c'est 
une  plainte  contre  M.  Julienne.  Il  la  fait 
ensuite  représenter  à  Taccusé,  qui  la  re- 
garde attentivement  et  la  rend  sans  rien 
dire.) 

M.  /e/^rûidenr*  Boucher-Lemaistre,  re- 
gardez cette  pièce. 

Boucher-Lemaistre  :  Les  affaires  de  mon 
coaccusé  ne  me  regardent  pas. 

if.  le  président,  à  l'accusé  :  Vous  refusez 
de  dire  si  cette  lettre  est  de  vous?  (L'ac- 
cusé reste  immobile.)  Il  est  arrivé,  en  1829 
et  en  1830,  des  proclamations  signées  le 
duc  de  Normandie  ;  elles  sont  de  vous  :  les 
voilà  ;  elles  sont  là,  signées  à  la  main. 
(L'accusé  ne  répond  rien.} 

Af.  le  président  :  À  ces  écrits  se  joint  un 
billet  daté  de  Bruxelles,  qui  contient  une 
réclamation  aux  Chambres  sous  le  titre  de 
duc  de  Normandie,  et  d'autres  billets 
adressés  à  des  individus  de  la  7*  légion, 
portant  la  signature  du  duc  de  Normandie. 
En  êtes-vous  l'auteur?  Vous  ne  répondez 
pas.  Alors  je  vous  rappellerai  qu'un  expert- 
écrivain  a  été  appelé,  qu'il  a  rapprocné  le 
corps  de  votre  écriture  de  ces  signatures, 
et  qu'il  a  dit  que  ces  signatures  étaient 
de  vous.  Ainsi,  en  1830  et  1831,  vous  vous 
êtes  présenté  comme  duc  de  Normandie, 
et  vous  avez  fait  des  démarches  en  cette 
qualité.  On  remarque  dans  ces  proclama- 
tions ces  mots  : 

«  Je  vous  déclare  que  je  suis  vivant,  et 
je  viens  réclamer  au  sein  de  la  grande 
nation  ma  place  et  mon  rang.  Nous  som- 
mes en  1830,  je  viens  d'apprendre  le  ré- 
sultat de  la  séance  du  7  août,  qui  appelle 
Louis-Philippe  au  trône  sans  l'intervention 
du  peuple,  seul  compétent.  Mes  ennemis 
seuls  ont  pu  me  ravir  les  droits  que  j'ai  à 
la  couronne  de  France. 

«  Comme  prince  et  chef  de  la  branche 
aînée  des  Bourbons,  je  proteste  contre  l'é- 
lection de  Louis-Philippe.  » 

M.  le  président  :  Ces  protestations  sont 
adressées  à  M.  le  duc  de  Choiseul,  qui  les 
a  transmises  à  M.  le  préfet  de  police.  Ip^c- 
f  cusé  se  tait.)  Ce  qui  prouverait  encore  que 
vous  vous  nommez  Hébert,  c'est  un  man- 
dat de  1827,  signé  Hébert.  Vous  l'avez 
d'abord  repoussé,  et  vous  avez  fini  par 
dire  qu'il  était  de  vous.  Quand  on  vous  a 
arrête,  on  a  saisi  sur  vous  un  agenda  dans 
lequel  vous  avez  écrit  jour  par  jour  vos 
actions,  même  les  moins  importantes,  et 
celles  sur  lesquelles  quelquefois  on  appelle 
le  mystère.  L  a-t-on  pris  sur  vous?  vous 
le  savez  bien  I  vous  l'avez  reconnu;  vous 

29 


LOOIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


900 


avez  mémo  dit  que  seul  vous  en  aviez  la 
clef;  on  a  trouvé  dans  cet  agenda  des  indi- 
cations annonçant  que  sous  le  nom  du  duc 
de  Normandie,  vous  aviez  comploté  et 
escroqué  ainsi  qu'on  vous  en  accuse. 

Cet  amenda  porte  T indication  de  plu- 
sieurs individus  qui  auraient  été  inquiétés 
lors  de  Tenlèvement  du  Temple.  En  plu- 
sieurs endroits,  vous  parlez  d'un  avocat 
que  vous  auriez  consulte,  sur  une  demande 
en  réclamation  d'état  que  vous  auriez 
voulu  former.  Vous  parlez  du  général 
Kléber  en  beaucoup  d'endroits.  Vous  par- 
lez aussi  des  affides  que  vous  aviez  dans 
les  faubourgs  de  Paris  et  oui  devaient  dé- 
fendre votre  candidature,  bans  une  autre 
circonstance,  vuus  racontez  que  la  femme 
Morin  est  allée  chez  vous  pour  vous  de- 
mander de  placer  quelques  individus,  et 
que  vous  avez  dit  que,  dans  un  commen- 
cement de  règne  (on  rit),  il  n'était  pas  po- 
litiaue  de  les  placer. 

Vous  êtes  allé  chez  la  famille  de  Molard, 
où  vous  vous  êtes  fait  passer  pour  le  duc  de 
Normandie,  et  vous  avez  même  daigné 
permettre  qu'on  élevât  dans  le  parc  un 
monument  pour  perpétuer  le  souvenir  de 
votre  passage.  (Rires  dans  l'auditoire.) 
Vous  avez  même  dans  un  second  voyage, 

Î>ré5idé  à  la  pose  de  la  première  pierre. 
Nouveaux  rires.  )  Dans  les  environs  de 
^yon,  vous  avez  pris  également  le  nom  de 
duc  de  Normandie,  et  le  bruit  a  couru  de 
votre  présence.  Le  mystère  dont  vous 
vons  enveloppez,  vos  refus  de  répondre, 
vos  changements  de  nom,  attestent  de  vos 
manœuvres. 

L'accusation  vous  reproche  d'abord  d'a- 
voir formé  un  complot  contre  l'Etat...  Ré- 
pondez-vous? (Silence  absolu.)  Vous  cher- 
chez partout  des  instruments  de  vos  ma- 
nœuvres, dans  tous  les  partis.  Ainsi,  vous 
avez  pour  partisan  Morin,  qui  croyait  à 
l'existence  ae  Louis  XVIL  Vous  êtes  allé  à 
Lyon  en  1831,  à  l'époque  des  troubles  : 
vous  l'avez  d'abord  nié  et  vous  avez  fini 
par  avouer  y  être  allé.  Vous  y  êtes  re- 
tourné en  1832.  Vous  avez  encore  nié  d'a- 
bord et  avoué  ensuite  cette  seconde  appa- 
ritu||.  Enfin,  en  1832,  pendant  l'été,  vous  y 
êtc^etourné  ;  vous  avez  connu  madame 
Louvat  ;  puis  vous  vous  êtes  encore  rendu 
à  Lyon  en  1833,  où  vous  avez  alors  connu 
M.  Vallon.  Est-ce  vrai  ?  (L'accusé  se  tait.) 
Votre  agenda  ledit;  mentril  ou  non?  me 
trompé-je  ou  non?. . .  Allons,  je  continue* 
Comment  se  fait-il  oue,  dans  vos  trois  ap- 
paritions à  Lyon,  le  bruit  se  soit  répajiau 
de  la  présence  de  Louis  XVII,  et  pourquoi 
avez- vous  chaque  fois  changé  de  nom? 
Vous  avez  vu  a  Lyon  des  personnes  qui 


vous  reconiiaissent.  L'agenda  établit  que 
vous  avez  une  correspondanee  avec  le 
nommé  Berger. 

N'avez-vous  pas  connu,  en  iSSÊ,  la  femme 
Durut?  N'y  a-t41  pas  eu  vn  diner  où 
d'autres  individus  se  sont  réunis,  et  où 
vous  avez  figuré  sous  le  non  de  Bénard  1 
N'avez-Tous  pas  dit  à  la  iSonime  Danit 
que  vous  étiez  le  duc  de  Normandie,  et  m 
lui  avez-TOus  pas  montré  nn  portrait  de 
vous  décoré  dès  ini^ignes  de  la  royauté? 
Ne  l'avez-vous  pas  regardée  comme  utile 
à  vos  intérêts?  Vons  l'avez  envoyée,  au 
mois  de  juin,  en  voyage  âaam  divers  dépar- 
tements de  l'Est,  avec  des  proelamatioo^ 
ou  constitutions  dont  vons  êtes  rantenr. 
Pour  ce  voyage  elle  a  reçu  de  vous  une 
somme  de  i,000  fr.  ;  vous  avez  même 
dépensé  pour  elle  de  5  à  6,000  fr.  :  est-ce 
quelle  n'était  pas  votre  intermédiaire 
entre  vous  et  Berger,  qm  était  votre 
agent  ?  C'est  sur  les  lettres  que  vous  lui 
avez  écrites  que  se  fonde  l'accusation  de 
complot.  Les  reconnaissez-vons  ? 

L'accusé  les  regarde  et  les  rend  sans 
rien  dire;  puis  il  Ites  reprend,  en  indique 
deux  et  dit  :  «.  C'est  aamirabkoient  bien 
contrefait,  mais  ce  n'est  pas  de  moi.  * 
(Mouvement  proionçé.) 

Voix  doM  raudUmre  :  Ab  !  enfin  !  Ce 
n'est  pas  malheureux  ! 

Jf.  te  f>résiden$:  Indiquez-ies. 

M.  de  Rkkewèoni  :  C'est  ce  que  je  fais.  En 
voici  encore  une  oui  n'est  pas  de  moi. 
(Cet  effort  parait  1  avoir  fetigué,  car  il  se 
rasseoit  sur-le-cbamp  en  mettant  sa  tête 
dans  sa  main.) 

M.  le  président  croit  devoir  profiter  de 
la  bonne  disposition  où  il  paraît  être  pour 
lui  demander  s'il  reconnaît  l'agenda. 

M.  de  Riekemoni  :  Je  remarque  qu'il  y  a 
des  noms  surchargés  ;  pourquoi  les  a-(^n 
surchargés?  Il  y  en  a  des  15,  17,  âO,  2L 
S3  janvier. 

Sf.  Aylies  :  L'accusation  ne  se  sert  que 
des  notes  du  4  janvier. 

M.  de  Richemta  :  Il  y  en  a  au  24,  an 
26,  au  31,  au  1"  février. 

M.  le  président  :  On  verra  cela  avec 
l'expert. 

il.  de  Richenumf  :  Je  vois  encore  d^autres 
surcharges  à  plusieurs  reprises  au  mois 
de  février  et  mois  suivants.  (L'accusé  les 
signale  par  dates.  M.  le  président  est  à 
plusieurs  reprises  obligé  de  l'engager  à 
élever  la  voix.) 

M.  le  présideni  :  Voilà  une  autre  note 
saisie  sur  vous  à  Sainte-Pélagie  ;  est-elle 
de  vous  ? 

Vaccmé  ;  Je  l'ai  rédigée  à  la  préfecture 
de  police. 


901 


LOUIS-CHARLES 


LOCIS-CHARLKS 


902 


M.  h  président  :  Ainsi  elle  est  de  vous. 
En  voici  une  autre.  [L'accusé  la  rend  sans 
rien  dire.)  Pourquoi  dans  vos  interroga- 
toires n'avez-vous  pas  dit  que  certaines 
lettres  n'étaient  pas  de  vous? 

M.  de  Ricke$n(mi  :  On  ne  m*a  pas  seule- 
ment donné  le  temps  de  les  examiner. 

¥.  le  président  :  Cependant  l'expert  dé- 
clare que  toutes  les  lettres  sont  de  vous. 
Pourquoi  n'avoir  pas  signalé  plus  tôt  les 
surcharges  de  l'agenda? 

—  i2.  On  ne  m'a  pas  montré  l'agenda. 

—  D.  Si  :  TOUS  avez  répondu  que  c'était 
un  guet-apens  de  la  police,  et  qu'elle 
avait  inventé  un  système  d'agenda  ;  c'était 
le  cas  de  parler  des  surcharges.  (Silence 
de  l'accuse  ;  il  tient  la  tête  haute  et  semble 
ne  pas  daigner  s'expliquer.) 

M,  le  président  :  Nous  nous  expliquerons 
avec  l'expert.  Revenons  à  la  correspon- 
dance ;  vous  dites  que  la  première  lettre 
n'est  pas  de  vous,  pourquoi  ne  l'avoir  pas 
dit  plus  tôt  ? 

—  R.  Je  ne  l'avais  pas  vue. 

M.  le  président  :  On  lit  dans  cette  lettre  : 

4  Je  vois  que  vous  agissez  vigoureuse- 
ment, que  vous  êtes  bien  secondé  par  nos 
frères  du  Nord  et  de  l'Occident.  Courage, 
tout  va  bien  ici.  J'ai  donné  mes  ordres  à 
mes  gens  pour  que  personne  ne  bouge 
sans  mon  avis  ». 

M.  le  président  :  Qu'entendez-vous  par 
là?  (Silence  de  l'accusé.)  De  quelles  gens 
voulez-vous  parler  ?  On  devait  donc  exé- 
cuter vos.  onlres?  (L'accusé  ne  répond 
rien.) 

M.  le  président  :  Dans  une  deuxième 
lettre,  vous  parlez  de  la  femme  Durut  ;  elle 
est  donc  de  vous  ?  (Pas  de  réponse.)  Vous 
y  mentionnez  le  voyage  que  cette  femme 
a  fait,  et  le  nom  de  la  femme  Roussel,  qui 
figure  dans  votre  agenda.  Répondez-moi. 
(L'accusé  se  penche  négligemment  sur  la 
barre.) 

M.  le  président  :  Voici  la  lettre  235  ;  on 
y  lit: 

«  Les  rois  sont  des  monstres,  et  quelle 
qne  soit  ma  destinée,  je  serai  le  dernier  de 
ma  race;  le  meilleur  n'en  vaut  rien  ». 
(Rires  dans  l'auditoire.) 

Plus  loin  : 

«  Si  vous  avez  des  motifs  pour  détester 
le. ,  j'en  ai  de  bien  phis  puis- 
sants  Si  jamais  ce tombe 

sous  mes  mains,  je  n'hésiterai  pas  à  faire 

rouler sur   l'échafaud ,    après 

avoir  fait  l'opération  à  toute  la  progéni- 
ture. » 

M,  le  président  :  Que  dites-vous  î  (L'ac- 
cusé sourit.)  I 

I^ms  un  autre  passage,  il  est  question  I 


d'une  décoration  de  juillet  que  l'accusé 
aurait  obtenue  sous  deux  noms  difPérrats. 
(On  rit.) 

Jf  .  le  président  :  Vous  ne  déniez  pas 
cette  lettre,  et  elle  vous  accuse.  Que  dites- 
vous  ?  répondez  donc.  Si  vous  êtes  fatigué, 
asseyez-vous.  (L'accusé  s'asseoit  et  met 
son  mouchoir  sur  ses  yeux.) 

Jf  .  le  président  :  On  ut  sur  votre  agenda  : 
«  J'ai  toujours  sur  moi  un  poignard  ».  Et 
en  effet,  quand  on  vous  a  arrêté,  on  a 
trouvé  sur  vous  ce  poignard. 

Je  lis  dans  une  autre  lettre  à  Berger, 
votre  agent:  a  Je  suis  content  de  vos 
opérations.  »  Lesquelles?  (Silence  de  l'ac- 
cusé.) Vous  ajoutez  : 

«  Courage,  le  dénoûment  approche,  le 
triomphe  est  certain  ;  j'ai  vu  à  Lyon  le 
grand  meneur,  tout  est  prêt.  On  attend, 
pour  le  2o,  les  députés  des  75  départe- 
ments voisins.  (Rires.]  C'est  à  Pans  cpe 
se  préparent  les  branaons  qui  doivent  in- 
cendier l'univers.  J'ai  l'intention  de  faire 
à  Lyon  une  levée  de  boucliers  et  de  mar- 
cher sur  Paris  pour  secourir  nos  frères  ». 
(Nouveaux  rires.) 

«  J'ai  l'assurance  de  ne  pas  être  re- 
poussé, car  ils  ont  confiance  en  moi.  Je 
n'ai  pas  d'égal.  Mes  gens  ont  de  l'estime 
pour  moi  i  Itô  se  déferont  d'abord  de  toute 
ta  couvée,  sauf  à  voir  après.  » 

M.  le  président  :  Vous  avez  donc  des 
gens?  (Pas  de  réponse.)  Décidément  vous 
ne  vouiez  pas  répondre  à  ces  questions  ? 
(Silence.) 

M.  le  président  donne  lecture  d'autres 
lettres  rapportées  dans  l'acte  d'accusation. 
Pendant  cette  lecture,  Faccusé  paraît  f6rt 
distrait.  11  ne  prend  la  parole  que  pour 
demander  quelques  numéros  de  lettres. 
Dans  une  de  ces  lettres,  on  lit  : 

a  Prenez  garde,  vous  êtes  surveillé; 
vous  avez  au  moins  cent  mille  mouchards 
autour  de  vous.  (Rires.)  Tout  est  prêt  : 
on  n'attend  que  le  signal.  A  mon  signal, 
tout  marchera  ;  il  ne  nous  manque  plus 
que  les  fonds.  »  (Hilarité  bruyante.) 

M.  le  président  :  Qui  que  vous  soyez  ou 
oue  vous  vouliez  être,  vous  devez  répon- 
dre, fussiez-vous  l'être  dont  vous  parlez. 
Vous  ne  deviez  pas  conspirer  contre 
l'Etat. 

If  Piston  :  Je  crois  que  le  prévenu  ré- 
pondra... 

Jf .  le  président  :  Il  ferait  bien  de  répon- 
cre,  lui,  et  non  vous.  Nous  jugerons  sa 
réponse.  Qu'il  dise  gui  il  est. 

Et*  Piston  ;  Il  s'agit  de  choisir  le  moment 
favorable. 

M.  le  président  :  C'est  à  moi  à  le  choisir  ; 
il  est  arrivé. 


LOmS-CHARLES 


LOUIS-CHâRLBS 


901 


Et  Piston  :  Je  prends  l'engagement  qu'il 
sera  répondu  à  la  question  que  vous  adres- 
sez. (Mouvement  prolongé.) 

M,  le  président  a  l'accusé  :  Vous  préten- 
dez qu'une  note  aue  je  vous  ai  présentée  a 
été  faite  à  la  prélecture  de  police  ? 

H,  Oui. 

D,  Cependant,  je  trouve  sur  votre 
agenda,  au  20  juillet  :  Fait  une  note;  c'est 
celle-là,  et  vous  n'avez  pas  fait  votre 
agenda  à  la  préfecture. 

R,  Ce  que  je  dis  est  vrai. 

M,  le  président  :  Il  fallait  le  dire  lors  de 
votre  interrogatoire.  On  lit  dans  votre 
note  : 

<c  Oui ,  j'ai  conspiré  contre  l'ordre  do 
choses  actuel,  et  je  n'étais  pas  le  seul. 
Toutes  les  lettres  que  vous  me  présentez 
sont  de  moi,  et  vous  ne  me  les  présentez 
pas  toutes.  » 

M.  le  président  donne  lecture  de  cette 
note,  dans  laauelle  il  est  question  de  com- 
binaisons de  loterie;  cette  note  a  été  faite 
en  chiffres  et  traduite  ensuite.  Il  y  est 
dit: 

ff  Acharné  à  ce  maudit  jeu  de  la  loterie, 
j'ai  perdu  mon  temps  à  combiner  des  qua- 
ternes  et  des  quines;  mon  pauvre  Dumas 
y  a  perdu  son  temps  et  son  talent.  » 

M.  de  Richemont  :  Je  crois  qu'il  y  a 
quelque  chose  de  passé. 

M.  le  président  :  Je  ne  croi^  pas.  (Ce 
magistrat  donne  de  nouveau  lecture  de  la 
note)  ;  puis  il  continue  :  Plus  loin,  il  est 
dit: 

a  Le  fils  de  Louis  XVI  existe;  il  est 
connu  avantageusement.  »  (Hilarité.) 

M,  de  Richemont  :  C'est  ^rit  de  dessous 
les  verrous. 

JHf.  le  président  :  Oui,  mais  cela  prouve 
que  vous  prenez  le  titre  de  duc  de  Nor- 
mandie. 

Après  avoir  terminé  la  lecture  de  la  note, 
qui  contient  à  peu  près  le  détail  des  faits 
relatés  plus  haut,  M.  le  président  demande 
à  l'accusé  si  cette  traduction  est  conforme 
à  l'original  qu'il  a  fait  en  chiffres.  Il  n'ob- 
tient pas  de  réponse. 

M,  le  président  :  Nous  en  sommes  restés 
à  la  lecture  de  la  note  qui  vous  concerne 
et  trouvée  sur  vous  dans  la  prison  ;  on  a 
également  saisi  sur  vous  divers  objets. 
N  avez-vous  pas  répandu  des  écrits  et  pro- 
clamations à  l'approche  de  juillet  1833? 
(Silence.)  C'est  ce  que  l'accusation  vous 
reproche;  ces  proclamations  étaient  de 
nature  à  seconder  vos  projets.  On  trouve 
dans  votre  agenda  que  vous  déclarez  que 
Berger  viendrait,  le  26  juillet,  pour  le 
grand  banquet.  Qu'entenaez-vous  par  là  ? 
L'accusation  dit  que  cela  signifie  le  grand 


projet.  N'avez-vous  pas  fait  faire,  à  cette 
époque,  deux  habits  militaires  et  acheté 

une  épée?  Etiez-vous  militaire de  la 

garde  nationale....  que  faisiez-vous  dece^ 
uniformes,  de  cette  épée"?  (Môme  silence 
de  l'accusé.)  Vous  avez  répondu  que  cette 
épée  vous  venait  d'un  Anglais,  Williams, 
qui  l'avait  laissée  chez  vous.  Vous  avez 
aussi  commandé  un  chapeau  monté  avec 
des  plumes  noires,  et  on  a  trouvé  chez 
vous  deux  cachete,  l'un  à  l'aigle,  l'autre 
aux  fleurs  de  lis.  Pourquoi  ces  cachets  t  U 
est  bien  singulier  que  vous  en  ayez  deux 
si  différents.  Vous  avez,  à  l'approche  du 
signal,  fait  une  distribution  de  papiers. 
N'avez-vous  pas  eu  ou  dû  avoir  un  reo- 
dez-vous  avec  Berger,  près  du  28  juillet? 
N'avez-vous  pas  écrit  à  Lyon?  N'avez-vous 
pas  fait  faire  plusieurs  fois  votre  portrait 
avec  des  insignes  particuliers  et  de  diffé- 
rentes manières?  Le  coup  projeté  n'a  pas 
Eu  avoir  lieu  ;  n'avez-vous  pas  alors  été 
abit«r  hors  barrière?  (Au  heu  de  répon- 
dre, l'accusé  prend  des  notes). 

M.  le  président  :  On  vous  reproche  d'a- 
voir eu  des  Uaisons  avec  des  journaux 
d'une  couleur  opposée  à  la  vôtre.  (Signe 
négatif  de  l'accusé.)  On  a  saisi  chez  vous 
une  presse;  qu'en  faisiez-vous?  Vous  avez 
déclaré  que  ce  n'était  pas  une  presse:  il 
est  vrai  que  ce  n'est  pas  une  presse  com- 
plète ,  mais  elle  peut  servir  et  vous  avez 
dû  en  user  ;  c'est  ce  qui  a  été  reconnu.  On 
a  saisi  un  poignard. 

M.  de  nichemont  :  Je  voudrais  voir  le 
procès-verbal  de  la  saisie  du  poignard; 
car  on  a  saisi  en  môme  temps  une  "main- 
courante  qui  explique  la  note;  on  l'a  sup- 
primée, et  on  a  gardé  le  poignard  qui  pou- 
vait me  compromettre. 

M,  le  président  :  Vous  serez  satisfait  ;  la 
pièce  que  vous  demandez  vous  sera  re- 
mise. 

I     M.  le  président  adresse  encore  quelques 
I  questions  à  l'accusé  sur  sa  coopération  aux 
écrits  incriminés  ;  il  déclare  ne  connaître 
que  le  manuscrist. 

M.  le  président  :  Eh  bien  !  dites  la  vérité 
relativement  à  ce  manuscrit. 

M»  de  Richemont  :  Je  vous  en  parierai 
dans  ma  défense. 

M,  le  président  :  Vous  êtes  Fauteur  de 
la  pièce  Jean  Bonhomme  (la  Pastorale),  et 
c'est  Boucher-Lemaistre  qui  l'a  fait  impri- 
mer :  elle  a  été  distribuée,  et  on  en  a 
trouvé  un  grand  nombre  chez  Asselin. 
Cette  pièce  est  incriminée  comme  conte- 
nant une  offense  à  la  personne  du  roi. 

M.  Aylies  :  Nous  ferons  remarquer  que 
les  indications  de  l'açenda,  relatives  à  la 
distribution  de  la  pièce,   n'ont  pas  été 


905 


LOUI&-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


906 


désavouées  par  l'accusé  dans  rexamen 
qu'il  a  fait  tout  à  l'heure. 

M,  de  Richemont  :  Je  n'ai  rien  désavoué, 
je  n'ai  signalé  que  des  surcharges  :  je 
m'expliquerai  dans  ma  défense. 

iT  Ptêton  :  Nous  n'avouons  pas  l'iden- 
tité. 

M.  le  président  interpelle  l'accusé  rela- 
tivement aux  autres  pièces  également  in- 
criminées. (L*accusése  tait.) 

M.  le  président  :  Ces  écrits  ont  été  aussi 
distribués  et  envoyés  à  M.  le  préfet  de 
police  avec  des  mots  insultants  au  bas  ;  ils 
partent  de  la  même  source  que  la  Pasto- 
rale dont  vous  ne  pouvez  pas  nier  être 
Tauteur. 

Indépendamment  de  ces  délits  on  vous 
reproche  des  escroqueries.  Connaissez- 
vous  depuis  longtemps  M"*  de  Grigny  et  sa 
nièce?  sous  quel  nom  êtes- vous  entré  chez 
elles?  Elles  ont  dit  que  vous  étiez  connu 
sous  celui  de  colonel  ;  mais  vous  y  preniez 
celui  de  comte  de  Saint-Julien.  N'a-t-on 
pas,  lors  de  votre  arrivée,  fait  répandre  le 
bruit  de  la  présence  de  Louis  XVII  ?  N'a- 
vez-vous  pas,  à  l'aide  de  votre  faux  nom, 
escroqué  une  partie  de  la  fortune  de  ces 
dames?  D'où  tiriez- vous  l'argent  que  vous 
dépensiez?  Vous  viviez  très-largement.  Qui 
vous  procurait  ces  ressources?  Votre 
agenda  prouve  que  vous  avez  fait  de  très- 
fortes  dépenses  pour  la  femme  Durut,  et 
que  vous  receviez  des  sommes  de  Lyon. 
(L'accusé,  pressé  de  répondre,  ne  dit  rien.) 
Comment  se  fait-il  que  le  bruit  s'est  ré- 
pandu à'  Lyon  que  vous  viviez  aux  dépens 
de  M"*  de  Grigny?  Un  individu,  votre 
homme  d'affaires,  a  fait  à  Lyon  des  place- 
ments pour  vous;  d'où  cela  vient-il?  De 
tout  cela,  la  prévention  tire  la  consé- 
quence que  vous  avez  commis  des  escro- 
queries. 

M.  le  président,  à  Boucher-Lemaistre  : 
N'avez-vous  pas  coopéré  à  l'impression  et 
à  la  distribution  de  fa  Pastofale? 

M.  Boucher-Lemaistre  :  M.  de  Richemont 
a  pu  dire  ce  qu'il  voulait.  Son  agenda  est 
surchargé,  il  est  donc  possible  que  mon 
nom  ait  été  ajouté.  En  outre,  on  n'y  trouve 
que  le  nom  de  Boucher,  et  moi  je  me 
nomme  Boucher-Lemaistre. 

—  D.  Mais  vous  connaissez  M.  de  Ri- 
chemont? 

—  R.  Cela  n'est  pas  un  motif.  La  per- 
quisition a  été  faite  chez  ^oi  avec  beau- 
coup d'illégalité  :  on  l'a  faite  en  mon  ab- 
sence, et  on  n'a  pas  dressé  d'inventaire 
régulier.  On  a  très-bien  pu  ajouter  des 
pièces  reprochables  aux  pièces  qui  ont  été 
saisies  chez  moi. 

M.  Aylies  :  Avez-vous  eu  occasion  de 


faire  imprimer  les  Mémoires  du  duc  de 
Normandie^ 

—  R.  Oui. 

—  D.  De  qui  les  teniez-vous? 

—  R,  D'un  inconnu, 

—  D.  Avez-vous  fait  faire  son  portrait? 

—  R.  Oui. 

—  D.  Qui  vous  en  avait  chargé? 

—  /?.  Le  même  inconnu. 

M.  le  président,  à  Asselin  :  On  a  saisi 
chez  vous  60  exemplaires  de  Jean  Bon- 
homme? 

Asselin  :  Ils  m'ont  été  donnés  dans  la 
rue  Dauphine  par  un  homme  qui  les  dis- 
tribuait dans  la  rue. 

—  D.  Pourquoi  en  aviez- vous  mis  quatre 
dans  votre  portefeuille? 

—  I?  Je  ne  peux  pas  dire  cela  devant 
messieurs  les  jurés.  Je  voulais  en  fairo  ser- 
vir, quelques-uns  pour  les  papillotes  de  ma 
femme. 

M.  le  président,  à  Colliard  :  Avez-vous 
fait  autographier  les  écrits? 

—  R.  Non,  jamais;  je  ne  me  suis  jamais 
occupé  d'écrits  politiques.  Je  ne  connais- 
sais pas  M.  de  Richemont.  Je  déclare  que 
mes  opinions  sont  telles  qu'on  ne  peut  me 
soupçonner. 

—  Z).  On  a  cru  reconnaître  la  main... 

—  R.  Cela  est  impossible  ;  on  ne  peut, 
à  coup  sûr,  après  autographie,  reconnaître 
la  main  qui  a  écrit  le  papier  préparé. 

M.  Aylies  :  Avez-vous  travaillé  pour 
M.  Hullin  en  1830? 

—  R.  Oui. 

Après  cet  interrogatoire,  M.  le  prési- 
dent est  passé  à  l'audition  des  témoins. 
Plusieurs  d'entre  eux  sont  persuadés,  et  le 
disent  franchement,  que  Louis  XVII  n'est 
pas  mort.  M.  Andryane  est  également 
appelé;  sa  présence  et  sa  déposition  éveil- 
lent une  touchante  sympathie  :  c'est  à  M.  An- 
dryane que  le  soi-disant  baron  de  Ri- 
chemont s^était  présenté  comme  le  duc  de 
Normandie  et  comme  un  ancien  compa- 
gnon de  captivité  dans  la  prison  de  Milan. 
Nous  ne  transcrirons  pas  ces  dépositions, 
ni  les  interpellations  laites  à  M.  le  baron 
de  Richemont,  auxquelles  elles  ont  donné 
lieu,  parce  que  l'interrogatoire  précité, 
le  discours  de  M.  le  procureur-général  et 
le  iugement  suffiront  pour  faire  connaître 
l'affaire  de  ce  faux  Louis  XVII.  Cependant, 

Quoique  nous  ayons  déjà  fait  connaître  les 
épositions  si  intéressantes  du  principal 
témoin,  M.  Lasne  ou  Lashn,  en  terminant 
ce  que  nous  avons  écrit  sur  l'autre  faux 
Louis  XVII,  Naiindorff,  nous  croyons  de- 
voir la  rapporter  encore  ici,  et  les  paroles 
qu'elle  a  provoquées,  parce  que  nous  pen- 
sons que  l'on  ne  saurait  trop  répéter  tout 


«07 


LDUIS-CHÀELES 


LODIS-CHÂRLBS 


90^ 


ce  qui  se  rattache  au  fait,  malheureuse- 
ment trop  vrai,  de  la  mort  de  Louis  XVII 
au  Temple. 

On  appelle  M.  Lasœ.  L'émotion  la  plus 
vive  est  excitée  i)ar  ce  vieillard,  peintre 
en  bAtimeots,  ancien  soldat  aux  gardes- 
françaises.  Cest  la  personne  qui  a  été  char- 
gée de  garder  au  Temple  le  Daupliin,  fils 
de  Louis  XVI,  et  entre  les  bras  duauel  cet 
enfant  a  rendu  le  dernier  soupir.  (Mouve- 
ment général  d'intérêt.) 

M.  Lasne  paraît  avoir  maintenant  de  75 
à  80  ans.  U  oépose  ainsi,  au  milieu  du  plus 
profond  silence  : 

«  Deux  individus  se  sont  présentés  chez 
moi  en  me  parlant  du  Dauphin;  l'un  s'est 
assis  d'un  air  délibéré;  ils  ont  voulu  me 
persuader  que  le  Dauphin  avait  été  enlevé 
dans  un  cheval  de  carton:  mais  moi  je  leur 
ai  bien  démontré  que  le  Dauphin  était 
mort  entre  mes  bras.  »  (Mouvement.) 

M.  le  président  :  A  quelle  époque  avez- 
vous  été  préposé  à  la  garde  du  Dauphin? 

—  R.  En  fructidor  an  III  (août  et  sep- 
tembre 1793). 

—  D.  Etait-il  malade  quand  vous  êtes 
arrivé? 

—  i?.  Depuis  deux  mois.  Un  nommé 
Laurent  avait  gardé  le  prince,  et.  sans 
pourtant  le  frapper,  il  le  négligeait,  le  lais- 
sait sans  soins  et  dans  un  état  de  saleté 
extraordinaire.  Le  Dauphin  est  resté  dans 
un  état  bien  grave  quelque  temps.  Plus 
tard,  j'ai  averti  le  gouverneur  que  l'enfant 
était  très-malade  ;  alors  on  envoya  un  mé- 
decin pour  le  voir.  On  me  disait  que,  si  je 
donnais  des  soins  au  Dauphin,  on  me  con- 
sidérerait comme  un  royaliste;  mais  moi  je 
répondis  :  a  On  fera  ce  que  l'on  voudra, 
on  me  renverra  si  l'on  veut  :  je  fais  le 
bien,  ça  m*est  éçal.  » 

Le  médecin  qui  vint  commanda  un  trai- 
tement ;  il  consistait  dans  des  gouttes  de 
potion.  Le  premier  jour  l'enfant  repoussa 
cette  potion  à  trois  reprises  différentes; 
alors  le  médecin  lui  dit  :  «  Vous  croyez 
donc  cette  potion  empoisonnée?  Eh  bien, 
je  vais  la  boire  I  »  Et  il  la  but.  L'enfant  lui 
dit  :  «  On  a  donc  juré  que  je  la  boirais 
aussi  I  »  Ce  qu'il  fit.  Il  n'y  avait  que  le  Dau- 

f»hin  qui  pût  faire  une  réponse  pareille. 
Nouveau  mouvement.) 

Le  système  du  médecin  a  duré  pendant 
huit  jours;  au  bout  de  ce  temps  ce  méde- 
cin est  mort.  M.  Pelletan  fut  appelé,  on 
suivit  le  môme  régime,  et  l'enfant,  au  bout 
de  neuf  mois,  est  n^ort  sur  ces  bras...  (Sen- 
sation prolongée.) 

M.  le  présiaerU  :  Arrivait^on  facilement 
jusqu'au  prince? 

—  R.  Il  fallait  monter  trojs  étages  ;  il 


était  au  troisième  dans  la  cour;  il  fallait 
';  passer  par  les  cours  et  par  un  guichet  ;  je 
I  n'ouvrais  pas  avant  d'avoir  reconnu  les 
,  personnes  qui  venaient  :  il  y  avait  un  poste 

de  trente  hommes. 

—  D.  Avez-vous  causé  avec  Teniant? 

—  R.  Tous  les  jours. 

—  D.  Sur  quels  objets  ? 

—  R,  Jamais  que  sur  des  sujets  sérieui 
et  graves.  Ces  conversations  ont  laissé  des 
souvenirs  profonds  chez  moi.  Jamais  il 
n'entamait  la  conversation.  U  avait  beau- 
coup d'intelligence  ;  je  surprendrais  Tau- 
ditoire  si  je  voulais  dire  ce  qu'il  me  disait. 
Je  le  promenais  tous  les  matins  sur  la  ter- 
rasse, et  je  le  tenais  par  le  bras  parce  qu'il 
avait  une  tumeur  au  genou. 

Jf .  le  président  :  On  prétend  que  c'était 
un  enfant  changé,  et  qu'on  avait  apporté 
l'enfant  que  vous  avez  soigné  dans  un 
cheval  de  carton,  dans  lequel  on  avait 
remporté  l'autre. 

—  R.  Tout  cela  est  faux,  je  le  déclare. 
J'avais  été  à  môme  de  connaître  le  Dau- 
phin ;  i'étais  soldat  dans  les  gardes  fran- 
çaises, je  faisais  partie  de  la  4*  compagnie; 
je  fus  nommé  capitaine,  et  quand  je  mon- 
tais aux  Tuileries  je  voyais  M.  le  I&uphiii, 
que  je  connaissais  parfaitement  ;  ainsi,  je  ne 
pouvais  pas  être  trompé.  Tai  été  con- 
damné à  mort  par  MM.  Robespierre,  Saint- 
Just  et  autres,  et  le  9  thermiaorm'a  sauvé 
la  vie. 

—  D.  Quand  vous  êtes  entré  au  Temple, 
avez-vous  reconnu  le  prince? 

~  R.  Oui,  celui  que  je  voyais  aux  Tui- 
leries, j'en  suis  certain. 

M,  Âylies  :  Cette  déclaration  est  trop 
importante  pour  que  nous  ne  vous  deman- 
dions pas  d'en  contrôler  toutes  les  déposi- 
tions. 

Ce  magistrat  donne  lecture  des  actes 
officiels  qui,  en  raison  dif  caractère  et  du 
patriotisme  de  Lasne.  le  chargent  de  la 
garde  du  jeune  Dauphin,  et  des  actes  qui 
ont  suivi.  Tous  ces  actes  se  trouvent  en 
concordance  parfaite  avec  tous  les  détaîli 
que  le   témoin  a  donnés. 

a  Ainsi,  dit  M.  Aylies,  les  souvenirs  du 
témoin  sont  d'une  exactitude  remar- 
quable. » 

M*  Piston  :  Est-ce  avant  ou  après  Si- 
mon que  le  témoin  a  été  gardien? 

M.  le  président  :  C'est  après. 

Jf'  Piston  :  Des  témoins  déposeront  que 
Simon  a  favorisé  l'évasion.  La  femme  Si- 
mon en  a  déposé. 

M.  le  président  :  Elle  n'a  rien  déposé. 

Af"  Piston  :  M.  Hémusat  le  dira.  (Mou- 
vement.) Ensuite  le  médecin  qui  le  pre- 
mier a  soigné  l'enfant  n'est  pas  mort  huit 


909 


LOUIS-CHÂRLES 


LOUrS-CHARLES 


910 


jours  après,  mais  le  lendemain  de  son  en- 
trée au  Temple. 

Le  témoin  :  Huit  jours,  j'en  réponds. 

àh  Piston:  On  cite  la  maison  où  oïki  été 
déposa  les  deux  millions  donnés  pour  l'é- 
vasion. 

Jf.  le  préndeni  :  On  ne  cite  rien  du 
tout. 

M*  Piston  :  Avant  d'entrer  au  Temple, 
M.  Lasne  avait41  vu  le  prince? 

—  B.  Oui. 

—  Z).  De  très-près? 

—  D.  Assez  pour  le  reconnaître  parfai- 
tement. 

Jf«  Piston  :  II  est-  évident,  d'après  les 
pièces,  que  le  médecin  est  mort  le  lende- 
main et  non  huit  jours  après. 

M.  Aylies  :  Les  pièces  sont  ofFicielIes. 

M,  le  président  :  Vous  avez  été  visité,  et 
on  vous  a  promis  de  vous  faire  voir  le  Dau- 
phin  dans  trois  jours  ;  reconnaissez-vous 
quelqu'un? 

Le  témoin,  s'afiprochant  de  Richemont, 
dit  :  c  C'est  celui  que  j'ai  vu  chez  M.  le 
juge  d'instruction.  » 

M.  le  président  :  Oui,  mais  chez  vous? 

—  R.  Je  ne  sais  trop,  c'est  cela  pour  la 
taille;  il  était  accompagné  d'un  grand 
monsieur  maigre  qui  se  disait  son  avo- 
cat. 

M.  le  président  :  Le  témoin  aurait  peut- 
être  chez  le  juge  d'instruction  reconnu  l'ac- 
cusé à  la  voix,  mais  il  a  refusé  de  parler. 

M.  de  Richemont  :  J'avais  une  extinction 
de  voix.  (On  rit.) 

M,  le  président,  au  témoin  r  A  quelle 
époque  est-on  allé  chez  vous? 

U  témoin  :  Il  y  aura  un  an  au  mois  de 
décembre. 

M:  deRickemont:  Ce  n'estpas  moi,  puis- 
que j*étais  en  prison. 

M,  Aylies  :  N'équivoquons  pas  sur  les 
époques;  la  visite  est  constatée  par  trois 
témoignages. 

M.  Lasne  :  Quand  j'ai  déclaré  à  ces  deux 
Messieurs  ce  que  je  savais,  ils  ont  dit  : 
«  Le  brave  homme,  il  dit  ce  qu'il  pense, 
mais  il  a  été  trompé.  » 

Af.  le  président  :  C'est  au  mois  de  sep- 
tembre qu'a  eu  lieu  la  comparution  de- 
vant le  juge  d'instruction ,  mais  la  visite 
avait  eu  lieu  avant. 

Jf.  de  Richemont  :  Pourquoi  serais-je 
allé  chez  Monsieur? 

M.  le  président  :  Cela  se  rapporte  parfai- 
tement avec  vos  notes,  qui  démontrent 
que  vous  faisiez  des  recherches  sur  tous 
ceux  qui  avaient  pu  connaître  le  Dauphin. 

Jf'  Piston  :  Comment  le  véritable  Dau- 
phin, qui  se  serait  enfui  avec  Simon,  au- 
rait-il été  s'adresser  à  Lasne  ? 


M,  le  président  :  Pour  lui  faire  changer 
de  langage. 

Af  Piston  :  Cela  n'est  pas  possible. 

M,  le  président  :  Vous  plaiderez  cela. 

Un  Juré  :  Quel  âge  aurait  le  Dauphin? 

M,  le  président  :  II  est  né  en  1785.  Il  est 
mort  à  dix  ans  et  quelaues  mois. 

L'accent  de  ce  vieillard,  son  émotion 
lorsqu'il  rappelle  les  soins  prodigués  par 
lui  au  jeune  prince  et  sa  triste  nn,  por- 
tent le  cachet  de  la  vérité  ;  il  excite  au 
{)lus  haut  point  l'intérêt  de  tous  ceux  qui 
'ont  écouté. 

Un  incident  burlesque  interrompit  ma» 
mentanément  le  cours  des  débats  :  dans 
l'audience  du  31  octobre.  M.  Morel  de 
Saint-Didier,  demeurant  rue  du  Bac,  pas- 
sage do  l'Industrie,  se  présente  à  la  Cour 
d'assises  ;  il  insiste  vivement  pour  être  ad- 
mis à  déposer,  et  vient,  dit-il,  en  vertu 
de  pouvoirs  spéciaux,  réclamer  et  protes- 
ter contre  le  titre  de  duc  de  Normandie 
usurpé  par  M.  Henri  Hébert.  M.  Morel  de 
Saint-Didier  agit  au  nom  de  son  client, 
Charles-Louis  de  Bourbon,  véritable  et  sew 
duc  de  Normandie  (connu  sous  le  nom  de 
Natindorff)  ;  l'accusé  Henri  Hébert  est  donc 
un  fourbe,  un  imposteur. 

On  fait  remarquer  à  M.  Morel  de  Saint- 
Didier  que,  puisque  son  client  revendiquait 
un  nom,  il  devrait  au  moins  le  connaître  ; 
or,  le  fils  de  Louis  XVI  s'appelait  Louis- 
Charles  et  non  pas  Charles-Louis. 

Après  cet  épisode,  l'accusé  devient  plus 
exphcite;  il  avoue  son  identité  avec  l'hom- 
me connu  à  Rouen  sous  le  nom  d'Hébert, 
récite  longuement  la  fable  imaginée  pour 
faire  croire  à  l'enlèvement  du  Dauphin 
dans  un  cheval  de  carton.  Depuis  cinquante 
ans,  il  est  persuadé,  dit-il,  que  Louis  XVII 
n'est  pas  mort.  Il  ne  dit  plus  :  je  suis^  mais 
il  dit  :  je  crois  être  le  Dauphin ,  et  proteste 
de  sa  bonne  foi. 

Ces  incidents  vidés,  M.  Aylies,  avocat- 
général,  a  a  parole  : 

a  Messieurs,  la  patience,  vousa-t-ondit, 
est  un  des  premiers  devoirs  du  juge  ;  vous 
l'avez  bien  compris,  car  vous  venez  d'en 
donner  un  grand  exemple  par  l'attention 
soutenue  que  vous  avez  prêtée  à  tous  ces 
débats.  Grâces  vous  en  soient  rendues, 
car  notre  tâche  devient  plus  facile  ;  elle  se 
simplifie  encore  quand  nous  songeons  que 
nous  ne  pouvons  éprouver  aucune  inquié- 
tude sur  l'impression  générale  que  vous 
avez  éprouvée.  Hommes  de  bon  sens,  d'ex- 
périence et  de  probité,  vous  aurez  réduit  à 
leur  juste  valeur  toutes  les  extravagances 
qui  forment  le  fond  do  cette  affaire.  Que 
penser,  en  effet,  de  la  grande  pensée  qui 
soutient  l'accusé,  pensée  maintenant  avouée 


911 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHÂRLES 


912 


et  plus  digne,  il  faut  le  dire,  de  pitié  que 
de  colère! 

d  Et  à  côté  de  cette  prétention  dérisoire, 
que  penser  de  ces  divers  dévouements  qui 
sont  venus  se  produire  devant  vous  !  Les 
uns  prouvent  jusau'où  peut  aller  la  crédu- 
lité la  plus  simple  et  la  plus  ridicule  ;  les 
autres  vérifient  cette  leçon  de  l'expérience, 
qu'il  nV  a  pas  d'intrigues  odieuses  qui  ne 
puissent  trouver  de  partisans. 

tt  Et  au  milieu  de  tout  cela,  un  homme, 
dont  nous  ignorons  la  mission,  soufllant  à 
plaisir  le  feu  de  la  discorde,  et  répandant 
avec  une  incroyable  persévérance  le  bran- 
don de  la  guerre  civile  ! 

«  Et  puis  au  bout  de  ce  rôle  si  odieux, 
de  honteuses  spéculations  ! 

<c  Voilà,  Messieurs,  cette  affaire  sous 
l'aspect  général  ;  mais  si  grave  que  puisse 
être  l'impression  qui  résulte  des  faits  qui 
se  sont  déroulés  devant  vous,  il  faut  vous 
reporter  aux  points  de  vue  spéciaux  qui 
forment  le  procès.  » 

Après  cet  exorde,  M.  l'avocat-général 
entre  dans  la  discussion  des  divers  chefs 
d'accusation  dirigés  contre  chacun  des 
accusés.  Il  commence  par  repousser  l'idée 
que  l'accusé  puisse,  même  de  bonne  foi,  se 
croire  le  fils  ae  l'infortuné  Louis  XVI. 

«  Dans  le  principe,  dit-il,  l'accusé  avait 
voulu,  pour  donner  sans  doute  plus  de 
poids  à  sa  singulière  prétention,  se  retran- 
cher dans  une  espèce  de  dignité  affectée  ; 
mais  depuis,  nous  l'avons  vu  se  défendre 
avec  beaucoup  de  sens  et  d'habileté  ;  c'est 
un  homme  capable  que  l'accusé  :  il  n'a  pas 
pu  être  dupe  ae  lui-môme.  (Sensation).  » 

M.  l'avocat-général  soutient  que  l'accu- 
sation de  complot  est  démontrée  autant 
que  possible  ràr  la  présence  de  l'accusé 
Richemont  à  Paris  dans  le  mois  de  juillet 
1833,  à  Lyon,  à  l'époque  de  l'insurrection, 
par  la  correspondance  et  l'agenda,  et  par 
tes  proclamations  qui,  on  ne  peut  plus  en 
douter,  sont  évidemment  son  œuvre  ;  l'épi- 
sode de  Berger  est  une  fable  :  Bercer  exis- 
te, l'accusé  le  sait,  et  c'est  en  vam  qu'il  a 
voulu  reporter  sur  la  police  une  provoca- 
tion dont  il  n'a  jamais  été  l'objet. 

M.  Aylies  passe  ensuite  aux  délits  de 
presse;  il  donne  lecture  des  écrits  dont 
nous  avons  déjà  fait  mention  ;  il  appuie  no- 
tamment sur  une  pastorale  intitulée  :  Jean 
Bonhomme,  et  sur  une  pièce  dans  laquelle 
on  remarque  cette  phrase,  qui  excite  une 
grande  hilarité  dans  l'auditoire,  notam- 
ment au  banc  des  avocats  : 

a  II  n'y  a  rien  d'égoïste  comme  les  épi- 
ciers, les  marchands  d'huile,  les  gardes 
nationaux,  le  bétail  législatif  et  les  avo- 
cats, »  M.  l'avocat-général  soutient  que 


Boucher-Lemaistre  et  Asselin  sont  cou- 
pables de  distribution,  mais  il  abandonne 
l'accusation  à  l'égard  de  Colliard. 

Passant  au  chef  d'escroauene,  M.  Tavo- 
cat-général  en  puise  les  éléments  dans  les 
profusions  de  l'accusé,  quand  rien  n'en  ré- 
vèle la  source  ;  dans  les  manœuvres  de 
l'accusé,  pour  captiver  la  crédulité  de  ses 
dupes,  de  l'accusé  se  parant  du  titre  men- 
songer de  duc  de  Normandie,  et  exploitant 
habilement,  pour  colorer  cette  fable  gros- 
sière, les  indices  les  plus  minutieux  et  les 
circonstances  les  plus  minimes.  Ries  puise 
enfin  dans  sa  présence  au  château  de  La- 
frétât,  et  dans  les  sommes  d'argent  qu'il 
aurait  soutirées  aux  dames  de  Grigny  et  de 
Louvat  qui  l'habitaient,  en  se  donnant  pour 
Louis  XVU. 

Il  n'y  a  pas  eu  d'escroquerie,  dit-on, 
parce  que  personne  ne  se  plaint.  Qu'im- 

Eorte»  s'il  y  a  eu  manœuvre  frauduleuse"? 
e  ministère  public  doit  agir  au  nom  de  la 
société. 

ff  Voilà  les  faits,  ajoute  M.  l'avocat-gé- 
néral. Mais,  dira  l'accusé,  si  je  suis 
Louis  XVII  il  n'y  a  plus  escroquerie.  Cela 
est  vrai  ;  aussi  est-ce  là  le  dernier  asile, 
l'asile  suprême  où  la  défense  pourra  se  ré- 
fugier !  Mais  s'y  réfugiera- t-elle  victorieu- 
sement? Ah  !  Messieurs,  faut-il  examiner 
ces  preuves  dont  on  avait  tant  parlé  ? 
quelles  sont-elles?  La  lettre  de  Chazal? 
Mais  cette  lettre,  ainsi  que  nous  Favcos 
fait  remarquer  dans  le  cours  des  débats, 
ne  signifie  rien;  disons  mieux,  elle  prouve 
une  seule  chose,  c'est  qu'à  cette  époque  il 
y  avait,  comme  aujourd'hui,  des  intri- 
gants qui  voulaient  exploiter  le  nom  de 
Louis  XVU. 

«  La  conviction  tenace  de  M.  Morin. 
qui  lui-môme  dans  un  temps  a  passé  pour 
Louis  XVII?  (On  rit.)  Le  témoignage  de  la 
femme  Simon?  Mais  qui  ne  sait  que  cette 
femme,  dans  les  dernières  années  de  son 
existence,  n'était  plus  en  possession  de  ses 
facultés  intellectuelles?  fl  y  a  plus  :  ce  qui 
prouve  la  fausseté  des  fables  qu'on  invente, 
c'est  la  conduite  du  duc  de  Bourbon,  qui. 
s'il  eût  facilité  l'évasion  du  prince,  n'eût 
pas  manqué  de  réclamer  ses  droits 
en  18U. 
I     «  Et  maintenant,  faudra-t-il  vous  dire 

Îu'au  moment  où  le  Dauphin  expirait  au 
émple,  à  côté  de  Lasne  se  trouvait  le 
commissaire  Damon;  qu'il  y  fut  retenu 
jusqu'à  l'arrivée  d'un  autre  commissaire 
qui,  comme  Damon,  l'avait  vu  antérieure- 
ment aux  Tuileries;  qu'ils  constatèrent 
son  identité  ;  qu'il  en  fut  de  même  des  doc- 
teurs Pelletan  et  Lassus,  Lassus  qui  a>ait 
été  le  médecin  des  dames  Elisabeth  et  Vie- 


913 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


914 


toire,  tantes  du  Dauphin.  En  voilà  assez 
pour  démontrer  tout  ce  qu'il  y  â  de  gros- 
sier et  de  ridicule  dans  la  prétention  de 
l'accusé. 

M.  l'avocat-général  termine  en  disant 
qu'il  persiste  dans  toute  Taccusation,  et 
notamment  sur  les  délits  de  presse. 


Résumé  de  M.  le  président, 

«  Messieurs,  quel  est  l'accusé  qui  se 
trouve  aujourd'hui  devant  vous?  Quel  est 
son  véritable  nom,  son  origine,  sa  famille, 
sa  conduite,  ses  antécédents,  sa  vie  tout 
entière?  Serait-ce  un  de  ces  artisans  de 
discorde,  ardent  à  jeter  le  trouble  pour  en 
irer  parti,  s'adressant  aux  sentiments  re- 
ligieux des  uns,  aux  sympathies  politiques 
des  autres?  Serait-ce  un  instrument  des 
ennemis  de  la  France,  cherchant  à  porter 
partout  la  guerre  civile,  dans  le  dessein  de 
mvoriser  de  honteuses  spéculations? 

«  Ne  serait-ce  qu'un  infortuné  sauvé 
comme  par  miracle  des  horreurs  d'une 
sanglante  révolution,  proscrit,  frappé  d'a- 
nathème  par  sa  naissance  elle-même,  ne 
trouvant  plus  de  nom,  ni  d'asile  pour  re- 
poser sa  tète?  ou  ne  serait-ce  qu'un 
homme  placé  sous  une  préoccupation  fâ- 
cheuse? C'est  un  point,  Messieurs,  sur  le- 
quel nous  appellerons  votre  attention.  » 

Ensuite,  dans  un  résumé  qui  a  duré 
plus  de  deux  heures,  H.  le  président  a  re- 
produit avec  la  plus  grande  impartialité 
les  moyens  de  l'accusation  et  de  la  défense. 
Ce  résumé  a  été,  d'un  bout  à  l'autre,  écouté 
avec  la  plus  scrupuleuse  attention  et  le 
plus  vif  intérêt. 

A  trois  heures  moins  un  quart,  le  iur)rest 
entré  dans  la  chambre  de  ses  délibéra- 
tions. 

Après  trois  heures  de  délibération,  le 
jury  est  rentré  en  séance  et  a  déclaré  l'ac- 
cusé principal  coupable  sur  tous  les  points, 
excepté  sur  le  chef  de  complot  contre  la 
vie  du  roi  et  sur  celui  d'escroquerie. 

La  cour  l'a  condamné,  le  5  novembre 
18^1,  en  conséquence,  à  douze  années  de 
détention. 

L'accusé,  qui  était  un  petit  homme, 
d'une  figure  et  d'une  tournure  assez  com- 
munes, n'ayant  aucun  rapport  de  ressem- 
blance avec  la  famille  des  Bourbons,  a, 
pendant  toute  la  durée  de  son  procès, 
montré  du  calme,  de  l'adresse,  de  la  sen- 
sibilité, et  persisté  dans  son  dire  de  se 
croire  fils  de  Louis  XVI,  et  il  a  écouté  sa 
condamnation  sans  proférer  un  seul  mot. 
Seulement,  en  se  retirant,  il  a  dit  :  «  Celui 


oui  ne  sait  pas  souffrir  n'est  pas  digne 
des  honneurs  de  la  persécution  ». 

On  n'a  pu  connaître,  comme  on  a  dû  le 
remarquer,  le  véritable  nom  de  Riche- 
mont  et  la  famille  à  laquelle  il  appartient; 
il  profitait  de  cela  pour  dire  à  ceux  qui  le 
repoussaient  pour  rils  de  Louis  XVI  :  a  Si 
je  ne  le  suis  pas,  dites  donc  qui  je  suis  ?  » 
C'est  le  même  langage  que  Ton  a  entendu 
sortir  de  la  bouche  de  son  concurrent  et 
successeur  en  imposture,  M.  NaUndorfiP, 
langage  bien  digne  d'aventuriers  de  ce 
genre. 

ff  Si  l'on  désire  connaître  mon  opinion 
«  sur  cet  homme,  dit  M.  Gisquet,  je  dirai 
«  que  c'était  un  adroit  coqum,  un  hypo- 
tf  crite  fieffé,  jouant  avec  habileté  le  rôle 
a  qu'il  s'attribue  pour  jeter  la  division 
<c  dans  le  pays,  créer  des  embarras  au 
«  gouvernement  français,  s'enrichir  des  li- 
ce béralités  de  ses  dupes,  et  gagner  les 
«  fonds  secrets  de  la  puissance  quolcon- 
«  que  dont  je  le  crois  1  instrument.  » 

H.  Henri  Hébert  subissait  sa  peine  à 
Sain  te- Pélagie.  Ses  manières  toujours  po- 
lies, sa  docilité,  son  apparente  résignation 
avaient  un  peu  relâché  la  surveillance 
dont  il  était  1  objet.  Il  occupait,  avec  d'au- 
tres détenus  les  plus  dignes  de  ménage- 
ment, un  petit  corps  de  logis  distinct, 
lorsque,  le  19  août  1835,  la  négligence 
d'un  gardien  ou  la  corruption  lui  permit 
de  s'évader  avec  un  carliste  condamné 
dans  l'affaire  des  Prouvaires  et  un  répu- 
blicain condamné  de  juin  ;  ils  se  rendirent 
en  Belgique.  Ses  compagnons  de  voyage 
sont  rentrés  en  France  comme  amnistiés  : 
j'ignore  ce  c[u'est  devenu  le  prétendant  au 
trône  de  saint  Louis. 

Ici  s'arrête  la  biographie  de  M.  Henri 
Hébert  que  nous  a  donnée  M.  Gisquet  ; 
nous  allons  la  continuer. 

M.  Henri  Hébert  s'évada  donc  de  Sainte- 
Pélagie,  avec  deux  autres  prisonniers  po- 
litiques, MM.  Rossignol,  condamné  dans 
l'affaire  de  juin,  et  Couder,  condamné  dans 
l'affaire  de  la  rue  des  Prouvaires  (1),  le 
19  août  1835,  à  huit  heures  du  soir,  et 
s'enfuit  à  l'étranger  :  a  Je  passai  à  l'étran- 
«  ger,  dit-il,  dans  une  retraite  absolue, 
a  les  années  1836  et  1837,  et,  dans  l'année 
«  1838,  je  me  rendis  à  Lyon.  A  peine  y 
<c  étais-je  arrivé,  mi'un  fonctionnaire  m'y 
«  reconnut  et  en  fit  son  rapport  au  pro- 

(1)  C'est  ce  dernier  qni.  l'étant  emparé  d'une  clef 
de  la  porte  principale,  hors  de  service,  et  qui  la  répara, 
offrit  anx  trois  prisonniers  les  moyens  de  s'évader. 
Voyei  l'explication  cnriense  qu'en  donne  M.  Henri  Hé- 
bert, dans  son  «  Mémoire  d'un  contemporain  », 
p.ll6-n. 


915 


LOUISUIHARLBS 


LOUIS-CHARLES 


916 


«  cureur-génôral.  Ce  magistrat,  qui  était 
a  le  président  des  assises  de  la  Seine  lors 
«  de  mon  procès  (en  1834),  crut  devoir 
a  faire  connattre  ma  présence  à  Lyon  au 
<c  garde<ies^ceaux,  qui  répondit  de  la  ma- 
«  nière  suivante  :  «  Quant  au  baron  de 
a  Richemont,  tant  qu'il  ne  rédamera  rien, 
r  tant  au'il  n'écrira  rien  dans  les  journaux 
«  et  au  il  ne  bougera  pas,  laissez-le  tran- 
tt  quiue.  »  Ayant  été  mformé  de  cette  ré- 
«  ponse,  je  me  rendis  à  Paris,  et  m'y  éta- 
«  olis  comme  par  le  passé  (1).  » 

Le  héros  de  cette  Notice  nous  apprend, 
dans  son  Mén^oire  (f  im  eotUemporain  , 
qu'en  1839  il  fit  la  connaissance  de  M.  le 
comte  de  Rruges,  ancien  aide  de  camp  de 
Charles  X,  ancien  chancelier  de  la  Légion 
d'honneur  et  lieutenant-général  en  re- 
traite. Il  le  mit  au  courant  de  Quelques 
particularités  qu'il  ignorait,  et  écrivit  à 
M.  de  Blacas,  attaché  aux  princes  exilés  ; 
M.  de  Blacas  lui  enjoignit  alors,  d'après 
les  ordres  de  la  duchesse  d'Angoulôme, 
d'avoir  à  fairq  procéder  à  une  enquête, 
pour  s'assurer  si  la  personne  dont  il  par- 
tait était  bien  le  fils  de  Louis  XVI,  et  en 
rendre  compte  à  S.  A.  R.  L'autobiographe 
ne  veut  pas  avoir  connaissance  qu'après 
plusieurs  autres  imposteurs,  qui  avaient 
déjà  essavé  de  se  faire  reconnaître  par  la 
fille  de  Louis  XVL  un  compétiteur  de 
M.  Henri  Hébert,  l'horloger  NaUndorff, 
avait  déià  envoyé,  en  1834,  II.  Morel  de 
Saint-Didier,  comme  son  commissaire  près 
de  cette  princesse,  qui^n'avait  eu  d'autre 
réponse  à  lui  faire  qu'à  hausser  les  épaules 
sur  le  dire  de  cet  audacieux  fourbe.  Et  la 
princesse  aurait  eu  plus  de  croyance  dans 
le  fils  du  boucher  I  Quoi  qu'il  en  soit,  l'en- 
quête eut  lieu,  affirme  notre  héros,  et  elle 
eut  pour  commissaires  :  du  côté  de  la  prin- 
cesse :  M.  le  comte  de  Bruges  et  M.  le  vi- 
comte Bourchenu,  maréchal  des  camps  et 
armées  du  roi...;  et  du  côté  de  S.  A.  R. 
Monseigneur  Henri  Hébert,  le  condamné  de 
1834  :  V  M.  le  chevalier  d'Auriol,  ancien 
introducteur  des  ambassadeurs  et  des 
princes  étrangers  près  du  comte  d'Artois, 
avant  la  Révolution  et  depuis  l'élévation 
de  ce  prince  au  trône,  sous  le  nom  de 
Charles;  M.  d'Auriol,  dont  nous  aurons 
l'occasion  de  reparler  plus  tard,  homme 
d'esprit,  mais  légitimiste  de  cœur  et  facile 
à  entraîner  par  suite  de  ses  convictions, 
avait,  dans  cette  intrigue,  et  de  la  meil- 
leure foi  du  monde,  accepté  le  rôle  de  dupe, 
ainsi  qu'il  Ta  reconnu  plus  tard  :  2°  M.  Mo- 
rin  de  Guerivière  ;  3°  M.  Champlant,  opti- 
cien :  ces  deux  derniers,  compères  ou  rau- 


(1)  Mémoire  d'un  contemporain,  p.  H9-90. 


teurs  de  M.  Henri  Hébert.  Des  témoins 
furent  entendus  ;  le  pseudo-dauphin  ré- 
pondit, dit-il,  à  toutes  les  questions  qui  lai 
furent  adressées  à  ce  sujet  ;  des  c^ttficats 
furent  produits.  L'enquête,  ainsi  composée, 
ne  pouvait  qu'être  favorable  au  deman- 
deur. Le  travail  allait  être  clos  et  prompte- 
ment  expédié  à  Goritz,  lorsque  la  mort 
du  duc  de  Blacas  et  les  ordres  de  la  du- 
chesse d'Angoulême  vinrent  suspendre 
cette  opération  (1).  M.  de  Blacas  a  ainsi 
emporte  au  tombeau  l'avenir  de  M.  Henri 
Hébert.  C'est  la  manière  habituelle  de  tous 
les  imposteurs  d'en  appeler  aux  témoigna- 
ges de  personnes  qui  n'existent  plus  :  il  n'y 
a  plus  de  démentis  possibles,  croient-ib, 
et  leurs  dires  doivent  foire  foi. 

H.  Henri  Hébert  intriguait  toujours, 
mais  dans  l'ombre;  et,  quoique  l'ombre  soit 
plus  favorable  aux  coupables  menées  que 
le  grand  jour,  son  action  était  amoindrie. 
Aussi  vit-il  paraître  avec  joie  Tordonnance 
royale  d'amnistie,  du  27  avril  1840,  conçue 
en  ces  termes  :  «  Louis-Philippe,  roi  des 
Français,  etc.  :  — :  «  Art.  1*'.  L'anmistie 
accorîdée  par  notre  ordonnance  du  4  mai 
1837  est  étendue  à  tocs  les  individus  con- 
damnés, avant  ladite  ordonnance,  pour 
crimes  et  délits  politi(]|ues,  cni'ils  soient  ou 
non  détenus  dans  les  pnsons  ae  TEtat,  etc.  > 
Se  trouvant  évidemment  au  nombre  de 
ceux  que  cette  ordonnance  concernait, 
M.  Henri  Hébert  cessa  de  se  tenir  caciié; 
il  put  librement  intriguer  de  nouveau, 
rançonner  ses  niais  contribuables  et  s  en 
créer  de  nouveaux. 

En  juin  iB40,  la  police  ayant  cm  recon- 
naître dans  M.  Henri  Hébert  un  Claude 
Perrin,  qui  avait  subi  en  province  qud- 
ques  condamnations  par  suite  d'escroque- 
ries, le  fit  arrêter;  mats  Tidentî té  entre 
l'ancien  banqueroutier  de  Rouen,  avant 
18!)0,  et  Claude  Perrin,  n'ayant  pu  être 
établie,  il  fut  relâché  après  quarante  heu- 
res passées  à  la  Préfecture  de  police.  Ce 
fut  à  l'occasion  de  cette  arrestation  que  le 
journal  «  le  Droit  »,  dans  son  numéro  du 
18  juin  de  cette  année,  donna  la  note  sui- 
vante :  a  Le  baron  de  Richemont,  qui  s'e»t 
acquis  quelque  célébrité  en  Cour  a'assises 
comme  prétendant  à  la  couronne  de  France, 
sous  le  titre  de  Louis  XVII,  duc  de  Nor- 
mandie, a  été  arrêté  hier  à  Neuilly  (2), 


(1)  Mémoire  d'an  roiitemporaiD,  p.  120. 

J2)  Il  y  «Tait  erreor  dtnt  ceU«  «MerUoD.  M.  Henri 
Hébert,  qui  a  réclamé  ausiilâl  u  mise  en  liberté  prèi 
de  plusiean  journaux,  et  même  par  sommatîoa  juli- 
claire  prjts  de  deux  d'enlre  eux,  c  le  Natiooal  >  et  U 
f  Gaxelte  de  France  » ,  noua  apprend  qw  et  fat  qoii 
Vatmy,  v9  45,  mais  il  se  gaide  Irlea  de  nous  dire  qac 


917 


LOUIS-CHARLES 


L0UIS43iA&LES 


018 


pour  rupture  de  ban,  en  vertu  d*un  man- 
dat du  préfet  de  police.  Ce  n'est  pas  à  rai- 
son de  ses  antécédents  politiques  que  M.  de 
Richemont  était  recherché.  Mais  il  paraît 
qu'il  a  subi  en  province,  par  suite  d'escro- 
queries, sous  le  nom  d'Hébert  et  de  Claude 
Perrin,  plusieurs  jugements  oui  le  sou- 
mettent à  la  surveillance,  et  c  est  sous  ce 
dernier  nom  qu'était  le  mandat  en  vertu 
duquel  il  vient  d'être  arrêté.  Cet  homme, 
dont  la  vie  a  été  si  singulière  et  si  agitée, 
est  entièrement  paralysé  et  peut  à  peine 
marcher.  11  se  défend  d'être  l'individu 
connu  sous  le  nom  de  Claude  Perrin,  et, 
paraissant  avoir  renoncé  à  ses  prétentions 
politiques,  il  s'occupait  de  créer  une  com- 
pagnie d'assurances  oui  aurait  pris  pour 
titre  :  La  Bonne  Foi  (1).  Il  a  été  écroué  au 
dépôt  de  la  Préfecture  » .  Le  pauvre  homme  I 
il  démentit  tout  dans  les  journaux  :  et  sa 
condamnation,  à  Rouen,  comme  banque- 
routier, sous  le  nom  de  Henri  Hébert,  et 
sa  prétention  à  la  couronne  de  France, 
«  ce  qui  n'eût  été  que  ridicule  (2).  » 

M.  Henri  Hébert,  quinzième  fils  de 
Louis  XVI,  poursuivait  toujours  l'idée  de 
se  faire  reconnaître  par  la  ciuchesse  d'An- 
goulême.  il  fallait  bien  que  l'enquête  de 
1839  eût  un  résultat  ;  il  fallait  triompher 
du  mauvais  vouloir  de  la  prince^,  qui 
s'obstinait  à  croire  son  frère  mort,  tandis 
que  quatorze  précédents  fous  et  fourbes 
avaient  successivement  cherché  à  établir 
lecontraire.  Celui  dont  nous  nous  occupons 
a  apporté  la  plus  longue  persistance  et  ne  se 
décourage  pas  encore.  Et  pourquoi  se  dé- 
couragerait-il? tant  qu'il  pourra  trouver 
des  simples  et  des  niais,  son  industrie  ne 
duit-elle  pas  lui  produire? 

M.  Henri  Hébert  nous  a  raconté  lui-mê- 
me (3)  ses  diverses  tentatives  près  de  la 
noble  fille  de  Louis  XVI,  qui  repousse  ce 
nouveau  frère  de  hasard,  comme  elle  a  re- 
poussé les  précédents.  En  1816,  il  se  pré- 
senta à  la  duchesse  d'ÀngouIême  dans  les 
jardins  de  Versailles,  et  elle  lui  parla  avec 
autant  de  dureté  que  d'injustice  aussitôt 
([u'eUe  le  reconmt.  Le  â  août  1830,  il  écri- 
vit directement  à  la  princesse  pour  l'enga- 
ger à  rendre  un  témoignage  public  de  son 
existence,  et  à  remettre  entre  les  mains  du 
gouvernement  provisoire  les  documents 
qu'elle  devait  avoir  concernant  sa  per- 


ce fat  an  (Umidla  de  soa  émissaire  le  plus  xélé.  M.  Mo- 
riû  de  GaeriTièfc. 

(i)  DénomloaUon  charmante  poor  on  foisear  de 
<apes. 

0)  «  NaUoiial  >  da  0  août  1843. 

(3)  Mémoire  d'os  coDtemponlo,  p.  189. 


sonne,  et  particulièrement  les  paniers  saisis 
sur  lui  en  1818,  et  qui  avaient  au  lui  être 
adressés,  au  moins  par  duplicata,  de  la 
chancellerie  de  Vienne;  il  l'avertissait 
qu'il  allait  de  son  côté  faire  remettre  au 
gouvernement  provisoire  une  demande 
tendante  à  se  faire  reconnaître  pour  le  fils 
de  Louis  XVI,  afin  de  pouvoir  porter  son 
nom  et  vivre  dans  sa  patrie.  U  terminait  sa 
lettre  par  cette  pensée,  qu'il  serait  heureux 
de  devoH*  au  moins  à  sa  sœur  l'acte  de  jus- 
tice qu'il  réclame  d'elle.  Cette  lettre  obtint 
la  seule  réponse  raisonnable  :  elle  resta 
sans  réponse. 

Notre  pseudo-dauphin  ne  se  rebuta  pas. 
En  1810,  il  détermina  le  trop  crédule  M.  le 
chevalier  d'Auriol  à  se  faire  son  commis- 
saire près  de  la  duchesse  d'ÀngouIême, 
comme  l'avait  été  six  ans  auparavant  M.  Mo- 
rel  de  Saint-Didier  pour  un  autre  dauphin, 
non  moins  authentique  que  M.  Henn  Hé- 
bert, l'horloger  Naundorfi^,  pour  plaider 
son  identité.  Le  chevalier  d'Auriol  partit  le 
11  août  1840  pour  se  rendre  à  Kirschberg, 
otk  était  la  princesse.  Il  fut,  comme  attaché 
à  l'ancienne  cour,  reçu  avec  bienveillance; 
mais,  au  premier  mot  de  sa  mission,  au 
nom  du  soi-disant  baron  de  Richemont,  la 
princesse  répondit  :  Mon  frère,  M.  le  ch^ 
valier,  mais  tl  est  mort!  Mon  frère,  M.  le 
chevalier,  est  mort  au  Temple,  j'en  ai  la 
certitude;  et  rhomtne  dont  vous  me  parlez 
n'est  qu'un  imjmteur  de  plus  à  ajouter  à 
ceux  qui  ont  déjà  paru,  (histohioub.)  Soit 
que  M.  le  chevalier  d'Auriol  ne  fût  pas 
aussi  convaincu  que  la  princesse,  ou  qu'il 
voulût  s'acquitter  loyalement  de  la  mis- 
sion extravagante  dont  il  s'était  chargé,  il 
insista  près  de  la  fille  de  Louis  XVI,  et  cela 
dans  la  crainte  d'un  remords  possible  pour 
elle,  pour  qu'elle  choisit  des  commissaires 
qui  iraient  sur  un  terrain  neutre  conférer 
avec  son  mandant.  La  Suisse  fut  proposée 
par  M.  le  chevalier  d'Auriol  ;  mais  la  prin- 
cesse, qui  savait  à  quoi  s'en  tenir,  trouva 
l'entrevue  demandée  parfaitement  inutile. 
(historique.)  Les  tentatives  de  notre  im- 
posteur, en  1840,  ne  se  bornèrent  pas  à 
la  visite  de  M.  le  chevalier  d'Auriol  à  la 
duchesse  d'AngouIême.  Le  S  septembre  de 
la  même  année,  M.  le  chevalier  d'Auriol 
adressa  encore  à  M.  le  comte  de  Montbel 
une  lettre  qu'il  avait  reçue  la  veille  du  soi- 
disant  Dauphin.  Cette  lettre  renfermait  le 
résumé  de  sa  vie,  depuis  son  évasion  du 
Temple  jusqu'en  1830.  Elle  fut  reçue  par 
le  comte   au  château  de  Kirschberg  le 
11  septembre,  et  remise  immédiatement 
à  la  duchesse  d'AngouIême  qui,  après  l'a-    ^ 
voir  lue.  nous  apprend  M*  Henri.  Hébert, 
partit  aussitôt  pour  Vienne,  où. elle  conféra 


919 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


990 


de  son  contenu  avec  le  prince  de  Metter- 
nich  (1). 

Après  son  retour  à  Paris,  M.  le  chevalier 
d'Auriol  eut  besoin  d'écrire  à  M.  le  comte 
de  Montbel.  à  Kirschberg,  pour  une  af- 
faire personnelle.  La  réponse  se  fit  atten- 
dre; le  comte  était  en  voyage  :  enfin  elle 
arriva.  Soit  le  hasard,  ou  "la  curiosité  de 
voir  le  personnage  dont  il  avait  été  ques- 
tion à  kirschberg  quelques  itiois  aupara- 
vant, M.  le  comte  de  Montbel  était  en 
Suisse,  lieu  que  M.  le  chevalier  d'Auriol 
avait  indiqué  pour  l'entrevue  entre  le  Dau- 
phin et  un  commissaire  de  sa  sœur.  M.  le 
chevalier  d'Auriol  engagea  son  futur  maître 
à  s'y  rendre  immédiatement  ;  mais  celui-ci, 
auquel  l'audace  faisait  défaut  pour  le  mo- 
ment, se  dissimula  en  se  drapant  superbe- 
ment et  en  lui  répondant:  que  ce  n'était 
pas  à  lui  à, aller  au-devant  de  ces  gens-là^ 
que  c'était  à  eux  avenir  à  lui.  f historique.) 
Poussa-t-on  jamais  plus  loin  l'impudence  ! 

A  la  fin  de  1842,  dix-huit  mois  après  la 
double  démarche  qu'il  avait  fait  faire  en 
août  et  septembre  1840,  par  l'intermédiaire 
de  M.  le  chevalier  d'Auriol,  il  remit  à  M.  le 

duc  de une  note  détaillée  qu'il  adressa 

également  à  la  duchesse  d'AngouIême,  qui 
lui  lit  répondre  par  M.  le  comte  de  Montbel 
ce  qu'elle  avait  dit  en  1840  à  M.  le  cheva- 
lier d'Auriol  (2). 

Enfin,  et  pour  n'avoir  pas  à  se  repro- 
cher d'avoir  négligé  un  seul  moyen  de 
faire  connaître  son  existence  à  sa  lamille, 
il  crut  devoir  adresser,  le  15  novembre 
1842,  une  lettre  au  duc  de  Bordeaux,  et  il 
avait  tout  lieu  d'espérer  que  sa  loyauté 
bien  connue  le  déterminerait  à  lui  faire 
une  réponse  (3). 

De  1843  à  18i7,  nous  perdons  de  vue 
M.  Henri  Hébert.  Qu'a-tril  fait  pendant 
ces  années,  sinon  cherché  à  rendre  son 
roman  plus  vraisemblable,  en  se  faisant 
de  nouveaux  croyants,  et  tout  à  la  fois  de 
nouvelles  dupes,  de  nouveaux  contribua- 
bles? 

Nous  le  retrouvons  dès  le  commence- 
ment de  1848  animé  d'une  prodigieuse  ac- 
tivité. Le  22  mars,  il  se  met  sur  les  rangs 
pour  la  représentation  nationale,  et  voici 
la  profession  de  foi  qu'à  cette  occasion  il 
fait  imprimer  : 

«  Plusieurs  électeurs  m'engagent  à  me 
présenter  comme  candidat  aux  prochaines 
élections,  et  m'offrent,  pour  cet  effet,  leur 
concours  et  leurs  voix.  Sensible  à  cette 


(1)  Mémoire  d'un  contemporain,  p. 
<2)  liénoire  d'un  contemporain. 
<3)  /Md,  p.  440. 


140. 


marque  de  leur  estime,  j'accepte  avec  gra- 
titude, dans  la  conviction  que  je  ne  resterai 
pas  au-dessous  de  mon  mandat. 

0  J'ai  servi  ma  patrie,  sous  la  Répu- 
blique, jusqu'au  jour  où  celle-ci  fut  sa- 
brée par  qui  lui  devait  tout...  Depuis 
cette  époque,  j'ai  vécu  dans  la  retraite  et 
l'oubli.  Homme  de  Juillet  1830  et  de  Fé- 
vrier 18i8.  je  suis  fier  d'appartenir  à  la 
nation  héroïque  qui  vient  aobtoiir  la  Li- 
berté, l'Egalité  et  la  Fraternité,  que  le  lé- 
gislateur des  chrétiens  avait  précbées  et 
sanctifiées. 

«  Je  voterai  pour  les  membres  du  Gou- 
vernement provisoire.  La  France,  et  la 
capitale  en.  particulier,  Jeur  doivent  la 
plus  grande  reconnaissance  pour  les  pro- 
diçes  qu'ils  ont  opérés  en  faveur  de  l'Etat, 
évidemment  préservé,  iMir  leurs  soins  et 
leur  énergie,  de  l'anarchie  et  de  la  guerre 
.  I  civile. 

'  a  Indénendant  par  position,  je  consa- 
'  crerai  l'allocation  accordée  pour  frais  de 
I  représentation,  à  l'acquit  de  la  dette  con- 
j  tractée  envers  les  caisses  d'^épargne,  fonds 
aue  le  pouvoir  immoral,  cupide  et  dépré- 
aateur  qui  vient  d'être  ignominieusement 
expulsé,  avait,  au  mépris  de  tout  ce  qu'il 
y  a  de  plus  sacré,  audacieusement  dissipé, 
pour  faire  face  à  des  exigences  coupables 
fl  toujours  croissantes,  et  qui  avaient  juste- 
ment alarmé  la  conscience  et  la  probité 
publiques. 

L'ex-baron  de  RiGHBMorrr, 
Condamné  politique  en  1834. 

Par  le  temps  d'élection  qui  court,  nous 
n'eussions  pas  trouvé  extraordinaire  qu'un 
condamné'  à  douze  années  de  détention 
pour  conspiration  et  manœuvres  fraudu- 
leuses fût  élu  à  la  représentation.  Pour- 
tant, notre  prince  de  comédie  en  fut  pour 
ses  frais  de  profession  de  foi. 

Deux  mois  plus  tard,  il  faisait  imprimer 
une  pièce  curieuse,  une  pétition  aux  repré- 
sentants, pour  qu'il  leur  plût  de  déclarer 
Qu'il  est  plutôt  le  fils  d'un  roi  que  celui 
aun  boucher.  Cette  pièce  résumait  en 
môme  temps  la  fable  sur  laquelle  il  appuie 
ses  prétentions,  et  à  cause  de  cela,  nous 
croyons  devoir  la  reproduire  ici. 

Citoyens  représentants. 
Le  12  juin  1795,  un  acte  irrégulier  en 
la  forme,  et  notoirement  frauduleux  au 
fond,  raya  le  fils  de  Louis  XVI  du  nombre 
des  vivants.  L'autorité,  qui  commit  cette 
audacieuse  iniquité,  fournit  elle-même,  et 
le  même  jour,  une  preuve  (lagrante  de  son 
mensonge  et  de  sa  complicité,  par  ses 
ordres  écrits  à  des  délé^^ués  de  la  Conven- 
tion dans  les  départements,  et  par  l'envoi 


m 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


922 


extraordinaire  de  commissaires  chargés  de 
faire  arrêter  un  enfant  enlevé  de  Paris  la 
veille,  et  qu'elle  désignait  clairement 
comme  étant  te  même  que  celui  dont  elle  pu- 
bliait ofjkiellement  la  mort. 

Depuis  ce  moment,  la  victime  d'un 
forfait  sans  exemple  s'est  trouvée  dans 
l'impossibilité  absolue  de  protester  d'une 
manière  efficace  et  régulière. 

Pour  le  soustraire  aux  recherches  ac- 
tives et  incessantes  de  ceux  qui  parais- 
saient avoir  tant  d'intérêt  à  s'en  emparer, 
celui  qui  avait  fait  enlever  le  Gis  de 
Louis  XVI  le  fit  entrer,  secrètement  et 
sous  un  nom  modeste,  dans  les  rangs  de 
Tarmée  française,  dont  il  partagea  les  tra- 
vaux en  Allemagne,  en  Egypte  et  en  Italie, 
de  1797  à  1805(1). 

Le  12  décembre  1800,  fut  signé  le  fa- 
meux traité  dans  leaueî  les  rois,  tout  en 
recevant  le  comte  ae  Provence  comme 
partie  intervenante,  ne  voulurent  cepen- 
fiant  le  reconnaître  (ju'en  qualité  de  re- 
f}ent,  attendu,  y  est-il  expressément  sti- 
pulé, qu'ils  savaient  que  le  fils  de  son  frère 
nnè  avait  été  enlevé  par  fraude  des  prisons 
du  Tmple^  et  qv'il  existait.  Où  sont  les 
preuves  que  ce  neveu  soit  mort  depuis?... 

Forcé  de  quitter  la  France  après  la 
chute  de  la  République,  le  fils  de  Louis  XVI 
se  retira  dans  les  Amériques,  où  il  résida 
jusqu'en  1815. 

Rentré  dans  sa  patrie,  et  présenté  à  sa 
famille  par  celui  qui  l'avait  sauvé,  il  eut, 


(1)  Pour  être  cm.  il  faat  être  vraisemblable  et  con- 
^eot,  deux  choses  que  l'on  ne  rencontre  jamais  dans 
Icf  assertions  de  M.  Henri  Hébert.  Noos  allons  en  foar- 
air  des  preaves.  On  fit  entrer  secrètement  le  Dauphin, 
et  sons  on  nom  modeste,  dans  les  rangs  de  l'armée 
française.  Mais,  pour  rendre  tonte  vérification  impossi- 
^ICr  00  tait  ce  nom  modeste.  A  quel  titre  pent-on  être 
admis  dans  l'armée  à  l'âge  de  doaie  ans  (en  1797), 
tiDon  comme  tambour,  fifre  ou  timbalier?  Le  Dauphin 
Pvta^ea  les  travaox  de  l'armée  de  1797  à  1805 1  Mais 
^^m^oirelni  bit  début,  car.  en  1843.  pages  124  à 
125  de  son  f  Mémoire  d'un  contemporain  »,  il  nous 
dit  que  c  en  1797  il  entra  dans  les  rangs  de  l'armée 
fraoçiise.  et  fit  la  campagne  d'Egypte.  Il  assista,  en 
1^00,  à  la  bataille  de  Marengo.  Reç-u  froidement  par 
BooDaparte,  qui  le  connaissait,  an  moment  où.  en  com- 
pacte de  Saiary  et  de  Rapp,  il  se  présenU  pour  lui 
auDoncer  la  mort  de  Desaii  tué  à  ses  côtés,  il  fut  obligé 
<le  qoiUer  l'armée,  et  se  rendit  à  Paris  auprès  de  Poa- 
cii*^.  à  qai  il  avait  été  très-parliculièremenl  recom- 
"»a*lé.  .  Son  arrivée  à  Paris  eut  lieu  en  1800,  et. 
Jl'ajcori  d'après  le  Contemporain,  il  s'embarqua  en 
^^^  pour  l'Amérique.  Voilà  donc  les  services  du 
■^nphin  rédoits  de  huit  années  i  trois,  et  l'âge  porté  de 
doue  àqniDieaDs,  non  comme  tambour  ni  timbalier. 
BUii  comme  ancien  aide  de  camp  de  Kléber  en  Egypte. 
aiDsi  qo'ii  1',  avancé  quelque  part!  Aide  de  camp  à 
■»oini  de  quinie  ans  1 


en  Qiai  1816,  à  Versailles,  une  entrevue 
avec  sa  sœur,  en  présence  du  prince  de 
Condé,  des  ducs  de  fierry  et  de  Mouchy, 
de  la  marquise  d'Agout  et  de  quatre  pages 
encore  vivants*.  Reconnu,  mais  repoussé 
par  cette  princesse,  oui  ne  put  tolérer  en 
lui  des  principes  totalement  en  désaccord 
avec  les  siens,  ceux  de  sa  famille  et  des 
alliés  qu'il  avait  combattus,  le  fils  de 
Louis  A VI  se  vit  contraint  de  s'expatrier 
de  nouveau,  après  avoir,  toutefois,  pro- 
testé contre  les  traités  de  1814  et  de 
1815. 

Arrêté  le  12  avril  1818,  dans. les  Etats 
autricbiens,  sur  les  instances  de  son  oncle» 
Louis  XVm,  le  fils  de  Louis  XVI  fut  re- 
tenu, plus  de  sept  ans,  au  secret  le  plus  ri- 
goureux ,  dans  les  prisons  d'Autriche,  ré- 
clamant en  vain  sa  liberté  ou  des  juges, 
crime  inouï,  et  qui  suffit  à  lui  seul  pour 
mettre  sur  la  trace  de  tant  d'autres. 

Mis  en  liberté  après  la  mort  de  Louis 
XVIII  et  sur  l'ordre  exprès  de  l'empereur 
d'Autriche,  le  fils  de  Louis  XVI  parvint  à 
pénétrer  en  France,  malgré  les  obstacles 
opposés  à  son  entrée  et  les  mesures  prises 
par  son  oncle,  Charles  X,  pour  s'assurer 
de  sa  personne. 

Aussitôt  après  son  arrivée,  il  adressa  à 
la  Chambre  des  pairs,  le  2  février  1828, 
une  demande  aux  fins  d'être  admis  à  four- 
nir ses  preuves.  Au  lieu  de  permettre 
cette  enquête,  sa  famille  ordonna  de  le 
poursuivre,  suivant  les  précédents  em- 
ployés à  son  égard. 

Lors  des  journées  de  juillet  1830,  il  se 
trouvait  à  Paris,  où  il  a  été  vu,  soit  parmi 
les  opposants,  soit  à  l'Hôtel  de  Ville,  soit 
à  la  Chambre  des  députés,  lors  de  la  ma- 
nifestation du  6  août,  et  le  12  du  même 
mois,  il  protesta  contre  Tacte  du  9  et  tout 
ce  qui  s  ensuivrait. 

En  1833,  au  moment  où  le  fils  de 
Louis  XVI  saisissait  les  tribunaux  de  sa 
demande  en  réclamation  d'état  civil,  il  fut 
arrêté  pour  le  crime  imaginaire  de  com- 
flot,  et  remis  à  la  disposition  de  l'autorité 
judiciaire,  qui,  après  plus  de  quatorze  mois 
de  détention  préventive,  le  renvoya  de- 
vant la  Cour  (rassises  de  la  Seine,  ou  il  fut 
condamné,  le  4  novembre  1834,  à  douze 
années  de  détention,  non  pour  être  où  n'être 
pas  le  fils  de  Louis  XVI,  question  qu'on  ne 
voulut  jamais  aborder  (1),  malgré  ses  in- 


(1)  Ce  n'est  que  mauvaise  foi.  M.  Henri  Hébert  n'a 
pas  oublié  le  démenti  formel  que  le  respeclable  Lasne 
lui  a  donn^  sur  sa  prétendue  filiation  lors  de  son  pro  ' 
ces  en  1834,  ni  les  flétrissantes  paroles  prononcées  par 
M.  Aylies,  avocat-général,  et  par  le  président  de  la 
Cour  d'assises  :  qu'an  commencement  de  ce  siècle  il  y 


923 


LOUB-CHARLES 


LOUIS-GHÂBLES 


9ii 


stances  réitérées,  mais  bien  pour  l'étrange 
motif  rf'avotr,  pendant  quatre  ans,  iraméun 
complot  tendant  au  renvenement  du  gouver- 
nement, avec  des  compliees  restés  incon- 
nus!... S'étant  évadé  de  Sainte-Pélaçie, 
le  19  août  1835,  il  passa  à  l'étranger,  et  ne 
revit  sa  patrie  qu'après  t'amnistie  de 
1840(1). 
Le  l*"  nov.  1846,  le  fils  de  Louis  XYI 

Sublia  les  Mémmres  d^un  contemporain, 
ont  il  dépose  un  exemplaire  sur  le  bu- 
reau du  président  de  l'Assemblée  natio- 
nale, et  dans  lesquels  sont  relatés  tous  les 
faits  qui  le  concernent,  ainsi  que  les 
preuves  À  l'appui.  Nul  n'a  encore  osé  dé- 
mentir un  seul  de  ces  faits,  ni  aucune  des 
terribles  révélations  qu'ils  contiennent. 

Le  29  février  1848,  il  envoya  son  adhé- 
sion à  la  République  qui  venait  d'être  pro- 
clamée. 

Le  2  mars  suivant,  il  adressa  an  gou- 
vernement provisoire  une  réclamation 
pour  lui  rappeler  que,  s'il  avait  eu  la  puis- 
sance d'abolir  la  royauté,  la  noblesse,  les 
privilèges  et  les  titres,  il  devait  avoir 
aussi  celle  de  rétablir  chacun  dans  ses 
droits  civils  et  politiques.  Il  paraît  que 
cette  logique  ne  fut  pas  agréée  par  les 
membres  de  ce  gouvernement,  puiscni'ils 
crurent  devoir  faire  une  exception  à  ce 
sujet  en  gardant  le  silence. 

Le  fils  de  Louis  XYI  était  personnelle- 
ment connu  de  quelques-uns  d'entre  eux  ; 
ceux-ci  n'ignoraient  ni  les  persécutions 
atroces  qu'ilavait  eues  à  supporter,  ni  com- 
ment il  avait  été  traité  cnaque  fois  qu'il 
avait  élevé  la  voix  pour  réclamer  son  état 
civil./.  Tout  le  portait  donc  à  croire  qu'ils 
répondraient  avec  sympathie,  et  pren- 
draient souci  de  lui  indiquer  la  marche  à 
suivre;  il  n'en  a  rien  été!...  Il  semble,  en 
vérité,  que  le  pouvoir  soit  destiné  à  tarir 
chez  les  nommes  la  source  de  tous  senti- 
ments généreux  I... 

Représentants  de  la  nation!  le  ftls  de 
Louis  XVI  ne  vient  rien  réclamer  auprès 
de  vous  en  vertu  de  droits  surannés  et  de 
prétentions  absurdes...  Sa  foi  politique  fut 


anit  eo,  comme  njoard'hui,  de»  intrigante  qui  vou^ 
laient  exploiter  le  nom  de  Louis  XYJL  Sur  qui  re- 
tombaient doDC  ces  paroles  r 

(1)  n  y  a  encore  ici  une  contradiction.  H.  Henri 
Hébert,  dana  aes  f  Mémoirea  d'un  coBtemporain  », 
p.  119,  ne  noos  a-t-ii  pas  lai-mëme  appris  que.  dans 
l'année  1838,  il  se  rendit  à  Lyon,  et  vint  presque  aus- 
sitôt à  Paris,  et  que.  dès  1839.  il  organisa  dans  cette 
dernière  ville  une  commission  d*enqu<^te  pour  établir  son 
identité  avec  le  fils  de  Louis  XVI? 

Pour  expurger  des  libelles  de  If.  Henri  Hébert  tous 
les  mensonges  qu'ils  renferment,  il  y  aurait  trop  A 
faire  :  le  mieoi  serait  d'anéantir  ees  libelles. 


toujours  telle  à  œt  égard,  quelle  lui  a 
valu  la  haine  des  rois  et  de  sa  famille  elle- 
même...  Mais  en  sa  qualité  de  Français, 
de  citoyen,  d'homme  libre,  il  a  droit  à  un 
nom,  à  une  patrie  :  pouvez-vous  les  loi 
refuser?  Souffririez-vous  qu'il  y  ait  un 
paria  dans  notre  République? 

Il  compte  parmi  vous  plusieurs  de  $es 
connaissances;  y  trouvera- t-il  un  ami,  au 
moins  un  courageux  défens^ir  de  la  jus- 
tice et  de  l'innocence  opprimée?  Y  tnm- 
vera-t-il  quelqu'un  assez  grand  et  assez 
ferme  pour  s'élever  au-dessus  des  préjugés 
de  la  peur  ou  du  ridicule,  pour  réclamer 
hautement  une  enauéte  sur  l'ordre  de» 
faits  oui  viennent  d  être  signalés,  et  faire 
procéder  régulièrement  à  Texamen  des 
pièces  qu'il  produit  pour  revendiquer  son 
nom,  ainsi  que  ses  droits  civils  et  poh- 
tiques. 

Le  repousserez-vous  paroe  qu*il  est  ûU 
de  roi?  mais  serait-ce  juste,  serait-ce  rai- 
sonnable de  lui  faire  encore  aujourd'hui 
un  crime  de  son  origine,  crime  qu'il  a 
déjà  si  cruellement  expié  par  plus  de  cin- 
quante ans  de  vicissitudes  et  de  maux  <k 
toute  espèce?  Songez  qu'il  ne  demande 
que  l'autorisation  de  porter  le  nom  de  son 
père,  seul  héritage  qu'il  lui  ait  laissé  en 
mourant. 

Osera-t-on  accuser  de  folie  celui  qui  ré- 
clame depuis  près  d'un  demi-siècle  le  nom 
de  son  père? 

Mais  remarquez  qote  cette  folie,  qui  au- 
rait dû  simplement  exciter  l'intérêt  ou  la 
compassion  à  son  égard,  lui  a,  au  con- 
traire, mérité  des  persécutions  conti- 
nuelles ,  des  haines  profondes,  des  piège» 
perfides,  des  f>oursuites  incessantes,  des 
calomnies  horribles,  des  proposrtioDS  ou- 
trageantes, une  proscription  sans  fin. 

Donc  on  ne  peut  admettre  qn*il  ait  ja- 
mais été  considéré  comme  fou . 

Osera-t-on  l'accuser  d*ambition?  Mais, 
simple  particulier,  il  était  sur  la  route  des  * 
honneurs  ;  le  grand  homme  qui  a,  pen- 
dant tant  d'année^,  conduit  les  Français  à 
la  victoire,  et  qui  se  connaissait  en  mérite 
et  en  bravoure,  se  fût  certainement  sou- 
venu de  son  jeune  compagnon  d'Eg^-pte  el 
d'Italie,  et  Feût  traité  avec  sa  bonté  et  son 
équité  ordinaires  (1),  malgré  la  médiocrité 


(1)  On  remarquera  que.  dans  ses  opiniODS  ter  W 
hommes  aussi  bien  que  dans  ses  assertioBS,  H.  Hnn 
Hébert  est  rarement  logique.  Sollitite-t-H  les  snff^^cs 
des  électeurs  :  «  n  a  servi  sa  patrie,  soos  laBépuMiqie. 
Jusqu'au  jour  on  Mlle-d  ftit  sabrée  par  celai  qui  lui  d«^ 
vait  tout  !...  9  Sollirite4-il  cent  des  élos? te  sabrev «ft 
le  grand  homme  qui  a,  pendant  tant  d'années,  eoadirit 
les  Français  à  la  victoire  ;  U  parle  de  tt  bMrté  et  de 


9â5 


LOUIS-CHARLES 


LOmS-filARLES 


9t6 


de  son  talent,  s* il  avait  eu  quelque  velléité 
d'ambition.  Dailleurs  ne  pouvait-il  pas, 
depuis  1815,  rentrer  dans  les  bonnes  gr&ces 
des  rois,  qui  n'eugeaient,  pour  lui  rendre 
le  rang  qui  lui  appartenait,  qu'une  simple 
adhi'^sion  à  tout  ce  qu'ils  avaient  fait,  et 
qu'il  partageât  leurs  principes  et  leurs 
vues?  Il  remsa  ;  il  ne  voulut  point  mentir 
à  sa  conscience  ;  il  préféra  l'obscurité  au 
parjure.  Verrez-vous  là  la  conduite  d'un 
ambitieux? 

Osera-t-on  enfin  Tacouser  d'intérêt? 
Mais  il  est  notoire  qu'il  n'a  rien  demandé, 
rien  reçu  et  rien  voulu  recevoir  de  qui 
que  ce  soit;  qu'il  a  refusé  et  refuse  jour- 
nellement les  offres  qui  lui  sont  faites  ;  il  a 
êié  en  outre  bien  prouvé,  lors  du  scanda- 
leux procès  (lu'on  a  osé  lui  intenter,  qu'il 
avait  donné  ae  l'argent,  fait  du  bien,  et  ja- 
mais de  mal  à  personne. 

Si  aucune  de  ces  trois  passions  n'a  pu 
guider  le  fils  de  Louis  XVI,  à  que)  motif 
attribuer  la  persistance,  pour  ne  pas  dire 
l'obstination,  qu'il  met  à  réclamer  un 
nom  qui  ne  lui  a  valu  jusau'ici  que  la  haine, 
Texil,  la  prison  et  tout  le  cortège  obligé 
des  souffrances  et  des  peines  qu'il  a  en- 
durées partout  et  toujours? 

Représentants  de  la  nation!  l'Europe 
vous  contemple  avec  admiration  et  anxiété. 
Vous  êtes  investis  de  pouvoirs  immenses  : 
je  suis  certain  que  vous  en  ferez  un  noble 
usage  à  l'égard  de  l'homme  qui  s'adresse 
à  vous;  que  vous  le  placerez  sous  votre 
protection  directe;  que  vous  ne  permet- 
troz  point  qu'il  soit  maltraité  pour  avoir 
le  courage  de  protester  contre  la  plus 
grande  iniquité  des  temps  modernes,  et 
que  vous  prendrez  à  son  sujet  telle  déter- 
mination que  vous  dicteront  votre  justice 
et  votre  impartialité. 

Le  prisonnier  du  Temple  et  de 
Milan,  condamné  politique  de  183 i, 

L'ex-baron  db  Richbmont. 
Paris.  le  15  mai  1848. 

Ce  roman,  si  habilement  échafaudé  qu'il 
fût,  n'obtint  point  le  succès  faivorable  que 
son  auteur  en  espérait;  en  d'autres  mots, 
M.  Henri  Hébert  n'obtint  pas  satisfaction 
de  la  Chambre,  ainsi  que  le  prouve  la  note 
Gnale  d'un  libelle  destiné  à  égarer  Topi- 
nion  publique  à  son  sujet,  que,  peu  de  temps 
après  sa  nstition,  il  nt  imprimer  sous  le 
titre  de  Biographie  de   ùuis-Charles  de 


son  ^ité  ordinairea.  On  se  rappelle  qae,  lors  de  son 
arrestation ,  on  saisit  chez  lai  denx  cachets,  l'un  anx 
flears  de  lis,  et  l'antre  &  raiffle  I  Ah  I  paillasse  ma- 
ladroit I 


France,  ex-duc  de  Normandie,  fils  de 
Louis  XV!,  cennu  sous  le  nom  de  FeMaron 
de  Richemont.  Tirée  des  Mémoires  d*un 
Contemporain  (1848,  in-i2  de  34  pages). 
Voici  cette  note  : 

L'ex-baron  de  Ricbemont  attendait, 
avec  SB  patience  ordinaire,  qne  l'Assem- 
blée nationale  statuât  sur  le  mérite  de  sa 
demande,  qu'il  savait  avoir  été  ^envo)rée 
au  comité  de  justice,  et  qui  était  enregis- 
trée sous  le  n""  674;  il  avait  confiaiice  £ms 
le  seul  pouvoir  qoe  la  révolution  de  février 
avait  laissé  debout  :  il  s'occupait  de  réunir 
tous  les  matériaux  nécessaires  pour  saisir 
les  tribunaux  compétents  de  sa  réclama- 
tion d'état  civil,  lorsqu'il  fut  informé  que 
l'Assemblée  nationale  et  le  gouvernement, 
auoiquils  fussent  bien  persuadés  au  il  était 
le  lits  de  Imfortuné Louis  XVI (i),  ne  pren- 
draient aucune  détermination  à  son  sujet, 
attendu,  disaient-ils,  ^'t/avoalvow/tf/iitre 
de  sa  position  une  a  faire  d'Etat... 

L'ex-baron  de  Richement,  qui,  depuis 
plus  de  cinquante  ans,  lutte,  à  ses  risques 
et  périls,  contre  tous  les  pouvoirs,  afln 
d'oDtenir  justice,  étrangement  surpris 
qu'on  ait  si  mal  interprète  ses  intentions, 
se  fait  un  devoir  de  aéclarer  que  son  seul 
but,  son  unique  ambition  ont  été  et  seront 
toujours  d'obtenir,  par  les  voies  légales  et 
régulières,  Tautorisation  de  porter  le  nom 
de  son  père  et  de  recouvrer  sa  qualité  de 
citoyen  français,  qui  lui  a  été  emevée  par 
l'acte  irréguher  et  frauduleux  du  12  juin 
1795.  ^ 

En  août  1840,  W^  la  duchesse  d'An- 
gouléme  a  dit  à  M.  le  chevaKer  tfAuriol, 
alors  commissaire  du  prétendant  près 
d'elle,  que  son  frère  était  mort  au  Temple, 

Su  elle  en  avait  ta  certitude,  et  que  le  soi- 
isant  baron  de  Richement  n'était  qu'un 
imposteur  à  ajouter  à  ceux  qui  avaient  déjà 
paru.  Qu'estK»  que  cela  fait?  Raison  de 
plus  pour  persister  à  se  finire  reconnaître 
comme  son  frère.  L'autorité  de  la  prm- 
cesse  est-elle  plus  valable  que  celles  réu- 
nies de  MM.  Labreli  de  Fontaine  et  le  che- 
valier d'Auriol  (  ceux-ci  ont  prouvé  jus- 
qu'où peut  aller  la  crédulité  la  plus  simple 
et  la  plus  ridicule),  de  MM.  Morin  de  Gue- 
rivière,  de  Tenper  et  Chamblant,  qui  véri- 
fient cette  leçon  de  l'expérience,  qu*it  n*y 
a  pas  d'intrigues  odieuses  qui  ne  puissent 
trouver  des  partisans.  Ces  derniers  persis- 
tent à  reconnaître,  dans  le  soi-disant  baron 
de  Richement,  le  Dauphin,  quand  Lasne, 
par  sa  déclaration  devant  la  justice  cri- 
minelle de  la  Seine,  le  3  octobre  1844,  a 


(1)  Nous  reproduisons  MèlmtoA. 


927 


LOUIS-GHAALES 


LOUIS-CHARLES 


9S8  ( 


dit  solennellement  avoir  reçu  son  dernier 
soupir.  Qui  a  qpnnu  le  début  de  toutes  les 
fourberies  de  faux  Dauphins,  a  pu  en  de- 
viner la  fin  :  le  but,  c'est  la  reconnaissance  ; 
Naiindorff  a  voulu  y  arriver,  c'est  au  tour 
de  M.  Henri  Hébert.  Les  excellents  frères 
de  la  duchesse  d'Angoulôme  ne  la  deman- 
dent point  pour  aller  porter  des  consola- 
tions a  l'exilée,  ou  partager  les  malheurs 
de  leur  sœur  :  c'est  à  la  dépouiller  qu'a 
tendu  leur  coupable  industrie. 

Voici  la  copie  d'un  acte  judiciaire  qui  a 
été  déposé  au  parquet  : 

L'an  mil  huit  cent  quarante-neuf,  le 
vingt-sept  mars  ; 

A  la  requête  de  Louis^harles  de  France, 
ci-devant  duc  de  Normandie,  connu  dans 
le  monde,  par  le  fait  de  circonstances  in- 
dépendantes de  son  acte  de  naissance, 
sous  les  prénoms  et  nom  de  Ethelbert- 
Louis-Hector-Albert,  ex-baron  de  Riche- 
mont,  demeurant  à  Paris; 

Assignation  a  été  donnée  à  dame  Marie- 
Thérèse-Charlotte  de  France,  ex-duchesse 
d'Angouléme,  demeurant  à  Frohsdorf,  près 
Vienne  (Autriche), 

A  comparaître  devant  le  tribunal  civil 
de  première  instance  du  département  de 
la  Seine,  pour  : 

«  Attendu  que  le  requérant  n'est  autre, 
ainsi  qu'il  en  sera  justifié  tant  par  titres 
que  par  témoins,  que  Louis-Charles  de 
France,  ex-duc  de  Normandie,  né  à  Ver- 
sailles, département  de  Seine-et-Oise,  le 
27  mars  4785,  de  feu  Louis-Auguste,  roi 
de  France  et  de  Navarre,  et  de  feue  dame 
Marie-Antoinette-Josèphe-Jeanne,  archi- 
duchesse d'Autriche,  reine  de  France  et 
do  Navarre,  son  épouse  ; 

Attendu  que  c'est  faussement  qu'un  acte 
inscrit  sur  les  registres  de  l'étal  civil  de  la. 
municipalité  de  Paris,  le  24  prairial  anUI 
(12  juin  1793),  a  constaté  le  décès  du  re- 
quérant, sous  les  noms  de  Louis-Charles 
Capet,  à  la  date  du  20  prairial  (8  juin) 
même  année  ; 

Qu'il  est  en  mesure  d'établir  que  l'en- 
fant auquel  se  rapporte  l'acte  de  décès 
ci-dessus  relaté  avait  été  mis  à  sa  place 
dans  la  prison  du  Temple  pour  cacher  l'é- 
vasion du  requérant,  laquelle  a  été  facilitée 
et  exécutée  par  des  hommes  dévoués  à  sa 
famille; 

Voir  dire  et  ordonner  que  ledit  acte  de 
décès  sera  déclaré  nul,  comme  attestant 
faussement  le  décès  de  Louis-Charles  de 
France,  ex-duc  de  Normandie  ;• 

Voir  dire  que  le  requérant  est  la  per- 
sonne dudit  Louis-Charles  do  France,  issu 
du  mariage  de  feu  Louis-Auguste,  roi  de 
France  et  de  Navarre,  etde  feue  dame  Ma 


rie-Antoinette-Josèphe-Jeanne.  archidu- 
chesse d'Autriche,  reine  de  France  et  de 
Navarre,  son  épouse; 

Voir  déclarer,  en  conséquence,  le  re- 
quérant rétabli  dans  tous  les  droits  et  ac- 
tions résultant  pour  lui  de  son  acte  de 
naissance  et  de  la  filiation  ci-dessus  indi- 
quée, aux  offres  de  faire,  au  besoin,  les 
preuves,  tant  par  titres  que  par  témoins, 
I  de  sa  filiation  et  de  son  identité  (1]  ». 
b  '  Enregistré,  le  28  du  même  fnoû,  par  M.  Du- 

chêne,  receveur,  qui  aperçu  les  droits. 

En  attendant  que  ies  tribunaux  statuent 
sur  l'outrecuidante  prétention  de  notre 
héros,  il  ne  discontmue  pas  ses  auda- 
cieuses intrigues.  En  1849,  il  a  poussé 
l'impudence  jusqu'à  aller  à  Gaëte,  pour 
que  le  Pape  le  reconnût  pour  le  fi&  de 
Louis  XVL  Et  les  rédacteurs  d'un  joumai 
religieux,  «  la  Revue  catholique  »,  n"  du 
15  mars  1849,  n'ont  pas  rougi  d'admettre 
les  contes  de  cet  homme  dans  leur  recueil. 
De  cette  insertion,  qui  a  été  faite  aux  frais 
du  prétendant,  il  a  été  tiré  des  exemplaires 
à  part,  pour  jeter  parmi  le  peuple  et  le 
tromper;  ils  sont  intitulés  :  «  Extrait  delà 
Revue  catholique,  du  15  mars  1849,  con- 
tenant des  lettres  sur  l'ex-baron  de  Riche- 
ment, la  Relation  de  son  voyage  à  Naple:» 
et  à  Gaëte,  et  la  copie  de  la  demande  en 
réclamation  d'état  civil,  dûment  enreiiis- 
trée,  etc.  »  (in-8  de  15  pages).  Le  dernier 
trait  de  fourberie  du  soi-disant  baron  de 
Richement  est  un  puff  perfide,  supposé  tiré 
d'un  journal  anglais,  où  il  l'a  fait  insérer 
lui-même,  afin  de  le  faire  reproduire  plus 
tard  par  un' joumai  de  Paris.  Ce  puff.  qui 
a  été  imprimé  dans  «  l'Estafette  »,  n**  du 
2  juin  1849,  est  ainsi  conçu  : 

a  L'Atlas  »,  journal  de  Londres,  publie 
une  lettre  de  son  correspondant  de  Paris, 
qui  mentionne  un  fait  trop  curieux  pour 
ne  pas  être  rapporté,  et  que  nous  repro- 
duisons, en  en  laissant  la  responsabilité  au 
journal  anglais  : 

«  Il  parait  que  la  duchesse  d'Angouléme 
a  résolu  de  reconnaître  pour  son  frère  le 
baron  de  Richement,  oui  serait  réellement 
ce  fils  de  Louis  XVI,  si  longtemps  méconnu 
et  regretté.  On  tient  cette  nouvelle  aussi 
secrète  que  possible.  L'agent  des  Bour- 
bons, qui  arnve  de  Frohsdorff,  est  chargé 
d'un  message  verbal  de  la  duchesse  pour 
le  baron  ;  eue  le  prie  de  formuler  ses  exi- 
gences, et  demande  dans  quelles  fonnfê 


(1  )  Cette  pièce  a  été  reprodaite  par  les  jovnaai  ^ 
«  Droit  »  et  la  c  DémocraUe  pacifique  »  da  là  iviii 
i849. 


929 


LOUIS-CHARLES 


LOm&CHÂRLBS 


doit  être  faite  la  reconnaissance  publique. 
Pas  un  mot  de  tendresse,  d'affection,  ni  de 
regret  dans  le  messaee  de  la  Dauphine  ; 
mais  elle  se  résigne  à  la  force  des  circons- 
tances et  aux  conseils  et  à  la  direction  du 
Pape,  qui  Ta  relevée  de  Teffrayant  serment 
en  vertu  duquel  elle  s'était  engagée  à  nier 
Texistence  de  son  frère,  contrainte  à  cela 
par  la  politique  de  Louis  XVIII  et  des  sou- 
verains alliés. 

t  Le  baron  a  obtenu  quelques  jours 
pour  réfléchir.  On  croit  que  sa  réponse 
sera  d*accord  avec  les  principes  nobles  et 
libéraux  qu'il  a  toujours  professés.  Mais  il 
n'acceptera  rien  de  mystérieux.  La  recon- 
naissance de  son  nom  et  de  son  titre, 
comme  Bourbon,  doit  avoir  lieu  à  la  face 
de  l'Europe.  L'empereur  d'Autriche  a,  dit- 
on,  eu  des  renseignements  précis  sur  Tem- 
prisonnement  du  baron,  pendant  sept  an- 
nées, dans  la  citadelle  oe  Spielberg.  La 
menace  faite  par  le  baron  à  la  duchesse  de 
tout  rendre  public  l'a,  enfin,  décidée  à 
faire  justice. 

«  Le  baron  attend  patiemment  depuis 
cinquante  années,  et  il  ne  parait  pas  étonné 
de  ce  qui  arrive,  sachant  bien  qu'à  la  fin 
cela  devait  être  ainsi.  Les  principes  d'ultra- 
républicanisiiie  professés  par  le  baron 
étaient,  disait-on,  la  cause  que  ses  préten- 
tions ont  toujours  été  rejetées  par  la 
sainte-alliance.  La  vérité  est,  au  contraire, 
que  l'ambition  de  Louis  XVIII  a  tout  fait. 
Ce  dernier  avait  arraché  à  la  duchesse 
d  Ângoulème  le  serment  de  garder  le  se- 
cret, comme  étant  la  condition  moyennant 
laquelle  il  lui  livrerait  une  correspondance 
de  Marie-Antoinette,  dont  la  publication 
pouvait  jeter  des  doutes  sur  la  légitimité 
de  ses  deux  enfants.  Quelle  immoralité  pro- 
fonde !  II  n'est  pas  étonnant  que  la  malé- 
diction de  Dieu  ait  frappé  cette  famille.  » 

Et  voilà  rhomme  qui  revendique,  môme 
judiciairement,  le  nom  du  fils  de  l'infor- 
tuné Louis  XVI 1  Cet  ignoble  libelle  ne  peut 
avoir  été  communiqué  que  par  lui. 

Il  serait  bien  temps  que  la  justice  mit  fin 
aux  odieuses  menées  de  cet  imposteur. 
Heureusement  il  en  fournit  lui-même  l'oc- 
casion par  l'action  qu'il  intente  à  la  du- 
chesse d'Angoulôme.  Nous  verrons  si  la 
justice  reconnaîtra  en  lui  un  Dauphin  plus 
véritable  que  ne  l'a  été  son  compétiteur, 
l'horloger  NaQndorff,  et  avant  d'avoir  fait 
faire  une  enquête  sur  le  nouveau,  Eliëzer 
Wilhams,  qui  vit  chez  les  Indiens  Oneida 
(Y.  II,  col.  842  et  suiv.).  Ce  otii  nous  ras- 
sure, c'est  l'acte  officiel  du  décès  du  Dau- 
phin ;  il  doit  avoir  la  même  force  au'a  eue 
celui  de  la  mort  de  la  marquise  de  Dou- 
hault,  qui,  lui,  pourtant,  était  faux. 


Nous  terminerons  cet  article  en  repro- 
duisant l'épigraphe  de  notre  série  d'arti- 
cles sur  les  faux  Dauphins. 

«  C'est  un  délit  que  d'obtenir,  en  usur- 
pant un  faux  nom  et  une  fausse  qualité,  un 
mtérét  qui  s'exprime  en  numéraire  ». 

OUVRAGES  PUBLIÉS 

POUB  APPUYER  ET  COMBATTEB  l'UIPOOTDHE 
DB  HBNBI  HÉBBBT. 

I.  Révélation  sur  l'existence  de 
Louis  XVII,  duc  de  Normandie  ;  par  M.  La- 
breli  de  Fontaine,  bibliothécaire  de  S.  A. 
S.  madame  la  duchesse  douairière  d'Or- 
léans. (Première  partie. )Pam,  Carpentier- 
Méricaurt,  1831,  in-8  de  28  pag.  —  Nou- 
velles Révélations  sur  l'enlèvement  et 
l'existence  du  duc  de  Normandie,  fils  de 
Louis  XVI  ;  par  M.  Labreli  de  Fontaine,  bi- 
bliothécaire de  S.  A.  S.  la  duchesse  d'Or- 
léans douairière.  Seconde  partie.  Paris, 
impr.  du  même,  1832,  in-8  de  20  pages. 

C'est  par  erreur  qne,  eol.  876,  noof  avons  compris 
les  deux  écritsdeM.  Ubreli  de  Fontaine  parmi  eevx  des 
Nanodorfllstes.ll.Henri  Hébert,  page  iS4  dé  son  «  Mé- 
moire d'nn  contemporain  »,  nons  apprend  qn'en  4801 
11  fit  la  connaissance  de  M.  Labreli  de  PonUine.  Ce 
dernier  peut  donc  être  rangé  parmi  les  premiers  bntenrs 
de  Henri  Hébert. 

A  la  page  iO  dn  premier  écrit,  Marat  est  qualifié  de 
médecin  dn  comte  de  ProTence  (depuis  Loois  XVm);  il 
était  médecin  des  gardes  dn  corps  dn  comte  d'Artois 
(depuis  Charles  X).  Les  pages  47-80  contiennent  nne 
Proclamation  du  général  Charelte  à  ton  armée, 
lorsque,  traTaillée  à  la  fin  de  4795  par  les  agents  cor- 
rupteurs du  Directoire,  elle  se  disposait  à  mettre  bas 
les  armes  et  à  accepter  les  indemnités  qu'on  lui  offrait. 

Page  46  de  son  premier  écrit,  l'auteur  promettait 
un  ouvrage  de  plus  longue  haleine  sur  Louis  XVU,  qui 
I  n'a  pas  paru. 
e  Les  «  Nouvelles  Révélations  *  sont  l'un  des  écrits 
que  M.  Erkard  a  refaites  par  «  Un  dernier  mot  sur 
Louis  XVII  »,  etc. 

II.  Mémoires  du  duc  de  Normandie,  fils 
de  Louis  XVI,  écrits  et  publiés  par  lui-mô- 
me. Paris,  David,  1831,  in-8  de  248  pag., 
avec  un  portrait  du  duc  de  Normandie  en 
costume  d'officier  supérieur,  chamarré 
d'ordres. 

La  préface  est  signée  :  le  due  de  Normandie.  Au  verso 
dn  faux-titre  est  la  même  signature  à  la  main.  Ces 
«  Mémoires  »  ont  été  rédigés  sur  les  notes  du  soi-di- 
sant baron  de  Richement,  par  M.  B.  Saint-Edme. 

III.  Droit  public  des  Français.  (Projet  de 
Constitution),  rédigé  à  Paris,  le  31  juil- 
let 1830,  signé  le  duc  de  Normandie. 

Impr.  pages  SI  3  à  236  du  précédent  volume. 

IV .  Quelques  souvenirs  destinés  à  servir 
de  complément  aux  preuves  de  l'existence 
du  duc  de  Normandie,  fils  de  Louis  XVI, 

30 


[Y31 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-CHARLES 


mi 


par  A.-J.  Morin  de  Guérivière.  Paris,  imp. 
Herhan,  1832,  in-8  de  36  pag. 

M.  Edurd  a  réfteté  une  assertion  de  cet  écrit  dans 
un   antre,  intitulé  :  l'Ombre  du  baron   de   Bats  h 

M.  P« de  M (ProQStean  de  Mont-Lonii).  etc. 

Parit,  DueolUt,  4833,  in-8  de  32  piges. 

V.  Plaidoyer  de  M*  Jean  Bonhomme  en 
faveur  du  pouvoir  absolu,  dédié  aux  très- 
honorables  milord  Polignac,  Ibrahim  La 
Bourdonnaye  et  Judas  Bourmont.  Paris, 
impr.  SeUigue,.,.,f  in-8  de  16  pag. 

VI.  lettre  de  Jean  Bonhomme  à  MM.  les 
députés  de-la  remontrance  Paris^  25  mai 
1832. 

VII.  A  la  France  de  juillet.  Lis,  juge  et 
agis  si  tu  peux.  Paris,  6  sept.  1832.  Au- 
top:raphie. 

VIII.  A  la  France  de  juillet,  et  à  tous  les 
généreux  défenseurs  de  la  liberté  des  peu- 
ples. Paris,  30  sept.  1832.  Autographie. 

IX.  A  la  France  de  juillet.  Lis,  juge  et 
agis.  Paris»  5  octobre  1832.  Autographie. 

X.  Une  pastorale.  Paris,  21  février 
1833.  Autographie. 

Ces  cinq  derniers  libelles  ont  été  répandus  sons  le 
nom  de  Jean  Bonhomme. 

Tous  ces  écrits  ontélé  poursuivis  et  condamnés  à  la  des- 
truclion  par  Jugement  de  la  Cour  d'assises  de  la  Seine,  du 
4  novembre  1834.  La  lettre  adressée  aux  députés  si- 
gnataires  du  compte  rendu  a  été  poursuivie  comme  ren- 
fermant les  délits  d'offenses  envers  la  personne  du  roi, 
et  d'excitation  à  la  haine  et  au  mépris  du  gouverne- 
ment. Elle  présente  le  roi  comme  n'étant  (|ue  le  régent 
de  Charles  X,  et  Tageni  le  plus  actif  de  la  contre-révo- 
lution dont  elle  cherche  à  faire  croire  que  nous  sommes 
menacés. 

Les  délits  que  les  trois  aotograpbies  renferment  sont 
ceux  d'offenses  envers  la  personne  du  roi,  d'excitation 
à  la  haine  et  au  mépris  du  gouvemement.  Elles  roulent 
presque  en  entier  sur  la  révélation  d'un  prétendu  traité, 
conclu  entre  le  roi  des  Français  et  les  ministres  de  la 
Sainte-Alliance,  pour  une  troisième  Restanntion,  avec 
démembrement  et  occupation  de  la  France.  Elles  don> 
nent  neuf  articles  secrets  de  ce  traité,  auquel  elles  as- 
signent la  date  du  31  mars  4838.  Leur  conclusion  est 
un  appel  aux  armes  contre  l'autorité  royale  :  Debout  I 
hommes  de  juillet,  si  vous  voulez  échapper  k  la  clé- 
mence du  «  pacificateur  de  la  Pologne.  »  Debout!  Et  toi. 
France  trop  généreuse,  sauras-tu  enfin  punir  I  » 

L'une  de  ces  autographies  a  été  envoyée  au  préfet  de 
police,  avec  ces  mots  à  la  main  :  A  toi,  GUquet,  lâche 
iéide  de  l'infdme  réside  astasiin.  Cette  locution 
était  familière  au  soi-disant  baron  de  Richement. 

La  Pastorale  renferme  les  mêmes  délits  d'offense  en- 
ters  la  personne  du  roi,  et  d'excitation  è  la  haine  et 
au  mépris  du  gouvernement,  et  de  plus  celui  de  trou- 
bles i  la  paix  publique,  en  excitant  le  mépris  et  la 
haine  contre  une  classe  de  personnes  ;  cette  classe  est 
la  garde  nationale  parisienne.  L'auteur  dit  au  roi,  en 
parlant  des  5  et  0  juin  :  c  Vous  avez  fait  là  du  Tibère 
à  plaisir,  patte  que  vous  étiez  appuyé  sur  la  masse 
tompacte  des  boutiquiers,  dont  une  partie  est  encore  à 
VAS  gages,  en  lui  persuadant  qu'elle  serait  pillée,  si 
elle  ne  vous  prêtait  pas  son  héroïsme.  La  bontique  s'est 


levt^e  tout  d'une  pièce  à  votre  appel,  elle  est  devenue 
terrible,  etc.  ■. 

Une  note  qui  se  rapporte  à  œ  passage  cet  ainsi  cpb- 
çoe  :  c  Personne  n'ignore  qu'il  y  a  an  moins  qutne 
mille  boutiquiers,  gardes  nationaux  à  Paris,  qui  «œi 
salariés  par  Louis-Philippe.'  poar  espionner  d'abord  ti 
égorger  ensuite.  Oo  le  prouvera  an  besoin,  car  ils  s«Bt 
en  partie  connus.  » 

XI.  A  MM.  les  jurés  appelés  à  iuger  le 
sieur  Richement,  soi-disant  duc  de  Nor- 
mandie. Paris,  impr,  Baequenois,  1831, 
in-4  de  4  pag. 

Signé  :  Charlet-Umia,  duc  de  Nomutni^. 

Cet  écrit  du  compétiteur  de  M.  Henri  Hubert  a  cb! 
composé  à  l'occasion  du  procès  IssCniit  devant  la  0«r 
d'assises  de  la  Seine,  et  qui  a  duré  six  jours  (30  et 
31  octobre  au  4  novembre). 

L'écrit  :  c  A  Messieurs  les  jurés,  etc.  ».  est  repro- 
duit dans  la  c  Gazette  des  tribunaux  »,  dn  1^  do- 
vembre  de  la  même  année. 

Xn.  Procès  de  M.  le  baron  de  Riche- 
mont,  devant  la  Cour  d'assises  de  la  Seine 
en  1834. 

Imprimé  à  la  fin  du  n*  XXII. 

M.  Henri  Hébert  fut  condamné  i  douae  années  de 
détention,  et  la  Cour  ordonna  la  destnctioo  de  h 
presse  clandestine  qui  avait  servi  pour  les  écrits  cita 
sous  les  o«>  V  à  X,  et  des  écrits  en-mêmes. 

Xin.  Particularités  sur  le  baron  de  Ri- 
chement; par  M.  Gisquet,  ex-préfet  de  po- 
lice, ex-conseiller  d*Ëtat. 

Impr.  dans  le  t.  m,  p.  30  à  S3  des  Mémoire  de 
rauteur  (Paria,  4834.  A  vol.  in4). 

Notre  faux  Dauphin  fut  ftirienx  des  révâalions  du  ma- 
gistrat qui  avait  pris  sur  lui  de  démasqner  cet  impos- 
teur; aussi  ce  dernier  chercha-t*il  deux  fois  à  se  j«»- 
tifler  par  deux  libelles  rappelés  sous  le  n«  XX.  Il  a  ei 
beau  faire,  le  chapitre  des  <  Mémoires  »  de  M.  Gisqaet 
qui  le  concerne  est  la  biographie  la  plus  véridîqw  de 
cet  homme. 

•  XIV.  Lettre  de  M.  Ch.  de  Tenper  à 
Madame  la  baronne  de  ***.  Paris,  tmpr. 
Herhan,  1836,  in-8  de  16  pag.  —  Deuxième 
Lettre...  Paris,  impr.  Herhan,  4837,  iii-8 
de  8  pag. 

Sur  les  deux  confrères  en  fbnrfaeries.  En  faveur  et 
celui  qui  signe  ;  i Louis-Chartes  •  (le  soi-^Usut  baroa  de 
Richemon^,  et  contre  celui  prôné  dans  le  journal  i  h 
Justice  f ,  et  dans  l'opuscule  intitulé  «  le  Véritable  ésc 
de  Normandie  «  (Naiindorff). 

XV.  NaiindorfT,  ou  Mémoire  à  consulbr 
sur  l'intrigue  du  dernier  des  faux 
Louis  XVIl  ;  suivi  des  jugements  et  con- 
damnations d'HervagauIt,  sous  le  (Consu- 
lat ;  de  Mathurin  Bruneau.  sou.s  la  Restau- 
ration, et  du  baron  de  Richement  (Henri 
Hébert),  sous  le  gouvemement  actuel: 
par  A.-F.-V.  Thomas,  ex-inspecteur-général 
de  l'approvisionnement  des  combustibles 
de  la  ville  de  Paris,  etc.  Paris»  tkntu,  De* 
launay,  1837^  in^  de  333  pag. 


933 


LODIS-CJURLES 


LOUIS-CHARLES 


934 


Dans  le  précédent  article.  cehiildeNaâiidorff(col.  880), 
noas  aTons  indiqué  la  composition  de  ce  volnme. 

XVL  Réponse  au  pamphlet  intitulé  :  Mé- 
moire à  consulter,  de  M.  À.-F.-V.  Thomas, 
ex-inspecteur  général,  etc.  ;  par  M.  Ch.  de 
Tenper.  Pam,  impr.  Pollet,  Soupe  et  Guil- 
lois,  1832,  in-8de7pag. 

M.  Ch.  de  Tenper  est  l'un  des  principaux  fonleurs 
dm  aoi-disant  baron  de  Richemont.  Il  n'a  point  répondn 
an  Mémoire  à  eomuUer  de  M.  Thomas,  qui  n'est 
point  an  pamphlet,  mais  nn  livr»  historiqne,  Irès^sé- 
rieox,  qni  ne  peut  être  réfuté  que  par  la  mauvaise 
foi. 

XVn.  Cinq  années  d*intrigues  dévoilées; 
par  M.  Horin  de  Guérivière  père.  Réponse 
a  MM.  Gozzoli,  Morel  de  SaintrDidier, 
Gruau,  Xavier  Laprade  et  autres.  Paris, 
ce  15  août  1839.  Paris,  impr.  Follet,  1839, 
in-8  de  6  pag. 

M.  Iforin  de  GnérÎTière  se  fait  le  champion  d'un 
impcstenr  contre  on  antre  que  la  police  venait  d'eipnl- 
ser  de  France  (Na&ndorll). 

XVIII.  Déclaration  de  M.  Chamblant, 
ingénieur  opticien,  demeurant  à  Paris,  rue 
Mazarine,  n.  48,  par  laquelle  il  reconnaît 
le  fils  de  Louis  XVI  dans  la  personne  de 
M.  le  baron  de  Richement.  1^  sept.  1839. 
Paris,  impr.  Pollet,  1839,  in-8  de  8  pag. 

M.  Morin  de  GnérîTière,  M.  Ch.  de  Tenper  et 
quelques  antres  personnages  encore  moins  connus, 
M.  ChamUant.  ingénieur-opticien,  voilà  pourtant  les 
principaux  promoteurs  de  cette  ridicule  fable,  sur  la- 
qoelle  le  soi-disant  baron  de  Richemont  appuie  ses  pré- 
tentions an  titre  de  duc  de  Normandie  1  M.  Chamblant 
raconte  une  niaise  aventure  qu'il  prétend  lui  être  arrivée 
lorsqu'il  était  en  bas-âge,  et  à  la  suite  de  laquelle 
loi,  Chamblant,  aurait  été  conduit  devant  le  Danphin 
et  la  duc  de  Normandie,  les  deux  fils  de  Louis  XVI,  et 
qu'il  a  reconnu  ce  dernier,  en  1834,  dans  le  soi- 
disant  baron  de  Richemont.  Malheureusement  les  an- 
ciens folsina  de  M.  Chamblant  connaissent  le  concis 
liabole  où  cette  fabuleuse  histoire  a  été  fabriquée  et 
les  lanteors  qni  ont  participé  à  cette  fourberie. 

XIX.  Réponse  à  M.  Gruau  de  la  Barre; 
par  M.  Morin  de  Guérivière  père.  Paris, 
le  15  février  1841.  Paris,  impr,  Pollet, 
Soupe  et  Guillots»  1841,  in-8  de  7  pages. 

Querelle  de  champion  à  champion  de  deux  confrères 
en  imposture. 

XX.  Indignement  et  outrageusement 
calomnié  par  l'ex-préfet  de  police  Gisquet. 
Paris,  impr.  Pollet,  (mars)  1841,  in-8  de 
4  pages. 

Érrit  sans  titre.  Ce  que  nous  donnons  est  la  trans- 
cription de  ses  premiers  mots.  11  est  signé  :  Vex-baron 
de  Richemont ,  condamné  le  4  novembre  1834,  par 
la  Cour  d'assises  de  la  Seine,  à  douze  années  de  dé- 
tention,  ponr  complot  et  délit  de  presse. 

Un  antre  libelle  dans  la  même  occasion,  daté  de 
Paris,  le  45  mai  4841,  et  signé  de  Tex-baron  de  Ri- 
chemont, commence  par  ces  mots  :  Après  avoir  fait 
toutes  les  lenUtitea  possibles  pour  attaquer  devant  les 


tribunaux  rex-préfel  de  police  Gisquet,  qni  m'a  si  lâ- 
chement diffamé  dans  le  pamphlet  qu'il  a  publié  sous 
le  titre  de  Mémoires,...  A  la  suite  est  un  extrait  des 
minutes  do  greffe  de  la  Cour  royale  de  Paris.  En  tout 
3  pages^  de  l'impr.  de  Pollet,  Soupe  et  Guilloit. 

XXI.  Lettre  à  M.  Gozzoli,  avocat;  par 
M.  Morin  de  Guérivière  père.  4  juillet 
1841.  Paris,  impr.  Pollet,  etc.,  1841,  in-8 
de  16  pag. 

XXII.  Mémoire  («te)  d'un  Contemporain 
(Louis-Charles  de  France)  que  la  révolution 
française  fit  orphelin  en  1793  et  qu'elle 
raya  du  nombre  des  vivants  en  1795;  pour 
servir  de  pièce  à  l'appui  de  la  demande  en 
reconnaissance  d'état  qu'il  se  propose  de 
présenter.  Paris,  impr.  Vassal  frères,  1843, 
in-8  de  IV  et  232  pag. 

Ouvrage  différent  de  celui  publié  en  i83i,  sons  le 
titre  de  «  Mémoires  du  duc  de  Normandie  »  (Voy.  le 
n«  II). 

Dans  son  roman,  M.  Henri  Hébert  iuvoqne  le  témoi- 
gnage d'un  grand  nombre  de  personnages  de  tontes  les 
conditions  sur  son  identité  avec  le  fils  de  Louis  XVI  ; 
mais  il  a  la  prudence  de  n'invoquer  presque  toujours 
que  ceux  des  personnes  mortes  depuis  longtemps  ;  puis 
viennent  les  attestations  des  complices  de  la  fourberie 
et  des  crédules.  Le  volume  est  terminé  par  le  Procée 
de  M.  le  baron  de  Hichemont  devant  la  Cour  d'aseites 
de  la  Seine,  en  4834,  qni  remplit  les  pages  464  & 
838. 

XXm.  Biographie  de  Louîs<iharles  de 
France,  ex-duc  de  Normandie,  fils  de 
Louis  XVI,  connu  sous  le  nom  de  l'ex-baron 
de  Richemont,  tirée  des  «  Mémoires  d'un 
Contemporain  »,  qui  se  trouvent  chez 
Boucher-Lemaistre,  marchand  papetier, 
rue  Neuve-Saint-Méry,  n.  33.  Paris,  1848, 
1849,  in-18de24pag. 

La  première  de  ces  éditions  est  imprimée  à  Saint- 
Denis,  par  Prevot  et  Dronard  ;  et  la  seconde  à  Paris, 
par  Lacour. 

XXIV.  Extrait  de  la  «  Revue  catholi- 
que »  du  15  mars  1849,  contenant  des 
lettres  de  l'ex-baron  de  Richemont,  la  Rela- 
tion de  son  voyage  à  Naples  et  à  Gaëte,  et 
la  copie  de  la  demande  en  réclamation 
d'état  civil  dûment  enregistrée,  et  qui  a  été 
déposée  au  parquet  du  procureur  de  la 
République,  à  Paris,  le  27  mars  1849. 
Parti,  impr.  Lacour,  avril  1849,  in-8  de 
16  pag. 

XXV.  Adresse  aux  représentants  de  la 
Convention.  25  mai  1848.  Paris,  impr. 
Soupe,  1848,  in-4  de  2  pages. 

Signée  :  le  pritonnier  du  Temple  et  de  MiUm, 
condamné  politique  de  4834,  l'ex-baron  de  Richemont. 

XXVI.  ta  Vérité  sur  le  fils  de  Louis  XVI, 
connu  sous  le  nom  de  M.  l'ex-baron  de 
Richemont,  etc.  Grenoble,  Baratier,  1849, 
in-18de54  pag. 

XXVII.  Lettre  du  duc  de  Normandie  au 


935 


LOUIS-CHÂRLES 


LOUIS-CHARLES 


F.'.  Dechevaux-Dumesnil  (horloger-bijou- 
tier, quai  des  Orfèvres,  n.  58,  à  Paris). 
ParisJeie-j.-.duSM.-.delaluneablSiO. 

Imprimée  pagef  354  et  355  da  «  Franc*  Htçon  i, 
refne  meosnelle. 

Nouvelle  imposture  dn  loi-diiant  doc  de  NonuDdie, 
en  anoçant,  du»  cette  lettre,  avoir  été  admis  ao  pre- 
mier grade  maçonnique,  avec  dispense  d'ige.  à  qoalone 
au,  lorsqu'il  éuit  en  Egypte!  oà.  noos  l'avons  déjà 
dit,  il  n'a  Jamais  été. 

XXVIII.  L'ex-baron  de  Richemont,  fils 
de  Louis  XVI.  A  M.  le  rédacteur  de  «  Tln- 
flexjble  »  ;  par  J.  Arnold. 

Impr.  dans  le  Journal  «  l'Inflexible,  journal-  des 
Intérêts  de  tous  ■,  n«  SI  (novembre  1849).  Cet  article, 
sans  nul  doute,  a  été  écrit  pour  provoquer  une  polé- 
mique en  faveur  de  M.  Henri  Hébert,  et  doit  être  d'un 
de  SCS  partisans,  ou  peuirètre  de  lui-même. 

-4-  LOUIS  XVII  (les  faux). 

Qnérard  avait  réuni  quelques  additions  destinées  à 
compléter  le  long  article  qu'il  a  consacré  aux  impos- 
teurs qui  ont  voulu  se  faire  accepter  comme  fils  de 
l'infortuné  Louis  XVI.  Nous  les  plaçons  ici  d^ns l'ordre 
de  date  des  ouvrages  indiqués. 

I.  L'Avenir  prochain  de  la  France,  en- 
trevu dans  les  vrais  principes  de  la  société, 
de  la  liberté,  de  la  souveraineté,  soit  po- 
pulaire, soit  nationale,  et  dans  la  révolu- 
tion de  1789.  Ouvrage  philosophique,  po- 
litique et  religieux,  par  l'abbé  C.-F.  Nicod, 
curé  de  la  Croix-Rousse.  Lyon,  Dumoulin, 
et  Paris,  Gaume  frères,  1850,  in-8. 

II.  Deux  Lettres  de  l'abbé  C.-F.  Nicod, 
contre  la  condamnation  de  son  a  Avenir 
prochain  de  la  France  »  par  Mgr  l'évêque 
de  Nantes.  —  Impr.  dans  le  journal  de  la 
coterie,  intitulé  «  l'Inflexible  ». 

III.  Vie  de  Son  Altesse  Royale  Monsei- 
le  duc  de  Normandie,  fils  de  Louis  XVI. 
Lyon,  Rodanet,  1850,  in-8  de  552  pag. 

IV.  Fils  de  Louis  XVI.  Rectification  d'er- 
reurs répandues  par  les  journaux  sur  la 
mémoire  de  feu  M.  le  baron  de  Richemont. 
Imprimé  par  suite  de  refus  d'insertion. 
Paris,  imp,  Lacour,  in-8  de  4  pag. 

Paris,  janvier  1855.  Signé  :  Suvigny.  avocat;  Foya- 
tier,  Pascal,  médecin. 

U  est  bien  regrettable  qu'un  homme  de  la  valeur  de 
M.  Foyatier  ait  pu  être  un  instant  la  dupe  d'un  aussi 
audacieux  imposteur  que  celui  qui  se  faisait  passer  pour 
le  fils  de  Louis  XVI  ;  il  est  encore  plus  triste  que  même 
.  après  la  mort  de  l'imposteur,  H.  Foyatier  persiste  dans 
ses  croyances. 

L'imposteur  en  question  avait  pris  successivement 
les  titres  et  les  noms  de  colonel  Saintnlulien,  colonel 
Le  Maître,  Picied,  Legros,  Benard,  Hébert,  Henri  de 
Transtamare,  prince  Gustave,  baron  de  Richemont, 
afin  de  cacher  à  ses  ennemis,  disait-il,  spn  titre  véri- 
teble  de  fils  de  Louis  XVI.  Après  1848,  il  se  faisait 
appeler)!,  de  France. 

Il  ftat  condamné  à  Rouen,  en  1833,  comme  banque- 
rouUer  simple,  sous  le  nom  de  Louis  Hébert.  Traduit 
devant  la  Cour  d'assises,  en  1834,  la  Cour,  ne  pouvant 


découvrir  parmi  une  domaine  de  noms  qj^il  avait  portés 
quel  éuit  le  véritable,  le  condamna  sous  le  nom  de 
Louîs-Heclor-Henri-Bthelbert  Hâ^ert.  d'aprta  le  juge- 
ment de  Rouen,  à  doue  années  de  détention,  auxquellrs 
il  parvint  à  se  soustraire  par  U  fuite. 

Le  véritable  nom  de  cet  imposteor  était  Claude 
PBRRm,  né  a  Lagnien  (Ain),  le  7  septembre  1186.  de 
Jean  Perrin,  boucher  de  cette  ville,  et  de  Marie  Muni. 
sa  femme. 

Voyes  sur  ce  personnage  la  série  de  feuilletoos  pt- 
bllés  dans  «  l'Univers  >.  par  M.  te  marquis  J.  Eudes 
de  Minrille,  en  1849,  et  nos  «  Snperckerics  liUéraires 
dévoilées  »,  t.  m,  pag.  69-1  SI. 

V.  Non!  Louis  XVII  n'est  pas  mort  au 
Temple.  Réfutation  de  l'ouvrage  de  M.  de 
Beauchesne  :  Louis  XVII,  sa  vie,  son  ago- 
nie, sa  mort,  par  Gruau  de  la  Barre.  1857, 
in-8. 

M.  de  Larochefoocanid,  duc  de  Doudeauville,  t.  XH 
de  ses  «  Mémoires  »  (1853).  parle  des  fan  Louis X\1I. 
Il  en  est  question  longuement  dans  v  l'Inflexible,  jonraal 
des  intérêts  de  Ions  >.  paraissant  les  15  et  20  de 
chaque  mois.  Voir  les  n-  19-SO,  juillet  1850. 

Pour  en  finir  avec  les  foux  Louis  XVD,  nous  dirons 
qu'en  l'année  1851,  ils  ont  à  trois  reprises  occupé  les 
tribunaux. 

On  lisait  dans  le  journal  «  le  Pays  *.  9  juin  1851  : 

Les  HÉRrrnns  naundorfp  et  le  duc  db  ffouuNDic. 
—  n  n'est  personne  qui  ne  se  rappelle  les  efforU  fùu 
en  1835  par  un  Prussien  dn  nom  de  Naundorf  pour  se 
faire  reconnaître  comme  étant  le  Dauphin  Louis  X\ll. 
dont  on  avait,  k  tort,  disait-il,  et  par  des  motifs  poli- 
tiques, faussement  annoncé  la  mort. 

Naundorff  avait  réussi  auprès  d'un'assez  grand  nombre 
de  personnes,  qui'  lui  avaient  même  ouvert  leur  bourse. 
Enhardi  par  ce  premier  succès,  il  saisit  les  tribeam 
de  sa  prétention  et  voulut  faire  reconnaître  judiciaire* 
ment  sa  royale  généalogie,  mais  il  succomba.  Il  en  ap- 
pela alors  à  l'opinion  publique  dans  un  jonmal  iatitolé 
la  f  Voix  du  Proscrit  >. 

Mais  obligé  de  quitter  la  France  par  soite  d'un  onbc 
d'expulsion  prononcé  administraUvement,  il  se  ritafa 
en  Angleterre,  où  il  fit  encore  parler  de  lui  sous  le  boo 
de  duc  de  Normandie,  qu'il  persisuit  à  porter.  I 

En  1845,  il  est  mort  à  Breda  (Hollande),  et  voki 
qu'aujourd'hui  sa  femme  et  ses  enfants  renouvellent 
devant  les  tribunaux  sa  prétention  de  le  fûre  ko»- 
naître  comme  le  véritable  Dauphin. 

M*  Jules  Favre  a  plaidé  pour  les  héritiers  Naundorff. 
M.  le  snbsUtut  Dopré>Lasalle  a  porté  U  parole  as  non 
dn  ministère  public,  et  le  tribunal,  conformément  i  ses 
conclusions,  a  débonté  les  hériti^s  Naundorff  de  lear 
demande. 

Voici  le  jugement  qui  a  été  rendu  : 

V  Attendu  qu'il  est  constant,  en  fait,  que,  depuis  1« 
10  août  1792  jusqu'au  9  thermidor  1794.  Usurreit- 
lance  dn  Temple  a  été  l'olqet  des  précautions  les  pte 
minutieuses,  et  que,  depuis  le  9  thermidor,  la  vigilante 
de  ces  précautions  n'a  pas  diminué  ; 

f  Attendu  que  l'acte  de  décès  du  fils  de  Louis  X\l, 
du  12  juin  1795,  le  procès-verbal  de  son  autopsie, 
ont  été  environnés  d'une  publicité  incontestable  qui  oe 
permet  pas  d'admettre  une  supposition  de  persono«; 
que  les  actes  sont  confirmés  surabondamment  par  1» 
dépositions  des  sieurs  Lasne  et  Gomain,  judidaireant 
recueillies  en  1817,  et  contre  lesquelles  ou  ne  peai 
élever  aucune  présomption  sérieuse  ; 
I      f  Attendu  que,  sans  rechercher  les  antécédeab  de 


937 


LOUIS-CHARLES 


LOUIS-JOSBPH-XAVffiR       938 


Nanndorff,  le  seul  fait  de  ton  ipaorance  presque  com- 
plète de  la  langue  française  jusqu'en  1832  snflit  pour 
rep<msser  rorigine  qui  lai  est  allribaée  ; 

f  Qu'enfin  on  ne  peut  expliquer  le  silence  constam- 
ment gardé  atanl.  pendant  et  après  la  restauration  de 
1814,  par,  toutes  les  personnes  qui  auraient  participé  à 
la  prétendue  évasion  du  Temple  ; 

f  Attendu  qu'en  cet  étal  les  faits  articulés  par  les 
demandeurs  sont  dès  à  présent  réfutés.  le  tribunal 
déboute  les  demandeurs  de  leurs  conclusions  tant  prin- 
cipales que  subsidiaires  et  les  condamne  aux  dépens.  » 

Empruntons  an  c  Constitutionnel  >  du  12  avril  1851 
les  détails  suivants  : 

Un  incident  fort  singulier  s'est  passé  aujourd'hui 
devant  le  premier  conseil  de  guerre,  présidé  par  le 
lientenant-colonel  Blondeau,  du  69«  régiment  de  ligne. 

Un  invalide  accusé  d'avoir  donné  des  coups  et  f^it 
des  blessures  à  un  sous-offlder  de  l'hâtel,  a  esuyé  de 
décliner  la  compétence  de  la  juridiction  militaire  sous 
le  prétexte  qu'il  est  le  fils  légitime  de  Louis  XVI. 

Son  raisonnement  est  celui-ci  :  Fils  d'un  roi.  il  ne 
saurait  Atre  jugé  par  nn  tribunal,  et  s'il  acceptait  la 
compétence,  ce  serait  à  condition  que  le  conseil  recon- 
naîtrait ses  droits  légitimes. 

Un  rire  général  accueille  ces  conclusions  écrites,  que 
l'accusé  vent  développer  i  la  barre. 

M*  Robert  Dumesnil,  avocat  nommé  d'office,  engage 
l'accusé  à  garder  le  silence. 

H.  le  commandant  Delatlre.  de  Tétat^n^jor.  —  Oui. 
d'autant  mieux  que  nous  nous  proposons  de  demander 
l'acquittement  pour  cause  de  démence  de  l'accusé.  Cet 
homme  a  été  traité  à  Bicètre  pour  cause  de  folie. 

L'accusé.  —  Non,  non,  je  ne  suis  pas  foui  Ah! 
ToiU,  quand  je  prononce  le  nom  de  mon  père  Louis  XVI, 
on  médit  :  Vous  êtes  foui 

Le  conseil  prononce  l'acquitlement  de  l'invalide  Victor 
Persat. 

Dons  rinlérèt  de  la  France,  Persat  a  envoyé  son 
abdication  à  Lonis-Napoléon  Bonaparte.  Voici  cette  pièce 
curieuse  : 

Art.  l»'.  Il  me  sera  payé  sur  le  Trésor  public  la 
solde  de  douxe  années  de  mon  traitement,  en  qualité  de 
prince  royal.  —  Art.  2.  J'abdique  tous  mes  droits  en 
faveur  de  Louis-Napoléon  Bonaparte,  dans  la  penuasion 
que  c'est  nn  acte  nécessaire  pour  le  bien  de  ma  patrie. 
~  Art.  3.  n  me  sera  délivré  un  passe-port  pour  me 
retirer  en  Autriche  auprès  de  ma  royale  Camille  et  de  mes 
parents  d'Autriche,  et  me  rapprocher  de  ma  chère  sœor 
Uarie-Tbérèse-Charlotte  de  Bourbon,  duchesse  d'An- 
gonlème. 

Fait  et  donné  à  Paris,  le  12  février  1851. 
Signé  :  LOUIS  XVII, 
roi  de  France  et  de  Navarre. 

P.  S.  Les  lettres  que  j'ai  eu   l'honneur  de  vous 
écrire,  ainsi  qu'à  M.  le  Ministre  des  finances,  vous 
donnent  la  preuve  de  ma  royale  personne. 
D'amitié,  mon  prince, 

Louis  XVn,  roi  de  F.  et  de  N. 

Noos  lisons  dans  la  «  Revue  des  questions  histo- 
riques >.  l«r  juillet  1869.  t.  VU.  p.  269  :  c  Voici 
qu'on  Anglais,  ou  plutôt  les  deux  fils  d'un  Anglais,  se 
présentent  devant  le  public,  non  plus  pour  réclamer  la 
coaroone  de  France,  mais  pour  établir  leur  identité  en 
qualité  de  petit-fils  de  Louis  XVn.  Nous  savions  quels 
éuieot  les  antécédents  de  M.  Auguste  Meves.  et  depuis 
longtemps  nous  avons  pu  juger  la  supercherie  grossière 
ter  laquelle  il  cherchait  à  fonder,  de  très-bonne  foi  du 
reste,  ses  droits  prétendus.  Mais  il  restait  à  voir  toute 
celte  curieuse  histoire  expliquée,  développée  et  maintenue 


'a 


dans  un  ouvrage  de  longue  haleine  ;  quels  seraient  les 
moyens  de  défense,  de  quelles  pièces  justificatives  se 
réclamerait  l'auteur  f  Grâce  aux  commentaires  explicatifs 
i^outés  par  MM.  Guillaume  et  Auguste  Meves  au  mé- 
moire de  leur  père,  il  sera  désormais  fticile  i  chacun 
d'étudier  ft  fond  un  des  paradoxes  historiques  les  plus 
extraordinaires  qui  aient  jamais  essayé  de  prendre  place 
au  soleil  ».  L'ouvrage  dont  il  s'agit  a  pour  titre  : 
t  The  Authentic  Historical  Mémoire  of  Louis-Charles, 
prince  royal.  Dauphin  of  France,  seeond  son  of  Louis  XVI 
and  Marie-Antoinetle,  who,  subsequently  to  oetbber 
1793,  personatad  throngh  suppositions  means  Auguste 
Meves.  The  Memoin  written  by  the  véritable  Louis  XVn 
and  dedicated  to  the  French  Nation.  The  compilation 
and  commentary  by  bis  two  eldest  sons.  Londret, 
Rigdway,  in-8. 

-|-Nons  trouvons  dans  les  papiers  de  Quérard  quelques 
indications  qu'il  se  proposait  de  grouper  au  sojet  d'au- 
tres imposteure  qui  ont  jadis  voulu  jouer  un  rôle  ana- 
logue à  celui  des  faux  Louis  XVII.  Au  commencement 
du  XVII*  siècle,  plusieurs  faux  Demetrius  excitèrent  des 
troubles  très-graves  en  Russie.  Après  la  disparition  du 
roi  de  Portugal  dom  Sébastien,  dans  un  combat  livré  en 
Afrique,  il  surgit  plusieurs  pseudo-Sébutien  qui  exci- 
tèrent de  vives  sympathies  et  provoquèrent  de  chaleureux 
dévouements.  Il  faudrait  uu  volume  pour  les  citer  tous, 
depuis  celui  qui  vint  loger  à  Paris,  me  de  La  Harpe, 
jusqu'au  pattelero  de  Madrigal.  Voir  d'ailleun  l'ou- 
vrage de  J.-B.  de  Rocoles.  «  les  Imposteure  insignes  ». 
AmsUrdam,  1683.  in-12  ;  Br^xellet,  1729,  2  vol. 
in-12. 

4-  LOUIS-BENOIT. 
Voy.  Be.noit,  1, 5ilc. 

-+-  LOUIS-EMMANUEL  [Claude-Marie- 
Louis-Emmanuel  Carbon  de  Flins  des  Oli- 
viers]. 

Les  Voyages  de  Topinion  dans  les  quatre 
parties  du  monde.  Paris,  Lagrange,  1789, 
in-8. 

LOUIS-JOSEPH-XÀVIER,  frère  aîné  de 
Louis  XVI,  ps.  [D.  D'Acné,  pauvre  foui. 

I.  Tableau  historiaue  des  malheurs  de  la 
substitution  ;  par  M.  d'Âché.  Avec  cette 
épigraphe  :  «t  Aoominabiles  reges  qui  agunt 
impie,  quoniam  justitift  fînnatur  solium.  » 
Prov.  16,  V.  12.  Voroux-Goreux  [village 
près  de  Liège)  ^  chez  l'auteur,  1809-11,  5 
vol.  in-8,  en  six  tomes,  plus  deux  feuilles 
du  septième. 

M.  Charles  Nodier  écrivait  en  1842,  dans 
l'excellent  <  Bulletin  du  bibliophile  s  de 
Techener,  une  de  ces  charmantes  esquisses 
dont  lui  seul,  hélas  !  avait  le  secret.  Par 
un  contraste  assez  bizarre,  il  déployait 
toutes  les  ressources  de  son  esprit  fin  et  dé- 
licat, dans  le  dessein  de  nous  montrer  à 
Quel  degré  de  faiblesse  peut  quelquefois 
descendre  l'intelligence  humaine,  et  nous 
racontait,  à  sa  manière,  la  biblioaraphie 
des  fous.  C'est  bien  dommage  qu'il  n  ait  pas 
connu  le  livre  dont  nous  venons  de  trans- 
crire le  titre;  le  célèbre  bibliographe  fran- 
çais n'eût  pas  manqué  d'en  faire  uqe  mon- 


939        L0UIS40SEPH-XAVIER 


LOUIS-JOSEPH-XÂVIER       910 


tion  toute  particulière.  L'auteur  avait  des  f  ^ 
droits  incontestables  à  entrer  dans  cette 
piquante  galerie  d'originaux  ;  plus  fou  que 
le  célèbre  comte  de  Permission  lui-môme 
(voy.  ce  nom),  il  aspirait  à  un  rang  plus 
élevé  encore  et  ne  réclamait  rien  moins 
que  le  trône  de  France.  La  chose,  croyons- 
nous,  vaut  bien  la  peine  qu'on  la  raconte. 
En  1809,  vivait  a  Voroux-Goreux,  dans 
les  environs  de  Liège,  un  personnage  de 
bien  haute  distinction,  si  nous  devons  l'en 
croire;  c'était  le  duc  de  Bourgogne,  fils 
aine  du  dauphin  père  de  Louis  aVI,  et, 

Kr  conséquent,  le  véritable  successeur  de 
uis  XV,  enfin  le  frère  a%ni  de  Louis  XVI y 
qu'il  n'appelait  que  le  duc  de  Berry,  le 
regardant  comme  un  usurpateur.  Nous  sa- 
vons bien  que  c'est  là  une  assertion  con- 
traire à  ce  que  l'histoire  nous  apprend  ; 
mais  comment  se  fiera  l'histoire?  on  la  fait 
si  souvent  mentir.  D'ailleurs  le  personnage 
dont  il  s*asit  ici  ne  manquait  pas  de  preu- 
ves pour  établir  sa  prétendue  origine  :  sa 
mère,  disaitril,  ayant  consacré  son  premier 
né  à  Dieu,  l'avait  fait  sortir  secrètement  d; 
France,  pendant  qu'il  était  encore  au  mail- 
lot, avant  môme  qu'il  eût  reçu  le  baptême. 
Ceux  qui  avaient  été  chargés  de  cette  mis- 
sion l'avaient  amené  au  village  de  Frap- 
peçu,  près  deNamur,  où  ils  l'avaient  aban- 
donné. 

Heureusement  pour  la  réputation  de  la 
Dauphine,  des  documents  plus  officiels  que 
la  parole  du  sieur  d'Aché  ou  Dachet  prou- 
vent qu'il  naquit  à  Namur,  en  1748.  Dans 
les  commencements  de  l'année  1760,  il  en- 
tra au  collège  des  Jésuites  de  cette  ville,  et, 
huit  ans  plus  tard,  il  fut  reçu  à  l'abbaye 
de  Floreffes,  de  l'ordre  des  Prémontrés,  où 
il  accomplit  ses  vœux  monastiques!  C'est 
alors  que  sa  folie  paraît  avoir  commencé. 
Ce  que  voulait  le  sieur  d'Aché,  c'était 
moins  le  trône» de  France  encore  que  le 
baptême;  il  demandait  le  baptême  a  tous 
ceux  qu'il  rencontrait,  et  nous  ne  savons 
comment  il  s'est  fait  que  personne  n'ait 
entrepris  de  le  guérir  en  feignant  de  le  lui 
administrer.  —  Il  finit  pourtant  par  l'ob- 
tenir d'un  vicaire,  etc.  Il  a  raconté  son 
mariage  avec  sa  nièce,  fille  de  Louis  XVI, 
etc.,  etc. 

Nous  ne  suivrons  pas  notre  auteur  dans 
sa  carrière  aventureuse  ;  il  a  eu  soin  d'ail- 
leurs de  nous  la  raconter  lui-même,  mais 
de  manière  à  n'y  rien  laisser  comprendre  ; 
en  1809  et  18i0  nous  le  retrouvons  à  Vo- 
roux-Goreux, imprimant  lui-même  ses  mé- 
moires, qui  sont  dédiés  aux  Indiens.  Comme 
le  pays  de  Liège  faisait  alors  partie  de 
l'empire  français,  et  que  nous  jouissions, 
par  conséquent,  de  toute  la  liberté  de  la 


presse  qu'avait  bien  voulu  nous  lais^r 
l'empereur,  on  prouva  au  sieur  d'Aché 
qu'en  vertu  d'un  décret  de  nove  jobre  1810, 
il  n'avait  pas  le  droit  d'imprimer  des  ab- 
surdités, même  pour  lui  seul,  et  sans  avoir 
dessein  de  les  vendre.  On  saisit  sa  presse, 
les  quatre  cents  exemplaires  de  son  livre, 
et  l'on  expédia  le  tout  vers  Liège  sous  1  es- 
corte d'un  gendarme. 

Lorsqu'on  demanda  au  frère  dû  malheu- 
reux Louis  XVI  de  faire  connaître  les  mo- 
tifs qui  l'avaient  engagé  à  imprimer  ces 
six  gros  volumes  in-8,  dont  un  exemplaire 
avait  été  envoyé  à  M.  le  conseiller  a*£lat 
Real,  à  Paris,  un  autre  à  M.  de  Pomme- 
reul,  directeur  de  la  librairie,  et  le  troi- 
sième réservé  au  préfet,  d*Aché  répondit 
que  ces  motifs  étaient  «  le  désir  et  le  be- 
soin d'imprimer  pour  sa  propre  utihté. 
afin  de  démontrer  qu'il  avait  aroit  au  sa- 
crement de  baptême,  et  que  l'abbaye  de 
Floreffes  l'ayant  tenu  en  prison  pendant 
dix-huit  cent  quatre-vingt-quatre  jours  et 
demi,  il  a  cru  pouvoir  revendiquer,  à  la 
charge  de  ladite  abbaye,  une  somme  de 
cent  quatre-vingt  huit  mille  quatre  cent 
cinquante  florins,  argent  du  pays,  à  raison 
de  cent  florins  par  jour  d'emprisonne- 
ment (1).  » 

Le  synode  de  Liège  avait  déclaré  quel- 
que temps  auparavant  c^ue  d'Aché  élail  un 
fou  parfaitement  caractérisé;  nous  pensons 
que  le  synode  ne  s'était  pas  trop  hasardé 
dans  son  assertion  ;  mais  on  n  était  pas 
d'une  croyance  aussi  facile  à  Paris;  on 
s'obstinait  presque  à  voir  dans  l'ancien 
moine  défroqué  un  conspirateur  habile,  un 
ennemi  acharné  de  la  dynastie  régnante. 
M.  Réal  ordonna  de  surveiller  attentive- 
ment cet  effronté  visionnaire.  Il  ne  fut  pas 
difficile  de  se  convaincre  de  la  justesse  des 
observations  du  synode  (i). 

Quant  aux  400  exemplaires  de  l'ouvrage 
intitulé  les  «  Malheurs  de  la  substitution  s, 
on  les  transporta  à  la  manufacture  de  pa- 
pier de  M.  Renoz,  à  la  Boverie,  où  ils  furent 
pilonnés  le  17  et  le  18  février  181i.  Les 
exemplaires  de  M.  Réal,  de  M.  de  Pomme- 
reul  et  du  préfet  de  TOurthe,  plus  deux 
autres  laisses  à  l'auteur,  échappèrent  seuls 
à  cet  immense  désastre.  Aux  yeux  des  bi- 
bliomanes,  le  livre  de  d'Aché  a  donc  au- 
jourd'hui un  fort  grand  mérite,  celui  de  la 
rareté;  il  n'a  guère  que  celui-là. 

Nous  ne  savons  si  d'Aché  fit  de  nouveau 
valoir  ses  prétentions  au  trône  de  France 


(i)  Procès-verbal  de  saisie,  au  Archives  ie  là 
province  de  Liège. 

(2)  Correspondaiice  de  M.  R6a1,  dans  le  dossier  re- 
latif i  ceUe  affaire.  Archivas  de  la  province  de  Liéfe. 


9i1 


LOUIS-PHILIPPE 


LOUIS-PHILIPPE 


U± 


pendant  les  premières  années  de  la  Res- 
tauration;  mais  nous  le  retrouvons  vers 
cette  époque  à  Paris,  publiant  une  bro- 
chure  que  nous  n'avons  jamais  pu  nous 
procurer,  et  dont  nous  n^avons  eu  con- 
naissance que  par  le  journal  de  la  librairie 
de  M.  Beuchot  (Alpn.  Polàin,  «  Supplé- 
ment à  la  Bibliographie  des  fous  (i)  ».) 

II.  Réclamation  de  Louis-Joseph-Xavier 
(D.  d'Aché)  contre  la  spoliation  de  ses 
biens.  Paris,  Dentu,  1817,  in-8  de  58  pag., 
plus  le  faux  titre. 

Cet  opuscule  n'est  pas  moins  rare  que  le 
«  Tableau  historique  ». 

«  Si  je  suis  bien  informé,  dit  M.  Beuchot 
(<  Bibliographie  de  la  France  »,  année 
1849),  Timprimeur  ne  voulut,  dans  le 
temj»,  se  aessaisir  d'aucun  exemplaire. 
J'en  possède  un  ;  c'est  un  des  cinq  du  dépôt 
légal.  L'auteur  dit  que,  lors  de  la  saisie  de 
son  a  Tableau  historique  »,  etc.,  «  le  ci- 
toyen inspecteur  lui  a  laissé  deux  exem- 
plaires de  son  ouvrage  ».  C'est  peut-être 
un  de  ces  deux  qui  est  tombé  en  ma  pos- 
session. La  Bibliothèque  nationale  en  pos- 
sède un  autre,  auquel  est  joint  le  procès- 
verbal  constatant  que  toute  l'édition  a  été 
détruite,  sauf  ledit  exemplaire.  »  Pourtant 
nous  avons  vu  plus  haut  que  cinq  exem- 
plaires échappèrent  au  pilon. 

Les  amateurs  de  livres  et  d'autographes 
ont  eu  de  bonnes  aubaines  à  faire  dans  les 
grandes  commotions  politiques;  mais  ce 
n'est  pas  une  raison  pour  les  désirer. 

M.  Beuchot  pensait,  en  1839,  que  cet 
écrivain,  resté  mconnu  à  tous  nos  biogra- 
phes et  bibliographes,  pouvait  vivre  dans 
les  environs  de  Liège  ;  mais  M.  Alphonse 
Polain  croit  plutôt  ^u'il  est  mort  a  Cha- 
renlon.  D'Acné  mentait  bien,  du  reste,  d'a- 
voir une  place  dans  ce  grand  hôpital  des 
fous. 

M.  Hippolyte  Bonnelier  a  publié,  en  1839, 
un  roman  intitulé  :  «  Le  vicomte  d'Aché  », 
2  vol.  in-8;  mais  ce  n'est  point  le  pré- 
tendu frère  de  Louis  XVI  qu'il  a  pris  pour 
le  héros  de  son  livre. 

LOraS-PHILIPPE  PS  roi  des  Français, 
du  7  août  1830  au  24  février  1848  (â). 


(1)  CiUlogned'Alphonw  Poliin.  Liège,  1842.  in-8, 
MM  14-16. 

4-  (2)  Fidèles  à  leur  sytlème,  les  nooTeaux  édilears 
des  f  Scperdieries  liuéraires  dévoilées  ■  reproduisent  cet 
article  tel  qu'il  existe  dans  la  première  édition  ;  mais  ils 
n  laissent  à  l'aatear  toute  la  responsabilité  morale.  Sans 
parler  d'autres  considérations  qui  auraient  dû  imposer  h 
Qoénid  quelque  réserve,  il  est  évident  qu'il  ne  devait 
placer  i  l'article  à  Louu-Pboippb  que  les  publications 
<)q'(»  lui  a  Ikussement  attribuées,  et  non  des  ouvrages 
qui  ne  portent  pu  son  nom,  ftissent-ils  bien  de  lui. 


NOTICE  BIBUOGRAPHIQUE 

De  ses  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes 
et  des  écrits  qui  lui  sont  faussement  at^ 
tribués, 

AVANT»PROP0S. 

Si  jamais  un  écrivain  devait  s'occuper, 
au  seul  point  de  vue  de  l'histoire  littéraire, 
des  potentats  lettrés  de  l'Europe,  ce  oui 
certes  ne  rehausserait  guère  la  gloire  aes 
littératures  nationales,  il  aurait  a  enregis- 
trer, parmi  beaucoup  d'autres  noms  de 
rois,  de  reines,  de  princes  et  de  princesses, 
ceux  de  Catherine  de  Russie,  de  Frédéric 
de  Prusse,  de  Stanislas  de  Pologne,  de 
Gustave  III  de  Suède,  de  Louis  de  Bavière, 
actuellement  régnant,  etc.  Mais,  de  ces 
chefs  de  nation ,  aucun  n'a  pu  parvenir 
à  la  royauté  de  l'intelligence.  Est-il  un  de 
leurs  noms  qui  puisse  traverser  les  siècles, 
laissant  après  lui  la  réputation  de  grand 
philosophe,  de  grand  historien,  ou  de 
grand  poëte?  Quoi  qu'il  en  soit,  il  a  existé 
et  il  existe  encore  des  souverains  lettrés, 
souverains  spirituels,  mais  non  grands 
écrivains. 

Dans  un  semblable  ouvrage,  la  France 
n'y  occuperait  pas  la  moindre  place  ;  car, 
sans  remonter  trop  haut  vers  ces  bons 
temps  de  la  monarchie,  on  trouve,  depuis 
moins  d'un  siècle  et  demi,  beaucoup  de 
noms  pour  grossir  la  liste  des  royaux  écri- 
vains. Ce  sont  ceux  de  Louis  XlV,  du  Ré- 
gent, de  Louis  XV,  de  Louis  XVI,  de  NV 
poléon,  de  Louis  XVIII.  Après  ce  dernier, 
il  y  eut  un  intervalle  dans  les  royales  let- 
tres. Son  successeur  passa  le  temps  de 
l'âge  mûr  à  faire  jpénitence  de  son  excen- 
trique jeunesse  :  il  mourut  sans  avoir  rien 
écrit.  Mais  vint  Louis-Philippe,  qui  écrivit, 
et  qui  écrivit  beaucoup,  pour  dédommager 
les  royales  lettres  de  la  paresse  de  celui 
qu'il  avait  culbuté  par  son  argent  et  par 
ses  menées.  Il  est  à  craindre  que  les  ou- 
vrages de  ce  Napoléon  de  la  paix,  ainsi 
que  l'ont  surnommé  ses  courtisans,  vivent 
moins  longtemps  que  le  souvenir  de  sa 
couardise,  de  sa  cupidité,  et  de  la  corrup- 
tion mise  à  l'ordre  du  jour  sous  son  règne; 
mais  enfin  il  a  écrit.  La  bibliographie s'oc- 
cupant  des  plus  inconnus  comme  des  plus 
illustres  écrivains,  voilà  pourquoi  l'archi- 
viste de  la  république  des  lettres  françaises 
a  détaché  de  son  grand  livre  le  feuillet  peu 
connu  de  ce  roi  lettré. 


Pour  ceux-ci,  c'était  le  contraire  qu'il  fallait  faire  :  il 
fallait  les  ensregistrer  sous  le  nom  de  ceux  qui  s'en  sont 
déclarés  les  auteurs. 


943 


LOmS-PHIUPPB 


LOUIS-PHIUPPE 


944 


PEEMlèRB  ÉPOQUE. 1790-1830. 

I.  Extrait  du  Journal  du  Gis  atné  du  duc 
d'Orléans,  écrit  jour  par  jour  par  lui-même. 
Publié  par  L.  C.  R.  (L.-G.  Roussel,  avocat). 
An  VIII  (1800). 

Imprimé  pages  8S0  à  S88  de  l'oavrage  intitulé  : 
t  Gorretpondance  de  Loais-Philippe-Joieph  d'Orléans 
avec  LoQis  XVI.  la  reine.  Montmorin,  Lianoourt.  Biron. 
Lafkyctte.  etc.  Avec  des  détails  sur  son  exil  à  Villers- 
Cotterels,  et  sor  la  conduite  qu'il  a  tenue  aux  5  et  6 
octobre,  écrite  par  lui  ;  suivie  des  lettres  de  sa  femme 
à  ses  enflmts.  e(  de  celles  de  madame  de  Genlis....  m 
publiée  par  le  même  L.-C.  R.  Parit,  Maradan,  an  vm 
(1800).  in-8  de  xxxij  et  28S.  plus  6  pages  de  tables 
non  paginées  et  le  portrait  de  d'Orléans. 

De  la  Ittture  de  ce  Journal,  il  résulte  que.  par  reflet 
de  cette  époque,  le  jeune  prince  était  tout  à  la  fois  bon 
républicain,  bon  bospitalier  de  l'Hôtel-Dieu,  pansant  et 
soignant,  et  pourtant  colonel  de  dragons,  qui.  eu  bon 
ebrétien.  disait  ses  offices  et  Ui  prières  avant  de  se 
conciier. 

Ce  Journal  nous  apprend  aussi  qu'une  Phryné,  con- 
tre laquelle  le  comte  de  Aivarol  a  foit  une  si  sanglante 
épigramme.  Phryné  qui,  sous  la  Restauration,  s'est 
posée,  sans  rire,  en  mère  de  l'Egliie,  après  avoir  dé- 
bauché Louis^^hillppo^oseph  d'Orléans,  n'avait  pas  re- 
culé devant  l'Idée  de  débaucher  le  fils.  Lisez  ces  ex- 
traits, et  TOUS  verres  que  chaque  Jour  le  Jeune  prince 
parle  avec  enthonsiume  de  cette  corruptrice,  qu'il 
nomme  son  amie»  Parmi  les  nombreux  exemples 
qu'offrent  ces  extrait  nous  n'en  choisirons  que  deux, 
asseï  signiflcatifs.  U  S5  décembre  1790.  il  écrit  : 
f  Edouard  m'apporta  un  billet  de  mon  amie,  qui, 
pour  me  consoler  de  ce  qu'elle  m'avait  renvoyé  de 
Belle-Chasse,  me  promettait  qu'elle  me  guiderait  dans 
sa  chambre  les  soirs  qu'elle  n'aurait  pas  de  monde,  et 
que  je  n'irais  pas  le  lendemain  à  l'Hôtel-Dieu.  Cette 
promesse  et  les  expressions  tendres  de  son  billet  m'ont 
comblé  de  joie,  i  Une  autre  fois  (le  S2  mai  1791), 
il  écrit  :  ff  0  ma  mère,  que  Je  vous  bénis  de 
m'avoir  préservé  de  tous  ces  maux,  en  m'inspirant  des 
sentimenU  de  religion  qui  font  ma  force.  Si  Je  n'avais 
pas  la  certitude  d'une  seconde  vie,  et  si  Je  ne  savais 
que,  de  ma  part,  une  fkute  de  ce  genre  serait  un  coup 
de  poignard...  »  Ainsi,  luxure  et  dévotion.  Cette 
Phryné  était  la.  gouvernante  des  enfluts  de  Louis- 
Phillppe-Joseph  d'Orléans,  désignée  dans  les  ExtraiU 
du  Journal  du  Jeune  prince  sous  le  Aom  de  madame  de 
Sillery.  et  qui  n'était  autre  qoe  la  célèbre  madame 
SiUery  de  Genlis.  Sa  correspondance  avec  le  jeune 
prince  serait  une  lecture  bien  édifiante,  mais  cette 
digne  mère  de  VEgliseti  eu  le  soin  de  la  détruire  de 
bonne  heure. 

V Extrait  du  Journal  que  nous  venons  de  citer  a 
été  réimprimé  peu  après  1830.  sous  ce  titre  :  i  Un 
an  de  la  vie  de  Louis-Philippe  I*',  écrit  par  lui-même. 
ou  Journal  authentiqua  du  due  de  Chartres  (1).  « 
1790-91.  Paris,  Perrotin,  1831.  ln-8  de  123  pages. 


(1)  En  venant  au  monde,  le  fils  aîné  de  Louis-Phi. 
lippe  Egalité  fut  nommé  due  de  Valou;  en  octobre 
1785.  on  lui  donna  le  titre  de  duc  de  Chartree  ;  après 
la  mort  de  son  père,  il  prit  celui  de  duc  d'Orléam. 


T 


%  tf,,  et  des  fh«menU  très-oarieos  de  ce  i 

été  reproduite  par  le  Halionel,  mméro  da  13  août 

1847. 

II.  Apologie  de  la  Révolution  française 
et  de  ses  admirateurs  anglais,  en  répôn:se 
aux  attaques  d'Edmond  Burke,  avec  quel- 
les remarques  sur  le  dernier  ouvrage  de 
de  ùtlonne;  par  Jacques  Mackintosh. 
Ouvrage  traduit  de  l'anglais  sur  la  3«  édi- 
tion (littéralement  par  le  duc  de  Giartres, 
revu  et  corrigé  par  A.  Pievre).  Paris, 
F,  Buisson.  1792,  in-8  de  36â  pages  y 
compris  la  table  des  matières. 

Ce  livre  est  la  traduction  de  celui  qui  parut  «b  anglais, 
sons  le  titre  de  «  Vindicis  Gallic»,  or  a  Defence  of  ihe 
french  révolution  and  its  english  admirera,  aguinst  the 
accusation  of  Edmnnd  Burke,  induding  sqme  stridar» 
on  the  late  productions  of  Calonne  >.  tondon,  1791, 
in-8. 

La  traduction  de  cet  ouvrage  dans  notre  langue  valst 
à  son  auteur,  de  la  part  de  TAssembléc  nattoiiale,  te 
titre  honorifique  de  citoyen  français. 

Une  circonstance  curieuse  se  ratta^Jie  à  la  tndoctîM 
de  cet  ouvrage.  On  lit  à  la  page  341  du  second  voIibp 
des  «  Memoirs  of  sir  James  Mackintiosh  >,  publiéî  par 
son  fils,  qui  est  fellow  dans  un  des  collèges  d'Oxtyrd. 
un  extrait  de  son  Journal,  qui  dit  v  qn'ajant  été  iofiié 
à  dîner  en  1806  ches  le  duc  d'Orléans,  qui  alon 
habitait  Twickenham.  ce  prince  lui  apprit  qu'il  atait 
autrefois  traduit  une  grande  partie  de  su  réfutstîoo  de 
Burke  »,  Or,  voici  ce  que  nous  a  appris  Louis-Philippe 
lui-même  sur  la  part  qu'il  a  eue  i  la  tradurtion  de 
l'ouvrage  de  Mackintosh.  Ces  renseignements  sont  tir^ 
de  l'extrait  du  Journal  du  duc  de  Chartres,  cité  prM- 
demment. 

8  janvUr  (1790).  «  J'ai  été  hier  maUn  à  l'Assen- 
blée,  aux  Jacobins,  à  6  heures.  H.  de  NoaUles  a  pré- 
senté un  ouvrage  sur  la  Révolution  de  M.  Joseph  Tewer 
(lises  Jacques  Mackintosh),  en  réponse  à  oeloi  de 
M.  Burke  ;  il  en  a  fait  un  gnnd  éloge  et  a  proposé  de 
m'en  nommer  traducteur.  Celte  proposition  a  éié  ic- 
cueillie  par  de  nombreux  applaudissements  ;  j'ai  accepié. 
comme  un  nigaud,  en  témoignant  la  crainte  que  j'anis 
de  ne  pas  pouvoir  parvenir  à  remplir  leurs  vues.  Je 
suis  rentré  à  sept  heures  un  quart.  Le  soir,  mon  père 
m'a  dit  qu'il  ne  le  voulait  point,  et  qoe  je  me  déga- 
geasse dimanche  aux  Jacobins,  j'exécuterai  ses  ordres  ». 

10  janvier.  «  J'ai  dîné  à  Belle-Chasse  avec  les 
députés  ordinsires,  et  de  plus  M.  de  la  Toache.  Le 
DOir,  j'ai  été  aux  Jacobins  avec  MM.  do  SiUery  et 
Voidel  :  J'ai  dit  (par  ordre  de  mon  père)  ftts  n'iUnt 
pas  en  état  de  faire  un  ouvrage,  je  ne  me  ekargerài 
qiêe  de  la  traduction  littérale,  et  Piegrt  la  réO- 
gérait  et  y  mettrait  son  wm.  Cette  proposition  a  étt 
adoptée.  » 

_  a  janvier.  «  J'ai  passé  hier  toute  la  journée  à 
Belle-Chasse  à  faire  ma  traduction.  » 

Dans  un  exemplaire  que  nous  avons  tenu  entre  les 
mains  et  que  l'on  suppose  avoir  appartenu  au  doc  de 
Chartres;  au  bas  de  la  première  page  de  l'introdactioa 
de  l'auteur  anglais  (qui  en  forme  doue),  aons  amos 
trouvé  un  paraphe  manuscrit  qui.  nous  a4-ott  assuré, 
malgré  la  différence  des  époques,  a  encore  de  l'analegie 
avec  les  paraphes  de  l'ex-roi,  dans  la  signature  dei 
lettres  closes  qu'il  adressait  aux  chambres. 

La  traduction  fidèle  de  l'introduction  de  Ytaim 
anglais  a  dû  porter  le  prince,  après  1814,  à  ne  pas 


945 


LOUIS-PHILIPPE 


LOUIS-PfflLIPPE 


946 


s'AToncf  pour  le  tiadodear  du  livre  de  VbckinUMh,  sar- 
toal  par  rapport  à  ce  paragraphe  par  leqael  finit  I'id- 
trodaction  : 

V  Le  eomte  d'Artois  (1).  ee  digne  rejeion  da  grand 
Henri,  éamle  dei  Ba^fard  et  des  Sidney,  nouveau  mo- 
dèle de  la  chevalerie  Atançaise,  doit  partir  de  Turin^avec 
dix  mille  chevaliers,  pour  délivrer  la  sans-pareille  et 
immacnlée  Antoinette  d'Autriche  de  la  dure  captivité 
où  elle  a  été  si  longtemps  tenue  dans  les  murs  des 
Tuileries,  et  pour  la  soostraire  aux  armes  des  cheva- 
liers peu  courtois  de  Paris,  et  aux  enchantements  de 
ces  somlires  magiciens  de  la  démocratie.  » 

III.  Mémoires  du  général  Dumouriez, 
écrits  par  lui-môme.  (Livres  VII  et  VIU.) 
Hambourg.' il9é,  2  vol.  in-8,  ei  Londres 
(Paru),  Ï794,  2  vol.  in-8. 

On  assure  que  le  duc  d'Orléans  a  été  pour  beaucoup 
dans  la  rédaction  de  ces  Mémoires,  et  c'est  très-vrai- 
semblable  :  les  deux  transfuges  ont  dû  s'entendre  pour 
leur  josUfleation  commune.  Les  deux  éditions  que  nous 
citons  diffèrent  beaucoup  de  la  réimpression  de  4822, 
en  4  vol.  in-8,  augmentée  et  singulièrement  corrigée 
par  le  général. 

IV.  Deux  Lettres  à  la  duchesse  d'Or- 
léans, sa  mère. 

Imprimées  l'une  et  l'antre,  p.  453  A  157  de  l'Ex- 
pliration  de  l'énigme  du  roman  (de  Montjoie)  intitulé  : 
<  Histoire  de  la  conjuration  de  Lonis-Philippe-Joseph 
d'Orléanis  »,  (par  Rouzetde  Folmont,  ex-conventionnel). 
Yerediithal  (Parig).  s.  d..  k  part.  in-8.  Très-rare (2). 

La  première  lettre  est  datée  de  Frédérickstadt .  le 
4  S  août  4796;  la  seconde  est  datée  de  Hambourg,  à 
bord  d'un  b&timent  en  partance  pour  l'Amérique,  le 
45  septembre  de  la  même  année. 

Dans  la  première  de  ces  lettres  (45  aoftt  4796),  le 
doc  d'Orléans  écrivait  à  sa  mère  qu'il  allait  faire 
imprimer  un  petit  écrit,  dans  lequel  il  se  proposait  de 
rétablir  dans  leur  intégrité  une  partie  des  faits  que 
H"»  de  Genlis  avait  tronqués  dans  le  «  Précis  de  sa 
conduite  pendant  la  Révolution  m  {Hambourg,  4796, 
in-S  et  in-42).  Dans  la  seconde  lettre,  du  45  sep- 
tembre, le  dne  dit  à  sa  mère  qu'il  joint  i  sa  leUre  son 
fetit  écrit. 

Cet  écrit,  imprimé  à  Frédérickstadt  on  à  Hambourg, 
n'«3t  pas  venu  à  notre  connaissance. 

V.  Lettre  adressée  par  M.  le  duc  d'Or- 
léans à  révéque  de  Landaif  (Richard  Wat- 
son)  à  l'occasion  de  l'Oraison  funèbre  du 
duc  d'Enghien,  prononcée  à  Londres.  Itetée 
de  Twickenham,  ce  28  juillet  i804. 

Cette  lettre  a  été  imprimée  d'abord  dans  le  tome  I, 
p.  279.  de  la  Bibliothèque  historique,  ou  Recueil  de 
BUiériaux  ponr  servir  à  l'histoire  du  temps  (Paria, 
4818),  et  reproduite  ensuite  par  les  principales  feuilles 


(1)  Ce  digne  rejeton  du  grand  Henri,  Galonné, 
p.  443  ;  —  Un  nouveau  modèle  de  la  chevalerie  firan- 
çaise.  mé.,  p.  444. 

(2>  On  ne  connaît  à  Paris  que  trois  exemplaires  de 
cet  ouvrage,  qui  a  été  écrit  sur  la  demande  de  la 
tuaille  d'Orléans.  Le  pAmier  est  &  la  bibliothèque  du 
Loevre;  le  second,  à  l'ancienne  bibliothèque  de  la 
Chambre  des  députés  ;  le  troisième  dans  la  biblioUièque 
particulière  de  M.  Beochot.  ancien  bibliothécaire  de  la 
Chambre. 


quotidiennes  de  la  capitale,  et  aussi  dans  f  le  Livre 
terrible  »  de  M.  Martin  du  Theil. 

C'est  une  lettre  politique  à  propos  d'une  oraison 
ftanèbre.  On  y  trouve  ces  deux  singuliers  passages  : 

...  «  J'ai  quitté  ma  patrie  de  si  bonne  heure,  que 
J'ai  à  peine  les  habitudes  d'un  Français,  et  Je  puis  dire 
avec  vérité  que  je  suis  atttché  à  l'Angleterre,  non-seu- 
lement par  la  reconnaissance,  mais  aussi  par  goût  et 
par  inclination.  C'est  bien  dans  la  sincérité  de  mon 
cflBur  que  Je  dis  :  pnissé-je  ne  jamais  quitter  cette  terre 
hospitalière  I  * 

...  «  DtM  réformée  faUet  à  propot  peuvent  être 
ean»  danger;  maie  la  rétiitanee  aux  réformes  te 
termine  le  plut  touvent  par  det  révolutiont  » . 

Quarante -quatre  ans  pins  tard  le  roi  des  Français  se 
bisait  chasser  de  son  trdne  pour  avoir  oublié  l'opinion 
très-Judicieuse  d'un  jeune  prétendant,  alors  très-peo 
probable,  an  trène  de  France. 

Pendant  la  Restauration,  il  avait  entendu  de  perfides 
flatteurs  de  la  royauté,  les  ultramontains,  qui  la  pous- 
saient à  une  forte  résistance,  répéter  :  que  le  souverain 
qui  laisse  mettre  son  autorité  en  litige,  l'abandonne  ;  — 
que  les  souverains,  en  abandonnant  une  partie  de  leur 
ponvoir,  ne  réussissent  qu'à  irriter  des  désirs  à  demi 
satisfaits,  et  à  légitimer  les  factions  ..  (4).  n  voulut 
faire  l'application  de  ces  préceptes;  mais  les  temps 
étaient  changés  ;  les  flatteurs  n'encourageaient  que  le 
chef  de  la  légitimité  :  ils  se  firent  batUéophaget  ponr 
celui  qui  n'était  qu'un  usurpateur  :  ils  conspirèrent 
contre  lui  ponr  rétablir  la  légitimité  chassée  de  France, 
et  retrouver  leur  ancienne  puissance.  Le  24  février 
4848,  ils  firent  très-étonnés  d'avoir  travaiUé  pour 
d'autres. 

Ce  n'est  pas  du  reste  la  seule  fois  que  les  opinions 
du  jeune  homme  se  soient  trouvées  en  contradiction 
avec  celles  du  vieux  roi  parjure.  On  lit  dans  l'extrait 
de  son  journal  (cité  sous  le  n«  4),  à  la  date  du  20  juin 
4794  :  ff  Je  vous  déclare  qu'autant  je  respecte  un 
ancien  militaire  qui  porte  la  marque  des  services  qu'il 
a  rendus  à  sa  patrie,  autant  je  méprise  celui  qui  passe 
sa  vie  dans  les  antichambres  pour  obtenir  un  rubsn 
bleu.  Voilà  mon  opinion  sur  les  distinctions  honori- 
fiques. »  —  On  n'a  point  oublié  les  noms  des  mili- 
taires qui  ont  gagné  leurs  épaolettes  dans  les  anti- 
chambres de  l'ex-roi. 

VII.  Documents  historiques.  Lettres 
écrites  pendant  l'émigration  par  le  duc 
d'Orléans.  Paris,  de  Vimpr.  de  Vrayet  de 
Surcy,  1841,  in-8, 16  pag. 

Extrait  de  la  «  Gazette  de  France  *  du  4«r  janvier 
4844,  et  paginé  479-494. 

Vni.  Correspondance  d'un  prince  émi- 
gré. (Lettres  adressées  au  comte  d'Entrai- 
gues.]  Londres,  1835,  28  pages  autogr. 

Ce  sont  les  lettres  publiées  à  Londres  par  la  «  Con- 
temporaine »,  dans  le  journal  intitulé  :  c  le  Portefeuille 
français  ».  et  qui  ftarent  reproduites  à  Paris,  d'abord 
par  la  «  Gaiette  de  France  »,  le  43  janvier  4844.  et 
par  la  ff  France  »,  le  24  du  même  mois,  ensuite  par  le 
ff  National,  la  (Quotidienne,  le  Commerce  et  l'Echo 
flrançais.  » 

L'une  de  ces  lettres  est  datée  de  Palerme,  le 
17  avril  4808;  une  autre,  de  Cagliari,  du  20  mai 
4809  :  l'une  et  l'autre  sont  indignes  d'un  Français,  ne 


(4)  L'abbé  de  La  Mennais,  dans  le  ff  Drapeau  blanc  m  , 
en  4825,  article  à  l'occasion  dn  24  janvier. 


947 


LOUlS-PHlLlPPE 


iODIS-PIlILÏPPE 


948 


ni-il  pu  même  prince.  Il  est  bien  oerlain  qne  û.  en 
4830,  cet  letires  eussent  été  connnei,  le  dnc  d'Orléans 
n'eût  point  été  élevé  sur  le  pavois,  malgré  la  recom- 
mandation d'une  poignée  de  députés  présenta  à- Pariai 
l'époque  de  la  Révolntion  de  Juillet,  el  dont  la  plus 
grande  partie  trouvait  son  intérêt  k  cette  élévation  ;  ce 
qui  n'a  pas  empêché  cet  Harpagon-roi  de  faire  sonner 
bien  haut  qu'il  tenait  son  pouvoir  de  la  nation. 

1^  reproduction  de  ces  lettres  dans  toua  les  Journaux 
de  Paris  fut  attaquée  par  le  ministère  poblic.  qui  vou- 
lait les  faire  puser  comme  fausses  ;  les  génnta  de  la 
V  France  i  et  de  la  «  Gaxetia  de  Fnoce  •  Aireot  tra- 
duits devant  les  tribunaux. 

Sur  ces  débats,  voyea  la  brochure  intitulée  :  «  Procès 
réunis  de  la  France  el  de  la  GaxeUe  de  France  > . 
recueillis  et  mis  en  ordre  par  nn  avocil  i  fa  Cour 
royale  de  Paris  (M.  Auguste  Johannet).  Affaire  des 
lettres.  Audiences  de  la  Cour  d'assises  de  la  Seine 
des  24  avril  et  21  mai  1841.  Paris,  Th.  Pitrat, 
1841,  in-8  de  36  et  31  pages. 

De  son  côté,  c  l'Aigle,  journal  du  peuple  et  de 
l'armée  ».  dans  son  numéro  de  mars  1841,  (première 
année,  p.  60  et  suiv.),  nous  a  donné,  sous  le  titre  : 
c  Histoire  du  correspondant  de  Louis-Philippe  ».  des 
particularités  très-curieuses  sur  le  cher  comle  auquel 
les  letires  reproduites  par  les  Journaux  de  Paris,  ea 
1841.  étaient  adressées.  Nous  en  extrairons  seulement 
me  note  qui  fait  connaître  l'origine  de  ce  cher  comte. 

f  Né  dans  l'ancienne  province  de  Ronergue,  de  pa-« 
rnits  roturiers,  il  travestit  son  véritable  nom  d'Audenel 
en  celui  d'Audainel,  anagramme  de  celui  de  De  Launay, 
petite  propriété  qui  appartenait  à  sa  aère.  Sa  famille, 
ayant  acquis  par  succession  une  antre  propriété  appelée 
Entre-Aigues.  le  Jeune  Andenel.  suivant  l'exemple  d'une 
fouie  d'hommes  obscun,  s'affubla  lui-même  d'un  titre 
féodal,  et  parut  dans  le  monde  sous  le  nom  du  comte 
d'Entnigues.  Mais  alon  il  existait  encore  des  membres 
d'une  famille  noble  qui  pouvaient  disputer  Justement  ce 
nom  an  comte  de  nouvelle  fiibnque;  il  craignit  le  ridi- 
cule d'une  réclamation  el  d'un  procès,  et  supprima  la 
première  lettre  du  nom  qu'il  avait  usurpé.  Il  devint  et 
resta  comte  d'Antnignes  ». 

IX.  Mémoire  sur  la  défense  de  l'île  de 
Léon,  en  Espagne,  en  4810. 

Voir  le  i  Messager  »,  10  avril  1848. 

X.  Réflexions  sur  le  meilleur  usage  que 
l'Angleterre  puisse  faire  de  son  armée  de 
Sicile  dans  le  moment  actuel.  PaUrme,  ce 
30  octobre  1812. 

Imprimé  dans  le  «  Messager  ».n«*  des  5,  0  et 
13  avril  1848. 

XI.  Mon  Journal.  Événements  de  1815, 
par  Louis-Philippe  d'Orléans,  ex-roi  des 
Français.  Paris.  Michel  Lévy,  1848,  2  vol. 
i»'18,  format  anglais. 

Le  premier  volume  renferme  le  «  Journal  »,  du  5  an 
94  mars  1815  ;  le  second,  une  *  Correspondance  »  ap- 
partenant à  la  même  époque,  et  un  «  A|»peodice  ».  La 
correspondance  contient  vingt-deux  lettres,  savoir  : 

1.  Lettre  de  Louis  XVUl  au  duc  d'Orléans.  — 
S.  Lettre  du  duc  d'Orléans  à  Louis  XVUI.— 3.  Utlre 
du  duc  d'Orléans  an  comte  de  Blacas.  —  4.  Lettre 
du  duc  d'Orléans  au  prince  de  Talleyrand.  —  5.  Let- 
tre du  comte  de  Blacas  an  duc  d'Orléans.  ~  6.  Lettre 
de  Louis  XVUI  au  duc  d'Orléans.  —  7.  Lettre  du  duc 
d'Orléans  à  Louis  XVm.— 8.  LeUre  du  duc  d'Orléans  an 


prince  de  Talleyrand.  —  9.  LeUie  du  duc  d'Orléa»  a 
comte  de  Blacas.  —  10.  Lettre  du  comte  de  LaXl^- 
Tollendal  au  duc  d'Orléans.  —  11.  Lettre  du  der 
d'Orléans  au  comte  de  LalIy-ToUendal.  —  13.  Ui\n 
du  duc  d'Orléans  à  sir  Charles  Stoarl.  —  13.  Lettre 
du  duc  d'Orléans  an  duc  de  Wellington.  —  14.  Lrttre 
de  sir  Charles  Stuart  au  duc  d'Orléans.  —  15.  LeLrr 
du  duc  d'Orléans  i  sir  Charles  StnarU—  16.  The  dokc 
of  WeUington  to  the  duke  o(  Orléans.  —  16.  Tradac- 
tion  de  la  susdite  leUre.  —  17.  Uttre  dn  duc  d'Or- 
léans au  duc  de  Wellington.  —  18.  Lettre  de  mf 
Charles  Stuart  an  duc  d'Oriéans.  —  19.  Lettre  da  6at 
d'Orléans  è  sir  Charles  Stuart.  —  20.  Lettre  dn  css^u 
Thibault  de  Montmorency  an  dur  d'Orléans.  —SI .  Lettre 
du  due  d'Orléans  au  comte  de  Montmorency. — 2S.  la- 
tre  dn  duc  d'Orléans  à  Louis  XVIU.  VAfpenâiu  est 
composé  des  pièces  suivantes  :  1 .  AvertisscmeaL  — 
8.  Déclaration  dn  congrès  de  Vienne,  en  date  de 
13  mars  1815.  —  3.  Ordonnance  dn  roi  de  France. 
—  4.  Note  sur  ces  ordonnances.  —  5.  Relatk»  dis 
événements  qui  se  sont  passés  avant  et  depuis  \< 
80  mars  1815,  publiée  à  Gand  le  14  avril,  mtm* 
année.  —  6.  Note  sur  celte  relation. 

Plusieurs  feuilles  quotidiennes  de  t>aris  donnèrent  ^\t 
longs  fragments  de  ce  Jourmii,  ■  le  Siècle  >  eeue 
antres,  dans  son  n»  dn  9  décembre  1848.  Un  anaeo 
familier  des  Tuileries,  un  professeur  des  jeunes  priâtes, 
un  membre  de  la  camarilla,  M.  Cnvillier-Flenry  ^  sa 
mot,  a  publié  dans  le  «  Journal  des  DébaU  »,  lenill^- 
ton  dn  25  novembre,  une  apologie  complète  de  r«i- 
vrage  de  son  ancien  maître  et  des  inconttttabla  U- 
VMifinagei  A'abiU^alion  palHoltfue  qu'il  renferme! 
c  Ce  livre,  d'une  sincérité  si  attachante,  et  qui  b>.4 
offensant  pour  personne,  jette,  sans  y  prétendre,  lae 
éclatante  lueur  de  dévouement  patriotique  sur  le  ^)# 
chef  de  la  maison  d'Orléans.  11  révèle,  dès  1^15.  ttùt 
kallianœ  du  prince  et  du  citoyen,  cette  rare  union  des  ver- 
tus acquises  et  des  aptitudes  héréditaires  que  la  uâiuis 
a  couronnées  librement  en  1830,  qu'elle  a  délùiséeses 
1848.  N'importe  l  C'est  là  nn  caractère  inallérabk  ;  e i 
ni  la  main  violente  d'une  révolntion,  ni  les  injures  ée^ 
romanciers,  ni  l'exil,  ni  le  prestige  d'une  voix  éfe- 
queute,  n'auront  la  puissance  de  l'effacer  1  » 

Qui  croirait  que  M.  Cnvillier-Fleury  perte  du  BèBh> 
prince  citoyen  auteur  des  lettres  déshonorantes  écrll^<^ 
pendant  l'émigration,  et  adressées  à  oa  misénhle  dr 
d'Antraigues ,  et  pourtant  cher  comte  de  récrinja 
princier  ? 

Quoi  qu'il  en  soit,  le  critique  du  c  Journal  des  Débati  • 
nous  donne  un  renseignement  pour  l'histoire  liltérâir 
de  Louis-Philippe,  et  nous  allons  le  reproduire. 

c  Le  «  Journal  de  1815  »  avait  été  déjà  imprisii^. 
mais  il  était  resté  inédit.  Voici  comment.  Le  duc  d'Or- 
léans, se  trouvant  à  Twickenbam  à  cette  époqae.  evt 
l'idée  d'écrire  un  exposé  de  sa  conduite  avant  et  pn- 
dant  lesCent-Jours.  Tout  le  monde  sait  que  la  riactiot 
qui  avait  succédé  à  l'éphémère  triomphe  de  Napolèja 
n'avait  pas  épargné  le  duc  d'Orléans.  On  aurail  bin 
voulu  mettre  sur  son  compte  quelques-uns  des  grieit 
qu'on  avait  contre  le  parti  libéral  tout  entier.  Oa  par- 
lait de  la  tiédeur  dn  prince  quand  il  avait  bllu  rcsisis 
à  Bonaparte,  de  sa  lenteur  quand  il  avait  fallu  rentrer  i 
la  suite  d'une  invasion.  Peu  s'en  fallait  qu'on  neTaca- 
tki  de  trahison.  Le  duc  d'Orléans  songea  à  se  défeo- 
dre.  Un  de  ses  aides  de  camp  prit  un  brevet  d'impri- 
meur k  Londres.  La  défense  du  prince,  écrite  de  » 
main,  fut  imprimée  sous  ses  yeux.  L'édition  tout  eotière 
fut  enfermée  dans  nne  malle  pour  être  publiée  en  Fraue 
si  le  soin  de  son  honneur  l'exigeait,  pour  rester  s<^ 


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LOUIS-PHIUPPE 


LOUIS-PHIUPPK 


950 


crèu  si  les  eireonsUnces  rendaient  la  pabUcation  ino- 1 
tile.  C'esi  en  effet  ce  qui  arriv».  On  s'arrèU  prodem- 
ment  snr  U  pente  qui  condnisait  aux  abîmes.  Le  duc  1 
d'Orléans  reTïnt  en  France,  elle  c  Journal  de  1815  » 
oe  sortit  pas  de  sa  cachette.  11  fallait  la  main  violente 
et  l'indiscrète  cnriosité  d'une  révolation  pour  l'en  tirer. 
•  Ce  livre  a  été  publié  sans  la  permission  de  son  au- 
teur. La  raison  en  est  bien  simple  :  l'auteur  avait  été 
roi  des  Frangau  et  il  ne  l'éUit  plus.  Tout  éUit  permis 
contre  lui  dans  ce  généreux  pays  de  France,  même  de 
publier  ses  manuscriu  sans  son  aven.  Cela  s'appelle  le 
droit  des  barricades.  J'ignore  quel  était  celui  des  édi- 
teurs sur  le  c  Journal  »  du  roi  Louis-Philippe.  Quoi 
qu'il  en  soit,  on  a  fait  pis  depuis  la  révolution  de  fé- 
Trier  :  publier  des  livres,  cela  vaut  mieux,  en  effet,  que 
de  les  brûler  a. 

XII.  Notices  historiques  sur  les  tableaux 
appartenant  à  S.  A.  R.  Mgr  le  duc  dOr- 
léans.  Paris,  de  Vimprimerie  de  Gaultier- 
Laguionie,  1823-26,  4  vol.  in-8. 

Le  premier  volume  porte  pour  Utre  :  «  Catalogue 
historique  et  descriptif  a. 

Ce  lirre.  publié  sous  le  nom  de  M.  Vatont.  est  du 
doc  d'Orléans,  ou  du  moins  paratt-il  y  avoir  eu  grande 
part  :  il  est  certain  que  ces  quatre  volumes  contiennent 
plusieurs  morceaux  de  poésie  (1)  et  des  notices  hîsto- 
riqnes  qui  ont  le  duc  d'Orléans  pour  auteur.  Pour  ap- 
puyer cette  opinion,  nous  ajouterons  que.  dans  un  de 
ses  voyages  en  France,  le  roi  l'a  donné  à  l'nn  de  nos 
plus  savanU  bibliothécaires  (Ch.  Weiss.  de  Besançon) 
comme  son  ouvrage  :  antérieurement  à  ce  voyage,  nous 
avions  eu  soos  les  yeux  des  feuillets  du  manuscrit  qui 
étaient  eo  la  possession  dn  chimiste  Jolia  Fontenelle,  et 
éUient  tongaement  annotés  de  la  main  propre  du  due 
d'Orléans. 

Il  en  a  été  tiré  quinze  exemplaires  sur  format  in-fol. 
écu.  lesquels  ont  été  destinés,  aussi  bien  que  ceux 
iB-8.  à  des  présents. 

XIII.  Catalogue  général  des  portraits 
formant  la  collection  de  S.  A.  R.  Mgr  le 
duc  d'Orléans  au  i*'  mai  1829.  Paris,  de 
r  imprimerie  A.  Guyot  et  Scribe,  1830, 4  v. 
in-8. 

Le  duc  d'Orléans  possédait  une  très^rande  collet- 
tioD  de  portraits  ;  pourtant  celle  de  l'un  des  célèbres 
libraires  frères  De  Bure  la  surpassait  en  nombre. 

Loois-Pbilipppe  eut,  fort  Jeune,  la  passion  d'écrire. 
L'extrait  de  son  journal  que  nous  avons  dté  sous  le 
Vf*  I  suffirait  pour  l'attester,  quand  lui-même  ne  se 
serait  pas   révélé  comme  écrivain  dans  ledit  extrait. 


(1)  On  a  dit  précisément  que  ces  morceaux  de  poésie 
ne  pouvaient  être  du  duc  d'Orléans  ;  la  note  finale  de 
cette  première  époque  établit  pourtant  que,  Jeune  en- 
core, le  duc  d'Orléans  faisait  des  vers.  Il  y  a  plus,  nous 
Knmnes  porté  à  croire  que  les  deux  chansons  erotiques 
le  «  liaire  d*Eu  >  et  c  TÉcu  de  France  >.  attribuées, 
dus  ces  derniers  temps,  à  M.  Vatout.  frère  de  bricole 
de  Louis-Philippe,  pourraient  être  dn  dernier.  Le  fa- 
meux Rousselin,  depuis  comte  (Corbeau)  de  Saint-Albin, 
avait  épousé  en  secondes  noces  la  fille  du  docteur  Marc, 
médecin  de  Louis-Philippe,  et  l'ancien  membre  du  Co- 
mité de  Salut  public  nous  a  affirmé  que,  lorsque  son 
beau-père  se  trouvait  en  tète-à  tète  avec  son  royal  client, 
ce  dernier  oubliait  quelquefois  sa  sordidilé  pour  s'en- 
tretenir avec  ion  médecin  de  sujets  assex  erotiques. 


U  SI  février,  il  dit  :  c  hier  matin,  j'ai  été  chez  M.  Mil- 
lin,  l'auteur  de  la  c  Chronique  >  :  je  voulais  le  prier 
de  mettre  dans  son  journal  un  article  tur  la  rétidence 
de»  fonctonnaire*  publiC9;'i\  y  a  consenti  >.  —  Le 
4  août  1791.  il  dit  :  j'ai  été  an  club  (des  Jacobins),  où 
j'ai  lu  un  diëcours  tur  l'abolition  du  ordre*  :  on  en 
a  ordonné  l'impression  ».Lors  de  rémigration,  n'a-t-il 
écrit  que  ce  que  nous  avons  citéf  Le  maître  de  langues 
et  de  mathématiques  dn  collège  de  Reichenau.  dans  les 
Grisons,  n'a-t-il  pas  fait  imprimer  quelques  récrimina- 
tions contre  la  France  et  ses  hommes?  Ce  n'est  pas  vrai- 
semblable. Ce  qu'il  y  a  de  certain,  c'est  que.  pendant 
l'émigration .  le  duc  d'Orléans  écrivit  ses  «  Mémoires  », 
dont  un  exemplaire  a  été  découvert  aux  Tuileries  {mt 
le  peuple.  le  Si  février,  et  un  second,  le  25.  I 
Nenilly  ;  l'un  et  Tautre  ont  été  mis  en  lien  de  sftreté. 
Si  ces  c  Mémoires  >  ont  été  écriu  avec  la  f^nchise  de 
Rousseau  dans  ses  «  Confessions  > .  ils  doivent  être  bien 
dégoùUnU  à  lire.  Espérons  que.  pour  l'édification  des 
partisans  à  une  monarchie  quelconque,  on  les  fera  im- 
primer un  jour.  —  Le  11  mari  1845,  feu  Berriat- 
Saint-Prix.  doyen  de  TÉcoIe  de  droit,  remit  à  Louis- 
Philippe,  au  nom  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
France,  les  <  Mémoires  »  composant  la  nouvelle  série 
des  travaux  de  cette  société.  Dans  ceUe  entrevue.  L^is- 
Philippe  dit  à  l'académicien  que  l'élude  des  aaUquités 
avait  quelquefois  occupé  ses  loisirs  ;  que.  dans  les  loin- 
Uios  voyages  de  sa  jeunesse,  il  avait  trouvé  une  ins- 
cription portant  les  célèbres  initiales  S.  P.  Q.  R..  ce 
qui  semblait  indiquer  que  les  Romains  avaient  pénétré 
dans  une  partie  du  nord  de  l'Europe  que  l'on  ne  croyait 
pas  qu'ils  eussent  visitée.  «  J'ai  dessiné  cette,  inscrip- 
tion. conUnua  Louis-Philippe,  et  je  dois  l'avoir  encore 
quelque  part,  avec  les  observations  qu'elle  m'a  suggé- 
rées (1)  »,  —  En  1846.  Louis-Philippe  avait  à  sa 
table  un  prélat  de  province  qui  sollicita  son  appui  pour 
un  jeune  homme  de  sou  diocèse  qui  voulait  présen^r 
au  Thé&tre-Français  une  tragédie  de  sa  composition. 
Quel  est  le  sujet?  dit  Louis-Philippe.  —  «  Le  comte 
Julien  »  (ou  le  roi  Rodrigue).  —  J'acquiesce  avec  d'au- 
tant plus  de  plaisir  que.  dans  ma  Jeunesse,  j'ai  traité 
le  même  sujet.  Louis-Philippe,  comme  Thulssie^  Jovial, 
avait  fait  des  chansons  sur  tout. 

n. 

DEUXIÈME  ÉPOQUE.   4830-1848. 

XIV.  Lettre  de  Louis-Philippe  à  Nicolas. 
Paris,  19  août  1830. 

Imprimée  dans  l'ouvrage  intitulé  :  «  Les  Grandeur» 
de  la  patrie  et  de  ses  destinées  en  présence  des  révo- 
lutions et  des  puissances  en  1840  »,  par  A.  Madrolle. 
2*  édition.  ParU,  Del/oye.  1840.  in-8,  p.  100-108. 
A  la  suite  est  la  «  Réponse  à  S.  M.  le  roi  des  Fran- 
çais »,  en  date  du  18  septembre  1830. 

XV.  De  rOpposition  en  1832 /par  Al- 
phonse Pépin,  avocat.  Paris,  de  timprime- 
rie  de  Barbier,  1832,  in-8,  96  pag.  —  Sec. 
édit.,  revue  et  augmentée.  Parts,  Dezau- 
che,  Delaunay,  Planche,  1832,  in-8  de 
132  pag. 

Alph.  Pépin. avocat,  fut  un  scribe  de  Louis-Philippe  ; 


(1)  Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  de  M.  Berriat- 
SainUPrix.  par  M.  Taillandier,  député.  {ParU,  184J). 
ia-8.  p.  28-29. 


951 


LOUÏS-PHIUPPE 


LOmS-PHIUPPE 


des  personnes  bien  informées  le  savent  :  il  a  rédigé  sur 
les  notes  de  son  maître  non-senlement  cet  ouvrage, 
mais  encore  tons  ceux  qui  portent  son  nom.  et  soumis 
ensuite  sa  rédaction  an  roi  des  barriatdet.  Pépin, 
ayant  un  collaborateur  royal,  pensait  devenir  nn  jour 
minisire  d'État;  on  le  Ot  bibliothécaire  de  madame 
Adélaïde.  Il  a  pu  dire  avec  Béranger  :  Ahl  monsei- 
gneur, quel  honneur  1  L'infortuné  collaborateur  du  roi 
du  Juste-milieu  mourut  en  décembre  1842,  d'une  am- 
bition de  portefeuille  rentrée. 

XVI  Les  Barricades  en  i832,  par  Al- 
phonse Pépin,  avocat.  Paris,  Delaunay, 
Planche,  183i,  in-8,  78  pag. 

Antre  production  du  scribe  du  chitean. 

XVII.  Notes  de  la  Correspondance  se- 
crète de  Louis-Philippe  avec  Talleyrand. 
9  pag.  autogr. 

•  Publiées  k  Londres,  en  1839,  par  les  soins  de  la 
Contemporaine,  dans  le  journal  anti-philippiste  qui  pa- 
raisait  dans  eetta  capiulesous  le  titre  de  c  Portefeuille 
français  ». 

Ces  notes  remontent  aux  premières  années  de  la  ré- 
volution de  1830.  et  montrent  que  dès  cette  époque 
l'avenir  était  engagé,  imprudemment  peutrètre.  sur  les 
points  suivants  : 

U9  traitét  de  1815  déeltiréê  inviolabUt. 

La  fortificatUm  de  Parit  eomme  moyen  de  conte- 
nir, la  capitale. 

L* abandon  d'Alger  promis  à  l'Angleterre. 

L'alliance  anglaite  comme  prix  de  cet  abandon. 

L'abandon  de  la  Pologne. 

Ces  notes  ont  été  publiées  dans  le  n«  du  24  janvier 
1841  de  c  la  France  ».  en  même  temps  que  les  lettres 
dtées  sous  le  n«  vin.  IjOS  éditeurs  avaient  intitulé  les 
fkigments  qu'ils  publiaient  :  i  La  politique  personnelle 
de  Louis-Philippe  expliquée  par  lui-même.  » 

XVIII.  Un  Électeur  de  Paris  (Louis-Phi- 
lippe) au  général  Lafayette  (sur  le  pro- 
gramme de  l'Hôtel  de  Ville).  (De  impri- 
merie Paul  Henouard,  Paris,  tous  les  li- 
braires, 30  juin  1832,  in-8, 19  pag. 

Lettre  peu  digne  contre  le  général  Lafayette.  qui. 
dupe  comme  tant  d'autres,  a^ait  présenté  en  1830.  an 
peuple  parisien,  le  duc  d'Orléans  comme  la  meilleure 
des  républiques. 

Nos  c  Supercheries  littéraires  dévoilées  »,  col.  1219 
et  suiv.,  ont  reproduit  en  grande  partie  cette  Lettre 
où  toute  pudeur  est  entièrement  bannie. 

XIX.  Deux  ans  de  règne.  1830-1833, 
par  Alphonse  Pépin,  avocat.  Paris,  Alex, 
mesnier,  1833,  m-8.  —  Seconde  édition, 
revue  et  augmentée  de  documents  nou- 
veaux. Paris,  le  même,  1833,  in-8  de 
1,488  pages. 

c  C'est  une  réfutation  semi-offlcielle  du  livre  de 
M.  Serrans,  sur  la  révolution  de  1830.  L'auteur,  si 
nous  ne  nous  trompons,  a  publié,  en  1832,  une  bro- 
chure pour  démontrer  la  parfaite  légalité  de  l'état  de 
aiége.  M.  Pépin  a  été,  nous  assore-t-on,  aidé  dans  son 
travail  par  quelques-uns  des  ministres  actuels  et  par 
S.  M.  Louis-Philippe,  et  il  est  difficile/  en  effet,  de 
supposer  qu'une  antre  personne  que  S.  M.  Louis- 
Philippe  ait  fourni  les  notes  sur  lesquelles  ont  été 
écrites  quelques  scènes   de   Neuilly,    quelques    con- 


versations de  l'H6tel  de  Ville,  en  1830.  et  swtoat 
la  fameuse  entrevue  du  6  juin,  entre  les  députés  da 
Compte  rendu  et  le  roi  vainqueur  de  l'insarrectioa  df 
SaintpMéry.  Malgré  cette  royale  coUaboratioa,  le  livre 
de  M.  Pépin  est  loin  d'offrir  riulérèC  des  divers  ou- 
vrages qu'il  a  pour  objet  de  réfuter,  etc.  etc.  —  D  y  a 
de  très-dair  et  de  très-fiicile  à  saisir  dans  cette  «ès- 
cure  et  vulgaire  compilation  du  palais,  des  caioaniÊs 
contre  les  adversaires  de  la  royauté  dn  7  aoftt.  de  • 
«National,  16  aoftt  1833.» 
Le  «  NaUonal,  »  d'après  ce  que  nous  avuaa  di:. 
n«  XV,  était  à  demi  informé  :  aiqoard'bui,  c*est  un  se- 
cret de  comédie. 

XX.  Discours,  allusions  et  réponses  de 
S.  M.  Louis-Philippe,  roi  des  Praocais. 
avec  un  sommaire  des  drconstances  qtii 
s'y  rapportent.  Extraits  du  «  Moniteur  » 
(1830-47).  Paris,  de  fimpr.  de  l/«  Aoûsse, 
1833-47,  17  vol.  in-^. 

Un  recueil  de  maximes  extraites  de  ces  Diecann, 
Allocutions,  etc.,  a  été  imprimé  sons  ce  titre: 

«  Code  des  rois.  Pensées, et  opinions  d'un  printe 
souverain  sur  les  affaires  de  l'État  ».  publiées  par  B.  Pak 
GNON.  Parie,  Cotillon,  1848,  in-lS  devmet  241 
pages. 

XXI.  Adresse  d'un  Constitutionnel  aux 
Constitutionnels.  Paris,  de  Vimpr.  de  F, 
DtdoM835,  in-8,  56  pag.  —  Seconde  édi- 
tion. Paris,  Firmin  Didot,  1835,  in-8, 
5Gpag. 

La  première  édition  est  anonyme  ;  la  seconde  a  pan 
sous  le  nom  de  M.  le  comte  de  Rsderer,  pair  de  Fran»  ; 
mais  des  personnes  qui  se  prétendent  bien  iafinmées 
affirment  que  le  comte  de  Reederer  n'a  été  que  le  prèle- 
nom  de  Louis-Philippe  pour  la  publication  de  cet  écrit. 

Cet  opuscule  a  donné  lieu  à  la  publication  du  sui- 
vant :  «  Adresse  d'un  vrai  constitntioonel  aux  vrats 
constitutionnels  ».  Paria,  Guillaumin,  mars  1835. 
in-8  de  32  pages.  —  Réimprimé  dans  la  mtm 
année. 

XXII.  Études  législatives,  par  M.  G.  N. 
(Navaro).  Paris,  M^  Arthus-Bertrand, 
1836,  in-8,  336  pag. 

M.  Navaro,  ainsi  que  Pépin,  avait  obtenu  uae  place 
an  Château  pour  prix  de  sa  plume  dévouée. 

XXIII.  Notice  des  peintures  et  sculptures 
du  Palais  de  Versailles  (par  Louis^Phi- 
lippe).  Paris,  de  l'impr.  de  CrapeUt,  1837, 
gr.  in-12,  460  et  80  pag..  plus  3  pians  li- 
thographies. 

Les  80  dernières  pages  sont  consacrées  à  la  acelp- 
lure. 

Ce  livre  a  été  réimprimé  avec  des  addiUons  a  4o 
augmentations,  sous  les  deux  titres  suivants: 

10  «  Notice  historique  des  peintures  et  sculptures  da 
palais  de  Versailles».  (Avec  des  notices  historiques  sur 
chaque  sujet.)  Paria,  de  l'imprimerie  de  L.-B.  The- 
moitinet  de,  1832.  grand  in-12  de  xx  et  638  pag» 
avec  3  plans. 

2«  «  Galeries  historiques  du  palais  de  Versailles». 
(Avec  des  notices  pins  amples  que  dans  les  précédentes 
éditions.)  Paria,  de  V imprimerie  de  Foin  et  Tk»- 
not,  1842,  grand  in-12  de  xvi  et  1018  pages  avec 
3  plans. 


933 


LOUIS-PHIUPPE 


LOUIS-PHILIPPE 


954 


Depuis  1830.  Lonis-Philippe.  dans  l'intérêt  de  U 
liste  civile,  avait  d^à  retn  Um  les  livrets  da  Musée 
du  Àjonyre,  et  Dieu  sait  ce  qae  ces  livrets  npporUient 
aosoellement  à  la  liste  civile  (1)  1  Qaoi  d'extraordinaire 
qu'il  ait  composé,  après  les  Notices  de  la  Galerie  d'Or- 
léans, les  lirreU  dn  Blasée  de  Versailles  fondé  par 
loi? 

XXIV.  La  Royauté  de  Juillet  et  la  Ré- 
volution, par  râuteur  de  «Deux  ans  de 
rè^e  ».  Paris,  Dezauehet  Delaunay»  1837, 
i  vol.  in-8. 

XXV.  De  la  Prérogative  royale,  par  l'au- 
teur de  «  Deux  ans  de  règne».  Paris,  de 
fimpr.  de  Guiraudet,  1838,  in-8, 64  pag. 

u  n'est  pas  vraisemblable  qne  Loois-Philippe,  l'an- 
tenr  présumé  dn  c  Maire  d'En  »  et  de  i  l'Ecn  de 
France  >,  ait  en  part  à  un  antre  ouvrage  d'Alphonse 
Pépin,  talitiilé  :  État  du  Catholicisme  en  France,  1830- 
1840,  on  le  Catholicisme  mis  à  la  portée  de  toutes 
les  doctrines  philosophiques,  religieuses  et  sociales, 
qui  ont  svrgi  et  se  sont  développées  en  France  depuis 
dix  ans.  {De  Vimpr,  de  Vatar,  à  Renna).  Paris. 
0(irierFiiljrmce.l841.)n-8  de  432  pages. 

XXVI.  La  Russie  envahie  par  les  Alle- 
mands. No  tes  «recueillies  par  un  vieux  Sol- 
dat, qui  n'est  ni  pair  de  France,  ni  diplo- 
mate, ni  député.  Leipzig,  Miehelsen,  1844, 
in-8,  XIV  et  138  pag.       \ 

Une  personne  appartenant  an  corps  diplomaUqne 
nous  a  affirmé  savoir,  de  source  certaine,  que  le  vieux 
soldat  était  Lonis-Phitippe  (2). 

Dans  la  dernière  époque  de  sa  vie,  Louis-Philippe 
s'a  pas  été  sans  écrire  beaucoup  dans  les  feuilles  quo- 
tidiennes, stipendia  par  ses  ministres.  Depuis  1830, 
il  avait  aussi  commencé  une  seconde  série  de  ses  Mé- 
moxru,  écrits,  dit-on,  sous  sa  dictée,  par  un  général. 
Lors  de  sa  fuite  des  Tuileries,  au  24  février  1848,  la 
reine  recommandait  vivement  aux  gens  qui  restèrent 
ifTéi  la  famille  royale,  de  sauver  les  Mémoires  du  roi. 
Qae  sont-ils  devenus  dans  le  sac  du  palais? 

Peu  de  jours  après  la  surprise  de  Février  4848, 
ainsi  qne  l'ont  dit  des  journaux  de  l'époque,  on  voyait 
entrer  dans  la  cour  des  Archives  nationales  deux  vastes 
voitures  de  déménagement  renfermant  un  grand  nombre 
de  coffres,  de  caisses,  de  paniers,  de  portefeuilles  rouges 
et  noirs,  ficelés,  scellés  avec  le  plus  grand  soin.  Ce 
eonvot  était  composé  de  papiers  venant  des  Tuileries, 
et  appartenant  an  roi,  i  la  reine  des  Français,  aux 
princes  et  princesses  de  la  famille  royale. 

Dans  les  ringt-qnatre  premières  heures  de  l'occupa- 
tion du  palais  des  Tuileries,  les  papiers  de  toutes  sortes 
jonchaient  les  tapis,  les  parquets  des  appartements. 
Lne  grande  quantité  fot  jetée  dans  la  cour,  dans  le 
Jardin,  et  brûlée  ;  d'antres  furent  enlevés.  Mais  anssi- 
tét  qu'il  leur  fut  possible  de  bire  respecter  leur  auto- 
rité, le  commandant  militaire  dn  palais  et  le  délégué  du 
ministère  de  Tintérienr  réunirent  leurs  efforts,  et  par- 
Tiarent  à  préserver  tout  ce  qui  demeurait  intact  de  ces 
correspondances  Intimes.  Les  salles  qui  les  contenaient 


+  (1)  Id  Qnérard  est  mal  informé  :  les  Livrets  dn 
Vasée  du  Louvre  se  vendent  au  profit  de  l'Etat  et  non 
de  la  Liste  civile. 

-|-  (2)  Observons  qne  Qnérard,  rectifiant  pins  tard 
(cUe  assertion^  attribue  cet  écrit  au  comte  Sasor. 


fiirent  d'abord  fermées  avec  soin;  plus  tard,  quelques 
élèves  de  l'école  Polytechnique  et  de  SaintrCyr  s'offiri- 
rent  obligeamment  pour  aider  à  les  relever,  à  les  clas- 
ser; enfin  Ils  furent  ra^emblés  dans  tous  les  coffres 
que  l'on  put  se  procurer,  et  arrachés  par  conséquent 
aux  mains  avides  et  cnrienses  qui  tentaient  de  s'en 
emparer. 

Le  ministre  de  rintéritnr  Itat  prévenu  de  l'Impor  • 
tance  de  ce  dépôt,  et,  après  s'en  être  entendu  avec  le 
liqnidatenr  de  l'ancienne  liste  civile,  il  décida  qne 
tous  les  papiers  rassemblés  aux  Tuileries  seraient  dé- 
posés anx  Archives  nationales,  avec  invitation  de  ne 
lever  les  scellés  qui  les  protègent  que  si  la  nécessité  en 
était  sentie  plus  tard. 

Le  19  on  20  septembre  1848.  l'une  des  chambres 
du  tribunal  de  la  Seine  statuait  en  ces  termes  sur  une 
albire  de  détournement  de  manuscrits  de  Louis-Phi- 
lippe : 

ff  Attendu  qn*il  est  établi  par  les  débats  qne  M.  de 
Pontéconlant,  étant  dépositaire  public,  a  détourné  et  se 
les  est  appropriées,  un  rertain  nombre  de  pièces  offrant 
un  intérêt  historique  et  politique,  entre  antres  la  mi- 
nute d'une  «  Lettre  de  l'ex-roi  Louis-Philippe  an  Pape; 
une  «  Note  sur  les  lieutenants-généraux  ;  »  une  c  Bé- 
ponse  dn  duc  de  Nemours  à  son  f^re  le  duc  de  Join- 
ville*  ;  pièces  qui  se  trouvaient  entre  les  mains  de  M.  de 
Pontéconlant  en  vertn  des  fonctions  dont  il  avait  été 
investi  le  l*c  mars  dernier; 

«  Ce  qui  constitue  le  délit  prévu  par  l'arUcle  171 
du  Gode  pénal  modifié  par  l'art.  463  ; 

«  Condamne  M.  de  Pontéconlant  è  500  fir.  d'amende 
et  aux  dépens.  » 

éCRFFS  FAUSSEMENT  ATTRIBUéS  A  LOUIS- 
PHILIPPE. 

Pen  après  les  journées  de  février,  on  vit  paraître 
un  débordement  de  pamphlets  politiques  qui  portent  le 
nom  de  l'ex-roi.  Nous  n'avons  pu  parvenir  à  la  con- 
naissance de  tous  ces  écrits  apocryphes  ;  mais  nous  ci- 
terons les  suivants  : 

1«  «  Lettres  de  Louis-Philippe  aux  membres  du  gou- 
vernement provisoire  et  aqx  souverains  étrangers.  » 
(Composées  par  M.  Achille  Philippe).  Paris,  rue  de 
Sorbonne,  n«  1.  1848,  in-8  de  8  pages. 

20  c  Lettres  secrètes  de  Louis-Philippe  ».  trouvées 
au  château  des  Tuileries,  le  24  février  1848.  Paris, 
Thuvien,  paetage  de  l'Opéra,  n»  30,  1848.  in-8  de 
16  pages.  —  Cet  écrit  a  obtenu  trois  éditions  dans 
la  même  année. 

3»  ff  Lettre  confidentielle  de  Louis-Philippe  è  l'As- 
semblée nationale  ».  —  Impr.  dans  une  feuille  in-fol.. 
qui  a  paru  sons  le  titre  :  ff  Manifeste  de  la  ligne  so- 
ciale ». 

40  ff  La  guillotine».  (Composé  par  M.  Achille  Phi- 
lippe). Demi-feuille  in-fol.  ayant  en  tète  un  portrait 
de  Louis-Philippe  découvrant  sa  poitrine,  et  y  laissant 
voir  une  guillotine  tatouée.  —  C'est  une  histoire  de 
la  guillotine  et  des  principales  viaimes  qu'elle  a 
faites. 

50  «  Lettre  écrite  par  Louis-Philippe  sur  les  évé- 
nements du  15  mai.  (Composée  par  M.  Gaétan  Del- 
mas.)  ln-4,  d'une  page  à  2  colonnes. 

+-  LOUISE  *** 
Saint-Léon]. 

I.  Athanasie  de  Réalmont,  par  — .  Paris, 
1817,  2  vol.  in.l2. 

IL  Le  Pavillon  chinois,  ou  Contes  et 


(Madame] .  [Brayeh  db 


9îtô 


LOUISIANAIS 


LOYAU  DE  LACY 


i^ 


Opuscules  de  ma  vieille  tante,  par  — .  Pa- 
ris. 1825,  in-18. 

LOUISIANAIS  (Un),  aut.  dég,  [Allard, 
de  la  Louisiane]. 

Epaves.  Paru,  Hect,  Boggange,  et  Nou- 
velle'Orléans,  Leiièvre,  1847,  grand  in-8, 
viii-388  pag.,  avec  une  gravure. 

Becneil  de  poésiei  dWisé  en  den  parties ,  b  pre- 
mîire  contenant  des  poésies  originales,  ei  la  seconde, 
QnelqnesÉpignunmes  de  Martial,  traduction  Ktoe.  Le 
tout  formant  xiv  litres.  ' 

+  LOUP  D'EAU  DOUCE  (Un)  [Fabbo 
Jules  Jacquin]. 

Manuel  universel  et  raisonné  du  cano- 
tier. Ouvrage  illustré  de  SO  grav.  sur  bois. 
Pans.  1845,  in-i2. 

Cet  aeclésiaitiqne,  qni  a  écrit  ce  livre  poor  s'amnser, 
a  nis  à  joar  des  œnvrcs  d*nn  genre  plus  sérieax  :  le 
«  Dictionnaire  nsnel  du  cnré  de  compagne  a.  Paris, 
1848.  in^;  c  RneU.  le  Châtean  de  Riclielien  et  la 
1,  1845.  in-B;  elc« 


4-  LOURDOUEIX  (de),  géonyme  [Le- 
LAHGB,  deLourdoueixl. 

Yoy.  la  c  France  littéraire  »,  tom.  IV 
et  M. 

+     LOUSTEAU    (ÉUenne)    [Aurélien 
Scholl]. 
Des  articles  dans  le  «  Nain  Jaune  ». 
Ce  nom  est  celui  d'un  personnage  de  Balxac. 

-h  LOUVAY  DE  LA  SAUSSAYE  [Fabbô 
BaudeauI. 

Yoy.  DisciPLK  DB  l'Ami  des  hommbs,  I, 
948  e. 

-4-  LOUYET  DE  COUVBAY. 

Les  Amours  du  chevalier  de  Faublas. 

D'après  le  cousin  Jacques  (Belfroy  de  Reigni).  dans 
son  c  Dictionnaire  néologique  des  hommes  et  des 
choses  ».  cité  par  M.  Ch.  Monselet  (e  les  Oubliés  et 
les  Dédaignés  »,  t.  I.  p.  SS4).  ce  roman  n'est  pas  de 
l'auteur  auquel  il  a  toujours  été  attribué  :  t  Nous  éton< 
nerons  bien  nos  lecteurs  quand  nous  leur  pronterons 
que  «  Faublas  >  n'est  pu  de  Lonvet.  Sans  doute  que 
cedéibnt  législateur  a  laissé  sur  la  terre  des  amis  et 
des  partisans  qui  prendront  sa  défense  «xnnme  ils  le 
doitenU  Nous  les  prions  d'attendre  les  articles  Faublat, 
Homherf.  Louvet  et  Vaudoyer.  • 

LOUVETEAU  (D.),  p9,  [Dàrthbnày,  an- 
cien rédacteur  de  la  «  Gazette  des  Tribu- 
naux »]. 

Auteur  de  quelques  articles  sous  ce 
pseudonyme. 

-+-.LOUVILLE  (marquis  de). 

Mémoires  secrets  sur  rétablissement  de 
la  maison  de  Bourbon  en  Espagne,  extraits 
de  la  correspondance  du  — .  Paris,  1818, 
2  vol.  in-8. 

Ces  llétaMires  ont  été  extraits  et  arrangés  par  le  mar- 
quis Sdpion  de  Aoure.  G.  M. 


LOUVOIS  (le  marquis  de),  opocr.  [Sa.\- 

DRAS  DB  COCRTILZ]. 

Testament  politique  do  — .  4695,  in-li. 

Réimprimé  dans  le  r  Recueil  des  testamenU  pekin 
qnes,  etc.  ».  Amsterdam,  Changuian  (Paria),  1749. 
4  vol.  in-lS. 

+  LOUVOIS  [Camille  Lbtelueb,  abbé 
DR  Louvois,  né  en  1675,  mort  en  17181. 

Discours  de  réception  à  l'Académie  fraih 
çaise. 

C'est  tout  ce  qui  a  éU  imprimé  de  cet  abbé,  qui  émi 
d'ailleurs  un  homme  instruit 


-h  LOUYET  (P.),  plagiaire  [J.-J. 
Lius]. 

Cours  élémentaire  de  chimie  généraie 
organique,  à  Tusa^des  écoles  et  des  ooUé^ 
ges.  Bruxelles,  Société  eneuclographiqwe. 
18i4,  2  vol.  gr.  in-8,  avec  plancnes. 

Sauf  l'introduction  de  cetoavrage.  qni  n'est  peohMR 
pu  entièrcnent  prise  d'antres  savants,  le  reste  est 
copié,  sans  même  que  la  ponctuation  en  ait  élédanfE^. 
de  la  traduction  française  du  grand  oovnge  de  J.-J- 
Benelius,  pnMiée  cbes  101.  F.  Didol  frèRs. 

LOY  (V),  ps.  [Victor-Vincent  Jolt].  . 

I.  Humble  allocution  à  nos  honmies  d'É- 
tat, par  un  Belge,  qui  a  pris  la  RévolutioD 
au  sérieux.  Bruxelles,  Berthot,  1832,  in-8. 
36  pag. 

U  dédicace  de  cet  éait  à  M.  G«Bdd»ieo  est  sifnéc: 
V.  Loy. 

+  II.  Biographie  des  faomme^  de  la  Ré- 
volution. Bruxelles,  1832,  in-8. 

n  a«pam  quatre  livraisons  de  cet  onvnce.  qni  k 
rapporte  à  la  révolution  bdfe. 

LOYAU  DE  LACY,  et  d'abord  Loui 
d'Amboisb,  noms  anoblis  (1)  [A.  Lotai, 
d'Amboise,  successivement  écrivain  mys- 
tique, hagioçraphe,  directeur  de  spectacle 
et  poëte  trafique.] 

Né  de  petits  marchands  de  la  ville  d'Am- 
boise,  qui  n'avaient  nulle  prétention  à  la 
noblesse,  M.  Loyau  faisait  ses  études  ecclé- 
siastiques pour  se  faire  prêtre,  lorsque 
survint  la  Révolution  de  Juillet  :  il  quitu 
alors  le  séminaire,  se  fit  professeur  parti- 
culier et  cultiva  les  lettres.  M.  Loj-au  n'é^ 
tait  pas  sans  avenir  en  littérature,  et  son 
premier  ouvrage,  «  le  Prêtre  »,  qui  sont  ses 
souvenirs  de  sénainaire,  est  écrit  avec  une 
certaine  élégance.  De  maladroits  amis  gâ- 
tèrent son  talent  en  la  flattant  trop.  M. 
Loyau  eut  alors  de  la  vanité,  et  elle  fut 


H)  Laqr  est  le  nom  d'un  relieur,  me  du  Chevalier- 
dn-Goet,  ifi  3.  dont  M.  Loyau.  en  secondes  accès,  a 
épousé  h  sœur.  Notre  écrivain  eftt  donc  pu  prendre  le 
nom  de  Loyao-Lacy,  mais  il  pensa  que,  dans  sou  sns- 
tocratique  clientèle,  la  particule  qualiflcative  prodoirut 
un  bon  effet,  et  il  se  l'adjugea  I 


957 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAU  DE  LACY 


958 


poussée  très-loin.  L'auteur  de  ces  lignes  se 
trouvant  en  soirée  chez  un  de  ses  voisins, 
y  rencontra  M.  Loyau,  qui  y  était  comme 
âmi  de  la  maison.  On  causa  littérature,  et 
l'auteur  du  «  Prêtre  »  arriva  à  lui  dire  : 
//  ny  a  dans  la  littérature,  à  notre  éjmue, 
fpte  deux  hommes  :  moi,  et  Chateaubriand 
(niSTOHiQUE).  On  conçoit  combien  la  va- 
nité de  M.  Loyau  dut  le  rendre  insuppor- 
table à  ses  collègues  et  à  ses  éditeurs.  Il 
écrivit  des  livres  religieux,  et,  par  une 
contradiction  assez  bizarre,  il  succéda  à 
M.  Déaddé  dans  la  direction  du  petit  théâ- 
tre de  la  Porte  Saint- Antoine.  Plus  tard,  il 
voulut  aborder  la  scène  tragique;  mais 
ses  débuts  ne  furent  pas  heureux,  et  il 
s'en  vengea  sur  les  cntiques  qui  avaient 
rendu  compte  du  seul  ouvra^  de  lui  qui 
ait  été  représenté,  en  leur  mtentant  un 
procès  ridicule,  que  pourtant  il  gagna  ! 

L  Le  Prêtre.  Paru,  IfjoneUe,  1830, 
:n-12.—  Deuxième  édition,  sous  ce  titre  : 
«La  Vie  d'un  bon  Prêtre  »  (en  38  lettres), 
avec  des  changements  et  augmentations, 
suivie  de  «  la  Mendiante  »  et  de  «  la  Pauvre 
Mère».  Paris,  Ange,  Cherest,  1837,  in-12, 
IV  et  312  pages. 

U  première  édition  est  aoon^e  ;  la  secoDde  porte 
le  Dom  de  M.  Loyan  d'Amboise. 

IL  Henri  de  France.  Paris,  Renduel,  rue 
des  GrandS'Augu^tins,  n°  22, 1831,  in  18, 
âG6  Da2es 

m.  Vie  de  saint  François  de  Sales, 
évéque  et  prince  de  Grenève,  ornée  de  son 
portrait  et  d'un  modèle  de  son  écriture. 
Paris,  J.'J.  Biaise,  1837,  in-8. 

Formant  aussi  le  tome  I*'  de  la  bonne  édition  des 
Œmres  de  saint  François  de  Sales.  16  vol.,  publiée 
en  1833,  par  le  même  libraire. 

Ces  deox  derniers  onvrages  ont  encore  été  imprimés 
sons  le  nom  de  Loyan  d'Antboise. 

IV.  A  MM.  les  membres  de  la  Chambre 
des  Députés.  Paris,  de  r imprimerie  de  Cor- 
dier,  1835,  in-4,  4  pages. 

Signé  Loyan  d'Amboise.  Relatitement  à  sa  «  Coor 
de  Charles  d'Anjon  >.  pièce  qui  éUitsnrle  point  d'être 
jooée  svr  le  théâtre  Dorsay.  C'est  Traisemblablement 
an  public  de  ce  théâtre  qu'était  destinée  une  autre  œoTre 
dramalique  du  même  auteur,  «  le  Lys  d'Évreuxa,  re- 
prL^Mnlée  dix  ans  plus  tard  à  l'Odéon. 

V.  Morale  en  action  du  Christianisme. 
Journal  des  beaux  traits  inspirés  par  la  re- 
ligion, où  les  faits  viennent  seuls  démon- 
trer la  précieuse  inQuence  de  la  foi  sur  la 
conduite  des  hommes  et  sur  le  bonheur  de 
la  Société.  Paris: passage  Dauphine,  n**  22, 
1835,  in-8.  Anon. 

OoTrage  périodique  qui  paraissait  mensuellenient.  et 
doDt  le  prix  de  l'abonnement  annuel  était  de  10  fr. 
M.  Loyau  a  été.  pendant  six  mois  an  moins.  le  direc 


tear,   le  rédacteur  en  chef 
recueil. 


et  le  propriétaire  de  ce 


VI.  Des  Anges  de  la  Terre.  Paris,  Jean- 
thon,  1836,  m-8. 

Un  autre  écrivain.  M.  A.  E.,  de  Saintes  (M.  Alexis 
Eymery.  de  Saintes],  a  publié  de  4843  à  1845  un  on- 
vrage  sous  un  titre  à  peu  près  semblable  :  «  Les  Anges 
^  la  terre  personnifiés  par  leurs  vertus  on  leurs  belles 
actions  »,  2  vol.  gr.  in-8  avec  gravures. 

VII.  La  Nouvelle  Antigone.  Paris,  Ange, 
Cherest,  1837,  in-8. 

Le  ftiux  titre  porta  :  «  Le  Vcen  des  familles,  on  nue 
Digne  aux  mauvais  romans  b.  Collection  en  SO  vo- 
lumes. Premier  de  la  collection. 

VIII.  Ses  Œuvres  dramatiques  :  les 
Français  à  Naples,  tragédie  en  cinq  actes 
et  eh  vers,  précédée  d'un  prologue;  — 
Une  invasion  de  Normands,  drame  en  cinç] 
actes  et  en  prose.  Lagny,  de  rimprimerie 
de  Leboyer,  1837,  in-18. 

IX.  Ma  défense  au  conseil  de  famille. 
Paris,  de  ^imprimerie  de  Maulde  et  Renou, 
iai2,  in-8,  20  pag. 

A  partir  de  cet  écrit  Tantear  ne  signe  pins  Loi/au 
iCÀmboite,  comme  il  l'avait  flkit  Jusqu'alors,  mais Lofau 
de  Laey, 

X.  Le  Lys  d'Evreux,  tragédie  en  cinq 
actes  et  en  vers,  représentée  au  théâtre 
de  rOdéon,  le  19  janvier  1843.  Paris,  de 
rimprimerie  de  Maulde  et  Renou,  1^, 
in-8,  212  pag. 

Pièce  représentée  et  imprimée  aux  frais  de  l'auteur 
et  de  ses  protecteurs  ;  sitôt  qu'ils  ne  voulurent  pins 
acheter  de  billets  au  directeur  deTOdéon  d'alors,  c'est- 
à-dire  après  la  3*  on  la  4*  représentation,  celle  oeorre. 
que  son  auteur  trouvait  admirable,  contre  Topinion  de 
tous  les  critiques  compétents,  qui  ne  l'avaient  pas  trouvée 
bonne,  ne  fut  plus  jouée. 

Le  compte  rendu  de  cette  pièce  par  le  spiritoel  et 
consciencieux  M.  Rolle.  imprimé  dans  le  GoimIUi*- 
tionnel  du  S7  du  même  mois,  fût  la  source  d'un  pro- 
cès^ très-singulier  dans  nos  fastes  littéraires.  Si  le  «  Lys 
d'Évreux  »  ne  mérite  pas  qu'on  garde  un  souvenir  de 
lui,  il  n'en  est  pas  ainsi  du  procès  dont  il  a  été  l'occa- 
sion, et  il  faut  le  conserver,  comm»  preuve  des  influences 
déplorables  qui  pèsent  quelquefois  sur  les  tribunaux. 
Nous  le  donnerons  donc  ici  en  entier,  avec  les  réflexions 
des  journaux  sur  la  jurisprudence  singulière  qui  a  été 
introduite  à  l'occasion  d'une  critique  littéraire,  juris- 
prudence à  laquelle  M.  de  Ségnr  d'Aguesseau  n'a  pas 
rougi  de  faire  appel  à  la  fin  de  4849,  à  l'occasion 
d'un  discours  de  lui  i  la  Chambre  des  représentants. 


TRIBUNAL   C0RR2CTI0NNEL  DE  PARIS 
(7*  chambre). 

Présidence  de  M.  Lepelletier-d'Anlnay. 

Audience  du  6  mart, 

RBrus  d'insertion.  —  l'auteur  du  Lys  d'Évreux 

CONTRE  LE  GIVRANT   DU  CotUtitUtUmiUl. 

M.  Loyan  de  Lacy  est  auteur  du  «  Lys  d'Évreux  * , 
tragédie  représentée  à  l'Odéon  dans  le  courant  de  jan» 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAU  DE  LACY 


960 


▼ier  dernier.  Le  S7  du  même  mois,  M.  Rolle,  dans  If 
feoilleton  da  v  ConstiloiionneU.  appréciait  à  son  point 
de  me  Toravre  dramatique  dn  jeune  auteur.  Suivant  pa$ 
à  pas  la  marche  de  la  pièce,  il  a  fait  de  nombreuses 
ciutioos.  Le  feuilleton  de  M.  Rolle  consacré  à  la  cri- 
tique du  «  Lys  d'Bvreux  t  n'avait  pas  moins  de  huit 


Dans  une  réponse  adressée  an  gérant  dn  «  Gonsli- 
tntionnel»,  M.  LoyaudeLacy  s'est  plaint  de  cescita-^ 
lions,  comme  étant  Inexactes  et  mutilées  à  plaisir,  et  il 
réunissait  les  vers  de  sa  tragédie  en  regard  des  vers 
imprimés  par  M.  Rolle. 

Le  gérant  dn  «  Gonstitotionnel  >  reAisa  l'inserUon 
de  cette  réponse,  qui  ftat  publiée,  à  la  date  dn  16  fé- 
vrier, par  la  r  Revue  et  Gaxette  des  Théfttresi. 

Ce  refus  a  motivé  la  plainte  portée  aujourd'hui  con- 
tre M.  Charles  Merruan.  gérant  dn  c  Constitutionnel». 

M*  Johannet.  chargé  de  soutenir  la  plainte,  a  pris 
la  parole  en  ces  termes: 

Au  premier  bruit  de  œ  procès,  à  la  première  nou- 
velle que  M.  Loyau  de  Lacy  intentait  une  action  contre 
«  le  Constitutionnel  >  pour  refus  d'insertion  de  sa  ré- 
ponse an  feuilleton  du  S7  Janvier,  une  même  idée  s'est 
offerte  à  tous  les  espriu.  On  a  pensé  que  l'autenr  dn 
«  Lys  d'Evreux  •,  en  demandant  justice  aux  Tribu- 
naux, n'agissait  pas  seulement  dans  son  intérêt  per- 
sonnel, mais  avant  tout  dans  celui  de  la  dignité  litté- 
raire, de  la  loyauté  de  la  critique. 

Cette  cause  est  donc,  aux  yeux  de  tous,  dominée  par 
un  noble,  un  généreux  sentiment,  elle  a  un  but  sérieux, 
utile  ;  elle  est,  en  un  mot,  digne  d'être  soumise  à  votre 
appréciation. 

M.  Loyan  de  Lacy  l'a  si  bien  comprise,  qu'alln  de 
la  dégager  de  toute  préoccupation  pécuniaire,  il  s'em- 
presse de  renoncer  aux  dommages-intérêts  qu'un  ins- 
tant on  avait  songea  réclamer  pour  lui  (1). 

Vous  avec  donc  aujourd'hui  pour  mission  de  juger 
si  le  feuilleton  du  i  Conslitulionoel  •.  en  dénaturant 
d'une  manière  quelconque  l'œnvre  de  M.  Loyau  de  Lacy, 
n'a  pas  oublié  les  devoirs  imposés  par  la  vérité  et  la 
justice,  et  si  le  journal  ne  lui  doit  pas  une  répara- 
tion. 

An  point  de  vue  littéraire,  vous  examineres  si  dans 
le  fond,  et  surtout  dans  la  forme,  la  critique  n'a  pas 
abusé  de  son  droit,  et  si,  pour  le  bon  plaisir,  pour  le 
triste  besoin  de  raillerie,  il  lui  était  permis  d'altérer 
le  sens,  de  tronquer,  de  falsifier  les  vers  de  M.  Loyan 
de  Lacy. 

Depuis  quelques  années  surtout,  cette  gutrecnidance 
a  fatalement  progressé,  et  si  on  ne  s'opposait  pas  k 
ses  efforts,  chaque  Jour  plus  actifs,  elle  amènerait  une 
complète  désorganisation. 

Je  ne  ferai  pas  toutefois  an  feuilleton  du  «  Consti- 
tutionnel» l'honneur  de  le  reconnaître  si  dangereux.  Le 
lundi  27  janvier,  il  a  manqué  pour  cela  à  son  autenf 
deux  choses  essentielles  :  le  bon  goftt.  qui  sert  tou- 
jours ;  puis  la  vérité,  qui  ne  nuit  Jamais.  Emporté  par 
une  ardeur  quelque  peu  jalouse,  dont  j'aurai  plus  tard 
à  dire  les  motifs,  il  est  à  la  fois  sorti  de  ses  habitudes 
graves  et  de  cette  verve  pleine  d'éclat  et  de  saillie  qui 
lui  est  familière.  Les  feuilletonistes  apparemment  sont 
hommes;  j'allais  presque  dire  qoe,  pour  avoir  quelque 
chose  de  commun  avec  un  autre  sexe,  ils  sont  Journa- 
liers parfois.  Ce  jour-li,  celui  du  c  Constitutionnel  » 


(i)  Il  n'en  a  pas  moins  réclamé  plus  tard  50,000  fr. 
de  dommages  et  intérêts,  ainsi  qu'on  le  verra  plus 
loin. 


éuit  mal  disposé  :  il  a  voulu  immoler  M.  Lojaa  de 
Lacy.  et  il  s'est  mis  à  l'oeuvre. 

Après  quelques  explications  données  aar  les  vids»- 
lodes  éprouvées  iiar  le  «  Lys  d'Evreux  •  aiaflt  d'arri- 
ver an  grand  jour  de  la  repréaentalHm,  l'avocat  passe 
i  l'apprécution  du  feoilleton  de  M.  Rolle.  doat  il 
donne  préalablement  lecture.  Le  fenilteton  tammmt 
ainsi  : 

LE  LY8  D*£VREUX. 

Tragédie  en  dnq  actes  de  M.  Loyan  de  Lacy. 


«  M.  Loyau  de  Lacy  est  ce  même  anleor  tragiqac 
qui  a  rempli  longtemps  la  ■  Gaxette  des  Tribuuns  « 
dn  bruit  de  ses  querelles  avec  l'Odéon.  et  le  t  Lys  d'E- 
vreux est  cette  même  tragédie,  ballottée  d'andieufes  a 
audiences  et  d'assignations  en  assignalions,  qui  a  fiti      I 
par  trouver  un  allié  dans  le  Tribanal  de  commerce .  par 
s'ouvrir  les  portes  du  second  Théâtre-Praacais.  et  f» 
s'y  foire  un  passage  à  grands  coaps  d'nn  jugemeul  u 
bonne  forme,  redoutable  bélier.  Nous  aimions  cette  bi- 
meur  tenace  et  belliqueuse  de  M.  Loyan  de  Lacy.  et 
nous    en   aurions   volontiers    fait   l'essai  pour  dobï-      | 
mêmes  ;  c'était  dans  cette  inteation  gnerroyautc  «iie 
nous  avions  écrit  ces  lignes,  lundi  dernier,  en  forme  At 
manifeste  :  «  J'ai  bien  encore  là  une  tragédie  a  aa^      \ 
actes,  le  c   Lys  d'Evreux  »,  qui  me  sollicile;  ki» 
cette  tragédie  vient  d'êlre  Jooée  par  arrêt  dn  TribuBal  de 
commerce,  et  je  me  défie  des  tragédia  judiciaires; 
je  ne  parierai  donc  pas  du  ■  Lys  d'Evreux,  i  nnnas 
que    l'auleor   ne  m'assigne    à   comparoir    pardenat 
Mil.  les  président  et  juges,  et  que.  de  même  qo'ii  a       I 
fait  représenter  sa  pièce,  il  ne  m'oMige  à  la  vwr  par       < 
autorité  de  justice. 

c  La  déclaration  était  positive;  M.  Loyan  de  Lacy  I 
ne  pouvait  pu  s'y  tromper;  quanta  moi,  le  passé  de  I 
M.  Loyau  de  Lacy  m'annonçait  sndisamment  ce  que  je 
devais  attendre,  pour  le  présent,  de  ses  goftts  militii- 
res;  je  me  préparais  donc  à  voir  ma  citadelle  vigoum- 
(ement  attaquée  par  le  corps  d'année  de  M.  Loyaa  de 
Lacy,  commandé  par  un  huissier,  et  je  complais  sur  m 
bombardement  de  papier  timbré  :  mes  mesures  élaieat 
bien  prises  ;  mon  portier,  —  sentinelle  avancée.  — 
était  sur  le  qui -vive,  et  devait  foire  feu  i  l'appfocbrde 
l'ennemi;  mes  magasins  se  trouvaient  en  bon  éUt; 
j'avais  des  vivres  et  «les  munitions  pour  plus  d'an  aa; 
mes  portes  étaient  crénelées,  barricadées,  casematées, 
et  mon  escalier  miné.  Que  vous  dirai-jef  J'étais  résoia 
i  organiser  une  défense  désespérée,  et  à  me  foire  sn- 
ter  moi  et  les  miens,  à  la  dernière  extrémité,  après  les 
prodiges  inonis  d'une  lutte  héroïque,  plutôt  qoe  d'assis- 
ter volontairement  à  la  représentation  dn  «  Lys  d'E- 
vreux »  ;  on  ne  m'aurait  porté  à  l'Odéon  qu'es  lam- 
beaux, tout  sanglant,  à  l'agonie,  et  j*MC  croire  qse 
Dieu,  qui  a  quelquefois  pitié  des  pauvres  mortels,  m'aa- 
rait  permis  de  ne  pas  arriver  vivant  an  second  Tbéàiie- 
Francais,  et  de  mourir  en  route  de  mes  larges  blessares. 
Il  y  a  des  malheurs  qu'on  ne  peut  éviter  que  par  la 
mort.  Plutôt  la  mort  que  l'Odéon  \  c'est  la  devise  des 
Français. 

Mais  H.  Loyan  de  Lacy  n'est  pas  seulement  un  gond 
homme  de  guerre,  c'est  encore  un  fin  diplomate;  cl  woù' 
seulement  l'Odéon  sonne  la  charge  et  descend  dans  la 
mêlée,  mais  il  exerce  aussi  l'art  subtil  de  la  plus  ivsi- 
dieuse  politique.  Je  m'attendais  à  trouver  deux  Napolcoa 
dans  mes  deux  adversaires  ;  je  n'y  ai  trouvé  que  deu 
Talleyrand.  Je  comptais  sur  des  lions,  ce  sont  des  ser- 
pents qne  j*ai  eu  à  combattre.  Convaincus  qu'ils  n'ao 
raient  pas  bon  marché  de  ma  personne  par  la  tote,  ils 


96i 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAU  DE  LAf.Y 


ont  ea  reeours  à  l'adreue  ;  désespérant  de  vaincre,  ils 
OQt  séduit.  Sédnit  qui,  qaand,  comment?  Je  l'ignore. 
Toqjoors  estril  qu'on  des  miens  m'a  trahi,  et  a  laissé 
l'ennemi  pénétrer  dans  la  place,  sans  que  j'en  fosse 
averti,  sans  qo'il  me  fût  possible  de  me  mettre  en 
garde!  —  Un  matin,  —  Tavenir  tressaillera  an  récit 
de  cette  doaloorense  histoire.  —  je  goûtais  les  dou- 
ceurs d'une  sécurité  parfaite  :  mille  pensées  riantes 
voltigeaient  devant  moi,  il  ma  semblait  que  le  ciel 
m'inondait  de  délices  et  me  libérait  de  l'Odéoo  poor 
toujours,  quand  tout  à  coup  mon  regard,  poursuivant 
joyeusement  un  pile  rayon  de  soleil  qui  perçait  les 
nuages  sombres,  —  inestimable  trésor  dans  l'hiver  in- 
digent, —  mon  regard  charmé  s'attrista  soudainement; 
il  venait  de  rencontrer,  dans  sa  course  errante,  un 
obstacle  inattendu.  C'était  un  corps  quelconque,  revëlu 
d'un  habit  couleur  café  au  lait,  et  qui  s'était  placé  de- 
vant lui.  En  examinant  de  plus  près,  je  reconnus  que 
j'avais  affûre  à  une  brochure  de  la  couleur  que  je  vous 
ai  dite,  s'étalant  fièrement  sur  papier  satiné.  Une  forte 
odenr  d'Odéon.  mêlée  à  une  odeur  de  tragédie,  s'en 
exhalait.  Joignez-y  le  parfum  du  lys....  d'Evreox. 
C'était  bien  le  c  Lys  d'Evreux  » ,  en  effet  :  il  n'y  avait 
pas  à  s'y  tromper.  M.  Loyau  de  Lacy  lui-même,  qui 
l'a  planté  et  l'a  vu  naître,  ne  l'eût  pas  renié.  Ainsi,  ce 
prodoit  végétal,  ce  lys,  que  l'Odéon  cultive  depuis  huit 
jours,  et  qui  semblait  n'avoir  poussé  et  fleuri  que  pour 
l'Odéon.  est  arrivé  jusque  sur  ma  terre,  et  y  a  pris 
racine  malgré  moi.  Quel  vent  m'en  a  envoyé  la 
graine? 

«  Mon  premier  mouvement,  je  ne  le  dissimulerai 
pas,  fut  un  mouvement  de  désespoir  :  d'abord  mon 
amour-propre  de  César  fut  horriblement  blessé  de  voir 
l'armée  ennemie  entrer  si  facilement  dans  mes  redoutes, 
malgré  l'appareil  menaçant  d'une  formidable  résis- 
tance ;  je  tas  effrayé  ensuite  de  ces  secrètes  intelligen- 
ces que  l'Odéon  entretenait  parmi  mes  serviteurs  les 
plus  dévoués,  et  je  me  considérai  comme  un  homme 
perdu  et  qui  n'en  réchapperait  pas  ;  peu  s'en  fallut 
donc  que,  dans  le  premier  entraînement  de  ma  ran- 
cune, je  ne  misse  le  feu  A  la  brochure  café  an  lait, 
m 'ensevelissant,  comme  une  veuve  du  llalabar,  dans 
la  cendre  et  dans  la  flamme  du  c  Lys  d'Evreux  ». 

«  Cependant,  avant  d'accomplir  ce  double  sacrifice. 
—  ou  renonce  difflcilement  à  la  vie,  même  à  la  plus 
amère,  —  l'idée  me  vint  de  faire  connaissance  avec  le 
«  Lys  d'Evreux  »,  et  de  me  rendre  par  là  l'existence 
plus  insupportable  ei  la  mort  plus  nécessaire.  Soule- 
vant alors  du  doigt  la  couverture  café  au  lait,  je  plon- 
geai courageusement  le  regard  dans  les  profondeurs  de 
la  tragédie  de  M.  Lo>'au  de  Lacy,  comme  une  victime 
sur  le  point  de  se  précipiter  mesure  de  l'œil  les  replis 
de  l'abîme.  Mais,  —  à  prodige  1  —  peu  à  peu  le  nuage 
sombre  qui  obscurcissait  mon  visage  se  dissipa  ;  mon 
sourcil  olympien  adoucit  son  froncement  terrible;  mon 
œil  perdit  sa  mélancolie  ;  ma  lèvre  rigide  sourit  agréa- 
blement; ma  rate  se  dilata,  et  j'éprouvai  une  émotion 
de  joie  indicible  qui  m'enleva  toute  idée  de  suicide,  et 
me  procura  un  chatouillement  intérieur  que  je  veux  te 
faire  partager,  ô  mon  cher  et  bien-aimé  lecteur,  en  te 
conviant  à  ton  tour  aux  délassements  du  c  Lys  d'E- 
vreux ». 

Ici  le  feuilletoniste  commence  une  série  de  citations 
de  la  tragédie  du  ■  Lys  d'Evreux  » .  Ces  citations  étant 
reproduites  avec  les  rectifications  de  M.  Loyau  de  Lacy 
dans  la  réponse  insérée  dans  la  c  Revue  et  Gaxette  des 
Théâtres  »,  nous  en  produisons  quelques-unes.  Leur 
rapprochement  du  texte  fera  mieux  comprendre  la  diffé- 
rence* 

T.  II- 


Les  citations  relevées  par  M.  Loyau  de  Lacy  étaient 
précédées,  dans  sa  réponse,  de  ce  préambule  : 
ff  A  Monsieur  le  feuilletoniste  du  «  Constitutionnel  » , 
l'auteur  du  «  Lys  d'Evreux  ». 

f  Vous  me  rendez  fier.  Monsieur,  moi,  pauvre  débu- 
tant dans  la  carrière  des  lettres  dramatiques  :  obtenir  du 
premier,  du  plus  austère  de  nos  critiques,  une  attention 

aussi  bienveillante un  feuilleton  de  huit  colonnes, 

et  quel  feuilleton  I J'en  ai  gravé  dans  ma  mémoire 

jusqu'an  dernier    mot.    Il   recevra  de  moi  l'honneur 
qu'Horace  veut  que  nous  lassions  aux  écrits  des  maîtres  : 

Noctumd  vertate  manu,  venate  diumd. 

c  Mais,  tout  remarquable  que  soit  cet  article,  vous 
l'avez  éait  trop  vite.  Il  est  besoin  de  porter  la  lime  sur 
quelques  passages.  Je  m'adresse  à  un  homme  qui  sait  ce 
qu'il  vaut,  qui  a  le  sentiment  de  son  mérite  et  de  sa 
gloire.  Corrigez  ce  feuilleton.  Monsieur  ;  élevez  k  la  di- 
gnité de  chef-d'œuvre  ces  pages  qui  seront  votre  premier 
titre  i  l'estime.  Vous  me  permettrez  d'être  votre  guide  ; 
j'ai  votre  feuilleton  sons  les  yeux,  et  J'en  entame 
l'examen. 

«  Le  préambule  pétille  d'esprit  ;  c'est  un  défaut  :  la 
vérité  n'aurait  pas  autant  de  malice.  Pourquoi  ces  fa- 
bles? Je  suis  allé  vous  voir,  et  ne  me  suis  point  aperçu 
que  votre  Olympe  fût  inaccessible.  Je  n'eus  point  affaire 
à  un  Jnpiter,  mais  à  un  homme  fort  simple,  fort  ter- 
restre, qui  accepta  de  ma  part  une  loge,  avec  la  condi- 
tion de  venir  à  l'Odéon  entendre  ma  pièce,  qui  n'y  vint 
pas,  qui  disposa  de  la  loge  en  faveur  de  ses  amis,  qui 
fit  sa  critique  sans  connaître  l'œuvre 

—  ff  Sans  connaître  l'œuvre ,  vous  m'aviez  présenté 
votre  pièce.  »  —  En  vous  prévenant.  Monsieur,  que  le 
ff  Lys  d'Evreux  >  imprimé  ressemblait  fort  peu  au  «  Lys 
d'Evreux  représenté  »,  j'avais  fait  tirer,  pendant  la  répé- 
tition, une  vingtaine  d'exemplaires  de  ma  tragédie.  On 
m'indiqua  des  fautes,  des  longueurs  ;  de  là,  des  correc- 
tions. Vous  les  auriez  appréciées,  s'il  vous  eût  été  pos- 
sible de  vaincre  votre  répugnance  pour  un  voyage  à 
l'Odéon.  D'ailleurs,  un  Aristarque  aussi  instruit  peut-il 
ignorer  qu'une  pièce  se  juge  à  la  scène,  et  non  dans  un 
livre? 

—  ff  Dans  un  livre,  répondez-vous,  les  vers  pa- 
raissent tels  qu'ils  sont,  et  la  déclamation  est  un  pres- 
tige dont  je  me  défie.  >  —  Tels  qu'ils  sont  1  je  pouvais 
le  cxoire  jusqu'ici;  mais  en  lisant  votre  feuilleton. 
Monsieur,  je  vois  au  contraire  que  les  vers  dans  un  livre 
paraissent  ce  qu'ils  ne  sont  pas.  Allons  aux  preuves. 

ff  Je  suis  l'auteur  de  ces  vers  : 

Mon  cœur  comprend  le  vôtre  et  s'unit  à  vot  larmes  ; 
Mais  au  livre  du  sort  l'instinct  de  nos  alarmes 
Ne  sait  pas  toujours  lire,  et  souvent  notre  esprit 
S'accable  d'un  malheur  qui  n'y  fut  pas  écrit. 

ff  Et  voici  ceux  que  vous  m'imputez  : 

Mais  an  livre  du  sort  l'instinct  de  nos  alarmes 
Ne  sait  pas  toujours  lire,  et  souvent  votre  esprit 
S'accable  d'un  malheur  qui  n'y  fut  pas  écrit. 

<  Remarquez  ce  changement  d'un  N  en  V,  change- 
ment qui  transforme  une  maxime  au  ûioins  passable  en 
ce  qu'il  y  a  de  plus  inepte  comme  pensée,  de  plus  dé- 
plorable comme  poésie. 

—  ff  Tant  de  bruit  pour  une  couronne  1  c'est  une 
faute  d'attention  ».  —  Je  suis  heureux  que  vous  me 
fournissiez  ce  terme  ;  j'aurais  été  on  ne  peut  plus  em- 
barrassé pour  caractériser  ce  genre  d'erreurs. 

«  Passons  outre  et  calculons  : 

31 


9G3 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAD  DE  LACY 


964 


Seconds  fautb  d'attbntioii.  —  Vous  atei  In  : 

La  mère  a  sarrécu,  mais  en  rouvrant  les  yeox. 
De  les  roovrir.  hélas  I  elle  accusait  les  deux. 

c  La  mire  a  turuéeu.  C'est  le  style  d'âne  portière. 
Aussi  aYai»-je  écrit  c«s  vers  : 

Sa  mère  sanrécat.  mais  en  rouvrant  les  yeux,  etc. 

TROtsiàMB  PADTE  d'attintion.  —  Celle-d  est  pins 
sérieuse  ;  et  Je  pense  même  qu'elle  paraîtrait  difficile- 
ment digne  d'indulgence.  Mais  pour  en  faire  comprendre 
la  gravité,  Je  suis  forcé  de  citer  plus  de  ven  que  votre 
plume  n'en  déOgure. 

BOOBR. 

RoUon,  ce  conducteur  de  pirates  fkronches, 
Rollon,  dont  l'anathème  est  dans  tontes  les  bouches. 
Persécuteur  de  Dieu,  fléau  du  genre  humain, 
RoUon,  aimer  ma  sœur,  et  demander  sa  main! 

RAROLD. 

Qu'entends-Jef 

ROOBR. 

Il  me  rendra  raison  de'  cette  insulte. 

HAROLD. 

De  tes  espriU,  jeune  homme,  apaise  le  tumulte. 
Songe,  u 

ROGBR. 

Qiaiies  d'ici  cet  importan  frelon. 

HAROLD. 

0  ngel 

ROOER. 

Va  porter  ma  réponse  &  Rollon  ; 
Va  d'nn  défi  mortel  lui  présenter  ce  gage. 

(HjeUtêon  gantelet.) 

Demain  nous  nous  venons. 

«  Or,  Monsieur,  voici  comment  vous  rendes  compte 
de  ce  passage,  que  le  public  a  en  la  jotUse  de  trouver 
tort  à  son  goût  : 

ff  L'orgueil  d'Harold  gâte  tout.  L'offre  conjugate  de 
RolloB  est  rejetée  par  le  comte  et  par  son  fils.  Chasses  I 
l'écrte  Roger,  en  désignant  Harold, 

Chasses,  chasses  d'ici  cet  importun  firelon. 
Va  porter  de  ce  pas  ma  réponse  à  Rollon. 
Oragel  —  réplique  Harold. 

fl  Admirons  ces  trois  chatêe%,  \t  decepa»!  l\  uni 
bien  des  ressources  dans  l'esprit  pour  Ikire  le  métier  de 
critique.  Ces  deux  vers  sont  parfaitement  ridicules,  je 
suis  de  votre  avis  ;  mais  c'est  vous.  Monsieur,  qui  en 
êtes  le  père. 

QUATRlàHB  FAUfB  d' ATTENTION.  —  Harold  dit  à  RogCT  : 

Vois  des  Français  combien  nous  différons  I 
Le  titre  de  héraull.  toujours  nous  l'honorons  ; 
Vous,  dont  la  natfon  inscrit  sur  ses  bannières  : 
t  J'ai  le  sceptre  des  mœurs  et  celui  des  lumières. . .  » 

c  Lisons  votre  version  : 

*  Eux  dont  la  nation  inscrit  sur  ses  bannières 
V  J'ai  te  sceptre,  elc. 

Gomme  cet  eux  est  aimable  ! 


cmQiJiàMB  FAUTE  D'ATTENTION.  —  En  citsAt  Simple- 
ment ces  vers,  que  te  comte  adresse  à  sa  flUe  : 

De  les  charmes  tn  sais  quel  éloge  on  pnbUeT 
Par  te  pudeur  enoor  ces  charmes  embellis. 
T'ont  jusqu'ici  d'Évreux  lait  surnommer  le  ^. 

vous  n'auriea  déridé  le  frout  de  pas  un  de  vos  aboooi-^i 
or.  il  faut  que  l'abonné  s'égaye  ;  donc  cette  citatioa  : 

«  Vous  êtes  impatient  de  voir  CyseUe,  et  je  te  coa- 
prends,  Gyselle  que  : 

« .Ses  charmes  embellis 

*  Ont  jusqu'ici  d'Évreux  fait  surnommer  te  lys.  • 

«  On  ne  saurait  vous  rendre  trop  de  grkes  pour  la 
délicatesse  de  cette  réticence.  • 

L'auteur,  dans  sa  réponse,  signale  eaoore  sept  autres 
fautes  d'attention,  et  termine  ainsi  : 

«  Vous  avez,  il  faut  l'avouer,  d'étranges  confrères. 
Le  jour  même  où  paraissait  votre  artide,  phBîears  jour- 
naux à  grand  format  (je  sais  que  vous  tenez  fort  pea  de 
compte  des  sentimenU  de  la  petite  presse)  parteieat  da 
«  Lys  d'Evreux  t  comme  d'une  œavre  sérieuse ,  en  fai- 
saient l'examen,  employaient,  pour  bUmer,  on  ton  caine 
et  digne,  et  plaçaient  l'éloge  à  côté  du  UAme.  Voilà  bia 
des  gens  qui  vont  s'accuser  de  ne  pas  s'y  connaître.  Mais 
qnel  embarras  pour  le  public  !  comment  s'y  preodr»4-il 
pour  concilier  leur  approbation  et  vos  railteriesf  Fi  àoat  \ 
Vous  l'avez  habitaé  à  ne  jamaU  douter  ni  de  votre  i»- 
partialite,  ni  de  l'équité  de  vos  décisions^  Je  voodnis 
voir  que  vos  paroles  ne  fussent  pas  recnes  avec  le  ntmt 
respect  que  des  oncles  I 

c  Est-ce  que  je  ne  donne  pas  l'exemple?  Sur  votre 
affirmation,  je  me  considère  déjà  comme  un  crétin  lit- 
téraire ;  j'ai  honte  d'avoir  écrit  une  pièce  qu'on  a  ap- 
plaudie, mais  par  pitié,  par  ignorance  ;  je  me  crois  ia- 
digne  de  prétendre  aux  touriera  poétiques  ;  je  me  coe- 
damne  au  simple  labeur  de  te  prose,  et,  renonçant  i 
feuilleter  Corneille  et  Racine,  je  me  bornerai  à  étadier 
vos  ouvrages. ..  pourvu  que  vous  consenties  à  m'indiqaer. 
Monsieur,  chez  quel  libraire  on  se  les  procure. 

«  Agrées,  Monsieur,  l'assurance  de  ma  parftits  coa- 
sidéntion.  «  Loyau  de  Lacy.  • 

Aprfes  avoir  donné  lecture  de  ces  deux  pièoet.  M«  h- 
hinnet  reprend  :  • 

En  vérite,  je  ne  pute  comprendre  te  langage  du  feail- 
leloniste ,  et  d'aboid  je  proteste  contre  au  nom  de  h 
vérité.  M.  Loyau  de  Lacy  est  allé  lui-même  cha  le 
feuilletoniste  du  «  Constitutionnel  »;  it  lui  a  offert  aae 
loge  que  celui-ci  a  acceptée,  et,  de  pluè,  il  lui  a  renis 
un  exemplaire  de  sa  tragédie,  en  l'avertissant  qu'as 
grand  nombre  de  changemenU  importante  avaient  Hé 
faite  i  la  représentation... 

Le  feuilletoniste  du  r  Gonstitatlonnel  •  était  dtioc 
bien  prévenu,  et  n'a  pas  péché  par  ignorance.  C'ert 
avee  toute  connaissance  de  cause  qu'il  a  ridiculisé  don 
héros.  Gysèle  et  Rollon,  lequel,  à  titre  de  qsasi-hono- 
nyme,  aurait  d&  obtenir  de  lui  plus  d'égards. 

M.  Loyau  de  Lacy  ne  s'est  pas  borné  à  couvrir  sa 
manuscrit  d'un  papier  café  au  lait,  dont  la  coolfsr  a 
tant  déplu  au  feuilletoniste  du  *  Gonstitetîonnel  »  ;  il  a 
donné  à  son  ceuvre  le  nom  de  «  Lys  d'Evreux  «. 

Le  Lygl...  mais  rien  que  celaa«dù  faire  harler  le 
«  Constitutionnel.  »  Le  Lyi  et  lui,  c'est  teut  un  con- 
traste :  le  feu  et  l'eau,  le  blanc  et  le  noir.  Donc  la  tra- 
gédie de  M.  de  Lacy  a  été  jugée,  que  dis-je?  ooodaïa- 
née  sur  son  seul  titre. 

Enfin,  M.  Loyau  de  Lacy  est  un  jeune  hoon»  an 
mesura  austères,  aux  convictions  monarchiques  et  reh- 
gienses  ;  son  œuvre  est  empreinte  de  toutes  les  pens^ 


965 


LOYAU  DE  LACY 


IX)YAU  DE  LACY 


966 


et  de  toos  les  BenliineDU  <pie  les  bons  principes  pen- 
vent  inspirer.  Or,  il  font  bien  le  reconnaître,  le  c  Gon- 
stitniioiûiel  •  n'a  pu  précisément  été  fondé  pour  sou- 
tenir cenz  qni,  comme  M.  Loyan  de  Lacy,  marchent  in- 
wiables  dans  cette  Toie. 

Une  tragédie  en  cinq  actes  et  en  vers,  dn  genre  dn 
fl  Lys  d'Evrenx  m,  est  nneœavre  qni,  certes,  méritait 
aa  moins  d'être  jugée  après  nne  représentation,  ainsi 
«la'elle  l'a  été  par  les  critiques  les  pins  distingués, 
entre  autres  Mil.  llerle,  Hippolyte  Lucas,  qni  se  sont 
plu  à  j  reconnaître  de  grandes  beautés  et  à  donner  à 
Tanteur  d'excellents  conseils  dont  il  proOtera, 

Le  «  Gonstitntionnel  »  avoue  qn'il  a  commis  des 
Tantes  d'attention  !  Mais  son  orgueil,  son  autorité,  au- 
raient mieux  aimé  donner  le  prix  de  cinq  cents  de  ses 
lectevs  à  M.  Loyan  de  Lacy.  si  ce  dernier  eût  pu  ac- 
cepter un  pareil  marché  1 

En  indemnisant,  par  votre  arrêt,  M.  Loyan  de  Lacy 
des  tribulations  dont  il  a  été  assailli,  vous  comprendre! 
la  situation  que  Je  viens  de  vous  signaler,  et  vous  don- 
neres  à  certains  feuilletonistes  une  utile  leçon.  Vous 
leur  prouverez  que  la  justice  est  là  pour  délimiter  les 
pouvoirs  qn'ils  s'arrogent,  et  les  forcer,  quand  lis  s'é- 
cartent des  bornes,  à  leur  dire  :  «  Vous  n'ires  pas  pins 
loin  !  >  à  réparer  le  tort  de  leur  coupable  conduite. 

Vous  condamneres  donc  le  •  Gonstitntionnel  »  non 
pis  à  aller  voir  le  «  Lys  d'Evreux  »,  car  cela  lui  don- 
nerait des  remords  qui  ressembleraient  trop  aux  dom- 
mages auxquels  M.  Loyan  de  Laey  renonce,  mais  à  in- 
sérer la  réponse  qne  dès  l'origine  il  aurait  dft  s'em- 
presser d'aceneillir. 

La  parole  est  donnée  à  ll«  Philippe  Dupin.  défenseur 
de  M.  Charles  Mermau,  gérant  du  t  Constitutionnel  ». 

Messiears,  dit  le  défenseur,  le  «  Constitutionnel  » 
devait  s'attendre  &  ce  qui  lui  arrive  ;  M.  Loyan  de  Lacy 
ett  un  poète  infatigable,  mais  c'est  en  même  temps  un 
infatigable  jiiaidenr  ;  il  a  trouvé  le  secret  d'allier  deux 
choses  bien  opposées,  la  poésie  et  la  prose  ;  il  a  fait  de 
la  justice  une  annexe  à  la  poésie  ;  il  passe  avec  nne 
licence  très-pen  poétique  dn  papier  libre  an  ttapier  tim- 
bré, dn  rfaythme  sonore  et  majestueux  de  l'alexandrin  k 
la  prose  lourde  et  difltase  de  l'exploit  ;  il  a  fait  une  pre- 
niëre  pièce  dont  le  dénoùment  a  été  un  procès  avec  le 
théâtre  Beaumarchais,  et  c'est  par  autorité  de  jnstiee  qne 
£00  ff  Lys  d'Evreux  >  a  vu  le  Jour  de  la  rampe  de 
rOdéon. 

M.  RoHe,  qni  savait  le  mode  d'éclosion  dn  »  Lys 
d'Evreux  »,  qui  n'aime  pas  ees  ^nrs  du  Parnasse,  mû- 
ries par  la  froide  chaleur  d'un  jugement.  M.  Rolle  ne 
voulait  pas  savonrer  les  premiers  parfums  dn  •  Lys 
d'Evreux  »;  il  ne  voulait  pas  aller  à  l'Odéon  ;  il  ne  le 
voulait  pas,  et  voilà  que  M.  Loyan  de  Lacy  le  cherche, 
le  guette,  l'appréhende,  et  lui  plonge  un  billet  dans  le 
Win.  La  blessure  ne  fbt  pas  mortelle,  M.  Rolle  n'en  alla 
pss  plus  à  l'Odéon.  On  ne  lui  tint  pas  compte  de  sa 
mauvaise  grâce  :  il  n'a  pas  vu  le  «  Lys  d'Evreux  »,  il  le 
lira,  et  on  lui  fait  remettre  à  domicile,  dans  sa  cham- 
bre, sur  sa  table  de  nuit,  un  exemplaire  de  la  tragédie. 

M.  Rolle  la  lut,  car  les  gens  d'esprit  ne  tiennent  pas 
longtemps  rigneor  ;  il  la  lut,  et  en  flt  la  critique.  11  dit 
qu'il  n'a  pas  parodié,  qu'il  n'a  bit  que  l'analyse  de 
l'ouvrage,  qu'il  a  cité  sans  vouloir  commettre  d'erreurs, 
et,  ce  qui  le  prouve,  c'est  qne,  sur  86  vers  cités,  il  y 
eu  a  74  déclarés  irréprochables,  innocentés  par  H.  Loyau 
de  Lacy,  qui  les  reconnaît  comme  ses  01s,  les  enfants 
de  son  sang  le  plus  pur. 

Le  défenseur  passe  en  revue  les  douze  vers  rétablis 
<^  la  réponse,  les  met  en  oompanlson  de  ceux  dn 
feailletea,  et  soutient  que.  s'il  y  a  e«  des  interpositions. 


quelques  légers  changements,  d'une  syllabe,  d'une  lettre, 
d'un  jambage,  cela  doit  être  attribué  à  des  fautes  d'im 
pression.  C'est  ainsi,  dit  l'avocat,  qu'on  a  vu  sans  mal- 
veillance aucune,  dans  des  ouvrages  bien  connus,  un 
ehako  remplacer  le  ehaoê,  et  un  poulet  à  la  marigoul 
mis  à  la  place  de  Daaix  mort  à  Marengo* 

Abordant  la  question  de  principes ,  M*  Philippe 
Dnpin  soutient  qne.  pour  des  erreurs  très-légères  de 
typographie,  le  i  Constitutionnel  •  ne  pouvait  admettre 
la  réponse  de  M.  Loyan  de  Lacy,  réponse  beaucoup  plus 
longne  que  le  feuilleton  entier.  11  a  dii  résister,  et  il  a 
pour  appui  de  sa  résistanee  l'article  11  lui-même  de  la 
loi  de  1822  qu'on  invoque  contre  lui.  Toute  personne, 
dit-on,  nommée  dans  un  article  de  journal,  a  le  droit 
d'y  répondre.  Dans  nn  feuilleton,  on  a  le  droit  de  parler 
de  tous  ceux  qni  concourent  à  la  repréaentation  drama- 
tique, des  anteun,  des  musiciens,  des  machinistes,  des 
comparses,  des  déconteon,  du  soufllenr  :  et  parce  que 
le  fenilleton  ann  nommé  tonte  cette  armée,  généoax, 
soldats  et  tambours,  il  &udra  qu'il  subisse  les  réclama- 
tions de  tous  !  Cela  ne  peut  être  admis  :  autant  procla- 
mer la  mort  des  journaux. 

M.  de  Lacy,  en  faisant  jouer  sa  pièce,  l'a  livrée  à  la 
critique  ;  il  n'a  pas  plus  le  droit  d'attaquer  l'éaivain 
qni  l'a  critiquée,  qu'il  n'aurait  celui  d'attaquer  les 
spectateurs  qui  auraient  sifllé  sa  pièce.  Ce  n'est  pas  lui 
qÎPon  a  critiqué,  c'est  son  œuvre,  œuvre  publiquement 
représentée,  abandonnée  au  jugement  de  tous,  qn'ils 
aient  à  la  main  un  sifflet  ou  une  plume.  C'est  donc  nn 
mauvais  procès  qne  nous  a  Ikit  M.  de  Lacy,  et  le  tribunal. 
Je  suis  loin  d'en  douter,  se  hâtera  de  le  lui  prouver. 

M.  de  Royer,  avocat  du  roi  :  Messieurs,  ce  procès  a 
son  importance;  il  n'est  pas  indifférent  pour  l'homme 
de  lettres,  qui  vit  de  sa  renommée,  de  savoir  jusqn'oii  va 
la  limite  de  la  critique  et  où  s'arrête  ce  qu'on  appelle 
des  liiutes  d'attention  dans  la  reproduction,  par  courts 
fragments,  d'une  œuvre  littéraire.  On  vous  a  lu  le  fenil- 
leton ;  on  vous  a  lu  la  réponse.  Vous  avez  à  décider  si, 
aux  yeux  de  la  loi,  l'un  a  justement  provoqué  l'autre. 

M.  l'avocat  du  roi  se  livre  à  l'appréciation  des  cita- 
tions incriminées.  Quelques-unes  des  variantes  lui  pa- 
raissent légères  et  cependant  peu  capables  soit  de  défi- 
gurer l'œuvre,  soit  de  provoquer  la  susceptibilité  de 
l'auteur  ;  mais  d'autres  lui  semblent  plus  graves,  et  ne 
pouvoir  être  mises  sur  le  compte  de  l'erreur  ou  d'un 
défaut  d'attention.  Il  faut  ajouter  que.  dans  son  feuille- 
ton, l'auteur  a  le  soin  de  dire  lui-même,  avec  son  es- 
prit habituel,  qu'il  a  In  la  pièce,  mais  qu'il  ne  l'a  pas 
vn  représenter,  ce  qui  exclut  l'idée  que  son  oreille  ait 
pu  prendre  nn  mot  pour  nn  antre. 

Û  faut  tout  de  suite,  dit  M.  l'avocat  du  roi,  faire  à  la 
cause  la  part  qui  lui  appartient.  La  pièce  a  été  reçue, 
elle  a  été  jouée.  Les  fieniilelonistes  ont  eu  le  droit  de 
l'apprécier,  mais  à  leun  risques  et  périls.  La  critique 
peut  être  sévère,  amère  même,  mais  elle  ne  peut  deve- 
nir tellement  cruelle  qu'elle  entame  la  vie  privée.  Alora 
l'auteur  a  le  droit  de  recourir  à  la  loi  sur  la  diffama- 
tion ;  mais  il  ne  s'agit  pas,  dans  la  cause,  de  diffama- 
tion, il  s'agit  d'un  autre  droit  écrit  dans  l'article  11  de 
la  loi  de  1822,  étendu  dans  la  loi  dn  9  septembre 
1835.  D'après  ces  lois,  il  faut  avoir  été  nommé,  dési- 
gné, pour  avoir  le  droit  de  réponse.  En  conclura-l-on 
que  ce  droit  doit  s'appliquer  aveuglément,  d'une  ma- 
nière absolue?  Non,  il  faut  on  lien  entre  l'arlicle  et  la. 
réponse,  et  ce  lien  se  trouve  lorsque  l'article  a  dépassé 
certaines  bornes. 

Or,  lorsqu'un  homme  a  été  nommé,  apprécié,  discuté 
dans  son  onivre,  comment  pourrait-on  dire,  quand  il  a 
à  signaler  des  erreurs,  des  &ntes  volontaires,  des  actes 


967 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAU  DE  LACY 


968 


de  mauvais  vouloir,  qu'il  n'a  pu  intérêt  à  répondre? 

Dans  l'espèce,  nous  disons  que  M.  de  Lacy  avait  in- 
térêt à  répondre.  C'est  l'homme  attaqué  qui  peut  seul 
apprécier  le  degré  d'inlérét  qu'il  doit  attacher  à  sa  ré- 
ponse. Vous.  Messieurs,  vous  n'êtes  pas  juges  de  ce 
point,  mais  vous  êtes  Juges  de  la  question  de  savoir  si 
cette  réponse  ne  contient  rien  d'injurieux  pour  la  per- 
sonne à  qui  elle  s'adresse  ni  pour  des  tiers,  et  si  elle 
se  lie  essentiellement  à  l'article  dont  on  se  plaint. 

M.  l'avocat  du  roi  invoque  à  l'appui  de  sa  doctrine 
l'opinion  de  M.  Ghassan,  et  conclut  contre  M.  Charles 
Merruan,  gérant  du  «  Constitutionnel  » .  à  l'application 
de  l'article  11  de  la  loi  du  15  mars  1823,  et  de  l'ar- 
ticle 17  de  la  loi  du  9  septembre  1835. 

Après  une  réplique  de  W  Dupin,  le  tribunal  remet  à 
huitaine  pour  prononcer  le  jugement  (1).  Le  13  mars, 
le  tribunal  condamna  le  «  Constitutionnel  >  à  insérer  la 
réponse  de  M.  Loyan.  Un  nouveau  feuilleton  du  11 
donna  naissance  à  une  nouvelle  lettre,  qui  fut  aussi  re- 
fusée, et  fut  le  sujet  d'une  nouvelle  instance  de  la  part 
du  processif  auteur  du  c  Lys  d'Evreux  ». 

XI.  Lettre  de  l'auteur  du  «Lys  d'E- 
vreux» au  gérant  du  «Constitutionnel». 
—  Imprimée  dans  la  a  Revue  et  Gazette 
des  Théâtres»,  du  16  février  1845. 

XH.  Le  Lys  d'Evreux  contre  les  tem- 
pêtes de  M.  noUe.  Paris  y  de  l'imprimerie 
de  Maulde  et  Renou,  1845,  in-8,  36  pages. 

Le  c  Constitutionnel  •  ayant  rappelé  du  jugement  du 
13  mars  près  de  la  cour  de  cassation,  l'affaire  fut  ren- 
voyée devant  la  cour  d'Orléans,  qui  confirma  la  singu- 
lière juridiction  de  celle  de  Paris.  Quelques  jours  après 
le  prononcé  de  ce  jugement,  le  <  National  » ,  dans  le 
feuilleton  de  son  numéro  du  15  juin,  donnait  la  criti- 
que suivante  sur  les  conséquences  des  arrêts  des  deux 
tribunaux,  qui  parut  sous  le  titre  de  la  c  Jurisprudence 
Loyau  », 

«  Nous  voici  morts  ou  à  peu  près  :  la  justice  de 
province  nous  immole  décidément  à  nos  mortels  enne- 
mis, les  auteurs  siffles,  et  vous  allez  voir  s'exercer 
d'affreuses  représailles... 

La  cour,  considérant  qu'aux  termes  de  la  loi  toute 
personne  nommée  dans  on  journal  a  le  droit  de  répondre 
dans  les  termes  et  de  la  façon  qu'il  lui  plaît,  consi- 
dérant encore  qu'il  n'y  a  point  lieu  de  faire  une  ex- 
ception pour  la  critique  littéraire,  et  que,  s'il  en  était 
ainsi.  «  les  auteurs  pourraient  être  livrés  sans  défense 
suffisante  aux  appréciations  d'une  critique  qui  ne  bles- 
serait pas  seulement  leur  amour-propre,  mais  qui  pour- 
rait nuire  à  leur  considération  et  aux  avantages 
matériels  de  la  propriété  littéraire  ou  scientifique.. ,  » 
accorde  à  tout  auteur  critiqué  par  un  journal  le  droit  de 
répondre  à  cette  critique,  et  dans  ce  journal  même,  — 
le  laissant  seul  c  juge  de  l'opportunité,  de  la  néces^ 
site  et  de  la  forme  de  sa  réponse.  » 

On  savait,  depuis  qu'il  est  de  méchants  écrivains, 
que  la  critique  a  toujours  causé  à  ces  gens-là  une  foule 
de  préjudices  et  de  chagrins  domestiques,  prêtant  des 
armes  contre  eux  à  la  malice  de  leurs  voisins,  les  em- 
pêchant de  marier  leurs  filles,  nuisant  à  la  location  de 
leurs  maisons,  etc.  —  Vraiment  donc  il  est  bien  juste 
que  les  tribunaux  interviennent  |K)ur  réparer  un  peu 
tous  ces  dommages,  et  que  désormais  les  auteurs  de 
mauvais  vers  ou  de  détestable  prose  ne  soient  plus 
troublés  dans  la  jouissance  de  leurs  œuvres. 


(1)  Gazelle  des  Tribunaux,  n^  du  7  mars  1845. 


Nous  respectons  fort  ce  qu'on  appelle  la  chose  ju- 
gée; mais  le  bon  sens  aussi  a  bien  quelque  df«it  à  ux 
respects.  Avec  la  permission  de  messieurs  de  la  ccur 
d'Orléans.  voici  une  petite  suite  de  raisonnenents  qui 
nbus  semble  découler  de  l'arrêt  qu'ils  vieno^nt  de  ra- 
dre  :  —  Plus  une  pièce  est  mauvaise,  plus  la  critique 
doit  la  traiter  sévèrement,  plus  alors  l'antenr  se  trouve 
lésé  dans  sa  considération  ou  dans  sa  fortune,  et  plus 
fort  est  son  droit  de  réponse.  Or.  la  critique  étant  aioài 
sous  le  coup  de  la  jurisprudence  Loyau.  plus  une  pièce 
sera  mauvaise,  plus  il  faudra  prendre  de  précautions  pour 
en  parler,  plus  il  faudra  ménager  ses  lennes,  adoucir 
son  bl&me,  —  de  peur  de  s'exposer  à  la  réponse  ;  — 
donc,  quand  sera  jouée  une  mauvaise  pièce,  la  rritique 
se  verra  dans  l'alternative  Acbeuse  ou  de  dire  le  bien 
au  lieu  du  mal,  ou  de  ne  rien  dire  du  tout,  —  auquel 
cas  il  n'est  pas  bien  sûr  encore  que  les  Loyau  de  denaio 
n'intentent  un  procès  au  silence  même  de  la  critique, 
comme  en  recevant  pr^udice  dans  leur  conniératùm 
ou  dans  les  avantagts  matériels  de  leur  propriété 
lUtérairel 

Que  les  choses  suivent  leur  cours  naturel,  et  le  public 
lui-même  perdra,  vous  le  verrez,  le  droit,  qu'il  atièie 
à  la  porte,  de  siffler  et  de  huer  les  mauvais  ouvrages. 
—  M.  Loyau  est  bien  homme  à  obtenir  de  la  cour  royale 
du  Loiret  l'autorisation  de  siffler  à  son  tour  les 
siffleurs. 

La  question  pourtant  serait  de  savoir  ai  r<RiTTe  d'art 
n'est  rien  autre  chose  .qu'une  propriété  privée,  cububc 
la  pièce  de  drap  appartient  au  drapier,  on  bien  si,  dèi 
que  l'auteur  l'a  mise  au  jour,  elle  ne  lait  pas  anssiiôl 
partie  de  la  chose  publique,  justiciable  de  tons  paice 
qu'elle  est  possédée  par  tous.  On  anra  beau  laire,  il 
s'attachera  toujours  aux  productions  de  l'esprit  je  ne  sais 
quoi  d'impersonnel  que  l'égcûsme  jaloux  des  aulairs  ne 
pourra  détruire  :  un  mauvais  livre,  4  notre  sens,  est 
presque  une  sottise  publique,  de  mène  qu'une  belle 
œuvre  semble  faite  de  ce  que  chacun  de  nous  a  de  Bcii- 
leur  dans  l'esprit  et  dans  le  cœur  ;  et  voilà  pourquoi 
la  critique  n'est  pas  seulement  un  droit,  mais  une  f»- 
culte  même  de  l'esprit,  un  sens  intellectuel  pour  ainsi 
dire. 

Jusqu'ici  du  moins  cela  ne  faisait  point  de  doute. 
Pendant  les  deux  siècles  qui  nous  ont  précédés,  quoiqae 
le  respect  de  la  comtttunauté  ne  fût  certainement  pas 
poussé  aussi  loin  qu'il  l'est  aujourd'hui,  on  ignorait  rts 
mots  étrangement  personnels  de  propriété  littéraire  : 
surtout  il  ne  pouvait  tomber  dans  l'esprit  de  persiwiK 
qu'une  pièce  de  théâtre,  qu'un  livre,  qu'un  tablfia.  ap- 
partinssent si  proprement,  si  exclusivement  i  rautenr. 
qu'en  faire  la  critique,  ce  f^t  porter  atteinte  i  cette  pro- 
priété. On  sifflait ,  on  bernait  les  grimauds  bartxwil- 
leurs  de  papier.  les  gredins  reliés  en  veau,  conuoe  dit 
Molière  ;  on  exécutait  sans  pitié  les  Trissotins  et  les 
Vadius.  —  Et  c'était  vraiment  une  des  gloires  de  l'es- 
prit français  que  cette  belle  façon  dont  il  faisait  jusUcc 
lui-même  de  ces  méchantes  productions.  U  critiipie 
alors  semblait  être  comme  la  lumière  du  goàt  public. 
et  aussi  comme  la  part  de  possession  que  chacun  reven- 
diquait à  bon  droit  sur  l'œuvre  individuelle. 

Où  en  sommes-nous  aujourd'hui  ?  Une  mauvaise  pièce 
se  produit  devant  le  public,  et  n'appartient  pas  ao  pu- 
blic, et  vos  sifflets  vont  être  considérés  par  les  jnges 
comme  une  dépréciation  de  la  marchandise  de  votre  voi- 
sin I  Et  le  plat  écrivain  anra  le  droit  de  monter  k  voire 
fenêtre,  pour  chanter  de  li  son  éloge  à  la  foule  et  x 
moquer  de  vous  chez  vous-même?  Alors,  pourqooi  des 
Vadius  ridiculisés  à  la  scène  ne  seraient-Us  pas  ao- 
lorisés  à  faire  le  lendemain  représenter  sur  le  mtm 


LOYAU  DE  LACY 


LOYAU  DE  LACY 


970 


théâtre  une  pièce  de  leur  ftçon  oh  ils  joaeraient  lear 
propre  paDégyn<Ioe?  Pourquoi  les  Colio,  les  Pradon, 
trésors  de  la  satire,  ne  contraindraient- ils  pas  le  sati- 
rique à  foire  une  nouTelle  édition  de  son  livre  et  à  y 
placer  lenrs  récriminations  en  vers  on  en  prose?  Fant-tl 
donc  &  présent  que  tons  aient  à  souffrir  de  la  vanité  et 
de  la  sottise  d*nn  seul  ?  Si  la  critique  porte  atteinte  à 
l'œuvre.  l'œuvre  elle-même  n'est-elle  pas  une  pire  at- 
teinte portée  an  plaisir  et  au  bon  goftt  du  public? 

De  quel  droit  enfln  cette  tyrannie  de  la  médiocrité, 
cette  inviolabilité  de  la  sottise,  cette  intrusion  triom- 
phante du  ridicule  et  de  l'insipide?...  Je  ne  dis  pas  cela 
pour  M.  Loyao. 

Espérons  que,  le  cas  échéant,  la  cour  suprême  ré- 
formera cette  jurisprudence  mortelle,  et  ne  voudra  pu 
donner  la  presse  en  proie  aux  vaudevillistes  sifDés,  aux 
poètes  pour  rire,  aux  écrivains  que  la  boutique  réclame. 
L'art  se  plaint  souvent  de  la  critique  ;  mais  si  on  la 
rend  mnelte.  —  et  le  moyen  est  infaillible.  ~  l'art 
n'est-il  pas  privé  de  son  plus  vif  aiguillon?... 

Orléans  nous  condamne...  Nous  ne  demandons  qu'une 
chose  au  ciel,  c'est  que  désormais  M.  Loyan  de  Lacy  aille 
faire  représenter  à  Orléans  ses  autres  tragédies,  sœurs 
cadettes  du  <  Lys  d'Evreux  ». 

Le  ff  Constitutionnel  »  avait  fait  aussi  ses  réflexions 
sor  l'issue  de  son  procès,  mais  en  des  termes  qui  pi- 
qaèrent  de  nouveau  la  vanité  si  irritable  de  M.  Loyau  : 
nouvelles  poursuites  de  sa  part.  Le  c  Constitutionnel  » 
publia  alors  cette  note  : 

«  Nous  avons  rendu  un  compte  parfoitement  sincère  et 
fidèle  des  débats  du  procès  que  nous  avons  soutenu  de- 
vant la  cour  royale  d'Orléans  contre  M.  Loyan  de  Lacy. 
Nous  avons  dit  notre  avis  sur  le  droit  et  sur  le  fait  en 
peu  de  mots,  en  distinguant  chez  M.  Loyan  de  Lacy 
ff  l'homme  d'honneur  »  du  poète,  en  persistant  à  trouver 
sa  tiagédie  mauvaise  et  la  nouvelle  jurisprudence  con- 
traire à  la  raison.  Or,  voici  que  M.  Loyau  de  Lacy  nous 
adresse  i  ce  propos  la  plus  plaisante  assignation^  pour 
comparaître  devant  la  6«  chambre,  afin  de  nous  voir 
condamner  à  trouver  ses  vers  excellents  par  autorité  de 
justice.  II  nous  demande  50,000  francs  en  réparation  du 
tort  que  nons  avons  fait  à  sa  tragédie  et  à  sa  renom- 
mée littéraire.  50,000  francs!  quelle  ressource  que  les 
tribunaux  poar  un  auteur  malheureux  !  Il  n'y  a  pas  de 
représentation  qui  vaille  un  bon  procès.  » 

C'était  en  juin  4846  que  cette  nouvelle  poursuite 
eut  lieu.  Le  24  do  même  mois,  le  c  Charivari  »  don- 
nait nu  article  intitulé  :  i  Cinquante  mille  francs,  s'il 
vous  plaît  I  »  dans  lequel  il  s'amuse  de  la  prétention 
ridicule  dn  père  du  c  Lys  d'Evreux.  »  Nous  feproduisons 
cet  article  : 

ff  Hier,  nn  monsieur  que  je  qualiflerais  de  jeune 
homme  s'il  n'était  pas  auteur  tragique,  se  présentait 
dans  les  bureaux  du  c  Constitutionnel  »,  et,  parlant  an 
caissier,  le  priait  de  vouloir  bien  lui  payer  la  somme 
de  cinquante  mille  francs. 

ff  Cet  auteur  n'était  pas  11.  Eugène  Sue,  attendu 
que  M.  Eugène  Sue  ne  procède  que  par  cent  mille 
francs,  ce  qui  est  un  compte  infiniment  plus  rond  ou 
du  moins  qui  arrondit  parfaitement  un  homme. 

Le  personnage  aux  cinquante  mille  francs  était 
M.  Loyau  de  Lacy,  qui  aspire  décidément  à  prendre 
vis-à-vis  du  c  Constitutionnel  >  la  position  prise  à 
la  Chambre  des  pairs  par  M.  de  Boissy  vis-à-vis  de 
M.  Pasquier. 

C'est-à-dire  qu'il  semble  avoir  juré  de  le  faire 
mourir  à  coups  d'épingle.  —  11  est  vrai  que  cette 
fois  un  coup  d'épingle  de  cinquante  mille  francs  équi- 
vaut à  on  coop  de  poignard. 


On  ne  sait  pu  dans  le  public  qoe  ce  brave  *  Con- 
stitutionnel »  n'avait  déménagé  que  poor  éviter  lu 
visitu  de  son  étemel  ennemi.  En  allant  me  de  Valois, 
il  avait  bien  recommandé  an  portier  de  la  me  Mont- 
martre de  ne  pu  donner  sa  nouvelle  adresse,  et  voici 
que  huit  Jours  se  sont  i  peine  écoulés,  et  déjà 
M.  Loyau  de  Lacy  vient  recommencer  sa  même  plaisan- 
terie. 

*  Notes  qoe  M.  Loyan  ne  se  borae  pu  à  harceler  ce 
malheureux  «  Constitutionnel  »,  en  lui  répétant 
invariablement:  ff  Constilotionnel,  Je  veox  de  tes 
cheveux  1  • 

ff  II  lui  crie  :  «  Constitolionnel  » ,  je  veux  de  tes 
écos  I  >  ce  qui  est  bien  autrement  terrible. 

«  Il  est  vrai  qne  demander  cinquante  mille  firancs  m 
ff  Constitutionnel  ».  c'est  aussi  lui  demander  su 
cheveux,  car  il  est  impossible  qu'il  ne  se  lu  arrache 
pas  tous  de  désespoir  en  recevant  nne  pareille 
assignation. 

ff  J'oubliais  de  vous  dire  à  qnel  titre  M.  Loyan  ré- 
clame cette  légère  somme. 

ff  II  ne  s'agit  plus  de  l'insertion  de  sa  bmense 
lettre;  l'affaire  arrivera  en  cour  de  cassation,  — 
puis  quand  la  cour  de  cusation  aura  prononcé,  en  cas 
de  condamnation,  le  «  Constitutionnel  »  est  décidé  à 
avoir  recours  à  l'appel  au  peuple. 

I  Ainsi  les  abonnés  du  «  Constitutionnel  »  peuvent 
se  tranquilliser,  ils  ne  seront  pu  encore  exposés  de 
sit6t  à  la  prose  de  l'auteur  dn  «Lys  d'Evreux  ». 

«  M.  Loyau  qui,  avant  de  se  faire  auteur  tragique, 
a  dû  travailler  longtemps  ches  un  avoué,  réclame  cin- 
quante mille  francs  au  «  Constitutionnel  »  pour  le  tort 
que  lui  a  causé  la  critique  de  sa  pièce. 

ff  Sans  le  «  Constitutionnel  »  le  ff  Lys  d'Evreux  » 
aurait  obtenu  un  immense  succès,  et  aurait  valu  à  son 
auteur  de  superbes  droits,  dn  moins  telle  ut  l'opinion 
consciencieuse  de  M.  Loyao,  qui  utime  lesdits  droits  à 
la  somme  de  cinquante  mille  (hincs. 

ff  II  parait  que  e'ut  la  moyenne  de  ce  que  rapporte 
à  son  auteur  nne  tragédie  représentée  an  théâtre  de 
l'Odéon. 

ff  J'ai  consulté  plusieurs  tragiquu  de  ce  théâtre  qui  • 
m^ont  certifié  qu'effectivement  lu  droits  d'auteur  rap- 
portaient, à  l'Odéon,  de  cinquante  mille  à  deux  cent 
vingt-sept  francs. 

ff  Comme  ce  n*ut  pu  le  c  Constitutionnel  •  seul 
qui  a  critiqué  le  «  Lys  d'Evreux  •  et  que,  par  consé- 
quent, M.  Loyao  a  le  même  procès  à  iotenter  à  qninse 
ou  vingt  autru  journaux  de  Paris,  il  s'ensnit  qne  le 
ff  Lys  d'Evreux  »  rapportera  bien  de  six  à  sept  cent 
mille  francs  à  son  auteur. 

«  En  admettant  toutefois  qoe  le  tribunal  ait  absolo- 
ment  la  même  manière  de  voir  qne  M.  Loyao. 

c  Si  l'auteur  du  ff  Lys  d'Evreux  »  empoche  lu  cin- 
quante mille  francs  de  ce  pauvre  <  Constitutionnel  », 
il  ne  se  doute  guère  de  ce  qui  le  menace,  et  l'argent 
qui  viendra  de  la  flftte  s'en  retournera  au....  sifflet. 

ff  Je  connais  on  du  habitués  (l'Odéon  a  quelques 
habitués,  parole  d'honneur),  et  cet  indigène  dn  pays 
latin  a  un  plan  que  j'oserai  appeler  sataniqne. 

ff  Cet  homme,  fort  honorable  dn  rute,  parfaitement 
placé  dans  la  société,  puisqu'il  est  électeur,  vacciné  et 
voltigeur  dans  la  1  !•  légion,  a  dépensé  trois  francs  pour 
auister  à  la  première  représentation  dn  «  Lys  d'E- 
vreux ». 

ff  En  donnant  ses  trois  francs  pour  voir  la  pièce  de 
M.  Loyau.  c'éUit  à  condition  que  ladite  pièce  allait  lui 
procurer  de  l'agrément  pendant  tonte  nne  soirée. 

c  Personne,  pu  même  on  Anglais,  n'aoraitdu  tdéu 


971 


LOYAU  DE  LACY 


L.  P. 


972 


ista  baroques  poor  donner  troU  ttnu  pour  Miller 
pendant  trois  henres. 

«  Or.  le  c  Lys  d'érreox  »  ayant  prodigiensement 
ennnyô  notre  homme,  ce  qa'il  pent  prouver  par  témoin, 
il  se  propose  d'intenter  un  procès  à  l'auteur  et  de  lui 
demander  trois  mille  francs  de  dommages  et  intérêts  pour 
soirée  perdue  et  mâchoire  démantibulée. 

c  Ça  vaut  bien  cette  somme,  surtout  an  prix  oh  sont 
les  osanores. 

«  Pour  peu  qu'il  y  ait  cinq  ou  six  cents  spectateurs 
qui  imitent  l'exemple  de  ce  courageux  citoyen,  M.  Loyan 
de  Lacy  maudira  les  huissiers  et  les  papiers  timbrés  l  » 

Xin.  Petite  Chronique  sur  «  le  Lys  d'E- 
vreux».  A  M.  le  comte  de  Montalembert. 
Paris,  de  rimprimerie  de  Maulde  et  Renou, 
s.  d„  gr.  in-8,  16  pages. 

Gel  opuscule,  paginé  en  chiffres  romains,  a  été  im- 
primé pour  être  mis  à  la  tète  du  •  Lys  d'Évreux  »,  qui 
n'a  été  tiré  qu'à  30  exemplaires  (avant  la  représenta- 
tion), et  n'a  pas  été  publié. 

Invectives  pour  tous  ceux  qui  n'ont  pas  admiré  tt 
pièce  ou  qui  l'ont  critiquée  et  éloges  quand  même  du 
talent  du  poète,  par  lui-même ,  voilà  la  dédicace  à 
M.  le  comte  de  Montalembert,  auquel  M.  Loyau  dit 
(page  xin)  : 

c  Je  suppose  que  c  le  Lys  d'Évreux  $  soit  un  ou- 
vrage digne  des  applaudissements  du  public  ;  se  plain- 
drait-on de  l'acte  d'autorité  qui  lui  rouvrirait  les 
portes  de  la  scène  f  Le  public,  dont  le  sens  est  ordi- 
nairement si  droit  (chaque  fois  du  moins  qu'il  est  ras- 
semblé), ne  serait-il  pas  reconnaissant  de  cette  solli- 
citude éfJairée  pour  la  cause  des  lettres?  N'aurait-il 
pas  quelque  plaisir  à  voir  l'humiliation  de  mes  détrac- 
teurs, et  la  leçon  que  recevraient  les  journalistes  qui 

les  Imitent  ne  profiterait- elle  pas  à  la  presse? J'ai 

recours  à  vous.  Monsienr  ;  c'est  vous  qne  je  conjure 
de  tendre  à  mes  espérances  une  main  amie.  N'oublies 
pas  qu'en  cherchant  à  tuer  *  le  Lys  d'Évreux  «,  le 
«  Constitutionnel  *  a  voulu  tuer  un  avenir.  —  Le 
c  Constitutionnel  »  avait  reconnu  en  frémissant  qu'un 
poète  religieux  osait  aborder  la  scène,  et  chose  iDCoo- 
cevable  I  osait  s'y  foire  applaudir.  Le  •  Constitution- 
nel »  pouvait-il  décemment  supporter  un  tel  scan- 
dale, en  plein  xix*  siècle  et  sous  le  régime  de  la 
Ghartel » 

L'en  a  fd  un  échantillon  de  la  constante  modestie 
de  M.  Loyau. 

XJV.  Le  Sous-Diacre.  îmfr,  de  Saillot, 
aux  Andelys.  —  A  Paris^  chez  tous  les  li- 
braires, 1849,  in^. 

Ce  volume  doit  foire  partie  de  la  collection  men- 
tionnée sous  le  no  vn. 

Le  rédacteur  du  Catalogue  de  la  Bibliothèque  dra- 
matique de  M.  de  Soleinne  a  attribué  à  M.  Loyan  deux 
ouvrages  qui  ont  été  imprimés  sous  le  nom  de  Léon 
d'Amboise:  1»  (Avec  M.  A.  Decomberousse)  île  Che- 
val de  Créqui  » ,  comédie  en  deux  actes  et  trois  parties, 
mêlée  de  chants.  Représentée  sur  le  théâtre  du  Vau- 
deville, le  26  octobre  1839;  2o  la  Physiologie  du 
parterre,  types  du  spectateur...  (Paris,  1841.  in-3i); 
mais  nous  pensons  qu'il  y  a  erreur  dans  cette  attribu- 
tion, et  que  l'on  doit  rendre  ces  deux  ouvrages  â 
M.  Léon  Guillemin,  leur  auteur. 

M.  Loyau  a  dû  écrire  dans  des  journaux  de  religion 
et  de  pédagogie. 


+  LOYS  QUI  NE  SE  MEURT  POINT 
[Louis  Vivant]. 

Pseudonyme  adopté  par  cet  éditeur,  à  Troyes,  dans 
une  édition  des  quatre  premiers  livres  de  Rabelais, 
publiée  en  1556,  2  vol.  in-16.  Le  «  Man&d  du  li- 
braire >.  t.  IV,  p.  1055.  la  qualifie  d'asscs  jolie  et 
très-peu  commune.  Une  autre  édition,  datée  de  1613, 
petit  in-12,  porte  le  même  nom  supposé. 

LOYSEAU  (Charles) ,  apocr.  [Bfasso:^, 
conseiller  au  Parlement  de  Parisj. 

Œuvres  de  Charles  Lo^-seau.  Génère. 
1636,  2  vol.  in-foL 

Réimprimées  plusieurs  fois  en  nn  aenl  volme.  La 
dernière  édition  est  la  quatrième  (1701.  in-fol.) 

Il  existe  sur  le  déguierpissement  on  traité  fort  cé- 
lèbre et  fort  savant,  qui  foit  partie  du  recueil  des  (Ea- 
vres  de  cet  auteur.  Cependant ,  dit  Brillon  dans  sau 
V  Dictionnaire  des  arrêts  >,  au  mot  Défuetyittemeai, 
n<>  1  :  «  Bien  des  personnes  croient  que  Loyseaa  n'a 
est  point  l'auteur,  et  que  tout  ce  qui  a  paru  soas  son 
nom  est  de  M.  Brisson  (conseiller  an  parleaMol  de 
Paris),  qui  périt  an  milieu  des  fureurs  de  la  Ligne.  Sa 
veuve  se  réfogia  ches  M.  Loyseau.  qui  était  son  voisin, 
et  auquel  elle  confia  ces  beaux  manuscrits  que  M.  Loy- 
seau mit  au  jour,  et  dont  il  eut  tout  l'honneur  dans  le 
public.  Ce  trait  fot  remarqué  dans  une  assemblée  teDM 
chez  M.  Arrault,  ancien  avocat,  le  11  avril  1721. 
M.  Bouchevret  dit  avoir  vu  des  écritures  de  M.  Loyseaa 
sur  une  matière  de  déguerpissement,  oh  il  le  tnmvaît 
fort  an-dessous  de  ses  traités  ».  A.  A.  B— r. 

-h  LOYSEAU  (Jacq.)  [Goluw,  dePlan- 
cy]. 

Un  des  pseudonymes  du  fécond  Gollin  de  Plancy,  qai 
a  pris  aussi  ceux  de  baron  de  Nilense,  Jean  de  Sept- 
Chènes,  etc.  Il  a  publié  sous  celui-d  quelques  petits 
volumes  in-32  :  i  Légende  du  blasphèoBO  >,  184d; 
«  Légende  du  dimanche  >,  1849  ;  etc. 

4-  LOYSEAU  (Jean)  [l'abbé  Paul-Alexan- 
dre Gbslin  de  Kersolou,  missionnaire,  né 
en  Bretagne,  en  1817]. 

I.  Lettres  sur  la  vie  d'un  nommé  Jésus, 
selon  M.  Renan.  Paris,  1864,  in-12. 

Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  plusiears  fois. 

U.  Rose  Jourdain,  1865,  2  vol.  in-12. 

LOZET,;».  [Jules  Vernbt,  frère  de  l'ar- 
tiste dramatique  des  Variétés]. 

On  le  dit  auteur  d'une  pièce  imprimée 
sous  ce  pseudonyme. 

+  L.  P.  (M.  l'abbé  de]  [l'abbé  Jos.  db 
Laporte]. 

Esprit  de  Bourdaloue,  tiré  de  ses  ser- 
mons. Paris,  176^2,  in-12. 

4-L.  P.  [L.Polay]. 

Fanchon,  ou  la  Vielleuse  du  boulevard 
du  Temple,  par— .Par»,  an  II  (1803), 
m-18.  V.  T. 

-h  L.  P.  [Prudbohhe]. 

I.  Voyage  descriptif  et  historique  de 
l'ancien  et  du  nouveau  Paris,  etc.,  par  — . 
Part».  1814,  1821,1825,  2vol.in-18. 


973 


L.  P. 


L.  P.  D.  C. 


974 


n.  L'Enfer  des  hommes  d'Etat  et  le 
Purgatoire  des  peuples,  par  — .  Paris, 
i815,iii-42. 

Barbier,  n»  5100.  dit  qa*il  y  a  deux  ▼olumes,  mais. 
selon  Qoérud,  (c  Table  des  Supercheries  «.  p.  327). 
c'e^t  ane  erreur,  il  n'y  en  a  qu'on. 

in.  L'Europe»  tourmentée  par  la  révolu- 
tion en  France,  ébranlée  par  dix-huit  an- 
nûées  des  promenades  meurtrières  de  Napo- 
léon... Paris,  1816,  2  vol.  in-12. 

-h  L.  P.  [Hyac.  AzaïsJ. 

Inspirations  religieuses,  par  — .  Paris, 
Efpnery,  1822,  in-18. 

-4-  L.  P.  (Hilaire)  [Hilaire  de  Sazbhac]. 

Mes  loisirs,  opuscules  en  vers,  par  — . 
Paris,  Pelicier,  1823,  in-8. 

+  L.  P.  [J.-B.  Levbat-Perroton]. 

Courte  note  sur  la  doctrine  dite  physio- 
logique et  sur  Tabus  des  sangsues. 

Inséré  dans  les  «  Tablettes  historiques  et  littéraires 
de  Lyon,  en  1833  on  1824.  (Sirand.  •  Bibliogr.  de 
l'Ain  ».) 

-+-  L.  P.  [Alphonse  Le  Roy,  professeur 
à  l'Université  de  Liège,  et  Adolphe  Picabd, 
conseiller  à  la  Ck)ur  d'appel  de  Liège]. 

Mélanges,  par  — .  Liège,  Carmanw, 
1839,  in-8del6p. 

4-  L.  P.  [Léon  PuisBUX,  professeur 
d'histoire  au  Lycée  de  Caen,  archéologue, 
littérateur].  .  . 

De  nombreux  articles  signés  de  ces  ini- 
tiales dans  les  journaux  de  Caen  et  oarti- 
culièrement  dans  le  «  Moniteur  du  Calva- 
dos ».  L»  ^"  ^»  ^* 

-4-L.  P***  [Louis  Pissot]. 

Les  véritables  prophéties  de  Michel  Nos- 
tradamus  en  concordance  avec  les  événe- 
ments de  la  révolution,  pendant  les  années 
1789,  1790  et  suivantes,  jusques  et  y  com- 
pris le  retour  de  S.  M.  LouisXVin,  par  — . 
Paris.  Lesné  jeune,  1816,  2  vol.  in-12. 

-4-  L**  P**  (M.  l'abbé)  [Laurent  Pégu- 
riebI. 

Décision  faite  en  Sorbonne,  touchant  la 
comédie,  avec  une  réfutation -des  senti- 
ments relâchte  d'un  nouveau  théologien 
S  le  P.  Caffaro,  théatin]  sur  ce  sujet,  par—. 
*aris,  Coignard,  1694,  in-12. 

L.  P.  A.  Voyez  G.  D.  M,  n,  150  d 

+  .L.  P.  A.,  aut.  dég.  [le  comte  Louis 
Lepeixetier  d'Aclnay]. 

Le  Citoyen  du  monde,  trad.  de  l'angl.  de 
Goldsmith.  Paris,  Govjon,  1836, 2  vorin-8. 

-4-  L.  P.  A.  L.  [le  P.  Augustin  LubinJ. 

Histoire  de  la  Laponie,  traduite  du  latin 
de  J.  Scheffer,  par  — .  Paris,  Olivier  de 
Varennes,  1678,  in- i. 


La  traduction  des  cinq  premiers  chapitres  de  cet  ou- 
vrasse est  de  P.  Richelet  Voyei  t  Les  plus  belles 
Lettres  des  meilleurs  auteurs  francois  ».  Paris,  1689, 
in-12,  p.  60.  A.A.  B— r. 

H-  L.  P.  C.  B.  R.  \\gs  pp.  Catrou  et 
Rouillé]. 

Histoire  de  la  fondation  de  Rome,  l'éta- 
blissement de  la  répubhque,  etc.,  par  —, 
augmentée  de  remarques  par  La  fiarre  de 
Beaumarchais.  Rouen,  Amsterdam,  1740, 
4  vol.  in-12. 

Cette  réimpression  n'a  pas  été  continuée.  A.  A.  B— r. 

L.  P.  C.  J.  D.  T.  P.  C,  aut.  dég.  [le 
P.  CaARLES-JosBPH,  de  Troyes,  provin- 
cial capucin] . 

Saint-Augustin,  de  la  Grâce  et  du  Libre 
arbitre,  traduit  en  françois.  Paris,  Cail- 
loué,  1683,  in-12. 

-f-  L.  P.  D.  [L.  Petit-Drouillot,  per- 
cepteur à  Irancy]. 

Ode  sur  la  restauration  des  Bourbons  et 
le  retour  de  Napoléon,  par  — ^.  Auxerre, 
Le  Coq.  1815,  in-8  de4  pag. 

Voir  pages  85-88  de  c  TEssai  de  Thistoire  de 
l'imprimerie  dans  le  département  de  l'Yonne  >,  les 
désagréments  que  cette  publication  causa  à  son  anteor. 

-h  L.  P.  D.  C.  [Louis  Pascal,  deCarcas- 
sonne]. 

Origine  des  Gaulois,  leurs  antiquités, 
leurs  prééminences  qu'ils  ont  sur  toutes 
les  nations  du  monde,  par  — .  Paris,  de  La 
Ruelle,  1624,  in-8. 

L.  P.  D.  C.  (M.),  aut.  dég.  (M~  la  prin- 
cesse de  CoNTi.j 

Le  Grand  Alcandre,  ou  les  Amours  du 
roy  Henri  le  Grand.  Paris,  1651. 

Réimpr.  dans  les  diverses  éditions  du  «  Recueil  de 
diverses  -pièces  servant  à  l'histoire  de  Henri  Ui  »,  etc. 
CologM»  166S,  1  vol.  in-lS  ;  Iltid.,  1663.  2  vol. 
in-19;  IHd.,  1666.  1  vol.  in-lS;  Utid,,  1693.  et 
1699.  2  vol.  in-12. 

D  existe  une  édition  in-4  du  Recaeil  de  1663.  dans 
laquelle  T  Alcandre  porte  ce  titre  :  c  Histoire  des  amours 
du  roi  Henri  IV,  écrite  par  la  princesse  de  Conti  •.  Les 
noms  réels  y  ont  été  substitués  aux  noms  masqués  de 
l'Alcandre,  ce  qui  en  rend  la  lecture  plus  commode. 

H  ne  faut  pas  confondre  ces  éditions  des  c  Amours 
du  Grand  Alcandre  »  avec  celle  qui  a  pour  titre,  «  les 
Amours  de  Henri  IV,  roi  de  France,  avec  ses  Let- 
tres galantes  à  la  duchesse  de  Beaufort  et  à  la  marquise 
de  Vemeuil  »,  Amsterdam,  1695,  in-li.  réimprimée 
dans  le  neuvième  volume  de  la  «  Bibliothèque  de  Cam- 
pagne», la  Haye  et  Genève,  1749,  et  séparément  en 
1754,  2  vol.  in-12.  Le  nouvel  éditeur  a  retouché  l'ou- 
vrage et  rajeuni  le  style  de  la  princesse  de  Gonti  ;  il  y 
a  même  ajouté  des  anecdotes,  parmi  lesquelles  se  trouve 
la  suite  des  amours  de  mademoiselle  d'Entragues. 

A.  A.  B— r. 

-{-  Dans  l'édition  in-4<',  Paris,  de  l'imprimerie  de 
la  veuve  Jean  Guillemot  1 1652,  publiée  à  cette  époque 
comme  une  sorte  de  maiarinade.  les  noms  propres  sont 
substitués  avec  plus  ou  moins  de  bonheur  ans  noms 


97» 


L.  P.  de  M. 


L.  P.  J. 


976 


svppoiés.  M.  Pialin  Paris  a  intéré  dans  le  «  Bulletin 
da  bibliophile  »  (IY«  série.  Juin  i85S.  p.  815)  one 
notice  intéressante  ;  il  n'admet  pas  qn'il  y  ait  là  une 
œuvre  de  la  princesse  de  Conti  ;  il  est  porté  à  l'attribuer 
an  duc  Roger  de  Bellegarde,  qni  y  joue  un  des  princi- 
paux rôles.  M.  de  la  Borde  a  donné  une  édition  des 
«  Amours  du  grand  Alcandre  »  en  9  vol.  in-IS  ;  elle 
feit  partie  d'une  c  Colleriion  de  romans  historiques  » 
imprimée  ches  Didot  en  1786.  Les  c  Amours 
de  Henri  IV  »,  CoUgne,  1730.  in-li.  livre  plusieurs 
fois  réimprimé,  est  un  ouvrage  différent  de  celui  qui  a 
paru  en  1663  et  1664  chez  Foppens.  à  Bruxelles, 
sous  la  rubrique  deLeyde.  Voir  le  «  Manuel  du  Libraire  a , 
aux  mots  «  Amours  »  et  «  Histoire  ». 

+  L.  P.  deM.  (M.)  [le P.  dbMabtigny]. 

Oraison  funèbre  du  très<;hrétien  et  trè»- 
victorieux  Henry  IV,  prononcée  le  17  juin 
par  — .  Rouen,  1610,  in-8. 

-h  L.  P.  D.  G.  [Albert  de  Luynbs,  de- 
puis* prince  DE  GrIMBEBGHBN]. 

Recueil  de  différentes  pièces  de  littéra- 
ture, par  —.Amsterdam,  1759,  in-12'. 

+  L.  P.  D.  L.  B.  [le  P.  Hureau  de  Li- 
voY,  bamabite,  mort  en  17771. 

Traité  sur  le  bonheur  public,  traduit  de 
l'italien  de  Muratori,  avec  la  vie  de  l'auteur 
et  le  catalogue  de  ses  ouvrages,  par  — . 
Lyon,  1772,  ±  vol.  in-i2. 

-h  L.  P.  D.  L.  en  la  F.  D.  M.  [Lazare 
Pena,  docteur  licencié  en  la  Faculté  de  mé- 
decine]. 

Histoire  des  embellissements,  avec  la  mé- 
thode pour  guérir  les  maladies  du  cuir,  de 
l'invention  de  — .  Paris,  Berjon,  1616,  in-8. 

Le  nom  et  la  quatité  de  l'auteur,  Lazare  Pena, 
docteur  licencié  en  la  Faculté  de  Médecine  de  Paris,  se 
trouvent  à  la  fin  de  l'épltre  dédicaloire  adressée  à  très- 
vertueuse,  trës-bonorable  et  très-magnifique  dame  de 
S.  A.  s.  Il  parait  que  cette  très-vertueuse  dame  affec- 
tionnait les  cosmétiques  et  tenait  beaucoup  k  conserver 
la  fraîcheur  de  son  teint  ;  mais,  craignant  d'employer 
quelques  substances  malfaisantes,  elle  chargea  son 
physicien,  L.  Pena,  de  composer  un  traité  spécial  des 
embellissements  du  visage.  Le  médecin  se  mit  à  l'œuvre; 
et.  après  avoir  recueilli  et  expérimenté.  les  cosmétiques 
égyptiens,  arabes,  grecs,  romains,  etc..  il  écrivit  son 
c  Histoire  des  embellissements  > .  à  laquelle  il  ajouta  la 
c  Méthode  de  guérir  les  maladies  du  cuir  »,  en  laveur  du 
frère  de  madame  de  S.  A.  S.,  qui  était  affligé  d'une 
certaine  rougeur  à  la  face,  d'assez  mauvaise  espèce. 

«  Bulletin  du  bibliophile  «.  13*  série  p.  1248. 

-h  L.  P.  D.  L.  F.  (M.)  [Oindre]. 

Sur  la  contrainte  par  corps  pour  dettes, 
telle  qu'elle  a  été  établie  par  la  loi  du  15 
germinal  an  VI,  par  — .  Paris,  Michaud, 
1812,  in-S. 

-+-  L.  P.  D.  S.  V.  [le  président  Fauris 
DE  Saint- ViNCENsJ. 

I.  Lettres  inédites  de  M.  de  Peiresc,  pu- 
bliées par  — . 

Quatre  séries  de  ces  lettres  ont  paru  dans  le  «  Magasin 
encyclopédique  »;   une  suite  a  été  insérée  dans  les 


c  Annales  encyclopédiques  »  ;  ceUe  conespondsiKe  a  Hé 
réunie  et  réimprimée  i  Aix  en  1816. 

H.  Description  des  antiquités,  noonu- 
ments  et  curiosités  de  la  ville  d'Aix...,  par 
— .  Aix,  Pontier,  1818,  in-8. 

•+•  L— p— E  niippolyte  de  LapobteI. 
Des  articles  dans  la  «  Biographie  univer- 
selle ». 

L.  P.  F.  J.,  aui.  dég.  [le  P.  Folabd,  jé- 

suitel. 

I.  Thémistocle,  tragédie,  Lyon,  1729,  in^; 
—  La  Ham,  Van  Dolie,  1733,  in-^,  avec 
la  Lettre  a  M.  Dulien,  chevalier  d^hon- 
neur,  etc. 

Sobry  a  réimprimé  cette  pièce  ea  Fan  V  (1797), 
avec  des  changements  et  une  dédicace  à  Bonaptrte. 
A.  A.  B-r. 

-h  II.  Œdipe,  tragédie,  par  — .  Paris, 
hsstfils.  1722,  in.8,  fig. 

L.  P.  G.  F.  D.  L.  C.  D.  J.,  aiil.  éég. 
[le  P.  Georges  Foubnieb,  de  la  compagnie 
de  Jésus]. 

Traite  des  fortifications,  oa  Architecture 
militaire,  tiré  des  places  les  plus  estimées 
de  ce  temps  pour  leurs  fortifications.  Di- 
visé en  deux  parties  :  la  première  vous 
met  en  mains  les  plans,  coupes  et  éléva- 
tions de  quantité  ae  places  fort  estime, 
et  tenues  pour  très-bien  fortifiées;  la  se- 
conde vous  fournit  des  pratiques  faciles 
pour  en  faire  de  semblables.  lY*  édit. 
Paris,  Jean  HenauU,  1668,  in-18. 

La  dédicace  de  ce  petit  Tolome  est  signée  des  lettres 
que  nous  donnons. 

ExtmU  du  Privilège  du  Rog. 

Par  Graoe  et  Privilège  du  Roy.  Donné  à  Conpiepe 
le  6  juin  1667.  Signé  Maboul,  n  est  permis  à  Jeu 
Henault,  Maistre  Imprimeur  Librair&Jnré  4  Paris,  é'm- 
primer  ou  faire  imprimer,  Tendre  et  débiter  dm 
Livres  intitules  :  t  Georgij  Pomerij.  è  Sodetatis  im^ 
Orbis  notitia,  per  littora  et  ripas;  Et  l'antre  Umin- 
titttlé  :  f  L'Architecture  Militaire,  tirée  des  Places  ks 
plus  estimées  de  ce  temps  pour  leurs  Portifleatioas, 
composé  par  ledit  Père  Poumier.  »  enricbies  dccat 
onze  Plans,  tons  différents,  gravei  an  burin,  pour  ea 
jonyr  pendant  le  temps  et  espace  de  cinq  ans.  Et  def- 
fences  sont  faites  à  toutes  personnes  de  quelque  fn- 
lité  et  condition  qu'elles  soient,  d'imprimer  ou  faire 
imprimer,  vendre  ny  débiter  aucuns  desdits  Lims, 
sans  le  consentement  dudit  Exposant,  pendant  ledit 
temps,  à  peine  de  trois  mille  livres  d'amende,  et  de 
tons  despens.  dommages  et  interests,  comme  il  est  pbis 
amplement  porté  ausdites  Lettres. 

Achevé  d'imprimer  le  3  teptembre  1667. 

Les  Exemplaires  ont  esté  fournis. 

Enregittré  tur  le  Livre  de  la  CommuMuii. 

L.  P.  J..  aut.  dég,  [Laurent-Pierre  de 
JussiEul. 
I     Le  village  de  Valdoré,  ou 


977 


L.  P.  J.  M.  D.  V. 


L.  R. 


978 


Prospérité;  imité  de   Tallemand.  Paris, 
L.  Cola$,  1820,  et  1829,  in-18. 

4-  L.  P.  J.  M.  D.  V.  pe  P.  Jean  Marie, 
religieux  du  tiers-ordre  de  Saint-Fran- 
çois]. 

L  Amazone  chrétienne,  ou  les  Aventures 
de  madame  de  Saint-Balmon,  qui  a  joint 
une  admirable  dévotion  et  la  pratique  de 
toutes  les  vertus  avec  l'exercice  des  armes 
et  de  la  guerre,  par  — .  Paris,  Meturas, 
1678,  in-i2.  —  Nouv.  édit.  refondue  par 
le  P.  Desbillons.  Liège,  1773,  in-8. 

4-  Cet  oomge  a  été  refondu  par  le  P.  Desbillons 
soBs  œ  titre  :  «  Histoire  de  la  vie  chrétienne...  d'AU 
befle  Barbe  d'Emeconrt..  Mi"*  de  Saint-Balmont... 
Voy.  ans  Anooymes.  Ci.  B. 

-h  L.  P.  L.  B.  [Le  Bon]. 

Histoire  et  vies  des  glorieux  saint  Victor, 
de  Bfarseille,  et  saint  Clair-sur-Epte,  mar- 
tyrs, extraites  des  anciens  manuscrits  de 
r'abbaye  Saint- Victor-lez-Paris  ;  par  —, 
chanome  régulier  de  ladite  abbaye.  Paris, 
Bessin,  1630,  in-iS. 

L.  P.  L.  C.  C,  aui.  dég.  [le  P.  Le 
Comte,  célestin]. 

Relation  nouvelle  et  curieuse  des  royau- 
mes de  Tonquin  et  de  Lao  ;...  trad.  de 
Vitalien  du  P.  Marini,  Romain.  Paris^ 
1666,  in-4. 

Qaelqaes  exemplaires  portent  le  titre  suivant  :  «His- 
toire noavelle  et  cnriense  des  royaumes,  etc.  > 

A.  A.  B-r. 

L.  P.  L.  C.  R./weiid.  [Philippe Le  Fèvbe, 
de  Rouen]. 

Mélange  de  différentes  pièces  de  litté- 
rature, en  vers  et  en  prose,  avec  This- 
toire  de  M"*  de  Cerni  ;  trad.  de  l'allemand. 
dhamhéri  et  Lyon,  Réguillat,  1761,  in-8. 

-f-  L.  P.  L.  M.  [Phiupon  de  la  Made- 
laineJ. 

Choix  de  remarques  sur  la  langue  fran- 
çaise. Paris,  an  X,  in-12, 170  p. 

Réimprimé  avec  des  additions  sons  le  titre  de  : 
«  Grammaire  des  gens  dn  monde  •  Pari*,  1801, 
in-iS. 

l.  P.  M.,  aut.  dég.  Re  P.  Marois,  de 
Tordre  des  frères  prescneurs  de  Troyes].  • 

Triomphe  de  la  vraie  noblesse  et  Te 
Gentilhomme  parfait,  ou  Tableau  des  ex- 
cellences de  la  vraye  noblesse.  Troyes  et 
Pan«,1631,  in-8. 

4-  L.  P.  M.  B.  [le  Petit  Manteau  bleu* 
c'est-à-dire   Edme   Champion,   mort  en 

Un  vieux  ouvrier  aux  ouvriers.  (S.  /.  ni 
d.,  mais  Paris,  1849),  in«. 

Voir  le  «  Dictionnaire  des  Anonymes  »,  par  M.  ûe. 
Uaane.  3«  édiUon,  no4881. 


L.  p.  M.  M.  aut.  dég.  \\e  P.  Marin 
Mersbni<œ,  minime]. 

Les  Préludes  de  Pharmonie  universelle, 
ou  Questions  curieuses,  etc.,  composées 
par  — .  Paris,  Henry  Guenon,  1634,  in-8. 

-h  L.  P.  M.  M.  G.  connétable  de  Na- 
ples  [Madame  la  princesse  Marie  Mancini, 
c'est-à-dire  Bremont]. 

Mémoires  de  M.—.  Cologne.  1676, 1677, 
in-12. 

-}-  Btns  TAvertissement  an  lecteur,  il  est  dit  qne  le 
tont  est  traduit  de  l'iUlien.  Voy.  anx  Anonymes, 
«  Apologie,  on  les  VériUbles  Mémoires  ».        01.  B. 

L.  P.  R.,  pseud.  [Nie.  Johannès,  sieur 
Du  Portail]. 

Histoire  au  temps,  ou  le  Véritable  récit 
de  ce  qui  s*est  passé  dans  le  Parlement, 
depuis  le  mois  d'août  1647  jusqu'au  mois 
de  novembre  1648.  Paris,  1649,  in-4  et 
in-8. 

-h  L.  R.  (Monsieur)  [l'abbé  Louis  Ra- 
GUET,  d'après  le  P.  Lelong]. 

Projet  d'une  histoire  du  Roussillon,  com- 
pris dans  une  lettre  de  —  à  un  de  ses 
amis.  (S.  /.,  1694),  in-12. 

L.  R.,  ps.  [Claude-Marin  Saugrain]. 

L  Nouveau  Voyage  de  France,  géogra- 
phique et  curieux.  Paris,  Saugrain,  1718, 
1730,  in-12. 

4-  U.  Les  Curiosités  de  Paris,  de  Ver- 
sailles, de  Marly,  de  Vincennes,  de  Saint- 
Cloud  et  des  environs,  par  —,  libraire. 
Paris,  Saugrain,  1716,  in-12.  —  Nouvelle 
édition  augmentée  (par  Piganiol  de  la 
Force  et  Saugrain).  Pari*.  1723, 2  v.  in-12. 

-h  L.  R.  [Le  Roy,  fils  aîné  de  Julien  Le 
Ro^^ 


moire  concernant  l'horlogerie,  par  — . 
1752,  in-12.  V.  T. 

-+-  L.  R.  [Le  Rov,  ex-jésuite,  décédé 
chanoine  de  Sainte-Honorine  de  Conflans, 
vers  1789,  natif  d'Angers]. 

La  Scamno-manie,  ou  le  Ranc,  poëme 
héroï-comique,  par  — .  Amsterdam.  1763, 
in-12. 

-h  L.  R.  [L.  Rose]. 

L  La  Ronne  Fermière,  ou  Éléments  éco- 
nomiques, par  — .  Lille,  1765,  in-18. 
Réimprimé  en  1166,  1767. 1769,  etan  VI. in-18. 

n.  Le  Bon  Fermier,  ou  l'Ami  du  Labou- 
reur, par  — .  Lille,  1767,  in-12  —  1769. 

4-  L.  R.  [l'abbé  Roman]. 
L'Inocnlation,  poëme  en  quatre  chants, 
par  — .  Paris,  Lacombe,  1773,  in-8. 

+  L.  R.  (Adrien)  [Adrien  Lebocx]. 
Contes  et  historiettes  erotiques,  pniloso- 


983 


L.  S.  D.  L.  A.  M. 


L.  T. 


9»4 


cial.  VervierSj  de  limpr.  de  L,  Dépouille. 
15  septembre  1823  au  7  février  1824, 
in-fol. 

M.  U  Snenr  DettoareU  éUit  Téditear  priBdpil  et  le 
rédacteur  en  chef  de  celte  fettille,  qui  t  repam  à 
Bruxelles,  le  3  octobre  18i9,  soos  le  titre  de  «  l'Er- 
mile  des  Pays-Bas,  journal  philosophique,  politique  et 
littéraire  i.    Warz^îb.  Essai  sur  les  Journaux  belges. 

L.  S.  D.  L.  A.  M.  Voy.  BERÉE  (Th.  de). 

H-  L.  S.  D.  L.  B.  [Perthuis  de  Làille- 
vault]. 

I.  Recherches  sur  les  houilles  d'engrais 
et  les  houillères.  Amsterdam,  1777,  in-12. 

IL  Expériences  et  nouvelles  observations 
sur  les  Douilles  d'engrais.^  La  Haye,  1780, 
in-12. 

m.  Recherches  sur  les  houilles  d'en- 
grais, 3*  partie.  1780,  in-12;  1783,  2  vol. 
in-12. 

L.  S.  D.  L.  B.,  aut.  dég.  |L.-S.-D.  Le 
Brun,  médecin  de  Meaux], 

Observations  critiques  sur  un  ouvrage 
intitulé:  «  Examen  de  la  houille,  etc.  », 
par  M.  Raulin  ;  Instruction  sur  l'usage  des 
nouilles  d'engrais....  Première  partie. 
Amsterdam  et  Meaux,  Charte.  1777.  — 
Seconde,  troisième  et  quatrième  parties. 
La  Haye  et  Paris,  ClousteretJomhertyilSO 
et  1781, in-8. 

H-  L.  S.  D.  L.  G.  [Humbert-Guillaume 
nE  GouLAT,  sieur  de  La  Garenne]  . 

Les  Bachanales,  ou  Loix  de  Bacchus, 
roy  d'Egypte  et  des  Indes  et  dieu  des  bu- 
veurSj  ouvrage  lirosophique,  dans  lequel 
on  voit  les  divers  et  merveilleux  effets  du 
vin.  Lyon.  F.  de  Masso,  1650,  in4. 

OuTrage  en  ters.  Une  antre  édition  sons  le  même 
litre,  ensemble,  «  l'Éloge  dn  tabac  »  {Grenoble. 
A.  Galet.  1657,  in-8),  porte  le  nom  de  l'auleor. 

H-  L.  S.  D.  L.  R.  [de  la  Roque]. 

Histoire  du  Languedoc,  tirée  des  pièces 
et  Chartres  du  trésor  de  S.  M.,  publiée  par 
— .  Paris.  1603,  in-4. 

Ce  n'est  qn'nn  projet  d'onvrage.  A.  A.  B— r. 

•+-  L.  S.  D.  M.  [le  sieur  de  Marandé]. 
Abrégé  de  l'Histoire  d'Ariades,  par  — . 
Paris.  Cramoisy.  1630,  in-12. 

L.   S.  D.   S.,  ps.    [Théodore-Agrippa 

d'AUBIGNÉ]. 

La  Confession  de  M.  de  Sancy. 

Imp.  dans  les  diverses  éditions  dn  c  Reeneil  de  di- 
verses pièces  servant  à  l'histoire  de  Henri  m,  etc.  i 
Les  éditions  de  Cologne,  1693  et  1699.  sont  aug- 
mentées de  remarques  snr  la  Confession  de  Sancy  (par 
Jacob  Le  Dnchat). 

L.  S.  D.  T.  R.  de  Paris,  aut.  dég.  [Ed- 
mond DE  PRESSENSÉ,  Secrétaire  de  la  So- 
ciété des  traités  religieux  de  Paris]. 


Almanachs  des  bons  conseils.  Paris. 
1824-49.  25  années,  in-18. 

Ces  initiales  n'indiqneot  pas  le  nom  de  l'aotear  A» 
t  l'Almanach  des  bons  Conseils  >,  mais  biea  criai  <it  I 
c  La  Société  des  Traités  Religieux  de  Paris  >.  C'e»li' 
secréUire  de  ceUe  société,   M.  Edmond  de  Pressai'  , 
qui  l'a  rédigé. 

L.  S.  G.  L.  A.  C.  Voyez  G.  L.  A-  C. 
n,  187. 

+  L.  S.  L.  rie  sieur  N.  Lanceijotj. 

Les  Délices  de  la  vie  pastorale  de  i  Arcd- 
die  (trad.  de  Lope  de  Yega),  mis  en  fran- 
çoispar— .  Lyon,  1624,  in-8.  Frontispice 
gravé. 

n  ya  une  édition  antérieure,  de  1622.  G.  M. 

+  L.  S.  R.  [le  sieur  Rolet]. 
Tableau  historique  des  ruses  et  subtilitez 
des  femmes.  Paris,  1623,  in-12. 

L.  S.  S.  Voy.  Leo  Soavius  Soutarit^. 
Il,  Uif, 

-h  L.  S.  S.  L.  B.  R.  T.  C.  R.  D.  S.  S. 
N.  S.  (M.)  [Louis  Guilbert  Cahieii,  né  a 
Soissons,  mort  à  Paris,  le  10  avril  iKH, 
âgé  de  69  ans,  ancien  avocat-général  à  U 
cour  de  cassation]. 

Instruction  sur  les  opérations  de  l'as- 
semblée extraordinaire  du  Champ-de-lMa:, 
par  —,  électeur  en  1790  et  1791.  Parti, 
26  mai  1815,  in-8  de  64  pag. 

-h  L.  SW.  B.  [M~  Louise  Swantos 
Bbllog]. 
Voy.A.  deM.,  1, 192  a. 

4-  L.  T.  m.)  P'abbé  TectuI. 

Stances  cnrétiennes,  avec  des  sympho- 
nies par  Oudot.  Paris.  Ch.  Ballard.  iG^. 
in-4. 

-h  L.  T.  P'abbé  TALLBUAyr] . 

Remarques  et  décisions  de  l'Académie 
françoise,  recueillies  par  — .  Paris,  Côi- 
gnard,  1698,  in-8. 

-h  L.  T.  (M.  de)  [de  La  Touloubee]. 

Recueil  de  jurisprudence  féodale,  a  l'u- 
sage de  la  Provence  et  du  Languedoc,  par 
— .  Avignon,  veuve  Girard,  1765,  2  vol. 
in-8. 

-h  L.  T.  [Louis  Tolmer,  artiste  et  au- 
teur dramatique,  connu  au  théâtre  sous  lt> 
nom  de  Vallier,  et  qu'on  a  quelquefois  a}>- 
pelé  Tolmer- Vallier J. 

Arlequin  esclave  à  Bagdad.  Trows.  an 
VII,  in-8. 

+  L.  T.  [Léon  Thiessé]. 

Examen  des  principes  émis  par  les  mem- 
bres de  la  majorité  et  de  ToppositioD  de 
la  chambre  des  députés  pendant  la  session 


m 


L.  T. 


LUBIS 


te  1816,  par  — .  Paris,  Lhuillier,  1817, 
Q-8  de  141  pag. 

-+-  L.  T.  [Gabriel  Peignot]. 

Notice  et  extraits  d'un  livre  intitulé  : 

Exhortation  aux  daines  vertueuses  ». 

inséré  an  c  Balletio  do  bibliophile  » ,  3*  série,  no- 
enbre  1839.  p.  885.  Réimprimé  dans  les  «  Opus- 
iles  »  de  Peignot.  recueillis  par  Pb.  Uilsand,  Parit, 
'eehener,  1863. 

+  L.  T.  [Louis  TouRNiBR,  pasteur  à 
lenèvel. 

Les  Enfantines,  poésies,  par  —,  Genève, 
i8j3,  in-18  de  80  p. 

-r  L.  T.  [Léon  de  Thier,  directeur  du 
oumal  a  la  Meuse  »,  à  Liège]. 

I.  Le  Château  de  Montfort  et  la  tour  de 
'oulseur,  par  -— .  Liège,  de  Thier  et  Lo- 
infosse,  1859,  in-12  de  36  pag. 

II.  Chemin  de  fer  du  Luxembourg.  Par- 
»urs  géographique  et  historique  à  course 
le  locomotive,  par  — .  Liège,  de  Thier  et 
^j>vmfosse.  1860,  in-lâ  de  42  p. 

m.  Les  Vieux  Châteaux  du  pays  de  Liège. 
Ilontfort,  Poulseur,  Royseux.  Liège,  de 
Thier  et  Lovinfosse,  1860,  in-12  de  36  p. 

H.  de  Thier  a  encore  publié  sons  les  iniiiales  L.  T. 
ie  Bombrenx  articles  dans  la  «  Meuse  »  et  dans  «  l'Or- 
;tht  de  Hny  » , 

L T.  (Al.),  aut,  dèg.  [Al.  Lambert- 

Bouqcier]. 

I.  La  Poste  rojale,  ou  la  Prévoyance  en 
léfaut,  à  propQs  vaudeville  avec  un  prolo- 
gue. Rouen,  Emile  PèriauXy   1826,  in-8. 

U.  Les  Deux  Albums,  ou  Un  jour  à 
Diepoe,  à-propos  ep  prose,  mêlé  de  vau- 
ievifles.  Houen,  Emile  Pèriaux,  1826, 
in-8. 

III.  Une  Visite  aux  ruines  du  château 
1  Arques,  à-propos  représenté  par  les  ar- 
istes  du  Vaudeville  devant  S.  A.  R.  Ma- 
lame,  duchesse  de  Berry,  le  19  août  1826. 
Houen,  de  ïimnr,  de  Pèriaux  fils  aine, 
18i(>.  in-8  de  32  pages. 

Tiré  à  100  exemplaires. 

H-L....  T....  [l'abbé  Tallemaiht]. 

Les  Œuvres  de  Benserade,  contenant  ses 
poésies  et  ses  ballets,  avec  un  discours 
îommaire  de  M.  —,  touchant  la  vie  de 
auteur.  Paris,  de  Sercy,  1697,  2  v.  in-12. 

-+-  L.  T.  D.  [Dassy,  prêtre  de  N.-D.  de 
Osier]. 

Pèlerinage  à  N.-D.  de  l'Osier  (diocèse  de 
jrcnoble),  par—.  Grenoble,  Baratier frè-- 
^fs,  1837,  in-12  de  iv  et  143  pag.,  avec  3 
ilessinslithogr. 

-f  L.  T.  D.  C.  (M.)  [Lk  Tour  d'Auver- 
cxB  Corrbt]. 
Nouvelles  recherches  sur  la  langue,  l'o- 


rigine et  les  antiquités  des  Bretons,  pour 
servir  à  l'histoire  de  ce  peuple,  par  — . 
Bayonne,  1792,  in-8. 

Celle  édition  est  rare,  parce  que  l'aatear  en  sopprima 
les  exemplaires,  son  œuvre  lui  paraissant  trop  TautÏTe. 
Elle  a  été  réimprimée  depuis  avec  le  nom  de  l'anleur, 
sons  le  litre  c  d'Origines  gauloises,  celles  des  plus-  an- 
ciens peuples  de  l'Europe  puisées  à  leur  vraie  source  ». 
in-8.  G.  M. 

La  première  édition  contient,  de  plus  que  les  sni- 
Tantes,  un  «  Précis  historique  sur  la  viUe  de  Kerals 
(en  français  Garhatx),  dont  elle  attribue  la  fondation  an 
général  romain  Aélius,  vers  l'an  436.  Cette  notice 
avait  déjà  paru  dans  le  «  Dictionnaire  de  la  Bretagne  « , 
par  Ogée,  mais  elle  est  corrigée  et  augmentée. 

-h  L.  TH.  D.  d'ENV.  [Louis  Tuirel, 
doven  d'Envermen^. 

La  Muse  sans  artifice.  Rouen,  veuve  Ho- 
lant,  1658,  in-8. 

Ce  xotnme,  dédié  i  Ch.  Du  Four,  conseiller  et  an* 
m6nier  du  roi,  renferme  des  poésies  latines  et  fran- 
çaises, dont  quelques-unes  ont  été  couronnées  aux  Pa- 
linods  de  Rouen,  de  Dieppe  et  de  Douay  en  1635, 
1636-39.  M  et  41  (E.  Frère,  c  Mannel  du  bibliogr. 
normand  »,  U  H,  p.  561). 

L.  T.  L  D.  E.  (MO,  p«.  [Gabriel  Pei- 
gnotI. 

Relation  des  deux  missions  de  Dijon, 
l'une  en  1737,  l'autre  en  1821,  par  M'  — . 
Nouvelle  édition,  corrigée  et  augmentée 
d'une  Notice  sur  l'origine  des  missions  en 
France.  Dijon.  V.  Lagier,  20  mai  1820, 
in-12,  XX  et  76  pages. 

La  première  édition  est  du  3  mai  de  la  même  année, 
et  son  titre  porte  :  par  M.  *L*T.  I.  D.  E.  Cet  écrit  est 
sous  forme  de  Lettre,  signée,  p.  73  de  la  première 
édition.  *L  *T..  p.  73  delà  seconde.  L.  T. 

ri-  L.  T.  L.  [Louis  Turquet,  Lyonnoisl. 

Mespris  de  la  court  et  louante  de  la 
vie  (rustique),  en  espagnol,  en  italien,  et  de 
nouveau  mis  en  franc.  d'Ânt.  de  Guevare, 

Car  — .  S.  /.  (Genève),  Jean  de  Tournes, 
591,  in-16. 

-h  L— T— L  [Lally-TollbndalI. 
Des  articles  dans  la  «  Biograpoie  uni- 
verselle ». 

-4-  L.  T.  P.  D.  V.  (M.)  [Nicolas  Le 
Tourneur,  prieur  de  Viliers,  né  à  Rouen, 
le  30  avril  1640,  mort  à  Paris  en  1686]. 

Instructions  chrétiennes  sur  les  sacre- 
ments et  sur  les  cérémonies  avec  lesquelles 
on  les  administre,  par  — .  Paris,  Josset, 
1687,  1696,  in-12;  Mariette,  1726,  in-i6. 

-4-  LUBIS  (F.  P.)  [Fr.-Ch.-Fréd.-Aug. 
SavagnerI. 

Résume  de  l'Histoire  des  Cent  Jours  (tiré 
de  l'histoire  delà  Restauration,  1814-1830) 
par  — .  Paris,  Parent-Desbarres,  1843, 
in-12. 


987 


LUBIZE 


LUaUS  DUBITATOR 


988 


Ce  ré«QiDé  t  été  imprimé  d'abord  dani  «  l'Encyclo- 
pédie catboliqm  «,  an  mot  Cent-Jowrt. 

LUBIZE,^.  [Pierre-Henri  Martin» au- 
teur dramatique,  auteur  sous  ce  pseudo- 
nyme d'un  assez  grand  nombre  de  pièces 
de  théâtre]. 

LUC  (le  sieur),  ps.  [IfM.  Gavé  et  Dit- 
mer]. 

^  Une  commission  de  censure,  scènes  non 
historiques  (huit  sctoes  en  prose).  2*  édi- 
tion, publiée»  revue  et  augmentée  par  E. 
G...  etc. F.  D.  (deux autres  masques  des 
mômes  auteurs),  avec  la  relation  du  pro- 
cès qui  fut  intenté  au  sieur  Luc.  Paris, 
Brière,  décembre  1827,  in-8  de  328  pages. 

LUC-ESIAB,  auteur  supposé  [Pierre-Si- 
méon  GaronI. 

Chute  de  la  médecine  et  de  la  chirurgie, 
ou  le  Monde  revenu  dans  son  premier 
âge,  traduit  du  chinois  par  le  Bonze  — . 
Èmeluogna  (Angouléme)^  la  présente  année 
00000000,  pet.  in-8. 

+  LI3CA  FA  PRESTO  [FrancoifrServais- 
Aueuste  GathyI. 

Voir  le  «  Nëcrologe  liégeois  »,  1858, 
p.  43,  55. 

H-LUCAIN,  auteur  supposé? 

Les  anci«nf  éditeurs  tnient  plaoé  parmi  les  oBavres 
de  l'aotevr  de  la  c  Pharsale  »  on  «  Panégyriqae  de 
Pison  ;fl,  mais  divers  critiqnes  modernes,  le  savant 
Wemsdçrff  notamment,  l'attrilment  à  Bassns. 

LUCAS  (le  sieur  Paul),  voyageur,  écrt- 
vain  supposé. 

Voyage  du  sieur  Paul  Lucas  au  Levant 
(rédigé  par  BaudelotrDairval.  Paris,  1704, 
1731,2  vol.  in-12.  —  (Second)  Voyaee 
du  même,  fait  par  ordre  du  roy,  dans  la 
Grèce,  etc.  (rédigé  par  Fourmont  Taîné). 
Paris,  Simart,  1712,  2  vol.  in-12.  — 
Troisième  Voyage  du  sieur  Paul  Lucas, 
fait  en  1714.  par  ordre  de  Louis  XIV,  en 
Turquie,  Asie,  Palestine,  etc.  (rédigé  par 
Tabbé  Banier).  Rouen,  Robert  Machuel, 
1719,  3  vol.  in-12. 

Il  existe  ane  édition  du  troisième  voyage,  imprimée 
à  Amsterdam,  Steenhoowen  etUytwerf,  1780,  qui  ne 
forme  qne  3  vol.  in-12. 

Ces  trois  Voyages  ont  été  souvent  réimprimés  à  Pa- 
ris, à  Rouen  et  i  Amsterdam. 

LUCHADOS  (Jourdan),  ps.  [P.  Cusson, 
médecin]. 

De  proctostenia  dissertatio.  Monspelien- 
sis,  extypogr.  J.  Martel,  1777,  in-4. 

Cette  dissertation,  qni  renferme  beanooop  d'observa- 
tions nouvelles  et  trés-précienses,  jonit  d'une  grande 
célébrité  auprès  des  savants. 

LUCHET  (de),  nom  nobiliaire  ïiean- 
Pierre-Louis  de  La  Rochb  du  Maine, 
marquis  de  Luchbt]< 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  \e 
tome  V  de  «  la  France  littéraire  >,  â 

LuCHET. 

4-  LUCIEN. 

La  critique  moderne  conteste  à  cet  écriviia  ingé&tfcx 
quelques-uns  des  ouvrages  qui  se  trouvent  dans  les  ttdo- 
nes  éditions  de  ses  t  Œuvres  m  .  Distinguer  ces  pci>dBcti«Bi 
étrangères  est  presque  toi^onrs  difficile,  qndiiiMfoii  is- 
possible.  M.  Boissonade  observe  (dans  la  «  Biognpbc 
uniterselle  •)  que  le  dialogue  de  «  T  Alcyon  • .  où  l'on  &; 
trouTe  véritablement  rien  qui  resseodile  à  Lodeu.  a  ëi. 
sur  d'asses  fortes  inductions,  donnée  i  Léoo  l'acadé- 
micien. On  le  rencontre  dans  quelques  manusciits  des 
ŒuTres  de  Platon,  auquel  assurément  il  comii-si 
encore  moins  qu'à  Lucien.  Les  arguments  mis  en  ansi 
contre  l'authenticité  du  Charydlme  sont  CaiUes.  Ou  a 
aussi  contesté  «  l'Éloge  de  Démostbène  «  et  le  •  PkiKH 
patris  9.  A  l'égard  de  ce  dernier,  l'opinion  de  plc- 
sieurs  éruditi  qui  le  croient  d'une  antre  main  et  d'ase 
autre  époque,  semble  avoir  prévalu  ;  Gessaer  n  étaUi  W 
motifs  de  son  opinion  à  cet  égard  dans  une  savante  du- 
sertation,  plusieurs  fois  réimprimée. 

Le  conte  de  la  «  Métamorphose  s  qui,  au  fond,  c 
le  même  que  t  l'Ane  d'or  »  d'Apulée,  a  été  attnb*^ 
lantét  i  Lucien,  tantét  à  Lncius  de  Patias  (toit  l'ir- 
tide  Lueiut  dans  la  c  Biographie  universelle  >)  ;  àt» 
érudits  ont  pensé  qu'il  n'était  ni  de  Tun  ni  de  l'antre 
de  ces  écrivains. 

+  LUCDSN  [BfAPPEi  VegioI. 

Le  Martire  de  la  vérité,  dialogue  traduit 
de  — .  Lyon,  François  Juste,  s,  d.  in- 1(5. 

Le  texte  latin  de  ce  dialogue  a  été  ploneors  fob 
réimprimé  à  la  suite  de  ceux  de  Luden,  mais  il  est  de 
llaflfei  Vegio;  il  en  eùste  plusieurs  éditioau  sépaivcs 
(voy.  Panier)  sous  le  Utre  de  c  Philalethes  >;  on  le  r&> 
trouve  aussi  dans  les  «  Opéra  varia  >  de  l'auLenr,  Mr- 
diolani,  1497,  in- fol.  Le  traducteur  du  t  Martire  ^e 
la  vérité  »,  qui  s'est  caché  sons  les  initiales  D.  V.  t., 
pourrait  bien  être  Jean  de  Vauselles. 

LUCIENNES  (Victor)  [Paul  Uffite]. 
Des  articles  dans  «  la  Presse  ». 

LUQO,  ps.  [Rapetti,  professeur  sup- 
}>léant  au  collège  de  France,  auteur  d  ar- 
ticles sous  ce  pseudonyme  dans  «  le  Génie 
des  Femmes  »j. 

H-  LUCroS DUBITATOR  [LouisDc  Bol^]. 

Laigneau  Dnronceray,  avocat  à  Alençon,  avait  pabbé 
des  «  Tablettes  philosophiques,  religieuses  et  litténiics  ■ 
(Paris,  Desenne,  1804,  in-8). 

Cet  ouvrage  fut  critiqué  avec  amertume  par  Louis  ib 
Bois,  sous  le  pseudonyme  de  Lucius  Dubitat4M>,  dans  k 
9  Journal  de  Paris  *  du  31  frimaire  an  xm. 

Dnronceray  lépondit  par  une  brochure  non  mcm 
vite,  intitulée  :  f  Un  mot  sur  la  Diatribe  de  Ladxs 
Dubitator  *,  qui  parut  dans  la  «  Clef  du  cabinet  •,  <h 
3  nivôse  an  Xlll,  et  fut  tirée  à  part  en  far<odnirp. 
Louis  du  Bois  réimprima  son  article  avec  de  nouveiks 
censures  dans  une  brochure  in-8  de  16  pages.  (AUi»- 
pon,  Malatiit  U  jeune,  an  Xm).  t  Réponse  de  Istiai 
Dnbitalor  au  Mot  de  Pierre  Laigneau  Duroaceray,  et  si- 
gnée L.  D. 

A  son  tour,  Dnronceray  lança  une  noavelle  bnchme: 
«  Le  masque  tombé,  ou  BÎéplique  de  Duronmay  (P.  Lai- 
gneau) à  la  préteaduA  «  Héponsa  »  de  Lotis  da  6«>. 


989 


LUCrUS  VARIUS 


LUREAD 


990 


à  l'occasion  des c Tablettes pUlosophiqnes  »,  Alençon, 
MaUusiê-CuMtonniêre,  me  du  Bercail,  an  Xm. 

Cette  polémique,  qoi  n'avait  guère  d'intérêt,  donna 
encore  lieu  i  deox  antres  petites  brochures. 

«  Rondeau  après  avoir  en  la  patience  de  lire  quel- 
ques morceaux  des  Tablettes  de  P.  Laigneau  Dnronee- 
ny  »,  par  un  conscrit  de  l'an  VI  (Lépemay,  profes- 
seur), i  p.  in-8.  S.  ».  d'imprimeur,  s,  l,  n.  d, 
(Alençon), 

«  Hommages  i  P.  Laigneau  Dnroneeray  ;  opuscules 
en  vers  qui  ont  un  peu  plus  de  rime  et  surtout  de 
raison  que  ceux  des  Tablettes»,  par  une  Société  de 
rieurs.  4  p,  in-8,  «.  n.  d'imprimeur  ni  1.  n.  d. 
{Alejnçon). 

Ces  Yers  sont  signés  L.  S L.  P.  D D, 

L.  R.... 

Louis  du  Bois  doit  y  avoir  pris  la  part  principale. 
L.  D.  L.  S. 

4-  LUCroS  VARIUS,  ««/.  sup. 

Terœus,  tragaedia. 

G.-N.  Heerkens  fit  reparaître  sous  ce  titre,  en  Tat- 
triboant  à  un  poète  tragique,  contemporain  d'Au^te, 
one  tragédie  de  Progné  qui  fut  imprimée  en  1558, 
iD-4,  à  Venise,  comme  une  ceuvre  antique,  et  qui,  de 
fait,  est  de  la  composition  de  Gregorio  Corrario,  ne- 
veu du  pape  Grégoire  XII.  En  1561,  un  auteur  ita- 
ii«D,  D.  Domenicbi,  en  donna  une  traduction  sans  citer 
l'original.  Ui  pièce  latine  a  été  réimprimée  en  1638. 
Voir  le  <  Manuel  du  libraire  »  au  mot  PHfgnet  et  une 
Dotice  curieose  insérée  dans  les  «  Mélanges  »  de 
Chardon  de  la  Rocbette. 

-f  LUCRÈCE  JUNIOR  n)KAL]; 

Les  plus  grandes  matières  dans  le  plus 
petit  des  traités,  ou  Essais  sur  la  destinée 
des  mondes,  par  — .  Paria,  1836,  in-8, 
40pag. 

Voir,  dans  la  France  littéraire  »,  t.  II,  p.  400,  les 
titres  de  divers  autres  ouvrages  de  cet  écrivain  para- 
(ioxal  et  oublié. 

4-  Vey.  aussi  c  Littérature  contemporaine  »,  t.  m. 
p.  158,  où  l'on  dit  cet  auteur  né  à  Nenvilette  (Aisne), 
tandis  qu'une  noie  mste,  que  j'ai  vue  sur  un  de  ses 
livres,  porte  :  *  de  Guise,  Lorraine;  assez  savant 
lUHDine,  qui  fui  menuisier  jusqu'à  cinquante  ans.  » 

LUCY  (de),  ps,  [Fromage-Chapellr, 
aateur  dramatique]. 

Nous  avons  trouvé  que  M.  Fromage- 
Chapelle,  dit  Chapelle,  était  auteur  de  quoi 
que  ce  soit  sous  ce  pseudonyme;  nous 
pensons  que  c'est  plutôt  d'une  pièce  de 
théâtre  que  de  l'ouvrage  intitulé  :  «  Écri- 
vains et  artistes  vivants,  français  et  étran- 
gers. Biographies  avec  leurs' portraits  »  ; 
par  X.  Eyma  et  A.  de  Lucy  (1840). 

LUVOVIC,  ps.  [Edouard  Wacken,  litté- 
rateur Belge,  né  à  Liège  en  1819,  mort  à 
Bruxelles  le  5  avril  1861]. 

1.  L'Infanticide,  d'après  Schiller,  par  — . 
Liège,  Jeunekomme,  1841,  in-8. 

U.  Paolo.  Episode  du  choléra  à  NapleS) 
par—.  lAége,  Jeunehomme,    1841,  in-8« 

m.  L'abbé  de  Rancé,  drame  (en  trois  i 


actes  et  en  vers),  par  — .  Liège»  Jeune- 
homme,  1841,  in-18,  68  p. 

Ce  drame  n'a  pas  été  représenté.  U  a  reparu  en 
1845,  complètement  transformé,  dans  les  «  Fantaisies  » 
de  l'auteur,  sous  le  litre  de  c  le  Monde  et  le  Cloître, 
fantaisie  dramaUque  «. 

LUDOVIC,  ps.  THenri-Louis  Dufpaud, 
auteur  dramatique]. 

On  dit  que,  sous  ce  pseudonyme,  il  a 
eu  part  à  une  pièce  de  théâtre  que  nous  ne 
connaissons  pas;  mais  nous  en  .connais- 
sons une  qui  porte  ce  prénom  en  français 
^Louis),  intitulée  :  «  I^  premier  pas  dans 
le  monde  »,  vaudeville  en  trois  actes 
(1842). 

LUDOVIC  ***,;».  [Louis  GuiLLBAu]. 

Aimer,  prier,  chanter,  ou  Études  poéti- 
tiques  et  religieuses.  Paris,  DuporUy  1^8, 
in-8. 

LUDWIG,  aut.  dég,  [Isnard  de  Sainte- 
LoRETTE,  ancien  major  d'infanterie]. 

L  Avec  M.  Philadelphe  [Maur.  Alhoy]. 
Les  Visites  au  Louvre ,  pièce  mêlée  de 
couplets.  Paris,  Quoy,  182^.  in-8. 

II.  La  Vivandière,  mimoKirame  militaire 
en  un  acte.  Paris,  Quoy,  Barba,  1824, 
in-8. 

LUIGI,  ps.  [Durand  de  Beauregard, 
auditeur  au  conseil  d'État]. 

Avec  M.  Masselin  :  les  Trois  Lièvres, 
vaudeville  en  un  acte.  Représenté  sur  le 
théâtre  des  Variétés,  le  19  mai  1839.  Paris, 
Michaud,  1839,  in-8  de  16  pages. 

Formant  la  144*  livraison  du  c  Musée  dramatique  ». 

+  LUMONE  (Érasme  de)  [Emmanuel 
Desoer]. 
Voy.  Delumone,  ï,  895. 

LUNEAU  DE  BOISJERMAIN,  édit.  apoc. 
[Blin  db  SainhoreL 

Œuvres  de  Jean  Racine,  avec  des  com- 
mentaires par  — .  Paris,  1768,  7  vol. 
in-8. 

Jasqu'i  présent  on  avait  cm  que  ce  commentaire 
était  de  Luneau  de  Boisjermain,  mais  il  est  réellement 
de  Blin  de  Sainmore,  qui  le  lui  vendit,  avec  le  droit 
de  propriété,  3.400  liv.  Nous  garantissons,  dit  M.  Four- 
nier,  l'authentictté  de  celte  anecdote.  «  Nouveau  Dic- 
tionnaire portatif  de  Bibliographie  »,  2«  édit.  Paris, 
1809,  in-8. 

-{-  A.  A.  Barbier,  sous  le  n»  13182  de  son  «  Dic- 
tionnaire des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  », 
2«  édition,  et  l'auteur  de  la  c  France  littéraire  »  soos 
le  ifi  9374,  ont  admis  cette  assertion  :  elle  est  pour- 
tant erronée.  Le  commentaire  sur  Racine  est  du  marquis 
de  Ximenès,  qui  l'a  fait  corriger  par  Voltaire,  ainsi  que 
l'atteste  une  lettre  écrite  par  lui  au  patriarche  de  Fer- 
ney  i  U  date  du  12  septembre  1766.      G.  P.  D.  G. 

LUREAU,  ps.  [Xavier  Verat,  dit  Vet- 
rat]. 
On  a  dit  qu'il  existait  une  pièce  de  cet 


d9i 


LUSSAN 


LDSSY 


992 


auteur  imprimée  sous  ce   pseudonyme. 
Nous  ne  la  connaissons  pas. 

-{-  Vent  a  effectÏTement  Cût  Joner  une  pièce  ao 
Gymnase  des  Enfants  pour  laquelle  il  a  pris  le  nom  de 
Lureau  (an  des  jeunes  acteurs  y  figurant),  mais  cette 
pièce  n'a  point  été  imprimée. 

LUSSAN  (M"«  Marguerite  de).  Ouvrages 
qui  lui  sont  faussement  attrihués, 

I.  Anecdotes  de  la  Cîour  de  Philippe-Au- 
guste (composées  en  grande  partie  par 
Pabbé  Claude-Joseph-Chéron  de  Boismo- 
rand).  Paris,  veuve  Pissot,  iT33,  1748, 
6  vol.  in-12.  —  Nouv.  édition.  Paris. 
Lebégue,  18â0,  6  vol.  in-12. 

C'est  le  meilleur  des  ouvrages  portant  le  iiom  de 
mademoiselle  de  Lussan. 

II.  Marie  d'Angleterre,  reine-duchesse 
(par  le  même).  Paris,  1749,  in-12. 

Celte  anecdote  historique,  qui  parut  sous  les  aus- 
pices de  madame  de  Pompadour,  est  intéressante  et 
bien  écrite. 

III.  Histoire  de  la  vie  et  du  règne  de 
Charles  VI  (par  Baudot  de  Juilly).  Paris, 
1753,  9  vol.  in-12. 

IV.  Histoire  du  règne  de  Louis  XI 
(par  le  môme).  Part*.  1737,  6  vol.  in-12. 

V.  Histoire  de  la  révolution  du  royau- 
me de  Naples  dans  les  années  1647  et 
1648  (par  le  môme).  Paris,  1757,  4  vol. 
in-12. 

-}-  Divers  romans  historiques  de  !!'>■  de  Lussan, 
née  en  1682,  morte  en  4758,  ayant  eu  du  succès,  les 
libraires  attachèrent  son  nom  i  des  productions  aux- 
quelles elle  était  complètement  étrangère.  On  a  d'ail- 
leurs attribué  à  Langlade^  de  la  Serre  «T  Histoire  de  la 
comtesse  de  Gondez  ».  et  à  Baudot  de  Juilly  r  l'His- 
toire de  Charles  VI  ».  1753.  9  vol.  in-iS;  c  l'Histoire 
du  règne  de  Louis  XI  »,  1755, 6  vol.  in-12.  et  tl'His- 
toirede  la  dernière  révolution  de  Naples  »,  1756.  A  vol. 
in-18. 

LUSSAN  (Paul  de),  ps.  [A.  PrrAun,  de 
Forges,  auteur  dramatique,  plus  connu 
sous  le  nom  de  Deforges]. 

I.  A^vec  M.  Eug.  Sue  :  le  Fils  de 
rhomme,  souvenirs  de  1814  (en  un  acte 
et  en  prose),  Paris,  R.  Riga^  1831,  in-8. 

U.  Avec  M.  Ad.  de  Leuven  [Ad.  de  Rib- 
bing]. 

Les  Guérillas,  épisodes  des  dernières  ré- 
volutions d'Espagne,  en  un  acte,  mêlé  de 
couplets.  Paru.  Barba,  1831,  in-8. 

-h  LUSSAN  (le  vicomte  de)  [Oscar  de 
Poli]. 

Des  articles  dans  «  la  Balançoire  pour 
tous  n. 

-+- LUSSAN  (Jules  de)  [Jules  Claretie]. 
Un  article  dans  «  le  Diogène  ». 

LUSSINI,p(a^.  ps.  [Charles  Delacroix, 
jadis  artiste  du  Panthéon,  aujourd'hui  di- 


recteur  du   théâtre  des  Nouveauté  de 
Bruxelles]. 

Les  Briseurs  d'images,  drame  en  trois 
actes  ;  par  M.—.  Repr&enté  sur  le  théâtre 
du  Panthéon,  le  !28  avril  1^40. 

Cette  pièce,  qui  n'apas  été  impriiaée,  n'est  antre  (|« 
le  c  Ferdinand  Alvarez  de  Tolède  ».  pajM.  Fèlii  fto- 
gaerts  (professeur  à  l'Alhéoée  d'Anvers ,  né  à  BiuieUe» 
enlB05.mortlel6uiarslB51).représcal£  à  BruseUti 
le  28  février  1835.  C'était  U  seconde  fois  que  M.  De- 
lacroix se  rendait  coupable  de  la  même  faute.  Voy.  Di- 
LACROix,  1.  890  a. 

LUSSY  (le  chevalier  de),  ps.  [le  baron 
de  TscHouor]. 

I.  Étrenne  au  Pape.  Voy.  aux  Anomm. 

II.  La  Folle  sensée.  Voy.  ci-devant. 
D.  L.,  I.  95i  c. 

m.  Le  Vatican  vengé.  Voy.  II,  4S9  d. 

IV.  Le  Philosophe  au  Parnasse  français. 
Voy,  II,  463  c,  et  ajoutez  : 

Cette  correspondance  est  remplie  de  citations  tirte 
de  nos  poètes.  U  n'y  a  dans  tout  le  voIuk  qa'aK 
lettre  de  M.  de  H"*. 

Est-il  yrai  que  le  baron  de  Tschondy  soit  raatesr 
de  «  Thérèse  philosophe  >.  et  que  ce  soit  pmr  cm- 
ptaire  à  l'impératrice  Elisabeth,  dont  U  osait  se  Taoter 
d'avoir  obtenu  les  laveurs,  qu'il  ait  composé  cet  «- 
vrageT  Le  baron  de  Tschondj  eut  dans  sa  jeunesse  in 
aventures  dont  le  récit  n'est  pas  sans  une  espèce  d*ia- 
térèt.  Il  ne  faut  pas  le  confondre  avec  le  ban»  <k 
Tschoudy,  ancien  baiily  de  Metz,  auteur  de  l'opén 
c  d'Echo  et  Narcisse  »  ;  son  père  était  conseiller  che- 
valier d'honneur  au  parlement  de  Metz  ;  il  fut  puoni 
lui-même,  étant  encore  fort  jeune,  d'une  place  de  r<»- 
seiller  an  même  parlement  ;  il  voyagea  avec  la  perai»- 
sion  du  roi.  permission  dont  les  magistrats  de  la  Cœr 
souveraine  avaient  besoin  pour  sortir  du  nysajot. 
Étant  en  Italie,  il  se  fit  de  f&cheoses  affaires  pour  avw 
publié  une  apologie  des  francs-macons  contre  une  hsik 
du  Pape  qui  venait  de  les  condamner.  Cet  ouvra^i;  tu 
intitulé  :  U  Vatican  vengé,  apologie  ironique  peu 
servir  de  pendant  à  c  l'Etrenne  au  pape.  >  ou  LeUR 
d'un  père  i  son  fils,  à  l'occasion  de  la  bulle  de  Be- 
noit XIV,  avec  les  notes  et  commentaires,  par  le  che- 
valier D.  L.  U  Haye,  Van  Gleef.  17SS.  in-S.  Les 
lettres  initiales  D.  L.  désignent  le  chevalier  de  Lassf. 
nom  sous  lequel  voyageait  notre  jeune  baron.  Il  est 
probable  que  Tschoudy  ne  fut  que  l'éditeur  de  cet  «a- 
vrage,  ou  que  même  il  n'ait  fait  que  lui  prêter  1» 
initiales  du  nom  qu  11  portait  alors  ;  il  était  trop  if»-  \ 
rant  par  lui-même  pour  composer  cet  ouvrage,  Okm 
qu'il  en  soit,  le  chevalier  de  Lussy  quitta  lltalie  pve: 
se  rendre  en  Russie,  oh  le  besoin  le  força  d'entrer  dxss 
la  troupe  des  comédiens  de  rimpératrioe  Elisabeth.  S«> 
talents  et  la  facilité  avec  laquelle  il  parlait  plusieurs 
langues  l'ayant  bit  connaître  d'Ivan  ChouvaloT.  ce  Ii- 
vori  le  tira  de  la  comédie,  lui  fit  donner  la  place  de 
secrétaire  de  l'Académie  de  Moscou,  et  le  prit  eu  œàc 
temps  pour  le  sien  sous  le  nom  de  comte  de  Patelaage. 
Ed  1755,  le  prétendu  chevalier  de  Lussy  <m  comte  ée 
Pntelange  rédigeait,  ou,  pour  mieux  dire,  dirigeait  «c 
faisait  rédiger  le  journal  français  intitulé  «  le  Cme- 
léon  littéraire  » ,  par  l'auteur  du  «  Philoci^rtie  au  Par- 
nasse s .  C'était  lui  qu'il  entendait  désigner  par  cen^ 
périphrase.  Le  Philosophe  an  Parnasse  avait  pan  2 
Amsterdam,  en  1754,   iii-8  :   c'est  sans  donte  i'se- 


993 


LUSTIÈRES 


LUXEMBOURGEOIS         994 


nafe  que  Dnclos,  dans  ses  «  Hémoires  secrets  »,  ap- 
pelle le  c  Parnasse  françois  »  ;  ea  voici  le  titre  exact  : 
le  «  Philosophe  ao  Parnasse  fIraoQois,  on  le  Moraliste 
enjoaé  >  ;  lettres  dn  eheialier  de  L**  ei  de  M.  de  U***. 
dédiées  aa  comte  Gbevalow  (GhoavaloO.  Pumi  les 
treize  lettres  qui  composent  ce  volume,  une  est  de  U.  de 
M"*,  deox  n'ont  pas  de  signature;  c'est-à-dire  qu'il  y 
a  pea  de  chose  de  Tschoudy,  qui  avait  sans  doute  acheté 
ce  manosrritde  quelque  malheureux  réAigié  pour  quel- 
que argent,  ainsi  que  fit,  quelques  années  après,  Hau- 
bert de  Gonvest  pour  le  manuscrit  dn  c  Testament  po- 
litique dn  cardinal  Alberoni  *.  J'en  dirai  autant  des 
romans  que,  selon  Dnclos,  Tschondy  aurait  composés. 
Je  ne  puis  voir  en  lui  que  l'auteur  de  «  Thérèse  philo- 
sophe »,  si  toutefois  encore  il  en  fut  autre  chose  que 
réditenr.  C'est  à  cette  production  qu'il  dut  la  faveur 
qui  le  porta  à  la  place  de  gouverneur  des  pages  de 
l'impératrice  Elisabeth.  Mais  le  comte  Chouvalof  ne 
tarda  pas  i  s'apercevoir  que  le  comte  de  Putelange 
n'avait  déserté  sa  protection  que  pour  en  épouser  une 
plus  élevée.  Mais  comment  reprocher  son  ingratitude  à 
an  lumime  qui  avait  pris  sa  place  dans  le  cœur  de  sa 
souveraine,  et  qui,  après  avoir  joué  pendant  longtemps 
le  rflle  de  protégé,  pouvait  prendre  un  moment  celui  de 
protecteurf  U  était  plus  simple  de  faire  pratiquer  se- 
crètement par  d'autres  la  voie  de  la  disgrâce  ;  de  son- 
lever  doucement  le  voile  qui  devait  tenir  caché  à  tons 
les  yeux  le  mystère  de  sa  faveur,  et  de  jeter  d'une  main 
légère,  sur  le  théâtre  de  son  bonheur,  cet  imperceptible 
réseau  que  Vulcain  fabriqua  jadis  pour  rendre  tout  l'O- 
lympe témoin  de  sa  honte  et  des  douces  étreintes  d'un 
rival  heureux.  Conduit  à  la  disgr&ce  par  la  jalousie, 
Tschoodj,  plus  heureux  qu'Ixion,  paya  cher  le  bonheur 
d'un  moment.  Ses  ennemis  le  poursuivirent  jusqu'en 
France.  A  son  arrivée  i  Paris,  la  Cour  le  fit  mettre  i 
la  Bastille.  Sa  mère  écrivit  à  l'impératrice  Elisabeth  et 
au  grand-duc,  qui  a  été  depuis  l'empereur  Pierre  in. 
Quoique  ce  prince  eût  été  l'un  des  ioslruments  dont 
l'intrigue  s'était  servie  pour  arracher  le  baron  de 
Tschoudy  des  bras  de  son  auguste  amie,  il  fit  une  ré- 
ponse que  sans  doute  on  loi  dicta,  dans  laquelle  il  di- 
sait sèchement  à  madame  de  Tschoudy  que  son  cher  fils 
loi  serait  rendu.  Cependant  l'impératrice  Elisabeth  se 
servit  de  l'ascendant  qu'elle  avait  conservé  sur  l'es- 
prit dn  grand-duc  pour  qu'il  lit  instruire  les  ministres 
de  Louis  XV  de  l'intérêt  que  la  Cour  de  Russie  con- 
servait an  baron  de  Tschoudy.  Chacun  vit  d'où  partait 
cet  intérêt;  Tschoudy  sortit  de  la  Bastille,  et  revint  i 
Metz,  ou  il  parut  uniquement  occupé  de  la  franc-ma- 
çoonerie  ;  il  aida  Bardou-Dubamel,  fils  de  l'auteur  du 

*  Traité  de  la  manière  de  lire  les  auteurs  avec  utilité», 
(Paris.  1747  et  1751.  3  toi.  in-12),  dans  la  compo- 
sition dn  livre  qui  fot  publié  en  1766,  sons  le  titre  de  :  | 
«  l'Eloile  flamboyante  ».  Dn  reste,  le  baron  de  Tschoudy 
éuit  un  homme  très-aimable,  très-spirituel  ;  il  mourut 
i  Paris,  Agé  d'environ  45  ans.  vers  1767. 

P. -A.  AuGUis.  Préface  envoyée  de  Berlin, 

LUSTIÈRES  (de),  ps,  [Théodore  Tou- 
cuabd-Lafossb,  neveu  du  romancier]. 

I.  Le  Ca|)oral  Verner,  par  —  ,  et  le  gé- 
néral Garnison,  par  G.  Touchard-Lafosse. 
Paris,  Lachapelle,  1839,  2  vol.  in-8. 

IL  Avec  M.  Boulé:  le  Bourreau  des 
crânes,  vaud.  en  deux  actes.  Paris,  rue 
^Enghien,  n.  10;  TrmCy  1841,  in-8. 

Pliant  partie  de  la  collection  dramatique  intitulée 

•  la 


T.  II. 


IIL  Avec  M.  Dutertre  :  Monsieur  Me- 
zière,  ou  Mon  drame  et  ma  future,  comé- 
die-vaudeville en  un  acte.  Paris,  GidUt^ 
Quoy,  Vert,  1841,  in-8. 

Faisant  partie  de  <  Paria  dramatique  ». 

IV.  Les  Trompettes  de  Ghamboran, 
vaudeville  en  trois  acteset  quatre  tableaux. 
Paris,  Marchant,  1847,  in-8. 

Faisant  partie  du  «  Maguin  Uiélbral  i. 

-h  V.  Avec  M.  Albert  [Aug.-Franç. 
Thierry]. 

Le  Drapeau  d'honneur,  ou  les  Français 
à  Lahore,  pièce  militaire  en  cinq  actes  et 
vingt  et  un  tableaux.  Représente  par  le 
Thâtredu  Girgue-lmpérial,  le  10  février 
1835.  Paris,  Dechaume,  1855,  in-8  de 
40pag. 

-}- L'auteur  de  plusieurs  drames  joués  au  Cirque  im- 
périal et  l'un  des  auteurs  de  celui  que  l'on  joue  dans  ce 
moment  :  le  «  Drapeau  d'honneur...  «,  est  M.  Lafoo, 
commandant  de  la  gendarmerie  de  la  garde,  lequel  a  pris 
le  pseudonyme  de  Lustières,  ce  qui  ne  lui  ote  aucun  de 
ses  mérites.  {Un  Hbliothécaire  de  province.) 

+  Plusieurs  ntres  pièces  ont  paru  sons  ce  pseu- 
donyme. 

H-  LUTÈCE  (Jean  de)  [Arthur  Mbïer]. 
Des  articles  dans  le  «  Journal  de  Paris  ». 

-h  LUTENS,p/a^otrc  [Tilhaie]. 

Traité  des  bandages. 

C'est  une  reproduction  de  l'ouvrage  de  Tilhaie. 

LUTRIN,  attaché  depuis  25  ans  à  la 
paroisse  Saint-Étienne,  ps.  [Vincent  Ras- 
pail]. 

Les  Missionnaires  en  opposition  avec 
les  bonnes  mœurs  et  avec  les  lois  de  la  re- 
ligion. Paris,  les  march,  de  nouveautés, 
18il,  in-8  de  42  pages. 

-h  LUXAN  DE  SAAVEDRA  (  Mateo) 
[Juan  Marti,  avocat  à  Valence]. 

Segunda  parte  de  Guzman  de  Alfarache. 
Barulona,  1603,  in^. 

11  existe  d'autres  éditions,  Bnixellet,  1604,  etc. 
Une  réimpression  à  Madrid,  en  1846,  fait  partie  de  la 
«  Biblioteca  de  autores  espafioles  ».  Uateo  Aleman. 
l'auteur  du  vériUble  «  Guzman  »,  publia  la  première 
partie  de  son  roman  en  1509,  la  seconde  en  1600  ; 
l'une  et  l'autre  des  secondes  parties  en  promettaient 
une  troisième  qui  n'a  jamais  paru.  On  sait  que  Le  Sage 
a,  par  une  imitation  heureuse,  rendu  populaire  un  ou- 
vrage qui,  sous  sa  forme  primitive,  n'était  guère  appelé 
à  être  connu  au  delà  des  Pyrénées. 

LUXEMBOURGEOIS  (Un)  de  la  partie 
cédée,  ps,  [le  baron  F.  de  Rbiffenberg]. 

De  l'Honneur  national  à  propos  des 
vingt-quatre  articles.  Bruxelles,  Muquardt, 
fév.l8â9,  in-8  de  15  pages. 

-h  LUXEMBOURGEOIS  (Un)  [J.  F.  Pon- 
ciN.  juge  de  paix  du  canton  de  Seraing 
(Liège)]. 

32 


995 


LUYNES 


L.  V* 


996 


Rêveries,  dizain,  par  — .  Arlon,  Bour- 
geois, 1843,  in-8  de  16  p. 

LUYNES  (dej,  nom  nobiliaire  [Honoré- 
ThéodorioPauKJoseph  d'ÂLBBRT,  duc  de 
LuYNBS,  membre  de  TAcadémie  nationale 
des  Inscriptions  et  Belles-Lettres  et  de  la 
Chambre  des  représentants,  né  le  15  dé- 
,  cembre  1802,  mort  à  Rome  en  1867J. 

L  Avec  M.  F.-J.  Debacq  :  Métaponte. 
Parts,  Mate,  1833,  in-fol.  de  28  feuilles 
dont  deux  frontispices,  plus  de  dix  plan- 
ches. 

II.  Avec  M.  Bouchardat  :  Mémoire  sur 
la  panification  de  la  fécule  et  de  la  pomme 
de  ^erre.  Paris,  dp  Vimpr,  de  Fain,  1833, 
|n-8  de  16  pages. 

III.  Commentaire  historique  et  chrono- 
logique sur  les  Ephéméndes  intitulées 
«  Diumali  di  messer  Matteo  de  Giove- 
nazzo  ».  Paru,  F.  Didoty  1838,  in-4. 

L'aneiemie  chToniqae  attribuée  k  Matteo  Spinello  dt 
GiOTenaxxo  contient  d'inportaoU  détail*  sur  les  évéoe- 
menls  qui  se  passèrent  dans  le  royanme  de  Naples  de- 
pals  les  dernières  années  dn  règpis  do  Prédérie  II  jus- 
qn'an  règne  de  Charles  d'Anjon. 

IV.  Choix  de  médailles  grecques.  Paris, 
de  Fimpr.  de  F.  Didoty  1840,  in-fol.  do 
8  pages  et  17  planches. 

V.  Description  de  quelques  vases  peints, 
étrusques,  italiotes,  siciliens  et  grecs. 
Paris,  de  l'impr.  de  F.  Didoty  1840,  m-fol. 
de3â  pag.,  plus  44  planches. 

VI.  Introduction  de  la  «  Grande  chro- 
nique de  Mathieu  Paris»,  traduite  en  fran- 
çais pr  A.  Huillard-Bréholles  (1840,  in-8 
de  64  pages).  —  Imprimée  avec  cette  tra- 
duction (1840-41,  9voL) 

VIL  Recherches  sur  les  monuments  et 
rhistoire  des  Normands  et  de  la  maison  de 
Souabe  dans  ritalie  méridionale,  publiées 

Ç^rles  soins  de  M.  le  duc  de  Luynes. 
exte  par  A.  Huillard-BréhoUes:  dessins 
par  Victor  Baltard.  Paris,  de  timpr.  de 
Panckoucke,  1844,  in-fol.  de  176  pages 
avec  35  planches. 

Vill.  Mémoire  sur  la  fabrication  de  Ta- 
cier  fondu  et  damassé.  Paris,  de  Vimpr.  de  \ 
F.  Didot,  1844,  in-8  de  U  pages,  avec 
une  planche. 

IX.  Essai  sur  la  numismatique  des  Sa- 
trapies et  de  la  Phénicie  sous  les  rois 
achœménides.  Paris,  F.  Didoty  1846,  in-4 
de  108  pages. 

LUZANCV  (le  sieur  de),  ps.  [Hippolyte 
de  B^AucuASTKAux]. 

Sermon  du  —  ,  licencié  en  théologie^ 
prononcé  dans  l'église  de  la  Savoie,  le 
11  juillet,  jour  de  son  abjuration,  1675. 
Londresy  1675,  in-4;  1676,  in-8. 


-h  LUZEC  (Joseph  de),  baron  de  *" 
[Sylvain  Mabéchall 

Les  Litanies  do  la  Providence,  cooiposto 
par  — ,  commentées  par  P.  Sylvain  Maré- 
chal; dédiées  à  madame  la  comtesse  de 
L***,  chanoinesse  d*Alix.  Au  Paraclet,  et 
se  trouve  à  Paris,  chez  iéditeur,  Maréckal. 
1784,  in-12. 

4-  L.  V.  (MM.)  [Cuisin]. 
L'Ecole  du  chasseur,  suivie  d'un  Traité 
surrOisellerie.  Paris,  1822,  iQ-}2. 

H-  L.  V.  p^abbé  Victor  Lecot]. 

L'abbé  Nollet,-de  Pimprer,  diacre,  maître 
de  physique  et  d'histoire  naturelle  dfô  en- 
fants de  France,  professeur  royal  de  phy- 
sique au  Collège  de  Navarre,  etc.  Noyô», 
CottU'Harlayy  1856,  In-8. 

-^  L.  V.  [L.  Vian,  référendaire  au  sceau 
de  France]. 

Montesquieu,  sa  réception  à  FAcadémie 
française  et  la  deuxième  édition  des  «  Let- 
tres persanes  ».  Parisy  Didier,  1869,  petit 
in-8,  IV  et  24  p. 

On  tnmTe  dus  ce  Uvret  des  détails  cnrieaz,  aetan- 
ment  snr  Téditioa  des  «  Lettres  persanes  >  qme  Me^ 
tesqnien  fit  dire  rapidement,  et  qu'il  offrit  an  cardimi 
de  Flearf  ;  il  arait  retranché  on  adonci  ce  qai  devait 
déplaire  an  cardinal,  premier  ministre.  Cette  anecdote, 
racontée  par  Voltaire,  a  été  contestée  par  lOi.  Sainte- 
Benve,  Heyer,  Anger  et  quelques  biographes.  Les  bi- 
bliofrapbes  n'avaient  pas  connu  TédiUon  dont  M.  Vîai 
est  l'heureux  possesseur.  Elle  porte  un  titre  assea  ca- 
ractéristique :  c  LeUres  persanes,  seconde  éditioD.  re- 
tue,  corrigée,  diminuée  et  augmentée  par  rauteor  ». 
Cologne,  Pierre  Marteau.  1724.  Les  150  leUrci  »ai 
réduites  à  140,  et  parmi  celles  qui  ont  élé  conscrrées. 
il  y  a  des  retranchements  que  M.  Vian  a  aoinds  signaJcr. 

4-  L.  V***  [VillainI. 

Histoire  critique  de  Nicolas  Flamel  et  de 
Femelle,  sa  femme...  Paris,  G.  besprtz, 
1761,  in-12. 

4-  L**  V**  [Fabbé  Étienne-Françoi^ 
Villain]. 

Essai  d'une  histoire  de  la  paroisse  de 
Saint^acques-de-la-Boucherie,  où  Ton  traite 
de  Torigine  de  cette  église,  de  ses  antiqui- 
tés, de  Nicolas  Flamel,  etc.  Poris.  1758. 
in-12,  pi.  G.  M. 

4-  L.  V***  [madame  L.  Viloé]. 

L  Adolphe  et  Zénobie.  Paris,  1803,  2  v. 
in-12. 

IL  Betzi,  ou  l'Infortunée  créole.  Paris, 
anVIII. 

m.  Erreur  et  mystère.  Parw,  1813, 
4  vol.  in-12. 

IV.  Isaure  et  Dorigni,  Parisy  180i,  2  vol. 
in-12. 

V.  Le  Savetier  enrichi.  Paris,  an  X , 
in-12. 


997 


L.  V.  C. 


LYDEN 


VI.  Les  Soirées  bretonnes.  Paris,  1810, 
3  vol.  in-i2. 

-f-  L.  V.  C   (Louis  Vjbstrepain]. 

Las  Âbanturos  d'un  campagnard  à  Tou- 
louse, per  —,  Toulouse,  DegalUer,  1836, 
in-8. 

-h  L.  V.  C.  D.  G.  [l'abbé  Vastel,  curé 
de  Grâce]. 

I.  Notice  historique  sur  l'ancienne  et  la 
nouvelle  chapelle  de  N.-D.  de  Grâce  (de 
Honfleur)  avec  des  dissertations,  etc.,  par 
— .  Havre.  1833,  in-12. 

II.  Essai  sur  l'histoire  de  la  ville  d'Hon- 
fleur,  par—.  Honfleur,  1834,  in-12. 

L.  V.  D.  F.,  /M.  pa  comtesse  de  Ludrb, 
de  Nand]. 

Études  sur  les  idées  et  sur  leur  union 
au  sein  du  Catholicisme.  Paris,  Debécourt, 
1842,  2  vol.  in-8. 

L.  V.  D.  P.,  aut.  dég.  [le  vicomte  de 
Puibusque]. 

Lettres  sur  la  guerre  de  Russie  en  J812, 
sur  la  ville  de  Saint-Pétersbourg,  les 
mœurs  et  les  usages  des  habitants  de  la 
Russie  et  de  la  Pologne.  Paris.  Magimel. 
Ânselitt  et  Pochard,  1816,  in-8. 

Réimprimé,  en  1811,  avec  le  nom  de  l'antenr. 

+  L**  V**  G**  DE  TH.  [Louis-Vincent 

GOBZHAN  DB  ThUNE]. 

Essais  historiques  sur  le  sacre  et  le  cou- 
ronnement des  rois  de  France,  les  mino- 
rités et  les  régences,  par—.  Paris,  Vente 
1773,  in^. 

-f-  L.  V.  M.  D.  R.  [Le  Vateh,  maître 
des  requêtes]. 

Dissertations  sur  l'autorité  légitime  du 
roi  en  matière  de  régale,  par  — .  Cologne, 
P.  Marteau.  1682,  in-12. 

Cet  onvnge  fnt  publié  en  1690.  à  U  Haye,  comme 
iecoDd  volume  d'une  «  Histoire  des  matières  ecclé- 
sjjjliqne»  ».  En  1700,  un  libraire  d'Amsterdam  le 
donna  comme  on  livre  tont  nouveau,  sons  le  titre  de 
•  Traité  de  l'antorité  des  rois  tonchant  l'administration 
de  TEgUse  «.  par  U.  Talon.  in-S  :  l'édition  fut  con- 
trefaite sar-le-diamp  à  Rouen,  sons  le  Utre  d'Anuter- 
dam.  mais  in-18.  En  1734,  on  en  fit  une  nouvelle 
Édition,  refondue,  i  Amâterdam,  in-8,  et  on  l'attri- 
boa  à  Delpech,  conseiller  an  Parlement.v  L'édiUon  la 
plus  authentiqae  est  celle  de  Paru,  1753  ;  elle  t  été 
faite  SUT  un  exempisire  corrigé  de  la  main  de  l'auteur. 
Mos  le  titre  de  t  Traité   de  l'autorité  i. 

4-  L.  V.  N.  (Auguste  Alvin,  préfet  des 
Etudes  à  TAthéné*  royal  de  Liège). 

I.  Morceaux  choisis  d'auteurs  faciles. 
Ouvrage  adopté  pour  les  écoles  moyennes 
ae  1  Etat  et  pour  les  deux  classes  infé- 
rieures des  deux  sections  des  Athénées 
royaux,  par  —  Lec^fe,  Ledoux,  1859,  in-12. 


—  2"  édition.  Liège,  Ledoux,  1860,  in-12 
de  244  pag. 

IL  Quelques  mots  sur  les  moyens  de  ré- 
pression employés  dans  l'éducation  mo- 
derne. 

Impr.  dans  «  l'Annuaire  de  la  société  libre  d'ému- 
lation de  Liège  «. 

+  L.V.  R.rDBWBÉE]. 

L^  sceaux  des  comtes  de  Flandre  et  ins- 
criptions des  chartes  par  eux  publjées, 
trad.  du  latin  par  — .  Bruges,  1641,  in-fol. 

-+-  L.  V.  R.  [Louis-Victor  Raoul,  de- 
puis professeur  à  l'Université  de  Gandl. 

L  Ëpitre  sur  la  comédie  des  Deux  Uen- 
dres,  par  — .  Meaux,  Raoul,  1812,  in-8  de 
28  p. 

II.  La  Veille  des  vacances,  comédie-vau- 
deville en  un  acte  et  en  vers,  par  —•.  Tour-^ 
nay,  Casterman,  1816,  in-12. 

Réimpr.  dans  le  t.  H  des  c  Œuvres  »  de  rauteor. 
Bruga,  1826-27.  3  vol.  in-S. 

m.  Les  Écoliers  en  vacances,  comédie- 
vaudeville  en  trois  actes  et  en  vers,  par 
— .   Toumay,  D,  Casterman,  1817,  in-12. 

Réimpr.  dans  le  t.  H  des  c  Œuvres  »  de  rauteur. 
Bruges,  1826-27,  3  vol  in-8. 

,i"i-  Y-,  ^'  \^^  Lelièvre  de  Vilettb, 
né  à  Pans], 

Nombreux  articles  signés  de  ces  trois 
lettres  dans  la  «  Revue  de  l'Orne  »  et 
aTEntr'acteAlençonnais»,  qu'il  avait  fon- 
dés à  Alençon.  et  dans  d*autres  journaux 
de  province.  Il  a  été  rédacteur  de  «  l'Im- 
partial de  Saint-Germain  ».      L.  D.  L.  S. 

-f-  L — X  FLacroixI. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle. » 

-f-  LYCOMÈDE  [Arrighi]. 

Vo^^age  de  —  en  Corse,  et  sa  relation 
historique  et  philosophique  sur  les  mœurs 
anciennes  et  actuelles  des  Corses,  à  un  de 
ses  amis  (en  italien  et  en  français,  de  la 
traduction  de  M.  de  La  Fresnaye).  Paris 
lerott^e,  1806,  2  vol.  in-8. 

-h  LYCURGUES  (Jacquehn)  [GorgyI. 

Ann'qum  Bredouille,  ou  le  Petit  Cousin 
deTristram  Shandy,  œuvre  posthume  de 
—,  actuellement  fifre-major  au  greffe  des 
Demi-Derviches.  Paris,  1792,  6  vol.  in- 
12,  fig. 

4-  LYDEN  (M.  de)  [Jules  MeilheuratI. 

Voyage  autour  d'une  robe  à  volants. 
Bourges,  1857,  in-18. 

Indiqué  par  M.  de  Manne,  n«  4534.  Cet  écrivain 
n'esl-il  autre  qu'Alfred  Meilheurat,  né  à  Moulins  en 
1824,  mort  à  Paris  en  1856,  et  dont  le  •  Catalogue 
général  »  de  M.  Otto  Lorens  indique  sept  ouvrages  : 
«  Almanach  des  amoureux  «,  Romans  et  fantaisies,  etc^? 


999 


LYMfiORH 


LYSLE 


\m 


-f.  LYMBORH  (Gilbert)  [Gilbert  Fusch, 
premier  médecin  du  prince-evéaue  de  Liège, 
né  à  Limbourg  (Liège),  mort  a  Liège  le  8 
février  1567). 

Des  Fontaines  acides  de  la  forest  d'Ar- 
denne  et  principalement  de  celles  qui  se 
trouvent  a  Spa,  par  M.  — .  Anvers,  Bel- 
Ure,  1559,  in4  de  14  feuillets  et  2  planch. 
—  Nouvelle  [édition.  Liège,  Morberius, 
1577,  in4  de  16  feuillets. 

U  titre  de  cette  leconde  éditioD  diffère  de  celui  de 
la  première  en  ce  que  le  pieadoDyme  de  l'aaleor  y  est 
écrit  Lemboreh. 

LYNX  BIAGICIEN  (UN),  pe.  [J.-P.-R. 
CuisinI. 

Le  Peintre  des  coulisses,  salons,  mansar- 
des, boudoirs,  mœurs  et  mystères  noc- 
turnes de  la  capitale,  ou  Paris  en  minia- 
ture. Petite  Galerie  aussi  instructive 
qu'amusante,  et  sous  les  formes  allégori- 
ques d'esquisses  philosophiques,  sombres, 
gaies  et  sentimentales ,  de  secrets  et 
usages  inconnus  de  la  première  ville  du 
monde.  Paris,  François,  1822,  in-18,  avec 
une  grav.  lithogr. 

LYONNAIS  (UN)  qui  n'est  rien,  n'a 
rien  été  et  ne  peut  être  rien. 

Du  nouvel  ordre  de  choses.  Du  Roi.  De 
la  Noblesse.  Essai  politique  et  moral,  dé- 
dié aux  amis  du  Roi  et  de  la  France. 
Lyon,  chez  les  march,  de  nom.  y  14  mai 
1814,  in-8  de  55  pages. 

Signé  A.-G.-F.  Dev..  négociant. 

On  a  prélendn  qne  cet  écrit  était  d'Aimé-Martin. 

-h  LYONNAIS  (Un)  [Sonnbeat]. 

Poésies  diverses  analogues  au  triomphe 
de  la  religion,  à  la  paix,  au  commerce  et  à 
Tagriculture,  composées  et  publiées  par 
— .  Lyon,Brunet,  1814,  in-8,  36  p. 

Catalogue  Coite,  n»  18515. 

LYONNAIS  (UN),  aut.  dég.  [Claudius 
Billibt]. 

Stances  sur  la  mort  du  général  Foy. 
Lyon,  de  fimpr,  de  Brunet,  1826,  in-8  àe 
4  pages. 

LYONNAIS  (UN)  de  la  fin  du  xvui* 
siècle,  aut.  dèa.  [Rigard-Guarbonnet]. 

Mémoires  d  —  .  Précis  de  la  vie  de 
l'auteur.  Par  R.  G.  Première  et  deuxième 
parties.  Lyon,  de  Vimpr.  de  Deleuze,  1838, 
i  part,  in-8,  ensemble  de  19  feuilles. 

On  a  lirocbé  dans  le  second  volome  la  «  Liste  géné- 
rale des  victimes  et  martyrs  mis  à  mort  à  Lyon,  pen- 
dant le  règne  de  l'anarchie,  d'après  les  jngements  ren- 
dus par  le  tribunal  révolutionnaire,  depuis  le  86  octo- 
bre 1793  jusqu'au  23  mai  1794  »,  in-12  de  5  feuilles, 
et  qui  est  la  réimpression  de  la  c  Liste  »  imprimée  en 
l'an  n  chez  Deatefuiis,  à  Lyon. 

L'auteur  des  «  Mémoires  »  est  né  à  Lyon  en  1777, 
sur  la  paroisse  de  Saint-Georges,  le  dernier  de  orne 


enfiuits  dont  sept  ont  atteint  leur  majorité.  Son  père 
fut  trésorier  de  section  pendant  le  siège  de  Lyon  ca 
1793.  Un  des  frères  de  l'auteur,  après  avoir  été  ii- 
caire  de  Vaixe  sons  M.  de  Salidi,  est  mort  eaxé  de 
Grigny. 

En  parcourant  l'ouvrage.  J'ai  remarqué  quelques  ui- 
corrections  on  ineiactitudes.  Première  partie .  l'oa  des 
professeurs  nommé  Pugèt  (page  5)  s'appelle  Pofit. 
(Page  6.)  Le  Foudroa.  élevé  an  collège  de  l'Oratoire  à 
Lyon,  est  antre  qne  celui  qui  a  occupé  une  hante  pbre 
au  ministère  de  la  police  ;  œ  n'est  pas  Ihiham  et 
Ripout,  mais  BubiUon  et  Ripoud  que  s'appelaient  la 
camarades  de  collège  nommés  pages  7. 

Ce  fut  le  grand-duc  de  Russie  (et  non  le  roi  de  Suède, 
page  18)  qui  voyagea  en  France  sous  le  titre  de  oMiie 
dn  Nord.  Le  roi  de  Suède  avait  pris  le  non  de  amU 
deHaga. 

Bbucuot,  Bibl.  de  la  France,  1838.  n»  793. 

-h  LYONNELL  [Emile  Daclin]. 
L*Ârt  de^relever  sa  robe.  1862,  in-16. 

H-  LYSKN  (Florent],  secrétaire  général 
de  TÂcadémie  belge  ahistoire  et  de  phi- 
losophie, membre  correspondant  de  Tlnsti- 
tut  nistorique  de  France,  de  TÂcadémie 
des  Arcades  de  Rome,  de  TAcadémie  bri- 
tannique des  sciences,  lettres  et  arts  de 
Londres,  etc.,  plagiaire  [Alban  Ville- 
neuvbI. 

Etudes  sur  l'histoire  de  Féconomie  poli- 
tique depuis  les  temps  les  plus  reculés 
jusqu'au  xvi'  siècle.  Philosophie,  reli- 
gion, littérature,  commerce  et  industrie 
chez  les  peuples  qui  ont  principalement 
contribué  à  la  civilisation  progressive,  par 
— .  Bruxelles,  A.  Decq,  1833,  1  vol.  in^. 

C'est  un  plagiat  d'un  bout  à  l'autre,  pour  aiosi  diit, 
de  f  l'Histoire  de  l'économie  politique  > ,  par  Alban  de 
Villeneuve,  etc.,  d'articles  empruntés  an  <  Ihcnea- 
naire  de  l'économie  politique  » .  publié  par  GuillauDin, 
c'est  ce  que  démontre  fort  bien  M.  Holinari  dus  k 
c  Journal  des  Economistes  a  (livraison  de  février  Ib^. 
p.  394  et  sttiv.).  Parw,  GuiUaumin  et  C*. 

Ce  plagiat  a  donné  lien  a  une  brochure  inbtalée  : 
«  H.  Florent  Lysen,  placiairk.  chevalier  de  di^rfs 
ordres,  secrétaire  général  de  l'Académie  belge  d'kis- 
toire  et  de  philologie,  membre  correspondant  de  l'ia*- 
titut  historique  de  France,  de  l'Académie  des  Arcaée» 
de  Rome,  de  l'Académie  britannique  des  sciences,  lettre» 
et  arts  de  Londres,  membre  de  Tael  en  Kunst,  etc.,  i 
propos  du  livre  intitulé  :  c  Études  sur  l'HijIoire  i* 
l'économie  politique  «.et  orné  du  portrait  de  l'askar. 
Anvert,  L.  Shotnuins,  1853,  in-18. 

L'auteur  de  la  brochure  anonyme  :  <  M.  n»mU 
Lysen,  plagiaire  »  est  Charles  Nys,  d'Anvers. 

LYSIAS,  ps.  [P.-Sam.  Dupont,  de  Ne- 
mours]. 

Plaidoyer  de  —  (contre  les  membres  des 
anciens  comités  de  salut  public  et  de  sâ- 
reté  générale).  Paris,  1794,  in-8. 

Ce  plaidoyer  a  été  aussi  attribué  à  madame  deSAOT- 
AitiNAN.  A.  A.  B— r. 

-+-  LYSLE  (Femand  de)  [Arm.-£dm. 
DE  Manne]. 


1001 


LYSLE 


1002 


Histoires  à  Fenvers,  par  —,  Paris,  Mi- 
chel Lévy  frères,  in-18  anglais  de  9  feuilles. 

Hvit  Joon  à  TÎTre.  —  Pendo.  —  Le  pinier  d«  tirai- 
ses.  —  Une  vengeance  royale.  —  Glandîne.  —  Les 
flèches  da  solUn  Moorad.  ~  Une  conronne  d'épines.— 
Le  Ulon  de  l'Amonr.  —  Après  l'orage  tient  le  bean 
temps  (proverbe). 

+  LYSLE  (Fernand  de)  [Madame  Van 

DBR  TaBLBnI. 

Voy.  1, 2(S  ft. 


-♦-  LYVRON  (Louis  de)  [Louis  de  l'Es- 
toille]. 

L   Poëmes   en  prose.  Paris,  Lemerre, 

n.  Fusains.  Pari*,  Lemerre,  in-8. 

H-  L— z— E  et  L— z— E  (de)  [Alfred  de 
Lacazb]. 

Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale.  » 


M 


M. 


-4-  M.  (le  sieur  de),  seigneur  de  P.  [de 
Mante]. 

Les  Mille  imaginations  de  Cypille,  en 
suite  des  Adventures  amoureuses  de  Po  - 
lidore,  par—.  Paris,  Saugrain,  1609,  in-12. 

+  M.  (le  chevalier  de)  [de  Mené]. 
Voy.  I,  965  b. 

-4- M.  (le  sieur  de)  [de  Montfalcon]. 

Abrégé  de  la  Vie  et  Actions  de  Maurice- 
Eugène  de  Savoie,  comte  de  Soissons, 
par  — ,  secrétaire  de  ce  prince.  Paris, 
Théod,  Girard,  1677,  in-lS. 

+  M.  (M.  de)  [de  Marueil]. 

Histoire  coquette,  ou  l'abrégé  des  galan- 
teries de  quatre  soubrettes  campagnardes, 
composé  par  —,  Amsterdam,  1688,  petit 
in-8,  8  et  88  p. 

Dialogoe  en  prose,  mêlé  de  qaelqnes  vers.  Un 
eiempl.  de  ce  livret,  presque  impossible  à  rencontrer 
aqjoard'bni.  a  figuré  en  1784  i  la  vente  La  Valliëre 
(  «  Han.  daLibr.m,  15il  »). 

-f-  M.  (le  chevalier  de)  [de  Mouhy]. 

La  Paysanne  parvenue,  ou  les  Mé- 
moires de  M""  la  marquise  de  L.  V.,  par 
M. — .  Nouv.  édit.,  rev.,  corr.  et  augm. 
par  Fauteur.  Amsterdam,  1740,  8  part. 
m -8. 


^  I      La  première  édition  est  de  Parit,   1735,  7  part. 
in.l2. 


+  M.  (M.)  [MéNARD]. 

Voyage  de  Paris  à  la  Roche-Guyon,  en 
vers  burlesques,  en  six  chants.  Paris, 
1759,  in-lâ;  ~  nouv.  édit.,  publiée  par 
son  fils,  in-16. 

Le  nom  j^nversé  de  rantenr  se  trouve  en  tète  de 
l'édition  de  1759. 

-h  M.  (M.  de)  [de  Mauvillon]. 

Histoire  de  la  vie,  du  règne  et  du  détrô- 
nement  d'Iwan  III,  assassiné  en  1764, 
par  — .  Londres,  1766,  in-12. 

-h  M.  (M.)  [J.-H.  BIarchand]. 
Les  Moissons  de  Tété,  par  — .  Par», 
Guillon,  178â,  in-8. 

-H  M.  (M.)  [Manesse]. 

Traité  au  droit  de  bâtir  moulins  et  des 
banalités  en  général,  par  ~.  Douay  et 
Paris,  Prault  aîné,  1785,  in-12. 

+  M.  [Mesmer]. 
Voy.  II,  45  /•. 

-h  M.  (M.)  [Jh.-Christ.  Mehlburg]. 

Les  Principaux  défauts  de  l'état  mili- 
taire relevés  et  une  réforme  indiquée  sur 
les  enrôlements,  la  paye  et  les  occupations 


i003 


M. 


M. 


1004 


de  cette  classe  du  peuple,  par  — •  Got- 
tingue,  1792,  in-8. 

+  M.  (M.  le  chev.  de)  [M.  le  chev.  de 
Maistre]. 

Marie-Antoinette,  reine  de  France,  ou 
Causes  et  Tableau  de  la  Révolution.  Turifiy 
1794,  in-8. 

+  M.  [Marinié]. 

Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique ».  1796-1807. 

-}-  M.  (M.)  [Le  père  Loriquet]. 

Parallèles  entre  la  doctrine  de  M.  Ser- 
vant, la  doctrine  des  novateurs  des  der- 
niers siècles,  et  celle  de  l'Ecriture,  des 
conciles,  des  Pères  et  des  écrivains  ecclé- 
siastiques, par  — .  Leipsig,  VosSy  1797, 
in-8,  35  p. 

LUnitiale  M...  signiBe  Marie;  c'est  un  des  pseudo- 
nymes que  le  P.  Loriquet  employa  quelquefois. 

-h  M.  [Mercier,  de  Compiègne]. 
Voy.  C.  M.,  1,  759  b. 

-f-  M.  (Ch.)  [Jacques-André  Millot, 
accoucheur]. 

Art  de  procréer  les  sexes,  ou  Système 
complet  de  génération.  Paris,  1802,  in-8. 

Uae  5*  édition.  Parii,  1813,  in-8,  a  reparu  en 
1838  comme  une  6*  édition  ;  le  titre  est  changé  et  on 
t  «Jouté  64  pages  de  notes. 

4-  M.  (le  C")  [Mangourit]. 

Le  premier  Grenadier  des  armées  fran- 
çaises. Notice  sur  Corret  La  tour-d'Au- 
vergne, par  — .  Paris  y  an  IX  (1800),  in-8. 

-h  M.  (M.)  [Jacques-Henri  Meister]. 

L  Essai  de  poésies  religieuses,  par  — . 
Paru,  Didot  an  iX  (1801),  in-12  ;  Zurich, 
Orell.  Fuesli,  1815,  in-il 

IL  Cinq  nouvelles  helvétiennes.  Paris, 
R^nouard,  1705,  in-12. 

-h  M.  (M.  de)  [L.  Bernard  de  Mont- 
BRisoN,  recteur  de  l'Académie  de  Stras- 
bourg, ancien  officier  des  guides]. 

Props  de  table,  suivis  de  contes  pour 
la  veillée  et  de  fables  nouvelles,  par  — . 
Paris,  Guyon,  1807,  in-8  (1). 

La  c  France  littéraire  »,  tome  VI.  p.  232,  indique 
divers  ouvrages  de  cet  écrivain,  an  mot  Montbriton, 
mais  une  note  manuscrite  porte  qu'il  faudrait  le  pbcer 
an  mot  Bernard. 

.  -h  M.  (M.)  [Mauduit]. 

Psaumes  en  vers,  par  —,  professeur  de 
mathématiques,  etc.  Paris,  Bleuet,  in-12, 
24  p. 


4-  (1)  Une  édition  antérieure  porte  :  par  M.  L.-B. 
de  M***.  Montpellier,  im^,  d'Au§,  Ricard,  janvier 
1805,  in-8.  *6  p.  01.  B. 


-f-M.  (M.)  [de  Mont€loux  d'Epiivat]. 

Angéla,  ou  TAtelier  de  Jean  Cousin^ 
opéra-comique  en  un  acte,  paroles  de  — . 
Paris,  1814,  in-8. 

-f-  M.  (M.)  [Moulin^. 
Notice  sur  M.  Martinière  (Jean-Baptiste!. 
Lyotij  Boursy,  1818,  in-8,  8  p. 

-h  M.  (M.)  collaborateur  du  c  Mercure 
de  France  »,  en  1812  [Mossé]. 

Chronique  de  Paris,  ou  le  Spectateur 
moderne,  contenant  des  tableaux  des 
mœurs  et  usages,  caractères,  anecdotes  et 
ridicules  du  jour,  par  — .  Pmris,  1819 
2  vol.  in-8. 

-h  M.  [le  marquis  J.-B.-Jacq.-Gui.-Thé- 
rèse  de  Montgrand,  maire  de  Marseille]. 

Des  articles  dans  la  «  Ruche  proven- 
çale ».  1819-22,  0  vol,  in-8.  G.  M. 

-f-  M.  fLouis)  [Louis  Montignt]. 

Avec  Saint-Amand  (Amand  Lacoste): 
la  Chaise  de  poste,  mélodrame  en  deux 
actes.  Paris,  1823,  in-8. 

-h  M.  (le  comte  Anatole  de)  [de  Mon- 

TESQUIOUJ. 

Poésies  de  ~.  Paris,  1820-21,  3  tom^ 
in-12.  Seconde  édition,  augmentée  d'une 
4r  partie.  Part*,  1826,  m-18. 

-h  M.  (Alex.)  [Alexandre  Martinbau]. 

Avec  M.  Alex.  Hipp.  Lev***  (Levesque)  : 
Une  heure  à  Calais,  pièce  en  un  acte.  Pa- 
ris, 1824,  in^. 

-f-  M.  (M.  le  comte  de)  [Moret  de  Poîst- 
gibaud]. 

Mémoires  de—,  Paris,  V.  Thiercelin, 
1828,  in-8. 

4-  M.  (M™)  (M-  Montessu,  danseuse 
de  l'Opéra),  aut.  supp.  [J.  Sagnibr]. 

Le  Salon,  le  Boudoir,  le  Théâtre  et  lHos- 
pice.  Paris,  Moreau-Bosié^  1830,  2  vol. 
m-8. 

D'après  M.  de  Uanne,  (c  DicUonaaire  des  ano- 
nymes »,  3«  édit.,  38U).  ce  roman  est  l'onme  de 
U.  J.  Safpier,  alors  jeune  étudiant,  et  l'éditeur  ne  le 
publia  que  lorsque  la  célèbre  arlisU  de  l'Opéra  eut  ai- 
torisé,  dans  l'intérêt  de  la  vente,  à  laisser  croire 
qu'elle  avait  écrit  ce  roman,  fort  oublié  aiqottni'hai. 

M.,  »*.  [Do  Hamel,  deMilljr,  près  Mor- 
tain  lOrne)]. 

Auteur  de  divers  articles  signés  de  cette 
initiale,  dans  les  journaux  légitimistes  de 
Gaen  :  lo  a  l'Anu  de  la  Vérité  »  (1831- 
1833),  2o  «  l'Ordre  et  la  yberlé  »  1848- 
1849).  ^ 

4-  M.  (le  comte  de)  [le  marquis  J.-Eudes 
DE  Mirville]. 

Le  peuple  ramené  à  la  foi  par  des  raisoi» 
et  par  des  exemples,  revu  par  M.  L.  F. 


1005 


1006 


Guérin.  Parié,  Vrayet   de  Surey^    1841, 
S  vol.  iti-i6. 

RéiopriiDé  sont  ce>  titre  :  U  peuple  et  les  savants  du 
XIX*  siècle  en  matière  de  religion.  Paris,  1845.  in-19. 

+M.  (M.)  Gapitained'artillerierJ.MAâsÉ, 
devenu  officier  supérieur  d'artillerie]. 

De  Torganisation  de  Fartillerie  en  Franoe. 
Pari9, 18i5-47,  2  vol.  in-8. 

-f-  M.  (Eugène  de)  [Eugène  de  Mont^ 
laur] 

De  la  Peîtiture  et  de  la  Sculpture  en 
France.  Salon  de  1848, 

Impr.  en  feaillelons  dans  le  c  Saint  pnblici,  n^des 
20  mars.  8,  11  et  13  avril  1848. 

-h  M.  (M-  la  comtesse)  [M~  Mercedes 
Jardco,  comtesse  Mbrun] 

Des  articles  dans  le  «  Journal  des  fem- 
mes  », 

-h  M.  (le  marquis  Eudes  de)  [MirviixbI 
Pneumatologie.  —  Des  esprits  et  de 

lears  manifestations  fluidiques...  par  -— . 

Paris,  H.    Vrayet  de  Surcy,   1853,  in-g, 

xxiii  et  468  p. 

Une  seconde  édition,  augmentée,  1854,  porte  le  nom 
de  Y 


M*,  aut.  dég,  [le  P*  Lambert,  domini- 
cain]. 

Lettre  de  ^  à  M.  l'abbé  A.  (Âsselineh 
censeur  et  approbateur  du  libelle  intitulé: 
<  Discours  a  lire  au  conseil  »...  (du  P. 
Bonnaud,  jésuite).  5.  d.  (1787),  in-8. 

-^  M**  (M.)  [Mariette]. 

Lettre  ae  M.  —  à  un  ami  de  province, 
au  sujet  de  la  nouvelle  fontaine  de  la  rue 
de  Grenelle,  au  faubourg  SaintOermain- 
desrPrez  (1*  mars  1746),  par—.  S.  l.  n.  d., 
in^. 

Note  man. 

-h  M**  (l'abbé  de)  [MonvillbJ. 
Yoy.  LbF.,  II,  col.  725  c. 

-h  M**  (M.)  [Jean-Henri  Marchand]. 
Remontrances  des  comédiens  françois, 
au  roi  (en  vers).  l7o3,  in-12. 

Réimprimé  dans  le  T.  l<r  des  c  Satiriques  da 
XTiua  siècle  ».  an  VDI,  in-S,  p.  164-173. 

H-  M**  (M.)  [Moucherel]. 

Commentaire  sur  les  ordonnances  de 
Lorraine,  civile,  cHminelle  et  des  eaux  et 
forêts,  combinées  avec  celles  de  France, 
par  —,  avocat  au  Parlement.  Nancy, 
fiotti/Zo»,  1778,  in-8,  de  viij,  304  et  378  p. 

-h  M**  (M.  de)  [Martin-Deslandes, 
orâcier  de  cavalerie,  membre  de  la  Légion 
d'honneur  et  de  la  Société  des  Sciences  et 
Arts  de  Dijon,  tué  à  la  bataille  de  Wagram 
à2ians]. 

Les  délassements  de  la  guerre,  recueil' 


de  poésies  fufi:itive8,  par  — .  Paru,  Ger~ 
main  Mathiot,  1810,  in-8. 
Toloaw  pQblié  par  le  firère  de  l'auteur. 

+  M**  (M.  rabbé)  JMoNROCo]. 

Parallèle  de  M""  Elisabeth  de  France 
avec  sainte  Elisabeth  de  Hongrie,  extrait 
du  panégyrique  de  cette  sainte,  prononcé 
le  20  novetfibre  1814,  dans  Féglise  parois- 
siale de  Sainte-Elisabeth,  nar  —,  du  clergé 
de  SaintJacques<lu-Haut-Pa8.  Paris,  A.  Le 
Clère,  1815,  in-8. 

Use  antre  éd.  porte  le  nom  de  l'antenr. 

-|-  M**  (la  vicomt.  de)  nom  supp.  pitAR- 
seille-Givry]. 

Recueil  d'ouvrages  au  crochet,  en  soie 
ou  laine  de  couleur,  renfermant  des  ins- 
tructions et  des  exemples  sur  ce  travail, 
traduit  de  l'allemand,  par  — .  1**  partie. 
Bruxelles,  Périehon,  1850,  in-18. 

H-  M***  (rabbé  de)  [dk  MoirtREuiL]. 

Lettre  de  M.  ~,  contenant  le  voyage 
de  la  cour  vers  la  frontière  d'Espagne,  en 
l'année  1660,  in-l2;  dans  le  «  Recueil  de 
quelques  pièces  nouvelles  et  galantes,  tant 
en  prose  qu'en  vers  » .  Cologne,  Du  Marteau, 
16d7,  t.  L 

H-  M***  (M.  de)  [de  Martignac]. 

Journal  chrétien  sur  divefs  sujets  de 
piété,  tirés  des  SS.-Pères,  par  —,  ouvrage 
périodique  (depuis  lë  7  avril  1685  jusqu'au 
16  juih  suivant).  Paris,  Houllandy  1685, 
in-4. 

-  M***  (M™  la  comtesse  de)  [de  Murât]. 


L  Mémoires  de—.  Paris,  1697:  Amster- 
dam, 1690,1711,2  vol.  in-12. 

ÏI.  Voyaçe  de  campagne,  par  — .  Paris, 
veuve  Barbtn,  1699,  2  vol.  in-12. 

III.  Les  Lutins  du  château  de  Rernosi, 
par  — .  Paris,  Lefevre,  1710,  in^l2. 

-h  M***  (M.)  [Muisl. 
Nouvelles  Recherches  sur  Ifl  chirurgie, 
par  — .  Trévoux,  1700,  in-12. 

-+-  M***  (M.)  [Mannori]. 

Oraison  funèbre  de  Louis  le  Grand,  roi 
de  France  et  de  Navarre,  prononcée  dans 
le  collège  royal  de  LoUis-le-Grand,  pat*  le 
R.  P.  PoRÉÉ,  de  la  compagnie  de  Jésus,  e, 
traduite  en  françois  par  — .  Paris,  Mongéi 
1716,  in  12,  avec  le  lutin  à  côté. 

-h  M***  (le  marquis  de)  [l'abbé  Borde- 
LON,  selon  M.  Paul  Lacroix  (CataloRue. 
N,  1856,  n° 315)]. 

Les  Solitaires  en  belle  humeur,  entre- 
tiens recueillis  des  papiers  de  M.—.  Parw, 
(Hollande),  1722-23.  2  vol.  in-12. 

Sons  des  titres  de  chapitres  singuliers,  tels  que  la 
Puce,  l'Araignée,  le  Gliat.  la  Barbe,  le  Miroir,  l'anteor 


1007 


M.. 


M*** 


1  nuemblé  une  snite  de  recherches  et  d'anecdotei  ca- 
rieiues. 

+  M...  (M.  de)  [de  MoNTFLBuair,  cha- 
noine de  Bayeuxl. 

Le  Fer,  po^me  latin,  par  le  P.  de  la  Santé, 
jésuite,  traduit  en  vers  françoispar  — . 
1725,  in-8,  31  p. 

M***,  bachelier  de  Sorbonne,  fw.  [le  P. 
François  db  Montauzàn,  jésuite]. 
Journal  du    concile  d'Embrun.  1727, 

2  vol.  in-12.      . 

-h  M***  (M.)  [MoREAu,  curé  de  Buzancy, 
diocèse  de  Soissons]. 

Le  Livre  des  enfants  et  desjeunes  gens 
sans  études,  pr  M.  F.  G.  Paris,  1728, 
in-12.  Nouvelle  édition,  augmentée,  par—. 
Paris,  1771,  in-12.  Autre  édition,  encore 
augmentée,  par  M.  Feutry.  Paris,  Berton, 
1781,  in-12. 

Ce  livre  pimt  pour  la  première  fois  i  Paris,  cho^ 
Osmont,  en  i707. 

Les  additions  dn  caré  de  Bottncy  consistent  princi- 
palement  dans  les  c  Deyoirs  de Thomme  »,  on  «  Abrégé 
de  la  science  du  salut  »,  rédigé  dans  les  principes  des 
«  Économistes.  > 

Celles  de  Featry  sont  composées  principalement  des 
«  Commandemens  de  l'honnête  homme  ».  on  c  Maximes 
de  morale  faciles  à  retenir.  »  A.  A.  B— r. 

-4-  M...  [Mariette]. 
Voy.  C.  de  C,  I,  673  c. 

-h  M***  [Pierre  Massubt,  médecin  et 
historien,  ne  à  Mouzon-sur-Meuse,  avec  la 
collaboration  de  JoUi]. 

Histoire  des  rois  et  du  royaume  de  Po- 
logne et  du  grand-duché  de  Lithuanie, 
par—.  La  Haye,  1733, 4  vol.  in-12  et  5  vol. 
m-8. 

-h  M***  (M.)  [Jean-Baptiste  Michault]. 
Réflexions  critiques  sur  l'élégie.  Dijon, 
1734,  in-12. 

-f- M***  [Melon]. 

Essai  politique  sur  le  commerce,  par 
M.—.  Amsterdam,  1735,  in-8. 
Réimprimé  avec  le  nom  de  l'antenr. 
Voy.  la  t  Nonv.  Biblioth.  des  romans  ».   1799. 
A.  A.  B— r. 

+  M***  (rabbé)  [Macy]. 

Traité  de  l'âme  des  bêtes,  avec  des  ré- 
flexions physiques  et  morales,  par  — .  Pa- 
ris, Le  Mercier,  1737,  in-12. 

On  assure  que  M.  Macy  n'est  presque  que  i'édttenrde 
cet  ouvrage,  qui  m'a  paru  très-bon,  et  que  le  fond  et 
la  forme  sont  dn  célèbre  P.  Nicole.  (  Catalogue  ma- 
nuscrit de  l'abbé  Gonjet.)  A.  A.  B^r. 

-4- M***  (M.  de)  [Mauvillon]. 

L  Histoire  de  Fredéric-Guillaumej  I,  roi 
de  Prusse,  par—.  Amsterdam,  1741,  in-4, 
ou  2  vol.  in-12. 


II.  L'Anti-Paméla,  ou  la  Fausse  innocence, 
découverte  dans  les  Aventures  de  Syrène; 
histoire  véritable ,  traduite  de  l'anglots 
par  — .  Amsterdam,  Aiiutée  et  Merkus, 
1743,  in-12. 

lU.  Mémoires  d'un  honnête  homme,  pu* 
l'abbé  Prévost.  Amsterdam  iParis),  1745, 
in-12.  Nouvelle  édition,  augmoitée  d'un 
second  volume,  par  — .  Dresde,  17a3, 
2  vol.  in-12. 

IV.  Le  Soldat  parvenu,  ou  Mémoires  et 
aventures  de  Verval,  dit  Bellerose,  par  —. 
Dresde,  1753,  2  vol.  in-12. 

Réimprimé  en  4  vol.  ln-18.  Voy.  I,  177  f. 

y.  Discours  politiques  de  M.  David 
Hume,  traduits  de  Tanglois,  par  — .  Ams- 
terdam, 1754,  in-8. 

H-  M***  (M.  de)  [de  Saumbrt]. 

Le  Diable  hermite,  ou  Aventures  d'As- 
taroth  banni  des  enfers,  par  — .  Amster- 
dam, Joly,  1741,  2  vol.  in-12. 

Voyez  le  DicUoonaire  de  Georgi.  T.  V.  p.  113. 
A.  A,  B-r. 

M***  (le  chev.  de),  ps.  [Mbcsiiikh  de 
QubrlonJ. 

Réfutation  (ironiaue)  d'un  écrit  intitulé: 
ft  Lettre  (de  Fréron)  sur  l'Oraison  funèbre 
du  cardinal  deFieury  »,  ou  Défense  du  P. 
de  Neuville,  adressée  à  MT  la  marquise  de 
B...  3*  édition,  revue  et  corrigée  sur  le 
manuscrit  de  Fauteur.  Issy,  1743,  in-4  de 
12  pages. 

La  préfoce  de  cet  écrit  est  signée  :  te  cbenlier 
deir*. 

+  M***  (M.)  [P.  J.  Mariette]. 

Lettre  sur  Léonard  de  Vinci  à  M.  le 
C.  de  C.  (comte  de  Caylus).  Pmris,  173U, 
in4. 

CeUe  Lettre  fait  partie  d'nn  Recueil  de  télés  et 
charges  dessinées  par  Léonard  de  Vincî,  eC  gxwées  pir 
Caylus.  mais  il  en  a  été  tiré  à  part  qnelqntt  exem- 
plaires. 

4-M***(M.)[Mauger]. 

I.  Coriolan,  tragédie  en  cinq  actes.  Pd- 
m.  1748,  in-8;  1751,  in-12. 

II.  Mes  Caprices,  ou  spéculations  sur 
rhomme,  poëme  en  trois  chants.  Orléans, 
1764,  in-8,  80  p. 

-HM***(M.)[Morelly]. 

Naufrage  des  îles  flottantes,  ou  la  Basi- 
liade  de  Pilpaï,  poëme  héroïque,  traduit 
de  l'indien  par  — .  Messine  (Paris),  1753, 
2  vol.  in-12. 

TraducUon  supposée.  Voir  la  c  Biograpbie  univer- 
selle »,  art.  Morelly. 

H-  M***  (M.)  P'abbé  Jacq.-Franç.  de  u 
Baume-Desdossat]  . 
.   L*Ecole  des  faux  nobles,  comédie  en  un 


1009 


M* 


lOiO 


acte  (en  prose).  Au  Monomotapa,  J.  Cki- 
kinkars.  i7S5,  in-8,  40  p. 

-h  M***  (M.  de)  PiDANSÀT  DE  Mairo- 
bkrt]. 

Lettre  de  —  à  M.  de  **,  sur  les  vé- 
ritables limites  des  possessions  angloises 
et  françoises  en  Amérique.  17S5,  in-lâ. 

On  a  dn  même  aotenr  :  c  Lettre  de  M.  de  M***  an 
njet  des  écrits  aogloit  sur  les  limites  de  l' Amérique  •, 
1755.  iii-18.  A.  A.  B— r. 

+  M*^*  (Fabbé)  [M allbt  et  Groslet]. 

Histoire  des  euerres  civiles  de  France 
sous  les  règnes  de  François  II,  Charles  IX, 
Henri  lU  et  Henri  IV,  par  Henri-Catherin 
d'Âvila,  traduite  en  françois  par  — ^.  Anu- 
terdam,  Arkstée  et  Merhu  (Paris)^  1757, 
3  vol.  in-4. 

-h  M***  (M.)  [Mbrciee]. 

Justification  de  M.  ~,  et  de  TExamen 
qu'il  a  fait  de  la  réponse  à  sa  lettre.  Nantes, 
chez  les  héritiers  de  la  Sorbonne,  i759, 
in-12. 

-4-  M***  (M.)  [Alexis  Maton]. 

I.  Prose  et  Vers  de  —,  Amsterdam,  1759, 
in-i2,  vii  et  99  p. 

H.  Tableau  moral,  ou  Lettres  à  Lampito, 
pour  servir  d'Annales  aux  mœurs,  aux 
usages,  à  Tesprit  et  aux  sottises  du  temps. 
Cantorbery  et  Paris,  1778,  in-12. 

+  M***  [J.-H.  Marchant]. 
Les  Giboulées  d*hiver,  par  — .  Genève  et 
Paru.  1762,  in-8. 

-f-  M***  (M.  de)  [Didier  d*Arclais  de 
Montamy]. 

Ordre  et  Règlement  qui  s'observent  dans 
la  maison  de  Mgr  le  duc  d'Orléans,  pour 
la  conduite  de  la  bouche.  Paris,  1761, 
in-4,  avec  tableaux  in-folio. 

M***,  D.  D.  L.  F.  D.  T.  D.  P..  aut.  dég. 

STabbé  Le  Grand,  docteur  de  la  Faculté 
e  théologie  de  Paris]. 
Observations  sur  quelques  articles  de 
la  censure  de  la  Faculté  de  théologie  de 
Paris,  contre  le  livre  intitulé  :  a  Emile,  ou 
de  TEducation  »,  ou  (six)  Lettres  de  —, 
à  M***,  M.  D.  C,  à  Foccasion  de  la  feuille 
du  16  mai  dernier  des  N.  N.  E.  E.  (des 
«  Nouvelles  ecclésiastiques  »).  (1763)  in-4 
et  in-12. 

Le  même  oorrage  a  repam  sons  le  litre  de  «  Lettres 
ÎDtéressantes  aux  amis  de  la  Vérité  >.  1763,  in-12. 
Voy.  ce  titre  aux  Anonymes. 

-h  M***  (M.  de)  [Marcenay  de  GhuyJ. 
Idée  de  la  gravure,  par  — .  S.  /.  ».  rf!, 
in-8. 
D'après  le  Gataloffoe  de  M.  J.  Goddé. 


M***,  aut,  dég,  Rtfarc-Antoine  EidousI. 

Les  Aventures  de  M.  Loville,  entremê- 
lées de  plusieurs  intrigues  galantes  et  véri- 
tables, arrivées  parmi  des  personnes  du 
beau  monde  (par  sir  John  HiU),  traduites 
sur  la  seconae  édition  anglaise,  par  — . 
Amsterdam  et  Paris,  Robin,  1765,  4  vol. 
in-12. 

-f-  Cet  ouvrage  n'est  point  mentionné  parmi  cenx 
de  Sir  John  Hill  qa'énnmère  Lowndes  dans  son  «  Bi- 
bliographer's  Hannal  »,  %•  édit.,  p.  1070. 

4-  M*^  (M.)  [Maton]. 

Mikou  et  Mé/.i,  conte  moral,  avec  plu- 
sieurs pièces  fugitives  en  vers,  par  — . 
Paris,  Durand  neveu,  1765,  in-8. 

H-  M***  (M.  de)  [Pierre-Louis  db  Mas- 
sacÎ. 

Recueil  d'instruction  et  d'amusements 
littéraires,  par  ^.Amsterdam,  1765,  in-12. 

L'antenr  de  ce  remeil,  imprimé  et  poblié  à  Paris, 
s'est  sartovt  occupé  d'agronomie.  Il  ne  fant  pas  le  ron- 
fondre  avec  son  frère  Raimond  de  Massac.  qui  s'est  oc- 
CQpé  de  finances,  et  qni  Int  a  snnrécn.    G.  M. 

+  M''*''  (M.  l'abbé)  [Joseph  Mbry  de  la 
GanorgueI. 

L'Ami  de  ceux  qui  n'en  ont  point,  ou 
Système  économique,  politique  et  moral, 
pour  le  régime  des  pauvres  et  des  men- 
diants dans  tout  ce  royaume,  par  — .  Pa- 
ris, P.  Prault,  i7ei,m-i± 

-h  M***  (M.  )  [MousLiER  DE  Moissy]. 

Petit  recueil  de  physique  et  de  morale, 
par  — .  Amsterdam  et  Paris,  Musier  fils, 
1771,  in-8. 

-h  M***  (Sylvain)  [Pierre-Sylvain  Maré- 
chal]. 

L  Bibliothèque  des  amants,  odes  ero- 
tiques. Paris,  1771,  1777,  in-16;  1786, 
in-i2. 

n.  Avec  Grasset  Saint-Sauveur.  Ta- 
bleaux de  la  fable.  Paris,  1785,  in-8. 

UL  Pour  et  contre  la  Bible.  Jérusalem 
(Paris),  1801,  in-8. 

IV.  Le  Tombeau  de  J.-J.  Rousseau, 
stances,  par  — .  Ermenonville  et  Paris, 
1779,  in-8,  8  pag. 

4-  M***  (l'abbé)  [Monestier,  ex-jésuite]. 
La  vraie  philosophie,  par  — .  Bruxelles, 
Boubers,  1774,  in-8. 

+  M***  (M.)  [M-  DE  Marnésia]. 
Lettres  galantes  de  Julie  à  Ovide,  par—. 
Paris,  Bastien,  1774,  in-i2. 

-h  M***  (M.)  [BenoîtJoseph  Marsollier 

DES  ViVETIÈRESJ. 

L  La  Fausse  peur,  comédie  en  un  acte 
et  en  prose.  Paris.  1774, 1777, 1778,  inS. 

IL  La  Fausse  Délicatesse,  comédie  en 
trois  actes  et  en  prose,  imitée  librement 


1011 


M*** 


1(H2 


de  l'anglois  de  Hugh  Kelly.  Paris,  1776, 
in-8. 

-h  M***  (HP"!  [M^  MopTE,  et  non  de  U 
Motte,  comme  la  nomme  M"*  Briquet]. 

I.  Célide,  ou  Histoirf  de  la  marquise  de 
Bléville.  La  Haye  et  Paris,  1775,  2  vol. 
in-lâ. 

II.  Lettres  du  marquis  de  Sezannes  au 
comte  de  Saint-Cyr.  Bruxelles  et  Parisi 
1777,  2  vol.  in-lS. 

m.  Histoire  de  Zulmie  Warthey,  paf— . 
Par».  1776,  in-12.  ^  ^ 

4-M***(M.)[MlU2BNT]. 

Le  Dix-Huiuème  siècle  vengé,  épître  à 
M.  p***,  par  — .  Facit  indignatio  versum. 
La  Haye  et  Paris,  1775,  in-8  de  14  pag. 


ubt] 


M***  (M.)  citdyen  deGenèire  [MaL- 


Doutes  sur  l'éloquence  et  les  systèmes 
politiques,  adressés  à  M.  le  baron  de  B., 
chambellan  de  S.  A.  R.  le  prince  de  H.  de 
P.;  par—.  Londres,  1775,  petit  in-8. 

+  M***  (M.)  [MoLÉl. 

Lettre  de  -,  S  M.  P"^  (Jamet)  sur  les 
moyens  de  transférer  les  cimetières,  etc., 
1776,  in-8.  ' 

+  M***  (M.)  p'abbé  François-Valentlû 
Mulot]. 

Sermon  prêché  à  l'Hôtel-Dieu  de  Paris, 
le  2  septembre  1777,  in-12. 

-f.  M***  (M.),  principal  du  collège  de 
Langres.  [Mathias]. 

De  l'Etude  des  langues  en  général  et  de 
la  langue  latine  en  particulier.  Essai  ser- 
vant de  préface  à  un  extrait  de  Pline  des- 
tiné aux  commençants,  par  — .  Lanares 
P.  Defay,  1777,  in-8  de  80  pages. 

-f-  M***  (M^']  [M-  Monnet,  née  Moreau, 
morte  en  1798]. 

L  Contes  orientaux,  ou  les  Récits  du 
sage  Caleb.  Constantinopîe  et  Paris,  1779, 
in-12. 

Ces  conl«8  sont  tirés  en  partie  da  t  Censeor  ddî- 
tersel  aoglols  f  et  da  c  Jourotl  de  Uosanne»,  de  ma- 
dame Polier. 

II.  Histoire  d'Abdal  Mazour,  suite  des 
Contes  Orientaux.  Ibid.,  1784,  in-12. 
m.  Essais  en  vers.  Paris,  J788,  in-8^ 

-f-  M***  (le  chevalier  de)  [de  Mouhy]. 

Paris  ou  le  Mentor  à  la  mode,  nar  — 

Paris,  1735,  3  part.  iu.l2.  * 

H-  M***  (M.).  FM.  Maupetit]. 
Satyres  de  Juvenal,  traduites  en  fran- 
çbià par—.  Pcrw,  1779,  in-4. 


r 


-h  M***  (M"*  de)  [LATOua  db  Feaxqdb- 
ville]. 

Errata  de  l'Essai  sur  la  musique  an- 
cienne et  moderne  (de  M.  de  la  Borde\  ou 
Lettre  à  M***,  par  — .  £»  Suisse,  1780, 
de  95  pages. 

On  assure  que  le  célèbre  vioton  GavinJès  est  le  pria- 
eipal  auteur  de  eette  eritiqne,  ainsi  «im  de  U  réfdipe 
ptiMiéd  sons  ce  Utre  :  «  Wùt  àetnUst  ttel». 

De  la  Borde,  dans  an  c  Sapplément  >  i  San  cEsaii, 
avait  réponda  grossièrement  i  la  critique  de  WMhse 
de  M***. 

Oo  retroove  «  TErratâ  >  H  t  MMi  deniier  net  •. 
dans  le  trentième  volume  des  aSarres  de  J.-J.  Rsis- 
lean,  éditioD  de  Genève,  1788.  A.  A.  B->r. 

-I-  M***  (M.)  [Murray]. 
Essai  d'un  éloge  historique  de  Marie- 
Thérèse,  par  —  .  Bruxelles,  1781,  in-4. 

-h  M***  (M.  de)  foE  Marikn]. 

Traité  général  du  commerce,  par  Sa- 
muel Ricard;  nouvelle  édition,  augmentée 
par—  .  Amsterdam,  1781,  2 vol.  in-4. 

-h  M***  (M.),  docteur  en  théologie 
[Mulot]. 

Essai  de  sermons  prêches  à  FHôtel-Dieo 
de  Paris,  par  — ,  C.  R.  et  B.  de  S.  V. 
(chanoine  régulier  et  bibliothécaire  de 
Saint- Victor).  Paru.  Berton,  1781,  in-il 

+  M***  (l'abbé),  [Mann]. 
Pour  et  contre  les  spectacles,  première 
édition,  par  M.  — .  Mons,  1782,  in-8. 

+  M***  (M.)  [Marconi]. 

Vie  édifiante  de  fienolt-Joseph  Labre, 
mort  à  Rome,  en  odeur  de  sainteté,  le 
JG  avril  1783.  composée  par  ordre  du 
Saint-Siège,  etc..  par—.  Traduite  de  Tita- 
lien  par  l'abbé  de  Montmignon.  Paris. 
Serviire,  1784,  in-lî.' 

Get  oavrage  a  es  trois  éditions  la  mène  année. 
A.  A.  B-r. 

-h  M***  (M.)  [Marchand]. 

Les  Fleurs  du  printemps  (poésies),  sui- 
vies d'une  notice  fidèle  sur  rîle  de  Saint- 
Domingue,  par  —  .  Parw.  Prault,  i78l, 
in-8. 

4-  M***  [Mercier  de  Saint-Léger). 

Notice  raisonnée  des  ouvrages  de  Gas- 
pard Schott,  jésuite,  contenant  des  obser- 
vations curieuses  par  M.  l'abbé  —  .  Paris, 
1783,  in-8. 

Le  «  Mannel  do  Libr^re  »  signale  ce  travdl  coame 
fort  curieux  ;  l'anteor  en  a  laissé  un  exemplaire  durgé 
d'additions  et  d'augmentations  destinées  i  niic  do«- 
▼elle  édition. 


-h  M** 

Voy.  B. 


,  I,  42b  e. 


bsmer]. 


1013 


M* 


1014 


-h  M***  (Fabbé  de)  [db  Montignot]. 
Voy.  C**%  1,  606  a. 

+  M^^  (le  comte  de]  [Mirabeau]. 

Les  Candidats  de  Paris  jugés,  ou  Con- 
trepoison adressé  aux  électeurs  de  Paris, 
par  —  .  1789,  in-8,  16  p. 

4-  M*^  (M.)  [Manuel]. 

Lettre  adressée  à  un  censeur  royal  sur 
la  liberté  de  la  presse,  par  — .  Paris, 
1789,  in-8. 

+  M***  (Monsieur)  [MaultrotI. 

Lettre  de  —  à  Monsieur  J***  (Jabi- 
neau),  sur  un  écrit  intitulé  :  a  Opinion  de 
M.  Camus,  dans  la  séance  du  31  mai  1 790, 
sur  le  plan  de  constitution  du  clergé  pro- 
posé par  le  comité  ecclésiastique  ».  Paris, 
Leclère,  1790,  in-8. 

+  M***  (le  chevalier  de)  [de  Meyer]. 

Révolution  de  1798.  Gouvernement, 
principes,  lois,  statuts  de  Tordre.  Réponse 
au  manifeste  du  prieuré  de  Russie.  1799, 
in-4.  E.  de  M— ne. 

-f-  M***  (le  citoyen)  [le  P.  Mandar, 
prêtre  de  rOratoirel. 

Eloge  de  la  vieillesse,  par  — .  Paris, 
Pougens,  an  X  (1802),  in-8. 

-h  M***  (M~  Victorine)  [M™  Victorine 
MaugirardJ. 

L  Les  Fleurs,  rêve  allégorique.  Paris, 
1808,  in-18;  1811,  in-18. 

Réimprimé  en  i  843  avec  le  nom  de  raateor. 

IL  Clotilde,  reine  de  France.  Paris, 
1810,  2  vol.  in.l2. 

DL  Soirées  de  société,  ou  Nouveaux 
Proverbes  dramatiques.  Paris,  1813,2  vol. 
in.12. 

4-  M***  (rabbé)  [Margaillan,  cha- 
noine de  Bourges]. 

Sermon  sur  le  rétablissement  de  la  Re- 
lig;ion,  et  la  fête  de  saint  Napoléon,  par—. 
Bourges,  in-8,  18  pages. 

H-  M***  (Aug.)  [Antoine-François-Ni- 
colas  Maquart]. 

1.  L'Ami  coupable,  conte,  par  — . 
Leiptig,  1813,  in-12. 

Réimprimé  dans  l'oaTrage  suivant  ; 

IL  Contes  nouveaux  sans  préface,  sans 
notes,  par  un  homme  de  lettres,  auteur 
de  plusieurs  ouvrages  qui  n'ont  pas  eu  de 
succès.  Paris,  1814.  in-12. 

4-  M***  (M.)  [  A.-P.-G.  Ménégault]. 
I.  Jeniska,  ouTOrpheline  russe.  Paru, 
1813,  2  vol,  in-12. 


II.  Le  Grondeur,  satire  sur  les  mœurs 
et  la  littérature.  Paru.  1813,  iii-8. 

+  M***  (M.  de)  [Marchangy]. 
Le  siège  de  Dantzig  en  1813,  par  — . 
Parw,  1814,  in-8. 

+  M***  (M.  de)  (db  MioLLis,  ancien 
magistrat  et  ex-préfetj. 

Projet  d'une  loi  réglementaire  sur  les 
cultes,  les  institutions  monastiques,  les 
congrégations,  et  sur  les  rapports  religieux 
avec  la  cour  de  Rome,  par  —  .  Paris^ 
Dentu,  1814,  in-8. 

-h  M"**  (M.)  [Antoine-René  Mauduit]. 
Psaumes  en  vers,  par  — .  Paris,  Bleuet, 
1814,  in-12,  24  pages. 
Essai  contenant  neof  psaumes. 

-h  M***  [M.  L.  Ai  DeatouFF,  baron  db 

MlLËT-MURBAU]. 

Les  Dépositaire^,  comédie  efi  un  acte. 
Paris,  1814,  in-8. 

Non  représentée. 

4-  M***  (M~  la  comtesse)  [Montho- 
lon]. 

L  Rosaure,  ou  l'Arrêt  du  destin,  trad. 
d'Aug,  La  Fontaine.  Paris,  1814,  3  vol. 
in-12. 

II.  Les  Séductions,  trad.  du  même.  Pa- 
rt*. 1824,  2  vol.  in-12. 

Qaelqnes  antres  trutactlodi  pnbliéet  aoni  les  ini- 
tiales M***  et  M... 

-h  M***  [MERLfi]. 

Le  Cordier  de  Samarcande,  ou  Tout 
tient  au  bonheur,  comédie  en  un  acte 
et  en  prose,  par  MM.  M...  et  Lafortelle. 
Part»,  àt^  Massan,  1815,  in-8. 

-4-  M***  (M.),  ancien  officier  d'artille- 
rie [Masson,  avoué]. 

Histoire  du  prétendu  rapt  de  la  com- 
tesse L***  fLuxelbourg)  par  fiuonaparte  et 
Murât,  ou  Réponse  au  Mémoire  de  m.  J.  H. 
F.  Revel.  Paris,  1816,  in-12;  44  pag. 

Voir  la  «  Biographie  des  Hommes  TlTanis  a  (1819), 
t.  V,  p.  483. 

H-  M...  (M"*  la  baronne  de)  [la  baronne 
de  Mandblot]. 

Elan  d'un  cœur  royaliste,  opuscules 
poétiques  de  — .  Paris,  1816,  in-8,  40  p. 

-h  M^  (M.)  [Miel]. 

Essai  sur  le  salon  de  1817,  ou  Examen 
critique  des  principaux  ouvrages  dont 
l'exposition  se  compose,  accompagné  de 
38gravures  au  trait,  [)ar— .  Parts,  Delau- 
nayet  Pelicier,  1817,  in-8. 

-4- M***  (M"-  de)  [Sophie  db  Maraizb]. 

L  L'Antiquaire,  traduit  de  l'anglais,  de 

l'auteur  des  «  Puritains  d'Ecosse  »  (Wal- 


1015 


iOi6 


ter  Scott),  par  — .  Paris,  Renard,  1817, 
4  vol.  in-12. 

II.  Contes  à  mes  jeunes  amies.  Paris, 
1817,  in-12;  1820,  1  vol.  in-12. 

m.  L'Amie  de  tous  les  enfants.  Paris, 
1819,2  vol.  in-12. 

+  M***  [F.  Mairet,  papetier  et  relieur, 
à  Dijon]. 

Notice  sur  la  lithographie.  Dijon,  1818, 
in-12. 

Une  leeoode  «ditioD.  ChatiïUm,  4894,  in-4i,  porte 
le  nom  de  l'anteor. 

-*-  M***  (M.  de),  ancien  élève  de  l'é- 
cole polytechnique  [V.  de  Molbon]. 

Du  développement  à  donner  à  quelques 
prties  princii)ales  et  essentielles  de  notre 
mdustrie  intérieure,  et  de  l'affermissement 
de  nos  rapports  commerciaux  avec  les 
pays  étrangers  ;  pour  faire  suite  à  l'ou- 
vrage de  M.  le  comte  de  Chaptal,  intitulé 
«  De  l'Industrie  française  >,  par  — .  Paris, 

1819,  in^.  58  pag. 

+  M*^  (M.)  [J.-G.  MoDAVE,  contrô- 
leur du  timbre,  mort  à  Liège,  le  18  sep- 
tembre 1852].  ^ 

I.  Prologue  sur  l'inauguration  de  la 
nouvelle  salle  de  spectacle  de  Liège,  suivi 
de  l'apothéose  de  Grétry,  par  — .  Liège, 
Latour,  1820,  in-8. 

II.  Ckie  à  Lèopold  I".  roi  des  Belges, 
sur  son  avènement  au  trône  de  Belgique, 
par  — .  Liège,  Lemariè^  1831,  in-4,  de 
8  pages. 

Sur  le  pdHe  ModaTe  et  sor  les  écrits,  y.  le  c  Né- 
crologe Liégeois  a,  année  1859,  p.  64. 

+  M***  [M.  le  comte  Anatole  de  Mon- 

TESQUIOU]. 

Poésies  de  —.  Paris,  impr,  de  F.  Didot 

1820,  in-12. 

-h  M***  (Edmond  de)  [Armand-Edmond 
DE  ManneJ. 

Le  Naufragé  sauvé  par  son  chien  (fait 
historique).  S.  l.  ni  d.  (Paris),  1820, 
in-8. 

-h  M***  (M.)  [Moilin-Fleury]. 

Pauline,  ou  les  Hasards  des  voyages, 
par  — .  Paris,  Maradan,  1821,  4  vol. 
in-12. 

-f-  M***  (Scipion)  [Scipion  Marin]. 
Le   Député,   aventure  récente.    Paris, 

1821,  2  vol.  in-12. 

-h  M***  (le  comte  A.  de)  [Anatole  de 

MONTESQUIOU]. 

Un  mot  sur  la  loi  de  la  presse.  Paris 
1821,  in-8  de  16  pag. 


M***,  w.  [M»»»  Virginie  PilletI. 
La   Reconciliation.  Paris,   PtUet  wiè, 
1822,  2  vol.  in-12. 

M^**,  aut.  dèg.  [le  marquis  Geoi^es  de 
Chambray,  ex-colonel  d'artillerie]. 

Histoire  de  l'expédition  de  Russie,  avec 
un  atlas,  un  plan  de  la  bataille  de  la  Mû$- 
kowa,  et  une  vue  du  passage  du  Niémen. 
Paris,  Pillet  aîné,  Anselin  et  Packard, 
1823, 2  vol.  in-8,  plus  l'Atlas  in-4.  —  Se- 
conde édition  (augmentée).  Paris,  Us 
mêmes,  1825,  3  vol.  in^,  ornés  de  3  vi- 
gnettes, avec  un  Atlasde  9  cartes  et  un  pian 
de  Moscou. 

'  U  seconde  édition  est  précédée  d'une  Intradoctrai 
qui  est  on  Précis  de  rHistoire  de  rEorope  en  ce  qaî 

I  a  rapport  à  la  guerre  et  à  la  politique,  depuis  répnqiie 
oh  Napoléon  prît  les  rênes  do  gooveraemcoi  de  U 
France  jnsqn'à  celle  où   il    entreprit    l'expéditioik  de 

'  Russie. 

+  M***(M.)[Rebocl1. 
Mes  souvenirs  de  1814  et  1815,  par  — . 
Paris,  1824,  in-8. 

+  M***  (M.  le  baron  de)  [le  bar.  Pierre 
Charle&Joseph  de  Mengin-Fondragon]. 

Une  saison  à  Plombières.  Paru,  1825. 
in-18  ;  Plombières,  1 830,  in-1 8. 

-h  M***  (M.  de)  [TouRNAGHON  db  Moirr- 

véran]. 

Exposition  sommaire  et  sur  documents 
authentiaues  de  la  situation  de  la  Compa- 
gnie des  Indes  et  du  commerce  anglais  en 
1825,  par  — .  Paris,  1825,  in-8. 

-h  M***  (J.  R.  Gustave)  [MerigotI. 
Lutéciennes,  par  — .  Part*.  1827,  in-8. 

M***,jM.  [J.-F.Caze]. 

Réfutation  de  la  a  Vie  de  Napoléon  b,  de 
sir  Walter  Scott.  Paris,  Baudouin  frères 
1827,2  vol.  in  12.  ' 

-h  M***  (madame)  [la  comtesse  Mole]. 

Laure  Montreville,  ou  TEmpire  sur  soi- 
même;  traduit  de  l'anglais  de  madame 
firunton,  par  —,  traducteur  des  «  Epreu- 
ves de  Marguerite  Lindsav,  etc.  »  Précédé 
d'une  préface  par  M.  V*******n,  de  l'Aca- 
démie française.  Paris,  Marne  et  Delaunau^ 
Vallée,  1829,  5  vol.  in-12. 

On  a  aUribaé  cette  préface  h  M.  Villemain.  qmi  a  r^ 
damé  contre  cette  interprétation  tonte  naturelle.  Elle 
est  de  M.  Brifant.  membre  de  l'Académie  française. 

+  M***  (madame  de)  [Madame  Sophie 
Maraize,  depuis  Madame  de  Ville  d*A- 
vray]. 

La  Famille  d'Aubeterre,  ou  Scènes  du 
XVI*  siècle.  Roman  historique.  Part*  Gos- 
selin,  1829,  4  vol.  in-12. 


1017 


M..., 


J018 


-f-  M***  (le  comte  de)  [le  comte  de  Ma- 

nOLLBSl. 

Des  Moyens  de  procurer  des  secours  à 
la  classe  indigente  dans  les  années  de  di- 
sette, par  — ,  membre  du  conseil  général 
du  département  de  Loir-et-Cher.  Paris, 
1830,  in-8  de  64  pages. 

+  M***  (mademoiselle  Emilie]  [Emilie 
MahcblI. 

Alfrea  et  Coralie,  ou  les  Français  en  Es- 
pagne. Paris,  1830,  3  vol.  in-i2. 

-h  M***  (Edouard)  [Edouard  Monnais]. 

I.  Le  Secret  d'Etat,  vaudeville  en  un  acte, 
par  —,  F.  de  Villeneuve  et  Eugène  S*** 
(Sue)  Paris,  Barba,  1831,  in-8. 

IL  D'autres  vaudevilles  et  des  articles 
de  journaux. 

-h  M***  (Victor)  [Victor  MAUviàRE]. 
  Odilon  Barrot.  Paris,  1831,  in-8, 16  p. 

-h  M...,  (M.)  [C.-P.-M.  Moulan]. 

Histoire  d'un  évoque  de  Liège  et  des 
premiers  bourgmestres  élus  par  le  peuple 
de  cette  ville,  par—.  LUge,  1833,  in-8. 

-I-  M***  [Madame  la  baronne  de  Mbnain- 
ville]. 

Aimer,  pleurer,  mourir.  Paris,  VimorU, 
1833,  2  vol.  in-18. 

-+.  M***  (l'abbé)  [Makchal,  curé  à  Heil- 
lecourtl. 

L'abbé  —  aux  chrétiens  gui  se  disent 
évangéliques.  Nancy,  1838,  in-16. 

-f-  M***  [madame  la  marquise  de  Moli- 
gny], 

Géraldine,  ou  Histoire  d'une  conscience, 
Irad.  de  Tangl.  Paris,  Vo<on,  1839,  2  vol. 
in-12. 

-h  M***  (madame)  [madame  Charles 
MoRREN,  née  Marie  Verassel,  de  Bréda]. 

Manuel  élémentaire  de  l'art  héraldique, 
mis  à  la  portée  de  tout  le  monde.  Traduit 
de  ranglais  et  augmenté  d'un  grand  nom- 
bre de  faits  nouveaux,  par  madame  ***. 
Bruxelles,  Depre»,  1840,  in-18  de  130  p., 
fig. 

M***,  ps.  [Michel  Yermolopf]. 

Encore  quelques  mots  sur  l'ouvrage  de 
M.  de  Custine.  Paris,  Ferra,  1843,  in-8  de 
40pag. 

H-  M***,  capitaine  d'artillerie,  ancien 
élève  de  l'Ecole  polytechnique  [J.  B.  Mar- 
tin de  Brettes]. 

De  l'organisation  de  l'artillerie  en  France. 
Paris.  1845,  in-8. 

-h  M***  (M.)  [Maffioli]. 
De  la  Folie,  de  la  Raison  et  de  la  Foi. 
Pari*.  1846,  in-8. 


+  M***  (A.  de)  rVictor-Amédée  de 
Manne,  capitaine  d'artulerie]. 

Les  Trois  armes,  ou  Tactique  division- 
naire du  colonel  prussien  Decker,  trad.  en 
français  et  annoté  par—.  Paris,  Corréard, 
1851,  in-8. 

-t-  M***  (C.  R.  de)  [C.  Rover  de  Mon- 

tessonI. 

Vocaoulaire  des  mots  usités  dans  le 
Haut-Maine,  précédé  de  remarques  sur 
leur  prononciation,  par—.  Le  Mans,  1857. 
in-18. 

+  M***  (l'abbé)  P'abbé  Morin]. 

Pharmacopée,  ou  Recueil  de  remèdes  di- 
vins et  d'excellentes  recettes  trouvés  dans 
les  papiers  d'un  vieux  curé  de  campagne 
après  sa  mort,  mis  en  ordre  par  — .  Cha- 
telus,  1865,  in-i8. 

4-  M****  (M.)  [MaminI. 
Aventures  d'Ulysse  dans  l'ile  d'Aeaea. 
Paris,  1752,  2  part,  in-12. 

-f-  M....  (M.  de)  [de  Mauvillon]. 

Discours  politic]ues  de  M.  D.  Hume,  tra- 
duits de  l'anglois  par  — .  Amsterdam, 
Schreuder,  1761,  5  vol.  in-8. 

Les  Discours  de  D.  Home  ne  forment  qae  le  premier 
volume  de  celte  collection. 

On  trouve  dans  le  second,  l»  c  l'Essai  sur  les  inté- 
rêts du  commerce  maritime  »,  par  d*Heguerly,  S»  t  Les 
considérations  snr  les  finances  d'Espagne  *  (  par  de 
Forbonnais).  A.  A.  B— r. 

+  M....  (M),  directeur  des  économats 
de  Nancy  [Marion]. 

Observations  sur  quelques  articles  d'un 
écrit  ()atriotique  intitulé  :  a  Projet  pour 
l'organisation  des  Etats  provinciaux  de 
Lorraine  et  Barrois  »,  dont  l'auteur  ne 
s'est  pas  nommé,  par  — .  S.  /.  n.  d.,  in-8, 

4-  M....  (le  cit.)  [Molin]. 

Kpître  de  remercîment  en  vers  libres 
et  marotiques  au  cocher  du  premier  consul, 
au  sujet  de  l'attentat  du  3  nivôse.  Paris, 
1801,  in-8,  24  pag. 

-h  M....  (M.)  de  la  Varenne  [Maton]. 

Histoire  particulière  des  événements  qui 
ont  eu  lieu  en  France  pendant  les  mois  de 
juin,  juillet,  d'août  et  de  septembre  1792, 
et  qui  ont  opéré  la  chute  du  trône  royal..., 
par  — .  Paris,  Périsse  et  Compère.  1806, 
in-8. 

-h  M....  (madame)  [Caroline  Maurer], 
Caroline,  ou  les  Inconvénients  du  ma- 
riage. Paris,  Béchet,  1815,  4  vol.  in-12. 

4-  M....  (le  colonel  de)  [Pierre  Masson]. 

Les  Sarrasins  en  France,  poème  en  xv 
chants,  avec  des  notes  historiques.  Nu- 
remberg, 1815,  2  vol.  in-8. 


1019 


MÂCER 


1030 


+  M....  (M.  Edmond  de)  [dk  MannbI. 

Vers  sur  la  naissance  de  S.  A.  R.  Mgr  Te 
duc  de  Bordeaux,  par  ^.  Part»,  Lenor- 
mant,  1821,  in^. 

+  M....  (Julien)  [Julien  db  Maillun, 
n^ort  en  18511. 

Diverses  pièces  de  théâtre,  faites  parfois 
avec  plusieurs  collaborateurs. 

U  «  Gatilovoe  génénl  a  de  M.  0.  Loreox  indique 
qaelqnes-anes  des  prodactiooi  de  cet  écrivain  ;  elles 
•ont,  comme  Uni  d'antres,  descendnes  dans  le  néant. 

+  M....  (Alexandre)  [Alexandre  Mi- 
chaux]. 

Peking  et  ses  habitants.  Mœurs,  coutu- 
n^es,  religions  et  arts  des  Chinois.  Paris, 
1861.  in-18. 

-h  M*****  (M.)  [Mauger]. 

Mes  Caprices,  ou  Spéculations  sur 
rhomme,  poème  en  trois  chants,  par  — . 
Orléanê,  Couret  de  Villeneuve,  1764,  in-8, 
80  p. 

Note  maitoscrite  communiquée  par  M.  Bonlard. 

+  M (le  comte  de)  [de  Montagnag]. 

Mémoires  de  milady  de  Yarmonti,  com- 
tesse de  Barneshau,  par  — .  Londres,  1778, 
2  vol.  in-12. 

-4- M (Maurice)  [Méjban]. 

Des  brochures  politiques  publiées  en 
1815  et  dictées  par  un  royalisme  ardent. 

4-  M*****  (Julien)  [Julien  Mellbt]. 

Voyage  dans  l'Amérique  méridionale,  à 
rintérieur  de  la  Côte  ferme  et  aux  iles  de 
Cuba,  de  la  Jamaïque,  depuis  i808  jus- 
qu'en 1819.  Agen,  JSouhel.  1823.  in-8. 

On  avec  nn  nouTean  titre,  portant  le  nom  de  l'an- 
teor  et  la  menlioo  :  S*  édition,  Paris.  Mai9on  et  filt, 
i8i4,  in-8. 

+  M (M.)  de  la  Marne  [L.  Ph.  Ma- 

chetI. 

L'Art  d'être  heureux  dans  toutes  les 
conditions,  précédé  des  Merveilles  de  la 
Providence  dans  la  nature  et  la  religion, 
par— .Porw,  Nivert,  1844,  in-8. 

Vo]f.  ani  Anonymes,  «  les  MenreiUes  de  la  Pro- 
Tidence.  a~ 

-f-  M.  A.  [A.  P.  A.  Plis]. 

Les  Augustins,  contes  nouveaux  en  vers, 
et  poésies  fugitives,  par  — .  Londres  (Pa- 
ris). 1779,  in-16. 

Ces  contes  sont  réimprimés  dans  les  i  Œavres  a 
dePiis,  Parit,  1811,  4  vol.  in-8. 

+  M.  A.  [Maurice  Allard]. 

Voy.  t.  1,  col.  139  b. 

H-  M.  A.  de  Limoges,  M.  A— n.  [Martial 
Audoin]. 

Des  articles  dans  la  c  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 


+  M— A  [MeldolaI. 
Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

+  MA**  (Alex.),  ancien  militaire  et 
fonctionnaire  public  de  Paris  [Alex.-Majîe 
Quesnay]. 

Premier  cahier  des  mystères  de  la  na- 
ture. Avis  à  mes  enfants,  dédié  à  S.  A.  S. 
P.  de  N.  C.  A.  B.,  par  — .  Paris,  Gautier 
et  Bretin,  1809,  in-12,  XLviij  p. 

Le  verso  de  h  conTertore  porte  poor  titre  :  «  ioar- 
née  payenne,  on  Mystères  de  la  natare  ;  avis  i  mes  o- 
fants  *,  en  trois  parties,  i*' cahier. 

-h  MA...  (M.)  [Mamtbl]. 

Essais  historiques,  critiques,  littéraires 
et  philosophiques,  par  — .  Genève  (Paris). 
1783,  in-r8. 

-h  MA...  (Ch.)  [Malingrsau]. 
Encore  des  calembourgs.  Paris,  1801, 
in-18,  144  pag. 

-f-  M***  A***  (M.)  [Augusle-Philiber 
Ciialons-d*Argé]. 

Histoire  critique  des  théâtres  de  Paris. 
pendant  18âl,  pièces  nouvelles,  r^rises, 
débuts,  rentrées,  etc..  etc.  ;  par  — .  Paris, 
Lelong,  182â,  1  vol.  in-8. 

L'anteor  avait  d'abord  en  le  dessein  de  nettn  tœ 
nom  à  Tonvrage  ;  mais  l'éditear  (U.  Ragoeneu  de  la 
Gbesnaye),  àqoiil  l'avait  confié,  s'élant  permis  deU 
tronqver  à  son  gré,  et  d'one  manière  pen  hmrea».  es 
un  mol,  de  le  rendre  totalement  méconoaissabl«, 
M.  Ch.  d'Argé  exigea  la  snppression  de  son  nom.  qâ 
fut  remplacé  par  l'initiale  M,  ce  qni  le  lit  attribser. 
dans  le  public,  lors  de  son  appaiition,  à  M.  MoV. 
homme  de  lettres,  connn  par  d'heoreu  tiavaax  reUiili 
an  théâtre. 

MABLY  (de),  nom  nobiliaire  [l*abbé  Ga- 
briel BoNNOT  DE  Mably,  frère  de  (Bonnot 
de)  Condillac]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  le 
t.  V  de  «  la  France  littéraire  »  àMABLT. 

-h  MACAIRE  [E.  J.  T.  THoaé;^. 
Des  articles  sur  la  guerre  d*Onent,dan$ 
a  la  Nation  »,  de  Bruxelles,  en  1854. 

-l-MACAffiE  (Robert)  [L.  F.  Raban]. 
Voir  Robert  Macairb. 

MACÊ  DESCARTES,  ps.  [Henry  Dbs- 
CAMPS,  employé  au  ministère  ae  la  marine]. 

Histoire  et  Géographie  de  Madagascar, 
depuis  la  découverte  ae  Tîle,  en  iSSi,  jus- 
qu  au  récit  des  derniers  événements  de 
Tamatave.  Paris,  Gamier  frères,  18^16, 
in-8. 

+  MACER  (Jean)  [Jean  Le  Bo.\,  dit 
l'Hétropolitain]. 

Philippique  de  —  contre  les  poetastres 
et  rimailleurs  François  de  nostre  temp^. 
Paris,  G.  GaiUard,  1557,  in-16. 


1021 


MACHAULT 


MAGISTRAT 


1022 


Nous  donnoDS  cette  indication  d'après  la  «  Biblio-  |  ^ 
llièqae  françoise  »  de  la  Croix  dn  Maine.  Ce  livret  est 
derenn  d'une  extrême  rareté,  mais  il  flipare,  d'après  le 
«  Manoel  do  Libraire»,  an  Catalogne  La  Vallière-Nyon. 
••  12933  ;  U  doit  donc  m  tronter  à  la  bibliothèqoe  de 
l'Arsenal. 

Voy.  HETROPOLTrAIN. 


sup. 


MACHAULT,  évoque  d'Amiens,  aut. 


Le  Courrier  extraordinaire  desf ec- 
clésiastiques, ou  Correspondance  intime  et 
secrète,  ouvrage  recueilli  par  —,  Paris, 
1790,  in-8,  47pag. 

Il  est  inntlle  dédire  ipie  l'attribution  de  ce  libelle 
scandaleux  à  rérèqne  Machanlt  est  une  impudente  ca- 
lomnie. 

MACHET  (Paul),  ps.  [Arthur  PonroyI. 

Avec  M.  Armand,  ancien  régisseur  de 
rOdéon  :  la  Recluse,  drame  en  trois  actes. 

Joué  sur  le  tbéâtre  du  Luxembourg  dans  la  première 
quinzaine  de  mars  1846. 

-+- MACHIAVEL. 

Voy.  BUONAPARTE,  I.  591  6. 

MACKENSIE  (Henri)  apocr.  [Robert 
Bagge]  . 

Anna  Bella,  ou  les  Dunes  de  Barham  ; 
trad.  de  Tangl.  par  Griffet  de  La  Baume. 
Pam.  1810,  4  vol.  in-12. 

D'après  A. -A.  Barbier,  ce  serait  le  traducteur  qui 
aurait  Classement  mis  le  nom  de  liackensie  à  ce  roman. 

-|- Bagge,  dont  Walter  Scott  a  écrit  la  vie  dans  ses 
■  Biographies  of  tbe  Novelîstsi,  était  bien  moins  connu 
en  France  que  Mackensie,  l'auteur  de  l'Homme  senti- 
menul  (*Tbe  Man  of  FeelingB);  la  supposition  de  nom 
s'explique  saiu  peine. 

MAÇON  LIBRE  (Un),  ps.  [de  Saint-De- 
ins,  avocat  aux  conseils  du  roi]. 

Lettre  et  Discours  d'  — ,  servant  de 
réponse,  etc.  Paris,  1749,  in-12. 

MAÇONNAIS  (Ferdinand),  ps.  [Ferdi- 
nand Vaucher,  ae  Mâcon]. 

Les  Grisettes  vengées,  par  —,  précé- 
dées d'une  préface,  par  Auguste  Luchet. 
Paris,  Souverain,  1838,  in-8. 

4-  MACSHEEY  (M.),  gérant  du  journal 
«  r Union  ».  ^ 

4*  Oa  nous  afSrrae  que  les  articles  signés  de  ce  nom 
SflDt  de  M.  Lnbiac. 

-I-  M.  A.  de  V.  (M.  de)  [de  Marolles, 
abbé  de  Villeloin]. 

L'Histoire  Auguste  de  six  autheurs  an- 
ciens :  Spartien,  Capitolin,  Lampride,  Gal- 
lican, Poilion  et  Vopiscus;  lesquels  ont 
écrit  les  vies  des  empereurs  romains,  sous 
le  titre  d*Aufi|ustes  et  de  Césars,  depuis 
Adrien  jusqu'à  Carens,  en  Fespace  de  cent 
dix-sept  ans,  par  — .  Paris,  Jean  Couterot» 
i667,  iD^. 


-h  MADROLLE  (Apt.),  aHt.  sap.  [Arm. 
Saintes]. 

Voir  la  «  France  littéraire  »  au  mot 
Madrolle. 

MAESTRO  DI  SCUOLA  (Un),  ps.  [le 
comte  BalboI. 

Quattro  Novelle  narrate  da  — .  III'  édi- 
zione.  Pari^,  Baudry,  1839,in-18. 

La  première  édition  originale  est  de  Turin,  1819, 
in-12. 

—  Quatre  Nouvelles  racontées  par  un 
maître  d'école,  traduites  de  l'italien,  par 
M.  L.  de  Villeneuve.  Paris.  Eymery  et 
Fruger,  Pigoreau,  1830,  2  vol.  in-J2. 

-I-  Autre  traduction  sous  ce  titre  :  Ré- 
cit d'un  maître  d'école,  trad.  de  l'italien 
})iir  madame  la  marc^uise  de  Sainte-Auiaire. 
Perpignan,  Boucharte,  in-8,  40  pag. 

L'introduction  est  signée  :  Comte  Stenio. 

MAGISTER  (A.),  nom  latinisé  [Amable 
Le  Maître]. 

Sur  l'étiquette  des  mariages  des  princes. 
Dans  la  a  Presse  » 

Le  Quatrain  de  roses  de  Provins.  Impr. 
dans  la  a  Patrie  »,  en  mai  1847. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [le  prési- 
dent Rolland]. 

Lettres  d'  —  à  Morénas,  dans  lesquelles 
on  examine  ce  que  dit  cet  auteur  dans  la 
continuation  de  son  Abrégé  de  l'Histoire 
ecclésiastique.  1754,  in-lâ. 

Ces  lettres  ont  été  désavouées  par  l'anieiir,  à  cause 
des  altérations  faites  dans  son  manuscrit.  Dom  Tassio,* 
dans  «rHisloire  littéraire  de  la  congrégation  de  Saint- 
Maur  I ,  p.  636,  et.  d'après  lui,  les  auteurs  de  la 
K  Biographie  universelle  >,  ont  eu  tort  d'attrikraer  ces 
lettres  à  dom  Clémencet.  A.  A.  B.-r. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Muyaht 

DE  VOUGLANS]. 

Motifs  de  ma  foi  en  Jésus-Christ.  Paris, 
V*  Hérissant,  1776,  in-12. 

MAGISTRAT  (Un), /w.  [Jacques-Nicolas 

MOREAU]. 

Lettre  d'  —,  dans  laquelle  on  examine 
également  ce  que  la'  justice  du  roi  doit 
aux  protestants,  et  ce  que  l'intérêt  de  son 
peuple  ne  lui  permet  pas  d'accorder.  Avi- 
gnon et  Paris,  Gattey,  1787,  in-8. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [J.-J.  Duval 
d'Épréménil  le  fils] . 

Réflexions  d'—  sur  la  question  du  nom- 
bre et  celle  de  l'opinion  par  ordre  ou  par 
tôte.  17i}9,  iq-8  de  7  pag. 

4-  MAGISTRAT  (Un)  [Favart  de  Un- 

GLADEJ. 

Instruction  sur  l'organisation  des  huis-^ 
siers,  par  — .  Paris ^  1813,  in-8« 


1023 


MAGISTRAT 


MAGNY 


l(V2J 


-  MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Fr.-Ant. 
BavoiixI. 

De  la  Cour  de  cassation  et  du  ministère 
public,  avec  quelques  considérations  gé- 
nérales. Paris,  Antoine  Bavoux^  1814,  in-8 
de  IIG  pag. 

-h  MAGISTRAT  (Un)  [de  Berny?1. 

Un  mot  sur  le  projet  de  loi  relatif  à 
l'organisation  du  jury,  sur  le  code  mili- 
taire, etc.,  par  — .  Paris,  1817,  in-8. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Alex.- 
Jacq.-Denis  Gachon  de  Molènes,  anc. 
procureur  du  roi]. 

De  la  Liberté  mdividuelle  des  pauvres 
gens.  Avallon,  imp,  Comynet,  18i9,  in-8. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Jos.- 
Théoph.  FoissET,  juge  au  tribunal  civil  de 
Dijon]. 

De  la  nomination  des  évoques. 

Impr.  dans  «le  Correspondant*,  3*  ann.  (1830), 
p.  132. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Masson, 
substitut  du  procureur  général  de  Nanci, 
et  depuis  conseiller  à  la  Cour  royale  de  la 
môme  ville]. 

Considérations  sur  le  respect  légal  qui 
appartient  aux  déclarations  du  jtiry ,  suivies 
de  quelques  réflexions  sur  Tindivisibilité 
de  ses  pouvoirs  concernant  Tappréciation 
des  faits.  Nanci,  Georges  Grimbtot,  et  Pa- 
ris, A.  André,  1837,  in-8  de  208  pag. 

MAGISTRAT  (Un),  anc.  élève  de  la  com- 
pagnie de  Jésus,  aut.  dég.  [Nic.-Jean-Bapt. 
boYART,  anc.  président  de  la  Cour  d'Or- 
léans, anc.  député]. 

De  la  Religion,  du  Clergé  et  des  Jé- 
suites. Paris,  Roret,  1842,  in-8  do  48  pag. 

4-  MAGISTRAT  (Un)  [Sorbier]. 

Observations  sur  la  J)rohibition  des  ar- 
mes en  Corse,  par—.  Èasiia,  imp.  Fabiani, 
1842, in-8. 

MAGISTRAT  (Un),  aut.  dég.  [Dubois, 
procureur  de  la  République  au  Mans,  au- 
teur d'un  travail  sur  Tacite]. 

Considérations  sur  l'organisation  judi- 
ciaire dans  la  démocratie  française.  Le 
Mans  et  Paris,  Lanier,  1848,  grand  in-8  de 
32  pag. 

Tirées  à  300  exemplaires.  150  portent  le  nom  de 
M.  Dubois. 

MAGISTRAT  DE  L'ORDRE  JUDICIAIRE 
(Un),  aut.  dég.  [F.-A.-V.  Serel  Disfor- 
ges, alors  conseiller  à  la  Cour  royale  de 
Rennes]. 

Lettre  sur  la  magistrature  de  l'ordre  ju- 
diciaire. Paris,  Gustave  Pissin,  Videcoq, 
(sept.)  1838,  in-8. 

Oavrage  retiré  dn  commerce  et  détmil  par  l'autear. 


^  ,     MAGISTRAT  DE  PARIS  (Un),  aut.  dég. 
[Boucher  d'Argis  le  Gis]. 

Lettres  d'  —  à  un  magistrat  de  pro- 
vince, sur  le  droit  romain  et  la  manière 
dont  on  l'enseigne  en  France.  Paris,  Le 
Boucher,  1782,  in-12. 

MAGISTRAT  DE  PROVINCE  (Un),  aut, 
dég.  [H.  Jabineau]. 

Lettre  d'  —  à  M...,  au  sujet  des  protes- 
tante. 1787,  in-8. 

+  MAGLAN0V1TCH  (Hyacinthe)  [Pro*- 
per  Mérimée]. 

La  Guzla.  Paris,  1827,  in-i2. 

Une  notice  préliminaire  dit  que  ce  personnage  estfili 
d'nn  cordonnier;  il  coanit  le  monde  ifec  des  Boké» 
miens  et  se  fit  musulman  ;  a  an  moine  caiboUqoe  le 
convertit  an  catholicisme,  au  risque  de  se  fûn  em- 
paler s'il  était  déconvert,  car  les  Turcs  n'eacoerageBi 
point  les  IraTaox  des  missionnaires.*  En  i816.  il 
avait  près  de  soixante  ans;  c'était  an  grud  boane 
vert  et  robuste,  les  épaules  larges,  le  cou  remai^iia- 
blement  gros,  le  nez  aquilin  enflammé  par  l'usage  de» 
liqueurs  fortes,  etc. 

Ces  ballades  sont  an  nombre  de  trente.  Voir  le  «  Dic- 
tionnaire des  Pseudonymes»,  par  M.  G.  dlleiUj  (Peio- 
11).  1869,  p.  i25. 

MAGNANT  (L.-G.),  ps.  [le  comte 
Alexandre  de  Querelles]. 

Madame  la  duchesse  de  Berri.  Paris, 
Dentu,  G.  Warée,  1832,  in-8  de  xvi  et 
363  pag. 

-h  MAGNÉTISEUR  (Un)  [le  comte  de 
Lutzebourg]. 

1.  Extraite  des  journaux  d'—  attachée 
la  société  des  Amis-Réunis  de  Strasbourg. 
2«.édit.  augm.  Strasbourg,  1786,  in-8, 
165  pag. 

IL  Nouveaux  Extraite  des  journaux 
d'—.  1788,  in-8. 

MAGNY  (Constantin  de)  [Fabbé  Simon- 
Jos.  Pellegrin]. 
Dissertation  critioue  sur  le  «  Paradis 

?erdu  »  de  Milton.  Paris,  veuve  Deiaulne, 
7129,  in-12. 

M.  Bruys  aasnre.  dans  la  f  Critique  désintéressée 
des  Journaux  littéraires  >  .  t.  H.  p.  76.  que  VaUtt 
Pellegrin  est  l'auteur  de  cet  ouvrage.      A.  A.  B— r. 

MAGNY  (de),  nom  abrév.  [G.  Drigon  de 
Magny,  généalogiste,  créé  marquis  par  le 
pape  Grégoire  XVI,  auquel  il  a  été  attaché 
comme  chambellan  intime  (1),  né  à  Paris 
en  1797]. 


(1)  Quelques  personnes  difficiles  ont  élevé  de»do«tes 
sur  la  noblesse  de  11.  de  Magn)-.  Notre  aCTaire  n*est 
ni  de  la  prouver  ni  de  la  nier  ;  nous  n'avons  qa*i 
constater  seulement  que  notre  généalogiste  se  noouBe 
Drigon  de  Magny.  ainsi  que  le  prouve  nne  pièce  oOi* 
cielle  qui  nous  a  été  communiquée,  en  faisant  reaian]iier 
toutefois  que  l'opnscnle  publié  par  lut  en  1830  et  cité 
sous  le  n«  1,  ne  porte  que  les   initiales  de   C.   D. 


1025 


MAGOFONIO 


MÂILLÂRD 


1026 


I.  De  rÂbrogation  de  la  loi  salique  par 
S.  M.  le  roi  d'Espace;  par  — .  Paris, 
imp.  Gaidiier-Laguionte,  1830,  in-8de28  p. 

II.  Archives  nobiliaires  et  universelles. 
Bulletin  do  collège  archéologique  et  héral- 
dique de  France,  publié  sous  la  direction 
de  M.  de  Magny.  Paris,  rue  des  Moulins, 
n?  10, 1B43,  in-8  avec  une  planche. 

m.  La  vraie  et  parfaite  science  des  ar- 
moiries. Tome  I•^  Paris»  rue  des  Moulins, 
n**  10,  1844,  in-4  avec  planches,  blasons 
coloriés  et  un  frontispice  gravé. 

Cet  oovrage  devait  fonner  2  vol.  ornéi  de  200 
planches  et  derait  6tre  publié  en  iOO  livraisons  à 
1  fr.  75  c.  mais  nous  croyons  que  le  premier  volome 
senleroeal  a  para. 

lY.  Canalisation  des  isthmes  de  Suez  et 
de  Panama  par  les  frères  de  la  Compagnie 
maritime  de  Saint-Pie,  ordre  religieux,  mi- 
litaire et  industriel.  Paris,  imp.  Schneider, 
1848(1847),  in-8  de  72  pag. 

Plan  de  l'entreprise.  La  dédicace  est  signée  des 
initiales  M.  D.  M.,  de  Tordre  militaire  de  Saint- 
Etienne. 

Ce  généalogiste  a  commencé  d'abord  par  faire  un  pea 
4le  litlératore:  de  1827  à  1829  il  a  composé  plusieurs 
pièces  en  vers  et  en  prose  qui  ont  paru  sans  signature. 

-f-  V.  Livre  d'or  de  la  noblesse  fran- 
çaise. Paris,  1844-1852,  5  vol.  in-4. 

On  lit  dans  la  c  Bibliothèque  héraldique  »  de 
M.  Joaonis  Guigard,  n»  3339  :  c  Comme  d'Hozier, 
l'auteur  a  divisé  son  ouvrage  en  registres,  mais  c'est  là 
le  seul  point  commun  que  nous  trouvons  entre  lui  et  le 
célèbre  juge  d'armes. 

«  Le  5*  volume  porte:  Livre  d'or  de  la  noblesse 
eoropéenne.  publié  par  le  comte  de  Givodan» . 

•  M.  Quérard  dit  que  le  véritable  auteur  de  ce  vo- 
lume est  un  nommé  Asfeld,  membre  de  l'Université. 
Cela  est  bien  possible  ;  mais  que  ce  volume  soit  de 
M.  de  Givodan  ou  de  M.  Asfeld,  puisque  Asfeld  il  y  a, 
Touvrage  n'en  vaut  pas  mieux.  > 

H-  VI.  Le  Roy  d'armes.  Jurisprudence 
nobiliaire.  Florence,  1867,  gr.  in-4. 

Voir  le  v  Catalogne  général  »  de  M.  Otto  Lorenz  au 
sujet  des  ouvrages  de  généalogie  de  M.  le  comte  Edouard 
de  Magny  et  de  M.  le  vicomte  Ludovic  de  Magny,  nés 
en  1824  et  en  1826. 

4-  MAGOFONIO  [Louis-Auguste  Ro- 
geard]. 
Des  vers  et  des  articles  de  journaux. 

MAGUE  DE  SAINT-AUBIN,  ps.  [M.-C. 
Cammaille,  ancien  acteur  de  l'Ambigu- 
Comique  et  auteur  dramatique]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  a  la 
France  littéraire  h  à  Mague  de  Saint- Au- 
bin. 


(C.  Drignon),  le  seul  peut-être  qu'il  portât  ou  qu'il  prl 
à  ceue  époque. 

T.  II. 


+  MAHÉ  (L.)  Ernest  Hakel,  avocat  à 
Paris,  né  en  1826]. 

Le  Droit  du  mari  (roman).  (Impr.  dans 
a  les  Cinq  centimes  illustrés  »,  n*^  des  24, 
28,  31  mai;  4,  7. 11, 14, 18, 21, 25, 28  juin; 
2,  5  et  9  juillet  18G2). 

Production  de  la  jeunesse  de  Tauteur,  qui,  depuis, 
s'est  foit  connaître  par  une  Histoire  de  SaintrJust, 
1859,  in-8,  et  par  une  Histoire  de  Robespierre,  1865- 
1867.  3  vol.  in-8». 

MAHMOUD  (le  sultan),  apocr.  [Hippo- 
lyte-Louis  de  PradevillbI. 

Ode  sur  la  pioe,  composée  par  ^,  à  Toc- 
casion  de  T infidélité  d'une,  de  ses  esclaves; 
trad.  du  turc.  Vevey,  1830,  broch.  in-8. 

Composée   en  français  par  le  prétendu  traducteur. 

MAI  (l'abbé),  ps.  [\q  P.  Avril,  ex-jé- 
suiteT. 

I.  Recherches  historiques  et  critiques 
sur  les  principales  preuves  de  Taccusation 
intentée  contre  Marie  Stuart. 

Voy.  ce  titre  aux  Anonymes. 

II.  Temples  anciens  et  modernes,  etc., 
par  M.  L.  M.  Paris,  Musier  fils,  1774,  in-8. 

MAIGRET  (Francisque),  de  Bordeaux, 
ps.  [J.-G.-A.  Luthereau,  Tun  des  auteurs 
de  la  «  Revue  de  Province  »]. 

MAILLAC  (de),  nom  nobiliaire  [le  P. 
Jos.-Anne-Marie  Moyria  de  Maillât,  mis- 
sionnaire]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  a  la 
France  littéraire  »  à  Maillag  (lisez  Mail- 
lât). 

MAILLARD  (F.),  ps.  [Frédéric  Prieur, 
auteur  dramatique,  employé  au  ministère 
de  l'instruction  publique]. 

I.  Avec  M.  Lubize  [P.-H.  Martin]  :  le 
Fils  aîné  de  la  veuve,  drame-vaudeville 
en  un  acte.  Représenté  sur  le  théâtre  des 
Folies-Dramatiques,  le  21  octobre  1836. 
Paris,  houl.  Saint-Martin,  «o  12,  1836, 
in-32. 

Faisant  partie  d'un  1  Nouveau  Répertoire  dramatique» . 

n.  Avec  MM.  Cagnard  et  Pouiol  :  Mi- 
caela,  ou  Princesse  et  Favorite,  drame  en 
trois  actes,  môle  de  chants.  Représenté  sur 
le  théâtre  des  Folies-Dramatiques,  le  6 
avril  1837.  Paris,  Nobis,  1837,  in.8. 

m.  Avec  M.  Lajariette  [Aristide  Le- 
torzec]  :  Allons  à  la  Chaumière,  vaudeville 
en  un  acte.  Représenté  sur  le  théâtre  de 
la  Porte-Saint-Martin,  le  1*'  décembre 
1839.  Paris,  Gallet,  1839,  in-8. 

Faisant  partie  d'une  coUection  intitulée:  «Paris 
dramatique  «. 

IV.  Avec  MM.  Poujol  et  Neuville  :  Un 
Service  d'ami,  vaudeville  en  un  acte.  Re- 

33 


4027 


MÂILLEBOIS 


BliUN  DE  MAITRE 


1038 


présenté  sur  le  théâtre  de  TÂmbi^u-Go-  r  ^ 
inique,  le  19  avril  i840.  Paris,  Henrioi, 
Mifliei,  1840,  in-8. 
Faisant  partie  du  c  Répertoire  dramatique  > . 

+  MAILLEfiOIS  (le  marquis  de)  [J.  B. 
F.  Dbsmarets,  marquis  de  Maillbbois, 
maréchal  de  France,  mort  en  1762]. 

I.  Campagnes  en  Italie.  Paris^  1775, 
3  vol.  in-4. 

n.  Campagnes  en  Westphalie  et  Bohème. 
Amsterdam,  1772, 10  vol.  in-12. 

MAILLEFINB  (Nicolas),  ps.  [Geo.  Man- 
CEL,  bibliothécaire  de  la  ville  de  Caen]. 

Lettre  au  rédacteur  du  «  Haro  de  Caen  » 
(à  l'occasion  de  la  candidature  de  M.  le 
comte  Borgarelli  d'Ison).  Bourguébus,  20 
avril  1849. 

Imprimée  dans  le  cHaro  de  Caen».  21  avril  1849. 

Cette  Lettre,  qui  rappelle  la  manière  de  Courier, 
est  trop  courte  ponr  que  nous  ne  la  reproduisions  pas 
id  ;  d'ailleurs  elle  renferme  quelques  renseignements 
littéraires. 

Citoyen  Rédacteur, 

Nous  sommes  ici  un  tas  de  gens  dans  la  jubilation. 
Les  amis  s'embrassent,  les  ennemis  se  réconcilient  ; 
on  danse  en  rond  sur  la  place  comme  au  bon  temps  de 
1815;  un  vieillard  même,  emporté  par  ses  souvenirs, 
a  entonné  la  chanson  populaire,  c  Bonaparte  est  en 
cage  »;  mais  on  l'a  bit  taire,  et  il  s'est  excusé  en  disant 
que  c'était  fia  Marseillaise»  de  ce  temps-là. 

Cette  joie  universelle  ne  vous  étonnera  pas.  quand 
vous  apprendrez  qu'elle  est  causée  par  la  profession  de 
foi  de  notre  compatriote  le  comte  Borgarelli  d'Ison. 
•oden  soldat  piémontals  au  service  de  tons  les  régimenU, 
naturalisé  Bourguébusien. 

M.  le  comte,  depuis  qu'il  n'est  plus  Piémontais. 
est  la  gloire  de  la  France  en  général  et  de  Bourguébus 
en  particulier.  AussitAt  qu'il  a  été  misa  la  retraite, 
il  s'est  consacré  au  bien-ètre  de  sa  patrie  d'adoption, 
d'abord  en  acceptant  toutes  les  fonctions  qu'on  a  bien 
voulu  lui  donner,  puis  en  mettant  an  jour  une  foule  de 
brochures  pour  le  plus  grand  avantage  des  citoyens  et 
des  chevaux.  Dans  ses  pnblicatloDS,  il  n  a  pas  été  par 
quatre  chemins  vicinaux  ;  ah  mais  non  !  Il  s'est  ocax\)é 
en  même  temps  de  cinq  voies  de  communication.  Depuis 
cette  époque,  nos  voisins  font  sur  nous  descalembourgs 
détestables  ;  ils  disent  que  nos  vidnaux  sont  des  eoruer- 
vateurs,  puisqu'ils  gardent  leurs  boues,  été  comme 
hiver  ;  que  nous  ne  pouvons  être  au  net  pas  plus  que 
modiri»,  pnisqu'en  notre  qualité  de  charretiers  embour- 
bés, nous  devons  jurer  sans  cesse.  Us  blaguent,  ils  dégoi- 
sent  tant  à  notre  endroit  qu'en  revenant  du  marché 
nous  n'osons  plus  entrer  pour  nous  rafraîchir  à  l'auberge 
des  Quatre-Golonnes.  Biais  nous  espérons  bien  que 
l'élection  de  M.  le  comte  marchant  seule,  tout  pourra 
après  aller  comme  sur  des  roulettes  dans  notre  endroit. 

M.  d'Ison,  officier  d'inûinterie,  s'est  ensuite  occupé  de 
l'amélioration  des  races  chevalines,  ce  qui  peut  être  fort 
utile  dans  une  plaine  oh  on  ne  lait  pas  d'élèves ,  mais 
on  en  pourra  faire  plus  tard  :  notre  militaire  bien-aimé 
travaille  ponr  l'avenir.  C'est  un  homme  de  précaution. 

Maintenant  M.  le  colonel  nous  promet  l'abolition  de 
la  loi  sur  les  filets  on  au  moins  des  améliorations  dans 
l'application.  Il  a,  par  Dieu,  bien  raison  I  car  il  y  a 
BU  an,  quand  il  fit  la  candidature  de  M.  Bocher,  l'ex- 


préfet,  il  sut  bien  reconnaître  qu'il  ne  (kisajt  pas  bon 
soutenir  chez  nous  un  homme  qui  faisait  exécuter  riçou- 
reusemeot  cette  loi.  M.  Bocher  était  en  ahosinalioa. 
Souvenez-vous  qu'il  envoyait  trois  et  quatre  fois  par 
semaine  des  gendarmes  qui  fouillaient  partout,  mêae 
dans  des  cachettes...  trè»-cachées,  et  qui  saiiissaient  i 
droite,  qui  saisissaient  à  gauche,  et,  quand  nous  avivas 
payé  rameode,  qui  venaient  ressaisir  le  leodeoaio. 
J'y  ai  mangé,  pour  ma  part,  tont  moa  avoir;  le  voisin 
Jacques,  lui.  en  a  fait  une  maladie,  et  le  voisin  Resé 
a  trouvé  du  grabuge  dans  le  ménage  après  ladéteBtkn. 
Enfin,  c'était  un  tremblement.  Aussi,  M.  Bocher  n'a 
pas  eu  de  voix.  Vo}'ant  cela.  M.  d'Ison  s'est  ravisé  et  il 
nous  promet  pour  son  compte  que  le  pauvre  peipk 
pourra  dorénavant  fileter  pour  gagner  son  pain  ;  par 
exemple,  comme  les  porteurs  de  ports-â'aniiescrieraj€&i 
et  seraient  tentés  de  chasser  M.  le  comte,  on  ne  filetrra 
qu'à  jour  fixe.  Ainsi  donc,  nous  pourrons  manger  des 
alouettes  comme  autrefois. 

VoiU  pourquoi  nous  sommes  contents. 

Il  y  en  a,  c'est  vrai,  qui  rient  de  cela,  mais  ce  sont 
des  ronges.  Le  grand  Pierre,  qui  fait  le  malin,  a  voala 
gausser  notre  brave  vienx  grognard  et  lui  a  demandé  si 
nous  ne  prendrions  point  les  alouettes  toutes  rAUes  ; 
mais  le  militaire  l'a  regardé  d'un  air  digne,  et  lui  a 
répondu  avec  cette  fierté  qui  caractérise  ses  semblables  : 
«  Ce  que  vous  me  demandez  changerait  Tordre  de  la 
c  nature,  et  j'aime  la  nature  comme  Dieu  l'a  faite  (1  ).  » 

Je  termine  ma  lettre,  citoyen  rédacteur,  en  vous  priant 
d'employer  votre  influence  pour  faire  voter  i^rarM.  Bor- 
garelli d'Ison,  Piémontais  de  Bourguébus.  Je  voes 
engage  à  ne  point  dire  non,  parce  que,  comme  je  me 
déclare  ici  filetier,  je  pourrais  bien  être  réprimé,  ru 
que  les  amendements  à  la  loi  sur  la  chasse,  promis  par 
notre  candidat,  ne  sont  pas  encore  passés. 

Nicolas  Maillbpcik. 

4-  MAILLET,  ancien  juge  de  paix,  pla- 
giaire [Manoury]. 

Manonry  avait  été  limonadier  ;  il  avait  écrit  nn  cEssai 
sur  le  jeu  de  dames  à  la  polonaise  »  qui  fot  publié  à 
Paris,  1770,  in-12.  Maillet  s'en  empara  et  le  Te\iT^ 
dnisit  sous  son  nom  en  1804,  à  Marseille,  in-ii. 

-+■  MAILLET  DU  CLAIRON  (Antoine), 
plaaiaire, 

Cromwell,  tragédie  en  S  actes,  Pari*, 
1764,  in-i2. 

On  a  prétendu  dans  le  temps  que  le  véritable  autcsr 
de  cette  tragédie  était  Morand,  et  que  Maillet  du  Clai- 
ron, son  ami,  s'en  était  approprié  le  manuscrit. 

MAILLOT.  Voy.  DESMAILLOT. 

IVLVILLOTIN  (Jacques),  |w.  [Achille  Phi- 
lippe]. 

Le  Sens  commun  de  — ,  à  propos  des 
élections  générales  de  la  République  fran- 
çaise. Paris,  rue  de  Sorbonne,  no  l,  1848, 
in-8, 13  pag. 

MAIN  DE  MAITRE,  aut.  dég.  [Fredé- 
Ric  II,  roi  de  Prusse]. 
I.  Lettre  au  public,  par  — .  1733,  in-li. 

n  y  a  une  seconde  liCttre. 


(1)  Allusion  à  la  maltresse  d'alors  du  comte,  dont  l? 
nom  était  Dienlalait  ou  Dionloufet. 


am 


mâinde  mâitrb 


MAIRE  DE  TAVERMY       1030 


11.  Esprit  du  chevalier  Folard,  tiré  do 
SCS  commentaires  sur  l'Histoire  de  Polybe, 
pour  l'usage  d*  un  officier.  Patis  (Berlin,), 
1760;  Leipzig,  1761,  in-8.  —  Nouvelle 
édition,  corrigée  et  plus  ample  d'un  tiers 
que  toutes  celles  ^ui  ont  paru  jusciu'à  pré- 
sent. Berlin,  Voss,  et  Lyon,  Bruyset, 
1761,  in-8. 

Il  existe  «pcore  une  aatre  édition  de  cet  ouvrage,  qoi 
a  été  pobliée  sons  le  titre  de  k  Principes  de  l'art  mili- 
taire, extraits  des  meilleurs  ouvrages  des  auteurs  mo- 
dernes». JBerlin,  Hsude  et  Spener  {Lyon),  1763, 
in-8. 

m.  Eloge  du  prince  Henri  de  Prusse. 
La  Haye,  Gihert,  1768,  in-8. 

IV.  Analyse  de  la  bulle  de  Clément  XIV 
sur  l'extinction  de  la  société  de  Jésus.  Ber- 
lin, 1774,  in-8. 

V.  Réflexions  sur  les  talents  militaires 
et  sur  le  caractère  de  Charles  XII ,  roi  de 
Suède,  in8;1787.  In-18. 

Insérées  dans  le  3*  volume  des  Œuvres  de  Frédéric  II, 
publiées  du  vivant  de  l'auteur.  Berlin,  1189,  4  vol. 
in-8. 

MAIN  DE  MAITRE,  aut.  dég.  [Denis  Di- 
derotJ. 

Article  «Jésuite»,  tiré  de  l'Encyclopé- 
die, suivi  de  l'article  «Peuple»  (par  le 
chevalier  de  Jaucourt  ).  Londres  ,  1766, 
in-12. 

+  MAIN  DE  MAITRE  (de)  [Contant 
d'Orville]. 

Pensées  philosophiques,  morales  et  po- 
litiques do  —  (tirées  des  ouvrages  de  Sta- 
nislas, roi  de  Polc^e,  et  de  Frédéric  II, 
roi  de  Prusse).  Paris,  1778,  in-12. 

MAIN  IMPÉRIALE  ET  MAITRESSE, 
aut,  dég.  [Catherine  II]. 

Czarewitz  Chlore,  conte  moral  de  — 
(publié  par  Formey).  Berlin,  Nicolat, 
1782,  in^. 

Cet  ouvrage  est  indiqué  dans  le  Catalogne  très-curieux 
des  livres  du  cabinet  d'Ant.-Bem.  Gaillard  (ci-devant 
cbar^é  des  affaires  de  France  à  Copenhague,  Pétersbourg, 
La  Haye,  et  ministre  plénipotentiaire  de  la  République 
rnuiçaise  à  Ratisbonne  et  à  Berlin),  imprimé  à  Paris 
(par  Crapelet).  4805.  in-4.  A.  A.  B— r. 

-|-  Le  seul  mérite  de  ce  livret  de  42  pages  est  d'avoir 
en  pour  auteur  l'impératrice  de  Russie. 

-4-MAINTENON  (madame  de).  Lettres 
apocryphes, 

M.  Grimblot  a  publié  en  1867  un  écrit  :  c  Les  faux 
autographes  de  VL^^  de  Maintenon  *  ;  il  conteste  l'au- 
thenticité de  lettres  mises  au  Jour  par  M.  Théophile  La- 
vallée  dans  la  «  Correspondance  générale  *  de  U^*  de 
Maintenon,  4865-66,  4  vol.;  les  originaux  ayant  été 
retrouvés  dans  le  cabinet  de  M.  le  duc  de  Cambacérès, 
il  a  cm  pouvoir  soutenir  qu'un  adroit  faussaire  avait 
fabriqué,  avec  le  secours  des  textes  peu  authentiques 
imprimés  au  xvni*  siècle,  les  autographes  de  ces  let- 
tres aa  cardinal  et  an  duc  de  Noailles.  M.  Geffroy,  dont 


nous  reparlerons  à  Tartide  MARiB-ANTOiifBTTE,  s'est 
prononcé  cette  fois  en  faveur  de  l'authenticité  de  cette 
correspondance;  un  long  article  inséré  dans  la  «Revue 
des  Deux-Mondes»  (cahier  du  45  Janvier  4869). 
expose  en  détail  les  motifs  qui  lui  dictent  cette  opi- 
nion. 

Quant  aux  publications  faites  par  La  Beaumelle  de 
divers  ouvrages  de  M>°«  de  Maintenon.  elles  ne  méri- 
tent aucune  confiance.  «  Cet  éditeur  infidèle  a  corrompu 
de  toutes  façons  le  texte  qu'il  a  publié  ;  il  y  a  intro- 
duit des  transformations  continuelles.  Racine  le  fils  lui 
avait  confié  des  papiers  où  il  y  avait  bien  des  vides; 
il  y  suppléa  par  ses  propres  inventions.  Il  est  Tauleur 
d'une  soixantaine  de  lettres  adressées  à  M™*  de  Saint- 
Géran  et  à  H»«  de  Frontenac  (voir  la  «  Revue  >,p.  377). 
Beaucoup  d'autres  lettres,  tout  aussi  fausses,  repro- 
duisent les  anecdotes  les  plus  suspectes,  et  les  inven- 
tions des  pamphlets  les  plus  décriés.  On  trouvera  dans 
l'ouvrage  de  M.  Lavallée  toutes  les  preuves  désira- 
bles.  Non-seulement  La  Beaumelle  invente  de  toutes 
pièces,  mais  de  plus,  lorsque  sa  bonne  fortune  lui  oiïre 
des  documents  originaux  et  authentiques,  il  ne  consent 
pas  à  les  donner  sans  les  avoir  rendus,  par  ses  sup- 
pressions, ses  additions  ou  ses  changements,  plus  con- 
formes au  goût  littéraire  du  jour  ou  à  l'opinion  qu'on 
se  faisait  de  M™«  de  Maintenon.  Il  lui  faut  à  toute 
force  accommoder  son  héroïne  au  caprice  de  son  temps  ; 
il  lui  faut  surtout  ménager  un  entier  accord  entre  les 
lettres  authentiques  et  celles  qu'il  a  febriquées.  » 

M.  Geffroy  cite  de  curieux  exemples  des  phrases 
que  La  Beaumelle  prête  à  M™«  de  Maintenon,  et  des 
anecdotes  inventées  ou  transformées  quMl  intercale.... 
ses  altérations,  ses  lacunes,  ses  changements  arbitraires 
pèsent  sur  la  mémoire  de  M"**  de  Maintenon. 

MAIRAN,    nom   nohiL    [Jean -Jacques 

DORTOUS  DE  liAIRAN]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
<(  France  littéraire  »,  à  Maiban. 

H-  MAIRE  D'ESSAY  (le)  pe  comte 
Pierre-Louis  RqedererI. 

Discours  du  maire  d'Essay  (Orne)  à  la 
garde  nationale,  le  1"  mai  1831.  Alençon, 
Poulet'Malassis  (1831),  11  pag.  in-8. 

+  MAIRE  DE  CAMPAGNE  (Un)  [Cou- 
verchelI. 

Conseils  hygiéniques  aux  cultivateurs. 
Paris,  s.  d.  (vers  1850),  in-12. 

L'auteur  de  ce  livret,  pharmacien  à  Paris,  était  maire 
de  Grosley,  près  Montmorency  (De  Manne). 

4-  MAIRE  DE  LA  COMMUNE  DE  ROYAT 
(le)  [Gaillard]. 

Observations  du—  sur  les  rectiOcations 
à  faire  aux  routes  royales  de  Clermont  à 
Bordeaux  et  de  Clermont  à  Limoges.  Cler- 
mont,  1839,  in-8, 16  pag. 

MAIRE  DE  TAVERNY(le),aw/.  dég.  [Du- 
bost]. 

Comparaison  de  la  morale  et  des  maxi- 
mes de  l'Évangile  et  des  Apôtres  avec  la 
conduite  du  clergé  depuis  les  premiers  siè- 
cles de  FEglise  jusqu'à  nos  jours.  Paris, 
Gueffier,  1792,  in.8. 

Voye^  pour  le  nom  de  Tantenr,  c  rAlnumtch  de 


1031 


BfAIRE  DE  VILLAGE 


MAITRE  JACQUES 


1032 


Venaillea  et  da  département  de  Seine-et-Oiie  »,  année 
i791.  p.  201. 

Cet  ouvrage  a  repara  sont  ce  titre:  i  Gomparaiion  de  la 
morale  et  des  maximes  de  rEvangile  et  des  Apôtres  ayec 
celle  des  prêtres  restés  soumis  à  l'Eglise  i.  par  ie 
M.  de  r**.  Parit,  Poneelin,  an  IX  (1801),  in-8  de 
399  pages,  avec  un  avertissement  de  deux  pages. 
A.  A.  B— r. 

MAIRE  DE  VILLAGE  (Un),  aut.  dég. 

SCHAMPâAUD,  avocat  de  Coutanccs,  maire 
lu  village  de  Montmartinj. 

I.  Lettre  d'  —  à  M.  Félix  Pyat.  Paris, 
Ledoyen,  18i9,  iii-18. 

II.  Lettre  d'  —  à  ses  administrés,  à  l*oo 
casion  des  élections  do  1849.  Paris»  Le- 
doyen,  1849,  in-i8,  36  pag. 

-h  MAIRE  DE  VILLAGE  (Un)  [le  mar- 
quis Godard  de  Bblbeup]  . 

De  la  noblesse  française  en  1861.  Paris, 
1861,  in-8. 

-h  MAIRE  DU  CANTON  DE  BOOS  (Un) 
[Emmanuel  Gaillard]. 

La  Seine-Inférieure  avant  et  depuis  la 
Restauration,  par  — .  Rouen,  1824,  in-8. 

MAIRET  (Jean),  poète  français  du  xvii' 
siècle. 

Sophonisbe,  tragédie  (en  cinq  actes). 
1633. 

Celte  pièce  est  la  première  oè  la  règle  des  vingt- 
quatre  heura  tat  observée  ;  elle  ent  nn  succès  prodi- 
gieux. On  la  trouve  imprimée  dans  le  recueil  des  meil- 
leures pièces  des  anciens  auteurs.  On  l'attribue  à  Mairet, 
mais,  s'il  faut  en  croire  Desbarreanx.  elle  ne  serait  pas 
de  cet  écrivain,  mais  bien  de  Théophile  (Viand).  Voyex 
ee  que  dit  à  ce  sujet  le  «  Menagiana  a  de  La  Monnoye, 
t.  l«r.  p.  245. 

Sophonisbe,  tragédie  (en  cinq  actes),  de 
M.  Mairet,  réparée  à  neuf  (par  Voltaire). 
Paris,  V  Duchesne,  1770,  in-8. 

Représentée  le  45  janvier  1774  avec  peu  de  succès. 

fl  Cette  tragédie  fut  imprimée  d'abord  à  Lausanne, 
en  1760,  sous  le  nom  de  M.  Lantin.  et  on  la  donna 
comme  la  tragédie  de  Mairet  c  refaite  i . 

fl  La  Sophonisbe  de  Mairet  est  la  première  pièce 
régulière  qu'on  ait  vue  en  France,  et  même  longtemps 
avant  Corneille  » . 

fl  C'est  par  là  qu'elle  est  précieuse,  et  qu'on  a  voulu 
la  raiJeunir.  Il  n'y  a  pas,  à  la  vérité,  un  seul  vers  de 
Mairet  dans  la  pièce;  mais  on  a  suivi  sa  marche 
autant  que  l'on  a  pu,  surtout  dans  la  première  -et  la 
dernière  scène.  C'est  un  hommage  qu'on  rend  au  berceau 
de  la  tragédie  française,  lorsqu'elle  est  sur  le  bord  de 
son  tombeau  i. 

ff  Nous  imprimons  cette  pièce,  disent  ses  éditeurs  de 
Lausanne,  sur  le  propre  manuscrit  de  l'anleur,  soi- 
gneusement revu  et  corrigé  par  lai  ;  et  c'est  Jusqu'ici 
la  seule  édition  à  laquelle  on  doive  avoir  égard  b  . 

Les  éditeurs  de  Lausanne  ont  supprimé  une  «  Épttre 
dédicatoire  &  M.  le  duc  de  la  Vallière,  »  signée  Lantin, 
neveu  de  feu  M.  Lantin  et  de  feu  l'abbé  Bazin,  sans 
doute  parce  que  l'auteur  y  supposait  que  cette  pièce 
était  la  tragédie  de  Mairet.  refaite  par  M.  Lantin,  et 
que  leur  avertissement  qui  précède  détruit  cette 
supposition. 


+  MAIROBERT  [Loredan  Larchet,  fils 
du  général  de  ce  nom,  et  non  son  nevea, 
comme  le  dit  M.  G.  d^Heilly]. 

Des  articles  dans  le  a  Figaro  e,  en  1866, 
intitulés  «  le  Pour  et  le  Contre». 

-f-  MAISONNEUVE  [J.-B.  SiMOîiiœrDB 
Maisonneuve,  mort  en  1819,  poète  et  au- 
teur dramatique]. 

Voir  la  a  France  littéraire  »,  tom.  V. 
p.  461. 

-h  MAITRE  COQ  (le)  des  bateaux  de  la 
cale  St-EIoi  [G.  Grandin,  bibliophile]. 

Herchelée  de  la  Friquassée  crotestyl- 
lonnée. 

Voy.  I,  220  b,  et  joutez  : 

Au  verso  du  faux-Utre  on  lit  : 

c  Tiré  au  clair  (Dieu  veuille  qu'il  soit  nille!)  el 
mis  en  cent  bouteilles  et  cmchons  ficelés,  étiquette  et 
numérotés,  dont  10  cachet  vert,  iO  cachet  ronge.  10  ca- 
chet jaune  (grès  de  diverses  colorations),  70  non-ca- 
chetés  (verre  blanc  et  de  différentes  couleon).  Une 
peau  de  vélin  transformée  en  outre  a  été  remplie  d'en- 
cre par-dessus  le  marché  «. 

Facétie  philologique  en  patois  normand  (M.  T.) 

MAITRE  D^ÉCOLE  (Un).  V.  MAESTRO 
m  SCUOLA  (Un). 

MAITRE  D'ENSEIGNEMENT  (Un),  oui. 
dég.  [Jacotot  fils]. 

Manuel  de  l'enseignement  universel,  ex- 
trait de  l'ouvrage  du  fondateur  sur  la  lan- 
gue maternelle.  Paris,  ^Editeur,  1829, 
m-8,  40  pag. 

-h  MAITRE  D'ÉQUIPAGE  (le)  pe  comte 
d'OsmondI. 

A  la  Bîllebaude,  par  — .  Paris,  1867, 
in -18. 

MAITRE  D'ÉTUDES  DE  L'UNIVERSITÉ 
(Un),  aut.  dég.  [Adolphe  Oudot,  alors 
maître  d'études  au  collège  de  Bourges]. 

Deux  Nouvelles  du  Berry.  Parts,  Bo- 
haire,  1833,  in-12. 

MAITRE  DE  LANGUES  (Un),  aut.  dég. 
[J. -Charles  Laveaux]. 

Leçons  de  langue  française  données  à 
quelques  académiciens  et  autres  auteurs 
français  de  Berlin.  Francfort,  1782,  in-12. 

MAITRE  DE  MUSIQUE  (Un),  aut.  dég, 
[Du  Renau]. 

Secret  pour  composer  en  musique  par 
un  art  nouveau,  si  facile,  que  ceux  mêmes 
qui  ne  savent  pas  chanter  pourront,  en 
moins  d'un  jour,  composer  à  quatre  par- 
ties sur  toutes  sortes  de  basses  ;  donne  aa 
public  par  — .  Paris,  Jacq.  de  Sanlecmte, 
1658,  in-4,  46  pag, 

-4-  MAITRE  JACQUES  DE  PAMIERS  [le 
docteur  Ocrgaud]. 
L'Esprit  del  tens,  ou  la  Rébouludon  de 


1033 


MAITRE  JEAN 


MÂLAGHIE 


1034 


quatre-bins-naoû,  per  — .  Pamiers,  1857, 
iQ-12.  (De  Mannb). 

+  MAITRE  JEAN  [Francisque  Sargey, 
né  en  18281. 

Des  articles  dans  le  «  Journal  littéraire  » 
fondé  il  y  a  quelques  années  par  M.  Mil- 
laud,  et  dont  M.  F.  S.  avait  la  direction. 

4-  MAITRE  PERRUQUIER  (Un)  [le  mar 
quis  DE  Villette]. 

Réflexions  d'~  sur  les  affaires  de  TEtat. 
(S.  L  ».  d.)  in-12. 

-f-  MAITRE  PIERRE  [de  Cormenin]. 

Dialogues  politiques  ae  — .  Paris,  Pa- 
gnerre,  1835,  in-12. 

Après  de  nombreuses  éditions,  ces  dialogaes  ont  été 
reprodaits  par  l'antenr,  qai  en  a  retranché  toutes  les 
allusions  politiques,  sons  le  titre  de  «  Entretiens  de 
Tillaçe*.  par  Timon.  Paris,  Pa^erre,  4846,  in-32, 
de  XV  et  296  p. 

Cette  noaTelle  publication  a  donné  lien  i  celle  qni 
est  intitulée:  c  Un  motsnr  les  entretiens  de  village». 

0.  B. 

MAITRES-ÈS-ARTS  (les)....,  ps, 
Requeste  des  maitres-ès-arts,  profes- 
seurs et  régents  de  FUniversité  de  Paris, 
présentée  à  la  Cour  souveraine  du  Par- 
nasse (composée  par  François  Bernier,. 
d'Angers),  ensemble  T Arrêt  intervenu  sur 
ladite  requeste,  contre  tous  ceux  qui  pré- 
tendent faire  enseigner  ou  croire  à  de  nou- 
velles découvertes  qui  ne  soient  pas  dans 
Aristote  (composé  par  Boileau-Despréauxj. 
A  Libreville^  ehex  Jacquet  Le  Franc,  1702, 
iD-12,  24  pag. 

Lefërre  de  Saint-Marc  n'a  pas  connu  ce  recueil.  V. 
son  âlition  de  Boilean,  i747.  Il  n'a  pas  même  été 
connu  de  U.  de  Saint  Surin,  l'un  des  derniers  commen- 
Utenrs  de  Boileau.  A.  A.  B— r. 

-h  M.  A.  J.  (M.)  [M.  A.  Juluen]. 

Essai  sur  remploi  du  temps,  ou  Mé- 
thode qui  a  pour  oDjet  de  bien  régler  rem- 
ploi du  temps,  premier  moyen  d'être  heu- 
reux, par  — .  Paris.  Didot,  1808,  1810, 
in-8. 

MAJOR  DE  CAVALERIE  (Un),  aut.  déq. 
[le  vicomte  de  Toustain  de  RichebourgJ. 

Précis  historique  sur  le  comte  de  la 
Noue  de  Vair,  par—.  Rennes,  1782,  in-8. 

Réimprimé  dans  le  «Journal  militaire  >.  Paris, 
Yalleyre,  4784,  in-12,  t.  I«r.  p. 361  et  suiv. 

A.  A.  B-r. 

-h  MAJOR  D'INFANTERIE  (Un)  [Per- 
RiN,  un  des  secrétaires  du  maréchal  de 
Belle-Isle]. 

Réponse  d* —  à  un  intendant  de  pro- 
vince. S.  L  n.  d.,  in-12. 

Note  man.  de  Jamet,  citée  an  c  Catalogue  de  la  Bi- 
blioUi.  impériale,  Hist.  de  France  », 


+  MAL***  (Madame  la  comtesse  de 

(Claire-Marie  Mazarelli,  marquise  de  la 
^lEUVILLE  DE  SaINt€hAM0x>d]. 

Lettre  à  madame  la  marquise  d'A***. 
Paris,  1779,  in^. 

An  sujet  d'une  querelle  survenue  entre  deux  actrices 
de  la  Comédie  ftançaise,  W^  SaintpVal  aînée  et  Ves- 
Uis. 

Note  man.  de  M.  de  Soleinne. 

-h  MAL  EN  BIEN  (de)  [Jacques  de  U 
HoGHE,  sergent  à  cheval  du  Ghâtelet  de 
Paris]. 

Le  Livre  de  Facet,  translaté  de  latin  en 
françoys  et  mis  en  forme  de  rhétorique. 
Paris,  Pierre  Vidoue,  1535,  petit  in-8, 
30  feuillets. 

L'auteur,  qui  se  fait  d'abord  connaître  par  sa  devise, 
finit  par  se  nommer  dans  la  demande  d'un  privilège. 
Voir  le  c  Manuel  du  Libraire»,  art.  La  Uogue. 

H-  MALAGHIE  (saint),  aut.  sup. 
Prophéties. 

Ce  saint  préUt,  archevêque  d'Armagh  en  Irlande  et 
ami  de  Saint  Bernard,  mourut  en  4148.  On  lui  a  at- 
tribué des  prophéties  qui  ont  conservé  du  crédit  auprès 
de  quelques  croyants,  en  raison  du  rapprochement  fait 
entre  deux  papes  et  les  qualifications  sons  lesquelles 
ils  sont  désignés;  Pie  VI  est  indiqué  comme  Peregri- 
nus  apottolicut  ;  son  voyage  en  Allemagne,  sa  péré- 
grination forcée  en  France,  oii  il  est  mort,  sont  en  effet 
assez  bien  exprimés  par  ces  mots  ;  quant  à  Pie  vn,  en- 
levé violemment  de  la  chaire  de  Saint-Pierre  par  les 
ordres  de  Napoléon  !•',  les  mots  Aquiîa  rapax  lui 
conviennent  fort  bien. 

Ce  fut  en  1515  que  ces  prédictions  furent  publiées 
par  nn  moine  du  MonUCassin.  qui  en  était  sans  doute 
l'antenr.  Chaque  pape  est  désigné  par  une  devise  en 
par  nn  emblème,  qui  sont  censés  avoir  quelque  rap- 
port avec  son  nom.  avec  sa  patrie,  avec  quelque  cir- 
constance particulière  de  son  existence.  Ce  qui  démontre 
que  cette  production  n'est  pas  antérieure  à  la  fin  da 
xvi«  siècle,  c'est  que  les  indications  relatives  aux  papes 
depuis  Céleslin  H.  contemporain  de  Saint-Malachie, 
jusqu'à  Grégoire  XIV.  sont  fort  exactes  ;  elles  parurent 
peu  de  temps  après  la  mort  de  ce  dernier  pontife;  mais 
à  dater  de  cette  époque,  des  interprétations  violentes 
et  forcées  sont  nécessaires  pour  les  ajuster,  tant  bien 
que  mal,  à  ses  successeurs.  Le  pape  qui  succéderai 
Pie  IX  {Crux  de  Cruce)  est  désigné  par  Lumen  in 
cœlo.  Après  lui  le  prétendu  Malachie  n'annonce  plus 
que  neuf  papes  jusqu'à  la  consommation  des  siècles,  et 
il  finit  ainsi  :  t  Lors  de  la  dernière  persécution  dé  la 
c  Sainte  Église  romaine,  le  Siège  sera  occupé  par 
c  Pierre  romain,  qui  .conduira  son  troupeau  au  milieu 
c  des  plus  grandes  tribulations,  puis  la  ville  des  sept 
c  collines  sera  détruite  de  fond  en  comble,  et  le  Jngs 
t  redoutable  viendra  juger  son  peuple.  > 

Un  savant  jésuite,  le  P.  Cl.-F.  Menestrier,  a  com- 
posé une  c  RéAitation  des  prophéties  ftnssement  attri- 
buées à  Saint  Malachie  sur  les  élections  des  Papes 
(Parié,  in-4,  12  pages,  sans  date);  il  est  revenu  sur  le 
même  sujet  dans  sa  «  Philosophie  des  images  énigma. 
tiques  » ,  Lyon,  1 694,  in-1 2  ;  ce  qu'il  en  dit,  ainsi  que  des 
c  Centuries  *  de  Nostradamus,  a  été  reproduit  avec  deg 
additions  et  des  retranchements  dans  un  volume  inti. 
tnlé  :  Prédictions  modernes,  Avignon.  1840,  in-12. 
Les  interprétations  données  par  le  P.  Menestrier  s'arl 


1035 


MALÂCHIB 


MALEBRANCœ 


1036 


rètoient  à  Innocent  XII,  en  1692;  l'éditeur  d'Avignon 
les  a  continuées  jusqu'à  Grégoire  XVI. 

Un  autre  religieux,  le  bénédictin  Feyjoo,  s'est  at- 
taché, tout  comme  le  P.  Meoesticr,  à  montrer  la  futilité 
de  ces  soi-disant  prophéties.  Teatro  critico  wiivtr9al, 
Madrid.  1773.  tom.  11.  p.  110. 

-f-  MALACHIE  (lo  P.  Dom.-Jos.-Marie), 
trappiste,  nom  de  religion  [D.-J.-M.  dUn- 
guihbert]. 

Voir  dans  la  a  France  littéraire  »,  t.  IV, 
p.  181,  la  liste  de  ses  écrits  en  latin  et  en 
Italien. 

+  JIÂLADE  (Un)  [J.  Morlent,  ancien 
libraire  au  Havre]. 

La  Guerre  des  médecins,  poëme  on  qua- 
tre chants.  Paris  (Rouen).  1849,  in-12. 

Un  exemplaire  sur  papier  de  couleur  figure  an  cata- 
logue de  la  bibliothè<tue  de  M.  Duputel  de  Rouen, 
p.  104. 

-+-  MALBERT  (G.)  [Gustave  BourdinI. 

I.  Voyage  autour  de  Pomaré,  reine  de 
Mabille,  princesse  du  Ranelagh,  grande 
duchesse  de  la  Chaumière,  par  la  grâce  de 
la  polka,  du  cancan  et  autres  cachuchas. 
Paris.  G.  Havard.  i8ii,  in-3i  deOI  pag., 
avec  une  vignette  et  un  fac-similé. 

Cette  Pomaré  était  Lisa  Sergent,  nue  des  premières 
Dames  aux  camélias  de  l'époque. 

II.  Des  articles  dans  des  journaux. 
Voir  les  c  Grands  Journaux  de  France  »,  p.  437. 

MALCRAIS  DE  LA  VIGNE  (M"*),  pseud. 
[Dbskorges-Maillard]. 

Poésies  de — .  Pans,  P  Pissot,  1735, 
in-i2. 

Réimpr.  en  1750  sons  le  vrai  nom  de  l'auteur. 

Voyez  à  Fauchbt  ce  que  nous  avons  dit  sur  ce 
pseudonyme  à  l'occasion  d'une  supercherie  semblable. 

-|-  Voir  sur  Desforges  Maillard  la  «  Biographie  uni- 
verselle I,  t.  XI,  p.  174  ;  pendant  quelque  temps  il  ne 
fut  question  à  Paris  que  des  vers  de  la  divine  Materais; 
tous  les  poètes  s'empressèrent  de  lui  renlre  hommage 
par  la  voie  du  c  Mercure  » .  On  connaît  l'épttre  de  Vol- 
taire : 

Toi  dont  la  voix  brillante  a  volé  sur  nos  rives... 

MALDAMNAT  (Pierre),  ps.  [Pierre  Be- 
NoisT,  seigneur  de  Compregnac,  dans  la 
Basse-Marche  (Creuse)]. 

I.  Remarques  et  Mémoires  pour  l'His- 
toire du  Limousin.  Lyon,  1664,  in-i. 

II.  Remarques  sur  la  Table  chronolo- 
gique et  historique  du  Limousin.  Lyon, 
1668,  in-4. 

La  table  critiquée  a  pour  auteur  Jean  Collin,  prêtre. 

MALDIGNY  (de),  nom  nohiL  [Charles- 
Auguste  Clever,  baron  de  Maldigny,  D. 
M.,  fils  d'un  officier  supérieur,  auteur  d'un 
recueil  de  poésies  lyriques  et  de  quelques 
pièces  de  théâtre!. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  le 


t.  V  de  la  «France  littéraire»,  à  Maldi- 
gny]. 

MALEBRANCHE(le  P.),a/»cr.  [le  comte 
de  BoulainvilliersJ. 

Traité  de  l'infini  créé,  avec  rExplicatioo 
de  la  possibilité  de  la  transsubstantiation, 
et  un  Traité  de  la  confession  et  de  la  com- 
munion. Amsterdam,  Marc-Michel  Rry. 
1769,  in-12  de  lvii  et  213  pages. 

Les  pièces  préliminaires  de  m  volume  sont  aiosi 
composées  :  i^  Préface  de  rEditeor.  p.  i  à  iiij  ; 
â»  Précis  de  la  Vie  du  P.  Malebranche  (composé  par 
L.-Th.  Hérissant),  p.  xiv  à  xxxvj;  3«  Catalo§u«  des 
ouvrages  du  P.  Blalebranche,  p.  xxxvii]  k  ItîJ. 
'  Il  y  a,  dit  A.  A.  Barbier,  une  autre  édition  sons  li 
même  date,  et  parfaitement  semblable,  sinon  qu'on  lit 
Malerancbe  au  lieu  de  Ualebranche.  Le  corps  de  !'(«> 
vra^e  fut  imprimé  en  France ,  et  les  pièces  liminaires 
en  Hollande. 

Sur  cet  ouvrage,  que  tour  à  tour  l'oo  doniie  et  l'oa 
conteste  au  P.  lialebranebe,  nous  donnerons  kî  deax 
notes  se  réfutant  l'une  par  l'antre  :  la  première,  qm 
nous  devons  à  M.  Blathon,  bibliothécaire  de  la  ville  de 
Neufchâtel  (Seine-Inférieure)  ;  la  seconde,  empraniée  an 
Dictionnaire  des  ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  de 
A.  A.  Barbier,  3*  édition,  n»  181i4  : 

f  Note  manuscrite  sur  un  exemplaire  ayant  appartma 
àM.  Blondel,  avocat  à  Dieppe,  parent  d'un  sieur  Desnur- 
quets,  auteur  des  c  Mémoires  chronologiques  pour  sertir 
à  l'histoire  de  Dieppe  et  à  celle  de  la  navigation  fran- 
çaise ».  Paria,  1785.  2  vol.  in-12. 

c  En  l'année  1721 ,  temps  auquel  je  demeurais  à  Roeeo. 
M.  Louis  Constantin,  prêtre  de  l'Oratoire,  et  qui  de- 
meurait alors  dans  la  maison  de  la  congrégation  d«  U 
même  ville,  me  prêta  un  manuscrit  intitulé  :  riDâni 
créé,  dont  il  me  parut  faire  beaucoup  d'estime,  el  qn  U 
me  recommandait  de  tenir  secret. 

1  Environ  un  mois  après  avoir  lu  le  manosait.  je  i« 
lui  rendis  en  lui  avouant  que  j'en  avais  tiré  une  copie, 
mais  que  je  la  lui  apportais  pour  en  disposer  à  »  vo- 
lonté. Celte  franchise  de  ma  part  le  toucha,  et  il  fon- 
sentit  à  me  laisser  cette  copie  sous  la  condition  expresse 
qu'elle  ne  paraîtrait  point  pendant  sa  vie.  ce  que  je  lai 
promis.  Dégagé  de  ma  promesse  par  l'événement  de  si 
mort,  arrivée  vers  l'année  1729,  je  pré-tai  ma  copie  à 
M.  Gosse,  célèbre  avocat  à  Dieppe,  qui  me  dit  dfpui». 
avec  le  tt'moignagc  d'un  sensible  regret,  qu'il  l'anil 
perdue.  Je  fus  moi-même  d'autant  plus  sensible  i  crtie 
perte,  que  je  la  crus  irréparable  ;  mais  un  heureux  ba- 
sard  me  la  fit  recouvrer.  Un  M.  Cloulier  vint  alors  de- 
meurer &  Dieppe  en  qualité  d'ingénieur  en  chef;  il  j 
connut  M.  Gosse,  auquel  il  communiqua  un  autre  mano- 
scrit  semblable  à  celui  que  j'avais  perdu,  et  4>flt 
M.  Gosse  me  remit,  peu  de  temps  après,  une  copte 
qu'il  en  fit  tirer  :  c'est  cette  copie  qui  m'est  restée,  wia 
peu  exacte  par  la  faute  du  copiste. 

«  Les  premiers  faits  de  ce  récit,  joints  i  la  ressan- 
blance  qui  se  trouve  entre  cet  ouvrage  imprimé  et  cette 
copie,  donnent  lieu  à  des  conjectures  qu'il  est  réelle- 
ment  du  P.  Malebranche,  quoique  l'impression  n'en  ait 
paru  que  54  ans  après  sa  mort. 

fl  Les  faits  suivants  fortifient  cette  opinion.  Le  P.  Ma- 
lebranche était  intime  ami  du  P.  Constantin,  qui  était 
bien  digne  de  ceUe  amitié  et  qui  était  anssi  un  grand 
métaphysicien  ;  ils  avaient  les  mêmes  sentiments  et  iU 
avaient  vécu  très-longtemps  ensemble  à  Paris  dans  la 
même  congrégation. 


1037 


MALEBRANCHE 


MALHERBE 


1038 


«  Il  egt  donc  jQiqn'à  présent  plas  qoe  Traliem 
bUble  : 

«  1*  Qae  le  manuscrit  qni  m'avait  été  prêté  mysté- 
rieusement en  172i  était  le  manoscrit  on  nne  copie  dn 
mazmscrit  dn  P.  Malebrancbe  ; 

■  S«  Qn'il  en  avait  confié  le  dépôt  an  P.  Constantin, 
soit  poor  y  donner  la  perfection  dont  il  le  croirait  sus- 
ceptible (et  en  effet,  cet  ouvrage  parait  plus  étendu  dans 
nne  copie  qu'il  ne  Test  dans  cet  original  imprimé),  soit 
à  la  condition  de  tenir  le  dépôt  secret,  parce  qoe  le 
P.  Malebranche  ne  voulut  pas  qu'il  devint  public  pour 
éTÎter  les  clameurs  des  pr^ugés  si  souvent  contraires  à 
la  nonveanté  qui  tend  à  en  abuser  ; 

•  3»  Que.  par  quelque  motif  que  ce  f&t,  le  P.  Cons- 
tantin n'aura  point  jugé  i  propos  de  faire  imprimer  cet 
ouvrage,  mais  qu'il  s'en  sera  échappé  (soit  après  sa 
mort  on  même  dès  après  celle  dn  P.  Malebrancbe,  arri- 
vée en  17i5)  quelques  copies  qui  seront  tombées  dans 
des  mains  moins  scrupuleuses  que  les  miennes,  et  qui 
en  auront  foit  faire  en  1769  la  présente  éJilion. 

'  Enfin,  l'opinion  que  l'auteur  de  cel^ouvrage  est  le 
P.  Malebrancbe  se  change  en  certitude  par  les  raisons 
qu'en  donne  l'auteur  du  «  Journal  Encyclopédique  > 
dans  les  extraits  ci-après  copiés  de  ce  journal,  du  mois 
de  janvier  1770,  p.  147  et  148,  et  dans  celui  dn  mois 
de  mars  de  la  même  année,  depuis  la  page  180  jusqu'à 
la  page  194,  où  il  reconnaît,  dit  le  journaliste,  en  par- 
lant de  cet  ouvrage,  l'éloquence  dn  style  et  la  sublimité 
des  idées  du  P.  Malebrancbe. 

c  On  peut  encore  ajouter  à  ce  témoignage  celui  des 
astenrs  dn  c  Nouveau  Dictionnaire  historique  »,  etc.,  qui 
(t.  IV,  à  l'article  Malebranehe,  p.  299  [et  suivante  de 
l'édition  de  1772)  finissent  par  mettre  an  nombre  des 
ouvrages  du  P.  Malebrancbe  ce  «  Traité  de  l'Infini  créé  » , 
imprimé  en  1769,  qu'ils  disent  être  un  ouvrage  pos- 
thume *.  (Note  de  M.  Mathon.) 

r  Dans  nne  longue  lettre  insérée  au  c  Journal  de  Ver- 
don  »,  juin  1772,  p.  43,  on  prouve  que  ce  Traité  n'est 
point  et  ne  peut  être  du  P.  Malebranche.  On  assure 
qu'on  a  découvert  qu'il  était  du  sieur  Pierre  Faydi t.  La 
leiLre  est  datée  de  Marseille,  le  28  mars  1772. 

«  Je  ne  reconnais  cependant  point  le  style  de  Faydi t 
dans  cet  ouvrage,  que  j'attribuerais  plutôt  à  un  antre 
auteur  que  je  ne  nomme  point,  n'ayant  pas  de  preuves 
suffisantes  pour  l'assurer.  (  Note  communiquée  par 
M.  Adry,  ancien  bibliothécaire  de  l'Oratoire.) 

«  Ce  livre  ne  Ait  jamais  dn  P.  Malebranche.  Pour  peu 
qu'on  soit  familier  avec  ses  ouvrages,  on  n'y  reconnaîtra 
ni  ses  sentiments,  ni  son  style. 

«  On  s'y  est  trompé  :  1»  parce  que  ce  système  parait 
d'abord  n'être  qu'une  extension  de  l'opinion  dnP.  Male- 
brauche  sur  le  meilleur  des  mondes  possibles.  Mais  de 
re  qu'un  homme  aurait  dit.  par  exemple,  c  Dieu  est 
tout-puissant  » ,  pourrait-on  lui  attribuer  la  conséquence 
extravagante,  «donc  il  peut  faire  ce  qui  implique 
roDtradictiona,  etc.? 

«  2»  L'ouvrage  renferme  une  métaphysique  profonde, 
et  cependant  très-claire;  mais  qu'on  y  fasse  attention, 
relie  clarté  n'est  que  dans  la  suite  fort  bien  développée 
de  corollaires  tirés  de  plusieurs  faux  principes,  et 
l'erreorpent  très-bien  se  trouver  avec  cette  clarté. 

c  Gomment  n'a-t-on  pas  plutôt  reconnu  ici  la  main 
do  comte  de  Bonlainvilliers.  grand  métaphysicien,  écri- 
vant très-bien,  d'abord  élève  dn  P.  Malebranche,  et 
ensuite  voulant  se  donner  lui-même  pour  maître,  mais 
•-levant  des  édifices  dont  certainement  le  P.  Malebranche 
ne  lui  avait  point  donné  le  plan?  Je  ne  parle  pas  d'ex- 
pressions qui  n'ont  commencé  à  être  connues  en  France 
qne  depals  la  Régence.  Le  P.   Malebranche,   de  plus,  | 


n'aarait  jamais  cité  à  l'appai  deceqn'ildisailnnantear 
très-moderne  et  très-inconnu,  comme  on  le  fliitici. 

9  Le  P.  Malebranche  n'aurait  jamais  répondu  à  des 
objections  de  la  manière  dont  on  le  fait  dans  ce  livre  : 
c  On  m'ol^ectera  « ,  etc.  ;  et  sa  réponse  consiste  à 
apprendre  un  nouveau  principe  qui  entre  dans  son  système. 

c  Nouvelle  objection.— Autre  principe  encore  plus 
monstrueux  a  ;  et  ainsi  de  suite. 

c  J'atteste,  de  plus,  qu'ayant  lu  tons  les  manuscrits 
du  P.  Malebranche,  non-seulement  je  n'y  ai  point  trouvé 
l'ouvrage  de  «  l'Infini  créé  > ,  dont  on  dit  pourtant 
qu'il  y  avait  plusieurs  copies,  mais  qne  je  n'y  ai  rien 
trouvé  qui  approchât  ni  de  près  ni  de  loin  d'un  seul  des 
principes  qu'on  y  avance.  Il  est  bien  évident  qne  les 
deux  autres  Traités  ne  peuvent  être  de  la  même  main. 

«  Il  y  a  bien  des  fautes  dans  la  c  Liste  des  ouvrages 
du  P.  Malebranche  »,  placée  à  la  suite  de  la  c  Vie  de 
Malebranche.  »  Seconde  note  communiquée  parM.  Adry.» 
{Note  de  A.-A,  BarbUr), 

-h  MALENÇON  (F.  P.  A.)  [Rbtif  db  la 
Bretonne]. 

Zoé,  ou  les  Mœurs  de  Paris,  par  —  Pa^ 
ris,  an  VI,  2  vol.  in-12. 

C'est  mot  ponr  mot  le  même  ouvrage  que  «  Lncile,  on 
les  Progrès  de  la  vertu»,  par  nu  mousquetaire  (Rétif  de 
la  Bretonne),  Paris,  1768,  in-12.  Seulement  les  noms 
sont  travestis.  Il  y  a  là  on  nn  plagiat  effironté,  on  nne 
spéculation  de  Relif. 

MALFILATRE  (de),  nomstig.  [Jacques- 
Charles-Louis  Clinghamp  de  Malfila- 
TRE,  poëtel. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  Malpilatre. 

-f-  MALHERBE  (François),  aut.  supp. 

L'importante  édition  de  Malherbe  publiée  par 
M.  L.  Lalanne  et  faisant  partie  de  la  collection  des 
«  Grands  écrivains  de  la  France»,  dirigée  par  M.  Ad. 
Régnier  {Parité  Hachette  et  Compagnie),  renferme 
(tome  I,  p.  cxvi-cxxni)  des  détails  sur  quelques  ou- 
vrages attribués  à  ce  poète. 

Un  Rondeau  sur  l'Immaculée  Conception,  publié  par 
M.  Blancel  {Caen,  1855,  in-8.  à  50  exempl.),  d'a- 
près nn  manuscrit  de  la  bibliothèque  de  Caen,  est  évi- 
demment supposé.  —  Un  opuscule  «  le  Bouquet  des 
fleurs  de  Sénèque  »,  Caen,  1590.  in-4,  a  été  attribué 
à  Malherbe,  par  l'abbé  De  La  Rue,  qui  l'a  inséré  en 
1833,  dans  son  a  Essai  historique  sur  les  Bardes  »,  et 
qui  en  a  fait  tirer  quelques  exemplaires  à  part  (33  pages 
in-8).  C'est  un  recueil  de  huit  odes  traitant  de  sujets 
philosophiques  et  ayant  chacune  une  épigraphe  tirée  de 
l'écrivain  latin.  Aucun  motif  quelconque  n'est  donné  à 
l'appui  d'une  attribution  formulée  avec  une  parfaite 
assurance  ;  les  raisons  les  plus  sérieuses  s'élèvent  ponr 
refuser  à  Malherbe  la  paternité  de  ce  livret. 

Un  critique  judicieux,  un  habile  investigateur, 
M.  Ed.  Fonmier  a  reproduit,  dans  un  article  inséré 
dans  «l'Artiste  »  (15  septembre  1850),  un  sonnet 
qu'il  a  trouvé  dans  un  recueil  de  chansons  daté  de 
1634  :  «  Le  doux  Entretieh  des  bonnes  compagnies  »; 
mais  le  style  de  cette  pièce  est  tel,  il  diffère  si  complè- 
tement de  tout  ce  qu'on  connaît  de  Malherbe,  qu'on  peal 
croire  sans  hésitation  qn'il  y  a  là  erreur  on  gnper- 
chérie  dn  libraire. 

Quelques  pièces  signées  dn  nom  de  Malherbe  qnl  ae 
trouvent  dans  des  recueils  Imprimés  on  ouunacritii  soil 
également  d'une  antbeBtidté  eontaitaUe. 


1039 


MALHERBE 


MALVOISINE 


1040 


MALHERBE,  nom  abrév.  [Jean-François 
Boursault-Malhbrbb,  littérateur  sous  le 
dernier  de  ces  noms,  et  fermier  des  jeux 
sous  le  premier]. 

n  a  traduit  et  composé  des  pièces  de 
théâtre  et  écrit  sur  les  jeux  de  hasard. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  à  Boursault-Malherbe, 
et  de  longs  détails  dans  le  môme  ouvrage, 
t.  XI,  p.  62-64. 

MALICODRT,  ps.  [Voltaire]. 

A  M***,  sur  le  Mémoire  de  Desfontaines. 
Février  1739. 

Le  Mémoire  de  DesTonlaines,  qai  fat  l'objet  de  cet 
écrit  signé  Malteoart,  fat  laos  doale  publié  dans  le 
procès  commencé  à  l'occasion  de  la  c  Voltairomanie  » 
mais  qai  ne  fut  pas  continué.  L'écrit  de  VolUire  avait 
été  placé  dans  la  Correspondance  jusqu'à  M.  Beuchot  ; 
mais  celui-ci  l'a  inséré  an  tome  II  des  Mélanges. 

-h  MALLES  DE  BEAULIEU  (Elizabeth) 
[Madame  BedeletI. 

Des  ouvrages  d  éducation  indiqués  dans 
le  Catalogue  général  de  M.  Otto  Lorenz,  au 
mot  Malles. 

+  MALNIER  (Jules)  anagr.  [Jules  Lee- 
mina]. 

Des  Courriers  de  Londres  au  «  Diogène  » 
(1860). 

+  M.  A.  L.  S.  R.,  auteur  déguisé  [A. 
L.  Saint-Romain], 

Coup  d'œil  sur  les  théâtres  du  royaume, 
par—.  Paris,  Delaunay,  183i,  in-8. 

MALTE-BRUN  (Conrad),  géographe  da- 
nois, plagiaire. 

Géographie  mathématique,  physique  et 
politique  ae  toutes  les  parties  du  monde, 
rédigée  d'après  ce  qui  a  été  publié  d'exact 
et  de  plus  nouveau  par  les  géographes, 
les  naturalistes,  les  voyageurs  et  les  au- 
teurs de  statistiques  des  nations  les  plus 
éclairées,  destinée  principalement  aux 
maisons  d'éducation,  aux  professeurs  de 
géographie,  aux  négociants  et  aux  biblio- 
thèques des  hommes  d'Etat  ;  publiée  par 
Edme  Mentelle,  de  Tlnstilut  national; 
Malte-Brun,  géographe  danois;  les  détails 
sur  la  France,  par  Herbin,  employé  au 
ministère  du  grand-juge  et  membre  de  la 
Société  de  statistique  de  Paris.  Paris,  H. 
Tardieu,  1803-07,  16  vol.  in-8,  avec  un 
Atlas,  composé  d'un  Discours  préliminaire 
et  de  43  cartes  dessinées  par  J.-B.  Poir- 
son,  et  gravées  par  Tardieu  aîné. 

Environ  le  tiers  de  cette  Géographie  appartient  à 
Malte- Brun,  et  notamment  le  volume  fort  remarquable 
qui  comprend  la  géographie  mathématique.  Cet  ouvrage 
eut  un  brillant  succès  ;  outre  l'emploi  judicieux  d'une 
immense  quantité  de  matériaux,  on  y  remarqua  un  per- 
fectionnement qui  tendait  à  élever  ce  genre  d'étude  à 
à  la  hantenr  de  nos  connaissances. 


Malte-Brun  fut  néanmoins,  dans  le  temps,  aecasé  d« 
plagiat,  et  il  tûi  publié  contre  lai  : 

Moyen  de  parvenir  en  littérature,  ou  Mémoire  i 
consulter  sur  une  question  de  propriété  littéraire,  daas 
lequel  on  prouve  que  le  sieur  Malte-Bran,  se  disait 
géographe  danois,  a  copié  liiténlemeat  une  grude 
partie  des  Œuvres  de  M.  Gosselin.  ainsi  que  de  celles 
de  MM.  Lacroix.  Walckeoaer.  Pinkerton.  Puissant,  etc., 
et  les  a  (kit  imprimer  et  débiter  sous  son  non,  et 
dans  lequel  on  discute  cette  question  importante  poer  le 
commerce  de  la  librairie  :  «  QV est-ce  qni  distingue  le 
plagiaire<opiste  du  simple  eontrefaeUnr,  et  jai^'à 
quel  point  le  premier  peut^il  être  regardé  comme  denat 
encourir  la  peine  portée  par  la  loi  contre  le  dernier?  »  Far 
Jean-Gabriel  Dentu,  impr.-libr.»  éditeur  de  la  Géogra- 
phie de  Pinkerton.  Parie,  J.-G.  Denlu,  1811.  ia-^ 
de  iij  et  140  pages. 

Dans  sa  brochure.  J.-G.  Dentu  donne  effertiveneal. 
sur  deux  colonnes,  de  nombreuses  copies  textuelles  Ui\ii 
par  Malte-Brun  dans  les  ouvrages  des  géographes  fnocai^ 
rappelés  sur  le  frontispice  de  cet  écrit,  ainsi  que  dias 
la  traduaion  de  celui  du  géographe  anglais  Piakertoa. 

Malte-Brun  répondit  par  l'écrit  suivant,  nais  il  ae 
put  détruire  ce  que  Dentu  avait  établi  si   évideoDest. 

Analyse  fidèle  d'une  diatribe  de  Jean-Gahriel 
Dentu,  se  disant  éditeur  de  la  Géographie  de  Pinkertoa  ; 
contenant  des  lettres  de  désaveu  contre  J.-G.  Dents,  et 
des  témoignages  de  plusieurs  savaifts  illustres,  entre 
autres  de  M.  Banks,  président  de  la  Société  royale  de 
Londres;  de  M.  le  sénateur  comte  François  de  Xeofdû- 
teau;  de  MM.  Biot.  de  Ch&teanbrianâ.  de  Haelioldi. 
Langlès,  P.-G.  Lévesque,  Mentelle.  membres  de  ilnsliUit 
de  France,  etc.  Parit,  1811.  in-8  de  31  pages. 

Voir  dans  la  c  France  littéraire  »  la  liste  des  écrits 
de  cet  auteur  laborieux. 

-j-  U  n'est  point  l'auteur  du  Petit  Dictionnaire  g^ 
graphique  publié  sous  son  nom.  mais  seulement  de  b 
courte  introduction. 

MALVINS,  ps.  [le  marquis  A.  de  Chks- 
nêl]. 

Erreurs  des  médecins,  ou  Syst<»me 
chrono- thermal  ;  trad.  de  Tangl.  dû  doct. 
Dickson.  Paris,  Amyot,  1842,  in-8. 

-|-  Cet  écrivain,  né  en  1791,  mort  en  1862.  a  ps- 
blié  quelques  ouvrages  sous  le  nom  supposé  d'Alfred  de 
Nore  ;  voir  le  Catalogue  général  de  M.  0.  Lorens.  L  I, 
p.  518. 

MALVOISINE,  ps.  [François  Gbille]. 

L  Itinéraires  :  de  Dijon  à  Genève;  2°  de 
Paris  à  Bordeaux;  5**  de  Paris  à  Dijon; 
4o  de  Paris  à  Genève  :  5"  de  Paris  à  Rouen 
par  les  routes  d'en  haut  ;  6»  de  Paris  à 
Rouen  par  Mantes  ;  1^  de  Paris  à  Saint- 
Germain-en-Laye  ;  8o  do  Rouen  à  Dieppe  ; 
9o  de  Rouen  au  Havre.  Paris,  H.  Bùssangt, 
1828,  9  vol.  in-18,  avec  9  cartes. 

IL  Philosophie  de  la  guerre,  ou  les 
Français  en  Catalogne,  sous  le  règne  de 
l'empereur  Napoléon.  Angers,  Cosnier,  ei 
Pans,  d'IHurbie  et  Worms,  1839,  in-8  de 
88pag. 

III.  Le  Ver  rongeur,  comédie  en  trois 
I  journées,  en  5  actes  et  en  vers.  An^n, 


1041 


liAMÂKI 


BfÂNCY 


lOtt 


Launay-Gagnot,  et  Paris,  Ddloye,  1840, 
m-18  de  168  pag. 

Non  représentée. 

IV.  Le  Siège  d'Angers^précédé  et  suivi 
de  différents  morceaux  biographiques  et 
littéraires.  Angers,  Pavie,  et  Paris,  Teche- 
ner,  1843,  in-8  de  300  p. 

Sou  ce  iMendonyme,  M.  Grille  est  encore  antenr  de 
poésies  légères  et  de  plnsieors  lettres  snr  divers  sqjets 
d'histoire  litléraire,  et  a  été  aussi  l'éditenr  des  <  Lettres 
inédites  de  madame  de  LongneTille  > .  publiées  avec  des 
notes  (4844.  in-8  de  48  pages).  Voyes  France  litté- 
raire. T.  XI.  p.  i66. 

MÂlfARI,  trad.  sup.  [Voltaiiœ]. 

Le  Taureau  blanc,  traduit  du  syriaque, 
par  —,  interprète  du  roi  d*Ânçleterre  pour 
les  langues  orientales.  Memphis,  1774,  in- 
12;  et  Londres,  1776,  in-8. 

c  Le  Tanrean  blanc.  »  écrit  en  i  773  (  vojf.  la  lettre  à 
La  Harpe,  dn  20  sept.),  circalait  encore  en  mannscrit 
CD  féTrier  1774.  M.  Benchot  en  a  vu  six  éditions  de 
la  même  année  :  trois  sont  sans  nom  d'autenr  ;  une 
porte  celui  de  M.  Mamaki  ;  deux  celui  de  Dom  Calmet. 
Les  dernières  présentent  quelques  légères  différences. 

f  Le  Tanrean  -  blanc  *  a  été  réimprimé  parmi  les 
c  Romans  et  Contes  de  Voltaire  ». 

MAMAN  (Une),  aut.  dég.  [M-  Marie- 
Pauline-Zulma  Jarre,  née  Le  Tierce,  à 
Paris,  le  18  avril  1799]. 

Alphabet  nouveau,  ou  Livre  élémentaire 
du  premier  âge.  Bourges,  Vermeil,  1830, 
in-12  de  89  pag. 

Par  exception,  nous  avons  admis  ce  petit  livre  parce 
qu'il  se  distingue  singulièrement  de  la  foule  de  ceux 
qui  existent.  En  effet,  11  a  servi  et  sert  encore  très-utile- 
ment à  la  première  instruction  des  cinq  enfants  de   son 


Dès  que  l'enfant  sait  parler,  il  lui  faut  une  méthode 
simple  et  parfaitement  à  sa  portée.  Je  n'ai  pas  trouvé 
cette  méthode  dans  les  Alphabets  dont  les  enfants  font 
usage.  Celle-ci,  j'en  suis  certain,  y  suppléera;  les  flat- 
teuses approbations  de  MM.  les  Instituteurs,  qui.  après 
en  avoir  pris  connaissance,  se  sont  empressés  de  l'adop* 
1er.  sont  pour  moi  la  garantie  la  plus  sûre  de  cette 
rtfossite.  {Note  de  feu  M,  Lerouge,  dont  madame  Jarre 
étaU  la  nUee.) 

4-  MAMAN  (Une)  pETZEL]. 

Bébé  à  la  maison.  Paris,  1804,  in-4. 

Ouvrage  accompagné  de  24  dessins  de  M.  Loreni 
Frœlirh. 

-+-  M.  A— N  [Audoin]. 

Voy.  M.  A.  de  Limoges,  II,  col.  1019  /". 

+  MAN  LOVER  (le  doct.),  d'Oxford, 
aut.  sup,  [Maubert  de  Gouvest]. 

La  paix  générale,  ou  Considérations  du 
—  mises  en  françois  par  M.  Maubert  de 
Gouvest.  De  Yimpr.  du  futur  congrès  (Ber- 
lin),  1762.  in-8. 

Des  exempt,  portent  pour  titre  :  Manlwerana. 

•  Man  lover  «  signifie  en  anglais,  ami  des  hommes, 
philanthrope. 


+  MANAULD  ENGALFRED,  médecin 
d'Arles,  anagram.  [André  Ugbl,  Flamand]. 

Manuel-calendrier  par  lequel  est  facile 
sçavoir  le  lieu  et  cours  du  soleil  et  de  la 
lune  ;  ensemble  les  fêtes  fixes  ou  mobiles 
en  l'église  romaine.  Lyon,  Jean  de  Tournes, 
1540,  in-8. 

Cet  almanach,  devenu  introuvable,  est  indiqué  dans  la 
c  Bibliothèque  françoise  a  de  Du  Verdier  ;  one  note  de 
Tédition  de  1776  indique  l'anagramme  que  nous  signa- 
lons d'après  elle.  (iManuel  dn  Libraire.»). 

-4- MANCENILIER  (Onuphre)  [Benoît- 
Claude  Moulin]. 

Nécrologie,  mars  1819,  in-8. 

Notice  dans  le  genre  grotesque  sur  nn  avoué  de  la 
cour  royale  de  Lyon,  nommé  Rigaud,  qui  venait  de 
mourir,  et  qui  y  est  dépeint  comme  nn  ivrogne.  Voir 
an  mot  Onuphrb. 

MANCINI  (M~  Marie),  connétable  Co- 
LONNA,  apocr.  [de  Brémont]. 

Apologie,  ou  les  véritables  Mémoires  de 
— ,  écrits  par  elle-même.  Leyde,  Van 
Gelder,  1678,  in-12. 

Voy.  la  Préface  des  Œuvres  de  SaintrEvremont. 

-{-  Ce  petit  volume  a  été  réimprimé  à  Coloffne, 
Pierre  Marteau  (Hollande),  4C79,  petit  in-12, 
470  pages. 

Les  Mémoireê  de  madame  la  prineette  Marie  Man- 
cini,  Cologne,  P.  Marteau,  4677,  petit  in-4  2, 
440  p.,  sont  nn  roman  mal  écrit;  M.  Léon  de  la  Borde, 
qui  en  a  parlé  dans  ses  c  Notes  sur  le  palais  Mazarim, 
y  trouve  un  style  et  des  pensées  dignes  d'un  laquais  ; 
toutefois  les  bibliophiles  recherchent  ce  livret,  qui  s'an- 
nexe à  la  collection  des  Elxeviers. 

MA>^'CY  (G.  de],  nom  anobli  [Gindrb,  de 
Mancy,  employé  de  l'administration  des 
postes,  à  ParisJ. 

I.  Les  Bucoliques  de  Virgile,  traduites 
en  vers  français,  avec  des  notes  historiques 
et  littéraires,  et  enrichies  de  la  Flore  vir- 
gilienne.  Lons-le-Saulnier,  Gauthier,  1828, 
in-18. 

II.  Les  Échos  du  Jura.  Lons-le-Saulnier, 
Gauthier,  1841,  gr.  in-8. 

Poésies  dédiées  &  M.Weisi.  le  savant  bibliothécaire  de 
Besançon,  et  lui-même  poêle. 

Associé  correspondant  de  l'Académie  de  Besançon, 
ce  poète  a  fourni  au  recueil  publié  par  cette  académie, 
sous  le  nom  de  c  Gindre  de  Mancy*  :  4^  les  Pécheurs, 
pièce  extraite  d'une  traduction  mannsaite  de  Théocrite 
(95  août  4834)  ;  2*  les  Funérailles  d'Imogène  et  de 
Glotheo.  Imitation  libre  (en  vers)  de  Shakespeare 
(36  août  4835).  Ces  deux  pièces  sont  vraisemblablement 
reproduites  dans  «  les  Echos  dn  Jura  » . 

MANCY  (J.  de),  nom  ahrèv.  [Adrien 
Jarry  de  Mancy,  anc.  élève  de  TEcole  nor- 
male, professeur  d'histoire  à  l'Ecole  des 
Beaux-Arts  et  au  collège  Saint-Louis]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  «  la 
France  littéraire  »,  au  nom  sous  lequel  il 
fut  d'abord  connu,  celui  de  Jarry  db 
Mangy. 


1043 


MANDARIN 


MANSON 


iOU 


+  Des  articl(^s  dans  la  a  Nouvelle  Bio- 
graphie générale  ». 

-h  MANDARIN  (Un)  [le  marquis  R.  A. 

DR  CULANT-CIRÉ]. 

Opinion  d'un  — ,  ou  Discours  sur  la  na- 
ture de  l'âme.  1784,  in-8. 

MANDRIN,  aut.  sup,  [le  chevalier  Gou- 
dard]. 

Testament  politique  do  M.  — .  Genève, 
47r>3,  in-12.  —  VU*  édition.  Ibid.,  1756, 
in-12. 

MANDRINY  (Sulpice  de),  sieur  do  Gar- 
zonval,^*.  [le  sieur  SirmondJ. 

La  Chimère  deffecte,  ou  Réfutation  d'un 
libelle  séditieux  tendant  à  troubler  l'Etat, 
sous  le  prétexte  d'y  prévenir  un  schisme. 
Paris,  B.  Lorge,  1640,  in-l. 

Ce  livre  est  contre  <  TOptatos  Gallns  jideCh.  Hersent. 
A.  A.  B— r. 

4-  MANÉ  pienri  de  PèneI. 

I.  Des  articles  dans  «  l'Indépendance 
belge  ». 

II.  Paris  mystérieux.  Paris,  Dentu,  1860, 
grand  in-i8. 

m.  Paris  viveur.  Pari*.  18G2,  in-l 2. 
IV.   Paris  effronté.  Paris,   E.  Dentu, 
1863,  gr.  in-18avec  une  vign. 

4-  MANGEART  (dom). 

Introduction  à  la  science  des  médailles, 

Far  — .  Ouvrage  achevé  et  publié   par 
abbé   Jacquin.    Paris,    d'Henry,   1763, 
in-fol. 

MANGENVILLE  (feu  le  chevalier  de),  ps, 
[Emile-Marco  de  Saint-Hilaihe]. 

L'Art  de  ne  jamais  manger  chez  soi  et 
de  dîner  toujours  chez  les  autres,  enseigné 
en  huit  leçons,  indiquant  les  diverses  re- 
celtes pour  se  faire  inviter  tous  les  jours, 
toute  l'année,  toute  la  vie,  par  —  ;  pré- 
cédé d'une  simple  notice  sur  Tautour  et 
orné  de  son  portrait.  Paris,  rue  Vivienne, 
n*»  2  bis,  1827,  in-18. 

-h  MANGEOT  (H.),  arquebusier  de  la 
cour  à  Bruxelles  et  de  S.  M.  le  roi  des 
Pays-Bas,  aut.  sup.  [Thomas-Axouetil]. 

Traité  du  fusil  do  cliasse  et  moyens  d'en 
améliorer  la  portée,  le  fini  et  la  durée. 
Bruxelles,  1851,  in-8,  orné  de  gravures  et 
d'un  grand  nombre  do  vignettes. 

MANIBUS  (Jos.  de),  p.  [J.  Artisius]. 
Satyra  diœtetes,  sive  arbiter  rerum.  Pa- 
risiis,  1614,  in- 12. 

MANICLER  SAVIGNY,  professeur  de 
langue  française  et  de  langue  latine,  plag. 
[P.-A.  Lemare]. 

Traité  des  participes,  au  moyen  duquel 
on  peut  résoudre  facilement  toutes  les  dif- 


ficultés que  cette  matière  peut  offrir.  Chi 
a  joint  à  ce  Traité  des  notes  dans  lesquelles 
on  trouve  l'étymologie  de  plusieurs  mots. 
Paris,  r  Auteur,  Moronval,  etc.,  1813,  iih8 
de  32  pag. 

Cet  oposcole  est  composé,  poar  la  plas  çnaàt  pan», 
de  paragraphes  copiés  lextnellenient  da  c  Coars  tbé«ht|w 
et  pratique  de  langue  Utine,  oa  Abréviatear  ei  Anplis- 
teur  latin.  •  par  P.-A.  Lemara.  Paris,  1804.  3  roi. 
m-4  obloDg,  sans  que  le  nom  da  véritable  anieoi  loii 
rappelé  une  seule  fois.  Un  ami  de  Lemare  nous  a  coo- 
b  muniqué  un  exemplaire  de  l'opuscule  de  M.  Manirkr, 
dans  lequel  les  emprunts  de  ce  dernier  ont  été  wàu\aéi 
page  par  page. 

MANSON  [Marie-Françoise-Clarisse  E>- 
JALRAN,  dame].  Ouvrages  qui  lui  soni  faut- 
sèment  attribttés  : 

I.  Mémoires  de  madame  Manson,  expli- 
catifs de  sa  conduite  dans  le  procès  de 
l'assassinat  de  M.  de  Fualdès,  écrits  par 
elle-même  et  adressés  à  madame  Enialran, 
sa  mère.  [Rédigés  par  M.  Amand  Rodât, 
cousin  de  madame  Manson,  et  d^uis  dé- 
puté, publiés  par  M.  H.  Tabaud  de  La- 
touche.]  Paris,  Pillet,  1818,  in-8,  avec 
front.,  vign.  et  fac-similé. 

Pttbliésau  commencement  de  janvier  1818,  ces  mé- 
moires ont  eu  une  septième  édition  (ou  tirage)  ,en  mars  de  la 
même  année.  Ils  ont  été  rédigés  par  M.  Henri  de  Latoorhe. 

I  sur  une  lettre  de  quatre  pages  écrite  par  madame  Mis- 

I  son  :  d'autres  personnes  disent  que  celte  lettre  a  iM 
d  I  écrite  par  M.  Amand  Rodât,  cousin  de  madame  Man- 

,  son,  député  de  l'Aveyron  depuis  le  procès. 

I  On  se  rappelle  cette  dame,  arrachée  à  son  obscnrltc 
par  un  concours  de  circonstanœs  terribles  :  compromise 
dans  l'affaire  des  aitsassins  de  Fualdès.  témoin  d'abonl, 
par  suite  de  sa  présence  sur  le.  théâtre  du  crime,  pl^ée 
ensuite  sur  les  bancs  des  accusés,  par  suite  de  ses  réponi^ 
incohérentes  dans  les  débats:  la  France  entière  a  suivi 
cette  cause  célèbre.  Les  accusés  subirent  le  chitimest 
dû  à  leur  crime;  et  madame  Manson,  dont  l'innocinicé 
n'avait  jamais  été  sérieusement  contestée,  fut  aciiuiivv 
à  l'unanimilé  par  le  jury.  Pendant  la  durée  du  prorè». 
ainsi  qu'après  son  issue,  il  a  été  publié,  sous  le  n.>a 
de  madame  Manson.  plusieurs  ouvrages  tendant  à  érUir- 
cir  la  vérité  dans  cette  cause  :  nous  pensons  que  madame 
Manson  est  restée  étrangère  à  plusieurs  d'entre  eux,  si 
même  elle  ne  l'a  pas  été  à  tous.  Voici  l'indication  de 
ces  divers  ouvrages  : 


II.  1°  Mon  Plan  de  défense  dans  le  pro- 
cès Fualdès,  adressée  [sic)  à  tous  les  cœurs 
{sensibles.  Albg,  Baurens  et  Rodière,  1818, 
j  in-8  de  48  pages  ;  —  2"  M"*  Manson  aux 
/  habitants  de  Rodez.  Réponses  de  cette 
dame  au  sténographe  parisien  (M.  Henn 
de  Latouche)  et  à  M"'  Rose  Pierrel.  Tou- 
louse, F.  Vieusseux,  1818,  in-8  de  32  pag.: 
—  T  Plaidoyer  de  M.  Esquilat  pour 
M"»*  Manson,  et  Discours  composé  (>ar 
cette  dame,  et  prononcé  par  elle-m^mo  à 
l'audience  du  ^J  avril  1818.  Toulouse, 
Vieusseux,  1818,  in-8  de  40  pages;  — 
4o  Lettres  inédites  de  M*"*  Manson,  publiées 


1045 


MÂNTEGAZZA 


MÂRÂT 


1046 


par  elle-même,  contenant  sa  correspon- 
dance depuis  le  SÛ  mars  1817  jusqu'au  'S 
février  1819.  Paris,  Af"*  Manson,  Arthus 
Bertrand,  1819,  in-8  ;  2*  édit.,  augmentée 
de  SOS  Méditations  sur  la  procédure  cri- 
minelle. Paris,  Béchet  aine,  1819,  in-8. 

Les  Méditalions  sur  la  procédure  crimiDelle  sont  de 
M.  Saaqnaire  Souligné ,  qui  ne  doit  pas  être  étranger 
à  b  composition  des  Mémoires. 

Ces  nonveanx  Mémoires,  en  forme  de  lettre;,  se  ven- 
daient chez  If™*  Manson  elle-même,  comme  ponr  activer 
\f.  dt'bit  dn  lÎTre,  en  y  joignant  pour  les  curieux  l'attrait 
de  Taire  la  connaissance  personnelle  de  l'auteur.  Ceux  qui 
Tirent,  en  eette  occasion,  l'héroïne  de  Rodez  assurent 
que  sa  ronversatioa  et  ses  manières  répondaient  jusqu'à 
un  certain  point,  soit  par  leur  vivacité,  soit  par  leur 
incohérence,  i  la  répntaUon  aventureuse  qu'elle  s'était 
zcqaise. 

m.  Les  Veillées  d*une  Captive,  publiées 
par  M"-***.  Paris,  Pillet  jeune,  1818,  2  v. 
m-12. 

C'est  une  suite  de  Nouvelles.  Les  journaux  donnèrent 
i  entendre  que  cet  ouvrage  était  de  M»*  Manson.  et 
A.  A.  Barbier  a  adopté  cette  opinion  (voy.  le  «  Diction. 
(les  Anon.,  n<>  23512);  c'est  une  erreur.  «  Les  Veillées 
d'une  captivB  »  ont  ponr  auteurs  MM.  Antony  Béraud^ 
L.-F.  L'Héritier  et  Ang.  Imbert. 

Il  a  été  publié  dans  l'affaire  de  l'assassinat  de  Fnal- 
dès  des  écrits  de  diverses  personnes  qui  s'étaient  trou- 
vées à  Alby  lors  de  la  perpétration  du  crime.  Nous 
cro>oos  devoir  rappeler  ici  plus  particulièrement  le 
toiviint  : 

■  L'Intrigue  de  Rhodes  »,  faisant  suite  aux  Mémoires 
de  M'as  Manson.  1  vol.  ia-8,  orné  de  portraits  et  d'une 
giarure  représentant  l'entrée  de  M">«  Manson  à  Alby. 

Cet  ouvrage,  puisé  aux  sources  les  plus  vraies,  d'a- 
près les  renseignements  les  plus  authentiques,  offre  des 
cirronslances  extraordinaires  qui  n'avaient  jamais  été 
miâesau  jour. 

+  MANTEGAZZA  (le  doct.)  [Alphonse 
GillardI. 

Physiologie  du  plaisir.  Bruxelles,  Aug, 
Schnee.  18Ô2,  in-8. 

4-  MANTEL  (A.  P^)  [Pourcel]. 

Rachel.  Détails  inédits.  Paris,  A.  De- 
lahays,  1838,  in-16  de  96  p.,  avec  un 
autogr. 

MANUCa  (AIdo),  plagiaire. 

C'est  avec  regret  qu'il  faut  signaler  Aide  le  jeune, 
travailleur  zélé  et  héritier  d'un  nom  illustre,  comme 
ph;;îaire  ;  mais,  de  fait,  un  volume  qu'il  publia  à  Ve- 
Diie,  enl58i,  in-4,  c  II  perfetto  gentil'  huomo  des- 
criUo  da  Aldo  Manutio  »,  est  un  larcin  exécuté  sur 
Fr.  Sansovino,  qui  lui-même  s'était  approprié  une 
lettre  inédile  de  Bem.  Tomitano,  en  lui  donnant  la 
forme  d'un  dialogue.  Cette  mince  production  ne  valait 
nallement  un  double  larcin.  Voir  Renouard,  «  Annales  des 
Aide  a.  édit.  de  1803.  suppl.,  p.  40,  et  édit.  de 
1834.  p.  334. 

-h  MANUEL  [Ernest  UÉplne]. 

I.  Histoire  aussi  intéressante  qu'invrai- 
semblable de  l'intrépide  capitaine  Casta- 
gnette,  neveu  de  1  Homme  à  la  tùte  de 


bois.  In4,  avec  43  vignettes  sur  bois,  par 
GusUve  Doré.  Paris,  Hachette  et  C*,  1862. 

H.  La  légende  de  Croque-Mitaine.  In4, 
avec  177  vignettes  sur  bois,  par  Gustave 
Doré.  Paris,  Hachette  et  C,  1863. 

HL  Les  Joies  dédaignées,  par  — .  Paris, 
Dentu,  1862. 

IV.  L'Œillet  blanc,  comédie  en  un  acte. 
Paris,  Lévy  frères,  1865,  in-12. 

Avec  M.  Alphonse  Daudet.   . 

+  MANUEL  (Louis)  [M-  David]. 

Des  articles  de  journaux.  Voy.  Navery 
(Raoul  de). 

MANZONI  (Jules),  ps,  [Philibert  Audb- 
hrand],  auteur  de  feuilletons  littéraires 
dans  l'un  ou  l'autre  des  journaux  de  la  ca- 
pitale. 

+  MARAN  (Max  de)  [Massbnbt  dis  Ma- 
rancourtJ. 

Des  articles  dans  Tancion  a  Gaulois». 

MARANA(J.-Jean-Paul),;».  [Jean-Bap- 
tiste Primi  Visconti,  comte  de  Saint-Ma- 
jole]. 

Les  Événements  les  plus  considérables 
du  règne  de  Louis  le  Grand,  écrits  en  ita- 
lien, par—,  et  traduits  en  François  par*** 
(Pidou  de  Saint-Olon).  Dédiés  à  Mgr  le 
cardinal  d'Estrées.  Paris,  Martin  Jouvenet, 
1690,  in-12. 

C'est  De  Manne,  sous  le  n<>  580  de  son  «  Nontean 
Recueil  d'ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  »,  qui 
nous  a  fait  connaître  le  véritable  auteur  dn  livre  puhiié 
sous  le  nom  de  Marana.  (N»  1448  de  la  3«  édition  de 
rou\Tage  de  M.  de  Manne). 

MARANDÉ ,  aut.  sup.  [le  P.  Decuamps, 

jésuite]. 

Voy.  aux  Anonymes,  la  a  Secrette  Poli- 
tique des  Jansénistes. 

-f-  MARAT  (J.-P.),  a^t,  supp. 

I.  Les  Chaînes  do  l'Esclavage.  Paris, 
1792, in-8. 

r  La  Patrie  »,  dans  son  numéro  du  11  mai  1852, 
contient  la  note  curieuse  que  voici  : 

«r  Un  fait  bibliographique  assez  curieux,  et  qui  gros- 
sirait le  nombre  fort  considérable  déjà  des  pseudonymes 
ou  des  fraudes  littéraires,  est  signalé  par  un  corres- 
pondant anglais  dn  vieux  recueil  d'antiquités  et  curiosités 
littéraires  intitulé  le  «  Magasin  du  Gentilhomme  », 
recueil  qui  continue  de  paraître  à  Londres  sous  le 
même  titre.  D'après  une  lettre  adresst^e  au  «  Gentle- 
man's  Magazine  »,  il  paraîtrait  que  le  li>Te  inUtulé  les 
«  Chaînes  de  l'Esclavage  »,  livre  publié  par  Marat  en 
1792,  à  Pans,  sous  son  nom  (in-8  de  350  pages), 
serait,  non  pas  l'œuvre  originale  de  Marat  lui-même, 
comme  il  le  dit,  ni  la  traduction  d'une  œuvre  anglaise 
composée  et  publiée  par  lui,  mais  la  traduction  d'un 
manuscrit  anglais  communiqué  &  Marat  par  son  auteur, 
et  dont  la  publication  anonyme  aurait  été  suspendue 
ou  supprimée,  soit  par  le  gouvernement  britannique, 
soit  par  l'auteur  lui-même,  qui  pouvait  craindre  la  sé- 
vérité des  lois.  » 

«  En  effet,  quoique  annoncé  dans  plusieurs  publica- 


i047 


BIARAT 


MARC-LUC-ROCH 


1048 


lions  périodiques  de  Londres  et  d'Edimboorg.  à  la  daJe 
de  1774,  le  livre  uiglais  que  Mant  s'attribne  n'a 
laissé  ancone  trace  dans  la  librairie  de  ce  pays,  et 
personne  ne  se  rappelle  l'avoir  lu  ni  vu  en  Angletere. 
Le  Musée  Initannique  n'en  possède  pas  nn  exemplaire. 
Le  livre  français  porte  d'ailleurs,  ajoute  le  correspon- 
dant, tous  les  caractères  d'une  traduction,  et  le  ton  en 
est  exactement  celui  qu'aurait  pris  en  1774  un  parti- 
san anglais  de  Wilkes,  très-vulgaire  quant  à  l'esprit, 
mais  très  au  courant  des  vieilles  lois  et  des  coutumes 
politiques,  comme  de  la  controverse  oourante  de  son 
pays.  » 

n.  L'Ami  du  peuple. 

Le  succès  qu'obtint  parmi  la  population  parisienne  le 
oélèbre  journal  c  l'Ami  du  peuple  * .  provoqua  tout 
naturellement  l'avidité  des  contrefacteurs  ;  on  fit  du 
fkox  llarat  tout  comme  du  «  Père  Duchène  »  apocry- 
phe. Marat  les  signala  avec  colère  :  «  A  mon  retour  de 
Londres  ob  J'ai  séjourné  quelques  mois,  je  trouve  mon 
Journal  envahi  par  quatre  folliculaires  qui  se  disputent  à 
Tenvi  mon  titre,  mon  épigraphe,  mon  nom,  mes  quali- 
tés, en  s'accabiant  d'injures  dégoûtantes.  » 

M.  F.  Ghevremont,  qui  a  joint  à  l'ouvrage  de  H.  Al- 
fred Bougeart  :  «  Marat,  l'Ami  du  peuple  »  (Paris, 
1855,  S  vol.  in-8)  une  bibliographie  très-complète  et 
très-soignée  (voir  t.  n,  p.  354-440),  s'exprime 
ainsi  :  c  Les  contreâicons  signées  ou  avec  un  sous-titre 
différent  ne  sauraient  tromper  personne;  les  faux  numéros 
seuls  sont  à  redouter  :  ce  sont  ces  derniers  qu'on  trouve 
dans  presque  toutes  les  collections.  Nous  croyons  donc 
indispensable  de  signaler  avec  de  minutieux  détails  ceux 
qui  nous  sont  connus  ». 

Suit  une  liste  de  1 5  numéros;  le  n<>  650  est  signé 
Marat,  il  porte  l'indication  :  «  de  l'imprimerie  de 
Marat  ».  Dans  une  longue  note  du  véritable  n9  650 
(14  mai  1793),  Marat  dénonce  ce  faux  numéro,  et  dé- 
signe l'auteur,  le  nommé  Bardin. 

M.  Ghevremont  signale  seize  contrefaçons  du  Journal 
de  Maiat;  renvoyons  aux  détails  qu'il  donne  à  cet 
égard. 

III.  Complot  d'une  banqueroute  géné- 
rale de  la  France,  de  TEspagne,  et  par 
contr&coup  de  la  Hollande  et  de  TAnçle- 
terre,  ou  les  Horreurs  de  l'ancien  régime 
mises  au  iour,  par  le  citoyen  Héron,  ou- 
vrage réaigé  par  Marat,  l'Ami  du  peuple, 
député  à  la  Convention  nationale.  De  l'im- 
mrtmerie  de  Marat,  l'Ami  du  peuple,  in-4, 
D5pag. 

M.  Ghevremont  affirme  que  ce  mémoire  n'a  Jamais 
été  rédigé  ni  retouché  par  Marat;  il  fut  sans 
doute  envoyé  en  manoscrit  au  fougueux  écrivain  peu  de 
temps  avant  sa  mort,  et  trouvé  parmi  ses  papiers;  il 
ftat  presque  aussitôt  livré  à  l'impression  (voir  l'ouvrage 
cité.  t.  II.  p.  439). 

4-  MARAT  (Albertine)  [Catherine 
Evbard]. 

Réponse  aux  détracteurs  de  l'Ami  du 
peuple,  par—,  4794,  in-8,  8  pages. 

Marat  n'était  pas  marié,  mais  sa  maîtresse  prenait 
le  titre  de  sa  femme. 

4-  MARBOIS  (Paul)  [Léon  Wocquier]. 

Feuilles  d'album,    poésies.   Bruxelles, 

1847, in-8.  | 


-h  MARC,  ps.  [Jules  Vallbs,  auteur  de 
chroniques  imprimées  dans  la  Revue  inti- 
tulée «le  Présent»]. 

MARC-AURÈLE ,  ps.  [don  Antoine  de 
GuEVARB,  évèque  de  Cadix]. 

L'Horloge  des  Princes,  avec  le  trés-re- 
nommé  livre  de  — ,  recueilli  (ou  plutôt 
composé)  par  dom  Antoine  deGue?are, 
traduit  en  partie  du  castillan  par  feu  Ni- 
colas de  Herberay,  et  en  partie  revu  et 
corrigé  outre  les  précédentes  éditions. 
Paris,  GuilL  Le  Noir.  1535,  in-fol. 

C'est  dans  le  chapitre  lU  de  c«t  ouvrage  que  U  Fca- 
taine  a  trouvé  le  canevas  du  discours  qu'il  a  mis  (Ubs 
la  bouche  de  son  paysan  do  Danube.  M.  GuilUm  a  iadi- 
qué  d'autres  ouvrages  dans  son  c  La  Fontaine  et  Icti 
les  Fabulistes  *,  t.  II,  p.  3i8 ,  ce  qui  a  tmpkhé 
M.  Walckenaerde  le  comprendre.  Voyea  «  l'HisUMit  ût 
la  vie  et  des  ouvrages  de  La  Fontaine  >,  par  ce  d<iBifi. 
Paru,  4820.  in-8. 

La  Fontaine  lui-même  indique  la  source  oà  il  i 
puisé,  puisqu'il  dit  que  Marc-Aurèle  nous  a  fait  no  pcr- 
trait  fort  fidèle  d'un  paysan  des  riv»  du  Danube,  et 
qu'il  présentera  ce  personnage  en  raccourci.  Puor  es- 
tendre  ce  passage,  il  faut  savoir  que  l'évoque  d«  CadU 
a  publié  son  ouvrage  sons  le  nom  de  Marc-Aurëe. 

-j-  c  En  réalité,  les  écriu  de  Mare-Aurèle  ne  pr^ss- 
tent  pas  le  moindre  linéament  de  cette  histoire  ;  dtt  «st 
rapportée  très  au  long  par  Marronville  et  Boùstoa. 
mais  plus  particulièrement  par  ce  dernier,  qui  déait  ic 
sauvage  avec  une  grande  exactitude.  11  est  exact  de  dire 
que  La  Fontaine  a  puisé  à  cette  source  si  peu  cosbm 
tous  les  traits  vraiment  élégants,  tons  les  tours  mi- 
ment oratoires  de  son  admirable  apolo^^e.  n  est  ta- 
contestable  qu'il  faut  remonter  i  Gnevara  pour  reocoe- 
trer  l'idée  première  et  les  détails  du  w  Paysan  di 
Danube  i ,  mais  il  y  a  tout  lien  de  croire  que  La  F«i- 
taine.  beaucoup  plus  curieux  d'hittoires  pniifwatt 
et  de  cat  merveilleux  que  de  politique  morale  et  dr 
grave  philosophie,  aura  pris  tout  bonnement  son  his- 
toire dans  Marcon ville  ou  dans  Boaistuan.  sans  se  dœ- 
ter  que  ceux-ci  la  dussent  à  Guevara.  Bien  que  le  rkH 
de  Marc-Aurèle  ne  se  trouve  pas  dans  les  écrits  de  ce 
grand  homme ,  il  est  difficile  de  croire  que  Guenn 
l'ait  tout  à  fait  inventé,  son*  récit  ne  comportant  j^te 
genre  de  fiction  que  rien  ne  rendait  nécessaire.  Le  por- 
trait  de  ce  sauvage,  le  sujet  de  ses  plaintes,  le  oiie- 
tère  de  cette  éloquence  qu'on  ne  tait  fos  entretenir 
Umgtempt  à  Rome,  et  qu'on  n'a  jamais  contrefaite  attf 
beaucoup  de  bonheur  dans  les  temps  modernes,  tout  cela 
me  parait  parfaitement  antique  et  du  style  le  plus  ad- 
mirable. Reste  à  savoir  où  Guevara  a  trouvé  sa  oam- 
tion.  Il  ne  faut  peut^tre.  pour  faire  ceUe  nouvelle  de- 
couverte,  qu'ouvrir  au  hasard  un  volume  oublié  et  négligé 
que  nous  dédaignons  de  relire,  parce  que  nous  croyons 
trop  le  connaître.  »  (Nodier,  c  Mélanges  extraiud'iaa 
petite  bibliothèque  >.  p.  464.) 

-h  Voir  des  détails  insérés  au  «  Bulletin  dn  Biblio- 
phile »,  4858.  p.  739.  à  l'égard  de  quelques  asteors 
qui  ont  traité  le  même  sujet. 

MARC  -  LUC  -  ROCH  -  POLYCARPB ,  m. 
[Henri-Louis-Nicolas  Dcval]. 

Mes  Contes  et  ceux  de  ma  Gouvernante, 
par  —  ,  autrefois  militaire,  actuellement 
maître  d'école  et  chantre  du  village  de 


i049 


MARC-MICHBL 


MARCHANDS 


J050 


Tonquebec,  publiés  par  H.  Du  val.  Paris, 
Mongie  jeune,  i8i0,  3  vol.  in-12. 

MARC-MICHEL,  nom  dèg.  FMarc-Ant.- 
Amédée  Michel,  né  à  Marseille  le  22  juil- 
let 1813,  auteur  de  plusieurs  pièces  de 
théâtre,  seul  ou  en  société]. 

H-  Les  pièces  de  M.  Ibrc4licliel  s'élèvent  toat  sa 
moins  au  Dombre  de  420.  Nous  croyons  saperflo  d*en 
donner  ici  la  nomenclatare.  Les  principales  sont  indi- 
quées dans  le  c  Dictionnaire  des  Contemporains  *.  par 
M.  Vapereaa.  H  a  en  pour  collaborateurs  une  foule  de 
>vdevillistes  ;  notons  IIM.  Labiche  et  Lefranc,  dont  les 
noms  se  sont  quelquefois  cachés  avec  le  sien  sous  le 
pseudonyme  collectif  de  Paul  Dandré. 

4-  MARC-NOP  [Crampon]. 
Voir    F.  Maillard,  «Annuaire    de  la 
Presse»,  1857,  pag.  148. 

MARCANDIER  (le  P.).  p.  [J.-Fr.-Félix 
Dorival]. 

Lettre  du  — ,  8ans<;ulotte  déterminé,  à 
M.  Weissenbruck.  Bouillon,  an  UI  (1795), 
in-4. 

MARCEL  (Paul),/».  [Madame  la  baronne 
Brcchez  de  l*Epinay,  nlle  de  M"*  la  com- 
tesse de  Bradi,  auteur  de  la  Chronique 
de  Paris,  dans  le  journal  le  «  Commerce 
de  1841  à  1845]. 

+  MARCELIN  [Emile  Planât,  fondateur 
du  journal  «  la  Vie  parisienne  »]. 

+  MARCELU  (M-Anaïs)  [M-Per- 

RIEHB-PlLTÉ].       . 

L  La  Contagion,  vaud.  représenté  sur 
le  théâtre  de  Beaumarchais  en  juin  1859. 

IL  Le  Sorcier,  opéra,  joué  au  Théâtre- 
Lyrique  en  1866. 

MARCELLIN  (E.),  auU  dég.  [E.  Mar- 
CELLA,  conseiller  de  collège]. 

Quelques  mots  sur  les  crimes  de  l'Asie 
ouvrage  publié  au  profit  de  1  agriculture 
en  Grèce.  Paru,  F,  Didot,  /.  Renouard, 
1828,  in-8. 

L'auteur  s'est  proposé  de  tracer  rapidement  le  tableau 
des  injustices  que  des  puissances  asiatiques  ont  com- 
mises, et  dont  les  Européens,  particulièrement  les 
Grecs,  ont  été  victimes. 

Le  frontispice  de  cet  écrit  porte  le  nom  de  Marcellin, 
tandis  que  l'auteur  a  signé  le  verso  du  faux-litre  Mar- 
ceJla,  son  vériuble  nom.  Il  dit  dans  sa  préfoce  être  né 
sons  le  joug  musulman. 

Page  109  de  leur  cat.  de  1830.  UM.  Didot  citent 
trois  oavrages  de  M.  Marcella,  en  russe  et  en  moldave. 

MARCELLUS,  nompatrim.  [Marie-Louis- 
Auguste  Demartin  du  Ttrac,  comte  de 
MarcellusI. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
a  France  littéraire  d,  à  Marcellus. 

+  MARCELLUS  lAmédée  Marteau]. 
Satires.  L'Esprit  des  Femmes.  Juin  1860. 


Paris,  Poulet'Malassis  et  de  Broise,  1860, 
in-8. 

MARCELLUS  ANCYRANUS,  theol.,  ps. 

[JaC.  BOILBAU]. 

I.  Ad  decretalem  super  spécula  de  ma- 
gistris.  Honorii  111,  summ.  pont,  ex  lib.  v. 
décret.  Gregorii  IX,  opus  —.  Lutetiœ  Pa- 
riiiorum,  1667,  in-8. 

IL  Marcelli  Ancyrani  disquisitiones 
dus  de  residentiâ  canonicorum,  quibus 
accessit  tertia  de  tactibus  impudicis,  an 
sint  peccata  mortalia,  vel  venialia,  cum 
colloquio  critico  de  sphalmatis  virorum  in 
re  litterariâ  illustrium.  Parisiis,  1695, 
in-8. 

Voyei  une  première  Lettre  de  M***  i  un  de  ses  amis, 
chanoine  de  l'église  de  Chartres .  touchant  les  disser- 
tations de  Marcel  d'Ancyre  (par  Salmon,  docteur  et  pro- 
esseur  en  théologie).  Parit,  1695.  in-lS.  S6  p. 
A.  A.  B— r. 

MARCHAL(M^  Félicité),  aut,  sunp.  [Ch. 
Margiial,  fils  naturel  de  Philippe  Dupin  et 
de  M"-  Marchai]. 

Une  Mère  et  la  famille  Dupin.  Arras,  de 
rimpr.  de  Corrillint  aiué,  et  Paris,  tous  les 
libraires,  juin  1847,  in-8, 29  pag. 

Réclamation  d'une  position  pour  la  mère  et  le  flls. 

-h  MACHAL  DE  CALVI  [Marchal,  né  à 
Calvi  (Corsé),  en  1811]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  Littérature  française  contemporaine  »  et 
le  «  Catalogue  général  »,  de  M.  Otto  Lo- 
renz. 

+  MARCHAND  (Etienne)  {Charles-Pierre 
Clarbt,  comte  de  Fleurieuj. 

Voyage  autour  du  monde,  fait  pendant 
les  années  1790-92,  par  — .  Paris,  an  VI, 
4  vol.  in-4. 

Voy.  <  France  littéraire.  V,  513. 

MARCHAND  DE  PARIS  (Un),  ps.  [F  -A. 
ChevrierI. 

Lettre  a  —  à  un  docteur  de  Sorbonne. 
In-12. 

L'auteur  a  en,  en  1752,  une  permission  tacite  poor 
bire  imprimer  cette  lettre.  V.  T.  (Regittre  de  police, 
manuicrit  42.) 

MARCHANDS  (DEUX)  DE  TABAC  QUI 
ONT  MANGÉ  LEUR  FONDS,  ps.  [Emile- 
Marco  Saini^HilaireI. 

L*Art  de  fumer  et  de  priser  sans  déplaire 
aux  belles,  enseigné  en  ({uatorze  leçons, 
avec  une  notice  étymologique,  historioue, 
dogmatique,  philosophique,  politique,  ny- 
giénique.  scientifique  et  lyrique,  sur  le  ta- 
bac,  la  tabatière,  la  pipe  et  le  cigare.  Paris, 
de  Vimpr,  dAug.  BaHhélemy,  1827,  in-18, 
123  pag. 


im\ 


MABCHAUX 


MARGOTTET 


4(fâi 


+  MARCHAUX  (de)  [Emile  db  la  Be- 
dollière]. 
Des  articles  dans  «  l'Univers  illustré  > . 

MARCILLAC,  nom  nohil.  {Pierre-Louis- 
Auguste  DE  Crust,  marquis  de  Mabcil- 

LACj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«France  littéraire»,  à  Marcillac. 

4-  MARCOGNET  (baron),  lieutenant- 
général  [Bcix)s]. 

Voy.  aux  Anonymes  «  Précis  des  opéra- 
tions des  armées  du  Rhin  et  du  Jura  ». 

MARCONAY  (de),  nom  abrév.  [Leblanc 
DE  Marconay]. 

Avec  M.  [Leblanc]  de  Perrière  :  Tllôtel 
des  Princes,  opéra  comique  en  un  acte. 
Représenté  sur  le  théâtre  de  TAmbigu- 
Comique,  le  23  avril  1831.  Paris,  les 
march.  denouv,»  Martinet,  1831,  in-8. 

MARœUVILLE  (de),  nom  nofet/.  [Pierre- 
Augustin  Lefèvre  de  Marcouville],  aut. 
dram. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Marcouville. 

-hMARCOY(Paul)  [Saint-Cricq]. 

L  Voyage  à  travers  l'Amérique  du  Sud, 
de  l'Océan  Paciflque  à  l'Océan  Atlantique, 
avec  626  vues,  types,  paysages  et  20  car- 
tes. Paris,  Hachette,  1868,  in-4,  1,231 
pages. 

IL  Scènes  et  pavsages  dans  les  Andes, 
par—.  Paris»  Hachette,  1861,  2  vol.  in-12. 

MARCUS,  ffs,  [Trufort,  Anglais]. 
On  population.  (Moyens  de  limiter  la  po- 
pulation). Br.  in-8. 

4-  C'est  nne  hideuse  plaisanterie  dans  laqaelle  on 
propose  d'étouffer  les  nouveau-nés.  afin  d'éviter  que  la 
population  ne  devienne  surabondante,  au  moyen  d'un 
appareil  ingénieux. 

4"  Le  nom  de  Marcus  suffit  pour  montrer  qu'il  y  a 
là  une  allusion  aux  célèbres  théories  de  MalUius  sur  la 
population.  Ce  qu'il  y  a  d'étrange,  c'est  que  quelques 
écrivains  aient  pris  au  sérieux  l'écrit  du  soi-disant  Marcus; 
il  était  cependant  facile  de  reconnaître  qu'il  y  avait  1& 
une  imitation  d'un  des  écrits  ou  Swift  répandait  sa 
mordante  ironie:  À  modest  proposai....  «  Modeste 
proposition  pour  utiliser  les  enfants  des  pauvres  Irlan- 
dais ».  L'auteur  de  «  Gulliver  >  émettait  l'avis  de  les 
engraisser  comme'  de  jeunes  veaux  et  de  les  manger. 

-f-  MARCUS  [Dardenne]. 
Des  articles  de  journaux. 

-4-  MARCUS  NOTfflNG  [Maurice  Drey- 
fus]. 

I.  Les  Comédiens  et  la  Croix  d'honneur. 
Paris,  1864.  Broch.  in-8. 
.   II.  Des  pièces  de  vers  dans  quelques  re- 
cueils, notamment  dans  «  la  Nouvelle 
Némésis  ».  , 


-f  MARCY  (de)  [Jules  RououCTfB]. 
Le  Testament  de  Pierre  Talbert.  Paris, 
1854,  in-18. 

-f-  MARCY  (Georges)  [Emmanuel  Lav 
glois-Desbssarts]  . 

Des  articles  dans  rancienne  «  Revue  fan- 
taisiste». 

-+-  MARÉCHAL-PRINCE  (le)  [Charle?, 
Prince  de  Ligne]. 

Poésies  légères,  3  vol.  in-18, 168, 219  el 
8â  pages. 

M.  Voisin  a  décrit  pour  la  première  fois  en  iA4\) 
les  deux  premiers  volumes  de  ce  recueil  ;  le  3^,  dcai  os 
ne  connaît,  à  ce  qu'il  paraît,  que  deux  exemplaires.  ) 
été  décrit  en  4845  par  M.  H.  Lebon  dans  le  «  Balk^ 
Un  du  bibliophile  belge  i>. 

Le  3>  vol.  a  été  réimprimé  sans  indicatioo  de  1^ 
ni  date  {Bruxellu,  1868)  à  70  ex.  m-6  numératc», 
dont  50  sur  papier  de  Hollande,  i6  sur  grand  papkr 
et  4  sur  papier  do  chine,  vij,  72  p.,  I  ft.  On  v  tncie 
des  épigrammes,  des  chansons,  et,  à  partir  de  la  pa^33. 
nne  Suite  d'Apprius.  Continuation  de  son  histoire  et, 
si  l'on  aime  mieux,  seconde  partie  qui  ne  vaut  pis  2a 
première,  qui  est  écrite  à  merveille. 

Rappelons  que  c  THistoire  du  prince  Apprins  •  en 
nne  composition  de  Beanchamps,  qui  l'a  prrseoîî'? 
comme  la  traduction  d'un  manuscrit  persan,  £ùK  per 
le  sieur  Esprit. 

MARFORIO,  ps.  [Guénot-Lecoixte,  aih 
teur  de  quelque  écrit  sous  ce  pseudon}TDe 
dont  nous  n'avons  pu  trouver  le  titre. 

-)-  Auteur  de  la  t  Chronique  tbéâtnle  *,  dans  le  iv- 
cueil  I  la  Chroniqoe  »  (1843). 

+  MARFRIERE  (Japien)  [Ville-Tocs- 
tain]. 

La  Belle  Rester,  tragédie  françoise  tirée 
de  la  saincte  Bible,  de  l'invention  du  sieur 
— .  Rouen.  (S.  d.,  mais  vers  1620),  in-^, 
32  pag. 

Cinq  actes  très-courts  ;  les  scènes  ne  sont  pas  dis- 
tinguées les  unes  des  autres.  «  Rien  de  plus  sec,  àe 
plus  plat,  de  plus  pauvre  que  cet  ouvrage  »  ;  tel  e»:  k 
jugement  qu'en  porte  le  dernier  éditeur  de  Racisf. 
M.  PaulMesnard. 

Cette  pièce  est  tellement  rare  que  M.  de  Soleis:^ 
n'avait  pu  s'en  procurer  un  exemplaire  Savait  éô  s 
contenter  d'une  copie  sur  vélin  (n^  968  de  s<m  calai- 
gue).  La  «  Bibliothèque  du  Thé&tre-François  «.  t.  1 
p.  453.  mentionne  cette  production. 

MARGON  (l'abbé),  nom  de  bénêfict  [GniV 
laume  Plantavit  de  la  Pause,  aboé  é? 
Margonl. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire,  »  à  Maagon. 

MARGOTTET  (M""  Virginie),  f».  [l'abbé 
Bubat]. 

Manuel  géographique.  Paris,  A,  Lano^ 
(vers  1810),  in-12. 

+  L'auteur  enseignait  alors  la  géographie  à  V"*  Usr- 
gottet. 


1053       MARGUERITE  DE  VALOIS 


MARBE-ANTOINETTE 


1054 


4-  MARGUERITE  DE  VALOIS,  reine  do 
Navarre. 

Deux  Farces  inédites,  publiées  par  L. 
Lacour.  Paris,  1858,  in-8. 

Va  article  inséré  to  «  Bulletin  da  bouquiniste  », 
\*^  jmQ  1858,  montre  qu'il  n'y  a  là  qu*nne  traduction 
prévue  littérale  de  deux  colloques  d'Erasne;  celle 
traduction  figure  dans  une  foule  d'éditions  des  cenvres 
de  Clément  Marot,  qui  en  est  probablement  Tautenr. 

H.  Foucques  a  publié  en  18i4,  d'après  un  ma- 
nuscrit de  i620.  dans  les  «  Mémoires  de  la  Société 
d'Agrir4iltnre,  Sciences  et  Arts  dn  département  du 
Nord  »  {Douai,  in-8).  des  rbansons  qu'il  présente 
comme  étant  de  Marguerite  et  du  xvi«  siècle  ;  mais  la 
Tvlganté  des  idées  et  des  expressions  repousse  cette 
aitribulion.  V.  les  c  Vies  d'OcU  de  Sainl-Gelais  et  autres 
po&tes  angonmoisiens»,  par  G.  GoUetet,  publiées  par 
E.  Gelibert  des  Seguins.  Parti,  18G3,  in-8.  p.  176. 

MARGUERITE  (M"-),  ps.  [Horace  Rais- 
son]. 

le  Gordon  bleu,  ou  Nouvelle  Cuisinière 
bourgeoise,  rédigée  et  mise  en  ordre  alpha* 
bétique.  Paris ^  Baudouin  frères»  1827, 
in-3i,  fig.—  Deuxième  édition,  augmentée 
de  plusieurs  menus  appropriés  aux  di- 
verses saisons  de  Tannée,  etc.  PariSy  les 
mêmes,  iSfiS.  in-32. 

Réimprinaée  plusieurs  autres  fois  depuis. 

MARGUERITTES  (de),  nom  patrim. 
[Jean-Antoine  Teissibr,  baron  de  Marque- 
bittes]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
ff  France  littéraire  »,  à  Teissier. 

MARGUILLŒR  (LE),  ps.  [F.-J.  Sara- 
zin]. 

Lettre  du  —  à  son  curé,  sur  la  conduite 
de  M.  le  coadjuteur.  Paris,  163i,  in-4. 

MARGUILLŒR  (Un),  ps.  [Jean  Ronde- 
let, architecte]. 

Doutes  raisonnables  d*—  sur  le  pro- 
blème de  M.  Patte,  concernant  la  coupole 
de  Sainte-Geneviève.  Amsterdam  et  Paris, 
Jombert  fils  aîné,  1770,  in- 12. 

Voy.  aux  Anonymes  :  t  Mémoires  en  réponse  à  celui 
de  M.  PaUe. 

MARGUILLŒR  DE  LA  PAROISSE  DE 
FONTENOY  (LE  PREMŒR),  ps.  [Lieudé 
DE  Sepmanville,  avocat]. 

ËpitreauRoi.  Vis-à-vis  Fon/eiwy,  1745, 
in-f,  14pag. 

4-  MARUN  DE  SALNT-ANTOINE  [F.- 
P.  Thomas]. 

Voir  la  a  Bibliographie  Wallonne  ^>,  par 
M.  Ulysse  Capitaine,  pag.  20,  30. 

MARIAKER  (Êlie),  aut.  supp.  [Évariste 
Boula  y-Patv]. 

Elle  Mariak'Qr.  Paris,  Dupuy,  1831,  in-8, 
avec  une  vignette. 


Pièces  de  vers,  précédées  d'une  longue  noUce  snr  le 
personnage  imaginaire  d'Élie  Mariaker. 

MARIA'STELLA ,  aut.  dég.  [lady  Maria- 
Stella  Nbwborough  ,  baronne  de  Stern- 
BERG,  d'après  elle,  née  de  Joinvitle]. 

Maria-Stella,  ou  Echange  criminel  d'une 
demoiselle  du  plus  haut  rang  contre  un 
garçon  de  la  condition  la  plus  vile.  De 
l'impr.  de  Pihan  Delaforest  Morinval,  à 
Paris.  Se  vend  au  profit  des  pauvres,  à  Pa- 
ris et  dans  tous  les  départements,  chez  les 
principaux  libraires,  1830,  in-8,  avec  un 
portrait.  —  IV'  édition.  Paris,  de  l'impr. 
de  Guiraudet,  1839,  in-8. 

Insipide  roman  anqnel  les  passions  politiques  ont  pn 
senles  donner  quelque  intérêt,  et  qoi  deviendra  peut- 
être  un  jour  nne  rareté  bibliologique.  On  veut  y  prou- 
ver, chose  absurde,  que  Louis-Philippe,  alors  l'un  des 
premiers  souverains  du  monde,  était  le  fils  d'un  nommé 
Chiappiu ,  geôlier  de  la  petite  ville  de  Modigliana,  en 
i  Toscane,  et  qu'il  fut  substitué  à  une  fille  légitime  du  duc 
^  et  de  la  duchesse  de  Chartres.  U  est  dif&cile  d'arriver 
d'une  manière  plus  plate  à  un  résultat  plus  ridicule.  Le 
procès  d'Affenaêr,  jugé  en  1845,  a  fourni  la  preuve 
qoe  les  bons  pères  jésuites  de  U  rue  des  Postes,  n»  18. 
à  Paris,  faisaient  leurs  délices  de  cette  Maria  Stella. 
Le  parti  prêtre,  les  grands  et  petits  séminaires,  enne- 
mis nés  du  gouvernement  de  Juillet,  recherchaient 
beaucoup  la  lecture  de  ce  roman. 

MARIBAROU  (de),  ps.  [Michel  de  Cu- 

BIÈRES  PaLMEZEAUXJ. 

La  Confession  du  comte  Grifolin  (do  Ri- 
varol),  facétie  en  dialogue.  (1788),  petit 
in-12. 

Réimprimé  dans  le  tome  V  des  «  Œuvres  de  Riva- 
roi  «.  Parii,  Hop.  Collin,  1808,  6  vol.  in-8. 

MARIBERT  DE  COURTENAY,  ps.  [Res- 
TIF  DE  LA  Bretonne]. 

La  Femme  infidèle.  Neufchâtel,  1783, 
4  vol.  in-12. 

Réimprimé  en  1788. 

4-  C'est  par  erreur  que  dans  sa  première  édition 
Quérard  attribuait  cet  ouvrage  à  la  femme  de  Rétif. 

Voir  l'ouvrage  de  M.  Monselet  snr  Rétif,  p.  157. 

4-  MARIGOURT  (René  de)  []&  comte 
René  du  Mesnil  de  Maricourt,  né  en 
18-29]. 

Divers  ouvrages  de  littérature,  d'his- 
toire et  d'archéologie,  indiqués  au  Cata- 
logue général  de  M.  Otto  Lorenz. 

MARIE ,  prénom  qui  a  servi  de  masque 
à  deux  auteurs  dramatiques  contempo- 
rains :  MM.  Aycard  et  Loignon. 

MARIE  (Anna).  Voy.  ANNA-MARIE. 

-f- MARIE  [M°"  Victor  Hugo,  née  Marie 

FOUCHER. 

Des  articles  dans  «  rÉvénemcnt»,1851. 

-f-  MARIE-ANTOINETTE 
Correspondance  inédite  de  Marie-An- 
toinette, publiée  sur  les  documents  origi- 


1(K$5 


BIÂRIE-ÂRSÈNE 


MARIE-LAURE 


i056 


naux,  par  le  comte  Paul  Yogt  d'Hunolstein. 
Paris.  Dentu,  1864. 

L'avertisfement  annonce  qa«  tontes  les  pièces  qni 
font  l'objet  de  cette  pnblication  ont  été  copiées  et  oolla- 
tlonnées  avec  le  pins  grand  soin  snr  les  origioaoz  ap- 
partenant à  M.  d'Honolstein. 

Voir  dans  la  c  Revoe  des  Questions  historiqaes  *, 
t.  n.  (1867.  page  481),  l'arlide  de  M.  Georges 
Gandy  :  «  De  ranthenticité  des  lettres  de  Marie-Antoi- 
nette récemment  publiées  >;  la  discussion  est  très- 
approfondie. 

M.  B.  Scberer,  dans  le  Journal  le  i  Temps  », 
13  juillet  1864,  avait  contesté  l'authenlicilé  des 
lettres  publiées  par  M.  Feuillet  de  Concbes;  plus  tard 
il  attaqua  la  préfiice  Jointe  par  M.  F.  de  G.  à  son 
3*  volume  (t  Temps  ».  13,  13.  19  octobre  1865). 
Un  article  de  M.  E.  Veuillot,  dans  la  c  Revue  du 
Monde  catholique  >  (25  novembre  1865)  résume  avec 
précision  les  principaux  arguments.  M.  Feuillet  trouva 
des  auxiliaires  dans  M.  de  Maïade  f  Revue  des  Deux 
Mondes  »  (15  Juillet  1865),  et  dans  M.  deLescure  <  Re- 
we  Contemporaine  »  (15  septembre  1865). 

Dans  une  lettre  an  rédacteur  en  chef  du  «  Temps  » 
(15  janvier  1866)  M.  Geffroy  apporta  à  la  discussion  les 
lumières  d'un  esprit  lucide  et  pénétrant.  M.  Feuillet 
fit,  dans  la  f  Revue  des  Deux  Mondes  »,  une  longue 
réplique  qui  n'était  qu'un  extrait  presque  textuel  de  la 
préfkce  de  son  4*  volume.  M.  Geffroy  y  fit  une  vigou- 
reuse réponse. 

M.  Gandy  conclut  que  le  recueil  de  M.  d'Hnnolstein  doit 
être  nileté  dans  sa  presque  toUlité,  et  que  la  collection 
de  M.  F.  de  G.  paraît  contenir  une  treuUine  de  pièces 
apocryphes  et  un  nombre  à  peu  près  égal  de  pièces  sus 
pectes  et  douteuses. 

Elles  ont  paru  dans  l'ouvrage  intitulé  «  Louis  XVI. 
Marie-Antoinette  et  Madame  Elisabeth. 

Quelques  pamphlets  révolutionnaires  ont  paru  sous 
le  nom  de  «  Lettres  de  Marie-Antoinette  »;  «  Lettre 
an  ci-devant  prince  de  Gondé  ;  Lettre  secrète  et  curieuse 
à  Bouille,  Lettre  au  comte  d'Artois,  etc.  ».  Ce  sont 
d'Ignobles  supercheries. 

On  a  publié  en  1793  trois  on  quatre  faux  testa- 
menu  de  Marie-Antoinette;  un  d'eux  a  été  mis  au  jour 
par  un  Sans-cnlotle,  en  un  vol.  in-8  de  32  pages,  avec  por- 
trait ;  la  reine  eft  coiffée  d'un  chapeau  ;  en  haut  deux 
vers  insultants  ;  au  bas  une  guillotine  avec  les  mots  : 
Ahîça  ira! 

MARIE-ARSÈNE,  supérieure  de  la  con- 
grégation de  la  Présentation,  ps.  [l'abbé 
Dabert,  prêtre  à  Viviers]. 

Vie  de  M.  Vemet,  prêtre  de  Saint-Sul- 
pice,  supérieur  du  grand  séminaire  de  Vi- 
viers, grand  vicaire  du  diocèse,  fondateur 
et  supérieur  de  la  congrégation  des  sœurs 
de  la  Présentation  de  sainte  Marie.  Lyon 
et  Paris,  Périsse,  i8i8,  in-8,  avec  un  por- 
trait. 

La  dédicace  est  signée  Marie  Arsène  ;  mais  l'ouvrage 
n'en  a  pas  moins  été  écrit  par  l'abbé  Dabert. 

4-  MARIE  DE  JÉSUS  D'AGREDA  [Maria 
CoRONELLA,  néo  à  Agreda  en  1602,  morte 
en  16651. 

I.  La  Mystique  Cité  de  Dieu,  miracle  de 
sa  toute-puissance,  abime  de  la  grâce  de 
Dieu;  Histoire  divine  de  la  très -sainte 


Vierge  Marie,  mère  de  Dieu,  manifi^tée 
dans  ces  derniers  siècles  par  la  Sainte- 
Vierge  à  la  sœur  Marie  de  Jésus,  abbcœe 
du  couvent  de  rimmaculée-Conception  de 
la  ville  d*Agreda.  Marseille,  1696,  in-4; 
Paris,  1715,  3  vol.  in-4  et  8  vol.  in-îi. 

La  Sorbonne  censura,  en  1696,  cet  ouvrage  contre  le- 
quel Bossuet  s'élève  vivement.  L'ambassadeur  d'Espa- 
gne à  Rome  sollicita  vainement  la  révocation  da  décret 
de  la  Sorbonne. 

La  tiaduction  du  P.  Croiet,  revue  par  vn  reitgieax 
franciscain,  est  toigoors  en  Civenr  dans  cerlaiDS  coa- 
vents  ;  elle  a  été  réimprimée  à  Paris,  en  18ô7, 
Veuve  Poustielgue-Rutand,  A  vol.  in-8.  et  186S. 
en  6  vol.  in-12.  Un  abrégé  par  nn  doctear  de  S«r- 
bonne.  Lyon,  Péritte,  1862,  SvoL  in-1 8.  L'abbé 
Auguste  Garion  a  donné  une  •  Vie  de  Saint  Josepb  > . 
extraite  des  f  Révélaf.oos  de  Marie  d' Agreda  »,  AmM, 
4864,  S  vol.  in-lS.  Un  >  Mois  de  Marie  *.  extrait  de 
la  c  Cité  mystique  »,  par  un  rdigienx  capuciii.  a  co«- 
mencé  en  4864  à  paraître  ponr  chaque  aimée. 

n.  La  Sœur  Marie  d*Agreda  el  Phi- 
lippe IV,  roi  d'Espagne.  Correspondance 
inédite,  traduite  de  1  espagnol  d'après  un 
manuscrit  de  la  bibliothèque  impériale, 
avec  une  introduction  et  des  développe- 
ments historiaues,  par  A.Germond  de  La- 
vigne.  Paris,  Vaton,  18S5,  gr.  in-18. 

-h  MARIE  DE  ^INCARNATION  fia  vé- 
nérable Mère),  mm  de  religion  plarie 
GuTARD,  femme  Martin,  supérieure  des 
Ursulines  de  Québec,  née  à  Tours  en  1599, 
morte  au  Canada  en  1672]. 

Choix  des  Lettres  historiques  de  — 
Clermont'Ferrand,  1857,  in-12. 

-I- MARIE  DE  VENISE  (lech.)  [Debc- 
qub]. 

Hiérologies,  ou  Discours  historiques  et 
dogmatiques  sur  les  superfétations  du 
Christ,  etc.,  suivis  du  Discours  sur  les  trots 
versions  de  la  Bible,  par  — .  Paris,  mpr. 
de  Dezauche,  1835,  in-8,  253  pag. 

MARIE-EUSTELLE,  aut.  dég.  ptfane- 
Eustelle  Herpain]. 

Recueil  des  Ecrits  de  Marie-Eustelle. 
née  à  Saint-Pallais  de  Saintes,  le  19  juin 
(avril)  1814,  morte  le  29  juin  1842.  U 
Rochelle,  F.  Boulet,  1843,  2  vol.  in-8,  avec 
un  portrait. 

II.  L'Ange  de  TEucharistie,  ou  Vie  et 
Ecrits  de  Marie  Eustelle,  d'après  les  docu- 
ments les  plus  authentiques,  par  Tauteur 
de  la  «Vie  du  commandant  MaroeauB. 
1863,  2  vol.  in^. 

MARIE-LAURE,  atU.  dég.  [M"*  Marie- 
Laure  Grouard]. 

I.  Les  Eglantines.  Paris,  Cogueberi, 
1843,  in-18. 

II.  Marie-Laure.  Essais  en  prose  et  poé- 
sies, recueillis  et  publiés,  et  précédés  Ouoe 


i057 


BfARIE-REINE 


MARLINSRI 


i(m 


Notice  biographique,  par  M.  Théodore  de 
Banville.  Paru,  Jules  labitte,  1844,  in-lS, 
orné  du  portrait  de  Fauteur. 

La  noUce  dit  que  Marid-Uvre  est  née  en  Normandie 
et  morte  poitrinaire  à  Paris,  le  8  juin  4843,  à  Tingt 
et  on  ans. 

H-  m.  La  première  Gerbe,  poésies.  Pa^ 
ris,  W.  Coquebert,  ioriS. 

MARIE -REINE,  aut.  dég.y  saint-simo- 
nirame. 

Avec  mesdames  Jeamie-Désirée  et  Su- 
zanne, autres  saintrsimoniennes  :  la  Femme 
nouvelle.  Apostolat  des  femmes.  Paris,  de 
rimpr,  d^Auffray;  Paris,  au  bureau  de  l'A- 
postolat, i83i-33,  in-8. 

Jdomal  dont  il  a  para  an  moins  huit  noméros.  L'nne 
des  dlredrices  de  ce  journal,  digne  sœur  de  Jeanne 
Derooin.  se  nwnmait  M^^  Voilqnin.  et  demeorait  alors 
rue  Cadet,  n»  S6  et  S8. 

MARIENBERG  (la  comtesse  de),  aut. 
supp,  [i/L^  Suzanne  Bodin  de  Boismor- 
herI. 

Mémoires  historiques  de  — .  Amsterdam 
(Paris).  17S1,  2  vol.  in-12. 

MARIGNAC  (de),  nom  nohil.  [Pierre  Ga- 

LISSARD  DE  MaRIGNAC]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Marignag. 

MARIGNY  (de],  nom  patrim.  [Jacques 
Charpentier  de  MarigntJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Marignt. 

-*-  MARIGNY  (l'abbé  de)  [l'abbé  Pérau]. 

Histoire  des  Révolutions  de  Tempire  des 
Arabes,  par  —,  Paris,  Gissey,  1730,  4  vol. 
in-i2. 

4-  MARILLY  (Octave)  [Octave  Gasti- 

NEAU]. 

Des  articles  de  journaux. 

MARIN  (Un),  ps.  [Fr.-Eug.  Garay  de 
Monglave]. 

Histoire  des  missionnaires  dans  le  Midi 
de  la  France.  Lettres  d*  —  à  un  hussard. 
Paris,  Plancher,  1819,  in-8,  120  pages, 
avec  une  gravure.* 

Ce  volnme  ayant  obtenu  dn  succès,  le  libraire  Plan- 
cher fit  faire  nn  denxiëroe  et  nn  troisième  volnme.  qni 
parurent  sons  le  titre  de  :  «  Histoire  des  missionnaires 
dans  le  Midi  et  l'Ouest  de  la  France  *  Lettres  d'un  ma- 
rin à  nn  hussard  »  (1880,  S  vol.  in-8).  Biais  M.  Garay 
de  Monglave,  parti  pour  le  Portugal  à  la  fin  de  18i9, 
est  étranger  à  ces  deux  derniers  volumes. 

+  MARIN  EN  BONNE  HUMEUR  (Un) 
[Emile  Guy]. 

Le  Palanquin  du  Diable,  ou  le  Tour  du  j 
Monde,  poëme.  Paris,  1862,  in  là.  I 

T.   II. 


MARIOLLES  (le  sieur  de),  docteur  en 
théologie,  ps.  [te  P.  Chaduc,  de  l'Ora- 
toire]. 

Traité  de  la  nature  de  l'usure,  oili  est 
réfuté  le  livre  du  sieur  Du  Tertre  [Jacques 
Thorentier,  de  TOratoire].  Avignon,  lo75, 
in-12. 

Voy.  DomtTM,  1, 1190  a. 

+  BIARION(É]ie). 

Voy.  aux  anonymes,  c  Éclair  de  lu- 
mière». 

MARION  DE  LORME.  Voy.  LORME 
(Marionde). 

H-  MARIUS  (le  baron)  [M*-  Maria  Dbl- 
gambre]. 

Voy.  F.  Maillard ,  «  Annuaire  de  la 
Presse»,  1857,  p.  110. 

MARIVAUX  (de),  nom  nobU.  [Pierre 
Garlet  de  Chamblain  de  Marivaux]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Marivaux. 

+  MARLE-MORTEMART  (la  comtesse) 
[le  baron  F.-J.-L.  de  Mortemart-Boisse]. 

Le  Châtel  des  Bruyères,  nouvelle  insérée 
dans  le  «  Livre  Rose  ». 

MARLÈS,  nom  abrév.  (1)  [Lacroix  db 
Marlès]. 
C'est  sous  le  nom  de  Lacroix  de  Marlàs 

?ue  cet  écrivain  débuta  en  littérature,  en 
824,  nom  qu'il  conserva  jusqu'en  1830. 
Depuis,  il  n  a  rien  fait  imprimer  qui  ne 
portât  le  simple  nom  de  Marlès.  Pour  la 
liste  de  ses  ouvrages  antérieurs  à  1830, 
voy-  la  «  France  littéraire  »  à  Lacroix  de 
Marlès.  Dans  notre  supplément  nous  au- 
rons occasion  de  parler  d'un  livre  traduit 
de  l'espagnol  par  lui,  celui  de  Jos.  de 
Conde,  l'Histoire  de  la  domination  des 
Maures  en  Espagne  et  en  Portugal  »,  vé- 
ritable mystification  historique  comme 
celle  de  l'un  de  ses  compatriotes,  Michel 
de  LuNA.  (Voy.  le  n.  12.) 

+  Voir  pour  les  ouvrages  de  cet  écrivain  la  «  France 
littéraire  >,  t.  IV,  p.  381.  Quanta  la  tndueUon  flran- 
caise  de  «  l'Histoire  de  la  domination  des  Maures  et  des 
Arabes  en  Espagne  »,  par  J.  A.  Conde,  elle  a  vu  le 
jour  à  Paris  en  1825,  3  vol.  in-8.  On  sait  que  l'auteur 
espagnol  a  fait  en  grande  partie  une  oeuvre  d'imagina- 
tion plutôt  qu'une  sérieuse  étude  historique. 

MARLINSKY,  ps.  [Alexandre  Beztou- 
GEF,  littérateur  russe,  tué  en  duel,  au 
Caucase,  en  1837]. 

Ammalat    Beg,    Histoire    caucasienne 


(i  )  Ou  peut-être  anobli.  Le  nom  de  MarUt  ne  serait- 
il  pas  une  corruption  de  Marie  (Aisne),  ou  ûeMarlhèM 
(Uire),  et  notre  auteur  ne  se  nommerait-il  pas,  tout  vilai- 
nement, Lacroix? 

34 


i059 


MARLY 


fifARS 


1060 


(Traduit  du  russe).  Paris,  Lecointe  et  Ptm- 
gin,  Legrand  et  Bergounioux,  1836,  in-8. 
Faisant  partie  d'une  «  Collection  de  rooians  rosacs  > . 
S.  P.  de  M. 

■4-  MARLY  (comtesse  de)  [M"«  djb  Vil- 
lblunb-Sohbreuil]. 
Des  articles  dans  «  TlDclépendance  belge  ». 

+  MARMET  [Eugène  Cadrés,  né  le  15 
novembre  1806,  mort  à  Nice,  le  4  avril 
18341. 

Sténographie  simplifiée. 

Cet  «mife  a  eo  deu  édit.,  fone  in->'8  et  l'antre 
in-18. 

BfARMONTEL,  apoer.  [MT  de  Marnb- 
sia]. 

Lettres  amoureuses  de  Julie  et  d'O- 
vide, par  —,  et  les  Réponses  d'Ovide  à 
Julie  (par  Gailleau).  Paru,  an  Y  (1797), 
in-lâ. 

Les  «Lettres  de  Jolie  à  Otide»,  aiant  d'être  impri- 
met»  sons  le  nom  de  Mannontel.  l'avaient  délia  été 
sons  le  voile  de  l'anonyme.  Rome  (Parit),  4753, 
in-li.  et  dans  différents  recneils,  notamment  dans  celui 
de  Caillean.  intitnlé :  r Lettres  de  tendresse*,  etc., 
et  sons  le  titre  de  ■  Lettres  plantes  de  Inlie  à  Ovide  > . 
par  M.  ir**.  Paris.  Btutien,  4774,  in-lS.  L'anleor 
de  ces  lettres  donne  ponr  motifs  i  l'exil  d'Ovide  l'amoor- 
propre  d'Angnste  blessé  dans  une  circonstance  singn- 
lière.  Dnssanlt  (AnmUes  l!Utéraire$,  t.  V),  se  moqne 
■n  pen  de  cette  explication. 

-h  MARNÉ  DE  MORVILLE  (W),  apocr. 
[Louis  DE  Laus  de  BoissyI. 

Mes  Délassements,  ou  Recueil  de  Contes 
moraux  et  historiques,  traduits  de  diffé- 
rentes  langues.  Paris,  Pillet,  1771-72,  3 
parties  in-12. 

4-  MARNICOUCHE  [Maurice  GohbnJ. 
Voy.  1,  948  d. 

+  MAROQUIN  (Uni  [Alphonse-Henri 
Traunpaur,  chevalier  aOphanie]. 

Epttre  d'  —  à  sa  belle,  pendant  son 
séjour  à  Vienne.  Vienne,  1784,  in-8. 

+MAROT  (lan,  deCaen)  [Jean  Dbsma- 

RBTS]. 

Sur  les  deux  heureux  Voyages  de  Gènes 
et  Venise.  Paris,  1532,  in-8. 

Voir  le  «  Mannel  dn  Libraire  »  an  sujet  des  diver- 
ses éditions  des  écrits  de  ce  poète,  dont  le  meilleur 
ouvrage  Itat  son  fils.  Clément  Ifarot. 

+  MAROT  (Jean),  a\U.  supp.  [Laurens 
Rblin]. 

La  vray  disant  advocate  des  dames. 

Cette  pièce  en  vers  est  insérée  sous  le  nom  de  Jean 
Marot,  dans  le  5«  volume  de  l'édition  des  Œuvres  des 
trois  Marot ,  publiée  par  Lenglel-Dufresnoy  {La  Baye, 
i73i.  in-i3).  Hais  l'édition  originale  (sans  lieu  ni 
date),  petit  in-8.  16  fts,  donne  à  la  fin  un  acrostiche 
qui  lait  connaître  le  nom  de  l'anteur,  et  qui  a  été  sup- 
primé dans  la  réimpression.  («  Manuel  du  Libraire  >.) 


MAROT  (Clément).  M.  (1)  [db  Skibcb]. 

Lettre  de  -^  à  M.  de  ***,  touchant  lar- 
rivée  de  LuUy  aux  Champs-Elysées.  Colo- 
gne, Marteau,  1688,  in-i2. 

+  Cette  satire  contre  Lnlli  pant  en  1688'.  n  en  a 
été  foit  à  Lyon  en  1835  nna  réimpressioo  is-S.  64  p.. 
tirées  à  100exempL;l'averUssement  estsifiiéP.  A.C. 
(Cap).  Anger  n'a  pas  cm  devoir  admettre  eelte  Lettre 
dans  son  édition  des  (Envfes  de  Senecé.  an  Xm.  îb-IS. 

MAROTTE  (Siraéoii),  ps.  [Mers,  dia- 
noine  de  Soissons  et  professeur  d'bébrea 
au  collège  royal,  né  en  1587,  mort  en  1644]. 

On  ne  cite  aucun  ouvrage  imprimé  de  ce 
savant.  (Ver^iaud-Romagnesi,  c  lndica> 
teur  Orléanais,  n) 

MARS  (mademoiselle).  Tune  des  gloires 
de  la    Comédie-Française,    nom   tkéâinl 

!  mademoiselle  Salvetat,  fille  naturelle  de 
eanne-Marguerite  Salvetat  et  de  Jacques- 
Marie  Boutet,  depuis  artiste  dramatique 
,  sous  le  nom  de  Monvel,  morte  le  fO  mais 
1847]. 

I  Ces  renseignements  sont  établis  dans  m  procès  dont 
I  les  journaux  d'avril  1 849  ont  rendu  compte,  et  que  moas 
résumons  ici  d'après  Tun  d'eux. 

Le  tribunal  civil  de  la  Seine  était  saisi  ces  josn 
derniers  d'une  démande  du  héritiers  Salnftat  contre 
M.  Bronner.  flis  naturel  a  bérîUerde  mademoiselle  Man. 
La  célèbre  actrice  avait  été  bapUsée  à  la  paroisse  de 
Saint-Germain-l'Auxerrois,  le  10  février  4719.  sew 
les  noms  d'Anne-Francoise-Hippolyte,  fiUe  dn  sienr 
Jacques-Marie  Boutet,  bourgeois  de  Paris,  et  dn  Jcanne- 
Hargnerite  SalveUt.  son  épouse.  L'avocat  de  M.  Bfooff 
a  produit  un  acte  de  mariage  contracté  à  Stockkatm,  ea 
1786.  entre  BoutetdeMonvel  et  une  demoiselle  Leticke 
de  Gléricourt  II  a  dit  qn'il  y  avait  en,  en  effet,  n 
projet  de  mariage  enUe  le  tragédien  Monvel  et  nadesMî- 
selle  Salvetat,  mais  qn'il  n'avait  pas  été  donaé  s«its  i 
ce  projet  ;  qu'aucun  doute  ne  pouvait  s'élever  à  cet  égard. 
puisque,  à  la  requête  du  01s  de  mademoiselle  Mars,  an 
jugement  avait  rectifié  l'acte  de  naissance  de  in  min. 
et  lui  avait  dit  restituer  la  qualité  d'enfant  naturel  ëe 
la  dame  Salvetat  et  de  Monvel. 

Le  tribunal  a  débouté  les  hériUers  Salvetat  de  lear 
demande. 

4-  La  mère  de  M"*  Mars  avait  adopté  ce  m»  ; 
elle  était  actrice,  et  aprèr  avoir  joué  en  provtaoe,  dk 
parut  sur  le  Tbéàtre  de  la  République.  Les  «  SonvcBtrs 
de  MU*  Mars  »,  publiés  en  185S.  sont  Vœvm  de 
M"«  Roger  de  Beauvoir.  Les  t  MéiKnres  de  H"*  Mars  », 
publiés  par  Roger  de  Beauvoir.  1849,  i  vol.  in-S,  et 
les  <  Confidences  de  U^  Mars  »,  recueiUies  par 
M">*  Roger  de  Beauvoir,  sont  des  productions  aaxi|nelles 
la  célèbre  actrice  n'a  en  aucune  part. 

+  MARS  (Y.  de),  rédacteur  et  gérant 
de  la  a  Revue  des  Deux  Mondes  »  prête- 
nom  pour  les  trois  écrits  suivants  : 

I.  La  Prusse,  la  cour  et  le  cabinet  de 
Berlin  dans  la   question  d'Orient,    par 


I      (i)  Ci.  Marot  est  mort  dans  l'indigence,  en    15U. 
à  50  ans  ;  donc  il  ne  peut  être  Tantenr  d'un  écrit  im- 
I  primé  en  4688. 


i06l 


MARSAY 


MARSEILLE-GIVRY       i062 


M.  Eugàie  Forcade  «  Revue  des  Deux 
Mondes»,  !•'  décembre  1854,  pag.  912- 
960. 

n  a  été  publié,  à  Bruxelles,  m  lépome  à  cet  arti- 
de  :  «  La  Goor  et  le  goovernement  de  Prnise  en  faee 
de  la  coalition  >.  BruxelUê,  KUêêUng,  Schnéeet 
Ciê,  4855.  in-8  de  67  pag. 

II.  Les  Zouaves,  (par  le  prince  Henri- 
Eugène-Philippe-Louis  d'Orlâins,duc  d'Au- 
male).  Ibid.,  15  mars  1855,  p.  1105>1127. 

m.  Les  Chasseurs  à  pied  et  les  nou- 
velles armes  à  feu  (par  le  même).  Ilnd.y 
i^  avril  1855,  pag.  5  à  28. 

Noos  devons  ces  deux  dernières  révélations  an  Conr- 
rier  de  Paris,  de  c  l'Indépendance  belge  >.  par 
y.  Jules  Lecomte,  habitaellement  bien  informé.  Sous 
la  date  da  1 7  avril,  l'antenr  de  ce  feuilleton  dit  : 

«  Les  deox  grands ariicles.  l'an  snrles  «  Zouaves», 
l'antre  sur  les  t  Gbassenrs  ».  publiés  par  la  «  Revue 
des  Deux  Mondes  * .  ont  été  l'événement  littéraire  de  la 
quinzaine.  Le  nom  de  leur  éminent  et  savant  auteur 
n'est  pJns  un  mystère  ponr  personne,  et  celui  du  duc 
d'Anmale  est  dans  tontes  les  bouches.  Autant  le  travail 
s«r  les  «  Zouaves  »  est  brillant,  vif.  amusant,  autant 
celui  sur  les  c  Chasseurs  »  est  profond,  et  dénote  d'é- 
rudition spéciale  chez  le  royal  auteur  de  «  l'Histoire  des 
Condé  *  dont  on  assure  que  le  premier  volume  est 
terminé.  Ces  deux  travaux  militaires  sont  le  digue 
pendant  des  deux  travaux  maritimes  du  prince  de  Join- 
ville.  la  note  sur  «  l'Etat  naval  de  la  France  »,  et  «  l'Es- 
cadre de  la  Méditerranée  ». 

De  son  côté  la  c  Revue  suisse  »,  avril  i8S5. 
p.  318,  dit  :  «  L'article  sur  les  Zouaves,  qui  a  paru 
dans  ToB  des  derniers  numéros  de  la  «  Revue  des 
Deux  Mondes  »,  est  du  duc  d'Aumale  :  aussi  a-fr-on 
fort  remarqué  l'article  et  le  sujet  ». 

MARSAY  (L.  de),  ps.  [Albert-André  de 
La  Fizrliè&b]. 

Auteur  d'articles  dans  la  «  Tribune 
dramatioue  ». 

+  I.  Manuel  de  l'Electeur  constituant. 
1848,  m-12. 

+  n.  Manuel  du  citoyen.  PariSy  1848, 
in-16. 

+  MARS...  (M.)  [Marsolubr  db  Vivs- 

TTÊRSSl. 

Les  Deux  petits  Savoyards,  comédie  en 
un  acte,  mêlée  d'ariettes,  par—,  musique 
de  M.  Dal....  (Dalayrac).  Paris,  Brunet, 
1789,  m-8. 

+  MARS....  DES  y....  [Marsolibr  dbs 

ViVETIBRES]. 

L  Céphise,  ou  l'Erreur  de  l'Esprit,  co- 
médie, par—.  NeuehdteinS4y  in-8. 

II.  La  Confiance  trahie,  comédie  en  un 
acte  et  en  prose,  par  — .  Lyon,  1784,  in^, 
66  pag. 

-{-  MARSEILLAIS  (Un)  [Mathieu  Blanc, 
de  Marseille]. 

La  bienfaisance  de  Louis  XVI,  vo  leis 
festos  de  la  palt^  dralone  lyrique  en  2  actes 


et  en  vers,  mêlé  de  (rançois  et  de  proven- 
çal, composé  à  l'occasion  de  la  paix  glo- 
rieuse de  1783...  avec  des  notes...,  par—. 
Marseilles,  1783,  in-8,  x  et  62  p. 
Réimpr.  en  i814,  in-8.  G.  H. 

MARSEILLAIS  (Un),  aiU,  dég.  [le  mar- 
quis de  Montgrand,  maire  de  Marseille]. 

Lettre  au  maréchal  Masséna.  Marseille, 
Ricard.  1816,  in-8  de  36  pag. 

C'est  nue  réplique  à  un  Mémoire  justificatif  publié 
par  le  maréchal  à  l'occasion  d'une  dénonciation  contre 
lui.  faite  à  la  Chambre,  en  1815.  par  le  parti  de  l'an- 
cien régime. 

Le  mémoire  du  maréchal  avait  été  publié  sous  ce 
titre  :  c  Mémoire  sur  les  événements  qui  ont  eu  lieu  en 
Provence  pendant  les  mois  de  mars  et  d'avril  1815.  » 
suivi  de  pièces  Justificatives  et  d'une  carte  géographique. 
IM  et  S*  édit.  Parts,  de  l'impr.  de  Fain,  in>8,  96 
pages.— La  première  édition  ne  Ait  pas  destinée  au  com- 
merce. 

La  c  Lettre  d'un  Marseillais  »  ne  Ait  pas  la  seule 
pièce  publiée  contre  le  maréchal  par  le  parti  de  l'ancien 
régime.  Noos  connaissons  encore  : 

1»  «  Réponse  des  Marseillais  an  Mémoire  prétends 
justificatif  de  M.  le  maréchal  de  Masséna».  Jfarseiile, 
de  l'impr,  de  DuMé,  1816.  in^.  140  pages. 

99  «  Première,  seconde  et  dernière  Massénaire,  ser- 
vant de  réplique  au  Mémoire  justificatif  du  prince  d'Ess- 
ling.  maréchal  Masséna.  Paris,  de  Viminr.  de  Ricard, 
1816.  2  parties  in-8.— Nous  ne  connaissons  que  la  se- 
conde et  dernière  «  Massénaire  ».  formant  59  pages. 

MARSEILLE^VRY  (le  comte  de)  (1). 

I.  Bruxelles  et  la  Belgique  à  proTOS  des 
fêtes  de  septembre  1848.  (Poëme).  BruxeU 
les,  C.  Mumtardt,  1849,  in-8  de  16  pag. 

n.  Le  Premier  roi  des  Belles,  poëme 
historique,  dédié  à  la  garde  civique  et  à 
Tarmée.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1849, 
in-8  de  32  pag. 

MARSEELLE-CIVRY  (madame  la  com- 
tesse de],  femme  du  précédent. 

Le  Salon  belge,  journal  des  dames  et  des 
demoiselles,  publié  sous  la  direction  de 
madame  la  comtesse  de  ~.  Première  an- 
née, 1849.  Bruxelles,  C.  Muquardt,  1849, 
12  numéros  de  32  pages  in-8  avec  lithogr., 
gravures  de  modes  et  modèles. 

•4-  La  note  de  M.  de  Reiffenberg  n'est  pas  exacte  : 
le  nom  et  le  titre  de  comte  de  MarseUIe-Civry  sont  une 
double  usurpation;  le  nom  véritable  est  Eugène  Golltn.  et 
le  père  s'appelait  Pierre  GoUin;  celui-ci  a  exercé  long- 


(1)  On  prétend  que  c'est  le  nom  de  sa  mère,  qui 
épousa  un  médecin  appelé  Rertrand,  dont  elle  est 
veuve,  et  qui  donna  le  jour  à  monsieur  le  comte.  Il  a 
épousé  une  jeune  dame  qui  se  fait  appeler  Son  AUeue 
royale  la  princetse  WOhelmine  de  Brunswick, 
et  qui  est  fille  d'une  actrice  de  Londres.  Ces  jeunes 
gens,  d'ailleurs  fort  estimables,  publièrent  à  Rruxelles. 
(A  ils  se  sont  réftigiés  après  février  1848,  le  c  Salon 
belge,  journal  des  dames  et  des  demoiselles  »  (men- 
suel), gr.  in-8  à  t  col.,  flg.  Db  R«. 


1063 


MARSIUUS  BRCNCR 


MARTIAL 


1064 


temps  U  profeuion  de  libraire  et  non  celle  de  méde- 
cin. —  (Voir  le  «  Balletia  da  bibliophile  *,  1850. 
p.  705). 

MARSIUUS  BRUNCK,  docteur  en  philo- 
sophie de  l'Université  de  Heidelberg,  aut. 
sup.  [le  baron  Fr.-Aug.-Fréd.-Thom.  de 
Reipfenbeeg]. 

Le  Dimanche,  récits  de-7,  recueillis  par 
le  baron  de  Reiffenberg.  Bruxelles,  Hauman 
et  Cie,  1834,  2  vol.  in-18.  —  Le  Lundi, 
nouveaux  récits  de  ->.  Bruxelles,  les  mê- 
mes, 1835,  in-18. 

-f-  C'est  un  recaeil  de  nooTelles,  de  légendes  et  de 
dissertaUons  intéressantes.  Il  contient  une  foale  de  re- 
cherches sur  des  coriosilés  historiques  et  littéraires. 
Dans  le  tome  deuxième  se  trouve  nn  travail  sur  Tbis- 
toire  de  la  mnsiqne  aux  Pays-Bas. 

MARSILLY  (Paul-Antoine  de),  trad.  ps. 
[Louis-Isaac  Le  Maistre  de  Sacy,  Nicolas 
Fontaine  et  Fabbé  Prévost,  chanoine  de 
Melunj  (1). 

I.  Homélies,  ou  Sermons  de  saint  Jean- 
Chrysostome  sur  l'évangile  de  saint  Ma- 
thieu, traduites  du  grec  (par  le  Maître  de 
Sacy  et  Nie.  Fontaine).  Paris,  1665,  3  vol. 
in-4;  1693, 3  voL  in-8. 

II.  Abrégé  de  saint  Jean-Chrysostome, 
sur  le  Nouveau  Testament  (par  Le  Maistre 
de  Sacy  et  Nie.  Fontaine),  avec  le  texte  du 
Nouveau  Testament,  de  la  traduction  de 
Mons.  Paris,  P.  Le  Petit,  1670,2  vol.  in-8. 

III.  De  rimitation  de  J.-C,  traduction 
nouvelle  (par  l'abbé  Prévost,  chanoine  de 
Melun). Paris,  André Pralard,  1694, inl2 ; 
1706,  pet.  in-12. 

L'abbé  de  Saint-Léger  a  trouvé  le  nom  de  Prévost 

écrit  par  un  contemporain  sur  l'ouvrage  de  Jacques 

Boilean  intitulé  :   c  Marcelli  Ancyrani  dtsquisitiones 

due  de  residentià  canonicorum,  etc.  ».  Paris,  1605. 

A.  A.  B-r. 

IV.  Le  Pastoral  de  saint  Grégoire  le 
Grand,  du  ministère  et  des  devoirs  des 
pasteurs,  traduclion  nouvelle  (par  Tabbé 
Prévost).  Paris,  Pralard,  1694,  et  Paris, 
Savoye,  1739,  in-li. 

MARTANGES  (de),  nom  nobiliaire  [Bon- 
net DE  Martanges]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
c  France  littéraire  »,  à  Martanges.  ' 

MARTEL,/)*.  [L.-Stan.  Fréron  fils]. 
L'Orateur  du  peuple.  In-8. 
Ce  Journal   commença  vers   le  mois   de  décembre 
4789.  et  a  été  conUnné  Jusqu'au  n»  i5  du  t.  VU. 


-f-  H)  Sous  ce  nom.  Qnérard  a  gronpé  les  n»  i59, 
836S.  8544  et  13895  de  la  S*  édition  du  «  Dictionn. 
des  Anonymes  > ,  mais  il  n'a  pas  reproduit  la  longue 
note  placée  par  A.  A.  Barbier  à  la  suite  de  son  no  459, 
et  tirée  de  sa  «  Dissertalion  sur  soiiante  traductions 
françaises  de  l'Imitation  1.  01.  B. 


ff  I  L'auteur,  ayant  été  décrété  de  prise  de  corps  par  sait« 
ide  la  (kmeuse  journée  du  t7  juillet  t791.  fut  obligé 
de  se  cacber.  Alors  la  rédaction  de  «m  jonriial  fitcaa- 
J  flée  à  M.  Jean-Bapliste  LABENsm.  qui  n*a  cessé  d'y 
travailler  qu'an  n*  18  du  t.  XIV.  Quelque  temps  après 
la  mort  de  Robespierre,  Préroa  reprit  son  journal. 
qu'il  cota  t.  VU,  ayant  ainsi  l'air  de  désavoeer  ce  qu'a- 
vait fait  son  continuateur.  Cette  reprise  z  cessé  ntc 
les  premiers  numéros  du  U  VIU.  On  altribae  à  M.  Dcs- 
8AULT  la  presque  totalité  des  articles  qui  lacomposaL 
A.  A.  B— r. 
4-  Voir  U  «  Bibiiograpbie  de  U  Presse  franfaise  1. 
par  M.  Hatin.  1866.  p.  183.  C'est  moins  nn  joursal 
qu'un  pampblet  périodique  ;  le  contenu  des  premiers 
numéros  montre  qu'il  n'a  pu  voir  le  jour  avant  U  pre- 
mière quinaaine  de  mai  1790.  Descbiens  s'est  étendu 
longuement  et  peut-être  un  peu  oiscnseneiit  sur  b  bi- 
bliographie de  cette  feuille.  Le  style  da  Fréron  pousse 
au  pins  haut  degré  la  boursouflure  et  U  dédamatrae. 
I  Ajoutes  que  l'Orateur  du  peuple  n'est  rempli  i 
toutes  les  pages  que  de  dénoncialioBS.  qu'il  ne  parle 
que  de  complots,  que  de  massacres  pn^^ésparks 
aristocrates,  qu'il  ne  voit  partout  que  des  traîtres  et 
des  moucbards,  et  vous  compreodres  le  succès  qu'il 
obtint  dans  les  masses  «.Voir  anssi  «  IHîstoire  de  la 
presse  s.  par  M.  Hatin.  t.  VI  etsniv. 

4-  MÂRTELLY  [Honoré-Antoine  Hi- 
chaud]. 

Cet  acteur,  célèbre  en  son  temps  (17Si-4817).  n'est 
plus  connu  que  par  les  w  Deux  Pignros  »,  pièce  Joare 
en  1790.  et  dirigée  conue  Beaumarchais. 

La  »  France  littéraire  >  indique  ses  divers  onvra^rs. 
Voir  aussi  la  notice  insérée  dans  la  «  Suite  du  Ré- 
pertoire du  Théâtre  fr^s  >,  t.  XLFV.  G.  M. 

-f-  MARTHERAY  (César)  [César  Ciiar- 
MOT,  praticien-notaire,  à  Jussy]. 

Articles  de  voyage,  Variations  sentimen- 
tales, â'édit.  Genève,  1860,  in-8. 

Prose  et  poésie.  La  première  édiiioo  a  pan  m  185» 
avec  quelque  différence  dans  le  titre. 

-4- MARTIAL  [Jules  Denisbt,  né  à  Reims 

en  1827]. 

n  a  collaboré  au  1  Gaulois  >  dès  les  premiers  nu- 
méros de  ce  journal  sous  son  vrai  nom  et  sons  les 
pseudonymes  0.  Brenn  et  Martial. 

H-  MARTIAL  [Adolphe-Martial  Potk- 
MONT,  aquarelliste  et  graveur]. 

M.  Potémont  a  souvent  exposé  sons  son  véritable 
nom  aox  salons  annuels  ;  il  a  signé  la  plupart  des  easx- 
fortes  publiées  par  MM.  CadarteiLnquet,  A. -P.  MatuL 
C'est  sous  ce  nom  qu'il  a  exécuté  a  publié  : 

L  Lettre  sur  le  Salon  de  1866.  Cadart  et 
Luquet,  1866.  In-8  orné  de  planches  à  leau- 
forte  et  d'un  texte  entièrement  ^ravé. 

II.  Lettre  sur  la  gravure  à  Teau-forte. 
Cadart  et  Luquet,  1866,  in-8. 

III.  Trois  Tableaux  de  F.  Boucher.  Ca- 
dart  et  Luquet,  Id.,  gr.  in-4,  8  pag. 

Texie  par  MM.  W.  Bnrger,  Cbampfleuiy  et  Ca^snean. 
La  préface  et  les  planches  sont  signées  :  A. -P.  Maniai. 

Enfin  M.  Potémont  signe  de  ce  nom  la  dnwiique 
gravée  qui  accompagne  chaque  livraison  de  «  llllutn- 
tion  nouvelle  ».  M.  T. 


i065 


harugnac 


MARTIN 


1066 


MâRTIGNAC  (de),  nom  nobiliaire  [Algay 
DE  Martignac,  Tun  des  ministres  les  plus 
distingués  du  règne  de  Charles  X]. 

Esope  chez  Xantus,  comédie-vaudeville 
en  un  acte.  Paris,  au  magasin  de  pièces  de 
théâtre.  1801,  in-S. 

Cette  pièce  n'est  point  de  11.  de  Martignac,  quoiqu'il 
f&t  dans  le  cas  delà  foire,  et  qu'il  en  ait  fait  ane  antre 
treiie  ans  pins  tard.  Il  avait  élé  presque  obligé  de 
donner  son  nom  à  «  Esope  ches  Xantus  »,  qoe  son  an- 
leur  avait  abandonné  immédiatement  après  sa  réception 
au  théâtre,  par  suite  d'un  départ  précipité  de  Paris. 
Le  véritable  auteur  de  cette  pièce  est  G-.P.  TARBimB 
ni  Laval,  ancien  collègue  de  Napoléon  à  l'école  de 
Brienne.  plus  tard  ingénieur  du  roi.  U  avait  voulu 
mettre  sur  la  scène  française  les  mœurs  domestiques  des 
Grecs.  Nous  tenons  ces  détails  de  M.  Tarenne  de  Laval 
loi-mème,  qui  n'a  Jamais  songé  à  réclamer  la  paternité 
de  sa  pièce. 

L'anleur  c  d'Esope  chez  Xantus  »  entra  dans  les 
ordres  à  un  âge  avancé,  fut  nommé  auménier  des  cara- 
biniers de  la  garde  sons  Charles  X.  et  est  mort  prêtre 
hsbitaé  de  Saint-Louis  en  l'Ile,  le  7  Juin  1847. 

+  MARTIN  (lan),  plagiaire, 

I.  Architecture,  ou  Art  de  bien  bastir,  de 
M.  Vitruve,  mis  de  latin  en  françois  par—. 
Paris,  J.  Gazeau,  1547,  petit  in-folio. 

Du  bibliographe  des  plus  Instruits.  M.  P.  Des- 
champs, observe  dans  une  lettre  insérée  au  «  Bulletin  du 
bouquiniste  •  (n»  du  i5  juillet  1869,  p.  371),  que 
Abd  FooUon.  dans  l'avis  au  lecteur  placé  en  tète  de 
Mn  «  Usage  et  description  de.l'holomètre  »,  édition 
de  1555,  in-4  (inconnue  à  l'auteur  du  «  Manuel  du 
Libraire  «  qui  ne  cite  que  celle  de  1561),  se  plaint  de 
ce  que  sa  traduction  de  Vitruve  lui  a  été  dérobée  et 
imprimée  sous  le  nom  du  voleur.  Voici  le  passage  : 

f  J'ay  craint  aussi  que  quelqu'un  ne  m'en  (ist 
comme  par  cy  devant  m'a  foit  un  antre  qui,  aprei 
Bi'estre  tant  fié  en  luy  que  Iny  communiquer  la  tra* 
dnclion  françoise  de  Vitruve,  et  luy  avoir  foit  part  du 
labeur  que  J'avoys  pris  pour  sçavoir  user  en  icelle  des 
propres  mots  desquels  ordinairement  usent  les  maçons 
et  autres  ouvriers ,  chacun  en  son  art  et  ouvrage ,  me 
list  soustraire  par  l'imprimeur  qui  lors  m'avoit  mis 
en  besoogne  les  huit  premiers  livres  dudit  Vitruve. 
soubz  faintise  d'une  entière  amitié  :  tellement  que  je 
fns  frustré  par  l'nn  de  l'honneur  et  par  l'autre  du  sa- 
laire que  mon  labeur  pouvoit  mériter  ». 

II.  Hypnerotomachie,  ou  Discours  du 
songe  de  Polipbile  •  déduisant  comme 
Amour  le  combat,  etc.,  trad.  de  Tital.  et 
rais  en  lumière  par—.  Paris,  1546,  in-fol., 
figures. 

Martin  fut  simplement  l'éditeur  de  ce  livre  célèbre 
(voy.  le  f  Man.  »,  t.  IV,  col.  778)  ;  le  traducteur  éUit 
on  chevalier  de  Malte,  et,  selon  Gicognara,  le  cardinal 
Lénoocûur.  Au  reste,  Jean  Martin  était  coutnmier  de  ce 
genre  de  supercherie.  Voy.  l'article  précédent.    G.  M. 

MARTIN  (J.)  (1),  aut.  dég.  [J.-Martin 
Bakouillet]. 


(1)  Le  nom  de  Martin  est  si  répandu  que.  pour  se 
disiïDgoer  les  uns  des  autres,  beaucoup  de  personnes 
qni  le  portent  ont  été  obligées  d'y  ajouter  des  snperfé- 


Avec  Cuvelier  de  Trie  :  le  Faux  ami, 
comédie  en  un  acte  et  en  vers.  Paris, 
Barba,  1810,  in-8. 

Barouillet  est  encore  auteur  de  trois  ou  quatre  autres 
pièces  composées  en  société  du  même  collaborateur,  mais 
elles  portent  son  véritable  nom. 

+  MARTIN  (Aimé)  [Maurice  Simonbt]. 

Il  fit  la  plupart  des  vers  des  «  Lettres  à  Sophie  >, 
publiées  par  Aimé  Martin.  —  et  fût  fort  surpris  de  ne 
pas,  par  cette  raison,  voir  son  nom  sur  le  livre,  lors 
de  la  lr«  édition.  .(Note  de  M.  Pericaud.) 

MARTIN  (Ch.-J.-M.)  F  Charles-Jean- 
Marie  Lucas,  membre  de  rlnstitut,  né  en 
1805]. 

Des  articles  de  journaux,  particulière- 
ment dans  la  «  Presse  ». 

4-  MARTIN  (Alex.)  [Philippe  Bridel]. 

L'Ermite  en  Suisse.  Paris,  18:24-30,4  v. 
in-12. 

Une  grande  partie  de  ces  i  volumes  est  une  simple 
copie  des  ouvrages  de  Ph.  Bridel.  Voir  la  «  France 
liUéraire  »,  t.  XI.  p.  70.  • 

-h  MARTIN,  né  à  Tours  en  1822. 

Le  Poëte  déchu,  ou  Lamartine.  Paris, 
1840,  in-4,  2  pag. 

Pièce  de  vers  revendiquée  par  M.  le  professenr 
Dubois.  («  Littérature  française  contemporaine  », 
VI,  305). 

-+-  MARTIN  (P.-J.)  [A.-L.L.  Jour- 
danI. 

Nouveau  Manuel  de  médecine  vétéri- 
naire homéopathique,  traduit  de  l'alle- 
mand de  F.-A.  Gunther.  Paris,  1846, 
in-8. 

+  MARTIN,  ps.  [Félix  Bovis,  peintre  à 
Bruxelles]. 

Il  a  fourni  à  «  l'Annulaire  agathopédique  et  saucial  » 
{Bruxelles,  1850.  in-8)  les  pièces  suivantes  :  «  Eloge 
du  cochon  «  (chanson)  ;  —  «  Cours  d'agathopédie  bibli- 
que *  (chanson)  ;  —  «  Le  Cœur  »  de  BoufHers  (chan- 
son) ;  c  La  Bagatelle  >  (chanson),  dédiées  à  mon  ami 
Schayes,  conservateur  des  objets  de  l'Etat;  —  «  Les 
Femmes  de  la  Bible  ».  Extrait  d'un  ouvrage  inédit 
trouvé,  en  1848.  dans  les  fouilles  bites  à  Venise  (chan- 
son) ;  —  Le  Cordon  sanitaire  »  (chanson  politique),  i 

-h  MARTIN  [Hetzel]. 

On  attribue  à  ce  libraire-éditeur,  qui  est  en  même 
temps  un  écrivain  ingénieux,  divers  ouvrages  publiés 
sous  ce  pseudonyme  ;  M.  L.  J.  Larcher  a  pris  part  à 
quelques-unes  de  ces  productions,  notamment  anx  trois 
premières. 

L  Les  Femmes  jugées  par  les  méchantes 
langues.  Paris,  1^8,  in-12. 


tations.  Signaler  toutes  ces 'adjonctions  serait  long  et 
^ans  utilité.  Nous  ne  citerons  qu'un  seul  exemple  entre 
tant  d'autres.  Deux  frères  Martin  exercent  dans  ce  mo- 

i  ment  la  médecine  à  Paris  :  l'un  se  fait  appeler  Martin- 

■  Baron  et  l'antre  Martin-Solon. 


i067 


BfARTIN 


HÀRVIELLES 


1068 


II.  Les  Femmes  peintes  par  elleMntoes. 
Paris»  1858,  in-i2. 

III.  Le  Mal  que  les  poètes  ont  dit  des 
femmes.  Paris,  1860,  in-12. 

II.  L'Esprit  de  tout  le  Monde.  Paris, 
1859,  in-12. 

y.  Les  Bonnes  bêtises  du  temps  nou- 
veau et  du  temps  passé.  Paris,  1859, 
in--12. 

-h  Dans  une  note  mu..  Qnérard  attriboe  ce  volmne 
à  Philibert  Andebrand. 

VI.  La  Morale  universelle;  les  Mora- 
listes italiens.  1859;  les  Moralistes  espa- 
gnols, 1860,  in-12. 

VU.  Les  petites  Tribulations  de  la  vie 
humaine.  Paris,  1858,  in-12. 

-h  MARTIN  (Eusèbe)  [Henri  MorblI. 
Diverres  brochures»  notamment  «Isa- 
belle, reine,  à  Paris  »,  1868.  in-8. 

4-  MARTIN  (Eusèbe)   FC-J.  Cairon, 
connu  sous  le  nom  de  Jules  Nohiac]. 
Des  articles  de  journaux. 

4-  MARTIN  DE  MOUSSY  [Martin,  né  à 
Moussy  (Seine-et-Marne),  en  1810]. 

I.  Description  géographique  et  statis- 
tique de  la  Confédération  Argentine.  Pa- 
ris. F.  Didot,  1860-64,  3  vol.  in-8  et 
atlas. 

II.  Mémoire  historique  sur  la  décadence 
et  la  ruine  des  missions  des  Jésuites  dans 
le  bassin  de  la  Plata.  Paris,  Douniol,  1865, 
in-8,  ±  cartes. 

Médecin  et  Toyageor  aoui  intrépide  qu'intelligent, 
M.  Martin  est  moit  en  4869. 

MARTINELLL  aut,  fictif  d'un  nouveau 
Dictionnaire  de  poche  français-italien,  etc., 
abrégé  de  celui  d'Alberti,  plusieurs  fois 
réimprimé  depuis  la  fln  du  xviii*  siècle. 
(Voyez  la  «  France  littéraire  »,  à  Marti- 

NBLLl). 

Le  libraire  poesesienr  d'an  mannscrit,  M.  Bosiange 
père,  n'y  voyant  point  de  nom  d'auteur,  et  voaiant  en 
mettre  nn,  trouva  plaisant  de  lui  donner  l'an  des  tiens, 
et  de  Martin  il  forma  MartinelU. 

MARTINEY  (Léon),  ps.  [Victor  Le- 
FLOGQ,  l'un  des  rédacteurs  du  «  Journal  du 
Notariat  »!. 

I.  Une  Coquette.  Paris,  Hipp.  Souverain, 
1836,  in-8,  avec  une  gravure. 

II.  La  Mort  du  duc  d'Orléans  (13  juillet 
1842).  dithyrambe.  Paris,  Pinard,  1842, 
in-8  de  16  pag. 

m.  Caboche,  ou  le  Peuple  sous  Char- 
les VI,  poëme  tragique  en  cinq  actes,  avec 
prologue  ;  suivi  d'Etudes  historiques  sur 
le  règne  de  Charles  VI,  sur  les  mœurs, 
les  coutumes,  les  usages,  etc.,  et  sur  les 
actions  du  peuple  de  1793,  rapprochées 


des  actions  du  peuple  du  xv*  siède.  Paris, 
Potelet,  1842,  in-8. 

BfARTINI,  ps.  [J.-P.-E.  ScHWiATZE5- 
DORF,  célèbre  compositeur  allemand,  mort 
le  14  février  1816.  U  était  ^é  à  Paris  de- 
puis 1764]. 

+  n  a  laisaé  on  (rud  nombre  ^cipint,  des  mer- 
cetox  de  mnsk|ne  înstrameBtale  el  d'importuts  eavia- 
ges  didacUqoes.  Voir  rartide  qne  M.  Deone-Banm  tai 
a  consacré  dus  la  «  Nouvelle  Biographie  géoénic  », 
t.  XXXIV. 

-h  MARTINI  (Pietro),  éditeur  de  textes 
supposés. 

Cet  éaivain  a  pnMié  des  t  Pergamene  eodid  e  fafli 
cartaoei  dî  Arboiea,  raceolU  ed  iUnstnU  *  (Ca«ljtri . 
i  863-64.  in-4).  Il  y  donne  ane  loofM  série  d'acte 
et  de  pitees  en  languesarde  ;  la  plttsandeaneest  me  lettre 
pastorale  de  Tan  740  ;  on  trouve  poor  le  vm*  siède  m 
fragment  de  dironiqne,  par  nn  Sarde  qni  avùt  élé  pri- 
sonnier en  Palestine,  et  des  vws  de  Gililiao  Corca 
d'OUolai.  Une  portion  de  ces  documents  est  repradnjtf 
dans  l'onvrage  de  M.  Angnste  Boollier  :  c  Le  dialecte 
et  les  chants  populaires  de  la  SanUigne  «.  IS64, 
in-8.  Tontes  ces  pièces  sont  des  sappositioas  BâlaÉreites 
et  d'une  évidente  bnsselé.  Voir  vue  Icttie  de  M.  Pal 
Meyer,  insérée  dans  la  «  CorrespoodaBce  littéraire  >, 
t.  Vm,  p.  S64-S68;  resterait  à  savoir  si  M.  Martiu 
s'est  amusé  à  fabriquer  lui-même  ces  dorannents  m 
8*il  a  élé  la  dupe  d'un  faussaire. 

Observons  que  M.  Amédée  Roux  a  présenté,  dans  le 
même  journal,  une  apologie  de  M.  Hartiiii,  etfue 
M.  P.  Meyer  a  répliqué  immédiatement  en  anintenant 
ses  assertions  {tfi  du  25  octobre  1864). 

+  MARTRILLE  (Jean  de  la]  [Aldde  Du- 
solibr]. 
Des  articles  de  journaux. 

+  MARTYR  (PIERRE)  (Pierre  BlARm 
d*Anghibra]. 

Extrait  ou  Recueil  des  Isles  nonv^dle- 
ment  trouvées  en  la  gran  mer  ooéane. 
faicten  latin  par—,  de  Millan,  et  translaté 
en  languaige  françoys.  Paris,  Simon  de 
Collines  (lS&3â),  in-i. 

Cet  éerivain,  dont  les  ouvrages  relatifa  à  la  décou- 
verte de  l'Amérique  sont  ujonrd'hui  fort  recbertkés.  a 
élé  habituellement  désigné  sons  le  nom  de  Miartyr  m 
Martyre,  comme  si  c'était  son  nom  propre  ;  de  fUt,  c'est 
nn  prénom.  Pierre  Martyr,  nom  sous  lequel  l'Eglise 
célèbre,  le  29  avril ,  la  fêle  d'un  religieux  doninicaie 
qui  fut  massacré  par  des  bérétiques.  Les  ouvnges  latios 
portent  le  nom  de  Petrus  Martyr  Anglerius. 

MARVIELLES  (de),  chevalier  de  l'ordre 
de  Saint-Louis,  ps.  [l'abbé  Claude  de  Ma- 
ROLLBs,  ex'jésuite]. 

Mélanges  et  Fragments  poétiques,  eo 
François  et  en  latin  (publiés  par  Tabbé  de 
Grilleroont,  prieur  de  Noizai).  Paris^  Ber- 
ton,  1777,  in-12. 

Suivant  ane  note  manuscrite  de  Tabbé  de  Saint-Lé- 
ger, le  nom  de  '  Marvielles  »  est  nn  masque  dont  s'est 
couvert  l'abbé  Glande  db  Marollis,  ei-jésoite.  et 
pelit-neven  du  fécond  traducteur  de  ee  nom.  abbé  de 
Villeloin.  Glande  de  MaroUes.  igonle  Tabbé  àt  Saint- 


MARYILLE 


MÀSSIEU 


i070 


U^.  mort  à  Puis  le  15  nui  i79i,  Ivùlé  dam  ton 
Ht.  ob  il  mit  U  nanniiie  htbitade  de  lira  avant  que 
de  t'endormir,  a  |Nrêdt6  arec  loocès.  Sea  aeraums,  inn- 
prinéi  i  Pcrit,  chê%  Crofart,  en  1786,  S  vol.iii-13. 
Mot  eatiflBés. 

LesaitevBda  «  Dictionnaire  historique  >  de  Caen 
et  Lyon  ont  inséré  dans  leurs  éditions  de  1719,  1786, 
1789  et  1804.  nn  article  de  M.  de  Marrielles,  qui 
lenr  a  été  comnnntqné. 

L'ex-jésalte  Feller  n'a  pas  mis  cet  article  dans  les 
deox  éditions  dn  ■  Dictionnaire  historique  *  qn'il  a 
publiées  à  Liège  en  1781  et' en  1797.  Cette  suppres- 
lion  me  Mi  regarder  comme  vraie  Tanecdote  rapportée 
par  l'abbé  de  Saint-Léger.  Cependant  la  lecture  des 
f  Mélanges  »  me  porte  à  croire  que  M.  de  Marrielles 
n'est  pas  tout  à  ciit  un  être  imaginaire.  Une  note  de 
la  page  38  nous  apprend  que  la  chanson  par  laquelle 
cette  page  commence  a  été  insérée  dans  un  «  Mercure  * 
de  l'année  1735.  Le  P.  de  Marolles  devait  être  bien 
jeune  i  cette  époque.  D'un  autre  o6té,  à  la  page  133, 
le  P.  de  liarolles  est  désigné  par  les  leUres  initiales  de 
son  nom  et  de  sa  profession,  comme  l'auteur  des  deux 
pièces,  l'nne  ftan^ise  et  l'antre  latine,  qui  terminent 
le  volume.  A.  A.  B— r. 

MARYILLE  (Philippe  de),  ps.  [LAtang, 
frère  da  lieutenant-général  de  ce  nom, 
longtemps  employé  au  ministère  des  tra- 
vaux publics  (1)]. 

L  Etienne,  ou  TEchelIe  du  mal  ;  mœurs 
du  xm^  siècle.  Paris,  Roux,  1839,  â  vol. 
in-8. 

U.  Avec  M.  Auguste  Lefranc  :  Si  nos 
femmes  savaient  !  comédie-vaudeville  en 
un  acte.  Reprtontée  sur  le  théâtre  des 
Variétés,  le  21  décembre  1840.  Parisy 
Henriot,  1840,  in-8. 

Formant  le  n^  147  du  c  Répertoire  dramatique  >. 

in.  Suzanne  deCroissy,  comédie-vau- 
deville en  un  acte.  Représentée  sur  le 
théâtre  du  Gymnase  dramatique,  le  30  no- 
vembre 1847.  Paris,  Tresse,  1847,  1848, 
in-8. 

Faisant  partie  de  la  «  France  dramaUqne  au  xix« 


+  IV*  Monsieur  Alfred  et  Madame 
Élise.  Paris,  1849,  in-8. 

H-  y.  Les  Pupilles  de  dame  Charlotte, 
vaud.  en  un  acte.  Pam,  1850,  in-8. 

+  VI.  Avec  M.  Lefranc  :  Allons  battre 
ma  femme,  com.-vaud.  en  un  acte.  Paris, 
1851,  i&d8. 

+MARY  pp"  Qu^NAULT  DES  Rivières, 
née  Alina  Roger]. 

I.  Deux  Voies.  Nîmes,  1861.  in-12  ;  sec. 
édit.,  1863. 

n.  L'Orpheline  de  Dieu.  Nîmes,  1861, 
in-12. 


(1)  H.  Goiaet,  dans  sa  table  générale  du  Catalogue 
de  la  Bibliothèque  dramatique  de  M.  de  Soleinne,  a 
voulu  voir  dans  le  nom  de  Harrille  le  véritable  nom 
de  M.  Lonis-Emmannel  Gonsalès. 


m.    Pauvre  Jacques.   Toumay,  1861, 
in-12. 
IV.  Immolation.  Nimes,  1861,  in-lî. 

+  MARY  DE  TRESSERVE  (le  vicomte) 

[M"*    SOLMS].l 

Le  Mariage ,  ou  TAvenir  du  Portugal, 
par—.  Paris,  1862,  in-2. 

MARY  LAFON,  de  Montauban,  né  le 
26  mai  1812. 

Histoire  politique,  religieuse  et  littéraire 
du  midi  de  la  France.  Paris,  Maffre-Capin, 
1841-44, 4  vol.  in^. 

Un  fragment  asseï  considérable  de  ce  livre  a  été 
imprimé  à  part  sous  ce  titre  : 

«  Tablean  historique  et  comparatif  de  la  langue 
parlée  dans  le  midi  de  la  France,  et  connue  sons  le  nom 
de  langue  romano-provençale  >.  Paria,  René,  1841, 
io-S  de  56  pages.  —   Autre  édition,  sous  ce  titre  : 

«  Tftbleau  historique  et  littéraire  » Paris.  Mafre- 

Otpin,  184S.  inlS  de  34S  pages.         , 

Or.  il  a  été  démontré  que  ce  fragment  n'était  que  la 
réimpression  textuelle  de  la  <  Bibliographie  des  patois  > , 
de  M.  Pierquin  de  Gemblonx. 

Il  existe  dans  les  archives  de  la  Société  des  gens  de 
lettres  un  rapport  snr  le  plagiat  de  M.  Mary-Lafon,  et 
nn  jugement  le  condamna  à  300  fr. 

Mary-Lafon  n'en  a  pas  moins  réclamé  le  prix  Gobert 
pour  son  «  Histoire  dn  Midi  »  dans  une  leUre  à 
IL  Gnigniant,  préatdent  de  l'Académie  des  inscrip- 
tions et  beUes-leUres.  Paris,  d$  Vitnpr,  de  Duver- 
ger,  1844,  in-8  de  S4  pages. 

-f-  MAS.  DE  MARAN  [Léon  Massbnbt 
DE  MarancourtI. 

La  Rouge  et  Ta  Noire,  Banque  de  Jeux. 
Paris,  1858,  in-12;  1864,  in-12. 

MASERS  DE  LATUDE.  Voy.  LATDDE. 

MASSAUA  DE  SANGTO  LUPO  (Alexius 
à),  p«.  (Cl.  Salmasius]. 

Diatriba  de  mutuo,  non  esse  alienatio- 
nem  adversùs  Goprianum  quemdam  juris 
doctorem  (Gyprianum  Regnerum,  Juris- 
consultum  Batavum).  Lugauni  Batavorum, 
1640,  in-8. 

MASSEVILLE  (de)  nom  nobiliaire  [Louis 
Lbvavasseur  de  Massbville]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Masseville. 

MASSEY  DE  TYRONE  (P.),  avocat  à  la 
cour  roy.,  apocr,  [Pellet,  d  Epinal]. 

Les  Deux  écoles,  ou  Essais  satiriques 
sur  quelques  illustres  modernes.  Paris, 
Thoisnier^Desplaces,  1829,  in-18. 

Pellet  avait  confié  le  manuscrit  de  cet  ouvrage  à 
Masa^y  de  Tyrone  lors  d'un  séjour  que  ce  dernier  fit  à 
Epinal  :  il  devait  s'enquérir  à  Paris  d'un  éditeur  ;  mais 
notre  avocat  trouva  plus  convenable  de  s'en  emparer,  et 
de  le  publier  sous  son  nom.  enlevant  ainsi  gloire  et 
profit  au  véritable  auteur.  Il  y  a  eu  procès  à  ce  sujet. 

MASSIEU  (madame  de],  ps.  [Mademoi- 


1071 


MASSILLAN 


BiATAGRABOLISEUR       1072 


selle  Victoire  BIassiette,  depuis  madame 
Chirat]. 

La  Vraie  politesse,  à  l'usage  des  maisons 
d'éducation.  Paris,  Sagnier  et  Bray,  1846, 
in-18. 

Cette  dame  a  publié  vers  U  même  époque,  sans  y 
mettre  aocim  nom,  quelques  opuscules  ascétiques,  tels 
que  les  «  Litanies  de  la  Sainte-Vierge  ».  1 8  pages  in-i 8 . 
avec  encadrement  de  vignettes;  les  «  Litanies  du 
saint  nom  de  Jésus,  méditées  devant  le  très-saint  Sacre- 
ment *  ;  dédiées  anx  associés  de  l'adoration  perpétuelle. 
In- 18  de  88  pages,  avec  encadrement  de  vignettes  ; 
<  Prière  à  Notre-Dame  d'Espérance  i.  etc« 

MASSILLAN  (de),  nom  seign,  [Mathby 

DB  MaSSILLAN]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Matuev  de  Mas- 

SILLAN. 

MASSILLON  (J.-R.),  évoque  de  Cler- 
mont.  Ouvrages  qui  lut  soni  faussement  at- 
tribués : 

L  Maximes  sur  le  ministère  de  la  chaire 
(par  le  P.  Gaichès,  de  l'Oratoire).  (Nouv. 
édition)  Paris,  1729,  in-12. 

La  première  édition,  Parit,  1714.  in-19,  est  sim- 
plement anonyme  :  ce  n'est  que  celle  que  nous  citons 
qui  porte  le  nom  de  llassillon. 

Cet  excellent  ouvnve  a  été  désavoué  par  Massillon 
en  le  louant.  Il  a  été  réimprimé,  en  4739,  par  les 
soins  de  l'abbé  de  Lavarde,  sur  un  exemplaire  que 
l'auteur  avait  revu  avec  soin,  et  augmenté  avant  sa 
mort.  Les  maximes  sont  suivies,  dans  cette  dernière 
édition,  de  onie  discours  académiques.  Elles  ont  encore 
été  réimprimées  en  l'an  xii  (1804).  par  les  soins  de 
M.  Dubroca.  avec  les  c  Dialogues  de  Fénelon  sur  l'élo- 
quence en  général  et  sur  celle  de  la  chaire  en  particu- 
lier ».  A.  A.  B— r. 

II.  Mémoires  de  la  minorité  de  Louis  XV; 
publiés  par  M.  Soulavie  l'atné,  ancien  mi> 
nistre  de  la  République  près  de  celles  de 
Genève  et  du  Valais.  Paris,  1790,  1792. 
—  Paris,  F.  Buisson,  1805,  in-8  et  in-12. 

Ces  Mémoires  passent  généralement  pour  un  ouvrage 
supposé  ;  ils  offrent  des  traits  hasardés  et  des  expres- 
sions inconvenantes,  non  moins  indignes  de  l'orateur 
que  dn  prélat  (1). 

MASSON  (J.-B.J,  libraire  à  Paris,  apocr, 
[P.-C.-V.  BoisteJ. 

Petit  Dictionnaire  de  l'Académie  fran- 
çaise, ou  Abrégé  de  la  cinquième  édition 
du  Dictionnaire  de  l'Académie,  auquel  on 
a  joint  la  prononciation  d'après  les  meil- 
leures autorités,  et  en  tète  auquel  ont  été 
placés  les  Eléments  de  la  grammaire  fran- 
çaise de  Lhomond.  Paris,  Bossange,  Mas- 
son  et  Besson,  vers  1800,  2  vol.in-16. 

Ce  petit  Dictionnaire  a  été  souvent  réimprimé  :  une 
édition  publiée  en  1899  porte  le  chiffre  de  la  S2«. 

-t-  (1)  Quérard  n'est  pas  asses  afQrmatif  :  il  est  bien 
certain  que  ces  c  Mémoires  >  sont  apocryphes. 


C'est  de  l'un  des  premiers  éditeurs  de  oe  Dirtian- 
naire.  M.  Bossange  père,  que  nous  tenons  qu'il  a  été 
rédigé  par  Boiste  :  ce  dernier  n'ayant  pss  vouli  y 
mettre  son  nom,  l'associé  de  M.  Bossange  y  mit  le 

sien. 

MASSÛN  (Michel),  nom  littéraire  [An- 
guste-Michel-Benoit  Gaudichot-Ha^x, 
littérateur,  né  le  31  juillet  1800]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Masson. 

-f-  Voir  aussi  la  «  Littérature  fnaçùat.  watm- 
poraine  >,  et  le  «  Catalogne  général  >,  de  M.  Oito 
Lorenc. 

+  MASSON  DE  PEZAY.  Voy.  Pbzat. 

MASSÏ  (Eugène  de),  ps.  p^apoléon 
LANDAIS;  auteur  sous  son  véritable  nom  do 
quelques  romans,  et  surtout  du  Diction- 
naire général  et  graiZmatical  des  diction- 
naires français]. 

La  Fille  d'un  ouvrier.  Paris,  Sckwartzei 
Gagnot,  1836,  3  vol.  in-12. 

+  U.  Lettres  sur  le  Mariage.  1836, 
in-12. 

+  MASSY  (Ernest)  [Ernest  Blum]. 
Des  articles  dans  le  «  Charivari  a. 

MASUCaO  SALERNITANO,  plagiaire 
[Jean  Chapelain,  poète  du  xiii*  siède]. 

Fabliau,  ou  plaisant  Discours  du  secré- 
taire de  Clugny. 

Masuccio  Salemitano  n'a  dit  qne  copier  re  bMin. 
dont  il  a  fait  la  première  de  ses  cinquante  nouTelIcs. 
L'auteur  anonyme  des  *  Comptes  du  monde  adreotB- 
renx  >  l'a  repris  à  son  tour  ;  et.  pour  mieux  déguiser 
son  emprunt,  il  en  a  Ikit  la  vingt-troisième  des  sienaes. 
(NoDUR,  Quettiont  de  HtUnture  U§aU.) 

MATAGRAfiOLISEUR  [Un)  (1),  pseud. 

£Bmibert-Ferdinand-Jo6eph    Van    Dex 
ndbI. 

Fanrreluches  poétiques.  Avec  cette  épi- 
graphe :  Homini  bono  dédit  Deus  la^ti- 
tiam,  Ecoles. ,  II,  26  (dédiées  à  M.  Louis- 
Auguste  Gruyer).  Paris,  Firmin  Didot, 
1845,  in-12  carré,  de  xvj,  342  et  3  pages, 
plus  un  supplément  intitulé  :  Quatre  Epi- 
ires,  par  un  Matagraboliseur,  23  pages, 
et  des  cartons  pour  les  pages  21-22, 67-68, 
83-84, 127  et  128, 177  et  178. 

Contes .  Fables .  Poésies  diverses .  Chansons  et 
Épttres. 

L'auteur  de  ces  poésies  est  11.  Van  Den  Zindf. 
belge,  resté  depuis  4815  au  service  de.  France,  on  il  a 
rempli  des  fonctions  élevées  dans  l'adminislntion  du 
douanes.  Pelil-neteu  littérain:  de  Jean  de  La  Fontaine, 
et.  Je  crois,  aussi  de  Gréconrt  (S),  professant  sur  U 

(1)  Diseur  de  riens.  Il  est  difficile  de  dire  avec  plu 
d'esprit  qne  ne  l'a  fait  M.  Van  Den  Zande  les  ritas 
charmants  qu'il  nous  raconte. 

(2)  Cette  filiation  qu'établit  ici  le  critique  est  lae 
distraction,  car  l'auteur  dit  positivement  dans  sa  Lettre 
à  H.  Gruyer.  page  vm  :  Veryier  et  Gréeowi,  pu  je 


^073 


MATHANASinS 


MATHEOLUS 


1074 


liUénire  la  dodrine  facile  de  Bayle,  et  ayant 
toajoors  aimé  les  Teri  à  la  pasaioD.  il  ne  te  livra  à  son 
gabi  qu'en  cachette  tant  qa'il  M  en  place.  En  effet. 
s'il  avait  été  eonvainca  de  faire  des  vers  il  était  perdu. 
Camraeat  penUon  être  capable  de  signer  des  circulaires 
et  des  quittances  si  on  a  antant  d'esprit  que  Collé  ou 
Désangiers?  Il  osa  cependant  confier  alors  à  la  prose  le 
joli  conte  des  «  Deux  Gonsins  i  (1),  mais  depuis  qa'il 
a  pris  a  retraite,  il  s'est  donné  plus  large  carrière  et 
a  rscaeilli  les  fruits  de  ses  délassements.  Cependant, 
par  uDc  sorte  de  déférence  administrative,  en  s'avonant 
poète,  il  ne  l'a  dit  que  très-bas  et  ne  s'est  pas  donné 
une  publicité  complète.  Son  recueil,  qui  n'a  pas  été  des- 
tiné an  commerce,  n'a  été  tiré  qu'à  cent  exemplaires. 
(RiiPFSNBERo.  Bulletin  du  Bibliophile  belge, 
L  m.  p.  369.) 

L'aotenr  prépare  dans  ce  moment  une  seconde  édition 
considérablement  augmentée,  et  qui  formera  2  vol. 

M.  Van  Den  Zande  a  publié  depuis  un  autre  char- 
mant Toinme;  c'est  un  recueil  de  c  Fables  >.  Pari», 
(Vpoyr.  de  F.  JHdot  frères,  1849.  in-19  carré,  de  viii 
et  328  pages.  Ce  recueil,  dédié  à  M.  le  baron  de  Stas- 
sart.  renferme  150  fables,  dont  14  avaient  déjà  été 
imprimées  dans  les  «  Fanfreluches  ». 

Ce  dernier  volume,  imprimé  comme  le  précédent  avec 
iixe.  n'a  été  tiré  qu'à  200  exemplaires,  et  comme  le 
précédent  aussi,  n'a  pu  été  destiné  an  commerce.  Noos 
possédons  l'un  et  l'antre. 

-f  Voy.  J.  R..  n.  498  a. 

De  longs  détails  sur  cet  écrivain  se  trouvent  an  t.  XI 
de  la  c  France  littéraire  ». 

MATUANASIUS  (le  doct.  Chrysostome), 
ps.  [Saint-Hyacinthe]. 

Le  Chef-d*œuvre  d'un  Inconnu,  poëme, 
avec  des  remarques  savantes,  par  le  doc- 
teur Chrysostome  Mathanasius  (Saint- 
Hyacinthe,  aidé  de  s'Gravesande,  Sallen- 
gre,  Prosper  Marchand  et  autres),  avec 
une  I  Dissertation  sur  Homère  et  sur  Cha- 
pelain (par  Van  Effen).  La  Haye,  1714, 
m-8.  —  Quatrième  édition,  revue,  aug- 
mentée et  diminuée.  La  Haye,  P,  Husson, 
1716,  in-8.  —  Sixième  édition,  avec  de 
nouvelles  augmentations.  La  Haye,  P.  Hm- 
«on,  1732,  2  vol.  in-8.  —  Nouvelle  édi- 
tion, avec  de  nouvelles  notes  et  une  Notice 
sur  la  vie  et  les  ouvrages  de  saint  Hya- 
cinthe, par  Leschevin.  Paris,  imprimerie 
bibliographique,  an  XIV  (1806)  2  vol.  in-8. 

Vojes  dans  le  c  Magasin  encyclopédique  >,  cinquième 
année,  t.  H,  p.  77,  une  excellente  dissertation  de 
Chardon  de  la  Rodiette  sur  la  quatrième  édition  de  cet 
oovrage.  A.  A.  B— r. 

n  existe  une  critique  de  cet  ouvrage,  sous  le  titre 
de  c  Anti-Mathanase.  ou  Critique  du  Ghef-d'oBuvre  d'un 
inconnu.  >.  Utrecht,  1797.  in-12. 

4-  n.  Matanasiana,  ou  Mémoires  litté- 
raires, historiques  et  critiques  du  — .La 
Haye,  1740,  2  vol.  in-8. 

C'est,  avec  un  titre  nouveau  et  un  avertissement  du 


n'aime  guère...  Or,  on  ne  s'attache  point  à  imiter  ceux 
qn'oa  n'aime  pu. 
(1)  {BruxaUê,  JMmtr,  1880).  In-38.  «9  p. 


libraire,  contenant  quatre  pages  placées  après  le  Utre 
du  second  volume,  entre  les  pages  958  et  959.  le 
même  ouvrage  qne  les  «  Mémoires  littéraires  »  publiés 
à  U  Haye,  en  1716.  A.  A.  B~>r. 

Ce  pseudonyme  de  MaUianasins  a  été  souvent  pris,  et 
nous  allons  citer  quelques  ouvrages  satiriques  qui  ont 
été  publiés  sons  ce  nom. 

1»  Relation  de  ce  qui  s'est  passé  au  sqjet  de  messire 
Mathanuius  (Minbaud)  à  l'Académie  françoise  (par 
l'abbé  Desfontaines).  Pari»,  1791,  in-19.  Douteux. 

Voyez  le  «  GbâM'oBuvre  d'un  inconnu  »  avec  des 
notes  par  Leschevin.  Paria,  1807.  in-8.  t.  D.  p.  515. 
Cette  Relation  dans  les  dernières  éditions  du  Diction- 
naire néologique  à  l'nsage  des  beaux  esprits  (par  l'abbé 
Desfontaines),,  avec  l'Bloge  historique  de  Pantalon- 
Pbœbus.  etc.  (par  Bel).  Pari»,  Lottin,  1726,  1727; 
AtMterdam,  ArkeUe  etMerkua,  1728.  1750.  in-12. 

2°  Chanson  d'un  inconnu,  nouvellement  découverte 
et  mise  au  Jour,  avec  des  remarques  critiqués,  etc.,  par 
le  docteur  Christophe  Mathanasius,  sur  l'air  des  pendus, 
ou  Histoire  véritaîrie  et  remarquible  arrivée  à  l'endroit 
d'un  R.  P.  de  la  compagnie  de  Jésus  (le  P.  Couvrigny 
(par  Nicolas  Jouin).  TuHn  {Rouen),  AléthophiU,  1782. 
in-12. 

Réimpr.  depuis  avec  des  augmentations,  sous  ce 
titre  :  «  Moeurs  de^  Jésuites,  leur  conduite  sacrilège 
dans  le  tribunal  de  la  pénitence,  avec  des  remarques 
critiques,  etc.  Turin,  Aléthophile,  1756,  in-12. 

3»  Voyages  de  Mathanasius  à  la  tour  de  son  église, 
pour  voir  le  congrès  des  antipodes,  ou  les  Effets  de  son 
admirable  télescope  politique,  écrits  par  un  ancien  di- 
plomate, clerc  d'ambassade,  à  tous  les  congrès  de  l'uni-  * 
vers.  Pari»,  Delaforeet,  1828,  in-8,  200  p. 

+  MATHÂREL  [Charles  Matha&bl  db 

FlENNESl. 

Voy.  Ta  «  France  littéraire  »,  tome  XI, 
page  294. 

H-  MATHATHAI  (Aaron).  Voy.  Aaron 
Mathataï. 

.  MATHÉMATICIEN  (Un),  mU.  dég.  [l'abbé^ 
Dbidiea].  . 

Lettre  d'  —  à  un  abbé,  où  Ton  prouve 
que  la  matière  n*est  pas  divisible  àrinfini. 
Paris,  1737,  in-i2. 


let] 


MATHEOLUS  [Mathieu  ou  Mathio- 


Le  Livre  de  Matheolus, 
Qui  nous  monstre  sans  varier 
Les  biens  et  aussy  les  vertus 
Qui  vieignent  pour  soy  marier. 
Paris,  Verard,  1492,  pet.  in-fol. 
Cette  prodoction  singulière  tût  jnise  en  vers   par 
Jean  Le  Febvre  de  Tbérooane.U  en  existe  quatre  réim- 
pressions in- 4,   sans  lieu  ni  date,  et  une  de  Lgon, 
Amoullet,  »,  d.,  in-4.  Consulter  le  «  Manuel  du  Li- 
braire »  au  sujet  de  ces  diversee  éditions  ;  M.  Brunet 
observe  que  l'ouvrage  finit  par  des  vers  donnant  en 
acrostiche  lenomd'AUesandrePrimet,  qui  pourrait  bien 
être  celui  de  l'anteur,  mais  M.  François  Morand,  dans 
un  opuscule  intitulé  :  t  Matheolus  et  son  traducteur  » 
{Boulogne,  1851)  a  constaté  le  nom  véritable  de  ce 
personnage,  né  à  Boulogne  vers  1261,  mort  en  1320 
et  qui,  ayant  été  malheureux  en  ménage,  avait  écrit  en 
latin  un  traité  :   «  Liber  de  matrimonio  sno  »  qne 


f 075       MATHEPHILB  LEROB 


MÂUCROIX 


i076 


Jeaa  Le    Febvre  ftt  puier  en  rines  liraiicoittt  vert 
1840. 

Le  «  Livre  de  Matheolos  >  a  été  réfanpriiné  k 
BimxtlUt,  Merteni€t/Us,  1846  (pour  1864).  m-18. 
à  160  eienpl.  plos  9  mr  pem  Télis,  4  sar  t^ine  et 
30  de  forait  in-8.  345  p.  Voir  une  «  Etnde  litté- 
raire et  Mbliognphiqoe  snr  Matheolu  ».  par  F.  Mo- 
rand, Ikmioçne,  1851,  in-8,  et  le  «  Bvlletu  dn  bî- 
bliophUe  ».  décembre  1866.  Gwnjet,  «  Bibliothèque 
ftanfaiie  »,  t  X,  p.  149.  i  donné  nne  analyse  de  œ 
pctae  avec  des  citations. 

+  MATHBPHILE  LEROB.  Voy.  Lbrob. 

MATHIAS,  atU.  dég.  [Mathias  Morisot, 
auteur  dramatique]. 

Âyec  MM.  Boullë  et  E.^F.  Varez  :  lin- 
connu,  ou  les  Mystères,  mélodrame  en 
trois  actes.  Paris,  PoUet,  1822,  in-8. 

MATHIAS  DE  SAINT-JEAN  (le  P.), 
nom  de  religion.  Voyez  HABITANT  DE 

NANTES  (Uni. 

MATHIEU  (le  compère),  ps,  [a.-Fr.- 
Xav.  Mbrciba,  de  Compiègne]. 

Lubies  théologiques,  ouvrage  posthume 
du  — .  Paris,  Mercier,  1798,  in-8. 

On  sait  qne  le  roman  philosophique  intitulé  c  le 
Compère  liathien  »  est  de  l'abbé  Du  Lanrens. 

-|->Noas  suivrons  l'indication  de  Barbier,  n«  10614, 
mais  Benchot  dit  dans  ans  note  ms.  sur  son  exempl. 
ds  «  Dictionnaire  des  anonymes  ».  N'est  pas  de  Mer- 
cier, mais  de  L.  G.  P. 

MATHIEU  (le  bonhomme  Isaac),  pseud, 
[CromblinI. 

Mes-  Radotages,  ou  TArt  de  tuer  le 
temps.  Paris,  DétervUle,  1809, 2  vol.  in  12. 

L'anlenr,  âgé  de  qnatre-vingfr-tiols  ans.  résidait  à 
Saintr-Qnentin,  en  1812. 

-I-MATHILDE  D***  (U^  Mathilde  Dan- 
dbly]. 

Traductions  de  romans  allemands  pu- 
bliés à  Bruxelles  en  1858,  sous  ce  pré- 
nom. 

MATILDA  (Rosa),  ps.  [Mistriss  Byrne, 
auteur  de  quelques  romans  publiés  sous 
ce  nom  d'emprunt,  et  qui  ont  été  traduits 
en  français]. 

BiATON  DE.  LA  VARENNE,  imposteur 
littéraire  [Moufle  d'Anger ville]. 
Voy.  lAFFRET,  U,  493  d. 

MATTHÉUS<  (Claude),  cultivateur,  ps. 

S  le  Vicomte  Emmanuel  d'Harcourt,  alors 
iéputé  de  Seine-et-Marnel. 

I.  Le  Nouveau  Riche  et  leDOurgeois  de  Pét- 
ris, ou  TElection  d'un  remplaçant  en  1820, 
1830  ou  1840,  roman  poutique  à  l'usage 
de  MM.  les  électeurs  du  département  de  la 
Seine.  Paris,  Desehamps,  1818,  in-8.  — 


m''  édit  Paris,  le  même,  1819,  in-8  de 
148  pages. 

II.  Les  Niaiseries  de  la  c  Minerve  »  dite 
française,  mises  au  grand  jour  pour  servir 
aux  progrès  des  lumières,  i"*  et  ii*  livrai- 
sons. Paris,  Delaunay  et  Pelider,  1819, 
2  numéros  in-8,  chacun  de  48  pag. 

-h  III.  Pétition  du  sieur  —  à  la  Chambre 
des  Députés.  Pari»,  de  Timpt.  de  Lemr- 
mant,  1814,  broch.  in-8. 

MATUGÈNE  DE  KERALIO  (A.-F.), 
neveu  du  général  Moreau,  chirurgien  de 
marine,  ps.  [A.-P.-F.  QIénégault,  de 
Gentilly]. 

Voyage  dans  TAfrique  et  les  deux  hdes 
pendant  les  années  1809  à  1812,  avec  des 
observations  sur  l'état  actuel,  les  mœurs, 
les  usages  de  ce  pays,  et  des  particularités 
historiques  sur  le  prince  Juda,  Uniers, 
Christophe,  Péthion,  Miranda  et  les  fils  de 
Typpo-Saëb.  Paris,  A.  Eymery,  1814, 
2  vol.  in-12. 

MAUBERT  DE  GOUVKST  (J.-Hoir)), 
ap^cr.  [Charles  Guisghardt]. 

Mémoires  militaires  sur  les  Anciens,  re- 
cueillis et  mis  en  ordre  par  Maubert  de 
Grouvest  (ou  plutôt  tirés  aes  Mémoires  de 
Charles  ôuischardt  sur  les  Grecs  et  les 
Romains).  La  Haye.  1762,  2  vol.  in-8. 

n  est  bien  vnd  qne  Manbert  a  &it  imprimer  ces  dea 
volumes  en  1760,  k  l'Imprimerie  royale  de  Bnix«Ues, 
dont  il  était  alors  le  directeur  ;  mais  il  devait  i)<nter  «a 
troisième  volume  snr  les  modernes.  L'ouvrage  était  nsié 
dans  l'imprimerie,  sans  titre  et  sans  préface;  les 
créanciers  de  Haubert  s'emparèrent  des  deux  voloBies  : 
on  leur  en  vola  mille  exemplaires  sur  les  trois  miHe 
qui  avaient  été  tirés  ;  ee  qui  donna  lien  k  une  denUc 
publication  d'une  même  édition. 

Mille  exemplaires  parurent  avec  nu  avertissement  de 
la  façon  de  Cbevrier,  ennemi  particolter  de  llanbeii. 
Le  perfide  éditeur  annonça  qne  c'était  une  édition  di&- 
rente  de  celle  de  Bruxelles.  Les  autres  exemplaire»  par- 
tent Amsterdam  snr  le  frontispice.  A.  A.  B.-r. 

MAUBREUIL  (de),  nom  nobU.  [Marie- 
Armand  GusARi  DB  Maubreuil,  Hiarquïs 
b'Orvault]. 

Pour  la  liste  de  ses  écrits,  voyez  la 
c  France  littéraire  »,  à  Maubrbuil. 

-(-  Un  procès  récent  a  rappelé  Tattention  nr  ce  per- 
sonnage, qui  est  mort  en  1868. 

MAUCROIX  (de),  apocr.  [l'abbé  d'Ou- 
vbtI. 

OËuvres  posthumes  de  M.  — (contenant, 
entre  autres  articles,  la  traduction  ô& 
quatre  Philippiques  dé  Démosthènes,  par 
labbé  d'Olivet).  Paris,  Jacques  Estienne. 
1710,  in-12. 

Les  manuscrits  de  l'abbé  de  Vancroix  ayant  été 
confiés  k  l'abbé  d'Olivet,  celui-ci  les  trmva  si  imiw- 
faits,  qu'il  ne  conserva  pas  une  de  ses  phrases,  pas  n 
rsenl  de  tes  tours.'   '       '. 


i077 


MAUourr 


MÀUNY  DE  MORNÂY      1078 


Ct  voliune  aélé  leprodnit  mu  le  litre mitast  :  «  Tn- 
docUeu  diTCfies  poer  fonner  le  go&t  de  riloqneaoe 
m  lee  modelée  de  rAoliqvité,  imbliéee  (per  l'ibbé 
d'OUvel)  d-derut  lou  le  titre  t  d'Œavres  poetiraineg 
de  M.  de  Maoaoixf.  Parit,  Jacquei  Etiennt,  1749. 
tB-12.  A.  A.  B.-r. 

4-  M.  Walckenaftr  i  publié  en  1890  des  poésies  de 
Mancrois.  et  en  1866  M.  Uais Paris  a  mis  an  jour  9  fol. 
d'éaits  diters  de  eet  abbé  an  pea  trop  épicurien,  en  y 
joignant  one  intéressante  notice. 

MAUDUIT  (Fabbé),  jw.  [Voltaire], 
1.  Anecdote  (première)  sur  Bélisaire. 
1767. 

Tel  est  le  titre  de  eet  oposcale  dans  les  «  Pièces  rela- 
tives à  Bâisalre  »  (premier  cabier).  Il  porte  poor  nom 
d'aateor  :  4'abbé  Mandait,  qoi  prie  qn'on  ne  le   nomme 

n.  Seconde  anecdote  sur  Bélisaire. 
i767. 

Pea  de  temps  après  la  publication  de  cet  écrit  on 
nsKinbla  ce  qai  avait  été  imprimé  de  plus  saillant  snr 
la  décision  de  la  Sorbonne,  sons  ce  titre  :  Pièces  rela- 
tives i  «Bélisaire  >  (par  Voltaire)  sonsie  nom  de  l'abbé 
Maodnit.  par  Tnryot  sons  le  nom  d'an  bacbeiier  obi- 
quille,  et  par  (Marmoetel).  1767  in-8  et  iD-19. 

Il  ne  bat  pas  confondre  ce  recueil  avec  celai  qui  a 
poor  titre:  Pièces  relatives  à  l'examea  da  Bélisaire  >, 
pobliées  par  l'abbé  de  Ugge.  prêtre  da  diocèse  de  Bennes. 
1768.  in-iS. 

Noos  avons  trouvé  attribuée  à  Voltaire  une    «  Lettre 

m sur  Bélisaire»,  1768.  in-12;  mais  cette  Lettre 

ae  se  trouve  point  dans  le  Voltaire  de  M.  Beocbot,  et 
dès  lors  ou  peut  la  considérer  comme  n'étant  pas  de 
celai  à  qoi  elle  est  attribuée  ;  à  moins,  pourtant,  qu'en 
1788   die  n'ait  été  reproduite  sous  un   autre    titre. 

MAUDUIT  (l'abbé),  ps.  [MarieJoseph 
Chénier]. 

Les  Miracles,  ou  la  Grâce  de  Dieu,  conte 
dévot.  Paris.  Dabin,  an  X  (1802),  in-8, 
3ipag. 

n  parut  dans  la  même  année  une  quatrième  édition 
de  cet  opuscule,  augmentée  do  «  Idaltre  italien  m,  nouvelle. 
A.  A.  B— r. 

-{-  Ces  deax  coûtes  ont  été  reproduits  ^lans  les  Œuvres 
de  M.  J.  et  A.  Gbénier,  1894-26,  8  vol.  in-8.  et  dans 
les  Poéêieê  de  Chénier,  1829,  2  voU  in-18. 

MAUDUIT-LARIVE  (J.-M.),  acteur  du 
Théâtre-Français,  etc.,  apocr.  [J.-L.- 
Melch.  PoRTHMANN,  imprimeur]. 

Thama,  ou  le  Sauvage  civilisé,  histoire 
d'un  Taïtien,  par  M.  Mauduit-Larive  (ou- 
vrage entièrement  refondu  et  publié  par 
Portbmann).  Paris,  de  l'impr.  de  Porth- 
mann,  1812,  2  vol.  in-12. 

MAUGENET  (Clémence),  ps,  [A.-P.-F. 
Mé.\àGAULT,  de  Gentilly]. 

i.  Le  Chant  d'un  Solitaire,  essai  poé- 
tique sur  le  mariage  de  S.  A.  R.  Mgr  le 
duc  de  Berri  avec  S.  A.  R.  la  princesse 
Caroline  des  Deux-Siciles.  Paris,  Germain 
Matkiot.  1816,  in-8,  24  pag. 


fl!     U.   L'Impiété.  Voy.  F.  P.  A.  M.  C, 

n,7ir. 

Les  deoxdenitèfes  lettres  sent  les  initiales  des  nona 
Mangenet  Clémence.  Ainsi  que  l'on  peut  le  remarquer, 
le  nom  de  Maugenet  est  l'anagremme  de    llénégault. 

+  m.  Marie  deBrabant,  roman  histo- 
rique, par  ~.  Paris,  1808,  2  vol.  in-8. 

MAUGUIN  (G.),  apocr.  [le  P.  Quatre- 
MAiBB,  bénédictin!. 

Vindiciœ  prœdestinationis  et  gratiœ, 
seu  veterum  auctorum  qui  IX  sseculo  de 
prœdestinatione  et  gratiâ  scripserunt 
opéra.  Parisiis,  1650,  2  vol.  in4. 

On  assure  que  letéritable  auteur  de  eet  ouvrage  est 
le  P.  Quatremalre,  bénédictin.  La  «  Gottescbalcane  oon- 
troversi»  historica  et  ebronol.  synopsis  »,  ainsi  que  la 
Prébce,  sont  de  l'abbé  de  Bouneis.        A.  A.  B— r. 

MAULE  (Oovis  de),  ps.  [Amédée  de 
Bast], 

Les  ducs  d'Alençon.  Paris,  rue  des 
Grands-Augustins,  n*"  1,  1844,  in-8,  36  p. 

+  MAULÉON  (le  sieur  de)  [J.-B.  Lb 
Brdn  DBS  BfABBTTBs,  ué  à  Roueu  en  1651, 
mort  à  Orléans  en  1731]. 

Voyages  liturgiques  en.  France,  ou  Re- 
chercnes  faites  en  différentes  villes  du 
royaume  sur  cette  matière.  ..par  — .  Pa- 
rw,  Delaulne,  1718,  in-8. 

MAULÉON  (de),  apoer.  rVoLTAinE]. 
Lettre  à  M.  l'évoque  d'Annecy  (Biord). 
Juin  1769. 

Cette  Lettre  est  bien  de  Voltaire  ;  mais  elle  fut  signée 
et  adressée  à  l'évèque  d'Annecy  par  M.  de  Mauléon.  qui 
avait  longtemps  servi  dans  le  régiment  du  roi,  et  l'avait 
commandé  en  plusieurs  occasions.  Cet  ofDcier  était  eou- 
sin-germain  de  M.  de  Voltaire.      (NoUde  Wagnière.) 

MAUNY  DE  MORNAY,  ps,  Stéphane 
Flaghat]. 

I.  Livre  du  cultivateur,  ou  Guide  com- 
plet de  la  culture  des  champs,  par  M.  Mau- 
ny  de  Mornay,  suivi  de  l'Hygiène  du  cul- 
tivateur, par  M.  L.  de  la  Berge.  Paris, 
Pagnerre,  1837,  1842,  in-18,  avec  2  gra- 
vures. 

II.  Livre  du  fabricant  de  sucre  et  du 
raffineur,  par  M.  Mauny  de  Mornay,  suivi 
de  l'Hygiène  du  fabricant  et  du  raffineur 
de  sucre,  par  M.  L.  de  la  Berge.  Paris, 
Pagnerre,  1837,  in-18,  avec  2  gravures. 

III.  Livre  de  l'éleveur  et  au  proprié- 
taire d'animaux  domestioues,  par  M.  Mau- 
ny de  Mornay,  suivi  de  1  Hygiène  de  l'éle- 
veur, par  M.  de  la  Berge.  Paris,  Pagnerre, 
1837, 1842,  in-18,  avec  2  gravures. 

IV.  Livre  du  vigneron  et  du  fabricant 
de  cidre,  de  poiré,  corme  et  autres  vins 
de  fruits,  par  M.  Mauny  de  Mornay,  suivi 
de  l'Hygiène  du  vigneron,  par  M.  L.  de  la 


1079 


MAUPEOU 


MAURICE 


1080 


Berge.  Parié,  Pagnerre,  1837, 1842,  in-18, 
avec  2  gravures. 

y.  Livre  du  Forestier.  Guide  complet 
de  la  culture,  de  rexploitation  des  bois,  et 
de  la  fabrication  des  charbons  et  des 
résines,  par  M.  Mauny  de  Mornay,  suivi  de 
THygiène  du  forestier,  par  M.  Monneret. 
Pari»,  Pagnerre,  1837,  1842,  in-18,  avec 
2  gravures. 

Vl.  Livre  du  jardinier.  Guide  complet 
de  la  culture  des  jardins  fruitiers,  pota- 
gers et  d'agrément,  par  M.  Mauny  de  Mor- 
nay, suivi  de  l'Hygiène  du  jardmier,  par 
M.  Monneret.  Paris.  Pagnerre,  1838, 1842, 
2  vol.  in-18,  avec  2  gravures. 

VU.  Livre  de  l'économie  et  de  l'admi- 
nistration rurale.  Guide  complet  du  fer- 
mier et  de  la  ménagère,  par  M.  Mauny  de 
Mornay,  suivi  de  Principes  hygiéniques, 
par  M.  Monneret.  Paris,  Pagnerre,  1838, 
1842,  in-18,  avec  2  planches. 

Vni.  Livre  du  meunier,  du  négociant  en 
grains  et  du  constructeur  de  moulins,  par 
M.  Mauny  de  Mornay,  suivi  de  Préceptes 
hygiéniques,  par  M.  Saint-Macary.  Paris, 
Pagnerre,  1839,  in-i8,  avec  2  gravures. 

Toas  ces  peliU  oovrages  ont  d'abord  été  préienlés 
eomme  fain&t  partie  d'ane  «  BiblioUièqoe  des  arts  et 
métiers»,  pais. en  4842,  des  parties  de  oetie  biUio- 
thèqae  ont  oonstitaé  an  «  Petit  Coars  d'agricnltore». 
Parii,  Boret,  184i.  Sons  oe  nouveau  titre,  Yoici 
comme  est  diTisée  cette  petite  collection. 

Tomel*':  Livre  du  cnltivatenr.  Tomes  H  et  m:  Livre 
dn  jardinier.  TomelY:  Livredaforestier.  Tome  V:  Livre 
du  vigneron  et  du  fabricant  de  cidre,  etc.  Tome  VI:  Livre 
de  l'éievenr  et  dn  propriétaire  d'animaux  domestiques. 
Tome  VII  :  Livre  de  l'économie  et  de  l'administration 
nuale. 

IX.  La  Religion  moderne,  ou  le  Vrai 
Dieu.  Philosophie.  La  Terre.  Dédié  au 

Îeuple.  Paris,  de  Vimpr.  de  Wittersheim, 
a47,  in-18. 

Imprimé  sous  le  nom  de  A.  Mauny.  ingénieur  ;  mais 
M.  Stéphane  ou  Etienne  Flachat,  étant  ingénieur  civil, 
ce  dernier  ouvrage  est  donc  de  l'antenr  des  huit  ouvrages 
cités  précédemment. 

MAUPEOU  (le  chancelier).  Ouvrages  qui 
lui  sont  faussement  attribués  : 

L  Correspondance  secrète  et  familière 
de  M.  de  Maupeou  avec  M.  de  Sor***  (Sor- 
houet)  (par  Pidansat  de  Mairobert).  1771- 
1772,  broch.  in-12  (1). 


-(-  (1)  Dans  le  premier  volume,  Ton  trouve,  p.  89, 
«  le  Maire  du  paUis  »  (voy.  aux  Anonymes);  p.  179. 
c  Lettre  d'un  homme  à  nn  autre  >  (voy.  ibid');  p.  104. 
«  les  Remontrances  de  la  basoche  i ,  p.  305,  «  la  Chan- 
cellerie, etc.  Cette  dernière  pièce  a  aussi  été  réimpri- 
mée à  la  suite  de  la  dernière  édition  du  «  Maire  du 
palais  »  (voy.  aux  Anonymes). 

Cette  correspondance  donna  lieu  à  deux  brochures  • 
lune,  «  A  l'Auteur  de  U  Correspondance  entre  M.  lé 


Ces  brochures  ont  été  réimprimées  ei  1773.  smts  le 
Utrede  iManpeouana.  ou  Gorrespoodance  secrtce  ce 
flimilière  dn  chancelier  Manpeni  avec  Sofbooet  ».  1773. 
%  vol.  in-19. 

Suivant  la  c  Biographie  nniverselle  a,  Clnâîea-Fns- 
çois  n  de  Lamoignon  a  en  beaoooop  départ  à  cettr  Cor- 
respondance. A.  A.  B— r. 

n.  Lettre  de  M.  de  Maupeou  à  M.  de 
Conzié,  évèque  d'Ârras,  du  20  janv.  1775. 
In-12. 

L^auteur  de  ceUe  Lettre  est  dom  Théophile,  dans  k 
monde  A.  T.  J.  M.  Des  Ruelles  ;  il  a  été  mis  à  la Rv- 
(ille.  (c  Bastille  dévoilée  ».  quatrième  livraison,  p.  30.) 

V.  T. 

MAUPERTUIS  (de),  nom  notU.  [Pierre- 
Louis  MOREAU  DE  MaUPERTUIS]. 

Pour  la  liste  de  ses  nombreux  ouvrages, 
voy.  la   a  France  littéraire»  à  Mauper- 

TUIS]. 

MAURBRUN,  ps,  [F.-M.  Maurice,  Kbr. 
à  Paris]. 

L  Avec  M.  T.-H.  SaintrLéger  :  TAlhée 
et  la  Nature.  Stances  philosophiques  et 
religieuses.  Paris,  Maurice,  rue  de  Sur- 
bonne, n*"  5, 1834,  in-â,  16  pag. 

II.  Esquisses,  en  vers,  de  Tare  de  trionh 
phe  de  1  Etoile,  précédées  d'une  dédicace 
a  l'armée.  Paris,  Maurice,  1837,  in-8, 
100  pag. 

III.  Algéride,  poëme  historique.  Paris, 
Maurice,  1838,  in-8,  24  pag. 

+  MAUREPAS  (le  comte  de),  aut.supp. 

Mémoires  de  M.  — ,  premier  ministre. 
Paris,  1792,  4  vol.  in^. 

Quoique  annoncés  comme  une  eompilation  de  SaSU, 
ces  mémoires  ne  sont  qu'un  recoeil  on  plotAt  un  ra- 
massis de  J.  L.  Sonlavie  atné. 

On  trouve  dans  ces  c  Mémoires  »  vne  rapndoâioa 
de  20  caricatures  assez  grotesques  insérées  dans  n 
ouvrage  publié  en  Hollande  en  1691  (sous  l'indicatida 
supposée  de  Paris,  à  l'enseigne  de  Louis  U  Gnni, 
«  Les  héros  de  la  Ligue,  ou  la  Procession  monacale,  &»■ 
duite  par  Louis  XIV  *.  Le  grand  roi.  ll"*de  Ihinien*», 
le  père  La  Chaise,  Loovois,  etc.,  figurent  dans  cette  série 
de  charges  grotesques. 

MAURICE  (Charles),  aut.  dég.  [Châries- 
Maurice  Dbscombes,  né  à  Paris,  le  26  mars 
1782,  auteur  dramatique  et  rédacteur  pro- 
priétaire d'un  journal  théâtral,  intitulé 
d'abord  a  le  Camp  Volant  »,  puis  c  le  Cour- 
rier des  Théâtres». 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  <  la 
France  littéraire»  à  Maurice  (Qi.) 

-f-  Voir  aussi  de  longs  détails  dans  la  <  LiOfniare 
nrançaise  comtemporaine  »,  t.  V.  p.  340.  Pour  ses 
derniers  ouvrages,  voy.  le  Catalogue  général  de  M.  Otti 
Lorenz. 


chancelier  et  M.  de  Sorhouet  »  {S.  l.,  s.  d.),  in-12  j 
l'autre,  c  A  M*  Verges  et  aux  dcmneurs  d'avis  «  {^. 
ce  titre  aux  Anonymes).  01.  B. 


1081 


IfAURICB 


MAURY 


i082 


MAURICE  (Philadelphe),  atU.  dég,  [Phi- 
ladelphe-Maurice  âlhot,  auteur  drama- 
tique]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voy.  a  la  Lit- 
térature française  contemporaine»  à  Al- 
hoyJ. 

+  MAURICE  [Maurice  Alhoy]. 
Des  articles  de  journaux. 

+  MAURICE  [de  Chesnel  de  ia  Char- 
bouclais]. 

PseadoDyne  adopté  par  cet  écrivain,  mort  en  4862. 
ponr  ses  trannx  dans  qnelqoes  publications  pério- 
diques. 

MAURULE,  de  Lyon.  M.  [Joseph  Char- 
don, libraire  à  Marseille]. 

Les  Crimes  des  Jacobins  à  Lyon,  depuis 
i79â  jusqu'au  9  thermidor  an  II.  Lyon 
(Marseille),  an  IX  (1801),  in  12. 

MAURIN  (Jean),  ps.  [Théodore  Cour- 
siers, ancien  élève  de  TËcoIe  des  Chartes 
ot  ancien  rédacteurdirecteur  de  la  «Revue 
de  la  Meuse  »,  auteur  de  beaucoup  d'arti- 
cles dans  la  c  Revue  provinciale»,  qui  pa- 
rait à  Bar-le-Duc. 

MAUROY,  ci-devant  curé  des  Invalides, 
apocr.  [Eust.  Le  Norle]. 

Le  Dégoût  du  monde,  par  maximes  ti- 
réep  de  l'Ecriture  et  des  Pères.  Paris, 
Brunet,  1698,  in-8. 

il  est  parlé  de  ce  Tolnme  dans  quatre  oavrages  fort 
connos  :  i*  dans  les  c  Entretiens  sar  I«s  contes  des 
Fées  >  (par  Tabbé  de  Villiers).  p.  219;  2»  dans  les 
•  Sentiments  critiques  sor  les  Caractères  de  la 
Bniyère  »,  aUritmés  à  Vignenl-Marrille  (Bonaventnre 
d'Aq^onne)  p.  77  ;  3»  et  4<>  dans  les  c  Recueils  de 
raoses  célèbres  »,  par  Gayot  de  Pita^  (t.  V)  et  par 
Rither  (t.  Vll). 

L'abbé  de  Mauroy,  mré  des  Invalides,  avait  eu  le 
malheur  de  tomber  dans  de  grandes  fiiiblesses.  et  bientôt 
après  le  bonheur  de  s'en  retirer  ;  il  en  avait  &it  une 
pénitence  austère  dans  l'abbaye  de  Sept-Fonds.  On 
pense  bien  qu'on  ouvrage  sur  le  f  Dégoût  du  monde  », 
portant  son  nom,  devait  avoir  du  succès  :  mais  ce 
n'était  qu'une  spéculation  du  fameux  Le  Noble,  qui  fut 
forcé  par  ranlorité  de  supprimer  le  nom  qu'il  avait  osé 
meure  an  frontispice  de  l'ouvrage.  Et.  en  effet,  j'en 
posaède  la  première  édition  avec  un  nouveau  fronli»- 
pice  colté,  et  conçu  en  ces  termes  :  «  Le  dégoût  du 
moDde  »,  Pari»,  Brunet, iQ9%. 

L'ouvrage  eut  une  seconde  édition  en  la  même  année 
1698,  et  une  troisième  en  1701,  toujours  sous  le 
voile  de  l'anonyme.  Il  a  été  réimprimé  plusieurs  fois 
en  Hollande  sons  le  nom  de  l'auteur,  notamment  à 
Bruxelles,  chez  Georges  de  Backer,  en  1701,  petit 
iii-12,  et  en  Belgique. 

Les  exemplaires  portant  te  nom  de  M.  de  Mauroy 
sont  très-rares.  On  trouvera  une  notice  sur  cet  ealésias- 
tique  dans  le  second  volume  de  mon  t  Examen  critique 
des  Dictionnaires  historiques  •.  A.  A.  B—r. 

MAURY  (Fabbé  Jean-Siffrein),  célèbre 
prédicateur,  nommé  archevêque  de  Paris, 
administrateur  capitulaire  imposé  au  dio- 


cèse, de  1808  à  1814.  Ouvrages  qui  por-- 
tent  à  tort  son  nom  : 

I.  Petit  Carême  de  Tabbé  Maurv,  ou  Ser 
mons  prêches  dans  rassemblée  âes  enra- 
eés.  (Rédigés  par  Jacques-René  Hébert,  dit 
le  Père  Duchesne.)  10  num.  in-8  de  8  pag., 
sec.  année,  3  num. 

n.  Vie  privée  de  Tabbé  Maury,  écrite 
sur  des  mémoires  fournis  par  lui-même, 
pour  joindre  à  son  Petit  Carême.  Avec 
cette  épigraphe  :  Astutam  vapido  servas 
subpectore  vulpem.  Perse,  Sat.  v.  (Com- 
posée par  Jacques-René  Hébert,  dit  le  Père 
Duchesne.)  Paris,  de  Vimpr.  de  Grand, 
1790.  in-8, 28  pag,  —  Suite.  îbid.,  1790, 
in-8. 

Satire. 

III.  Testament  de  J.-S.  Maury,  prêtre 
de  la  sainte  Eglise  romaine,  abbé  commen 
dataire  de  la  Frénade,  prieur  commenda- 
taire  de  Lihoin ,  vicaire-général  de  Lom- 
bez,  prédicateur  ordinaire  du  roi,  mort  ci- 
vilement. Paris,  de  Vimpr,  des  ex-calotins, 
1790,  in-8, 16  pag. 

Antre  pamphlet 

IV.  Esprit,  Pensées  et  Maximes  de 
M.  Tabbé  Maury.  (Recueilli  par  Chas.)  Pa- 
ri^,! 791,  in-8,  384  pag. 

Compilation  ingénieuse  de  tout  ce  que  ce  célèbre  dé- 
puté a  dit  de  plus  fort  et  de  plus  éloquent  à  la  tribune 
de  nos  législateurs,  et  de  ce  qu'il  a  écrit  relativement 
à  la  mission  importante  dont  il  a  été  chargé. 

L'ex-jésuite  Feller,  en  attribuant  la  «  Vie  de  saint 
Vincent  de  Paul  »,  Paris,  V«  Hintsant,  1787.  3  v. 
in-19,  à  l'abbé  Maury,  à  la  fin  de  l'article  Vincent  de 
Paul,  de  son  c  Dictionnaire  des  grands  hommes  > ,  a  sans 
doute  confondu  le  Panégyrique  du  saint  avec  sa  Vie. 
L'ouvrage  de  l'abbé  Maury  est  resté  manuscrit  Jusqu'en 
1827,  époque  à  laquelle  il  a  été  publié  par  Louis  Sif- 
freln  Maury,  son  neveu,  avec  les  panégyriques  de  saint 
Louis  et  de  saint  AugusUn.  La  Vie  publiée  en  1787 
est  de  l'abbé  Bégat,  ancien  curé  de  Marenil-Ies-Meaux. 

-h  V.  Nouveau  Psautie^  à  Tusage  de 
l'ancien  clergé.  Rome^  de  l'imprimerie  du 
Vatican,  1790. 

-h  VI.  Lettre  de—  à  Tabbé  de  Vermond. 

-h  Des  pamphlets  satiriques  en  grand  nombre 
ftarent  lancés  contre  Maury  en  1789  et  1790  ;  le 
Catalogue  de.  la  coUertion  révolutionnaire  de  M.  de 
La  Bédoyère,  1862,  p.  153,  en  signale  plusieurs.  Nous 
mentionnerons  :  le  Dialogue  entre  l'évèque  d'Antun  et 
l'abbé  Maury  ;  l'Abbé  Maury  poursuivi,  ses  culottes  à  la 
main,  par  le  père  Duchène  ;  Indécence  de  l'abbé  Maury 
envers  la  nation  ;  le  Mariage  de  l'abbé  Maury  avec 
l'abbesse  de  Montmartre  ;  le  Pape  conduit  aux  enfers 
par  l'abbé  Maury  ;  les  Amours  de  l'abbé  Maury  avec 
Proserpine;  les  Délassements  comiques  de  l'abbé 
Maury;  etc. 

MAURY  (J.^.-F.),  aut.  supp.  [Auguste 
TiLLBT,  médecin]. 
I.  Manuel  du  dentiste,  pour  Tapplication 


1083 


MÂVOR 


MAXnaUEN 


iOM 


des  dents  artiâcielles  incorruptibles,  suivi 
de  la  Description  de  divers  instruments 
perfectionnés.  Orné  de  quatre  nlanches  li- 
thographiées.  Parié,  Gabon,  18ï0,  ln-8.  — 
Seconde  édition,  augmentée.  ParU,  le 
mime,  1822,  in-8,  fig. 

n.  Traité  complet  de  l'art  du  dentiste, 
considéré  d'après  l'état  actuet  des  connais- 
sances. Paris,  Gabon,  1828  et  1833,  in-8, 
plus  un  cahier  de  40  planches. 

On  troofe  à  U  fin  dto  ce  Traité  nn  CaUlogae  asseï 
étenda  des  lÎTres  dans  tontes  les  langues  publiés  sur  les 
dents,  qni  a  été  reproduit  dans  quelques  autres  ouvra- 
ges sur  la  même  matière,  et  entra  antres  dans  celui  de 
M.  Désirabode. 

Nous  avions  toqjoais  pensé  que  M.  Ibury  éUit  le 
seul  des  dentistes  actuels  de  Paris  qni  eftl  rédigé  ses 
livres,  mais  nous  avons  été  détrompé  par  nn  ancien 
employé  de  la  librairie  Gabon. 

MAVOR  (William),  ps,  [Richard  Phil- 
ups]. 

I.  Le  Buffon  des  écoles,  ou  Histoire 
naturelle  calquée  sur  la  classification  des 
animaux  par  Linné,  avec  des  descriptions 
familières,  comme  celles  de  Goldsmith, 
Buffon  et  Pennant;  trad.  de  Tangl.  par 
J.-B.-J.  Breton.  Paris.  V  Gueffier,  1802- 
1807,  2  vol.  in-12,  103  fig.  - 

II.  The  english  spelling-book,  accompa- 
nied  by  a  progressive  séries  of  easy  and 
familiar  Lessons,  intented  as  an  introduc- 
tion to  the  reading  and  spelling  of  the 
english  language  (A  nev^  eaition).  Paris. 
Bobée,  1827  ;  or  Paris,  Baudry  and  Bobée, 
1830,  in-12  ;  Hingray,  1834  ;  Paris,  Bau- 
dry,  1839, 1841,  1846,  in-12. 

Petit  livre  élénenUire  qni  n'a  pas  en  moins  de  succès 
qne  notre  grammaire  de  Lhomond.  Le  titre  de  la  der- 
nière édiUon  que  nous  citons  porte  que  c'est  la  460* 
édition. 

MAX,  pseudonyme  d'un  artiste  tragiaue 
qui  a  débuté  sur  le  théâtre  de  l'Odéon  il  y 
a  mielques  années  [Hippolyte  Bonnblier, 
littérateur]. 

-h  MAX  [Jules  ViiLLès]. 
Voy.   F.  Maillard ,   «  Annuaire  de  la 
Presse»,  1857,  pag.  177. 

BIAX  DE  M***,  aut.  dég.  [Clément-Mel- 
chior-Justin-Maxime  Fourcheux  de  Mon- 
TRONn.  élève  de  l'Ecole  des  Chartes,  né  à 
Bagnols,  le  4  septembre  1805]. 

I.  Le  Mentor  des  campagnes,  ou  Soirées 
instructives  et  amusantes.  Paris,  Débe- 
court,  1832,  in-12. 

n.  Jeanne  d'Arc,  ou  le  Récit  d'un  preux 
chevalier  ;  chronique  française  du  xv*  siè- 
cle, Paris,  Débecourt,  1833,  in-12,  279  p. 

m.  Le  Mont^Valérien,  ou  Pèlerinage  et 
amitié.  Paris,  Débecourt^  1834,  in-:12. 


Ces  troii  petiU  «oviafes' fini  partie  de  la  <  Bft&o- 
Uièqna  de  U  Société  des  bons  livret  >. 

IV.  Souvenirs  d'un  voyage  dans  le  Lan- 
guedoc, le  Comtat  et  la  Prov«ice.  (Au- 
tomne de  1834.)  Paris,  Gamne,  Débecourt. 
1835,  in-12. 

Ce  dernier  ouvrage  porte  pow  bod  d'aaiev: 
Maxime***  (dn  Gard). 

MAX  DE  REVEL,  wt.  dég.  [Victor- 
Maxime  Revbllièrs,  fils  de  M.  Revellière. 
ancien  député,  littérateur,  auteur  de  beau- 
coup de  Nouvelles  et  de  morceaux  de  litté- 
rature imprimés  dans  les  journaux,  an- 
cien directeur  du  Théâtre-Historique,  à 
Paris]. 

-\-  Voy.  la  t  France  liUéraiie  »,  XII,  810. 

-^  MAXENCE  (Hippolyte)  [Rbiued]. 
Voy.  F.  Maillard,   «   Annuaire  de  h 
Presse  »,  1857, 139  pag. 

MAXIME,  aut.  dég.  [le  marquis  Maxime 
de  Redon  de  la  Chapelle  (1],  plusconoo 
sous  le  nom  de  Maxime  de  Redon,  and^i 
officier  d'artillerie,  auteur  dramatique]. 
Ce  fut  lui  qui,  en  1805,  fut  le  collabora- 
teur de  M.  Pasquier,  devenu  ministre  d'E- 
tat, pour  «  Grimou,  ou  le  Portrait  à  faire  », 
vaudeville  dont  on  a  tant  parlé  dans  une 
des  dernières  anné^  du  règne  de  Louis- 
Philippe. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  cet  écri- 
vain, voy.  la  «  France  littéraire  a,  à  Re- 
don. 

-h  MAXIME  [Mathieu  Jacqurtet,  con- 
seiller provindal,  à  Chameux,  près  Uége]. 

Promenade  à  travers  le  pays  de  He^^e. 
L'Abbaye  de  Val-Dieu,  par — .  Liége^  Cer- 
manne,  1858,  in-8. 

MAXIME  DE  MUUDEURB,  aut.  stqip. 
[Voltaire]. 

Sophronyme  et  Adelos,  traduit  du  grec. 
1766. 

Réimprimé  dans  c  Dialogoes  ei  BntntUns  philas»- 
phiqnes  •  de  l'antenr. 

4-  MAXIME  ***,  DU  GARD  [C.-M.-J. 
Maxime  Fourcheux  de  Montrond,  né  à 
Bagnols  (Gard)]. 

Souvenirs  d'un  Voyage  dans  le  Langue- 
doc, le  Comtat  et  la  Provence.  Pari».  1835, 
in-12.  Voyez  plus  haut,  môme  col.,  a. 

-h  MAXIME  JAMES.  Voy.  James. 

MAXIMILIEN,  prénom  sous  lequel  fl 
existe  des  pièces  ae  théâtre  imprimée  de 
M.  Courtier  fils. 


(4)  Prè8Port-Saint»4farie  (Lot-et-Ganson^,  et  wi 
des  GhapeUes.  nomme  on  l'a  dit  qnelqne  part^ 


1085 


MAXIMUM 


M.  D. 


i086 


Voy.  ce  nom  dans  la  «  France  '  litté- 
raire». 

4-  MAXIMUM  (M"-)  [M"*  Léonie  Le- 

BLÀNCl. 

Les  Joueuses.  Part*.  1865,  in-12. 

Il  est  doolen  qne  cette  actrice  ait  réellement  écrit 
roavrage  qui  lai  est  attribué.  Il  a  paru  eou  son  nom 
en  1865  :  «  les  Petites  Comédies  de  Tamonr  >,.iD-i2. 
Voir  le  «  Dietioanaire  des  pseodoapMs  • ,  par  M.  6. 
dlleiUy  (Poinsot),  8*  édit  p.  214. 

4-  MAYEUR  SAINT-PAUL  [François- 
Marie  Maybub,  né  en  1758,  mort  en 
1818]. 

Voir  la  «  Fruioe  littéraire  >  pour  divers  écrits 
afooés  oa  anonymes  de  ce  comédien.  Il  était  fils  d'un 
domestique,  demeorant  me  du  Petit-Musc,  paroisse 
Saint-Paul,  et  il  ^ata  le  nom  de  cette  paroisse  au 
sien. 

Voir  aassi  TooTrage  de  MM.  Ed.  De  Manne  et 
G.  Ménétrier  :  «  Galerie  historique  des  comédiens  de 
la  troupe  de  Nkolet  *,  Lyon,  1869.  in-8.  p. 
UM66. 

-h  MA  YEUX  [Moussahd]. 

Le  véritable  Evangéliste  populaire.  Pre- 
mier évan^le,  12  octobre  1831.  Paris, 
Muussard^  in-4. 

C'est  le  premier  numéro  d'une  espèce  d'ouvrage  pé- 
riodique dont  il  devait  paraître* 64  numéros  par  an. 
Noos  en  connaissons  deux  antres  numéros,  publiés  au 
commeacemeat  de  1833.  sous  le  titre  de  «  Jérdme  le 
fraoc-parleor  >  et  c  Jacques  le  iMaliste.  •  Nous  ignorons 
s'il  en  a  pam  davantagis. 

Qnénrd,  dam  la  t  France  littéraire  •,  t.  VI,  avait 
confondu  ce  Monssart  avec  P.  Moussard,  l'auteur  de  la 
c  Ltbcrtéide  > ,  i  l'égard  duquel  le  t.  XI  entre  dans 
de  long  délailff,  mais  il  a  rectifié  cette  erreur  dans  une 
note  marginale  inscrite  sur  son  exemplaire  de  la 
•  France  littéraire  «  en  notre  possession. 

MAYRET  (Jules),  /».  [Félix  Pyat]. 
n  existe  va  écrit  de  M.  P.  Pyat,  c  Les  filles  d'ac- 
trices ■  soQS  ce  nom  d'emprunt 
-f  n  est  iaséré  dans  le  «  Uinredes  Cent  et  Ua  t. 

+  MAZARIN  (la  duchesse  de)  [Nouga- 
hetI. 

Mémoires  de  —.écrits  par  elle-même, 
avec  une  suite.  Paris,  Lerouge,  1808, 
2  vol.  in-12. 

Mauvais  roman  anqnel  les  t  Mémoires  »  attriboés  à 
la  dwtesae  et  qui  ne  sont  pas  d'elle  ont  servi  de  base. 

4-  MAZY  (Louis  de)  [Bigot]. 

Des  articles  dans  les  journaux  de  sport. 

-h  M.  B.  (M~),  ouvrière  et  poëte 
[M**  Augustine-Malvina  Blànchbcottb, 
née  Souville,  à  Paris»  en  18301. 

Rêves  et  Réalités,  poésies.  Paris,  1851, 
iii-18. 

Une  S*  éditioB,  1856,  porte  le  nom  de  Vantedr. 

-I-  M.  B»  D.  B.  (M.  le)  [le  baron  Fr,- 
Phil.  LouBAT  DB  BohanI» 
Examen  critique  du  Militaire  françois, 


suivi  des  Principes  qui  doivent  détermi- 
ner sa  constitution,  sa  discipline  et  son 
instruction.  Genève,  1783,  3  vol.  in-8. 

-h  M.  B.  de  G...  (M.)  [Maubbrt  db 
(jouvestI. 

Ecole  au  gentilhomme,  ou  Entretiens  de 
feu  M.  le  chevalier  de  B.  avec  son  neveu, 

?ubilé  par  — .  Lausanne,  P.  A.  Vemey, 
754,  in-12. 

M.  G.,  aut.  dég.  [Charles  Malo]. 

Les  Jeunes  Martyrs  delà  foi  chrétienne. 
Paru,  Janel,  iSiS,  ou  1833,  in-18,  orné 
de  12  grav. 

-f-M.  C.  [Moutonnbt-Clairpons]. 

Anacréon,  Sapho,  Bien  et  Moschus, 
traduction  nouvelle  en  prose,  suivie  de  la 
Veillée  des  fêtes  de  Vénus  (poëme  attribué 
à  Valère  Catulle,  à  Florus  Sénèc[ue,  à 
Luxurius,  etc.)  et  d*un  choix  de  pièces  de 
différents  auteurs,  par  —  •  PapKos  et  Paris, 
1773-1774-1780,  in4  et  in-«,  —  et  1781, 
2  vol.  in-12. 

-I-  M***  C**  [MoUTONNBT-CLAIRPOIfS]. 

Hero  et  Léandre,  poème  de  Musée.  On 
y  a  ajouté,  la  traduction  de  plusieurs 
idylles  de  Théocrite.  Par  M.  — .  Seihos  et 
Paris,  1775,  in-8  et  in-4. 

-h  M**-C*****  (M.)  [Mac  Cartby]. 

Le  Vallon  fortuné,  ou  Rasselas  et  Dinar- 
bas,  traduit  de  l'anglais,  par  — .  Paris, 
Plancher,  1817,  3  vol.  in-12. 

c  Rasselas  •  à  ponr  antenr  Samad  Johnson. 

-h  M...  C [MoirrOMNBT-CLAIBPONS]. 

Baisers  de  Jean  second,  traduction  fran- 
çaise accompagnée  du  texte  latin,  par  M.—. 
Cythère  et  Paris.  1771,  in-8. 

4-  M.  C.  D.  S.  P.  D,  L.  (M.  de)  [oe 
MoNTUNOT,  chanoine  de  Saint-Pierre  de 
Lillei. 

L  L'Esprit  de  la  Môthe  le  Vayer,par— . 
S.  1. 1763,  in.l2. 

II.  Histoire  de  la  ville  de  Lille,  depuis 
sa  fondation  jusqu'en  1434,  par  — .  Paris, 
Panckoucke,  1764,  in  12. 

-h  M***,  C.  R.  ET  B.  DE  S.  V.  [Mulot], 
Voy.  n,  1012. 

-h  M.  D.  (M.)  [Maillet-DuglaironT. 

Eloge  de  Maurice,  comte  de  'Saxe> 
par  — .  Dresde  et  Paris,  Duchesne,  1759, 
in-8. 

M.  D.  [Mazadb  o'Avèzb]. 

I.  La  Bresse,  sa  culture  et  ses  étangs. 
Bourgt  1811,  3  vol.  petit  in-8. 

II.  Neuf  Lettres  à  ma  fille»  contenant  la 
description  historique  de  la  Bresse  et  du 
département  de  TAm. 

Ces  lettres,  insérées  dans  le  •  Jodrnâl  de  la  Société 


1087 


M-  D. 


M.  DE  C. 


\m 


d'énnteUoD  »,  ont  repun  avec  le  nom  de  riatenr. 
Bourg,  181  S.  in-lS,  et  Lyon,  9  vol.  in-18. 

-4-  M.  D.,  (M.}  [Mathis  d'Albert]. 

Lettres  à  M.  le  baron  S.  de  S.  (Silvestre 
de  Sacy)  en  réponse  à  celle  qu'il  a  publiée 
relativement  à  l'ouvrage  de  M.  Bail  :  «  Des 
Juifs  au  XIX*  siècle  »,  par  — .  Parti,  1817, 
in-8,  21  pag. 

4- M.  D.  (M-)  [M-Mariotte,  née  Da- 
vot]. 

Lettres  sur  l'Angleterre,  ou  Mon  séjour 
à  Londres  en  1817  et  1818.  Paris,  1819, 
in-8. 

Une  seconde  édition,  Parii,  1821.  in-8,  porte  le 
nom  de  i'antenr. 

Voir  dus  U  «  France  littéraire»,  ton.  I.  p.  139, 
l'indication  de  divers  ouvrages  de  cette  dame.  Observons 
en  passant  qne  l'an  d'enx  :  c  Les  Veillées  d'an  soli- 
taire de  U  Ghanssée-d'Aotin  >.  pablié  en  1821 ,  a  re- 
paru en  1829  avec  an  nouveau  titre  :  #  Petits  Romans, 
nouvelles  et  contes  >;  mais  c'est  toujours  le  même  ou- 
vrage et  la  même  édition. 

M***  D***,|Mr.  [Ch,  Ancillon]. 

Traité  des  eunuques,  1707,  in-12. 

C'est  dans  cet  ouvrage  (p.  64),  qu'AncilIon  présente 
comme  une  histoire  véritable  la  plaisanterie  de  Fonte- 
nelle  intitulée  :  c  Relation  de  111e  de  Bornéo  ». 
A.  A.  B— r. 

4-  Cet  ouvrage  a  para  également  soos  le  nom  ana- 
grammatisé  d'Ollican. 

+  M.  D.  B.  (le)  [le  marquis  de  Boot- 

TB  ville]. 

Dissertations  philosophiques  sur  plu- 
sieurs sortes  de  sujets,  par  — .  1777, 2  vol. 
in-4. 

H-M.  D.C.  [F.-J.  Moread]. 

Eva.  roman  traduit  de  l'anglais  de  Mistr. 
Hedgeland,  par  — .  Paris,  1803,  3  vol. 
in-12. 

M.  D.  C,  ps.  [François  Favbe,  d'An- 
necy, chanoine  de  Genève]. 
Voy.  Des  Certolz,  I,  2f 0  d. 

+  M.  D.  C.  [Campbell]. 

n  a  donné  une  tnulucUon  anglaise  du  c  Voyage  his- 
torique et  pittoresque  de  Rouen  à  Paris  * ,  par  M.  E.  Frère, 
livre  plusieurs  fois  réimprimé. 

-h  M.  D.  C.  C.  R.  (M.)  [Moutonnet  de 
Glairfons,  censeur  royal]. 

L'influence  de  Boileau  sur  la  littérature 
Françoise,  avec  un  coup  d'œil  rapide  et  un 
jugement  impartial  sur  tous  les  ouvrages 
de  ce  poëte,  par  —,  londres  et  Paris, 
Fovmier,  1786,  in-8. 

4- M.  D.  D.  et  M.  F.  D.  N.  E.  L.  (M.) 
[Maillt  de  Dijon,  et  François  de  Neuf- 
château  en  Lorraine]. 

Voy.  Amis  (deux),  I,  312  d.  { 


1  4-M.  DE  B.  (BP-)  [M-  Malles  de  Beait 
LIEU  ?  morte  à  Nontron  en  1825]. 

Cette  dame  a  signé  de  ces  initiales  qaelqKS>aB§ës 
nombreoi  contes  qu'elle  a  composés  pour  rinstradiw 
et  l'amusement  de  la  Jenafisse. 

4-  M.  DE  B***  (M"«)  [M*  Mélanie  de 
Boileau]. 

Cours  élémentaire  d'Histoire  nnivers^, 
Paris.  Deniu,  1809,  10  voL  in-12. 

4-  M***  DE  B***  [BIAU.CT  DE  Bresme]. 

Sylla,  dictateur  romain,  tragédie  (eo 
5  actes  et  en  vers.  Nouv.  édit.,  avec  oes 
changements).  Par—.  Amsterdam,  J.  Rick- 
hoff,  1745,  in.l2. 

On  trouve  en  tète  une  dédicace  à  madame  de  Roqie- 
ville,  signée  MaUet  de  Brame.  D  y  a  aussi  desam- 
plaires  de  cette  édition  avec  on  antre  frontispice  qn 
porte  le  nom  de  ce  dernier. 

Nous  avons  eu  entre  les  mains  nn  exemplaiic  et 
cette  tragédie,  avec  les  seules  initiales,  portant  wm 
note  manuscrite  de  La  Place,  par  laqneUe  il  dédan 
qu'elle  est  de  Mallet  de  Rresme,  son  teaa-frère,  liea- 
tenant  civil  de  Calais,  mort  en  1750,  âgé  de  prtsde 
80  ans.  Mallet  de  Bresme  et  son  lwa»-(rère  en  «et 
imposé  au  public,  car  c'est  encore  U  pièce  dn  P.  ée 
La  Rue,  qui  avait  aé  représentée  plusieurs  fois  ^sf 
les  collèges  avant  1671.  et  qui  avait  été  de  n«v«n 
représentée  sur  le  thé&tre  du  collège  de  Caen  en  161i. 
lorsque  Mallet  de  Bresme  n'était  tout  an  plus  qa'aa 
maillot.  Voltaire  a  donc  en  raison,  dans  une  de  m 
leUres  an  maréchal  de  Richelieu,  du  2  décembre  177S. 
oh  il  parle  de  ceUe  pièce,  en  afflrmant  qu'elle  est  éi 
P.  de  la  Rue.  Mallet  de  Bresme  a  fkit  de  nouvean 
changements,  à  la  vérité,  mais  la  pièce  est  la  même  qm 
celle  dont  nous  avons  vu  plusieurs  manuscrits  du  Vmpt 
qui  portent  le  ncnn  da  Jésuite,  et  U  même  que  odk 
impr.  dans  le  volume  publié  par  le  P.  BuCkr  (vojci  h 
note  ci-dessus). 

—  Sylla,  tragédie  en  5  actes  et  en 
vers,  précédée  d'une  Dissertation  dans 
laquelle  on  cherche  à  prouver  par  la  tradi- 
tion, par  l'histoire,  par  des  anecdotes 
particulières  et  par  un  examen  du  st>'leet 
des  caractères,  que  cette  pièce  est  do 
grand  Corneille  ;  publiée  d'après  un  ma- 
nuscrit du  XVII*  siècle,  par  do  Cceieres- 
Palmezeaux.  PariSy  Masson,  1805,  in-8. 

-h  M***  DB  BR**  (M.  le)  [Rmp  de  l4 
Bretonne]. 

Les  Nouveaux  Mémoires  d'un  homme  de 
qualité,  par  — .  La  Haye  et  Paris.  1774, 

2  vol.  in-12. 

Le  premier  volume  est  de  Marchand,  avocat,  i  Va- 
ception  de  l'histoire  de  Zoé  ;  les  25  premîèRS  pic^ 
du  second  volume  sont  aussi  de  lui.      A.  A.  B~r. 

Voir  le  livre  de  M.  Ch.  Monselet  snr  Rétif,  p.  ItO. 
Marchand,  censeur  royal,  remit  son  travail  àNongar^ 
qui  le  donna  à  Rétif. 

+  M.  DE  C.  [M.  DE  Gbassibon]. 

Réflexions  sur  le  comique  larmo^-ant, 
par  M.—,  trésorier  de  France  et  conseiller 
au  présidial,  de  l'Académie  de  k  Rochelle, 


1099 


M.  DE  C. 


M.  DE  P. 


1090 


adressées  à  MM.  Arsène  et  Thylorier,  de  la 
même  Académie.  Paris,  1749,  in-8. 

M.  DE  C.,ps,  Fdb Montucla]. 

Voyage  dans  les  prties  intérieures  de 
JWmerique  septentrionale  en  1766,  1767 
et  1768,  par  Carver,  trad-deTangl-Dar— . 
av€H3  des  remarques  et  quelques  adaitions 
du  traducteur.  Paris,,  Pissoiy  1*784,  in-8. 

Les  initiales  de  C,  désignent  probablement  le  nom 
de  Chanta,  sons  leqnel  Taoteiir  s'était  caché  en  1778, 
lorsqu'il  publia  nne  édition  des  t  Récréations  mathé- 
maliqoes  »  d'Ozanam.  A.  A.  B — r. 

-)-  Relation  intéressante,  publiée  en  1778,  réimp. 
en  1781  atec  nne  vie  de  Carver.  par  le  docteur 
Leltsom. 

M.  DE  C...  (le),  ps.  [Chasot  de  Monti- 
unyI. 

Tablettes  géographi(|ue3,  contenant  un 
abrégé  des  quatre  parties  du  monde,  et  un 
Dictionnaire  géographique  des  villes,  ab- 
bayes, ordres  militaires,  chevaleries,  etc. 
Paris,  Ganeau,  17à5,  in-lâ. 

-h  M***  DE  C***  (M«  Sophie)  [Maillard 

DE  CoAMBURE]. 

Emméricet  Emma,  ou  la  Famille  bava- 
roise, anecdote  du  xviii*  siècle,  par  — . 
Paris,  1844,  in-12. 

H-  M***  DE  CH***  (M.)  [Martin  de 
Choisy]. 

Le  Sylphe,  ou  le  mari  comme  il  y  en  a 
peu.  comédie  en  vers  libres  et  en  trois 
actes,  mêlée  d*ariettes,  par  —,  depuis 
juge  en  la  Cour  d'appel  séant  à  Mont- 
pellier. Mantpellierj  1778,  in-8. 

-h  M.  DE  CHlO.ps.  [Diamante  Coray]. 

Les  Facéties  d*Hiéroclès,  en  grec,  avec 
une  traduction  française  par  — .  Paris, 
iS\t,  in-8. 

On  a  réuni  dans  des  éditions  de  1654  et  1673  les 
•  Facétie  de  priscorum  studiosomm  dictis  et  fiictig 
ridiculls  *  avec  des  traités  philosophiques  d'un  antre 
Uiéroelès. 

+  M.  DE  G.  (M.  de)  [de  Mouleau  de 
Gaigny]. 

Pièce  curieuse,  par  —,  gentilhomme 
Lyonnois.  (Lyon,  1699),  in-4. 

On  peut  consulter  sur  cette  pièce  les  «  Mémoires  » 
de  l'abbé  d'ArUgny,  tom.  VI.  p.  348. 

4-  M.  DE  G.  [Maubert  de  Gouvest]. 
Esprit  de  la  présente  guerre,  par  — . 
Part*,  1758,  in-12. 

4-  M.  DE  G.  (M.)  [Menegaud,  de  Gen- 
tillv]. 

La  Napoléidc,  poëme  en  six  chants, 
l>ar  — .  Paris^  Hénée,  1806,  in-8. 

+  M.  DE  L.  [de  Luynes]. 
Lettre  de  Monsieur,  envoyée  à  monsei- 
gneur, ensemble  la  médiation  do  M.  de 

T.   U. 


L.  en  réponse  à  la  remontrance  au  roy. 
S.  /.,  1620,  in-8. 

4-  M.  DE  L***  (M.)  [LavillembnbucI. 

Analyse  des  «  Origines  Gauloises  9  de 
Latour  d'Auver^e.  suivie  d'un  tableau 
comparé  de  la  civilisation,  par— .  Paris, 
C.  /.  Trouvé,  1824,  in-8. 

Une  autre  édition (f);  Parié,  1894,  in-8,  porte  le 
nom  de  l'antenr. 

Quérard,  c  France  littéraire  »,  tome  XI,  attribue  cet 
ouvrage  à  M.  db  Lbmoric. 

H-  M...  DE  LA  MARNE.  [Louis-Philibert 
Machet,  né  à  ReimsJ. 

Du  système  de  la  loi  naturelle.  Paris, 
1826,  in-18. 

Huit  antres  ouvrages  indiqués  dans  U  «  France  lit- 
téraire, I  XI.  865. 

-hM DE  LA  S.  (M.  le)  [le  marquis 

DE  La  Salle,  mort  aliéné  le  23  octobre 
18181. 

L'Oncle  et  les  Tantes,  comédie  en  trois 
actes  et  en  vers.  Paris,  Valade,  1786, 
in-8. 

4-  M***  DE  LA  VILLEMENEUC  (Alph. 

MaRGEOT  de  la  VlLLEMENEUc]. 

Voir  la  «  France  littéraire  »  et  la  «  Lit- 
térature française  contemporaine  »,  art. 
La  Villemeneuc. 

4-  M.  DE  M.  (M.)  [MoREAD  de  Mau- 
tour]. 

Lettres  de  —  à  M.  D.  T.  (Du  Tillet),  au 
sujet  de  la  figure  d'un  nain  antique  du 
cabinet  de  M.  Foucault.  Dijon,  Ant.  Defay, 
in-8. 

M.  DE  M**  [le  marquis  de  Mirabeau]. 
Voy.  Le  F.,  lï,  725,  e. 

4-  M***  DE  M***  (de)  [Masson  de  Mor- 

VILUERS]. 

GËuvres  mêlées,  en  vers  et  en  prose. 
Paris,  Royex,  1789,  in-8. 

C'est  une  réunion  de  poésies  fugitives  que  l'auteur 
avait  insérées  dans  «  l'Almanach  des  Muses  »  et  dans 
d'autres  recueils  littéraires. 

M...  DEM....,  aui.  dég.  [Palissot  de 
Montenoy]. 

Coup  d*œil  sur  les  ouvrages  modernes. 
Tome  r  (et  unique).  S.  d.  [Paris,  1751), 
in-12,  68  pag. 

4-  M...  DE  M***  (Max.  Fourcheux  de 
Montrond]. 

Histoire  de  Sainte  Geneviève,  patnAine 
do  Paris,  par  —.  Paris,  Grand,  1843, 
in-32,  de  177  p. 

4-  M.  DE  P.  (M.  le)  [le  marquis  J.  F. 
Max.  CuASTENET  DE  PuYsÂGUR,  mort  en 
1782]. 

Analyse  et  abrégé  du  a  Spectacle  de  la 
35 


lOQi 


DE  P* 


M.  D.  N. 


109i 


nature  »,  de  Pluche.  Paris.  1772,  1786, 
in-12. 

4-  M....  DE  F***  (M.  le)  [le  marquis 

DB  PaBOV]. 

Opinions  religieuses,  royalistes  et  poli- 
tiques de  M.  Ant.  Quatreroère  de  Qumcy, 
imprimées  dans  deux  rapports  faits  au 
département  de  Paris,  publiées  par  ^ 
Pam,  imp.  Herhan,  181d,  in-8,  14  p. 

+  M.  DB  R.  [Maxime  de  Redon]. 

I.    Le  Faux  Ermite,  pantomime  dia- 


I.  Les  Princes  d'Ecosse,  ou  les  Ruines 
de  la  forêt,  pantomime. 

+  M...DER...  [le  père  Daire ?]. 

Raoul  de  Créquy,  poëme  du  xiir  siècle. 

Cette  pnbltcittoii,  piéseniée  comne  reprodaiiant  nn 
maniiscrititiie  pouédiitM.  Matter,  professeur  an  Sémi- 
naire de  Strasbourg,  parut  en  1850  à  Bruxelles  dans  le 
tMecaager  des  Sciences» .  Pendant  deoz  ans  nnlle  réclama- 
tion ne  t'éleva;  nais  alors  Genin,  qol  fournissait  à 
«  nUnstralion  •  les  articles  rénols  plni  tant  sous  le 
titre  de  «  Récréations  philologiques  ».  entreprit  de 
prouver  que  ce  n'était  qu'un  pastiche  imité  de  Clo- 
tilde  de  Svrrille.  et  très-reconnaissable  à  ses  expres- 
sions modernes.  De  son  cOlé.  M.  Malter  s'éleva  oontre 
l'aboB  qu'on  avait  (kit  de  son  non  ;  on  découvrit  plus 
taird  que  l'édîtear  belge  s'éuit  borné  à  reproduire  co 
qui  avait  paru  il  y  a  longtemps,  k  la  suite  d'une  des 
«  Nouvelles  historiques  »  d'Arnaud  Baculard,  sous  la 
désigMtioB  suivante:  c  Romance  contenant  l'histoire 
dnsire  de  Créqui».  composée  vers  1300;  une  note 
avertit  qu'on  en  est  redevable  an  père  Oaire,  biblio- 
Uiécaire  eu  Célestins.  et  que  c'est  un  des  manuscrits 
les  plus  curieux  de  l'idiome  picard.  Daire  était  d'A- 
miens, mais  est-ce  loi  qui  a  composé  ces  97  stances, 
chacune  de  quatre  vers?  Il  sufllra  de  transaire  les 
deux  premiers  vers  ; 

Lj  Rey  Loys  le  Josne  heyant  empreins  se  crois. 
Voolières  le  saihir  tous  lies  brefs  Prenchois. 

Voir  «  l'Intermédiaire,  Journal  des  oherchenrs  et 
curieux  »,  ifi  49.  col.  30. 

-f-  M.  DE  S.  H*^  (Emile)  [Ém.  Marco 
DE  Saint  Hilaire]. 

Traité  de  toilette  à  l'usage  des  dames. 
Paris,  1835,  1844,  in-32. 

M.  DB  T***  (le).  Voy.  Maire  de  Ta- 

VERNY  (le). 

4-  M.  DE  T***  deNamur  (Hermann  de 
Trappe  de  Lozange]. 

Réponse  aux  doutes  d'un  philosophe, 
par  — .  Namur,  Gérard,  s,  d.,  in-8  de 
16  pages. 

-♦-M***DEV.rMÉHÉGAN]. 

Voy.  V.  (M***  de). 

-♦-M DE  VIN,. ..  [Morelde  Vindé]. 

Morale  de  l'enfance  ;  collection  de  qua- 
trains moraux  à  la  portée  des  enfants. 
Annonay,  1851,  in-16. 


H-  M DES  V [Mabsolur  des 

Vivetieres]. 

L'entente  est  au  diseur,  proverbe  dra- 
matique. S.  L  n.  d.,  in-8. 

-I-  Md.  G.  [Mylord  Gramvillb]. 
Voy.  G.,  n,  112  6. 

+  M.  D.  J.  rMicHAUD  jeune]. 
Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni* 
verselle.  » 

4-  M.  D.  L.  B.  (l'abbé)  [Morw  de  u 
Baume]. 

Leçons  de  géographie,  abrégé  d'une 
forme  nouvelle,  par  —  .  Paris,  Brotas, 
1783,  in-12. 

+  M.  D.  L.  T.  (M.)  [MAimti  de  u 
Tour]. 

Histoire  d'Aydei^Ali-Khan  Naba-Baha- 
der,  ou  Nouveaux  Mémoires  sur  Tlnde. 
par  — .  Paris,  CaiUeau,  1783,  2  parties 
in.l2. 

L'auteur  avait  commandé  rartillerie  dans  l'aimée  àe 
ce  prince  indien. 

+  M.  D.  M.    [Michel,  abbé  de  Ma- 

ROLLBS]. 

Le  poète  Lucrèce,  latin  et  françds,  de  la 
traduction  de  — .  Paris,  7.  Quinei.  1650. 
in-8. 

Cette  première  édition  de  la  tradncUon  de  l'abbé  d« 
HaroUes,  dédiée  à  la  reine  de  Softde.  esliareet  à^en 
enlièrement  de  la  seconde.  Elle  a  été  citée  «joelqueloi» 
comme  renfermant  des  particularités  sur  la  tradacikti 
en  Ters  que  Molière  avait  bite  on  commaoéedu  po^ie 
de  Lucrèce.  Molière  n'est  pas  nonuné  dans  ce  Une,  ■>>> 
on  trouve,  dans  la  Vie  de  MolièM,  plmiem  dtaiioes 
en  vers  qui  ont  le  caractère  dn  style  de  l'antiMir  à» 
I  Misanthrope  ■  ;  peut-être  Gassendi,  lié  avecMarollc>. 
lui  availril  communiqué  quelques  extraits  de  VasMf  ér 
Molière.  Voir  une  note  de  M.  Paul  LKroix  dans  kr 
f  Bulletin  du  Bibliophile  »,  1856.  p,  805. 

Une  seconde  édition.  Paris,  1659.  offre  des  cor- 
rections -,  elle  porte  le  nom  de  MaroUes. 

H-M.  D.  M.  (Monsieur)  [M.  Moreaude 
M autour]. 

Observations  sur  des  monuments  d'an- 
tiquité trouvés  dans  l*é^lise  cathédrale  de 
Paris,  par—.  Paris,  Pierre  Coi,  1711,  in4. 

+  M.  D.  M.  (M'"**)  [Marné  dbMorvills]. 

La  Jarretière,    traduit   de   TalleniaïKi 

par  — .  Amsterdam  et  Paris,  1770,  in-ll 

M.  D.  M***  [Fe  baron  d'UolbachI. 
Voy.  D.  M*^,  I,  963  c. 

M.  D.  N..  aut.  dég,  [l*abbé  Martix  de 
NoiRLiEU,  alors  aumônier  de  KËcole  polv- 
technique]. 

Réfutation  abrégée  du  livre  de  Volne) 
intitulé  :  «  les  Ruines ,  ou  Méditations  s^ar 
les  Révolutions  des  Empires  »  ;  extraite  de 
la  seconde  édition  des  «  Etudes  d'un  phi- 
losophe chrétien  ».  Paris,  i9St3,  in-8. 


1093 


M***  D'OHSSON 


MÉDBGN 


i094 


II.  Études  d'un  jeune  philosophe  chré- 
tien, ou  Morceaux  extraits  des  plus  célèbres 
défenseurs  de  la  Religion.  Paris,  1823, 
in-8. 

-I-M***  D'OHSSON  (de)  [Ignace  Mou- 

RADJA  d'OhSSON]. 

Tableau  général  de  l'empire  ottoman, 
par  — .  Paris,  1787-90,  2  vol.  in-foL; 
t.  III,  publié  par  M.  C.  d'Ohsson,  fils  de 
Fauteur.  Part»,  1821,  in-fol. 

Voir  sur  ce  bel  onvrage  resté  inacheTé  ■  le  Ha- 
iiael  du  Libnirv»,  irt.  Mouradja. 

+  M.  D.  P.  (M.)  [Michel  de  Pore]. 

I.  Histoire  des  Indes  orientales,  duR.P. 
Jean-Pierre  Mafiei,  traduite  en  françois 
par —.  P«rw,  1665,  in-i. 

II.  Histoire  africaine,  de  la  division  de 
Tem^re  des  Arabes,  de  Torigine  et  du 
progrès  de  la  monarchie  des  mahométans 
dans  TÂfrique  et  dans  TEspasne,  écrite  en 
italien  par  J.  B.  Birago,  traofuit  en  fran- 
çois par  — .  Paris,  Guillaume  de  Luyne, 
1666,  in-12. 

m.  Idée  des  spectacles  anciens  et  nou- 
veaux, par  — .  Pam,  Brunet,  1668,  in-12. 

IV.  La  vie  de  Léon  X,  traduite  ctu  latin 
de  Paul  Jove,  par—  Paris,  Couterot,  1675, 
in-12. 

4-  M***  D.  R.  B.  [D.  Reboul]. 

Notice  biographique  sur  le  général  Des- 
pinoy.  Paris,  Techener,  1849,  in-8.XVIp. 

Tirée  du  Gatalogne  des  Lifres  du  général  ;  ee  trouTe 
«Bsi  en  tête  du  CatalogM  de  ses  tableaux. 

M.  D.  S.  J.  N.  A.  J.  F.  D.,  aut.  dég. 
[MT  MéRARD  DE  Saint-Jdst,  née  Anne- 
Jeanne- Félicité  d'Ormoy]. 

I.  Mon  Journal  d'un  an,  suivi  de  Poé- 
sies diverses.  (Vers  1788),  in-12. 

Les  c  Poésies  diverses  »  sont  de  MiRARD  db  Saint- 

JCST. 

II.  Mémoires  de  la  baronne  d'Alvigny, 
par  — .  Londres  et  Paris,  Maradan,  1788. 
m-12. 

Réimprimé  sons  les  denx  titres  suivants  : 
1»  «  Les  Dangers  de  la  passion  dn  Jeo,  on  Histoire 
de  ta  baronne  d'ÂWigny  *.  Parié,  Maradan,  i793, 
io-18. 

S»  c  La  Mère  eoapable,  on  les  Dangers  de  la  pas- 
sion dnjn  ».  Parti,  LefrUur,  ln-18. 

-h  M.  D.  V.  (M.)  [Benoît4oseph  Mab- 

SOLLIBB  DBS  VlVETlàRES]. 

Nina»  ou  la  Folle  par  amour,  comédie 
en  un  acte  (en  prose).  Paris,  1786,  in-8. 

4-  M.  D.  V.  P.  P.  du  P.  d'Aix  [M.  du 
Yair]. 

Harangue  à  très-haulle  et  très-illustre 
princesse    Marie  de  Médicis,  royne  de 


France,  à  son  arrivée  à  Marseille,  par  — . 
Rouen,  1601,  in-8. 

Uns  édition,  Parit,  1600,  porta  le  nom  de  l'an- 
tenr. 

-h  M'***  [Jean-Bapt.  Fromageot,  avo- 
cat en  parlement,  et  professeur  en  droit  à 
l'université  de  Dijon]. 

Essai  de  réponse  aux  réflexions  ou  notes 
de  M**  ***,  avocat  à  la  cour,  sur  les  six 
lettres  de  N.  pour  servir  d'éclaircissement 
à  la  question  du  testament  des  fils  de  fa- 
mille en  Bourgogne,  etc.,  par  — .  1729, 
in-12, 

BIEAD,  ps.  [Yoltairb]. 

Lettre  au  sujet  de  a  Candide  ».—  Impri- 
mée dans  le  «Journal  encyclopédique  », 
du  15  juillet  1759. 

M.  Benrhot  a  reproduit  cette  Lettre  dans  les  «  Mé- 
langes de  Voltaire  ■  à  cette  date. 

MÉCHANT  POÈTE  (Un)...,  p$.  [J.-Ch. 
Bidault  de  Montigny]. 

Epître  au  public,  par  — ,  tant  en  son 
nom  que  comme  portant  la  parole  pour  ses 
confrères,  qui  sont  en  très-grand  nombre. 
[Angers,  de  Fimpr.  de  V*  Hubautt),  1745. 
m4. 

ff  Nous,  froids  tntears  et  languissants  poStes  •. 

On  lit  an  bas  :  Vù.  Je  n'ampèete.  pour  le  roi,  l'iii- 
pression  e;  le  débit  dn  présenL  Donné  à  Angers,  le 
10  joillet  1745.  Signé  Gorbean  des  ICaznres.  —  Vù, 
permis  d'imprimer  et  débiter  à  Angers,  le  10 
juillet  1745.  Signé  Prévost. 

Cette  édition  angevine  n'est  mentionnée  ni  dans 
Qnérard  ni  dans  Barbier.  Fr.  G. 

MÉCRÉANT  (Un) , /w.  pe  comte  A.-A.- 

J.  MlLON  DE  VlLLIERSj. 

Paroles  d'  — .  Antithèse  sur  Tordre  et  le 
plan  de  l'œuvre  de  M.  de  La  Mennais  (les 
Paroles  d'un  croyant).  Avec  conclusion  ! 
Paris,  Dentu,  1834,  in-8,  236  pages.  — 
Sec.  édition.  Part*,  le  même,  1834,  in-8, 
236  pages. 

MECTIULDE  DU  SAINT-SACREMENT 

S  sœur),  nom  de  religion,  [la  vén.  mère 
therine  de  Bar]. 

Le  Véritable  esprit  des  religieuses.  Voy. 
aux  Anonymes. 

MÉDECIN  (Un),  aut.  dég.  [Dovar]. 
Legs  d'  —  a  sa  patrie.  La  Haye^  1734, 
in-12. 
Vofes  les  Anecdotes  de  médecine,  t.  I***,  pé  305. 
A*  A.  B— r. 

MÉDECIN  (Un),  aut.  dég.  [Duhonghaux* 
D.  M.]. 

Étrennes  d*  —  à  sa  patrie.  Berliny  1761 , 
in-12. 

MÉDECIN  (Un),  aui.  dég.  [Rbtz,  mé- 
decin]. 


1095 


MÉDECIN 


MÉDECIN  DE  PROVINCB      1096 


Lettre  sur  le  secret  de  M.  Mesmer,  ou 
Réponse  d'  —  à  un  autre.  Paris,  Méqui- 
gnon,  1782,  in-li.  V.  T. 

4-  MEDECIN  (Un)  [MM.  Babribb  .et 
GaubertI. 

La  Médecine  des  accidents.  Manuel  po- 
pulaire dans  lequel  on  indique  les  secours 
a  donner  en  l'abisence  des  médecins,  par — . 
Paris,  CarUian4ice9iry,  1838,  in-18. 

+  MÉDECIN  (Un)  [Samuel  Waaren]. 

Souvenirs  d'  —,  traduits  par  Philarète 
Chasles.  Paris,  1857,  in-18. 

Cet  onnage*  doDt  le  toccès  a  été  tMilUot,  com- 
meoca  à  panltre  en  1830  dans  le  «  BUckwood's  Uaga- 
sine  > .  Wamn  est  on  des  romaaders  anglais  les  pins 
disUngnés. 

MÉDECIN  ANGLAIS  (Un),  ps,  [Louis  de 

SàNTBUL]. 

Réponse  d*  —  à  la  critique  de  la  thèse 
de  M.  Maloet.  Paris,  De  ta  Tour,  1736, 
in-12,  22  pag. 

-+-  MÉDECIN  CITOl-EN  (Un)  [Bagaed, 
président  du  Collège  de  médecine]. 

Poisons,  contre-poisons,  avis  à  Thuma- 
nité.  Nancy,  Lamort,  1769,  in-12. 

-+-  MÉDEQN  DE  CAMPAGNE  (Un)  [le 
docteur  Bauobt-Dulary]. 

Hygiène  populaire.  Simples  moyens  de 
ménager  et  de  fortifier  la  santé,  par  —, 
1852,  in-8. 

-+-  MÉDECIN  DE  CAMPAGNE  (Un)  [Ra- 

BELLBAU]. 

Quelques  réflexions  médicales,  par  — . 
Paris,  P.  Asselin,  1864,  in-18. 

-h  MÉDECIN  DE  LA  FACULTÉ  DE  P4- 

RIS  (Un)  rSERGASSE]. 

Lettre  de  —  à  un  médecin  du  collège  de 
Londres,  ouvrage  dans  lequel  on  prouve, 
contre  M.  Mesmer,  que  le  magnétisme 
n'existe  pas.  La  Haye,  1781.  in-8,  70  p. 

MÉDECIN  DE  LA  FACULTÉ  DE  PARIS 
(Un),  aut.  dég,  [Phil.  Hecquct]. 

Lettre  d'— ,  sur  ce  que  c'est  que  le  «  Bri- 
gandage de  la  médecine  »  (par  le  même 
auteur).  Paris,  1736,  in-8. 

MÉDECIN  DE  LA  FACULTÉ  DE  PARLS 
(Un),  aut.  dég.  FBabbeu-Duboubg]. 

Lettre  d'—  à  un  de  ses  confrères,  au 
sujet  de  la  Société  royale  de  médecine. 
S.  d.,  in-8,  8  pag. 

MÉDECIN  DE  LA  FACULTÉ  DE  PARIS 

(Un),  auL  dég.  [Ant.-CI.  Dorigny]. 

Examen  do  1  inoculation.  Paris,  Desain 
junior,  176i,  in-lâ. 

H-  MÉDECIN  DE  MONSEIGNEUR  LE 
CARDINAL  DE  GUISE  (le)  [JeanLEsoNj. 


a  I  L  Advertissement  à  Ronsard,  touchant 
lia  Franciade.  Lyon,B.  Rigaud,  1568,  pe-lit 
|in-8. 

Oposcale  de  46  fts: 

n.  Le  Rhin  au  Rov,  Paris,  D.  Dwré, 
1568,  in-8.  " 

MÉDECIN  DE  MONTPELLIER  (Un),  aët. 
déa,  [Antoine  PBrrr]. 

Lettre  d'  —  au  sujet  de  l'examen  public 
du  sieur  Louis,  en  1749.  In-8.      V.  T. 

MÉDECIN  DE  MONTPELLIER  (Dn),fl«/. 
dég.  [P. -Joseph  Amoreux]. 

lettre  d'  —  à  un  magistrat  de  la  cour 
des  aides  de  la  même  ville  et  agriculteur, 
sur  la  médecine  vétérinaire.  Montpeilter 
(Aw^iiofi).  1771.  in-8. 

Amoreux  a  publié  en  1773  une  seCMde  lelire  aie- 
tenant  on  «  Essai  de  bibliographie  vélérîBaiie  >;  û 
devait  pnblier  nne  BiblîoUièi|ae  Tétérinaire  en  â  roi. 
in-8.  Voyex  son  «  Essai  historiqae  et  UUéraire  sot 
les  médecins  arabes  •.  Montpellier,  1805,  in-8. 
A.  A.  B— r. 

-4-  MÉDECIN  DE  PARIS  (Un)  [Ph.  Hec- 
Oubt]. 

Deux  lettres  d'  —  à  un  médecin  de 
province  au  stnet  d'un  miracle  arrivé  sur 
une  femme  au  faubourg  SÉnt-Antoioe 
nommée  Lafosse.  Paris,  1725,  in-8. 

MÉDECIN  DE  PARIS  (Un),  aui.  déa. 
[J.-R.-L.  Chomel].  ^ 

Lettre  d*  —  à  un  médecin  de  province, 
sur  la  maladie  des  bestiaux.  Part».  Ddes- 
pine,  1745,  in-8. 

-+■  MÉDECIN  DE  PARIS  (Un)  [Mich.Ph. 
Boughart]. 

Examen  d'un  livre  qui  a  pour  titre  ; 
«  T.  Tronchin,  de  colica  Pictorum  »,  par—. 
Genève  et  Paris,  1758, 1767,  in-8. 

-h  MÉDEQN  DE  PARIS  (Un)  [de  Horxe]. 

Réponse  d'  —,  à  un  médecin  de  pro- 
vince sur  le  prétendu  magnétisme  animal 
de  Mesmer.  Vienne  et  Paris,  1781,  in-8. 
16  p.  (Cat.  Huzard,  1. 1,  p.  983.) 

MÉDECIN  DE  PARIS  (Un) .  aui.  dég. 
[E.  Grossin  du  HaumeI. 

Lettre  d*  —  à  un  médecin  de  provino», 
sur  le  traitement  de  la  rage.  Paris.  1776, 
in-8. 

MÉDECIN  DE  PROVINCE  (Un),  m. 
[Michel-Philippe  BouvartJ. 

Lettre  d'—  a  un  médecm  de  Paris.  Ckû- 
Ions,  1758,  in-8,  16  pag. 

Cet  opnscolc  est  une  diatribe  dirigée  contre  lit.- 
lation.  que  Tronchin  cberchait  alors  à  réfanire  ëan» 
Paris,  et  que  Bouvart.  malgré  tout  son  mérile.  c««- 
battait  de  tous  ses  efforts. 


1097        MÉDECIN-DENTISTE 


MEINERS 


1098 


-h  MÉDEaN-DENTlSTE  (Un)  [Bau- 
douin]. 

Un  autre  Mystère  de  Paris,  etc.  Paris, 
Baudouin,  dentiste,  1846,  in-8. 

MÉDECIN  DES  ARMÉES  (le  premier], 
aut.  dég.  [CosteI. 

Éloge  de  Josepn-Adam  Lorentz,  médecin 
en  chef  de  Tarmée  du  Rhin ,  prononcé  au 
conseil  de  santé  le  2  germinal  an  IX  (3  mars 
1801).  Paris,  de  l'impr,  deHy,  1801,  in-8, 
56pag. 

MÉDECIN  DES  HOPITAUX  DU  ROI  (Un], 
aut.  dég,  F  François  Pourpour  du  Petit]. 

Lettre  a  —  à  un  autre  médecin  de  ses 
amis.  Namur,  1710,  in4. 

4- MÉDECIN  ÉTRANGER  (Un)  [Korbff]. 

Instruction  pratique  sur  le  magnétisme 
animal,  ))ar  P.  J.  F.  Deleuze,  suivi  d'une 
lettre  écrite  à  Fauteur,  par  — .  Paris, 
Jkntu,  1825,  in-8  et  in-12, 472  p. 

-h  MÉDECIN  FRANÇAIS  (Un)  fMoREL, 
deRubempré  (Somme),  mort  en  1847]. 

Biographie  des  médecins  vivants  et 
des  professeurs  des  facultés.  Paris,  1826, 
in-32, 

4-  MÉDECIN  MALGRÉ  LUI  (Un)  [R. 
MoRRrrr  et  L.  Renard]. 

Grains  de  santé  à  l'usage  du  Conseil 
permanent,  et  quelques  pitlules  détersives 
pour  M.  le  commissaire  du  district  de 
Liège  (J.-H.  Demonceau),  par  — .  Pre- 
mière DOite  (unique).  Liège,  Collardin, 
1846,  iQ-12,  405  p. 

+  MÉDECINS  DE  PARIS  (Des)  [Dumar- 

TRAir]. 

Inventions  populaires  sur  les  moyens  à 
employer  pour  se  garantir  du  choléra. 
Bourg,  1832,  in-12. 

CeUe  brochure  se  termine  ptr  un  «  Cas  de  gaéri- 
son  *,  figné  Damartray. 

+  MÉDÉRIC  [Emile  Zola]. 
Des  articles  dans  le  «  Gaulois  ». 

H-  MÉDIUM  INCRÉDULE  (Un)  [Camille 
Debans]. 

Discours  contre  le  spiritisme,  avec  une 
lettre  à  M.  Allan  Rardec.  Paris,  1860, 
in-8.  . 

4-  MÉDIUS  (Ga.  Tri.)  [N.  R.  D.  Le 
MoYNE,  ancien  mgénieur  des  Ponts  et 
Chaussées,  né  en  1796]. 

I.  Baronie  d*asile,  ou  Ménage  sociétaire- 
agricole,  pour  30  ou  120  travailleurs,  hom- 
mes ou  femmes,  d'au  moins  trente-cinq 
ans.  Devis  et  code  de  ce  minime  conglobat 
humain,  féodal  et  charitable,  par — ,  ancien 
major  de  cavalerie.  Roehefort,  Mercier, 
1842,  in-8. 


II.  Doctrines  hiérarchiques  fusionnées. 
1860, in-8. 

MÉGALBE,  ps.  [J,-P.  Planât,  de  Tou- 
louse]. 

Don  Sanche,  comédie  héroïque  (en  vers) 
de  P.  Corneille,  mise  en  trois  actes.  Paris, 
Moëssard,  1833,  in-8. 

Une  noavelle  édition,  avec  le  nom  de  M.  Planât,  a 
été  publiée  en  1844. 

MÉGE  (le  P.),  bénédictin,  apoer,  [L.  H. 
de  LOMBNIE  DB  Bribnne]. 

La  Vie  et  les  révélations  de  sainte  Ger- 
trude.  Paris,  1673,  in-8. 

Voy.  la  «  Bioflpnphie  nniverselle  ».      A.  A.  B~  r. 

MÉHÉGAN  (M~),  apocr.  [Voltaire]. 

Tableau  du  siècle  de  Louis  XII.  Amster- 
dam. 1769,  in-12. 

L'opinion  pobliqne  ayanl  attribué  cet  ouvrage  à  ma- 
dame de  Méhégan,  veuve  de  l'antenr  du  «  Tableau  de 
l'histoiro  moderne  * .  cette  dame  le  déavoua  par  une 
lettre  adressée  an  rédacteor  dn  t  Mercure  »,  en  avril 
1769.  L'année  suivante  les  libraires  placèrent  le  nom 
de  Voltaire  sur  un  nouveau  frontispice,  et  ils  citèrent 
dans  un  Avertissement  le  désaveu  de  madame  de  M^ 
bégan. 

n  est  facile  de  s'assurer  que  le  «  Tableau  du  Siècle 
de  Louis  XII  *  est  en  effet  tiré  en  grande  partie  de 

l'Essai  de  Voltaire  sur  les  Moeurs  et  l'Esprit  des 
Nations  ».  A.  A.  B— r. 

MÉHÉMET  II,  empereur  ottoman,  apoc. 
[Beun  de  MonterziJ. 
Voy.  B***  DE  M*''%  1,479  rf. 

H-  MEILCOURT  (le  chevalier  de)  Pe 
marquis  d'Argens]. 

Le  Législateur  moderne,  ou  les  Mémoires 
du  — .  Amsterdam,  1739,  in-12. 

Nous  n'avons  pu  eu  l'occasion  de  vérifier  si  c'est  une 
réimpression  des  <  Mémoires  du  chevalier  de***  > .  Lon- 
Are»  {Hollande),  1745.  %  vol.  in-8,  indiqués  au  a  Dic- 
tionnaire 9  de  Barbier,  n«  44549. 

-h  MEILHAN  (Edgard  de)  [Théophile 
Gautier]. 

A  collaboré  sous  ce  nom  an  roman  par  leUres  intitulé 
«  la  Croix  de  Bemy  > .  . 

4-  MEILLEURS  CRITIQUES  DU  SIÈCLE 
(Un  des)  [Palissot]. 

Voltaire  poëte,  nouv.  édit.,  mise  en 
ordre  par  — .  Paris,  Servière,  1798, 
15  vol.  in-8. 

MEINERS  (W.),  /w.  [L.-Fr.  L'Hérther, 
de  l'Ain]. 

L  Histoire  de  la  Réformation.  Paris, 
Ragmond,  1825,  in-12. 

II.  Principes  généraux  de  littérature, 
comprenant  :  !•  des  Notions  de  grammaire 
générale  et  les  commencements  de  la  Rhé- 
torique; par  M.  P.  J.  IPlacide  Justin]; 
^  le  Complément  de  la  Rhétorique  et  la 
Poétique  ;  par  M.  W.  Meiners  [L.-F.  L'Hé- 


1099 


MEISNERUS 


MËLBSVILLE 


1100 


ritier],  auteur  de  a  THistoiro  de  la  Réfor- 
malion  ».  Paris,  le  même,  182G,  in-12. 

Ces  deux  votumes  foot  partie  de  la  «  Bibliothèque 
do  XIX*  siècle  » .  Le  plan  et  la  division  de  celle  espèce 
d'encyclopédie  populaire,  la  première  doDt  on  ait  lenlé 
reotreprise.  apptrtienDeal  à  M.  l'Héritier. 

Le  premier  volome  cité,  le  tome  84*  d«  la  ooUecUoD, 
est  da  la  composition  de  M.  rHénlier,  sanf  on  morceau 
qni  est  emprunté  an  «  Conversations  Lexicon  ■  ;  c'est  la 
c  Vie  de  Jésos-Christ  ».  Dans  le  second,  formant  le 
86*  de  la  collecUon,  «  la  Poélk|ne  adaptée  à  U  poésie 
moderne  >,  ainsi  qne  quelque  autres  parties,  appar- 
tiennent à  M.  l'Héritier.  Tout  ce  qui  concerne  la  litlé- 
ratore  allemande  a  été  emprunté  an  c  Conversations 
Lexicon  ». 

MEISNERUS    (Eusebius),    édit.  plag. 
[Joachim  Pastorius]* 
Institutiones  aulicae,  nun()uàm  editae,  ex 

C.  J'acito,  cumprimis  sed  et  aliis  histori- 
cis,  ab  auctore  incerto  traditœ  et  jam  ab 
Euscbio  Mesnero  publico  donaUB.  Âmstelo- 
dami,  Lud,  Elzevtrius,  1042,  in-12. 

Cet  ouvrage  n'est  autre  chose  que  la  tnMinetion  de 
la  seconde  partie  de  l'ouvrage  d'un  anonyme  français 
(Bustache  de  Refuge)  par  Joachim  Pastorius.  Ensèhe 
Meisner,  habile  correcteur  d'imprimerie,  s'en  était 
procuré  une  copie  très-fautive;  il  la  corrigea  k  sa  ma> 
Dière,  et  la  livra  à  l'impression.  Aussitôt  que  Puto- 
rins  Alt  infonné  de  cette  infidélité,  il  reloucha  sa  in- 
dnclion,  et  la  fit  imprimer  pur  les  mêmes  Elzeviers,  en 
i04é,  sous  le  titre  de  «  Anlicus  inculpatns  ex  gallioo 
auctoris  anonymi  traductns  »  à  Joachim  Pastorio  Med. 

D.  AtMtelodami,  Lud.  El»eviHui,  1644,  1649. 
in-94.  Abraham  Harconet,  professeur  de  droit,  la  fit 
réimprimer  sous  le  même  titre  à  Halle,  en  1664, 
in-12.  en  y  Joignant  la  traductiou  de  la  première 
partie. 

L'ouvrage  d'Enstache  de  Refuge  avait  paru  sous  le 
itre  de  : 

Traité  de  la  Cour,  ou  Instructions  des  courtisans. 
Parti,  1617.  Nouv.  (3*)  édiUon,  beaucoup  enrichie. 
/Viril,  Saiàçrain,  1618.  in-8.  Edition  publiée  un  an 
après  la  mort  de  l'auteur.  —  Autre  édition.  Parit, 
Saugrain,  1629,  ia-8.  —  Nouv.  édition.  Atntterdam, 
Elzeviert,  1640.  1656.  in-19,  avec  le  nom  de 
l'auteur.  —  Nouv.  édition,  sous  le  titre  de  «  Nouveau 
Traité  de  U  Cour  *.  Paris,  Barhin»  1664.  in-12, 
sans  nom  d'anteuc 

La  première  édition  de  ce  Traité  est  très-rare. 

MELA  BRITANNICUS,  ps.  [C.  Kbl- 
sallb]. 

Esquisse  de  mes  travaux,  de  mes  voya- 
ges et  de  mes  opiaions  :  dans  une  Lettre  à 
mon  ami  Agatiiomerus.  Londres^  1830, 
in-^. 

Volume  tiré  à  100  exemplaires. 

-4- MELANCHTON  (Philippe)  [Schwarz. 
erd]. 

Ce  célèbre  ami  et  compagnon  de  LuUier  donna  nne 
traduction  grecque  à  son  nom  allemand  :  terre  noire. 
La  longue  éoumération  de  ses  écrits  ne  saurait  trouver 
place  ici.  Voir  le  «  Manuel  du  Libraire  »,  l'article  in- 
séré par  U.  F.  Hoefer  dans  la  «  Nouvelle  Biographie 
générale»,  t.  XXXIV.  etc. 


MELANCHTON  (de),  p».  [Pineton  de 
Chambrun]. 

Réponse  au  troisième  chapitre  du 
u  Traité  de  la  politique  de  la  France  £. 
Amsterdam,  1670,  in-12. 

Vôy.  les  c  Œuvres  diverses  deBayle  ».  t.  IV.  p.  165. 
Catalogue  de  Sépher,  n»  5950.  A.  A.  B— r. 

Sous  ce  même  pseudonyme,  Pineton  de  CUhambrwi  a 
encore  publié  le  poème  (latin)  de  J.-A.  de  Tbo<u  à  la 
postérité,  avec  des  notes.  (Anut.,  Dên.KUtemr,  1678, 
in-lS.) 

MELCUIOR  B**%  aiU.  dêg.  [Melchior 
BoissBT,  artiste  et  auteur  dramatique]. 

L  Avec  M.  Beniamin  [AntierJ  :  La  pau- 
vre Famille,  mélodrame  en  trois  actes.  Pa- 
rt*, PoUei.  1822,  in-8. 

IL  Les  Mariages  par  drconstanoe,  co- 
médie en  un  acte  et  en  prose.  Paris,  Qumf , 
Barba,  1824,  in-8. 

m.  Avec  M.  Benjamin  [Antier]  :  Albert, 
ou  le  Songe  et  le  Réveil,  mélodrao»  en 
cinq  actes,  précédé  d'un  prologue  inti- 
tulé «  les  Deux  Ecots  «,  à-propos  vaude- 
ville. Paris,  Beiou,  1825,  in-8. 

u  a  été  tiré  à  part  un  certain  norahce  d'exemplaires 
du  prologue. 

4-MELCY(Adriende)  [M.  Charles  Ri- 
chommb]. 

L  Nouveau  recueil  de  sujets  de  lettres  et 
récits,  avec  les  développements  à  la  portée 
des  jeunes  garçons  et  des  jeimes  filles, 
par  — .  Pans,  Delalain,  1861,  in-18. 

II.  Premières  connaissances  sur  tontes 
choses  à  Tusage  des  enfants,  par  —,  ancien 
professeur.  Paris,  J.  Delalain,  1862,  iii-18. 

-h  M.. ..EL  DE  y.. .DÉ  [MOBEL  DE 
ViNDÉ]. 

L  Des  Révolutions  du  globe,  conjecture 
formée  d'après  les  découvertes  de  Lavoi- 
sier  sur  la  décomposition  et  la  recompo- 
sition de  Teau,  par  — .  Paris,  Dupont, 
1797,  in-8,  30  p. 

Réimprimé  avec  le  nom  de  rantenr  en  i798  et 
en  1811.  A.  A.  B— r. 

II.  Primerose,  par—.  Pari»,  Did&t,  1 797, 
in-18;  Paris,  UdèrefOs,  1863,  in-18. 

MÉLESVILLE,  I».  [Anne^Honor^oseph 
DuvEYRiER,  Tun  de  nos  plus  spirituels  au- 
teurs dramatiques,  et  1  un  des  collabora- 
teurs les  plus  constants  de  M.  Scribe. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez'  «  la 
Littérature  française  contemporaine  »  à 
DuvBYRiBR.  Voy.  aussi  une  notice  insérée 
dans  «  l'Annuaire  dramatique  de  la  Belgi- 
que »,  1839,  p.  203. 

MÉLESVILLE  (J.).  ps.  ÎXavier  Vérat]. 

Auteur,  d'après  run  de  nos  critiques, 
d'une  pièce  imprimée  sous  ce  pseudonyme, 
mais  que  nous  ne  connaissons  pas. 


HOi 


MÉLIDOR 


MÉLIDOR,f«.  [Cury]. 

Les  Travaux  d'Aristée  etd'Amérille  dans 
Salamme,  composés  en  grec  par  Théo- 
phraste,  et  trad.  en  françois  par  — .  Au 
Mans,  1618;  Paris,  1619,  in-lâ. 

J*ax  trouvé  le  nom  de  Cary  dans  an  exemplaire  de  la 
V  Bibliothèqne  des  Romans  *  de  TabM  Lenglet,  rempli 
de  notes  manuscrites,  relatives  principalement  aox  tra- 
dactions  italiennes  et  anx  dates  de  plnslears  romans. 
Cet  exemplaire  vient  de  la  bibliothèque  de  la  comtesse 
(le  Verma;  c'est  le  troisième  de  ce  genre  en  ma 
possession.  A.  A.B-r. 


MÉUGLOSSE,  of.  [Charles  Baoter]. 

La  Rodomontade,  tragédie  (prise  de  TA- 
rioste)  en  cinq  actes  et  en  vers  (sans  dis- 
tinction de  scènes).  Paris,  1605,  m-8. 

On  doit  an  même  antenr  t  la  Mort  de  Roger  i ,  tragédie 
imitée  d'Arioste,  (en  5  actes  et  en  vers),  et  «  Amonrsdo 
Catlierine  •.  A.  A.  B — r. 

-)-  Ces  pièces  ont  été  imprimées  cfaex  Glovis  Eve,  Pa- 
ris, i  605,  p.  in-8.  La  a  Rodomontade  »  a  été  réimprimée 
avec  de  grands  changements,  et  la  «  Mort  de  Roger  » 
Mns  changement,  Rouen,  Coutturier^  1613.  in-8, 
et  anssi  à  Trojes  en  1619. 1620  et  1625,  in-8  (Voir 
le  «  Manuel  du  Libraire  »,  5*  édition,  an  mot  Mbli- 
r.LosSB. 

+  MEUTON  (saint),  évoque  de  Sardes, 
auteur  supposé. 

Livre  au  passage  de  la  très-sainte  Vierge, 
mère  de  Dieu. 

Une  traduction  française  de  cet  écrit  se  trouve  dans 
le  «  Dictionnaire  des  Apocryphes»,  tom.  II.  col.  587, 
Le  texte  latin  a  été  inséré  dans  les  diverses  éditions  de 
la  «  Bibliotheca  Patrnm  i.  Saint  Meliton  avait  écrit 
d'ailleurs  de  nombreux  ouvrages  dont  il  ne  reste  que 
de  rares  fngnents.  Voir  la  «  Nouvelle  Biographie  gé- 
nérale ». 

MÉUTON,  ps.  [Claude  PithoysI. 
Apocalyse  de  —,  ou  Révélation  des  mys- 
tères cénbbitiques.  iSafn/-Lé^er.l665,  in-12. 

Voltaire  s*est  trompé  en  attribuant  cet  ouvrage  i 
J.-P.  Camus,  évÊque  de  Belley.  U  est  seulement  vrai 
qoe  les  écrits  de  ce  dernier  contre  les  moines  ont  été 
fort  utiles  à  Claude  Pilhoys.  A.  A.  B— r. 

-f-Le  soi-disant  Mélilon  y  affirme  que  ses  sentiments 
et  ses  pensées  lui  ont  été  dictés  de  la  bouche  même  de 
l'éveque  de  Bell^.  M.  du  Ronre  parle  avec  détail  de 
cet  ouvrage  {Analecta-Biblion,  tom.  H,  p.  S85-288); 
il  y  trouve  des  détails  curieux  et  une  expression  ner- 
veuse. Pilhoys  (ou  Pistoïs),  mort  en  1676,  a  laissé 
d'autres  écrits  fort  oubliés. 

-f-  Voy.  anx  Anonymes,  Saint  Augustin,  i  De  l'ou- 
vrage des  moines  ». 

4- MELON  DÉSESPÉRÉ  (Un)  [Ernest 
d'Hbrvilly]. 

Le  Melon  de  Gill,  complainte.  S,  Ln,  d, 
(Paris,  1868),  in-16  carré,  16  p.,  texte  et 
vignettes  imprimés  en  encre  verte. 

MELVIL(lady),  ps.  [Madame  Pitre  Che- 
VAUER,  auteur  de  Nouvelles  imprimées 
dans  l'un  des  journaux  ou  recueils  de  ces 
derniers  temps]. 


MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE     1102 

MELY-JANIN,  aut.  dég.  [Jean-Marie 
Janin,  poëte  et  auteur  dramatique]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  au  nom  sous  lequel 
cet  écrivain  est  le  plus  connu,  à  Mély- 
Janin. 

4-  MEMBRE  ADOPTIF  DE  LA  NATION 
ONÉIDA  (Un)  [J.-Hector-SainU)ohn  Grb- 
vecoeur]. 

Voyage  dans  la  Haute-Pensylvanie  et 
dans  l'Etat  de  New-York,  trad,  et  publié 
par  l'auteur  des  «  Lettres  d*un  cultivateur 
américain  n.  Paris,  an  IX,  1801,3  vol.  in-8. 

MEMBRE  CORRESPONDANTDU  LYCÉE 
DE  CAEN  (Un),  aut.  dég.  [L.-G,  Taille- 
fer]. 

Adèle  et  Cécile,  conte  moral.  Falaise, 
Brée  frères,  1802,  in-12  de  vij  et  171  pag. 

Gel  ouvrage  est  suivi  d'Essais  de  traductions,  savoir  ; 
!•  de  l'Epode  7*  d'Horace,  en  vers  français  ;  2<^  de  l'Au- 
rore, air  avec  récitatif,  trad.  de  Métastase  ;  Si»  de  la  tra- 
duction d'une  Ode  anglaise,  à  la  Sagesse,  tirée  du  roman 
de  «  Clarisse  Harlowe»,  9«  vol.,  lettre  9*.  avec  des 
notes.  Le  texte  original  se  trouve  en  regard  de  ces  tra- 
ductions. 

+  MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  CEI^ 
TIQUE  (Un)  [dbRoujocx]. 

Notice  sur  M.  de  Cambry,  par—.  Dole, 
1808,  in-8. 

MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DE  BESAN- 
ÇON (Un),  aut.  dég.  [dom  Grappin]. 

Eloge  historique  de  Jean  Jouflfk'oy,  car- 
dinal d'AIby,  lu  a  l'Académie  des  sciences 
de  Besançon...,  le  22 avril  1785.  Besançon, 
1785,  in-12de64pag. 

-^  MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DEBLOIS 
(Un)  [de  Pbtigny], 

Dissertation  étymologique,  historique  et 
critique  sur  les  diverses  origines  du  mot 
Cocu;  avec  notes  et  pièces  justificatives, 
par  — .  Blois  (Féltx  Jakyer,  imp.), 
M.vni.c.xxxv  (1835),  in-16,  52  p. 

Cet  opuscule  facétieux  ne  (ht  tiré  qu'à  71\  exem- 
plaires, dont  SI  sur  papier  jaune. 

Il  existe  une  réimpression  soos  la  rubrique  de 
B/oû.  MYIIICXXXY,  in-18.  40  p.  (Bruxelles?)  Elle  a 
été  tirée  à  108  exempl.  dont  80  sur  papier  de  Hollande, 
3  sur  pap.  velin  et  25  sur  pap.  jaune  fin. 

Quérard  attribue  cet  ouvrage  à  M.  Petit  de  la  Saussaye. 
(Voy.  «  France  littéraire  •.  XI,  412.) 

MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DE  BOR- 
DEAUX (Un),  aut.  dég.  [Gustave  Brd.net]. 

Les  Essais  de  Michel  Montaigne.  Leçons 
inédites  recueillies  par  —,  sur  les  manus- 
crits autographes  conservés  à  la  Biblio- 
thèque publique  de  cette  ville.  Paris,  Te- 
chener,  1844,  in-8  de  51  pag. 

Tiré  i  100  exemplaires. 

On  compte  au  moins  quatre-vingts  éditions  des 
«Essais»,  et  l'in-folio  de    1635  passe  généralement 


il03      MEMBRE  DE  L  ACADÉmE 


MEMBRE  DE  L'ARMÉE      HOI 


poor  celle  qui  fait  aatorité.  Et  cependant  il  est  loin  de 
représenter  scnipnlensenient  le  texte  de  Montaigne,  dont 
mademoiselle  de  Goorcaj  anitdéjà,  dès  1596.  changé 
pinsiears  expressions  et  toaranres  que  les  imprimeurs 
troofaient  un  peu  revache»  au  goût  de  tiueUtuu  douU- 
Uti  duHècU.  On  connaissait  an  exemplaire  de  1588, 
Ikit  dn  vivant  de  l'anteor,  exemplaire  chargé  de  notes 
et  d'additions.  Ce  volume  inestimable,  qni  existe  malgré 
les  mutilations  du  relieur,  tat  transporté  à  PMs,  par 
ordre  de  François  de  Neofchlteau,  alors  ministre,  et 
Naigeon  le  consulta  avec  fruit.  Revenu  aujourd'hui  i 
Bordeaux.  M.  Gustave  Brunet  Ta  examiné  avec  cette 
attention  intelligente,  avec  cette  pénétrante  sagacité  dont 
il  a  fait  preove  plus  d'une  fois,  notamment  à  l'endroit 
de  Rabelais.  En  rendant  Justice  i  Naigeon,  il  lui  repro- 
che son  orthographe  eapHcieute  et  ondoyante,  sa  ponc- 
tuation parfois  infidèle.  Le  manuscrit  de  Montaigne, 
dit-il.  nous  rend  l'inappréciable  service  de  nous  intro- 
duire dans  le  cabinet  du  philosophe  ;  il  nous  place  der- 
rière son  fauteuil;  nous  assistons  au  travail  de  sa  pensée. 
Montaigne  a  reluit  Jusqu'à  trois  ou  quatre  fois  certaines 
phnses  ;  il  en  est  d'inachevées,  d'autres  ont  été  nyées, 
et  il  est  i  croire  que  toutes  les  suppressions  ne  sont 
pas  de  la  main  même  de  l'auteur.  Les  passages  qu'on 
pouvait  restituer  ont  été  recueillis  par  M.  G.  Brunet, 
dont  l'opuscule  est  le  complément  nécessaire  de  toute 
édition  des  c  Essais*.  De  Ro. 

MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DE  COR- 
TONE  (Un),  aut,  dég.  [Charies  Pougèns]. 

Trait»  curieux  sur  les  cataclysmes  ou 
déluges,  les  révolutions  du  globe,  le  prin- 
cipe sexuel  et  la  génération  des  minéraux. 
A  M.  Ferdinand  Mazzanti.  Saint-Germain- 
en-Laye,  Goujon,  1791,  in-8. 

Cette  brorJiure,  deux  ans  après  son  émission,  a  été 
n^eunie  par  le  titre  suivant  :  «  Essai  sur  divers  sujets 
de  physique,  de  botanique  et  de  minéralogie,  ou  Trai- 
tés curieux  sur  les  cataclysmes,  les  Révolutions  du 
Globe  »,  etc. ,  composés  à  Richmond,  en  1 787 ,  par  Char- 
les Pougens.  à  Ferdinand  Mazzanti.  Saint-Germain- 
en^Laye  et  Parie,  Detenne,  1793. 

MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DE  COR- 
TONE  (Un],  aut,  dég.  TAlexis-Franç.  Ar- 
taud DB  MoNToa,  membre  associé  de  l'A- 
cadémie des  Inscriptions  et  Belles-Lettres]. 

I.  Considérations  sur  l'état  de  la  pein- 
ture en  Italie  dans  les  ouatre  siècles  qui 
^nt  précédé  celui  de  Raphaël.  Paris, 
Mongxe  aîné,  1808,  in-8  de  43  pag. 
Seconde  édition  augmentée.  Paris,  1811, 
in-8. 

II.  Voyage  dans  les  catacombes  de 
Rome.  Paris,  Schcdl,  1810,  in-8. 

MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  DE  NANCY 
*(Un),  aut,  dég,  [Le  CreulxI. 

Discours  sur  le  goût  appliqué  aux  arts, 
et  particulièrement  à  Tarchi lecture,  lu  à 
l'Académie  de  Nancy.  Nanqf,  Haener, 
1778, in-8. 

-h  MEMBRE  DE  L'ADADÉMIE  DE  NA- 
PLES  (Un)  [  le  comte  Mbssenge  de  la 
Garde]. 

L'Enthousiaste,    ou    l'Avez- vous  vue? 


Dialogue  en  vers  sur  l'arrivée  de  M"*  de 
Staël  à  Vienne,  etc.,  par  — .  Brunswick, 
Pluchart,  1810,  in-^. 

MEMBRE  DE  L.ACADËMIE  DES  INS- 
CRIPTIONS ET  BELLES-LETTRES  lUn), 
aut,  dég,  [l'abbé  P.-L.  Bétencourt,  ancieQ 
bénédictin,  associé  libre  de  rAcadémie  des 
inscriptions]. 

Noms  féoctaux,  ou  Noms  de  ceux  qui 
ont  tenu  des  fiefs  en  France,  depuis  le 
XII'  siècle  jusque  vers  le  milieu  du  x^iii* 
siècle,  extraits  des  archives  du  royaume. 
Première  partie.  Paris,  Beaucé-Husand, 
1826,  â  vol.  in-8. 

-|-  Oovnge  fort  corieox  et  derenn  pen  eonumni.  La 
•nite  eat  restée  inédite. 

MEMBRE  DE  L* ACADÉMIE  DES  SCIEN- 
CES (Un),  aut,  dég.  [l*abbé  Sauvages  de 
LA  Croix]. 

Mémoire  sur  les  sépultures  de  la  ville  de 
Lyon.  Lyon,  1770,  in-8.  V.  T. 

ME&fBRE  DE  UACADËMIE  FRANÇAISE 

(Un),  M.  [Ant.  Serievs]. 

La  tiapr  peint  par  lui-même  :  ouvrage 
contenant  des  détails  inconnus  sur  sa  con- 
version, sur  son  exil  à  Corbeil  en  180...; 
ses  jugements  sur  les  écrivains  les  pins 
distingués  de  son  temps,  etc.;  terminé 
par  une  exposition  impartiale  de  la  «  Phi- 
losophie du  XVIII*  siècle  ».  Parti.  Pio- 
cher, 1817,  in-8  de  104  pag. 

+  MEMBRE  DE  L'ACADÉMIE  FRAN- 
ÇAISE (Un)  [Joseph  Daoz]. 

Complément  du  Dictionnaire  de  TAca- 
demie  française,  publié  sous  la  direction 
d'— ,  avec  la  coopération  de  MM.  Bardin, 
Barre,  Barré,  et  dix-sept  autres  hommes 
do  lettres.  Paris,  F,  Didot,  1842,  in-8;  nou- 
veau tirage,  1856,  in4. 

MEMBRE  DEUACADËMŒ  LITTÉRAIRE 
D'ARRAS  (Un),  aut.  dég,  [Wartel]. 

Mémoire  sur  les  limaçons  terrestres  de 
l'Artois.  17S8.  in-8. 

-h  MEMBRE  DE  L'ARCHI-CONFRÉRIE 
(Un)  JÉdouard  Lavalleye,  proresseur  à 
r  Académie  des  Beaux -Arts  de  Liégel. 

La  Fête  Dieu,  sainte  Juli^ne  et  régiise 
SaintrMartin  à  Liège,  puisses  historiques 
publiées  sous  les  auspices  de  Tarchi-con- 
rrérie  du  Très-Saint-Sacrement,  érigée  dws 
l'église  de  Saint-Martin,  par  —,  à  l'oc- 
casion du  sixième  jubilé  séculaire  de  Fins- 
titution  de  la  fêle  du  Très-Saint-Sacre- 
ment. Liège,  Dessain,  1846,  in-12,  308  p. 
fig. 

-h  MEMBRE   DE  L'ARMÉE    (Un)  [le 

març^uis  de  Messey,  mort  à  Paris  en  18211. 

Discours  prononcé  dans  l'assemblée  de 


1105      MEMBRE  DE  L'ASSEMBLÉE 


MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ      1106 


)a  noblesse  du  bailliage  de 1780,  in-8, 

29  p. 

MEMBRE  DE  L'ASSEMBLÉE  NATIO- 
NALE (Un),  aut,  dég.  [le  comte  d'Entrai- 

GUES]. 

Discours  d'  —  à  ses  co^iéputés.  —  Se- 
cond discours  d'  —  à  ses  co^éputés. 
Paris,  les  marchands  de  nouv.j  1789,  2  br. 
in-8de  38et46pag. 

Le  premier  de  ces  disconrs  résont  ces  trois  questions  : 
i«  Qoe  defions-nons  faire?  8*  Qa'evons-nons  fait? 

30  Que  devons-noas  attendre?  Le  second  examine  les 
trois  suivantes  :  1«  Qnel  est  l'état  présent  de  la  France? 
2^  Qui  l'a  réduite  à  cet  étot?  3»  Peul^n  l'en  tirer  ?  Tont 
est  exagéré  dans  ces  deox  brochures;  mais,  sans  être 
d'arcord  avec  leur  auteur,  on  ne  peut  leur  refuser  le 
im^rite  d'un  style  atUctiant.  Note  du  tempt. 

-f-  MEMBRE  DE  L'ASSEMBLÉE  NA- 
TIONALE (Un)  [le    comte    Stanislas  de 

T-TONN 


Clermont-Tonnerre]. 

Au  peuple  de  Paris,  par 
in-8. 


5.  /.  n.  d., 


MEMBRE  DE  L'ASSEMBLÉE  PRIMAIRE 
DE  CORBEIL  (Un),   aut.  dég.    [Vauvil- 

LIERS]. 

Observations  sur  la  constitution  pré- 
sentée à  l'Assemblée  primaire  de  Coroeil. 
(Corheil,  1795),  in-8.  V.  T. 

-h  MEMBRE  DE  LA  CHAMBRE  DES 
DÉPUTÉS  (Un)  [Duvergier  deHauranneJ. 

Réflexions  sur  l'organisation.  Pans, 
1818,  in-8. 

MEMBRE  DE  LA  CHAMBRE  DES  RE- 
PRÉSENTANTS (Un),  (de  la  Belgique), 
ps.  [P.-A.-F.  Gérard]. 

Lettre  à  lady  Morgan  sur  la  Belgique. 
Bruxelles,  L,  Laurent,  décembre  1833, 
broch.  in-8. 

+  MEMBRE  DE  LA  CHAMBRE  DES 
REPRÉSENTANTS  (Un)  [Charles  Grandga- 
gnage,  président  de  l'Institut  archéologique 
liégeois  et  de  la  Société  liégeoise  de  litté- 
rature wallonne]. 

Considérations  sur  l'enseignemeni  uni- 
versitaire et  sur  l'organisation  des  exa- 
mens, par  — .  Bruxelles,  Decq,  1860,  in-8, 
30  p. 

-f.  MEMBRE  DE  LA  COMMISSION  AD- 
MINISTRATIVE CHARGÉ  DES  HOSPICES 
(Un)  [M.  Benjamin  Desportes]. 

(>)mpte  rendu  au  Conseil  général  des  hos- 
pices et  hôpitaux  civils  de  Paris,  sur  le  ser- 
vice des  aliénés  traités  dans  les  hospices  de 
la  vieillesse  (hommes  et  femmes),  Bic/^Lre 
ot  la  Salpétriere,  pendant  les  années  182^», 
26,  27,  28,  29,  30,  51,  32  et  33,  par  — . 
Paris,  i837,  in-4. 


4-  MEMBRE  DE  LA  MAJORITÉ  DE  LA 
CILVMBRE  DES  DÉPUTÉS  DE  1815  (Un) 
[le  vicomte  Sosthènes  de  la  Rochefou- 
cauld]. 

Système  d'épuration  réduit  à  sa  juste 
valeur,  par—.  Paris,  Le NormarU,  1817, 
in-8. 

-h  MEMBRE  DE  LA  MÊME  COMPAGNIE 
(Un)  [le  P.  FÊRAUD,  S.  J.] 

Traité  du  découragement  dans  les  voies 
de  la  piété.  Ouvrage  posthume  du  R.  P.  F. 
Michel  de  la  C.  de  J.  Revu  et  publié  par—. 
Avignon,  1840,  in-18. 

La  ire  édition.  MartHlU,  17^.  in-12,  porte  le  nom 
de  l'éditenr. 

MEMBRE  DE  LA  CONFRÉRIE  DE 
SAINT-HUBERT  (Un),  aut.  dég.  [P.  Des- 
GHAMPS,  rédemptoriste,  aujourdTiui  ar- 
chevêque de  Matines]. 

La  Sainte  Etole  vengée,  par  —,  ou  Lo- 
gique curieuse  de  M.  Girod,  qui  se  dit 
pasteur  d'une  église  qui  se  dit  chrétienne. 
Liège,  Dessain,  1845,  in-12  de80pag. 

MEMBRE  DE  LA  CONSTITUTION  DE 
LA  VILLE  DE  SAINT-MIHIEL  ]Un),  aut. 
dég,  [dom  Didelot,  ancien  bénédictin]. 

Sur  la  légitimité  du  serment  exigé  des 
ecclésiastiques  fonctionnaires  publics. 
Saint'Mihtel,  1791,  in-8  de  88  pag. 

H-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  ACADÉ- 
MIQUE DE  NANCY  (Un)  [Michel  Berr]. 

Notice  sur  M.  le  baron  de  Riouffe,  préfet 
de  la  Meurthe.  Paris,  1823,  in-8, 17  p. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  COLOM- 
BAIRE  DE  FLORENCE  (Un),  aut.  dég. 
[Alexis-Fr.  Artaud  de  Montor,  de  l'Ins- 
titut]. 

Le  Paradis,  poëme  du  Dante,  traduit  de 
l'italien  ;  précédé  d'une  Introduction  et  de 
la  Vie  du  poëte  ;  suivi  de  notes  explicati- 
ves pour  chaque  chant  et  d'un  catalogue 
de  guatre-vingts  éditions  de  la  Divine  Co- 
médie. Paris,  Treuttelet  Wurtz,  1811,  in-8. 

-|-La  tradoctioQ  de  «  l'Enfer  >  parut  en  1812. 
Cette  iradnction  a  joni  de  quelqne  répotation  en  France, 
mais,  selon  la  «  Revue  des  Deux  Mondes  »,  1840, 
tODieXXlV,  page  45,  elle  ne  traduit  rien  du  tout,  si  ce 
n'est  les  idées  de  M.  Artaud,  qui  ne  sont  pas  ordinai- 
rement celles  de  Dante. 

-h  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  D'AGRI- 
CULTURE DU  DÉPARTEMENT  DE  L'IN- 
DRE (Un)  Qe  marquis  Charles-Ilélion  de 
BarrançoistVillegongis]  . 

Mémoire  sur  les  moyens  d'améliorer  les 
laines  et  d'augmenter  le  produit  des  bêles 
à  laine  dans  le  département  de  l'Indre. 
Chateaur(mx,  an  XII  (1804),  in-8,  47  p. 


1107      MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ 


MEMBRE  DE  lA  SOCIÉlt      1108 


-+-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  D'AGRI- 
CULTURE, SCIENCES  ET  ARTS  DU  DÉ- 
PARTEMENT DU  NORD,  SÉANTE  A 
DOUAI  (Un)  [Samson  Michel,  procureur 
général  près  la  Cour  impériale  de  Douai  à 
cette  époque]. 

Le  Charlatan  de  la  Chine,  ou  la  Manière 
do  prendre  les  oiseaux  à  la  main,  conte 
moral  en  vers,  par  — .  Pékin  (Douai,  De- 
regnaucaurt)»  18(J6,  in-B,  28  p. 

C'est  une  lattre  aïof  lel ,  dirigée  contre  M.  Maeciet, 
sou-préfei  de  Douai,  qui  avait  accaeîlli  et  pr6né  le 
moémoniste  Fcnaigle.  Les  vers  de  ce  coote  sont  faciles, 
mais  dépourvus  de  verve»  de  poésie,  de  trait.    0.  B. 

-+-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  D'ÉMU- 
LATION DE  VAIS  (Un)  [Josserand]. 
.  Notice  historique  sur  rétablissement  de 
la  république  dans  le  département  de 
l'Ain,  par  — .  Bouro-en-Bresse,  imp,  de  Mil- 
liet-Bottier,  1850,  m-8. 

Quérard  altrihoe  cette  notice  à  H.  Milliet-Bottier. 
Voj.  «  France  littéraire* .  XI,  925. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DE  STATIS- 
TIQUE  DE  FRANCE  (Un),  aut.  dég,  [Louis- 
Franc  Benoiston  db  CuatbaunbupJ. 

Tableau  de  tous  les  traitements  et  sa- 
laires payés  par  TEtat,  d'après  le  budget 
de  1830.  Paru,  Haulecosur-Martinet.  1831, 
in-8  de  32  pag. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  ANTI- 
QUAIRES DE  NORMANDIE  (Un),  et  de  la 
commission  des  antiquités  du  département 
do  la  Seine-Inférieure,  aut,  dég,  pe  marq. 
L.-Auf?.  Le  Ver], 

I.  Dissertation  sur  l'abolition  du  culte 
de  Roth,  soit  par  saint  Mellon,  premier 
évéquo,  soit  par  saint  Romain,  aix-neu- 
vième  évêque  de  Rouen.  Paris,  imp,  Tastu, 
1829,  in-8de52pag. 

Tiré  i  50  exemplaires. 

II.  Examen  d'un  diplôme  de  l'an  877. 
Paris,  imp,  du  même,  1829,  in-8  de  24  p. 

+  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  AN- 
TIQUAIRES DE  NORMANDIE  (Un)  [Fré- 
déric PluquetI. 

Notice  sur  les  anciens  livres  d'Heures, 
par  — .  Caen,  1834,  in-8,  29  p. 

-h  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  AN- 
TIQUAIRES DE  PICARDIE  (Un)  [A.  Dutil- 

LEUX]. 

Notice  sur  Pierre  l'Hermite,  par  — . 
Àmiensy  Lenoèl,  1854,  in-12,  24  p.  Tiré  à 
part  du  «  Mémorial  du  département  de  la 
Somme  ». 

+  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  AN- 
TIQUAIRES DE  PICARDIE  (Un)  [l'abbé 
RozeJ. 

Visite  à  la  cathédrale  d'Amiens.  Nouv. 


édit.  entièrement  refondue  et  rédigée... 
par  — .  Amiens,  Lenoèl-Hérouart,  1836. 
m^,  fig. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  BELLES 
LETTRES  (Un)  [Jean  Rey]. 

Le  Vieux  drapeau  ,  dédié  à  la  garde 
royale.  Paris,  Trauvé,  1822,  in-8. 

Tiré  à  100  exemplaires. 

4-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES  Bl- 
^IBLIOPIIILES  BELGES  (Un)  |7ules  Dele- 
COURT,  avocat,  et  secrétaire  de  la  Société 
des  bibliophiles  belges]. 

Essai  a'un  Dictionnaire  des  ouvrages 
anonymes  et  pseudonymes  publiés  en 
Bc4{j;ique  au  xix*  siècle,  et  principlemeot 
depuis  1830,  par  — .  Bruxàte*.  Heusmr, 
1863,  in*8,  548  p. 

Ouf  rage  recommandable  à  tous  égards  et  d'n  graad 
inlérèt  poar  les  bibliographes  belges.  Les  ci»Bmi€s- 
tiens  adressi^f  s  i  M.  Delecowt  par  IIM.  Ulysse  Captui8« 
et  de  Reome  sont  signées  U.  G.  et  D.  R.  Voir  b 
préface  de  la  seconde  édition  des  «  Sopercbehes  », 
I.  col.  108. 

4- MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DES 
SCIENCES  HISTORIQUES  ET  NATU- 
RELLES DE  L'YONNE  Qe  comte  Léon  de 
Bastard  d*Estang]. 

Vie  de  J.  Ferrières,  vidame  de  Chartres. 
Auxerre,  1858,  in-8. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  DRAMATI- 
QUE  DE  GAP  (Un),  aut.  dég,  fJ.-P.  Dca^ 
lohbier]. 

La  Victoire  et  la  paix,  comédie  en  deux 
actes  et  en  prose.  Gap,  /.  Allier,  an  V 
(1797),  in-8  de  52  pag. 

-+-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  ÉCONO 
MIQUE  DE  BERNE  (Un)  [Jean  Bbbtrand]. 

Traité  des  arbres  fruitiers,  extrait  des 
meilleurs  auteurs,  par  la  Société  écooo- 
mique  de  Berne,  trad.  de  l'allemand  et 
considérablement  augmenté,  par—.  Ft?fr- 
don,  1768,  2  vol.  in-12. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  FORMÉE  k 
PARIS  (Un),  pour  ramélioration  de  ren- 
seignement élémentaire  [Edme-Fr.  Jo- 
mardI. 

Du  Nombre  des  délits  criminels  comparé 
à  rétat  de  Finstruction  primaire.  Paris,  L 
Colas,  1827,  in-8  de  36  pag. 

4-  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  FR.4N- 
ÇAISE  D'ARCHÉOLOGIE  (Un)  [M.IecomU^ 
Gustave  d'Audi ffret,  receveur  général  à 
Toulon]. 

Visite  à  la  Sainte-Baume  et  à  Saint- 
Maximin,  par-r-.  Paris,  1864,  petit  in-11 

Ce  travail  a  été  réimprimé  avec  des  aogmentatiMS 
successives  et  le  nom  de  Tantear,  eo  1S05,  in-li,  a 
1867.  in-S»,  édiUon  de  Ine.  G.  M. 


ii09      BŒMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ 


MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ    1110 


-h  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  HARMO- 
NIQUE DU  RÉGttlENT  DE  METZ  (Un), 
ilu  corps  royal  de  rartillerie  [Ch.  de  Vil- 

LERSj. 

Le  Magnétiseur  amoureux,  par  — .  Ge- 
nève, Besançon,  in-42,  viij  et  229  p. 

Cette  édition  est  très>nre,  M.  de  Breteuil,  alors  mi- 
nistre, en  syant  fait  saisir  M  mettre  sous  le  pilon  la 
plus  grande  partie.  M.  de  Paysétnir  en  a  pnbliô  une 
nouvelle  édition  avec  des  cbangemenls  assez  considér*- 
Mes.  U  y  a  joint  le  «  Journal  du  traitement  magné- 
tiqoe  d'un  jeane  soldat  atteint  d*nlcères  fistolenx  à  la 
jafebe.  »  Paris,  Dentu,  4824.  2  vol.  in-12  de  296 
et  283  pagea.  0.  B. 

-h  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  PATRIO- 
TIQUE  DE  HESSE-HOMBOURG  (Un)  pe 
docteur  Jean  Goulin]. 

Conjectures  sur  le  temps  où  ont  vécu 
plusieurs  anciens  médecms.  Paris  (vers 
1776),  in-i2,  83  p. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  POUR  LA 
PROPAGATION  DE  LA  DOCTRLNE  CHRÉ- 
TIENNE  (Un),  aut.  dég.  [A.  Du  Bon,  pro- 
fesseur à  Lausanne]. 

Remarques  sur  un  livre  (de  Voltaire), 
intitulé  :  <r  Dictionnaire  portatif  ».  Lau~ 
sanne,  1765,  in-8. 

BiblioUi.  Hagana.  t.  II.  p.  652. 

MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  ROYALE 
DE  LONDRES  (Un),  aut.  dég.  [Saint-Hya- 
ciythb]. 

Recherches  philosophiques  sur  la  néces- 
sité de  s'assurer  par  soi-môme  de  la  vé- 
rité, sur  la  certitude  de  nos  connaissances, 
et  sur  la  nature  des  êtres.  La  Haye,  1743, 
in-8. 

-f.  MEMBRE  DE  LA  SOCIÉTÉ  ROYALE 
POUR  L'AMÉLIORATION  DES  PRISONS 
(Un)  pe  comte  Fr.  Barbb-Marbois]. 

Observations  sur  les  votes  de  quarante 
et  un  conseils  généraux  de  départements, 
concernant  la  déportation  des  forçats  li- 
bérés, présentées  à  M.  le  Dauphin.  Paris, 
imp.  rog,,  in-4,  76  p. 

-f  MEMBRE  DE  L'ÉDILITÉ  PARISIENNE 
(Un)  [Victor  Foucher,  conseiller  à  la  Cour 
(le  cassation]. 

Paris  au  xiii*  siècle,  par  A.  Springer, 
trad.  de  l'allemand  (composé)  par  —,  Pa- 
ris,  1860,  in-8. 

DiTers  Joamaux  ont  rendu  compte  atec  éloge  de  ce 
travail  eurieiix. 

MEMBRE  DE  L'ÉGLISE  GALUCANE 
(Un),  aut.  dég.  P'abbé  Blanchard]. 

Controverse  pacifiaue  sur  les  princi- 
pales questions  qui  aivisent  et  troublent 
l'Eglise  gallicane,  savoir  ;  les  démissions 
épiscopaies  ;  —  la  promesse  ou  le  serment 
de  fidélité;  —le  concordat;  —le  juge- 


ment du  pape  sur  ces  matières,  celui  des 
évoques  qui  ont  refusé  leur  démission,  et 
celui  des  évéqucs  qui  l'ont  donnée.  Londres, 
Dulau,  imi,  in-8  de  480  pag. 

L'anteur  a  publié  deux  suites  à  cet  ouvrage. 

-\-  Voyes  aux  Anonymes,  c  Première  suite...  >, 
c  l'Etat  politique  et  religieux...  *.  et  aussi  «Questions 
importantes...  ». 

MEMBRE  DE  L'EX-COMITÉ  CENTRAL 
DE  LYON  (Un),  aut.  dég.  [Gabnel  Chara- 
vay]. 

Le  Projet  de  constitution  jugé  au  point 
de  vue  démocratique.  Lyon  et  Paris,  Us 
march.  de  nouv. ,  1848,  in-8  de  32  pag. 

Signé  :  Gabriel  Gharatay.  On  Ut  en  note  :  L'auteur, 
considérant  cet  écrit  comme  une  aflkire  de  propagande, 
en  autorise  la  reproduction. 

4-  MEMBRE  DE  L'ORATOIRE  (Un)'pe 
P.  Gratry],  né  à  Lille  en  1805,  membre 
de  l'Académie  française]. 

Une  Etude  sur  l'immaculée  conception 
de  la  bienheureuse  Vierge  Marie.  Parisy 
Douniol,  in-8. 

4-  MEMBRE  DE  L'ORDRE  (Un),  ancien 
auditeur  au  conseil  d'Etat  Pe  baron  db 
Beaumont]. 

I.  La  Légion  d'honneur  en  1819,  par  — . 
Paris,  Ladvocat,  1819,  in-8;  2"  édit.  1819; 
3*  édit.  1819. 

II.  La  Légion  d'honneur  en- 1820,  ou 
Réflexions  sur  l'organisation  de  l'ordre; 
la  situation  politique  et  les  opérations  de 
la  grande  chancellerie...  faisant  suite  à 
i(  la  Légion  d'honneur  en  1819  p,  du  même 
auteur,  par  un  membre  de  Tordre,  ancien 
auditeur  au  conseil  d'Etat.  Paris,  Bataille 
et  Bousquet,  1820,  in-8. 

MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ  (Un),  aut. 
dég.  [Gabriel  Peionot]. 

Précis  historique,  généalogique  et  litté- 
raire de  la  maison  d'Orléans,  avec  notes, 
tables  et  tableaux.  Paris,  Crapelet,  1830, 
in-8,  avec  un  portr. 

Get. ouvrage  avait  été  annoncé,  par  prospectus,  de- 
voir paraître  sous  le  titre  de  t  Branche  héréditaire 
complète  des  Bourbons-Orléans,  considérée  dans  tous 
SCS  détails  sons  le  rapport  généalogique,  historique  et 
littéraire  »,  avec  notes,  tables,  tableau  et  portrait  du 
roi. 

U  doit  y  avoir  des  exemplaires  portant  pour  intitulé  : 
c  Maison  d'Orléans.  »  Précis  » 

-h  MEMBRE  DE  l'UNIVERSITÉ  (Un) 
[Ambroise-Modeste-Marie  Rendu]  . 

I.  Traité  de  morale  à  l'usage  des  écoles 
primaires,  par  — .  Paris,  1834,  in-18.  — 
4e  édition,  avec  le  nom  de  l'autour,  1853, 
in-12. 

IL  Traité  de  morale  religieuse,  par  ~. 
Paris,  1834,  in-18. 


1111    MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ 


MEMBRE  DU  œNSEIL        illâ 


Réimprimé  avec  le  nom  de  l'aatenr.  C'est  un  extrait 
de  l'ooTrage  précédenL 

m.  Observations  sur  les  développements 

Srésentés  à  la  Chambre  des  députés,  par 
[.  de  Murard  de  Saint-Romain,  sur  Tins- 
truction  publique  et  l'éducation,  par  — . 
Paris,  1816,  in-8,  36  pages;  f  édition 
augmentée,  1816,  in-8,  %  p. 

MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ  (Un),  auL 
dég.  [Jules  Pibhrot]. 

Examen  littéraire  et  grammatical  des 
deux  dernières  traductions  de  Tacite,  par 
M.  Bumouf  et  par  M.  C.-L.-F.  Panckoucke. 
Réponse  impartiale  à  un  article  colporté 
dans  l'Université.  Paris,  M™  V*  Agasse, 
sans  date  (1834),  in-8  de  13:2  pag. 

MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ  (Un),  aut. 
dég,  [E.  Badin,  directeur  de  l'Ecole  nor- 
male d'ÂuxerreJ. 

Géographie  du  département  de  l'Yonne, 
dédiée  aux  collèges,    pensions  et  écoles 

{)rimaires  du  département.  Auxerre,  Guil- 
aume  Maillefer,  1842,  in-12  de  304  pages. 

MEMBRE  DE  L'UNIVERSITÉ  ROYALE 
DE  FRANCE  (Un),  aut.  dég.  [Gubnraude 
Mussy]. 

Observations   sur  les  développements 

Présentés  à  la  Chambre  des  députés  par 
.  Murard  de  Saint-Romain,  sur  l'instruc- 
tion publique  et  l'éducation.  Paris,  Ni- 
colle,  1816,  in-8  de  33  pag. 

-|-  Tome  XII  de  la  c  France  littéraire  «,  p.  121, 
Qaérard  attribue  ces  •  Observationa  «  à  Ambroiie  Renda. 
Voy.  ci-dessus,  même  col.  a. 

MEMBRE  DE  PLUSIEURS  ACADÉMIES 
(Un),  aut.  dég.  [B.  Lu.nel]. 

Le  Cabinet  secret  du  «  Dictionnaire  de 
l'Académie  »,  ou  Vocabulaire  critique  de 
certains  mots  qui  ne  devraient  pas  se 
trouver  dans  le  Dictionnaire  de  cette  docte 
assemblée.  Paris,  Bédouin,  1846,  in-12  de 
35  pag. 

n  ne  manqne  i  ce  livret  que  des  flgnres  jointes 
ans  71  mots  qu'il  donne  avec  les  définitions,  poar  en 
faire  nne  des  prodncUons  les  plus  ordnrières  de  notre 
langue. 

-h  MEMBRE  DE  PLUSIEURS  SOCIÉTÉS 
(UnJ  [Maximilien  Lehoy]. 

L  Art  de  parler  sans  rien  dire,  à  l'usage 
des  étrangers  aui  se  destinent  au  grand 
monde  et  qui  désirent  y  briller  (en  vers). 
Pans,  1818,  in-8, 16  p^g. 

La  première  édition  est  de  1811. 

4-  MEMBRE  DES  SOCIÉTÉS  D'AGRI- 
CULTURE DE  SEINE  ET  DE  SEINE-ET- 
OISE  (Un)  [Honoré-Théodoric-Paul-Jo- 
soph  D* Albert,  duc  de  Luynbs]. 


Observations  sur  les  moutons.  Parii. 
1806,  in-8,  43  p, 

-+-  MEMBRE  DU  CLERGÉ  (Un)  [L.  \. 
J.  DE  Hauregard,  chanoine  de  la  cathé- 
drale de  Namur]. 

Notice  sur  la  cathédrale  de  Namur,  par 
—,  attaché  à  cette  église.  Namur,  1851. 
in-8  de  268  p.,  fîg. 

-h  MEMBRE  DU  CLERGÉ  DE  LVON 
(Un)  P'abbé  Crozet,  chanoine  de  Lyon]. 

Etudes  sur  l'église  de  Lvon.  Lgmk,  Î86U, 
in-8. 

C'est  nue  réponse  à  an  écrit  sar  l*Égliiede  Lyon 
depuis  Tan  15S  Jusqu'à  1563.  publié  ptr  un  nimstrv 
protestant.  M.  Clément  de  Paye,  k  Lyon,  en  1859. 
(DeBlanne.  n«  1432.) 

MEMBRE  DU  CLUB  DE  LA  FRATER- 
NITÉ DE  LYON  (Un),  aut.  dég.  [Gabriel 
Coaravay]. 

Observations  présentées  à  TAssemblée 
nationale  par  —,  sur  le  bref  de  Pie  IX, 
du  18  mars  1848.  Lyon,  Boursg,  I84S. 
in  8  de  4  pag. 

-I-  MEMBRE  DU  COLLÈGE  ÉLECTO- 
RAL (Un)  [JuLLiEN,  de  Paris], 

Des  élections  qui  vont  avoir  lieu.  Parti. 
1815,  in-8. 

H-  MEMBRE  DU  COLLÈGE  ÉLECTO- 
RAL DU  DÉPARTEMENT  DU  RHONE 
(Un)  [de  Fetan]. 

Observations  sur  les  usines  ;  par  — . 
Paris,  Peronneau,  1808,  in-8,  21  p. 

MEMBRE  DU  COMITÉ  ARCHÉGLOGL 
QUE  DE  SOISSONS  (Un),  aut.  dég.  [Emi- 
lien  Fossé-Dargossb,  imprimeur,  membre 
dudit  comité  archéologique]. 

Essai  sur  Tàbbaye  royale  de  Saint-Jean 
des  Vignes.  Soissons,  impr.  <f  £m.  Fos^é- 
Darcosse,  1848,  in-8  de  23  pag. 

Extrait  des  publications  dn  comité  artbéologiquc  àt 
Soissons. 

-h  MEMBRE  DU  COMITÉ  PATRIOH- 
QUE  DU  CAVEAU  (Un)  [RonsinJ. 

La  Ligue  aristocratique,  ou  les  Catili- 
naires  françaises,  par  — .  1789,  in-8. 

Sipulé  comme  violent  dans  le  t  Catalogne  de  la 
collection  révolutionnaire  «  de  H.  de  La  Bedoyérc. 
p.  145. 

MEMBRE  DU  CONGRÈS  AMÉRICAIN 
(Un),  ps.  [Vincent,  de  Rouen]. 

Lettres  d'  —  à  divers  membres  du  Par- 
lement d'Angleterre.  Philadelphie  et  Paris. 
1779,  in-S. 

Note  mannscrite. 

MEMBRE  DU  CONSEIL  D'ARRONDIS- 
SEMENT D'ÉVREUX  (Un),  aut.  dé^.  [Ber- 
nard-Fouquet,  négociant]. 

Réflexions   d*  —,  sur   Fintérèt   d'une 


i  1  i  3       MEMBRB  DU  CONSEIL 


MEMBRE  D'UN  CORPS       1114 


prompte  détermination  à  prendre  relative- 
ment a  la  route  dite  de  Honflour  à  Chartres. 
Sans  date  (1831),  in4,  avec  un  plan  lithog. 

MEMBRE  DU  CONSEIL  D'ÉTAT  (Un), 
auL  dég.  [La  Haye  de  Cohmenin]. 

De  la  Responsabilité  des  agents  du  gou- 
vernement et  des  garanties  des  citoyens. 
Paris^  Baudouin,  1819,  in-8. 

MEMBRE  DU  CONSEIL  D'ÉTAT  (Un), 
aut.  dég,  [le  comte  Pelet  de  la  Lozère, 
député]. 

Opimons  de  Napoléon  sur  divers  sujets 
de  politique  et  d'administration,  recueillies 
par  — ,  et  Récit  de  quelques  événements 
de  répoque.  Paris,  F.  Dtdot  frères,  1833, 
iQ-8  de  331  pag. 

-h  MEMBRE  DU  CONSEIL  DE  PER- 
FECTIONNEMENT '  DE  L'ENSEIGNE- 
MENT SUPÉRIEUR  (Un)  [Antoine  Spwng, 
professeur  à  l'Université  ae  LiégeJ. 

La  Liberté  de  l'enseignement,  la  science 
et  les  professions  libérales,  à  propos  de  la 
révision  de  la  loi  sur  les  examens  univer- 
sitaires, par  — .  Liège,  Blanchard,  1854, 
in-8  de  110  p. 

4-  MEMBRE  DU  CONSEIL  DE  ZURICH 
(Un)  [Voltaire]  . 

Lettre  à  M.  D***,  avocat  à  Besançon,  par 
-.  (1767),  in-8,  7  pag. 

+  MEMBRE  DU  CONSEIL  GÉNÉRAL 
DE  LA  GIRONDE  (Un)  [Brun,  avocat]. 

Notice  historique  et  statistiaue  sur  le 
conseil-général  de  la  Gironde  depuis  l'an 
VIII  (  1 800) ,  date  de  sa  création,  jusqu'à  ce 
jour,  30  juin  1868,  par  un  des  membres 
en  exercice  à  cette  dernière  époque.  Bor- 
deaux, E,  Bissel,  1869,  in-8,  228  pag.  et 
tableaux. 

MEMBRE  DU  CONSEIL  GÉNÉRAL  DES 
HOSPICES  (Un),  aut,  dég.  [le  marquis 
Pastoret]. 

Rapport  fait  au  conseil  général  des  hos- 
pices par  — ,  sur  l'état  des  hôpitaux,  des 
Hospices  et  des  secours  à  domicile  à  Paris, 
depuis  le  1"  janvier  1801  jusqu'au  1"  jan- 
vier 1814.  PaHs.  M^Huzard,  1816,  in-4. 

MEMBRE  DU  CONSEIL  GÉNÉRAL  DES 
PRISONS  (Un),  (mL  dég,  [le  vicomte  de 
Montmorency]. 

Visite  des  prisons  du  département  de  la 
Mayenne.  Paris,  de  Vimpr.  royale,  décem- 
bre 1821,  in-8. 

MEMBRE  DU  COTÉ  GAUCHE  (Un),  ps. 
[le  baron  F.  de  Reiffenberg]. 

Lettre  d'  —  à  M.  Casimir  Périer.  Paris, 
1830,  br.  in-8. 


On  trouve  k  la  nite  <  TÉpltre  da  général  des  Jé- 
Boitea  à  on  jeune  Père  ». 

MEMBRE  DU  GRAND  CONSEIL  (Un), 
aut.  dé(j.  [François  Clavbl]. 

Essai  sur  les  communes  et  sur  le  gou- 
vernement municipal  dans  le  canton  do 
Vaud.  Lausanne,  1828,  2  vol.  in-8. 

MEMBRE  DU  PARLEMENT  (Un),  /». 
[Merivalb,  Anglais]. 

Hommes  d'État  de  FAngleterre  :  I.  Lord 
Brougham.  —  IL  O'Connell.  —  III.  Lord 
Grey.  —  IV.  Sir  Robert  Peel.  —  V.  Lord 
Wellington.  —  VI.  Lord  Durham  (trad. 
de  Tangl.). 

Imprimé  dans  la  «  Revue  des  Deax  Mondes  ». 
m«  série,  t.  1  et  2  (1834)^  IV*  série,  t.  8  (1835). 
11.  lSetU(1838). 

Ces  portraits,  écrits  en  anglais  pour  «  la  Reroe  des 
Deux  Mondes  »,  et  traduits  ensuite  en  français,  n'ont 
jamais  été  publiés  antre  part. 

MEMBRE  DU  PARLEMENT  D'ANGLE- 
TERRE (Un),  aut.  dég.  [sir  Henry  Par- 
nell]. 

Coup  d'oeil  sur  les  avantages  des  rela- 
tions commerciales  entre  la  France  et 
l'Angleterre,  basées  sur  les  vrais  principes 
de  réconomie  politique.  Trad.  oe  1  angl. 
[Publié  par  M.  le  docteur  Bowring].  Paris, 
Mect.  Bossange,  1832,  in-8,  46  pag. 

MEMBRE  DU  TIERS-ÉTAT  (Un),  aui. 
dég.  [Ch.-J.  Pangkoucke]. 

Avis  d'  —  sur  la  réunion  des  ordres. 
Paris,  le  2  avril  1789,  in-8.  V.  T. 

4-  MEMBRE  D'UN  COLLÈGE  ÉLECTO- 
RAL D'ARRONDISSEMENT  ET  DE  LA 
LÉGION  D'HONNEUR  (Un)  [M.  A.  Jul- 
lien]. 

Un  dernier  mot  sur  les  élections...,  par 
— .  1816,  in-8. 

MEMBRE  D'UN  CORPS  (Un),  aut.  dég. 
[Voltaire]. 

Idées  républicaines.  Sans  date  (1762), 
in-8. 

Les  éditeurs  de  Kehl  avaient  intitulé  cet  écrit  : 
«  Idées  répuMicaines  > ,  par  un  citoyen  de  Genève. 
M.  Beuchol  l'a  donné  dans  le  tome  XL,  ou  IV*  volume 
des  c  Mélanges  •  de  son  édition  de  Voilaire,  sons  le 
titre  que  porte  l'édition  originale,  in-8,  sans  date,  mais 
qui  doit  être  de  1762,  année  de  la  publication  du 
«  Contrat  social  »,  dont  les  «  Idées  républicaines  »  sont 
une  aitiqne.  11  semble  à  M.  Ueuchot  que  c'est  une  er- 
reur d'avoir  daté  cet  opuscule  de  1765,  comme  l'ont 
Tait  les  éditeurs  de  Kehl.  L'éditeur  que  nous  venons  de 
nommer  a  rétabli  les  paragraphes  LI  à  LX  d'après 
l'édition  originale;  c'est  sans  doute  parce  que  ces  pa- 
ragraphes se  retrouvent  en  partie  dans  le  c  Commen- 
taire sur  l'Esprit  des  lois  »  qu'on  les  avait  retranchés. 
C'est  aussi  d'après  l'édition  originale  que  le  même 
éditeur  a  subdivisé  eu  plasieurs  paragraphes  ce  qui, 
dans  les  éditions  de  Kehl  et  autres,  n'en  forme  qu'un 


1115 


IfEMBRES 


MENVIULE 


1116 


H-  MEMBRES  DELÀ  SECTION  D'AGRI- 
CULTURE DE  L'INSTITUT  DE  FRANCE 
(les)  [Thouin,  Parmemtier,  etc.] 

Nouveau  Cours  complet  d'agriculture 
théorique  et  pratique,  par  — .  Paris,  1809. 
13  vol.  in-8. 

MEMBRES  D'UNE  OPPOSITION  (LES), 

pi.  [P.  MADaOLLB]. 

Lettre  de  la  Logique  à  la  Puissanoe.  Pa- 
ru, 14  décembre  ISaO,  in-8,  40  pag. 

MEMBRES  DU  CONSEIL  GÉNÉRAL  DU 
DÉPARTEMENT  DES  BOUCHES -DU - 
RHONE  (Un  des),  aut,  dég,  [DessouersI. 

Notice  sur  M.  d'Anthoine,  baron  de 
Saint-Joseph,  ancien  maire  do  Marseille, 
par  —,  son  ancien  adjoint  à  la  mairie.  Pa- 
ris, M^  VÀgasse.  18â6,  broch.  in-8. 

MEMMIUS    GEMELLUS   (Caïus),   ps. 
[Voltaire]. 
Lettres  de  —  à  Cicéron.  1772,  in-8. 

Réimprimées  dani  le  tome  XXXII  da  Voltaire  Beats- 
marchais.  Ces  Lettres,  aa  nombre  de  trois,  sont  pré- 
sentées eomme  étant  de  Gaïos  Memmins  Gemellos  : 
elles  auraient  été  tradvites  dn  latin  sur  «n  manvscrit 
de  la  bibliolb^ne  do  Vatican,  en  russe,  par  l'aniral 
Shemnetof.  et  dn  rosse  en  ftinçais  ;  nais  elles  ont  été 
composées  par  Voltaire. 

Les  «  Lettres  de  Memmins  >  forent  imprimées  poor 
la  première  fois  dans  le  seizième  volnme  de  l'édition 
iii-4  des  Œuvres  de  Voliaire  (daté  de  1771).  Les 
«  Lettres  de  Memmins  >,  dont  Voltaire  parle  dans  sa 
leUre  k  d'Alembert,  dn  i7  novembre  1771.  fareot  ré- 
imprimées, en  1772,  dans  le  tome  DC  et  dernier  des 
c  Questions  snr  TEncycIopédie  > ,  avec  on  Avertissement 
ainsi  conço  :  «  Nous  croyons  ne  pouvoir  mieux  terminer 
ce  neuvième  volnme  que  par  une  nouvelle  édition  des 
c  Lettres  de  Memmins  à  Cicéron  > ,  que  tons  les  savants 
ont  reconnues  unanimement  pour  être  de  Memmius  *. 
Malgré  cet  avertissement,  ce  n'est  jamais  à  d'antres  qu'à 
Voltaire  qu'on  a  fait  honneur  des  c  Lettres  de 
Memmius  ». 

4-  MEN  (M.  Fr.),  de  Semur  [François 
Menassier-LestreJ. 

Unité  de  l'univers,  ou  la  Clef  des  systè- 
mes. Paris,  1802,  in-8. 

4-  MÉNARD  (ThéophUe)  [J.  E.  Roy, 
ancien  professeur]. 

I.  Histoire  de  Fénelon.  1839. 

II.  Ferréol,  ou  les  Passions  vaincues 
par  la  religion.  1840. 

in.  Divers  ouvrages  d'éducation  pour 
lesquels  nous  renvoyons  au  «  Catalogue 
général  »  de  M.  0.  Lorenz,  tom.  IV,  p.  443. 

MENART  (le  sieur),  docteur  en  théolo- 
gie, ps.  [Godefroy  Hermant]. 

La  Vie  de  saint  Jean  Chrysostome,  pa- 
triarche de  Constantinople  et  docteur  de 
l'Eglise.  Paris,  Savreux,  1664,  in-4  ; 
1665,  in-8. 


MENDIANT  (Un),  ps.  [P.-J.-B.   Nou- 
garet]. 
Lettre  d'  —  au  public,  contcHiant  qud- 

aues-unes  de  ses  aventures  et  ses   ré- 
exions  morales.   Nouv.  édition.    Paru. 
ValUyre.  1765,  in-12. 

-f-Qnérard.  dans  la  Table  des  Superckeriei.  attribnc 
cette  leUre  à  Fr.-Fétix  Nogaret.  en  faisant  observer  «{«e 
Barbier,  n»  9726,  signale  P.^.-B.  Koisaret  cohk 
l'anteor  de  cet  opnscole. 

MÉNIPPE,  iw.  [GiANPŒTEi,  Coreel. 

Chiquenaude  sur  le  nez  de  M.  Dunin, 
président  de  l'Assemblée  législative.  Dédié 
au  citoyen  J.  Miot,  représentant  de  la 
Nièvre.  Paris^  Garnier  frères,  1850,  in-16, 
32  pag. 

L'auteur  reproche  à  M.  Dnpin  d'avoir,  poar  am 
c  Précis  historique  du  droit  romain  »,  copié  de  loass 
fragmenU  de  la  c  Historia  joris  cirilis  roauii  • .  de 
Heineccius,  qu'il  n'a  foit  qne  mettre  en  fiiBcais.  aaos 
citer  sa  sonrcOt  et  d'avoir  lait  usage  de  qoelqnes  pota- 
ges de  Bossoet  sauf  le  dler.  Les  preuves  ensoat  dooDées 
sur  deux  colonnes. 

Sur  la  couverture  de  cet  écrit  est  annoncé,  eomse 
étant  soos  presse,  on  antre  ouTrage  do  ménae  aolair, 
intitulé  :  «  Des  droiU  de  la  littératnre  envers  U  Réiml 
bliqoei.i  wl.iB-18. 

MENT (lechev.  de),  ps.  [de  Mo!m- 

coubt]. 

Etrennes  badines,  ou  le  Poète  de  Cour, 
relation  comiquement  fidèle,  par  le  cheva- 
lier de  Ment...,  ci-devant  capitaine  d'in- 
fanterie (par  de  Monticourt,  alors  lieute- 
nant de  robe-courte  de  la  prévoté  de 
l'Hôtel,  et  Afforti,  Fun  des  secrétaires  de 
la  Chancellerie)  (vers  1739),  in-8.— Réim- 
primé dans  le  «Conservateur»,  de  Bniix 
et  Turben,  en  septembre  1758. 

L'histoire  qui  fait  le  fond  de  cet  écrit  est  Téritalrie. 
mais  un  peu  brodée.  Les  acteurs  étoient  M.  deHooticoort. 
qui  jone  le  rdle  de  mUord  angk»s  ;  le  sieor  C«U^. 
connu  par  ses  chansons,  c'est  lui  qui  passe  poar  le  «»-^ 
let  de  chambre  du  milord  ;  et  le  sieor  d'Aiboolin,  te 
prétendu  Balbin,  principal  o^e!L  de  la  pièce,  étoit  If 
sieur  Tapio,  greffier  i  FontainebleaB.  Le  prix  de  poésie 
qui  lui  est  adjugé  n'étoit  qu'une  manière  Imw^^jt  de  k 
dédommager  des  repas  qu'il  avoit  doutés  par  une  sotte 
vanité  aux  acteurs  de  la  pièœ  et  aux  antres  convives  que 
ceux-ci  menoient  ches  lui.  La  scène  s'est  pass^  à 
Fontainebleau.  {Note  tirée  par  A.  A.  B^r  eu  Cata- 
loffue  manutcrit  de  Vabbé  Goujet») 

-h  MENOSIER  DE  NEVERS  (le)  TAdam 
Billadt].  ^ 

Claquet  de  la  Fronde  sur  la  liberté  des 
princes,  avec  une  élégie  aux  dames  fron- 
deuses, par—,  S.  /.,  1651,  in-4. 

MENVILLE  (le  docteur),  médecin  du 
ministère  des  travaux  publics,  etc.,  p/a- 
giaire. 

Histoire  médicale  et  philosophique  de  la 
femme  considérée  dans  toutes  les  époques 
principales  de  sa  vie,  avec  tous  les  cnaoge- 


1H7 


MÉPHISTOPHËLËS 


MÈRE 


Ulâ 


meots  qui  8urviennent  dans  son  physique 
et  son  moral,  avec  Thygiène  applicable  à 
son  sexe  et  toutes  les  maladies  qui  peu- 
vent Tatteindre  aux  différents  âges.  Impr. 
de  CrapeUi,  à  Paris,  Paris,  Amyot,  Lobé, 
1H45,3  vol.  in-8. 

Compilation  de  littérature  médicale,  bitc  à  coops  de 
ciseaux,  ainsi  qne  l'a  prouvé,  peu  de  temps  après  son 
apparition,  H.  Edouard  Anbert,  dans  la  «  Gazette  mé- 
dicale ».  en  1845.  M.  Menville  en  a-Uil  été  le  mettenr 
en  œuvre?  là  est  encore  la  question. 

MÉEiflSTOPHÉLÈS,  ps.  [Paulin  Ni- 
BorsT.  auteur  d'articles  6i^&  de  ce  nom 
dans  «  rOEil  du  Diable»,  journal  dont  il 
était  le  rédacteur  en  chef). 

-+-  MBPHISTOPHÉLÈS, 

Pseudonyme  employé  par  plusieurs  jour- 
nalistes, notamment  par  M.  A.  Wolfp, 
dans  le  «  Diable  à  quatre  »,  pamphlet 
politique  hebdomadaire  publié  à  Pans  en 
1«>8,  avec  MM.  Villemessant,  A.  Duchesne 
et  Ed.  Lockroy. 

MERCANDffiR  ou  MARCANDIER  (le P.). 
Voy.  MARCANDIER. 

MERCATOR  (Ant.),  ps.  [Jac.  Cujacius]. 

Antonii  Mercatoris  notata  ad  Joannis 
Robert!  animadversiones  juris.  Biturigi 
^u«,  i581,in-4. 

J.  Robert  fit  imprimer  l'année  suivante  une  réponse  à 
la  critique  du  Cojas.  (Baillet,  t  Auteurs  déguisés  » 
pag.  48  et  i59«  édit.  in-18.)  A.  A.  B— r. 

4-  MERCATOR  (Grérard)  [Gérard  Kaup- 
vann]. 

Ce  célèlire  géogcaphe  traduisit  en  latin  son  nom  de 
famille  allemand. 

Voir  c  Gérard  Mercator,  sa  vie  et  sesœnvreà  ».  par 
Van  Raemdonck,  Saint-Nicolat,  18G9.  in-B,  travail 
estimable  dont  il  a  été  rendu  compte  dans  la  «  Revue 
des  Deux  Mondes  >.  15  novembre  1869.  p.  508-512. 

-h  MERCEY  (Frédéric  de)  [Frédéric 
Bourgeois  de  Mercey,  né  en  1805,  mort 
en  iSOO]. 

Ses  ouvrages  concernent  surtout  les  beaux-arts  on 
des  relationt  de  voyages.  Voir  la  «  Littéral,  française 
eoutemponinu  «.  et  lu  «  Catalogue  général  »  de 
M.  0.  Loreis. 

MERCIER,  trad.  apocr.  [Pierre-Alph. 

GUYSl. 

La  Maison  de  Molière,  comédie  en  quatre 
actes,  imitée  de  Goldoni  (par  Pierre-Alph. 
Guys);  représentée  à  la  Comédie-Fran- 
çaise sous  le  nom  de  Mercier.  Paris^ 
i787,  in-8. 

c  Biographie  universelle  »,  t.  XDC. 

4-  MERCIER  (Pol.)  [Polydore  Mercier, 
auteur  dramatique]. 

Voir  le  «  Catalogue  général  de  M.  Otto  Lorens  », 
i.  m,  p.  348. 


+  MÈRE  (Une)  [Fabbé  Monnet]. 

Lettres  d' —  à  son  ûls,  pour  lui  prouver 
la  vérité  de  la  religion  chrétienne.  Paris. 
1768,  3  vol.  in-12  ;  1776,  3  vol.  in-12. 

-h  MÈRE  (Une)  [Madame  Jean  Rous- 
seau]. 

Conseils  d'—  à  ses  filles.  1789.  Paris, 
imp.  R(Bderer,,Bn  IV,  in-lâ. 

Tiré  i  50  exempl.  non  destinés  an  coauiercu. 
Ordinairement  aUribué  i  M**   Roderer.    mais  à 
tort.  P.  J. 

+  MÈRE  (Une)  [Madame  Massenet,  née 
Mathieu]. 

Base  d'instruction  donnée  par  —  à  son 
fils.  Strasbourg,  an  X,  pet.  m-lâ,  131  p. 

MÈRE  (Une),  aut.  dêg.  [M™  la  baronne 
Trinette  de  Dieudonné  de  Corbeck-Loo, 
née  de  Joestens  ou  Joostens]. 

Poésies  dédiées  par  —  à  ses  enfants. 
Leuvain,  de  l'imnr.  de  Van^Linthout  et 
Vandenzande,  s.  a.  (1847),  gr.  in-8,  91  p. 
sans  la  table,  avec  encadrements,  vignettes 
et  titres,  gravés  sur  pierre  par  P.  Barella. 

Ce  n'est  qu'avec  timidité  que  nous  soulevons  le  voile 
derrière  lequel  se  cachent  cette  poésie  de  ménage,  ces 
mystères  de  famille,  ces  épaorbeuients  d'une  mère  qui 
emploie,  pour  former  le  cœur  de  ses  enfants,  les  res- 
sources d'un  esprit  cultivé  et  d'une  imagination  reli- 
gieuse et  tendre  ;  mais  l'histoire  littéraire  est  curieuse  à 
l'excès  et  aime  d'aulant  plus  à  pénétrer  un  secret  qu'on 
semble  s'obstiner  davantage  à  le  tenir  dans  l'ombre. 
Le  volume  dont  nous  venons  de  donner  le  titre  ne  se 
vend  pas  et  n'a  été  distribué  qu'à  un  petit  nombre  de 
personnes  amies.  C'est  une  confidence  qui  n'est  faite 
({n'a  très  peu  d'initiés.  Voici  le  contenu  du  recueil  : 

A  mes  enfants  ;  —  A  ma  fille,  aux  approches  de  sa 
première  communion  ;  —  Cantique  après  la  première 
communion  ;  —  le  Jugement  dernier,  morceau  lyrique  ; 

—  Dieu  ;  —  A  Marie  ;  ~  T  Angélus  ;  —  NoSI  ;  — 

Retraite  aimée;  —  A  madame  D (De  Uan  d'At- 

tenrode),  qui  venait  de  perdre  sa  flUet  âgée  de  cinq 
ans  ;  —  Patrie,  honneur,  vertu,  à  mon  fils  ;  —  Cou- 
plets chantés  par  ma  fille  à  la  fête  de  son  père,  jour 
anniversaire  de  notre  mariage,  24  août  1849;  — 
Couplets  chantés  par  ma  fille,  h  la  fêle  de  sa  mère  ;  — 
Mes  enfants,  à  leur  père,  le  jour  de  sa  (été.  1843; 

—  les  Alpes;  — •  Anniversaire  du  mariage  de  mes 
parents,  6  février  1889  ;  —  Mariage  de  ma  cousine, 
septembre  1829  ;  —  Jésus  modèle  des  enfants. 

Antérieurement  cette  dame  avait  déj)  publié  sous  le 
voile  de  l'anonyme  : 

«  Aux  Femmes  »  poème.  Louvain,  de  Vimfn'.  de 
Vanlinthout  et  Vanden%ande,  1846,  gr.  in-8  de 
51  pages  encadrées,  le  fàux-titre  en  couleur  avec  des 
arabesques. 

De  même  que  le  volume  précédemment  cité,  celui-ci 
n'a  pas  été  mis  dans  le  commerce. 

Poème  dans  lequel,  à  travers  beaucoup  d'inexpérience, 
l'on  remarque  des  pensées  nobles  et  assez  bien  expri- 
mées, des  convictions  sincères  et  respectables,  un  esprit 
cultivé  et  l'habitude  des  coryphées  de  l'école  religieuse 
et  néo-catholique.  Il  n'a  été  tiré  qu'à  un  très-petit 
nombre  d'exemplaires  sobrement  distribués  à  de  rares 


1119 


BfÈRE 


MERLIN 


lliO 


amis.  (Baron  F.  de  RsimiuBiRO,  «  Bull.  daBiblioph. 
belge  «.  t.  m.  p.  389  ;  t.  IV.  p.  246.) 

+  MÈRE  (Une)  [Madame  L.  Séuaud]. 
Les  Nourrices  démasquées,  Variétés  du 
jouraal  «  la  Patrie  »,  du  27  octobre  1851. 

MERE  (la  baronne  de),  nom  nobiL 
[BaossiN  DE  Mbrk,  née  Guénard]. 

La  Morale  évangéligue  mise  en  action, 
ou  les  Soirées  du  château  de  Valbonne. 
Ouvrage  destiné  à  l'instruction  et  à  Tamu- 
sement  de  la  jeunesse,  etc.  Paris,  Caillot, 
i830,  2  vol.  in-12,  avec  12  grav. 

MÈRE  SOTTE,  ps,  [Pierre  Ghingorb]. 

Les  diverses  Fantaisies  des  hommes  et 
des  femmes,  composées  par—.  Paris,  Den. 
Jamt,  1538,  in-16. 

-{-Il  existe  ane  aatre  édilion,  Parié,  E.  Groulleau, 
1551,  iii-16.  et  le  «  Manuel  du  Libraire  »  décrit  en 
détail  cinq  éditions  antérieures.  in<4  et  sans  date.  Cet 
ouvrage,  en  vers  et  en  prose,  fort  recherché  des  bi- 
bliophiles, contient  des  Imitations  on  des  traductions 
d'une  trentaine  d'histoires  tirées  des  «  Gesla  Roma- 
norum  »;  Gringoire  les  a  accompagnées  de  longues  ré- 
flexions en  vers. 

-h  MEREAUX  (Amédée)  [Jean-Amédée 
Lefroid  db  Merbaux,  professeur  et  com- 
positeur de  musique,  né  en  18021. 

Des  articles  de  critique  musicale. 

4-  MEREDITH  (George)  [sir  G.  Rulwer 
Lytton,  fils  du  célèbre  romancier  anglais 
contemporain] . 

Plusieurs  romans,  presque  tous  traduits 
on  français. 

V.  «  l'Intermédiaire  »,  n,  411. 

MÉRIADEC,  p*.  f Edouard  RicherI. 

Les  (Cosmopolites  et  le  Pêcheur,  0mpr, 
de  Mellinet'Malassis,  à  Nantes), Paris,  Ray- 
nal,  1825,  in-12. 

-f-  Voy.  Qnerard,   «  France  littéraire  «,  XII,  383. 

-h  MÉRICLET  (A.  G.  de) ,  8*  d'agent 
de  change  [Antoine  Guitton,  mort  à  Lyon 
en  janvier  1861]. 

L  La  Bourse  de  Paris.  Mœurs,  anecdotes, 
spéculations  et  conseils,  par  — .  Paris, 
Giraud,  in-lG  de  4  fcuil.  3/i. 

Le  même  onTrage  sous  ce  titre  :  la  Bourse  de  Paris. 
Mœurs.  —  Anecdotes.  —  Spéculations  et  conseils  pour 
y  faire  valoir  ses  capitaux,  Paru,  Dentu,  185G,  in-18. 
5  feuil.  — II1<:  édit.,  revue  et  augm.  Parit,  le  même, 
1858.  in-18,  4reuil.  4/9. 

II.  Nouveau  Tableau  de  la  Bourse  de  Pa- 
ris, conseils  aux  spéculateurs.  Paris^  Dentu, 
1854,  in-18  de  5  fcuil.  4/9. 

ni.  Nouveau  Tableau  de  la  Bourse  de 
Paris.  Mœurs,  usages,  spéculations  et  con- 
seils pour  y  faire  valoir  ses  capiUiux.  Euliè- 
rement  inédit,  Paris,  le  même,  1859,  in-18 
de  216  p. 


IV.  La  Bourse  de  Lvon.  Spécolations, 
conseils  et  anecdotes,  hyon,  Vinglrinier  : 
Paris,  le  même,  1859,  in-i6  de  173  pag. 

V.  Mémoires  d'un  bourgeois  de  pro- 
vince. Paris,  1854,  in-12. 

VI.  Physiologie  de  l'esprit.  Paris,  1847, 
in.18. 

VIL  Pierre.  Paris,  1862,  2  vol.  m-12. 

-h  MÉRINOS  [MoDTON,  anci^  procu- 
reur impérial  à  Rodez]. 
Des  articles  dans  Fancien  «  Figaro  >. 

-h  MERIS  [N.  Thkil,  professeur  au  lycée 
Saint-Louis]. 

Les  Désœuvrés,  comédie  en  3  actes  et 
en  vers,  représentée  sur  le  Théâtre-Dé- 
jazet,  le  14  mars  1869.  M.  T. 

-h  MERITENS  (Allart  de). 
Voy.  Tom.  I,  col.  268-269,  [Alulrt  de 
Meritens  et  Allart  de  Tuerase]. 

MERLE  et  OURRY,  apœr.  [Boet  de 
Saint- Vincent]. 

La  Fille  grenadier,  comédie  en  un  acte. 
mêlée  de  couplets.  Paris,  Barba,  1817, 
in-8. 

Cette  pièce,  représentée  avec  succès  sar  le  Uiéàtre  as. 
la  GaitA.  el  à  lacpielle  MM.  Merle  et  Onrry  oat  pirèté 
leurs  noms,  est  un  délassement  de  Bory  de  Saini-Vis- 
cent  ;  ce  n'est  pas  la  seule  pièce  qu'il  ait  composée  : 
on  lui  doit  encore  quelques  comédies  espagnoles  dont 
l'une  fut  jouée  à  Séville.  sous  le  titre  du  «  Mariai^e  par 
billet  de  logement  ». 

+  MERLIN,  aul^r  supposé. 
Prophéties  de  — .  Pans,   1498,    1505, 

in-fol. 

Consulter  à  l'égard  de  ces  éditions  et  de  qaetqoâ» 
autres  sans  date  le  c  Manuel  du  Libraire  », 

Nous  nous  bornerons  à  un  bien  petit  nombre  d'indi- 
cations an  sujet  de  ce  personnage,  qui  jone  un  si  gnnd 
rdle  dans  les  romans  de  la  «  Table  ronde  >,'  nais  dont 
l'existence  est  des  plus  contestées. 

«  Merlin  l'enchanteur  »,  par  M.  Qoinet.  Pari», 
iSOO,  8  vol.  in-8.  Voir  entre  antres  articles  sur  ce 
poème  en  prose,  œuvre  étrange  où  s'unissent  le  ton 
épique  et  le  ton  familier,  celui  de  M.  Laureot-Pidiat 
dans  la  «  Correspondance  littéraire  »,  t.  IV.  p.  522. 
L'auteur  dit  dans  sa  préface  :  c  Voici  l'œuvre  sur  la- 
quelle je  dois  être  jugé,  car  dans  aocnne  antre  je  UfC 
mettrai  autant  de  moi.  » 

On  trouve  dans  le  curieux  volume  publié  à  Stuttgart 
en  1840  par  M.  A.-P.  Gfhsrer  c  Propbets  Tetercâ 
pseudepigraphi  »  <iu-8,  XIV  et  438  p.)  :  c  Gaofndi 
de  Monemuta  Vita  Merlini  ex  mss.  LondinJeasibos 
primum  édita  per  Franciscnm  Michelinm  et  Thomaai 
Wrighliom  jam  récusa  (p.  363-436). 

N'oublions  pas  un  ouvrage  récent  :  «  Merlin,  or  Um 
Karly  history  of  King  Arthur,  a  prose  romance  ».  EdiUd 
by  H.  B.  Wbeatley.  Lùndan,  18G9,  in-8. 

D'après  l'opinion  d'un  érudit  anglais,  M.  Siiri«r$. 
Arthur  et  Merlin  ne  seraient  que  Saint  Germain 
d'Aoxerre  et  son  compagnon  Saint  Loup  de  Troyes  ; 
cette  assertion  est  des  moins  certaines. 


liât 


MERLIN 


MÉRY 


1122 


-h  MERLIN  (Mercedes  Jaruco,  comlessc) 
[le  marquis  de  Poudras]. 

Le  Duc  d'Athènes.  Paris»  Permain, 
1852,  3voLin-8. 

MERLIN  COCAIE,  ps,  [Th.  Folengo]. 

Histoire  macaronique  de  — ,  prototype 
de  Rabelais.  Paris,  Toussaincts-Dubray, 
1606,  2  vol.  in-16. 

-\-  Celle  tnMlncUon  a  répara  en  1734.  9  vol.  in~12  ; 
une  partie  desexempl.  porte  également  la  date  de  lôOC. 
Une  édition  pins  récente,  revue  et  corrigée  par  P.-L.  Jacob 
bibliophile,  avec  des  notes  et  une  notice  par  G.  Bru- 
net,  a  va  le  Jour  en  1859,  Paris,  A.  Delahayt, 
in-16.  La  première  édition  du  poëme  latin  est  de  Ve- 
nise. 1S17,  în-8;  il  existe  de  très-nombreuses  réim- 
pressions à  l'égard  denqaelles  nous  renverrons  à  l'ar- 
ticle FoLKNGO  dans  le  c  Manuel  du  Libraire  » .  A  l'é- 
gard de  lalradoaion  publiée  en  1606.  Nodier  s'exprime 
en  ces  termes  :  <  11  est  impossible  de  traduire  un  écrit 
macaronique  et  souverainement  ridicule  de  le  tenter. 
C'est  cependant  ce  qu'on  n'a  pas  craint  d'essayer  sur 
les  délicieoses  macaronées  de  Folengo.  qu'on  appelle 
avec  quelque  raison,  dans  celte  maussade  imitation  d'un 
ouvrage  charmant,  le  prototype  de  Rabelais.  Quoiqu'il 
y  ait  dans  cette  c  Histoire  macaronique  >  tout  ce  qu'il 
faut  d'imagination  et  d'esprit  poar  dérider  le  lecteur  le 
plus  sévère,  c'est  la  travestir  honteusement  que  de  la 
dépouiller  de  sa  forme  et  de  sa  bizarrerie  lexique.  » 

MERLIN  UENCHANTEUR ,  écrivain  du 
V*  siècle,  aut.  supp,  [François  Fournier- 
PescayI. 

Propnétie  de—,  recueillie  par  Thistorien 
Turpin,  moine  de  Saint-Denis,  mort  vers 
Tan  800  (autre  masque  de  M.  Fr.  Four- 
nier-Pescay).  5.  rf.,  in-8. 

-f-  MERORERT  (le  capitaine]  [le  docteur 
Jules  Rriois]. 

Voyage  au  fond  de  la  mer.  Paris,  Co- 
mon,  1845,  in-8. 

MEROVIR,  prince  des  Suèves,  pseud. 
[François  MazoisI. 

Le  Palais  de  Scaurus,  ou  Description 
d'une  maison  romaine;  fragment  d'un 
voyage  fait  à  Rome  vers  la  fin  de  la  Répu- 
blique. Paris,  de  Vimpr,  F.  Didot;  Trmt- 
tel  et  Wilrtz,  1819  et  1822,  in-8  sur  papier 
fin,  orné  de  12  pi.  gravées. 

Livre  intéressant,  qui  a  eu  beaucoup  de  succès  et 
£St  rare  aujourd'hui. 

-|-  Une  troisième  édition  avec  une  notice  biogra- 
phique par  M.  Varcolier.  Paris,  Didot,  1860,  in-8. 

-^ Il  a  été  tiré  de  l'édition  de  1819  des  exemplaires 
sor  grand  papier  vélin  superflu,  format  in-4,  dont  le 
prix  d'origine  était  de  25  fir. 

-f-  U  a  pam  une  traduction  allemande  de  cet  ouvrage 
accompagnée  de  notes,  par  Ch.  et  E.  Westermann. 
Voir  nn  article  de  Qnalremère  de  Qnincy.  dans  le 
«  Journal  des  Savants  »,  mai  18â0,  et  la  «  Revue 
Encyclopédique  »,  t.  IV. 

MERSENNE  (le  p.  Marin),  apocr.  [lord 
Herbert  de  Cuerbury]. 
La  Vérité  des  sciences  contre  les  scepti- 


ques et  les  pyrrhoniens.   Paris,    1638, 
in-8. 

Suivant  quelques  écrivains,  le  véritable  auteur  est 
lord  Herbert  de  Cherbury,  dont  Mersenne  n'a  été  que 
le  traducteur.  Voy.  la  c  Biographie  universelle  >  à 
l'article  Mersenne. 

-|-  Lord  Herbert  de  Cherbury  publia  à  Paris  en 
1684  nn  traité:  c  De  Veritate,  prout  distingnitur  a 
Revelatione.  a  verisimili,  a  possibUi  et  a  Cdso  (réim- 
primé en  1633.  1645  et  1666);  il  traduisit  lui-même 
son  ouvrage  en  fhuicus  :  «  De  la  Vérité  en  tant  qu'elle 
est  disUncle  de  la  révélation,  du  vraisemblable  »,  etc. 
Château  de  Montmorency,  1637,  in-4. 

-h  MERSENNE  (René  de),  ps.  [Jacq.- 
Max.-Benj.  Bms  de  Saiot- Victor]. 

Deux  Lettres  sur  les  Voyages  imaginaires 
de  M.  de  Chateaubriand  dans  FAmérique 
septentrionale.  Paris,  Gamier,  S.  d, 
(1849),  in-8  de  136  pag. 

La  première  leUre  est  sur  le  Mississipi  et  ses  bords, 
le  Kentucky.  etc.  ;  la  seconde  sur  l'Hudson,  le  Voyage 
dans  les  déserts,  la  cataracte  de  Niagara,  les  Flo- 
rides,  etc. 

L'auteur  prévient  dans  son  Avertissement  que  deax 
fragments  de  ces  lettres  ont  été  publiés .  il  y  a  bien 
des  années,  dans  one  Revue  française  qui  s'imprimait 
à  l'étranger,  c  l'Invariable  *,  qui  paraît  à  Fribourg.  en 
Suisse.  Le  premier  fragment  y  fut  inséré  en  1832. 

4-  MERVEIL  (Grégoire)  [Le  Suire, 
mort  en  1815]. 

L*Aventurier  françois,  ou  Mémoires  de 
-.  Paris,  1784, 10  vol.  in-12.  3*édit.de 
ce  roman. 

M.  Monselet  a  signalé  ce  roman  comme  offlrant  de 
rimagination  et  un  certain  mérite. 

MERVILLE  (de),  ps.  [l'abbé  Brute  de 
Loirelle]. 

Les  Ennemis  réconciliés,  pièce  drama- 
tic^e  en  trois  actes  et  en  prose,  dont  le 
sujet  est  tiré  d'une  des  anecdotes  les  plus 
intéressantes  du  temps  de  la  Ligue.  La 
Haye  et  Paris,  Lacombe,  1766,  in-8. 

La  majeure  partie  des  exemplaires  est  simplement 
anonyme  ;  mais  il  en  est  quelques-uns  sur  le  fh)nli8pir« 
desquels  on  lit  le  nom  de  Uerville  :  c'est  donc  un  vrai 
pseudonyme. 

C'est  à  tort  que  quelques  bibliographes  attribuent 
cette  pièce  à  Guyot  de  Merville,  qui  s'était  noyé  l'année 
précédente  dans  le  lac  de  Genève.        A.  A.  B~r. 

MERVILLE,  aut.  déa.  [Pierre-François 
Camus,  littérateur,  ne  le  20  avril  1783, 
plus  connu  sous  son  nom  maternel  que  pa- 
ternel]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  ».  à  Merville,  et  la 
«  Littérature  française  contemporaine  », 
t.  V,  p.  377. 

MÉRY  (Joseph-Eugène),  poète  et  auteur 
dramatique,  né  en  1798,  mort  en  1868. 
Ouvrages  qui  lui  sont  faussement  atlri* 
bues  : 

36 


1123 


MÉSANGE 


MESMER 


1124 


I.  Lo  Paquebot,  comédie  en  trois  actes 
et  en  vers,  représentée  sur  le  théâtre 
royal  de  TOdéon,  le  4  avril  1847.  Paris, 
Gabr.  Roux,  Tresse.  1847,  in-8. 

Tiré  de  «  l'Arlequin  ttavage»,  comédie  en  3  actes, 
de  Deiisle  de  la  Drevetière.  Parit,   17S8. 

IL  L'Arbitre  des  jeux,  accompagné  de 
petits  poèmes  historiques.  (Par  Louis- 
François  Raban).  Part*,  de  fimpr.  de  Cra- 
pelet.  —  Gonet,  me  des  Beaux-Arts,  ».  6, 
1847,  in-32. 

Une  pièce  de  vers  qni  se  tnmve  en  tète  de  ce  petit 
volume  est  la  senle  chose  qni  soit  de  M.  Méry. 

-4-  MESANGE  (leR.  P.),  cordelier  [Tys- 

SOT  DE  PaTOT]. 

La  Vie,  les  Aventures  et  le  Voyage  de 
Groenland,  par  — .  Amsterdam,  1720,  2 
vol.  in-12. 

Voyage  supposé. 

MESENTHÈRE  (le  docteur),  ps.  [Michel 

MASSON,   Ad.    DE  RlBBING,   KOCUEPORT  et 

Vallou  de  Villeneuve]. 

Les  Pilules  dramatiques,  ou  le  Choléra- 
Morbus,  revue  critique  et  politique.  Re- 
présentée sur  le  théâtre  des  Nouveautés, 
le  11  février  1831.  Paris,  Riga,  1831, 
in-8. 

4-  MESETHOS  (J.  L.)  [Théodore  Bas- 
tins]. 

La  Comiphonie,  ou  les  Femmes  dans  le 
délire.  Paris,  1830,  in-12. 

MESUER,  et  plus  correctement  MEL- 
UER  (Jean)  (1),  curé  d'Etrepigny  en  Cham- 
pagne, incrédule  célèbre,  auteur  supposé, 

I.  Extraits  des  Sentiments  de  Jean  Mes- 
lier,  adressés  à  ses  paroissiens,  sur  une 
partie  des  abus  et  des  erreurs  en  général 
et  en  particulier.  (Publiés  avec  un  Abrégé 
de  la  vie  de  Jean  Meslier,  par  Voltaire). 
1742  (1762),  in-8,  03  pag.;  —  1703,  in-8, 
64pag. 

Barbier  en  cite  nne  édiliou  sons  le  titre  de  «  Senti- 
ments dn  curé  Meslier  »,  1742,  m^mo  format. 

Cet  ouvrage  a  été  condamné  à  eire  brûlé  par  arrèl 
du  Parlement  de  Paris  ;  la  Cour  de  Rome  le  condamna 
anssi  par  décre.l  du  8  février  i775. 

Jean  Meliier,  flls  d'un  ouvrier  en  serge  du  village 
de  Maxemi.  et  curé  d'Étrépigny  en  Champagne»  est 
mort  en  1729,  âgé  de  C4  ou  65  ans.  Anacbarsis 
Clootz  avait  proposé  à  la  Convention  nationale  d'ériger 
une  statue  à  re  digne  prêtre.  Cette  proposition  n'eut 
pas  de  snHe. 

On  trouva  chez  le  curé  Mellier,  après  sa  mort,  dit 
Voltaire,  trois  copies  d'un  gros  manuscrit,  entièrement 
de  sa  main,  et  qu'il  avait  intitulé  <  Mon  Testament  »  ; 
c'est  de  ce  manuscrit  qu'on  a  extrait  l'ouvrage  publié 
sous  le  titre  de  c  Testament  de  J.  Meslier  » .  Cet  extrait 


(1)  Les  registres   baplistaires  de  Mazemy,  où  il  est 
né,  portent  Mellier;  il  signait  Metlier. 


de  la  première  partie  seulement  dn  mannscht  de  Md- 
lier  est  dû  à  Voltaire,  qni  le  publia  poor  la  prenière 
fois  en  1762  (sous  la  date  de  1742). 

Le  précis  du  Testament  de  Mellier,  bit  par  Voltaire, 
n'a  point  été  inséré  dans  l'édition  de  ses  Œuvres  don- 
née par  Beaumarchais  ;  mais  Naigeon  l'a  £ait  entref 
dans  le  c  Dictionnaire  de  la  philosophie  ancienne  et 
moderne  •  de  l'Encyclopédie  méUiodique,  tome  m,  ar- 
ticle Mbslibr. 

Ce  fut  Thieriot  qni.  le  premier.  parU  de  Meslier  à 
Voltaire  (voy.  la  lettre  du  30  novembre  1735).  Il  5 
avait  six  ans  que  ce  curé  était  mort ,  et  œ  ne  fut  qœ 
plus  de  trente  ans  après  que  parut  ■  l'Extrait  dn  Tes- 
tament ».  Voltaire  en  envoya  nn  exemplaire  à  Dami- 
lâville,  le  4  février  1762.  Cette  première  édition  a 
63  pages  in-8.  On  avait,  dans  cette  édition,  oublié 
«  l 'Avant-propos  »  ;  cette  omission  fat  réparée  dans  la 
réimpression  en  64  pages,  dont  Voltaire  envova  un 
exemplaire  à  d'Argental,  le  31  mai.  A  la  fin  de  ces 
deux  éditions,  on  lit  :  t  Ce  15«  mars  1742  >.  Cette 
date  indique,  non  l'année  de  l'impression,  mnis  Uwt 
au  plus  celle  de  sa  confection,  si  d'ailleurs,  ce  qni  est 
plus  probable,  ce  n'est  pas  une  date  sopposée. 

L'extrait  du  Testament  du  cnré  Meslier  a  eorore  été 
réimprimé  à  la  suite  du  livre  dn  baron  d'ilolbnch,  in- 
titulé c  le  Bon  sens  ».  etc.  (Voy.  plus  bas),  cnvra^^ 
qu'un  éditeur  a  présenté  pins  tard  an  public  soos  le 
titre  de  «  Catéchisme  dn  cnré  Meslier  ». 

M.  Beucbot.  qni  avait  déjà  admis  •  l'Extrait  au 
Testament  de  Meslier  »  dans  son  édition  de  Voltaire, 
in-12,  publiée  ches  madame  Perronnean.  l'a  encore 
admis  dans  sa  grande  édition,  tome  XL,  qnatrième  vo- 
lume des  c  Mélanges  ». 

II.  Le  Bon  Sens,  ou  idées  naturelles  o^v 
posées  aux  idées  surnaturelles  (par  le  baron 
d'Holbach) .  Londres  (Amsterdam,M.  M,  Re^,  ) 
1772,  in-12.—  Autre  édition,  sous  le  nom 
de  feu  M.  Meslier,  curé  d'Etrepigny.  Rome 
[Paris),  1791,  in-8.  —  Nouvelle  édition, 
suivie  du  Testament  du  curé  Meslier  (ou 
plutôt  du  précis  fait  par  Voltaire  de  la  pre- 
mière partie  de  ce  fameux  testament).  Pa- 
rti, Bouqueton,  Tan  V  de  ta  République 
(1792),  2  vol.  pet.  in-12.  Paru,  1833, 
in-12. 

M.  Boulliot  a  consacré,  dans  sa  «  Biographie  ar- 
dennaise  ».  un  bon  article  à  J.  Mellier  ;  l'esprit  prêtre 
s'y  fait  seulement  trop  sentir. 

Un  portrait  sans  nom  est  joint  à  l'édition  de  1833. 
et  on  parait  le  donner  pour  celui  de  Meslier;  en  réa- 
lité il  représente  l'abbé  Maury.  C'est  nne  drconstan*^  a 
inscrire  parmi  les  v  Apocryphes  de  la  peinture  •.  «kt^ei 
traité  avec  esprit  par  M.  Feuillet  de  Couches. 

-)-  Voir  dans  les  t  Mélanges  extraits  d'une  petit« 
bibliothèque  »,  par  Ch.  Nodier,  le  chap.  XXI  :  *  Dn 
curé  Meslier,  de  ses  manuscrits  et  de  leur  anthenticilé 
relative.  »  Voir  aussi  l'article  de  M.  Weiss  dans  la 
«  Biographie  universelle»,  tom.  XXVBl.  et  celoi  àc 
M.  Albert  Franklin,  dans  la  c  Nouvelle  Biographie  gé- 
nérale, t.  XXXIX. 

11  a  été  publié  à  Amsterdam  en  1865,  3  vol.  is-4{. 
t  le  Testament  de  Jean  Meslier  »,  ouvrage  inédit,  pri- 
cédé  d'une  préface,  d'une  étude  biographique,  etc..  par 
Rudolph  Charles  (N.  C.  d'Ablaing  van  Giessenbnch). 

+  MESMER  (M.  )  [Bergasse]. 

I.  Lettres  de  M.  —  à  M.  Vicq-d'Azvr, 


1125 


MESNÂRD 


MÉTASTÂSIO 


1126 


et  à  MM.  les  auteurs  du  «  Journal  de  Pa- 
ris ».  Bruxelles,  1784,  in-8,  30  p. 

IL  Lettres  de  —  à  MM.  les  auteurs  du 
K  Journal  de  Paris  »,  et  à  M.  Franklin. 
178i,  in-8,  14  p. 

m.  Lettre  de  —  à  M.  le  comte  de  C***, 
du  31  août  1784,  suivie  de  la  copie  delà 
reqiiOte  de  Nosseigneurs  du  Parlement  en 
la  grand'chambre.  1784,  in4,  11  pag. 

+  MESNARD  (J.-B.).  vs,  [Lesalopier]. 

Dix  jours  de  rè^e  ae  Rotnschild  i*%  roi 
des  Juifs,  ou  Notes  pour  servir  à  l'histoire 
de  la  fondation  de  la  monarchie  de  ce  sou- 
verain. Paris,  in-18,  45  pag. 

Voy.  «  RoUuchUd  l*r,  ses ralets  et  son  people  ».  par 
G.  Dainitaen»  1846,  in-lS.p.  35. 

MESSAGER  DE  LA  PAIX  (LE),  pseud. 
[Bbaunis  de  Chantbrainb  des  Vibites]. 

Le  Hola  des  gens  de  guerre,  fait  par  — . 
Paru.  A,  Champenois,  1614,  in-8.     V.  T. 

MESSALINUS(Valonius],p«.  [Claudius 
Salmasius]. 

Waloni  Messalini  de  episcopis  et  près- 
byteris  contra  D.  Petavium  Loyolitam  dis- 
sêrtatio  prima.  Lugd,  Bat,»  1641,  in-8. 

MESSANCE,  receveur  des  tailles  de  l'é- 
lection de  Saint-Etienne,  ps.  [de  La  Mi- 
cuAUDiÈRB,  intendant  de  Lyonj. 

Recherches  sur  la  population  des  géné- 
ralités d'Auvergne,  de  Lyon,  de  Rouen,  etc. 
Paris.  Durand,  1766,  in-4. 

Les  aatears  de  la  «  Biographie  universelle  >  disent 
qae  cel  onvrage  est  ie  fruit  des  loisirs  de  Tabbé  Audra. 
depuis  professeur  d'histoire  à  Toulouse,  et  de  ses  liai- 
sons afec  II.  de  U  Michaudiëre.  intendant  de  Lyon. 
D'un  antre  côté,  Beguillet,  dans  son  w  Traité  de  la 
connaissance  générale  des  grains  »,  t.  II.  p.  704.  as- 
sure qu'un  magistral  a  bien  voulu  nous  donner  cet  excel- 
lent ouvrage  sous  le  nom  de  M.  MesJiance.  Ne  peut-on 
^1S,  d'après  ces  détails,  regarder  M.  de  La  Michan- 
dière  comme  le  principal  auteur  de  ces  «  Recherches?  m 
Grimm  partage  cette  opinion.  V.  sa  c  Correspondance», 
première  partie,  t.  V.  p.  310.  A.  A.  B— r. 

MESSIAS  (le  R.  P.),  ps.  [l'abbé  Henri 
Congnet,  chanoine  honoraire  de  Soissons, 
helléniste  distingué,  né  en  1795],  éditeur, 
sous  ce  nom  d'emprunt,  d'une  «  Biblio- 
thèque pieuse  » . 

MESSIEURS  (UN  DE),  auL  dég.  [l'abbé 
Chauvelin]. 

Compte  rendu  par  un  de  Messieurs  sur 
les  Constitutions  des  Jésuites,  le  1 7  avril 
1761,  in-4. 

Le  18  juillet  de  la  même  année,  le  môme  auteur 
prononça  un  discours,  publié  sons  le  titre  de  «  Compte 
reiida  par  nn  de  Messieurs  snr  la  doctrine  des  Jé- 
suites a.  Voyei  la  «  Biographie  universelle  ». 

A.  A.  B— r. 

+  MESSIEURS  (un  de  ces)  [CuauheixJ. 
La  petite  Encyclopédie,  ou  Dictionnaire 


des  philosophes,  ouvrage  posthume  d'~. 
Anvers.  J.  Gasbeck.  1772  et  1781,  in-8. 
Catalogue  de  Sepher.  p.  il8.  A.  A.  B— r. 

-h  MESSIEURS  DE  L'ACADÉMIE  DE 
LYON  (Un  de)  [l'abbé  de  U  Croix]. 

Etat  des  baptêmes,  des  mariages  et  des 
mortuaires  de  la  ville  de  Lyon  pendant 
vingt-cinq  années,  depuis  1750  jusqu'en 
1775,  par  — .  Lyon,  1776,  in-4. 

+  MESSIEURS  DE  L'ACADÉMIE  DES 
SCIENCES  [Claude  Perrault,  Dodart  et 
autres]. 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  natu- 
relle des  animaux  et  des  plantes.  (Nouv. 
éd.)  La  Haye.  1731,  in-4;  Ami..  1736, 
in-4. 

La  première  édition  est  de  1671,  anonyme. 

-h  MESSIEURS  DES  ENQUESTES  (Un 

de)  [Lambert,  d'après  le  P.  Lelong]. 

Discours  d'—  au  parlement  sur  l'Ins- 
truction pastorale  de  M.  l'archevêque  de 
Paris,  et  sur  l'imprimé  intitulé  :  a  Nou- 
velles observations,  etc.  »  Du  lundi  16 
janvier  1764.  (S.  L  n.  d.),  in-12. 

MESSIN  (Un),  aut.  dég.  [Didier  Moav]. 

I.  Les  R'venans,  comédie  en  deux  actes 
(en  prose)  et  en  patois  messin  ;  par  l'franc 
Messin  Romy.  Metx.  Pierret,  1823,  in-8. 

II.  L'Heureux  jour,  comédie  en  un  acte 
(et  en  prose),  mêlée  de  chants  ;  par  un 
Messin  du  temps  d'Henri  IV.  Metz.  Co//t- 
gnon,  18:26.  in-8. 

UI.  Le  Bon  Roi,  ou  Charles  X  l'Affable 
à  Metz  :  comédie  en  un  acte  et  en  prose, 
mêlée  ae  chants  ;  par  un  Messin  auteur 
de  plusieurs  ouvrages  en  l'honneur  dos 
Bourbons.  Metx.  de  l'impr,  de  S.  Lamort. 
1828,  in-8,  72  pag. 

+  MESSIRE   JEAN  (de  l'Union   des 
poètes),  [Quentin  Mairel  ?] 
Poésies.  Paris.  1858,  in-12  de  20  p. 

MESTRE-HUE  (Prosper),  ps.  [Scévole 
Bée]. 

Pâquerettes,  poésies.  Paris,  Souverain, 
1842,  in-8. 

MÉTAPHYSICIEN  (Un),  ps.  [J.-H.  Mar- 
chand]. 

Hilaire  (ou  Hvlaire),  parodie  de  «  Béli- 
saire  ».  Amsterdam  {Paris).  1767,  in-12. 

METASTASIO  (l'abbé),/?*,  [l'abbé  Pierre- 
Bonaventure  Trapassi,  l'un, des  princes  de 
la  poésie  italienne]. 

Pour  la  liste  des  éditions  et  des  traduc- 
tions françaises  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire»,  à  Mbtastasio,  et  le 
«  Manuel  du  libraire». 


1127 


METilODIUS 


MEURSIUS 


1128 


-h  MÉTHODIUS  (saint),  aut,  sup. 

Prophéties. 

Une  traduction  de  ces  prédictions,  imitation  mal 
faite  de  «  l'Apocalypse  »,  se  trouve  dans  le  «  Dic- 
tionnaire des  Apocryphes  »,  tom.  II,  col.  615.  On  est 
incerlain  sur  l'époque  où  elles  ont  été  composées,  mais 
elles  remontent  à  nne  hante  antiquité.  Le  texte  grec 
a  été  inséré  dans  les  «  Mooumenta  Patmm  ».  BatiUœ, 
1555.  in-fol..  t.  1.  p.  93 

On  a  attribué  i  saint  Méthodins  quelques  antres 
écrits  dont  la  supposition  n'est  pas  dontense. 

MÉTROPHILE  (Michel),  ps.  [Michel  de 

CUBIÈaBSl. 

Opuscules  poétiques.  Avec  cette  épi- 
graphe :  a  In  tenui  labor.  »  Paris,  1791, 
pet.in-12. 

c  Tout  mérite  d'être  cité  dans  ce  charmant  ouvrage  ; 
on  ne  sait  quelle  pièce  choisir,  tant  on  est  enchaîné  par 
la  finesse  et  le  charme  qui  régne  dans  ces  opuscules; 
en  nn  mot,  c'est  un  agréable  parterre,  où  chaque  fleur 
est  éclipsée  par  celle  qui  la  précède  ou  qui  la  suit.  Ge 
tolnme  peut  servir  de  tome  1V>  à  l'édition  de  M.  Con- 
ret  de  Villeneuve,  qui  a  paru  en  1780. 

Ge  petit  volume  renferme  cent  quatrains  sur  cent 
poètes  vivants,  et  il  ne  sera  sans  doute  pas  un  de  ces 
auteurs  qui  n'aime  &  se  contempler  dans  le  quatrain 
qui  le  caractérise.  Chaque  portrait,  quoique  flatté,  est 
ressemblant.  C'est  le  Parnasse  français  en  miniature.  • 
(t  Mercure  de  France  »,  S5  juin  1791.) 

METTERNICH  (le  prince  de),  aut.  iupp, 
[Ch.  DB  Saint-Maurice]. 

Mémoires  du  — .  Prem.  partie  (et  uni- 
que). 

Imprimés  dans  le  journal  «  la  Semaine,»  IV*  année, 
n««  23  à  29,  et  37  à  41  (1849). 

C'est  une  véritable  mystification  que  la  diiection  de 
ff  la  Semaine  »  trouva  trop  prolongée  par  12  numéros; 
elle  refusa  d'en  imprimer  davantage. 

Ces  Mémoires  ont  été  néanmoins  traduits  en  alle- 
mand, par  Louis  Simon,  et  imprimés  à  Brème,  en  1849. 

METZ  (François)./»,  [le  baron  Louis  de 
BilderbeckI. 

Avec  M.  Mar.-Joseph  Pain  :  le  Portrait 
du  duc,  comédie  en  trois  actes  et  en  prose. 
Paris,  Barba,  1805,  in-8. 

MEULEN  (Van  der).  Voy.  VAN  DER 
MEULEN. 

MEURAY,  anagr.  [Fr.-Mar.  Mayeur  de 
Saint-Paul!  ,  auteur  de  poésies  légères, 
imprimées  dans  les  recueils  poétiques,  de 
1779  à  1796,  dans  les  <t  Etrennesdu  Par- 
nasse »  et  le  «  Réveil  d'Apollon  »,  entre 
autres. 

MEURET  (André).;?*.  [Ferdinand  II li- 

NAUXl. 


de 
in-8 


1.  Voyage  industriel  et  bibliographique 
Liège  a  Verviers.  Hervé  (Liège),  18i4, 


II.  Voyage  romantique  dans  le  pays  de 
Liège.  Hervé  {Liège),  in-8. 


(7 1  III.  Souvenirs  d'une  excursion  au  manoir 
de  Longpré,  extrait  d'impressions  de  voya- 
ges non  destinées  à  l'impression.  Hâre 
(Liège),  18i5,  grand  in-8  de  16  pages. 

Cet  auteur  pseudonyme  prend  les  titres  de  membre 
du  club  des  bibliophiles  de  Verriers,  et  de  la  société 
Crttry  d'Hervé. 

Y  a-t-il  réellement  un  f  club  de  bibliophiles  •  i  Ver- 
viers? Nous  l'espérons,  car  nous  ressemblons  un  p«a 
à  ce  philosophe  qui  se  réjouissait  de  retrouver  des  pas 
d'homme.  Quoi  qu'il  en  soit,  nous  reoevons  mie  bro- 
chure qui  semble  attester  l'existence  d'une  pareille  as- 
sociation et  prouver  qu'à  Verviers,  cette  ville  de  la  mé- 
canique et  de  la  vapeur,  la  pâle  de  chiffons  rédaîte  eo 
papier  tient  le  pavé  à  côté  de  la  laine  tissée  en  draps 
ou  velours. 

Si  les  bibliophiles  de  Verviers  ont  tons  17 
et  l'esprit  de  H.  Meuret,  nous  leur  faisnu  notre  < 
pliment.  Ils  auront  cause  gagnée  contre  l'esprit  de  fa- 
brique, trop  disposé  à  n'avoir  pour  les  livr»  qve  de 
superbes  dédains.  —  De  Rc,  «  BuU.  dn  Biblioph. 
belge  ji,  t.  m,  p.  84. 

rV.  Chasse  aux  souvenirs  dans  le  pavs 
do  Liège.  Liègey  Félix  Oudart,  iSi6,  in-Sy 
81  pag.  —  r  édition,  1847. 

¥•  Ribaulds,  truands  et  femmes  borde- 
lières  de  la  noble  cité  de  Li^e.  Paris 
(Liège),  ia«6,  in^. 

La  plus  grande  partie  de  ces  opuscules  a  para  dans 
la  c  Revue  de  Liège  »  sous  le  nom  c  d'Aadré  Muret, 
Liégeois  pérégrinant  i  pied,  de  la  Société  royale  d'Hor- 
ticulture de  Liège  et  de  plusieurs  autres  Sociétés  sa- 
vantes ».  U.  Ferdinand  Hénaux  y  a  pris  ce  masque  en 
y  insérant  ces  morceStux  qui  ont  été  tirés  à  part  ;  ce 
sont  les  délassements  de  la  retraite  studieuse  oè  s'e«l 
confiné  l'auteur.  U.  Hénaux,  loin  d'imiter  ceux  qai  cou- 
rent sans  cesse  après  la  (aveur  et  les  places,  s'eolemie 
avec  une  modestie  opiniâtre.  Quoique  jeune,  c'est  n 
philosophe  pratique,  aussi  recommandable  par  les  qua- 
lités de  son  cœur  que  par  celles  de  son  esprit.  Sérievx 
et  instruit,  il  badine  enoore,  et  son  badinage  a  du 
trait  et  de  la  finesse.  Témoin  sa  brochure  intitulée 
c  Chasse  aux  souvenirs  dans  le  pays  de  Liège  ». 

De  Kg.,  c  Bull,  du  Biblioph.  belge  »,  t.  IV.  p.  245. 

-^-  Voy.  MuR£T. 

MEURSIUS  (Jean),  ps.  [Nie,  Chobkr. 
avocat  au  Parlement  de  Grenoble]. 

Joannis  Meursii  Elegantiae  latini  senno- 
dis.  Aloysiœ  Siçeœ  Toletanae  satirae  so- 
tadicae  de  arcanîs  amoris  et  Veneris.  Sine 
nota  loci  et  anni.  2  vol.  in-12. 

Première  édition  de  ce  fameux  ouvrage,  publiée  par 
Etienne  Roger,  suivant  les  rédacteurs  du  Calalo^ne  de 
la  biblioUièque  du  roi,  Belles-Lettres,  t  3  Y^ 
n©  4442,  p.  74.  '       ** 

Jamais  Louise  Sigca,  savante  et  vertueuse  Portu- 
gaise, n'eut  la  pensée  de  publier  un  pareil  cvTrage. 
rempli  de  beaucoup  d'infamies,  écrites  d'une  latinité 
très-pure. 

Cette  première  édition  est  imprimée  avec  d'assez 
beaux  caractères,  mais  ce  n'est  pas  la  plus  ample, 
puisqu'elle  ne  se  compose  que  de  six  dialogues  ;  les  sui- 
vantes valent  beaucoup  mieux.  Cette  première  éditioo 
fut  donnée  à  Grenoble,  par  Nicolas,  libraire  de  la 
même  ville. 


iiâ9 


MEURSIUS 


!kIEURSinS 


1130 


Eaedem.  (Editio  secunda).  Sine  loco  et 
anno.  â  vol.  in-lS. 

Cette  édition,  augmentée  d'un  septième  dialogue,  fat 
imprimée  à  Genève;  aussi,  n'ayant  pas  été  faite  sous 
les  }eax  de  l'auteur,  fourmille-t-elle  de  fautes  d'im- 
pression. Ce  fàt  M.  Dumay,  avocat  général  au  Par- 
lement de  Grenoble,  qui  fit  les  frais  de  ces  deux  édi- 
tions. 

Eaedem.  Sine  loco  et  anno.  2  vol.  in-12. 

C'est  une  édition  nouvelle  de  ce  litre  Ikite  sur  les 
d<»rnières  et  les  plus  amples.  On  a  Joint  à  cette  édition 
«  LaPntUna  errante  di  Pietro  Aretino  ».  Ainsi,  ce 
.«ont  deux  pièces  joyeuses  qui  se  tiennent  compagnie. 
11  est  étonnant  que  ces  éditeurs  de  Joyeusetés  n'aient 
pas  aussi  réimprimé  le  «  Barthii  Pomodidascalus  », 
qui  est  la  traduction  latine  des  «  Raggionamenli  »  du 
m^me  Arétin.  Ca  livre  de  Meursius  est  donc  ce  qu'on 
nomme  «  Aloysis  Sige»  Satyra  »  qui  suit. 

Aloysise  Sigeœ  satyra  sotadica  de  arca- 
nis  amoris  et  Veneris".  Sine  loco  (Hollande) 
et  anno.  2  vol.  in-li. 

Les  réimpressions  faites  au  xviii*  siècle  ont  été  suc- 
cessivement augmentées  par  les  nouveaux  éditeurs. 

Voyez  plus  bas  les  traductions  françaises,  et  les  «  Ué- 
moires  •  de  l'abbé  d'Artigny,  t.  2,  p.  18  et  suiv. 

Il  y  a  deux  belles  éditions  de  l'ouvrage  de  Chorier, 
avec  des  augmentations  :  la  première  sous  ce  titre  : 

Joannis  Meursii  Elegantiœ  latini  sermo- 
nis,  seu  Âloysia  Sigea  Toletana  de  arcanis 
amoris  et  Veneris... ;fadjunctis  fragmentis 
quibusdam  eroticis  (Nova  editio,  cura  et 
studio  N.  Corbie  et  Pétri  Moet).  Lugd,  Ba- 
tav.,  typis  elzevirianis  [Parisiis,  Grange^ 
1757),  pet.  in-8,  en  2  part,  réunies  en  un 
seul  volume. 

Ho?t.  attaché  alors  au  duc  de  la  Vrillière,  et  depuis 
bibliotbécaire  particulier  de  Louis  XV,  est  mort  à 
Versailles  en  i806.  &gé  de  quatre-vingt-six  ans.  Quel- 
ques personnes  le  présentent  comme  l'auteur  du  fameux 
discours  d'Héliogabale  «  ad  Heretrices  *,  joint  à  cette 
édition;  c'est  une  erreur.  Ce  discours  avait  été  im- 
primé bien  antérieurement,  sous  ce  titre  :  «  Joannis 
Baptiste  Egnatii  Veneli  de  Caisaribus  libri  très,  He- 
liogabali  (Leonardi  Aretini)  ad  meretrices  ».  Veniliis. 
Aldus.  1510,  in-8.  Moét  a  laissé  en  manuscrit  une 
traduction  complète  de  Swedenborg ,  dont  plusieurs 
volumes  ont  été  imprimés  dans  ces  derniers  temps  à 
Bruxelles  et  à  Paris.  ' 

Corbie,  attaché  au  duc  de  Choiseul,  ami  de  Collé, 
et  connu  par  le  recueil  du  «  Théâtre  des  Boulevards  », 
est  mort  fou  à  Charenton.  A.  A.  B— r. 

Cette  édition,  qui  est  la  plus  recherchée,  est  un  des 
ouvrages  pseudo-eliéviriens  sortis  des  presses  de  Orangé 
qui  offre  le  plus  de  netteté  et  de  ressemblance  avec  les 
types  eliéviriens.  11  y  a  des  exemplaires  en  papier  de 
Hollande  qui  sont  rares  et  assez  chers  ;  il  s'en  est 
vendu  un  37  fr.  chez  M.  Sensier. 

I^  seconde  édition  porte  cet  autre  litre  : 

Joannis  Meursii  Elcgantiœ  latini  sormo- 
nis,  seu  Âloysia  Sigea  Toletana  de  arcanis 
amoris  et  Veneris;  adjunctis  fragmentis 
quibusdam  eroticis.  Lufid,  Batav,,  ex  typis 
elievirianis  (Parisiis,  Barbon),  en,  locc. 


Lxxiv,  in-8,  2  parties  ordinairement  re- 
liées en  un  volume,  la  première  de  xxiv  et 
âll  pages,  la  seconde  ae  2  pages  non  chif- 
frées et  172  autres  pages,  avec  fig. 

L'abbé  Sabatier,  de  Castres,  affirme  que  les  épreuves 
de  cette  édition  ont  été  corrigées  par  l'abbé  Valart, 
éditeur  et  traducteur  de  «  Tlmitatlon  de  Jésus-Christ  » . 
Voy.  <r  Considérations  politiques  sur  les  gens  d'esprit 
et  de  Ulent  «.  Parit,  Londres  et  Pétertbourg,  1804, 
ln-8.  p.  29.  A.  A.  B— r. 

II  a  été  tiré  des  exemplaires  de  cette  édition  for- 
mat in-12,  2  parties  avec  flg.  Mennier  de  Qnerlon  u- 
sure  avoir  revu  onze  éditions  de  la  c  Satyra  •  avant 
de  composer  celle-ci,  assertion  qui  porterait  au  moins 
à  douze  les  éditions  de  cet  ouvrage. 

Une  autre  édition  latine  a  été  imprimée  dans  la  col- 
lection de  Caziu.  Londini  {lihemit,  CaMn),  1781, 
2  part,  petit  in-18. 

Aloysia,  ou  Entretiens  académiaues  des 
dames  (traduit  du  latin  de  Nicolas  Cho- 
rier, par  l'avocat  Nicolas,  fils  d'un  libraire 
de  Grenoble).  Sans  lieu  d^ impression  (Hol- 
lande), 1680,  2  vol.  in-12. 

Prem.  édit.  de  cette  traduction,  qui  a  été  plusieurs 
fois  réimprimée. 

C'est  dommage  que  Ton  n'ait  point  exprimé  avec 
tonte  la  délicatesse  du  latin  tons  les  mystères  secrets 
de  l'amour  qui  sont  répandus  dans  cet  ouvrage. 

Le  même  ouvrage,  de  la  même  traduc- 
tion, sous  ce  titre  :  l'Académie  des  Dames, 
ou  les  Sept  Entretiens  d'Aloysia.  Venise, 
chez  Pierre  Arétin  (Hollande),  4730,  1770, 
2  vol.  in-12. 

L'édition  de  1730  est  plus  belle  que  celle  qui  l'a- 
vait précédée  :  on  la  distingue  en  ce  qu'au  lieu  de 
chiffre  au  haut  de  la  page,  il  y  a  un  petit  fleuron.  Il  en 
existe  des  exemplaires  qni  ont  des  figures  au  nombre 
de  trente-six,  qui  sont  un  peu  sales  pour  les  imagi- 
nations déréglées  ;  car  pour  les  autres,  cela  ne  leur  foit 
aucune  impression. 

C'est  vraisemblablement  une  antre  édition  de  cette 
traduction,  et  sous  le  dernier  titre,  que  cite  l'abbé  Len- 
glet  Dufresnoy  dans  sa  «  Bibliothèque  des  romans  », 
imprimée  aussi  sous  la  rubrique  de  Venise,  Pierre 
Arétin.  et,  selon  toute  apparence,  imprimée  aussi  en 
Hollande  ;  elle  ne  contient  que  372  pages  et  n'est  pas 
laide. 

Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  :  le 
Meursius  françois,  ou  Entretiens  galants. 
(Traduction  nouvelle.)  Cythère,  de  Vimpr. 
de  la  Volupté,  1749,  1782,  2  vol.  in-12.  fig. 
(il  y  a  des  exemplaires  du  format  in-8.) 

Il  y  a  une  autre  édition  ou  peut-être  une  simple 
reproduction  de  cette  traduction,  sous  le  titre  suivant  : 

Nouvelle  traduction  du  Meursius  (Nie. 
Chorier),  connu  sous  le  nom  d'AIoïsia,  ou 
de  l'Académie  des  Dames;  revue,  corrigée 
et  augmentée  de  près  de  moitié,  par  la  res- 
titution de  tout  ce  qui  en  avait  été  tronqué 
dans  toutes  les  éditions  qui  ont  paru  jus- 
qu'à ce  jour.  Cythère,  de  Hmpr.  de  la  Vo- 
lupté,  2  vol.  in-12,  fig. 


113i 


MBURSIUS 


MEURSIUS 


1132 


Charies  Nodier  a  dit  ploiienrs  fois,  dam  le  «  Jour-  r 
nal  des  Débats  »,  qne  Camille   Desmoolins  était  aa- 
tenr  d'one  tradnciion  de  roavrage  de  Ghorier.  Peut- 
être  loi  a-t-il  attribaé,  dit  Barbier,  la  réimpression 
que  doos  Tenons  de  citer. 

A.  A.  Barbier,  dans  la  première  édition  de  son  «  Dic- 
tionnaire des  onnages  anonymes»,  sons  le  n«  7730, 
et  dans  la  seconde,  sons  le  xfi  936,  rapporte  tont  an 
long  nne  lettre  écrite  le  6  jnin  1738.  à  Jamet  le 
cadet,  par  Lancelot,  de  l'Académie  des  inscriptions  et 
belles-lettres.  Celte  lettre  contient  des  détails  très- 
intéressants  sur  c  TAlojsia  »,  et  snr  son  véritable 
auteur,  Nicolas  Chorier,  avocat  an  parlement  de  Gre- 
noble, le  même  qni  a  donné  c  l'Histoire  générale  du 
Danphiné»,  en  9  vol.  in-fol.,  dont  le  premier  fut 
imprimé  à  Grenoble  en  1661,  et  le  second  à  Lyon  en 
1672.  A.  A.  Barbier  a  tiré  cette  lettre  du  32«  vo- 
lume des  t  Observations  de  l'abbé  Desfontaines  et  an- 
tres snr  les  écrits  modernes  »,  pages  42  et  suivantes. 

D*nn  antre  côté,  un  xélé  bibliophile  dauphinois,  qui 
s'est  beaucoup  occupé  de  recherches  snr  les  hommes 
littéraires  de  sa  province,  M.  le  vicomte  Paul  Colomb  de 
Batines,  a  donné  i  nn  petit  journal  bibliographique 
qu'il  avait  fondé  :  «  le  Moniteur  de  la  librairie  » , 
n«>  21  et  22  de  1842.  10.  11  et  12  de  1843,  un 
a  Catalogue  des  éditions  latines  et  françaises  de  l'A- 
loysia  ».  L'auteur  de  ce  catalogue  en  porte  le  nombre 
pour  les  premières  i  quatorze  ;  il  n'a  point  donné  les 
traductions  françaises.  Nous  nous  sommes  bornés  ici  à 
ne  mentionner  des  unes  et  des  antres  qne  celles  qui  ont 
été  les  plus  répandues. 

H-  Le  c  Manuel  du  Libraire  »  signale  d'antres  édi- 
tions. Cologne,  1693  et  1700  ;  il  donne  aussi  de  longs 
détails  snr  les  éditions  latines.  Consulter  également  la 
«  Bibliographie  des  livres  relatifs  à  l'amour  » ,  aux  fem- 
par  le  C.  dT",  Parti,  Gay,  1864,  col.  574. 

-H  Cet  ouvrage  trop  célèbre  a  été  attribué  à  divers 
écrivains  ;  l'Allemand  Thomasius  le  signale  comme  ayant 
été  écrit  par  Jean  de  Westrene,  jurisconsulte  hollan- 
dais, et  il  se  fonde  snr  ce  qu'Adrien  Beveriand,  l'autenr 
du  t  Peccatnm  originale  »  avait  consigné  cette  assertion 
dans  nne  note  manuscrite  tracée  sur  un  exemplaire  lui 
appartenant.  Struve  copie  Thomasius,  Treutxel  en  fait 
de  même  dans  son  «  Introductio  in  notitiam  rei  litle- 
raris  »  (lens,  1710,  in-8).  L'abbé  d'Artigny  a  com- 
battu cette  opinion  dans  ses  <  Recherches  sur  l'auteur 
de  l'Aloysia  »,  («  Nouveaux  Mémoires  d'histoire  et  de 
critique  ».  tom.  Il,  p.  18-23).  mais  il  tombe  dans  une 
antre  erreur  lorsqu'il  avance  que  Westrene  est  un  per- 
sonnage imaginaire  ;  Niceron  (r  Mémoires  »,  t.  XXXVI. 
p.  25)  a  partagé  sans  examen  le  sentiment  de  d'Ar- 
tigny. mais  il  est  bien  reconnu  aujourd'hui  que  Wes- 
trene a  réellement  existé. 

-)-Morhof.  dans  son  «  Poly-histor.  sive  de  notitiaauc- 
torum  »,  (Lubeck,  1688.  inr4),  émet  le  soupçon  que  le 
très-émdit  Vossins pourrait  bien  avoir  écrit  «  l'Aloysia», 
et  il  se  fonde  snr  ce  que  ce  savant  ne  reculait  pas  de- 
vant les  sujets  les  plus  graveleux  et  sur  ce  qu'il  avait 
inséré  dans  son  commentaire  sur  Catulle  nne  partie  du 
traité  de  Beveriand  :  «  De  prostibulis  vetemm  » ,  com- 
mentaire dont  l'impression,  entreprise  en  Hollande,  fut 
suspendue  par  ordre  des  magistrats  et  terminée  à  Lon- 
dres. 

4-  L'Aloysia  a  été  aussi  imputée  à  Muret  (voir  la 
c  Bibliothèque  francoise  »  dé  la  Croix  dn  Maine,  édition 
de  1772.  tom.  II,  p.  78). 

-{-Quant  an  savant  et  grave  Heursius  (mort  en  i  642), 
et  quant  à  Aloysia  Sigea  de  Tolède  (morte  en  1560). 
il  est  parfaitement  reconnu  qu'ils  n'ont  rien  à  voir  avec 


le  livre  qui  a  paru  sous  leur  nom,  et  qu'il  y  a  tout  lies 
d'attribuer  à  Nicolas  Chorier,  né  à  Vienne  le  2  sep- 
tembre 1612  (et  non  en  1609,  comme  ravascesl 
plusieurs  dictionnaires  bibliographiques),  et  mon  à 
Grenoble  le  24  août  1693. 

H-La  question  est  tranchée  par  nne  lettre  qne  Lan- 
celot, membre  de  l'Académie  des  inacriplionj  et  belles 
leUres,  adressa  le  6  juin  1738  à  Jamet.  lettre  ins^r^ 
dans  les  «  Observations  snr  les  écriU  modernes  ».  par 
DesfonUines  (tom.  XXXIl)  et  dans  le  c  DictioDDairf 
des  Anonymes  »  de  Barbier  (no  236).  11  est  deoc  ias- 
lile  de  la  reproduire  ici. 

-h  La  Monnoye,  dans  ses  «  Notes  >  snr  Baillet  (éditi»a 
in-12,  tom.  I.  p.  510),  a  consigné  des  détails  qu'il 
tenait  d'un  avocat  an  parlement  de  Grenoble.  Mare  de 
Nantes  (mort  en  1724).  auquel  nn  libraire  de  Gre- 
noble, nomméGiroud,  assura  qu'il  avait  en  d«s  épreoreâ 
de  la  première  édition  de  «  l'Aloysia  » .  corrigées  de  U 
main  de  Chorier,  qui  habitait  alors  à  Vienne. 

H- D'après  un  propos  tenu  par  Lancelot  à  l'abbé  d'Ar- 
^ifi>ny.  qui  a  en  soin  de  le  consigner  dans  ses  <  M^oi- 
res  •,  le  président  de  Valbonays,  fort  lié  avec  Uns  \ts 
littérateurs  du  Dauphiné,  avait  confirmé  ce  drtail.  n 
il  possédait  dans  son  cabinet  la  copie  de  TAlojsia. 

-|- Un  bibliographe  allemand,  F.  Ou  Meinken.  usant 
qu'un  Suédois,  nommé  Bagger.  qui  avait  vo>a$é  en 
France,  donnait  comme  positif  que  Ghorier  était  le  cou- 
pable (voir  les  «  Obscrvationes  de  vcro  anctore  libh 
famosi  Aloysiac  Sigeae  satyra  sotadica  inscripti  » ,  dans 
les  t  Miscellanea  Lipsiensia  nova  »  (tom.  IX.  part.  2, 
p.  324,  333.) 

-|-Nous  savons  d'ailleurs  qu'un  ingénieux  acadéairjes. 
bibliophile  zélé,  mais  trop  ami  du  paradoxe,  et  doal 
l'autorité  est  fort  contestable  au  point  de  vue  séri«tx 
de  la  science  des  livres,  Charles  Nodier,  a  ronteslé  i 
Ghorier  la  paternité  de  c  l'Aloysia;»  il  s'exprime  de  h 
façon  suivante  dans  nne  note  du  catalogue  Pixérëcoait 
(no  1404). 

«  L'Aloysia  »  est  l'ouvrage   d'un  militaire  boilsD- 

dais,  fort  habile  philologue  et  fort  mauvais  sujet,  qui 

n'en  a  jamais  fait  mystère,  et  dont  on  trouvera  le  oom 

tout  au  long  à  l'article  «  Meursius  »  dans  les  «Mémoires* 

de  Niceron.  Ce  qu'il  est  possible  et  même  naturel  ée 

I  supposer,  c'est  que  Chorier,  possesseur  d'une  partie  da 

manuscrit,    l'aurait  cédé  à  son  imprimeur  pour  le  dé- 

I  dommager  d'une  partie  de  ses  pertes.  Quant  i  l'aToir 

'  composé,  je  l'en  défie.  » 

-h  Le  don  du  manuscrit  de  «  l'Aloysia  »  an  libruir 
Nicolas  pour  le  dédommager  des  pertes  subies  par  b 
publication  dn  premier  volume  de  c  l'Hislotre  du  Dan- 
phiné »,  de  Chorier  ne  s'accorde  pas  avec  le  titre  de  c^ 
volume,  qui  porte  le  nom  de  Philippe  Charoys.  libraire- 
imprimeur. 

-f-  D'ailleurs  des  littérateurs  qui  ont  pris  la  peiD«  ie 
comparer  «  l'Aloysia  »  avec  d'autres  écrits  latins  avofif5 
de  Chorier  («Vita  Bœssalii,  vita  Salvagnii  Bocssii. 
Liber  carminum).  ont  constaté  des  analogies  nombreuses 
de  style  et  de  locution. 

I      -{-Sans entrer  dans  plus  de  détails,  nous  dirons  qae 
diverses  éditions  de  la  traduction   française  sont  pré- 
cédées d'une    lettre  de  M.  l'abbé  T***.  iradurtear.  i 
,  Madame  l'abbesse  de  *";  elle  est  datée  dn  20  jaoTier 
1 4749  (nous  avons  sous  les  yeux  l'édition  de  c  Cj- 
j  ihère  ».  2  vol.  in-18,  277  et  240  pages);  on  rt- 
'  marque  dans  cette  lettre  le  passage  suivant  :  «  On  a 
fait  six  éditions  différentes  de  cet  ouvrage,  qui  toutes 
ont  sensiblement  copié  la  première;  les  fautes  d'im- 
pression n'ont  même  fait  qu'augmenter.  J'ai  rétabli  dq 
grand  nombre  d'aventures  qu'on  avait  supprimées.  • 


1133 


.EUX 


MICHAUD 


au 


-+-  On  peut  coosolter  le  cnrieox  travail  de  M.  P.  Al- 
lut  :  «  Aloysia  Sigea  et  N.  Chorier  ».  Lyon,  18G2. 
in-8.  64  et  23  p.  M.  Péhcaod  («  Curiosités  litté- 
raires •  ,  Lyon,  1802.  in-8).  a  essayé  de  défendre 
Chorier,  mais  ses  arguments  ont  para  bien  faibles. 

H-  M EUX  (de), ancien  frère  terrible 

[de  MannevieuxJ. 

Relation  de  l'interdiction  portée  par  le 
grand  maître  des  loges  des  francs-maçons 
Se  France  sur  celles  de  la  ville  de  Lyon. 
Genève,  1777,  in-8. 

Catal.  Coste,  n»  3573. 

MEZERAY  (Fr.  de),  nom  anobli  [Fr. 
Eudes,  né  à  Mezeray,  hameau  de  la  paroisse 
de  Rve,  près  d'Argentan,  où  il  vit  le  jour 
in  KÎIO]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
'(  France  littéraire»,  à  Mézeray. 

-h  MEZERAY  [Guil.  Mabcel]. 
Abrégé  chronologique  de  Thistoire  de 
France,  par  —,  historiographe  de  France. 
Nouvelle  édition  revouë  et  corrigée  sur  la 
dernière  de  Paris,  et  augmentée  de  l'Abrégé 
de  la  Vie  des  reines.  A  Amsterdam,  chez 
Henri  Schelte,  1706,  4  tomes  divisés  en 
7  vol.  in-i2. 

Le  titre  ci-dessus  constitue  l'une  des  supercheries 
les  plus  effrontées.  M.  I^aul  Lacroix  Ta  dévoilée  dans 
le  I  Bulletin  du  bouquiniste*).  Paru,  Aubry,  1850. 
Gel  ouvrage  n'est  autre  que  celui  intitulé .  ■  Histoire 
de  l'origine  et  des  progrez  de  la  monarchie  françoise, 
suivant  l'ordre  des  temps;  on  tous  les  faits  histori- 
ques sont  prouvez  par  des  titres  authentiques,  et  par  les 
auteurs  contemporains  »,  par  Guillaume  Marcel.  Parif, 
Denis  Thierry,  1086. 

Noos  ferons  remarquer  à  notre  tour  qu'il  existe  deux 
tirages  aa  moins  de  la  première  feuille,  puisque  Ton  y 
trouve  quelques  différences  dans  le  texte  et  que,  dans 
quelques  exemplaires,  la  gravure  de  la  p.  1  a  été  re- 
faite. Nous  pensons  que  l'édition  originale  ou  primi- 
tive est  celle  où  les  chevaux  qui  suivent  le  char  de 
Neptune  vont  à  droite,  tandis  qu'ils  vont  à  gauche  dans 
la  réimpression  et  dans  les  exemplaires  que  l'on  a  eu 
l'impudence  de  mettr»  en  vente  avec  le  nom  de  Mé- 
zeray. Ces  exemplaires  ne  portent  pas  la  marque  de 
Henry  Schelte.  le  «  Qusrendox.  La  découverte  de 
M.  P.  Lacroix  est  venue  trop  tara  pour  empêcher  les 
rédacteurs  du  Nouveau  catalogue  de  la  bibliothèque  im- 
fiériale  de  prendre  pour  une  véritable  édition  de  «  l'A- 
brégé chronologique  de  Mezeray  a ,  L^  98  u,  l'ouvrage 
de  Guillaume  Marcel,  édit.  de  1686,  second  tirage 
pour  lequel  ce  même  catalogue.  L^b  1 1 7  a.  a  le  tort  d'in- 
diquer le  format  in-8. 

Guillaume  Marcel,  né  à  Toulouse  en  1647,  est  mort 
le  27  décembre  1708.  La  notice  la  plus  complète  sur 
lui  se  trouve  dans  la  «  Biographie  toulousaine  « ,  1823, 
2  vol.  in-S. 

MEZERAY  (de),  apocr.  [le  cardinal  de 
Richelieu]. 

Histoire  de  la  mère  et  du  fils,  c'est-à- 
dire  de  Marie  de  Médicis,  femme  du  grand 
Henri  IV  et  mère  de  Louis  XIU.  Amster- 
dam, 1730,  in-4,  et  2  vol.  in-12. 


—  Le  môme  ouvrage,  sous  ce  titre  : 
Histoire  de  la  régence  de  la  reine  Marie  de 
Médicis,  femme  de  Henri  IV.  La  Haye, 
1743,  in'4  et  in-12. 

Le  manuscrit  original  de  cet  ouvrage  existe  au  dépôt 
des  affaires  étrangères.  («Bibliothèque  historique  de  la 
France  »).  t.  2,  n»  20855. 

Si  l'on  en  croit  Camusat,  qui  a  publié  les  c  Mé- 
moires historiques  et  critiques  *  de  Mézeray,  l'éditeur 
de  «  l'Histoire  de  la  mère  et  du  fils  >  serait  l'auteur 
des  «  Amours  de  Sapho  ».  c'est-à-dire  Du  Castre d'Au- 
vigny. 

Voyez  le  «  Dictionnaire  historique  >  de  Prosper  Mar- 
chand, article  Lannbl.  A.  A.  B— r. 

M.  F.,  aut.  dég.  [Marin  FilassierI. 
Voy.  F.  (M.),IÏ,U. 

+  M.  F.  [Mathieu  Franck,  ingénieur 
civil  à  LiégeJ. 

De  la  Dérivation  de  la  Meuse,  au  point 
de  vue  des  intérêts  généraux  du  com- 
merce et  de  l'industrie,  etc.,  par  — .  Liège, 
Collardin,  i845,  in-8,  118  pag.  et  2  plans. 

M.  F.  A.  G***  Cad  (M'»»),  ps.  [Fr.-Mar. 
Mayeur  de  Saint-Paul]. 

Jeanne  Hachette ,  ou  le  Siège  de  Bcau- 
vais,  pantomime  en  trois  actes.  Paris, 
Brunet,  1784,  in-8. 

4- M G  (M.  J.-B.  de),  arpenteur  géo- 
mètre [J.-B.  DE  Mastaing]. 

L'Art  de  lever  les  plans,  et  nouveau 
Traité  de  l'arpentage  et  du  nivellement, 
suivi  d'un  Traité  du  lavis,  où  l'on  en- 
seigne des  méthodes  courtes  et  faciles  pour 
arpenter  et  calculer  toutes  sortes  de  sur- 
faces et  faire  des  nivellements  ;  ouvrage 
mis  à  la  portée  des  personnes  de  toutes 
les  classes,  par—.  Dijon,  1821,  1  vol. 
in-12,  28  planches. 

Réimprimé  en  1824,  in-12,  avec  le  nom  de  l'au- 
teur. 

+  M.  G.  D.  L.  [Mathias-Guillaume  de 
LouvRBX,  jurisconsulte  et  bourgmestre  do 
Liège]. 

Dissertation  historique  sur  le  temps  que 
l'évôché  de  Liège  est  devenu  memore  de 
l'empire  germanique,  par  — . 

Cette  dissertation  a  paru  en  tète  du  tomell  de  c  l'His- 
toire de  la  ville  et  pays  de  Liège  * ,  par  Théodose  Bouille. 
Lt4;0e.  1731,in-fol. 

+  M— G— R  [Mïger]. 
Des  articles  (fans  la  «  Biographie  univer- 
selle ». 

-h  MICHAEL  [Philibert  Audebrand]. 
Des  articles  de  journaux. 

MICHAUD  (L.-G.),  libraire  et  écrivain, 
plagiaire. 

Biographie,  ou  Vie  publique  et  privée 
de  Louis-Philippe  d'Orléans.  Paris,  Gar- 
nier  frères,  1849,  un  fort  vol.  in-8. 


i135 


MICHAUD 


MICHAUD 


n36 


Cet  ouvrage  est  extrait  d'un  des  volnroes  de  SopplA- 
meotà  la  <  Biographie  universelle  ».  C'est  an  libelle 
contre  Loais-Philippe,  rien  de  pins,  rien  de  moins. 
Nous  n'avons  jamais  en  nne  grande  sympathie  ponr  le 
gouvernement  qni  est  tombé  en  février  ;  nous  aurions 
pa  le  soutenir,  parce  que  nous  l'aimions  mieux  encore 
que  la  république  ;  mais  nous  sommes  presque  obligés 
de  prendre  sa  défense,  quand  nous  rencontrons  des  ou- 
vrages comme  celui-ci,  où  l'insulte,  la  calomnie  et  la 
grossièreté  le  disputent  i  la  sottise  et  à  l'ignorance. 

Sans  doute,  le  gouvernement  de  Louis-Philippe  fut 
un  gouvernement  de  corruption  et  de  démoralisation 
systématique  ;  mais  nous  ne  pouvons  pas  croire  qu'au 
24  février  il  n'ait  eu  d'autres  paroles  de  regret  que 
celle-ci  :  lU  vont  venir ,  ilâ  vont  tout  me  prendre. 
Libre  à  M.  Michaud  de  Juger  les  hommes  d'après  soi  : 
libre  à  nous  de  lui  dire  qu'il  a  fait  nne  mauvaise 
œuvre,  un  pamphlet  rempli  de  faussetés  et  de  men- 
songes. 

Ponr  grossir  le  volume  et  compléter  dignement  l'ou- 
vrage, on  y  a  Joint  un  récit  du  combat  de  Valmy,  et 
une  notice  sur  l'assassinat  du  duc  de  Bourbon,  prince 
de  Condé.  Des  lithographies  semblables  i  celles  que 
l'on  trouve  dans  les  mauvais  lieux  servent  d'illustra- 
tions à  ce  livre  que  nous  ne  savons  comment  qualifier. 
(Bal.  decensnre.  vii«  ann..  30  avril  i840.) 

Voil  pour  l'apprédalion  du  livre  de  M.  Michaad  ; 
il  nous  reste  &  justifler  l'épiihète  At  plagiaire  que  nous 
donnons  i  l'anleur,  et  nous  allons  le  (kire  d'après  les 
Journanx  Judiciaires. 

TRIBUNAL  CORRECTIONNEL  DE  LA  SEINE 

(8*  chambre). 

Audience  du  20  décembre  1849. 

Contrefaçon  littéraire.—  M.  Augutte  Ducoin  contre 

Jf.  Michaud  aine,  l'un  det  auteurt  et  éditeur 

de  la  Biographie  universelle. 

M.  Auguste  Ducoin  a  publié,  en  1844,  une  t  His- 
toire de  la  Conspiration  de  Grenoble  en  4810.  >  Ce 
triste  épisode  de  la  ResUuration  était  digne  d'appeler 
l'attention  et  de  provoquer  les  recherches  d'on  histo- 
rien. Quels  furent  les  Ikuteurs  véritables  de  la  conspi- 
ration? fut-elle  entreprise  dans  l'intérêt  de  la  dynastie 
napoléonienne  on  dans  celui  de  la  maison  d'Orléans  ? 
Telles  sont  les  questions  que  M.  Ducoin  s'était  posées 
et  qu'il  s'était  appliqué  i  résoudre  ;  l'entreprise  était 
difficile  i  tous  égards,  car  la  communication  des  do- 
cuments officiels  renfermés  dans  les  archives  judiciaires 
de  la  cour  de  Grenoble  a  toujours  été  refusée  à  ceux 
qui  l'ont  demandée,  et  les  papiers  que  Paul  Didier 
avait  confiés  à  l'un  de  ses  parents,  avant  de  mourir,  ont 
passé  dans  les  mains  d'an  dépositaire  resté  inconnu. 

Cependant  M.  Ducoin  est  parvenu,  à  force  de  re- 
cherches et  de  labeurs,  à  faire  un  livre  plein  de  révé- 
lations et  non  moins  remarquable  par  la  forme  que  par 
le  fond.  L'ouvrage  a  eu  un  succès  réel,  et  l'auteur  se 
disposait  à  en  donner  une  nouvelle .  édition,  lorsqu'il 
apprit  que  M.  Michaud  l'avait  réimprimé  presque  en 
entier  à  la  suite  d'une  biographie  du  roi  Louis-Phi- 
lippe, qui  a  paru  dans  le  courant  de  l'année  1849. 

M.  Ducoin  a  porté  plainte  en  contreraçx)n  littéraire 
contre  M,  Michaud,  et  l'affaire  a  été  plaidée  i  l'au- 
dience du  29  décembre. 

M«  Félix  Belloc,  avocat  du  plaignant,  s'est  appliqué 
&  établir,  parla  comparaison  des  textes,  la  matérialité 
du  délit.  Il  fait  remarquer  que  la  copie  a  été  tellement 
ssrvile,  qne  M.  Ducoin  ayant  imprimé  i  la  troisième 


page  de  son  livre  :  «  Plnsiean  fois  aBBoacée.  l'Hi»- 
toire  de  la  conspiration  de  Grenoble  n'a  jasais  ^U 
écrite»,  le  contrefacleur  n'a  pas  craint  de  copier  ce'.ie 
phrase  et  de  se  présenter  ainsi  an  lecteur  comme  le 
premier  et  le  seul  historien  de  cet  épisode  nânoratae 
de  notre  histoire  contemporaine. 

L'avocat  lait  ensuite  ressortir  la  gravité  da  fût  re- 
proché i  M.  Michaud.  Il  y  a  trois  espéœs  de  contre- 
façons :  celle  qui  consiste  à  éditer  le  livre  d'antrai  et  i 
le  vendre  comme  l'édition  originale,  n'est  pas  la  plus 
coupable  ;  elle  ne  cause  à  l'antenr  qu'an  préjodice  pé- 
cuniaire. Mais  celui  qni  ne  craint  pas  de  poUier. 
comme  le  fruit  de  sou  travail  et  de  son  génie,  on  oo- 
vrage  qui  ne  lui  appartient  pas.  et  en  tète  duquel  il  a 
effacé  le  nom  de  l'aateur  véritable  poor  j  nbstitaer  le 
sien,  celui-là  commet  une  action  beanooap  plos  hon- 
teuse :  il  atteint  i  la  fois  l'aatear  et  dans  sa  fartaoe 
et  dans  sa  réputation.  11  existe  cependant  un  antre  mode 
de  contrefaçon  plus  redoutable  encore  poor  les  hommes 
de  lettres.  C'est  celle  qni  ne  respecte  pas  les  textes.  H 
qui,  tout  en  faisant  main  basse  sur  on  livre,  en  altère 
complètement  le  caractère  et  l'hanoonie  par  des  ctfii- 
pures,  des  additions  et  de  prétendues  corredioos  de 
style  qui,  la  plupart  du  temps,  produisent  le  mtœ 
effet  qu'un  coup  de  pinceau  donné  par  une  main  inha- 
bile sur  le  tableau  d'un  maître. 

Les  déplorables  effets  de  ce  genre  de  contre£içoo  &e 
font  surtout  remarquer  dans  le  cas  doat  il  s'agit. 
M.  Michaud  ne  s'est  pas  borné  à  encastrer  «  l'Hîsloire  de 
la  conspiration  de  1816  »,  par  M.  Ducoin.  dons  as  de 
ces  livres  sans  nom  comme  on  en  voit  tant  apparaître 
et  surgir  au  milieu  de  l'écume  des  révolutions,  livre 
tout  rempli  de  fiel,  de  mensonges  et  de  calomnies,  mat» 
encore  par  des  suppressions  habilement  calculées,  par 
des  substitutions  de  mots  et  d'épilhètes,  et  par  quelqurs 
additions  enfin,  il  est  parvenu  à  foire  d'an  ouvrage 
grave,  sérieux  et  empreint  d'un  désir  sincère  d'impar- 
tialité, un  véritable  pamphlet  politique  dans  lequel  li 
justice  elle-même  est  gravement  insultée. 

L'avocat  cite,  pour  justifier  ses  reproches,  le  passai 
suivant,  qui  apiiartient  en  propre  à  M.  Micband,  et  qui 
se  rapporte  au  procès  intenté  en  1842  par  le  général 
Donnadieu  i  M.  Cretinean-Joly  :  c  Dans  cette  ai£&ire, 
comme  dans  beaucoup  d'autres,  sous  le  règne  essentiel- 
lement corrupteur  et  corrompu  de  Louis  Philippe,  les 
tribunaux  se  sont  montrés  dans  toutes  les  occasions  le* 
serviles  complaisants  du  pouvoir.  On  sait  que  partout  il 
y  avait  ordre  de  faire  perdre  les  procès  aux  gens  de  l'op- 
position, quand  même  ces  procès  n'avaient  aucun  rap- 
port avec  la  politique,  et  ces  ordres  étaient  toajtiars 
exécutés  * . 

L'avocat  de  M.  Ducoin  termine  sa  plaidoirie  ea 
demandant,  en  outre,  des  dommages  et  intérêts  poar  b 
quotité  desquels  il  s'en  rapporte  k  la  sagesse  des  maps- 
trats,  l'insertion  du  jugement  k  intervenir  dans  plusieurs 
journaux  de  Paris,  de  Lyon  et  de  Grenoble. 

Après  les  conclusions  du  ministère  publie,  qni  a  fait 
entendre  de  sévères  paroles  contre  le  prévenu  et  requis 
contre  lui  Tapplication  de  Tartide  427  da  Gode  pénal. 
M«  Philippon  de  la  Madeleine  s'est  levé  poor  présenler 
la  défense  de  M.  Michaud.  Il  a  cherché  surtool  à  établir 
la  bonne  foi  de  son  client,  qui  prétend  avoir  été  pla- 
giaire de  M.  Ducoin  sans  le  savoir,  en  copiant  le  livre 
de  ce  dernier  sur  nne  contrefaçon  anglaise,  dans  laquelk 
le  nom  de  l'auteur  a%-ait  été  supprimé.  * 

Lel9janv.  1850.  le  même  tribunal  prononçait  b 
confiscation  du  livre  de  M.  Michaud,  et  rondanoiit 
celui-ci  à  500  fr.  d'amende,  1,500  fr.  de  dommage»  et 
intérêts  et  aux  frais. 


il37        MICHAUD  DE  VILLETTE 


MICHELLE 


1i38 


XnCHAUD  DE  VILLETTE  (1),  nom  ano- 
hli  TL.-G.  MicnAUD,  libraire,  le  môme 
que  le  précédent]. 

Tableau  historique  et  raisonné  des  pre- 
mières guerres  de  Napoléon  Bonaparte,  de 
leurs  causes  et  de  leurs  effets.  Paris,  L- 
G.Michaud,  1814,  2  part.  in-8. 

Oarrage  écrit  dans  le  même  esprit  de  déni^emenl 
■I1K'  \^  précédent. 

La  première  partie  a  en  nne  leconde  édition,  revue. 
corrigée  et  augmentée,  en  i8i5. 

MICHAULT  (P.),  ps.  [René,  roi  de  Si- 
cile]. 

Le  Doctrinal  de  court  ;  divisé  en  douze 
chapitres,  composé  par  — ,  par  lequel  on 
peut  être  clerc  sans  aller  à  Tescole.  Genève, 
Jacq,  Vivian,  1322,  pet.  in-4,  gothique. 

Vojex  l'analyse  de  cet  ouvrage  dans  la  c  Bibliothèqao 
aaiverselle  des  romans»,  mars  1786,  page  30.  On  y 
aoolirat  qne  René,  roi  de  Sicile,  s'est  caché  sons  le 
masque  de  P.  MichanlL  A.  A.  B-^r.  v 

-f-  Celle  opinion  n'a  pas  été  admise,  et  l'auteur  du 
«  Manuel  du  Libraire  »  met  l'ouvrage  an  compte  de  P. 
Michauil,  dont  il  porte  le  nom.  Il  en  existe  une  antre 
édition,  Genève,  ».  d.,  in-4,  et  deux  sous  le  litre  : 
c  Le  Doctrinal  du  temps  présent»,  toutes  deux  peiit 
in-folio  et  sans  date. 

MICHEL  (le  père) ,  ps.  [Sauquaire-Sou- 

LIGNÉ]. 

Le  petit  Livre  à  quinze  sols,  ou  la  Poli- 
tique de  poche,  à  Tusage  des  gens  qui  ne 
sont  pas  riches;  par—,  devenu  auteur 
sans  le  savoir.  Parts,  Poulet,  Plancher,  De- 
launay,  i818,  9  vol.  in-18. 

C'était  une  espèce  de  recueil  hebdomadaire.  Le  pros- 
pfTtoâ  annonçait  qu'en  moins  de  trois  mois  il  paratlrait 
doDze  volumes  qui  devaient  contenir  ensemble  1.300 
pag.  liais  ce  recueil  eut  bientôt  des  démêlés  avec  les 
tribunaux,  aussi  le  quatrième  volume  de  la  collection 
porte-t-il  pour  titre:  c  Défense  du  père  Michel,  pronon- 
cée par  M.  Tartarin,  auteur,  M.  Rey  (de  Grenoble i , 
avocat,  et  M.  Poulet  fils,  éditeur,  précédée  de  la  plainte 
rendue  par  M.  l'avocat  du  roi.  Paris;  Poulet  fiU,  etc.. 
1818,  in-i8.  Cette  publication  n'est  pas  allée  au  delà 
du  9*  volume. 

-f-  MICHEL  (le  bonhomme)  [Tartariv]. 
Annuaire  français  du  —,  Part»,  1818, 
in-12. 

-h  MICHEL  (M**),  ex-garde-malade 
[Emile  Marco  de  Saint-Hilairb]. 

Les  Remèdes  des  bonnes  femmes,  ou 
Moyens  de  prévenir,  soigner  et  guérir 
t4)ules  les  maladies,  etc.  Paris,  Thoisnier- 
Desplaces,  iSàl,  in-32. 

MICHEL,  l'un  des  trois  ou  auatre  pseu- 
donymes sous  lequel  s'est  caché  M.  Mala- 
PEiiT,  zélé  orateur  démagogue,  et  poëte 
siUirique,  dans  la  publication  de  ses  para- 


(1)   Du  nom  d'une  propriété  appartenant  alors  à 
M.  Micband. 


Ehlets  politiaues.  Nous  devons  cette  révé- 
ition  a  un  homme  qui  connaît  bien  ceux 
de  son  parti,  M.  Const.  Hilbey,  dans  le 
n**  6  de  son  c  Journal  des  sans-culottes  )>, 
février  1849. 

4-  Vov.  t.  XI  de  la  «  Franco  littéraire  », 
à  Tart.  Malapert. 

MICHEL  fils  aîné,  édiL  dég.  [F***,  mar- 
chand d'estampesl. 

Poésies  nationales  de  la  République,  ac- 
compagnées de  huit  belles  gravures  sur 
acier,  d'après  les  dessins  de  H.  Lalaisse. 
Paris,  l'Editeur,  rue  de  Bondy,n.  14, 1849, 
in'8. 

Le  but  de  l'éditeur,  en  poMiant  res  poésies,  a  été 
de  rassembler  des  cbefs-d'œnvre  qui  se  tronyent  disper- 
sés sur  det  feuilles  volantes. 

-h  MICHEL  (Francisque)  [François-Xa- 
vier Michel,  né  à  Lyon  en  1809J. 

Voir  dans  la  «  Littér.  franc,  contemp.  » 
et  dans  le  u  Catalogue  général  »  de  M.  Otto 
Lorenz  les  titres  des  nombreux  écrits  de 
ce  très-actif  et  savant  antiquaire  et  philo- 
logue. 

MICHEL  MORIN,  ps.  [MM.  Auguste  Du- 
bois, ancien  professeur,  et  Charles  Cha- 
bot]. 

Le  Gil-Blas  des  théâtres.  Paris,  Denain, 
1833,  2  vol.  in-8. 

M.  Ch.  Chabot  n'a  fait  qu'un  seul  chapitre  de  ce 
livre. 

MICHEL  MORIN,;)*.  fCh.  Chabot]. 

Le  Nouveau  Charivari  chantant,  ou  l'Es- 
tafette flon-flon  des  villes  et  des  campa- 
gnes. Revue,  chansons  politiques,  etc., 
publiées  sous  la  direction  de  M.  — .  Paris, 
meteau,  Garnier  frères,  18i9,  in-10. 

Recueil  périodique  dont  il  devait  paraître  24  livrai- 
sons d'une  feuille  par  an.  Le  prii  annuel  était  fixé  à 
3  fr.  11  n'en  a  été  publié  qne  deux  livraisons. 

MICHEL-RAYMOND,  ps.  qui  a  été  adopté 
par  deux  écrivains  qui  ont  ensemble  com- 
posé trois  ou  quatre  romans  [Michel  Mas- 
son  et  Raymond  Brucker]. 

MICHEL-RAYMOND,  ps.  [Raymond 
BruckerI. 

Avec  M.  Carie  Ledhuy  :  le  Boudoir  et  la 
Mansarde.  Paris,  Lachapelle,  1838,  2  vol. 
in-8,  et  4  vol.  in-12. 

Ce  titre  sert  d'encadrement  à  trois  nouvelles  : 

c  La  Branche  de lilas  »,  et  le  «  Rapt > ,  par  M.  R. 
Dracker  (t.  1*^)  ;  «la  Femme  du  Fumiste»,  par  M.  C. 
Ledhuy  (t.  ll).-|-Voy.  »La  France  littéraire*,  T.  IX, 
p.  72. 

+  MICHELLE  (la  Mère)  [la  marquise 
de  Loyac,  née  deCambisI. 

Le  Père  Bistoquet,  Lustucru,  Liline, 
trois  contes  (en  vers)  d'un  grand-père  à 
st»s  petits-enfants. 


ii39 


laCHELOT 


MICHELOT 


1140 


Tirés  chacun  h  30  exempl. 

Note  trouvée  dans  les  papiers  de  Qaérard.  Dan^  la 
(  France  lillérairei,  XI.  00,  ces  trois  contes  sont  allri- 
baés  k  G.  Braccini. 

MICHELOT,  ps.  [Jean-Augustin  Juin,  de 
Champagne  d'AlJas  (Charente-In^é^iou^^), 
et  qui  a  pris  plus  tard  le  nom  de  Juin 
d'Alias,  prôtre,  ancien  directeur  de  sémi- 
naire, qui,  comme  les  Châtel,  La  Mennais, 
Chântome  et  d'autres,  de  ministres  d'un 
Dieu  de  paix  se  sont  faits  depuis  notre  der- 
nière révolution  les  prédicants  des  clubs 
de  la  démagogie]. 

L*indication  des  écrits  de  cet  homme  dans  ses  denx 
phases  de  prêtre  et  de  démagogue  nous  a  pam  assez 
piquante  poor  la  donner  ici  complète. 

L  De  la  Cérémonie  du  sacre  des  rois, 
avec  des  Réflexions  sur  son  origine,  sur 
les  règnes  des  rois  de  France  et  sur  S.  M. 
Charles  X.  Paris.  Peytieux.  i825,  in-i8, 
figures. 

Ce  Toiume  a  été  reproduit  la  même  année  sous  le 
titre  suivant  :  c  Histoire  de  l'inauguration  des  rois  d'Is- 
raël et  des  empereurs  chinois,  persans,  romains,  turcs, 
tirUres,  russes,  allemands,  etc..  suivie  du  Sacre  des 
rois  de  France,  avec  des  Réllexions  sur  les  mœurs  des 
Francs*.  Parw,  Att^r^e,  Peytieux,  1825,  in-18, 
avec  une  planche. 

il.  Panégyrique  du  grand  Charles-Bor- 
romée,  archevêque  de  Milan,  suivi  d'un 
Discours  philosophique  sur  le  catholicisme 
et  le  protestantisme,  considérés  relative- 
ment à  la  société,  avec  des  notes  et  des 
pièces  justificatives.  Paris,  Rusand,  A,  Le- 
clère.  18i7,  in-i8. 

Impr.  une  seconde  et  une  troisième  Tois  la  même  annnée. 
Sur  ce  dernier  onvr.  l'auteur  a  pris  le  litre  de  direC' 
leur  de  téminaire. 

lU.  Les  Études  religieuses.  Journal  ca- 
tholique, philosophique,  littéraire  et  histo- 
rique. Prospectus,  verberie,  l'abbé  Juin, 
1832,  in-8de2pag. 

Sur  le  premier  numéro  (de  i3  feuilles  i/2)  qui  porte 
la  date  de  janvier  1833,  le  frontispice  dit  que  ce  jour- 
nal est  n^digé  par  une  société  d'ecclésiastiques  de  la  capi- 
tale et  des  départements,  mais  ce  fut  l'abbé  Juin  qui 
en  fut  le  principal  rédacteur.  Ce  journal  paraissait  men- 
suellement. Le  prix  de  l'abonnement  annuel  était  de 
20  fr,,  el  le  bureau  d'abonnement,  rue  du  Petit-Carreau, 
n«18.  &  Paris.  Ce  journal  n'a  dû  paraître  que  peu  de 
temps,  mais  assez  pourtant  pour  que  dans  la  même 
année  le  mode  de  publication  en  fbt  changé,  et  il  parut 
alors  deux  fois  par  mois  ;  le  format  fut  également  changé 
en  celui  de  grand  in-8.  Le  bureau  d'abonnement  fut  trans- 
porté rue  des  Bernardins,  no  18. 

IV.  Lettre  au  clergé  français,  ou  Conseils 
touchant  les  refus  de  sépulture.  Paris,  rue 
du  Pot-de-FerSaint'Sulpice,  A  Leclère, 
1832,  in-8  de  32  pag. 

V.  Annuaire  ecclésiastique  et  universd 
pour  l'année  i834,  contenant  des  plans  de 


sermons  pour  l'année  1834,  etc.  Paris,  m 
des  Bernardins,  «•  18,  1834,  in-16. 

VL  L'Orientaliste.  Cours  de  langue  hé- 
braïque. Paris,  imp.  Herkan,  1833,  in-«. 

On  promettait  une  leçon  par  semaine.  Les  preaifr^ 
et  deuxième  leçons,  les  seules  peut-être  qui  ai«iit  i'j 
publiées,  forment  ensemble  4  pag. 

VIL  Les  Travers  et  les  folies  de  iintn> 
époque,  ou  l'Histoire  des  Templiers  mo- 
dernes et  de  quelques  autres  charlatans. 
Paris,  rue  Pierre  Sarrazin,  n"  2,  WSX), 
in-8  de  32  pag. 

Les  six  premiers  ouTrages  ont  été  publiés  sonstesop' 
de  l'abbé  Juin;  mais  surlefrootîspîoedeceseptièsf 
l'auteur  écrit  son  nom  M.  J.  A.  Juin  d'Alias. 

M.  J.-A.  Juin,  qui  déjà  comme  prêtre  était  tant  soilpn 
industriel,  le  devint  davantage  après  avoir  jelé  le  U« 
aux  orties.  II  fut  en  4835  le  fondateur  d*unc  rewioU- 
Inlée  :  r  l'Europe,  ou  Soirées  européennes  ■,  gr.  io-t^. 
où  il  fournissait  des  comptes  rendus  et  extraits  dV«- 
vrages  nouveaux.  Nous  avons  eu  un  numéro  de  reiv 
revue  dans  lequel,  à  propos  du  «  Cri  de  Time  •,  |i«v>iri 
de  M.  A.  Imberdis,  il  fait  on  pompeux  éloge  des  c  Pa- 
roles d'un  croyant  >,  de  11.  de  La  Mennais,  tandis  ^ 
précédemment,  dans  ses  «Études  religieuses*  (183i- 
33),  il  avait  qualifié  le  même  livre  d'Apocalypse  de  Satia. 

VIIL  Les  Absurdités  sociales,  ou  lef 
Aventures  de  Jean-Augustin.  T.  l*'  (el  uni- 
que). Paris,  Af"~  Vincenot,  1845,  in-8. 

Ce  roman  porte  pour  nom  d'auteur  :  M.  i.-A.  i  l. 
(J.-A.  Juin  d' Allas)  Michelot.  Il  devait  avoir  quirr 
volumes. 

IX.  La  Souveraineté  du  peuple.  Spéci- 
men, 1"^  avril  48i8;  n*»  II  à  V.  4  à  !6 
avril.  Paris,  rue  Serpente,  n*  10,  18tô, 
5  num.  chacun  d'une  demi-feuille  in-fol. 
(Signé  :  le  Directeur  gérant,  Midu^lot 
(Jean  Juin)]. 

En  société  avec  l'abbé  Gacbenx,  le  ci-devaot  i\W 
Juin  a  été  aussi  l'éditeur  d'un  f  Répertoire  des  préè- 
cateurs  modernes,  contenant  plus  de  mille  senntiosio^ 
dits  ou  peu  connus»,  dont  les  deux  premiers  voisina, 
format  in-8.  ont  paru  en  4835  et  1836  {Paris,  ru 
det  Mathurint-SairU-Jaequet,  n.  18).  Ce  Répert^n^ 
paraissait  par  livraisons;  les  soixante  premières  (bnnesi 
les  tomes  1  et  H. 

4-  La  Canadienne.  Paris,  Soureratn. 
1847,  2  vol.  in-8. 

Noos  venons  de  Ihire  connaître  les  productions  liUr- 
raires  de  ce  renégat  ;  nous  donnons  sur  sa  vie  qael<|w 
renseignements  que  nous  empruntons  i  un  écrit  lou- 
tnlé  «  Deux  chefs  de  dube  »  (Aog.  Blanqui  et  Ji*& 
d'Alias),  1/2  feuille  in-fol..  imprimée  en  1848. 

Peu  de  jours  après  la  révolution  de  février,  arriu  i 
Paris,  venant  d'Angleterre,  un  sieur  Michelot  qui. 
après  être  descendu  d'abord  me  d'Hauteville,  ne  tinb 
pas  à  aller  s'inslaUer  rue  Serpente,  n.  10.  De  ce  m»- 
ment,  le  sieur  Michelot,  qui  avait  ramené  d'Angtet^m 
sa  femme  et  deux  jeunes  enfants,  s'occupa  acti\effinit 
d'organiser  un  club,  annonçant  qu'ayant  été  lai-méau\ 
dorant  plusieurs  années,  président  du  Club  dév^vn- 
lique  français  h  Londres,  il  avait  une  grande  hal<tuid^ 
du  mécanisme  et  de  la  direction  des  assemblées  popa- 


1141 


BfICHELOT 


MICK-NOEL 


1142 


iair».  Or.  comme  le  «ienr  Michelot,  oolre  Tavanlagc 
d'ooe  éducation  distinguée,  possède  en  effet  celui  d'ane 
rare  fadlilé  d'éloculion,  il  ne  tarda  pas  k  porter  la 
cooTiclion  dans  quelques  esprits,  et,  en  s'agrégeant  à  des 
jeanes  gens  qui.  de  leur  côté.  éUient  disposés 
i  fonder  un  dub,  il  fut  porté  à  la  présidence  du  Club 
de  la  Jeune-Montagne,  désigné  sous  le  litre  de  Club 
de  la  Sorbonne.  du  nom  de  l'édiflce  où  se  tenaient  ses 
séances. 

Bientôt  Michelot,  qui  s'éUit  fait  dans  le  quartier  des 
tVoles  d'asses  nombreux  partisans,  se  présenta  comme 
candidat  aux  élertions  de  l'Assemblée  nationale  ;  il  se  ^, 
consacrait  en  même  temps  à  l'organisation  du  club  dont 
il  était  président,  et  dont  un  des  premiers  actes  fut, 
sur  sa  motion,  de  décider  qu'une  manifestation  serait 
faite  près  du  Gouvernement  provisoire,  pour  exprimer 
la  résolution  de  la  population  parisienne  de  ne  pas  rece- 
voir de  garnison  armée  dans  son  sein.  Il  cherchait  en 
même  temps  à  user  de  l'influence  qu'il  avait  prise 
«omme  chef  de  club  pour  solliciter  d'une  manière  im- 
[Krative  sa  nomination  à  quelque  place  importante  et 
lucrative. 

Ce  fut  cette  démarche  qui  le  perdit:  avant  de  prendre 
une  décision,  on  se  trouva  naturellement  amené  à  pren- 
dre des  informations  sur  sa  moralité,  sur  ses  antécé- 
dents ;  et  ce  fut  alors  qu'avec  une  extrême  surprise  on 
reconnut  qu'il  paraissait  y  avoir  identité  entre  le  postulant, 
qui  prenait  le  nom  de  Jnin-Michelot,  et  un  sieur  Juin- 
d* Allas,  natif  de  Champagne-d' Allas  (Charente-Infé- 
rieure) contre  lequel  la  police  avait  exercé,  mais  en 
uin.  d'acUvcs  recherches  en  1836.  483T  et  4838.  Ce 
Jiiin-d' Allas,  auquel  les  plaintes  portées  contre  lui  et 
les  mandats  de  la  justice  décernés  sous  prévention  d'es- 
f rotiacrie»  et  ùi  bauqueroule  frauduleuse  donnaient  la 
qualité  de  prêtre  et  d'homme  de  lettres,  n'avait  échappé 
que  par  une  rare  habileté  aux  agenU  mis  à  sa  pour- 
suite ;  il  était  passé  en  Angleterre. 

Juin-Michelot  élait-il  le  même  que  le  contumace 
Juin-d' Allas?  Il  était  sans  doute  difficile  de  s'en  assu- 
rer, mais  bientôt  les  présomptions  que  l'on  avait  à  cet 
tVard  se  changèrent  en  preuves. 

Il  ne  resta  plus  aucun  doute  snr  l'identité  de  Michelot, 
et  alors  seulement  le  préfet  ordonna  son  arrestation,  à 
laquelle  procéda  un  commissaire  de  police. 

Michelol,  dont  le  nom  réel  est  Augustin  Juin,  natif  de 
Cliampagne-d' Allas,  se  trouvait  placé,  nou-seulement 
>.>ns  la  menace  de  poursuites  et  de  mandais  A  l'exécu- 
lion  desquels  il  s'était  soustrait  en  fuyant  en  Angleterre, 
mais  encore  sous  le  coup  d'un  arrêt  de  la  Cour  d  assises 
lia  département  de  la  Seine,  en  date  du  20  juin  iSiO, 
i[ui  le  condamne  en  vingt  années  de  travaux  forcés  pour 
banqueroute. 

C'est  pour  purger  celle  condamnation,  prononcée 
ranlre  lui  par  contumace,  qu'il  était  amené,  en  4848, 
sur  les  bancs  de  la  Cour  d'assises,  alors  présidée  par  M. 
le  conseiller  Foucher. 

Les  débats  ont  été  féconds  en  incidents  curieux  :  le 
président  a  d'abord  examiné  la  conduite  de  Juin-d' Allas 
romme  prêtre,  et  a  montré  son  immoralité  dans  les 
cures  de  Mello  et  de  Verberie,  qu'il  a  successivement  occu- 
pées. Passant  à  sa  conduite  comme  homme  politique, 
comme  chef  de  club,  il  lui  a  rappelé  qu'il  avait  jadis 
Iravailié  à  la  Quotidienne,  qu'il  s'était  montré  d'un 
royalisme  effréné.  A  l'appui  de  celle  asserUon,  le  pré- 
sident a  donné  leclure  des  fragments  d'ouvrages  impri- 
més sur  son  manuscrit,  lecture  qui  a  causé  dans  l'au- 
d noire  une  vive  surprise. 

Voici  ce  qu'écrivait  en  4826  ce  prêtre  qui,  après  fé- 


vrier 4848,  fondait  le  club  de  la  Montagne  et  en  deve- 
nait le  président: 

c'Fidêle  aux  traditionsdu  jacobinisme,  cette  poignée 
de  révolutionnaires  audacieux,  déguisés  sons  le  nom  de 
libéraux,  continue,  avec  une  persévérance  infernale,  l'ins- 
titution subversive  que  lui  ont  léguée  des  hommes  qui 
avaient  été  les  amis  et  les  complices  de  Robespierre. 
Au  sein  du  comité  directeur  existe  un  bureau  de  pro- 
pagande jacobine  ;  les  plus  enragés  démagogues  le  com- 
posent :  le  besoin  de  détruire  est  le  lien  de  cette  réu- 
nion monstrueuse  I  Voyei-les  se  précipiter  avec  rage 
dans  la  carrière  des  démolitions  politiques,  sans  être 
arrêtés  par  les  crimes  à  commettre,  ni  par  l'argent  à 
répandre  !  A  ces  fanatiques  est  commis  le  soin  de  choi- 
sir et  d'endoctriner  les  émissaires  qui  vont  porter  aux 
provinces  les  bienfait*  du  libéralisme.  Les  qualités 
essentielles  aux  candidats  sont  d'avoir  mérité  d'être  pen- 
dus, ou  d'avoir  au  moins  subi  quelques  flétrissures, 
d'être  aveuglément  dévoués  à  la  faction,  d'avoir  fait 
preuve,  dans  des  écrits  incendiaires,  ou  par  quelque ac;- 
tion  énergique,  d'une  haine  forcenée  contre  les  rois  et 
les  prêtres  ;  de  n'avoir  de  gofit  que  pour  le  vice,  de 
répugnance  que  pour  la  vertu  ;  en  un  mot,  d'être  prêts 
à  tout,  soil  qu'il  faille  accréditer  des  mensonges,  ou 
rendre  de  faux  témoignages.  Plus  on  est  abject,  plus  on 
offre  de  garanties  aux  desseins  du  libéralisme». 
La  surprise  augmente  à  la  lecture  du  passage  suivant  ; 
«  Lorsque  ces  ouvriers  d'anarchie  sont  parvenus, 
chacun  dans  le  district  qui  lui  est  assigné,  i  inoculer 
à  un  certain  nombre  le  virus  révolutionnaire,  ils  fon- 
dent dans  le  lieu  même  un  club,  avec  un  président  et 
des  orateurs.  Le  club  est,  en  naissant,  afRlié  itons  les 
clubs  du  royaume.  Gomment  retracer  la  violence  des 
discours  dont  ces  odieux  repaires  retentissent  A  chaque 

instant  dans  toute  l'étendue   de   la  France Jugez 

quelle  effervescence  doivent  produire  ces  discours  force- 
nés dans  nn  auditoire  composé  d'enthousiastes,  d'es- 
prits faux,  d'hommes  crédules,  de  jeunes  gens  sans 
défiance.  > 

La  partie  des  débata  qui  a  porté  sur  les  faits  consti- 
tutifs de  la  banqueroute  frauduleuse  a  présenté,  comme 
toutes  celles  de  même  nature,  peu  d'intérêt.  Le  jury 
ayant  prononcé  contre  l'accusé  un  verdict  de  culpabilité 
sur  la  double  question  de  banqueroute  frauduleuse  et  de 
soustraction  de  livres,  la  Cour  a  conlamné  Juin-d' Allas 
(Augustin)  dit  Michelol  à  cinq  années  de  travaux  forcés. 

-f-  MIGHENSKY  (A.  de)  [Alexis  Somov, 
auteur  d'un  article  contre  la  «Vérité  sur 
la  Russie»,  du  prince  Pierre  Doifçoroukov, 
imprimé  dans  le  «  Courrier  du  Dimanche», 
numéro  du  29  avril  1860]. 

Voy.  sur  M.  Alexis  Somov  «  la  Vérité  sur  le  procès 
du  grince  Dolgoroukov  »,  par  nn  Russe.  Londres 
(Brtucelles),  4802,  gr.  ln-32.  p.  79-80. 

4-  MICK-NOEL  [Loreau]. 

I.  Histoire  du  grand  Cocombrinos.  Paris, 
1862,  in-8. 

II.  Les  Mésaventures  du  petit  Paul.  Pa- 
ris, 1862,  in-8. 

-h  MIE  D'AGONNE  [M"*  Louise  La- 
croix. 

I.  Jeanne  de  Fiers.  Paris,  1860,  in-12. 

IL  Le  premier  Amour  d'une  jeune  fille. 
Paru,  1862,  in-12. 

IIL  Bonjour  et  bonsoir.  Paris,  1864. 
in-12. 


ii43 


MIGNARD 


MILITAIRE 


au 


IV.  Le  Mariage  d'Ânnette.  Paris,  1865, 
in-12. 

Ces  deux  premiers  ouvrages  sont  signés  par  f  Lardin 
et  Mie  d'Argonoe.»  mais  c'est  toujours  madame  La- 
croix seule  qui  en  est  l'anteur.  (Otto  Lorenz,  c  Cata- 
logne général.  ») 

MIGNARD  (B.-R.),  aut.  dég.  [B.  Rail- 

LARD-MlGNARDj. 

Guide  des  construcUnirs,  ou  Traité 
complet  des  connaissanceâ  inf^'oriques  et 
pratiques  relatives  aux  constructions.  Ou- 
vrage utile  à  toutes  les  personnes  qui  s'oc- 
cupent de  bâtiment,  tels  que  MM.  les  ar- 
chitectes, les  maîtres  maçons,  charp(»n tiers, 
menuisiers,  serruriers,  couvreurs,  mar- 
briers, peintres,  décorateurs,  et  aux  pro- 
priétaires qui  font  bâtir.  Paris,  Mignard, 
passage  de  l'Induitrie,  n*"  6;  Bachelier, 
18i7,  â  vol.  gr.  in-8,  avec  un  Atlas  de 
87  planches  in-fol.,  gravées  a,vec  le  plus 
grand  soin  par  M.  Wormser  et  Huguet. 

MIGNON  DE  GALLIA,  superfétation  wo- 
tninale  [J.-J.  Aristippe  MigmonJ. 

Le  Dévouement  de  Malesherbes,  poème, 
avec  une  cantate  sur  la  naissance  du  duc 
de  Bordeaux.  Paris,  imp.V^  Cavaxza,  i82i , 
in-8  de  IG  pag. 

4-  MILANAIS   (Un)  [le  colonel  Fra- 

POLLl]. 

Etat  de  la  Question  italienne  ;  la  Lom- 
bardie  et  l'Autriche  ;  Metternich  et  Charles- 
Albert.  Part*,  1848,  in-8. 

MILBONS,  ps.  [Simon  Blocquel,  ancien 
impr. -libraire  de  Lille]. 

Manuel  de  l'amateur  du  jeu  des  échecs, 
ou  Nouvel  essai  sur  ce  jeu,  par  Stein  ;  le 
tout  revu  et  publié,  avec  34  planches,  par 
— .  Lille,  Éhrqtiel'Castiaux  ;  Paris,  De- 
lame,  18il,  in-lâ. 

C'est  tout  simplement  une  nMmpression  de  l'onvrage 
de  Ë.  Stein,  imprimé  &  La  Haye,  en  1789,  sous  le 
titre  de  «  Noovel  Essai  sur  le  jeu  des  Echecs  «.duquel 
on  a  supprimé  des  réflexions  militaires  relatives  à  ce 
jeu. 

-f-  MILHAU  (F.  de)  [Ferdinand  Uxglé 
(Langlois),  journaliste  et  auteur  drama- 
tique, frère  de  M.  Aylic  Langlé]. 

MILITAIRE  (Un),p5.  [l'abbé  db  Lignac]. 

Avis  paternel  d  -—  a  son  fils,  jésuite, 
ou  Lettres  dans  lesquelles  on  développe 
les  vices  de  la  constitution  de  la  Compagnie 
de  Jésus.  i760,  in-12. 

Ouvrage  dirigé  principalement  contre  Touvrage  inti- 
tulé :  c  Anti-Ladrerie  des  jésnites  en  France.  » 

MILITAIRE  (Un),  aut,  dég,  [de  Saint- 
Jean]. 

Pensées  et  Réflexions  morales.  Paris, 
i768,in-i2. 

Permission  tacite,  9  juin  i708.  V.  T. 


+  MILITAIRE  (Un)  [Hedouutm  Po:v§- 
Ludon]. 

Mémoire  d'  —  au  Roi ,  sur  ce  qu'il  a 
éprouvé  de  contradictions  dans  son  état. 
Liège,  1774,  in-8. 

MILITAIRE  (Un)  aut.  d<îg.  [de  Théli>J. 
Réflexions  d'— .  Paris,  1T78,  in-4.  V.  T. 

MILITAIRE  (Un),  aiU,  dé^.  Hé  chevalier 
Ricard,  depuis  lieutenant-général,  et  en- 
suite pair  ae  France]. 

Lettres  d*  —  sur  les  changenaents  qui 
s'annoncent  dans  le  svstème  politique  cJc 
TKurope.  Bouillon  et  Paris,  Volland,  17S8. 
in-8. 

MILITAIRE  (Un),  aut.  dég.  [Lacuée  de 
Cessag]. 

Un  Militaire  aux  Français.  Paris,  1789, 
in-8. 

MILITAIRE  (Un),  aut.  dég,  [Jcuen^e 

DE  BeLAIr]. 

Un  Militaire,  ami  de  la  liberté,  aux 
Français,  à  l'époque  des  24,  25  et  26  juin 
i791 ,  ou  1°  Séries  de  découvertes  impor- 
tantes sur  les  moyens  de  renforcer  beau- 
coup les  effets  des  bouches  à  feu  et  des 
mobiles  militaires  dans  les  différentes  opé- 
rations de  la  guerre  de  terre  et  de  mer, 
de  manière  à  quintupler,  sans  ausTuenta- 
tion  de  frais,  nos  moyens  de  défense: 
âo  Séries  d'observations  sur  ce  qui  est 
instant  de  faire  pour  garantir  notre  terri- 
toire du  danger  aes  invasions  ;  3*R^exions 
sur  l'intérôt  que  doivent  prendre  les  bon? 
citoyens  à  tout  ce  qui  peut  être  utile  à  la 
patrie  ;  4°  Réflexions  sur  l'importance  dont 
il  est  que  de  Paris,  centre  commun  de 
l'empire,  puissent  partir  tous  les  dévelop- 
pements de  la  force  publique;  5"  Observa- 
tions sur  l'intérêt  que  tous  les  citoyens 
ont  à  ce  que  les  agents  du  pouvoir  et  de 
l'administration  écoutent  attentivement  et 
promptement  ceux  qui  peuvent  être  utiles 
a  la  société,  et  faits  historiques  à  l'appui 
de  ces  observations.  Paris,  1791,  in-8  de 
50  pag. 

Ce  litre  est  soffisamment  détaillé  ponr  n'atoir  f» 
besoin  d'en  dire  davantage  ;  doos  ajonteroos  ccpe«to 
ce  qu'en  a  pensé  l'aateur  des  «  Annales  patriotiqics  ■. 
dans  sa  feuille  du  15  août  1791  ; 

«  La  France  ne  doit  pas  mépriser  les  moyaa  dr 
raire  taire  la  diplotnatie  absurde  de  l'AUeinagne.  Or, 
elle  n'a  pour  cela  qu'un  doiii^  à  drgsser,  et  SI.  h- 
lienne  de  Belair,  auteur  de  cette  patriotique  teccbore. 
nous  indique  ce  qu'il  est  instant  de  faire  pour  gamttr 
notre  territoire  du  danger  des  invasions,  et  c«  qs'il 
faudra  encore  entreprendre  pour  aller  arbortrr  à  Viesar 
notre  cocarde  tricolore  >. 

El  nous,  nous  ajoutons  que  Texpérience  ronscoBi^ 
que  M.  de  Relair  a  acquise  an  service  de  la  Pru&ise  r?' 
un  litre  d'autant  plus  réel  à  la  confiance  pobliqai*.  <]•  il 
a  «Menu  dans  cette  partie  les  snlTrages  les  plus  disna- 


1145 


MILITAIRE 


MILORD 


M  46 


pii^s  de  la  part  de  rbomme  le  ploa  fait  poor  juger  ses 
UienU  (le  prince  Henri).  {Note  du  temps.) 

MILITAIRE  (Un),  auL  dég.  [le  comte 

Joseph  ToRELLlJ. 

Reflexions  d'  —  sur  le  serment  proposé 
aux  officiers  de  l'armée  française,  avec 
cette  épigraphe  :  «  Sanabimur  si  modo  so- 
paremur  à  cœtu  ».  2*  édition  (Neuwied), 
1792,  in-8. 

Un  seul  exemplaire  conna  de  la  première  édilion, 
imprimée  à  Mons  en  1791,  entoyé  par  l'autear  à  l'abbô 
Cbapt  de  Rastignac,  massacré  le  2  septembre  1702, 
apprend  les  détails  saivants,  d*après  nne  note  qui  se 
troave  en  tète. 

c  Cette  brochure  est  du  comte  Joseph  Torelli,  pre- 
mier aide  de  camp  colonel  du  maréchal  de  Mailly,  et 
cbe>'alier  de  l'ordre  ropi  de  Pologne.  Elle  fut  composée 
aa  château  de  Marly.  près  de  nous,  dans  l'appartement 
de  feu  M.  de  Vergennes,  que  Louis  XVI  lui  avait 
donné.  Getta  brochure  fut  laite  d'après  les  intentions 
da  roi,  communiquées  à  M.  de  La  Tour-dn-Pin,  ancien 
ninistre  de  la  guerre. 

Le  but  était  de  combattre  l'effet  des  opinions  impri- 
mées de  mi.  de  Cazalès,  du  marquis  de  Bouthillier  et 
de  l'abbé  Royon.dans  son  «  Ami  du  Roi  »,  du  16  juin 
1791  ;  opinions  énoncées  d'après  le  désir  de  la  reine 
tendant  à  faire  prêter  le  serment  aux  troupes  contre  le 
roi,  pour  mieux  masquer  la  fuite  à  Varennes...  Ques- 
tion traitée  avec  des  principes  d'honneur,  logique  pure, 
style  digne  d'éloges  » . 

Note  communiquée  à  A.  A.  Barbier,  par  M.  de 
r>aemadeuc,  ancien  maître  des  requêtes. 

MILITAIRE  (Un),  aut.  dég.  [le  général 
major  autrichien  SnirrERHEiM]. 

Bataille  d'Austerlitz,  par  —  témoin  do 
la  journée  du  S  décembre  1805.  Hambourg, 

1805,  in-8.  — -  Nouv.  édition,  avec  des 
notes  par  un  officier  français.  Parût,  Fain, 

1806,  in-lâ. 

Il  y  avait  en  la  même  année,  à  Paris,  une  seconde 
édition,  sans  notes. 

J*ai  entendu  dire,  et  l'on  m'a  souvent  répété  qne 
iofficier  français  qui  avait  fourni  les  notes  était 
Xapoléon  loi-même.  A.4'B.  —  R. 

—  Le  même  ouvrage,  avec  des  remar- 
({ues  par  un  autre  militaire  aussi  témoin  de 
ce  grand  événement  (le  maréchal  Soult, 
duc  de  Dalmatie).  Londres  et  Paris,  Ce- 
rioux,  1806,  in-12. 

4-  MIUTAIRE  (Un)  [Michel]. 
Réflexions  d'  —,  1815,  in-8. 

■+•  MILITAIRE  DES  ARMÉES  FRAN- 
ÇAISES (Un)  [dIllens]. 

Souvenirs  d  —,  dites  de  Portugal,  par 
Tauteur  de  TEssai  sur  l'état  militaire  en 
18:25.  Paris,  1827,  in-8. 

Voy.  <  France  littéraire  »,  XI.  492. 

MILITAIRE  FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég. 
[.Marc^Antoine  Jullien]. 

Profession  de  foi  d'— .  Paris,  imp.  Fain^ 
1815,  in-8  de  20  pag. 


-f-  MIUTAIRE  FRANÇAIS  (Un)  [Cuti- 

NET  DE  LA  SaLLeI. 

Pensées  d'—.  1815,  in-8. 
Noèi,  «  Collections  iorrainesa,   4i37. 

MILITAIRE  FRANÇAIS  (Un),  aut.  déf/. 
[le  comte  Armand  Durfort,  maréchal-de- 
camp]. 

Révélations  d'  —  sur  les  agraviados 
d'Espagne,  où  sont  dévoilées  les  véritables 
causes  de  l'insurrection  de  Catalo^e  en 
1827.  Paris,  Levavasseur,  1829,  m-8  de 
176  pag. 

MILITAIRE  PROTESTANT  (Un),  aut. 
dég.  [CiiAMBON  DE  MonrédonI. 

Lettre  d'  —  qui  vient  d'embrasser  l'état 
ecclésiastique.  Paris,  1739,  in-l:2. 

MILLERET  (Prosper),  ps.  [Raymond 
Brucker,  auteur  de  quelques  articles  si- 
gnés de  ce  nom  dans  un  recueil  littéraire]. 

4-  MILLEVOYE  (Ch.-Hubert),  auteur 
supposé? 

I.  Étrennes  aux  sots.  Paris,  1801,  in-12, 
2^  pag. 

II.  Armand,  ou  les  Tourments  de  l'ima- 
gination et  de  l'amour,  histoire  véritable, 
traduite  du  provençal.  Paris,  1802,  in-12. 

Traduction  supposée.  Cet  écrit  Ait  donné  comme 
étant  de  Hillevoie,  mais  les  éditeurs  de  ses  (Envres 
complètes  ne  l'ont  point  admis. 

MILLOT  (l'abbé)  apocr.  [Duciiatel]. 
Eléments  de  l'histoire  d  Allemagne.  Pa- 
ris, LeNormant,  1807,  3  vol.  in-12. 

-h  MILLY  (Alph.  da)  [Alphonse  Duha- 
mel, de  Milly,  près  Mortain  (Orne)] 

Les  Matinées  de  La  Gravière.  Exposition  . 
de  la  doctrine  catholique,  à  l'usage  des 
jeunes  personnes.  Parts,  Périsse  frères, 
1854,  in-8. 

Réimprimé  sous  ce  titre  : 

Causeries  du  soir.  Exposition  de  la  doctrine  chré- 
tienne, 8*édit.,  rev.  et  corr.  1854.  Paris,  Périsse 
frères,  ln-8  ou  in-12. 

-h  MILNE-EDWARDS  [Henri-Milne  Ed- 
wards, membre  do  l'Institut,  né  en  1800]. 

Voir  dans  la  r  Littér.  franc,  rontemp.  >  et  dans 
Vapereau  l'indication  des  principaux  ouvrages  de  cet 
éroinent  naturaliste. 

MILON,  ps.  [Aimé  Thibaudeau,  fils  du 
conventionnel  de  ce  nom]. 

Sa  passion  d'artiste  le  porta  à  se  faire  acteur.  Il  a 
Joué  avec  succès .  et  sous  ce  nom  d'emprunt,  d'abord  à 
la  Renaissance,  puis  au  TIiéAlre-Français.  et  en  dernier 
lieu  à  l'Odéon.  En  1840,  il  a  été  directeur  du  «  Moni- 
teur dramatique  >;  Cl  plus  tard,  du  théâtre  des  Variétés. 

MILORD  (Un),  ps.  [Israël  Bernard  de 
YalébreguejL 

Lettre  ou  Requête  d'  ~  à  son  corres- 
pondant à  Paris,  au  sujet  de  la  requête  des 


Ii47 


MILORD  ALL'  EVE 


MINIMUS  LÂVÂTER 


iii.^ 


marchands  des  six-corps,  contre  l'admis- 
sion des  Juifs  aux  brevets,  etc.  Lofèdres 
{Paris),  1767,  in-i2  de  72  pag. 

L'aateur  de  celte  Lettre  est,  comme  le  dit  Mercier, 
abbé  de  Sainl-Léger  (Voy.  Joonal  historique  et  litté- 
raire de  Luxembourg,  ann.  1788,  t.  IV,  p.  260), 
Israël  Bernard  de  Valébregoe,  secrétaire  interprète  du 
roi  pour  les  langues  orientales.  Elle  est  signée,  en 
effet,  à  la  fin  par  les  initiales  :  I.  B.  D.  V.  S.  I.  D. 
R.  C'est-à-dire.  Israél  Bernard  de  Valébregue.  secré- 
taire interprète  du  roi. 

(Garmoli.  Bibliothèque  judaico-francaise)  (1). 

4- MILORD  ALL*  EYE  et  MILORD  ALL' 
EAR  [Mathieu-François  Pidansat  de  Mai- 
ROBERT  et  autres]. 

L'Observateur  anglois,  ou  Correspon- 
dance secrète  entre — .  Nouv.  édit.  Lon- 
dres, 1777-84,  iO  voL  in-12. 

Les  six  derniers  volumes  ont  pour  titre  t  l'Espiou 
anglois  »,  et  les  4  premiers  ont  été  réimprimés  avec 
ce  titre  ;  ces  quatre  volumes  sont  seuls  de  Pidansat.  On 
a*  sgottté  depuis  un  volume  supplémentaire.  —  Un  abrégé 
de  l'ouvrage  a  paru  sous  ce  même  titre  •  l'Espion 
anglais,  »  en  4809,  2  vol.  in- 8.  Voy.  I.  S09  e. 

MILRAND,p«.  [Marlin,  auteur  d'un  ou- 
vrage sous  ce  nom  d'emprunt,  dont  le  titre 
nous  échappe]. 

MILTENBERG,  p.   [Auguste  Lafon- 
TAiNB,  littérateur  allemand]. 
Voy.  C***,  1, 607  o. 

-4-  BflLTON  (John). 

L'auteur  du  <  Paradis  perdu  *  tni  accusé  de  nom- 
breux plagiats  par  William  Lauder,  qui,  après  avoir  in- 
séré &  cet  égard  des  articles  dans  le  «  Gentleman's 
Magasine  »  de  4746  et  4747,  fit  paraître  en  4750  un 
petit  volume  intitulé  .  «  An  Essay  on  Milton's  Use  and 
ImitaUons  of  tbe  modems,  e  Cet  écrit  fit  du  bruit;  les 
critiques  anglais  s'élevèrent  avec  emportement  contre 
ce  qu'on  appela  une  infamotu  attack  ;  Lowndes,  dans 
son  ff  Bibliographer's  Mannal  >,  2*  édit.,  p.  4349, 
indique  divers  ouvrages  publiés  i  cet  égard.  Nous  de- 
vions foire  mention  de  cette  circonstance,  qui  ne  dimi- 
nue en  rien  la  gloire  du  grand  poêle  anglais. 

Voltaire  fil  observer  que  la  lecture  de  «  l'Adamo,  sa- 
cra represenlatione  »  parG.-B.  Andreini  (Milan,  4U13, 
in-4),  avait  et  être  utile  i  Milton  ;  des  critiques  an- 
glais rejelèient  cette  supposition,  qui  aujourd'hui  est 
regardée  comme  fondée.  Hayley  (  Lifo  of  Milton.  Ba- 
til,  4800),  entre  dans  de  longs  détails  k  ce  sujet; 
il  analyse  <  l'Adamo  »  scène  par  scène.  Consulter 
P.  Scolari,  «  Saggio  di  critica  sul  Paradiso  perdoto  b  ; 
Walker,  «  Memoir  on  llalian  tragedy.  4709,  p.  4 (H  ; 
Du  Roure,  <  AnalecU  Biblion  «.  lom.  H ,  pag.  465; 
A.  Picbot,  c  Milton  en  Italie  »  (iRevue  de  Paris  >, 
4830,  tom.  XXI.  p.  36-39.) 

Il  n'est  pas  douteux  d'ailleurs  que  Milton  n'ait  con- 
sulté avec  profit  le  poème  du  jésuite  Jacques  Masen 
(ou  Masenius).  «  Sarcolis  »  (1054,  4661,4757). 
Cette  dernière  édition  est  due  i  l'abbé  Renouard,  qui  y 
inséra  les  lettres  déjà  publiées  dans  le  «  Journal  étran- 


(4)  Dans  le  premier  vol.  du  Bulletin  du  bibliophile 
belge,  4845;  in-8.  p.  335. 


ger  »  et  dans  le  f  Jonmal  de  Trévoux  >  an  sait.\  iIl 
prétendu  plagiat  de  Milton.  Lauder,  pour  soulmir  u 
thèse,  s'était  permis  une  fraode  impardonnable  ;  il  av^; 
introduit  dans  une  citation  qu'il  donnait  du  texte  de  U 
ff  Sarcotis  »  des  changements  qui  reproduisaient  es 
effet  des  vers  de  Hilton,  et  il  avançait  effrooiéie^c: 
que  ces  vers  se  trouvaient  dans  un  manuscrit  qui  la. 
avait  été  envoyé  de  Lonvain  ;  ce  piéleodu  manusch!  l 
n'existait  pas.  j 

Milton  a  fait  de  nombreux  onprants  an  SemaÎDe^ 
de  Du  Bartas,  d'après  la  traduction  anglaise  de  Syl- 
vestre ;  c'est  ce  qu'a  relevé  G.  Dunster  dans  un  caneei 
opuscule  :  «  Considérations  on  Milton  s  early  readic^-s 
and  tbe  prima  stamina  of  bis  Paradise  lost  ».  E4in- 
burgh,  4800,  in-8. 

-f-  MILTON  (Robert)  [Neyroud-U- 
GAYÈRE,  fils  de  M.  Saint-Âibin  (Neyroud- 
Lagayère),  rédacteur  du  a  Sport  »,  etc.]. 

Des  articles  dans  le  «  Figaro  a. 

MIMEURE  (le  marquis  de] ,  aut.  supp. 
[La  Motte-Houdart]. 

Discours  prononce  le  4"  décembre  iTOT. 
par  le  marquis  de  Mimeure,  lors  de  sa  ré- 
ception à  TAcadémie  françoise.  In-ii. 

Ce  discours,  imprimé  dans  le  tome  troisième  ii 
ff  Recueil  des  harangues  de  MM.  de  l'Académie  fraa- 
çoise  >,  p.  336  et  suiv..  est  de  U  MoUe-HoaUsn 
Voyez  d'Alembert,  t.  3,  p.  425. 

MINAU  DE  LA  MISTRINGUE,  ps.  [Tuo- 
RiLLON,  ci-devant  procureur]. 

L  Idées  sur  les  impôts.  Paris,  Belin. 
1787,  in-8. 

Cet  ouvrage  reparut  en  4794  sous  le  vrai  nom  di 
l'aoteor. 

II.  Morali-philoso-physicologie  des  bu- 
veurs d'eaux  minérales  aux  nouvelU^s 
sources  de  Passy.  Paris,  1787,  in-12. 

MINETTE  (M"*),  nom  théâtral  d'une  ar- 
tiste qui  a  fait  l'admiration  de  tout  Paris, 
à  l'ancien  théâtre  du  Vaudeville  (de  la  rut* 
de  Chartres)  et  au  Gymnase  dramatique 
[Jeanne-Marie-Françoise  Ménétrier,  wc 
a  Besançon,  le  i5  février  4798]. 

Après  s'être  retirée  du  tbé&tre,  elle  épousa  M.  Mar- 
guerite, directeur  de  la  compagnie  anglaise  pour  le 
gas;  morte  i  Neuilly,  le  28  juin  4 853.  Elle  a  iai»se. 
dit-on.  un  recueil  de  fables  inédites. 

Avec  M.  Th.  Pelicier  :  Piron  chez  Pro- 
cope,  vaud.  en  un  acte.  Paris,  M^Mass^n, 
1810,  in-8;  avec  un  portrait. 

MINEUR  (Un),  aut.  dég.  [R.-Al.  oe 
BoNNARD,  inspecteur  divisionnaire  d(^ 
mines]. 

Observations  d'  —  sur  le  discours  de 
M.  Dugas  de  Varennes,  relatif  aux  mine>. 
Paris,  delimpr,  de  J/—  V'=  Agasst,  18l«. 
in-8,  5i  pag. 

-4-  MINIMUS  LAVATER  [Amédée  Aus- 

ôKNDON]. 


iU9 


MINIMUS 


MINORELU 


1150 


Trois  jours  à  Londres.  Paris,  1849, 
in-18. 

-h  MINIMUS  [Charles  Desolme]. 
Des  articles  dans  l'ancien  «  Figaro  ». 

-4-  MINISTRE  AMI  DE  SA  PATRIE  ET 
PEU  ATTACHÉ  A  SON  PORTEFEUILLE 
(Un)  [de  Potter]. 

Rapport  au  roi  des  Pays-Bas  sur  la  dis- 
position actuelle  des  esprits  et  la  situation 
des  choses  en  Belgique.  Bruxelles,  1829, 
in-8. 

-f-  MINISTRE  D'ÉTAT  (Un)  [le  comte 

DE  TeSSIN]. 

Lettres  à  un  jeune  prince ,  par  —, 
chargé  de  l'élever  et  de  l'instruire,  trad. 
du  suédois.  Londres  et  Amsterdam  ^  Harrer 
f'e//.  4755,  in-8. 

MINISTRE  D'ÉTAT  (Un),  apocr.  Voyez 
ROYALISTE  QUAND  MÊME  (Un). 

H-  MINISTRE  DÉMISSIONNAIRE  (Un) 
[Alex.  VinetI. 

Considérations  présentées  aux  ministres 
démissionnaires,  benève.  1845. 

MINISTRE  D'HIER  (Un),  pseud.  [Lia- 
bour]. 

Lo  Journalisme  et  les  Journaux.  Paris^ 
Albert  frères,  1848,  in-18,  149  pag.,  plus 
t  feuillets  pour  le  titre,  et  un  mot  signé 
Albert  frères. 

On  lit  à  la  page  449  la  signatore  :  Cléohule. 

MINISTRE  DE  JÉSUS^HRIST  (Un),  aut. 
dég.  [le  pasteur  Aug.  Rochat]. 

L* Agonie  de  Jésus,  en  Gethsémané,  ser- 
mon sur  Luc,  XXII,  41-44.  Sec.  édit.  Ge- 
nève, 1831,  broch.  in-8. 

La  première,  édition  ne  doit  remonter  qu'à  quelques 
années  auparavant. 

MINISTRE  DE  L'ÉVANGILE  (Un),  aut. 
défj.  [D.  Claparèdk].  * 

Remarques  d' —  sur  la  troisième  des 
('Lettres  écrites  de  la  Montagne»  (par 
J.-J.  Rousseau),  ou  Considérations  sur  les 
miracles.  Genève,  17C5,  in-8. 

MINISTRE  DE  L'INTÉRIEUR  (de  la  Bel- 
i^nque)  (le),  aut.  dég,  [De  Tueux^. 

I.  Etat  de  Tinstruction  supérieure  en 
Belgique.  Rapport  présenté  aux  Chambres 
léf^'islatives,  le  6  avril  1843,  par  M.  -— . 
Bruxelles,  Em,  Devroye  et  C,  1843,  in-fol. 
de  ccxix  et  1239  pag. 

Ce  monstmenx  volume  présente,  page  686,  une  cir- 
calaire  du  ministre  de  l'intérieur,  aux  administrateurs- 
inspecteurs  des  universités  de  Gand  et  de  Liège,  rela- 
iive  aux  ouvrages  i  acheter  pour  les  bibliothèques  de 
n>s  établissements,  et  pages  744-47,  un  arrêté  du 
même  ministre,  portant  règlement  pour  les  bibliothè- 
ques des  universités  da  l'État. 


U.  Rapport  triennal  sur  l'instruction 
primaire,  présenté  aux  Chambres  législa- 
tives, le  zO  novembre  1846.  Bruxelles, 
Devroye  c/  C*,  1847,  2  vol.  in-8,  509  et 
768  pag. 

MINISTRE  DE   SAXE  (Un),   auL  dég. 

PVebbr,  résidant  alors  auprès  de  Pierre 
1. 

Nouveaux  Mémoires  sur  l'état  présent 
de  la  Moscovie  (publiés  en  français  par  le 
P.  Malassis).  Paris,  Pissot,  17!tô,  2  vol. 
in-12. 
Voy.  ci-après,  Ministre  étranger,  même  col.  e. 

MINISTRE  DES  FINANCES  (le),  aut.  dég. 
[Gaudin,  duc  de  Gàëte]. 

Observations  sommaires  mr  le  budget 
présenté  à  la  Chambre  des  Députés  des 
départements,  dans  la  séance  du  23  juil- 
let 1814.  Paris,  V"  Jeunehomme,  1814, 
in-8,  39  pag. 

-f-  MINISTRE  D'ONE  [Henri  Chrouet]. 

Les  Reproches  du  —  aux  véritables  sen- 
timents de  l'Eglise  romaine,  publiés  par 
"  Bart.  d'Astroy,  récollet.  Liège,  Tourna», 
1656,  in-12,  218  pag, 

4-  MINISTRE  DU  TRÉSOR  PUBUC  (Un) 

S  le  comte  Mollien,  né  en  1738,  mort  en 
8501. 

Mémoires  d'— ,  1780-1815.  Paris,  1845, 
4  vol.  in-8. 

Une  première  publication  faite  sous  ce  titre  (?)  en 
1837  est  fort  rare. 

Voir  au  sujet  de  cet  homme  d'État  le  trarail  de 
M.  Michel  Ghetalier  :  «  Les  Finances  de  l'Empire  » 
inséré  dans  la  <  Revue  des  Deux -Mondes,  »  15  et  34 
aoiit  1855  ;  les  c  Portraits  historiques  »,  par  P.  Clé- 
ment; les  (  Études  historiques  et  biographiques  *,  de 
M.  de  Barante.  Il  existe  une  t  Notice  >  de  M.  de  Sal- 
irandy  sur  Mollien. 

4-  MINISTRE  DTO;E  COUR  ÉTRAN- 
GÈRE (Un)  [lo  comte  Ant.  de  Febrand]. 

Lettres  sur  Tétat  actuel  de  la  France. 
1793,  in-8. 

MINISTRE  ÉTRANGER  (Un),  aut.  dég. 
[Weber]. 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de 
l'Empire  russien  sous  le  règne  de  Pierre 
le  Grand.  La  Haye,  Johnson,  1725,  in-12. 

Le  môme  ouvrage,  sous  ce  titre  :  Mé- 
moires-Anecdotes d'  —  résidant  à  Saint- 
Pétersbourg  ftrad.  de  l'allemand  par  le 
P.  Malassis).  La  Haye.  Van  Duren,  1729, 
in-12. 

La  première  édition  de  cette  traduction  a  paru  sous 
un  autre  titre.  Voyez  Ministre  de  Saxe. 

MINORELU  (le  R.  P.),  de  l'ordre  de 
Saint-Dominique,  missionnaire  à  la  Chine, 


1151 


MINORISTE 


MIOT 


mt 


aut,  suyp.  [Charles  Maigbot,  vicaire  apos- 
tolique, éveque  de  Conon]. 

Examen  des  faussetés  sur  les  cultes  chi- 
nois, avancées  par  le  P.  Jouvency,  jésuite, 
dans  l'Histoire  de  la  Compagnie  de  Jésus 
(livre  xix);  traduit  (par  Nicolas  Petitpied, 
docteur  de  la  maison  et  société  de  Sor- 
bonne)  d'un  écrit  latin  composé  par  — . 
Avec  le  texte  en  latin.  1724,  rn-li. 

La  tradacUoD  eit  de  Nicolas  Pelitpied,  docteor  de  la 
maison  et  société  de  Sorbonne.  Quant  k  Poriginal  latin, 
on  a  tort  de  le  donner  an  P.  Minorelli.  et  de  le  suppo- 
ser missionnaire  de  la  Chine,  où  il  n'a  jamais  été.  Gel 
écrit  est  de  Charles  Maigrot,  vicaire  apostolique,  évèqne 
de  Cohon.  (Note  tirée  par  A.  A.  Barbier  du  Catalogue 
de  l'abbé  Gonjel.) 

4-  MINORISTE  DE  1830  (Un)  [Edouard 

DUCPÉTIAUX]. 

Les  Partis  en  Belgique.  BruxeUes,  1860, 
in-8.  22  pag. 

MIOT  (Jules),  pharmacien,  représentant 
du  peuple  pour  le  département  de  la  Niè- 
vre, auteur  douteux  [CAsréiiA]. 

Réponse  aux  deux  libelles  :  «  les  Conspi- 
rateurs »  et  «  la  Naissance  de  la  Répu- 
blique», de  Chenu  et  de  Delahodde,  d'a- 
près les  lettres,  pièces  et  documents  four- 
nis et  publiés  par  Caussidière,  ex-préfet 
de  police,  Lubatti,  ex-oflBcier  d'état-major 
de  la  garde  républicaine,  et  d'autres  ex- 
fonctionnaires de  la  préfecture  de  police, 
avec  des  Révélations  curieuses  sur  la  vie 
de  Delahodde,  par  le  citoyen  Jules  Miot, 
représentant  du  peuple.  [Paris),  Déoôt  cen- 
tral, Palais-National,  galerie  Valois,  et 
tous  les  libraires,  1850,  in-ll2,  85  pag. 

Ce  pamphlet  démagogique  a  pourtant  obtenu  cinq 
éditions,  mais  par  le  temps  qi^i  court  cela  n'a  rien 
d'étonnant  ! 

La  paternité  de  cet  écrit  a  éié  revendiquée  par  deux 
liersonnes  :  1«  près  de  ta  n^daclion  du  journal  c  le 
Corsaire  »,  par  le  citoyen  Castéra,  rédacteur  en  chef 
du  «  Correspondant  de  Paris,  journal  mensuel  et  dé- 
mocratique »,  à  3  fr.  par  an,  dont,  au  dire  du  citoyen 
Castéra,  le  citoyen  Hiol  n'aurait  été  qne  le  collaborateur  -, 
9«  près  de  la  rédaction  du  journal  <  l'Assemblée  natio- 
nale »,  par  le  citoyen  Lubatti,  ex-ofllcier  d'étal^major 
de  la  garde  républicaine,  qui  mande  à  celte  dernière 
rédaction  :  Je  tuii  seul  retpantahle  de  ce  qui  semble 
excUer  votre  vertueuse  indiçnation,  le  citoyen  Jules 
Miot  n'ayant  fait  (tue  fournir  des  notes  et  des  docu- 
ments qui  ne  vous  concernent  en  aucune  façon. 

Bien  des  hommes  politiques  que  la  révolution  de 
1848  a  fait  surgir  et  qui  sont  arrivés  à  la  représenU- 
tion  n'existeront  pas  plus  longtemps  qu'une  première 
législature  ;  ils  sont  condamnés  à  rentrer  dans  l'obscurité 
d'où  plusieurs  d'entre  eux  n'auraient  jamais  dft  sortir. 
U  est  bon  de  conserver  trace  des  excentricités  parle- 
menUires  et  littéraires  commises  pendant  leur  court 
passage  aux  affaires.  Nous  conserverons  donc  deux  traits 
caractéristiques  de  M.  Miot,  l'un  sur  sa  tenue  à  la 
Chambre,  l'autre  sur  le  nom  liUéraire  que  lui  ont  fait 
quelques  élucnbralions  démocratiques  et  sociales. 

U  n'est  pas  inutile  de  reproduire  ici  le  compte  rendu 


^  I  fait  par  les  sténographes  de  la  c  Patrie  »,  sur  l'iut- 

I  dent  qui  concerne  le  montagnard  Miot.  dans  me  «aoct 

I  des  premiers  jours  d'avril  1850.  «  Noos  y  instsUis» 

|K>ur  bien  faire  connaître  la  tenue  de  ce  nontagnarl. 

dans  une  pensée  plus  élevée  que  la  salisCKtion  d'iiae 

rancune.  » 

Il  est  indispensable  que  le  peuple  sache  bien  ce  qu'il 
y  a  de  cœur  dans  la  plupart  de  ces  démagogie  fan- 
bonds  qui  dépensent  tout  leur  courage  dans  les  injures, 
dans  les  provocations  au  désordre  : 

M.  DKNiOY.  —  Tout  à  l'heure  nu  outrage  a  été  fut 
à  la  dignité  de  TAssemblée.  il  faut  qu'il  soit  réparé! 

Voici  les  &iU  :  Je  viens  de  remonter  i  h  source,  k 
suis  sftr  de  ne  pas  me  tromper.  L'honoiable  M.  Dacké 
se  dirigeant  vers  la  droite... 

Une  voix  à  l'extrême  Montagne.  —  Vous  êtes  doK 
agent  de  police  ? 

A  droite.  —  A  l'ordre!  U  censure  1  aux  voix  la  cen- 
sure et  l'exclusion  1 

M.  LE  PHésiOBNT.  —  Une  interrupUon  aussi  iicf»- 
venante  doit  être  réprimée  par  l'Assemblée  elle-m^e 
et  non  pas  seulement  par  son  président.  (Très-bien  : 
très-bien  !)  Je  propose  d'appliquer  le  règlenent  à  Tin- 
termpleur. 

Une  voix.  —  Gomment  se  nomme-t-il? 

A  droite.  —  Qu'il  se  nomme  1  qu'il  se  nomme! 

Personne  ne  se  lève  i  la  Montagne.  (Momnre  pro- 
longé d'indignation  à  droite.) 

M.  LB  PnésiOENT.  —  Je  propose  d'appliquer  le 
règlement  à  l'interrupteur. 

A  droite.  —  Qaïi  qui?  Qu'il  ait  le  courage  de  se 
nommer. 

M.  LB  PaésiDRKT.  ~-  Je  vais  appliquer  la  censnc 
à  l'interrupteur.  Mais  auparavant,  je  suis  prêt  i  lai 
/  donner  la  parole  pour  qu'il  s'explique.  (Vive  agilalioa. 
—  Silence  à  la  Montagne.) 

M.  ScHŒLCHER,  so  touTuant  Tcrs  la  Montagne.  — 
Retirez  l'expression,  retirez-la! 

M.  Jules  Miot  se  lève  et  dit  :  Je  démode  la  parole. 
(Murmures  prolongés.) 

M.  Jules  Miot  très-pàle  et  très-ému,  monte  à  U 
tribune. 

(Quelques  voix  à  droite.  —  Ce  n'est  pas  lot  !  c« 
n'est  pas  lui! 

M.  le  PnÉaiDBNT.  —  Je  demande  formellement  a 
M.  Miot  si  c'est  en  son  nom  qu'il  demande  la  parole. 
on  comme  l'avocat  de  celui  qui  a  interrompu?  (Agita- 
tion.) 

M.  Jules  Miot.  —  Je  demande  la  parole  en  taim 
nom.  (Vives  rumeurs.) 

Voix  à  droite.  —  Ce  n'est  pas  lui  ! 

M.  Jules  Miot.  —  Citoyens représentanls... 

L'orateur  s'arrête  et  balbutie. 

A  droite.  —  Allez  donc!  allés  donc  ! 

M.  Miot.  —  Vous  connaisses  rincideot  regrcttibk 
qui  s'est  produit.  M.  Duché  a  été  entraîné  par  sa 
mouvement  spontané,  que  chacun  de  nous  doit  coe- 
/  prendre...  (Murmure  prolongé.)  M.  Duché  avait  tn 
qu'une  injure  lui  était  adressée.  U  s'est  permis  bb 
mouvement  un  peu  vif.  (Nouveaux  murmures.)  Plosieur» 
membres  de  celte  assemblée  ont  regardé  «la  ccsm 
une  menace.  M.  Deiijoy  est  monté  à  cette  lribniK>  ;  il 
m'a  para,  dans  ma  pensée,  que  M.  Dei^oy  voulait  Mpa- 
1er  M.  Duché  aux  rigueurs  de  M.  le  président.  .\ktr$, 
emporté  par  un  sentiment  généreux...  (Rires  pr^ 
longés.) 

Voiz.  —  Lisez  donc  c  l'Assemblée  nationale  «  <k 
ce  matin. 

M.  Miot.  —   Emporté  par  un  sentiment  géorfcst 


4153 


MIOT 


MTOT 


il54 


(Oh  !  oh  !)  ponr  an  de  mes  collègues,  J'ai  demandé  & 
M.  Denjoy  si  c'étaient  les  fonctions  de  dénoncialeor  qu'il 
venait  remplir  à  la  tribane.  (Vives  rumeurs.) 

Voix.  —  Vons  avez  dit  agent  de  police. 

M.  Ls  PiubiDENT.  —  Je  propose  d'appliquer  le 
<4«  paragraphe  de  l'aiticle  119  du  règlement,  qui  pro- 
nooce  la  censure. 

y.  EsTANCEUM.  —  Je  demande  la  parole. 

A  droite.  —  Il  ne  manquerait  plus  que  cela  !  (Rires.) 

L'assemblée,  à  la  presque  unanimité,  prononce  la 
censure  contre  M.  Jules  Miot.  M.  Cavaignac  a  volé  pour 
h  rensore.  A  la  contre-épreuve,  quelques  montagnards 
s«Dlement  se  sont  levés  ;  les  autres  se  sont  abstenus. 

Une  vive  émotion  succède  à  ce  vote. 

Les  pamphlets  baptisés  du  nom  de  Miot,  ne  furent 
|u&  trouvés  irréprochables,  et  ils  furent  critiqués.  Voici 
deux  articles  qui  parurent  dans  le  journal  «  l'Assem- 
blée nationale  ',  contre  lesdits  pamphlets  et  leur  au- 
teur. 

Un  iMsrLTEun  db  la  montagne,  —  Il  font  espérer 
que  le  citoyen  montagnard  Jules  Mîot  sera  guéri  de  sa 
paission  pour  des  hâbleries  démocratiques  et  pour  les 
iaierruptions  montagnardes. 

C'est  en  vain  qu'il  essaye  de  garder  l'anonyme.  Tin- 
(Ii;;Daiion  de  la  Chambre  l'oblige  à  se  faire  connaître,  et 
S(r«  insultés  écrivent  son  nom  an  bas  de  sa  brochure 
aiec  la  qualification  qui  appartient  aux  insulleurs  qui 
se  cachent  en  faisant  preuve  d'un  caractère  nltrà-pacifi- 
qae. 

Les  corrections  n'auront  pas  manqué  à  ce  fougueux 
républicain  rouge.  N'est-il  pas  utile  d'en  citer  quelques- 
ones? 

Voiri  d'abord  une  lettre  de  M.  de  Lavarenne,  que  le 
citoyen  Miot  a  cru  devoir  injurier  à  propos  de  révéla- 
tions faites  sur  le  gouvernement  provisoire  : 

Paris,  2  avril  1850. 

Au  ciloyen  Jules  Miot,  représentant  du  peuple. 

Monsieur, 

Les  bons  électeurs  de  la  Nièvre  commettent  parfois 
tl'<iranges  erreurs.  Ils  ont  sans  doute  cm  nommer  à 
l'Assemblée  nationale  un  représentant  du  peuple,  en 
>u'.re  honorable  personne,  et  voil&  que  les  malheureux 
ont  envoyé  k  la  presse  parisienne  un  exécuteur  des 
haoïes  œuvres,  chargé  de  clouer  au  pilori  les  infâmes 
iicaires  de  la  réaction  (1). 

Que  vous  griffonnies  des  libelles  au  lieu  de  faire 
(les  lois,  vous  n'en  devez  compte  qu'an  pays  qui  vous 
paje  25  fr.  par  Jour  pour  le  servir;  mais  que  vons 
calomniiez  un  homme  que  vous  ne  connaissez  pas,  ceci 
mérite  une  leçon.  —  Telle  est  la  nécessité  à  laquelle 
vuns  me  réduisez. 

Je  vous  répondrai  donc  pacifiquement,  n'entamant  pas 
3VCC  vous  la  question  de  principes,  pour  laquelle  Je 
vous  renvoie  à  û  préface  de  mon  livre  ;  Je  vous  dirai 
seulement  que  si  vous  aviez  lu  mon  ouvrage,  vous 
n'auriez  pas  écrit  que  le  dépit  «  d'avoir  été  évincé  de 
l'Hôtel  de  Ville,  sans  récompense  de  mes  services  b  . 
avait  conduit  ma  plume.  —  Le  feriez-vous  donc,  que 
voQs  m'en  jugez  capable? 

On  signe  au  moins  son  œuvre,  citoyen  Jules  Miot, 
quand  on  injurie  un  homme  tel  que  moi  ;  n'avez-vous 
pas  votre  titre  de   représentant  du   peuple  pour  vous 


(l)  Allusion  à  un  autre  pamphlet  intitulé  e  les  Sicai- 
res  de  la  réaction  au  pilori  >,  attribué  an  cit.  Miot, 
mais  qui  est  du  cit.  Casléra. 

T.  II. 


sauver  des  poursuites  avec  lesquelles  seules  on  peut 
vous  demander  raison  ? 

Je  vous  pardonne,  du  reste,  en  faveur  de  votre  dé- 
claration :  c  Que  Je  n'ai  point  été  soupçonné  encore 
d'être  un  mouchard  »  ;  cela  viendra  peut-être.  Lorsque 
des  individus  de  votre  force  nous  gouvernent,  ne  doit- 
on  pas  s'attendre  à  tout? 

Quant  aux  coups  de  bftlon  que  certaines  gens  promet- 
tent si  libéralement  aux  biles  fauves  qui  les  atta" 
quent,  j'y  répondrai  avec  le  bout  de  ma  bofle  vernie. 

J*ai  bien  l'honneur  de  vous  saluer. 

Gh.  DE  LAVARENNE,  ex-officier  au  service  sarde. 

On  ne  peut  guère  passer  sous  silence  les  étrKiëres 
que  le  représentant  pourfendeur  de  la  Nièvre  a  reçues 
ce  matin  du  «  Corsaire  a .  Combien  de  coups  de  fouet 
lui  faut-il  pour  le  réduire  au  silence? 

«  Le  pain  sec  a  rendu  le  jeune  Miot  féroce.  Cet  aima- 
ble bambin  déclare,  dil-on,  qu'il  veut  donner  du  bdton 
au  «  Corsaire  >.  Cela  nous  parait  étrange  de  la  part 
d'un  petit  mioche  qui  est  notoirement  d'un  caractère 
fort  doux  ;  mais  enfin  on  nous  a  fait  voir  une  brochure 
difficile  k  trouver,  où  ce  bipède  bavard  perche  sur  son 
bdton.  Il  n'est  pas  beau,  mais  son  cri  est  désagréable 
comme  celui  d'un  ara.  S'il  vient  s'abattre  dans  nos 
bureaux,  nous  prenons  l'engagement  d'en  faire  don  au 
Jardin  des  Plantes.  » 

Le  «  Corsaire  »  vondra-t-il  nous  dire  à  quel  titre  il 
veut  envoyer  au  Jardin  dus  Plantes  le  citoyen  Miot,  et 
s'il  prétend  le  destiner  aux  loges  ou  aux  collections? 

<  Le  bâton!...  dit  le  citoyen  Miot,  c'est  le  seul 
t  instrument  dont  l'homme  qui  n'a  pas  eu  le  loisir  de 
c  passer  sa  jeunesse  dans  les  salles  d'armes  se  serve 
c  contre  les  bètes  fauves  qui  l'attaquent.  » 

Ah  !  citoyen  I  quand  vous  auriez  passé  cinquante  ans 
dans  les  salles  d'armes ,  vous  auriez  pu  peut-être  y  ga- 
gner un  peu  d'adresse  ;  mais  vons  n'y  auriez  pas  acquis 
ce  que  les  maîtres  d'escrime  du  monde  entier  ne  peu- 
vent donner  !  Je  veux  dire  DU  CŒUR. 

{Assemblée  nationale,  5  avril  1850). 

Encore  la  visrrE  des  sans-culottes.  —  L'histoire 
des  coups  de  bâton,  que  nous  avons  recueillie  hier  comme 
nn  érJio,  se  trouve  confirmée  aujourd'hui  par  le  «  Cor- 
saire •  dans  un  article  qu'il  n'est  guère  possible  de 
passer  sous  silence. 

Deux  frères  et  amis  se  sont  présentés  dans  nos  bu- 
reaux porteurs  d'une  lettre  d'un  sieur  Qistéra,  rédacteur 
en  chef  d'un  prétendu  «Correspondant  de  Paris». 

Dans  celte  lettre,  entremêlée  des  insultes  les  plus 
grossières,  le  citoyen  Castéra  prenait  d'abord  la  re&iH)n- 
sabilité  des  deux  brochures  attribuées  par  toute  la  presse 
au  citoyen  Miot,  dont  elles  portent  la  signature,  et  dont 
celui-ci  ne  serait,  au  dire  du  sieur  Castéra,  que  le  col- 
laborateur. C'est  un  débat  à  vider  entre  ces  deux  ho- 
norables citoyens,  si  bien  faits  pour  s'entendre.  Puis  la 
lettre  se  terminait  par  le  passage  que  voici  : 

«Aussi,  messieurs  les  écrivains  royalistes,  vons  pou- 
vez vous  attendre  â  une  rude  guerre  de  ma  part.  Je 
vous  suivrai  pas  â  pas  sur  le  terrain  des  injures,  puis- 
que vous  ne  savez  tremper  votre  plume  que  dans  la 
boue.  Je  publierai  des  brochures  â  5  centimes  dans  le 
seul  but  de  vous  flageller.  Vous  aurez  beau  me  menacer, 
je  rirai  de  pitié  tant  que  vous  vous  tiendrez  à  distance. 
Mais  si  vous  vous  pei'mettiez  de  venir  me  demander 
trop  impoliment  des  explications,  ma  foi  1  je  me  verrais 
forcé  d'inscrire  â  coups  de  bâton  ma  réponse  sur  le  dos 
de  vos  soudards  !  » 

A  la  lecture  de  cette  épltre,  nous  nous  sommes  per- 
mis de  demander  aux  deux  ambassadeurs  qui  atten- 
daietU  la  réponse,  s'ils  avaient  connaissance  du  contenn 

37 


1155 


MIOT 


MIRABÂUD 


1156 


de  lenr  message.  Sar  leur  affirmation,  noas  nout 
tammet  permU  de  lear  dire  que  lorsqu'on  écrivait  une 
pareille  lettre,  c'éUit  i  la  condition  d'en  venir  chercher 
la  réplique  soi-même  ;  et  lorsqu'on  s'en  faisait  tciem- 
ment  le  porteur,  l'on  n'avait  droit  qu'à  une  seule  ré- 
ponse: c'était  de  prendre  immédiatement  la  porte,  ce 
que  nous  les  invitions  à  f^ire  à  l'instant.  Ces  messieurs 
Ayant  cm  devoir  résister  à  notre  invitation,  la  patience, 
il  Ikttt  le  dire,  nous  échappa,  et  nous  nous  livrâmes 
envers  eux  à  certains  gestes  désordonnés  dont  noas  pré- 
ciserons la  nature,  en  affirmant  que.  si  nous  ignorons 
encore  comment  ces  messieurs  donnent  les  coups  de  b& 
ton,  ^pus  savons  parfaitement  aujourd'hui  comment  ils 
les  reçoivent. 

Nous  ne  regrettons  aujourd'hui  qu'une  chose  :  c'est 
d'avoir  oublié  de  leur  demander  un  reçu. 

Ce  que  nous  croyons  apercevoir  de  plus  clair  dans  le 
petit  drame  qui  vient  de  se  dénouer  sous  nos  yeux, 
c'est  que  le  citoyen  Miot  avait  tiré  sur  nous  un  billet 
au  profit  du  citoyen  Castéra.  Le  citoyen  Castéra,  de 
son  côté,  a  jugé  convenable  de  l'endosser  au  profit  de 
nos  deux  visiteurs  d'hier,  et  ceux-ci  ont  eu  l'incroyifble 
imprudence  de  se  présenter  au  remboursement. 

Ce  ricochet  drolatique  fournira,  nous  n'en  dontons 
pas,  le  sujet  d'une  scène  assez  neuve  à  la  prochaine 
pantomine  du  théâtre  des  Funambules. 

Nous  comprenons  très-bien  que  les  sans-calottes 
miotins  aient  reçu  à  la  rédaction  du  >  Corsaire  »  les 
coups  de  bâton  qu'ils  avaient  promis  de  donner,  mais 
ce  que  nous  comprenons  bien  moins,  c'est  la  signature 
de  la  lettre  remise  an  «Corsaire»  le 6  avril. 

Comment  !  c'est  maintenant  le  citoyen  Castéra  qui 
est  l'auteur  de  la  brochure  MiotT 

Mais,  le  3  avril,  nous  recevions  la  lettre  suivante, 
signée  Lubalti,  et  bien  entendu  sans  adresse  : 

Paris,  3  avril  1850. 
Monsieur, 

n  vous  plaît  de  prendre  à  partie  le  citoyen  iules 
M':ot,  â  propos  d'une  brochure  faite  par  l'auteur  de  la 
«Réponse  aux  deux  libelles  de  Chenu  et  de  Delahodde  n . 
Je  viens  vous  avertir  que  vous  vous  êtes  trompé  d'a- 
dresse. Je  suis  seul  responsable  de  ce  qui  semble  ex- 
citer votre  vertueuse  indignation,  le  citoyen  Jules  Miot 
n'ayant  fait  que  fournir  des  notes  et  des  documents 
qui  ne  vous  concernent  en  aucune  façon. 

Vous  avez  en.  Monsieur,  jusqu'à  ce  jour,  le  mono- 
pole de  l'insolence. 

«  Vous  essayez  chaque  matin  de  traîner  les  démo- 
crates dans  la  boue.  >  Après  la  conduite  que  les  roya- 
listes ont  tenue  en  février,  nous  pensions  que  vous 
auriez  assez  de  pudeur  pour  vous  abstenir  de  toute  fan- 
faronnade ;  mais  vos  injures  ayant  pris,  dans  ces  derniers 
temps,  un  caractère  brutal,  j'ai  résolu,  pour  mon  pro- 
pre compte,  de  vous  coudoyer  rudement  sur  le  chemin 
des  personnalités. 

Vous  trouviez  fort  commode,  de  nous  insulter,  et 
quand  je  vous  rends  la  monnaie  de  la  pièce,  vous  vous 
récriez.  S'il  est  des  gens  qui  disent  merci  quand  on 
lenr  crache  an  risage,  je  n'ai  pas  l'humeur  aussi  endu- 
rante qu'eux. 

Je  vous  salue, 

LUDATTl. 

Qu'est-ce  que  cela  signifie?  Pour  le  «Corsaire», 
c'est  le  citoyen  Casléra  qui  prend  la  responsabilité  des 
deux  brochures  attribuées  par  toute  la  presse  an  mon- 
tagnard Miot. 

Pour  «  l'Assemblée  nationale  » ,  c'est  un  citoyen  Lu- 
balii  qui  est  fauteur  de  la  même  brochure  et  qui  se 
harge  de  servir  les  rancunes  du  Vieux  de  la  Montagne. 


En  définitive,  quel  est  le  père  des  brodmres?  Est-ce 
le  citoyen  Casléra?  est-ce  le  sans-coiolte  LobatU? 
est-ce  le  montagnard  Miot  {i  )  ? 

A  quelle  nation  appartiennent  ces  noms  en  a  et  ei 
i?  de  quel  pays  arrivent  r«s  deux  émissaires,  pour  avoir 
conçu  la  pensée  d'intimider  par  ces  sottes  désiardies  1^ 
rédacteurs  du  •  Corsaire  »  ou  de  «  l'Assemblée  natio- 
nale !  > 

Ignorent-ils  aussi  qu'à  défaut  des  réceptioiu  éner- 
giques, qu'ils  doivent  apprécier  maintenant,  le  Co^Je 
pénal  a  des  articles  qui  ont  prévn  les  tentatives  doot  iif 
se  sont  rendus  coupables? 

MiyUELET  TRANSFUGE  (Un),  m.  FJ.- 
P.-R.  CuisinÎ. 

La  Vio  de  Mina,  son  origine,  les  prind- 
palo5  causes  de  sa  célébrité,  ses  diverses 
attaques  de  convois  sous  Bonaparte,  ses 
ruses  stratégiques,  ses  galanteries;  le  tout 
ontremôlé  d*anecdotes  curieuses,  Paris, 
Peytieux,  1823,  2  vol.  in-12. 

-h  MIRA  (ïsabine  de)  [Paul  EtmardJ. 

Voilà  l'Homme;  ses  qualités,  ses  dé- 
fauts, ses  vertus  et  ses  vices,  appréciés 
par  une  femme.  Paris,  1863,  in-i8. 

L'auteur  de  ce  livre  a  anagramnaUsé  les  piéaoms  de 
sa  femme,  Marie  Sabine. 

MIRABAUD,  secrétaire  perpétuel,  l'un 
des  quarante  de  TAcadémie  française, 
apocr,  ii)  [Paul  Tiiyry,  baron  d'HoLBACHj. 

Système  de  la  Nature,  ou  des  Lois  du 
monde  physique  et  du  monde  moral.  (Avec 
un  avis  de  1  Editeur,  Naigeon.)  Londres 
{Amsterdam,  M.  M.  Rey),  1770,  2  vol. 
in-8. 

On  trouve  dans  quelques  exemplaires  «n  DisoRirs 
préliminaire  de  l'auteur,  qui  a  été  réellement  impria^ 
à  Londres,  environ  six  mois  après  la  publication  de 
l'ouvrage,  par  les  soins  du  même  Naigeon. 

«  Celouvrage.  dit  Voltaire,  est  une  philippîqoe  contiv 
Dieu.  L'auteur  prétend  que  la  matière  existe  seule.  H 
qu'elle  produit  seule  la  sensation  et  la  penser.  I^obt 
avancer  une  idée  aussi  étrange,  il  faudrait  an  moins  tâ- 
cher de  Tappuyer  sur  quelque  principe,  et  c'est  cf  qm* 
l'auteur  ne  fait  pas.  Il  a  pris  cette  opinion  chez  Hobties . 
mais  Hobbes  se  borne  à  la  supposer,  il  ne  l'affirma  pas  : 
il  dit  qne  des  philosophes  savants  ont  prétendu  qnctdus 
les  corps  ont  du  sentiment.  «  (  Voltaire,  éd.  Beamnai- 
chais,  in-8,  t.  XIV.  p.  226.) 

H  y  a  en  deux  éditions  de  cet  ouvrage  en  1770.  Dans 
la  première,  le  premier  volume  a  370  p.,  le  second 
412  p.  Il  faut  un  errata  aux  exemplaires  de  cette  édi- 
tion. Dans  la  seconde,  le  premier  volume  a  366  p..  e; 
le  deuxième  408  p. 


(1)  Le  cil.  Castéra  est  non-seulement  rédit«>ur  da 
pamphlet  attribué  au  cit.  Miot,  mais  encore  l'aatear  de 
ceux  intitulés  «  les  Sicairesde  ta  réaction  an  pilori  •. 
anon.,  cl  la  «  Vmté  sur  la  préfecture  de  police  •,  iop. 
sous  le  nom  du  cit.  Pomin. 

(2)  Jean-Baptiste  Mirahand .n'est  point  un  «trv  idéal  ; 
il  a  été  réellement  secréuire  perpétuel  de  i'Acadéntk 
française;  mais  il  est  mort  le  24  juin  i7ri0.  igé  <1<f 
quatre-vingt-cinq  ans,  n'ayant  jamais  songé  a  écrire  ne? 
ligne  du  livre  que  l'on  a  mis  sous  son  nom. 


H57 


MIRABEAU 


MIKABEAU 


li58 


Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  en  1711, 1774.  1775 
d  1777. 

Daos  une  nouvelle  édition.  Londre»,  1780,  2  vol. 
in-8 .  on  troave,  à  la  lin  dn  second  volnme  :  1*  le 
Keqaisitoire  de  M.  Ségnier  contre  différents  ouvrages 
philosophiques  ;  2«  la  Réplique  de  l'auteur  du  «  Sys- 
tème de  la  nature  »  an  Réquisitoire.  8  p. 

L'édition  de  Paris,  an  111  (1795).  3  vol.  in-lS.  a 
été  faite  d'après  le  deuxième  tirage  de  1770. 

On  a  encore  :  1^  une  nouvelle  édition  avec  des  noies 
el  des  corrections  par  Diderot.  Paris,  che%  l'éditeur 
{M.  de  Roquefort),  rue  Jacob,  n»  S6.  1820,  2  vol. 
in-8.  Le  nouvel  éditeur  a  ^outé  an  catak^e  que  j'ai 
donne  dei  ouvrages  du  liaron  d'Holbach  trois  articles 
qui  ne  sont  pas  de  lui. 

2o  Une  autre  édition  avec  les  notes  de  Diderot.  Pa- 
ris, Domère,  i822,  4  vol.  in-18.  A.  A.  B— r. 

.MIRABEAU  (Honoré-Gabriel  Riquetti, 
comte  de). 

C'est  ici  le  lien  de  dire  que  de  tons  les  ouvrages  pu- 
bliés avec  le  nom  de  Mirabeau,  il  en  est  très-peu  qui 
«oient  de  cet  homme  célèbre,  qui,  en  fait  d'industria- 
lisme littéraire,  n'a  fait  que  devancer  les  faiseurs  du 
xrx«  siècle  ;  mais  nous  nous  bornerons  à  citer  ceux  des 
ouvrages  publiés  sons  son  nom  qui  notoirement  n'ont 
pas  été  composés  par  lui,  et  ceux  que  les  bibliographes 
loi  ont  à  tort  attribués. 

1.  Le  Partage  de  la  Pologne,  en  sept  dia- 
logues en  forme  de  drame,  ou  Conversa- 
tion entre  des  personnes  distinguées,  dans 
laquelle  on  fait  parler  les  interlocuteurs 
conformément  à  leurs  principes  et  à  leur 
conduite,  par  Gotlieb  Panmouser  (Lind- 
s?ey),  traduit  de  Tanglois  par  milaay  ***, 
duchesse  de***  (parGérara  de  Rayneval, 
consul  de  France).  Londres,  Elmsly,  4775, 
in-8. 

H.  La  Gusmanade.  ou  l'Ëtablissement 
de  l'Inquisition.  Amsterdam,  1778,  in-8. 

Ouvrage  attribué  à  Mirabeau  sans  aucune  certitude. 

III.  La  papesse  Jeanne,  poème  en  dix 
chants.  (Par  Ch.  Borde,  de  Lvon.)  1777, 
în-8;  —  La  Haye.  i778,  in-S." 

IV.  L'Espion  dévalisé.  (Par  Baudouin  de 
Guémadeuc,  ancien  maître  des  requêtes.) 
Loiw/rw.i782,  in-8. 

On  attribue  ordinairement  cet  ouvrage  au  comte  de 
Mirabeau;  mais  M.  Baudoin  m'a  avoué  qu'il  en  était  le 
seul  antenr.  A.  A.  B— r. 

H-  Voir  an  sujet  de  cet  ouvrage  «  l'Analecta-Bi- 
blion  »  de  M.  Du  Roure,  t.  U,  p.  464. 

V.  Des  Lettres  de  cachet.  Voy.  ce  titre 
aux  Anonymes. 

VI.  Vie  privée  d'un  prince  célèbre,  ou 
Détails  des  loisirs  du  prince  Henri  de 
Prusse  dans  sa  retraite  de  Reinsberg.  Ve- 
ropolis,  178i,  in-8. 

M.  de  Manne,  sous  le  no  2033  de  son  «  Nouveau  Re- 
cueil d'ouvrages  anonymes  et  pseudonymes  »  ,  dit  que 
ce  livre  est  attribué  &  Mirabeau,  mais  c'est  une  erreur  : 
il  est  de  Guyton  de  Morvean.  frère  du  chimiste. 

VII.  Précis  historique  de  la  maison  de^ 


Comnènes,  où  Ton  trouve  l'origine,  les 
mœurs  et  les  usages  des  Maniotes,  précédé 
de  la  filiation  directe  et  reconnue  par 
lettres-patentes  du  roi,  du  mois  d'avril 
1782,  depuis  David,  dernier  empereur  de 
Trébisonde,  jusqu'à  Démétrius  Comnène, 
actuellement  capitaine  do  cavalerie  en 
France.  Amsierdamy  1784,  in-8,  184  pag. 
Cet  ouvrage.  Imprimé  sous  le  voile  de  l'anonyme, 
passe  généralement  ponr  être  de  Démétrius  Comnène  ; 
U  parait  pourtant  que  Mirabeau  n'y  est  point  étranger. 

VIII.  De  la  Caisse  d'escompte.  (Par 
Etienne  Clavière,  de  Genève.)  Sans  lieu 
d'impression,  1785,  in-8,  xvi  et  2:26  pag. 

lA.  Théorie  de  la  royauté,  d'après  la 
doctrine  de  Milton,  par  le  comte  de  M******* 
(^traduite  de  l'anglais  par  Salaville).  1789, 
in-8. 

X.  De  la  Monarchie  prussienne  sous 
Frédéric  le  Grand;  avec  un  Appendice 
contenant  des  recherches  sur  la  situation 
actuelle  des  principales  contrées  de  l'Alle- 
magne. Londres  [Paris,  Lejay)^  1788,  4  vol. 
in-4,  ou  8  vol.  in-8,  avec  un  Atlas  com- 
posé de  iO  cartes  géographiques,  par  Men- 
telle,  de  200  tableaux  et  de  93  planches 
pour  le  système  militaire  de  la  Prusse. 

Indigeste  compilation,  dont  le  m^jor  prussien  Mau- 
Villon  avait  fourni  les  principaux  matériaux,  à  laquelle 
Mirabeau  mit  son  nom,  et  qui  fit  faire  banqueroute  an 
libraire  Lejay.  11  parait  que  J.-Ch.  Laveaux  a  en  part 
aussi  à  la  composition  d'une  grande  partie  de  l'ouvrage. 

Après  un  exposé  rapide  des  moyens  auxquels  la  mai- 
son de  Brandebourg  dut  les  progrès  de  son  élévation, 
l'auteur  traite  en  anUnt  de  livres  de  la  géographie,  des 
productions,  des  manufactures,  du  commerce,  de  l'état 
militaire  de  la  Prusse.  Dans  un  huitième  et  dernier 
chapitre,  on  Mirabeau  a  mis  son  cachet  particulier,  il 
groupe  tout  ce  qui  concerne  la  religion,  l'éducation,  la 
législation  et  le  système  administratif.  Les  autres  par- 
ties moins  soignées  (si  Ton  excepte  la  partie  militaire, 
détaillée  avec  complaisance  dans  de  larges  proportions), 
décèlent  l'extrême  précipitation  ou  la  fatigue.  Le  tableau 
de  la  population  prussienne  diffère  prodigieusement  des 
calculs  eu  comte  d'HerUberg.  dont  Tantorité  est  d'un 
grand  poids.  Les  principes  des  économistes  sur  le 
commerce  sont  reproduits  dans  toute  leur  exagération, 
et  la  matière  mystérieuse  des  revenus  et  dépenses  est  à 
peine  efllenrée. 

Voyei  la  «  Biographie  univ.  »,  à  l'article Mauvillon, 
t.  XXVII,  p.  570  et  580. 

XI.  Histoire  secrète  de  la  cour  de  Ber- 
lin, ou  Correspondance  d'un  voyageur 
françois,  depuis  le  5  juillet  1786  jusqu'au 
19  janvier  1787.  (Alençon,  Malassts),  1789, 
2  vol.  in-8.  ' 

Ouvrage  attribué  à  Mirabeau  et  qu'il  désavouait.  On 
a  prétendu  que  les  épreuves  de  cet  ouvrage  avaient  été 
corrigées  par  Mirabeau  lui-même.  M.  Louis  Dubois,  qui 
a  vu  ces  épreuves,  assure  que  les  corrections  ne  lui 
ont  pas  paru  être  de  la  main  de  l'auteur,  dont  il  con- 
naissait parfaitement  l'écriture. 

Cette  révélation  indiscrète  des  manœuvres  diploma- 
tiques de  Mirabeau*  écrite  dans  m  esprit  de  critique 


11S9 


MIRABEAU 


MIRABEAU 


1160 


amëre,  et  avec  la  liceoce  d'un  libelli>,  souleva  tons  les 
esprits  contre  l'antear  assez  peu  scnipuleax  pour  faire, 
des  secrets  de  rbospitalité,  da  la  confiance  des  amis  et 
de  cella  do  gonvemenenl,  la  pâture  de  la  nuIigniUî 
pobliqoe.  L'emperenr  Joseph  U.  le  roi  de  Pmsse,  et 
surtout  le  prince  Henri,  qui  se  trouvait  alors  à  Paris, 
étaient  fort  maltraités  dans  cette  production.  Louis  XVI 
crut  devoir  une  satisfaction  au  corps  diplomatique,  et 
ce  libelle  fut  condamné  par  le  Parlement  à  être  brûlé 
par  la  main  du  bourreau.  Les  amis  de  Mirabeau  essayè- 
rent depuis  de  l'excuser  :  à  les  en  croire,  il  ne  consentit 
à  livrer  son  manuscrit  que  comme  la  seule  ressource 
qui  pftt  prévenir  la  faillite  de  son  libraire  Lejay,  auquel 
il  avait  de  grandes  obligations  (et  au  nombre  desquelles 
il  faut  compter  celle  de  s'être  chargé  de  la  publication 
de  la  c  Monarchie  prussienne  «,  qui  fut  cause  de  ses 
mauvaises  aflkires).  Prene»  ce  livre,  aurait  dit  Mira- 
beau à  Lejay.  il  me  perd,  maii  il  vont  tawe.  Le 
baron  de  Trenck,  dans  une  réfutation  grossière,  lit  jus- 
tice de  l'écrit  de  Mirabeau. -f- Cette  i/is(oire  a  été  réim- 
primée dans  le  tome  111  des  Œuvres  de  Mirabeau. 
Parii,  1820,  et  tome  VI  de  l'édit.  de  i8i5. 

Xn.  Voyage  dans  les  Pyrénées  fran- 
çoises,  dirieé  principalement  vers  le  Bi- 
gorre  et  les  Vallées  ;  suivi  de  quelaues  vé- 
rités nouvelles  et  importantes  sur  les  eaux 
de  Barètes  et  de  Bagnères.  (Par  Picquct.) 
Paris,  Lejay,  i789,  in-8. 

Attribué  par  Brsch,  dans  la  «  France  littéraire  »,  à 
Mirabeau. 

XIII.  Discours  sur  l'exposition  des  prin- 
cipes de  la  constitution  civile  du  clergé, 
par  les  évéques  députés  à  T Assemblée  na- 
tionale ;  prononcé  à  la  séance  du  soir,  du 
16  novembre  1790.  (Rédigé  par  Tabbé  La- 
mourette).  Paris,  de  l'impr,  nationale, 
(1790),  in-8,  26  pag. 

XIV.  Discours  de  M.  Mirabeau  Taîné 
sur  l'égalité  des  partages  dans  les  succes- 
sions en  ligne  airecte,  lu  à  l'Assemblée 
nationale,  par  M.  de  Tallevrand.  (Composé 

far  Reybas).  Paris,  de  l'impr.  nationale, 
791 ,  in-8,  23  pag.  ;  et  Angers,  de  l'impr, 
de  Charles-Pierre  Marne,  impr.  du  départe- 
ment. 1791,  in-8,  23  pag. 

XV.  Projet  d'adresse  aux  Français  sur  la 
constitution  civile  du  clergé;  adopté  et 

Frésenté  par  le  comité  ecclésiastique  à 
Assemblée  nationale,  dans  sa  séance  du 
14  janvier  1791,  prononcé  par  Mirabeau 
l'aîné.  (Composé  par  l'abbé  Lamourette.) 
Paris,  de  l'impr.  nationale,  1791 ,  in  -8, 
35  pag. 

Lamourette  rédigeait  iwur  Mirabeau  tout  ce  qui 
concernait  la  théologie. 

XVI.  Adresse  du  comte  de  Mirabeau  à 
ses  commettants.  (Par  Du  Roveray.) 

Imprimée  dans  la  c  Collection  complète  des  travaux 
de  M.  de  Mirabeau  l'atné  i  l'Assemblée  nationale,  elc.  » , 
recueillie  par  Et.  Méjean.  Paris,  i79i,  5  vol.  in-8. 

c  On  a  contesté  à  Mirabeau,  dit  la  Biographie  uni- 
verselle, la  propriété  d'un  grand  nombre  de  ses  dis- 
cours, et  l'on  a  dit  avec  quelque  fondement  qu'en  même 


temps  que  le  Genevois  Du  Roveray  l'inîtiait  dans  la 
tactique  des  mouvements  populaires,  Clavière  lai  fber- 
nissait  Ihs  Uièmes  de  ses  productions  relatives  aa\ 
finances  :  lui-même  pubiait  qu'il  devait  à  LanoareUé 
le  discours  qu'il  prononça  sur  la  constitution  cknlt  da 
dergé,  et  i  Chamfort,  une  diatribe  sur  les  acadénifs, 
destinée  pareillement  &  l'épreuve  de  la  tribune,  im 
nomme  encore  les  véritables  auteurs  de  l'adresse  pinr 
le  renvoi  des  troupes,  du  discours  sur  le  veto,  du  travail 
sur  le  système  monétaire,  de  l'œnvre  posthome  cooin: 
la  (acuité  de  tester  (Voy.  une  note  plus  bas).  Des  bom- 
mes  à  talents  et  même  beaucoup  d'hommes  médiocres, 
dont  il  fécondait  par  ses  propres  vues  l'étroite  capa- 
cité, attirés  par  son  ascendant,  lui  apportaient  la  œu- 
Iribution  de  leurs  veilles.  Ces  offrandes  de  l'anitic 
n'étaient  le  plus  souvent  que  des  canevas  dont  il  avait 
donné  le  programme.  Mirabeau  s'emparait  de  ee  tnnU 
brut,  et  se  rappropriai(  en  lui  imprimant  le  cacbet  et 
sa  force  et  de  son  originalité.  > 

XVII.  Lettres  du  comte  de  Mirabeau  à  ses 
commettants  (rédigées  par  Salaviie.)  Paris, 
1791,  in-8.  . 

XVIII.  Histoire  d'Angleterre,  depuis  l'a- 
vénement  de  Jacques  I"  jusqu*à  la  Révolu- 
tion, par  M"*  Catherine  Macaulay-Gra- 
ham.  Traduite  en  françois  et  augmentée 
d'un  Discours  préliminaire,  contenant  un 
précis  de  toute  THistoire  d'Angleterre  jus- 

3u'à  l'avènement  de  Jacques  I*%  et  enrichi 
e  notes  par  Mirabeau  (ou  plutôt  par  C- 
P.-T.  Guiraudct).  Tomes  1  à  V.  Paris,  Gai- 
tet,  1791  etann.  suiv.,  5  vol.  in-8. 

Cette  traduction  n'a  pas  été  achevée  :  elle  devait, 
comme  dans  l'original,  former  huit  volume$,  et  embra^ 
ser  Jusqu'à  l'élévation  de  la  maison  de  Hanovre. 

Ami  intime  de  Mirabeau,  Gniraudet  l'aida  souvent  de 
sa  plume,  et  c'est  lui  qui  est  le  vériuble  auteur  de  la 
traduction  de  l'Histoire  d'Angleterre  que  nous  ciioo», 
dont  le  commencement  a  été  publié  sous  le  nom  de 
Mirabeau  ;  la  preuve  irrécusable  de  ce  fait  subsiste  enlr< 
les  mains  de  la  famille  Gniraudet. 

XIX.  Essai  sur  la  secte  des  Illuminés, 
par  le  marquis  de  Luchet.  Troisième  édi- 
tion, augmentée.  1792,  in-8. 

Les  augmentations  de  cette  troisième  édition  su&i 
attribuées  à  Mirabeau  ;  mais  un  amateur  (feu  Lerongri 
a  comparé  les  trois  éditions  de  ce  livre  et  a  rec«nnii 
qu'elles  n'en  formaient  véritablement  qu'une  seule,  ra- 
jeunie au  moyen  de  nouveaux  titres. 

XX.  Élégies  de  Tibulle  avec  des  notes 
(et  le  texte  en  regard),  suivies  des  Baisers 
de  Jean  Second  [J.  Everts],  traduction 
nouvelle  par  le  comte  de  Mirabeau.  Tours, 
Letourmy,  1796,  3  vol.  in-8,  et  Paris 
Berry,  1798,  3  vol.  in-8  et  3  vol.  in-12. 

Le  troisième  volume  contient  des  Contes  et  NouveUe«. 
Lachabeaussièro  a  écrit  aux  rédacteurs  de  la  «  Dresde 
philosophique  »  (voy.  le  n«  79,  ou  le  28  juin  i79<î) 
que  cette  traduction  n'était  autre  chose,  à  quelques 
corrections  et  additions  près,  qu'un  manuscrit  confia 
par  lui  au  comte  de  Mirabeau,  son  ami.  vers  l'ann^ 
1770.  Des  circonstancea  particulières  les  ayant  brouillts 
vers  l'an  i781,  il  n'entendit  plus  parler  de  son  ma- 
nuscrit, destiné  de  sa  part  à  l'oubli.         A.  A.  B— r. 


1161 


MIRABEAU 


MIRBEL 


1162 


XXI.  Essai  sur  rAmitié.  (Par  le  comte 
Ant.  de  Rivarol.) 

Imprimé  dans  le  «  SpecUtear  da  Nord  »,  ifi  14 
avril  1791.  pages  1  à  15. 

Feo  llirabeau,  dont  le  portereuille  était,  comme 
celai  des  ooortiers,  rempli  des  effets  d'aatmi.  ayant  eu 
quelque  temps  à  sa  disposition  le  morceau  précédent, 
le  donna  comme  sien  à  ses  amis  d'Allemagne.  Voyez  le 
recoeil  de  ses  lettres  à  M.  Manrillon.  professeor  à 
Bmnswick, qoi  lai  fiûsait  sa  «  Monarchie  prussienne  ». 
Mirabeau,  n'ayant  qu'une  copie  manuscrite  de  cet  «  Essai 
sur  l'Amitié  »,  ignorait  qu'on  l'avait  inséré  dans  le 
c  Mercure  ■,  près  d'un  an  auparavant.  Le  «  Spectateur  » 
l'a  donné  retoucha  par  l'auteur. 

XXII.  Histoire  de  TÊtat  de  Liège,  par 
M.  le  comte  de  Mirabeau.  Seconde  édition, 
revue  avec  soin  et  publiée  par  un  de  ses 
amis,  membre  de  l'Institut  (Ant.  Serieys). 
Paris,  Bidault,  1806,  in-8. 

La  première  édition  de  cet  ouvrage,  modèle  d'histoire 
provinciale,  a  été  publiée  sous  le  titre  «  d'Histoire  ec- 
clésiastique et  politique  de  l'État  de  Liège,  ou  Tableau 
des  révolutions  qui  y  sont  survenues,  depuis  son  origine 
josqu'i  nos  jours  (1783)  »;  par  M.  le  comte  de***. 
Parit,  iSOl,  in-8,  orné  d'une  mauvaise  carte  gtogra- 
phique  dn  pays  de  Liège. 

€et  ouvrage,  auquel  les  bibliographes  n'ont  su  à  qui 
en  faire  l'honneur,  n'est  point  de  Mirabeau  ainsi  que  l'a 
avancé  l'imposteur  Serieys,  mais  Au  poëte  Germain 
Léonard,  qui  en  1773  avait  été  nommé'tliargé  d'affaires 
de  la  France  près  de  la  Cour  de  Liège.  Voy.  le  «  Bulletin 
du  bibliophile  belge  r,  t.  iv.  p.  242.  article  de  M.  Perd. 
Hénaux.  -{-  Voy.  I,  437  f. 

-h  MIRABEAU  (le  comte  de)  [et  Cham- 
fort]. 

Considérations  sur  l'ordre  de  Cincinna- 
tus,  ou  Imitation  d'un  pamphlet  anglo- 
américain,  par—,  suivies  ae  plusieurs 
pièces  et  de  la  traduction  d'un  pamphlet 
du  docteur  Price  sur  la  révolution  et  de 
notes  du  traducteur  (et  de  Target).  Lon- 
dres, Johnson,  1788,  in-8. 

Voyei  la  notice  sur  la  vie  do  Chamfort.  par  Gin- 
gnené,  en  tète  des  c  (Envres  >  de  Chamfort,  Paris, 
1794.  4  vol.  in-8.  p.  41.  A.  A.  B-r. 

-I-  MIRABEAU  LE  JEUNE,  aut.  supp. 
[Pajon]. 

(JEuvres  posthumes  et  facéties  de  — . 
Paris,  1798,  in-i8,  420  pag; 

Ce  volume  contient  36  conter  qui  ne  sont  qu'une 
réimpression  textuelle  du  recueil  de  Pa^on  :  «  Contes 
nouveaux  et  nouvelles  nouvelles,  »  Anvers,  1753,  et 
avec  l'indication  supposée  de  la  même  ville  ;  cette  se- 
rx>nde  édition  porte  au  frontispice  imprimé  en  rouge  la 
tète  d'un  âne.  Mirabeau  le  Jeune  naquit  en  1754.  un 
an  après  la  publication  de  ce  recueil,  qui  a  été  réim- 
primé à  Lnxembourg  (Bruxelle*),  1866,  ln-18,  à 
1  OC  exemplaires.  A  l'époque  du  Directoire,  on  pensa 
que  le  nom  de  Mirabeau  procurerait  à  ces  récits  une 
vogue  que  ne  leur  assurerait  pas  le  nom  oublié  de 
Pajon. 

MIRACOLOSO  FlORENTINl  (il  signor), 
ps,  [Le  Preux,  médecin]. 


a  I  Lettre  du  —  à  M.  Paulet,  docteur  vin- 
débonien,  membre  de  la  Société  royale  de 
médecine,  auteur  de  l'admirable  et  inimi- 
table «  Gazette  de  Santé  ».  Paris,  s.  d., 
in-8,  19  pag.  D.  M. 

MIRANDOL  (Judicis  de),  ps,  paul  La- 
gardbI,  auteur  d'articles  dans  des  jour- 
naux littéraires. 

-f-  A  droite,  conversion  !  Réponse  à  Ti- 
mon, par—.  Paris,  Ledoyen,  i845,  in-18. 

+  MIRANDOR  [Nicolas  HeinsiusI. 

Vie  et  aventures  surprenantes  de  — . 
Paris,  Pigofeau,  1801,  2  vol.  in-12. 

A  en  croire  la  préface  de  l'éditeur,  ce  roman  ne  se- 
rait autre  que  l'histoire  de  la  vie  de  l'auteur  ;  or,  cet 
auteur  était  Nicolas  Heinsios,  flU  et  petil-flls  de  deux 
illustres  savants  de  ce  nom.  Q^antum  mtuatUM  ab 
mis!  Il  ne  faut  pourtant  pas  prendre  en  mauvaise  part 
la  qualification  A' Aventurier  que  l'auteur  n'hésite  pas 
A  s'attribuer,  pour  signifier  «  une  personne  &  qui  il 
arrive  des  aventures,  qu'elles  soient  galantes  ou  d'une 
autre  nature.  » 

Gel  ouvrage  avait  été  d'abord  écrit  et  publié  en  hol- 
landais ;  après  plusieurs  éditions  dans  cette  langue, 
Nicolas  Heinsius  voulut  avoir  les  honneurs  d'une  édi- 
tion ftançaise,  et  il  se  mit  à  traduire  lui-même  son 
livre,  qui  fut  seulement  revu  par  un  Français  ou  soi- 
disant  tel.  Ce  roman,  rempli  d'humour  hollandaise  et 
quelquefois  asses  gaillard,  fbt  réimprimé  sous  le  titre 
de  «  Vie  et  aventures  surprenantes  de  Mirandor  »,  qui 
est  le  nom  de  l'aventurier.  Le  bonhomme  Pigoreau, 
,/  voué,  comme  on  sait,  au  culte  des  romans,  ayant  lu 
relui-ci  par  hasard,  en  fut  charmé,  et  le  réimprima  sans 
aucun  changement,  avec  l'orthographe  moderne,  en  1 801 . 
La  première  édition  avait  paru  en  1729  :  c  L'Aventu- 
rier hollandois  »,  Amsterdam,  2  vol.  in-12. 
P.L.  «  Bulletin  du  Bibliophile  *.  13*  série,  p.  214. 

MIRBEL,  nom  anobli  [Charles-François 
Brissbau,  de  Mirbel,  naturaliste,  membre 
de  l'Académie  des  sciences]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »  au  nom  sous  lequel  ce 
savant  a  publié  ses  premiers  ouvrages, 
Brisseau-Mirbel. 

MIRBEL    (M^  Léom'de   de),   pseudon, 
[Léon  Guérin  (1)]. 
L  La  Fin  d'un  beau  jour. 

Imprim.  dans  le  tome  I*'  du  c  Livre  rose  »,  1833, 
in-8. 

U  Histoire  des  Français,  depuis  l'ori- 
gine de  la  monarchie  française  jusqu'à 
Louis  XVI.  Paris,  JW"*  veuve  Louis  Janet, 
1844,2  vol.  in-16.. 

MIRBEL  (Élisa  de),  depuis  baronne  De- 

CAZBS. 

I.  La  Tour  de  Biarritz.  Paris,  Desessart, 
1839,  in-8. 


(1)  Qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  le  trop  fécond 

nuiiu>im>  E.  Guériu. 


1163 


MIRECOURT 


MIRECOURT 


1164 


IL  Cosi  sempre.  Deuxième  édition.  Pa- 
ris, Baudry,  1847,  in-8. 

Lt  première  édition  a  été  publiée,  i  ce  qu'il  parait, 
dans  on  journal  on  on  recueil  littéraire. 

-f  III.  Histoires  d'amour.  Paris^  Ptr- 
main,  1851,  iD-8. 

MIRECOURT  (Eugène  de)  nom  litté- 
raire [Charles-Jean-Baptiste  Jàcquot,  de 
Mirecourt  (Vosges],  ne  le  19  novembre 
18121. 

I.  bortir  d*un  rêve.  Paris,  Baudry, 
1838,  2  vol.  in-8. 

n.  Avec  M.  Leupol  [Fr.-E.  Leioup  de 
Charroyî  :  la  Lorraine,  antiquités,  chro- 
niques, légendes,  histoire  des  faits  et  des 
personnages  célèbres,  description  des  sites 
et  des  monuments  remarouables  de  cette 
province,  avec  gravures.  Nancy,  Hin%din, 
1839-40,  3  vol.  in-8. 

III.  La  Famille  d'Arthenay.  Paris,  Ga- 
briel Roux,  1840,  1  vol.  in-8. 

IV.  Les  Inconvénients  d'un  vilain  nom, 
nouvelle.  Impr.  dans  le  a  Globe  »,  n^ des 23, 
24  et  25  juillet  1841. 

V.  Le  Lieutenant  de  la  Minerve.  Paris, 
Souverain,  1841,  in-8. 

VI.  Sur  le  mercantilisme  littéraire.  Mo- 
tion faite  à  la  séance  annuelle  de  la  Société 
des  gens  de  lettres.  Paris,  de  limpr,  de 
Duverger,  1845,  in-8. 

Contre  M.  Alex.  Dumaa. 

VIL  Fabrique  de  romand.  Maison  Alexan 
dre  Dumas  et  compgnie.  Paris,  de  Vimpr 
de  Hauquelin,  1845,  in-8. 

Poar  l'artide  Alexandre  Dnmai  de  ce  liTre,  nous 
afona  ftiit  un  copieux  emprunt  à  l'écrit  spirituel  et  vrai 
de  M.  Eugène  de  Mirecourt. 

VIIL  A  M .  Alexandre  Dumas.  Le  Mie 
prigioni.  Impr.  dans  la  «  Silhouette  », 
n"»  des  8, 15, 22  et  29  juin,  et  6  juillet  ia45. 

Ces  lettres  piquantes  et  spirituelles  ont  été  écrites  à 
Sainte- Pélagie,  pendant  que  l'auteur  subissait  les  quinte 
Jours  de  prison  auxquels  il  avait  été  condamné  par  suite 
de  la  publication  de  son  écrit  intitulé  :  <  Fabrique  de 
romans,  Maison  A.  Dumas  et  C*  «. 

C'est  un  feu  roulant  de  fines  plaisanteries  contre 
M.  A.  Dumas,  désigné  sous  le  nom  du  pacha  littéraire, 
et  accessoirement  contre  M.  Alphonse  Karr,  à  l'occasion 
d'un  feuilleton  de  la  «  Patrie  »  sur  l'auteur,  qui  avait 
paru  la  veille  du  Jugement  de  M.  Jacqnot. 

Dans  ces  lettres  adressées  à  M.  A.  Dumas,  M.  Jàc- 
quot revient  sur  plusieurs  des  accusations  de  sa  bro- 
chure et  les  confirme. 

IX.  Avec  M.  Marc  Fournier  :  Madame  de 
Tencin.  Paris,  Gabriel  Roux  et  Cassanet, 
1847,  2  vol.  in-8. 

C'est  un  sujet  déjà  traité  maintes  fois,  soit  histori- 
quement, soit  dramatiquement  (1)  :  l'histoire  de  d'A- 

(1)  Et  sous  cette  dernière  forme,  notamment  par 


lembert.  né  de  Destooches-Canoa  et  de  l'ex-rdigiose 
Guérin  de  Tencin.  sœur  de  cet  intrigant  qui  est  aort 
•ardinal  et  archevfque  de  Lyon. 

X.  Pétition  adressée  à  TAssemblée  na- 
tionale par  le  Comité  de  la  Société  des 
gens  de  Mires.  Paris,  de  rimpr.deProux, 
1848,  in-8. 

Abolition  des  lois  fiscales  qui  ont  pesé  s«r  la  prvsc 
Délibération  du  3  Juillet  1848.  —  Signé  :  MM.  Uwis 
Désnoyers,  président;  Paul  Lacroix,  vice-présidat ; 
Emmanuel  Gonialès,  Félix  Dehége,  secrétaires  ;  Arthsr 
Ponroy»  Auguste  Vitu,  rapporteurs  ;  Hary-Lafon.  ar- 
chiviste ;  Francis  Wey.  Achille  Comle.  Julien  Uaicr, 
Etienne  Enault.  Henri  Cellier.  Achille  iubtnal.  E«gèue 
de    Mirecoort.   Léo   Lespès,  de   Fondras,   Paal  de 


XI.  La  Pille  de  Cromwell. 

Roman  imprimé  en  1848,  dans  le  feoilleleB  dnjour- 
Dâl  c  la  République  » . 

XII.  Confession  de  Manon  Delorme. 
Précédée  d'un  Coup  d*œil  sur  le  siècle 
de  Louis  XIV,  par  Méry. 

Imprimée  d'abord  par  feuilletons  dans  le  jonnal 
I  l'Ordre  ».  à  partir  du  26  Juin  1849. 

Tome  n,  col.  818,  nous  nous  sommes  trompé  sur 
le  véritable  nom  de  l'auteur  de  ces  prétendus  Mémoires 
de  Mariun  de  Lorme.  que  nous  avons  attribaés  i 
M.  Méry  ;  mais  il  n'en  reste  pas  moins  positif  que  iwii 
avions  deviné  que  les  mantucriU  en  aue%  nautcÀs 
état,  trouvé»  au  Marais,  et  dont  les  journaux  des  pre- 
miers Jours  de  Juin  1848  ont  parlé,  dires  dont  noa» 
avons  reproduit  les  assertions  (erronées)  à  l'arlide  de 
Lorme  {MaHou  de),  t.  n.  col.  813-818.  n'étaient  qs« 
des  puffs  de  la  part  des  Journalistes,  et^  une  ny&bfica- 
tio*.  de  la  part  du  secrétaire  de  Manon  de  Lerae 
(Uii*  Marie- Anne  Grappin). 

XIII.  Échec  et  Mat. 

Réimprimé  dans  le  journal  c  TEstafette  >.  en  dé-      i 
cembre  1849.  ' 

De  cette  nouvelle.  MM.  Oct.  Feuillet  et  Paul  Bocap' 
ont  tiré  le  sujet  d'une  charmante  comédie  jouée  sons  le 
même  titreà  l'Odéon.  en  1846. 

La  liste  des  productions  littéraires  de  M.  Jioqnot  e^, 
nous  le  pensons  bien,  loin  d'être  complète  ;  il  taii 
dans  tant  de  Journaux  et  de  recueils  que  nous  n'avoos 
point  à  notre  disposition!  Nous  le  Boopconoons  d'dre 
auteur  des  articles  signés  le  Rat  dans  c  la  Si- 
lhouette », 

L'indiscrétion  que  nous  avons  l'air  de  commettre  es 
faisant  connaître  le  véritable  nom  de  M.  Eugène  de  Mi- 
recourt n'en  est  pas  une.  Bien  que  des  Jacquot  aieai 
marqué  dans  les  sciences,  tels  que  M.  J.-B.  Jaoqadt, 
D.  M.,  auteur  d'un  «  Essai  de  topographie  physique  et 
médicale  du  canton  de  Gérardmer  (Vosges),  précédé 
d'une  notice  historique  (1826)  •.  et  qu'un  autre  doc- 


P.-L.  Lacretelle  aîné,  sous  le  titre  de  c  Charies-.\r- 
tand  Malherbe,  ou  le  Fils  naturel  > ,  roman  théâtral, 
approprié  à  la  scène,  au  moyen  de  coupures,  pir 
MM.  Frédéric  Soulié  et  Adolphe  Bossai^,  et  repré- 
senté an  Thé&tre-Français .  en  1832 .  sous  le  titre  de 
«  la  Famille  de  Lussigny  »,  et  avec  le  nom  des  ama- 
geurs.  et  imprimée  dans  la  même  anniPe  ;  pois  enctVi; 
sous  le  titre  de  «  l'Enfant  du  parvis  Notre-Dame  •. 


1J65 


MIRECOURT 


MIRVAL 


il66 


leur.  M.  Pélii  Jacqnot,  ait  publié  sous  c«  nom  ])eu 
poétique  «  l'Expédition  dn  général  Cavaignac  dans  le 
Saharah  algérien  »,  notre  lillérateor  n'a  pas  cru  qu'un 
tel  nom  fftt  convenable,  et  s'en  est  franchement  expli- 
qaé  dans  une  note  que  nous  reproduisons  ici,  anatre  ans 
après  avoir  publié,  pour  justifier  son  changement  d'ap- 
pellation, 4  les  Inconvénients  d'un  vilain  nom  >  (  voy. 
le  n»  IV). 

«r  Oai,  je  m'appelle  Jacquot.  C'est  le  nom  de  mon 
père,  le  nom  d'un  honnête  homme,  un  nom  dont  je  me 
fais  gloire.  Si  je  n'ai  pas  cm  convenable  de  le  porter 
en  liltératnre.  c'est  pour  lui  épargner  les  quolibets  et  les 
sarcasmes.  Je  ne  suis  pas  seul  en  ce  monde.  Il  me  reste 
ma  mère,  j'ai  des  frères  et  une  sœur.  Un  nom  de  fa- 
mille est  une  chose  qu'on  respecte,  et,  M.  Karr  le  sait, 
il  le  sait  trop,  la  publicité  ne  respecte  rien.  J'ai  pris 
an  de  mes  prénoms  avec  le  nom  de  ma  ville  natale, 
comme  a  bit  jadis  François  de  Nenfchâteau,  mon  com- 
patriote, que  personne  n'a  blâmé,  ce  me  semble.  Si  je 
pais  être  nn  jour  assez  heureux  pour  acquérir  une  mo- 
deste illustration  avec  ma  plume,  je  désire  faire  hom- 
mage de  cette  illustration  au  pays  qui  m'a  vu  naître. 

€  Je  n'affiche  pas  la  moindre  prétention  nobiliaire. 
Est-ce  qu'on  a  des  prétentions  nobiliaires  en  1845? 
Toutes  les  personnes  qui  m'entourent  connaissent  mon 
véritable  nom  ;  je  le  mets  au  bas  de  chacun  de  mes  actes  : 
je  l'ai  déclaré  hautement  en  présence  du  tribunal.  » 

11.  Jacquot,  «  Silhouette  »,  S2  juin  1845.  p.  233. 

-|-  Divers  autres  ouvrages  de  M.  Jacquot  (de  Mire- 
coart)  sont  indiqués  dans  le  <  Dictionnaire  des  contem- 
porains >  de  Vapereau.  Voir  aussi  le  «  Catalogue  gé- 
néral »  de  M.  0.  Lorenz.  t.  m,  p.  492. 

-f-  MIREœURT  (E.   de),    aut.   supp. 

S  Pierre    Mazerolles,  ancien   secrétaire 
'Eugène  de  Mirecourt]. 

Dans  sa  f  Conf(;ssion  d'un  Biographe,  fabrique  de 
Biographies.  Maison  E.  de  Mirecourt  et  Compagnie,  par 
nn  ex-associé  »,  Paris,  l'auteur,  1857.  188  p.  in-24, 
Mazerolles  revendique,  p.  15,  38.  39.  etc..  la  paternité 
directe  et  exclusive  de  quelques-unes  des  Biographies 
éditées  par  son  patron. 

-H  MIRLITIR  [A.-L.  Boue,  surnommé  de 
Villiers,  littérateur  et  journaliste]. 

Messieurs  les  Pompiers.  Paris^  1803, 
in-i8;  sec.  édit.,  1861. 

Une  nouvelle  édition  fort  augmentée,  la  <  Bible  des 
Pompiers  ».  parut  en  1867,  mais  le  parquet  y  trouva 
le  délit  d'outrage  à  la  morale  religieuse  ;  l'auteur  et 
l'éditeor  forent  condamnés  chacun  à  100  francs  d'amende. 
Celte  «  Bible  ->  avec  retranchement  des  passages  incri- 
minés, a  reparu  en  1868  avec  un  nouveau  titre:  «  Les 
Pompiers  peints  par  eux-mêmes.  »  par  le  capitaine 
Lancelot. 

MIRLIFIQUE  (Dominique).  Vovez  IGNO- 
RANTIN  SIMPUNET. 

-H  MIROL  (comtesse  de)  [le  marquis 
d'Argens]. 
Mémoires  de  la—.  La  Haye,  1736,  in-12. 

V.  T. 

-+-  MIRON,  anagr.  [A.-S.  Morin]. 
I.   Examen  du  christianisme ,   par  — . 
Bruxelles,  A.  Lacroix,  1862,  3  vol.  in-16. 
U.  Jésus  réduit  à  sa  juste  valeur,  par—, 


auteur  de  TExamen  du  christianisme.  Ge- 
nève,  impr,  rationaliste,  1864.  in-18. 

MIRONE  (de)  ps.  [Pierre  Lambert  de 
SaumeryI. 

■+•  I.  Mémoires  et  Aventures  secrètes  et 
curieuses  d'un  voyage  du  Levant,  par  — . 
Liège.  E.  Kintz,  1731, 2  vol.  in-12. 

—  Même  titre  et  même  date,  mais  avec  le  nom  de 
l'antear,  de  Sanmery. 

n.  Anecdotes  vénitiennes  et  turques,  ou 
Nouveaux  Mémoires  du  comte  de  Bonneval. 
Utrecht,  1742, 2  vol.  in-12. 

Réimprimés  plusieurs  fois. 

Plusieurs  auteurs  ont  cm  que  le  marquis  d'Argens 
s'était  caché  sous  le  nom  de  Mirone  ;  mais  en  lisant  les 
«  Mémoires  et  Aventures  secrètes  d'un  voyageur  du 
Levant  ».  par  de  Saumery.  Liège,  1732-1736.  6  vol. 
in-12.  on  voit  que  cet  auteur  est  véritablement  l'écrivain 
caché  sous  le  masque  de  Mirone. 

Dans  la  préface  de  ce  nouvel  ouvrage.  l'auteur  assure 
qu'il  a  connaissance  de  la  Turquie.  Ayant  demeuré  pen- 
dant du  temps  dans  ce  pays,  de  Saumerey  a  pu  faire 
cette  réflexion. 

Dn  reste,  les  «  Anecdotes  vénitiennes  »  sont  roma- 
nesques; cependant  M.  Guyol-Desherbiers.  dernier  édi- 
teur Ae?'  premiers  Mémoires  attribués  à  Bonneval.  Parti, 
1806,  2  vol.  in-8,  en  a  extrait  des  morceaux  curieux, 
qu'il  a  insérés  4  la  0n  de  son  second  volume. 
A.  A.  B-r. 

IIL  L'Heureux  imposteur,  ou  les  Aven- 
tures du  baron  de  Janzac.  Utrecht,  Néaulme, 
1740,  in-12. 

IV.  Aventures  de  M""  la  duchesse  de 
Vaujour,  histoire  véritable.  La  Haye  et 
Utrecht,  ilid,  6  part.  in-8. 

C'est  sous  ce  pseudonyme  aussi  que  de  Saumery  a 
donné  une  nouvelle  édition  du  «  Je  ne  sais  quoi  » .  de 
Cartier  de  Saint-Philip,  sous  le  titre  de  «  Mélange  cu- 
rieux et  intéressant,  ou  le  Je  ne  sais  quoi  » .  augmenté 
de  trente  et  un  articles  nouveaux.  Anuterdam,  Barth. 
Vlam,  1767.  2  vol.  in-8. 

-I-  Voy.  C*"*  D*"  S**  P**. 

MIRVAL  (Ch.  de)  ;w.  [J.-B.-J.  de 
Champagnac]. 

1  X'Ermite  de  Chimboraço,  ou  les  Jeunes 
Voyageurs  Colombiens.  Voyage  dans  les 
deux  Amériques,  présentant,  etc.  Paris, 
Lehuby,  1836,  in-12,  avec  3  grav,  et  un 
frontisp. 

II.  Le  Robinson  das  sables  du  désert, 
ou  Voyage  d'un  naufragé  sur  les  côtes  et 
dans  l'intérieur  de  TAfrique.  Paris,  Lehuby, 
1836,  in- 12,  avec  3  grav.  et  un  frontisp. 

III.  L'Anacharsis  indien,  ou  les  Voyageurs 
en  Asie.  Tableau  intéressant  des  merveilles 
de  la  nature  et  de  l'art,  des  mœurs, 
usages,  coutumes,  etc.,  qui  distinguent 
les  diverses  contrées  de  cette  célèbre 
partie  du  monde.  Paris,  Lehuby,  1837, 
in-12,  avec  3  grav. 

IV.  Le  Petit  Matelot,  ou  Voyage  en 
Océanie.  Relation  attachante  et  animée  des 


1167 


MISËTHOS 


MISSIONNAIRE 


il68 


mœurs,  usages,  coutumes,  etc.,  des  dif- 
férents peuples  de  cette  cinquième  partie 
du  monde,  etc.  Paris,  Lehuby,  1837,  m-lâ, 
avec  3  grav. 

V.  Ernest  et  Fortunat»  ou  les  jeunes 
Voyageurs  en  Italie.  Récit  descriptif  et 
pittoresque  des  principales  curiosités  de 
cette  merveilleuse  contrée.  Paris,  Lehu^ty, 
1837,  in-12,  avec  3  grav.  et  un  frontisp. 

VI.  Promenades  dans  Paris  et  description 
de  ses  monuments  anciens  et  modernes. 
Paris,  Lehuhy,  1839,  in-lî2,  avec  13  grav. 

-|-  Pour  d'autres  ooTragea  pabliés  tout  ce  pseudo- 
nyme, Toy.  «  France  liuéraire  »,  XI,  06. 

MISÉTHOS  (F.-L  )  ps,  [Th.-P.  BertinI. 
La  Comiphonie,  ou  les  Temmes  dans  le 
délire.  Paris,  Debray,  1802,  in-12,  fig. 

-+-  MISOCHLOCRATE  [Libri  Bagnàno]. 
Les  Belges  au   tribunal  de  l'histoire, 
par—.  1831.  in-8. 
C'est  une  nouv.  édit.  de  la  «  Ville  rebelle  ». 

4- MISOGYNE  (André)  [François  Rabe- 
lais?]. 

Les  Louanges  des  Femmes,  invectives 
extraites  du  Commentaire  de  Pantagruel 
sur  l'Androgyne  de  Platon.  Lyon,  J.  de 
Tournes,  155f ,  petit  in-8. 

Ce  livret  a  été  réimprimé  â  Bruxelles  en  1863(in-18 
de  03  pages,  tiré  à  i04  exemplaires).  Dans  une  no- 
tice mise  en  tèle.  M.  Paul  Lacroix  expose  tes  motifs 
qui  le  portent  à  croire  que  l'anteur  caché  sous  le  pseu- 
donyme d'André  Misogyne  pourrait  bien  être  Ralliais 
lui-même. 

Celle  pi  étendue  «  Louange  »  n'est  d'ailleurs  qu'un 
violent  tissu  d'invectives  contre  le  beau  sexe  ;  il  se  ter- 
mine ainsi  : 

Fama  malnm, 

Famés  pejus, 

Fœmma  pessimum. 

MISOPONEROS,  ipsariote  réfugié,  ps. 
fie  référendaire  L.-G.  Van  Ghert,  lun 
des  chefs  de  division  de  la  direction  du 
culte  catholique,  et  Van  Marle,  inspecteur 
de  la  marque  d'or  et  d'argent]. 

Le  Saint-Frère.  Avec  cette  épigraphe  ; 

\jOS  sots  sont  ici-bas  pour  nos  menus  plaisirs. 

Sans  nom  de  lieu  ni  d'imprimeur  (Bnixelles), 
18A  'n-8,  13  p. 

Ce  pseudonyme  se  trouve  sur  une  satire  dirigée  contre 
l'aumônier  général  de  l'armée  (belge).  l'archiprètreF.- 
H.-  J.  Boydens,  par  un  référendaire  «de  deuxiëmeclasFc. 
attaché  A  la  direction  du  culte  catholique,  M.  L.-G.  Van 
Gliert,  homme  instruit,  mais  bilieux  et  infatué  des  n^- 
veries  du  mesmerisme:  cette  satire,  en  couplets  et  sui- 
vie de  noies,  est  très-inconvenante  et  fort  plate.  (%  qui 
élonne  quand  on  sait  qu'un  homme  d'esprit,  M.  G.  Vaii 
Marie,  inspecteur  de  la  garantie  des  matières  d'or  et 
d'argent,  et  ami  de  M.  Van  Ghert.  y  a  coopéré. 

DbRg. 


MISOPONERUS,  ps.  [ïsaacus  Casacbo- 

NUSI. 

Misoponeri  satyricon.    Lugduni  Bâta- 
vorum,  1617,  in-8. 
PlacciQS,  t.  II.  n*  4785.  A.  A.  B— r. 

H-  MISSIONNAIRE   (Un)    [L.  Barbet 
d'Aurevilly]. 
Rosa  mystica.  Caen,  18£î6,  in-16. 

MISSIONNAIRE  DE  FRANCE  (Un),aitf. 
dég.  [rabbé  Hilaire  Aubert.  predicatcur 
de  retraites  et  de  stations]. 

Associations  de  prières  en  rbonneor  du 
Saint-Sacrement,  pour  demander  la  con- 
servation et  Taugmentation  de  la  foi  en 
France ,  etc.  Paris,  de  Vimpr,  dE^rm. 
1822,  in-lâ,  8  p.  —  Troisième  édition, 
revue,  corrigée  et  au^entée  d'un  supplé- 
ment. Lyon  et  Paris,  Rusand,  i823,  in-i8. 

Une  IV«  édition  a  été  publiée,  en  18i8,  sous  le  ti- 
tre «  d'Instructions  sur  l'association,  elc.  >.  Lto»  et 
Parit,  Piria$e  frères,  in-18. 

MISSIONNAIRE  DE  LA  œMPAGME 
DE  JÉSUS  (Un)  au/,  dég.  [le  P.  Jacques 
Villotte]. 

Voyages  d'—  en  Turquie,  en  Perse,  en 
Armâiie,  en  Arabie  et  en  Barbarie.  Pum. 
Vincent,  1730,  in-i2. 

c  Bibliothèque  lorraine  •  de  D.  Calmet.  L'auteur  du 
c  Nouveau  Dictionnaire  historique  » ,  en  présenlaot  tt 
Voyage  comme  imprimé  en  1714,  in-fol..  me  pamli 
avoir  copié  une  faute  d'impression  qui  se  trouTe  dans 
Calmet,  c'est-à-dire  trois  ou  quatre  mots  qui  appar- 
tiennent à  l'article  précédent  La  date  de  1114,  io-&l., 
est  celle  du  Dictionnaire  arménien  et  latin  du  même. 
auteur.  Ses  Voyages  ont  été  revus  et  publiés  par  le  P. 
Nicolas  Friion.  A.-A.  B— r. 

11  y  a  des  exemplaires  de  la  même  édition  qui  por- 
tent pour  titre  : 

V  Voyage  en  Turquie,  en  Perse,  en  Arménie,  etc.  >; 
par  un  missionnaire  de  la  compagnie  de  Jésus. 

MISSIONNAIRE    DE    PÉKIN  (Un)  pi. 

[DORTOUS  DE  MaIRAN]. 

Lettre  d' — ,  contenant  diverses  questions 
sur  la  Chine,  pour  servir  de  supplément 
aux  «  Mémoires  concernant  Thistoire,  les 
sciences  »,  etc.,  des  Chinois.  Paris. 
Nyon  aîné,  1782,  in-8. 

Ce  volume  est  le  même  livre  que  celui  qui  a  posi 
titre:  ffliCttres  au  R.  P.  Parennin,  contenant  diTer>e$ 
questions  sur  la  Chine»;  nouvelle  édition,  âogmfatfe 
de  divers  opuscules  sur  différentes  matières,  par  Dcru«s 
de  Mairan.  Parts,  impr.  royale,  1770,  in-8.  fig.N}v£ 
n'a  fait  que  chang'^r  le  frontispice.  U  a  aussi  (kit  pan:- 
tre  en  1 788  un  c  second  et  un  troisième  suppléœeoi  au 
Mémoires  concernant  l'histoire,  les  sciences,  etc.  àet 
Chinois  »,  2  vol.  in-8.  Le  second  n'est  autre  chose  q&^ 
les  0  Recherches  sur  le  nouveau  monde  • .  etc.,  par  .Scb^ 
rer.  1777,  in-8  ;  et  le  troisième,  €  l'Etat  politique  et 
commerçant  du  Bengale»,  ouvrage  traduit  de  l'aiigUt> 
de  Bolts,  par  Demeunier.  La  Haye,  1775,  2  vol.  iii-^. 
On  voit  que  ces  trois  ouvrages,  sous  des  titres  différeois 


1469 


MISSIONNAIRE 


L. 


1170 


et  ians  nom  d'uteor.  deviennent  presque  méconnaissables. 
{Article  cinumuniqué  par  Jacqwi'Ch.  Brunet  à  A.  A. 
barbier.) 

MISSIONNAIRE  DU  COUVENT  DES  FF. 
PRÊCHEURS  D'AMIENS  (Un)  ou^  dég. 
[A.  Mazenod]. 

Les  Rudiments  du  Christianisme,  réduits 
et  traitez  en  forme  de  cantiques  spirituels, 
composez  d'un  air  et  d'un  style  familier. 
Amiens.  1681,  in-12.  V.  T. 

+  MISSIONNAIRES  DE  PÉKIN  (les) 
[les  PP.  Amiot,  Bourgeois,  Cibot,  Ko  et 
Poirot]. 

Mémoires  concernant  l'histoire,  les  arts, 
les  mœurs  et  les  usages  des  Chinois,  par 
—  (publiés  par  l'ahbé  Batteux  et  par  de 
Bréquigny).  Paris,  Nyon  aine,  1776-1789, 
13  vol.  in-4. 

-+■  MISTANGUET,  docteur  à  la  mo- 
derne, parent  de  Bruscambille  [Bertrand 

HaRDUIN,  dit  GUILLOT  GORJU]. 

Les  plaisantes  Idées  du  sieur  — •  PariSy 
J.  Millot.  1615,  pet.  in-8,  79  pag. 

Volnoe  detena  fort  rare,  mais  qni  a  été  réimprimé 
i  Genèfe.  en  1867  (J.  Gay  et  fils.  in-iS.  XVI  et 
(iO  p  ).  Celte  réimpression  n'a  été  Urée  qn'à  102  exem- 
plaires. 

C'est  à  la  notice  bibliographiqae  de  M.  Paal  Lacroix 
qne  nous  empruntons  l'attribution  que  nous  signalons  ; 
ce  n'est,  il  est  vrai,  qu'une  coi|je«tnre,  mais  elle 
parait  Tnisemblable.  En  l'adoptant,  il  faudrait  faire 
éiralement  honneur  à  Guillot  Gorju  (c'est-à-dire  à 
Hardnin)  de  deux  livrets  qu'indique  le  >  Manuel  du 
Libraire  »  (à  l'art.  Bruscambille),  mais  que  M.  Lacroix 
n'a  pu  rencontrer  nulle  part. 

>  Harangue  du  sieur  Mistanguet  pour  la  défense  des 
droiU  du  Mardi-gras  ».  Paris,  1615.  in-12. 

t  Le  Duel  do  sieur  Mistanguet  contre  Bruscambille, 
pour  un  vieux  chapeau  »,  1619,  in-12. 

MITOPOGOND,  ps.  [M.  Frédéric  Jung- 
MANN,  auteur  d'articles  de  littérature  et 
de;  spectacles  dans  le  journal  a  l'Argus 
Soissonnais  ».] 

MITOUFLET,  ps.  [Charles^laude  de 
Montigny]. 

Réclamation  pourC.  Desmoulins,  auteur 
de  la  France  libre,  précédée  de  notes  his- 
toriques sur  l'état  de  bourreau  chez  les 
difTérentes  nations  connues,  et  suivie  d'une 
lettre  sur  les  atteintes  portées  à  la  liberté. 
1790,  in-8. 

4-  MITRAILLE  rC.  Vermasse,  dit]. 

I.  La  Sorcière  républicaine.  1848,  m-fol. 

II.  Sauve  qui  peut.  1819,  in-4. 

m.  La  Mère  Duchône  au  pilori,  1849, 
in-4. 

Divers  autres  opuscules  politiques  de  la  même 
époque. 

-h  M...  J.  Voy.  La  Marche,  II,  1507  c. 


-+-  M***  J***  [  Maurice  Joly,  avocat  à 
Paris]. 

La  Question  brûlante.  Paris,  1861,  in-8, 
24pag. 

+  M.  J.  B.  B.  [Martin-J.-B.  Bizet, 
mort  à  Paris,  en  1821,  curé  de  Saint- 
Etienne-du-Mont]. 

Voy.J.  B.  B.,1I,  368  e. 

4-  M.  J.  R.  (M.)  [RiGOLLOT,  d'Amiens]. 

Monnaies  inconnues  des  Evoques  des 
Innocents  et  des  Fous,  et  de  quelques  au- 
tres associations  singulières  du  même 
temps,  recueillies  et  discutées  par  — ,  avec 
des  notes  et  une  introduction  sur  les  es- 
pèces de  plomb ,  le  personnage  de  fou  et 
les  rébus  dans  le  moyen  âge,  par  M.  C.  L. 
(Leber).  Paris,  Merlin,  1837,  in-8,46pl. 

-h  M.-J.  W.  [Mathieu-Joseph  Woltbrs, 
ingénieur  en  chef,  directeur  des  ponts  et 
chaussées  de  la  Flandre  orientale,  membre 
de  l'Académie  d'archéologie  de  Belgique, 
né  à  Ruremonde,  en  1793,  mort  à  Gand, 
le  21  avril  1859]. 

I.  Notice  sur  (quelques  débris  de  con- 
structions romaines  conservés  dans  la 
commune  de  Herten,  près  de  Ruremonde. 
Par  — .  Gand,  Gyselinck,  1849,  in-8,  fig. 

II.  Notice  historique  sur  l'ancienne  ab- 
bave  noble  de  Milen,  près  de  Saint-Frond. 
Par  — .  Gand,  Gyseltnck,  1853,  in-8  de 
210  pag. 

m.  Notice  historique  sur  les  anciens  sei- 
gneurs de  Steyn  et  de  Pietersheim.  Par  — . 
Gand,  Gyselinck,  1854,  in-8.  dg. 

IV.  Recherches  sur  l'ancien  comté  de 
Kessel  et  sur  l'ancienne  seigneurie  de 
Geysteren.  Par  ~.  Gand,  Gyselinck,  1864, 
in-8,  fig. 

V.  Notice  historique  sur  la  ville^  de  Mae- 
seyck.  Par  — .  Gand,  Gyselynck,  1855, 
in-8, 189  pag.,  fig. 

'   -4-  M.  L.  [Merle  ou  Marle]. 

Élégie  sur  la  mort  conspirée  au  seigneur 
duc  de  Guise,  lieutenant-général  de  la 
majesté  du  Roy,  avec  les  exhortations 
faites  par  le  clergé  aux  citoyens  de  Paris, 
par  — .  Paris,  Nyverd,  1563,  in-8. 

On  lit  sur  le  titre  :  «  Mon  M  sans  L  ne  peut  voler* , 
rébus  qui  nous   fait  connaître  le  nom  de  Tautear.  * 

P.  L. 

-hM.  L.  (M.)  [Mathieu Laforce]. 

Observations  sur  le  projet  de  loi  concer- 
nant les  chemins  vicinaux  et  communaux, 
par  — .  Clermont,  1834,  in-8. 

-¥■  M***  L.  (Sylvain)  [Sylvain  Maré- 
chal]. 

Dictionnaire  des  Athées  anciens  et  mo- 
dernes, par—.  Paris,  Grabit,  1800,  in-8. 


1171 


M...  L. 


MODËNE 


un 


Lalinde  a  donné  deai  sapplémenls  à  ce  <  Diction- 
naire * .  qui  a  été  réimprimé  i  Bruxelles.  Voir  une  no- 
tice de  M.  Damiron  dans  les  «  Mémoires  et  travaux  de 
l'Académie  des  sciences  morales  et  politiques  ». 
t.  XXXIX. 

Pour  d'antres  ooTrages  publiés  sous  ces  initiales, 
Toy.  la  c  Franee  littéraire  a.  T.  XI. 

+  M...  L  ..  (le  baron  de),  aut,  dég.  [le 
baron  de  Montlezun]. 

Le  Monunfent  de  Carnac  et  les  deux 
Pierres  colossales  de  Locmariquer  (dépar- 
tement du  Morbihan).  Paris,  Uuprat,  Du- 
moulin,  1845,  in-8,  48  pag.,  avec  2  plan- 
ches. 

+  M.  L.  D.  M.  [Hortense  Mancini,  du- 
chesse DE  MazarinJ. 
Voy.  L.  D.  M.,  U,  712  e. 

+  M.  L.  J.  D.  B.  (M.)  [Meslé  le  jeune, 
de  Besançon]. 

Essai  sur  la  comédie  moderne.  Paris, 
1752,  in-12. 

4-  M.  L.  N.  S.  (M.),  atit.  dég.  [Ant  - 
Aug.  Malinas]. 

Lb  Bon  Vieux  Temps  et  le  Temps  pré- 
sent, ou  deux  Epîtres  à  MM***.  Paris, 
Dauthereau,  1829,  in-12. 

-f-  M LT  (M.)  [A.-P.<x.  Ménégault]. 

AlpRbnse  et  Lindamire,  ou  la  Vengeance. 
Paris,  1803,  2  vol.  in-i2. 

+  M.  M.  [Marie  MeurdracI. 

La  Chymie  charitable  et  facile  en  faveur 
des  dames,  par  Damoiselle— .  Paris,  1(>56, 
in-12. 

-h  M.  M.  (M.)  [H.-P.  Marbaisk,  licencié 
en  médecine] . 

Coup  d'œîl  sur  le  traité  de  M.  Haken, 
docteur  de  Clermont,  au  duché  de  Lim- 
bourg,  touchant  l'hémoptvsie,  par  — . 
Liège  (Hervé),  1779,  in-8,  9^  p. 

-H  MM.  [Carmouche  et  Ancelot]. 

Le  Roi  de  village,  comédie  en  un  acte  et 
en  prose,  par  — .  Paris,  A/"*  Huet,  1819, 
in-8. 

-f.  M....  M.  D.  (M.)  [Jean-Paul  Marat]. 

Essai  sur  une  maladie  singulière  des 
yeux. 

On  dit  que  cet  ouTrage  parut  à  Londres  avec  un 
titre  anglais  :  *  An  Essay  on  a  singular  disease  of 
iheeye  .  by  M.  M...  D.  M.»  On  indique  le  nom  des 
libraires,  et  divers  témoignages,  celui  de  Brissot  no- 
tamment (c  Mémoires»,  tom.  II,  p.  3),  attestent  que 
Marat  avait  acquis  de  la  réputation  dans  le  traitement 
des  maladies  des  yeux.  On  sait  aussi  qu'il  écrivit  di- 
vers ouvrages  en  langue  anglaise,  mais  «  l'Essay  »  en 
question  est  resté  complètement  ignoré  des  bibliogra- 
phes. Voir  <  Marat.  l'Ami  du  Peuple t,  par  M.  Alfred 
Bougeart.  Paris,  i8G5,  tom.  U,  p.  361. 

+  M.  N.  [de  Montroger]. 
Observations  sur  la  critique  des  Éphé- 


mérides  de  Troyes.  Troyes,  28  avril  1862. 
in-12,  7  p. 

C'est  une  apologie  de  la  <  Lettre  sur  les  Épliref- 
rides  troyennes  >.  Voy.  Hugot,  II,  317  e. 

4- M n(M"*)  [Maussion]. 

L  Caton  l'ancien,  ou  Dialogue  sur  hi 
vieillesse,  traduit  de  Cicéron,  suivi  de 
quatre  Lettres  sur  la  vieillesse  des  femmes, 
par  — .  Paris,  1822,  in-18. 

n.  Les  Quatre  Saisons,  ou  les  Femmes  à 
tout  âge,  nouvelles.  Paris,  Maradan,  1822, 
3  vol.  in-12. 

III.  Madame  de  Yatan,  pour  faire  suite 
aux  Quatre  Saisons.  Paris,  Grimbert,  1820. 
2  vol.  in-12. 

-+-  M.  N.  [Michel  Nicolas]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

4-  M— N— s  [MoNNAisl. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  univer- 


MNASËAS,  aut,  sup,  [Meusnieb  de 
Querlon]. 

Psaphion,  ou  la  Courtisane  de  Smyme« 
fragment  erotique,  traduit  du  grec  de  — , 
sur  un  manuscrit  de  la  bibliothèque  du 
lord  B***,  où  Ton  a  joint  les  «  Hommes  de 
Prométhéo  ».  LondrM,  Tomson,  1748,  in-12. 

Ces  deux  morceaux  font  partie  des  c  Impostares  inno- 
centes, on  opuscules  *  de  l'auteur.  Maqdébimr^  {Paru\. 
17G3.  in-12.  vin  et  i79  p.  A.  A.  B— r. 

4-M.0***[F.4.GuizoT]. 

Notice  sur  M"*  Guizot  (née  Pauline  de 
Meulan),  par  — .  Paris,  1836,  in-8. 

Cet  éent  a  été  rédigé  par  le  ttls  de  cette  femioe  re- 
marquable. 

MODÈNE  (le  comte  de)  nom  nobiiiaîre 
[Esprit  DE  Bavmond  de  Mormoiron,  comte 
DE  Modène].  Voy.  0  la  France  littéraire  ^ 
à  Modène. 

-H  Histoire  des  révolutions  de  la  ville  et 
du  royaume  de  Naples,  depuis  la  révolte 
de  Masaniello.  Pans,  1G6(>4>7, 2  vol.  in-12. 

Réimprimé  avec  des  additions,  en  1826,  soas  le  titre 
de  «  Mémoires  du  comte  de  Modène  »,  2  vol.  iB-8». 

M.  Paul  Lacroix  a  inséré  dan«  le  c  BaUetiii  dn  hw- 
quiniste».  une  lettre  qui  se  retronre  dans  ses  «  Entpnr» 
et  découvertes  bibliographiques  «.  180G.  in-12.  p.  33. 
Il  fait  observer  que  ces  Mémoires  oubliés  et  décriée  d^ 
viendront  un  excellent  livre  de  bibliothèqne.  lorsqn'ca 
saura  ce  qu'ils  sont  et  ce  qu'ils  valent,  et  il  ne  àomti 
pas  que  Molière  n'ait  travaillé  à  leur  rédacUua  ;  le 
comie  de  Modène  était  beau-père  de  Molière;  notit 
immortel  auteur  comique  avait  éponsé  Armandc  Gre- 
sinde  Béjart,  laquelle  n'était  antre  chose  qu'une  fiUe 
naturelle  du  comte,  née  à  Paris  en  1638. 

L'édition  de  1066-67  est  rare.  Pilbon-Cnrt  mes- 
lionne,  dans  son  «  Histoire  du  comté  Venaissin  ».  km 
première  édition  imprimée  à  Avignon,  mais  dont  l'exil 
tence  est  douteuse.  Ce  fol  l«>marqui«  dcFortia  d'I'rK.tj. 


1173 


MODESTE 


MOINS  QUE  RIEN         1174 


no  des  deseendanls  da  coml*.  qni  fit  les  ftiis  de  Té- 
diuon  de  i8«6  ;  elle  se  vendit  fort  peu  ;  on  changea  le 
Uire.  lapréfcce.  eiqnelques  feuillets  àe^^^^^^'' 
minairei.  et  le  li^Te  repaml  avec  la  date  de  1827  et 
l'iadicalion  qu'il  élait  édité  par  J.-B.  Miellé  (ami  da 
ÎTrquTs  de  Foriia).  mais  il  ne  sortit  pas  de  l'oubli  qui 
l'iTail  iDJuslemenl  frappé. 

+  MODESTE  DE  SAINT-AMABLE  (le 

R.  P.)  [Rocier].  ...  V 

La  Monarchie  sainte,  historique,  chro- 
nologique et  généalogique  de  France,  ou 
les  Vi^  des  sainls  bienheureux  qui  sont 
sortis  de  la  tige  royale  de  France,  composée 

en  latin  par  le  R.  P.  0^°^'"»^"/.^ 
Vi^er)de  Jésus,  religieux  carme  déchaussé, 
traduite  et  enrichie  par  — .  Clermont, 
IG70,  2  vol.  ih-fol. 

Selon  le  P.  Lelong,  le  P.  Thomas  d'Aquin  (Chris- 
tophe Pastarcl)  aurait  mis  la  dernière  main  à  cet  ou- 
vrage. 

MODESTE  AGNÈS,  ps.  [E.  Marco  de 

SaINT-HiLAIEB].  X    \  C  17   TUar    Ha 

I  Réclamation  adressée  à  S.  E.  Mgr.  De- 
lavâu,  préfet  de  police,  par -patentée, 
exerçant  au  Palais-Royal.  Pans,  lesmarch. 
de  nouv..  1822.  in-8,  12  p. 

Facétie. 

II.  Biographie  des  Nymphes  du  Palais- 
Roval  et  autres  quartiers  de  Pans,  par  —, 
Fuie  d'elles.  Suivie  des  Mœurs,  coutumes 
et  usages  des  courtisanes  chez  les  anciens; 
de  l'Origine  de  la  femme,  etc.,  revue  et 
mise  en^ordre  par  Fauteur  de  la  «  Biogra- 
phie  dramatique  ».  Parts,  de  Itmpr.  de 
Hardy,  1823,  inlS. 

MODIUS,  nom  trad.  en  latin  [Boisseau]. 

Complainte  sur  les  poids  et  mesures 
avec  reflexions  et  Instructions   à  1  usage 
de  chacun.  Paris,  Escudter.  1840,  m  12, 
12  p. 

-f-MOET(J.-P.)p%.  ,       , 

Traité  de  la  culture  des  renoncules,  des 
œillets,  des  tulipes  et  des  jacinthes.  Paris, 
1754,  2  vol.  in-12. 

Moet  plagiaire  d'un  bout  à  l'autre,  n'a  rien  mis  du 
sien  dais  ce  Une  (•  Bibliographie  agronomique  .)• 

-+.  MOGADOR    (Céleste)^  [M»*    Céleste 

VÉNARD,  plus  tard  M-  de  tnABRILLANT. 

Adieux  au  monde.  Mémoires  de  — .  Pa- 
ris. 1853^4,  5  vol. 

youvrage  devait  en  avoir  huit,  mais  la  police  m- 
lervinl  et  la  publication  Ital  interrompue. 

Réimprimé  et  terminé  sous  le  titre  de  «  Mémoires  de 
CéSogador..  paru,  1859,  4  vol.  in-12. 

C^^MS^ires  ont  été  retouchés,  dit^n.  par  M.  Des- 
marest.  avocat. 

On  lit  dans  la  Préface  : 

■  Je  ne  veux  pas  faire  de  ma  vie  un  roman;  je  ne 
veux  oas  me  réhabiliter  ou  poser  en  héroïne.  En  par- 
î^^rc*  q»e  j'ai  souffert,  de  ce  que  j'ai  pu  faire  de 


mal  ou  de  bien,  je  dirai  tout  sans  réserve,  et  on  verra 
qu'il  me  tout  un  grand  courage  pour  regarder  le  passé 
en  foce  «. 

4-  MOGINIÉ  (Daniel)  [Matjbbrt  de  Goc- 
vestI. 

L'illustre  Paysan,  ou  Mémoire  et  Aven- 
tures de—,  natif  du  village  de  Chezales, 
au  canton  de  Berne...  Ecrit  et  adressé  par 
lui-môme  à  son  frère  François,  son  léga- 
taire. Lausanne,  175i,  in-8. 

C'est  un  roman.  Dans  le  catalogue  Langlès.  il  a 
été  classé  parmi  les  ouvrages  relatifs  à  l'histoire  de  la 
Perse. 

MOHEAU,  auL  sup,  [A.-J.-B.  Auget,  ba- 
ron DE  Montyon]. 

Recherches  et  Considérations  sur  la  po- 
pulation de  la  France.  Paris,  Moutard, 
1778,  2  part.,  1  vol.  in-8. 

C'est  Lalande  qui.  dans  le  <  Journal  des  Savants  >, 
mai  1779.  édition  de  Hollande,  pag.  344.  a  le  pre- 
mier attribué  la  plus  grande  partie  de  ce  livre  à  M.  de 
Montyon.  A.  A.  B— r. 

L'épttre  dédicatoire  au  roi  porte  la  date  du  12  novem- 
bre 1774;  elle  n'est  point  signée  ;  l'approbation  du  cen- 
seur est  do  20  mai,  elle  privilège  du  9  juillet  1777. 

Il  est  des  personnes  fort  instruites  qui  prétendent 
que  Moheau  a  en  plus  de  part  à  cet  ouvrage  que  les 
apologistes  de  M.  de  Montyon  ne  lui  en  attribuent,  et 
ces  personnes  ont  raison. 

Le  chanoine  Guiot.  bibliothécaire  de  Saint-Victor, 
dans  son  «  Nouveau  Supplément  à  U  France  littéraire  ■  de 
l'abbé  d'Hébrail.  M.  Villenave,  dans  la  Biographie  uni- 
verselle, eiqnelques  autres  biographes,  ont  rangé  par  er- 
reur cet  ouvrage  parmi  ceux  de  Moreau.  l'historiographe. 

MOI,  aut.  dég.  [Morel,  mort  en  1802, 
à  l'ôge  de  dix-neufansj. 

L'Intérieur  d'un  comité  révolutionnaire, 
ou  les  Jacobins.  Paris,  an  viii  (1800),  in-18. 

4-  L'idée  de  donner  à  un  écrit  moi  pour  signature 
n'est  pas  nouvelle;  il  existe  en  ce  genre  quelques  livres 
fort  oubliés  et  dont  les  auteurs  ne  sont  pas  connus;  il 
serait  inutile  d'en  donner  les  litres;  il  s'en  rencontre 
en  1788  ;  le  «  Journal  de  la  Librairie  »  en  signale  en 
1834  (no  1030.  «  Moi.  auteur  de  mon  ouvrage  «),  en 
1840  (n«  4259).  en  1841  (n«  4715). 

-\-  MOI  [Alexis  Doinet,  rédacteur  en 
chef  du  «  Moniteur  du  Calvados  »  et  en 
1869  du  «  Journal  de  Bordeaux  »]: 

Eux,  pour  faire  suite  à  Elle  et  Lui, 
par  — .  Caen,  Legost-CUrisse,  1860,  in-12. 

Ouvrage  provoqué  par  les  étranges  rôvéUUons  de 
f   George  Sand  au  sujet  d'Alfred  de  Mosset. 

MOINE  SANS  FROC  {\e)ps.  [Pasquier  Le 
MoineJ.  ,        .  _         .     ,,^ 

Le  Couronnement  du  roi  François  r', 
rédigé  par  —,  en  vers  et  en  prose.  Paris, 
Gilles  Couteaux,  1520,  in-4. 

-|-  Volume  de  1 04  fis.  imprimé  en  caract.  gothiques. 
I  Voir  le  «  Manuel  du  Libraire»  art.  «  Le  Moyne  ». 

i     MOINS  QUE  RIEN  (le)  ps.  [Nicole  Bar- 

i  GEDÂ]. 


1478 


MOÏSE 


MOLÊNES 


H76 


Les  Odes  pénitentes  du  — .  Paris,  Vin- 
cent Sertenas,  1550,  in-8. 

-\-  M.  J.-Cb.  Bninelfait  observer  que  dans  l'ancien 
catalogue  de  la  bibliotbèqae  du  roi.  ces  odes  sont  attribuées 
mal  à  propos  à  Joariiim  du  Bellay.  Nicole  Bargedé  de 
Vezelai  fit  imprimer  la  même  année  an  volume  de  poé- 
sies morales  inlilnlé  :  i  Le  Moins  que  rien,  fils  aîné 
de  la  terre  ;  »  il  vent  prouver  que  le  corps  humain  est 
maitu  que  rien. 

4-  moïse. 

Quelques  écrits  ont  été  attribués  i  ce  patriarche  cé- 
lèbre :  un  livre  de  «  l'Ascension  de  Moïse  $  est  cité 
par  Origène  et  dans  les  ■  Actes  »  du  concile  de  Nicée. 
Voir  le  «  Dictionnaire  des  Apocryphes  »,  tome  II. 
col.  623. 

MOISSAC  (de),  nom  nobiliaire  [d'Hes* 
MiYv,  baron  de  Moissac,  cousin  de  l'abbé 
d'Hesmivy  d'Auribeaul. 

Voy.  «  la  France  littéraire  »,  à  Moissac. 

-h  MOLE  [François-René  Molet,  célè- 
bre acteur  de  la  Comédie-Françaisej. 

I.  Mémoires  (insérés  dans  la  u  CoUection 
des  Mémoires  sur  Tari  dramatique  ». 

IL  Eloge  de  M-  Dangeville,  1793:  de 
Préviile,  1795. 

III  Le  Quiproquo,  comédie  en  un  acte 
(non  imprimée). 

On  a  contesté  l'exactitude  du  nom  de  Molet,  mais  quoi 
qu'il  en  soit,  il  est  certain  que  c'est  à  tortqu'on  a  voulu 
rattacher  cet  auteur  à  la  grande   famille   des   MoIé. 

G.  M. 

MOLE  (M™  la  comtesse),  traductrice 
supposée  de  douze  romans  anglais  [M.  Char- 
k^Frédéric-Alfred  Fayot]. 

La  liste  de  ses  traductions  est  imprimée 
dans  la  «  France  littéraire  »,  au  nom  Molé. 

-f  MOLE  (M~  Julie)  [BursayI. 

Misanthropie  et  repentir,  drame  en 
cinq  actes,  trad.  de  1  allemand  de  Kot- 
zebue.  Paris,  1798,  in-8. 

M"»«  Mole,  alors  actrice  à  Bruxelles,  acheta  d'une 
autre  comédienne,  M^t  Bursay,  la  traduction  qu'elle 
avait  faite  de  celle  pièce;  elle  y  fit  quelques  change- 
ments, et  la  fit  représenter  à  Paris.  Le  succès  fut  im- 
mense, et  le  drame  n'a  pas  cessé  d'être  imprimé  sous 
le  nom  de  M*""  Mole,  qui,  devenue  veuve,  épousa  le 
comte  Albitlre  de  Vullivon,  et  qui  est  morte  en  i832. 

Une  autre  tradoction  de  cette  pièce  célèbre  se  trouve 
dans  le  tome  l^r  (et  unique)  du  «  Théâtre  deKotzebue », 
traduit  par  Weiss  et  Jauiïret.  an  VU.  in-8. 

MOLÉ-GENTILHOMME,  le  même  écri- 
vain que  celui  connu  précédemment  sous 
le  nom  de  Paul  Gentilhomme.  Ce  nouveau 
nom  appartient  à  cet  écrivain  par  suite 
de  son  adoption  légale  par  M.  Mole,  ha- 
bile fondeur  en  caractères  de  la  capitale, 
qui  a  épousé  la  sœur  de  M.  Gentilhomme. 

Voir  une  liste  de  ses  romans  et  de  ses 
productions  dramatiques  dans  la  «  Litté- 
rature française  contemporaine  »,  tom.  V, 
p.  419.  I 


MOLÈNES  (G.  de),  nom  anobU  [Dieu- 
donné  Jean-Baptiste- Paul  Gaschon  de  Mo- 
LÈKES,  né  en  1821,  devenu  capitaine  au 
2*  chasseurs  à  cheval,  mort  en  1862  (1)]. 

I.  Les  Cousins  d'Isis.  Paris,  Coquebert, 
18i4,  2  vol.  in-8. 

Les  titres  portent  par  erreur  le  nom  G.  de  Modèae.t. 

II.  Valperi,  Mémoires  d'un  gentilhomme 
du  siècle  dernier.  Paris.  Coqwbert,  iHiTi, 
2  vol.  in-8. 

4-  III.  Aventures  du  temps  passé,  18ri3, 
in-18. 

4-  IV.  Histoires  sentimentales  et  mili- 
taires, 18r)4,  in-18. 

4-  V.  Caractères  et  Récits  du  temps, 
1858,  in.l8. 

H-  VI.  Histoires  contemporaines,  1859. 
in-18. 

4-  VII.  Commentaires  d'un  soldat,  18(>0. 
in-18. 

4-  Vin.  La  Folie  de  Tépée,  1861,  in-18. 

4-  IX.  Le  Bonheur  des  Maiges,  1862, 
in-18. 

4-  X.  Les  Caprices  d'un  régulier,  1863, 
in-18. 

M.  G.  de  Molènes  a  écrit  des  ramans-fenllletiqis 
pour  divers  joomaux  quotidiens  et  recueils   littéfaireL 

M.  G.  de  Molènes  a  écrit  dans  la  •  Revue  des  Deux- 
Mondes  »  ;  la  table  de  ce  recueil  nous  pennel  d'indiquer 
les  études  et  critiques  littéraires,  ainsi  que  les  nonvrltfs 
qa'on  y  trouve  de  lui  et  qui  sont  : 

Poite*  et  romandert  modernes  4e  la  Prmnee,  — 
M.  Alphonse  Karr.  15  février  1842. 

Simples  Euait  d'histoire  littéraire.  —  Les  Fem- 
mes poètes.  l*r  juillet  1842.  —  La  Seconde  Famille 
des  Romanciers,  i*'  novembre  1842. 

Nouvelles.  ^  la  Chevalier  de  Tréfleur.  45  avril 
1842.  —  Briolan.  1»,  15  septembre  et  1«  octolite 
1846. 

Le  roman,  le  théâtre  et  l'Académie.  —Le  Romaii 
actuel.  15  décembre  1841 .  ~  Les  Romans  nouveaux. 
15  mars   1842.  — Les  Ressources    de    QuinoU.   i'' 


(1)  La  famille  desGaschon  est  l'une  des  nombreuses 
familles  anoblies  sons  le  règne  de  Louis-Philippe,  qui 
ont  été  signalées  dans  deux  piquants  articles  do  joanal 
«  le  Siècle»  des  11  et  16  octobre  1847.  Par  ordca- 
nance  du  17  février  1843,  M.  Gasthon  a  été  aalcnsé 
à  s'appeller  de  Molènes.  Mais  enfin,  il  y  a  es  autori- 
sation, et  tant  de  gens,  pendant  ce  règne,  s'en  sont  di^ 
pensés  1  Selon  nous,  nous  eussions  voulu  que  le  «  Siècle  • 
fût  plus  explicite  et  nous  dit  à  quel  Gascbon  ce  titre  o&- 
biliaire  a  été  conféré.  Est-ce  à  11.  J.-B.  Gascboo.  as* 
cien  avocat  à  la  Cour  royale  de  Paris,  auteur  d'un  (kii« 
diplomatique  des  Aubains  (1818),  cité  tome  fil  de  b 
«France  littéraire»,  ou  au  littérateur,  otùet  de  cet  ar- 
ticle? car  nous  ne  pensons  pas  que  M.  A.-J. -D.de  \k*- 
lènes.  ancien  procureur  du  roi  près  la  Cour  d'assise 
de  l'Yonne  (aussi  cité  dans  le  tome  VI  de  la  c  Frantv 
littéraire  »,  à  Molènes),  ait  anticipé  de  Ireixe  ans  air 
l'autorisation.  Serait-ce  à  un  chef  de  la  famille  que  l'aa- 
torisation  aurait  été  accordée?  Alors  il  y  aura  plo^  taid 
dans  cette  nouvelle  noble  maison  et  une  branche  aisée  et 
une  branche  cadette  ! 


1177 


MOLÊON 


MOLIÈRE 


1178 


avril  i843.— Des  dernières  Râceptions  académiques. 
imitai  iS42.  —  Frédégondeel  Bninehaal.  i 5  no- 
vembre 1844.  —Le  Fils  de  Cromwell,  Halifax.  1 5  dô- 
r^mbre  1 843 .  — Gaspard  de  la  Nnit;  la  Main  droite 
rt  la  Uain  gaache,  15  janvier  1843.  — Phèdre  cl  *:*»• 
lUchci.  l»' février  1843.  — Lncrèce  et  Judith,  1" 
nui  1843. — Les  derniers  romans  de  IIM.  de  Balxae 
et  SouHc:  Le  Cbâleaa  des  Pyrénées,  les  Prétendus, 
Qoe  Alfaire  ténébreuse,  Dinah  Piédefer,  etc.,  15  juin 
1843. 

4- .Né  à  Paris  en  1821,  cet  écrivain,  devenu  officier 
d'ordonnance  du  maréchal  Canrobert,  est  mort  en  1862 
<1«3  suites  d'une  chute  de  cheval.  Fils  de  H.  Gaschon, 
ftiu^iller  à  la  cour  d'appel  de  Paris,  il  joignit  au  nom 
de  son  père  celui  de  sa  mère.  (Vaperean.) 

MOLÉON  (le  ^ieur  de),  ps.  [Le  Brun 

DES  MaRBTTES]. 

Vovajçes  liturgiques  de  France,  ou  Re- 
cherches faites  en  diverses  villes  du  royau- 
me. Paris,  FL  Delaulne,  1718,  in-8. 

MOLÉRl,  Molcrie  et  Molery  (Guillaume), 
;ks.  [Hippolvte-Jules  Dëmoliërë,  né  à  Nan- 
U»sle  3  août  1802J. 

L  Avec  M.  H.  Rimbaut  :  Guillaume  Nor- 
wotxl,  ou  une  Haine  de  vieillards,  drame 
en  trois  actes,  représ,  sur  le  théâtre  de  la 
(iaîté,  le  23  nov.  1838.  Paris,  Marchant, 
1838,  in^. 

Iâ4«  et  125*  iivr.  du  «  Musée  dramatique». 

IL  Avec  M.  Léonce  [C.-H.-L.  Laurençot]  : 
11  était  temps,  vaudeville  en  un  acte,  re- 
prés, sur  le  théâtre  des  Variétés,  le  1"  août 
\m),  Paris,  Marchant,  1839,  in-8. 

III.  Avec  le  même  et  M.  H.  Rimbaut  : 
le  Marquis  de  Brancas,  comédie  en  trois 
actes,  représ,  sur  le  théâtre  du  Panthéon, 
Icâ  novembre  1839.  Paris,  Gaîîet,  1839, 
in-8. 

19<  et  20*  Iivr.  de  ■  Paris  dramatique». 

IV.  Avec  M.  Léonce  [Laurençot]  :  l'Habit 
liiit  le  moine,  com.-vaud.  en  un  acte,  re- 
pn's.  sur  le  théâtre  des  Folies-Dramat., 
lo  tt  déc.  1840.  Paris.  Henriot,  1841,  in-8. 

Faisant  partie  de  la  «  Mosaïque  » ,  recueil  de  pièces 
noavelles,  n*  8. 

V.  Avec  le  môme  :  la  Famille  Renne- 
ville,  drame  en  trois  actes  et  en  prose. 
Paris,  Marchant,  1843,  in-8. 

Faisint  partie  du  «  Magasin  thé&tral  ». 

VI.  Avec  le  môme  :  Tôt  ou  Tard,  com. 
en  trois  actes  et  en  prose,  représ,  sur  le 
llK'ùtre  de  l'Odéon,  le  6  oct.  1843.  Paris, 
Trme,  1843,  in-8. 

Livraisons  849-850  de  la  «  France  draroat.  au  xix^ 
iMe  ». 

VII.  Avec  M.  Altaroche  :  le  Corrégidor 
(le  Fam|M!lune,  com.  en  un  acte,  représ, 
sur  le  théâtre  de  l'Odéon,  le  23  mars  1843. 
Paris,  1843,  in-8. 


Faisant  partie  du  «  Répertoire  dramat.  des  auteurs 
contemporains»,  no  S43. 

VUI.  La  Jeunesse  de  Charles  XU,  com.- 
vaud.  en  deux  actes,  représ,  sur  le  théâtre 
des  Folies-Dramatiques,  le  25  juillet  1843. 
Paris,  Beck,  1843,  in-8. 

IX.  Avec  M.  E.  Chauffer  :  Un  fils,  s  il 
vous  plaît,  com.-vaud.  en  un  acte,  représ, 
sur  le  théâtre  de  la  Gaité,  le  28  août  1845. 
Paris.  Marchant.  1845,  in-8. 

Faisant  partie  du  c  Magasin  théâtral  » . 

X.  Avec  M.  Léonce  [Laurençot]  ;  le  Gen- 
dre d'un  millionnaire,  com.  en  cinq  actes 
et  en  prose,  représ,  sur  le  Théâtre-Fran- 
çais, le  25  février  1845.  Paris,  Tresse, 
1845,  in-8. 

Livraisons  946-947  de  la  «  France  dramat.  au  xix« 
siècle». 

XL  Avec  le  môme  :  Entre  Tarbre  et  l'é- 
corce,  com.-vaud.  en  un  acte,  représ,  sur 
le  théâtre  du  Gymnase,  le  30  sept.  1845. 
Paris,  Tresse,  1845,  in-8. 

Livraisons  994-995  de  la  «  France  dramatique,  au 
XIX*  siècle». 

XH.  Avec  M.  E.  Gonzalès  :  les  Sept  bai- 
sers de  Buckingham.  Paris.  Cadot^  1848, 
2  vol.  in-8. 

-|-  On  peut  citer  encore  de  cet  écrivain  :  c  la  Fa- 
mille», 1849.  in-8.  «  la  Tante  Ursule»,  1852.  le 
R  Revers  de  la  médaille  » ,  comédie  en  trois  acle^ ,  re- 
présentée à  TOdéon  en  1861,  etc.  Il  est  également 
auteur  de  plusieurs  romans  :  <  le  Marquis  deMonlclar  ». 
1851  :  «  lamlin  »,  inséré  dans  «  l'Echo  des  feuille- 
tons »,  1848  ;  R  Petits  drames  bourgeois  ».  recueil  de 
nouvelles,  1856.  Il  est  auteur  de  divers  «  Guides  iti- 
néraires »  faisant  partie  de  la  «  Bibliothèque  des  che- 
mins de  fer.  »  Voir  la  <  Littérature  française  contem- 
poraine »,  tome  V.  p.  421,  et  le  c  Catalogue  général  » 
de  M.  Otto  Lorenz. 

MOLIÈRE  (Jean-Baptiste  Poquelin  de). 
Ouvrages  que  l  on  a  mis  à  tort  sous  son  nom. 

Discours-prononcé  par  Molière  le  jour 
de  sa  réception  posthume  à  l' Académie 
française,  avec  la  Réponse  (par  de  Cailha- 
va).  Paris,  1779,  in-8. 

Dans  la  «  Bibliothèque  des  théâtres  »,  Parii,  Prau.ll, 
1733,  1  vol.  in-8.  Maupoint  dit:  On  prétend  que  le 
troisième  intermède  du  c  Malade  imaginaire  ».  —  qui 
est  la  réception  d'un  médecin  en  latin  macaronique, 
n'est  pas*  de  Molière,  mais  d'nn  médecin  de  ses  amis, 
nommé  Mauvillain. 

Les  airs  des  intermèdes  étaient  de  Charpentier. 

En  1844.  on  a  représenté  sur  le  théâtre  de  l'Odéon, 
un  «  Docteur  amoureux  »  qu'on  prétendait  èlre  une  pièf c 
retrouvée  de  Molière;  mais  on  a  su  bientôt  que  c'était 
un  pastiche  dû  à  M.  Ernest  de  Galonné. 

Celte  comédie  en  un  acte  et  en  prose,  précédée  d'un 
mot  au  lectear  et  d'un  prologue  en  vers,  a  été  réimpri- 
mée à  Paris  en  1862,  in-12. 

Molière  avait  composé  un  €  Docteur  amoureux  »  qui 
fut  joué  devant  Louii  \1V,  mais  nui  est  perdu. 


1179 


MOLINA 


MONCRIF 


1180 


I  [Gabriel  Tbllez] 


-f- MOLINA  mrsod 

YOy.  TiRSO  DE  MoLINA 

-4-  MOLINCHART  [IIusson-Fleury,  plus 
connu  sous  le  nom  de  Chàmfleurt]. 

Le  comédien  Racle,  dans  «  la  Vie  pari- 
sienne »,  1804. 

-4-  MOLINET  (Jehan)  aut.  sup. 

La  Piteuse,  remerobrable  et  pitoyable 
prinse  faicte  de  la  ci  té  de  Liège,  conquestée 
par  feu  nostre  redoubté  seigneur  Charles 
duc  de  Bourgoigne.  Imprimé  nouvellement 
à  Coulloingne  Agripptne  par  Pierre  de 
Olpe,  mille  CCCC.Lxxxiij,  le  huict  april 
in-4,  12  fts  non  chiffrés  à  2  col.  et  à  31  li- 
gnes, caract.  goth. 

Cette  pièce,  iodiqaée  dui  le  CaUlogne  Habn.  de 
Liéfe,  n«  1332,  n'a  jamais  existé;  c'est  une  nyslifi- 
ealion  (Graesse.  «  Trésor  des  Iittcs  rares  :  Supplément», 
p.  K11).  Ce  bibliographe  indique  (p.  478),  comme 
éUnt  tout  aussi  apocophe.  une  •  Tabula  terne  Dovas  », 
donnée  avec  la  date  de  1 522  comme  étant  la  première 
production  des  presses  liégeoises. 

MOLTO-CURANTE,  biographe  à  demi 
solde»  membre  de  trente  ou  quarante  so- 
ciétés plus  ou  moins  savantes,  pi.  [J.-CI 
Hipp.  Mehée  de  la  Touche]. 

rouquetiana,  ou  Biographie  pittoresque 
d'un  grand  homme,  en  ré[)onse  à  cette 
question  :  Qu'est-ce  que  c'est  que  M.  Tou- 
quet?  Pam,  Cogez,  1821,  in-18. 

MOMBRIGNY  (le  sieur  de),  ps.  [P.  Ni- 
cole]. 

Voy.  aux  Anonymes,  «  Essais  de  mo- 
rale ». 

+  MOMOLO  [Henri  de  Kock]. 

Des  articles  dans  des  petits  journaux. 

Voir  Maillard,  «  Annuaire  de  la  presse».  4857. 
p.  58. 

MOMUS,  ps.  [le  chev.  Lauberivières  de 

QUINSONAS]. 

La  Capilotade,  poème,  ou  Tout  ce  qu'on 
voudra.  IT  édition  (prem.  et  unique),  re- 
vue, corrigée  et  augmentée  de  deux  sylla- 
bes et  de  trois  notes  prises  sous  l'arbre  de 
Cracovie.  Fontenoy,  1745,  in-8  de  16pag. 

4-  M— ON  [Marron]. 
Des  articles  dans  la  a  Biographie  uni- 
verselle ». 

-h  MON  PAUVRE  ONCLE  [J.-A.  Du- 
laureI. 

Le  Retour  de—,  ou  Relation  de  son 
voyage  dans  la  Lune,  écrite  par  lui-même 
et  mise  au  jour  par  son  cher  neveu  Ballo- 
manipoha.  Paris,  Lejay,  1784,  in-8  de 
60  p. 

MONBLIS,  ps.  [Simon  Blogquel,  ancien 
imorimeur-libraire  de  Lille]. 
Histoire  de  Jeanne  d'Arc,  surnommée  la 


Pucelle  d'Orléans.  Ulle,  Blocqutl-Casiiaux , 
et  Paris,  Delarue.  1841,  in>l8. 

+  MONBUSC  (Stanislas  de)  [Ferdinand 
DE  CoRNOT,  baron  de  Cussy]. 

Soirées  allemandes  offertes  au  public. 
Paris,  BréauU,  18i8,  2  vol.  in-l±. 

+MONCADE  (M.  de)  [dom  M.  B.  d'Am- 
GONNB,  chartreux]. 

L'Éducation,  maximes  et  réflexions  de — . 
i?o«efi,  1691,  in-l!2. 

-h  MONCEL  (Jeanne  de)  [la  niarquîsc 

MOÊT  DE  CrÈVECOEI'r]. 

Des  articles  dans  «  FArtiste  >  et  dans 
«  la  Liberté  ». 

MONCEY  (le  maréchal  de),  duc  de  Co- 
négliano,  pair  de  France,  nom  anobli  [Rose^ 
Adrien  Jeannot,  fils  de  pauvres  gens  de 
Besançon,  et  non  d'un  père  avocat  au 
Parlement  de  la  province  de  Franche- 
Comté,  comme  l'ont  dit  quelques  biogra- 
phes]. 

Ce  nom  de  Moncey  est  le  nom  d'an  bien  que  le  ma- 
réchal avait  acquis  lorsqu'il  fut  devenu  officier  sapérirar. 
Le  maréchal  Moncey  était.l'nn  des  plus  hoBCiables  Vu-^ 
tenanU  de  Napoléon.  On  ne  ronnait  aucun  écrit  de  Iuj. 

MONCHESNAY  (de),  nom  ahrév.  [Jac- 
ques DE  LOSME  DE  MONGHESNAY]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Monghbsnat. 

-h  MONCK  (Lazare)  ps.  [M.  Lefeb\-iie- 
Deumier,  plus  tard  bibliothécaire  du  pa- 
lais impérial  de  l'Elysée]. 

Auteur  d'un  article  imprhné,  en  1847.  dans  «  r  Ar- 
tiste, revue  de  Paris»,  ou  il  signale  des  naïaudair^ 
liUéraires  de  M.  Phil.  Chasles.  M.  Joël  Chertmli». 
dans  sa  «  Revue  critique  de  livres  nouTeanx  » ,  elM .  As^ 
dée  Pichot.  en  ont  signalé  d'autres. 

MONCLAR  (de)  (1),  apocr.  [Lb  Bla.^c 
DE  Castillon,  avocat  général  du  parlement 
d'Aix].  * 

Compte  rendu  des  constitutions  des  Jé- 
suites au  Parlement  de  Provence.  17twJ. 
in-12. 

Il  est  reconnu  dans  la  famille  de  M.  Le  Blanc  d«  Cas- 
tillon que  cet  avocat  général  du  parlement  d'Aix  a  four- 
ni i  M.  de  Montrlar  les  matériaux  de  ce  Compte  readu. 
A.  A.  B— r. 

-f-  Divers  Mémoires  sur  des  questions 
politiques  et  des  plaidoyers. 

Voy.  la  t  France  liltéraire  »,  lom.  VI,  p.  ll«5.  ,-i 
l'on  trouvera  des  indications  sur  la  pari  prt>e  à  sfs 
travaux  [>ar  divers. 

MONCRIF  (de),  nom  ahrév.  [Franç-Au- 
gustin  Paradis  de  Moxcrip]. 


(1)  Dont  le  véritable  nom  estRipert  de 
coreur  général  du  roi  an  parlement  d*Aix 


PÏX- 


1181 


MONDAIN 


MONNIÈRES 


1182 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Moncrif. 

+  MONDAIN  (un)  [Joseph-Maximilien, 
comte  DE  Lamberg,  mort  en  179!^]; 

Mémorial  d'— .  Au  Cap-Corse  (Vienne), 
1773,  in-8. 

Il  y  a  dans  al  ouvrage  ipielqacs  anecdotes  pi- 
qoaiitps. 

H-  MONDAIN  (un)  [Marc  Monnier). 

Le  Protestantisme  en  France.  Genève, 
;.  Cherbuliez,  1854,  in-i2. 

4-  MONDAIN  CONVERTI  (un)  [Gabriel- 
Casimir  Bousquet]. 

Le  Domino  noir  et  le  Dommo  blanc, 
anecdote  de  carnaval.  Imp.  dans  «  llndi- 
cateur  du  commerce  de  Marseille  »,  n"  du 
M  marsl8i3. 

MONDENÂRD,  nom  nobiliaire  [Jean- 
Sai.nt-Sarpos  de  Montaigu,  marquis  del. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Mondenard. 

+  MONDION  pffM.  TaxileDELORD,  Edm. 
Texier  et  Louis  UlbachI. 

a  Des  articles  dans  «  le  Chroniqueur  de 
la  Semaine  ». 

-h  MONDONVILLE  [Cassanéa  de  Mon- 
doville,  musicien-compositeur,  mort  en 
1775]. 

Il  passe  pour  avoir  relouché  les  paroles  de  quelques 
opéras,  mais  en  réalité  ce  fut  son  ami,  l'abbé  de  Voi- 
senon,  qui  Ini  prêta  conslammenl  sa  plume. 

-f-MONET    (le  grand  prophète)    [Pi- 

DANSAT  DE  MAIROBERT].  .      «      .^ 

Les  Prophéties  du—.  1733,  m-8,  16  p. 

-f-  MONEUSE  (Tullie)  [M^*  Bloum, 
femme  d'un  ancien  élève  de  l'Ecole  poly- 
technique]. 

I.  Trois  ans  après.  Pans,  Desessart, 
1H36, in-8.  ,   .    „ 

U.  Regina.  Paria,  1837,  "1  vol.  m-8. 

-f-  MONFERRAND  (Alfred  de)  [Adolphe 

DE  ChESNEL]. 

Voy.  I,  915  f. 

MONGARNY  (H.  de),  nom  ahrév,  [Har- 
mand  de  Mongarny]. 

Pour  la  liste  de  se«  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Harmand  de  M. 

MONGINOT  (François),/».  [P  Du  Mou- 
lin]. ^  _,» 

Résolution  des  doutes,  ou  Sommaire  de- 
cision  des  controverses  entre  l'Eglise  ré- 
formée et  l'Eglise  romaine,  par  —,  traité 
contenant  les  causes  qui  ont  mené  ledit 
Fr  Monginot  à  sortir  de  TEglise  romaine 
pour  se  ranger  à  l'Eglise  réformée.  Die, 
1617,  in-8. 


V.  rounage  tniitnlé  «  Démonstrations  des  impostures, 
faussetés  et  impiétés  mises  en  lumière  par  le  ministre 
Du  Moulin,  sous  le  nom  de  Monginot,  médecin  du  roi  ». 
Paris.  1617,  in-8.  A.  A.  B-r. 

MONGLAVE  (Eugène  de)»  nom  anobli 
[François-Eugène  Garay], 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  néan- 
moins la  «   France  littéraire  »,  à  Mon- 

GLAVE. 

MONI  (S.),  anagram.  [Richard  Simon]. 

Histoire  critique  de  la  créance  et  des 
coutumes  des  nations  du  Levant.  Franc- 
fort, 1684,  in-12.  —  Autre  édition,  sous 
le  nom  du  sieur  de  Moni.  Francfort,  Fréd. 
Arnauld,  1693,  m-\2. 

Les  libraires  de  Francfort  ou  d'ailleurs  qui  onl  réim- 
primé cet  ouvrage  en  1693  n'ont  pas  compris  que  le 
nom  qu'on  lisait  sur  son  litre  était  anagrammalisé.  et  ils 
ont  substitué  une  Tausse  anagramme  à  une  véritable. 

L'édition  de  Trévoux.  1711,  porte  le  nom  de  R. 
Simon.  A.  A.  B — r. 

MONKEY,  ps,  [Frédéric  du  Petit- 
MéréÏ. 

Sapajou,  ou  le  Naufrage  des  singes,  folie 
en  deux  actes,  mêlée  de  pantomime  et  de 
danse.  Représentée  sur  le  théâtre  de  la 
Gaîté,  le  3  août  1825.  Paris,  Bezou,  1826, 
in-8. 

+Monkey.  en  anglais,  signifie  singe. 

MONMOREL  (de),  nom  abrév.  [Charles 
Lebourg  de  Monmorel]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Lebourg  de  M, 

MONNIER  (Henry),  apocr.  [MM.  Du- 
VERT,  Dupeuty  et  Urazier]. 

La  Famille  improvisée,  scènes  épisodi- 
ques,  Parw,  Barba,  1831,  in-8. 

Une  seconde  édition,  qui  a  paru  en  1832,  porte  les 
noms  des  auteurs  que  nous  indiquons. 

Monnier,  l'artiste  charmant  qne  chacun  connaît, 
s'était  improvisé  acteur  pour  jouer  le  principal  rôle  de 
celte  pièce,  dont  les  charges  exécnlée^i  par  lui  dans  les 
ateliers  d'artistes  et  dans  les  salons  avaient  inspiré  les 
auteurs.  La  pièce  et  l'acteur  eurent  un  grand  succès. 
Plus  tard  H.  Monnier  s'esl  fait  connaître  par  des  études 
de  moeurs  populaires  qui  sont  réellement  de  lui. 

MONNIER  DE  LA  SIZERANNE,  *u;>er- 
fétation  nominale  [Henry  Monnier]. 

L* Amitié  des  deux  âges,  comédie  en  trois 
actes  et  en  vers,  représentée  sur  le  Théâtre- 
Français,  le  8  février  1826.  Paris,  Ladvo- 
cat,  1826,  in-8. 

Celte  pièce  a  été  représentée  et  imprimée  en  1826, 
sous  le  nom  de  t  Henry  Monnier  »  ;  mais  la  seconde  édi- 
tion, Paris,  Amyot,  1830,  porte  déjà  le  nom  de  «  Mon- 
nier de  la  Siieranne  *  que  l'auteur  a  depuis  conservé. 

MONNIÈRES.  ps.  [J.-Abel  Hugo], 
Avec  M.  Romieu  :  Pierre  et  Thomas 

Corneille,  à-propos  en  un  acte  et  en  prose. 

Représenté  sur  le  second  Théâtre-Français, 


1183 


MONNOYE 


MONTAIGNE 


il84 


,  le  G  juin  1823,  pour  l'anniversaire  de  la 
naissance  de  P.  Corneille.  Paris,  Baudouin 
frères,  Ponthieu,  1823,  in-8. 

MONNOre  (de La).  Voy.  LA  MONNOVE. 

MONROSE  (Louis),  nom  théâtral  de 
M.  Louis  Bàrrizin,  artiste  dramatique, 
aut,  sup.  [Gamory]. 

Un  rx)mique  à  la  ville,  comédie  en 
un  acte  et  en  prose.  Représentée  sur  le 
théâtre  royal  dfe  l'Odéon,  le  30  janvier 
1845.  Parts,  Paullier,  gai,  de  l'Odéon,  n"4, 
1843,  in-8. 

L'histoire  da  mannscril  de  celte  pièce  est  aa  moins 
singulière.  Sa  fonne  primilive  était  celle  soas  laquelle 
elle  a  été  donnée  à  l'Odéon.  C'est  sms  cette  forme  qoe 
cette  pièce  fut  présentée  par  son  véritable  auteur  à  M. 
.Prosper  Poitevin,  auquel  il  proposait  de  la  revoir,  de  la 
retoucher  et  de  la  donner  au  thé&tre  sous  leurs  deux 
noms.  M.  P.  Poitevin  jugea  la  pièce  faible  à  la  lecture, 
mais  en  somme,  on  donnait  journellement  au  théâtre  des 
pièces  qui  n'étaient  pas  plus  fortes  que  celle-là.  U  ren- 
dit le  manuscrit  à  M.  Gamory.  en  l'engageant  à  la  pré* 
senter  au  théâtre  telle  qu'elle  était,  et  sous  son  seul  nom. 
Le  conseil  ne  fut  pas  suivi,  et  M.  Gamory  jugea  à  pro- 
pos de  la  soumettre  à  un  auteur  dramatique,  qui,  lui, 
jugea  qu'elle  était  beaucoup  trop  faible  pour  être  pré- 
sentée ainsi.  Il  fbt  arrêté  qu'on  on  ferait  un  vaudeville, 
et  effectivement  «Un  comique  â  la  villes  ne  tarda  pas  à 
être  présenté  sous  la  forme  de  vaudeville  à  H.  Ancelot, 
qui  le  refusa  à  cause  de  sa  faiblesse.  L'arrangeur  désap- 
pointé regretta  de  ne  pas  avoir  conservé  la  première 
forme,  et  la  pièce  en  resta  là.  L'auteur  véritable  eut 
besoin  de  faire  dans  les  Pyrénées  un  voyage  qui  le  re- 
tint quelque  temps  éloigné.  A  son  retour  à  Paris,  on 
Jouait  son  «  Cumiqob  à  la  ville  » ,  sous  le  nom  de  Mon- 
rose.  M.  Gamory  crut  devoir  faire  connaître  ses  droits  an 
I>ère  supposé  ;  celui-ci  désintéressa  le  véritable  auteur 
par  une  somme  de  300  fir.  M.  Monrose,  ayant  trouvé  sur 
le  bureau  d'un  de  ses  amis  le  manuscrit  de  cette  pièce 
sous  la  forme  primitive  le  parcourut,  et  trouva  le  sujet 
gentil.  L'auteur  avait  disparu,  l'artiste  adopta  l'enfant 
en  promettant  l'appui  de  son  talent  pour  le  faire  réussir 
au  Uiéâtre. 

-+-  MONSIEUR  DE  BLOIS  (un)  [Hermel, 
beau-fils  de  Roger,  de  l'Opéra]. 

Une  lettre  insérée  dans  le  «  Figaro  »,  qui  raconte  d'une 
manière  spirituelle  et  fort  gaie  le  mariage  d'une  ser- 
vante. («  Les  grands  Journaux  de  France.  >) 

-j-  MONSIEUR  EN  HABIT  NOIR  (Un) 
[Gustave  Claudln]. 
Des  articles  dans  «  rÉvénemont  ». 

-h  MONT  (Élise  do)  [Élize  de  Montagnac, 
né  en  1835. 

Double  conversion.  Paris,  Dentu,  186S, 
in-i2. 

MONT  (DU).  Voy.  DU  MONT. 

MONTABERT  (P***  de),  nom  nobiliaire 
[Jacques-Nicolas  Paillot  de  Montabert, 
peintre  d*histoire  et  de  portrait,  écrivain 
artistique]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 


a  France  littéraire  »,  à  Paillot  de  Mon- 

TABERT. 

u  existe  sur  son  compte  une  notice  par  M.  P.  Car- 
pentier.  1851  ,in-8.  16  p.  et  portrait,  extraite  d»  «  An- 
nales de  la  Société  libre  des  beaux-«its>.  1851  in-^. 

MONTADOR  (de),  nom  ahrév.  [Neuf- 
ville  DE  MONTADORj. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  b 
a  France  littéraire  »  à  Nbufvillb  de  M. 

-^  MONTADY  (Emile)  [Louis  Goudall). 
Les  Amours  d'une  baronne.  Paru,  IWiô. 
in-là. 

MONTAGNAC  (de),  nom,  abrév,  [Galn 
DE  Montagnac]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  x>,  à  Gain  de  M.  ' 

MONTAGNES  (DES).  Voy.  DES  MON- 
TAGNES. 

4-  MONTAGUE  (lady)  aut.  sup, 

Lady  Graven,  margrave  d'Anspach,  avance,  dans  »r> 
c  Mémoires  »  {Paria,  1825.  2  vol.  in-8.  u».  U. 
p..  104),  que  lady  Bute,  fille  de  lady  Hoatague,  loi  a 
dit  que  ses  c  Lettres  •  éUient  supposées;  Walpok  ei 
deux  autres  beaux-esprits  de  ses  amis  s'étaient  nhuj» 
pour  s'amuser  de  la  crédulité  du  public  anglais  en  Cin- 
posant  cet  ouvrage.  Barbier  a  cité  ce  passage  dans  Li 
Table  de  son  «  Dictionnaire  »,  tome  IV,  p.  405. 

La  première  édition  de  ces  Lettres  est  de  1763  ;  elle 
fut  subrepticement  publiée  par  Cleland  ;  on  en  die  eo- 
snite  une  de  1778.  Les  réimpressions  sont  nombreos». 
Voir  sur  lady  Montagne  une  notice  de  M.  C.  Selden. 
dans  la  c  Revue  des  Deux  Mondes  >.  15  octobre  IS6U. 

MONTAIGNE  (Michel).  Ouvrages  publie^ 
à  tort  sous  son  nom  : 

L  Pétition  à  TAssemblée  nationale,  pr 
Montaigne,  Charron,  Montesquieu  et  Vol- 
taire, suivie  d'une  Consultation  en  Pologne 
et  en  Suisse.  Paris,  i791,  in-8  deG4  pag. 

C'est  un  ouvrage  en  Taveur  du  divorce,  dans  lequel 
on  a  non-seulement  invoqué  l'autorité  de  ces  quatre  gniMU 
hommes,  mais  même  cité  les  législateurs  qui  ont  (ler- 
mis  le  divorce,  les  peuples  qui  l'ont  adopté,  et  les  oe- 
vrages  théologiques,  moraux  et  politiques  qui  lui  oatété 
favorables.  On  y  cite,  à  la  vérité,  quelques  mxnfci 
contraires,  mais  on  fait  observer  en  mfme  temps  qs'oa 
les  trouve  en  grand  nombre  chez  le  libraire  ;  U  qnaoïiié 
des  autorités  favorables  ne  laisse  plus  à  douter  qar  le 
vœu  général  ne  soit  fortement  prononcé  pour  le  rélalriis- 
^sèment  de  celte  loi,  qui  sera  nécessairement  celai  iks 
mœurs;  ainsi  l'auteur  doit  nécessairement  compter  sar 
un  succès  même  éclaUnt(l).  Kote  du  Untf* 


(1)  Ainsi,  voilà  les  révolutionnaires  de  1848,  cgo- 

vaincns  de  moins  Je  moralité  que  ceux  de  1793!  On  a 

voulu,  après  1848,  le  divorce  comme  moralité:  maisb 

vermine  révolutionnaire  de  1848,  par  l'organe  d«  sc» 

journaux,  s'est  immédiatement  récriée  sur  la  propcisi- 

tion  qui  a  été  faite  à  la  Chambre  de  son  rétabliss^neet  : 

I  c'était  une  loi  tout  en  faveur  des  riches,  ont-ils  préteodq. 

j  et  le  prolétaire  nç  divorçait  pasl  charmant!  ihis  ce 

j  qu'on  ne  sait  pas.  c'est  que  si  ceUe  vermine  réwlV' 

\tioHnaire  ne  lue,  pas    physiquement  ses  femme»,  ce 


na^ 


MONTAIGU 


MONTANUS 


1186 


Gel  oovrage,  qui  n'offre  que  des  citations,  mérite 
(l'être  médité,  el  l'on  ne  peat  que  savoir  gré  à  son  au- 
teur de  l'avoir  entrepris.  C'est  en  donnant  les  raisons 
pocr  et  coDtiB  les  lois,  lorsqu'elles  ne  sont  toutefois 
encore  que  des  projets,  qu'on  parvient  à  foire  un  code 
sagement  conçu,  raisonné  et  basé  sur  des  fondements 
inébranlables.         {PetiUt  Affleliet,  14  adut  1791.) 

U.  Traité  de  l'Opinion.  (Composé  par 
Ch.  de  La  Rounat,  plus  tard  directeur  de 
rOdéon.)  Imprimé  aans  ie  journal  «  F  Ar- 
tiste ». 

4-M.  Petms  Borel  a  inséré  dans  •  l'Artiste  «.1847, 
on  prétendn  chapitre  inédit  de  Montaigne  intitulé  : 
«  Du  jugement  publique  » .  M.  Jules  Claretie  s'exprime 
ainsi  à  cet  égard  :  c  Ce  pastiche  de  300  lignes  est 
étonnant  ;  c'est  plus  qu'une  imitation  ;  c'est  une  évo- 
cation. On  gagerait  une  page  des  c  Essais  »  inconnue 
jusqu'ici  et  retrouvée  par  miracle.  »  H.  Châtelain,  de 
Genève,  a  iiuéré  un  pastiche  de  Montaigne  dans  le  cu- 
rieux volume  qu'il  a  publié  sous  le  titre  suivant  :  <  Du 
Goût  considéré  sons  ses  fiices  diverses,  suivi  de  pastiches 
ua  imitations  libres  du  style  de  quelques  écrivains  des 
XVII*  et  xvnp  siècles.  Genève,  CherimHe%,  1855. 
in.l2. 

MONTAIGU  (Denis  de),  abbé  de  Valse- 
rein,  etc.  pe  P.  Ghampigny,  célestin]. 

Apologetica  innocentiae  oppressée,  et  re- 
formationis  ablegataB  propugnatio.  (ArU- 
verpiœ),  4619,  in-4. 

MONTALAN  (N.-J.-B.),  nom  nobiL  (1) 
[Nicolas-Jean-Baptiste  Boyard  ,  ancien 
président  de  la  Cour  d'assises  du  Loiret, 
de  1820  à  1832]. 

La  France  pacifiée,  poëme  en  vinçt-cinq 
chants,  accompagné  de  notes  historiques  ; 
r«r  M.  N.  J.-B.  M.  Paris,  Dondey-Dupré, 
Rapilly,  1823,  2  vol.  in-8. 

Poème  politique  sur  la  révolution  de  1789. 

Reproduit  l'année  suivante  comme  une  seconde  édition, 
aa  moyeu  de  la  réimpression  des  deux  premières  feuilles 
de  chaque  volume,  dont  font  partie  les  faux-titres  et  ti- 
tres, el  du  dernier  feuillet  du  tome  1"',  au  verso  du- 
quel étaient  les  fautes  k  corriger.  Dans  le  second  vo- 
lume, on  a  supprimé  le  dernier  feuillet,  donnant  la  note 
des  fautes  à  corriger. 


qui  néanmoins  arrive  assez  fréquemment,  elle  Içs  tne 
moralement,  car  elle  a  besoin  d'une  femme  esclave, 
pour  travailler,  soit  pour  le  nourrir  dans  l'oisiveté,  ou 
poor  payer  ses  débauches  et  ses  cotisations  de  clubs,  au 
détriment  de  l'honnête  femme  et  de  ses  pauvres  enfants. 
c«  qui  porte  quelquefois  cette  infortunée  à  vendre  ses 
filles  pour  sortir  de  la  misère  que  le  mari  a  créée  dans 
l'intérieur,  et  diminuer  les  mauvais  traitements  qu'elle 
endure  de  la  part  de  celui  que  la  loi  lui  a  donné  pour 
soutien.  Il  y  a  donc  surcroît  d'horreur  dans  les  opinions 
des  démagogues  de  1848  sur  ceux  de  1793,  qui  avaient 
adopté  le  divorce,  admis  dans  notre  code  révolutionnaire 
et  dans  le  Code  Napoléon,  loi  que  le  parti  prêtre  a  fait 
sapprimer  à  la  Restauration.  Et  voilà  nos  amis  de  la 
chose  publique  (rei  publica)  ! 

(1)  Du  nom  du  château  de  Hontalan .    par   Courte- 
My  (Loiret),  dont  M.  Boyard  est  le  propriétoire. 

T.   II. 


—  Le  même  ouvrage,  sous  ce  titre  :  la 
France  constitutionnelle,  poëme  en  vingt 
chants.  3*  édit.  Paris,  Dondey-Dupré  fils, 
Rapilly.  1825,  in-8. 

MONTALIVET  (les  comtes  de),  le  père, 
Jean-Pierre,  ministre  de  l'intérieur  sous 
Napoléon,  et  le  fils,  Camille,  pair  de 
France,  intendant  général,  administrateur 
de  la  liste  civile  de  Louis-Philippe,  nom 
nobiliaire  [Baghàsson]. 

Pour  la  liste  de  leurs  écrits,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montalivet. 

^  MONTALTE  (Louis  de),  ps.  sous  lequel . 
s]est  caché  Biaise  Pascal,  pour  la  publica- 
tion de  ses  a  Provinciales  ». 

Pour  les  éditions  de  ce  livre  célèbre  ap- 
partenant aux  xviii*  et  xix*  siècles,  voyez 
la  «  France  littéraire  »,  à  Pascal. 

-t-M.  Basse  a  inséré  dans  le  «  Bull,  du  Bibliophile» 
un  travail  étendu  sur  les  éditions  originales  des  «  Pro- 
vinciales ». 

+  M.  Lesieur  a  publié  en  1867  {Parit,  Hachette, 
in-8,  xix,  367  p.)  le  «  Texte  primitif  des  «  Provin- 
«  ciales  »  d'après  un  exemplaire  oii  se  trouvent  des  cor- 
«  rections  en  écriture  da  temps.  »  Toutes  les  variantes 
des  éditions  postérieures  sont  signalées.  Voir  le  r  Jour- 
nal des  Savants  a,  1867,  p.  264. 

M. Sainte-Beuve  fait  observer  («Port-Royal  >,édit. 
in-8,  tome  n.  p.  530  et  540)  que  le  texte  de  l'édi- 
tion originale  a  été  modifié  parfois  dans  les  réimpres- 
sions ;  des  mots  tels  que  atroces,  détestahlee,  hor- 
riblement, ont  été  remplacés  par  des  expressions  moins 
dores. 

Voy.  Dbttonvillb. 

MONTAMY  (de),  nom  abrév.  [Arclais  de 
Montamy]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Arclais  de  M. 

MONTAND  (Nicolas  de),  ps.  [Nie.  Bar- 
naudI. 

Le  "Miroir  des  François Paris,  1382, 

in-8. 

Voyez  d'intéressants  détails  sur  cette  production,  dans 
le  «Dictionnaire  historique  «  deProsper  Marchand,  et 
dans  l'ouvrage  de  Delisle  de  Sales,  intitulé  :  n  Ma- 
lesberbes».  A.  A.  B— r. 

4-  Il  existe  deux  éditions  sous  cette  date  ;  l'une  de 
736  p.,  l'autre  de  417  avec  4  fts.  préliminaires. 

L'auteur  réclame  des  réformes  politiques  qui  s'ac- 
complirent en  partie  deux  siècles  plus  tard  ;  il  demande 
la  sécularisation  des  biens  du  clergé,  le  mariage  des 
prêtres,  la  garde  nationale,  etc.  Voir  sur  cet  ouvrage 
ie  «  Conservateur  »  août  1757.  p.  390-237;  et  la 
<  France  protestante  »  de  MM.  Haag. 

MONTANUS,  nom  latinisé  [Fr.  Des  Mon- 
tagnes]. 
Voy.  DES  MONTAGNES. 

MONTANUS  (Thomas),  ps,  [Thomas 
Van  den  Bergue,  belge  de  qui  nous  ne 
connaissons  rien]. 

u  existe  une  notice  sur  €4»    Thomas   Mootanus   (on 
38 


1187 


MONTAUSIER 


MONTBRUN 


H8JS 


autre  des  MoDtagoes).  par  M.  de  Meyer.  Brugu,  184i , 
iii-i8. 

MONTAUSIER  (le  duc  de),  pair  de 
France,  aut.  sup.  [le  P.  Lb  Petit,  jésuite] . 

Mémoires  du  —,  écrits  sur  les  Mémoi- 
res de  M"*  la  duchesse  d'Uzès,  sa  fille,  par 
N***  (le  P.  Le  Petit).  Rotterdam,  1731, 
iii-12. 

L'édition  originale.  Paris,  RoUin,  i729.  S  toI 
in-iâ,  porte  ponr  titre  «  Vie  de  M.  le  dnc  de  Mon- 
taosier ,  écrite parN**'  ».  A.  A.  B — r. 

MONTAZET  (de),  mm  abrév.  Voyez 
MALVIN  DE  MONTAZET. 

4-  MONTBARD,  dessinateur  [Georges 
Loye]. 

De  nombreux  dessins  avec  légendes  dans 
les  journaux  illustrés. 

MONTBARREY  (de),  mm  dapamge 
[Alexandre-Marie-Léonor  de  Saint-Mauris, 
prince  dej. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montbabrey. 

MONTBEILLARD  (G.  de),  mm  abrév. 

[GUENBAU  DE  MoNTBEILLARd]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Gueneau  de  ii. 

MONTBEL  (de),  mm  patrim.  [le  comte 
Guillaume-Isidore  Baron,  de  Montbel  (1), 
près  Toulouse,  ancien  maire  de  Toulouse, 
ancien  ministre  des  finances  de  Charles  X, 
signataire  des  ordonnances  et  anmistié  par 
le  ministère  Mole. 

I.  Sa  protestation  contre  la  procédure 
instruite  et  suivie  contre  lui  devant  les 
pairs  convoqués  en  cour  de  justice,  et  Ex- 
posé de  sa  conduite  pendant  et  avant  les 
événements  de  juillet  1830.  Paris,  Dentu, 
1831,  in-8  de  40  pag.,  ou  Bordeaux,  Lebre- 
ton,  1831,  in-8de3âpag. 

U.  Sa  Lettre  sur  le  choléra  de  Vienne, 
en  Autriche,  avec  des  notes  par  M.  Guyon. 
Paris,  rue  des  Beaux- Arts,  n"*  0  ;  Toulouse, 
Senac,  183:2,  in-8  de  24  pag. 

Extrait  de  la  c  Revue  des  Denx-Mondes  > ,  première 
■érie,  t.  VI. 

lll.  Le  Duc  de  Reichstadt.  Paris,  Le 
Normand,  Dentu,  18^{2,  in-8  de  484  pag., 
plus  un  portrait  et  trois  fac-similé. 

Réimprimé  l'année  suivante  sons  le  titre  suivant  : 
«  Le  Duc  de  Reichstadt.  Notice  sur  la  vie  et  la 
mort  de  ce  prince,  rédigée  à  Vienne  sur  des  documents 
authentiques.  Deuxième  édition,  revue  et  augmentée  ». 
Parti,  Le  Normant,  Dentu,  1833.  in-8,  avec  un 
portrait,  une  planche  et  2  fac-$xmxl.  —  Troisième 
édition  (sous  le  titre  de  celle  de  1832).  Paris,  Us 
iiufmes,  1835,  in-8,  édition  publiée  par  livraisons. 


(1;  Et  non  le  baron  de  Montbel,  comme  on  l'a  dit 
Irès-Muvent. 


„  I      C'est  sans  contredit  le  plus  complet  et  le  plos  coricox 
,  de  tous  les  livres  inspirés  par  la  mort  du  dac  de  Reich- 


IV.  Dernière  Époque  de  Thistoîre  de 
Charles  X,  ses  derniers  voyages,  sa  mala- 
die, sa  mort,  ses  funérailles,  son  caractère, 
et  ses  habitudes  dans  Fexil  ;  suivi  des  actes 
et  procès-verbaux  relatifs  à  son  décès. 
Paris,  Ange,  1836,  in-8  de  1:20  pages,  ou 
1837,  in-18. 

V.  Le  Comte  de  Marnes,  fils  aîné  du  roi 
de  France  Charles  X.  Notice  sur  son  e\îl. 
son  caractère,  sa  mort  et  ses  funérailles; 
suivie  des  actes  et  procès-verbaux  relatifs 
à  son  décès.  Versailles,  Ange,  ei  Paris. 
Dentu,  1844,  in-8  de  16  i  pag. 

A  la  page  125  est  le  texte  de  €  l'Acte  de  dépôt  des 
dépouilles  mortelles  de  M.  le  comte  de  liâmes  dans  on 
caveau  de  l'église  des  Franciscains  : 

«  Hoc  die  undecima  mensis  junii,  millesimo  octogeB- 
r  tesimo  quarto,  hora  terlia  proraeridiana.  nos  pua 
t  Franciscus  Salesius  Wolzhixh,  reUgiosasordînisFrui- 
«  ciscanorum,  gardianns  conventna  (CasIagiBTiazaisi»). 
«  situati  Goritis,  et  paler  Michael  Allerzîg,  ô*âdeD 
«ordinis.  etc.  a. 

La  quatrième  édition  de  cet  ouvrage  a  6té  publiée 
sous  ce  titre  : 

«  Le  duc  d'Angoulème.  dauphin,  comte  de  ManKs. 
fils  aine  du  roi  de  France  Charles  X.  notice,  etc.  Paris. 
Dentu,  ei  Versâmes,  Ange,  1845,  in-18. 

-h  MONTBERT  (Roger  de)  [Mbrt]. 
Sa  part  dans  «  la  Croix  de  Bemy  ». 

-h  MONTBEraAUD  (G.  de),  ps.  [Arsène 
Houssayb]. 
Mademoiselle  de  CormeiUe. 

Imp.  d'abord  dans  la  «  Nonvelle  Reme  de  Paris  ■• 
rn  1852.  et  réimpr.  dans  le  livre  de  l'anteor  intitak 
«  Sons  la  Régence  et  sous  la  Terreur  *. 

MONTBRET  (de),  mm  abrév.  (Coque- 
bert DE  MONTBRETJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
u  France  littéraire  »,  à  Coquebert  de  M. 

MONTBRON  (Jacobus  de),  ps.  [le  P.  Db 
LA  Fontaine,  jésuite]. 

Disquisitio  historico-theologica,  an  Jan- 
senismus  sit  merum  phantasma.  1693, 
in-8. 

Voyes  les  c  Œuvres  »  de  Bayle,  t.  m,  p.  89& 

MONTBRON  (F.  de),  nom  abrév,  [Foc- 

GERET  DE  MoNTBRON]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Fougeret  db'M. 

MONTBRUN  (le  marquis  de),  aut.  sup. 
[Sandras  de  Courtilz]. 

Mémoires  du  —,  depuis  1600  jusqu'en 
1032.  Amsterdam,  1701, 1702,  in-12. 

MONTBRUN  (de),  ps.  [Hyacinthe  De- 
combehoussbI. 
La  Canne  de  Voltaire  et  rÉcritoire  de 


11S9 


MONTCHAMP 


MONTÉPIN 


1190 


Rousseau  ;    dialogue    (en    vers).   Paris, 
L'HuiUier,  Delaunay.  1817,  in-8  de  16  p. 

H-  MONTCHAMP  [Jacques  Sorbl]. 

I.  Le  Livre  de  l'amour,  recueilli  et  mis 
en  ordre  par  — .  Paris,  1858,  in-12. 

n.  L'Esprit  des  femmes  célèbres,  recueilli 
et  mis  en  ordre  par  — .  Paris,  1858,  in^2. 

m.  Les  Bohémiennes  de  Tamour.  Paris, 
1839,  in-32;  1863,  in-12. 

IV.  La  Femme  d'un  imbécile.  Paris, 
1863,  in-16. 

V.  Les  Reines  de  la  rampe.  Paris,  1863, 
in-16. 

VI.  Les  Importuns.  Scènes  de  la  vie 
réelle.  Paris,  1864,  in-12. 

VU.  Juliette  et  Roméo,  folie-vaudeville. 
Paris,  1865,  in-12. 

MONTCHEVREAU  (L.-R.  de),  ps,  (1) 
[le  marq.  Fréd.-Gaëtan  de  La  Rochefou- 
cauld-Liangourt]. 

Consolations  et  Poésies  diverses.  Paris, 
Bossange  père,  1825,  in-32  de  190  pag. 

Ce  petit  volume  a  été  venda  ao  profit  des  Grecs,  à 
l'exposition  dn  bazar  Saint-Honoré. 

H-  MONTCHRÉTIEN  (Antoine  de)  [de 
MauchrestienI. 

I.  Cinq  tragédies,  plus  une  bergerie  et 
un  poëme  de  Suzanne.  Rouen,  s.  a.  (mais 
1601),  petit  in-8. 

Ces  pièces  ont  été  réimprimées  en  1604,  iCOG, 
1627  (Voir  le  c  Uanael  dn  Libraire  >). 

Consnlter  snr  cet  aatenr  les  «  Mélanges  d'une  grande 
bibliothèipie  »,  tome  E  ;  le  Catalogne  Soleinne,  no  857- 
859  ;  la  c  Bibliothéqoe  dn  Ihé&tre  ft'aocois,  t.  I. 
p.  302  ;  Sainte-Benve,  «  Hist.  dn  Théitre  français  », 
à  la  suite  de  son  i  Tablean  de  la  poésie  française  an 
xvi«  siède  >;  Pb.  Chasles.  c  Etudes  sur  le  xvi« siècle  », 
p.  202,  et  surtout  une  notice  de  M.  Joly  dans  la 
c  Reme  des  provinces  »,  tom.  DC,  p.  367,  nov.  1865. 

II.  Traité  de  l'économie  politique.  Rouen, 
J.  Osmont,  1615,  in-4,  402  p. 

Cet  ouvrage  remarquable,  complètement  oublié  pen- 
dant près  de  deux  siècles  et  demi,  a  été  signalé  à  l'at- 
tentioa  irablique  dans  un  travail  très-intéressant  de 
M.  Jules  Duval  :  <  Un  Economiste  inconnu  du  XVII*  siè- 
cle >  (Séances  et  travaux  de  l'Académie  des  Sciences 
morales  et  politiques  »,  5* série. tom.  XVn,  p.  365-409.) 

C'est  llalberbe  qui  nous  apprend  (•  Œuvres  », 
tom.  m.  p.  557,  édil.  Hachette)  que  le  nom  de  la 
maison  de  Montcbrélien  était  llaochrétien  et  qu'il  le 
changea  '  pour  ce  qu'il  ne  Iny  plaisoit  pas.  » 

MONDEJOLI,;».  [J.-G.-V.  de  MoléonI. 

La  Nouvelle  salle  de  TOpéra,  telle  qu'elle 
est,  comparée  à  celle  au  a  décrite  M.  de 
JolimonL  Paris,  Bachelier,  18121,  in-8  de 
3â  pag.  avec  S  planches. 

Extrait  des  «  Annales  de  l'industrie  française  »  t.  m. 
C'est  un  article  en  réponse  à  celui  que  M.  de  Joli- 


(1)  Do  nom  d'une  terre  que  l'auteur  babilait  alors. 


^  imont  a  fait  insérer  dans  le  c  Mémorial  universel  de  l'in- 
dustrie française  »,  t.  v. 

■h  MONTDÉSIR  JThikoux  db  Mont- 
DBSiR,  mort  en  18âT. 

Manuel  pour  le  corps  de  l'infanterie. 
Paru.  1781,  in-12. 

MONT-DIEU  (B.  de),  ps.  Vovez  ZAMA- 
RDEL. 

MONTÈGRE  (de),  nom  abrév.  [Antoine- 
François  Jbnin  de  Montègre,  médecin]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Montègrb. 

MONTÉGUT  (de),  nom  abrév,  [l'abbé 
Ant. -Franc.  Bouniol  de  Montaigu,  ex- 
jésuite]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montégut. 

MONTE  LABORIS  (Constant,  à),  ps, 
Voy.  VALLE  QUIETIS  (Anast.  à). 

-+-  MONTEIL  (Alexis)  [Paul  DuplessisI. 
Les  Étapes  d'un  volontaire  de  l'an  II  de 
la  République. 

Impr.  dans  «  la  Patrie  »,  en  1851,  à  partir  dn 
S8  août. 

11  y  a  toute  apparence  qu'Alexis  Monteil,  voulant 
donner  une  espèce  de  pendant  à  son  ouvrage  <  la  Vie 
privée  des  Français  aux  xiv*  et  xv«  siècles»,  avait 
commencé  une  esquisse  des  mceurs  de  notre  nation 
pendant  la  première  révolution  ;  mais  la  mort  venant  le 
surprendre  avant  la  fin  de  l'œuvre,  un  autre  l'a  ache- 
vée. Il  y  a  une  telle  différence  entre  les  cinq  ou  six 
premiers  feuilletons  et  ceux  qui  suivent,  qu'une  part 
bien  minime  dans  le  travail  doit  appartenir  à  Mon- 
teil. 

-h  MONTEIL  (Alexis)  [Auguste-Philippe- 
Edouard  Rabutaux]. 

L'article  c  Corporations  » ,  dans  le  c  Moyen  âge  et 
la  Renaissance  »  est  signé  du  nom  de  Monteil,  qui  était 
déjà  mort,  et  de  celui  de  M.  Rabulanx. 

MONTEMPUIS  (de),  nom  abrév,  [l'abbé 
Jean-Gabriel  Petit  de  MontbmpuisJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Moi<rrBMPUis. 

MONTÉPIN  (de),  nom  abrév.  [l'abbé 
Franc-Marie  Aymon  de  Montépin,  ex-jé- 
suite]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montépin. 

f  4-  MONTÉPIN  (Xavier  de)  [Xavier  Ha- 
vELiN,  ancien  maréchal  oes  logis  des 
gardes  du  corps  de  la  compagnie  deNoailles, 
fils  d'un  médecin  de  Jussey  (Haute-Saône), 
mort  en  1861  ou  1862. 

Souvenirs  intimes  et  anecdotiques  d'un 
garde  du  corps  des  rois  Louis  XVIII  et 
Charles  X  (par  Xavier  Havelin),  publiés 
par  Xavier  de  Montépin.  Deux  séries.  Pa- 
ris, Cadoi,  1857.  10  vol.  in-8;  ou  6  vol. 
in-i8. 


il91 


MONTEPINEUSE 


MONTFERRIER 


i\9i 


Oovnge  intéressant  el  exact,  que  l'auleur  ne  voulut 
pas  publier  lui-même,  et  qu'il  donna  à  M.  Xavier  de 
Monlépin,  écrivain  et  fils  d'un  de  ses  anciens  compa- 
gnons d'armes. 

4- MONTEPINEUSE  (le  baron  de)  [Hum- 

BBRT  d'ÂUBIGNÀI. 

Le  Retour  d  enfer  de  la  duchesse  de 
Beaufort,  avec  des  annotations  historiques. 
In-8.  ^ 

SaUre  très-acerbe  (en  vers)  contre  la^célèbre  mal- 
tresse de  Henri  IV.  Elle  est  indiquée  dans  la  t  Biblio- 
Uièque  hisioriqnede  la  France  »,  n«  1976.  avec  l'ob- 
servation que  •  les  notes  qu'on  y  a  Routées  sont 
pleines  de  fiel  >.  Les  catalogues  La  Vallière,  n»  4375. 
et  Leber.  n«  4186,  signalent  ce  livret  avec  des  titres 
un  peu  différenU  ;  peut-être  exisie-t-il  plus  d'une  édi- 
tion. 

MONTESPAN  (M"»"  la  marquise  de), 
apocr.  [l'abbé  Lafont  d'âussonkb]. 

Mémoires  de  — .  Tomes  I  et  II.  Paris, 
Marne  et  Delaunay-Vallée,  i829,  2  vol. 
in-8. 

Voyez  les  t  Lettres  anecdotiques  » ,  du  même,  sur  les 
deux  déparu  de  U  fiimillero^e,  en  1815  et  1830, 
p.  90i.  (Edm.  de  Mannk.) 

Ces  Mémoires  ont  été  aussi  attribués  à  II.  Philippe 
BUBora. 

MONTESQUIEU,  nom  nobiliaire  [Char- 
les DE  Secondât,  baron  de  La  Brede  et  del. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  au  nom  sous  lequel 
cet  homme  célèbre  est  le  plus  connu,  à 
Montesquieu. 

-\-  On  peut  ranger  au  nombre  des  supercheries 
littéraires  Tédilion  que  cet  écrivain  célèbre  donna 
des  fl  Lettres  persanes  »  dans  le  but  de  la  présenter 
au  cardinal  de  Fleury,  en  retranchant  ou[adoucissant  ce 
qui  devait  choquer  le  cardinal,  premier  ministre,  dont 
il  s'agissait  d'obtenir  la  bienveillance  pour  être  admis  à 
l'Académie  française.  Nous  avons  déjà  mentionné  (art. 
L.  V.)  ceUe  anecdote  relatée  par  Voltaire,  contestée  par 
BIM.  Auger,  Sainte-Beuve  et  autres  écrivains  ;  il  s'a- 
gissait de  retrouver  l'édition  en  question,  resU^e inconnue 
aux  bibliographes. 

C'est  ce  qu'a  fait  II.  Vian,  de  Paris,  lequel  a  décou- 
vert  deux  volumes  petit  in-12,  ayant  pour  Litre  : 
I  Lettres  persanes»,  seconde  édition,  revue,  corrigée, 
diminuée  et  augmentée  par  l'auteur  ».  Cologne,  Pierre 
Marteau  {\),  17il.  Dix  lettres  ont  été  retranchées 
comme  contenant  des  phrases  susceptibles  d'être  regardées 
comme  condamnables  au  point  de  vue  de  la  religion. 


(1)  On  sait  que  la  rubrique,  Cologne,  Pierre  Mar- 
teau, figure  sur  les  titres  d'un  grand  nombre  d'ouvra- 
ges imprimés  pour  la  plupart  en  Hollande  à  la  fin  du 
xvn«  on  au  commencement  du  xviii*  siècle.  (Voir  l'ou- 
vrage de  II.  G.  Brunet  :  «  Imprimeurs  imaginaires  et 
libraires  supposés».  Paris,  Troês,  186G,  p.  112-145. 
«  Le  Manuel  du  libraire  »  dit  qu'il  existe  au  moins 
quatre  éditions  avec  la  date  de  1721  ;  îl  indique  celle 
de  Cologne  sans  aucuns  détails;  Qiiéniû,  dans  sa 
«  France  Littéraire  »,  signale  diverses  éditions  sous  la 
rubrique  de  Cologne,  mais  il  ne  parle  pas  de  celle-là. 


^  Je  la  morale  ou  du  respect  dft  an  roi.  Dans  les  140 
lettres  insérées,  des  changements  ont  été  introduits,  de; 
retranchements  ont  en  lieu  ;  des  mots  trop  viCi  ont  Hé 
remplacés  ;  voir  les  détails  donnés  par  M.  L.  Viaa 
dans  son  livret  intitulé  :  <  Montesquieu,  sa  récepticii 
à  l'Académie  s  et  la  seconde  édition  des  c  Lettres  per- 
sanes »,  Parti,  Didier,  1869.  Ce  qu'il  y  a  de  re- 
marquable, c'est  que  cette  édition,  datée  de  17il. 
parait  toutefois  n'avoir  été  imprimée  qu'en  1728.  pwr 
l'appui  de  la  candidature  de  Montesquieu  à  l'Acadéou 
ftançaise. 

MONTFALCON  (le  marquis  de),  p$. 
[le  sieur  de  Saint-Martin]. 

Les  Disgrâces  de  Tamour,  ou  le  Mous- 
quetaire amant.  Paris,  Caveiier.  1687, 
in-12. 

MONTFALCON  (Alexandre),/»,  [lecomie 
A.  d'Adhémar,  Tun  des  rédiaicteurs  de  la 
«  Revue  de  la  Province  et  de  Paris  »]. 

MONTFERRAND  (Alfred  de),/»,  [le  mar- 
quis Adolphe  deCHRSNSL]. 

Fleurs  sur  une  tombe.  A  Élisa  Mercœur. 
Recueil  composé  de  pièces  inédites  des 
écrivains  de  1  époque.  Paris,  rue  Mazarine. 
n*»  30;  Armand  Aukrée,  1836,  in-8,  avec  un 
portrait  et  un  fac-similé. 

Ce  volume  a  été  annoncé  devoir  être  vendu  an  pfiét 
de  la  mère  d'Elisa. 

Sous  le  même  pseudonyme.  M.  Adolphe  de  Ckeati 
a  fondé,  en  1836,  un  journal  intitulé  clés  Femsci. 
Journal  du  siècle*,  qui  ne  réussit  point,  i  ce  qu'il  pa- 
raît, mais  dont  il  existe  néanmoins  un  premier  xaa&lvj 
(de  48  pages  avec  une  gravure)  qui  porte  la  àte  «la 
l«r  janvier  1836.  M.  de  Chesnel  tenait  pourtant  à  fiifc 
nne  publication  en  l'honneur  du  beau  sexe  ;  aussi  fon- 
da-t- il  dans  la  même  année,  toujours  sons  le  raèsf 
pseudonyme,  une  «Biographie  des  femmes  auteurs  con- 
temporaines françaises  »  ;  mais,  comme  b  jouroal,  elte 
resta  en  chemin  :  il  n'en  a  paru  que  le  premier  4las« 
(in-8  de  455  pages).  II  avait  éLé  liUiognphié,  avii 
assez  de  soin,  dans  le  format  in- fol.,  ponr  être  jcmtt 
à  cette  Biographie,  une  coUection  de  laides  figues  de» 
personnes  mentionnées  dans  l'onvrage. 

-f.  MONTFERRAND  (A.    de)  [Comma- 

RIBU]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »,  à  Mom- 

FERRAND. 

H-MONFERRAND  (A.  de)  [Ricabd  de 
Montkerrand]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »,  t.  XII,  à 
Ricard  de  Montferrand. 

MONTFERRIER  (A.  S.  de),  mm  abrtt'. 
A.  Sarrazin  de  MONTFERRIER,  beau-frpîe 
ae  M.  Hoëné  Wronski]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voytv  la 
<  France  littéraire  »,  à  Sarrazin  de  M. 

-h  MONTFERRIER  [W^  Constant,  sta- 
tuaire]. 

Auteur  d'articles  dans  le  «  Moniteur  du 
soir  ». 


il93 


MONTFLEURY 


MONTIGNV 


1194 


MONTFLEURY,  jw.  [Antoine  Jacob,  au- 
teur dramatique,  et  fils  d'un  comédien  (Iv 
i  hôtel  de  Bourgogne]. 

Pour  la  liste  de  ses  pièces,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  au  nom  sous  lequel 
il  est  connu,  à  Montflevbt. 

MONTFIBURY  (de),  nom  abrév.y  com- 
mun à  deux  écrivams  du  xviii'  siècle  qui 
étaient  frères  [le  PErrr  de  MontfleuryI. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voyez  ta 
<f  France  littéraire  »,à  Montfleury. 

MONTFX>RT  (G.  de),  mm  abrév,  [L.-M. 
Grignon  de  MontfortJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
(T  France  littéraire  »,  à  Grionon  de  M. 

MONTFORT  (D.  de),  nom  abrév.  [P. 
Dexys  de  Montfort,  naturaliste]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Denys  de  M. 

-h  MONTFORT  (M.  de)  [âllairb,  cha- 
noine de  Poitiersl. 

Abrégé  de  la  vie  et  des  Vertus  de  la 
sœur  Marie-Louise  de  Jésus,  supérieure 
des  filles  de  la  Sagesse,  instituée^  à  Poi- 
tiers, par  — .  Poitiers,  Faulcon,  1768, 
in-1â,  438  p. 

MONTGAELLARD  (de),  nom  nobiliaire, 
commun  à  deux  écrivains  de  ce  siècle,  Fun 
comte  et  l'autre  abbé,  et  qui  étaient  frères 
[Roques  de  Montgaillard]. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montgaillard. 

-4-  MONTGAILLARD  (l'abbé  de)  [Guil- 
laume-Honoré  Roques,  né  en  1772,  à  Mont- 
gaillard (près  Toulouse),  mort  en  1825]. 

Histoire  de  France  depuis  la  fin  du  rè- 
irne  de  Louis  XVI  jusqu'en  1825.  Paris, 
1825-26,  7  vol.  in-8;  7*  édit.,  1839. 

L'esprit  de  parti  donna  de  la  vogue  à  cet  ouvrage, 
onblié  ai]joard*hni.  Un  procès  tait  en  4834  amena  une 
déclaration  do  frère  aîné  de  Tautenr,  qni  déclara  que 
les  denx  tiers  de  cette  «  Histoire  i  étaient  son  œuvre, 
mais  que  les  eonvenances  lai  interdisant  de  la  publier 
sous  son  nom,  l'abbé  avait  été  désigné  comme  seul 
auteur  d'one  composition  oh  il  n'était  que  pour  nn 
tiers.  Observons  en  passant  que  G.-H.  Roques  prenait 
le  titre  d'abbé  parce  que,  dans  sa  jeunesse,  il  était  entré 
dans  un  séminaire,  mais  il  n'avait  jamais  été  or- 
tienne. 

-{-MONTGAILLARD  (le  comte  de)  [Jean 
Gabriel-Maurice  Roques,  frère  du  précé- 
dent, né  en  1761,  mort  en  1841]. 

Cet  intrigant  politique,  qni  seivit  successivement' di- 
vers partis,  a  laissé  de  nombreux  écrits  indiqués  dans  la 
■  France  littéraire  >  et  dans  la  «  Nouvelle  Biographie 
(énénde  ». 

MONTGARNY  (de),  [J.-B.-T.  Harmand 

DE  M0NTGARl<nr]. 


a  '     Pour  la  liste  do  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  Franco  littéraire  »,  à  Harmand  de  M. 

]     MONTGERON  (de),  nom  abrév.  [L.-B. 
Carre  de  Mongbron]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
tt  France  littéraire  »,  à  Carré  de  M. 

MONTGLAT  (de),  nom  nobiliaire  [Fran- 
çois de  Paul  DE  Clerhont,  marquis  de]. 
Voyez  la  «  France  littéraire  »  à  Mont- 

GLAT. 

MONTGRAY  (Anatole  de),  ps.  [Stanislas 
Magairb,  qui  a  écrit  une  brochure  en  fa- 
veur du  duel  et  qui  en  est  mort  victime]. 

Longtemps  après,  1812-1830.  Paris, 
Souverain,  1834,  in-8. 

-|-  Une  note  jointe  à  cet  article  dans  les  papiers  de 
Quésart  s'exprime  ainsi  : 

Ce  n'est  point  Stanislas  Macaire,  mais  son  col- 
laborateur pour  quelques  romans.  Alphonse  Signol, 
qni  périt  en  duel  (juin  4830),  après  avoir  écrit  en  fa- 
veur de  celte  coutume. 

MONTHION  et  MONTIIYON.  Voyez 
MONTYON. 

MONTHOLON  (M*  Jacques  de),  advocat 
en  la  Cour,  ps.  [le  P.  Cotton]  . 

Plaidoyé  de  —,  faict  en  parlement  les 
17  et  20  décembre  1611,  pour  les  PP.  Jé- 
suites, demandeurs,  etc.,  contre  les  oppo- 
(J  '  sans  de  l'Université.  Rouen  et  Paris,  Cot- 
tereau,  1612,  in-8. 

MONTHOUX  (de),  twm  nobiliaire  [Jos. 
PouGNi-GuiLLBT,  baron  de  Monthoux,  gé- 
néral sarde]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Monthoux. 

MONTIBUS  CUTNIS  (Joannes),  traduc- 
tion littérale  de  Jean  de  Gutenberg  ou  de 
f  Kutenberg,  sous  le  nom  duquel  Jean  de 
Gensfleisgh  de  Gutenrerg,  Tinventeur 
de  rimprimerie,  fut  promu  au  grade  do 
bachelier  es  arts,  à  llJniversité  de  Pra- 
gue, le  18  novembre  1445. 

+  MONTIER  DE  LONCHAMPS  [M™  de 
Graffigny]. 

Génie,  comédie  en  5  actes  et  en  vers. 
Paris,  1751,in-12. 

C'est  la  comédie  de  !!■•  de  Gnlflgny  mise  en 
vers. 

MONTIGNY  (de),  nom  afrrei'.,  commun  à 
deux  écrivains  du  siècle  dernier]. 

Pour  la  liste  de  leurs  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Bidault  et  Mignot 
DE  Montigny. 

MONTIGNY,  f«.  [Adolphe  Lemoine,  au- 
teur dramatique,  né  en  180:2,  plus  tard 
un  des  directeurs  du  théâtre  de  la  Gaîté, 


1195 


MONTIGNY 


MONTLAVILLB 


ii96 


et  plus  tard  du  Gymnase,  frère  de  M.  Gus- 
tave Lemoine]. 

I.  Avec  M.  H.  Meyer  :  le  Doigt  de  Dieu, 
drame  en  un  acte.  Représenté  sur  le  théâ- 
tre de  r Ambigu-Comique,  le  27  mars  1834. 
Paris.  Marchant,  1834,  in-8. 

II.  Avec  MM.  Cogniard  :  Une  Chanson, 
drame-vaudeville  en  trois  actes,  imité  de 
l'allem.  Représenté  sur  le  théâtre  de  l' Am- 
bigu-Comique, le  8  mai  1834.  Paris,  le 
méfMy  1834,  in-8  de  56  pages  à  longues 
lignes,  ou  in-8  de  24  pag.  à  deux  col. 

III.  Un  Fils,  drame  en  trois  actes.  Re- 
présenté sur  le  théâtre  de  TAmbigu-Co- 
mique.  Paris^  Barba,  Bezou,  Pollei,  1836, 
in-8  à  2  col. 

Faisant  partie  de  la  «  France  dramatique  an  xix* 
siècle  » . 

IV.  Avec  M.  Victor  (Bois)  :  Wilson,  ou 
une  Calomnie,  drame  en  trois  actes.  Re- 
présenté sur  le  théâtre  de  l'Ambigu-Co- 
mique,  le  25  février  1836.  Paris,  Bezou, 
1836,  in-8. 

V.  Avec  M.  H.  Meyer  :  Amazanpo,  ou  la 
Découverte  du  quinquina,  drame  en  quatre 
actes  et  sept  tableaux.  Représenté  sur  le 
théâtre  de  l' Ambigu-Comique,  le  21  juin 
1836.  Part»,  les  marchands  de  nouv.^  1836, 
in-8. 

La  collaboration  de  M.  Lemoine  à  cette  pièce  est  dé- 
signée sooi  le  nom  de  Lemoine-Montigny. 

VI.  Avec  M.  Valory  [Ch.  Mourier]  :  la 
Sœur  grise  et  l'Orphelm,  mélodrame  en 
quatre  actes  et  en  cinq  tableaux.  Repré- 
senté sur  le  théâtre  des  Folies  Dramati- 
ques, le  22  octobre  1836.  Paris,  Nobis, 

1836,  in.8. 

Cette  pièce  forme  les  3«  et  4*  linaisons  dn  «  Mnsée 
dramatiqae  • . 

VII.  Norbert,  ou  le  Campagnard,  comé- 
die-vaudeville en  un  acte,  tirée  des  pro- 
verbes de  M.  Th.  Leclercq,  et  arrangée 
pour  la  scène,  par  MM.  Lemoine  Montignv 
et  Edouard  Lemoine.  Représentée  à  Paris, 
le  21  juillet  1832,  sur  le  théâtre  de  l'Am- 
bigu-Comique.  Paris,  Marchand,  1837, 
in-32. 

VIII.  Avec  M.  Valory  [Ch.  Mourier]  ; 
Zara,  ou  la  Sœur  de  TArabe,  mélodrame 
en  quatre  actes.  Représenté  sur  le  théâtre 
des  Folies-Dramatiques,  le  samedi  20  mai 

1837.  Paris,  Pollet,  1837,  in-8,  et  Paris, 
Marchant,  1841,  in-8. 

IX.  Avec  M .  Isidore  Simard  :  la  Rose  du 
faubourg,  vaudeville  populaire  en  deux 
actes.  Représenté  sur  le  théâtre  des  Fo- 
lies-Dramatiques, le  1"  juillet  1837.  Paris, 
Marchant,  1837,  in-18. 


Faisant  partie  d'an  cNoovean  Répertoire  drama- 
tique * . 

X.  Avec  M.  H.  Meyer  :  Samuel  le  mar- 
chand, drame  en  cinq  actes.  Reçr^nté 
sur  le  théâtre  de  TAmbigu-Comique,  le 
10  mars  1838.  Paris,  Barba,  Bezou.  1838, 
in-8. 

Réimpr.  dans  la  même  année  poor  la  «  France  dra- 
matique au  XIX*  siècle  >. 

h  XI.  Avec  MM.  H.  Meyer  et  Lefort  :  le 
Sylphe  d'or,  pièce  fantastique  en  trois 
actes,  précédée  d'un  prologue.  Représentée 
sur  le  théâtre  de  la  (xaîté,  le  13  avril  1839. 
Paris,  Marchant,  1839,  in-8. 

XII.  Avec  M.  Auguste  Rousseau  :  Père 

Brice,  drame- vaudeville  en   deux  actes. 

représenté  sur  le  théâtre  de  la  Gaîté,  le 

!•'  juin  1838.  Paris,  Gallet.  1839,  in-8. 

Formant  les  15"  et  16*  livraisons  d'nne  colledie 

ç    intitulée  «Paris  dramatique». 

I      Sur  ces  deux  dernières  pièces  M.  A.  Lemoine  a  encûre 

Joint  son  pseudonyme  à  son  nom  véritaMe  :  Lemotnt- 

Un  Fils,  drame.  4839.  in-8.  C'est  la  seule  pièce  qœ 
M.   Lemoine  ail  faite  tout  senl.  (Vapereau.) 

Xin.  Avec  M.  H.  Meyer  :  la  Famille  Du- 
laure,  drame-vaudeville  en  un  acte.  Re- 

grésenté  sur  le  théâtre  de  la  Gaité.  Paru 
alUt,  1840,  in-8. 
Formant  le  n«  52  du  «  Répertdre  dramatique*. 

XIV.  Avec  le  même  :  Un  moment  d'am- 
bition, ou  Plus  de  peur  que  de  mal,  co- 
médie-vaudeville en  un  acte.  Repré^tée 
sur  le  théâtre  de  la  Gaîté,  le  9  août  1849. 
Part*,  Vert,  Gallet.  1840,  in-8. 

Faisant  partie  de  «Paris  dramatiques. 
GeUe  pièce  porte  encore  ponr  nom  de  l'im  dei  auteari  : 
Lemaine-Montigny. 

XV.  Note  justificative  présentée  par 
Horace  Meyer  et  Lemoine-Montîgny  direc- 
teurs de  la  Gaîté,  à  MM.  les  membres 
composant  la  commission  des  théâtres 
royaux.  Paris,  Boulé,  1843,  in-4  de  8  pag. 

+-  M.  de  Manne  fait  observer  (  Dictionnaire  da 
anonymes.  3"  èdit..  n«  1103  ).  que  c'est  par  «rw 
que  la  «  Prince  littéraire  »  aUribne  à  Louis  Uaaiigm 
deux  pièces:  t  Le  Doigt  de  Dieu  »  (1834),  et  c  Uu 
Chanson  •,  qui  seraient  de  son  frère,  M.  Edouaid  Le- 


MONTJOIE  (Chrislophe-Félix-Louis  64- 

LART  DEJ,  ps.  [VBNTHE  DE  LA  ToCLOCBUl. 

Pour  la  liste  de  ses  nombreux  ouvrages, 
voyez  la  «  France  littéraire  »,  au  nom  sous 
lequel  il  est  le  plus  connu,  à  Mopitjoib. 

MONTLAVILLB,  nom  nobU.  [le  baron 
Chapuys  de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Chapuys  de  M. 


il97 


MONTLEBERT 


MONTRÉAL 


1198 


MONTLEBERT  (C.  de),  nom  ahrév.  [Caux 
de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
e  France  littéraire  »,  à  Caux  de  M. 

MONTUNOT  (de),  nom  abrév.  [Le  Clerc 
de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
a  France  littéraire  »,  à  Le  Clerc  de  M. 

MONTUVAULT  (de),  nom  nobiL  [Eléon. 
Jacq.-Franç.  de  Sales  Guyon,  comte  de  —, 
ancien  capitaine  de  frégate]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
tt  France  littéraire  »,  à  Montuvault. 

MONTLOSIER,  nom  nobil.  [FrançQis- 
Dominiaue  Reynaud,  comte  de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montlosier. 

IMGNTLUC  (de),  nom  nobil.  [Biaise  de 
Lasseran-Massencômb,  seigneur  de]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »  à  Montluc. 

-{-  Une  bonne  édition  de  ses  «  Commentaires  et  Let- 
tres *  a  été  publiée  par  la  Société  de  l'histoire  de 
France.  1866-68.  3  vol.  in-8. 

-h  MONTLDÇON  (M-  Marie  de) 
[M"*  Louise  Leneveux,  née  à  Montluçonl. 

L  Les  Rôves  gracieux  de  l'enfance.  1861 , 
in-4. 

II.  Soirées  en  famille,  lectures  pour  la 
jeunesse. 

Divers  autres  ouvrages  d'éducation  in- 
diqués au  a  Catalogue  général  »  de  M.  Otto 
Lorenz. 

MONTMOLIN,  Fuu  de&ps,  de  Voltaire, 
pour  sa  <  Collection  de  Lettres  sur  les  mi- 
racles ».  Voy.  TuÉRO. 

-f-  MONTMORENCY  (duc  de)  [Simon 

DUCROS]. 

Mémoires  de  Henri,  dernier  — .  Paris, 
Maugtr,  1665,  in-i2. 

-+-  MONTMORENCY  (Créquy),  impos- 
teur. 

On  ne  tait  pas  le  nom  exact  de  ce  personnage,  qui  se 
prétendait  issu  d'nn  mariage  secret  de  Louis  XV  avec 
nne  dame  de  Montmorency.  Il  fit  imprimer  des  péti- 
tions à  l'Assemblée  nationale  et  à  la  Convention,  des 
plaintes  sar  sa  détention  ;  huit  de  ces  pièces  se  trou- 
vent dans  la  collection  révolutionnaire  de  H.  de  La 
Bedoyère  (acbetée  par  la  Bibliothèque  impériale  ;  voir 
le  caUlogne,  Pari»,  186S.  n«  755).  Il  eut  le  tort 
d'adresser  des  pétitions  menaçantes  à  la  Convention, 
qui  Itti  répondit  en  l'envoyant  à  Téchafaud. 

H-MONTOIS  (un)  [Marsigny,  professeur 
de  poésie  à  Mons]. 

Les  Trois  Napoléons.  Mons,  Manteaux- 
Hoyois,  1852,  in-12,  7  p. 

«  NoQS  n'aurions  pas  parlé  de  ces  misérables  vers, 
dit  (  l'Observateur  belge  •  du  4  4  décembre  1852,  s'ils 
n'étaient  que  de  misérables   vers.    Mais,  en  Belgique, 


ehanter  la  gloire  de  Napoléon,  chanter  la  guerre  et  les 
frontières  du  Rhin,  c'est,  que  les  vers  soient  bons  ou 
mauvais.  —  une  mauvaise  action,  i 

Il  y  a  des  exempl.  qui  sont  entièrement  anonymes, 
et  j'en  possède  un  sur  la  couverture  et  le  titre  duquel 
on  a  ajouté  après  coup  :  par  M.  G.  Wins. 

-h  MONTOLIEU  (M-  Isabelle  de)  [Isa- 
belle PouER  DB  BoiTENs,  baronne  de  Mon- 
TOLiEu,  née  en  1751,  morte  en  1832]. 

Stembald,  traduit  deTieck.  Paris,  18:23, 
2  vol.  in-12. 

Cette  attribution  est  très  contestable.  Voir  dans  la 
«  France  littéraire  »  la  liste  des  nombreux  écrits  et 
des  traductions  on  plutôt  des  imitations  dues  à  cette 
très-féconde  nouvelliste.  Ces  écrits,  qui  ont  eu  du 
succès,  ont  tous  été  retouchés  par  divers  littérateurs, 
tels  que  MM.  René  Perrin,  Edme  Héreau,  etc.  Il  pa- 
raît aussi  que  M.  de  Féletzarevu  quelques-uns  des 
premiers  ouvrages  de  madame  de  Montolieu. 

+  MONTOLIEU  [M"*  Jenny  Bastide]. 

Plusieurs  nouvelles  insérées  dans  divers 
recueils,  notamment  dans  les  «  Heures  du 
soir  ». 

Le  nom  de  la  baronne  de  Montolieu,  romancière  fort 
en  vogue  il  y  a  50  ou  60  ans,  avait  été  adopté  dans 
une  intention  facile  à  deviner. 

MONTOUEU  (F.  de),  ps.  [Bastié,  de 
Montolieu,  auteur  d'article  sous  ce  nom 
dans  le  journal  de  M.  Cellier-Dufayel]. 

MONTPENSBER  (M"«  de),  apocryphe 
[M'^'Guénard,  baronne  Brossin  de  Méré]. 

Mémoires  de  —,  petite-fille  de  Henri  IV.' 

Voy.  BoissY.  I.  544  e,  et  a^outex  :    . 

Ces  Mémoires  sont  pourtant  abrégés  de  ceux  qu'a  lais- 
sés la  duchesse.  Voy.  «la  France  littéraire i  à  Mont- 

PENSIER. 

MONTPENSŒR  (Louis-Ântoine-Philippe 
d'ORLÉANS,  duc  de),  apocr.  [J.  Vatout]. 

Mémoires  du  —,  prince  au  sang.  Paris, 
Baudouin  frères,  1824,  in-8,  avec  portrait. 
—  Autre  édition.  Paris,  les  marchands  de 
nouv.,  1834,  in-8.  —  Autre  édition.  Paris, 
de  l'impr,  royale,  1838,  in-4  etin^. 

Les  deux  premières  éditions  de  ce  volume  font  partie 
de  la  c  Collection  de  Mémoires  relatifs  à  la  RévolnUon 
française  » . 

MONTPLAISIR  (de),  nom  nobil,  [René  de 
Bruc,  marquis  de  — ,  poëte  français  du 
xvii*  siècle]. 

Voy.  la  «  France  littéraire  »,  à  Mont- 
plaisir. 

4-  MONTPLAISIR  [Athanase  de). 
Voy.  I,  881  f. 

MONTRÉAL,  ps.  [B.  EdanI. 

Avec  M.  Saint-Yves  [Déaddé]  :  les  Mar- 
chands de  bois,  vaudeville  en  un  acte,  re- 
présenté sur  le  théâtre  de  la  porte  Saint- 
Antoine,  le  11  nov.  1837.  Parts,  Marchant, 
1837,  in-8. 

Formant  la  66"  livraison  du  t  Mofée  dramatique  » . 


iid9 


MONTREILLE 


MORDAX 


i20D 


MONTREILLE  [(\e),ps,  [Savin]. 

I.  L'Isle  do  Robinsoi)  Crusoé.  Londres  et 
Parw.  17r>8.m-42. 

II.  Œuvres  de  M.  — .  Londres  (Bor- 
deaux.  La  Boitière],  1764,  in-iî. 

Manucrit  Goarlln. 

MONTRÉSOR  (de),  nom  nobîL  [Claude 
de  BouRDBiLLB,  comte  de]. 
Voy.  la  «  France  littéraire  »,  à  Mon- 

TRÉSOB. 

MONTROL  (de),  nom  abrêv,  [François 

MONGIM  DE  MoNTROL]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
tt  France  littéraire  »,  à  Montbol. 

-+-MONTRONI)  (Max.  de)  [Cl.  M.  J. 
Maxime  Fougueux  de  Montrond,  né  en 

Essais  statistiques  sur  la  ville  d'Étampes. 
183G-37,  i  vol.  in.8. 

De  nombreoi  ouvrais  d'éducation  et  de  piété,  po- 
bliés  à  Paris  oa  à  Lille.  Voir  la  «  Fiance  litlénire  >. 
XI,  148.  et  le  i  CaUlogae  général  »  de  H.  Otto 
Loreni,  t.  IH.  p.  527. 

-4-  MONVAL  (Eugène)  ou  DE  MONVAL. 
[Auguste-Eugène  Trente- Livres]. 

Quelques  vaudevilles  composés  avec 
divers  collaborateurs,  notamment  a  la 
Muette  dos  Pyrénées  ».  Paris,  1828,  in-8. 

MONTVÉRAN  (de),  nom  abrév.  [Tour- 

NACIION  DE  MoNTVÉRAnJ. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
«  France  littéraire  »,  à  Montvéran.   * 

MONTYON  (le  baron  de),  nom  nobiliaire 
[Antoine-Jean-baptiste  Robert  Auget,  ba- 
ron de  Montyon]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
K  France  littéraire  »,  à  Montyon. 

MONVEL,  nom  théâtral  [Jacques-Marie 
DouTET.  Tune  des  illustrations  de  la  Co- 
médie-Française, et  auteur  dramatique!. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
tt  France  littéraire  »,  à  Monvel. 

MONVEL  fils,  ps.  [No(»l-Barthélemy 
Boutet,  fils  du  précédent,  et  ancien  secré- 
taire des  commandements  de  Cambacérèsl. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
f(  France  littéraire  »,  à  Monvel,  et  ajoutez  : 
«  le  Chant  de  la  Paix.  Or/eafw.  1837,  in-8, 
12pag. 

MONVILLE  (de),  nom  nobil.  [T.^.^. 
Doissel,  baron  de  Monville,  mort  pair  de 
France].  Pour  la  liste  de  ses  ouvrages, 
voy.  a  la  France  littéraire  »,  à  Boissel 
DE  M. 

MONZAMBANE  (Sévérinus),   ps,    (Sa- 
muel DE  PuppendorpfI. 
L'État  de  Tempire  aAllemagne,  traduit 


Carya 


du  latin,  par  Saviniend'Alquié.  Amsterdam. 
J,-J.  Schipper,  1699,  in-16.  i 

C'est  aussi  sons  ce  pseudonyme  qn'a  élé  pnMié  l'oe-     ' 
vrage  latin  de  Pnffendorff  (Genève.  1667.  in-18)  ;  maii     j 
il  en  existe  une  traduction  postérienre  à  celle  qoe  ncm 
Tenonsdedter  (celIedeJ.-Fr.  Spon.  Stroatourg.  i728i.      i 
qui  a  paru  avec  le  véritable  nom  de  Tantenr. 

MOQUIN-TANDON  (A.). 

^a  Magalonensis  ;  manuscrit  du 
XI  vc  siècle,  publié  par  — .  TouUmse,  183(i, 
in-8,  fac-similé  du  manuscrit. 

Tiré  seulement  à  50  exemplaires,  loos  dislribQfï 
aux  amis  de  l'auteur. 

Une  seconde  édition  avec  tradoction  a  élé  publc^ 
sous  ce  titre  :  #  Carya  Magalonensis,  le  Noyer  de  Ma- 
galonné.  Montpellier,  18U.  in-13;  litre  litboirrapbié 
en  or  et  couleur;  xxvi  et  172  p. 

Celte  chronique  apocryphe  de  Magoelonne,  se^nrif 
de  Montpellier,  an  xiv«  siècle ,  est  un  pastiche  de  la 
langue  romane,  si  habilement  écrit,  et  où  l'anleur  a  si 
s'inspirer  si  bien  des  idées,  des  habitudes,  des  tradi- 
tions, de  la  forme  du  langage  dans  les  vieux  lemp$, 
que  le  savant  Raynouard  y  fut  complètement  trompé.  Il 
écrivit  à  l'auteur  :  «  Je  regarde  comme  une  publicaUdo 
très-utile  celle  que  vous  avex  faite...  J'y  ai  rteueilli 
plusieurs  mots  qui  entreront  dans  mon  lexiqut 
roman  !t  »  G.  M. 

Voir  la  «  France  littéraire  >,  t.  XI.  p.  335. 

MORAINES  (Antonius),  ps.  [Joan.  Mar- 
tinonJ. 

Anti-Jansenius.  Lutetiœ-Paris.,  16oi, 
in -fol. 

MORAMBERT  (de),  nom  de  bènéfin 
[Ant.-Jacq.  Labbet].  Pour  la  liste  de  st»s 
ouvrages,  voy.  «  la  France  littéraire  »,  à 

MORAMBERT.  ' 

-4-  MORANCEZ  (de)  FPaul  Parfait] 
Des  articles  dans  a  liJnivers  illustré  ». 

-h  MORAND  (Altève)  [AumontJ. 
Directeur  de  divers    petits  journaux, 
''  «  l'Appel,  le  Tribouiet  ». 
Voir  G.  d'Heilly,  p.  230. 

MORANGIÈS,  nom  nobiliaire,  [Jean- 
Franc. -Charles  de  Molette,  comte  de]. 
Voy.  «  la  France  littéraire  i>  à  MorangiIss. 

4-  MORAS  (Anne-Marie  de),  comtesse 
de  Courbon,  aut.  sup.  [le  chevalier  de 
Mouhy]. 

Mémoires  d'— ,  écrits  par  elle-même. 
La  Haye,  P.  De  Hondt,  1739,  4  part,  in-11 

-f-On  trouvera  une  liste  assez  étendue  des  ouvrages 
de  ce  fécond  et  facile  écrivain  dans  la  «  France  litti^ 
raire  »  pour  1758,  qui  le  fait  naître  à  tort  à  Dijon. 

G.  M. 

MORAT  (Frédéric),  ps.  sous  lequel 
M.  Etienne  Arago  a  fait  imprimer  quelque 
chose. 

MORDAX,  ps.  [De  La  vigne]. 

L  Bataille  gagnée  et  perdue,  tant  tu^ 


1201 


MOREÂU 


MORENCY 


1202 


3ue  blessés  personne  de  mort,#  ou  Ré- 
exions  impartiales,    spirituelles   et  pi 
quantes  sur  les   «  Deux  Gendres   »  et 
«  Conaxa  ».  Paris,  J.-G.  Dentu,   i8i% 
inS. 

n.  Vives  escarmouches  avec  M.  Hofftnan. 
Paris,  le  même,  1812,  in-8. 

MOREAU  et  AUGUSTE,/».  [Mario Ces- 
ter]. 

La  Nuit  d'auberge,  comédie-vaudeville 
en  un  acte,  môlée  de  vaudevilles.  Paris, 
1806,  in-8. 

+  MOREAU  (Hégésippe). 

Né  le  9  avril  1810.  ce  poète  resté  célèbre  éUit  fils 
lutnrel  de  M.  Moreaa,  professear,  qui  ne  le  reconnat 
jamaii:.  M.  G.  d'Heitly,  qoi  entreà  cet  égard  dans  quel- 
ques deuils  ( «  Nouveau  Dict.  des  pseudonymes*,  p.  33 1) 
prétend  que  le  nom  et  surtout  le  prénom  du  poète 
(l'acte  de  l'état  civil  le  nomme  Pierre^acqnes).  sont 
des  pseudonymes. 

MOREAU  [CXps,  [AmableLEMArmE]. 

Avec  M.  Ana.  Slowaczvnski  :  Annuaire 
statistique  pour  1838,  de  TEurope,  de 
TAsie,  TAfrique,  l'Amérique  et  FOcéanie, 
et  chacun  des  empires,  royaumes,  états  et 
colonies  qui  en  dépendent;  comprenant 
pour  chaque  partie  et  état  du  monde  : 
1°  la  statistique  phvsique  et  descriptive; 
â«  la  statistique  proauctive  et  commerciale; 
S"*  la  statistio[ue  morale  et  administra- 
tive, etc.  Paris,  place  Vendôme,  18,  1838, 
ivol.  in-18. 

-+-  MOREAU  (Jean)  [Jean  Macé,  pro- 
fesseur, né  en  18151. 

Lettre  de  —,  garde  national,  à  son  voi- 
sin. 1848,  in-12. 

-i-  MOREAU  (Adrien)  [Borel  d'Haute- 
livb]. 
Dés  articles  de  journaux. 

MOREAU  DE  COMMAGNY,  nom  anobli 
[C.  F.  J.  B.  MoREAu,  vaudevilliste,  fils 
d'un  ancien  professeur  de  mathématiques 
au  collège  de  Juillyl^  Pour  la  liste  de  ses 

Sièces,   voy.  «  la   France  littéraire  »,  à 
[ORBAU. 

-h  MOREAU  (Eugène)  ps.  [Eugène  Le- 
hoinb]. 

M.  B.  Lemoine  a  beaucoup  travaillé  avec  Labiche. 
Delacoor,  Siraudin.  etc. 

-f-  MOREL  (F.-C.)  [Beaujolin]. 

Traité  théorique  et  prati^e  de  la  fabri- 
cation des  feutres.  Paris,  1826,  in-8, 
192  p. 

MOREL,  p«.  [Des vERgERs,  Armand  Cha- 
peau et  LuBizEj. 

La  Cachucha,  ou  Trois  cœurs  tout  neufs, 
vaud.  en  1  acte.  Représenté  sur  le  théâtre 
du  Gymnase  dramatique,  le  30  juillet  1838. 


Paris,  Barba,  Delloye  et  Bezau,  1838, 
gr.  in-8  à  2  col. 

Faisant  partie  de  «  la  France  dramatique  au  xix* 
siècle». 

-h  MOREL  (G.)  [Arthur  Join-Lambert, 
l'un  des  quatre  auteurs  du  volume  intitulé  : 
a  Rouenneries  ».  Rouen^  1862,  in-12]. 

MOREL  DE  CHEDEVILLE,  superfétaiion 
nominale  [Etienne  Mobbl,  poëte  drama- 
tique lyrique]. 

I.  La  Caravane  du  Caire,  ou  THeureux 
esclavage,  opéra  en  trois  actes  (en  vers 
libres).  Parts,  Ballard,  1783,  in-8;  et 
Paris,  Delormel,  1785,  in-4. 

On  a  dit  que  Louis  XVI  avait  eu  part  à  cet  opéra. 

IL  Panurge  dans  l'ile  des  Lanternes, 
opéra  en  trois  actes.  Paris,  Delormel,  il^, 
in-8. 

On  a  prétendu  que  cet  opéra  était  presque  en  entier 
l'ouvrage  de  Monsieur  (depuis  Louis  XVni).etquello- 
rel  n'avait  été  que  le  collaborateur,  l'arrangeur  et  le 
prète-nom  de  ce  prince,  ainsi  que  celui  de  Louis  XVI 
pour  «  la  Caravane*. 

11  a  été  publié  contre  cette  pièce  :  i  Panurge,  ballet 
comique  en  trois  actes,  par  Pr.  Parrait,  etM**'(Morel). 
dénoncé  au  public  comme  te  plus  grand  des  plagiaires, 
avec  des  notes  et  des  preuves  matérielles  *  (par  Mouton- 
net-Clairfons).  Paris,  an  ix  (i801),  in-8. 

MORELL(Charles),  ps,  [Jacques  Ridlby]. 

Les  Contes  des  Génies,  ou  les  Char- 
mantes leçons  d'Horam,  fils  d'Asmar  ;  ou- 
vrage traduit  du  persan  en  anglais,  par—, 
de  l'anglais  en  français  par  Robinet. 
Amsterdam,  M.  M.  Rey,  1767,  3  vol.  in-8. 

MORENCY  (M-  G...  de),  ps,  [M-*  Su- 
zanne  Bertrand  Quinquet,  née  Girieux]. 

L  Illyrine,  ou  l'Écueil  de  l'inexpérience. 
Avec  cette  épigraphe  : 

Ce  monde  est  une  comédie. 
Où  chaque  acteur  vient  à  son  tour 
Amuser  les  hommes  du  jour 
Des  aventures  de  sa  vie. 

Alibbrt.  Eptlre  à  Sophie. 

Paris,  l'Auteur,  Ferrou,  itf"*"  Pringuet, 
an  VII  (1799),  3  vol.  in-8,  ornés  du  por- 
trait de  l'auteur. 

Cet  ouvrage  n'est  point  un  roman;  c'est  l'histoire  un 
peu  scandaleuse  d'une  femme  de  vingt^huit  ans.  écrite 
par  rbérolne  même  qui  en  est  l'objet:  sa  famille  n'y 
est  point  respectée.  La  plupart  des  personnages  qu'on 
y  voit  figurer  sont  très-connus,  et  ont  joué  de  grands 
rôles  sur  le  théâtre  de  la  révolution.  La  multitude  des 
aventures  contenues  dans  ces  mémoires  prouve  que 
pendant  i5  ans  l'héroïne  n'a  perdu  que  peu  on  point 
a^instants.  «La  connaissance  que  j'ai  des  hommes, 
dil-elle.  m'a  appris  à  traiter  l'amour  cavalièrement  »  : 
principe  qu'elle  a  mis  en  usage  tant  qu'un  reste  d'attraits 
le  lui  a  permis. 

II.  Rosalina,  ou  les  Méprises  de  l'amour 
et  de  la  nature,  par  l'auteur  de  a  lllyrine  », 


1203 


MORËRI 


MORLINI 


1204 


Paris,   Bertrandet,  an  IX  (1801),  2  vol. 
in-12,  fig. 

III.  Lise,  ou  les  llcrmitcs  du  Mont-Blanc, 
roman  nouveau,  faisant  suite  à  «  Illvrine  » 
et  à  «  Rosalina  ».  Paris,  Charles,  "an  IX 
(1801),  in-12. 

IV.  Euphémie,  ou  les  Suites  du  siège  de 
Lyon;  roman  historique,  par  l'auteur  de 
«  Illvrine  ».  Paris,  Bertrandet,  Ouvrier. 
an  IX  (1801),  4  vol.  in-12,  avec  gravures. 

V.  Orphana,  ou  l'Enfant  du  hameau; 
par  Fauteur  de  o  Illyrine  »,  etc.  Paris, 
Ouvrier,  an  X  (1802),  2  vol.  in-12,  avec 

VI.  Zéphyra  et  Fidgella,  ou  les  Débu- 
tantes dans  le  monde.  Paris,  1800,  2  vol. 
in-12. 

La  femme  objet  de  celle  note  n'est  point  U  chaste 
Soaanne;  née  d'ane  famille  honnête  des  environs  de 
Soissona,  elle  Joignait  à  quelque  beauté  les  grâces  de 
l'esprit.  Epouse  de  Bertrand  Quinqaet,  imprimeur- 
libraire  à  Compiègne,  elle  profita  de  la  faveur  du  di- 
vorce pour  rompre  une  union  qui  lui  paraissait  mal 
assortie  ;  elle  eut  des  intrigues  amoureuses  avec  Qui- 
nette.   de  Soissons,  et  autres  conventionnels. 

Quant  à  son  mari,  il  avait  fait  du  bruit  en  1785. 
1786  et  1787,  par  une  gaxette  contre  l'aristocratie  ;  des 
nobles  le  rouèrent  de  coups.  Il  s'en  vengea  à  la  révolu- 
tion, lorsqu'il  fut  nommé  syndic  du  district,  et  influa  fort 
sons  la  Terreur.  Il  vint  à  Pans  et  eut  longtemps  un 
bon  emploi  dans  les  bureaux  de  la  police. 

+  Voir  sur  M™"  Morency  une  curieuse  notice  de 
Ch.  Monselet  dans  «  les  Oubliés  et  Dédaignés  « . 

H-  MORÉRI. 

Parmi  les  collaborateurs  au  t  Dictionnaire  histo- 
rique »  publié  sous  ce  nom,  il  faut  citer  : 

Joseph  du  Mabaret,  professeur  de  philosophie  à  l'u- 
niversité d'Angers,  puis  curé  de  St-Michel  en  la  ville 
de  Saint-Léonard,  dans  la  Marche,  auteur  de  plusieurs 
ouvrages  de  Uiéologie  et  d'histoire,  collaborateur  des 
«  Mémoires I  et  du  «Dictionnaires  de  Trévoux,  de 
celui  d'Expilly,  etc.,  né  à  Saint-Léonard  le  25  mars 
1697,  mort  au  même  lieu  le  19  mars  1783.  (Notice 
par  l'abbé  Arbellot,  Limoge»,  in-8  de  23  p.  ;  —  autre 
par  le  P.  Piolin  dans  U  «Revue  d'Anjou»,  1868. 
t.  l.p.  129). 

Mabaret  avait  fourni  beaucoup  de  notes  pour  l'édi- 
tion de  Moréri,  1732,  et  le  Supplément  1735.  Voir 
art.  Moréri  dans  la  dernière  édition  en  10  vol. 

L.  D.  L.  S. 

4-  MORETTI  [D.  Martelli]. 

Grammaire  italienne,  en  vingt  leçons, 
par  Vergani,  augmentée  de  quatorze  nou- 
velles leçons,  par  le  professeur—.  3*édit., 
Paris,  1831,  in-12. 

La  lr«  édition  est  de  1829.  Voir  le  «Journal  de 
la  Librairie  »,  1829,  n»  3560,  pour  une  critique  de  cet 
ouvrage. 

-f-MOREVAUX  (F.  de)  [Adolphe  Du- 
mas]. 

Rédacteur  des  feuilletons  dramatiques 
dans  le  journal  intitulé  :  «  le  Législateur  »,  I 


'  a  I  ou  la  f  Législature  »   (fondé  par  M.  de 
Boissy,  pair  de  France,  en  1845  et  18«)). 

MORU,   ps.  pe   comte  Alex,   de  La 
Borde]. 
Recueil  de  chansons.  In-fol. 

MORILLO  (le  général),  aut.  sup. 

Mémoires  du  général  Morille,  comte  de 
Carthagène,  marquis  de  la  Puerta,  relatifs 
aux  principaux  événemrats  de  ses  cam- 
pagnes en  Amérique,  de  1815  à  4821  ;  suivi 
de  deux  Précis  de  don  José  Domingo  Diaz, 
secrétaire  de  la  junte  de  Caracas,  et  du 
général  don  Miguel  de  la  Torre.  Traduits 
de  l'espagnol  par  MM.  Meissonnier  de 
Valcroissant  et  Ernest  de  Blosseville,  con- 
seiller de  préfecture.  Paris,  Dufart,  1826, 
in-8. 

Les  deux  Précis  de  Don  José  Domingo  Diaz  sont  tra- 
duits par  M.  E.  de  Blosseville.  ainsi  que  la  Notice  pr^ 
liminaire,  qui  est  signée  de  ses  initiales. 

Ces  Mémoires  ont  été  désavoués  par  le  général  Morillo. 
La  Notice  préliminaire  expose  sincèrement  tous  les  îàiH 
de  la  publication  ;  elle  a  seulement  omis  de  constater 
que  les  deux  résumés  historiques,  véritables  rapports 
officiels  intercalés  dans  le  Mémoire  publié  i  Caracas  et 
Madrid,  ont  été  c(Hnmuniqués  anx  deux  tradoctenrs  par 
le  général  Morillo  lui-même,  qui  les  avait  bit  venir 
exprès  de  Madrid,  ainsi  que  les  deux  Piéds.  CeUe  ré- 
ticence a\'ait  été  demandée  par  le  général.  (Db  Hax!s. 
Nouv.  Rec.  d'ouvr.  anon.  et  pseud.,  1868,  n«  2536). 


MORIN  (Louis),  ps.  [Varb,  ancien  ré 
dacteur  du  «  Correspondant  »j. 

Propriété  et  Communisme.  Paris,  Amwt, 
4848,  in-8,  96  p. 

-+- MORIN  (Michel). 

Voy.  Michel  Morin,  D,  4138. 

4-  MORIN  PIERCHAMP  [Symphorien 
Champier].  ^ 

Voy.  Du  Mas.  I,  4022,  a. 

4-  MORISSEAU  TH.  de  Balzac]. 

Des  articles  dansla  «  Caricature  ».  1831 . 

MORISSON  (Julien),  docteur  en  méde- 
cine, à  Paluau,  en  Bas-Poitou,  ps.  [J.-B. 
Senac]. 

Lettres  de  —  sur  le  choix  des  saisnées. 
Pans,  1730,  in-12. 

Ces  lettres  pseudonymes,  fort  piquantes,  dans  les- 
quelles Senac  réfute  la  doctrine  de  Sylva  sur  la  févulsiâB 
et  la  dérivation,  et  écrites  contre  plusieurs  médecins  da 
temps,  attirèrent  des  désagrémenU  à  La  MeUrie.  qai 
(ni  accusé  d'en  être  l'auteur,  et  dont  eUes  octasioanê- 
rent  en  partie  l'expatriation. 

4-  MORUNI,  aut.  supp. 

On  connaît  la  rareté  de  l'édition  originale  des  «  7^ 
vellc  «  et  des  i  Fabul»  >  de  ce  Napolitain,  imprinée 
en  15S0.  Ce  recueil  a  d'ailleurs  été  réimprimé  dm 
fois;  en  1199,  à  petit  nombre,  par  les  soins  dn  P.  S.  C>- 
ron  ;  en  1855,  avec  beaucoup  de  soin,  dans  la  «  Bi- 
bliothèque elzévirienne  «.  Un  littérateur  instruit,  Sin» 


Iâ05 


MORLON 


MOSSÉ 


1206 


de  Troyes,  a  laissé  de  ces  contes  une  tradoclioa  demen- 1  (i 
ré«  inédite,  et  nne  novTelle  a  para  en  français  dans  un 
peiît  recoeil  mensuel:  «  Le  Bibliophile  fantaisiste  ». 
Le  comte  Borromco,  amateur  de  livres  anciens  et  bi- 
blion^pbe,  a  fait  connaître  dans  nue  <  Notizia  *  pu- 
bliée en  1794,  qu'il  possédait  une  copie  de  neuf  nou- 
velles composées  par  Morlini  et  qui  n'avaient  point  été 
imprimées.  11  en  fît  paraître  une  (qui  est  insérée  dans 
l'édition  de  1855),  mais  il  était  dupe  d'une  super- 
cherie ;  ces  «  novells  »  étaient  l'oBuvre  d'un  contem- 
porain, l'abbé  Daniel  Francesconi.  bibliothécaire  à  Pa- 
doae,  qui  s'amusa  &  mystifier  Borromeo  et  à  faire  un 
pastiche  de  Morlini.  Un  amateur  parisien,  H.  B.,  a  fait 
imprimer,  il  y  a  une  quinxaine  d'années,  un  livret  de 
24  pages  qui  n'a  été  tiré  qu'à  un  très-petit  nombre 
d'exemplaires,  et  qui  présente  les  8  nouvelles  que  Borromeo 
avait  acceptées  comme  authentiques.  i  De  monacho  Christ! 
passionem  prsdicante  »  ;  «  de  urso  qui  a  monachis 
Doctn  in  choro  cacodsmen  habilus  tait  »,  etc. 

-h  MORLON  (G.  de)  [le  marquis  db 
Chervillb]. 

Le  Dernier  crime  de  Jean  Hiroux,  par— . 
Paris,  Poulet'Malassis,  1862,  in-12.  . 

-h   MORNAS  [BvY  DB  MoBNAS,   géo- 
graphe, mort  en  1783]. 
Voy.  la  «  France  littéraire  »,  1. 1,  p.  579. 

MOROGUES,  nom  nobiliaire.  [Rigot, 
(baron  de),  mort  pair  de  France.]  Pour  la 
liste  de  ses  ouvrages,  voy.  notre  Notice 
dans  la  «  Littérature  française  contempo- 
raine »,  à  Bigot  DE  M. 

-f-  MORSHEIM  (M^^  la  duchesse  de)  [db 
Luchet]. 

Mémoires  de  —,  ou  Suite  des  Mémoires 
du  vicomte  de  Barjac.  Dublin,  Wilson^ 
1786,  2  vol.  in-18. 

-4-  MORT  (Un)  [Rodbigue]. 
Paroles  d'un  — .  4852. 

On  lit  dans  un  journal  du  temps  : 

«  Définis  deux  ou  trois  jours  on  voit  placardée  sur 
les  murailles  de  Paris  une  afilche  jaune  qui  porte  en 
grosses  leUres  noires  :  Paroles  d'un  mort  I 

9  Un  mort  qui  parle,  c'est  fait  pour  piquer  la  curiosité; 
on  s'arrête  forcément  et  on  Ut,  quand  on  en  a  le 
temps,  las  conseils  gnillemetés  que  donnait  Rodrigue 
à  son  fils  Olinde  Rodrigue.  > 

«  Si  chacun  de  nous  se  met  à  faire  placarder  sur  les 
morailles  de  Paris  les  traditions  qu'il  a  pu  recevoir 
de  ses  aïeux,  nous  aurons  des  affiches  par  trop  fan- 
tastiques ». 

MORTIER  (P.)  diacre  de  la  cathédrale, p^. 
[FRÉDénic  II]. 

Panégyrique  de  Jacques-Mathieu  Rein- 
hart^  maître  cordonnier,  prononcé  dans 
la  ville  de  Tlmagination.  '1759,  Avignon 
(Paris),  1760,  in.l2. 

Œuvres  posthumes  de  Frédéric  II,  roi  de  Prusse. 
Berlin,  i788,  in-8,  tome  Xn,  page  324. 

A.  A.  B— r. 


MORTIMER  (lady)  (1),  ps.  [le  baron  de 

MORTBMART  BoiSSEJ. 

Esquisses  de  Voj^ages  :  le  Neveu  de 
Mourad-Bev  (historique).  Impr.  dans  les 
«  Heures  cfu  soir  »,  t.  III  (1833,  in-8). 

MORTIMER  (sir  Henri),  ps.  FAlmire 
GandonnièreI.  Auteur  d'articles  dans  le 
journal  la  «  Chronique  ». 

+Les  Mystères  de  la  Bastille.  Imp.  dans 
la  «  Chronique  »,  4*  année  tome  VII  (1844). 

Voy.  rintroduciion  du  tom.  V  de  la  Chronique,  dans 
laquelle  le  bibliophile  Jacob  est  présenté  comme  devant 
écrire  cet  ouvrage  ;  il  n'en  ftit  pas  ainsi ,  par  suite 
de  nombreux  ajournements.  Voy.  à  ce  sujet,  dans  la 
Chronique,  t.  VU,  p.  226>34.  «  Procès  de  la  Chro- 
nique I,  intenté  par  M.  Paul  Lacroix  à  Deschères, 
rédacteur  en  chef  et  propriétaire  de  ce  reaieil. 

MORTONVAL,  ps.  FAlexandre-Furcy 
GuESDON,  petit-fils  du  célèbre  acteur  Pré- 
villel.  Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy. 
a  la  France  littéraire  ».  à  Guesdon. 

MORTONVAL,  |}«.  (Horace  Raisson). 

Une  sombre  histoire.  Paris,  Cadot,  1845, 
2  vol.  in-8. 

Ce  roman  devait  former  dans  l'origine  les  deux  pre- 
miers volumes  des  «  Vrais  Mystères  de  Paris  > ,  de  Vi- 
docq  ;  mais  Vidocq,  n'ayant  pas  été  satisfait  de  leur  ré- 
daction, les  laissa  à  M.  H.  Raisson,  à  qui  il  les  avait 
commandés.  Force  fut  à  ce  dernier  de  changer  les  noms 
de  ses  personnages,  et  de  faire  des  deux  premiers  vo- 
lumes des  ff  Mystères  de  Paris  I  «Une  sombre  Histoire*. 

Le  pseudonyme  de  Mortonval,  sous  lequel  M.  Hor.  Rais- 
son s'est  caché,  étant  déjà  celui  d'un  écrivain  auquel 
on  doit  plusieurs  ouvrages  très-connus  sons  ce  nom,  il 
y  a  eu  réclamatien  de  la  part  de  celui-ci. 

Les  rédacteurs  de  t  la  Littérature  française  contem- 
poraine I  ont  donc  compris  à  tort  «  Une  sombre  His- 
toire »  parmi  les  ouvrages  de  M.  A.-P.  Guesdon. 

-f-  II.  Les  Martyrs. 

Roman  qui  avait  déjà  para  sons  un  antre  titre  et  que 
l'éditeur  De  Potter  a  reproduit  sons  celui-ci. 

MORZA  (de),  ps.  [Voltaire],  anno- 
tateur supposé  de  auelques  ouvrages  de 
Voltaire,  tels  que  a  les  Lois  de  Minos,  ou 
Astérie  »,  trag.;  Topuscule  intitulé  «  les 
Systèmes,  la  Pucelle  d'Orléans  »,  1775. 

MOSBOURG  (le  comte  de)  nom  nobi- 
liaire, [J.-A.-M.  Agar].  Pour  la  liste  de 
ses  ouvrages,  voy.  a  la  France  littéraire  », 

à  MoSBOURG. 

MOSKOWA  (le  prince  de  la),  nom  nobi- 
liaire [Ne  y]. 

Pour  la  liste  des  écrits  du  père  et  du 
fils,  voy.  «  la  France  littéraire  »,  à  Ney. 

MOSSÉ  (J.-M),  anagramme  [J.-M.  Mo- 


(1)  Nom  de  l'une  des  plus  spirituelles  femmes  de  la 
branche  aînée  des  Mortemart  (issus  de  la  Marche  et  pas- 
sés en  Angleterre  avec  Gptllanme). 


1207 


MOTTELAY 


MOULINET 


1208 


ses,  marchand  do  meubles  et  très-médio-  i  a 
cro  écrivain,  né  à  Avignon ,   d'une  fa- 
mille juive). 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  au  nom  littéraire  qu'il 
avait  adopté,  Mossé. 

-f-  MOTTELAY  [J.-Charles  MottklbyI. 
Voy.  la  a  France  littéraire  ».  t.  XI,  341. 

MOTTE  VILLE  (Françoise  Bbrtaud,  dame 
de),  auteur  douteux. 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  d'Anne 
d'Autriche,  épouse  de  Louis  XIll,  par 
M""*  de  MotteviIIe  (rédigés  par  Blaizot  Des- 
bordes, suivant  le  «  Dictionnaire  social  et 
patriotique  »  de  Le  Fèvre  de  Beauvray). 
Amsterdam,  Changuion,  1723,  5  vol.  in-12 
—  Nouv.  éd.,  revue,  corrigée  et  augmentée 
de  notes  et  du  portrait  de  la  reine.  Ams- 
terdam,  Fr.  Ckanguiorty  1750, 6  vol.  in-12. 

SoQTeDt  réimpriméet.  Voy.  «la  France  littéraire». 

On  Ut  dam  le  «  Journal  des  Savants  »  qu'on 
M.  Maybr  fit  imprimer  ces  Mémoires  en  Hollande. 
A.-A.  B.-r. 
La  meilleure  édition  de  ces  «  Mémoires  »  est  celle 
publiée  à  Paris  en  4  vol.  grand  in-18  (Charpen- 
tier, 1853)  ;  le  texte,  accompagné  de  notes,  a  été  re^-u 
sur  une  copie  faite  par  Gonrart  et  conservée  à  la  bi- 
bliolbèqne  de  rArsenal  ;  elle  offre  une  rédaction  moins 
achevée,  mais  souvent  plus  franche  et  plus  hardie  que 
le  texte  déjà  imprimé  ;  malheureusement  elle  ne  con- 
tient qu'une  faible  partie  de  ces  t  Mémoires  •.  Voir 
sur  M»*  de  M.  une  notice  de  M.  Sainte-Beuve  dans 
les  «  Causeries  du  lundi  »,  t.  VII. 

MOTUS,  pseudon.[M\L,  Dumanoir,  Laf- 
FiLLARD»  Mallian  et  Eugènc  DB  Monval]. 

La  Muette  des  Pyrénées,  pièce  en  deux 
tableaux  et  en  prose,  môlée  de  vaudevilles  ; 
représentée  sur  le  théâtre  de  M.  Comte,  le 
30  mai  1828.  Paru.  Duvemois,  iStS,  in-8. 

-{-  Une  note  mannscrile  de  Quérard  signale  ces  in- 
dications comme  douteuses. 

MOUCHE  (l'abbé),  pseudonyme  [E.-G.-F. 

DE  LaNTIER]. 

Les  Travaux  de  Monsieur.  —  Londres, 
1784,  in.l2. 

-{-  Quelques  exemplaires  contiennent  un  morceau  de 
i2  fis  non  chiffrés,  intitulé  «  Le  Déjeuner  de  M.  An- 
toine Bernard  »,  qui  ftit  intercalé  entre  les  pages  8U 
et8i. 

MOUCHE  (Une),  pseudonyme  [de  Brouil- 
hony]. 
Mémoires  d'  —,  mis  en  ordre  et  rédigés 

Far  Bono  llhury  (anagramme  idu  nom  de 
auteur).  Paris,  de  limp.  de  Dondey-Du- 
pré  fis,  1828,  in-8. 

+  MOUCHE  (une)  [l'abbé  A.  Cordier]. 
Les  Aventures  d  une  mouche  ,  écrites 
par  elle-même.  Paris,  18G5.  in-12. 

MOUCHERON  (C.-A.),  premier  aide  de 


camp  du  général  des  Gobe-Mouches,  pseu- 
don.  [le  comte  Fortia  de  Piles]. 

(Avec  Guys  de  Saint-Charles)  :  Oraniana, 
ou  Extrait  des  archives  de  la  Société  uni- 
verselle  des  Gobe-Mouches,  dédié  à  S.  S. 
le  président,  fondateur  et  général  en  chef. 
Paris,  Maradan,  1808,  in-12,  avec  uoe 
grav. 

-h  Voir  sur  ceUe  société  l'ouvrage  de  11.  A.  Dinaax 
sur  les  sociétés  badines  et  burlesques,  publié  par  M.  G. 
Brunet.  Paria.  4866,  i  vol.  in-8  (t.  I). 

-f-  MOUCHERON  [Mouchero»-Sai\t- 
Honorine]. 

Histoire  critique  et  raisonnée  des  théâ- 
tres. (T.  1  et  unique.)  Paru,  an  IX,  in-lS. 

Avec  Laf&lard  et  Gédéon. 

MOUHY  (le  chev.  de),  nom  nobiliaire 
[Charles  de  Fieux,  neveu  du  baron  de  Lon- 
gepierrel. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  ,  à  Mouhy. 

MOULIÈRES  (A.  J.  R.  D.  B.  de),  nom 
abréviatif  [A.-J.  Racp  de  Baptestei?!  de 

MoULIÈRESl. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  ,  à  Raup. 

MOULINET  (Nie.  de)  (1),  sieur  du  Parc, 
gentilhomme  lorrain,  psei^onyme  [Charles 
Sor^l]. 

I.  La  Solitude,  ou  PAmôur  philosophi- 
que de  Cléomède.  In-4. 

Réimprimé  soos  le  nom  de  l'auteor. 

II.  Les  Amours  de  Floris  et  de  Cléonthe. 
Paris,  Sanlecque,  1613,  in-12. 

m.  Agréables  diversités  d'amour,  conte- 
nant cinq  histoires  tragiques  de  ce  temps; 
sur  les  Aventures  deCnrvsoar  et  de  Fili- 
mène.  Paris,  Milîoty  161  11,  in-lâ. 

IV.  La  Vraye  Histoire  comique  de  Fran- 
cien. Rouen,  1641.  in-8.  —  Nouvelles 
éditions,  sous  le  titre  de  a  Histoire  comi- 
que de  Francien.  »  Rouen,  1663;  Pans. 
Besongne,  1673  ;  Leyde,  Drummond,  1085, 
2  vol.  in-12.  —  Autre  édition,  revue  et 
corrigée  par  Nathanael  Duez,  maistre  de 
langues,  leydey  les  Haches  (EltevX  1688, 
2  vol.  in-^2.,  et  Leyde,  Drummond,  1721. 
2  vol.  in-12. 

La  première  édition  ne  contient  que  sept  livres  ;  les 
suivantes  en  contiennent  donie. 

-{-  Sorel  a  désavoué  ce  roman,  qui  n'est  point  ssas 
mérite  et  sans  originalité,  et  comme  il  a  existé  un  auteur 
nommé  Nicolas  de  (ou  du)  Holinet.  sieur  du  Parc,  il 
serait  possilile  que  Sorel  n'eût  feit  que  revoir  on  coati- 
'nuer  cet  ouvrage.  Dans  l'édition  d'Afiuterdmii  (Rotten), 
1G97,  le  texte  est  annoncé   comme  mis  en  meilleBr 


(4)  Et  non  Du  Moulinet,  comme  nous  l'avons  im- 
primé par  erreur,  tom.  1,  col..  1179  c. 


1209    MOULON  DE  LA  CHESNAVE 


MOWINSKI 


1210 


français.  Le  i  Francion  »  a  été  réimprimé  en  4857 
{Parti,  Delahaj/s;  in-lG)  avec  avanl-propos  el  des  notes 
par  M.  Emile  Colombey  (Emile  Laarent). 

Consulter  an  sojet  de  l'édition  de  M.  Ck)lombey  la 
«  Correspondance  littéraire  »  dirigée  par  M.  L.  La- 
lanne.  n*  da  5  mai  i857;  le  n«  da  5  léTrier  1850 
rontient  nn  article  de  M.  Alex.  Destoocbes  :  t  Quelques 
rapprochements  littéraires  à  propos  de  Francion  ». 

On  en  trouve  nne  analyse  dans  la  «  Bibliothèque  des 
romans  »,  juillet  i78i,  tom.  l*'. 

II  existe  des  traduaions  anglaise  et  allemande. 

Cet  ouvrage,  vraiment  original,  a  fourni  quelques 
traits  à  Molière  et  à  Le  Sage.  11  n'y  a  pas  en  français 
(selon  Charles  Nodier)  un  plus  curieux  trésor  de  galli- 
cismes fhmiliers.  de  proverbes  rares  et  de  bonnes  phra- 
Béologies  populaires.  Le  succès  fut  complet;  de  i082  à 
li>44,  on  compta  45  éditions,  et  le  nombre  total  de 
celles  qai  parurent  au  il*  siècle  est  de  soixante. 

&I.  Eugène  Maron  a  parlé  avec  détail  de  «  Francion  » 
dans  un  travail  sur  le  roman  de  mœurs  au  xvn*  siècle 
(■Revue  indépendante  ^,40  Janvier  4848).  Voir  aussi 
dans  c  l'Atheneom  français  >,  34  mai  4856,  un  article 
de  M.  V.  Foumel. 

Francion  est  un  roman  picaresque,  utile  à  l'histoire 
ilu  temps,  des  mœura,  des  usages,  des  ridicules.  Les 
fiions,  pédants,  gens  de  loi.  etc.,  défilent  sons  les 
>enx  da  lecteur  ;  des  plaisanteries,  souvent  dégoûtantes, 
se  mêlent  à  des  traits  de  morale. 

MOULON  DE  LACHESNAYE,  professeur 
de  belles-lettres,  à  Caen,  memore  de  la 
Société  académique  de  Paris,  etc.,  plagiaire 
[P.-Alph.  Guys]. 

Voy.  G**MI,  H8c. 

MOURANT  (Un),  qui  ne  fut  membre 
daucune  académie,  pseudon.  [Fr.  Cizos, 
avocat]. 

Adieux  à  l'Univers,  ou  Mon  départ  pour 
lautre  monde,  mauvaise  plaisanterie.  Tou- 
louse, Navarre,  1815,  in-8. 

On  troQve  dans  ce  volume  trois  comédies  en  trois  ac> 
les  et  en  prose,  représentées  à  Paris,  en  478U  et  4790: 
fl  le  Plan  de  comédie,  le  Procès,  et  la  Mère  de  famille  * . 

4-  MOURGUE  DE  MONTREDON  [J.-A. 
MourgueI. 

Vues  d'un  citoyen  sur  la  composition 
des  États-Généraux,  1788,  in-^. 

MOURLENS  (l'abbé  de),  nom  abréviatif 
[Labat  de  Mourlens]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire,  »  à  Labat  de  M. 

MOUSQUETAffiE  (Un),  pseudon.  [Rétif 
DE  LA  Bretonne]. 

Lucile,  ou  les  Progrès  de  la  vertu.  Of«é- 
bec  et  Paris,  Delalain,  17G8,  in- 12. 

-^  Rétif  nous  apprend  que  cet  ouvrage  est  le  récit  de 
W^  Cadette  Forlesse,  flUe  d'un  commissionnaire  en  vins 
à  Aaxerre .  Il  a  replacé  Lncile  dans  le  G"  volume  des 
'  (ionlempora'nes  «  avec  un  nouveau  titre  :  «  Les  Crises 
il' une  jolie  femme  »  ;  il  existe  diverses  réimpressions 
de  rel  écrit  :  voir  «  Rétif  de  la  Dretonne  « ,  par  Cb.  Moo- 
selet.  p.  406.  et  noire  article  Malencon. 

I  Lncile  »  fut  écrite  en  cinq  jours  et  {layée  trois  louis  ; 
il  y  a  d'autres  «hlitious.  La  Haye,  47C0;  4774  (sous 


le  titre  de  la  c  Fille  enlevée  »);  Liège,  477U  (sous  le  tiu-e 
de  «  rinnocenoe  en  danger  ».)  Dans  l'édition  de  4774. 
il  y  a  des  changements  et  un  chapitre  dédié  aux  mânes 
de  Lncile. 

•  MOUSQUETAIRE  (un)  [Coustard  de 


L'Épreuve,  conte,  par—.  LondrM,  1768. 
in-12. 

-h  MOUSQUETAIRE  (un)  [de  la  Mor- 

LIÈRE^. 

Espiègleries  d'un  —,  novice  à  dix- 
neuf  ans,  maintenant  homme  de  lettres, 
histoire  véritable  écrite  par  lui-môme. 
Paris,  Tiger,  an  XI,  in-i8,  108  p. 

C'est,  avec  quelques  modifications,  le  même  ouvrage 
que  les  «  Campagnes  de  Pabbé  de  T***  ».  Voir  la 
«  Bibliographie  ».  par  le  C.  A'V'\  col.  379. 

MOUSQUETAffiE  NOffi  (Un),  pseudon. 
[l'abbé  Remy]. 

Les  Jours,  pour  servir  de  correctif  et  de 
supplément  aux  a  Nuits  dToung  ».  Londres 
et  Paris,  Valade,  1770,  in-8. 

MOUSSE  (Alfred) ,  ;»etMion. [Arsène  Hous- 
SAYE,  et  plus  exactement  Housset]. 

11  est  auteur  d'une  Nouvelle  composée 
lorsqu'il  était  jeune,  et  imprimée  dans  un 
recueil  qui  porte  pour  titre  :  «  DeProfun- 
dis  »  et  pour  nom  d'auteur  Alfred  Mousse. 
Paris,  Lecointe  et  Pougin,  1834,  ia-8. 

MOUT,  pseudon.  qui  a  été  pris  par  M.  Aug. 
Vacquerie,  nous  ne  nous  rappelons  plus 
pour  quel  écrit. 

Les  tables  de  la  t  Bibliographie  de  la  France  »  n'ont 
pu  nous  remettre  sur  la  voie,  car  elles  ne  citent  point  ce 
nom  d'emprunt,  qui,  alors,  a  été  pris  pour  des  articles 
de  journaux,  et  nous  pensons  que  c'est  pour  «  l'Epoque  • . 

4-  MOUSTACHE  (Louis)  [L.  Bousse- 
mart]. 

Bouquet  présenté  à  M.  Capet  le  jour  de 
la  Saint-Louis,  par—,  patriote.  Paris, 
1792,  in-8. 

Pamphlet  violent. 

-h  MOUTON,  professeur  de  littérature 
française  à  l'université  de  Prague.  Voy. 
Coursier  (Edouard). 

+  MOWINSKI  [Ignace  Krasicki,  orélat 
et  littérateur  polonais,  mort  en  1801J. 

Il  a  publié  sons  ce  pseudonyme  diverses  comédies, 
le  «  Menteur  »,  «  l'Amphitryon*,  le  «  Statiste  i.  etc. 
Une  d'elles,  les  t  Coups  du  sort  »,  en  5  actes,  bit 
partie  des  <  Chefs-d'CEovre  des  Théâtres  étrangers  », 
Paris,  Ladvocat,  182S-1823,  25  vol.  in-8.  Obser- 
vons en  passant  que  le  théâtre  polonais  qui  figure 
dans  celle  collection  a  été  l'objet  des  éloges  de  M.  Ray- 
nonard,  qni  lui  a  consacré  six  articles  dans  le  f  Journal 
des  savants  »  de  1 823  ;  d'un  autre  cdté  il  a  été  très- 
vivement  critiqué  dans  la  t  Revue  encyclopédique  », 
tome  XXVIII  et  XXIX.  et  il  a  été  avancé  qu'on  y  a 
admis  des  pièces  fabriquées  à  Paris  et  totalement  in- 
connues à  Varsovie. 


1211 


M.  P.  T. 


MULLER 


itii 


-+-  M.  P.  T.  (M)  [Maupertuis]. 

CEuvres  diverses  de  — .  Provins^  itnp, 
Lebeau,  1810,  gr.  in-8,  293  p. 

t  Ce  Tolome  renfenne  divers  morceaux  en  vers  et  en 
prose,  traduits  on  imités  de  poètes  italiens.  Noos  le 
citons  comme  une  cnriosilé  typographique,  parce  qu'il 
a  été  tiré  seulement  i  3  exeropl.,  ainsi  que  nous  l'a 
écrit  H.  Patris  Dubreuil,  éditeur  des  ŒUTTesdeGrosley, 
d'après  le  témoignage  d'un  imprimeur  de  Troyes.  Les 
lettres  initiales  qui  se  lisent  sur  le  frontispice  dési- 
gnent M.  Maupertuis,  propriétaire  près  de  Bray,  riche 
amateur  de  la  littérature,  mort  depuis  l'impression  de 
son  livre  i.    (J.-Gfa.  Brunet,  «  Manuel  du  libraire»). 

4-  M.  P.  V.  D.  G.  [Magdelaine-Angé- 
limie  Poisson,  veuve  de  Gombz,  fille  du 
célèbre  comédien  Paul  Poisson]. 

Lettre  sur  le  nouveau  poème  de  Clovis, 
par  ".Paris.  1725,in-12. 

Il  parut  la  même  année  des  <  Lettres  critiques  sur 
le  poème  de  Clovis  »  {Parit,  Huet,  in-13).  L'auteur 
de  «  Clovis  »,  Limojon  de  Saint-Didier,  né  à  Avignon 
en  1068,  est  mort  dans  la  même  ville  en  1739.—  On 
peut  voir  dans  la  «  France  littéraire  pour  1758  », 
S*  part.  p.  60,  la  liste  asseï  nombreuse  des  œuvres  de 
M»  Gomes.  G.  M, 

-+-Mr [Moet]. 

Voy.  MoBT. 

+  M....R  [Mullbr]. 

Aventures  de  mon  père,  ou  Gomment  il 
arriva  que  je  naquis,  par  Kotzebue,  trad. 
de  rallemand  par  — .  Paris,  1799,  in-12. 

-\-  M— R— T  [Théodore  Muret], 
Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

M.  S.  A.  G  A,  P.  D.  P.  [Pierre  l'Es- 
toile]. 
Journal  du  règne  de  Henry  III,  composé 

Far  — .  (Rec.  dé  diverses  pièces  serv.  à 
Hist.  de  Henri  III).  Cologne,  1666,  in-12. 

G.  M. 

-+-  M.  S.  [Simon  Mialle]. 

Exposé,  par  ordre  alphabétique,  des 
cures  opérées  en  France  par  le  magnétisme 
animal.  Paris.  Denlu.  1826,  2  vol.  in-8. 

-4-M....T   (F.   de)   [Fernand  de  Ma- 
rescot]. 
Des  articles  dans  la  «  Petite  Revue  ». 

Indiqué  par  M.  G.  d'Heilly  (Poinsot). 

-t-MT  d'H***,  aut.dég.  [Malisset  d'Her- 
terauJ. 

La  Parfaite  intelligence  du  commerce,etc. 
1785,  2  vol.  in-8. 

Le  premier  volume  porte  pour  nom  d'auteur  le  nom 
de  Malisset  et  le  second  les  initiales  Mt  d'il**'. 
Note  de  U.  Boiitonade. 

-+-  M.  T.  P.  [M™  DE  Montespan]. 
Alosie,  ou  les  Amours  de  M""  de  — . 
Ce  petit  roman,  dont  la  première  édiUon  est  de  Oh 


logne  {Hollande),  1668,  porte  le  litre  de  «  Li|»ote, 
histoire  amoureuse  de  ce  temps  •,  et  qui  a  été  réia- 
primé  plusieurs  fois  sons  ce  mfme  titre,  a  donné  lieu  à 
une  supercherie  de  libraire  ;  on  mil  en  tête  le»  leUnv 
M.  T.  P.,  afin  de  faire  croire  an  public  qu'il  s'açisêait 
de  la  célèbre  maîtresse  du  grand  roi.  En  réalité,  il  d't 
a  dans  ce  vilain  récit  pas  un  mot  qui,  de  près  on  d« 
loin,  se  rapporte  à  l'allière  rivale  de  la  douce  I^  Val- 
lière.  et  c'est  la  narration  des  scandaleux  déporienatâ 
d'une  bourgeoise  de  province.  On  a  avancé  qne  Corneille 
de  Blessebois  était  l'auteur  de  cette  plalitiide,  nais  il 
n'y  a  là  qu'une  conjecture  tout  à  &it  dépourvue  de 
preuve.  «  Lupanie  «  a  été  réimprimée  à  ieyde  {Bruxel- 
U»),  4867.  in-16,  et  on  y  a  Joint  le  >  Vopge  de 
Brème  en  vers  burlesques  *,  par  Clément.  Cette  réis»- 
pression  a  été  tirée  à  261  exemplaires. 

4-  MUCY  (M«  de)  [GuilL  de  Valdort]. 
Voy.  I,  398  o. 

MUET  (Un)  pseudonyme  [J.-B.  Dubois]. 

Les  Infortunes  malheureuses  de  M'^Farce, 
pièce  en  deux  actes  (et  en  prose),  paroles 
a'~  ,  musique  d'un  sourd,  ballets  d  un 
boiteux,  décors  d*un  aveugle  et  costumes 
d'un  manchot.  Représenté  sur  le  théâtre 
de  la  Gatté.  Paris.  1812,  in-8. 

-h  MUIRE  (de)  [Denizct]. 
Des  articles  de  journaux.  Voy.  Vaudin, 
p.  251. 

MULLER  (Elisabeth),  pseudon.  [M""  BÉ> 
DELET,  femme  du  libraire-éditeur  de  œ 
nom]. 

L  Plaisir  et  Savoir.  Huit  jours  au  Musée 
de  Versailles.  Entretiens  familiers  sur  les 
faits  les  plus  mémorables  de  Thistoire  de 
France.  Paris.  Bédelet.  1846,  in-8. 

IL  Fables  de  La  Fontaine,  choisies  pour 
les  enfants,  accompagnées  de;  notes  expli- 
catives, et  précédées  d'un  Aperçu  histori* 
que  sur  la  rable  et  les  principaux  fabuli^ 
tes.  Paris.  Amédée  Bédelet,  1847,  in-18,  6- 
noires. 

III.  La  Bible  de  l'enfance,  Histoire  de 
TAncien  et  du  Nouveau  Testament,  abré- 
gée d'après  la  traduction  de  M.  de  Ge- 
noude.  Paris,  le  même,  1850,  pet.  in-^, 
avec  grav. 

-h  IV.  Divers  autres  ouvrages  d'édu- 
cation indiqués  au  «  Catalogue  général  » 
de  M.  Otto  Lorenz,  t.  III.  p.  552. 

-h  MULLER  (Jonathan)  [Gért-Legra^dJ, 
Angura,  pièce  en  3  actes,  représentée  a 
Lille  (1868  ou  1869). 

-h  MULLER  (M"»  Marie)  [M-  Tersos]. 

I.  Rose  et  Fleur  des  bois.  Tours.  Marne, 
1801,  in-18. 

IL  La  Rose  blanche  de  Normandie. 
/M.,  1861,  in-18. 

III.  La  Madone  de  la  forêt.  Ibid.,  186:2. 
in-18. 

IV.  Espérance.  Ibid.,  1863,  in-12. 


1213 


MULNIEH 


MUSSET 


1214 


V.  Léon  et  Karl,  ou  Vertu  et  Repentir, 
Ibi4.,  dSfté,  in-12. 

+  MULNIER  (Louis)  [Alfred  Martonne]. 
Dos  articles  de  journaux. 

Voir  dans  le  «  Catalogue  général  »  de  H.  Otto  Lo- 
renz.  t.  m,  p.  405,  l'indication  de  divers  ouvrages  de 
ce  littératear,  né  au  Havre  en  1820. 

MUNITO,  chien  savant,  p^eudon.  [Alex.- 
Âug.  de  Berruybr]. 

Epître  à  M.  le  marquis  de  La  Londe, 
maire  de  la  ville  de  Versailles.  fEn  vers). 
Versailles,  de  l'impr.  de  Vitry,  4827,  in-8, 
8  pages. 

Cet  oposcnle  s'est  vendu  au  profit  des  indigents. 

-♦-MUNSTER  (le  baron  de)  [M.  Poisson, 
sous-préfet  de  Douai]. 

Quintessence  de  Téconomie  politique 
transcendante,  à  l'usage  des  électeurs  et 
des  philosophes,  par — ,  conseiller  aulique, 
tradT.  de  l'allemand  par  Emmanuel  Lecoq 
(autre  masque  de  M.  P.).  Paris.  1842, 
2  vol.  in-8,  dessins  de  Henry  Monnier. 

-t-  MUPHTI  DECONSTANTINOPLE  (le) 
[Sylvain  Maréchal?]. 

Là  Fable  de  Christ  dévoilée,  ou  Lettre 
du  —  à  Jean  Ange  Braschi,  muphti  de 
.  Rome  (Pie  VU,  pape).  Paris,  de  l'impr.  de 
Franklin,  Desenne,  an  11  (1794),  in-8. 

Les  dix-sept  premières  pages  chiffrées  en  chiffres  ro- 
mains contiennent  une  «  Observation  de  l'éditeur  ». 
A  la  page  19  oA  lit  le  titre:  «  Lettre  du  Unphti  de 
Cooslantinople  à  Jean-Ange  Braschi.  mnpbti  de  Rome, 
pour  l'engager  à  quitter  le  mensonge,  h  devenir  adora- 
teur da  vrai  Dieu,  à  se  faire  circoncire  et  à  prendre  le 
turban,  j» 

Une  note  man.  dit  qu'on  a  attribué  ce  pamphlet  a 
Sylvain  Maréchal,  mais  qu'il  n'y  a  là  qu'une  conjecture. 

4-  MURA  [Emile  MuraourI. 
Des  articles  de  journaux.  Voy.  Vaudin, 
1860,  p.  212. 

-4-  MURA  fMarcel)  [Marc  Maurel,  négo- 
ciant, à  Bordeaux]. 

Des  articles  d'économie  politique  dans 
«  la  Gironde»  (1869). 

-h  MURE  DE  PELANNE  (A.)  [Borel 
d'Hautbrivb]. 

Pseudonyme  indiqué  comme  le  publicateur  de  deux 
ouvrages  :  c  la  Sadne  et  ses  bords  ;  la  Seine  et  ses 
bords  »  mis  sous  le  nom  d'un  littérateur  renommé  qui 
n'y  a  pris  qu'une  part  très-faible.  Voir  l'article  No- 
dier. n«>  XI  et  XII. 

MUREAU  DE  CUERVAL.pseudon.  [Jean- 
B.  Michault]. 

Dissertation  historique  sur  le  vent  de 
galerno.  Basle  (Dijonjy  1741,  iu-12. 

4-  MURET  (André)  [Ferdinand  Hénaux, 
à  Liège]. 
Voy.  Mburet,  et  ajoutez  : 


I  Le  baron  de  Reiffenberg,  en  publiant  ces  articles,  et 
Quérard,  en  les  reproduisant,  se  sont  laissé  mystifier. 
Le  «  Club  des  Bibliophiles  de  Verviers  > ,  le  «  Voyage 
industriel  de  Liège  à  Verviers  s.  et  le  travail  intitulé  . 
«  Ribauds,  truands  et  femmes  bordelières  de  la  noble 
cité  de  Liège  »,  n'existent  que  dans  l'imagination  de 
M.  Ferdinand  Hénaux. 

-h  MURIEL  (Auguste)   [Auguste  Dur- 

RIEUl. 

Rédacteur  du  «  Courrier  des  hôtels  ». 
MURSIUS.  Voy.  MEURSIUS. 

MURVILLEfpsetMioli.  [Pierre-Nicolas  An- 
dré, poëte  et  auteur  dramatique,  gendre 
de  la  célèbre  Sophie  Arnould. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  Ja 
France  littéraire  »  ,  au  nom  sous  lequel  il 
était  le  plus  connu,  à  Murville. 

MUSAC  (le  sieur  de),  anagramme  [J.-P. 
Camus,  évoque  de  Belley]. 

Conférence  académique  sur  le  différent 
des  belles-lettres  de  Narcisse  et  de  Phyl- 
larque.  Paris,  Joseph  CoHereau,  1630,  in-8. 

Bayle  a  pris  ce  masque  pour  un  nom  réel,  et  lui  a 
donné  un  article  dans  son  Dictionnaire.  L'abbé  Joly, 
dans  ses  «  Remarques  * ,  a  relevé  cette  méprise. 
A.-A.  B.-r. 

MUSAMBERTUS  (Claudius) ,  pseudon. 
[Theodorus  Margilius]  . 

Commentarii  in  Laur.  Ramiresii  Hypom- 
nemata  ad  Valer.  Martialem.  ParisiiSy  1607, 
in-8. 

4-  MUSIQEN  OPPRIMÉ  PAR  SES  CA- 
MARADES (un)  [Travenol]. 

Les  Entrepreneurs  entrepris,  ou  com- 
plainte d'— ,  en  vers  et  en  prose.  1758, 
m-8. 

MUSSET  (Paul  de),  apocryphe  [M"*  de 
La  Guette]. 

Les  Amours  du  chevalier  de  Planoches 
et  de  M"*"  de  La  Guette.  Paris,  Magen,  4842, 
in-8. 

Très-ancien  ouvrage  qui  parut  sous  le  titre  :  t  Mé- 
moires de  madame  de  La  Guette  » .  La  Haye,  lOSi ,  in-li. 
M.  de  Musset  en  a  seulement  rajeuni  le  style. 

+  Quérard  se  trompe.  La  nouvelle  de  M.  Paai  de 
Musset  n'a  rien  de  commun  avec  les  i  Mémoires  de 
Madame  de  La  Guette  » . 

+  Les  Mémoires  imprimés  à  La  Haye,  1681.  in-12, 
ont  reparu  avec  des  notes  et  une  introduction  de 
M.  C.  Moreau,  />flm,1856,  in-16.  L'éditeur  a  j^outé 
(le  nouveaux  Eclaircissements  dans  le  a  Bulletin  du  Bi^ 
bliopbile  »,  1859,  p.  348.  D'après  M.  J.-Ch.  Brunel, 
après  avoir  lu  la  notice  de  M.  Moreau,  il  n'est  plus 
permis  de  regarder  comme  imaginaires  le  nom  de  ma- 
dame de  La  Guette  et  les  aventures  publiées  sous  son 
nom* 

H-  MUSSET  (Alfred  de)  aut.  sup. 
1.  L'Académie  française,   pièce  insérée 
dans  la  «  Revue  anecdotique,  juin  1857  ». 
Cette  satire  est  signalée  comme  apocryphe  dans  t  l'É^ 


1215 


MUSSET 


1216 


tode  critique  et  bibliofnphiqne  des  (Envret  d'Alfred  de 
Masiet  ».  Parii,  1867,  gr.  in^.  p.  iS. 

IL  Voyage  où  il  vous  plaira.  Paris,  J. 
Hetul,  1842-43,  in-4. 

Cette  fiiiitaisie  cpirilaelle ,  écrite  en  entier  par 
J.-P.  Stahl  (pseud.  de  i.  Hetzel)  te  vend  signée  de  ce 
nom  et  de  celai  d'Alfred  de  Musset,  qui  n'y  a  foorni  que 
deux  pièces  de  vers.  «  Etude  »  p.  18. 

Notons  dans  le  mène  écrit  (p.  43)  qn'Alflred  de  Mus- 
set liasse  pour  être  l'auteur  de  la  pièce  de  vers  qui  se 
trouve  dans  c  Lelia  »  par  George  Sand,  et  que  t  De- 
nise »,  nouvelle  par  Paul  de  Musset,  a  été  attribuée  à 
tort  à  son  frère  dans  divers  journaux  reproducteurs. 

-h  MUSSET  (Alfred  de)  plag. 
On  ne  saurait  penser  à  tout... 

La  «  Revue  de  poche  »,  6*  livraison,  tomell  (4867), 
accuse  A.  de  M.  de  plagiat,  et  cite,  comme  preuve  à 
l'appui,  cinq  ou  six  pages  identiquement  semblables 
dans  «  Carmontelle  »  et  dans  l'auteur  moderne. 

M.  Jules  Glaretie,  dans  une  lettre  insérée  même 
vHevne»,  7«  livraison,  p.  40.  prend  la  défense  du 
|)oëte  et  bit  observer  que  sur  l'afflcbe  du  Théâtre- 
Français,  lorsque  pour  la  première  fois  fut  représenté  cet 
acte  f  t  On  ne  saurait  penser  à  tout  »,  on  pouvait  lire  : 
«  Proverbe  imité  de  Carmontelle  » .  Un  imitateur  n'est 
iwint un  plagiaire,  surtout  lorsqu'il  proclame  l'imitation. 

La  «  Revue  >  ne  partage  pu  l'avis  de  M.  Glaretie  ; 
estH»  bien  imiter  que  de  faire  ce  qu'a  fait  le  poëtef 
ElleiÛoule: 

«  Musset  a,  dans  «  Carmosine  »  mis  Boccaoe  à  contri- 
bution sans  le  dire  tout  haut.  Le  conte  est  noo-seole- 
ment  dramatisé  mais  traduit  :  Le  «  Belle  fille,  le  grand 
amour  que  vous  nous  portes  vous  a  près  de  nous  mise 
en  grand  honneur  »  est  du  Boccace  tout  pur  ;  Ménuccio 
est  dans  Boccace  ;  seulement,  en  italien,  Carmosine  s'ap- 
pelle Lise.  » 

MUSSOT,  pseudon,  [Jean-François  Ar- 
NOULD,  auteur  et  artiste  dramatique,  connu 
au  théâtre  sous  le  nom  de]. 

Pour  la  liste  do  ses  pièces,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  ,  à  Mussot. 

MUSTAPHA,  pseudon.  [Jean  Armand, 
Turc  de  nation]. 

Voyages  d'Afrique  faits  en  1629  et  1630, 
sous  la  conduite  du  commandeur  de  Ha- 


rilly,  ès-eôtes  occidentales  de  Fés,  Maroc 
ct  âallé,  avec  des  observations  par  J.  A. 
Paris,  i6:«,  in-8. 
Gâtai,  manuscrit  des  Bamabites.  V.T. 

+   MUSTAPHA   [A.   Jung,    capitaine 
d'état-major] . 
Des  articles  dans  «  la  Vie  parisienne  r, 

-I-  M...X  (Louis]  [Louis  M£Rcx,  auteur 
de  Poésies  diverses,  iropr.  sous  ce  nom 
déguisé  dans  les  deux  premiers  vulun)u> 
de  (c  l'Almanach  poétique  de  Bruxelles  r. 
(1801-2.) 

Depuis  l'auteor  a  signé  en  tontes  lettres. 

H-  M.  X.  V.  D.  A.  (Prudent)  [M.  Dba- 
parnaud]. 

Partout  l'honneur,  essai  apol(^étiqu(* 
(en  vers)  sur  les  mœurs  françaises  de  l'a- 
ris,  après  la  session  de  182U,  par  — . 
Dédié  aux  imberbes.  Paris,  Bowktr,  l8iu. 
in -8. 

4-  M— Y  [MauroyI. 

Des  articles  dans  la  a 
phie  générale  ». 

MYLORD  (Un).  Voy.  MUjORD. 

MYLORD  ANGLAIS  (Un),  pseudon,  [le 
chevalier  de  Ramsay]. 

Le  Psychomètre,  ou  Réflexions  sur  ie» 
différents  caractères  des  esprits. 

Impr.  sous  ce  nom  dans  les  c  Mémoires  de  Trèiou  «. 
avril  1735,  et  sous  le  nom  de  l'auteur,  dans  «rAs- 
bigu  littéraire».  Paris,  1770,  in-18. 

MYSOCHLOCRATE,  pseudon.  [le  comU 
Libri-DagnanoI. 

La  Ville  rebelle,  ou  Révolution  de  I83ii. 
La  Haye,  1831,  in-8. 

-+-  M— z— s.  [Mazas]. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  uoi- 
verselle  ». 

4-  M— z  [Mante]. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 


Nouvelle  Biogra- 


N 


1217 


N. 


N* 


1218 


-4-  N.  [NaigeonI. 

I.  Morale  de  Senèciue,  extraite  de  ses 
Œuvres,  avec  un  discours  préliminaire* 
par  M.  — .  Port»,  Didot  l'aîne,  1782,  3  v. 
m-18. 

Cet  ooTiage  fait  partie  de  la  belle  collectioQ  des 
Moralistes  imprimée  par  DidoL  A.  A.  B— r. 

II.  Manuel  d'Epictète,  trad.  par—.  Paris, 
1782,  in-18. 

De  la  même  collection. 


N.,jw.  [Maxim.-Benj.  Bins  de  Saint- 
Victor,  auteur  d'articles  dans  le  a  Journal 
de  l'Empire  »]. 

+  N.  abonné  au  Journal  de  Dijon  [Ga- 
briel Peignot]. 

Lettre  plaisante  snr  la  longévité  de  certains  animaux. 
Insérée  dans  le  n«  da  19  septembre  1837  et  réim- 
primée dans  les  t  Opnscnles  de  Peignot ,  recoeillis 
par  P.  Milsand  »,  1863.  in-8.  p.  68. 

-+-  N.  [Jean-Baptiste  Nobllat]. 

Notice  sur  les  forôts  du  di^partement  de 
la  Côte-d'Or.  Dijon,  itnpr,  Noellat.  1827, 
in-12,  28  p. 

Extrait  de  «  1*  Annuaire  de  la  Côte-d'Or». 

-t-  N.  [Léo  JoubertI. 
Voy.  L.  J.,  U,  col.  792,  d, 

-h  N*.  [Navarre,  avocat  à  Meaux]. 

Amusements  géographiques  et  histori- 
ques, ou  Voyages  dans  les  cinq  parties  du 
monde.  Ouvrage  de  M.  —,  entièrement 
refondu  par  M.  Depping.  Nouvelle  édition, 
cartes.  Paris.  1822, 2  vol.  in-8. 

n  y  a  des  exemplaires  avec  le  titre  de  :  c  Voyages 
d'un  étudiant  dans  les  cinq  parties  du  monde  » . 

N***  (M"*  de)  ps.  [Pierre  Bellocq,  valet 
de  chambre  de  Louis  XIV]. 

T.  U. 


Lettre  de  —  à  la  marquise  de...,  sur  la 
satire  de  Despréaux  contre  les  femmes. 
1694,  in-12. 

N***  ps.  [le  P.  Le  Petit,  iésuite.  rédac- 
teur de  la  Vie  de  M.  le  duc  de  Montausier 
(1729)]. 

Voy.  Montausier. 

-4-  N***  [Nupied]. 

Texte  de  la  coutume  de  Normandie, 
avec  des  notes  par  M.  — .  Paris,  1765, 
in-12. 

•h  N***  [Nemeitz]. 

Mémoires  concernant  M.  le  comte  de 
Stcnbock,  sénateur  de  Suède  et  généralis- 
sime des  armées  de  S.  M.  suédoise  en 
Allemagne,  pour  servir  d'éclaircissement 
à  l'histoire  militaire  de  Charles  XII,  avec 
quelques  observations  historiques  et  cri- 
tiques sur  ces  Mémoires,  par  M.  — .  Franc- 
fori'Sur-le-Meyn,  1745,  in-8. 

H-  N***  (M.)  [Pierre-Jean-Baptiste Nou- 
garet]. 

I.  Les  Passions  des  différents  âges,  ou 
Tableau  des  folies  du  siècle.  Utrecht  et 
Paris,  1766,  in-12. 

II.  La  voix  du  peuple,  au  sujet  de  la 
cherté  et  de  la  diminution  des  grains. 
Amsterdam  et  Paris,  1769,  in-8. 

m.  Mille  et  une  folies,  contes  françois. 
Amsterdam  et  Paris,  1771,  4  vol.  in-12. 

IV.  Les  astuces  de  Paris,  anecdotes  pa- 
risiennes. Londres  et  Parts,  1776,  2  vol. 
in-12. 

Réimprimé  avec  qnelqnes  '  additions  et  le  nom  de 
l'anieur  sons  le  titre  de  <  Les  Astuces  et  les  Trom- 
peries de  Paris*.  Paru,  an  VU^  3  vol.  in-18. 

V.  Les  travers  d*un  homme  de  qualité, 

39 


1219 


N*** 


NADÂR 


1220 


ou  les  Mille  et  une  Extravagances  du  comte 
de  D***,  Mémoires  rédigés  et  publiés  par 
M.  — .  Bruxelles  et  Paris,  1788,  2  vol. 

VI.  Voyages  intéressants  dans  différentes 
colonies  françoises,  espagnoles,  angloises, 
etc.,  avec  des  anecdotes  singulières  qui 
n*avoient  jamais  été  publiées;  le  tout  ré- 
digé et  mis  au  jour  d'après  un  grand  nom- 
bre de  manuscrits, par  M.  —  .Paris j Bas- 
tien,  1788,  2  part.  in-8. 

On  t  imprimé  un  frontispice  partienlier  pour  fonner 
de  cei  deux  parties  le  t.  iO  de  la  c  Colleaion  abrégée 
des  Voyages  faits  aatoor  dn  monde  «,  rédigée  par  Bé 
ranger  de  Genève.  A.  A.  B— r. 

VII.  La  Paysanne  pervertie,  ou  les  Mœurs 
des  grandes  villes.  Mémoires  de  Jeannette 
R***,  recueillis  de  ses  lettres  et  de  celles 
des  personnes  qui  ont  eu  part  aux  princi- 
paux événements  de  sa  vie,  mis  au  jour 
par  M.  — .  Paris,  Bastien,  1777,  4  vol. 
in.12. 

-h  N***  [Needham]. 

Principes  d'électricité,  contenant  plu- 
flienrs  théorèmes  appuyés  par  des  expé- 
riences nouvelles,  ouvrage  traduit  de 
milord  Mahon,  par  l'abbé  — .  Bruxelles, 
Fbn,  1781,  in-8. 

-4-  N***  [Miss  Sarah  Fiblding]. 

L'Orpheline  angloise.  ou  histoire  de 
Charlotte  Summers,  imitée  de  l'anglais  de 
M.  — ,  par  de  la  Place.  Londres,  1781 , 
4  vol.  in-18. 

-H  N***  (M"-  de)  [M™-  Lory  Dfi  Narp]. 

Edouard  et  Clémentine,  ou  les  Erreurs 
de  jeunesse.  Paris,  an  IX  (1801),  3  vol. 
in-12. 

4-  N***  [Nardwi]. 

Mes  périls  pendant  la  révolution  de 
Naples,  ou  Récit  de  toutes  les  horreurs 
commises  dans  cette  ville  par  les  Lazzaroni 
et  les  Cajabrois  ;  suivi  d'une  Notice  exacte 
sur  les  mœurs  des  habitants  de  la  Calabre; 
par  —,  et  faisant  suite  à  l'Essai  pour  ser- 
vir à  l'histoire  des  révolutions  de  Napies, 
Î précédé  d'une  Esquisse  des  mœurs  napo- 
italnes.  Paris,  Bacot,  1806,  in-8. 


N***  He  comte  de)  jm.,  [le  chev.  Fran- 
çois de  Sales  d'Amalric]. 

Le  Missionnaire  selon  l'Évangile.  Paris, 
Arthus-Bertrand,  1821,  in-12,  lig. 

-\-  N...  (Théodore)  et  ARMAND  OV.... 
[MM.  Nezel  et  Overnay]. 

Cartouche,  mélodrame  en  trois  actes, 
par  —,  musique  de  M,  Adrien,  ballet  de 
M.  Blacbe.  Représenta  sur  le  tbéAtre  de 


l'Ambigu-Comique,  le  23  janvier  1827. 
Paris,  Quoy,  1827,  in-8. 
Voy.  I,  i09  d, 

H-  N***  (M.  le  vicomte  de)  [Noge5t. 
auditeur  au  conseil  d'État]. 

Deux  mots  aux  ligueurs,  par  — .  Paris. 
Pélicier,  1830,  in-8,  15  p. 

H-N***  (M.)  officier  en  retraite  [NioolasI. 

Tables  synchroniaues  de  l'histoire  de 
Lorraine....  précédées  d'une  introduction 
par  M.  X.  M^**  (Maire).  Saint-Nicolas  de 
Port,  P.  Trenel.  1844,  in-4. 

4-  N***  (M.  Léon)  [Léon  Nbveu]. 

Le  Collégien  bien  élevé,  par — ,  membre 
honoraire  de  l'Académie  de  Rouen.  Paru. 
Dezobry,  E.  Magdeleine  et  Cie,,  1860 
in-l(î. 

N...  (M.  de),  vs.  [Le  Clerc,  libraire]. 
Lettre  de  — >  a  M.  Camus  de  NéviUe. 
1778,  in-12. 

U  existe  deux  éditions,  l'une  de  59  pages.  in-S,  l'as- 
tre de  80.  Celte  dernière  paraît  avoir  été  imprùBét  à 
Londres.  L'nne  de  ces  éditions  porte  pour  Utre:  t  Ltun 
à  M.  de*"  »  {Parti),   19  décembre  1778,  in-8. 
A.-A.  B.-r. 

+  N....  (M-  de)  [MT  Lory  de  NarpJ. 

Les  deux  msulaires,  ou  Histoire  de  M.  de 
Fayel  et  de  M"*  de  Forlis.  Paris,  an  IX 
(1801),  2  vol.  in-12. 

4-  N (M""  la  comtesse  de)  [db  Kb>- 

mond]. 

Contes  en  Tair,  par  — .  Paris,  Rovei, 
1789,  in-16.  ' 

-hN fM'~de)[DENARpl.  i 

La  mythologie  des  Demoiselles,  par—,    i 
Paru,  1803,  in-8.  ' 


■+■  N******  [RÉTIF  DB  LA  Breton?»]. 

La  malédiction  patemelie.  Voy.  ci-<le- 
vant  :  Joly  (Timothée),  II,  col.  416,  d.  «  Un 
Homme  volant  9,  U,  col.  305,  d. 

-h  N.  A**  (M.)  LAbnault,  curé  de  SaiDl- 
Joseph]. 

Nouvelles  morales  des  fauboui^^par— . 
Paris,  Douniol,  1856, 3  vol.  in-18. 

-h  NACAR  (le  sieur  de),  anagr.  [RAa4 

Lettre  du— à  l'abbé  de  la  Rivière  à 

Saint-Germain  en  Laye,  sur  les  affaires  de 

ce  temf)s,  où  est  représenté  les  moyens 

pour  faire  la  paix.  Paris,  1649,  in-4. 

Voy.  le  Gat.  imprimé  de  la  BU>1.  impériale.  Histfliff 
de  France,  t.U,  p.  59.  n»  74. 

NADAR  [  Gustave  Félix  Tournacho>, 
littérateur,  caricaturiste  et  photographe' 
né  le  5  avril  1820  à  Paris,  où  son  père' 
M.  Tournachon  Molin,  était  alors  libraire]] 


im 


NÂDÂR 


N.  A.  G.ÎD.ÎB. 


i9XÈ 


M.  F.  ToormchoB  fit  des  cluses  assez  peu  suivies 
MX  oolléfes  de  Versailles,  de  Lyon,  et  an  collège 
BoorboD,  i  Paris,  p«ts  alla  étudier  à  Lyon  la  méde- 
cine, qu'il  abandonna  bientôt  pour  écrire  dans  le  c  Jour- 
nal et  fanal  du  commerce  i  et  dans  c  TEnlr'acte  lyon- 
nais». Revenu  à  Paris  en  1848,  il  écrivit  sons  le 
nom  de  Nadar,  dans  «  la  Vogue  •,  «  le  Négociateur  » 
et  «  TAudience  ».  Après  avoir  été  le  secrétaire  d'abord 
de  M.  Charles  de  Lesseps.  ensuite  de  M.  Grandin,  an- 
cien député  de  TEure  (4844-46).  il  passa  deux  an- 
nées i  Versailles.  De  1845  à  1848.  il  fournit  des 
nouvelles  au  c  Corsaire  ».  au  c  Commerce  »  et  autres 
joarnanx.  dont  les  meilleures  ont  été  réunies  et  pu- 
bliées par  lui  en  deux  recueils  :  c  Quand  J'étais  étu- 
diant »,  et  <  le  Miroir  aux  alouettes  »  (voy.  plus 
bas).  En  mars  1848,  il  fit  dans  le  nord  de  la  Prusse, 
et  œmme  rolontaire  de  la  République  polonaise  (lé- 
gion qui  fut  la  seule),  un  voyage  aventureux  qui  lui 
valut  quelques  semaines  d'internement  ft  Eisleben.  et 
revint  k  Paris,  s'occuper  i  la  fois  de  dessin,  de  litté- 
rature et  de  thé&tre.  11  fonda  la  <  Revue  comique  »,  en 
1849.  et  ouvrit  plus  tard,  avec  son  frère  Adrien  Tour- 
nacfaon,  peintre  distingué,  un  atelier  de  photographie 
dout  il  se  relira  quelques  mois  après.  Les  associés  de 
son  frère  ayant  voulu  garder  indûment  le  nom  de  Na- 
dar  à  l'établissement  qu'ils  dirigeaient  avec  ce  dernier, 
et  M.  Félix  Nadar  (Toumachon  atoé),  ayant  créé  lui- 
même,  me  Saint-Laxare,  un  établissement  qui  avait 
nécessairenent  à  souffrir  de  cette  confusion  de  nom, 
an  procès  s'ensuivit,  qui,  perdu  d'abord  par  M.  Félix 
Nadar  devant  le  tribunal  de  commerce,  Ait  gagné  par 
lui  en  Cour  impériale  (M.  Delangte,  président),  grâce 
surtout  i  un  mémoire  très-remarquable  rédigé  par 
M.  Félix  Nadar  (Paris,  de  l'impr.  de  Dondey-Dupré). 
et  qui  était  appuyé  des  adhésions  motivées  et  consul- 
tations de  MM.  Laboulaye,  Bethmont,  Marie,  Liou- 
Tille,  Berryer,  Dufaure,  Paillard  de  Villeneuve,  Ber- 
lin, etc.  M.  Félix  Nadar,  dès  lors,  n'eut  plus  que  des 
SBOcès  en  photographie,  obtint  deux  fois  la  grande  mé- 
daille d'honneur  pour  la  France  à  Bruxelles,  oh  le  roi 
Léopold  le  reçut  plusieurs  fois  avec  une  familiarité 
tonte  particulière.  M.  F.  Toumarhon  a  pris  depuis  en- 
viron dix  ans  une  part  active  au  t  Journal  pour  rire  », 
dont  11  est  le  rédacteur  en  chef  et  l'un  des  dessina- 
teurs principaux,  et  ft  une  foule  de  petits  Journaux  que 
l'année  1856  vit  édore.  tels  que  le  c  Petit  Tinta- 
marre »,  le  V  Petit  Journal  pour  rire  »,  etc.  Nous  con- 
naissons de  M.  F.  Toumachon  comme  publications  par- 
tiealièref ,  d'abord  sons  son  véritable  nom  :  c  La  Robe 
de  Déjanire  ».  Paris,  Reeoidet,  1846,  3  vol.  in-8, 
roman  qui  avait  auparavant  para  en  feuilletons  dans  le 
j0omal  c  le  Commerce  (1);  ensuite,  sous  le  pseudo- 
nyme de  Nadar,  les  ouvrages  suivants  :  1^  Aventures 
de  M.  Bamicbon  l'aéronaute.  Paris,  boulevard  det 
Italient,  n«  15,  1858,  in-8  oblong  de  16  pag.  Pe- 
tits dessins,  avec  légendes.  9^  Nadar-jury  aux  salons 
de  1853,  1854,  1855,  1857  ;  albums  comiques  de 
60  ft  80  dessins  coloriés  (chacun).  Compte  rendu 
(chacun)  d'environ  800  tableaux,  sculptures,  etc.  Texte 
et  dessins.  Paris,  Bry,  1853-57,  4  vol.  pet.  in-4 
ensemble  d'enriron  80  p.  3*  Exposé  de  motifli  pour  la 
reYendication  de  la  propriété  exclusive  du  pseudonyme 
Nadar.  Parit»  1856,  iii-4de  20  pag.  4«  Pierrot  mi- 


(1)  Noos  entendons  dire  que  ce  roman  a  en  plusieurs 
éditions,  ce  que  nous  sommes  loin  de  contester  :  disons 
pourtant  que  la  «  Bibliographie  de  la  France  »  n'en  a 
pas  annoncé  une  seule,  pas  même  la  première,  de  1846. 


a  ;  Bistre,  pantomime  républicaine  en  huit  tableaux,  par  un 
Pair  de  France  tans  ouvrage.  Paris.  Gallet,  1848, 
in-18  de  18  pag.  Pantomime  représentée  aux  Funam- 
bules. M.  Toumachon  a  fait  représenter,  en  1854,  aux 
Folies-Nouvelles,  une  seconde  pantomime,  intitulée 
c  Pierrot  boursier  »,  qui  ne  paraît  pas  avoir  été  im- 
primée. 50  Quand  j'éUis  étudiant.  Parit,  Jfich.  Lévy 
frères,  1856,  1857,  in-18  angl.  de  887  pag.  Recueil 
de  morceaux  publiés  antérieurement  par  l'auteur  dans 
divers  Journaux  à  la  rédaction  desquels  il  a  parlltipé. 
Ce  volume  contient  :  le  Testament  du  boulanger,  —  Ma- 
demoiselle Crète.  —  la  Vie  et  la  Monde  Lequeux,— 
riiMlienne  bleue,  —  la  Mort  de  Dupuytren,—  le  Terne 
sec,  —  l'Appareil  de  fracture,  —  Grands  et  petiu 
Remords,  —  le  Mort  guéri.  Livre  très-sérieux,  a  dit 
M.  Ch.  Monselet.  oh  il  y  a  un  chef-d'csuvre  :  la  Mort 
de  Dupuytren.  Cet  ouvrage,  qui  a  eu  plusieurs  éditions 
successives, .  est  l'un  de  ceux  qui  dans  ces  deroien 
temps  ont  obtenu,  avec  la  c  Vie  de  Bohême  »  et  «  Ma- 
dame Bovary  > .  le  plus  de  succès  de  la  collection  des 
frères  Lévy.  6»  Le  Miroir  aux  alouettes  (nouvelle,  suivie 
de  :  Clichy  en  1850,  et  de  Zigzags  dans  Londres  et 
partout,  pendant  l'exposition).  Parts,  les  mêmes ^ 
1859,  in-18  angl.  de  313  pag.  N'oublions  pas  de 
riter,  parmi  les  nombreux  dessins  qu'on  doit  à  cet  ar- 
tiste-littérateur, cette  grandissime  et  belle  planche 
appelée  le  n  Panthéon  Nadar  >  (1854),  grande  galerie 
de  nos  célébrités  contemporaines  dans  la  littérature  ; 
trois  autres  planches  semblables  devaient  représenter 
les  savants,  les  artistes,  mais  certaines  difficultés  re- 
froidirent l'auteur  et  arrêtèrent  leur  publication.  —  Le 
portrait  de  M.  Ch.  Monselet  figure  parmi  les  portraits- 
charges  du  Panthéon-Nadar.  L'écrivain  par  réciprocité 
a  consacré  à  l'artiste,  dans  sa  t  Lorgnette  littéraire  » 
un  portrait-charge  à  la  plume  qui  est  fort  original 
(Quérard,  <  France  littéraire  »,  t.  XI,  p.  162-165). 

-|-0n  peut  ajouter  à  la  liste  des  ouvrages  de  M.  Na- 
dar :  V  A  terre  et  en  l'air.  Mémoires  du  GéaDl.  .ivVc 
une  introduction  par  M.  Babinet  »,  1844,  in-12.  i  Le 
Droit  an  vol  ».  Paris,  Hetitel,  1865,  in-12. 

-+-  NADIÉ  (X.)  [Edouard  Lefebvrb-La- 
BOULAYE,  membre  de  Tlnstitut. 
Des  articles  dans  le  «  Gaulois  »,  1868. 

•+-  NADIR  [db  Mondoege], 
Conte  oriental,  par  — .  Paris,   1767, 
in.l2. 

4-  NADRKLAXK,  anag,  [Alexandre]. 
Sommes-nous  libres,  ou  ne  le  sommes- 
nous  pas?  Si  nous  sommes  libres,  nous 
f)ouvons  parler  ;  si  nous  ne  sommes  pas 
ibres,  il  faut  le  devenir.  —  Pam,  chez 
tous  les  marchands  de  nouveautés,  s.  d., 
in-8. 

H-N.  A.  G.  D.  B.  [Nicolas  Amable  Ger- 
main DB  BrAT]. 

I.  Tablettes  biographiques  des  écrivains 
français  depuis  la  renaissance  des  Lettres 
jusqu'à  ce  jour,  par  — .  Paris,  1809,  2  v* 
m-18;  2«  édition.  Paris,  1810,  2  parties 
in-8. 

Voy.  E.  N.  F.  D.  S. 

II.  Cicérone  parisien,  ou  l'Indicateur  en 


IttS 


NÂGONB 


NAMUR 


1224 


faveur  des  habitans,  et  de  ceux  qui  fréquen- 
tent la  capitale,  soit  pour  leurs  affaires, 
soit  pour  leurs  plaisirs,  par  — .  2*  édition, 
mise  dans  un  nouvel  ordre  par  A.  C.  (Au- 
guste Caron).  Paris,  Debray,  1810,  in-18. 

H-  NAGONE  (R.  P.  de)  [Fouuunes]. 

R.  P.  de  Nagone  au  marquis  d'Ecque- 
villy,  sur  les  campagnes  de  l'armée  de 
Condé  ».  Paris,  1818,  m-8. 

naïf  (Un))  arrière-petit  cousin  de  Can- 
dide,  ps,  [Geo.-Marie  Mathibu  Daihii- 

VABLLj. 

Histoire  du  royaume  des  lanternes,  mise 
en  lumière  par  un  bec  de  gaz  et  racontée 
par  — .  Paru,  Paulier,  1842,  in-32. 

Den  édiUons  coap  ssr  coup. 

Cet  écrit,  dans  le  genre  VoltâirieD,  est  mie  satire 
tiolente  de  U  monardiie  de  Juillet. 

NAI6E0N,  apocryphe  [Voltairb]. 
Portrait  de  1  empereur  Julien. 

Imprimé  à  la  tète  da  •  Discours  de  l'empereur  Julien 
contre  les  chrétiens,  traduit  par  M.  le  marq.  d'Argens  : 
atec  des  nouTelles  noies  des  différents  auteurs  »  (de  Vol- 
Uire).  Berlin,  C.  Fréd.  You  (Genève),  1769.  in-8. 
Le  marquis  d'Argens  arait  tait  imprimer  une  traduc- 
tion des  fragments  qu'il  avait  recueillis  d'un  ouvrage  de 
Julien,  sons  le  titre  de  «Défense  du  Paganisme,  par 
l'empereur  Julien,  en  grec  et  en  français,  avec  des  dis- 
sertations et  des  notes  pour  servir  d'éclaircissement  an 
texte  et  pour  en  réfoter  les  erreurs».  1764,  in-18. 
Une  réimpression  fut  Cuite  en  1767.  Voltaire,  qui  avait 
loué  le  travail  de  d'Argens,  revit  plus  tard  quelques 
passages  de  la  traduction  de  d'Argens.  en  supprima  pres- 
que toutes  les  notes,  en  igouta  de  son  chef,  et  fit  pa- 
raître le  tout  sous  le  nom  de  Naigeon. 

En  tète  de  ce  Discours  est  un  Portrait  de  V  empereur 
Julien  que  Voltaire  dit  emprunté  au  •  Militaire  phi- 
losophe» (de  Naigeon),  1767.  Mais  ce  portrait  n'est 
point  extrait  du  livre  de  Naigeon  comme  le  titre  pour- 
rait le  faire  croire.  Ce  morceau  est  de  Voltaire,  ainsi 
que  le  •  Supplément  au  Discours  de  Julien  »,  qui  se  trou- 
ve imprimé  à  sa  suite. 

Voici  l'explication  donnée  par  M.  Beuchot  sur  la  com- 
position de  ce  volume.  Voltaire  y  a  mis  en  tète,  1»  un 
•  Avis  au  lecteur  »  ;  S»  un  •  Portrait  de  l'empereur  Ju- 
lien» (qui,  sauf  quelques  alinéas,  avait  paru  en  1767, 
dans  la  sixième  édition  du  <  Dictionnaire  philosophique  » , 
et  qui  fat  reproduit,  sans  ces  alinéas,  soit  dans  la  «  Rai- 
son par  alphabet»,  en  1769,  soit  dans  les  éditions  de 
Kehl,  où  il  formait  la  première  section  de  l'article  Ju- 
lien dans  le  «  Dictionnaire  philosophique  »  ;  3o  un 
c  Examen  du  Discours  de  l'empereur  Julien  contre  la 
secte  des  Galiléens  ».  Il  avait  ajouté  à  la  fin  du  volume 
un  «  Supplément  au  Discours  de  Julien». 

Ce  volume  est  de  1769,  quoique,  d'après  M.  Beu- 
chot, des  exemplaires  portent  la  date  de  1768.  G*est 
en  avril  1769  qu'en  parle  Grimm,  dans  sa  •  Gorrei- 
pondance».  Les  «Mémoires  secrets»  ne  le  mentionnent 
que  sons  la  date  du  16  mal  1769. 

M.  Beuchot,  en  faisant  réimprimer  cet  ouvrage  dans 
le  tome  XLV,  neuvième  volume  des  <  Mélanges  »  de 
son  édition  de  Voltaire,  Ta  rep^pduit  tel  que  Voltaire 
l'a  fait  imprimer  ;  comme  U  était  superflu  de  donner  les 
notes  de  d'Argens,  il  a  supprimé  même  celles  qne  Vol- 


taire avait  conservées,  à  Texteptioa  d'nne  seale  qu'il 
était  indispensable  d'admettre.  Toutes  celles  qui  dam  la 
réimpression  sont  marquées  par  des  letties,  y  comprii 
les  deux  qui  portent  les  noms  de  Damilavilie  et  deBen- 
langer,  sont  du  philosophe  de  Femey. 

NAIN  œNND  (le),  p«.  [Pierre  Bebibaiw], 
auteur  de  quelques  écnts  dont  les  titres 
nous  échappent. 

NAIN  CONNU  (Un),  ps.  qui  paraît 
avoir  été  pris  par  MM.  Ca&mouche  et 
A.-H.-J.  DuvEYRiBR,  pour  une  pièce  qu'ils 
ont  faite  ensemble. 

4-  UN  NAIN  CONNU  [Frantz  de  Uss- 
hardt]. 

Des  articles  dans  le  «  Moniteur  des 
Théâtres  ». 

+  N.  A.  R.  et  N.  R.  [Rubalscc]. 
Des  articles  dans  la  «  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

NAMUR  (Jean-Pie),  bibliographe  belge, 
docteur  en  philosophie  et  lettres  (Ij, 
d'abord  bibhothécaire  à  l'Université  ae 
Louvain,  jusqu'à  sa  suppression  en  no- 
vembre i835,  ensuite  second  bibliothé- 
caire de  Liège,  enfin  conservateur-adjoint 
de  la  bibliothèque  royale  de  Bruxelles,  né 
à  Luxembourg.  L'on'a  dit  qu'on  naissait 
peintre  et  poëte,  mais  Ton  n'a  point  dit 
qu'on  pouvait  naître  bibliographe,  et 
M.   Jean-Pie  Namur  s'est  chargé  de  le 

{)rouver.  La  bibliographie  requiert  ime 
onçue  étude  des  livres  et  beaucoup  d'ex- 
périence. A  l'époque  où  nous  mimes  sous 
presse  la  lettre  N  de  notre  «  France  litté- 
raire »,  c'est-à-dire  au  commencement  de 
1834,  M.  Jean-Pie  Namur  n'était  point  un 
mythe  :  il  existait  réellement  comme 
homme,  comme  docteur  en  philosophie  et 
lettres  et  comme  bibliothécaire  de  TUni- 
versité  de  Louvain,  mais  il  n'existait  point 
comme  bibliographe,  et  dès  lors  nous 
n'avons  point  eu  à  nous  en  occuper.  De- 
puis, M.  Jean-Pie  Namur  a  cherché  à  se 
faire  très- vite  une  réputation  de  biblio- 
graphe laborieux  et  savant,  et  usant  da 
privilège  que  ses  compatriotes  se  sont 
arrogé,  de  dépouiller  leurs  voisins  pour 
s'enrictiir,  il  s'est  fait  le  contrefacteur  ou 
le  Plagiaire  des  bibliographes  français.  La 
bibliographie  vit  d'emprunts,  mais  l'em- 
prunteur nomme  toujours  l'écrivain  à  qui 
il  a  des  obligations  ;  celui  qui  s'en  dis- 
pense est  moins  qu'un  compilateur.  T.  r, 
col.  778-780 ,  à  l'article  «  Constantin  >. 


(1  )  D'après  nne  note  d'on  de  nos  correspondants  (t.  I ", 
col.  779),  noQS  avons' fiiit  de  M.  Namor  im  mom 
profeueur  de  phUosopHie  de  VUnwersUé  de  Liégt, 
quoicpi'il  ne  se  soit  jamais  élevé  si  haut. 


i225 


NAMUR 


NAMUR 


1226 


nous  avons  cité  les  noms  des  personnes 
qui  ont  trouvé  peu  délicate  la  manière 
aont  M.  Jean-Pie  rfamur  s*est  servi  pour 
arriver  à  se  faire  une  réputation  de  biblio- 
graphe; parmi  ces  personnes  se  trouve 
même  un  de  ses  comfMitriotes,  l'honorable 
M.  F.  Hennebert;  nous  en  citerons  une 
seconde  dans  cet  article. 

M.  Jean-Pie  Namur  a  publié  sous  son 
nom  les  ouvrages  suivants,  tous  plus  ou 
moins  entachés  de  plagiat. 

I.  Manuel  du  bibliothécaire,  accompagné 
de  notes  critiques,  historiques  et  litté- 
raires. Bruxelles,  J.-B.  Tireher,  et  Paris, 
Roret,  1834,  in-8,  vi  et  368  p. 

Ce  Wm  offre  une  inrticalarité  peut-être  nniqaejns- 
qv'i  ee  jour  :  c'est  que  rien  n'appartient  à  l'auteur 
doDl  il  porte  le  nom  ;  le  titre  même  n*est  pas  de  M. 
Namur;  il  l'a  trouvé  page  ix  da  c Dictionnaire  raisonné 
de  bibliolo^e  »  de  G.  Peignot,oii  on  lit  qne  cet  ouvrage 
devait  paraître  sons  le  litre  de  «  Mannel  dn  bibliothé- 
caire ».  Prélaces,  matières,  notes  et  notnles,  tout  s'est 
frit  i  coups  de  ciseaux,  etlebibliognostePeignotpeut  re- 
vendiquer poor  sa  part  les  trois  quarts  in  volume,  et 
Psaume  le  resta.  {France  lUtér.,  art.  Peignot). 

n.  Bibliographie  paléographico-diplo- 
matico-bibliologique  générale,  ou  Réper- 
toire systématique  indiquant  :  i*"  tous  les 
ouvrages  relatifs  à  la  paléographie,  à  la 
diplomatique,  à  Thistoire  de  Timprimerie 
et  de  la'  librairie,  à  la  bibliograpnie,  aux 
bio-bibliographes  et  à  l'histoire  aes  biblio- 
thèques; la  notice  des  recueils  périodiques, 
littéraires  et  critiçiues  des  différents  pays, 
suivi  d'un  répertoire  alphabétique  général. 
Liège,  P.-J.  Collardin,  et  Paris,  Roret, 
1838,  2  part.  in-8.  226  et  306  p. 

Gabr.  Peignot  a  encore  fourni  le  fond  d'une  grande 
partie  de  cet  ouvrage. 

On  trouve  en  tète  dn  l'^"  volume  une  violente  diatribe 
i  notre  adresse,  à  cause  de  la  note  qu'à  l'artide  de 
Peignot  nous  avons  fkite  sur  le  «  Manuel  du  bibliothé- 
caire» de  H.  Namur.  MM.  Hennebert,  Hesse  (Constan- 
tin), J.  Ravenel  et  A.  Alkan,  et  M.  Namur  lui-même, 
ayant  eu  soin  de  nous  Justifier  (Voy.  1. 1.  col.  779),  nous 
n'avons  plus  à  répondre  à  celte  diatribe,  fort  peu  lo- 
gique poor  un  docteur  en  philosophie,  soit  dit  en  pas- 
sant (1). 


-4-  (1)  Voici  comneût  M.  Nanror  termine  l'introduc- 
tion de  cet  ouvrage  : 

«  Nous  ne  pouvons  terminer  cet  avertissement  sans 
nous  féliciter  de  la  position  oh  nous  nous  trouvons  de- 
puis longtemps  ;  en  nous  livrant  à  notre  passion  pour 
les  recherches  littéraires  et  bibliographiquee,  nous 
remplissons  une  partie  essentielle  des  fonctions  dont 
BOUS  sommes  chargé.  Quelles  obligations  n'avons-nous 
donc  pu  an  gouvernement  qui  nous  fournit  tous  les 
jours  les  moyens  d'accroître  nos  conoaissances  par  les 
augmentations  dont  il  enrichit  les  précieux  dépôts  <tt- 
térairee  de  la  Belgique!  » 

An  lien  de  nout,  lises  je;  et  par  suite  mettes  les 
verbes  tn  fingnlier  an  lien  dn  plnriel.  Ajoutes  ces  deux 


m.  Bibliographie  académique  belge,  ou 
Répertoire  systématique  et  analytique  des 
mémoires,  dissertations,  observations,  etc. 

Kubliés  jusqu'à  ce  jour  par  l'ancienne  et 
i  nouvelle  Académie  de  Bruxelles;  pré- 
cédée d'un  Précis  historique  de  l'Académie, 
et  suivie  d'un  répertoire  alphabétique  des 
noms  d'auteurs.  Lte^e,  Collardin,  et  Paris, 
Roret,  1838,  in-8,  80  p. 

Cet  ouvrage  n'a  été  tiré  qu'à  50  exemplaires. 

C'est  encore  là  un  livre  qui  n'a  pas  coûté  grands  efforts 
à  M.  Namur;  il  n'a  eu  qu'à  copier  la  liste  des  Mémoires  de 
l'ancienne  et  de  la  nouvelle  Académie  de  Bruxelles  ,^insl 
que  le  Précis  historique,  deux  travaux  qui  se  trouvent  à 
la  tète  de  presque  tous  les  Annuaires  de  ceUe  académie. 

lY.  Bibliographie  des  ouvrages  publiés 
sous  le  nom  «  d'Âna  ».  Bn^lles,  1839, 
gr.  in-8,  xvj  et  63  p. 

Le  n«  14  du  cSerapeumi  de  Leipsig,  81  Juillet 
1840,  contient  une  réclamation  de  M.  Hermann  Ln- 
dewig.  qui  se  plaint  que  M.  Namur  s'est  emparé  de  son 
livre  des  Ana,  et  pour  prouver  ce  qu'il  appelle  la  Copie- 
Virtuoiitœt  du  bibliographe  luxembourgeois,  il  indique 
page  par  page,  ligne  par  ligne  tout  ce  qne  le  susdit 
M.  Namur  a  copié  dans  l'ouvrage  de  Hesse  (ou  de  Cons- 
tantin). M.  Ludewig  ne  revendiquera  certainement  pu 
le  passage  où  M.  Namur  range  parmi  les  •  Ana  «  le  ro- 
man «  d'Iodiana  »  de  Geo.  Sand  (Mb«  Aurore  Dudevant)  t 
Cette  énorme  balourdise  a  été  sévèrement  relevée  dans 
une  note  imprimée  et  distribuée  par  M.  Van  de  W^yer, 
ministre  de  Belgique  à  Londres.  Db  Ra. 

An  commencement  de  1840,  M.  Namur  préparait  une 
nouvelle  édition,  considérablement  augmentée,  de  cette 
Bibliographie  ;  nous  ignorons  si  elle  a  été  publiée. 

V.  Projet  d'un  nouveau  système  biblio- 
graphique des  connaissances  humaines. 
Bruxelles,  Demortier  frères,  1840,  in-8, 72  p. 

L'auteur  ne  présente  son  système  qne  comme  un 
simple  essai.  L'ordre  adopté  par  lui  comprend  dix 
grandes  divisions,  qui  sont  :  1«  Introduction  aux  con- 
naissances humaines  ;  S»  Théologie  ;  3»  Philosophie  et 
Pédagogie  ;  4»  Jurisprudence  ;  5«  Sciences  maUiémati- 
ques,  physiques  et  naturelles  ;  6^  Médecine  ;  7«  Arts  et 
métiers  ;  8»  Philologie  et  Belles-Ultres  ;  9«  Histoire  et 
sciences  accessoires;  lO»  Mélanges  liUéraires  et  criU- 
ques;  journaux.  (Joum.  hist.  et  littér.  de  Liège,  t.  VI, 
p.  310.) 

Tome  I«r,  col.  779,  article  Constantin,  nous  avons 
suffisamment  démontré  que  ce  système  a  été  copié  de  la 
c  Bibiiothéconomie  »  de  Hesse  (ConstanUn). 

VI.  Histoire  des  bibliothèques  de  la  Bel- 
gique, Bruxelles  et  Leiptig,  C.  Muquardt. 
1840-42,  3  vol.  in-8. 

Le  premier  volume  contient  Thistoire  de  la  biblio- 
Uièque  ■  de  Bruxelles,  le  second  l'histoire  de  celle  de 
Louvain,  et  le  troisième  volume  est  consacré  à  la  bi- 
bliothèque de  Liège. 


mots  :  et  bibUographiquet  ;  puis  au  lien  de  couver- 
nement,  mettes  le  nom  du  ministre,  M.  le  marquis  de 
Launston,  duquel  relevait,  en  188S,  mon  père,  admi- 
nistrateur des  bibliothèques  de  la  couronne,  et  vous  aurex 
l'alinéa  final  de  l'Avertissement  de  la  8«  édition  dn 
f  Dictiomi.  des  Anonymes  ».  01.  B~r. 


liS7 


NANCY 


NÂNTUA 


1228 


Qoind  M.  Naorar  le  trompe,  et  cela  arrÎTe  aua 
MMTenl.  set  errenri  pauenl  loote  mesure  et  vont  droit 
an  barlesqne.  Ainsi,  page  109  de  son  «  Histoire  de  la 
bibliothèque  de  l'Université  de  Liège  »,  enregistrant 
les  noms  des  personnes  qui  ont  foit  don  de  lenrs  on- 
nages  à  ce  dépôt,  il  y  porte  Lydas.  aatenr  né  i  la  fln 
dn  V*  siècle,  et  dont  M.  Pnss,  professeur  i  Liège,  a  pu- 
blié, atec  M.  Hase,  en  1812,  le  c  Traité  snr  les  ma- 
gistrats romains  !»  De  Ro. 

VU.  Bibliothèques  publiques  du  Brésil. 
I.  De  Rio-Janeiro.  II.  De  Bahia. 

Imp.  dans  le  «  Bnlletin  dn  bibliophile  belge  », 
t  l'r  (1845).  p.  810  à  815  et  868  à  865. 

Qes  deax  morceaux  doivent  être  traduits  d'nne  lan- 
gue étnngère.  quoique  rien  n'en  prévienne,  car  M.  Na- 
nnr  n'a  jamais  été  au  BrésU. 

Le  •  Dictionnaire  des  gens  de  lettres  de  la  Belgi- 
que »  {Bruxellea,  1837,  in-8)  nous  apprend  que 
M.  Namur  a  aussi  inséré  dans  divers  ouvrages  périodi- 
ques des  notices  bibliographiques. 

NANCY,  p$.  [Anne-Philibert-François 
Claude,  dit]»  en  dernier  lieu  directeur  du 
dépôt  central  d'artillerie  à  Paris,  à  Saint- 
Thomas-d*Aquin. 

I.  Alphonse  de  Coucy,  ou  Quelques  Scè- 
nes de  la  campagne  de  Russie  ;  par  A.-?.- 
F.  N.  Mei%,  Devilly,  i819,  2  vol.  in-i2. 

C'est,  dil^on.  les  propres  aventures  de  l'auteur  pen- 
dant celte  campagne  mémorable. 

II.  Le  Secret  de  la  jeune  fille  ;  par  A.-P.- 
F.  N.,  auteur  o  d'Alphonse  de  Coucy  », 
Metz,  Devilly,  1821,  4  vol.  in-12. 

in.  Avec  J.  Ravichio  de  Peretsdorf  : 
Traité  élémentaire  d'artillerie,  à  l'usage 
des  militaires  de  toutes  les  armes,  par 
E.  Decker,  capitaine  au  corps  royal  d'état- 
major  prussien,  et  professeur  de' première 
classe  a  l'école  d'artillerie  et  du  génie  de 
Berlin.  Traduit  de  l'allemand,  avec  des 
notes  et  des  additions  relatives  à  Tartillerie 
française.  Strasbourg  et  Paris,  F.-G.  Le- 
vrault.  1823,  in-8. 

IV.  Jeanne-d'Arc,  tragédie  en  cinq  actes, 
reçue  au  théâtre  royal  de  l'Odeon,  le 
7  août  182i;  suivie  d'une  Ode  sur  le  sacre 
du  roi.  Paris,  F.-G,  Levrault,  1823,  in-8. 

V.  Avec  J.  Ravichio  de  Peretsdorf  : 
Traité  théorique  et  pratique  de  la  cons- 
truction des  batteries.  Strasbourg  et  Paris, 
F.-G,  Levrault,  1826,  in-8,  avec  un  Atlas 
in-folio  de  23  planches. 

NAND,  ps,  [Ferdinand  Hénaux],  auteur 
de  plusieurs  articles  de  critique  littéraire, 
dans  la  «  Revue  de  Liège  »,  publiée  sous 
la  direction  de  M.  F.  Van  Hulst. 

M.  Nand  (Perd.  H^nanx),  dans  an  article  sur  le 
(  Calendrier  lii^geois  ».  article  curieux  comme  tous 
ceux  qui  découlent  de  sa  plume,  se  déclare  Bibliophile. 
f  Moi.  dit-il  spirituellement  et  poliment,  j'ai  l'honneur 
de  me  dire  bibliophile,  et  Je  crois  que  je  le  suis  réel- 
lement, depuis  que  mon  nom  flgore  parmi  ceux  des 
doctes    collaborateurs  dn    v    Bulletin  da  bibliophile  i 


belge  ».  Voici  pourquoi  j*ai  ambitioniié  cette  distinc- 
Uon. 

f  Je  n'ai  plus  d'amis.  Les  ingrats  m'ont  quitté  peur 
être  heureux  :  ils  sont  morts.  Malheur ,  ok  1  maSheai  i 
ceux  qui  perdent  leurs  amis  d*enlknce  :  ils  n'en  feront 
plus. 

<  Pour  le  moment  je  n'ai  donc  pnt  de  compsisf  » 
c'est  nne  denrée  si  rare  1  en  effet. 

V  Les  amis  de  Ilieare  préMDie 

V  Ont  le  naturel  du  melon  : 

V  II  en  lant  essayer  cinquante 

*  Avant  d'en  rencontrer  u  beo. 

c  Mon  cttur  Toulant  absolument  aimer  quelque  ehoK. 
il  s'est  pris  à  aimer  les  liTres.  et  particvlièreaest  tes 
vieux/  jaunis  par  le  temps  et  l'étude:  quand  il  ne 
pourra  plus  rien  aimer,  j'espère  qu'il  les  aimera  cncor». 
Un  livre,  n'est-ce  pas  un  ami  de  tons  les  Joors.  de  bms 
les  instants?  Lui,  il  ne  m'abandonnera  jamais.  Quand  je 
suis  triste,  il  me  console  ;  quand  je  suis  jojenx,  il  rit  arec 
moi  ;  si  je  visite  quelque  manoir  antique.  U  m'arcon- 
pagne  ;  si  je  suis  plusieurs  jours  absent,  je  raocours  et 
je  le  salue  presque  en  pleurant.  Quant  je  BOTmi.  in- 
quiet sur  son  sort  à  Tenir,  je  léguerai  ses  amitié, 
comme  Alexandre  regrettant  son  emnire.  ttu  pliu  di- 
ffne  :  (BuU.  du  BiblioplUU  belge,  t.  D.  p.  S83.) 

N.  A.  N.  D.  [Ferdinand  HenauxJ. 

I.  Dissertation  sur  le  Calendrier  Liégeois, 
par  —,  auteur  des  *  Recherches  histori- 
que et  philosophiques  sur  les  fourches  pati* 
bulaires  de  saint  Gilles-lez-Liége  »  (ouvrage 
supposé).  Liège,  Oudart,  in-8.  26  p.,  tiré  à 
part  de  la  «  Revue  de  Liège  ». 

U.  Vieux  mensonges  et  erreurs  nouvel- 
les, par  — ;  article  inséré  dans  la  «  Revue 
de  Liège»,  t.  U,  i84i,  p.  193. 

NANTEUIL,  nom  littéraire  commun  à 
deux  auteurs  dramatiques,  MM.  André  et 
Gaugiron.  Voy.  ces  derniers  noms  dans  la 
«  France  littéraire  ». 

^  -*-  NANTHO  FEmest  Thoinan]. 

*  L'Opéra  les  Troyens  au  Père-I^chaise. 
Lettre  de  feu  Nantho,  ex-timbalier  soliste. 
Paris,  1863,  gr.  in-8, 16  p. 

NANTIVEL,  ps.  [Joseph  LavalléeI. 

Semaines  critiques,  ou  Gestes  de  Tan  V 
(1797).  ;>3  numéros  de  48  p.  formant  en- 
semble 4  vol.  in-8. 

C'est  par  erreur  que  A.-A.  Barbier  t  dit  que  a 
journal  fut  proscrit  le  18  fructidor  an  V  (4  septembre 
1797),  puisque  l'on  trouve  dtét  dans  la  ih*  semaiiw, 
page  333  du  3*  volume,  des  CaiU  arrivés  les  2i  «l 
23  fructidor.  Enftn.  d'après  la  «  Bibliographie  des 
journaux  >  de  Deschiens,  c  les  Semaines  critiques  s'é- 
tendent du  7  germinal  de  l'an  V  (27  nars  1797)  ao 
16  brumaire  an  VI  (6  novembre  1797)  ;  elles  se  na- 
posent  de  33  numéros  de  48  pages,  formant  A  volâmes. 

Cl.  T-x. 

-f-Les  no«  1-24  sont  signés  Naotîvel  ;  les  saivaats, 
J.  V.  Voir  Hatin,  «  Bibliographie  de  la  presse  ». 
p.  278. 

NANTUA  (Ant.),  ;w.  [G.-A.  Crapelct, 


imprimeur  de  Paris 


r 


1229 


NA06E0RGUS 


NARP 


1230 


RéponfieàunelettreadresséeparM.  Henri 
Saint-^imon  à  MM.  les  ouvriers.  Paris, 
impr.  CrapeUt.  i82i,  in-8, 12  p. 

NAOGEORGUS  (Thomas),  ps.  [Thomas 
Kirchmaier]. 

Voy.  aux  Anonymes  le  a  Marchand  con- 
verti )». 

NAPOL  LE  PYRÉNÉEN,  ps.  [Napoléon 
Petrat). 

La  Bfort  de  Roland,  ou  Roland  à  Ron 
cevaux.  (En  vers.) 

4-  Trét-betQx  vers  insérés  dans  TAntholofie  des 
«  PoitM  français  »  pnbliée  par  M.  Engène  Crépet 
(tome  IV).  et  réimprimés  dans  les  <  Mélanges  tirés 
d'une  petite  bibliothèque  romantique  »,  par  M.  Asse- 
linean,  p.  1 50.  'C'est  la  version  primitive,  car  cette 
pièee  a  repam,  mais  avec  de  grands  changements,  dans 
«  l'Arlse  »,  romancero,  par  M.  Nap.  Peyrat.  Paria, 
io-16  de  852  p. 

NAPOLÉON,  empereur  des  Français. 
Ouvrage*  qui  ont  été  faussement  publiés  sous 
son  nom. 

L  Confessions  de  Napoléon.  Avec  cette 
épigraphe  :  Un  homme  et  toute  l'Europe. 
tPar  M.  P.-G.  S.  Dufey,  de  TYonne).  Paris, 
au  Tenmle  de  niémoire{ehez  Pillot,  libraire), 
l«i6,  2  vol.  in-12. 

La  police  do  temps  ayant  foit  saisir  ce  manvais  ro- 
man, les  exemplaires  en  sont  devenus  rares. 

IL  Quarante  Lettres  inédites  de  Napo- 
léon, recueillies  par  L.  F.  (composées  par 
M.  Dourille  de  Crest).  Paris,  Ponthteu, 
Mongie,  1825,  in-8,  68  p. 

Lettres  d*amoor  supposées  écrites  k  une  dame  de  Va- 
lence, lors  d'un  premier  séjour  de  Napoléon  dans  cette 
ville,  lorsqu'il  n'était  que  lientenant  d'artillerie. 

-4-  m.  Manuscrit  de  Sainte-Hélène. 
Londres,  18i8,  in-8. 

Cet  habile  pastiche  mystifia  tout  le  monde;  Napo- 
léon le  désavoua.  On  sait  aqjonrd'hui  que  ce  Ait  le  ge- 
nevois Lullin  de  GhAteanvieox  qui,  dans  l'automne  de 
1816,  se  trouvant  k  la  campagne,  s'amusa  à  écrire  ce 
jeu  d'esprit  et  l'envoya  sans  explication  à  Londres, 
au  libraire  llurray ,  qui  s'empressa  de  l'imprimer. 
(«Intermédiaire  »,  tom.  I.  p.  280).  Ce  Journal  cite 
aussi  les  «  Confessions  de  Napoléon,  petit  mémorial 
écrit  de  sa  main  à  Sainte-Hélène,  parvenu  en  Angle- 
terre, traduit  et  publié  à  Londres  (1818).  Traduit  sur 
le  texte  anglais,  l'original  ayant  disparu,  et  augmenté 
de  notes  par  Halbert  d'Angers  ».  Met%,  1864,  in-18, 
1<(6  pages. 

Les  ouvrages  dictés  à  Sainte-Hélène  ne  méritent 
pas  grande  confiance  ;  ils  ont  été  remaniés  et  arran- 
gés. Le  procédé  habituel  des  arrangeurs  s'est  manifesté 
par  un  trait  singulier.  En  vertu  du  testament  de  Na- 
poléon, Saint-Denis,  un  de  ses  valets  de  chambre,  hé- 
rita de  400  volumes  ayant  fait  partie  de  la  biblio- 
ihèqoe  de  Longvrood  ;  il  les  a  légués  k  la  bibliothèque 
de  Sens.  C'est  sur  les  marges  d'un  de  ces  volumes  que 
M  trouvent  les  notes  autographes  provoquées  par  la 
lecture  de  Flenry  de  Chabonlon.  La  comparaison  de  ces 
Botes  avec  le  teste  publié  en  1823  et  ea  1830  montre 


les  éditeurs  amplifiant  arbitrairement  en  plusieurs  en- 
droits la  pensée  de  l'Empereur.  LA  oh  il  y  a  trois  li- 
gnes, ils  en  mettent  vingt.  Voir  dans  la  c  Revue  cri- 
tique »  un  article  de  M.  H.  Lot  sur  Tédition  (  Paris, 
1867,  6  vol.  gr.  in-8)  des  »  Commentaires  de  Napo- 
léon l*f  ». 

-|-La  Correspondance  de  l'Empereur,  de  1 703  à  1 81 5, 
dont  la  publication,  entreprise  en  1858.  forme  14  vol. 
in-8  (il  y  a  un  tirage  in-4),  avait  été  l'objet  d'une  note 
que  nous  trouvons  dans  les  papiers  de  Quérard,  et  qui 
relève  les  altérations  volontairement  introduites  (et  an- 
noncées d'ailleurs)  dans  le  texte  réel  des  dépèches  de 
Napoléon. 

On  sait  que  deux  commissions  ont  soeeessivement 
présidé  à  l'impression  de  ce  recueil  pour  ainsi  dire  offi- 
ciel. L'œuvre  de  la  première  commission  s'étend  d'oc- 
tobre 1793  à  septembre  1807;  elle  occupe  15  vol. 
La  couleur  historique  n'y  est  pas  altérée  essentiellement. 
En  Janrier  1864,  une  décision  impériale  confia  ao  prince 
Jérôme-Napoléon  le  soin  de  présider  à  l'achèvement  de 
cette  grande  collection.  Un  rapport  Inséré  dans  le  t.  XVI 
et  daté  de  1864  expose  les  changements  introduits  dans 
les  procédés  de  publication  ;  la  suppression  des  répéti- 
tions et  des  noms  de  personnes  ouvre  un  vaste  champ  à 
l'arbitraire  ;  mais  ce  qu'il  y  a  de  pis,  c'est  que  des 
modifications  calculées,  des  retranchements,  ont  été  sys- 
tématiquement multipliés.  Voir  un  article  de  M.  Thomas 
de  Gevrey  dans  la  c  Revue  moderne  »,  S5  novembre 
1869.  p.  358-374. 

L'auteur  de  celte  notice,  après  avoir  fiiit  remarquer 
que  c  ce  recueil,  donné  dans  des  conditions  défectueuses 
et  fort  mal  distribué,  coûte  aujourd'hui  an  public  quinxe 
cent  mille  francs  »,  cite  la  déclaration  insérée  dans  le 
rapport  que  nous  venons  de  citer,  et  qui  mérite  d'être 
méditée. 

f  Nous  avons  pris  pour  guide  une  idée  bien  simple, 
à  savoir,  que  nous  étions  appelés  à  publier  ce  que  l'Em- 
pereur aurait  livré  à  la  publicité  si,  se  survivant  k  lui- 
même,  il  avait  voulu  montrer  à  la  postérité  sa  personne 
et  son  système.  » 

On  comprend  quelle  liberté  peut  se  donner  un  éditeur 
qui  se  pose  une  semblable  règle.  On  aurait  singulière- 
ment pu  altérer  les  écrits  de  Voltaire,  par  exemple,  en 
disant  qu'il  foUait  le  publier  tel  qu'il  aurait  voulu  se  faire 
imprimer  si,  c  se  survivant  à  lui-même  ».  il  eût  voulu 
exposer  ses  opinions  aux  yeux  de  la  postérité. 

M.  Th.  de  G.  indique,  p.  366,  un  de  ces  étranges 
adoucissements.  Nos  lecteun  Jugeront  si  Quérard  avait 
eu  tort  de  regarder  la  c  Correspondance  de  Napoléon  l*^  » 
comme  foisant  partie  de  son  domaine. 

Voy.  Bonaparte. 

H-  NAPOLITAIN  (un)  [Matteo  Eormo]. 

Lettre  amiable  d'—  à  rabbé  Lenglet  du 
Fresnoy,  par  laquelle  il  est  prié  de  corriger 
quelque  endroit  de  sa  géographie  touchant 
le  royaume  de  Naples.  Paris,  1738,  in-12. 

Cette  lettre  est  écrite  avec  tant  de  science  et  de  poli- 
tesse, que  l'abbé  Lenglet  adressa  des  remerdments  à 
A.  A.  B— r. 


NARDOUET  (la  comtesse  de)  ps.  [la 
comtesse  de  Ruault  de  la  Haye]  féconde 
romancière]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  »,  à  Ruault  de  la  Haye. 

NARP  (MT  de),  nom  ahrév.  pi"-  Lobt 

DB  NaBP]. 


«3i       NARRATTOS  VUTOR 


NATURE  OUTTE 


1232 


Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  la 
«  France  littéraire  ».  à  Narp. 

NARRATIUS  VIATOR,  ps.  [Grandsibe]. 

Vingt  jours  de  route,  et  généalogie  his- 
torique de  la  famille  des  coches,  messa- 
geries, diligences,  voitures  publiques, 
malles-postes,  etc.,  avec  des  notes.  Paru, 
Denain,  i830,  in-8. 

NASTURTIUS  (Petrus),  jw.  [Jean-Henri 

BOBCLBRUS]. 

Pétri  Nasturtii  judicium  de  judiciis  quœ 
in  novissimos  civilis  prudentiae  scriptores 
exercere  voluit  Euh.  Th.  Sarckmasius. 
Coloniœ  (Argentorali),  1669,  in4. 

Decker  et  BiiUet  attribuent  fkaisement  cet  oposcale 
à  Jeen-LoBis  Pnicliios. 

Ce  livret  a  été  publié  à  Toccasioii  des  deux  onrrages 
nivanti  ; 

Judicia  de  novissimis  prudenti»  civilis 
scriptoribus  ex  Parnasse  cum  Eubulo 
Theosdato  Sarckmasio  (Gonrado-Samuele 
Scburtzfleischio)  in  secessu  Albipolitano 
ingénue  communicata.  Martismonte ,  excu- 
débat  Satyrus  Stepabhius,  1679,  in-8. 

Réimprimé  par  les  soins  de  Théodore  Crosins,  en 
tète  da  tolnme  intitnlé  :  <  AcU  Sarckmasiana  «,1711, 

IB-S. 

Judiciorum  à  Sarckmasio  cœptorum 
continuatio,  auctore  Galioto  Galiacio  Ka- 
relsbergio  (Conr.-Sam.  Schurzfleiscbio) , 
Teutoburgi  elucubrata.  1669,  in-8. 

Réimprimé  à  la  suite  de  l'ootrage  précédent. 

A.  A.  B~r. 

NATALIS  (Marcus).  ps. 

Marci  Natalis,  in  Suillium  Cupiennionem 
ad  Sextum  epigrammata,  in-8,  dans  «  l'His- 
toire de  Montmaur  »,  publiée  par  de  Sal- 
lengre. 

Baillet.  dans  sa  c  Liste  des  Antears  déguisés  >,  dit 
qn'il  est  incertain  si  Abraham  Rémi  on  J.  Sirmond  est 
caché  sons  ce  masque.  Sallengre  n'a  pn  éclairdr  ce 
doute.  A.  A.  B— r. 

NATHAN-BEN-SAADI,  M.  [Dodsley]. 

Chronique  des  rois  d'Angleterre,  écrite 
selon  le  stylé  des  anciens  historiens  Juifs  ; 
traduite  de  Tanglois  par  Fougeret  de  Mont- 
bron.  Londres,  1750  in-8.  Voy.  1, 323,note. 

•4-  Une  édition  anglaise  de  cet  ouTrage  continué 
Insqiu'an  règne  ae  George  iV  el  accompagné  de  notes 
inspirées  par  un  radicalisme  très-prononcé,  a  paru 
en  18S3. 

H-  NATHANIEL  [Octave  Fehé]. 
Les  Mystères  de  Rouen,  par  — .  Rouen, 
1867,  in-8. 

-f-  NATHANIEL  [Alfred  Nettement]. 
Deux  mésalliances,  roman  inséré  dans  la 
«  Revue  contemporaine  »,  t.  IX  et  X. 
Une  liste  détaillée  des  nombreux  oimges  do  cet  écri- 


vain (né  le  %%  juillet  1805,  mort  le  44 

i869)  se  trouve  dans  le  c  PoIybiMion,  Tcme  InUiogr»- 

phique  universelle  >,  t.  IV.  p.  307. 

■+•  NATION  FRANÇOISE  (la)  [FetoelI. 
Lettres  de  —  à  nos  seigneurs  de  la 
Cabale,  et  avis  au  Roi.  In-8,  7  p. 

NATIONAL  (le),  ns.  TArmand  MaerastJ. 

Galerie  des  Pntchardistes,  par~.  Paru, 
Pagnerre,  1846,  in-32.  —  Deux,  édition. 
Paris,  le  même,  1846,  in-32. 

Ce  pamphlet  a  paru  d*alK)rddans  «  le  National  •,  et 
voilà  pourquoi  il  porte  le  nom  de  ce  jounal  coeae 
nom  d'auteur. 

NATIVITÉ  (la  sœur),  nom  de  rehgûm, 

S  Jeanne  Le  Roteb,  religieuse  au  couvent 
les  Urbanistes  de  Fougères,  hée  en  \7ii, 
morte  en  1798]. 

Vie  et  Révélations  de — ,  religieuse  con- 
verse du  couvent  des  Urbanistes  de  Fou- 
gères, écrites  sous  sa  dictée,  etc.  Parti. 
Baucé,  1818,3  vol.  in-12.  —Sec.  édition, 
ornée  du  portrait  de  la  sœur,  et  au^entée 
d'un  volume  de  tout  ce  qu'elle  a  fait  écrire 
peu  de  temps  avant  sa  mort.  Piris,  k 
même,  1819,  4  vol.  in-12,  ou  4  vol.  in-8. 

Elueabrations  aussi  fanatiques  qu'insenstes,  dues  sa 
confesseur  de  la  sœur  Nativité,  et  qui  eurent  une 
grande  vogue  parmi  les  légitimistes  et  chez  les  Ven- 
déens. 

+  Une  3«  édition.  Paris,  Périsse  frères,  4849. 
k  vol.  in-19.  Cet  ouvrage  a  été  rédigé  par  Tatté 
Genêt. 

Aux  mots  <  Fille  religieuse  ■.  n.  49 ,  nous  avons 
cité  un  autre  ouvrage  du  même  genre. 

-f-  NATSUOR  [Rouctan]. 

Les  Subtilités  ae  la  librairie  parisienne. 
1865,  in-12. 

L'auteur,  libraire  à  Versailles,  érririt  soo  nom  à 
rebours.  C'est  une  fantaisie  dont  on  trouve  divenexi»- 
ples.  M.  G.  d'Heilly  nous  fait  connaître  deux  joum- 
iistes,  MM.  Collet  et  Lanet  qui.  ayant  retourné  leers 
noms,  signent  Telloc  et  Tenal.  Faut-il  rappeler  qu'a 
des  opuscules  du  ftcétieux  Caron  :  c  La  chute  d«  li 
médedne  etthirurgie  »  est  annoncée  comme  traduites 
chinois  par  le  borne  Luc-Rsiab  à  Emduogna* 

NATURALISTE  DE  LA  BAIE  DE  QUÏ- 
BERON  (Un),  jm.  [Le  Bas,  chinii^en]. 

Lettre  d'— ,  qui  croit  à  la  vertu  des 
femmes,  sur  le  supplément  au  a  Mémoire  > 
de  M.  Louis  (contre  les  naissances  tardives). 
Paris.  1765,  in-IS. 

NATURALISTEDEMONTPELLIER  (Un), 
aut.  dég,  [Amoreux]. 

Revue  de  l'histoire  de  la  Licorne.  Mont- 
pellier, Durville,  et  Paris,  Goujon,  1818, 
m-^,  48  p. 

-j-  NATURE  QUTTE,  anag.  [Jean  Tci- 
qubt]. 
Une  épigramme  ; 
Rabelais  asl41  nert?  Voici  encore  nog  livre.... 


1233 


NAU 


N.  B.  D.  C. 


4234 


1  la  in  dn  •  einqniesme  et  dernier  Une  »  de  Panta- 
griel,  édiUon  de  MDLXnU,  in-16.  Ces  ters  se  re- 
troivent  dans  les  diverses  éditions  de  Rabelais.  (De 
l'Anhiaye.  1835.  gr.  in-8.  p.  189;  Variorum,  t.  VII, 
p.  i09.  el€). 

H-  NAU  [J.  Delalain]. 

Loi  sur  renseignement  expliquée  et 
commentée  par  ses  motifs.  Paris.  1846, 
in-8. 

-I-NAUVALD  DES  AULNES  (BT*  Julie) 
[Alfred  Vanauld]. 

L'Ermite  de  Rose-aux-Bois.  Récréations 
de  Tenfance,  histoires  et  contes,  recueillis 
par  M™*  Julie  des  Aulnes.  Paris,  Fourma- 
^e,  1844,  in-18,  avec  16  lithogr. 

La  pré&ce  est  si^ée  Julie  Nanvald  des  Anlnes. 

NAVAILLES  (le  duc  de),  nom  nob.  [Phi- 
lippe DB  MONTAULT  DE  BbNAC,  duC  de]. 

Pour  des  Mémoires  que  nous  possédons 
de  lui,  voy.  la  a  France  littéraire  d,  à 
Navaillbs. 

-f  NAVALE  (Léon  de),  ps.  P'abbé 
Louis-Eugène-Eamond  Cadoret,  attaché 
au  service  de  Taumônerie  de  la  marine; 
né  le  25  mars  1823]. 

n  a  aoDYent  foami  des  arUdes  an  c  Uonitenr  de  la 
Floue  >  (4854-55). 

-4-  NAVARIN  (Charles)  [Ch.  Henri  Tbr- 

NAUX-GOMPANS]. 

Les  Aventures  de  don  Juan  de  Vargas, 
racontées  par  lui -môme,  traduites  de  l'es- 
pagnol sur  le  manuscrit  inédit,  par^. 
Paru,  P.  Jannet,  1853,  in-16. 

La  première  et  la  troisième  parUe  sont  imitées  da 
■  Viage  del  Hnndo  »,  de  Ordofies  de  Cevallos,  imprimé 
à  Madrid  en  1614.  in-4.  La  seconde  partie  est  tirée 
dn  «  Stmplicissimns  ».  livre  allemand  dn  xvm  siècle. 

NAVARO  (G.). 

Etudes  législatives,  par  G.  N.  Paris, 
JT*  ArthuS'Bertrand,  1836,  in-8,  336  p. 

T.  n,  col.  958.  d,  nous  avons  dit  qne  le  roi  Umis- 
Philippe  t  en  antant  de  part  à  cet  onvraire  qn'à  cenx 
de  Pépin. 

+  NAVERY  (Raoul  de)  [M"*  David]. 
Des  articles  de  journaux,  et  divers  vo- 
lumes. 

NAXIOS  (P.-G.),  ps.  [Katinakis.  de 
Chios]. 

Dissertation  démontrant  les  fausses  ac- 
cusations et  les  calomnies  de  quelques 
misérables  scholastiques,  par  --,  pour 
l'avantage  de  sa  nation.  En  grec  moderne. 
Paris,  de  Vimpr.  de  Bobée,  1818,  in-8, 64  p. 

C'est  nne  réponse  &  des  attaques  de  11.  Godrika  dans 
son  f  étnde  dn  dialecte  grec  moderne  » ,  dirigées  contre 
le  savant  Ad.  Goray.  il  paraît  même  qne  l'antenr  de 
cette  dissertation  a  mis  à  profit,  et  à  l'insn  de  Coray. 
des  notes  marginales  de  ce  dernier,  écrites  snr  nn 
exemplaire  da  livre  de  Godriki.  La  disiertaUon  de 


M.  Katinakis  a  été  revue  et  corrigée  par  M.  Klonaris. 
de  rÉpire. 

-j-  N.  B.  [Nicolas  Bonpons]. 

Les  Antiauités,  hist..  chroniq.  et  singu- 
laritez  de  la  grande  et  excellente  cité  de 
Paris,...  auteur  en  partie  Gilles  Gorrozet, 
mais  beaucoup  plus  augmentées  par  — . 
Paris.  1S77,  in-Î6. 

Voy.  de  cnrienx  détails  dans  Topnscnle  de  M.  Bon- 
nardot  :  •  Étnde  snr  G.  Gorrotet  et  sur  denx  anciens 
ouvrages  relatifs  à  l'histoire  de  la  ville  de  Paris  » .  Pa- 
rit,  1848.  in-8.  G.  M. 

+  N.  B.  [Nicolas  Bignon],  né  à  Auffay 
(Seine-inférieure),  en  1759,  mort  le  4  jan- 
vier 1848. 

Essai  d'un  cours  abréçé  de  grammaire 
générale,  par  —  .  Rouen,  tmpr.  F.  Baudry, 
anXI,  in.8.    *  A.  C— l. 

4-.  N.  B***  avocat  au  parlement  de  Paris. 
[Bbrain]. 

Nouvelles  remarques  sur  la  lan^e  fran- 
çoise.  Rouen,  E.  Viret,  1673,  petit  in-12, 
4  if.  et  320  p. 

Get  avocat,  fort  obscur  d'ailtenrs,  proposa  ponr  re- 
médier &  l'inconvénient  des  différents  sons  de  la  com- 
binaison oi,  d'y  substituer  la  combinaison  ai,  c*est-à- 
dire  d'écrire  par  ai  les  imparikits  et  les  conditionnels 
des  verbes,  certains  infinitifs  ;  d'écrire  de  même  par  ai, 
faible  et  ses  dérivés,  monnaie  et  ses  dérivés,  /hm- 
poû.  hollandaie,  etc.  Voltaire  ne  Ait  donc  pas,  comme 
on  l'a  dit  souvent,  l'inventeur  de  ce  système,  mais  il 
s'en  déclara,  près  d'un  siècle  après  Berain,  le  partisan 
le  plus  xélé.  il  en  fit  usage  dans  ses  écrits,  et  il  le 
fit  prévaloir,  grâce  à  l'autorité  de  son  nom  (E.  Frère. 
V  Manuel  dn  Bibliographe  normand  »,  tom.  I,  p.  94.) 

-h  N.  B.  A.  A.  P.  D.  P.  [Nicolas  Binet, 
avocat  au  parlement  de  Pans]. 

Exercices  de  la  vertu  et  de  la  perfec- 
tion chrétienne,  traduits  de  Tespagnol 
d'Alphonse  Rodri^ez;  traduction  nou- 
velle, par  — .  Parts,  Coignard,  1674,  2  v. 
in-4. 

-  Si  Ton  en  croit  Dupin.  dans  sa  table  des  antenrs 
ecclésiastiques  dn  xvn«  siècle.  Alexandre  Varet,  ami 
de  MM.  de  Porl-Royal,  serait  l'auteur  de  cette  traduc- 
tion. Probablement  il  y  a  en  beaucoup  de  part,  et  c'est 
sans  doute  ce  qui  la  fait  considérer  comme  l'ouvrage  de 
MM.  de  Port-Royal.  Elle  passe  cependant  pour  inexacte. 
Dans  ses  corrections,  Dupin  Ta  restitué  à  Binet. 

A.  A.  B— r. 

-h  N.  B.  G.  R.  [Nicolas  Billatb,  cha- 
noine régulier]. 

Dissertation  historique  sur  les  eaux  mi- 
nérales de  Provins,  par — .Provins,  Mi- 
ehelin,  17S8,  in-lâ. 

-f-  N.  B.  D.  G.  [Du  Gérard]. 

Table  alphabétique  et  chronologique  des 
pièces  représentées  sur  l'ancien  théâtre 
Italien.  Paris,  1758,  in-8. 

Catalogne  Soleinne.  t.  V.  ifi  328. 


1235 


N.  B.  F.  P. 


NËEL  DU  VAL 


i23tt 


-4-  N.  B.  F.  P.  [Fabien  Pillet]. 

Une  Matinée  au  salon,  ou  les  Peintres 
de  recelé  passés  en  revue,  par  — .  Paru, 
18ii,in-8. 

+  N.  C.  [Nicolas  Cociiin]. 
Lettres  à  un  jeune  artiste  peintro,  pen- 
sionnaire à  Rome,  par—.  S.  /.  n.  d.,  in-12. 

4-  N.  C.  D.  (leFr.)  [DesktangsI. 

La  franc-maçonnerie  justifiée  de  toutes 
les  calomnies  répandues  contre  elle,  ou 
réfutation  du  livredeTabbéBarruel  contre 
les  F.  M.,  par  l'auteur  du  «  Véritable  lien 
des  peuples»,  écrit  à  Paris  en  1829.  Lyon, 
Baron.  i839,  in-8,  XX-91  p. 

4-  N.  C.  D.  S.  C.  [Nicolas  Charpv  de 
Sainte-Croix].  « 

De  l'ancienne  nouveauté  de  l'Écriture- 
Sainte,  ou  l'Église  triomphante  sur  la  terre, 
par  —,  Paris^  1657,  in-8. 

N.  D'A.,  pê.  [Albert-André  de  La  Fize- 
uÈRB,  auteur  de  nouvelles  et  de  romans 
dans  quelques  journaux]. 

-4-  N**  d'A***  (M"»  de)  [M"«  la  marquise 
Ant.  M.  H.  DE  GévAUDAN,  née  à  Avignon, 
fille  du  marquis  de  Nogaret  et  d'A.  V. 
d'Asques,  mort  à  Montpellier  le  20  août 
1835]. 

Poésies  diverses,  par  — .  Montpellier, 
impr,  de  Ricard,  in-8. 

-h  N.  D.  B.  [Nie.  DE  Blegny]. 
Nouvelles  découvertes  sur   toutes  les 

Çarties  de  la  médecine,  par  — .  Paris, 
673,  3  vol.  in-12. 

-h  N.  D.  G.  [Nicolas  de  Coquerel]. 

Les  causes  principales  du  surhausse- 
ment des  monnoyes  de  France  et  la  ma- 
nière d'y  remédier,  par  —  Paris^  veuve 
Nie.  Roffet,  1612,  in-8. 

N.  D.  C,  /w.  [Nicolas  Barnaud]. 

-|-  Ces  initiales  m  troavent  en  tête  de  la  dédicace  an 
roy  de  l'ouvrage  intitulé  :  «  Cabinet  du  roi  de  France  >. 
Voy.  ce  titre  aux  Anonymes. 

-h  N.  D***C.  D.  G.  [Destours,  capitaine 
du  génie]. 

Tabula  biographica  scriptorum  latina) 
linguœ.  S.  /.,  1808,  in4. 

-j-  N.  D.  C.  P.  (Maistre)  [Nicolas  de 
Coquerel]. 

Evaluation  de  lor  et  argent,  et  nouveau 
pied  de  monnaye,  pour  empescher  que  les 
monnoyes  de  France  ne  puissent  être  à 
Jamais  surhaussées  de  prix,  rognées,  fal- 
cifiées  ny  transportées  hors  le  royaume. 
Présenté  à  MM.  les  commissaires  députez 
par  sa  Majesté,  par...  le  14  mai  1609.  Paris, 
F.  Jacqain,  1609,  in-8. 


-h  N.  de  B.  chirurgien  ordinaire  do     | 
corps  de  Monsieur,  [Nie.  de  Blbgnt]. 

Le  remède  anglois  de  Talbot,  poarla 
guérison  des  fièvres,  avec  les  obsen-ations 
de  M.  le  premier  médecin  de  S.  M.  (d'Aquin)     ! 
sur  la  composition,  les  vertus  et  l'usage 
de  ce  remède;  par  — .  Pari*,  1682,  in-li. 

-j-  N. D.  M.  [Nicolas  de  Maillé filustJ. 
Le  tombeau  des  Trépassés,  par—.  Pvu, 
Binet,  1600,  2  vol.  in-8. 

4-  NECKEB,  aut.  supp. 

Quelques  pamphlets  de  Tépoque  révo- 
lutionnaire sont  attribués  à  oe  ministre 
célèbre  ;  il  va  sans  dire  que  ce  sont  des 
supercheries  :  a  Confession  de  N.;  Testa- 
ment de  N.;  Réponse  de  N.  à  la  colère  du 
Père  Duchêne  »,  etc. 

NECREXORIS,  ps.  [Eloy  Jghajweau]. 

Prosopopée  à  la  Bibliothèque  impériale. 
(En  vers.  Avec  des  notes.)  Paris,  Johan- 
neau,  1812,  in-8,  16  p. 

a  l'occasion  des  Deux  Gendres,  comédie  d'Éticnaf . 

NEDIM  COGGIÂ.  pseudon.  [Poullai:^  de 
Saint-Foix]  . 

Lettres  de  —,  secrétaire  de  l'ambassade 
de  Méhémet  Effendi  à  la  cour  de  France, 
et  autres  lettres  turques.  Amsterdam,  P. 
Mortier,  1732,  in-i2. 

Une  édition  plus  récento  porte  pour  titra:  c  Lettres      I 
tnrqnes  et  leures  de  Nedim  Gogfta»,  renies,  wmçttt 
et  augmentées.  Ànuterdam  {Paris),  1150,  in-lâ. 

-f-  NËEL  DU  VAL,  sieur  de  la  Lissan- 
drière.  Plag. 

Voici  un  des  plus  ludseieiix  forbanê  de  Uêcienei: 
dans  un  excellent  petit  répertoire  sur  les  élémeots  de 
notre  aneien  droit,  Ciande-Joseph  de  Ferrièn  (qà 
rejette,  soit  dit  en  passant,  la  particule  nobiliaire  iv 
le  titre  de  son  livre,  à  rencontre  de  ce  qui  se  pnti(pe 
Si  généralement  en  an  temps  où  le  mérite  ne  suffit  pies 
à  illustrer  un  homme),  Claude-ioseph  Ferrière  no&si 
donné  des  renseignements  précis  et  fort  curieux  lar 
les  plagiaU  de  Pierre  Néel  du  Val.  c  M.  Méel  du  Val. 
écritril,  auteur  du  <  Parfait  procureur  »,  cooTainca  d> 
avoir  transcrit  <  le  Praticien  >  de  Lange,  s'est  nii 
de  faire  un  nouvel  ouvrage  qui  ne  lui  a  pas  cetuiat- 
ment  coûté  plus  de  peine  que  le  premier...  Ce  livre  tH 
intitulé  «  les  Règles  judiciaires  du  droit  coolunicr  et 
du  droit  écrit  > .  Il  y  a  environ  trois  ans  que  le  m* 
nuscrit  m'en  fnt  adressé,  en  qualité  de  œnscor.  pon 
l'examiner;  m'étant  aperça  que  tout  l'ouvrage  rUil 
tiré  mot  à  mot  des  deux  premiers  tomes  de  «  rinstito- 
tion  coutumière  ».  qne  mon  père  avoit  donnex  n  pa- 
blicen  1693,  je  me  donnai  l' honneur  de  nurqiMrà 
M.  le  Garde  des  Sceaux  la  raison  qui  en  devoit  fnpr- 
cher  l'impression  ;  ce  qui  en  fit  refuser  le  priviltVf- 
Mais  cet  auteur  a  tenté  une  seconde  fois  de  le  hm 
passer  &  l'examen,  et  le  nouveau  censeur,  ne  scaduat 
pas  ce  qui  en  était,  n'a  pas  refteié  son  approhalna; 
ainsi  ce  livre  se  trouve  depuis  pc«  de  jours  impriuié  i 
Lyon  rhtn  la  veuve  d'Antoine  Bottdet...  n  aeopién 
fidèlement  les  deux  premiers  tomes  de  «  lliHtititifiB 
eoatnnière  »  qa*il  a  laissé  Josqses  an  Itetcs  d'ia- 


i237  NÉERLANDAIS 


NBLK 


1238 


pression....  Si  notre  auteur  mit  ea  le  troisième  to-  1^ 
Imne  de  «  l'InsUt.  eoutom.  »,  il  n'anroit  pas  manqué 
de  riosérer  dans  son  litre  ;  mais  comme  il  ne  loi  est 
pas  tombé  entre  les  mains,  n'ayant  élé  mis  an  jour  qne 
loDgtems  après  les  deux  autres,  le  lirre  de  ce  plagiaire 
n'est  pas  complet....  Les  trois  se  vendent  chez  Jean 
Jombcn.  rue  Sl-Jacqucs,  au  coin  de  la  rue  des  Mathn- 
rins».  («  NouTelle  introduction  à  U  pratique....  avec 
les  jorisdietions  de  France.  «•  édit.  Paria.  1721. 
4  vol.  in-H.  t.  in,  p.  856-58.)  G.  M. 

NÉERLANDAIS  (Un),  auteur  déguisé  [h- 
D.  MeybrI.  -   „       , 

Lettre  a—  à  «  rObservateur  de  Bruxel- 
les ».  La  Haye,  1815,  in-8. 

NÉGOaANT  (Un),  auteur  déguisé  [Louis- 
Paul  Abeille]. 

Lettre  d'—  sur  la  nature  du  commerce 
des  grains.  Marseille,  1763,  in-8. 

NÉGOaANT  (Un),  auteur  déguisé  [Bas- 
tàrècheI  ■ 

Quelques  Idées  sur  le  système  de  finan- 
ces  qui  convient  aux  besoins  pr^ente  de 
la  France,  et  sur  les  moyens  d'établir  ce 
système.  Paris,  de  rimpr.  d'Ant.  Bailleui, 
1816,  in-8,  38  pages. 

4-  NÉGOCIANT  ANGLAIS  (un)[SÉGUiER, 
avocat-général,  d'après  une  note  manus- 
crite sur  l'exemplaire  de  la  collection 
La  Bédoyère,  acquise  par  la  Bibliothèque 
impériale].  ,  .   .  , 

Lettre  d'un  négociant  anglois  à  un  né- 
gociant françois,  sur  les  avantages  ou  leô 
inconvénients  de  la  nouvelle  constitution 
donnée  à  la  France.  —  Paris,  Sennevtlle, 
1791,  in-8. 

NÉGOOANT  BELGE  (Un),  pseudon. 
[Alexandre  Ysabeau].  .^  ^     ^  ,  . 

Coup  d'œil  sur  le  tanf  des  douanes  bel- 
ges à  propos  du  libre  échange.  Bruxelles, 
Perichon,  1846,  in.8. 

Le  négociant  auquel  le  Utre  de  cet  ouvrage  fait  allu- 
sion est  M.  Gorr.  Vandennaeren.  mais  il  ne  l'a  point 
écrit. 

4-  NÉGOCIANT  D'ALENÇON  (un)  [Lin- 
DET  jeune].  .„^        , .    . 

Conversion  de  la  rente  5  p.400,  combinai- 
son soumise  à  MM.  les  membres  de  la 
Chambre  des  députés.  Alençon,  Poulet-Ma- 
lassis,  1837,  8  p.  in-8. 

-t-  NÉGOCIANT  DE  LIÈGE  (un)  [Eugène 
Beaujean,  ancien  membre  du  conseil  corn- 

munal  de  Liège].  >iooa    *  ^« 

I.  De  la  révolution  belge  en  1830  et  de 
ses  conséquences,  par  — .  Liège,  Charron, 
1855,  in-8,  16  p. 

Cette  brochure  cul  trois  éditioni  en  quelques  mois. 

II.  De  la  position  des  classes  indus- 
trielles, commerciales  et  ouvrières  en  Bel- 


gique, par  — .  Liège,  Charron,  1856,  in-8, 

4-  NÉGOCIANT  EXPÉRIMENTÉ  (Un) 

[Alexandre  Cluni].        . 
Le  Voyageur  américain...  par— ,traa. 

de  l'angl.  par  J.  M Amsterdam.  1782, 

in-8. 

Voy.  .  SupefcH.  ..  H.  40Î  b,  Jh.  M........  LToo- 

vrage  angUis  est  inUtulé  :  ■  American  Travellcr.  Hyan 
old  and  experiroented  Trader.  »  Lond.,  1769,  in-4. 
01.  B— r. 

H-NÉGOCIANT  PATRIOTE  (un)[Gons. 
kowsky]. 
Mémoires  d'-.  Berlin,  1769,  in-8. 

NÈGRE  AFFRANCHI  {U),pseudon.  [Pè- 
TiT,  commis  à  la  direction  des  douanes], 
auteur  de  cinq  ou  six  articles  insérés  dans 
la  «  Réforme  administrative  »  ,  qui  le  Grent 
congédier  de  son  administration. 
NEILSON  (C.).p«««iofil[HETZEL,  depuis 

libraire-éditeur  à  Paris]. 

Avec  M.  A.-R.  Bouzenot:  Histoire  natio- 
nale de  la  Révolution  française,  depuis 
1789  jusqu'au  18  brumaire  an  Vlll,  précé- 
dée d'une  Introduction  sur  l'Histoire  de 
France.  Paris,  Brèauté,  1834,  2  vol.  in-18. 
Cette  petite  histoire,  écrite  d'une  manière  tlolenle,  a 
été  Urée  à  100.000  exemplaires. 

NELK  (l'abbé  Théophile),  pseud.  FAlois- 
AdalbertWAiBEL  (1),  religieux  de  rordre 
de  SaintrFrançois,  àStaufen  (BaviefeYl,  est, 
avec  le  chanoine  Schmidt,  le  plus  fécond 
écrivain  allemand  pour  la  jeunesse  et  qui 
a  obtenu  le  plus  de  succès,  non-seulement 
dans  sa  patrie,  mais  encore  dans  la  nôtre, 
où  plusieurs  de  ses  petits  ouvrages  ont  été 
traduits  plusieurs  fois  sous  le  nom,  htté- 
raire  qu'il  a  adopté. 

I.  Itha,  comtesse  de  Togeenboure,  ou 
l'Innocence  persécutée.  (Trad.  de  l'allem.. 
par  M.  L.  H. ..  (Fabbé  T.-F.-X.  Hunckler). 
Paris,  Gaume  frères,  1834,  in-18.  —  Sec- 
édit.  Paris,  les  mêmes,  1836,  in-18. 

Ainsi  qu'on  le  voit,  Tahbé  Hunckler,  qui  a  gardé  l'a- 
nonyme, n'a  point  fait  connaître,  par  le  litre  ai^  moins, 
qne  ce  p^lit  livre  est  traduit  de  Tallemand. 

—Le  môme  ouvrage,  sous  ce  titre  :  Itha, 
comtesse  de  Toggenbourg,  ou  la  Vertu 
persécutée.  Traduit  de  lallem.  (par  L. 
Friedel).  Tours,  Marne,  1836,  in-18.—  IVo 
édit.  Tours,  le  même,  1845,  in-18. 

Cette  traduction  est  présentée  comme  celle  d'un  ou- 
vrage du  chanoine  Schmidt,  mais  c'est  une  erreur. 

«  Itha  »  a  été  imprimée  à  Ralisbonne.  dès  1829,  dans 
un  recueil  de  Nouvelles  morales  qui  porte  le  nom  de 


f 


(1)  Galerie  deutscher  pseudonymer  Schriflsteller... 
von  À.-G.  Schmidt,  GHmtna,  1840,  ln-8  carré,  p. 
135-39. 


ifi39 


NELK 


NBiO 


1240 


raotcar,  tt  qai  est  inlitalé  :  Ubmichê  G«idikhteii 
ans  frûberai'  Jabrhnndertm.  Fur  edie  Henscben.  Torâ- 
fliefa  f.  d.  Kîfere  Jvgend  nea  erUhlt.  Ce  recueil  cod- 
tient  trois  Donvelles  :  !•  «  Gratis,  reine  de  Tango  >  (toy. 
n«  il);  8'  c  Wereborge,  princesse  de  Marcie^*  3* 
«Itha.  eoBlesse  de  Tocgenboorg ».  Le  Toinne  qni  «>n> 
tient  ces  trois  nonveiles  a  été  réimprimé  k  Augibourg, 
BoUing,  i837.  in-8. 

Le  tradnctenr  ne  s'est  pas  nommé  sor  la  première 
édiUon. 

—  Le  même  ouvrage,  sous  le  titre  de  : 
Itha,  comtesse  de  Toggenbourg.  Trad.  de 
rallcm.  par  M.  M***.  ChâUllon-sur-Seine, 
Comillae,  iSM,  in-18. 

Antre  traduction  pnbliée  loiii  le  nom  dn  chanoine 


—  Le  môme  ouvrage,  sous  ce  Utre  :  Itha, 
comtesse  de  Toggenbourg.  Trad.  de  l'allem. 
par  Christian  [Pitois].  Paris^  LanghU  et 
Leclereq,  1844,  m-18,  avec  une  grav. 

Cette  tradvction  ne  porte  point  le  nom  de  l'anlenr 


n.  Gratia,  reine  de  Tango.  Imité  de 
rallem.  Paris,  Gaume  frères,  i83i.  —  V 
édit.  Paris,  les  mêmes,  1838,  in-32. 

IIL  La  Fidélité  récompensée.  Imité  de 
Fallemand.  Paris,  les  mêmes,  1834.  —  V« 
édit.  Ihid,  1839,  in-3â. 

IV.  La  Grotte  de  la  Forêt.  Imité  de  l'al- 
lem. Paris,  les  mêmes,  1834.  —  V«  édit. 
/&t(i.,i837,in-3â. 

V.  Le  Berceau.  Imité  de  Tallem.  Paris, 
les  mêmes,  1835,  —  V  édit.  Ibid..  1838, 
in-32. 

VI.  Le  Médaillon.  Imité  de  l'allem.  Paris, 
les  mêmes,  1835.  —  V  édit.  Ihid.,  1839, 
in^2. 

VII.  La  Pensée.  Imité  de  l'allem.  Paris, 
les  mêma,  1836.  -  V"  édit.  Ihid,,  1839, 
in-32. 

VIII.  Le  Perroquet.  Imité  de  l'allem.  Pa- 
ris, lesmêmes,  1Ô5.  -  Védit.  Ibid,.  1839, 
in-^2. 

—  Le  môme.  Conte  pour  les  enfants. 
Traduction  libre  de  l'allem.  Noerdlingen, 
Beek,  1837,  in-12,  avec  une  grav.  lithog. 

—  Le  même,  trad.  de  l'allem.  par  F.-C. 
Gérard,  1839,  in>18. 

Impr.  à  la  suite  d*one  tradnetion  de  cGenetière», 
do  chanoine  Schmidt.  ln-18. 

IX.  Le  Grenier.  Imité  de  l'allem.  Paris, 
Gaume  frères,  1835.  —  T  édit.  Ibid.,  1839, 
in-32. 

X.  La  Bourse.  Imité  de  l'allem.  Paris,  les 
mêmes,  1835.  —  Védit.  Ibid,,  ia39,  in-32. 

XI.  Le  Chapeau.  Imité  de  l'allem.  Paris, 
les  mêmes,  1835.  —  V  édit.  Ibid.,  1839, 
in-32. 

Xïl.  L'Écrin.  Imité  de  l'allem.  Paris,  les 
mêmes,  1835.  V*  édit.  1839,  in-32. 


Xni.  La  Boule  du  clocher.  Imité  de 
l'allem.  Paris.  Us  mêmes,  1835.  —  V  édit. 
Ibid,.  1839,  in-32. 

XIV.  Le  Sansonnet.  Conte  nouveau  pour 
la  jeunesse.  Traduction  libre  de  rallem. 
Noerdlingen.  Beek.  1837,  iD-12,  avec  une 
grav.  lithogr. 

XV.  Les  Pommes.  Conte  nouveau  jpour 
la  jeunesse.  Traduction  libre  de  l^aJjem. 
Noerdlingen,  Beck,  1837,  in-12,  avec  une 
grav.  lithogr. 

XVI.  La  Poire.  Imité  de  Tallem.  Paris, 
Gaume  frères,  1837.  1839,  in-32. 

Noos  avons  parlé  de  la  fécondité  de  H.  Waihcl:  U 
preoTe  en  est  élaMie  dans  Tartide  intéressant  qae  M.  A. 
G.  Schmidt  a  consacré  à  ce  difne  prêtre  dans  sa  •  Gai- 
lerie  dentscher  pseodooymer  SchriftsteUer  >  dQi  àirt. 
A  ceUe  époqne  <1 840).  le  nombre  des  écrits  de  M.  Wa. 
bel  s'élerait  déjà  à  cinqoante-qnatre.  Deancoip  f  estre 
eu  ont  été  rénnif  sons  la  titre  de  cBmchlm^a  r. 
Kinder  o.  Kinderfrennde».  Landêhut,  1834-35.  € 
Tol.  in-18. 

Il  est  Traisanblable  qu'on  pins  (rand  nombre  ^n- 
Trages  qae  celui  qne  note  citons  de U.  Waibelaéi^  ai- 
dait en  français,  mais  soit  sons  le  voile  de  ranoeyiv. 
on  en  changeant  le  nom  de  l'antenr  oo  les  titres  des  «- 
vrages.  en  sorte  qn*il  devient  difficile  dn  faire  cooaalîn 
tont  ce  qai  a  été  traduit  de  Ini  en  français. 

NELLERTO  (Don  Juan),  anagr.  [don 
Juan-Ânt.  LlorenteI. 

Memorias  para  la  Historia  de  la  Revo- 
lucion  espanola,  con  documentos  justiâca- 
tivos.  En  Paris.  Biaise,  1814-16,  3  vol. 
in-8. 

-4-Cel  ontrage  renferme  des  pièces  originales  et  asilMs- 
Uqoes  qui  loi  donnent  de  la  valenr. 

—  Les  mômes,  en  français,  sous  ce 
titre  :  «  Mémoires  pour  servir  à  THistoire 
de  la  Révolution  d'Espagne,  avec  des 

?ièces  justiGcatives  ».  Paru,  DelauMff. 
815-19,  3  vol.  in-8. 

+  NELLY DAST 01-  N,  Dubois]. 

I.  Ferdinand,  ou  le  Pêcheur  breton. 
Limoges,  1850,  in-12. 

II.  James,  ou  le  pieux  marinier.  Umoga, 
1852,  in-i2. 

NELSON  G.  (J.-B.  Hugues),  auteur  dé- 
guisé [h-B. -H,  Nelson  Cottreau]. 

I.  Une  vie  d'artiste,  essai  biographique 
sur  Charles  Ruwassey,  peintre  ;  suivie  de 
la  Biographie  universelle,  poésies;  par 
J.-B.-H.  N....  C...  Paris,  Gamier.  iW- 
loye.  Susse,  1843,  in-8,  48  pag.,  avec  on 
portrait. 

II.  Appendice  à  la  notice  intitulée  :  c  Une 
Existence  d'artiste  »  ,  par  J.-B.-H.  Nelsoo 
C...  (En  prose  et  en  vers).  Part».  SaùU- 
Jorre,  Gamier  frères,  1845,  in-8, 31  page. 

+  NEMO  [Henri  Bossangb.] 
Des  articles  de  journaux. 


i24l 


NEMO 


NBUFCHÀTEAU 


1343 


4-  NEMO  [Henri  de  Pènb,  auteur  du 
c  Courrier  de  Paris  »  du  journal  «  le  Fi- 
garo »,  et  du  Courrier  dan»  le  journal 
le  «  Nord  »]. 

NEOMORUS(Thoma8),;»etM2on.[lecomte 
Cb.  Pasbro  db  CoaNBIlANO]. 

Nouvelle  Utopie,  ou  Expositjon  métho- 
dique et  pratique^  des  vrais  moyens  d'as- 
surer le  bonheur  d'un  peuple,  de  lui  don- 
ner une  grandeur  morale,  avec  une  force 
défensive  insurmontable,  et  de  lui  procu- 
rer une  influence  salutaire  dans  le  système 
général  de  l'Europe.  Parw,  Ant.  Bailleul, 
1819,  in-8,  24  pages. 

NÉON,  le  philopole  (le  P.),  pseudon.  [le 
P.  Le  JeunbJ. 

L'Amazone  françoise,  poëme»  contenant 
rhistoire  de  Jeanne  d'Arc,  dite  la  Pucelle 
d'Orléans.  Orléans,  Jacob,  17:21,  in-4. 

NÊOPHOBUS(ledocteur),;»etidon.[Char- 

JeS  NODIBR.I 

La  Litho-Typographie,  lettre  au  docteur 
Old-Book.  —  Impr.  dans  la  a  Revue  des 
Deux  Mondes  »,  IV  série,  t.  XIX%  1839. 

4- NÉOPHYTE  (un)  [l'abbé  Hbrmès]. 

Entretien  d'~  avec  un  missionnaire  sur 

le  schisme.  ^  Paris,  Crapart,  1791,  in-12. 

NERARD  HERONQ  (le  F.),  anagramme 
[Honoré  Rbnard]. 

Les  Trois  premiers  grades  uniformes  de 
la  Maç.\  (Paris),  1778,  pet.  in-8. 

Us  questions  occopent  33  pages;  viennent  après 
Î1  pages  consacrées  aux  réponses.  On  trouve  ensuite 
deux  morceaux  avec  une  pagination  séparée,  «  le  Che- 
valier de  rÉpée  on  de  l'Orient  et  de  Rose-Croix  (38  p.) 
et  le  «  Grade  dn  Notchite  on  Chevalier  Pmssien  », 
23  pages. 

XERCIÂT  (de],  nom  ahréviatif  [ANDKÈk 
DB  Nerciat,  écrivain  erotique]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  ,  à  ÂNDftÉA  ns  N. 

4-  Plnsiears  des  ouvrages  erotiques  de  Nerciat  ont 
éii,  depuis  qoelqnes  années,  réimprimés  en  Belgique; 
ces  éditions,  fort  soignées,  ont  été  tirées  à  petit  nombre. 
On  avait  annoncé  la  publication  de  lettres  écrites  par 
ce  personnage  assez  singulier,  mais  11  a  été  dit  ensuite 
que  cette  correspondance  était  égarée. 

+  N.  E.  R.  ns  LA  B.  [Nie.  Edm.  Rétif 
DE  LA  Bretonne]. 

Les  Contemporaines,  ou  Aventures  des 
plus  jolies  femmes  de  Tâge  présent,  re- 
cueillis par  —,  et  publiées  par  Timothée 
Joly  de  Lyon.  Paru,  veuve  Duchesne, 
1780-1785,  42  vol.  in-12. 

Les  premiers  volumes  ont  eu  une  seconde  édition  (A 
les  initiales  ci-dessus  sont  ainsi  disposées:  R.**— D.* 

Voir  sur  cette  production  singulière  «  Rétif  de  la 
BreUniM  »,  par  Ch.  Monselet,  p.  132;  nous  pouvona 


i^onter  qu'il  en  existe  une  traduction  allemande,  mais 
Inachevée,  par  Ifylius.  Berlin,  1780.  11  vol.  peUt 
in-8. 

f-  NERESTAN  [NiEÉB  Desarbrbs,  né 
en  1822]. 

Chez  vous,  chez  nous,  chez  moi,  vaude- 
ville en  3  actes.  Paris,  18S6,  in-8. 

Cet  écrivain  a  travaillé  à  quelques  antres  pièces  de 
théâtre  et  il  a  composé  plusieurs  ouvrages  indiqués 
dans  le  •  Catalogue  général  de  M.  Otto  Lorenz. 

NERVÈZE  (de),  pseudonyme.  [Guillaume 

BERNAftn]. 

Le  Songe  du  Lucidor,  où  sont  représen- 
tés les  regrets  de  Cléanthe  sur  la  mort  de 
Théophile.  Paris,  DubreuU,,  1611,  in-12. 

+  NESaO  QUEM.  y.  Apigius  a  Vbn- 

DEMIIS. 

NESSUNO  [T.  J.  Angbnot,  instituteur 
à  Verviers]. 

Oraison  funèbre  de  M"*  Pellenera, 
morte  à  Quercia  le  5  avril  1804.  Imitée  de 
ritalien,  de  M.  — ,  par  T.  J.  Ànge^iot. 
Verviers,  Loxhay,  181b,  in-8,  de  20  p. 

J.-L.  Hassan,  bibliophile  vervietois,  a  transmis  11 
Quérard  la  note  suivante.  <  En  1815,  lors  du  passage 
à  Verviers  du  Prince  royal  de  Suède,  deux  personnes 
de  mauvaise  vie,  l'héroïne  de  ce  peUt  poCme,  sur- 
nommée Noire^Coêne,  et  un  homme  de  la  même 
trempe,  furent  les  seuls  qui  poussèrent  quelques  vivat 
Le  prince,  dit-on.  leur  fit  donner  à  chacun  une  pièce 
de  vingt  francs.  Ce  fut  pour  célébrer  ce  triomphe  et 
cette  générosité  qu'Angenota  écrit  ces  vers  ». 

Ce  que  Hassan  donne  comme  sqjet  du  poème 
n'en  est  qu'un  épisode  rentrant  dans  la  série  des 
hauts  faits  de  dame  Pellenera,  célèbre  ivrogne  ver- 
vietoise.  Il  est  fîicile  de  trouver  la  clef  de  cette  singu- 
lière production.  Ainsi  Q^ereia  signifie  Verviers  ;  Zi- 
Mme,  Bemadotte,  etc. 

NESTESURANOY  (le  B.  Ivan),  pseudon. 
[Jean  Roussel]. 

Mémoires  du  r^ne  de  Pierre  le  Grand, 
empereur  de  Russie.  La  Haye,  1725  et 
1726,  4  vol.  in-12. —Nouvelle  édition 
(augmentée  des  Mémoires  du  règne  de  Ca- 
therine, impératrice  de  Russie,  par  le  même. 
Nouv.  édit.).  Amsterdam,  les  \Vetsteins  et 
Smith,  1740,  S  vol.  in-12. 

NETTEMENT  (Alfred),  apocryphe  (le  ba- 
ron de  Lamothe-Langon]. 
Voy.  Berry,  I,  519  a. 

f      NEUFCHATEAU  (Fr.  de),  nom  nobiliaire 
[lecomteNic.>L.FBANçois,aeNeufchâteau] 
Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »  ,  à  François  de  N. 

+  11.  Ifary  Lafon  («  Le  Maréchal  de  Richelieu  et 
madame  de  Saint- Vincent  > ,  p.  i67).  bit  observer 
avec  quelle  souplesse  François  de  NeufchAteau  remplit 
successivement  une  foule  de  places,  depuis  celle  de  lieu- 
tenant au  bailliage  de  Mirecourt  jusqu'à  celle  de  prési- 
dent du  Sénat,  oii  il  comparait  Napoléon  \*r  au  soleil 
et  disait  que  Dieu  protégeait  la  France  puisqu'il  l'avait 


1143 


KEUFCHÂTEL 


KKUVIUS 


1244 


,  «ce.;  û  xttA  la*.'  Bvrtpe. 

et  û 


4ê  h 


x\in. 


fa 

i 


^'ECFCHATEL  leprncede^  smi 
hîlimire  fAl^xândre  Bebtbieb]. 

Pdnr  la  Ute  de  ses  oQmse&,  tov. 
Fnaœ  littmire  >  .  à  temua.     * 

HEUF\TLLE  tL.  de\  /uradMi.  [le  chev. 
de  JeAFCûcvrJ.  Editeur  dt^  Estais  de  Théo- 
dkée  sar  fa  bonté  de  Dieo. 

Voy.  œ  titre  aux  AiioD}iiies. 

NEUmLLE-MOVTADOR  'ledieT.  de\ 
noer.  [C0U0CL&,  avocat  ao  parkfDeat  de  j 
ToukMise.]  I 

La  Pudeur,  Histoire  ailé^oriqoe  el  mo- 
raie.  Ptu,  5timi.l739.  iii-12.  i 


^    et  rarinrdd 


0.  B. 


L'wfMemc  Bé^tiliv.par  C«fw«U.  pmtratenl 
éam  le  t  Hmvre  plut  »  tfa  whj  de  ■»  ITOt.  Oi 
Il  rdrancëM  le  «Ck«fx4ef  Hprtarcs».  L 16. p.  73. 
J  le  «CflMenatevri.  jaila  1757.  V«fiille- 
ra  amfUÈé  h  bUc  4c  IsTocat  de  TmIowc; 
■ui  tHvnt  il  CBpleie  les  mèmtt  opraciou. 

A.-A.  B.-r. 

KEURÉ  (MathorinnsV  pMtudùmpmt  [Lau- 
rent IteMfisl. 

Querefa  ad  Gassendom  de  parùm  chri»- 
tfanis  proTÎncialium  suorum  ritibus  mini- 
mùmque  sanis  eommdem  moribus,  ex  oc- 
casiooe  ludicronira  quas  Aqui>-Sextiis  in 
solemnitate  corporis  Christi  ridicule  cele- 
brantur  (auctore  Mathurino  Neuré^  l&4o 
in-4  et  in-12. 

Vojci  de  cvicox  détails  nr  cet aetevdai les* J»- 
fCBeaU  des  Saraals  • .  de  BuUet.  ib-4.  l.  |v,  p.  ^0. 
et  dans  le  U  9  da  t  Chemean  ».  p.  ÎOO.  Veyei  aastl 
les  «  NouTcan  Mémoires  »  de  d'Artifij.  L  4.  p.  «96. 

U  TéntaMe  ■«  de  l'aatev.  Mort  a  1676.  «(ait 
Laarcat  Mesines.  Ob  troare  ne  aaalTse  trts-déuillée 
de  sa  lettre  daas  le  •  Coascnalew  •  de jaillet  1757  : 
die  jcst  attriboée  aal  à  profns  àGakriel  Xaadé.  Ccst 
a? ec  aa«  pe«  de  foodeacat  qw  d'wtres  biMiagnaècs 
la  doocat  à  Loais  Xablé.  A.-A.  B.-r. 

+  NEUTER  [Pierre  Vébox]. 

Cet  écriTira  foanit  soas  dnn.  ,„ 
■oatem  artkles  i  diflérenU  jovMwi, 
faii  >.   le    •  Monde  ill«sU«  *.   le 


de, 
cChari-l 


-I-  NEUTRE  (Un),  ni  de  l'une,  ni  de 
Fautre  coterie  [Félix  Delhassb,  de  Spa,et 
Constant  Philippe  VANDBfr  Bboeck,  de 
Tirlemont]. 

—  Plus  d'octrois.  Très-bumbles  remon- 
trances d'un  bourgeois  des  bords  de  fa 
Ghete  à  MM.  les  Bourgmestre  et  Echevins 
de  fa  ville  de  Tirlemont,  par— .Bmxe/^, 
Vanderauwera,  18Si,  in^,  de  15  p. 

NEUVIL  (Jules),  p$.  [Jules  HocÉnél. 
niusions,  poésies.  Paru,  Deliage.  1840,  ' 
m-8.  > 


i     XEUVILLB  (Auguste^  p^  [Félix  Dc- 
bocbg],  artiste  dramatique    cTabord  m 
■  province,  plus  tard  an  théfttre  desTariétés  ; 
oéen  Champagne. 

L  OEnvres  de  feu  M.  Maveux,  de  soo 
vivant  chasseur  de  fa  garde  nationaJe 
pahsienne.  membre  de  sepi  académies, 
aspirant  à  Tordre  nvH  defa  Légion  d'boD- 
neur,  et  Ton  des  braves  des  trois  jour- 
nées. Episode  de  1  Histoire  de  France, 
publié  d  après  le  manuscrit  original.  £a 
;  yers.^  Pmns,  Ut  martk.  de  mot.,  el  A»f . 
,  MdmréttMiemAf^  in- là  de  56  pages. 

U  prticBda  fdilor  de  ces  cnm  a  pn  sv  ksr 
titrchqobtf  deeapifciae  m  «ervic*  de  Be^fifar. 
Ke  aenit-ee  pas  caon  «ee  l^éiie? 

Voir  sar  le  pcnaaaafe  da  kasa  Majan.  papafarisé 
par  le crayM  de  C.-^.  Tranès.  aa  rnB^iiiiaiii  da 
rtfBe  de  Leeis-Pktiippe,  «  l*Kslaîf«  de  la  caricatee 
■adne  .,  par  Cfcidpaïaij.  p.  193  ctsaîf. 

n.  Souvenir  d'un  beau  règne.  Victoires 
et  Conouétes.  (En  strophes.)  Onmge.  mwr. 
RwdkaèlfUmmé,  1833.  in-é,  I6piaîs. 
I  m.  La  France,  M.  Ma^-eux  et  le  Choléra. 
Episode  de  Fhistoire  de  France,  publié 
d  après  le  manuscrit  original.  (En  vers. 
Précédé  d^une  Notice  sur  M.  Matera.) 
Oraa^  tm.  B^pkaèl  fiU  me,  1833, 
m-l±  de  ti  pages. 

lY.  Entre  onze  heures  et  minuit,  ou  h 
Justice  à  fa  turque.  A-propos  historique 
ai  deux  parties  et  ai  vers.  i4rt«iioii.  imp. 
deM^  ttute  Guiekaré.  1833,  in-8,  ti  p. 

V.  Œuvres  d'un   désœuvré  :   Prome- 
I  nades  militaires  de  1795  à  1815.  —  De  la 
France  et  de  ses  gouvernements,  1789  à 

1835.  —  Episodes  sérieuses  («cj  et  comi- 
qwœde  I  histoire  de  France,  de  1793  à 

1836.  —  Tribufations   dramatiques,   ou 
Voyages  d'un  comédien  pendant  lesan- 

'  nées  1834  et  1835.  (Le  tout  en  veis.)  Bor- 

I^^^V  .•*?•   Peieiingeas.  1836,  3  brocb. 

'  ensemble  de  28  p.  in-8.  —  Autre  édition. 

,  Pou.  de  Vimp,  de  Véronèse,  1837,  ifrgde 

I  24  pages.  —  Autre  édiUon.  ChaumoiU,  de 

fimp  deMiot.  1838,  in-8  de  48  pages. 

I     \1.  Avec  MM.  Desvergers  [Chapeaulel 

I  LaurencinJTromageChapelieJ  :  Industnels 

t  '  et  Industrieux,  revue  de  l'exposition  de 

'  1 1839,  en  trois  tableaux,  repr&entée  sur 

I  le  théâtre  du   Gvmnase  oramatique,  le 

1839,  in-8. 
Faisait  partie  de  la  eFnace  dmaliqae  aa  m* 


,J?iP^  "«■^  "«•«*>«  P"Q»«nrt,  M.  Sea^ilk 
(Daboarg)  B*est  poar  riea  daas  celle  pièce,  à  tondit 
.  |f .  Maarice  AUa^r  a  travaillé. 

^     VIL  Le  Fortefeoille  d'un  comédien  de 


Iâ45      NEVEU  DE  L'ABBÉ  MAURY 


NIGHOLS 


1346 


province,  scènes  de  la  vie  des  palais,  des 
camps  et  des  théâtres.  Amiens,  imp,  d  F- 
vert.  1840,  in^  de  60  pages. 

VIII.  Avec  MM.  Pouiol  et  F.  Maillart  : 
Un  service  d'ami,  vaud.  en  un  acte.  Re- 
présenté sur  le  théâtre  de  rAmbigu-Co- 
mique,  le  19  avril  1840.  Part*,  Henriot^ 
Mipiex.  Tresse,  1840,  in-8. 

FoniMiit  le  n<>  83  dn  c Répertoire  dramatique». 

IX.  Apothéose  et  couronne  poétique <le 
Napoléon,  stances.  Alby,  impr.  Rodière, 
18ii,  in-ade  16  pages. 

X.  Pensées  d'un  croyant,  poésies.  Paris, 
Dentu,  1863,  in-12. 

NEVEU  DE  L'ABBÉ  MAURY  (Un),  ps. 
[DucRoisr]. 

L'Homme  aux  trois  révérenœs,  ou  le 
Comédien  remis  à  sa  place  ;  étrennes  à  ces 
Messieurs,  pour  l'année  1790.  Paris,  De- 
senne,  1790,  in-8  de  14  pages. 

L'antenr  essaye  de  proaver  qa'on  ne  saurait  regarder 
BB  acteor  eamine  no  citoyen  et  comme  on  homme  libre, 
perce  qo'il  est  obligé  de  (aire  trots  révérences  lorsqu'il 
vent  parler  an  pablic,  sur  U  scène. 

NEVEU  DE  MON  ONCLE  (le)^.  [Jacq.- 
Aug.-Simon  Collin,  de  Plancyï. 

Légendes  des  philosophes.  Plancy,  So- 
ciété de  S. -Victor,  et  Paris,  Waille,  1849, 
in-16. 

NEVEU  D'UN  ÉVÊQUE  (le),  ps.  [le 
comte  Libri-BagnanoI  . 

Le  Concordat,  le  Code  pénal  et  les  Turcs. 
Bruxelles,  Wodon,  18i8,  in-8. 

-h  NEWIL  (Charles)  [Charles  Basset]. 

I.  Contes  excentriques.  Paris,  1851, 
in-iâ. 

IL  Nouveaux  contes  excentriques.  Paris, 
i859,  in  12. 

M.  Basset  a  écrit  sons  le  pseudonyme  d'Adrien 
Robert. 

NEY  (le  maréchal),  duc  d'Elchingen, 
prince  de  la  Moskowa,  apoc.  [BulosJ. 

Ses  Mémoires,  publiés  [)ar  sa  famille. 
Tomes  I  et  II.  Pans,  Fournier  jeune,  1833, 
2  vol.  in-8,  avec  2  cartes. 

La  CuniUe  dn  maréchal  pent  bien  avoir  fourni  des 
Mies,  mais  il  est  positif  que  ces  Mémoires  ont  été  com- 
posés par  M.  Bnlos. 

NEZECHIUS  (Nathan.),  ps.  [Theodorus  f 
BbzaI. 

Àdversùs  sacramentariorum  errorem 
pro  verâ  Christi  prœsentiâ  in  Cœnâ  Do- 
mini.  Theopoli,  1574,  in  8. 

Drandii  Blblioth.  clou.,  TheoL,  p.  117. 

-f-  N.  F.  L.  [N.  Fourgeaud-Lagrèze]. 

Noie  étymologique,  phildoçique,  glos- 
sologique,  archéologique,  critique  et  his- 
torique sur   le  Coquemart,  pot  romain  | 


dontrorigine  remonte  aux  premiers  siècles 
de  la  République.  Rihérae,  1868,  in-8, 
encadré. 

Quelques  exempl.  sur  papier  jaune  et  sur  papier 
tert. 

N.  FR.  ps.  Voy.  LÉON  DE  SAINT-JEAN 

(le  P.). 

-j-N.  F.V.  D.  M. 

Office  de  Timmaculée  conception  de  la 
Vierge,  avec  une  explication,  par  M.  —, 
Paris,  Souhron,  1663,  in-lS. 

Attribué  au  célèbre  ScMDivoGnJS,  dit  le  Cosmopo- 
lite. A.  A.  B— r. 

NIADE  (Hippolyte),  anag.  [Hippolyte 
Edain]. 

Six  années  de  mariage.  Paris,  Rémois- 
senety  1832,  in-8. 

Le  fond  de  cet  ouvrage  est  historique,  n  a  été  rédigé 
par  M.  Ch.  Lepage  sur  des  documents  fournis  par  M. 
Edain. 

NIBUATNIAS,  ancien  militaire,  anagr. 
[Camille  Saint- Aubin]. 

Le  Siège  de  Dantzick  en  1807,  précédé 
d'une  Introduction  sur  les  événements  qui 
ont  amené  les  Français  devant  cette  ville, 
et  d*un  Précis  sur  l'Histoire  de  Dantzick. 
orné  d'une  carte.  Rédigé  sur  le  journal 
du  siège,  tenu  par  M.  le  maréchal  duc  de 
Dantzick  (Lefebvrel,  et  sur  les  Mémoires 
authentiques  de  plusieurs  ofBciers-géné- 
raux.  Paris,  Plancher,  18i8,  in-8. 

NICAISE  (le  P.),  fédéraliste,  )9«.  [FuEr, 
beau-frère  deChaoot]. 

Aventures  politiques  du  — .  Paris,  Gi- 
rardin,  1793,  m-i8de  72  pages. 

-4-  NICAISE  THOMAS  [Charles  Fatobb. 
premier  avocat-général  près  la  Cour  de 
Cassation  et  membre  de  l'Académie  royale 
de  Belgique]. 

Du  compagnonnage  littéraire,  par  -— . 
Liège,  Jeunehomme,  1837,  in-8,  tire  à  part 
de  la  «  Revue  Belge  ». 

NICANDER,  apocr.  [le  comte  d^ALBow]. 

La  Paresse,  poëme,  traduit  du  grec  de — 
(composé  en  français  par  le  comte  d'Albon). 
Paris,  1777,  in-8.' 

NICASIUS  (Celidonius),  ps,  [Joann.  Sin- 
nich]. 

Celidonii  Nicasii  Suberiensis,  theologi, 
peregrinus  Hierosolymitanus  :  sive  trac- 
iafius  quinque  partibus,  de  quintuplici  no- 
titiâ  peregrinantium  per  mundi  hujus  ère- 
mum  in  supernam  Uierusalem  necessariâ. 
Coloniœ,  et  Parisiis,  1652,  in-4. 

-f  NICHOLS  (le  docteur),  atfl.  sup. 
Phénomènes  des  frères  Davenport,  et 
(leurs  voyages  en  Amérique  et  en  Angle- 


1247 


NICKLOS 


NICOLE 


1248 


terre...  ouvrage  traduit  de  l'anglais  par 
M~  Ch.  Bernard-Derosne.  Paris,  Didter, 
1865.  in.i2. 

NICKLOS  (le  comte  Bethlem),  auteur  sup- 
posé [l'abbé  Rkvbrbnd]. 

Mémoires  historiques  du  —  sur  les  der- 
niers troubles  de  la  Transylvanie  (com- 
posés par  l'abbé  Révérend,  finis  et  publiés 
Sir  Le  Coq  de  Villeray).  Amsterdam  (Rouen, 
achuel),  1734,  2  vol.  in-12. 

Réimprimés  &  la  suite  de  •  l'Histoire  des  Révolotions 
de  Hongrie  ».  La  Haye,  1739,  2  toi.  in-4  et  6  vol. 
in-lS. 

NICKOLLS  (le  cbev.  John),  ps.  [Plu- 
mard DE  Dangeul,  maître  en  la  Chambre 
des  comptes,  né  au  Mans  en  i722]. 

Remarques  sur  les  avantages  et  les  dé- 
savantages de  la  France  et  de  la  Grande- 
Bretagne,  par  rapport  au  commerce,  etc.  ; 
traduites  de  l'anglois  du  —  (composées  par 
Plumard  de  Dangeul).  Amsterdam,  [Paris, 
Estierme)  1754,  in-12. 

Un  passage  de  la  leUre  de  11.  Saard  à  M.  Boodoo, 
éditeur  des  c  Œuvres  de  M.  l'abbé  Arnaud».  ParU, 
1808,  3  vol.  in-8,  dérange  un  peu  l'idée  que  Je  me  sois 
formée  de  John  Nickolls  en  le  plaçant  parmi  les  pseu- 
donymes. 

«  J'ai  vu.  dit  M.  Snard  (p.  8)  un  ouvrage  anglais 
snr  le  commerce,  traduit  par  Dangeul,  accueilli  comme 
le  roman  le  plus  intéressant,  réimprimé  en  qoinse  Jours, 
et  l'objet  de  l'entretien  des  soupers  de  Paris». 

Quant  à  moi.  J'avais  lu  ces  mots  dans  le  «  Journal  des 
SavanU»,  édition  de  Hollande,  année  1754,  t.  3.  8« 
volume,  p.  26  :  «  L'auteur  de  cet  ouvrage  est  M.  Dan- 
geul. On  le  traduit  en  anglois.  s'il  ne  l'est  déjà». 

J'avais  lu  encore  cette  réflexion  dans  le  même  Journal, 
t.  4,  p.  301  :  «L'écrivain  qui  a  publié  ce  livre  n'a  pas 
besoin  de  rerourir  aux  lumières  étrangères,  et  ses  talents 
le  feront  toujours  soupçonner,  ou  de  n'emprunter  que 
le»  nùVM,  ou  du  moins  d'enrichir  les  originaux  qu'il 
choisira  pour  modèles  ». 

Fréron  termina  ainsi  son  extrailde  l'ouvrage  de  Dangeul 
(Annie  littéraire,  1754,  t.*3.  p.  164):  «Ona  cher- 
ché inutilement  à  Londres  l'ouvrage  de  John  Nirliolls  : 
et  cela  me  rappelle  la  supercherie  louable  de  feu  U.rabbé 
Dubos.  dans  ses  c  Intérêts  de  l'Angleterre  mal  enten- 
dus » ,  etc.  Les  Anglais,  pour  n'y  être  pas  pris  deux  fois, 
viennent  de  traduire  cette  traduction».  Dans  la  Table 
des  matières  du  même  volume,  Fréron  dit  encore  que  les 
<  Remarques  p  sont  une  traduction  {Mupposée)  de  l'an- 
glais du  chevalier  John  Nickolls. 

Dans  sa  Notice  d'ouvrages  sur  le  commerce,  qui  ter- 
mine la  traduction  des  «  Discours  politiques  »  de  Hume, 
l'abbé  Le  Blanc  dit,  en  parlant  des  «  Remarques  sur  le 
commerce  >  :  «  Cet  ouvrage  est  assex  connu  par  les  trois 
éditions  qui  en  ont  été  faites  en  moins  de  deux  mois  Jl 
vient  d'en  paraître  une  traduction  anglaise  qui  ne  per- 
met plus  de  douter  dans  quelle  langue  l'original  a  été  écrit 
et  qui  en  est  le  véritable  auteur.  » 

Le  célèbre  Anquetil  du  Perron  était  fortement  per- 
suadé que  Plumard  de  Dangeul  s'était  caché  sous  le  mas- 
que de  Nickolls.  V.  t  l'Inde  en  rapport  avec  l'Europe», 
1790.  t.  «,  p.  «17  et  suiv.  A.-A,  B.-r. 


NICOGLËON,  paeud.  [Mathieu  de  Moa- 

GUES]. 

Avertissement  de  — à  QéonviUe  [Jean 
Sirmond]  sur  son  «  Avertissement  aux 
provinces».  1632,  in 8. 

Et  dans  le  RecoeU  des  pièces  de  rautenr. 

-I-Voy.  1,755  c. 

NICOCLËS,  aut.  supposé  [l'abbé  Gabriel 

BONNOT  DE  BIaBLyL 

Entretiens  de  Pnocion  sur  le  rapport  de 
la  morale  avec  la  politique,  traduits  du 
grec  de  —,  avec  des  Remarques.  Amster- 
dam (Paris),  i763,  in-12;  —Paru,  1783, 
3  vol.  in-18;  —  Paris,  Didot  jeune,  an  ffl 
(1795),  in-4. 

n  ;  a  des  exemplaires  de  la  première  éditîoD  et  de  h 
même  date,  qui  portent  le  non  de  ilably.aveelesiiflis: 
Seconde  édition.  A.  A.  B— r. 

L'édition  de  1783  est  peu  estimée. 

Mably  composa  cet  ouvrage,  où  U  tend  à  pnmver  qw 
le  bonheur  des  peuples  se  fonde  sot  les  mœurs,  pour 
combattre  un  livre  intitulé  :  •  De  U  Fêlictlé publique», 
qui  parut  vers  l'année  1763,  et  dans  lequel  l'auteir 
place  ce  bonheur  dans  les  progrès  de  l'esprit.  (DkMaii- 
NB.  c  Noov.  Bec.  d'ouvr.  anoo.  ») 

Nous  ne  connaissons  point  le  livre  que  MaM j  a  eonhatta; 
ce  ne  peut  être  celui  du  marquis  de  GhasteUux  qui  porte  le 
même  titre,  car  la  première  édition  ne  parai  qu'a  1773. 

-h  NICOLAS  (M.)  [RAnp  de  la  Bie- 
tonne]. 

Monsieur  Nicolas,  ou  le  cœur  humain 
dévoilé.  Publié  par  lui-même.  Imprimé  é 
la  maison,  et  se  trouve  à  Paris,  1793-97, 
16  vol.  en  8  tomes  in-12. 

Ces  seize  volumes  ont  une  seule  pagination  qui  fiait 

Voir  c  Rétif  de  la  Bretonne  •.  par  Gb.  Mooseict. 
p.  177-181.  Cette  autobiographie  est  des  plus  singu- 
lières. L'auteur  la  dédie  imoiit  Cher  moi  1  le  meiiktf 
de  mes  amis,  le  plus  puissant  de  mes  protecteurs...  • 

NICOLAS,  ps,  [Sarrans  jeune],  auteur 
de  la  Revue  nebdomaire  qui  a  paru  sous 
le  titre  de  «  Salons  de  Paris,  »  dai^  te 
journal  «  la  Semaine  ». 

+  NICOLAS  [NÉRÉE  Dbsarbrbs]. 

Les  a  Echos  de  Paris  »  insérés  dans  te 
«  Figaro  »,  ont  paru  pendant  quelque 
temps  avec  cette  signature. 

M.  N.  Desarbres,  né  enl82S,  aécrit  diverses  pièces 
de  théâtre  indiquées  dans  le  «  Catalogue  général  *  de 
M.  0.  Lorenz,  t.  H,  p.  85. 

NICOLE  (feu  M.),  ap.  [Louis  BulteacL 

Traité  de  rusure,  ouvrage  très-uUlea 

tous  les  Chrétiens,  mais  principalement  aux 

marchands  et  aux  négociants.  Par»  Fr  Ba- 

buty,  1720,  in.l2. 

C'est  à  tort  qne  l'on  donne  cet  ouvrage  comme  n*a;ait 
point  encore  paru,  jtt  qu'on  l'attribue  à  Nicnle.  U  a  «é 
imprimé  in-12.  dès  1674,  à  Mons,  chez  Amiot,  sous  a 
titre  :  «  U  Faux  Dépèt,  ou  Réfntationde  quelques erresis 
populaires  touchant  l'usure  »  ;  et  cet  écrit  est  de  Lnîi 


1249 


NIEL 


NILENSB 


1250 


Baltnu.  qoi  quitta  nne  charge  de  secréUire  du  roi  pour 
atrtr,  en  1618. dans  la  congrégation  de  Saint-Manr  en 
qBilité  de  commis.  L'atis  important  qui  est  à  la  tète  de 
rédiUoQ  de  4720  est  anssi  dans  celle  de  1674,  sons 
le  litre  simple  d' ATOttissement,  excepté  depuis  ces  moU. 
U  nm  $etU  U  VaUtur,  etc.;  et  au  lieu  quedans  l'édi- 
tion de  niO  on  lit  que  ce  Traité  n'avait  été.  dans  ion 
origine,  qu'un  mémoire  dressé  fOur  un  religieux  ;  on 
lit  dans  l'édition  de  1674.  dressé  ]»r  un  religieux. 
{(Malomte  manuterit  de  l'attbé  Gouiet.) 
^^^  A.  A.  B-r. 

NIKL  (Jules),  ps.,  [M"*  Louise  Ozbnne], 
auteur  d  articles  de  littérature  dans  une 
ou  deux  Revues. 

-f-  NŒMEYER  (le  docteur),  aut.  sup. 

De  la  Leucémie  et  de  la  Mélanémie, 
trad.  de  Fallemand  par  le  docteur  H.  Ku- 
born.  Uége,  1862,  in-8. 

n  parait  que  l'original  allemand  de  cette  prétendue 
traduction  n'existe  pas.  Le  docteur  Félix  Niemeyer,  né 
en18iO.  a  été  professeur  de  pathologie  à  l'université 
de  Tobingue. 

NIEPOWIE,  ps.  polonais,  qui  se  traduit 
par  «  je  ne  dirai  pas  qui  »  [le  colonel  Fran- 
KowsKi,  Polonais  au  service  de  la  Rus- 
sie]. 

Dans  un  article  d'un  journal  pansien, 
consacré  au  colonel  Frankowski,  nous  avons 
lu  que,  sous  le  pseudonyme  que  nous  ci- 
tons, il  a  publié  quelques  romans  français, 
mais  sans  en  indiquer  un  seul.  Les  tables 
des  auteurs  de  la  a  Bibliographie  de  la 
France  »  no  nous  en  ont  pas  appris  davan- 
tage, car  ce  pseudonyme  nV  figure  pas 
une  seule  fois  ;  à  moins  toutefois  quel  on 
ne  doive  considérer  cet  officier  supérieur 
comme  Tauteur  d'un  livre  d'un  ordre  plus 
élevé,  qui  a  paru  sous  ce  titre  :  «  Etudes 
philosophiques  sur  les  grandes  métropoles 
de  l'Europe  occidentale  »,  par  Gaétan  Nié- 
povlé.  Paris,  Ch.  Gosselin,  4840,  in-8. 

NDEUPORT  (de),  nom  nobiliaire  [Ch.- 
Ferd.-Ant.-Flor.  Lb  Peudhoeme  d'Hailly, 
vicomte  de]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  à  Nieuport. 

NIGîOOD,  jw.  [le  marquis  Charles  de  Vil- 
lette]. 

Lettre  aux  auteurs  du  «  Journal  de  Pa- 
ris »  (Questions  à  Despréaux  :  pourquoi 
cet  esprit  souple  n'a  pas  donné  des  exem- 
ples aans  tous  les  genres  sur  lesquels  il  a 
donné  des  préceptes).  20  avril  1787. 

iRipr.  dans  le  c  Journal  de  Paris  i,  les  •  Mémoires  de 
Bachauipont  » ,  et  puis  dans  les  Œutres  de  l'auteur,  édi- 
tion de  1188. 

En  se  montrant  le  détracteur  de  Boileau.  le  marquis 
de  Villette  a  iustement  donné  lieu  i  La  Harpe  et  &Pa- 
lissot  de  le  couvrir  de  ridicule.  Aussi,  en  réimprimant 
cette  lettre  dans  ses  (Entres,  Tauteur  y  a-t-il  Dût  des 

T.  II. 


suppressions.  Voy.  le  BoUeu  édition  Dtnnon,  1885, 
1. 1«,  p.  cxxij. 

•f  NIL  [Léon  db  Thibh,  de  Liège,  direc- 
teur du  journal  a  la  Meuse  »]. 

Différents  articles  dans  des  journaux 
belges,  et  la  correspon(}ance  liégeoise  bi- 
mensuelle de  a  l'Office  de  publicité  »  de 
Bruxelles. 

h  NILAS  [Alphonse  Saux,  auteur  dra* 
matique]. 

NILENSE  (le  baron  àe),ps.  [Jacq.-Aug,- 
Simon  Collin,  de  Plancyl. 

Les  deux  Robinsons.  Planey,  Société  de 
SaitU'Victor,  et  Paris,  WailU,  1849,  in-32, 
avec  grav. 

-I-  II.  Les  biens  de  l'Église.  Paris,  1849, 
in-32. 

•f  UL  Gharles^Martel,  histoire  des  maires 
du  Palais.  Plancy,  1851,  in-32. 

h  IV.  Chasse  aux  prêtres.  Plancy,  1849, 
in-32. 

■H  y.  Leçons  modèles  de  littérature. 
Plancy,  1854-57, 2  vol.  in-12. 

4-  VL  Vie  de  sainte  Adélaïde.  1847, 
in-16. 

NILENSE  (le  frère  Jacaues),  ps,  [Jacq.- 
Aug. -Simon  Collin,  de  Piancy]. 

Guirlande  catholique  des  douze  mois  de 
Tannée.  Tomes  I  à  VI.  Janvier-Juin.  Ptonqf 
et  Paris,  1849,  in-32. 

Il  a  paru  six  volumes  de  cette  petite  collection  ;  oo 
peut  se  les  procurer  séparément. 

T.  I".  Fleurs  de  Janvier,  le  mois  de  l'En- 
fant Jésus.  Légendes,  élévations  et  prières, 
pour  tous  les  jours  du  mois.  In-32,  grand 
raisin,  avec  une  miniature  en  or  et  en  cou- 
leurs. 

Ce  Tolume  a  été  réimprimé  sons  le  titre  snltaat  : 
ff  le  Mois  de  l'Enfant-Jésus»,  lectures,  méditations  et 
prières  pour  tous  les  Jours  de  janvier,  recueillies  par 
—  .Paru,  Paul  Mdlier  (Sagnier  et  Bray),  1845, 
in-18  de  288  pages,  avec  38  vignettes. 

T.  n.  Fleurs  de  Février,  le  moj^  du 
Cœur  immaculé  de  Marie,  Légendes,  élé- 
vations, etc. 

T.  III.  Fleurs  de  Mars,  le  mois  de  saint 
Joseph.  Légendes,  élévations  et  prières, 
etc. 

Ce  volume  a  encore  été  réimprimé  sous  un  autre  titre  : 
•  le  Mois  de  saint  Joseph  » ,  lectures,  méditations  et 
prières  pour  tous  les  Jours  de  Mars,  recueillies  par  -^  . 
Parti,  Paul  Mellier  {SagMer  et  Bray).  1845,  in-18 
de  288  pages,  avec  7  vignettes. 

T.  IV.  Fleurs  d'Avril,  le  mois  du  Sacré- 
Cœur  de  Jésus.  Légendes,  élévations  et 
prières,  etc. 

T.  V.  Fleurs  de  Mai,  le  Mois  de  Marie. 
Légendes,  élévations  et  prières,  etc. 

40 


lîsl 


N'MPORTB 


NIXÂRPÂ 


1252 


T.  VI.  Fleurs  de  Juin,  le  mois  du  Saint-  ^ 
Esprit. 

N'MPORTB,  f*.  [Adolphe  Pictet,  major 
fédéral  d'artillerie]. 

Une  Course  à  Cnamounix,  fantaisie  ar- 
tistique, pour  servir  de  supplément  aux 
«  Lettres  d'un  voyageur  ».  Sec.  édition. 
Paris,  B.  Duprat,  i840,  in-12. 

U  rrraière  édiUoo,  tuti  publiée  à Piris,  en  4838, 
a  para  aons  le  nom  de  rauteor. 

N'IMPORTE  QUI,/».  [Adolphe Baddon, 
fils  d'un  banquier  de  Paris]. 

Le  Socialisme  devant  le  bon  sens  popu- 
laire, ou  Simples  questions  à  MM.  les  so- 
cialistes. Parié,  Sagnier  et  Bray,  1849, 
in-18  de  36  pages. 

On  doit  an  même  anteor  on  antre  petit  oofrage  qni 
a  para  tons  le  voile  de  l'anonyme,  et  qni  est  intitulé  : 
«  Manuel  à  rnsage  dei  écoles  primaires  rurales  >.  Paris, 
Sagnier  el  Bray,  1849,  in-18  de  78  pages. 

+  NDIROD  [C.  J.  Apperlbt]. 

Cet  écrinin  enflais  l'est  fklt  par  ses  éeriU  relaUCs  i 
U  chasse  nne  répnUtion  éclatante  parmi  ses  compa- 
triotes. 

On  peut  signaler  parmi  ses  ouvrages  : 

I.  a  The  chace,  the  turf  and  the  road  », 
i829,  2  vol.  in-8,  et  : 

II.  a  Nimrod  abroad  »  1842, 2  voL  in-8. 

Quelques  extraits  des  récits  de  Nimrod  ont  paru  dans 
des  recueils  français  ;  on  en  rencontre  dans  b  •  Revue 
britannique». 

NINA  (Miss),  aut.  dég.  {U^"^  Nina  Duff, 
sœur  de  M™  la  comtesse  A.  d'Adhémar]. 

La  Marquise  de  Scnneville.  Escfuisse  sur 
le  faubourg  Saint-Honoré.  Paris^  Cotnon, 
i8i4,  in-8,  96  p. 

Extrait  de  la  c  Revue  de  Paris  et  de  la  province  ». 

-j-  NINETTE  MKRVIGLIA  [LBsciaEj. 

Mémoire  de  >-,  GUe  de  Grégoire  Mer- 
veil,  écrits  par  elle-même  et  traduits  de 
l'italien  par  son  frère  Cataudin.  Paris, 
1788,  2  vol.  in-H. 

Traduction  supposée.  Ces  c  Mémoires  »  se  rattachent 
&  «  l^^venlurier  llrancois  •  de  Lesnire.  On  en  trouve 
une  longue  analyse  dans  •  rximanach  littéraire  *  de 
d'Aquin  de  Ch&teanlyon,  1789.  p.  S80. 

NINNIN  (l'abbé),  professeur  de  seconde 
au  collège  de  Navarre, /7ff.  [l'abbé  Battbux, 
professeur  de  rhétorique  au  même  collège]. 

Observations  de  M.—  sur  un  article  du 
«  Journal  des  Savants  »  du  mois  d'octobre 
1750  ,  concernant  les  Poésies  d'Horace 
traduites  en  françois  (par  le  même  abbé 
Batteux).  Paris,  Coignard^  1750,  in-12, 
12  p. 

L'abbé  Joly,  de  Dijon,  qui  trataillait  alors  an  c  Jour- 
nal des  Savants,  »  ayant  fUt  qnelqoe  critique  de  la 
préface  et  de  la  traduction  dHonoe  par  TAMié  Batteux, 


de  la 


cet  extnit  occuionna  la  réponse  qne  Battoa  Ht  sous  k 
nom  de  Tabbé  Ninnin.  A.  A.  E— r. 

NINON  DE  UBNCLOS.  Voy.  LENCLOS. 

4-  NIPOT  [Topin]. 
Des  articles  dans  le  «  Moniteur 
Haute-Loire  ». 

-h  NISSAREP,  anag.  [Pjekassin]. 

Improvisation  picturale  omemanc^ra- 
phique,  ou  les  Jeux  de  la  couleur  et  du 
hasard.  Paris,  1863,  in-8. 

Facétie. 

H-  N.  J.  T.  [Nicolas  Jajun,  Tourangeau]. 

Les  gabelles  épuisées  ;  à  Mgr.  le  duc  de 
Beaufort,  par  — .  S.  n.,  1649,  in-4. 

NI-TAG  (1).  ps.  [Anatole  Demidof,  aidé 
de  M.  Drue  et  autres  écrivains]. 

Lettres  sur  la  Russie  (écrites  à  Paris). 

Imprimées  dans  le  <  Journal  des  Débats  >  de  183^ 
à  1840.  Ces  lettres  sont  au  nombre  de  qualorae.  qui 
sont  tontes  sur  des  sujets  différents,  et  qne  non  aUoas 
bire  connaître. 

Lettre  i**.  «  Journaux  »,  47  décembre  183S. 
p.  3.  ^  Lettre  2*.  <  écoles  >.  6  jsbt.  1839,  p.  I. 
—  Lettre  3«.  c  Pèche  maritime  >,  S  léfrier.  p.  J 
et  4.  ^  Lettre  A;  c  Coup  d'oeil  sur  la  Uttératare 
russe  en  1838  »,  13  fér.,  p.  3  et  4.  —  Lettre  5«. 
«  Travaux  de  l'Académie  des  sciences  de  Saint-Péteri- 
bourg  »,*l  mars,  p.  3  et  4.  —  Lettre  6«,  c  De  b  Dé- 
portation en  Sibérie  »,  19  mars.  p.  3  et  4.  IL  D«Bi- 
dof  traite  danscetle  lettre  des  imteeun  et  des  durua 
de  la  déportation  en  Sibérie  ;  mais  la  triste  réalité  a 
été  exposée,  dans  son  Téritable  jour,  dans  un  article 
très-remarquable,  publié  en  réponse  à  c  lldjlle  >  de 
M.  Anatole  Demidof  c  sur  la  Sibérie  »,  dans  le  jear- 
nal  c  le  Temps  »,  du  31  mars  1839.  —  Lettre  7', 
«  Des  Expéditions  scientifiques  de  l'Académie  des 
sciences  de  Saint-Pétersbourg  »,  SO  aTril,  p.  3.  — 
Lettre  8*,  <  De  la  forme  gouTemementale  de  l'Empire 
de  Russie  ».  —  v  Pouvoir  impérial  ».  8  mai.  p.  3 
et  4.  —  Lettre  9*.  c  De  U  constitution  politifMée 
l'Empire  de  Russie  ».  Le  Conseil  de  l'Eaynre.  k 
Sénat,  le  Saint-Synode,  3  juin.  p.  3  et  4.  ~  Lettre 
10*,  fl  De  la  Constitution  politique  de  l'Empire  de 
Russie  ».  Les  Ministres,  19  juin.  p.  3  ei  4.  — 
Lettre  U*  •  De  la  Constitution  politique  de  l'eapiicée 
Russie  ».  Administratiun  provinciale,  14  juillet,  p.  3 
et  4.—  Lettre  18*.  c  Des  Conditions  sociales  en  Rasa»  •. 
128  juillet,  p.  S  et  4.  ~  Lettre  13*.  c  Proprkti 
littéraire  ».  —  *  Le  régime  des  prisons  en  Russie  >. 
18  février  1840.  p.  3  et  4.  —  Lettre  14*.  •  U 
Cathédrale  Saint-lsaac  à  Saint-Pétersboorg  ».  t7  fé- 
vrier, au  (euilieton. 

Tontes  ces  lettres  sont  signées  soit  H,  T.  on  Aî  7^. 

M.  Drue  et  d'antrea  écrivains  ont  été  les  leiatarifli 
littéraires  de  M.  A.  Demidof. 

4-  NIXARPA  (Eiluj).  Voy.  Eiu»  Xh 

XARPA. 


(1)  Ni-Tag  est  l'abrériation  du  nom  d'une  asise, 
Nijni'Taguitik,  (A  se  trouvent  les  ricbes  nùses  ée 
M.  Anatole  Demidof.  Cette  usine  est  dans  le  gwmw- 
ment  de  Perm,  à  8.593  kilomètresde  PétersbooF  et  à 
1  «91 9  kilomètres  de  Moscou. 


1253 


N.  J.  B.  M. 


NOAILLES 


1254 


N.  J.  B.  M,  Voy.  MONTALAN. 

-+-  N.  J.  S rScHWARTz,  professeur 

à  rUniversité  de  Liège]. 

—  Sur  rimportance  des  études  classi- 
ques, traduit  ae  railemandde  F.  Thiersch, 
par  — .  Liège,  1839,  in-8. 

Tiré  à  part  do  t  Jonmal  historiqne  »  de  Kenten. 

+  N.K.  [KUBALSKlI. 

Voy.  N.  A.  K.,  U,  col.  1224. 

+  N.  L.  Parisien  |>^icolas  Lancelot]. 

La  constante  Amarulis,  de  Christoval 
Suarez  de  Figueroa,  en  quatre  discours, 
traduits  d^espagnol  en  ffançois  par — . 
Lyon,  CL  Morillon,  1614,  in-8.  7  ff.  prél. 
565  p.  et  9  ff.  non  cbif.  pour  la  table  et  le 
privilège,  frontis.  grav.  par  Jarpar  Isaac. 

Lancelot  a  depuis  donné  c  Les  NoiiTelles  tirées  des 
pins  célèbres  anleors  espagnols  ».  Parit,  1628, 3  tom. 
in-S.  G.  M. 

+  N.  L.  {Nicolas  Loumtbr,  de  Huy, 
chef  de  division  au  Ministère  des  affaires 
étrangères,  à  Bruxelles]. 

I.  Notices  sur  J.-H.  Hubin  et  Sauveur 
Legros.  Bruxelles,  in-8. 

Tirées  à  part  &  S5  eiampUires  da  t  Bnlletiii  du 
Bibliophile  belge  »,  de  même  «{M  les  deu  brochnres 
soivantes  : 

n.  Analyse  d'un  manuscrit  du  xv*  siècle. 
Le  Pseudo-Pindare.  In- 8. 

III.  Deux  Capucins  poètes  (du  xvii"  siècle), 
in-8. 

-h  N.  L.  [Nôel]. 

Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

-4-  N— L  A***  [Achaintbe]. 

Le  Législateur  tel  qu'il  devrait  être, 
poëme,  par  — .  Paris,  an  V.  (i797),  in-8, 
32  p. 

-h  N.  L.  B.  [Napoléon-Louis  Bona- 
pabte,  mortà  ForB  en  1831]. 

Vie  d'Agricola  de  Tacite,  traduite  par— . 
Florence,  Piaili,  1829,  in-8,  54  p. 

Ce  volome,  tiré  à  nn  petit  nombre  d'exemplaires,  n'a 
pas  été  mis  en  fente  ;  il  est  dédié  à  M"*  Juliette  de 
V (Villenenfve). 

+  N.  L.  D.  [Nicolas  lb  Digne,  sieur  de 
CondéJ. 

La  Magdelaine  et  autres  petites  œuvres 
de  — .  Sens.  1610,  in-8.  V.  T. 

N*.  L*.  F***,p«.  [DuFoua]. 

Alonzo,  épisode  d'un  roman  espagnol 
trouvé  à  la  Bibliothèque  impériale,  dans  le 
même  carton  que  Conaxa.  et  trad.  par  — . 
Paris, Germain-Mathiot,  1812,  in-8. 

-{-  N.  L.  J.  [Nicolas  Le  Jeune,  seigneur 
de  Franqueviue]. 
Le  Miroir  de  l'art  et  de  la  nature^  qui 


représente  par  des  planches  en  taille- 
douce  presque  tous  les  ouvrages  de  l'art 
et  de  la  nature,  des  sciences  et  des  métiers. 
En  trois  langues  :  françois,  latin  et  alle- 
mand. Parisy  1691,  in-8. 

N.  L.  P.,  aut,  dég.  [N.-L.  Pissot]. 

I.  Histoire  de  plusieurs  aventuners  fa- 
meux, depuis  la  plus  haute  antiquité 
iusques  et  y  compris  Buonaparte,  etc. 
Paru,  Mongie  ainé^  1814,  2  vol.  in-12. 

+  II.  La  galerie  anglaise,  ou  recueil  de 
traits  plaisants,  d'anecdotes,  etc.,  extrait 
du  portefeuille  d'un  émigré  français,  tra- 
duit par  — .  Paris,  1802,  in-18.  • 

-H  IIL  Sièges  soutenus  par  la  ville  de 
Paris,  depuis  l'invasion  des  Romains  jus- 
qu'au 30  mars  1814,  par  -~.  Paris,  BlanT- 
chard,  1815,  in-8. 

+  N...M...  [Nicolas  Massias]. 

Lettre  à  M.  le  baron  d'Eckstein  sur 
l'existence  d'une  science  et  d'une  religion 
primitive...,  par— .Port*.  F.  Didot,  1826, 
in-8. 

Cette  lettre  a  été  sviTie,  la  même  année,  de  denx 
antres.  Réonies,  elles  se  composent  de  14  ff.  d'im- 
pression, et  forment  une  saile  an  «  Rapport  de  la  na- 
ture k  rhomme  ».  L'aatenr  intitule  cette  suite  :  c  Rap- 
port de  rb 


H-  N.  M.  et  N.  M....T  pUuROT]. 
Des  articles  dans  la  a  Nouvelle  Biogra- 
phie générale  ». 

-f  N.  M.  V.  D.  D.  S.  A.  N.  M.  [Véhon, 
directeur  de  Sainte-Aure]. 

Entretiens  affectifs  et  religieux,  propres 
aux  communautés  religieuses,  par  un  ano- 
nyme, publiés  par  — .  Part*»  1792,  in-12. 

+  N.  N.  (M.)  [Armand  de  La  Cha- 
pelle]. 
Voy.  Pbileleuthâre. 

H-  N.  N.  [le  Père  Zaccharie,  jésuite]. 

Lettre  de  —  au  marquis  N.  N.,  sur  le 
supplément  au  n^  41  du  «  Messager  de 
Modène  »,  1758,  in-12. 

Voir  la  «  France  littéraire  »,  an  mot  Zacdiarie.  oii 
Quérard  a  reproduit  la  note  du  n«  9589  du  Dictionnaire 
des  Anonymes. 

4-  N.  0.  [Ferdinand  Hénaux]. 

M.  Hénaux  a  publié  sous  ces  initiales  des 
articles  dans  le  «  Bulletin  du  bibliophile 
belge  »  et  dans  la  «  Revue  de  Li^e  ». 

Voy.  ABMllANT-^BlBUOPlilLB. 

4-  N— 0  FNicoLOPOULo]. 
Des  articles  dans  la  «  Biographie  uni- 
verselle ». 

NOAILLES  (le  cardinal  de),  archevêque 
de  Paris.  Ouvrages  qui  lui  sont  faussement 
attribués: 

I.  Ordonnance  et  instruction  pastorale 


1255 


NOÂILLES 


NODIER 


i2îS6 


de  M.  de  Noailles  (rédigée  par  M.  J.-B.  a 
Bossuet,  portant  conaamnation  de  Y  Expo- 
êition  de  la  foi  (par  M.  de  Barcos),  du 
20  août  1696.  in-16. 

\ofei  11  préface  des  c  Œottcs  poslhomes  •  de  Bos- 
•net,  i»4,  p.  XXXV.  A.  A.  B— r. 

II.  Réponse  de  Mgr  Tarchcvêque  de  Pa- 
ris aux  quatre  lettres  de  Mgr  Tarchevêque 
de  Gambray  (attribuée  communément  à 
Jean  Racine,  de  l'Académie  française], 
jn-i2. 

Note  de  la  main  dn  président  Bonbier.  A.  A.  B~r. 

+  NOAILLES  (M.  le  duc  de]. 

Histoire  de  madame  de  Maintenon, 
3  vol.  in- 8. 

On  a  reproehé  k  rantenr  de  cet  ooTrage  d'aToir  re- 
produit, sans  en  indiquer  la  source,  des  passages  entiers 
empruntés  à  d'antres  écrivains,  notamment  k  M.  Théo- 
phile LaTailée,  auquel  on  doit  un  fort  bon  truTail  sur 
on  établissement  célèbre  :  c  Histoire  de  la  maison  royale 
de  Saint-Cyr  »,  Paria,  4853.  M.  Lavallée  a  réclamé; 
M.  Cb.  Louandre  a  signalé  ses  plaintes  dans  le  «  Journal 
de  l'Instruction  publique»  (98 février  et 7 mars  1857). 
Une  circonstance  vraiment  piquante  se  présente  ici  : 

En  1843.  M.  de  Noailles  avait  fait  imprimer  k  petit 
nombre  et  sans  la  mettre  dans  le  commerce  une  bro- 
chure intitulée  ;  c  Saint-Cyr,  Histoire  de  la  maison 
royale  de  Saint-Louis  »  (Parts,  imp.  Laerampe).U.  La- 
vallée  n'eut  pu.  à  ce  qu'il  parait,  connaissance  de 
cet  opuscule,  et  dix  ans  plus  tard,  il  utilisait  des  do- 
cuments que  son  devancier  avait  déjà  donnés.  M.  Ch.  Le- 
normand  lui  adressa  à  cet  égard  des  reproches  dans  un 
article  du  «  Correspondant  »  ;  M.  Lavallée  répondit 
dans- le  même  journal  (voir  les  cahiers  du  25  novem- 
bre 1853  et  du  25  janvier  1854).  En  1848.  M.  de 
Noailles  publia  les  deux  premiers  volumes  de  son  «  His- 
toire de  Madame  de  Maintenon  »  ;  M  Lavallée  fit  pa- 
raître, de  1854  à  1856,  quatre  volumes  d'écrits  de 
celte  femme  célèbre,  en  les  accompagnant  de  préfaces 
et  de  notes  ;  en  1857.  M.  de  Noailles  mettait  au  jour 
le  troisième  volume  de  son  f  Histoire  »  et  il  disait 
dans  sa  préfkce  :  M.  Th.  Lavallée  a  donné  en  1853 
une  Histoire  de  la  maison  de  Saint-Cyr.  en  un  volume 
in-8,  qui  est  le  développement  des  faits  consignés  ici. 
avec  quelques  addiiions  dont  je  me  suis  permis  de  pro- 
fiter ».  On  a  relevé,  pour  certains  passages  écrits  par 
M.  Lavallée,  une  reproduction  exacte  de  la  part  de  M.  de 
Noailles;  quelques-uns  d'entre  eux  sont  signalés  in~ 
extento  dans  «  la  Correspondance  littéraire  »  dirigée 
par  M.  Ludovic  Lalanne  (5  avril  1857.  lom.  I,  p.  122). 

En  signalant  ces  singulières  coïncidences.  M.  Louan- 
dre voulait  n'y  voir  qu'un  oubli  de  guillemets; 
M.  Ch.  Nisard,  intervenant  dans  ce  débat,  inséra  dans 
la  «  Patrie»  (22  mars  1857)  un  article  maladroit;  il 
entreprit  d'excuser  ce  qu'il  appela  «  la  plus  innocente 
des  méprises  »  et  il  le  fit  en  ces  termes  :  y  (Quiconque 
écrit  un  livre  peut  avoir  à  se  la  faire  pardonner.  Quel 
est  donc  rantenr  plein  d'un  sujet  ftivori  auquel  il  n'est 
pas  arrivé  de  confondre  ses  extraits  avec  ses  propres 
réflexions?  » 

La  c  Revne  des  Deux  Mondes  »  inséra  à  son  tour 
(15  mai  1857)  un  article  signé  V.  de  Mars.  reUtifà 
c  l'Histoire  de  Madame  de  Maintenon  »  ;  il  avançait 
qu'on  avait  fait  à  M.  de  Noailles  une  bien  pauvre  que- 
relle. —  c  S'il  y  avait  lieu  à  se  plaindre  d'emprunts, 
M.  de  Noailles  aurait  la  priorité;  mais  quand  deux  ou- 


vrages, en  se  touchant  par  une  aeale  partie  dn  sujet, 
diffèrent  d'ailleurs  k  ce  point,  et  pour  retendue  et 
pour  la  manière,  de  telles  plaintes  sont  puériles  ».  La 
«  Correspondance  littéraire  »  répondit  à  la  «  Revue  ».  . 
(n«du  5  juin  1857,  p.  179);  elle  accentua  avec  une 
vivacité  nouvelle  ses  critiques  contre  M.  de  Nouilles. 
et  elle  indiqua  des  passages  empnmiés  à  M.  Saiuie- 
Beuve,  et  reproduits  avec  une  fidélité  complète. 

Il  n'était  pas  possible  de  passer  sons  silcBee  ce  triste 
débat  dans  un  ouvrage  dn  genre  de  cdai  qui  naos 
occupe. 

Voy.   aux  Anonymes,   c  Anne-Panle-Dominique  de     | 
Noailles...  » 

NOBEL  (Jean),  anagr.  Hean  Le  Bo>-j. 
Voy.  HéxROPOUTAiN  (Y). 

NOBODY  (le 'cit.),  p.  [Gripfet  delà 
Baume]. 

La  Messe  de  Gnide,  ouvrage  posthume 
du  — .  Genève,  {Paris),  i794,  in-â*.  — 
Nouv.  édition,  augm.  Genève,  1797,in-â4, 
94  p. 

Cette  pièce,  qui  est  licencieuse,  a  été  réimprimée  à 
la  suite  de  la  2*  édit.  des  c  FragmenU  des  Vêpres  de 
Gnide,  et  des  <  Veillées  de  Vénus  »,  ainsi  que  dans 
•  les  Fêtes  et  Courtisanes  de  la  Grèce  »,  de  Chanssard. 
(Paris,  1801.  4  vol.  in-8  et  4  vol.  in-12). 

Griffet,  dans  la  préfooe  de  la  prenièfe  éditu». 
donne  quelques  renseignements  sur  ce  prétendu  Nobody. 
jeune  poète,  né  à  Beauvais.  en  1766,  et  qui  se  taad'na 
(oup  de  pistolet,  le  11  juin  1787. 

4-  NOBODY  [A.  Poulbt-Malassis]. 
Des  articles  au  journal  a  Le  Boulevard  &. 

Sobody  en  anglais  signifie  periùnne. 

NODIER  (Charles  de),  membre  de  FAca- 
(lémie  française,  bibliothécaire  à  FArsenâl, 
mort  le  25  janvier  1844. 

Ouvrages  qui  luisant  faussement  attri- 
bués : 

L  Dissertation  sur  l'usage  des  antennes 
dans  les  insectes,  et  sur  Torgane  de  Touîe 
dans  ces  mômes  animaux.  Besancon,  an  VI 
(1798),  in.4. 

Tiré  à  50  exemplaires. 

Cb.  Nodier  avait  quinie  ans  lorsqne  parut  cette  Dis- 
sertation :  Est-ce  un  sujet  k  traiter  par  un  jesse 
bomme  de  cet  Age,  et  n'est- il  pas  plus  vraisemblibte 
de  considérer  M.  F.-M.-J.  Luciot.  qu'on  dit  y  avoir  eu 
part,  comme  son  véritable  auteur,  et  Ch.  Nodier,  m 
plus,  comme  le  blanchisseur  ¥  d'autant  plus  qne  quand 
jeune  on  s'est  occupé  d'histoire  nainrelle.  ceUe  scicKe 
oflre  tant  de  charmes  qu'on  s'en  occupe  encore  dans  b 
Age  plus  avancé,  et  Ch.  Nodier  n'a  rien  Ihit  imprimer 
depuis  sur  cette  matière. 

II.  Archéologue,  ou  Système  universel 
et  raisonné  des  langues.  Prolégomènes. 
Paris,  de  Vimpr.  de  Didot  aîné,  1810, 
in-8. 

Tiré  A  25  exemplaires. 

C'est  un  Prospectus  ou  Pré&oe  d'nn  grand  et  ia- 
portant  ouvrage  qui  n'a  jamais  été  publié. 

Cb.  Nodier  s'est  bien  gardé  de  dire  connaître  q« 
ces  Prolégomènes  appartenaient  à  des  rechecthes  m 
l'universalité  des  langues,  par  J.-Jos.-Alex.  David  et 


1257 


NODIER 


NODIER 


1258 


Saint-Georges  (ooTrage  entreprit  sur  un  plan  encore 
plos  vaste  qoe  le  grand  dictionnaire  proposé  par  de 
Brosses),  et  dont  Cb.  Nodier  a  eu  longtemps  le  ma- 
nascrit  en  sa  possession.  David  de  Saint-Georges,  mort 
en  mars  1809,  n'a  pn  réclamer  contre  cette  semi-pu- 
biication. 

Ne  pourrait-on  inférer  de  ceb  que  les  quelques 
fenilles  d'un  «  Dictionnaire  de  la  langue  écrite  *. 
Parti,  1813,  in-8,  publié  sous  le  nom  de  Nodier, 
sont  aossi  un  fragment  de  l'ouvrage  de  David  de  Sainl- 
Geoi^es?  On  a  dit  que  c'était  un  Spécimen  savant  et 
profond  d'un  travail  immense  sous  le  rapport  de  l'éru- 
dition des  étymologies,  mais  qui  ne  va  que  jusqu'à  la 
syllabe  Ace.  Or,  Cb.  Nodier,  né  le  29  avril  1783. 
avait  trente  ans  lorsque  fut  publié  ce  Spécimen  iavant 
et  profond  d'un  travail  immenee.  Pouvait-il  avoir 
assez  de  maturité  d'âge  et  d'érudition  pour  entreprendre 
un  travail  qui  n'est  que  dans  les  capacités  d'un  bomme 
vieilli  dans  l'étude? 

Qui  pourrait  affirmer  que  le  manuscrit  de  David  de 
Saint -Georges,  que  Cb.  Nodier  a  eu  longtemps  en  sa 
possession,  ne  lui  a  été  très-précieux  pour  les  publica- 
tions de  linguistique  qu'il  a  faites  dans  ses  dernières 
années? 

m.  Jean  Sbogar.  Paris,  Gide  fih,  1818, 
2  vol.  m.l2. 

Souvent  réimprimé,  contrefait  et  traduit  en  langues 
étrangères. 

Un  véritable  savant,  qui  a  fait  de  la  critique  littéraire 
avec  snccès  dans  le  <  Journal  de  l'Empire  »,  de  1 802 
à  1813,  nous  a  affirmé  que  «  Jean  Sbogar  »  n'était 
qu'une  traduction  libre  ou  une  beurense  imitation  du 
<  Brigand  de  Venise  » ,  de  Lewis ,  l'auteur  du 
«  Moine  m  (1). 

-K  c  En  mai  1 818.  il  y  eut  dans  le  «  Journal  du  Com- 
merce >  nue  petite  guerre  de  plume  au  sujet  d'un  ro- 
man intitulé  «  Jean  Sbogar  »  que  l'on  attribua  à 
M.  Ch.  Nodier,  lequel  se  défendit  d'en  être  l'auteur,  le 
tout  avec  de  petits  mots  aigres-doux  de  part  et  d'autre. 
On  y  prétendit  que  le  sujet  du  roman  n'était  pas  ori- 
ginal, qu'il  était  pillé  de  je  ne  sais  quel  autre,  et  per- 
sonne ne  s'avisa  de  remonter  à  la  vraie  source,  qui 
n'est  ni  éloignée  ni  bien  cacbée  :  c'est  «  Abellino  »  ou 
le  c  Grand  bandit  ».  pièce  allemande  de  Zschocke.dont 
la  tradaction  a  terminé  le  second  volume  du  c  Tbéâlre 
de  Scbiller  »,  traduit  par  Lamartelière.  Pari»,  1799, 
2  vol.  in-8.  (Renouard,  c  Cat.  d'un  amateur  »,  t.  III, 
p.  123). 

IV.  Lord  Ruthwen,  ou  les  Vampires. 
Paris,  Ladvocaty  1820.  —  Deuxième  édi- 
tion, augm.  de  notes.  Paris,  le  même, 
1820,  2  vol.  in-12. 

Nous  ne  savons  d'après  quelle  auiorité  nous  avons 
été  conduit  à  attribuer,  dans  notre  «  France  littéraire  #, 
ce  roman,  qui  a  paru  sous  le  voile  de  l'anonyme,  à 
Cbaries  Nodier.  Il  est  reconnu  aojonrd*bui  qu'il  est  dû  à 
la  plume  de  M.  Cyprien  Bérard,  d'Arles,  ancien  direc- 
teur des  théâtres  du  Vaudeville  et  des  Nouveautés. 

V.  Voyages  pittoresques  et  romantiques 
dans  Fancienne  France,  par  MM.  Ch.  No- 
dier, le  baron  J.  Taylor  et  Alph.  deCail- 
leux.  Paris,Gide  fils,  Engelmann,  1820  et 


(1)  -f-  Il  est  facile  de  deviner  que  ce  c  véritable  sa- 
vant »  est  l'helléniste  Boissonade. 


ann.  suiv.,  12  vol.  gr.  in-fol.,  avec  un  très- 
grand  nombre  de  planches  lithogr.,  tirées 
sur  papier  de  Chine. 

Magnifique  ouvrage,  mais  auquel  les  trois  écrivains 
que  rappellent  les  frontispices  ont  en  peu  de  part  : 
chacun  a  eu  son  faiseur.  Quel  était  celui  de  Cb.  No- 
dier? nous  l'ignorons.  Quant  &  celui  de  ll.*le  baron 
Taylor  (voy.  ce  flom),  e*est  M.  Amédée  de  Césena,  son 
secrétaire  et  son  biographe,  qui  a  fait,  an  compte  du 
baron,  la  partie  historique  des  provinces  du  Languedoc, 
du  Dauphiné,  de  l'Auvergne,  de  la  Picardie,  de  la  Bour- 
gogne, et  revu  celle  de  la  Bretagne.  Qu'on  juge  ce  qu'a 
pu  écrire  Ch.  Nodier  pour  cet  ouvrage  1 

VI.  Dictionnaire  universel  de  la  langue 
française,  rédigé  d'après  le  Dictionnaire 
de  l'Académie  et  ceux  de  Laveaux,  Gattel, 
Boiste,  Mayeux,  Wailly,  Cormon,  etc.; 
par  MM.  Ch.  Nodier  et  V.  Verger.  Paris, 
Belin-Mandar,  1822,  1827,  1829,  1832, 
2  vol.  in-8. 

Dans  l'article  des  «  Mélanges  de  littéuture  et  de  cri- 
tique »  consacré  au  c  Manuel  du  libraire  »,  M.  Nodier 
se  moque,  avec  beaucoup  d'esprit,  «  d'une  société  célè- 
bre qui  s'est  constituée  tout  exprès  pour  faire  un  bon 
dictionnaire  de  la  langue  française,  et  qui  s'en  occupe 
avec  plus  de  patience  que  de  bonheur  depuis  cent  cin- 
quante ans  au  moins.  Cela  n'empêche  pas,  ajoute  le  cri- 
tique, qu'elle  ne  puisse  y  parvenir  un  jour.  Quand  on  a 
l'immortalité  pour  devise  et  l'éternité  devant  soi,  on  peut 
bien  prendre  «  son  temps  ».  Il  faut  le  dire  pour  la  jus- 
tification de  l'Académie,  elle  ignorait,  sans  doute,  le 
procédé  que  M.  Nodier  n'a  pas  dédaigné  pour  la  confection 
de  son  Dictionnaire. 

Le  Dictionnaire  universel  de  la  langue  f^c^ise,  pu- 
blié sous  les  noms  de  MM.  Ch.  Nodier  et  V.  Verger, 
est  en  entier  de  ce  dernier.  Les  titres  primitifs  de  ce 
Dictionnaire,  stéréotypé,  portaient  aussi  son  seul 
nom. 

Ch.  Nodier  n'a  fait  qu'y  joindre  une  seconde  pré- 
face, qui  n'a  même  été  ajoutée  que  plusieurs  mois 
après  la  publication  de  l'ouvrage. 

Une  circonstance  assez  singulière,  c'est  que  Ch.  No- 
dier est  arrivé  à  l'Académie  encore  à  temps  pour  re- 
voir les  deux  ou  trois  dernières  feuilles  qui  restaient 
à  imprimer  de  son  Dictionnaire,  objet  de  ses  plaisan- 
teries :  il  ne  faut  pourtant  point  en  conclure  qu'il  ne 
se  fît  point  terminé  sans  sa  révision. 

VII.  Mémoires  sur  l'ancienne  chevalerie, 
par  La  Curne  de  Sainte-Palaye.  Nouvelle 
édition,  avec  une  Introduction  et  des 
notes  par  M.  Ch.  Nodier.  Paris,  Girard, 
1826,  2  vol.  in-8,  avec  2  planches  color. 

Nous  avons  imprimé  dans  notre  c  France  littéraire  », 
du  vivant  de  Ch.  Nodier,  et  il  n'a  pas  réclamé,  que  le 
travail  tout  entier  de  cette  édition  avait  été  fait  par 
Alexandre  Barginet,  de  Grenoble. 

VIII.  Faust,  drame  en  trois  actes,  imité 
de  Gœthe,  par  M.  Antony  Béraud  et***. 
Représenté  sur  le  théâtre  Je  la  Porte  Saint- 
Martin,  le  29  octobre  1828.  Paris.  Barba, 
1828,  in-8. 

D'après  une  antre  autorité,  peu  véridique,  nous  avons 
encore  été  conduit  à  voir  dans  le  collaborateur  ano- 
nyme d' Antony  Béiand,  Ch.  Nodier;  aussi   avons- 


i259 


NODIER 


NODIER 


i260 


nous,  dans  notre  <  Francs  littéraire  »,  compris  00 
drame  parmi  les  ouvrages  de  ce  dernier  écrivain.  C'est 
une  erreur  qui  a  été  reproduite  par  M.  Leroux  de  Liacy 
dans  saNoiioe  bibliographique  sar  Gh.  Nodier  (i).  Des 
renieignemeats  plus  récents,  puisés  à  de  meilleures 
lonrcet,  nous  ont  appris  que  le  collaborateur  anonyme 
de  A.  Bétaod  n'est  pas  Ch.  Nodier,  mais  on  autre 
bomme  d*«prit,  M.  J.-T.  Merlb. 

IX.  Vocabulaire  de  la  langue  française, 
extrait  de  la  dernière  édition  du  a  Diction- 
naire de  r Académie  »,  publié  en  1835, 
par  M.  Ch.  Nodier,  membre  de  TÂcadémie 
rrançaise,  et  M.  Paul  Ackcrmann.  Tous 
les  mots  donnés  par  TAcadémie  ont  été 
conservés  :  on  y  a  ajouté  les  étymologies, 
la  prononciation  et  un  vocabulaire  géogra- 
phique. Paris,  F.  Didot,  Hachette,  1836, 

Les  xn  pages  d'introduction  sont  le  seul  travail 
que  Ch.  Nodier  ait  fourni  pour  ce  Vocabulaire. 

X.  Paris  historique  :  Promenades  dans 
les  rues  de  Paris.  Paris,  P,  Bertrand, 
Postel,  1837-40, 3  vol.  in-8,  avec  200 vig. 
et  gravures. 

Cet  ouvrage,  publié  sons  le  nom  deCh.  Nodier,  a 
été  rédigé  par  M.  Christian  Pitois.  Voy.  ce  que  nous 
en  avons  dit.  T.  I,  col.  794  b. 

XI.  La  Saône  et  ses  bords.  Album  des- 
siné par  MM.  Foussereau  et  Marville,  gra- 
vé par  M.  Porret,  publié  par  M.  Alex. 
Mure,  de  Pelanne.  Paris,  rue  de  Valois 
Batave,  no  5,  1835,  in-8  de  60  pages  et 
14  gravures. 

Ce  petit  ouvrage  a  été  publié  primitivement  sans  nom 
d'auteur  pour  le  texte,  mais  il  paraît  qu'on  a  fait  après 
coup  un  nouveau  frontispice  qui  porte  le  nom  de 
Gh.  Nodier,  comme  auteur  de  ce  texte;  c'est  au  moins 
ce  que  nous  apprennent  MM.  Gh.  Louandre  et  F.  Boor- 
quelot  dans  leur  «  Littérature  française  contemporaine  t. 
t.  II,  page  356,  arUcle  de  M.  Borel  d'Hauterive.  oà 
nous  lisons  :  c  M.  Borel  est  l'auteur  de  f  la  Saône  et 
ses  bords  9,  qui  a  paru,  en  1835,  sous  le  nom  de 
Charles  Nodier,  quoique  cet  éaivain  en  ait  seulement 
revu  l'introduction  ». 

XII.  La  Seine  et  ses  bords,  par  Ch.  No- 
dier ;  vignettes  par  MM.  Marville  et 
Foussereau,  publie  par  M.  A.  Mure,  de 
Pelanne.  Pans,  rue  Saint^Honoré,  n.  ii5, 
1836^7,  in-8  de  19â  pag.,  avec  48  vues. 

Ouvrage  publié  an  qnatone  livraisons  ;  il  n'est  pas 
plus  de  Nodier  que  le  précédent. 

N*en  déplaise  aux  fanatiques  admira- 
teurs de  Ch.  Nodier,  voilà  déjà  douze  fleurs 
qiie  nous  arrachons  de  sa  couronne  litté- 
raire; mais  elle  reste  encore  bien  fournie, 
si  le  temps  n'en  détache  pas  d'autres.  11 
serait  pourtant  possible  d'ajouter  à  notre 

{i) '\-lQMéxée  dans  le  e  Bulletin  du  Bibliophile  ». 
4844.  p.  800  el  suiv.  G«tte  énamération  n'est  pu 


liste  des  ouvrages  gui  portent  le  nom  de 
cet  écrivain  et  qui  ne  sont  pas  de  lui,  et 
d'autres  pour  lesquels  il  n'a  guère  fait  qae 
prêter  son  nom,  comme  par  exemple,  la 
a  Biblioth^ue  dramatique  »  publiée  chez 
M"^  Dabo,  qui  porte  aussi  le  nom  de  Ch. 
Nodier  en  première  ligne  ;  des  personnes 
bien  instruites  assurent  que  toute  la  part 
de  coopération  de  Ch.  Nodier  dans  cette 
belle  et  malheureuse  entreprise  s'est  ré- 
duite à  une  Notice  sur  M.  Raynouard  et  à 
l'Examen  de  i'Omasis  de  M.'  Baour-Lor- 
mian.  Ch.  Nodier  n'était  là  qu'éditeur 
honoraire;  il  n'en  touchait  pas  moins  le 
plus  fort  traitement. 

Ch.  de  Nodier  a  été  Tobjelde  tant  de 
notices  biographiques  qu'il  deviendrait  su- 
perflu d'en  donner  une  nouvelle,  quand 
même  le  plan  de  notre  livre  comporterait 
de  la  biographie.  Mais  toutes  ces  notices, 
véritables  éloges  académiques,  sont  écri- 
tes par  des  mains  amies,  et  le  littérateur 
qui  en  est  le  suiet  y  est  tellement  exalté, 
que  l'on  se  prend,  malgré  soi,  à  douter  de 
leur  véracité. 

Outre  les  Notices  sur  Ch.  de  Nodier, 
M.  Techenera  recueilli  dans  son  «  Bulletin 
du  Bibliophile  »  toutes  les  précieuses 
bribes,  d'autres  diraient  reliques,  ouf  ont 
été  découvertes  depuis  la  mort  de  l'illus- 
tre défunt.  De  son  côté,  le  baron  de  Reif- 
fenberg  a  publié  dans  son  a  Bulletin  du 
bibliophile  belge  d  une  série  d'ancK^dotes 
qui  ont  rapport  à  ce  littérateur,  et  qui 
ont  paru  successivement  sous  le  titre 
collectif  de  Nodierana.  Dès  l'instant  que 
les  bibliographesontcru  devoir  faire  quel- 
aue  chose  pour  la  mémoire  de  Ch.  No- 
dier, pourquoi  ne  raconterions-nous  pas 
aussi  a  nos  lecteurs  quelques  anecdotes 
que  ses  biographes  ont  tues  ou  qu'ils 
n'ont  pas  connues  ? 

Nous  parlerons  d'abord  d'une  appréda- 
tion  de  Nodier,  moins  louangeuse  que  celles 
qu'ont  faites  ses  amis,  mais  plus  juste. 

Le  baron  F.  de  Reiffenberg,  ainsi  que 
nous  l'avons  dit,  a  recueilli  un  NodieraM. 
C'est  dans  ce  nouvel  Ana,  imprimé  au 
t.  II,  p.  4i0,  de  l'estimable  «  Bulletin  du 
bibliophile  belge  »  (i845),  que  nous  em- 
pruntons cette  appréciation. 

«  Un  littérateur,  dont  une  imagination 
vive,  impatiente,  reproduit  les  impressions 
les  plus  mtimes,  nous  écrit,  dit  le  bar.  de 
Reinenberg,  une  lettre  dans  laquelle  00 
remarque  ces  aperçus  sur  Nodier  ;  si  l'ai- 
mable  auteur  n  est  pas  traité  avec  indul- 
gence, il  ne  l'est  pas  non  plus  sans  justesse 
ni  justice.  On  va  voir  : 

«  Vous  parlez  de  Nodier.  II  me  semble 
qu'il  a  tout  aimé  à  oontre^ens,  de  travers 


116i 


NODIER 


NODIER 


i2(tt 


et  à  rebours,  comme  Béranger,  moins  heu- 
reux que  lui  peut-être,  en  renommée, 
quoique  plus  grand,  à  mon  avis,  en  mé- 
rite (<).  Pour  lui  c'était  un  jeu  que  d'é- 
crire ;  il  se  moquait  de  ses  lecteurs  comme 
Janin,  et  de  lui-même  comme  Bayle.  Il  y  a 
en  lui  du  Montaigne  et  du  Cousin.  Un  peu 
normand,  un  peu  gascon,  et  franc-comtois 
seulement  par  je  ne  sais  quelle  libre  allure 
qui  tenait  du  voisinage  de  la  Suisse.  Il  sa- 
crifia trop  au  singulier,  au  Dieu  inconnu. 
Ses  pages  sont  comme  ces  toiles  de  Tlnde, 
mousselines  légères,  finement  tissées,  et 
dont  vingt  aunes  passeraient  dans  une  ba- 
gue de  noces 

«  On  disait  de  Nodier  :  c'est  un  grand 
essayeur.  En  efifet,  il  usa  de  tout,  passa 
partout,  se  fit  remarquer  et  lire  partout , 
sans  laisser  nulle  part  de  traces  profondes. 

«  Esprit  de  choix,  juste,  à  reflets  incer- 
tains ;  couleur  vive,  à  nuances  pâles  ;  in- 
cisif et  doux,  jamais  naïf,  mais  tendre  ; 
se  liant  vite.  Ibyant  de  même  et  tournant 
le  dos  de  bonne  foi,  sans  rancune,  à  des 
gens  qu'il  avait  cru  adorer,  mais  qui  lui 
étaient  tout  à  coup  devenus  insupporta- 
bles, antipathiques,  odieux. 

«Adieu,  Monsieur;  j'ai  connu,  aimé  et 
perdu  en  peu  d'années  trois  administra- 
teurs de  la  Bibliothèque  de  l'Arsenal  : 
Grosier,  Treneuil,  Nodier.  Tout  tombe 
autour  de  moi.  C'est  bientôt  mon  tour: 
Nous  périssons  et  mourons  peu  à  peu 
dans  nos  amis,  nos  goûts,  nos  arbres.  Les 
regrets  et  les  ruines  ne  font  que  m'attris- 
ter;  je  mourrai  brûlant  et  fumant » 

Qui  a  tracé  ces  lignes  spirituelles  et  raé- 
lancoligues?  C'est  un  secret  qu'il  ne  nous 
appartient  pas  de  révéler  pour  le'  mo- 
ment (2).  La  même  lettre  en  donne  la 
raison.  Avez-vous  reçu  mon  paquet"? 
nous  dit  l'ingénieux  anonvme  ;  je  tire  tous 
mes  ouvrages  à  30, 40.  50  exemplaires  au 
plus,  et  je  n'en  donne  point  autour  de  moi. 
Si  on  me  lisait  ici  (3),  on  me  lapiderait.  Je 
suis  de  ceux  oui  doivent  écrire  en  Suisse, 
en  Hollande,  a  Londres,  et  se  mettre  un 
masque  dQ  fer,  car  je  ne  dis  que  des  véri- 
tés et  on  ne  les  aime  guères.  » 


(1)  Bien  fimtie  appréciation  de  la  part  du  critique. 
Béranger  est  aapériear  à  Nodier  de  tout  son  talent  et 
de  la  dignité  de  son  caractère. 

{%)  Le  Toile  était  asses  transparent  poor  qn'on  ait 
po  definer  dans  le  temps  M.'  F.  Grille,  ancien  chef  de 
division  des  beUes-leltres  et  des  lieaax-arts,  an  minis- 
tère de  l'iniériear»  depuis  bibliothéaire  de  la  ville 
d'Angers. 

(3>  A  Angers. 


ANECDOTES  SUR  CH.  DE  NODIER. 


L 


Une  partie  de  cette  première  anecdote 
est  encore  tirée  du  «  Bulletin  du  biblio~ 
phile  belge  »,  t.  r  (1845).  p.  3S0  : 

Charles  Nodier,  dit  le  bar.  de  Reiffen- 
berg,  vient  d'être  traité  avec  sévérité  par. 
l'écrivain  qui  a  rédigé  sa  notice  pour  le 
supplément  de  la  «  Biographie  univer- 
selle (1).»  Nous  ne  pouvons,  en  ce  qui  nous 
concerne,  souscrire  à  ce  jugement  amer, 
et  nous  préférons  de  beaucoup  celui  d'un 
homme  a  infiniment  d'esprit,  M.  Grille,  bi- 
bliothécaire d'Angers,  qai  s'exprime  ainsi 
dans  une  lettre  ingénieuse  qu'il  nous 
adresse,  et  dont  nous  n'hâtons  pas  à 
transcrire  un  passage,  quoiqu'elle  n'ait  pas 

été  destinée  à  la  publicité:  « Il  a  tout 

essayé,  rien  achevé  :  il  partait  toujours  et 
n'arrivait  jamais.  Flâneur  aimable,  s'arrè- 
tant  à  une  fleur,  à  une  pille,  et  n'ayant 
jamais  pu  prendre  la  vie  au  sérieux.  Un 
jour  il  dit  qu'il  allait  en  Tartarie.  On  le 
crut,  et  je  fus  chargé  d'arranger  son 
voyage.  Je  me  rappelle  que  je  m'en  occu- 
pais dans  un  cabinet  dont  les  fenêtres 
mal  closes  laissaient  passer  et  siffler  l'air. 
Il  gelait,  i'avais  un  bon  feu,  mais  la  neige 
tombait  à  flocons  et  couvrait  mes  vitres^ 
Ma  femme  dormait  à  l'étage  au-dessous» 
11  était  trois  ou  quatre  heures  du  matin. 
Je  me  levai  pour  faire  des  arrêtés^  des 
ordonnances,  et  aplanir  à  Nodier  les  difQ- 
cultes  d'une  entreprise  qui  pouvait  être 
périlleuse,  pour  lui  éviter  les  embarras 
d'une  absence  qui  devait  être  longue.  U 
demandait  pour  ceci  à  Latné,  ministre,  une 
somme  de  4,000  francs,  et  elle  fut  accor- 
dée. La  moitié  môme  fut  payée  par  le 
trésor  ». 

Ni  le  baron  de  Reifienberg  ni  M.  Grille 
n'ont  pu  donner  la  copie  de  la  curieuse 
demande  de  Nodier.  Un  hasard  que  nous 
avons  peine  à  nous  expliquer  a  mis  en 
notre  possession  l'original  de  cette  de- 
mande, qui,  selon  toute  apparence,  aura 
été  dérobée  dans  l'un  des  cartons  du  mi- 
nistère. Voici  la  lettre  de  Ch.  Nodier  .* 

Monsienr  le  Comte, 
J'ai  pea  de  droits  aux  bienfaits  dn  Roi,  mais  j'en 
ai  rbabitnde.  et  j'y  joins  nne  profonde  confiance  dans 
votre  bienveillance  partiailière. 


(1)  Cette  notice  a  pour  anteor  le  libraire  L.-O.  Ili- 
chaod,  l'éditenr  même  de  la  c  Biographie  univer- 
selle »;  il  en  a  fait  plnsieors  antres  qui  respirent  nne 
avenffle  passion.  Tontes  ne  Ini  ont  pas  porté  bonheôr. 
Voyez  snr  l'une  d'elles  l'article  Michaud. 


1963 


NODIER 


NODIER 


12M 


Attootmé  à  foir  eo  voos  la  providence  detrojilittef  I  (i 
nalbeareia.  ybécite  d*uumt  noÎDS  à  reconrir  à  Totre 
prolecUoa.  que  toos  mes  liens  arec  la  Fiance  vont  se 
rompre,  oenx  de  la  reconnaissance  exceptes,  et  qv'à  ce 
Jonr  flnisse&t  tontes  les  prétentions  qa'il  m'a  été  permis 
de  former.  Après^emain  Je  pars  pour  la  TarUrie. 

Les  considérations  qni  m'ont  décidé  à  m'éloigner  de 
mon  pays  n'ont  pas  en  ma  fortune  ponr  objet.  Non- 
lealement  mon  sort  est  fort  pen  amélioré,  mais  le 
moindre  délai  dans  les  payements  qni  m'étaient  pro- 
mis devait  le  remettre  en  question,  et  c'est  ce  qni  m'est 
'  arrivé.  Si  vous  ne  croyes  pas  dans  voire  jnslice  qne  J'aie 
des  droiu  à  un  secours,  à  une  graliflcation  actuelle,  Je 
qnitie  Paris  dans  un  éut  très-voisin  du  besoin. 

Un  motif  de  pudeur,  fkcile  à  expliquer,  m'a  détourné 
d'adresser  cntte  demande  à  M.  le  comte  de  Pradel  lui- 
méBM,  fans  intermédiaire.  Sa  bonté  protectrice  a  tou- 
jours prévu,  avec  une  sollicitade  qui  me  laissera  d'é- 
temels souvenirs,  les  besoins  que  Je  pouvais  éprouver. 
n  y  aurait,  à  en  solliciter  immédiatement  une  nouvelle 
marque,  Importunité  et  presque  iDgralilude. 

ié  m»  souviens  d'ailleurs.  Monsieur  le  Comte,  avec 
bien  de  la  reeonnalssanee,  que  vous  aves  daigné  me 
témoigner  de  votre  propre  boucbe  l'intention  et  le  désir 
de  me  donner  des  preuves  d'intérêt.  Ce  sentiment  me 
soQtient,  il  me  flatte,  et  si  ma  prière  ne  peut  être 
exaucée,  il  me  consolera. 

Je  suis  avec  respect. 
Monsieur  le  Comte, 

Votre  très^umble  et  obéissant  serviteur. 

ClIARLISDKNOOIIIl(i). 

Ce  8  Janvier  4848,  rû  et  bOtel  du  Bonloy. 

Le  voyageur  se  mit  en  diligence,  mais  il 
ne  dépassa  pas  Besançon.  Sa  Franche- 
Comté  le  retint,  la  paresse  le  prit,  Tamour 
aussi  se  mit  de  la  partie,  et  puis,  il  faut 
l'avouer,  les  Russes  n'étaient  plus  d'assez 
bonne  humeur  pour  qu'on  pût  se  Ger  à 
eux  et  aller  visiter  leurs  côtes  :  c'était  en 
janvier  1818.  M.  de  Richelieu,  qui  prési- 
dait le  conseil,  avait,  pendant  l'émigration, 
fondé  à  Odessa  des  écoles  que  Nodier  de- 
vait voir  en  passant.  Mais  la  science,  par- 
fois, lui  pesait  ;  tout  ce  qui  sentait  l'obli- 
fsitionle  fatiguait  et  lui  était  antipathique, 
ref,  tous  ses  projets  s'évanouirent,  et 
l'argent  s'en  alla  beaucoup  en  auberges, 
un  peu  en  plaquettes  et  en  reliures,  bâu- 
coiip  en  tasses  de  café  chez  Véfour  ou  De- 
hodencq.  La  fin  de  notre  ami  a  été  douce. 
11  s'est  éteint  dans  les  bras  des  siens.  Sa 
famille  après  lui  a  été  bien  traitée.  On  l'a 
comblée  de  faveurs,  et  je  suis  ravi  de  voir  f 
le  génie  honoré  chez  nous.  Je  félicite  ma 
patrie  de  savoir  encore  le  prix  de  l'imagi- 
nation, de  la  fantaisie  et  de  la  langue » 


(4)  Cet  original  porte  une  note  au  crayon  qni  a  été 
Ciite  an  ministère  et  qui  établit  qne  Gh.  Nodier  avait 
àé^k  reçu  è  Utre  de  secours  extraordinaires,  le  84  oc- 
tobre 1846. 1.000  (r.  et  le  UJoUlet  1817.  4,000 au- 
tres fr. 


n. 


La  seconde  anecdote  nous  est  particu- 
lière. Elle  prouvera  que  le  bon  Nwier  n'a- 
vait ni  autant  de  sollicitude  qu'on  lui  en 
prétait,  ni  grande  bienveillance  pour  les 
personnes  étrangères  à  sa  coterie.  C'était 
en  1826.  et  nous  commencions  rimpression 
de  notre  «  France  littéraire  b.  Voulant 
faire  un  livre  qui  fût  le  moins  imparfait 
possible,  nous  écrivîmes  à  toutes  les  per- 
sonnesde  cette  époque  qui  avaient  un  nom 
en  bibliographie,  afin  d'être  dirigé  par 
elles.  Une  seule  voulut  bien  accepter  cette 
ingrate  tâche  :  ce  fut  l'excellent  M.  Weiss, 
et  il  revit  les  dix  premières  feuilles  de  iW 
vrage.  Après  ce  commencement  de  pré- 
cieuse révision,  M.  Weiss  eut  besoin  de 
faire  un  vovage  à  Paris,  et  descendit, 
comme  d'haSitude,  chez  Nodier,  son  ami 
d'enfance.  Un  jour.  Nodier  s'ensuit  près 
de  M.  Weiss  des  travaux  dont  il  s'occu- 
pait :  la  révision  de  «  la  France  littéraire  a 
rut  citée  dans  le  nombre.  «  Peste,  dit  No- 
dier, c'est  un  grand  travail  (en  parlant  du 
nôtre],  et  cela  doit  t'être  bien  payé.—  Au 
contraire,  pas  du  tout  ;  les  travaux  de  bi- 
bliographie rapportent  peu  aux  personnes 
qui  ont  un  nom;  Quérard  nest  point 
connu'  et  par  conséquent  faiblement  ré- 
tribué;  j'ai  voulu  seulement  être  utile  à 
cette  publication  qui  m*intéresse.  —  Tu 
as  tort,  il  faut  te  faire  payer  ».  Voilà  No- 
dier !  Le  lendemain,  l'excellent  M.  Weiss, 
qui  tient  beaucoup  de  notre  La  Fontaine, 
vint  nous  faire  part  de  l'exigence  de 
Nodier  ;  il  nous  donna  un  rendez-vous  pour 
que  nous  pussions  causer  de  cette  affaire 
avec  le  bibliothécaire  de  T Arsenal.  Mais 
au  jour  dit,  M.  Weiss  avait  rougi  de  ia 
démarche  que  Nodier  lui  avait  fait  faire  ; 
ni  l'un  ni  l'autre  ne  se  trouvèrent  au  ren- 
dez-vous. M.  Weiss  repartit,  sans  que 
nous  le  vissions,  pour  Besançon,  oi^  sitôt 
arrivé,  il  nous  écrivit  ;  «  Je  ne  suis  plus 
sous  l'influence  de  Nodier;  envoyez-moi 
donc  vos  épreuves  comme  par  le  passé, 
et  qu'il  ne  soit  plus  question  de  la  préten- 
tion que  j'ai  élevée  contre  mon  gré.  > 
Voilà  ce  qu'a  fait  celui  auquel  on  ne  pro- 
digue pas  l'épithète  de  bon,  et  qui  la  mé- 
rite plus  que  ne  l'a  jamais  méritée  Nodier. 
La  prétention  soulevée  n'en  produisit  pas 
moins  une  gène  entre  nous  et  M.  Weiss; 
nous  continuâmes  de  l'aimer,  mais  nous 
ne  lui  envoyâmes  plus  d'épreuves.  Voulant 
reconnaître,  autant  que  notre  position 
précaire  nous  le  permettait,  sa  précieuse 
coopération  momentanée,  nous  ne  crûmes 
mieux  faire  que  d'offrir  à  son  ami  Nodier 


265 


NODIER 


NODIER 


1286 


un  exemplaire  de  a  la  France  littéraire  » 
sur  grand  papier.  Quinze  jours  après, 
il  l'avait  vendu,  et  un  libraire  du  Palais- 
Royal,  qui  l'avait  acheté,  nous  en  deman- 
dait la  suite  au  même  prix  que  Nodier 
1  avait  reçu  ;  le  littérateur  avait  affirmé 
au' il  en  serait  ainsi  I  Inutile  de  dire  que 
Nodier  n'a  jamais  écrit  une  ligne  sur  a  la 
France  littéraire  ». 

m. 

L'histoire  de  la  dédicace  d'un  ouvrage 
de  Nodier  nous  fournit  notre  dernière  anec- 
dote. Nodier  a  été  l'inévitable  pensionnaire 
des  listes  civiles  des  rois  Louis  XVIII  et 
Charles  X  ;  aussi,  à  la  chute  de  ce  dernier, 
se  trouva-t-il  dans  l'embarras,  parce  qu'il 
perdait  les  secours  qu'il  obtenait  sur  sa 
cassette  et  sur  les  fonds  de  ses  ministres. 
Pour  sortir  de  cet  embarras,  le  bon  Nodier 
souscrivit  une  lettre  de  3,000  fr.,  et  tout 
fut  dit.  Tout  autre  eût  pensé  qu'à  jour  dit 
il  avait  un  en^gement  à  remplir,  et  qu'il 
fallait  songer  a  se  mettre  en  mesure.  Cette 
pensée  était  trop  peu  poétique  pour  Nodier  : 
elle  ne  l'occupa  point.  L'échéaiice  pourtant 
arriva. 

On  se  présenta  pour  cette  lettre  de 
change  pendant  l'absence  de  Nodier.  En 
rentrant,  sa  -dame  lui  parla  de  la  visite 
ou'elle  avait  reçue  ;  pour  rassurer  M"*  No- 
aier,  son  mari  lui  donna  pour  défaite  que 
cette  lettre  de  change  était  payable  chez 
Laffitte,  quoique  rien  ne  l'indiquât,  et  il 
n'y  donna  plus  de  suite.  Mais  n'avant  pas 
été  payée  a  présentation,  cette  lettre  de 
change  fut  protestée,  et  vin^t-quatre 
heures  après,    un  délégué  dhuissier  se 

S  résentait  à  l'Arsenal.  C'est  alors  eue 
["*  Nodier  expliqua  que  la  somme  récla- 
mée était  pavable  à  la  Caisse  Laffitte,  et 
obtintdu  dél^ué  d'huissier,  contre  l'usage, 
qu'il  s'y  présenterait.  La  caisse  Liffitte  ne 
trouva"  aucune  écriture  relative  à  cette 
lettre  ;  mais  les  commis  pensèrent  que  ce 
pouvait  être  une  affaire  particulière  entre 
le  littérateur  et  le  banquier,  et  renvoyèrent 
à  M.  Laffitte  lui-même.  Cet  homme, 
auquel  tous  les  partis  n'ont  pas  prodigué 
l'épithète  de  bon,  fut  pourtant  assez  géné- 
reux pour  acquitter  la  lettre  de  change  de 
Nodier,  dont  il  n'avait  point  entendu  pan 
1er.  Ce  procédé  lui  valut  vraisemblablement 
une  visite  de  la  part  de  Nodier,  ou  bien  un 
billet  spirituellement  tourné  ;  mais  ce  qu'il 
y  a  de  plus  positif,  c'est  que  la  somme  fut 
remboursée  par  la  dédicace  des  «  Souve- 
nirs, Episodes  et  Portraits  pour  servir  à 
l'Histoire  de  la  Révolution  et  de  l'Empire.» 
{Paris,  i831,  2  vol.  in-8.)  Le  désir  de 


puiser  à  la  cassette  du  nouveau  souverain 
avait  humanisé  le  vieux  royaliste,  et  par 
quelques  publications  auasi  républicaines, 
et  dans  le  nombre  celie-ci,  il  se  rallia  au 
parti  de  la  meilleure  des  Républiques  et  à 
ses  hommes. 

Que  prouvent  ces  anecdotes  contre  No- 
dier ?  Qu'il  fut  un  faux  bonhomme,  et  que 
du  sacerdoce  littéraire  il  en  fit  un  métier  ; 
il  eût  pu  faire  beaucoup  pour  la  postérité, 
mais  le  présent  le  préoccupait  davantage. 
On  peut  lui  appliquer  cette  devise  : 
Tout  pour  et  par  l'argent. 

4-  NODON  (Ernest  de)  [Em.  Dréollb]. 
Des  articles  dans  la  «  Patrie  ». 

4-  NOËL  (Fr.-Jos..)»  [Jacques-André 
Jacquelin]. 

Manuel  biographique,  ou  Dictionnaire 
historique  abrège  des  grands  hommes. 
Paris,  Roret,  1825,  2  part,  in-18. 

NOËL  ou  NOUEL  (Ed.).  Voy.  Noubl. 

NOELC  (Petrus),  ps.  Voy.  Bedbau  de 
Saint-Sulpice.  (Un) 

H-  NOGARET  (Louis  de),  cardinal  de  la 
Valette,  général  aes  armées  du  roi,  etc. 
Voy.  U,. 684  d. 

-t-  NOGARET  (Albert)  [Oscar  de  Poli]. 
Des  articles  dans  le  journal  la  a  Patrie». 

-h  NOIR  (Louis)  [SalmonI. 

Des  romans,  des  articles  de  journaux. 

6.  d'HeiUy,  p.  S43. 
-h  NOIR  (Victor)  [Salmon]. 
Fondateur  do  «  Pilori  » ,  jonmal  qui  ptnissait  im  • 
primé  en  entier  en  ronge  (G.  d'HeiUy,  p.  243). 

NOISETTE  fL.),  Cultivateur,  botaniste 
et  pépiniériste  a  Paris,  aut.  sup, 

1.  Le  Jardin  fruitier,  contenant  l'his- 
toire, la  description  et  la  culture  des  ar- 
bres fruitiers,  des  fraisiers  et  des  meil- 
leures espèces  de  vig^ies  oui  se  cultivent 
en  Europe;  des  principes  élémentaires  sur 
la  manière  d'élever  les  arbres,  sur  la  greffe, 
la  plantation,  la  taille,  et  tout  ce  qui  a 
rapport  à  la  conduite  d'un  jardin  fruitier. 
Par  — ...,  rédigé,  d'après  ses  notes,  par 
L.-A.  GAunsa,  D.  M.  Paris,  AudoL  4813- 
21,  in-4. 

Cet  outrage  a  été  publié  en  quinze  lÎTraisons,  cha- 
cune de  6  planches.  Le  prix  de  lousrriplion  pour  chaque 
linaiion  était  :  flg.  noires,  2  fr.  50  c,  et  flg.  co- 
lor..  12  fr. 

—  Le  même.  Sec.  édition,  considéra- 
blement augmentée  et  ornée  de  figures  de 
tous  les  bons  fruits  connus,  grav&  sur  de 
nouveaux  dessins  faits  d'après  nature,  par 
P.  Bessa.  Paris,  Audot,  1832  et  années 
suiv.,  in-8,  avec  fig. 


iser 


NOISTEL 


NORE 


iStt 


GcOe  geeonde  éditioo  a  para  diviiéa  en  deox  pu^» 
Uei.  dont  la  première  a  ponr  objet  lea  principes  de 
Jardinage  et  les  instruments  aratoires  :  la  seconde  com- 
prend les  fleurs.  Celle  édition  a  été  publiée  en  trente 
Unaisons.  ehacane  de  6  planches.  Prix  de  chacane  ; 
5  francs. 

II.  Manuel  complet  du  jardinier-maraî- 
cher, pépiniériste,  botaniste,  fleuriste  et 
paysagiste  (rédigé  par  M.  Pierre  Boitard, 
naturaliste).  Paris,  Rousselon,  18ifô-27, 
4  vol.  ia-8,  avec  un  grand  nombre  de 

rlanches.  >-  Supplément.  Paris,  le  même, 
828,  in-8. 

GeUe  édition  a  été  reproduite  en  4833  et  années 
inivanles,  comme  une  seconde  édition,  distribuée  en 
trente  linaisons.  au  prix  de  75  c.  ciiacnne. 

ni.  Manuel  du  jardinier  des  primeurs, 
ou  TArt  de  forcer  les  plantes  à  donner 
leurs  fruits  ou  leurs  fleurs  dans  toutes  les 
saisons.  Paris,  Roret,  1832,  in-18,  iig. 

Ce  volume,  publié  sons  les  noms  de  MU.  Noisette 
et  Boitard,  est  de  ce  dernier  toot  seul. 

M.  Noisette  a  ponrUnt  rédigé  quelques  catalognes 
des  arbustes  et  des  fleors  cultiTés  dans  son  jardin,  et 
a  fourni  des  notes  et  des  articles  pour  le  c  Bon  Jardi- 
nier >,  depuis  4817,  et  pour  le  «  Dictionnaire  d'agri- 
culture pratique  »,  publié  en  4827,  par  U.  le  comte 
François  de  Neurchlitean. 

+  NOISŒL  (la  marquise  de)  [M^'*  Pel- 
laphatI. 

La  Marquise  aura  mauvais  temps.  Paris, 
1856,  3  vol.  in-8. 

Nous  lisons  à  propos  de  cet  ouvrage  dans  le  c  Dic- 
tionnaire des  anonymes  t  de  M.  de  Manne,  3*  édit. 
no  9U4  :  «  Madame  PelUprat,  fille  de  M.  Amable 
Leroy,  imprimeur  k  Lyon,  et  mère  de  M.  de  Brigode. 
n'était  pas  sans  esprit  et  sans  lecture,  mais  elle  i^ou- 
tait  volontiers  aux  siens  celui  des  autres  ». 

NOISSOD,  anagr.  [E.-A.  Dossion]. 
Epttre  au  poëte-cordonnier  (M.  Fran- 
çois). Paris,  Aubry,  1808,  in-8  de  8  pag. 

+  NOLDRAN  (Benedict)  [Luo-Pierre 
Riche,  dit  Gardon,  connu  sous  le  nom  de 
Riche^jardon]. 

I.  Manifestation  catholique  et  rationa- 
lisme chrétien.  Entretien  entre  un  évêque 
et  un  curé  sur  Tattitude  de  l'Episcopat  en- 
vers la  société  et  le  pouvoir....  Paris, 
1847,  in-16,  360  p. 

II.  Les  Conservateurs  et  les  Réformistes. 
Essai  sur  la  doctrine  politique  que  réclame 
le  régime  de  la  liberté.  Paris,  1848, 
in-8. 

-hNOLÉ  (Pierre)  [Léon  Bigot,  avocat  et 
ancien  avoué  à  Paris]. 

Réfutation  de  «  Force  et  Matière.  » 
Le  Matérialisme  contemporain.  Lettre  à 
M.  Francisque  Sarcey,  par  — .  Paris,  Le- 
merre,  1868,  in-8. 


-h-  NOUN  [G.  T.  Villbnave]. 

Résumé  fait  au  tribunal  de  ropl 


iiniOD 

publique  contre  Carrier  et  ses  complices. 
An  m  (6  décembre  1794),  mSy  8  p. 

-f-  NOLL  [Octave  Lacboix]. 

Des  articles  dans  l'ancien  «  Gaulois  s. 

NULLES  (le  sieur  de),  jw.  [Fnin^is 
d'Andréa,  gentilhomme  provençal]. 

Discours  des  bons  gouverneurs,  tableau 
du  gouvernement  de  Louis  de  Valois, 
comte  d'AIais.  Paris,  1645,  in-8. 

-h  NOLLET  (Jules)  [Fabert]. 
Histoire  de   N.   Ch  Oudinot,    par—. 
Bar-le-Duc  et  Paris,  18S0,  in-8.        G.  M. 

NOMOPHILE,  aut.  dég,  [. Nomo- 

phile  Du  NouY,  aut.  de  plusieurs  articles 
dans  la  «  Revue  numismatique  »]. 

NOMOPHILE  MARCHOIS  (le)  (1),  /». 
[Parooulx  du  Prat]. 

Amas  chrétien,  ou  Extrait  de  la  poésie 
de  Virgile  accommodé  au  Vieil  et  Nouveau 
Testament,  et  reproduit  en  deux  livres  par 
Proba  Falconia,  femme  d*Adelphus  Romain, 
mis  en  vers  françois  par  — .  Lyon.  Jean 
d'OgtroUeSy  1557,  in-8  de  69  pag. 

-|-  Note  manuscrite  de  l'abbé  de  Saint-Léger  sur  Da 
Verdier.  t.  m.  p.  i72. 

4*  L'abbé  GÏ^uJet  n'arait  pu  découTrir  le  nom  d« 
fauteur  caché  soas  ce  masque.  Vegfies  c  BiMiotbèqie 
ftancoise  »,  tom.  VI,  p.  330  et  331.    A.  A.  B-r. 

NORBERT  (le  P.),  jw.  [Pierre  ParisotI. 
Voy.  PLATEL  (l'abbé  C.-P.). 

NORDVILLE  (M.  de),  ps.  [Philippe  Dr 
MoucuBT,  avocat  au  Parlement  de  Paris]. 

Remarques  sur  les  douaires,  ou  Aliments 
accordés  aux  veuves  ;  sur  quelques  diffé- 
rences entre  les  douaires  parisien  et  nor- 
mand, 1766,  in-12. 

V.  le  «  Catalogue  des  Avocau  >  (178^).  Imm  D. 
page  83.  A.  A.  B— r. 

NORE  (Alfred  de),  pseud.  [le  marquis 
Adolphe  ae  Chbsnel]. 

I.  Les  Animaux  raisonnent.  Examen 
philosophique  de  leur  organisation,  de  leur$ 
mœurs  et  des  faits  les  plus  intéressants  de 
leur  histoire.  Paris,  Delahaye,  1845,  in-8. 

II.  Le  Livre  des  jeunes  personnes,  ou 
Tableau  moral  de  U  Vie  aune  femme, 
comme  fille,  sœur,  épouse  et  mère.  Pa- 
ris, le  même^  1845,  in-12. 

ni.  Coutumes,  mythes  et  traditions  des 
provinces  de  France.  Lyon  et  Paris,  Periise 
1846,  in-8. 

■4-Voy.n,  259fl;n,  486/-. 


(4)  NmopMU,  Ymi  des  lois;  jrorcAois, né diw 
UMarobe. 


i%9 


NOBBW 


NORMANDIN 


1270 


NOREW  (M™  la  baronne  Amélie  de), 
pseudonyme  [Alexis  Eymery]. 

I.  Laure  et  Maurice,  ou  le  Petit  Tableau 
de  famille.  Paris,  Désirée  Eymery,  1840, 
in- 18,  avec  4  grav. 

II.  La  Vertu  en  exemple,  nouveaux  Con- 
tes moraux  ;  par  M.  le  comte  P.  de  Ségnr 
et  M"*  la  baronne  de  NoreW.  Paris,  la 
même,  1848,  in-12,  avec  un  frontispice  et 
3  grav.  —  2*  édition.  Paris  et  Limoges, 
Martial  Ardant,  1846,  in-12. 

m.  L'Orpheline,  ou  Bonté  d'une  grand'- 
mère.  Paris  et Limogeê,Ardant,\Si\  in-32. 

IV  Album  artistique,  ou  les  Récréations 
de  Victor  Adam,  avec  texte  instructif  et 
amusant,  par  — .  Paris,  Fayé,  sans  date 
(ia48),  in-16. 

V.  Album  de  lecture.  1849,  in-16. 

NORGIAT  (A.),  anagramme  [Alexis  Ro- 
GNiAT,  neveu  du  général  du  génie  de  ce 
nom]. 

L'Italie  conquise,  ou  Napoléon  au  champ 
de  Marengo.  Poëme  en  Xul  chants.  Paris^ 
Delaunay,  1837,  2  vol.  in-18. 

-h  NORIAC  (Jules)  [C.  A.  Jules  Cairon, 
né  à  Limoges  en  1827J. 

I.  Le  101'  régiment,  physiologie  mili- 
taire 1860,  in-12. 

II.  La  Bêtise  humaine,  1861,  in-12. 

m.  Les  Gens  de  Paris,  Paris,  1867, 
in-12. 

IV.  Le  Grain  de  sable.  Paris,  librairie 
noutc/Ze,  1861,  in-18.  330  p. 

M.  Vapereao,  dans  son  «  Annuaire  »,  1869,  p.  71 , 
parle  arec  éloge  de  ce  roman. 

V.  Sur  le  rail.  1862,  in-12. 

VI.  La  Dame  à  la  plume  noire.  Paris, 
1861,  in-12;  sec.  édit.,  1862. 

VIL  Mémoires  d'un  baiser.  Paris,  1863, 
in-12. 

VIII.  Mademoiselle  Poucet,  roman  pari- 
sien. Paris,  1855,  in-12. 

ÏX.  Le  Journal  du  flâneur.  Paris,  1865, 
in-12. 

-f-  NORMAND  (Henri)  [Bapaume]. 

Des  articles  dans  le  a  Tmtamarre  n. 

-i-  NORMAND  (Un)  [Marie  aîné]. 

Le  chant  du  loisir,  ou  temps  perdu 
d'  — .  Paris,  1830,  in-8. 

Une  seconde  édition,  pins  complète,  a  para  en  183S 
sons  le  titre  de  :  c  Us  Coups  4e  brosse,  chansons  po- 
litiqnes,  contes  et  pièces  légères  »,  in-8. 

Note  manuscrite. 

NORMAND  (Un),  auteur  déguisé  [h  mAT- 
nuis  Ph.  de  Chennevière]. 

Historiettes  ba^uenaudieres.  Aix,Aubi7i, 
et  les  libr,  de  la  Normandie,  1845,  in-8  de 
156  pages. 

Voy.  Jean  db  Fâlaisi,  D,  381. 


-f- NORMAND  (Un)  [Frédéric  Dollé]. 

Lettre  à  M.  Persil.  Paris,  1834,  in-8, 
datée  de  Thorigny,  20  janvier  1834. 

-h  NORMAND  DBVKNU  PARISIEN  (Un) 
[Léon  Thikssé  «t  Baudouin,  frère  de  d'Au- 

Lettres  normandes,  ou  Petite  Chronique 
de  Paris,  morale,  politique  et  littéraire, 
adressée  par  — .  Paris,  Foulon,  1817,  in-8. 

NORMANDIE  (Charles-Louis,  duc  de), 
pseudonyme. 

Doctrine  céleste,  ou  l'Evangile  de  N.  S. 
Jésus-Christ  dans  toute  sa  pureté  primi- 
tive. Genève,  1839,  in-12. 

Ce  livre  doit  être  de  l'un  des  partisans  de  l'impos- 
teur Naûndorff  (Voy.  l'article  Louis-Charles  de  France, 
s'étant  dit  le  fils  de  Louis  XVl).      . 

NORMANDIE  (le  duc  de),  pseudon.  qui  a 
été  pris  par  les  deux  derniers  imposteurs 

gui  se  sont  dits  6ls  de  Louis  XVI  :  Charles- 
uiilaume  Nailndorff,  horloger  allemand, 
et  Claude  Perrin  (et  non  Henri  Hébert, 
comme  nous  Ta  vous  dit  t.  111,  col.  886, 
d'après  M.  Gisquet),  fils  de  Jean  Perrin, 
boucher,  à  Lagnieu  (Ain),  et  de  Marie  Me- 
rci, son  épouse,  né  a  Lagnieu,  le  7  sep- 
tembre 1786,  et  qui  a  pris  divers  noms,  en- 
tre autres  celui  de  baron  deRichemont  (1). 
Voy.  Louis-Ceiarles  de  France. 

NORMANDIN  frères,  coiffeurs  à  Paris, 
auteurs  supposés,  [J.-S.-E.  Julia]. 

Manuel  du  coiffeur  et  du  perruquier, 
contenant  l'histoire  naturelle,  chimique  et 
médicale  des  cheveux,  suivie  de  la  toilette 
de  la  tête,  par  MM.  Normaudin  frères, 
coiffeurs,  auteurs  de  «  l'Art  du  coiffeur 
vengé  »  [Ouvrage  composé  par  J.-S.-E. 
JuliaJ.  Paris,  rue  Vivienne,  n®  2  6m,  Pon^ 
thieu,  1827,  in-12,  avec  une  pL 

Dans  la  préface  de  cet  ouvrai  il  est  dit  que  les  ou- 
vrages de  M.  Bory  de  Saint- Vincent  et  ceux  du  chimiste 
Jolîa  ont  été  mis  fortement  i  contribution.  Considérer 
ce  dernier  comme  Tauteur  de  ce  livre,  qui  se  recom- 
mande par  une  érudition  peu  ordinaire  chez  les  coif- 
feurs, nous  paraît  au  moins  raisonnable.  (<  France  lit- 
téraire >). 

L'opuscule  rappelé  sur  le  frontispice  de  ce  volume 
est  intitulé  c  l'Art  du  coiffeur  vengé,  on  Réflei^ions  de 
Henri  Normandin.  relatives  k  l'art  qu'il  exerce*  snr 
son  utilité,  ses  agréments,  etc.  ;  précédées  de  la  c  No- 
tice sur  les  perruques  pylogënes,  extraite  des  Annales 
de  l'Industrie  nationale  et  étrangère».  Paris,  Bache- 


(1)  Nous  donnerons  à  la  fin  de  notre  tome  m  de 
nouveaux  renseignements  authentiques,  comme  la  meil- 
leure réponse  à  un  article  contre  nous,  qui  a  paru  dans 
'.e  journal  c  l'Inflexible  »t  n»  i9  et  20,  article  signé 
l'abbé  De  la  Chapelle,  l'une  des  mille  et  une  dupes  du 
sieur  Glande  Perrin. 

-f'Quérard  n'a  pas  donné  les  fenieignemenls  annon- 
•ds  dan»  cette  note. 


1271 


NORVAIRB 


NOTAIRE 


1272 


lier,  4824,  iii-8  de  80  pag.  —  Noos  ne  penionB  pu 
qne  inWà  en  soit  l'antenr. 

NORVAffiE(AiméG...de),nomfliréwa/// 
[Aimé  Grimaud  de  Norvaire]. 

Poésies  diverses,  suivies  du  Paganisme 
vaincu.  Paris,  1846,  in-12. 

On  trooTe  dans  ce  volnme  c  Henriqnex,  on  le  Cacique 
d'Haïti  t,  trag.  en  5  act.  et  en  vers. 

H-  NORVÉGIEN  DE  LA  VIEILLE-RO- 
CHE (Un)  [P.-André  Heiberg]. 

Lettres  d*  — ,  ou  examen  des  change- 
ments qui  menacent  la  Constitution  du 
royaume  de  Norvège.  Paris,  1822,  in-8. 

NORVINS  (de),  nom  abrév.  [Jacques- 

MaRQUET  de  MoNTBRETOiy  db]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  à  Norvins. 

-^  NOSIAM  (L.  G.)  [Grandmaison]. 

La  gouvernante,  comédie  en  un  acte 
et  en  prose,  par  — .  Bruxelles,  1866,  in-12, 
52  p. 

NOSTRADAMUS  (Michel),  astrologue. 
Imitations  de  ses  prophéties,  publiées  sotts 
son  nofn, 

-f-  I.  Prophéties  ou  révélation  merveil- 
leuse des  quatre  saisons  de  Tan  et  appari- 
tion des  grands  et  terribles  signes,  cornet- 
tes, estoiles  et  tremblement  de  terre  qui 
pourront  advenir  depuis  Tan  présent  jus- 
qu'en Tan  de  grande  mortalité,  15(J8, 
par  — .  Lyon,  Michel  Jove,  1567,  in-8, 

Le  style  de  cet  opuscule  ne  ressemble  en  rien  à  celui 
de  Nostradamus  ;  peut-être  est-ce  celui  de  son  fils  («  Ma- 
nuel du  Libr.  >). 

II.  Recueil  des  révélations  et  prophéties 
merveilleuses  de  saincte  Brigide,  sainct 
Cirile  et  plusieurs  autres saincts  et  religieux 
personnages,  par  Nostre-Dame  le  jeune. 
Venise,  1575,  in-12. 

-h  Volume  très-rare,  mais  réimprimé  plusieurs  fois. 
n  est  en  prose  et  par  conséquent  très-différent  des 
c  Centuries  »  de  Nostradamus. 

III.  Les  Véritables  prophéties  de  mailre 
Michel  NostradamuSj  pour  dix  années. 
Dinan,  Huart,  1816,  in*8  de  16  pages. 

IV.  Les  Véritables  prophéties  de  Michel 
Nostradamus.  en  concordance  avec  les 
événements  de  la  Révolution,  pendant  les 
années  1789  et  1790  et  suivantes,  et  jus- 
ques  et  y  compris  le  retour  de  S.  M.  Louis 
XVm.  Par  L.  P.  (L.  Pissot).  Paris,Lesnè, 
1816,  2  vol.  in-12,  fig. 

Nouveaux  et  vrais  pronostics  de  Michel 
Nostradamus.  calculés  et  supputés  très- 
exactement  d'après  les  observations  des 
anciens,  à  commencer  en  l'année  1817 
jusqu'à  l'année  1821  inclusivement,  avec 


d  I  l'ouverture  de  son  tombeau  et  un  abrégé 
de  sa  vie.  Avignon,  Chaillot,  1817,  in-8  de 
16  pages. 

VI.  Prophéties  nouvelles  et  universelles 
de  Michel  Nostradamus,  pour  les  années 
1817àl820.  Bordeaux,  Lawallejeune,  1817. 
in-12  de  12  pages. 

Vn.  Prophéties  curieuse  de  Michel  Nos- 
tradamus, trouvées  dans  sa  tombe,  au  mo- 
ment de  l'ouverture,  dans  l'élise  des  Cor- 
deliers  de  Salon,  pour  1832  à  1839.  Tou- 
louse, Béniehet,  1832,  in-8  de  8  pages. 

VII.  Prophéties  curieuses  de  Michel  Nos- 
tradamus, pour  huit  ans,  depuis  l'anniV 
1835  jusou  à  l'année  1842  indusiveroent. 
Clermont-Ferrand,  de  rimpr.de  Veyss€t,i  835, 
in-12  de  36  pages. 

IX.  Le  Petit  Liégeois  de  Michel  Nostra- 
tradamuspour  l'année  1849.  Xlle  année. 
Paris,  Pagnerre,  1848,  in-24. 


nommait  Mathies  Ldens- 


L'utrologne  liéfeois  se 
beif. 


IX.  Le  Bonheur  public,  prophétie  de 
Michel  Nostradamus,  translatée  et  mise  en 
lumière  par  Girault  de  Saint-Fargeau.  Pa- 
ris, de  Vtmpr,  de  Poussielgue,  1818,  in-fol. 
de  4  pages. 

XI.  Le  Prophète  français,  par  — .  Alma- 
nach  journalier  pour  1850,  ou  le  Vo\ii- 
geur  autour  du  monde.  Paris.  Pagnerrt^ 
1849,  in-24. 

-4-  XI.  Les  grandes  prophéties  du  grand 
Nostradamus  sur  le  grand  salon  de  pein- 
ture de  l'an  de  grâce  1787  (par  J.-B.  Pu- 
joulx).  A  Salon  enProvenceiParis),  1787, 
in.8,  44  p. 

Une  gravure  à  l'eau-forte  représoite  Nostradamus 
dictant  ses  prophéties  à  l'auteur. 

On  trouve  dans  la  «  Littérature  française  cootempo- 
raine  »,  tom.  V,  p.  535.  l'indication  d'un  ceruia 
nombre  de  prophéties  publiées  sous  le  nom  de  Ne»- 
tradamus. 

Enfin  M.  Eugène  Bareste,  après  avoir  publié  an  to- 
lume  intitulé  f  Nostradamus  »  {Pari*,  MaUUt,  1840. 
in-i3,  avec  un  portrait),  a  fondé  dans  la  même  année 
un  f  Almanach  prophétique  »,  dont  le  succès  s'est 
soutenu  par  suite  d'un  engouement  ridicule  pcnrlfs 
prophéties  de  toutes  sortes. 

-\-  Consulter  sur  les  prophéties  attribuées  i  Nostra- 
damus, Adelung,  c  Hist.  de  la  folie  humaine  »  (en  alle- 
mand), t.  VII,  p.  105-464  :  Ch.  Ntsard.  «  les  LÎTrci 
populaires  »,  t.  I.  p.  158;  une  notice  de  M.  Paai 
Arbaud.  dans  le  «  Bulletin  dn  Bibliophihi  ■.  1857. 
p.  179.  etc. 

NOTAIRE  (Un),  auteur  déguisé  [Emile 
Maillard,  d'Angers,  notaire  à  Ancenis]. 

Réformes  à  apportera  l'institution  nota- 
riale. Angers,  Cosnier  et  Lackèse,  1846, 
in-8. 

Le  même  auteur  a  fait  des  articles  poar  le  fenilktia 
dn  c  Journal  de  Maine-et-Loire  ».  F.  Ga. 


4273 


NOTAIRES 


NOVICE 


i274 


des] 


-4-    NOTAIRES   DE  VADÉ   (Un 
[Amédée  Rolland  et  Jean  Duboys]. 

Signe  d'argent,  vaudeville  en  trois  actes, 
imprimé  dans  la  première  édition  du 
«  Théâtre  de  la  rue  de  la  Santé  »  ;  réim- 
primé avec  le  nom  des  auteurs  dans  la  se- 
conde édition  (i). 

LModication  originale  portait:  c  en  collaboration 
avec  Foamiqnet  ».  Ce  n'était  pas  exact.  Fonmiqueton 
Toumiqoet  ne  tni  poor  rien  dans  la  pièce.  Obsenrons 
que  ce  nom  désigne  M.  Lemercier  de  NenTille,  aateor 
d'une  revue  de  fin  d'année,  pnbliée  dans  le  <  Figaro  », 
sons  le  titre  :  «  Les  Tonmiqnets  »,  et  ensuite  impri- 
mée à  part. 

-+-  NOTHING  (Marcus)  [Maurice  Drey- 
fus]. 

Les  Comédiens  et  la  Légion  d'honneur. 
Paris,  Dentu,  1863,  in-8. 

-i-  NOTTÉ  DE  VAUPLEUX  (L.)  [Louis 

MlBROSLAWSKi]. 

La  tache  de   Caîh.  Paris,  Souverain, 
18ii.  2  vol.  in-8. 
Reproduit  pins  tard  sons  le  litre  de  Boleslas. 

NOUEL  (Ed.],  pseudon,  [Edmond  De 
Man?îe,  employé  au  département  des  im- 
primés à  la  fiibliothèque  nationale]. 

I.  La  Femme  de  chambre,  ou  Luxe  et 
détresse,  vaudeville  en  un  acte  (et  en 
prose).  Paris,  Barba.  1831,  in-8. 

II.  Un  dimanche  à  Londres,  ou  Vive  la 
France  !  Esquisse  vaudeville  en  un  acte  (et 
en  prose].  Paris,  Malaisie,  1831,  in-8. 

M.  de  Manne  a  fait  représenter  sons  le  mftme  pseu- 
donyme un  troisième  vaudeTille,  «  le  Mouchoir  bleu  » , 
qui  n'a  pas  été  imprimé. 

NOUGARET  (Charlotte-Éléonore),  âgée 
de  six  ans,  aut.supp.  [P.-J.-B.  Nougarkt]. 

L'Hommage  de  l'enfance,  adressé  au  roi 
et  à  la  reine.  Paris  y  les  march,  de  nouv.j 
1774,  in-8. 

NOUVEAU  CONVERTI  (Un),  auteur  dé- 
guisé. 

Réponse  d'—  à  la  Lettre  d'un  réfugié. 
Paris,  Etienne  Noël,  1689,  in-12. 

Attribné  faussement  à  Pélisson. 

NOUVEAU  THÉOPHILE  (le),  apocr.  [De 
La  Charnays,  gentilhomme  nivemois]. 

Les  Vers  satyriques  et  énigmatiques  du 
— .  Paris,  Hulpeau,  1626,  in-12. 

Ce  Tolume  n'est  antre  chose  que  le  livre  intitulé  : 
Ouvrage  poétique  du  sieur  de  La  Chamayi,  gentU" 
homme  nivemoit.  Parii,  Hulpeau,  4626.  L'impri- 
meur, ne  le  tendant  pas,  a  fait  tout  simplement  effacer 


(4  )  -^  Ce  c  Théâtre  » ,  formé  de  pièces  d'un  genre  sin< 
gulier,  a  paru  avec  la  date  m.dccc.lxiv  ;  Partout  et 
nulle  part  (Belgique),  2  volumes  petit  in-8,  tirés  i 
460  exempl.La  seconde  édition,  augmentée,  porte  sur  le 
titre  :  Batignollet,  ii.dccg.lxiv-m.i)ccc.lxvi. 


du  titre  les  mots  imprimés  ici  en  italique,  et  il  y  a 
substitué  les  autres  :  puis  il  a  arraché  les  huit  pre- 
miers feuillets,  contenant  l'épttre  dédicatoire  avec  l'a- 
vertissement. Théophile  Viaod  étant  mort  en  4626, 
Hulpeau  crut  attirer  les  chalands  eu  donnant  son  livre 
pour  du  fl  Nouveau  Théophile  »  («Magasin  encyclopé- 
dique »,  3«  année  (4797),  t.  3,  p.  248). 

A.  A.  B— r. 

4-  NOUVEL  ARGUS  (Un)  [le  marquis 

DE  LuCHET]. 

Paris  en  miniature  d'après  les  dessins 
d'  — .  Londres,  1784,  in-12. 

-f-  NOUVEL  ATTICUS  (Le)  [de  Chadma- 
reys]. 

I.  Epitre  à  un  patriote  habitant  des 
Champs-Elysées.  5.  /.  n.  d.,  in-4, 4i). 

II.  Lettre  du  —  à  un  ami  patriote. 
26  avril  1792. 5. /.,in4,  4  p. 

III.  Fragments  d'nne  lettre  à  M.  d*Au- 
busson.  Août,  1791,  in-8,  3  p. 

IV.  Ode  à  la  Discorde.  5.  h  n.  d.,  in-^, 
8p. 

NOVALIS,jwcfidon.  [Frédéric-Louis  de 
Hardbnbehg  littérateur  allemand ,  qu'il 
ne  faut  pas  confondre  avec  le  ministre 
d'Etat  de  Prusse;  né  le  2  mai  1772,  mort 
le  25  mars  1801]. 

Schriften,  herausgegeben  von  Ludwig 
Tieck  und  F.  Schlegel.  Paris,  Locquin, 
GebrUdér  Téiot,  etc.,  1837,  in-8. 

Premier  volume  d'une  «  Bibliothek  deutacher  Glas- 
siker». 

—  Dieselben.  Paris,  Baudry,  1841 , 
in-8. 

L'édition  originale  est  de  Berlin.  4802,  S  vol. 
in-8.  Une  5*  édition  a  été  publiée  dans  la  même 
ville,  chez  Reimer,  en  4832,  4  vol.  gr.  in-42. 

-|-  Le  nom  de  Novalis  était  celui  d'une  terre  appar- 
tenant à  sa  famille.  Poète  des  rêveurs  et  des  Ames  ten- 
dres, ses  ouvrages  obtinrent  le  même  genre  de  succès 
que  les  t  Méditations  »  de  Lamartine,  et  une  certaine 
indécision  dans  ses  théories  servit  à  lui  concilier  des 
suffrages  bien  divers.  Consulter  d'ailleurs  c  De  l'Alle- 
magne», par  M»"  de  Staél.  les  «  Mélanges  catholi- 
ques »  extraits  de  «  l'Avenir  »,  par  M.  de  Montalem- 
bert  ;  «  l'Histoire  de  la  philosophie  allemande  »  par 
M.  Wilm  ;  nn  article  de  M.  Anatole  de  Gallier,  dans 
la  c  Biographie  générale  »,  tom.  XXXVm,  col.  334-336. 

NOVICE  (Un), /w.[SÉLis]. 

Lettres  écrites  de  la  Trappe,  par  —  ; 
mises  au  jour  par  M****,  avec  cette  épi- 
graphe :  «  C'est  renoncer  à  sa  qualité 
d'homme,  aux  droits  de  l'humanité,  à  ses 
devoirs».  (J.-J.  Rousseau.)  Paris,  Garnery, 
l'an  I  de  la  République  (1790),  -in-12  de 
130  pag. 

n  Cint  voir  dans  l'ouvrage  même  (oh  règne  l'intérêt 
le  plus  touchant,  le  plus  vif,  et  qui  contient  d'ailleurs 
des  recherches  curieuses  sur  la  maison  de  la  Trap- 
pe) par  quels  degrés  le  novice  arriye  à  une  ferveur  ex- 
trême, qui  dégénère  en  une  espèce  de  délire,  pois  s'é- 
teint entièrement,  sans  cependant  que  la  véritable  piété 


1275 


N.  P.  B. 


NUS-FOLLET 


4276 


en  sonilire.  Les  perplexités  de  ce  Jeime  honme.  à  qui 
les  décrets  de  la  raison  étaient  chers,  ponr  qui  les 
principes  de  sa  religion  étaient  sacrés,  finissent  par  on 
sage  retour,  qn'indiqne  sa  dernière  lettre. 

Pei.AflUh.,  1180,  11  sept. 

-f-  N.  P.  B.  [Pilloust]. 

Le  Cercueil  des  amants,  où  est  uniformé- 
ment dépeint  le  triomphe  cruel  de  TAmour. 
Paris  (s.  d.),  petit  in-12. 

Le  privilège  est  daté  de  1611.  Livre  nre,  mais  qne 
M.  P.  L.  (PanI  Lacroix)  qualifie  f  d'incroyable  et  labo- 
rieux entassement  de  sottises  ».  («  Bulletin  du  biblio- 
phile ».  1860.  p.  1168). 

+  N.  P.  P.  D.  L.  [Nicolas  Poisson, 
prêtre  de  TOratoire]. 

Traité  de  mécanioue  composé  par 
M.  Descartes,  de  plus  TAbrégé  de  la  mu- 
sique du  même  auteur,  mis  en  françois 
avec  les  éclaircissements  nécessaires  par  — . 
Paris,  Ângot,  1668,  in-4. 

+  N.  R.  (le  sieur)«  Champenois  [N.Ro- 
zahdI. 

LTtalie  vengée  de  son  tyran  par  les 
armes  des  bons  François.  Paris,  Mamier, 
1649,  in-4. 

+  N.  R.  C.  [Nicolafr-René  Camus-Daras]. 

Tableau  des  malheurs  du  peuple  juif, 
depuis  sa  sortie  d'Egypte  jusqu'à  la  prise 
de  Jérusalem  par  Titus ,  inclusivement, 
suivi  de  quelques  vers,  par—.  Paris,  imp, 
de  Celloi,  1808,  in-8. 

4-  N.  R.  P.  [Nicolas  Regnault,  Pro- 
vençal]. 

Discours  véritable  des  guerres  et  trou- 
bles advenus  en  Provence  l'an  1S62, 
par  — .  Lyon,  1564,  in-8.  V.  T. 

4-  N.  R.  P.  [Nicolas  Rapin]. 

Les  Plaisirs  de  la  vie  du  gentilhomme 
champestre.  Paris,  1583,  in-12. 

Souvent  réimprimé.  Voy.  c  France  litt.»,  t  XI, 
p.  665. 

+  N.  R.P.  [N.R.  Potin]. 

Supplément  aux  Recherches  historiques 
sur  la  ville  de  Goumay.  Goufnay,  veuve 
Fo//ope.  1866,  in-8. 

N.  S.  G.  P*****,  aut.  dég.  [N.-S.  Guil- 
lon-PastblI. 

Promenade  savante  des  Tuileries,  ou  No- 
tice historique  et  critique  des  monuments 
du  jardin  des  Tuileries,  dans  laquelle  sont 
relatées  les  erreurs  commises  dans  les 

f  précédentes   descriptions.  Paris,  an  VU 
1799),  in-8. 

4-  N.  S.R.  [Nicolas  SoKET,  Rémois.] 
L'Election  divine  de  saint  Nicolas  à  1  ar- 
chevêché de  Myre.  Reims,  Constant,  1624, 
petit  in-12. 


Prodnctkm  dramatique  en  pnee.  Voir  le  caialogae 
Soleinne,  n*  9U. 

-f-  N...TPe  chevalier  A.  db)  [dbNiec- 
lant]. 

Le  Mariage  d'Aglaé,  comédie  en  un  acte 
et  en  prose,  par  M.  — .  Paris,  1788, 
in-8. 


H-  N.   T 
Tenneur]. 


Q.  L.  [Jacqnes-Âlexis  Le 


par  — .  Parts,  J.  Dedin,  1640,  in-4. 

NUCERIN  (J.),  ps.  pean  Gilles,  appelé 
ordinairement  Nucenn,  parce  qu'il  était 
né  dans  la  petite  ville  de  Noyers  en  Aoxois]. 

Proverbes  communs  et  belles  senteoces 

r>ur  familièrement  parler  latin  et  françois 
tous  propos,  composés  par  —  (traduits 
en  vers  latins).  Lvon,  Rigauêy  1556,  in-16: 
Paris,  Mesnier^  1602,  in-12. 

L'orignal  ftancais  de  Jean  de  La  Veprie  a  été  is- 
primé  avec  le  latin  dès  1519,  à  Paris.  Hubert  de  Sa- 
anne  (Siitscnesiie)  a  donné  une  édition  aafncntée  de 
ce  recueil  eo  1558,  in-8.  A.  A.  B~r. 

-H  Voir  dans  le  «  Manuel  du  libnire  >  de  lea(s  dé- 
tails an  siget  des  nombreuses  éditions  lalÎMS  des  •  Pro- 
Terbia  communia  »  et  de  leurs  tradnctieos  ftanc&ses. 

4-  n  existe  d'antres  éditions.  Parié,  t.  ê.,  Bmten, 
163S,  petit  in-8. 

-H  Voir  la  t  BibUothèqne  paremioloKiqae  a  de  M.  G. 
Dupleasis,  1847.  ln-8. 

NUGENT  (le  comte  Ch.  de),  fiom  ahrév. 
[de  Nugent  de  Rothe,  maître  des  re- 
quêtes]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vo}'ez  la 
c  France  littéraire  >,  à  Nugemt. 

H-  NUITTER,  anagr.  [Ch.  Louis-Étienne 
TauiNET,  né  à  Paris  en  1828]. 

Le  f  Catalogue  général  »  de  M.  Otto  Loreu  indique 
dix-sept  pièces  de  théâtre  oompoeées  par  ce  unde- 
TlUiste. 

NUMA  ARMAND  (J.),  oui.  dég.  [Ar- 
mand  JautardI. 

L  Avec  M.  Âlbéric  Second  :  la  Peur  du 
mal,  comédie  en  un  acte,  mêlée  de  cou- 

Slets.  Théâtre  de  F  Ambigu-Comique,  le 
1  mars  1842.  Paris,  Beck,  1842,  in-8. 
Faisant  partie  de  U  v  Mosiiqne,  recacil  de  pièca 
nouvelles  ». 

L.  Avec  M.Max  Revel  [Max  Revellièrel: 
les  Petits  Mystères  du  jardin  Mabille  dé- 
voilés. Paris,  rue  d^Enghien.  n""  10, 1844, 
in-32. 

NUS-FOLLET^  atU.  dég.  [Eug.  Ncset 

Aug.  FOLLETJ. 

L  L'Adultère,  drame  en  trois  actes.  Re- 
présenté sur  le  théâtre  SaintrMaroel,  le 
21  septembre  1839.  Paris,  Gallei]  1839, 
in-8. 

Faisant  partie  de  <  I^uris  dnmati^M  ». 


1277 


N.  V. 


NYVBRD 


1278 


H.  Avec  M.  Gh.  Desnoyers  :  Jacques  le 
Corsaire,  drame  en  cinq  actes.  (Théàtrede 
la  Gaité,  le  4  mai  1844).  Paris,  Marchant, 
i844,in-8. 

Fainnt  partie  da  c  Maguin  théâtral  >.  . 

11.  Eagène  Niu  est  aateor  de  qnekniea  autres  pièœs 
et  de  <|iielqiies  autres  écrits  qu'il  a  si^poés  Eug.  Nus. 

Voir  le  «  Gotalogue  giuéral  Jt  de  M.  Otto  Lorenz. 
t.  m,  p.  599. 

-+-  N.  V.  [Nie.  Venbtfe]. 
Traité  du  scorbut,  par  — .  La  Rochelle, 
de  Gauy,  1671,  in-12. 

-4-  N.  V.  R.  [RoTEitl. 

Chant  national.  Via  l'bouquet.  Détails 


secrets.  Suite  et  grands   effets.   Paris, 
1815,  in-8. 

N.  V.  R***  [Royer]. 
Prières  du  Champ  de  Mai.  —  Sainte- 
Trinité.  Paris,  1813,  in-8. 

-4-NYVERD  (Guillaume),  imprimeur. 

La  Croniqae  des  Luthériens.  Paris, 
s.d.,  1585,m-.8de20fts. 

La  dédicace  est  signée  Guil.  Nyrerd. 

C'est,  sous  an  autre  titre,  le  «  Blason  des  Héréti- 
ques »  de  P.  Grisgoire,  STec  quelques  légers  change- 
ments. G,  M. 

Voir  les  f  Œuvres  de  Gringoire,  édition  par  MM.  Ch. 
d'Héricault  et  A.  de  Mootaiglon.  Paris,  Jannet,  4858. 
1. 1  (et  unique),  p.  S9i. 


0 


0.. 


-f-  0.  [AugerI. 

Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique »,  1794-1807. 

-+-  0.  [Christophe  Opoix]. 

La  Jardinière  de  Yincennes,  comédie- 
vaudeville  en  trois  actes.  Provins,  1831, 
in-8. 

Voy.  0.... 

-+-  0.  (M"  Caroline)  [M*"  Juste  Daniel 
Olivier]. 

Le  Drapeau  rouge,  par  —.  Lausanne, 
1833,  in4. 

Imprimé  à  la  saite  de  «  rÉvoeation  ».  par  M.  Juste 
Olivier. 

-{-0.  [Ernest  Grégoire]. 
Voy.  E.  G.,  I,  col.  1213,  a. 

-h  0.  [Souillard]. 

Des  Correspondances  parisiennes  insé- 
rées dans  le  journal  le  «  mrd  ». 

+  0.  (Philippe  d')  [Alphonse  DuchesneI. 
Une  Cnronique  des  eaux  insérée  dans  Te 
«  Figaro  »  en  1865< 


rier 


Q***  [Oppenheim,  ancien  manufactu- 


L  Art  de  fabriquer  la  poterie  façon  an- 
glaise, par  —,  revu  pour  la  partie  chimi- 
aue  par  M.  Bouillon-la-Grange.  Paris, 
Debray,  1807,  in-12. 

-h  0***  (Armand)  [Armand  Overnat]. 
Voy.I,  199,  rf. 

—  0***  (Charles)  [le  comte  Charles-Denis 
William  O^Kelly]. 
Paroles  d'un  voyageur.  Paris,  1835,  in-8. 

Dans  un  autre  ouvrage  l'auteur  se  dit  t  enfont  de 
la  mer,  naturalisé  Irlandais-Français  ».  Voir  la  c  France 
littéraire  ji. 

-f  0....  (M.)  [Christophe  OpoixJ. 

l.  Les  Eaux  minérales  de  Provins,  co- 
médie en  un  acte.  Provins,  1824^  in-8. 

IL  Siège  de  Provins  par  Henri  IV,  pièce 
de  théâtre  en  un  acte,  par  M.  —,  pour 
faire  suite  à  «c  l'Histoire  et  Description  de 
Provins  »,  du  même  auteur.  Provins,  1824, 
in-8. 


1279 


0.... 


OBSERVATEUR  FRANÇOIS      1280 


-h  0....  (comte  d')  [Arsène  Houssatk]. 

Le  Jeu  de  la  vie  et  le  jeu  de  Vamour.  Pu- 

bliéen  1866  par  la  «  Revuedu  XIX*  siècle.  » 

Reprodnction  textuelle  de  la  «  Gooronne  de  Bleuets  » 
{Parti,  H.  Souverain,  4836,  in-S).  moins  la  Ti- 
gnetle  et  U  MifralUé  de  Théophile  Gantier. 

+  0....  fAnnibal)  [Oliyibb,  né  à  Seez 
(Orne)  vers  le  commencement  de  ce  siècle, 
avocat  et  littérateur  à  Paris]. 

I.  Nouvelle  Traite  des  blancs,  ou  Essai 
sur  un  gouvernement  ilotocratique.  Paris, 
les  libraires  du  PtUaisRayal,  1826,  128  p. 
in-32. 

H.  Epitre  aux  habitants  de  Seez.  Paris, 
Poussin,  1830,  24  p.  in-8.        L.  D.  L.  S. 

+  OBERLIN  (Marc)  [Louis  Déprbt]. 
Des  articles  dans  la  «  Revue  du  Nord  », 
à  Lille. 

OBERN  (le docteur),/».  [Voltaire]. 

Dieu  et  les  Hommes,  œuvre  théologique 
mais  raisonnable,  par  —  ;  traduit  par 
Jacq.  Aimon  [autre  masque  de  Voltaire]. 
Berlin,  Christ,  de  Voss,  1769.  in-8. 

OuTra^e  de  la  composition  de  Voltaire,  qui,  snr  le 
réquisitoire  de  raTocat-fénéral  Séguter,  fut  condamné 
an  fen  par  arrêt  du  parlement  de  Paris,  en  date  du 
48  aoftt  1770,  et  condamné  par  décret  de  la  cour  de 
Rome  da  3  décembre  de  la  même  année,  avec  trois  an- 
tres OQTrages,  réunis  sous  le  titre  d'Évangile  du  jour. 

On  a  souvent  confondu  cet  ouvrage  avec  un  livre  de 
métaphysique,  de  Bissons  de  Valmire,  intitulé  c  Dieu 
et  l'homme  »,  Amêterdam  (TVoyet),  i77i,  in-iSde 
330  pages,  et  quelques  biographes,  Uompés  par  la 
ressemblance  des  titres,  ont  reproché  aux  éditeurs  des 
Œuvres  de  Vollaire  d'avoir  compris  parmi  ses  ouvrages 
celui  de  Sissous  de  Valmire. 

L'ouvrage  de  Voltaire  est  du  mois  d'octobre  1760. 

On  en  parle  dans  les  «  Mémoires  secrets  ».  à  la 
date  do  3  novembre.  —  C'est  deux  ans  après  que  Vol-  , 
taire  l'eut  publié  que  parut  celui  de  M.  Sissous  de  { 
Valmire.  L'auteur  avait  envoyé  son  ouvrage  i  Voltaire, 
qui  lui  en  accusa  réception  par  une  lettre  du  27  dé- 
cembre 1771 ,  imprimée  dans  la  Correspondance  géné- 
rale. Cette  lettre  est  adressée  à  M.  Sissous  de  Valmyre, 
avocat  du  roi  au  bailliage  de  Troyes.  Fen  M.  Ducroisi, 
secrétaire  rédacteur  du  Tribunal ,  en  avait  une 
copie  qu'il  tenait  de  M.  E.-T.  Simon,  de  Troyes  (mort 
en  1818),  ancien  bibliothécaire  du  Tribnnat.  Elle 
a  depuis  été  imprimée  dans  le  t.  H  du  f  Supplément 
an  Recueil  des  Lettres  de  M.  de  Voltaire»  (1808,  SvoL 
in-8  et  8  vol.  in-13). 

OBREGON  (Marc  d'),  ps.  [Vincent  Es- 
pinel]. 

Relations  de  —,  traduites  de  l'espagnol 
par  le  sieur  d'Audiguier.  Paris,  J.  PetitpaSy 
Î618,  4633,  in-8. 

Livre  curieux  qui  a  servi  de  modèle  pour  le  roman 
de  V  Gil-Blas  ». 

tQuérard  est  bien  afflrmatif.  Voy.  l'arti'ie  Le  Sage. 
L'édition  originale  est  de  Madrid,  1618  ;  il  existe 
diverses  réimpressions.  i 


4-  O'BRENN  [Jules  Dbnisbt]. 
Des  articles  de  journaux. 

OBSERVATEUR  (Un),  aut.  dég.  [D. 
Knox]. 

Lettres  écrites  par  — ,  sur  le  démem- 
brement de  la  Pologne.  1793,  in^. 

OBSERVATEUR  (Un). 
Voy.  J***D.,  0,376/: 

+  OBSERVATEUR  (Un)  [l'abbé  Saea- 
TiEB,  de  Castres]. 

Lettre  d'  —  sur  Buonaparte  et 
Louis  XVm.  Erfurt.  1801,  in-8. 

Réimprimée  dans  les  c  Lettres  critiqws,  norales 
et  politiques....  dn  même.  Erfurt,  ISOi,  in-lt. 

OBSERVATEUR  (Un),  aui.  dég.  [Al- 
bert]. 

Des  Véritables  causes  qui  ont  amené  la 
ruine  de  la  colonie  de  Saint-Domingue,  et 
des  moyens  certains  d'en  reprendre  pos- 
session, et  de  vivre  tranquillement  à  1  abri 
des  nouveaux  ouragans  politiques;  par—, 
ami  de  la  paix,  de  la  justice  et  de  la  vé- 
rité, témoin  de  tous  les  événements.  Paris, 
Dentu,  1814,  in-8. 

OBSERVATEUR  (P),  ps.  [F.-A.  Henry], 

L  Le  Départ  d'Emma  Première  élégie. 
A  M"*  Anaïs.  —  Les  Regrets.  Deuxième 
élégie.  A  la  même.  Troyes,  s.  <f.,  in-8  de 
4  pages. 

II.  Elégie  à  MademoiseUe Troyes,  s. 

d.,  in-8  de  4  pag. 

UL  Epitre  à  M'"  Emilie  Kinard  (alors 
actrice  au  théâtre  de  Troyes).  Troyes,  s. 
d.,  in-8  de  4  pag. 

Ces  trois  opuscules  n'ont  point  été  annoncés  par  h 
c  Bibliographie  de  la  France  ».  Us  ont  été  pobûéâ  de 
1818àl8St. 

+  OBSERVATEUR  (Un]  [Mazade  d'A- 

VÈ2E]. 

Une  Matinée  au  Luxemboure,  ou  Pro- 
menade d*  —  dans  ce  jardin.  Paris,  Crû^ 
pelet,  4830,  in-8. 

+  OBSERVATEUR  (Y)  [Charles  GrocJ. 
Des  article  de  journaux. 

OBSERVATEUR  BON-SENS  (F),  pt. 
[Jean-Paul  MaratI. 

Lettres  de  —  à  M.  de  ***,  sur  la  fatale 
catastrophe  des  infortunés  Pilastre  de 
Rozier  et  Romain,  les  aéronauteset  Taéro»- 
tation.  Londres,  et  Paris,  Méçuignony  1785^ 
in-8  de  39  p. 

OBSERVATEUR  DE  LA  BfARINE  (Uo), 
aut.  dég.  [Forfait]. 
Lettres  d*  — .  Port»,  an  X  (1802),  in-8. 

-h    OBSERVATEUR    FRANÇOIS     (1) 
[Aug.-Pierre  Damiens  de  Gomicourt]. 
L  L'Observateur  françois  à  Amsteraam. 


i28i  OBSERVATEUR  HOLLANDAIS 


OCTOGÉNAIRE 


1282 


tom  I  (et  unique).  ilm<^er(fam,  1779,  in-i2. 
II.  L'Observateur  françois  à  Londres. 
Partj.  1769-1772,  32  vol.  in-12. 

OBSERVATEUR  HOLLANDOIS  (V),  ps. 

t Jacob-Nicolas  Mohbau,  historiographe  de 
''rancel. 

I.  L  Observateur  hollandois,  ou  Lettres 
de  M.  Van  ***  à  M.  H***,  de  La  Haye,  sur 
les  affaires  présentes.  La  Haye  (Paris), 
1735-59,  5  vol.  in-12. 

Espèce  de  joarnal  poliliqne  contre  l'AngleteiTe,  qui 
commença  la  répatatioD  de  Moreao  comme  publiciste. 

L'auteur  y  développe  avec  talent  les  intérêts  et  la  si- 
taation  des  di?ert  Etats  de  l'Europe. 

Selon  quelques  Bibliographes  et  les  auteurs  de  la 
«  Biographie  universelle  »,  ce  recueil  renferme  47 
lettres. 

11  existe  un  Tolume  de  cet  ouvrage  qui  a  été  tiré  à 
part  sous  le  titre  de  c  l'Europe  ridicule,  on  Réflexions 
politiques  sur  la  guerre  présente  ».  Cologne,  1757, 
in-iS. 

II.  Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de 
notre  temps. 

Voy.  D.  V.,  1, 1194,  b. 

OBSERVATEUR  IMPARTIAL  (Un),  aut. 
dég,  [A. -S.  d'AriNAyI. 

Lettres  d*  —  sur  les  troubles  actuels  de 
la  Hollande.  (Berne),  1787,  in-8. 

-f.  OBSERVATEUR  IMPARTLVL  (Un) 
[Jean-Tierre-Abel  Rémusat]. 

Le  Coup  de  fouet,  ou  Revue  de  tous  les 
théâtres  ae  Paris,  par—.  Paris,  1802,  in-8. 

Voy.  la  c  France  littéraire  »,  XU.  90. 

OBSERVATEUR  IMPARTLVL  (Un),  atU. 
dég.  [P.-Jean-Bapt.-Publicola  ChaussardI. 

Le  Pausanias  français.  —  Salon  de  1806. 
—  Ouvrage  dans  lequel  les  principales 
productions  de  l'école  actuelle  sont  clas- 
sées, expliquées,  analysées,  à  Taide  d'un 
commentaire  exact,  raisonné,  et  représen- 
tées dans  une  suite  de  dessins  exécutés  et 
gravés  par  les  plus  habiles  artistes  ;  publié 
par  — .  Paris.  1807,  m-8. 

OBSERVATEUR  PHILOSOPHE  (Un), 
aut.  dég,  [Billaud-Varenne]. 

Question  du  droit  des  gens  :  Les  répu- 
blicains d'Haïti  possèdent-ils  les  conditions 
requises  pour  obtenir  la  ratification  de 
leur  indépendance?  Tome  F.  Au  Port-au- 
Prince,  1818  (an  XV  de  l'indépendance), 
in-4. 

-h  OBSERVATEUR  PROVINCIAL  (Un) 
[Gabriel  de  Moyru]. 

Lettres  d'  —  insérées  dans  le  «  Mercure 
de  France  »,  en  1812  et  1813. 
+  OBSERVATEUR  RÉSIDANT  SUR  LES 
LIEUX  (Un)  [Berquin  DuvallonI. 

Vues  de  la  colonie  espagnole  du  Missis- 
sipi.  Paris,  an  XI,  in-8. 
II. 


OBSERVATRICE  (!'),  aut.  dég.  [Bi«Vio- 
torine  Colun]. 

Auteur,  sous  cette  oualification,  de 
quelques  articles  fournis  a  la  «  Mère  ins- 
titutrice »,  journal  publié  par  M.  Lévi. 

-h  0.  C.  (Madame)  [Madame  Octave 

COTTU]. 

Le  Lépreux  de  la  cité  d'Aoste.  Nouvelle 
édit.  revue,  corrigée  et  augmentée  par  — . 
Paris.  1824,  in-8. 

OCHOA  (D.),  ps.  [Achille  Jubinal,  au- 
teur d'articles  dans  «  le  Voleur  »]. 

OCTAVE,  auL  dég.  \}e  baron  Octave  db 
Ces-Caupenne,  anc.  directeur  du  théâtre 
de  r Ambigu-Comique]. 

Avec  M.  Tyrtée  [Tastet]  :  la  Réputation 
d'une  femme,  mélodr.  en  trois  actes  et  dix 
tableaux,  tiré  des  a  Contes  de  l'atelier  ». 
Représenté  sur  le  théâtre  de  l'Ambigu- 
Comique,  le  mardi  22  mai  1832.  Paris, 
Dondey-Dupré,  1832,  in-8  de  80  pag. 

-h  OCTAVIEN,  jw.pe  chevalier  Artaud 

DE  MoNTOR]. 

Jérusalem  délivrée  (du  Tasse),  traduite 
en  vers,  et  dédiée  à  l'éternelle  prospérité 
de  la  France.  Paris,  Renouard,  1818, 2  v. 
in-8. 

Une  nouvelle  édition,  publiée  en  1836,  porte  le 
nom  de  l'auteur. 

OGTO,  ps.  p.-B.  Dupuis-Delcourt]. 

I.  Avec  MM.  Palmir  [Sautiquetl  et  Ra- 
meau [J.-A.-F.  Hutinj  :  Han  dislande, 
mélodrame  en  trois  actes  et  en  huit  ta- 
bleaux, à  grand  spectacle,  tiré  de  M.  Vic- 
tor Hugo.  Représenté  sur  le  théâtre  de 
l'Ambigu-Comique,  le  25  janvier  1832. 
Paris.  Barba,  1832,  in-8. 

II.  Avec  MM.  V.  Ratier  et  Saint-Yves 
[E.  Déaddé]  :  Odette,  ou  la  Petite  Reine, 
chronique-vaudeville  du  temps  de  Char- 
les VI.  Représentée  sur  le  théâtre  de  l'Am- 
bigu-Comique, le  24  avril  1832.  Paris, 
Leclaire^  1832,  in-8,  avec  une  planche 
Hthogr. 

OCTOGÉNAIRE  (Un),  aui.  dég.  [J.  F. 
Le  FeloreI. 

La  Vieille  muse  picarde,  recueil  des 
coupleta  chantés  dans  les  festins  civils  et 
mihtaires,  à  St-Quentin,  en  réjouissance 
du  rétablissement  de  la  famille  des  Bour- 
bons sur  le  trône  français.  Vers  1816. 

Resté  manuscrit. 

OCTOGÉNAIRE  (Un),  né  en  1776,  ps. 
[Alexandre  Mazas,  né  beaucoup  dIus  tard]. 

Les  Trente  premières  années  de  Henri  Y 
le  Bien-Aimé,  roi  de  France  et  de  Na- 
varre, ci-devant  duc  de  Bordeaux.  Récit 
fait  en  1857,  par  —   contenant  un  aperçu 

41 


i283 


0.  D. 


OEXMEUN 


1284 


des  règnes  de  Louis  XVI,  Louis  XVIII, 
Charles  X,  Louis  XIX.  Paris,  i8d0,  iii-8, 
de  80  pag.  avec  un  portrait. 

0.  D ,  0***  D***etO....  du  C...  {la 

comtesse),  auteur  des  «  Mémoires  et  Ré- 
vélations d'une  femme  de  qualité  sur  Na- 
poléon, Louis  XVIII,  Charles  X  et  la  cour 
de  Louis-Philippe,  pi,  [le  baron  d£  La- 
moths-LàngonJ. 

1.  La  Femme  du  banquier,  par  — .  Pa- 
ris, Lachapelle,  1832,  2  vol.  in-8. 

II.  La  Duchesse  de  Fontange;  par  M~  ***, 
auteur  des  Mémoires  d'une  femme  de  qua- 
lité. Paris,  Ménard,  1833,  2  vol.  in-8. 

III.  Le  Comte  de  Saint-Germain  et  la 
marquise  de  Pompadour  ;  par  M"*  de  D***, 
auteur  des  «  Mémoires  crune  femme  de 
qualité  »  et  de  la  v  Duchesse  de  Fon- 
tange ».  Paris,  Lecointe  et  Pougin,  e^c, 
1834,  2  vol.  in-8. 

IV.  Cagliostro,  ou  Tlntrigant  et  le  Car- 
dinal; par  Tauteur  des  ce  Mémoires  de 
M"*  Dubarry  et  deM"«  Duthé  ».  Paris,  La 
Chapelle,  1^4,  2  vol.  in-8. 

V.  L'Auditeur  au  Conseil  d'Etat.  His- 
toire de  l'empire.  Par  —,  auteur  des  a  Mé- 
moires sur  Louis  XVIII,  le  Consulat  et 
l'Empire  »,  «  la  Femme  du  banquier  », 
ff  la  Duchesse  de  Fontange  ».  Paris,  La 
Chapelle,  1834,  2  vol.  in-8. 

VI.  Le  Roi  et  la  Grisette;  par  l'auteur 
des  Mémoires  de  M^  Du  Barry  ».  Paris, 
La  Chapelle,  1836,  2  vol.  in-8. 

VII.  L'Espionne  russe,  ou  la  Société  pa- 
risienne; par—.  Paris,  La  Chapelle,  1838, 
2  vol.  in-8. 

Poar  les  antres  ouvrages  cités  dans  les  titres  qne 
nous  venons  de  donner,  voy.  les  articles  Dn  Barry,  Dn- 
thé,  Femme  de  qualité. 

-f-  0.  D.  A.  [SAfPW-HYACINTHE]. 

Lettres  écrites  de  la  campagne,  par  — . 
La  Haye,  Rogissart,  1721,  in-8. 

-h  0.  DE  N.  (la  baronne  d')  [d'Overs- 

GHIE  DE  NeERYSSCHE]. 

Les  Offices  de  la  piété  chrétienne.  Re- 
cueil de  prières  dédié  à  S.  A.  R.  Madame 
la  princesse  Charlotte  de  Belgique,  par 
maoame  — .  Bruxelles,  Goemare,  1857, 
in-8. 

ODIN  (le  comte  Maxime),  aut,  sup,  [Ch. 
Nodier]. 

Smarra,  ou  les  Démons  de  la  nuit,  songes 
romantiaues.  Trad.  de  l'esclavon  du  — 

i compose  en  franc,  par  Ch.  Nodier).  Paris, 
hnthieu,  1821,  in-l2. 

-»-  Réimprimé  dans  l'édition  in-8  des  Œuvres  de 
Nodier. 

0.  D.  M.  DE  B.,  aut.  dég.  [O.D.  Mi- 
GAUD,  de  Besancon]. 


A  Némésis,  à  l'occasion  de  sa  satire  à 
M.  Persil  (n"*  du  8  Janvier  1832).  (En 
vers).  20  janvier  1832.  Paris,  impr. Félix 
Locquin,  1832,  in-8  de  14  pag. 

O'DON-NOR  (Andrew),  ps.  [A.  Fo>- 
taney]  . 

Le  Parlement  anglais  en  1835.  I.  La 
Chambre  des  Communes.  U.  La  Chambre 
des  Lords. 

Impr.  dans  la  c  Revne  des  Deux  Monda  *,  TV  sé- 
rie, t.  m  (1835). 

ODRY  (Charles),  célèbre  acteur  bouffon 
du  théâtre  des  Variétés,  aut,  sup, 

Odrr,  à  l'exemple  de  Frédéricir-Lenattre,  a  mis  soa 
nom  à  trois  pièces,  et.  comme  Ivi,  n'a  jamais  écrit 
ponr  le  théâtre;  les  anteors  qni  Tont  improfùé  vaa- 
deviUiste  sont  MM.  Gonrcy  et  Langlé.  On  hn  a  encere 
attribué  nne  part  dans  <  le  Comte  Odry  « .  de  MM.  ^evt- 
selin  de  la  Salie  Qt  Vanderbnch.  et  dus  •  la  Basde 
Joyense  ».  de  MM.  Achille  Dartois  et  H.  Dapin.  n 
même  titre  qne  ponr  les  trois  précédentes,  per  ptaisu- 
terie.  D'antres  écrivains  ont  fait,  de  la  même  E^oo.  an 
poëte  de  Ch.  Odry.  Noos  avons  sons  son  dœd: 
10  c  Trois  Mesaéniennes  <1 834).  qni  sont  de  M.  Mooti- 
gny  ;  2»  i  la  Complainte  de  Clan  Weodei  >  (1826).  qai 
est  de  Marion  du  Mersan;  3»  <  les  Cornichons  ».  ooa- 
plets.  qni  sont  d'nn  des  MM.  Dartois.  Une  seole  4«s 
qnatre  fkcéties  attribuées  à  Odry  est  véritablemal  de 
lui  :  ce  sont  c  les  Gendarmes  •.  poème  en  dm 
chants  (1820).  et  cela  de  son.  propre  aven.  U  n'a.  dît-il. 
jamais  dit  antre  chose  que  cette  plaisanterie,  qui  ne  à- 
gnifle  rien  ;  après  sa  composition  rantenr  n  brisé  si 
plume. 

+  0 DU  C (la  comtesse). 

Voy.  0.  D. 

-t-CEDIPA  [Alexandrine  Bonaparte]. 
Quelques  pièces  de  vers  imprimées  en 
Italie. 
Voy.  Ja  «  France  littéraire  »,  XI,  43. 

GENOPION,  ps,  de  Boiyin,  sous  lequel 
ses  poésies  latines  ont  été  insérées  dans  le 
volume  intitulé  «Pœtarnm  ex  Academiâ 
Gallicâ...».  Parisiis,  1738,  in-i2;  ^Hagœ 
Comilum,  1740,  in-8. 

+  OEXMELIN  (Alexis  Olivier)  [db 
Frontignièab]. 

Histoire  des  aventuriers  flibustiers  qui 
se  sont  signalés  dans  les  Indes,  par  — ; 
avec  rétablissement  d'une  chambre  des 
comptes  dans  les  Indes,  traduite  de  l'espa- 
gnol; nouvelle  édition,  corrigée  et  au/;- 
mentée  du  Journal  du  Voyage  à  la  mer  du 
Sud,  par  Raveneau  de  Lussan,  et  de  l'His- 
toire des  pirates  andois,  avec  la  vie  et  les 
aventures  de  deux  femmes  pirates,  et  un 
extrait  des  lois  et  des  ordonnances  con- 
cernant la  piraterie,  traduit  de  Tanglois 
de  Charles  Johnson.  Trévoux,  Compaanit. 
1744,  4  vol.  in-12. 

L'ouTrage    d'OSxmelm,  ou  miens    d'B»|iaBelia. 


iâ85 


OFFICIER 


OPnCIER  D'ARTILLERIE     1286 


pwnt  ponr  la  première  foii  à  Amsterdam  en  4678, 
3  Tol.  m-19.  Le  jonnul  de  Raveneao  parut  eo  1689, 
iii-12.  L'histoire  de  Jobnsoa  ne  parut  eo  français  qu'en 
1736.  in-id.  A.  A.  B— r. 

H-  OFFICIER  (Un)  [P.  R.  Jcribn  db  La 

GRAVliRBl. 

Lettre  d'  —  à  M.  D*****,  maréchal  de 
camp  des  armées  du  roi.  Blois,  (i790),  in-8. 

Une  note  maBoseritc  de  Tabbé  Grégoire,  indiquée  an 
Catalogue  in-4  de  la  Bibliothèque  inp.  (Histoire  de 
France),  bit  connaître  le  nom  de  l'aotenr. 

-f-  OFFICIER  (Un). 
Voy.  L.  R.,  n,  col.  978  f, 

+  OFFICIER  (Un)  [le  général  Bdceaud]. 
Simple  document  sur  l'Afrique  ;  par  — . 
Paris,  Herhan,  1838,  in-8. 

OFFICIER  (Un),  att^  dég.  [l'amiral  Tcm- 
TCHAGOFF,  ancien  ministre  de  la  marine 
russe]. 

Relation  du  passage  de  la  Bérézina, 
par  — ,  présent  a  l'affaire,  écrite  d'abord 
en  anglais  et  traduite  en  français  par  un 
anonyme.  i814.  in-8.  A.-A.-B.-r. 

C'est  Tnisemblablement  une  autre  édition  de  celte 
traduction  qui  a  paru  sous  le  titre  de  «  Relation  im- 
partiale du  passage  de  la  Bérézina  par  l'armée  fran- 
çaise, en  1812,  par  un  témoin  ocutoire  ».  Paris, 
Barroiê  aîné,  1814,  in-8  de  48  pages  avec  une 
carte. 

Plus  tard  l'amiral  Tchitchagoff,  réfugié  en  Angle- 
terre, a  fait  perallre  dans  le  <  Foreign  Quarterly  Re- 
view  «,  n*  53,  avril  1841,  des  extraits  de  ses  Mé- 
moires, qui  ne  sont  pas  bvorables  à  la  Russie.  Ces 
extraits  renferment  aussi  une  relation  du  passage  de  la 
Bérézina,  qui  a  été  critiquée  par  le  général  Danilevsky, 
dans  un  outrage  qui  a  été  traduit  en  français,  sous  ce 
titre: 

c  Le  Passage  de  la  Bécésina  {$ic)  •,  traduit  du 
nisse  du  général  Danilerski,  d'après  des  documents  au- 
thentiques, orné  de  douze  plans  de  batailles  et  de  posi- 
tions, et  précédé  d'un  Avant-propos  (par  le  traducteur, 
H.  Jacq.  Tolstoï).  Parts,  impr.  de  Cotion,  1843, 
gr.  in-8  de  S58  pages,  avec  dix  planches. 

L'Avant-Propos,  signé  T y.  ne  remplit  pas  moins 

de  64  pages. 

OFFIQER  A  DEMI-SOLDE  (Un),  jweuc?. 
[Louis-Amédée  de  Bast]. 

Ma  destinée,  épitre  d*  —  à  un  de  ses 
amis,  étudiant  en  médecine.  PariSf  Gillé, 
1811,  in-8,  de  il  pages. 

-f  OFFICIER  ALLEMAND  (Un)  [Hund 
VON  Afftbn]. 

L'Armée  et  FÉtot  en  France.  Paris, 
1838,  in-8. 

OFFICIER   AU  CORPS  IMP.  DU  GÉ- 
NIE (Un),  aut.  dtq.  [Adrien  Le  Roux]. 
Les  Adriennes.  Voy.  L.  R.,  II,  978  f, 

-h  OFFICIER  AU  CORPS  ROYAL  DU 
GÉNIE  (Un)  [Bayard]. 

Eléments  de  topographie  militaire.  Pa- 
ris,  1806,  in-8. 


OFFICIER  AUTRICHIEN  (Un),  aut.  dég. 
[le  prince  de  Ligne]. 
I.  Fantaisies  militaires.  1780,  in-8. 
Réimpr.  à  la  suite  de  l'ouvrage  suivant. 

n.  Préjugés  militaires.  —  Fantaisies 
militoires.  Kralovelhota,  1780-1783,  2  vol. 
in-8. 

-4-  OFnClER  AUTRICHIEN  (Un)  [Victor 
MaubourgI. 

Lettre  (f  —  à  son  frère.  Pari»,  Huet, 
1797,  in.8. 

Une  note  manuscrite  porte  :  Production  très-médiocre 
de  Victor  Maubourg,  devenu  cependant  général. 

OFFICIER  AUTRICHIEN  (Un),  aut.  dég, 

fie  général  major  Stuttbbheim,  mort  vers 
812].     - 

La  Guerre  de  Tan  1809  entre  TAutriche 
et  la  France.  Avec  cartes  et  plans.  Vienne, 
imp.  Ant.  Strauss,  1811,  2  vol.  in-8  et 
atlas. 

-|-  La  publicition  de  cet  ouvrage  a  été  arrêtée,  et 
l'on  n'en  délivrait  des  exemplaires  que  par  ordre  de 
l'empereur  Alexandre.  A.  A.  B— r. 

-+-  OFFIQER  AUTRICHIEN  (Un)  [S.  A. 
I.  et  R.  le  prince  Cbarles-Louis  db  Lor- 
raine]. 

Principes  de  la  stratégie  développés  par 
la  relation  de  la  campagne  de  1796  en  Al- 
lemagne, traduit  de  rallemand  par  le  gé- 
néral Jomini  (ou  plutôt  par  J.-B.  Fred. 
Koch).  Vienne,  1810,  1814,  3  vol.  in-8. 
Parisy  1818,  3  vol.  in-8  et  allas. 

OFFICIER  D'ARTILLERIE  (Un),  aut.  dég. 
[Tronson  du  CoudrayL 

Lettres  d'  —  à  un  ofncier  général,  sur 
les  questions  qui  agitent  l'artillerie  relati- 
vement aux  changements  qui  y  ont  été 
faits  depuis  1764.  Amsterdam,  Arkstée  et 
Merkus  ;  Paris.  1774,  in-8. 

Cet  ouvrage  a  été  reconnu  par  Tronson  du  Gondray, 
dans  la  f  Discussion  nouvelle  *.  Saint-Aubin  nous  ap- 
prend, p.  161  du  <  Mémoire  sur  les  nouveaux  systè- 
mes »,  édiiion  de  1776,  que  l'édition  de  ces  Lettres, 
adressée  à  la  veuve  Duchesne,  k  Paris,  on  1773, 
ayant  été  saisie,  on  en  fit  paraître  une  autre  édition 
(celle  que  j'ai  décrite),  dans  laquelle  on  avait  changé 
seulement  la  page  première.  A.  A.  B— r. 

OFnCIER  D'ARTILLERIE  A  CHEVAL 

(Un),  aut.  dég.  [Paul-Louis  Courier]. 

Du  commandement  de  la  cavalerie  et  de 
l'équitation.  Deux  livres  de  Xénophon, 
traduits  en  français.  Paru,  Ebernardt, 
1812,  in-8. 

OFFICIER  D'ARTILLERIE  HOLLAN- 
DAIS (Un),  aut.  dég.  [de  Musly]. 

Remarques  d'— ,  sur  une  brochure  qui 
a  pour  titre:  «  Observations  et  expé- 
riences sur  l'artillerie  »  (duchev.  d'Arcy)« 
Maesiricht,  1776,  in-8. 


4287      OFFICIER  DÈTAT-MAJOR 


OFnCIER  DE  LA  GARDE        1288 


OFFICIER  D'ÉTAT-JLUOR  (Un),  pseud. 
[Ed.  Garxot,  libraire]. 

Derniers  événements  de  Paris,  racontés 
à  la  France  républicaine.  Paris ^  Garnot  et 
Barba.  1848,  in-8. 

OFFIQER  D'ÉTAT-MAJOR  (Un),  auteur 
dég.  [le  général  Oudinot,  duc  de  Reggio. 
+  ou  plutôt  Legauchois-FeraudJ. 

Précis  historique  et  militaire  de  l'expé- 
dition française  en  Italie.  Marseille.  48i9, 
in-8. 

Si  ce  Précis  n'est  pas  l'œuvre  du  général  Oudinot, 
c'est  du  moins  une  émanation  de  sa  pensée. 

-f-  OFFICIER  D'ÉTAT-MAJOR  (Un)  [A. 
H.  BrialmontI. 

I.  Le  Corps  belge  du  Mexique.  Bruxelles, 
186  i,  in-8. 

IL  La  Guerre  du  Schleswig  envisagée 
au  point  de  vue  belge.  Bruxelles,  1864, 
in-8. 

4-  OFFICIER  D'ÉTAT-MAJOR  DE  MO- 
REAU  (Un)  [G.  F.  Teissieb,  mort  préfet 
de  l'Aude  en  183  i]. 

Moreau  et  sa  dernière  campagne,  trad. 
de  l'allemand.  Metx,  48U,  in-8. 

OFFICIER  D'INFANTERIE  (Un),  auteur 
déguisé  [Lannoy,  officier  au  régiment  de 
Cambrésisl. 

Loisirs  a — .Bruxelles,  178i,  in-8. 

OFFICIER  DE  CAVALERIE  (Un),  ps. 
[Jos.-Elz.-Dom.  Bernardi,  jurisconsulte]. 

De  l'influence  de  la  philosophie  sur  les 
forfiiits  de  la  Révolution.  Paris,  A, -A.  Lot- 
tin.  1800, in-8. 

OFFICIER  DE  DRAGONS  (Un),  aut.  dég. 
[Thiroux  de  Mondésir]. 

I.  Manuel  du  dragon,  extrait  des  prin- 
cipales ordonnances  relatives  aux  dra- 
gons, etc.,  avec  un  détail  historique  sur 
l'origine  de  ce  corps  Paris.  1779. — Nouv. 
édition,  corrigée  et  augm.  Parw,  Cellot. 
1781,in-12. 

IL  Manuel  pour  le  corps  de  l'infanteriej 
extrait  des  ordonnances  relatives  à  l'in- 
fanterie française.  Paris,  de  l'imp.  royale, 
1781,in-12. 

OFFICIER  DE  DRAGONS  (Un),  aut,  dég. 
[Sim.  CoiFFiER  DE  Moret]. 

Le  Cheveu,  préœdé  du  Voyage,  conte 
en  vers  libres.  Paris,  Fréchet.  4808, 
2  vol.  in-12. 

OFFICIER  DE  DRAGONS  (Un),  aut.  dég. 
[le  raarq.  Roger  de  Gïnestous]. 

Satire  du  XIX*  siècle.  Paris.  Dentu. 
1821,  in-8  de  32  pages. 

OFFICIER    DE     L ARCHEVÊQUE    DE. 


LYON  (Un) ,  aut.  dég.  [Demia  ,  directeur 
général  des  écoles  de  Lyon]. 

Trésor  clérical  pour  acquérir  et  conser- 
ver la  sainteté  ecclésiastique.  Lyon.  Cette, 
1682,  in-8. 

Réimprimé  avec  le  nom  de  l'anteor.       A.  Â.  B— r. 

OFFICIER    DE  L'ARMÉE   D'AFRIQUE 

ÎUn),  auteur  déguisé  [le  lieutenant-général 
)£SPREZ,  chef  d'état-major  général]. 
I     Journal    d'— .   Paris.    Anselin,     1831, 
in-8  avec  un  plan. 

OFFICIER  DE  L'ARMÉE  D'AFRIQUE 
(Un),  auteur  déguisé  [A.  de  Latour-Du- 

'  PI.NJ. 

I     Expédition  de  Constantine. — Imp.dans 
I  la  a  Revue  des  Deux  Mondes  »,  iv*  série, 
tom.  XIII  (1838). 

OFFICIER  DE  L'ARMÉE  DU  ROY  (Dn), 
auteur  déguisé  [Stoupe  ou  Stuppa,  officier 
suisse]. 

La  Religion  des  Hollandois,  représentée 
en  plusieurs  lettres  écrites  par — .  Cologne. 
Marteau.  4673,  in-12. 

OFFICIER  DE  L'ARMÉE  EXPÉDITION- 
NAIRE (Un),  auteur  déguisé  [Fernel,  chef 
de  bataillon,  employé  à  rétat-major  de 
l'expédition]. 

Campagne  d'Afrioue  en  1830.  Paris, 
Th.  Bar  rois  père  et  Duprat,  1831,  in-8  de 
1  i2  pages,  avec  un  portrait,  un  plan  et 
cinq  tableaux.  —  Seconde  édition,  cor- 
rigée et  augmentée.  Paris,  les  mêmes AiS^l, 
in-8  de  256  pages,  avec  portr..  plan  et 
tableaux. 

La  dernière  édition  porte  le  nom  de  l'ioienr. 

OFFICIER  DE  LA  GARDE  ROYALE  (Un), 
aut.  dég.  [C.  de  Méry,  ancien  référen- 
daire en  la  chancellerie  de  France]. 

Mémoires  d'un  officier  français,  prison- 
nier en  Espagne,  ou  Relation  circonstan- 
ciée de  la  captivité  du  corps  de  l'armée 
française  sous  les  ordres  du  général  Du- 
pont, dans  l'Andalousie  et  sur  les  pontons, 
en  rade  de  Cadix,  en  1808  ;  suivi  de  la  re- 
lation de  la  déportation,  en  1809,  des  offi- 
ciers, sous-officiers  et  soldats  français  aux 
îles  Majorque,  Minorque  et  Cabrera  ;  des 
malheurs  qu'ils  y  ont  essuyés,  de  leur 
départ  pour  l'Angleterre  et  de  leur  retour 
en  France,  en  1814;  accompagnées  de 
considérations  générales,  de  pièces  justi- 
ficatives, d'un  plan  de  la  rade  de  Cadix, 
indiquant  la  position  des  pontons,  et  d'un 

?lan  de  l'île  de  Cabrera.  Parts,  Boulland, 
823,  in-8  avec  pi.  grav. 
Reproduits  en  1829  comme  nne  seconde  ^ili«, 
avec  nn  titre  ne  portant  que  «  Mémoires  d'an  Oîîkm 
français,  prisounier  en  Espagne  •,  et  avec  le  nos  d« 
il' 


1289     OFFICIER  DE  LA  MARINE 


OmCIER  DE  MARINE       1290 


OFFICIER  DE  LA  MARINE  EN  NON- 
ACTIVITÉ  (Un),  aut.  dég.  [Robert]. 

Delà  nécessité  d'employer  quelques  ma- 
rins auprès  des  négociateurs  français,  etc. 
Paris,  Henaudière,  1814,  in-8. 

OFFICIER  DE  LA  3^  DEMI-BRIGADE 
(Un),  pseudon.  rCuANUT,  alors  professeur 
d'histoire  au  collège  Henri  IV]. 

I.  Bibliothèque  populaire.  Campagne 
d'Italie  par  Bonaparte.  Paris.  Didot,  in  -18. 

-h  II.  Campagnes  de  Bonaparte  en  Egy-pte 
et  en  Syrie,  par—,  Paris,  Didot,  1832, 
in-18. 

La  3*  édition  est  intitulé  c  Campagne...  »  Ca'il'i 
sons  la  dictée  d'un  or&cier....  Elle  porle  le  nom  de 
Tauteur.  Comme  la  l*'  édition,  elle  forme  la  3«  liv.  de 
la  c  Bibliothèque  populaire  ».  0.  B. 

OFFiaER  DE  L'ANCIEN  ÉTAT-MA- 
JOR DE  L'ARMÉE  (Un),  aut.  déa.  [le  colo- 
nel Edouard  Le  Couturier,  né  à  Falaise]. 

Réflexions  sur  le  nouveau  corps  royal 
d'état-major,  etc.  Paris,  1819,  in-8  de 
40  pages. 

OFFICIER  DE  L'ÉTAT-MAJOR  (Un),  j>s. 
rp.L.  BÉRAUD,  procureur  de  la  commune 
de  Lyon  pendant  le  siège,  et  depuis  con- 
seiller à  la  Cour  royale  de  Lyon,  mort 
en  1836]. 

Histoire  du  siège  de  Lyon,  ou  Récit 
exact  des  événements  qui  se  sont  passés 
dans  cette  ville,  sous  le  commandement  du 
général  Précy,  et  des  horreurs  qui  s"y 
sont  commises  par  ordre  des  proconsuls 
Collot-d'Herbois,  Albitte,  Fouchô  (de  Nan- 
t<»s),  et  autres  scélérats;  par  —  du  siège, 
échappé  au  carnage,  et  retiré  en  Suissei 
Lausanne,  1795,  in-8  de  115  pages. 

C'est  an  rooios  la  seconde  édition  :  la  première  a  été 
publiée  sous  le  titre  de  «  Relation  du  siège  de  Lyon, 
contenant  le  détail  de  m  qui  s'est  passé  > ,  etc.  {Neu- 
chdtel  en  Suiise),  1794.  in-8.  —  Cet  ouvrage  a  été 
aussi  réimprimé  à  Paris»  en  4795,  sous  le  titre 
«  d'Histoire  »,  comme  ci-dessus. 

-+-  OFFICIER  DE  L'ÉTAT-MAJOR  DE 
L'ARMÉE  (Un)  [Armand  Le  Vasseur, 
d'après  une  note  manuscrite!. 

Événements  qui  ont  précéaé  et  suivi  l'é- 
vacuation de  Saint-Domingue,  publiés  par 
— .  Paris,  Desprez,  1804,  m-8. 

OFFICIER  DE  L'ÉTAT-MAJOR  DE  L'AR- 
MÉE DU  RHIN  (Un),  auteur  dég,  [De- 
langle]. 

Mémoire  sur  la  trigonométrie  sphérique, 
et  son  application  à  la  confection  des 
cartes.  Parts,  an  ix  (1801),  in-8. 

OFFICIER  DE  LÉTAT-MAJOR  DE 
L'ARMÉE  FRANÇLMSE  (Un),  aut.  déa.  [le 
général  Guillaume,  de  VaudoncourtJ. 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de  la 


guerre  entre  la  France  et  la  Russie  en  1812, 
avec  un  Atlas  militaire.  Paris,  Barrais 
l'aine,  1817,  2  vol.  in-4. 

Quelques  exemplaires  portent  snr  le  titre  li  dite  de 
Londres.  1815. 

-f-  OFFICIER  DE  L'ÉTAT-MAJOR  DE 
L'ARMÉE  SAXONNE  (Un)  [le  major  de 
Cerrlm]. 

Les  Campgnes  des  Saxons,  de  1812  à 
1813,  décrites  d'après  des  pièces  authen- 
tiques, par  — .  Dresde,  1821,  in-8,  avec 
cartes  et  plans. 

Le  général  Lecoq  a  rem  cet  ouTrage,  oh  il  a  eflkcé 
tout  ce  qui  était  à  son  éloge  et  supprimé  Jusqu'à  des 
faits  d'armes  qui  lui  étaient  personnels.  (Biogr.  Rabbe. 
Supl.,  au  mot  Lecoq.) 

OFFICIER  DE  LÉTAT-MAJOR  RUSSE 
(Un),  aut.  dég.  [le  général  Jomlni]. 

Observations  sur  la  dernière  campagne 
de  Turquie.  Saint-Pétersbourg,  déc.  1828, 
in-8  de  29  pag. 

-h  OFFICIER  DE  L'EXPÉDITION  D'E- 
GYPTE (Un)  [le  colonel  Chalbrand]. 

Les  Français  en  Egypte,  ou  Souvenirs 
des  campagnes  d'Egypte  et  de  Syrie,  par 
— .  (Recueillis  et  mis  en  ordre  par  J.  J.  E. 
Roy.  Tours,  Marne,  1855,  in-8;  réimpri- 
més en  1856,  1857  et  1861. 

BiblioUièque  des  Ecoles  chrétiennes. 

OFFICIER  DE  MARINA  (Un),  aut.  dég. 

[WiLLAUMEz]. 

Exercices  et  manœuvres  du  canon  à 
bord  des  vaisseaux  du  roi,  et  Règlement 
sur  le  mode  d'exercice  des  oflBciers  et  des 
équipages.  Nouvelle  édition,  augmentée 
de  nouvelles  manœuvres  du  canon  des 
deux  bords,  et  de  plusieurs  tables  de  poin- 
tage, extraites  de  Churruca.  Paris,  Bache- 
lier, 1815,  in-8  de  80  pag. 

-f.  OFFICIER  DE  MARINE  (Un)  [Gou- 

TRAV]. 

La  Lanterne  magique  de  la  Restauration, 
dans  laquelle  on  verra  paraître  les  diffé- 
rents personnages  qui  ont  figuré  dans  las 
événements  qui  ont  eu  lieu  sous  le  règne 
de  Louis  XVIII,  par—.  Paris,  impr.  de 
Brasseur  aîné,  1815,  in-8. 

OFFICIER  DE  MARINE  (Un),  aut.  dég. 
[G.  TLaignel]. 

Du  seul  moyen  de  faire  avec  succès  la 
guerre  à  l'Angleterre.  Paris,  1815,  in-8. 

OFHCIER  DE  MARINIE  (Un),  aut.  dég. 
[Bourgeois,  lieutenant  de  vaisseau]. 
Quatre-vingt-treize  millions. 

Imprimé  dani  *  le  Correspondant  »,  tome  XV 
(1846).  pages  77  &91. 


1291        OFRGIER  DES  EAUX 


0FnC3ER  FRANÇAIS  1292 


4-  OFFICIER  DES  EAUX  ET  FORÊTS 
(Un)  [J.  Henriquez]. 

Manuel  des  gardes  des  eaux  el  forêts. 
Parût,  1786,  in-12. 

4-  OFFICIER  DU  CORPS  [Dupuï]. 

Essai  sur  le  personnel  militaire  de  la 
marine,  par  — .  Lorient,  impr,  de  Baudouin 
(1819),  in^. 

OFFIQER  DU  CORPS  D'ARTILLERIE 
(Un),  aiU.  déa.  [Du  Pugbt]. 

Essai  sur  1  usage  de  Tartillerie.  Amsier" 
dam  et  Paris,  V*  Desaint,  1771,  in-8. 

OFFICIER  DU  CORPS  ROYAL  D'ÉTAT- 
liAJOR  (Un),  aut, dég.  [Cools  Desnoyers] . 

Vie  dAgricola.  Traduction  de  Tacite 
(avec  des  notes).  Paris,  F.  Didot,  1819, 
w-8  de  126  pag. 

4-  OFFICIER  DU  2-  CORPS  (Un)  [A. 
d*Illbns]. 

Souvenirs  militaires  du  temps  de  Fem- 
pire  (Campagnes  d'Espagne  et  de  Portugal), 
par  — .  Paris,  De  Potier,  2  vol.  in-S. 

Voy.  Militaire  des  armées  françaises 
(Un). 

4-  OFFICIER  DU  2*  DE  ZOUAVES  (Un) 

Ee  colonel  Clerc,  plus  tard  général  de 
rigade,  tué  à  la  bataille  de  Magenta]. 
â)uvenir8  d*  — -.  Part»,  Michel  Lévy, 
1859,in-18. 

4-  OFFICIER  DU  GÉNIE  (Un)  [A.  H. 
Brialmont]. 

Faut-il  fortifier  Bruxelles?  Bruxelles, 
1830,  in-18. 

II.  Réponse  d*— A  M.  Vandevelde,  pour 
faire  suite  à  Touvrage  intitulé:  Faut-il 
fortifier  Bruxelles?  Brwxe'/M,  1850,  in-8. 

III.  Projet  de  réorganisation  de  la  ma- 
rine belge.  Bruxelles,  1855,  in-8., 

4-  OFFICIER  DU  RÉGIMENT  BERNOIS 
(Un)  [Eug.  DE  Frobbrville]. 

Les  Régiments  suisses  de  Naples  dans 
les  années  1848  eiiU9.  Neuf châtel,  1851, 
in-8  de  274  pag. 

OFFICIER  DU  ROI  (Un),  aut.  dég.  [Ber- 
nardin DE  Saint-Pierre]. 

Voyage  à  Tile  de  France.  Amsterdam  et 
Paris,  Merlin,  1773,  2  vol.  in-8. 

OFFICIER  EMPLOYÉ  A  L'ÉTATMAJOR 
(Un),  aut.  dég.  [Hippolvte  Poncbt  de  Ber- 
MOND,  petit-neveu  de  Vauvenargues]. 

La  Garde  royale  pendant  les  événements 
du  26  juillet  au  5  août  1830.  Avec  cette 
épigraphe  :  Fais  ce  que  dois,  advienne  que 

Îourra.   Sec.   édit.  Paris,  G.-A.  Dentu, 
830,  in-8  de  xij  et  119  pag. 

4-  OFFIQER  EN  NON  ACTIVITÉ  (Un^ 


a  î  FMampon   et   Briand   jeune,    médecin  à 
Rennes] . 

Ce  que  c'est  que  le  magnétisme,  ou  le 
magnétisme  en  défaut;  nouvelle  dédiée  aux 
dames  de  Rennes,  par  — .  Rennes,  1818, 
in-8,  41  p. 

OFFICIER  FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  Ré 
chev.  Fr.-Auguste  Thesby  db  Belcour-h. 

Relation  ou  Journal  d'  —  au  service  de 
la  Confédération  de  Pologne,  pris  par  les 
Russes  et  relégué  en  Sibérie.  Amsterdam, 
1776,  in-12. 

OFFICIER  FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég.  [de 
Romance,  marquis  us  Mesmon]  . 

I.  Voyage  en  Espagne  et  en  Portugal 
dans  l'année  1771,  par  le  major  W.  Dal- 
rymple,  trad.  de  1  anglais  par  — .  Paris 
(Bruxelles),  1783,  iD-8. 

-\-  L'oovraire  anffUts,  Londres,  1717,  itt-4.  est 
accompigné  d'une  relation  de  rexpéditiom  etiispote 
contre  Alger  en  1775. 

II.  Introduction  à  THistoire  de  la  guerre 
en  Allemagne,  en  1756,  ou  Mémoires  mi- 
litaires et  politiques  du  général  Uoyd, 
traduits  del  anglois,  et  augmentés  de  notes 
et  d'un  Précis  sur  la  vîe  de  ce  général 
par  — .  Londres,  Bruys,  1784,  in-ï. 

-j-  L'onTrage  de  Uoyd  offre  une  grande  iraportaBce; 
il  parut  en  anglais  à  Londres  en  ITSl  ;  il  a  été  tndait 
en  allemand  par  le  général  Teropelhoff  ;  voir  la  f  No«- 
velle  Biographie  générale  »,  art.  Llojd. 

m.  La  Philosophie  de  la  guerre,  extrait 
(par  Guill.  Imbert]  des  Mémoires  du  gé- 
néral Lloyd,  traduits  par  — .  BruxeJles. 
Laurent,  1786,  in-18;  Paris,  Barrais mné, 
1790,  in-18. 

OFFiaER  FRANÇAIS  (Un),  ps.  [Marie- 
Joseph  ChenierI. 

Lettre  à  M .  le  comte  de  Mirabeau,  sur 
les  dispositions  naturelles,  néce^aires  et 
indubitables  des  officiers  et  des  soldats 
français  et  étrangers,  25  juin  1789,  in-8. 

Très-rare.  A.  A.  B—r. 

OFnaER  FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég, 
[Savary  de  Saint-Lo]. 

I.  Notions  sur  la  rade  de  Cherbourg, 
sur  le  port  Bonaparte  et  sur  leurs  acces- 
soires. Cherbourg,  an  XIII  fl805).  in-8. 

+  II.  Essai  sur  la  solidité  des  motifs  et 
la  justice  du  choix  déjà  fait  d'un  port  pri- 
maire français  dans  la  Manche.  Cherbourg, 
an  IX,  in-4,  48  pag. 

OFFICIER  FRANÇAIS  (Un),  de  la  Lé- 
gion d'honneur  et  de  plusieurs  académies, 
aut.  e/ejf.  [Révérom  Saint-Cyr], 

Essai  sur  le  mécanisme  de  la  guerre. 
Paris,  Magimel,  1808,  in-8. 


1293        OFnCIER  FRANÇAIS 


OFFICIER  GÉNÉRAL      1294 


OFFIOER  FRANÇAIS  (Un),  aut  dég. 

Voyage  en  Russie,  pendant  les  années 
1812,  1813, 1814  et  1815,  d'après  les  Mé- 
moires d'  —  (rédigé  par  Babié  de  Berce- 
nay).  Paru,  1816,  in-8. 

Noos  pensons  que  ce  voyage»  cité  par  A.  A.  Barbier, 
soas  le  tt*  83.562  de  son  i  Dictionnaire  des  oofrages 
anonymes  et  pseudonymes  » ,  n'est  antre  qne  celui  que 
nous  citons  ci-eprès,  dont  le  litre  serait  ici  Ironqné. 

OFFICIER  FRANÇAIS  (Un),  aut.  dég. 
Pe  comte  de  Montravël,  cnefd'escadronj. 

Voyage  d*  — ,  prisonnier  en  Russie,  sur 
les  frontières  de  cet  empire  du  côté  de 
TAsie  ;  Observations  intéressantes  sur  les 
mœurs,  les  usages  et  le  caractère  des  ha- 
bitants de  la  rive  gauche  du  Volga,  près 
la  mer  Caspienne.  Publié  par  M.  Hue,  em- 
ployé à  la  poste  aux  lettres.  Paris^  Plan- 
cher j  Delaunay^  1817,  in-8. 

Voyei  l'article  précédent. 

4-  OFFICIER  FRANÇAIS  A  BORD  DE 
LA  «  POMONE  »  (Un)  JM.  de  Sanat]. 

De  l'earoédition  de  Quiberon,  par  — . 
Londres  (Hambourg)  y  1795,  in-8. 

OFFiaER  FRANÇAIS  ÉMIGRÉ  (Un), 
aut,  dég.  [de  La  Tognaye]. 

L  Promenade  autour  de  la  Grande-Bre- 
tagne, précédé  (sic)  de  queloues  détails 
sur  la  campagne  du  duc  de  Bçunswdck. 
Edijnbourg,  1795,  in-8. 

II.  Les  Causes  de  la  Révolution  de 
France  et  les  efforts  de  la  noblesse  pour 
en  arrêter  le  progrès.  Edimbourg,  1797,  ou 
Copenhague,  1800,  in-8. 

III.  Promenade  d*un  Français  dans  Tir- 
lande.  Londres,  1797,  in-8. 

Les  numéros  I  et  HI  ont  été  reproduits  dans  l'onvrage 
suivant  : 

«  Promenades  d'un  Français  dans  la  Grande-Breta- 
(TDe,  en  Irlande,  eu  Suède,  en  Norvège,  etc.  » .  Bnin- 
ntnclc.  i801,4vol.in-8. 

+  OFFICIER  FRANÇAIS  EN  CALABRE 
(Un)  [M.  DE  Tavel]. 
Séjour  d'  — .  Paris,  Béehet,  1820,  in-8. 

OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un),  au  service 
de  S.  M.  le  roi  de  Prusse,  aui,  dég,  [le  co- 
lonel Guisghardt]. 

Principes  de  TArt  militaire,  extraits  des 
meilleurs  ouvrages  des  anciens.  Berlin 
(i^yo»),1763,  2  vol.  in-8. 

Cet  ouvrage  est  le  nême  que  les  c  Mémoires  mili- 
taires sur  les  Grecs  et  les  Romains,  etc.  »,  dont  la 
première  édition  a  pam  avec  le  nom  de  l'auteur  à  La 
llaye.  en  1758,  8  vol.  in-4.  A.  A.  B— r. 

OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un) ,  aut.  dég. 
[Franç.-René-Jean  de  Pommereul]. 

Campagne  du  général  Bonaparte  en  Ita- 
lie, pendant  les  années  IV  et  V  de  la  Ré- 


publique française.  Paris,  Plassan,  1797, 
in-8. 

-hOFFICEER  GÉNÉRAL  (Un)  [le  général 

PaÉVAL]. 

Projet  de  règlement  de  service  pour  les 
armées  françaises,  tant  en  campagne  que 
sur  le  pied  de  paix,  par  — .  Paris,  1812, 
in-8. 

OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un),/w.  [François 
GuiLLois,  gendre  du  poëte  Roucher]. 

Appel  aux  générations  futures,  sur  la 
convention  de  Paris,  faite  le  3  juillet  1815; 
par  — ,  témoin  des  événements.  Genève 
(Belgique),  1817,  in-12  devij  et  81  pag. 

Cet  écrit  a  été  réimprimé  clandestinement  en  Fiance, 
en  1830,  sans  date,  in-8  de  viij  et  81  pages. 

Sous  le  no  1146  de  son  Dictionnaire  des  onvrages 
anonymes  et  pseudonymes,  Barbier  a  attribué,  à  tort,  ce 
livre  an  général  baron  Philibert  de  Fressinel. 

4-  OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un)  [AuguisI. 

Napoléon  et  la  grande  armée,  précède 
d'une  Introduction  historique  sur  Forigine 
et  les  principaux  événements  de  la  Révolu- 
tion française,  etc.,  par  — .  Paris,  Dali- 
bon,  1821,2  voL  in-8. 

On  sait  que  c'est  bien  à  tort  qne  l'auteur  de  cet  ou- 
vrage s'attribue  le  titre  d'ofllcier  général. 

OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un),  aut.  dég. 
[le  comte  Claude-François  de  Rivabol]. 

I.  Essai  sur  les  causes  de  la  Révolution 
française;  suivi  de  deux  Lettres  à  mi- 
lord  ***,  et  d'une  pièce  de  vers  inédite. 
PariSy  Boucher,  1827,  in-8  de  52  pag. 

Les  principales  causes  de  la  Révolution  sont,  suivant 
M.' de  Rivarol,  la  corruption  des  mœurs,  la  philosophie, 
la  destruction  des  Jésuites,  les  Parlements,  et  surtout  la 
faiblesse  de  Louis  XVI.  «  Les  rois  fkibles,  dit-il,  en 
parlant  de  la  France  actuelle,  sont  les  fléaux  de  leurs 
peuples  ;  il  font  tenir  la  verge  haute  pour  contenir  les 
Français.  Bonaparte  les  frappa  d'abord  avec  une  verge 
de  fer,  c'était  asses;  mais  ensuite  il  la  fit  rougir  anfén, 
c'était  trop.  En  dernier  résolut,  il  font  à  la  France  plus 
de  gouvernement  qne  de  constitution  :  à  l'Angleterre, 
plus  de  constitution  qne  de  gouvernement  *.  Cette  courte 
citation  fait  connaître  asses  les  principes  de  M.  Rivarol, 
et  la  portée  de  ses  vues  politiques. 

II.  Guillaume  le  Conquérant,  tragédie  en 
cinq  actes  ;  suivie  du  Véridique,  comédie 
en  un  acte;  par  — .  Paris,  Delaforest, 
1827,  in^. 

La  préface  est  signée  :  le  comte  de  Rivarol.  Ces  devx 
pièces  n'ont  point  été  représentées. 

OFFICIER  GÉNÉRAL  (Un),  aut.  dég.  [le 
comte  Armand  de  DurfortI. 

Des  Forces  militaires  de  l'empire  russe, 

en  Tannée  1835,  ou  mon  Voyage  à  Saint- 

1  Pétersbourç,  par  le  lieutenant -général 

i  comte  de  Bismarck,  trad.  de  Tallem.  par 

'  — .  Paris,  Bourgogne,  1837,  iit8. 


1295        OFFICIER  GÉNÉRAL 


OFFICIER  ROYALISTE       «296 


OFFICIER  GÉNÉRAL  DE  LA  MARINE 
(Un),  aiU.  dég.  [Gabriel  Bory,  de  l'Acadé- 
mie royale  des  sciences  et  plus  tard  de 
l'Institut]. 

Mémoires  sur  l'administration  de  la 
marine  et  des  colonies.  Parié,  Pierres, 
1789,  2  vol.  in-8. 

C'est  la  réonion  des  trois  écrits  suivanU,  qoe  l'aii- 
tenr  avait  déji  pabliés  séparément  *  Mémoires  sor  les 
établissements  d'nn  conseil  de  marine;  Essai  sur  la  po- 
pulation des  colonies  à  sucre,  imprimé  en  1776  et  en 
1780  ;  Mémoire  snr  le  système  à  suivre  dans  une  pierre 
purement  maritime  avec  l'Angleterre,  imprimé  en  1 780. 

OFFiaER  GÉNÉRAL  FRANÇAIS  (UnJ, 
prisonnier  de  guerre  en  Autriche,  en  1799, 
aut.  dég,  [Meyer,  général  de  brigade  fran- 


Lettres  familières  sur  la  Carinthie  et  la 
Styrie,  adressées  à  M"*  Bianchi,  de  Bolo- 
gne. Paris,  Prault,  1800,  in-8  de  208  p. 

-h  OFFICIER  GÉNÉRAL  RUSSE  (Un) 
Pe  général  Burnod]. 

Etudes  sur  Tart  de  la  guerre.  Paris, 
1852,  in-32. 

-f.  OFFIQER  HOLLANDAIS  (Un)  [Ter- 
son], 

Lettre  critique  d* —  sur  THistoire  de  Po- 
lybe,  traduite  par  V.  Thuillier.  Imprimée 
à  la  suite  de  cet  ouvrage.  Amsterdam,  177i, 
in-4. 

OFnCIER  HOLLANDAIS  (Un),  atU  dég, 
[Drevon]. 

Voyage  en  Suède,  contenant  un  état 
détaillô  de  sa  population,  de  son  agricul- 
ture et  de  ses  finances  ;  suivi  d  un  Abrégé 
de  son  histoire,  etc.,  depuis  Gustave  i*"' 
jusqu'en  1786  inclusivement.  La  Haye, 
Gosse,  1789,  in-8. 

OFFICIER  PIÉMONTAIS  (Un),  aut.  dég. 

Simple  Récit  des  événements  arrivés  en 
Piémont,  dans  les  mois  de  mars  et  d'avril 
1821.  Paris,  Méquignon  fils  aîné,  et  Lyon, 
Périsse  frères,  iÛ±i,  in-8  de  212  pag. 

MM.  les  Auteurs  du  «Mémorial  catholique  »,  ayant 
dit,  dans  leur  numéro  du  mois  d'avril  1824,  que 
M"*  de  Maistre,  si  l'on  en  croyait  quelques  curieux 
indiscrets,  avait  publié,  sons  le  masque  d'un  officier 
piémonlais,  une  relation  de  la  dernière  révolution  du 
Piémont,  j'ai  cru  que  le  ■  Simple  Récit  >  était  l'ouvrage 
auquel  nos  journalistes  faisaient  allusion  ;  mais  J'ai  ap- 
pris de  M.  le  comte  de  Maistre  que  mademoiselle  sa 
saur  n'avait  rien  publié  snr  la  révolution  du  Piémont  ; 
il  a  écrit  à  M.  le  comte  O'Mahony  pour  le  prier  de  dé- 
mentir cette  fausse  annonce,  mais  sa  réclamation  est 
restée  sans  effet.  A.  A.  B— r. 

OFFICIER  POLONAIS  (Un),/w.  [Alexis- 
François  Artaud  de  Montor,  mort  mem- 
bre de  rinstitutl. 

Histoire  de  1  assassinat  de  Gustave  III, 


dlroi  de  Suède,  par  —,  témoin  oculaire. 
Paris,  CL  Forget,  1797,  in^  de  182  p. 

-}-  Suivant  Qnérard  (Littérature  franc,  oonteopor., 
I,  79),  cet  ouvrage  a  été  imprimé  sur  te  manuscrit  de 
M.  Artaud,  mais  Téditeur  y  a  fait  noo-seoloae&t  des 
changements,  mais  encore  des  additions  qui  loi  sont 
propres.  On  lit  dans  le  GaUlogoe  Croiet,  2«  lartîe. 
n«  1 508  :  c  J'ai  entendu  raconter  à  M.  le  chev.  ArUod. 
auteur  anonyme  de  cet  ouvrage,  que  les  900  exeapl. 
que  l'éditeur  lui  avait  remis  pour  ses  droits  d'autror 
lui  avaient  été  achetés  pour  le  compte  d'nn  haut  per- 
sonnage suédois,  le  doc  de  Sundennanîe,  qui  était  gra- 
vement impliqué.  Il  est  à  présumer  que  ce  n'était  i^s 
pour  les  distribuer  ». 

De  ces  deux  versions  nous  penchons  pour  l'affirma- 
tive et  nous  croyons  que  c'est  par  prudence  que  M.  Xi- 
taud  ne  se  sera  donné  auprès  de  Qnérard  qoe  comme  édi- 
teur. La  note  de  la  page  82  de  la  i  Littér.  franf.  •  de 
Quérard  peut  donner  une  idée  de  la  prudence  de 
M.  Artaud.  On  y  lit  «  que  cet  antenr  nt  s'est  lait 
connaître  en  littérature»,  jusqu'à  son  «  Histoire  de  la 
vie  et  des  travaux  politiques  du  comte  d'Hanterive  » 
(1839)  exclusivement,  qoe  sons  le  nom  dn  chenlier 
Artaud  ;  mais  son  véritable  nom  est  Artand  de  llwa- 
tor.  La  prudence  décida  M.  ArUnd.  à  Tépoque  de  U 
tourmente  révolutionnaire,  à  dissimuler  la  partie  de  sgê 
nom  qui  pouvait  rappeler  sa  féodalité.  0.  B. 

OFFICIER  PRUSSIEN  (Un),    aut.  dég. 

t Charles-Guillaume  Hbnnbrt,  lieutenant  à 
leinsberg]. 

Il  est  auteur  des  trois  pièces  suivantes,  imprimées 
à  la  suite  de  la  traduction  de  «  l'Histoire  des  deniiéf» 
campagnes  et  négociations  de  Gustave-Adolphe  ea 
Allemagne  >  (du  comte  Galeauo  Gnaldo  Priorsto). 
Berlin,  Decker,  1772.  in-4.  savoir  :  !•  Tableau  des 
Impériaux  et  des  Suédois  ;  2«  Remarques  snr  les  prin- 
cipaux événements  de  celte  Histoire  ;  3«  Discours  sar 
les  batailles  de  Breitenfeld  et  de  Lutxen,  avec  des  plaas 
levés  sur  le  terrain. 

4-  OFFICIER  PRUSSIEN  (Un)  [H.  G.  de 
BuLOw,  mort  en  48071. 

Esprit  du  système  de  guerre  moderne, 
par  —,  traduit  de  l'allemand  par  Léger- 
Marie-Philippe  Tranchant  de  Laverne,"aii- 
cien  officier  de  dragons.  Paris,  i801,in-^. 

OFFICIER  ROVAUSTE  (Un),  aut  dég. 
[le  comte  de  Robuin,  ancien  colonel  d'ar- 
tillerie]. 

I.  Souvenirs  d*  —,  contenant  son  entrée 
au  service,  ses  voyages  en  Corse  et  en 
Italie,  son  émigration,  ses  campagnes  à 
l'armée  de  Condé,  et  celle  de  1815  dans  la 

f  Vendée  ;  par  M.  de  R***,  ancien  colonel 
'    d'artillerie.  Paris,  A,  Egron,  1824, 3  part, 
en  2  vol.  —  T.  III.  Paris,  Hivert,  18i9, 
1  volume.  En  tout,  3  vol.  in-8. 

II.  Récit  de  quelques  faits  concernant  la 
guerre  de  la  Vendée,  relatifs  seulement 
aux  habitants  de  l'Anjou  qui  y  prirent 
part  aux  époques  principales  'de  cette 
guerre  mémorable,  faisant  partie  des  Mé- 
moires publiés  sous  ce  titre  :  v  Souvenirs 
d'un  omcier  royaliste  »  ;  par  M.  de  R 


1297 


OFFICIER  RUSSE 


OFFICIER  VAUDOIS         iH&è 


aue.  colonel  d'artillerie.  Parisy  L-F.  Hi- 
vert,  18â9,  in-8  de  248  pag. 

Ot  onvrage  m  troove  toajours  broché  à  U  fin  du 
tome  ni  iId  précédent. 

OFFICIER  RUSSE  (Un),  aul.  dég,  [le 
colonel  de  Boijtourlin,  aide  de  camp  de 
S.  M.  l'empereur  de  Russie]. 

Tableau  de  la  campagne  d*automne  do 
1813,  en  Allemagne,  depuis  la  rupture  de 
Farmistice  jusqu'au  4)3 ssage  du  Rhin  par 
l'armée  française  ;  avec  une  Carte  topo- 
graphique des  environs  de  Leipzig.  (Revu 
par  M.  le  baron  de  Jomini.)  Paris ^  ArthiM- 
Bertrand^  1817,  in-8  avec  3  gr.  tableaux 
et  1  plan. 

-4-  OFFIQER  SUISSE  (Un)  [le  colonel 
Fret]. 

Le  bocrate  rustique,  ou  Description  de  la 
conduite  d'un  paysan  philosophe,  traduit 
de  l'allemand  de  Hirzel.  Zurich,  1762,  in-8, 
1763,  in-i2,  1764,  1768  ;  lawMwie.  1777, 
édit.  fort  augmentée,  2  vol.  petit  in-8. 

OFFICIER  SUISSE  (Un),  auL  dég,  [Bar- 

THEZ  DE  MARMORIÈRES]. 

Observations  sur  une  brochure  de 
M.  Weiss  (intitulée  a  Coup  d'oeil  sur  les 
relations  »).  En  Suisse,  1793,  in-8. 

.      OFnCIER  SUPÉRIEUR  (Un),  aut.  dég. 
[Jean-Julien-Michel  SavartJ  . 

Mémoire  politique  et  historique  des  in- 
surrections de  l'Ouest,  par  — ,  qui  a  été 
chargé  d'une  partie  des  opérations  rela- 
tives au  rétablissement  de  la  tranquillité 
intérieure.  Paris,  Moutardier,  an  VIII 
(1800),  in-8. 

Premier  trtTail  qui  a  senri  de  bue  aux  volumes  pu- 
bliés cliez  Bandonin  :  c  Guerres  de  la  Vendée  et  des 
Chouans,  etc.  ».  F.  Gr. 

OFFICIER  SUPÉRIEUR  (Un),  aut.  dég. 

DUFRESNE  DE  LA  ChAUVINIÈRE]  . 

I.  Projet  d'ordonnance  sur  la  réorgani- 
sation de  la  garde  nationale  de  Paris.  Pa- 
ris, Lefebvre,  1820,  in-8  de  13â pag. 

4-  IL  Courte  Notice  sur  Mathieu  de 
Dombasle.  Imprimée  dans  la  «  Patrie  »  du 
8  sept.  1851. 

OFFIQER  SUPÉRIEUR  (Un),  aut.  dég. 
[le  général  Loverdo]. 

Extrait  du  Journal  d'  —,  attaché  à  la 
deuxième  division  de  l'armée  d'Afrique. 
Paru,  Arueiin,  1831,  in-8,  avec  â  planch. 

-h  OFnCIER  SUPÉRIEUR  (Un)  [le  ba- 
ron Virgile-Antoine  SghnbiderI. 

Histoire  et  Description  des  Iles  Ionien- 
nes. Paris,  1823,  in-8  et  atlas  in4  de  18 
planches. 

4-  OFFICIER  SUPÉRIEUR  (Un)  pe  gé- 
néral RoGUBT,  alors  chef  de  bataillon]. 


La  Vendée  militaire,  avec  cartes  et  plans. 
Livre  premier.  Statistique  et  historique. 
Paris,  Corréard,  Anselin,  etc.,  1833,  in-8 
de  112  pag.,  avec  5  cartes.  —  Livre 
deuxième.  Etat  politique.  Paris,  les  mêmes, 

1833,  in-8  de  120  pag.  —  Appendice  aux 
deux  premiers  livres.   Pans,    Corréard, 

1834,  m-8  de  120  pag.,  avec  une  planche. 

-4-  OFFICIER  SUPÉRIEUR  (Un),  titlo- 
.   nyme  [M.  Amédée  Davksiès  de  Pontes, 
'^  alors  colonel  de  carabiniers,  et  depuis  gé- 
néral]. 

De  la  Cavalerie  en  France  (publié  par 
M.  Paul  Lacroix).  Batignolles,  Desrez,  1840, 
in-8  de  56  pag. 

L'administration  d'alors  aarait  bien  Tonla  découvrir 
le  nom  de  l'aoteor  de  cet  écrit. 

OFFIQER  SUPÉRIEUR  D'ARTILLERIE 

(Un)  [Paul-Christophe-Elisabeth  Merlin]. 

Le  Château  de  Carqueranne,  singulier 

roman,  par  — .  Paris,  Risler,  1839,  in-8. 

OFFICIER  SUPÉRIEUR  DE  L'ARMÉE 
(Un),  aut.  dég.  [Fr.-L.  Dedon,  lieutenant 
général  d'artillerie]. 

Mémoire  militaire  sur  Rehl  ,  conte- 
nant la  relation  du  passage  du  Rhin  et 
Moselle,  sous  le  commandement  du  général 
Moreau,  et  celle  du  siège  de  Rehl.  L'on  y  a 
joint  le  Précis  des  opérations  de  la  campa- 
gne de  Tan IV.  par—.  Strasbourg,  Fr. -Geo. 
levrault,  et  Paris,  Fuchs,  an  V  (1797), 
in-8  de  125  pag.,  avec  une  carte. 

OFFICIER  SUPÉRIEUR  DES  ARMÉE» 
DE  LA,  RÉPUBLIQUE  (Un),  habitant  dans 
la  Vendée  avant  les  troubles,  aut.  dég. 
[JeanJulien-Michel  Savary]. 

Guerre  des  Vendéens  et  des  Chouans 
contre  la  République  française,  ou  Annales 
des  départements  de  l'Ouest  pendant  ces 
guerres,  d'après  les  actes  et  la  correspon- 
dance du  Comité  de  salut  public,  des  mi- 
nistres, des  représentants  du  peuple  en 
mission,  des  agents  du  gouvernement,  des 
autorités  constituées,  des  généraux  Ber- 
ruyer,  Biron,  Canclaux,  Rossignol,  San- 
terre,  Léchelle,  Kléber,  Marceau, Turreau, 
Moulin,  Hoche,  etc.,  et  d'après  les  règle- 
ments, proclamations  et  bulletins  du  con- 
seil supérieur  et  des  chefs  des  Vendéens 
et  des  Chouans.  Paris,  Baudouin  frères. 
1821-25,  6  vol.  in-8. 

Cet  onvraere  foit  partie  de  la  c  Collection  des  Vé- 
moirei  relatifs  à  la  révolution  française  ». 

Voyez  OmciBR  supéniBUA  (nn)  (Savary),  D,  co- 
lonne 1297,  c. 

-^  OFFICIER  VAUDOIS  (Un)  [Grand 
d'Haute  ville]. 

Tableaux  synoptiques  de  l'école  de  pelo- 
ton. Genève,  1828,  in-8. 


1199  •  OFFICIElt§  AU  CORPS 


OISIF 


1300 


OFFICIERS  AU  CORPS  ROYAL  D'AR- 
TILLERIE (les),  ata.  dég,  [db  Rostaing]. 

Tables  du  toisé  des  bois  et  du  poids  des 
fers,  à  l'usage  de  MM.  Jes  officiers  du  corps 
royal  d'artillerie,  calculées  par  — .  Dijon. 
Frantin,  1777,  in-lâ. 

OFFICIERS  DE  L'ARMÉE  (des),  ps. 
[Lb  Français]. 

Projet  d'instmction  sur  le  service  des 
bouches  à  feu,  présenté  au  comité  central    . 
de  l'artillerie,  etc.  Metz,  Collignon,  1816,   ^ 
in-8.  I 

M.  Le  Fnocaii  pUM  pour  le  priacipal  rédacteur  de 


ce  prq]et. 


A.  A.  B— r. 


OFFIQERS  DU  RÉGIMENT  DU  ROI 
(les),  aut.  dég,  [MM.  de  Compiègnb  et  de 
Mou  an].  i 

Réponse  des  officiers  du  régiment  du  Roi 
au  Mémoire  imprimé  au  nom  des  soldats 
députés  de  ce  régiment.  PariSy  Devaux,  c 
1790,  in-8  de  62  pages. 

-+-  OFFICffiRS  GÉNÉRAUX  DE  L'AR- 
MÉE (Un  des)  [le  baron  Thiêbault]. 

Journal  des  opérations  militaires  du 
siège  et  du  blocus  de  Gênes,  par*-.  Paris^ 
Magimel,  an  IX,  in-8. 

Une  leconde  édition,  in  DC,  une  troisième,  4846-47. 
9  vol.  in-8,  portent  le  nom  de  l'ioteur. 

OFFICIERS  MUNICIPAUX  DE  LA  VILLE 
DE  ROUEN  (les),  ps.  [Thouret]. 

Adresse  de  remerclment  présentée  au  roi 
par—  en  assemblée  générale.  Rouen^  1789, 
in-8  de  15  pag. 

Cette  Adresse,  sig^née  de  31  ofBciers  municipaux,  a 
été  rédigée  par  Tbooiet.  A.  A.  B-r. 

OFFICIERS  OUI  SE  TROUVAIENT  A 
BORD  DU  KENT  (Un  des),  aut.  dég.  [le 
maior  Mac-GrégorJ. 

Récit  de  la  perte  du  bâtiment  de  la  Com- 
pagnie des  Indes,  le  Kent,  par—.  Traduit 
de  l'anglais  par  le  baron  de  Staël.  Tarn, 
Servier,  1826,  in-12  de  128  pag. 

-h  0.  G.  [Louis-Simon  Auger]. 
Des  articles  dans  la  «  Décade  philoso- 
phique »  et  la  «  Revue  philosophique  » . 

+  0*  G*  E*  R*  [Jean-Valentin  Oger, 
chef  d'institution]. 

Des  Livres  de  grammaire  publiés  au 
commencement  de  ce  siècle. 

OGER  LIBAN  ERBERG,  ps.  [Dom  Ger- 
bbronI. 

La  Défense  des  censures  du  pape  Inno- 
cent XI  et  de  la  Sorbonne  contre  les  apo- 
logistes de  la  morale  des  Jésuites,  soute- 
nus par  le  P.  Moya,  jésuite,  sous  le  nom 
d'Amadaeus  Guimenius.  Cologne.  Pierre 
Marteau,  1690,  in-12  de  76  pag. 


Placcios.  Baillet,  dom  Philippe  Le  Cerf  H  don  Tas- 
sin  n'ont  point  connn  ce  paendoùjme.  Voyez  Prosper 
Marchand,  <  Dictionnaire  historique  «.  t.  H,  page  91  fr; 
et  Le  Clerc,  «  Bihliothèqne  nniversetle  ».  L  X\in, 
p.  177.  A.  A.  B— r. 

OGIER  (F.),  jw.  [de  Balzac]. 

Apologie  pour  M.  de  Balzac  (rédige  en 
partie  par  de  Balzac  lui-même).  Paris, 
Marlot,  1627,  in^. 

Voy.  le  «  Dictionnaire  de  Bayle.  article  Balac  ». 
A.  A.  B— r. 

-h  O'GORMANN  (W.)  [WiUiam  LitUe 
Hugues]. 

Des  traductions  de  trois  ouvrages  an- 
glais indiqués  dans  le  «  Catalogue  de  la 
librairie  française  »,  de  M.  Otto  Lorenz  : 
«  Catherine  Clary  »  de  miss  Masson  ;  «  le 
Prophète  du  monastère  ruiné  b  ;  «  le  Fover 
assiégé  ». 

H-  0.  H.  0.  D.  L.  EE.  B.  (M.)  [HEVTtr, 
officier  de  Leurs  Excellences  Bernoises]. 

La  Messagerie  du  Pinde  et  Homère  tra- 
vesti (Sans  lieu  d'impression,  mais  proba- 
blement Neuchdtel).  1747,  in-8. 

Ce  volume  fort  rare  rontîent  des  ûibles.  des  coûtes, 
des  épi^mmes.  L'aotenr,  accosé  de  conspiration,  fat 
décapité  à  Berne  en  1749.  (Voir  le  «  Maniel  da  li- 
braire», t.  m,  col.  1671). 

OINVILLE,  nom  nobil.  [Jacques  Nicolas 
Dbsvaulx,  baron  d* — ,  maréchal  de  camp]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voyez  la 
<K  France  littéraire  »,  à  Dbsvaulx. 

H-  OISIF  (Un)  [J.-M.  RArMOND]. 
Souvenirs  d'  — .  Lyon,  Ayné  fils,  1836, 
2  tom.  en  1  vol.  in-8. 

-h  OISIF  (Un)  [Grosbillez]. 

UÂrt  de  devenir  député  et  même  mi- 
nistre, par  —  qui  n'est  ni  Tun  ni  l'autre. 
Paris,  Dauvin  et  Fontaine,  1846,  in-Il 

OISIF  (Un),p*.  [Julien  Chanson,  prote 
de  rimpr.  Poisson,  de  Caen]. 

Almanach  récréatif  pour  1849,  conte- 
nant le  calendrier,  des  prédictions  météo- 
rologiques, etc...  et  un  choix  d'énigmes, 
charades,  lo^ogriphes,  anecdotes,  pnla- 
lonades,  plaisanteries,  bons-mots  médits 
ou  peu  connus,  etc.,  recueilli  par  — .  Caen, 
Poisson  et  fils,  1849,  in-18. 

Le  même  éditeur  a  publié  ponr  U  sème  année  é 
dans  la  même  imprimerie  : 

1<>  Le  Maihiea  Laensberg  républicain,  alaianadi  des 
bons  patriotes  pour  1849. 

20  Le  vrai  Mathieu  Uensberg  et  le  véritable  No$- 
tradamus  ressuscité,  pour  1849. 

3«  Almanach  du  commerce  de  Gaen  (1 849). 

M.  Julien  Chanson  a  été  de  plus  l'édiienr  i  ùm  : 
1»  d'un  journal  politique  intitulé  :  c  l'Echo  An  dobs 
et  associations  »,  etc.,  fondé  après  le  24  février  1848, 
et  qui  a  eu  cinq  mois  d'eiistence  ;  2»  d'an  jonnal  lit- 
téraire intitulé  «  le  Diable  rose  >,  qni  a  pare  du  8  «• 


i301        OISIF  DE  PROYINCB 


OLINœURT 


i302 


tobre  1848  «o  6  mii  1849»  et  dont  la  collection  fonne 
57  noméros.  Geo.  M— c— 1. 


OISIF  DE  PROVINCE  (Un),  ps,  [G.  Guy]. 
Lettre  d*—  à  un  journaliste  de  Paris. 

llénwire  signé  G.  G***. 

Impr.  dus  «  le  Correspondant  • .  t.  IV,  i831, 
ptg.   55. 

CL.  (P.)>  ps.  [le  P.  Joseph  de  Tbxeira, 
dominicain  portugais]. 
Voy.  Dralymont. 

OL***  (JP  d'),  ps,  [le  marquis  de  Xi- 

MENÈS]. 

Lettres  portugaises  en  vers.  Lisbonne 
(Paris).  1759,  in-8. 

Réimprimées  à  la  snite  des  c  Quatre  parties  do 
joor  B,  de  l'abbé  de  Bemis.  Franc fort-iur-U-Mêin, 
1760.  in-8. 

C'est  l'imitation  en  vers  de  la  première  et  de  la 
quatrième  des  célèbres  «  Lettres  portugaises  ». 

A.  A.  B— r. 

-h  OLBREUSE  (G.  d'),  ps.  [M.  Casimir 
GuiLLSHETBAU,  fils  d'uu  honorabie  magis- 
trat de  province  de  ce  nom,  et  beau-frère 
de  M.  Léo  Lespès,  c'est-à-dire  Napoléon 
Lespès]. 

M.  Cas.  Gmllemeteaa  a  essayé  en  1854  d*nne  *  Re- 
vue bibliographiqne  »  (in-8),  morte  après  son  2*  nu- 
méro. 

n  a  signé  aussi  le  marquis  d'Olbrense  et  Guilleme- 
tean  d'Olbrense. 

OLD  BOOCK,  archéologue,  pt.  [J. -P. 
Sghmidt,  maître  des  requêtes,  ancien  chef 
de  division  au  ministère  des  cultes,  ins- 
pecteur des  monuments  religieux,  etc. 

L^  Églises  gothiques.  Paris.  J.  Ange 
et  C  (J,  Dumoulin).  1837,  in-12,  212  p. 

H-  n  aaiait  folln  dira  Old  Book.  en  anglais  :  yievx 
Une. 

-{-  D'après  le  catalogue  L'Bscalopier,  n«  3579,  ce 
peUt  ouTrage  est  fort  bien  fait. 

-f-  OLD  LAERTES  [Octave  Lacroix]. 
Des  articles  dans  le  ce  Moniteur  t. 

OLD  NICK,  ps.  [Emile  Dadran-For- 
GUBS,  né  à  Paris  en  1813]. 

I.  Avec  M.  Ad.  Jeanne  :  Histoire  géné- 
rale desVoyages,  des  découvertes  maritimes 
et  continentales,  depuis  le  commencement 
du  monde  jusqu'à  nos  jours.  Traduite  de 
l'anglais  de  W.  Desborough  Cooley,  et 
continuée  jusqu'à  nos  jours  par  M.  d  Ave- 
zac.  Paris.  Paulin,  1840-41,  3  vol.  in-12, 
format  anglais. 

II.  Les  Petites  Misères  de  la  vie  humaine. 
Paris.  Foumier,  1841,  gr.  in-8,  orné  de 
50  grandes  vignettes  à  ()art,  et  200  sujets 
dans  le  texte,  par  Granville. 

III.  Notice  biographique  de  Shakspeare. 
1843. 


Imp.  à  la  tète  de  la  ff  Galerie  des  personnages  de 
/^hakspeare...  »,  par  Am.  Pichot  (in-8). 

rv.  La  Chine  ouverte,  aventures  d'un 
i'an-Koueï  dans  le  pays  de  Tsin  ;  ouvrage 
illustré  par  Auguste  Borget.  Par»,  Four- 
nier.  1814,  gr.  in-8,  orné  de  50  vignettes 
à  part,  et  200  sujets  dans  le  texte. 

V .  La  Lettre  rouge  A.  Roman  américain 
traduit  de  Nathaniel  Hawthome.  Paris. 
1853,  in-12. 

M.  Forgues*  sous  ee  pseudonyme,  a  donné  an  c  Na- 
tional »  un  grand  nombre  de  feuilletons  de  critique 
littéraire,  très-remarquables,  et  que  les  amis  de  la 
saine  critique  désireraient  Toir  un  Jour  rassemblés  :  il 
a  en  part  à  la  rédaction  des  «  Français  peints  par  eux- 
mêmes  •  pour  lesquels  il  a  écrit  les  types  de  ■  l'Avo- 
cat ■  et  du  <  Béarnais  »  ;  aux  c  Étrangers  à  Paris  », 
(Pari»,  1844);  il  a  été  pendant  quelque  temps  l'un 
des  rédacteurs  de  la  v  Revue  des  Deux  Mondes  »,  et 
l'est  aujourd'hui  de  plusieurs  antres  recueils,  parmi  les- 
quels nous  citerons  la  «  Revue  britannique  » . 

-f-Volr  dans  le  *  Catalogue  général  de  lalibrairie  » 
de  M.  Otto  Lorenx,  tom.  n,  p.  334.  l'indication  de 
nombreux  travaux  de  M.  Forgnes. 

+ 11  continue  d'insérer  dans  la  c  Rerue  des  Deux 
Mondes  »,  en  les  signant  de  son  nom,  ce  qu'il  appelle 
des  adaptatUmt,  ou  traductions  libres  de  quelques 
écrits  anglais.  La  livraison  du  15  décembre  1869  con- 
tient en  ce  geore  <  Gomment  femme  pardonne  •,  nou- 
velle imitée  de  Dickens. 

-+-  Voir  0.  N. 

H-  OLD-NOLL  [J.  Barbet  d'Aurevilly]. 

Cest  sous  cette  signature  que  furent  publiés  d'abord 
dans  le  c  Nain  Jaune  »  les  portraits  réunis  depuis  sous 
le  titre  des  «  Quannte  médaillons  de  l'Académie  ». 
Pari*,  Dentu.  1864,  in-18.  Une  erreur  de  typogra- 
phie a  tronqué  (t.  1,  col.  457  f.)  la  liste  des  pla- 
quettes annoncées  :  II.  Mémorandum.  Caen,  Uardel, 
1856,  in-16  carré  de  108  p.  Ce  volume  imprimé  à 
petit  nombre  ne  se  vend  pas.  RI.  Deux  rhythmes  ou- 
bliés. Caen.impr.  de  Buhour,  in— 16  carré  de  16  p. 
lire  à  36  ex.  Une  réimpression,  à  même  nombre  et 
sur  vergé,  a  récemment  vu  le  Jour  à  Caen  (septembre 
1869),  ainsi  qu'une  nouvelle  plaquette  :  Le  Pacha, 
ihylhme  oublié,  Caen.  Hardel,  1869,  in-13  carré  de 
1  i  p.  tiré  à  36  ex.  snr  vergé.  M.  T. 

OLENIXDU  BOURG  VABBÈ.ps.  [J.-P.- 
Camus,  évoque  de  Belley]. 

Anti-Basilic  pour  répondre  à  l'Anti- 
Camus.  Paris.  1644,  in-4. 

4-  OLENS  (le  frère)  pe  P.  Romain  Joly]. 
Le  Phaëton  moderne,  poëme.  Paris,  Bu- 
tard.  1772,  in-12. 
Contre  Voltaire. 

OLIBRIUS,  ps.  [Raymond  Bruckbr,  au- 
tour de  quelques  articles  de  journaux]. 

+  OLIBRIUS  [Fortuné  Calmels]. 
Des  articles  de  journaux. 

OLINCOURT  {G.  d*),  nom  anobli  [F.  Gi- 
îAULT,  d'Olincourt]. 
Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 


1303 


OLIPHANT 


OLLIVIER 


i3(U 


Littérature  française  contemporaine  »,  à 

GlGAULT  d'O. 

-f-OLIPHANT  (M.)  [Gustave  Revilliod]. 
Voy.  <c  France  littéraire  »,  XII,  225. 

OLIVET  (rabbé  d'),  nom  abrév.  [l'abbé 
Joseph  TouLiEB  d'Olivet,  de  rÀcadémie 
française]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  voy.  «  la 
France  littéraire  »,  à  Olivet. 

-+-  OUVETAN  (Robert-Pierre)  [J.  Cal- 
vin]. 

La  Bible,  qui  est  toute  la  sainte  Escrip- 
ture,  en  laquelle  sont  contenus  le  vieil 
Testament  et  le  nouveau,  translatés  en 
françois,  le  vieil  de  l'hébreu,  et  le  nouveau 
du  grec,  par  — .  Neurhâtel,  Pierre  de 
WingU,  dit  Pirot  Picard,  l'an  1553,  in-fol. 
goth. 

C'est  la  première  Bible  françslce  qae  les  protesUnts 
aient  publiée.  Voir  le  «  Manuel  du  Libraire  «,  5*  édi- 
tion. 1. 1.  col.  880. 

OLIVIER  (le  comte],  nom  anobli  [Jean 
de  La  Taille]. 
Voy.  LD.L.,IL327/: 

OLLEMIRUS,  ps.  [Dan.-Guilielm.  Mol> 

LERUS]. 

Ollemiri  Pedis  admiranda.  Argentinœ, 
16t)6,  in-12. 

OLLENIX  DU  MONT-SACRÉ,  anagr. 
[Nicolas  de  MoiNTReux], 

L  Les  Premières  Œuvres  poétique  de—. 
Paris,  4587,  in-42. 

II.  Le  Premier  Livre  des  bergeries  de 
Juliette,  auquel,  par  les  amours  des  ber- 
gers et  bergères,  Von  voit  les  effets  diffé- 
rents de  l'amour,  avec  cinq  Histoires  co- 
miques racontées  en  cinq  journrcs  par 
cinq  bergers.  Paris,  4588,  2  vol.  inii.  — 

V  édit.   Paris ,  in-42.  —  Tours  et 

Paris,  4592, 4598,  in-8. 

III.  Les  Chastes  et  délectables  Jardins 
d'Amours,  semez  de  divers  discours  et 
histoires  amoureuses.  Paris,  459 i,  in-42. 

IV.  Amours  de  Criniton  et  Lydie.  Paris, 
4575,  in-8;  4601.  in-i2. 

V.  L'Arimèned'— .Pori>,  1597,  in-8. 

VI.  L'Espagne  conquise  par  Charles  le 
Grand,  roi  de  France.  Nantes,  Dorion, 
4597-98,  2  vol.  in-42. 

VII.  L'Œuvre  de  chasteté  qui  se  re- 
marque par  les  diverses  fortunes,  adven- 
tures  et  fidèles  amours  de  Criniton  et  de 
Lydie.  Paris,  Buon,  1598,  in-12. 

VIII.  Amours  de  Cléandre  et  de  Domi- 
ihile,  par  lesquelles  se  remarque  la  per- 
iection  de  la  vertu  de  chasteté.  Paris, 
Buon,  4598,  m-42. 


fe 


IX.  Cléopâtre,  tragédie.   Paris,    4598,      1 
in-42.  ' 

X.  Joseph  le  chaste,  tragédie  saincte. 
Paris,  4601,  in-42. 

XI.  L'Arcadie  françoise  de  la  n\Tnphe       | 
Amarille,  tirée  des  Bergeries  de  Juliette. 

de  l'invention  d'Ollenix  du  Mont-Sacré. 
Paris,  4625,  in-8. 

Ces  Bergeriei  sont  assez  langutssutes  et  |»eo  re- 
cherrbétfs.  Nicolas  de  Montreax  est  auteur  de  qoelqa«s 
antres  ouvrages,  et  entre  autres  d'un  seiaièsœ  Tolnjne 
des  Amadis. 

-(-  Ce  volume  fnt  imprimé  en  i  577  ;  l'auteur  anit 
alors  quinze  ou  seize  ans.  Les  adeptes  prétendent  trou* 
▼er  dans  cette  production  tous  les  principes  de  la  philo> 
Sophie  hermétique. 

4- XII.  La  Sophonisbe,  tragédie.  Rouen, 
4604,  in-12. 

4-  Voir  au  sujet  de  cet  écriTain  Niceron,  t.  XXXIX, 
et  c  l'Histoire  littéraire  du  Maine.  »  par  M.  B.  Haan'âo. 
t.  n.  p.  iSi.  Le  Manuel  du  Libraire  indique  pltt>iear$ 
antres  ouvrages  sortis  de  sa  plnme.  On  trouvera  quelque 
détails  dans  le  Catalogue  Soleinne.  d<»  828-835. 

-^  On  remarque  dans  la  «  Sopbonisbe  m  une  vériuiM« 
chaleur  de  styie  et  un  grand  nombre  de  très-braux 
▼ers.  La  tragédie  de  «  Joseph  le  chast«  »  est  lellnoeat 
rare  qae  des  bibli(^aphes  ont  révoqué  en  doute  qu'elle 
eftl  été  imprimée.  M  Sainte-Beuve  en  parle  dans  son 
«  Tableau  de  la  poésie  au  xvi«  siècle  ».  p.  Siâ.  Oa 
y  voit  de  singuliers  anachronismes.  Un  geôlier,  nomme 
Robillard,  parle  des  Anglais,  des  Écossais  et  des  reis- 
tres  ;  le  pannetier  de  Pharaon,  conduit  à  la  potence, 
demande  au  bourreau  le  temps  de  dire  encore  mi 
Pater, 

OLLINCAN  (d*),  anagr.  [Charles  Ancil- 
lon]. 

Traité  des  eunuques,  dans  lequel  on 
explique  toutes  les  différentes  sortes  d  Vu- 
nuques,  quels  rangs  ils  ont  tenus,  et  quel 
cas  on  en  fait,  etc.  On  examine  princifta- 
Icment  s'ils  sont  propres  au  mariage,  et 
s'il  leur  est  permis  ae  se  marier,  et  ion 
fait  plusieurs  remarques  curieuses  et  diver- 
tissantes, à  l'occasion  des  eunuques.  Paris, 
4707,  in-42,  487  p. 

Ouvrage  assez  mal  écrit,  mais  rempli  d'éruditioa. 
On  voit  seulement  qu'elle  n'est  pas  profonde,  car  Tas- 
lenr  (pag.  64)  prend  au  sérieux  la  plaisanterie  que 
Fontenelle  publia  contre  Rome  et  Genève,  sons  le  titre 
de  (  Méro  et  Ënégn  »  ;  au  surplus,  il  ne  fnt  pas  le 
seul  trompé. 

-4-  OLLIVIER,  secrétaire  de  la  nViaction 
du  «  Moniteur  universel  »  [Gustave  Paw- 

LOWSKl]. 

Notice  sur  la  vie  et  les  travaux  de 
M.  Victor  Langlois. 

Dans  le  n»  du  25  avril  1869  de  ce  journal  ;  non»  em- 
pruntons cette  indication  à  la  <  Revue  bibliographique 
universelle  b  t.  IV.  p.  174. 

+  OLLIVIER  (Francis)  [Théodore  Bab- 
BIÈRE  et  Madame  Leblanc  Rjsgnauode 
Pbébois]. 


1305 


OLLIVIER 


ONUPHRE 


1306 


Le  Tattersall  brûle  !  comédie  en  un  acte. 
Paris,  1865,  in-i2. 

-+-  OLLIVIER  (Jacques)  [Charles  Jo- 
uet]. 

Des  articles  dans  le  «  Figaro  », 

OLUSI-LIPPEPHI,  anagr.  Voy.  Louis- 

PUILIPPB. 

OLYMPE  (M™),  aut,  supp.  Ce  nom  est 
celui  d'un  collaborateur  supposé  de  Marion 
dii  Mersan,  à  deux  pièces  ae  théâtre  ;  ce 
prénom  était  celui  de  sa  femme,  qu'il  avait 
improvisée  auteur,  afin  de  lui  obtenir  les 
entrées  du  théâtre  où  elles  ont  été  repré- 
sentées. Voy.  «  la  France  littéraire»,  à 
Du  Mersan,  et  le  môme  ouvrage,  t.  XI,  à 
Marion. 

-f-  O'M.  [O'Mahony]. 

Lettres  f'e  Saint  Eucher  à  Valérien,  tra- 
duct.  nouvelle,  par  — .  Inséré  dans  la 
«  Bibliothèque  des  Dames  chrétiennes  ». 
Paris,  1820-24,  20  vol.  in-32. 

OMBRE  (Une),  ps.  [Desessarts  fils, 
avocat]. 

Physiologie  des  Champs-Elysées,  illus- 
trée par  Porret.  Paris,  Desloges,  i8i2, 
in-32  avec  vignettes. 

-h  OMBRE  DE  COLLÉ  (l')  [Théophile 
Marion,  dit  Duhersan]. 

Les  Acteurs  et  actrices  du  jour  (en  vau- 
deville), par  —,  avec  les  notes  du  bedeau 
de  Saint-Roch.  Paris,  Surosne,  an  XI, 
1802,  in-8.  P.  L. 

4-  OMIKRON  [Léon  Cladel]. 

Des  articles  dans  «  l'Europe  ». 

0.  N.,  ps,  [Emile  Dauran-Forgues]. 

Sous  ces  iniliales,  ceUes  de  sod  nom  litléraire,  ce 
spirituel  et  consciencieux  critique,  dont  nous  avons 
déjà  parlé,  a  encore  écrit  :  i°  un  feuiUelon  hebdoma- 
daire dans  le  journal  c  le  Commerce  » .  sous  le  litre 
de  :  «  le  Théâtre  et  le  Monde.  Causeries  »  ;  2»  on 
chapitre  de  «  l'Histoire  de  1841  »,  intitulé:  t  An- 
née littéraire  *,  dont  il  y  a  quelques  exemplaires  tirés 
à  part  (in-42  de  28  pages);  3»  c  Violette,  chronique 
d'Opéra  »,  1836.  Imité  de  ***"*.  Imprimée  dans  le 
feuilleton  du  c  National  »,  en  septembre,  octobre  et 
novembre  1849. 

-I-  O'NEDDY  (Philotée)  [Théophile 
Do.ndey]  . 

Feu  et  flamme  Paris,  1833.  in-8. 

Consulter  les  t  Mélanges  tirés  d'une  petite  biblio- 
thèque romantique  »  par  M.  Ch.  Assolineau,  p.  136. 

L'auteur  appartient  au  romantisme  bousingot,  et  le 
livre  est  précieux  comme  une  caricature,  par  l'exagéra- 
tion. Et  à  quiconque  voudrait  se  renseigner  sur  l'idéal 
de  la  jeunesse  française  en  1833,  savoir  ce  qu'on  pré- 
tendait être  en  ce  temps-là,  au  prix  de  quels  excès  on 
éUit  résolu  de  fuir  la  platitude  et  le  commun,  il  sufQ- 
rait  de  lire  la  première  pièce  «  Pandamonium  »  (pre- 
mière nuit). 


La  part  faite  des  outrances  exigées,  O'Neddy  n'était 
rien  moins  qu'un  poète  sans  valeur.  Il  avait  la  coo- 
lour,  le  mouvement,  et  ses  incorrections  étaient  au 
moins  des  audaces.  Théophile  Gautier  disait  de  lui 
que  c'était  un  c  forg^ur  d'alexandrins  ».  Théophile 
Dondey  a  ajouté  à  son  nom  le  surnom  de  Santenay, 
ajouté  comme  celui  de  Dnpré,  afin  de  distinguer  les 
flls  d'une  même  famille,  et  il  a  signé  :  «  L'abbé  de 
Saint-Or  » ,  épisode  paru  en  feuilleton  dans  le  journal 
<  l'Estafette  »,  en  octobre  1839;  c  Le  Laxare  de  l'a- 
mour »,  conte  inséré  dans  la  c  Patrie  »,  février  1843, 
8  feuilletons);  •  L'HÎKtoire  d'un  anneau  enchanté  », 
roman  de  chevalerie,  prose  et  vers,  1844,  collection 
Boulé.  Il  a  été  en  1843  chargé  du  compte  rendu  des 
théâtres  à  la  «  Patrie  ». 


b 


-f-  O'NEDDY  VITREUIL  [Dondey-Dupré 

fils?]. 

I.  Le  Pays  Breda.  Paris,  Michel  Lévy, 
1853,in-l8de9feuiL 

La  dédicace  est  signée  :  Dupré.Undis  que  celle  d'un 
antre  tirage  est  signée:  O'Neddy  Vitrenil. 

II.  Des  articles  dans  des  petits  jour- 
naux. 

Voir  F.  Maillard,  «  Hist.  anecdotiqut 
des  journaux,  »  1857,  p.  99. 

4-  ONCLE  (Un)  [J.-B.  Gaudrillet,  reli- 
gieux de  ClairvauxJ. 
Lettres  d'  —  à  son  neveu.  1749.  in'4. 

H-  ONCLE  (Un)  [le  marq.  Henri-Fr.  ni 
La  Rivière,  un  des  gendres  de  Bussy- 
Rabutin]. 

Avis  d'  —  à  son  neveu.  Port»,  1731, 
in-18;1771,  in-8. 

ONITRAMA  (Aletophilus),  theologus, 
ps,  [G.  DE  Witte]. 

Provocatio  ad  ex.  P.  Martinum  Harney 
pro  lectione  S.  Scripturae  in  linguis  vul- 
garibus  facta  ab  — .  In-4,  4  p. 

I     -h  ONS-EN-BRAY  (P.  d')  [Louis-Léon 
Pajot  d'Ons-en-Bray,  mort  en  1754]. 
I     Des  Mémoires  insérés  dans  le  «  Recueil 
I  de  l'Académie  des  sciences  »,  de  1731  à 
I 1750. 
I      Voir  la  t  France  littéraire  »  t.  VI,  p.  492. 

+  ONUPHRE  [0.  Benoît-Claude  Mou- 
lin, scribomane,  ancien  procureur,  e^  an- 
cien avoué  au  tribunal  de  première  ins- 
tance de  Lyon,  destitué  en  1805;  né  au 
Moulin-à-Vent,  hameau  près  de  Lyon,  mort 
subitement  à  Lyon,  le  31  mars  18:23,  à 
l'âge  de  65  ans  environ]. 

I.  Lettre  sur  la  souscription  sollicitée  en 
faveur  des  Grecs,  par  les  libéraux,  sous 
lo  nom  de  M.  le  comte  de  Raxis-Flassan, 
grec  d'origine  et  chevalier  de  plusieurs 
ordres;  insérée  dans  le  journal  «  l'Indé- 

Eendant  »  et  «  la  Gazette  universelle  de 
yon  »  du  1*'  septembre  1821.  Suivie  de 
remarques  et  ornée  de  l'ébauche  de  por- 


1307      OPHELOT  DE  LA  PAUSE 


O'REILLY 


1306 


traits  assez  ressemblants.  Lyon,  de  Vimpr. 
de  Boursy,  1821,  in-8,  24  p. 

4-  II.  L'Enseignement  mutuel  dévoiUS 
ainsi  que  ses  jongleries  et  prétintailles  révo- 
lutionnaires, ou  l'Art  d'affranchir  l'éduca- 
tion de  l'enfance  de  toute  influence  morale 
et  religieuse.  Dédié  à  la  jeunesse  pensante, 
réfléchissante,  agissante  et  surtout  bien 
impressionnée.  Pour  servir  de  réponse  à 
M.  Sainte-Marie,  docteur  en  médecme,  etc. 
Accompagné  d'aperçus  neufs  et  de  notices 
sur  quelaues-uns  des  professeurs  de  mo- 
rale qui  aogmatisèrent  le  peuple  lyonnais, 
et  bestialisèrent  la  jeunesse,  jusqu'au  re- 
tour de  l'auguste  maison  des  Bourbons; 
par  — .  Lyon,  Boursy^  1820,  in-8  de  vu— 
119  pag. 

M.  Saint«-Mirie  Tenait  de  fmblier  une  brochure  inti- 
talée  :  <  Une  séance  de  l'Ecole  d'enieignement  nratoel 
de  Lyon  »,  Lyon,  1819,  in-8. 

Quoique  ce  titre  soit  on  pea  long,  je  l'ai  copié  en 
entier,  parce  qn'il  fait  connaître  la  manière  de  l'anteur 
et  i  qoel  parti  il  appartenait.  «  L'Enseifnienient  natoel 
dévoilé  »t  est  ce  qne  Moulin  a  fait  de  plus  considérable 
et  peut-être  de  plus  original.  Lorsqu'il  le  mit  an  jour, 
quelqu'un  (M.  Ant.  Péricand),  de  l'Académie  de  Lyon, 
loi  adrestt  le  distique  snÎTant  : 

Tu  Tiens  de  démasquer  pour  Jamais  nos  Laneutres  ; 

Courage  1  c'est  ainsi  que  l'on  Ta  jusqu'aux  utres. 

Voir  des  détails  sur  Onuphre  Moulin  dans  la  «  France 
littéraire  »,  t,  VI,  p.  333,  d'après  un  article  de  M.  J. 
P.  de  Lyon  inséré  dans  •  l'Aimnaiie  nécrologique  >  de 
Mahttl  pour  4884. 

4-  m.  Nécrologie  de  M.  Cozon,  ancien 
magistrat  à  Lyon.  Lyon,  1822,  in-8,  20  p. 

-hlV.  Notice  nécrologique  pour  servir  à 
l'éloge  de  M.  J.  F.  A.  Kiolz,  ancien  juris- 
consulte. Lyon,  1817,  in-8. 

OPHELOT  DE  LA  PAUSE,  ps,  [J.-B.- 
Claude  Isoard,  connu  en  littérature  sous 
le  nom  de  Deuslb  oe  Sales]. 

Pour  la  liste  de  ses  ouvrages,  vov.  «  la 
France  littéraire  »,  à  Delisle  de  Sales,  et 
le  t.  XI  du  même  ouvrage,  à  Iscabd. 

OPTATUS  GALLUS,  ps.  [Carolus  Her- 
sent, Ecclesise  Metensis  cancellarius]. 

Optati  Galli  de  cavendo  schismate,  liber 
parseneticus,  prima  die  januarii,  Lugduni, 
ad  ecclesiae  ballicanae  archiepiscopos  et 
episcopos.  (Parùiis),  1640,  in-^. 

Ce  Tolume.  lacéré  et  brûlé  la  même  année,  en  Tertn 
d'un  arrêt  du  Parlement,  est  très-rare.  Il  est  dirigé 
contre  le  patriarcbal  dont  le  cardinal  de  Richelieu  sem- 
blait Touloir  se  revêtir. 

Ce  patriarchat  a  encore  été  Je  sujet  de  l'ouTrage 
suiTant  : 

MIchaelis  Rabardei  S.  J.  Optatos  Gallus  (Car.  Her- 
sent) benigni  manu  sectus,  tardé  sed  aliquando.  Pari- 
«iia.  1641.  m-4. 

Ce  jésuite  pensait  que  la  aéation  d'un  patriarchi 
n'aurait  rien  de  schismatique,  et  que  le  consenlemene 
du  Pape  n'était  pas  plus   nécessaire  pour  cela  qu'il  ne 


TaTait  été  pour  établir  les  patriarches  de  JénmlcB  H 
de  Constantinople. 

-(-L'édition  originale  est  fort  rare,  mais  il  existe 
une  contrefaçon  sons  la  même  date.  L'«  OpUtas  »  a 
été  l'objet  de  plusieurs  réfutations  en  latin  a  en  fran- 
çais, aujourd'hui  oubliées  et  qui  sont  signalées  dans  la 
«  Ribliotiièque  historique  de  la  France»,  n»  7âOO 
à  7270. 

OR  (Louis  de  F).  Voy.  l'Or  (m). 

-^  ORACLE  DE  LA  CHAUSSÉE  D'AN- 
TIN  (!')  [Menut  oe  Sai.nt-Meshin]. 

Nouveau  Traité  des  rêves  et  leur  inter- 
prétation, par  — .  Parti,  1818,  in-12. 

-h  ORAISON  (François  d')  [le  marquis 

Voy.  François  d'Oraison,  II,  89  d. 

-+-  ORATEUR  DU  GENTUB  HUMAIN  (1) 
\\e  baron  de  Clootz]. 

Etrennesde—  aux  Cosmopolites.  1793, 
in-8. 

-h  ORBIGNY  [Alcide  Dessalinbs  d*0r- 
BiGNY,  naturaliste  français»  né  en  1802, 
mort  le  30  juin  1857]. 

Nous  nous  contenteronsdesigiialerparroi 
ses  nombreux  et  importants  ouvrages  le 
ff  Voyage  dans  T Amérique  méridionale  ». 
Parts,  1834-47,  9  vol.  in-4,  et  la  c  Paléon- 
tologie française  ».  Paris,  1840-1854, 
14  vol.  in-8. 

4-  ORBIGNY  (Charles  d  )  [Charles  Des- 
SALiNBs  d*Orbiony,  naturaliste,  né  le  2  dé- 
cembre 1806]. 

Renvoyons  pour  l'indication  de  ses  tra- 
vaux à  la  a  Littérature  française  contempo- 
raine »  et  au  «  Dictionnaire  des  Contempo- 
rains »  de  Vapereau. 

4-  ORD (P.  C.)  [le  jy  P.  C.  Ordi- 
naire]. 

L'Aristocratie  de  province,  par  — .  Cka- 
lons-s.-S.,  imp.  deJ.  Duchesne  (s,  d.),  in-8. 

ORDRE  (d*).  nom  nob„  [du  Wicqubt]. 

Pour  la  liste  des  ouvrages  de  quatre 
membres  de  cette  famille,  voy.  «  la  France 
littéraire  »,  à  Ordre. 

OREB  (Pierre),  ps.  M**  Lbluaclt-Ma>- 
celière]. 

Abel  de  Laflaie.  Paris,  Résiduel,  1838. 
in-8. 

Roman  imprimé  poor  le  eompte  de  l'anteor,  et  ^ 
a  médiocrité  n'a  pas  permis  à  Téditeiir  de  neUre  es 
vente.  Denx  seuls  exemplaires  ont  été  brochés  pour  le 
dépdt  k  la  direction  de  la  librairie. 

+  ORGEVAL  (George  d')  [Georges  Le 
Barrois]. 
Des  articles  dans  le  «  d'Artagnan  ». 

4-  O'REILLY  (R.)  [et  J.  N.  Baruer  de 
Vemars]. 


1309 


OBESMB 


ORILE 


1310 


Annales  des  Arts  et  Manufactures,  par 
— .  Part*,  1800-1815,  56  vol.  in-8. 

Depais  l'oriffiDe  de  ce  Joamal,  M.  Barbier  de  Ve- 
mars  a  été  rnniqne  collaboratear  de  M.*  O'Reilly.  La 
mort  de  M.  O'Reilly,  arrivée  en  4806,  fit  tomber  rar 
iOD  collaborateur  toot  le  fardeao  de  la  rédaction.  Ce- 
pendant les  numéros  77,  78  da  96*  vol.  et  le  t.  88* 
entier  (numéros  83,  83  et  84)  sont  l'onvrage  de  M.  A. 
de  Rooillac,  ancien  directeur  des  établissements  du 
Creusot.  Voyez  le  «  Dictionnaire  de  Bibliographie  ttan- 
(aise  » ,  par  Fleischer.  A.  A.  B — r. 

ORESME  (Nicolaus),  episcopus,  a^ocT,, 
[Guillelmus  de  Sancto-âmoreJ. 

Liber  magistri  Nicolai  Oresme,  episcopi, 
de  Ànti-Christo  et  ejus  ministris,  ac  de 
ejus  adventu,  signis,  propinc^uis  simul 
remotis,  ex  diversis  sacrarum  scnpturarum 
testimoniis  elegantissime  compila  tus. 

Imprimé  dans  le  t.  9  de  «  TAmplissima  Collectio  » 
de  D.  Martène.  (Rondet,  dans  le  «  Mercure  de  France  », 
octobre  1750.  p.  6i.) 

Gel  ouvrage,  plein  de  réflexions  sensées,  solides  et 
judicieuses,  a  été  composé  entre  1260  et  1270.  dans 
le  temps  de  la  vacance  de  l'Empire,  après  la  déposi- 
tion de  Frédéric  H.  Il  n'est  donc  pas  de  Nicolas  Oresme, 
qui  ne  naquit  qu'en  1377.  (AriicU  de  M.  BawXlot 
dans  la  2*  édit.  du  Diet,  de*  Atumipnes). 

ORFEUIL  (Wolf),  ps.  [Nie.  Le  Camus 

DE  MÉZIÈRES]. 

L'Esprit  des  almanachs.  Analyse  criti- 
que et  curieuse  des  almanachs,  tant  an- 
ciens que  modernes.  Paris,  1782,  2  vol. 
in-12. 

+  ORG  (L  D.). 
Voy.  L  D.  Org. 

-+-  ORGONI  (le  général  d').  anagrame 
[GiRODON,  ancien  garde-du-corps,  né  à 
Vendôme]. 

En  1855,  il  arriva  à  Paris  comme  envoyé  de  l'em- 
pereur des  Birmans.  Nous  empruntons  au  «  Courrier  de 
Lyon  »  les  détails  suivants  sur  cet  ambassadeur  : 

Français  et  Vendéen  de  naissance,  le  général  d'Or 
goni  était  officier  dans  la  garde  royale  an  moment  où 
éclata  la  révolution  de  1830.  Pins  tard,  il  prit  une 
part  active  aux  soulèvements  dont  la  Vendée  et  la  Bre- 
tagne furent  le  tbéAtre.  Prisonnier  et  condamné  à  mort, 
il  parvint  à  s'échapper  et  à  passer  à  l'étranger. 

Sous  le  bénéfice  des  amnisties  qui  furent  promulguées 
plus  tard,  il  put  se  rendre  à  l'Ile  Bourbon,  oii  il  se  fit 
planteur  et  réussit  à  créer  un  établissement  important. 
La  révolution  de  Février  éclata,  et,  par  l'émancipation 
des  noirs  qui  en  fut  la  conséquence,  elle  porta  un  coup 
funeste  à  l'exploitation  dont  M.  d'Orgoni  avait  été  le 
créateur,  et  il  se  vit  subitement  abandonné  par  lés 
trois  ou  quatre  cents  nègres  qu'il  employait  aux  cultures 
coloniales. 

Après  ces  nouvelles  dispositions,  il  se  rendit  dans 
les  Indes  oîi  il  prit  du  service  dans  les  armées  de  l'em- 
pereur des  Birmans,  et  oà,  par  sa  bravoure  et  son  in- 
telligence, il  parvint  à  une  fortune  comparable  à  celle  do 
général  Allard,  de  Solyman-Bey  et  de  tant  d'autres 


hommes  aventureux  qui  l'ont  précédé  dans.  la   même 
carrière.  («  Siècle  »,  V*  octobre  1857.) 

Il  a  publié  chez  l'éditeur  Dentu  un  volume  intitulé  : 
«  De  111e  Bourbon  à  Maurice  ;  série  d'aventures  » , 
1862.  in-8. 

ORIENT  (A.  D.  et  A  d'.),  ps.  [Vial,  an- 
cien négociant]. 

I.  La  Peste  de  Paris.  Avril  1832.  Paris, 
de  rîmpr,  de  Leclèré.  1832,  in-8,  32  p. 

En  vers  alexandrins. 

Cette  pièce,  anonyme,  a  été  reproduite  à  la  fin  de 
l'ouvrage  suivant. 

II.  Les  Révélations  de  Saint  Jean,  his- 
toire prophétique  de  l'Église,  depuis  Jésus- 
Christ  jusqu'à  la  consommation  des  siècles, 
mise  en  discours  mesuré.  Paris,  Jeanthon, 
1839,  in-8. 

Les  lignes  sont  mesurées,  inégales  pour  leur  lon- 
gueur comme  pour  leurs  pieds,  et  non  rimées. 
On  a  brochée  la  suite  le  numéro  précédent. 

III.  Des  Destinées  de  l'âme,  ou  de  la 
Résurrection,  de  la  prescience  et  de  la 
métempsycose,  avec  un  Précis  des  pro- 
phétie3  qui  regardent  l'Église,  pour  re- 
connaître le  temps  présent  et  les  signes  de 
l'approche  des  derniers  jours.  Paris,  au 
Comptoir  des  imprimeurs- unis  (Comon), 
1846,  in-12. 

IV.  Accomplissement  des  prophéties, 
faisant  suite  au  livre  des  «  D^tinées  de 
l'âme  ».  Tome  I",  contenant  l'Histoire 
abrégée  de  l'Églisejusqu'à  la  fin  des  temps  ; 
l'Explication  complète  de  l'Apocalyse,  et 
une  Réfutation  du  livre  de  «  1  Origine  des 
cultes  »  de  Dupuis.Tome  II,  contenant  les 
prédictions  sur  l'avenir  de  l'Église  et  l'ex- 

Çlication  véritable  du  magnétisme  animal, 
ome  III,  la  Philosophie  du  magnétisme, 
ou  les  rapports  de  l'âme  humaine  avec  les 
esprits  invisibles.  Paris,   même   adresse, 
1847-50,  3  vol.  in-12. 
L'ouvrage  doit  avoir  un  quatrième  tome. 

ORIGINAL  (Un),  ps.  [A.-M.  LottinI. 

Recueil  de  chansons  laites  par  — .  Loti- 
nopolis  (Paris),  1781,  2  vol.  in-12. 

Ce  Recueil  n*a  pas  été  mis  en  vente.  Peu  Merlin, 
libraire,  en  possédait  un  exemplaire  où  toutes  les  let- 
tres initiales  ont  été  remplies  par  l'auteur. 

ORIGENES,  ps.  [Richardus  Simon]. 

Novorum  bibliorum  polyglottorum  sy- 
nopsis. UUrajecti,  1684,  in-8. 

Sous  un  autre  pseudonyme,  Rich.  Simon  a  publié 
un  autre  ouvrage  sur  le  même  sujet.  Voy.  Ambrosius. 

ORILE,  ps,  rGOMBERVILLEj. 

L'Exil  de  Poiexandre  et  d'Ericlée.  Paris, 
1619, 1629,  in-8. 

On  attribue  ce  livre  à  Gomberville.  {SoU  manuêc, 
de  Lenglet  du  Freamy*) 


1311 


ORINA 


ORSmi 


1312 


-4-  ORINA  (M.),  anagram.   [A.MorinJ. 
Déluge  de  l'esprit  humain,  par — .  Pam, 
Duverger,  1848,  in-8. 

ORIVAL  (le  baron  d'),  tw.  [l'abbé  Saas]. 

Avis  du  —  au  comte  ae  Varack  sur  ses 
Mémoires  {Mémoires  composés  par  de 
Croismare,  conseiller  au  parlement  de 
Rouen).  Camhray,  aux  dépens  du  public, 
1751,  inli,  15p. 

ORIVE  (d'),  pi.  [Prosper-Parfait  Gou- 

BAUX]. 

Avec  M.  Gustave  Lemoine  :  Une  femme 
malheureuse,  drame  en  cina  actes,  pré- 
cédé d'un  prologue.  Représenté  sur  le 
théâtre  de  la  Gaîté,  le  2  mai  1837.  Paris, 
Morain,  1837,  in-8. 

ORLÉANAIS,  (Un),  aut.  dég.  [Garnieh 
DU  BreuilI. 

Voyage  "historique,  statistique  et  des- 
criptions pittoresques  dans  le  département 
de  Loir-et-Cher.  Orléans,  Cotgnet-Dar- 
nault,  1835,  in-8. 

Aa  vei  10  de  la  page  63  l'on  annonce  la  prochaine 
publicalion  d'un  ouvrage  dn  même  aotenr.  un  c  Voyage 
à  Chantilly,  fait  en  1788  »,  donnant  la  descripUon 
dn  château  détruit  en  1703,  onvrage  qui  n'a  peut-être 
pas  été  imprimé. 

ORLÉANOIS  (Un).  auL  dég.  [Jodsse, 
conseiller  au  présidial  d'Orléans]. 

Lettre  d'  —  à  un  de  ses  amis,  sur  la 
nouvelle  o  Histoire  de  l'Orléanois  »,  par  le 
marquis  de  Luchet.  Bruxelles,  Em,  Flon, 
et  Paris,  De  Bure,  1766,  in-12. 

+  ORLÉANS  (S.  A.  S.  Mer  le  duc  d') 
[Gbopfroi,  marquis  de  Limon]. 

Instruction  donnée  par  —  a  ses  repré- 
sentants aux  bailliages,  suivie  de  délibéra- 
tions à  prendre  dans  ces  assemblées  (cette 
dernière  partie  a  été  composée  par  M.  I  abbé 
Sieyès),  troisième  édition,  corrigée.  1789, 
in-8  de  8pag.  pour  l'instruction,  et  de  68 
pour  les  délibérations.  A.  A.  B—  r. 

Des  pamphlets  révolutionnaires  se  sont  produits 
comme  l'œuvre  du  duc  :  i  Testament  de  Philippe 
d'Orléans;  Portefeuille  de  — ,  etc.  ». 

ORLÉANS  (Louis-Antoine-Philippe  d'), 
duc  de  Montpensier.  Voy.  Montpbnsier. 

ORMEGIGNY  (1').  Voy.  l'Ormegregny. 

-4-  ORM.  mer...    (M™-  d')    [d'ORMOY 

MÉRARD  DE  S.  JuST]. 

Alexandrine  de  Blérancourt,  ou  les  Dan- 
gers de  l'inconséquence,  par  — .  Paris  y 
Pigoreau,  1822, 2  vol.  in-12. 

+  ORMOY  l'aînée  [M"*  d')  [AnneJeanne- 
Félicité  d'ORiiOY,  dame  Mérahd  de  Saint- 

JUSTJ. 


Bergeries  et  Opuscules.  En  Arcadie  (Pa- 
ris, Dtdot  oine),  1784,  in-18. 

-H  ORMSAY  (la  marquise  d')  [M~  Ma- 
NOURY  d'Ectot,  directrice  de  k  «  Revue 
biographique  »J. 

+  ORMUS  rie  comte  de)  [Philippe  de 
MoiTTENON,  né  a  Châteauroux  en  1818]. 
Légers  crayons.  Paris,  1865,  in-12. 

-H  ORNANS  (Céline  d')  [Jean-Baptiste 
Amable  RigaudI. 

Des  articles  dans  le  «  Journal  des  En- 
fants ». 

ORNOY  (d'),  ps.  [Alexandre  Bassbt]. 
La  Mort  du  roi  de  Rome,  drame  en 
un  acte.  Paris,  Marchant,  1832,  in-8, 24  p. 

Représenté  sur  le  théâtre  dn  PanUiéoit,  le  96  atit 
1833. 

4-  ORONTE  [Albert  Millauu]. 
Des  articles  dans  la  «  Gazette  de  Hol- 
lande n . 

4-  ORPHÉE. 

Des  écrits  en  vers  ittribnés  à  Orphée  ont  été  cités  pv 
d'anciens  auteurs  ;  parmi  les  fragments  qui  en  rcsteat. 
il  en  est  qui  peuvent  remonter  jusqu'au  vi«  nèfle  atant 
l'ère  chrétienne  ;  ils  ont  été  pnhliés  à  diverses  reprises 
(Voir  le  «  Lexicon  bihliographicom  >  d'Hoffmann,  le 
ff  Manuel  du  libraire  *.  etc.)  et  M.  Mnller  en  a  donné 
une  édition  très-soignée  dans  le  t.  I*r  des  <  Fragmenta 
philosophorum  grscomm  » ,  fkisant  partie  de  la  c  K- 
hliolbeca  greca  b  mise  au  jour  par  la  maison  Didot. 

Outre  ces  fragments,  il  existe  trois  ouvrages  qui  ont 
jadis  été  regardés  comme  des  productions  d'Orpbée.  on 
tout  au  moins  comme  des  ouvres  plus  anciennes  qne  les 
épopées  homériques,  mais  il  est  bien  reconnn  anjoar- 
d'hui  que  ces  écrits,  postérieurs  à  l'ère  chrétienne,  ap- 
partiennent à  cette  classe  de  poèmes  religieux,  didatu- 
ques  et  descriptifs  qui  fut  à  la  mode  dans  les  derniers 
temps  do  paganisme.  Ces  poèmes  sont  l'Expédition  des 
Argonautes  ;  les  Pierres  et  leur  usage  dans  la  divinatioa  ; 
une  collection  de  88  bymnes,  production  évidente  de 
recelé  néo-platonicienne  d'Alexandrie  (voir  l'article 
ff  Orphée  »  dans  la  i  Nouvelle  Biographie  générale  >. 
t.  XXXVUI,  signé  L.  J.  (Léo  Jonbert). 

ORSINI  (Julia),  sibylle  du  faubourg 
Saint-Germain,  ps.  [Simon  BLocQUELlf]. 

Le  Grand  Esteilla  (1),  ou  TArt  de  tirer 
les  cartes,  contenant,  etc..  le  tout  re- 
cueilli et  mis  dans  un  nouvel  ordre  et  cor- 
rigé par—,  Lille,  de  l'impr.  de  Blocguel; 
Paris,  les  march.  de  nouv.,  1838,  in-12 
avec  grav.  et  un  tableau,  in-18. 

ORSmi  (M»*  Virginie),  pseudonyme 
[M°"  Virginie  Baudoin,  née  Mortemart- 
Uoisse,  femme  du  propriétaire  du  «  Moni- 
teur parisien  »]. 


(1)  Etteillii,  et  non  Esteilla,  est  l'anagramme  d\4(- 
liette,  auquel  on  doit  plusieurs  ouvrages  sur  la  car  • 
tonomancie. 


1313 


ORTIS 


OSIUS 


1314 


Heares  de  renfanoe,  poésies.  Paris,  Dd- 
hye,  1839,  in-8. 

C«tte  dame  a  fourni,  loas  ee  nom  d'emprant,  des 
articles  à  diven  racœilf . 

H-  Ce  nom  est  oelni  de  la  mère  de  l'antenr.  M»*  Hipp. 
Bandonin,  née  Virginie  de  Mortemart-Boisse.  0.  B. 

ORTIS  (Jacopo),  pseudonyme  [Ugo  ?os- 
coLo,  littérateur  italien,  condamné  à  mort 

riT  rAutriche,  et  qui  parvint  à  se  réfugier 
Londres]. 

Ultime  Lettere  di  —  tratte  dagli  auto- 
grafi  (Nueva  ediz.)  Pariai,  Teof.  Barrais 
figlio.  1815, 1824,  in-lî  ;  —  Parigi,  Dufour 
e  C^,  Baudry,  1825,  in-12,  con  rame. 

—  Lettres  de  —,  traduites  de  l'italien 
sur  la  seconde  édition,  par  M.  de  S***  (de 
Senonnes).  Paru,  Pil/ef.  1814, 2  vol.  in-12 

Celte  tndoetton  a  été  reprodnite,  la  même  année 
sons  le  litre  dn  c  Proscrit,  on  Lettres  de  Jacopo  Ortis  » 
Parii,  Lefèvre;  et,  en  1820,  sons  celui  «  d'Amonr 
et  Soidde,  on  le  Werther  de  Venise  ».  Pari»,  DeiUu, 

—  Les  mêmes,  sous  le  titre  de  «  Der- 
nières Lettres  de  —  (traduites  par  M.  Tro- 
gnon). Paris,  Delestre^Boulage,  1819,  in-8. 

—  Les  mômes,  sous  le  môme  titre,  tra- 
duites... (par  M.  Mignot)  Lyon^  KindeUm, 
1823,  in-12. 

—  Jacopo  Ortis,  traduit  de  Fi  talion  par 
M.  G***  (Gosselin,  archiviste  du  dépôt  des 
fortifications).  Paris,  Dauthereau,  1829,  2 
vol.  in-32. 

—  Jacques  Ortis  ;  par  M.  Alex.  Dumas. 
Paris,  Dumont,  1839,  in-8.  —  Deuxième 
édition,  Paris,  Desessaris,  1846,  in-8. 

C'est  la  même  tradaction  qoe  la  préâdente,  reton- 
chée  par  le  fëcond  écrivain.  Voj.  ce  qne  nous  en  avons 
dit,  I,  col.  1096  et  sniv. 

—  Le  môme  ouvrage,  de  la  môme  tra- 
dnction.  précédé  d'un  Essai  sur  la  vie  et 
les  écrits  d'Ugo  Foscolo,  par  Eugène  de 
Montlaur,  et  suivi  d'une  traduction  inédite 
de  ses  œuvres  choisies,  par  M.  L.  Delatre. 
Partf,  Ch,  Gossdin,  in-12,  format  anglais. 

4-  Ce  roman  M  inspiré  par  le  c  Werther  »  de 
Gothe;  il  tend  ft  inspirer  la  liaine  contre  la  société. 
le  dégoftt  de  la  vie,  le  désespoir  et  le  suicide. 

-|-  Gonsolter  snr  l'anteor  :  les  c  Essais  (en  it|lien) 
de  6.  CalefB  snr  la  vie,  le  caractère  et  les  ouvrages  de 
Foscolo  »,  en  tète  de  ses  Œuvres  choisies,  Fietole, 
1835;  c  Vita  di  Ugo  Foscolo,  di  Gioseppo  Pecchio  », 
Lugano,  1830,  in-li;  une  notice  dans  la  c  Revue 
des  Deux  Mondes  »,  !•'  septembre  1844;  la  «  Revue 
encyclopédique  >  t.  XXXVI.  Sur  ses  écrits  posthumes 
publiés  par  Mazzini,  Lugano,  1844,  voir  la  v  Revue 
de  Paris  >.  1844,  t.  0,  p.  46i  et  476. 

ORTOFILO  AUSONICO.  Voy.  AUSO- 
NICO  (0). 

-h  OR— Y  M....D  DE  ST-J..T  (Anna) 
[d'Obmoy  Mérabd  de  Saint-Just]. 
Le  ChAteau  noir,  ou  les  Souffrances  de 

T.  II. 


la  jeune  Ophelle;  par  — .  Nouv.  édit.  Pa- 
m.  1821,2  vol.  in-12. 

La  première  édition  est  de  Paris,  UprUur,  1799, 
in-12. 

-f-  ORY  (Stéphanie)  [J.  J.  E.  Rot]. 

L  Les  Deux  Maries,  ou  les  Elrennes. 
Tours,  Marne,  1858,  in-18. 

II.  Marguerite,  ou  la  Jeune  Aveugle. 
76fd.,  1864,  in.l8. 

m.  Le  Solitaire  de  Rambouillet.  Ibid., 
1865,  in-18. 

Divers  antres  ouvrages  d'éducation.  Le  c  Catalogne 
général  »  de  M.  OttoLorenien  indique  vingt-neuf. 

+  OSBORNE  (Jane),  ps.  [MT  Léonie 
d*Aunet]. 

Feuilletons  insérés  dans  le  journal  «  la 
Presse  »  en  1856. 

OSCAR,  auteur  déguisé  (Louis-Oscar 
Maillart,  fils  naturel  au  frère  de  l'auteur 
de  «  Léonidas  »  (Pichat),  dont  il  prend 
quelquefois  le  nom),  artiste  et  auteur  dra« 
matique,  directeur  du  Théâtre  du  Pan- 
théon, ensuite  de  celui  de  Beaumarchais  (1). 

Avec  M.  E.  Vanel  :  Dix-neuf  coups  de 
canon! I!  à  propos  en  un  acte,  mêlé  de 
couplets.  Représenté  sur  le  théâtre  de  la 
Porte-Saint-Antoine,  le  29  août  1838.  Pa- 
ris, de  l'impr.  de  Dondey-Dupré,  1838,  in-8. 

-h  0.  S.  D.  P.  [OuDiN,  sieur  de  Pbefon- 
taineI. 

Le  Poète  extravagant,  avec  l'Assemblée 
des  filous  et  des  filles  de  joye  et  le  Prati- 
cien amoureux,  nouvelles  plaisantes,  par 
— .  Paris,  Brunet,  1670,  in-12. 

Souvent  réimprimé  et  sous  le  nom  de  Tantenr,  qni 
avait  appris  l'espagnol  ft  M™*  de  Sévigné  et  anx  plus 
grandes  dames  de  ce  temps-l&. 

OSIUS  (Fr.),  auteur  déguisé  [Fransc. 
OriusI. 

I.  Dispunctor  ad  Merillium,  seu  de  va- 
riantibus  Cujacii  interpretationibus  in  11- 
bris  Digestorum  dispunctiones  53,  auctore 
Osio  Aurelio  (Francisco  Ory).  Auréiiœ, 
1642,  in«. 

Réimpr.  dans  le  c  Tbesanrus  »  d'Bver.  Otto,  1738- 
35,  $  vol.  in-folio.  A.  A.  B— r. 

n.  Pactum  renunciationis,  dissertatio 
de  pacte  doctalibus  instrumentis  adiecto, 
ne  pueHa  quam  pater  aut  cognatus  elocat, 
patri  vel  cognato  succédât  (auctore  Fr. 
Oslo,  scilicet  Fr.  Orv).  il ure/m,  1644,  in- 
4  ;  et  dans  le  tome  T  du  Meerman  :  Novus 
Thésaurus  juris,  1751-53,  7  vol.  in-folio. 

Orj  a  cliangé  l'r  en  s  par  amour  ponr  l'antiquité. 


page  14 


drsmat.  de  Bruxelles  »,  vm*  année, 
42 


i315 


0'  SQUARR 


OSSIÂN 


4316 


ptra  q/aé  la  UUn  r  n'a  pu  M  l]iv8Btéa>aT«c  lei  aa  - 
tret  lettna  de  l'alphabet.  (Ottonii  Thetaumt,  t.  3.) 

A.  A.  B-r. 

-f-  0'  SQUARR  rOscar-Charles  Flou]. 

I.  Amour  et  aiplomatie  (traduction). 
Bruxelles.  A.  fi/tijff  1855,  in-S  de  132  p. 

H.  La  Femme  au  pilori,  trad.  de  l'angl. 
de  Hawthome.  Bruxelles^  Cadot,  1856, 
in-3^del88pag. 

S.  L'Auberge  de  la  Branche  de  houx, 
.  dé  rangl.  de  Ch.  Dickens.  Bruxellu, 
Uhègue,  1856,  2  vol.  in-32. 

IV.  La  Famille  de  la  vallée.  M^  Nannv  ; 
.  par  HT  Emilie  (Flygare)  Carleni,  trad.  du 

suédois.  BruxeUei.  LMgue.  1856,  in-12  de 
238  pag. 

V.  La  Guerre  dana  la  Baltique.  Bruxelles^ 
1854,  in-12. 

YI.  La  Guerre  européemie  contre  la 
Russie.  Bruxelles.  1854,  m-l2. 

VU.  La  Politique  russe.  Bruxelles»  i8St4, 
in-lS. 

V,  Fkir  %  pnblié  dam  différenta  Jonniaiii  helgea 
■M  a^ria  de  romana  traduita  de  l'allemaadt  da  nédois 
<m  de  ranglaia.  Onelquea-unes  de  sea  tradoctions  oDt 
été  remea  soit  par  Noël  Parfkit.  soit  par  A.  Tavemier, 
tous  deni  proscrits  français. 

OSSIAN,  barde  du  m' siècle,  auteur  sujh- 
posé  [James  Macphebson,  littérateur  an- 
glais du  XVIII*  siècle]. 

Oasian's  Works,  translated  from  the 
^lic  language.  (A  new  édition).  Paris^ 
Barrcis,  1783.  4  vol.  in-t2. 

The  Poems  of  Oasian,  translated  by  James 
Macpherson,  esq.  A  new  édition,  carefully 
revised  and  corrected.  Paris,  Amabh  Cos- 
ta.  laaO,  2  voL  in-18. 

Ces  deax  volumes  llmnent  la  première  livraisoD  d'une 
c  Bibliothèque  choisie  des  classiques  anglais  et  ita- 
li«U  »,  «BtreprUç  |«r  101.  QUshin  et  Bia(io^. 

—  Garthon,  poème,  traduit  de  Tanglois, 
par  H~  ^^  (la  duchesse  d'Aiguillon,  mère 
ou  ministre,  et  Marin).  londrei,  1762,  in-i2. 

—  Témora,  poëme  épioue  d'Ûssian,  tra- 
duit d'aprèsTôditionangloisedeMacDher- 
son.  par  le  marq.  de  Saint-Simon.  1774. 
iu-8. 

—  Ossian,  fils  de  Fingal,  noésies  g^Ui- 
ques,  traduitesdel'angloisdeM.  Macpner- 
son^  par  Le  Tourneur.  Paris.  Èfusier  fils. 
1777, 2  vol.  in-8. 

—  Le  même,  sous  ce  titre:  Ossian.  fils 
de  Fingal,  ^rde  du  ni*  siècle.  Poésies 
galliques,  traduites  sur  Tandais  de  Mao- 
pherson,  par  Le  Tourneur.  Nouvelle  édi- 
tion, revue,  corrigée  et  augmentée,  ornée 
de  gravures.  Paris.  Deniu.  an  YID  (1799), 
2  vol,  in-8. 

—  Le  même,  de  la  même  traduction, 
augmentée  des  poëmes  d'Ossian  et  de 
quelques  autres  bardes,  traduits  de  l'an- 


glais de  M.  Smith,  pour  servir  de  suite  à 
rOssian  de  Le  Tourneur,  etpréoédée  d'une 
Notice  sur  Tétat  actuel  de  la  question  re- 
lative à  l'authenticité  des  pommes  d'Ossian, 
rr  M.  de  Ginguené.Porâ,  h  même.  1810, 
vol.  in-8. 

L'édition  de  iSiO  est  la  meUtoni  de  cMa  taadK- 
Uon:  qoelqnes  Uenrectioiu  m  ont  <tiapari«  et  l'oa  a 
mis  plos  d/dartô  da^a  les  notât  dii^Xacooii  pvâi>û- 
naire  de  Le  Toomenr. 

—  Poèmes  d'Ossian  et  de  oudqoes  au- 
tres bardes,  pour  faire  suite  à  l'Ossiaa  de 
Le  Tourneur,  traduits  de  l^gL  de  Smith, 
par  Hill  [lUMque  de  David  de  Saïa^Geor^ 
ges  et  A.-G.  Griffet-Lahaumel.  Paris, 
1795,  3  vol.  in-lâ. 

TradocUon  estimée.  DnM  d«  Sainfr^asiVi  l%nit 
reroe  aiec  la  p^  gnMK^  loin  pow  pat  MsteUe  édi- 
tion. 

Cette  tradoction  a  été  Iniécée  ^lani  V^  précôdenk 
édition  de  IdlO. 

—Les  mêmes,  traduits  par  Le  Tourneur, 
David  de  Saint-Georges  (etGrifiet  Lainume]. 
Paris,  an  VI  (17983,  7  vol.  in-18. 

C'est  la  réonion  des  deox  traductions  précédentes. 

—  Les  chants  de  Selma,  poème  imité 
d'Ossian,  par  P.-A.-M.  Miger.  Paris,  1798. 
in-18. 

—  Ossian,  barde  du  nf  siècle.  Poésies 
galliques,  en  vers  français  ;  par  Baour- 
Lormian.  Paris,  Didot  Vaine,  an  TK  (1801), 
in-18  de  264  pages.  —  IV*  édition.  Psrii. 
L.  Janei,  1818,  m-18.  fig.  —  Autre  édi- 
tion (5"),  suivie  des  Veillées  poétiques. 
Paris.  Gafet.  1827,  in-8. 

Gea  imilationa  ftireni  &ltea  sar  l'inTlIatioB  M  B>- 
naparte,  qni  aimait  beanconp  les  poésiea  qni  pertnt  k 
nom  d'Ossian  (1). 

—  Traductions  et  imitations  de  quel* 
ques  poésiea  d'Ossian,  ancieo  po§(e  celle, 
par  Charles  d*Arbaud  de  Jouîmes.  Paris, 
Pinigens.  an  IX  (1801),  hroch.  ui-a. 

L'antenr  pramettaii  nne  tradacttai  eonpIAia  m  wa 
des  poésies  que  noaa  atona  Sffu  la  mb  tf  Oaaiv.  wls 
U  ne  l'a  jamaia  pnUiéa. 

— Cathéluîna,  ou  les  Amis  rivaui,poème 
imité  d'Ossian,  et  mis  en  vers  fraiçais, 
d'après  la  traduction  en  prose  de  Letour- 
neur,  par  le  général  D*^  (Despânoy).  P^ 
ris,  Ùeniu,  an  IX  (1801),  in-8  de  31  pages. 


(1)  Voit  sar  le  travail  de  Baoor-LorBiaa  c  nSs- 
toire  de  la  poésie  à  Tépoqne  impériale  a,  par  S.  4al- 
lien,  t.  I.  p.  15i,  et  Boisaonade,  «  CriUqne  litlé- 
raire  sons  l'Empire  «.  t.  n,  p.  89.  Le  s«vattt  helléaiite 
a  insisté  sar  les  maladresses  qni,  à  chaque  pas,  dénsn- 
cent  le  fanssaire,  tandis  que  M.  Villemain,  en  tnitant 
avee  éclat  cette  qneaticn  («  Goura  de  liUéntare  fltaa- 
caise  >,  leçon  31),  a  surtout  insisté  sur  roriginaliié 
poétique  d'une  iospixation  qui  s'efforçait  de  resnonUr  le 
cours  des  A^çes. 


1317 


OSSIAN 


OSSIÂN 


1318 


—  Traduction  libre^  en  vers,  des  chants 
deSelma,d*08sian;  suivie  des  Dangers  des 
règles  dans  les  afts,  poëme,  et  de  quelques 
autres  poésies;  par  J.-J.  Taillasson.  Paris  ^ 
Barmu»  1802.  m-8  de  38  pages. 

La  Guerre  ae  Thura,  poëme  imité  d'Os- 
Bian,  par  Alexis  Saint-Michel.  Paris,  de 
fimp.  de  Valôde,  1813,  in-18  de  16  pages. 

—  Fineal,  poëme  d'Ossian,  et  autres 
poésies  galliques  en  vers  français»  par  À. 
Saint-Michel.  Paris,  Rosa,  1819,  in-18  de 
6  feuilles. 

—  Ossian,  chants  ^Uiques,  traduits  en 
vers  français  par  E.-P.  de  Saint-Ferréol. 
Paris,  Caussette,  1825,  in-18. 

—  Ossian,!  barde  du  iii"  siècle  ;  poëmcs 
galliques,  recueillis  par  James  Macpnerson, 
traduction  revue  sut*  la  dernière  édition 
anglaise,  et  précédée  de  Recherches  criti- 
oues  sur  Ossian  et  les  Calédoniens  ;  par  P. 
Christian  [Christian  Pitoisl.  Paris,  Lavigne, 
1842,  format  anglais;  1857,  in-12. 

—  Ossian.  Œuvres  complètes,  traduc- 
tion nouvelle,  précédée  d'une  Notice  sur 
l'authenticité  aes  poèmes  d'Ossian;  par 
Aug.  Lacaussade  (de  l'île  Bourbon).  Paris, 
DeUoye,  Gamier  pires,  1842,  in-l2,  for- 
mat anglais. 

H-  t'oémes  et  fragments  d'Ossian,  tra- 
duits par  M.  le  comte  Maximilien  Lamar- 
que.  Paris,  1859,  in-8. 

M.  de  Saint-Geniès  avait  anssi  annoncé,  en  1835. 
nne  <  TndocUon  noufelle  et  complète  d'Ossian  »  (en 
prose),  qni  eût  formé  on  Tot.  In-fol.  de  400  pages 
avec  deux  estampes,  mais  cette  tradncttoB  est  encore 
inédite  Jusqu'à  ce  jour. 

Li  qnestioii  dé  l'antHentieité  des  poésies  d'Ossian  a 
été  soulevée  et  résolue  afflrmativetteiit  par  M.  Patrice- 
Gnbam  <voy.  le  Ifay.  encycl..  xm«  aun.,  1808, 
t.  n,  pag.  156);  par  Ginguené,  en  tète  de  la  tra- 
duction Ô!U  poèmes  d'Ossian,  par  Le  Tourneur,  édition 
de  1810,  et  par  M.  Lacaussade.  à  la  tète  de  sa  tra- 
duction des  mêmes  poèmes  ;  mais  star  quoi  est  appuyée 
cette  issertionf  sur  une  conjecture.  Noos  croyons  faire 
plaisir  à  nos  lecteurs  en  reproduisant  ici  Topiniond'un 
savant  qui  aooi  puait  avoir  plus  approfondi  cette 
question  que  les  écrivains  que  nous  venons  de  citer, 
opinion  à  laqueUe  nous  nous  rangeons. 

c  Cet  Ossian  de  Macpbeison,  dont  le  vrai  nom  est  Oi- 
siast  n*e8t  qu'use  amplification  de  rhéteur,  pftle  et  der- 
nier reflet  d'un  cycle  de  mythes  héroïques  appartenant 
aux  Fins  on  Scots  :  ce  sont  les  guerriers  de  l'Irlande 
et  de  rÉcosse  ;  lis  font  aussi  partie  de  la  nation  des 
Gaèls  de  race  cdtique.  Ce  que  Ibcpbersona  pu  renteil- 
lir  de  fragments  originairement  ossianiques,  il  l'a  noyé 
dans  un  déluge  de  mots  emphatiques»  drné  d'une  pompe 
ridicule .  et  des  portions  entières  des  poèmes  qu'il  a 
publiés  peuvent  bien  être  sorties  de  son  cerveau.  Mais 
si.  pour  mettre  cette  poésie  barbare  en  harmonie  avec  le 
goftt  sentimental  de  son  temps,  il  s'est  permis  de  beau- 
coup altéreri  de  beaucoup  amplifier»  U  n'a  rien  inventé, 
quant  aux  faiU.  (hioique  sa  naissance  et  son  origine 
fassent  gaéliques,  U  comprenait  sans  doute  très -impar- 
faitésm  ce  langage  qn'il  atiit  défltpprli  dès  sa  Jeu- 


nesse :  c'est  ce  que  prouvent  les  nombreuses  erreurs 
dont  fourmille  la  prétendue  traducUon  de  l'Ossian  pri- 
mitif, hérissée  de  diflicullés,  et  dont  lé  sens  a  fréquem- 
ment échappé  h  son  imitateur.  » 

c  Si  jamais  poète  se  nomma  Ossian,  nous  ne  pouvons 
rien  posséder  de  lui.  L'Ossian  de  la  bble  irlandaise  est 
un  personnage  mythologique  étrangement  défiguré. 
Barde  et  héros  de  race  fénienne  ou  scoUque,  cet  Ossian 
semble  nous  cacher  une  antique  divinité  des  Tualha 
Danan  on  pontifes  d'Irlande,  dont  l'histoire  est  bien 
loin  d'être  éclairde,  et  que  l'on  entrevoit  d'une  ma- 
nière vague  sous  ce  voile  héroïque  et  poétique.  On  ne 
possède  pas  encore  sur  le  continent  une  connaissance 
asseï  approfondie  des  antiquités  irlandaises  pour  se  li- 
vrer i  l'examen  que  demanderait  cette  question,  a 

c  La  poésie  héroïque  des  peuples  fie  l'antiquité  est 
empreinte  d'un  caractère  double.  D'une  part,  elle  repré- 
sente des  mœurs  réelles,  celles  par  exemple  des  divers 
clans  militaires  de  la  tribu  des  Ifins  ou  Scots,  des 
guerriers  irlandais  originels  :  c'est  tantôt  lé  Clânna  lii- 
liadh,  tantôt  le  Clanna  Baosgaine  ». 

c  D'autre  part,  changeant  le  caractère  des  divinités 
de  l'ancienne  religion  nalnrelle,  cette  poésie  leur  donne 
une  couleur  historique. 

f  Depuis  l'époque  oh  les  tribtts  guerrières  énreht 
soumis  cette  contrée  à  leurs  armes,  une  fbtale  de  My- 
thes irlandais,  appartenant  I  la  tribn  des  TiuUia  Da- 
nan, beaucoup  de  divinités  secondaires  qui  se  ratta- 
chaient à  une  époque  de  civilisation  pontificale  nu  pa- 
triarcale, revêtirent  la  forme  de  guerriers,  de  rois,  de 
héros.  C'est  une  transmutation  évidente,  à  laquelle  sont 
habitués  tous  ceux  qui  ont  approfondi  les  traditions 
mythologiques  des  peuples  divers.  De  même,  en  étu- 
diant les  poèmes  héroïques,  petsans.  indiens,  helléni- 
ques, germaniques,  si  l'on  compare  les  héros  ()tti  y 
prirent  un  rôle  avec  les  fkbles  qui  se  rapportent  aux 
dieux  de  la  nature,  on  ne  tarde  pas  à  reconnaître  qu'un 
grand  nombre  de  ces  êtres  qui  prennent  part  I  l'action 
ne  sont  que  des  puissances  naturelles,  métamorphosées 
en  hommes.  » 

c  11  s'est  établi  toutefois  une  sorte  de  compromis  entre 
ces  deux  espèces  de  personnages  qui  se  sont  ftéquem- 
roent  confondus.  Quelquefois,  mais  non  généralement»  les 
races  héroïques,  pour  ajouter  à  l'illustration  de  leurs 
chefk.  ont  fUt  de  ces  héros  des  incarnations  de  dirinl- 
tés  appartenant  à  d'anciens  mythes.  Plus  souvent  cepen- 
dant le  héros  d'une  tribn  militaire  n'est  qu'Une  divinité 
ancienne  adoptée  par  cette  tribn,  revêtue  par  elle  d'un 
caractère  nouveau,  et  changée  en  guerrier»  en  person* 
nage  héroïque.  Sous  cette  forme  nouvelle,  le  dieu  devenu 
homme  préside  à  toutes  les  entreprisés  de  It  tribu,  qdi 
croit  rehausser  par  là  sa  gloire  et  alouter  I  sa  splen- 
deur. » 

ff  MadkrUui  a  publié  l'Ossiafi  écossais  dans  la  lingae 
originale  (1),  accompagnée  d'une  tradoetion  latine.  U 
est  impossible  d'y  voir  autre  chose  qn'nn  reflet  pâle  et 
aflUbll,  une  oontre-éprenve  altérée  de  l'Ossian  irlan« 
dais,  type  primitif  de  ce  nouvel  Ossian;  ■ 

c  Nous  ne  connaissons  l'Ossian  irlandais  que  par  des 
fragments  très-incomplets.  Mais  le  grand  ouvrage  de 
Keating  renferme  des  documents  précieux  qui  nous  per- 
mettent provisoirement  d'entrevdir,  dans  cet  Ossian  dé- 
figuré, l'empreinte  d'un  autre  Ossian  moins  effacé  que 
l'Ossian  écossais.  Plus  tard,  la  pnblicaUon  des  origi- 
naux nous  permettra  peut-être  d'asseoir  un  Jngemer  .t 
plus  solide  ». 

c  La  foble  hérdque  irlandaise  n'existe  plus  sous  sa 

rn  •    -  -      -  -|         •  ■  ■     ■    ■■-—  ..-< 

(1)  Londres.  1807.  3  Voi, 


1319 


OSSIAN 


OTRANTB 


1320 


forme  primitive.  Mais  telle  qne  nous  la  pouédons,  H 
eat  cerlaio  qu'elle  te  ntlacbe  à  une  tradition  antérieure 
à  la  Cable  hérdiqne  des  Écossaig.  D'alx>rd  l'Ecosse  n'a 
pas  été  le  théâtre  féritable  des  événements  que  célèbre 
rOssiaa  écossais.  Les  Scots  ou  guerriers  irlandais,  lors- 
qu'ils conquirent  (peut-être  avec  les  secours  des  anciens 
Calédoniens,  gafiliques  d'origine,  c'est-à-dire  de  la 
même  souche  qu'eux)  cette  partie  de  l'Ecosse  qne  les 
Pietés  possédaient,  transportèrent  dans  leur  nouveau  do- 
naine  leurs  divinités  et  leurs  héros  sous  forme  de  sou- 
venirs poétiques  ou  d'antres  traditions.  On  sent  que  les 
souvenirs  originaux  et  vivaces  de  la  mère  patrie  ont  dû 
se  trouver  un  peu  effacés,  qne  la  poésie  de  ces  mythes 
anciens  a  dft  prendre  une  teinte  plus  p&le  dans  cette  pa- 
trie nouvelle.  » 

ff  Cette  poésie  scotique  on  fénienne,  c'est-ft-dire  hé- 
roïque, que  nous  appelons  assex  mal  à  propos  poésie 
Msianique.  est  certainement  tout  aussi  ancienne  dans  son 
type  original  que  le  sont  les  Fins  eux-mêmes,  c'est- 
à-dire  le  gouvernement  du  clan  militaire,  qui  usurpa 
l'empire  en  Irlande  et  déposséda  les  pontifes  et  les  agri- 
culteurs d'une  date  plus  ancienne.  Quand  s'accomplit 
l'usurpation  du  Clan  militaire  f  nous  l'ignorons.  Mais 
il  est  probable  qu'elle  n'est  pas  de  beaucoup  antérieure 
à  l'ère  chrétienne,  du  moins  si  l'on  en  Juge  par  l'ana- 
logie de  ce  qui  se  passa  dans  les  Gaules,  et  par  la  fré- 
quente mention  des  pintes  belges,  assujettis  par  les 
Tnatha-Danau  (anciens  pontifes),  qui  perdirent  leur  pou- 
voir, le  cédèrent  aux  Belges,  et  ne  le  reconquirent  sur 
ces  derniers  que  pour  succomber  aux  armes  des  Scots 
ou  Féniens.  L'ère  héroïque  des-  Irlandais  commence  à 
cette  époque,  et  se  termine  à  l'invasion  d^s  Normands, 
pendant  le  neuvième  siècle.  Dans  celte  ère  héroïque  se 
confondent  et  s'enlacent  les  souvenirs  d'un  dmidisme 
primitif,  de  ce  dmidisme  réformé,  et teux des  conquêtes 
religieuses  accomplies  par  les  moines  et  missionnaires 
chrétiens.  La  vivacité  de  ces  traditions  ne  s'est  point 
effacée  dans  la  poésie  irlandaise.  La  poésie  écossaise  en 
conserve  à  peine  quelques  traces,  et  oBte  par  consé- 
quent beaucoup  moins  d'intérêt,  » 

c  Dans  la  poésie  écossaise,  plus  moderne,  les  combats 
des  Fins  ne  se  renferment  plus  dans  les  bornes  de  l'Ir- 
lande, et  s'étendent  bien  plus  loin  que  les  rivages 
d'Ecosse.  Le  théâtre  s'agrandit  ;  nous  voyons  les  guer- 
riers de  Lochlin  et  les  Scandinaves  y  jouer  un  rdie. 
Dans  les  fragments  recueillis  par  Keating,  ces  anciens 
Fins  n'ont  aucune  connexion  avec  les  guerriers  de  Loch- 
lin,  qui  ne  font  leur  apparition  que  beaucoup  plus  tard 
et  se  montrent  absolument  indépendants  de  la  poésie  des 
Fins.  Si  les  bardes  du  moyen  âge  ont,  dans  la  suite, 
confondu  l'ère  des  anciens  Fins  avec  l'ère  de  l'invasion 
scandfnave,  le  fond  de  la  vieille  tradition  poétique  n'a 
point  été  altéré  par  cette  confusion  ;  nous  retrouvons 
encore  ces  souvenirs  d'une  époque  antérieure,  sinon 
sous  leur  forme  originale,  du  moins  avec  assez  d'indé- 
pendance pour  que  le  souvenir  de  l'irruption  danoise  ne 
l'ait  pas  totalement  effacée.  « 

c  Je  m'attacherai  à  étudier  successivement  et  d'une 
manière  individuelle  chacun  des  anciens  héros  féniens  qui 
jouent  un  râle  dans  la  tradition  poétique  ;  et  je  compa- 
rerai constamment  la  poésie  ossianiqne  écossaise  avec  la 
poésie  irlandaise,  que  Ton  nomme  communément  ossia- 
niqne. Le  premier  exemple,  celui  de  Cnchnllin,  prou- 
vera  combien  la  poésie  écossaise  a  tout  altéré  ;  en  effet, 
elle  place  en  Ecosse  le  règne  de  Fingal  et  fait  entrer 
CuchuUin  dans  le  cercle  héroïque  qui  s'était  formé  dans 
ruister  à  la  même  époque.  D'abord  Fingal  n'appartient 
pas  à  l'Ecosse,  mais  à  l'Irlande  :  puis  il  est  beaucoup 
plus  moderne  que  CuchuUin.  Ce  dernier  appartient  à 


une  série  de  mythes  qui  portent  une  empreinte  drui- 
dique plus  marquée.  Autour  de  Connor,  soairerain  de 
l'Ulster,  se  groupent  ces  héros  dont  Cochnllin  Eût  partie, 
et  qne  la  poésie  écossaise  a  tout  à  fait  déplacés.  » 

-f-  Les  nombreuses  éditions  d'Otsian  soBtéaoïDécées 
dans  le  c  Bibliographer's  Uanual  «  de  Lowndes 
{%•  édit.  p.  1 736).  On  peut  aussi  recourir  à  cet  oavxage 
pour  l'indication  de  divers  écrits  retotifs  à  rautheotidlé 
de  ces  poèmes.  Nous  citerons  les  t  Recherches  •  (Eo- 
quiry)  de  W.  Shaw,  LMdreâ,  1781.  aoquelles  J.  Qarke 
répondit,  ce  qui  provoqua  une  controverse  asseï  vive  ;  le 
«  Rapport  >  fait  par  H.  Mackensie  {Eéinburf,  1 S07) 
au  nom  de  la  Société  des  Hantes  (cfret  d'Ecasse  ; 
la  disserUUon  de  sir  John  Sinclair,  1806;  les  Obser- 
vations de  J.  Grant.  1813;  t  l'Essai  »  de  Donald 
Campbell.  18S8  ;  c  l'Examen  des  droits  d'Ossian  >,  par 
Edward  Davies,  1825;  Malcolm  Lain^  ayant,  dans  sm 
t  Histoire  d'Ecosse  >  (pnbiéeen  1800),  émis  des  do»- 
tes.  fbt  réfuté  par  P.  Graham.  {Sdinburf,  1807.) 

-h  Consulter  l'article  détaillé,  signé  L.^.  (LéoJou- 
bert).  que  la  r  Nouvelle  Biographie  générale  • ,  t.  XXH. 
a  consacré  à  Macpherson. 

0STALI3  (lechev.  d']  auteur  tuj^^  [de 

BOILEAU]. 

Voyages  et  Réflexions  du  —,  ou  ses  Let- 
tres au  marc^is  de  Simiane.  Paris,  Prèeosl 
et  Rayer,  Mequignon,  1787,  2  vol.  în-i2. 

OSTROGOTHUS  (André),  pseudonyme 
[Des  Rotours]. 

Quelques  réflexions  sur  les  motiiis  aux- 
quels on  attribue  la  rareté  du  numéraire. 
1797,  in-8. 

-h  OTANAEL  [Faugère-Dubourg,  de 
Saint-MandéJ. 

Les  Sonnets  delaMariée.  Paris,  lihrairk 
générale  des  auteurs,  1867,  in-lS. 

-i-  OT DE  B...  (d*)  FAlbert  d'O- 

TREPPE  DE  BouvETTE,  conseifler  honoraire 
à  la  cour  de  Liège  et  président  d*bonneur 
de  rinstitut  archéologique  liégeois]. 

Fragments  de  voyages  en  Allemagne, 
1840.  Recueillis  pour  la  famille  et  dédiés  à 
Tamitié,  par  — .  Sans  nom  de  ville^  1844, 
2broch.  m-8. 

Tiré  à  part  de  la  f  Revue  Universelle  ». 

4-  0  TILKIN  DE  RABOSÉB  (Kerre) 
[Clermont,  de  Liège]. 

L  Contradictions  parlementaires,  à  pro- 
pos de  balle,  recueillies  et  annotées  par 
—,  arquebusier  de  la  compagnie  des  ca- 
rabiniers de  Liège.  Liège,  Carmanne,  1862, 
in-8  de  12  p. 

II.  L'Avenir.  Première  étape  :  le  Congrès 
des  étudiants,  par  —,  arquebusier  en  dis- 
ponibilité. Bruxelles,  1865,  in-8. 

-h  OTRÀNTE  (le  duc  d*)  [Fouché]. 
Correspondance  du  duc  a'Otrante.  Leh- 
%ig,  1816,  in^. 

Ouvrage  apocryphe,  tiré  à  part  de  la  «  Rame  uni- 
verselle ».  Voy.  FoucBB. 


i321 


omiAR 


OVIDE 


1322 


+  OTTMAR  (rabbé)  P'abbé  OrnuB 
LArrBNscHAGBR,  né  en  Bavière  en  1809]. 

Anémones,  nouvelles.  Toumay,  1858, 
in.l2. 


n'niRS  racneiU  à»  rédU  édiiaiiU  di 
OBt  pira  sou  le  Utre  d«  BhMU.  lacinlliet.  Myoïolis. 
PensBdws.  Yiolcttet.  Ui  ont  élé  bidoiti  de  rtltonaiid 
par  M>*  PuUoe  roiiticr  (pMudooyne  de  M»«  Bn- 

OUROUCH,/»efidon.  [François  Danton]. 
auteur  de  l'art,  intitulé  :  le  Louvre,  im- 
primé dans  «  Paris  pittoresque  ».  {Paris, 
1837,  2  vol.  in-8). 

+  OUVILLE  (d*)  [Antoine  Le  MsTEt, 
sieur  d*Oijvilu,  frère  de  Boi&-Robert]. 

Les  Contes  aux  heures  perdues.  Paris, 
1644.  2  vol.  in-8,  front,  gravé. 

Celte  édllioii  originale  est  Itseole  eonplète;  pour 
U»  ^impressions  qni  en  ont  été  fkites,  consultes  le 
c  Murael  ».  D'Onfille,  dont  le  mérite  comme  poète 
dramntiqQe  est  u-dessons  do  médionre,  se  relève  à  peine 
dans  ses  prétendus  contes;  il  n'est  gnère  dans  ce  r»- 
caeil  qn*nn  copiste  on  nn  imitateur,  et  la  pins  grande 
ptrtie  en  a  été  pillée  de  tontes  parts.  Le  titre  même  de 
non  livre  ne  Ini  appartient  pas.  G.  M 

-4-  OUVRIER  (Un)  [P.-Napoléon  Vas- 
N1EB,  ouvrier  serrurier,  né  à  Pont-Aude- 
mer  en  1806]. 

Complément  de  la  circulaire  de  M.  Guizot 
et  Ge  aux  électeurs  du  Calvados  et  autres 
lieux,  à  propos  des  élections  du  13  mai 
1849.  Lisieux,  Lajoye-Tissotj  in-12. 

Vers  signés:  Un  onvrier. 

•f  OUVRIER  (Un)  [Messan,  sabotier]. 
Publicité  politique  d'un  ouvrier.  Bourg, 
MiUiei-Bott&r,  8  avril  1848,  in-8  de  15  p. 

-f-  OUVRIER  (Un)  [Abram  Cast]. 

I.  Les  Socialistes,  satire.  Paris,  Dentu. 
1852,  in-8, 16  pag. 

II.  Histoire  de  ma  famille.  GenèvSy  1855, 
broch. in-12. 

OUVRIER  SANS  OUVRAGE  (Unj,/wei«f. 
[Paul  FÉVAL,  Tun  des  rédacteurs  au  jour- 
nal «  le  Pamphlet  »]: 

OUVRIER  TYPOGRAPHE  (Un),  auteur 
déguisé  [Mebcibb,  ouvrier  imprimeur  alors 
chez  M.  Brière,  rue  Sainte-Anne]; 

De  la  Propriété  par  Tassociation  et  de 
Torganisation  du  travail  par  la  corporation 
collective.  Paris,  de  fimprimerie  de  E. 
Brière,  1849,  in-8. 

Un  premier  titre  :  c  Système  social  pratique,  on  Théo- 
rie des  intérêts  matériels. 

c  Prospecins  de  l'onvrage  »  : 

La  question  de  l'organisation  dn  travail  occupe  en  ce 
moment  tons  les  esprits.  OrganitatUm  du  travaill 
L'avenir  de  la  République  est  tout  enUer  dans  ces  trois 
motsi  Mais  que  d'obstacles  ft  vaincre,  que  de  résistances 
à  surmonter  pour  arriver  à  la  solution  paeUiqne  de  cette 


Lorsqne  des  ntopict  dont  le  bon  sens  des  travaiflenif 
saura  Cure  Justiee  se  produisent  chaque  jour  avec  une  al 
efflrayante  proAuion,  ne  sera-t-il  pas  permis  à  un  tra- 
vailleur, si  humble  qu'il  soit,  de  soumettre  à  l'appré- 
ciation de  ses  frirss  le  frnit  de  ses  méditations  et  de  son 
eipériencet 

Les  droits  politiques  qui  viennent  d'être  si  largement 
aceoidés  à  l'onvrier  ne  seront  qu'illusoires,  tant  que 
eelni-d,  eomme  salarié,  restera  sons  l'influence  puis- 
sante dn  maître,  de  l'esploitenr  on  dn  capital.  L'éann- 
cipation  des  classes  ouvrières  an  mofen  d'une  organisih 
tion  qui  les  rende  propriétaires  dee  instruments  dn  travail, 
voiUi  le  bnt  qu'il  but  atteindre.  Cette  émancipaUon  est 
la  base  du  meilleur  système  social,  comme,  au  point  de 
vue  politique,  la  République  est  la  meilleure  fonne  de 


Faire  arriver  le  travailleur,  par  l'association  eollec- 
tive,  à  la  propriété  des  instrumenU  de  production,  l'af- 
franchir dn  servage  sons  lequel  il  a  gémi  Jusqu'ici,  et 
cela  en  sauvegardant  enUèrement  les  intérèu  des  pos- 
sesseurs actuels  et  en  respectant  la  propriété,  tel  est  le 
bot  de  Tantenr  ;  division  de  la  France  en  diverses  aones, 
suivant  le  prii  des  ol^ets  de  consomnmtlon,  de  la  vii 
du  travailleur  ;  salaires  réglés  selon  les  différentes  sones  ; 
division  des  travailleurs  par  classes,  selon  l'intelligenre, 
l'aptitude  et  l'habtlelé  de  chacun  ;  maximum  de  salaire 
ponr  r 


-h  OV**  (A.)  JArmand  Ovbbnat]. 

Le  Mari  conndent,  vaudeville.  Paris, 
1820,  in^. 

D'autres  pièces  de  théâtre  fkites  avec  divers  collabo- 
rateurs  et  dont  il  serait  inutile  de  donner  ici  la  liste. 
Voir  la  c  France  littéraire  ». 

-f-  OVIDE,  oui.  sup. 

Liber  de  vetula,  1470. 

Ouvrage  en  vers  hexamètres,  an  nosibre  de  762  ;  la 
preaûère  édition  parut  en  1470,  in-4.  t.  l.  n,  d.; 
(il  en  existe  une  autre,  Cologne^  1470)  ;  elle  ne  con- 
tient pu  l'introduction  qui  se  trouve  dans  le  manuscrit 
btin  n»  8279  de  la  Bibliothèque  impériale.  D'après 
l'opinion  de  H.  J.  V.  Leclere,  d'accord  avecLeyser,  et 
mentionnée  par  M.  Libri  («  Histoire  des  sciences  maUié- 
matiqnes  en  Italie  »,  t.  H,  p.  47),  on  poomit  regarder 
comme  l'auteur  le  protonotaire  byantin  Léon,  qui  vivait 
dans  la  première  moitié  du  xm*  siècle.  On  a 
déconveit  une  rédaction  française  écrite  par  Jean 
Lefevre  an  xiv«  siècle  et  que  M.  H.  Cocheris 
a  publiée  ponr  la  première  fois  en  4861  (petit 
in-8,  LIV  et  253  p.)  Le  poëte,  malgré  les  nombreux 
vers  d'Ovide  qu'il  encadre  dans  les  siens,  laisse  i 
chaque  instant  échapper  sa  faiblesse  et  sa  fraude  : 
dans  le  premier  livre,  il  est  question  de  la  chasse,  de 
la  pèche,  des  jeux  mathématiques,  des  échecs.  Le  se- 
cond livre  raconte  les  amours  d'Ovide;  une  vieille 
qu'il  employait  comme  entremeUeuse  se  substitue  à  sa 
maltresse,  dont  il  croyait  avoir  un  rendea^ons.  Dans  le 
troisième  livre,  il  s'agit  des  astres,  dee  sibylles,  des 
JuiCi;  Ovide  adresse  nue  oraison  à  la  Vierge. 

4-  OVIDE,  aut.  sup.  Heban  Lhfbbvrs, 
procureur  au  parlement]. 

De  la  vieille,  translaté  de  latin  en  francois  per  ~. 
Bt  fht  trouvé  le  livre  en  un  petit  cofl^t  divoire  en  la 
sépulture  du  dit  Ovide  milans  après  sa  mort,  tout  frais 
et  entier.  Auquel  livre  sont  contenus  moult  nobles  dix 
et  enseignemens. 

Ce  poème,  publié  par  M.  Hippolyte  Cocheris  sous  le 


r^ 


I3S3 


OVIDE 


OZELU 


1324 


titra  de  c  la  Viailla,  oa  les  dernieri  aoiOBn  d'Ovide  », 
est  là  tMdacUon  du  poCme  iatin  de  Alchârd  de  twu- 
Bivtk  :  I  De  Vetnlâ  i.  taiii  loas  te  non  d*(hide.  L'édi- 
tèar  s*eat  llvrt  I  d'intéressantei  recherehés  sar  rhis- 
UAït  de  cette  coopoeitioa. 

Oa  araaee  ({ue,  troaié  dâiis  le  sé)MilcrB  é^Oride  à 
Difcarion.  capitale  de  la  Côlchide.  lenanoscrltnitett- 
Toyéà  CoDstantlAople  et  publié  par  Léon,  protondUire  du 
sacré  palais  et  secrétaire  de  l'enperetir  Vatace.  La 
c  Vieille  ■  i)ttl  donna  son  non  ai  poème  est  la  nour- 
rice d'nne  jeone  beaaté  dont  Oride  est  épris;  elle  ptro- 
net  ai  ttoSte  de  lai  probirer  in  rendea-voas  et  elle  Ini 
joae  on  tMf  alTVeix  ;  c^est  le  svjet  dn  second  des  th>is 
livrtt  qnl  iMment cette oam.  Le  premlerllTie  est  con- 
sacré à  la  descrintloB  des  plaisirs  qne  procorent  la 
chasse,  la  pèche,  les  ]eix  diâUlèniatlqies  ;  le  iroisièMp 
est  one  série  de  méditations  pbilosophiqnes.  utrologi- 
4dés  ei  fellfleises.  La  forme  est  anssi  médiocre  i|ie  le 
fond;  les  anachmnlsmes  snrabondent.  et  bayle  a  eu 
raison  dedl^  :  i  Ovide  n'a  jamais  fliit  nn  poème  anssi 
liarliare  ^  celni4à  $  ;  mais  II  a  en  tort  d'ajonter  : 
t  Cest  la  prodnctlon  d'nn  chiélien  dn  ttas-fempire  %. 
U.  Oocheris  a  décoivert  <ians  nn  tMnrrage  mannscrlt 
d^Amonld  Geilhoten.  savant  Mlaidais,  mort  en  1U2. 
qie  t^icbaid  de  hmmival  était  l'antenr  dtt  poème  de 
V  VetiU  s.  (Voir  li  si^et  de  cet  écrivaii.  taé à  Amiens 
vers  iSOO.  t  l'HUtDlre  littéraire  dé  b  t'rance  ■), 
t.  XXm,  et  U  «  Noovelle  Bloftaphle  fénérale  k. 
t.  XVm,  col.  385). 

Jean  Lefobvre.  mentionné  avec  pên  d'exactibde  par 
Falcoinet,  par  Lebenf  a  pu  Dannoi.  était  né  dans  les 
premières  années  dn  xnr*  siècle  ;  son  poème  est  ntie 
imitation  tant  aalant  qi'ine  tmdnclion  dn  teste  latin; 
il  s'inspira  vetontiers  dn  modèles  fn'U  a  sens  les  yew 
pour  s'étendre  démesarément  si«  les  ohieta  k|ni  flattent 
son  ^t  ;  ces  digressions  fournissent  parfois  des  dé- 
tails IntéressanU.  M.  GochèHs  a  MMié  lé  poème  han- 
Cais  d'après  deux  mannlérits  de  U  Blbliitlièi|tte  Impé- 
rialei  son  introdnctioo  oCira  d'aillevs  à  cet  égard  Ions 
les  détails  qn'oa  peut  désirer. 

Observons  ^a  indépendamment  de  ta  «  Vetnia  ■» 
le  moyen  âge  mit  également  snr  le  compta  d'Ovide,  aotenr 
fort  goèté  à  cette  époqae.  dense  antres  eompositioosi 
l<»  «  de  Forlina  »  (également  écrite  par  Richard  de 
Fonmival),)*  «  donsoUtioad  Liviam  »,  d«  c  Carmen 
panegyricam  ad  CUpnminm  Pisonem  ■.  4«  <  de  Pa- 
lia  Ji,  5«  <  Sotaninib  »,  6^  «  Spigraaunata  soolasUca 
de  VirglUi  Xll  libris  iteneédea  ».  1»  c  De  Gncato  ». 


8*  «  De  Anrora  ».  9«  f  De  Limace  ».  10*  •  De  t^- 
tnor  Hnmoribtts  »,  il»  c  De  Inde  LatraBcnlonm  •, 
It»  c  De  Pbilomela  s. 

Cette  demièie  pifodnctial  mérite  qu'on  m.  dise  pi- 
ques mota,  d'autant  pins  qu'elte  a  été  tiadaite  en  fras- 
çais  par  l'intrépide  abbé  de  Marollei,  qa'ancue  dilB- 
cnlté  n'épouvantait. 

La  version  du  boit  éhbé  est  riche  en  singulières 
onomatopées  flrançalses  que  probablement  on  ne  troime- 
ralt  pu  ailleurs  (trissoler,  pnlpiter.  ftinguleter.  pUa- 
sonner,  rongonner,  roumer,  chiootter.  runic.  gannir. 
ete.)  ;  elle  était  devenue  trèa-rarei  mais  Chartes  Nodier 
l^a  réimprimée  I  U  suita  de  ta  tradndion  aiBilée  de  la 
c  Pbilomèle  •  qui  accompagne  (p.  301-379)  loa 
«  Dictionnaire  des  onomatopées  françaises  •»  2*  édil. 
1828.  in-8.  L'ingénienx  éditeur  i^te  :  «Tbut  le 
monde  sait  qie  c'est  par  iné  méprilè  qd  n'a  lamais 
mérité  d'être  dUcntée  sèrieasement.  qu'en  a  impeai 
autrefois  à  Ovide  ta  responsabilité  de  la  c  Pbilooièk  *. 
Cette  élégie,  cadre  habile  dés  onomatopées  lalines  qsi 
expriment  le  cri  des  ailntani,  ne  ran»eUe  Ovide  que 
par  quelques-uns  de  ces  pestldMi  de  s^  si  halii 
pour  tes  érudite  di  moye«  Ige  «i 

4-  OXENSTIERNA  [Gabnel  TmmjB05(, 
domte  tofe  OlL&PrsTtBRNÂ,  ibol^t  eti  1707]. 

Pensées,  reflétions  et  tnaximes  du 
comte  dô— suf  divers  sujets,  avec  ses  ré- 
flexions ,  édit.  revue  et  corrigée  par 
M.  t).  L.  (BruzeA  de  La  Mâftinière).  U 
Haye.  i74f ,  2  Vol.  iil-12.  M.  G. 

Cet  ouvrage  a  obtenu  plusieirs  édittemi  t  ta  demièn 
eslde  Paris,  1835,9  vol.  ixh%. 

OZâNàM,  Apoetjlphé  [SébafitieQ  Ls 
Clerc]. 

Nouvelle  Pratique  de  la  géométHe  stir  le 
paoier  et  sur  le  terrain,  aveo  tm  nouvel 
ordre  et  une  méthode  particulière,  enfon- 
çais et  en  allemand;  ^erfie^  A.  ÉamKiid, 
i799,in-12. 

OÉbLLI  (W.),  jBuçètlé  WolLtttt,  Fud 
des  neveux  de  M"*  Woîllei  et  auteur  de 
quelques  petits  ouvrages  de  morale.] 


PIN   DU  TOHB  SECOND. 


REFERENCE  ROOM 
DOES  MQJLQiMCULMS.. 


J 


3^105  Qgb  0S3  èSS