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BULLETIN

DE LA

SOCIETE ENTOMOLOGIOUE

DE FRANCE

TYrOOUAI'HIE FinSIIX-DlDOT ET C'«. — MESNIL (ïïURB).

BULLETIN

JDJS luA.

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SOCIETE ENTOMOLOGIOIE

U. s. NATIONAL MUSEUM

LIBRARY OF

Henry Guernsey Hubbard

AND

Eugène Amandus Schwarz

DONATED IN 1902

ACCESSION NO.Vl.l :jf-B.?:r.

PARIS

^TJ SIÈGE DE T.A. SOCIÉTÉ

HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES

28, Rue Serpente, 28 1897

BULLETIN

13E I^A.

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SOCIETE ENTOMOLOGIOUE

DE FRANCE

FONDÉE LE 29 FÉVKIER 1832

RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE

PAR DÉCRET DU 23 AOUT d878

Natura maxime miranda in minimis.

ANNEE 1897

PARIS

J^JJ SIÈGE 13E LA. SOCIÉTÉ

HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES

28, Rue Serpente, 28 1897

Librairie de la Société entomologique de France

Hôtel des Sociétés savantes, rue SerpoiUo, 28 La Sociétt' dispose des ouvrages suivants :

(Le prt-mier prix i-st pour les membres «le la Société, le deuxième, pour les personnes étriingères à la Société.)

Annales dr la Sonétc pxtomologiqup de France, années

1843 à 184«) et 18ol» à 1880 12 et U> fr.

Les annt-es 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il

reste nioiiis^ de 10 exemplaires 50 fr.

Annales (aimées 1881 à 189o) 25 et 30 fr.

Bulletin (aimées 181)5. 189(3) cliaque 18 fr.

Bulletin (iiumt'ios isolés) chatpie 1 et 1 fr.

Bulletin comptes rendus du Congi'ès (1 ou plus. N°^). 5 et 5 fr.

Monographie de la famille des Eucnémides, par H. de

BoNvon.oin, in-8" avec 42 planclies gravées. .... . 5 ti 7 fr.

Faune des Cnléoplèresihi bassin de la Seine, par L. Bedel :

T. I iCarnivora, Valpicornia) 5 et 8 fr.

T. V {Phiilophaiia, l"^"" fascicule' 3 et 4 fr.

T. VI llih'unrhnpliora) 8 et 10 fr.

l''' fascicule seul 3 et 4 fr.

2^ fascicule seul . 5 et 6 fr.

Tables générales alphabétiques et iinnhjlitjurs îles An- nales de la Société entomologique de France (1832-

1860), par A.-S. Paris . . '. . 2 et 3 fr.

Tables générales des Annales de 1861 ii 1880 inclusi-

venimt, ptw E. Lefkvre 10 et 12 fr.

Tables générales des Annales de 1881 ii 1890 inclusi- vement, par E. LEri';vRE 7 50 et 10 fr.

L'Abeille (série complète in-12, vol. 1 à 27 200 et 250 fr.

L'Abeille (série in-12, la plupart des volumes) chacun. . 8 et 12 fr.

L'Abeille (série in-8'^j Prix de l'abonnement par volume

(poi't compris) 10 et 12 fr.

Catalogue sgn. et géogr. des Coléoptères de l'Ane. Monde :

Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie. 5 et 7 fr.

Catalogue étiquettes, pour collections 8 et 12 fr.

Catalogus Coleopterorum Europae et confinium, 0 fr. 50

Id. arec Index {Suppl. au Catalogus) 1 fr. 25

Monographie générale des My labres , 1872, 6 pi., dont

2 col. — pi. noires. . . . ' 8 et 10 fr.

— pi. colorii'es 10 et 12 fr.

Otiorhijnrhides et Phnllobides {Monogr. des), par de Mau-

SEUL et DKsiiiîor.HEus DES Loges, 2 vol 10 et 12 fr.

Les Entomologistes et leurs écrits, |)ar de Marseul . . . 8 et 10 fr.

Chrgsomélides [Monogr. des), par de Marseul 6 et 8 fr.

Authicides (Monogr. des), par de Marseul, 2 pi (3 et 8 fr.

Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- terranée, par Peyro.n 4 et 5 fr.

Mylabriiles d'Europe {Monogr. des), par de Marseul, 2 pi. :

— Noires 4 et 5 fr.

— Coloriées 5 et G fr.

Téléphorides et .Malthinides (Monogr. des), par de Mar- seul, 1 pi. n 4 et 5 fr.

Lathridiidœ d'Europe {Revision des), \m' Reitter (trad.

des Gozis 3 et 5 fr.

Silphides {Précis des genres et espèces des), p. de Mmisevl. 3 et 4 fr. Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigéries, Pséln-

phides et Srydménides, \y,\vl{Kn'jRn {IriiA.'E. Li'pricnr). 3 et 4 fr. yuuveau Répertoire contenant les dcscripliou^ dt's nspères de l'Ancien Monde .•

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Asida {Revision du gi'nre), \m' E. Allarij 3 et 4 fr.

(Voir la suite, paye 3 de la couverture.)

BULLETIN

SOCIETE ENTOîdIOLOGIQUE DE FIIA.NOE

MEMBRES DU BUREAU POUR 1897

Président MxM. A. Grouvellk.

Vice-Président E.-L. Bouvier.

Secrétaire Ph. François.

i""" Secrétaire adjoint J. de Gaulle.

T' Secrétaire adjoint E. Dongé.

Trésorier le D"" A. Fumouze.

Archiviste-Bibliothécaire. A. Léveillé.

Archiviste-Bibliothécaire adjoint . J. Magnin.

CONSEIL

MM. l'ablic' J. DE JoAxxis, — A. Lamey, — G. -A. Poujade {Membres restants); — A. Giard, — J. de Guerne, — Ch. Lahaussois {Membres nouveaux), — et les Membres titulaires du Bureau.

COMMISSION DE PUBLICATION

MM. L. Bedel. — A. Gl\rd, — P. Marchal, — E. Simon, — D'" E. Trouessart, — et les Membres titulaires du Bureau.

COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE

MM. L. Bedel, — l'abbé J. de Joannis, — P. Mabille, — et les Membres titulaires du Bureau.

COMMISSION DU PRIX DOLLFUS

MM. E. DoNGÉ, — l'abbé J. de Joannis, — Ch. Lahaussois, — A. Lamey, — P. Lesne, — P. Marchal, — G.-A. Poujade, — E. Simon, — le D"" E. Trouessart.

Bull. Soc. Elit. Fr. , 1897. N» 1.

2 Bulletin de la Société Entomologique de Frniire

fiiéanee du 13 janvier 1^99.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

Apri's la lecture ot ratloption du procès-verbal do la séance précé- dente [t.) décendue 1896), M. A. (Jiard, Président de 1896, prononce l'allocution suivante :

Messieurs et chers Collègues,

Arrivé au terme d'une présidence que les circonstances ont rendue plus longue et plus lourde qu'il ne convenait pour mes faibles épaules, je vous dois avec mou remerciement un court exposé de notre situa- tion.

Lors(]ue j'hésitais, il y a deux ans, à accepter le périlleux honneiu' que votre bienveillance voidait nie conférer, plusieurs d'entre vous, l)our vaincre mes scrupules, m'avaient fait espérer un règne aussi pai- sible que celui des derniers rois Mérovingiens. Nous possédions un Se- crétaire doué de toutes les qualités d'un bon Maire du Palais et connue les peuples heureux notre Société n'avait pas d'histoire. J'eus la fai- blesse de me laisser convaincre. Que de fois j'aurais eu l'occasion de m'en repentir si vous n'aviez fait preuve du plus admirable esprit de confraternité, si vous ne m'aviez témoigné à chaque instant voire in- dulgence et dans un moment de pénibles épreuves, une alTectueuse symi»atbie dont je garderai toujours le souvenir reconnaissant!

A (pioi bon vous rappeler la sérii^ d'événements ou tristes ou impré- vus (jui depuis la mort du regretté président E. Ragonot sont venus troubler notre vie si calme, désorganiser notre Conseil et compromettre un instant la régularité de nos publications? Ni l'énergie, ni la bonne volonté ne font défaut dans nos rangs. Vous eûtes bientôt fait de me donner de vaillants collaborateurs (pii, non contents de poursuivre l'œuvre de leurs devanciers , se lancèrent dans des voies nouvelles en cherchant à assurer plus activement notre recrutement, à grouper près de nous et à développer nos collections.

T)(''jà nous pensions terminée l'ère des difficultés et après l'inévitable perluibation résultant du changemt'ut d'imprimeur, la publication de luis Ainidles allait reprendre son cours ordinaire, quand notre nouveau Secrétaire, M. J. Kiinckel d'Herculais, nous (juitte brusquement, api)elé en Corse d'abord , puis en Algérie, par d'importantes missions que lui confiait M. le Ministre de l'Agriculture. Certes, Messieurs, notre Com- pagnie a le droit d'être fière de ces appels réitérés à la science d'un collègue dont vous appréciez justement la valeur. Mais toute médaille a

Séance du 13 janvier 1S97. 3

son revers et si le gouvernement de la République envoyait aux co- lons d'Algérie un défenseur autorisé de leurs intérêts agricoles, il nous enlevait du même coup, à une heure critique, le fonctionnaire le plus important de notre Bureau.

Pour comble d'infortime, vers la même époque, l'un de nos excellents secrétaires adjoints, M. Baer, s'embarquait pour le Pérou. Bientôt les vacances allaient nous disperser, un nouvel appel au dévouenieiU de tous devenait nécessaire. Je ne le lis pas en vain. Vous savez avec (ju<'l zèle MM. L. Bedel et Ph. Fran(;ois ont assuré la régulière apparition de notre Bulletin et terminé la publication du premier cahier de nos Annales. Les trimestres en retard sont sous presse et ne tarderont pas îi être distribués. Par l'importance des mémoires qu'ils renferment, ces fascicules seront dignes de leurs aînés et je crois inutile de vous faire ici la sèche énumération de travaux que vous avez déjà consultés ou que vous lirez bientôt avec profit.

Le développement qu'a pris notre Bulletin, loin d'être pour nous un sujet d'inquiétude , doit au contraire nous réjouir comme une marque de vitalité croissante, une preuve de l'activité féconde avec laquelle vous vous mêlez au mouvement scientifique contemporain. Un de mes prédécesseurs, M. P. Mabille, l'a dit avec raison : « Cette feuille bi-mensuelle est remplie de faits, de renseignements, de descriptions qui paraissent au moment opportun, excitent les recherches et entre- tiennent des études que l'éloignement et la solitude arrêtent trop sou- vent ».

jN'e pouvons-nous revendiquer aussi à l'honneur de notre Société la belle Monographie des Chrysides d'Europe de M. Robeit du Buysson notre lauréat du prix Dollfus et les si ingénieuses études de M. Ch. Janet sur les Hyménoptères sociaux auxquelles l'Académie des Sciences vient d'accorder tout récemment le prix Thore?

A côté des jours heureux nous avons eu, comme chaque année, nos jours de deuil. Nous avons perdu d'excellents collègues et parmi eux un des naturalistes les plus ardents, un des chercheurs les plus babiles de notre siècle, le regretté Auguste Salle, dont les efïorts avaient porté sur les branches les plus diverses de la Zoologie et s'étaient exercés à travers les régions les moins connues du Nouveau Monde. De nouvelles recrues sont venues combler les vides creusés dans notre phalange, et nous avons eu le plaisir d'accueillir parmi nous, avec de jeunes adeptes espoir de l'avenir, plusieurs entomologistes jouissant déjà dans le monde scientifique d'une grande et légitime réptdati(tn.

L'état de nos finances, sans être aussi brillant que nous le voudrions, n'a rien (pii doive nous inquiéter sérieusement. Vous connaissez d'ail-

4 Bulletin de la Société Entomologique de France.

leurs la >igihmc<' et l'habiloti'' que notre dévoué trésorier déploie daus l'exercice de ses df'licates fuiiclions.

Comme vous le "soyez. Messieurs, nous pouvons envisager l'heure présente avec satisfaction et concevoir pour l'avenir les meilleures es- pérances.

C'est avec pleine conliance en cet avenir que je remets les destins de notre Société aux mains expérimentées de votre nouvel élu, un entomologiste éminent doublé d'un administrateur émérite.

.J'invite M. A. Grouvelle à venir prendre possession du fauteuil présidentiel. Je lui adresse mes meilleurs voeux et je lui remets le carnet où se trouve inscrit l'avoir de notre Société.

M. A. Grouvelle prend place au fauteuil de la présidence et s'ex- prime en ces termes :

Messieurs et chers Collègues,

Appelé de nouveau par vos suffrages à l'honneur de présider vos séances, je suis profondément touché de la marque de sympathie que vous avez bien voulu me donner. Je vous en remercie de tout cœur et vous exprime ma ferme intention d'apporter à la gestion des intérêts de notre Société mon concours le plus absolu.

En prenant place au fauteuil de la Présidence, je dois, mes chers Collègues, vous faire part des scrupules, je dirai même des inquiétudes, (|uc soulèvent en moi les souvenirs de mon premier passagv daus cette haute fonction. Suis-je préparé pour occuper le poste que vous me confiez? trouverez-vous en moi les aptitudes spéciales, les connais- sances nécessaires, pour diriger des débats prenant chaque jour une importance plus grande et pénétrant de plus en plus dans ces mysté- rieuses régions de l'histoire naturelle (lue le véritable savant peut seul explorer?

Je crains, mes chers Collègues, que vous ne vous soyez fait quelques illusions à cet égard; je ne suis (ju'un simple amateur; si ma science (^sl spéciale, elle a des limites bien restreintes et rien en elle ne justifie votre choix, que seul peut expliquer mon vieil attachement à notre Société.

Mon éminent ])r(''d(''cesseur vous a ex]»osé, dans son remaniuable discours de l'année dernière, la part considérable qui revient à l'Ento- mologie dans la discussion des grands problèmes de la Biologie; il vous a montré l'importance du travail méthodique et du patient labeur des entomologistes i)rofessionneIs; il a fait justice des dédains de ceux qui veulent « recueillir sans avoir semé, de ceux qui croient planer sur

Séance du l'-i jaiicier ISU7. o

les hauteurs et faire de l'Entomologie générale, alors (ju'iis ne font que de l'Entomologie superficielle, de la vulgarisation, au plus mauvais sens du mot. »

Messieurs, je suis encore sous h; charme des ('loquentes paroles de notre savant Collègue; comme vous, j'ai été profondément touché du jugement si bienveillant qu'il a porté sur notre œuvre et je crois me faire l'interprète de la Société tout entière, en lui disant combien nous avons été sensibles à son jugement, combien nous avons admin'' sa science profonde, l'étendue de ses connaissances et en lui exprimant les sentiments d'affectueuse sympathie (jue nous avons tous pour lui. Puisse-t-il y trouver, si cela est possible, un peu d'aide pour traverser les douloureuses épreuves qui lui sont échues.

Deiiuis la mort de notre regretté collègue Desmarest, notre Société a dû trois fois changer de Secrétaire; et trois fois elle a vu son exis- tence administrative, je ne dirai i)as compromise, mais profondément bouleversée. Avant longtemps, je l'espère, nous n'aurons pas à traverser semblable crise ; néanmoins nous ne devons pas nous laisser sur|)rendre par les événements; aussi nous demanderons à votre Conseil d'étudier et de lixer à l'avance les mesures permettant, le cas échéant, d'éviter le retour de la désorganisation de nos publications.

Nous plaçant encore au même point de vue, nous demanderons à notre zélé Secrétaire de faire tous ses efforts, pour nous donner chaque année dans le courant de janvier le quatrième trimestre des ÀiDKile.'i de l'année écoulée et, sensiblement avant la lin de l'exercice, le troi- sième trimestre de l'année en cours.

C'est là, à mon avis, la C(»ndition absolue de la bonne gestion de nos finances. En dehors de cette règle, les comptes de tin d'année sont établis d'une manière incertaine, les rentrées des créances ne sont plus poursuivies en temps utile et il devient bien difficile d'établir le budget indispensable pour fixer les dépenses possibles et les réserves nécessaires.

Grâce à l'activité, je dirai plus, grâce au dévouement de notre zélé Secrétaire, M. le D"" François, nous doublerons prochainement le cap des difficultt's; nous vous prions, Messieurs, de lui voter tous nos re- merciments pour avoir bien voulu assumer le service de nos publica- tions, au moment où la situation était devenue la plus difficile;.

Nous vous demanderons ("gaiement de comprendre dans ce vote tous les membres du Bureau et des Commissions spéciales de l'exercice écoulé, qui tous vous ont apporté leur concours le plus dévoué,

La Société applaudit chaleureusement les discours de ses Présidents.

6 Bulletin de la Société Entomologiiiiie de France.

— M. A. Giard prévient la Société qiu> le capitaine Thomas L. Casoy, dont la mort avait été annoncée par suite d'une confusion de noms, se trouve heureusement eu parfaite santé.

— Le Président annonce que M. Gh. Alluaud, chargé de missions scientifiques, s'est embarqué dimanche dernier pour Madagascar.

Notre collègue a l'intention d'explorer particulièrement le sud, c'est- à-dire la r(''gion la moins connue de notre nouvelle colonie.

Correspondance. — Le président donne lecture d'une lettre de M. le Professeur E.-L. Bouvier ainsi conçue :

« Monsieur le Président,

« Je suis profondément touché de la marque de sympatliio que m'ont donnée mes excellents Colègues en me nommant, dans la dernière séance, Vice-Président de la Société entomologique de France.

« Veuillez, je vous prie, leur présenter le témoignage de ma vive re- connaissance et les assurer de mon dévoùment absolu aux intérêts de la Société.

Signé : « E.-L. Boivier. »

La Société accueille par de vives manjues d'approbation la lecture de la lettre de M. le Professeur Bouvier.

— M. L. Pottier remercie la Société de son admission.

Admission. — M. Charles Benoit, 19, rue Guisarde, Assistant, est sur sa demande reçu Membre effectif de la Société.

Présentations. — M. Jules Duchaîne, 13, rue de l'Union, à Vin- cennes (Seine), Coléoptères, présenté par M. E. Dongé. — Commissaires- rapporteurs : MM. Ph. Grouvelle et J. Magnin.

— M. Paul Estiot, 17, rue d'Oncy, à Vitry (Seine), Coléoptères (/allo- rhénans et Insectes nuisibles, présenté par M. E. Dongé. — Commis- saires-rapporteurs : MM. F. Decaux et G.-A. Poujade.

Démissions. — MM. Delahaye, Gouré de Villemontée et Heulz adres- sent leur démission de membres de la Société.

Prix Dollfus. — M. l'abbt' Berthoumieux, de Moulins, présente pour le prix Dollfus sa Monographie des Ichneumonides d'Europe, en cours de publication dans les Annales.

liudget. — Le Trésorier fait un exposé préliminaire de la situation llnancièrt! de la Société ; il ressort de cet exposé qu'un certain nombre (le membres n'ont pas encore acquitté leur cotisation; il les invite ins- tannnent à régulariser leur situation, car il importe d'assurer l'établis-

Séance du i.V jdnrirr 1897. 7

soiuent (kl budget et de fix:er le (luaiiluiu des sommes dont on peut disposer pour riiiipressiou du Bulletin et des Annales.

Le Trésorier propose et la Société vote la radiation de (pialrt; mem- bres qui n'ont pas payé leurs cotisations depuis plusieurs années et ont laissé sans réponse toutes les lettres de rappel qui leur étaient adres- sées.

Observations biologiques. — M. Donckier de Donceel annonce de la part de M. J. Passet que l'année dernière, au Bois de la Terrière (Aisne, confins du dépt. du Nord), les groseilliers à grappes {Ribes rubra) ont eu beaucoiq) à souffrir di^ l'abondance des chenilles do Sesia tipulifoniiis qui attaquaient les grosses branches. Celles-ci ne tardaient pas à se casser puis à périr.

Communications.

Sur le mimétisme ii' Arctophila mussitans Fabr. [Dipt.] et Bombus muscorum L. [Hvmén.]

Par ALKliED (ilARI).

Vers la lin du mois d'août j'ai pris abondamment le beau Syrpliien Arctophila mussitans F-dhr. dans la foret d'Hardelot, près Boulogne-sur- Mer. L'insecte volait autour des Ronces en fleur, sur les Menthes et les Solidago, en com|)agnie de Bombus lausroruiu L. avec lequel il est facile de le confondre non seulement au vol, mais même dans le filet, à cause de son bourdonnement d'une intensité extraordinaire. La couleur du thorax et celle de l'abdomen imitent d'une façon surprenante celles des mêmes parties chez le Bombus. Il semble bien que ce Diptère doit être à l'égard de Bombus muscorum dans le même rapport que les Volucelies à l'égard des autres Bombus ou des Guêpes.

Schiner donne comme habitat à Arctophila mussitans les vallées des hautes et moyennes montagnes. Macquart l'avait déjà signalé comme rare dans le département du Nord en pays de plaine. Mais il affirme que ces Syrphées paraissent au printtMnps sur tes tleiu's (fe l'Aubi'pine (département du Nord, IV, i». 183). A moins qu'il n'y ait deu\ gt-néra- tions par an, ce qui demanderait à être vérifié, if est probable que Mac- quart a attribué à tort aux Sericomijia {Arctophila) les mœurs d(;s Criorhina dont une espèce assez rare dans le Nord, Criorhina oxfjacan- thae Meig., présente dans son aspect général une très grande ress(Mn- blance avec Arctophila mussitans, mais vole au i)remi(!r printcnq)s sur les chatons de Saule et les fleurs des Crataegus.

8 Bulletin de In Société Entomologiquc de France.

Descriptions de nouveaux Cynipides d'Europe [Hymen.] P;ir r;ii)l){'' J.-J. Kiki'feh.

Cynips Stefanii u. sp. — D'un jaimo rougeâtre; métanotiiin en partie et milieu de rextrémité du ^rand segment abdominal d'un itrun noir. Pubescence jaune. Antenne de 14 articles; le .'i'' plus grand (jue le 4". Fossettes du scutellum recouvertes de poils. Tibias antérieurs hérissés de longs poils. Spinnle ventrale trois fois aussi longue (pie large. — Long. 4,5 mill.

CiiUe. — Cet insecte provoque à raissellc des leuilles de Quercus pubescens, la jolie galle appelée par Licopoli (1878) « galle eu sou- coupe ». Que l'on s'imagine en effet une soucoupe d'un jaune pâle et brillant dont le bord serait relevé, rarement rabattu en arrière, entier ou limbrié, d'un diamètre de 10 à 12 mill., avec un pédicule long de 0 à 8 mill. et large de 1,3 à 2 mill., et l'on aura une idée de cette cu- rieuse production. La cellule larvaire est située à l'endroit où le pédi- cule s'évase en formant le disque.

Patrie. — Ces galles ont été recueillies en Sicile par M. le D' Th. De SIefani, à qui je dédie l'insecte.

C. Mayri n. sp. — D'un rouge brun; antennes, verlex, métano- lum et dessus de l'abdomen noirs; trois larges bandes du thorax, écusson en grande partie, dessus des fémurs, tous les tibias et tarses brun noir. Pubescence serrée et d'un beau blanc. Antemies de 14 ar- ticles; le ;{'■ plus grand que le 4''. Fossettes du scutellum glabres. Spi- nule ventrale quatre fois aussi longue qm:* large. — Long, o mill.

Galle. — Si ce Cynipide est nouveau, il n'en est pas de mèuK^ de la galle qu'il produit sur la cupule des Quercu.s jmbescens et pedunculata. Celle-ci se trouve en effet représentée déjà dans la Ciinipédoloijie de d'An- tlîoine (pi. I, lig. 4), qui en attribuait la production à un Diplole/ns (jallae-umbraculntae d'Anth. (selon Fairmaire (1), Bull. Soc. ent. Fr., 1881, p. 159). D'après une note écrite par Giraud sur une copie ma- nuscrite de la Cjjnipédologie, la gnWv de Diplolepis gallae-umhraralatae ne serait autre chose que celle de CijHips calicis; (piant a l'insecte nommé et décrit par d'Anthoine, ce serait un Sijiiergus et non pas l'auteur de la galle {ibid., 1882, j). 17). Lichtenstein a considéré plus tard celte galle comme étant au contraire celle de Cynips glutinosa

(1) Je n'ai pas pu me procurer cet ouvra};e de d'Antlioine, pas plus que le supplément par Bosc d'Anlic.

Séance du 13 janvier 1897. 9

(J. c). Enfin Fairmairc a décrit do nouveau \\n Sijnergus (?) (vertex roux; antennes de l.'î articles; taille 3 mlU.) sous le nom de Ctjnips gaUne-visi'Osae comme étant l'auteur de la galle (/. c. p. 3o).

Les noms de umbruculatae et viscosae s'appliquent donc tous deux à un insecte qui n'est pas l'auteur de la galle. Je ne puis accepter ni l'un ni l'autre et je dédie le Cynipide à M. le professeur G. Mayr, de Vienne.

Enlin M. Solla a décrit et figuré comme « galle nouvelle », cette production (|u'il a recueillie sur le Chêne pédoncule dans le Nord de l'Italie {Pthinzenkrankheiten, 1892).

Cette galle ne peut pourtant être confondue avec aucune autre ; elle a ce point de ressemblance avec celle de C. calici.s, qu'elle sort de la base d'une cupule et coiffe un gland, mais elle diffère de toutes, par sa forme qui rappelle celle de l'ancien casque dt^s lanciers, comme l'écrivait Fairmaire. Sa surface est gluante, très brillante et parait comme couverte d'une couche de vernis. Le disque qui surmonte le casque est plat, ses bords sont ordinairement fimbriés et souvent re- courbés en arrière ; il est recouvert d'une couche de matière gluante, qui, dans un exemplaire, atteignait une épaisseur de deux millimètres. Cette matière ressemble pour la couleur et la transparence à l'ambre; elle se laisse pétrir comme de la cire et brûle en dégageant une odeur de résine. La partie du cas(iue qui enveloppe la cupule ou le gland est habituellement divisée en plusieurs lobes rameux. A l'intérieur se voit une petite cavité contenant une coque semblable à celle de C. ra- licis. Le trou de sortie se voit sur la partie rétrécie par knjuelle le dis(|ue est rattaché au casque proprement dit.

L'insecte doit sortir en octobre ou novembre, car presque toutes les galles reçues le 14 décembre étaient vides. En découpant celles qui n'avaient pas de trou de sortie j'ai trouvé l'insecte vivant.

Patrie. — Sud de la France, Italie, Sicile. Mes exemplaires proviennent des environs dePalerme, où ils ont été recueillis par M. Th. De Stefani.

Ândricus Lambertoni n. sp. — Ce Cynipide fait partie du groupe des A. albopunctdtus, Giraudi Wachtl, Malpiijhii, seminationis, qua- drilineatiis et martjinalis. M. G. Mayr, à qui j'ai soumis cette espèce, déclare ne trouver aucun caractère différentiel entre elle et les six espèces mentionnées. On ne peut donc la distinguer que d'après la galle qu'elle produit. Celle-ci, formée aux dépens d'un bourgeon de Chêne (pédoncule ou sessilitlore), est ligneuse, striée, haute de 5-6 mill. et se compose d'une partie basale subconique, large de 3 inill. et d'une [)artie terminale en forme de pointe ou de corno creuse, droite et ayant

10 Bulletin de la Société Entomologique de France.

une fois ot tienne la longueur de la base. Trou de sortie à l'origine ^c la pointe.

.l'en ai trouvé deux exemplaires en janvier, aux environs de Bitclie et j'en ai obteiui l'auteur au printemps de la seconde année.

Je dédie l'insecte à mon collègue, M. l'abbé E. Lamberton, qui a bien voulu se charger de l'exécution des planches de ma Mono- grapliie des Cynipides d'Europe.

Liste des chenilles vivant sur Ptychotis heterophylla Koch Par V. CiiiîKTiEN.

On chercherait vainement dans les ouvrages les plus modernes sur h's plantes attaquées par les chenilles, une mention (luelconrpie du Ptij- chotis ]ietproplnjlla Koch. Il semblerait que cette Ombellifère possède un privilège particulier et une immunité exceptionnelle contre les attein- tes des insectes. Il n'en est rien cependant.

Au cours de quelques chasses aux Lépidoptères, faites en juillet et août dernier dans les Hautes-Alpes, je me suis assuré que jikisieurs chenilles intéressantes vivaient aux dépens de cette plante.

Ses feuilles radicales, si différentes des caiilinaires, nourrissent la chenille de Deprcsmrin albijmxctclla Hb. et celle de Chauliodus chnc- rophyllellus Goeze.

Sur la tige et les rameaux, on trouve l'inévitable Papilio Machaon L. Plus près des ombelles, on peut voir la chenille bien plus intéres- sante de son rougéiière Xlexanor Esp.

Les auteurs n'assignent connue nourriture à la chenille <V Xlexanor (ju'une seule plante : le Seseli montanum. Mais, tout montanum qu'il soit, ce Seseli n'existe pas dans les environs de Briançon. Je ne l'y ai pas vu. Ni le catalogue local de Lannes, ni l'opuscule plus spécial de M. Brachet n'en font mention. Du reste, la Flore de Cariot ne si- gnale sa présence que dans la partie inférieure du département des Hautes-Alpes avoisinant la Drome et les Basses-Alpes.

Selon ces botanistes, le Ptychotis heterophylla remonte bien plus haut; et il doit en être ainsi, puisque c'est à une altitude de plus de l.oOO mètres que j'ai vu voler les derniers Alexanor. La chenille doit être recherchée im peu plus bas, dans le creux des ravius, parmi les éboulis bien exposés aux rayons du soleil, mais uniquement sur U' Ptychotis heterophylla. D'autres Ombellifères, notamment le Lnserpi- tium gallicum L. dont se délecte le Papilio Machaon, pourraient offrir •d V Alexanor une nourriture plus succulente; cependant il ne touche «in'aii P. heterophylla.

Séance du 13 janvier 1897. H

Sortie d'un œuf rolalivement petit (moiti»'' plus petit que ceux do Pùdalinus et de Machaon), la jeune chenille se tient pres(|ue cons- tamment sur les pédoncules des ombelles, à portée des Heurs et des graines fraîches qui constituent son unique nourriture. Plus grosse, elle descend sur les rameaux un peu plus loris, à une place qu'elle a préalablement garnie d'un tissu soyeux.

Vivent également aux dépens des graines et des fleurs de P. hctero- plnjlla, la chenille do ChauUodm s^tricteUm Wk. et celle de Depresm- ria ululana Roessl.

Remarque intéressante : (juand les deux chenilles de P. Àlcmnor et de D. ululana sont jeunes, elles ofïrent de si grands rapports de colo- ration et d'aspect, que, n'étaient le léger renflement des segments tho- raciques de la première et le mode d'existence si différent des deux espèces, on les prendrait facilement l'une pour l'autre.

Sur la chasse des Coléoptères de la famille des Carablques à Sumatra

Par J. Bouchard.

Au dt'but de recherches entomologiques dans l'ile de Sumatra, le naturaliste est d'abord frappé de la rareté apparente des Garabiques. Cela tient aux conditions spéciales d'habitat de ces Coléoptères dans les régions tropicales, conditions toutes différentes de celles que l'en- tomologiste est habitué à rencontrer dans les régions tempérées.

Les rizières en particulier doivent être ex[tlorées avec soin.

Les rizières sont maintenues inondées pendant toute la période de croissance du Riz. Un peu avant la maturité, l'indigène détourne les eaux, vient sarcler et mettre en tas les mauvaises herbes et les plantes aquatiques qui se sont développées abondamment.

C'est dans le terrain vaseux encore humide et sous les tas d'herbes qu'il faut commencer la chasse. On y rencontre d'abord en nombre des Dytiscides et Palpicornes que le retrait des eaux a surpris. Puis le ter- rain s'égouttant davantage, de grandes quantités de Garabiques vien- nent s'y réfugier {Pheropsophus, Dendrocellus, Drypta, Chlaenim, Rhembu.^, Lasiocera,Opliionea, Casnonia, n!ii)ltarpa.r, etc.)

Jamais dans d'autres localités nous n'avons trouvé ces insectes en nombre. Dans la contrée que nous habitons, et qui est située à 1)00'" d'altitude, quelques individus isolés se rencontrent seulement cà et là au bord des mares et des ruisseaux, ou viennent se faire prendre le soir attirés par la lumière.

12 Bulletin de la Société Entomologiqiie de France.

Los aiilros genres de Carabiquos doivont être recherchés dans des conditions toulcs différentes :

Les Coptodcra. Thiireopieriis, Moniwljire, Cniasropus, Miscelus, Peri- cnlus, Coniotropis, Morio, etc., vivent en grand nombre sous les écorces, ils sont faciles à chasser dans les défrichements; ils courent cependant avec une rapidité extrême sur les troncs d'arbres abattus.

Pour se procurer les Acanthogeuius. Planètes, Dendrocelliis, Calleida, Physodera, Craspedophorus, Chlaenkis, Orthogonius, Trigonoioma,i'\ç., il faut suivre pas à pas les indigènes qui nettoient leurs champs de Tabac, Café, etc., en raclant la surface du sol.

Dans ce pays, en effet, où les pluies abondantes, jointes à une cha- leur intense déterminent une végétation exubérante, l'herbe est si drue et si haute qu'on ne peut songer à y faire des recherches.

Quant aux mousses, pierres, détritus, etc., où l'entomologiste euro- péen fait ses chasses les plus abondantes, il est rare ici d'y rencontrer autre chose que des Fourmis et des Blattes.

Descriptions de deux Fourmis [Hymkn.] Par (^. Emehy.

Stenamma petiolatum n. sp. — ç Brun, avec l'abdomen propre- ment dit d'un roux testacé: sculpture et pubescence à peu près comme chez S. Westwoodi forme typique, mais les tibias ont, outre les poils couchi's. des poils plus longs, obliquement dressés. La tète est bien i>lus allongée que chez Westicoodi, presque d'un tiers plus longue que large, les yeux bien plus bombés, situés un peu en avant du mi- lieu des côtés et séparés de l'articulation des mandibules par un espace au moins égal à leur diamètre. L'épistome est comme chez Westwoodi: les mandibules plus allongées, plus luisantes, armées de 10-M dents, dont les '.) apicales gra- duellement beaucoup plus grandes, la der- nière très longue. Le scape atteint l'occiput, le f unicule est bien plus long et plus grêle que chez Westwoodi. les articles qui précèdent la massue pas plus ('pais (jue longs. Le métano- tum est armé d'épines assez longues, un peu courbées, à pointe mousse. Le pédicule est re- marquablement long et grêle; vu d'en haut, le i'-'' segment est plus de trois fois aussi long S. petiolatum que large; le 2« ovale, d'un tiers en\iron plus

(pédicule). long que large et un peu plus gros que le

Séance du l.i pinvier 1897.

i:i

procèdent ; du rosle, la stnicliire est la même qui' chez Weslwoodi. Les pattes sont bien plus longues et plus grêles que chez cette espèce. Ailes jaunâtres avec les nervures et le point brun clair. — Long. 4,75 mill.

Isola del Liri (Italie méridionale); un exemplaire pris au vol par mon frère, l'ingénieur Jules Emery.

Bien distinct des autres espèces du sous-genre Stenamma {S. Weat- woodi Steph. et ses sous-espèces et S. brevicorne Mayr) par sa forme élancée et surtout par son long pétiole.

Crematogaster Ranavalonae For. (ç ) — La femelle de celte espèce n'était pas connue. Je dois à M. R. Obertliiir les trois formes avec des fragments du nid provenant de la forêt de Kalalo, dans l'île de Saintc-

Crematogasfer Ranavalonae

Marie (Madagascar); de nombreux myrmécophiles avaient été récoltés dans la fourmilière.

Une des femelles est sans ailes et a l'abdomen démesurément grossi, avec les plaques chitineuses du dos et du ventre séparées par la mem- brane intermédiaire transparente distendue et se détachant sur ce fond blanchâtre, comme des taches brim foncé. Cette distension énorme de l'abdomen est un fait exceptionnel chez les fourmis ç et ji'est coiunie jusqu'ici que ûc Auergates atratulus: elle rappelle la condition analogue

14 Bulletin de In Société Entomologique de France.

(le ccrlaines fourmis ;i miol; seiilemcnt, chez ccllos-ci, c'est le jabot rempli de liquides sucrés qui gontle l'abdomen.

Les autres femelles sont ailées et à ventre normal. Sauf quelques dé- tails, ces exemplaires correspondent assez bien à la description (lue M. Forel a donnée de son C. Paulinae. Ayant envoyé deux de mes QQ à M. Forel, pour conq^araisnu avec le tNjie de Paulinae, mon savant ami m'écrit que cette fourmi diffère de Jianavalonae Q par la tète plus rétrécie et plus arrondie derrière (elle est visiblement tronquée der- rière chez Ranamlonae, voir la flg. B), par la sculpture de la tète plus forte, les points étant plus forts et les stries plus nombreuses et plus distinctes, le sillon frontal jilus profond, les épines du métanotum plus faibles et la pubescence de l'abdomen plus longue (1).

M. Forel pcMise donc que C. Paulinae ne diffère pas spécili(juement de Ranamlonae, dont il constitue plutôt une sous-espèce. J'accepte son opinion et, à ce propos, j'observe que ma 9 à gros ventre diffère de celles qui ont encore leurs ailes par la tèle un peu plus petite, le cor- selet ])lus étroit et le 2'' segment du pédicule moins élargi devant. Mes deux figures feront sentir la différence; notons que, dans la figun» A, le l*"' segmeiU du [)édicule parait moins long par un effet de raccourci.

Sur divers Coléoptères de la tribu des Aphodiens

Par L. Clouet des Peshlches.

I. — Sur le genre Ereinazas Muls.

Il a été créé dans le petit groupe des Aphodiides à élytres dépourvus d(! stries trois genres diOerents : Ereinazus Muls., Tolisus Sharj), .1///- linijenia Sharp. Les deux premiers ont été réunis; je pense que Millin- (jenia Sliarp doit être rattaché à titre de sous-genre à Ereinazus Muls. (pii a la priorité.

Les caractères sont les mêmes : élytres dépourvus de stries, avec une impression longitudinale obsolète partant du calus humerai et deux ou (rois rudiments de sillons au sommet de chacun; >('ux petits, placés sous les bords du chaperon ; l^'' article des tarses postérieurs étranglé à la base et aussi long que les trois suivants réunis. M. H. d'Orhign\ sépare les Millini/enia des Ereniazus par la l'orme plus ou moins con-

( 1) Pour plus (le détails, je renvoie à l'étude du groupe d'espèces auquel appar- tient C. Ranavalonae, publié par M. Forel in Ami. Soc. enlom. Belgique, l. XXXVI, 1892, p. 528.

Séance du 13 janvier 1897. 15

voxc et le nombre de dents des tibias antérieurs: il en attribue trois aux Millinyenia; je tiens de la libéralité de M. Fairiiiaire un exeniplaiic typique de M. Mannottani Fairm. qui a les tibias armés de 4 dents; M. punctata Har., il est vrai, n'en possède que 3; néanmoins je doute que ce caractère soit; générique, car nombre d'espèces d'Aphodiens vrais ont les tibias antérieurs armés de denticules supplémentaires.

Quant à la forme allongée et parallèle, attribuée aux Erniuizm pro- prements dits, il est à remar(|uer (|ue la $ de VE. unlstriatus Muls. est un insecte très convexe et bien plus large que le o ; elle est moins connue que ce dernier, car elle sort peu du sable des dunes.

Voici un tableau qui aidera à séparer les quatre espèces du genre Eremazus Muls.; il est basé sur la ponctuation de la partie supérieure du corps :

1. Ponctuation forte, très espacée, entremêlée de points très lins; les gros points disposés sur les élytres en séries

longitudinales plus ou moins rectilignes

unistiiatits Muls. [aeneus Sharj), îininor Sharp).

i. Ponctuation forte, en séries comme chez le précédent,

sans mélange de points Uns cribratus Semenow.

',\. Ponctuation très forte, sans mélange de points fins, serrée, semée sans ordre, plus espacée sur le prothorax que sur les élytres Mannottani Fairm. {fossor Sharp).

4. Ponctuation très forte, sans mélange dejioints tins, serrée, semée sans ordre, aussi dense sur le prothorax que sur les élytres; prothorax avec au milieu une bande longitudinale étroite, lisse punctatus Har.

Le seul point par lequel E. niinor Sharp (N.-O. de l'Inde), dans la description très brève de l'auteur, s'éloignerait de £. unistriatuf<'^\\\i.. est la taille plus faible; ce caractère n'est pas valable, mais, n'ayant pas vu le type, je mets l'espèce en synonymie avec un point de doute.

De même pour E. cribratus Semenow, qui diffère de E. uimtriaim par l'absence de la ponctuation fine; j'ai vu des $ d'£. unistriatm chez lesquelles cette ponctuation était remplacée par une fine réticulalion de la surface des élytres. La description de Semenow est faite sur un seul exemplaire, sans indication de sexe.

II. — Synonymie. Aphodius initans Reitt. = À. Ixirhanis Fairm.

IG UiiUetin de la Société Entomologique de France.

Bulletin bibliographique.

Entotnologkal News, YII, 10. 1896. P. (Ialvert. Notes on filiiropean ontomological collections. — J. Hamilton. Random notes on Coleop- tera. — H. W. Wexzel. Notes on Lampyridae, with tlie description of a female and larva (1 pi.). — E. W. Cross. A list of the Sphin- gidae of Southern New Hanipshirc. — P. C. Truman. Lepidoptera in south Dakota. — Dr. D. M. Castle et Ph. Laurent. April col- lecting in Georgia and Florida.

EntomologisVs monthhj Magazine [The], 392, 1897. K. J. Mortox. Lepi- doptera observed in glen Lochay. — E. R. Bankes. Life-history of Aristotelia tetragonella. — C. G. Barrett. Gelechia cereaklla Oliv.

— C. MoRLEY. Ten days' coUecting- at Brandon, Siiiïolk. — J. J. Walker. Water-Beetles from the island of Tongatabu. — Dr. Sharp. On Plagithmysus (suppl.). — R. Newstead. On Coccus aga- vium Douglas (fig.). — Notes diverses.

Feuille des Jeunes Naturalistes. N" Mo, 1897. Notes. Revue de faits scientifiques.

lUustrirte Wochenschrift far Entomologie, 39. 1896. Dr. Chr. Schrô- DER. Cleriden-Miscelleu. Genus Clerus und Trichodes (1 pi.). — Dr. Struck. Uber einige neue Uebereinstinimungen zwischen Larvenge- haiisen von Trichopteren und Raupensâcken von Schmetterlingen (fig.). — Max RoTHKE.^Mitteilungen iiber Bombyx alpicola Stgr.

N" 1, 1897. S. ScHENKLiNfi. Die Entomologie des Plinius. — D"" Chr. ScHRÔDER. Psilomastaj- lapidator Gr. in Papilio Machaon L. (1 pi.).

— 0. ScHLiLTZ. Ueber die Lebensweise von Carpocapsa saltitans Westw. [C. dehaisiana Luc). Kleinere Mittheilungen.

K. K. zoologisch-botanischen Gesellschaft in ^yien (Yerhandlungen der), XLVI, 9, 1896. 0

Laboratories ofNatural Historyof the State Universityoflowa (Bulletin), IV, 1, 1896. Wm. h. Asiimead. Notes on the Hymeuoptera of the Bahama Expédition.

Naturaliste (Le), i""" janNier, 1897. C. Houlbert. Gênera analytique illustré des Coléoptères de France {suite).

Le Gérant : Pu. I'kvncois.

BULLKTIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOlSJIOLOaiQXJIi: I3E FRANCE

§(éance du ^7 janvier 1S03^.

Présidence de M. A. GROUVELLE,

M. H. du Buysson, de Broùt-Veruet (Allier), assiste à la séance.

Correspondance. — M. J. de Guerne emp(''ché d'assister à la séance par une légère indisposition, remercie la Soci('té de sa nomination au nombre des membres du Conseil.

— M. E. André, de Gray, préparant une Monographie des Mutilles, prie les membres de la Société qui auraient dans leurs collections des Hyménoptères de cette famille, de vouloir bien les lui communiquer.

Nomiudtion de délégués. — La Société désigne MM. F. Decaux et le D'' E. Trouessart comme délégués au Congrès des Sociétés savantes qui s'ouvrira à la Sorbonne en avril 1897.

Congrès de 1897. — MM. Gadeau de Kerville et Maurice Pic prient d(^ les inscrire au nombre des membres qui assisteront au Congrès entomologique du 24 février 1897 et envoient les titres des communi- cations qu'ils se proposent de faire.

Admissions. — M. Jules Diichaine, 13, rue de l'Union, à Vincennes (Seine), Coléoptères.

— M. Paul Estiot, 17, rue d'Oncy, à Vitry (Seine), Coléoptères gallo- rhénans et Insectes nuisibles.

— M. Charles Delval, 3, rue Le Golî, est admis à titre d'Assistant.

Décision. — Le Président annonce à la Société que le Conseil, dans sa séance du 19 janvier 1894, a proposé de fixer les prix de vente et d'abonnement du Bulletin comme suit :

Abonnement au volume complet 18 fr.

Les numéros isolés (chacun) 1 Ir.

Le compte rendu du Congrès complet (en un ou plusieurs

numéros) 5 fr.

La Société adopte les propositions de son Conseil.

Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N" ■>-

18 Bulletin de la Société Entomologique de France.

Pii.r Dollfm. — Au nom do la Coinniissioii du Prix Dollfus pour raniK'c 1897. M. P. Lesno donne lecture du rapport suivant :

Messieurs,

La Commission du Prix Dollfus pour rannée 1897 s'est réunie le 2o janvier sous la présidence de M. E. Simon.

Un seul ouvrage était présenté à l'examen de la Commission, celui de M. l'abbé G.-V. Berthoumieu, intitulé : Ichneumonides d'Europe et des pays Umiirophes, P" tribu : Ichneumoniens, en cours de publica- tion dans les Annales de la Société entomologique de France.

Sept parties de ce travail ont déjà paru dont deux en 1896. Ces deux portions correspondent à 102 pages de texte et sont accompagnc'es de trois planches gravées. Elles comprennent l'étude d'une section du genre Ichneiimon et celle des genres Exephanes, Limerodes et Amhhj- ieles, soit 16o espèces et forment une fraction notable de l'ouvrage entier.

L(^ travail de M. G.-V. Berthoumieu a trait, comme son litn; l'in- dique, à une tribu de la famille des Ichneumonides, celle des Ichneu- iHonini; mais ce sujet est déjà bien étendu puis(|ue à eux seuls les Ichneumoniens comptent près de 800 espèces dans la faune européenne.

Après avoir indiqué les caractères {généraux de la famille des Iclmeu- monides et donné un tableau synoptique des tribus dont elle se com- pose, l'auteur s'étend sur les caractères des lehneumonini et parh? de leur vie évolutive et de leurs mœurs à l'fUat parfait. Il donne un index bibliographique des Ichneumoniens de la faune européo-méditerra- néenne et aborde leur spécillcation. Des tableaux dichotomiques facili- tent la détermination des genres et des espèces; cehes-ci sont décrites dans un langage clair et concis.

La Commission est unanime à penser que le travail de M. l'abbé G.-V. Berthoumieu contribuera à répandre en France le goût de l'i'tude si inl('ressanle des Hyménoptères. C'est à l'imaniniité qu'elle vous pro- pose de lui d('cernerle Prix Dollfus pour l'aniK'e 18î)7.

Étuienl présents : MM. E. DoxoÉ, l'abué J. de .Ioan.ms, Ch. Lahaus- sois, A. Lamev, p. Lesne, G. -A. Poujade, E. Simon, le D' E. Tiîouessart.

Ai)rès la lecliire de ce Rapport, le Président rappelle (|u'aux termes des articles i;} et 59 du Règlement, l'élecliou pour le Piix Dollfus de l'année 1897 aura lieu dans la séance du mercredi 24 février 1897. — Tous les membres français ont droit de prendre part au vole qui aui'a lieu au scrutin secret et à la majorité des suffrages, soit directement, soit par correspondance.

Séance du 27 janvier 1897. 19

Les bulletins de vote devront parvenir entre les mains du Pr('sident de la Société, au siège social {Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Ser- pente), au plus lard le mercredi 24 février 189(5, à huit heures du soir.

Budget. — Le Président, au nom de M. le D'' A. Fumouze, d(''pose le rapport suixaiit relatif à la gestion financière du Trésorier pour l'exer- cice 189G.

EXERCICE 189G.

ItECETTKS.

En caisse le l'^'' janvier 1896 Clo fr. 25 c.

Cotisations 0.43(1 »

Tirages à part 200 »

Vente d'Annales 141 2^

Aboiuienients aux Annales et au Uulletin 1.097 lo

Faune Bedel 67 »

Vente des Tables 208 »

Revenus de la Socii'té ;}.236 5o

Subvention du Ministère de l'Instruction Publique. . 500 »

— — de l'Agriculture 600 »

Divers 41 25

Exonérations 1.500 »

Annonces dans le Bulletin 90 75

Legs Pissot 1.000 »

Remboursement de 2 obhgations (Juest 983 80

Total des Recettes 16.717 Ir. 00 c.

DÉPENSES.

Loyer, impôts, assurance, chauffage, éclairage 1.562 fr. 75 c.

impression 6.164 45

Frais de niihlication. . . , , , c» mn

' ( planches 2.109

Frais d'cnvtiis 694 »

Frais d'administration et d(^ correspondance 1.088 95

Ribli(.théque 286 50

Traitement de l'Agent 799 70

Achat de 2 obligations Ouest Ane 948 35

Prix Dollfus 300 »

T(»tal des Dépenses 13.953 fr. 70 c.

20 Bulletin de la Société Entomologique de France.

T(»tal dos Récoltes i(5.7l7 fr. 00 c.

Total des Dépenses 13.9:i:i 70

En caisse an 1'' janvier 1897 2.763 fr. 30 c. Situation financière de L'ABEILLE.

ItECETTES.

En caisse le l''' janvier 1896 8o3 fr. 71 c

Abonnements 406 »

Divers 97 2o

Total des Recettes 1.356 fr. 96 c.

DÉPENSES.

Frais divers 9 fr. 20 c.

Impression ol8 »

Planche 25 »

Total des Dépenses 552 fr. 20 c.

Total des Recettes 1.356 fr. 96 c.

Total des Dépenses 552 20

En caisse au 1"' janvier 1897 . . 804 fr. 7() c.

La Société, tiiix termes des articles 25 et 28 de ses Statuts et de son Rèfilement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil, (|ui lui présentera un rapport dans une prochaine séance.

I II formations. — M. P. Lesne communique les informations suivantes relati\ es à deux Collections connues de Coléoptères et destin(''es à être enregistrées à la Ribliotlièque de la Société ainsi qu'il a été décidé en la séance du 28 octohre 1891 :

1" La Collection J.-K. Lord, contenant des types de Francis Walker, se trouve au Caire (renseignement de M. 0. Janson, de Londres).

2" La CoUeclion Waltl a été tout récemment acquise |)ar le K. K. Nalurhistorisciies Hofmuseum de Vienne.

Séance du 27 janvier 1807. 21

Communications.

Le genre Maindronia, type nouveau de la famille des Lépismidés [Tiivs]

Par E.-L. Bouvier.

Parmi les insectes recueillis à Mascale par M. Maurice Maindron et (l('posés dans les collections de Muséum, se trouve un Thysanoure de grande taille, jusqu'ici inconnu des naturalistes.

Cet insecte est intéressant par les caractères mixtes qu'il présente et (lui tiennent à la fois des Lepisma L. et des Nicoletia Gervais ; on pourrait dire que c'est im Lépisme sans écailles ou une Nicolétie pour- vue d'jeux comme les Lépismes, si l'on faisait abstraction de certains caractères moins frappants qui donnent à cet animal une physionomie tout à fait particulière.

Le corps est à peu près partout de môme largeur (un peu plus étroit, pourtant, en avant et en arrière) et rappelle à ce point de vue la Nico- letia Maggii Grassi, mais il est aplati ou plutôt très faiblement convexe sur ses deux faces et, à cet égard, se rai)proche des Lépismes et de la .V. phijtophila Gervais. Les tergites thoraciques et abdominaux se rabattent mipeu sur les côtés et débordent en ai'rière sur. les suivants; la face sternale est partout peu chitinisée et assez mince, sauf en arrière, où elle paraît, par sa couleur du moins, ressembler davantage à la face dorsale. Les segments thoraciques sont un peu plus grands (pie les segments abdominaux et croissent progressivement en surface du premier au dernier; par leur forme générale, ils tiennent le milieu entre les segments thoraciques de la N. Maggii et ceux de la N. phij- tophila. Les segments abdominaux sont au nombre de dix comme chez les autres Lépismidés; leiu's tergites difrèrent de ceux du thorax par leur longueur plus faible et par leurs bords moins arqués, mais ils sont connue eux très largement échancrés en arrière ; le 9'- et le 10*^ sont plus réduits que les autres et le 10° se fait remarquer par sa forme trapézoïde, qui rappelle surtout les Nicoletia. Les stylets ventraux ou pattes abdominales existent sur le bord postérieur de tous les sternites de l'abdomen, du 3'' au 9'' y compris; ils sont par conséquent moins nombreux que dans les Nicoletia où il y en a 8 paires, et beau- coup plus que chez les Lépismes où quelques paires [)ost(Meures existent seules; ils rappellent surtout, i)ar ce caractère, certaines espèces de Lepismina. Les vésicules abdominales, situées au voi- sinage de ces appendices, et qui sont si bien développées dans les

22 lîKlh'lin (h- 1(1 Société Entomologique de France.

ykolciid, m'ont paru, comiiio clioz les Lôpismos, faire complètement défaut; jusiprici. du moins, je n'en ai pas vu trace dans i(>s si\ exem- plaires que nous a rapportés M. M. Maindron. Les ccrques sont bien plus allongées que dans les espèces jusqu'ici connues du genre JSlcoletia: dans un grand exemplaire à peu près intact, qui mesure de lo à 16 mill. du bord frontal au bord jutstérieur du deuxième segment, les cerques latérales ont plus de 20 nnll. de longueur et ne sont pas tout à fait entières; les antennes sont moins développées et un peu plus courtes que le corps.

Les téguments sont dépourvus d'écaillés, lisses et présentent çà et là des soies jaunes, fortes mais peu allongées; ces soies sont beaucoup moins nombreuses que dans les Mcoletia. La tète est aussi longue que le mésotborax; ovalaire et un peu moins large que le prothorax, elle a bien plus d'analogie avec la tète de la Nicoletia Mayyii qu'avec celle de la N. phytophila ou des Lépismes. Son bord frontal est profondé- ment échancré et ses bords latéraux présentent, en arrière de l'insertion des mandibules, un œil très noir où l'on distingue un assez grand nombre de cornéules. Ces yeux ressemblent complètement à ceux des Lépismes; et l'on sait d'autre part que les Nicoletia et les Lepismina sont aveugles.

Les mandibules sont très puissantes et armées sur leur bord interne de 4 dents brunes assez aiguës ; je ne sais si elles présentent, conmie celles des Lépismes, les rudiments d'un lobe broyeur, mais j'ai vu près du point où devrait se trouver ce lobe une toufl'e de courtes soies ; la puissante base des mandibules déborde largement, comme une joue, sur les côtés de la tête. Les maxilles I se font remarquer par la longueur extrême de leurs deux lobes qui sont parallèles, eirqués, de forme et de dimensions à peu près identiques; le lobe interne est fortement chitinisé et doit constituer une arm(^ perforante, une sorte de poignard très redoutable. Le palpe a 5 articles comme dans les formes voisines; les 4 derniers sont très allongés. Les maxilles II se font remarquer par la forme et le développement de leur palpe (palpe labial); celui-ci, en ell'et, déborde largement la tête en arrière et se termine par un énorme article plat et tronqué, trois ou (juatre fois aussi large (jue long; la largeur de cet article égale presque le tiei's de la largeur de la tête. On n'observe rien de pareil dans les autres genres. Les antennes du mâle sont dépourvues, à leur base, de la saillie fixe que M. Grassi a signa- h'c dans les Mcoletia. Les pattes ont des tarses à (piatre articles, doid les deux terminaux sont peu distincts, connue dans les Lépismes; chez les Nicoletia, d'après M. Grassi, ce sont les trois articles terminaux ([ui sont peu distincts. — La couleur de l'animal est d'un roux légère-

Séance du 27 jauvicr IS97. i:\

mont rosô, avec, qnolf|ii('S raros points l)l;ni(li;"itr(^s; les poils des ;in- tonnos cl des ccniucs sont roiix; la corquo dd milieu est blanche.

La conclusion de tout ce qui précède devrait être qu'il n'y a pas li(îu de conserver le genre Nimletia et qu'il faut donner le nom de Lepisma à tous les Lépisniidés aveugles ou pourvus d'yeux laU'raux non conlluents ; mais une n'forme de cette naliu'{^ ne saurait être, in- troduite à la h'gère dans la systémali(pie el, en attendant, je, ends (pi'il est sage de suivre les errements jusqu'ici en faveur. Or M. Grassi a divise; les Lépisinidés en trois gfMires d'après l'absence ou la présence d'écaillés et d'yeux : les Nkoletia Gervais sont aveugles (ît sans squa- mes, les Lcpi.siaina Gervais sont également aveugles, mais ont déjà des écailles, les Lcpisma L., enlin, ont à la fois des écailles et des yeu\. 11 me semble (pie la forme ci-dessus décrite vient ajouter un nouveau type aux trois qui précèdent et, suivant l'exemple de Gervais pour les yicoletia, j'appellerai ce nouveau type générique Muindronia, en l'honneur du savant et dévoué voyageur (pii l'a découvert; rcspèc(! sera la Maindivitlti iiuiscatensis. Il va sans dire que la découverte des Mdiiidroititi rondanme sans rémission 1(!S systèmes de M. Lobbock et de M. délia T(jrre, dans lesquels les Nicoktia sont rangées itarmi les Campodéidés.

La Muindroniu masaitnisis se trouve aux environs de Mascate, sous les pierres, dans les endroits légè-remenl humides.

Notes sur divers Cicindélides [(>ol.] Par lin. Fj.elti.vlx.

L Rectitications synonymiques.

Maiiticltora roiujoënsis Péring. = M. Liciiu/sioitel llar.. (loi. Ilcfli', 1879. p. 9 [nec Cast.).

Cette s\non>mic a déjà été donnée par le D' W. Horn [Stett. eut. /cit., 1896, p. 166]. Outre sa forme allongée, cette (espèce S(; distingue de t<iutes les autres par les ongles des tarses beaucoup plus longs.

.J'ai autrefois réuni à tort les Cicindela somalia Fairm. et C. mif/ula- lis Chaud. [liull. Soc. eut. Fr., 189.'j, p. W6] et M. \V. Horn a rectilié mon erreur {Deuts. ent. Zeits, 1896, II, p. 3). La première, du pays des Somalis, a le labre grand, des poils blancs sur la tète, la base des anten- nes et le pronotum; le dessous du corps est garni tout autour d'une large ceinture de poils blancs serrés, ainsi que les pattes, sauf les tar- ses. Les tibias sont à peu près de la même longueur que les trois

24 liiilU'lin (le lu Soriélé Enlomoloyiijitv de Fniiur.

premiers arliclcs des tarses réunis; la jurande épiue des tibias anté- rieurs est assez Jorlc et aussi longue que le premier article des tarses; les articles des tarses nettement épaissis au sommet. Elle esl voisine de barbifrons Boh.

Chez la seconde, d'Abyssinie, d'Obock, de Berbera, le labre est plus petit, la tète et les antennes dépourvues de poils, le prothorax f;arni seulement sur les côtés d(^ poils blancs lins et peu serrés; les lianes du métasternum sont également couverts de poils semlilables, ainsi que les fémurs et les tibias; l'abdomen esl tout à l'ait glabre. Les tibias sont plus longs que les trois premiers articles des tarses réunis et l'épine des tibias antérieurs est fine et beaucoup plus courte que le premier article des tarses. Enfin les articles des tarses sont à peine épaissis au sommet.

II. Description d'une espèce nouvelle.

Collyris bipartita n. sp. — (5. Corps allongé, élargi en arrière ; noir avec les antennes en partie, la partie postérieure des élytres et les pattes rouges. Tète excavée entre les yeux, étnmglée tout à fait en arrière ; front bisillonné ; labre noir, bordé en avant d'un feston de sept dents. Antennes noires avec un reflet violacé sur les quatre pre- miers articles, faiblement épaissies au sommet, n'atteignant pas la base du prothorax, premier article assez épais, arqué, moins long que le quatrième; deuxième petil, globuleux; troisième comprimé, sinué, beaucoup plus long que les deux suivants réunis, marcpié d'un anneau ferrugineux avant l'extrémité; quatrième subégal au suivant, égale- ment marqué d'un anneau ferrugineux avant le sommet; cinquième à dixième diminuant graduellement de longueur, ferrugineux, avec le sommet obscur; dernier noirâtre. Prothorax convexe, trois fois moins long que les élytres, élargi en arrière, largement étranglé en avant près du bord antérieur, beaucoup moins près du bord postérieur; base sinuée, bordée d'un sillon étroit bien marqué. Écussou triangulaire, très petit. Élytres cylindriques, fortement étranglés à la base, élargis en arrière, tronqués à l'extrémité ; d'un rouge ferrugineux dans les deux tiers postérieurs, couverts d'une ponctuation très grosse à la moitié, plus liue et plus écartée à la base et au bout, allongée et res- serrée avant l'extrémité. Dessous noir. Épisternes métathoraciques étroits, parallèles, fortement sillonnés dans toute leur longueur; der- nier segment ventral armé au milieu de deux dents parallèles légère- ment recourbées en dessous. Base et sommet des fémurs, des tibias et les tarses obscurs. — Long. 22 mill. llab. Inde.

Si'diirc (lu 27 janrirr IS97. 25

Cette espèce est voisine de Feni W. Horn, dont elle a l'armature du dernier segment ventral, mais sa forme giuiérale est moins allongée, It^s yeu\ moins saillants, les élytres plus largement tronqués, U^s an- tennes et les pattes plus obscures.

Description d'une nouvelle espèce de Cynipide [Hymen. J Par Anatarl Cabrera y Diaz.

Cynips Kiefferi n. sp. — Brun; funicule des antennes c^t métano- tum en partie noirs. Corps couv(^rl d'une pubescence soyeuse et C(tu- chée ; milieu du i" et du 3^ segment abdominal glabn^ et hiisant. Tibias antérieurs et antennes munis de poils divariqués. Anteiuics de 14 ai'- ticles; 3'' articl(.^ [ilus grand que le â"; le dernier pas plus long (juc gros et égalant la longueur de l'avant-dernier. Fossettes du sciitel- lum transversales, glabres. Spinule ventrale cinq fois aussi longue que grosse. — Long. 4,5 mill.

Cette espèce est voisine de C. Hartigi dont elle diffi're |)ar la lon- gueur du 3" article des anlennes, par les fossettes du scutellum qui sont arrondies dans C. Hartifli et par la disposition de la pubescence abdominale.

La galle [)roduile par cet insecte est connu(^ (m Catalogne sous le nom vulgaire de pipa; on la trouve parliculièrement tant au milieu qu'à l'extrémité des rameaux de Quorum iJc.r L. L'insecle en sori en mai ou juin.

Hab. Environs de Vicb, province de liarcelone. .le dédie celte espèce à mon excellent collègue M. l'abbé .1.-1. Kiefler.

Note sur le genre Synapsis et description d'une espèce

nouvelle [Col.]

Par L. FAnjMAUiK.

Synapsis sumatrensis n. sp. — Forme du S. David! , mais beau- coup plus petit et d'un noir brillant; la tête est un peu moins rugueuse, surtout au sommet, le front est simplement convexe au milieu sans Irace de tubercule, les angles latéraux sont im peu moins prolongés; le corselet est uni, presque lisse, n'ayant <ju'une ponctuation e\ [reniement fine, peu visible, sauf une bande de points assez gros le long du bord interne au lieu de granulations, la surface est unie, sans sillon au mi- lieu de la base, les angles antérieurs s(tnt largenienl tronqués avec une

l'.i i.i,.*

26 IîhIIcHii lie la Société Entomologique de Fmnre.

(''chaucniro assez l'ortc mais (''troilo: les élytrcs sont assez l'orlenient striés, les stries ponctiK'es, les intervalles plans et lisses; le p>jïitiiiim est finement et densément rugnciix; les fémurs postérieurs ont eu dessous une petite dent vers la hase, les fémurs sont arqués, plus robustes, ayant aussi en dehors ime large gouttière dont les hords sont tranchants, à denticulations terminées par une soie, le hord externe fortement échancrt' a\ant rexirémilé, le tibia ne se prolonge pas à Tex- trémité comme chez le S. Davidi et est seulement terminé par un épe- ron aigu, n'atteignant pas rextréraité du 2'' article du tarse, dont les 2 premiers articles sont plus robustes. — Long. 2.3 mill.

Palembang, Sumatra [Bnurhanl): ma collection.

Le genre Siinapsls a été créi' par Bâtes [Coleopt. Ileflc. ISHO, 89) pour un insecte de l'Assam décrit par Hope sous le nom de C.opris hrah- minm. Voici la caractéristique du genre et la diagnose de l'espèce :

Corpus hite ohlongum, vix convexurn. Cnpiit laie triongulare , genis prolongatis arutis , in thoracis emarginatione receptis. Thorax brevis, inermis, elgtris angustior, laicrihus bicarinaiis, carinis mox poneangii- los anticos coiijunctis. Ehjtra ociosiriata, inter strias 7 et 8 carinata; epipleuris late bistriatis. Tibiae anticae valde tridentatae, interinediis posticisque srnsim a basi usque ad apicem dilatatis, carinis exterioribus multidoitalis, apice ut in Heliocopride obliquis, tridentatis.

S. BRAHMiNA Hopo. — Subdcprcssa, piceo-nigra. Clypeus an lice ob- tuse bideniatus, dcntibus incisionr profiinda séparât is, rugis brecibus Iransversis sculptus; verticc unituliercnhiio, cuni genis granulato. Tho- rax confertim grannlatus, inedio sublaeris. Elgtra sublilissinie sirigosa, striis subtiliter crenato-punctuiis , nigra, minus nitida. — Long. 27 à 30 mill.

Une troisième espèce provenant aussi de l'Assam est la suivante :

S. TiUDENS Sharp, Ann. Soc. ent. lielg., 1881, C. R. 91. —Je ne con- nais pas ces deux espèces.

Description d'un Histéride myrmécophile d'Algérie [Col.] Par A. Théry.

Hetaerius Chobauti n. sp. — Brun, brièvement oNalaire. 1res bombé postérieurement. — Tête. Mandibules très robuste, coudées à l'extrémité, avec une vague ponctuation éparse. Front peu convexe, à ponctuation ocellée, serrée, non distinctement séparé de Tépistome, bordé d'une sti'ie en forme de V, obsolète en avant, muni de Unes

Snnicf lia t7 jaiirirr IH'.)7 . i,l

Idllllcs tri'S dispersées (le ItilIX'seeiiresijllMlnilunne exd'èiiieniciil ('oiiilc, (rii)i l)l(Hi(l doré. Massue des ;iiileiiiies roiis elair, piiheseeiilc. — l'i'o- lliDidr vchwwvi' ;iiit('rieiireiiieiil, réiréci en ;iv;iiil, l;irt,'e et ('(Hirt; îiii- gles ;inl('r'ieiirs lniii(|ii('S <»l)li(|iieiiieiil, (.'eltc Iroiicaliii'e l(''f^èreiiieiil, siniiée; l)(»rds bU'raiix un peu siiiués, liordés d'une si rie peu visihle; angles postérieurs arrondis, un peu rugU(Mi\; nnuii de cli.Kpic côié à la base d'iui profond sillon oblique plac(' à tinc (•«•riainc, djslancc! d(,'S bords latéraux: contre ce sillon se tnnive en dedans? ou en dehors? inief((rte carène (tbiique, très saillante, à aréle ai'i'oinlic (pii coninience au-devant du calus bunn-ral ol s'atrophie vers le jnilieu delà longucuir du prothorav; pt)ncluatioii ocelhîc, éparso, dounanl naissanco à des soies courtes. — Ecmaon à peine visible. — Elytrcs une fois et demie, aussi longs que larges, légèrement sinués sous l'f'paule (pii est peu saillante et arrondie; très arrondis à l'ajigle postéro-extenu; qui ji'esl pas marqué; angle postéro-interm; arrondi et obtus; sutun^ lisse, avec la strie sutiirab; entière ; ponctuation faiblement ooidlée émettant des poils courts entremêlés de quelques poils raides recourbés en avant; une tine strie partant de l'épauh; contourne U- calus humerai, l'angle postéro-externeet va rejoindre la stJturale, une strie un peu élevée en carène placée sur Ut calus humerai, atteint le milieu de l'élytre; la 1"* dorsale est à peine raccourcie posU'rieuremejit, sinueuse vers l'ex- trc'mité; la 2'- att^'int le milieu; la ;^ est plus l'accourcie, la 4'- rudimen- taire, à peine marquée. — Propijyidium long, à ponctuatioji très espa- cée, distinctement ocellée, donnant naissance à des poils courts. — lUjijidiain plus long que large, à ponctuation plus obs<dèt(^, tous les angles du |iropygidium et du pygidium arrondis et non marqués. — PdlUa robusti'S, tibias très élargis, comprimés; antérieurs tinement denticulés au bord cxt<?rne. Un exemplaire très petit (à peim? 1 mill.) (irésente des stries plus enfoncws et plus longues, (jne pubescence plus dense; je n'ai pas trouvé de caractères pernu^ttant d<; h* séparer spé<:i- liquement. — Long. 1—1,10 mill.

Algérie (S.-O.): dans h's nids de Mononwrium Saloiiumis Liimé (1), sous de petites pierres dans des endroits très secs, au pied du Jlas Cliergui et du Djebel Aïssa, montagnes situées l'une au sud et l'autn; au nord d'Aïn-Sefra. Celte espèce a él(? découverte par le D'' Chobaul, qui a bien \(m\u m'en donner un exemplaire. Elle a éUî trouvé»; éga- lement pai" MM. Bleuse et Pic, si'S compagnons de \oyage qui en <^Jit pris diacun un ou deux exemplaires.

(1) Je remerc'ui M. Fore! qui a bien voulu déternjiner la Fouiini avec la- quelle vit cet insecte.

28 Bulletin de la Soriélé Kntomologique de France.

Cette espèce se place près de U. pHcicollis Fairiu., de Bou-Saada, que je ne connais pas en nature, mais dont elle doit ditlérer par les caract(''r('s suivants : taille plus petite; forme plus ovale; plus forte- ment convexe; tète non impressionnée au milieu et |)lutùt bombée; élytres avec 4 stries bien marquées; ponctuation ocellée, etc.

Je crois que H. pHcicollis P''airm. et ChobauH Tliéry, pourraient constituer un genre nouveau caractérisé par la forme du prothorax, de la tête, etc.

Descriptions de deux Buprestides nouveaux du nord de l'Afrique [Coi..] Par E. Aheille de Perrtn.

Chalcogenia Theryi n. sp. — Cuivreux-doré très brillant, lé- géreuienl pruineux de duvet blanc, tarses verts; corps à peu près sem- blable à celui (ÏAnthaxia auricolor comme forme générale, comme taille, comme convexité. Front plan entn^ les yeux, presque égal, à impressions très obsolètes, à duvet blanc assez fourni, à points ocelb'S très fins et très serrés, sillon uK'dian à peine sensible; yeux assez grands, très longs, non saillants; antennes dépassant d'un tiers le sommet du corselet, doré-feu, sauf leur tranche supérieure qui est verdàtre et le bord inférieur de leurs 8 derniers articles qui est cou- leur chair, assez larg(^s, à articles très déprimés et très ponctui'S, sub- Iriangulaires arrondis. Corselet transversal, à peine plus large à la base qu'au somuK^t, légèrement arrondi au milieu de ses côt(''s, rétr(''ri près des angles postérieurs (jui sont droits; surface ri'gulièrement convexe, une toute petite impn^ssion au miheu de la base, se continuant en canal longitudinal médian très obsolète, à peine sensible, une dépres- sion large et peu marquée près des angles postérieurs, occupant lUie portion du dis(jue; ce disque couvert d'un guillochis très lin, à ponc- lualion fine et serrée dans son milieu, coniluente et subriigiieuse sur les cotés; base presque droite, un peu sinueuse. Écusson sublriaugu- laire à angles très arrondis, à peine convexe, violacé. Élytres triangu- laires, aigus, à bourrelet basai occupant les deux tiers externes de leur largeur, sans calus buméral, mais ayant à cet endroit une petite côte à limites vagues; surface mouvementée à la base, plus régulière ensuite, subconvexe, bord dentelé |ii'es(pie dans sa molli(' postérieure, ponc- tuation très fine et transversalement conttuente, 2 ou 3 costules longi- tudinales très irrégulières et à peine indiquées parcourant la longueur des étuis. Prosternum en losange coiu't à angles suraigus, à points lins et peu serr(''S, connue sur le reste de l;i poitrine. Ventre à i)oinls

Smnrc du 27. Jaiiricr IS!)7. 29

plus gros, plus serrés du l'-"'" scgnicnl au dcrnici-, Iciiticl itic'seiilo [)lutôt des demi-mailles rugueuses étirées dans leur k)ngueur; une impression longitudinale, médiane sur les trois premiers segments; dernier denté sur ses bords, avec une très petite écliancrure médiane a|Hcale c5, une petite incision précédée d'une cariuule 9 ; une inouclie- ture triangulaire de poils blancs à l'angle posiéro-cxtcrne de chaque segment et au milieu de la base du dernier. Hanches à bord inférieur légèrement courbé en arc de cercle, moins larges au bord externe (jii'au bord interne; pattes robustes, tibias postérieurs [)orlant dans la deuxième moitié de leur C(Mé interne chez le (5 des spinules droites sé|)arées par de très petites denticulations et, du côté externe, une légère brosse de crins raides et l'oncés. — Long. 10 mill.

Ég>i)te : le Caire. — Découvert par feu A. Hénon et disti'ibiK' par lui sous le n(im d'Evagora Sahmauni Buq. (= Buqueti Kl., albo- pundata Buq. et mucida Chevr.). Le genre Evagora est très voisin des Coroebus et l'espèce en question est ponctuée de points blancs. Les Cliakogenia Tlioms. par contre sont très semblables aux Antkaxla et ont, comme elles, les épipleures cachés par les prolongements latéraux de l'abdomen. Une espèce d'Abyssinie, appendiculata Fairm., se rapproche beaucoup de Theriji, dont elle diffère |)ar sa couleur cuivrée, non dorée, sa forte sciUpture, les côtes élevées des élytres, le di^rnier seg- ment abdominal bordé de grosses dents crochues, etc..

C'est à M. Théry que je dois la partie bibliographique do ces ren- seignements; je ne puis mieux faire que de lui diklicr une espèce dont il a si bien étudié les affinités.

Sphenoptera Chobauti u. sp. — Assez allongé, vert un i)eu bleuâtre, élytres bronzé sombre. Tète très large, front presque plan, à guillochis fin et à double ponctuation, l'une fine, l'autre assez grosse, toutes deux assez serrées ; antennes minces et vertes, noirâ- tres à partir du 4« article; yeux saillants, dépassant légèrement le corselet â son sommet. Celui-ci transverse, à peine arrondi sur les côtés, à angles obtus et ouverts, fortement bisinué à la base, lobe médian un peu prolongé et tronqué carrément ; ponctuation double et serrée, très grosse sur les côtés; une imi)ression ponctiforme de chaque côté de la figne médiane en avant du milieu. Écusson vert, transver- sal, semicirculaire. Élytres subtriangulaires, un peu rétrécis au pre- nner tiers, subparallèles dans leur second tiers, apointis ensuite, ter- nnaés par trois dents aiguës, la plus longue et la plus large étant celle du milieu, creusés de 8 stries entières et réguUères, non ponctuées, les interstries subcostiformcs, pointillés sans ordre; calus humerai

30 BaUrlin do In Société Et^tomologique de France.

luisant. Prostcrnum sul)])arallèl(% convoxe, rebordi'' assez fortomont, niais peu densément ponctué, ainsi du reste que toute la face infé- rieure du corps; hanches postérieures se rétrécissant un peu sinueu- sement de dedans en dehors, à jteu près moitié moins larges à ce d(^r- nier point qu'à leur insertion. — Long. 7 niill.

Algérie : Aïn-Sefra, où il a été découvert [)ar MM. Bleuse et Cho- baut.

Voisin de Tlieryi Pic, dont il diffère par sa tête aussi large que la base du corselet au lieu d'être beaucoup jilus étroite, par ses stries toutes enfoncées et entières et tous leurs intervalles costiformes, enlin par ses iianches postt'rieui'es du doulde pkis étroites à leur bord ex- terne qu'à leur bord interne au lieu d'être de longueur subégale à ces deux points.

Sur la présence de Sesamia nonagrioides Lof. [Lép.] aux îles Mascareignes

Par ÂLFREl) GlARD.

Un récent numéro de la Revue agricole de la Réunion (juillet 1896, p. o9) faisant allusion à la présence aux lies Mascareignes de Diatraea striatali>> Snellen et de Diatraea saccharalis Fabr., il m'a paru intéres- sant de vérifier si cette dernière espèce, jusqu'à présent signalée seu- lement en Amérique, ravageait en eflét les Cannes de l'île Maurice comme l'affirmait M. Bonâme dans le Rapport de la station du Réduit pour 1893. Pour élucider cette question je priai M. E. Bordage, direc- teur du Musée d'histoire naturelle de Saint-Denis (Réunion), de m'envoyer le borer considéré là-bas comme étant D. saccharalis Fabr. A mon grand étonnement je recoimus dans cet insecte Sesamia nonagrioides Lef., dont notre collègue M. J. Kùnckel d'Herculais vient d'étudier les mœurs et les ravages en Algérie [Comptes rendus de l'Académie des Sciences, 16 nov. 1896). M. E. Bordage avait bien reconnu d'ailleurs (jue le pré- tendu Diatraea n'était qu'une Noctuelle. D'après les renseignements qu'il me ti'ansmet dans une lettre du 17 décembre, tandis qu'à la Réu- nion Sesamia est pris pour Diatraea saccharalis, la confusion est en- core plus grande à Port-Louis (Ile Maurice). On y désigne en elTet sous le nom de Diatraea saccha)(ilis, U; D. striatalis et c'est à Sesamia (]u'on donne le nom de ce dernier. Tout cela prouve combien serait utile l'é- tablissement, dans les colonies, de stations entomologiiiucs bien orga- nisées.

Les mesures recommandées i)ar M. KiiQckel pour arrêter la multi-

Séance du 27 jancier tS07. M

plication dos Sesamia dans les champs de Maïs et do Sorghos paraissent nialhouroiisomont diflicilemont applicablos lorsque co parasite atlaipie la Canne à sucre.

Sesamia nonagrioides a déjà été signalée, on 1879, conniK! nuisiljle à la Canne à sucre à la Réunion et à Madagascar, i)ar M. P. Mahillo. D'a- près notre collègue, les ovoniplairos [iroveuant de la Réunioji pn-sen- teraient des caractères tels qu'on serait tenté de croire à une espèces intermédiaire entre S. cretica Led. et S. nonagrioùles l^ef., espèces d'ail- leurs bien voisines {Ann. Soc. Eut. de Fr. 187î(, p. :{7n-320j.

La même année, P. C T. Snellen a df'crit. sous le nom do S. ulho- tiliata, une Sésamie trouvée dans la Canne, a Célèbos {Tijds. c. Kntoiii.. XXIII, 1879-HO. p. 44, pi. 4, lig. 3). Il a depuis indi(iué la mémo es|)èce comme ravageant la Canne et le Maïs à Java. Enliji, Snellen a rapporté à iS. albociliuta une espèce décrite de Madagascar dansL. \on Heydon, Lepidopt. von Madagascar, II Abth., Heterocera, 1891, p. 261 {Tijds. XXXV. 1891-92, p. 73), et qui n'est autre à mon avis que la loi'me (lés Mascareignes étudiée par M. P. Mabillo.

Le Sesamia tranquillaris hntier {Proc. Zool. Soc. Lond., 1880, p. 074) [»araît bien être aussi une forme de la même espèce particuhère à l'île Formose.

Les Sesamia semblent donc avoir pnur cejilre de dispersion soit l'Inde (Canne à sucre), soit l'Afrique (Sorgho). C'est secondaironiejit (ju'ils ont envahi le Maïs (d'origine américaine) et qu'ils se sont lé- pandus dans l'Europe méditerranéenne.

Bulletin bibliographique.

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Le. Gérant : Pu. François.

BULLETIN

SOCIETi: ENTOî^OLOGIQUE DE FPIANCK

Séance du lO février 1^99.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

M. H. du Buysson, de Br oût- Verne t (Allier),* assiste à la Sf-ancc

Nécrologie. — Le Président a la regret d'annoncer à la Société la mort do Charles-J.-J.-M. Bugnion, décédé à l'Hcrmilage, près Lau- sanne, le 19 janvier 1897, dans sa 80" année. Cli. Bugnion, pérc du Professeur Ed. Bugnion, l'entomologiste bien connu, était membre de la Société entomologiquc de France depuis 18;{2, année de sa fon- dation.

Correspondance. — M. le D"" A. Fumouze s'excuse de ne pouvoir, pour des raisons de famille, assistera la séance.

— MM. Ch. Benoît, J. Duchaine, P. Esliot et C. Delval, remercient la Société de leur admission.

Démis.mn. — M. Maurice Boyer adresse sa démission de Membn^ de la Société.

Admission. — M. B. Violle, 89, boni. St-Michel, Paris, est, sur sa demande, admis à titre d'Assistant.

Congrès de 1897. — MM. E. Olivier, A. Nicolas, B. du Buysson, Ch. Demaison, L. Dupont, A. Degors, J. Bourgeois, l'abbé G.-V. Bcr- thoumieu, Ad. Bellevoye, J. Vachal, A. Janet, G. Portevin, Villars, Pigeot, A. Fauvel, prient de les inscrire au nombre des membres qui prendront part au Congrès entomolo^que du 24 février 1897.

Collections. — M. A. Olivier, de Constantine, a envoyé pour les Collections de la Société deux boîtes de Lépidoptères récoltés ou élevés par lui en Algérie et parmi lesquels se trouvent un certain nomijre d'espèces rares en très beaux échantillons.

La Société adresse à M. A. Olivier de chaleureux reraercîments. Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N° 3.

38 BiiUclin de lu Société Entomologique de Fmnce.

Communications.

Description d'un Cérambycide nouveau de Sumatra [Col.]

Par L. Fairmaire.

Hystatus Bouchardi n. sp. — c? Oblongo-elongatus, parum convexus, fusco-picous, nitidus, prothoracis disco nitidissimus, late- ribus opacis ; capite prothorace angustiore, subtilitcr dense punctulato, inter oculos opaculo, leviter late depresso et utrinquc plicato-margi- nato, summo medio brcviter sulcatulo, mandibulisvalidis, capite paulo longioribus, supra îortiter carinalis, intus leviter bidentalis et paulo distantibus; oculis late emarginatis, antennis prothoracis basin paulo superantibus, articule 1° crasso, subquadrato, 3° sequenti longiore ; pro- tborace transverso, elytris haud angustiore, dorso subtilissime punc- tulato, punclis paulo majoribus sparsuto, antice medio satlate obsolète iuipressiusculo, postice utrin(iue foveato, extus oblique inipresso et fortiter dense punctato-rugoso, regione laterali opaca, laevi, parte an- tica majore, fere triangulari et a postica fere separata, lateribus obtuse (luadridenticulatis, basi utrinque paulo obliquata ; scutello late semi- eirculari, dense punctulato, basi transversim impressiusculo; elytris ad humeros sat angulatis, ante médium postice leviter attenuatis, subtilissime densissime coriaceis, sutura et utrinque lineis 3 vix elevatis, externa obsoleta, angulo suturali obtuso ; capite subtus rugoso- punclato, pectore fere laevi; segmentis ventralibus 4primis apice trans- versim politis. pedibus inermibus, tarsorum articulo ultirao ceteris conjunctis longiore, 4'^ integro, praecedenti baud latiore. — Long, (cum mandibulis) 50 mill.

Palembang, Sumatra (Bow/mrrf).

Cet insecte intéressant, qui a tout à fait l'aspect d'un MnUodon, mais sans callosités sur le corselet, me paraît bien se rapporter au genre hys- tatus, il n'en dilTère que par les mandibules un peu distantes, le dernier article des palpes oblong, nullement triangulaire. La seule espèce connue, //. Thomsoni Lac, est plus grande, de couleur ruus- sâtre, et la partie mate du corselet est linement granuleuse.

Sur l'appareil stridulatoire des Siagona Lalr. [Col.] Par L. Bedel et Ph. François.

Rosenliauer paraît être le seul auteur qui ait observé la stridulation des Singona; il l'avait constatée chez le ^S. Jenissoni Dej., mais il se

Séance du 1.0 f('vrier 1897.

39

l)orne à dire {Thiere Andalmiens, p. 26) que « cet insecte, lorsqu'on h; tient entre les doigts, frotte ses cuisses antérieures cnnlre son protiio- rax, ce qui produit un son strident ».

La faculté de striduler n'est pas spéciale au .S. Jmmoni; wowi avons reconnu l'existence d'un appareil stridulatoire chez diverses espèces du môme genre (S. ruppes Fabr., S. Gerardi Buq., S, fuscipes Bon., etc.); il est commun aux deux sexes et très apparent. Comme le dit Rosenhauer, deux éléments concourent à la stridulation : d'une part, le prothorax dont la face inférieure présente une arêU; longitudi-

Appareil stridulatoire du S. fuscipes Bon.

nale, parallèle au bord interne des propleures, finement crénelée et formant une sorte de crémaillère; d'autre part, les fémurs antérieurs, dont le bord interne porte, vers le tiers distal de la face supé-ricun* un léger calus à surface dépolie (couverte de très fines strioles longi- tudinales). En frottant contre l'arête crénelée des propleures, le calus fémoral détermine la stridulation.

Chez d'autres Siayona, au contraire, tout organe d<^ stridulati<m fait défaut ; c'est le cas notamment des S. Dejefori Bamb. et .S. doprcsud Fabr. {eurapaea De].).

Chaudoir connaissait l'observation de Rosenhauer, car il la cite dans sa Monographie den Slayonides {Bull. Mo-sc, 187G. p. 112). mais il Ji'eii a pas compris la portée et n'a pas cherché à reconnaître l'appareil stri- dulatoire. La chose et d'autant plus regrettable qu'il eût trouvé, dans Tabsence ou la présence de ce caractJ^re, un meilleur moyen de grou- per ou de séparer les espèces du genre Siuyoïuf.

40 liiillf'lin (le la Société Entomologique de France.

Synonymie de deux Elater de Syrie [Col.] Par II. DU BuYSSON.

Dans un récent travail sur les Élatérides rapportés do Syrie par M. Cil. Delagrangc [Ann. Fr., 1896, p. 40), j'ai réuni à tort VEIaier punckitus Schwarz (1893) à l'espèce que j'avais décrite en 1891 sous le nom d'E. occUatus.

Les deux insectes proviennent du même pays, mais sont tout à fait dissemblables. L'E. ocellatus est caractérisé par sa ponctuation extrê- mement grosse et réticulée, tandis que VE. pmictatus, dont M. Scliwarz a bien voulu me donner un individu typique, ne semble pas différer des E. praeustus Fabr. à forme étroite et à élytres entièrement rouges [cf. Fn. (jaUo-rhén., Elatérides, p. 214).

Note sur Cicindela leucosticta Fairm.

et autres espèces du groupe des Neolaphyra [Col.]

Par J. Bourgeois.

L'examen d'un nombre assez considérable (une quarantaine d'exem- plaires environ) de C. leucosticta Fairm., récoltés l'année dernière, dans les environs de Sfax (Tunisie), par M. le capitaine FHck, du Service géograpbique de l'armée, m'avait permis de faire, sur les limites de la variabilité chez cette espèce, quelques remarques intéressantes. Mon intention, tout d'abord, n'était pas de les publier, l'excellent tableau qu'a donné mon ami Bedel, dans son Cataloijue raisonné des Coléop- tères du y'ord de V Afrique (p. 4), me iiaraissant, à un petit d(''tail près, liarfaitement suffisant. Mais tout récemment, un savant spécialiste en Cicindélides, M. le D'' W. Horn étant revenu sur la question {Entom. Nachrichten, 1897, Heft II, p. 19) et ayant cru devoir publier un nou- veau tableau analytique de ce groupe, de beaucoup infc-rieur, à mon avis, à celui d(^ M. Bedel, je me décide à faire part à mes collègues de ce que l'étude attentive des mes exemplaires m'a permis de cons- tater.

Coloration des pulpes labiaux. — D'après M. Bedel , les palpes la- biaux sont entièrement noirs chez C. Lepeletieri. tandis (|ue chez les trois autres espèces du groupe (Ritchiei , leucosticta et Truquii), leur pénultième article est testacé ou ferrugineux. Ne possédant pas C. Rit- chiei, je ne puis vérifier ce caractère pour cette espèce ; en ce qui con- cerne Truquii, les trois exemplaires de ma collection présentent bien, tous trois, la coloration indiqiu'c par M. Bedel; mais parmi les trente-

Séfuiir du 10 fn-iicr isn7. 41

six oxeinplairt's do leurostkfa que j';ii s(»us les yeux, j'en trttuvc un \h'm plus delà iiioilio avec les palpes labiaux eulièreuieiit noirs et les autres avec CCS organes présentant leur pcnullième article d'un testacé plus ou moins ferrugineux. Le caractère^ tiré de la coloration de ces palpes ne me parait donc pas propre à caractériser leucosticia.

Forme des derniers arlides untennaires. — Parmi tous les Ifliicosticta c5 que j'ai examinés, je n'en ai trouvé que deux dont le dernier article des antennes présentât une forme à peu près cylindrique, ne dillerant que très peu de celle du précédent; chez tous les autres, cet article est un peu plus court que lo pénultième et sensiblement élargi à son côti? interne, (pii s(! dilate anguleusement comme l'indique la ligure ci-contre.

Longueur des tarses postérieurs. — C'est à tort, à mon avis, que M. le D'' W. Horn considère ce caractère comme sujet à variations. Chez tous mes kucostkta, sans exception, je trouve les tarses postérieurs aussi longs, souvent même un peu plus longs que les tibias; chez aucun ils ne sont plus courts, tandis que chez Truquii, c'est à peine s'ils dépas- sent les trois quarts de la longueur du tibia.

Ponctuation des éhjtres. — Chez tous mes exemplaires, la ponctua- tion rugueuse aréolée s'étend, en diminuant, il est vrai, un jieu de grosseur, jusque tout près de l'extrémité des élytres; tandis que chez Truquii, elle dépasse à peine le niveau d(^ la deuxième taclie juxta-su- turale, le reste de l'élytre présentant une ponctuation espacée et à peint; rugueuse. Chez tous mes exemplaires aussi, les bords latéraux des élytres sont lisses ou à peine ponctués.

Coloration des élytres. — Presque tous mes exemplaires appartiennent à la var. simulans Bedel. Chez deux seulement [leucostictn type), la lunule apicale remonte en forme de bordure jusqu'un peu au delà de la fascie médiaire: de ces deux exemplaires, un seul présente une pe, tite tache blanche sur le calus humerai; aucun des deux ne montre de tache entre l'épaule et l'écusson.

De cet examen détaillé, il résulte, pour moi, que le tableau dichoto- mique donné de ces espèces par M. Bedel est de tous points excellent, à condition toutefois d'en éliminer le caractère tiré de la coloration des palpes labiaux qui, comme je l'ai dit, ne présente aucune fixité, du moins en ce qui concerne C. leucostictu.

Je propose donc de modifier ce tableau comme suit :

À Élytres relativement courts, à ponctuation rare ou effacée sur

leur moitié postérieure Lepeletieri Lucas.

Algérie : Djebel Amour.

42 Bulletin de la Société Entoniologùjup de France.

\' Élytros bien visiblement ponctués jusqu'à revlrchnité. B Tarses postérieurs au moins aussi longs que les tibias ; êlN- Ires à ponctuation rugueuse aréolée prolongée jusque sur le tiers postérieur.

C Élylres abords latéraux ponctués. — c? Antennes à qiui- tre derniers articles courts et élargis, presque en scie.

Ritchiei Yigors.

Tripolitaine. C Élytres à bords latéraux presque lisses. — <3 Antennes à derniers articles simples, le dernier seul un peu raccourci et élargi au côté interne. D Élytres à lunule apicale remontant en forme de; bor- dure le long des côtés et dépassant i)arfois la fascio médiaire ; base souvent ornée d'une tache sur l'é- paule et, plus rarement, d'une tache entre l'épaule

et l'écusson leucosticta Fairm. [iypus).

Tunisie. />' Él>lres à lunule apicale non prolongée sur les côtés;

base et épaules sans taches

leucosticta, var. simulans Bedel.

Avec le type.

B' Tarses postérieurs moins longs que les tibias; élytres à ponctuation rugueuse aréolée dépassant à peine le tiers antérieur, celle des deux tiers postérieurs nette et es- pacée Truquii Guérin.

Algérie : les trois provinces; Tunisie.

Description de deux Entomoscelis paléarctiques [Coi,.] Par Elzéar Abeille de Peiuu.n.

Entomoscelis Goliath n. sp. — Noir; dessus du corps de couleur acajou avec des dessins noirs. Cylindrique allongée. Tête rousse, avec les yeux et leur contour, l'épistome et une tache sur le milieu du ver- tex, noirs; surface couverte de points très hns et très écartés, une im- pression variable au milieu du vertex et i)arf(tis un très lin sillon mé- dian longitudinal; joues fortement ponctuées et séparées du front par un btuirrelet longitudinal; antennes noires, sauf le dessous des deux premiers articles qui est en partie rougeàtre, à articles allongés, les 4

Séance du lu féorirr 1897. 4.'{

ou o derniers plus épais et plus pirilormos. Corscld peu hrilkiut. in-s convexe, à côtés peu arrondis, à peine i)lus étroit en avant, à angles antérieurs légèrement obtus et subarrondis, plus encore dans la ç que dans le c?, à surface couverte de points médiocres, peu serrés, plus gros et plus denses sur les côtés, roux avec une tache arrondie noire vers le milieu de chaque côté et une grosse bande noire médiane, for- tement élargie dans le bas, occupant toute la longueur du segment. Écusson noir, subogival, très court, arrondi au sommet, à points assez gros et dih'us. Élytres très convexes, aussi larges (9) ou jilus larges à la base ((5) que la base du corselet, à épaules arrondies, à calus peu saillant et non brillant, à surface criblée de points lins et assez serrés, disposés sans ordre, sauf par place où ils forment quelques courtes séries longitudinales à peine distinctes; plus larges et obtus à l'extré- mité et arrondis séparément, roux plus ou moins foncé avec deux bandes noires, l'une suturale commune, commençant au cinquième an- térieur et atteignant presque le sommet, diminuant d(' largeur de la base au sommet; l'autre discoïdale, variable, mais toujours large, par- tant en pointe du calus humerai et poursuivie jusqu'aux cinq sixièmes de l'élytre. Dessous du corps avec un duvet gris doré sur le sommet des tibias et le dessous des tarses ; prosternum fortement ponctm'' et élargi à la base; ventre très éparsement pondue, dernier segment à points mieux marqués et plus serrés; une impression longitudinale ob- solète chez le c5. — Long. 9,o — 10 mih. H<*^-Syrie : Akbès, dans les monts Amanus.

Cette espèce ressemble complètement à VE. adonidis; mais elle est un peu plus grande, un peu plus massive; les côtés du corselet sont presque droits en arrière, la ponctuation élytrale est lui |)eu plus line et celle de l'écusson i)lus forte; l'impression du dernier segment ventral (3 est tout à fait longitudinale.

Entomoscelis cornea (Bedel) n. sp. — Assez brillant, allongé, d'un blond jaunâtre plus foncé sur le corselet, qui est noir au milieu et porte un point noir de chaque côté, plus foncé aussi sur la tête, le dessous du corps et les cuisses, qui sont roux, les tibias jaunâtres. Tète à très gros points épars, d'un roux fonct'î avec une tache noire à peine marquée au sommet du vertex; antennes allongées, jaime-roux. Corselet très transversal, à côtés courts, peu arqués, à angles arrondis, à ponctuation à peu près égale à celle de la tête, plus Une et plus éparse au miheu; roux avec une tache noire médiane dilluse et à bords mal hmités, élargie dans le bas. Écusson noir, subarrondi au sommet, à points médiocres, diflus. Élytres subparallèles, arrondis ensemble au

44 Bulli'lin (le lu Société Entoinoloijiqnc tic h'nnicc.

sommet, y cnliis humoral saillaul et un peu l)rillant, à gros itoinls serrés et réguliers, sans ordre, saul" autour de l'écusson où il existe des strioles obliques; d'un hlond jaunâtre à suture 1res étroitement foncée sur presque toute sa longueur. Dessous brun rougeàtre ; suture des segments ventraux plus claire; ponctuation éparse. Pattes jaune clair, cuisses à peine plus foncées. De petites soies jaunes brillantes sur le ventre et sur la tranclie des tibias. — Long. 6 — 7,o mill.

Algérie : Biskra. — D'après M. Bedel, cotte espèce découverte à Biskra, en avril I880, par M. Grilat et retrouvée dans la même localité par le D"" Chobaut, a été prise également à Oum-el-Asker (Tunisie Sud) par M. Valéry Mayet.

La teinte claire des pattes le rapproche du nimicis, mais ce dernier en diffère notablement par sa forme arrondie et le reste de sa colora- tion.

Descriptions de Géométrides nouvelles [Lép.] Par Paul Thierry-Mieg.

Milionia auriflamma n. sp. — c5 Antennes noires, crénelées, ailes noires, à reflets bleuâtres peu apparents, les supérieures avec une bande transverse oblique, large de 6 mill., d'un beau rouge éearlate, partant de la côte à 10 mill. de la base et finissant au bord interne sans toucher l'angle interne. Cette bande se reproduit en plus clair en des- sous des mêmes ailes, et la partie qui touche le bord interne est jaune. Corps noir éclairé de bleu brillant par places, avec un plumet jaune à l'extrémité de l'abdomen. Dessous des 4 ailes avec des rayons d'un bleu brillant à la base, plus prolongés aux inférieures. Franges noires. — Envergure 59 mill.

Hab. Batchian; un (5, ma collection.

MiLioiMA RAWAKENsis Quoy et Gaim. — M. Walter Rothschild, qui a donné récemment dans ses Novitatcs un travail si intéressant sur le beau genre Milionia, indique Milionia rawakensis comme ayant été décrit par Quoy et Gaimard. Or, à la page 5ol du « Voyage de Freycinet », on ht que : « M. Godarta bien voulu décrire le petit nom- bre d'espèces nouvelles de Lépidoptères que nous avons rapportées » . D'autre part, je possède la planche de Lépidoptères du voyage de Frey- cinet, annotée de la main de Boisduval, el la figure de Milionia rawa- Irnsis porte l'indicalioii suivante : Calliniorphe requin nabis. Il n'y a donc pas de doute que c'est Boisduval qui l'a décrite. L'espèce en ques-

Séance du 10 féorier IS97. 4.')

tion, que je possôdo on nombreux exemplaires, est très varialile. On peut considérer comme type raicakensis (voir la ligure du Voyage de Freycinet), qui sur la bande jaune d'ocre des inférieures possède 5 ou 6 taches noires, isolées. Boisduval dit : une bande orangée, mais la figure représente bien ime bande javme d'ocre. Puis vient la var. optima [Bi- zarda optima Walk. 1864). Ce type n'a aux inférieures que 3 taches noires séparées, les taches du haut sont jointes et rejoignent par l'apex le fond noir de l'aile. C'est la var. la phis abondante. Enlin nous avons la var. flammula VoU. Tidj.^ 1863 (figurée). Elle est assez rare. Les ailes inférieures sont très noires, avec 3 taches noires séparées et les taches du haut jointes et se collant à la base noire de l'aile longtemps avant d'arriver à l'apex. Voici, en dehors de ces trois races, les variétés que je possède. Elles proviennent toutes de Nouvelle-Guinée et ont été rap- portées par M. Laglaize. Elles ont toutes la frange du bord externe des inférieures jaune,

Var. aurora n. var. — Conforme au type optima Walk., mais la bande externe des inférieures est rouge aurore , sauf l'angle anal qui est jaune. — Deux c5.

Var. biconfluens n. var. — Les trois taches noires des inférieures, les plus rapprochées de l'angle anal, sont très grosses et confluentes. Les trois taches supérieures sont également jointes, comme cela a lieu chez optima Walk. Les ailes supérieures sont conformes au type. J'ai une paire de cette belle variété. La frange du bord externe des ailes inférieures est jaune, entrecoupée de noir chez le c5, et entièrement jaune chez la $.

Var. Rothschild! n. var. — Les 2 bandes rouges des ailes supé- rieures se rejoignent par un faible point d'attache sur la sous-mé- diane. Un de mes c? a la bande externe rouge extrêmement large, atteignant l'angle interne. — Deux c5, une 9, du type rawakensis par les ailes inférieures.

Je suis heureux de dédier cette remarquable variété à M. Walter Rothschild.

Var. Laglaizei u. var. — Je n'ai qu'un d de cette curiiMise va- riété, dont les 2 bandes des ailes supérieures sont conilueutes comme dans la var. Hothschildi, et d'un rouge un peu jaunâtre. Les ailes in- férieures sont du type flammula, c'est-à-dire très obscures à l'apex, avec les 3 taches noires \)Ybs de l'apex confluentes, et les 3 taches près de l'angle anal également coniluentes (comme dans ma var. bicon/luens).

Dédiée à M. Laglaize, le voyageiu" qui l'a capturée.

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Le Gérant : Pu. Fkancois.

B ULLETIN

SOCIETE ENTOIVIOLOGIQUE DE FRANCE

CONGRES ANNUEL

séance du 94 février 1^99.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

M. Field, Directeur de l'Institut bibliographique international, ûc Zu- rich, assiste à la séance.

Après la lecture et ladoption du procès-verbal de la précédente séance, le Président prononce l'allocution suivante :

Messieurs,

Je déclare ouverte la séance du septième Congrès annuel de la Société r-ntomologique de France.

J'ai le plaisir de vous annoncer que nous comptons aujourd'hui parmi nous MM. A. Argod-Vallon (de Crest\ — F. de Beauchéne 'de Vitré^, — A. Bellevoye (de Reims), — H. du Buysson (de Broûl-Yernet). — R. du Buysson (de Clermont-Ferrand), — A. Degors (de Pont-Audemer),

— Ch. Demaison (de Reims\ — L. Dupont (du Havre), — A. Fauvel ^de Caen), — H. Gadeau de Kervillc (de Rouen), — A. Janet {ûc Toulon),

— Ch. Janet (de Beauvais), — Valér\ Mayet (de Montpellier), — A. Ni- colas (de Valognes), — P. de Peyerimholf (de Tout;, — M. Pic (de Di- goin), — N. Pigeot (de Rethel), — G. Portevin (d'Évreux), — J. Vachal (d'Argentat).

Messieurs et chers Collègues de la province, nous sommes heureux (jue vous ayez bien voulu honorer de votre présence la réunion commé- morative de la fondation de notre Société; nous vous souhaitons la bienvenue et nous vous prions de transmettre aux Collègues qui ji'cmt pu vous accompagner, avt'c l'expression de tous nos regrets, l'assuj'ance de nos plus aiïectueux sentiments de bonne confraternité.

La Société accueille par d'unanimes applaudissements les paroles de son Président.

Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N° 4.

o4 Bulletin de la Société Eniomologique de France.

Correspondance. — |MM. rablx' (î.-Y. Bcrllioiimicii (do Moulins), J. Bourgeois (de Ste-Maric-au\-Mines), lo D'^ Chobaut (d'Avignon), le D'' Laboulbcno (de Paris), le D'' Lemoine (de Paris). H. Martin (du Blanc), s'excusent i)ar lettre de ne i)(tu\oir assister à la Si'ance du (jont^rès.

— M. A. Léveillé donne lecture d'une lettre de M. Ch. AUuaud, actuellement en mission à Madagascar. Notre Collègue est arrivé iieureu- sement à Taniatave et compte pouvoir se rendre prochainement à Fort Dauphin, but de son voyage.

Changements d'adresse. — M. le D'' J. ViUeneuve, 80, rue des S*^- Pères, Paris.

— M. P. Gennadius, directeur de l'Agriculture, à Chypre.

— M. h' Professeur F, Meunier, 22, rue de la Paille. Bruxelles. Démission. — M. loD"" G. Horvath,de Budapest, adresse sa démission

de Membre de la Société.

Admissions. — La Station entomologique de l'État, 28, Aador-utza, Budapest (Hongrie), est inscrite au nombre des membres de la Société.

— MM. Pierre de Fleurj et Raymond de Fkau'y, 74. rue de la Tour, Paris, sont, sur leur demande, admis à titre d'Assistants.

Présentation. — M. le D"" Bosviel, à Suberbieville (Madagascar), pré- senté par M. Ch. AUuaud. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Bedel et G.-A. Poujade.

Budget. — Au nom du Conseil de la Société qui s'est réuni le 22 (('•- vrier 1897 pour examiner le détail des comptes de l'exercice 1896 , présenté par M. le Trésorier dans la séance du 27 janvier 1897 (voir Bulletin, (i. 19), M. C. Lahaussois donne lecture du rapport suivant :

Messieurs,

Votre Conseil s'est réuni rour examiner les comptes de l'année 189(), présentés par notre honorable Trésorier, dont vous avez lu le rapport au Bulletin de la séance du 27 janvier dernier.

Ces comptes, appuyés des pièces comptables, ont été reconnus par- faitement en règle, mais le retard que des circonstances indépcndantt's de notre \olonté, et tout à lait inq)ré^ues, ont fait subir à nos publi- cations, a modilié grandement les résultats de l'exercice, et la compa- raison des divers chapitres de recettes et de dépenses avec les prévi- sions budgétaires et les chiffres des années précédentes, ne peut normalement se faire.

Voici du reste les remarcpies auxquelles donnent lieu ces di^ers clia- pili'es :

Séance du 24 février 1807. 5o

Recettes :

Nous n'avons rcrii que 6,4'3() francs de Cotisations, au lieu de 7.700 francs prévus, soit 1.204 francs de moins; en ellet, 111 C(jtisaUons seu- lement étaient en retard au 1"' janvier 189G, et nous en avons lo7 au 31 décembre 1890, soit 40 de plus. Beaucoup de membres de notre Société' ont attendu évidemment (jiie les Amidles de iX'.Hi paraissent, pour tenir leurs engagements, et nous pouvons complcr (pi'iis se libé- rer( mt prociiainement.

Les Tirages à part nV»nt produit que 200 francs, mais il reste à en- caisser un fort arriéré, et même en tenant compte des sommes irrécou- vrables, nous pouvons être assurés que ce chapitre nous donnera encore environ 300 francs.

Les Ventes dWnnales ont produit 24.j fr. 50 de moins que r.-uuiée précédente.

La Vente de la Fduae Bedel n'a donné (jue 07 francs ; iious ne pouvons que souhaiter qu'un nouveau volume de notre savant Collègue vienne l)ientùt donner à ce chapitre une im|)(irtauce nou\elle.

Les Ventes de Tables n'ont donni- (pie 208 fr'ancs, et l'avance faite pour leur impression est encore de 847 fr. oO; nous jiroposons d'all'ec- ter à ce paiement le produit du remboursement des deux obligations Ouest amorties, qui a été touché en 1896.

Les Recettes extraordinaires sont :

i" Les Exonérations de MM. Cli. Alhiaud. le Professeur Bouvier, Henri du Buysson, le D'" Boutarel et .1. \V. MiiUer qui ont produit l.oOO francs.

2" Les 983 fr. 80 du Remboursement des deux obligations Ouest dont il vient dV'tre parli'.

3" Les 1.000 francs montant du Legs Pissot. Les autres articles de recettes sont normaux.

Dépenses :

Les Frais de publication n'ont été que de 8.273 fr. 4o. au lieu des 10.900 francs prévus pour l'année, mais aussi, nous n'avons pavé que l'impression des 2", 3<^ et 4'- trimestres des Annales de 189o, et des Bul- letins jusqu'au

N'^ 14 de 1890 inclus, pour 0.104 fr. io

et les Planches, pour 2.109 »

Total 8.273. io

56 BuUclin de la Société Entomologique de France.

Il nous reste donc encore à faire face à l'impression des trois premiers trimestres de 189G et de quelques Bulletins.

Les Frais d'Administration et Correspondance font ressortir une dépense de 1.088 fr. 9o, mais si nous remanpions (jue dans ces frais sont compris : ceux du Legs Pissot pour 190 francs; le paiement de divers faux frais de 1894 et 189o; 213 fr. 35, dont la note n'a été remise que récemment à notre Trésorier, et qui auraient dû figurer aux exercices écoulés ; le montant d'un mémoire de menuiserie et l'achat de divers objets mobiliers pour le service de notre Bibliothèque, pour 167 fr. 10; des impressions de lettres, circulaires et autres, pour 70 fr. 30, nous voyons que cet article du Budget rentre dans les conditions or- dinaires.

Deux obligations Ouest ont été achetées; elles servent à capitaliser les exonérations de 1894 et 1895, ainsi que cela était prévu au budget de 1890, pour 729 fr. 90; le surplus, soit 218 fr. 45, s'appli(iuera à celles de 1896.

Entîn notre Solde en Caisse au 31 décembre 1896 est de 2.763 fr. 30. sur lesquels il nous restera à capitaliser 1.281 fr. 55 d'exonérations. Quant au Legs Pissot, nous proposons d'attendre pour le capitaUser, que nous ayons repris, grâce au dévouement de notre nouveau Secré- taire, la marche normale de nos publications.

Telles sont les remarques auxquelles a donné lieu l'examen des Comptes de 1896 ; ils sont, nous l'avons dit, absolument exacts, aussi le Conseil propose-t-il à la Société :

1'^ d'approuver les Comptes présentés par M. le D'' Fumouze et de lui donner décharge pleine et entière de sa gestion ;

2° de lui voter des remercîments pour le dévouement avec lequel il remplit ses fonctions.

Budget polr l'Exercice 1897. — Le Conseil a ensuite étudié le Bud- get de 1897, et, tenant compte des observations qui viennent d'être fai- tes, il vous propose de le fixer de la manière suivante :

RECETTES.

Solde en caisse au 1^'' janvier 1897 2.763 fr. 30 c.

Cotisations, y compris celles arriérées 8.000 »

Ventes d'yl»»«/^.s, abonnements, ventes diverses . . . 1.500 »

Revenus de la Société 3.236 55

Subventions 1.100 »

Tirages à part di\ ers restant dus 300 »

Total des Recettes 16.899 fr. 85 c.

Séance du 2i février 1S97. 57

DÉPENSES.

Frais d'impression dos trimestros d'Annales en retard. 3. oOO fr. » Frais d'impression des Annales et Bulletin de l'exer- cice 1897 7.800 V)

Exonérations à capitaliser., 1.281 5o

Loyer, impôts, assurance, cliaiiffage et éclairage . . . 1.580 »

Frais d'administration et de poste 1.200 »

iiibliothèqiK" 300 »

Entretien de la Collection H. Brisout 100 »

Prix Dolltns 300 »

Traitement de l'Agent 800 »

Total des Dépenses 16.861 fr. 55 c.

Le Conseil a également examiné les Comptes de rA/;^'///r', qui sont liarfaitement en règle. La situation financière de notre Propriété con- tinue toujoiu's à être prospère, nous vous proposons en conséquence :

1° d'approuver ces comptes et d'en donner décharge à notre Tréso- rier;

t' de remercier M. Bedel des soins qu'il donne à notre Publication.

Messieurs, malgré les diflicultés que nous venons de traverser et le retard exceptionnel apporté par un trop grand nombre d'entre nous à payer leurs cotisations, notre Société n'en continue pas moins à pros- pérer, et nous pouvons avec confiance envisager l'avenir.

Prix Dollfus i)our 1897. — Conformément aux articles 13 et 59 du Règlement, la Société entomologique de France procède au vote sur les conclusions du Rapport de M. P. Lesne au nom de la Commission du Prix Dollfus.

Ce rapport a été lu à la séance du 27 janvier 1897 et imprimé dans le Ihilletin, page 18.

Soixante-deux membres prennent part au vote, soit directement, soit par corresp(»ndance :

MM. André, Apollinaire-Marie, Argod, de Beauchène, Bedel, Belle- voye, Belon, Bourgeois, Bouvier, Brôlemann, Brongniart, H. du Buys- son, R. du Biiysson. Cayol, Champenois, Chevalier, Chobaut, Degors, !)esl)rocliers des Loges, Donckier, Dumont, François, Fumouze, Gadeau (le Kerville, de Gaulle, Giard. Gounelle, A. Grouvelle, J. Grouvelle, Ph. (irouvelle, de Guerne, A. Janet, Ch. Janet, de Joannis, .lourdheuille, Laboulbène, Laiiaussois, Lamey, Lesne, Léveillé , Lombard , Mabille,

58 Bulletin de la Société Entomologique de France.

Magnin, Maiiulidii, Marchai, Millot, Valéry Mayot, Mocqucrjs, Olivier, do PejeriiulHilî. Pic, Pigeot, Plaiiel, Putlier, Poujade, Piiloii, Simon, Thierry-Mieg, Traizet, Trouossart, Yachal, Villeneme.

Le dépouillement des votes donne :

M. l'abbé G.-V. Berthoumieu 62 voix.

Le Président proclame lauréat du Prix Dollfus pour 1897 M. l'abbé G.-V. Berthoumieu, auteur de la Monographie des Ichneuiiiouidex d'Eu- rope et des pays liinitrophes, dont la pubhcation se poursuit dans les Annales de la Société.

Collections. — M. Ph. Grouvelle, au nom du Comité des Collections, annonce que M. le capitaine Finot a fait don, pour les Collections de la Société, d'une série complète des Orthoptères de France, admirable- ment préparée et classée, que notre collègue M. le D'"Le Pileur a tenu à aller chercher lui-même à Fontainebleau et qui est exposée dans le local du Comité.

La Société adresse au capitaine Finot ainsi qu'au D'' Le Pileur l'ex- pression de sa vive gratitude.

Le Comité des Collections fait un pressant appel à ceux de nos Col- lègues, qui ayant bien voulu se lair(^ inscrire connue souscripteurs, n'ont pas encore versé leurs cotisations; il compte également sur le concours de tous les membres de la Société pour provoquer de nou- velles adhésions à l'œuvre qu'il a entreprise.

Communications.

Remarques sur les mœurs de quelques espèces de Prosopis Fabr. [Hymén.J

Par Ch. Ferton.

Vers le milieu du mois de juillet 1890, j'ai pu observer à Alger le nid du P)vsflpis variegata Fabr. Deux de ces insectes nidifiaient dans le sol argileux et dur d'une allée battue, à l'ombre d'un liguier, dans des trous ci-fusés par des Lombrics. Les Abeilles n'avaient même pas retouché leuis Ici-riers, qui présentaient cependant de nombreuses rugosités. Les celhiles étaient faites d'une sorte de baudruche trans- parente, qui tapissait les parois du canal ; les chambres paraissaient construites séparément, ayant chacune leur fond el leur couvercle propres; elles étaient donc séparées l'une de l'autre par deux cloisons,

Scance du 24 février 1897. 59

colle de dessous servant de eouvercle à la loge inlérienre, celle du des- sus formant le fond de la cellule supérieure. Il semble qu'il y ait là ji-aspillage et (jue Tinslinct eût pu économiser une des deux cloisons qui séparent les loges; prescjne tous les Hyménoptères nidillants, les Osmies pétrisseuses de boue, par exemple, ne construisent entre les diambres qu'un mur de séparation.

La matière gommeuse tapissait le terrier sur t(»ute la longueur occu- pée par les cellules, qu'elle reliait les unes aux autres; de sorte que tout le nid peut être extrait du canal et suspendu par l'extrémité supé- l'ieure en une sorte de chapelet. Cette disposition est avantageuse à cause de la séparation des chambres par deux cloisons, que nous voyons adoptée ici, car elle empêche l'eau qui pénétrerait dans le canal d'ar- river presque sur le couvercle des loges, où elle s'accumulerait en fai- sant fléchir la membrane.

Les cellules étaient garnies d'un miel jaune verdâtre de consistance sirupeuse, dont l'odeiu' rappelait celle du pain fermenté.

La luembrane, qui tapisse le terrier formant la paroi des cellules, ne s'arrête pas au sommet de la chambre supérieure; elle se continue jusqu'à l'orifice du canal. De plus, l'entrée elle-même du nid est recou- verte, dès le début des travaux, par un couvercle de baudruche, sem- blable à ceux qui ferment les loges, mais qui est construit de façon à laisser entrer et sortir l'insecte. Dans les deux nids ce couvercle adhé- rait au sol sur tout son contour, sauf sur une longueur de 2 à 3 milli- mètres. C'est par l'ouverture ainsi ménagée que le Prosopis entrait chez lui et en sortait, en poussant la porte qui cédait à sa pression, et que son élasticité faisait se refermer après le passage de l'Abeille. De même dans nos appartements une tenture masquant une porte retombe après le passage d'une personne qui l'a soulevée. Un pU de la pellicule per- mettait en se dépliant un jeu suffisant pour laisser passer la mère.

Deux autres nids du même insecte, trouvés au même endroit quel- (|ues jours plus tard, étaient protégés d'une manière analogue. Les membranes qui les fermaient étaient collées au sol sur tout leur con- tour, mais elles étaient fendues suivant des rayons, qui venaient con- courir à leur centre. L'Abeille n'avait, pour franchir l'obstacle, qu'à presser de la tête au miheu de la cloison; les secteurs se courbaient sous son poids et reprenaient leur forme i)lane quand le Pjvsopis était passé. La porte de l'un des deux nids était fendue suivant trois rayons, celle de l'autre suivant quatre.

La membrane protectrice est étabhe dès le début des travaux; de plus, au moment où je m'empare des nids, elle est à '.i à 4 centimètres de la cellule supérieure ; elle a donc bien un but spécial, qui doit être

(iO Bulletin de la Société Entomologique de France.

l'iiilcrdiclion aux parasites de rontrée du terrier. Pour lu'assurer que ces ptn'tes étaient réellenient construites avec intention, j'arrachai celles des deux derniers nids ; le lendemain les deux Prosopis les a\ aient re- construites, et cependant dans chacun des terriers la cellule supérieure, que je ne pus apercevoir, était à plus de deux centimètres de profon- deur, c'est-à-dire assez éloigni'c pour que j'aie la certitude que les deux couvercles n'en faisaient pas partie.

D'après M. .1. Ferez (1), la langue bilobée de l'Abeille serait la spa- tule destinée à étendre le vernis dont est fabriquée la membrane qui enveloppe la cellule. En arrachant la porte des deux nids, j'avais aussi l'intention de vériher la supposition de mon savant maître. Mes occu- pations m'en ont enqièché, mais j'ai pu ^oir directement un autre /'ro.507^/,s- construisant une cellule.

Dans la ri'gion de Rognac et de Berre en Provence, les murs sont bâtis en moellons du calcaire lacustre qui couronne les escarpements dominant la plaine. Ce calcaire présente de nombreuses cavités souvent largement ouvertes et peu profondes, utilisées par quelques hymé- noptères nidifiants. Le Prosopis pilosiila Ferez y établit ses cellules, qu'il construit en tapissant de baudruche les parois de la cavité. La couche de vernis est apphquée avec la langue, qui en lisse ensuite la surlace ; je vois pendant ce travail la tête de l'Abeille osciller d'avant en arrière, comme celle de l'homme répétant le signe affirma tif.

Le Prosopis pilosula se borne à tapisser lacaviti' adoptée, quelle que soit sa forme; d'autres espèces du genre restent fidèles à la forme cylindrique dans la construction de leur cellule, même quand le logis à occuper ne paraît pas s'y prêter. M. le docteur Puton en a signalé un exemple dans les Annales de la Société (2), à propos du Prosopis dila- iata Kirby : « Une tige de ronce renfermait une douzaine de cellules dont deux, au lieu d'être bout à bout, étaient au contraire placées pa- rallèlement et côte à côte. » Il y a une dizaine d'années, à Chàtelle- raiilt, un Prosopis nnnulata Kirby fit choix pour y nidifier d'un large roseau, que j'avais installé contre un mur pour des Osmies de grosse taille. Le tube avait 7 millimètres de diamètre intérieur, c'est-à-dire que la cellule de la petite abeille pouvait s'y placer en tous sens. Les k>ges formaient quatre groiqjes isolés les luis des autres; les cellules y étaient irrégulièrement placées, tantôt de front à la même hauteur, tantôt obliquement ou même perpendiculairement à l'axe du cube.

(1) J. Ferez, Les Abeilles, p. 308 et 318.

(2) Notes sur quelques Hyménoptères et description d'une espèce nou- velle. Mars 1870.

Séance du 24 février 1897. 6i

L'un dos groupes ooniprcnaiit trois cellules parallèles el à la mèine hau- teur, et une quatrième perpendiculaire à l'axe du roseau. J-,a fabrica- tion de ces sacs cxlindriques devient alors travail difficile; la langue de l'abeille n'a |)lus en elîet l'appui (jue troine celle du Pro.sopis pilo- sulii contre la pami de calcaire.

On sait que la plupart (1) des espèces de Prosopis iiidilieiit dans la ronce; elles savent en général utiliser les conduits creusés par d'aiUres insectes dans le vieux bois : ronces, sarments de vigne desséchés, poteaux, planches, etc. Vers le milieu d'octobre 18!)0 j'ai obtenu, à Alger, récldsion de plusieurs Prosopis purpurissdtu Vachal, d'une tige sèche et creuse d'Acacia.

Éclaircissements sur le genre Scrapter et description d'une espèce nouvelle de Dufourea [Hvmkn.]

Par Joseph Vachal.

!>' D'O. Schmiedeknecht, dans ses Apidae Earopaeae, fasc. 2, page21*, (pialilie le genre Smiptcr (le genre assez mystérieux (genm .sntis iiujs- tiram .

Avant de mettre la dernière main à une table dichotoini(pi(' des genres des Mellifères paléarctiques occidentaux, j'ai tenu à me reporter aux sources.

,Le genre Srnij)fer:\ été créé |)ar J^epeletier de St-Fargeau el Ser\ille, dans le tome X de YKiiciidopédie laétliodàjue (IS^'i), pour trois Abeilles de la Cafrerie, S. birolor, S. punctiitus et S. niger, et une Abeille de France, S. layopus Latr. La diagnose de ce genre lui attribue les mêmes caractères qu'au genre Andrena, y compris la brosse de la parti(^ pos- térieure du tronc (segment nn'diaire), le flocon coxal, et le bout de la cellule radiale aigu et contigu au bord costal, moins le n(jnd)re des cel- lules cubitales. (|ui chez les Scnipter est de deux seiilement, la deuxième recevant les deux nervures récurrentes.

L'article de Lepeletier de Sl-Fargeau et Serville se termine par cette observation : « LWndreua Ingopu^ Latr. appartient aussi à ce genre ».

Qu'est-ce que VAndiena Ingopus (I^atreille, Genern rntst. et iimert.,

IV. 1809;?

(^est le seul Aitdreiui de France n'ayant que deux celhdes cubitales au lieu de trois. C'est TAbeille que Douis [Rev. et Mag. de Zool., 1873,

(1) Je ne connais que les exceptions notées ici : Prosopis pilosula et va- rierjata. Ce dernier nictie. en Provence comme en Algérie, dans des trous du sol.

4*

62 Bulletin de la Société Entomologique de France.

p. 288), a ifdrcrite sous lo iKnn do Biareoliiia ncfjlecta Léon Duf., es- pèce répaiulue dans tout le sud-ouest de la France, où elle butine dès mars sur les Crucifères, et trouvée aussi en Espagne, en Italie et en Barbarie.

Si Léon Dufour et Dours ont cru devoir créer un genre pour cette espèce considérée comme nou\elle, c'est que, en 1838 [Ann. Soc. Eut. Fr., VIL p. 281), Léon Dufour a cru pouvoir identifier VAndrena la- gopus Latr. avec Macropis {Meijilla) labiata Fabr.

M. de Romand a , dans le même recueil (IX, 1840, Bull., xxvi, adopl('' l'opinion de Dufour.

Malgré l'autorité de ces deux entomologistes, il est impossible d'ac- cepter cette affirmation.

La phrase de Lepeletier de St-Fargeau et Ser\ille a été publiée du vivant _de Latreille dans VEncyclopcdie méthodique, dont ce dernier di- rigeait la publication; d'autre part Latreille, à qui l'on doit la création de la jjlus grande partie des genres dHiimenopteia aculeata, genres'qui ont survécu à la critique même allemande, ne peut être soupçonné d'a- voir confondu le genre Mucropin. et le genre Andrenn.

Mais l'erreur de Dufour et de M. de Romand s'est perpétuée en ame- nant des résultats encore plus imprévus.

Lepeletier de St-Fargeau dans son Histoire des Hyménoptères, II, 1841, p. 200, créait un nouveau genre Scropter auquel il attribuait deux caractèr(^s inconciliables avec ceux du premier : cellule radiale tronquée, première nervure récurrente aboutissant à la !"■' nervure transverso-cubitale. Ce genre était créé pour une nouvelle espèce, Scrapter Brullei ç, des îles Canaries.

Ce second genre Scraptemons parait identique au genre Panuryinus Nyl. qui doit, quoique postérieur, être maintenu, puisque le nom de Scropter était préoccupé.

De plus, Lepeletier ajoute au Scrapter Brullei, un Scrapter lagopus, synon>me dWndrena lagopus Latr., mais en déclarant en post-scriptum qu'il n'a pas vu cette espèce, et que ce n'est qu'avec doute qu'il la rap- porte à ce genre.

A noter que dans son grand ouvrage Lcpeleiier, comme Latreille, passe absolument sous silence le genre Macropis, ce (jui permet de croire qu'il n'en avait pas vu d'exemplaires, et (pie par suite il était dans l'impossibilité de saisir l'erreur de Dufour.

Fr. Smilli, dans son Catalogue of Ilymenopterous insectsin the coll. of the Brilish Muséum, part. I, I8o.'{, n'accepte pas l'assimilation des Scrapter et des Macropis ; mais ne pouvant croire à la création de deu\ genres distincts sous le même nom, il mêle les deux genres Scrapter,

Séance du 24 février IS07. (>;{

cMi y ajoulant d(!ux ospèces nouvelles qui peuvent appartenir à l'iu) ou Taulrf, ou à un troisième genre. De plus il a le llair de placer près de Scnipter Brullci Lep. les Andrena'/ unnulippu et Àndrnui '/ alOopilosd de Lucas [Expl. Aly.), qui non seulement sont du second genre Scrapter (= Panurginus Nyl.), mais encore sont probablement les deux sexes d'une espèce identique à Scrapter Brullei, ou du moins très voisine.

L'exemple donné par Fr. Smith n'a pas été suivi par M. Délia Torre. Dans son grand Catalogas systcnmiicus et Hiinomimicus IIijiiw- nopterorum hurusque descrrptorum, vol. X (Apùlup),iH%^ 193, non seu- lement il mêle sous l'article Macropis, et les Macropis et les deux Scrap- ter, mais encore il y insère les deux sexes de l'espèce de Lucas, qui sinon parles descriptions, du moins par la figure gravée, devait être préservée de cette promiscuité.

De tout ceci il résulte que le ciiapitre Marrojiisdc M. Délia Torre doit être remanié et les espèces qu'il contic^nt être réparties au moins en trois genres, et même en quatre, s'il résulte de l'examen des types <pie les espèces australiennes de Smith ne peuvent entrer dans aucun <les autres ^auqiu'l cas j(' proposerais pour elles le nom généri(iue d(^ ^Siiiithia] ;

Gen. Macroi'IS Pz. — Type Macropis [Megillu) lahiaia Fabr.

Gen. ScHAPTKR St-F. et Serv. Kncycl. iiiéth., X, IS^o (nec Lep. Iliat. uat. des Hijin., 1841;. — Type S. bicolor St-F. et Serv.

Gen. PANUHfUNLs X\l. — Type Panurginus niger Nyl.

A ce dernier appartiendrait Scrapter Brullei Lep. et aussi Andrena '/ (tlbopilosa Ç, Andrena ? annulipes c? Lucas [Expl. de l'Algérie), dont Pa- nur{fus annulatus Sichel, Panurginus halictoides o Giraud et Panur- ginus hispanicus Q Giraud paraissent être des suionymes. Le genre Scrapter St-F. et Serv.. différerait du acnri' Dufourea Lep. parla forme de la tête, celle du segment médiaire, la direction initiale de laner\ure basale et l'appareil poUinigère des 9.

Le genre Halictoides X\ 1. , malgré les efforts de Schenck. du D'' Schmie- deknecht et de M. Friese pour le distinguer de Dufourea, ne présente aucun caractère générique différentiel appréciable.

Ceci m'amène à publier la diagnose d'une nouvelle espèce d*; Du^ fourea dont le c offre des caractères non encore observés dans ce genre.

y Dufourea Gaullei '^' z n. sp. — Sigra, lucida, punctatatu, griseo- his^jidula, tdisis lestaceis; alis infuscatis nervis transverso ordinario et recurirnie primo.fere incidentibus. carpo lutw, nervis piceis. caput brève,

64 ' Bulletin de la Société Entomologique de France.

thovace latins , scapo longo , griseo ciliato. Mcsonotain convexiusculum, antice ultra médium sulcatuni; scutellam bitumidaluni; segmentuni me- (liale politum, sed area basali lunulata, opacula, asperula. Depressiones iiliicali'.s segnientoruni conspicuae.politae, decoloratae, in feniinn obsolète, in mare obsoletius ciliis griseis fimbriatae.

Ç. Tibia postica testacea, in média infuscata, scopa sat densa. breci. grisea. Antennis brecibus, apice testaceis.

(5. Mandibulis sat longis, apice rups. clypeo apicis truncatura crasse crenata, vertice crasso, temporibus latis, inferne utrinque denticulo ar- matis {fere ut in génère quod dicitur Iloplocrabro Thoms.); funiculo longiusculo, apice fere monilifornii , articula 2° non breviore quam ter- tio, 3° et 4" inferne dentato-prominulis. — Long. 3,o mill.

Espagne : TEscorial; juin 1894. — Collection de notre excellent Col- li'gue M. de Gaulle auquel il est dédié.

Sur une forme syrienne Inédite du Luoanus cervus \ar. turcicus [Col.]

Par L. Planet.

Il existe dans la collection du Muséum de Paris deux mâles de L. cervus \3ir. fitrf/fws qui proviennent de Syrie.

Ces deux insectes, dont le plus grand possède un développement céphalique et mandibulaire tout à fait extraordinaire, s'éloignent des L. turcicus de Constantinople parla gracilité de leurs mandibules, par la longueur de leurs dents médiant'S et terminales et surtout par la disposition de ces dernières dents qui forment entre elles un «ngle bien plus ouvert que chez les plus grands spécimens des L. cercus ou des turcicus d'Europe.

L'examen de ces insectes et la comparaison que j'en avais pu faire a\ec un troisième exenq)laire, plus petit, provenant d'Akbès (Syrie), (pie M. Obertliur m'avait communiqui'', m'avait d(''jà engagé à sigmder ces Lucanes, dans mon Essai monographique, comme pouvant appar- tenir à une forme locale propre à la Syrie.

Or M. R. Oberthiir, dont l'attention avait été appelée par cette hy- pothèse, vient de m'envoyer deux magnifiques Lucanes, qui lui ont été envoyés récennnent d'Akbès, dont la forme est identicpie, à la taille près, et dont le plus grand atteint presijue la taille de l'individu type du Muséum.

L'étude de ces insectes, leur analogie avec les trois que j'ai précé- demment indiqués, me confirment dans l'idée (et tel est d'ailleurs

Séance du 2i féviùcr 1807. 03

l'aAisdoM. Obortliiir), qu'il s'agit bicji là (l'une funiit' S|)(''c-ialo, trôs voisine évidfmnuMit ilii tiirrkus de Constantinoplc, mais s'en écartant cependant par certains caractères et pouvant prendre place dans la int- menclature sous le nom de Lucmvm renoua , var. f«or/a<.^ (forme sjjriarii).

Lucanus cervus var. tnrcicus (Ibrme syriaca).

Jo soins à cette note la figure du plus grand des deux exemplaires (jue M. Oberthiir m'a envoyés.

Outre la grandeur et la gracilité des niandibules, il con^ient de re- marquer l'ampleur de la tète, l'exagération et la largeur des carènes,

66 Bulletin de la Société Entomologiqiie de France.

la formo netteniont triangulaire de réchancruro du labre qui est nette- ment plus large que chez le L. cmus, la longueur des palpes, des antennes et des pattes.

De plus, le thorax est très court, son pourtour est très arrondi et les côtés de ses angles antérieurs remontent très haut le long du cou, disposition nécessaire pour maintenir une tète et des mandibules aussi développées.

Entin les él\ très présentent chacun deux côtes bien visibles, chez le spécimen figuré, et sont relativement courts, par rapport au grand dé- veloppement des autres parties du corps.

Description d'un Cérambycide nouveau des îles Seychelles [Col.]

Par A. Théry.

Apomecyna Fauveli n. sp. — Entièrement recouvert d'une pubes- cence brunâtre claire avec quelques taches plus foncées sur les élytres, antennes rembrunies à Textrémité des articles. — Tête avec une fine carène lisse sur le front et le vertex, front peu concave, presque carré, yeux fortement granulés, très échancrés, à lobe inférieur plus haut que large, très rapprochés par-dessus, mandibules noires très luisantes, cachées au repos sous Tépistome qui est redressé en avant, et densé- ment frangé de poils blonds, palpes à derniers articles terminés en pointe, dessous du cou lisse portant de fines rides transverses. Antennes^ atteignant les 0/6 de la longueur de l'éh tre, 1®'' article oblong, 2 court, aussi long que large, 3-4 fortement courbés, subégaux environ de la longueur de 5 à 8 réunis, 1"* articles fortement ciliés en dessous. — Prothoax plus étroit que les élytres, presque aussi long que large, légè- rement tubulé et rétréci en avant, arrondi sur les côtés, légèrement rétréci à la base, muni sur le milieu du disque d'une ligne claire lon- gitudinale et de deux petits tubercules larges et peu prononcés, un peu sillonné transversalement avant le rebord basai. — Écusson petite en ovale large, rembruni dans son milieu. — Ébjtres un peu plus de trois fois aussi longs que le protliorax, à déclivité courbe régulière, à épaules arrondies non saillantes, parallèles jusqu'aux 3/4, puis s'atté- nuant assez brusquement; sinués avant l'angle externe, obliquement tronqués à l'extrémité, angle postéro-externe aigu, un peu arrondi au s immet, postéro-interne obtus peu marqué. L'angle externe forme une sitrle de pointe saillante au-dessus du niveau de l'élytre constituée par la continuation de la carène dorsale qui y devient plus accentuée. Base de l'élytre bien marquée de trois rudiments de côtes, dis([ue avec des côtes assez serrées mais peu marquées, séparées par des lignes de

Séance du 2i [écrier 1897. 67

points, suture déprinuM' munie d'un bourrelet dans la moitié posté- rieure. Côtés do l'écusson avec deux taches foncées; une tache brunâ- tre vague presque triangulaire circonscrit les précédentes ainsi que récusson et descend un peu le long de la suture: vers le milieu des l'h très se trou\e une fascie transverse cftmmune, mais d<^ forme mal limitée. Chaque élytre porte aux 2/3 postérieurs en son milieu un petit tubercule saillant. — Dessous pubescent ainsi que le dessus, hanches antérieures et intermédiaires très grosses et très saillantes, jambes fortes et courtes, renflées, cuisses très épaisses, tibias antérieurs large- gement arqués en dedans, postérieurs et intermédiaires arqués en dehors, intermédiaires fortement échancrés. Tarse à l"' article étroit, dernier large, crochets très robustes, bord de la saillie intercoxale de l'abdomen muni d'une fine carène lisse, dernier segment abdominal arrondi. — Long. S,o mill. ; larg. 3,7 mill.

La Digue Seychelles > un exemplaire de ma collection. — iJédié à M. Fauvel, inspecteui' des Messageries maritimes, qui m'a gracieusement donné cet insecte et d'autres de même provenance et également inté- ressants.

D'après M. Lameere cet insecte pourrait former un genre à part à côté des Aponiecyna. II diirère en etîet de ce genre par les caractères suivants :

Tète peu conca\e entre les tubercules antennifères, front moins transverse, antennes ciUées et atteignant presque le sommet des ély- tres, articles ^i-4 pas plus longs que les suivants pris ensemble, ély- tres débordant assez fortement le prothorax à la base, extrémité du dernier segment abdominal non sinuée, saillies mésoslernale et pro- stemale larges.

Parmi les autres Cérambycides reçus du mém?^ pays et non encore signalés de cette c^ontrée se trouvent :

Xystrocra globosa Fabr. qui s'étend d'Afrique jusqu'en Chine, Stro- niaiium barbai mu Fabr.. des Indes, de l'île Bourbon, etc.

Parmi ceux déjà signalés antérieurement : Olenecamptus bilobus Fabr. — Ceresium simplex Gyll. — C. albopubens Fairm. — Coptops huinero- xus Fairm. — Tragosorna AUwiudi Lam.

Description d'un Histéride nouveau d'Algérie [Col.] Par A. Thékv.

Pachylopus Schmidti n. sp. — En ovale court, très bombé, brun d • piiix, front lisse imponctué. assez convexe, entouré d'une slri*^ bien

68 Bulletin de la Société Entomologique de France.

inarqiit'O, avec un sillon fin peu visible en forme d'accent circondoxe.

— Èpistonu' situé dans un plan di lièrent de celui du fr^nt et transver- salement concave. — Prothorax lisse, très luisant, très bombé, strie marginale entière forte, angles antérieurs arrondis à peine marqués, postérieurs légèrement obtus, base avec une Une bande de petits points serrés, non cilié sur les côtés. — Écusson triangulaire à peine visible.

— Êhjtres à stries obsolètes presque invisibles, la première dorsale seule bien marqu(''e dans sa partie postérieure, presque entière, sinueuse, les autres indiquées seulement par une iine ligne de points pas plus forts que ceux de la ponctuation, 2-3 raccourcies au milieu, 4 réunie à la suturale par un arc basai et raccourcie dès la l)ase. Suturale entière se prolongeant le long du bord apical et allant rejoindre la marginale. Subhumérale externe nidle, interne l»ien marquée, courte, réunie à Tlni- mérale qui est peu visible. Toute la surface ponctuée sauf le bord latéral et l'épaule, ponctuation pas très dense formée de gros points en forme de cicatrices. — Pygidium très grand, bombé, finement et den- sément ponctué ainsi que le propygidium. — Prosternuni en carène tranchante, très concave à la partie antérieure, stries réunies presque dès la base limitant un triangle lisse à sommet très aigu. — Mésoster- num peu visiblement ponctué, bordé d'une fme strie entière. — Jambes antérieures fortement bidentécs. Cuisses postérieures en ovale aplati à tranche aiguë, très bombées, lisses, brillantes, fortement ciliées en dessous. Tibias postérieurs analogues à ceux du Paclujiopus Henoni Schmidt, mais moins dilatés et moins épais, à épines de la marge ex- terne plus courtes, plus robustes, à tarses moins longuement ciliés. — Long. 2,7 mill.

Se distingue de P. Henoni Schmidt par sa taille plus petite, son pro- notum lisse à la partie antérieure, ses stries obsolètes et ses élytres ponctués sur tout le disque.

Je dédie cette nouvelle espèce de Pachylopus à M. Joli. Schmidt qui a décrit la première du genre trouvée en Algérie.

Un exemplaire de ma collection et un de la coUection Joli. Schmidt, provenant des chasses d'A. Hénon à Aïn-Sefra (province d'Oran).

Description de six Coléoptères de l'île Ishigaki-Sima Par L. Fahjmauîe.

Notre collègue, M.R.Oberthiir, a\ant reçu quelques insectes recueillis dans l'ile d'Ishigaki-Sima, située au nord-est de Formose. et inexjilorée juscpi'à présent, a bien voulu les partager avec moi. Presque toutes les espèces sont nouvelles; la plus intéressante est peut-être un Pachj-

Sniiirc (la "21 friiicr tSflT. (59

ilninrhus noir qui est, à ce cjue je crois, le plus scploiilnorial du genre. (Jii n'en a pas signait' au Japon, peut-être en trouvera-l-on à Forniose. Outre les six insectes décrits ci-après il y a encore un Eucyrtus nml- ticolorFtimn.. décrit de Bornéo, et Y Mphitohius nitiiluJm Motsch., qui se trouve depuis Oyian jusqu'aux Iles Andanian et à Ja\a.

Onthophagus lutosopictus n. sp. — Subovatm, modice convexm, elytiis j)laiiinsciili.s. fuHco-nemscPWs, vix nitldulus, Itilerihus brevttcr fulvo-hirtuluH,elytns basi utrinque macuUs 3 ml ininiitia, lulonla, (ipirc paruin regiiUiritcr bdoso riuiculosis et Uderibus iiilcrduiii lHuris iddongis simUibusonintia, pyyidio utrinque httoso inacuUtto; cupUc dense irum- rersim sfrigosulo, margine antiro reflexo , medio ti-uncntulo, utrinque rotundato, medio rarinula iransversa paulo (nxuata , utrinque aljbre- I ittld, vertire suuiwo irnnsversiin arute mrinalo , anleiinix rufopiceis, rliira fusru; protliorace tran.srer.so, elytris medio Intud (rngmtiore, (III lice et basi aequuliter angustato, luteribus et angulis postieis rotun- datis, dorso dense sut suMiliter punetuto-rugoso, antke medio brevissime ohtuso-lobato ; elytris subtiliter striatis, intervallis taxe asperatts , basi planatis, apice paulo convexis, sutura apice elevata; pygidio aspero- punctato; subtus ruiu pedibus magis fusrus et nitidus, tibiis antiris in- tus pilosis, extus dentibus i sut latis (djtusis arniatis. — Long. 8 mil!.

Les c5 ont les tiljias antérieurs jtlus longs, la carène c|\p('ale plus relevée au milieu.

Voisin du ceyionirus Har. pour la forme de la tète et le dessin des éhtres, mais bien distinct par sa teinte mate et les taches bien séparées de la base et de rextréujité des élvtres; plus voisin, seulement ="1^ ce dernier rapport, de VO. gonoderus Fairm., du Yunnau.

Eurylampyris bivitrea n. sp. — Obhnuja , paruni r/mrexa , ru/a , opaca, elytris nigris , opacis . capite, pulpis antennisque nigris; oculis mediocribus, sat distnntibus, antennis œmpressis, rulde sserralis, corpo- ris médium vix attingeutibus, apiee minus latis. artirulo ultimooblonyo, p(jtl)is maxillaribu-s articulo ultimo acuiuinato, protliorace parum trans- verso, elytris paulo angustiore , a basi antice angustato, lateribus cuiii nmrgine antire rotundatis. dorso medio concexo, ad latera late depla- nato, margine antico praecipue reflexo, antice plagutis t transluci^lis bene determinatis, oblongis, disco medio obsolète loiujitud in aliter carinu- l(jto et utrinque obsolète impresso, margine postico recto, angulis sut ohtusis, dorso linea obsolète elevata, antice spatiis 2 vitreis, bene limita- tif, insignito; scutello ru/o, oblongo. attenuato, convexo; elytris sat am- plis, ad humeros late rotundatis, apice rotundutis, dorso dense subtiliter 'oriaceis et utrinque nervulo parum distincto sigiuitis; segmentis ren-

70 lUdli'lin ili' 1(1 Sorii'li- l\iit(iiiiol(iiji(iiu' ilr l-'riinrr.

Inilihus ultimis laterihus (nujulatiin ililnlaiis, pnlihiix iiuiiis. roinpi/'s- .v/.s% Inte len'ter niiialinildiix. — Loii»-. 12-17 iiiill.

Resst'iiililc ;'i \'E. hitcirùUift Knuilz, iii;iis plus grand, plus roux, avec le rorselt't uioins coui'l, presque anguleuseiiienl arrondi en avant, le bord antérieur bien plus mince, les deux taches plus nettes, plus hya- lines, le disque convexe, très llnenient caréné et les élytres à nervures fines mais distinctes.

Amarygmus callichromus ii. sp. — Forme et coloration de 1'///- tlijii'iniis Kairni.. de Sumatra ; seulement le corselet ne pn-senle (ju'une large bande cuivreuse au milieu tandis qu'il y en a deux étroites chez l'espèce de Sumatra; les élytres sont un peu plus fortement ponctués dans les stries et sur les intervalles; la partie prosternale a, de chaque côté, un profond sillon qui est à peine indiqué dans l'autre espèce, le 4*" segment de l'abdomen est notablement plus court que le précédent et les épii)leures sont d'un ^ert bronzé nw'talliijue et non d'un brun foncé. — I.ong. 10-11 mill.

Pachyrhynchus infernalis n. sp. — Oniio-oblovgm , vdhic eim- l'i'XHs, hiparlilus, totus nigcr, ïïitidus; rapiic rostrogue pnlilis, hoc inler anteunns fortiter trnnsversim profunde iinpresso, apice hitiore, punctulato, fronte interflculos liveolatrfiiisccr.^int impn'sm; prothoyare i/loboso, laeri, (intice et Ixifii arquai i ter ançinxlato, lateribus liasi breci- ter rectis^tlorfto laeri, basi medio Ihiea impressa )hox eranesreiite s-ii/iiato; elytris brecissiiue oratis, ralde ronrej-is, sulujUdiasis. pmtice magis iingu.statis, dorso laevibas, rostulis obsolète eleratis plus iiii)iusve dis- tinct is et cage tiueatiin Uire panctniatis ; sulitus subtilissime ria' distincte coriaceus, pedibns magnis, fenwribus claratis, tibiis cnnipressis, an- ticis leciter arcHatis, tarsis latis. — Long. M mill.

Forme et taille du P. moniliferns, mais entièrement noir, le front plus fortement creusé, sans sillon médian, ni ponctuation, le corselet n'ayant pas de sillon médian, mais une impression basilaire peu pro- fonde; les élytres montrent aussi quelques cotes à peine indiquées, plus marquées sur les côtés, ayant quelques points en hgnes; la suture entre les 1'' et S*" segments ventraux est à peine distincte, mais pré- sente trois impressions.

Camptorhinus squamosohirtus n. sp. — Oblongus, liaud paral- lelus, concccas, fascus, inilumento lutoso-cervinovestitus, griseo et fusco variegatus; capite squanmlis hirsuto, in ter oculos bifasciculato, rostro gracili, leciter arca-ato, pnlito, basi medio carinulalo, lateribus rugo- sulo ; prothorace eh/tris angustiore, longitudine ci.c latiore, anticepaulo,

Séanrf du 2i fétrkr IHifï. 71

jiiixtiff ti-x angujstnto, doruj dentf fer^ rugtifie punrtato, utrim/w rittu pallutiore aniirf rum altrra conjunrta. »quaum fffctu icparmto, diitro peniciUis ? fu*cû ftignato ; eltftn'j^ oblowji*. od hum^roft miifulntix, mfdUt tftiter autpHatu, pont médium tinguM'itU, dorxo utrùittJs, idrm Ui.ee pumrtati*, ifitemiUix fereplimi*, tuMio fawin mujulnri rommuni uWûJa, artticr et pOMiir^ fusro margimita, Uturh aliquot ftiuru et albidin apar- tuio et iftuUs elarattJf parée hirto; fenwribuJi cUiratia, fubtus dente triangulariarutonrmiUi$,CHiu tibmfu*co tmnulnti*. — L»Qg. 3 mill, (ivstr. exd.).

SVloîgn^ de la EDajorité des Camptorhinm par sa fomiie non paral- lèle el se rappr«*che au eonlraire d'uiif' espèce de Madagascar, le C. den- tienudatus: F^irm.

Gea. Parli]r*fta n. geo.

Genre xiÂsin des Mesom doot Q diffère par les aolennifs i>las épais- ses, garnies en dessous d'une vilk^ilé serrée, le 3* article à ^eioa plus long que le 4*, le corselet â côtés parallèles, non tubercule*, rebordé à la' base. La tête est un peu creusée entre les antennes, les yeux sont complêt^nent diTisés, le labre est très grand, saillant, df'bord^^ [iar les mandibules, qui s<Hit grandes et robostes, le chaperon lK>rd(!- en a^aot par une Ugne £ûbleini^[it saillante, transversale mais Lé^èreinent ar- quée: le mètastemnm est sondé arec le més>(>stemuni qui est obtu^'- Diimt saillant et faiMement édianaé à rextmnité ; le 1'^ article de» tarses est â peine i4ns long que le ^.

Pachjrosa cervûnopieta n, sp. — Obhufa, mn^Jt*». mitfra, opara, ■,riu protiwmnfifÊ/e titmri* mimmii* e^^frimig gpnrmii*, amt^emmû art»- -alù 3-11 ham aXHio pmbeooemiibmx, * miUmi* hretmim^, eigtris eervi- mo-trifamoMû, famû mU/e éUKucerati*, f* tmsaHi, f» m^tinna, 3* nm- iMpioM H wuar§im/e m^caU simiiHier amfgmMt* eolûrata; fnmU nfwnir^», Mdtfâtf mloaiÊ, ^9t^ mfiiioe ftlakr» mt Umfe 4iem»e cerrimiQpillimM, mam- éSbmlis mutanioe ttUiéif; m»tmmis csrpore kmid hmgioribMM, npie^m tertm* §rmrUisrSbm* , mrtirmJk) mitim» krocwre; proth9raic<e tmm»ctr*im qmair^», «qMte htmi Imtmre^ elgtri$ «méfmUmre, lat/eritm* (frt rexti», éurm immeqiMii, moiio kvU/er pUcatmi», kUmberm», bim mMm pnmh takenm, et ftao, mtice trmuK^ertim impresm; ■eltftrû hassi irmmmii*, «tf kmm/ent mtfMlÊtiÊ, é»n» pmketomtikm*, parmm roifmlariler itsipe- rmlmfmmrtmtix, kiÊÛ f«rUm« et pmû« §nmmllmtis; «kMmt oêm pedi- km* «erritm fmudMmbt, lÊkéamimU «tfmemtis i9pk>e ntufmtte rertifia m^r-

Les tuAtreuicis éa œtsifiH sctti va peu rariables: les deax diaecùf-

l'i llulli'tiii (le ta Sflriéfé KiilomohfiiqH/' de Frtiiirr.

daiix sont parfois peu inaripirs. le postérieur est tantôt bien saillant, entiei-, t;uit(M assez faible et sillonné.

Description de Malacodermes nouveaux recueillis en Océanie par M. le D' Ph. François [Col.]

Par .T. Boriic.i^ois.

Cladophorus gagates n. S|). — Elonfratus, parallelliis, plaber. alerrinius; capite prolhoraceque nitidiusculis, illo fossula profunda. elliptica, spatium interoculare omnino occupante, transversim exca- vato, boc longitudine basi fere aeqiiali, antice valde rotiindato. lateri- bns siibparallelis, medio paiiliilum coarclatis. angulis antieis siibrotim- (latis. posticis fere redis, disco o-areolato (areola mediana inaefpialiter liilanceolata), in triente anteriori carinalo, margine antico pnnctis grossis fortiter impresso, basi utrinque leviter sinuata ; scutello pos- lice rotundatim emarginato; eh tris 9-costatis, costis alternis mnlto elevatioribiis, iuterstitiis crebre qnadrato-arecilatis: corpore sid)lns pe- dibusqiie nitidiusculis.

G. Oculis magnis, prominentibus; aniennis a '•]• arlioulo inde longe llabellatis; abdominis segmento penullinio postice rotundatim pi'o- funde emarginato.

9. Ilucusque invisa.

Long. 7,5mill. ; lat. 2 mill.

Vanikoro [Dr. /*//. Fnnirois). Un ex.

Cladophorus François! n. sp. — KIongatus, parallelus, glaber. niger, protborace, scutello, angusto lindio ad basini elytrorum parte- que anteriori suturae rufo-lestaceis ; fronte deplanata. rufescente; pro- tborace nitidiusculo, subquadrato, longitudine basi aequali, antice rolundato. lateribus fere parallelis, sid)rectis, angulis anticis rotiin- (iatis, posticis fere rectis, disco areola bilanceolata, sat angusta, antice in carinam evadente, postice aperta, medio longiliidinaliter exarato, spalio lalerali utrinque a plico transverso obsolète bipartilo, margine antice et lateribus grosse rugoso-punctatis. basi fere recta; scutello postice triangulariter exciso; elytris 9-costatis, costis alternis elevatio- ribus. insterslitiis crebre quadrato-areolatis; corpore subtus pedibus- que nitidiusculis, mesosterno. coxis. Iroclianleribus IVniorunique basi rufo-testaceis.

Q. Antennis a ;{" articido iiule longe acutissimeijue serralis; abdo- minis segmento penultimo profundissinic triangulariter exciso, fere bipartito, ultimo elongato-triangulari.

Séanc du il fcvrkr ISU7. 73

5. Antennis minus prulundc S('rratis: alxioniinis scgmento ponul- limo integro, ullimo ogivali.

Long. 8-10 mill. ; lai. 2,0-3 mill.

Yanikoro {Dr. Ph. Fmnyis). 2 ex. (c', 9).

Cette espèce, de même que la précédente, fait partie du sous-genre Ot/outorerus {cf. Bourgeois. Anit. Mm. vivic. (Jpiiova, XXXll, 1892, p. 496 .

Cantharis Oceaniae n. sp. — Klongala p.irallcla . parum nitida, rufo testacea, eh tris nigris; ca|iite pustice nigro-iufuscato, palpis maxil- laribus inluscatis. articulo ultimo subsecuriformi : antennis fuscis, ar- ticulo 1"^ omnino, 2° et 3'' ad basim testaceis, 2" dimidio tertii paulo longiore: protliorace trausverso, antice posticeque fere recte truncalo, macula mediana nigra, plus minusve extensa, ornato, lateribus paral- Iclis. medio subemarginatis, angulis anticis rotundatis, posticis oblique truncatis. disco parum convexo, utrinque subgibboso, sulco levi, sae- pius postice in fo\eola ineunte. longitudinaliter notato: scutello semi- lunato. nigro: elytris subtililer cinereo-pubescentibus. rugulosis; cor- pore sulitus pedibusque rufo-testacfis. metasterno, tibiis pro parte tarsisque fuscis; tarsorum articulo penultimo bilobato: unguiculis rufis, parvis, simplicibus: abdomine haud marginato, segmento ventrali ul- timo medio triangulariter sat pmfundo inciso (?\ — Long. 7-8 mil!.; lai. 2-2,0 mill.

Nou\elles-Hébrides : Mallicolo: Santu Dr. VU. F nui ■■oh .

Cette espèce ressemble, à première \u(', au C. fttlrlrvllis d'Europe. Par la forme du dernier article des palpes maxillaires. <jui. au lieu dètre franchement sécuriforme. est plutôt subo\alaire, elle se rapproche de nos Absidia; elle les rappelle également par Tincision triangulaire que présente, chez la ç, le bord postérieur du dernier segment ventral de l'abdomen. La bande noire qui s'étend sur le milieu du pronotinn est sujette a varier: taut(M elle occupe toute la longueur, depuis le bord antérieur jusqu'à la base, tantôt elle se réduit à deux macules idus ou moins distinctes, l'une antérieure et l'autre postérieure.

Cantharis Laperousei n. sp. — Elongata. nitidiuscula. rufo-les- tacea. elytris nigris: mandibulis infuscalis; palporum maxillarium ar- ticulo ultimo subsecuriformi : antennarum articulo 2° dimidio tertii longiore : pronoto transverso, fere semilunari, angulis posticis oblique truncatis, lateribus anguste marginatis: elytris glaberrimis. obsoletis- sime punctatis. pone humeros leviter dilatatis, apice conjunctim rotun- datis: corpore subtus pedibusque rufo-lestaceis , prosterno utrinque

74 BuUelin ilr la Sarirlr F.iiloi)inl(iiji(jur dr Fmnrr.

segmenlis(|U(' ventralibus medio infuscalis. scjimonio iilliiiio fcre omnino rufo-lcslaoco: mijiiiiciilis siniiilicibiis. — Long. 9 niill.: lat. ;{.o mill. Yaniktn'tt [Dr. VU. Frdiirois). 1 ex.

Laius cyanoxanthus n. s|i. — cj. Oblongus, iiilidiiiscuhis. ca|(ilp dhscuro Airi(1ic>anco, confcrlissiine pnnclulato, anlicc Iriangiilahlfr allenuato. genis. epistomatc labnxiiu' nifi>-it'slacois,inaiulibnlis i)alpis- qup infiiscatis; oculis parnm proniinonlibns; antennis pronolum ultra vix prolongatis, arlicnlis diiobiis primis riifo-toslaccis, l" olongato, ob- conico, fore redo, 2° dilTonni, latissinio transverso, olliplico. supra profundc oxcavalo. rt'li(piis nigris, parvis, snl)inonilil'orinibus: pronolo viridi-c>anoo, parum transverso, basi longiludiue l'ère aequali, anlice recle truncalo, lateraliter posticeque rotundato, eonlerlissimerugosulu, supra sal convexo, pilis brexibus, erectis, dense oblecto, lateraliter et ad basim anguste sed distincte marginato, angulis anticis retusis, pos- ticis rotundatis; scutello nigro, subrotundato, dense punclalo: eh tris glaberrimis, cjaneis, sublaevibus, pone huuieros paululuin dilatatis, ad apicem eonjunctim rotundatis, basi nitidiuscula: corpore subtus ni- gro, coxis pedibusque rulo-testaceis , tarsorum articulis 1-4 nigris; ti- biis anticis incrassatis. — Long. 3,o mill. ; lat. 2 mill.

9. Hucusque invisa.

Nouvelles-Hébrides : Mallicolo {Dr. Pli. Fr(inroi.'<]. 1 ex. (9).

Voisin du L. rufipes Monlrousier, de Nouvelle-Calédonie {Anii. Sor. enl. Fr., 1860, p. 2o9), il en diffère par le corselet moins Iransverse, presque aussi long dans son milieu que large à la base, par les antennes plus courtes, atteignant à peine le niveau des épaules, avec le premier article moins long, presque droit, tandis (|ue, chez rufiiicx, cet article est fortement coudé à Textrémité; jiar la coloration du dessus du corps d'un bleu-verdàtre sans reflet violet, etc. (1).

Nouvelles observations sur les relations biologiques des Anthicides avec les Vésicants

Par le D'" A. CnonAiT.

Dans le courant de l'année dernière, j'ai fait de nouvelles observa- tions relatives aux mœurs des Anthicides qui semblent vivre à l'état

il) La (l(>.s(iij)liori de Monlrnusior, trop sommaire, ne fait pas mention de la forme des antennes ni de celle du proltiorax, mais je possède les deux sexes du L. rii/ipes (colleclion Félissis-Rollin^, ce ipii m"a permis d'elal)lir les diflé- rence» comparatives ci-dessus.

Séance du 21 fcoricr 1S'.)7. 7o

adulte aux dépens des Vésicants. Je vais les exposer, après avoir briè- vement rappelé les faits antérieurs , et je tâcherai d'en donner une ex- plication plausible.

On se souvient peul-èlre (ju'en novi-uibre 18!)o j'ai été fort surpris de rencontrer quatre Anthirus Fainnalipi Bris, sur l'abdomen d'un Mploë rugosiis Marsh. (7?w//. .Soc. eut. Fraitir, 189o, p.cccLXXVu). — A la séance où j'ai pubhé une note sur ce sujet, M. Bedel a dit avoir ren- contré un jour des Notoxm mo noce vos L. sur le cadavre d'un Lytta c^ sicatoiia L. où ils paraissaient simpleinenl chercher leur nourriture

(/. cit., p. CCCLXXVUl).

Au Congrès de l'an dernier, M. Traizel a raiip^rlé avoir pris une grande quantité de ÎSotoxus inonoceros dans une assiette où il faisait sé- cher des Meloë inajalis L., corallifer Germ. et tuccius Rossi macérés dans l'alcool et nettoyés ensuite à l'acide acétique {Bull. Soc. ent. France, 1896, p. 104) (1).

Dernièrement M. Pic a relaté dans la Reçue du Bourbon iiai.'i (1896. p. 162 et suiv.) les observations qu'il a faites, sur ce sujet, au cours de son voyage de 1896 en Algérie. A Haïn-el-Hadjar, il a capturé Anthicus cinctutus Mars, et A. piinUlus Baudi sur un cadavre frais de Meloë nin- jalis. A Frendali, il a pris A. cinctutus sur des Meloë à moitié écrasés. A El-Kreider. il a vu A. Chobauti Pic et A. Aubei Laf. envahir des ca- davres de Meloë niajulis recueillis dans une chasse précédente à Saïda.

J'ai fait une expérience de ce genre à Aïn-el-Hadjar, le 1'"' mai 1896. J'ai pris un Meloë niajaUs et j'ai frotté une pierre, au milieu d'un champ inculte, avec la sérosité que l'insecte faisait dégorger de ses articula- tions. Bientôt après, cette pierre était couverte d'Anthicus cinctutm, probablement attirés par l'odeur du liquide sanguin. Il est vrai que cet Anthicus était très abondant en cet endroit et que MM. Bleuse, Pic et moi l'avons pris aussi sur d'autres pierres placées dans le même chanqi. en sorte que cette expérience n'est guère concluante.

Mais de retour en France, j'ai recommencé cette expérimentation et j'ai obtenu des résultats tout à fait' démonstratifs. Avec l'aide de M. F. Denis, qui habite une projtriété située siu" la rive gauche du Rhône, a

1 1) A la suite de ces observations, M. Bolivar a publié ((iiun eiiloniologisle espagnol a jadis observé dans les environs de Madrid des Anthicus insignis Luc. sur un Metoe corallifer (An. Soc. Esp. Hisf. Aat., 1896, p. (84\ Selon M. Pic, qui nae communique ce renseijinemenl, il s'agirait probablement d'An- thicns Venator D.[i{l., plutôt ipie d'.4. in.sigais, le premier paraissant spécial a l'Espagne, le second à IWlgérie.

7() Ihilli'tiu de la Société Entoinohgiquc de France.

(|iR'l(|n('s kilonirtres on amont d'A\ ignon. nous avons rôcolli', an milicn (lo juin, des Li/tla vesicatoria, et, après les avoir tuôs a\oc du vinaigre lilanc. If'S aAons placés dans dos assiettes en di^ers oiidroils dn parc. Au l)out de (pu'kjues heures, les assiettes étaient remplies de .\olu.rus mau- rltanicus Lnc. .{bicoronatus Bed.}, espèce relativement rare dans la lo- calité. Nous avons pu par ce moyeu prendre en (pielf|ues jours une grande quantité de sujets de cette espèce.

(^hose curieuse, aucun autre Anihicide n'a ('lé [irisen même temps, si ce n'est deux ou trois exemplaires d'iuie espèce beaucoup [dus com- mune, Nofo.nts cornutiis F.

Nous avons pu examiner à loisir ce qui se passait dans nos assiettes et savoir ce que ces Anthicides pouvaient avoir à faire do Cantharides mortes et desséchées. Les yotoxus se nourrissaient de la chair même des Lijlta, attaquant siu'tout les parties molles, c'est-à-dire l'abdomen, se cachant même sous les élytres pour opérer avec plus de sécurité.

>'ous avons voulu savoir ce qu'il advenait à l'air libre et en dehors de nos récipients. Nous nous sommes rendus sous des Frênes dévorés |)ar les Caidharides et dont le pied était couvert des déjections de ces insectes. Au miheu de tcms ces excréments, se trouvaient quelques L////rt moris et desséchés. En les examinant de près, nous vîmes que leiu' abdomen avait disparu et qu'à l'intérieur de leur cor])S se trou- vaient des Notoœus mauritanicus.

L'acide acétique n'est évidemment pour rien dans cette attraction qu'exercent les cadavres des Vésicanls sur les Anthicides. Nous avions bien tué nos Lutia avec du vinaigre, mais au bout de peu de temps, ce vinaigre était évaporé. La vue et l'odorat doivenl donc guider les An- thicides dans leurs recherches, l'odorat peut-être surtout, car on sait (juelle odeur lorte, comparable à celle de l'urine de Souris, dégagent les Cantharides, ce qui les décèle à dislance sur les Frênes, les Lilas ou les Oliviers qu'ils ont envahis.

M. Blouse et moi avons même (ail dans le Sud Oranais une obser- vation bien curieuse à ce point de vue, dans le coiu'ant du mois de mai 1896. Nous étions assis on plein soleil sur un immense rocher plat, à fleur de terre, dans la montagne du Ras-Chergui, au sud d'Aïn-Sefra, ipiand nous remarquâmes que notre présence attirail un superbe An- thicido, Antliicus Vosselerl Pic, dont nous n'avions pu capturer depuis le matin que deux ou trois sujets. Après chaque rafale d'un vent faible qui soufflait du sommet de la montagne, plusieurs de ces insectes étaient rabattus sur notre rocher et se dirigeaient alors immédiatement vers nous, les antennes mobiles, tendues en avant. Nous n'avions qu'à nous baisser jtour les prendre. Un sé-jour d'environ une heure sur

Séance du 2i fcoviev ]S'J7. 77

notre bloc calcaire nous mit chacun à la tête d'une cinquantaine d'exem- plaires de cette remarquable espèce. Quelque temps après. M. Bleuse a renouvelé seul la morne observation avec le même succès. L'année précédente, M. Pic avait pris cette esi)èce dans des- conditions iden- tiques. Assis à l'abri sous lui bloc de rocher, dans un ravin, il prit plusieurs sujets d'Anthicus Vosseleri pendant son déjeuner. Cet An- thicus est évidemment attiré par les émanations sudorales du corps, par l'odeur du cuir gras des souhers de chasse.

Le capitaine Vauloger de Beaupré, notre collègue, a lu'is, à ïaguin, département d'Alger, Anthicus fiiscoiiuiculatm Pic, attiré sur sa tabh' de travail par la même raison.

Il couviendi'ait maintenant de savoir si les cadavres d'insectes appar- tenant à une autre famille qu'à celle des Vésicants attirent aussi les Authicides et si les Zonabrides exercent sur eux la même attraction que les Méloïdes et les Lyttides. Ce sera l'objet de nouvelles recherches de ma part dans le courant de la présente année. Mais je serai heureux si d'autres coUègues veulent bien entreprendre aussi des exiiériences sur ce sujet dans les locaUtés qu'ils habitent.

.le m'étais demandé l'an dernier quel motif pouvait attirer les Au- thicides sur les cadavres des Vésicants. Il paraît bien démontré main- tenant, après les observations précédentes, que cette attraction n'est due qu'aux instincts carnassiers de ces minuscules insectes et que c'est pour les dévorer qu'ils se jettent sur eux, n'attendant quelquefois même pas qu'ils soient tout à fait morts pour les attaquer, comme c'était le cas pour les Anthicus Fainnairin juchés sur l'abdomen de Xfcloi' ru- yosus et dont j'ai déjà parlé. Cependant M. Pic n'est pas de mon avis et, à ma grande surprise, j'ai hi qu'il admettait que, si les Anthicidcs recherchent les cadavres de Vésicants, c'est parce qu'ils ont des mœurs (loricoles ! Il explique cette proposition paradoxale par un raisomic- ment spécieux qui est trop intéressant pour être passé sous silence. Voici donc ce qu'écrit notre collègue : « Les Anthicidcs sont bit'ii llo- ricoles (au moins les deux tiers), et quand on les rencontre sur des buissons, ce qui est fréquent, c'est parce que ces buissons sont fleuris, .le mets un peu en doute, à la suite de mes captures, l'instinct carnas- sier des Anthicus invoqué par plusieurs auteurs, car les espèces Ai- vant presque exclusivement dans les détritus peuvent tout aussi bien se nourrir de matières végétales. Il peut paraître curieux qu'un .1/*- thicus, paraissant vivre habituellement sur les fleurs, se capture, à l'occasion, sur des cadavres d'insectes. Serait-il pour cela carnassier? Lt's Vésicants sont des Coléoptères chargés de sucs produits par les Heurs, et ce peut être là une nouvelle preuve à la conlirmation de ^ie

78 Bulletin de la Société Entomologique de France.

presque essentielIemeiU floricole, au moins végétarienne, de ce groupe ». Voit-on des Anthicides dé\orer un cadavre de Vésicant uniquement pour as|iirer le nectar des fleurs dont a pu jadis se nourrir ce Vésicant? Et d'ailleurs les Vésicants ne dé\orent-ils que des Heurs? Le Lyttn vesicatoria en particulier, qui rend parfois nos Frênes et nos Lilas aussi nus qu'exil hiver, les transformant en squelettes végétaux, ne mange l-il pas des feuilles? Le contenu d'un intestin rappelle-t-il bien d'ail- leurs les matières, fussent-elles végétales, dont on l'a jadis gorgé ? Et pourquoi uc pas s'adresser directement à ces végétaux si les Anthi- cides sont végétariens ?

Il est vrai que la plupart des Anthicides se prennent sur les fleurs, mais il n'est pas prou\é. (pi'iis en vivent. Des recherches s'imposent à cet égard. Nous ne saurions trop les recommander à M. Pic, cet ami des Anthicides, si habile à augmenter le nombre cependant considérable des espèces déjà connues.

Ce qui semble prouvé maintenant, c'est qu'à l'état adulte certains Anthicides recherchent h'S matières animales en décomposition. .le passe sous silence ceux qu'on ne trouve que dans les matières végé- tales en fermentation, dans les herbes pourries, dans le fumier, etc., comme Formicomus pedestris Rossi, Leptaleus Rodriguesi Latr., An- thicus antherimisL., A. laeviceps Baudi, A. bifasciatiis Rossi, etc. A l'état de larve, il est probable qu'ils ne se développent qu'aux dépens des matières animales et végétales en décomposition. Des deux seules larves connues, l'une, celle d'Antfiiciis formicarius Goeze {quisquilim Thoms.), a été rencontrée dans le terreau, où elle se nourrissait de miettes végétales et animales décomposées, bien que plus ou moins desséchées, et l'autre, colle d'A. fïonilis L., a été trouvée dans des balles de blé qui avaient passé l'hiver en plein air, ainsi que l'a observé Cl. Rey {Ann. Soc. Lim\. de Lyon, 1884, p. 425-430, pi. I, fig. 1-6; et /. cit., 1883, p. 141-142).

Description d'un Corticus nouveau d'Algérie [Coi,.]

Par Maup.ick V\c.

Corticus rotundicollis n. sp. — Assez large, foncé, orné, surtout sur le pronolum, de quelques poils courts fauve doré; côtés du prothorax entiers. Anleimes furies, cylindriques, à dernier article plus gros. Pro- thorax à peiiH^ plus long que large, très arrondi sur les côtés, marqué d'une double impression médiane très forte (cette impression bordée d'une partie élevée proéminente irrégulière) : la postérieure, petite, est réunie

Séance du 24 février ÎHV7. 70

à rantmciirc. qui t-st kingiic os't larço, par une courlo et élroili' (Im- pression; il est marqué en outre d'une impression latérale j)rofoiide, longue et irrégulière et de deux autres dépressions petites, une de chaque côté de la base. Élytres relativement courts, bien jtius larges (jue la base du protliorax, droits sur les côtés, avec les épaules proéminentes, rextrémité obliquement atténuée et brièvement arrondie sur la su- ture: ils sont ornés antérieurement de 4 gibbosités allongt-es, légère- ment carénées, et de tubercules irréguliers et irrégulièrement dispo- sés, parfois pubescents de fauve, tandis que la scul|)ture du fond est formée de granulations nettes entremêlées de points forts, flattes ro- bustes. — Long. 2,o à 3 mill.

KaliNlie: trois exemplaires récoltés au mois de juin, en criblant ries feuilles de Chêne, dans la forêt de Yakouren.

Esi)èce très particulière dans le genre et bien caracté-risé-e par son prothorax à côtés réguliers, non pourvus de lobes, et par sa forme sub- parallèle. Sa forme générale rappelle seulement un peu C. diabolicus Schf.. mais elle dilfère nettement de toutes les autres espèces du genre par sa coloration foncée et par la forme de son prothorax, relativement allongé, profondément et irrégulièrement impressionné suj- son milieu.

Locustides nouveaux de la tribu des Conocéphalines, sous-tribu des Agroeciini

Pui Chaules Brongmap.t,

Les Conocéphalines sont caractérisés par la présence, entre les an- tennes, d'une pointe frontale plus ou moins longue, plus ou moins large à la base. On les a di\isés en plusieurs sous-tribus : les Conorc- phalini, les Agroeciini, les Xiphidiini et les LiairoHcelini.

Laissant de côté c^s deux dernières et les Cono*:ephaliiii, n<ius di- rons que les Agroeciini ont un éperon frontal généralement plus étroit que l'article basilaire des ant/^nnes et qu'on peut divis<'r cette sous- tribu en deux groupes : les Agroeciinae dont le front est li.ss<^ et les Saloinonae dont le front est ponctué, rugueux ou même épineux. -Nous venons de terminer la revision des Sabmonae qui paraîtra pro- chainement.

La distribution géographique de c^s Sahmonae. dont <pielques-uns sont de grande taille, est très particulière. On en trouve dans les îles Océaniennes, particiilièrement à la N"*-Guinée, puis aux Philippines, dans les îles de la Sonde et à Madagascar.

Les Agroeciinae vivent dans la région inlertropicale. en Asie, dans

80 Bulletin de lu Soeiélé E n Unit ohm i que 'f'' Fnivre.

les ilos Océanionncs cl en Amériquo; on on a trouvi' trois cspf'cos à Madagascar, une à Zanzibar et il semlilail que, seul, le continent africain n'en possédât pas de représentants. 11 n'en est rien, car M. Blo\et en a rapporté une es|)èce de Kondoa (AIri(iue orientale).

Nous ferons connaître ici ipielciues types nouveaux de la soiis-lrijju de Agroeciinae.

Gen. lilostcrnus n. gen. (Xsî'o?, Uieets; axi^^o^, siernum).

Fastigium verticis couicum, articulo primo antennarum brevius et angustius, subtus carinatum, cum fronte confluens. Frons laevis, pa- rum punctata. Articulus primiis antennarum intus basi quam apice angustior. Pronotum antice rotundaliun, posticc pkunnn. prodiictum, apice rolundatum. Loin latérales emarginati. antice posticc^pu' rolun- dati. l'rosternum bisiiinosum; meso- et metasternum trans\ersa, lobis obtuse triangiUaribus. Elytra abdomen parum superantia, angusta, alis nonnihil longiora. Femora antica extus spinis 4, intermedia extus spinis 3-4 (3 majoribus), postica spinis 6 instructa. Lobi geniculares omnes bispinosi. Ovipositor brevis, falcatus, apice sensim acuniinatus. Lamina subgenitalis 2 in medio profunde rotundato-emarginata, bispinosa.

Ce genre est très voisin des Hyperomerus Redt. et des Subiia Stal, mais en diiïôre par la présence des épines du proslernum, par la lame (jui prolonge le pronotum eu arrière au-dessus deé élvlres.

Il provient d'Australie.

Liosternus vittatus n. sp. — Testaceo-rufescens, antennae pal- lidae, articulis i jirimis subtus fusco-nitidis. Frons pallida; genae 2 fuscis fasciis ornatae; pronotum 2 fasciis latis fuscis longitudinalilius in dorsi lateribus ornatum, margine lalerali nigro-fusco. Femora 4 an- tica i>allida, postica latere lata fascia nifa ornata. Femorum pusticorum lobi geniculares fusci, ante apicem annulo fusco. Tiijiac omnes basi et apice fuscae. Ovipositor rufesceus.ç

Long, corporls Q 30 niill. Long, clylioruin + 25 mill.

— fasligii 1 — — femorum post. . 18 —

— pionoli y — — oviposlloris 9 —

J'atria : Australie [Coll. du Muséum de Paris].

Cette petite espèce est de couleur assez pâle rehaussée par deux bandes brunes sur les cotés de la tèle, partant de la base des antennes et des yeux et se dirigeant en arrière en diveigcant; le j)ronotum est marqué de deux bandes longitudinales brunes sur les côtés à la partie supérieure.

Sciinre du 24 février IH97. 81

Gon. Oxystetliu» Rcdt. Rodlonliachor, Monograph. d. Conocppli. 18î)l, p. 127, lig. 56.

Frons indistincte \('l sul}tiliter piinctat-i. Fastigium vcrticis articulo primo antonnariim angustius , nonnihii longius vci eum afqiians, co- nicum, aciiminatnm, cum fasligio frontis contigmim. Pronotum tores, postice planuDi, truncatum, antice rotundatnni; lohi latérales {)ostice pariim ampliali, inargine iuferiore sinuato, angulis roliindatis, sinii iiumerali pariini explicato. Elytra perfecta vel alil)re\iata, alis subae- (juiionga. Feinora antica et intermedia nkargine autico tantum spinis nonnullis instructa, postica extiis tantum spinosa. Lohi genicidares femorum i)osticorum utrinqiie, femoriim 4 anliconim extiis, interme- diorum intiis tantum spinosi. Prosternum muticiim. Mesosternum loJtis longis, angustis, acutis. Loin mctasternales ovati vel lato Iriangidares, apicc plerumque acuminati. Ovipositor marginc supcriore sufjerecto, iuferiore curvato.

DISPOSITIO SPECIERUM.

1. Metasternum lobis rotundatis obtusis. . l O. intermedius Redt.

1.1. Metasternum lobis acuminalis.

2. Elytra abbreviata, dimidiam abdominis longitudinem haud superantia. Fastigium verticis apice dccurvum.

3. Elytra pronoto breviora.

4. Elytra minima. Ovipositor brevior

2. O. subapterus Redt.

4.4. Elytra dimidiam pronoli longitiulinem superantia.

Ovipositor longior .10. lobatus Redi.

3. .3. Elytra pronoti longitudine. Ovipositor brevior

4. O. brevipennis Redt.

2.2. Elytra perfecte oxplicata. Fastigium verticis rectum.

3. Elytra abdomen superantia.

4. Femora postica extus spinis aequalibus

0. O. homoeacanthus Redt.

4.4. Femora postica extus spinis inaequalibus

6. O. heteracanthus Redt.

3.3. Elytra abdomine breviora 7. O. Harmandi n. sp.

82 Bulletin de la Société Entoinologique de France.

Oxystethus Harmandi n. sp. — Ferrugineo-pallidus, anlennae basim versus l'usco-annulatac, deinde fusco-tostaccae. Fastigiiim vor- licis brève, conicum, rectum, articulum primum aiitennaruni aetjuans. Frons ferrugineo-pallida, subtilissime punctata, cum scrobum margi- nibus et clypei fusco-nigro limbata; clypeus cum labro pallidiis; mandibulae f usco-nigrae ; palpi pallidi. Pronotum subtiliter punctato- rugulosum. Elytra perfecte explicala sed abdominis loiigiludinem baud atlingenlia, parvis (uscis maculis ornata. Femora 4 aniica anlice 4 inae(|ualibus, [toslica 7-8 spiuisapicc fusco-nigris instructa. I.obi ge- niculares femorum anticorum extus tantum, intermediorum intus tan- tum spinosi, poslicorum bispinosi. Tibiacomnes pallidae, geniculis lus- cis; aulicac superne infra foramiua macula fiisca oniatae. Corci (5 \alde incurvi, pilosi, biraucronali, superne dente acuto apice fusco-nigro, subtils unco apice fusco-nigro armati. Lamina subgenitalis c5 magna, profunde triangulariter excisa, apice Iruncata, stylis brevibus ins- tructa. d"

Long, corporis... (5 35 mill. Long, elytiorum . . , c? 21 mill. — pronoti — 8 — — femor. post.. 18 —

Palria : Bangkok (Siam). [Coll. du Muséum de Paris, Dr llarntand, 3635-1882.]

Le Muséum possède un exemplaire (5 iVOxyslethus brecipennis Redt. — Patria : Java. [Coll. du Muséum de Paris, Toussaint, 21-1862.]

Gen. EpiiiiaUus n. gen. (ImaatTio, slerno).

Frons nitida. Fastigium vorticis acuminatum, loiigum, articulo primo antennarum haud latins, bunc superans, in spinam compressam productum, subtus et superne carinatum, apice subtus recurvum, su- perne basi tuberculatiun. Caput latere kniter punclalum. Pronotum anlice rotundato-truncatum et in medio emarginatum, postice in <+> truncatum et in c? rotundato-truncatum, productum. Lobi latérales sublus sinuati , in medio ampliati, angulis rotundatis, sinu bumerali dislincto. Foramen prothoracis lobis lateralibus haud obtectum. Poiie illud episternum mesothoracis extus in lobum auricularem rolunda- luin productum. Prosleriuun niuticum; lobi mesosternales et mela- sternales duabiis spinis producti. El>tra perfecte explicata, femora postice \alde superantia. Alae griseo-testaceae. Pedes pilosi, nitidi. Femora 2 antica subtus in margine anteriori spinis 4 et inter eas sin- gulis pilis minimis, média extus 4-o, postica extus spinis 8-10 (intus 0) armata. Lobi geniculares femorum utrinque spinosi. Oviposilor brevis incurvus.

Séance du %i février 1897. 83

Le genre Episattm ressemble un peu aux Macroxiphus, parmi les Salomonap. mais le front est lisse ; il doit prendre place parmi les Agroe- cnnae.

Ce genre est remarquable par la longueur de ses élytres, par la lon- gueur du pronotum qui est resserré vers le milieu et en forme de selle ; il est élabli i»our une seule espèce, d'après 2 9 et 1 rj provenant de Madagascai'.

Episattus marmoratus n. sp. — Mtidus, rufocastaneus . ver- ticis spina apicalis jjallida. Vertice et pronoto fascia fusca apice latiore ornatis. Pronotum dense granuhisum. Eh tra castanea, fusco raarmorata. Pedes omnes fusci, spinis nigris arniati. Maiidibulae nigrae; frons basi fusca; clypeus pallidus cum labro testaceo, latere fuse*»; frons basi an- tennarura circumcirca nigra. Palporum articuli fusci, apice pallidi. c5 9

Long, corporis ô 37 mill. Ç 39 iriill.

— pronoti 10 — 9-10 —

— elytrorum 40 — 47 —

— femorutn poslicorum 23 — 20 —

— ovipositoris 12 —

Patria : Madagascar. [Coll. du Muséum de Paris, 900-93.]

Cette espèce est fort remarquable par ses téguments d'un brun lui- sant, avec l'épine frontale d'un jaune pâle, les élytres longs, ponctués de noir et par la bande brune qui part de la base de l'épine frontale sur le vertex et qui se continue sur le pronotum. l'élargissant en ar- rière en forme de selle. Sur le pronotum, cette bande brune est bordée d'une ligne plus foncée. Enfin, lorsque l'insecte est au repos, le champ anal des élytres forme un triangle brun foncé.

Gen. Subria Stâl.

Huhrki Stàl, 4874, Remuio Orth., II, p. 101 et H4. — Erechihis Bo- livar, 1888, Orthopt. de VUe de Cuba, p. 36. — Subria Hedtenba- cher, 1891, Moiwgr. de Conoceph., p. U9. fig. 51.

Habitus Ayroeriae. Fastigium verticis articulo primo anlennarum distincte angustius, ejus longitudinem attingens vel superans. Frons laevis, subtiliter punctata. Pronotum antice posticeque rotundato- Iruncatum, dorso postice piano: lobi latérales forma variantes, subtus oblique truncati, angulo antico rotundato, sinu bumerali plus minusvi^ distinclo. Eh Ira abdomen valde superantia. angusta, apice rotundata, alis nonnibil longiora. Kemora aiitica et intermedia subtus utrinque vel saltem in margine autico spinis nonnuUis instrucla : femora postica

84 Bulletin tic la Société Entomologique <lr France.

in uti'oqiu' vel oxterno saltem iiiai-f^ine spinis uonnullis armatae. Lobi goniculares poslici plorumque spinosi. Proslernum muticuiu. Meso- sloriiuiu lobis latis, triangiilaribiis, incfasterniim lobis rolmidalis. ob- lnsis. Oviposilor forma \ariaiis (1).

DISl'OSITIO Sl'ECIERUM.

1. Fasti{:!ium subuliforme, antennarum arliculum primum dis- tincte siiperans, apice decurvura. Lobi latérales pronoti angusti, margiue inleriore parum oblique. — Species americana 1. S. Gundlachi lioliv.

1.1. Fastigium verticis nec subuliforme, nec deciirvum, arlicu- lum primum antennarum haud superans. Lobi latérales pronoti latiores, margine iuferiorc oblique.

2. Fastigium verticis superne haud sulcatum.

3. Dersum capitis et pronoti fascia utrinque nigro margi- nata vel concolor. 4. Oviposilor longior (20 mill.) angustus, subrectus. —

Species americana 2. S. amazonica Redt.

4.4. Ovipesitor brevior (lo mill.) latior, in medio dis- tincte dilatatus, margine dilalatus, margiue infe- riore curvate. o. Dorsum capitis et pronoti nigro-fasciatum. — Spe- cies americana 3. S. nitida Stàl.

o. 3. Dorsum capitis et pronoti concolor. — Species

asiatica. 4. S. concolor Redt.

3.3. Dorsum ca|)itis et pronoti fascia liaud nigro-margi-

nata 5. S. microcephala n. sp.

2. 2. Fastigium verticis superne sulcatum. — Species asiatica.

6. S. sulcata Redt.

Subria microcephala n. sp. — Griseo-testacea. Cai)ut parviun. Frous resea, a|iice macula nitido-pallida instructa. Genae pallidae. An- tennae lengissimae, basi roseae. Clypeus cum labro reseus. Mandibulae roseae, apice fuscac ; palpi resei. Dersum capitis et proneti fuscum. Fastigium verlicis brève a latere compressura, articuliim primum antcimarum liaiid superans. teres, apice oljtuse rotuiidaliuii, superne haud sulcalum. Pronoliun aiitice postictMjUf ruiuiulatd-truncatum.

(1) REDTEMiVtHER, loC. cil., p. 119.

Séance du 24 février 1801. 80

supern».' rugoso-granulatum, poslicc dikitaluni. autice warctatuiu. LoJii latérales pronoti posMce lalissimi, antrorsum anguslali, anfiulis obtusis. Prosternum muticiim. Lobi iiiesi»- et meiasterûales rolundati. Ehtra louga. a|iice rotundata. maculis parvis fuscis. irregulai'ibus, pallide reticiilatis coiispersa. Alae hyalinae. Pedes pilosi. Fernora ailliez extus spiuis 3, iiilermedia 4-3, postica 9-10. iutusO, apice fuscis, ar- mata. L(>bi i^eniculares fusci.spinosi. Tarsi fusci. Cerei ^, basi graciles, apice dilalali et iiispinosi. Lamina subgfnitalis "' pmfunde evcisa. ^.

Long, corpoiis. . . z 27 inill. Long. e!>troruiii. . '-' 36 inill. — l>ronoli 6 — — femorum posl. 14 —

Patria : Madagascar. [Coll. du Muséum de Pai'is, 906-93. J

Cette espèce est remarquable par la petitesse de la lète et la lon- gueur des êlytres. Les ailes les dépassent légèrement.

La teinte générale est d'un brun pâle : le front est rose ainsi que les pièces buccales et la base des antennes. — Je rapporte avec doute cette espèce au genre Subria, car le seul dessin d'espèce de ce genre est médiocre {Subria sulcata Redt.). De ce genre trois espèces sont de TAmérique du Sud {S.GundlachiB(M\'dT. S. avuizonica Redt., .S. nitida Stâl': une espèce provient d'Amboine {S. coiicolor Redt.\ une autre espèce {S. -sulcata Redt.} a été rencontrée a Bombay, en Birmanie, au Cambodge, à Java, Batavia, Sumatra, peut-être même dans le Haut- Amazone.

L'espèce que nous décrivons est donc la seule qui proxienue de Madagascar.

Il est assez difficile de la faire ligurer dans le v laljleau des espèces >•, liai'ce que Redtenbacher s'est appuxé, pour grouper les espèces, sur des caractères tirés de Toviscapte. Or notre espèce est établie d'après un mâle.

>'ous pouvons dire que. d'après les diagnoses latines données par liedtenljacber, notre nouvelle espèce présente des rapports avec Subria nitida Stâl et Subria roncolvr Redt.

Gen. 4ntbraclle« Redt. Redtenbacher. 1891. Monogr. Conoceph., p. 153, fig. 70.

Redtenbacher a créé le genre Anthracites pour une espèce prove- nant des Philippines. M. Bloyet a rapporté en I880 au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, de Kondoa Ourougourou, Afrique orientale équa- loriale , un type nouxeau dWfjroeciiiuic qui doit, a monaxis, rentrer

86 Hiillrliii lie In Soriélr KiitoiiiohKjhiur de Fmnrr.

dans le genre .[nlhntriti's. Malfiré la {jrandc dilIV'renct' de provenance (|ui existe entre celte nom elle es()('ce et celle qui a servi à établir le genre, les caractères qui permettent de les distinguer l'une de Tautre ine paraissent peu imporlants. Ils résident dans le nombre des épines des fémurs, dans la forme des lobes du mésosternum et des cercist

Nous pensons donc que la diagnose du genre doit être modifiée pour être rendue plus générale qui- ne l'a l'ail Redtenbacher :

Fastigium verlicis brève, conicum, arliculo primo antennarum an- gustius et brevius, compressum, subttis carinalum, cum fronte con- lluens, inerme. Frons nilida, indislinctissime et sparse |iunctata. An- tennarum articulus iirimus intus tumidus. haud dentatus. Pronolum teres, anlice rotuudatum. postlce rotundato-produclum; lobi latérales retrorsum ampliati, margine infero obliquo, emarginalo, sinu hume- rali parum explicalo. Elytra in (5 valde abbreviata, ovata.Femora omnia extus spinosa; antica intus spina uuica armala. Lobi geniculares l'emo- rum anticarum inermes, intermediorum iutus tanlum brevispinosi, posticarum utrinque bispinosi. Proslernum bispinosum. Cerci c? crassi truncati, apice dentati et spina armati. Lamina subgenilalis c5 late ro- tundato-emarginata,lobis acuminatis, slylisbre\ibus. in lalere inferiore ante apicem insertis inslructa.

DISPOSIÏIO Sl'EtnEHlM.

L Lohi meso et metasternales triangulares, illi apice acu-

minali, elongati, fere in spinamproducli. A.nitidus Redt.

1.1. Lobi meso et metasternales rotundati .... A. Bloyeti n.sp.

AxTUHAciTKs MTiDUs Redt. Moii. il. Coiiocrpli ., p. l.");{, lig. 70. — .\i- gro-nitidus. Clypeus pallide tcstaceus. Laiirum croceuui. Palpi ma\il- lares fusco-nigri. arliculo ullimo apice lerrugineo, céleris apice albis. Palpi laliiales pallide leslacei. Elytra area antica sull'urea, nigro-villata, area anali teslacea, nigro-vittata, area anali testacea. Abdomen sublus fusco-teslaceum, superne sensim nigro-fuscum. Femora omnia nigro nitida, apice ferruginea; antica extus spinis4-o, intus spina unica. in- termedia extus lantum .spiuis 4, postica basi valde incrassala, in lalere inferiore extus sfiinis 6-7, intus 1-2 subapicalibus armala. Lobi meso- et metasternales Iriangulares, illi apice acuminati, elongati, fere in spinam producti. Tibiae omues cum tarsis flavo-ferrugineae. Cerci c5 recti, crassi apice dilatati, truncati et intus dente lato, triangulari, acuminato, superea subtus spina acuta armati. d

Long, corpoii.s c5 26 mill. Long, pljlroniin o à niiil.

— pronoli 94 — — l'emoruin poslicoiuiii Jo," —

Séance du 24 fécrier IH97. 87

Patria : l'hilippincs, Mindauao (Coll. Dohrn).

Anthracites Bloyeti n. sp. — Fusco-uiiidus. Frons testacea, in medio vitta lni);j;iiudiijali fusca urnala. Verlex in medio vitta fiisra lougitudinali ornatus. Prunolum leres, teslacf uni, nitidum, in medio vitta longitudinal! Iiisca antice posticecjue furcala ornatum. Feniora antica exlus spinis 3, intus spina unica, intcnnedia e.vtus spinis 3, postica basi incrassala, evtus spinis "j, intus 0. anuala. Orci ç5, crassi, truncati, intus basi spina curvata. apicc sjiijiis '.i. curvalis. acutis ar- mât i. ^

Lonn. corporis C 'Ik iiiill. Lonj;. phtroiuin ^' 3 iiiill.

— pronoU 7 — — IVrn. |>osl. \:i —

Patria: Kcndoa OuruugourdU . Afrique oriental»' tropicale M. Bloyct. [Coll. du Muséum de Paris, 83C:i-188o.]

Sur l'application des rayons Rœntgen à Tétude des Articules Par le D"^ Lemoi.ne.

Je crois devoir présenter, à la Société ejit<jmnl(igique de F"rance les principaux résultats que j'ai obtenus jusqu'ici par rapplicalion dc^ rayons Rontgen à l'élude des Articulés.

Les Crustacés se prélent admiraljlement bien à ce nouveau pMiri' d'in\estigalions, tous les détails de la carapace et de ses ajtpendices, tant extérieurs qu'intérieurs, se révèlent avec la plus grande netteté. L'ornementation elle-même se trouve bien mise en évidence, ainsi que les modifications les plus délicates dans l'épaisseur même des parties. Par suite d'un précieux priAilège, les parties molles des Crustacés peu- vent être soumises également bien à ce genre de recberches ainsi qur- les faisceaux musculaires, parfois si compliqués daiis leurs inlrica- tions, les difrérents viscères et même des ]tailies lelati vemenl délicates, comme la chaîne ganglionnaire.

Les Myriapodes paraissent aussi favorables à ce genre d'investiga- tions; j'en dirai autant pour les Arachnides. Chez un Scorpion, on aperçoit a\ec une grande netteté non seulement tous les détails exté- rieurs de la carapace et de ses appendices, mais encore les orilices des stigmates, les muscles moteurs des pinces et divers faisceaux de l'in teneur du corps ainsi que la portion caudale du tube digestif.

Un Phryne et une M>gale, radiopholograpliiés dans les mêmes condi- tions, ne sont jias m<.'ins remarquables; chez cette dernière notamment,

88 f t ni Ici in de la Soricté EnlomohuiUinr de Frnnrc.

lous los di'lails de la toison de poils ciiilineux sont bien mis en (hi- donco, ainsi que los muscles des pattes et les sacs pulmonaires.

Les Insectes, d'une façon générale, sont moins favorables à ce genre de recherches, par suite du peu d'obstacle opposé par leur enveloppe chitineiise au passage des nouveaux rayons, surtout s'il s'agit d'insectes desséchés connue ceux qui ct»nstituent g(''néralement nos collections. Néanmoins les détails, bien (pie plus estompés, peuvent encore^ être saisis el il se révèle en plus des parties nouvelles il'une façon bien inattendue.

Je veux parler des viscères intérieurs, desséchés contre lenNcloppe chitineuse. C'est ainsi que divers faisceaux nnisculaires et notamment les muscles des ailes, peuvent devenir Itien appréciables. 11 en est de même parfois de diverses portions du tube digestif el des organes gé- nitaux, notamment des ovaires.

Si l'insecte est gorgé de lifpiide, il rentre dans les données ordinaires des petits Vertébrés radiophotographiés et son épaisseur joue alors le rôle le plus important; c'est le cas pour les larves, les nymphes, dont certains détails tant extéiieurs qu'intérieurs peuvent parfois être assez bien saisis, notamment pour des larves d'tfydrophile et pour diverses chenilles.

Les chrysalides dans leurs cocons se prèteiit admirablement bien à ce genre de recherches. Non seulement les enveloppes rejetées par l'in- secte à son passage de l'état larvaire à l'état chrysalidaire, mais encore tous les détails de la texture même de l'enveloppe soyeuse sont bien mis en évidence et il y aura sans doute là le plus précieux champ d'in- vestigations, non seulement pour les recherches industrielles sur les in- sectes séricigères, mais encore pour une élude poursuivie sur un mémo individu à ses divers stades évolutifs (1).

Si le cocon au lieu d'être simplement soyeux renferme des particules terreuses ou calcaires, son étude devient absolument démonstrative et peut être faite sans aucun risque de dété'rioralion avec la perfection la plus absolue. On conçoit (jue le môme genre do recherches est ap- plicable à toutes les enveloppes larvaires ou autres, à tous les étuis protecteurs, quel que soit l'Articulé ou l'Annéhdc qui lésa produits, il y a par suite, à ce point de vue, un champ d'investigations d'une étendue vraiment indéfinie. — Les galles résultant de l'action si diverse des Arti- culés sur les végétaux, se prêtent également à l'apphcation des rayons

(1) J'apprends que des considérations de même ordre viennent délie pré- sentées par divers observateurs, notamment M. le professeur Rictie, M. Persoz, à Paris ; MM. Testenoirc cl Levral, a Lyon.

Si'iinrc (lu 71 férricr ÎH97. S!)

Ronlgen, bien que dans ce cas la transparence relativement grande des parties végétales donne moins de fermeté el de précision aux. images ol) tenues.

Par contre, toutes les anfractuosités pratiquées dans les fragments de bois, de planches, de branches, de piquets, de racines sont beaucoup plus favorables à ce genre d'investigation, par suite de l'épaisseur plus grande des parties à observer.

Observations sur un Diptère brachocère printanier,

Bihio anglicus L(e^^

Par le D'' Alexandre Laboulbkne.

Les insectes compris dans le genre Tîihio. établi par Geoffroy, offrent di's catégories distinctes; chez plusieurs les mâles et les femelles ont une couleur noire uniforme, diez d'autres, diverses parties du corps, telles que les pattes, sont presque également colorées el d'iuie teinte moins sombre dans les deux sexes. De plus, il en est de vraiment remarquables en ce que les mâles, absolument noirs, présentent des femelles avec le thorax et l'abdomen rouges, ou rougeàlres. C'est dans ce dernier groupe et à côté du Bihio lioriuhiinis que vient prendre place le Diptère qui fait le sujet de cette note.

Depuis plusieurs années, pendant les vacances de Pâques, à la lin du mois de mars ou au commencement du mois d'avril, j'ai trouvé abon- damment, à Saint-Denis d'Anjou, un Bibion noir, de taille moyenne; il était posé, le matin, sur les fleurs de Poiriers, de Mahonia, de Gro- seiller. Très facile à voir, avec ses pattes antérieures étendues, le thorax brillant, les ailes croisées sur le corps, dès que venait le soleil il s'en- volait, mais lourdement et pour se poser un peu plus loin, bien dillV'- rent des Muscides et des Syrphides printanières. Pendant longtemps, je n'ai pris que des mâles, si reconnaissables à leurs gros yeux, et je jtensais qu'ils se rapportaient à une petite race du Bihio hortuhnius, particulière à la saison. Plus tard, j'ai voulu connaître la femelle et je l'ai chei'cliée sans la trouver, son apparition étant plus tardive. Enfin, en 1894, le matin même de mon départ, j'ai pu capturer une femelle venant d'éclore; elle avait le thorax el l'abdomen rouges. L'année der- nière (1896), je suis resté jusqu'au moment favorable, j'ai pris de nom breux individus tant mâles que femelles, parfois accouplés, el j'ai acipiii la certitude que ce Bihio a les deux sexes différemment colon-s.

En étudiant avec soin cet insecte et en le comparant au B. hortula- 9( M S' Linné, que j'ai toujours trouvé plus tard en mai et juin, j'ai cons-

!)() huUdm ili' 1(1 Sorich' Kiilumohgique fie FriDirr.

lalé, maigri' une grandf ressemblance, le corps plus svelte, la forme l)lus allongée et des caractères dilTt-rentiels. Avant de le décrire et ne pouvant le déterminer sûrement avec Macquart, Schiner, etc., j'ai eu recours au D"" Emile Gobert qui l'a rapporté nettement au Bibio angli- rus. Je remercie mon obligeant et savant Collègue et je reproduis les caractères dislinctifs de celte espèce du premier prinleiiqis.

Bibio anglicusLœw, Beschreibungen mropàischer Dipicrni, I, p. 22. 1869. — c5 Entièrement noir, avec le relief antérieur élevé en crête du mésothorax brun et l'épine antérieure des jambes de devant rouge sur la moitié terminale.

Les poils revêtant le corps sont longs, noirs partout, et blanchâtres seulement à la base écailleuse ou cuilleron des ailes; celles-ci grandes, grisâtres avec les nervures postérieures de la couleur du fond. Nervures antérieures et bord noirs.

9. Tète noire, non prolongée en avant, à poils courts et noirs en dessus, jaunâtres et plus longs en dessous. Thorax jaune-rougeâtre. avec le prothorax, le milieu de la crête prothoracique, une longue strie au bord supérieur des côtés de la poitrine, l'écusson et la iiartie posté- rieure dorsale du métathorax noirâtres ou d'un brun foncé. Poils des bords thoraciques jaunes et courts. Abdomen jaune-rougeâtre, avec la partie supérieure du premier segment d'un brun noir, bords plus clairs ou même de la couleur du fond. Poils abdomiuaux rares, noirs en dessus, d'un blanc jaunâtre en dessous. Hanches et jambes noires, les premières garnies de poils d'un jaune fauve, les dernières de poils noirs.

La dent externe des tibias antérieurs est colorée en rouge sur une plus grande étendue que chez le c5, la dent interne présente aussi cette coloration jusqu'à la base. Les balanciers noirs, les ailes sont comme chez le (5, mais plus foncées, légèrement irisées.

Le faciès du Bibio nnglicus est particulier, il est svelte et ne res- semble pas en cela aux autres. Le mâle est très noir avec les gros yeux velus, les ocelles au nombre de trois et rapprochés, à thorax luisant: les balanciers sont gros, élargis, à disque central élevé, la forte épine des jambes antérieures est nettement rouge vue par transparence. Les pelottes tarsiennes sont blanches.

Chez la 9, la tête a les yeux petits, glabres ou à peu |)rès. les ocelles un peu distants, le dessous du corps est jaune assez terne, avec l'ex- trémité et les genitalia brunes.

Longueur du corps : c5 7-8,5 mill.; 9 7-8 mill.

La distinction des diverses espèces de Bibions est difficile pour plu- sieurs d'entre elles; dans ce cas actuel elle l'est surtout. Il n'est pas

Smiu-c (lu 2i ferricr IS07. *M

(IdiiltMix pour moi que Macfjuart ait vn If li. ainjUrux, mais il Ta coii- loiidii avec \cB. hortiilaniix, en nommant celui-ci c B. précoce, com- mun dès le mois d'avril » !In.<t. Diptères, 1. 1, p. 178, Paris, Horet, iH'M]. Du reste, le terme praecox avait été donné à d'autres espèces, ainsi pour le B. Johminis L., désigné jadis par Fabricius et Meigen sous le nom dHirtea prnfco.r.

La larve du B. anglicus m'est inconnue, elle vit certainement dans les jardins et ne paraît pas devoir être nuisible.

Expériences physiologiques sur le Dy tiens marginalis L. [Cor..] (1) Par Henri Cadeau de Kerville,

Les Dyticus margmnUs se prêtent fort bien aux expériences phy- siologiques, car ils sont très vigoureux et supportent parfaitement la captivité. Comme nourriture, il suffit de leur donner de petits mor- ceaux d'une chair quelconque. Leur gloutonnerie est telle, que non- seulement ils dévorent ceux de leurs semblables qui ont trépassé, mais qu'ils s'attaquent aussi, — du moins en captivité, — à ceux d'en- tre eux qui ont encore un peu de vie. J'ai constaté qu'ils rongeaient d'abord l'extrémité postérieure des élytres, puis le tégument de la partie posléro-inférieure de l'abdomen, pour en manger le contenu.

Ainsi que l'a mentionné notre savant collègue, M. le D' Maurice Régimbart (2), j'ai constaté qu'un mâle de D. marginalis pouvait fé- conder deux ou trois femelles dans un temps relativement assez court. Dans une de mes expériences, un mâle féconda trois femelles en moins de trois semaines.

Voulant me rendre compte si des mâles, poussés par un impérieux besoin génésique, ne s'accoupleraient pas avec une femelle morte de leur espèce, — fait qui a été observé chez d'autres insectes, — j'ai laissé pendant des semaines des femelles mortes avec des mâles bien ^ igoureux, — un couple par bocal, — sans remarquer, de la part de ces derniers, aucune velléité amoureuse ; mais ces mâles manifestèrent lé- gèrement sur elles leur voracité. J'avais tué les femelles peu de t^mps

(1) Ces espériences ont été faites sur une cinquantaine d'individus mâles et femelles de Dyiicus innrc/inalis L. que m'avait procurés mon ami M. Faut Noël, le zélé directeur du Laboratoire régional d'Entomologie agricole de Kouen.

2 A)iu. Soc. eut. Fr. 1877, p. 268.

9â lliilli'tiii ili' hi Sorii'lc l'}ut<>iiio}ofii(iu(' de h'rfihrc.

avant l'oxpr-ricnce, au moyen de raloool ou du chloroforme, et les avais laissées, pendant une demi-heure, au-dessous d'un lilel d'eau courante, pour leur enlever toute l'odeur du hquide qui avait servi à les faire mourir.

.l'ai gardé aussi pendant quelque temps, dans de petites cuvettes, uniquement des mfdes, alui d(^ voir s'ils essaieraient de s'accoupler; je n'ai constaté aucun fait, ni même aucune tentative de pédérastie.

Ce que j'ai particulièrement étudié, c'est l'action produite, sur les Dytiques, par le froid, la chaleur, la privation d'air atmosphérique, le chlorure de sodium et le chlorure de magnésium. Beaucoup d'expé- riences plus ou moins analogues ont déjà été faites pnr d'éminents physiologistes, entre autres Paul Bert, Léon Frédéricq. Félix Plateau. Paul Begnard, Charles Bichet, Henry de Varigny, Emile Yung, etc.

Je dois ajouter que toutes mes expériences ont été efl'ecluées avec des Dllticns marginaUs L. milles et femelles bien vigoureux, et que j'ai relevé les températures de l'eau avec un thermomètre centigrade.

Le Dylicus marginaUs a une grande résistance vitale, et, dans les expériences faites sur lui, il est 1res inq)ortant de ne point se laisser tromper par sa mort apparente. En eiïet, j'ai eu plusieurs fois l'occa- sion, au cours de mes expériences, de constater que des individus qui semblaient morts et qui, pendant plusieurs jours, ne manifestaient leur existence que sous rintluence d'excilalienis mécaniques, pouvaient, néanmoins, revenir à la vie.

Action du froid. — On sait que les mares et les fossés des contrées septentrionales où habite le Dniicm marginaUs sont couverts, pendant la saison froide, d'une couche de glace plus ou moins épaisse et restant parfois sans fondre pendant des semaines, ce qui n'occasionne nulle- ment la mort des Dytiques. On peut se demander si, malgré l'abais- sement de la température, ces insectes conservent leur activité nor- male et, par cela môme, ont une respiration aussi active, ou bien, au contraire, si le froid ne ralentit pas, d'une façon plus ou moins grande, cette activité, comme il le fait chez la plupart des insectes, qui, alors, consomment l)eaucoup moins d'oxygène.

Le fait que les Dytiques qui vivent dans des eaux doiU la tempéra- ture est seulement de 3" ou 4". sont tout aussi vifs que s'ils étaient à leurs températures habituelles de la saison chaude, — fait que j'ai constaté un certain nombre de fois, — conduit à penser qu'à la lempé'- rature de la glace fondante, l'activité de ces insectes reste identique- ment ou pres(jiu' identiquement la même, .l'ai voulu en avoir la preuve expérimentale. Dans ce but, je plaçai des Dytiques, dans un grand bocal en verre que je remplis entièrement avec des morceaux de glace

Séance du 24 fcvrief IS97. 93

ot que je déposai dans un endroit où la teni|)('i'alin'e était basse, pour que la glace fondit lentement. Quatre jours après, il y avait encore un petit morceau de glace dans le bocal, ce qui prouve que la température de Teau était restée très voisine du |)(>int de congélation. Pendant ces quatre jours, mes insectes se montrèrent tout aussi actifs qu'aux tem- pératures moyennes des eaux où ils vivent.

J'obtins le môme résultat en mettant d'autres Dijltrus mdiyinalis dans un bocal rempli d'eau, que j'entourai complètement do morceaux de glace et laissai dehors par des temps froids, pendant deux jours. La congélation de presque toute la surface me prou\a (|ue l'eau où nageaient mes insectes était à une température sensiblement égale à 0'\

En résumé, la température de la glace fondante n'engourdit nulle- ment les Dytiques, et, par suite, quand la surface des eaux où ils vi- vent n'est point totalement gelée, ces Coléoptères consomment la même quantité d'oxygène.

Action du manque d'air atnwsphériijKe. — Que se passe-t-il lorsque la surface de la mare étant gelée sur toute son étendue, les Dytiques ne peuvent y venir chercher une nouvelle provision d'air atmosphéri- que? Faut-il admettre qu'ils ont la faculté de vivre et de se mouvoir pendant très longtemps en ne consommant que la provision d'air (|u'ils (int emmagasinée? Nombre d'insectes terrestres résistent, il est vrai, pendant un certain temps à l'asphyxie, lorsqu'on les maintient immergés dans l'eau. Ils consomment l'air emmagasiné dans leurs trachées, et, comme ils sont alors plus ou moins engourdis, leur res- piration est moins active, et, par cela même, leur provision d'air s'é- puise plus lentement. Mais, en déiinitive, cette résistance dure au maximum quelques jours, et il y a beaucoup de mares et de fossés contenant des Dytiques, dont la surface reste entièrement gelée pen- dant des semaines. J'ai tenu à me rendre compte expérimentalement de la résistance à l'asphyxie du Dyticus marginfilis. Dans ce but, je plaçai, à diiïérentes reprises, des Dyti(]ues mâles et femelles, de ma- nière qu'ils pussent nager librement, mais que, au moyen d'un grillage ,' ils fussent toujours immergés. Il résulte de mes expériences qu'en général, — évidemment il y a de fort nombreuses, mais plus ou moins faibles variations individuelles, — les D\ tiques qui ne peuvent venir à la surface renouveler leur provision d'air, sont, au bout d'un à trois jours, plus ou moins engourdis, se déplacent lentement, quel- quefois même paraissent morts, et qu'après une durée de deux à cinq jours, selon la résistance des individus, ils ont très généralement

94 Bidletiii (le Ui Société En1oniologi(ine de Fraiirr.

cossé de vivro. Huit jours sont, je crois, lo maximum do la durôo de la résistance à l'asphyxie du Di/tinoi mnrginnlls.

J'ai constaté que si on enlève les éh très et les ailes d'un Dyli(iue, ou si on coupe seulement la moiti(' postérieure des élytres et des ailes, l'insecte reniuntant librement à la surface de l'eau, il meurt généralement au bout d'un à trois jours, car, dans cette condition, l'air no pénètre que très insufflsamment ou mémo pas dans les trachées. Par contre, on prolonge la durée do la résistance au manque d'oxy- gène, en enlevant seulement, à un individu, l'élytre et l'aile d'un mémo côté. En efTet. l'insecte, en revenant à la surface, emmagasine une pro- vision d'air sous l'aile et l'élytre restants; mais il ne le fait que diftî- cilement, la respiration s'opère plus ou moins mal et d'une manière toujours insuffisante, ce qui, au bout de quelques jours, produit sa mort.

On peut, je crois, déduire de ces expériences, que, dans les mares et les fossés dont la surface est entièrement gelée, les Dytiques conser- vent habituellement leur activité normale, et qu'ils trouvent l'air atmosphérique indispensable à leur respiration, sous la couche gelée, sous les feuilles, parmi les ramifications des plantes, sous des pierres du bord des rives, etc. On peut supposer aussi que beaucoup d'indivi- dus ralentissent leur activité, par suite d'une insuflisante quantité d'oxy- gène pour leur respiration ; mais je suis convaincu que s'ils étaient complètement privés d'air atmosphérique, tous les Dytiques d'une mare ou d'un fossé auraient, au bout de huit jours, entièrement cessé de vivre.

Actiov (le la chaleur. — Dans l'étude de cette action sur le Difticus marginalis, il faut séparer les expériences en deux groupes : celles dans lesquelles la température a été augmentée ou abaissée d'une ma- nière progressive, et les expériences dans lesquelles les Dytiques ont été plongés subitement d'une eau froide dans une eau chaude ou ré- ciproquement.

Par des expériences répétées, je me suis assuré qu'en augmentant d'une façon lente la température de l'eau dans laquell-e se trouvent dos Dytiques, on peut la porter à des températures de 30" à 35" sans que les insectes paraissent grandement inconnnodés. Afin de donner un chillre, j'indiquerai la durée d'environ une heure pour faire passer une eau marquant o" à une température de 30" à 3o".

Jusqu'à 30°, les Dytiques conservent habituellement leur activité normale. C'est à partir de 30" à 35" qu'ils commencent à soulTrir plus ou moins fortement de la température de l'eau : les mis nagent plus

Séance du 24 février 1S07. 9o

rapidomont qiio d'ordinaire, d'autres chorclicnt à qtiilti'r lomilifMi où ils sont, d'autres deviennent plus ou moins innnobilcs. Quoi qu'il en soit, j'ai gardt' pendant plus de deux heures des Dytiques dans une eau dont la température était maintenue à 3o", et je ne doute pas que, sans inconvénient grave pour mes insectes, il m'eût été possible de prolonger l'expérience pendant des heures encore, peut-être même pendant des jours, avec des individus bien ri'sistants.

De 3o" à 40". les D\ tiques périssent au bout d'un temps évidem- ment variable. A 40", ils succombent ordinairement au bout de quatre à dix minutes environ. A 50°, leur mort se produit entre une et trois minutes, et, au-dessus de oO", ils meurent toujours très rapidement.

Si, ai)rès avoir augmenté progressivement la température de l'eau jusqu'à un maximum de 40", de suite on l'abaisse peu à peu jusqu'à une température voisine de celle à laquelle ils étaient auparavant, les Dytiques résistent parfaitement à l'expérience.

Au lieu d'agir par une élévation et un abaissement progressifs de la température, si on plonge subitement dans une eau marquant de 30" à 35" au thermomètre centigrade, des D\ti(pies qui étaient dans une eau à 5" environ, ces insectes, comme je l'ai constaté, nagent habi- tuellement d'une façon plus ou moins rapide pendant quelques se- condes, après quoi ils deviennent immobiles au bout d'ime à deux minutes tout au plus, puis paraissent morts; mais, peu à peu, ils reviennent à la vie et reprennent toute leur aclivitt' à ces tempéra- tures qui sont très hautes pour ces insectes.

Si les Dytiques sont plongés subitement dans une eau à 40", à 50" ou au-dessus, les mêmes phénomènes se produisent; mais il est bien évi- dent que la rapidité de l'immobilisation et de la mort est en raison directe de l'f'lévation de la température. D'après mes expériences, les Dytiques que l'on fait passer sans transition d'une eau à environ o" dans une eau à 40" ou à 50", sont tout à fait morts après un séjour de dix mi- nutes dans l'eau à 40'', et de cinq minutes dans l'eau à 50".

Si, au lieu de faire passer sans transition des Dytiques d'inie eau froide dans une eau chaude, on plonge subitement dans une eau froide, à 5" par exemple, des Dyti(pies habitués à une eau a\ant une tempé- rature de 30° à 35" et dans laquelle ils étaient bien actifs, on constate absolument les mêmes efTets que dans le passage subit d'une eau froide dans luie eau chaude : ces insectes nagent ordinairement pen- dant quelques secondes, après quoi ils deviennent immobiles et sem- blent morts: puis, peu à peu, ils remuent toutes leurs pattes, et, fina- lement, reprennent leur activité normale dans celte eau à 5".

96 Bulletin de la Société Entoinologique de France.

En (lélinitivo, il résulte do mes expériences concernant raclion de la chaleur sur h' D(///f(t.<î jHflr{//Hr///.>f, ([ue les températures de l'eau très voisines de 40" sont celles où ce Coléoptère ne peut vi-sri' (pi'un temps plus ou moins court. Il en résulte aussi que rimmobilisation des Dytiques, préalablement bien actifs, se manifeste de la même manière dans le passage subit d'une eau froide dans une eau chaude ou réci- proquement.

Action du chlorure de sodium. — Très grande est la résistance du Dijticus )iiar(iinalis dans une eau salée. En eiïet, j'ai conservé dans l.UOO grammes d'eau renfermant oO grammes de chlorure de sodium, soit cinq pour cent, des Dytiques qui ne périrent que dix-sept jours après, d'autres ayant succombé dans un laps de temps moins long. Or, cinq pour cent est le double de la quantité de sel marin (pic renferme, en moyenne, l'eau des parties tempérées de l'océan Atlantique. De plus, des Dytiques n'étaient morts qu'au bout de neuf jours dans une; eau contenant dix pour cent de chlorure de sodium. Il convient d'ajouter que, pendant le premier tiers de la durée de ces expérien- ces, mes Dytiques semblaient fort peu incommodés par le milieu ambiant.

J'ai constaté que dans une eau renfermant cinq pour cent de chlorure de sodium, des Tritons à crête et des Tritons palmés, les uns et les autres adultes et bien vigoureux, étaient morts au bout de quatre heures, et que, dans une eau en contenant dix pour cent, ils avaient succombé en moins d'une heure, les Tritons à crête mourant beaucoup moins rapidement que les Tritons palmés, qui sont plus petits.

.iction du chlorure de magnésium. — J'ai voulu aussi me rendre compte de l'action nocive, sur les Dytiques, de ce sel, qui, d'une façon très générale, vient immédiatement après le chlorure de sodium, au point de vue de la quantité, dans la composition de l'eau des mers de notre planète.

Les expériences que j'ai faites à cet égard me permettent de dire que la résistance du Dyticus marginaUs à l'action du chlorure de magnésium est sensiblement la même que sa résistance au cidorure de sodium.

Dans une eau contenant cinq jiour cent de chlorure de magnésium, des Dytiques ne périrent qu'au bout de dix-neuf jours, et, dans une eau en renfermant dix pour cent, des Dytiques ne moururent qu'après y avoir vécu pendant neuf jours. Je dois ajouter que d'autres sujets y succombèrent en beaucoui) nioins de temps.

Séance du 24 février 1897. 97

Des Tritons palmés adultes, bien vigoureux, étaient tout à fait morts au bout d'une lieure dans l'eau contenant cinq pour cent de cblorure de magnésium, et, cela va sans dire, plus rapidement encore dans l'eau en renfermant dix i)our cent.

A mon avis, la grande résistance du Dyticus marginalis dans des eaux contenant de très fortes quantités de chlorure de sodium ou de chlorure de magnésium, et dans lesquelles on le place sans transition aucune , — résistance due sans doute, en grande jjartie, à ses tégu- ments protecteurs — permet de supposer qu'on réussirait, en opérant graduellement, à le faire vivre d'une manière continue dans les eaux saumàtres, lorsqu'il est adulte. Peut-être même arriverait-on, en l'ha- bituant progressivement pendant une série de générations, à l'y faire accomplir le cycle entier de son existence? Cette opinion trouve un grand appui dans ce fait qu'une espèce très voisine , le Dyticus rivcumflexus F., habite normalement les eaux douces et les eaux sau- màtres.

En terminant, je souhaite vivement que des entomologistes fassent de semblables expériences sur le Dyticus marginalis, pour voir si leui's résultats concorderaient entièrement avec les miens, et sur d'autres insectes aquatiques à respiration trachéenne, car de telles expériences, laites avec précision, sont utiles pour la connaissance de la biologie des insectes.

Note sur l'organe de fixation et de succion du Rouget larve de Trombidioni [Acah.]

Par le D"' E. Trouessart.

La piqûre produite dans la peau de l'homme par le Rouget [Lepte automnal, Aoûtat, Vendangeur, etc.), que l'on sait n'être qu'une larve de Trombidion. est beaucoup plus douloureuse que celle du Cousin {Cuiex). Elle produit une démangeaison insupportable qui jjousse le patient à se gratter sans repos et provoque une insomnie des plus pé- nibles. Le grattage lui-même ne fait qu'augmenter le mal et les lésions produites laissent souvent, après guérison, des cicatrices colorées visi- bles encore après quinze ou dix-huit mois.

Les lésions produites dans la peau par cette piqûre n'ont pas encore été étudiées méthodiquement. Mais divers naturalistes ont décrit, d'une façon incomplète, ce qu'ils considèrent comme la trompe ou suçoir du

!)H Bidlctin d<' la Suciétc Entomokiyique de France.

lloiujei t't coiumo l'organe de lixation du parasite dans la peau de riionime et des animaux.

Un naturaliste allemand, Gudden (1), est le premier qui ait signalé le l'ait. 11 s'agissait d'un phtisique mourant dont le corps était couvert de Rougets. Après la mort du malade, Gudden étudia le parasite ; il repré- sente l'Acarien muni d'une trompe en forme de vésicule volumineuse avec un conduit central plus étroit ; il figure en outre des coupes de la peau montrant l'aspect de cette trompe sur une section perpendiculaire à ce conduit.

Peu après, M. Jourdain (2), sans connaître le tra^ail de Gudden, ob- servait des faits semblables sur de petits Mammifères et des Araignées attaqués par les Rougets. 11 décrit la trompe ou suçoir de Gudden sous le nom d'appareil stoinatorhizùjue, et il en distingue deux formes : la première, qui correspond à celle vue par ce dernier, est un simple tube et s'observe dans la peau des Mammifères (Mulol); la seconde, plus compliquée, constitue un organe ramifié et radiciforme que l'au- teur compare à l'organe de fixation des Sacculines; celle-ci s'observe dans les téguments des Araignées (Aranéides), des Hémiptères {Miris). des Névroptères [Panorpa), mais non sur le Faucheur.

Cette seconde forme ne m'est encore connue que par les dessins de M. Jourdain. Mais j'ai eu récemment l'occasion d'observer la première sur des Rougets fixés dans la peau des petits Mammifères (Mulot. Lapin, Agouti du Rrésil) ; j'ai retrouvé les formes observées par Gudden et M. Jourdain, et j'ai pu me convaincre que ces deux auteurs, abusés par l'apparence, ont décrit, comme une trompe ou suçoir, ce qui n'est que le trajet fistnJeux creusé dans les tissus du Yertélirt' par l'organe <iui remplit réellement le rôle de suçoir chez les Trombidions, et qui n'est autre chose que la langue [lingua) ou hypopharynx.

Pour se rendre compte de la façon dont fonctionne cet organe il est indispensable de bien connaître l'anatomie des parties qui constituent la bouche chez les Trombidions. Ce travail a été fait avec soin par M. Henking (3), qui désigne l'organe en ({uestion sous le nom de Saug- keyel (tube suceur), et le figure rétracté dans la bouche, tel qu'il est à

(1) Gudden, Ueber eine Invasion von Lepius autumnalis {Arcliiv filr Pa- tholog. Anat. und Pliysiol., 1871, LU, p. 255) avec 1 pi. — Voyez aussi : DuBREuiLn ET Beille, Parasitcs animaux de la peau humaine, 1896, p. 89.

(2) S. JouuDAiN, Comptes rendus de V Académie des Sciences, 1872, CXV, p. 622.

(3) H. Henking, Beilrage zur Anatomie , Entwiclvhing und Hiologie von Trombidium fuliyinosum {Zcilschr. Wiss. Zool., X.X.WII, 1882, p. 554 avec planclies).

Séance du 24 fécrier IHV7. 99

rétat (le repos, fixé à l'extrémité antérieure et inférieure du pharynx et recourbé en S. C'est une tige grêle, incoloi'e et transparente, que l'Acarien darde hors de la bouche lorsqu'il veut sucer; elle se redresse alors en forme de lance et peut atteindre une longueur presque égale à celle du corps de l'animal. Cette tige est creusée en gouttière et formée de deux parties symétriques qui, dans le cas présent, ne se séparent pas et constituent les deux bords de la gouttière ou « tube suceur ». A ce nom peu scientifique, je préfère celui de « langue » (Ungua), adopté par M. A. D. Michaël (i) dans un travail récent où cet organe est bien défini dans tous ses détails, sur les Acariens du genre Bdella, dont l'organisation est peu différente de celle des Trombidious.

Mes recherches ont été faites sur des Rougets fixés dans la peau des lèvres de petits Mammifères (Mulot, Agouti). Les parties infestées par les Rougets avaient été enlevées, à l'aide de ciseaux, peu après la mort du Mammifère et plongées dans l'alcool, les Rougets étant encore vivants. Ce mode de conservation, en fixant les organes dans la posi- tion qu'ils avaient pendant la vie, m'a permis, selon toute apparence, de voir la langue in situ, ce qui n'a pas lieu lorsqu'on détaclie le Rouget vivant de la peau où son rostre est \\\('.

Si l'on prend un de ces lambeaux de peau couverts d'Acariens fixés par leur rostre, et que l'on cherche à les détacher avec précaution en raclant le derme au moyen d'une pince ou d'un scalpel, on obtient lui certain nombre de parasites nmnis du singuUer appendice vésiculiforme figuré par Gudden. Cet appendice égale quelquefois le volume du corps de l'Acarien (fig. D).

Le tout étant placé, dans une goutte de glycérine, sur le porte-objet du microscope, on peut se rendre compte de la composition de l'appen- dice. On voit que l'Acarien, ayant planté solidement ses chélicères recourbées en hameçon dans la peau de sa victime, n'a pu être détaché qu'en entraînant une petite escarre formée d'un lambeau de peau et de tissu conjonctif sous-cutané; c'est ce qui constitue la vésicule lors- ({u'elle est vohimineuse. Si l'on cherche à détacher, par le raclage, à l'aide d'une pointe fine, cette couche externe de tissu opaque, on voit (jue le centre est occupé par un cyhndre d'une substance anhyste, dure et transparente (qui se détache souvent seul à la suite de l'Acarien], et (jui constitue le tube stomatorhizique de M. Jourdain tel que Gudden l'a figuré dès 1871. Ce tube est probablement formé par l'acfion coagu- lante de la salive du Rouget durcissant le sérum du sang épanché dans

(1) A. D. MiciiAEL, Tlie internai analomy of Bdella [Trunsaci. Linn. Soc. of Londoii, VI, |iart. 2. 1S90, p. 177), avec planches.

■lOU Bulletin de la Société Entouwlofjique de France.

la iilait': au iniliou se voit le conduit contrai, \ido ou rempli par l'or- gant' qui l'a creusé, c'est-à-dire par la langue. C'est grâce à ce tuyau solide et qui s'allonge à chaque nouvelle succion qu'un organe délicat, grêle et flexible comme celui-ci, peut s'enfoncer peu à peu jus(|ue dans la profondeur des tissus.

Sur mes préparations, faites dans les conditions que j'ai indiipiées, on voit, presque toujoiu's, la langue fixée au milieu du conduit central, dont elle occupe toute la longueur et qu'elle dépasse môme quelquefois de son extrême pointe. Cet organe est muni, vers le milieu de sa lon- gueur, sui' sa face dorsale, d'un renflement qui porte une sorte de frange foi'mée par des prolongements très lins dirigés en avant, comme dans le pavillon de la trompe de Fallope, avec cette différence qu'elle ne forme ici qu'M» demi-entonnoir sur ce tube en forme de gouttière. On peut appeler cette frange : frange épiglottiqueiVig.B, a). Plus enavant, la langue se termine par une partie effilée, la ligula, qui en constitue la pointe chargée de percer les tissus, et dont la base est munie de Itrolongements filiformes extrêmement grêles, reproduisant en petit la disposition de la frange épiglottique. Ces deux franges paraissent servir à empêcher les particules solides (globules du sang, etc.), de s'introduire dans le pharynx, qui ne doit donner accès qu'à une nour- riture liquide formée parle sérum du sang (Michaël, loc. cit.].

Enfin, sachant que la langue est constituée par deux valves symé- triques acc(»l(''es en forme de gouttière, on peut se rendre compte de la ligure donnée par Gudden d'une coupe de la peau, figure identique à celle que je donne ici (fig. E) d'après mes propres préparations, et qui met en évidence la forme réelle de cet organe.

D'après cette description, on voit que la trompe ou suçoir de Gudden, l'appareil stomatorhizique de M. Jourdain, n'est pas du tout un organe appartenant à l'Acarien, mais simplement le résultat de sa piqûre. C'est une sorte de corps de pompe dans l'intérieur duquel la langue, qui est le véritable suçoir du Rouget, fonctionne comme un piston, s'enfonçant peu à peu et de plus en plus profondément, à mesure que le corps de pompe s'allonge.

On comprend également pourquoi la blessure ainsi produite est plus grave que la piqûre du Cousin. Le suçoir de celui-ci ne reste enfoncé dans la peau que pendant quelques minutes. Le Rouget, au contraire, reste fix(' pendant plusieurs jours, et, même si le grattage arrive à le détacher, le parasite laisse dans la plaie, sinon son rostre ou sou suçoir, tout au moins le corps de pompe de celui-ci, et tout autour une petite masse de tissus né'crosés, une sorte de bourbillon qui doit se détaciier avant (juc la réjiaration des tissus se fasse. On peut donc considérer le

Séance du 2i février 1801

101

bouton produit par la piqûre du Rouget comme une véritable pustule.

Quant à la forme ramifiée de l'organe stomatorhizique, que je ligure

ici d'après les dessins de M. Jourdain [W^^. G, H), je me contenterai

juget {Trombidium sp., larva) fixé dans la peau d'un petit Mammifère : A, langtie, avec les chéiicères (c), vue par la face ventrale; B, la mémo, avec les chéiicères (c), vue par la face dorsale : a, frange épigiottique, b, ligitla (X 200) ; C, la langue, vue de profil et recourbée dans l'intérieur de la bouche (rnème gross.)- — D, Rouget fixé dans la peau et suçant à l'aide de sa langue {d) enfoncée dans le tube adventif (c ) formé au milieu du tissu conjonctlf sous-cutané (a', 6) [figure en partie schémalif|ue] (x 100). — E, lambeau de peau portant six piqûres et montrant la forme du suçoir sur une coupe transversale (x 100). — F, tube stomatorhizique d'ajjrès M. Jourdain; G, H, deux formes de l'appareil stomatorhizique ramifié (ces trois dernières figures d'après les dessins de M. Jourdain).

d'émettre une hypothèse. Partant de la forme en tube que j'ai observ('e et que je viens de décrire, il suffit de supposer qu'à chaque cou]) de piston, c'est-à-dire chaque fois que la langue s'enfonce dans les tissus, la pointe de l'organe produise un nouveau trajet, pour qu'on ait la dis- position ramifiée observée par M. Jourdain. Si ma supposition est

102 Jiulhiiii (II' 1(1 Snciélr EiitoinoIu(ji(jui' de France.

l'xaclc, il n'y a pas de coniparaistui à faire outre cette disposition et Torgane de fixation des Sacculines. . Je me réserve d'ailleurs de revenir sur tous ces laits lorscpie j'aurai pu me procurer de nouveaux spécinu-ns de Rougets. IKés sur des Arlliropodes. mes observations ayant porté jusqu'ici exdusivemenl sur des Maunnifères.

Sur une forme nouvelle d'Élatéride fouisseur [Col.] Par P. Lesxe.

Les Coléoptères du type Élatéride se groupent en un certain nonibi'e de séries dont on pourra peut-être un jour tenter avec succès d'établir la généalogie. Pour ce qui est des formes fouisseuses, elles n'ont pas une origine commune. Ainsi l'on suit parfaitement la filiation des Cébrionides par les tribus des Plnstocerinae et des Leptiiroidinae [Campijlinae) qui les relient au type normal. La soucbe des Physoilac- ttlUnae, qui sont aussi des Élatérides fouisseurs, mais d'un type difTé- rent de celui des Cébrionides, n'est guère connue. Peut-être faut-il les raltacber aux Cardiophorinae par l'intermédiaire des Globotlwrax .

La présente notice a pour but de faire connaître une troisième forme d'Élatéride fouisseur qui s'écarte très notablement des deux autres et dont il semble difficile de bien saisir les affinités. Voici la description de ce curieux Élatéride, dont on ne connaît malbeureuse- ment qu'un exemplaire, probablement femelle.

Gen. l»afolater n. gen. — Cylindricus. Caput carina frontali nulla, nntennis brevibus, octonrticulatis, mandibuHs crassis. luiiid fakiformi- bus, apiee hite hidentatis. Prothorax sutura laterali nulla, prosterna ante co.ras elongato. Mesothora.r einrneris elonfiatis, snbparallelis, vi.r trinngularibus. Elijtra apicem abdominis attingentia. Abdomen sey- inentis ventralibus distinctls (jainijne compositum, segmenta ultimo ascendente. Pedes brèves, robusti, tilriis dense pilosis, apice calcaribus duolnis incurvât is armatis, coxis posterioribus postice vix canalicu- latis.

P. madagascariensis n. sp. (Ç?). — Cylindrique, parallèle, avec le nK'tastermun saillant et l'abdomen ascendant en arrière, roux fauve, moins foncé en dessous. Face verticale, assez densément ponctuée sauf en son milieu qui est lisse: suture fronlo-clypéale non cariniforme. Yeux très petits, légèrement ovalaires, à peine convexes, leurs cor- neilles à peine distinctes. Antennes très courtes, n'atteignant pas le milieu du prothorax, insérées en arrière de la base des mandibules.

Séance du 24 février 1897.

io:{

composées de huit yiticles, le l'"' article le plus grand, le 2'" le plus petit. Labre transversal, environ quatre fois aussi large que long. Man- dibules courtes et assez épaisses, nullement falciformes, leur extrémité arrondie et précédée d'une dent mousse au liord interne. Dernier ar- ticle des palpes cylindrique, aminci au bout. Piothorax très convexe, subcarré, un peu élargi en avant, ses angles ant/'rieurs largement ar- rondis, les posti'rieurs assez brièvement i)rolongés, unicarénc-s au côté externe, cette carène externe fort courte; pas de suture latérale. Écusson subcordiforme. Élytres parallèles, bien développés, atteignant

igasa

Parelater madagascariensis Lesne.

l'extrémité de l'abdomen, striés, les intervalles des stries finement ridés transversalement: largement arrondis à l'angle apical externe, l'angle suturai presque droit. Prosternuni bien développé eu avant des hanches ; saillie intercoxale arrondie au sommet, dépassant à peine le niveau du bord postérieur des hanches, sa pointe courte : sutures laté- rales droites ue formant pas de sillons antennaires: pas de mentonnière. Cavités cotyldïdes anlt-rieures ouvertes en arrière, les épimères se prolongeant à angle aigu au côté ùaterne. Mésosternum creusé au milieu d'une fossette étroite, profonde: épimère mésothoracique en triangle très surbaissé formant une sorte de bandelette au bord externe de l'épisterne. Abdomen très convexe, formé de cinq segments tous vi- sibles sur la ligne médiane, le dernier fortement ascendant. Pattes courtes, robustes, semblables à celles des Physodaciylus. Tibias légè-

104 Bulletin (te lu Société Entomoknjique de Frunce.

rc'int'iil siniii's au bord externe, revêtus de poils raides et courts, ter- minés en dedans par deux éperons mobiles, courts, subégaux, épais, in- curvés en ai'rière. Tarses très courts, environ moitié moins longs que- les tibias. le iiremier article plus grand et plus épais que les suivants, 2-4 graduellement plus courts et m(»ins larges, tous garnis de poils raides en dessous; éperons sinqMes. Hanches intermédiaires [iresque contiguës, les postérieures très élargies au côté interne, à peine excavées en arrière, convexes dans leur moitié externe. — Long. 17,5 mill.

Le type unique de cette espèce a été recueilli à Madagascar par M. Catat et fait partie des Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Pari^.

Le Pureldter matlngnseariensis diffère des autres Élat('rides et des Cébrionides par ses antennes de 8 articles et par ses hanches posté- rieures non canaliculées en arrière.

Il s'éloigne en outre des Cébrionides par son abdomen de 5 segments apparents, son prosternum bien développé en avant des hanches, ses cavités cot>loïdes antérieures moins largement ouvertes en arrière, par ses tibias revêtus de crins et terminés par deux éperons courts et incurvés en arrière, par son labre moins élargi. Les mandibules ont une forme toute différente et les élylres recouvrent complètement l'abdomen.

La structure de ses pattes le ra[)proche des Phijsod(trtiilufi , mais il s'en écarte par l'absence de carène frontale et de suture latérale au prothorax. i)ar la forme des épimères mésothoraciques et de la sailUe prosternale.

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106 Ihilletin de la Société Eiiioi)iolo(ji(jur do France.

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Le Gérant : Pu. François.

Supplément au BULLETIN 1897. W 4.

BANQUET ANNUEL

Le Banquet annuel commémoratif de la fondation de la Société ento- mologique de Franco a eu lieu, le samedi 27 février, au restaurant Cliampeaux, 13, place de la Bourse, sous la présidence de M. A. Grou- Telle.

Quarante-quatre membres assistaient au banquet :

MM. Argod-Vallon, — de Beauchcne, — Bedel, — Bellevoye, — \y \\. Blanchard, — Bouvier, — H. du Buysson, — de Claybrooke, — Champenois, — Donckier de Donceel, — Dupont, — Fairmaii'e, — Fauvel, — François, — Gadeau de Kerville, — de Gaulle, — A. (irou- velle. — ,1. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — de Guerne, — Guimond,

— Hardy, — Lahaussois, — Lamey, — ])■' le Pileur, — Lesne, — Ma- gnin. — Maindron, — B. Martin, - Nicolas, — G. Odier, — E. Oli- vier, — de Peyerimlioir, — Pigeot, — Pic, — Portevin, — Pottier, — Poujade, — D'' Bégimbart, — Simon, — Traizet, — Vachal, — Viard,

— D"" Villeneuve.

Au dessert, M. A. Grouvelle prononce les paroles suivantes :

« Chers Collègues,

« La Société entomologique de France célèbre aujourd'hui le 65^ an- niversaire de sa fondation; pendant sa vie déjà longue elle a rencontré des difficultés et des obstacles; mais toujours sa marche en avant s'est maintenue, toujours elle a progressé.

« Ne comptant que 98 membres à la lin de 1832, elle a vu le nombre de ses adhérents s'élever à 194 en 1851, 35G en 1871, 41G en 1892. cl 4o7 en 189o. Ce résultat est le plus sûr garant de sa prosp(''ril('', c'est l'indice certain qu'elle continue à étendre son inlluence sur renlomo- logie française et mérite de plus en plus le nom (|ue ses fondateurs lui ont donné.

« Pour continuer l'œuvre do nos prédécesseurs, nous devons, mes cbers Collègues, redoubler d'eiroris pour amener dans nos rangs les entomologistes que nous n'avons pas encore le plaisir de connaître;

2 SitppJéini'iit lia Jiulldin n^ 4.

nous (levons leur faire sentir coniijicn soni agréables les i"elali(jns ami- cales qui s'établissent entre collègues, leur montrer les facilités qu'ils trouveront parmi nous |)our leurs études et leur faire enlin entre^oir le développement considérable que prendra notre Société lors(]u'elle aura pu grouper, en un même faisceau, les efforts de tous.

« Nous comptons beaucoup sur vous, cbers Collègues de la province, pour réaliser notre idéal; faites-nous connaître aux entomologistes (jui nous ignorent encore et dites-leur qu'il existe cliez nous les a éritables sentiments de la meilleure confraternité.

« Messieurs, je bois à la prospérité de notre chère Société et j'adresse tous mes vœux à son représentant le plus autorisé, notre excellent ami et dévoué président honoraire Monsieur L. Fairmaire. »

M. H. du Buysson, au nom des entomologistes de la province, porte un toast au Président et aux Membres parisiens de la Société.

M. L. Fairmaire, remercie le Président des excellentes paroles i\u\\ a prononcées, et boit à la santé de M. Giard et des autres membres de la Société que de tristes motifs ont tenus éloignés du Banquet.

M. E. Obvier, se félicite de voir cette année, comme l'année précé- dente, un de ses compatriotes Lauréat du Prix DoUfus; il prie ses col- lègues de s'associer au toast qu'il porte à M. l'abbé G.-V. Berthoumieu et à tous les entomologistes du Bourbonnais.

M. H. Gadeau de Kerville apporte à la Société entomologi(jue dé France le salut de la Société des Amis des Sciences de Bouen el dit un charmant sonnet : l'Entomologiste.

M. le D"" Régimbart boit à la santé de M. Maurice Maindron.

M. Maurice Maindron répond au toast de M. Régimbart.

« Messieurs, je porte la santé de notre savant et trop modeste con- frère, le D'' Régimbart. Tout en le remerciant de son toast, je ne puis y voir qu'un encouragement général donné aux voyageurs et dont, en particulier, je demeure certainement indigne. Permettez-moi cependant. Messieurs, de vous parler un peu de ces voyages, ou, moins pompeu- sement, de ces excursions aux(iuelles m'ont ramené, sur le tard, des hasards particuliers de ma vie. Si, dans mes derniers travaux dans le Sind et à Mascale, j'ai été assez heureux pour former des collections qui pourront être utiles aux savants parmi lesquels je n'ai pas la pré- lention de me ranger, l'honneur ne m'en revient pas tout entier.

« J'ai été aidé d'une façon trop ellective par nos consvils i)our ne pas leur exprimer ici ma reconnaissance. Et je le lais avec d'autant

Banquet (innucl, 3

plus (rindi'pfnd.-incc el do plnisiiMjiU', an coins de voyages pn-crdents, je n'ai |)as roiicontn'' chez nos gouvernants coloniaux la même bien- veillance, non plus que la même largeur d'esprit.

K Messieurs, je lève mon verre à nos consuls et agents de la cote occidentale de l'Inde, à MM. Pilinsky et Rat, je le lève surtout pour porter la santé de M. Ottavi, vice-consul de Fiance à Mascate. »

M. .1. Magnin porte la santé de MM. Léveillé et Dongé que des deuils récents ont empêchés d'assister à cette réunion.

M. Ph. Grouvelle lève son verre en l'honneur des absents en gém-ral et spécialement à notre collègue, M. Ch. Alluaud, en mission à Madagascar.

M. le D"" R. Blanchard boit à l'union des Sociétés scientiliijues de France et en particulier des Sociétés entomologiijue, zoologiiiue et d'acclimatation.

M. A. Grou\elle propose un ban en l'honneur des oi'ganisateurs du lianquet et notamment de M. A. Fauvel, qui a si généreusement tenu à faire apprécier à ses Collègues les résultats de son voyage à Madère.

M. M. Pic lit ensuite une des fantaisies humoristiques et synonymi- ques dont il a le secret.

M. A. Fauvel récite enlin une spirituelle poésie intitulée : Rapport sur ma mimun ii Madère, qui tient longtemps l'assistance S(jus le charme.

Le Gérant .- Pu. 1"iia.\< ois.

TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT Eï c'". — PAIUî.

BULLETIN

Dli I.

SOOIETK KNTOMOr^OaiQUF. I)K FRANCK

Néanee «lu lO iiiarM ISU?.

Présidence de M. A. OROUVËLLE.

M. R.de LaPerraudim'jdc Jarz*' (Maine-et-Loire], assiste à la séance.

Correspondance. — M. B. Violle remercie la Soriélé de son admis- sion à titre û'Assiatunt.

M. l'abbé G.-V. Berthoumieu, lauréat du prix Dollfus fXMjr 1897. adresse au Président la lettre suivante :

Monsieur le Président,

Notre Société, en décernant le prix Dollfus à mon travail sur les Ichneumonides d'Europe, m'a fait un honneur dont j'ai droit d'être lier. Que messieurs les Membres de la Commission, qui par la plume de sou Rapporteur ont fait l'éloge de ma Mi^no^raphie, et mes autres Collègues qui ont bien voulu m'accorder leurs suffrages, re<;oi\ent ici l'expression de ma plus vive reconnaissance.

Comme témoignage de mon attachement à la Société dont j'ai I'Ikmi- neur d'être Membre, je fais abandon à M. le Trésorier de la somme qui doit me revenir, et en retour je demande à être inscrit comme ujembre à vie.

Agréez, monsieur le Président, l'expression de ujes sentiments dis- tingués et dévoués.

Abbé V. Bkkthoi 4HKI .

AiliiuHsion. M. le M" Bos\iel, à Subeibieville Madagascar .

Communications .

Note sur une nouvelle espèce de Microlépidoptère d'Algérie

Tineola infuscatella

Par l'abbé J. de Jo.\.nms.

Au mois de janvier 18%, notre collègue M. A. Tbéry ni'envo\a. des eii\ irons de Pbilippe\ille. deux coines. Vmw de Bélier, l'autre de Bull. Sot. Eut. Fr., ISyT. N" 5.

•llO niilldiii lie hi SoriiUr Enionioloifninr tir Frrnicr.

liœiif. ;itl;i(iu(''('S par les clieiiilles d'une Tinéilc; ces cornes avaient élé trouvées sur le sol. A la partie supérieure de la corne du Bt'lier dé- houcliaient des tubes, courts, en soie forte et, au-dessous, de nombreux tubes pénétraient à cinq ou six centimètres dans la terre; mêmes ap- parences sur la corne de Bœuf, sauf que les tubes ne traversaient pas la corne au-dessus, mais étaient disposés verticalement en rangs pres- sés sur les deux côtés. Ces tubes étaient fermés par le bas.

Au mois de mars, je constatai la présence de chenilles vivantes. Dès cette époque j'obtins quelques éclosions de lUaboplumes niyrianilelln Mill. et imella Hb. ; le 3 août il est éclos un Trirliophaga bipartiteUn, espèce décrite de Tunis par Ragonot. Ce n'étaient point là les ha- bitants des tubes, mais les chenilles de ces trois espèces avaient dû. vraisemblablement, elles aussi, se nourrir de la substance de la corne. Les éclosions sérieuses commencèrent le 10 août; plus abondantes à la lin de septembre, elles cessèrent vers le 4 octobre à cause du refroidis- sement de la température; plus de cinquante chrysalides sortirent sans pouvoir éclore.

Je soumis cet insecte à Lord Walsingham, qui me fournit des icn- seiguements à sou sujet avec la plus extrême obligeance. Il m'indiqua que cette espèce était voisine de Tinea oripntaJis Stn. éclose de che- nilles vivant dans une corne de Buffle venant de Singapour {cf. E. M. M. 1878, t. XV, pp. 133 et 187); on pourrait supposer que l'espèce algé- rienne en est une forme géographique, mais certains caractères lui méritent un nom spécial et même le faible d(''veloppement de ses jialpes maxillaires doit la faire placer plutôt dans le genre Tiiicoln, qui d'ailleurs pourra bien, plus tard, devoir être réuni au genre Tinea.

Sous ces prudentes -réserves, je propose pour cette espèce le nom de :

Tineola infuscatella n. sp. — Tète jaune d'ocre ; antennes noirâtres, presque aussi longues que l'aile chez le mâle; jialpes labiaux ocracés, garnis à l'extérieur de poils noirâtres sauf à l'extrémité; palpes maxil- laires petits et, en général, recourbés horizontalement l'un en face de l'autre. Ailes antérieures allongées, apex arrondi. Bord interne gris ocracé clair jusqu'au pli, sauf la base noirâtre, ainsi que quelques rares écailles de même couleur; le reste de l'aile ocracé plus ou moins fortement teinté de brun noirâtre, principalement sur la côte, — et en général dans tout l'espace entre la côte et la sous-costale jusqu'un peu au-dessous de l'apex, — sur les contours de la cellule dont le bord supérieur est souvent marqiu» d'un trait noir plus intense et dont l'ex- trémité porte une petite tache noire également plus foncée ; parfois on voit une petite ombre noire avant l'extrémité; liord externe moins enfumé et souvent les nervures y sontrelexées d'écaillés noires.

SniHcc. du. lO mars IH'.)7 .

111

Frange gris Unu-y. AUfs poslérimres gris loiiré avoc un n^llet |)(jiiri)ro, la frange, à la base de l'aile, esl jaiinc; d'ocre clair, divisée ensuiUî en d(!U\ parties, la plus proche de l'aile parsemée d'écaillés ocracées, l'ex- Iréuiilc grisâtre. En dessous, les quatre ailes sont gris foncé bordé d'ocracé et avec un rejlet pourpre. Thorax et abdomen brunâtres en dessus, jaune d'dcrc m dessous. l'allés anté-riciuc^ et médianes leiii-

Tineolu infusculella n. sjj. r5 ^.

tées extérieurement de noirâtre, postérieures d un jauni* d'ocre clair. Tarses annelés ocre et noirâtre, plus clair à la troisiènje paire. Envergure : rj 18-24 mill. ; ? 20-28 miil.

I^a teinte noire des ailes antérieures n'existe point chez T. oiienluUs (jui, d'après ce (jue Lord Walsingham a bien voulu me faire savoir, est uniforme, beaucoup plus clain; et d'un gris d'os un peu luisant. Cette coloration rapproche au contraire l'espèce d'Algérie du Tineohi fmcocioliu:ella Rag., d'Akbés, (jui, en dessus, est uniforiuément d'un brun noir \iolacé.

J*' donnerai bientôt la descjiption d<' la chenille, de la chrjsalide et quelques détails Complémentaires.

Arachnides recueillis à l'Ile Madère par M. A. Fauvel en 1896 l'ar \i. Si -MOV.

1. Liste des espèces.

1. Ilyptiotes paiwJoxufi C. Koch (ou espèce voisine, très jeunet — 2. iJkiyna cicka Lucas (nouveau pour Madère}. — 3. Scytodes velutina LovNe. — 4. byndeia crocatu C. Koch, — o. Teutanu grossa C. Koch. — 6. Erwploynatha mandibutans Lucas (Epeira dicerm Blackw .}. — 7. Therùiion uulkuin C. Koch. — 8. T. tubeiculutam Croneb. 'Th. droinedarianE. Sim. el Th. puluKlre Pavesi (nouveau pour Madère . —

H2 Itidlclin tic In Société Kntomologiquc df Fvnncc

9. l'Iiolcus pluilanyioides Fuess. — 10. Lephtliyphaulrs tfnebriroht

Wider (nouveau pour Madère). — (*) 11. Lhujpina Johnsoni Blackw. (1).

- 12. Tctragnntha extensa L. (très |)Otite race). — 13 ArnnouH [Epeini)

rnnubitiiiKsO. — ii.Àr. lledii Scopoli. —15. Ar. da I ma ti rus Doh'sch.

— \iî. Miinijorii nrnlijpha Walck. — (*) 17. Misumena Cliirki Warbur- loii. — 18. Xijstiras insulanus Tliorell (probablcmont A', nistatus Warburlon). — (*) 19. Chirncfinthium Fnuveli sp. nov. — 20. Tpqc- vnrin domcsdcn VA. {Tpg. Dehnuni Auct.). — 21. Pisnura mirabUix Cl.

— 22. Vnrdostn piurimn C. Koch. — (*) 23. Lijcosd lier ri Thorell. — (*) 24. Liirosdmodrritnio Walck. — (*) 2o. Dendrypluinlcx {Marpexsn) ornntn Thorcll. — 20. Drndriiphaulps nUplinusE. Sim. (probal)loinf'nl Atlus mnderianus Warbnrton). — 27. Cnlliethera mutabilis Lucas.

II. Descriptions des espèces nouvelles ou peu connues.

Misumena Clarki Warburlon. Anii. Mdtj. Nnt. Ilisl., 1892, p. 219.

A Misumena ratia Clerck, eui aftinis est. iuipriniis dilVert oculis (jua- tuor anticis lineam minus recurvam designantibus, lateralibus raediis evidentius majoribus; pedibus anticis longioribus, tibiis metatarsisquc numerosius aculeatis (tibiis aculeis 9-11 basin articuli fere attingenti- bus. metatarsis utrinque aculeis 10 vel 12 subtus armatis, in M. valin libiis aculeis parvis o-o vel O-o basin liaiid atUiigentibus, metatarsis aculeis 7-8 subtus armatis).

Chiracanthium Fauveli sp. nov. — o" Cepbalotliorav laevis, pallide luteus, llnea média exili sed pt»stice leviter ampliata et utrinque, in parte cephalica, linea obH<]iia ablu'eviata, cinereo-olivaceis nolatus. Oculi medii antici et postici a lateralibus quam inter se remotiores, aream circiter aeque longam ac latam et antice quam postice paulo an- gustiorem, occupantes, antici posticis vi\ majores. Clypeus oculis me- diis anticis paulo angustior. Glielae luteae, laeves, longae et leviter proclives, teretes, ad basin liaiid angulosae. Partes oris le\ iter infusca- lae. Sternum, abdomen pedes(iue pallide lutea. Pedes aculeis nigris or- dinariis armati (femoribus anticis haud calcaratis, metatarsis posticis subtus haud seriatim spinulosis). Pedes-maxillares lutei, tibia patella paulo longiore et graciliore, tereli, sulitus longe et crebre crinila. apo- ph\si apicali mediocri, leviter sinuosa. apice nigra etdeorsum cur\ata, tarso mediocri, ovalo, depressiusculo, haud anguloso, apophysi basih sat

(1) Les noms précédt's d'un asléii.s(iiio sont ceux des csiièces jiisiiu'ici pro- pres à Madère.

Smnco du 10 mars ISf)7. 113

liinffa. îirriiatîi. nifiila, siiiiiosd-laciniosa al(|ii(' a|)ict' ininiiti' t't aciilc micala. — Loup:. 7 iiiill.

A C. ef/ui'stri Cainlir. (ex Aog^plo), cui valdc aflinc est, imprimis dif- fcrt larso iicdiiin-maxillariiiiii maris liaud aiifriilnsn.

Contribution à l'étude des premières formes des Julodis [CdL.J

Par H. \>E \j\ rEHIlAUDIKUK.

Dans la iiioiinjrraphit' des Hiiprcsiidcs que publia l'abbc- de Marseul dans VAbrille en 186o, il est dit qu'un sai( peu de chosos sur les pre- miers états des Julodis.

M. Guérin-Menneville avait supposé que la larve de /. onopordinis Kal)r. « que Ton ne connaît pas encore », devait vivre dans les racines de (^hène ( .{ini. Sor. Eut. Fr., H novembre 1863).

Le 14 juin 1882, M. Lucas décrit les œufs de J. onopordi Fabr. (c'est la même espèce). Ces œufs avaient été pondus en captivil(' par des femelles qu'il avait reçues vivantes {Ann. Soc. Eut.).

Enfin le 22 février 1893, M. Kiinckel d'ifercidais étudie la ponte du même Huprestide, décrit l'œuf et la jeune larve et en donne des fign- res. Il conclut à rexistence soiUerraine de la larve d'après sa l'orme fouisseuse et sa villosité « extraordinaire! » (.4**?». Soc. Eut.). Ces lar- \cs nées et élevées en captivité périrent bienl(M.

Je présente à la Société des coques contenaid le Julodi.s nlhopilosa Cbevr. prêt à éclore. Ces coques ont éié trouvées en labourant dans une vigne très sablonneuse des environs d'Orléansville (aux Trois-Pal- micrs) dans le courant de janvier dernier: elles étaient enfouies à une profondeur de 20 a 30 centimètres.

I^apeau de la larve, repliée et repoussée à l'extrémité de l'abdomen, ofïre l'aspect villeux signalé par M. Kiinckel d'Herculais. Les deux es- pèces doivent prc'senter une analogie complète de f(n'mes larvaires et de mœurs. De figure ovoïde, et formées de particules terreuses et de grains de sable aggbjmérés , ces coques sont d'une consistance assez solide. En secouant celles qui ne sont pas ouvertes, on entend l'insecte ballotter à l'intérieur. Cette . découverte est due à notre collègue M. Petit.

J'ai remarqué que les Julodis (du moins certaines espèces) peuvent paraître de fort bonne licure. Ainsi j'ai capturé /. setifemis Lucas, à Biskra, vers Noël, et nous constatons à Orléansville que la transforma- tion de ./. alhopilosa est complète au premier janvier.

(Cependant M. Petit m'écrit que son apparition normale n"a lieu que

H4 Rnllt'lin de hi Soriclé Enlomoloiiiijiic ilr Fnnirt'.

Ncrs If citiiiiiicnccmcnt de mai, qu'il s'accouple en juiu ou juillctct dis- parait quand les chaleurs ont desséché une sorte de Chardon sur le- ([uel il les trouve d'ordinaire. Jamais il n'en a trouvé sur le Palmier nain , qu'on a cependant indiqué comme sa plante de prédilection. Je me fais un plaisir d'offrir une de ces coques pour les collections de la Société el je pourrai en procurer à ceux de nos collègues qui en dési- reraient.

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Le Géiaiil : Vu. F«AiN«:ois.

BULLETIN

DE LA

SOCIKTÉ KNTOIVIOLOGIQUE DE FRANCE

Nëance du !34 marw lHtt7.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

M. 11. (le La Perraudièn? de Jarzé (MaijH'-cl-Loirc) assiste à la séance.

Correspoiifiaure. — M. E. Cliarpeiitier, d'Aiiihoisc, remercie la So- ciété de son adiuissiun.

— M. le capitaine Finot, de Fontainebleau, signale l'enijjloi de lu naplitlialine comme préservatif contre les dégâts de vers blancs (lar- ves de Mdolontha vulgaris) dans les plantations de Fraisiers. Ce préser- vatif est ap])liqué à raison de trois poignées pour dix mètres carrés. On en saupoudre le fumier étalé sur la terre avant le labourage et on l'en- terre avec ce fumier. Les plants, traités par ce procédé au mois d'août 189G, n'ont aucunement souflerl jusipj'à ce j(jur de la présence de la naphtlialine, et aucun n'a été attaqué par les vers blancs.

Clutiiyi'iiœiit d'df/reftse. — M. T. Seebold.*2. square du Inouïe, Paris.

Ileriifirution synonyiuique. — Le nom gi'jiérique de PareUiicr étant préoccupé (Candèze, Méiu. Soc. des Se. de Liège, 1882, i). 70), M. V. Lesne propose de changer eu Pachyelater le nom du geiu'e récem- ment décrit par lui {Bull. Soc. Eut. Fr.. 1897, p. 102j.

Communications.

Note complémentaire sur le genre Synapsis [Col.]

Par L. FAiHMAUtK.

La note que j'ai adressée à la séance du 27 janvier dernier sur le genre Synapsis était fort incomplète. II faut ajouter aux espèces que j'ai citées :

I . S. Batcsi Sharp, OA. Ilcflc, XIII, W India.

i. S. Thms Sharp, Col. Ilefff, XIII, 44 .Ia^a.

■i. S. siinplex Sharp, l. c. 4o Laos.

4. S. RiUeime Lixn^h., C. H. Soc. lieUj., 1894, cxlui Java.

o. S. tridens Sharp, C. R. Soc. Belg \ssam.

Bull. Soc. Eut. ¥r., 18'.)7. -N" 0.

118 Bulletin (II' la Société Entontoloiiiiiiu' di- Fruiire.

Le 6'. siDiuilrcufiis paraît assez \oisiii tlu Hitsemac, mais l'orl dis- tinct, car ce dernier est d'un noir peu in'illant. le front l'St légèrement liituherculé, le corselet est assez densément et fortement ponctué et les interstries des élytres sont densément et distinctement i>onctués. Le S. Tlioas diffère par les angles antérieurs du corselet droits, ayant en dessous une profonde fossette pubescente ; ici les bords postérieurs du corselet sont garnis de poils roux très serrés, mais sans fossettes, l'ab- domen n'est pus mat et les tibias postérieurs, dilatés a^ant re\trémit(''. puis brusquement rétrécis, ont la carène externe linement et largement denticulée avec un petit faisceau de poils à chaque dentelure.

Diagnoses de nouveaux Trechus et Lebia d'Algérie [Col.]

Par L. Bkuel.

Trechus maculipennis n. sp. — Piceo-ni(jer, ititiilus^ore.diitriniis pcdibnsque tcslaceis; rapnt thonice anijustius, sulcis front^ilibus pivfuH- dissimis, oculis nuujnis, tcinporibus brevissiiitis ; protho>-ax hitior quiiiu loïujior, postice atteimatus, imgulis posticis acutis, basi utvinque pro- funde foveolatu ; elijtra ovata, sutura postice lateribusque tenuiter tes- taceo-limbatis, nmrulis dotsaUbus duabus [prima humerali obloiajd. altcni post luediuin obliqua) teslaccis; intus tristriata, stria 3" utriiique abbreviata et punctis setigeris duobus notata. — Long. 3 mill.

Kabylie : Azazga, Yakouren. — Découvert par M. Maurice Pic, qui a bien voulu me donnei' un des trois exem[)laires qu'il m'a commu- niqués.

Par ses élytres à quatre taches dorsales, ce nouveau Trechus rap- pelle forcément le T. quadrinotatus Reitt. (1887), de Crète, mais la disposition du dessin est la seule analogie (lu'il y ait_ entre eux.

Lebia Thaïs n. sp. — Nitidissinui, supra glaberriina, ruj'a, capite nigro, ehjtris transversim nigro-unifasciatis. Caput punctulatuin; tho- rax fere laevis; elytra subtilissime striata, intervallis planis, uniseria- iim reiuotepunctulatis, fascia dorsali nigra latissiiiia, untice posticeque mi'dio perparuin lobala, lalcra [margine ipso excepto) utrinque attia- gente. — Long. 4 mill.

Départements d'Alger et de Conslantine.

Cette jolie petite espèce a la taille et le faciès du L. marginata Fourc. {haemorrhoidalis Fabr.), mais son système décoloration, tout diflerent, ne peut se comiiarer qu'à celui du L. lepida Br.

Sémire du 21 man IH'.)7. 119

Note complémentaire sur Tineola infiiscatella J. de Joann. [MicnoLKi'.]

Par Tablti' J. de Joan.vis (1).

Chenille altf'ig-)i;ii)t ciiviidii 10 millimètres; blanc sale, tête brun rouge, les mâchoires noires: premier et ilcrnier segments un peu jau- nâtres en dessus, le premier portant de plus, de chaque côté, une pla- que latérale jaune d'ocre; second et troisième segments présentant un petit écusson jaunâtre, linéaire, transver- sal, très réduit. Les trois premiers seg- ments dilatés et c(»mme gonflés; stig- mates jaune d'ocre clair; poils blancs, rares; pattes cornées, jaune docre, sauf Chenille adulte

les crochets qui sont rougeàtres ainsi ^i^T.infuscatelluJAtiJoann.'i. qu'aux autres pattes.

Chnjsalifle jaune d'ocre; enveloppes des antennes hbrcs et lanlôt plus longues (mâles) tantôt plus courtes (femelles) que celles des pattes; sur le dos, au bas de Tavant-dernier segment, se trouve une sorte de peigne de couleur brune dont lea dents, variables en nombre (j'en ai compté de 2 à 10), sont dirigées vers le haut; à la partie supérieure des 3^ à 7" segments (comptés de la queue), des rangées de pointes dirigées vers le bas (3o en moyenne à chaque segment) ; le huitième présente encore quelques indurations en forme de stries.

La chrysalide pour éclore commence par se hisser à près des deux tiers hors de son tube. Ces tubes épais, soyeux et blanchâtres en de- dans, ont une tendance à la bifurcation, présentant souvent près de leur extrémité supérieure une sorte de dkeitkulum court, contenant généralement des déchets et déjections.

Relativement auxobser\ations déjà faites sur les chenilles mangeant des cornes d'animaux, je signalerai un excellent résumé fait par Lord Walsingham Tr. E. S. L., 1881, p. 238.

Disons seulement ici que la plus ancienne observation date de 1856. M. J. Fitzgibbon rapporta de Macarthy's Island (Gambie) les cornes de deux antilopes traversées par de semblables tiiijes. On n'a pas eu do Papillons de cette source

Plusieurs observations ont été faites en Afrique australe et se ra|i- portent au Tinea rmtella Zeller. Lr.trd Walsingham possède une paire d«^ cornes de Biifllc de l'Inde présentant des tubes semf)lables.

Depuis lors, le Col. Bowker {P. E. S. L., 1882, p. vin) a signalé le

1) Voir Bull. Soc. Ent. Fr., 1897, p. 109.

120 hnlldin de lu Sariétr Entomolo{ii(juo dp France.

niêmc inst'Cio (l;ins un sabot de Cheval et M. C. 0. Waterhouse {ibùl., p. xx) dans des cornes d'Antilope venant de Natal.

Entîn, en 1883 {Tr. of S. Afv. phil. Soc, III, p. 24-26), M. R. Trinien rifconte que M. F. Gnthrie lui a envoyé une corne de Bélier de Graall- Reinet pour lui montrer, disait-il, comment les cornes laissées dans le Aeldt prenaient racine. — On pourrait appliquer très exactement la même expression aux cornes que j'ai rerues d'Algérie, et, à ce propos, je dirai que ces cornes ayant ('té placées dans une boîte où il y avait 2 ou 3 centimètres de terre sablonneuse, les chenilles ont fait pendant Tété dernier des tubes horizontaux longeant le fond de la boite et longs de o ou 6 centimètres. On voit que le T. infiiscatella d'Algérie a les mêmes mœurs que le T. vastella d'Afrique australe. Il serait intéres- sant de faire reclierclier si en Syrie le T. fnscoriolacella Rag. se conduit (le même.

On s'est demandé si ces Teignes attaquaient l'animal vivant; un seul ti'moignage est affirmatif, celui de M. J. Fitzgibijon qui raconte avoir acliclt' deux paires de cornes d'Antilope attaquées par les teignes et cependant provenant d'animaux fraîchement tués comme le prouvait le sang non encore complètement séché. Ne pourrait-on pas se demander s'il n'a pas été victime d'une supercherie? — Le colonel Coke, grand chas- seur de bêtes à cornes dans l'Afrique australe, affirme n'avoir jamais vu un seul cas d'animal vivant ainsi contaminé, alors que les cornes d'animaux morts sont immédiatement attaquées. .l'ai consulté, de mon C(jté, n(»tre collègue M. A. Tliéi'y, qui m'a répondu : « Je crois pou- \oir afiirmer, qu'ici au moins (près PhiUppevihe, Algérie), les cornes d'animaux vivants ne sont jamais attaquées. J'ai vu bien des animaux depuis dix ans, sans avoir jamais pu le constater et les Arabes m'ont dit n'avoir jamais vu ce cas. »

Description de trois Coléoptères hétéromères « d'Algérie et d'Egypte

Par L. FAiRMAUiR.

Zophosis mozabita n. sp. — Oblongo-subclliplica, poslice Ai\ sensim ampliata, inodice convexa, nigra, parum nitidiila, capite pro- thoraceque densissimc subtiliter ruguloso-punctatis, illo anticc truii- cato. lahro laevi, nitidiore. aniennis prothoracis basiji fere attingentibus, arliculis 3 ultiniis crassioribus; prothorace ^alde transverso, longitu- dine plus dui)lo latiore, aniice a basi leviter angustato, margine pos- tico elytrorum basin amplectante, angulis posticis sat forliter retrover-

Si'tiiicp (lu 21 iiidis- JS97. i'È\

sis: clUris ovalis, luisi ft-rc Iruucalis, post mcdiniu allcnualis, dense sijl)tiliter |jmictiil;ilo-c(ii'i;iccis: siihhis siilililissinic cdriacea. — Loiifi'. o iJiill.

Mzalj : (iliardaïa. — iJiuiué par M. Mamicc l'k.

Uesseiiible assez a /. laeclyata Ueyr. de l'Afri(j(ie auslrale, mais un peu plus parallèle, avec la tête et le corselet plus simplement ponctués, non stri|Lruleu\. les élytres plus finement sculplés, non striolés sur les cotés et les antennes un peu plus courtes.

Eurycaulus Henoni n. sp. — Hessemble beaucoup aux grands indixidus dcYK.MuriKOitdiii, mais avec les élytres plus larges, moins atténués en arrière: en diffère siu'tout par la sculpture du corselet (jui est rouvert de granulations fortes et serrées, niélan^técs de courtes soies ferrugineuses et présente souvent une cai'ène nj(''(Jiane plus ou moins distincte. Diffère de VE. QuedenfeUiti par la taille plus forte, et par le corselet dont les granulations sont bien plus faibles, moins ser- rées et entremêlées de points enfoncés (pii rendent la surlace jjlutôt râpeuse ; la tête est aussi bien moins rugueuse. — Long. (J a 7 ujill.

Ég>ptt' : Ismaïlia (.1. Héiion).

A ces trois espèces du genre Eurycaulus, il faut joindre b- Srli'ivv htixuiutii Miller [Wien. Moiuttsrhr., V, p. i04}. d'Egypte; la descriji- linii et la figure ne laissent pas de doute.

Decatoma Henoni n. sp. — Oblonga. capit<' cum prothorace et antennis rufulis. nilidulis, fronte transversim infuscata, elytiis pallide lla^idis, utrinque punctis 9 nigris, 1 humerali. 2 ante njedium, 3 feie medio et 3 ante apicem nigris, subtus infuscata, dense sericeo-pilosa, abdomine apice rufo; capite transversim subquadrato, jiarce punctu- latt» et setuloso. antennis brevibus protboracis iiK'dium liaud attingen- til)U<. 10-articulatis. ultimo oblongti. incrassato: protliorace baud trans- M'rsH, ehti'is \alde angustiore, antice a medio forliter angustato, dor.so alliido-pilosulo, antice transversim levlter impresso, basi fortiter trans- Aersim impresso, mai'gine basali valde reflexo; scutello ogivali, \i\ puuctulato: elytrisparalielis. ad bumeros late rotundatis. dense )»unc- tatis, subtiliter rugosulis, sutura et utrinque nervulis 2 \i\ distincl»' elevatis; subtus cum pedibus pilosa. — Lojig. 12 mill.

Mzab : Ghardaïa. — Donné par le D'' Cb. Martin, trouvé d'abord jiar notre regretté collègue Héuou.

Par sa coloration, cet insecte rappelle le MijUtbiix nifiniliitc, njais, ou- tre sa taille bien plus faible, les antennes sont bien différences ainsi que b'S taches des élytres.

12:2 liiillcliii (le lu Sonclc Enloni(iloijiijnr de France.

Sur la destruction de clichés photographiques par un Coleoptère ]';ir A. LÉVEiLi.K.

A l;i lin de ritniK'c derniiTt! a [)arii dans le juiinial « Phuto-Revuc > . un article iulilvilé : Les petites misères du photographe. L'auteur ano- nyme de cet article accusait les Puroehroa de ronger la p'iatine des clichés et par cuusé(iuent de les détruire.

Malgré la présence de ligures représentant très exactement des Pyro- rhroa, notre collègue M. Dollé, de Laon, et moi avions eu des doutes S(''rieu\ sur la présence de ces insectes en quantité dans les habitations, el nous a\ions pensé que le coupable pourrait l)ien être le Purrhidinin saïKjHiiieiiiii, quelquefois très commun dans le bois de cliauU'age. Nous avons retrouvé l'auteur de la note qui nous a expédié très complai- samment les insectes incriminés et nos prévisions se sont réalisées : c'est bien du Purrhidiiim sangaineum qu'il s'agit; mais pourcjuoi dé- \ore-t-il la gélatine, c'est ce que nous ignorons et ce qui jusqu'à pré- sent n'a pas encore été signalé, je crois. Inutile d'ajouter que les dessins avaient été laits aiirès coup sur des Puroehroa autlientitpies et que la partie entomologique de la note avait été copiée textuellement dans le Traité d'Entomologie de Maurice Girard.

Notes sur les Cynipides et description d'un Andricus nouveau [IIymk.n.] Par l'abbi' .1.-1. Kikffem.

I

Andricus Magrettii n. sp. — Cette espèce que je dédie à M. le D' Magretli. de Milan, habile une galle multiloculaire, subarrondie, un peu [ilus large que haute, d'un diamètre de io à .'JO milL. ligneuse, à surface d'un jaune paille, luisante et munie de Unes stries qui la font paraître n-ticulée; le centre de chacune des cellules de cette réticuia- lion ressort en mamelon; ce mamelon est fragile et se détache facile- ment, laissant ainsi à découvert le pai'enchyme (]ui apparaît sous forme d'une tache ronde et brune.

L'insecte est agame. Tète, prouotinu. pattes, hanches et côtes du second segment abdominal d'un rouge brunâtre; milieu de l'occiiiut, mésonotum, pleures et écusson bruns; trois bandes du mésonotum, inétanolum et abdomen brini noir. Les treize articles des antennes bruns, à extrémité plus claire; 1''' article du pédicule un peu plus de deux fois aussi long que gros, dépassant à peine la longueur du second, le dernier dépassant des trois quarts celle de l'avaut-dernier. Tète à peu

Sraiirc (la 2^1 mars IH'.)7. {%\

\\Ti'> ;^laljre, ni.tlc ni>ii chagrirK'c. Tliorax d iDilieii des rùU'S du sc- rond S('fj;iiH'nt alidcmiinal plllJ^^scel)ls. Fiiss('tl<,'s de r<''ciiss<iJi transver- sales, glabres, noirâtres, brillantes et séparées par une mince arête. Abdomen brillant, non pointillé. Spinule ventrale si\ fois aussi longue <pi»' large. Oviducte très long, formant spirale. — Taille: 3,o raill.

i'alrie : Sm\rn<'. Sur Quercus s|j.? — Don de M. le D' Magretti. J'ai trouvé, dans une galle que j'ai découpée, quatre C\nipides Ineu c<jn- servés.

il

Cniiijis Sicfuuii Kieir. — il est encore fait nientioji de la galle de ce > iiipide dans le beau livre de M. le J)' Massalongo, professeur à l'L'ni- \<'rsiti'- de Ferrare : Le yulle iielhi Floni italini. W.i'-i, p. 18(J-1«8. pi. XXIX, lig. 0. Xous y lisons qu'elle a été recueillie auv en\ lions de Vérone; M. Massalongo signale encore IVapIes? (lide Licopoli] et la r<'gion du Taurus, où elle a été observée sur Quercus InsUunka W'ebb. \ar. xijriaru ;lide G. Ma\r in litt.}.

Cniiipa Mnijri Kieff. — Se trouve aussi sur Quercus sesnlillora (1). M. de Stefani m'a envoyé en décembre dernier 63 exemplaires de cett(i galle, et 47 en février; dans l'un et l'autre envoi, il y avait un petit nombic d'échantillons renfermant encore Tinsecte.

Il s'i'st glissé trois erreurs dans ma note it) : à la page 8. il faut lire : 1881 p. an. au lieu de p. lo9; IHHi p. 18. au lieu de p. 17 «-t à la page 9 : /. c. p. 4.'{, au lieu de p. 3o.

Jbaiia Sckinneri. — Cette espèce, que je dois à l'obligeance de M. le Itasteur KonoM , diU'ère d'/. cultellator par les caractères suivants :

Face munie de stries rayonnant à partir de la bouche: esjiace du \erte\ compris entre les ocelles et le haut des yeux lisse et brillant; cotés du prouotuni non striés mais seulement ponctués: cellule radiale plus allongée. arri\ant jusqu'au-dessus de l'extrémité de la cubitale. Elle diirère en outre par la coloration des pattes.

Synonymie d'un Ciéride du nord de l'Afrique [Col.] Par Maukjce Pu:. ■

-M. Desbrochers des Loges {Le Frelon, V. p. 167) a décrit (Mi 1896, sans le nommer, un ConjiiPies nouveau d'Aïn-Sefra. T(»ut récemment,

1; }i&yr, Vie mitlelei(rop. Eicheiigallenin WortnndBik(,\>.Và,ii'^.21,d. ■>] Bull. Soc. ent. fr., 1897.

124 Biillelin de la Snriélc Knloinohxjii/iic île France.

M. Hoillcr (H'/>/*. eut. Zeit., XVJ, p. 7Î)) a cru de\oir ivpariT ruiuis- sioii de rauteur en donnant à celte espèc(^ le ncmi de Deshivchersi. Dans l'iiilervalle ijaiwiei" 1897), M. Desbrocliers des Lo<^es [ihifl., p. 183. er- niiniit) avait déjà applùiué à cette espèce le nom de fulgidiroUis. — Ces deux n(»nis étaient bien inutiles, car on sait depuis des années que ce remarquable Cléride n'est autre que le C. piiietti)iii.<i AVoU., type du genre Conjnetinus Reitt.

Mœurs des Anthicus [(',oi,.|. note rectificative et observations

Par Mai luci': Pic.

Dans Tarlicle du D' (^liobaut sur les relations biologi(iues des Antlii- cides avec les Vésicants {Bul}. Sor. Enl. Fi\, 1896, p. 7o). l'auteur cite WXiithirii.s Aubei Laf. connue pris par moi à El-Kreider. C'est une erreur. La note que j'ai publiée dans la Revue scieniifKi ne dii llumlmii- iiaix (1890. p. 163) ne vise (jue VA. Chohnuti; ([uant à VA. Aiihei. c'est a Tranclietti que j'en ai pris un exemplaire sur un Meloë {ihiil., p. 168;.

J'ajouterai qu'en fait cVAntIncides végétariens je n'ai cité ipic les An- ihir.m ijroprement dits et non les Noto.vus.

Enfui je rappellerai que dans la noté de M. Bolivar [An. Sne. /<>//. ]list. yiit., 1896, ]). 184), il est dit que le M. eoniUifer (ierm. ne parait nullement inconnnodé par les Anthicus fixés à ses téguments. Os An- thicHS carnassiers seraient des carnassiers l»ien inférieurs aux vé-rila- bles carnassiers.

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1897. — E. Olivjer : Le Prix Dollfus. — Les Fulicides. Royal Society [Proceediwjs], LX, 'Mil, 1897.©

120 liidU'liii do 1(1 Société Entomologiquo ih' Fvnncc.

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Séance du 2i murs bsir/ . 127

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1893, 4 p.*

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In. Xylophilides et Antliicides recueillis en Algérie (a\ril-jiiin 189o) [Hev. Se. Bourb.), 0 p.*

Id. Xylophilides et Antliicides recueillis en Algérie (mai-juin 1890) {ibid.), 8 p.*

Id. Diagnoses de Coléoptères d'Algérie {ibid.), 1890, 3 p.* Id. Sur les Danacaea Laporte {Wien. Ent. Zeit.), 1890, 1 p.*

Id. Notes et renseignements sur les XylophiUdes (Coléoptères hétéro- mères) {Bull. Soc. Zool. Fr.), 1890, 5 p.*

Plateau (F.) : Comment les Heurs attirent les Insectes, 2'' et 3'' parties

{Bull. Ac. R. Behj.), 1890-97, 32, 27 p., 1 pi.* SciuLSKY (J.) . Die Kafer fiuropa's, II. 32, 1897.*

A . L.

Le Gérant : Pu. François.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ entom:ologiqije DT". fhanoe

séance du 14 a%'ril 1HU7.

Présidence de M. A. GUOUVELLE.

Nécrologie. — Le Présideut a le rcgrol d'annoncer à la SociéU' la mort du D"" Victor Lemoine, décédé à Paris à la fin du mois do mars dornior. Le 1)'' Lemoine a fréquemment communi(jué à la Sociét/' les résultats de ses patientes recherches sur les insectes, et, en |iarliculier, tout récennnent encore, sur l'application de la pliotograpliic à l'étude des Articulf's.

Changement d'adresse. — M. P. Daguin, 19, avenue d'Orléans, Paris.

Captures. — M. E. Dungé signale la récente capture, dans l'étang Vert, à Cliaville (Seine-et-Oise), de plusieurs exemplaires de ï'Hgdro- porus scalesianus Steph. ; c'est la première fols que cette espèce est trouvée aux; environs de Paris; en France, elle n'était guère connue que des di''part<-ments du Nord et quelques autres rares localités.

En outre, Vllghius guttiger Gyll. est très abondant cetl<' année dans le même étang.

Communications.

Description d'une espèce nouvelle de Tropaea

[Lépid. hétéroc. fam. Saturniidae]

Par Cil. (JiiEi'.TiiL'u.

Dans la XX'" livraison des Éludes d'Entomologie, page OS, à l'occa- sion de la descripti(m d'une Tropaea thibétalne [ï. Feliris OJjttir.), je signalais une autriî espèce nouvelle du même genre découverte à Leou-Fang (Chine) et malheureusement en état trop défectueux pour pouvoir être complètement et exactement décrite.

Ayant re<;u tout rf'cemment deux rj de cette même Tropaea. en bon état, je puis faire coiuiaitre une des plus belles espèces de ce groupe renia npiable.

Je dois ces deux exemplaires à M. le P. iJubi-ruard, missionnaire apos- Bull. Soc. Ent. Pr., 1897. N'' >.

i;U) liuUelin de la Société Entomologiqup de Francr.

toli(iii(', i|ui les ;i trouvas à Tsokoii, aux confins sud du Thibct et nord du Yuniinn. .h' i('ni|»lis un iign'aljlc devoir on d(''di;uil la nouvollc Tropara à ce vaillant inissionnairo a (|ui ma colloction l'st redovahle de si intéressants documents.

Les Tropacd conslituenl un groui)e superbe de la J'amille des Salur- niidae. Ce sont des Papillons généralement de grand(^ taille, aux ailes verdàtres et marquées tantôt d'une tache lunaire, tantôt d'une tache en fornu' de croissant, à (jueues souvent démesurément longues; ils sont répandus dans l'Amérique du Nord, l'Espagne, l'Afi'iiiuc sud-orien- tale, les Indes, la (Ihine et le Japon.

La rrojj«^(^/ américaine est Luna Linné; celle d'Espagne est ImbcUtw Graells, dont la pi'o\enance européenne, longtemps contestée, est au- jourd'hui tout à l'ait hors do doute.

Au Japon et en Mandschourie, on trouve Artemis Bremer; dans l'Inde (Sikkim, Trichinopoly, Ceylan) et au Thibet, la Selene Hiibner est généralement comnuuie.

A Changhaï, xivgpoana Felder i)arait renq)lacer Scieur, dont elle est peut-être une race géographi(pie.

A Aml)oiiie et Java, la belle Roxenberyi Kaup {Diana Maassen) est sans doute la forme insulaire de Leto-Maenas Doubleday (^ Leto, 9 Maenas) que les chasseurs lepchas savent maintenant fréquemment récolter aux environs de Darjeeling.

En Afrique, miinosae Boisd. n'est pas rare à Natal et cuinetcs Boisd. [Mittrei Guérin, /rfo<? Felder) semble spéciale à Madagascar.

Cette roHiP^^.v est sans doute la plus belle des Tropaea actuellemeni connues. Elle parait encore très rare. Je n'ai pu jus(prici en r(''unir dans ma collection que six exemplaires.

Enfin, au Thibet, il y a plusieurs espèces : Selene Hiibner. Felieis Obthr. ; sinensis Walker, Dubernardi Obthr.

Une seule Tropaea parmi les espèces actuellement décrites, m'est in- connue; c'est Yiijnescen-s Moore, des iles Andaman.

Tropaea Dubernardi n. sp. — c5 Ailes étroites; la taille, depuis l'apex des ailes supérieures juscpi'à l'extrémité (Le la (pu'ue. est égale à celle des individus ordinaires de inimosae.

Le fond des ailes, en dessus, est d'un vert jaunâtre avec tout le bord extérieur lavé de rose. Les queues sont fines, longues, terminées en spatule et conformées comme chez Leto; elles sont entièrement roses, sauf à l'extrénnté (jui est jaune-verdàtre. La côte des supérieures est d'un brun rosé se fondant en rose pâle vers U' bord extérieur; le colliei' est teinti' conmie la côte; les antennes du d >ont pccliiK-es

Séance du li (icril J8'J7. i'M

comme chez Leto. La tache ordinaire des supéi'ieures forme un crois- sant d'un brun carminé foncé, surmonté d'uu(i sorte do sourcil moins épais et plus clair. La couleur rose qui orne si délicatement tout le bord extérieur des ailes est séparée de la teinte jaune \erdàtre du fond par une édaircie rpii descend du bord costal ji]S(pj'à la naissance des queues, à |)eu près |)arallèl('inent au bord extérieur. Le corps est de la couleur jaune verdàtre du fond des ailes. Il est velu, comme du reste la base des ailes supérieures et surtout des ailes inférieures.

I^es pattes sont roses ; le dessous est comme le dessus: mais la tache en croissant des ailes supérieures ne se \(iit que par transpai'cnce.

Aux ailes inférieures, en dessus, on perçoit à peine, par une teinte rosée, la tache ordinaire qui clôt la celluh^ dans les autres espèces du }j:enrerropaea,(ie telle sorte que, seulement aux ailes supérieures, Du- herimnli cJ porte la macule caractéristique de la famille des Salundidne.

Je possède une Tropaea 9, de Leou-Fajig, en b(»n état et ai)|jartenaut à une espèce inédite, à moins (pi'ellc ne soit la 9 de Diihernardi.

Les ailes de celle 9 sont plus larges, vertes cojjime ceUes de Felicis et sans \estige de lavis rosé, sauf sur les queues; la tache en croissant des ailes supérieures est conformée connne chez le o deDuhernardi, ce (jui rendrait vraisemblable ridentificatiou à cette espèce; les ailes infé- rieures ont une tache ovalaire cerclée d'un mince liséré brun, centra- kment rose, extérieurement éclairée de jaunâtre. Une ligne submargi- nale brunâtre, plus ^isi]Jle en dessous, descend jjarallèlement au iiord extérieur, depuis le bord costal des supérieures jusqu'au bord anal des inférieures. Cette hgne correspond assez bien à une ligne analogue qui se rejnarque sur le dessous des ailes de Duhernnvdi rj et qui est en des- sous raccejituation de la ligne qui, en dessus, sépare la couleur rose marginale du fond jaune verdàtre des ailes.

Il se pourrait doiic faire que cette 9 de Leou-Fang f ùt la 9 de Duber- iiardi; mais je n'oserais l'affirmer et j'en parle seulement comme d'une probabilité.

La ligure delà ïivpum Dabeinardi paraîtra dans la XXI"^ livraison des Étudex d'Kiitoiuolofjif.

Diagnoses de deux Ptinus [Bruchus] français nouveaux [Col.j Par E. AjiKU.LK de Pkiuu.n.

Ptinus pubens Pic i)i litt.} n. sp. — Forme du P. lasitanus î\\. Roux fonce, anteniies roux-clair, dépassant la moitié des éiytres. Cor- selet avec deux bosselles médianes réunies par derrière, à longs iioils aunes, oreillettes latérales à peu près in^isibles. El vires fortement et

{M Bulletin de la Société Entomologique de France.

régulière meut striés de gros enfoncements carrés, interstries très étroits, coupants, portant une série de poils jaunes tout à fait courbés; le reste de la surface du corps est couvert de petits poils blanchâtres, plus con- densés sous les épaules et près du sonuuet. — Long. 2,o mill.

Merindol, dans le Luberon (Vaucluse), un seul sujet en mai sur un Chêne !

(La desciiption complète de cette espèce sera donnée dans le Cata- logue des Coléoptères de Provence de M. H. Caillol, actuellement en \oie de publication.)

Ptinus superbus n. sp. — Brun-roux à vestiture couchée: forme générale cylindrique. Tète étroite, yeux nullement saillants; une carène linéaire entre eux; écailles et poils appli(iués d'un jaune doré, antennes assez fortes, à articles obconiqucs velus de poils dorés et d'écaillés de même, 1'^'' article gonflé, i" court, égalant la moitié du i"^, 3« à peine plus long que le 2«, les suivants de plus en plus longs jusqu'au dernier, le tout dépassant la moitié des élytres. Corselet exac- lement de la longueur de la tête, à côtés parallèles jusqu'aux bossettes basales tpii sont saillantes, sans oreillettes antérieures, un fort bourrelet latéral sur le bord antérieur, couvert de poils jaune-doré couchés. Écusson ogival, allongé, à poils jaune-blanchàtre. Éhtres presque deux fois larges comme le sommet du corselet, à épaules arrondies, mais non déclives, parallèles jusqu'au sommet qui est arrondi, à stries fortes, crénelées de gros points carrés subcontigus, qui sont de la largeur des interstries, ces derniers à peine convexes, unisériés de très petits points donnant chacun naissance à un poil jaune doré court et couché, dirigé vers le sommet; aucune autre pubescence, mais les élytres sont cou- verts d'écaillettes blanches serrées et contiguës qui ne laissent nus que leur extrême sommet et un espace transversal qui les coupe vers le milieu et s'élargit un peu à la suture. Pieds robustes, à pubescence dorée, appliquée, soyeuse. — Long, o mill.

Canton de l'Estagnol, commune d'Arqués (Aude), un seul exemplaire ç capturé le 13 septembre 1896 et obligeamment communiqué par M. L. Gavoy. Je le remercie vivement de m'avoir confié la description de cette magnifique espi'ce, si remarciuable par sa taille et par sa ves- titure.

Notes sur le genre Pen<aria et description d'une espèce nouvelle [Col.]

Par le D'' A. CiioiiAiT.

L'acquisition des Mordellides de la collection de M. E. Reitter m'a permis de constater qnWnaspis gracilis Schilsky (Kiister, Kafer Euro-

Séance du 14 avril 1897. IX\

pa'a, XXX, 99) est lo mC'iw insecte- que Pentaria Reiltcri Cliobaul {Ann. Soc. entom. Franc. ,lH{)i, Bull., p. lxxv). L'abdomen a bien six seg- ments, les tarses antérieurs ont bien leur quatrième article bilobé et aussi long que le troisième, en sorte que ce Mordellide appartient par- faitement au genre Pentaria im'i je l'ai placé. AnasjdHiiraciiiH ayant|)aru en mars 1894 et Penlaria lieiilerim avril de la iiiéiiic annéu!, c'est le premier nom (pii a la |iriorit('' et l'on devra dire dorénavant Pentaria f/racili.<> Scliil. (=; Heitteri Chob.)

L'examen de la même collectidn m'a montré i\n\Ui(i.spis pirtipennis (Reitter i. /.) Scbilsky (Kirster, hufer Kuropa's, XXXI, 78) n'est pas autre chose (jue Pentaria Defaif/ue.si Abeill. [Ilev. dlùit., IV, 161) (jui a déjà pour synonyme Pentaria Oberthuri Champion {The Kntoinolo- (fist's monthlij Mayazin, 1892, n" 3))o). La coloration de cette espèce est très variable. Tantôt la suture est noire, comme dans le type d'A- beiUe de Perrin, tantôt ehe est concolore et alors il n'y a plus (pi'une bande post-médiane et um; bande apicale noires, conniK! dans V.inaii- pis pictipennis ; tantôt il n'y a plus (pi'une baiide nuire après le mi- lieu, variété pour laquelle je propose le nom de unifasciata (nov. var.) ; tantôt enfin les élytres sont entièrement concolores, comme dans la variété iinnutculata V\c{Ann. Soc. Ent. Franc, 189o, Bull., p. 128).

Le voyage que j'ai fait l'an dernier dans le Sud-Orajiais en compagnie de MM. I^ic et Bleuse, nous a procuré un Pentaria nouveau qu(! je suis heureux de dédier à celui de mes deux compagnons qui a su le capturer en nombre, au mois de juin. Cette espèce avait été prise pour la première fois en mai 1894 par M. Pic, mais en trop petit nombre pour qu'il m'ait été possible de la décrire.

Pentaria Bleusei n. sp. — EntièrenuMit noir, allongé, subparal- lèle, déprimé sur les élylres, densément recou\ert d'un duvet soyeux à reflets cendrés.

Tète presque en demi-cercle, à i)eine plus large que longue. Antennes courtes, dépassant peu la base du corselet, pas plus longues chez le c» que chez la Ç; l'^'' article un peu plus gros que les suivants, plus lojig que large; 2" moins gros et lui peu plus court: 3'- plus bjng (jue le pré- cédent; 4e aussi long que le '2"- ; îi" plus court ; G*-' à 10'= pas plus longs que larges, moniliformes chez le c5, filiformes chez la 9, formant avec le 11" ime massue peu tranchée, mais plus marquée chez le c5 que chez la 5 où elle est presque indistincte; dernier ovoïde, un peu plus long que les précédents. Palpes maxillaires très développés, un peu plus volu- mineux chez le (5 que chez la ç, à dernier article triangulaire, sécuri- formi*. Pronotum plus large (pje long, arrondi sur les côtés, rétréci en

i'M Bulletin de la Socfété Entomologique de Irance.

inaiil, lailjlt'inciit bisiiUR' à la base, a\of les angles postérieurs obtus, imperceptiblenieiil ridé en travers. Écusson petit, triangulaire. Élytres trois [ois et demi aussi longs (pie le protliorax, très finement striolés en travers, arrondis séparément à rextrémilé, à côtés parallèles, à épi- pleures visibles jusqu'au delà dos hanches postérieures. Pattes fortes et roliustes ; tibias postérieurs un peu plus longs que les deux premiers articles des tarses; quatrième article des tarses antérieurs bilobé, pres- (|ue aussi grand que le précédent. Abdomen de six segments, le sixième petit, plus visible chez le 5 q'if chez la 9. — Long. 2,7-3 mill.

ô Abdomen simple, sans lanière. Antennes, palpes et pattes d'un noir foncé. Seconde moitié des antennes plus épaisse, monihforme. Dernier article des palpes maxillaires plus vohnnineux et plus nette- ment sécuriforme.

9 Antennes, pali)es et pattes d'un noir ferrugineux. Seconde moitié des antennes filiforme, guère plus épaisse que la première.

Cette espèce est des mieux tranchées par sa coloration noire, par sa forme déprimée sur les élytres, parallèle sur les côtés, par ses antennes courtes, à massue peu distincte, etc.

Elle se trouve dans les ravins du Ras-Chergui, montagne au sud d'Aïn-Sefra, en mai et en juin sur des graminées.

Cette espèce nouvelle et les renseignements précédemment donné-s m'obligent à modifier de la façon suivante le tableau des Pcntaria, publié dans le Bulletin de la Soc. Ent. de France, 1894. p. lxxvi:

A. Taille de 2,4 à :Jmill B.

A'. Taille de 1,7 à 2 mill C.

B. Élytres entièrement noirs (Algérie, Sud-Ouest : Ain-Se-

fra!) Bleusei n. sp.

B'. Élytres entièrenu'nt d'un brun fauve (Europe mi'ridio-

nale! monts Amanus en Syrie! Algérie)

BADiA Bosenh. [= sericariii Muls.)

B". Élytres d'un jaune testacé avec la moitié postérieure noire

(Liban) niMmiATA Mars.

C. Massue antennaire noire, de G articles (vallée de l'Arax!)

(lUAciLis Scliil. (= Beitteri Chob.)

C. Massue antennaire teslacée, de 5 articles D.

D. Élytres flaves avec la suture noire et deux bandes transversales de même couleur, l'une après le mi- lieu et l'autre apicale (France méridionale! Algé- rie : Biskra! Ain-Sefra! Oran! Tunisie : Tebour- zouck!) Deiaiîguesi Ah. (= Oberihiiri Champ.)

i

Séance du lî avril 1S97. ^'^")

D'. Élytros coiniiie dans le type, mais avec la suture

concolore (vallée de l'Arax!) .... v. pictipennis Scliil.

D ". Élytres flaves avec une bande post-médiane noire (Algérie Sud : Biskra! Aïn-Sefra! Oasis de Tiout!) V. unifasciata ii. \ar.

D'", Élytres entièrement tlaves (Algérie sud-ouest : du- nes d' Aïn-Sefra ! Oasis de Tiout!). . v. immaculata Pic.

Note sur Otiocephala opaca Rosh. et ses variétés [Col.] Par Maurice Pic.

M. L. Bedel a présenté {Ann. Soc. Eut. Fr. 189-'), B. p. 89) la note sui- vante : « Les trois Otiocephala connus {(/iiadrinotaln F., foiripifem Lac. et Warioni Lef.) ne paraissent différer enlre eux que par l'extension, d'ailleurs variable, des taches élytrales ; la couleur foncière des élytres est d'un beau rouge chez tous les exemplaires vivants des trois for- mes ». Je ne connais pas 0. forcipifera Lac. en nature et je ne puis rien dire au sujet de cette forme, en revanche je pense utile de faire la communication suivante au sujet des deux autres noms, conununica- tion qui tend à confirmer la supposition de M. Bedel.

0. ^'arioni Lef. [Ami. Soc. Eut. Fr. 1873, /}. ccx), dont je possède les types dans la collection Leprieur, ne parait différer d'O. opaca Rosh. que par la plus grande extension des taches élytrales. Celles-ci sont variables chez les deux types, puisque la 9 présente une bande anté- rieure courte complète et le c? cette même bande divisée en deux taches sur chaque élytre. Sous le nom de rufolimbata le D'' Chobaut m'a communiqué une 9 (1) qui présente encore une plus grande extension de la nuance foncée sur les élytres dont les fascies élargies, sans atteindre la suture, sont réunies sur leur côté interne conjointe- ment sur chaque élytre. Cette modification présente sur tout le pour- tour de cette tache foncée une bordure, assez régulière, d'un testacé rougeàtre et une courte fascie médiane externe (au miheu de la tache t(tncée) de la même coloration. Il est probable que l'on capturera ulté- rieurement quelque nouveau spécimen chez lequel la coloration foncée étant un peu plus étendue et régulière, la petite jjande externe claire disparaitra pour ne laisser qu'une bordure d'un testacé rougeàtre.

J'appuie la réunion de Warioni Lef. comme variété de opaca Rosh. par la présence commune chez tous les spécimens, même les moins colorés, d'une petite bordure élytrale foncée, apicale et postéro-interiie, réunie ou non vers la suture à la bande postérieure.

(1) Recueillie par lui 1 an passé à Mi^clieria dans le département d'Oran.

136 Bulletin de In Société Entomologique de France.

Myriapodes recueillis à l'Ile Madère par M. A. Fauvel en 1896

l'ar H.-W. Brôlem.^n.

Les espèces de Myriapodes recueillies par M. A. Fauvel à Madère sont les suivantes :

1. LiTHOBR's piLicoRNis Newport,

2. — sp. (incomplet — an erythrocepiialus ?),

3. Henicops fulvicornis Meinert,

4. Cryptops HORTEKSis Leacli,

5. Mecistocephams punctifrons Newport,

6. GEOPHILUS FERRUGINEUS C. Koclî,

7. — S[). (en mauvais état, indéterminable),

8. ScoTOPHiLUs sp.,

9. Brachydesmus superus Latzel,

10. Orthomorpha (;racu.is C. Kocli,

11. Strongylosomum Guerini Gervais,

12. SCHIZOPHYLLUM MORELETI LuCaS,

13. IuLus (Anoploiulus) BRiTANNicus Vephoeff.

De ces treize formes, cinq n'étaient pas encore connues à Madère. Ce sont :

Cryptops hortensis, commun sur le continent et reconnu également aux Açores.

Mecistocephalus punctifrons, espèce très répandue dans toutes les ré- gions chaudes et peut-être importée à Madère.

Scotophilus sp. Le seul exemplaire de cette espèce est un mâle mesu- rant environ 4o mill. de longueur et 1.20 mill. de largeur; 79 paires de pattes.

Le corps est un peu rétréci en arrière, mais nullement en avant; la plus grande largeur est derrière la tête. Celle-ci est subrectangulaire, un peu plus longue que large, semée de gros points enfoncés, presque alignés; bord latéraux un peu convexes, bord postérieur droit. An- tennes très longues. Lamina praebasalis complètement cachée. Lamina Imsalis assez large, à bords latéraux fortement convergents.

Hanches des pattes maxillaires plus larges que longues , semées d<'. points enfoncés plus faibles (jue sur la tète, à liord antérieur inter- rompu par une encoche médiane bordée de chaque côté d'un faible

Séance du 14 avril IS97. 137

épaississement chitineiix mais sans dents. Les grilles, inermos à la base, atteignent sans la dépasser la pointe de la tète.

Écussons ventraux lisses, bomljés, avec un champ poreux suhcircu- laire au centre.

Dernier écusson ventral large, en demi hexagone. Pleurae médiocre- ment développées. Pattes de cinq articles, dont le premier rudimentaire, le second très épaissi, les trois derniers progressivement plus minces; le dernier au moins aussi long (pie le troisième, arrondi à l'extrémité, inerme.

Brachydesmm superas , commun en Europe et retrouvé aux Aeores.

lulus britannicm, recueilli par son auteur en Angleterre et en Por- tugal, mais dont la présence hors du continent européen n'avait pas encore été signalée.

Le chiffre des formes connues à Madère se trouve ainsi porté à 21 (voir : Brôlemanx, Myriapodes recueillis à Madère par S. A. S. le Prince de Monaco, Bull. Soc. Zool. France, 1896, p. 2Û4-20o).

Bulletin bibliographique.

Acadéinie des Sciences [Comptes rendus hebdoiii. des Séances), 1897, I, 12 à 14.0

Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg [Bulletin), Sér. V, t. VI, 2, 1897. 0

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138 Bulletin de la Société Entoiuologique de France.

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Séance <la 11 avril IS07. \',V.)

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Frelon [Le], VI, 1, 1897 (2 exempl.). — J. Desbrochers des Lo(;es : Espèces inédites de Curculionides.

Illuslrierte Workensriirijt fiir Fntoinoloyie, 11, lIMo, 1897. — H. T. Peters : Naturalistiche Aufzeichnungen aus der Pro^inz Rio de .la- ueiro in lirasilien (pl.). — 0. Schultz : Uejjer der inneren Raw gynandromorplier (hermaphroditiscber) Macrolepidopteren (lig.) . '2 art.). — Schenkijn(;-Prévoï : Hoiileninsekten (2 art.). — 0. S(:n.MiEDEKNECHT : Die Rraconiden-Cattung Meteorus Hal. 2 art.). — Dr. Ridow : Brombeerstengel und ihre BewoJiner (pl.) ii art.). — H. (jauckler : Biologiscbes liber die Kiefern-oder Foorleule, Paniis piniperda P. (fig.). — Chr. Schroder : Die Buclien-Woll-Laus (pl.).

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140 Bulletin de la Société Entomologique de France.

Jnstructor {El), XIII, 11, 1897.©

Intemiédiaire de VAFAS [L'), II, 14, 1897.©

K. K. zoologisch-hotnnischen Gesellschaft in IVim {Verhandlungen). XLVII, 2, 1897. — Dr. Bohumil Nèmec : Ueber einige Arlhropodon dor Umgobung von Triesl; (pi.). — A. Oth : Beitrag zur Kt'iintniss des Gonus Scleropterus Scli. — C. v. Hormuzaki : Die Schmetter- linge (Lepidoptera) der Bukowina; (carte).

Pfiyche, VII, 233, 237 à 243, 1896. - VIII, 2o2, 1897. — A. G. Mayek : A new Hypothesis of Seasonal-Dimorphism in Lepidoptera. — A P. Morse : Notes on New England Acrididae. — III, ÛEdipodinae, III. — T. D. A. CocKERELL : Notes on new Coccidae. — H. G. Dyar : Tlie larvai Stages of Arctia Anna Gr. — S. H. Scudder : Piuli Lo- custarians. — Me Neill : On Tryxalinae. — S. H. Scudder : A genus of Gryllidae liitlierto unrecorded from tlie United States.

/{. Accademia dei Lincei [Atti], 1897, 1, 5, 6. — Luciani et Lo MoxAco : L'accrescimeuto progressivo in peso e in azoto délia larva del Bom- bice del gelso, in ordine ail' alimentazione occorrente nelle succes- sive età.

Revue éclectique d'Apiculture mensuelle, IV, 3, 1897.

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— Les Sauterelles dans l'Afrique du Sud. — Entomologie agricole.

Royal Society {Proceedings), LXI, 369, 1897.©

Sociedad cientifica de Yalparaiso {Boletin de Sesiones), I, 1, 1897. —

D. C. Fauna subterrauea. — Sobre ini cambio de régimen de las

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Sociedad espanola de Historia natural (Actas), mars 1897.©

Societns Entonwlogica,Xl, tables. —XII, 1, 1897.— L. Krulikewsky : Etwas liber einige russiscbe Zygaenen. — P. Born : Meine Exkur- sion Von 1896. — F. Kiliax : yemeophila plant aginis, Abberration flava (Kil.).— P. Bachmetjew : Beitrag zur Lepidopteren-Fauna von Sofia (Bulgarien) und Umgebung.

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Société d'Histoire naturelle de Calmar {Bulletin), III, 1895-96.©

Séance du U avril 1S97. 141

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Aclogque (A.) : Faune de France. — Orthoptères, Névroptères, Hymé- noptères, Lépidoptères , Hémiptères , Diptères , Aphaniptères , Thy- sanoptères, Rhipiptères. Paris, 1897, 1233 fig.* (2 exempl.).

Biolley (P.) : Moluscos terrestres y tluviatiles de la meseta central de Costa Rica. — San José, 1897, *, ©.

DoLLFUs (Ad.) : Thysanoures [Feuille J. Nat.), 1896, 4 p., 1 pL*

II). Tableau iconographique des PItiloscia d'Europe, Crustacés iso- podes terrestres [ibid.], 1897, 16 p., pi.*

Id. Les Isopodes terrestres du Nord de l'Afrique, du Cap Blanc à Tri- poli {Méni. Soc. Zool. Fr.), 1896, 31 p. lig.*

Meunier (F.) : Note sur un Hyménoptère des Lignites du Rhin. [Ani). Soc.Sc.Brux.), 1896,2 p.*

Ii>. La prétendue période glaciaire à répocjuc houillère de M. Julien et la Faune entomologique du Stéphanien de Commentrv [ibid.], 1896, 2 p.*

14:2 Bulletin de hi Société Entomologique de France.

Patolii.lahd (N.) : (lataloguc raisonné des Plantes cellulaires de la Tunisie. [Expl. Se. Tun.), 1897, 158 p., pi.*©

Porter (C.) : Indice alfabético y synonymico de la Anatoniia liuniana descriptiva del Prof. Pli. C. Sappey. Valparaiso, 189(), 1^ p.*0

Tristan (J. F.) : Insectos de Costa Rica. San José. 1897, 21 p.*

Shaler (x\. s.) : Conditions and ElTects of tlie expulsion ol Gasesfrom the Earth (Bull. Ac. yoij. Behj.), 1896, 18 p.* Q

SiMox (E.) : Histoire naturelle des Araignées, 2" éd., II, 1; Paris, 1897: 192 p., fig.*

1d. Arachnides recueillis aux en\irons de Majunga pai' M. Bastard et envoyés au Laboratoire d'Entomologie du Muséum [Bull. Mus.Hist. nat.), 1896, 2 p.*

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Id. Viaggio del Dott. A Borelli nella Rcpublica Argentina e nel Para- guay. — Liste des Arachnides recueillis aux Iles du Cap Vert, dans la République Argentine et le Paraguay et descriptions d'espèces nouvelles {Bull. Mus. Zool. An. comp. Torino), 1897, 8 p.*

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WooDwoRTH (J. B.) : On the Fracture System of Joints, with Remarks of certain great Fractures {Proc. Bost. Soc. Nnt. Hist.), 1896, 21 p., o pL* O

A. L.

OUVRAGES ACQUIS A LA VENTE DE LA BIBLIOTHEQUE A. SALLE.

Agassiz (L.) : The Classilicalion of Insects from embryological Data {Ann. As.s. Adv. Se), 18oU, 28 p. 1 pi.

Butler (A. (i.) : Revision of the Gnmp of Lepidoplerous Insects i hitherto included in the Genus Pronophiln of Westwood {Ann. Mag. Nat. Hist.), 1867, 3 p., fig.

Id. Descriptions of Several new Species of Nymphalidian Rhopalocera {ibid.), 1869, 4 p., 1 pi.

Séance du 14 avril IH'.)1. 143

Butler (A. G.) : A Monograph of the Goniis LPimnias, with Ucscrip- lions of New Species in tlie Collection of the Britisli Muséum, including ottier forins Sometimes placed in Ihat Genus [Linu. Soc. Journ.), 1866, 18 p., 2 pi.

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Id. Description of Some new Species of Uiurnal Lepidoptera in the Collection of the British Muséum {ibùl.}, 1866, 2 p.

Id. a Monograi)li of the Genus Hestia , containing Descriptions of Forms not hitherto noticed ; with a Tabular View of the Species of Jhumi- dac, and Remarks upon their natural Afiinities. — S. d., 18 j).

Id. Description of a New Species of fT^-ç/tna, which mimics a Danais [Trans. Eut. Soc), 1869, 2 p., lig.

Id. Description of three Species of Callidrija-s- [Auit. Mag. Nat. Hint.j. 1869. 2 p.

k). Descriptions of a new Genus of Heterocerous Lepidoptera founded

upon the Papilio Channione Fabr. {Proc. Zool. Soc. Lond.), 1869,

3 p., fig. Id. a Monograpliic Revisi<jn of the Lepidoptera hitherto included in

the Genus Adolias, with Descriptions of new Geneia and Species

[ibid.], 1868, 17 p.. lig., 1 pi.

Id. Note on the S gmphalis caledonica Hew. {ibid.), 2 p., 11g.

Id. Descriptions of some New Species of Satijridae belonging to the Genus Euptychia [ibid.], 1867, 7 p., 2 pi.

Id. Remarks upon the Fabrician Species of the Satyride Genus Mgca- le.sis; with Descriptions and Notes on the nanied varieties [ibid.], 1867, 4 p., lig.

Id. Description of a New Genus of Diurnal Lei)ido[)tera belonging ti: the Family Ergcinidae{ibid.), 1867, 3 p., lig.

Id. Note on some Species of Butterflies bel(jnging to the Genus Cata- gramina [ibid.), 1866, 2 p.

Id. Note on the IdeDtitv of Certain Species of L\caeaidae [ibid. . 1867.

3 p., lig. (ÀHT1S (I. : Desciiptions etc. of the Insects collectcd by Captain P. P.

King in the Survey of the Straits of Magellan [Trans. Liini. Soc),

1838, 60 p., 3 pi.

-144 Bulletin de la Société Entomologique de France.

CuRTis (I.) : Characters and Descriptions of a New Genus of the Family Melolonthidae (2 oxempl.), 4 p., pi. — On a Species of Molli lovnid inhabiting the Galls of a Plant near to Monte- Video. — 4 p., pi. {Trans. Zool. Soc), 183o.

EiucHSOX (G. F.) : Conspectus Insectorum Coleopterorum quae in Re- publica Peruana observata sunt (Wiegm. Arch.), 1847.

Heller (K. m.) : Zur Abbildung von Clavipalpus Blanchardi Kirsch. {Ent. Nachr.) 1890, 2 p.

JoLY (N.) : Recherches zoologiques, anatomiqiies , physiologiques et médicales sur les OEstrides en général et particuUèrement sur les Œstres qui attaquent l'homme , le cheval , le bœuf et le mouton [Ann. Se. Phys. nat. Lyon), 1846, 149 p., 8 pi.

Kirsch (Th.) et E. V. Harold : Beitrâge zur Kenntniss der Peruanis- chen Kâferfauna aufDr. Abendroth's Sammlungeu basirl (B(?r/. Ent. Zeit.), 1873-76, Part. 1 à 6. — HaUicinae, par E. V. Harold, 1877.

Id. Beitrâge zur Kâferfauna von Bogota (ibid.). 1865-70.

1d. Coleopteren gesammelt in den Jahren 1868-1877 auf einer Reise

durch Siid Amerika von A. Stiibel {Abhand. Ber. K. Zool. Anthrop.

etnogr. Mus. Dresden), 1888-89, o8 p., 4 pi. col.

MÀKLiN (F. W.) : Neue Mordellidcn. — Neue Ganthariden. — Neue Statira-Arten und cinige mit der gennanten Gattung verwandte Formen. — Neue Cistelidcn [Act. Soc. Scient. Fennic), 187o, 120 \).

Matthews (Rev. a.) : Synopsis of North American Trichopterygidae {Trans. Ani. Ent. Soc), 1884, 44 p.

lu. New Gênera and Species of Corylophidae in the Collection of the British Muséum {Ann. Macj. Nat. Hist.), 1887, 12 p.

Id. An Essay of the Genus Hijdroscapha,'Londre?>, 1876, 20 p., 1 pi.

Packard (A. S.) : A Monograph of the Geometrid Moths or Phalaeni- dae of the U. States {U. S. Geol. Surr. Terril.), 1876, 607 p., 13 pi.

Zimmermaxn : Monographie der Carabiden, I. Berlin, 1831-76 p.

Id. Synopsis of the Scolytidae of America North of Mexico. — Witli Notes and an appendix by J. Le Conte {Trans. Amer. Ent. Soc), 1868. 38 p. (3 exempt.).

A. L.

Le Gérant : Pu. Fhancois.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQXJE DE FRANCE

Séance du ^H avril 1«09.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

MM. H. (lu Binssoii, de liroùt-Vcnicl (Allier), A. Faiivel, de Caeii et Ch. Jaiiet, de Beauvais, assistent à la séance.

Distinctions lionnrifnjiues. — Le Président ann^nee à la Société que le capitaine M. Yauloger de Beaupré, du Service géographique de l'Armée, actuellement en mission topographique en Algérie, vient d'être nommé (ifllcif'r d'Académie.

yécroloijip. — Le Pn-sident a le regret de l'aire part à la Soci(''t('' de la mort de M. le Sénateur E. de Sélys-Longchamps, Membre de l'Aca- démie royale des Sciences de Belgique.

M. de Séhs-Loncliamps, naturaliste éminent. bien connu de tous les entomologistes par les remarquables tra\aux qu'il a publiés siu' les Insectes de la famille des Névroptères, était Membre de notre; Société depuis 1834; il en avait été élu Membre honoraire en 188").

Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau un exemplaire du deuxième fascicule des Annales, année; 1890, et ann(.)iic(! ipie b; troi- sième paraîtra très prochainement.

Clianf/enients d'adresse. — M. le D'' Fr. Heim, 'M, rue Hamelin, Paris. — M. Pi'Ue ib; Viernies, oo bis, rue St-Jean, Pontoise (Seine-et-Oise).

Présentation. — M. Joseph Hamal, 1, rue Méan, à Liège (Belgique), Cérantijjjrides, présenté par M. L. Fairmaire. — Comniissaires-rappor- teurs : MM. L. Bedel et P. Lesne.

Captures. — M. A. Grouvelle signale la capture à Fontainebleau de VAnlhononius carians Payk., espèce pinicole, nouvelle pour la faune des environs de Paris; les deux exemplaires trouvés à Fontainebleau appartiennent à la variété pijrenaeus Desbr.

— A cette occasion, M. L. Bedel rappelle que l'an dernier notre Col- lègue M. le D' Marmottan a pris sur des Pins, à la lisière; de la forêt de Fontainebleau, du côté de Barbizon, le Doedycorrhynchus austriacus 01., également nouveau pour la faune parisienne.

Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. y 8.

146 BhIIi'Hii tic la Sorirtr KuInmoloçiUiur dp Fvdncp.

Il ost à noter que le nombre des Coléoptères qui attaquent le Pin sil- vestre s'accroît d'année en année dans nos plantations forestières.

CoUpctions. — M. A. Fauvel annonce que les collections entoniolo- giques qu'il a rapportées de son voyage de 1896 à l'archipel de Madère st)nt exposées au Laboratoire d'Entomologie du Muséum d'Histoire na- turelle.

Les Coléoptères, qui constituent la partie la plus importante de ces collections, ont déjà été exposés à l'époque du dernier Congrès ento- mologique dans la salle des collections de la Société.

Communications.

Sur une espèce nouvelle de Coléoptère de la famille des Bostrychides [Heterarthron subdepressiis n. sp.)

Par P. Lesxk.

Heterarthron subdepressus n. sp. (Ç). — FJnnfiaius, subcylin- (Iriciot, Icritpr dpprpssuf!. Chjppus marginp nuliro haud tlpntato. sut lira froulnli iudistiiicta. Aiitenvap undpriiuaiiicnlatap. Prolhora.r loxgior quam latior. pofitirp Ipritpr (nujmtahis. Khjtra ftal dense puiirlala, pos- tice gmiiulala, dpclivitatp postpriore rarina lalprali ypcla iiiarijhiala^ sutura posticp rix impressa. Seginenfuni altiiiunii (didoiuinis marginp postico leviter sinuato. — Long. 11 mill.

Mexique : Guanajualo {E. Dugi-s m Muséum de Paris). — V\\ indi\i(lii.

L'ensemble des caractères précédents distingue nettement cette es- pèce de ses congénères. Elle se rapproche surtout des H. Iruncatus Guér., femoralis Fabr. et plicatus Lee; mais elle est plus élroite, un peu déprimée; la carène latérale de la déclivité postérieure des é'iytres est droite, tandis qu'elle est plus ou moins courbe chez les trois espèces précédentes.

Une seconde femelle (VHplprarlhron suhdpprpssm fait partie des col- lections du British Muséum; elle provient de Bobo (Mexique).

On devra vraisemblablement rapporter à cette espèce un exem- plaire (5 appartenant également au British Muséum et provenant de Peras (Mexique).

Ce mâle présente les caractères suivants :

Forme un peu déprimée. Suture fronlo-clypéale droite. Sous-menton et pièce basilaire de la tète simples. Éhtres brillants, hsses, monlranl

Séance du 2S avril iS97. 147

sciilcnicnt un groupe do points enfoncés sur les côtés, on arriôro do l'opaidc; cyrôno latérale de la déclivité postérieure longue, lisse, niodé- ri'Mient saillante, convergeant li'gèrement en avant avec la suture. Ni calus. ni dents au hord sup('rieur de la diVlivit/'.

\jlleteraytlnv)} sKbiIcprPSSUs se placera connue il suit dans la série des Ih'trrarthron :

l^"" groupe. — H. confcrtm Lee.

2*^ groupe. — //. subdepressm Lesnc, //. fciiioraViH Fahr., //. irunratuft

fiuér.. //. pliratus Lee. ;{'■ groupo. — //. rufrppft Blancli., U. (iracUiju's Blancli., If. parvidi'iis

Lesne.

Rectifications synonymiques relatives au genre Dinoderus

{Bostrychîdae) [Col.]

Par P. Lesnk.

Diiiodfius brevis'^' Horn, 1878. — M. le U' (i.-H. Horn a bien voulu me communiquer un exemplaire typicpie de cette espèce qui est tout à fait dilTérente du D. ininutus. Sa capture en Amérique me paraît accidentolh^; son habitat s'étend sur l'Inde, Tlndo-Chine, les îles de la Sondo ot les Philippines.

[). pprpiDirtatHs* Lesne, 189o = D. hifoKPolatm* Wollaston. 18.')H. l-lspèce cosmopolite dans les régions tropicales.

Bulletin bibliographique.

Abeille [V), XXIX, 3, 1897. — A. Cifampenois : Remarques siu' les .\iiipliicoma (fin). — T. Tschitsciikhine : Sur quelques Carabiqiies nouveaux ou peu connus. — L. Bedef. : Recherches svnonymiques et rectificatives.

Academir des Sciences {Comptes rendus hebdoin. des séances)., 1807,1, lo et 16. — L. Bordas : Classification des Orthoptères d'après les carac- tères tirés de l'appareil digestif.

Aradéinie des Sciences de Cracovie [Bulletin international], U'-\v'ut \>^9' .

— M. RvBiNSKi : Ausweis nouer Kiiferarten fur die galizische Kauna.

— C. NiEZABiTOWSKi : Beitragzur Fauna der Blalt- lunl llolzwespe'n Galiziens.

Coni mission géologique du Canada, VII, 1894 (1896), cartes.©

lis lUdlclin f/c la Soririf' KiitoiiiohxjùiHP dr h^mnee.

Eniomnlùfjical News, VIII, 3 ol 4, 1897.— C. Y. Pii-Eii : A roraarkal)l(' Scmlilins- Habit of CocrlvpUii transversoguttata. — G. R. Pilate : CiUk'cliiig Scason in Soiilh Georgia. — C. S. Baker : Remarks on List of tho HemiptPra of Colorado. — S. iN. Dunn'l\g : Notes on Phi- hmUim. — Notice nécrol(tgi(|iie sur J. Hamilton (portrait). — V. L. i\Ei.Lo(i(; : .lohnL.CnrIis. — \V. Hamptox Pattox : Acorn Insects. — T. M. Jones : Sonie Delawai'c Noctuidae (pi.). — J. L. Curtis : Theri- (liuin inconslans, aneu Spider. — T. D. A. Cockerell : The third American Kermès. — E. Bergroth : On t^\o reniarkable Californian Hemiptera. — Notes diverses.

Illuslrirrir Wochenschrift fiir Eiitomoloyie, II, 16, 17, 1897. — K. Sajo : Insektenreisen, II. III. — H. Theen : Ein Bienenschmarot- zer (fig.). — M. MiiLLER : Friihliugsahnen-Friihlingsmalmen. — Fr. W. Konow : Synon>misclic iind krilisclie Benierkiingen zii bislier niclit oder unrichlig gedeuteten Teuthreniden-Artcn altérer Autoren, Linné, Scopoli, Christ ii. s. av. (2 art.). — Dr. Rudow : Einige Bemerkungen iiber Entwickelungsziist'àndo der Blattwes- pen (pi.). — Dr. Katteh : Literarisches Vademekuni fiir Ento- niologen and ANissenschaflliclie Sammler.

Insbuctor [El), XBI, 12, 1897.©

SaturaUste {Le), 15 avril 1897. — F. Lataste : RcctiOcation. — L. Planet : Essai monographi(iiie sur les Coléoptères des genres Pseudolucane et Lucane (fig.).

ISovitales zooloyicae, IV, 1, 1897. — W. Warrex : New Gênera and Species of Moths from the Old- World Régions in the Tring Muséum (pi.). — J. W. Shipp : On a new Catharsius from Western Aus- tralia. — K. Jordax : Some new Anthribidae in the Tring Muséum. — E. Fleutialx : Trois nou\ elles espèces d'Eucnémides de la Collection du Musée de Tring. — W. Rothscrild : Descriptions of some New Species and Subspecies of Lepidoptera.

li. Accademla del Lincei (Alti), 1897, I, 7.©

Revue des Sciences nniureUcs de l'Ouest, VI, 6, 1890.©

Revue éclecihjue d'ApicuUun' mensuelle, IV, 4, 1897.

Revue scientifique, 1897, I, 16 et 17. — Classilication des Orlhopli'res.

Revue scientifique du Boiirbonnuis et du centre de la France, X, 112, 1897.© A. L.

Le Gérant : Ph. Fkancois.

BULLETIN

DE LA

SOOIÉT-É ENTOiyiOLOG-IQUE DE ERANOE

fKcauce du 1% mai 1$99.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

MM. Ch. Janet, dt' Boaiivais, et R. dt' la Perraudière, do Jarzé, assis- tent à la séance.

Correspondance. — MM. Pierre et Ra\niond de Fleury remercient la Sociélé de leur admission à titre d'Assistants.

Décision. — Par dérogation à Tarticie 42 du règlement, la Société dé- cide qu'il sera publié in extenso dans le BaUetin un mémoire (I)es- criplicins de Lépidoptères nouveaux) de M. Ch. Obertliiir accompagné de planches [)liototypicpies généreusement offertes par l'auteur.

Admission. — M. Joseph Hamal, 1, rue Méan. à Liège (Belgique), Cé- riinibijcides.

Présentations. — M. Donald d'Emmerez de Charmo}, Assistant-natu- raliste au Muséum Desjardins, Port-Louis (île Maurice), Coléoptères, présenté par M. Ch. AUuaud. — Commissaires-rapimrtenrs : MM. J. de (lauUe et A. Lame\ .

— M. JoannyMartin, Préparateur-adjoint au Laboratoire d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle, 4G, rue Poliveau, Paris, Hémiptères. présenté par M. le Professeur E.-L. Bouvier. — Commissaires rappor- teurs : MM. E. Simon et G. -A. Puujade.

Démission. — M. A. de Carné, de Viti'v-sur-Seine, adresse au Prési- dent sa démission de Mendjre de la Société.

Rectification. — La mort de M. le Sénateur E. de Sélys-Lonchamps a ('té annoncée à tort dans le dernier Bulletin par suite d'une erreur regrettable reproduite dans plusieurs journaux politiques.

La Science n'a heureusement pas à déplorer la perte de cet éminent entomologiste.

Bull. Soc. Enl. Fr., 18<J7. N° 9.

■l'iO linlh'liii (If hi Snrii'lr Entonioloijiiinp de Franrr.

Communications.

Note synonymique sur un Zonabris [Decatoma] [Col.] Par Maliuce Pic.

Zonabris [Decatoma) Henoni Fairm. [Bull. Soc. Ent. Fr.,1897, p. 121) = Zonabris {Decatoma) argentifera Pic {L'Échange, iV 127, 1893). p. 81).

Les deux espi'ccs sont décrites de la uièuie provenance : Gliardaia (Mzab).

Contributions à la faune entomologique de la Région malgache Par Cil. Alluaud.

S'' note (1).

I. Observations sur le mémoire de M. Fairmaire intitulé : « Matériaux pour la faune coléoptérique de la Région malgaclie » in Ann. Soc. Ent. Belg., t. XL, 1896, p. 336 et suivantes.

1" p. 352. — PoeciJtonles alternims Fainn. vient de Mayotte et non de Madagascar.

2" p. 353. — Par suite d'un malentendu au sujet de la rectification (lu nom spécillque de Osternus nitidipennis que j'avais indiquée a M. Fairmaire, il faut lire précisémnet le contraire de ce qui est imprimé. D'après les étiquettes des types qui sont dans ma collt'ction, cl pour ré- tablir la concordance des noms avec les descriptions, les deux espèces en question doivent s'appeler respectivement :

Osternus nitidipennis Fairm. et Camar iodes opacicoUis Fairm.

3" p. 391. — Praonetlia eptuppiata Fairm. semble spécial aux îles Coniores, et les exemplaires que j'ai pris à Diego-Suarez sont, à mon avis, des P. geminata Kliig.

4" p. 392. — Praonetlia dorsata Fairm. n'a pas été pris par moi à Diego-Suarez, mais m'a été donné comme venant de ïamatave.

(1) V^ note in Bull. Soc. Zool. Fr., 1895, p. 88. — 2^ note in Bull. Soc. Ent. Fr., 1895, p. clxxix. — S' note lac. cit., 1895, p. ccclvi. — 4*' note, lac. cit.. 189G, p. :«.

Séance du 12 nvù 1807. loi

o" Tf'lrtiyoHoderus qimdricollis Fairm. lor. cit., [. XLI, p. !)() (mai 1897) = Tptragonudcru.s liaaiavdi Alluaud Bull. Mm. d'Ilist. nat., IHîMi, p. :{72 (janvier 1897).

II. 01)servatioiis sur la note de M. ïliéry relative aux Cé- rambycides des îles Séchelles, in Bull. Soc. Ent. Fr., 1897, p. 66.

1» p. 66. — .{poniccijna Fauveli Tliéry n'est pas la première espèce décrite des Sécliellcs sous ce nom générique. M. Lameere (in Bull. Soc. Knt. Fr., 1893, p. cvi), a dé'cril ApoiiiccijiKi Scckellarum sur un e\em|)laii'e unique pris par moi à Malié en 189:2. (^dte espèce appartient au genre Pruonellid; elle est \oisine de P.cphippiald Fairm. et peut- être identique à f. ijominala Klug.

t" p. 67. — Xyslrocera i/lohosa F. a d(''jà été signalé des Séclu'llrs |)ar .M. Lameere {loc. cit.).

3" p. 67. — Au lieu de Tnujimimd AUuuadi,\\ faut lire Tidijoccplmld .illtinadi Lameere.

III. xNotes d'habitat.

(jtloHoiHn scncijalriisc Dej., signalé de Madagascar par Coqiierel avec doute, \ cxislf bien réellement. Je l'ai pris à Diegd-Suaicz. sur la mon- tagne d'Ambre.

Cirpidopterus Pipitzi Fairm, — .l'ai reçu cette espèce remarquable di>nt on ignorait la provenance précise, do Fianai'antsoa, au sud des hauts plateaux de Madagascar.

KuU'plus (jcniculdlns Klug. — J'ai retrouvé cette espèce sur la mon- tagne d'And)re et M. Sikora l'a prise en Imerina. On ne la connaissait jus- qu'à présent que de Madagascar; or j'en ai pris deux exemplaires à l'île de la Héiinion, à Hellbourg : l'un le 23 avril 1893 et l'autre, exactement au même endroit, le lo mars 1897. J'(^n ai pris également un individu au centre de l'île Maïu'ice, à (^urepipe,en février 1897. (blette espèce a donc une aire de dispersion assez considérable i)0ur un (j;arabi(pie, mais elle semble ne vivre qu'à une certaine altitude, de 600 à 1000 mètres.

Cryptonijchus limhalux CA\. VV'aterh. — Espèce décrite et connue seulement de l'île Rodrigue, se trouve aussi à l'île Maurice où M. Da- ruly. directeur du Muséum Desjardins, M. d'Emmerez, notre nouveau collègue et moi l'avons capturée en nombre entre les feuillets non encore ouverts des jeunes feuilles de Dictyosppyma nlba Wendl. var. viibra Ilort. 'famille des Palmiers).

lo2 Bulletin (le la Socirlr Entoinoloyiquc dr Franco.

IV. Descriplion (riiii Téiirbritmidc noiivnuii (le Madajïascar.

Leptoscapha basalis ii. sp. — Long. 4,o-o mill. — Silida; ait tennis et corpore sabtus piccis. Capite et thorace crebre sed I éviter punrtntift, ni<jris. Elytris leriter punctato-striatis, nigris, ad basin laie lonijeiiae rubiv-niaeulalis {seatello et fiulura tamen nigris), ad apieeni plus Diinusve distincte rufesrenlibiis. Pedibus ru/is.

Cdmpart' à Leptoscapha spissicornis Fairm., la seule espèce décrite de ce genre, L. Imsalis o&\ beaucoup pins petit, plus lisse, les élytres présentant seulement des lignes de points superficiels et non des stries profondes. Le thorax avec s(^s deux impressions liasilaires, sa forme allong(''e et atténuée en avant, ses marges latérales bien rebordées et ses angles antérieurs proéminents, et les antennes, sont analogues dans les deux espèces.

L. spissicornis P'airni. décrit des environ de Tamatave [Rafj'rag] et signait''!' de Mayotte {Ilaiiiblol). a ('té pris par moi sur la montagne d'Ambre où il semble conmiun.

L. basalis vient également de Dicgtt-Siiarez: mais je l'ai raptun'' a une très faible altitude, sur les rives boisées de la rivièi'c des Caïmans.

Bulletin bibliographique.

Académie des Sciences {Comptes rendus hebdom. des séances), 1897, I, 17 et 18. — L. Lkgeh : Coccidies nouvelles du tube digestif des Myriapodes. — Le cycle évolutif des Coccidies chez les Arthro- podes.

Académie d'Hippone {Comptes rendus) 1897, pp. I-XYL©

Agricultural Gazette ofN. S. Wales, Vlll, 2. 1897. - W. W. FiioGGArr : Entomological Notes (pi.).

Annals and Magazine of Natural llislonj, Sér. VL 19, n" 113. — C. .L Gauan : Notes on the Longicorn Gemis Cleuea Ncwni., with Des- criptions of tive new Species of Mijlahriiiac {Lgltidae), in the Collection (if llie Britisli Muséum. — W. i. Pogock : Descriptions of some new Species of Scorpions of the Genus Tifyus, vvith Notes upon some Fornis allied to T. americanns L., (iig.). — .1. H. LEEcn : On Lepidoptera Helerocera from Cliina. .Japan and Corea. IL Vwm\\)i Ceometridae ; subfamiiies Œuochrominae, Orthosti,rinae^ Larentiinae, Acidalinae and (ieometrinae. — W. L. Distant : Co-

Séance du Li mai 1W7. lo3

Icoptera coUecled iii llic Transv;ial. — On a Collection ol licU;- rocera made in the Transvayj. — K. M. SifAiiPK : Descriptions of somo now Spccies of Arrdciddc ro\h-rU'd Us Mr. I. Jackson at Nlcbi, Uganda.

lùtloiiioloyisrhe Sarhiichten , XXIII, H, lHi)7. - 1). FinKSii : Dcr Nost- baii von Osmia hirolor^chr. (lig.)- ~" HoEscnKK : Kin ncnor Cani- bus ans China. ~ L. Krumkowskv : Wcitcrcr Hcitraj^ zur Kcnntniss d(*r DiptcrcnfaiHia des Coiivf'rncnicnts WialKa (Xordoslnissland). — KRn;cnuAi MKU : Entomologica varia. — K. h>(:in;itis(;n : Hoilrag zur Hciniptoronfaiina Kloinasicns.

F.iitnmoloyiH [The], XXX, 408, 18117. — W. .1. Lucas : Ànisolalm (uniulipes Lucas (fig.). — Leuciinodes lyiffans. — (J. W. Smith : Mclanism and dimatal Conditions. — W. F. de Vismks Kane : A Catalogiit' of tlic Lepidoptcra of Iroland. — J. W. Sini'i» : On the Genus (jijiuïwpleurus lU.; wilh a List of Spocics and l)('S(ri|)lions of Iwo ncw Gcncra. — T. D. A. (^ockebell : Xcw Uymonoplora from New Mexico, U. S. A. — Notes diverses.

KiitoinoloyisVs monthhj Mdfjnziuc [The], n" '.VM'), 1807. — (J. C. Cham- pion : Aleotitam {lidrijoditui) aurcirola Tiioins., a Britisi) Insect. — Platjjsllicthus alutuceus Thoms., a lirilish Insect. — A. M. Moss : On tlic Habits of Cidaria reticuUita. — E. R. Baxkes : On the Dis- tribution of Celechia suppeliella Wlsni. and pdiclhi Tr. — Noies diverses. — Rev, A, E. Eaton : Siippleinenl lo « A Synopsis of British Psychodidae ».

hf'uilles des Jeunes Naturalistes {La), XXVII, 3i9, 1897. ~ G. de Roc- ouigny-Adanson : Géonémie de Satuniia pijri Schitf (Liinile septen- trionale de son extension en France). — Notes diverses.

Illustrierte Wochenschrifl for Entomologie, II, 18 et 19, 1897. — S. Schexkling : Die Lautâusserungen der Kafer, (fig.). — Fu. W. KoNow : Synonymische und kritische Bemerkungcn zii ijislier nicht oder imricbtig gedeuteten Ïenthreniden-Arlen altérer Aiito- ren, Linné, Scopoli, Christ u. s. w. (2 art.). — Dr. Katteh : Lile- rarisches Vadeniekiim fur Enlomologen und wissenscliaftliche Sammler. — Dr. E. Krause : Die Einfuhrung fremdcr Inseklen als Schutzlruppen. — Dr. Chr. ScHRÔder : Miscellen zur Biologie von Pijrameis huniera Fabr. (lig.). — H. Gaicklkr : Der Einfluss des Wassers auf das Leben der Raiipen. — Dr. 0. Schmikdeknecht : Die Braconiden-Gattung Meteorus HaL

Intermédiaire de l'AFAS [L'j, II, lo. 1897. — D'Auoi : Sur le Scarabée des Égyptiens.

loi BuUeUn de In Société Entomologique de Francf.

yntnniliste (Lp), i'"^ mai 1897. — P. Jacob : Les Écrevissos. Roproduc- tion, (''levage. Repeuplement des cours d'eau en Écre\lsses au mois d'avril. — Cap. Xambeu : Mœurs et Métamorphoses de VAnthoiinus amictus Ev. ; Coléoptère de la Famille des Malachides. — L. Planet : Essai monographique sur les Coléoptères des genres Pseudolucaiie et Lucane. — L. Flamexg : Les Fourmis.

yoiHi Scotian Instituteof Science {Proceedingx ovd Tnnisactiom),!^, "2, 1896. — T. C. Weston : Notes on the Geology of Newfoundiand. — H. PiERs : Preliminary Notes on the Orthoplera ol Nova Scotia.

Psijche, yill. io^. 1897. — A. G. Mayer : A new Inpolhesis of Seaso- nal-dimorpliism in Lepidoptera, 11. — C. F. Baker : On mounting minute Insects. particularly Micro-Diplera. — A. P. Mouse : Notes on New-England Acrididae, 11. — OEdipo[)idae, IV. — W. H. Ash- mead : Description oî Some new Gênera in the family Cynipidae. — H. G. Dyar : Life History of Euchieies eglenenm and comparison with E. collaris. — Butterlly Sounds. — S. H. Scidder : Dur greenhouse OrtlK^ptera. — J. Me Neu.l : Some corrections in gene- ric names in Orlhoptora. — S. H. Scudder : Àulocara and Àgenco- tettix.

Revue Scienti(i<iue, 1897. 1. 18, 19. — Le choix des fleurs par les In- sectes. — L'immunité contre les piqûres d'Insectes. — Le Cochylis de la Vigne.

Roiial Sociefg {Procerdiugfi), LXL 370, 1897.©

Socicddd espa/lolo de llistnria natiiral {Anales), XXV, '\, 1897. — Medina : Datos para el conocimiento de la Jauna himenopterologica de Espana.

Sociedad espaûola de llistnria natural [Actas], a^ril 1897.

Sncietns Enlomologica, XII, 2, 1897. — A. Heyne : PolgotniiKitus rir- gnurcne L. nov. var. (lureoniicans Heyne. — C. Frlnc.s : Bin ller- maphrodit von Platisamia cecropia. — J. P. Schmalz : Miscellen aus dem hrasilianischen Insektenleben. — Fr. Kilian : Syrichlhus carthami ab. duo-signota Kil. — P. Borx : Meine Exkursion von 1896. — P. Bachmetjew : Beilrag zur Lepidopteren-Fauna \m\ Sofia (Bulgarien) und Tnigebung.

XII, 3, 1897. — Dr. L. G. Courvoisier : Die Lycaeniden des Sim- plon. — V. Varendorf : K'àferfang auf einem Oceandampfer. — P. BoRN : Meine Exkursion von 1896.

Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lgon (Annales), Sér. I, IV, 1896. — A. LocARD : La Pseudo conchyologie. — Essai mono- graphique sur divers Animaux Crustacés, Insectes ou Vers con-

Séance du 12 iiuii IH'.I7 . lo'i

fniidus avec les Mollusques. — J. Hauli.n : Des circoiislaiices qui Influent sur les qualités industrielles du cocon du Bombyx mori.

Sorièlé d'Étude.s fsdentifuiues d'Any'er.s {Bullcliii], XXV, 189o (1896). O

Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France [Bulletin), VII, 1, 1897.©

Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire [Biillelin], XXIII, 4. 1897. O

Société Enloniolo(ji(jue de Belgique {Annales), XIJ. 4, 1897. — L. Fxm- M.\iRK : Mat(''riau\ pour la faune col('*oj)térique de la Région malga- che. — J. C. Jacob : Note sur le Stilbum Buqiieti (M. et Ch. Robin) développé sur une Vespa Germanica (lig.). — A. de Jonck : Maté- riauv pour TiHude des Hémiptères de Relgiipje.

Société Linnéenne de Lyon {Annales), XLllI, 1890. — Cai'. Xambku : Mœurs et métamorpligses d'Insectes. — R. I*. Belon : Conliibution à l'élude des Longicornes de Bolivie.

Société Linnéenne du Nord de la France {Bulletin), XIII, 289 et 290, 1896. O

Sntitlisonian Institution {Annual Report of ttie Board of Beyents, 1894, (1896). — Dr. A. Forel : Ants' Xests (pi.).

/.ooloyical Society of London. — 1° Proceedinys, 1896, part. IV. (1897). — E. E. Al'stex : Noies on a Récent Zoological Expédition on tlie Lo\\<'r Amazon. — A. G. Butler : On tMO Collections of Lepidop- lera made by Mr. R. Crawshay in Nyasa-Land (pi.). — On a Col- lection of Lepidoptera from Nyasa-Land presented to tlie Muséum, by sir Harry Johnston, and collected by Mr. J. B. Yule (pi.). — H. J. Hanse.n : On the Development and tlie Species of tlie Criista- ceans of the Genus Sergestes. — P.P. Cambridge : On some new and little known Spiders [Araneidea] (pi.).

2" Transactions, XIV, 3, 1897. — G. Stewardsox Bradï : A su])- lilementary Report on the Crustaceans of llie Group Myodocopa obtained during the « Challenger » Expédition, w ith Notes on other newor impfrf<'Ctly known Species (pi). Year-Book of Australia {The). — Section XIX. ludustrial.©

A(;assiz ;g.) : Notice sur la chasse aux Papillons nocturnes autour des lampes électriques, à Aix-les-Bains. Savoie. {Bull. Soc. Ent. Suisse). 1897, 9 p.*

Ai.LiAUD (Ch.) : Notes sur l'Histoire naturelle d<' Madagascar. [Bull. Soc. Se. nat. Creuse), 1896. lU p.*

lot) liuUf'lin (II' la Soriélc Eniomoloyii/ue de France.

Alluaud (Ch.) : Coléoptères recueillis à Majunga (Madagascar) par M. Bastard {Bull. Mus. hist. mi.), 1896, o p.*

Id. Liste des Coléoptères recueillis sur l'ilot d'Alboran par MM. II.

Neuville et J. Richard {Bull. Soc. Zool. de France), 1896, 2 p.* Anonyme : Statistique des Sociétés savantes ayant leur siège à Paris,

1894 {Ann. st. Ville de Paris), 1897, 36 p.* CnrrTENDEN (F. H.) : Some little known Insects atlecting stored vege-

table Products : Collection of Articles detailing certain origiii;il

Observations made upon Insects of this Glass {U. S. Dep. Ayr.).

1887, 4o p. (fig.).*

Howard (L. 0.) : A Study in Inscct Parasitism : a Consideralion of tlie Parasits of the white-marked Tussock Moth, with an Account df their Habits and Interrelations, and witli Descriptions of ne^\ Spe- cies. {V. S. Dep. Ayr.), 1897, S7 p. (fig.).^

Janet (Cn.) : Sur les rapports des Lépismides myrmécupiiiles avec les Fourmis (C. B. Ac. Se), 1896, 4 p. (flg.).*

Id. Les Fourmis [Soc. Zool. Fr.), 1896, 36 p.*

Id. Remarque relative à l'emploi de la classKlcation décimale {ihid.). 1896,2 p.*

Id. Études sur les Fourmis, les Guêpes et les Abeilles : XII, structure des membranes articulaires des tendons et des muscles [Myrmica, Camponotus, Vespa, Apis.). — Limoges, 1895, 26 p. (fig.).*

Id. Sur les Rapports du Discopoma comata Berleso, avec loLasius mi.r- tus Nylander (C. B. Ac. Se), 1897, 4 p. (lîg.).*

Id. Sur les Rapports de ÏAnlennophorus Uhlnianni Haller avec le Ln- sius mixtus Nylander [ibid.), 1897, 3 p. (fig.).*

Kavraisky : Animaux invertébrés nuisibles à la Soie, 2 brochures, 1897 (texte russe), 8 p.*

Meunier (F.) : Sur quelques empreintes d'Arachnides du curallien de la Bavière {Ann. Soc. Se. Brux.), 1897, 4. p.*

Id. Les chasses diptérologi(jues aux environs de Bruxelles {ibid.), 1897, 10 p.*

Id. Quelques réflexions au sujet du nouveau système de classilica- tion des insectes « Muscides » de M. Girschner {ibid.).

Paxtel (J.) : Notes orthopl('rctlogiques, IVet V {An. Soc. esp. Hist. i)ai.). 1896, 72 p. (1 pi.).* A. L.

Le Uëiant : l'ii. I'ka^cois.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENT0M:0L0GIQXJE J3E FRANCE

fiiéance «lu !36 mai 1«99.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

Annales. — Lo Secrétaire dépose sur le bureau le 3'' trimestre des Annales pour 1896 et annonce que le 4« de la même année est à l'im- pression.

Avis. — L'Association française pour l'Avancement des Sciences tiendra son 20'' congrès annuel à Saint-Étiennc du 5 au 12 août 1897, et serait heureuse que la Société entomologique de France se fît représen- ter à ce congrès. Elle met en conséquence à la disposition de notre Société une carte d'admission aux séances. — Le membre délégué sera désigne dans la séance du 28 juillet prochain.

Admis.<iions. — M. Donald d'Emmerez de Charmoy, Assistant-Natu- raliste au Muséum Desjardins, à Port-Louis (ile Maurice), Coléoptères.

— M. Joanny Martin, Préparateur-adjoint au Laboratoire d'Entomo- logie du Muséum d'Histoire naturelle, 46 , rue Poliveau, Paris, Hémip- ti'res.

Changement d'adresse. — M. le Professeur Raphaël Blanchard, 226, boni. St-Germain, Paris.

Nécrologie. — M. le Professeur Giard annonce la mort du D'' Fritz Millier de Bhunenau, province de S*^ Catharina (Brésil). Fritz Millier était bien connu des entomologistes par ses nombreux et remarquables travaux sur les Galles, la caprification , les rapports des insectes avec les plantes, les Crustacés, etc.; il était frère de notre Collègue le Pro- fesseur J.-W. Miiller, do Greifswald.

Communications.

Deux Iulides nouveaux de la région méditerranéenne [Myriap.] Par H.-W. Brôlemann.

Schizophyllum (Bothroiulus) Bavayi n. sp. — Coloration in- certaine par suite d'un séjour de quatorze ans dans l'idcool. Elle sembh^ Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N" 10.

do8 BnUelhi de la Société Eniamolofjirjiie de France.

Atrc (l'un brun noirâtre ou blcnU' îiltcrnant sur la région dorsale avec des bandes jaunes qui ne descendent pas au-dessous des pores; les flancs sont clairs, brun jaunâtre ou jaune bistre ; la région dorsale est par- courue sur la ligne médiane par une série de points noirs formant parfois une bande noire continue et les flancs sont marqués d'une série de faciles noires. Une bande interocellaire vague, un peu plus foncée que la tète, rejoint les yeux. Valves anales bistres. Pattes ocracées.

De taille moyenne, un peu plus petit et un peu plus élancé que le Sch. méditer ra ne II m. o3 segments environ.

Lèvre supérieure ornée de 6 (ou 8) fossettes piligères. Sillon occipi- tal obsolète ou visible seulement dans la partie postérieure du vertex. Ocelles noirs, convexes, bien distincts, groupés sur un champ réniforme, au nombre de 47-51 en 7 rangées. Antennes longues, atteignant ou d(''- passant le bord postérieur du S'^ segment; proportions observées : l*"'' article 0,18 mill. ; 2« art. 0,70 mill.; 3'^ art. O.oO mill. ; 4" art. 0,50 mill. ; 5'^ art. 0,64 mill. ; 6° art. 0,22 mill.; 7'' et 8« arti. ensemljle 0,04 mill.; total 2,80 mill. Diamètre au 5^ article 0,26 mill.

Premier segment tineinent cuircux, à côtés taillés en angles â peine émoussés; le bord antérieur, plus ou moins largement rebordé depuis les yeux, n'est pas échancré; le bord postérieur est marqué de quel- ques (10 à 12) stries dont quelques-unes assez profondes. Sur le tronc, le prozonite est couvert de strioles ou de sillons irréguliers, oltliques, et tendant d'autant plus â se rapprocher de l'horizont^de qu'ils sont plus élevés sur le dos. Le métazonite est labouré de stries Unes peu profondes, serrées, généralement régulières et complètes, qui donnent un léger reflet soyeux à l'animal. Les pores petits , accolés (ou à peu près) à la suture dans les premiers segments, s'en écartent peu à peu sans jamais en être très éloignés. La suture est droite.

Le dernier segment est finement cuireux, son bord 'postérieur est prolongé en triangle dont l'extrémité est légèrement retroussée et dé- passe sensiblement le niveau des valves; le prolongement est un peu rugueux. Les valves anales sont médiocrement dégagées , globuleuses, et leur bord libre est aminci en bourrelet étroit et garni de nombreuses soies courtes. L'écaillé ventrale est large, en triangle obtus, dont la pointe se détache légèrement des valves.

Pattes fines, un peu plus allongées que de coutume, au nombre de 93 paires environ; 3 segments apodes.

Mdle. — Le tronc des mandibules porte un prolongement arrondi, médiocrement développé. Première paire de pattes métamorphosée en crochets de la forme usuelle. Deuxième paire de pattes : hanches sans

Séance du 26 mai 1807.

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particulnrilés; tarsos 1 et 2 garnis iiifc-rieurciiiciU do coussinets lamel- laires médiocrement développés, mais i)1lis loris sur les pattes suivantes; poclie trachéenne environ de la longueur de la hanche, presque droite, sans ramilications. Pénis court, n'atteignant pas (?) la pointe des han-

Schizophyllutn Bavayi, pattes copulatrices.

A. Paire antérieure. — B. Lame antérieure de la paire postérieure. — C. Brandie interne de la lame postérieure. — D. Branche postérieure de la lame posté- rieure. — I. face antérieure, — II. face postérieure, — III. profil externe. — IV. prolil interne.

rht'S de la deuxième paire de pattes; large à la hase, il est graduelh;- iiient aminci et étranglé avant l'extrémité qui est divisée en deux pointes aiguës, coniques, divergentes. Les bords libres du septième segment ne font pas saillie sur le ventre.

Pattps copulatrkes (flg. I à IV). — Paire antérieure (A) environ trois [ois plus longue (}ue large, subrectangulaire, un peu amincie

160 BuUetin dr la Société Entomologique de France.

\ers roxtrémili' qui est coui^î'o obli(iuemont, mais dont l'augle externe est prolong(' en lambeau arrondi connue cliez le Sch. dorsovittatuin Verhoeff. Pas de dent sur la face interne, mais les bords internes et externes sont rabattus postérieurement de façon à encliâsser la lame antérieure de la paire postérieure. Celle-ci (B) est simple, lamellaire, aussi longue que la pièce précédente ou la dépassant un peu; du bord interne, près du sommet, se détache un lambeau triangulaire qui donne à l'extrémité de la lame l'apparence d'une tète de passereau. Des deux branches de la lame postérieure l'une, latérale (postéro-externe) (D), est bisinuée et forme un robuste crochet, régulièrement cintré, muni sur sa face interne d'une dent émoussée dont la pointe est tournée vers la base de l'organe. L'autre branche (G) est très large et à section sub- triaugulaii'e à la base; elle porte sur la face interne une profonde am- poule circulaire à laquelle aboutit un canal; de l'arête antérieure se détache un prolongement court, tronqué à l'extrémité; la pointe très amincie de cette branche présente un rameau latéral postérieur digiti- forme, parallèle au tronc et séparé de celui-ci par une profonde encoche et un prolongement terminal aigu en forme de grille.

Cette espèce a été recueillie en Espagne, aux environs d'Aguilas (province de Murcie), par mon aimable collègue M. le D'' Bavay, à qui j'ai le plaisir de la dédier.

lulus Apenninorum n. sp. — En 1884, le D'" Latzel (1) publiait sous le nom de hilns dicentrm une espèce caractérisée par le prolon- gement insolite du dernier segment et de l'écaillé ventrale et en figu- rait les pattes copulatrices. A son tour, Berlese (2), en 1885, appliquait ce même nom à une espèce italienne et donnait une figure des organes de reproduction peu compréhensible pour qui n'a pas ces organes sous les yeux. Silvestri ennn(3),acceplant l'erreur de Berlese, faisait figurer ce nom dans sa Ustc des Myriapodes de l'Umbrie et du Latium.

Or l'examen des échantillons recueiUis par moi en Bomagne et en Toscane, échantillons qui concordent parfaitement avec les dessins de Berlese, m'a montré que la forme itahenne est diiïérente de celle d'Au- triche, ce que mon colli'gue, le D'" Verhoelï, a bien voulu me conlirmer

(1) R. Latzel, Die Myriopoden der Oesterreichisch-Ungarischen Monarchie, II, Wien, 1884.

(2) A. Beulese, Acari, Myriapoda et Scorpiones hucusque in Italia reperta, Padova, fasc. XXI, n» 7, 1885.

(3) F. Silvestri, Contribuzione alla conoscenza dei Chilopodi, Symphyli, Pauropodi e Diplopodi dell' Uinbria e del Lazio {Boll. Soc. Romana Stud. Zool., vol. III 1894).

Séance du 26 mai 1897. 161

après comparaison avec des l. dicentrus typùiues. La forme italienne prendra donc le nom de :

IULUS Apenninorum.

Syn. : lulus dicentrus lici'lesc, Silvestri. x\on s\n. : — Latzd.

Enlièremenl de cdiilour jaune ulivàlre, parlais un peu briuii dans la région dorsale, avec les extrémités un peu plus foncées tirant sur le brun ou sur le rougeâtre. Pattes concolores.

Robuste, épais, un peu rétréci dans la partie aMl('ri('urc, biillant, avec un très faible reflet soyeux, 49 à -h] segments environ. J^es grosses fe- melles atteigjient M à iy,i mill. de longueur et 3 mill. de dianiètn; dans la seconde moitié du corps.

Tète lisse, brillante. Lèvre supérieui'e avec 4 fossettes piligères. Le sillon occipital est bien marqué mais cotu't, il n'empiète pas sur la iiande interocellaire qui est peu accentuée. Les yeux sont représentés par des cbamps noirs, convexes, brillants, dans les(|uels les ocelles aplatis sont à peu près indistincts (chez les gros individus, toute trace de df-limita- lion des ocelles disparait); en desséchant un mâle j'ai pu coînpter 3,5,7,8,9,10 = 42 ocelles. Les antennes sont courtes, elles ne dépassent guère le bord postérieur du premier segment (9) ou du second (cJ); proportions observées chez un mâle : l*" article 0,lo mill.; 2'" article 0,37 mill. ; S" article 0,28 mill. ; ¥ article 0,30 mill. ; o" article 0,3o mill. ; 6^ articles 0,15 mill. ; 7*^ et H^ articlesensemble 0,05 mill. ; l(tlal 1,05 mill. Diamètre au 5'^ article 0,20 mill.

Le premier segment est moins brillant (jue la tète, sa siu'face étant couverte de très Unes strioles qui, au bord postérieur, s'accentuent et représentent autant de stries courtes, reconnaissables particulièrement dans les côtés. Ceux-ci sont taillés en angles dont la pointe est arrondi»,' et dont le burd antérieur est légèrement échancrc' et largement l'ebordi'*, échancrure et rebord ne remontant pas plus haut que la pointe infé- rieure des yeux.

Sur les segments du tronc le prozonite est marqué de courtes strioles longitudinales peu serrées et bien nettes; le raétazonite est parcoiu'ii dans toute sa longueur par des stries bien marquées, droites, souvent irrégulières, laissant entre elles un espace double environ de leur lar- geur; le bord postérieur n'est pas cannelé et ne porte pas de soies. La suture transversale est bien marquée et légèrement échancrée a la hau- teur du pore qui s'ouvre dans le prozonite, c'est-à-dire en avant de la suture à laquelle il est accolé. Le dernier segment est fortement striolé,

162

Bulletin de la Société Entomologique de France.

presque un peu rugueux, et son bord postérieur se prolonge en une forte pointe un peu infléchie vers le sol, :iiguë, dont l'extrémité plus amincie et translucide dépasse beaucoup les valves anales. Celles-ci sont fortement striolées et glalires jusrpi'au bord libre (|ui est aminci en bourrelet cl porte cinq paires de soies assez longues et rigides. L'é- caille ventrale est forte, triangulaire et sa pointe aiguë se détache des valves et les dé|)asse sensiblement.

Pattes courtes et fines au nombre de 80 à 97 environ ; 2 à 3 segments apodes.

Mdle. — Le tronc des mandibules est un peu développé inférieure- ment et arrondi, sans rebord ni apophyses proprement dites. La pre- mière paire de pattes est transformée en crochets de forme usuelle. Les hanches de la deuxième paire de pattes sont simples, sans parti- cularités d'aucune sorte, mais les tarses 1 et 2 sont munis inférieu re- ment de faibles bourrelets lamellaires étroits qui ne sont guère plus développés sur les pattes suivantes. Les bords libres du septième seg- ment ne font pas saillie s'dr le ventre.

Pattes copulatrices (fig. V). — Paii'e antérieure rectangulaire, à angles émoussés, à bord interne rabattu en arrière, sans encoche. Paire pos- térieure : lame antérieure de même taille que la paire antérieure, à pointe arrondie. La lame postérieure porte sur sa partie convexe un lambeau lamellaire qui rappelle beaucoup celui de VIulus Verhoefji, mais qui est beaucoup moins cintré extérieurement, et qui présente à sa

base (en avant par con- séquent) une profonde échancrure arrondie. Le talon latéral est aussi plus prononcé que chez le /. Verhoeffi et va s'unir à la pointe postérieure de l'appa- reil sans former de dent ou de saillie. Le flagellum est long et effilé et enfermé dans une gaine formée par im repli de la face in- terne de l'organe. C'est de 1'/. purenaicus mihi et de 1'/. diceutms Latzel que 1'/. Apen- ninorum se rapproche le plus par la présence des deux pointes de l'ex-

IhIus Apenninorum. paUes copulatrices, profil interne.

Séance du 26 mm 1897. 103

tirmité analo, par le faciès général et par l'habitat (mes éclujitillons ont été recueillis au milieu de débris v('gétau\ eu décomposition et de feuilles mortes, à terre ou dans des troncs creux). Sa taille permet de le distinguer à première vue diipyrenaicua dont il diU'ère aussi par des stries plus fines et moins compactes et par suite par un reflet soyeux beaucoup moins accusé, par les pointes anales plus courtes et un peu plus robustes, ainsi que par les organes mâles. Quant à 17. dicentriis, le D"' Verhoeir m'écrit qu'il se distingue de l'espèce en question « par le processas analis dorsalis plus l(jng, plus grêle et plus aigu, par le pro- cessus analis ventralis plus grôle et plus aigu, par les stries des métazo- nites notablement plus espacées et par les côtés du premier segment anguleux et non arrondis ».

Description de quelques espèces nouvelles de Coléoptères I^ar F. GUU.LEBEAU.

Heterocerus scutellaris n. sp. — Long. ;3,o mill. — Tête noire, à pubescence grise dressée; antennes et mandiijules ferrugineuses. Cor- selet aussi large que les élytres, d'un ferrugineux obscur, le disque rembruni avec une ligne ferrugineuse au milieu, les angles postérieurs distinctement rebordés en arrière, la pubescence courte, couchée, les côtés finement ciliés. Écusson plus long que large. Élytres deux fois aussi longs que larges, à pubescence courte et couchée, sans trace de stries, la ponctuation fine et serrée, le fond d'un jaune ferrugineux, la région scutellaire largement noirâtre; une tache noiriitre sinueuse, par- tant de la marge externe au second tiers de l'élytre, se dirigeant en arc vers le milieu et revenant en arrière rejoindre le bord externe aux quatre cinquièmes de la longueur en enclosant un espace de la couleur du fond; cette tache est quelquefois interrompue au milieu. Dessous à pubescence et à ponctuation serrées ; le prosternum et les côtés de l'ab- domen ferrugineux, le métasternum et le milieu de l'abdomen noirs; la ligne sous-fémorale entière; pattes ferrugineuses.

Sud-Oranais : Aïn Sefra. — Recueilli par M. le Docteur Chobaut. Par sa forme étroite et son dessin cet Héterocère s'écarte de tous ceux du groupe du marginatus.

Chevrolatia Chobauti n. sp. — Long. 2,2o mill. — Tête et cor- selet noirs, élytres châtains, antennes et pattes d'un ferrugineux rou- geâlre, la pubescence assez longue, gri.se et couchée. Tète plus longue que large, avec un sillon longitudinal arqué et profond de chafiue côté, partant du vertex et aboutissant au bord antérieur de l'œil au-dessus

h

164 Bulletin (le hi Société Entomologique de France.

de rinsortion de rantcnne, les tempes gibbeuses, avec une houppe de poils en dessous et de côté, dont quelijues-uns sont terminés par une petite boule ronde; le devant de la tète convexe. Antennes épaisses, le !«'• article aussi long que les deux suivants réunis, 2 et 3 subtransverses, 4 et o aussi longs (lue larges, fi et 8 subtransverses, 8 et 9 un peu plus larges (pie les précédents, K) liansverse, 11 i)lus large que 10, ovale. Cor- selet de moitié plus long ipie large, bien plus étroit (pu- les él\ très, assez convexe, plus étroit en avant, la plus grande largeur au premier tiers an- térieur, avec quatre fovéoles à la base, celles du milieu plus grandes et séparées par une étroite carène, les angles postérieurs droits, vifs, sub- sinués au côté externe. Écusson allongé, subdéprimé, aussi long que le calus humerai de l'élytre. Élylres deux fois et demi aussi longs (pu; le corselet, b'gèrement convexes, tronquées au sommet, avec un poin- till(' (extrêmement fin, mais distinct, un sillon humerai bordé par le calus, une fovéole ronde* près de l'écusson. Dessous noir avec une fine pubescence jaune, les cuisses plus ou moins rembrunies, les tibias et les tarses d'un testacé ferrugineux; métasternum avec une bosse de chaque côté de la base au-dessus des hanches postérieures.

Algérie : Saïda. — Un exemplaire recueilU par M. le Docteur Chobaut auquel j'ai le plaisir de dédier cette espèce qui est bien distincte de mnroccana et àlnsignis, soit par sa coloration, soit par sa forme phis étroite.

Arthrolips Sicardi n. sp. — Long, i-i mill. — D'un noir de poix, le bord antérieur du corselet avec deux taches translucides assez étroi- tes, le sommet des élytres plus ou moins rougeàtre, la pubescence fine et couchée.

Tète tcstacée; anttmnes à base testacée, la massue noirâtre. Corselet bien plus étroit que les élytres, subogival, le pourtour très finement re- levé, la base légèrement arquée, très finement rebordée, les angles pos- térieurs droits. Écusson arrondi en arrière, presque lisse. Élytres deux fois et demi aussi longs que le corselet, arrondis sur lescôtés, la suture déprimée dans le premier quart, relevée et finement rebordée ensuite jusqu'au sommet, le pointifié très fin. Dessous d'un noir de poix; le bord postérieur des segments ventraux largemciut testacé, le métaster- num et le premier segment ventral avec un pointillé extrêmement fin ; pattes d'un testacé ferrugineux, les cuisses plus ou moins rembrunies. On rencontre des exemplaires entièrement ferrugineux.

Bien distinct de ses congénères par sa tailîe plus grande (cependant plus petite que Sanctae balniae), et par son prothorax plus étroit et sub- ogival.

Tunisie : Gabès. — Une série d'exemplaires,

Séance du 26 mai 1897. 165

Jo dédie avec plaisir cette espèce à M. le major Sicard, do qui je la liens.

Phyllobius gemmifer n. sp. — Long. 4 uilll. — Noir, couvert de S([uamules assez larges, d'un vert ou d'un blanc métallique, entremê- lées de taches noires dénudées, pubescence jaune, Hue, plus ou moins dressée, dirigée en arrière. Tête convexe; les squamules couvrant com- plètement le tt'gument; rostre plus étroit que la tête; antennes ferrugi- neuses, le scape renlh- au sommet, le l'unicule pubescent, avec les deux |)remiers articles sub-égaux, 3 à 7 allnngés, la massue allongée. Cor- selet convexe, plus étroit en avant, arrondi sur les côtés, la base droite. Écusson petit, à écailles linéaires. Élytres trois fois et demi aussi longs (jue le corselet, parallèles jusqu'aux deux tiers, rétrécis à partir de ce point, finement striés, les points des stries peu serrés. Dessous noir, les côtés du prosternum, du métasternum et de l'abdomen avec des squamules comme le dessus; métasternum déprimé et fovéolé au mi- lieu de la base ; l^'- segment ventral avec une fovéole plus ou moins large au milieu de la base ; pattes ferrugineuses, les cuisses fortes, iner- mes, avec des squamules en dessus dans la seconde moitié, le 3'' ar- ticle des tarses bilobé.

Akbès (Syrie).

Je dois cette jolie espèce à mon ami M. Abeille de Perriu.

Metallites obesus n. sp. — Long. 4 rnill. — Noir, couvert d'une fine pubescence mêlée de quelques poils métalliques et laissant voir les téguments. Tête rugueusement et fortement ponctuée, rostre dé- primé au milieu, un peu plus long que la tête, strigueusement ponctué; yeux convexes. Antennes ferrugineuses, le scape ne dépassant pas l'œil, le l^"" article du funicule aussi long que les deux suivanis réunis, le 3'- de moitié plus long que le 4'-, 4 et o transverses, 6 à 8 fortement transverses, un peu plus larges que S, la massue ovale à l'^'' article très court. Corselet un peu plus large que long, arrondi sur les côtés, plus étroit en avant, fortement et également ponctué, avec une ligne lisse au milieu plus ou moins ri'gulière. Écusson petit, finement ponctué. Élytres très convexes, de moitié plus longs que larges, arrondis sur les côtés, régulièrement ponctués striés, les points des stries peu ser- rés, les interstries finement ruguleux, peu distinctement pointillés. Des- sous noir, finement pubescent; un petit tubercule entre les hanches intermédiaires; métasternum court, à [tonctuation serrée; 1'^'" segment ventral rugueusement ponctué à la base, subanguleusement échancré à son bord postérieur, le 2° aussi long que le l'^'", ù ponctuation plus

160 Bulletin de lu Société Entomologique de France.

lino et moins sorréo; ;}'■ et 4'' (''gaiix, los tibias d'an rougeàtrc plus on moins obscur.

Apt (Vauclusc). — Plusieurs exemplaires recueillis sur le Serpolet par mon ami M. Abeille de l'errin.

Ce Métal lites- n'a aucini rapport avec murinus dont les [loils sont écailleux et courts et la forme beaucoup plus étroite. Il est plus près de globosus Gyll. qui est égal(nn(;nt beaucoup plus étroit, dont la [lu- bescencc voile les téguments, et dont la ponctuation est plus forte sur la tète, plus serrée sur le corselet et plus distincte sur les interstries.

Malacosoma Theryi n. sp. — Long. 10 mill. — Tète lisse, noire, avec un sillon transverse entre la partie supérieure des yeux, avec deux tubercules aplatis au-dessus. Cors(^let jaune, plus large que long, plus ('(roit en avant, presque lisse, la base presque droite, rebordée, les côtés sinués au-devant des angles postérieurs qui sont obtus, les antérieurs droits, une impression de chaque côté plus près de la base que du bord antérieur. Écusson lisse, triangulaire, le sommet arrondi. Élytres jaunes, deux fois et demi aussi longs que larges, un peu élargis après le milieu, presque parallèles, séparément arrondis au sommet, couverts d'une ponctuation confuse, fine et serrée. Dessous noir.

çS Antennes et pattes jaunes ; 9 antennes et pattes noires .

Hauts plateaux, prov. de Constantine. — Deux exemplaires commu- niqués par M. A. Théry, à qui je dédie cette espèce, qui est très voi- sine de lusitanica, mais bien distincte par sa coloration.

Descriptions de deux Coléoptères nouveaux du Japon Par L. Fairmaire.

Trichius lagopus n. s|t. — Long. 14 mill. — Ovatus, fuscus, pube ferrugiuea tenui veslitus, parum nitidus, elytris dilule llavidis, valde nitidis, quasi vernicatis, vittis 3 transversis nigris |)er margincm conjunctis, l^'basali, angusta, intus valde recurva, 2* mediana, transver- sal!, suturam haudattingenli, S^apicali, magna, communi; capite dense rugdsulo-punctato, antice subtiliter strigosulo, marginibus elevatis, apico emarginali», anlennispiceo riifuHs; prolborace parum trausverso, elytris valde angustiore, medio ampliato, dense punctato, augulis posticis valde exsertis; scutello medio elevato, ulrinque punctato, setoso; elytris subquadratis, ad humeros sat rotundatis, sutura et utrinque coslulis 3 elevatis, his basi et apice abbreviatis, i primis apice crassioribus.

Sénvce du W mai 1897. 167

hieviltus, cxlcnia fero obsolcta, intorsliliis donso sublilitor slrigosulis, siihtus cnm pigidio et femoribus dense siilphureo-villosiis, segmente venlrali ulliino nudo, tarsis posticis valde clongalis, apice inlus lojige ac dense ciliatis. Lioii-Kiou, lie d'Oshima {R. P. Fcnir); coll. Oljertlnir et la mieiiiic

Cette espèce rappelle le T. fasdntm de nos pays, mais les élylres sont l)rillanls, la villositc est très courte et très One, les angb^s posté- rieurs du corselet formant une dent saillante et les tarses posli'rieurs sont presque deux fois aussi longs que les tibias, avec unt^ frange de longs poils serrés, pâles au bord interne des derniers articles. '

Strongylium oshimanum n. sp. — Long. 22 mill. — Elongalum. Ciinvexum, fusco-picoum, modice nilidum, elylris rufocastaneis, nili- (iis; capite dense punctato, inter oculos impresso, his raagnis, antice \alde approximatis, transversis, exlus convexis. antennis sal gracili- bus, corporis médium altingenlibus, arliculis ultimis panb» breviori- bus et vix crassioribus; prothorace vix transverso, elytris vakb^ aii- giistiore, dense punctato, margine basali elevato, polito, medio incras- sato; elytris elongatis, post médium declivibus, apice obtusis. dorso l)rofunde punctulato-striatis, punctis extus et basi majoribus, inter- \allis convexis, laevibus, subtus piceolo-rufus, sat nitidus, laevis, pectore lateribus dense punctato, pedibus magnis, gracibbus, dense sat subliliter asperatis.

l^iou-Kiou, île d'Osbima (/{. P. Ferrie); coll. Oberlhi'iret la mienne.

Par la forme générale, la longueur des pattes et des antennes cet insecte rappelle les Otocenis un Brésil, mais c'est bien un SlroiHjijiitiiit voisin du chinense.

Bulletin bibliographique.

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A. L.

Le Gérant : Ph. Fkancois.

BULLETIN

])K LA

SOCIÉTÉ entom:ologiqtje de erance

séance «lu » juin 1^99.

Présidence de M. E. SIMON.

Captures. — Pondanl l'excursion entomologiqiu' du Muséuui, diri- iXi'v par M. le Professeur E.-L. Bouvier, qui a eu lieu le 30 mai dernier dans la forêt de Gompiègne, M. Poujade a capturé trois indi\idus de VErebid Mi'ilusa Fabr. dans les parties humides des cnvirruis de Pierre- fonds (Trou Fondu, clc). Trois autres individus ont été [tris ou vus par des entomologistes faisant partie de l'excursion. Enfin, le 7 juin, M. Ch. AUuaud a aperçu un Erebin aux environs de Vieux-Moulin dans lu même foret.

— M. Dumojit signale également la capture de VErebia Mrdusa par le I)'' Vogt dans la forêt de Villers-Gottcrels et par M. Pr('Vost à Lagnj .

Changpmeni irtuhrxxc. — M. F. Dccaiix, 9, iiie de Ghartres, à Xeuilh -sur-Seine.

Communications.

Longévité des kystes de Margarodes Par Vai.erv Mavkt.

Dans la note publiée par nous au (Congrès entomologiquf de 18Uo. ainsi que dans le travail d'ensi'mblc qui a paru récemment W" trimes- tre des A>n*«/i».9, 1896) nous i)arlons de six k\st('S de Mdrfjdrotlcs vi- tiam reçus du Chili en 1889 et (jui sont encore vivants.

Hier, l"^'' juin, un des kystes a été ouvert par l'insecte k à la façon d'un ipiif à la coque », pour nous servir de l'expression d'un de nos correspondants américains, et aujourd'bui r(''nornie f<'niellr' qui en est sortie a été trouvée enterré'c et pondant à environ 1 cent, dans la terre du récipient, f^a matiéro cotonneuse blanche sécrétée par la partie pos- térieure de l'abdomen et recouvrant un grand nombre d'œufs, occupe un volume égal à celui du corps de la pondeuse, f^cs cinq kystes res- Bull. .Soc. Ent. Fr., 1897. N» 11.

170 liiillelin (le lu Sorirtr Kniùmoloijique de France.

lanls paraissent Itioii vivants et nous donneront sans doute des l'clo- sioas.

Par conséquent, ces insectes reçus en juin 1889 de M. Lefeuvre de Santiago et tenus sur de la terre humide dans une boite de fer-l)lanc. ont passé huit années dans h'ur Icyste, vivant sur leur réserve grais- seuse et sans aljsorber autre chose qu'un peu d'eau par endosmose.

Nous ne parlerons (jue pour mémoire des kystes reçus en 1894. Trois éclosions se sont produites hier et aujourd'hui, devançant de près de deux mois les éclosions ordinaires sous notre climat, effet sans doute de l'hiver dernier exceptionnellement doux et du mois de mars, où le tlicrmométre, à Montpellier, a plusieurs fois défiasse 27 et 28".

Description de deux Coléoptères nouveaux du Mzab Sud-Algérien

Par le D'' A. Chobalt.

Xylopertha Auberti n. sp. — Allongé, cylindrique, linement puhescrnt de gris, brunâtre, avec le pronotum, la base dos él\ très, les antennes, les palpes et les pattes plus ou moins roussàtres. Tète bril- lante, finement ponctuée en avant, longitudinalement striée sur le ver- tex, ornée à la limite du Iront et du vertex et sur le bord interne des yeux d'une longue frange dt^ poils jaunâtres. Antennes de 9 articles : l'"' allongé; 2'' ovoïde; .'{'■ à \!f comprimés sur eux-mêmes, à peine plus longs ensemble (|ue le 2''; 1'' très grand, aplati, triangulaire; 8« et 9'' aplatis, aussi longs, mais moins larges. Prunulum subcarré vu de des- sus, arrondi aux angles ; aire antérieure chargée de granulations trans- versales plates à la base, arrondies au sonnnet, relevées en haut, plus fortes en avant et svu' les côtés; aire postérieure brillante, granuleuse antérieurement, presque lisse postérieiuvnient. Él\ très deux l'ois et quart aussi longs que le prothorax . à ponctuation line à la base, forte et continente à l'extrémité avec l'intervalle des points plus on moins vermiculé; épaules saillantes en bosse; déclivité postérieure à 45° environ; suture fortement saillante sur cette déclivité avec l'angle apical de chaque éhtre formant une petite pointe conique; vers le milieu de la déclivité, sur ses bords, à peu près à égale distance de la suture et i\\\ bord externe, une longue et forte épine aiguë, légèrement tourni't^ en dedans. Pattes robust(>s. — Long, o; larg. 1,3 mill.

Cette espèce a été prise àGliardaïa (Mzab), au mois de mars de cette année, par mon ami M. Aubert, employé des Postes et Télégraphes, qui a bien voulu faire i)our moi quelques recherches entomologi(iues. Je

à

Sénncp ihi 0 juin 1807. 171

suis ht'iin'iix de Yen nMiicrcici' eu lui (l('(]i;inl cd inlt-rcssant Hos- trycliidc.

A'. Aubeiii t-st facile ;i distinguer de toutes les espèces du uièino genre par la présence, la l'orme et la posilinn de ses deux longues épines i)ost(''rionres.

Lytta mozabita n. sp. — Allongé, (Hruil. entièrement noir à Vcx- ccption des élytres et des pattes (pii sont d'un rouge hrifjiie, partout recouvert d'une pubescence lilanclie. Tète carrée, légèrement arrondie à la partie supi-rieure. brillante, espacement ponctiié-e, avec un faible sillon longitudinal uK'dian sur le verte>:, une df'pression large entre la partie inlV-rieure des yeux et une autre mieux marquée entre l'insertion antennaire. Épistome plus large que long, mais bien développé. Mandi- bules noires, épaisses, ponctuées, terminées par une pointe line. Palpes maxillaires de tnàs articles, le dernier plus voliunineu\ (pie les pré'- cédenls. Palpes labiauv de deux articles. Yeuv peu saillants, allongt'S transversalement. Antennes n'atteignant pas la base du corselet : 1^'" ar- ticle allongé, rétréci à la base: i" petit, sphérique; 3" un peu plus long ipie le !'■''; 4" et o" un peu plus longs que larges; G'' à 10'- aussi longs que larges; H" globuleiiv et terminé en pointe coni(pn'. Protborax plus long que large, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci en avant, à base droite, rebordée, fortement déprinK' en son milieu au devant de la base, avec une faible tubérositi' lisse vers son milieu, de cbaque ci')té de la ligne médiane, ponctué? comme la tète. Écusson large à la base, arrondi au sonnnet. à côtés curvilignes, arqués en dedans. Èl)- tres environ trois fois et demie aussi longs que le protborax, presque du double plus larges, arrondis à l'épaule, parallèles sur les côtés, fai- blement débiscents a partir d<' la base, arrondis séparément à l'extré- mité, finement et rugueusement ponctués, à tache brunâtre, allongée, fusiforme, le long de la suture. Pattes rougeâtres avec les trochanters, les genoux et les tarses, sauf la base du premier article et les ongles, noirs. Dessous de la base des antennes et surtout des tibias antérieurs recouvert de longs poils blancs. — Long. H : larg. 2 mill.

fx' premier exemplaire de L. mozabUd a été capturé dans le Mzab, à (iliardaïa, en mai 189o, par M. Maurice Pic. .J'en ai pris un second sujet au vol le 21 mai dernier, vers 10 li. du matin, dans les jardins •pii se trouvent au nord de la même ville.

Cette espèce est voisine de L. djerbpnftis Escher., mais elle s'en dis- tingue facilement par sa coloration rouge brique avec une tache bru- nâtre sur la suture; par sa forme plus allongée, notamment au pro- tborax; par sa ponctuation é-lytrale beaucoup [ilusfine, etc.

172

Bulletin de la Soriéti' EntoiuolO(jiqur tic Fninre.

Note sur le Chorizops loricatus C. Koch [Arach.] Par E. Simon.

M. le D"' A. Dugès. consul do Franco à Guanajuato (Mexique), m'a communiqué réceramout une très curieuse Araignée provenant de FÉtat de Vera-Cruz. le Chorizops iAeli))i>j)Hs) loriratus C. Kocli. qui n'était connu jus(|u'ici que par la description de (",. Kocli datant de 1842 [Ar. t. IX, p. 99, lig. 7o2). Cotte Araignée est surtout romar(|ualjlo jiar la structure de son abdomen, dont la figure très imparfaite de C. Kocli ne donne qu'une vague idée; cet abdomen, très épais et court, beau- coup plus baut (|uo long, est c\lindri(iue et brusquement tronqué- on arrière: ses téguments épais sont cannelés, on dessus et sur les côtés, do très profondes stries longitudinales (environ oO) très régulières et se terminant chacune, en arrière, par un petit tubercule obtus sur- monté d'un pinceau de poils (fig. 1): sa truncaturo postérieure, parfai-

Chorizops loricatus C. Koeii. — 1, abdomen et céplialolhorax de prolil; 2, abdomen vu en arriére; 3, yeux.

toment arrondie et piano, est bordée par les iielits tubercules piligi-res dont j'ai parlé plus baut, et cannelée de stries régulières, rayonnant du centre, qui est de plus inarcpiée do six plaques corlacéos disposées par paires et subcontiguës. inégales, les doux premières médianes étant plus gi'osses (pie les autres i fig. 2).

Smnri' (ht 0 juin 1807. i7'.\

Sa région vciilralc. courte cl (•«•nvexo, a des It'giinu'nls moins ('pais, cl est régiilii-rcnicnt plissi'c en travers relie porte en arrière, mais à une certaine distance du Ixird postf-rieur, les lilières (|ui occup<'nl un es- pace transverse.

J'ai ra|)porté le genre Cliorizops Ausserer au groupe des Parltfilomf- rctie [llist. Xdt. Ar., 2" éd., t. J, p. 89), les tibias de la troisième paire (dirent en ell'et la dt-pression caraetérisliijiie, mais cette dépression est beaucoup moins développée que dans les autres genres et liniili'e à la l)as<? du tibia près de son articulation palellaire.

Le céplialothorax, les pièces buccales et les chélicères <tnt la struc- liu'e de ceux des Purlnjlomprm ; celles-ci ont également l'angle ifiterne de la tige prolongé en apopbyse portant les dents du râteau (pii sont petites, obtu.ses et contiguës; les pattes antérieures ont aussi les tibias et métatarses déprimés, glabres en dessous, densémeni et irrégulière- ment spimileuv sur les côtés, tandis que les métatars<'S et tarses de la (piatriènie paire sont comprimés et glabres sur leur face interne.

Les yeux, (jui avaient été assez bien ligures par C. Kocb, s<int sépa- rés du bord antérieur par un très larg<' bandeau plan: ils s<"nt petits, sessiles et largement séparés les uns des autres, ressemblant plus à ceux des Acttnopaa (pi'à ceux des Porhijloiaerun, à cela près que les médians antérieurs, plus avancés, figurent, avec les latéraux, une ligne n''cur- vée, caractère rappelant «m peu le groupe des Idiops (lig. 3).

J.,'abdomen du Chfjrizops loïkntm C. Kocb doit beaucoup ressein- iiler à celui du Cijclorosiiiid trunrata Henlz. qui a été ligur*' par Hentz, mais ses yeux ont une disposition tout à fait différente: l'abdomen du Cyclocosmiti Theceneti E. Sim. est presqu*; de même forme, mais il est dépoiM'vii de cannelures.

Descriptions de Lépidoptères nouveaux

Par Cil. OiiKiiriii li.

{. Tropaea Dubernardi Cli. Obtbr. — ïsekou.

Je publie ci-après le dessin de cette nouvelle espèce pour ne pas laider à rendre plus intelligible la description parue dajis le n'7 du pn'*- «■u\ fiulHiii.

1^ queue du eût*'* gauclie a dû être coupée pour faire tenir la ligure dans la justification du liuHettn.

174 Ihdlclin (le la Société Knionioltifiifinr de France.

•'.Vj'

a P.'iot ;::.1 CitTlhui

Tropaea Dubcrnurdi Cli. Obllir.

Séance du 9 juin LS07. 173

2. Penthema Gallorum Cli. Oljthr. — Hant-Toiikiu.

DillÏTC de lu l'cntliema Lisanln Dbd., du Sikkim, par la forint' de ses ailes beaucoup moins allongée et à peu près semblable à celle de hodema mMinii Felder. de Chine INovara. LIV, 1, 2).

Fhot lah Obirthur

Les dessins blanc-jaunâtre sont les mêmes dans les deux Penthema Limida et (UiUorum. Le fond des ailes, chez ces deux espèces, est presque également du même brun-noiràtre en dessus et du mh\w bruu- rougeàtre eu dessous. Les taches du corps sont analogues. L'abdomen de Pe II Ihf nui Gallorum ('^\ noirâtre a\ ec un fdet longitudinal blanchâtre de chai pie côté.

;5. Terinos militum Ch. Oberthiir.

Haut-Tonkin.

Appartient au groupe des Terinos dont les ailes supérieui'es ont l'apex fahjué et les ailes inférieures une pointe caudale, telles que 7>Mf/(^^'( Hewitson: LuriUa Staudinger; Clarissa Boisduval; Nijmpha Staiidinger; atlita Fabriciiis. Diffère de toutes ces espèces par la coupe droite et presque pas ondulée du bord extérieur de ses ailes; res- semble plus à Clarissa qu'à aucune autre pour la disposition des cou- leurs eu dessus; mais, outre la forme de ses ailes, ne peut être con-

176

tUillctit) lie 1(1 Société Entomologiqiie de Francp.

lundiie avec (Ihiris.sd, à caiiso de l'apex, plus [«"(monct' de ses aiks siipéritMires, la saillie pins accentuée du prolongeuieiit caudal de ses ailes inférieures et le développement plus grand de la partie fauve au bord extérieur de ses ailes inférieures. De plus la teinte de cette partie fauve est moins claire et un peu rembrunie dans iniUtuin. La tache noire soyeuse des ailes inférieures est plus petite, plus nettement limi-

tée et affecte une forme ovalaire plus régulière chez iniUtum que chez Clarissn.

En-dessous. T. iiillitiun est d'un brun jaunâtre uni. lui pt'u plus rosé vers la base et le bord anal des ailes inférieures. Aucune autre espèce de Ti'rinos, jiiscfu'ici connue, n'ollre sur la surface de ses aih^s. en-dessous, une teinte aussi mate et aussi obsciu'e: ce n'est qu'au- dessous des ailes de certains exemplaires de Junoain Alimuia Linné', qu'on pourrait comparer le dessous des ailes de Terinos iiiUitum. Les dessins ordinaires sont llnement tracés en brun mat plus foncé que la ciiuleur du fond des ailes. Ils se rapprochent, pour la forme et la direc- tion, de ceux de .V//////^//'f.

4. Papilio Temenes (lodart. — Antilles?

(îodart a décrit dans VEtiriidopédic laéthodiifue (p. (5^. 6'.i. Paris. 1811)) Sjjus le nom de Papilio Tniieiics. une espèce (ju'il dit « se trouver aux Antilles et dans l'Amérifiue septentrionale ».

Séance du '.) juin 1S97.

177

Boisdiival, daus lo Species (jéaéral des Lépidoptères (p. ;{o7, 358, Paris, •1836), mentionne ^( Papilio Temenes, comme synonyme ([Wristodemus Ksper {Papil. e.rot., LIX. Equ. Àchiv. tab. 10, tig. 2, Leipzig, sans date).

Esper donne conmic localilc' à son Papilio Aristodenuis : « Port-au- Prince in derinsel Cuba ». II l'indique comme de la collection Gerning (cette collection si célèbre à la tin du siècle dernier et qui a fourni tant de matériaux intéressants à l'ouvrage du R. P. Engramelle). Esper

connaissait un autre Papilio voisin (VAristodemiis, mais un peu dillV'- rent: il ajoute (p. 240) « Ein, von Herrn Kammerberrn von Blocb nachgehends mitgetheiltes Exemplar, batte eine schwârzere Grund- farbe. desgleichen, statt der lilauen. eine silbergUinzende Binde. luid kam \<)n Domingo ».

Il existerait donc à Saint-Domingue une fornu' iVAristodenius dillV'- rente de celle de Port-au-Prince.

Cependant Port-au-Princf est en Haïti; c'est par erreur (pi'Esper a l'ait unprimer « Port-au-Prince, dans l'ile de CuIki. »

Il se pourrait l'aire néanmoins ({nWi'istodenmx se trou\àt aussi à Cuba.

Lucas, dans V Histoire ile Vile de Culia. par Ramon de la Sagra. men- tionne le Papilio ÀristodeiuKS {Insectes , p. 483, atlas, pi. 14, tig. 2,2'').

178 liuUeiin de la Société Entomologique de France.

Lucas parail s'être inspiré de la phrase préciléo do (îodarl; car il dil quWristixleiiius, « qui se trouve à Cuba, habite aussi les autres Antilles ainsi que l'Amérique septentrionale ». Malheureusement Lucas ne donne pa:î de renseignements sur la provenance exacte du Papillon qu'il a fait figurer. Toujours est-il qu'il paraît assez conforme à celui ligur('' par Esper.

Nous sommes donc assez bien h\és sur VAristndeiau.s Esper, de Port- au-Prince, et je possède dans ma collection 7 exemplaires pris autour de cette ville, en Haïti, et parfaitement identifiables a\ec ÏAiistodrmus d'Esper.

Mais qu'est-ce (lue Temenes '/

En visitant jadis le musée de Bordeaux où se troine conservée la collection Roger; je remarquai un Papilio étiqueté Temenes et j'en pris un dessin (jui cadrait exactement avec un Papilio éti(iuelé Onrijihioit et faisant partie de l'ancienne collection Auguste, ('gaiement de Bor- deaux.

Cette collection Auguste fut achetée par un marchand de Paris, il y a une trentaine d'années et revendue à M. Chris. AVard. d'flalifax. .l'achetai un peu plus tard le collection AVard et je lis ainsi rentrer en France la collection Auguste.

En lisant la description d'Aristodemus par Boisduval {Sp. (jéiiér.. p. X67 et ;}o8), je remarquai que Boisduval inscrivait Temenes Godart comme synonyme (YA)-ixtodemus Esper et le décrivait d'après la col- lection Dejean et la collection Auguste, de Bordeaux.

Dès lors, il me sembla qm^ j'étais sur la voie.

(iodart indique que « la bande antérieure des secondes ailes est con- tinue, assez large et peu distante de la base » : cette bande est, en effet, plus large dans Temenes que dans Aristodemus. De plus, chez Temenes. elle n'est pas courbée et rétrécie au voisinage du bord anal, commi' dans Aristodemus.

Mais (iodart n'ayant pas les deux types sous les yeux, ne pouvait établir celte comparaison.

En outre, Godart indique en dessous la queue tout a fait jaune; Bois- duval proteste et écrit « queiu' comme en dessus », c'est-à-dire noire; mais si la ç Temenes de la collection Auguste a la queue comme en dessus, le Q ligure ci-dessus a le milieu de la queue jaune avec un simple liséré latéral et l'extrémité noirâtres. Donc la queue peut être noire, comme Boisduval a pu le voir sur l'exemplaire 9 probablement coramimiqué par Auguste, ou jaune, comme l'est pai'tiellement le (5 que sans doute Boisdu\al n'a pas reçu en connmuiication.

La seule lacune de la desci'iption de Godart. c'est son silence sur la

i

Séance du '.) Juin 1>S97. 179

partit' teintée de linin rouge- Ijriq ne, au-dessus de la ligne IleMieuse (Tan bleu pâle, sur le dessous des ailes inférieures.

A part cet oubli le reste me parait bien cadrer, et dans ces condi- tions j(^ crois que Teineves est une espèce (ou l'orme locale?) de pro- venance exacte inconnue, mais habitant sûrement une des Antilles, distincte dWristodemus de Port-au-Prince, en Haïti, i»ar la fdrme plus droite, moins maculaire, plus régulière, plus large de la bande trans- versale qui descend de Tapex des supérieures au bord anal des infé- rieures; de plus, ciiez Ti'nirnes, la série de 4 ou o taches marginales jaunes aux ailes supérieiu'es. a une direction plus droite, moins con- cave et plus |)arallèle au bord extérieiu".

Il me reste à expliquer pitiu'(|iii»i Trnit'itrs est éti(piet(' OnnjlhioH dans la Collection Auguste.

De 1825 à 1830, les collections Roger et Auguste se formaient à Bor- deaux avec des éléments sensiblemnnt analogues. En ce tem|)S-là, les collections contenaient un nu deux exemplaires seulement de chafjiie espèce . les Papillons ('taient logés souvent un par un, dans de petits cadres hermétiquement fermés et rangés eux-mêmes les uns près des autres, dans de grands cadres vitrés susiiendus le long des murs des appartements. En 1862, visitant les collections Trimoult et Auguste à Bordeaux, en compagnie de mes vieux amis, qui nous ont |jrécédé dans la tombe. Achille Gin'ni'e, Ennnanuel Martin, Jules Falloii, je remanpiai ces détails et j'ai cru de\(iir les rapporter ici.

(Certainement les collections Roger et Auguste faisant de fréquents ('■changes, contenaient des documents similaires. Or Roger possédait le Vapilio Onrythion, sorte de Thoas noir à bandes jaunes, ressemblant assez à Teinmn. Une erreur de détermination était d'autant plus facile a commettre (lue les cadres d'OiinjUiioii et de Teinmes pouvaient bien être juxtaposés dans la collection.

Cet OrniitUion est indiqué comme Acnant du Yukatan.

Il n'a jamais été retrouvé et j'ai dû faire appel à l'obligeance de notre collègue M. le Professeur Pérez, de Bordeaux, pour obtenir du musée de cette ^ille les photographies (pii ont servi à faire les ligures publiées par MM. Godman et Salvin dans la Biologia Centrali-Americmm .

'.'). Papilio epithoas Ch. Obthr. — Mexico; de la coll. Auguste, de Bordeaux.

Dilîère de Thoas, par l'élargissement des lunules marginales jaunes aux ailes supérieures, en dessus et en dessous, ainsi que des taches sau- poudrées d'atomes bleus et formant la bande transverse des ailes infé- rieures en dessous.

180

liulh'lin ilr lu Sorii'li' Enlomoloijique flf France.

Ces taclu's. .•m ncniibi'c de 7. occupant chacinic un des espaces iii- lraiUM'\urau\. sont : la 1''', pi'rs du liurd costal, noire avec quelipies atonies bleus; les 2" et 'i^ largement saupoinlives d'atonies bleus: les 4"' et o" saupoudrées de jaune d'ucre et surmontées jusipi'à la renconti'e de la nervure cellulaii'c de rouge brique; la 6'' est saupoudrée de bleu et la 7'" est plus noire avec quelques atomes bleus seulement; l'espace

au-dessous de la 7^ macule est jaune et non orangé comme cliez Thoos- l'espace cellulaire des ailes supérieures est presque entièrement jaune, avec seulement quelques ombres brunâtres, résultant de plis.

.l'ai C(immuni(iué en 1890 ce Pupilio à MM. (îddman et Sahin qui ne le connaissaient pas. .le le considère comme une race locale très spé- ciale de Thon y.

J'en possède i exemplaires semblables entre eux. Ils sont étiquetés « Mexico » ; mais je ne puis savoir si celte indication est exacte.

Description d'une espèce nouvelle du genre Hionthis [Col.] Par L. Fauî.maum:.

Hionthis occidentalis. — Long, o mill. — Oblonga. haud paral- lela. nigra. nitida: capite fere lae\i. margine antico baud lrans\ersini

Séance du 0 juin 1897. 181

incrassato, medio oblusissimo aiigiilalo cl iitrluiiiic sat l'orlitcriiinirosso. aiUonnis fere cylindricis, nifopicois: prothoraco Iransverso, latcribus sal fortitcr rotundato, iiosticc Icviler antiustiorc, dorso stibtilissime ])iinclato. basi siibtilitor luarginata. angulis posticis rotiindatis, eh Iris (i\atis. ad hmiicros obinsis. dorso siiblilitor piinetatis: siibtiis siiblili- Icr. abde>iiiin(' laxius asperula, pcdibus plus minusvo picoiS; tibiis Ic- Aissime arcuatis.

Tibrant, environs de Ghardaïa (Z)' Ch. Mm tin).

Cette espèce est bien plus petite et plus courte (jue tentijvioides dont elle s'éloigne encore par le chaperon non épaissi au bord antérieur, par les élytres ovalaireset la sculpture diiïérente du dessous du corps. C'est une découverte intéressante au point de vue géographitiue. le genre flinrithis nviinil connu encore que de Syrie.

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Le Gérant. : Pu. FiiArsc.ois.

BULLKTIN

DE LA

80CIÉTK TiINTOMOLOGIQUE) IDE FRANCE

fKéaiiec «lu 33 juin IS09.

Présidence de M. A. GROUVELLK.

('Ji(uiijriiu')ils (VdilirsHP. — 1)'' (Charles Daniel, 14, Ifcrzog-Henricli- Slrassc, Miiiiic'li (Uavière).

— M. Edouard Blanc, 52, ru(^ de Vart-nnes, Paris.

— M. J. Seguy, agent du Syndical des viticulteurs, rue Clauzel, Alger (Algérie).

— M. H. Lucas, canipagne Bellaiiiy, 47, chemin de la Montagne, à (Jihêne-Bourgeries, par Genève (Suisse).

Ciiplin't's cl obscrnttioHs hiolnfjifjurs. — M. L. Bedel signale deux Miujd(diH\)r\)i par lui au counnencenient de juin dans la forêt de Coin- piègne, l'un, M. carbonaria h., trouvé au carrefour du Précipice sous de grands Betuhi d'où le vent l'avait sans doute fait tomber, l'autre, M. phlegiuatiru Herhst, pris à plusieurs reprises devant la gare de Rethondes, sur de hautes branches de Pinus silucdrU récemment abattues.

C'est la premièri! fois que l'on constali; l'apparition du M. phlegmK- lica dans le bassin de Paris.

— M. l'abbé J. de Joannis présenU; des galles A'Andrkm Paiitfli Kielï. dévelojjpées sur des rameaux de Quercus lusitaniea Lam. Ces galles en forme d'Oursin, ont été habitées ultérieurement par les che- nilles de Phthoroblastù amygdalana Dup. bien connues déjà pour se nourrir dans les galles d'Hyménoptères. Ces galles et les Microlépi- (ioplères qui eu sont écloses ont été envoyées par notre Collègue le H. P. Pantel, d'Uclès, par Cuenea (Espagne).

— M. G. -A. Poujade fait passer sous les yeux de la Société une in- tt'ressante aberration de Siitumiu pijri Scbifï". qu'il a pi'ise aux lampes électriques de la gare d'Ermont le 25 mai dernier.

Ce sujet est un mâle de petit*' dimension, il est bieji développé; la couleur générale est plus rembrunie que chez les individus parisiens ordinaires, la double ligne oblique en zigzag des ailes est plus nébu- leuse et vient toucher, aux supérieures, la tache orbiculaire; aux ailes Bull. Soc. Elit. Fr., 1897. ^■' 12.

186 Bulletin de In Société Entomologique de France.

inférieures cette ligne est remplacée par une ombre; les lignes i)asi- laires des quatre ailes sont également diluées en brun teinté de rouge vineux, couleur qui domine aussi sur la partie interne des taches ocellées; quelques poils blanchâtres tranchent sur le brun de la base des (|uatre ailes.

— M. A. Lamey présente quelques exemplaires d'un Diptère parasite des Sauterelles et qui, d'après les informations fournies par M. le Prési- dent du (lomice agricole de Bùne, aurait cette année contribué à la destruction de la plus grande partie de la ponte des Criquets pèlerins sur le territoire de plusieurs communes de cet arrondissement.

Cette Mouche est VIdiii lunata Fabr. ou fasriatd Meig., déjà signalée comme parasite des Acridiens par notre Colli'gue J. Kiinckel d'Hercu- lais [C. R. Ac. Se, juin 1894) qui en a décrit les mœurs. Aussitôt après la ponte des Criquets , VIdia pénètre dans leurs coques ovigères et y dépose ses œufs; les larves qui en éclosent dévorent les œufs de rOrthoptère et se transforment en nymphes sur place.

D'après les observations faites dans plusieurs communes, la destruc- tion des œufs d'Acridiens aurait été de 90 à 98 pour cent dans les terrains argileux et de 25 pour cent seulement dans les terrains sa- blonneux. Cette dilïérence tient à ce que dans les terres fortes l'ou- verture de la coque ovigère des Sauterelles reste toujours plus ou moins béante et visible, tandis que dans les terres légères et sablon- neuses elle est rapidement obstruée et est moins facilement accessible pour le Diptère.

Communications.

Description d'un Longicorne nouveau du genre Hebestola [Col] Par le R. P. Belon, 0. P.

Le catalogue de Munich (tom. X, 1873) énumère neuf espèces du genre Hebestola Bhnch. Depuis lors, trois autres seulement ont été dé- crites dans les Annales de la Société entomologique de France (189;{. p. 277); mais, ainsi que M. Lameere l'a fait remarquer, ces dernières [carcharias, costipennis et gracllis) s'écartent du type générique et pourraient donner lieu à la création d'une coupe nouvelle, surtout à raison des lobes inférieurs de leurs yeux, conformés comme dans le genre Niictonaitipha Tlioms. Je fais connaître ici une espèce recueillie par M. Germain, en Bolivie; ce sera la dixième des Hebestola propre- ment dites.

Séance du 2.? juin 1897. 187

Hebestola annulipes n. sp. — Elongata, postico modiceaUonualn, iiigra vel l)riinneo-nigra, supra haud pilosa, sedfore giabra atquo iiidii- ijit'nto subcinoreo vix pcrspiciio touuitor tecta, antennarum articulis a 4" (raro a .î') l)asi pallido-nifis, ultimo (vel ctiain pcniilliiiio) toto pal- lido autapice tantiim infusoato; pcdibiis riilis, versus médium femoruui necnon tibiarumannulo infuscatoornatis. Gaputet |»ronoluin sat fortiter puiictala; lioc ulrinque paulo pone médium spina exigua laterali ins- truclo, atque in medio disci longiludinaliter subcarinato (callo hujus- iiiodi saepius valde abbreviato, ac ferme rotundo aut obloiigo-ovato). Elylra seriatim sal fortiter punctata (in Q punctis laterum minus re- gulariter et quasi confuse aut coniluenter dispositis, in ô' punclis ver- sus apiceni juxta suturam obsolescentibus), apico truncala, angulo exteriore in spinam valde producto. Motasternum pone coxas médias et ad latera punctatum. Abdomen pube siibtili brevique adpressa cine- rea vestilum. — Long. 0-10 mill.

Patrie : Bolivie, province de Gochabamba. (Coll. Argod).

Les différences sexuelles sont peu trancbées. Cbez le (5 Ips quatre derniers articles antennaires dépassent les élytres; cbez la 9, los deux derniers seulement. Les élytres de la 9 paraissent légèrement plus larges et subparallèles jusque vers le tiers postérieur, tandis que les étuis du (5 s'atténuent presque en ligne droite des épaules au sommet et présentent un aspect un peu plus grêle. La longueur du o" segment ventral ne m'a pas semblé varier beaucoup selon le sexe. . Par la présence des petits tubercules sur les côtés du thorax, l'in- secte bolivien appartient à la première section indiquée par Blancliard (in Gay, Hist. Chil., V, 513). Il suffit donc, pour établir son droit de cité, de montrer qu'il ne concorde pas avec les autres espèces connues du môme groupe. Parmi celles-ci, les deux formes de Guba, pilosula et rubiginosa, que Ghevrolat a fait connaître dans nos Ànnalfs (18G2, p. 254), ont les antennes d'un pâle ferrugineux, et leurs élytres (dirent des macules ou fascioles tlaves, qui n'existent pas ici. — Le honariensis Thoms. {Phijsis, II, 127) a les pattes noires, comme le reste du corps; le corselet est très différent, dénudé au milieu et très fine- ment pointillé à un fort grossissement, ayant à la base de chaque côté un tubercule brun. — Quant aux espèces chiliennes, parvula, hume- rdlis et vitticollis, la diagnose de Fairmaire [Ann. Fr., 18o9, p. 328) parle d'élytres légèrement ou obtusément tronqués, subépineux en de- hors, et de dessins diversement formés par la pubescence, ces carac- tères ne s'appliquent pas à mon annulipes. — J'ignore si le Callidium ronroh»- Fai)r., (|ue le catalogue de Munich range parmi les Hehesfola,

488

Bulletin de la Société Entomologique de France.

appartient réoUoment à ce genre. La description trop succincte de YEn- toinologia systematica (Suppl., p. 149) n'est guère propre à faire la lu- mière sur ce point; elle ne nous apprend pas davantage si l'insecte a le corselet muti(|ue ou muni des deux pelits tuborcnlcs lali-raux. Quoi qu'il en soit, les termes de la diaguose relatifs aux antennes « vix cor- povis longitudine, testaceae ». pas plus que l'expression « corpus et pedes concolora » ne peuvent convenir à l'espèce de Bolivie.

Descriptions de Lépidoptères nouveaux [Suite] (1) Par Ch. Oberthur.

Papilio Aristophontes Ch. Obthr. — Décrit d'après o c5 [iig- 6) et 6 9 (flg. 7) pris à la Grande-Comore par M. L. Humblot.

fkot IjtX Oberthu

Appartient au groupe des Papilio Lijaeus Dbd., jjseuilonireus Felder, d'Abyssinie, Nireus de l'Afrique tropicale, Phorbanta Linné, de Mau- rice, disparilis Bdv., de la Réunion, Epiphorbas Bdv., de Madagascar.

(1) Voir : Bull. Soc. Enl. Fr., 1897, XI, [). 173.

Séance du 23 Juin lH^7.

189

Lo (5 est noir ou-dossus avec les ailes ornées tie taches bleues, pres- que de la même teinte que disparilis, plutôt lui peu moins verdàtre; en-dessous, il est d'un brun noirâtre aux ailes supérieures et rougcâtre aux ailes infi-rieures, avec les nervures tracées en noir sur les infé- rieures et une bande moniliforme, submarginale, jaimàlre, avec un retlet un peu argenté.

La 9, très dilTérente du cj, est brune, en-dessus, avec deux bandes qui descendent du bord costal des ailes sui)érieures au bord anal des inférieures. L'une de ces bandes est submarginale et d'un jaune nankin un peu sale; elle est composée do lunules intranervurales en forme de croissants, l'autre bande, médiane, est d'un jaune olivâtre sur les supérieures et d'un gris verdàtre sur les inférieures.

Le dessous est d'un brun rougeàtrc avec des éclaircies im peu ar- gentées; les ailes inférieures sont plus vivement colorées (jue les supé- rieures. Le i"' article de la 1''.^ paire de pattes est jaune clair. La tète et le collier sont marqués de dix points blanchâtres. Les yeux sont sou- lignés de blanc.

190

BiiUetiu de la Société Enfomologùjue fie Vrnncc.

Papilio Tanganikae Cli. Obllii'. — U(''crit d'après 9 o (iig- 8)01 1 9 (tig. 9) pris dans la région de M'Pala, aux bords du lac Tanganika.

Voisin de echerioides Trimen. de Natal et de l'intérieur du Zangue- bar.

Thm IiOi OicHMr.

Le Papilio Tanganikae (5 ditïero de ce dernier parce que les parties blanclies, sur le dessus des ailes, sont d'un blanc pur et non d'un blanc de crème comme chez eclicrioides; de plus, la série de taches blanc- jaunâtre, non interrompue et très régulière sur les ailes suiiérieures d\'clu'rioidrs, présente une lacune chez Tanganikae, où la seconde taclie blanche, à partir de l'apex, manque. Une tache allongée sortant de la série, atteignant presque l'extrémité de la cellule discoïdale, se remar- que dans Tanganikae et n'existe pas dans echerioides. L'espace cellu- laire chez Tanganikae contient une petite tache blanche (jui manque chez echerioides; aux ailes inférieures, la série de taches marginales crème qui marquent le fond de chaque sinuosité du contour extérieur dans echerioides fait défaut chez Tanganikae.

Le dessous dans les deux espèces ofl're les mêmes dillerences que le dessus.

La Ç des Papilio echerioides et Tanganikae dilïère très peu. .le pos- sède du reste un seul exemplaire de chacune et ce sont des éléments insuflisanis poiu' apprécier les dillerences spécifiques. Ma ç Tanganikae a la tache médiane des ailes intérieures en-dessus d'un jaune chamois, tandis que la 9 echerioides [Étud. d'Entom.,Xlll^ hv., [)1. 2, lig. 6) a

à

Séance du i.7 juin 1S'J7,

191

cette même tache plus claire et d'un jaune nankin très |)àle; mais ce caractère peut varier d'un exemplaire à laulrc. Peut-être Tunganiknc est-il une forme locale de echeiioides?

Pftm iilA Oirrtkiir

Les localités d'où je possède erheriokles sont les suivantes : Usam- baraPangani (Zanguebar), pris par L. Gonradt en 1891 ; Natal, Tonjum- bili, 1867; anc. coll. Ward; Natal d'Urban (J. H. Bowker), du musée de Cape-Town; Nguru (Zanguebar), pris i)ar le R. P. Lutz.

Je signale luie espèce voisine ['(ipilio (jjitortn Fab., dont j'ai reçu, cette année même, un superbe exemplaire hermaphrodite pris sur les hauteurs de l'intérieur du Kamerun (Afrique occidentale). Les herma- phrodites sont bien rares et comme les deux sexes du Pap'dio Cynorta Fab. sont très différents, le spécimen, qui est d'une fraîcheur irrépro- chable, est un des plus curieux Lt'-pidoptères (jue j'aie encore vus.

Amauris comorana Ch. Obthr. — Décrit d'après une belle série d'exemplaires (j (lig. 10) pris à la Grande-Gomore par M. Humblot.

Le fond des ailes, en-dessus, est brun noir avec les taches d'un jaune docre clair. En-dessous, le fond est lieaucoup plus pâle et les taciies jaune d'ocre ne coïncident [las exactement avec celles du dessus, pas plus aux ailes supérieures qu'aux ailes inférieures. Aux supérieures, ce sont les deux taches jaunes médianes qui sont un peu plus rétré- cies par le noir en-dessus qu'en-dessous ; et aux inférieiu'es, au contraire, on voit une partie noire envahir l'extrémité de la cellule et

192 Bulletin de la Société Entomoloijique d Fiauee.

une autre se développer près de la base, vers le bord costal, alors qu'en-dessus il n'y a rien de semblable. Les pattes ont le 1" article

blanc. L'abdomen, noir en-dessus, est jaune en-dessous. La t(Me et la poitrine sont marquées de points blancs en-dessous. On en voit aussi en-dessus sur les palpes, la tète, le collier et les épauleltes.

Neptis imitans Cli. Obtbr. — Décrit d'après un seul (5 en bon état (tig. 11) et plusieurs très avariés, pris à Tsekou, frontière du Tlii- bel et du Yunnan.

Rap|)elle à la lois les Pnpilio Agestor Gray. Danois Tijtin Gra\ et ïkstina Nama Dbd. ; se place à côté de yeptis Raddei Bremer, à qui elle ressemble par ses ailes supérieures, seulement Neptis imitans a une double rangée de points blancs marginaux intranervuraux.

Les ailes intérieures sont, vers et le long du ])ord marginal, lavées de la même couleur brun-rouge que dans les tmis espèces précitées, avec une double série de points blancs intranervuraux, parallèles au bord extérieur, et généralement faiblement accusés. Entre ces deux lignes de points blancs il y a 4 taches noires. Lu dernière de ces taches noires se fond dans la partie noirâtre qui remonte vers le bord costal. Le dessous des ailes est la reproduction du dessus, sauf pour la teinte brun rouge qui est répandue le long du bord costal de l'apex et du bord marginal des supérieures, le long du bord costal et des bords marginal et anal des inférieures. Le corps est marqué de points blancs en-dessous; à la naissance des pattes il y a un point blanc; la der-

Séance du 23 juin IH'.ÏÏ. 193

nicrc pairo do pattes a l'anMc dos doux derniers articles blanclio. Les

?hm lith aoertjiur

épaulottos, près du thorax, sont ijlanchâtres et le collier, à l'endroit où elles se rattachent à lai, est blanc.

Charaxes Mars Stgr., var. Dohertyi Rothsch. 9. — Décrite d'a- près un seul exemplaire (envoyé en 1890, par l)(>hert\, qui l'a prise dans la région basse entre Maros et Tjand)a ((^élèbes m<''ridi<jnale).

M. Waltor Rothschild a ligure dans Vlris (vol. V, pi. VI, lig. 2) le ^ de la superbe variété Doheitiji du Chamxes Mars.

La ç était restée inconnue. M. Doherty, qui m'a envo\é les chasses faites par lui dans l'ilc de Célèl)os, a été assez heureux pour capturer plusieurs très beaux c5 et une 9 (Jig. 12} en excellente condition : ci'lle- ci diffère énormément du cJ.

Ses ailes supérieures ont, en-dessus, le fond d'un noir un pou bleuâtre se fondant dans le brun fauve de la base et du bord marginal. Une ligne de croissants fauves descend du bord costal, le long du bord extérieur et à peu près parallèlement. Une bande d'un beau blanc, sur- montée de deux taches de même couleur, descend sur le milieu des ailes supérieures, du bord costal au bord inférieur. Le fond des ailes inférieures est fauve avec une rangée sub-marginale de taches noires, centraloment [xmctuées de blanc. Une large tache blanche, semblant être le prolongement de la bande qui orne le milieu des ailes supé- rieures, occupe le voisinage du bord costal et se fond inférieuromeut dans la couleur fauve. Intérieurement, cette tache blanche est marquée de 2 points noirs, au contact de la teinte brune et fauve qui couvre respace basilaire. Le bord marginal un peu sinueux est liséré de brun foncé. La queue est assez large et obtuse.

194

Bulh'fin lie la Soriéte Entoinologiqiie de France.

En-dessous, les dessins sont les mêmes dans la ç que chez le c?- Mais tandis que le dessous du d est d'une couleur brune et ardoisée

Fha.Uth Cèerî.'ijr

très foncée, le dessous de la 9 est clair, traversé par une hande blanche médiane, reproduisant la bande blanche du dessus et descendant plus bas sur les inférieures que sur les supérieures. De mémo une ligne de croissants fauves, intérieurement éclairés de gris olive, descend comme aux supérieures en-dessus, depuis le bord costal, et se prolonge aux inférieures jusqu'à l'angle anal.

Au delà de ces croissants, vers le bord marginal, les ailes sont d'un gris argenté, avec des taches de points blancs, une ombre noire vers l'angle interne des supérieures, des points bleus, soulignés de noir, aux inférieures, et un lavis de brun pâle mal contigu au bord marginal des supérieures comme des inférieures.

Entre la base et la bande blanche médiane, les dessins sont gris et brunâtres.

Un des r' de Chara.res Ihiliertiji porte l'étiquette suivante écrite par M. Doherty stu' le papier qui renfermait le Papillon : « Petoiuiouang, Asouwé, Célèbes, 14 juillet 1806 *. Les autres n'avaient pas d'indica- tion spéciale et sont compris dans la désignation générale de localité citée plus haut.

Séance du 23 juin IH'.ÏÏ. 195

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Revue scientifique, 1897, I, 20-25. — La faune des cavernes. — La vi- talité des Insectes. — Les Écrevisses russes. — L'immunité à l'égard des piqûres de Moustiques. — A propos de la contagion par les Insectes. — Le parasitisme chez les Insectes. — Entomologie écono- mique.

Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France, X, 113- 114, 1897. 0

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200 Bulletin de la Société' Entomologique de France.

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Undeiîwood (C.) : Fauna de C(»sta Rica. N° 8, San José 1897. ©

OUVRAGES ACQUIS AU NOM DE FEU SALLE.

Buddeberg (D') : Recueil de G mémoires suivants : 1° Beobachtungon ûber die Lebensweise und Entwickelungsgeschichte des Thamnur- gus Kaltenbachi Bach., 10 p. 1 pi. {\\g.). — 2° Beobachlungen iiber Lebensweise und Entwickelungsgeschichte einiger bei Nassau vor- kommender Kàfer : Mecinus janthinus Germ., Baris morio Sch., Phloeosinus Thuyae Perr., Vrodon conformis Suffr., 21 p. 2 pi. — 3° et 4° Beitrâge zur Biologie einheimischer Kàferarten 68 p. — 5° et 6'^ Beobachlungen liber Lebensweise und Entwickelungs- geschichte einheimischer Kàferarten 27 p.

Candèze (E.) : Catalogue méthodique des Élatérides connus en 1890. Liège, 1891, 246 p.

Friwaldsky (J.) : A Magyarorszàgi téholyrôpiiok (Coleoptera) miisza- vainak Magyaràzata, rôvid boncz-s életanni ismertetéssel [Math, es tenu. Kôzl.), 1867, 98 p. 2 pi. — Texte hongrois.

HoPE (F. W.) : On the Entomology of tho Himalayas and of India [Boijle m. Bot. zool. Him.), 1839, 16 p.

MoLLER (G.) : Skandinavions Skalbaggar (Coleoptera), tecknade och gra- vorade,jemte forklaring ôf ver de vigtigaste delarne af Insektkroppen. L Lund, 1863, 4 p. 16 pi.

Id. Kort beskrifning ôfver Skandinavions Skalbaggar (Coleoptera), II. Lund. 1866, 43 p. 8 pi.

A. L.

Le Gérant : Ph. FnANcois.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOIVIOLOG-IQUE DE EHANCE

§»éance du 9H Juillol IH9S

Présidence de M. A. GIARD.

MM. Ivan Chewirew. sccréUiiro de la Société Entomologiquo de lUissie, et Ch. Lallemant. de l'Arba (Algérie), assistent à la séance.

(Correspondance. — M. J. Hamal, de Liège, remercie la Société de Sun îidmission.

Changement d'adresse. — M. A. Broun, 99, avenue de la Répul)li(|iie, à Candéran (Gironde).

Démission. — M. Léopold Orlu, de Montpellier, adresse au Président sa démission de membre de la Société.

Distinctions honorifiques. — M. A. Laniey, conservateur des Forêts, en retraite, a été promu chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur.

— M. A. Raffray, consul de France à Cape-Town, a été nommé cor- respondant du Ministère de l'Instruction publi({ue.

Communications.

Description d'une nouvelle espèce du genre Chondrolophus Bergr. Reduvudae^ [Hkm.]

Par E. BEi{(JnoTH.

Chondrolophus comptus n. sii. — Ca/jut rufum, subtus vittis duabus albo-sericeis ornatum. parte postoculari anteocuUiri sublonyiore , articulis duobus ultimis rostri piceis, antennis nigris, articulo tertio secundo breviore. Pronotum pilosulum, lobo antico rufo, parcius granu- Into. margine apicali albo-sericeo, lobo postico fuko, macula magna iransrersa discoidnli angulos latérales subattingente nigra notato, disco iuberculis destituto, ungulis lateralibus in apinalam obtusiusculam bre- viler productis. Scutellum fuhum. Pectus fulcum, albo-sericeum, limbo postico propleurarum nigricante. nieso- et metapleuris saepe macula Bull. Soc. Enl. Fr., 18'.t7. N° 13.

alla BuUeUnUe la Société Eniomologique de Fiance.

iii(ni)i(i rufa notatis. Ileiiiehjtrii (ipicem nbdominis nttiiKjtntia (ç) aut pnuUuin superantia (o), corlsrt cluvo nigrinis, parce brecissinie adpresse albido-pubeniUs, sutura claci densius albo-sericea, ima basi cîavl et corii, epipleiiris ac fascia roiii et avgulo apirali intpr)w incipiente e.v- Irorsuiii dilatata fulris, iiiemlirann alm-ure fasco-oliracea. Atidotiteu tes- taceuiii, lateribus saepe suhrulcftceiis, margine apicali segincnti gettitulia miiris niedio breriter bicaspidalo. Pedes iiigri, coj-i.i et Irochaiiteribns testaceis vel rufescentibiis, femoribus anterioribus subtus luride testa- reis. in dimidio apicali spiniilis paucis distinctis ariiiatix. femoribus posticis ibidem .spiimlis duabus miuutis.simis di.staiilibus praeditis. — Long. c5 H,''J uiill., 9 13 mill.

Madagascar (Nossi-Bé).

Spec'/es distiiictissima, Cli. terso Bcrgr. praxima.

Description de deux espèces nouvelles de Xenoglena [Coi..] et tableau synoptique du genre

Par A. Lkveillé.

X. vicina n. sp. — Obloiiga.salideplanala, supra nigra, uilida,snl)- tus nigro-aenea; squauiis ochraceis plus uiiuusce densatis variegata; epistomi augulis rotundatis, haud porrectis; prothorace transverso, ralde iuaeguali, disco paruia, lateribus fortissime varioloso-punctaio, lateribus rotundatis, angulis anticis porrectis, subrotundatis; eUjtris ihorace latitudine fere aegualibus. basi iiifdio parum siiiuatis. angulis humeralibus ubtuse rotundatis, confertim grosse irregulariter striato- punctatis. intercallis reticulatis. — Long. 14 mil!.

Patrie : Malacca (Coll. A. (îrouvelle); un seul cxcinplairt'.

Forme extérieure de A', tetrastigma Lév. dont il se distingue ce- pendant par les caractères très nets suivants. Le chaperon, au Ireu d'avoir les angles latéraux avancés antérieurement, en angle aigu, les a arrondis et non projetés en avant; le prolhorax est bossue, sans ponctuation sur les parties élevées, la ponctuation di'S éhtres est bien plus grossière et inégale, bien que les séries de points soient visibles, les intervalles, boursouflés, se réunissent avec les voisins pour former une réticulation grossière ; entîn les taches au lieu d'être ponctiformes sont irrégulières; les premières, un peu avant le milieu de l'élstre, se rejoignent latéralement a\ ec d'autres plus petites, situées un peu au- dessus vers le bord; les secondes, aux trois quarts de l'élylre, forment des fascies anguleuses antérieurement. Cette espèce se distingue en outre de X. Degrollei R{Mtt. par la couleur des écailles qui sont ochra-

Smnre du ^S juillPl I.SU7. 203

d'-fs au lieu (J'iMrc d'un noir voluuté, et paf la loriiic du Cdi'ps qui est plus largp, plus aplatie cl niuiiis parallèle

X. chrysobothroides ii. sp. — EIoikjuIh, siihtlcithiiHdn. ciiiitca. iiilidd, suIiIks (ii'iicd di'iisi' firisco-pubi'sri'ns, luilciiiiis in'diliHsfjuc piri'i)- ritjis, cldca oh-sniiti ; piDlliordrc trtiitxvi'rso, inuisci-rsini slriohilo, lalc- ribus seyniin.piuum rotundatis^.suOparalh'lis, (hkjuH.s (iiitirisponcrtis, subdttenuafis, posticis obtusis; elytris elongatis,huiiieris oblusis, regu- Idiiter sat profunde strinto-punctntis, interstifiis pliniis, fcir laevibm; Hqnamis in siikjuIo rliftro duas maculas t'IJkinitibu.s. — Long. 7,o mil.

Patrie : Malacca (Cuil. A. (jnnivelle).

Cette espèce, acluelieiiient la plus petite du genre, est étroite, légè- rement aplatie, à téguuîents cuivreux en dessus. Le chapenju a les angles latéraux arrondis et non aNancés antérieurement comme dans A', tetrusligmu Lév. Le prothorax est plus étroit que dans les autres espèces, à bords latéraux dentés en scie; il porte au sommet deux légères protubérances presrjue lisses, en dessous des(juelles se voient des strioles trans\ersales; C(Més irrégulièrement ponctués, plus forte- ment \ers la partie antérieure; éhtres régulièrement striés-ponctués, à pcjints allongés, interstries plans, presque lisses, sommet de chaque él} tre régulièrement arrondi ; ceux-ci portent, en outre, deux taches subarrondies formées d'écaillés presques blanches, les premières un peu avant le milieu, les secondes aux deux tiers de l'élytre. Se dis- dingue des trois autres espèces parla taille plus pi'tite; de A'. Dinjivllei Keitt. par la couleur des écailles qui sont presque blanches et Jion noires; de A', rhrysostiyiiia Lév. et vicina Lév. par la forme plus étroite, la ponctuation él\ traie moins forte, plus allongée et plus régu- lière.

A. Macules él} traies noires X. Deyrollei Reitt.

A' Macules éiytrales jaunes plus ou moins ochracées.

H. (jhaperon à angles vifs, presque droits, légèrement tMijoussés:

éhtres à 4 taches régulières, rondes... X.tetrastigraa Lév.

B' (Chaperon à angles non avancés, plus ou moins arrondis.

il. Macules non ponctilormes, bandes anguleuses. Prothorax raboteux, inégal, bossue, éhtres sérialement et grossiè- rement ponctués, intervalles irrégulièrement réticulés. . . X. vicina Lév.

C 4 taches subarrondies, insecte étroit, cuivreux, pattes entiè- rement rousses; prothorax légèrement tuméfié anlé'rieu-

204 Bulletin de lu Société Entomologique de France.

rement, à disque finement marqué de strioles transver- sales; élytres rôgulièromont striés-ponctués, points al- longés X.chrysobothroides Lév

Description de deux espèces nouvelles de Coléoptères du Mzab (Sud-algérien)

Par le D'' A. Chobaut.

Cebrio Bayonnei n. si». — c5 Tète noire avec le cou jaune en des- sous; pronotum noir, saut les angles postérieurs et la base jaunâtres; écusson brunâtre; élytres d'un jaune légèrement grisâtre; mandibules testacées à pointe noire; antennes, palpes, hanches, pattes d'un jaune testacé ; prosternum jaune avec les bords des pièces qui le composent noirâtres; mésosternum, métasternum et ventre brunâtres, l)rillants; garni partout d'une pubescence jaunâtre, longue et grossière sur le dessus de la tête et du prothorax , plus ou moins courte et fine sur le reste du corps. Tête à peu près carrée si l'on en excepte les yeux; fai- blement convexe avec une légère dépression triangulaire entre les yeux, fortement et espacement ponctuée , à bord antérieur un peu convexe en avant. Mandibules fortes, saillantes, à pointe acérée, coudées sur elles-mêmes â angle droit. Antennes atteignant le premier quart des élytres, assez robustes, velues, cifiées au bord interne; deuxième arti- cle sphérique, troisième pas plus long, suljtriangulaire ; quatrième et suivants en triangle allongé , denticulés en dedans ; dernier une fois et demie aussi long que le précédent et terminé par un faux article co- nique. Yeux saillants, grands, ovalaires. Pronotum transverse, presqvu' deux fois plus large que long, avec le bord antérieur fortement con- vexe en avant, les angles antérieurs arrondis, les côtés droits, bien di- vergents en arrière, la base fortement bisinuée, les angles postérieurs aigus et non redressés, avec une petite dépression derrière les angles antérieurs, à surface ponctuée pas plus densément que la tête, mais beaucoup plus finement, presque fisse au milieu. Écusson presque carré, concave. Élytres plus larges à la base que la base du prothorax, arron- dis aux épaules, faiblement rétrécis jusqu'au dernier cinquième et for- tement de là à l'extrémité qui est arrondie; munis d'un rebord saillant qui part de l'épaule, longe le bord externe et finit vers le dernier quart de la suture ; légèrement déhiscents ; munis de stries lisses , avec les intervalles saifiants et garnis de deux ou trois rangées irréguUères de gros points. Pattes robustes, aUongées; tibias courbés en S, garnis de nombreuses soies épineuses, avec deux éi)erons inégaux à l'extrémité:

Séance du 28 juillet IH07. 205

ongles peu crochus, à base déniée. Dessous brillant, peu et finement ponctué. — Long. 12 ; larg. 4 mill.

Q Inconnue.

Capturé à la fin d'avril 1897, à la lumière, à Ghardaïa (Mzab) par mon ami M. Bayonne, à qui je suis heureux do le dédier.

Cette espèce est voisine des C. Gandolphei Guér. et decolor Cliob. Elle se distingue du premier par la ponctuation plus forte de la tête , par son prouotum plus allongé avec les angles postérieurs moins aigus, non redressés, par ses élytres plus distinctement striés, etc.; du second par son pronotum plus large, avec les angles postérieurs beaucoup moins aigus, par ses élytres nettement striés avec les intervalles ponc- tués, etc. ; des deux par sa taille plus forte, sa forme phis large, sa co- loration tout autre, etc.

Himatismus saharensis n. sp. — En ovale très allongé, faible- ment convexe, d'un rouge ferrugineux peu luisant, glabre. Tète une fois et demie aussi longue que large au niveau des yeux, peu convexe, avec des points fins assez rapprochés, linéaires, longitudinalement placés. Épistome tranchant, arrondi en avant. Labre transverse, velu, rétrac- tile, car on ne le voit pas chez tous les sujets. Yeux fortement granu- leux, elliptiques, transversaux, plus rapprochés en dessous qu'en des- sus, échancrés en avant, bordés en avant et eu dessus par une petite crête arquée en forme de sourcil. Mandibules à pointe bifide. Palpes maxillaires triarticulés, à dernier article allongé, triangulaire, paraissant obliquement coupé. Antennes courtes, cyUndriques, insérées à la base des mandibules , au-dessous d'un rebord qui finit dans l'échancrure de l'œil ; 3'' article une fois et demie aussi long que ceux entre lesquels il est placé; dernier aciculaire. Pronotum aussi long que large, con- vexe, couvert de points allongés, forts, plus serrés sur les bords que sur le disque, nettement rebordé sur tout son pourtour, tronqué en avant, avec les angles antérieurs obtus, légèrement convexe sur les côtés, bisinué à la base avec les angles postérieurs obtus. Écusson petit, subpentagonal. Élytres quatre fois aussi longs que le pronotum, plus larges que lui à la base, eUiptiqiies, ayant leur plus grande largeur un peu après le milieu, atténués à l'extrémité où ils font ensemble une |)ointe peu accusée, avec un bourrelet allant de l'écusson à l'épaule, à épipleures visibles jusqu'à l'extrémité, couverts de petits points triangu- laires bien nets, formant des séries longitudinales assez régulières. Cuisses fortes; premier article des tarses postérieurs pas plus long ou même plus court que le dernier. Pro- et mésosternum fortement ponc-

206 BnUotin de la Soricir EniomohgiqKC de Fvunce.

tui's; iiK'tasternum et voutrc lissos au miliou, ponctuas sur les côtés. Prostornum sans cavité ciliée. — Long. 6-8 mill.

Le (5 se distingue de la ? par une taille plus petite, une cduleur plus claire, une ponctuation beaucoup plus fine.

Cette espèce est bien voisine de //. {Cyphosfelhe) ferrugineusMiyrs. Elle s'en distingue par le pronotum carré et non Iransverse, par les angles postérieurs du prothorax obtus et non aigus, par la ponctuation de la tète el du corselet, plus forte, moins dense, allongée, par l'absence de cavité ciliée sur le prosternura. Elle a été capturée dans le courant de cet été au Mzab par mes amis MM. Bayonno et Aubert, le soir, au moyen de la lumière, dans la plaine qui sépare Ghardaïa de Mélika.

Quant à //. fernigineiis, M. L. Blouse en a capturé un exemplaire 9 Tan dernier à Aïn-Sefra, au mois de juin. Ce sujet ligure actuellement dans ma collection.

Remarques synonymiques sur quelques types d'Helmides et d'Hétérocerides de la collection du Musée de Serajevo

Par A. Grouvelle.

1. UHelmis {Larej/nio) rioloides Kuwert est une variété d'ff. Maugei Lat. {aenea Midi.). Le type unique est couvert de boue, sa pubescence est entièrement masquée.

2. UHelmis croatica Kuwert est identique à VU. ohsriini Miill. La différence tirée du nombre des côtes des élytres n'est pas exacte.

3. Le Stenelmis Apfelbecki Kuwert est identique au S. pnheniJo Reitter.

4. VHeteroceras Apfelbecki Kuwert est une variété à pattes noires de 17/. fossor Kiesw. J'ai retrouvé cette mémo variété parmi des //. fossor récoltés à Dieppe.

Dytiscides recueillis à Mascate par M. Maurice Maindron Par le D"" M. RÉciMUAitr.

Hydroporus(Deronectes)mascatensis n. sp. — Long. 4.2o-4,7o mill. — (ihloiigo-ordiis , sut hiliis , poxtire piinluluni (Uleiiiidliis, niger, rnpiiefintice et paxlice laie ferragi.)ieo,pronoto angusie rabro-marginato, eltjlria macublis quinque rubro-ferrugineis (/* intas ad basiii tiansDersn et saepe divisa, i" transversa lateraliante médium, 3* oblonga et minuta

Séance du 28 juillet 1897. 207

ad mpftium prope suturam , 4^ suhlaterali pont mMium, o" Hubapkali, liis marulis mepe niillia], nolatin, trixpiuitiin punctatis, ad apkem dis- tincte fortius apud feminam deniicutatis. Corpore undique persubtilis- sime reticulato, densissiine tenuiter punctato, subnitido. — (3 Antice hitior, tavsis anteriorihm magis dilatatis, ungulculis inaequalibus, pos- leriore multo loiigiore, ehjlrorum dentù'ulo minus anjuto.

Espèce appartenant au groupe de //. insignis Klug, et particulièrement voisine de //. sériât us Sharp. Elle diirère de ce dernier par l'aspect moins mat, par la série ponctuée suturale pas plus prof(jnde que les deux autres, et par la forme plus large, surtout cIm'z le mâle, dont les caractères sexuels, aux tarses antérieurs, sonldifli-rciits. En avant et en arrière du pronotum on remarquer une série fort irn-gulière de très gros points et au milieu même presque toujours un très gros point souvent allongé en fossette. Les antennes sont fauves, annelées de noir, les pattes d'un brun ferrugineux foncé.

Hyphydrus scriptl's Klug. — Plusieurs exemplaires absolument identiques à ceux des Fontaines de Moïse.

Laccophilus Maindroni n. sp. — Long. 4,2.j-4,5 mill. — Ocalis, sut l(itus,sat conre.rus,postice leviter attenuatus,castaneo-niger, capite pf pronoto rufis, hoc untice postice et in medio cage et leciter obscurato, pbjiris ad latera ferrugatis, ntaculn transvena saepe divisa fid humerum, et aliquoties altéra macula minima sublaterali post médium flavis orna- iis;reticulatione duplici.

Cette espèce me paraît devoir être rangée dans le 6" groupe de la monographie de Sharp, et se rapprocher beaucoup de son L. discretus, d'Arabie, que je ne connais pas. Sa forme est assez largement ovale elliptique, sensiblemejit atténuée en arrière après le milieu et assez convexe. La couleur est d'un noir à reflets châtain foncé, avec le bord des élytres et rabdomeu un peu ferrugineux, la tète et le pronotum rnu\ foncé, ce dernier rembruni en avant, en arrière et*souveut aussi au milieu: les pattes et les antennes sont d'un roux ferrugineux et les élytres sont ornés de deux taches jaune d'or, l'une étendue transver- salement, variable, souvent réduite à un ou deux points et située près df l'épaule, l'autre presque touj<mrs absente, très j)etit<', arrondie et située en arrière du milieu assez près du bord externe; la réticulation est nettement double, la grande plus apparente que la petite qui est d'une extrême ténuité.

Prodaticus pictus Sharp. — Un seul exemplaire de cette magnifique ••t rare espèce.

208 linlh'lhi (le la Soriétr Knininnloyiqnc de Fninrr.

(les cspôces seront déposées dans les collections du Muséum d'His- toire naturelle de Paris.

Dytiscides nouveaux recueillis par M. Ch. Alluaud aux Séchelles et à nie Maurice

Par le IK M. Régimhart.

Bidessus sechellensis n. sp. — Long. l,o mill. — Elongaio-ovalis (UuiKstalux^ posfice attenuntm. moilice concexits, infra fcrrmiinem. ro,rh jtoslrriorihus et abdomine [praetei ad hasin) infusailis, supra uitidus; rapile riifo-fuseo, ad chjpeum et post orulos flarescente, persubtiU.tainie reliciilato, tenuiter et paruiii dense {densius et fortius ?» fronte) piinc- tnlato, elijpeo ad latera post ire evideu ter éleva to, in medio piano ; pronoto sordide flavo, suhtilissime reticulato, tenuissime et indistincte punctu- lalo, lateribus arcuatis, striga sat profunda et in elijtris breviter conti- niiata ; cliitris fusco-rnfis, ad suliirani antice et postice rage obscurioribus, liaud reticulatis, tenuHer parant dense punrtulatis, breviter pubesren- tibus, ciim protliorace angulani ])raebenlibus, stria suturali nnlla ; an- tennis pedibiisque rufis.

Cette petite espèce, très voisine (le B. Peringaeni Ki'j;., en diirère par sa forme plus élroile et plus atténuée en arrière, [ornianl un angle (ho- raco-élytrai plus accusé; la coloration est semblable; la réticulalion extrêmement fine et peu marquée sur la tète est au contraire très nette sur le pronotum et nulle sur les ély très ; la ponctuation est fine et éparse, obsolète sur le pronotum et la tète, sauf en arrière du front où elle se condense un peu, plus apparente sur les ély très; la pubescence est blonde et très" courte, et se remarque sur le pronotum et sur les élytres ; le clypéus présente, en arrière et sur les côtés, un pli très net qui s'elîace complètement sur le milieu, disposition analogue à ce qui existe chez l'autre espèce; les antennes ont les trois ou quatre articles du milieu légèrement anguleux en avant.

Hab. Iles Séchelles : la Digne.

Bidessus luteopictus n. sp. — Long. l,o mill. (vix). — Ovalis, anlire et postice atienaatus, subrhoniboideus , modice convexiis ; antennis pcdibusque fulvis^ sablas piceo-ferrugineus ; capite obscure rufo, in medio inter ocalos late infascato. lenailer parant dense punctalalo, cigpeo pos- tice transversim elevato, sabquadrituberculalo, pronoto flavo, ante hasin auguste nigricanti, tenuiter reniote punctalato, in disco laevi, striga elongala, postice leviter angulata et in ehjtris sat longe continuata; eUj-

Séance du 28 juillet IS07. 209

tris punctis haud demis intus fortionbus, extus deletis inslructis, rufo- fuscis, margine latevali inrgiilari vittisque duabns longitudinalibus bre- cibus bnsin haud attingentibiis et ante médium desineittibus, flavis, (DiKitis, sutura et basi iiifusratis, stria suturali nulla.

Voisin de B. perexiguus Kolbe; ponctuation Une et écartée, un peu plus forte vers le bord postérieur du pronotum et vers la suture, eiïacée sur les côtés des élytres, sur le disque du pronotum et sur le devant de la tète ; clypéus à bord postérieur élevé avec la trace de quatre tuber- cules à peine sensibles ; strie du pronotum dépassant un peu le milieu en avant, légèrement coudée avant de toucber le bord postérieur d'où elle se continue sur le premier cinquième de l'élytre. Couleur d'un fer- rugineux foncé en dessous, fauve en dessus, avec le pronotum et les dessins des élytres jaune pâle, ceux-ci un peu vagues consistent en une bordure latérale dilatée en arrière de l'épaule, en arrière du milieu et au sommet, et eu deux courtes bandes longitudinales ne touchant pas la base, se terminant avant le milieu et dont l'externe envoie en avant un prolongement oblique qui touche la bordure à l'épaule.

Hab. Ile Maurice : Gurepii)e.

Bidessus mauritiensis n. sp. — Long. l,7o-2 mill. — Oblongo- ovalis, sat convexus, angulo thoraco-elytrali évidente; clypeo antice rufo, postice utrinque elevato, in medioplanato et indistincto,capitefuscescente, utrinque oblique, in fronte transversim depresso, tenuiter remote punc- tulato; pronoto rufo, ad basim angustissime infuscato, in disco tenuis- sime, postice fortins remote punctulato, striga utrinque sat breri, hand angulata, in elgtris minime continuata, lateribus antice curvatis, post médium subrectis, angulis posterioribus rectis ; ehjtris rufo-fuscis, signa- turis aliquot pallidioribus valde indistinctis ad latera et apicem notatis, sat dense fortiter punctatis; subtus piceus, antennis pedibusque rufis, natatoribus brevibus.

a Major, nitidus, cix visibiliter reticulatus, magis convexus, ungulo thoraco-elytrali magis évidente.

Q Minor, opacus, fortiter densissime reticulatus, magis depressus, pro- noto magis planato, lateribus antice minus curvatis, antennis crassius- culis.

Espèce très dissemblable dans les deux sexes, brunâtre, avec le pro- notum plus clair et les élytres marqués de quelques taches très lavées et indistinctes, une en arrière de l'épaule, une autre vers le sommet, reliées entre elles par une ligne confuse. La réticulation est évidente dans les deux sexes, peu apparente chez le mâle, extrêmement fine,

Mi) BallHin (le la Sucivié Entoiuolflgi(jue de France.

mais lr('S (Icnsc et Irrs iinpi'iiiirc clioz la friiicllc (|iii est plus petite et plus ilé|)iiiiiée. I^e clypéiis est relev('' en anière de cha(pie côté et lar- gement aplani an milieu; la t(Me présente liois dt'pressions, deux obli- ques latérales en arrière des côtés relevés du clypéns, la troisième transversale au milieu du front. La strie du pronotnm n'atteint pas le milieu et ne se prolonge nullement sur les élytres; chez cette espèce la strie siilnrale est nulle. Hab. Ile Maurice : Curepipe.

Copelatus instabilis n. sp. — I^ong. r),"j-o,7") mill. — DbloïKjo- ovaJix, païKin convexm, piceus, rapile Ihoifirisijtie laleiibua ferniijdtis, elijirifi fim'is, ad latera rage dilutioribiis, villa hasali Irilohata fulva nec suturam nec marginem tangente ornatis, striis decem postice plm minus abbrecialis instructif quorum i*, f*, .^*, 6^ plus minus deletis et ad basin tanliiininodn indicalis,pronoto striolis piincl ifonnibus undique instructo, pinirlalura sut densa, teitnissiina, haud prafniida.

cJ Tibiis anlerioribiis dilatai is, ad basin cinvalis et inlas eniarginalis, tarsorum articulis tribus sat fortitcr dilatât is, eliitrorniii slriis postire minns protongalis, magis deletis.

Espèce 1res voisine de C. allenialas Sharp, du lirésil, dont elle a la forme, la taille et à j)eu près la coloration, dépourvue aussi de strie submarginale, mais distincte par les dix stries discales des élytres beau- coup moins étendues en longueur et beaucoup moins profondes; les !'■'', 2'', 4'' et 6"^, toujours plus courtes que les autres, ne sont souvent indi(piées (pi'à l'extrême base par un ou deux petits traits longitudi- naux, et il est probable (lu'elles manquent plus ou moins totalement chez quelques exemplaires. La bande basale fauve des élytres est net- tement trilobée, un peu plus éloignée de l'épaide que de l'écusson, avec le lobe interne plus prolong('' en arrière (pie les deux autres.

Hab. Ile Maurice : Curepii)e.

Énumération des Dytiscidae et Gyrinidae des îles Mascareignes et Séchelles

Par Cn. Alluaud (1).

Dytiscidae

llKiioi'MVDins Sharp.

//. rittahis Hég. Mém. Sor. Kiit. nelg., IV, 181)o, p. 43, lig. tO. —

(1) L'auteur a visité les ilos Sèclielies en 18'J'^, l'ile do La Réunion en 18'J3 et 1897, et l'ile Maurice en 181)7.

Sémice (lu 2S jnillrl IH07. 2 H

(Icllc espèce nV'(;iit coniiiic f|U(' p;ir le hpc de la collortion M(''f^iiiil)ai'!. Je Tai rctroiivrc ahoïKlaiiiiiiriil dans d'ancii'iinos cuves r('in|»lics d'caii plinialc à l'iisinc de Moiiliésor (fie Maurice).

HVI'UVDULS III.

//. (Ualincim Aube. — Rég. htr. cil., p. 49, lig. H. — Espèce décrite de La Réuuion où je l'ai prise dans la ravine de la plaine des Palmistes. E\h' est égaleineal citée de Maurice par Kollie et Régimharl. Kolbe et Fairniaire rindi(pient aussi Cdiinne ayant ét('' prise parles V(t\a^-eurs (ioudot, Hildehrandt et Cuquerol à Mada^^ascar, mais le D' liégimbart met en doute cette dernière provenance.

If. ftcriptux Aube. — Rég. loc. cit., p. ol. — Les seuls evemplaii'cs di'crils |)ar Aube et Sharp et étiquetés « Réunion » étaient connus des auteurs. J'ai pris cette espèce à Maurice où elle ne semble {)as rare dans les mares de Curepipe, au centre de l'île. Chez la race typique des Mas- careignes la femelle est aussi bi'illante (pie le mâle. Sharp et Kolbe ci- tent aussi cette espèce de Madagascar (1), mais cette indication demande à être contrôlée.

II. impresms Klug. — Rég. loc. cit., p. o7; — Cot/uri'eli Fairm.; — obcm.^ l)ej. [Cal.]. — Espèce citi'e de Maurice, de La Réunion, de Ma- dagascar, du Congo et du Cap de Ronne-Espérance. Je l'ai prise a l'île Maurice et à Diego-Suarez.

BiDES-sus Sharp.

B. .p'chpllriixis Rég. nov. sp. — Je n'ai trouvé cette petite espèce anv Séchelles que dans l'île La Digue.

B. luteopktm Rég. nov. sp. — Mares de Curepipe (île Maurice) !

B. (jeiiiinodes R('g. loc. ril., p. 88. — J'ai découvert cette espèce en 18fl3 à Diego-Suarez où elle est très coiinnune: je l'ai retrouvée à l'île Maurice (à Curepipe et à Montrésor), et dans la ravine de la plaine de Palmistes à La Réunion.

B. mniiriiiensis Rég. nov. sp. — Mares de Curepipe (île Maurice) !

B. .^tnyicoltis Fairm. — Rég. loc. cit., p. 92 — J'ai retrouvé cette espèce, décrite delà Réunion, dans une mare de la plaine des Palmistes.

(1) J'ai jnis moi-même à Diego-Suarez, sur la Montagne (]'Aml}reen 189.'J, une série d'exemplaires que le D'' Régimbart a nommés scripfus var. et chez les- quels les femelles sont mafei! avec le pronoturn seul brillant. C'est là une race bien caractérisée, plus rolinste que celle des Mascareignes et que je désignerai sous le nom de Hyphydrus soarezicus {stirps nova).

m iinUi'lin (le la Société Eniomologique de France.

Sliai'p cl Kolbc l;i cilcnl de Madagascar mais certaiiinufiil par crivur.

B. ocloijiillalKs l\rg. loc. cil.. \\. U4. — J'ai lr(>u\('' a l)i(_'g(t-Siiar<'z un exemplaire et un autre à l'ile Maurice de celle espi'ce africaine connue d'Aljyssinie, du Zambèze et de iNatal. Le D' Régind)art me fait oljser\ er qu'il est à noter que dans chacune des localités cit(''es on n'a trouvé qu'un exemplaire isolé.

CANTiivDiiL's Sharp.

C. giiitula Auhé. — Rég. loc. cil., p. iti. — Madagascar et Maurice.

Laccophilus Leach.

L. poHticHH Auhé. — llég. loc. cit., p. 136. — Madagascar : Diego- Suarez! — Ile Maurice : Curepipe et Montrésor!

L. iD'orata.'i Auhé. — Rég. loc. cit.. p. 138. — Décrite des Mascarei- gnes. cette espèce n'était connue (pie par deux exemplaires aujourd'hui chez M. René Oltertlifir. Je l'ai retrouvée à La Réunion, dans la ra\ine de la plaine des Palmistes et dans l'ile Maurice, à Montrésor.

L. lincatus Auhé. — Rég. lue. cit., p. 141. — Cet insecte est décrit de l'ile Maurice, mais cette provenance demande à être conlirmée: c'est une espèce de l'Afi'iipie australe.

COPKLATUS Er.

C. Guerini Auhé. — Rég. lue. cit., p. 160; -- uclushiata.^ Dej. [Cal.]. — Le seul type d'Auhé éti(pieté « Ih^ Maurice » était connu des auteurs, et même Sharp émet un doute siu' l'exactitude de cette provenance. Je n'ai pas retrouvé cette espèce à Maurice, mais j'en ai pris quehjues exemplaires à La Réunion dans la plaine des Palmistes.

(;. pulchelln^ Auhé. ~ R(''g. loc. cil:, p. 164. ~ Espèce du Sén('gal, d'Ah^ssinie, d'Ah'i(pie australe, de Madagascar et des Mascareignes (La Réunion, Maurice et Rodrigue). J'en ai pris un exemplaire à Cure- pipe (île Maurice).

C. iu.stal)ili.s Rég. nov. sp. — J'ai découvert cette espi'Ce dans les mares de Curepipe, au centre de l'ile Maurice.

Rhantus Lacord.

R. socialis Ch. Waterh. — Décrit de l'ile Rodrigue. Sharp, Kolhe et Régindiart ont reproduit la description de Waterhoiise, mais n'ont pas connu celte espèce.

Séame du 2H juillet LH07. tV.\

Hydaticus Leach.

//. Leunder Russi. — IV'K. loc. cit., p. 196. — J'ai pris dans l'ilt* La Digue, aux Séclielles, un exemplaire foncé de cette espèce n'pandue en Europe iiK-ridionale. dans toute l'Afri<(ue et dans l'Inde.

//. mhrinm Aube. - Rég. loc. cit., p. 197. Espèce de Madagascar. de Maurice et de La Réunion; commune dans les mares de Curepipe (ile Mauricf) î

//. bivittatus Lap.-Cast. Rég. lor. cit., p. Mi. Cette espèce est répandue eu Afrique tropicale et australe, à Madagascar, à f.,a Réunion et a Maurice où ]<- l'ai prise à Curepipe avec la précédente.

//. exrlamit ioni.s Anhé. - Rég. loc. cit., p. 20i. — (^ctlc; espèce d'A- frique tropicale et de Madagascar n'était pas encore signalée des îles Mascareignes. Je l'ai trouvée à Curepipe (ile Maurice) avec l(;s précé- dentes.

Cybister Curlis.

C. tripundatus 01. — Rég. loc. cit., p. 210. — D'après Régimbart. c'est la seule variété cinctus Sliarjj qui se trouve à Madagascaj". Aulj<'' cite cette espèce de La Réunion et de Maurice. I^es exemplaires qw j'ai pris dans cette dernière île, dans les mari.'s de Curepipe, ont la bande jaune latérale des élytres notablement moins large que les individus de Madagascar.

C. Desjardiasi Aube. — Rég. loc. cit., p. 222. — Espèce spéciale à l'ile Maurice. Je l'ai prise dans cette île, à Moka, dans un réservoir, au fond d'un jardin appartenant à M. Gabriel Regnard, naturaliste qui m'a rendu bien des services et à qui je suis lieureux de témoigner ici ma reconnaissance.

Gyrinidae (!}.

DiNEUTEs Mac Lea\ .

IJ. indus F. — Rég. loc. cit., p. 236; — piaeniorsuH Y.\ ~ cmurgi- natas Dej. [Cat.)\ et var. olivaceus (Dej.) Rég. — Très commun dans tous les ruisseaux et torrents à Maurice et à i^ Réunion ! Signalé des Indes orientales, ce Dineutes ne semble pas se trouver a Madagascar.

,1,) Il est à noter que les îles Séclielles, déjà si pauvres en D\tLscides, ne nour- rissent aucun Gyrinide; et cependant nulle part, sous les tropiques, les tor- reuts ombragés n'ont l'air aussi propices au développement des insectes de celte famille.

214 Bnlleliu de la Société Entomologii/ue de France.

I). jiic/pcs ('.11. M'nlt'i'li. — Rt''giiiil);ii1 n'.-i pas Cdiiiiu oclte cspi'co cU'-- crilc (le Vile Uoilrigiu'.

/). dilaialas T{r{î. — Régimbiirt {lac. cit., p. 227) signale vvlW csprcc do Madagoscai' cl ih' 1 ilc Maurico. .le ifai pu AtTilior sa prôsenci' dans colle dernière ile.

D. subspino.ms Kliig. — Celle petite espèce est répandue dans Inule l'Afrique el aux Indes orienlales. Elle est conunune à Madagascar et a l'ile Maurice (mares de Curepipe. mare au\ Yacoas!), mais n'est pas pas encore signalée de La Réiniion.

Gyulm s Geotïr.

G. iiilidtilii.s F. — Espèce de l'Inde (Pondicliéry) et des Mascareignes. .le l'ai trouvée aussi comnuuie à Maurice qu'à La 15(''union.

Note sur les Insectes dits des terrains salés

Par Yai.khv Mavkt.

N(unlueuses sont les espèces (pii semblent inteud{''es aux ierraiiic^ sal(''s. nueiles sont les causes qui les y retiennent?

11 sendjle bien (pie la conipositioa chimi(juc soil la pj"inci[)ale; comme certaines plantes, on dirait (pi'elles ont besoin de sel marin.

Partout où. dans un sol un peu humide, on rencontre le chlorure de sodium, certains genres lois (]ue Cicitulcla, Dijscltirius, l'utjunas, Pilcdias-, elc, sont représenlés. D'autres sendJleraionl ne rechercher dans un lorrain salé que sa con.'ttiiutioii physique. Le sel élaul liygro- métrique, le sol qui en esl inqjrégné conserve l'eau, reste consistant, serail-il sableux, ce qui facilite leci'eusemenl des terriers el leur con- servation. 11 n'en faul pas daAantage pour que, dans certaines régions à climat soc, telles que le midi de la France, quelques espèces les choi- sissent do préférence, mais ne leur soient pas absolument inféodées.

Les bords do l'Orb eldu ruisseau de Saint-Antoine à Béziers (12 kil. de la mer), les sables plus ou moins humides dos sabUi'res de la Pom- pignane près M(»ntpellior {{') kil. tie la mer) nous en olïront un oxem- |ile dans le Ciciiidcla liltoralis V. (jui setrou\e dans ces deux localih'S on le sol, à ranal)se, donne à peine des ti'aces de chlorure de sodiinn.

Le Scarilcs arenarius Ikm. nous fournit un oxenqilo encore plus frappant. Il sonddait bien, lui, être paitoul lidèle aux lei'rains salés. C'est, du sud de l'I-lspagne aux bords de la Caspienne, l'Insecte de luus les marais littoraux, celui dos bas-fonds et oueds salés de lout le nord de rAfri(pie. des sehkhas et cliotts saliariens, \ compris les oasis aux

SMtu-n du 2H j aille t lHi)7. 213

sources plus ou uiuiiis chlorurées! Eli bien, nous connaissons ces an- nées dernières trois cas de capture loin de la mer, dont l'un, à vol d'oiseau, à plus de 100 kil. de la côt(;. \in JHî).'). lui entornologjsle de Xyons (Drôiiie), M. |{a\oux, nous souniellail on (ixcniplairc pris dans un ravin au-dessus de la ville; en 1896 n\\ autre indisidii nous <'tait envojé de Perluis (Vaucluse) par un de nos amis, M. Fagnez, connue capturé au bord d'un petit étang; cette année-ci, enlin, notre collègue le D'' Chobaut en prenait un au Pontet près Avignon, au bord du Hlione, sous des détritus d'inondation.

Description d'une espèce nouvelle d'Orthoptère du Pérou

l'ai" I. li((iJVAi',.

Anchotatus Camposi n. sp. — 9 Statiu'a majore. Colore, in sicco, fusco. (>aput basi latum. Roslrum telragonum, distincte, clavatum, carinis apicem versus compressis, dilatato-foliaceis. l'ronotuni subcy- liiidi'icum, liaud cariiiatum, tantum linea média nitidiuscula, scabrius- ciiium, antice ampiiatiui), margine antico irregulaiiter l'ellexo, fei'e i)iluberculat(j. Mesonotum postice siibsinuatum et prope marginem posticum breviter tricarinalum. Metanotum carina média subcompressa, modice elevata. Alae marginem posticam segmenti mediani attingentes, campo antico coriaceo, fusco, vena média recla, ebîvata instructo; campo p(jstico plicato nigro-cbalvbaeo, nitido. Tibiae posticac supra margine interno 14 spinulos<i, inargine externo 17 spinuloso; siibtus margine externo pone médium unispinoso. Abdomen medio obtuse carinatum, segmentis singulis utrinque lineis longitudinalibus tribus elevatis. Valvulis ovipositoris, superioribus c;"enulatls, inferioribus (lente externo rolundato instructis.

, L<iiigitudo corporis llJo""" V Longitiido alarum 7"""

— capitis 2:],» — fem. anticonini. 17 —

— r<^stri 12,0 — » posticoruni. ;{8 —

pronoti 29,» — tibiarum post. 41 —

(^ette espèce a été capturée au Pérou par M. A. Campos, coléopié- risle distingué, à qui je me fais un plaisir de la dédier.

La plupart des Proscopinae étant aptères il est toujours intéressant de connaitre une nouvelle forme ailée. Pendant longtemps on n'a connu qu'une seule espèce ailée, Astroiiui chloropterum (>harp. ; c'est seulemi'nt en 1890 que M. Brunner, dans sa « Monographie der Pros- copiden », en a déciit c\nt\ autres espèces |iOUi'vues aussi d'ailes quoi- que rudimentaires, dont trois appartiennent au même genre Astroina

21H Bulletin de la Société Entomologique tle France.

et deux uiitros au nouveau genre Anchotatus Hrunn. La nouvelle es- pèce est la mieux douée sous ce rapport, puisque ses ailes atteigneni jus- (pi'à 7 niill. de longueur, tandis (piechez les autres AnchotatnscWc^ mesu- rent seulement 1,0 ou 2,0 à 3 mill. et chez les Asfroma elles varient de 2.2 à 4,o. Les Proscopinae sont ceux des Acndiidae qui oiïrent le plus de rapports avec les Pliasniidae, les élytres manquent tout à fait comme cela se voit dans quelques Insectes appartenant à cette der- nière famille {Taeitiosoma Bol.) et les ailes ont le champ antérieur cpii protège pendant le repos le reste de l'aile coriace. Ces insectes oUrent encore une particularité plus remarquahle et qui est en opposition avec ce qui se voit dans le reste des Orthoptères, chez lesquels les (5(5 ont toujours des organes du vol plus développés que les 99 et peuvent mMne en posséder lorsque les 99 sont absolument privées; cliez les Proficûjiinae, au contraire, les (3':S sont privés d'ailes et ce sont les 99 seules qui en possèdent, bien que ce s( tient de petites ailes rudimen- taires.

Note sur la biologie de Lauxania aenea Fall., Diptère nuisible au Trèfle

Par le D' Patl M.\rchat,.

Nous avons reçu en décembre 1895, par l'intermédiaire de M. Mart-- clial, professeur d'agriculture du Pas-de-Calais, des échantillons de Trètle, dont le collet et le bas de la tige étaient minés par une larve de Diptère. Ces larves se transformèrent en terre du 5 au 12 mai 1890 et donnèrent comme Insectes parfaits des Lauxania aenea.

La larve de ce Muscidc est blanche, longue de o mill. , et très com- parable comme aspect à celle des Anthomyies. A son extrémité post('- rieure, elle porte une couronne f(irmée dt^ six dentelures saillantes, et au milieu se trouvent l'un contre l'autre les deux tubercules stig- matifères.

La pupe est ellipsoïde et légèrement aplatie; elle porte en a\ant deux petites cornes stigmatiques, et en arrière des dents correspondant à celles de la larve.

Cet Insecte a occasionné des dégâts en 1895 et 1896 dans la première coupe du Trèfle flamand. Les champs sont attaqués par taches qui vont en s'agrandissant. Les feuilles et les tiges des pieds attaqués noircissent, puis se dessèchent et tombent. Il est probable que le Lauxania aenea a au moins deux générations; caria maladie reparaît souvent à la seconde couiie.

Séance du 2H juillet 1807. 217

Il rc'SiiUo de ce qui prc'cèdc que, au point do vue des ma^urs, la l'a- mille des Lauxanides peut être rapprochée des Antiiomyies.

Sur quelques Hémiptères nuisibles de Tunisie

l'ar le !)'■ Paul Makchal.

Il nous a (Hé adressé de Tunis, au mois de juin, des O.rijni remis luvnterae ; ces Insectes avaient envahi en grand nomhre les Pècliers du Jardin d'essai, et avaient occasionné un sérieux (iréjudice en im- plantant leurs rostres dans les jeunes pèches et en suçant leur sève. Des pèches ainsi attaquées me furent envoyées ; elles étaient couvertes de ces Insectes, et elles présentaient de nombreuses piqûres dont la forme correspondait bien à celle de la section du rostre derih-miptcre. La piqûre se recouvre d'une sécrélinn gommeuse présentant la foime d'une gouttelette.

Rappelons qu'un Hémiptère du même genre, VO.rijrnrenus hiinlini- penniH Costa est nuisible au Cotonnier (I).

En mai deux autres Hémiptères, le Nysius spneclonis Schill., et le Crocisiethus Waltli Fieb., nous ont été envoyés de Tunis comme nui- sibles à la Vigne; ils avaient, en très grand nombre, envahi un vigno- ble et s'y trouvaient tant à l'état de larves qu'à l'état de nymphes ou d'imagos. L'espèce la plus abondante (Hait la première, déjà signalée du reste par Signoret et d'autres auteurs, comme nuisible à la Vigne dans le midi de la France et en Algérie.

Sur quelques Carabides s'attaquant aux Fraisiers Par le D-" Pai l Marchal.

Les Zabrm, les Amara, les Dlionius offrent les exceijtions les plus connues à la règle du régime carnassier chez les Caraltides. Elles ne sont pourtant pas les seules. Forbes (2) a montré que beaucoup d'es- pt'ces pouvaient faire entrer une nr>urriture végétale dans leur alimen- tation.

En Angleterre, Ormerod (3} a signale les dégâts importants que cer- tains Carabides pouvaient occasionner dans les récoltes de Betteraves

(1} Insect Life, 1890-91, p. 68; et P. Marchal, sur les Insectes nuisibles de Tunisie et d'Algérie (Assoc. fr. p. lAv. des Se, Congrès de Carthage, 1896, p. 493).

(2) FoKBES, 12lh. Rep. of iLe State Ent. of Illinois for 1882, pp. 10.^-116.

(3) Ormerod [El.-A.). Ninelecntti Report; London, 1896, p. 80-90,

218 liulh'liii fie la Société Entomoloijiqiic de lù-aiur.

et dans les cultures di' Fraisiers, et en llullaii(l(\ Rilz('iiia-I?(»s a fait des uiiservalions analogues.

Les es|)èees sij^iialées par Oniierod coiniiie pomanl se nidiitrer 1res jmisibles en venaiil la nuit, en <ir,md ii(>ini)re. dévorer les l'i'aises sont l'Inoslirhas [Strroptis) inadiihis Fali., Ihtrpdlus rufirornis Fab., Ple- raxlirltus [Oinasriis) eulyaris Liini. el (jilnllnis rislcldidi's Paiiz.

iVons avons reeu un envoi conlirmaiil ces observations. Un de nos correspondants de Poitiers nous adressa un lot de Carabides en se plai- gnant des grands dégâts que ces Insectes avaient occasionnés pendant le coiH's du printemps en s'altaipiant aux fraises mêmes dont ils étaient fort friands. Ces Carabides ap|iartenaient à trois espèces, dont deux, étaient précisément de celles signalées |iar Ormerod, llarpalus- [Oplio- iius) nifiru)'ni.sVnh. et Calathiis cisk'lo'ides-Pimy..Ln troisième (pii [larais- sait la plus abondante était Harpalus distiïHjnenduH Duft. Il est donc bien acquis qu'il existe un certain nombre de Cara!)ides, et en particu- lier des Harpales, qui non seulement font entrer le régime végétal dans leur alimenlrdion, mais encore qui |)eu\ent occasiinmer de graves d(''- gàts dans certaines cultures.

Sur un Mycétophilide de l'ambre tertiaire

Par Fkknand Mkimk.i!.

Loew a seulement donné des renseignements généraux sur les Sriit- philindc de l'ambre de la Baltique. On rencontre des MijrptophiUddc \oisins (les Sciophila Meigen, mais qui s'en éloignent ])ar la ner\atioii alaire. J'ai indiqui- antérieurement que les genres Sciiddrriclld (1) et LoewicUa (2) sont tles Diptères tertiaires étroitement alliés aux genres Tcfidfpniriii'd, Sriophila, Volijlrptu et Lela. Je viens d'observer un Mycétopbilien [jrésentant des particularités anatomiques le séparant du genre Empalia Winnertz. Chez ces derniers, la cellule de l'aile (qui est formée |)ar une foiu'cbe de la nervure culiitale) est petite et pi'es(pie triangulaire. Chez le fossile, pour kMjuel je propose le nom de l^aldca- nupalid, la cellule est plus grande, triangidaire, et les deux iier\ules latérales sont plus (d)li{pies que chez Enijidlio ritrijioinis Meigen.

Ces gracieux Diptères ne paraissent guc're s'être transformés depuis la pi'riodi' terliaire.

(1) ^Vi(^n('r l-.nt. ZeilutKj, 1894.

(2) Ami. Soc. Eut. Fr., 189i.

Héani'p du 2H jailli' t W;r7. 2i9

Descriptions de Coléoptères nouveaux d'Algérie et d'Asie Mineure

l'jji' MA(m<;K l'ic.

Dasytes edoughensis )). sp. — Q Peu .-iliojif;/', ftiil>|);ji';jll<*k', noir a l'cllcls jjii'l.illiqijcs l('{^('j't'iuejit verdâlres, (iiib^'^cciil do jaijjiàlre avec des poinls déiiudôs sur les élytres et de Umg^ poils Uma'ts dressés sur loijt le corps cl surtout sur les partuîs ajit/'ricurçs. TôU' pl(js petite qiie Je pruthfjiax, peu pubescciile, marquée dujie fossell<; UK'diaue Ineu acceuluée, à |>oJW'tuatioii assez Due et peu iap|ji(jcliée; \eijx gros jjjais peu saillauts. Aiileiuies uoires, luiuces et ('ourl<'s, 2' a/tide gros, :{' plus mince et l<jjjg, les suivajils un peu deaU^s en di'hojs, les arti- cles 4 à 7 pliis nettement dentés, dernier assez long, en pi^inU; émous- ni'ii . IH'iÀhordx transversal, bien plus large que l<jng, JietU'Uieni ajTOJidi sur 1(!S côtés, à j)eine plus lai'ge en ariière avec la hase diuite, disque lji>mljé;pon(-luatiun assez line,espac/'e,ij'réguliére:pu|jiis<'en<,e jaunâtre, l(jngue, irrégulièi-eineiii disposée et plus dejjse sur 1<' pouj'tour de cet (j)gane. Ecusson laj'ge, tronqué au sommet. Élytres allougés, subparal- Ides, un peu plus larges que le protliorax avex; les éjjaules ujarquées, l'extiémiié légèrement tj'on(piée-arrondie, à ponctualiojj assez forte, j'appi'ocliée : ils sont r<*vèiijs d'une pubescence couchée jauijâtre, écar- té<', parsemés de poinls éhnés hj'illaiils disposés en lignes lojjgitudi- nales assez régulières. Dessous du c(jrps foncé, pubescent. P.ilics noires. ijiiuces. — Long. 4 ujiJI. environ.

Algéj-ie : Mont ivlougli ^commuiiiqué par M. Abeille d*' Peiiin .

j'ar sa c<^loralion et sa pub<'scejice I). cdoïKjlu'iiHis rappelle bien h. xutjm'iii'm Schonh. Q, mais sa forme est plus allojigé<î, le prothorax i'>i plus laj'ge. La conjiaissance du cj serait aécessaij'e poui- bien mai"- (jucila plac<' de ceiiij espèce que l'on peut rauge.j- pjovisijiit-mejji près de I). Hi'naUntumlatm Scliilsk) .

Clytus Xylotrechus^ Deyroliei n. sp. — Foinie très voisine de (. /iiihlo/x' 'Ai-w. niais dessijis biejj dilléreulspioir, ujj peu briJIajil aux «•l> Ires, ceux-ci maj-qués chacun de quatre taches d(î duvet jauiuitre .•i\ec l'extiémiuî apicale maj-qué»- d<' même. ïète peu gJosse, à peine l^ubesamU', antennes pjcsqiK! cUindiîques, fortes, rous.sàlres, attei- gnant h' mili<'u du coi'ps, a li' article un peu plus lojig «pie le ¥. 1-*j'o- ihorax a&sez globuleux,, mat, dilaU^ et bien aii'ondi sur le jjjilieu, non h<^rde de duvet jaunâtre 'peut-être pour cause d'éjnlation i, à ponctua- ti-ii gjajiuleui>e peu foj'le, tiès dense. Écusson tj-ès large, œurt, semi- •ulaiiv, pubcscent de jauiiàtie. Klyires assez ojuj'Is, laj-g^'S aux

iiO linllcliu (le la Soriclé Entomoloyiqup de France.

(■■|i;iiilrs, livs peu îillémiës en .-irrièro. marfiiiés (Fiinc dépression post- sculellMire el (l'impressions liiiinéralos, obliquement .'UTondis à TeKlré- niilé. ;i poiiclualion line rai»|)iiicln''e; ils sont d'un noir terne un peu lirillant. ornés chacun d'une tache apicale et de quatre taches de duvet jaunâtre siu' chaque élytre, la première externe et oblique vers les épaules, la deuxième transversale et assez grosse avant le milieu, les deux autres petites obliquement placées après le milieu des éhtres. Pattes assez robustes, d'un roussàtreini peu obscurci, avec les cuisses fortes. Dessous du corps noir brill.uit. i)eu pubescent. — L(nig. 14 mill.

Trébi/.onde (Th. DeNrulle in coll. Pic}.

D'après la description i)araît voisin de C. (inniii. Sem. [Ilor. /?o.v.v., XXYII, p. 502), mais ce dernier n'aurait jias de tache apicale. Par ses dessins et sa coloration C. Druivllri ra|)pelle un peu C. biicharrusis Sem. {Hor. Ross., XXVII, p. oOO), avec la forme de ïmitilnpr Zetl.

Drai'etes riguttatus Piller var.angustatus. — Forme relativement étroite et allongée. Prothorax proportionnellement plus long que chez la forme type, dépourvu de dépression basale nette, à ponctuation foi le et écartée. Taches él\ traies limitées en arrière par une ligne à peine simiée; ponctuation é|)arse. Pattes foncées. — Long. 4 mill. environ.

Yakouren (Kabylie). — Trouvé sur un Bolet croissant sur une sou- che de Chêne.

Eros (Pyropterus) rubripes n.. sp. — Allongé, mat, subparallèle, brièvement pubescent, d'un beau rouge vermillon avec le dessous du corps noir. Antennes (sauf les trois premiers articles rouges), palpes et tarses noirs. Front présentant une petite dépression médiane. Antennes, dépassant le milieu du corps, un peu épaisses , tiliformes . à l*^"" article très gros, 2*^ très court, 3"= un peu plus long et bien ])lus large que le précédent, les suivants longs avec les derniers à peine amincis et le terminal plus long que le précédent. Prothorax un peu plus large que long, légèrement sinué et relevé sur les côtés, orné' de cinq aréoles bien marquées sur le disque, dont une médiane allongée et terminée en carène émoussée à ses deux extrémités, et deux latérales de chaque côté en forme de quadrilatère. Écusson très long et très pubescent, rouge. Élylres assez plans, un peu plus larges que le prothorax, à peine élargis vers l'extréjnité qui est obli- (piemenl arrondie, à quatre côtes longitudinales, les 1''^. ',V- et 4" étant l»lus saillantes, surtout en a\ant, et les 3 internes se réunissant vers l'extrémité et près de la suture; intervalles présentant des carinules

Smncf du IH juillet IH'.)7. iti

ii;iiis\<'rsak'S (jiii foniiciil sur le Umû nm poiiclualion large, <'U canv; le pnMiiier intervalle ayajil en outre une sorte de côte iongiliKlinaie ludinieiilaire et irrégulière; quelques traces costiformes, peu inar- (juécs, eji a\ai)t du t' et en arrièn' du 4* intei'valle. l'allés fortes, rouges, moins les tarses noirs, avec les ci'ochets un peu l'cMissàtres. Dessous du corps noir brillant. — I^ong. 9 mill.

Kabylie : Forêt des Beni-Ghobri, sur une Fougère.

l'ar la coloiation de ses membres celle espèce est tout à fait a pari dans tout le groupe das Eros et genres voisins de la faun(i européenne. !•:. luhripes difîère deE.nigroruber Degeer, outre sa coloration, par les côtes él y traies diiïéreutes, l'aréole prolboraci(pie médiane plus allon- gée, elc.

Coléoptères récoltés en Kabylie en 1897

Par Maihick Vu:.

J^e/stiis crt'iKitus Frm. Forêt de TAkladDU <'l des liej)i-(jbobri. - CasuonlaOlicieri Buq. Cap Aokas près Bougie dans un marais. — JJelto- nierus pundatùsiinuii Frm. Djurjura, forêt de l'Akfadou. — Chlaenius [Kpoinh) cirruiHsrriptu.s Duft. Cap Aokas. — Bwliati'i- hipmlulatus F. Cap Aokas. — Trechus luaculipi'nim Bedel. Forêts de l'Akfadou et des Beni-Ghobri. — Pumsu-s Okesci Fnn.. vari<''té. Azazga, uu exemplaire au vol.

K.sarcus LHounieu/i liât]'. Forêts de TAkladou et des Beni-Cliobii. Coiticus ivlundicollis Pic. Forêt des Beni-GImbri. — HU'nioajcUx HMfli Jjew . Yakouren, Beni-Gliobri.

(ilophyius luauius Linné. Maill<^t. — dlaplnjim aeiiatulac V .. var. riioiifii.s Pic. Environs de Bougie. Celte variété présente un<* C(doration plus ou moins bh'uàtre analogue à celle? de l'espèce précédente, mais ^"i-n distingue par sa taille plus grande et le dessus du corps mat.

kimutlvubia Ariusi Robert, variété. Forêt de Taourirt-li'il. — An- ilouki si'iiceu Ab. Yakouren. — Acinac<Mli'itt \. siellata Ab. Forêt de Vakoiu'eu. — Drapetes bujaWxtas Piller var. anyastatm (/<.y;«/.) Yakou- ren.

Hfhuffs Clujijuuti Ab. et var. Djurjura. — Eros rubtipes n. sp. Forêt

d''S Beni-Gliobri. — Aiuauronia lotujula Desbr. Djuijura sui" les Cèdi'es.

ïilluH uiiifasdatus F. Forêt de Yakouren sur un Chêne abattu. —

I.KivxtoptiKus algerkusVk. Djurjura. Akfadnu. — Ptiiiun Hfiltcri Pic.

Djiu-juia. forêts des Beni-Ghobri et de l'Akfadou.

m UuUolin de la Soriétc Kntoinolofiitjue de France.

Ki'H.f iiiiiiiiHtiiiirKs Luc. Az.-izgn. — llelidlminis v. l'ciraiidi Miils. Auiiiai", Ytikcniron. — Telivloimi liaudiieri Vt'vvl^ \i\r. Siirlt-s hi'anclKS iiKirlcs (Icdlirnc. F()r(Ms de Yakonrcn. de FAkladdii . des Hciii-dliobri. — Phloeotnjn nijlpea 01. var. Furrl de TAkladdii. — Asrirni \ar. triiie- iensis Al». Djiirjma, Akladou.

Perilelitx Labiiliniwia Pic. K(tivl des IJciii-CilKibri sur Merisier. — Sriilhiopiis crdri Mars. Djiirjnra. — Mnijdidi.t Crilitti Bedel. Sur Aiihi'- piiios cl Merisiers, foi-èls des l5eiii-(!liol)ri, de i'Akfadoii.

Leplnra oblo)H/oiii(inil(il<i \Uu\. cl varirté olisrniilJtnni.r. Azaz^a. — Cr<iiinitoptri(!fni(jHf!l(itii Vie. Djiirjiira, Akladou. — ('jilliiiiiis <iii(iiil(ih(s- Sciir. F(irèl de rAkfadoii iiiuiiveau pour l'Algérie).

Clytus (Caloclytus) Theresae n. sp. (1). — Taille. Inrine cl des- sins de C. speriosns Sch.. mais éhires d'un noir brillant à taclies ou fascies d'un gris jaiuiàlre: prolhorax densénienl pubescenl de gris jaunàlrc el orni' de chaipie cùtf- d'une lacbe noire. — Yakouren.

Llopus Ih'deli Pic. Forêts de l'Akfadou, des l>i'iii-(ili(ibri. — Plifilor- ria rrj/thrornriua Lucas. Aoniar, Yakoiu'en.

Otiocepluilii foiripifera Luc. var. Maillot, sur Jjentis(pie. — (ifiiKiii- drophtlidlntd (thji'rlra Weise. Foret des Beni-liliobri. — (Hii-ijxuiiirhi rdm((jlieiis-is Fnn. Forêt de l'Akfadou.

Descriptions de quelques espèces nouvelles de Coléoptères

Par F. (il H.LKiîKAI'.

Microtyphlus Theryi n. sp. — Long. 1,10 nùll. — Enlirrenient ferrugineux, glabre, lisse \u avec une forte loupe; anlennes et pâlies testacées. Tète aussi longue que large, convexe, un peu moins large (pie le corselet, biimpressionnêe entre les antennes. Yeux nuls. Antennes courtes, pas plus longues que le corselet, le l'"" article épais, deux fois aussi long que large, les autres de moitié plus étroits, sublrans\ erses. Corselet trapéziforme, aussi large que les ôlylres, un peu moins long (pie large au bord antérieur qui est largement écbancré, les angles an- térieurs obtus, les postérieurs droits, les C(')tés faiblement anpu's. la base écbancr('e au milieu. Ehtres deux fois et demie aussi longs (pie le C(M'selel, subdépi'imés, à (-(Mes paralli'les. le sommet arrondi. Métasler- niim e\ca\é au milieu de la base; lianclies postérieures écartées, tibias

(I) Sera décrit coinplèleinenl dans le 2' fascicule des Mulèriaux pour servir à l'étude des Lontjiconics, en iireparalion.

Sriiiirc (lu 2H jullli'l IH'.I7. tt.\

;iiit<''ri('(jrs fin'lciiiciit l'cli.-iiicrrs. JMiis pclil l'I plus (''Irnil (jiic .V. Aulx'i Saule y.

M^i'v'w : S;iiiil-(^l);jrl('s. — Qu.'itrc cxcuipl.-iircs iccdcillis pur M. A. TIk'I'x aiifjiK'l jf lue fais nu (Jcxoir de le (lédi^'i'.

Bythinus foveicornis Ji. sp. — I^iOii^;. 4.4 iiiill. — THc, oiji'scjcl et ('h Ires fcrnigiiK'ijx, abdonicji d'un noir de poix. anU'iiin'S cl palU'S d'un lestacé fcrnigiiicux, la puhi-.swiKM' lijic, assez lojigin' cl coiJcli«''ç. Tête, yeux Compris, presque aussi large que le corselet, le silloji iiiteraiileiiiiaire Inrj^c, le bojd antérieur de l'épislonie suhanguleux, le \eitex liiienicnl et distinctement caréné, les fo\éoles inteiantennaires petites, les veux saillîints. — d !'■' ai'licle des antennes ('-pais, plus long (jue large, avec une fo\éoleproffmde en dessus, occupant la mcntiéet le milieu de la longueur, le bord interne relevé en a\ant en un très petit tubercule, le 2" article de moitié plus étroit que le 1'^ arrcjndi. .'{à U transverses, étroits, 10 deux fois aussi large qiie 1), tiansveise, 11 plus long que les ipjatre précédents réunis, <leux fois aussi laige (juc 10, acuminé au sommet. Corselet un peu plus large <jue long, cojj vexe, lisse, avec un sillon transverse vers la base et inteirompu au milieu. Élytres un peu plus longs que larges au sommet, à ponctuation line et serrée, calus buiijt'-ral saillant, la f<néole huniérale large. Dessous d'un ferrugineux (obscur sur le pj-oste/iium et le métaslernunj, les tibias ant('rieurs écbancrés pièsdu sommet, les cuisses sinjples. — 9 l"'' article des antennes deux fois aussi long que large, 2'' aussi l<jng que large, les auti'es comme dans le d, tibias sinjples.

Algérie : Saint-Charles. — Trois exemplaires reci]eillis par M. A. Tbérv.

Enoptostomus Chobauti ji. sp. — i^ong. 2 mil). — La plus grande des espèces que je cxmnais. U"ujj blanc ferrugineux avec ujie pubes- lejice blanchâtre, courte et coucbée. 'J'èle aussi large (jue lojjgue, yeux I ompris, rétrécie en avaul à partir des >eux, assez profondément sil- loniK'e au milieu de l'épislonie à la naissance des yeux entn? lesquels 'lie est hilo\éolée, les tempes b(jrdées d'ujie puhescejice blajicbe assez I>>i4gue. 1" article des antennes plus court <'t plus étroit que le 2'-' qui est plus long que laige: '.i bien plus éli'oit que 2, subcoiii(pje, plus long que large, 4 à 7 Iransverses, 8 deux fois aussi laige qui' 7 et deux fois aussi long que large, y de moitié moins long que H, 10 aussi long que large, deux fois aussi large que y, 11 aussi long que les trois pré- cédents réunis, deux fois aussi lai'ge que 10, arrondi au sommet. Cor- selet un peu plus long que large, plus étroit en avant, ariondi sui' les i-')if< cl avec une fovéoli' au milieu de h base. Élvlres presi^ue deux

2i24 Bulletin de ht Société Entomologique de France.

fois aussi larges au Sdiiiiucl (|iir le corsclcl. do inoitii' plus longs que lui. pou distinctomont poiutillôs. lo calus humoral saillant, lo somniot garni d'une frange de poils blancs serrés. Abdomen presque lisse, le t' segment dorsal visible deux fois aussi long que le l''^ Métasternum largement et profondément sillonné au milieu.

Algérie : Gliardaia. — (D'' Cliobaut, 2 exemplaires; Ba\onne et Au- bert, 3 exemplaires.)

J'ai le plaisir de dédier cette espèce à M. le D"" Cliobaut à qui je la dois.

Hydnobius secundus n. sp. — Long. '6 mill. — D'un ferrugineux rougeàtre, les élytres avec les côtés et la suture noirâtres; antennes et pattes d'un ferrugineux plus clair. Tète finement ponctuée avec une fovéole ronde, lisse, assez grande, au milieu de l'épistome ; mandibules iHi peu allongées, noires au sommet, fortement dentées au milieu. Les articles de la massue antonnaire larges, transversos, le 8« très petit, le dernier plus étroit et plus long (juo lo 10«. Corselet convexe, un peu plus fortement ponctué que la tète et avec les points plus écartés, tous les angles arrondis, la base plus largement rebordée que les cotés qui sont arrondis. Écusson triangulaire avec quelques points fuis au milieu. Éh li'os un peu plus larges cpu' le corselet, presque trois fois aussi longs que lui, très linomont ciliés sur les côtés, parallèles sur les doux tiers de la longueur, rétrécis au sommet, avec des lignes assez régulières de l)oints et les intervalles avec des points confus plus fins, l'intervalle suturai s'arrètant à la jiartie déclive, la première ligne de points en- foncée et d'autant |)lus (ju'olle approche du sommet. Dessous d'un fer- rugineux plus obscur, linomont pubosconi, menton convexe avec do Unes rides trans\ erses au milieu et dos points très fins sur les côtés. Métasternum subdéprimé et lisse au milieu de la seconde moitié; abdomen plus brillant, à ponctuation fine, rugueuse et serrée. Tibias avec une pubescence longue et fournie sur l'arête externe, les posté- rieurs légèrement courbés en dedans, les cuisses postérieures élargies, largement échancrées à leur sommet et denticuléos près do l'attaciie des tarses; tarses simples.

Morières (Vaucluse). — Un exemplaire recueilli par M. le D' Chobaut.

Cet Ilijdiwbius est évidemment bien voisin de Penisi Fairm., dont il pourrait être une Aariélé. Cependant Penisi a la massue antonnaire noire, n'a pas de fovéole sur l'épistome et a les él}tres entièrement ferrugineux, caractères qui le séparent bien de secundus.

Olibrus Siettii n. sp. — Long. l,7o mill. — 0\alo, suboblong,

Séance du 2S juillrf 1S07. 225

d'un noir brillant, antennes ferruj?ineiises. Tète à ponctuation extrènie- nionl Une et serrée. Corselet con\ exe, plus étroit en a^ant.arn;tndi sur les côtés, à ponctuation plus Une (pie celle de la tète, peu distincte, les angles postérieurs droits , la base bisinuée, à peine distinctement re- bordée en arrière. Écusson triangulaire, plus large que long. Élylres avec des stries très fines, le rebord suturai remontant jusqu'à l'écus- son, les rainures subsuturales très écartées en arrière, peu marquées. Dessous noir, métasternum lisse au milieu, à peine ponctué sur les côtés, le prolongement assez large, arrondi au sommet. Abdomen dis- tinctement ponctué, tarses et tibias d'un ferrugineux obscur, ces der- niers obliquement tronqués au sommet.

Hyères. — Un exemplaire, que je dois à M. Sietti, jeune et zélé ento- mologiste de Marseille.

Cette espèce doit se placer dans le voisinage de particeps Muls. Elle est plus allongée, autrement colorée, et les rainures subsuturales sont bien plus écartées en arrière. On ne peut la réunir à Bnudii, qui (>sl plus grand, à cause de ces mêmes difïérences qui l'en séparent.

Meligethes asperrimus n. sp. — Long. 2,7o mill. — • En ovale large, arrondi, d'un bronzé verdàtre ou bleuâtre peu brillant, les pattes et les antennes ferrugineuses , la pubescence courte et très fine. Tète à ponctuation assez forte et serrée, les intervalles plus grands que les points, le fond très finement chagriné, épistome avec deux fo- véoles, le bord antérieur droit. C(»rselet convexe , transverse , à ponc- tuation plus fine et plus serr('e que celle de la tète, les intervalles très finement chagrinés, les angles obtus, les côtt'S à rebords assez larges et obscurément ferrugineux, faiblement arrondis, la base pres(pie droite, étroitement d'un ferrugineux obscur. Écusson large, arrondi au sommet, à points et chagriné extrêmement fins; élytres assez con- vexes, d'un quart plus longs que large, couverts de points allongés très tins, formant des cordes transverses courtes, les intervalles dans les séries plus étroits que les points, mais les intervalles entre les séries plus larges qu'elles, le pourtour externe étroitement d'un ferrugineux obscur, la strie suturale remontant jusqu'à l'écusson. Dessous d'un noir à reflet métallique verdàtre, le prosternum plus large, légèrement élargi après les hanches; métasternum à ponctuation distincte et ser- rée, formant des séries transverses, le milieu subdéprimé , avec un petit sillon longitudinal dans la seconde moitié. .Abdomen ponctué comme le métasternum, le bord des segments ventraux ferrugineux, la denticulation des tibias antérieurs très line.

Cette espèce doit se placer près de bnisskae Scop. dont elle se dis-

226 Dullrlin de In Société Eï^tomnlniiinao do France.

tingiio, outre la couleur dos patios, par sa ponclualion bien |)arti(:nlière et que je n'ai pas rencontrée dans d'autres Meligrthes. Le Plantay (Ain). — Deux exemplaires.

Meligethes caudatus n. sp. — Long. 2 mill. — Enlièremenl d'iui noir peu hrillaiil, avec une fine pubescence noire et courte. Tète con- \e\e, fuienienl poncttu'e, les points formant de petite séries Irans- \ erses, l'épislome tronipié droit, les angU'S lat('raux droits. Corselet convexe, plus étroit en avant, faililemeni arqué sur les côtés, très line- ment ponctué, plus linement que la télé, la base faiblement bisinuée. les angles postérieurs subarrondis. Écusson triangulaire, obtus au sommet, plus finement ponctué que le corselet. Élytres d'un tiers plus longs (]ue larges, rétrécis en arrière, plus fortement ponctués que le corselet, les points disposés en séries transverses longues: pygidium terminé en forme de tubercule saillant. Proslernum étroit, finement ponctué; métaslernum plan avec une impression vague dans sa se- conde moitié, plus fortement ponctué que le prosternum ; tibias anté- rieurs peu dislinctemi'nt denticulés sur l'arête externe.

Le Plantay (Ain), Loèche (Valais). — Pbisieurs exemplaires. Cette espèce très voisine d(' suhnigoiius G>lh.,est un peu plus grande et est facile à séparer par la forme |)arliculière de son [jvgidium.

Rhizophagus punctulatus n. sp. — Long. ;}-."!, 2'i mil. — Étroit, allongé, d'un ferrugineux clair et brillant. Tête à ponctiialioii distincte, bien plus fine sur l'épistome, le S*" article des antennes pas plus long que le 2"; plus étroit, la massue courte. Corselet d'un tiers plus long que large, assez convexe, couvert de points fins, assez serrés, presque rond, les angles postérieurs arrondis, les antérieurs obtus. Écusson transverse, lisse. Éh très trois fois et demie aussi longs que larges, striés- ponctués, les points des stries assez rapprocbés. les inlerstries plans, |n\'sque lisses, le premier pas plus large que les autres, la première strie approfondie dans sa seconde moitié: pjgidium découvert, très finement pointillé. Méso- et métaslernum à points assez forts, peuserrés ; les quatre premiers segments ventraux à ponctuation fine et écartée, le dernier à ponclualion fine et serrée.

Nantua. — Trois exemplaires.

Cette espèce est nettement distincte de fcrnigincKs el [lardUclicullis par la fine ponctuation du corselet et par la brii'velé du second article de l'antenne. Elle dillère de nilidulus par sa couleur et l'absence de fovéole sur le dernier segment ventral.

.le dois signaler que fcirugineus cJ a deux lignes de poils serrés au

Srance du 2S JnillH l,S07. 227

inilii'U (lu nn'tnsU'nimn. Je n'ai vu le caracicfc iii(li(|ii('' dans aiiciiii au- teur. Tous mo^ fcrnigiiK'us q oirrcnt C(^ caracliTc.

Chalcoides formosaii. sp. — Loii;;. 2,7'i iriill. D'un licaii vcrl nit''lalli(|U(', |)alt('S cl aiUcniics d'un flavc IcsIarV-, ces dcr'nièrcs faihlf- iiicnt rcnibrunios au sommet. T(M(' lisse, avec un point contre l'oîil, les tubercules interantonnairos oblongs, lisses, nettement séparés entre eu\ et du front par un sillon. Corselet transverse, plus étroit (pie les élytr(>s, les angles antérieurs avancés, les postérieurs droits, W distpn^ couvert de points confus assez forts, les sillons de la hase profonds, les côtés faiblement ar(piés. Écusson noir, lisse. Klylres trois fois aussi longs fpie le corselet, parallèles sur les trois cpiarls de la longueur, ar- rondis au sommet, ré'gulièrement slri(''.s-ponctués, les inlervalles lisses. Dessous d'un vert obscur, l'abdomen prestpie noir, le proslermnu line- nienl ponctué, le métasternuni lisse, avec une fovc'ole allong('.e au mi- lieu de la base. l>onctuation de l'abdomen |)lus ou moins distincte. r; Segment anal plus dislinctemenl ponclui'. tr(in(jué droit au somme!.

Algérie : Tlemcen. — Quatre e\em|)laii'es recueillis par M. le D' Clio- baut.

Voisin : 1" de siufu-ngdina Foud., (pii est plus court vA. noi*' en des- sous; 2" (le chloris Foud., (pii a 7 aiMicles des antennes (^l les cuisses post/'rieures noires; 3" de (/i'iiuikiIii Abeille, (|ui est aulreinenl (•ol(if('' el a le front ponctué.

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Ternieszetrajzi fûzetek Inadja a Magyar nemzett Muzeum, XX, 3,

1897. — Dr. g. Mayr : Formiciden aus Ceylon und Singapur. — M. Friese : Species aliquot novae vol minus cognitae generis An- ihidiuni Fabr. — A. Mocsarï : Species septem novae generis En- glossa Latr. in coUectionc Musaei Nationalis Hungarici. — L. Biro : Coleoptera tria nova cavernicola e fauna Hungariae. — R. Gestro : Hispidae raccolte uella Xuova-Guinea dal Sig. L. Birô. — Dr. G. IIoRvATH : Species generis (i(dealusCur\.. — G. Caxestrim : Nuovi Acaroidei délia N.-Guinea. — E. Daday de Deés : Pseudoscorpio- nes e Nova-Guinea (pi.).

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Arçtowsky (H.) : La Généalogie des Sciences {Bull. Inst. tut. Bilil. 1897, 19 p.*

A. L.

Le (Ici an/ : Pu. François.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMlOLOaiQUE DE FRANCE

Séance du 13 octobre 1$03^.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

M. E. Abeille de Perrin, de Marseille, A. Fauvel, de Caen et Ch. Lallemant, de l'Arba (Algérie) assistent à la séance.

Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer à la Société la mort de deux de ses membres : Le Rev. P. Montrouzier, missionnaire apostolique de la Société de Marie, décédé à Saint-Louis, près Nouméa, le 16 mai dernier, dans sa 77^ année. Le P. Montrouzier a publié de nombreux travaux sur la flore et la faune de la Nouvelle-Calédonie et des îles Salomon. Il était membre de la Société entomologique de France depuis 18o8;

— M. Francisque Guillebeau, décédé au Plantay, parMarlieux (Ain), le 27 août. M. Guillebeau, qui a publié un catalogue des Coléoptères de l'Ain et de nombreux travaux sur les Insectes de cet ordre, fut un des derniers collaborateurs de Mulsant.

Présentation. — M. Henri Deckert, 1, place Gigant, Nantes (Loire-In- férieure), Lépidoptères, présenté par M. Cli. Oberthiir. — Commissaires- rapporteurs : MM. l'abbé de J. Joaunis et G. -A. Poujade.

Démission. — M. Aristide de Caradja, de Tirgu-Neamtu (Roumanie), adresse au Président sa démission de membre de la Société.

Changements d'adresse. — M. P. de Peyerimhotï, garde général des forêts, à Senones (Vosges).

— M. Ch. Benoit, 12, rue Princesse, Paris.

— M. le D'' Boutarel, 47, rue des Tournelles, Paris.

— M. le Rev. P. Pantel, à Vais, près le Puy (Haute-Loire).

— M. Ph. François, 20, rue Monsieur-le-Prince, Paris.

— M. A. Olivier, 19, rue Reguis, Philippeville (Algérie).

— M. G. de Senneville, 30, rue de Lille, Paris.

— M. E. Fleutiaux, 6, avenue Suzanne, Nogent-sur-Marne (Seine).

Captures et observations biologiques. — M. G. -A. Poujade annonce qu'il a capturé un individu mâle deLaelia coenosa Hubn., aux lumières Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N^ 14.

234 Bulletin de la Société Entomologique de France.

électriques de la gare de Chantilly, le 1'''' août dernier. Cette espèce, si- gnalée d'Allemagne, de Hongrie, de Bulgarie, d'Angleterre, de Cata- logne et de la France méridionale, n'avait pas encore été prise si près de Paris.

— M. l'abbé J. de Joannis communique les résultats de l'élevage d'une ponte de Callimorpha hem L. v. lutescens Stgr., provenant des environs de Saint-Mah». Quatorze édosions ont été obtenues qui se ré- partissent comme il suit : 4 individus appartiennent, comme leur mère, à la var. lutescens (2 J et 2 ç); les 10 autres appartiennent au type ordinaire à ailes rouges (4 d et 6 Ç); il est à noter cependant que 8 d'entre ces derniers ont le corps jaune ou possèdent seulement une faible coloration rouge. Aucun exemplaire n'appartient à la variété in- termédiaire à ailes orangées; il faut ajouter, toutefois, que la ponte n'a pu être élevée dans sa totalité.

Communications.

Note sur le Baris spoliata Bohem., Coléoptère nuisible aux Betteraves en Tunisie

Par le D'" Paul Marchal.

Le 8 septembre dernier, nous avons reçu de Tunis, par l'intermé- diaire de la Direction de l'Agriculture de Tunisie, des échantillons de Betteraves fourragères pourrissant sur pied et creusées de nombreuses galeries qui les sillonnaient en tous sens. En ouvrant ces Betteraves nous avons trouvé des galeries irrégulières parcourant la racine dans toute son étendue; elles étaient occupées par des Baris spoliata qui se trouvaient aux différentes phases de leur évolution ; les uns, à l'état de larves, présentaient l'aspect bien connu des larves de Curculionides ; les autres, à l'état de nymphes, se trouvaient dans de petites loges ovoïdes creusées dans l'épaisseur de la Betterave et terminant une galerie; les autres enlin étaient à l'état parfait et sortaient de la Betterave aus- sitôt qu'on l'ouvrait.

On ne peut conseiller actuellement contre cet Insecte que l'arrachage et la destruction des Betteraves atteintes avant la sortie des adultes.

11 a été remarqué que les Betteraves irriguées ont été seules at- teintes; mais il n'y a peut-être là qu'une simple coïncidence.

Séance du 13 octobre 1897. 235

Sur les ravages exercés par Pygaera anastomosis L. [Lép.]

dans les plantations de Peupliers de la vallée de l'Aube

Par lo D"' PAur. Mahchal.

Le Pii(jaera{Clostera) anastomosis fait depuis deux ans de j:^rands ra- vages dans les plantations de Peupliers de la vallée do l'Aube, dans le département de la Marne. D'après un de mes correspondants, en moins de 15 jours i)endant l'été de 1896, sur une étendue de j)lus d'un kilo- mètre, à Vouarces, parAnglure (Marne), tous les arbres sans exception, avaient perdu leurs feuilles, et, à les voir ainsi dénnd/'s, on se serait cru en plein hiver. Un certain nombre de ces arbres ainsi éprouvés ont péri et on n'est pas sans crainte sur le sort réservé aux belles planta- tions de Peupliers de la vallée de l'Aube.

Ajoutons que ce n'est pas la i)remiére fois que le Pi/gaera anastomosis se multiplie d'une façon exagérée, au point de se montrer sérieusement nuisible. Boisduval, Malapert, G. Fallou ont déjà sigjialé des invasions analogues (Voir Bull. Soc. Ent. Fr., 1870, p. vui; 1879, p. c; et Mau- rice Girard, Traité d'Entomologie, p. 453).

En Allemagne, elle lit de grands ravages aux environs de Berlin en 1875 (Altum. Forstzoologie, Scbmetterlinge, p. 54).

Descriptions de deux espèces nouvelles de Bostrychides algériens [Col.]

Par P. Lesxe.

Les deux espèces suivantes font partie d'une série de Coléoptères récoltés dans le sud du département de Constantine par M. lo D' Car- bonnier, médecin aide-major de la division de Constantine, et commu- niqués par M. le D' Normand, médecin aide-major aux hôpitaux de la division d'(K"Cupation de Tunisie.

Apate Carbonnieri n. sp. (c?). — Allongé, subparallèle, un peu déprimé, brun roussàtre. Antennes de dix articles. Prothorax notable- ment élargi en avant, graduellement rétréci vers le bord postérieur qui est de la largeur de la base des élytres; aire postérieure du pro- notum fortement et densément ponctuée au miheu, chaque point en- foncé large, formant une dépression circulaire et donnant naissance à un poil très court, couché. Élytres plus étroits que le prothorax, légè- rement élargis en arrière, conjointement angulés en ogive au bord apical, couverts d'une ponctuation grossière, serrée; suture carini-

236 Bulletin de la Société Entomologique de France.

fornio sur la drclivité postôriouro, celle-ci non abrupte; bord inféro- apical nettcuient donticulé. Pronolum et élytres complètement dé- pourvus de longs poils dressés, présentant seulement des poils roux fort petits, espacés. — Long. 9,o-10,o mill.

Cette espèce lait partie du gi'oupe de VApate cornifrons Baudi; dans ce groupe, l'élargissement bien prononcé du prothorax en avant, la sculpture de Taire postérieure du pronotum et la grande réduction du système pileux des téguments dorsaux sont des caractères lui appar- tenant en propre. La ponctuation des élytres est aussi plus forte que chez les autres espèces du groupe. Elle prend place immédiatement auprès de VApate coronata Mars.

Souf : El Oued, en juillet 1897 (D^ Cnrbomner). — (Types : Coll. Bedel, Coll. Normand). — 2 d-

Bostrychus Normandi n. sp. (d ?)■ — Allongé, parallèle, élytres un peu élargis en arrière; brun, avec les antennes rousses. Tète dé- primée dans la région post-frontale et présentant sur le vertex une im- pression en arc de cercle peu enfoncée. Front gibbeux entre les yeux. Suture fronto-clypéale très fine, à peine indiquée. Épistome éparsemcnt ponctué, brillant, légèrement saillant au milieu du bord antérieur, ses angles antérieurs fortement infléchis, aigus. Cadre buccal faiblement lobé au niveau de l'insertion des mâchoires. Antemies de dix articles. Prothorax à peine plus long que large, largement arrondi aux angles postérieurs, ses angles antérieurs prolongés chacun en une longue corne légèrement infléchie, redressée à la pointe; aire postérieure du pronotum couverte, sur le disque, de granules écrasés, allongés, bril- lants , assra denses, irrégulièrement ponctuée sur les côtés , dépourvue de sillon médian. Élytres peu fortement et assez irrégulièrement ponc- tués, dépourvus de carènes et de dents, déprimés dans la région posté- rieure le long de la suture; celle-ci saillante sur la déclivité postérieure; bord inféro-apical non denticulé, angulé de chaque côté avant l'apex. ((5 Face interne des tarses antérieurs sans longues soies.) — Long. 7-8 mill.

(5 Prothorax plus large que les élytres aux épaules, les cornes anté- rieures munies d'une saillie à leur bord intérieur près de l'extrémité.

ç Front moins gibbeux entre les yeux. Prothorax moins développé, plus étroit que les élytres, ses cornes antérieures moins grandes, sans saillie inféro-apicale, à peine redressées à la pointe.

Le tégiunent élytral présentt' des rides dans la partie supérieure de la déclivité postérieure chez les deux plus grands mâles.

Souf : El Oued, en juillet 1897 (/>'■ Carbonnier); Mzab : (ihardaïa, un

Séance du 13 octobre IS07. 237

individu communiqué par le D'' Choijaut. — (Types : Coll. Bcdel, Coll. Normand, Coll. Chobaut, Muséum d'Histoire mit ur elle de Paris.) —

3(5,2 9.

Cette espèce se ranse dans le groupe du Bostruchus cornutus 01., auprès du B. Zickeli Mars., dont elle se distingue dès le premier coup d'oeil par sa forme plus allongée et par ses élytres beaucoup moins for- tement ponctués.

Description de deux Coléoptères nouveaux du nord de l'Afrique

l'ar M. Valloger dk IJeaii'Hk.

Zuphium Bedeli n. sp. — Elongatam, depressiim, testaceum, vix nitidulum; capite leviter, prothorace fortius punctatis; elytris substria- tis, striis prope suturant et externis evanescentihus, dense punctatis; oculis minutissimis. — Long. 6-7 mill.

Allongé, très déprimé en dessus, entièrement d'tm roux testacé. Tète saillante, finement et éparsement ponctuée, subquadrangulaire, avec les tempes à peine rentlées et les angles postérieurs très arrondis; front bordé de chaque côté d'une fine carène longitudinale qui limite une excavation oblongue à l'extrémité postérieure de laquelle sont placés les yeux; ceux-ci punctiformes, à peine perceptibles à un fort gros- sissement, avec un point pilifère à leur bord interne. Palpes maxil- laires allongés, le deuxième article trois fois plus petit que le premier et deux fois que le dernier qui est arrondi à l'extrémité. Antennes très lon- gues, dépassant le milieu du corps : premier article aussi long que les quatre suivants réunis, portant un point pilifère à son extrémité; le deuxième très petit, trois fois moins long que le troisième; les suivants cylindriques, diminuant insensiblement de longueur vers l'extrémité, le dernier longuement acuminé. Protboraxcordiforme, plus large que la tète à la base, sensiblement étranglé avant les angles postérieurs, finement mais très densément ponctué, avec un sillon médian très net, rebordé sur les côtés et portant une soie rigide un peu en arrière des angles antérieurs qui sont arrondis ; angles postérieurs aigus mais peu sail- lants en dehors, avec une soie à leur extrémité. Écusson petit, en triangle allongé, ponctué. Élytres plans, trois fois plus longs que le pro- thorax, à peine élargis en arrière ; très densément couverts de points fins qui se réunissent en fines rides transversales, et d'une pubescence testacée assez difficile à voir ; légèrement sillonnés de quelques stries assez nettes sur le disque, effacées près de la suture et des bords latéraux ; régulièrement et séparément arrondis à l'extrémité ; rebordés

238 liuUcliii de la Société Entoniologique de France.

sur les côtés et en arrière, avec deux longues soies eu arrière des épaules et quatre également espacées contournant les angles postérieurs depuis le troisième tiers des élytres jusqu'à la suture. Propygidium et pygidiuni décomerts. densément ponctués. Dessous entièrement ponc- tué et très finement pubescent. Tibias postérieurs droits dans les deux sexes.

Cet insecte se rapproche assez par sa taille et sa forme générale du Z. nuinidicuiii Luc. dont il est cependant bien distinct: il est moins brillant en dessus, presque mat; le prolhorax est bien plus densément ponctué que la tête ; les élytres sont notablement plus allongés, leurs stries sont plus nettes et la ponctuation différente ; enfin les yeux sont extrfMnement petits, presque invisibles et ce caractère le sépare de toutes les espèces décrites jusqu'à ce jour.

J'ai trouvé, cette intéressante espèce sous de grosses pierres profcm- dément enfoncées dans un sol humide, au pied du mont Ouarsenis (département d'Alger) et non loin de Tiaret. dans la haute vallée de l'Oued Teguiguest. — Mon collègue et ami M. L. Bedel, à qui je me fais un plaisir de dédier cet insecte, ra\ait déjà capturé à Teniet-el-Had dans les mêmes conditions.

Gafius Flicki n. sp. — Elongatus, depressus. niger, basl tibinruiii et tarsis obscure rufis; capite prothoraceque nitidioribm; ehjtris et ab- doinine dense punctatis, nigro pubescentihus. — Long. 10 mill.

Corps allongé, déprimé, d'un noir brillant sans reflet métallique. Tête carrée, plus large que le prothorax, avec les angles postérieurs arrondis, front large, creusé entre les yeux de deux points fovéiformes Qntre lesquels se trouve une dépression légère et allongée ; côtés, derrière les yeux, et bord postérieur marqués de points nombreux et grossiers. Yeux médiocres ne débordant pas les côtés de la tête. Antennes peu allongées, légèrement pubescentes. obscures, avec l'in- sertion des premiers articles d'un brun roux. Prothorax aussi long que la tête, visiblement rétréci en arrière où il est beaucoup moins large que les élytres ; peu convexe, lisse, marqué sur le dos de deux séries de quatre gros points pilifères , le premier un peu moindre . près du bord antérieur et assez éloigné des trois suivants (jui for- ment une série de chaque côté du disque; repU concolore. Écusson ponctué, à fond mat et chagriné. Éh très oblongs, sensiblement plus longs et moins brillants que le prolhorax, assez grossièrement et den- sément ponctués; couverts d'une fine pubescence noire, peu visibh'; arrondis aux angles postérieurs et tronqués ensuite obliquement vers la suture; leur repli concolore; côtes portant deux soies redressées

Séance du 13 ortohrc IS97. 239

.•ni.v ('paiik'S et une aux deux: tiers de leur longueur. Abddineii .-dlon^é, subparallèle, densément couvert de points assez gros un peu moins serrés au milieu ; d'un noir pres(pn^ aussi brillant ([ne les élytres, à pubescence noire uniforme. Pattes robustes, noires avec la bast; des tibias et les tarses d'un roux obscur.

Je possède un seul individu de cette espèce, pris sous les Fucus, aux des Kerkenna (Tunisie) en janvier 1896. — Je l'ai soumis à M. A. Fauvel qui l'a reconnu nouveau et je le dédie, en témoignage d'amitié, à mon camarade le capitaine Flick, du Service Géogra|)hique de l'Armée, qui consent si gracieusement à S(^ livrer à la recherche des Insectes pendant ses missions dans le nord de l'Afrique,

Descriptions de trois Coléoptères nouveaux du Mzab (Sud-Algérien)

Par le U' A. CnoBAir.

Melyris ruficolor n. sp. — Allongé, subparallèle, peu convexe, mat; d'une couleur rouge testacée à l'exception de la tète, des yeu\, de l'extrémité des antennes et du métasternum d'un noir plus ou moins l'ougeàtre; uniformément recouvert d'une fine pilosité blanche formi'e en presque totalité de poils crochus. Tète subi)entagonale, à ponctuation large et peu profonde, avec les intervalles aréoles, longitudinalement impressionnée eu dedans des insertions antennaires. Mandibul<;s allon- gées, rouges. Yeux arrondis, peu saillants. Antennes atteignant à peine les épaules; 1'^'' article en forme de poire allongée; 2^ ovalaire, un peu moins large; 3'= plus long, cyhndricpie; ¥ triangulaire; o^ denté au h(»rd interne; Q^ à 10'- avec une dent épineuse, surmontée d'un petit poil blanc, au bord interne; 11" oblong, arrondi au sommet. Prono- tum fortement rétréci en avant, un peu moins en arrière, aussi long (pie large, arrondi sur les côtés qui sont faiblement crénelés, à bords ant('*rieur et postérieur convexes, linement rebordé sur soii pourtour, à ponctuation ombiliquée, faible. Écusson petit, carré. Elytres beau- coup plus larges que le corselet, subparallèles sur les côtés, arrondis a l'épaule et ensemble en arrière, avec trois faibles côtes sur chacun d'eux, à suture et bord externe faiblement saillants, à trois rangées de faibles points carrés dans les intervalles, dentés eu scie sur tout le bord externe en dehors de la côte marginale. Pattes terminées par des ongles robustes. — Long. 4 mill.

Cette espèce a été prise àBerriane (Mzab), sur une Ombellifèreen fleurs {FopuiculuiH officinale All.\ le 8 septembre d*^ cette année, par mon ami M. Bayonne. — (Un seul exemplaire. Ma collection.)

240 Bulletin de la Société Entomologique de France.

M. ruficolor est bien distinct de toutes les espèces de ce genre par sa coloration rouge, ses antennes à dents épineuses, son prothorax allongé, ses élytres à côtés faibles et à points peu marqués, etc.

Tillus mozabita n. sp. — Tète noire; prothorax d'un rouge fer- rugineux, rembruni en avant; écusson noir; èlytres d'un rouge ferru- gineux dans leur moitié antérieure, noirs dans leur moitié postérieure, avec une bande jaune paille n'atteignant pas la suture mais arrivant jusqu'au bord externe, vers les trois cinquièmes postérieurs, c'est-à- dire incluse dans la partie noire ; antennes d'un noir ferrugineux ; pattes ferrugineuses avec les tarses plus foncés. Recouvert d'une longue pilosité noire, sauf sur la face, une bande transversale siu" le pronotum, la moitié postérieure de la partie rouge des élytres, la bande jaune, l'extrémité des élytres, le dessous du corps et les pattes 011 la pilosité est blanche. Tète à ponctuation forte et serrée avec les intervalles rugueux. Antennes dépassant un peu l'épaule, robustes, dentées à partir du 4« article inclusivement. Yeux noirs, peu saillants. Pronotum allongé, légèrement rétréci vers le premier cinquième, beau- coup plus fortement avant le dernier quart, transversalement déprimé sur le disque, muni de deux bosselettes à la base qui est rebordée fine- ment et précédée d'une faible dépression, uniformément recouvert de fines strigosités transversales. Écusson carré. Élytres à peu près paral- lèles sur leur première moitié, légèrement renflés ensuite, puis brus- quement arrondis ensemble, ponctués de gros points irréguliers qui vont en s'afïaiblissant jusqu'après le milieu où ils disparaissent, avec les intervalles vermiculés. Dessous noir. — Long. 9,o mill.

J'ai capturé cette esjièce à Ghardaïa (Mzab), le 18 mai dernier, en bat- tant un Jujubier sauvage dont plusieurs branches étaient mortes.

En raison de son prothorax à sillon basai faible et couvert de stri- gosités, ce Cléride appartient bien au genre Tillus. En raison de ses élytres ponctués irrégulièrement, il est voisin des T. flabellicornis Fairm., pectinicornis Ab. et pallidipennis Bielz. Il diffère du premier par ses antennes pectinées et non flabellées , par sa taille plus forte, par sa coloration bien difTérente; du deuxième, par son corselet rouge ferrugineux, par sa pubescence bicolore en dessus, par ses pattes rou- geàtres, etc.; du dernier, par ses élytres tricolores garnis de pubes- cence blanche et noire.

J'ajouterai, d'après une communication récente de M. E. Abeille de Perrin, que le cJ de Tillus pectinicornis Ab. est très remarquable par ses antennes flabellées. La description de cette espèce a été faite sur

Sranre lia l-'i orlolni' IS07. i%i

une ç. De plus, les élylres iic sont pas sé'ialoiuout pondues, ainsi que je l'avais suppose, d'après la desci'iption.

Phloeocopus Bayonnei n. sp. — Allongé ; subcylindrique 5 entiè- rement d'un fauve rougeàtre à l'exception des yeux noirs, de l'abdo- men et du métathorax noirâtres, des élytres d'un blanc jaunâtre sur les deux premiers tiers avec une macule transversale sur chacun d'eux après le premier tiers et les épaules de la couleur du fond ; recouvert partout d'une pubescenœ assez forte, couchée, blanchâtre, entremêlée sur la tète, le pronotum et la base des élytres de longs poils blancs, mi- dressés. Tête brillante, linement ponctuée. Yeux finement granulés, pro- fondément échancrés au-devant de l'insertion antennaire. Antennes cour- tes, n'atteignant pas la base du prothorax, pectinées à partir du4« article, dernier pyriforme, acumiué, à peine aussi long que les deux précédents. Pronotum beaucoup plus long que large, fortement rétréci sur son der- nier quart, aussi large en avant que la tète avec les yeux, fortement mais espacement ponctué, finement rebordé à la base. Écusson coupé presque carrément en arrière. Élytres pris ensemble plus larges que le prothorax, subparallèles, très faiblement élargis avant l'extrémité, ponctués en lignes à la base de gros points carrés peu profonds qui vont en s'afTaiblissant graduellement jusqu'au dernier tiers ; simplement rugueux, avec quelques poils noirs dressés sur la suture en arrière. Pattes robustes avec les cuisses longuement pubescentes. — Long. 4 mill .

Cette charmante petite espèce a été capturée à Ghardaïa (Mzab), le 18 août dernier, sur des fleurs de Câprier [Capparis sprnosa var. rattes- cens Cosson), par mon ami M. Rayonne, à qui je la dédie.

Je ne suis pas absolument certain qu'elle appartienne au genre Phloeocopus Guérin, parce que le dernier article antennaire n'est pas aussi long que les trois précédents réunis et que les élytres sont ponc- tués en séries réguUères. Pour tout le reste elle cadre assez bien avec les autres espèces de ce genre où on peut, provisoirement au moins, la laisser.

Elle (JilTère de Idus les Phloeocopus connus, par sa coloratictn absolu- mejit à part, par sa faible taille, par la petitesse relative du dernier article de ses antennes, etc. Ph. Iricolor Guér. du Sénégal et sa \{\- rwXi' hmeijaolis Heitt.,d'()bock, ressemblent à un Opilo taevùitus Klug, de grande taille; Ph. st riatulus MoUch., de la Sibérie orientale, décrit comme Opilo, est voisin d'Opilo mollis, mais encore plus grand et plus robuste; Ph. pallicolor Fairm., de Biskra, long de 7,3 mill., a les ély- tres rouge "testacé a\t'c une vague taclie brune vers leur milieu;

242 Bulletin de In Société Entomologiqup dp Frnncp.

Ph. BnqiiPti S\\\r\., du Sénés'alr f*sl Itnin-marron t\\cc xmc bnndo l)lan- cho transversaU' sur lo miliou dos ('lyti'os: Ph. viediozonnliiit Fairn)., d'Obock. loiif?. do 6,5 niill.. a l«'s ('lytrfs d'un bruu-blouàtro avoc une bando médiane transversale rouge et queUjuefois une tache de même couleur avant rextrémité. Je ne connais pas la description de Ph. hn- salis Klup;, du Sinaï, maison sait combien les insectes de l'Arabie diffè- rent de ceux de rÉgypte, en sorte (|u'il est peu probable (pie cetle espèce puisse se retrouver dans le sud de l"Alg('rie.

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Séance du, 13 octobrr 1807. 247

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A. L.

Le Gérant : Ph. Fkanç.ois.

I

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMlOLOaiQUE DE Fil ANGE

Séance du 1S7 octobre 1^9?.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

M. E. Abeillodc Pcrriii, de Marseille, assiste à la séance.

Admission. — M. Henri Deckert, 1, place Gigant, à Nantes (Loire- Inférieure), Lépidoptères.

Présentation. — M. Victor Vermorel, directeur de la station viticole à Villefranche (Rhône), entomologie générale, présenté par M. Pli. François. — Coinniissaires-rapporteurs MM. L. Bedel el P. Marchai.

Captures. — M. Volpe Rinonapoli signale la capture du PolyphiiUa Ragusae Kraatz, qu'il a pris en très grande abondance (environ 600 exemplaires), à Licata (Sicile), du 9 au 13 juillet. Parmi les (5 se trouvait un exemplaire monstrueux dont l'antenne droite est termi- née par une sorte de cuilh^ron festonné, concave eu dessous, angiileu- sement convexe en dessus, résultant de la soudure de tous les feuillets entre eux.

— M. Ph. François a capturé ÏApteropeda splendidu AIL, dans la forêt de Houlogne (Pas-de-Calais), au mois d'août dernier.

Cette rare espèce d'Altisidc signalée d'Allemagne et d'Angleterre, n'était connue en France que des Alpes et des Pyrénées.

— M. C. Dumont signale un certain nombre de Lépidoptères rares ou nouveaux pour le bassin de la Seine, capturés par lui et M. H. Lhotte, sur les coteaux de Lardy (Seine-(?t-Oise), au moyen de l'appa- reil lumineux de M. Ch. Delagrange:

Geometra sniaragdina Fabr. (27 juin, 6 exempl.). — ^ola albula s. v. (11 juillet, 4 ex.). — N. centonalis Hb. (cette espèce, (|ue Berce consi- dère comme rare dans les environs de Paris, pullule autour de l'appa- reil du 27 juin au mois d'août. — Erastria venustula Hb. (27 juin, 3 ex.). — Ilariis ochroleuca s. v. Dup. (11 et 24 juillet , 2 ex.). — Nudaria mundana L. (24 juillet, 1 ex.). — Chelonia maculosa s. v. (20 juillet. 1 ex.). Espèce déjà capturée sur les coteaux d'Étampes le Bull. Soc. Bnt. Fr., 1897. N» 15

254 Bulletin de la Société Entomologique de France.

11 juin 189:i. —Sjpiia mmculosa Hb. (5 juillet, 2 ex.). — Liparis ritbea God. (4 et 11 juillet, 2 ex.). — Sesia corsica Stgr. (4 juillet, 1 ex.). — Petalen festirava Hb. (11 juillet, 1 ex.). — Tortrix foniiusana Hb. (H juillet,! ex.). Celte espèce, décrite de la Russie méridionale et dé- couverte ensuite par Millière à Cannes, est nouvelle pour la faune des environs de Paris. Sa capture ne peut être regardée comme acciden- telle, car M. Lliotte ayant recueilli quelques chenilles sur le Pin, obtint d'éclosion quatre individus de cet intéressant Microlépidoptère.

Communications.

Supplément aux Ichneumonides d'Europe

Par l'abbé Kerthoumieu.

23. Ichneumon semicastaneus n. sp. (Groupe oscillator). — 9 Tête et thorax noirs. Côtés et sommet de la tête rétrécis en arrière. Antennes robustes, comprimées dilatées et assez fortement atténuées, annelées de blanc. Thorax fortement ponctué, aréole supéromédiane en mitre. Ailes assez enfumées, stigma noir. Pieds noirs, cuisses et tibias roux. Abdomen roux-marron, 1*"' segment et base du 2^ noirs. Postpétiole entièrement ponctué, gastrocèles médiocres, tarière un peu exserte.

(S Diffère par les antennes subdentées et semiannelées de blanc. Deux points blancs au vertex. Segments abdominaux 2-4 parfois ma- culés de noir. Cuisses et tibias noir de poix. — Long. 12 - 15 mill.

Patrie : Kabylie (M. Pic).

24. I. multifarius n. sp. (Groupe bilunulatus). — c? Palpes, man- dibules, deux points sur le clypéus, deux autres sous les anten- nes, devant du scape, orbites internes et externes des yeux blancs. Antennes ferrugineuses en dessous, annelées de jaune. Points de- vant et sous les ailes, écusson et postécusson blancs. Notaules très distincts, écusson sub-rectangulaire, aréole supéromédiane semiovale. spiracules courts. Postpétiole subtilement aciculé, gastrocèles presque nuls. Marge du postpéliole et segments 2-4 roux, ceux-ci plus ou moins noircis sur le dos, 6-7 et valves génitales blancs. Pieds grêles, noirs; tibias et tarses antérieurs blanchâtres ; éperons et articles 3-4 des

^

Séance du 27 octobre 1897. 233

tarses postérieurs blancs. Aréole des ailes subdcltoïde , stif^ma noir. — Long. 10 mill.

Patrie : Kabylie {M. Pic).

2o. I. instabilis n. s|i. (Groupe hUunulalus). — 9 Corps noir mat. Tète fortement ponctuée, face protubérante. Antennes dilatées au mi- lieu et peu atténuées, annelées de blanc. Écusson blanc, aréole supéro- médiane subhéxagonale, spiracules très courts, réniformes, métathorax brièvement spinuleux. Pieds roux, hanches et extrémité des membres postérieurs noirs. Ar('^ole des ailes deltoïde, stigma brun. Pfistpétiole ponctué et lisse au milieu, gastrocèlcs très petits. Segments 1-3 roux, 6-7 blancs. — Long. 6 mill.

Patrie : Suisse [M. Pic).

26. I. Flamaryi n. sp. (Groupe cessator). — 9 Cuisses, tibias et tarses entièrement fauve clair, hanches postérieures scopulifères. An- tennes assez robustes, brièvement atténuées, annelées de blanc. Seg- ments 6-7 avec une petite tache jaune pâle.

(5 Tête et thorax entièrement noirs. Écusson à ponctuation serrée, aréole supéromédiane transversale. Du reste semblable à I. cessator. — Long. 12 mill.

Patrie : Puy-de-Dôme [Flamary).

27. I. spurius Wesm. (Groupe latrator). — c? Face noire. An- tennes jaune-fauve, un peu brunes en dessus. Pieds fauves, hanches noires. Segments abdominaux 1-4 fauves, o-7 bruns. Postpétiole subti- lement rugueux. — Long. 10 mill.

Patrie : Allemagne (coll. Pic).

28. Amblyteles tardus n. sp. (Groupe equitatorius). — 9 Corps très ixtbuste, noir. Tempes et joues assez dilatées. Antennes médiocres, sétacées, annelées ou semiannelées de blanc. Écusson brillant, à peine ponctué. Aréole supéromédiane semicirculaire. Ailes assez enfumées. Pieds médiocres, roux; hanches et tarses postérieurs noirs; ponctuation des hanches postérieures très espacée en dessous. Abdomen plus large (|ue le thorax, brillant à l'extrémité, subobtus, forme de transition. Gastrocèles médiocres, peu profonds. — Long. 18 mill.

Patrie : Cannes {nbbé Viturat, coll. Pic).

29. A. diversipes u. sp. (Groupe equitatorius). — 9 Se rapproche de A. uniguttatus par les mandibules simples; en difîèrc par les an- tennes moins robustes, 10'' article carré; l'écusson et l'abdomen entiè-

2ofi Bulletin de In Société Entomologique de France.

roiiiont noirs, brillants, le postpôtiole subaciculé, les gastrucèles |>resfiiic nuls. Pieds noirs, cuisses postérieures roux-clair. — Long. 12 mill.

Patrie : Puy-de-Dôme [Flamary).

,10. A. inflatus n. sp. (Groupe cquildtnnufi). — 9 TfMe normale, antennes noires, assez robustes, o'' article carn''. Thorav et pieds noirs, aréol(\ supéromédiane carrée. Ailes enfumées, sligma noir. Abdomen gontlé, aucun segment ventral plissé, à ponctuation grosse el serrée, segments 2-3 ou 2 seul roux; gastrocèles petits. — Long. 14 niill.

DilTère de .4. Pic'i principalement par la ponctuation de tout le corps plus serrée et plus grosse.

Patrie : Laghouat, Algérie {M. Pic).

36. Ischnus montanus n. sp. — 9 Tète subcubique; paljx'S et man- dibules teslacés, deux [lelits traits fauves aux orbites du front. Aréole supéro-médiane beaucoup plus longue que large. Abdomen noir-mat, postpétiole tinement rugueux, gastrocèles en sillon liansversal, 3<' seg- ment carré. Dilïère de 1. nifipcs par la tarière droite, les antennes en- tièrement rousses, le dessus du mésothorax avec l'écusson rouges. — Long. 8 mill.

Patrie : La tîrande-i^bartreuse (.V. /'/>).

Lépidoptères hybrides appartenant à la tribu des Phalénites

l'ar O. OBERTHrn.

1. Histon Pilzii (Gubener entom(d. Zeitschrift: l'év. et octob. 1891), produit liy bride de Hislun hirhirias Liun., d et de Histon {Nyssia) pomonarius Hbn., 9.

2. Riston Hïmii Ch. Obtbr.. produit hyliride de Jiiston {Ni/ssia) jin- iH-nnnnuf! r? et de Biston iiirltuim 9.

Il est d'un intérêt très grand poiu' la philosophie zoologique d'étu- dier les faits d'hybridité entre des espèces dittérentes. attendu que la question toujours controversée de la définition de l'ctpèce trouvera sans doute dans la constatation de ces faits d'hybridisme, au moins des éclaircissements très précieux el peut-être des bases fondamen- tales.

A l'état sauvage, l'hybridation parait être extr'^mement rare et il semble même ditlicile de citer, au moins dans Tordre des Lépidop- tères, des faits bien authentiques et incontestables.

Nous avons quelquefois trouvé des Zygaena d'espèce ditlerente iu

Séance du 27 octobre 1897. 237

copain; mais qui peut dire qu(^ des insectes parfaits seraient sortis de ces unions hyhrides? Notre collection contient plus de (i.OOO e\(MU- plaires préparés et classés de ce seul genre Ztjgaena; sur ce noinhre, c'est à peine si nous i)ouvous, avec quelque apparence de raison, ciler 2 exemples d'hybrides probables. Nous les avons d'ailleurs signalés et (ait ligurer dans la 20" livi"aison de nos Etudes d'Kntouiolofjij'.

Mais si les faits d'hybridalion à l'état sauvage font d(''laul dans les ciindilions d'aiilhenlicilé (pii, seules, leur donneraient la valeur scien- li(i(pu', il y a au contraire une ahoiulance rciallvemenl considi'rahle de résultais donnt's par l'union obleinie en captivité <le Lépid(q)t,ères d'espèce diOé rente.

Les genres Saturnid, Snifriidlius, Dlriduiud, DirjKiiia, Closlcra. ap- partenant tous à la grande famille des llétérocéres, ont surtout fourni les exemples de réussite dans l'union arllliciidle de diMix [)apillous d'espèce distincte.

Nous signalerons cette fois les produits hybrides de deu\ espèces de l'halénites, pninonarius Hbn. et hirtariiix Linn., classées par Guenée en deux genres difTérents, yijssia et Bislon (Species }j;énéral, IX, p. 198-â0«), et réunies depiùs par Stauding.-r (Calai. 1871, N'« 2:122 28:};?) dans un seul genn^ lUxlon, divisé cependant en deux groupes, poiiw- »r/yms- faisant partie du groupe A, et liirtarius dn groupe B.

Celte division en 2 genres (secund. Guénée) ou en 2 groupes d'un même genre (secund. Staudinger), a évidemment pour cause la con- fornuilion des 9 qui sont presque complètement aptères dans le pre- mier genre [Nyssia] ou groupe A du genre Histoii et aussi bien ailées (pie les (5 dans le second genre {Hixfnn) ou groupe 6 de ce genre.

Hirtarius d étant marié à pomonarius Q, les produits de l'union ainsi pratiquée sont les papillons dont la phothographie est reproduite sur la planche I. Un exemplaire de Biatnn hirtarius (5 et de Biston {Nijssia) pomonarius 9 sont également photographiés sur le côté de la planche I, ce qui permet d'apprécier les espèces père et mère compa- rativement à leur produit hybride.

A part une teinte jaiuie-ochracé clair qui est un peu jdus prononcée sur hirtarius r5 et même sur pomonarius 9 que sur leurs produits , la photographie rend assez exactement la nature pour qu'une des- cription supplémentaire me paraisse inutile.

Ce qui est fort remarquable dans ces produits hybrides, c'est la 9 formant la transition par le demi-développement de ses ailes entre la 9 presque aptère de pomonarius et la 9 parfaitement ailée d'hirtarius.

Cet hybride a été ap|ielé Pitzii, du nom de l'entomologiste qui a, le premier, réussi a l'obtenir.

2o8 Biilktin (k la Société Entomologiqup de France.

La planche II représente les produits de riini(»n inverse, c'est-à-dire de Biston {yijssla) pouwnariua (S et de Biston liirt arias 9-

J'ai donné à cet hybride le nom de Hilnii, en l'honneur de M. Hiini. de Zurich, (pii en fut le premier obtenteur.

Le (5 Hilnii, seul sexe éclos jusqu'ici, ditîère de Pilzii, par le ton plus jaunâtre du fond de ses ailes qui sont ainsi d'un aspect général plus clair, par les lignes a dessins noirs plus nettement écrits, par les oml)res noirâtres g('néralement moins opaques, en outre par ses franges plus concolores et moins entrecoupées.

Comment peut être la 9 qu'il sera intéressant de connaître? Un avenir prochain nous l'apprendra sans doute. Vraisemblablement //iittù' 9 aura les ailes plus développées que Pilzii 9 ; étant plus favorisée pour ce caractère par sa mère hirtariuft que Pilzii n'a pu l'être par sa mère pomouarius. L'intervention du (5 ponwnarius dans l'hybride Uinui aura sans doute, pour l'arrêt du développement des ailes, moins d'influence que n'en a eu dans l'hybride Pilzii., la 9 presque aptère pomonarius.

Cependant il peut arriver que le c5 pomonarius transmette à sa des- cendance, en outre de son caractère personnel de (5 ailé, l'ensemble de ses caractères spécifiques et dès lors la 9 Hilnii pourrait être analogue à la 9 Pihii, c'est-à-dire sans un développement des ailes plus consi- dérable.

Un renseignement très précieux pour la valeur des caractères de V espèce sortira donc de la connaissance de la 9 Hilnii.

Je compléterai cette notice par la simple transcription des rensei- gnements biologiques que m'a communiqués M. Hiini.

De Pilzii (par hirtarius c? i'A pomonarius 9) 100 œufs environ ont été obtenus; de Hiiiiii (i)ar pomonarius c? et hirtarius 9), 200 œufs en\i- ron ont été obtenus.

Des deux [Pilzii et Hûnii) une partie seulement des (eufs est éclose en mai 1896.

Les chenilles de Pilzii et Hilnii ne se distinguaient pas aisément entre elles; elles se rapprochaient davantage de pomonarius, à peu d'exceptions près ; un petit nombre d'exemplaires seulcmeul ditïérail à peine dliirtarius.

Les chenilles des deux hybrides étaient, à toute leiu' croissance, plus grandes que les chenilles de pomonarius; elles mangeaient du Pommier, du Poirier, du Priuiellier. du Prunus padus; mais elles paraissaient surtout alîectionner le Prunellier.

La mortalité des chenilles était faii)le.

Séance du 27 octobre 1897. 259

En juillol 189U, los chenilles se chrysalidricnl (l;ins l;i terre, dans des pots à fleur.

Il y fiil environ 70 chrysalides de l'ilzii, pruvcMiant d'une seule lj(tnte et i40 de IHinii, provenant de deux pontes.

Les chrysalides hivernèrent dans la cave; il en sortit, en mars 1897. environ 30 exemplaires de Pilzii, parmi les(|iiels une (jninzaine étaient mal développés. Les c? et les ç firent leur éclosion en même temps, taudis qu'à l'éporpie <m'i il s'était occupé de cet élevage, M. Pilz avait obtenu réclusion des ç la première année et celle des d l'année sui- vante.

L'hyliride Hûnii fit aussi son éclosion en mars 1897 ; mais une partie seulement des chrysalides vint à éclore et donna exclusivement des (5. On verra si l'année prochaine donnera l'éclosion des ç.

La plus grande partie des chrysalides û'tlmii, aussi bien que de Pî'/sïï n'est pas encore éclose; les chrysalides restant à éclore parais- sent bien portantes.

Il semble ressortir de l'étude comparative de ces deux hybrides que Iliinii, dans la g<''n('ralité des exemplaires, tend davantage vers pom/t- viirius H PUzii au cfmtraire vers hirlarius; ou remarque cependani des llitnii se rapprochant davantage ûlnrUmm.

D'après les expériences faites jusqu'ici, les hybrides se sont accou- plés entre eux, ou bien ils se sont accouplés avec les papilltuis des d<'ux espèces-type.

Ainsi : IHlzii cJ avec Pilzii 9,

Pilzii (S avec hirinrim Ç, Hûnii (S avec pomonarius 9- //wrnïc? avec Pilzii 9.

Mais de tous ces accou|jleuiei)ls sont sortis des (eiifs (|ui sont restés inféconds.

Je compte entretenir de nouveau nos collègues de la question des Biston hybrides, Pilzii et Hiinii, lorsque la 9 de ce dernier sera con- nue.

Note sur le Cardiophorus discicollis Herbst

var. Ganglbaueri var. nov. [tlor,.]

Par H. DU liuvssoN.

Je viens de recevoir de M. Ganglbauer, conservateur- adjoint du musée de Vienne (Autriche), un certain nombre de Cardiophorus dis- cicollis Herbst, et un nombre égal d'iîxemplaires récoltés en même

260 BuUptin de la Société Entomologique de France.

temps, iiKiis absolument dépourvus de taches rouges sur le prothorax. Ces individus entièrement noirs se rapportent évidemment à la même espèce.

M. Ganglbauer me fait remarquer que c'est assurément celte variété que Redtenbacher (Faun. Austr., éd. 3, vol. I, p. 538, 1874) a confon- due avec le C. asellus Er. quand il dit que, d'après les observations répétées de son ami Sartorius, ce (ju'il regarde comme le C. asellus Er. doit être le mâle de C. disricoUis Herbst.

Il est bon de faire observer qu'il ne s'agit pas ici, comme le croyait Redtenbacher, d'une coloration spéciale au mâle, mais d'une simple variété. Quoiqu'il en soit, celle-ci est fort intéressante à signaler et je prie l'éminent entomologiste auteur de cette remarque judicieuse de me permettre de lui donner son nom.

Bulletin bibliographique.

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Cidre et le Poiré {Le). IX, 6, 1897.©

A. L.

Le Gérant : Pu. Fkancois.

BULLBTIN

DE LA

SOCIETE ENTOMOLOGIQXJE DE FRANCE

séance «lu lO iiovembi'e 1H97.

Présidence de M. A. GROUVELLE.

MM. le capitaine F. de Beaucliêne, de Vitré, Maurice Pic, de Digoin, et le D'" Sicard, de Belfort, assistent à la séance.

Admission. — M. Victor Verraorel, directeur de la station viticole, à Villefranche (Rhône).

Présentations. — M. Paul Groult, naturaliste, 4(5, rue du Bac, Paris, entomologie (jénérale^ présenté par M. L. Planet. — (Commissaires-rap- porteurs : MM. Ph. Grouvelle et A. Lamey.

— M. Emile Busigny, 46, rue du Bac, Paris, entomologie générale, présenté par M. L. Planet. — Cominissaires-rapporteins : MM. P. Lesno et G.-A. Poujade.

Changement d'adresse. — M. le D' LalJier, 46, passage du Bureau, Paris.

Rectifications synonyndques. — M. l'abhe J.-J. Kie(Tt>r a pu se rendre compte, par la dissection, que la Cécidom\ie di'critf par Waclitl sous le nom de C. baccarum, ainsi (pie le Cecidomijia ligpogaeu de Fr. Low , sont toutes deux à rapporter au genn; Hhopalomfjia ; d'autre part Hor- momyia Bergenstammi Wachtl appartient au genre Oligotrophus.

Captures. — M. le capitaine Xambeu a trouvé, dans les Pyrénées- Orientales, les galles (YAndricus .mfflator Mayr, insecte nouveau pour la France; M. l'abbé J.-J. Kieiïer a reçu peu après de M. Saint-Lager les mômes galles provenant d'Aix en Provence.

Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. JN-» IG.

'û{')i Kalli'fiii (h- la Sorirtr KntoiiioloifKiiH' de Friture.

Communications

Sur les métamorphoses à'Hyperaspis concodor Suffrian [Col.] l'tir Ali RKD Giard.

D;ms un dos mémoires ([ii'il ;i citiisacrés nu curieux Homoplèrc nommé parBosc Orthezinchnracias et qui doit porterie nomd''Oi'tliezia urticae L.. l'abbé d'Orthez raconte que cette Cochenille a pour ennemi la larve d'une espèce de Coléoptère qu'il appelle Coccinelle du Coccus chnrnriax. « Elle s'insinue, dit-il, dans le sac incubateur de la femelle et dévore les petits naissants ainsi que les œufs sans pourtant attaquer la mère. Dès que la curée est faite, ce ijui dure deux ou trois jours, elle sort et court attaquer d'autres individus » (1).

Personne, à ma connaissance, n'a parlé depuis de cette larve de Coc- cinelle. J'ai eu occasion de la retrouver l'été dernier en recueillant dans la forêt de Meudon de nombreuses femelles à'Orthezia, sur les fouilles de R(tnce qui bordent certaines a^enues. Il est facile de vérilier l'exac- titude des observations de d'Orthez. 11 s'agit d'une larve couverte de poils tins et courts, et d'un épais duvet blanc caduc qui la déguise et la dissimule aux yeux parmi les Orthezia lorsqu'elle sort du sac incu- bateur des grosses femelles , ce qui souvent n'arrive que plusieurs jours après qu'on a capturé ces dernières dont l'aspect extérieur est demeuré parfaitement normal.

Cette larve ressemble beaucoup à celles de certains Sqimvi(s,Tpnr exemple à celle de S. subvillosiis Goeze, que Réaumur a décrite sous le nom de Hérisson blanc ou de Barbet blanc (2).

La transformation en nymphes s'opèi'e dans le cours du mois de juin. La nymphe, semblable à celle de tous les Coccinellides, esl placée dans une sorte de nid formé par la peau de la larve et la sécré- tion blanche qui la recouvre. Elle est d'abord d'un blanc pur, mais jaunit, puis brunit peu à peu à mesure que l'Insecte parfait se cons- titue. Celui-ci éclôt au bout de dix jours environ.

C'est V Hyperaspis conculor Suffrian, espèce généralement considérée comme rare, mais qu'on pourra se procurer facilement en cherchant

(I) D'Orthez, Journal de phusiqiie, mars 1785, p. 207-!211. — Résinné dans Amyot et Skrville, Hémiptères des Suites à Buff'on, 1843, p. G24.

i2) RÉALMUR, Mémoires, 1737, t. III, onzième mémoire, p. 39C-404, pi. 31, lia. 20-29.

Séancp du Kf nan'inhir ln;t7. 263

l.i larvp dans les fndroits où alxindc Ortltczin uilkiw. Los CocciiU'l- lid('S sont oi'dijiaii'ciiiciit divisés en deux sections : les Gymiiosoincs et les Trichosomes. Les Hyperaspù sont des Gyninosonies, les Scijmnm des Trichosomes. D'après le développement il semblerait préférable de placer les Hyperaspis à côté des Scijmnas. D'ailleurs, par leur aiia- loniie et la morpliohjgie des segments abdominaux les llijperuspis se rangent natui'ellenicMt dans le groupe des (jxridulini créé par (j. Ver- lioeff pour les genres E.ivrhoinas, Coccidula et Sajinnus (Voir (^. Vcr- lioeff, Aniiiv. /'. Nutuirj., 181);i, Bd. 1, pp. 1-80).

Le Miitilla oiiropaca L, dans le nord de la France [IIv.mi';.\.J Par Alfued (iiAitu.

11 > a qu('l()ues amiées, j'ai n'-suiiK' les doimées ti'ès nombreuses que nous possédons sur la distribution géographique de la Mutille d'Europe dans h' nord de la France (Voii* BiiUptin .sàniti/h/ue de la France et de la Brlyique, t. XX, 1889, p. 17o-176). Je puis indiquer aujourd'hui une station nouvelle do cet Hyménoptèro, la phis sopton- Irionale parnu celles connues jusqu'à pressent dans notre |)ays. .J'ai trouvé en ellet le Mutilla earopaca \ers la lin de sejjtembi'e, sur les talus cra\eu\ situés derrière la gare maritime de Calais, (^e bel insecte paraît d'ailleurs alïectionnerlos terrains crétacés, et, comme il est para- site, ou ne peut attribuer cette préférence qu'aux conditions physi(pies (de température sans doute) réalis('es par les sols de cette natui'c.

Sur un genre nouveau d'Hémiptère de la tribu des Scutellerinae l'ar .JoA.N.NY Mahïln.

Kolcnoticliu»<> II. g. — Canal stornal s'arrètant aux hanches an- ti'iioures: orilice o(lorili(pjo se prolongeant on un canal sinué jusque près des bords marginaux : convexité do ce canal tournée vers la par- tie postérieure du cori)s : boj'ds du canal parallèles sur toute leur lon- gueur. Bord post/'rieur du prosternum coupé pres(jue droit. Tibias avec un seul sillon peu accentué extérieurement.

Ce nouveau genre est intermédiaire entre les Solenostethium Spin. et Coleotichus Westw. il tient du premier de ces genres par le carac- tère do son canal stornal et la forme du bord postérieur du pronotum. D'autre part, il se rapproche du second par la présence d'un canal prolongeant l'orilice odorilique. Pour martpier ces rapports j'ai donné à ce genre le nom de Solenotirhas.

264 Bulletin de la Société EntoinolngiqKe de France.

Solenotichus brevipes n. sp. - F^oiig. 11,7; larg. 8,0 mill. — Tost;iC(''. Corps court, do forino ollipticpio ; partie inférieure presque plane, partie sup(''rienre fortement ljoml)ée. Kcusson tronqué posté- rieuremenl à 4o" à partir de la moitié de sa longueur, muni de deux larges mais peu profondes impressions sur ses angles latéraux. Ces impressions ne dépassent pas le tiers de la largeur de l'écusson et at- teignent en arrière presque la moitié de la longueur de ce dernier. Tète, pronotuni et écusson avec de petits points noirs à reflets mé- talliques, peu serrés et dis[)Osés régulièrement. Tète en losange trans- verse, à sommet Largement arrondi ; lobes latéraux et médian de même longueur. Ocelles plus rapprochés des yeux que de la ligne médiane. Pronotum hexagonal transverse, à Ijord antérieur plus court que le postt'rieur qui est coupé presque droit avec tendance à s'incurver au dehors, comme chez les espèces du genre Colrotichm; à bords la- téraux antérieurs tranchants, à angles latéraux arrondis, à ponctuation noire un peu plus dense sur le pourtour que sur le reste de sa sur- face. Écusson arrondi au sommet, dépassant un peu l'abdomen, testacé comme le reste du corps, mais avec ime faible teinte violacée à la base, sur la ligne médiane et sur la portion tronquée à 45'^; impressions la- térales plus fortement ponctuées de noir, presque rugueuses et limi- tées en arrière par une sorte de croissant brunâtre muni de gros points noirs ; portion tronquée aussi plus fortement ponctuée que sur les parties médiane et intermédiaires; sommet finement bordé de noir. Bord externe du corium et bord lat(''ral de Técusson avec de petites fascies de points noirs.

Dessous du corps testacé. Antennes courtes; les deux premiers ar- tich'S jaune pâle, les autres rembrunis ; premier article atteignant le bord antérieur de la tète, un peu plus long que le deuxième; articles 2 et 3 égaux; l'article 4 égale Tailicle 1; l'article o manque. Pattes courtes. Fémurs antérieurs n'atteignant pas les bords du corps, épais- sis au milieu. Tibias remlirunis, ayant extérieurement un seul sillon large et peu profond. Tarses proportionnellement longs; le second ar- ticle le plus court. Abdomen avec des points rougeàtres plus forts et plus nombreux sur les côtés qu'au milieu où ils s'eflaceut presque complètement. Des poils très courts sur l'abdomen ne formant pas de pubescence.

Un seul exemplaire 9 à pièces gt'-nitales en partie d(''lruites.

Aiistrahe [baron von Mueller 1895). — Coll. du Muséum de Paris.

Séance du 10 iinreinhrc IH07. 2<)")

Ichneumonides capturés en Algérie et description

d'une espèce nouvelle [IIvmk.n.J

l'iii- Mai nicK l'ic.

Les quelques Icliiicuiiionicjis suivniils, lo'ovoi.-jul de lucs chasses en Alf^i'i'ie, ne sont pas signali'^s dans la inono^^raplue de M. l'ablié JJ(u- Ihouniieu. J<' -^iii>^ n'dt^vabie de leurs déterniinaliun à notre collèf^ue de Moulins.

Irlnu'uinoii inonosttiyoït Gr., St-dliarlcs. — /. nwHcoxù Tlioiiis., CoUo.

— /. dciuyutor Wesni., Mont IMougli. — /. impressor Zetl., Teniet-el-Hâd

— /. Icacocheilm Gr., Kabylie — /. ferreus Gr., Kabyli(^ — /. corrm- riilor V. luridus Gr., Kab\ii(^ - /. fugitivus Wesni. var., Kabylie — /. saiiguiiuilor liossi. Kabylie — Ainblijtides pnltititoriua Gr., Heghaïa près Alger — Plutylnbus decipiens Wesni., Souk-Ahras — DicadolUH iiioiiUmus Sli'f., Kabslic.

Hoplismenus Berthoumieui n. sp. — Q Noire aNec le pijstpéliolc, les segments suivants et la majeure? partie; du 4" roux. Pattes foncées avec les tibias et les genoux des pattes ant<'rieures presque entière- ment jaunâtres sur leur face ant/^ricure. Tète densémenl ponctuée. Tliorax et abdomen fortement ponctués. Orbites internes des yeuv jaunâtres. Antemies longu<'s, atléiiuées à l'extrémité , noires, ma- culées de blanc en dessus et sur le côté interne vers leur milieu. Ecus- son Jioir, un peu taché de blanc au sommet, fortement et é|jarsemenl ponctué sur sa partie supérieure, tectiforme ou pyramidal à (piatre pans dont les bords sont nettenjent relevés et les angles hien prononcés eu dessus. MiMalhorax hispineux, rugueux, présentant l'aiéole supéro- médiane subcanée. Ailes légèrement enfumér-s; stigiiia et nervures noirs ou obscurcis. Postpétiole fortement et éparsement ponctué. Gas- trocèles as.sez profonds. Extrémité du 4*-' segment abdominal, h; 5" et le 7'- noirs, les autres roux. Tarière exserle. — f^ong. il niill.

Kabylie, Bougie; eu mai {Pic!).

Dans la monographie de M. l'abbé Berthoumieu .inn. Soc. Eut. Fr.) cette nouvelle espèce devra prendre place près de //. pcndcmus Grav., dont elle dilîère par le corps moins allongé et la forme de i'écusson. 1^1 foinie de cet écusson, très différent de celui du mêm<i sex«; de pcr- nicmus Grav., est voisine de celle du o <ie cette espèce, seulement cet organe parait dans l'espèce nouvelle plus fortement ponctué, ses angles sont fortement accentués et le bord postérieur est nettement tianchant en dessus.

266 Bulletin de la Sorirlé EntomoUmi<iiiP de France.

C'est avec un sentimont de Vwv gratilndo, et on roraerciemont de nombreuses et obligeantes déterminations, (jne j'ai le plaisir de donner au premier Ichneumonien que je décris le nom de l'érudil auteur de la dernière monographie de ce groupe d'Hyménoptères.

Sur les instincts carnassiers des Anthicides [Col.] Par Maurice Pin.

Le D"" Chobaut a critiqué [Btill. Fr., 1897, p. 77) le doute que j'ai émis au sujet de l'instinct carnassier des Anthicides et surtout du genre Anthicus Payk. (1), et a fourni comme argument à sa théorie le récit d'une intéressante expérience faite par lui, à Avignon, avec des Liitta vesicotoria L. et des Notoxua. Cette expérience me semble affirmer une simple tendance carnassière particuUère au genre Notoxus seulement. J'ai obtenu cette année, à Digoin, les mêmes résultats avec les Ljitta et les Notoa-us. Je citerai même à propos de cette expérience un fait assez curieux : ayant lâché plusieurs Notoxus à une distance égale de deux assiettes contenant, la première des Lytta seules, la seconde des Lytta avec des Notoxus, j'ai retrouvé, peu après, plus de la moitié des No- toxus mis en liberté attablés auprès des autres, tous sur la seconde assiette, tandis que la [tremière, qui contenait in'imitivement des Lijtta seules, n'avait pas été visitée par un seul Notoxus.

Pendant mon dernier voyage en Algérie, j'ai cherché au contraire à expérimenter sur des Anthicides appartenant à d'autres genres et main- tenus en captivité avec difîérents Insectes soit vivants, soit morts. Les seuls faits observés ont été les deux cas suivants : des Anthicus ocreatus Laf. ayant été renfermés ensemble, l'un d'eux a été atta(|U(' par un de ses compagnons de captivité qui lui a rongé l'extrémité de l'abdomen; le même résultat a été obtenu avec Anthicus v. posticatus Laf. Les Anthicus laeviceps Baudi, Formicomus pedestris l^ossi et To- moderus ventralis Mars, mis ensemble ou avec d'autres Insectes [Ain- phycoma, Heliotaurus, Aenas, etc.), n'ont montré aucun instinct carnas- sier.

Il me semble donc difficile d'étendre à tous les Anthicides les con- clusions que pourraient permettre les faits observés chez les Notoxus, et il faut attendre que des observations probantes aient été faites sur ini plus grand nombre de genres.

Il m'a été reproché {cf. Bull. Fr., 1897, p. 77) d'avoir soutenu une idée paradoxale en insinuant que les Anthicus pouvaient, sans être car-

(1) flev. Bourb., 1896, p. 163.

Séance du ID noccnihrc W)7. 2()7

nassior?, siicor los sucs contenus dans d'aiilres Insectes. Je rappellerai à ce sujet que dans le compte rendu de la séance du 19 mars 1834 (Bull. XI de la Société), M. Le Pelletier d(^ Saint-Fargeau a émis une opinion analogue en disant : « Les Tenthrèdes se saisissent des Insectes auxquels elles peuvent s'attaquer et leur ouvrent l'abdomen pour y sucer le liquide (|u'elles ne peuvent plus recueillir sur les fleurs. » Dans le même compte rendu M. Chevrolat mentionne un Luranus (Dorcus) parallelipippdu.s qui, après avoir broyé un llelops caraboides avec ses mandibules, se repaissait du liquide de ce Coléoptère... Faut-il en conclure que les Lucanides sont des carnassiers?

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A. L.

Le Gérant : Ph. François.

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMIOLOGIQXJE DE :PKA]SrOE

séance du S4 novembre ISO 9

Présidence de M. A. GROUVELLE.

MM. Belk'voyo, de Reims et H. Deckert, de Nantes assistent à la séance.

Admissions. — M. Paul Groult, naturaliste, 46, rue du Bac, Paris.

— M. Emile Busigny, 46, rue du Bac, Paris.

Captures. — M. G. Lafaury a capturé cette année plusieurs individus de la Leucania extranea Gn., en septembre, tant à Cap-Breton, qu'à Mées-sur-Adour et à Saugnac et Cambran. Cette espèce, nouvelle pour la faune française, a été décrite en 1856 par Guénée (t. I, p. 77), sur des sujets provenant de l'Amérique septentrionale, du Brésil et de la Colombie. Elle a été prise depuis, d'après M. A. Constant, à Madère et au sud de l'Angleterre, où elle était considérée comme adventive.

Communications.

Sur le terrier de la larve de Cicindela hybrida L. [Col.] Par P. Lesne.

D'après les observations faites jusqu'ici, on sait que les larves de Cicindèles établissent d'habitude leur terrier en sol horizontal et que ces terriers sont simplement des sortes de cheminées verticales. J'ai eu l'occasion, au mois d'août dernier, d'observer un mode d'édifica- tion spécial des terriers des larves de Cicindela hybrida L.

Sur la route qui conduit de la gare au village d'Andeiot (Jura) se trouvent quelques carrières peu activement exploitées d'où l'on ex- trait du calcaire. Celui-ci est recouvert d'une assise argileuse meuble qui s'éboule aux endroits à pic et forme de petits talus coniques que les pluies tassent et rendent consistants. Dans ceux de ces lahis ex- posés au midi, les larves de Cicindèles se sont installées en nombre ; Bull. Soc. Ent. Fr., 1897. N" 17.

274

Bulletin de la Société Entomologique de France.

mais, au lieu de cuiisorvcr à leurs terriers une entrée eu forme de simple trou circulaire, elles en ont pour la plupart modilié le |)ourtour d'une fa(;on qui paraît assez ingénieuse. Au-dessous de Torilice ar- rondi que la larve, à l'alliit, ferme de sa tète et de sou protliorax, le

sol a été creusé en une sorte de godet surplombé par l'entrée de la ga- lerie souterraine; au-dessus, delà terre tassée métliodiquement ainsi que rindi(|iient de nombreuses traces de sillons concentriques, forme une espèce de collerette à bords irréguliers.

Il est diflicile de connaître d'une manière exacte, autrement que par robservation directe, l'usage que fait la larve de l'excavation annexée à l'entrée de sa galerie. Le simple jeu de trappe, pratiqué par les larves établies en sol horizontal, n'a plus les mêmes chances de succès sur un sol fortement incliné. Que les insectes grimpant ou glissant le long du talus se trouvent arrêtés dans cette cavité, ou bien que la larve, placée dans des conditions différentes, ait modifié sa tactique, il ne semble pas dou- teux que ce dispositif ne favorise la capture des proies. Quant à la col- lerette supérieure, son rôle doit être d'empêcher l'irruption dans le terrier des eaux pkniales qui ruissellent à la surface du talus.

Description d'une espèce nouvelle de Leptopodinae [Hém.] Par JoANNY Mautin.

Erianotus madagascariensis n. sp. — Long. 4,o ; larg. l,o mill. — Corps d(! forme alli>ngée, noir, épineux sur toute sa surface sauf les yeux. MiUeu de la tète, en avant des yeux, brun, les côtés testacés. Tubercule ocellaire jaune en arrière. Pronotum divisé en deux parties par un léger sillon transverse; la partie antérieure munie de petits tu- bercules épineux; sur le sillon, et s'étendant très peu en arrière, cinq

Séance du 2î nomnlnr l,sn7. 27o

pclifcs crètos nodulouscs, une médiane et doux de cli;i(|Uf' côli'; les promièrcs latôndos jaunes. Pronotum à partie postiTiciire fortement ponctuée-, bord antérieur, moitié postérieure des bords latéraux: con- tlucnte a\ec le tiers du i)ord postérieur et inie petite tache médiane sur ce bord, jaunes. Ecusson noir à sommet jaune, i^ihlres brun-noir ponctués de très (ines macules jaunâtres. Suture sculellairc jaune. Tne tache allongée de même couleur, tangente intérieurement à la suture du davus et près de sa base; sommet du clavus jaunâtre. Corie avec six grandes taches jaunes : deux accou|)lées lu'ès d(; la base, une médiane et deux ou trois autres rassendilées au sommet ; marge élytrale llave, trans|iarente, bordée exti'ricurement de lines épines très régu- lièrement espacées. Mcsnibrane brune avec (piebpies taches tlaves entre les nervures. Dessous du corps brunâtre. Antennes à premier article court et épais; les autres longs et filiformes, bruns. Articles deux et trois égaux. Rostre jaune teslacé, armé de longues (*pines dressées. Portion basilaire et les deux derniers articles brunâtres. Pattes anté- rieures fortes, tachées de brun en dessus, (la\es en dessous; fémurs et tdjias armés, au côté interne, de deux séries de longues épines dressées. Extrémité du tibia noire. Pattes postérieures longues et grêles, brunes en dessus. Abdumen llave; burds des segments nuirs.

Madagascar. Deux exemplaires {Crantli(li"r 1894). — Cdll. du Mu- séum de Paris.

Cette nou\elle espèce se rapproche â certains égards {VKrinuatm Iduosns Duf. C'est ainsi que les lines ponctuations jaunes, Uulhdfrhm perforât (Fieber, Europ. Hem., p. 149, 1861), les grandes taches des élytres semblablement disposées, donnent à ces deux espèces un as- pect presque identique; mais les épines de la surface du corps et de la marge élytrale de notre espèce permettent de la distinguer nette- ment de E. Iduosm.

Les collections du Muséum renferment trois exemplaires de cette dernière espèce; l'un donné par Léon Dufour en 1834; un autre dans la coll. G. FalliMi sans indication de provenance et enfin un der- nier recueilli en Algérie Philippeville). par M. H. Lucas.

La présence de cette espèce en Afrique n'étant pas indiqu('*e dans les catalogues, j'ai cru bon de la signaler ici.

276 Bulletin de la Société Entomologiquc de France.

Remarquable aberration du Parnassius Apollo L. [Lép.J capturée dans le Jura français

Par H. -F. Deckeht.

(3 Blanc It-gcri^mcnt vcrdàtre, ailes supérieures plus élancées que celles de V.Xpollo ordinaire, les ailes inférieures plus elliptiques. Les taches discoïdales des ailes supérieures sont moins grandes et la deuxième s? termine, vers la nervure costale, par une sorte de crochet l)ien caractérisé dans les deux taches. Les taches costales font complè- tement défaut ;ranlé-marginalc est à peine indiquée par de très vagues arceaux; la marginale, bien transparente, s'arrête vers la deuxième l>ranche de la médiane. Les taches du bord interne n'existent point. Aux ailes inférieures, d'un blanc verdâtre uniforme , les ocelles supé- rieurs sont remplacés par deux taches noires de moyenne grandeur, les ocelles inférieurs, situés comme ceux de V Apollo ordinaire, sont aussi plutôt des taches, et présentent, celui de gauche des écailles d'un rouge jaunâtre, celui de droite à peine quelques traces indiquant la présence d'écaillés de même couleur. Le bord abdominal est beaucoup moins estompé de noir, et, dans l'angle anal, ou peut remarquer les traces d'une seule tache.

Le dessous des ailes supérieures présente les deux taches discoïdales et quelques écailles noires à la place des taches du bord interne ; aux ailes inférieures , les ocelles supérieurs , très réduits, ont quelques écailles du même rouge jaunâtre, alors que les ocelles inférieurs, de vrais ocelles, et de même couleur, sont semblables sur chaque aile. Les deux taches anales existent faiblement indiquées, les taches de la base vagues, sont également écaillées de rouge jaunâtre. Les antennes et le corps comme chez VApollo ordinaire. — Envergure 73 mill.

Ce remarquable papillon paraît ne pas être une aberration isolée du Parnassius Apollo. Il en existe en elTet un autre sujet, capturé en Silésie, il y a quelque vingt-cinq ans, et oiïert à Felder qui en donna la description et le dessin dans son ouvrage « Novara Lepidoptera » (page 135, tab. XXI, tig.), publié de 1864 à 1867. Sa collection est aujourd'hui à Londres. Je dois à M. Charles Oberthiir d'avoir pu sans hésitation définir notre Parnassius; avant de le lui soumettre, je lui en communiquai un dessin, et le papillon de Felder lui revint immédiatement à la mémoire. Les deux sujets diffèrent cependant quelque peu. Ainsi chez celui de la collection Felder, un d aussi, on constate une absence totale de rouge sur les deux côtés des ailes;

Séance du 24 nocnnlirc 1H07. ill

les luclii.'s du Ijurd iiilerno soul iadiqaces <,'ii dessus, jidu en dessous, au contraire du nôtre. Point de taches anales ; absence totale également, d'après le dessin, des taches de la hase et d(î l'ocelle supérieur. La situation des ocelles dillère aussi quelque peu. Le reste est senjblablf;. Ces deux Papillons, on le voit, quoique pris à des époques si f'ioignées et dans des localités très dillerenles, semblent bien ccmstiluer une. aberration constante, mais extrêmement rare, du ParnasHim ApoUo. Jusqu'à présent, en effet, ils paraissent être les deux seuls sujets si- gnalés. L'exemplaire que j'eus l'heureuse chance de capturer, fait par- lie de quel(pie loO ApoUo pris, les 27, 29 et 'M) juillet, dans le .lura français, aux environs de Pojitarlier, à une altitude variant de 800 à 1.000 ou 1.200 mètres.

Description de deux Coléoptères nouveaux du sud de l'Algérie

l';j)' ]•• IJ' .\. CnoiiAiT.

i^nthrenus (Anthrenops) bellulus n. sj). — Mn ovale allongé, faiblement convexe en dessus et en dessous. Tête petite, triangubire, rabattue en avant et en bas, avec la face aplatie, couverte comme le restant du corps de s(piamules arrondies en arrière et pointues en avant, une fois et demie à deuv fois aussi longues (pie larges, ces squamules noires sur le front et blanches sur la face. Antennes de neuf articles, logées dans une cavité placée en dessous des j eux et prolongée sur les côtés du prothorax; !<=' article sphérique, 2" sphérique également, un |jeu plus gros, 3" à 6'- plus petits que les précédents, globuleux, égaux entre eux, 7« à 9' formant une massue pirif(jrme avec le gros bout tourné vers l'extrémité, le dernier beaucoup |)lus gros et plus long que les deux autres pris ensemble. Pronotum transverse, fortement rétréci en avant, à bord antérieur concave, à côtés rectilignes, divergents en •irrière, à bord postérieur formant un angle obtus saillant vers la su- ture élytrale, recouvert de squamules blanches sur toute sa surface, à l'exception du milieu du bord antérieur où elles sont noires, Écusson imperceptible. El} 1res une fois et demie environ aussi longs que larges pris ensemble, arrondis aux épaules, puis presque parallèles sur envi- ron la moitié de leur longueur, finalement arrondis ensemble en arrière, garnis de gros points jieu profonds, peu réguliers, où s'insèrent les squamules, celles-<;i d'un brun plus ou moins noirâtre sur tout^.' leur étendue à l'exception de deux bandes transversales communes où elles sont blanches et quelques-unes jaunes ; la bande anU^rieure part de récusson, se dirige en arrière et en dehors, puis s'élarglssant en

278 Bulletin de la Société Entomologique de France.

dossus de IV-paidc, \;i ;ill('iii(ln' le hdi'd cxtonic ;iuqnel ollo osl iiorpon- (licnlniro; l;i liniido poslérifurc pnrl do l'apox, remonte le long de la suture sur un tiers environ de son étendue, puis se dirige en haut et en dehors , redescend ensuite un peu en se rétrécissant et finalement \a atteindre le bord externe où elle s'épanouit largement. Pattes testa- cées avec les tarses d'un brun foncé. Dessous blanchâtre. — Long. 1,6- 2 mill.

Cette espèce a été prise pour la première fois, à ma connaissance, à Aïn-Sefra, en juin 1896, par M. L. Blouse; M.Dion, pharmacien-major de l'armée, l'a reprise à Mocheria en juillet de la même année-, j'ai eu le plaisir de la capturer moi-même, dans la dernière quinzaine de mai dernier, à Ghardaïa; enfin mon ami M. Bayonne l'a retrouvée dans l'oasis de Berriane au commencement de septembre de cette année. Elle est donc propre au sud et au sud-ouest de l'Algérie. Elle se trouve à l'état adulte sur diverses fleiu's, mais surtout sur des fleurs d'Om- liellifères. — (Types : coll. Abeille de Peni)}. Bedrl, Yaiiloger, du Mu- séum d'Hist. nat. de Pari.'i et la mienne.)

A. bellulus appartient par ses antennes de neuf articles au sous-genre Anthrenops Reitt. Sa coloration tout à l'ait particulière, remarquable sur- tout par les deux seules bandes blanches dos élytres, la distingue des autres espèces de ce sous-genre, minor WoU. (^ alhido-flavns Reitt.), suhclaviger Reitt., coloratus Reitt., zébra Reitt. et var. tigrinus Reitt., amoenulus Reitt., que j'ai toutes en collection. Elle est assez voisine de la dernière {amoenulm]\n[X.), mais sa forme plus allongée et son dessin bien différent l'en séparent netlement.

La coloration d'.l. hfllulus varie un peu selon les individus et sur- tout selon leur état de fraîcheur. C'est ainsi que la tache brune de la partie antérieure du corselet est plus ou moins étendue, que la bande l)lanche postérieure des élytres envoie souvent un petit prolongement vers la partie externe de la bande anli-rieure, etc. Somme toute, ces variations se réduisent à peu de chose.

Attalus mozabita n. sp. — c5 Large, court, l)rillant, recouvert partout d'une fine puboscence blanchâtre couchée, avec des poils noirs, longs, dressés sur tout le corps. Tête petite, triangulaire, concave entre les yeux, noire. Labre et épistome noirs. Mandibules roussâtres, noires à la pointe. Palpes maxillaires noirs, à dernier article légèrement tron- qué au bout. Antennes dépassant do beaucoup la base des élytres, grêles, noirâtres à l'exception des quatre articles basilaires roussâtres, dentées fortement à partir du 4« article, à articles toujours plus longs que larges à partir du 3% avec ce dermer allongé, en forme de fer de

Séance du 24 novrniJirc IHU7. 27Î)

lance. Proiioliiiii l'aiblciiicnt Imiisvfrsal, arrondi sur les côléij, moins largo que les élylres, noir avec une bordure périphérique rougcAln^ incomplète seulement en avant. Élytrcs déprimés, enfoncés le long de la suture, avec ime ponctuation forte et serrée qui lînit par disparaître au sommet, à intervalles rugueux, d'un noir métallique à rexcej)tion du quart postérieur de la suture qui est rougeàtre; celtci couleur oc- cupe largement l'apex et remonte tout le long du bord laU'Tal en for- mant près du milieu une tache qui s'avance jusque vers la moitié de la largeur de rél\ tre. Ventre rougeàtre avec la base de chaque segment largement noire. Poitrine noire. Pattes rougeàtres avec les cuisses pos- térieures noires et le dessus des quatre autres plus ou moins noirâtre, ou simplement avec la partie supérieure de tous les fémurs noirâtre. — ô Antennes plus courtes, atteignant presque la base du corselet, fai- blement dentées à partir du 5" article. — Long. 2-2,0 mill.

Cette espèce a ét('' capturée à Gbardaïa (Mzab). par mes amis MM. Rayonne et Aubert, en octobre 1897, siu' d(;s Heurs de Focuindaiu, officinale Ail. — (Types : coll. Abeille de Perrin, licdd, Vaulof/cr, du Muséum d'Hist. nat. de Paris, la mienne).

La coloration de cette espèce m'a semblé variable sur les nombreux individus que j'ai examinés. Les antennes et les pattes sont plus ou moins noirâtres, les côtés du corselet plus ou moins rougeàtres, la tache latérale des élytres plus ou moins ('tendue vers la suture, etc.

Elle est voisine i'Att. perforatus Ab., mais elle s'en distingue sans peine par sa forme plus large; sa coloration où le rouge est plus vif et le noir métallique plus étendu; ses antennes plus grêles, plus forte- ment pectinées; sa tête plus petite; son corselet plus développé, moins transversal; sa pubescence double; sa ponctuation élytrale plus forte et plus serrée ; etc.

A. mozabita et A. bizonatus Ab. (décrit d'Aïn-Sefra et retrouvé par moi au Mzab, sur les fleurs du .fujubier sau\age) sont les deux seuls Malachides capturés jusqu'à ce jour dans cet étrange pays.

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282 Bulletin de la Société Entomologique de France.

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— A.-L. MoiNïANDON : Viaggio di L. Fea in Birmania o regioni vi- cine. LXXV. — Hemiptera cryptocerata. — W.-L. Distant : Viag- gio di L. Loria nella Papuasia orientale. XVII. — Additions to our Knowledge of tlie Cicadidac of New Guinea. — Descriptions of ucw genus and species of Cicadidae coUected by Dr. Modigliani at Men- ta^\ei Island. — L. Fea : Viaggio di L. Fea in Birmania e regioni vicine. LXXVI. — Biassunto générale dei risullali zoologici (lig-).

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284 IhiUetin de la Société Enloinologique de France.

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A. L.

Le Gérant : Pu. FK\i\( ois.

i

BULLETIN

DE LA

SOCIÉTÉ:; ENTOlVXOLOGrlQUT] I3E FINANCE

Séance du S «léccmbrc 1909.

Présidence de M. A. GIARD.

Corrospondancp . — M. A. Gronvollo s'excuse de ne pouvoir venir présider la séance.

— M. Ch. Groult remercie la Société de son admission.

— Le Secrétaire communique une lettre-circulaire par laquelle M. le Ministre de l'Instruction publique prie le Président de désigner des dé- légués pour le Congrès des Sociétés savantes (lui sera ouvert, à la Sor- l)onne, le mardi 12 avril prochain.

Les membres de la Société qui désireraient faire au Congrès des communications verbales ou écrites, devront présenter à la section des Sciences, à défaut d'un texte complet de ces communications, un ré- sumé, à la condition toutefois que ce résumé soit assez complet pour permettre de se rendre compte du travail et des développements (pi'il comporte.

Ces travaux ne pourront être présentés au Congrès que s'ils ont été approuvés par la Société entomologique de France. — Les délégués seront désignés dans la séance du 26 janvier au plus tard.

Présentation. — M. Maurice Nibelle, 9, rue des Arsins, à Rouen (Seine-Inférieure), Hyménoptères et Hémiptères, présenté par M. le D'" Boutarel. — Commissaires-rapporteurs : MM. .1. de Gaulle et G. -A. Poujade.

Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau un exemplaire du quatrième trimestre des Annales pour 189(5 et annonce que le premier trimestre pour 1897 sera très prochainement distribué.

Changements d'adresse. — M. le D'' Normand, à Teboursouk, Tunisie.

— M. le D' Sicard, Médecin-major au 11° régiment de Hussards, à Belfort.

— M. E. Benderitter, 8, rue des Patriotes, à Saint-Quentin (Aisne).

Bull. Soc. Eut. Fr., 1897. W^ 18.

2?6 Bulletin de la Société Entomologique de France.

Collection Ragnnot. — M. le Professeur E.-L. Bouvier fait à la So- ciété la communication suivante :

« Je suis heureux d'annoncer à nos collègues que M™® Ragonot vient d'offrir au Muséum d'Histoire naturelle la précieuse collection de Mi- crolépidoptères qu'avait constituée son mari, le savant et regretté Pré- sident de notre Société . Il m'est agréable de témoigner ici ma vive re- connaissance à la généreuse donatrice; vous avez été les témoins du labeur scientifique énorme qu'a dépensé Ragonot et vous pouvez appré- cier, comme il convient, la valeur de la donation qui nous est faite.

« Me conformant à un désir exprimé par Ragonot de sou vivant, et il y a peu de jours encore par sa veuve, j'ai voulu que la collection fût commodément accessible à tous ceux qui voudront l'étudier. Elle est installée au laboratoire d'Entomologie même, dans un meuble spécial; elle sera ouverte tous les jours, et les travailleurs, en la consultant, pourront profiter du catalogue et des ouvrages du savant Lépidopté- riste.

« J'ose espérer que de jeunes entomologistes, profitant de ces avan- tages, voudront s'engager dans la voie que leur a ouverte Ragonot; ce sera le meilleur hommage à rendre à sa mémoire ».

La collection Ragonot est d'une richesse extrême; parmi les nom- breuses espèces qu'elle renferme il faut citer notamment :

Environ 50 types sur 89 espèces décrites dans Essai sur ta classifi- cation des Pyralites {Ann. Soc. ent. Fr., 1890-91).

Environ 152 types sur 308 espèces décrites dans le !•' volume de la Monographie des Phycitidae, 1893.

On peut évaluer à 150 au moins les types décrits dans le 2« volume de cette monographie continué par M. G. -F. Hampson, et qui compren- dra les sous-familles Anerastiinae el Calleriinae ;

Et à peu près à 100 les types compris dans les autres familles [Tor- Iricidae, Tineidae, Pterophoridae).

Communications.

Sur quelques curieux nids d'Hyménoptères

Par A. Belle voYE.

Certains Hyménoptères, vivant au voisinage de l'homme, arrivent à se familiariser d'une façon étonnante et viennent parfois, jusque dans nos habitations, établir leurs nids dans des conditions absoliuneiit dif-

Séance du S dôrombro 1807. 287

férentes de celles (pie l'animal rencontre d'ordinaire dans la nature. Les deux observations suivantes en sont de curieux exemples.

Une Osntia rufu L. a eu l'idi-e originale de construire les alvéoles auxquelles elle a coulié sa progrnilure dans la boite en bois contenant la bobine d'une sonnerie éleclri(pi(! du rcjjlège de IUmuis. Les quatre angles de la boilc «pji <''laieul libi'es, furent garnis par en\ iron 23 alvéoles recouvertes d'une enveloppe en terre. Les tr(;pidalions de l'appareil n'ont pas effrayé la mère Osmia et n'ont pas été nuisibles à ses larves, car il y a eu une vingtaine d'éclosions.

Voici la seconde observation :

Le curé d'un village des environs de Reims m'a raconté qu'au prin- temps de cette année, étant assis un malin à sa table de travail dans une pièce dojil la fenêtre ouverte donne sur son jardin, il avait posé comme d'Iiabitude son étui à lunettes à côté de lui; ijuelques instants après il lut suipris d'y voir entrer une Abeille qui icssortitau bout de quebjues minutes puis revint fréquemment dans le cours de la jour- née. Après une quarantaine; de voyages, et la nuit étant vernie, la fenêtre fut fermée. Le lendemain matin, la fenêtre a\ant été ouverte. l'Abeillii entra inujK'dialement et recomuKîiiea le même manège que la veille, entrant dans l'étui où elle appoilait constamnjent de nou- veaux matériaux pour édifier son nid; le surlendeuiaiji il en fut de même, mais le quatrième jour, le temps s'étant rais a la pluie, la fe- nêtre ne fut pas ouverte et on m; revit plus l'Abeille qui était peui- ètre au bout de sa lâche, car le réceptacle qu'elle avait choisi élait à peu près rempli d'alvéoles.

Malheureusement le brave cur»' nV'tait |jas entomologiste, et après •.iMHV pris plaisir à observer ht manège de sa visiteuse (une Osmia rufu ou aurulenta probablement), il n'eut pas l'idée de conserver son étui pour obtenir des éclosiojis, et voulant vérilier de suite son contenu il prit un cc^uteau et en (it sortir les alvé(jles «jui se brisèrent.

Description d'un Lucanide nouveau de Bornéo [(j>\..] l'ar H. Boii.KAL.

Aegotypus armatus n. sp. — o Brun foncé ou noirâtre, terne, partiellement recouvert de poils raides, courts et rous.sâtri^s. Longueur totab;, mandibules incluses, 13,3 à 16,3 njill. Longueur des mandibules 2,3 a 4 mill. Longueur maxima au pr<jlhorax 4,3 à 0 mill.

Tête grande, transversale, légèrement bombée, linemenl ponctuée,

288

Bulletin de la Société EnlomologHjue de France.

échancrée on avant cl prrsenlani sur lo bord frontal, de cliariiic cnlr de l'échancrure, une saillio assez aiguë. Canthus oculaires divisant com- plMement les yeux; joues armées d'une forte protubérance latérale.

Mandibules notablement |)lus longues que la tète, tinement ponctuées, légèrement renllées en dessous à la base, [danes, droites sur les 3,4 de leur longueur, puis brusquement courbées en dedans en lorme de cro- cbet. Elles sont armées, très près delà base, d'une dent perpendiculaire, forte et aiguë et, aux 2/3 environ de leur longueur, d'un(^ seconde dent dirigée vers l'extrémité, parfois précédée d'une dent plus petite. An- leniu's courtes et robustes doid le peigne esl formé de trois articles. Li'

Aerjolypus armalus n. sp. q^.

huitième article est partiellement spongieux, les deux derniers le sont complètement.

Menton très transversal, très écliancré, lobes latéraux arrondis, bordés de longues soies.

Lt^s angles antérieurs et les col(''s de la tète sont couverts de poils courts et roux.

Prolborax transversal, latéralement ti'ilobé, puis fortement écliancré, plus large antérieurement, étroitement bordé en avant et en arrière, finement ponctué, villeux latéralement.

Écusson petit, ogival arrondi, criblé de points pilifères.

Klylres lumdjés, elli[tli(pies, atténués en arrière, fortement striés, et dont la base, la suture et les côic's latéraux sont couverts de poils courts et raides.

Partie inférieure médiocrement brillante; pièces thoraciques portant des points enfoncés assez gros, épars; prosternum très ponctué, vil- leux, non saillant en arrière; mésosternum ponctué, glabre, non sail-

Sénncr da S dérnubir 1H07. 289

lanL Segments abdominaux bordés [)osU'rioiiremcul [)ar dos rangées (le ])oints pilifères, segmenl anal entièrement ponctué.

Fémurs coiuerts de poils roux; tiitias antérieurs légèrement dilatés, liiiement dentés extérieurement, faiblement villeux; tibias intermé- diaires et postérieurs couveris de poils longs et serrés, tarses courts, velus supérieurement sur tous les articles.

La description qui précède s'applique plus spécialement au plus grand des deux mâles que je possède; les d(Mi\ aulres mâles, dont le plus petit fait partie de la collection Azambre, ne did'èrenl du premier (pie par un moindre développement mandibulaire et céphalique.

Les mâles de la nouvelle espî'ce se distinguent aisément de ceux de VAegofypiis trilobotus Parry, sur lequel a été fondé le genre, par la forme caractéristique des mandibules dont la dent basale est beaucoup plus longue, la seconde dent |dus haut placée, autrement dirigée, et la pointe bien i>lus rc^courbée en dedans. l.,a longueur des mandibules est noiablement supérieure à égalité de développement d(^ l'insecte. LV'- chancruro frontale est aussi profonde, mais moins ouverte, elle n'est pas, même chez le plus grand mâle, bordée par un repli saillant. Enfin le corselet est plus élargi en avaid, les élytres plus bombés, et la taille un peu plus forte.

Ç D'un brun noirâtre, terne, partiellement couverte do poils roussà- tres, raides et courts.

Longueur totale 12 mill. Largeur maxima o mill.

Tète moyenne, plate, fortement ponctuée, couverte de poils très courts; canthus ocidaires bien dévelopi)és, brusquement tronqués en arrière, divisant complètement les yeux.

Mandibules aiguës, relativement assez longues, armées d'une dent à la base. Antennes très courtes, robustes, analogues à celles du mâle.

Prothorax transversal, plutiM sinueux que trilobé latéralement, légèrement dilaté antérieurement, cou- vert de gros points et de poils courts et raides.

Écusson petit, semi-circulaire, ponctué, villeux.

Élytres bombés , assez fortement striés, le fond

des stries garni de poils courts, intervalles sensi-

iilement relevés, bords et base des élytres villeux. . ,

' •' Aefj. arinatus

Partie inférieure assez brillante, pièces thoraci- j, o

ques couvertes d'une ponctuation peu dense, mais assez grosse, prosternum très ponctué, non saillant, môsosternum

290 Bulletin de la Société Entomologique de France.

présentant deux lignes de points, segments abdominaux ponctués en arrière, segment anal entièrement criblé de gros points, tous pilifères. Fémurs couverts de poils assez courts, tibias antérieurs presque inermes, tibias intermédiaires et postérieurs couverts de poils très ser- rés, tarses velus.

Cette femelle se distingue de celle de VAegotypus trilohatus par les côtés du prothorax, divergents au li(!u d'être parallèles, les intervalles des stries relevés et dépourvus de poils, les tibias antérieurs à peine denticulés. Elle est plus ovalaire et d'une taille supérieure.

Les deux mâles moyens et la femelle proviennent de Kina-Balu (Bor- néo) ; le grand mâle, des possessions hollandaises de la même île, sans localité précise.

Note sur Erebia Duponcheli [Lkp.] Par Ch. Oberthur.

Erebia Duponcheli Ch. Obthr. {Alecto Q Dup. supp., p. 242, pi. XXXVIII, tig. 3 et 4).

La faune des Lépidoptères français est encore bien imparfaitement connue. Il est vrai que la bibliographie qui les concerne est générale- ment peu étudiée. Autant on apporte de soin à ridentilication des Pa- pillons exotiques d'après les ouvrages qui ont été publiés à leur sujet, autant on néglige de véritier les déterminations des Rhopalocères eu- ropéens dans les livres que Hiibner, Godart, Heriich-Schaeirer. Du- ponchel, Boisduval, etc. leur ont spécialement consacrés. Presque toujours les noms attribués aux Lépidoptères de notre faune par les Entomologistes qui les collectionnent, sont obtenus par la simple indi- cation que donnent les marchands naturalistes ou par la comparaison (juelquefois très superficielle avec les documents ligurant dans les Musées publics ou privés. Mais on n'a pas l'habitude de remonter aux sources authentiques et on s'en rapporte à une tradition qui n'est pas toujours la vérité.

Une discussion récente à propos de V Erebia melas-yichoUi Cli. Obthr. (/rw, Dresden, IX, p. 376-393) m'a amené à faire des recher- ches sur la bibliographie des Erebia mêlas et Merfo, et j'ai fait dans le supplément à YHisloire naturelle des Lépidoptères ou Papillons de France, par Duponchel (t. I, p. 242, pi. XXXYIII, lig. 3 et 4) une intéressante découverte.

Séance du fl drceinhre IS07. 291

Diiponchcl figure, (pi. XXXVIII, (ig. I et 2) le r? du Sntyrus Aloctn complètement noir en dessus et en dessous ; il écrit, à la page 242, ce qui suit : « Pour ne pas augmenter inutilement le nombre des ligures, nous nous sommes dispensé de donner celle de la femelle, (jui dilï'ère très peu du mfde; mais nous avons cru drtmr représcnlrr h laplacp une variété tellement tranchée, que ceux qui la possèdent, pourraient la prendre pour une espèce que nous aurions oubliée, si nous ne l'avions pas figurée. »

Hn effet, le papillon figuré par Duponchel a un aspect assez extraor- dinaire et se rapproche surff»ut de celui que nous avons fait figurer cftmmela variété astur de ÏKrchia mêlas [Eludes d'Entomologie, VIII, pi. I, fig. 12).

Quel est ce Lépidoptère?

Les chasses que j'ai fait faire dans diverses parties des Alpes me r(»nl appris : c'est VErebia mêlas ou Alecto des montagnes des environs de Digne.

Le c? de celte Erebia est entièrement noir et m; diffère de mêlas pyrenaea, des Pyrénées-Orientales, (|ue par l'absence de tout ocelle apical aux ailes supérieures.

La <?, bien conforme à celle figurée par Duponchel, \aiic un peu pour le développement ou le rétrécissement, ainsi que pour l'intensité des Cduleiirs brun-rougeâtre et grisâtre qu'on remarque sur les 2 côtés des ailes: mais tous les exemplaires (pie j'ai vus (et il m'en a passé sous les yeux un très grand nduibre) apparliennent à la nu''me rac(! spéciale et constante, que j'ai distinguée sous le nom de Duponcheli.

Je suis bien embarrassé de savoir si cette Erebia est mêlas ou Alecto. M. Calberla attribue à l'étude des parties génitales du (5 une lumière que je ne conteste pas, mais dont, dans le cas actuel, je con- fesse ne point avoir encore recherché le flambeau.

M'en rapportant simplement à l'ensemble des documents que j'ai sous les yeux, je serais port*'' à croire ({w'Alecto et mêlas pourraient bien être une seule et même espèce prdymorphe et présentant des races spéciales dans beaucoup de hauts sommets où elles vivent exclusivement. Quoi qu'il en soit, le Papillon figuré par Duponchel dans les conditions indiquées ci-dessus est découvert une deuxième fois, en ce sens que son habitat est actuellement exactement connu ; comme aussi celle circonstance que la figure de Duponchel, loin de représenter un spécimen excfrptionnel, représente au contraire une race toujours parfaitement conforme dans tous ses individus,

292 Bulletin de In Soriéfé Evtomologiqtie (Ip France.

Le ci>l ilo Liiro cl les sdiniiicls du Çlicviil likinc scmt les localités aircclionnccs par VErebin Duponrlieli. Elle voie en été, du 2o juin au 10 août; elle apparaît et elle linil un peu plus lot ou un peu plus tard, suivant les années.

Uuponclicl a\ail négUg('' de faire connaître la |)rovenance exacte du Papillon (pi'il faisait ligiu'er. Les anciens auteurs étaient bien moins allcnlifs que nous ne le sommes devenus, à toutes les considérations de localité, époque d'api)arition, années et circonstances de capture, qui ont à nos yeux une importance toujours grandissante. De même ils paraissaient attacher bien peu d'intérêt à la conservation des tijjies ayant servi de base aux descriptions. Un exemple curieux de ce mépris pour des documents, qui sont pourtant l'assise de notre nomenclature, se trouve rapporté dans les Annales de la Société entomologique de France (18o8, Bull. .p. a). A propos d'une discussion sur la Psijrhe bico- lorella, Bellier de la Chavignerie écrit : « L'exemplaire unique de hicolorelln Boisd., (jui existait dans la ct)llection de notre honorable collègue, et (|ui eu ma pr(»sence. fut détruit et rempincé par deux des miens, était du reste, je dois le dire, en fc»rt mauvais état, etc., etc. »

Ainsi le D'' Boisduval, recevant deux exemplaires frais d'une Psijclie que lui ollrait Bellier, a détruit le vieux type de bicolorella, seul, malgré sa vétusté, en état de renseigner exactement sur la nature même de la Psyché en question. Heureusement que tous les types n'ont pas subi le même sort et que de nouveaux exemplaires n'ont pas été oiïerts pour remplacer tous les anciens !

Diagnoses de trois Zuphinm nouveaux de Barbarie [(^oi.J

Par Maucel de Vallogei',.

Zuphium ciliatum n. sp. — Gracile, parallehiin, nitiduliint, oin- ■nino testaceum. Antennis diinidiuni corporis superantilms ; scapo pubes- cente, seta unica longiore subapicnli ; articulo 2° 3"^ triplo breviore ; capite ttioraceque grosse punctatis, pubescentibus. hoc latitudiiie vix sesijui longiore, illo clongato. cordiformi, linea média vix perspicwi ; iemporihus laieribusque thoracis dense ciliatis; oculis dimidiain longi- tudinem temporiim neguantilins, extus parum prominulis; ehjtris pa- rallelis, deplanatis, subiilissime pubescentibus, tliorace tantuin duplo longioribus, apicc ad suturam oblique truncatis, dorso tenuiter striatis, interstitiis f ère plan ix; pedibus parum elongatis, redis, tarsis supra pilosis. — Long. 6-G,o niill.

Algérie : Biskra, au bord du canal, le soir à la lumière (Coll. Bedel. Ch. Brisout de Barneville. Vauloger).

Séance du H décembre 1807. 293

Voisin du Z. numidicum Luc. donl il a l;i Un\U% la forme, la coii- Univ et le brillant; il s'(!n distinsin^ parla iHc plus courlc, plus (''largie postéritMironiont avec les yeuv dcuv fois plus j^i'auds; la poncluation do ravant-corps est beaucoup plus forte et plus dense; les bords du prothorax sont frangés d'une rangée irrégulière j de fines soies; le deuxième article des tarses postérieurs est à peine plus long que le troisième.

Z. varum n. sp. — f!r(icil(',dei)n'ssiiin, oiiuiiiio Icshtreuin. Ànleniii.s dimidinm longitudinem corporis apiiiumlilms; .smpo puhcscenle, plu- riseloso, articulo .3" 2P tantum .ses-qai. Iniujiore et 4'^ hrev/ore ; capite laevi, fronte in longitudinem depresm; oculis paruni pwminulis ac lemporihus duplo brevioribus ; thorace cordiformi, subtUixsime punctu- lato, linea média intégra ; elytris prothorace vix duplo longioribux, pu^ li('sre}itibus, haud jmnrialiK, tenuisslmf alulareis, subrostiilatis, apice siituato-triDiratis, paris seligcrix apiralibas turgidis ; pedibu.s robustis, jiaruin etongatis, in mare diffnnnibiis.

(5 Femoribus primi tertiiqae jtaris in/Jalis, tibiis ponlirls calde iiirur- va fis. — Long. 4.o-o mill.

Algérie : Biskra, au bord du canal, le soir a la lumière {Hedel, Ch. Brisout de Barneville, Chobaut).

Cette espèce se distingue de toutes les autres par la longueur relative des premiers articles des antennes et la forme toute particulière des tibias postérieurs chez le mâle.

Z. Vaucheri n. sp. — Gracile, depressum, testaceum, SHboparum, capite corporeque passim vage infuscatis; antennis duplo triente parte corporis attingentibus ; scapo pubescente, plurisetoso, articulo ^ 3" tan- tum duplo breviore, capite laeri, fronte in longitudinem depressa; oculis maximis, temporum longilndineni aeqnantibus, extus valde prominnlis ; prothorace capite vix longiore., cordiformi, tenuissime punctutato; ely- tris etongatis, deplanatis, pubescentibus , subtilissime alutaceis, subcos- tulatis, apice sinuato-truncatis , pedibus etongatis, gracilibus, rectis , tarsis pubescentibus . — Long, iï-o,.^ mill.

Maroc : Tanger [Vaucher; citW. Bedel, Vauloger).

Très voisin du Z. Chevrolati Lap. dont il se distingue à première vue par ses yeux très gros, saillants de telle sorte (jue la tète est plus lîirge à leur niveau qu'à son bord postérieur.

.le dédie cette espèce à l'habile chercheur -qui l'a capturée et cpii a

294 JiuUetiv ilc hi Soriétr Entoniolotjiqiie de France.

(I(''j;i J'ait coiinaîli'c tant de J'ormes nouvelles et inléressaiites de la l'aune marocaine.

Descriptions de deux Erodiides nouveaux [Cul]

Par Marc.ki. de Vauloger.

Arthrodes Maindroni n. s|). — Brevite7^ ovatus, value convexus, niger, nitidus, subtus nilidior; aipite aniice punctato-rugoso transver- simque carinato, vertice obsolète punctulato, epistoinate tnincato; an- tennis bretribus, orticulo nltiiiio obconico, truncato; prothomce fere parallelo. medio dense subtiliter, lateribus densius, punclulato; ehjlris brevibus, post médium vix attenuatis, apice rotundatis, basi punctalis, apicem versus paulatim asperis; margine reflexo-plîcatulo ; prosterno fere laevi, in medio rugatulo. Antice multisetoso, apice truncato; me- tasterno abdomineque nitidis fere laecilms, segiiiento ulliiiio punctato. — Long. 7-10 mill.

Cet insecte ressemble au cicatrix Fairm. dont il est hien distinct par l'épistume ti'on(|ué, sans dent médiane et séparé du Iront par une épaisse carène transverse, par la forme généi'ale plus large, moins atténuée en arrière, et par les ^ranulalions des ('■lytres généralement plus denses.

Rapporté en nombre de Kurrachee (Sind) par M. Maurice Maindron à qui je me fais un plaisir de le dédier.

A. castaneus n. sp. — Breviter ovalis , globoso-convexus, rufo-tes- taceus, subopacHs; untennis parum elongutis, prothoracis busin vix attingentibus, articulo i° fere triangulari, apice rottindato; capite fere verticaU; vertice laevi, fronte sparsim subtiliter gravulato; epistomate brevi, apice leniter emarijinato ; thorace brecissiino, avtice profunde semicircHlai'iter exciso, lateribus sensim rotundato, medio laevi, lateri- bus subtilissinie remote-punctato ; ehjtris convexis, fere gibbosis. fortiter rotundatis, dorso laevibus, apice subtiliter aspero-granulosis ; pedibus parum elongatis. — Long. 4,5-3 mill.

Boucharie : Repetek [Hauser).

Cet insecte ressemble beaucoup à première vue à VAmnozoum lujali- num Sém. {Arthrodes Houseri Reitt.) avec lequel il paraît avoir été confondu , mais il appartient positivement au genre Arthrodes Sol. ; sa petite taille, sa couleur et sa sculpture effacée, presque nulle, suflisent d'ailleurs à le distinguer.

Semicf (lu s «hrrnihrc ISfïï. 296

Observations sur quelques Phalènes [Licp.] l'îir L. Demaison.

I. Le l*"" (lécombrc 1890, on visitant aux environs d'Aumcnancourt- Ic-Potit (Marne) une grosse pierre isolée qui se dresse au milieu des clianips, et passe à tort ou à raison pour un menhir, j'ai trouvé sur cette pierre ])]usieurs clienilles de Tcphronia m'inùiria Frr. Le temps était très beau mais froid, et le Ihermomèlre se maintenait au-tles- sous de zéro, malgré un soleil radieux et un ciel sans nuage. Les chenilles se tenaient à découvert, appliquées à la surface du rocher au milieu des Lichens, et ne paraissaient nullement souffrir des rigueurs delà température. Elles étaient toutes à leur taille; j'en ai rapporté quatre ou cinq (jue j'ai conservées dans une chambre chauffée, sur des écorces couvertes de Lichens que j'avais soin d'humecter de temps à autre. Elles se sont nourries de ces végétaux pendant l'hiver et se sont métamorphosées au commencement du printemps suivant, .le n'ai obtenu qu'une seule éclosion, au mois de juin.

La chenille de Tepluonùi cremiarid est bien connue (ît a été men- tionnée par divers auteurs. Guenée en a donné une bonne description, accompagné(^ de détails fort exacts sur ses mœurs {Speciès général, Phalétiite.s, t. I, p. .'521 à 326), renseignements qui ont été reproduits par Berce [Lépid. de France, t. V, p. 9o). Nous avons enfin une nou- velle description et une figure de cette chenille^ dans l'ouvrage plus récent de Kofmann Die Ilaupen der Cross-Schvietterlwge Europas (p. 204, pi. 4.'J, tlg. 18). D'après ces entomologistes, elle vit en mai et juin, et même en juillet, suivant Kofmann ; mais personne ne paraît avoir observé jusqu'ici la curieuse façon dont elle accomj)Ht stm hiver- nage.

II. A la fin du mois d'août 1896, j'ai pris aux environs de Saint- Enogat (Ille-et-Vilaine),dans une lande couverte d'Ajoncs et située près de la mer, deux exemplaires d'une Phalène méridionale, VOrtholitha peribolata Hb. Ce Lépidopli-n^ est très répandu dans tout le midi de la France, en Provence, aii\ environs de Marseille, d'Aix et de Mont- pellier, dans l'Ardèche (Berce, t. V, p. 475), et dans la Haute-Garonne [Iris, t. VI, 1893, p. 236). On l'a trouvé aussi, mais rarement, au centre de la France, dans la Sologne du Cher (catalogu(^ Sand); Boisduval le signale même sur le littoral occidental de la Bretagne {Gênera et index inetbodicus, p. 202). Cette station S(^ rapproche assez dt; l'habitat que j'ai Constaté, toutefois je n'ai vu indiquer nulle part les côtes de la Manche.

296 Bulletin de la Société Entomologique de France.

III. .lo signale ici la capture fort intéressante que nous avons laite, mon trère et moi, le ii mars dernier, dans la forêt de Reims, d'une Phalène entièrement nouvelle pour la faune française, la Ploseria pnl- rernia Tlinb. Sur le chemin qui relie entre eux les villages de Rilly et de Germaine, nous avons pris un individu, au moment où il s'apprê- tait à se poser à terre, à la façon des Brephos, dont il avait Imii à fait l'aspect, le vol et l'allure. Cette ressemblance, du reste, avait déjà été mise en lumière par Guenée. « Les Ploseria, dit-il, se posent en plein jour sur la terre, et il faut les faire lever pour les apercevoir. Mais ceci ne s'entend que de la première quinzaine (de leur ai)pariti(in)... Plus tard les deux sexes volent leslemenl, et souvent très haut pan" les beaux temps » [Sper., Phalénites, t. 11. p. 133).

Cette espèce est surtout septentrionale. Elle est commune dans cer- taines parties de la Sibérie. M. Poujade m'en a montré de nombreux (exemplaires dans un envoi de cette provenance. re(;u récemm(uit au Muséum. Elle ne se trouve pas cependant dans la l'égion di' l'Amur, d'après Staudinger [Iris, t. X, 1897, p. 43, note). En Europe, elle ha- bite le sud-est de la Russie, la Laponie, la Finlande, l'Allemagne sep- tentrionale et centrale, la Bavière et la Suisse (catalogue Staudinger). Heinemann la signale aux environs de Darmstadt, de Ratisbonue, de Brunswick et en Sih'sie {Die Schmetterlinge Deutxchldiids. t. I, p. 648). On l'a rencontrée également en Belgique, près de Kinkempois (Catalo- gue Donckier de Donceel). Jusqu'à présent, on ne l'avait pas encore observée en France. Il est probable que les environs de Reims sont l'extrême limite de son domaine dans l'Europe occidentale, et je ne crois pas ([u'elle pénètre plus avant dans le bassin de la Seine.

Sur le Calostiriis purpureus Poda var. atropilosus var. nov. [Col.] Par H. DU BuYssoN.

M. Ganglbauer m'a adressé récemment lui Calostirus dont la colora- tion est idenli(|ue à celle du C. /enii Rosenli., c'est-à-dire (jue la pubes- ccnce du pronotum et de la tète est d'un noir profond; mais les 3"" et 7« intervalles des slries des él\ très sont surélevés et caréniformes dans toute leur longueur. Il se rapporte donc au C. purpureus, et forme une variété fort intéressante à signaler.

Transylvanie [Gamilhauer).

J'ai déjà parlé dans la Hernie d'EiUoinohxjie (Élatérides gallo-rlién., p. 80), d'une varién'' identique au type p(»ur la structure, mais ditïé-

Smnrp du. H (Irmnhrf [897. 207

rente par la puliescence du proiinium, de la lèle cl des ('lytres, (pii est d'un gris légèreiiient roiissàlre, \arii''l('' (|iii Irrail la Iraiisiliini ciiln; le type el celle dernière (pir je \iens de dt'criiv.

Note sur quelques Heliotaunis [ijn,.] Par .Maiiiick Pic.

Les observations suivantes s'appliiiiii-iil ;iii travail piijjlii' en '189(}, par le D' Seidiilz {yiitanj. Ins. Drutscli., V, 2^ paiM.;, siu- la ianiilledes AUeculidae.

Au genre Heliotduius ajouter: var. hahijlinnuH Pic [Misr. Iùil.,\\', p. 93), etnoler la vai'iété plciiifivns Fairiii. d(; di.stinrtu.s (^ast.

Ildioidinus janiliiiiiix Halfr. =: //. iiuiitirnniKs Luc. (cf. liedel, L\\beUl(\ XXVill, i>. lli.S).

Hf'lioidurus Touiiiii'ii Pic. — Le IJ' Scidlitz '/. c., p. ^2S! coiisiilcrc celle espèce comme une monstruosilé de //. ruliroiu.s F. ou //. lufitha- mx Heilt. Rn réalité celte espèce esl bien caraclérisi-e par la sculpture loule particulière des élytres et [tar les ongles des tarses antérieurs du '^ simples (1). Ce caractère le rapproche de ruftiliorax lleill. dont il dilTère pai" ses ongles longs et grêles el la disposition des stries ély- l raies.

D'après les descriptions, les//. c/7;.y.svV/«c////t(.sSeidl.el Icnuipcs HmW. dilléreraienl de //. Tournicii par la sculpture des élylres el laconfor- matidn des tarses ant(''rieurs des r5; dans ce sexe, cliez Toiunicri, le dernier article est remarqiialilemcnt grand, presque aussi long que les trois précédents réunis; c'est le tonuipoi Seidl. (/. c, p. 229) qui s'en rapprocherait le plus par la conforinalion des tarses.

Sur une espèce nouvelle de Carabe sibérien [Col.] 'Carabiis Chaffanjuni w sp.)

Par P. Lesnk.

Les importantes collections enlomologiques, recueillies |iar M. .1. ChaHanjon. dans sa récente traversée du continent asiali(pie, renfer- ment de nombreuses espèces intéressantes dont (|uelqiu'S-unes ont déjà été signalées ou décrites par M.M. .1. Martin ilhdl. dm Mus., IHDO,

(1) L'examen (l'un |preniiiT individu, leconstilué avtc une iialle d'une autre espèce, m'avait lait dire (L'fùkant/e, 18%, p. 61) que l'ongle interne était pourvu d'un lobe.

20'^ Bulletin de In Société Entomologiqtie de France.

n" 1. p. 20\ T. Tschitschérine {L'Abeille, t. XXIX, 1897, n« 5, p. 76- 80) ot G.-A. Poujadp {Bull, du 3f».s., 1897, n» 6, p. 223).

M. Chafîanjon avait aussi rapporté diverses espèces de Carabes sibériens dont une surtout attira l'attention ta cause de son faciès assez particulier. Les avis des entomologistes furent très partagés quant à son identification. En matière de détermination de Carabes nord-asia- tiques, matière si ardue, il était nécessaire, pour parvenir à assigner une position exacte à l'espèce litigieuse, de la comparer à des spéci- mens parfaitement authentiques des formes les plus voisines déjà dé- crites. Grâce à une très oljligeante communication de M. René Ober- thfir, nous avons eu sous les yeux tous les exemplaires de Camhux odoratiix Motsch. et de C. Dolirni Gebl. contenus dans les collections de Chaudoir, Mniszech et Géhin. Ceux de la collection de Chaudoir, provenant de Motschoulsky et de Gebler eux-mêmes, ofTraient toutes les garanties désirables. Il semble d'ailleurs que l'on ne puisse rappro- cher d'aucune autre espèce actuellement décrite la forme rapportée par M. Chafîanjon.

Le Carahua odoratus Motsch. a été placé par Géhin dans son sous- genre Morphocarabus, puis pris tout récemment comme type d'une coupe subgénérique nouvelle {Apostornrabus) par M. .1. Reitter {Bex- iimmungs-Tuhelle der eiiropàischen Coleopiereu, XXXIV Heft, 1896, p. 173). La forme type, dontj'ai examiné cinq individus, est caractérisée par son corps élancé, svelte, avec un prothorax relativement étroit, des élytres régulièrement ovalaires, assez convexes. Le prothorax est assez étroitement rehordé sur les côtés. La sculpture élv traie se com- pose de quinze séries étroites de cliafnons tous à peu près de mêmes dimensions, sauf ceux des séries primaires qui sont le plus souvent un peu plus saillants et un peu plus régulièrement interrompus par les lignes de points ordinaires. Le fond de chaque sillon séparant deux rangées cons('cutives de chaînons est nettement et unisérialement ponc- tué de points enfoncés. Le dessous du corps fournit en outre un ca- ractère précis : les épislernums prothoraci(|ues sont bombés, saillants, ayant une courbure propre, distincte de celle du sternum. Enlin la couleur du dessus du corps est d'un bronzé plus ou moins foncé avec les côtés du prolhorax et des élytres fréquemment un peu cui\rés (V.

La forme recueillie au village de Rouloun. aux en\ ir(tns d'Iakoutsk, par M. Kii'ilov et rapporlc-e par M. .1. ChalTanjon. bien (pie 1res \analtle. ditîère nettement de la précédente. L'examen d'un gi'and nombre d'in-

(1) Ces insectes portent la localité « Sibérie orientale » dans la collection de Chaudoir.

Séance du 8 décembre 1897.

299

dividus me permet d'en donner la description comparative suivante : Le corps est moins svelte, le prothorax plus large, les élytres dé- primés, moins régulièrement ovalaires. avec leur maximum de largeur situé plus en arrière que chez Vodoratus. La dent apicakî des mandi- bules est notablement plus longue. Les côtés du prothorax sont plus largement rebordés et la marge latérale des élytres est du double plus large qiwchezVodoratus. La scidpture élytrale est ditïérente : les séries primaires sont formées de chaînons inégaux, mais plus grands et plus saillants que ceux des séries intermédiaires; celles-ci sont morcelées d'une façon tout à fait irréguhère en chaînons de dimensions très inéga- les, généralement très petits, et sou- vent anastomosés avec ceux d'une série contiguë. Entre ces diverses séries il n'existe pas de points en- foncés. Les épisternums prothoraci- ques n'ont pas de courbure propre; leur convexité est faible et fait suite à celle du sternum. La couleur est variable ; le disque des parties dor- sales du corps est plus obscur que les bords latéraux qui sont presque toujours d'un vert métallique ou d'un rouge cuivreux peu éclatant. Les antennes et les pattes sont de coloration foncée, les tibias souvent roux ou roussàtres. Une teinte rous- sàtre apparaît parfois aussi sur le disque des élytres. Certains indivi- dus sont entièrement bnuis. Les au- tres caractères sont absolument con- formes à ceux de Vodoratus, ainsi qu'à ceux assignés par M. Reitter à Son sous-genre Apostorarabus. — I^a taille est de lo-20 mill.

Les caractères distinctifs qui m'ont paru les plus ini{)orlants sont ceux fournis par la forme générale moins svelte et déprimée du corps, |)ar la longueur de la dent apicale des mandibules, par la sculpture élytrale d'aspect subchagriné et dépourvue de points enfoncés intersé- riaux, par la largeur de la marge latérale des élytres, eulin par l'ab- sence de convexité propre des épisternums prothoraci(iues. L'en-

Carabus Cliaffanjoni n. sp.

:{()() Bnlli'liti (II' 1(1 Snrirté Entomologiqur de France.

semltlc (II' CCS canu'Ii'i't'S se pivsonlo pres(iiic loujoiirs clicz le nièine iiitlivulu; r.-u'cinciU Tiin (li'ii\ Aient à faire drl'aul ol alors k'S autres subsistent el fournissent des éléments de contrôle suflisanls pour la séparation dos deux formes. Ces constatalions permettent de considérer la forme d'Iakoutsk comme spécifiquement ditlerente du Carabus o(lo)'alus Molscli. Je propose de la nommer Cnralms {Apn.stocarolms) Chaffanjonin. sp., la dédiant à l'explorateur dont les récoltes ont tou- jours été fructueuses pour les collections du Muséum d'Histoire natu- relle.

.l'ajouterai (pielipies mots sur un fait de variabilité (pie j'ai observé chez le Canihus Chnlptvjoni. On trouve chez cette espèce, notamment parmi les femelles, des individus avant une forme plus ramassée et dont les antennes sont sensibUmient plus courtes. Ces dill'érences de conformation sont précisément celles qui séparent le i)lus nettement le C. odoratm d'une forme très semblable, mais plus courte et plus large (C. Dohrni Gebl.). Elles autorisent la réunion de ce deinier au C. odoniln.s à titre de \ariété.

Diagnoses de Cécidomyies nouvelles du genre Pcrrisia Rond. [Dipt] Par l'abbé J.-J. Ku^ffeu.

P. airae n. sp. — Antennes de 2 I 12 articles. Les deux premiers articles du fimicule sont soudés ensemble; chez le mâle ils sont 1 fois 1/2 aussi longs que gros, les suivants une fois et quart, le dernier un peu plus long que les [iréc(''dents, largement arrondi au bout; le col du premier ar'licle n'atteint que la moitié de la longueur de ce dernier, celui du second environ les trois quarts, celui des suivants atteint pres(|ue la longueur de l'article. Parfois rant(Mnie se compose de 2 + 13 articles; dans ce cas le di^rnier article est sensi- blement plus court que les précédents. Chez la femelle les articles sont 1 fois 1/2 aussi longs que gros et presque dépourvus de col; les deux derniers articles connés. Corps rouge, abdomen avec des bandes transversales composées d'écaillés noires et striées longitudinalement, ])attes couvertes d'écaillés semblables, mésonotiun et antennes bruns, pattes grisâtres. Extrémité de la 2" nervure longitudinale iniMJiocrement ('loignée de la [)ointe alaire.

Larve dans les épillets d'.l/y(f Ihwmsn. Les neuf genres suivants ont des représentants \ivant sur les graminées : Lmdoptera, Penisia, OHgotrojihas, Maudiold, Cuntarinia, LcsLodiplosis^ Clinodiplosis, Ste- nodiplosis el AstjnapUi .

Scmiri' (lu S f/rrciiiliiv ISf)?. IMil

P. fraxini n. sp. — Dilïï'i'c du iii-rcrdciil |i;irl;i turilK^ (les ;inl('iiii('S. VA\(''/. le iiiàlc ('Nos s<' coiiiposciil de i2 ] \ti .-irliclcs, h ])v\\U' plus luiigs (pic lii'ds, munis d'un col (\u\. ;ui premier arliclc, n'allciiit (pu' le ciuquièinc, et aux suivants les trois (juarts de la lonj^iieur de l'ai'- ticle; dernier article plus petit. Chez la l'emelk^ le liinicule se com- pdse de 14 articles sans col, 1 fois 1/2 aussi lon^s (jiic gros; article terminal 1 l'ois 1/2 aussi lonf>- (|ue ravanl-dernicr.

Cette espèce est Fauteur des galles en bourse qu'on trouve fréquem- ment sur 1(,'S nervures et les p('tioles de Frnxinm crcrlaior; h) CUno- diplosis bolnhiria W., auquel Winncrtz a allribiK' la l()rmalioji de ces galles, n'est que le connnensal de i'. fni.i.ùiii.

P. Fairmairei n. sp. — Cette espèce, que j(^ dédie à notre Prési- dent honoraire, M. L. Fairmaire, est de la couleur des précédentes. Antennes de 2 + 12 articles; chez le mâle les premiers sont 1 fois 1/2, les suivants 1 fois 1/3, le dernier deux fois aussi longs que gros. Col du premier article presque nul, celui du second égale le tiers de la longueur de l'article, les suivants en atteignent les deux tiers. I^a larve, d'un rouge intense, vit dans les lleurs gonlk'cs de fMlliijrus silrcsliis. Son commensal est un Mdcnihihis n. sp., dont les larves sont lilaiiclics.

Cette espèce, ainsi (pic les deux pr(''Ci''de)ites, pro\ii'iit de Lorraine.

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Uevue scientifique, 1897, II, 22-23. — La prolccliun des Oiseaux insec- tivores. — Un Papillon attardé.

HeiHie scientifique du Hourbunnais et du centre de la France, X, 119, 1897. O

J

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Sociedad espafwla de Hisluria nataral [Actas), noveml)re 1897. 0

Societas Entornologica , XII, 17, 1897. — Note sur la chasse aux Lépi doptères en Sardaigne. — A. Linde : Eigentiimliche Varialionen von Calymnia Trapezina. — W. Gerhard : Beitràge zur « Fauna Baltica » speziell die Lokalfainia von Liban und Umgegend be- treffend.

Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire {Bulletin), XXIII, 7.©

Société d'études scientifiques de l'Aude {Bulletin), VIII. 1897. — A. Gavoy : Catalogue des Insectes Coléoptères trouvés jusqu'à ce jour dans le département de l'Aude.

Société Entomologique de Belgique {Annales), XIJ, 10, 1897. — L. Fair. MAutE : Matériaux pour la Faune coléoptérique de la Région mal- gache (IV).

Société Linnéenne du Nord de la France [Bulletin), XIII, 292-293 1897. 0

W'ieyier entoniologische Zeitimg, XVI, 9, 1897 (2 exempl.). — K. Esche- RiCH et G. Emery : Zur Kenntniss der Myrmekophilen Kleinasiens, I, Coleoptera (Mit einem Verzeiclmiss der in KIcinasien gesannncl- ten Ameisen undeiner Neubeschreibung). — M. Pu: : Berichtigung liber Asclera var. inipressithorax. — E. Reitter : Coleopterologisclie Notizen (LXII). — Ueber die nachsten Verwandteti von Ips {Tomicus) curvidens Germar. — Abbildungen mit Bcschreibungen aclit neuer Coleopteren ausder palaearctischen Fauna (pi.).

Wissenschaftliche Mittheilungen aus Bosnien und der Hercegovinu, V, 1897. — L. Ganolrauer : Neue Pselaphiden aus Bosnien und der Hercegovina. — A. Schultze-Detmold : Beschreibung neuer Ceutor- rhynchiden und Baridien aus dem Balkangebiet. — V. Ai'Felbeck : Fauna insectorum balcanica, III. — 0. Werner : Bericht uber die auf der Halbinsel Sabioncello gesammelten Macro-Lepidopleren.

André (Ed.) : Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, V bis, "BO, Paris, 1897, 80 p. 3 pi.*

304 Bulletin ilr ht Sorte le lùitoniDlofiiiiue de France.

Blattkr {V.) : Kludc surla sliMidun' liislologuiuc ilt'S glandes aniicxt'S di' rappaiY'il malc de ril>drii|ihiU' {A)rti. Anal. Mirrose.). 1897, 33 p., 1 pi.*

Id. : Sur l'histologie des organes annexes de l'appareil inàie cliez la /V- riplaneta oyientalis{C. R. Ac. Se.), 1892, 3 p.*

Gadrau de Kerville (H.) : La richesse faiinique de la Normandie [Le NahmiUsle), 1897, G p.*

lo. : Deux observations personnelles sur l'extension de la huppe, des ailes et de la queue comme moyen de défense et d'attaque chez les oiseaux {Bull. Soc. Zool. Fr.), 1897, 0 p.©*

Id. : Sur un poussin monstrueux du genre Déradelphe [Le Naturnllsle), 1897, 4 p., pi. O*

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Pic (M.) : Notes sur quelques Zonabris llar. {Mylabris F.) {Bev. Se. Bourb.), 1897, 4 p.*

In. : Nouvelles variétés de Longicorues {loc. cit.), 1897, 2 p.*

•Id. : Descriptions de Coléoptères d'Algérie et d'Asie Mineure. — Co- léoptères récoltés en Kab\lie en 1897 {Bull. Soc. Enl. Fr.), 1897. 4 p.*

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Id. : Note sur Otioeephala opaca Rosh. et ses variétés {loc. cil.),\\)7, 1 p.*

Id. : M(r'urs des Anthicns, noie reeliUcative et observations {loe. cil.). 1897. 1 p.*

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Planet (L.) : Essai moiiographi(|ue sur les Coléoptères des genres Pseu- dolucane et Lucane, I, Paris, 1890-97. 107 p., pi. et lig. — Candida- ture au Prix DoUfus.

Rafeuây (A.) : Occurrence of blind Insects in South Africa. {Tranti. S. Afr. Phil. Soc). 3 p.*

A. L.

Le Gérant : Pu. François.

BULLETIN

SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE

S»éancc «lu !3!3 décembre 1^99.

Présidence de M. A. GKOUVELLE.

CnfrexjKimlfinrr. — Lo l'rrsidt'iil doiuic lectiirf^ d'une lolln^ de M"'' P. (jiiill('l)c;iii lui iiiiiKtin'aiil que, confdrnu'iiicnt ;ni V(hii cxprinié |tar k'H F. Guilloboau, son père, elle fait don à la Société de la collec- tion de PliaUiciidi's exotiques de notre regretté collègue.

Cette ((illeclion est particulièrement précieuse en raison du grand nombre de types qu'elle renferme;.

Nécrologie. — Le Président ajuiouce la uioi'l de M. James Thomson, autour de nombreux travaux sur les Coléoptères exotiques, notamment les Cérambycides. .1. Tliomsoii faisait paitie de la Société entumologi- que de France depuis 18o4.

Démission. — M. Paul Thierry-Mieg adresse au Président sa dénus- sion de Membre de la Société.

Admission. — M. Mamice Mbclle, î), rue des Arsins, à Rouen (Seine- In f (' r i e u r e ) , //// iiiéi i op t î' i rs , Hé m ip tèi 'es .

Présentations. — M. le D' Edouard Bugnion, Professeur d'Anatomie humaine et d'Embr>(»l(tgii' à ri-niversité, villa Souxenir, Lausanne (Suisse), Coléopt. Ear., Anal, et Mœurs des Insectes, présenté par M. L. Bedel. — Commissaires-rapporteurs : MM. A. Giard et P. Lesne.

— M. Constant Houlbert, Professeur au Lycée de Sens (Yonne), Coléoptères, présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Bedel et Pli. François.

— M. Henri de Touzalin, Inspecteur-adjoint dt-s Forêts, à Embrun (Hautcs-Alpesj, Coléoptères, pré.senté par M. A. Léveillé. — Commis- saires-rapporteurs : MM. Chanqteiiois et A. Lame\ .

Changements iradresse. — M. J. Kiinckel d'Herculais, \, rue d'Obli- gado, Paris.

— M. le Professeur Valéry Mayel, .'{3, rue de l'Université, Montpellier.

Kull. Soc. ImiI. Fr., 1897. N'o 19

306 Bulletin de la Société Entomologique de France.

Captures. — M. IMi. CiroiiNcUe signale deux intéressantes captures de Coléoptères, faites cette année, parnotre collègue M. Chrétien:

Atuorphocephalu.s roronatus Germ. — Bords du Rhône, entre la Voulte et le Poiizin (Ardècliel; 1 exempt. (5, on mai, dans les condi- tions liahituclles. Cet intéressant Brentliide n'avait pas encore été signalé dans la vallée du Rhône.

Laemostenus {Pristonychus) angustatus Dcj. — Environ de Barce- lonnette (Basses-Alpes); 1 exempt. c5, en aoùl, entre 2.000 et â.oOO mè- tres d'altitude.

— M. P. de Peyerimhoiï raconte les conditions curieuses dans les- quelles il a capturé Li'pluxa filolmUcolUs Rey, dans les Vosges fran- çaises :

J'ai trouvé le Leptusa (jloliulicoUis en nombre, les 18 et 20 décembre derniers, au lieu dit la Haute-Loge (933 mètres). C'est un point des Chaumes situé dans la forêt domaniale du Val de Senones, à une cin- quantaine de mètres de la frontière. Le teriain a été incendié en au- tomne 189o, et replanté au printemps de 181)6. Le Leptusa se trouvait sous les pierres, les débris de bois, dans les mousses, toujours près de la surface du sol, très vivace malgré la température et la neige qui existait encore par places, il avait en somme l'allure d'un insecte nivicole.

Le seul autre point des Vosges où j'ai capturé ce CoJéoplère est le village alsacien d'Aubure (Altweier), situé en face de Ribeauvillé, ù 800 mètres environ. Le Leptusa globuUcollis se trouve là très peu commun, dans un vallon boisé, humide, sous les mousses et entre les herbes.

La faible étendue des stations de ce Staphyhnide est remarquable. Malgré des recherches soigneuses, je n'ai pu le découvrir en dehors des deux [loints que je viens de citer.

— M. J. Magnin signale la capture du Lathridius Bergrothi Reitt.. pris en nombre, à Paris, dans une cave de la rue Bonapai'te.

Ce Coléoptère, assez répandu dans le Nord de l'Europe, avait été si- gnalé tout récemment en France (Calvados) par M. A. Fauvel.

i

Séance du 22 décrmhrc IH97. 307

Communications. Description de trois Erodius nouveaux du nord de l'Afrique [Coi>.]

Erodius antennarius a. sp. ■ — JSicrih'r oratiis, (jihOas, poslire hrevitPi' atteimatus ; nipiti', vertice sabtiUlci\ (iiiiicc dcmius aspcrato- (jratmtoso, fronic dcprrssa, ferc ci-carnld ; iinlimnis (jiwililms, iirollio- rtiris hdsin siijirrdidihus, clacd ohloiiyo-ortili, arlinilo Ut" lUKjuldto; prolhoiare ((itltudinc Iriplo hyrriorc, tivtire profundp e.fcisn, hasi utriii- que iniprrsso, mcdiii sublilissime, luterWus densim, mpinato; dniris (fibbom, mbopacis, tricoatatis, costis valde pominulis, nitiduUs, intcra- titiis piinr disfiurtius granulatis, npire asppiatis ; prostenin nif/oso, iiMliisrloso ; pniph'uris in lomiitudhicin dense .tiri(d(tlis ; nietaslerno op(tro,suhpunr1(il(); abdoniine (iliiltirco, sef/iuenlo ultùuo punrtnlo, pedi- biis priniiii el()))(i<ifis, liliiis ixistieis nidris inruriyilis^ feviinae rerl/s. — Long. 7-H iiiill.

V;ir. deserticola. (jipile vahle iispero-fiitiniiliild, jiroIlKiidre

densissinie niedio sirioldto, Ititeribus r/ranuloso.

Cf'ttc cnricusc ospèxc, doit prendre pince d;m.s le groii|)i' du hierigii- tus Sol., pour le<jU('l Solif-r jivail cr('é le sous-genre Dinieii.seis hase sur la forme toute jjai'liculicrc delà massue des antennes, danslr-squelles le dixième article est anguleusement prolongé sur le onzième; elle est en outre très remarquable par sa fornuî courte, gihbeuse, les côtes géné- ralement très saillantes et la sculpture du prothorax.

La variété desertimln semble, au pren)ier abord, former une espèce distincte [)ar sa tète entièreinejit et densémenl granuleuse et la strio- lation serrée qui couvre la partie médiane du prolhorax, mais on trouve entre les deux formes des transitions telles qu'il est impossible de les séparer spécifiquement.

La forme typi(pie paraît, jusqu'à présent, spéciale au Kreider (dép. d'Oran) où elle est très abondante {Bedel^ (Jhnbaut. Ch. Martin), la variété deserticola est plus répandue et se rencontre depuis f>agliouat [Hénon) jusque dans rextrôme sud du département d'Alger : (Jtiardaïa [Chobaut, Ch. Martin, Pic), El-Goleah {coll. de Vauloger).

E. impressicollis n. sp. — Ovataa, gibbus, postice attenuatus, ni- (jer, .mbnitidus, subtiis nitidior; capite fere piano, vertice .subtiliter, antice demiuH, asperato; antennis elongatis, prothoracis basin haud

308 Bulletin de la Société Entomohgique de France.

fmpoantihun, (iiiiciihi 10" Jutiare, dupln loiigiore, apire trunrato; protlwrarr latiiudine Iriplo hrrriore, nngulia rtniiris acKtis^ poxtins rétro prominentilnis, bnsi ntii)u/ue profunde impresso et raiiaio. medio parce snhtiliter, lateiiljus miniix suhliliter, punctato; ehjtris (/ihlmsis^ subtiitidis, post médium attenuatis, costis tribus nltiduUs valde proini- nulis, — dorsali basi)) prothoracis attingente, latera nntice attenuata — declivitate evanesceiitibus, interstitiia subtiliter grauitlatift, rerfuiR npicem paulutim asperatis; prmterno valde riigoao, mbcanaUnilato, mare barbât iilo; propleiiri.i strinbiiis; inetasteiiw in Iniuiiluflinem strinlato; abdniuiiie iiHirix sulinitidn. feininae nitidinre, idularro; pedi- bas- einiigatis, antiris ante uplcem levUer emarginatia — Long. 8-11 mill.

Algérie : Mraior (67*. Martin). Tunisie : Gafsa, Tozciir [Srdillnt).

Espèce remarquable par son prothorax très large, très fortement dé- primé et rugueux en dedans des angles postérieurs.

E. nanus n. sp. — Parvut, ocaius, postice attenuatus, niger, sub- opacus, subtus nitidior ; capite a ni ire dense asperato,vertice laevi, mar- gine antico emarginato ; antennis grarilibus prothoracis basin superan- tibus; articulo 1° obconico, truncato; prothorace latifndine tripla breviore, postice utrinque profunde impresso et rugato, niedio sulitilissime parceque reniote-punctato; laleribiis tumidis, punctatis; elytris opacis, post médium attenuatis, apice asperatis, costis tribus vix prominulis, declivitate nullis ; prosterno rugato, medio subcanaliculato, mare barba- tulo; mesosterno abdomineque subnitidis , alutaceis, segniento ultimo asperato; pedibus elougatis, tibiis anticis maris intus ante apicem leniter emarginutis, feminue arcnatis, jmsticis leviter arcuatis. — Long. 5-7 mill.

Sud-Est Tunisien : Oued-(>l-Kreil {Valéry Magel), Ain-Maider (/)'" Si- card).

Cette espèce, la plus petite du genre, est voisine A'impressicollisy nxû. , par la forme générale du corps, le prothorax très fortement transverse et déprimé en dedans des angles postérieurs; elle s'en distingue à |)re- mière vue par sa taille minuscule, ses antennes plus grèh^s et son corps entièrement mat, même sur les C()tes des élytres, qui sont à peine saillantes, souvent même tout à fait oblitérées.

Note sur V Anisode.ctylus Winthemi Dej. [Col.] i'ar L. Bedel.

En l'^.^l. Dejean [Species, V, p. 830) a décrit un Anisodactijlas d'É-

Séance du 22 deconbrp Ih:)7. W,)

gypto qu'il avnil rerii de Solier sons le nom de Wintlymi. Depuis lors, celle espèce ligure sur tous les Catalogues mais à l'étal d'énigme et jamais aucun auteur ne s'en est occupé. Grâce à M. René OI)erllu'ir, j'ai pu voir le type de la collection Dejean et me rendre complf; des véritables affinités do cet Harpalide.

L'.l. Winthriui a l'i-peron terminal des tibias ant('rieiirs Iriciispidc caractère (jui le rangi' dans le petit groupe des Dicliirus Mannli.; il es! d'ailleurs extrêmement voisin de VA. porciloides Steph. cl n'en dilïcre (pie par les calés du prothovax subsinués en nrrière.

En Egypte, notamment à Alexandrie, VA. Winthemi est tel que li' décrit Dejean, c'est-à-dire nt^ir en dessus, mais, dans la zon(^ saliariemn' de la Tunisie et de l'Algérie, les exemplaires noirs sont en minoi'ité et les Winthemi métalliques prédominent. Sur la côte barbaresque et même aux îles Baléares, où l'espèce se retrouve, elle se présente presque tou- jours sous la forme métallique. — Je propose de désigner sous 1(; nom de var. metallicus cette variété du Wintliemi que l'on confondait jusqu'ici avec VA.poecilo'ides.

Note sur les mœurs du Sibinia sodalis Germ. [Col.] Par J. xMagmn.

L'année dernière (1) j'avais donné commt; babilat probable du Sibi- nia sodalis, une Plombaginée, VAriiieria plantaginea Willdenow, alors que les autres Sibinia dont les mœurs sont connues vivent tous aux dépens des Caryophyllées. J'ai pu, cette année, vérifier l'exactitude de cette indication et obtenir les éléments nécessaires pour faire coimaîtrc les premiers états de ce Curculionide.

Je ne donnerai ici que des renseignements sur les métamorphoses d3 cet insecte, notre éminent collègue, M. A. Giard, ayant bien voulu se charger de décrire la larve et la nymphe du Sibinia sodalis.

Ci'nune je le supposais, la laj've vit bien dans les capitules de VAr meria plantaginea; à la fin de l'été je l'ai trouvée adulte, alloiujée dans 1<; cœur des fleurettes du centre, la tête toiimt-e vers le sol. J)ans les premiers jours de septembre, j'ai pu recueillir un assez grand nombre de larves sortant des fleurs pour s'enterrer. A ce point de leur déve- loppement ces larves rampent avec une grande facilité : elles serrent fortement dans leurs mandibules les aspérités du terrain, raccour- cissent le corps et, se servant du njamelon anal comme point d'appui,

(1; Voir Bull. Soc. Enl. Fr., 18'J6, p. 380.

■H') Bulletin de la Société Entomologique de France.

portent rapidf^mcut la tète en avant pour s'accrocher de nouveau par les mandibules.

Pour étudier plus facilement les métamorphoses du Sihiiiia sodalis, j'ai mis les larves adultes dans des tubes de verre, à moitié pleins de terre, en ayant soin do placer ces tubes dans des manchons de carton. Grâce à l'obscurité ainsi maintenue, une ving-taino de larves se sont éta- blies le long des parois et sont restées visibles jusqu'à leur dernière transformation. Dès qu'elles sont déposées sur la terre, les larves cherchent un endroit favorable et s'enfoncent en quehjues minutes à une faible profondeur (un à cinq centimètres en captivité), elles se fa- çonnent une logette ovoïde qu'elles enduisent d'un mucilage, puis, se tenant alors arquées, elles attendent une vingtaine de jours la nymphose dans une immobilité presque absolue.

Les nym[)hes sont assez actives; elles tournent fréquemment sur elles-mêmes plusieurs fois de suite, mais d'un mouvement peu rapide qui ne peut être comparé au tournoiement fébrile des nymphes d'ihj- pera (1).

Les insectes parfaits, au moment de l'éclosion, sont d'un blanc nacré, avec le rostre, le disque du corselet et les genoux d'un roux clair; ils se colorent peu à peu, remuent faiblement et restent engourdis tout l'hiver pour ne sortir qu'au printemps. Il y a donc deux générations par au; je n'ai pu observer que celle d'automne et voici les dates exactes pour une des séries étudiées : une cinquantaine de larves, s'en- terrant du 6 au 10 septembre, opèrent leur nymphose environ vingt jours après (du 20 au 28) et les éclosions commencent le 22 octobre.

Le Sibinia sodalis est réputé rare dans le bassin de la Seine ; il est au moins très localisé. Je l'ai trouvé abondamment, à Gif (S.-et-O.), le long d'un talus de 200 mètres, alors que d'autres stations d'Armeria, dans les environs immédiats, ne m'en donnaient pas un seul exemplaire malgré de minutieuses recherches.

Observations sur divers Coléoptères d'Algérie

Par Maurice Pic.

Bnjaxis haenmtica v. bidenticulata Aube, Teuiet-cl-Haad {Pic). —

(1) L'activité si curieuse des nynipties d'IIypera, qui pivotent dans leur cocon avec une rapidité extraordinaire, n'a été sij^nidée, je crois, que pour l.t nyrnplie d7/. pluntatjinis (Xambku, Métamorphoses d'insectes, L'Kchunfjr. 189"i). Nous avons observé, M. Bedt'l et moi, le même phénomène pour la nymphe àllyptra aiator L.

Hmwe du fi (lécmlin^ IHU7. 3tf

Dtjpr/'S M. A. Malî'r.jy (jui l'.t numnti^.n, iciiit varf/iM <1wJt Ht'n ium\ti\lu |(oiii' i'Aighin.

lil/lliinun fomnmiiii <iiiill)). ///////. h:, 1H!>7, |*. W). — (JuiUulX'fHJ .') fil') (U'cmci stma ce mm la U. Ummi'orm n«lt'»'. (UmM m\m (Htm. /nul., T>\, [\. W) a vue VnUymwn rt'iin \mv (\n \m\. — li. iliiiiiitii ^U'M. (Wii'n-, 1W4, j). ikU,, (lu mttti cUitanuAHi mmi-M h Uniui l'Mmias, «•il /'galcjij/.'jjt nu iliDi'rskiirniH h ntlmulinn n/'m'tiuU'- ro().ssilr'i ou tcs- i.xVfc. J,<!s t;x<î)ii|));iin'.s ()H(f j'ai »;(|)()i/( l/s ât' iiniid-l'.Uml)'^, Honnn'^s )/;ir M. IWillur Miuuilii cl par M. Hallray ilirurniriiink (i), «« r«p|*'*)- li'Ot U)H\. ii fait a la di'S('»j|)lio/i ()(t loiwirnniin <iiiilll» «l/'oii <l<' ))«>/<(«!

l'ui'liiltliun iilui'iintti Wnlïf. iliull. I''r., iH'M), p. 2!1«/. ^'airaplu/ï! une s(Nil<î V ''(' IH'.M) iinn>. la lor/l dis U<')/) (jliohij. lo Kabylic; la lora- lit/icst ftotjvt'llt'.

Chmniliiliii ChnhitaU (iulllb- '//////. /'/'., 1«'J7, p. J')."!,. J'ai c.jjduiv' un seul rxrujplaJK; <!« c^^U? <'fep(.'(:<! ou vaiMH/; à AJu-d-Ka/lja/', pcjxiaul li,' ui/^Hjii vuyagui où I/î J)' C|ioha/jl a captur<^' le bii'O à Haùla. K siguali-r *'i</.'<>r« 4ii ju/;s cjjasst's un ClmwdluUii, la v. imiorcmui Wmii., wnmWUt k Wskr« (Eouraut sur U* sol, cil uu u%im[Am'tt, vamiM m \W)i'Uimi à A/.a/ga, rappo(1/i av«<; <J/7UU; à \./!(/rtiyiii ïi/yjll., <x'|, «iXi-u^plai/c, parait jjj|i.'nu/'<liair<' j*ar lu la)ll<; d la Utnna tlf^ auU'UUt-s <'/Ur'' l^'s 'I'«ux va- rJ/H/iS <ju<} je vU'Ub ']<; uoujumt, ujais j<i pcu!;*' <pj'j| u'' <l/>il (tint ait- imù tin lit m'cmuUi <<u'a Uiitt du varwiiou, Hmd (himiii h amtulu va- mlnlïUt algml/'n dm tui genre par fan Cn'mmi^mn (Am. Fr-, iWîJ, p. itiÇj. J'ai mana caplur/; à SaiVJa, sous am \m'Vi', m\ exemplaÛY? di' Cfmrohitw mimunu'ni u-Mucà, nmiatTÀ tixmtiiluUn a ^'Ut itmln.

Colon Cloucli i'mlll), {h'fù:kan(/e, n" i',M). — l'ai trouvée (i»m la mllùc- vani U'\mmv plusù'/jrs (ix('j/jplair<-'s r/'pon/Ja«t l>ji'U à la rji's/:r)ptw// # &Hi jusecte l'iprovcnaui lUt lionit 'uyhl iHty.i td f/'vrù-'r iHU).

Ih'limim Chohoali Tli/'/y 'liuU. h:, im, p. 2«y. - <:'t'sl à M. Hl/.'use /^u/' revji'jit l'Utmmtui' lUt la /apiuri^ ((Jes iU'mx \)mmi% i^x/miilamm (h mUi tt^lfiu:e, D'après M. G. U'wis, //. litmhauti serait syoimyim An Il jiliiirollUVmm.

hoijmln LliiilmuU ïi^nni^. 'Jimm d'ICnloiiuiloifii', i W , p . 41 j . — <7<es(t dans uoi« ctmm mmimim, h\l& l'm pass<^ ave/; le IK LMmU et JK. (y. lileuse, 'piij /iitte espèce a ^'Ui /laptur/^; je h po-ssè^ anissj re- cui'jUù' (>ar uhÀ ii Ujiikiilii.

'ij Mm mM* 6yoi>«>*w^ue$ wr cetlis csf^ttçe : Pk (Aw//, /'/,, ti^(i, |*, W); ■ «uftWy V-/. p. 2iy,.

312 Dulletin de la Société Entomologique de France.

MaUhinm fuscipes Bourg.— A ajouter pour celte espèce la provenance de Tiout, au sud d'Ain-Sefra, d'où je l'ai rapportée en 1894.

Dn.vjti.n'ii.t Thrre.sae Vie. — DilTérent de D. SediUotl Bôui"g., d'après M. J. Bourgeois à qui je l'ai soumis, examen qui confirme ma note (3//.S- cell. Ent., V, p. 97) ; d'après cela, la synonymie de ces deux noms, pré- sentée avec beaucoup de légèreté par Schilsky [Kâfer Eur., XXXIII, supplém.), doit être considérée comme non avenue. D'après M. Bour- geois, D. Thereme pourrait bien être en revanche synonyme de D. squamatus Ksw.

Hionthis occideniaUs Fairm. [JiuU. Fr., 1897, p. 180). — .l'ai capturé cette espèce, il y a deux ans, sur la route de Ghardaïa, au rdai de Ci- terne Nili et à la Daïa de Tilremt.

Lissodema Cloueti Guillb. {Bull. Fr., 1896, p. 24o). — Dans une note {Wien. , 1897, p. 123) M. Reitter m'attribue à tort la description de cet insecte (ju'il ne considère même pas comme variété de 4-pustula- fwm Marsh.

Acalles Mbylianus Desbr. {Le Frelon, 1897, n° G, p. 32). — Forêts de Yakouren, desBeni-Ghobri, de l'Akfadou, sur le Chêne. Parait rare.

Adimonia {Pallasia) violacea Luc. — Varie du vert au violacé, par- fois les élytres sont de la première coloration, la tète et le prothorax de la deuxième. Capturé en Kabyhe en fauchant dans les lieux her- beux où croissaient des joncs.

Orestia Pommereaui Perris. — Dra El-Mizan, un seul exemplaire. Cette espèce est rare en Algérie.

NOMINATIONS ANNUELLES

La Société entomologique de France, aux termes de ses Statuts et de son Règlement, et pour la soixante-sixième fois depuis sa fondation, procède au renouvellement annuel de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spéciales.

Sont élus pour 1897 :

MEMBRES DU BUREAU

Président MM. E.-L. Bouvier.

Vice-Président Cn. Alluaud.

Secrétaire Pn. François.

i""" Secrétaire adjoint J. de Gaulle.

Séance du 22 décembre 1897. 313

f" Secrétaire adjoint E. Dongé.

Trésorier D-" A. Fumouze.

Archiviste-Bibliothécaire A. Léveillé.

Archiviste-Bibliothécaire adjoint. J. Magnin.

CONSEIL

MM. A. GiARD, — J. DE GuERNE, — Ch. Lahaussois {Membres res- tants); — A. Grouvelle, — J. Magxin, — L. Viard {Membres nou- veaux), — et les Moinhros titulaires du Bureau.

COMMISSION DE PUBLICATION

MM. Ch. AhLVMu, — H.-W. Brolemann, — A. Champenois, — l'aljbé .1. DE .Joanms, — H. d'Orrigny, — et les Membres titulaii'es du Bureau.

COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE

MM. L. Bedei., — Fabbé .1. de .Joaxms, — P. Mabille, — et les Membres titulaires du Bureau.

COMMISSION DU PBIX DOLLFUS

MM. Ch. Almtaud, — L. Bedel, — H.-W. Brolemann, — Ph. Fran- çois, — .1. DE Gauf.le, — A. GiARD, — Ph. Grouvklle, — l'abbé J. de

JOANNIS, — A. LÉVEUJ.É.

Bulletin bibliographique.

Académie des Sciences (C. B. hehdom. des Séances), 1897, II, 23 et 24. — S. Jourdain : Sur le développement du Trombidion holosericeum. — P.MÉGNiN : Sur les Bougets. — C.Phisalix : Antagonisme entre le venin des Vespidae et celui de la Vipère.

Académie Impriiale des Sciences de St-Pétersbonrij {Annuaire du Musée zoologique), 1897, 111. — G.-O. S.\Rs : On some additionalCrustacea from the Caspian Sea (pi.). — V. Bianchi : Acanthia {Calacanthia) Tniljomi (J. Sahlb.) provenant de Novaia-Zemlia ; texte russe. — J. Sahlbero : Slaphylinidae in Novaja Semlja a G. .lacubson et in Insulis Novo-Sibiricis a Dr. A. Bunge et Bar. Ed. Toll collectae. — N. ZouBOWSKY : Note sur la ponte des Acridiens {Acridiodea); texte russe. — A. Bhu;la : Miscellanea Scorpiologica II.

314 Bulletin de la Société Entoino logique de France.

Academy of Nafiiral Srieticcs nf VhUndcljthin. I" Jnniiuil, Sci". 2, XI, 1, 1897. 0 — ^" Pi-oceedimp. 1897. II. — \V.-.l. Ftix : Conlribiilions to ;i Kno\vip(|ff(' nf tlic Ilymnioitlcrn of Mrnzil. "2, h))iijiili(hir (|)l.).

— T.-I).-A. (",ni;KKiii:i.r, : jN'pw and Lilllc kiiowii Norlli Aiiicrican Bof'S.

Agricultunil Cdzrtte of \. S. Walrs. Vlil. 10, 1897. — W.-W. Fiiim- (lATT : KcpiM'l on Iiisccl Pesls fninul in llic .Xocllicrn Disiricl. — \V.-.I. Am.kn : Kniil Growing, Diyin^. .uid (liiring; willi a fow simple Hcniciiics fiMui llic Prévention ,-inil Trcalinenl of some In- secl l'esls. — A. (îalk : Inlliieiifc of Brcs on (li'ops. — Bee Ca- lendar.

Biologia Cent mli- Amer icana. — F. -M. V.vx dek Wi'ij» : Diplera V(»l. If. pp. 343 308, pi. IX, 1897.

Canadian Entomologist [The), XXIX, 12, 1897. — H. Lv.max ol A. -F. WiNN : Notes on Grapta interrogationis Fabr. — G.-H. French : Preparatory Stages of Punis teasellatn Scud. — Rev. J.-H. Keen : Three interesting Staphylinidae from Queen Charlotte Islands (Og.).

— T.-D.-A. CocKEiiKM, : On the gcneiic Position of Some Bées hi- therto referred to Ptmiirgus and Calliopsis. — A.-W. IIanh.\m : A List of Manitoba Mollis.

Cidre et le Poiré [Le], IX, 8, 1897. — H. de la Hayhir : Insectes nui- sibles des arbres fruitiers. Leur destruetion. Produits anti[)arasi- laires et résultats constates.

Entoniologicnl News, VIII, 9 et 10. — J.-M. Wemsteh : Haïtiens hrae- totus Say (pi.). — Prof. A.-J. Sxyder : Utah revisiled Idaho and Wyoming. — Warren Knaus : The Lnchnoslerna of Kansas. — W. Wenzel : Notes on Some of tlie Sait meadow Insects. — .l.-B. SMrru : The Peach borer {Sanninoidea exitiosa Say), pi. — T.-I).- A. Cockeref-l : Physiological Species. — H. Ski.nneb : A new Spe- cies of Debis. — A. Trumbull Slosson : Additional List of Insects taken in al|tine Région of Mt. Washington. — Dr. H. Ottolengui : Types on tlu^ Neumot'gcn Collection with a few Notes thereon.

Entomolngische Nachrichten, XXIII, 23, 1897. — Fh. Thomas : Uebcr einen gallcnfrassenden Riisselkafer luid ein Controlvcrfahren bei IJnlersuchimgen iiber Insektenfrass an Pllanzeu (Koprolyse). — H.-.I. KoLRE : Afrikanische Coleoptera des Koniglichen Muséum fiir Na- lurkunde zu Berlin. V. — G. Kraatz : Ueber Pterostirlnis glalier Vorbringer.

Illustrierte Zeitschri/t fiir Entomologie, II, 40, 1897. — 0. Schcltz :

Séance du 22 dérciitliic 1S'J7. .'M5

Ut'ber don Albinismus bei LcpùJoplorcn. — Du. VfxiLKit : Die Schuppen der Antlireiicn (lig.). — Un. Rt'DOw : Einigc Lebenslhii- tigkoiten der Toniiitcii. — IVI.-P. ItiEDKi. : Ui-ber ciitoinologiscbps Sammt'bi.

Saturaliste (Le), lo décembre 1897. — L. Plankt : Note sur un cas tératologique obsorvé sur un grand Prionien (lig.). — H. Bou,kai; : Description d'un Coléoptère nouveau (Og.).

Psyché, VIII. 200, 1897. — C.-H. Tyleu-Townsend : Diptcra froin tlie Mcsilla valk'A of Ibe Hio Grande in New Mexico, I. — (J.-H. King, .I.-D. TiNSLEY : A new Ant-nest Coccid (lig.). — H. (',. Dvah : The larvae ol tA\o Saturniaiis. — T.-D.-A. Co(;kehkm>, A.-L. QrAiNXANCK : A new Lecanium on Magnolia froni Fbirida. — H. -G. DvAit : Note on larvae of Gtjnacphora groenlandlca and .S. Homi. — S.-H. Scuo- der: Dates ofissue ol some ollioisduval's Works. — T.-D.-A. Cocke- RELL : A curious case of protective coloration. — H.G. Dvah : Note on Cxdosiinae. — C.-G. Solle : Notes on uniisiiai food plants, etc.

Hn'ue éclectique d'Apiculture mensuelle, IV, i'È, 1897 [1 excnipl.).

Kecue Scientifique, 1897. II, 24-2."). — F. Uhech : Tcnipc-raliu'c et va- riatidn. — Howaho : L'elïet des Icnjpôratui'es sur rbibernation des Insectes nuisibles. — O.-H. Laïter : Les Guêpes et la Météorologie. — Le rythme des Grillons. — Le venin de Guêpe vaccin du venin de Vipère.

Itoyal Society [Proceedings], LXII, 381, 1897.©

Societas Entonioloyicn, XII, 18. — M. KoiUi : Ein Brief vom Caspischen Mt'érc. — W. GEimAïuj : Beitriige zur <■< Fauna lialtica » Speziell die Lokalfauna von Liban luid Fmgegcnd betreUcnd. — F. Ku.ian : Beitrag zur Lepidopteren-Fauna Teneriiïa's III. Aporiu ciataeyi. — E. MoRY : Y. cardui.

Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire [Bulletin), XXIII, 10. 1897. — A. Viré : Le laboratoire des Catacombes de Paiis.

Société Entomologique de Belgique [Annales). XLI. 11, 1890. — P. Do- (;m.\ : Hétérocères nouveaux de Loja et cnvii-ons (Equateur). — M. Jacory : Description of some new Species of Phytophagous Co- leoptera from India.

Société Entomologigue de France [Annales], 1890, IV, pjj. ."il3-092, pi. XIV-XIX.

316 BuUetin de In Société Entomologique de France.

Belon (R. p.) : Essai de classification générale des LnthridUdae a\ec le catalogue syslrniati(|ue et alphabétique de toutes les espèces du globe. [Rcv. (rEiiL), 1897, 117 p.*

Id. : Remarques sur le genre Eurypteni Serv., du groupe des Leptu- rides et description d'une espèce nouvelle de Bolivie. {Ann. Soc. Eut. lielg.) 1897,0 p.*

Degaux (F.) : Étude des mœurs du ver des Pommes {Cdi-pocapsa po- monnnu) et des moyens de le détruire. {Congr. hort.) 1897, 17 p.*

Id. : Note pour servir à l'étude de la Mouche des Orchidées [Isosoma orchidmrum Westw.). Moyens de la combattre. {Rn\ Trar. Scient.) 1897, 11 p., lig.*

Fairmaire (L.) : Matériaux ptmr la faune coléuptériquc de la Région malgache, ,4'' note. [Ann. Soc. Eut. Belg.) 1897, 44 p. (2 exempt.).*

GuARD Knaggs (H.) : Ascoinetia {Miniia) arcuosd Ihv., var. Morrisii Morris. {Eiitoiu.) 1897, :5 p.*

OsTEN Sacken (C.-R.) : Identification of two gênera of Nemestrinidae published by Bigot, together "with Some remarks on Dr. Wandol- leck's paper of lliat family. — Anudopis Halid. (0. S.) versus Tri- cyphonu Bergr. (not Zetl.). {Berl. Eut. Zeit.) 1897, 10 p.*

Raffray (A.) : Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South Africa, IV. Pselaphidae. [Tmns. S. Afr. Phil. Soc.) 1897, 88 p., 2 pi.*

SÉR1Z1AT (Dr.) : Catalogue des Lépidoptères des environs de CoUo. {Bull. Ac. Hipp.), 1884, 19 p. — Don de M. L. Bedel.

Simon (E.) : Étude sur les Arachnides du Chih, I. {Act. Soc. scient. Chili.)

1896, 8 p.*

Id. : Viaggio del Dott. A. BoreUi nella Republica Argentina e nel Para- guay, XXII. — Liste des Arachnides recueillis aux Iles du Cap- Vert, dans la République Argentine et le Pai'aguay et descriptions d'espèces nou\elles. [Boll. Mm. zool.An. co)iip.) 1897, 8 p.*

Id. : Matériaux pour ser\ir à la Faune arachnologique de l'Asie méri- dionale. {Mém. Soc. Zool. Fr.) 1897, 11 p.

Simon (E.) et BrÔlemann : Matériaux" pour servir à la Faune arachno- logi(|ue de la Suisse. — Myriapodes de Bex. {Rev. Suisse de Zool.)

1897, a p."'-

A. L.

Le (Jéiaiit : Ph. Fkancois.

BULLETIN

DE L\

société: entomologique de frange

LISTE DES MEMBRES

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE

A.WIOE 189Î. — Soixante-sixième de sa fondation.

— — v/\/v/\/\rf •

Nota. L'astérisque (*) désigne les Mernl)ies iibérôs ou à vie.

Président honoraire.

1842-1882-1892. FAIRMAIRE (Léon), Q A.,anc. direclour de l'hôpital S*-Loiiis, 21, J'iio du Dragon, Paris. Col., Ili/inén. et lié m.

Membres honoraires.

1860-1894. BALBIAM (G.;, ^, ijr(j|i'S.S(Mir d'EiijbrvogV-iiic au Collège de France, 18, rue Souflhjt, Paris. Eut. yen.

1850-1882. CA.\DÉZE(D'' E.), >h, Glain-Iès-Liègo (Belgique). Ent. gen.; larves des Col.; Élaiérides.

1894. FABHK (J.-li.), Sérignan (Vaucluse), Ent. gén.

1894. LUBBOCK (John), SMames, 2, Londres S. W. (Angle- terre). Ent. gén.

1894. PACKARD (A. S.), Providence, B. 1. (États-Lnis d'Amé- rique). Ent. gén. Bull. Soc. Knl. l-v.. 1897. N» 20

;U8 liuUrtin de la Société Enlomologique de France.

1862-1894. PÉREZ (J.), *, pi'»>f. à la Facultt" des Sciences, 21, rue Saiibat, Bordeaux (Gironde). /s/*?. (jé)i.;(inat.; Hijméu.

I806-I880. * PUTON(D'- Anjiiisle), U A., Remiromont (Vosges). Co/.; Hymen, et pr. lléia. de France.

18ol-18!)4. SAUSSURE (Henri de), *, 24, Cité, Genève (Suisse). Eut. (jén.; Ilijinén.

1834-l88o. SÉLYS-LONGCHAMPS (E. de), >^, sénateur, M. de l'Ac. roy. des Se, l}4. boul. de Sauvenière, Liège (Belgi- que). Névr.,pr. Odonates; Lép. eur.

1882. THOMSON (G. -Gustave), >î<, professeur de Zoologie à l'Université ro\ale de Lund (Suède). Eut. ijén.; Col. et Hymen.

Membres à vie et Membres ordinaires.

1864. * Abeille de Perp.ix (Elzéar). 24, rue de la Bibliotlièqne, Mar- seille (Bouches-du-Rliône). Eut. paléarctiqueyénérale. sauf Lép.

18o3. Allard (Ernest), chef du bureau des ingénieurs au chemin de fer d'Orléans, en retraite, 124, boul'' Magenta, Paris. Col. eur.

1863. Allard (Gaston), route des Ponts-de-Cé, à la Maulevrie, près

Angers (xMaine-et-Loire). Col. eur. 1885. * Alluaud (Charles), Q A., 84, boul'' St-Michel, Paris. Col. afr.

et malgaches.

1887. Alpheraky (Serge), au palais de S. A. I. le grand-duc Micliel, S'-Pétersbourg (Russie). LéiJ. d'Eur. et d'Asie.

18o3. Amblard (D'' Louis), 14 bis, rue Pauhn, Agen (Lot-et-Garonne). Hymen.

1887. AxcELET (Gabriel), docteur en médecine, 94, boul'' Raspail, Paris. Ent. gén., pr. Hymen, parasites et Microlép.

18o7. "'• André (Ernest), notaire honoraire, 17, rue des Promenades. Gray (H"^-Saône). Eut. gén.; Héin. et Hymen, du globe.

189o. Apfelbeck (Victor), conservateur du Musée national de Saraje\ 0 (Bosnie-Herzégovine), Autriche-Hongrie. Ent. gén.; jir. Col. eur. et genre ()tio)tnjiiehus.

1896. Ai'Ollinaire-Maru<: (frère), professeur au pensionnat des Frères, à Longuyon (Meurthe-et-Moselle). Co/. et entomologie appli(iuée.

Linli' tli'H Mi'ii/liii'.s. ~ [inii't' IH'.ri. ;H9

18()'.). A.NTKssANTv {V:i\\\)it (i;ij>ri<l u'), iî): A., ;iin)iôjii('i' du \.)jc('6, Troyï»s (Aube), (lui. de Frunce.

JHiH. Ai'osToiJUKs (Nicolas-Christo], iJiofcssciu' ;j{ii'(%r ;'i IMJnivci'sili'', 7, rue Euripide, Athènes ((irèi-ej. EiU. tjéii.

1880. * A a(ioi)- Vallon (Albert), Crest (Drônie). lUil. tli' l'Xurini Mon/h', Louf/irornes et Col. mcernimles du, i/hiOt;.

1887. AnniHAi.zAfjA (Félix-Lyjich), MeiJil)re de i'Ac.-idéiiiie n.iiioii.'de

de la Uôpuhlique Argeiiliue, (Jiacabiico (prov. de Hiieiios- Aires). Dipt.

iHUi. AsTKJ (M.-E. -Auguste), notaii-e, a Feurs (fvjirel). Kiil.iji'ii.

l8iH. AzAM (.J()Sepli;,aroliitectê, à Di'aguigiiaii (Vaij. Di lli , Ih'uujil . rt IHpl.

18')9. * JUiîu ((j.-AdolpIie), Q" Iraiieaise des pétioles de l'Aioérique du Sud, (iraii par Payta (Pérou) (via Panama). Ins. ile^ Hes J'Idlippines, pr. Col.

\W.)t. liAUJjOT fJ)'- Marcel,, H.'), boui'' Heurloloup, Touis (Indroét- J.oiie). Col.

\HHi. JiAiMSTow ';s.-J)<'ul(m;,F. L. S., Hox 204 'l'usl ollice), Port-Eliza- beih (Afrique du Sud;. Eut. yén.,pr. Hijiimi.

\H'.)i. Balzan (Louis), proli^sseur à l'Université (ht l'Asuncion (Para- guay), actuelk'mont à Padoue (Italie) (fcijjja in posta). Aracli.

1877. * JiAUGAOLi (Pierre), piazza S'^-JMaria, Fl<jience (Italie). Col. l'I Ih/ntén.

1840. Uai.oidk Sklvk (chevalier Flaniijiio), ^, 18, vi.) jj.jiciij, 'Juri/i (Italie). r;o/.

1888. Hkaixhknk (Ferj)and ok), capitaine au 70* régj;n<'jit d'ijilajiterie

d(; ligne, 2.^, boul. de Laval, Vitré (lUe-ei-Vilaijje , /','///. yen.,

pr. Col. (jallo.-rhén. 1884. liKAi KKfjAHij 'D' Henri), ^, f| I. P., pr<jf<'sseuj' agiégé à l'École

de pharjnacii', assistant d'Ajiatojnie conjparée au Muséujn, 49,

boul'^ St-Marcel, Paris. Mœurs, amit. et niétam.des Cnntkuridiens. 1888. Bkckkk "fheodor), Stadtsbaurath, Liegjjitz, Silésie 'AUenjagjie).

Uipt.

186«, * Uedel (I>juis), i} A., ^ M. A., 20, rue de l'Odéon, Paris. Col.

1881L IiKGi;iN-BjLLB(X)aj 'Louis), attaché au Ministère des Affaires étran- gères, 4:j, rue ii(j(jlainvilUers, Passy-Paiis. lùU. (jén.,pr. Col. t'ur.

'MO Bulletin de la Sociélé Enlomologique de France.

i8o7. Bellevoye, f;r;iv('iir, 27. rue de T;ill('\rand, Reims (Marne). Co/. eiirop. et algér.

1873. * BEr.ON (P. M.-Joseph), prof.. 8, quai de Tilsilt, L\ on (Rhône). Col. euv.

189o. Bendeiîitter (Eiig(>ne), 8, rue des Patriotes, Saint-Quentin (Aisne). Col., pr. Cicindélides, Lamellicornes . liuprestides et Cératnbijcides.

1897. Benoit (Charles), 12, rue Princesse, Paris. Coléoptères.

1896. Bepmale, député de la Haute-Garonne, 47, rue Raniey, Paris.

Col.

1877. Berc. (D' C), directeur du Musée national de Buenos-Ayres (Rép. Argentine). 470, Casilla delCorreo. Ent. fjéii.. pr. Lép.

1883. Bergroth (D'E.), Tannnerfors (Finlande). Ent. (ién.,j)r. Hem.

1893. * Berthoumieu (Tahbé G.-V.), o, rue Bertin, Moulins (Allier).

Ich iieumonides d'Europe.

1890. Bujliothèque du Muséum o'HisTomE naturelle de Paris (J. De- niker, bibhothécaire),2, rue de Buffon, Paris.

1894. BiBLiOTniiQUE lmpérl^le de l'Université, Strasbourg (Alsace)

(Barach, bibliothécaire).

1883. * Binot (Jean), 22, rue Cassette, Paris; l'hiver : villa Bonnet, roule d'Antibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col.

1877. * Blanc (Edouard), p A., C. *it, 32, rue de Varenne, Paris. Ent. gén., pr. Col.

1837. Blanchard (Emile), 0. ^,M. de l'Institut, prof. d'Entomologie au Muséum, en retraite, 34, rue de l'Université, Paris. Ent. gén.; anat.

1889. * Blanchard (D'' Raphaël), *,prof. agrégé de l'École de méde- cine, 226, boulevard St-Germain, Paris. Ent. gén.

1883. * Blavy (Alfred), p I. P., avocat à la Coiu% 4, rue Barraderie, Montpellier (Hérault). Mœurs, métam.; étude des Larves, pr. aquatiques.

1896. Bleuse (Léon), 123, quai du Mail d'Onges, Rennes (lUe-et- Vilaine). Col.

1881. Blonay (Roger de), 23, rue de La Rochefoucauld, Paris. Ent. gén., pr. Col.

1886. Bobeue (Henry), banquier, 34, rue Lafa\etle, Paris. Col. eur.

Lisli' (les Mriiihn's. — .l//»w 1^97. 321

18<)"i. lioiLKAij (Hcmri), inf>V'ni('tu' des Arts et Mniiiif.-ieliin's, OO, nie de la Vicloirc, Paris. Carahides et Lucanidcs du ylo/je.

■IHHH. Boise (Paul), naturaliste, Soulanji:y, coniiiiiine de Jarry (Yonne). IhliiH'ii. l'I lus. Ilpt.

]H'i. HoLivAit (Ij^iiaciit;, pidicssciir (riMiloiimid^ic ;i rUjiivcrsitôjMiisco de llistoi'ia natiirai, 7 , callc M()r('l(», Madi'id (K^\K\<^n('j.- (!ol. et Ortli. CUV.

IHHo. Ho.vA.N.No (SiiiKin), 2.'], piazza di ndlo/^iii, l'alci'iiie (Sicile]. Eut. f/én.

18!H. * HoNAi'AiiïK (|)rinc<' Roland , 10, avenue d'Iéua. J^aris. Eut. {/en.

188.'}. * Ho.NHoriu<; (Alplionso), avocat à la (^(jur d'aijpel, 2, iiie Cliapsai, Paris. Col. cur.

189o. lioNjoL'n (D'' Samuel), 28, jjassagc S'-Yvcs, Nantes (Loire-Inf''), Lép. franc.

1894. JioNNiEH (Jules), directeur adjoint de la Station inaritinni de Wi- iiH'reux, 7o, rue Madame, Paris. Ent. yen., Crust.

18o9. * Jio.NvoiLOiH (comte Hem'y hk), 6, rue Pierre-Cha non, Paris; et Baf^nères-dc-Bigorrc (Hautes-Pyrénées). Col.

1879. BoNv (vicomte G.-J.-Louis de), 36, rue Vanneau, Paris. Ckin- déliilcs et ('.(unhides du f/lohe, pr. dinihus, Ciilos-oinu et yehria,

1892. Bossio.v (Jac(iues), Birtoiita (département d'Alg<'r;. (jtl. 1897. BosvjEL {[y], Suberhievilie (Madagascar!,

1890. BoL'CHAHD, à Palembang, par Dels (Sumatra); à Paris, chez M. A.

Grouvelle, 63, quai d'Orsay. Col. des Indes orientales.

1893. lioccoMo.NT (Ajit(jine), avocat, 20, rue Stetfen, Asnières (Seine).

Col.

J8.")7. BorniEH (Emile;, p I. P., anc. pharmacien. Montmorency (Seine- et-Oise). Col. Eur.

1878. BoLLLET (Eugène), banquier, (^orbie (iioimw. Le/).: Chenilles.

1893. iioL'jmKnv (Louis), licencié en droit, 70, rue Ga\-I^ussac, Paris. Col.

1872. * BoLKGEOis (Jules), i^ A., S*--Marie-au\-Miiies Alsace). 0>/. eur. et médit. ; Malacodermes exot.

1891. BoiTAN (Louis), maître d(; conférences à la Faculté des Sciences

de Paris. Ent. yen.

:522 Bulletin de la Société Entomologique de France.

1896. * BoLTAiîEL (D'), 47, ruo des TournoUcs, Paris. Col., pr. ceux

du Chili.

189(i. * BoTviKH (E.-L.j, 0 I- P-, Professeur de Zoologie (Animaiiv articulés) au Muséum d'Histoire naturelle, 39, rue Claude-Ber- nard, Paris. Ent. gén.

1874. BoYExvAL, *, 37, rue Verrerie, Dijon (Côte-d'Or). Col. eur.

1884. Brabaxt (Edouard), au chat, de Morencliies, par Cambrai (Nord). Lép., pr. Microlép.

1883. Bramsox (K.-L.), prof, au Gymnase d'Ékaterinoslaw (Bussie). Col. et Lép. rus. et exot.

1887. Brexske (Ernest), président de la Soc. entom. dePotsdam,prov. de Brandebourg (Prusse). Col. eur.,Mélolonthides exot.

1894. Brôlemanx (Henry AV.), 22, rue de Marignan, Paris. Ent. (jen., pr. Myriapodes.

187t). Broxgniart (Charles), i$ I. P., <i^, D'' es sciences, assistant d'En- tomologie au Muséum, 9, rue Linné, Paris. Ent. gén.; Orthop- tères, Longicornes; Articulés fossiles.

1887. Brown, 99, avenue de la Bépublique, Caudéran, pri'S Bordeaux:

(Gironde), Ent. gén.,pr. Lép., Hémipt., Nécr. et Orth.

1888. BucKTON (G. Bowdler), M. de la Société royale de Londres, Has-

lemere, Surrey (Angleterre). Aphidiens et Cicadides.

1894. Burns (Henry), bibliothécaire et secrétaire de la Bibliothèque de Fulham, Crystal Palace, Londres (Angleterre). Étude des Four- mis.

1897. Bl'sigxy (Emile), naturaUste, 4t>, rue du Bac, Paris. Entomologie

générale.

1882. BuYssoN (Henri du), au chat, du Vernet, par Broût-Vernet(Allier). Col., pr. Ëlatérides;Orth., Héni., Hymen, et Dipt. eur.

1890. BuYssox (Bobert du), 9, rue Savanon, Clermont-Ferrand (Pu\- de-Dôme). Hymen.

1894. Cabrera y Diaz (Don Anatael), calle Mendizabal, 2,'), 3" S°, Bar- celone (Espagne). Ent. gén.. Hymen.

1887. Caillol (Henri), notaire, 18, rue TraAerse-du-Chapitre, Mar- seille (Bouches-du-Bhône). Col. gall.-rhén.

1880. Camerox (Peters), The Bookery, à Bridgemont (Angleterre), Hymen, pr. ceux d'Ecosse.

Liste (les Membres. — Année lHil7. '.\%\

1893. CAiiPKNTiKi! (L(''on),17â, nio Lniircndcaii, Amiens (Soinin<').^;o/. et llijiiiéii. du nord de 1(1 Friture.

1893. * Cauret (Taljhé A.), auinùiiicr aii\ Cliarlroiix, Lvon (Rliôno). Col.

1889. Cai{Aci:iolo (lloiiri), H. M., Ciistdiiis, l'orl of Spain, Tiiiiidad, JJ. W., 1 (Aiitillos). Col., Léj).; Keptiles.

1883. Casey (Thonias-L.), caplaiii, 1419, K. sUrct N. W., Wasliingtoii, D. C. (É.-U. d'Aiii(''riqut'). (^ol. Amer, du Nord.

1879, * Cayol (Marins), § M. A., s.-chcl' de iHircaii an Min. de l'Agri- cuitnrc, 0 bis, rno LncicnJt'annin, La Garcnnc-I^dloinin' (Soine). Col. eur.

1888. * Cei'EI'.o (Adoll'u-L.), M. de la Société t'spagnolc d'Hislnij-e natn-

rt'Uc, 20, calle Orilla-dcl-Rio, CJiicIana, prov. d(^ Cadiz (Espa- gno). Col. et Ortli. eur.

1892. Champenois (Amédéc), anc. conscrvatcin' des Forêts, 1."). nie de

la Bourgogne, Meudon (Seine-et-Oise). Col. pidéurctiques.

1869. ChaPiDO.x (Gabriel], commis principal des postes et télégraphes, 48, rne Rocliechouart, Paris. Col. de France.

1896. Charpentier (Ernest), Amboiso (Indre-et-Loire). Col. et Lép.

1886. * CiiATix (D'' Joannès), *, M. do l'Ac. de médec, agrégé de l'Éc. de piiarm., prof. adj. à la Facnlté des Se, 174, bmil' S*-Ger- main, Paris. Ent. yen.; auat. des Insectes.

1883. * Chelx (Albert), naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et- Loire). Lép.

1893. Chevalier (L.), 2, rue de Baume, Paris. Lép.

1891. Cheyreux (Ed.), p A., route du Cap, Bône (Algérie). Crust.

1889. Chobaut (D"" Alfred), 4, rue Dorée, Avignon (Yaucluse). Col. eur.

et médit.; Hymen, de France.

1893. Cholodkowsky (D"" Nicolas-Alexandro\itcli), prof, à l'institut fo- restier de S*-Pétersbourg (Russie). Knt. yen.; Ins. nuis, à In sylviculture.

1883. Chrétien (Pierre), 84, bis, rue des Bois-Colombes, la Garenne- Colombes (Seine). Lép. eur., pr. étude des Chenilles et des œufs.

lit^ Bulletin (II' la Société Entomologiquc de France.

1889. Glaybrooke (Jean de), §^à A., attaclié à la diroclion du Jardin

zoolog. d'acclimatation, 5, rue Sontay, Passy-Paris. Ent. gén.

1872. "'* Clkmext (A.-L.), p I. P., dessinateur, 34, rue Lacépède, Paris. Ent. (jén.

1892. Clouet des Pesulches (Louis), Medjez-Amar, par fiuelma, prov. de Constantine (Algérie). Col.

1888. CoMSTOCK (.1. -Henry), prof, of Entom. and gênerai Invertebrate, in Gornell University, Itliaca, New-York (É.-U. d'Amérique). Ent. (jén.. pr. Coccides.

18o4. Constant (A.), naturaliste, villa Niobé, golfe Juan (Alpes-Mari- times), f^ép. eur. 1888. Cossû (Cyprien), 28, rue de Constantine, Alger (Alg(''rie). Col. eur.

1841. Costa (Achille), directeur du Musée zoologique, o, via S'-'-An- tonia alla Vicaria, Naples (Italie). Ent. gén.

1881. CouLON (D'-), p A., >^ 0. S^-Ch., >^ C. d'Isab.-la-Cath., Monaco

(Principauté). Lép. eur.; étude des Chenilles.

188o. Croissandeau (M'"" veuve J.), lo, rue du Bourdon-Blanc, Orléans (Loiret). Col. eur.

1888. Daguin (Paul), 19, avenue d'Orléans, Paris, Ent. gén.,pr. Col.

1890. Dames (L.-Félix), libraire, 32, Voss-Strasse, Berlin, W. 9 (Prusse).

Bibliograph le scien tipque.

1892. Daniel (Charles), chimiste, 14, Herzog-Henrich-Strasse, Municii

(Bavière). Col.

1893. Danysz (Jean), directeiu' du Laboratoire de parasitologie, 21,

avenue Reille, Paris, Ent. gén.

1882. * Dattin (E.), *, capitaine du génie, 22 bis, rue de la Bonne-

Aventure, Versailles (Seine-et-Oise). Lép. eur., pr. Microlép.

1890. Decaux (François), O A., § M. A., 9, rue de Chartres, Neuilh (Seine). Mœurs et métani.; paras, des Ins.; Ent. appl.; Col. eur.

1897. * Deckert (Henri), 1, place Gigant, Nantes (Loire-Inf"). Lépido- ptères du globe.

1879. Decoene-Racouchot (Alfred), aux Antoines, par Luzy (Nièvre). Col. eur.; Ins. ut. et nuis, à l'agriculture.

1887. Degors (i\.lfred), receveur de l'Enregist., Pont-Audemer (Eure). Col. de France.

1889. Deharle (l'abbé), vicaire à la cathédrale de Laon (Aisne). Lép. eur.

Liste des Membres. — Aiiitée 1S07. 32o

1896. Dejeax (Rajniond), rue du Regard, li, Paris. Col. d'Europe. 1892. Delagrange (Charles), 34, avenue de Clichy, Paris. Col. et Lep.

1892. Delahaye (Julio), Lardy (Seine-et-Oisc). Lep.

1805. Delamain (Henri), Jarnac (Charente). Lép.

1890. Della Torre (Carlo), \illa Della-Torre, 4, via Domenico Buon- vicini, Florence (Itahe). Ent. (jén.; Ihjmén., pr. Chrysidae et Spliêcidae.

1890. Delorme (Paul), 40, avenue (iandillot, Alger (Algérie). Ent. gén.

1893. Delsuc (René), 47, rue de Talleyrand, Reims (Marne). Ent. gén. 1884. * Deligin (A.), anc. pharmacien de l""'' classe, l'hiver : 26, rue

de la Boëtie, Périgueux; l'été : au chat, de Marouatte, par Mon- tagrier (Dordogne). Col. et Lep. eur.

1889. Demaison (Charles), anc. élève de l'Éc. polytechnique, 7, rue Ro- gier, Reuns (Marne). Ent. appliquée à l'agriculture, pr. Col.

1874. Demaison (Louis), licencié en droit, 21, rue Nicolas-Perse val, Reims (Marne). Col. et Lép. eur.

1880. Dembowski (Louis de), Sienniça, par Nuwo-Minsk, gouvernement de Varsovie (Pologne). Ent. gén.

1888. Dexfer (J.), >^, ingénieur civil, prof, d'architecture à l'Éc. cen-

trale des Arts et Manufactures, à Chainpigny (Seine), Ent. gén., pr. Lép. eur.

1882. * Desrordes (Henri), p A., chef de bureau au Minist. des ïrav. publics, 22, rue d'Assas, Paris. Col. franr.

1859. Desbroghers des Loges (Jules), percepteur des Contrib. dir. en retraite, direct"" du journal le Frelon, 23, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et-Loire). Curculionides {s. str.), Brenthides et Cassides du globe; Coléoptères , Hgiiiénoptères et Hémiptères d'Europe et circa.

1882. DEsiGXOLLE(Paul). institutein\ ol, rue de Charenton, Paris. Col. et Lép. eur.

1806. Deyrolle (Henri), 12, rue Houdan, Bourg-la-Reine (Seine). Col. et

Lép. exot. 1869. DiEGK (D"" G.), Zoschen, près Mersebourg (Prusse). Col. eur.

1889. DiMMOCK (George), Ph. D.,38, Grant Str., Sprinfield, Mass. (É.-U.

d'Amérique). Ent. gén., anat. et phgsiol. 1868. * DisT.^T (W. L.), 4, Weslbourne Terrace, Lowcr Addiscombe, Surrey (Angleterre). Hém. et Lép.

20*

;{2() Bulletin de la Société Entomologique de France.

1891 . * DoDERO ( Agostino), 9, ruo Torro-dcl-Amort', SUirla-Gènos (Italie).

Col. de Liyurie; Psélaphides.

1881. * DoGNi.N (Paul), néf-ociant, IG, villa do la Rruiiidii, AiUcuil-Paris. Lép. ear.

18()1. * DûLLÉ (Maurice), anc. officier, plioto.nTaphe. "il , rue des Clie- nizelles, Laon (Aisne). Col.

1873. DoLLFus (Jean), Membre à titre honorifique, fondateur du Pri\ DoUfus, 33, rue Pierre-Charron, Paris.

1894. DoNCKiKU DE DoxcEEL (Hcuri), naturaliste, 26, place Denfert-Ro- chereau, Paris. Ent. gén.. Col. et Lép. exotiques.

1890. DoNGÉ (Ernest), eniplou' de la Bantpie de France, 36, avenue dr Chàtillon, Montrouge-Pails. Col. cjal.-rhén.

1839. DoRU (marquis Giacomo), 18, via Peschiera, Gènes (Italie). Col.

1887. * DoRMER (lord), 3, Spring Gardons, Londres, C'o/., yjr. C/rindéli-

des.

1889. * Drl^ncourt (V.-Jules), distillateur, 119, rue de Paris, S*-Denis

(Seine). Ent. gén.,pr. Col.

1896. Dubois (Albert), 14, rue Ricliaud, Versailles (Seine-et-Oise). Col.

1897. DucHAiNE (Jules), 59, rue de la Fédération, Montreuil-sous-Bois

(Seine). Coléoptères.

1892. DuMAxs (Jules), ancien magistrat, (îi), rue Saint-Loup, Ba\eu\

(Calvados). Lép.,pr. Microlép.

1890. DuMOXï (Constantin), horloger, 8o, boul'^ Haussmann, Paris. Lép.

et Col. eur. 4893. * Dupont (Louis), prof, au Lycée, 3, rue de rOrangerie, le HaM'o (Seine-Inférieure). Lép.; Géographie entom.

1891. DuPUY (Gabriel), négociant, oo, rue S'-Martin, Angouléme (Cha-

rente). Lép.

1894. Du RosELLE (D'' Fernand), 21, ruo Laniarck, Amiens (Somme. Arachn. et Dipt.

1888. DuRRAXT (John Hartley), secrétaire de lord AValsingliam, Mertoii

Hall, Thetford, Norfolk (Angleterre). Microlép. 1894. École royale supérieure d'agriculture de Milax (Italie), Diri- zione, 47.

1891. * Emery (Charles), professeur de Zoologie à l'Université de Bo- logne (Italie). .1»^//. et hioL; Forniicidcs du globe.

Unit' dcH Membres. — Année iH'.)7. :{27

1897. Emmkhi;/. uk Chahmov (Donald d'), assistaiit-naturalistc au Mii- séiini Dc'sjardins, Port-Louis (Ile Maurice). Coléopli'res.

1800. * EitscHorK (Nicolas), Wassili Ostrow, ii" lo, li" ligue, S'-JȎlers- bouig Uussie). IJp.

WM. EscHËRicH (Charles), Jiegensburg (iJavirj-e). Anai. enlam.; Col., pr. Mélotdes et CUhidesi.

1897. EsTioï (Paul), 17, rue d'Ojicy, Vilry (Seine). Col. (jallo-rlun., lus. nuis.

1879. Faiconnet (M. -Louis), M. du Conseil d'iiygiène, rue Carion, A utun

(Saône-ct-Loire). Col. eur.

1892. * FAVAKcg (Louis), p A., 48. rue du VcriiaN. Si-Étieiuie (Loire). Col.

18G1. FAUVfx (Albert), f^ A., >Î4, avocat, 10, rue d'Auge, Caeji (Calva- dos), tjnt. gén. delà Basse-Nonuandie; Col.,Lép. tjallo-rhén.; Stophijl inides exot.

1880. Felsche (-larl), 2, Chaussée-strasse, Heudnilz-L('ip/jg(Saxe). Col.,

pr. Coprophages et LanieUicorms.

1890. * Fehton (Cijarles), capitaine d'artillerie, coniuiandant l'artillerie

de la place de Bonifacio (Corse). Uyiiién.

189i. FiKi.D (1)' Herbert Haviland), Conciliuni bibliogja))hicuj)i, Zuricii- Oberstrass (Suisse). Eut. gén., embrijologie.

1870. * FiNOT (P.-A.-Prosper), *, capit. d'état-uiajor, en retraite. 27, rue S'-Honoré, Fontainebleau (Seine-et-Marne). Oitit.

1880. FiTCH (E.-A.), Brick hou.se, Maldon, Essex (Angleterre). Eut. gén.

1882. * Fleltialx (Edmond), 0, avenue Suzanne, Nogent-sur-Marn<' (Seine . Col. eur., de la Guadeloupe et de l'Indo-Chine, Ckin- délides et Élatérides du globe.

1891. Fkaxçois (Ph,), D"" es se. naturelles, chef des travaux pratiques

de Zoologie à la Sorbonne, 20, rue Monsieur-i(?-Prince, Paris. Coléoptères paléarctigues et mélanésiens.

1888. French (G.-H.), assistant State Entom. of Illinois, S. Illinois Nor- mal University, Carbondale, Illinois (E.-U. d'Amérique). Ent. gén.,pr.Up.

187:j. Fp.idhici (Edmond), conservateur du Musée d'hist. nat., 10, place S*''-Croix, Metz (Lorraine). Ent. gén.

328 liallctin île hi Société EntoiHolof/ique de France.

1896. FuENTE (D. José-Maria de la), Poziiclo de (j;;ilatrav;i, provincia do Ciudad Real (Espagne). Coléoptères.

18G7. FiMoi'ZE (D"" Armand), ^, S A., 78, rue du Fanbourg-S*-Denis, J'aiis. Eut. appliquée à la médecine et <i la pharmacie.

1880. * Gadeau de Kerville (Henri), p A., § M. A.. 7, rue Dupont, Rouen (Seine-Inférieure). Ent. de la Normandie.

1867. * (ÎACE (D'' Léon), 0 A., 9, rue de Grenelle, Paris. Ent. appli-

quée il la médecine et ii la pharmacie.

1892. Gaget, prof, de Se. nat. à l'École d'agric. de Gennelines, par S'- Ennemond (Allier). Ent. yen.

1869. Gallois (Joseph), inspecteur du service des Enfants assistés, o2,

rue de Bellay, Angers (Maine-et-Loire). Col. eur. et médit.

1870. Gaulle (Jules de), 41, rue de Vaugirard, Paris. Hyménoptères.

1886. Gazagnaire (Joseph), Cannes (Alpes-Maritimes). Ent. yen.; Anat.;

Dipt.; Hymen.

1896. GÉLix (H.), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, Niort (Deux-Sèvres).

1880. Gennadius(P.), directeur de l'agriculture, Nicosie (Chypre). Ent. yén.,pr. Cochenilles.

188o. Gianelli (Giacinto), 2, rue Manzoni, Turin (Piémont). Lép.

1891. * Gl\rd (Alfred), *, prof, à la Faculté des Sciences de Paris, 14, rue Stanislas, Paris. Ent. yen.

1894. GiGLio-Tos (D' Ermanno), assistant au Musée royal d'anatomie comparée, Turin (Italie). Dipt.

1868. GoBEHT (D'- Emile), *, p L P., C. *^. ol, rue Victor-Hugo. Mont-

de-Marsau (Landes). Ent. yen. 1880. GoDMAN (D"" F. DU Caxe), 10. Cliandos street, Cavendish square, Londres W. (Angleterre). Ent. yén.,pr. Lép. amer.

1890. GoxMBERT (Armand), instituteur, à la Madeleine, Évreux (Eure). Ent. yen., pr. Col.

1887. GoRHAM (révérend H. S.). The Chestnuts. Shirley Warren, Soulli-

ampton (Angleterre). Ent. yén.,pr. Col.

1879. Goss (Herbert), F. G. S., Berrylands, Suibiton hill, Kingston, Surrey (Angleterre). Ins. fo.^s.

1878. GouNELLE (Emile), Q A.. 30, rue du Cherche-Midi, Paris. Col. de r Amérique du Sud, pr. du Brésil.

Liste des MemhvPH. — .Vunci- IH!)7. 329

1873. (iozis (Maurice bKs), t^, avocat, place de l'Ifùlcl-dc-Villc, MuiiUd- çoii (Allier). Col. et Orth. de France.

1833. Grakm.s commaïKlf'iir Mariaiio de l\ Paz), ►{<, sénateur, ptul. d'Anat. comparée etdi^ Zoonomieau Musée d'hist. nat., i, calle de la Bola, Madrid (Espagne). Ent. yen.; itunurs des Insectes.

1889. Griso.v (V.-E.-H\aciiUlie), sous-inspectciw de. l'Enregistreinent, des Doiuaiiies et du Timbre, Vervins (Aisne). Col.

1800. (iiioMKM, 19, rue S'"-Cathorine, S'-Quentin (Aisne). Lép. eur.; Chenilles.

1897. GaoLi/r (Paul), naturaliste, de la maison E. l)e\rolle, 4(5, rue du Bac, Paris. Entonioloyle générale.

1870. * Ghouvkllk (Antoine), *, directeur de la manufacture natio- nale des Tabacs du Gros-Caillou, <)3, tpiai d'Orsay, Paris. Col. eur.; Clavicornes exot.

1809. * Ghoivki.lk Jules) ^^, ingénieur ci\il, jjrof. à VÉc. centrale des Arts et Maïuif., 18, avenue de rObser\atoire, Paris. Col. eur.

1873. Grouvklli-: (Pbilippe), 69, rue de Gergovie, Paris. Col. franc.

1891. Grolzelle (C.-Alex.andre), ingénieur des manufactures de l'Étal, 1, rue Jean Nicot, Paris. Ent. gén.

1889. * GuEHNE (baron Jules de), *, Qi- P-, 6, rue de Tourn<jn, Paris.

Elit, gén.; Crust. Copépodes.

1894. GiEiu'.v (Paul), Roanne (Loire). Col., pr. Cétonides, liuprestides et Longkornes.

1880. Gun.Moc (l^aul), 54, rue de Chabrol, J^-jris. Col. l'ur.

1890. (iuiMOND, pharmacien, au Parc-S'^-Maur (Seine). Col.

1894. GcTTiKHiiEZ V AKAxrio iD' Daniel), Maniziles, Bépiihliqiie de (>j- lonjbie Amer, du Sud). Ent. gén.

1891. Givox (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris. Ent. gén.

1872. * Hallov Léon d'), 23, rue des Portes-Blanches, Amiens (Somme). Col. et Lép. eur.

1897. Hamal (Joseph , 1, rue Méan, Bruxelles (Belgique). Céramby- cides.

1894. Hardy (Gabriel), 136, rue de Courcelles, Paris. Col. de France.

1891. Heim (D' Frédéric), agrégé de la Faculté de médecine. 34. rue Ha- melin, Paris. Ent. Gén.

."{30 Bulletin de lu Société Entotmlogique de France.

1891. Henneguy (D"" Louis-F.), préparateur au C(ill('};o do France, prof, à

l'École nat. (riiorticiill. de Versailles, i), rue Tliriuird, Paris. Aiuit. et embiijol.; Knt. <ij)pli(juée.

1878. Hervé (Ernest), notaire, rampe 8*-Melaine, Morlaix (Finistère). Col. et Hém. eur.

1888. Hess (D"" Wilhelin), professeur de Zoologie à rUniversité techni-

que, Hanovre (Allemagne). Ent. (jén.,}»-. Col.

1860. Heyden (Lucas vox), >î<, D'" en philosophie, irjajor en retraite, o4, Schlossstrasse , Bockenheim (Francfort-s.-le-Mein) (Alle- magne). Ent. (jcn., pr. Col.

1874, HoPFFGARTEX (barou Max vox), Miiherstedt, près Langensalza, Thuringe (Prusse). Col. eur.

1883. * HoLLAND (W.-J.), Perrysville avenue, Alleghany, Pa., Pilts- burgh, Pensyhanie (É.-U. d'Amérique). Lép.

1892. * HrBBARD(Henri-G.), New Jersey Ave, 230, Washington, B.C.;

l'hiver : Crescent City, Floride (États-Unis d'Amérique). (]ol.

1891. HuET (D'" L.), p I. P., maître de conférences à la Faculté des

sciences, 8, rue de la Chaîne, Caen (Calvados). Ent. cjén.

1894. IxsTiTUT xATioxAL AGROxoMiQUE, 16, rue Claudc-Beinard, Paris.

1889. Jakowleff (W. E.), reviseur en clief du contrôle de l'État, Ir-

koutsk (Sibérie). Ent. gén., pr. Héni. et tkil.

1890. * .Iaxet (Armand), *, ingénieur de la marine, 29, rue des Vo-

lontaires, Paris. Lép.

1891. .Iaxet (Charles), p A., licencié es se. natur., Beauvais (Oise).

Anat., Hist., Dével. et Biol. ent.

1892. .lAxsox (0. E.), 44, Great-Russell street, Londres, \V. C. (Angle-

terre). Col. pr. Cétonides.

1889. JoAxix (Albert), étudiant en médecine, 16, nie de Lancry, Paris. Ent. gén.; nuimrs et anat.

1892. JoAXNis (l'abbé J. de), lo, rue Monsieur, Paris. Lép.

1886. JoAxxis (Léon de), prof, de mathématiques à l'Éc. libre de S'-Franeois, Vannes (Morbihan). Lép. eur., pr. Chenilles.

1858. Jourdheuille (Camille), juge hononiire, l'hiver : 101, rue de lU'nnes, Paris; l'été : Lusigny (Aui)e). Lép. eur.

1891. Kerre.maxs (Ch.), capitaine pensionné, 40, rue du Magistral, Bruxelles (Belgique). Col., pr. liuprestides.

Li.sir ih'.s Mi'iiiljicH. — Ainiri' IH'.n . 331

189.'). KiiîKi'KH (Honri), ('It'vc en plinniiacic, ."{l, iiir S'-Mcaisc, Cliàlons- sur-Marne (Marno). En t. ijéii.

1893. * KiKFKKit (l'ai)!)/' J.-Jac(|ii('s), prof, au (•(»11('j,m', Hilclic (Lon'aijic).

Céridics ou (ItiUcs; dalles des (k'rittdniijittes.

18()i). Kuutv (W.-F.],liiulinit'longard('MS,r),Cliiswick, btiulrcs W. (An- gk'lérro). Lép.

1888. Kmncksieck (Paul), libraire, M. de plusieurs S()ci(''l(''S savantes, 32, rue dos Écoles, Paris, liihlioijidpliie srienii(i(jue.

187o. KocH senior (D'' Ludwig), Aiiessere (j-anier Klottstrasse, 3, Nu- remberg (Bavière). Arnrh.

18oo. KiiAATZ (Gustave), IVen philosophie, pi'ésidenl de la Soc. eiiloni. alleiuaiide, 28, Liiikstrasse, Berlin (Pi'usse). (loi.

188o. Khal'ss (D"" Heniiaïui), 3, Hafengasse, Tubingen (Wurlemberg). Eut. (jéii., pr. Orth.

1803. * KuNCKEL d'Hehcllais (Jules), f,> I. P., assistant d'Knloni. au

Muséiuii, M. de la (lonini. techiiique du Min. de l'Agriculture, 1, l'ue d'Obligado, Paris. Ent. ijén.; otial.

1894. Lauonne fD'^ Henri), p I. P., directeur delà Société d'édilions,

4, rue Antoine-Dubois, Paris. lùiÂ. (jén.

1892. LABORAToniE DE Luo-suk-Me« (direct(MU' I)'' Ji'aii Joyeux-Lalïiiie.

Luc-sur-Mer, Calvados).

18i(;. * Laboilbèxe (D'' Alexandre), 0. *,I]H. \\, M. del'Ac. de nu'- decine, prof, à la Faculté de niéd., etc., 181, boul'' SMierniain , Paris ; août à octobre, à S'-J)enis-d 'Anjou ^Ma\ einie;. Eid.fjén. ; anat.; mœurs; purusitisme.

iHoH. Lafal'ry fClément), 8augnac-et-(>an]braii, près i>ax (Landes). Lép. eur.

1887. * Laglaize (Léon), p A., natur. -voyageur, 32, l'ue de l\-jradis,

Paris. Ent. ge'n. 1873. Lajoye (L.-Abel, 9, rue Buinart-de-Brinionl, Heiins (Marne). Col.

eur.

1893. LAnALSsois (Ch.), avocat. 02, rue des Sainls-i'* res. Paris. Col.

1804. Lallemant (Charles), pharmacien, l'Arba, près Algei' C.Mgérie).

Col. eur. et du nord de l'Afr.

189.>. Laj.mer l'D'" Paul), 46, passage du Bureau, Paris. Col.

'.i'M Ihillclin lie la Sorictr Kvldinolfxjitiui' de Fninrr.

1885. Lameeuk (AiigusU"), l'iol. ;'i l'I'iiiv. de Hriixellos, 119, cliaussi'c de (^li.-irlcroi, S'-(iilli'S-lcs-IJi'ii\('llcs (nclf^iqnc). Eni. {jrn.

iHH). Lamkv (A(l()l|)h('), ^, ^ (). M. A., ;iiic. Cdiiscrvjitciirdcs Forrls, 22, cili'' (les Fleurs, H;ili}iii()ll('S-I*;iris. Col. iiinlil.

1H(H . * I.A.NsiiKiKiK M.-d. van), ;mc. gdiivcriicdr griiri.-il des Indes iiéer- l;iiid;iises. Hriiiiiiiieii, j)r(iviiice de (liieldre f|>;i\s-|{;is). Col.

1874. * Lm'i.anoiik (\l;iiii'ice dk), ,-iii cIi;"iI. de L;i|)laiiclie, pnr Liiz\ (.Nièvre). (j)l. car.; tnuil.

'IH.M. LAititAi.DK d'Ahk.nckttk (Marliji), aiic. ijei'cepleiir des Conlribii- lioiis diiccles, (|iiaitier S'-Léon, Bavonno (Basses-Pvrénécs). Lr/,.

ls*.)"i. Lavkiîiink w. LAiiAitiiiKiiK, iiispecleiii' d'assiiraiices, "il, rue (1(^ Naples, l'ai'is. Col., I.rj).

IHSS. * Lkkcii (.|(.|iii-lleiir\), 2!), Ihde l'ark (iale, Londres S. \\\ (Anj^lelerre). Lrjt.

■1877. Li'ii.oNc (Tahhé Arlliiir), aiiinniiier niililaire ((>" corps), 44, rue David, Hc^inis (Manie). Col. cur.

1874. I.i;i.(m;i' (I)'' Charles), Meiineldii-siir-fllier fLoir-el-Clier). Eiil. (jni., jtv. Lép. eur.

18811. Lknain (Mené), La (;a|)elle-eii-Tliiér'aclie (Aisne). Lrp.cl Col. cur.

'189"). Lk()x(I)'' N.), professeur deZooloj,ne à l'I'niversilé, 12;{, Sararie, Jassy (Roiiinanie). EnLijctK

187*). Lk PiLEua (D'' Louis), lo, rin- de l'Arcade, Paris. Col.

1884. LKenKVosT ((Charles), peinlre-verriei', ^0, rue S'-L{juis-en-rile. Paris. Col. cl Lcp. car.

1887. Lksxk (Pierre), p A., pi'éparaleiu'd'enloni. au Muséum, 10, ave- nue .leanne, Hois-de-Colond)es (Seine). Eut. tjcn.

18Î)4. Lkiik.nnk (!)' a.), 2, rue de Pentliièvre, Paris. Eal.iién.

18!);). |j.;(!iunAN, 12, rue Dainniarliii, Poid)aix (Nord). Enl.(jcv.

1861. * Lkvioiijj'; (Alherl), ^ÂS A., 10, rue du Di'ajfon, Paris. Col. car., (ihjcr. cl laiii.s.; 'l'cniaocliilitlcs c.rol.; Ilciii.

1887. LiNTM'iK (.l.-A.), Slale h^nhiniolo^isl of .\e\v-Vorl\ stale Muséum. Alhany (l'^.-U. d'AinériqiU'). Enl. (jeu.

iSii;;. * LoMUAUi) (Félicien), rue d'Aïudie, Seri'es (llaule-Alpes), Eiil. ijni.,pr. Col. (le Eroiirc.

Liste dcH Mcnibrat. — Année ISf)-?. S^S

18;{2. Lii(:As(lli|)|)()lyif'),^, .-issislaiil d'hjiloiii. ;iii Miisc-iim, on rolrailo, (]aiii|);ij,ni(' Mcllain\ , 47, cliciiiiii de la Moiilagiic , à (^lièiic- Bourgorios (G('n('V('). Eut. (jni.

1S(H. Mahii.lk (l'aiil), agi-r'gt! de riliiivcrsilé, 7o, nio du Cardiiial-Lc- iiKiiiic, l'aris. Lrp. car. et nfr., llcsprridcH l'xnl.; Col. cl \rrr. (la i/lolii'.

1K84. * Mack (Kiiiil('), San vie, pi'rs h; Havre (Sriiie-Iiiférieiii'e). Cal. ri Gril,.

1<S<)(). Maciiiavklu» (.I(isc|)li), École d'agriculture de Mdiilix'llici' (Hé- rault). Kiil. (je II.

18(J4. Mac Lacmian (Hoberl), Wesl\ie^\ , (llarendoii road, Lewisiiaiii, Londres S. E. (Angleterre). Nécr.

IH'.Kl Macnix (.lules-A.-M.j, librairc-i'-diteiu', 7, rue llniKiiv-l^liev aller. Col.

1881. Macrktti (IJ'- Paul), 7, via Dante, Milan (Italie). Ilijmén.

1878. Maindhon (Maurice), >^ f?), A., 17, rue Méchain, l'aris. Cirimlr- lides el Cnrub'uiucs.

189:2. Mauchal (J)'' Paul), clief des travaux à la Station eiitoin. df l'aris, 12t), ni(( Boucicaut, Fontenay-au,\ -Roses (Seine). Eut. uni.; hioL; Eut. appliquée; llytiiéit.

189;2. Mauquet (Charles), i"), rue S'-Josepli, Toulouse (Haute-Garonne). Col. el llijiuéri. d'Eurojie.

18.')8. Maumottan (D' Henri), député, maire du IG'^arrond., 31, rue |)es- bordes-Valmore, Passy-Paris. Col. et llém. eur.

1891. Mahshaij. (Tliornas Ansoll), Uectory, Holusllrming, Hait, Corn- N\all (Angleterre). Ent. (jén., pr. llijiuéii.

1893. xMaktix (Emile), natiu'aliste, 80, rue Uoyale, (Jiiéans (Loiret). Enl. géa.

18(J1. Makïix (IJ'- Cliarles-H.), *, 4, rue Faiistin-Hélie, Passj-Paris. Col.

1897. Mahtin (Joanny), pi'éparaleur-adjoint au laboratoire d'IOnlomo- lugie du Muséum d'Histoire naturelle, o, rue du Banquier i'aris. Uémiptères.

1891. Mautix (Mené), avoue, au Blanc (Indre). AVVr.

334 liiilli'tui lie 1(1 Soriélé Kiiloiiioloniiiiic de h'rditrr.

1892. Mautinkz dk la Escai.kiîa (Mauiirl), Oiiinla de (;cf\;iiil('S, Alcala de llciiîires, province de Madrid (Esp.-if^iie). Col.

1800. Mautinhz y Saez (Francisco), prof, uji Musée d'iiisl, natur., 15. calle de San Oiiintiii, principal iz(piierda. Madiid (Espagne). Col.

1884. * Mason (Philip Brookes), M. d(^ la Soc. linnéenne de Londres, etc., Horningluwslreel, Bnrltui-npon-Trent (Angleterre). E)}t. (jén., pr. Col.

1870. Masson (Edmond), percepteur en retraite, "i. rue Denis-Simon. Beauvais (Oise). Col. de Fronce.

1873. Mathan (Marc de), natur. -voyageur dans rAun-r. du Sud, Bra- gance, prov. de Para (Brésil); el chez MM. Oherthfir, 44, fau- bourg de Paris, Rennes (lUe-et-Vilaine). Eni. (jéu., pr. Col.

1888. Matthews (Coryndon), Plymplon, S*-Mary, South Devon (Angle- terre). Dipt.

1873. * Mauppin (P.-Alfred), 153, boul'' S*-Germain, Paris. Col. enr.

1861. * Mayet (Valéry), O A., § M. A., prof. d'Entom. à l'Éc. d'Agi'i- culture, 33, rue de l'Université, Montpellier (Hérault). Enl. (/éyi. ; mo'urs: Col. enr.

1881. * Mazaiîiîedo (Carlos ije), ingénieur forestier, 22, calle de (llau-

dio-Goello, Madrid (Espagne). Eiil. (jeu., pr. Arach. el Mijr.

1892. Meade (D'' Richard Henry), Mount Ro> d. Bradl'ord, Yorkshire (An-

gleterre). Dipt. eur.,pr. Muscldae.

1893. Meiu: ADO Y Gonzalez (D"" Matias), Nava del ReN, Yalladolid (Es-

pagne). Enl. (jén.

1894. Mesmin (Louis), propriétaire, à fiabillaud, ])ar Bussière-Poitevine

(Haute-Vienne), (loi. d'Eiiroiu' et de la (Uuulelonjn', Cijrhùdes (lit (/lolie.

1890. Mei'xieiî (Fernand), ex-nalur. -voyageur de TÉtatindép. du Congo,

33, rue de Mérode, Bruxelles. Ihjinén. {Andeold): Dii>l.

1882. Meyeh-Damcis ((ieorges), Wohlen {i^vùssc). C(d., pr. (jenre.s Coro-

lias et Jnlodix.

1893. Mlvll (F^ouis Cornplou), prof, de Biologie au collège de Leeds, Yorkshire (Angleteri'e). Aïod .. piiiixiol. eut.

1891. Mi(îNEArx (Jides). peintre-graveur. 3, (pL-ii de Billancourt, Billan-

court (Seine). leoiKKjrttptiie eiito)uol(nji(jue.

IJ>>((' di's SfeinliiPH. — Année IHU} . '.VX.\

1888. Mir.i.KTTKs (M""= veuve), née; Biim.ikh de La ChavignkkiI';, lueiiihic

;i litre liuiioriliiiiie, W.'), iiie S'-I-,iiiiis, Kvreiix 'Etire).

1883. * MiM.oï (Charles), ^ I. 1'., anc. ollicier de marine, 7, jjlace S'-Jeail, Nancy (Meiirtlie-et-MoselJe,. Eut. yrii., pr. (Jil. l'I Lq).

18(>2. * Mit.NK-EiJWAitDs (Alphonse), U. *, M. de l'Institut, pi'of. au Muséum, <'tc., iu , lue CuAier, Paris. Enl. fjni., pr. (justun'iî.

1892. Mi.NSMKH 'Jusepii-.Iean). 4t, cajjitaine au 142*^ régiment d'inlaiile-

rie, M(;nde Lozère). (j)(. de Fittnrc.

1873. * MioT (Henri), Q I. P., ;^ M. A,, juge d'instruction, iJeaune Cùtê-d'Or). luit, appliquée; Ins. utiles et nuisibles du f/lohe.

1844. MocgLERvs (Emile), (>, rue de la Pi'éfectiire, KAreux (Eure). Col. pur.; Uijutén. de France.

1880. MoEHKxnoi r (Victor), naturaliste, villa Vreedenhof, Lan^che, pr. de Luxembourg (Belgique). Ent. yen., pr. Ili/nién.

1889. Moisso.v (Louis), IJ A., avocat, rue de la UépubUque, Oran (Al-

gérie). Ent. gén., pr. Col.

1880. MoN'xor (Eugène), commis d'économat au L\cée, Troyes (Aube). Col. eur.

1893. Mo.NTANDON (A.-L.), Filarèle, Bucarest (Kouinaniey. Ilém., pr.

Iléléropli'res.

1878. Mo.NTKii'.o (A.-A. Carvalho dk), 72, rua Garrest, IJsbonne (Portu- gal). Ent. yen., pr. Lép.

1870. MoNTiLUJT (Louis), i/t, Q A., inspecteur des j^jstes et Tf'légra- plies, 75, a\enue de la Jiépublique. M(jntrouge (Seine). Coi. eur.

1894. MoN-n.KZCN (le comte Armand de), 100, quai de Tounis, Toulouse

(Haute-Garonne). Col.

1889. MonAGiES É Ibaju'.a (Ignacio), 18, calle de Saii-Francis(;<j, Palina

de Mallorca (Baléares). Col.; Malacoloyie.

1888. * Moi'.GAN (A.-(>.-FrédérLc), M. des Soc. linnéeuneet vnUmnAo'/i- que de Londres, Villa-.\u\ a de Ga\a. Oporto (l'oi'lugal). Ilo- luoptères, pr. Coccides.

1890. * MuxER (J. W.), prof, à l'Université, 23, Fisclistrasse. Greif<-

wald (Alleniagne). /•;«<. yen.

\H")*è MiLLEH i T. -A. -(Siemens). Koniglicherijuinmerzieuratti. ït. H<iltz- hofgasse, ]jr<'sde MeusLadt (Save). Col.

I{.'{6 Bulletin de ht Société Ktiiomoloyiqne de Fnmee.

■1891. * iNadar (Paul), ol, nie d'Anjou, Paiis. Cul.

1852. Naiu.illac (coiiilf. de), *, 0, boni' des Italiens, Paris; ot la GtT- inaiiio-dc-Gambais, jiar Hoiidan (Sciiic-t'l-Oise). Ek/. gén.: (iiiiit.

18%. * Nkekvoiît van de Poll (.l.-R.-H.), Bcnkcinstfin Muséum, à liij- senbui'g, province d'Ulrocht (Hollande), lùit. <ién.,i)r. Col.

188t). Xeuex (D'" C.-Harold), chevalier do Tord. roy. de AVasa, nit'd.- niajor dans la réserve du corps des niéd. niilit. suédois, Skeninge (Suèdo). Hiiniên.

1871. Nevinson (George-Basil), 3, Tehvortli square. Clielsea, Londres S. W. (Angleterre). Col.

1897. NiBELLE (Maurice), 9, rue des Arsins, Houen (Seine-Inf'''), Ilé- mipt., llymén.

1873. NicKERL (D'- Otiokar), 16, Wenzelsplatz, Prague (Boiiènie). Eut. ()én.,'pr. Col. et Lép.

1876. Nicolas (André), ancien magistrat. 23, rue S*-Malo, Valognes (Manclie). Carubiques, Cênimbijcides euv.,pv. Cnvohiis et Dor- cadion .

1881. * Nodier (Charles), i^jf. médecin de la marine, Toulon (Var). Col.

1889. NoNTRiED (A. -P.), M. de plusieurs Soc. entom., Rakonitz (Bohème).

Col.,pr. Lamellicornes, Buprestides et Cérambycides.

1860. Noi'.i.UET (Anatole de Madré de), (il, rue de .h^nnuapes, Lille (Nord).

Col. eu)\ et algéy.

1890. Normand (Henri), médecin aide-major de 1"' classe, Teboursouk

(Tunisie). Ent. yen., Col.

1882. * NouALHiER (Maurice), Puymaud, près Nieul (M*''-Yienne). Eut.

yen., pr. Hnii. C, y ni noce rat e.^ et Bydrocorise.f.

1887. * NLiGUE(rabb('' A. -Augustin), Couptrain (Mayenne). Co/.^/r'F;Y/»rr.

1885. Oberrieth (Maurice), négociant, 24. rue Caumartin, i'aris. Col. eur.

1861. * OrertuOr (Charles), 44, faubourg de Paris, Rennes (Ille-et-Vi-

laine). Lép.

1871. * OREiîTHiiit (René), Rennes (Ille-et-Yilaine). Coléoptères. 1880. OhWM (Georges), 39, rue de l'Université, Paris. Col. eur.

1891. OdU'^.u (James), banquier. 23. rue Corraterie, Genève (Suisse). 6'o/.

Il fi III,. fil lldiim. l'iir.

uji'<'\ Si<J/)/'.v, Si'^fti-ii'Hiih-y^'ulf^ ' AhiitalU' j -'in ein'i MM Ob'» -

IJjU*'. l'/lU. (/fin.

fin . ft iMdilfir.

1««>S. Osjv>j<.v 'lf<'i1)<'f(,,. \mA. ')f i',t)i'fiii. A'^noii. h<j\l>%<' A'j'.'i>jj^u-4 l^ii<ii^U)i\^ Ant*'^, lowa 'it.-i'.'VAui^'r.y Hfi'iti , pr Hnllniilnnii'g <'t l'MiimUjkx .

iit'ifU'ïïii'iy: ' jff .-t\inho di' IMv />////. y;/' l'i'U-r ih l'iiiifir //// AV////; Jipiilmm i>ti (jfitiÀtnl.

18«;i. ■' J'KiiiAOo;)- 't/mi), i} I. i>., ^ H. A.. '' ■■ r ou ajM.-><u- K>^''-j " l'.K 'ti*'ix(' \>K t. A;, 45f . yu i-JH^i. <;<• Jy i^'iroMOMT*', l>i>J

i'M : l/)u/pj-/)nif)', ijifi.ii4^ii, Ihthm'tji'M , d'y.iiivpe H dri/n ; llij- mfiu., p/ ■ f/iiiii4'miu.; ItÂtlipidMf, iHmf/iAUf, Aiilhijijky. l'fijJHhUi^. Hiwitidi'ii [U'i^thru). HimmpiiJaMê du t^Ujh^

338 Uiillcliii (Ir 1(1 Snrh'tr KntomohijiiiHo do Frdurr.

1S,S;{. PiKiîsoN (Henri), à Briinoy (Soino-ol-Oiso). Oilli. et Ncvr.

1S!);5. PicKdT (.\ic()l;is-P.), piv»f. ;i TlÔcdlo (raf^i'icullun' de Rclhcl (Ar-

(Iciincs). Kilt. f/én. ,)))'. Uiiinni. ■1890. Pi.AM'.T (L(uiis), avoniic des Lilas. CroissN (Seiiie-et-Oise). Col. 1S!)2. Pi.vNKï (Victor), notaire, Eiilre-Deiix-Guiers (Isère). Col. lS!)i. pLrTS(;iiBSKY-PLUTS(;nYK(Yalileniar\10, rue l)vortzova\a,Vilel)sk

(lînssie). Col. enr. cl c.ivt.; Ins. iiiiix. tt rtifiriniUinr. 1S7;{. PoMJî DK YiKiîMKS, 1)0 bis. iMie S*-Jeaii, Pniiltiise (Seiiie-el-Oise).

To/. rur. 189(i. PoitTKi! (Ï.-E.), C-Jsilla, iv 8, Valparaiso (Ciiili). Col. cl llciii.,iir.

l*('iil(i(oiiii((rs. ISIH). l'oKTKVix (F. -A. -Gaston), 12, riu' de riloi'log-e, É\reii\ (Eure).

l'jil. (jcn. Col. 1S<S(S. * Por.T)i:p. (Paul), 24. rue Aicole, Paris. Lrji. car., fir. Mirio-

Irp. l.S9(). PoTTMCiî (Lucien), calculateur au Biu'eau des lontiitudes, 3, rue

Lecuirut, Pai'is. Coléoplh-cs.

1890. Pouu.L0\ (Aiiiédée), naturaliste, LandrolV(ljorraiiie). Col. ri Lrji.

1869. * PoLMADE (G. -Arthur), ffi A., préparateur d'finlom. au Mus(''uni, 103, rue Monge, Paris. Col. et Lcp.; Ironofjmphlc nilom.

1894. PoiîLOT (Emile), 50, avenue Philippe-Auguste, l\aris. Lrii.

1867. PiîELîDiioMMK DE Bop.p.E (Alfred), >î<, anc. conser\aleiu"-secn''laire du Musée l'oud (riiisl. naliu". de Bruvelles, villa la Fauvette,

Pelil-Sacoinie\, (ienè\e (Suisse). Eut. (/ni., jir. Hi'lrroiiirrrs.

1892. (JrK.NTiN, cliiniisle au l.,a!)(iraloire dé|)arleinenlal, "iO. rin' d'Jlliers, Orlt'ans (Enirel). Col. froiir.

ISSS. Rauot (Emile), indiisli'iel, Essnnnes (Seine-el-Oise). Lrji. oir.; ('Inilr des Chenilles .

1867. Baei'I'.av (Achille), *, ^|1. 1'., Consul g('néral de France à Gape- Town (Cap de Boime-P'spéi'ance). Col. iifr.; Vsrldphiciis ri Snidinéniriis duijlolir.

1872. * Bacisa (Enrico\ hôtel des Palmes. Païenne (Sicile^ Cid. riir.

1895. Baujjkt, professeur d'hisldire naturelle à l'Ecuie d'Alforl (Seine).

Kii l . gril . 189o. "" Baoi'lt (Charles), Ptaon-riCtape (Vosges). Kiil. uni., fir. Col. de F ni V ce.

IJsle (les iilnn/jrcs. — .{nnr'c IS97. :V,]9

1800. •"• J5i.:ki) ((',. iMlwiii), IJnnos de CniKiiicncs, S;iiiti;i;i(i (Cliili). lùil. (jni .

187."). l{K(iiMHAitr (!)'• Mîiinicc), M, nie du Mcild. hivrciix (Kiirc). Col. cur., })!•. Diilisridt's, Cijn'nidcs ri UjidroiihiUih's iln i/lahc.

18ÎK). Ukcmki! (|{;i\iiii>iid!, U A., § M. A., ►î* 0. N.. «ivriicr en rlicf ;iu Trihiiiud de Cdimnorco, 12, Ctuirs (î;iiiil)('ll;i, Ai\ (IJoiiclics- dii-hliùiic). lùit. (jcn., pr. Col.

187(). Hi-ziTTiiit (ImI.), ('iildiiidldj^islc, l';isK;iii (Mor.-nic). lùil. (ji'ii., jir. Col.

18!)(). I{i:l:tki! (I-Jizio), l'i'ivat-Duccid ;i l'I'Mivci'sih' (rilclsiu^lor's (Kiii- Iniidc). Knloin.iini., Lrpidoiili'rr.s, lùiloiii. iroiioiiii(jii('.

1874. HELTKit (O.-M.), prof, à riinivcrsili'. î), M;iri('f>-at;in, Hclsiiigfors; pojidniM les vacances, Alio (Fiidaiidc). Eut. ijén., pr. Iléni.

1891. UiNoNAi'OLi (Louis-V(iIj)('\ naliiralislc. à Licala (Sicile). Col. et

1888. lloDKe. (l)ar(tii Yiclor von), 11o\iii, duché d'Aiiliall (Allemagne).

Dipt. du ijlohr.

1877. * RoMANOFF (Son Allesse Impériale le ^rand-duc Nicolas Mikhaï- lovitch), S*-P(Hersl)ourg' (Russie), l.cp.

1891. * Rothschild (the Hon. Lionel Waller), Zooht^^ical Muséum (M. E. llarterl), Tring. Herts (Angleterre). Lrp.

187(). * RoiAsT ((ieorges), 32, rue du Plat, L\on (Rhône). Lép. cur., pr. Vsijrliiilcs.

188U. ■'•■ SAMUiKiui (I)'' .lolni), pi'of. à l'IIniversilé, 18, Brunnsparken, llelsingl'ors (Finlande). Col. ri llrm.

1889. Sandix (Emil), directeur de la Bampie de (Crédit Scandinave,

G6tei)org (Suède). Eut. gén., pr. Col. paléarctiqurs.

I8,"il. Sai Lcy (Félicien (lAMJNAitT ue), 3, rue Châlillon, Metz (Lorrain(^). Col. rur.

1891. Savahd (Désiré), a^ocal a la Cour d'apijel de Paris, lo, rue Linn('', Paris. C(d. rur. rt iih/rr.

1887. Savin I)K EAi!(;i.Ai;sE(René), au chat, de Mont-Louis. [)ar S'-.lulien- FArs (Vienne). Col., llrm. rt IJp. de Fniiirr.

1882. * Saxk-Cohol'ug et Gotha (Son Altesse Royale Fehdi.xand T'', Prince régnant de Bulgarie, duc de), Sulia (Bulgarie). Lép. rur.

;!40 Biillrli)! (le hi Sorirli' En1oiii(tlo(ii(jur dr Fniure.

ISÎd. SciiAii-iss ((',;iniill(»). dirccli'ur du Miiscuiii Liidwi;^ Salvalor,

Mcisscn (Save). ('<>l. 1894. * Scii.us (William), OriiKuidc Lod^"-»', Twickciiaia (AiifïlcIciTo).

Lrp.

180;5. SciiAwiioKi' (iXicolas-N.), direclcur de la Slaliuii soricicolc du Caucaso, Tillis (Russie). Lc'p.

■1860. Sc.iiMMiiKuc.KU-DoLLFr.s (Jean), (iiicbviller (Alsace). Col. <•( Lrp.

18(51). * Skdillot (Maurice), |li A., 20, rue de rOdéoii, Paris. Cal.

188o. SKEiioi.i) (Tli('udore), G. i^*, ingénieur civil, 2, square du Rnule, Paris. Lcp.

1802. Si:r.LY (.liide). agent du s\ndicat des viticulteurs, rue Claiizel, Alger (Algérie). Col.

1864. * SEU)Lrrz (D"- Georges vo.n), 27, Scln\ind SIrasse, Muiiieli (Ba- vière). Col.

1860. * SENNKvn.ij-: ((iastim he), consi'illcr r('lV'rrm]aii"t' à la (luur des Comptes. '.W, rue de Lille, Paris. Col. de l-'ninrc.

186o. Sharp (D"" David), llawlliorndenc Hills Koad, Camiiridgc (Angle- terre). Col.

1888. Smaw (A. Eland), S*-Mary's llospilal, Lojidres W. (Angleterre). Ent. (jeu., pr. Orfh.

188!>. SicAiiD (D'), médecin major au 11*^^^ r(''gimenl de hussards, Bcl- ïort. Col.

1883. SiEVERS (D"" Gustave), secret, parlic. de S. A. I. le grand-duc Ni- colas Mikliaïlovitch, au palais ducal, S'-Pélersbourg. Ent. (jcii., pr. Col.

186;{. SiMox (Eugène), p A., 16, Villa Saïd (70, rue Pcrgolèse), Paris. Arach.; Cnist.

1806. Société d'Études scientu^iques de l'Aude, Carcassonnc (Aude). Ent. (jcn.

1806. Staneus (Max), Pri\aldocenl dcr Eiilomologie, l^dgenossisclies Pohtecnikum, Ziu'icli (Suisse).

1888. Sta.vley (Edwards), M. de la Société entomologique de J^ondrcs. Hidbrooch Lodge, Blackheatli, Londres (Angleterre). Lcp.

1804. Starck (Alexandre de), intendant du domaine du Caucase de Son Altesse Impériale le grand-duc Constantino\ itcli, à Uisch-Déré. Sotsclii (Coru), Caucase (Russie). Col.

Liste (1rs Membres. — \iiiire IS!)~. 'Mi

1807. Station K.Nïo.Mdi.diiiurK dk l'Kiat (I)'' (i. Il((i'\;illi. dircctoiir),

:28, Nador-ulza, Budapest (Hongrie).

1808. Staidint.ku (Otto), docteur en pliilosctpliie, Blascwilz {'.i, \illa

Diana), Dresde (Sa\e). I.eji. du f/lolie.

1868. Stekankm.i (IMcIro), prof, au jjc/'e ro\al Dante, 57, via l'inli, Florence (Ilalie). Lép. eur.

1862. STiKnLiN(D'-G.), SclialTIiausen (Suisse). CoJ.

1883. * SruiKii (Hans), coiiservalcur du Miisrc de l'inslitul, Bàle (Suisse). Eut. gcit.

1891. SwiNnoE (colonel Charles), avenue llousc, Co^\I(■\-roa(l. Oxford

(Angleterre). Lép.

1892. Tarimku (D'), médecin milit. à l'hôpital S'-Marlin, rue de Dun-

kerque, Paris. Eut. gc'n.

1886. Tar(uom-Tozzrtti (Adolfol, prof, de Zoologie .1 Fluslilul ro>al, etc.. 19. \ ia Uoniana, Fiorrucc. Eut. !iéii.,iii\ Urni.

189.3. Tki'.tiun, préparateur au lahor. d'i-lntou). du .Muséum, 2, rue de HIaignerj , Monigeron (Seine-e(-()ise). Ent.(jéii.

1890. •^- TnKjtv (A.), \iticulteur, S'-Charles, dép' de Ci^nstantine (Al-

gérie). Coi.

1891. ToL'iiciioT (A.-L.), ingénieur-chimiste expert, 12(1. rue (^iiapel,

()lla\a ((Canada). Ent. géii.

I808. * ToL'RxiKu (Henri), \illa Touriiier. l*ene\ , près Genève (Suisse). Col. eur.

1897. ToLZALiN (Henri de), inspecteur-adjoint des Forêts, Embrun (Hautes-Alpes) . Coléoptères.

1892. TuAizKT (Emile), Mem. de la Soc. esp. d'Hist. Xat., 42, rue

.Xotre-Dame-de-Nazareth, Paris. Col. eur.

1888. Thai'et (Louis), ^, pharmacien-majoi' de l''' classe à l'hôpital militaire du camp de Chàlons (Marne). Ent. tjéii., pr. Col.

189o. TuoNvo. lieutenant au 2'-' zouaves, rapporteur au 2' conseil de guerre, Oran (Algérie). Ortlt.

1894. TiîoiKssART (D"- Édouard-L.). (^ï- 1. P.. 112, avenue Victor-Hugo, Paris. Ent. gén.; distrib. gc'ogr.; Arariens.

1886. ïuiUTi (Gianfranco), 7, via Marovigli, Milan, Lomhardie (Italie). Lép.

342 Jîiilh'lin (If lu Socirlr h'jitainùl(nii(jU(' de Fi'diirc.

■18S8. Tvi.Kii TowNsicM) ((I.-ll.), Ctiralor of Miiscuni Iiisliliitc ol .l;im;iïc;i, Kin<rsloii (.huiKiiquc). Knl. (/ni.; Col., Jlnii., Dipl.

18t)7. UiiAdox (Scryliii de), 38, ciillc de Vi'lîisqiiez, 2" dcrccli;!, Madrid (Ifepagnc). Col. rur.

1882. Vachal (Josoph), ancien dépiilr. de. Argonlal (Cùit('zo). Htjmcn.

1893. Varrntzow (Picrro), Asciiahad, proYinco transcaspicnuc (lUis-

sie). Col.,pr. Corab'uiucs, Cénuiiliijcidi's ri l!i(j)rrsliilc><.

1894. Vallantin (1)' 11.). 3!), rue l'crgulcsc, Paris. Lrp.

1887. * VAUi.oiiKii DK Beaupiîk (Marcel), CI A., 0 >^.. ca|»itaine ;ui

service géographique, 119, rue de Grenelle. Paris. CoUvplcrrs pnléon'tiques-.

1890. VAYSsnaU"; (A.), professeui' adjoini à la Faculté des sciences, 22,

rue Croiv-Régnier, Marseille (Bduches-du-Rliùne). Enl. ijcii.

1897. Vermokel (Victor), i^, directeur de la stali(ui ^iticole à Ville- l'ranciie (Rliùne). Eut. (jén.

1888. * Verrall (G.-Henry), comptable, Sussex Lodge, Xewmarket,

Caniliridgeshire (Angleterre). Dipt.

1893. * ViARD (Lucien), i^, D'' en droit, secrétaire lion<iraire du Con-

seil d'administration du Crédit foncier dr France, 6, rue d'Aubigny, Paris; Tété, au Vésinet. Lrp.

1891. ViGAXD (Charles), s.-chef à la Société générale, 7, rue de la

Gaîté, Le Perreuv (Seine). Ent. (jcn.

1874. YUJ.A1U) (L(iuis), 9, rue du Grillon, L.\on (Rhône). (Jol. nir.

189t). ViLLEiNEL'VE (D'' Joseph), 81), rue des Saints-Pères, Paris, hi/ilrirs dp Franre et d'AI(jrrir.

1889. Yni'.Ac. médecin, aux Trois-Rivières (Guadeloupe). Enl. (jrn.,

pr. Col.

1894. VossKLER (D"" Jidius), Pri\at Docent an der K. techn. Iloclischiile,

assistent ani Konigl. Naluralien Cabinet, Stuttgaidt (Allema- gne). Cinst. Coprpodcs.

1892. Vl uj.Ei-e,ov-(^.AssiNi (F. de), '^. 3, l'ue Andrieux, Paris. Eiil.

f/éu. ; Col.

1890. * Yl'u.lot (Paul). M. de plus. Soc. sa\., 23. rue .l.-.l. -Rousseau.

Paris. Lrp. 1882, '^' WALSjxruiAM (llie l'ight Honouralile lord Thomas), Tiietl'ord, Norl'olk (Angleterre). Enl. fjrii.,]ir. Mirrolrp.

Lifilc (les Mciiihrrs. — A)uiC(' IH97. 343

1884. ■•■• WAiiMKii (Adolplic), 3, rue de Cciiijin, lirims (Marne). Col.

lie Fnnirc. 1889. AVkki) (C. Modrcs). Hiitoiiiologist l() Af^i'ioiill. irilo New ll;iiiip-

sliirf'Collt'^v, llaiiovcr, New Ilainpsliirc, prof, cif l^^iiloiiiology

Slate Univcrsily, Colomhiis, Oiiio (É.-U. d'Amer.), lùd. (/ni.,

/ir. Uftiroiiidcs, Aithididi'x, Plinlanfjiiics.

188!>. WisTiiOM (.l(iliaii), I)'' en philosophie, |{. V. I)., prof. d'Ilisloire iialiirelle au J.ycée, lliidikswall (Suède', lùil. (jni., /ir. Lqi. et Col.

18ÎI3. X A.Mr.KT (\inceiil\ (•a|)ilaine adj. -major en reiraile, Hia, par bra- des (l'yi'éiiées-Orieidales). Col., éludi' des Iiudcs.

(4o:2 membres, doiil 109 membn.'s à vie).

Assistants.

I8!)i. HiioiANT (lieiié). !)1, a\ eiiiie Vielor-lliif^-o, l'ari.s. Eut. (/ni.

181J7. Uklval ((>harlcs), 3, rue Le Goff, Paris.

1897. Fleury (Pierre de), 74, rue de la Tour, Paris.

1897. Flklijv (I^'iymond de), 74, rue de la Tour, Paris.

1896. GiYK (Lucien), oO, rue de Remies, Paris. Coléoplrrcs.

1897. Vioi.LE (!}.), 89, hoiil'' S'-Michel, Paris. C(d.

Abonnés.

Va\ 1897. 13 aiioiiiiemeiils aii\ .{inidlcs el au lUiHcliii oui été servis à des Klahlissemeiils iiuiilics nu à des Hihliothèques, en France et à lY'tian^er, par l'enlreniise des libraires.

Membres décédés en 1897.

183:2. BrciMoN (Charles .1. .1. .M.). Lausanne (Suisse).

18S8. (iiii.MCBEAu (F)'ancis(pie , au Plantay.

1880. HoitN (D'' (L-H., Philadelphie.

1886. Le.moine :!)'■ Victor, Paris.

18oo. Mai'.tin (lùnmanuel , Creil.

18o8. Mu.NTKouziEK (Hév. Père), SMLouis (Nouvelle-Cab'donie).

1876. Pelletieu (IL), Madon.

18o4. Tno.Mso.N" f.lames). Paris.

;{44 liiillrliii lie 1(1 Socirlr Entoinolofjique tir Fnmce.

Membres démissionnaires en 1897.

181>i. Hlein (Lucien), ValfiUT (Drùinc).

189«. Cahnk (A. do), Vitn -sur-Seine).

18fl<). Cahama (Arislirte de). Tirgu Aennitu i{(»tnn;inie).

18ÎH). Dklah.vye (F.), Angers.

1883. llKULZ, Paris.

1880. HonvATH (D-- (Jéza), Buda-Pest fllonj^rie).

18!)o. ()\\\x (f.éop(ild), Montpellier.

18î)(). RdVEH (Maurice). Paris.

189l>. THiEHRv-Muici (l'aul), Paris.

Membre rayé pour 1897.

Décision du "28 jiniricr 1898.

1891. Castell (comte Adolf de), 8è\rcs.

I

TABLE ALPHAHKTIQUE PAR NOMS I>'AUÏE[JRS

l)KS

TRAVAUX CONTENUS DANS LE BULLETIN

M LA SOCIKIli KVi(JMOI.O(,l(iU'; i)li KftAVCK, AWKfi 1897

Abkii.lr ok J'khhin (E.). Descriplujii de deux BupresUdes nouveaux du jiord de l'Afrique [Col.], 28. — Descriplion de deux lùitoimsreliH paléarctiques [Col.], 42. — IJiagnose de deux Ptinm [Hiurhunj fiançais nouveaux [Col.], i'.H.

Ajj.i ALD [Ch.j. Contributions à la faune «'ntoinologique nialgache [Col.], (5* note), 150. — JÎnuniératioji des DyimMae et (yfiriuMdc des îles Mascareij^ncs et Séclielles [Cul.J, 2i0.

iiKOKL [L.]. Uiagnoses de nouveaux Treclim <;l Lehiu d'Algérie jCul.], 118. — IS'ote sur VAnisodw:tylu8 Wintlunui Dej, [0)1.], ;i08.

- et Fkan<;oi.'^ Vh.). Sur l'appareil stiidulatoire des Sitn/oim ((^ol.j (llg.;, .-{9.

JiKLLEvoïK (A.;. Sur quelques curieux nids d'Hym<^aoptères, 286.

Hki/a Jié\. P.i. Description diui Lojigicorne nouveau du genre llelmtola [Col.], 186.

lii:K<;i'.OTH (Ë.). Descriptiijn d'une espèce jeiuvelle du \^i'nn'. (Mon droloithuH Iliéjii.J, 201.

Hkhthcjlmiki abbé (i.-V.,. Supplément aijx Iclineunjunides d'Europe [Hvnjén.], 234.

li(jn-KAU (H.j, Description d'un Lucauide jiouveau de Bornéo [Col.].

287. lioLivAR (G.). Description d'une espèce nouvelle d (JrtlKjptx^re d(i Pérou,

213.

lioroHAfio G.). Sur la cbasse des Coléoptf'res de la famille des Carabi- ques a Sumatra, 11.

lioi uoBois il.). Note sur Ckiwlela lem'MHikin Fairm. et auties espèces du groui>e des Seolaphyta [Col.] ((ig.j, 40. — Descripti<.>n de Mala- (•(.ideimes nouveaux recueillis eji Océanie par M. le D' J^b. Fiaiinjis

[Col.j. 72.

;{4() Table des (iiiieurs.

lîoiviKi'. (lil.-L.). Sur lo genre M(ii)i(lr(nii)i, type iKunrnii la lamillc tles Lépismidés [Ttiys.], 21.

Hholkmann (11. -AV.). MyriapiKles recueillis à File Madère par M. A. Fau- ve! en 1890, 13G. — Deux Iulides n(»u\eaux de la ivgioii inrdilt-r- ranéenne [Myr.] (lig.), lo7.

Bnoxr.NiAUT (Ch.). Locustides nouveaux de la Iribu des Conocéphalines, sous-tribu des Xijrocriini [Orlli.), 79.

Buvssox (H. du). S\non\niie de deux E/a//";' de Syrie [(loi.], 40. — Xole sur le Cardiophorm discicuUh Herlist Aar. CiHiujllKuifii \ar. iiii\. [Col.], 2r)9. — Sur le Cnlostirus purpiirctis Puda var. airopilosus var. nov. [Col.], 2J90.

Cahueiî.v y DiAZ (A.). Description d'une nouvelle espèce de Cynipide [Hymen.], 25.

Chobaut (D'' a.). Nouvelles observations sur les relations des Anlliicides avec les Vésicants [Col.], 74. — Note sur le genre Peu tarin et description d'une espèce nouvelle [Col.], 132. — Description de deux Coléoptères nouveaux du Mzab (Sud-Algérien), 170. — Des- cription de deux espèces nouvelles de Cjiléoptèi'es du Mzab (Sud- Algérien), 204. — Description de trois Coléoptères nouveaux du Mzab (Sud-Algérien), 239. — Description de deux Coléoptères nouveaux du sud de l'Algérie, 277.

Chrétuîx (P.). Liste des chenilles vivant sur le l'iurliotis hclnopliulla. 10.

Clouet des Pesruoues (L.). Sur divers Coléoptères de la Irilui des Aphodiens. 14.

Deckert (H. F.). Remanpiable abei'ration du Par)ia>tftiu.<t ApoUa [Lép.] ca[iturée dans le Jura français, 27ti.

Demaison (L.). Observations sur quelques Phalènes [Lép.], 295.

Emeiîv (C). Description de deux Fourmis [H.unén.] (lig.), 12.

FAumAH^E (L.). Note sur le genre Sijno.tpis et description d'une espèce nouvelle [Col.], 2'). — Description d'un Céranibycide nouveau de Sumatra [Col.], 38. — Description de six Coléo])tères de l'île Islii- gaki-Sima, 08. — Note coui|)l(''nientaire sur le genre %/;^/.s7(/.s'[Col.J. 117. — Description de li'ois Coléoptères hétéromères d'Algérie et d'Kg\ple, 120. — Description de deux Cob'-optères nouveaux du Japon. 160. — Description d'une espèce nouNolle du genre llimi- thif; [C(.l.l. 180.

Année 7.S'.9v. 347

Ferton (Ch.)- Rom;ii'(]uos sur los iiKiMirs de (|U('lqiios osprcos do Pro- sopis Fabr. [Il;>iiirii.], 08.

Flfa'Tiaux (Ed.). Noie sur divers Cicindélidos. (Notes s\ noin iniques et description d'une espèce nouvelle) [Col.], 23.

Gadrau de Kehvu.le (H.). Expériences physiologiques sur le Dijticas tiKU'fjinalis [Col.], 91.

GiAUD (A.). Allocution en quittant le fauleuil de la présidence, 2. — Sur le uiiniélismed'.br/oy)/t//r/ ntussit(ni!i F. [Dipt.] vilionibux nms- conim L. [Hynién.], 7.^ Sur la présenci' dcSesaniid voniK/n'oides Loi. [Lép.] aux des Mascareignes, 30. — Sur les métamorphoses û'Hyperaspis concolor Suiï. [Col.], 202. — Le Mutilla oaropaen L. dans le nord de la France [Hyméu.], 2(53.

GnouvELLE (A.). Allocution en prenant le fauteuil de la présidence, 4.

— Remartpu's synonymiques sur quelques t\pes d'Helmides et d'Hétérocérides de la collection du Musée de Serajevo [Col.], 206.

Guillebeau (F.). Description de quelques espèces nouvelles de Coléop- tères, 163 et 222.

JoAXNis (abbé J. de). Note sur une nouvelle espèce de Microlépidop- tère d'Algérie, Tineola infuscntelln (lig.), 109.— Note complémen- taire sur Tineola in fmaitcl la de Joann. [Lép.] [Cig.], 119.

KiEFFEU (abbé J.-J.). Descriptions de nouveaux Cynipides d'Europe [Hymen.], 8. — Note sur les Cynipides et description d'un Andricus nouveau [H\mén.], 122. — Diagnoses de Cécidomyies nouvelles du genre Perrisia Rond. [Dipt.]. 300.

Laboulbène (D"" A.). Observations sur un DipK're brachocère [irinta- mer,Bibio an gli eus Loe.yy, 89.

Lemoine (D'" V.). Sur l'application des rayons Roentgen à l'étude des Articulés. 17.

Lesxe (P.). Sur une forme nouvelle d'Élatéride fouisseur [ijA.] (fig.), 103. — Sur une espèce nouvelle de Col('(.iptèro de la famille des Rostrychides, 146. — Rectilications synonymiques relatives au genre Dinoderus {Bostrycliidae) [Col.], 147. — Descriptions de deux espèces nouvelles de Rostrychides algériens [Col.], 23o. — Sur le terrier de la larve de Cicindela Injhi-ida [Col.] (lig.), 273.

— Sur une espèce nouvelle de Carabe slix'rien [Col.] (lig.), 297.

LÉVEiLLÉ (A.). Sur la destruction de clichés photographiques par un Coléoptî're. 122. — Description de deux espèces nouvelles de Xenofjlena [Col.] et tableau synoptique du genre, 202.

'MH Tnhli' tien iiuti'ni:<<.

Mac.mn (.!.)• JNolf siii' les mœurs tlii Sihinia sodalis (Icrm. [Col.], 309.

Mauchal (D"" I*ai'i,). X(»to sur l;i bittlo^ie de Lan.r(inia nonm Fall., Diplèro nuisible au Trôdc. âlO. — Sur (juclqucs Ht'uiipIcM'cs iiiii- siblos de Tunisie, 217. — Sur quehiiies Carabides s'attaqiiant aux Fraisiers [Col.], 217. — Note sur le lia ris spolia (n Boh. Coléoptèro nuisible aux betteraves en Tunisie, 234. — Sur les ravages exer- cés par Pnfiaerd (iiuistoniosis L. [Li'p.], dans les i)lantalions de Peupliers de la valli'c de l'Aube. 235.

Martin (.loann>). Sur tui genre nouveau d'Hémiptère delà Uiliii de;. SruteUeyiiKW. 2G3. — Description d'une espèce nouM'lIc de Li'ii- topodinap [Ht'in.], 274.

Mavet (Valéry). Longévité des kystes de Margarodes, 1G9. — Note sur les insectes dits des terrains salés, 214.

Meumkr (Fernand). Sur un Mycétophilide de rand)re tertiaire [Dipt.], 218.

Oberthiih (Cn.). Desci'iption d'une espèce nouvelle de Tropaea, Lépi- doptère liétérocère de la famille des Saturniidae, 129. — Descrip- tions de Lépidoptères nouveaux (fig.), 173 et 188. — Lépidoptères liy brides appartenant à la tribu des Pbalénites (planches), 2ot). — ^olc &nv Errliia Dapouchrli [Lé|).], 290.

Perraudière (R. de la). Contribution à l'étude des premières lormcs des Jidodis [Col.], 113.

Pi(^. (Maurice). Desci'iption d'iui Corlicns nou\eau d'Algérie [Col.], 78. — Synonymie d'un Cléride du nord de l'Afrique [Col.], 123.

— Mœurs des Àvthirus [Col.], note rectilicative et observations, 124. — Note sur Otiocephald opaca Rosli. et ses variétés [Col.]. 135. — Note synonymique sur un Zonabris {Decnloma) [Col.], 150.

— Descriptions de Coléoptères nouveaux d'Algérie et d'Asie Mi- neure, 219. — (Coléoptères récoltés en Kabylie en 1897, 221. — Ichneumonides capturés en Algérie et description d'une espèce nouvelle [Hymen.], 265. — Sur les instincts carnassiers des Anthi- cides [Col.], 200. — Note sm^ quelques IlcHoidurus [(a»1.], 297.

— Observations sur divers Coléoptères d'Algérie, 310.

Planet (Louis). Sui' une forme syrienne ini'-dite du Luainus ro-riis var. iurcicus [Caà.] (lig.). 05.

RÉc.iMBART (I)'' M.). Dvliscides recueillis à Mascale par M. Maurice M.iindron [Col.], 200. — Dytiscides nouveaux recufillis par M. Ch. AUuaud aux SécholU-s et à l'île Maurice [Col.]. 208.

Année /.v.'y?. 349

Simon (E.). Araclinidos rociieillis à l'ilc M.-idri'c p;ii" M. A. Faiivcl en 1896, m. — Note sui' le <'Ji(iri:<iiis loricatus Kncli. (Aracliii.) (Ilg.), 172.

Thkuy(A.). Dcscriplitiii d'un llisiéridc iinniK'Cdpliilc (rAlgér'ic |(lnl.], 26. — Dc'scri|)li(iii d'un ( Irivnnliycidc ikuivcmii des ilcs Scychclles [Col.], 66. — Description d'un Ilistéride nouveau d'Algéri(^ [<-'>!.], 67.

TiiiKHUY-MiEG (Paul). Descriptions de deux (J('oin(''trides n(Mive|ies

[Lép.], 24. ÏRÙUESSART (D'). Note sur l'or^anc^ de fixation et de succion du Hou-

get [Acar.] (tig.j, 97.

Vachal (J.). Éclaircissements sur le genre Scniiilrr et description d'une espèce nouvelle do Dufourcd [llynién.], 61.

Vaulogku (M. de). Description de deux (joh-optères nouveaux du nord d(! l'Afrifpie, 237. — Diagnoses de trois Zupliiunt, nouveaux de Barbarie [Col.], 292. — Description de deux Erodiides nou- veaux [Col.], 294. — Description de trois ErodiuH nouveaux du nord de l'Africjue [Col.], 307.

II

CAPTURES ET OBSERVATIONS BIOLOGIQUES

COLEOPTERES

Amorphocephalus coronatus Gorm. (par M. Chrétien), 306.

Anthoiwinus varions Payk, var. pfircnucus (par M. A. Grouvelle), 445.

Apteropi'da splrmlida AU. (par M. Pli. François), 2o3.

Doedycorrhynchus oustriacus 01. (par M. le D"" Marmottan), 14o.

Ilijdroporiis sralesianus Steph. (par M. E. Dongé), 129.

Ldonostenas angustatas Bi']. (par M. P. Chrétien), 306.

Ldthridius BergrothiY{ci[t. (par M. J. Magnin), 306.

Leptusa globuHcollis Rey (par M. P. de Peyerimhoff), 306.

MngdoHs carbonnria L. et M. phlrgmatica Herbst (par M. L. Bedel),18o.

Melolontha vulgnrisL. (Naphtaline comme préservatif des Vers blancs), par M. A. Finot, 14o.

Polyphijlln Rugiisae Kraatz (par M. Volpe Rinonapoli), 2o3.

DIPTÈRES

Idiii luitata Fabr. (par M. A. Lamey), 186.

HYMÉNOPTÈRES

Andiicus sufflator Mayr (par M. Xambeu), 261.

LÉPIDOPTÈRES

Lépidoptères divers (par M. C. Dumont). 2o3.

Cnlliinorpha liera L. var. lutescens Stgr. (par M. J. de Joannis), 234.

Erebia Médusa F. (par MM. G.-A. Poujade et C. Dumont), 169.

Laelia coenosa Hubn. (par M. G.-A. Poujade), 233.

Leumnia extranea Gn. (par M. C. I^afaur>). 274.

Plittiorobl astis amygdalana Dup. (par M. J. de Joannis), 18o.

Saturnia pyri Schiîï. var. (par M. G.-A. Poujade), 18o.

Sesia tipuliformis (par M. J. Passet), 7.

m

TABLE

I) ic s

GENRES, SOUS GENRES, ESPÈCES, SOUS ESPÈCES, VARIÉTÉS NOUVELLEMENT

DÉCRITS DANS CE BULLETIN

Nota . — Les noms on caractor-es ('gypliens dôsignont les genres et sous-geni'i^s nouveaux. — Les noms on caractères italiques désignent les espèces, sous-espèces et variétés nouvelles. — Signes spéciaux : j) Nom j)i'éoc- cnpé: X Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la descii]»li<)u originale de l'auteur auquel on se réfère; = Synonyme de.

ARACHNIDES

Chiracynthiiini FunrcUi^Un., \ïi.

COLÉOPTÈRES

A<'gotypus armatus lioil. (lig.^,

287. Ainarvj^jnus cidlirhidmus Kainn..

70.' Aaaspis pictipennis Schil. = Pcn-

taria Dclarguesi AU., iXi. Anisodactylus Winthemi Dcj. \ar.

iriPiallkus Bed., 309. Antlircjiiis hcKulus Cliob., 277. Ajjale (jubounieri I.i(^sik', 23o. Aponiccyna Faweli Tlicry, 0<). Arthrodes castnneus VaiiL, 294.

Mnindvoni Vaiil., 294. ArtiinjJips Sicurdi Guilb., 164. Attalus iMjZ((bit(i ('A\»h., 278. Bidessus luteopidun Bég.. 208. imurUmim Rf'*g., 209. spcheUensis Bég., 208. Bostrychus yoriimndilj^snc, 236. liythinijs foieiconm (iuillij.. 223. foveicornis (juIIDj. — div<,'rsi- cornis Ballr.. 3H.

-Maijritii Jicitl. -^-^ divcrsicornis

Ratlr., 311. Calius Flicki Y:m\., 238. Calostirus |)ijrpiiicus J'oda var.

(dropilosm Biiyss., 296. Cauiptorhiuus squamosohirtun

Fairra., 70. (^arai)ijs Chaffavjoni Lesnc (fîg.),

298. Cantharis Luppiousei Bourg., 73.

(kcaniae Bourg., 73. Gardiophorus discicoUis Herbst

var. GanglOuueri Buyss., 259. Cebrio Hayon twi Chob., 204. (>halcogenia Tlicryi Ab., 28. (>halcoidês forinma Guillb. (>h('vrolatia ('.hohnuH. Guillb. (>ladopborus Fraïuomlionrg., 72.

yagates Bourg., 72. Clytus DfiijroUei Pic, 219.

'l'heieme Pic, 222. CoUyris hipattita Flcut., 24.

352

Table des {/enres.

Copclatus iiistdbilix Rrg.. 210. Corticus rotuudicollis Pic. 78. Corynetes Dosbrochersi Reilt. =

C. fimetarins Woll.. 124. fiilgidicollis Dcsbr. = C. Hinc-

tariiis Woll., 124. Dasytcs edonghensis Pic, 211). Docatoma Henoni Fairm., 120. Dinoderns perpunctatus Lesnc =

D. bifoveolatus Woll., 147. Drapotes biguttatiis Pill. var. an-

gustatm Pic. 220. Enoptostoniiis VMhimti Giiillb.,

223. Entomoscelis cornen Ab., 43.

Goliath Ab., 42. Eros rubripes Pic, 220. Eurycaulus HenoniFinvm., 121. Eurylampyris bivitrea Fairm., 69. Erodius antennarius Vaul., 307. — var. deserticola Vaul., 307. impressicollis Vaul., 307. nanus Vaul., 308. Hebestola annuHpesBi^l., 187. Helmis croatica Kuw. = H. obs-

cura Miill., 200. rioloidos Kuw. = H. Maugei

Lalr. var. aeiioa Mûll., 200. Hotaerius Chobautl Théry, 26. Heterocorus scutellaris Guillb.,

163. Hoterocerus Apfelbecki Kuw. --

H. fossorKiesw. var., 206. llimatismus.s(;/irt>'é'?i.<fw Cliob., 205. llydnobius secundus Guillb., 224. Hydroporus (Deronectes) masca-

tensis R(''g., 206. Hystalus Bouckardi Fairm., 38. Laccophilus Maindvoni l\ég.. 207. Laius cyano.vantkus Bourg., 74. Lobia ï7u/y.sBod.,118.

Lt'ptoscaplia baaalis Alluaud, 152. Lytta mozabitu Gliob., 171. Malacosoma Thenji Guillb., 1^6, Moligethes asperrimm GuilU) !, 225.

caudatm Guillb., 226. Melyris ruficobtr Chob., 239. Mt'talliles obesus Guillb., 165. Microtyphlus Theriji Guilb., 222. Olibrus Siettii Guillb., 224. Onthopliagus hitosopictus Fairm.,

69. Pachylopus Sriunidti Théry, 67. Pachyosa Fairm., 71.

cerciiwpirta Fairm., 71. Pachyrhynchus infenmlis Fairm.,

70. Pachyelater Lesno. 102, 117. madagascariemis Lesnc (fig.), 102. Parelatcr Lesne || = Pachyelater

Lesnc (nom. nov.), 117. Pentaria Bleusei Chob., 133. Dcfargucsi Ab. var. unifasciata

Chob., 133. gracilis Schilsky = P. Reittcri Chob., 133. Ptinus pubens Ab., 131.

superbus Ab., 132. Phlococopus Bayonnei Chob. ,

241. Phyllobius gemmifer Guillb., 163. Rhizophagus punctulatas Guillb.,

226. Sphcnoptcra Chohauti Ab., 29. Stenclmis Apfelbecki Kuw. = S.

puborula Reitt.. 206. Strongylium oskimanum Fairm.,

167." Synaspis sumatrensis Fairm., 25. Tctragonoderusquadricollis Fairm. = T. Bastardi Alluaud. 151.

Année IS!)7.

Tillus mozabUaChoh., 240. Trcchus niacuHpennis Bcd., H8. Trichiiis larjopm F.'iirm., 100. Xeiuigk'na rlirijsohothroides Lév., :{03. vicina Li'V., 202. Xylopertha Auhi'iti Chob., 170.

Z. ar-

Zonabi'is Hcnorii Fainn. gcntifora Pic, loO. Zophosis mozabita Fairrn., 120. Zijpliiiiin Uctlt'U. Vaiil., i'M .

ciliatum Vaiil., 2!>2.

varuin Vaiil., 20;{.

Vuuckcri Vaul., 208.

DIPTÈRES

Cf'cidomyia baccar'iim Wacbtl = Rhopaloui) ia baccarum, 201. hypogaea Lôw = Rhopalomya bypogaea, 261.

Hormomyia Borgenstamini Wachtl

= Ob'golnipliiis Hcrgcjistam- mi, 2ol. Perrisia aime Kioll'., ;}00. lùiirmaivpi Kicll'., 301. fin.riin Kiell'., 301.

HÉMIPTÈRES

Chondrolopbus roinptm Berg.,

201. Krianoliis madngascariensis Mart.,

274.

SolenotichusMart., 263.

hrevipes Mart., 264.

HYMÉNOPTÈRES

AmhlyU'h'?, (Urersipcs Berth., 2yo.

inflatus Borth., 2o6.

tardas Borth., 2oo. Andricus Lambertoni Kiffî., 9.

Maijreitii Kiciï., 122. Crematogastor lianavalonae Em.

(fig.), 13. Cynips Kiefferi Cabr., 23.

May ri Kieiï., 8.

SUfanii Kieff., 8. Diifourea CauUei Vach., 63.

Hopbsniejiijs Ikrllioumieui Pic,

26o. IchiKMimon Flamaryi Berlh., 2oo.

instabilis Bfrth., 200.

multifdrias Bcrtb., 204.

seiuicastanem Bcrtb., 2o4.

Hpurias Bcrtb., 200. Iscbnijs nwntanasMonh., 230. St^uainma pctiolatuin Em. (fig-), 12.

LEPIDOPTERES

Miliona auriflamma Tb. M., 44. Ra\vaken5isQaoy et Gaini.,var. aurora Tb. M., 43.

— var. bicoùflueus TJi.M.,4o.

— var. Laglaizei Tb. M., 45.

— \ ar . JMhsrh ildi Tb . M , 43. Tineola infmcntplla Joannis {^i%.),

110. Tropaea Dubernardi OheriU.; 130.

354

Table (les f/etnrs. — Annci' IS97.

MYRYAPODES

Juins opcnninonim Brôl. (flg.)- 1 SchizopliyHiiin (Botliroiiiliis), Bn-

IGU.

I vinji Brol. (lig.), l-')'-

ORTHOPTÈRES

Aucholatiis Camposi Bol.. 21o. Anlliracitos B/o//?/i Brong., 87. Episattus Broug., 82. iiKinitoratus Brons., S'.].

Liosternus Brong., 80.

rittdtiis Brong.. 8U. Oxystotlais Ildniunidi Brong. ^ 82. Suliria microcephula Brong., 84.

THYSANOURES

MaindroniaBouv.. 21. 1 muscat cnsi a Boxw .^ti.

IV

TABLE

FAITS DE LA VIE INTERIEURE DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE

ANNÉE 1897

Annales de I(i Société entomologique de France. — Publication du i'' (ri- mostro 1890, 28 avril 1897-, .'{'■ trimostro ISOO, 26 mai; ¥ trimestre 1896, 8 décembre; l*"'- trimestre 1897, 31 décembre.

Collections. — Donation aux collections de la Société entomologique de France, par M. Finot, 58; par M. A. Olivier, 37 ; par M"« Guillebeau, 30o. — Exposition des Insectes recueillis à Madère par M. A. Fau- vel, 146. — Collection Ragonot, 206.

Congrès annuel et banquet de 1897, 54 et supplément au Bulletin n" 4.

Décisions. — Fixation des prix de vente et d'abonnement du Bulletin, 17.

Nécrologie. — Ch. Bugnion, 37. — D"" Victor Lemoine, 129. — D'' Fritz Millier, I08. — Rév. P. Montrouzier, 233.— Francisque Guillelieaii, 233. — James Thomson, 30o.

Nominations annuelles, 312.

Prix Dollfus. — Rapport au nom de la Commissit)n, par M. P. Lcsne,

18. — Vote, o7. Rapports. — Sur la situation tinancière de la gestion 1896, 19. — Sur

les comptes du trésorier pour 1896, par M. C. Lahanssois, o4.

.1. de G.

V TABLE DU BULLETIN BIBLIOGBAPHIQUE

Nota. — Il nV a pas de travaux (Mitomolofiicincs dans les pages placées enti'o jmrentlièses.

AbeiUe (L'), 114, 147, 242.

Acadomia nacional do Cicncias en Cordoba (Bolelin), (124, 260).

Acadi'iuio des Sciences (Comptes rendus hebdomadaires des séances),

46, 104, 114, 124, (137), 147, lo2, (167), 181, (19o), 227,242,260^

267, 279, :m, 313. Académie des Sciences de Cracovie (Bidletin internationtd), (31, 46,

114), 147, (167), 227,242, 279, 301. Académie d'Hippone (lo2, 267). Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg. — 1" Annuaire

du Musée zoologique, 104, 181, 242, 313. — 2° Bulletin, (lOo, 137),

167, (193). Acadcmy of Natural Sciences of Philadelphia. — 1° Journal, (lOo, 314).

2" Proceedings, lOo, 228, (242), 314. Actas del Centro cientilico y literario del Valparaiso (Boletin), 137. Agricultural (iazette ol N. S. Wales, 46, 137, lo2, 181, 228, 242, 260,

280, 314. Akademia vuniejetnosci w Krakowie. — 1° Rozprawy, (267). — 2" Spra-

wozdanie Komisyi Fiziogralicznéj, 267. American Association for the Advancement of Science (Proceedings),

181. American Entomological Society (Transactions), 31, 242, 267. American Muséum of Natural History, 167, 243. Annaes de Sciencias naturaes, 31, (114), 181. Annals and Magazine of Natural History, 31, 46, 114, 137, lo2, 181. 228.

243, 267, 301. Apiculteur (L'), 34.

Association française pour l'Avancement des Sciences, (lOo). Association of Economie Entomologist's (Proceedings of tiie ninth au-

nual Meeting), 280. Ausiraliaa Muséum (Report of Trustées for the year 1896), 260. Berliner Enlomologisclie Zeitsclirift, 182, 280. Biologia Centrali-Americana, 138, 314.

Année 1897. 357

Board of Agrictilturc (Journal), 124.

Boston Society of Natural History (Proceedinf^s), 228, {'Mi).

Canadian Entomologist (The), 34, lOo, 124, 138, 168, 19,^, 228, 243, 260,

280, 314. Chicago Acadeniy of Sciences. — 1" Bulletin, (228). — 2" 39"' Annual

Report, (228). Cidre et le Poiré (Le), 34, (lOo, 125, 168, 19o, 228, 243, 260, 281), 314. Cincinnati Society of Natural History (Journal), (34), 228. Comité des travaux historiques et scientifiques, 34. Commission géologiriue du Canada, (147). Dt'utsche Entoniologisclie Zeitsclu'ift, lOo, 244. Entomological News, 16, 114, 148, 228, 267, 314. Entomological Society of London (Transactions), 138. Entomological Society of Ontario (27"' Annual Report), 168. Entomologische Nachrichten, 34, 47, 106, 114, 12o, 139, 1")3, 182, 19o.

229, 244, 268, 281, 314. EIntomologisk Tidskrift, 47.

Entomologist (The), 16, 47, Uo, 139, 153, 182, 195, 229, 245, 268, 302. Entomologist's montlily Magazine (The), 16, 35, 48, 115, 139. 153, 183,

229, 245, 268, 302. Essex Jnstitute (Bulletin), 183, (268). « Fauna ». Société des Naturalistes Luxembourgeois, 268. Feuille des Jeunes Naturalistes (La), 16, 35, 48, 115, 139,153, 183, 229,

246, 268, 302. Frelon (Le), 48, 139, 229, 246, 281. Geological Surve\ of the State oi New York, (183). Hawkesbury Agricultiu-al Collège and Expérimental Farm (Annual

Report), 268. Illinois State Laboratory of Natural History (Bulletin), 195. Illustrierte Woclienschrift fiir Entomologie, 16, 35, 48, 106, 115, 125,

139, 148, 153, 183, 195, 229, 246, 269, 281, 302, 314. Indiana Academy of Science (Proceedings), (247). Informe del Museo nacional de Costa Rica, 247. Insect Life, 247.

Instructor (El), (48, 107, 140, 148, 183, 230, 269. 281). Intermédiaire de FAFAS, (35), 48, (115, 140), 153, 183, 230, 247.

(269, 302). Intermédiaire des Biologistes, 281. lowa Academy of Sciences (Proceedings), 107. K.Akademie der Wissenschaften (Sitzungsberichte), 247.

3o8 Tabip du Bulletin* bibliographique.

K. K. zoologiscli-botanisclicu Gi'ScUschaft in Wicii (Vciiianfllimgcn

der), 10, 48. llo, 140, 184, lîlo, 2;{0, 209, 281. Kongliga Svonsk.-i Vetenskaps-Akadcmiens Handlingar. — 1" Bihaiig,

48, 247. — 2« Lofnadstockningar, (49). Ljiboratoiro d'Études de la Soie. 209. Laboratories ofXaturalHistory of tlie State University oflowa (Bulletin),

10. Linnean Society of London. — 1° Journal, 184, 230. — 2^ List, 184. —

3" Proceedings, 184. — 4» Transactions, 184, (230). Linnean Society of N. S. Wales (Proceedings), 110. Museo civicodi Storia naturale di Genova (Annali), 281. Muséum of Comparative Zoolog\ at Harvard Collège (Annual Report),

3o. Museu nacional de Rio de Janeiro (Arcliivos), 12o. Museu Paraense de Historia natural o Etbnographia (Boletin), 230. Natural History Society of Glasgow (Transactions), 184. Naturalista Siciliano (11), 107, 230, 248. Naturaliste (Le), 10, 35, 49, 107, 110, 148, 190, 230, 248, 209, 282, 302.

31o. Natiu'wissenschaftlichen Vereines fiir Steiermark (Mittheilungen der),

184. Nederlandsclie Entomologische Verceniging (Verslag), 230. i\ew-York Acadenu of Sciences. — 1" Annals, (230), 302. — 2" Tran- sactions, 184. New-York State Muséum (48*'* Annual Report of the Régents), 248. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, (107, 209). No\a Scotian Institute of Science (Proceedings and Transactions), lo4. Novitates zoologicae, 3o, 148, 248. 302. Portland Societ\ of Natural History (Proceedings), (248). Psyché, 30, 107*. 12o, 140, lo4, 190, 230. 248, 282, 31o. Public Muséum of the City of Milwaukie (14*'* Annual Report), 231. R. Accademia dei Lincei (Atti), (30, 49, 110, 125), 140. (148, 190, 231),

249, (209, 282, 302). Revue des Sciences naturelles de l'Ouest, (118, 249). Revue des travaux scientifiques, 107, 190, 231, 249. 209, 302. Revue éclectique d'Apiculture, 30, 107, 125, 140, 148, 190. 231, 249,

209, 282 . 315. Revue scientifique. 30. 49. 107, 110, 125. 140. 148, 154, 190, 231. 249,

2()î). 283, 302, 315. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. 3(),

107, 125, (148, 190). 231, (249, 209, 302).

Année 18!J7. im

Hivista di PatoU»gia vcgotalo, 107.

Rovartani Lapok, 116.

Royal Society oE Canada (Proceodings and Transactions), (283).

Royal Society of London. — 1" Pliilosopliical Transactions, (3(3).—

V Proceedings, (3(), 4î). 107, 12o, 140, 154, lOO, 2;{1, 249, 209, lUo). Roud Society of N. S. Wales (Journal and IM'oceedings;, (249). Royal Society of South Aiistralia (Transactions), 107, 249. Schweizerischen Entomologischen Gesellscliaft (Mittlieiliingen der),

231, 303. Smithsonian Institution (Annual Report of tlie Roard of Relents), loo,

(231), 209. Sociedad cientifica « Antonio Alzate » (Meniorias y Revista), 249. Sociedad cientifica de Valparaiso (Roletin d(^ Sesiones), 140. Sociedad espaiiola de Historia natural. — 1° Actas, 49, 116, (140), lo4,

196, 231, 269. 283, (303). — 2" Anales, lo4, (196). Società Entoinologica Italiana (RoUetlino), 196. Società romana per gli Studi zoologici (Rollettino), 196, 283. Societas Entomologica, 36, 49, 107, 116, 126, 140, lo4, 196, 231, 24Î).

270, 283, 303, 315. Societas Entomologica Rossica (Horae), 197. Société agricole et horticole de l'arroudissenient de Mantes (RuUetin

mensuel), 197. Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon (x\nnales), lo4. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires).

(231). Société d'émulation de Roubaix (Mémoires), (250). Société des Sciences historiques et naturelles de Semur (Rulletin),(250). Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France (RuUetin), 49,

(155), 232, 270. Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire (RuUetin), (50, 108),

126, (140, 197), 232, (270, 303), 315. Société d'étude des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, (Riil-

letin), (50), 270. Société d'étude des Sciences natiu'elles d'Elbeuf (Bulletin), 50. Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes (RuUetin), (108, 197,

232), 250. Société d'étude des Sciences naturelles de Reims (RuUetin), 140, 250.

270. Société d'études scienti(i(|ues d'Angers (RuUetin'i, (155, 250). Société d'études scientitiques de l'Aude (Bulletin), 303. Société d'Histoire natureUe des Ardennes (Bulletin), 232.

360 Table du Bulletin biblmjniphique.

Socic'té d'Histoiro luitiirollc do Colmar (Biillctinl, (140). Société d^Histoiro iiatiirello de Màcon (BuUotin), 49, 116, 283. Société Entomologique do Bolgiqiie (Annalos), 49, 108, 126, 141, 15o.

197, 232. 2o0, 283, 303, 31o.

Société Kntoinologiquo do Franco (Annalos), 31o.

Société Iniporialo dos Naliiralistos do Moscou (Bidlotin), (197. 270).

Société Linnoonno do Lyon (Annalos), loo.

Société Linnéonne du Nord de la France (Bulletin), (49, 116, loo), 232.

(303). Spocies des Hyménoptères de Franco et d'Algérie, 116, 198, 303. Spolunca, 126, 232, (270). Station agronomique do Laon (Bulletin), 108. Stavanger Muséum (Aarsberetning), (2o0). Stettiner Entomologischo Zoitung, 126. Természetrajzi Fiizotok Kiadja a Magyar nemzoti Muzoum, 108, 232,

283. Tijdschrift \oor Entomologie, oO, 70. Université de Toulouse, 141. U. S. Department of Agriculture (Bulletin), oO. U. S. Geological Survey (Annual Report), (oO, 197). U. S. National Muséum (Bulletin), (232).

Wiener entomologischo Zoitung, oO, 126, 141, 197, 2')0, 270, 303. Wissenschaftliche Miltheilungen aus Bosnien und Horcogovina, oO.

303. Yearbook of Australia (Tlio), (loo). Zoological Record, 283. Zoological Society of London. — 1° List, (ol). —2" Proceedings, loo,

198, 230, 271. — 3" Ti-ansactions, 271.

Aclocque, 141. — Agassiz, 142, loo. — All'aro, (ol). — AUuaud, loo, lo6, 252. — André (Ern.). 126, 198, 2o0, 303. — Anonyme, lo6, 232, 284. — Arçtowsky^ 232, 250. — Ashmead, ol. — Babelon. 251. — Bangs, 127. — Batchelder, 127. — Bodel. 51, 251. — Bel- levoye, 108. — Belon, 316. — Benderittor, 251. — Berg, 51, 198. — Berlese, 198. — Boutonmiilior, 198. — Biolley, 141, 252. — Blackburn. 251. — Blatlor, 304. — Bogdanow. 127. — Bonjour, 251. — Brocciii, 108, — Brolomann, 51, 284, 316. — Buddoberg, 200. -- Burattini, 271. — Butler, 142, 143. — Buysson (R. du), 51, 108. - Candèze, 200. — Casey. 251. — Ghalin, ol. — Chç-

Année LS97. 'Mrï

AV>r('\v, 2ol. — (^liiltcndcn, loO, 2ol. — Cokcicll, 284. — Co<iiiil- lett, 284, — Ciiénot, 198. — Curtis, ii'.l — Dccaiix, ol, 310. — Dcnikcr, 127.— Dollfiis, 141. — Doria, 271. — l)\ar, 127.— Elriclisou, 144. — Esclicrich, 198. — Fabni, 271. — Fainiiairc, 31, 198, 2ol, 31G. — Fertoii, 2ol. — Flaiiicl, 198. — Flciitianx, 5L 127, 2ol. — Foulquicr, 127. — Franrois, ol. — Friwaldsky, 200.

— Fullcr, 127. — Gadeaii de Korvillc, 304. — Gcnnadiiis, 284.

— Gt'Stro, 271. — Giard, ol. — Godiiif,»-, 198. — Grandjcan, 5\. — Groiivollc (A.). 127, 284. — Guard Knaggs, 316. — Ijcllcr, 144. — Heydon (V.), 284. — Hupc, 198, 200. — Horwath, 128. — Howard, ol, lo6, 2ol. — Hnbbard, 271. — Hyatt, 128. — Jakowlew, 2ol. — JaiK't (Ch.), loG. 284. — Joly, 144. — Kavraisky, loO. — Kcrrc- mans, 2o2. — KiofTcr, 2o2. — Kirsch, 144. — Knaggs, 272. — Lc- bert, 198. — Li'veillé. 272.— Lindl, ol.— Maindron, 2o2. — Maklin. 144. — Marcou, (128]. — Mariait, 2ol. — Marqiiot, o2. — xMattliows, 144. — Meunier, 52, 141, lo6, 199, 2o2. — Miller, (128). — Min- gaud. o2, 2o2. — Mockrzecky, 284. — Moller, 200. — Montandon, 284. — Osborn, 128. — Osten Sacken, 199, 316. — Ozanani, 199.

— Packard. 144. — Pantej, lo6, 199. — Patouillard, (142). — Pé- chany. 252. — Péringiie\, 199. — Perot, 52. — Pie, 128, 252. 304.

— Piepers, 272. — Pierre, 252. — Pittier, 252. — Planet (L.), 304. — Plateau, 128. — Porter, 142. — Preiidhoninie de Borre, 52.

— Raffray, 304, 316. — Rambaud, 251. — Régimbarl, 252. — Reitter, 199. — Robertson. 52, 199. — Ronianoll", 272. — Saussure (de), oi. — Schauluss (C), 252, 272. — Scliilsky, 128. — Scbwarz,

271. — Sciidder, 52, 199. — Sériziat, 316. — Serres (de), 272. — Simon, 142. 316. — Suiitb. 52. — Thomas, 52. — Thomson (C. G.). 272. — Tonduz, 200. — Tracy Boiivé, 200. — Trémeau de Rochebrunc, 200. — Tristan, 142. — Trouessart, 272. — Tschits- elK-rine. 200. 272. — Uhler, 52. — Underwood, 200. — Vosseler,

272. — Wickham, 52. — Woodwortb, (142). — Zinmicrinanu. 144.

A. L.

Errata.

D;»ns Sur Ir mimétisme r/'Arotopliila mussiUins Fabr. et Boinbus muscorum L., par A. Giard (séance du 13 janvier) :

Page 7, ligne 31; au lieu de : (département du Nord), lire: (Diptères du Nord).

Dans Remnrijues sur les mœurs de quelques espères de Prosopis Fntir.. par Cil. Ferton (séance du 24 février) : Page o9, ligne 13; nu lieu de : prescpie, lire : jusque.

— GO, dernière ligne; au lieu île : cube, lire : tube.

— 61, première ligne; au lieu de : comprenant, lire : coniprenail.

Dans DijUscides recueillis à Mascate par M. Maurice Maindron, par le D"' M. Régimbarl (séance du 28 juillet) :

Page 207, ligne 16; au lieu de : Hyphydrus sciuptus Klug, lire .- Hyphydrus pictus Klug.

Dans le Bulletin biblioyraptiique (séance du 13 octobre 1897) : Page 2o2, ligne 18; au lieu de : du Castoreum du Gabon, lire : du Castoreum du Gardon.

Dans les captures de Lépidoptères signalées par M. C Dumont (séance du 27 octobre):

Page 2o9, ligne 27; au lieu de : Geomelra smaragdina Fabr.. lire : Geometra smiiragdaria Fabr.

Dans Description de deux Ccdéoptères nouveaux du Sud de VAUjérie par le D'' A. Chobaut (séance du 24 novembre) :

Page 279, ligne 13; au lieu île .- j Antennes plus courtes, lire .• 9 Antennes plus courtes.

Le Gérant : Pu. François.

'Biilkt. Soc. Eut. France, II.

Planche 1

Hybrides de

Biston Pilzii (10 cf, 4 9).

y Biston hirtariuS cf, LiNM. } représentés sur le côti?

( Biston (NySSia) pomonarius Q , HbN. S droit de la planche.

"Buîh-t. Soc. Elit. France, II,

Planche 2

■^5

.^Tisrr^

"-^4

Biston Hûnii (14 cf).

-, , . . , ( Biston (NySSia) pomonariuS Cf, HbN. ) représentés sur le côté ( Biston hirtariUS 9, LiNN. \ gauche de la planche.

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SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES

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